Mortalité des huîtres 2011 : Huître, victime de la crise écologique !
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7 avril 2012
Plaisance et nautisme, toujours plus de place…
Les professionnels du nautisme veulent quatre sièges au conseil de gestion, comme les ostréiculteurs et les pêcheurs. Ils envisagent de manifester.
«C'est tout ou rien. Les professionnels du nautisme n'acceptent pas d'être mis sur la touche », résument le président de l'Union des professionnels du nautisme du bassin d'Arcachon (UPNBA), Frédéric Mora, et son vice-président Alexis Bonnin.
Ils font part de la volonté des 95 membres de leur association d'obtenir la parité avec les autres professionnels au conseil de gestion du futur parc naturel marin, c'est-à-dire quatre sièges, comme les ostréiculteurs et les pêcheurs, et non pas - seulement - un seul siège selon le projet adressé au ministère de l'Environnement.
Un an d'existence
Cette demande avait été exprimée bien avant la clôture de l'enquête publique. Elle a surtout été réitérée lors de l'assemblée générale de l'UPNBA, qui s'est tenue le mois dernier au CFA de la Cobas, à La Teste-de-Buch (1), où les adhérents ont menacé de manifester pour faire entendre leur voix et obtenir une « juste satisfaction ».
Un an à peine après sa création, l'UPNBA, qui regroupe les trois quarts des chantiers navals, ateliers de maintenance, accastillage, sellerie… du bassin d'Arcachon, a trouvé toute sa place dans le paysage représentatif du Bassin....
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Bassin d'Arcachon: la consommation des coquillages du banc d'Arguin interdite (Sud Ouest)
L'Ifremer procèdera à de nouveaux prélèvements de coquillages ce lundi.
La préfecture de la Gironde, qui avait interdit vendredi la pêche, le ramassage, la distribution et la consommation des moules du bassin d'Arcachon, a émis samedi une mesure similaire uniquement pour l'ensemble des coquillages du banc d'Arguin, toujours en raison de la présence de toxines.
"Les résultats des analyses effectuées" par l'Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer (Ifremer) "ont révélé un nombre de cellules de (l'algue) Dinophysis anormalement élevé dans l'eau de mer du banc d'Arguin", une zone ostréicole du bassin d'Arcachon, indique la préfecture dans un communiqué.
"Par précaution, en concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches et de l'ostréiculture, le préfet de la Gironde", Patrick Stefanini, a décidé vendredi soir "d'interdire, la pêche, le ramassage, le transport, la purification, le stockage, l'expédition, la distribution et la commercialisation en vue de la consommation des coquillages (huîtres, coques, palourdes...) en provenance du banc d'Arguin", selon le communiqué.
"Cette interdiction" temporaire "ne concerne pas les coquillages pêchés à l'intérieur du bassin d'Arcachon à l'exception des moules", déjà interdite vendredi en raison de toxines lipophiles secrétées par l'algue Dinophysis.....
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Arcachon : Pêche des moules interdite (Figaro / AFP)
La préfecture de la Gironde a interdit aujourd'hui (6 avril 2012) jusqu'à nouvel ordre la pêche, le ramassage la distribution et la consommation de moules en provenance du bassin d'Arcachon suite à la découverte par l'Ifremer de toxines susceptibles d'entraîner des problèmes de santé.
"Cette décision fait suite à la détection, par le réseau de surveillance sanitaire" de l'Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer (Ifremer), "de toxines lipophiles au-delà du seuil de sécurité sanitaire défini", indique dans un communiqué la préfecture qui avait déjà pris une mesure similaire en avril 2011.
Cette interdiction "a pour but d'assurer la protection du consommateur. La consommation de moules atteintes par ces toxines", sécrétées par l'algue Dinophysis, "peut en effet entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques, mais également des troubles plus importants chez les personnes plus fragilisées", précise-t-on de même source....
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Port-des-Barques : L'écomusée se réveille (Sud-Ouest)
En langue des signes
Cette année, deux visites en langue des signes vont être organisées ; Julie et Anne, les animatrices, ont suivi plusieurs formations (en partenariat avec la CAPR) afin d'accueillir au mieux les personnes en situation de handicap.
Pour la Nuit des musées qui aura lieu samedi 19 mai prochain, l'Écomusée organise une visite nocturne (prévoir lampes torches) du fort de l'île Madame. Pour cette visite originale à la découverte des mystères du fort, trois horaires sont prévus à 20 h 30, 21 h 15 et 22 heures (gratuit, réservation indispensable). Cette saison encore, l'écomusée relance l'animation Fête ton anniversaire à l'écomusée ! Une façon originale de fêter son anniversaire avec chasse au trésor au milieu des claires et dans l'écomusée afin de découvrir l'huître et son environnement de façon ludique....
(...)
Site : www.ecomuseeportdesbarques.net.
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Cette maladie tend à se propager sur les côtes françaises....
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FAN : FAO Aquaculture Newsletter 48 / December 2011
Cliquer Ici pour télécharger ce document qui montre les grandes vagues aquacoles dans le monde
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Rungis valorise la production française (LSA)
Rungis met en avant les produits français avec le lancement, aujourd’hui, des animations « La Belle France à Rungis », pour les produits laitiers et carnés, et la mise en ligne d’un site dédié à cette initiative : La Belle France à Rungis. Rungis, les chambres syndicales de grossistes et de producteurs se sont réunies afin de lancer de nombreuses initiatives visant à promouvoir et valoriser l’offre française du Marché.
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Rungis fête la production française !
La SEMMARIS et les chambres syndicales de grossistes et de producteurs se sont réunies pour lancer de nombreuses opérations visant à promouvoir et valoriser l'offre française du Marché de Rungis, ce qui n'est pas une mince affaire lorsque l'on sait que 680 000 tonnes de produits français ont été commercialisées sur le marché physique de Rungis en 2011 !
Cette présence forte de l'offre française est d'ailleurs renforcée par l'implantation sur le site de 150 producteurs franciliens fruits et légumes, fleurs et plantes, qui peuvent ainsi écouler directement leurs productions, à de multiples clientèles, y compris à l'export. Ainsi, certains accèdent à la clientèle étrangère du Marché qui va jusqu'à représenter 40% de leur chiffre d'affaires.....
Le 6 avril 2012
Le SMEL au coeur d'une coopération nationale : Quatre centres techniques aquacoles s'associent.
Malgré les rumeurs, Nicolas Hulot n’était pas présent.
Plusieurs élus avaient fait le déplacement : Herri Gourmelen, conseiller régional UDB, Stéphane Perrin du PRG, Michel Penhouët, candidat aux législatives PRG et Jean Mainguené, maire de Saint-Coulomb.
Les opposants dénoncent les conséquences d’un tel élevage : impact sur le tourisme et sur l’environnement avec un slogan : « Les moules, c’est dans la baie ! » (celle du Mont-Saint-Michel).
Plage Du Guesclin : mobilisés contre les moules (France 3 Bretagne)
Plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées jeudi 5 avril pour protester contre deux projets d’élevage de moules sur filières au large des communes de Saint-Coulomb et de Cancale en Ille-et-Vilaine.
Près de 300 personnes se sont données rendez-vous aujourd’hui sur la plage Du Guesclin. Objectif : mettre la pression sur la préfecture d’Ille-et-Vilaine pour faire échouer les deux projets très controversés.
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Forum : Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ?
Vendredi 6 avril 2012, de 14h30 à 17h00
Fouras / Charente-Maritime
Salons du Parc de Fouras
La présentation du rapport "Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ?" sera suivie d'une table ronde et d'un débat animés par Alain Even, Président des CESER de l'Atlantique.
Programme du forum :
Introduction
- M. Jean-Paul Moinard, Président du Cese Poitou-Charentes
- M. Alain Even, Président de l’Association des CESER de l’Atlantique
Présentation de l’étude des CESER de l’Atlantique :
« Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ? »
- Mme Annick Hérault, Rapporteur de l’étude
- M. Jean-Claude Tessier, Rapporteur de l’étude
Table-ronde avec la participation de :
- M. Goulven Brest, Président du Comité National de la Conchyliculture
- M. Benoît Biteau, Vice-Président du Conseil Régional de Poitou-Charentes, Président de la Commission « Ruralité - Agriculture - Pêche - Cultures marines »
- Mme Adeline L’Honen, Conseillère régionale des Pays de la Loire en charge de la pêche et de l’aquaculture
- M. Michel Parent, Maire du Château d’Oléron, et Conseiller Général de Charente-Maritime
Débat et échanges avec la salle
Pour plus d'informations sur le Forum, cliquer CESER
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Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ?
Les CESER de l'atlantique proposent des actions pour préserver la filière ostréicole
L’ostréiculture, activité caractéristique des régions de la façade atlantique base traditionnelle dans notre économie est également un élément constitutif de notre richesse paysagère, culturelle et patrimoniale.
Les CESER de l’Atlantique (Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes) proposent des actions concrètes pour préserver une activité indispensable à l’équilibre économique, social et environnemental du littoral atlantique.
L’analyse approfondie des défis auxquels la filière doit répondre pour assurer sa pérennité fait apparaître deux types d’enjeux :
- Structurels : liés à la dépendance de l’ostréiculture vis-à-vis de son environnement.
- Conjoncturels : le phénomène de mortalité des jeunes huîtres creuses observé depuis 2008.
Rapporteurs : Mme Annick Hérault (CESER Poitou-Charentes) et M. Jean-Claude Tessier (CESER Aquitaine)
Pour télécharger le rapport, cliquer CESER
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5 avril 2012
Sauvez les huîtres de Dumbéa ! (Nouvelle Calédonie 1e)
Par Angela Palmieri
C’est l’opération de la dernière chance, les huîtres de Dumbéa déménagent à Boulouparis !
Voir le reportage de Gwen Quemener et de Robert Tamanogi.
Déménagement des huîtres de Dumbéa par NC1ere
Échaudée par une récente pollution bactériologique, la société huitrière espère sauver ce qui reste de sa production, c’est donc le déménagement de la dernière chance, pour les huîtres de Dumbéa récemment mises à mal par une sévère pollution bactériologique. Les poches d’huîtres sont donc déménagées dans une eau plus saine dans la région de Boulouparis.
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E. Coli : Elevage. Une centaine de pompes à museau installées (Le Télégramme)
Afin de lutter contre le développement de la bactérie escherichia coli, notamment dans les parcs à huîtres, les communautés de communes de Quimperlé et Concarneau se sont alliées pour supprimer les points d'abreuvement des bovins en ruisseau et rivière. «Pour éviter le développement de la bactérie, il faut éviter de voir les vaches s'abreuver directement dans les cours d'eau. 250 points noirs avaient été référencés en 2008. En trois ans, une centaine de ces points d'abreuvement ont été ainsi été supprimés grâce à l'installation d'autant de pompes à museau», détaille Marcel Jambou (élu chargé de l'eau à la Cocopaq).
30 € la pompe
Les commandes groupées et les aides publiques (Agence de l'eau, Région et Département) ont permis aux éleveurs de se procurer ses pompes à museau au prix de 30€ au lieu de 180€.....
(...)
Ces pompes à museau font partie des remèdes utilisés pour lutter contre la bactérie (qui ne doit pas dépasser une densité de 4.600 germes pour 100 g dans les parcs à huîtres). Les autres solutions sont principalement l'amélioration des stations d'épuration et des assainissements non-collectifs (une cinquantaine de dossiers sont en projet sur 200 points noirs référencés dans le bassin-versant de l'Aven-Bélon-Merrien).
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Arcachon : L'Ifremer semble décidé à mettre plus de moyens (Sud Ouest)
Les maires des communes littorales du Bassin ont demandé à l'Ifremer plus de moyens pour rechercher les causes du manque de naissain. L'institut répond.
L'Ifremer est « ouvert » à tous moyens supplémentaires pour ses recherches sur le manque de naissain.
C'est au cours d'une séance du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba), en février que la décision a été prise. Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole d'Arcachon Cap Ferret, avait été invité à parler de la filière face aux élus des dix communes du Bassin. « Pour nous, c'est la double peine », avait-il expliqué. En effet, des surmortalités d'huîtres juvéniles dues à un herpès-virus se conjuguent depuis trois ans à un dramatique et inexplicable manque de naissain.
« Le naissain n'est plus au rendez-vous chez nous alors qu'il l'est en Charente-Maritime, et même dans le lac d'Hossegor. » Et personne ne comprend pourquoi. Certes la chute brutale des températures a décimé les maigres cohortes de larves nées en juillet, mais pourquoi les huîtres arcachonnaises pondent-elles aussi peu ? Personne ne le sait. Aussi, le patron des ostréiculteurs avait dit aux élus de peser pour obtenir des moyens supplémentaires auprès d'Ifremer (L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) afin de véritablement cerner les causes de ce manque de naissain.
Des réunions sont prévues....
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Directive Cadre Stratégie pour le milieu marin (Comité départemental des pêches Finistère)
Un groupe de travail technique de concertation s’est réuni le 4 avril 2012 à Nantes pour préparer les Conseils de façade Atlantique et Manche-Mer du Nord. Il s’agissait de réviser la « machinerie » de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), de voir s’il existait des diagnostics partagés et glisser insensiblement vers des objectifs environnementaux.
Une trentaine de personnes pour suivre le dossier DCSMM, dont Cinq représentants des comités bretons
Si les opérateurs de ce travail, la Direction Interrégionale de la Mer (DIRM), la Direction Régionale de l’environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL), l’Agence de l’eau, l’Agence des Aires Marines Protégées et bien d’autres administrations, font le maximum pour rendre leur première copie à la Commission européenne avant la fin de l’année 2012, les lacunes demeurent, beaucoup plus importantes que les certitudes.
Les Plans d’Action pour le Milieu Maritimes (PAMM) sont en route et doivent fournir d’ici juillet 2012, l’évaluation initiale, le bon état écologique et les objectifs environnementaux. Quelques permanents des structures professionnelles suivent ce dossier de même que certains élus spécialisés dans l’environnement. En 2014 les moyens de surveillance des PAMM devront être définis. En 2015 on attend une nouvelle rafale de mesures pour compléter le dispositif qui doit mener en 2020 au bon état écologique de l’océan de la limite de basse mer jusqu’aux abysses. Malgré une administration française parfaitement efficace et qui se démène sur ce dossier complexe, du côté des pêcheurs on a plutôt l’impression d’être embarqués dans une fusée pas terminée au départ imminent. De quoi être inquiet. Les temps sont tellement courts que la concertation et la co-expertise ne sont pas de mise, sinon sous forme de simulacres de démocratie technique et administrative, comme à Nantes. Les cases concertation seront cochées…
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Trame verte et bleue (Cdpm 29)
Dans le cadre du SAGE Ouest-Cornouaille, une réunion d’une trentaine de personnes s’est tenue à la mairie de Pont-L’Abbé le 3 avril 2012. Il s’agissait de faire le point sur le dossier « Trame verte et bleue ». Pour mémoire la trame verte est constituée par les espaces protégés en application du droit de l’environnement et des territoires pour assurer leur connexion et plus globalement pour favoriser un bon fonctionnement de la bio-diversité. La trame bleue est l’équivalent de la trame verte pour les eaux de surface continentales et leurs écosystèmes associés qui vont vers la mer.
Tous les travailleurs de la mer et en particuliers les pêcheurs savent très bien que toutes les eaux continentales finissent à la mer et influent directement sur les chaînes alimentaires des animaux pêchés à la taille commerciale. A ce titre, le Comité départemental des pêches maritimes doit regarder attentivement ce qui se passe en amont de l’Océan qui nourrit les communautés de pêcheurs et le territoire maritime. Il serait profondément anormal de « restaurer d’ici 2012 un réseau écologique cohérent, permettant aux espèces animales et végétales terrestres de communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire » et de se servir de la mer comme dépotoir dans d’autres domaines.....
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Arcachon : Elles vont tanner le poisson (Sud Ouest)
Trois membres de l'association Femmes de marins partent en Finlande se former au tannage de la peau de poisson. Une pratique qu'elles vont instaurer sur le Bassin.
Lundi 9 avril, Monique Philip, la présidente de l'association Femmes de marins s'envole avec deux autres membres pour la Finlande. Le but de leur voyage ? Apprendre à tanner le poisson. Une pratique courante dans les pays scandinaves que les Françaises entendent importer.
« En 2003 nous avons rencontré nos homologues en Finlande. Nous intervenions pour parler de formation et elles nous ont fait un défilé de mode avec des vêtements fabriqués à partir de peaux de poissons ! », raconte Monique Philip. L'an passé, les Françaises et les Finlandaises se retrouvent à Bruxelles. « Entre-temps, elles avaient mis en place une formation de tanneuses de poissons dans le but de diversifier leurs activités. »
Créer une coopérative
L'idée qui avait déjà fait son chemin s'impose alors dans l'esprit des Arcachonnaises qui décident de partir à leur tour se former. En Finlande. Pour cela, elles sollicitent divers financeurs dont l'Europe dans le cadre de l'axe 4 actéa du FEP. Un fond qui a déjà permis en 2011 aux femmes de Saint-Jean-de-Luz de publier un livre de recettes de cuisine. Un fond qui leur est débloqué pour concrétiser leur projet.
« Notre budget est de 10 085 euros, explique Monique Philip. Le FEP, la Région et l'État le subventionnent à 80 %. Le reste est à la charge de notre association. » Et d'expliquer tout l'enjeu de l'opération. « Ce que nous voulons c'est, à notre retour, former d'autres femmes et monter une structure artisanale, type coopérative afin de créer deux temps plein et demi. »
Valoriser des déchets
Côté pratique, le tannage serait naturel. Seul le séchage reste à affiner. « Notre climat n'est pas le même, sourit Monique Philip qui ne voit pas cela comme un frein. Au pire, on utilisera des chambres froides. » Il est vrai qu'outre l'Islande ou la Suède, le tannage de poissons se pratique aussi en Chine et au Japon. Quant à la matière première, les peaux de poissons, elle serait récupérée directement auprès de mareyeurs et des poissonniers.
« Il s'agit pour eux de valoriser un déchet mis en caisse blanche ou en chambre froide », note Monique Philip qui lorsqu'elle développe le concept l'étend aussi aux piscicultures. La dernière étape du projet concerne la vente des peaux. « Là encore nous nous sommes renseignées, et avons pris un contact avec un designer de chez Yves Saint Laurent. » Très sérieuse, Monique Philip explique que les peaux ont l'avantage d'être étanches et qu'une fois cousues, elles n'ont rien d'un patchwork. Et surtout, contrairement aux idées reçues, hormis le cuir, elles ne sentent pas le poisson faisandé !
L'aspect touristique...
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Aquaculture : Un aliment de pisciculture à base de zooplancton (BE Norvège)
Un nouveau projet Eurostars (programme européen d'aide à la recherche dans les PME) [1] associe la société Planktonic AS [2], l'institution de recherche SINTEF Fisheries and Aquaculture [3] et des partenaires portugais, Sparos (producteur de nourriture pour poissons) [4] et IPIMAR (institut de recherche) [5], dans le but de développer de meilleures méthodes pour nourrir les larves de poissons d'élevage à grande échelle.
"La première phase de la vie du poisson d'élevage est très difficile. Les larves ont besoin de se nourrir de minuscules particules alimentaires ayant une valeur nutritive très élevée.", dit Nils Egil Tokle [6], PDG et fondateur de Planktonic AS. Le défi des écloseries est de fournir suffisamment de poissons de bonne qualité pour que les exploitations piscicoles soient rentables. L'alimentation des larves est une étape cruciale de l'aquaculture, l'objectif étant de lutter contre une forte mortalité, des malformations et des taux de croissance réduits. Jusqu'à présent, la solution était d'utiliser des larves de poissons produites localement, une méthode très couteuse.
La société Planktonic a été créée en 2008 par Nils Egil Tokle et Havard Aakeroy [7], et emploie actuellement deux à trois personnes travaillant sur la production de particules alimentaires sur la base du zooplancton. Le zooplancton est un aliment naturellement adapté aux larves de poissons. Cette faune marine, d'une taille de 0,1 à 2 mm, est présente en quantités incroyables dans l'océan, mais est très dispersée. La société a réalisé deux innovations. La première est une méthode qui permet de collecter efficacement le plancton et de se débarrasser des différentes méduses et algues. La deuxième est un aliment pour poissons basé sur ce plancton. Le zooplancton n'avait jamais été utilisé comme aliment auparavant, car il se décompose très rapidement….
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Rungis valorise la production française (LSA)
Rungis met en avant les produits français avec le lancement, aujourd’hui, des animations « La Belle France à Rungis », pour les produits laitiers et carnés, et la mise en ligne d’un site dédié à cette initiative : La Belle France à Rungis. Rungis, les chambres syndicales de grossistes et de producteurs se sont réunies afin de lancer de nombreuses initiatives visant à promouvoir et valoriser l’offre française du Marché.
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Rungis fête la production française !
La SEMMARIS et les chambres syndicales de grossistes et de producteurs se sont réunies pour lancer de nombreuses opérations visant à promouvoir et valoriser l'offre française du Marché de Rungis, ce qui n'est pas une mince affaire lorsque l'on sait que 680 000 tonnes de produits français ont été commercialisées sur le marché physique de Rungis en 2011 !
Cette présence forte de l'offre française est d'ailleurs renforcée par l'implantation sur le site de 150 producteurs franciliens fruits et légumes, fleurs et plantes, qui peuvent ainsi écouler directement leurs productions, à de multiples clientèles, y compris à l'export. Ainsi, certains accèdent à la clientèle étrangère du Marché qui va jusqu'à représenter 40% de leur chiffre d'affaires.....
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Le 4 avril 2012
AquaVision 2012 : Comment nourrir 9 milliards de personnes ?
AquaVision
11 au 13 juin 2012
Stavanger / Norvège
Créé en 1996, AquaVision est un forum de discussion unique pour tous les acteurs de la filière aquacole qui souhaitent débattre de l'avenir de l'aquaculture. AquaVision est organisé tous les deux ans à Stavanger, en Norvège, berceau de la filière aquacole norvégienne.
Conférence internationale sur les secteurs de l'aquaculture et de l’alimentation, AquaVision fournit un cadre de discussion et d'échange d'idées à un niveau stratégique sur les préoccupations actuelles et futures concernant la consommation et la commercialisation dans les domaines de la pisciculture, de la transformation du poisson et de la nourriture pour poissons.
Depuis ses débuts en 1996, AquaVision s’est positionnée comme un lieu de rencontre de premier plan pour les décideurs du secteur de l’aquaculture moderne du monde entier. AquaVision 2012, qui en est à sa 9e année, devrait attirer 500 intervenants de 35 pays.
Leaders mondiaux dans la nutrition piscicole, Skretting et Nutreco, sa société mère, sont à l'origine de cette importante conférence sur la filière aquacole mondiale, AquaVision.
AquaVision 2012 : Comment nourrir 9 milliards de personnes
Augmenter significativement la production d'aliments pour nourrir convenablement la population mondiale de 2050 est un défi. Y répondre de manière durable et avec un impact minimal sur la biodiversité en est un autre, déclare Knut Nesse, Directeur Général du Groupe Skretting et membre du Conseil d'Administration de Nutreco.
Avec la participation d'intervenants prestigieux tels que M. Kofi Annan, ancien Directeur Général des Nations Unies, M. Arni M. Mathiesen, Directeur Général Délégué de la FAO, Professeur Ruby Rabbinge (Université de Wageningen), Dr Fraser Thomson (McKinsey) et Dr Lisa Borges (Sustainable Fisheries Partnership), AquaVision 2012 définit le cadre de nombreuses discussions sur ce sujet.
"Nourrir 9 milliards de personnes" sera très certainement au cœur de nombreuses discussions pendant la conférence. La population mondiale doit augmenter de 7 milliards actuellement à plus de 9 milliards en 2050 et environ 50% de cette croissance s'effectuera en Asie et en Afrique. En moyenne, cette population vivra plus longtemps puisque l'espérance de vie devrait passer de 68 ans à 76 ans en 2045-2050. En 2050, l'urbanisation sera plus importante et concernera 70% de la population mondiale ; plus de personnes dépendront donc de moins de producteurs pour leur alimentation. Parallèlement, il est prévu que les revenus doublent par rapport à leur niveau actuel. Nourrir plus de 9 milliards de personnes avec des revenus plus élevés et avec une plus grande espérance de vie en 2050 nécessitera une augmentation d'au moins 70% de la production agro-alimentaire mondiale. L'aquaculture jouera un rôle encore plus important dans l'approvisionnement futur en produits de la mer. Source : Skretting
Pour plus d'informations, cliquer AquaVision 2012
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Le 3 avril 2012
« Quelles Piscicultures Demain ? »
Les 3èmes Journées de la Recherche Piscicole
3 et 4 juillet 2012.
Paris
Pour l’organisation de cet événement, les organismes de recherche INRA, IFREMER, CIRAD et IRD s’allient de nouveau au CIPA (Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture), à l’ITAVI (Institut Technique de l’Aviculture), au SYSAAF (Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), au Ministère de l’Agriculture (MAAPAR) et à l’Enseignement aquacole, avec le partenariat exceptionnel pour cette édition de l’Académie d’Agriculture de France (AAF) dans le cadre de la journée du 3 juillet.
L’objectif de ces nouvelles journées Recherche Filière Piscicole (JRFP) est de poursuivre l’amélioration des échanges d’informations entre tous les acteurs de la filière.
La première journée sera consacrée à une réflexion globale, sous l’égide de l’AAF, autour de la question « Quelles Piscicultures Demain ? ».
La seconde journée permettra de mieux faire connaître les programmes de recherche, d’en diffuser les résultats et d’en montrer les potentialités d’application. Plusieurs sessions permettront d’aborder les principaux thèmes d’intérêt pour la filière piscicole : Reproduction, Nutrition, Gestion sanitaire et Pathologie, Systèmes d’élevage et environnement, Durabilité, bien-être des poissons, Elevage, qualité et transformation, Economie et développement…
Pour plus d'informations, cliquer Ici
Conférences du 3 juillet 2012, sous l’égide de l’Académie d’Agriculture de France : « Quelles Piscicultures Demain ? »
Conférences et échanges sur :
- La pêche en voie d'extinction ?
- La Pisciculture, jusqu'où ?
- Les différentes piscicultures du monde et leurs futurs ?
- Place et rôle de la France et de l'Europe ?
- Les marchés et leur régulation ?
- Aquaculture et pêches durables ?
- Historique des développements sanitaires et de la pathologie piscicole.
- Quelles recherches conduire pour l'avenir ?
Mercredi 4 juillet 2012
La journée du 4 juillet permettra de mieux faire connaître les programmes de recherche, d'en diffuser les résultats et d'en montrer les potentialités d'application.
Plusieurs sessions présentant des communications orales et de posters permettront d'aborder les principaux thèmes d’intérêt pour la filière piscicole :
- Reproduction
- Génétique
- Nutrition
- Gestion sanitaire et Pathologie
- Systèmes d'élevage et Environnement
- Durabilité
- Bien-être des poissons
- Qualité et transformation
- Economie et développement
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Loire-Atlantique. Vers un label "Produit en Presqu’île de Guérande" (Le Télégramme)
Il y avait le label "Produit en Bretagne". Il faudra désormais compter avec une nouvelle estampille, celle portée par l’association "Produit en Presqu’île de Guérande", qui verra le jour le 23 avril prochain à l’initiative de la CCI de Nantes Saint-Nazaire et du Conseil territorial de Presqu’île Estuaire.
Rassemblant aussi bien producteurs que distributeurs, restaurateurs et centres de formation, elle visera à promouvoir les produits de la Presqu’île, avec pour galop d’essai une première campagne de valorisation autour des crustacés et poissons péchés au large de Guérande. Objectif avoué de l’association ? Créer à terme une marque de territoire permettant aux consommateurs d’identifier au premier regard les produits guérandais dans la jungle des circuits de distribution.
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Le terroir veut tirer profit de la vague «Made in France» (Le Figaro)
Le sel de Guérande vient d'obtenir l'Indication géographique protégée (IGP), un «atout commercial», selon les producteurs. A condition, toutefois, que ce label européen soit mieux connu des consommateurs.
Les producteurs régionaux de France courent après les labels européens. Le 20 mars, la Commission européenne a décerné l'Indication géographique protégée (IGP) au sel de Guérande. «C'est une excellente nouvelle que l'on a attendue pendant longtemps», se réjouit Grégory Pitard, président de l'Association pour la promotion du sel artisanal (Aprosela). A ce jour, 191 produits français - et quelque 375 vins - bénéficient d'une AOP (appellation d'origine protégée) ou IGP, sur un total de 1092 produits. Et une quarantaine de dossiers sont toujours en attente d'une décision de Bruxelles, dont le Livarot, les moules du Bouchot, le Camembert de Normandie, la châtaigne d'Ardèche, les rillettes de Tours ou encore la saucisse de Montbéliard. «Les producteurs s'imposent volontairement de nouvelles contraintes dans leur processus de fabrication afin de protéger leur savoir-faire contre les usurpations et imitations», explique l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO).
Les labels européens n'ont pas seulement un rôle protecteur. «Dans la durée, l'IGP est un avantage commercial», estime le président de l'Aprosela. De fait, 42,3% des Français considèrent que la promotion des produits «Made in France» devrait être une priorité dans la campagne présidentielle, selon une étude du site Testntrust. «L'origine géographique d'un produit est un critère de choix important pour les consommateurs, même s'il est difficile de mesurer son impact», note Jean-Louis Benassi, directeur de l'interprofession des cidres Unicid. Un avis partagé par Alexis Martinod, directeur de Savoîcime, qui représente la tomme de Savoie. «Atteindre le niveau de qualité requis a un coût qui justifie, aux yeux de nos clients, un prix de vente parfois supérieur aux autres produits», estime-t-il. Pour l'INAO, «l'achat d'un produit local est bien souvent un acte militant car, dans l'esprit des Français, il fait vivre des filières locales, voire toute une région où le contexte est parfois difficile, comme la Lozère ou l'Ardèche».
Dossier - Les micropolluants de l'eau (Actu-environnement)
Les micropolluants de l'eau
Après s'être occupée des pollutions visibles, la recherche s'intéresse depuis quelques années aux micropolluants, appuyée par des politiques publiques cherchant à mieux cerner l'ampleur du problème. De nombreuses questions restent en suspend, notamment sur leurs impacts sanitaires et les méthodes épuratoires.
- Le contexte réglementaire favorise le développement des connaissances, Christine Feray, chargée de mission à l'Ineris
- Des micropolluants divers et omniprésents dans les milieux aquatiques
- Des enjeux environnementaux et sanitaires majeurs
- Un plan national pour coordonner les travaux
- Une réglementation récente et évolutive
- Des stations d'épuration à améliorer
- Boues d'épuration : de nombreuses questions sans réponse
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Les dangers du soleil expliqués aux lycéens (La Voix du Nord)
Lysiane Lambert distribue une casquette aux élèves qu'ils porteront lors de leurs travaux en extérieur. Lysiane Lambert distribue une casquette aux élèves qu'ils porteront lors de leurs travaux en extérieur.
Avec le retour des beaux jours, quoi de plus naturel que de vouloir profiter au maximum des rayons du soleil qui nous ont tant manqués ces derniers mois. Il est bon pour le moral et favorise l'apport en vitamine D dont notre corps a besoin.
Mais il ne faut pas en abuser car trop s'exposer comporte des risques non négligeables pour la santé. C'est ce qu'ont voulu rappeler le docteur Pascale Lambert, dermatologue à Calais, et Lysiane Lambert, du service prévention santé de la (MSA) Mutualité sociale agricole, aux élèves de 4e et de seconde du lycée horticole de Coulogne.
« Vous vous destinez à des métiers qui vont vous exposer plus que d'autres au soleil, vous devez donc être plus vigilants ! Les méfaits du soleil ne se voient pas trop à votre âge, mais plus à long terme... », explique Pascale Lambert. Il est vrai que la plupart de ces jeunes travailleront essentiellement en extérieur ou dans des serres (horticulture, aménagement paysager ou aquaculture). Ils doivent donc faire attention aux rayons du soleil et aux coups de chaleur.
Brûlures, mélanomes...
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Licence Sciences, Technologies, Santé mention Sciences du vivant - Université de La Rochelle
EC professionnalisant LP "aquaculture"
Cet élément constitutif donne droit à 2 crédits
Objectifs
Préparer les étudiants de L2 qui le souhaitent à postuler à la LP ADGE et leur faire connaître :
- le milieu dans lequel ils seront susceptibles d'évoluer
- les préparer, en termes de connaissances fondamentales sur les espèces aquacoles
Introduction à l'aquaculture
- Conchyliculture : physiologie des espèces et zootechnie
- Pisciculture : physiologie des espèces et zootechnie
- Importance de la prise en compte du développement durable dans l'aquaculture
- TP : Visites d'exploitations - présentation de différentes entreprises dans leur environnement
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« Tara » redécouvre le plancton, poumon de la planète (La Croix)
Après 938 jours de mer et un périple de 120 000 km autour du monde, la goélette laboratoire Tara Océans , de retour à Lorient, a réalisé une pêche scientifique exceptionnelle.
Avec sa coque grise métallique, sa proue et ses deux têtes de mâts orange fluo, Tara était à peine visible samedi 31 mars au sein de l’armada qui l’accompagnait pour un retour triomphal à Lorient.
« Deux ans et demi de voyage, 200 marins et scientifiques internationaux embarqués à tour de rôle, 32 pays visités, 50 escales au cours desquelles 5 000 enfants ont visité le voilier, et surtout 40 000 échantillons de micro-organismes rapportés, de quoi nourrir encore des années de recherche », se félicite Étienne Bourgois, directeur général d’Agnès b, mécène majeur de l’expédition.
Montée en 2009 contre vents et marées par quelques scientifiques hypermotivés, cette expédition a rempli très honorablement sa mission : explorer le plancton et les coraux des océans (sauf l’Arctique).
« Avec Tara, nous avons maintenant des données globales sur la quantité et la qualité du plancton », indique Chris Bowler, biologiste moléculaire CNRS-ENS à Paris.
Cet ensemble d’êtres vivants microscopiques dérivant au gré des courants et du vent est constitué, selon la profondeur, de micro-algues utilisant l’énergie du soleil (phytoplancton), de plancton animal ou zooplancton souvent multicolore (vers annélides, méduses, mollusques, crustacées, larves de poissons), ainsi que de bactéries et de virus.
Le plancton est la clé de la survie des poissons
Base de la chaîne alimentaire, le plancton est la clé de la survie des poissons, des mammifères marins tels que les baleines, et donc de milliards d’êtres humains. Ces micro-organismes réagissent vite aux changements climatiques et à l’acidification des océans.
Grâce à l’immersion en des lieux précis de filets et de tubes, les scientifiques ont confirmé ou découvert que 98 % de la biomasse des océans était due au plancton et que, partout dans le monde, il existait environ un million d’espèces planctoniques dans les premiers cent mètres de profondeur...
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Tara Océans: un succès qui pose questions (Libération)
Le navire Tara est revenu samedi à son port d'attache, Lorient, de retour d'une mission autour du monde de deux ans et demi.
Un retour en fanfare - en bagad plutôt - dans une atmosphère de fête sublimée par un temps estival. Une fête complètement justifiée puisque la mission est un succès presque total. Les capitaines Hervé Bourmaud et Loïc Vallette se félicitent d'avoir ramené le navire - tout juste un peu cabossé - en bon état et de n'avoir enregistré aucun accident, après 115.000 kilomètres de navigation. Mais la réussite va bien au-delà.
Au delà par l'extraordinaire écho de la mission, des 19.000 scolaires qui l'ont suivi sur internet, des 5.000 enfants qui on visité le navire aux escales, de la venue à bord du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, lors de l'escale à New-York.
Mais surtout par le succès de son objectif scientifique principal: la récolte d'une banque de données planctoniques dans la plupart des écosystèmes marins. A bord du Tara, immobilisé à quelques centaines de mètres de l'île de Groix dans l'attente du sprint final vers le port de Lorient, Chris Bowler (ENS/Cnrs), l'un des coordinateurs scientifiques, en donne les chiffres clés: «650 descentes de la rosette (un ensemble de cylindres permettant de prélever de l'eau à différentes profondeurs) jusquà' 1000 mètres, 30.000 échantillons de plancton congelés, aujourd'hui bien conservés en laboratoire, le tout sur 150 stations dans la plupart des mers du globe.»....
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Languedoc-Roussillon : L’eau de Méditerranée s’améliore avec le temps (Midi Libre)
Les experts placent en mer des grappes de moules qui renseignent sur la pollution en filtrant l’eau.
Enfin une bonne nouvelle. Sur leur partie française, les eaux côtières de la Méditerranée se bonifient. "Depuis 1990, on assiste à une amélioration. Le bilan des vingt années est plutôt favorable", souligne Pierre Boissery, le spécialiste des expertises sur les eaux côtières et le littoral de la Méditerranée, à l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Son institution vient de lancer avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), une nouvelle campagne de surveillance de la qualité du milieu marin méditerranéen, eaux côtières et lagunes. L’opération, qui a débuté le 28 mars, s’achèvera le 20 avril. Pour la mener, le catamaran sétois L’Europe, qui appartient à l’Ifremer, a été mobilisé. Parti de La Seyne-sur-Mer (Var), il longe la côte, de Menton à la frontière espagnole, et la Corse.
Les scientifiques qu’il embarque évalueront la vitalité des herbiers de posidonie, des plantes sous-marines où fraient les poissons. Ils mesureront l’abondance du phytoplancton et la diversité des espèces évoluant dans les eaux côtières. Leur objectif est également de mesurer l’état de santé de cette zone marine, en étudiant contaminants métalliques, molécules organochlorées, certains pesticides et hydrocarbures. Des filtres spéciaux et des grappes de moules en provenance de l’étang de Thau seront placés en mer. Le bivalve est un excellent capteur de pollution. Car, en filtrant l’eau, il retient tout ce passe. Le dispositif couvre une bande allant du bord à 50 mètres de fond.
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Le 2 avril 2012
Bio ou local, faut-il choisir ? (Novethic)
Dans le marché de la consommation « responsable », le « consommer local » effectue une percée remarquée, notamment chez les consommateurs occasionnels de produits bio. Faut-il alors y voir une concurrence au bio à l'heure où le secteur voit ses perspectives de croissance se ralentir ? Ou au contraire y déceler un nouveau potentiel de développement des surfaces en bio en France ?
Si le marché du bio a toujours le vent en poupe en France et croît d’années en années en valeur, le dernier baromètre de l’Agence bio montre que le taux d’acheteurs de produits biologiques réguliers (au moins une fois par mois) a baissé entre 2009 et 2011 passant de 46 à 40%. Un constat partagé par le cabinet Xerfi. Dans son étude publiée en janvier, il annonce à la filière des lendemains moins glorieux, avec un ralentissement de la croissance du secteur. Au lieu de la croissance à deux chiffres (32% de progression entre 2008 et 2010 selon l’Agence Bio) à laquelle le marché du bio était abonné depuis des années, il faudra donc compter sur un petit +5% en 2012 et +8% en 2013, selon Xerfi. La cause ? La crise économique en premier lieu, mais aussi le développement d’une concurrence. En particulier celle du « consommer local ».
Consommer local, une nouvelle tendance
Depuis quelques années, à travers les magasins à la ferme, les AMAP, le développement d’Internet pour les producteurs en vente directe ou des réseaux permettant de mettre en relation producteurs et consommateurs pour des achats groupés tels que « la Ruche qui dit oui », le mouvement du « consommer local » suscite l’engouement. L’arrivée du thème « made in France » dans la campagne présidentielle l’a aussi mis sur le devant de la scène.
« Le marché du bio a longtemps surfé sur la tendance "développement durable, environnement, meilleur pour la santé" mais depuis 2 ou 3 ans, on observe une petite inclinaison du marché de l’alimentation vers le local » constate Isabelle Senand, directrice d’études au cabinet Xerfi. « Structurellement, avec la crise économique, le consommateur a tendance à se replier sur lui-même et son bassin local », analyse-t-elle. Par ailleurs, la notion de bilan carbone a elle aussi pris de l’importance et consommer des produits venant de loin apparaît de plus en plus comme un non-sens environnemental pour certains consommateurs, qu’ils soient bio ou pas. Et quand on interroge les consommateurs sur leur définition d’un produit « responsable », c’est d’abord le fait d’être fabriqué localement (51%) qui est cité, avant le respect de l’environnement (34%), selon une étude Ethicity publiée en 2011. Un an plus tard, la tendance se renforce encore: 85% des Français (particulièrement les professions intermédiaires) interrogés par Ethicity en 2012 déclarent privilégier les entreprises qui ont préservé une implantation locale (34% « tout à fait d’accord ») et 40% privilégient les produit à km zéro.
Le mouvement du local est aussi porté par les pouvoirs publics puisque le dernier programme national pour l’alimentation (PNA) présenté en février 2011 fait la part belle à ce mode d’alimentation. Au détriment du bio selon certains. En juin dernier, lors d’un colloque « Oui au bio dans ma cantine », la FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) expliquait ainsi que le « dernier PNA (avait) carrément oublié l’agriculture biologique dans son écriture ». Avant d’insister sur la nécessité de ne pas « détourner » les « objectifs de l’alimentation bio vers des substituts non qualifiés. ». Car « il y a parfois un peu de tromperie : certains pensent que local veut dire bio mais il n’y a qu’un label qui peut le garantir » explique Alain Delangle, secrétaire général à la FNAB.
Ne pas arbitrer entre bio et local
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Un potentiel de développement pour le secteur bio ?
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Particules en suspension, qu'est-ce que c'est ? (Nouvelle République)
> Quatre grandes familles. Les particules en suspension (PM) sont classées en quatre catégories en fonction de leur diamètre. Seules les particules dont le diamètre est compris entre 1 et 10 micromètres sont mesurées dans l'air par les réseaux de surveillance. Plus les particules sont petites, plus elles pénètrent en profondeur dans le système respiratoire et plus elles sont dangereuses.
> Des sources multiples. De nombreuses activités humaines génèrent des particules : les transports (diesel, usure des pneus, frottement sur la chaussée), l'industrie (combustion, émissions de poussières), l'agriculture (épandage de fertilisant et de pesticides, labours), le chauffage (en particulier au bois).
> Les émissions en région Centre. Un inventaire des émissions polluantes et des gaz à effet de serre a été réalisé sur l'année 2008 par Lig'Air. Il apparaît que le secteur de l'agriculture, de la sylviculture et de l'aquaculture est le plus gros producteur de particules - 32.000 tonnes de PM TOT (particules supérieures à 10 micromètres) sur les 55.000 tonnes émises au total et 9.000 tonnes de PM10 (inférieures à 10 micromètres) sur les 22.000 produites.
Le chauffage domestique arrive par contre en tête en ce qui concerne les plus petites particules (12.000 tonnes sur les 25.000 produites).
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Dans son édition de février, Globefish rapporte que les importations de perche du Nil sont en déclin. En 2010, la perche du Nil a été le deuxième poisson d’eau douce le plus importé dans l'Union européenne, après le pangasius, mais il est devenu plus coûteux pour les importateurs de l'UE en 2011 en raison de la réduction de l'approvisionnement. Cela peut conduire à des changements dans les marchés de poissons blancs dans l'UE : en particulier, les producteurs de tilapia cherchent des occasions d'entrer sur ce segment de marché.
Le pangasius reste le poisson blanc le plus populaire sur les marchés de l'UE, mais Globefish souligne le fait que l'Association espagnole des aquaculteurs marins, Apromar, estime que l'aquaculture espagnole subit de plus en plus la pression des importations de poissons blancs d’élevage, tels que le pangasius, et dénonce la concurrence déloyale des importations de produits d’origine animale, y compris les produits de la mer, nourris avec des aliments interdits dans l'Union européenne. Globefish relève que, « récemment, les importations en provenance de pays où les exigences sanitaires ou en matière de conditions de travail sont moins rigoureuses que celles de l'UE ont également été critiquées ». Cela concerne aussi les pays ACP : en Ouganda, trois alertes rouges, résultant de la mauvaise qualité du poisson exporté, ont été lancées. L'UE a menacé d'interdire les poissons provenant de ce pays.
Globefish affirme que les pays africains devront de plus en plus montrer qu'ils se conforment aux normes élevées de qualité et de durabilité, à la fois pour la perche du Nil et le pangasius, s’ils veulent maintenir leurs parts sur des marchés clés comme l’UE. Certains producteurs, transformateurs et exportateurs prennent d’ores et déjà en compte ces aspects, et passent de la quantité à une production de qualité.
=====================Le 31 mars 2012
Moules de Bouchot de la Baie de Somme : la saison a commencé (Blog France3 Picardie)
En hiver, on ne trouve plus de moules de la Baie de Somme chez le poissonier ou dans les restaurants de la côte… avec l’arrivée du printemps, la saison reprend pour les mytiliculteurs. Aujourd’hui, ils sont 14, leurs concessions sont installées entre Saint-Quentin-en-Tourmont et Quend-plage. Après la récolte, les coquillages sont purifiés au tout récent centre conchylicole du Crotoy.
Morbihan. Les cultures marines ont aussi leur cluster (Le Télégramme)
Un secteur en crise, des emplois en baisse... une centaine d'acteurs de la filière conchylicole se sont réunis, jeudi, au conseil général du Morbihan, pour discuter de l'avenir des cultures marines.
Les «cultures marines» (huîtres sur estran, huîtres en pleine mer et mytiliculture) représentent 320entreprises dans le Morbihan et près d'un millier d'emplois. Des emplois qui ont baissé ces cinq dernières années, notamment à cause de la crise due à la surmortalité des huîtres. Ce sont ces difficultés qui ont poussé leDépartement à voter, en janvier, la création d'un 6e «cluster».
Première rencontre
Après le nautisme et la construction navale, les métiers d'art, l'industrie agroalimentaire, l'habitat durable, l'électronique, technologie de l'information et de la communication, tous les acteurs des «cultures marines» sont donc, eux aussi, invités à échanger. Ils ont déjà deux référents au conseil général, Régis Pajot et Didier Gourlay, qui ont lancé un premier diagnostic de la filière à travers une cinquantaine d'entretiens. «Le cluster sera ce que vous en ferez» a précisé François Goulard, président du conseil général, en se voulant rassurant sur les éventuels moyens financiers nécessaires.....
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Devenir de rejets de l'aquaculture de crevettes au sein d’une mangrove (Ifremer)
La restitution du programme de recherche ZoNéCo « Le devenir des effluents de la crevetticulture au sein des mangroves de Nouvelle-Calédonie » a eu lieu vendredi 23 mars. Luc Della Patrona, chercheur « environnement » à l'Ifremer, impliqué dans le programme, nous fait un point sur le sujet.
ZoNéCo (Zone économique de Nouvelle-Calédonie), c'est quoi ?
En 1991, l'Etat, le Territoire et les trois Provinces de Nouvelle-Calédonie se sont associés aux instituts de recherche, pour lancer le programme multidisciplinaire ZoNéCo. Les objectifs sont de rassembler et de rendre accessibles les informations nécessaires à l'inventaire, la valorisation et la gestion des ressources minérales et vivantes de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de Nouvelle Calédonie.
Le projet « Le devenir des effluents de la crevetticulture au sein des mangroves de Nouvelle-Calédonie » proposé et dirigé par Cyril Marchand de l’IRD, a été financé par ce programme et à réuni des chercheurs de l’IRD, du Musée d'Histoire Naturelle de Paris, et de l'Université de Nouvelle Calédonie durant trois ans, permettant ainsi la réalisation d’une thèse de doctorat (2008 à 2011). Les objectifs furent de comprendre quels pouvaient être les impacts des rejets organiques des fermes aquacoles sur les mangroves environnantes (principalement sur la chimie et la biologie des sols).
Pourquoi la mangrove et l'aquaculture de crevette ?
Nom de code : Crépidule 17 (Sud Ouest)
L'exploitation commerciale de la crépidule est à l'étude. Elle arrangerait les conchyliculteurs et les pêcheurs. L'industrie agroalimentaire est aussi intéressée
La biologiste Ingrid Bahamondes-Rojas et Pascal Bouillaud s'intéressent de près au gastéropode.
Au Chili ou aux États-Unis, ce gastéropode se mange cuite ou crue ; son goût se rapproche de la coque. Sa chair est riche en protéines, vitamines, oligo-éléments et omégas 3 et 6, essentiels au corps humain. En France pourtant, la crépidule est perçue comme un animal nuisible, en concurrence avec les huîtres et des moules pour la nourriture et l'espace marin. Pire, elle est invasive. Elle produit entre 11 000 et 28 000 œufs deux fois par an et n'a pas de prédateur.
En Charente-Maritime, elle pose un problème économique et environnemental. Elle gêne la production conchylicole et ses coquilles jonchent les plages, ce qui nuit à leur propreté.
Le projet soutenu
« Le projet Crépidule 17 est en gestation depuis un an, explique la biologiste franco - chilienne Ingrid Bahamondes-Rojas, spécialiste de ce gastéropode. J'ai déposé à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) un procédé de décoquillage à froid qui préserve les qualités gustatives et nutritives de l'animal en vue de sa commercialisation. » Des entrepreneurs de Charente-Maritime sont prêts à investir dans une société avec elle. Ils recherchent toutefois un autre partenaire pour boucler un budget de 800 000 euros sur trois ans. Le syndicat mixte du port de pêche de La Rochelle, qui possède toutes les infrastructures nécessaires, soutient le projet d'exploitation de la crépidule. Il constituerait un nouveau marché pour les pêcheurs côtiers et une solution à l'invasion. La Communauté d'agglomération rochelaise, le Conseil général de Charente-Maritime, la Région Poitou-Charentes et les pêcheurs sont également partants.
