Mortalité des huîtres 2009 - Revue de presse de mai à décembre 2009

Pour accéder à la revue de presse de l'année 2012 sur la conchyliculture, cliquer sur : Revue de presse 2012 - Conchyliculture, pisciculture, aquaculture,...

Pour connaitre la situation des mortalités en 2012 : Mortalité des huîtres 2012

Sinon, vous pouvez relire tous les articles publiés sur ce blog concernant la mortalité en 2009, 2010 et 2011 cliquer : Articles

Lire aussi au jour le jour : Les huîtres se préparent aux Fêtes et le bilan des fêtes

Bilan : Depuis la fin mai 2009, déclanchement de la seconde vague de mortalité massive, vous avez été plus 8000 internautes différents à avoir consulté cette page de revue de presse, pour 14000 consultations au total....

Ifremer : Bilan des « Journées Surmortalité des huîtres creuses, Crassostrea gigas » du Programme P7 « Aquaculture Durable » des 8 et 9 décembre 2009
Ce bilan comprend deux parties : la première est dédiée à une synthèse des travaux présentés lors des journées « Surmortalités des huîtres creuses, Crassostrea gigas » les 8 et 9 décembre 2009 et, la seconde partie, à une proposition d'un projet de recherche spécifique 2010-2012 en complément des propositions de « sortie de crise ».
Contexte
Les mortalités estivales de l'huître creuse, Crassostrea gigas, sont décrites depuis une vingtaine d'années en France mais également au Japon, en Corée, aux USA et en Australie. Ces phénomènes ou « syndrome des mortalités estivales » ont fait l'objet d'une étude pluridisciplinaire en France entre 2001 et 2006 (Défi MOREST). Toutefois, en 2008 et 2009, l'ostréiculture française a du faire face à deux épisodes de surmortalités particulièrement importantes (de 60 à 80%) des juvéniles d'huîtres creuses, C. gigas, qui d'une part, se distinguent des épisodes de mortalité étudiés au cours du défi MOREST (2001-2006) et, d'autre part, ne présentent pas entre eux les mêmes caractéristiques.

Bilan des « Journées Surmortalité des huîtres creuses, Crassostrea gigas » du Programme P7 « Aquaculture Durable » des 8 et 9 décembre 2009 (Ifremer - Janvier 2010)
Contributeurs : N. Cochennec-Laureau, J.P. Baud, E. Bedier, P. Boudry, A. Huvet, J.L. Nicolas, J.F. Pepin et B. Petton (Ifremer)

Une bonne nouvelle pour commencer l'année 2010 ?

Huîtres : pas si simple (Sud-Ouest)
S'il représente une avancée, le test chimique ne résoudra pas le problème de la présence de toxines non identifiées. Les premières analyses auront lieu le 18 janvier. Les résultats seront connus le 22.
La nuit du réveillon, on a fait sauter les bouchons de champagne dans les cabanes ostréicoles du bassin d'Arcachon. Mais fallait-il fêter sans retenue l'« abandon du test de la souris » au 1er janvier, locution répétée en boucle tout au long du week-end ? Pas si sûr.
Par le biais d'un communiqué, le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche a bel et bien confirmé que « l'ouverture ou la fermeture des bassins conchylicoles serait dorénavant décidée à partir des nouvelles méthodes chimiques établies au niveau communautaire ». De quoi s'agit-il exactement ? D'un protocole nouveau, « qui n'existait pas jusque-là sous une forme aussi complète », selon les termes d'un porte-parole du ministère joint hier. Il existait déjà un test attaché à….

Lège-Cap-Ferret - Une ovation pour les ostréiculteurs (Sud-Ouest)
La cérémonie des voeux a été l'occasion d'évoquer la fin du test souris.
Olivier Laban, président des ostréiculteurs, était présent. Si la cérémonie des voeux de Lège-Cap-Ferret a ouvert le ban de l'année 2010 samedi matin (lire ci-dessus), elle a aussi été la première à faire état de la nouvelle - toute fraîche - de l'abandon du test souris sur les huîtres... Et cela en présence du président des ostréiculteurs, Olivier Laban, qui, on le sait, s'est battu avec toute la profession, tant et plus, pour que ce fameux bio essai sur souris soit remplacé par un test chimique
Aussi, lorsque le maire de Lège-Cap-Ferret, Michel Sammarcelli, coiffant…

Bordeaux - La souris ne leur a jamais fait peur (Sud-Ouest)
La fin du test de la souris ? Les amateurs d'huîtres arcachonnaises sur le marché des Capucins l'applaudissent. Avec humour et un brin de cynisme. Leurs réactions sous la halle hier matin
Les Bordelais qui fréquentent les Capus affirment n'avoir jamais cru au test, « un truc bon à faire gober aux Parisiens et aux nordistes », disent-ils. (Photo Philippe Taris)
Chez Jean-Mi, sous la halle des Capucins à Bordeaux, le samedi matin, c'est la tradition. Six huîtres avec un verre de blanc sec, il n'y a rien de tel pour démarrer la journée ou terminer son marché.
Ici, du test de la souris, on en cause depuis cinq ans. « Et ça nous a bien fait rire »,….

Huîtres: le test de la souris bouge encore (Sud-Ouest)
Le test chimique en vigueur depuis le 1er janvier ne résoudra pas tous les problèmes du bassin d’Arcachon, notamment celui des toxines non identifiées
C’est officiel : depuis le 1er janvier, le test chimique remplace le bio-test sur les souris pour garantir la sécurité sanitaire des consommateurs d’huîtres.
En clair, au lieu d’injecter un extrait de glande digestive d’huître à des souris – et d’observer si elles survivent dans un délai de 24 heures – on va dorénavant soumettre les huîtres à une batterie de réactifs chimiques susceptibles d’y détecter la présence de toxines connues.
Appelée de tous leurs vœux par les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon, cette décision du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche n’est pas aussi simple qu’il y paraît. En conformité avec un avis de l’Afssa….

Arcachon - Le test de la souris a vécu (Sud-Ouest)
Les huîtres seront désormais soumises à un test chimique. L'abandon du test de la souris est un grand soulagement pour les ostréiculteurs.
Les douze coups de minuit de l'année 2010 n'avaient pas encore sonné, jeudi soir, que déjà tous les ports ostréicoles étaient au courant : le fameux test souris était abandonné au profit du test chimique. Autant dire que les voeux de bonne année, envoyés par textos de cabane en cabane, ont tous salué la bonne nouvelle. Une mesure appliquée, bien évidemment, à tout le littoral français, mais qui réjouit avant tout le bassin d'Arcachon, dont les fermetures ont été récurrentes depuis cinq ans (lire ci-contre).

Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole, explique : « Nous avons eu la communication officielle par un courrier du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, daté du 31 décembre. Aussi ai-je voulu annoncer tout de suite la nouvelle aux collègues. Nous l'avons envoyée, par SMS, sur les téléphones portables, comme nous l'avons fait tout cet été lors de l'annonce des résultats des tests hebdomadaires. Ces fameux SMS qui terrorisaient la profession chaque semaine... » ……

Huîtres : le test de la souris officiellement abandonné (Ouest France)
Dorénavant c'est un test chimique qui sera appliqué au contrôle de la qualité des huîtres, et non plus le test dit de la souris. Le ministère de l'Agriculture l'a confirmé ce samedi. "Ce changement de méthode (...) est opérationnel sur l'ensemble du territoire national, dès le 1er janvier 2010", a indiqué le ministère dans un communiqué....

Nouveau test, huîtres mieux analysées (Ouest France)
Le nouvel examen, chimique, doit apporter plus de sécurité aux professionnels et aux consommateurs.
Trois questions à Goulven Brest. Président du Comité national de la conchyliculture.
À la demande de la profession, le test souris sera abandonné en janvier. Qu'est-ce que cela change pour la protection du consommateur ?
La méthode d'injection du test souris n'est pas fiable du tout. Elle conduit trop souvent à interdire la commercialisation alors qu'il n'y a pas de problème de toxicité. À l'inverse, il y a souvent eu des cas de tests faussement négatifs laissant mettre en marché des coquillages qui auraient pu être interdits.....

Reportage - Huîtres : la fin définitive du test de la souris ? (France 3 Aquitaine)
Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon accueillent 2010 avec un immense soulagement. Le test souris doit disparaître...
Le gouvernement l'a promis et s'y est engagé. Dès Janvier 2010 le test biologique dit de la souris qui permet de contrôler la qualité des huîtres doit être abandonné. Il sera remplacé par un test chimique déjà utilisé par d'autres pays européens.
Avec 3 reportages video : 1- Ecoutez l'interview d'Olivier Laban : Le représentant des ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon était l'invité du 19/20. 2- 2009 année noire pour les ostréiculteurs du bassin. 3- Huîtres : la fin définitive du test de la souris ?

Arcachon - La qualité des eaux en question (Sud-Ouest)
L'abandon du test de la souris ne va pas magiquement résoudre tous les problèmes du Bassin. Le plan d'eau subit les conséquences d'une pression démographique galopante. Entre 1999 et 2006, le Bassin a gagné 18 000 habitants, pour un total avoisinant désormais les 130 000. Plus d'habitants, c'est plus de rejets d'eaux usées, plus d'espaces bitumés et plus de ruissellement et de pollution dans le milieu marin.....

Huîtres : le test souris définitivement abandonné (Sud-Ouest)
Le bio test contesté depuis de nombreuses années par les ostréiculteurs est officiellement abandonné sur décision du ministre de l'agriculture.
Les ostréiculteurs sont heureux: le test de la souris est abandonné. L’année 2010 commence sous les meilleurs auspices pour les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon. Ils ont en effet appris, officiellement, que le fameux bio test sur souris permettant le contrôle sanitaires des huîtres et des moules, en vigueur depuis des années, venait de prendre fin….

  • 31 décembre 2009

Des huîtres, oui mais des triploïdes ! (Le Canard Enchainé)
Le Professeur Canardeau est vraiment bien informé. Il donne des informations très précises sur la situation des huîtres en France dans le Canard Enchainé N° 4652 du 23 décembre 2009.

À la pointe de la technologie, ces huîtres stériles connaissent une croissance accélérée avant d’atterrir anonymement dans nos assiettes. Quand elles ne décèdent pas prématurément…

C’est un super reproducteur qui voyage par Chronopost : une huître mâle, véritable étalon des mers loué plus de mille euros pièce par les ostréiculteurs. À peine arrivé dans cette couveuse artificielle pour bivalves qu’est l’écloserie, il va s’activer pour féconder une vingtaine de femelles. Une fois le travail accompli, trente minutes plus tard, le jeune mâle de deux ans est renvoyé mort ou vif à l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (Ifremer), avec greffée sur la coquille, la puce électronique qui l’identifie..... Suite sur Altermonde Sans Frontières....

Lire aussi cet article et le commentaire par Diogène : Blog du Docteur Alain Joseph
Huîtres triploïdes toute l’année !
Sans doute pensez-vous que manger des huitres est un acte sain pour votre santé. Cela l'était.
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi du jour au lendemain, vous pouviez manger des huitres toute l'année sans respecter les mois en R ?....

Pont-L'Abbé - Ile-Tudy. Une nurserie sur les rives de l'étang (Le Télégramme)
Racheté il y a deux ans, l'étang de Kermor reprend vie. La Société atlantique de mariculture y cultive palourdes et jeunes huîtres produites par les écloseries de l'entreprise.
Après ses premiers essais menés l'an passé, la Société atlantique de mariculture vient de débuter sa production de palourdes et de naissains d'huîtres sur les bords de l'étang de Kermor. Déjà propriétaire de six sites de production sur l'ensemble du littoral français, l'entreprise basée à Gatteville-le-Phare dans la Manche diversifie ses origines de production dans un contexte de mortalité des huîtres. «Depuis nos premiers essais, nous avons modifié et agrandi nos bassins», témoigne Yves LeBorgne, le directeur de l'entreprise. À l'Ile-Tudy, l'entreprise (52salariés pour plus de 6M€ de chiffre d'affaires) emploie deux personnes. Ils bénéficieront ponctuellement de renforts. 150 millions de naissains chaque année....

Quimper - Écosystèmes. L'écloserie veille au grain (Le Télégramme)
Un labo, une malle pédagogique, une salle de culture, des bacs d'élevage. L'écloserie de l'agrocampus de Beg-Meil, à Fouesnant, veille à la bonne qualité des milieux marins et d'eau douce. Et explique à leurs acteurs comment ces écosystèmes fonctionnent. Pour les préserver.
Morgane Nedelec remonte de la cale de Beg-Meil, ce mardi matin. Elle vient d'effectuer un prélèvement de plancton dans la baie de Concarneau. «Je ne sais pas trop ce qu'on va y trouver car la mer est sacrément agitée, il y a eu pas mal de brassage ces derniers temps», commente la technicienne en regagnant le laboratoire du site fouesnantais de l'agrocampus Ouest. À quelques dizaines de mètres de là. La porte de l'écloserie poussée, elle file vers un puissant microscope relié à une caméra. Isole une goutte d'eau sur une plaquette de verre. Deux écrans font apparaître de drôles d'organismes translucides ou de plusieurs couleurs, plus ou moins longs ou ronds, plus ou moins filandreux. Leur taille est multipliée par 100.
«Là c'est un éboueur!» ......

  • 29 décembre 2009

Huîtres : pénurie annoncée pour les fêtes de 2010 (La Dépêche)
Ostréiculture. Les producteurs s'inquiètent de la surmortalité des jeunes mollusques dans les bassins.
Chaque année, pour les fêtes, un milliard d'huîtres quittent leur puériculture marine pour finir sur nos tables gourmandes. Un milliard de Crassostrea gigas, c'est 80 000 tonnes d'huîtres, soit 10 % de la production halieutique française consommée à Noël et au Nouvel An. Qui pourrait imaginer qu'avec de tels chiffres, gages d'une réelle vitalité économique, le coquillage préféré des Français serait en danger ? Pourtant, les ostréiculteurs n'ont plus le moral.....

Dans le bassin d'Arcachon, des producteurs dénoncent les pratiques industrielles.
Les «huîtres de laboratoire» montrées du doigt
Avec 70 % des naissances d'huîtres, le Bassin d'Arcachon est en quelque sorte le berceau de la production française. Ici certains n'hésitent pas à montrer du doigt les « apprentis sorciers qui manipulent la nature pour augmenter les bénéfices » à l'image de Bernard Delis le vice-président du syndicat des ostréiculeurs de Gujan-Mestras qui dénonce une volonté de concentrer industriellement la reproduction et de « faire disparaître dans la foulée les petites entreprises ostréicoles au profit de quelques grands qui se partageraient le marché »...... Texte intégral dans la Dépêche du Midi

Ostréiculture. Après les fêtes, la défaite ? (Le Télégramme)
Comme l'ensemble de la profession, et malgré la bonne activité de cette fin d'année, Jean-Noël Yvon, ostréiculteur à Locoal-Mendon, craint pour son avenir.
Hier, c'était «le grand rush» dans la petite exploitation familiale de Listrec, au fond de la ria d'Étel. «Le lundi, c'est le jour des expéditions». Les commandes sont au rendez-vous et les fêtes 2009 s'annoncent comme un bon cru. Et pourtant, Jean-Noël Yvon n'est pas très serein.
Une surmortalité toujours inexpliquée
«Nous sommes très inquiets pour l'avenir. Nous sortons de deux saisons avec des taux de mortalité catastrophiques. Une troisième comme ça et aucun de nous ne pourra plus survivre.» Comme ses collègues, Jean-Noël…. suite Le Télégramme

La Rochelle - Un duo d'expertes met sa patte dans l'ADN animal
Le laboratoire Génindexe analyse le patrimoine génétique des animaux. Un domaine qui va du chien au perroquet en passant par l'huître
Vous voulez connaître le sexe de votre perroquet ? Être sûr d'obtenir un chien de couleur marron foncé ? Vous pouvez faire appel au laboratoire rochelais Génindexe.

Mèze - La police rurale mobilisée pour surveiller les parcs ostréicoles (Midi Libre)
Durant tout le mois de décembre, la Police Rurale de Mèze a effectué des patrouilles nocturnes inopinées dans les ports ostréicoles afin de prévenir les vols de coquillages qui tendent à se multiplier en période de fêtes de fin d'année.

Oléron - Un semi-remorque dans les claires (Sud-Ouest)
Dans l'île d'Oléron, vers 7 h 30 samedi matin, un camion semi-remorque de la société Tradimar circulant à vide sur la RD 734, à hauteur de la Pointe Blanche, a atterri dans des claires appartenant à Didier Massé après avoir dérapé sur une plaque de verglas.

Mornac-sur-Seudre : L'Huître pédagogique poursuit son action (Sud-Ouest)
L'Huître pédagogique a fêté ses 25 ans cette année.
Contribuer, par la pratique, à la mise en valeur culturelle d'un patrimoine côtier vivant et à respecter, tel est l'esprit qui anime l'association L'Huître pédagogique qui a fêté, cette année, son 25e anniversaire.