Débouchés commerciaux
D'autant que les débouchés commerciaux existent. « L'industrie agroalimentaire est intéressée pour ses cocktails de fruits de mer ou ses plats cuisinés (tartes, quiches, etc.), d'autant que la crépidule serait vendue moins chère que la moule par exemple, poursuit Pascal Bouillaud, directeur du syndicat mixte du port de pêche de La Rochelle. Quant aux coquilles (jusqu'à 90 % du poids total), l'industrie pharmaceutique et cosmétique les exploiterait pour le fer et le calcium qu'elles contiennent. Le monde agricole les utiliserait broyées comme apport calcaire (amendement). »
Environ 25 000 tonnes sont disponibles sur les côtes charentaises ; le prélèvement annuel ne dépasserait pas 10 %. Mais il existe un point d'achoppement. « Il faut trouver le bon prix pour un produit net, récolté, nettoyé, prêt à être exploité, indique Pascal Bouillaud. Avec les pêcheurs, nous devons arrêter le format économique d'une journée de pêche, quel prix pour quelle quantité rapportée, en sachant que nous ne pouvons guère monter au delà de 150 euros la tonne de produit brut. Nous cherchons le prix qui satisferait le pêcheur et l'exploitant. »....
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Dans les Charentes, la maïsiculture a engendré des « ayatollahs » de l’eau !
Les maïsiculteurs de la Coordination rurale auraient-ils le monopole de l’eau ?
Gérald Viaud, président du Comité Régional de la Conchyliculture de Poitou-Charentes, rappelle dans le dernier numéro du Phare de Ré (28 mars 2012) que « Les ostréiculteurs ont besoin de s’approvisionner en eau douce, eux aussi. »
L’empreinte eau (1) de production de la France (l’eau utilisée sur le territoire français pour la production de biens et services) est de 90 milliards de m3 par an. Les cultures agricoles représentent 86 % de cette empreinte eau. Le maïs représente à lui seul 50 % de l’empreinte eau bleue agricole (eau de surface et eau souterraine), avec un impact massif sur les bassins de la Loire, de la Garonne et de la Seine.
"Nous ne lâcherons rien sur les questions d'irrigation. Vous avez le droit d'arroser..."
La Coordination rurale, syndicat agricole concurrent de la FNSEA, tenait son assemblée générale à Nérac (Charente). Ouvrant la soirée, Sylvie Girard, présidente de la Coordination rurale, a rappelé les actions majeures entreprises par son organisation syndicale.... Elle a distribué quelques mauvais points à un président de la FNSEA « éleveur laitier au Maroc », à la police de l'eau, les pêcheurs et les écolos contre lesquels « nous n'enterrons pas la hache de guerre. L'enjeu agricole essentiel de ce département, c'est l'eau. »…
Membre de la coordination rurale, c'est en tant que président de la Chambre d'agriculture que Michel de Lapeyrière a pris le relais (…) en insistant à son tour sur la question de l'eau. Encore plus offensif que sa devancière au micro, il a encouragé les membres de l'assemblée : « Vous avez le droit de créer autant de lacs que vous voulez. Vous avez le droit de construire des réserves d'eau… Nous ne lâcherons rien sur les questions d'irrigation. Vous avez le droit d'arroser. Ou il ya de l'eau pour tout le monde ou il n'y en a pour personne. » D’après Sud-Ouest : L'eau, enjeu agricole essentiel du département
Le maïs, une culture gourmande et polluante !...
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A lire ce dossier "EAU" dans Agoravox
Les données de terrain sur l'état des rivières et des nappes souterraines révèlent un saccage chronique de la ressource en eau avec en particulier une contamination chimique généralisée, durable et grave, ainsi qu'une désinformation publique chronique sur son état réel. Inefficacité comme programmée des actions de protection, à cause de lois et de mesures pas assez exigeantes, de moyens humains et financiers dérisoires et inadaptés et d'une temporisation coupable, le tout accompagné d'une désinformation sérieuse, la gauche et la droite n'ont rien à s'envier l'une de l'autre… Face à cette crise de l'eau et à la grande crise environnementale planétaire à venir, la campagne actuelle pour les présidentielle 2012 est tout particulièrement décalée et atterrante. Comme si l'environnement était une simple option, alors qu'il devrait être le noyau structurant de toute société responsable du 21e siècle. Impétrants et futur président qui prétendez défendre l'environnement, mettez au moins en œuvre les dix actions proposées ici pour réhabiliter durablement la ressource en eau et l'information environnementale ! (2)
Les données brutes disponibles sur l'état des rivières et des nappes souterraines, bien que très insuffisantes et imparfaites, permettent de juger sur pièce les actions passées de l'Etat aussi bien en matière de protection de la ressource en eau qu'en matière d'information publique environnementale : elles révèlent un saccage chronique de la ressource en eau et une désinformation publique chronique sur son état réel. Un aperçu de l'ampleur des dégradations de l'état des eaux et de l'incapacité de l'Etat à protéger et à surveiller efficacement la ressource en eau est présenté en détails dans le site citoyen Eau-Evolution. Ce site comprend entre autres -une synthèse sur l'état des eaux et des données sur l'eau, -un livre noir de la qualité de l'eau conçu comme un atlas de cartes de qualité des eaux et des sédiments des cours d'eau et des eaux souterraines, -et un outil de cartographie interactive ludique et pédagogique pour comprendre la qualité de l'eau et sa mesure et pour fabriquer des cartes de qualité personnalisées. Eau-Evolution n'est pas un serveur de données brutes (c'est-à-dire de données de terrain), mais d'informations synthétisées (c'est-à-dire compilées) à partir des données brutes publiques ; ces informations synthétiques concernent l'état qualitatif comme l'état quantitatif des milieux aquatiques, rivières (eau et sédiment) et nappes souterraines (eau). Il présente l'état réel des eaux et des milieux aquatiques vus sous l'angle patrimonial, c'est-à-dire comme espace et source de vie dont les dégradations sont appréciées indépendamment de toutes références réglementaires et de tout usage anthropocentrique, en respectant du mieux possible le principe de précaution. La qualité des eaux et des sédiments des cours d'eau, ainsi que la qualité des eaux souterraines et la qualité des mesures y sont évaluées de façon transparente et indépendante sur la base des données brutes publiques disponibles en particulier pour l'année 2007, première année de la surveillance mise en place dans le cadre de la Directive cadre européenne sur l'eau (DCE). La contamination par les micropolluants chimiques y est autant que possible abordée de façon globale, c'est-à-dire pour les cocktails de substances. Eau-Evolution s'intéresse aussi à l'état des données brutes elles mêmes et montre qu'elles ne sont ni fiables, ni comparables, ni adaptées, notamment pour les micropolluants chimiques. C'est pour cela qu'elles ne peuvent pas permettre de présenter plus qu'un aperçu a minima de l'ampleur des dégradations…
1- Jugeons sur pièces du saccage chronique de la ressource en eau patrimoniale
Jusqu'à présent, gauche et droite ont rivalisé d'inefficacité pour protéger la ressource en eau patrimoniale : c'est ce que montre l'ensemble du contenu, impossible à présenter ici de façon exhaustive, du site Eau-Evolution. Les sept illustrations suivantes illustrent cette inefficacité de façon très synthétique, sur quelques exemples disposant de séries de données longues (avec les précautions d'interprétation à cause de l'influence des cycles d'années sèches et humides et le décalage temporel éventuel quand il s'agit de nappes profondes). Sous ces graphiques qui parlent d'eux-mêmes, les liens orientent les lecteurs désireux de plus de détails, de commentaires ou d'explications complètes vers le site Eau-Evolution dont ils sont tirés. Quelques dates de référence pour l'interprétation de ces graphiques : Mitterrand a été président de 81 à 95 (bandeau rose) ; de Gaulle, Pompidou, Giscard et Sarkozy, se sont relayés avant et après cette période (bandeau bleu). La première loi sur l'eau date de 64, la seconde de 92 ("L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général") et la troisième de 2006.
Suite, cliquer Agoravox
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Gujan-Mestras : Les huîtres ont leur royaume (Sud-Ouest)
Le président du Conseil général, Philippe Madrelle, a inauguré hier le nouveau complexe ostréicole de Meyran-Ouest.
Philippe Madrelle a profité, hier matin, de l'inauguration du nouveau complexe ostréicole du port de Meyran Ouest (lire ci-dessous) à Gujan-Mestras -où il ne vient jamais sans une pensée amicale pour l'ancien maire Michel Bézian-, pour faire un petit tour des ports.
A commencer par le Port du Canal où l'on peut admirer depuis deux semaines le premier yacht de 50 m du chantier naval Couach, sorti du hangar pour les ultimes finitions avant sa mise à l'eau samedi prochain.
Le président du conseil général était accompagné d'un autre Madrelle, son fils Nicolas, représentant le Conseil régional, et de deux autres conseillers généraux, Christian Gaubert, son vice-président en charge des ports venu en voisin de Lanton, et Jacques Chauvet, chez lui à Gujan-Mestras.
Mise à l'eau le 7 avril...
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Des scientifiques établissent le fondement du développement d’un nouveau vaccin destiné aux poissons
L’élevage marin ou aquaculture est un secteur de production alimentaire en plein essor alors que les populations naturelles de poissons et de crustacés se raréfient. Dans le monde, une personne mange en moyenne 17 kg de poisson et fruits de mer par an, et la production aquacole augmente de 8,7% chaque année. Les maladies infectieuses constituent l’un des obstacles majeurs au développement et à l’amélioration de l’aquaculture. Le manque de vaccins efficaces et rentables et de méthodes de prévention des maladies constituent également un problème majeur du secteur.
Le programme IMAQUANIM (Improved Immunity of Aquacultured Animals) a duré cinq ans et demi.
Des scientifiques européens ont mené des études sur les mécanismes de défense des poissons et des crustacés, dont ceux des truites, des saumons, des dorades, des bars, des carpes, et des moules. Les connaissances développées par IMAQUANIM, un groupe de scientifiques européens étudiant les mécanismes de défense des poissons et des crustacés, vont permettre d’établir des stratégies efficaces de prophylaxie des maladies en aquaculture qui permettront non seulement d’améliorer la santé animale, mais aussi de réduire les coûts dans l’industrie des fruits de mer et d’encourager la préservation de l’environnement.
Ce travail de recherche a permis notamment de développer une série de vaccins expérimentaux…
…contre les infections bactériennes, parasitaires ou virales chez les poissons. Combinés avec la découverte par le projet d’une gamme de nouvelles molécules intervenant dans la défense animale contre les infections, ces vaccins constituent une palette d’outils qui devrait devenir essentielle au développement de nouveaux vaccins efficaces destinés à la commercialisation.
Les scientifiques ont également utilisé ce que l’on appelle des immuno-stimulants afin d’accroître la réaction des poissons face aux maladies ou à la vaccination. Ils ont en outre analysé l’activité de dizaines de milliers de gènes en utilisant la technologie des biopuces, une technique de pointe qui consiste à déposer des fragments d’ADN de poissons ou de crustacés sur de petites lames de verre afin d’évaluer le rôle que joue chaque gène pour maintenir l’animal en bonne santé.
30 mars 2012
URGE : Les débuts de la recherche en génétique sur les huîtres…
Pour tenter de répondre à ces objectifs tout en tenant compte des moyens matériels et humains mis en œuvre, cinq programmes sont en cours de réalisation :
• Sélection de souches d'huître plate Ostrea edulis résistantes aux parasitoses,
• Sélection de souches d'huître creuse Crassostrea gigas sur des critères de qualité,
• Polyploïdisation des principales espèces d'intérêt commercial,
• Obtention de lignées pures et recherche de marqueurs génétiques,
• Acclimatation et hybridations interspécifiques de différentes espèces du genre Crassostrea.
Rapport d'activité 1994 du Laboratoire Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade - Bouin / Gérard André, Baud Jean-Pierre, Renault Tristan, Goulletquer Philippe...
Eaux usées : les ostréiculteurs du Morbihan veulent du concret (Ouest France)
Inquiets pour la qualité des milieux de production, certains ont réclamé un échéancier lors du lancement du pôle de compétitivité « cultures marines » au conseil général du Morbihan.
On se doutait que le troisième et dernier point de la rencontre de lancement du pôle de compétitivité « cultures marines », à savoir la qualité des eaux conchylicoles, susciterait de solides réactions. Ça n'a pas manqué.
« C'est la principale interrogation et préoccupation de la profession », brandit Sébastien Lemoine, ostréiculteur à Carnac et président de Cap 2000, association regroupant conchyliculteurs, agriculteurs et pêcheurs. On se souvient qu'en février 2010, une partie des zones conchylicoles a été déclassée de A en B, suite à une dégradation constatée de la qualité bactériologique des eaux.
« Je m'adresse aux élus : les études sur les défaillances des réseaux d'assainissements et stations, d'accord! Mais sur le terrain, on ne voit rien de concret. Ce qu'on demande, c'est un échéancier. Derrière l'impact sur l'ostréiculture, il y a la pêche, la baignade... »
Dans la foulée, un autre professionnel de la rivière d'Auray, Bruno Amossé, pointe les conséquences d'une éventuelle détection de neuro-virus, en terme d'interdiction de vente des coquillages, « Leur origine est humaine via les réseaux. Les normes vont devenir encore plus sévères. Les collectivités ont déjà du mal à anticiper. »
Les réseaux des communes littorales visés
(...)La baie de Quiberon touchée
En attendant, la filière pourra compter sur le nouveau pôle de compétitivité (cluster) « cultures marines » (huîtres, moules...) pour continuer à peser dans l'économie morbihannaise. Elle représente aujourd'hui plus de 300 entreprises et près d'un millier d'emplois.
Même si la crise liée aux mortalités d'huîtres a plombé pas mal d'entreprises, notamment les exploitations travaillant en eau profonde en baie de Quiberon.
Ces dernières ont vu leurs effectifs chuter de 30 %. Le site est aujourd'hui touché par la déprise, certaines entreprises se rabattant sur la culture en estran. La diversification des systèmes de production (relance de l'huître plate, algues...) est plus que jamais à l'ordre du jour. « Le cluster sera ce que vous en ferez » a encouragé François Goulard, président du conseil général devant les 80 personnes présentes « L'ambition : qu'il soit utile à la filière. »
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Crédit Maritime : 2012 à haut risque pour la pêche (Ouest France)
Le Crédit Maritime Bretagne-Normandie progresse mais s’inquiète pour la filière.
Un prix du gazoil trop élevé
« Si le coût du gasoil et le tassement des prix du poisson se maintiennent, à la fin de l’année 50 % des chalutiers hauturiers seront en difficulté », s’inquiète Patrick Dufour, directeur du Crédit Maritime Bretagne-Normandie.
Inquiétude relayée par Luc Blin, président de la caisse régionale: « Certes, le chiffre d’affaires de la pêche a été bon en 2011, mais nous atteignons un niveau de prix du gasoil (0,75 €/litre) qui n’est plus supportable. » Surtout pour les unités âgées qui constituent le gros de la flottille.
Retoqué à Bruxelles
Un projet de montage financier, destiné aux professionnels, présenté par la Bretagne en partenariat avec le CMBN a été retoqué par Bruxelles. « Ce montage ne doit pas être piloté par la Région », explique Patrick Dufour. Une nouvelle mouture est en préparation.
La banque maritime continue donc « à s’impliquer dans les structures qui travaillent pour l’avenir de la pêche », mais la filière (pêche et conchyliculture) ne pèse plus que 17 % de son encours de crédits.
Des clients plus nombreux....
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Collecteur d'huîtres : fascine
Salle Virtuelle (Exposition)
Commentaire descriptif : Fascine constituée d'un fagot en bois de châtaignier noué avec un bout lesté avec une pierre, servant de collecteur en baie de Saint-Brieuc, pour recevoir le naissain d´huîtres sauvages et servir ensuite de nurserie pour ce naissain, qui pourra ensuite être dragué et semé dans d´autres espaces maritimes.
Historique
Les débuts de l'aquaculture extensive de développement en baie de Saint-Brieuc
La reproduction d'une gravure de la fin du 19e siècle, publiée dans l'ouvrage du Ministre de la Marine et des Pêches du Second Empire, M° Coste, sur le développement des huîtrières de la baie de Saint-Brieuc (Rapport du 12 janvier 1859 sur les huîtrières artificielles créées dans la baie de Saint-Brieuc), représente l'unique témoignage des débuts de l'aquaculture de pleine eau, dite extensive et qualifiée d'aquaculture de développement" en Côtes d'Armor. Cette forme d'aquaculture ou aquiculture servira de référence cent ans plus tard aux premiers essais de cantonnement de la coquille Saint-Jacques en baie, puis d'élevage du naissain à des fins de réensemencement du milieu et de reproduction pour la pêche.
Ce dessin représente une fascine lestée au fond de la mer avec son rameau et le naissain d'huîtres capté. La fascine, sorte de fagot de bois de châtaignier, a été utilisée pour la première fois en baie de Saint-Brieuc, sous les indications de Coste, pour ensemencer la baie de Saint-Brieuc, pillée par la sur-pêche en bateau (1853). Les fascines servaient de collecteurs, immergés dans l'eau et lestés avec un galet. Le naissain collecté en baie de Saint-Brieuc devaient servir à repeupler les huîtrières de la baie de Cancale.
Cependant, 10 ans plus tard, les dix zones ensemencées par Coste de 1857 à 1858 en baie de Saint-Brieuc n'existent plus. Les collecteurs trop fragiles se sont ensablées. Le Chevalier De Cuverville, dans son état des lieux de 1866, présentera sous la forme d´un mémoire des recommandations pour protéger les huîtrières : interdiction absolue de la pêche des huîtres, nettoiement et ensemencement des huîtrières naturelles, repos des fonds reproducteurs de lamer commune, conservation des cantonnements.....
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Aquaculture bio, quelles garanties ? (Natura-sciences)
Peu de médias s’intéressent à la question de l’aquaculture bio ? Natura Sciences remédie à ce laxisme ! Découvrez dans cet article les règles, les avantages et les zones d’ombres de ce type d’élevage !
Le nouveau règlement bio européen entré en vigueur en 2009 détermine les règles de production des animaux d’aquaculture ainsi que des algues marines. Il faut bien comprendre que les animaux issus de la pêche d’espèces sauvages ne peuvent jamais provenir de la filière biologique car on ignore ce qu’a mangé le poisson sauvage. Il peut être « propre » ou « pollué », selon les rivières ou les mers où il évolue. Pour tous les « fruits de mer » qui filtrent l’eau, le règlement insiste sur la qualité de l’eau et la préservation des sites de production en instaurant une gestion durable. Destiné à remplacer peu à peu le règlement français, il sera totalement effectif en juillet 2013. L’aquaculture bio est encore une très rare exception. Moins de 1 % de la production mondiale de poisson provient de l’aquaculture biologique, bien que la demande et l’offre se développent dans de nombreux pays.
Des règles bien précises…
L’objectif de cette production biologique pourrait se résumer ainsi : « produire des aliments sains et de qualité en limitant le plus possible les impacts sur le milieu aquatique et en respectant le bien-être animal ». Pour arriver à ces fins, le règlement encadre drastiquement les pratiques d’élevage, les règles ayant trait à l’alimentation et aux médicaments ainsi que l’origine des animaux. Il limite également la densité de poissons par mètre cube d’eau. Celle-ci dépend évidemment des espèces et de la taille des poissons adultes, mais garantit que les animaux ne vivent pas les uns sur les autres. Par exemple, la densité est limitée à 25 kg/m3 de truites bio, à opposer aux 100 kg/m3 en conventionnel.
Cela permet d’interdire les antibiotiques et les antidépresseurs, alors qu’ils sont obligatoires en aquaculture conventionnelle pour contrer la propagation des maladies et le stress dû à la promiscuité. Sont tout de même autorisés un traitement allopathique de synthèse par an et un traitement antiparasitaire pour 18 mois pour les cycles courts et deux traitements allopathiques par an et un traitement antiparasitaire par an pour les cycles longs.
Les pesticides et herbicides de synthèse sont interdits. En bio, l’eau doit être assez oxygénée, mais suroxygéner le milieu pour accélérer la croissance des poissons est interdit. Le recours à l’oxygène liquide est proscrit et l’oxygénation mécanique n’est autorisée que dans certains cas temporaires bien précis. Une température, un pH et un éclairage correspondant aux besoins des animaux sont requis. Enfin, les piscicultures doivent prendre en compte la capacité auto-épuratrice du milieu et prévoir une gestion des effluents d’élevage. Elles doivent être installées dans des endroits faiblement exposés aux risques de pollution dues aux activités urbaines. Les espèces utilisées ne doivent pas affecter les stocks sauvages en cas de fuite.
Que mangent les poissons bio ?
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Aquaculture, environnement et poissons triploïdes (natura-sciences)
La densité en aquaculture conventionnelle conduit à différents impacts environnementaux
Environ 50 millions de tonnes de poissons proviennent des fermes piscicoles, majoritairement en eau douce. On compte désormais plus de 200 espèces de poisson élevées dans le monde. Les pêches de capture ayant atteint leurs plafonds de production, l’aquaculture représente le seul moyen de combler le déficit. D’ici à 2030, on estime qu’il faudra que l’aquaculture produise près de 85 millions de tonnes de poisson par an, pour conserver les niveaux actuels de consommation.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’aquaculture a fourni 76 % de la production mondiale de poissons d’eau douce, 68 % des poissons diadromes (poissons vivant alternativement en eau de mer et en eau douce), 64 % des mollusques, 46 % des crustacés et moins de 3 % des poissons de mer en 2008. [1] Cette même année, 89 % de la production mondiale aquacole a été réalisée en Asie, dont 62% en Chine. La part de l’Europe dans cette production ne s’élève qu’à 4,5 %. Il y a donc de grandes chances que vos poissons ou crustacés soient importés d’Asie ! Les carpes représentent 71 % des poissons d’eau douce de l’aquaculture mondiale.La Norvègeet le Chili sont les principaux producteurs mondiaux de saumon.
Des poissons à trois jeux de chromosomes
Une technique mise au point peu avant les années 2000 est utilisée couramment en aquaculture pour quelques espèces ; truites et huîtres par exemple. Celle-ci consiste à faire subir aux embryons, au stade où ils ne sont composés que d’une cellule, des traitements physiques qui perturbent leur développement. Les cellules de l’embryon se retrouvent alors avec trois jeux de chromosomes au lieu de deux. Ces animaux sont triploïdes. De tels animaux sont parfaitement viables et se développent de manière normale, mais ils sont stériles. La formation des gamètes est trop perturbée. Ils n’accumulent pas de laitance pendant l’été et peuvent être consommés même en dehors des fameux « mois en r ».
Pourquoi fait-on cela? La triploïdie est utilisée, par exemple, chez certains poissons comme la truite pour améliorer la qualité gustative. La maturation sexuelle s’accompagne d’une altération de son goût, tout comme c’est le cas pour les cochons dont nous avons parlé. La triploïdisation est également bénéfique pour réduire les impacts sur les espèces sauvages en cas d’ « évasion ».
L’aquaculture est le terme générique qui désigne l’élevage ou la culture de produits aquatiques d’eau continentale – douce ou saumâtre – ou marine : poissons, coquillages, mollusques et algues. Si l’aquaculture peut aider à lutter contre la faim dans les pays en voie de développement, elle est aussi le vecteur de nuisances environnementales. Eutrophisation, contamination chimique, espèces invasives et compagnie sont monnaie courante.
L’environnement dans tout ça ?
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Pêcheurs à pied : comptez-vous, le 8 avril 2012 !
Pour la première fois, un comptage coordonné des pêcheurs à pied récréatifs aura lieu sur les côtes françaises, à l’occasion de la grande marée de printemps, le 8 avril. Ce comptage vise à créer une dynamique de réseau local et national, par et pour les pêcheurs à pied. Ce sera aussi l’occasion de sensibiliser grands et petits aux bonnes pratiques.
Le premier comptage simultané sur les côtes métropolitaines est l’occasion pour plusieurs organismes de mobiliser un nouveau réseau d’observateurs et de les fédérer autour de la pêche à pied de loisir. Son but est d’initier un réseau d’échanges et de compétences répartis sur les côtes françaises pour mettre en valeur à la fois l’importance sociale et culturelle de cette activité et les bonnes pratiques à adopter pour son développement harmonieux.
Le 8 avril, les pêcheurs à pied seront sans doute nombreux. Après l’hiver, beaucoup d’épuisettes et de bottes ne demandent qu’à prendre l’air. Et cette grande marée (coefficient 113) tombe un dimanche, veille du lundi de Pâques férié, et qui plus est pour certains, au début des vacances scolaires. Il ne manque plus que le beau temps pour obtenir le cocktail des jours de foule.
Une méthode simple a été définie : les réseaux locaux intéressés par l’opération désignent leurs « compteurs ». Ils rempliront les fiches élaborées par les coordinateurs du comptage. Cette masse de données (fréquentation, sites concernés…) viendra grossir les connaissances déjà accumulées par le réseau naissant.
Projet national
Une première enquête téléphonique nationale, menée par l’Ifremer et l’institut BVA en 2008, avait estimé à 1.5 et 2 millions les pratiquants de pêche à pied. Que l’on soit un vieux loup de mer ou un vacancier occasionnel, aller sur l’estran à marée basse est un plaisir de plus en plus partagé. Mais comment organiser au mieux cette pratique sur les littoraux fragiles ? Quelle est la fréquentation de nos estrans ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?
Pour répondre à ces questions, un projet national a été initié par le Conservatoire du Littoral et l’Agence des aires marines protégées en partenariat avec les associations IODDE et VivArmor. Ce projet se prépare en lien avec les représentants des pêcheurs à pied de loisirs, des pêcheurs à pied professionnels, des administrations en charge de la pêche, de l’écologie, ainsi que des Fondations partenaires.
L’objectif principal est de créer un vaste réseau impliquant étroitement l’ensemble des parties prenantes.....
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Eva Joly "tient le cap" et fait son mea culpa (Le Monde)
Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, a dit, mercredi 28 mars, "tenir le cap" de sa campagne, lors d'une visite sur le bassin d'Arcachon, faisant au passage un début de mea culpa sur sa capacité à rendre audible les thématiques écologiques.
"Je tiens le cap de ma campagne, je tiendrai la barre", a-t-elle assuré aux nombreux journalistes présents, après une balade à bord d'une pinasse - embarcation typique du bassin - entre Gujan-Mestras et La Teste-de-Buch, en Gironde, avant de déguster quelques huîtres avec du vin blanc.
Parlant de la sécheresse en Gironde, de la "catastrophe écologique sur le bassin"avec "la pression démographique et immobilière", et des difficultés des pêcheurs et ostréiculteurs dans ce contexte, elle a estimé qu'il était "difficile de faireentendre les objectifs de long terme" que porte l'écologie politique. "Le chemin est long pour faire comprendre [les thématiques écologiques]", a-t-elle dit.
Et, "lorsque je vois dans les sondages que le pouvoir d'achat est la première préoccupation [des Français] et l'écologie la dernière, je me dis que j'ai été très mauvaise et que je n'ai pas réussi à faire comprendre" les enjeux écologiques alors que les solutions écologistes peuvent permettre d'améliorer le pouvoird'achat, a-t-elle avoué.
Mais, "le vote courageux et juste, c'est le vote écologiste et donc le vote pour moi", a-t-elle souligné.
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La Sopexa donne le goût de l’export à l’agroalimentaire
Ce secteur a dégagé un excédent record de 12 milliards d’euros en 2011. Du jamais vu.
« Nous partons systématiquement du marché local. Les produits français doivent s’adapter aux autres cultures alimentaires », explique Cécile Bassot, directrice de Sopexa. Pour aider les industriels français à croquer de nouveau marchés, cette passionnée de marketing s’appuie sur des équipes bi-culturelles et dispose de 26 agences dans le monde. Elle n’hésite pas à créer le buzz comme avec cette table dressée à cinquante mètres de hauteur dans le vieux Montréal. Pour gagner de nouvelles parts de marché, elle défend une politique d’éducation au goût. Avec la volonté de comprendre les usages locaux Au Japon, en trente ans, le nombre de sommeliers est ainsi passé de zéro à 15000. Les ventes ont suivi. La France exportait 650 000 caisses de vin au Japon en 1980, elle en a vendu 6,9 millions en 2010.
Lancer des marques
La diversité des produits français est un atout. À condition de savoir assurer sa promotion en s’appuyant notamment sur des marques y compris dans les filières animales. « La viande française fait aujourd’hui des efforts considérables », souligne Cécile Bassot. C’est le cas pour le secteur bovin en Allemagne avec la marque Charolux et Bovillage dans les pays du du Sud de l’Europe. « Dans le secteur porcin, il y a un vrai potentiel en Asie. » Le regret de Cécile Bassot : « À la différence des Allemands, les entreprises françaises ne placent pas assez la vente au cœur de leur stratégie. Un produit sur deux meurt un an après son lancement. Il ne faut pas seulement innover mais aussi convaincre le consommateur en s’appuyant sur tous les outils aujourd’hui disponibles : les linéaires des magasins mais aussi le web… »
Accompagner
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Mayotte : Entretien exclusif avec Nicolas Sarkozy (mayottehebdo)
"Je suis d’accord pour que les fonctionnaires de Mayotte puissent bénéficier de l’indexation. Je m’y engage si je suis réélu, et les mahorais savent bien que je tiens mes promesses."
Après François Bayrou et Philippe Poutou, Mayotte Hebdo publie cette semaine un entretien avec un candidat à l'élection présidentielle. Il s'agit du président sortant Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP. Comme pour les autres candidats, il expose ses projets pour Mayotte, mais il revient également sur son action à Mayotte durant les 5 dernières années dans un entretien exclusif qu'il nous a accordé.
Les Mahorais savent qu’ils peuvent compter sur moi. Aujourd’hui, c’est vrai que c’est moi qui ai besoin d’eux
Mayotte Hebdo : Mayotte a récemment vécu une terrible grève de 46 jours contre la vie chère. La production endogène avec la création d'emplois, l'intégration dans l'environnement régional, le contrôle et le développement de la concurrence semblent les principales solutions proposées, mais elles ont des difficultés à se mettre en place. Quelles mesures concrètes pourriez-vous prendre pour améliorer par ce biais le pouvoir d’achat des Mahorais ?
Nicolas Sarkozy : D’abord, je veux dire que nous avons constamment agi, depuis 5 ans, pour lutter contre la vie chère et donner davantage de pouvoir d’achat aux Mahorais. Je rappelle que la départementalisation a déjà apporté une revalorisation du Smig de 4% et son alignement en 3 ans sur le niveau métropolitain, le passage du minimum vieillesse de 2.871€ en 2009 à 4.071€ cette année, le triplement de l’allocation de rentrée scolaire, l’augmentation des allocations familiales, l’entrée en vigueur du RSA, un système de retraite pour les travailleurs indépendants et les agriculteurs… Je pourrais ainsi multiplier les exemples. Pour renforcer la concurrence, nous avons créé un observatoire des prix et des revenus et mis en place un service chargé de lutter contre les fraudes. A l'issue du mouvement social, nous avons aussi imposé des baisses de prix sur certains produits, et créé un système de bons d’achat pour les familles. Rappelons-nous dans quelle situation était Mayotte en 2007, et regardons l’immensité du chemin parcouru en quelques années seulement.
Il faut sans doute aller encore plus loin. C’est pourquoi je propose une action forte sur les prix : nous allons mettre à plat, avec la grande distribution, l’ensemble des prix pratiqués Outremer, dans les 6 mois qui suivront mon
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Les moules puantes du lac font souffrir les glaciers de la rade de Genève (24heures.ch)
Le niveau du lac particulièrement bas cette année fait apparaitre les moules accrochées aux rochers. Avec la forte présence du soleil de mars, leur décomposition dégage une odeur nauséabonde, faisant fuir la clientèle!
«Le niveau de l'eau est règlementé pour l'année et doit respecter la fourchette imposée par la convention, explique Eric Werlen hydrologue du Secteur dynamique de l’eau. Il atteint toujours son minimum à cette période de l'année et se remplit à nouveau au mois de juin en raison de la fonte des glaciers. Afin d'anticiper sur cette montée des eaux inconstante, on prélève en supplément de l'eau de la Rade»
Soleil et températures agréables, la rade de Genève est déjà en mode été. Une aubaine pour les glaciers? Que nenni! «Des relents nauséabonds qui émanent du lac font fuir la clientèle», se plaignent les serveuses des Glaces du Jet d'Eau. En cause: «Le niveau de l'eau, extrêmement bas, a mis à nu les moules accrochées en grand nombre sur les rochers, qui se décomposent au soleil», explique Jean Perftla, adjoint scientifique du Secteur dynamique de l'eau. Et rappelle que ces mollusques bivalves se reproduisent dans le Léman depuis 1962.
Les années bissextiles en cause...
Le 29 mars 2012
Jeunes aquaculteurs : se lancer malgré tout (Ouest France)
Hier à Etel, ostréiculteurs, pisciculteurs et mytiliculteurs bretons ont confronté leurs expériences.
L'aquaculture en Morbihan ? Bon an mal an, quelque 17 000 tonnes de coquillages, 1 280 emplois directs et indirects (1 050 en équivalent temps plein) et 345 entreprises. Et désormais, un cluster Cultures marines qui se réunit ce jeudi à Vannes.
En amont, le lycée maritime et aquacole d'Etel invitait hier à sa table de discussions, ostréiculteurs, pisciculteurs, algoculteurs et mytiliculteurs de tout le littoral breton. Parmi eux, de jeunes conchyliculteurs passés par les bancs du lycée. Confrontés, comme leurs aînés, aux mortalités à répétition de naissains d'huîtres, aux attaques de prédateurs (dorades, étoiles de mer...), à la pollution de l'eau...
Dans ces conditions, comment oser s'installer ? « Question de courage et d'adaptation », résume Pierre Martin, jeune ostréiculteur à l'île aux Moines. « C'est vrai, rebondit Guillaume Sinquin, venu de Damgan, on est toujours sous la menace de mortalités. Sans compter les contraintes administratives et les contrôles de plus en drastiques. Tout cela oblige à une vraie intelligence de travail. »
« Et puis, ajoute Yvonnic Bocéno, mytiliculteur de Pénestin, le prix des concessions explose. Une concession qui valait 15 000 € il y a dix ans en vaut 200 000 € aujourd'hui ! »....
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Second rapport d'étape du Grenelle de la mer : quelles avancées en 2011-2012 ? (Actu-Environnement)
Le ministère de l'Ecologie (MEDDTL) a publié le 23 mars son second rapport d'étape du Grenelle de la Mer. Ce document permet de dresser un bilan de la réalisation des objectifs pour la période 2011-2012.
''2011 sera l'année de la mise en oeuvre du Grenelle de la Mer", avait assuré Nathalie Kosciusko-Morizet, lors de la présentation le 10 février 2011 de la feuille de route 2011-2012 pour l'espace maritime. Près d'un an après, le second rapport d'étape de Grenelle de la Mer dresse un bilan des actions entreprises pour les 4 axes stratégiques du document.
Protection de la biodiversité marine
Alors qu'il était prévu la création de trois aires marines protégées en 2011 (Côte Vermeille, Trois Estuaires picards, Glorieuses), seule la création du parc naturel marin du Golfe du Lion a pu se concrétiser le 11 octobre 2011. Ses 4.000 km2 abritent des milieux très différents (fonds rocheux et sableux, pleine eau), environ 1.200 espèces animales et 500 espèces végétales. Le 22 février 2012, le parc naturel marin des Glorieuses (dans l'Océan Indien) a pu à son tour voir le jour. Avec plus de 110.000 km2, il constitue la plus grande aire marine protégée. Le projet finalisé des Trois Estuaires picards quant à lui a été soumis à enquête publique du 16 août au 16 septembre 2011.
Selon les objectifs du Grenelle, 20% des eaux sous juridiction française devraient ainsi être classées en aires marines protégées en 2020. Désormais opérationnel, l'observatoire national de la mer et des littoraux (ONML) permet notamment un suivi sur l'état du milieu, sur la pression des activités humaines et maritimes ou l'impact du changement climatique....
(...)
Point important : un arrêté devrait fixer prochainement des seuils relatifs aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) pour l'autorisation des opérations de dragage et d'immersion. Le projet de document fait actuellement l'objet de consultations. Pour les autres seuils déjà fixés (métaux, PCB, TBT), l'analyse en vue d'une éventuelle révision continue.
Par ailleurs, le souhait d'une meilleure prise en compte du préjudice écologique dans l'indemnisation des pollutions marines s'est concrétisé à travers la transposition en 2012 du troisième « paquet » européen de mesures relatives à la sécurité maritime « Erika 3 ». Les nouvelles mesures impliquent le contrôle de tous les navires faisant escale dans les ports de l'Union européenne, l'obligation pour les armateurs et navires de s'assurer contre les dommages causés à l'environnement, l'amélioration du dispositif d'enquêtes après accidents de mer, la mise en place d'un système global de suivi du trafic maritime.
Une croissance bleue
(...)Réforme de l'administration territoriale
Le dernier axe de la feuille de route vise la réforme de l'administration territoriale. Première étape de ce remodelage: la publication le 17 février 2012 d'un décret qui établit la procédure d'élaboration de la stratégie nationale pour la mer et les littoraux (SNML) ainsi que des documents stratégiques de façade maritime. Ces derniers fixeront les objectifs d'une gestion intégrée de la mer et les mesures nécessaires à un bon état écologique du milieu marin. Le contenu de la stratégie et la délimitation du périmètre des façades seront déterminés par un groupe de travail qui devrait être constitué prochainement.
Le Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) se substitue désormais au conseil national du littoral. Les instances de gouvernance à l'échelle des façades métropolitaines, les conseils maritimes de façade (CMF) devraient être installés dans le premier trimestre de 2012. Ils coordonneront l'utilisation, l'aménagement, la protection et la mise en valeur des littoraux et de la mer.
Enfin, le dernier axe de la feuille de route ambitionne de mieux connaître les océans. Dans ce cadre, une campagne d'exploration des grands fonds marins sera initiée d'ici fin 2012 ainsi qu'un inventaire complet de la flore, de la faune, de la qualité de l'eau et des activités maritimes.
Saint-Malo au centre des trois bassins
L’Espace Duguay-Trouin accueille sur 2 200 m, la deuxième édition malouine de Conchy pêche. Le salon créé en 2005 à Saint-Martin de Bréhat avant de rejoindre Saint-Lô, toujours dans la Manche, a franchi le Couesnon l’an dernier. « Après deux années moroses liées à la forte mortalité des naissains, nous avions choisi de nous repositionner sur Saint-Malo, plus centrale par rapport aux trois bassins, Normandie, sud et nord Bretagne », explique Patrick Costentin. La cité corsaire est aussi mieux desservie par les transports que la préfecture manchote.
"le commerce conchylicole n’est plus au creux de la vague"
Cette migration a été bénéfique. « La fréquentation, tant en visiteurs qu’en exposants a progressé », souligne l’organisateur qui passe le relais de la manifestation à Patrick Coligneaux, régisseur du salon depuis l’origine. L’an dernier l’indice de satisfaction des exposants était proche de 100 %. « Cette année, ils seront cinquante-quatre, soit deux de plus. Nous pensons que cette édition devrait être correcte. Les exposants arrivent avec beaucoup de matériel. Il nous semble que le commerce conchylicole n’est plus au creux de la vague. »
Une ambition internationale
Craignant une quatrième année consécutive de mortalité des naissains et contraints d'appliquer les normes européennes, les ostréiculteurs s'unissent pour faire entendre leurs voix dans la campagne électorale. Pour eux aussi, le besoin d'eau douce est criant.
Quand un ostréiculteur rétais rencontre un autre ostréiculteur rétais à la fin du mois de mars 2012, qu’ils soient producteurs, éleveurs, expéditeurs, ostréiculteurs en filières ou prônant le captage naturel, à la tête d’une grosse structure ou d’une entreprise artisanale, de quoi parlent-ils ? De la mortalité crainte, mais malheureusement probable des naissains, une mortalité attendue pour les premiers mois d’été. En mai, ou peut-être avant, si la chaleur et l’absence de pluie s’installent durablement et font augmenter la température de l’océan de manière prématurée, les professionnels vont scruter leurs poches d’huîtres de moins de 18 mois. Car, c’est à partir de 16 °C que le fameux virus décime les jeunes huîtres et se répand. Pour l’instant, la température de l’eau est de 10°C.
Si 2012 est encore une année de mortalité de naissains, ce sera la quatrième année consécutive (soit le cycle de production d’une huître pour l’amener à maturité). En attendant, la manière de se procurer du naissain coûte que coûte alimente les conversations des professionnels. Chacun y va de sa méthode, certains échangent même des tuyaux. Il y a ceux qui ont recours aux écloseries pour avoir des naissains d’huîtres diploïdes ou triploïdes (modifiées génétiquement pour ne pas donner de lait), il y a ceux qui ont recours aux vieilles méthodes, comme Angélique Rousseau de La Cabane Océane, qui a racheté des tubes pour collecter dessus tout ce qui de près ou de loin ressemble à une jeune huître, “mais avec un succès tout relatif”.
“Une quatrième année de crève, et c’est foutu”
Un autre a recours au rachat à bas prix des déchets de la drague d’un pêcheur pour gratter tout ce qu’il peut gratter....
(....)
Une profession déjà fragilisée
Et les ostréiculteurs d’évoquer d’une même voix les derniers aléas climatiques comme la tempête Joachim et les gelées de janvier qui ont contribué, aussi, à la perte d’un tiers du cheptel. Enfin, et pour rendre encore plus complexe l’exercice d’une profession déjà fragilisée, la mise en application des normes européennes depuis le 1er janvier 2012 et le déclassement des eaux de la côte Atlantique de A en B nécessiteraient qu’un certain nombre d’ostréiculteurs investissent dans des bassins de purification....
(....)Frédéric Voisin, premier ostréiculteur à avoir obtenu l’appellation bio pour ses huîtres, n’a pas cessé de marteler, pour sa part, qu’il était urgent de prendre des mesures de sauvegarde de la filière, en protégeant notamment les zones de gisement d’huîtres....
(...)
Pour finir, les professionnels ont aussi exprimé leurs inquiétudes quant à la pollution de l’eau des pertuis, dont ils subiraient directement les conséquences. Pollution qu’ils imputent aux travaux récents de dragage pour l’extension du port des Minimes, comme au développement du Grand Port Maritime de La Pallice. Décidément, pour eux, les eaux des pertuis ne sont plus ce qu’elles étaient, et c’est toute la filière ostréicole qui en paie les conséquences, au prix fort.
Royan : Au bonheur des huîtres (Sud Ouest)
Six élèves de la section hôtelière du lycée de l'Atlantique sont devenus des experts de la Marennes-Oléron.
Le moins qu'on attend d'un cuisinier ou d'un serveur formé par la section hôtelière d'un lycée situé à 10 km des premières claires du bassin Marennes-Oléron, c'est évidemment qu'il en connaisse plus que la moyenne sur l'huître la plus connue des Français. C'est en tout cas devenu une évidence voilà deux ans pour la direction du lycée professionnel de l'Atlantique, qui a accueilli avec intérêt la proposition du Groupement Qualité Marennes-Oléron : former certains de ses élèves à la connaissance des variétés d'huîtres caractéristiques du bassin.
Lundi, comme deux autres promotions avant eux, six élèves de terminale BEP hôtellerie et restauration ont partagé leur journée entre une salle de cours de la Cabanes des Claires, à côté de la Cité de l'huître, et les claires voisines.
À la conquête du client
Salariés et ostréiculteurs élus du Groupement Qualité Marennes-Oléron ont tout révélé à ces élèves des subtilités et secrets de leurs produits. « C'est important pour eux, notamment pour les serveurs, à qui revient souvent la tâche, dans les restaurants, d'ouvrir les huîtres, mais aussi de les "vendre" aux clients, mais c'est également important pour nous », assure Laurent Chiron, ostréiculteur et vice-président. « Longtemps, les huîtres du bassin Marennes-Oléron ont vécu sur leur notoriété pour se vendre, mais en matière de communication, la Bretagne ou la Normandie ont fait un travail important. » Les professionnels adhérant au Groupement Qualité sont donc, à leur tour, partis à la reconquête des consommateurs....
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Regarnir les parcs
Pour la troisième année consécutive, la préfecture va attribuer des autorisations exceptionnelles et temporaires aux ostréiculteurs touchés par le phénomène de surmortalité des jeunes huîtres. Du 26 mars au 31 août, 25 professionnels pourront ainsi prélever naissains et huîtres juvéniles sauvages sur le gisement maritime de La Bernerie-en-Retz. Interdit à la vente, le stock permettra uniquement de regarnir les parcs.
« Chaque année, les ostréiculteurs perdent entre 50 et 70 % de cheptel. Autoriser le prélèvement d'huîtres sauvages, c'est leur permettre de maintenir à flot leurs entreprises dans un contexte difficile », explique Bruno Roumégou, directeur adjoint à la direction interrégionale de la mer (DIRM).
200 kg par jour
Ces permis sont nominatifs et « révocables au moindre souci », précise le directeur adjoint. Chaque entreprise sera autorisée à pêcher jusqu'à 200 kg d'huîtres par jour, à raison de 33 jours de prélèvement entre le 26 mars et le 31 août 2012.
Dernière restriction, les mollusques pêchés ne devront pas dépasser 5 cm....
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Une pêche raisonnable
Ces mesures restrictives rassurent l'association des Pêcheurs à pied de la côte de Jade. « Les années précédentes, les ostréiculteurs ramassaient tout ce qui venait. Avec l'interdiction de prélever des huîtres de plus de 5 cm, ils devront réellement s'en tenir aux naissains », se réjouit François Gosselin, président de l'association. « Nous sommes conscients des difficultés des ostréiculteurs, mais les prélèvements doivent se faire de façon raisonnée et raisonnable », estime ce dernier.
L'association déplore cependant « le manque de concertation quant au suivi de la pêche. Aujourd'hui, il n'existe aucun comité qui rassemble pêcheurs de loisirs, professionnels et ostréiculteurs pour décider ensemble des règles de la pêche. »
Satisfaction
Les professionnels, eux, sont satisfaits. Pour Thierry Averty, ostréiculteur à La Bernerie, « la survie des entreprises est en jeu. Sans ces prélèvements saisonniers on n'y arriverait pas. La mortalité est trop forte. » Jean Evennou, pêcheur à pied professionnel, acquiesce : « il ne faudrait pas donner d'un coup 150 licences, ça tuerait le gisement. Mais pour les gars du coin qui en bénéficient, c'est important. »...
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La mariculture québécoise a un nouvel espoir : il s'agit de Jean-Philippe Hébert, un jeune entrepreneur de 31 ans qui pilote un projet de 5,7 millions de dollars (M $) dans la production de pétoncles à Gaspé et à Newport, dans la Baie des Chaleurs. Fermes marines de Gaspé sera la première entreprise d'aquaculture gaspésienne à pouvoir produire à une échelle industrielle, toute l'année.
Jean-Philippe Hébert a déjà immergé un demi-million de pétoncles dans des plateaux superposés dans la Baie de Gaspé en 2009. Et en attendant de les mettre en marché au printemps prochain, il était surtout occupé, l'été dernier, à superviser le chantier de la grande écloserie, qui ouvrira bientôt à Newport. Ce sera un bâtiment techno, où toute la production sera automatisée pour réduire les besoins en main-d'oeuvre et pouvoir concurrencer les mariculteurs asiatiques. L'écloserie, chauffée par géothermie et énergie solaire, pourra mettre au monde 25 millions de naissains (larves de mollusques) par année ; c'est énormément plus que ce que pourrait donner l'approvisionnement naturel.
«On a l'intention d'ensemencer 10 millions de pétoncles par année à Gaspé et 10 millions à Newport sur nos sites d'élevage en mer. Le reste de la production de l'écloserie sera réservé à la vente à d'autres éleveurs et à un projet de réensemencement des fonds, en collaboration avec les pêcheurs de pétoncles», raconte le jeune entrepreneur, qui n'exclut pas la possibilité de produire d'autres espèces de mollusques dans l'écloserie.
Les conditions idéales
Depuis la fin des années 1980 en Gaspésie, la mariculture s'est surtout concentrée sur l'élevage de moules, avec un succès mitigé. Les conditions climatiques n'y sont pas idéales pour cette espèce, et les coûts de transport vers les grandes villes québécoises sont élevés par rapport au prix de vente.
«Pour le pétoncle, les conditions en Gaspésie sont idéales,....
19 zones d'élevage identifiés, on y produira du poisson, des crevettes et des coquillages. L'aquaculture ne réalise actuellement que 0.09% des captures de poisson. L'objectif est de porter la production à 200 000 tonnes en 2020, soit 11% du volume total.
C’est le branle-bas de combat à l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA). Alors que le premier conseil d’administration de cette toute nouvelle institution dotée d’un budget de 30 MDH au titre de 2012 ne s’est tenu que le 29 septembre 2011, que le statut du personnel n’a été validé que le 26 décembre dernier et que l’agence est encore logée dans les locaux du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, plusieurs chantiers sont déjà ouverts. L’appel d’offres des études d’aménagement des zones qui se prêtent à ces cultures vient d’être lancé et l’agence a commencé à participer aux rencontres internationales comme le forum Nord Atlantique des produits de la mer d’Oslo, organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), tenu du 6 au 8 mars courant. Et l’agence se prépare à aller en Espagne et en France pour s’inspirer de ce qui s’y passe et rencontrer des investisseurs en vue de leur brosser un tableau à propos de l’offre que prépare activement le Maroc sur les 19 sites identifiés, dont 7 sur la façade méditerranéenne et 12 sur l’Atlantique. Majida Maârouf, directrice de l’ANDA, se démène comme elle peut pour être sur tous les fronts : la mise à niveau des textes ou leur application, l’organisation interne et le recrutement. «Aujourd’hui, nous sommes à peine 15 personnes et nous sommes à l’étroit dans nos locaux provisoires car d’ici 2013, l’effectif doit être porté à 60 personnes dans les différentes structures de l’agence qui doivent prendre en charge la promotion et la communication, les plans d’aménagement, R&D, l’appui aux investisseurs et la réglementation», explique-t-elle.
L’élevage en eaux douces est exclu du champ d’intervention de l’agence
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26 mars 2012
Coquillages d’élevage : Déclaration CPO Commerce avant le 31 mars 2012
Cette cotisation est obligatoire pour tous les commerces de détail de coquillages d’élevage à l’état vivant destinés au consommateur final. Le montant sera calculé en fonction de la quantité de coquillages d’élevage achetés pour la consommation humaine directe.
La CPO Commerce concerne donc tous les achats de coquillages d’élevage (et non les coquillages de pêche) effectués auprès de centres d’expédition, de grossistes ou de centrales d’achat en vue de la revente au détail.
Tout redevable devra obligatoirement déclarer au Comité National de la Conchyliculture la quantité achetée en 2011 (en kilogrammes tous coquillages confondus) avant le 31 mars 2012.
Pour plus d'informations et télécharger les documents, cliquer CNC
Selon l’arrêté du 8 mars 2012 (JORF n°0072 du 24 mars 2012), deux délibérations du Comité national de la conchyliculture concernant :
1. Le colisage des huîtres creuses (approuvée par le conseil du Comité national de la conchyliculture du 6 décembre 2011),
2. La dénomination et la classification des huîtres creuses (approuvée par le conseil du Comité national de la conchyliculture du 28 juin 2011),
prennent effet pour une durée de trois ans à compter du 12 mars 2012.
Ces délibérations peuvent être consultées au ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire (direction des pêches maritimes et de l'aquaculture), 3, place de Fontenoy, 75007 Paris, ou au Comité national de la conchyliculture (CNC), 122, rue de Javel, 75015 Paris.
Le 25 mars 2012
Document de travail sur l'aquaculture Bio et les algues (culture + sauvage) Bio
Commission du Codex alimentarius
Inclure les animaux d’aquaculture et les algues marines dans le codex alimentarius des aliments issus de l’agriculture biologique
Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaire
Comité du codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires
Quarantième session
Ottawa, Ontario (CANADA), 15 – 18 mai 2012
Avant-projet de révision des directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique (GL 32-1999) (pour inclure les animaux d'aquaculture et les algues marines)
Pour télécharger le document, cliquer FAO
Préparé par l’Union européenne
Les gouvernements et les organisations internationales ayant le statut d’observateur auprès de la Commission du Codex Alimentarius qui souhaitent offrir des commentaires sur la proposition sont invités à les présenter au plus tard le 11 avril 2012 au :
Point de contact du Codex pour le Canada, Direction des aliments, Santé Canada, 251, Sir Frederick Banting Driveway, Ottawa, ON K1A 0K9, Canada, Télécopieur : +1.613.941.3537, Adresse électronique : codexcanada@hc-sc.gc.ca
Avec copie au :
Secrétariat, Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie, Télécopieur : +39.06.5705.4593; Adresse électronique : codex@fao.org
A) Modifications générales à l’avant-propos, Section 1 et Section 2 :
• Avant-propos, paragraphe 6, dernière phrase : Ajouter « et la vie aquatique » après « sols ».
• Section 1.1 – Domaines d’application : Ajouter la mention des animaux d’aquaculture et des algues marines (signalons que les algues marines ne sont pas toutes des plantes) soit en 1.1 a) après les produits des animaux d'élevage et en 1.1 b) après les produits des animaux d’élevage. Au moyen d’une note de bas de page, il faudrait faire référence aux travaux de la FAO sur le sujet distinct et plus vaste de l’aquaculture durable dont il faudrait tenir compte (http://www.fao.org/focus/e/fisheries/sustaq.htm).
• Section 2.1 – Description : ajouter une phrase à la fin de la section : « L’élevage biologique des animaux aquatiques se fonde sur la relation harmonieuse entre l’eau, les algues marines et les animaux d’aquaculture et le respect de leurs besoins physiologiques et comportementaux caractéristiques. »
• Section 2.2 – Définitions : préciser que les animaux d’élevage désignent les animaux terrestres. Ajouter les définitions suivantes : « L'aquaculture consiste dans la culture d'organismes aquatiques qui implique une quelconque forme d'intervention dans le processus d'élevage en vue d'améliorer la production et implique également la propriété individuelle ou juridique du stock en élevage ». (définition de l’aquaculture dans les Directives techniques sur la certification de l’aquaculture de la FAO, document accepté par le sous-comité sur l’aquaculture en 2010 et approuvé par le Comité des pêches de la FAO en février 2011); « système de recirculation fermée » désigne une installation qui n’a aucune connexion quelle qu’elle soit avec les eaux libres, y compris par la voie des effluents, et qui dispose d’un système de traitement de l’eau de rejet pour permettre sa réutilisation »; « système
de confinement » désigne l’équipement pour l’élevage d’animaux d’aquaculture et la culture d’algues marines qui empêche la dispersion des organismes aquatiques concernés -- par exemple des cages (parcs en filet), des étangs et des bassins, des filières et des radeaux auxquels sont suspendues des cordes sur lesquelles se fixent les organismes et des poches en filet et des tréteaux; « espèce aquatique élevée localement » désigne tant les organismes aquatiques qui sont élevés dans leur aire de répartition naturelle que ceux qui, bien que hors de leur aire de répartition naturelle, sont élevés depuis au moins dix ans, comptés à partir de l’achèvement de deux cycles de production, sans effets négatifs sur les habitats ou les espèces indigènes et « cycle de production » désigne la durée de vie d’un animal d’aquaculture ou d’une algue marine du tout premier stade de la vie à celui de la récolte....
Suite de ce document qui précise les conditions d'élevage en aquaculture bio et qui ajoute les algues sauvages cliquer FAO
Le 24 mars 2012
Métiers de l’aquaculture, leur évolution, leur diversification
Mercredi 28 mars 2012
Lycée professionnel maritime et aquacole d’Etel
Programme de la journée d'information ouvert par Mr Percelay, directeur du lycée professionnel maritime et aquacole d’Etel
Témoignages de professionnels anciens élèves
Mr Zanoune (ostréiculteur), Mr Martin (ostréiculteur), Mr Boceno (mytiliculteur), Mr Bouvet (algoculture)
Table ronde : La conchyliculture en France.
Avec Mr Dréano (CRC - Auray) – Mr Le Goff (Ecloserie Sodabo – Bouin) – Mr Zanoune (ostréiculteur – Crozon ) – Mr Huchette (élevage d’ormeaux – Plouguerneau) – Mr Cousin (éleveur grossiste – Carnac) - Mr Thaëron (ostréiculteur, grossiste coquillages et crustacés – Riec sur Belon)
Table ronde : Les poissons d’élevage, des approches différentes.
Avec Mr Jomier (pisciculteur – Crach) - Mme Naudeau (aquarium de Vannes)
Table ronde : Culture des algues, une filière émergente
Mr Bouvet (Aleor - Lézardrieux) – Mr Berthou (algoculteur – Le Guilvinec)
Pour plus d'informations, cliquer LPMA Etel
EchoGéo | numéro 19 | 2012 : janvier 2012/mars 2012
Sophie Litzler
La production aquacole mondiale a un taux de croissance annuel moyen de 6,2 % (2003-2008). La production des végétaux marins suit cette tendance avec 15,8 millions de tonnes d’algues cultivées. La Chine est le premier cultivateur mondial avec 10 millions de tonnes d'algues mais en 2008 elle a signalé une baisse de 13 % de sa production aquacole. Cet article souhaite montrer en quoi de nouvelles contraintes géographiques peuvent limiter le développement de l’algoculture malgré le grand potentiel de la filière. Nous présenterons un état des lieux mondial de cette activité puis une typologie de ces contraintes. Nous illustrerons cet axe de recherche par des études de cas sur la Chine.
Sommaire
- Présentation générale de l’algoculture à différentes échelles
- Les pays de culture de macro-algues à l’échelle mondiale.
- Les principales espèces d’algues cultivées en Chine
- Les usages des macro-algues, de la consommation alimentaire directe à l’industrie agro-alimentaire
- Les différentes contraintes géographiques de l’algoculture
- Les contraintes naturelles pour la production algacole.
- Les contraintes anthropiques et la pollution littorale
- Les conflits d’usages sur le littoral et la poldérisation menacent des espaces de cultures marines
- Les évolutions de la culture des algues en Chine
- Étude de cas d’un recul des concessions algales face à la littoralisation des activités en Chine : le choix du développement portuaire à Xingang (Liaoning)
- Les perspectives d’évolution de l’algoculture chinoise dans le développement d’une aquaculture intégrant les productions marines
- Un nouveau modèle chinois de mariculture intégrée exportable ?
- Conclusion
Extrait
Les étendues à perte de vue des cultures marines sur le littoral de la Chine du nord offrent la sensation rare que les hommes peuvent enfin cultiver la mer. Elles nourrissent des hommes mais surtout leurs espoirs de nouvelle conquête agricole. Nous apportons ici une analyse géographique nécessaire de ces vastes cultures, de leurs contraintes et de leurs productions qui dans la nouvelle modernité chinoise sont en réalité sujettes d’autant d’espoir que d’inquiétude.
Les algues ne se réduisent pas aux phénomènes de marées vertes qui touchent les estrans de Bretagne ou de Chine. Présenter une thématique de recherche sur les algues, c’est tenter d’aller au-delà de la vision médiatique ou de l’opinion publique qui les perçoit en général de façon négative. Si nous changeons d’échelle et que nous portons un regard scientifique vers le monde asiatique, nous nous apercevons que l’algue est un végétal marin d’une grande valeur industrielle et commerciale cultivé intensivement depuis les années 1970 (les algues brunes cultivées s’échangent à 2 000 euros la tonne sur le marché mondial). Les enjeux de cette culture sont aussi économiques, en permettant une main-d’œuvre nombreuse et en constituant une filière agro-alimentaire performante sur un des rares espaces de conquête agricole : l’estran et la zone marine littorale ; les enjeux sont écologiques : la culture des algues avec la culture des coquillages et des poissons participent par exemple positivement au bilan carbone chinois avec une capture officielle de 1,4 million de tonnes de C02 en 2006 (Fang, 2009)....
Pour accéder au document intégral, cliquer Ici
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Algoculture : Un gros chèque pour structurer la filière (Ceva)
Le programme Idealg s'est donné pour mission de mieux appréhender la biologie des macro-algues et l'environnement qui leur est propice. Un travail qui doit accompagner et faciliter l'essor de leur mise en élevage. Source : Cultures Marines, n°253, février 2012.
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Les huîtres de la Manche vers le déclassement en B (basse-normandie.france3.fr)
Par RT. avec Rémi Mauger
Les parcs à huîtres manchois bientôt déclassés en zone B
La sentence était en suspens depuis longtemps mais la Préfecture de la Manche devrait annoncer prochainement le classement en zone B des parcs à huîtres de la Manche.
Les huîtres de la Manche en zone B par france3bassenormandie_845
C'est une norme européenne et française. La préfecture de la Manche va devoir l'appliquer. Conséquence : le déclassement de A à B des zones de conchyliculture de la côte ouest du Cotentin. Un véritable drame économique pour les producteurs manchois qui devront opérer de lourds investissements pour pouvoir commercialiser leurs produits. en effet les huîtres devront passer dans des bassins d'oxygénation afin d'être déclarées propres à la consommation. Un comité de pilotage essaie de trouver des solutions pour aider un secteur qui représente 500 entreprises et 2000 emplois dans la région.
=====================Arcachon. Affaires maritimes : « Ostréa » a trois missions (Sud Ouest)
Le nouveau navire du service maritime et littoral d'Arcachon, « Ostréa », a été baptisé lundi après-midi. Il remplira plusieurs missions sur le Bassin.
Autant le dire tout de suite, Isabelle Dilhac a dû s'y reprendre dix fois, lundi après-midi, avant de briser la bouteille de champagne contre la coque de l'« Ostréa », le nouveau navire du service maritime et littoral d'Arcachon, de la Direction départementale des territoires et de la mer.
La secrétaire générale de la préfecture de la Gironde, marraine du navire, a tout de même accompli sa tâche sous les applaudissements des employés des ex-affaires maritimes, et des invités, dont le directeur délégué Éric Mevelec, le sous-préfet Jean-Pierre Hamon, le président du Siba et maire de Lège-Cap-Ferret, Michel Sammarcelli, ou encore le commandant de la compagnie de gendarmerie, le capitaine Jean-Philippe Vidalo.
Le Grenelle de la mer
Lundi après-midi, sur un port réfrigéré par le vent, le directeur départemental des territoires et de la mer, Michel Duvette, s'est félicité de « cet événement particulièrement heureux », ce « moment important dans la vie d'un navire ("pas un bateau" a-t-il précisé), destiné à conjurer le sort, porter bonheur, lui assurer un avenir favorable ».
(....)
Il a ainsi précisé les trois types de mission que l'« Ostréa » va remplir : la bathymétrie et le balisage, la gestion et l'entretien du domaine public maritime, et la police des pêches maritimes. Isabelle Dilhac, ravie de sortir de son bureau de secrétaire générale à la préfecture de Bordeaux pour prendre un « vrai » bol d'air sur les bords du Bassin, et plus précisément sur le port d'Arcachon, a confié sa fierté d'avoir été choisie comme marraine : « C'est un moment rare dans une vie administrative, un grand honneur. » Elle a, elle aussi, insisté sur « ce signe de la volonté de l'État d'assurer pleinement ses compétences et responsabilités maritimes »...
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Pollution: amendes requises contre la pisciculture (Le Télégramme)
«La partie de pêche est déjà terminée?». «Il n'y a plus rien à pêcher, tous les poissons sont morts». Au petit matin du 20août 2009, c'est ce pêcheur qui avait alerté les agents de l'Office national des eaux. Le même matin, ils avaient constaté la mortalité de «plusieurs centaines de poissons» sauvages. Un désastre sur près de 400m du Ster Goz, en aval de la pisciculture du Moulin de Kerry, entre Scaër et Bannalec. Pas seulement de la truite fario. De jeunes saumons aussi. Entraînant la constitution de partie civile d'associations de pêcheurs, aux côtés de l'association Eaux et rivières et du syndicat des eaux.
Déversement d'acide chlorhydrique
Deux jours plus tôt, l'employé de la pisciculture avait entrepris de nettoyer l'un des bassins de l'exploitation (140t de truites arc-en-ciel par an). La première étape avait conduit à l'utilisation de formol pour sa décontamination, dans une quantité trois fois supérieure à la normale. La station de captage de l'eau potable située en aval s'était mise en sécurité à quatre reprises, les jours suivants. Mais c'est au moment de nettoyer le filtre, qu'un bidon d'acide chlorhydrique de 2l avait chuté dans le bassin. Sans s'inquiéter davantage, l'employé était allé chercher du permanganate de potassium, versant la poudre dans le filtre avant de reprendre le cours normal de sa journée. Le mélange des deux derniers produits pourrait être à l'origine de l'importante mortalité constatée, conduisant à la formation d'un gaz hautement toxique. Oui mais voilà, «on ne peut pas se baser sur les analyses de Véolia dans ce dossier où le mélange des produits n'est pas établi», souligne Me Moalic, l'avocat de la défense.
La méthode en question
«Ça pose quand même quelques questions, l'emploi de tels produits», s'étonne le président Molié. Pas le chef d'entreprise: «Dans l'élevage, il a toujours fallu utiliser des produits». Visées par Me Riou, le conseil de l'APPMA du Ster Goz et de la fédération de pêche, ainsi que par Eau et rivières, les conclusions de la direction des services vétérinaires: «L'entretien régulier du filtre pouvait se faire à l'aide de moyens mécaniques». L'utilisation de l'acide chlorhydrique ne pouvait se faire avec un rejet direct dans le milieu naturel.....
(...)
«Négligence coupable»....
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La Chine a beau être le leader mondial des produits aquatiques et l'un des plus gros producteurs de moules au monde, il n'empêche que les chinois en pincent pour les moules de bouchot originaires du Mont-Saint-Michel produites par Mytilea....
La moitié des Chinois n’a pas confiance dans la nourriture qui lui est vendue... A l’origine de cette méfiance, les scandales à répétition : lait à la mélamine, huile frelatée, porc au clenbuterol ou encore, crevettes à la gélatine… Autant d’affaires bien peu appétissantes et qui ont défrayé la chronique ces dernières années en Chine. Jetant le trouble sur l’ensemble des produits alimentaires du pays....
« Les scandales alimentaires sont autant de piqûres de rappel pour les officiels et de sources d’inquiétudes pour les consommateurs chinois. Les pouvoirs publics ont bien pris la mesure du problème, en faisant des exemples, en mettant des moyens et en créant des lois ad hoc, mais à l'échelle de ce pays on ne peut pas attendre une amélioration significative du jour au lendemain », conclut Sébastien Breteau.
Des scandales qui expliquent la hausse de 28% des importations de nourriture en Chine en 2011. Cette méfiance qui entoure le « made in China » pourrait profiter aux producteurs européens. Source : Chine : des exportations sous haute surveillance (Novethic)
« Nous avons été contactés spontanément par des importateurs chinois.... »
Les Chinois ont beau être l'un des plus gros producteurs de moules au monde, il n'empêche qu'ils en pincent pour les moules de bouchot originaires du Mont-Saint-Michel produites par Mytilea. « Nous avons été contactés spontanément par des importateurs chinois. Donc au départ, nous avons travaillé en direct avec eux », se souvient Patrick Jagou. Mais pour ce dirigeant qui entend faire passer son chiffre d'affaires export de 20 % actuellement à 50 %, il faut rapidement enclencher une vitesse supérieure. En 2011, il décide donc d'externaliser son service export auprès du cabinet Global Approach Consulting. L'un des consultants, un Chinois basé à Paris, se charge de la prospection commerciale. « C'est un gain de temps précieux car ils qualifient les contacts en allant jusqu'à leur envoyer des échantillons de nos produits », argumente-t-il. Pour sa part, le dirigeant gère les commandes récurrentes (400 kg par semaine), traite avec les services vétérinaires et les douanes. « L'AOP [appellation d'origine protégée, NDLR] ne signifie rien là-bas, il faut donc aller faire goûter et expliquer le produit aux acheteurs locaux si l'on veut construire des relations durables », souligne-t-il. Source : Moules. Confier son export à des spécialistes (Les Echos)
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Anémie infectieuse du saumon - Colombie-Britannique (inspection.gc.ca)
2012-03-22 : Écchantillons de saumon exempts de l’anémie infectieuse du saumon
Le gouvernement du Canada a terminé l’analyse des échantillons de saumon de la Colombie-Britannique fournis par un laboratoire privé aux fins de confirmation de la présence soupçonnée du virus de l’anémie infectieuse du saumon. Le laboratoire fédéral a effectué les mêmes analyses de dépistage qu’avait réalisées le laboratoire privé. Les résultats d’analyse des échantillons se sont avérés négatifs.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments entamera une initiative de surveillance visant à vérifier l’état de santé des saumons en Colombie-Britannique. Chaque année, on procédera à l’échantillonnage et à l’analyse de près de 5.000 saumons sauvages, et ce, pendant au moins deux ans. Les analyses devraient débuter ce printemps.
Depuis quelques années, plus de 5 000 saumons sauvages et d’élevage ont été soumis à des analyses par le gouvernement du Canada et la Province de Colombie-Britannique afin d’y dépister l’anémie infectieuse du saumon. Aucun des résultats ne s’est avéré positif....
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Des gènes résistants aux antibiotiques dans le lac Léman (Jdle)
Le lac Léman, la plus grande réserve d’eau douce d’Europe, avec 300 mètres de profondeur et 90 milliards de mètres cubes d’eau, alimente 600.000 personnes en Suisse. Mais avant d’arriver au robinet des habitants de Lausanne, l’eau du lac subit un traitement poussé: ozonation et filtre à charbon actif. Pourtant, selon la Commission internationale de protection des eaux du Léman (Cipel), malgré le traitement, l’eau contient toujours un cocktail de micropolluants: des médicaments tels que la carbamazépine (traitement de l’épilepsie), des anti-diabétiques ou des analgésiques, mais aussi des cosmétiques, des pesticides et leurs produits de dégradation.
Mais pas seulement. L’eau du lac accueille également de grandes quantités de bactéries résistantes aux antibiotiques. C'est ce que viennent de démontrer des scientifiques de l'institut suisse de recherche sur l'eau (Eawag), en étudiant le Léman au large de Lausanne. Si les stations d'épuration réduisent le nombre total de germes, les traitements semblent en revanche épargner, voire favoriser les plus dangereux d'entre eux, les bactéries multirésistantes aux antibiotiques....
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Il met des truites dans sa cave inondée (Europe 1)
Un habitant de Plomion, dans l'Aisne, a décidé d'introduire une vingtaine de truites dans sa cave inondée, afin de démontrer sa bonne foi dans un conflit l'opposant depuis cinq ans à la communauté de communes.
"Ce sont mes témoins!", raconte Michel Huclin, qui depuis 2007 et des travaux d'assainissement dans la commune, voit sa cave régulièrement remplie d'eau jusqu'à 1,20 mètre, comme l'a rapporté le journal local La Thiérache. Il estime qu'il s'agit de la conséquence de travaux ayant dévié le passage de la source voisine, alors que la collectivité considère qu'il s'agit de déversements d'eau de pluie.
Alors, pour démontrer que l'eau qui remplit sa cave est une eau de source, "claire comme de l'eau de roche et qu'on pourrait mettre en bouteille", il a introduit il y a dix jours deux dizaines de truites, des poissons sensibles à la qualité de l'eau. "Elles sont en bonne santé (...). Comme j'ai des petits-enfants qui sont des acharnés de la pêche, on a mis une canne à pêche et quand on veut pêcher une truite on l'attrape", avant de la remettre à l'eau, raconte Michel Huclin.
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Nieul-sur-Mer : L'entrée de Lauzières ne sera plus la même (Sud Ouest)
Neuf maisons sont en cours de démolition à Lauzières.
On le savait, Xynthia n'a pas fait de cadeaux à Lauzières, laissant la cicatrice la plus visible à l'entrée du bourg. Il faudra du temps pour gommer des esprits ce lieu symbolique.
Trois à quatre semaines
Le constat d'huissier qui a eu lieu vendredi 9 mars a entériné le commencement de la démolition des habitations placées dans cette zone noire de Lauzières. Neuf maisons doivent être détruites. Commencés mardi dernier, les travaux réalisés par la même entreprise que celle qui est intervenue à Charron vont durer trois à quatre semaines. Le chantier se situe rue du Vieux-Pont, rue du Port, impasse du Chenal et passage de l'Ostréiculture. Le maire, Henri Lambert, a rencontré son homologue de Charron pour constater sur place le travail déjà effectué par l'entreprise. Dans cette commune, une première phase de «déconstruction» de 70 maisons a été réalisée.
Un parking de 34 places
À Nieul, à l'issue du travail de démolition, il sera aménagé un parking de 34 emplacements rue du Vieux-Pont, à l'entrée de Lauzières....
Le 23 mars 2012
L'aquaculture, l'un des 4 piliers du FEAMP
Bruxelles. Lors de la dernière réunion du Conseil Agriculture et Pêche, les ministres ont procédé à un débat sur le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Un grand nombre de délégations a indiqué que l'UE devait faire de l'aquaculture une de ses principales priorités afin d'atteindre les objectifs et de satisfaire aux obligations de la politique commune de la pêche réformée.
En outre, au cours de cette session, seize États membres ont présenté une déclaration commune en faveur d'un soutien accru du FEAMP aux entreprises aquacoles (Bulgarie, République tchèque, Allemagne, Estonie, Espagne, France, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Autriche, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie, Finlande).
Le FEAMP devrait être doté d'une structure à quatre piliers :
- une pêche verte et intelligente (gestion partagée) ;
- une aquaculture verte et intelligente (gestion partagée);
- un développement territorial durable et solidaire (gestion partagée);
- une politique maritime intégrée (gestion directe centralisée).
La recherche et l'innovation ont également été citées parmi les principales priorités du FEAMP.
En ce qui concerne les mesures financées par le FEAMP, certains États membres ont souligné que ce fonds devrait continuer à offrir des financements pour le renouvellement des flottes de pêche et pour l'aide aux pêcheurs qui choisissent de mettre fin à leur activité dans ce domaine, tandis que d'autres États membres ont fait valoir que ce fonds devait concentrer son action sur l'innovation, la croissance et la création d'emplois.
La discussion a permis de conclure que le FEAMP devrait servir à favoriser l'innovation et la sélectivité, la protection de l'environnement, la collecte de données, la recherche et les avis scientifiques et le contrôle des opérations de pêche.
Enfin, plusieurs États membres ont fait observer que, s'il est possible d'optimiser l'utilisation des ressources du FEAMP pour favoriser la croissance, la création d'emplois et la cohésion sociale dans les zones côtières et rurales, la charge administrative risque cependant de s'alourdir. Pour de nombreux États membres, la simplification serait extrêmement souhaitable. Sources : Conseil de l’UE via Cta
Autres points traités pendant le Conseil des Ministres "Pêche et Agriculture"
Télécharger le Communiqué de presse de la 3155e session du Conseil Agriculture et pêche Bruxelles, les 19 et 20 mars 2012 / Présidente Mme Mette GJERSKOV, Ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche du Danemark.
Un corps dans les parcs huîtres à Gouville ? (Tendance Ouest)
D'importants moyens de recherches ont été mis en place hier soir à Gouville sur Mer. En fin d'après midi un promeneur avait signalé un corps flottant dans les parcs à Huitres.
Plusieurs bateaux et l'hélicoptère de la Sécurité civile ont été dépêchés sur zone mais les recherches ont été perturbées par la marée montante. Selon la préfecture maritime, "les moyens aériens et nautiques ont entièrement investigué, durant plusieurs heures, une vaste zone de recherche. La plongée sur les lieux présumés de la disparition n'a donné aucun résultat. Par ailleurs, aucun signalement de disparition ou d’inquiétude n'a été recueilli pas les enquêteurs de la gendarmerie."
Les recherches ont finalement été abandonnées à 19H45...
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Gouville : grosse frayeur dans les parcs à huîtres de la Manche (La Manche Libre)
Un drame a été évité de justesse, mercredi 21 mars, à Gouville-sur-Mer, près de Coutances.
La commune est réputée pour ses visites des parcs à huitres en voiture hippomobile, qui font notamment fureur l'été et ce depuis des années. Mercredi 21 mars, l'une d'elle a failli mal se terminer.
Vers 15h50, les sauveteurs bénévoles de la station SNSM de la commune avertissent le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg que deux calèches sont immobilisées sur l’estran, piégées par la marée montante.
Aussitôt, la vedette Senequet SNS 449 est mise en oeuvre et un navire de pêche immatriculé à Cherbourg, l’Aluminium Tremens, est dérouté pour porter secours aux occupants des calèches.
L’une des calèches parvient à regagner le rivage par ses propres moyens....
GloFish ®. Poisson-zèbre OGM : le poisson fluo des sushis fluorescents !
Surtout ne le cuisinez pas, vous perdriez l’effet « Fluo ».
Vous pouvez congeler GloFish ®, il restera fluorescent à la décongélation…
Attention au vinaigre ! Il peut dénaturer ce poisson…
Cuit, le poisson fluo GloFish ® perdrait toutes ses qualités « Fluo »
GloFish ® est une marque commerciale de Yorktown Technologies. Ce brevet entre dans le champ des poissons « zèbre » fluorescents génétiquement modifiés. C’est le premier aliment OGM d’origine animale…
Au départ, ce poisson fluo devait uniquement servir d'indicateur de pollution. Les aquariophiles l’ont adopté. Maintenant, ce poisson est autorisé à la consommation (en France ?) et les cuisiniers de la toile ne se sont pas fait prier pour présenter leurs premières recettes étonnantes, mettant en avant leur plat fluorescent.
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D'Oléron à Caudry : Les commerçants du marché : Freddy Videau (La Voix du Nord)
Freddy fréquente le marché de Caudry depuis quinze ans.
Casquette bleu marine vissée sur l'occiput comme les marins, Freddy Videau, commerçant en huîtres et moules, est installé sur le marché pratiquement au pied de l'hôtel de ville. Rencontre.
« Chez nous, le commerce en huîtres et moules, c'est de famille. Pour tout dire, avec mes enfants, Olivier et Patrice, qui sont dans l'entreprise, on en est à la cinquième génération », déclare d'entrée de jeu Freddy.
Autant dire que cette sérieuse maison est bien connue. Notamment sur Caudry, où Freddy vient depuis une bonne quinzaine d'années. Mais aussi jusque dans les Ardennes, où il va proposer ses produits très appréciés par la clientèle. « Une cliente m'a dit un jour que les huîtres, c'est aussi efficace qu'un vaccin anti-grippe », ajoute-t-il fièrement....
====================Résumé
Pour faire face à l’augmentation de sa population et maintenir au moins le niveau actuel de consommation par habitant, le monde devra produire 23 millions de tonnes d’aliments d’origine aquatique en plus d’ici 2030, qui devront venir de l’aquaculture. Si l’on veut satisfaire la demande future d’aliments d’origine aquacole, il faudra disposer d’aliments piscicoles en quantité et en qualité suffisantes. Les débats portant sur la disponibilité et l’utilisation d’aliments pour l’aquaculture se concentrent souvent sur la farine et l’huile de poisson (y compris les poissons de rebut), mais compte tenu des tendances passées et des prévisions pour l’avenir, il est fort probable que la durabilité de l’aquaculture soit davantage liée à l’approvisionnement soutenu en protéines, en huiles et en hydrates de carbone, d’origine animale ou végétale, venant de la terre ferme, comme source d’aliments. Mise à part la nécessité d’assurer un approvisionnement régulier en aliments des poissons pour répondre à la demande d’un secteur aquacole en expansion, il faudra accorder toute l’attention voulue à plusieurs autres questions et problèmes importants. Le présent document analyse les besoins en aliments de l’aquaculture et porte plusieurs questions et problèmes à l’attention du Sous-Comité de l’aquaculture, en lui demandant de fournir des orientations, des avis et des directives concernant les travaux futurs de la FAO sur l’approvisionnement en aliments de l’aquaculture.
Pour télécharger ce document, cliquer FAO
Pour accéder à tous les documents sur l'aquaculture, cliquer COFI
Demand and supply of feed ingredients for farmed fish and crustaceans
Tacon, A.G.J.; Hasan, M.R.; Metian, M.
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 564. FAO, 2011. 87 pp.
The rise into global prominence and rapid growth of finfish and crustacean aquaculture has been due, in part, to the availability and on-farm provision of feed inputs within the major producing countries. More than 46 percent of the total global aquaculture production in 2008 was dependent upon the supply of external feed inputs. For the aquaculture sector to maintain its current average growth rate of 8 to 10 percent per year to 2025, the supply of nutrient and feed inputs will have to grow at a similar rate.
This had been readily attainable when the industry was young. It may not be the case anymore as the sector has grown into a major consumer of and competitor for feed resources. This paper reviews the dietary feeding practices employed for the production of the major cultured fed species, the total global production and market availability of the major feed ingredient sources used and the major constraints to feed ingredient usage, and recommends approaches to feed ingredient selection and usage for the major species of cultivated fish and crustacean. Emphasis is placed on the need for major producing countries to maximize the use of locally available feed-grade ingredient sources, and, in particular, to select and use those nutritionally sound and safe feed ingredient sources whose production and growth can keep pace with the 8 to 10 percent annual average annual growth of the fed finfish and crustacean aquaculture sector.
Pour télécharger le document cliquer FAOLe 22 mars 2012
Aquaculture et Gestion Durable de son Environnement
Licence Professionnelle
Aquaculture et Gestion Durable de son Environnement
Université de La Rochelle / Sciences, Technologies, Santé
Responsables de la formation :
Denis Fichet (ulr) denis.fichet@univ-lr.fr
Alain Parache (Lycée Bourcefranc) alain.parache@educagri.fr
Public concerné :
* Titulaire d’un BAC +2
* BTS Aquaculture
* IUT de Biologie Appliquée
* L2 Sciences de la vie
* Etudiant en formation initiale ou en formation continue
Objectifs :
* Former des spécialistes dans le secteur de la production et de l’environnement aquacole et maritime et des activités amont et aval de l’aquaculture
* S’adapter aux évolutions de l’aquaculture et à la prise en compte de son environnement
Plaquette de la formation : Licence Pro Aquaculture et Gestion durable de son environnement
Dossier de candidature et plus d'informations, cliquer Licence Pro Aquaculture
Morbihan. Les premiers naissains de l'Écloserie de Banastère commercialisés
Depuis un an, des serres ont été installées sur 740 m2, près du pont de Banastère à Sarzeau (Morbihan). Des serres pour des cultures, c'est normal, sauf que dans celles-là, ce sont des algues que l'entreprise Novostréa Bretagne cultive. Elles servent à nourrir les naissains d'huîtres qui se développent.
En 2008, Hervé Leroy, responsable de production, Emmanuel Vernier, responsable commercial et Gaël Fleurent, responsable administratif et financier, travaillant dans une écloserie de poissons, constatent qu'il n'y a pas d'écloserie de naissain en Bretagne. Tous les trois décident de créer leur propre entreprise dans la première région ostréicole de France.
Création d'une écloserie-nurserie
Après une étude de marché, des recherches de sites, et surtout, le Prix de l'entreprise innovante, décerné par le ministère de la Recherche et de l'enseignement supérieur, le projet prend forme. Début 2011, commence les travaux d'implantation des serres à Banastère, après un examen approfondi de la qualité de l'eau et de la constructibilité du terrain.
Dans un premier temps, le but est de produire des huîtres diploïdes. Un mâle et une femelle sont installés dans de l'eau de mer filtrée dans des conditions idéales de reproduction. Température, salinité de l'eau, luminosité, ont été minutieusement étudiées par les chercheurs, dans le but d'obtenir une ponte et une fertilisation naturelle sans scarification. Ce qui permet de conserver les géniteurs.
L'élevage des larves dure trois semaines. Puis le naissain se fixe sur des supports et grossit en micro-nurserie pour passer de 300 microns à 2 mm.
Ensuite les petites huîtres passent en nurserie et peuvent déjà être commercialisées, en fonction de la taille demandée par les ostréiculteurs. Toutes ces étapes font l'objet de contrôles sanitaires rigoureux.
Montée en puissance
La commercialisation vient de débuter.....
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Marennes-Oléron : Un risque majeur (Sud Ouest)
Les usagers du littoral se mettent en travers du projet de filières de la Maleconche.
«Faut-il risquer de dénaturer un patrimoine touristique exceptionnel, unique sur la côte orientale d'Oléron, pour réaliser un projet gigantesque dont le bénéfice économique et social pour l'ensemble du secteur ostréicole n'est pas démontré ? »
La question est posée par des riverains du littoral de la Maleconche, cet espace remarquable qui s'étire dans le sud du port du Douhet. En mer, il y a le projet des conchyliculteurs de développer un vaste champ de filières, pour cultiver des huîtres à plus grande profondeur. Le dossier rencontre l'hostilité des associations de plaisanciers, de la commune de Saint-Georges-d'Oléron, il est regardé de très près par l'association de protection des paysages d'Oléron. Et, depuis le 4 février dernier, date de constitution de l'association pour la préservation du littoral de la Maleconche et des pertuis charentais (Aplimap), il rencontre en travers de sa route des habitants des communes oléronnaises et usagers du littoral. 135 adhérents.
Leur combat est moins de pointer les contraintes à la navigation que posera le champ de filières, que mettre en exergue les arguments d'une contestation relevant de considérations environnementales. Constituée après la date de publication de l'arrêté préfectoral créant ce lotissement conchylicole, l'association ne peut agir en justice. Mais elle n'en bâtit pas moins un argumentaire pour, au besoin, enrichir celui des associations qui, elles pourront porter le fer dans la plaie. Le dépôt d'un recours est imminent, la fin de ce mois de mars est évoquée.
Relèvement des fonds
Que déplore donc l'Aplimap ? D'abord, l'idée que le champ de filières est voulu et accepté de toute la profession. « C'est faux, relève l'équipe rassemblée autour du trésorier Bernard Delamarre. Lequel souligne que c'est bien parce que des ostréiculteurs, dans l'environnement des riverains, ont exprimé leurs réserves sur le projet, qu'ils se sentent légitimes, eux aussi, à le critiquer. « L'idée n'est pas d'opposer tourisme et ostréiculture », relève-t-il, repris en écho par Anne Karehnke, secrétaire de l'association : « La mer est inaliénable, elle nous appartient, à tous. Et là, elle serait aliénée pour soixante ostréiculteurs ? »...
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Lever des fonds pour doper la mer (Ouest France)
Le marin organise avec Oséo et les Pôles Mer Bretagne et PACA, les premières rencontres de l’innovation maritime.
« Invest in blue » se veut un événement de valorisation de l’innovation dans l’économie maritime. Pour convaincre des partenaires financiers d’investir dans « l’économie bleue », une convention de financement est organisée le 13 juin au Palais Brongniart à Paris. Pour y participer, les petites et moyennes entreprises doivent déposer leurs projets de développement avant le 2 avril. « Trente d’entre elles seront sélectionnées et pourront rencontrer ces investisseurs lors de rendez-vous préprogrammés. »
Le pôle mer breton dispose déjà d’un club d’investisseurs, « mais avec 'Invest in blue', nous élargissons la dynamique dans l’espoir d’intéresser davantage de financiers aux activités maritimes », espère Patrick Poupon, en charge du pôle mer Bretagne. Avec le pôle mer Paca, les deux pôles de compétitivité pèsent « plus de trois cents entreprises innovantes » et donc autant de candidates pour cette convention.
Certaines ont déjà fait connaître leurs projets « dont les besoins de financements varient de 220 000 € à 3 millions d’euros. ». Plutôt boudée par les investisseurs, « l’économie maritime offre pourtant de très belles perspectives d’avenir », souligne Patrick Poupon. L’engouement, récent, pour les énergies de la mer, commence à faire bouger les lignes. Dans l’Ouest, des dizaines de petites sociétés fourmillent d’idées qui ne demandent qu’à germer.
Le 13 juin, sous les lambris de la Bourse, ces entreprises pourront aussi rencontrer les poids lourds de l’économie maritime, comme DCNS ou Alstom et participer à des conférences ciblées sur le navire du futur, les ressources biologiques marines ou encore la sécurité et la sûreté maritime.
Inscriptions : Avant le 2 avril : www.investinblue.org
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Manche. Zones déclassées. Les ostréiculteurs inquiets (Ouest France)
Le préfet devrait prochainement déclasser les zones conchylicoles de A en B. Ce qui inquiète les ostréiculteurs manchois, en particulier ceux de la côte ouest du Cotentin.
Trois questions à Mustapha El Attar, directeur du centre régional information jeunesse (Crij).
Qu'est-ce qui motive ce déclassement ?
Les services vétérinaires procèdent régulièrement, environ une par moi, à des analyses pour vérifier la qualité de l'eau, Pour être classé en A, il est nécessaire que le seuil de présence de coliformes fécaux, lors des prélèvements, doit être inférieur à 230 unités par décilitre durant trois ans. Ces coliformes sont des bactéries vivant dans les intestins d'animaux ou humains et leur présence dans l'eau indique une pollution fécale. Ce donc des organismes indicateurs de la qualité de l'eau. Or, nous avons dépassé une ou deux fois ce seuil entre 2008 et 2010.
Que pouvez-vous faire ?
En secteur A on peut commercialiser nos produits de l'élevage ou affinage au consommateur et si nous passons en B, nous avons besoin de bassins de finition qui doivent être alimentés par une eau propre où les coquillages doivent être plongés durant 24 heures. Sur les 40 ateliers de notre zone, production 20 000 t par an, tous ne possèdent pas de bassin et notre production n'étant pas linéaire, les bassins seront bien trop petits à certaines époques de l'année. Quelquefois 50 à 60 % de la production peuvent être envoyés en quelques jours. La difficulté est d'adapter l'outil à la production
Quelle serait la solution ?
AMAP Genevilliers. Des Huîtres non triploïdes avec Andines
Pour le Samedi 31 mars, chez Andines après 16 heures.
- 5kg : 40 € - 3kg : 24 €
- une douzaine : PM : 6€
MM : 8€
GM : 10€
Pour couvrir les frais, il est nécessaire d’atteindre 100kg d’huîtres…. Merci de diffuser ce message.
(...)
Arcachon. Affaires maritimes : « Ostréa » a trois missions (Sud Ouest)
Le nouveau navire du service maritime et littoral d'Arcachon, « Ostréa », a été baptisé lundi après-midi. Il remplira plusieurs missions sur le Bassin.
Autant le dire tout de suite, Isabelle Dilhac a dû s'y reprendre dix fois, lundi après-midi, avant de briser la bouteille de champagne contre la coque de l'« Ostréa », le nouveau navire du service maritime et littoral d'Arcachon, de la Direction départementale des territoires et de la mer...
(...)
Le Grenelle de la mer
Il a surtout rappelé le contexte dans lequel ce « moyen nautique supplémentaire » a été attribué au service maritime et littoral d'Arcachon : « Le Grenelle de la mer, en 2009, a redonné un souffle nouveau aux politiques maritimes et littorales. »
Il a ainsi précisé les trois types de mission que l'« Ostréa » va remplir : la bathymétrie et le balisage, la gestion et l'entretien du domaine public maritime, et la police des pêches maritimes. Isabelle Dilhac, ravie de sortir de son bureau de secrétaire générale à la préfecture de Bordeaux pour prendre un « vrai » bol d'air sur les bords du Bassin, et plus précisément sur le port d'Arcachon, a confié sa fierté d'avoir été choisie comme marraine : « C'est un moment rare dans une vie administrative, un grand honneur. » Elle a, elle aussi, insisté sur « ce signe de la volonté de l'État d'assurer pleinement ses compétences et responsabilités maritimes ».
Le navire a été baptisé « Ostréa » « en hommage aux ostréiculteurs » du bassin d'Arcachon et aux difficultés rencontrées au cours des dernières années.
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Naufrage du TK Bremen. Retour sur la pollution en ria d'Etel avec Pierre Wadoux (Ouest France)
L’huître en ria d’Etel, une fragile histoire de cœur (Ouest France)
Dans un milieu fragile, malmené par l’échouage en décembre du cargo maltais TK Bremen, une quarantaine d’ostréiculteurs relèvent le défi
Histoires de familles
L’histoire de l’huître en ria d’Etel est une histoire de cœur. Il fait battre des générations d’ostréiculteurs qui se succèdent souvent de père en fils sur ces rivages nichés à l’abri des embruns du large. Une ria où une quarantaine d’entreprises font mieux que survivre face aux attaques répétées des virus qui touchent de plein fouet, et depuis de trop longues années, les naissains de jeunes huîtres. Une crise que surmontent vaille que vaille les ostréiculteurs du cru. Ils préfèrent se laisser bercer par l’optimisme plutôt que d’être submergés par la colère ou le désarroi.
Alors, quand un navire de la trempe d’un atterrit par mégarde à deux pas de l’entrée de la ria, et lâche son fuel de Kerminihy jusqu’à Etel, les sourires se crispent. « Ce bateau n’aurait jamais dû être là, gronde Jean Mahéo, mais, tempère le président du syndicat des ostréiculteurs, cette histoire aurait pu tourner bien plus mal ».
Une pollution de trop ?
Pour l’ensemble de la profession, l’échouage du cargo fait, ce 16 décembre, l’effet d’une bombe. Dont les effets ne tardent pas à se faire sentir. La nappe échappée des flancs du cargo fonce illico vers la ria. La riposte des pêcheurs et des conchyliculteurs, épaulés par les services de secours et une administration très réactive, « et qui n’a pas paniqué », permet d’endiguer et de freiner le début de pollution.
Mais le mal est fait pour une partie des ostréiculteurs dont certains bassins submersibles ont écopé de résidus d’hydrocarbures, et ce à la veille des fêtes. Le cadeau - empoisonné - de trop. « Ce début de pollution a engendré des pertes directes. La médiatisation, parfois à outrance, de cet accident a globalement fait plus de tort en terme d’image à la ria et à toute la profession. Nous n’avions pas besoin de cela ».
L’effet à retardement ?
« Comme pour l’, où nous avions mis trois années à remonter la pente, il nous faudra encore de longs mois avant de retrouver notre notoriété ».La ria la plus contrôlée d’EuropeNotoriété gagnée pourtant à force d’un long combat pour la reconquête de la qualité de l’eau. De fait, la ria et la rivière d’Etel font l’objet de contrôles drastiques (police de l’eau, DDA, Ifremer, études du syndicat mixte et du syndicat ostréicole lui-même).
« Nous servons de référence à Bruxelles. Depuis 20 ans au bas mot, nous collaborons activement avec les agriculteurs du bassin-versant. Nous sommes en zone B en raison de l’abaissement des seuils imposé par Bruxelles. Or, la qualité de l’eau ici ne cesse de croître. Nous ne nous sommes jamais aussi bien portés à ce niveau ». Autant le réaffirmer. « Cette qualité nous a beaucoup servis face à l’assureur du , estime Jean Mahéo. On lui a prouvé par A + B que la pollution ne venait aucunement de la rivière mais bien de ce cargo rejeté par la tempête ».
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Indemnisations, des paroles et des actes (Ouest France)
Pour les ostréiculteurs, le naufrage du cargo maltais, désormais éradiqué du paysage, n’a pas disparu de l’actualité. La profession, déjà en proie à la pire crise économique liée à la surmortalité des jeunes huîtres, n’a pas dit son dernier mot.
Au lendemain de la tempête, Jean Mahéo, président du syndicat ostréicole, a pris son bâton de pèlerin. « Accompagné d’un huissier, j’ai fait le tour de tous les chantiers de la ria pour mesurer concrètement les dégâts occasionnés. L’interdiction de pompage et le prélèvement de stocks entre Saint-Cado et l’entrée de la ria, un principe de précaution, ont été pris à bon escient. Par ailleurs, le concours des pompiers, qui ont alimenté les bassins insubmersibles en eau propre, a permis de limiter la casse. »
Jusqu’à 60% de pertes
Pour autant, un certain nombre de professionnels ont bu la tasse (jusquà 60 % de perte de chiffre). Le syndicat a porté plainte dès le 20 décembre pour pollution et atteinte à l’image de la ria. D’autres plaintes individuelles plaintes ont été transmises le 14 février à Lorient.
Mais il faut désormais mesurer la perte d’exploitation. « Les dossiers d’indemnisations sont complexes mais essentiels : j’y ai personnellement passé deux semaines à plein-temps. Si les services de l’État ont été réactifs techniquement, après le naufrage, il faut désormais que les paroles des responsables politiques venus en nombre sur le terrain, se transforment en actes. Notamment en terme d’avances de l’État remboursables : certains ostréiculteurs n’ont pas les reins assez solides financièrement pour tenir et regarnir leurs parcs. L’indemnisation ne doit pas se faire attendre… »
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Naufrage du TK Bremen. L’ostréicultrice tente de rebondir en ria d'Etel (Ouest France)
Durement touchée par le début de pollution engendré par le naufrage du TK Bremen, cargo maltais, Anne-Gildas Portanguen tente de rebondir. Témoignage.
Rebondir. Coûte que coûte.
Anne-Gildas Portanguen n’a aujourd’hui pas d’autre choix. Dans son petit chantier de Larmor, à deux pas du Pont-Lorois, l’ostréicultrice tente de garder le moral. Il fait un froid de canard. « Ça ne me fait pas peur, je préfère ça à la pluie », rigole Anne-Gildas, les bras chargés d’un panier d’huîtres fraîchement sorti du bassin submersible voisin.
Installée sur ce petit coin de ria aux allures de paradis, l’ostréicultrice a pourtant vécu l’enfer, un certain 16 décembre 2011. « Je l’ai appris par la télé à 7 h 30. Trop tard. » Porté par les courants et les vagues en furie, le fioul échappé des cales du échoué à Erdeven s’était déjà engouffré dans la ria. Touchant au cœur la production conchylicole. « À 8 h 30, c’était cuit… » tempête Anne-Gildas.Sur quatre tonnes de produits destinés aux tables de fêtes, elle n’en sauvera que 500 kg. Une misère. Ce jour-là, vissée au téléphone, elle prévient sa clientèle et décommande à tour de bras. Résultat : le bénéfice de l’année remis aux calendes grecques et la confiance de sa clientèle à regagner. « Comme si nous, petits ostréiculteurs, n’avions que ça à faire… »« Il faut pleurer… »
Aujourd’hui, comme d’autres en ria, Anne-Gildas attend la réponse au dossier d’indemnisation auprès de l’assureur du cargo. Elle tente de relativiser : « Nous sommes trois petits chantiers à avoir été fermés pendant 45 jours.....
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Morbihan. "Les ostréiculteurs ne sont pas indestructibles" (Ouest France)
Durement touchée par le début de pollution engendré par le TK Bremen, Anne-Gildas Portanguen tente de rebondir. Témoignage.
Rebondir. Coûte que coûte. Anne-Gildas Portanguen n'a aujourd'hui pas d'autre choix. Dans son petit chantier de Larmor, à deux pas du Pont-Lorois, l'ostréicultrice tente de garder le moral. Il fait un froid de canard. « Ça ne me fait pas peur, je préfère ça à la pluie », rigole Anne-Gildas, les bras chargés d'un panier d'huîtres fraîchement sorti du bassin submersible voisin.
Installée sur ce petit coin de ria aux allures de paradis, l'ostréicultrice a pourtant vécu l'enfer, un certain 16 décembre 2011. « Je l'ai appris par la télé à 7 h 30. Trop tard. » Porté par les courants et les vagues en furie, le fioul échappé des cales du TK Bremen échoué à Erdeven s'était déjà engouffré dans la ria. Touchant au coeur la production conchylicole. « À 8 h 30, c'était cuit... » tempête Anne-Gildas.
Sur quatre tonnes de produits destinés aux tables de fêtes, elle n'en sauvera que 500 kg. Une misère. Ce jour-là, vissée au téléphone, elle prévient sa clientèle et décommande à tour de bras. Résultat : le bénéfice de l'année remis aux calendes grecques et la confiance de sa clientèle à regagner. « Comme si nous, petits ostréiculteurs, n'avions que ça à faire... »
« Il faut pleurer... »....
Ria d'Etel. Les producteurs de coques également touchés (Ouest France)
Les ostréiculteurs n’ont pas été les seuls touchés par le naufrage du TK Bremen, les éleveurs comme Olivier Conrath, aussi.
Deux questions à Olivier Conrath, vénériculteur en ria d’Etel
Les producteurs de coques et palourdes ont également souffert des interdictions sur les coquillages fouisseurs…
Comme nombre de nos confrères ostréiculteurs, nous avons enregistré des retours, des invendus et subi l’interrogation des clients alertés d’un possible problème sanitaire suite au début de pollution. On retrouve un peu de calme et de sérénité aujourd’hui. Il est grand temps de reparler des huîtres, des coques et des palourdes de façon moins inquiétante. Avec la crise économique qui nous affecte (un tiers de produit en moins en deux ans), cette affaire n’a rien arrangé en terme d’image.