  • 22 décembre 2009

Dossier Mortalité des Huîtres : la dernière ligne droite (France 3 Bretagne)
Heureusement, la surmortalité des jeunes huîtres ne devraient pas avoir trop de conséquences cette saison.
Comme chaque année, à la période des fêtes de fin d'année, les ostréiculteurs ne savent plus où donner de la tête car l'huître reste un met de choix sur une table de réveillon. Des ostréiculteurs qui sont tout de même inquiets des conséquences de la surmortalité des jeunes huîtres enregistrée depuis 2 ans. Cette saison, il ne devrait pas y avoir de problèmes puisque ce sont les huîtres âgées de 3 ans que nous consommons..... Suite FR3 Bretagne

  • 21 décembre 2009

Etang Thau : Que faire ? La résistance s'organise (Midi Libre)
La résistance s'organise Avec l'Institut de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), pouvoirs publics, professionnels et écloseries se sont mobilisés. Un programme national de recherche a été mis au point. Baptisé Morest, il va déboucher sur un plan de réensemencement des parcs avec une variété résistante d'huître creuse baptisée “R”.
La section de conchyliculture Méditerranée (SRCM) tente, de son côté, de développer son propre dispositif. « Nous recherchons d'autres sources d'approvisionnement en naissain rustique et bon marché », confirme son directeur Denis Régler. Le premier axe de travail passe par le développement du captage naturel jusque là inexistant dans l'étang de Thau en raison de la richesse du milieu : les supports sur lesquels pourraient se fixer les juvéniles sont très rapidement colonisés par des espèces compétitrices. SRCM et Ifremer vont mettre en place un observatoire du captage naturel chargé d'informer les professionnels pour qu'ils mettent à l'eau les capteurs au bon moment et au bon endroit. La deuxième piste consiste à créer une écloserie pour développer de nouvelles souches moins productives mais plus résistantes.

Carnac - Kergouellec. B. Malgorn visite la station d'épuration (Le Télégramme)
Bernadette Malgorn, candidate UMP aux élections régionales, accompagnée de Michel Grall, a visité la station d'épuration de Kergouellec,….
Hervé Tibidy, président de la section régionale de conchyliculture de Bretagne-Sud, a rappelé que: «L'huître est la sentinelle de la qualité de l'eau et, en l'occurrence, le député maire, Michel Grall, a pris de bonnes orientations en la matière». ….

En Vendée, un labo prépare une huître plus résistante (Le Télégramme)
Pour tenter d'enrayer la surmortalité exceptionnelle, un laboratoire vendéen vient de lancer une sélection génétique d'huîtres creuses. Premières commercialisations prévues pour 2015.
L'union fait la force. Face à la surmortalité exceptionnelle qui touche les naissains d'huîtres creuses, quatre écloseurs (producteurs de naissains) français et, habituellement concurrents, ont décidé de s'allier. «On ne peut pas rester les bras croisés», souligne Yves Leborgne, un responsable de la Satmar, un des plus gros écloseurs français. Il faut dire qu'un quart des 4.800 entreprises conchylicoles françaises seraient aujourd'hui menacées par cette surmortalité. En 2009, certains lots.....

  • 20 décembre 2009

Sélection génétique - L'huître de la reconquête (Sud-Ouest)
L'huître qui résisterait à l'herpèsvirus ne sera pas disponible avant 2015
Les chercheurs de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont identifié près de 70 facteurs à l'origine de la mortalité des jeunes huîtres. Parmi lesquels l'herpèsvirus. Le consommateur ne semble pas avoir encore pris conscience de la gravité de la situation. Pourtant, si les huîtres creuses sont encore présentes sur les tables des fêtes, cette année, elles n'en seront probablement plus les reines dès l'an prochain.

« Les situations sont encore disparates », estime Jacques Baron. L'ostréiculteur marennais, membre de la Confédération paysanne, produit 20 tonnes par an. Petite cabane, réseau de distribution court. « Mais, quelle que soit la taille de notre établissement, nous sommes tous d'accord pour dire que nous passons ces fêtes et qu'après, il n'y aura plus d'huître de taille marchande. » La question de la survie des entreprises est directement posée. Jacques Baron a .....
Pas surprenant que Benoît et Cédric Massé aient perdu les leurs. Ces deux frères, ostréiculteurs au Château-d'Oléron, ont reçu de leur père une belle affaire (200 tonnes produites chaque année, neuf marchés en région parisienne). L'abîme n'en demeure pas moins insondable. « J'estime la perte de production à 70 % ….
Dans ce contexte, les organisations professionnelles imaginent un salut qui passerait par la sélection génétique. « L'idée peut faire hurler. Mais il nous faut des huîtres qui résistent à l'herpès virus », plaide l'ostréiculteur trembladais Yves Papin. Une impulsion a été donnée au printemps dernier. Quatre des six écloseurs français ont rassemblé leurs forces dans l'île de Noirmoutier (85), sous la bannière du laboratoire Sélection française conchylicole (SFC)…. Voir le texte intégral dans Sud-Ouest

Vols de nuit autour de l'étang de Thau (Sud-Ouest)
Hélicoptère de la gendarmerie et bateau des Affaires maritimes agissent de concert pour surveiller l'étang.
Il est 22 heures. Ce soir-là, la lune est belle, presque pleine. Le vent est tombé. Au milieu d'un silence profond, quasiment religieux, les pales d'un hélicoptère déchirent la nuit. L'Écureuil s'ébroue, tous feux éteints, prêt pour sa mission nocturne. Suite Sud-Ouest

Les vols d'huîtres se multiplient dans le bassin d'Arcachon (La Provence)
Les vols dans les parcs à huîtres du bassin d'Arcachon se sont accrus en 2009 avec déjà 16 tonnes dérobées depuis le début de l'année, la plupart par d'autres ostréiculteurs, contre 6 tonnes en 2008.

19 décembre 2009

Marennes-Oléron : Les derniers réveillons de l'huître creuse (Sud-Ouest)
Il manquera entre 50 % et 70 % d'huîtres sur le marché à partir de l'année prochaine, et les prix risquent de s'envoler. Dernier calme avant la tempête
Dans cette claire d'affinage, il bichonne ses plus belles huîtres. Calibre numéro 3, le plus recherché par le consommateur : coquille résistante et joliment coffrée, mollusque charnu, robe verdie dans le respect des standards de la marque Marennes-Oléron. Une huître creuse japonaise haut de gamme. Elle régalera durant les fêtes, puis, le moment venu, sera dirigée vers le concours général du Salon de l'agriculture, pour tenter d'épingler une nouvelle médaille au palmarès de cette entreprise ostréicole du Château-d'Oléron.

L'huître de Thau : charnue et en sursis (Sud-Ouest)
« Nous avons un super-produit. Nous allons y arriver », affirme, résolument optimiste, Denis Régler. Le directeur de la Section régionale de conchyliculture Méditerranée (SRCM) tente de faire face à la morosité ambiante qui baigne la lagune de Thau, non sans arguments. D'avis de consommateur régulier, l'huître héraultaise a rarement atteint un tel niveau de qualité. Où qu'on l'achète, son taux de chair est élevé : entre 18 et 20 % du poids total du coquillage, un record quand on sait que 14 % suffisent pour revendiquer le label « extra ». À cela s'ajoutent les caractéristiques organoleptiques habituelles que confère l'environnement biologique de Thau au bivalve : le craquant, l'iode associé à la noisette... Un « super-produit », donc.
Mais, revers de la médaille de cette pousse exceptionnelle,....

Normandie - Des maîtres chiens au milieu des huîtres (Manche Libre)
Déjà fragilisés par les épisodes successifs de mortalité estivale des huîtres creuses, les ostréiculteurs doivent faire face à un deuxième fléau, a priori plus facile à juguler. Il s’agit des vols de poches d’huîtres sur les parcs ostréicoles à l’approche des fêtes de fin d’année.
Le phénomène enregistre une ampleur certaine puisque l'an dernier à cette époque, quelque huit tonnes d'huîtres avaient été dérobées dans le bassin ostréicole de Grandcamp-Maisy. En septembre dernier, les vols ont recommencé, qui ont porté cette fois sur deux tonnes de petites huîtres, impropres à la consommation à cause de leur taille.

  • 18 décembre 2009

Huîtres : les conseils d'un grand écailler Video (Les Echos)
Eric Coisel, chef de cuisine chez Prunier à Paris, vous donne ses conseils de dégustation.
Pour prévenir le manque d’huître, ce grand chef envisage d'importer des huîtres....