Et pourtant, pour les éleveurs de la ria, l’année 2011 a été plutôt bonne en terme de qualité du coquillage…
Oui, c’est paradoxal. Et ça ne suffit pas encore à rassurer une clientèle parfois rétive. Il faut aussi redire haut que nos coquillages sont à l’abri des pollutions marines grâce aux bassins de purification insubmersibles dont nous sommes équipés. C’est un gage de qualité. Il faut également, que les consommateurs ne fassent plus l’amalgame entre surmortalité des coquillages et pollution. Dans notre ria, le travail de longue haleine mené entre le syndicat et les agriculteurs pour la reconquête de la qualité de l’eau a été très payant.
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L’ostréiculteur reprend goût aux huîtres de la ria (Ouest France)
Après avoir été contraint et forcé de quitter le métier, Jacques Carrer reprend les rênes d’un nouveau chantier en ria d’Etel. Pas si commun…
En 2007, suite à la vente de la maison familiale et du terrain de Mané-Hellec à Sainte-Hélène, où se trouvait le chantier ostréicole de son père, Jacques Carrer doit cesser son activité la mort dans l’âme.
Un mauvais moment à passer. L’ostréiculteur, jeune quadra, met sac à terre. Il s’inscrit à Pôle emploi avant d’entamer une formation de capitaine 200 et de capacitaire à Etel. Mais, à vrai dire, il n’en mène pas large. Son monde et sa passion à lui ce sont les huîtres et sa ria.Malgré l’obtention du diplôme, Jacques ne se résoud pas à larguer les amarres. « J’avais 16 ans quand j’ai démarré avec mon père. Alors, quand on doit stopper net après 25 années dans ce métier, c’est déstabilisant. D’autant plus douloureux quand on doit se séparer de son propre chantier. Mais je n’avais pas le choix… »
« Ça me manquait tellement… »
La passion des huîtres est plus forte. Quatre années plus tard, Jacques Carrer repart à zéro, ou presque. « En fait, j’ai quitté le métier de corps mais pas d’esprit. J’ai donc décidé de remonter un chantier ostréicole juste à côté du précédent ».
Il récupère d’anciens bassins et rachète des concessions à d’autres ostréiculteurs au prix du marché, celui établi dans la rivière. « Certains pensent peut-être que je suis un peu fou de me relancer dans l’ostréiculture au cœur de la crise et de la surmortalité des naissains… Mais tout ça me manquait tellement, avoue Jacques.
« Cet arrêt momentané a été l’occasion de prendre du recul et d’aborder le métier différemment. Et c’est bien ce que je compte faire ». L’ostréiculteur reprend les commandes d’un tout nouveau chantier en zone conchylicole avec une envie décuplée.....
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A Lorient, les futurs poissonniers se forment (Ouest France)
Lorient propose la seule formation d'apprentis poissonnier-écailleur-traiteur dans le Grand Ouest. La première promotion a ouvert en septembre. Les entreprises ont recruté en alternance ces futurs professionnels de la mer.
« La satisfaction de travailler un beau produit, frais. » Gwenvaël Brunet, 25 ans, a les yeux qui brillent. « J'ai toujours aimé le milieu maritime, reprend le jeune homme de Grand-Champ. J'ai été animateur puis j'ai travaillé dans le service à la personne : le jardinage, la livraison des courses, etc. Je voulais revenir à la mer ! »
S'installer à son compte
Léger pianotage sur Internet, et, très vite, Gwenvaël repère la formation poissonnier-écailleur-traiteur à Lorient. C'est la dernière-née du centre de formation d'apprentis municipal, le CFA. « Elle a été créée à la demande des professionnels, explique la directrice, Claudine Petit-Pierre. C'est un bac pro, en deux ou trois ans. Unique dans le Grand Ouest. » Diplômé, l'apprenti trouvera un job sans difficulté. Formé à la gestion, il pourra aussi prétendre à reprendre une affaire.
La première promotion a ouvert en septembre. Huit jeunes, de 16 ans à 26 ans, d'Oléron à Saint-Malo en passant par Lanester, ont été sélectionnés. Ils étaient le double de candidats. Motivation et projet professionnel ont présidé au recrutement. A bas les clichés sur le métier : oui il faut se lever tôt, oui on travaille dans le froid. C'est « un métier de passion », insiste Gloria Dehaene, responsable de la communication au CFA.
L'étal, c'est l'ambassadeur du quai
Être poissonnier ne se limite pas à fileter du poisson. C'est aussi savoir conseiller le client. La p'tite recette, simple, plaît toujours ! C'est aussi raconter qui a pêché ce lieu jaune, où et comment. L'étal, c'est un peu l'ambassadeur du quai.
Être poissonnier, c'est encore préparer des verrines, des plats à emporter, composer des plateaux de fruits de mer. Ce côté traiteur, de plus en plus recherché par le consommateur. « Les gens travaillent, ils n'ont pas le temps de cuisiner », rappelle la directrice du CFA.
Une boîte à couteaux !...
(...)Note : La pêche en Bretagne
La pêche en Bretagne
Cette note a été demandée par la Commission de la Pêche du Parlement européen.
Irina POPESCU
Département thématique B: politiques structurelles et de cohésion
Parlement européen
Février 2012
Résumé
Cette note a été demandée par la Commission PECH en vue de la visite d’une délégation en Bretagne du 20 au 22 février 2012. Elle donne un aperçu des principales caractéristiques du secteur breton de la pêche et retrace des questions telles que la gestion de la pêche, la flotte, la production de la pêche et de l’aquaculture, l’industrie de la pêche, l’emploi, et la recherche marine.
Introduction
La Bretagne est entourée de 2730 km de linéaire côtier, soit plus que tout autre région française. Chacun de ses quatre départements (Finistère, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine et Morbihan) possède une façade maritime (Tableau 1). L’essentiel des agglomérations se situent sur le littoral, dont un grand nombre de villes-ports. Environ 40% de la population bretonne vit dans une commune littorale, et plus de 95% se trouve à moins de 60 km de la mer. Les eaux territoriales au large de la Bretagne s’étendent à 12 milles nautiques de la côte, dont 90% ne dépassent pas 100 m de profondeur.
La responsabilité générale de la gestion de la pêche incombe au Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement par le biais de sa Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA). En Bretagne, comme dans toutes les régions de la France, une partie de la gestion s'exerce au niveau régional...
(....)
L'aire marine protégée (AMP) la plus importante de Bretagne est le Parc Naturel Marin d’Iroise. D'autres AMP y sont répertoriées au titre de Natura 2000 en mer, et comme réserves naturelles littorales nationales et régionales.
La flotte bretonne de pêche compte 1400 navires, dont 1348 navires actifs à la pêche.
Elle représente de loin la plus grande flotte régionale en France pour le nombre de navires….
(…)
La production de la pêche bretonne est considérable par rapport à l’ensemble des pêches maritimes françaises: avec 134 454 tonnes de produits de pêche (46% des ventes des pêches maritimes an France métropolitaine) et une valeur de 336,4 millions d'euros (45% du chiffre d’affaires de la pêche française), la Bretagne est, de loin, la première région halieutique du pays. En Bretagne Nord, les volumes de pêche sont pour l’essentiel constitués de poissons (42%) et d’algues (33%). En Bretagne Sud, il s’agit surtout de poissons (85%) et de crustacés (8%).
La Bretagne est une région aquacole importante, axée surtout sur la conchyliculture (l'élevage des coquillages comestibles). Les principales espèces sont les huîtres et les moules; dans une moindre mesure on produit des palourdes, des coques et des ormeaux. La région concentre 52% des concessions françaises du domaine public maritime vouées aux élevages conchylicoles. Elle est la première région productrice de coquillages en France avec une production globale de 90 799 tonnes, soit 35% de la production nationale en volume et 34% en valeur (en hausse depuis 1997). Elle produit notamment 27% des huîtres et 44% des moules élevées en France. Le nord de la région fournit près de 75% des moules et le sud plus de 60% des huîtres produites en Bretagne.
Les captures débarquées en Bretagne sont vendues dans 15 halles à marées (criées). Réparties sur tout le littoral, les halles à marée sont le lieu de débarquement des bateaux, de tri des produits et de vente aux enchères auprès des mareyeurs et des poissonniers. Les mareyeurs sont le premier acheteur des produits de la pêche, qu'ils commercialisent ensuite à leurs clients (grossistes, poissonneries, restaurateurs etc.). Le poisson est le plus souvent vendu après une première transformation (éviscération, étêtage, tranchage, filetage, pelage). Avec 37% des entreprises de mareyage et 32% du chiffre d'affaires, la Bretagne est la première région française en ce domaine. L’industrie de transformation des produits de la mer regroupe les entreprises dont l’activité principale ou secondaire consiste à élaborer des produits destinés à l’alimentation humaine à partir de poissons, crustacés, coquillages et céphalopodes. La Bretagne représente 26% des entreprises et 36% du chiffre d’affaires national, ce qui en fait la plus importante région française dans l'industrie de transformation. 180,4 millions d’euros de produits issus de la transformation et de la conservation de poissons, crustacés et mollusques (préparations et conserves) en ont été exportés en 2010, soit 26% des exportations nationales…..
Pour télécharger le document cliquer : Parlement Européen
Le 21 mars 2012
Le sel de Guérande, produit protégé par l’Union européenne (Ouest France)
« La Commission européenne a ajouté une dénomination de produit agricole et alimentaire à la liste des indications géographiques protégées (IGP). Il s’agit du sel marin français de Guérande », a expliqué la Commission.
1 000 produits protégés
Cette distinction est destinée notamment à protéger les dénominations de produits contre les usurpations et imitations. Plus de 1 000 produits sont déjà protégés dans l’Union Européenne en vertu de la législation sur la protection des indications géographiques, des appellations d’origine et des spécialités traditionnelles.
Une récolte ancestrale…
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Conchyliculture. Le coût environnemental de la généralisation de matières peu dégradables dans l'ostréiculture et la mytiliculture...
Poches, collecteurs, filets... en plastique
Ci-contre : Chargement de collecteurs de naissain d'huîtres à Fouras (pointe de la fumée) Dimanche 18 mars 2012
Les conchyliculteurs signent une convention en baie du Mont Saint-Michel (Ouest France)
Les exploitations de moules et d’huîtres sont essentielles pour l’économie de la baie du Mont Saint-Michel. Une convention a été signée pour instaurer une nouvelle gouvernance, respectueuse de l’environnement.
Cette convention est le résultat de quinze ans de travail. Signée ce matin par Michel Cadot, le préfet ; Jean-Louis Tourenne, le président du conseil général ; et Goulven Brest, le président du comité régional de la conchyliculture en Bretagne nord, elle prévoit un plan d’actions annuel pour un développement intégré de la conchyliculture dans la baie.
« Il s’agit de régler les conflits d’usages qui apparaissent régulièrement et qui provoquent des tensions, explique le préfet. Certains voudraient que la baie reste un paysage. Elle doit être préservée, mais c’est avant tout un espace de production, qui permet de faire vivre et d’entretenir l’espace. »
Par ailleurs, la convention instaure une nouvelle instance de gouvernance, de suivi et d’évaluation, associant tous les acteurs. Le dispositif sera financé par une Cotisation professionnelle obligatoire, acquittée par l’ensemble des conchyliculteurs.
Cancale : Des propositions pour préserver le rivage de la baie (Ouest France)
L'enquête publique se termine aujourd'hui sur un « plan de prévention et d'élimination des déchets » soumis par le conseil général à propos des activités conchylicoles. Les Amis du rivage de la baie du Mont Saint-Michel y ont consigné leurs remarques.
Pierre Lebas et son vice-président Jean-Louis Le Gac résument les propositions de l'association : « Une formation obligatoire et de courte durée des professionnels sur le développement durable ; un avenant aux contrats de concession pour sanctionner éventuellement les mauvais élèves ; un avenant sur la prévention pour les moules de bouchot (décret INAO) ; un ramassage régulier des déchets avec tri dans les 8 jours suivant chaque marée supérieure à 90 ; et une valorisation des moules sous taille (moins de 4 cm). »
Gâchis économique
Ils dénoncent leur destruction et leur épandage sur l'estran, cause de puanteur, et gâchis économique : 4 000 tonnes soit 40 % des bouchots produits. Une situation inchangée depuis six ans, dont les mytiliculteurs et les pouvoirs publics semblent ne guère se soucier.
L'État est taxé de faiblesse et de laxisme. « Il y a un vrai problème de gouvernance et de coordination ». L'association en veut notamment pour preuve les travaux de remise en état d'une route illégale au port du Vivier non exécutés au bout de deux ans et à la date butoir.
Idem pour le Département accusé de manquer de cohérence : en débloquant sans contrepartie les 540 000 € de subventions allouées à la restructuration des exploitations maritimes, il n'imposerait pas des pratiques respectueuses.
Au passage, l'association fait remarquer l'avis défavorable qui vient d'être rendu au Vivier par un commissaire enquêteur pour 27 km de « chemins de la mer ».
La charrue avant les boeufs ?
Les Amis des rivages dénoncent « l'individualisme des mytiliculteurs et l'archaïsme de leurs méthodes productivistes. » Voilà pourquoi « les projets d'élevages de moules sur filières constituent une fuite en avant. »
L'exigence environnementale mobiliserait davantage les riverains de la Manche ainsi que les montrent leurs divergences avec les partenaires d'Ille et Vilaines sur le futur parc naturel marin.
Pierre Lebas affirme « qu'il faut d'abord régler le problème de la baie du Mont-Saint-Michel ». Après deux années d'études sur le potentiel nutritionnel, Ifremer a estimé qu'il fallait baisser les taux d'ensemencement (jusqu'à 50 % au lieu de 80 % ?) pour préserver la qualité des coquillages.
Un schéma départemental et régional de la mytiliculture, actuellement piloté de conserve par son Comité régional et par l'État sera prochainement soumis à enquête publique. L'association considère qu'il faut au minimum attendre ce préalable pour ne pas mettre la charrue avant les boeufs.
Pisciculture : harmoniser la production (Ouest France)
L’Interprofession piscicole veut établir un cahier des charges unique de la production de truites.
Présenté au salon de l’Agriculture mardi, ce projet de cahier des charges unique à l’ensemble de pisciculteurs français, est un peu un coup de gueule de la base. « Avoir à satisfaire trois ou quatre cahiers des charges différents sur une même ferme, c’est ingérable », souligne Pascal Le Gal, président du Cipa (Comité interprofessionnel des produits d’aquaculture).
À la suite des différentes crises alimentaires (vache folle…), les grandes enseignes ont voulu rassurer leur clientèle en établissant leurs propres critères. « Le but a été en partie atteint, mais ça n’a en rien clarifié la situation », estime Pascal Le Gal. D’où l’idée de proposer une démarche collective et concertée. « Nous y avons associé les enseignes volontaires (Auchan, Casino, Cora/Match, Intermarché, Métro, Système U), les écologistes du WWF, les associations de consommateurs (CLCV et Unaf), le ministère de la Pêche et de l’Aquaculture et FranceAgriMer. »
« De l’œuf à l’étal »
Une manière aussi pour le Cipa de « témoigner de l’engagement de toute une profession en faveur de la durabilité de la production aquacole et de la garantie de qualité pour le consommateur. » Chacune des enseignes a fourni ses éléments de sélection pour parvenir à établir une synthèse acceptable par l’ensemble de la filière. « Elle s’appliquera de l’œuf à l’étal », précise Pascal Le Gal.
L’objectif est aussi de décloisonner le marché en permettant à de petites structures d’être référencées sur la base de ce cahier des charges. Le Cipa espère aussi donner un peu d’air à cette filière qui ne décolle pas en France. En 1984, la Norvège, produisait 35 000 tonnes de saumons ; aujourd’hui, elle en met plus d’un million sur le marché. « Nous nous plafonnons à 40.000 t de truites. Il n’y a pas eu une seule création d’entreprise depuis douze ans. »
Considérée comme polluante, ayant recours aux antibiotiques, la pisciculture veut redorer son blason. En testant ce cahier des charges unique, elle espère combattre cette mauvaise image « injustifiée. On devrait davantage nous considérer comme des sentinelles de la nature. »
Des éleveurs de porcs et de vaches découvrent l'aquaculture (Le Gouessant)
Le 6 décembre dernier, une vingtaine d’éleveurs adhérents FDSEA*22 ont découvert l’usine Poisson du Gouesssant à Saint-Aaron (22).
Lors de la visite, Antoine Bureau, responsable de l'usine, a expliqué le process de fabrication aux visiteurs. Ils ont découvert la salle de broyage, s’intéressant à la taille de la mouture, aussi fine qu’en meunerie. Antoine a enchaîné sur la taille des granulés, leurs spécificités par espèce, leurs contraintes de fabrication. Il a mis en avant la technique d’extrusion qui permet d’avoir des granulés flottants, semi-flottants ou plongeants, ainsi que la longue formation et le haut niveau de savoir-faire du personnel. Il a poursuivi par le séchage des granulés, dans le sécheur muni de tapis à deux niveaux, à une température et pendant un temps très précis. Au synoptique, ils ont entrevu la complexité des formules, l’automatisation de l’usine et l’ensachage pour terminer par le magasin de stockage des produits sacs.
Travailler avec plusieurs petits clients plutôt qu’un seul gros
Sébastien Giraudeau, directeur de la FDSEA22, ex-salarié du Gouessant, a partagé ses connaissances sur l’export, particulièrement sur les sources d’approvisionnement en farines et huiles de poissons. Les visiteurs ont découvert que Le Gouessant s’approvisionnait principalement au Pérou, les prix et approvisionnements variant selon la gestion des stocks du gouvernement péruvien.
Les visiteurs se sont aussi intéressés aux médicamenteux. Antoine Bureau leur a précisé que «Le Gouessant a une ligne spécialement dédiée, mais que le tonnage s’amenuise d’années en années : de meilleures qualités sanitaires en pisciculture, le nouveau mode opératoire des vétérinaires privilégiant des produits de remplacement ou la vaccination en sont les principales raisons».
La visite de l’usine de Saint-Aaron s’est achevée autour d’un déjeuner à la cantine, avant d’enchaîner sur celle de la pisciculture de France Turbots à Trédarzec (22).
Une clientèle de luxe très exigeante
Les visiteurs, ont, par petits groupes, découvert la pisciculture. Ils ont pu se rendre compte de l’investissement nécessaire tant en bâtiment qu’en aliments pour produire un poisson de 3 kilos au bout de 3-4 ans. A l’expédition, le pisciculteur Pierre James a témoigné sur l’organisation et les contraintes imposées pour satisfaire des clients très exigeants (restauration de luxe) et lointains puisqu’il travaille aussi avec des clients de Russie, Dubaï ou encore d’Afrique du Sud. La visite s’est terminée par la découverte de la station de traitement de l’eau des différents bassins d’élevage.
«Tous les éleveurs ont été interloqués par la technologie employée tant en usine qu’en élevage. Ils ont découvert une autre production et cela leur a permis de relativiser leurs contraintes qui sont également fortes pour un pisciculteur, sinon plus...», soulignait Dominique Merrant à l’issue de la visite.
Dominique Merrant
*FDSEA : Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles
Inauguration d'ERM concept, zone de Penprat (Ouest France)
Créée il y a 22 ans, l'entreprise ERM concept, Étude réalisation mécanique, a quitté la zone de Keriven pour celle de Penprat, fin 2011. Spécialisée dans l'usinage de pièces mécaniques, la tôlerie, la chaudronnerie et la réparation industrielle, ERM concept a été inaugurée jeudi, en présence d'élus du territoire et du sous-préfet de Morlaix.
L'entreprise, dirigée depuis 2006 par Philippe Pronost, compte vingt-cinq salariés. Son chiffre d'affaires est supérieur à 2 millions d'euros. Elle travaille exclusivement pour des professionnels, dans les domaines de l'industrie agroalimentaire, l'industrie thermique, les télécommunications, l'imprimerie presse, l'aquaculture, l'aéronautique, l'industrie navale, les collectivités, la pêche, la construction de machines, le bâtiment et les travaux publics, l'industrie de recyclage et la recherche.
Le bâtiment de la zone de Penprat est plus vaste et mieux adapté à la production. Morlaix Communauté a construit les locaux de 2 676 m2, avec possibilité d'agrandissement : 186 m2 de bureaux et 2 490 m2 d'atelier de chaudronnerie et de mécanique industrielle. Le bail est commercial mais avec promesse de vente. Le coût de l'investissement immobilier s'élève à 1,2 million d'euros, hors taxes, avec une aide du conseil général de 95 000 €. Cinq emplois en CDI seront créés en trois ans grâce à l'aide de 15 000 € du Département.
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GreenStars, des biocarburants avec des micro-algues (Campagnes et environnement)
GreenStars, lauréat de l'appel à projet Investissements d'Avenir « Instituts d'Excellence sur les Énergies Décarbonées », est un ensemble de plateformes collaboratives regroupant des acteurs de la filière de valorisation des micro-algues. Objectif : développer à l'horizon 2020, des composés d'intérêts dont notamment des biocarburants et des molécules à haute valeur ajoutée grâce à des micro-algues utilisant les émissions de CO2 et les substances issues des rejets des activités humaines. Porté par l'Institut national de la recherche agronomique et rassemblant 45 partenaires publics et privés, GreenStars a également pour ambition de se positionner, d'ici cinq à dix ans, parmi les centres d'excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues. Un budget de 160 M€ sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20 % d'aide publique. Dès 2016, GreenStars sera doté de démonstrateurs industriels fondés sur des technologies de pointe qui permettront de construire un modèle économique et environnemental viable.
Inra
Fiche pratique de GreenStar
-45 partenaires
Organismes de recherche publics : Inra, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Université Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.
* Des collectivités territoriales : la Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, la Communauté d'Agglomération du Grand Narbonne, la Métropole Nice Côte d'Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, la Région Languedoc Roussillon et la Région Provence Alpes Côte d'Azur.
Organismes privés : Air Liquide, ACRI, Alfa Laval, Algaestream, Algenics, Algu'Innov, Bioalgostral, EADS, Eco-Solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEE Aquaculture, La Compagnie du Vent-GDF Suez, Microphyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Citroën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol, Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, Total, Véolia Environnement.
Pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA et Industries & Agro-Ressources- qui ont labellisé le projet.
- 3 sites : Montpellier-Etang de Thau , Narbonne et Nice
- 200 chercheurs, ingénieurs et techniciens.
- Une gouvernance par la création d'une société par actions simplifiées (SAS), qui réunira l'ensemble des partenaires.
- Un budget initialement prévu de 160 M€.
Le premier forum espagnol et latino-américain sur les ressources marines et l'aquaculture aura lieu du 26 au 29 novembre 2012 à Cádiz, en Espagne.
La croissance de la population mondiale est un souci qui inquiète les parties prenantes et experts sur la capacité à fournir une alimentation à cette population en pleine croissance. Les systèmes aquatiques, les mers et océans occupent deux-tiers de la surface terrestre et jouent un rôle important dans l'approvisionnement en aliments et produits de consommation. Parallèlement, les prises de poissons restent largement stables depuis 1995 et suite à plusieurs restrictions. Les Nations Unies avertissent également que 52% des stocks halieutiques marins sont surexploités.
L'Espagne et l'Amérique latine sont affectées par des taux de naissance et des taux de consommation de poissons en tant qu'aliment sain en pleine expansion.
L'évènement constituera l'occasion de débattre du diagnostic et de la pertinence des stratégies ciblées pour les exploitations piscicoles et l'aquaculture en Espagne et en Amérique latine. L'objectif est de faire progresser les débats sur les politiques affectant la gestion des exploitations piscicoles et la promotion de l'aquaculture. Le forum sera également l'occasion de réviser l'état des relations de coopération entre l'Amérique latine et l'Espagne.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter: cliquer ici
Conseils Economiques Sociaux et Environnementaux de l'Atlantique Aquitaine, Bretagne, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes
2012
Entrepreneurs, syndicalistes, associations… composent ce que l’on appelle la société civile, dont les CESER (Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux) de l’Atlantique sont l’expression et la représentation organisée au niveau régional.
Depuis plus de 15 ans, les CESER de l’Atlantique se mobilisent conjointement sur des sujets d’intérêt interrégional comme le transport maritime, le tourisme, l’attractivité des régions atlantiques, la sécurité maritime, le nautisme… L’objectif de ces coopérations consiste à développer des approches et des démarches communes sur des enjeux de portée interrégionale et de faire entendre le point de vue des assemblées socioprofessionnelles vis-à-vis des instances régionales, nationales et européennes.
La filière ostréicole est une activité économique d’importance pour les régions d’Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, qui doit faire face à de nombreux enjeux aggravés depuis 2008 par un phénomène de mortalité des jeunes huîtres.
A travers cette étude, les CESER de l’Atlantique ont souhaité appréhender le poids socioéconomique de cette filière et les défis auxquels elle doit répondre pour assurer sa pérennité. Sans entrer de manière détaillée dans la technicité et l’expertise du sujet, cette étude a eu pour objectif de favoriser une meilleure compréhension des enjeux et des actions possibles. Le rôle des CESER est bien ici de se poser en tant que facilitateur du dialogue entre les acteurs et les décideurs publics. Ils considèrent également que les observations et les préconisations formulées dans ce document peuvent servir l’ensemble de l’activité conchylicole, confrontée à des problématiques sinon identiques, du moins comparables à certains égards.
En se saisissant de cette question, les CESER de l’Atlantique veulent également se mobiliser pour la préservation d’une activité primaire littorale qui est une base traditionnelle de notre économie mais aussi un élément constitutif de notre richesse paysagère, patrimoniale et culturelle.
Au delà de l’attachement à une activité traditionnelle de nos régions, la problématique ostréicole pose la question des conflits d’usage sur le littoral et met en jeu la complexité des relations entre populations, activités et territoires.
Annick HERAULT et Jean-Claude TESSIER Rapporteurs de l’étude
Pour télécharger l'étude : CESEROstréiculture. Quatre régions et les mêmes préoccupations (Le Télégramme)
Quel avenir pour la filière ostréicole atlantique ? Une étude (*) rendue publique cette semaine tente de répondre à cette question et de formuler des préconisations.
Devant la situation préoccupante de la filière, les Ceser de Bretagne, Poitou-Charentes, Aquitaine et Pays de la Loire ont mené une étude commune sur l'ostréiculture de la façade atlantique.
Le caractère interrégional de l'activité justifie cette démarche collective. Une huître d'élevage voyage. Capté dans le bassin de Marennes-Oléron ou d'Arcachon, le naissain grossit en Bretagne avant de mettre le cap sur la Charente-Maritime pour que l'huître soit affinée. De même, quand un virus (herpès) s'en prend aux juvéniles, les conséquences sont elles aussi interrégionales. Depuis 2008, toute la façade atlantique pâtit de la surmortalité (80 %) des jeunes huîtres.
Un intérêt économique social et patrimonial
De l'étude des Ceser, il ressort qu'il faut absolument préserver l'activité ostréicole atlantique. Pour son poids économique : en 2009, elle produisait plus de 80.000 t d'huîtres (83 % du tonnage français) pour près de 300 M€ (87 % de la valeur française). Pour ses emplois : on comptait 11.000 salariés (à l'année ou saisonniers) en France, il y a trois ans, dans des entreprises à 70 % individuelles et familiales. Et pour son rôle dans la préservation du patrimoine culinaire, mais surtout dans la sauvegarde des paysages littoraux.
Pourtant, sur toute la façade atlantique, l'ostréiculture est confrontée non seulement au virus destructeur, mais aussi à la concurrence de la pêche, de la plaisance, de l'immobilier, etc.
Préconisations pour quatre grandes régions
Pour répondre à ces préoccupations communes, les Ceser formulent des préconisations quasi-identiques à destination des élus et des professionnels de leurs quatre grandes régions.
Devant la vulnérabilité actuelle des exploitations, ils engagent les pouvoirs publics (État, régions, départements) à maintenir leurs aides, le temps que des solutions permettent de réduire la surmortalité des jeunes huîtres. Il leur semble nécessaire que les régions soutiennent activement les programmes de réensemencement en jeunes huîtres non pathogènes qui sont soit des juvéniles en provenance de gisements sauvages, soit des sélections en écloserie.
Échanger les bonnes expériences
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CESER Bretagne : Session plénière du 12 mars 2012
A l'ordre du jour : L'enseignement supérieur et les territoires - une approche prospective sur le thème sciences et société - la filière ostréicole...
Le Conseil économique, social et environnemental de Bretagne s'est réuni en session plénière le 12 mars 2012
Il a adopté a l'unanimité deux études :
- Enseignement supérieur et territoires : enjeux et défis pour la Bretagne
Rapporteurs : Mme Anne Saglio, MM. Luc Avril et Olivier Sire....
(....)
- Appropriation sociale et mise en débat des sciences et technologies en Bretagne : une approche prospective
Rapporteurs : Mme Claudia Neubauer, MM Bernard Dubois et Jean-Claude Moy
Le changement climatique, les énergies marines, les nanotechnologies, les « marées vertes », la gestion des ressources, …, sont autant de questions qui soulignent l’importance des débats et de l’appropriation « sociale » des problèmes impliquant les sciences et technologies, ainsi que le rôle important de l’appropriation collective des connaissances scientifiques dans la conduite du débat public.
Dans ce rapport, le CESER s’appuie sur la présentation d’un état des lieux des connaissances et de la situation de controverse persistante autour des causes et même de la description de deux problèmes qui concernent directement la Bretagne : la surmortalité des abeilles et la surmortalité des huîtres.
La mise en prospective de l'ensemble de ces questions est proposée à travers quatre scénarios : « Balbu-science », « Négo-science », « Néga-science », « Accro-science ».
Le CESER a également adopté à l'unanimité une réflexion menée avec les CESER de l'Atlantique (Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes) :
- Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ?
Rapporteurs : Mme Annick Hérault (CESER Poitou-Charentes) et M. Jean-Claude Tessier (CESER Aquitaine)
L’ostréiculture, activité caractéristique des régions de la façade atlantique base traditionnelle dans notre économie est également un élément constitutif de notre richesse paysagère, culturelle et patrimoniale.
Les CESER de l’Atlantique proposent des actions concrètes pour préserver une activité indispensable à l’équilibre économique, social et environnemental du littoral atlantique.
L’analyse approfondie des défis auxquels la filière doit répondre pour assurer sa pérennité fait apparaître deux types d’enjeux :
- Structurels : liés à la dépendance de l’ostréiculture vis-à-vis de son environnement.
- Conjoncturels : le phénomène de mortalité des jeunes huîtres creuses observé depuis 2008.
Puis, le CESER a émis un avis sur les dossiers soumis par l'exécutif régional : stratégie maritime, stratégie de lutte contre les marées vertes, politique linguistique, politique de santé...
(....)Télécharger l'Avis du CESER Bretagne
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Une semaine pour les alternatives aux pesticides (consoGlobe)
Du 20 au 30 mars 2012 aura lieu la 7ème édition de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, événement qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut se passer des pesticides nocifs pour la santé.
Apprendre à consommer sans pesticides
Créée en 2006 par le collectif ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides) et coordonnée au niveau national par le MDRGF, la Semaine sans pesticides vise à sensibiliser le grand public sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides. Elle a aussi vocation de lui faire découvrir des alternatives aux traitements chimiques au niveau de l’agriculture, du jardinage, de l’entretien de l’habitat, etc.
Jardineries, magasins, collectivités territoriales, ONG, écoles… : les participants proposant diverses animations sont de plus en plus nombreux chaque année.
Impliquez-vous et profitez donc de cette semaine pour par exemple déguster des produits bio, visiter des fermes bio, vous former aux techniques de jardinage naturel, assister à des soirée-débats, à des projections de films, etc.
Une semaine de découvertes idéale pour montrer sa volonté de consommer mieux.
Jardiner avec des pesticides bio
Les pesticides dits « bio » utilisent les propriétés d’éléments naturels, contrairement aux pesticides industriels qui font appel à des produits de synthèse. Lutter contre les insectes parasites et maladies des cultures avec des pesticides bio n’est pas impossible car cela mobilise des techniques traditionnelles qui sont celles de l’agriculture biologique !....
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Medithau : Des huîtres issues de l'agriculture biologique
Depuis janvier 2012, Médithau est officiellement fournisseur d’huîtres issues de l’agriculture biologique, pour une partie de sa production d’huîtres de l’étang de Thau. Ces huîtres, encore jeunes et en cours de grossissement, seront commercialisables à partir d’avril 2012. Ce label oblige Médithau à se conformer à un cahier des charges strict, destiné aux huîtres diploïdes. Ces règles, récentes, ont été établies selon des normes européennes datant de 2010.
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Molène. Patrimoine naturel. Un label bio à l'étude pour les algues (Le Télégramme)
Le conseil de gestion du parc naturel marin d'Iroise a adopté son plan d'actions pour 2012, soit un budget de 1,5million d'euros. Une vingtaine de programmes sont identifiés. Concernant lepatrimoine naturel, une étude est en cours sur le «peigne hyperboréa», utilisé par les goémoniers pour récolter les algues au fond de l'eau. Cet appareil est suspecté d'avoir un impact négatif sur les fonds marins. Une autre étude est en cours concernant l'obtention d'un label «bio» pour les algues. Un label pourrait aussi aboutir pour des espèces du parc: homard, lieu jaune, baudroie et langouste.
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Carnac. Les huîtres de Yann Congratelle médaillées d'or (Ouest France)
Installé comme ostréiculteur depuis 2001, Yann Congratelle est à la tête d'une petite exploitation familiale. Avec Karine, son épouse, ils produisent et commercialisent des huîtres creuses de la baie.
Cette année, ses huîtres ont une nouvelle fois été primées au salon de l'agriculture.
« C'est notre neuvième médaille. Dès la deuxième année d'installation, nos huîtres ont obtenu une médaille de bronze au salon du Rheu. En 2007 déjà, nous avons obtenu la médaille d'or au salon de l'agriculture », précise Yann.
C'est encore une médaille d'or qui vient couronner, cette année, le travail régulier de ces ostréiculteurs. « Il faut reconnaître que les huîtres d'eau profonde dans la baie sont bien iodées et très charnues. Nos clients nous le disent souvent. Ils seront heureux d'apprendre qu'ils ont raison », souligne Yann.
Bien entendu, il s'agit tant pour le producteur que pour les consommateurs, d'une satisfaction de savoir qu'ils produisent et consomment un produit reconnu de grande qualité.
Très simplement, Yann précise : « En fait c'est le milieu naturel qui fait que l'huître est différente d'une autre. Tout est lié à la qualité de l'eau. Il y a cinq ans, nous étions une soixantaine à travailler en eau profonde. Aujourd'hui, nous devons être une dizaine seulement »....
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Vulnérabilité de la pêche et de l’aquaculture aux changements climatiques dans le Pacifique tropical
Introduction:
Le Secrétariat de la Communauté du Pacifique (SCP) a publié un livre numérique qui présente une évaluation exhaustive de la vulnérabilité des pêcheries océaniennes face aux changements climatiques et comprend les contributions de 88 scientifiques internationaux et des spécialistes des pêches. Ce livre a été publié à l’occasion de la 7ème Conférence du SCP qui s’est tenue les 7 et 8 novembre 2011 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Il prédit que l’acidification des océans et la disparition d’habitats importants, tels que les récifs coralliens, les herbiers marins, les mangroves et les zones intertidales, contribueront au déclin de diverses espèces de poissons et crustacés dont dépendent les communautés côtières pour assurer leur subsistance. Celles-ci deviendraient plus tributaires des ressources en thon. A contrario, la pêche en eau douce pourrait bien tirer son épingle du jeu, tout particulièrement grâce à des améliorations attendues dans l’aquaculture d’eau douce. Mais, malgré ces progrès, elle pourrait ne pas pouvoir faire face à l’accroissement rapide de la population......
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Le WWF France publie son indicateur Empreinte Eau de la France
Alors que s’est ouvert en début de semaine le 6e Forum Mondial de l’eau, le WWF France engagé depuis 20 ans maintenant sur les questions de l’eau, renforce sa lutte contre la perte de biodiversité des écosystèmes aquatiques et la promotion de gestions plus responsables de la ressource eau, en publiant son indicateur Empreinte Eau.
L’Eau : une ressource naturelle extrêmement fragile
Alors que 70 % de la surface de la planète est couverte par les océans, seulement 3% de l’eau sur terre est douce, sans compter que cette eau douce est répartie de façon très inégale selon les pays. En effet, 23 pays s’accaparent aujourd’hui les 2/3 des ressources mondiales tandis que 26 autres, soit 250 millions d’habitants, souffrent de pénuries graves. Les cours d’eau ne représentent aujourd’hui que 0,001 % environ du volume total de l’eau douce sur terre.
L’eau est une ressource naturelle fragile. Elle est la base de toute forme de vie et nous l’exploitons au quotidien dans nos modes de vie : besoins vitaux, habitat, alimentation, production de biens et de services, culture et agriculture, moyens de transport et de biens marchands…
L’Empreinte Eau, un indicateur permettant à tous de mesurer son impact sur la ressource eau
Destiné à tous, entreprises, collectivités, particuliers…, l’étude sur l’Empreinte Eau, initiée et financée par le WWF France, et menée par l’Université de Twente (Pays-Bas), révèle pour la première fois les caractéristiques de l’empreinte eau de la France.
Cet indicateur fait prendre conscience de façon simple des impacts des modes de vie et donc des pressions exercées par les activités humaines sur la ressource eau, qu’elles soient domestiques, industrielles ou agricoles.
Qu’est ce que l’empreinte eau ?
L’empreinte eau d’un individu, d’une communauté ou d’une entreprise est définie comme le volume total d’eau douce utilisé pour produire les biens et services consommés par l’individu ou la communauté, ou produits par l’entreprise (ou le producteur agricole).
L’empreinte eau a trois composantes :
- l’empreinte eau bleue : c’est la consommation des eaux de surface et des eaux souterraines ;
- l’empreinte eau verte : c’est la consommation des eaux de pluie, notamment par évaporation dans les cultures agricoles ;
- l’empreinte eau grise : c’est le volume d’eau douce requis pour diluer les polluants.
On distingue l’empreinte eau de production, l’empreinte eau virtuelle et l’empreinte eau de consommation.
Le saviez-vous ? Une tasse de café, c’est 140 litres !
Ces chiffres comprennent l’eau utilisée pour faire pousser le plan de café, le récolter, le transporter, l’emballer, le vendre et le préparer. Ce chiffre comprend également le volume d’eau nécessaire à la fabrication de la tasse dans laquelle il sera but.
L’empreinte Eau de la France en quelques chiffres :
Empreinte eau virtuelle d’importation : 47 % de l’empreinte eau française est liée aux importations. (Eau utilisée à l’étranger pour la fabrication de produits importés pour être consommés en France) : la France dépend donc presque de moitié de l’étranger pour son approvisionnement en eau.
Empreinte eau de consommation nationale : 53 % de l’empreinte eau de consommation nationale est interne (Eau utilisée en France pour la fabrication et la consommation de produit en France).
L’empreinte eau de production de la France (l’eau utilisée sur le territoire français pour la production de biens et services) est de 90 milliards de m3 par an . Les cultures agricoles représentent 86 % de cette empreinte eau, les céréales représentent 50 % de cette empreinte eau de production de la France (principalement sous forme l’empreinte eau verte), sachant que le maïs représente à lui seul 50% de l’empreinte eau bleue agricole.
Le Midi-Pyrénées et l’Aquitaine sont les deux régions françaises ayant la plus forte empreinte eau bleue, en raison des besoins en irrigation notamment pour le maïs.
L’empreinte eau d’un consommateur français est de 1.786 m3 par an, soit l’équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747 . 36% de cette empreinte correspond à la consommation de viande (via le maïs et le soja pour le bétail), et 10% le lait (via les fourrages).
Pour accéder au rapport : Empreinte Eau de la France
Aytré : Le nettoyage du littoral a commencé (Sud Ouest)
Après chaque grande marée, ils vont revenir. Les membres du programme Trait bleu ratissaient le littoral d'Aytré mercredi dernier pour ramasser tous les déchets non naturels qui souillaient la côte. Ils étaient déjà venus en février et reviendront chaque mois les trois prochaines années, comme prévu par le partenariat noué avec la ville d'Aytré.
De nouveaux métiers
Le programme Trait bleu entend créer une nouvelle filière de métiers, avec formations et qualifications, autour du nettoyage des plages et de la revalorisation des déchets rejetés par la mer. À terme, Trait bleu interviendra aussi dans les zones humides (marais) et réparera le mobilier littoral (girondines, bungalows, etc.)
5,5 mètres cubes de déchets
« Le mois dernier, nous avons ramassé 8,5 mètres cubes de déchets », compte Fabrice Faurre, chef du projet Trait bleu. Cette fois-ci, seulement 5,5. La première fois, le volume était important car aucune collecte n'avait été effectuée durant l'hiver.
Parmi les déchets récoltés, 75 % sont issus de l'ostréiculture, poches à huîtres, élastiques, tubes de collecteurs, etc. « Pourtant, les professionnels de la mer font attention désormais », reprend Fabrice Faurre. Ils sont conscients que les plastiques se désagrègent en particules qui sont ingérées par les coquillages et les poissons. Or ceux qui n'en meurent pas, nous les mangeons. « Ce pourcentage s'explique par une saison entière sans ramassage. Mais déjà, en deux passages, les quantités n'ont déjà plus rien à voir. En février, nous avons récupéré 34 poches ; en mars seulement trois, explique Fabrice Faurre. Bientôt, nous les recyclerons, comme tout ce qui pourra l'être, poursuit-il. Pour le moment, nous listons ce que nous trouvons puis nous chercherons quoi en faire. Mais d'après nos observations, peu de déchets viennent du large, tout vient de la côte. Nous retrouvons beaucoup de sacs d'emballage. Il y a un gros travail d'éducation des gens à faire. »
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Vers un affichage environnemental sur les produits alimentaires (Ministère Développement Durable)
Rendre la consommation des ménages plus durable est un des leviers d’action essentiels pour amorcer la « croissante verte ». En France, le Grenelle Environnement comporte une mesure dont l’objectif est de fournir aux consommateurs une information sur les caractéristiques environnementales des produits de grande consommation, dont les produits alimentaires. Cet affichage environnemental pourrait inciter l’ensemble des acteurs des filières alimentaires (producteurs agricoles inclus) à adopter des modes de production plus durables. L’objet de cet article est de présenter les initiatives actuellement développées dans le monde, les enjeux méthodologiques et l’état d’avancement du dispositif français, unique, puisqu’il i) s’appuie sur un pilier législatif, ii) vise un affichage « cycle de vie » et multi critères (incluant mais dépassant la seule empreinte carbone, avec par exemple une empreinte « eau ») et iii) qu’à l’avenir, il pourrait être généralisé en France. Nous concluons sur la double nécessité d’une harmonisation des dispositifs à l’échelle européenne (dans un premier temps) et d’une réflexion sur la co-existence en France des systèmes d’informations aux consommateurs.
Pour télécharger l'étude : Vers un affichage environnemental sur les produits alimentaires
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Longtemps les ressources naturelles en poisson ont été considérées comme inépuisables. Pourtant elles atteignent maintenant une limite et la pêche ne permet plus de couvrir l’accroissement de la demande mondiale. Aujourd’hui, la pisciculture produit déjà 50 % de la consommation mondiale de poisson mais la production française et européenne stagne.
Cette rencontre montre comment la mobilisation de la recherche publique et de la filière piscicole peut et doit fournir de nouveaux atouts pour le développement de la pisciculture française, en répondant en particulier aux trois enjeux majeurs suivants :
* Mesurer et améliorer la durabilité des élevages piscicoles
* Comment évaluer la durabilité économique, sociale et environnementale des élevages ?
* Quelles en sont les voies d’amélioration ?
* Maîtriser les quantités d’eau utilisées
* Comment mettre au point de nouveaux systèmes d’élevage économes en eau ?
* Quel est leur impact sur les performances et la qualité du poisson ?
* S’adapter à la raréfaction des matières premières
* Quelle quantité de poisson sauvage est utilisée pour produire les poissons d’élevage ?
* Comment remplacer les huiles et farines de poissons dans les aliments aquacoles ?
* Peut-on sélectionner des poissons pouvant valoriser d’autres ressources et notamment les ressources végétales ?
Résumés des interventions (document) et discussions sur plusieurs vidéos, cliquer Vers une pisciculture compétitive et durable
- Introduction : Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
- Le GIS Piscicultures demain, un outil de mobilisation de la recherche et de la profession : Marc Vandeputte, Coordination piscicole, Inra
- Évaluer et améliorer la durabilité de la filière piscicole française : programmes IDAqua et ProPre : Aurélien Tocqueville, Ingénieur, Service Technique Aquaculture, ITAVI
- Aller vers une pisciculture économe en eau : Mathieu Gaumé, Unité expérimentale PEIMA de Sizun, INRA
- Discussion : durabilité de la pisciculture - Animée par Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
- Réduire l’usage des matières premières marines pour l’élevage aquacole : Françoise Médale, Directrice de l’Unité NuMeA, Inra Bordeaux & Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
- Adapter les poissons aux aliments végétaux : programme VEGEAQUA - Richard Le Boucher, Ingénieur en sélection aquacole, Sysaaf
- Discussion : combien de poisson sauvage pour produire du poisson d’élevage ? Animée par Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
- Conclusion : Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
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Intensification raisonnée et écologique de l’aquaculture tropicale (Cirad)
Dans un contexte de surexploitation des ressources sauvages, l’aquaculture a souvent été présentée comme une panacée capable de satisfaire la demande croissante en produits aquatiques. En effet, la production aquacole mondiale a été multipliée par plus de six depuis le milieu des années 1980 et c’est le secteur des productions animales qui a connu la plus forte croissance au cours des trois dernières décennies. Mais depuis quelques années, sa perception par le grand public s’est dégradée en raison, notamment, de l’impact environnemental de certaines pratiques comme l’emploi de farines de poissons, les rejets de matière organique (fèces et aliments non consommés), la destruction de mangroves, ...
Pourtant, l’essentiel de la production mondiale est toujours obtenu dans des systèmes semi-intensifs durables ayant même souvent un impact positif sur l’environnement en transformant certains sous-produits ou résidus polluants en protéines à haute valeur alimentaire. Quant aux autres modes de production, ils font l’objet de nombreuses recherches visant à identifier de nouvelles pratiques durables.
L’une des plus prometteuses est l’Aquaculture Multi-Trophique Intégrée (Integrated Multi-Trophic Aquaculture ou IMTA), qui tend à se développer depuis quelques années. Elle consiste à associer sur un même site des élevages polluants (comme la pisciculture) à des élevages ou cultures dépolluants (coquillages filtreurs, algues, concombres de mer, etc.).
De tels systèmes relèvent d’une démarche d’intensification écologique de l’aquaculture tropicale, étudiée dans le cadre de l’UMR Intrepid par le Cirad et l’Ifremer. Nous concevont et développont des travaux de recherche allant de la domestication de nouvelles espèces (comme des espèces herbivores) à l’étude des dynamiques d’adoption des innovations par les agriculteurs des pays tropicaux.
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Web-vendeur d'huître de l'île de Ré pour le compte de La Cabane Océane à la Flotte-en-Ré
Le producteur que nous avons sélectionné pour sa qualité unaniment reconnue sur l'île de Ré (voire plus) est "La Cabane Océane".
L'entreprise
La Cabane Océane, située sur la zone ostréicole du Petit Praud, sur la commune de La Flotte-en-Ré, fut créée en 2000, par Angélique et Sébastien. Aujourd'hui, elle emploie 4 personnes sur l'île de Ré et 1 sur son site de Paimpol en Bretagne. La production est de 200 tonnes d'huîtres par an. La Cabane Océane, 4 hectares de parcs sur l'île de Ré et 18 filières, plus 6 hectares en baie de Paimpol.
Régionalement reconnue, La Cabane Océane distribue ses produits à de nombreux restaurateurs et poissonniers de l'île de Ré.
La Cabane Océane est également présente sur le marché médiéval de La Flotte, toute l’année.
Des visites guidées et dégustations pour groupe de 15 personnes minimum ont lieu sur le site de production (sauf le week-end)....
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Les BTS mobilisés au Salon de l'Agriculture (Sud Ouest)
Pour la dixième année consécutive, pendant le Salon de l'agriculture, les étudiants du BTS aquaculture du lycée Saint-Christophe se sont rendus au Concours général agricole de Paris. Forts de leur sérieux, ils ont également participé à l'organisation des épreuves aux côtés des étudiants d'Agroparistech. Concours impartial sous contrôle de l'État depuis 1870.
Un groupe d'étudiants a participé à la réception et au tri des produits, envoyés par les producteurs candidats, auparavant contrôlés par la Chambre d'agriculture, puis scellés. Encadrés par des « commissaires », ils ont rendu anonymes plus de 4 000 produits dans des emballages spéciaux sans étiquettes soumis ensuite aux jurés.
Une expérience unique
Quelque 2 000 gastronomes, représentants de la filière de la production à la distribution, et parmi eux des élèves du lycée agricole BTS aquaculture, composaient ce jury. Ces derniers ont participé à la dégustation de truite fumée ou d'huîtres, en compagnie des représentants des grands groupes, producteurs, restaurateurs. Ils ont noté les produits anonymes suivant leur texture, couleur, goût au moyen de grilles d'évaluation.
Pour la truite fumée, deux médailles ont été décernées à deux entreprises d'Aquitaine sur six entreprises nationales représentées. Tous les bassins de production d'huîtres étaient présents et l'évaluation portait sur la forme, la couleur, le taux de remplissage, le croquant.
C'est une expérience unique qu'a eu la chance de vivre ce groupe de Saint-Pée-sur-Nivelle. Les jeunes en ont conscience et espèrent pouvoir renouveler cette démarche l'an prochain.
Ils ont rempli leur carnet d'adresses, la principale leçon qu'ils semblent avoir retenue est qu'il ne suffit pas de produire, il faut aussi produire de la qualité. La concurrence est importante, les niveaux d'exigence sont toujours plus élevés....
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Saint-Pée-sur-Nivelle : Resserrer les liens entre lycéens et pros (Sud Ouest)
Ce mercredi 14 mars, Hervé Durand, Directeur régional de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), a rendu visite aux équipes enseignante et administrative du lycée agricole Saint-Christophe pour une journée de concertation. Lycée privé, l'établissement doit se plier à certains règlements et le DRAAF est là pour apporter des solutions aux projets de l'équipe des professeurs réunis en CDI (Centre de documentation et d'information du lycée). L'équipe a présenté les formations existantes avec leurs avantages et leurs limites.
Un certain décalage
En gestion des milieux naturels et de la faune, trois années conduisent à un bac pro GMNF ou un bac pro production aquacole. Deux BTSA en production aquacole et gestion et protection de la nature plus une licence pro en partenariat avec l'université d'Anglet complètent les formations existantes.
En réponse aux demandes des professionnels de l'aquaculture qui trouvent un certain décalage avec l'enseignement du lycée et les exigences du terrain, l'équipe des professeurs projette une formation de CAP aquacole assorti d'une formation continue. « Dans nos petites exploitations en Aquitaine, nous embauchons du personnel de proximité auquel il manque une formation de base, des connaissances en électricité pour pallier aux défaillances des moteurs et ce CAP ainsi que la formation continue nous seraient utiles » approuve un des professionnels présents à la concertation.
Favoriser les rencontres
« Comment faire pour que des spécialisations à l'échelle européenne soient reconnues ? » questionne l'équipe qui doit trouver des formations non concurrentielles avec d'autres établissements.....
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Offre d'emploi
Avis de recrutement : Ingénieur en sélection ostréicole
Date de publication 3 mars 2012. Date limite : 30 mars 2012
Description du poste
Le Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français (SYSAAF ; www.sysaaf.fr) recrute un ingénieur en sélection ostréicole pour un CDD de 36 mois (2 * 18 mois). La mission de l’ingénieur sera d’apporter un soutien technique en matière de sélection génétique de l’huître creuse aux partenaires du programme de sélection collectif SCORE coordonné par le Comité National de la Conchyliculture (CNC) soutenu par le MAAPRAT avec le concours des Conseils Régionaux de Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon.
Plus précisément, la personne recrutée assurera l’appui technique du personnel du CNC mettant en oeuvre le programme de sélection, l’appui à l’utilisation du système de base de données sous ACCESS pour la collecte des performances, l’estimation des paramètres génétiques et des valeurs génétiques, la proposition de plan de fécondation, la rédaction et la présentation de synthèses destinées aux partenaires du programme (CNC, SRC, IFREMER, centres techniques aquacoles) mais aussi plus largement aux professionnels de la filière. Le travail sera réalisé en étroite interaction avec les autres ingénieurs du SYSAAF et les chercheurs de l’IFREMER et inclura aussi la participation à des actions de R&D.
Le poste demandera de fréquents déplacements sur les élevages et pour participer aux réunions des diverses comités de gestion du programme.
Le poste est basé à la section aquacole du SYSAAF et la mission sera réalisée sous la direction du responsable de la section aquacole du SYSAAF.
Profil :
· Ingénieur BAC+5 minimum
(....)· Compétences informatiques : Maitrise de logiciels de génétique quantitative, ACCESS
· Date limite des candidatures : 30 mars 2012.
Pour plus d'informations cliquer Ici
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Offre d'emploi
France Turbot. Electromécanicien(ne)
Pour cause de départ en retraite France Turbot recherche pour son site de TREDARZEC (15 personnes) Un ELECTROMECANICIEN(NE) pour assurer en équipe la maintenance de son site d'élevage de Turbot en bassins à terre et d'huîtres en estuaire.
Astreinte d'alarme une semaine sur deux (prime et véhicule fourni)
Expérience exigée.
Pour plus d'informations, cliquer Ici
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Sète : Gestion des ressources en eau : 480 millions d’euros pour le bassin de Thau (Midi Libre)
État, Agence de l’eau, Région, Département, Thau agglo, CCNBT et syndicat mixte se sont engagés par écrit sur la voie d’un développement équilibré. Ce n’est pas un document technocratique, ou un fourre-tout, assure-t-on quai des Moulins, au syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT).
Ce contrat de territoire est le fruit d’années de concertation menées dans le cadre du schéma de cohérence territoriale, du schéma d’aménagement et de gestion des eaux, de Natura 2000.
"Succédant aux contrats de lagune, il propose une feuille de route qui liste les actions à mener, d’ici 2017, en terme de gestion des ressources en eau, maîtrise de l’urbanisation, préservation de l’environnement, soutien des activités maritimes et agricoles, développement de modes de transports propres.
Un document de 63 pages censé offrir une réponse globale aux enjeux du territoire, qui doit être dotée de 480 millions d’euros de financements divers, sur six ans.
Avec, en aval, des actions bien concrètes portées par différents maîtres d’ouvrage selon la thématique : Thau agglo pour, entre autres, les lidos, le transport maritime sur la lagune de Thau, les bus hybrides, la chambre d’agriculture, le Civam et les collectivités pour la certification des productions agricoles, le SMBT pour la vente directe sur les sites de production conchylicole, la Région pour la restructuration du pôle agro-industriel du port de Sète, etc.
Des réalisations toujours projetées à travers un prisme “besoins/ressources” qui devrait éviter de voir resurgir les errements du passé.
Illustration : le schéma de cohérence territoriale (qui s’impose aux plans d’urbanisme des communes) ayant déjà scellé un choix - celui de conforter l’agriculture au détriment du mitage par les lotissements - le contrat de gestion intégrée déterminera quel type d’agriculture est possible sur Thau en dehors de la viticulture, en tenant compte des ressources et des besoins en eau et au regard de l’évolution démographique.
Un animateur agricole analysera les besoins (développement de l’agriculture biologique, circuits courts) et identifiera les priorités. Une action qui doit permettre à terme d’offrir une autre valeur aux terres agricoles que celle suspendue à leur seule constructibilité, de maintenir une présence agricole réduisant friches et cabanisation.
Il s’agira, aussi, de s’entourer de producteurs capables de répondre à la demande alimentaire quand le “consommer local” ne sera plus une tendance mais une obligation au regard du coût du transport routier.
Articulé autour de l’eau, "élément clef du territoire", le contrat de gestion intégrée abordera bien sûr le problème du traitement des eaux pluviales dont le règlement décidera de la pérennité, ou non, de l’économie touristique et conchylicole....
(....)
Le 17 mars 2012
Saint Malo. Conchy Pêche : Salon professionnel des métiers de la mer
Saint Malo. Conchy Pêche
Salon professionnel des métiers de la mer
27 au 29 mars 2012
Saint Malo - Bretagne
Espace Duguay Trouin
L’objectif de ce salon est d’offrir aux ostréiculteurs, mytiliculteurs, transformateurs, aquaculteurs, un lieu d’échange et d’information sur leurs métiers.
Pendant 3 jours, les professionnels vont à la rencontre d’une centaine d’exposants spécialisés pour découvrir les dernières techniques et les actualités de la profession.
Depuis 2011, le salon Conchy Pêche a lieu dans l’espace Duguay Trouin sur le port de Saint Malo, lieu parfaitement adapté aux besoins du salon dans une ville proche des professionnels de Normandie et de Bretagne.
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Vinycées : des vins de lycéens à découvrir (Nouvelle République)
Pour cette 18e édition des Vinycées, il est ainsi possible de déguster et d'acheter une cinquantaine de vins élaborés dans des établissements scolaires et représentant toutes les grandes régions viticoles françaises. Et pas seulement du vin d'ailleurs, puisque sur place, on trouve des huîtres du lycée de la mer de Bourcefranc (Charente-Maritime), des fromages ou des charcuteries venus d'autres établissements scolaires agricoles.
Ces Vinycées sont aussi un exercice grandeur nature pour les élèves, qui seront notés sur leur prestation, quant à la manière d'accueillir, de guider, de conseiller les visiteurs… « Pour beaucoup, il s'agit de leur première confrontation avec des clients, un travail qu'ils seront amenés à exercer dans leur vie professionnelle », précise le directeur.
Tunisie. La revanche des huîtres de Bizerte (Medinapart)
1 500 tonnes d'huîtres sont produites chaque année sur la lagune de Bizerte...
« Quand les Français ont quitté Bizerte en 1963, ils nous ont dit que jamais on ne réussirait à élever des huîtres ici ! » Othman Boukoum, vieux marin de 73 ans, a relevé le défi : depuis 14 ans, il est ostréiculteur. « Mon premier patron était le pionner de l’ostréiculture tunisienne. Un entrepreneur italien venu ici dans les années 1950. Il a disparu je ne sais où après l’indépendance mais les huîtres sont restées. » Othman a monté sa propre entreprise conchylicole (l’élevage des coquillages, huîtres, moules et autres palourdes).
Chaussons aux pieds et bonnet sur la tête, l’ostréiculteur se tient face à l’étendue d’eau, son territoire. Entêté et passionné, il témoigne : « À 60 ans, l’État m’a forcé à prendre ma retraite. Mais, je continue de m’occuper à mes huîtres avec mes cinq fils. »
Othman Boukoum, 73 ans, travaille comme ostréiculteur sur la lagune de Bizerte depuis l'adolescence....
Othman Boukoum est l’un des dix entrepreneurs ostréicoles qui ont fait le pari d’implanter une telle activité dans la région. La production est minime, environ 1.200 tonnes par an (contre 130.000 en France) mais les parqueurs sont pleins de ressources. « Je voudrais que l’on s’organise en coopérative pour mieux promouvoir notre production », explique l’éleveur de mollusques.
La consommation d’huîtres n’est pas ancrée dans les pratiques culinaires du pays. Il n’existe même pas de couteau pour ouvrir la coquille. Un tel détail technique qui ne risque pas de freiner la gourmandise du vieil homme : « J‘ouvre moi-même le coquillage avec une lame trafiquée. Je les cuisine ensuite avec une sauce aux pommes de terre et aux pois chiche. Et, pour finir, ma femme sert des pâtes faites maison. Le goût est excellent. »
Les pêcheurs accusés de braconnage....
Outre qu'il pose la question des usages et du partage de l'espace maritime, le dossier Maleconche met en plein sur la protection des paysages.....
Le projet d'élevage d'huîtres et de moules sur des filières immergées dans l'anse de la Maleconche - au large des plages oléronnaises de la Gautrelle et des Saumonards - continue de faire des vagues.
Signé le 2 décembre dernier l'arrêté du préfet, autorisant le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes à implanter ces installations au large d'Oléron, dans le pertuis d'Antioche, n'a pas éteint l'incendie. Au contraire.
« Le lobbying a primé sur l'intérêt général », tempête le président de l'association des plaisanciers de La Rochelle, dans l'éditorial de la dernière publication de sa revue. Alain Garcia résume bien ainsi le sentiment des opposants qui disent que les conchyliculteurs, sur le sujet, ont voulu aller très vite, pour prendre de vitesse la procédure de création du parc naturel marin des pertuis.
Cette instance sera probablement plus contraignante car tout sujet maritime y sera débattu contradictoirement entre les différents usagers, plaisanciers compris, avant qu'une décision ne l'emporte sur le fond.
« Encore une fois, nous ne sommes pas contre les filières conchylicoles en tant que telles, commente à son tour Philippe Grand, le président de l'Union départementale des associations de navigateurs (Unan17). Mais il ne faut pas les mettre n'importe où. Cela fait dix ans que nous demandons l'étude d'une solution alternative. L'entêtement de l'Administration dans ce dossier est considérable. C'est de la folie de laisser faire ça, mais compte tenu du fait qu'il s'agit de l'outil des conchyliculteurs, c'est politiquement incorrect de dire qu'on est contre. »
L'Unan 17 prépare donc en ce moment un recours devant le tribunal administratif (1). « Nous ne sommes pas seuls, les troupes sont remontées et d'autres formes d'actions ne sont pas invraisemblables ! », prévient le président.
Objectif, éviter la création de cette zone couvrant 387,5 hectares localisée sur la côte est de l'île d'Oléron pour mettre en place des filières.
« Un danger maritime »....
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Le Réseau Aquaculture Québec (RAQ) regroupe une trentaine de chercheurs québécois possédant un important réseau de collaborateurs à l’échelle provinciale, nationale et internationale.
Les membres réguliers du RAQ proviennent de sept institutions universitaires (Université du Québec à Rimouski / Institution hôte, Université Laval, Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Institut National de la Recherche Scientifique-Institut Armand Frappier, École Polytechnique de Montréal d’une institution d’enseignement collégial (Cégep de la Gaspésie et des Îles), du Ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et du Ministère des Pêches et des Océans.
Le RAQ est né grâce au financement initial de Valorisation-Recherche Québec (VRQ), ainsi que de la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM), et est supporté financièrement depuis 2006 par le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT – Programme regroupements stratégiques).
Le RAQ est le seul regroupement québécois interinstitutionnel dont l’objectif est de participer activement au développement durable de l’industrie aquacole québécoise. Il regroupe au sein d’un même forum, auquel participent l’industrie ainsi que les décideurs, les compétences québécoises en aquaculture d’eau douce et en mariculture, de même que les compétences sur les mollusques et les poissons tout en s’ouvrant sur les aspects biotechnologiques, économiques, légaux et éthiques. Le résultat est la formation d’un noyau solide, interdisciplinaire et interinstitutionnel, ouvert aux nouvelles orientations du secteur, mais surtout affichant une volonté ferme d’aider le secteur à conserver ses acquis et à se développer.
Pour plus d'informations, cliquer Ici
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Lycée Maritime de La Rochelle. Répondre à l'appel du large (Sud Ouest)
Matelot, conchyliculteur… Le lycée régional maritime et aquacole de La Rochelle forme les futurs « gens de mer » et ouvre un CAP poissonnier par apprentissage à la rentrée.
Idéalement situé à deux pas de la mer, le lycée régional maritime et aquacole, labellisé « Lycée des Métiers » couvre l'ensemble des formations du champ professionnel des métiers de la mer, de la navigation à la culture marine. Chaque année, ils sont plus d'une centaine de futurs navigants, décidés à prendre le large, à s'inscrire dans les formations maritimes.
CAP de matelot
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Métiers en milieu hostile
(...)Un CAP poissonnier en 2012
Autres domaines de formations : l'aquaculture et la conchyliculture. Deux diplômes sont dispensés, le CAP conchyliculture et le bac pro cultures marines. Le premier forme des ouvriers qualifiés pour l'élevage, la production et l'expédition des huîtres et coquillages. Le second prépare les futurs responsables techniques ou chefs d'exploitation. Il est orienté sur la production en milieu marin et la commercialisation d'espèces marines : coquillages, crustacés, algues. La formation est très complète : gestion des unités d'exploitation, production des juvéniles, négociation commerciale, vente ou mise en marché, conduite de navire…
Ces deux diplômes s'appuient sur les moyens techniques de la ferme aquacole du lycée basée sur l'île de Ré. Elle comprend une nurserie, une écloserie et une unité de production et d'expédition conchylicole. A noter pour la rentrée prochaine: la création d'un CAP poissonnier par apprentissage. Ouverte à 12 élèves, cette formation a pour but de répondre aux demandes grandissantes du secteur de la poissonnerie artisanale, des grandes surfaces mais aussi des centrales d'achats et des mareyeurs qui sont en recherche de personnel qualifié. Cette formation est la seule dans la grande région ouest.
Dans les brumes du marais de Brouage, hier, les premières remises à l'eau de civelles....
La tortue cistude, le héron argenté, les grenouilles et libellules élégantes, ainsi que quelques vaches maraîchines entrées en résistance contre l'élevage intensif, partagent désormais les vastes étendues humides du marais de Brouage avec de nouveaux locataires.
Ils sont très précisément 837.000 à avoir pris leurs quartiers dans les canaux et fossés, entre la tour de Broue et l'écluse de Beaugeay. 270 kilos de civelles (1) qui, hier et aujourd'hui, sont déversés en 90 points disséminés sur les communes de Saint-Sornin, Saint-Jean-d'Angle, La Gripperie-Saint-Symphorien et Saint-Agnant. Avec l'accord du syndicat gestionnaire des ouvrages hydrauliques de ce marais.
837 000 civelles
C'est la première fois, depuis qu'en 2009 l'Union européenne et les États membres ont arrêté les mesures de restauration de l'espèce dans des plans de sauvegarde, que des alevins d'anguilles sont rendus à la nature en Poitou-Charentes.
Huit autres opérations identiques sont programmées cette année en France, notamment en Aquitaine. Jamais jusqu'alors la démarche n'avait atteint un tel seuil.
On parle de 3,4 t au total. Des lâchers d'un coût de 400 euros le kilo de civelles achetées au mareyage. Près de 110.000 euros, en l'occurrence, financés à 96 % par l'État, 2 % par l'Association pour le repeuplement de l'anguille et 2 % par le Comité régional des pêches maritimes de Poitou-Charentes.
Les contingences sanitaires qui avaient conduit, l'année dernière, à ajourner la réintroduction en Charente-Maritime, ont été levées cette année.
Marquées, puis libérées....
Sauver l’huître normande (Connexion)
Pas de bâtiment, ni grand discours pour le Centre de Référence de l’Huître (CRH) ! L’objectif n’est pas de créer une structure supplémentaire mais de répondre, au plus vite, à la crise traversée, aujourd’hui, par le secteur conchylicole. De fait, les différents partenaires (1) n’ont pas attendu la signature de la convention de création du CRH, le 20 janvier 2012, pour travailler ensemble. « Dès 2009, nous avions répondu aux appels de la filière qui subissait un phénomène de mortalité particulièrement grave sur les huîtres de moins d’un an. En 2011, nous avons réorienté un certain nombre de nos programmes de recherche », confirme Michel Mathieu, professeur à l’Université de Caen Basse-Normandie et responsable du CRH.
Un réseau professionnel très structuré
La Basse-Normandie possède un atout considérable pour sortir de cette crise sur lequel se base le CRH : un réseau scientifique et technique très bien structuré, de la formation à la recherche fondamentale. « Nous avons le maillage le plus fin de toutes les régions françaises pour récolter des données de terrain et de très bon relais chez les techniciens pour les interpréter et les analyser », poursuit Joseph Costard, président du comité régional de conchyliculture.
Face à la crise, les chercheurs se sont mis au service des ostréiculteurs. « Nous avons été très pragmatiques. » La profession voulait des solutions d’urgence, elle comptait jusqu’à 80 % de mortalité parmi ses huîtres juvéniles. « Grâce à des élevages de naissains contrôlés sains et élevés en zone sanctuaire, nous avons confirmé que la principale cause de contamination était l’introduction de naissain très chargé en virus ». Une démarche de bon sens, mais l’appui des scientifiques pour valider les démarches professionnelles est important.
Programme de recherche du CRH
En 2012, le CRH a défini ses programmes de recherche. La priorité concerne la certification du naissain introduit en Basse-Normandie. L’urgence vise à définir et adopter des pratiques plus saines. « Nous réalisons donc des tests sur des naissains en introduisant des animaux peu chargés en virus à Port-en-Bessin-Huppain, sur une zone définie. » Le second volet focalise sur la compréhension du phénomène, et notamment sur les facteurs déclencheurs de la maladie (environnement et contamination à partir d’animaux infectés) et le troisième axe porte sur les mécanismes mis en place par l’huître pour se défendre. Cette compréhension des interactions entre huître et virus accompagne les projets actuels de sélection génétique. « La solution passera par cette double réponse : l’adoption de pratiques plus saines et la sélection d’espèces plus résistantes ».
(1) Région Basse-Normandie, Conseils Généraux de la Manche et du Calvados, Université de Caen Basse-Normandie, comité régional conchylicole, syndicat mixte d’équipement du littoral de la Manche, Ifremer, Etat.
Michel Mathieu - Responsable du CRH
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Huître : le centre de référence lancé en Normandie (Ouest France)
Le centre de référence de l'huître recherche les causes de la mortalité, jusqu'à 80 %, des naissains.
Depuis la mortalité des très jeunes huîtres, jusqu'à 80 %, apparue en 2008 (elle existait depuis plus longtemps mais était ignorée) la production en Basse-Normandie, première région en France, a chuté de 30 000 à 18 000 tonnes. L'ostréiculture bas-normande, ce sont aujourd'hui quelque 350 entreprises pour moins de 2 000 emplois, « en baisse de 30 % » se désole Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole Manche-Mer du Nord. Dans ce contexte les collectivités locales - la Région et les deux départements côtiers - encouragent la recherche pour traiter ce virus. C'est ainsi que vient d'être créé, avec l'université de Caen et les laboratoires dont Frank-Duncombe à Caen, le Centre de référence de l'huître (CRH).
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Ce centre, unique dans sa spécialité, a accueilli l'an dernier dix chercheurs américains qui reviendront cet été, en période de reproduction, pour apprendre des Normands et confronter leurs connaissances. Le CRH intervient lors des transferts des naissains, opération délicate ou se développe le virus. Le CRH, financé par des fonds publics pour quatre ans, doit « trouver ses propres fonds d'ici 2013. Sinon on aura failli », souligne Michel Mathieu. Tous les partenaires du consortium ont signé la convention à la préfecture de région, lançant officiellement ce centre de référence. « Pour se relever de ce coup de massue pour la profession », espère Jo Costard. Xavier ORIOT.
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Du bruit à bord des navires
Réunion d'information "Du bruit à bord des navires"
27 mars 2012
Bordeaux
Le mardi 27 mars 2012, la Direction InterRégionale de la Mer Sud Atlantique-Aquitaine (DIRM-AQUITAINE) et l'Institut Maritime de Prévention (IMP) organisent une réunion d'information et d'échange consacrée à la problématique du bruit à bord des navires.
Cette réunion, à laquelle sont invités des représentants des professionnels et de l'administration, se déroulera de 14h00 à 17h00 dans les locaux de la DIRM-AQUITAINE situés au 3, rue Fondaudège à Bordeaux. Elle sera animée par M. Cédrik RENAULT, ergonome à l'IMP depuis 12 ans, qui a travaillé avec des acousticiens et des armements à la pêche pour déterminer des solutions de nature à réduire les niveaux sonores à bord des navires de pêche.
Trois points seront à l'ordre du jour :
- rappel des exigences de la réglementation,
- notions d'acoustique,
- pistes de solution pour réduire les niveaux de bruit à bord des navires.
Si vous souhaitez participer à cette réunion, veuillez vous inscrire auprès de l'IMP par téléphone (02 97 35 04 30) ou par courrier électronique (contact@imp-lorient.com) avant le vendredi 23 mars 2012. Source : CNPMEM
Les accidents du travail maritime, maladies professionnelles et risques d'inaptitude à la pêche et à la conchyliculture.
21 et 22 juin 2012
Nantes
Maison des Sciences de l’Homme
Jeudi 21 juin 2012
L’évolution des contrôles techniques et sociaux à bord des navires français et étrangers.
Sont invités aux débats du jeudi 21 juin: Sous-direction des gens de mer et de l'enseignement maritime, sous-direction de la sécurité maritime, bureau du contrôle des navires au titre de l'État du port, inspecteurs du travail et Pôle Travail de la Direccte (Bretagne, Pays de la Loire), inspecteurs syndicaux ITF, syndicats maritimes français, ETF (syndicat européen des transports), centres de sécurité des navires, divisions marines du Bureau Véritas de St-Herblain et de Montoir de Bretagne, l'ENSM, les lycées professionnels, Armateurs de France, avocats en droit maritime, associations de capitaines de navires, armements marine marchande et pêche, La Touline.
Vendredi 22 juin 2012
Les accidents du travail maritime, maladies professionnelles et risques d'inaptitude à la pêche et à la conchyliculture.
Sont invités aux débats du vendredi 22 juin: L'IMP, façade atlantique et secteur pêche, élevages marins ; les comités départementaux, interdépartementaux, régionaux et le comité national, les syndicats de marins, pêcheurs, salariés et patronaux, les préventeurs ; ingénieurs CARSAT, médecins inspecteurs du travail, inspecteurs du travail, Pôle Travail Direccte (Bretagne et Pays de la Loire), la Région Bretagne, les lycées professionnels, les armements à la pêche, La Touline, les associations de familles de marins, l'ENIM, le réseau des médecins du service de santé des gens de mer.
Etang de Thau. Derrière la façade....
Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour (Midi Libre)
La ville accueille jeudi (15 mars ndlr) une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.
Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.
C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.
Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.
L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.
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Sète / Thau. Lagune : riche et menacée (Midi Libre)
Sur l’étang de Thau, en 2011, on a soufflé le chaud et le froid. Côté négatif : la suspension de la commercialisation des coquillages durant près de six semaines dès le mois de janvier, les pollutions de l’étang noir, menacé de déclassement, ou encore celles issues des navires de plaisances, contre lesquelles de plus en plus de voix s’élèvent.
Côté positif : le classement des herbiers de zostères comme “habitat exceptionnel” par l’Europe, le retour de la grande nacre, la bonne santé des hippos...
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Sète. Étang noir : le "scandale" des décharges sauvages (Midi Libre)
La prud’homie et le syndicat des petits-métiers ont conduit une action hier matin.
Hier matin, 9 h, le long de la route reliant Sète à Balaruc et bordant la zone des Eaux-Blanches. Une épaisse fumée noire s’élève au-dessus de la décharge sauvage où s’active un ferrailleur. Le temps que Jean-Marie Ricard et une dizaine d’autres pêcheurs arrivent sur place à bord de leurs sapinous, la fumée - provenant de la combustion de gaines de cuivre - s’est dissipée. Et le ferrailleur est reparti.
"C’est un scandale !", tonne Jean-Marie Ricard
Pas grave. L’opération conduite en ce tout début d’année n’avait pas pour but de surprendre untel ou untel “en flagrant délit”. Mais bien de dénoncer l’impéritie des pouvoirs publics face à l’existence de sources humaines de pollutions bactériologiques qui menacent l’étang et donc l’activité des professionnels. Et en particulier les deux volumineux dépôts clandestins de déchets qui ont “poussé” de part et d’autre du site de Lafarge. Sur les rives du bien nommé “étang noir”, appellation traditionnelle de l’anse comprise entre la pointe du Barrou et Balaruc-les-Bains. Elle est menacée de déclassement alors qu’il s’agit de l’un des plus prolifiques secteurs à coquillages fouisseurs (palourdes, clovisses, coques) de la lagune.
"C’est un scandale !", tonne Jean-Marie Ricard. Comme il l’avait laissé entendre dès son élection, il y a trois semaines, le nouveau prud’homme major de l’étang est passé rapidement à l’action pour interpeller les pouvoirs publics. "Fin novembre, après un épisode pluvieux, on a eu une fermeture de quinze jours de l’étang noir. Aujourd’hui, nous lançons un avertissement. Si rien n’est fait rapidement de la part de la Préfecture et des collectivités concernées pour raser ces deux décharges et empêcher que d’autres apparaissent aux mêmes endroits ou ailleurs, nous hausserons le ton.". A bon entendeur...
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Sète. Quand se vide la cuvette, où finit son contenu ? (Midi Libre)
Les systèmes d’assainissement sur le bassin versant de Thau. Des dispositifs qui garantissent la pérennité de la conchyliculture et de la pêche.
Rendez-vous compte : jusqu’en 2002, en tirant leur chasse d’eau, quelque 8.000 Sétois des îlots Est de Sète (4-Ponts, Mas Coulet...) envoyaient directement le contenu de la cuvette dans le canal ! Et s’ils faisaient ainsi le bonheur des muges, la situation pouvait bien sûr rester en l’état. Depuis, les contrats de lagune sont passés par là, le Département, les intercommunalités ont bossé puis le Syndicat mixte du bassin de Thau a été créé afin de coordonner les politiques contractuelles d’assainissement sur l’ensemble du bassin versant. 50 millions d’euros ont, aussi, été investis. Et ce n’est pas fini.
Très prosaïquement, où vont aujourd’hui nos eaux usées quand, de Montbazin à Sète, de Gigean à Marseillan, on prend une douche, vide un évier, tire une chasse ? Toutes les eaux usées de la ville de Sète, depuis les travaux engagés sur l’îlot Est, rejoignent la station d’épuration (Step). À l’exception, bien sûr, des 1.500 habitations de “la butte Saint-Clair” qui sont, elles, équipées en assainissement non collectif (fosses septiques et champs d’épandage).....
En 2006, 10 % des effluents se perdaient dans la nature....
Pour aller plus loin....
Saumon de Norvège : Une alimentation rigoureusement sélectionnée (Norge)
Les saumons de Norvège sont nourris de « pellets », des granulés qui concentrent tout ce qui constitue leur alimentation naturelle à l’état sauvage. Les saumons puisent ainsi leur énergie d’un mélange de farines et d’huiles issues de petits poissons particulièrement riches en protéines et en graisse. Parce qu’ils favorisent le bon développement de l’organisme, vitamines et minéraux sont également au menu. Autre ingrédient indispensable : l’astaxanthine. Il s’agit d’un antioxydant qui apporte au saumon de Norvège la vitamine A dont il a besoin et qui donne à sa chair sa couleur rosée unique. Présent à l’état naturel chez le saumon, tout comme chez le flamant rose et les crevettes, cet antioxydant lui permet de conserver ses précieux oméga-3, qui contribuent à notre équilibre physique et mental.
Tout comme sa qualité, la quantité de nourriture est rigoureusement contrôlée. Ainsi, les poissons ne reçoivent que ce qui est nécessaire à leur croissance. Pas de gaspillage chez les saumons ! Naturellement, les doses de nourriture sont également ajustées à leur appétit, qui évolue selon les conditions climatiques. En effet, contrairement à nous, le saumon n’a pas faim lorsqu’il fait trop froid !
Pour une totale sécurité, chaque élément composant l’alimentation des saumons bénéficie d’une traçabilité précise et transparente. OGM ainsi que farines animales terrestres n’entrent en aucun cas dans l’alimentation du saumon norvégien. Les antibiotiques, quant à eux, ne peuvent être utilisés que sur ordonnance vétérinaire et autorisation des autorités sanitaires. Les saumons qui en ont besoin sont mis d’office en quarantaine jusqu’à ce que toute trace de médicament ait disparu de leur chair.
Avec le saumon de Norvège, chacun est assuré de déguster un saumon qui a été sainement nourri et élevé.
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En Norvège, aquaculture de qualité rime avec nature respectée (Poissons de Norvège)
Dès le milieu du XXème siècle, la Norvège a pris conscience de l’importance de la richesse de son patrimoine naturel, et de la nécessité d’en assurer la préservation, particulièrement celle des ressources marines. A cette époque, la Norvège fut le premier pays au monde à établir des réglementations encadrant les activités de pêche. C’est également à cette période que le pays a mené ses premières recherches d’élevage de poissons, permettant l’émergence d’une aquaculture moderne et commerciale dans les années 70.
Aujourd’hui la Norvège est une nation pionnière en matière d’aquaculture. A ce titre, de nombreuses compétences de haut niveau sont mises à contribution (éthologie, biologie marine, technologie…) pour garantir la sécurité des consommateurs, ainsi que la préservation des eaux norvégiennes.
Toute une gamme de mesures strictes a été établie pour assurer une cohabitation optimale entre le développement de l’aquaculture et le respect des écosystèmes environnants.
Une politique d’implantation des parcs aquacoles et de surveillance très exigeante
Avant d’obtenir son agrément, un site de production aquacole doit répondre à de nombreuses exigences environnementales.
- Les fermes sont situées en pleine mer, dans les eaux froides et limpides des fjords, suffisamment loin des zones de trafic maritime. Ces eaux bénéficient d’une oxygénation et d’un renouvellement naturels grâce à la présence de courants. Leur qualité est surveillée en permanence.
- Les conditions de courant, ainsi que la profondeur, la qualité de l’eau et l’éloignement de tout habitat d’autres espèces (par exemple, de saumons sauvages) sont également évalués par les autorités, sur la base de standards minimums.
Une fois agréé, le site de production fait l’objet d’un suivi strict et régulier.
- Les conditions de vie des saumons étant un critère primordial, la densité de poissons dans les enclos d’élevage ne peut à aucun moment dépasser 2,5 % du volume total d’eau afin qu’ils aient assez d’espace pour évoluer à leur aise.
- Entre chaque cycle d’élevage, les fermes sont mises en jachère afin de préserver l’environnement naturel intact. Pendant cette période, les fonds marins sont étroitement surveillés.
Au final, la sélection est tellement stricte que l’on compte moins de 750 fermes pour 21 000 km de côtes ! D’une part, les licences ne sont accordées par l’Etat qu’à la condition que les fermes soient intégrées à l’environnement et qu’elles le respectent pleinement. D’autre part, les licences sont attribuées avec parcimonie afin d’éviter un développement trop important du nombre de parcs.
Une alimentation surveillée et adaptée
D’importantes recherches dans ce domaine ont permis d’identifier les besoins naturels des poissons en fonction de leur stade de développement. Objectif : garantir aux poissons d’élevage une nourriture adéquate, tout en s’assurant de leur bonne santé.
Par ailleurs, pour éviter tout gaspillage de nourriture, des caméras sous-marines ont été installées dans les parcs aquacoles afin de vérifier le comportement alimentaire et l’appétit des poissons. Les quantités sont ainsi ajustées au plus près de leur consommation. Ces caméras permettent aussi de veiller à ce que les fonds marins restent préservés.
La Norvège travaille actuellement à un nouveau challenge : réduire la dépendance aux ressources marines pour préserver les ressources halieutiques. Des recherches sont ainsi menées afin de réduire les farines et huiles de poisson en augmentant la part de composants végétaux de l’alimentation des saumons, tout en garantissant les apports nutritionnels nécessaires au bien-être et à la qualité de ces derniers.
Objectif : zéro fuite de saumons
Les autorités norvégiennes se sont fixées l’objectif « zéro fuite ». La fuite d’un seul poisson d’une ferme est considérée comme un « crime environnemental » et sévèrement punie. L’implication des autorités et des fermiers ont permis des résultats impressionnants ! En 1998, le pourcentage de fuites de saumon était de 0,46 %. En 2009, il est tombé à moins de 0,04 % et ce, alors que la production a augmenté de près de 10 % sur la même période! C’est une priorité absolue du secteur et des autorités de poursuivre les efforts entrepris jusqu’à ce que plus aucun saumon ne puisse s’échapper.
Une filière aquacole mobilisée pour lutter contre les parasites
Parasite existant naturellement en milieu marin, le pou de mer touche aussi bien les saumons sauvages que ceux d’élevage, qu’il contamine en passant à proximité des zones d’aquaculture. Il se fixe sur la peau, aux nageoires et aux branchies du poisson. Même s’il ne représente aucun danger pour la santé humaine s’il est ingéré, les autorités norvégiennes estiment qu’au-dessus d’une certaine concentration, pour des raisons de bien-être animal, il convient de prendre des mesures pour en réduire le nombre dans les bassins.
La plupart du temps, le problème se résout de manière entièrement naturelle : des poissons appelés « vieilles communes » sont introduits dans le bassin d’élevage et se nourrissent des poux de mer.
Si une concentration élevée de poux est constatée, un vétérinaire peut prescrire des produits spécifiques. Cette prescription reste néanmoins très encadrée et ne peut se faire sans l’aval des autorités.
L’ensemble des réglementations liées à l’aquaculture permettent aujourd’hui à la Norvège de préserver l’écosystème de ses eaux, tout en proposant différentes espèces d’élevage, tels que le saumon, la Truite des Fjords® et le flétan blanc aux amateurs de poissons à travers le monde.
15 mars 2012
FAO. Comité des pêches - Sous-Comité de l'aquaculture
COFI - Sous-Comité de l'aquaculture - Sixième session
Afrique Sud, Cape Town,
26 au 30 Mars 2012
Pour plus d’informations, cliquer FAO
COFI Sous-Comité de l'aquaculture
Création : Établi par le Comité des pêches (COFI) à sa vingt-quatrième session en 2001 conformément au paragraphe 10 de l’Article XXX du Règlement général de l’Organisation, et à l’Article II du Règlement intérieur du COFI.
Composition : Le Sous-Comité est ouvert à tous les États Membres de l'Organisation. Les États qui ne sont pas membres de l'Organisation, mais qui sont membres de l'Organisation des Nations Unies, de l'une quelconque de ses institutions spécialisées ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique, peuvent être admis comme membres du Sous-Comité par le Conseil de l'Organisation.
Première session : 18-22 Avril 2002, Beijing, RP de Chine.
Principales fonctions :
Le mandat du Sous-Comité de l'aquaculture, basé sur les recommandations de la Consultation d'experts, sera le suivant :
"Le Sous-Comité offrira une tribune pour des consultations et des discussions sur l'aquaculture et donnera des avis au COFI sur les questions techniques et de politique générale touchant l'aquaculture ainsi que sur les activités que devra mener l'Organisation dans le domaine de l'aquaculture. Il devra en particulier :
- identifier et examiner les principales questions et tendances liées au développement de l'aquaculture à l'échelle mondiale ;
- dégager les questions et les tendances d'importance internationale appelant des mesures propres à accroître la contribution durable de l'aquaculture à la sécurité alimentaire, au développement économique et à la réduction de la pauvreté ;
- recommander des mesures internationales répondant aux besoins de développement de l'aquaculture et, à cette fin :
- conseiller des mécanismes pour préparer, faciliter et mettre en oeuvre les programmes d'action identifiés, et donner des avis concernant les contributions attendues des partenaires ;
- donner des avis sur les rapports avec les autres groupes et organisations concernés afin de favoriser l'harmonisation et d’entériner s'il y a lieu les politiques et les mesures prises ;
- donner des avis sur le renforcement de la collaboration internationale en vue d'aider les pays en développement à mettre en oeuvre le Code de conduite pour une pêche responsable..
- donner des conseils sur la préparation d'examens techniques et l'analyse des questions et des tendances d'importance internationale ;
- traiter les questions touchant spécifiquement l'aquaculture que les Membres, le Comité des pêches ou le Directeur général de la FAO lui soumettront."
Pour accéder et télécharger les Documents de travail, cliquer FAO
- COFI:AQ/VI/2012/3 Rapports intérimaires sur la mise en œuvre du Code de conduite pour une pêche responsable (CCPR), dans ses dispositions intéressant l’aquaculture et la pêche fondée sur l’élevage, et nouveau mécanisme d’établissement de rapports
- COFI:AQ/VI/2012/4 Application des Directives techniques de la FAO relatives à la certification en aquaculture
- COFI:AQ/VI/2012/5 Évaluation et suivi des résultats du secteur de l’aquaculture : importance, problèmes et défis
- COFI:AQ/VI/2012/7 Satisfaire les besoins en aliments d'un secteur aquacole en plein essor : analyse
- COFI:AQ/VI/2012/9 Les ressources et les technologies génétiques au service du développement de l’aquaculture : perspectives et obstacles
- COFI:AQ/VI/2012/Inf.7 Directives techniques relatives à la certification en aquaculture
- COFI:AQ/VI/2012/Inf.9 Les technologies génétiques au service du développement de l’aquaculture
Comparons l'huître si bien élevée et sa sœur sauvage (Sud Ouest)
Les ostréiculteurs, face à la pénurie, pourraient se tourner vers le stock d'huîtres sauvages.
Souvent, les chercheurs cherchent dans leur coin sans que personne ne leur demande jamais rien. Et des fois, leurs thèses et leurs analyses rencontrent l'actualité. C'est le cas pour Flora Salvo. Cette jeune étudiante carcassonnaise de 28 ans a publié au printemps dernier une thèse qui devrait intéresser évidemment l'ostréiculture arcachonnaise. Le titre suffit à comprendre pourquoi : « Approche comparée des populations naturelles et cultivées d'huître japonaise Crassostrea gigas dans une lagune macrotidale (bassin d'Arcachon) : cycle biologique, relations trophiques et effets sur le benthos. »
Sur l'île aux Oiseaux
Au moment où l'ostréiculture arcachonnaise peine à sauver ses stocks amputés depuis plusieurs années par un virus herpès mortel, il est fortement question de s'intéresser aux huîtres sauvages du Bassin. Une étude toute récente commandée par la mission du parc naturel marin les a évalués à environ 65 000 tonnes (et 16 000 tonnes d'huîtres d'élevage).
La thèse de Flora Salvo ne pouvait donc pas mieux tomber. Elle est donc de Carcassonne. Elle a étudié à Toulouse, puis à Marseille, au Canada, et enfin à Bordeaux 1, et plus exactement à la station marine d'Arcachon depuis 2006. Soyons clairs, l'objet premier de sa thèse n'est pas vraiment l'huître en elle-même mais les différentes méthodologies employées pour étudier et comparer les huîtres sauvages et celles d'élevage. Reste que l'huître sauvage n'avait jamais été étudiée dans son milieu naturel.
Et il n'empêche que bien des observations se dégagent des études menées par Flora Salvo pendant tout de même cinq ans sur un point précis de l'île aux Oiseaux où se côtoient à la même hauteur huîtres d'élevage et huîtres sauvages.
Le travail, « laborieux » dixit Flora Salvo, a été considérable : prélèvements réguliers, échantillonnage, analyse de l'eau, étude minutieuse des sédiments tombés sous les huîtres ou des espèces présentes sous ces mêmes huîtres, comparaison des rejets des objets d'étude, au total 500 pages de textes, de tableaux, de courbes, etc.
Parlons de reproduction…
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Pêche à pied. Interdite... mais tolérée ! (Le Télégramme)
Ce n'est pas nouveau, mais ce n'est pas su: la pêche à pied est interdite dans de nombreuses zones (presqu'île de Quiberon, et les îles notamment) où elle est pourtant pratiquée... et tolérée.
Zonage.
Un arrêté ministériel de 1999, explicité par des arrêtés préfectoraux révisés périodiquement (dans le Morbihan, le dernier remonte au 17 février 2010), divise l'ensemble du littoral français en zones de pêche. Celles qui font l'objet d'une exploitation professionnelle importante sont classées zones de production de coquillages. Les autres sont dites non classées.
Interdictions.
Les zones de production font l'objet d'une surveillance sanitaire importante. Au gré des saisons et des prélèvements réguliers effectués, elles sont périodiquement interdites à la pêche, tant professionnelle que de loisir. Ce que l'on sait moins, c'est que les zones non classées, qui ne font l'objet d'aucune surveillance sanitaire, sont interdites du 1erjanvier au 31 décembre. Et cela depuis treize ans!
La presqu'île, les îles, etc.
Dans le Morbihan, les zones non classées, et donc interdites à la pêche, ne sont pas de petites enclaves. On peut citer les îles de Groix, Houat, Hoedic et Belle-Ile ou encore la presqu'île de Quiberon, de Beg Rohu (Saint-Pierre-Quiberon) à la pointe du Conguel côté baie de Quiberon. Et côté océan, de la pointe du Conguel à la ria d'Étel. Rien que cela!
Tolérance....
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Alerte en presqu'île.
Ce gentleman agreement, qui prévalait depuis des années entre pêcheurs et fonctionnaires chargés de la surveillance, vient d'être remis en cause côté baie de Quiberon entre Beg Rohu et la pointe du Conguel (environ 6km de côte). Les Affaires maritimes ont en effet été alertées «il y a un mois et demi» que des pêcheurs professionnels avaient investi cette zone afin d'y prélever de jeunes huîtres, dans le but de les revendre aux ostréiculteurs. Ces derniers ont en effet trouvé dans le prélèvement d'huîtres sauvages une parade à la surmortalité des naissains.
Dégât collatéral....
Dans le cadre de la campagne de Humanité et biodiversité (ex Ligue ROC), qui va comparer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité, «20 Minutes» revient sur les enjeux. Cette semaine, comment concilier pêche et préservation des écosystèmes...
On a sonné le glas du tarama : la surpêche serait responsable, selon de nombreuses études, de la disparition de l’esturgeon, mais aussi des requins, des tortues marines, et peut-être bientôt des saumons sauvages. Pourtant, la pêche est une activité qui, si elle est pratiquée raisonnablement, peut se concilier avec la préservation des espèces. Philippe Cury, Directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et expert en gestion écosystémique des ressources marines, nous explique comment.
Pêche et préservation de la biodiversité, est-ce forcément contradictoire?
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Comment concilier cette lenteur et les impératifs économiques pour les pêcheurs ?
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Le poisson d’élevage peut-il être une solution pour restaurer les stocks de poissons sauvages ?
Non, car l’aquaculture vit sur le poisson sauvage: 37% des captures mondiales de sardines, anchois, harengs, servent à fabriquer la farine de poissons qui nourrit les porcs, les poulets et les poissons d’élevage. C’est un cercle vicieux: on déshabille Pierre pour habiller Paul ! En Asie, où se pratique 90% de l’aquaculture mondiale, on a transformé les carpes en poissons carnivores pour les faire «pousser» plus vite avec de la farine. Une fois de plus, on a fait des montages spéculatifs sur le vivant: le système capitaliste s’alimente sur la destruction de la nature. Il faut lui donner une valeur pour cesser de la piller, et nous attendons des candidats à la présidentielle en France qu’ils aient une vision de ce qu’on va faire de nos ressources, renouvelables ou pas.
Avec la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, le Gouvernement a engagé en 2010 une politique visant à garantir à tous les Français une alimentation sûre, équilibrée et de qualité. Cette politique permet de préserver un modèle alimentaire qui contribue au maintien des liens familiaux et sociaux, à la vitalité de notre économie et au rayonnement de notre culture dans le monde.
Un premier programme de 85 actions a été mis en place en novembre 2010, qui mobilise l'ensemble des ministères concernés, les acteurs privés et le monde associatif. Ce programme s'articule avec le plan obésité et le plan national nutrition santé.
Pour la première année de mise en oeuvre de ce programme, le Gouvernement a choisi de privilégier trois axes : l'alimentation des jeunes, celle des personnes les plus défavorisées et le rapprochement entre les agriculteurs et les consommateurs.
Ainsi, depuis la rentrée 2011, de nouvelles règles ont été établies dans les cantines scolaires pour améliorer la qualité des repas servis aux enfants. De nombreuses initiatives ont été prises pour transmettre aux enfants la culture du goût et développer leur connaissance des aliments (« classes du goût », sorties pédagogiques, programme « Un fruit pour la récré »).
Le Gouvernement s'est également mobilisé pour les personnes les plus défavorisées. Après plusieurs semaines de négociations avec nos partenaires européens, il a obtenu la prolongation du Programme européen d'aide aux plus démunis jusqu'en 2013. Au niveau national, il a mis en place une bourse aux dons alimentaires (bourse-aux-dons.fr), et accompagné les ateliers de réinsertion et d'accompagnement centrés sur l'alimentation.
Enfin, pour améliorer l'information des consommateurs sur les produits et encourager les bonnes pratiques alimentaires, un site dédié (alimentation.gouv.fr) a été créé et les règles d'étiquetage ont été renforcées. Le Gouvernement a par ailleurs favorisé le développement des circuits courts en modifiant le code des marchés publics.
Dans les mois à venir, le travail engagé avec les professionnels de la restauration collective pour élargir à l'ensemble des lieux de restauration (crèches, universités, hôpitaux, maisons de retraite, etc.) l'exigence de qualité, sera poursuivi. Par ailleurs, le Gouvernement signera des partenariats avec les différentes branches de l'industrie agroalimentaire pour améliorer la composition des produits. Enfin, il prendra des mesures pour renforcer l'attractivité des métiers de l'alimentation qui manquent de main-d'oeuvre.
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Guide de l’accueil des écoles primaires chez les professionnels de la filière Pêche & Aquaculture
Vous êtes enseignant ou professionnel de la filière pêche & aquaculture et souhaitez organiser une sortie pour des élèves de primaire ? Ce guide est fait pour vous. Il vous accompagnera pas à pas dans l’organisation de cette sortie scolaire.
L’objectif du PNA (Programme National pour l'Alimentation) est de donner à chacun les moyens de connaître, accéder et apprécier la richesse de l’alimentation en France en faisant redécouvrir aux Français le plaisir du bien manger, en renforçant les liens sociaux, en prenant en compte le développement durable dans les modes de production, en préservant la culture et le patrimoine alimentaire français et en soutenant l’économie de ce secteur.
Dans ce contexte, l’information et l’éducation sont primordiales. Elles doivent inciter les enfants à manger de façon équilibrée, leur faire prendre conscience du lien entre alimentation et filière de production, et en faire des consommateurs responsables.
Les sorties scolaires axées sur la visite d’une ou plusieurs entreprises de la filière Pêche et Aquaculture s’inscrivent dans cet objectif, en montrant les dimensions techniques mais aussi humaines de l’approvisionnement en produits alimentaires issus de la mer et de l’eau douce.
L’accueil de scolaires, pour certains professionnels, est nouveau et suscite de nombreuses interrogations. En réponse à ces préoccupations, ce guide se donne pour but d’accompagner les professionnels et les enseignants dans cette démarche.
France : Les tendances alimentaires
Une étude de l’agence de sondage Nielsen montre que :
- Les bretons consomment du cidre plus qu’ailleurs en France,
- Les charentais consomment du pineau et cognac plus qu’ailleurs en France
- Les normands, plus de calvados…
- Les parisiens, plus de boissons aux fruits réfrigérés
- Les manceaux, plus de rillettes
Pour plus d’informations : Journal du Net : Les aliments les plus surconsommés par département
14 mars 2012
En France, l’interprofession de la filière algues ne croit pas en l’algoculture !
Remarque personnelle :
L’interprofession doit "sortir" de ses champs d’algues sauvages de Bretagne et regarder vers d’autres horizons.
Dans le monde, la production d’algues issue de culture dépasse de très loin la collecte sauvage, de plusieurs millions de tonnes !
Dans les deux préfectures japonaises d’Iwate et de Miyagi de configuration côtière comparable et pour une longueur de façade maritime équivalente à deux départements bretons (Finistère + Côtes d’Armor), l’algoculture a produit en 2007 :
- 42.000 tonnes de Wakamé (Undaria)
- 16.000 tonnes de Kombu (laminaire)
- 30.000 tonnes de Nori (Porphyra)
Soit 88.000 tonnes d’algues alimentaires d’une valeur bien plus importante et de très loin que les 70.000 tonnes de laminaires bretonnes à destination industrielle….