Y aura-t-il encore des huîtres à Noël 2010 ? (Les Echos)
Après les problèmes récurrents de toxicité supposée qui ont frappé les parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon, une crise bien plus grave se profile pour la profession. De la Méditerranée à la mer du Nord, une mortalité sans précédent frappe les jeunes huîtres. Si, cette saison, la production sera bien au rendez-vous, l‘année prochaine risque d'être placée sous le signe de la pénurie.....

La cinquantaine de chercheurs de l'Ifremer qui travaillent sur le dossier propose à la filière, dès 2010, de nouvelles souches résistantes, les triploïdes (dotées de 10 triplets de chromosomes, au lieu de 10 paires comme les huîtres non modifiées). « C'est un choix fondamental pour la profession, car ces huîtres sont stériles, ce qui contraindra les ostréiculteurs à renoncer à collecter du naissain naturel. Ils feront comme les agriculteurs qui, chaque année, achètent leurs semences », admet Maurice Heral..... Voir l'article intégral

La souris, bête noire des ostréiculteurs d'Arcachon (Les Echos)
La vente d'huîtres du bassin a été interdite à cinq reprises cette année sur la foi du test de la souris, très contesté.
Et si 2010 mettait enfin un terme au test de la souris ? Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon commencent à croire que ce procédé visant à détecter une éventuelle toxicité des huîtres, dont la validité a été sérieusement remise en question, ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Le ministère de l'Agriculture et Bruxelles s'orientent vers son remplacement par un test chimique. Car cette méthode, qui consiste à injecter dans le pancréas d'une souris des extraits d'huîtres et à surveiller pendant vingt-quatre heures ses réactions, a entraîné cinq fois cette année la suspension des ventes d'huîtres du bassin...... Suite

  • 17 décembre 2009

Election des membres des bureaux des sections régionales (Légifrance)
Arrêté du 14 décembre 2009 fixant la date des élections des membres des bureauxdes sections régionales de la conchyliculture, représentant des diverses activités conchylicoles

France 2 : Un reportage de Véronique Blanc et Frédéric Capron


Envoyé spécial : Fermé comme une huître

Des Normandes d’Utah Beach, des Bretonnes de Cancale, des Méditerranéennes de l’Etang de Thau… Cette année encore, 130 000 tonnes d’huîtres seront consommées dont la majorité durant les fêtes de fin d’année. En France, sept bassins du littoral en proposent. Envoyé spécial a donc longé les côtes françaises ; s’est arrêté en Charente à la découverte de la Marennes-Oléron, la numéro 1 des ventes ; puis s’est intéressé au mal qui ronge les huîtres depuis 2 ans et met en péril l’avenir même de l’ostréiculture. Enfin, après un détour par le bassin d’Arcachon où les éleveurs contestent les tests de la souris, notre équipe s’est penchée sur les huîtres du futur.

Critique Télérama
Fermé comme une huître (Marion Vaque-Marti, Tony Casabianca, Guillaume Viart). Certes, les abords de ce reportage sont aussi légers et pétillants qu'une bulle de champagne noélique, mais on y évoque aussi, avec un louable souci de clarté, des questions peu festives, comme les tricheries sur les délais d'affinage, la surmortalité des jeunes huîtres victimes d'un virus dévastateur, et l'ascension controversée des très rentables huîtres triploïdes, appelées « quatre saisons » parce qu'on les consomme toute l'année, à un prix écologique encore mal déterminé.

Parlement Européen, des propositions pour le développement durable de l'aquaculture

Le Parlement Européen souhaite participer activement à l’élaboration de la politique aquacole communautaire, et faire des propositions pour un développement durable de l’aquaculture européenne.

Ne pas être mis devant le fait accompli. Récemment, la Commission et le Conseil ont adopté le règlement relatif à l’aquaculture biologique sans que les députés européens n’aient pu s’exprimer d’aucune manière. Une nouvelle réglementation « bio » contestable. A priori, les moules et les huîtres captées naturellement en mer ne rentreraient pas dans le champ de la certification bio qui serait réservée aux élevages isssus de naissains d’écloserie ! Nous en avions parlé dans les articles : Fermé comme une huître et Poisson sauvage naturellement bio. Une aberration au moment où les pays concurrents à la France comme la Hollande se sont engagés dans une écolabellisation de tous leurs produits halieutiques. Bientôt des moules de Hollande écolabellisées MSC sur le marché français. Suite…

Programme de sélection génétique pour les huîtres frappées de surmortalité (AFP)
Ile de Noirmoutier - Un laboratoire vendéen financé par des producteurs de naissains vient de lancer une sélection génétique des huîtres creuses pour tenter d'enrayer la surmortalité exceptionnelle qui affecte depuis deux ans les stars des fêtes de fin d'année.
Cette surmortalité qui touche les jeunes huîtres depuis 2008 "met en péril la filière, on a vraiment un problème qui s'est installé", souligne Yves Leborgne, un responsable de la Satmar, un des plus gros écloseurs (producteurs de naissains) français.
Le phénomène menace un quart des 4.800 entreprises conchylicoles, selon les chiffres du Conseil national Conchylicole (CNC). Le prix de l'huître sur les étals pourrait s'en ressentir dès les fêtes de fin d'année 2010, période à laquelle seront commercialisées les rescapées de 2008, estime M. Leborgne.
En 2009, cette surmortalité apparemment liée à plusieurs facteurs - notamment un virus (OsHV-1) et une bactérie (V. Splendidus) - a atteint 80 à 100% sur certains lots de Crassostrea Gigas, le nom scientifique des huîtres creuses, selon l'Ifremer.

"On ne peut pas rester les bras croisés", souligne Yves Leborgne.
La Satmar s'est donc alliée à trois de ses concurrents traditionnels, Vendée Naissain, France Turbot et Sodabo pour créer sur l'île de Noirmoutier (Vendée) un laboratoire baptisé "Sélection française conchylicole" (SFC). Suite….

La Confédération paysanne ne veut pas des moules triploïdes (Sud-Ouest)
Une délégation de conchyliculteurs charentais de la section maritime de la Confédération paysanne 17, accompagnée de membres du secrétariat national de la Confédération paysanne, a été reçue au ministère.
Les discussions ont surtout permis de réaffirmer l'importance capitale de préserver la source d'approvisionnement de naissain naturel. La délégation est invitée à faire des propositions concrètes pour une meilleure transparence des pratiques des écloseries (environ 30 % des apports).

Indemnisations
Rien n'est pas encore certain pour l'obtention du taux de 12 % de dédommagement qui se pratique en agriculture.
Il sera demandé aux préfets de faire un état des lieux de la situation économique des entreprises au cas par cas, après les fêtes de fin d'année.
Des éclaircissements sont demandés concernant le règlement européen d'août dernier, fixant le cadre de la production aquacole biologique.....

Triploïdie - Une lettre de l'Ifremer (Le Monde)
Après la publication de l'article "Des "moules des quatre saisons" en France ? L'idée n'est pas sans danger" (Le Monde du 21 novembre), l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) nous a adressé la lettre ci-dessous :
"Dans votre article, vous écrivez que "l'Ifremer a dû admettre, cet été, que certaines triploïdes n'étaient pas entièrement stériles et se reproduisaient en milieu naturel". Or, s'il est établi depuis plusieurs années que les huîtres triploïdes peuvent parfois produire, en très faible quantité, des produits génitaux (spermatozoïdes et ovocytes), aucun constat scientifique expérimental ne permet à ce jour d'établir que ces produits peuvent donner lieu à une reproduction. L'affirmation selon laquelle "les triploïdes seraient donc à l'origine de la mortalité des huîtres juvéniles" ne s'appuie sur aucun fondement scientifique.

CR conférences - IFREMER Mortalité des huitres (Nature en Pays d’Arvert)
Compte-rendu de la conférence sur le rôle d'IFREMER sur nos cotes charentaises par Monsieur Jean Prou.
Il y avait foule le 26 Novembre à 20 heures à la Salle des Fêtes de la Mairie d’Arvert:,130 personnes y étaient réunies pour écouter Monsieur Jean Prou, Directeur de la Station d’Ifremer de La Tremblade, venu à l’invitation de Natvert présenter « Ifremer, acteur scientifique du littoral ».
L’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) contribue, par ses travaux et expertises à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et littoral et au développement durable des activités maritimes. A ces fins, il conçoit et met en œuvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère la flotte océanographique française pour l’ensemble de la communauté scientifique. Suite ….