Photographie : Algoculteur japonais qui ensemence son champ d'Undaria avec une cordelette de plantules (Baie d'Ofunato / Iwate / Japon)
Filière algues. La profession joue «groupée» (Le Télégramme)
«La filière algues n'est pas en déclin, elle est bien gérée et a des perspectives». C'est le message délivré hier, à Brest, par l'interprofession, avant le démarrage de la saison des laminaires, fin avril.
Il y avait, autour de la table, la chambre syndicale des algues, le comité régional des pêches, le syndicat des algues de rives de Bretagne, c'est-à-dire l'interprofession (*), ainsi que le scientifique qui, à Ifremer Brest, s'occupe des algues. L'occasion pour tous de dire que la filière bouge sans que la ressource ne soit menacée, moyennant un certain nombre de précautions. «Très tôt, des règles de gestion contraignantes ont été posées pour l'hyperborea», rappelle notamment Martial Laurens, d'Ifremer. La récolte des algues de rives, de structuration plus récente, est aussi présentée comme une illustration de la professionnalisation. «Un guide de bonnes pratiques de récolte a été réalisé et va être distribué par les affaires maritimes à tous les pêcheurs à pied», ajoute Christine Bodeau, présidente de la chambre syndicale des algues et végétaux marins.
Label bio
Autre chantier ouvert : la labellisation «bio» d'un certain nombre de secteurs. C'est déjà le cas d'une partie du Sud-Finistère. À chaque fois, il faut justifier auprès de l'Europe de la qualité des masses d'eau, ce qui suppose des mesures et de l'argent. L'interprofession travaille aussi avec le parc marin d'Iroise. «C'est une chance, un lieu d'échanges», estime Yvon Troadec. Il y représente les goémoniers et estime que, sur des études, la parole du parc peut porter plus que lorsque c'est une profession partie prenante qui s'exprime. «Nous souhaitons conserver nos prérogatives en matière de gestion de la ressource», précise toutefois Jean-Pierre Carval, permanent du comité des pêches maritimes et des élevages marins du Finistère.
Très sceptique....
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* La filière algues, ce sont 40 goémoniers embarqués, une centaine de personnes pour les algues de rives auxquelles s'ajoutent 500 saisonniers, une trentaine d'entreprises pour environ 1.000 salariés.
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Mesures de gestion pour lutter contre la mortalité ostréicole en France (WWK UK)
La France est un important producteur d’huîtres, principalement consommées au sein de l’UE.
L’ostréiculture est une activité historiquement enracinée sur les côtes françaises. Un entretien récent mené avec M. Benoît Beliaeff, Directeur du Département des Ressources biologiques et Environnement de l’IFREMER, met de nouveau en avant le problème de la mortalité des huîtres creuses d’élevage (Crassostrea gigas) sur plusieurs zones côtières françaises.
Grâce à l’observation de la mortalité ostréicole sur près de deux décennies en France, il a été établi que ce phénomène avait atteint des proportions critiques depuis quatre ans : 70 % à 80 % des huîtres de moins d’un an meurent chaque année depuis 2008. Les huîtres adultes et les autres mollusques d’élevage sont moins touchés. L’infection concurrente par un virus apparenté à l’herpès et par une bactérie (Vibrio splendidus) a été identifiée comme étant une cause manifeste. Des facteurs environnementaux, telle que l’augmentation rapide de la température de la surface de la mer à 16° C au printemps, jouent également un rôle.
Les méthodes de productions traditionnelles (vaccination ou autres traitements médicaux) ne pouvant pas s’appliquer aux organismes invertébrés comme les huîtres, la gestion de cette crise s’est avérée difficile. Une première mesure, formalisée au niveau de l’UE, régule les transferts de larves, des naissains et des adultes, pour éviter la propagation des infections vers des zones non touchées, comme le Royaume-Uni et l’Irlande ou tout autre pays européens. Une autre mesure est axée sur l’amélioration de la sélection génétique pour comprendre pourquoi certains types d’huîtres résistent à la mortalité estivale. Ceci a permis de mettre en place des « plans de sauvegarde » en 2010/2011, consistant à utiliser les familles d’huîtres appartenant au type génétique ayant la meilleure chance de survie pour fournir des larves d’élevage aux ostréiculteurs. De futures recherches seront axées sur une meilleure compréhension de la relation entre les pathogènes (virus et bactéries) et des facteurs environnementaux pouvant influer sur cette relation.
La production et l’élevage d’huîtres constituent une industrie importante pour les populations de la région de la mer Celtique, et ce travail mené en France met en avant la nécessité de prendre de toute urgence des mesures de gestion efficaces à l’échelle régionale pour trouver des solutions.....
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Etude des variations du milieu pouvant influencer la mortalité des huîtres du Bassin d'Arcachon
Etude des variations du milieu pouvant... par atelierdelamer
C'est une vidéo réalisée par des élèves de 1ère S option Sciences de la Vie et de la Terre et Sciences de l'Ingénieur qui retrace des expérimentations faites dans le cadre d'un Atelier Scientifique et Technique. Ce travail est réalisé au lycée de la mer de Gujan Mestras en Gironde.
Seudre : Le pollueur de marais est condamné (Sud Ouest)
L'entrepreneur de BTP avait déversé matériaux et gravats dans un site Natura 2000.
Des gravats déversés en pleine nature, à l'image de ceux abandonnés par l'entrepreneur condamné.
Au sortir du tribunal correctionnel de La Rochelle, Jean-Claude Martin, le président de l'association de défense de l'environnement Bleu, un enfant, un oiseau (1), se déclarait tout à fait satisfait du jugement rendu à l'encontre d'un pollueur de marais.
Laurent Morichon, patron de la société de BTP du même nom, venait d'être condamné à 8 000 euros d'amende pour avoir, le 24 juin 2009, à l'Éguille (commune de l'estuaire de la Seudre), déversé divers matériaux et gravats provenant de la démolition d'une maison, dans une zone humide classée Natura 2000. Le tribunal ordonnait la remise en état dans un délai de quatre mois, ajoutant que chaque jour de retard serait sanctionné par une astreinte de 500 euros.
Cerise sur le jugement, la société de BTP doit verser 1 000 euros de dommages et intérêts à l'association. Partie civile à l'audience, elle avait surtout révélé le pot aux gravats. Jean-Claude Martin appréciait aussi que le tribunal ordonnât la publication du jugement dans la presse.
Avant cela, tant le président du tribunal, le représentant de la Dréal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), le président de Bleu, un enfant, un oiseau et, enfin, le procureur de la République avaient insisté sur « la grande richesse ornithologique, floristique et faunistique » du site souillé.
« Je ne savais pas ».....
Des microalgues péï pour des peintures bateaux propres (Clinacoo)
La Réunion se positionne dans la course aux biotechnologies. Le projet Biopaintrop vise à breveter d’ici trois ans une molécule naturelle extraite d’une micro-algue locale pour supplanter les biocides toxiques utilisés aujourd’hui dans les peintures antifouling.
L’histoire de la navigation retiendra la bataille de Trafalgar mais aussi le nom de certaines peintures antifouling (antisalissure). Ces dernières évitent que les navires ne soient handicapés par la masse de micro-organismes colonisant leurs parties immergées. Ces “salissures” réduisent la vitesse des bateaux et rongent les coques. Pendant des siècles, le cuivre fait office de rempart. Sa toxicité éloigne les micro-organismes marins. Tout aussi toxiques pour l’homme et polluants pour les organismes marins, les biocides contenus dans les peintures utilisées aujourd’hui ont supplanté le métal. Certains ont d’ailleurs été interdits depuis longtemps comme le TBT (1981 en France) qui a affecté largement les huîtres de bassin d’Arcachon. Aujourd’hui, ces fameux biocides sont dans le viseur de la réglementation européenne. Elle fixe leur retrait progressif à compter de 2014. Une véritable course contre la montre est engagée pour trouver une alternative propre, sans risque sanitaire ou écologique. La Réunion, via les biotechnologies, a un rôle à jouer dans ce domaine. Depuis six ans, Jean-Pascal Quod, capitaine de l’Agence pour la recherche et la valorisation marine (Arvam), porte le projet Biopaintrop, aujourd’hui labellisé par trois pôles de compétitivité (Qualitropic, pôle mer Bretagne et pôle mer PACA).
“10 ou 25 emplois créés”....
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Premier fournisseur de poisson blanc de l'Union Européen, le Vietnam en veut toujours plus....
Le Vietnam veut rester sur le podium aquacole (Vietnamplus)
Le Vietnam veut développer le secteur aquatique, renforcer la compétitivité des produits et maintenir la place du Vietnam parmi les 10 premiers exportateurs mondiaux, selon un programme récemment approuvé par le Premier ministre.
Le programme de développement des produits aquatiques à l’exportation d’ici 2015 et orientations jusqu’en 2020 cible l’objectif d’atteindre en 2015 une croissance annuelles de plus de 8% des exportations de produits aquatiques.
Le secteur ambitionne également de réaliser à l'horizon 2015 un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de dollars, des produits à haute valeur ajoutée de plus de 60%, et la part des produits issus de l'aquaculture d’environ 70%.
Jusqu’en 2020, ce secteur continuera de jouer le rôle pionnier, contribuant de manière significative au développement durable de l’économie rurale, avec une croissance de plus de 7% et une valeur d’exportation de 10 à 10,5 milliards de dollars.
La promotion de l’exportation est à la fois l’objectif et la force motrice du développement de l’aquaculture et de la pêche,...
La côte accidentée, parsemée de baies plus ou moins ouvertes sur l’Océan Pacifique, est renommée pour son saumon, son cabillaud, son balaou, ses huîtres, ses pétoncles, ses ormeaux, son wakamé, son nori et autres ascidies….
Les touristes y apprécient le calme des villages de pêcheurs et le naturel des paysages…
Pêche et aquaculture sont deux activités vitales dans les communautés littorales du Sanriku baignant dans les eaux riches du Pacifique Nord.
Les deux préfectures de Miyagi et Iwate qui recouvrent administrativement cette région reculée, produisent près de 600.000 tonnes de produits de la mer chaque année (soit 10% de la production nationale). Trois grands ports de pêche classés parmi les 15 premiers de l’archipel nippon se détachent : Ishinomaki, Kesennuma et Miyako. Des ports où sont installées les plus grandes sociétés de pêche japonaises comme la multinationale Nissui, leader mondial de la pêche….
Cependant, les fondements des activités halieutiques du Sanriku sont les coopératives de pêche qui gèrent et organisent l’ensemble des productions côtières, pêche et aquaculture. Comme l’écloserie de saumon (photographie ci-dessus) de la coopérative de pêche de Miyako où les 3000 membres profitent de la politique de repeuplement en salmonidés (Sea-ranching).
Le 11 mars 2011, tout a basculé...
(1) La longueur de la façade maritime du Sanriku (qui couvre les 2 préfectures de Miyagi et Iwate), équivaut approximativement à celle de deux départements bretons (Finistère + Côte d'Armor). Avec une production halieutique de 600.000 tonnes, le Sanriku dépasse le tonnage de toute la France métropolitaine !!!
Le 12 mars 2012
Servir la fraternité à la Mission de la Mer (diaconia)
Voici une première remontée sur le thème d’année, venant des différents comptes rendus des équipes, ou rencontres régionales. La matière n’est pas des plus abondantes, mais nous ne doutons pas que vous rattrapiez le retard pris dans la réflexion.
Tout d’abord, servir la fraternité ne va pas supprimer les conflits entre personnes et groupes, les divergences d’opinion, les positionnements différents, la difficulté à se situer face à un intérêt général.
Des exemples ont été donnés :
- Avec la PCP : si elle venait à s’appliquer comme telle, on assisterait à une diminution de l’effort de pêche, à une remise en cause d’une organisation professionnelle tenue par les pêcheurs eux-mêmes, et à la fin de la pêche artisanale, la plus répandue sur nos côtes.
- Avec les écologistes : un groupe comme Greenpeace n’hésite pas à entraver la pêche dans les grands fonds par un grand armement Lorientais, qui met en danger la vie même des pêcheurs.
- A Saint Malo, la municipalité s’oppose pour des raisons esthétiques à la construction de silos en vue d’un trafic important de ciment avec l’Irlande. Deux projets de mytiliculture en eau profonde (Saint Coulomb et Cancale) ont été repoussés dans le débat public par des plaisanciers et touristes pour cause de gêne.
- Avec les éoliennes en mer : on en est maintenant à la phase de la détermination du choix industriel pour la réalisation de ces vastes champs, avec de grosses machines ; cela concerne la Baie de Somme, Fécamp, Courseulles, la Baie de Saint Brieuc, et Saint Nazaire…On balance entre les restrictions sur les zones de pêche et un apport d’activité économique.
- Avec le dragage des boues dans les ports : comment concilier l’impératif économique, que le port continue à être accessible, avec l’impératif écologique (quoi faire de ces boues polluées ? où les rejeter ?)
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Mer. Inspecter les navires pour plus de sécurité à bord (Le Télégramme)
Inspectrice de la sécuritédes navires, Laurence Decroi est garante de la sécurité et du respect de la réglementation sur les bateaux. Un métier technique et administratif qui exige responsabilité, rigueur et relationnel.
«J'inspecte uniquement les navires à usage professionnel, de nombreux bateaux de pêche, mais aussi les navires des pompiers, les vedettes à passagers, etc.». Laurence Decroi est officier du corps technique des affaires maritimes. Elle exerce les fonctions d'inspectrice de sécurité au Centre de sécurité des navires (CSN) de Saint-Malo. Elle est habilitée pour contrôler les navires de moins de douze mètres.
Des visites à bord...
« J'interviens dès la conception du bateau. Je vérifie, par exemple, la flottabilité du navire ou les équipements de sécurité, puis je participe aux essais en mer avec le responsable du chantier, le propriétaire, et, quelquefois, l'architecte». Laurence Decroi effectue aussi des visites régulières et obligatoires sur les bateaux en circulation. «Je constate que les contrôles prévus par la loi sont réalisés. Je m'assure que le matériel médical embarqué a été vérifié par un pharmacien, les équipements incendie par un organisme agréé. J'inspecte ensuite les installations. Cela va de l'examen des radeaux de sauvetage à l'hygiène à bord, le chauffage, en passant par le fonctionnement des pompes d'assèchement, des installations électriques, des engins de propulsion... » La liste est longue et précise pour chaque type de navire. «J'ai aussi une mission de prévention des pollutions. Je vérifie la récupération et le rangement dans un endroit approprié des huiles de vidange».
... et un travail administratif....
Le 11 mars 2012
Témoignage d'un couple franco-nippon : Ne plus vivre avec la radioactivité !
Voir le reportage réalisé par Alain de Halleux sur Arte : http://fukushima.arte.tv/#!/4883
Pour aller plus loin....
Bioécologie : Vivre avec la radioactivité : récits de vie (Fukushima, Japon)
Dans bien des cas, l'analyse et la compréhension d'une problématique environnementale exige un regard global sur l'objet d'étude. Seule une approche écosystémique peut permettre d'acquérir une vision d'ensemble d'une situation environnementale. Les sciences humaines et sociales sont, entre autre, deux disciplines incontournables pour atteindre ce but. Associées aux sciences de l'environnement, cette interdisciplinarité conduit ainsi à une analyse fine d'une problématique environnementale. Sans m'étendre sur le sujet, il est aussi à souligner l'apport indispensable d'un certain nombre de disciplines, telles que les sciences économiques, politiques, géographiques,...pour une compréhension la plus globale possible d'une situation environnementale... Suite : http://bioecologie.over-blog.com/article-vivre-avec-la-radioactivites-recits-de-vie-fukushima-japon-101332725.html.
=====================10 mars 2012
A vos cannes à pêche ! (Cipa)
De nombreuses piscicultures de truites proposent des activités de pêche. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos offices de tourisme locaux, ou sur les sites internet spécialisés (en savoir plus).
Par ailleurs, tout au long de l’année, des pisciculteurs organisent des portes-ouvertes sur leurs sites. C’est l’occasion de venir en famille ou entre amis découvrir l’activité piscicole de votre région !....
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Pollution. Du lisier s'écoule dans l'Elorn (Le Télégramme)
Le blocage d’un système d’épandage par aéro-aspersion sur une parcelle agricole a causé une pollution, ce mercredi, dans le ruisseau Dour Ar Men Glaz, à Locmélar.
"L’aéro-asperseur étend le lisier sur la parcelle à l’image d’un jet d’eau sur un terrain de foot", explique Philippe Masquelier, directeur du syndicat de bassin de l’Elorn. Le dysfonctionnement de l’appareil a entraîné la création d’une petite mare de lisier qui, par ruissellement, s’est étendue jusqu’au Dour Ar Men Glaz.
Trois kilomètres en aval, l’Elorn a également été touchée par la pollution. "J’ai retrouvé des dizaines de cadavres de poissons morts", se désole Guy le Maout, directeur de l’association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de l’Elorn.
"À quelques jours de l’ouverture de la pêche, ça fait très mal !". De fortes doses d’ammoniac ont été enregistrées à la station de pompage de Goasmoal, qui fournit de l’eau aux habitants du bassin de vie de Landivisiau. "La pollution n’a pas eu de conséquences sur l’usine car elle était déjà fermée pour entretien", indique le syndicat mixte de Landivisiau. L’usine de pompage de Pont Ar Bled, située encore plus en aval, n’a pas enregistré de taux anormaux mais les techniciens n’excluaient pas un risque. Kévin Cabioch
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Élevage : les antibiotiques pas automatiques (Ouest France)
Un plan national veut réduire leur usage de 25 % en cinq ans. L'enjeu est de taille : préserver l'efficacité des molécules importantes pour la santé humaine.
Repères
Quel est l'enjeu du plan national lancé par le ministère de l'Agriculture ?
L'objectif est de réduire de 25 %, en cinq ans, l'usage des antibiotiques en élevage. « C'est un enjeu de santé publique et vétérinaire », rappelle Marc Mortureux, directeur général de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement (Anses). « Les antibiotiques sont un bien universel pour la santé humaine. On doit les protéger pour ne pas se retrouver dans des impasses thérapeutiques », complète Patrick Dehaumont, directeur général de l'alimentation (DGAL). Les autorités sanitaires considèrent « préoccupantes » l'émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques chez l'homme et chez l'animal.
Comment l'antibiorésistance se transmet-elle de l'animal à l'homme ?
Les animaux d'élevage hébergent dans leur tube digestif une flore de bactéries commensales. Dans cette population de germes, il y a des bactéries potentiellement pathogènes pour l'homme : certaines e-coli ou salmonelles. « Le traitement antibiotique administré à l'animal tue les bactéries sensibles, sélectionne les bactéries résistantes. Ces dernières se multiplient sans subir de concurrence. L'animal les excrète dans ses déjections, explique Alain Bousquet-Melou, de l'École nationale vétérinaire de Toulouse. On peut ensuite les retrouver sur les carcasses des animaux à l'abattoir, dans l'eau d'irrigation des cultures, puis dans nos assiettes. » Ce mécanisme s'intensifie dans les pays en voie de développement (Inde, Égypte...) qui utilisent massivement les antibiotiques dans les élevages de poulets ou de poissons. À la faveur des échanges internationaux, des voyageurs hébergent simultanément dans leur tube digestif des salmonelles pathogènes et des e-coli résistantes. « Nous les surnommons ' colis postaux piégés ', raconte le chercheur toulousain. Elles échangent entre elles et recombinent des morceaux d'ADN. Et deviennent multirésistantes à toutes les familles d'antibiotiques. »
Quelles solutions ?
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« La délinquance sociale et environnementale n'est pas traitée par le code pénal» (Novethic)
Alors qu'en France, les procédures contre les victimes de l'amiante ayant reçu un trop-perçu se multiplient, à Turin, les anciens dirigeants d'Eternit, ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme. Une première dans le domaine de la sécurité au travail. Des avocats européens, réunis dans une nouvelle organisation, Interforum, veulent en faire un exemple et un point de départ à une pénalisation des crimes sociaux et environnementaux. Maître Jean-Paul Teissonnière défend les travailleurs de l'amiante mais aussi les salariés qui ont porté plainte contre France Télécom après la vague de suicide. Il explique à Novethic les enjeux.
Novethic. Mi-février, le procès de la fabrique d’amiante italienne Eternit, à Turin, a prononcé des peines très sévères (16 ans de prison) envers les responsables suisses et belges de la société. Dans le cas où un procès aurait lieu en France, ce qui semble compromis à court terme avec le dessaisissement de la juge d’instruction qui travaillait depuis 15 ans sur l’affaire, serait-il possible qu’il y ait des sanctions similaires ?
Jean-Paul Teissonnière. Il existe un trou noir dans le code pénal français pour traiter la délinquance sociale et environnementale. Elle est moins punie que les accidents de la circulation ! La dimension collective des victimes, par exemple, n’est pas prise en compte ni la question de l’intentionnalité, alors que dans le cas d’Eternit, elle était importante : il n’y avait pas volonté de provoquer la mort mais l’éventualité du risque était bien établie par les dirigeants. Ainsi, dans le cas où un procès pénal se tiendrait sur cette question en France, les peines seraient sans commune mesure avec celles prononcées à Turin (16 ans de prison ferme et de lourdes indemnités pour les deux dirigeants d’Eternit déclarés coupables, ndlr). Il y a donc des réformes institutionnelles à mettre en œuvre pour adapter l’échelle des peines, qui sont actuellement déséquilibrées. J’ai l’impression que la société française n’a pas pris en compte la gravité de ce type de crimes.
Il faut ajouter qu’il existe une frilosité des procureurs sur cette question en France. Ils ont une culture de la hiérarchie, de la soumission et de la dépendance au pouvoir politique. Et l’affaire de l’amiante est caricaturale de ce point de vue. Et il y a également un manque évident de moyens.
Pourquoi la tenue d’un procès pénal est-il si important ? L’Andeva (1) soulignait lors d’une conférence le 25 février (2), que le gouvernement français (qu’il soit de droite ou de gauche), rétorque toujours que les victimes de l’amiante avaient déjà obtenu des indemnisations…
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Indemnisation des ostréiculteurs
M. Michel Le Scouarnec attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les difficultés rencontrées par les ostréiculteurs en cas de pollution. Dans le département du Morbihan, les élevages conchylicoles représentent une activité importante tant au niveau économique que touristique. Cette activité est intimement liée à la nature, aux ressources marines. De ce fait, elle est sensible à toutes modifications du milieu naturel. Au premier lieu, la pollution extérieure est une des menaces les plus néfastes pour la production conchylicole. Le récent exemple du cargo échoué sur une plage morbihannaise montre à quel point cette activité reste fragile et soumise aux aléas. Ainsi, plusieurs exploitants sont frappés de plein fouet par cette catastrophe avec, comme première conséquence, un arrêté d'interdiction de commercialisation pour leurs produits. À l'approche des fêtes de fin d'année, la période est cruciale pour le chiffre d'affaires des ostréiculteurs. Le moindre événement climatique ou de pollution a des conséquences immédiates sur la production des huîtres avec un manque à gagner conséquent pour les producteurs. C'est pourquoi, alors que les exemples de pollution et, in fine, de non-commercialisation ne cessent de se répéter, il lui demande de préciser les mesures concrètes, rapides et efficaces qu'il entend prendre pour indemniser les exploitants conchylicoles.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire publiée dans le JO Sénat du 08/03/2012 - page 635
Dès le lundi 19 décembre 2011, suite à l'échouement du cargo TK Bremen survenu le vendredi 16 décembre, le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire s'est rendu dans le Morbihan afin de rencontrer les professionnels de la conchyliculture et de la pêche à pied professionnelle de la ria d'Etel pour faire le point de la situation. Dans la zone qui a été touchée, la plus grande partie des huîtres étaient déjà transférées dans des bassins à terre, en vue de leur expédition pour les fêtes de fin d'année. Les huîtres demeurant sur les parcs ont pu également être mises à l'abri avant l'arrivée de la pollution. Un arrêté interdisant la collecte des coquillages dans les zones concernées a été pris par le préfet du Morbihan. Cependant, des huîtres et des coquillages de pêche n'ont pas pu être commercialisés à la période des fêtes de fin d'année, ce qui a engendré une baisse du chiffre d'affaires pour les professionnels touchés. C'est pourquoi, le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire a annoncé la mise en place d'avances remboursables dans l'attente des indemnisations par l'assureur du navire. Ces indemnisations seront accordées dans le cadre du règlement n°875/2007 du 24 juillet 2007, relatif aux aides de minimis dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture. Ces avances seront mises en œuvre dans les prochaines semaines. Source : Sénat
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Finistère. Marine Harvest Kritsen. 44 embauches en CDI en 2011 (Le Télégramme)
Marine Harvest Kritsen, l'entreprise de saumon fumé, basée à Poullaouen, a procédé à 44 embauches en contrat à durée indéterminée en 2011 pour faire face à la hausse de sa production.
Le saumon fumé s'invite désormais toute l'année dans les assiettes. Considéré à l'origine comme produit de fêtes, le poisson noble s'est largement démocratisé au cours des deux dernières décennies. Au coeur de l'industrie de «l'or rose», on trouve Marine Harvest Kritsen (MHK), dont le siège est installé à Landivisiau. Au coeur de MHK, on trouve l'usine de Poullaouen (anciennement Pan Fish jusqu'à la fusion avec Marine Harvest en 2007).
180 références
Sur le site de Moulin Conval, on n'élève pas de saumon: on le filète, on le fume, on le tranche, on le transforme dans les deux ateliers de production de l'usine. «Nous recevons deux types de poissons: d'abord du poisson frais de Norvège, d'Écosse ou d'Irlande; ensuite du poisson sauvage d'Alaska, congelé, car la pêche n'est autorisée qu'un mois dans l'année», précise Bruno Paris, le responsable du site. Les produits d'origine sauvage sont une spécificité de l'usine. «Ils demandent un process particulier. Nous sommes les seuls à les produire dans le groupe», indique Bruno Paris. Le saumon se décline dans de nombreux produits. Au total 180 références sortent de l'usine de Poullaouen et sont par la suite vendues en France (80%) ou en Italie (20%). «L'innovation est au coeur de la stratégie de développement du groupe», rappelle le directeur du site. Une stratégie qui a pour objectif de «désaisonnaliser» le saumon et qui permet à l'usine d'avoir, depuis quatre-cinq ans, des volumes de production réguliers toute l'année.
4.000 tonnes de produits finis par an...
9 mars 2012
Aquitaine et Midi-Pyrénées lancent leur label alimentaire (Le Télégramme)
93.000 exploitations
Entre les vins de Bordeaux, le foie gras, le Roquefort ou le pruneau d'Agen, Aquitaine et Midi-Pyrénées totalisent à elles deux 250 labels officiels de qualité (label rouge, AOC pour Appellation d'origine contrôlée ou encore IGP pour Identification géographique protégée). Mais le consommateur peut connaître un produit sans savoir forcément qu'il vient du Sud-Ouest, observe Martin Malvy. Partant du constat qu'on les associe généralement l'une à l'autre quand il est question du Sud-Ouest, les deux régions se sont rapprochées pour mieux affirmer une identité commune et aider ce secteur à conserver ses parts de marché et en conquérir de nouvelles, en France et à l'étranger. Le secteur représente 210.000 emplois, 93.000 exploitations et 1.500 entreprises dans le Sud-Ouest.
Sud Ouest France
Qu'il s'agisse des vins, des viandes, des fromages ou des préparations traditionnelles, la bannière «Sud Ouest France» figurant sur les emballages garantira l'origine et la qualité à un consommateur de plus en plus exigeant sur la traçabilité. Un cahier des charges énonçant des conditions draconiennes, selon Martin Malvy, est en cours d'élaboration. Les produits et les entreprises pourront aussi se regrouper lors de salons professionnels sous l'emblème «Sud Ouest France», mariant les logos des deux régions.
Remarque personnelle : Aucune mention concernant les produits de la pêche et de l'aquaculture (truite et huître) dans les communiqués et le dossier de presse. S'appuyant principalement sur les labels officiels, la bannière « Sud Ouest France » pourrait bénéficier aux saumons issus des élevages de Norvège, d'Ecosse et d'Irlande qui sont estampillés label rouge et Bio une fois sortie des ateliers du plus grand fumeur hexagonal "Labeyrie Fine Foods" dont le siège est dans le Sud-Ouest....
Télécharger le Dossier de presse
La bannière « Sud Ouest France » : une première en France et sur le Salon de l’agriculture
Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a conduit une délégation régionale sur le Salon de l’agriculture de Paris, ce mardi 28 février, aux côtés de Jean-Louis Cazaubon, président de la Chambre régionale d’Agriculture de Midi-Pyrénées et de l’Irqualim, et Vincent Labarthe, vice-président de la Région en charge de l’agriculture.
Région Midi-Pyrénées
Au cours de cette visite des éleveurs et exposants de Midi-Pyrénées, Martin Malvy est revenu sur la création de la bannière « Sud Ouest France », lancée la veille officiellement avec Alain Rousset, président de la Région Aquitaine :
« Il s’agit d’une première en France et sur le salon, a indiqué Martin Malvy. Les deux régions, qui ont ensemble une superficie comparable au Portugal, comptent 93 000 exploitations agricoles, 1 500 entreprises agroalimentaires et 210 000 emplois dans le secteur. Elles représentent 17 milliards de chiffre d’affaires, soit 8 % du chiffre d’affaires national et 10 % des exportations agricoles françaises.
A travers cette bannière, nous souhaitons promouvoir avec Aquitaine nos produits de qualité issus d’un même terroir, le Sud Ouest, et accompagner la filière économique qui représente le premier employeur de nos deux régions.
Elle a pour objectifs, dans un contexte économique difficile, de maintenir voire de gagner des parts de marchés dans les différents circuits de commercialisation - aux plans local, national et international -, de fédérer les filières et les producteurs, et de mutualiser les moyens des deux régions pour la mise en place d’opérations conjointes.....
Une taxe conchylicole pour prendre soin du littoral (Ouest France)
Les coulisses de l'économie. Le 21 mars, le Département signera une convention avec le comité conchylicole de Bretagne Nord. En jeu : l'entretien et la préservation du littoral de la Baie.
Le dossier remonte à 2004. À l'époque, le programme de restructuration conchylicole en Bretagne Nord prévoit de déplacer les parcs à huîtres et les pieux des moules de bouchots vers l'est. Pour les ports de Cancale et du Vivier-sur-Mer, c'est une révolution. Pour le département, propriétaire des deux ports depuis 1984, aussi.
Car la loi impose à tout professionnel débarquant les produits de sa pêche dans un port de s'acquitter de la redevance d'équipement sur les ports de pêche (REPP). Cette taxe, qui représente généralement de 2 à 4 % du chiffre d'affaires d'un bateau, permet de réaliser l'entretien, l'amélioration et l'équipement du port.
« Les professionnels n'utilisant plus ces ports, la baisse a été immédiate », résume Thierry Robin, chargé de mission littoral au conseil général d'Ille-et-Vilaine. De plus, « ces taxes, passant par l'intermédiaire des douanes, ne permettaient pas au Département d'avoir le moindre contrôle », se souvient Maurice Jannin, conseiller général délégué aux Affaires maritimes et au littoral. L'élu planchera cinq ans sur le dossier. La solution a été trouvée en 2009. Son application sera retardée en raison de la crise ostréicole.
Un dispositif pilote….
Le plus grand éleveur de saumon canadien frappé par Isa
Les craintes de Cooke Aquaculture sont confirmées (Radio Canada)
Il y a bel et bien eu une éclosion d'anémie infectieuse du saumon dans un élevage de l'entreprise Cooke Aquaculture en Nouvelle-Écosse, un virus dangereux pour le poisson, mais non pour l'humain.
Une porte-parole de l'entreprise confirme que des poissons de l'élevage situé à Shelburne ont été atteints du virus.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments a confirmé la présence du virus dans un élevage de la province, sans préciser lequel. L'élevage sera soumis à une opération de désinfection des enclos, des cages et de tout son matériel de travail. Une troisième cage à saumon sera détruite, selon l'Agence.
L'anémie infectieuse peut être mortelle pour le saumon et certaines autres espèces de poisson, mais elle ne comporte aucun risque pour la santé humaine, assure l'Agence.
Cooke Aquaculture avait cru déceler le virus le 10 février dans un de ses élevages. La présence du virus n'était pas encore confirmée, mais l'entreprise a préféré ne courir aucun risque et elle a euthanasié des milliers de saumons présents dans deux cages. Le risque de contagion est élevé dans les élevages du saumon qui renferment des milliers de poissons dans un espace restreint.
Salmoniculture : Etude sur le matériel génétique des poux de mer (BE Norvège)
Le pou de mer (lepeophtheirus salmonis) [2], parasite d'une dizaine de millimètres se nourrissant de la peau et du sang des salmonidés, est présent naturellement dans les eaux norvégienne mais son champ d'action a augmenté significativement avec le fort développement de l'industrie de l'aquaculture.
L'étude visant à révéler les secrets des poux de mers a demandé beaucoup de temps. Le génome étudié (ensemble du matériel génétique d'une espèce codé dans son ADN) devait d'abord être divisé en morceaux qui étaient cartographiés [3]. Ces morceaux cartographiés étaient ensuite assemblés avant de procéder à une analyse permettant de vérifier la cohérence du génome reconstruit. C'est seulement à partir de là que les chercheurs ont pu travailler sur le matériel génétique du pou de mer. "Les résultats obtenus jusqu'à présent dépassent toutes nos attentes. Nos reconstructions sont bien meilleures que ce que nous osions espérer lorsque le projet a démarré.", annonce Rasmus Skern-Mauritzen [4], chef du projet à l'Institut de la Recherche Marine....
Le 3 mars 2012
Vendée. Huîtres : une écloserie expérimentale à Bouin (Ouest France)
Des professionnels comme le Noirmoutrin Jacques Sourbier, président de la section régionale conchylicole Vendée-Atlantique, ou comme Stéphane Angeri, le président national des écloseurs-nurseurs, attendaient le président régional pour une visite de chantier, hier après-midi, deux ans après le lancement de la plateforme d'innovation (PRI) et les 1,4 million d'euros accordés par la collectivité régionale. La moitié de la somme engagée. Un investissement devenu plus que nécessaire après les quatre années successives de surmortalité de naissains d'huîtres que vient d'essuyer la profession.
Aujourd'hui, cette plateforme a pour objectif de « devenir expérimentale, à vocation nationale » rapelle Jacques Auxiette. Les travaux de ce projet, présenté par le directeur de la station vendéenne Joël Haure, comprennent la rénovation et la construction de laboratoires et d'espaces d'accueil.
Surtout, cette PRI comprend « une écloserie expérimentale qui servira prochainement pour la production de familles d'huîtres sélectionnées ».
Des espaces sécurisés sont aussi créés pour le pré-grossissement, l'élevage et la maturation d'huîtres tétraploïdes. Et sur les 2 000 m2 de l'infrastructure, située en plein polder du Dain, là où est installée la grande majorité des 300 professionnels conchylicoles ligériens, 700 m2 seront en zone sécurisée, avec notamment une salle de quarantaine.
Tous les équipements, hors écloserie, auront demandé une nouvelle enveloppe de 230 000 € pour l'année 2012, la Région en assurant 60 %, le Département et Ifremer 20 % chacun.
La piste infectieuse avérée
Si la souche résistante espérée n'est pas encore trouvée, les causes de surmortalité commencent à être cernées. « La piste infectieuse est la piste majeure et avérée », souligne le scientifique d'Ifremer Jean-Pierre Baud durant cette visite. « Nous travaillons désormais sur la présence des agents infectieux dans les courants », pour trouver un remède à cet herpès qui attaque certaines zones et pas d'autres, sur tout le littoral français.....
Paris. Salon de l'agriculture
Palmarès du Concours Général Agricole 2012
Les médaillés (Or, Argent et Bronze)
Huîtres : Télécharger le document avec tous les médaillés de toutes les régions, cliquer IciMais des centaines de médaillés dans les vins, les fromages et autres foies gras, cliquer Ici
Gujan-Mestras : Médaillés au Salon de l'agriculture (Sud Ouest)
Guillaume Bouchonnet, le gérant de la SARL M et G, ne sera pas allé à Paris pour rien. Ce jeune homme de 27 ans a remporté au Salon de l'agriculture la médaille d'or dans la catégorie huîtres creuses du bassin d'Arcachon. Une consécration pour lui et sa jeune entreprise. C'est en effet en 2009 qu'il a décidé de racheter la société de Marc Druart (le compagnon de sa mère et l'ancien président du Comité régional conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret), alors en difficultés financières.
Martine, sa maman, a alors quitté son travail dans l'immobilier pour s'occuper du domaine administratif. « Cette médaille d'or, c'est la reconnaissance de notre travail d'équipe », confirme Marc, l'ancien patron devenu salarié.
Guillaume semble surpris de sa bonne fortune. Après son bac STT, il ne se voyait pas forcément ostréiculteur mais voulait devenir moniteur de natation. Il passe par le Centre de ressources, d'expertise et de performances sportives (Creps) et enchaîne les stages.
Pas une vocation
Mais Guillaume ne gagne pas assez d'argent pour bien vivre. Alors à 21 ans, il devient ouvrier ostréicole dans l'entreprise de Marc Druart. Et la rachète quant celle-ci rencontre des difficultés financières. Marc reste. « Sa présence est primordiale », reconnaît Guillaume.
Deux ouvriers viennent compléter l'équipe. En tout, ils sont donc cinq, à produire entre 20 et 25 tonnes d'huîtres par an. Des huîtres « papillons » (très charnues, c'est elles qui ont été primées) et des huîtres traditionnelles. « Toutes sont naturelles, toutes viennent du bassin d'Arcachon », insiste Marc....
Grenelle : Politique de la mer (Sénat)
Question écrite n° 20407 de M. Michel Doublet (Charente-Maritime - UMP) publiée dans le JO Sénat du 13/10/2011 - page 2616
M. Michel Doublet attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la politique de la mer et la position des pensionnés de la marine marchande. Les pensionnés de la marine marchande prennent acte des décisions prises lors des comités interministériels de la mer des 8 décembre 2009 et 10 juin 2011, ils demandent que des moyens financiers suffisants soient alloués à la mise en œuvre des engagements du Grenelle de la mer concrétisés par les missions et les différents comités opérationnels qui se sont tenus au cours du premier semestre 2010. Ils demandent enfin qu'au-delà de ces mesures consacrées à la protection de l'environnement et du milieu marins, la politique de la mer soutienne le maintien et le développement de la flotte de commerce, de la pêche, et des emplois des marins français. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire part de ses observations et propositions.
Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 01/03/2012 - page 576
Le Grenelle de la mer a constitué une formidable impulsion en faveur d'une nouvelle ambition maritime pour la France. Il a ainsi contribué à la définition d'une stratégie nationale pour la mer et le littoral, et identifié des objectifs et des actions à court, moyen et long terme. L'ensemble des parties prenantes professionnels, associations, syndicats et élus y ont été associées. Les engagements issus du Grenelle de la mer ne concernent pas uniquement la protection de l'environnement marin. Ainsi, les consultations menées au cours de ce processus ont aussi bien fait participer les partenaires sociaux (employeurs et salariés) afin de mettre en place une politique maritime véritablement intégrée. Celle-ci concilie la croissance économique et la protection de l'environnement, dans une logique de développement durable des activités maritimes. Le développement de l'économie maritime est ainsi l'un des axes stratégiques de la feuille de route du ministère pour la mise en œuvre du Grenelle de la mer. Les principales propositions ont été reprises dans le livre bleu des engagements du Grenelle de la mer : En matière d'énergie marine renouvelable, un premier appel d'offres du programme de développement de l'énergie éolienne en mer de 10 milliards d'euros a été lancé en juillet dernier, il devrait aboutir en avril et permettre la création de 10 000 emplois ; En matière de recherche et d'innovation, le conseil d'orientation de la recherche et de l'innovation pour la construction navale (CORICAN) a été installé le 17 mai 2011 avec à la clé, 100 millions d'euros pour développer la recherche dans la construction navale. La filière navale est aussi l'une des 12 filières industrielles reconnues comme stratégique à l'issue des États généraux de l'industrie ; En matière de formation, la création de l'École nationale supérieure maritime (ENSM) et la modernisation de l'enseignement maritime (mise en place du bac professionnel en 3 ans dans les lycées professionnels maritimes dès 2010 et création de brevets de technicien supérieur (BTS) au sein des lycées professionnels maritimes) ont permis de conforter l'excellence de nos formations maritimes ; En matière de transport maritime, la création des autoroutes de la mer, dont la première, lancée en septembre 2010 entre Nantes et Dijon, est aujourd'hui un succès ; En matière portuaire, la réforme attendue des grands ports maritimes français. La définition de cette politique qu'elle soit au niveau national ou communautaire, vise à donner la priorité à la création d'emplois et au développement durable des activités économiques. Elle comprendra notamment une planification des activités en mer, dont la création des documents stratégiques de façade et la concertation par les conseils maritimes de façade - auxquels les parties prenantes sont associées - seront les outils. À l'heure où la France doit faire face à un contexte économique incertain, marqué par la crise de la dette et les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale, il apparaît plus que nécessaire que l'ensemble des acteurs se mobilise pour que le secteur maritime conforte ses positions dans l'économie française et internationale. La feuille de route que s'est fixée l'État vise en premier lieu à créer un cadre permettant le développement de l'économie maritime, la « croissance bleue », promesse d'avenir et d'emplois durables....
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Vienne : La pisciculture du Talbat à la pêche au gros (Nouvelle République)
La pisciculture du Talbat veut accroître son activité. Son objectif : produire 50 tonnes de truites et saumons par an, contre 20 aujourd’hui.
Employé de la pisciculture du Talbat pendant vingt-cinq ans, Jean-Paul Boureau a racheté le site en 2006. Depuis, il fait fructifier l'activité.
Propriétaire de l'EARL Pisciculture du Talbat depuis 2006, Jean-Paul Boureau a progressivement développé l'activité du site. « Quand j'ai racheté il y a six ans, on devait être à 10-12 tonnes de poissons produites par an. Très vite, on a atteint 20 tonnes. » Pour répondre à une demande croissante, l'entrepreneur voudrait encore augmenter sensiblement sa capacité de production. Son projet ? Être autorisé à produire jusqu'à 65 tonnes de salmonidés – essentiellement des truites (1) – par an. Sachant, précise-t-il, que « l'objectif raisonnable se situe aux alentours de 50 tonnes. »
En passe de recruter un deuxième salarié
Comme l'entreprise utilise l'eau du Talbat pour ses bassins d'élevage, le projet doit d'abord être soumis à enquête publique. Celle-ci prend fin ce soir (2).
Pour l'heure, 70 % des poissons élevés par la pisciculture sont vendus à des associations de pêche agréées pour du repeuplement des cours d'eau. Les 30 % restants sont destinés à la consommation. Dans ce domaine, la pisciculture du Talbat a plusieurs types de clients : grandes et moyennes surfaces, restaurants, collectivités, poissonneries, négociants… Elle propose aussi de la vente directe sur le site, ainsi que sur le marché de Chauvigny.
C'est essentiellement cette activité de consommation que Jean-Paul Boureau veut renforcer : « On a identifié un besoin. On a déjà un petit atelier de transformation (éviscération, filetage) sur le site pour nos quelques clients. L'idée, c'est que cet atelier fonctionne la nuit pour pouvoir livrer le matin même à nos clients un poisson très frais. Ce qui fera notre force. »
Pour accompagner cette montée en puissance espérée, l'entrepreneur a installé un système d'oxygénation de l'eau des bassins et de dégazage de gaz carbonique. Il envisage d'investir dans un camion frigo pour assurer les livraisons à ses clients, et est en passe de recruter un deuxième salarié. Il n'attend plus, finalement, que l'aval des services de l'État pour se lancer…
(1) Truite arc-en-ciel (70 % de sa production), truite fario de souche sauvage et auvergnate (25 %), saumon de fontaine, ombre commun et truite jaune (5 %). (2) Ouverte depuis un mois, l'enquête publique se termine ce vendredi soir. Les Chauvinois n'ont donc plus que quelques heures pour consulter le projet en mairie. Le commissaire enquêteur sera présent en mairie ce vendredi de 14 h à 17 h pour recevoir en direct les éventuelles observations du public. A noter que le conseil municipal a donné un avis favorable la semaine dernière. Anthony Floc’h
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Un prix international pour l’équipe rennaise d’Écotoxicologie aquatique (Inra)
Le prix Setac-Europe 2011 (Society of Environmental Toxicology and Chemistry) de la meilleure publication en évaluation du risque est revenu à Claire Duchet pour son travail de thèse, réalisé sous la direction de Laurent Lagadic, au sein de l’UMR ESE Inra/AgroCampus Ouest (1). Les travaux de la doctorante portent sur l’évaluation des effets non intentionnels des produits de démoustication sur des populations de puces d’eau dans le Morbihan et en Camargue.
C’est la plus importante société scientifique internationale en chimie et toxicologie de l’environnement. La Society of Environmental Toxicology and Chemistry (Setac)2 a décerné cette année le prix de la meilleure publication scientifique dans la catégorie "évaluation du risque, modélisation et études théoriques" à Claire Duchet qui a réalisé son doctorat à l’Inra de Rennes. La publication primée est un article publié en 2010 dans la revue Ecotoxicology, issue d’une partie du travail de thèse de la doctorante. Le prix de cette catégorie vise en particulier à récompenser de jeunes scientifiques, le plus souvent des doctorants.
En France, l’essentiel de la lutte contre les moustiques se fait avec des larvicides. Les travaux de Claire Duchet avaient pour objectif de valider expérimentalement des méthodes d’évaluation des risques environnementaux de deux de ces produits d’origine biologique dans les zones humides littorales atlantiques et méditerranéennes. Le premier, le Bti (Bacillus thuringiensis serovar israelensis) est pratiquement le seul bio-insecticide actuellement utilisé en France métropolitaine pour lutter contre les larves de moustiques. Le second, le spinosad, appartient à une nouvelle famille, les naturalytes. Déjà commercialisé aux États-Unis, il est en cours de développement en France et proposé comme alternative au Bti. L’intérêt du spinosad, hormis son origine biologique, réside dans son mode d’action différent de celui du Bti.
En effet, les opérateurs de démoustication doivent pouvoir disposer de produits différents afin de parer à tout risque d’apparition de résistance, processus favorisé par l’utilisation d’un seul produit. C’est le cas en France avec le Bti, même si en l’occurrence, les spécialistes estiment que ce risque est faible, étant donné son mode d’action lié à quatre toxines agissant sur quatre cibles différentes.
Les effets toxiques du spinosad sur l’individu se répercutent à l’échelle de la population
Les résultats obtenus par Claire Duchet et ses collègues montrent que le Bti reste le larvicide dont le profil environnemental est le plus satisfaisant. Ils ont surtout permis de mettre en évidence le mauvais profil écotoxicologique du spinosad et interrogent sur son utilisation en milieu naturel et son intérêt en tant que larvicide candidat potentiel en France.
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Filière piscicole : un cahier des charges unique de production pour la grande distribution (LSA)
Sous l’impulsion du Comité interprofessionnel des produits d’aquaculture (CIPA), la profession piscicole française a officialisé un cahier des charges unique de production. Cette démarche ambitieuse associe les enseignes de la grande distribution volontaires (Auchan, Casino, Cora/Match, Intermarché, Metro, Système U), le WWF, les associations de consommateurs (CLCV et UNAF), le ministère en charge de la pêche et de l'aquaculture et FranceAgriMer.
Dans un premier temps, ce cahier des charges unique s’applique au produit truite en tant que démarche pilote. A terme, toutes les productions piscicoles marines françaises seront concernées. Ce cahier des charges unique a pour but de se substituer au volet « production » du cahier des charges de l’interprofession adossé à la marque « Charte de Qualité – Aquaculture de Nos Régions® » et des cahiers des charges des enseignes dans le cadre de leurs filières, sans remettre en cause les partenariats établis avec les enseignes.
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Les zones humides : indispensables purificateurs d’eau (Inra)
Les zones humides en bordure de rivière sont des milieux naturels qui ont une grande valeur écologique car elles éliminent et consomment une partie du nitrate produit en excès par l’agriculture et l’élevage. Des chercheurs de l'Inra de Rennes ont effectué une étude d’une année sur le bassin versant du Scorff, dans le Morbihan, afin de mieux connaître le rôle épurateur de ces zones humides et d’en mesurer l’efficacité. Leurs travaux ont montré que ces milieux peuvent éliminer plus de la moitié du flux de nitrate qu’elles reçoivent. De plus, les chercheurs ont pu établir les critères, tels que l’étendue des zones humides ou l’ordre des rivières, qui contrôlent les flux de nitrate sortant de la zone humide. Cette étude apporte des données précieuses pour une meilleure protection des ressources en eau et a permis d’améliorer certains outils de gestion agricole.
La Bretagne est l’une des régions les plus affectées par le nitrate provenant de l’agriculture et de l’élevage. Par exemple, en vingt ans, la teneur en nitrate du Scorff a été multipliée par six. Ceci a pour effet principal de dégrader la qualité de l’eau et de modifier les écosystèmes. Les marées vertes qui apparaissent sur le littoral breton en sont un effet spectaculaire. Les zones humides qui bordent les cours d’eau prennent là toute leur importance : véritables stations d’épuration naturelles, elles éliminent une partie du nitrate qu’elles reçoivent. Ce nitrate (NO3-) est consommé par les plantes et les microorganismes et, finalement, relâché dans l’atmosphère soit sous forme d’azote neutre (N2), soit sous forme d’oxydes d’azote, puissants gaz à effet de serre.
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Budget de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Sénat)
Question écrite n° 21168 de M. Jean-Pierre Plancade (Haute-Garonne - RDSE) publiée dans le JO Sénat du 01/12/2011 - page 3051
M. Jean-Pierre Plancade attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'adoption de trois amendements au projet de loi de finances pour 2012 (I-430, II-299 devenu article 51 quinquies et II-297 devenu article 51 sexies), adoptés sur proposition du Gouvernement.
Ces amendements réduisent le budget de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) à hauteur de 55 millions d'euros alors qu'aucune information n'a été donnée aux parlementaires. Ils portent de 108 à 128 millions d'euros le versement annuel des agences de l'eau à l'ONEMA, plafonnent pour les années 2013 à 2018 le montant des dépenses des agences de l'eau à 13,8 milliards d'euros et portent à 150 millions d'euros par an (soit une augmentation de 38 % en deux ans) le versement annuel des agences de l'eau à l'ONEMA.