  • 16 décembre 2009

Montant des indemnisations pour les mortalités d’huîtres 2009
Suite à la réunion du Comité National de l’Assurance en Agriculture (CNAA) du 10 décembre 2009

Remarques :
- 3 départements n’ont pas été traités au motif que les dossiers n’ont pas été transmis ou transmis avec trop de retard pour qu’ils puissent être instruits. Ils seront étudiés ultérieurement.
- Le taux de perte est estimé à 70 %. Les indemnisations ont été fixées à 12 %. Le taux d'indemnisation de 20 %, l'année passée, avait été octroyé de manière exceptionnelle.Voir le montant par département

  • 14 décembre 2009

Manche - Huîtres : la persistance de la mortalité inquiète (Ouest France)
Joseph Costard craint pour l'avenir de certaines entreprises ostréicoles.
Le monde ostréicole attaque des années difficiles avec des trésoreries en difficulté. Bilan avec le président de la section régionale de conchyliculture.
Entretien avec... Joseph Costard.
Quel bilan dressez-vous de l'année 2009 ?...

Quimperlé : Aven-Bélon-Merrien. Sous haute surveillance (Le Télégramme)

L'Aven, notamment, est surveillée de près et la zone conchylicole risquait d'être déclassée. Agriculteurs, plaisanciers et particuliers sont invités à intensifier leurs efforts.
L'Aven en sursis? À cause de mauvais relevés sur la chair des huîtres en 2006, la rivière présentait une moyenne sur 2006-2007-2008 insuffisante et risquait d'être déclassée en catégorie C. C'est-à-dire que la vente des huîtres aurait été compromise. Il faut dire que la législation devient plus exigeante avec les années. Mais une demande de surseoir à ce déclassement a été faite la semaine dernière, lors d'une réunion avec la préfecture. En attendant que les relevés de 2009 remplacent ceux de 2006 et que la moyenne sur trois ans redevienne bonne et plus conforme au niveau actuel.
Limiter l'accès des vaches aux rivières…. Suite

Audenge - Les ostréiculteurs vont être exonérés de redevance (Sud-Ouest)
Lors du dernier Conseil municipal, l'ensemble des tarifs communaux ont été votés à la majorité, la liste Ensemble pour Audenge et Audenge passion bon sens votant contre. Nathalie Le Yondre, maire, a expliqué que la hausse des ces tarifs reste très légère, « 1 à 2 %, ce qui représente bien souvent une augmentation de quelques centimes... ».

  • 10 décembre 2009

Les conchyliculteurs de la Confédération Paysanne reçus au Ministère

Le 2 décembre dernier, une délégation de conchyliculteurs charentais de la section maritime de la Confédération Paysanne 17, accompagnés de membres du secrétariat national de la Confédération Paysanne ont été reçus au ministère de l’agriculture par Monsieur Quimbert, conseiller technique pour l’aquaculture auprès du ministre de l’agriculture, et Madame Bigot directrice adjointe de la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture.

- Les discussions ont permis de faire ressortir le lien entre les pratiques de transfert et l’extension géographique du phénomène et surtout de réaffirmer l’importance capitale de préserver la source d’approvisionnement de naissain naturel. En ce qui concerne la production de naissain d’écloserie (environ 30% des apports), nos interlocuteurs ont montré un vif intérêt à ce qu’on leur fasse remonter des propositions concrètes pour une meilleure transparence des pratiques des écloseries.

- Au sujet des indemnisations,….. Suite du Communiqué de presse

  • 9 décembre 2009

Cultures marines - Les Affaires maritimes en arrêt technique (Sud-Ouest)
Le service cultures marines revendique des moyens supplémentaires
La colère monte au sein du service des cultures marines des Affaires maritimes partout en France, et en particulier à Arcachon. L'écrasante majorité des 36 agents concernés sur le territoire national sont en effet en arrêt technique depuis le 17 novembre, dixit la CGT : cela veut dire qu'ils ne font que le travail administratif....

  • 7 décembre 2009

Bilan des mortalités 2009

Ifremer : Mortalités anormales d’huîtres creuses en 2009
Depuis fin avril 2009, des surmortalités ou mortalités anormales d’huîtres creuses (Crassostrea gigas) ont été recensées en France. Les huîtres (de moins d’un an) sont principalement atteintes. Les taux de mortalité calculés pour cette catégorie d’animaux sont particulièrement élevés (80 % à 100 % pour de nombreux lots). Comme en 2008, ce nouvel épisode revêt, par son ampleur, un caractère exceptionnel.
Le constat Suite Ifremer : Mortalités anormales d’huîtres creuses en 2009

  • 5 décembre 2009

Calvados - Des huîtres volées dans les parcs (Ouest France)
En Baie des Veys et à Asnelles, malgré la mise en place d'une surveillance, des centaines de poches ont été dérobées.
L'an dernier avant Noël, huit tonnes d'huîtres (25 000 €) ont été dérobées sur les parcs de Grandcamp-Maisy. Depuis une semaine, les ostréiculteurs de la Baie des Veys protègent leur marchandise. « Un maître-chien effectue des rondes de nuit et les tracteurs ont un numéro pour identifier les professionnels », explique André-Gilles Taillepied, vice-président de la base de Grandcamp....

  • 4 décembre 2009

Arcachon - Pour élever des huîtres nées en mer (Sud-Ouest)
Une douzaine de professionnels du bassin d'Arcachon viennent de rejoindre l'association créée il y a un an sur le plan national : Ostréiculteurs traditionnels
Réunis à La Teste, les premiers adhérents de l'association Ostréiculteurs traditionnels.
Qui dit ostréiculteur traditionnel, dit huîtres naturelles. Voilà le credo désormais porté par une douzaine de professionnels du bassin d'Arcachon. Ils viennent de rejoindre l'association Ostréiculteurs traditionnels, groupement de producteurs d'huîtres, issus des sept bassins ostréicoles français.Réunis dans la cabane d'Angelika Hermann, ostréicultrice à La Teste, ils expliquent ainsi leur souci : « Nous ..... Suite Sud-Ouest

Bassin d’Arcachon - Andernos-Les-Bains : Les huîtres sont à la fête à l'approche de l'hiver (Sud-Ouest)
La première édition de Cabanes en fête a lieu demain sur le port
Pas banal d'organiser une fête de l'huître à l'approche de l'hiver. Et pourtant c'est le pari un peu fou de l'adjoint au maire d'Andernos-les-Bains, Joël Clavé, qui mise plutôt sur l'original.
Alors, contre vents et marées, la première Fête de l'huître hors saison aura bien lieu demain samedi, et le chef d'orchestre attend la foule.....

Sète. Philippe Ortin Président de la section régionale conchylicole (Midi Libre)
La section régionale conchylicole est-elle préoccupée par ces vols d'huîtres ?
Il y a toujours eu des vols au moment de la période de fêtes. Il y a quatre ou cinq, c'était trente ou quarante tonnes d'huîtres qui disparaissaient. Mais depuis deux ans, grâce aux contrôles, le nombre de vols s'était nettement réduit. Aujourd'hui, on assiste effectivement à une recrudescence de ces vols sur les tables. On a même vu des vols de cordes, un phénomène qui n'existait plus depuis longtemps.
Comment réagissez-vous ?

Ifremer : Observatoire conchylicole
Suivi de la mortalité par site d'observation

  • 3 décembre 2009

Sète. Le préfet a fixé le prix minimal de vente (Midi Libre)
C'est une première pour le Bassin de Thau et visiblement une grande première pour la France. Face à la faible production d'huîtres cette année (moitié moins que l'an dernier) et pour répondre à la demande de l'Organisation des producteurs de Thau, le préfet Claude Baland a pris un arrêté pour fixer le prix minimal de vente de ce coquillage lors de la première commercialisation (en vrac pour les mareyeurs notamment). Ces tarifs sont applicables durant un an jusqu'au 4 novembre 2010. Le calibre 0 est ainsi au minimum au kg à 0,8 cts, le n° 1 à 1,20 € , le n° 2 à 2 €, le n° 3 à 2,07 et le n° 4 à 1,60 €.

Sète. Etang de Thau : Les voleurs d'huîtres ressortent de leurs coquilles (Midi libre)
A l'approche des fêtes, les rapines sont plus présentes. Et cette année la production est divisée de moitié
Ici 200 kg de coquillages volatilisés dans un mas, là quelques cordes manquant à une ou plusieurs tables, plus loin une vingtaine de pochons envolés. Quand arrivent les fêtes de fin d'année sur l'étang de Thau, des huîtres et des moules disparaissent comme par enchantement tant dans les mas que sur l'eau. « Rien de spectaculaire , comme le dit un ostréiculteur, mais c'est banal. » Une banalité qui a un certain poids cette année avec la perte de la moitié de la production à cause du virus tueur de naissains. En 2009, au lieu des 15 000 t produites.....

Hérault : André Vezinhet vient soutenir la filière conchylicole (communiqué de presse)
Vendredi 4 décembre, André Vezinhet, président du Conseil général, député effectuera une visite au port départemental du Mourre Blanc à Mèze afin d'évoquer les problèmes rencontrés par la filière conchylicole dont celui de la forte mortalité des huîtres, persistant depuis 3 ans sur le littoral héraultais.
Rappelons qu'en 2008, 332 entreprises ont été déclarées sinistrées pour un montant des pertes évalué à 7,2 millions d’euros, avec une moyenne de 75 % de perte pour les naissains et 51 % pour les jeunes huîtres….

L'huître sous les lumières de Pinder - Chaque année à Paris ? (Sud-Ouest)
Grande discussion autour du caviar entre Jean-Pascal Ferray, producteur de caviars à Biganos, Roger Kentin, directeur de la station Ifremer d'Arcachon et Olivier Laban.«Grandiose, hors normes, du jamais vu... » Les qualificatifs pleuvaient mardi soir, à l'issue de la soirée Huîtres du bassin d'Arcachon organisée sous le chapiteau du cirque Pinder, installé pour les fêtes de fin d'année sur la pelouse de Reuilly à Paris.....

  • 2 décembre 2009

Huître : panique dans la coquille! (tsr.ch)

Plusieurs reportages de la télévision suisse : techniques de production, test de température dans les supermarchés, test de salubrité,...
Cela fait plus d'un siècle que la famille de Benoît Massé pratique l'ostréiculture à Oléron, en Charente-Maritime, dans l'Ouest de la France.
L'un des avantages de l'huître, c'est qu'elle peut habiter n'importe où. Cette capacité peut être exploitée lors de l'élevage. La période importante pour le goût et surtout la dénomination de l'huître couvre les six derniers mois de vie du mollusque. Benoît Massé affine ainsi des huîtres qui peuvent avoir été élevées en partie en Irlande, mais qui auront l'appellation Marennes-Oléron grâce à leur affinage dans ses claires.

Dans la région, la dénomination de l'huître varie en fonction du volume de chair dans la coquille. Par exemple, la fine est moins remplie, donc moins charnue, que la spéciale. Cette différenciation se fait selon la zone d'élevage. Pour produire des huîtres spéciales, il suffit de les élever dans une zone riche en nourriture. Pour avoir des spécimens moins charnus, on choisira une zone plus pauvre en nutriments. Suite Tsr.ch

La Tremblade : une nouvelle race d'huitre testée (FR3 Poitou-Charentes)
Cette souche résistante à l'herpès est issue d'un programme de recherches initié en 2001
Une note confidentielle du Comité national de la conchyliculture, datée du 6 novembre, indique qu'Ifremer a mis au point des huitres résistantes et près de 3000 géniteurs pourraient être bientôt proposés à la filière.
Mais pour l'instant Ifremer veut encore préserver cette découverte et a décidé de ne pas ouvrir ses portes. Le laboratoire de La Tremblade travaillant dans le domaine de la Génétique et de la Pathologie a été désigné depuis le 1°janvier 1997 par l'Union Européenne "laboratoire communautaire de référence pour les maladies des bivalves". Voir le reportage de FR3 Poitou-Charentes

L'ostréiculture en danger cherche des solutions (Les échos)
Introduite en France au début des années 1970 pour remplacer sa cousine portugaise, l'huître creuse dite japonaise subit depuis deux ans de fortes mortalités. La profession redoute une nouvelle épizootie.
La mortalité est nettement supérieure dans les écloseries.
Comme en 2008, des mortalités massives de naissains et jeunes huîtres ont touché au printemps 2009 l'ensemble des bassins ostréicoles français. En quelques semaines, un phénomène d'une grande ampleur et d'une impressionnante virulence a détruit 60 % à 100 % des lots de jeunes Crassostrea gigas, l'huître creuse qui peuple plus de 90 % des parcs français.
Après deux épisodes mortifères, la profession, à genoux économiquement, sait déjà qu'elle ne pourra proposer en 2010 et 2011 qu'un volume restreint d'huîtres sur le marché. Trois ans sont en effet nécessaires pour produire une huître de taille commercialisable. Les perspectives d'avenir ne sont pas rassurantes pour les ostréiculteurs qui peinent déjà à surmonter leurs problèmes de trésorerie afin de regarnir leurs parcs. La profession se montre d'autant plus désemparée que les explications des mortalités sont complexes et que l'origine du phénomène n'est pas encore élucidée par les chercheurs. Suite Journal Les Echos

Andernos-les-bains - 40 cabanes déclarent la fête (Sud-Ouest)
Contre la morosité ambiante, Andernos lance un rendez-vous, Cabanes en fête, en plein hiver.
Depuis une semaine, les vareuses rouges ont envahi le port et les rues d'Andernos. Si les secteurs du vin et de l'ostréiculture sont parfois dans le rouge, cette couleur s'affiche au port ostréicole d'Andernos-les-Bains comme le symbole de la résistance mais aussi de la passion et de la fête. « Nos vareuses rouges inspirent la bonne humeur et l'envie, c'est la couleur antimorosité », souligne Joël Clavé, adjoint au maire chargé de l'animation.

  • 1 décembre 2009

Corse : Huîtres - Une année difficile qui n'altère pas la qualité du produit (Corse Matin)
Malgré les mortalités de printemps sur les naissains, les huîtres sont d'une exceptionnelle qualité cette année.
Pour les ostréiculteurs, cette année 2009 ne sera pas à retenir dans les annales, du moins pour le côté économique puisque la production a souffert d'une forte mortalité au printemps. En revanche, la qualité est exceptionnelle avec des huîtres particulièrement grosses, charnues et goûteuses comme jamais !
Les conditions météo d'avril à juin ont permis le réveil ou la mutation d'un virus, associé depuis 35 ans à la mortalité des naissains d'huîtres. Les fortes chaleurs ont, en effet, développé l'ostreid herpesvirus 1 (OsHV-1) causant la mort de la moitié de la production à l'étang de Diana. Une mortalité de 100 % sur certaines zones de l'Atlantique. Suite Corse Matin

Bretagne - Les vols augmentent chez les ostréiculteurs (Ouest France)
Alain Brizard, en charge de la surveillance des chantiers des 80 ostréiculteurs de la baie de Quiberon :« Les tensions montent », constate-t-il.
Ils connaissaient le vol d'huîtres. Désormais, sur les chantiers morbihannais, confrontésà une grave crise de surmortalité des naissains, c'est même le matériel qui disparaît.
Les fêtes de fin d'année sont pour les ostréiculteurs la plus importante période de l'année : ils vendent alors 80 % de leur production d'huîtres. C'est aussi la période durant laquelle on enregistre le plus de vols sur les parcs. « Cette année, les vols ont commencé plus tôt et ils seront accentués », déplore Renan Henry, président du syndicat ostréicole des deux rivières (Crach et Saint-Philibert) qui se jettent en baie de Quiberon. Suite Ouest France

  • 30 novembre 2009

Ostréiculture. Marie-Noëlle, 50 ans dans la branche (Le Télégramme)
De grands-parents et de parents ostréiculteurs, Marie-Noëlle Jégo a commencé à vendre des huîtres alors qu'elle avait tout juste 8ans. Elle explique: «J'ai débuté avec ma mère place de la Duchesse-Anne, nous avions un petit étal que mes parents louaient à la charcuterie Pillet». Elle se souvient: «A l'époque, mon père faisait la sardine, et chaque fois qu'il fallait nettoyer le bateau, les marins me gâtaient et je revenais les poches remplies de bonbons».
La première femme inscrite maritime

Bassin d’Arcachon - L'huître du Bassin fait la belle sur la piste aux étoiles (Sud-Ouest)
L'ostréiculture sera, demain, en vedette sous le chapiteau du cirque Pinder, installé à Paris
Cet été, les ostréiculteurs ont participé à un test huîtres réalisé... sur les éléphants du cirque Pinder. (Archives Franck Perrogon)
C'est une grande première ! La Section régionale conchylicole (SRC), présidée par Olivier Laban et le Siba (syndicat intercommunal), ont répondu à l'invitation lancée cet été par Gilbert Edelstein, le patron du cirque Pinder.

L'huître fait du forcing (Sud Ouest)
Le lancement de l'huître de Noël sur le marché a été réussi. Maintenant il faut pérenniser
Beaucoup de gens ont joué le jeu de ce lancement. Le marché municipal a été le théâtre du lancement de la première campagne de l'huître de Noël, samedi matin. Une opération qui doit donner une image valorisante de l'huître d'Arcachon/Cap-Ferret, initiée par l'Association des commerçants, les ostréiculteurs et la mairie de La Teste.