Ces mesures vont conduire à transférer la charge sur les communes rurales pour reconstituer le fonds de roulement de l'ONEMA sous couvert d'une aide de solidarité à l'Outre-mer, ce qui ne fera qu'augmenter les difficultés des communes rurales.
Cela remet en cause le principe fondateur et la légitimité des comités de bassin auxquels la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques, dans le prolongement de la loi de 1964, confèrent la compétence pour donner un avis conforme au programme d'intervention et aux taux des redevances des agences de l'eau.
Au vu de ces nombreux enjeux, il souhaite connaître la position du Gouvernement sur ces amendements et leurs conséquences sur les agences de l'eau puis, a posteriori, sur les consommateurs.
Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 01/03/2012 - page 578
Afin de contribuer à la réduction des déficits publics, le Gouvernement a proposé au Parlement de procéder à un prélèvement exceptionnel de 55 millions d'euros sur le budget de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). L'article relatif à cette proposition a été adopté par la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012. Ce prélèvement sera réalisé sur l'excédent de trésorerie du compte « Ecophyto », compte distinct et spécifiquement utilisé pour le financement du plan Ecophyto 2018. Il sera donc sans impact sur le budget général de l'ONEMA ni par conséquent sur les contributions versées à ce dernier par les agences de l'eau pour le financement des actions de contrôle et de connaissance ou pour la solidarité financière entre les bassins. Les moyens financiers et les capacités d'intervention des agences de l'eau ne sont donc pas concernés par cette contribution exceptionnelle à la maîtrise du déficit budgétaire.....
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BP trouve un accord à l'amiable avec les victimes de la marée noire de 2010 (Le Monde)
Le géant pétrolier BP est parvenu à un accord partiel avec des plaignants privés – pêcheurs ou entreprises de la région sinistrée, notamment – au procès aux Etats-Unis de la marée noire engendrée par le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon en 2010 dans le golfe du Mexique, annonce la justice américaine.
Les termes de cet accord seront remis prochainement au tribunal chargé de l'affaire pour approbation, a fait savoir le juge Carl Barbier, qui a en outre ajourné le procès, dont l'ouverture était prévue le 5 mars. La compagnie est toujours poursuivie par les pouvoirs publics et ses partenaires industriels.
Dans un communiqué, BP a indiqué de son côté que l'accord avec des plaignants privés – pêcheurs ou entreprises de la région sinistrée, notamment – porte sur 7,8 milliards de dollars. "L'accord proposé n'inclut pas les plaintes contre BP déposées par le ministère américain de la justice, ou par d'autres agences fédérales, ou par des Etats ou des collectivités locales", ajoute le texte.
Mardi, le Wall Street Journal avait assuré que les discussions en vue d'un accord entre BP et les avocats des personnes et entreprises estimant avoir subi des torts à cause de la marée noire portaient au total sur 14 milliards de dollars. Ces 14 milliards de dollars sont des fonds restant sur un total de 20 milliards de dollars qui avaient été mis de côté par BP en 2010 pour indemniser les victimes de la plus grande marée noire jamais connue aux Etats-Unis, selon le quotidien financier.
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Pollution. La station d'épuration digère mal l'eau salée (Le Télégramme)
Dimanche matin, le ruisseau qui coule sous la station d'épuration charriait des eaux troubles. Un phénomène récurrent dû à des remontées d'eau de mer qui inquiète riverains et plaisanciers mais dont la mairie s'occupe.
«C'était très gris, très sale et ça ne sentait vraiment pas bon». En se promenant, dimanche matin, Sylvie Bourbigot découvre que le Dour Bihan, ruisseau qui coule sous la station d'épuration de Kervasclet n'est pas très net. Son sang de conseillère générale verte ne fait qu'un tour. Elle appelle aussitôt les autorités: gendarmes et police municipale qui viennent constater de visu, et avec appareil photo, ladite pollution. Après rapide enquête, il s'avère que les rejets grisâtres proviennent bien de la station d'épuration. «L'un des bassins de rétention se déversait dans le petit ruisseau. Le responsable a aussitôt fait fermer les vannes».
Membranes fragile....
2 mars 2012
Conchyliculture. Doublement des primes d’assurance à partir du 1 janvier 2012
Que se passe-t-il au CNC ?
Nous sommes tous assurés pour nos embarcations, nos élévateurs, nos bâtiments, nos véhicules ... Nous payons tous, par nécessité, nos primes d’assurances afin d’être couverts en cas de pépins.
En ce début d’année 2012, nous apprenons par nos partenaires assureurs que grâce à la loi n°2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche, Article 26, Chapitre 1er, dispositions générales, "Article L361-2. - Les ressources du Fond National de Gestion des Risques en Agriculture sont :
1) Une contribution additionnelle aux primes ou cotisations afférentes aux conventions d’assurance couvrant, à titre exclusif ou principal, d’une part, les dommages aux bâtiments et au cheptel mort affectés aux exploitations agricoles…
2) Une contribution additionnelle particulière applicable aux exploitations conchylicoles…
Cette loi date du 27 juillet 2010, son décret d’application du 27 juin 2011, son application au 1er janvier 2012 !
En quelques mots, cela veut dire que si vous voulez continuer à toucher des calamités agricoles, vous devez remplir la caisse commune (même si vous êtes en difficulté depuis 4 ans !) et que, en prime, pour que l’Etat soit sûr de toucher cette somme, l’Etat demande aux assureurs de la profession de se charger de récolter la monnaie, et la cerise (du gâteau) c’est que pour remplir les caisses on nous demande de payer 100% de la prime habituelle pour ce fonds, ce qui signifie que chacun va payer le double d’assurances, oui vous avez bien lu, le double de prime d’assurances.
Si en 2011 vous avez payé 5000 euros d’assurance pour votre ponton, votre bâtiment et votre véhicule, en 2012 vous allez payer 5000 euros pour la même chose, plus 5000 euros pour le Fonds de garantie, soit 10 000 euros (à quelques euros près ... )
Lorsque le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (qui prône la mobilisation générale) est interrogé sur la question, la réponse est simple : " La structure professionnelle C.N.C. a donné son accord " ! Comment pouvons-nous faire encore confiance à cette structure et ses siégeants qui ne cessent de nationaliser notre profession et qui sont incapables de dire stop aux tentacules de l’administration ? Messieurs les titulaires au CNC nous attendons vos réponses !
Jusqu’où cela ira-t-il ?
Pour télécharger le communiqué intégral, cliquer CSO
Faut-il incriminer les responsables du CNC ?
La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) votée par les parlementaires (députés et sénateurs) en 2010, a institué un Fond National de Gestion des Risques en Agriculture alimenté sur les cotisations d’assurance… dont une contribution additionnelle particulière applicable aux exploitations conchylicoles (qui double les primes d'assurance).
Le projet de loi a été adopté au Sénat le 29 mai 2010, voir Ici. Certains sénateurs ne souhaitaient pas « charger » plus les agriculteurs (et les ostréiculteurs). Voir ici les discussions (notamment sur les arboriculteurs « Monsieur le ministre, au regard de l’enjeu, est-ce bien raisonnable de rejeter un amendement sous prétexte qu’il aggrave les charges publiques ? Il s’agit quand même de la survie des petits agriculteurs ! »...
Puis à l’Assemblée Nationale comme le montre ce document avec les amendements apportés : Projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, de modernisation de l'agriculture et de la pêche où les députés et en particulier les députés élus des (ou par les) ostréiculteurs ont adopté cette hausse des cotisations. Cliquer Ici
Dans le Grand Débat Parlons agriculture lancé par le Ministère de l'Agriculture, tout le monde pouvait se tenir au courant des propositions et du projet de loi… Des fiches circulaient sur le net dès 2009… Tous les ostréiculteurs pouvaient émettre leurs avis auprès de leur syndicat professionnel et même aller voir leurs élus...
A ma connaissance sur tous les bassins conchylicoles, un seul syndicat professionnel avait émis un avis négatif sur ce Fond National de Gestion des Risques en Agriculture... Un syndicat conchylicole de Marennes-Oléron...
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Bouin : une écloserie expérimentale sur le polder à la station Ifremer (Ouest France)
Le Conseil régional soutient un projet de plateforme d’innovation (PRI) à la station Ifremer à Bouin pour répondre aux besoins de la profession ostréicole. Le président Jacques Auxiette, ce jeudi après-midi, est venu visiter les travaux.
Cette plateforme a pour objectif de « devenir expérimentale, avec une vocation nationale ».
Huîtres sélectionnées
Les travaux de ce projet présenté par le directeur de la station vendéenne, Joël Haure, comprennent la rénovation et la construction de laboratoires et d’espaces d’accueil. Surtout, cette PRI comprend « une écloserie expérimentale qui servira prochainement pour la production de familles d’huîtres sélectionnées ». Des espaces sécurisés sont aussi créés pour le pré-grossissement, l’élevage et la maturation d’huîtres tétraploïdes. Et sur les 2 000 m2 de l’infrastructure, située en plein polder du Dain, là où sont installés la grande majorité des 300 professionnels conchylicoles ligériens, 700 m2 seront en zone sécurisée, avec notamment une salle de quarantaine.
Surmortalité expliquée
En attendant, si la souche résistante espérée n’est pas encore trouvée, les causes de surmortalité commencent à être cernées. « La piste infectieuse est la piste majeure et avérée », souligne le scientifique d’Ifremer, Jean-Pierre Baud, durant cette visite. « Nous travaillons désormais sur la présence des agents infectieux dans les courants ». Ce qui serait peut-être une réponse à cet herpès qui attaque certaines zones mais pas d’autres sur tout le littoral français.....
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Les océans les plus acides depuis 300 millions d'années (Cyberpresse)
L'acidification est une menace importante pour l'écosystème marin avec un risque de disparition des massifs coralliens et d'espèces comme le saumon ou les huîtres, préviennent les chercheurs dont l'étude est publiée dans la revue américaine Science du 2 mars.
Les océans deviennent de plus en plus acides, à cause surtout de l'absorption de quantités grandissantes de gaz carbonique (CO2) émis dans l'atmosphère par les activités humaines, à un rythme sans précédent depuis 300 millions d'années, selon une étude publiée jeudi.
«L'histoire géologique laisse penser que le rythme actuel d'acidification océanique est potentiellement sans parallèle au cours des dernières 300 millions d'années», indique Andy Ridgwell, professeur à l'Université de Bristol, au Royaume-Uni, un des co-auteurs de cette étude.
«Bien que des similarités existent, jamais au cours de cette période les taux d'acidification n'ont représenté, dans leur évolution, un tel impact potentiel sur la chimie organique des océans, conséquence des émissions sans précédent de CO2 dans l'atmosphère», ajoute ce scientifique.
L'acidification est une menace importante pour l'écosystème marin avec un risque de disparition des massifs coralliens et d'espèces comme le saumon ou les huîtres, préviennent les chercheurs dont l'étude est publiée dans la revue américaine Science du 2 mars.
Au cours des cent dernières années, le CO2 a augmenté de 30% dans l'atmosphère pour atteindre 393 parts par million (ppm) tandis que son pH a diminué de 0,1 unité à 8,1, signe d'une plus grande acidité.
Il faut penser aquaculture de production.... (Algues, coquillages, crustacés,...)
Aquaculture : l’audit met en évidence les manquements des anciens actionnaires (Malango)
Un secteur qu’on nous disait prometteur… et qui le restait ! Il fallait y voir plus clair dans la filière aquacole et l’audit commandé vient de rendre ses résultats : beaucoup d’opacités pour un si petit marché… Alors qu’une annonce vient de paraître pour étudier les réels potentiels de l’aquaculture à Mayotte.
« Mayotte a le potentiel pour devenir le pôle de l’aquaculture tropicale française ». Bertrand Coûteaux, le commissaire au développement endogène de la zone Réunion-Mayotte l’a suffisamment répété. Et dans son édition du 10 février, l’hebdomadaire national « Le Marin » publie un encart qui retient l’attention : celui d’un appel pour la réalisation d’une étude de faisabilité d’un projet d’aquaculture industrielle à Mayotte.
« Le Conseil général avait demandé un audit de la filière aquacole artisanale, puisque mis en cause il y a deux ans par Mme Jeanine Charvoz, alors à la tête de Mayotte aquaculture et qui accusait également l’Etat de ne pas jouer son rôle » explique Bertrand Coûteaux qui avait demandé lui aussi un audit, en particulier sur la filière « ombrine ». Effectivement, la Collectivité finance la filière à hauteur d’un euro par kilo, et Mayotte en produisait 150 tonnes en 2010, soit 150.000 euros versés par la Collectivité en 2010. L’Etat de son côté participait notamment par l’aide au transport de l’Odeadom (Office agricole pour le développement durable de l’économie agricole des Outremers).
Et les résultats de l’audit sont tombés il y a un mois, « exonérant le Conseil général de toute responsabilité dans les déboires de Mayotte aquaculture » indique Bertrand Coûteaux. Par contre, l’audit met en évidence « un transfert de marges à l’extérieur » de la part de l’ancien actionnaire Charvoz, ce qui voudrait dire que des bénéfices n’ont pas été reversés à Mayotte mais sont repartis ailleurs… Famille Charvoz, par ailleurs actionnaire de Cannes aquaculture (chiffre d’affaire 5,6 M d’euros en 2010, site Société.com), et qui n’aurait « pas investi dans la filière mahoraise à hauteur de ce qui avait été promis » dixit le commissaire au développement endogène.
L'aquaculture, un des points forts de Mayotte
« Manque de compétence à tous les niveaux »
Autre point souligné par l’audit, le manque de formation des intervenants de la filière qui l’ont pourtant portée à bout de bras, « et sur ce sujet je voudrais dire mon admiration pour les trésors d’ingéniosité développés par Yann Perrot, le dirigeant, dans cette entreprise » tient à souligner Bertrand Coûteaux.....
Le 1 mars 2012
Bagues et pavillons sur les engins de pêche...
Les pêcheurs ont la bague... au filet ! (La Dépêche du Bassin)
Stéphane Burdin, comme les 104 pêcheurs du Bassin, devra marquer son matériel à l'aide de bagues et de pavillons, à partir du 13 mars.
Première zone de pêche à appliquer la directive européenne, le bassin d'Arcachon demande à ses pêcheurs professionnels de marquer le matériel.
Un peu comme ce qu'on colle dans les oreilles des vaches, les pêcheurs du bassin d'Arcachon vont désormais marquer les filets et casiers qu'ils utilisent. Tout le matériel devra être identifiable, contrôlable et cela à l'aide de bagues de différentes couleurs et de petit pavillon qu'il faudra hisser. Jeudi dernier, au port de pêche d'Arcachon, sous les fenêtres du comité départemental des pêches, il y a donc distribution. Une bonne centaine de cartons dans lesquels chaque professionnel, en fonction de sa spécificité de pêche, vient piocher. À ses frais d'ailleurs. Parmi les 104 qui sont attendus, Stéphane Burdin attrape son colis. « Une bague coûte environ deux euros et il m'en faut 150 », dit-il. Des bleus pour les filets destinés à la seiche, des jaunes pour les palangres, les filets dérivants. « C'est une bonne chose que l'on puisse contrôler qui fait quoi, reconnaît le pêcheur. Avant, chacun pouvait annoncer qu'il allait poser tant de filet et, en réalité, il en mettait dix fois plus ! Ce système va permettre de préserver la ressource. La seule chose qu'il veut éviter, c'est le vol des filets. L'an passé, deux lui ont été dérobés. Là, en plus du préjudice, il y aura les bagues à racheter. « Il y a bien les bagues vertes qui sont temporaires, mais à la fin il faut quand même racheter le matériel... »....
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Le maire reproche au commissaire enquêteur son parti pris, malgré le rejet massif des deux projets par le public et les associations.
Opposition de Nicolas Hulot
Coup de théâtre, stupeur et colère à la mairie de Saint-Coulomb où la réponse positive du commissaire enquêteur Henri Narzis risque fort de relancer la polémique sur le très sensible projet d'élevage de moules. Une semaine après le rapport négatif du commissaire enquêteur de Cancale, celui de Saint-Coulomb prend le contre-pied.
Le dernier à se prononcer contre les projets d'élevage au nord est du Grouin est Nicolas Hulot et sa fondation : « Les conditions [de leur préparation] ne sont pas acceptables. »
L'argument économique
Henri Narzis met dans la balance la création de deux emplois permanents et d'un saisonnier (pour 500 000 € de chiffre d'affaire et une production annuelle de 300 tonnes avec 50 filières en 4 ans). « La semaine dernière, une personne a annulé un compromis d'achat chez le notaire, n'ayant pas de garantie sur la pollution visuelle des bouées », objecte Jean Mainguené. Selon lui, sur la base de 3 000 personnes par jours pendant 45 jours sur les plages colombannaises, c'est un tiers de touristes qui risque d'être perdu à terme.
1 801 signatures
(...)
Partialité ?
(...)Les conclusions
Selon Henri Narzis, une expérimentation d'une à deux filières est souhaitable, avec un encadrement indépendant et un suivi environnemental. Il propose aussi de réduire la durée de concession à 10 ans (au lieu de 35) d'immerger une partie des bouées pour limiter l'impact visuel.
Il admet pourtant l'absence d'étude préalable d'impact, mais qui selon lui n'était pas imposée par les textes. Ceci alors qu'Eaux et Rivières dénonce le caractère tronqué du projet, et que le conseil général, comme bien d'autres, veulent la vision d'une politique d'ensemble.
Les eurodéputés Pat the Cope Gallagher & Struan Stevenson vous invitent à la conférence sur
"L'aquaculture dans la réforme de la PCP"
Mercredi 7 Mars 2012
Bruxelles
Selon la FAO, la production aquacole mondiale a augmenté de manière significative, ce qui représente en 2008 37% des produits de la pêche produites. L'Europe est le premier marché mondial pour les produits de la mer, mais dépend des importations à 65% de ses besoins. Aquacole de l'UE est en stagnation, avec une augmentation de seulement 0,5% depuis 2001.
La commissaire Maria Damanaki a promis un soutien pour stimuler le développement de l'aquaculture dans l'UE. Avec trois rapports du PE législatives - le règlement de base, l'Organisation Commune du Marché et de l'Agence européenne et le Fonds de la pêche - un impact sur l'aquaculture, c'est le bon moment pour discuter des questions clés telles que la compétitivité, des conditions égales, à l'étiquetage, de communication, la fourniture de l'information comparative et socio-économique, l'empreinte carbone et l'avenir européen du Conseil consultatif pour l'aquaculture. La conférence donnera l'occasion aux membres du Parlement européen pour entendre les points de vue du secteur de l'aquaculture et de discuter des moyens de l'avant.
Source et programme : cfp-reformwatch.eu
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Mise en évidence du lien entre réchauffement et augmentation de la toxicité des cyanobactéries (BE)
Un projet de recherche dans le domaine de la toxicologie humaine et environnementale à l'Université de Constance (Bade-Wurtemberg) a dernièrement mis en évidence le lien qui existe entre le réchauffement et l'augmentation de la toxicité des cyanobactéries. En effet, 50% des efflorescences algales [1] libèrent des endotoxines potentiellement dangereuses pour l'homme et les animaux. Elles affectent principalement la peau et les muqueuses, le foie et le système nerveux. Daniel Dietrich et son groupe de travail sur la toxicologie humaine et environnementale à l'Université de Constance ont étudié comment le réchauffement climatique agit sur la croissance des cyanobactéries et par voie de conséquence sur leur toxicité.
Grâce à divers essais en laboratoire sur des échantillons d'algues originaires d'Arctique et d'Antarctique, les chercheurs ont démontré qu'une augmentation de la température avait pour effet de diminuer la diversité des différents types de cyanobactéries tout en augmentant la production de substances de plus en plus toxiques. Outre la prévisibilité de cette croissance, l'un des objectifs de la recherche est de fournir des recommandations aux autorités et au grand public sur les moyens de faire face à ce risque. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le dernier numéro de la revue Nature : "Le changement climatique".
Une part importante des préoccupations de Daniel Dietrich dans ce domaine de recherche porte sur les zones de l'Arctique et de l'Antarctique. Dans ces régions, les cyanobactéries se trouvent dans des écosystèmes relativement simples, plus appropriés aux expériences que les écosystèmes plus complexes de nos régions. Dans les laboratoires de l'Université de Constance, les scientifiques ont étudié le comportement de ces algues à des températures augmentant graduellement : 0, 4, 8, 16 puis 24 degré. Le réchauffement dans le laboratoire a volontairement été accéléré : les bactéries polaires ont été rapidement confrontées à des températures très élevées par rapport à celles de leur milieu d'origine. A la suite de ces expériences, une baisse de la diversité au sein des différentes espèces de cyanobactéries a été observée, et ainsi un appauvrissement des espèces. Dans le même temps, la production de toxines a augmenté.
Au quotidien, l'équipe de Daniel Dietrich s'occupe des demandes émanant des autorités et des communautés qui cherchent à obtenir des conseils sur le comportement à adopter face à ce problème. Par leur recherche, ces biologistes espèrent pouvoir fournir à l'avenir des réponses à ces questions, et aider à prévenir les risques induits par les cyanobactéries.
[1] Une efflorescence algale est une augmentation relativement rapide de la concentration d'une (ou de quelques) espèce(s) de phytoplancton dans un système aquatique. Cette augmentation de concentration se traduit généralement par une coloration de l'eau (rouge, brun-jaune ou vert). Ce phénomène peut concerner des eaux douces ou marines.
Photographie Nasa dans wikipedia : Cyanophycée. efflorescence algale au large des Fidji (Océanie)
Clonage naturel végétal : des herbiers de Méditerranée menacés (Univers Nature)
Récemment parue dans la revue PloS ONE, une étude, réalisée par Sophie Arnaud-Haond, chercheur au Centre Ifremer Bretagne, et des scientifiques portugais et espagnols, a souligné la vulnérabilité croissante des herbiers de Posidonie de Méditerranée. De son nom Posidonia oceanica, cette plante à fleur marine endémique de la Méditerranée est un pilier de l’un des « écosystèmes côtiers les plus productifs et les plus riches en biodiversité ». Ce milieu est également un important puits de carbone. Connue des scientifiques, la Posidonia oceanica se distingue par sa capacité de reproduction par clonalité, commune à une certaine catégorie de plantes dites « angiospermes marines ». Ce processus repose sur la multiplication naturelle à l’identique d’un être vivant, en conservant le même matériel génétique.
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons sur une cinquantaine de prairies de Posidonia de la mer Méditerranée, soit plus de 1500 pieds d’herbiers, depuis Chypre à Almeria, en Andalousie. En analysant la croissance clonale et l’âge des lignées, ils ont montré que certains génotypes se multiplient depuis probablement plusieurs dizaines de milliers d’années, et ce malgré d’importants changements environnementaux. Pourtant, malgré cette incroyable capacité d’adaptation, 5 % de ces prairies issues de milliers d’années d’évolution disparaissent chaque année. Selon les scientifiques, la brutalité des récentes modifications environnementales (pollution etc.) est probablement à l’origine de cette raréfaction.
Archive de l'INA : C'est à voir....
En 1970, l'ostréiculture du bassin de Marennes-Oléron connaissait beaucoup de problèmes avec l'huître portugaise "maladive"...
1970, c'est l'année des grandes mutations dans l'ostréiculture charentaise :
- introduction de l'huître japonaise plus poussante,
- passage à l'élevage sur table,
- mécanisation...
- Et l'éternel Professeur Daste et sa navicule bleue dans le laboratoire du Château d'Oléron...
Marennes : Les huîtres
Poitou Charentes actualités - 29/12/1970 - 10min48s - Si problème de chargement, cliquer Ina
Sur l'ile d'Oléron, le bassin de Marennes connait une forte activité ostréicole qui s'étend sur plusieurs kilomètres. En effet, la production d'huîtres dans cette région est très importante, le chiffre d'affaire croit et la consommation augmente. Cependant, les ostréiculteurs connaissent de plus en plus de difficultés qui aboutissent à une perte de leur production. Des solutions scientifiques sont alors envisagées: un bassin biologique a été mis en place pour étudier le verdissement de l'huitre ainsi qu'un laboratoire de biologie ostréicole et marine, à Poitiers, a été ouvert. Ce centre effectue des recherches sur le plancton dont l'huître se nourrit. Aussi, l'évolution ostréicole se veut industrielle et les cultivateurs doivent adapter leur structure à cette évolution.
Production : Office national de radiodiffusion télévision française Poitiers
Journaliste : Renaud, Edgard
Normandie : Les huîtres aussi présentes sur le Salon (Tendance Ouest)
Parmi les produits régionaux les plus représentés sur ce salon international de l'Agriculture, les huitres sont en bonne place.
En difficultés ces dernières années à cause de la mortalité des naissains, ces derniers comptent sur ce genre de salon pour valoriser leurs produits et relancer la filière.
Maurice de Saint Denis, président de l'organisation des producteurs d’huîtres de Normandie... Cliquer Ici pour écouter
Montpellier Le Cirad recycle les déjections des poissons (Midi Libre)
C’est sur la base de ce scénario plus complexe qu’il n’y paraît, baptisé Apiva (Aquaponie, innovation végétale, aquaculture), que le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) de Montpellier travaille avec le lycée de la Canourgue, l’Institut technique de l’aviculture et l’Inra.
"La technique existe de façon empirique chez les aquariophiles. Nous cherchons à la modéliser à grande échelle en prédisant un rendement reproductible", explique Jean-François Barollier, directeur de l’unité de recherche au Cirad.
Comme l’ont déjà fait le Canada, l’Australie, le Chili ou Israël. "Cette technique est très peu développée en Europe", précise Jean-François Barollier. Probablement parce que l’Hexagone abrite des monocultures intensives, très gourmandes en eau.
Les scientifiques du Cirad doivent l’adapter aux espèces vernaculaires. Trouver la bonne combinaison poissons-plantes, définir leur population en fonction des métabolismes, la capacité des plantes à épurer les déjections, régler le débit d’eau, etc. Un défi.
"Pour le loup d’élevage, son alimentation est à base de farines, protéines et d’huile. 70 % de l’azote, du phosphore etr du potassium qu’il produit partent dans la nature. Eh bien, on peut, dans un circuit fermé intégré, s’en servir pour élever huîtres, moules, algues et, en bout de chaîne, des poissons herbivores. Pour la modélisation, on se sert du mulet mais on pourra le remplacer par un poisson plus apprécié comme le siganus."
D’autres cohabitations sont gagnantes : la perche, la laitue, un micro-crustacé et le tilapia, poisson blanc d’Afrique. Les poissons-fourrage (sardine, anchois, capelan, hareng, etc.) sont épuisés par l’homme à hauteur de 80 millions de tonnes/an pour en faire des farines animales pour l’aquaculture.
Au point de menacer les oiseaux marins. L’aquaponie peut réhabiliter l’aquaculture, très décriée, en limitant la surpêche. Mieux, avec cet aquarium à compartiments, 300 kg de poisson donnent une tonne et demie de tomates !
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Le Crotoy. Ils poussent le bouchot trop loin (Courrier Picard)
Ouvert l'an dernier, le centre conchyliculteur permet aux professionnels de purifier leur production de moules. Le syndicat mixte Baie de Somme accuse certains mytiliculteurs de ne pas respecter le règlement du centre de nettoyage des moules. Des sanctions pourraient tomber.
«Il ne faut pas pousser le bouchot trop loin.» Derrière la boutade, c'est un vrai coup de gueule contre certains producteurs de moules de bouchot. Celui de Jean-Claude Buisine, président du syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard, lorsqu'il évoque le fonctionnement du centre conchylicole du Crotoy, ouvert depuis un an. Construit par le syndicat, géré par Veolia en délégation de service public, cet équipement doit permettre aux quatorze mytiliculteurs de nettoyer et purifier leur production de moules.
«L'an dernier, quand il y a eu des problèmes d'odeurs liés à la gestion des boues, on nous a appelés à la rescousse pour faire des études supplémentaires, nettoyer les fossés », rappelle le président. Aujourd'hui, il ne met pas en cause la conception du bâtiment, mais les utilisateurs qui ne feraient pas le «dégrapage» (enlever le plus gros de la vase) en mer: «Mardi, nous avons eu une nouvelle réunion en sous-préfecture avec quatre mytiliculteurs, pour revoir le règlement intérieur. Les différentes étapes du nettoyage des moules ne sont pas respectées. Et ceux qui ne respectent pas sont les premiers à nous donner des leçons. On a été attaqué injustement.»
Pris «la main dans le sac».....
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Le Comité Interprofessionnel des Produits de l'Aquaculture (CIPA) réunit les producteurs piscicoles français. Le 26 janvier dernier, l'interprofession a publié un cahier des charges unique de production piscicole en partenariat avec la grande distribution et le WWF notamment. En quoi consiste ce cahier des charges unique ? Concrètement, quelles entreprises sont concernées ? Quelle en sera la valorisation ?
Agro-media.fr a interviewé Pascal Le Gal, le président du CIPA, à propos de ce cahier des charges unique de production piscicole et vous retranscrit en exclusivité l'intégralité de cet échange.
Pourriez-vous brièvement nous présenter le CIPA et votre rôle au sein de celui-ci ?
« Je suis le président en exercice du Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (CIPA). Le CIPA a été créé en 1997. Organisme interprofessionnel, le CIPA est une réponse à l’administration qui désirait avoir un interlocuteur unique, ce qui permettait d’organiser une filière avec différentes commissions qui travaillent chacune sur une problématique particulière. Nous avons donc une commission sociale, une commission environnement, une commission sanitaire, une commission R&D et une commission marchés. »
Pourquoi le CIPA a-t-il décidé d’élaborer un cahier des charges unique de production piscicole ?
« Le CIPA s’est intéressé à la durabilité vers les années 2000 et a commencé à définir quelques pistes qui ont abouti à la création de l’outil IDAqua®. Il est composé de plusieurs indicateurs permettant au pisciculteur de faire un diagnostic de la durabilité de son exploitation. Nous avions élaboré une charte qualité qui, au départ, devait normaliser les bonnes pratiques des ateliers de transformation (respect de la chaîne du froid, homogénéité des produits…). Cependant, cette démarche a eu lieu au même moment que les crises alimentaires (vache folle notamment), donc les enseignes ont souhaité aller plus loinet ont créé par précaution leurs propres filières qualité. Elles se sont servies du cahier des charges de base et y ont rajouté des considérations plus techniques par rapport à l’alimentation notamment. Ceci a permis dans un premier temps de rassurer et de normaliser les relations avec la grande distribution car le CIPA n’a pas de collège représentant la distribution.
Seulement, cela a aussi cloisonné le marché, les enseignes travaillant exclusivement avec quelques pisciculteurs. Par définition, nous avons un métier qui est sujet aux aléas climatiques. De fait, être fournisseur d’une enseigne mais ne pas être en mesure d’avoir des produits à lui fournir (car à un moment donné de l’année par exemple le niveau des rivières fait que les stocks doivent baisser et que l’on ne peut plus s’engager à trois ou six mois pour des offres promotionnelles) posait problème. Un éleveur lambda, ou un groupe d’éleveurs, était censé produire des produits identiques mais avec des cahiers des charges différents, donc dans des bassins différents, pour des enseignes différentes. Il devenait un peu absurde d’avoir en quelque sorte un bassin dédié par enseigne… Le cloisonnement était donc un premier problème.....
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Sense et Arraina, deux programmes européens pour une aquaculture durable
Un nouveau projet de l'UE visant à contribuer à l'engagement du secteur de l'alimentation et des boissons pour des méthodes de production, de transformation et de distribution écologiquement durables vient d'être lancé. L'industrie agroalimentaire est actuellement l'un des principaux responsables de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement planétaire, et utilise en tant qu'industrie plus de 70% des ressources en eau potable de la planète.
L'objectif principal du projet est de réduire l'impact environnemental de cette industrie tout au long de la chaîne de production depuis la production et la transformation jusqu'à la distribution commerciale.
Avec un budget de 2.890.067 euros accordés au titre du thème «Alimentation, agriculture et pêche et biotechnologie» du 7e PC de l'UE, le projet SENSE («HarmoniSed ENvironmental Sustainability in the European food and drink chain») rassemble 23 entreprises, associations alimentaires et centres de recherche de Belgique, du Danemark, de France, d'Allemagne, d'Islande, des Pays-Bas, de Norvège, de Roumanie, d'Espagne, de Suède, de Suisse, de Turquie et du Royaume-Uni. La devise de SENSE est de rassembler ces entités de chercheurs, de producteurs, de transformateurs et de distributeurs afin de développer une approche harmonisée pouvant être utilisée pour évaluer l'impact environnemental des produits alimentaires avec efficacité et précision.
Le consortium SENSE se concentrera sur la création d'une méthodologie pouvant être appliquées aux secteurs de l'aquaculture, de la viande, des produits laitiers et des jus. Cette méthodologie devra être facilement applicable pour les entreprises du secteur indépendamment de leur taille, et elle doit pouvoir aider les consommateurs à identifier les produits engagés à la durabilité environnementale et ceux qui ne le sont pas. Le consortium consultera les consommateurs pendant tout le processus afin de connaître les opinions de chacun sur la forme que prendra l'identification de production et les informations conséquentes.
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Pour de plus amples informations, consulter : Azti-Tecnalia
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Vers une nutrition adaptée à l’aquaculture durable (Inra)
Lancement du projet européen ARRAINA
En plein développement, l’aquaculture est aujourd’hui la production alimentaire dont les volumes augmentent le plus rapidement au niveau mondial. La durabilité et la compétitivité de cette activité dépendent largement de la substitution des huiles et farine de poissons par des ingrédients alternatifs dans l’alimentation des poissons d’élevage. De gros efforts ont déjà été réalisés en ce sens au niveau européen. Le programme européen ARRAINA, coordonné par l’Inra, permettra d’aller plus loin dans cette démarche et, pour la première fois, de mesurer les effets à long terme de ces modifications sur le cycle de vie complet des poissons.
Afin de satisfaire la demande croissante de poisson sans dépendance sur la pêche minotière, la commission européenne souhaite développer l’aquaculture tout en préservant sa durabilité. L’alimentation des principales espèces de poissons d’élevage en Europe repose encore majoritairement sur des farines et huiles de poissons issues de pêcheries industrielles. Or, la dépendance vis à vis de ces ingrédients, dont la production est limitée et les prix tirés vers le haut par une demande en hausse, peut compromettre la viabilité économique et environnementale de la filière aquacole.
Plusieurs programmes européens impliquant l’Inra ont déjà permis de démontrer la possibilité d’une réduction drastique des huiles et farines de poissons dans l’alimentation des espèces piscicoles au profit de produits d’origine végétale tout en préservant santé, bien-être et valeur nutritionnelle des poissons. Cette substitution peut néanmoins créer des carences ou des déséquilibres dans l’apport en nutriments essentiels et ainsi modifier le métabolisme des poissons au cours de son cycle de vie. Si les travaux antérieurs ont déjà abordé ces mécanismes du stade juvénile jusqu’au stade commercialisable, les effets à long terme d’un changement d’alimentation sur le cycle de vie complet des poissons (de l’œuf au reproducteur) reste à déterminer afin d’apporter une complémentation adéquate.
Le projet ARRAINA (Advanced research initiatives for aquaculture and nutrition), lancé le 21 Février 2012* pour une durée de 5 ans, a pour objectifs principaux :
- de construire des outils intégratifs à même de décrire et prédire les différentes réponses physiologiques aux ingrédients alternatifs à partir d’un panel de biomarqueurs (marqueurs moléculaires, expression des gènes, concentrations de métabolites…) déjà disponibles ou à développer au cours du programme
- de développer et valider l’usage de vecteurs innovants (microparticules, nanocapsules, sonophorèse…) pour l’apport de nutriments visant notamment les très jeunes stades physiologiques et les géniteurs
- de compléter nos connaissances sur les besoins nutritionnels à différents stades physiologiques pour cinq espèces majeures (saumon atlantique, carpe, truite arc-en-ciel, bar et daurade)
- d’évaluer, pour ces cinq espèces, les conséquences à long terme de l’introduction d’ingrédients alternatifs sur la croissance, le métabolisme et la santé des poissons durant leur cycle de vie complet mais aussi sur la qualité et la sécurité sanitaire des produits
- d’évaluer l’impact environnemental des nouveaux ingrédients en mesurant leurs effets sur les caractéristiques physiques des aliments et, pour chaque espèce, la physicochimie des fèces et les rejets piscicoles avec une prise en compte des systèmes d’élevage
- d’améliorer l’utilisation des régimes alternatifs par les poissons adultes en utilisant le concept de « programmation nutritionnelle » qui permet de moduler durablement leurs réponses physiologiques à partir de stimuli nutritionnels à des stades précoces du développement.
L’objectif finalisé du programme ARRAINA est de fournir les données, outils et méthodes nécessaires au développement d’aliments alternatifs qui couvrent les besoins nutritionnels des principales espèces aquacoles européennes. Afin d’accélérer le transfert, ARRAINA implique des partenaires professionnels (industrie et PME) depuis la définition jusqu’à la production des innovations. Ces avancées permettront également une flexibilité dans l’usage de différents ingrédients et constitueront une base solide pour la stratégie de développement durable de l’aquaculture de l’Union Européenne.
Coordonné par l’Inra Bordeaux-Aquitaine, ce projet rassemble 21 partenaires européens dont 10 instituts de recherche, un industriel de production d’aliments, 8 PME et une société spécialisée dans le transfert de connaissance.
Sur le plan régional, l’Aquitaine est également impliquée dans le programme ARRAINA au travers de la participation de la PME « Viviers de Sarrance », un des plus gros centres de reproduction en France. Cette collaboration permettra de consolider les acquis scientifiques sur le plan industriel.
* Le projet a officiellement débuté le 1er Janvier 2012. Le colloque de lancement a eu lieu les 21 et 22 Février 2012 à Paris.
Coordinateur scientifique : Sadasivam Kaushik
UR 1067, INRA, NuMeA (Nutrition, Métabolisme Aquaculture), 64310 St-Pée sur Nivelle
La multinationale espagnole a atteint 1,7 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2011...
Les principales conditions de cette émission sont les suivantes :
- Montant émis : € 160 M
- Maturité : 7 ans
- Prix de conversion : € 32,81
- Coupon : 8,75%
Luxempart a souscrit à cette émission d’obligations convertibles pour un montant de € 17 M, pouvant renforcer, en cas de conversion des obligations, sa participation dans le capital de Pescanova de 5,1% à environ 7,5%.
Pour rappel, en juillet 2011, Luxempart a acquis une participation de 5,1% pour un montant d’environ € 30 millions dans Pescanova. La société couvre toute la chaîne de création de valeur, de la pêche, l’élevage de poissons (aquaculture) à la commercialisation de produits de la mer.
Rando : deux tonnes d'huîtres à déguster pour la 22 e édition (Ouest France)
Le grand rendez-vous approche pour Geneston Randonnées avec l'organisation de la rando des Huîtres. Depuis plus de vingt ans, la formule originale de la randonnée, grâce à ses dégustations d'huîtres, attire plus de 2 500 personnes. Dès le petit jour, près de 160 bénévoles seront à pied d'oeuvre pour préparer et distribuer quelque 3 000 sandwichs, servir 1 000 litres de boisson et ouvrir les 2 tonnes d'huîtres qui font la réputation de l'événement. Les adhérents du club forment la majorité des bénévoles mais on retrouve aussi des membres du club cycliste ainsi que des volontaires.
« 70 % des participants viennent de la périphérie de Nantes », détaille Louis Bioteau, le président. Les autres participants sont à trouver parmi les habitants de Geneston ou marcheurs venant de plus loin. Cette année des groupes de Vierzon, Chartres ou de Poitiers se sont inscrits et devraient découvrir les parcours tracés par les bénévoles dans le bocage. « On pense souvent que notre région n'est pas très attractive, mais les gens qui viennent de loin trouvent les paysages très beaux », relève le président.
Cette année, 4 circuits ont été tracés : 9, 15, 22 et 30 kilomètres avec des départs échelonnés : 7 h pour les 30 km, 8 h pour les 22, 8 h 30 pour les 15, et 9 h 30 pour le circuit de 9 km.
Inscriptions possibles à tarif réduit jusqu'à mardi 28 février inclus, en envoyant un bulletin d'inscriptions (disponible sur le site) et un chèque à Annick Petavy, 21, rue des sorbiers, 44140 Geneston.
Possibilité de s'inscrire sur places le matin même moyennant 1 € de plus (6,50 € et 7,50 € suivant les circuits, gratuit pour les moins de 10 ans).
L'amélioration de la production du riz et des produits de l'aquaculture nécessite, entre autre, un partenariat public-privé. C'est l'une des recommandations de l'atelier national de la FAO sur le riz et l'aquaculture, qui a pris fin, vendredi dernier, au golf hôtel, à Cocody.
«Nous sollicitons l'implication de nos partenaires dans les activités qui vont être entreprises en vue de l'augmentation de la production du riz et de l'aquaculture.
Aussi, le partenariat public-privé devrait-il être privilégié parce qu'un pays ne peut se développer sans le secteur privé», a déclaré l'Inspecteur général, Dr Sirima Diawara, représentant le ministre des Ressources animales et Halieutiques.
Il a promis que l'Etat ivoirien fera l'effort de tenir compte des recommandations dans l'optique de contribuer à réaliser la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) et le Plan directeur des pêches et de l'aquaculture (PDPA).
Les participants à l'atelier ont recommandé, en outre, la facilitation des collectes des données statistiques fiables, l'amélioration de la collaboration avec le secteur public et les institutions de recherche et l'adoption d'une démarche qualité.
Ils ont évoqué l'accès aux semences améliorées et aux crédits. La révision du cadre institutionnel dans le secteur rizicole et le renforcement des capacités ont été au centre des préoccupations.
Le 28 février 2012
Ostréiculteur à l'Eguille-sur-Seudre en Charente-Maritime, Laurent Chiron tient un stand au salon de l'agriculture pour la 4e année consécutive. Pour lui il s'agit de faire connaître sa production. Portrait d'une famille qui consacre sa vie à l'ostréiculture que nous avons retrouvée à Paris.
Reportage : La filière huîtres au salon de l'Agriculture
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Entre Vietnam et Chili, échange de poisson d’élevage…
Si tu me prends du Panga et je t’achèterais du Saumon…
Les chiliens mangeront du panga si les vietnamiens achètent le saumon du Chili pour approvisionner les usines de filetage… Des filets de saumon pour les marchés européens et asiatiques...
Ce que ne dit pas l’article de Vietnam plus : Vietnam et Chili renforcent leur coopération
Europe Nitrates France Algues vertes....
Commission européenne - Communiqué de presse
La Commission européenne traduit la France devant la Cour de justice de l'UE pour n'avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates. Bien que la directive «Nitrates» soit en vigueur depuis 1991, la France n'a toujours pas désigné un certain nombre de zones vulnérables à la pollution par les nitrates, et il lui reste à adopter des mesures pour lutter efficacement contre cette pollution dans ces zones. La Commission poursuit donc la France devant la Cour de justice de l'UE, sur la recommandation de M. Janez Potočnik, membre de la Commission chargé de l'environnement.
Les nitrates sont essentiels à la croissance des plantes et sont largement utilisés comme engrais, mais leur utilisation excessive entraîne une pollution importante des eaux. La directive «Nitrates» vise à protéger la qualité de l'eau dans toute l'Europe en empêchant que les nitrates utilisés dans l'agriculture ne polluent les eaux souterraines et de surface et en favorisant le recours aux bonnes pratiques agricoles. Les États membres sont tenus de désigner les zones vulnérables à la pollution par les nitrates et d'adopter des mesures visant à réduire et à prévenir la pollution dans ces zones. À ce titre, ils doivent notamment prévoir des périodes durant lesquelles l'épandage d'effluents d'élevage et d'engrais chimiques est interdit, des capacités suffisantes de stockage des effluents d'élevage lorsqu'ils ne peuvent pas être épandus, ainsi que des limitations frappant l'épandage des fertilisants.
Les données relatives à la qualité de l'eau montrent que certaines zones de France sont dans les faits vulnérables à la pollution par les nitrates, mais ne sont pas, à l'heure actuelle, désignées comme telles. La Commission demande donc instamment à la France de prendre des mesures en désignant davantage de zones et en élaborant des plans appropriés pour faire face au problème.
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Maroc. Lagune d’Oualidia : Embargo sur les huîtres
Les habitants l'attendent. D'autres grands projets sont prévus. Abdellah Bakrim, président du Centre Régional du Tourisme de la région Doukkala-Abda, indique qu'une marina et une salle de conférences devront être construites. « L'enjeu c'est d'arriver à une occupation plus équilibrée tout au long de l'année », ce à quoi le tourisme d'affaires et de conférences pourra contribuer. Source : Yabiladi. Oualidia, entre mer et tourisme [Reportage]
Le 27 février 2012
La Marennes Oléron au Salon de l'agriculture (Sud Ouest)
Moins frappée que ses voisines par la crise ostréicole, l'appellation régale à Paris...
L'équation est implacable : la surmortalité des naissains entraîne une baisse des volumes et oriente les prix à la hausse. La règle des marchés, basée sur l'offre et la demande, n'épargne pas la Marennes-Oléron. Pourquoi, alors, en ces temps de crise, se casser la coquille en montant à Paris le coffre chargé de ses plus belles ambassadrices, fines de claire, spéciales, pousse en claire et autres claires vertes ?
« Il est encore plus important de faire notre promotion en période de pénurie, affirme Nicolas Brossard, responsable qualité du groupement Marennes-Oléron. On peut ainsi abattre les tabous et expliquer que la hausse des prix ne traduit pas qu'une volonté des ostréiculteurs de s'enrichir mais qu'elle assure la survie de certaines exploitations. »
« Quand on aime… »
Tandis que les apprentis du CFA de Niort subliment la spéciale en cuisine, Nicolas Brossard ouvre des coquillages à la chaîne. Les visiteurs du Salon de l'agriculture en redemandent.....
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En ces temps de vache maigre, la Marennes Oléron a un autre atout : « Nous sommes les seuls à détenir deux Labels rouges et une IGP. » La meilleure carte de visite qui soit pour les chargées de communication qui assurent ne pas avoir eu à changer de stratégie. « On remarque d'ailleurs que ce sont nos produits les plus chers qui partent en premiers », complète Nicolas Brossard. La crise, financière, a donc ses limites. Celle qui touche les naissains, quant à elles, devrait se traduire par une baisse « de 5 à 10 % de notre production d'après les premières estimations ».
Les ostréiculteurs de l'appellation n'en sont donc pas encore réduits à faire la quête, loin de là. Sur le stand, on pouvait bien faire un don. Mais au profit de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
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Les enjeux de l’ostréiculture de demain (Manche libre)
Les recherches sur les causes de la mortalité des huîtres creuses se poursuivent activement.
Malgré la crise, les ostréiculteurs manchois gardent confiance en l’avenir.
Comment venir à bout des mortalités successives qui depuis 2008 frappent durement l’ensemble des bassins ostréicoles, à commencer par ceux de la Manche ? Même s’ils ne peuvent pour l’instant répondre à cette question, et laissent aux scientifiques le soin de la leur apporter le plus rapidement possible, les ostréiculteurs ne perdent pas confiance.
La Manche est un leader
C’est que la Manche a réussi, alors que l’ostréiculture ne s’y est développée que depuis le début des années 1970, à représenter pas moins de 21 % de la production nationale d’huîtres. Comment ? Pour des raisons liées à la fois à la température de l’eau et aux courants forts de Normandie, les professionnels utilisent du naissain, les petites huîtres, originaire d’autres régions comme le bassin d’Arcachon. Même si le captage naturel fournit l’essentiel du naissain ostréicole, les écloseries-nurseries d’huîtres, à l’image de la Satmar à Gatteville-phare, la plus grande d’Europe, constituent une part non négligeable d’approvisionnement pour les ostréiculteurs normands. Les caractéristiques des secteurs ostréicoles, principalement la quantité de nourriture présente, ont entraîné des spécialisations par bassin de production.
Les professionnels de la Côte des Isles, à l’ouest du département, produisent essentiellement des huîtres de demi-élevage, qu’ils vendent à d’autres secteurs comme celui de la baie des Veys, qui termine l’élevage. D’un point de vue strictement économique, les professionnels ont évidemment souffert des mortalités qui dans certains bassins comme à Blainville-sur-Mer, à l’ouest, ont pu décimer jusqu’à 80 % du cheptel.
80 % de pertes
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C’est pourquoi ils fondent de nombreux espoirs dans le tout récent Centre de référence sur l’huître, placé sous la responsabilité du professeur Michel Mathieu, de l’Université de Caen.
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Gironde : les parcs marins d'ici au mois de mai (Sud Ouest)
Le parc naturel marin des pertuis charentais et de l'estuaire de la Gironde, dont l'enquête publique est achevée depuis le 22 septembre dernier, devrait être créé d'ici au mois de mai.
C'est une des informations communiquées, hier, par le ministère de l'Écologie, à l'occasion de la création, avant-hier, du quatrième parc naturel marin de France, le PNM des Glorieuses, au cœur de l'océan Indien. La signature du décret de création de ce parc naturel marin, voisin du PNM de Mayotte, est l'un des derniers actes de Nathalie Kosciusko-Morizet, avant de démissionner du ministère de l'écologie pour rejoindre l'équipe de campagne du candidat Sarkozy.
« Tout est possible »
C'est à cette occasion que le ministère précise que le PNM des Glorieuses est le premier des trois parcs marins prévus en 2012, avec le parc marin des estuaires picards et de la mer d'Opale (dans le Nord) et le parc marin des pertuis charentais et de l'estuaire de la Gironde (dans le Sud-Ouest).
En revanche, le parc naturel marin du bassin d'Arcachon, dont l'enquête publique s'est terminée le vendredi 10 février, ne figure pas dans les projets de feu le ministère de l'Écologie.
« Ce n'est pas un bon signal », s'inquiétait, hier, Jean Mazodier, président de la Ceba (Coordination environnementale du bassin d'Arcachon) qui regroupe une vingtaine d'associations environnementales qui défendent ardemment la création de ce PNM et l'espèrent toujours avant l'élection présidentielle (lire « Sud Ouest » du 8 février dernier).