L'huître chassera-t-elle la dinde ? (Sud-Ouest)
La Teste-de-Buch - (Gironde) Le dimanche 29 novembre 2009 à 15h49
C'était samedi, à La Teste. Lancement très officiel et très suivi de l'opération "Huître de Noël", une manifestation relayée par les commercçants, les ostréiculteurs et la municipalité pour faire un pied-de-nez aux tests souris qui perturbent depuis quelques mois, la commercialisation des coquillages emblématiques du Bassin.

  • 28 novembre 2009

Polémique. L'huître de labo divise la filière (Le Télégramme)
Les huîtres qui trônent dans vos assiettes sont-elles nées en mer ou en laboratoire- écloserie? Le consommateur a le droit de savoir, estiment des ostréiculteurs traditionnels.
Le débat agite la filière ostréicole. Non pas que la santé du consommateur soit mise en danger, mais pour l'association «Ostréiculteur traditionnel», la vraie huître, c'est celle qui a vu le jour en mer de façon naturelle. Sa consoeur triploïde a subi, dans les laboratoires des écloseries, une manipulation qui modifie sa composition chromosomique, lui donne la spécificité de n'être pas laiteuse en été et la rend stérile. Elle a été mise au point par Ifremer à la demande de la profession pour répondre à l'attente de certains consommateurs. Trois sortes d'huîtres sont proposées sur le marché. Les diploïdes classiques (à deux chromosomes), nées en mer et en écloserie, et les triploïdes (à trois chromosomes), qui sortent exclusivement des écloseries.
Sélection et croisement

L'huître du bassin d'Arcachon, devenue rare, attire les voleurs (La Voix du Nord)
Les auteurs de ces vols sont principalement des professionnels de la filière selon les syndicats.
Les vols dans les parcs à huîtres se multiplient dans le bassin d'Arcachon.
Le mollusque devenu rare du fait d'une grande mortalité attire les voleurs qui ont déjà subtilisé plus de 15 tonnes en 2009 .

Êtes-vous sensible à la cause des ostréiculteurs? (Le Télégramme)
Je n'ai pas entendu parler de la crise qui touche les ostréiculteurs. Je pensais que cette profession n'était en difficulté que dans la région bordelaise. Bien sûr, on peut faire le lien avec les problèmes que rencontre la profession agricole dans son ensemble. Mais je pense que l'ostréiculture est plus sensible à l'écologie et à la qualité de l'eau»….

  • 26 novembre 2009

Arcachon - « Tout tenter pour sauver l'huître du Bassin » (Sud-Ouest)
À quelques encablures des fêtes de fin d'année, le point sur la situation de l'huître du Bassin
Olivier Laban : « Il faut tout tenter pour assurer la survie de l'ostréiculture ».
Après les différentes crises vécues depuis des années par les professionnels du bassin d'Arcachon, c'est actuellement toute l'ostréiculture française qui cherche sa survie. Les bassins doivent trouver une solution afin de pallier la mortalité des huîtres. Arcachon n'y échappe pas, et Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole, se trouvait à Paris, ces dernières heures, afin de participer à une rencontre au sein du Comité national de la conchyliculture (CNC), lequel doit décider d'un programme de recherche permettant de découvrir une huître résistante aux causes actuelles de mortalité massive. Un enjeu important pour la pérennité de l'ostréiculture. Le président arcachonnais fait ici le point sur ce dossier, mais aussi sur la situation du Bassin.
1 Il nous faut trouver des pistes Suite dans Sud-Ouest….

Huître d'Arcachon. La cible privilégiée des voleurs (Le Télégramme)
Les vols sur les parcs à huîtres se multiplient sur le bassin d'Arcachon, avec plus de 15 tonnes déjà subtilisées en 2009 contre 5 tonnes en 2008, une recrudescence attribuée à la raréfaction d'un produit victime de surmortalité depuis deux ans…. Suite…

  • 25 novembre 2009

Port d’Arcachon pose beaucoup de questions : Le syndicat ostréicole s'interroge (Sud-Ouest)
Le président, Gérard Garrigues, estime que l'extension prévue du port
Le débat ouvert par l'opposition au Conseil municipal d' Arcachon, au sujet de l'extension du port de travail, suscite des questions chez les ostréiculteurs de La Teste, qui empruntent le chenal de la Canelette pour sortir du port central : « Est-ce raisonnable ? » interroge Gérard Garrigues, président du syndicat ostréicole.
Certes, poursuit-il, « Le schéma de la mer qui date de 2004 permet une extension de 240 places, à condition de ne pas nuire à l'activité ostréicole et à la qualité de l'eau de la Maline. Mais en quatre ans, le Bassin a évolué. J'assume ce que je vais dire, mais je suis contre cette extension. Posons nous! Nous ne connaissons pas encore la cause de la mort des souris. Est-ce une dégradation du milieu ? Trop de bateaux sur l'eau ? Il faut d'abord se pencher sur cet environnement, avant de penser développement. Dans le projet, s'il est prévu une traque réservée aux ostréiculteurs, trois le sont pour la plaisance, industries...»
Principe de précaution.... Suite Sud-Ouest

  • 24 novembre 2009

Compte-rendu de la rencontre du 16 novembre 2009 entre le Président du CNC et le Comité de Survie de l’Ostréiculture

Le Comité a exposé, au Président du CNC, sa vision de la situation actuelle et future que traverse la profession ostréicole. Ce constat, alarmiste, est validé par G. BREST.

G. BREST a fait le point sur les causes des mortalités, les aides en cours de validation, ainsi que les pistes de travail « produit » en cours d’élaboration. Ces points seront développés en annexe.

Le Comité constate que l’ensemble des aides proposées par l’état reste bien en dessous du besoin réel. En effet, la profession devra survivre plusieurs années en attendant le résultat des plans de sauvegarde étudiés en ce moment, si un jour un espoir se profile…

A ce jour, les revendications portées par le Comité n’ont pas été évoquées entre les représentants professionnels et l’Etat.

Le CNC et les SRC pourront le faire le 25 novembre prochain lors de la réunion avec le Ministre…. Suite du Compte-Rendu

"L’enjeu plancton" - L’écologie de l’invisible (L’Encre de Mer)
Livre de Pierre Mollo et Maëlle Thomas-Bourgneuf
Vous le saviez-vous que "dès leur naissance, les larves d’huîtres bénéficient dans le milieu naturel d’une grande diversité de phytoplanctons (plancton végétal) et que certaines diatomées pourraient leur apporter tous les éléments nécessaires à une bonne résistance aux maladies..." ?
Ce qui expliquerait notamment pourquoi les huîtres triploïdes sont moins résistantes puisque reproduites en écloseries, et à partir de géniteurs ayant subi des manipulations.... Suite....

L'huître de Noël arrive (Sud-Ouest)
Le label « huître de Noël Arcachon Cap-Ferret » sera officiellement lancé samedi
Thierry Prats, Delarue, Éric Duret et Jean-Marc Duprat montrent affiches et banderoles. «Il faut que l'opération huître de Noël ait un retentissement non seulement dans la ville mais aussi dans le département, la région, et même sur le plan national », lance le président de l'Association des commerçants de La Teste, Eric Duret, lors d'une réunion d'information.
De quoi s'agit-il ? Samedi prochain 28 novembre sera consacré à la promotion de l'huître de Noël Arcachon/Cap-Ferret. Pour Thierry Prats élu, représentant la municipalité partenaire, « il faudrait que l'on arrive à ce que cette promotion soit l'équivalent de la journée du beaujolais nouveau. Il faudra pérenniser cette opération ».
Un vrai label
Jérôme Delarue, représentant des ostréiculteurs de La Teste, pense que c'est un des moyens de revaloriser l'image de l'huître arcachonnaise après les déboires qu'elle a connus.... Suite Sud-Ouest

A La Rochelle, les plaisanciers n’aiment pas les « champs » de moules !
Vraiment à La Rochelle, on n’aime pas les moules. Son illustre maire, Michel Crépeau, avait attaqué en son temps un restaurateur pour racolage sur le Cours des Dames : « La moule rieuse » n'avait pas sa place sur les quais. Maintenant, c’est au tour des plaisanciers ; ils veulent interdire les champs de moules sur leur parcours dans les Pertuis charentais. Suite......

  • 23 novembre 2009

Pertuis charentais - Pollution par le Cadmium (Ifremer)
Un bilan actualisé de la situation en matière de pollution par le cadmium dans les Pertuis a été établi.
L’examen de cette question a fait l’objet d’un stage de master 1 « chimie » au cours de l’année 2009, dont le rapport est présentée ici.