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Actuellement, 3 conchyliculteurs ont décroché le label Bio en France, 2 ostréiculteurs (Ré et Mèze) et 1 mytiliculteur (Pas-de-Calais)... N'y aurait-il pas un projet collectif Bio à mettre en place ?
Le Fonds de structuration des filières issue de l'agriculture biologique
Lancement du 7ème Appel à projets Avenir Bio
L'Agence BIO lance le 7ème appel à projets destiné à soutenir des initiatives de développement des filières biologiques. Les aides du Fonds Avenir Bio sont complémentaires des dispositifs existants et doivent permettre de donner plus d’impact et d’amplitude à des projets d’envergure nationale ou supra régionale et/ou présentant un caractère pilote et très innovant pour le développement l’agriculture biologique.
Les candidats à cet appel à projets doivent déposer leur dossier auprès de l'Agence Bio au plus tard le 02 avril 2012.
Le texte de l'appel à projet est téléchargeable ci-dessous, ainsi que toutes les pièces jointes à remplir par le porteur de projet et ses partenaires.
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La Rochelle : Les crépidules, un nouveau marché ? (Info-eco)
L'exploitation commerciale de la crépidule pourrait bientôt voir le jour à La Rochelle. Les principaux acteurs (pêcheurs, industries ...) et le tourisme pourraient en tirer profit.
un goût proche de celui de la coque. Au Chili ou aux Etats-Unis, elle se consomme autant que les moules. Sa chair est riche en protéines, vitamines, oligo-éléments et oméga 3 et 6, essentiels au corps humain.
En France pourtant, la crépidule est perçue comme un coquillage nuisible, en compétition alimentaire avec les huîtres et les moules. Pire, elle est invasive. Elle produit entre 11.000 et 28.000 oeufs deux fois par an et n'a pas de prédateur. En Charente-Maritime, elle pose un problème économique et environnemental. Elle gêne la production conchylicole et les coquilles jonchent les plages, ce qui nuit à leur propreté.
Le projet fédère
« Le projet d'exploitation commerciale, baptisé Crépidule 17, avance depuis un an, explique la biologiste franco-chilienne Ingrid Bahamondes-Rojas, spécialiste de ce gastéropode. J'ai déposé à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) un procédé de décoquillage à froid qui préserve ses qualités gustatives et nutritives. Des entrepreneurs sont prêts à investir avec moi dans une société. Cependant il nous manque encore un partenaire, qui serait aussi un homme orchestre, pour boucler le budget de 800 000 euros sur trois ans. »
Le syndicat mixte du port de pêche de La Rochelle, qui possède toutes les infrastructures nécessaires, soutient le projet. Il constituerait un nouveau marché pour les pêcheurs côtiers et une solution à l'invasion. La Communauté d'agglomération rochelaise, le Conseil général de Charente-Maritime, la Région Poitou-Charentes et les pêcheurs sont tous prêts à suivre.
Les industries intéressées
D'autant que les débouchés commerciaux existent. « L'industrie agroalimentaire est intéressée pour des cocktails de fruits de mer ou des plats cuisinés (tartes, quiches, ...) sans compter que la crépidule serait vendue moins chère que la moule par exemple, poursuit Pascal Bouillaud, directeur du syndicat mixte du port de pêche de La Rochelle. Quant aux coquilles (jusqu'à 90 % du poids total), l'industrie pharmaceutique et cosmétique en retireraient du fer et du calcium et le monde agricole les utiliseraient broyées comme apport calcaire (amendement). »....
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«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice» de la part de BP, lors du mégaprocès qui doit s’ouvrir aujourd’hui à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche, période pendant laquelle la crevette de Thaïlande ou l’huître de Floride se sont imposées sur le marché….
La compagnie pétrolière a déjà payé près de 14 milliards de dollars pour nettoyer le golfe du Mexique, et 6 milliards (sur les 20 milliards prévus) pour indemniser des victimes individuelles. Pourtant des dizaines de milliers de personnes se sentent flouées... «Ce qui met les gens en colère, c’est que les règles d’indemnisation ne sont pas claires, beaucoup ont un sentiment d’injustice», décrit Bob Higgins, président d’une association de défense de la côte, qui a tenté de tirer le meilleur parti de la catastrophe pour le développement du comté de Baldwin (Alabama).
Au port de Bon Secour, les Nelson ont accepté les aides d’urgence de BP pour survivre, mais comptent sur le procès afin d’obtenir davantage d’argent : «Pour l’instant, l’environnement semble mieux se remettre qu’on ne l’aurait pensé, explique Chris Nelson. Mais il reste une énorme quantité de pétrole dans le golfe. On ne sait pas quels seront les effets pour nous dans cinq ans.» Libération : Marée noire : BP à la barre pour un procès record
Petite crevette, mais grosse empreinte carbone (Cyberpresse)
D'un point de vue écologique, un simple cocktail de crevettes devrait être le plat le plus cher d'un restaurant, selon des scientifiques réunis samedi à la réunion annuelle de l'Association américaine pour la promotion de la science (AAAS), à Vancouver.
Un sachet de 450 grammes de crevettes surgelées produit une tonne de dioxyde de carbone: c'est l'une des comparaisons établies par le biologiste J. Boone Kauffman, qui mène des recherches en Indonésie pour l'Université de l'État d'Oregon.
Le biologiste explique que 50 à 60% des élevages de crevettes sont implantés en bord de mer dans les pays asiatiques, souvent dans des secteurs où les mangroves (forêts côtières) ont été rasées. «L'empreinte carbone de crevettes produites sur ce type de terrain est environ dix fois plus importante que la quantité équivalente de boeuf produite en zone de forêt tropicale», sans compter les émissions de gaz à effet de serre de l'élevage, la nourriture, le conditionnement, le stockage et l'expédition des marchandises, martèle J. Boone Kauffman dans un article que l'AFP a pu consulter.
Ces élevages sont peu efficaces: ils ne produisent qu'un kilo de crevettes sur 13,4 m2 de mangrove. Et les propriétaires de ces exploitations abandonnent les bassins d'élevage après 3 à 9 ans de production, souvent à cause des maladies qui s'y développent, de l'acidité et de la contamination du sol, écrit le biologiste. Il faut ensuite entre 35 et 40 ans au terrain pour se régénérer.
Emily Pidgeon, de l'association Conservation International, souligne que la mangrove joue un rôle clé dans la protection des populations contre les tempêtes ou les tsunamis...
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Panga. De belles perspectives pour le poisson tra (Courrier du Vietnam)
Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra (Pangasius), soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars.
La qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...
En 2011, la crise de la dette publique en Europe a eu une nette incidence sur la consommation de produits aquatiques vietnamiens, et notamment de poissons tra et basa (pangasius). Compte tenu de la situation, les États-Unis et les pays d’Amérique latine sont d’autant plus considérés comme des marchés prometteurs pour ces poissons. La plupart des entreprises de ce secteur estiment en effet que ces deux marchés vont prendre davantage d’importance que l’Union européenne au cours de cette année.
Selon Nguyên Van Ky, directeur de la Compagnie d'import-export de produits aquatiques de An Giang (Agifish), cette dernière a reçu après le Têt de nombreuses commandes des États-Unis, du Mexique, du Brésil et de plusieurs marchés asiatiques. Un représentant de la compagnie d'import-export de produits aquatiques Hung Ca a annoncé expédier 150 conteneurs de poissons tra et basa durant ce 1er trimestre, dont 70 en Amérique latine, soit 40 de plus que lors de la même période de l'année précédante.
Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra, soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars. Pour 2012, selon l’Association vietnamienne des producteurs de poisson tra (VASEP), les marchés traditionnels comme l’Union européenne et les États-Unis vont maintenir une croissance stable. Les entreprises vietnamiennes comptent bien par ailleurs faire une percée sur de nouveaux marchés tels que le Mexique, le Brésil, le Chili, le Pérou, l’Algérie, l’Angola... En particulier, la qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...
Pour favoriser davantage cette industrie, les spécialistes proposent au gouvernement d'introduire le poisson tra dans la liste des produits stratégiques afin qu'il bénéficie d'une meilleure gestion de son développement sur le long terme.....
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Aquaculture : mesures pour réduire le coût de production (Courrier du Vietnam)
En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural table sur 6,5 milliards de dollars d'exportations de produits aquatiques, soit 800 millions de plus en un an.
«Malgré les difficultés actuelles, les entreprises du secteur aquicole doivent se montrer plus solidaires entre elles et éviter tout acte nuisant à l’image de ce secteur, tels que dumping ou concurrence déloyale...», a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Cao Duc Phat lors d’une récente rencontre avec les responsables de ces entreprises.
En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit des exportations de 6,5 milliards de dollars, soit 800 millions de plus en un an. Selon l'Association de transformation et d'exportation de produits aquatiques du Vietnam (VASEP), le prévisionnel pour la crevette est de 2,5 milliards de dollars, et pour le pangasius, de deux milliards. La République de Corée, la Chine, le Japon et les États-Unis demeurant considérés comme des marchés prometteurs pour les produits aquatiques du Vietnam.
En 2012, les exportations de crevettes sont estimées à 2,5 milliards de dollars...
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Le 25 février 2012
La plus grande ferme de France ouvre ses portes demain. Cette année encore, le stand du Nord-Pas-de-Calais servira de tremplin promotionnel à des productions régionales. Chaque jour, l'une d'elles sera mise en avant sur 150 m². Mercredi, la sole, pêchée dans les eaux de la mer du Nord, et les moules, élevées au large des côtes dunkerquoises, seront ces invitées de marque. « Le secteur de la pêche a fait son retour sur le stand il y a trois ans », rappelle Delphine Roncin, secrétaire général du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins.
Lors de cette journée, des dégustations seront proposées aux visiteurs. « Les représentants du programme "Mr Goodfish" s'en chargeront. La sole et la moule sont des produits de saison et "Mr Goodfish" a pour vocation de promouvoir la saisonnalité.» En surfant sur ce créneau, le programme, soutenu par Nausicaa en association avec les pêcheurs, participe à la gestion durable des ressources des mers et des océans. « Un chef lillois cuisinera sur le stand », ajoute Delphine Roncin.
Deux pêcheurs diversifiés dans l'élevage de moules devraient aussi être présents.....
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Le mercredi 29 février, le CNC ainsi que les représentants de régions seront heureux de vous accueillir sur le stand de France AgriMer pour vous faire découvrir et déguster les spécialités de chacune des régions.
Tout au long de la journée, il sera possible de goûter les huitres et un chef cuisinier sera présent pour apporter du piment à la dégustation en préparant des huitres chaudes !
Etang de Thau. Les huîtres à Paris (France 3 Languedoc-Roussillon)
Salon de l'Agriculture
Par Armelle Goyon
Les ostréiculteurs du Bassin de Thau se rendent au salon de l'Agriculture pour promouvoir les huitres de la région
Les ostréiculteurs et conchyliculteurs de l'étang de Thau et de Bouzigues seront présents au Salon de l'Agriculture à Paris qui ouvrent ses portes aujourd’hui. Ils attendent beaucoup de cet évènement pour faire connaitre leurs produits.
La mer à Paris par F3languedocroussillon
La profession en crise depuis 2008 fait face à une perte d'1/3 de sa production. Elle espère convaincre les parisiens et proposera pas moins d'une tonne d'huitres de Bouzigues à la dégustation lors du salon de l'Agriculture.
Arcachon. Pêcheurs et ostréiculteurs ont pris leurs bagues de marquage et leurs pavillons...
Arcachon : nouvelles contraintes pour les pêcheurs (Sud Ouest)
Le comité local distribue depuis hier les bagues de marquage et les pavillons dont doivent s'équiper les pêcheurs.
C'est une double contrainte qui s'applique depuis hier aux pêcheurs. Imposée par les normes européennes et renforcée par la volonté du Comité régional des maritimes et des élevages marins (CRPMEM), ex-comité local, d'assurer une gestion optimale des ressources. Sur le port, les 104 professionnels, pêcheurs et CMP (ostréiculteurs et pêcheurs) ont jusqu'à ce soir pour récupérer leurs caisses contenant des bagues de marquage et des pavillons estampillés de l'immatriculation du navire (1).
« Arcachon est le premier port à appliquer la directive européenne », commente Jean-Michel Labrousse, le président du comité. Cette directive prévoit que chaque matériel de pêche et notamment les filets et les casiers soient identifiés et donc marqués. Le but étant de faciliter les contrôles. À cet exercice imposé, le comité en a rajouté un autre en limitant le nombre de bagues par pêcheur. L'idée étant là de clairement répondre aux accusations de surpêches dont fait l'objet la profession.
Quid des vols ?
« C'est très bien », commentait hier matin Stéphane Burdin en venant chercher sa caisse et ses 150 bagues. Le pêcheur estime que ce système permettra de réguler les pratiques. « On se limite de nous-mêmes mais il y en a toujours pour poser deux fois, dix fois plus de filets… Là, avec les contrôles qui ne manqueront pas d'être faits, cela va changer les choses. »
Le pêcheur met toutefois un bémol à son propos : la facturation des bagues et l'obligation faite aux professionnels de les racheter en cas de perte ou de vol. Et à raison de 2 euros la bague, le compte peut vite s'élever. Les vols de filets étant une réalité....
Bagues de marquage
Un nouveau marquage des engins de pêche. « On nous impose une étiquette de 6,5 par 7,5. Nous avons opté pour un modèle arrondi que l'on peut glisser dans un boot (amarre). Et avons décidé de limiter le matériel à 150 durant la période de la seiche puis à 100 le reste du temps. »
Cette bague de marquage va d'abord équiper les bateaux de l'intra-bassin avant de concerner aussi ceux de l'océan. Estampillée du nouveau logo du comité, elle porte aussi le numéro correspondant au pavillon du bateau. « Nous facilitons vraiment les contrôles et d'ailleurs nous les appelons », assure David Lamourous.
Le comité d'Arcachon regroupe 104 licenciés. « Nous nous attendons à une hausse avec l'inscription des ostréiculteurs-pêcheurs pour la pêche de la seiche et de la sole (2) », stipule Céline Laffitte.
Étude des récifs artificiels...
Le 24 février 2012
Saumon. Leroy Seafood Group maintient le cap...
Une augmentation liée à la hausse de production de 17% passant de 116.800 tonnes en 2010 à 136.700 tonnes en 2011. Leroy Seafood Group produit ses saumons principalement en Norvège et en Ecosse… FIS : Lower results for Leroy Seafood Group in Q4 2011
(*) le norvégien Marine Harvest, leader mondial de l'aquaculture avec une production de plus de 350.000 tonnes de saumon...
Pour en savoir plus sur : Leroy Seafood Group
Contrat territorial sur la Presqu’île guérandaise, signé à Assérac (Ouest France)
Le contrat territorial signé cet après-midi à Assérac avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et la communauté d’agglomération Cap Atlantique, la Chambre d’agriculture, est exemplaire de l’avis des signataires. Le délégué régional de l’Agence de l’eau, Jean-Louis Rivoal, signale que ce contrat de 4 ans porte sur deux axes stratégiques : la préservation de la qualité des eaux littorales et la restauration des cours d’eau douce et des lieux humides.
La Presqu’île guérandaise est une zone fragile avec son littoral et ses eaux des bassins du Mès et de Guérande qui produisent du sel. Le contrat porte sur plus de 2 millions d’€, dont 47 % à la charge de l’Agence de l’eau. Les travaux sont menés globalement avec tous les acteurs du territoire, dont les agriculteurs, les producteurs de moules, huîtres, coques et palourdes.
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Comment choisir les huîtres ?
Comment choisir les huîtres ? par LesconseilsAuchan
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Un voleur très friand de saumon fumé au tribunal de Lorient (Ouest france)
Entre le 1er et le 21 mai 2010, ce Quévenois de 26 ans a volé six DVD, douze jeux vidéos et dix-huit plaquettes de saumon à Lanester, près de Lorient (Morbihan). Il a été interpellé à la sortie des caisses, qu’il a franchies sans payer. Il reconnaît avoir commis dix-huit vols en trois semaines, toujours dans le même magasin lanestérien qui avait repéré son manège grâce aux emballages qu’il laissait sous les rayons.
30 jours amende à 10 €
La procureure-adjointe réclame une peine de trente jours amende à 10 €. C’est la peine retenue par le tribunal correctionnel de Lorient à l’encontre du prévenu qui devra, en outre, rembourser les 593 € de préjudice de la grande surface.
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L'arme secrète pour sauver les huîtres ? (La Dépêche)
Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus.
Alors qu'un virus tue depuis 2007 les petites huîtres avant même leur croissance, une solution scientifique performante a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.
L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui « tue » la mortalité des jeunes huîtres, auteur d'un brevet d'invention à l'INPI (Institut national de protection industrielle).
Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes. Les participants à cette réunion à huis clos ont hier travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.
À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont été dévoilées… ni même évoquées. Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires. « C'est une solution sérieuse, mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu. Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro.
Arcachon : M. Sammarcelli interpelle l'Ifremer (La Dépêche du Bassin)
Le président du Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon, Michel Sammarcelli.
Le président du Siba a adressé une lettre à Jean-Yves Perrot, le président-directeur général d'Ifremer.
Tout est allé très vite. Vendredi 10 février, Olivier Laban, le patron des ostréiculteurs, témoignait devant les élus du Siba de son désarroi face aux multiples crises que traverse la profession. « Nous subissons une double peine », précisait Olivier Laban. « Nous ne sommes pas épargnés par la mortalité comme l'ensemble des ostréiculteurs français, voire européens et mondiaux. Mais en plus, contrairement à nos collègues charentais, nous n'avons pas de naissain. Depuis quatre saisons sur le Bassin, il n'est plus au rendez-vous alors que nous étions le premier centre français en terme de production. » Mardi 14 février, quatre jours plus tard, Michel Sammarcelli a adressé une lettre à Jean-Yves Perrot, le PDG d'Ifremer (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) avec pour objet : « Appel à partenariat scientifique ». Voici ce courrier : « Les maires des dix communes m'ont demandé, à l'unanimité, de vous interpeller sur les moyens à mettre en oeuvre pour diagnostiquer nos huîtres. Cette mission pourrait être confiée à la Station Marine d'Arcachon, or si on ne peut que saluer le travail de cette équipe, force est de constater qu'elle ne possède pas les moyens humains ni techniques susceptibles de répondre à cette préoccupation. Les communes, très concernées par l'issue de cette réflexion, sont prêtes à participer au financement des investigations complémentaires, mais c'est le savoir-faire de vos équipes qui est plébiscité à nouveau."
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Rapport négatif pour les filières à moules à Cancale (Ouest France)
Un commissaire enquêteur vient de rendre son avis défavorable sur un projet d'élevage de moules de 200 ha près de Cancale. Un second rapport est attendu pour 85 ha à Saint-Coulomb.
Manque de concertation et de transparence
Alors que les dossiers avaient été déposés en avril et en juillet, les habitants de Cancale et Saint-Coulomb n'ont découvert que fin décembre deux projets de 200 et 85 ha d'élevage de moules au nord-ouest de la Pointe du Grouin (1).
Le commissaire enquêteur conclut : « Ce projet a créé des craintes légitimes auprès de la population en raison d'un manque de concertation et de transparence de la part des requérants qui a généré aussi de la suspicion sur leurs motivations. »
(....)
Conséquences sur l'environnement
André Gilbert, le rapporteur désigné par le tribunal administratif, note que « les opposants et même ceux favorables avec réserve ont critiqué la légèreté du dossier [...] notamment l'absence d'une étude d'impact ou d'une évaluation environnementale. » [...] « Les rares partisans du projet ignorent les conséquences sur l'environnement. »
En outre, il pointe l'absence de référence aux différents schémas d'aménagement du territoire par les collectivités ainsi qu'à la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
Le rapport est particulièrement sévère. En substance : « la zone de la baie du Mont Saint-Michel ne permet plus d'accueillir de nouvelles cultures marines en raison de la disponibilité (insuffisante) en nutriment. La pêche et la conchyliculture mènent une action en commun pour éradiquer la crépidule. Ce n'est pas en s'écartant de quelques centaines de mètres à l'ouest que le problème sera résolu ».
Parmi les oppositions, on relève celles du comité local des pêches de Saint Malo, et du comité régional conchylicole Normandie. Ou encore de l'association des pêcheurs plaisanciers qui dénoncent les risques pour la navigation, et craignent que la création d'une cale à Port-Picain ne les exclue du site.
(...)
Après la carpe, le tilapia est l'espèce de poisson la plus élevée dans le monde...
Chez le tilapia, le sexe, c'est d'abord dans la tête (Cirad)
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Sélectionner très tôt des tilapias mâles (Cirad)
L’élevage des tilapias n’est rentable que s’il porte uniquement sur des populations mâles. Mais les méthodes d’inversion hormonale utilisées pour produire de telles populations présentent de nombreux inconvénients. Le Cirad explore depuis plusieurs années une approche génétique. Il vient de découvrir le moyen de sélectionner très tôt des géniteurs à descendances mâles grâce à un gène présent dans la tête des alevins.
Chez le tilapia, le contrôle du sexe est une préoccupation majeure pour les producteurs. Les mâles grossissent plus vite que les femelles, et ces dernières font des petits tous les mois dès l’âge de 4 mois. L’utilisation de populations monosexes mâles permet donc d’optimiser la croissance des animaux en élevage et la transformation de l’aliment. Cependant, ces populations sont principalement produites par des techniques d’inversion hormonale, qui soulèvent bien des questions pour l’environnement et le consommateur. Afin de trouver une alternative à ces pratiques, une équipe du Cirad propose deux approches, l’une environnementale, qui repose sur l’effet masculinisant des fortes températures, l’autre génétique, qui passe par l’utilisation de géniteurs à descendances monosexes mâles, les mâles YY.
Produire des populations monosexes...
Professionnels et représentants d'associations opposés à l'immersion des boues portuaires accueillent positivement la nouvelle de la suspension des dragages. Mais restent vigilants.
Comme le révélait Ouest-France hier, le président du conseil général a adressé un courrier au préfet du Morbihan lui demandant de suspendre l'opération de dragage des ports de Quiberon (Port-Haliguen) et Arzon (Le Crouesty).
Pour autant, Guénaël Riguidel, président de l'association de défense des artisans marins pêcheurs, ne baisse pas la garde. « On sent une écoute du côté du syndicat mixte des ports et du conseil général. Ils font des efforts pour chercher des solutions de traitement à terre et retardent la procédure pour cela.
« Mais ils parlent toujours de clapage des boues en mer. Or, on n'en veut pas du tout. Le milieu est saturé. Il ne peut recevoir un mètre cube de plus. »
« Suspension ne veut pas dire abandon »....
La Méditerranée perd ses zones humides (Jdle)
L’Observatoire des zones humides méditerranéennes (OZHM) a rendu public, aujourd’hui, son premier état des lieux de la région, qui rassemble trois continents. En se basant sur 17 indicateurs, il dégage plusieurs tendances principales, à l’œuvre depuis les années 1970, comme la réduction des superficies de zones humides, la hausse des populations d’oiseaux et la forte régression des poissons d’eau douce. Il préconise aussi de lancer une évaluation précise des polluants et de contrôler l’application des mesures de protection.
L’étendue des zones humides continue à baisser autour de Mare Nostrum. Les marais, les lacs, les réservoirs, les fleuves, les deltas, ou encore les lagunes, ne couvrent plus que 18,5 millions d’hectares, soit 1 à 2% des zones humides mondiales. Depuis le début du XXe siècle, leur superficie s’est réduite de moitié, selon le rapport de l'OZHM (1).
Ce sont les changements de l’occupation des sols -en particulier leur urbanisation et transformation en terres agricoles- ainsi qu’une gestion des eaux de plus en plus artificielle qui sont responsables de cette érosion. L’agriculture irriguée, en particulier, est une grande consommatrice d’eau (deux tiers de la demande totale), devant l’industrie et l’énergie (22%) et la consommation domestique (14%). En Jordanie, par exemple, la principale zone humide, située à Azraq, a presque disparu à cause de la surexploitation de la nappe phréatique pour l’agriculture.
Des actions de conservation ont toutefois porté leurs fruits, en particulier en Europe occidentale, pour la protection des oiseaux et des étendues d’eau qui les accueillent. Le nombre de sites Ramsar (du nom de la convention adoptée en 1971) a également doublé au cours de la décennie, passant de 168 en 2000 à 344 en 2011. Ils s’étendent aujourd’hui sur 6 millions d’hectares....
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Import de produits bio : accord historique entre les USA et l'UE (Bio Marché)
Source: EU Commission
UE/USA : un marché Bio de 40 milliards d'euros !!!
Le 15 février 2012 un partenariat d'équivalence pour les produits biologiques a été signé entre l'Union Européenne et les Etats-Unis. Ainsi, à partir du 1er juin 2012, les produits biologiques certifiés en Europe ou aux États-Unis pourront être vendus comme produits biologiques dans ces deux régions du globe.
Selon cet accord, les Etats-Unis accordent aux produits biologiques européens un statut légal équivalent aux produits certifiés par le système NOP (National Organic Programme), avec tout de même quelques exceptions (par exemple les produits provenant d'animaux traités avec des antibiotiques ne seront pas reconnus par le NOP). "Cet accord comporte une double valeur ajoutée. D'une part, les agriculteurs et les producteurs d'aliments biologiques accéderont plus facilement, grâce à l'allégement des formalités administratives et à la réduction des frais, à la fois aux marchés américain et de l'UE, ce qui renforcera la concurrence dans ce secteur. D'autre part, cet accord accroît la transparence des normes en vigueur dans le secteur et favorise la confiance des consommateurs dans nos aliments et produits biologiques, ainsi que leur reconnaissance», a déclaré M. Ciolo, membre de la Commission européenne chargé de l'agriculture et du développement rural.
Par ailleurs, selon le communiqué "Les États-Unis et l'Union européenne élaboreront également une série d'initiatives de coopération pour promouvoir la production biologique et aborder des sujets importants tels que le bien-être des animaux. Les deux programmes partageront en permanence leurs informations techniques et leurs bonnes pratiques pour continuer à améliorer l'intégrité des cultures et des systèmes de production animale biologiques."
Téléchargez le règlement d'exécution européen (126/2012) ici et le communiqué de presse officiel de la Commission européenne Ici
Règlement d'exécution (UE) N°126/2012 de la Commission du du 14 février 2012 modifiant le règlement (CE) n°889/2008 en ce qui concerne les documents justificatifs et modifiant le règlement (CE) n°1235/2008 en ce qui concerne le régime d’importation de produits biologiques en provenance des États-Unis d’Amérique. (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)
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14 février 2012 - Récemment, vous avez pu profiter d’un arrivage d’huîtres, moules fraîches et coquilles Saint-Jacques. La formule vous a plu ? Eh bien, un nouvel arrivage est prévu début mars ! Réservez dès aujourd’hui vos huîtres de Cancale et moules fraîches pour un repas sympa !
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Le Bassin d'Arcachon lance sa campagne de communication touristique pour 2012
tourisme - Des enfants qui jouent sur une plage, une soirée entre amis à déguster des huîtres : le spot télévisé de la nouvelle campagne de communication du Bassin d'Arcachon joue sur les valeurs sûres...
Le film a été présenté lors des rencontres du tourisme du mois de février. La campagne se fera aussi sur le net dans le replay des émissions orientées sur l’environnement et la découverte. Pour l’achat de ces espaces publicitaires, la somme engagée est de 250 000 euros et de 450 000 pour la communication globale.
Une destination verte
« Le Bassin n’est pas une station balnéaire, mais une station village......
chiffres du bassin
Sur 100 vacanciers en Aquitaine, 30 choisissent la Gironde et 9 optent pour le Bassin d’Arcachon. Sept millions de nuitées sont enregistrées par an sur le Bassin. Le tourisme y assure 300 millions d’euros de retombées économiques.
Le 21 février 2012
L'enfer vert des Bretons
Un film réalisé par Mathurin Peschet
France 3 Bretagne
Mercredi 22 février, à minuit.
2012 • documentaire • 52 minutes
Auteur-réalisateur : Mathurin Peschet • Image : Nedjma Berder, Yann Queffelec, Gwendal Quistrebert • Son : Henry Puizillout, Patrick Rocher, Goulven L'Her, Pierre-Labert Vivet • Montage : Katia Manceau • Animations : Johanna Bessière • Musique originale : Robert le Magnifique
Coproduction :.Mille et Une. Films / France Télévisions
Depuis plus de trente ans, chaque été, les algues vertes reviennent envahir de nombreuses plages bretonnes. Les programmes anti-pollution se succèdent sans jamais réussir à endiguer leur prolifération. Le phénomène s’est même aggravé ces dernières années avec la mort d’animaux intoxiqués par des algues en décomposition. L’agriculture et les élevages intensifs sont souvent désignés comme responsables de ces marées vertes... Mais est-ce si simple ? Un trentenaire breton décide de mener l’enquête et tente de remonter jusqu’aux sources de cette pollution.
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«L'enfer vert des Bretons». Un documentaire constructif sur France 3 mercredi (Le Télégramme)
Le film que vient d'achever le Quimpérois Mathurin Peschet sur l'épineux sujet des algues vertes est à son image : bienveillant. Un documentaire utile, constructif. Il sera diffusé ce mercredi à minuit sur France 3...et rediffusé le 19 mars à 8H50. Qu'on se le dise...
«Dans mes souvenirs, elles sont là depuis toujours. Pour comprendre d'où elles viennent, j'ai rencontré Pierre Rousseau...». Les premières images du film débutent sur cet échange, les pieds dans les algues vertes, entre ce scientifique de l'INRA et le réalisateur, qui se met en scène tout au long de ce documentaire, qui lui aura demandé deux ans de travail.
L'engrenage démonté
La pelote du film se déroule ainsi, au fil des questions de plus en plus pointues que se pose le cinéaste, un citadin qui «ne connaissait rien au monde agricole». De la plage engluée dans sa marée verte, bottes aux pieds, on remonte avec lui vers le ruisseau, le champ, la fosse à lisier, l'élevage de porcs, la maison de l'éleveur.
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Le Conseil Constitutionnel a jugé aujourd’hui que les cotisations interprofessionnelles rendues obligatoires étaient conformes à la Constitution et n’étaient pas des impositions.
Le Conseil Constitutionnel a jugé aujourd’hui que l’article L. 632-6 du code rural et de la pêche maritime, qui habilite les organisations interprofessionnelles agricoles reconnues à prélever les cotisations interprofessionnelles rendues obligatoires (CVO) sur tous les membres de la filière, est conforme à la Constitution et que ces cotisations ne sont pas des impositions.
Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, se réjouit de cette décision, qui conforte le système interprofessionnel agricole. L’action collective conduite par les organisations interprofessionnelles est en effet indispensable au développement des filières agricoles.
Le Ministre rappelle donc que le paiement des CVO est, pour les opérateurs, une obligation juridique autant qu’économique.
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Arcachon : Domaine public très privé (Sud Ouest)
Installées sur le domaine public maritime, les cabanes ostréicoles se sont toujours vendues mais personne n'en est réellement propriétaire. L'État tente de clarifier les choses.
Le 11 janvier 2012, trois cabanes ostréicoles partent en fumée sur le port de Larros à Gujan-Mestras. L'incendie s'étend à un entrepôt de bateaux adjacent. Les commentaires vont alors bon train, « radio cabanes » privilégiant d'emblée la thèse de l'incendie criminel. Charles Blanchery, le titulaire de l'autorisation d'occupation temporaire (AOT) d'une des trois cabanes incendiées affirme quant à lui que le litige qui l'oppose à l'administration et dont il s'était fait publiquement l'écho la veille du sinistre est au cœur de l'affaire. Les conclusions de l'enquête ne sont toujours pas rendues.
Car sur ce port de travail, personne n'est officiellement propriétaire même si tout le monde parle de « sa » cabane et du prix auquel il la vend ou l'achète. Situées sur le domaine public maritime (DPM), les cabanes font l'objet d'AOT délivrées par le Conseil général selon des critères administratifs. Les transactions financières étant censées être des indemnités couvrant les frais engagés par l'ostréiculteur lors de son exploitation. Théoriquement.
Réservation des cabanes
« J'ai acheté la cabane n°117 53 000 euros et ai engagé 30 000 euros de travaux », explique Charles Blanchery qui avant d'exploiter cette cabane avait mené une grève de la faim afin d'obtenir la précieuse AOT (lire ci-dessous). Lorsqu'il se retire, il fixe à son tour un prix d'achat de 80 000 euros. Un autre ostréiculteur installé à Gujan-Mestras, Nicolas Courbin, se porte candidat. Comme c'est l'usage, il « réserve » la cabane en versant au titulaire de l'AOT un acompte (40 000 euros)....
Cancale : Rapport d’enquête défavorable pour un projet d’élevage de moules (Ouest France)
La population s'est fortement mobilisée contre les deux projets, appris tardivement, ce qui a provoqué plusieurs réunions publiques et de très nombreuses réactions.
Un commissaire enquêteur vient de rendre son avis défavorable sur un projet d’élevage de moules de 200 hectares près de Cancale. Un second rapport est attendu pour 85 ha à Saint-Coulomb. Les conclusions du rapporteur sont impitoyables : « le projet a créé des craintes légitimes auprès de la population en raison d’un manque de concertation et de transparence de la part des requérants qui a généré aussi de la suspicion sur leurs motivations. » Il a reçu 90 particuliers en mairie de Cancale, mais surtout dénombré 1 715 signataires d’une pétition (qui frôle aujourd’hui les 2 000), et 379 opposants s’exprimant avec une lettre type. Au total, il a recensé 2 240 avis défavorables contre seulement 12 avis favorables...
Le 20 février 2012
Arcachon : Un naissain famélique (Sud Ouest)
Isabelle Auby et Danièle Maurer, chercheuses à Ifremer, ne comprennent pas pourquoi les huîtres du bassin d'Arcachon pondent aussi peu depuis maintenant quelques années.
Ces parcs sont tristes à mourir : les tuiles sont vides, ou presque. Depuis quatre ans, le bassin d'Arcachon n'est plus la plus grande nurserie d'Europe. Alors que plusieurs milliers de petites huîtres se collent sur les collecteurs lors d'une année médiane, les ostréiculteurs n'en trouvent que quelques dizaines en 2011.
Que se passe-t-il ? C'est la question à laquelle les chercheurs de la station d'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) d'Arcachon qui surveillent le captage dans le Bassin tentent actuellement de répondre.
Une lettre au Pdg
À la demande d'Olivier Laban, président des ostréiculteurs du Bassin, Michel Sammarcelli, président du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba) a envoyé un courrier à Jean-Yves Perrot, le Pdg d'Ifremer pour l'interpeller sur les moyens à mettre en œuvre au sein de la station Ifremer d'Arcachon pour diagnostiquer les huîtres du Bassin : « Or, si on ne peut que saluer le travail de cette équipe, force est de constater qu'elle ne possède pas les moyens humains ni techniques susceptibles de répondre à cette préoccupation. Les communes sont prêtes à participer au financement des investigations complémentaires, mais c'est le savoir-faire de vos équipes qui est plébiscité à nouveau. En conséquence, je vous demanderais de bien vouloir nous faire savoir de quelle manière votre établissement pourrait s'investir dans cet énigmatique dossier, au-delà duquel la pérennité d'activités économiques ancestrales et des services connexes semble compromise. »
1 Le modèle des années 1999-2003
Les deux chercheuses arcachonnaises Isabelle Auby et Danièle Maurer ont publié en 2004 une « étude de la reproduction de l'huître creuse dans le bassin d'Arcachon » sur les années 1999 à 2003 (1). En effet, on ne trouvait en 1998 que 46 naissains par tuile.
Elles ont dégagé de cette étude un modèle pour appréhender le captage sur le Bassin. Il combine l'intensité des pontes et la survie des larves avec la température de l'eau. Peu de pontes et maigre survie donnent un petit captage. Peu de pontes et excellente survie donnent un captage moyen. Grosse ponte et bonne survie donnent un captage excellent, etc.
C'est à travers le prisme de ce modèle qu'elles ont travaillé sur plusieurs pistes : température, salinité, maladies, stock de géniteurs et leur localisation, contaminant perturbant la ponte ou la survie, nourriture disponible.
2 L'importance de la température....
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L’acidité croissante des océans tue le naissain d’huître et de moule
Gretchen Hofmann, de l'Université de Californie à Santa Barbara, a indiqué que l'acidité croissante des océans, causée par le CO2 venant des carburants fossiles, tue le naissain -les larves d'huîtres et de moules notamment- dans le monde entier. Sur les côtes pacifiques du nord-ouest du Canada et des Etats-Unis, la destruction des élevages de mollusques menace une industrie dont le chiffre d'affaires atteint 200 millions de dollars, a souligné Gretchen Hofmann.
Source : Les maladies terrestres font des victimes sous-marines (Express)
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Morbihan. Dragage : François Goulard demande la suspension des opérations (Mensuel du Morbihan)
Dans un courrier adressé au préfet le 17 février, François Goulard et Gérard Le Tréquesser demandent la suspension des opérations de dragage prévues à Quiberon et à Arzon.
Revirement de situation ? Dans un courrier adressé au préfet, François Goulard président du conseil général et Gérard Le Tréquesser, président du syndicat mixte des ports et bases nautiques du Morbihan, demandent la suspension des opérations de dragage programmées à Quiberon et à Arzon. Le premier chantier devait débuter cette année.
Des solutions alternatives
Motifs évoqués : la volonté, au nom "du principe d'une densification significative du nombre de sondages", de mener des études complémentaires afin d'affiner les analyses de qualité des vases portuaires en vue, écrivent-ils, "d'accroître sensiblement, le cas échéant, les volumes stockés à terre".
L'autre raison mise en avant concerne la conduite "d'expertises plus approfondies" de solutions alternatives au clapage (rejet en mer). "Des exemples d'expériences menées à l'étranger méritent que nous nous y intéressions."
Rester vigilants
Dans le rang des associatifs et des professionnels de la mer opposés au rejet en mer des vases portuaires, sans crier victoire on se satisfait pleinement de cette avancée. "Pour autant, on va rester vigilants et soudés. ça veut pas dire qu'il n'y aura pas de clapage au final", soulignent les représentants des pêcheurs (Adamp 56) et des ostréiculteurs (CSO).....
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Charente : La situation est étale (Sud Ouest)
Les riverains victimes des crues font le constat répétitif de l'inertie des collectivités dans les aménagements escomptés.
Depuis trente ans et la crue de décembre 1982, l'association des Riverains de la Charente et de ses affluents n'a de cesse de réclamer des aménagements dans le lit du fleuve pour réduire le niveau des inondations. Dans la prairie de la Palu, en aval du pont Palissy, un canal dérivatif a bien été aménagé après 1982 et sa crue centennale. Mais d'autres projets demeurent figés depuis trop longtemps, aux yeux de ces riverains, victimes des caprices épisodiques du fleuve, réunis vendredi soir en assemblée générale.
L'association compte quelque 80 adhérents. « Leur nombre fluctue… selon les crues de la Charente », reconnaît son président, Alain Malterre, domicilié aux Gonds. Ces riverains militent, notamment, pour le désenvasement de la Charente à hauteur du barrage de Saint-Savinien.
L'épandage s'envase....
Un temps imaginée, la construction d'un pipeline de rejet jusqu'à l'océan a été abandonnée. Un projet « ubuesque », dit Didier Louis. Présent à l'assemblée des riverains, le président de l'Institution du fleuve Charente n'a pas caché qu'il recherchait toujours des financements pour ce désenvasement.....
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Les zones humides....
(....)Inquiet devant les faibles débits du fleuve, même en hiver, Didier Louis met en garde : « Attention à ne pas canaliser toute la Charente sinon, l'été, vous ne mangerez plus d'huîtres ! » (1)
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Remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation (Ouest France)
La Direction départementale des territoires et de la mer du Calvados informe les exploitants agricoles que la loi de finances a reconduit le dispositif de remboursement partiel de la TIC (taxe intérieure de consommation) sur le fuel domestique et le fuel lourd et de la TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel) pour les quantités acquises sur la période du 1 er janvier au 31 décembre 2011.
Comme pour les années précédentes, la mesure de remboursement de taxe sur le fuel domestique, le fuel lourd et le gaz naturel, est ouverte aux exploitations agricoles, de forme individuelle ou sociétaire ; aux entreprises de travaux agricoles et aux entreprises de travaux forestiers ainsi qu'aux exploitants forestiers ; aux exploitations de conchyliculture, d'aquaculture marine ou de pisciculture ; aux Cuma (coopératives d'utilisation du matériel agricole)...
Sont exclus de la mesure, les volumes de fuel domestique, de fuel lourd et/ou de gaz naturel utilisés comme combustible dans les industries de transformation de produits agricoles et pour le chauffage des locaux d'habitation ou des locaux administratifs d'organismes agricoles.
Le montant du remboursement s'élève à 5 € par hectolitre pour les quantités de gazole ; 1,66 € par 100 kilogrammes net pour les quantités de fuel ; 1,07 € par millier de kilowattheures pour les volumes de gaz.
Pour bénéficier de ces remboursements retirer le formulaire auprès de La Chambre d'agriculture, des organisations agricoles ou des mairies, 10, boulevard Général-Vanier à Caen. Tél. : 02 31 43 15 00 en semaine de 9 h à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 30. http :// www.calvados.equipement-agriculture.gouv.fr/
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Organisé par la Ville des Sables d’Olonne
Sous l’initiative de la Société et l’Enseignement professionnel et technique des pêches maritimes
Du 3 au 7 septembre 1896
1896 Institut International de bibliographie scientifique Paris
Auteur(s) Odin Amédée, Baudouin Marcel
Comptes rendus des séances
Ce document historique de 414 pages traite notamment de l’Assurance des marins
Depuis 1888, la question de l'Assurance des Marins est à l'ordre du jour des Congrès qui s'intéressent à la situation des gens de mer, ainsi qu'à son amélioration matérielle et sociale. A Paris, à Toulon, à Saint-Malo, nous avons fait appel a l'initiative privée et aux pouvoirs publics, à la première pour créer l'Assurance ; aux seconds pour concourir à son développement, grâce à ses nombreux moyens d'action.
Mais aussi de :
- Transport de poisson,
- Pisciculture de morue,
- Elevage de Homards,
- Ostréiculture
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Maison Jégat. Une reconnaissance nationale (Le Télégramme)
La maison Jégat, chantier ostréicole bien connu des Arradonnais, entame en 2012 sa 87e année d'existence. Située à la Pointe, cette entreprise familiale menée aujourd'hui par Yvonnick Jegat s'attache à conserver la tradition: des huîtres 100% naturelles, telles que l'entend l'association créée en 2007 par Benoît LeJoubioux et dont Yvonnick Jegat est membre.
Pas de triploïde
S'engageant à valoriser l'huître née en mer (pas de triploïde ou de naissain d'écloserie), l'entreprise vend essentiellement aux particuliers (60% des ventes) la plate de Quiberon et la creuse du golfe. Près de 40hectares sur l'île d'Arz en concessions sont destinés à cet élevage. Un élevage d'huîtres qui se fait à l'ancienne: à même le sol sur du sable garantissant des huîtres plus charnues. «C'est pour moi la plus belle huître!», affirme Yvonnick, fils d'Yvan et petit-fils de Jean-Marie qui débuta en 1925. Il vend directement sur le marché tous les vendredis et dimanches matin, place de l'Église. «De toute façon si tu fais un bon produit ça se sait! La qualité c'est un fond de commerce!», renchérit-il. À croire qu'il a été entendu: en effet le 20janvier dernier, suite au contact de Lisa Pineau Braudel, commerciale de Jean-Marie Buisson, le patron de Paris Caviar, Yvonnick Jégat est «convoqué» au restaurant A la Marée situé à Rungis. Sur place, très impressionné, il rencontre «que des cadors dans la profession!»: l'équipe de France des Arts de la table.
Un travail d'équipe…
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Cancale. Moules en filières : le Département propose un comité de suivi (Ouest France)
Une résolution relative aux projets de d'élevage de moules en filières subflottantes a été proposée par Maurice Jannin, conseiller général délégué aux affaires maritimes. Cette résolution a été votée à l'unanimité des conseillers généraux, toutes tendances confondues.
« Evaluer les incidences sur le paysage »
Le Département d'Ille-et-Vilaine, après examen des dossiers et sans remettre en cause le développement de la conchyliculture sur le territoire, demande, avant d'émettre un avis, « que des études complètes et transversales soient engagées pour évaluer leurs incidences sur le paysage, l'environnement, le réseau trophique (chaînes alimentaires) et les autres usages. »
Il souhaite, par ailleurs, qu'un processus de concertation soit rapidement engagé avec toutes les parties intéressées et propose, à cette fin, « la création d'un comité de suivi associant les porteurs de projets, les scientifiques locaux (Cresco et Ifremer), les élus, ainsi que les représentants des activités concernées et impactées (pêcheurs, plaisanciers, professionnels du tourisme...) ».
Opposé à tout projet qui dégraderait la Baie
Il demande également que ce projet soit soumis pour avis et instruction à l'agence des aires marines protégées, en charge de la mise en place d'un parc marin sur le golfe normand breton et au comité régional conchylicole Bretagne nord.
Sans préjuger des études demandées et des conclusions de la concertation à engager, le conseil général affirme son opposition à tout projet susceptible « de dégrader la qualité du site de la Baie du Mont Saint-Michel et de ses abords qui reçoivent chaque année plus d'un million de visiteurs. »
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Huîtres de Veules-les-Roses
Élevage d'huitres à Veules les Roses par seine-maritime
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"L'enfer des Bretons" (mercredi minuit, France 3), un documentaire grand public de Mathurin Peschet, nous entraîne au coeur du problème des algues vertes, conséquence d'un élevage intensif vue par des scientifiques, des éleveurs, des associations, des responsables politiques et des consommateurs.
La décomposition des algues vertes ou "laitue de mer", qui prolifèrent sur des plages de Bretagne, dégage de l'hydrogène sulfuré qui a tué depuis 2009 un cheval et des dizaines de sangliers. Ces algues se multiplient en présence de l'azote nitrique (ou nitrate) qui provient particulièrement des déjections animales.
Le documentaire rappelle qu'il y a en Bretagne la plus grosse concentration d'animaux d'élevage en France, avec "2 millions de bovins, 8 millions de porcs et 68 millions de volailles". Des animaux élevés en général "hors sol", c'est-à-dire le plus souvent dans des bâtiments et nourris en partie par des produits importés sur l'exploitation.
L'origine du problème pourrait bien être cette déclaration d'Edgar Pisani, alors ministre de l'agriculture, qui affirme en 1962 que la Bretagne doit "se considérer comme un immense atelier de production de viande et de lait". Ce sont les débuts de l'agriculture industrielle. Aujourd'hui la Bretagne est la première région agricole de France.....
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Javené. Pollution au lisier à la pisciculture de Galaché près de Fougères (Ouest France)
Une pollution au lisier a atteint, ce dimanche, la pisciculture de l’association de pêche La Gaule Fougeraise, à Javené, près de Fougères (Ille-et-Vilaine).
« Il y avait de la mousse partout, dans le Couesnon et dans les bassins de la pisciculture », raconte ce membre de l’association La Gaule fougeraise, qui a alerté les pompiers en découvrant la pollution. La société de pêche possède une pisciculture, près de l’étang de Galaché, à Javené, remplie de 8 tonnes de truites.
Cette pollution provient d’une fosse à lisier, à La Chapelle-Janson, dont les vannes auraient lâché. Près de l’origine de la pollution, les pompiers ont fait un barrage. Le chef de service de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques était également sur place. Ce dimanche midi, rien d’anormal n’avait été constaté sur les poissons.
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Canada Atlantique : Des saumons possiblement infestés abattus (canoe.ca)
Causée par un virus, l'anémie infectieuse du saumon (ISA) affecte la culture du saumon dans les provinces atlantiques depuis 1996.
BLACKS HARBOUR, N.-B. – La compagnie Cooke Aquaculture a indiqué vendredi avoir euthanasié sans cruauté deux cages de poissons à ses installations de la Nouvelle-Écosse, après que des tests de routine eurent soulevé des doutes relativement à une infection à un virus.
La compagnie a expliqué dans un communiqué de presse, vendredi, avoir volontairement pris cette décision.
C'est au cours d'un contrôle de routine, le 10 février dernier, que les soupçons ont été soulevés quant à la possibilité que certains poissons soient infectés, a fait savoir l'entreprise.
Causée par un virus, l'anémie infectieuse du saumon (ISA) affecte la culture du saumon dans les provinces atlantiques depuis 1996.
Par ailleurs, la compagnie a indiqué que la présence de l'ISA n'avait pas encore été confirmée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Elle a également souligné que bien que nocif pour le saumon, le virus ne pose aucun risque pour la santé humaine.
«Les poissons suspects ne seront pas vendus pour la consommation humaine, même s'ils ne posent pas de risque pour la santé humaine», a-t-on ajouté dans le communiqué.
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Canada. Nouvelle-Écosse : Virus sur une ferme piscicole (PC)
HALIFAX - L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé une enquête après que la compagnie de fruits de mer Cooke Aquaculture eut rapporté la présence d'une possible épidémie de virus dans une de ses fermes piscicoles de la Nouvelle-Écosse.
La compagnie, basée au Nouveau-Brunswick, a annoncé vendredi avoir tué les saumons se trouvant dans deux cages puisqu'elle soupçonnait une épidémie du virus de l'anémie infectieuse du saumon dans l'une de ses fermes, mais si elle n'a pas révélé laquelle.
L'ACIA a confirmé qu'elle enquêtait sur la possible épidémie, mais a également refusé de préciser quelle ferme était touchée.
Le directeur du programme de santé des animaux aquatiques de l'agence, Con Kiley, a ajouté que la compagnie avait tué des milliers de poissons par mesure préventive et a été mise en quarantaine.....
(...)Selon Mme Dupuis, la Fédération s'inquiète surtout des possibles impacts de l'épidémie sur les sotcks de saumons sauvages, qui sont déjà en baisse dans la région de la baie de Fundy et de la côte sud-est de la Nouvelle-Écosse....
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