  • 21 novembre 2009

Des "moules des quatre saisons" en France ? L'idée n'est pas sans danger (Le Monde)
Après les huîtres, bientôt des moules triploïdes dans nos assiettes ? Selon nos informations, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) vient de déposer un brevet intitulé "Obtention de mollusques bivalves tétraploïdes à partir de géniteurs diploïdes". Derrière cet énoncé barbare se cache la poursuite des investigations "dans le but de caractériser les performances biologiques des moules triploïdes dites "chimiques", obtenues via une induction chimique à partir de géniteurs diploïdes, et des moules triploïdes dites "naturelles", issues du croisement de femelles diploïdes et de mâles tétraploïdes". Suite Le Monde

  • 20 novembre 2009

Arcachon - Des huîtres cuisinées à toutes les sauces (Sud-Ouest)
Siba. À l'occasion du Congrès sur le tourisme, le 1er février à Arcachon, le Syndicat lance un concours de recettes de cuisine à base d'huîtres auprès des restaurateurs du Bassin
Les restaurateurs doivent inventer des recettes à base d'huîtres.
On sait le Siba particulièrement soucieux de soutenir la filière ostréicole. Les dix maires du Bassin qui le composent l'ont encore prouvé, cette année, en lançant une pétition contre le test de la souris ou encore en engageant une action judiciaire devant le tribunal administratif contre les fermetures des parcs ostréicoles. Suite Sud-Ouest

Île aux Oiseaux - « Ce dysfonctionnement ne se renouvellera pas » (Sud-Ouest)
Le président de la SRC entend mettre un terme aux attaques proférées contre l'organisation professionnelle
Olivier Laban : La SRC sera présente au prochain Conseil de site de l'île aux Oiseaux. « Avoir accepté d'envoyer le bateau de la Section régionale conchylicole sur l'île aux Oiseaux est une erreur et je l'assume en tant que telle. Quant à dire que ce dysfonctionnement est « voulu », on est loin de tout ça. En ce qui concerne l'île aux Oiseaux, le fond du problème est bien la préservation du milieu et j'espère que l'on ne se trompe pas de sujet et que la polémique ne vire pas à des règlements de comptes politiques. »

  • 19 novembre 2009

Mortalité des huîtres. L'un des facteurs : un virus (Le Télégramme)
Un virus mutant a été identifié dans les lots d'huîtres victimes de mortalité massive. C'est un facteur. Il n'est pas le seul. Une solution : trouver des huîtres résistantes.
2.000 emplois concernés
Paradoxe? Certainement, mais l'ostréiculture, activité économique qui emploie plus de 2.000 salariés en Bretagne-Sud, est très inquiète. Au début de l'année prochaine, la faiblesse des stocks risque d'abattre certains chantiers. 50% sont déjà fragilisés. 23% des exploitations sont déjà en grande difficulté. Pourquoi cette mortalité de jeunes huîtres? Quelles solutions possibles? Mardi soir, à la Thalassa, à Lorient, Jean-Pierre Baud, biologiste de l'Ifremer spécialisé dans l'aquaculture, a présenté les travaux des scientifiques.
Plusieurs facteurs Suite sur Le Télégramme

Basse Normandie - Prix plancher pour les huîtres creuses (Ouest France)
Devant la baisse du marché de l'huître creuse, un arrêté préfectoral fixe un prix plancher de vente au kilo.
L'arrêté préfectoral est sorti début novembre. Désormais et pour une période d'un an, le prix des huîtres creuses ne pourra pas être inférieur à celui décidé par la préfecture de région.
La préfecture a pris cet arrêté compte tenu de la situation délicate dans laquelle se trouvent de nombreuses entreprises conchylicoles depuis les épisodes de mortalité des naissains d'huîtres. Ces prix plancher s'imposent à tous les producteurs de la Manche, du Calvados, de la Seine-Maritime, de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord, qu'ils soient adhérents à l'Organisation des producteurs ou non.

Ces prix minimums, par calibres, fixés pour un an sont une moyenne des prix au kilo des trois dernières années : no 1 : 1,13 € le kg ; no 2 : 2 €; no 3 : 2,07 € et no 4 : 1,80. « Le prix de production tourne autour de 1,80 € le kilo. Ces prix sont vraiment un minimum », poursuit le président qui prévoit « une fin d'année correcte. Nous avons des volumes conséquents pour faire face à la demande pour les fêtes. Ce sera plus dur l'an prochain. Nous payerons les épisodes de mortalité. » Texte intégral dans Ouest France

Ostréiculture. Un projet d'écloserie à Plouhinec (29) (Le Télégramme)
La société morbihannaise Novostréa veut créer une écloserie d'huître en Bretagne à Plouhinec dans le Cap-Sizun. Une première du genre.
Depuis déjà deux ans, la société Novostréa montée par trois spécialistes de la pisciculture travaille à la création d'une écloserie d'huîtres. «En France, il n'existe que cinq écloseries», rappelle Gaël Fleurent de Novostréa qui détaille: «Trois en Vendée, une en Normandie et une en Charente maritime». Étonnant que la Bretagne ne soit pas pourvue d'une telle activité économique car «Notre région est le premier producteur d'huître de toute la France et détient le tiers du marché de l'ostréiculture». Partant de ce constat, la création d'une écloserie proche des lieux d'élevage, a germé dans la tête de Novostréa qui a bouclé le dossier. Suite Le Télégramme

Bassin d’Arcachon - Sous haute surveillance (Sud-Ouest)
Un plan de bataille est lancé pour contrer les vols d'huîtres
La gendarmerie du Bassin va être équipée d'un nouvel hélicoptère afin de faire la chasse aux voleurs d'huîtres.
«J'ai presque honte de le dire tant, pour moi, ce ne sont pas des ostréiculteurs dignes de ce nom. Mais 15 tonnes d'huîtres ont déjà été volées cette année. Ce ne peut être que par des gens du métier, et c'est inacceptable. »
Olivier Laban, le président des ostréiculteurs du Bassin rencontrait hier le commandant Christophe Berthelin, chef de la compagnie de gendarmerie d'Arcachon. Objectif : faire le point, à quelques encablures des fêtes de fin d'année, sur les moyens mis en oeuvre pour faire la chasse aux voleurs. Suite Sud-Ouest

Arcachon - Une grande fête dans les cabanes d'Andernos (Sud-Ouest)
Huîtres, vin, illuminations, dégustations, animations, la première Fête des cabanes s'annonce grandiose, le samedi 5 décembre prochain
Les cabanes du port ostréicoles d'Andernos vont s'animer. (photo c.R.)
«En fait, Philippe Pérusat, le maire, avait cette idée dans la tête depuis fort longtemps, celle d'organiser, au sein de l'hiver une grande fête autour de l'ostréiculture et de notre port, explique Joël Clavé, adjoint au maire d'Andernos-les-Bains, en charge de l'animation. Aussi nous nous sommes lancés et cette fête aura lieu le samedi 5 décembre. » Suite Sud-Ouest

  • 18 novembre 2009

Compte-rendu succint de la réunion du groupe de travail II (Aquaculture) du Comité Consultatif sur la pêche et l’aquaculture du 13 octobre 2009 (CCPA)

Débat sur l’incertitude à l’égard de la mesure encadrant la mise en œuvre du contrôle des critères microbiologiques : interprétation des résultats relatifs à l’E. Coli
L’EMPA a déclaré que la surveillance microbiologique des zones de production
conchylicole avait révélé non seulement des niveaux anormaux de contamination fécale,
mais aussi des résultats aberrants dans certaines situations….

Règlement sur les bio-toxines
Le président a remercié la Commission d’avoir invité le secteur à participer au débat sur les bio-toxines qui s’est tenu le 21 septembre 2009 avec les laboratoires communautaires
de référence…. Document complet à télécharger CCPA

  • 13 novembre 2009

Etude : Image et perception de l’huître (FranceAgriMer)
Cette étude avait donc pour objectifs de :
‚ Réaliser un point sur l'image de l'huître et l'imaginaire associé (valeurs, vertus, fondamentaux).
‚ Faire émerger les principales motivations et les déclencheurs de la consommation.
‚ Mettre en évidence les divers freins Suite FranceAgriMer

À l'Île de Sein, des ostréiculteurs de l'extrême (Ouest France)
Après avoir réintroduit l'ostréiculture dans le Goyen, Ronan et Yann Le Berre lancent une production artisanale à l'Île de Sein. Le jeune chef Éric Lavallée (au centre) a inscrit cette nouvelle huître à sa carte. Suite Ouest France

  • 12 novembre 2009

JORF n°0254 du 1 novembre 2009 page 18882 (Légifrance)
Décret n° 2009-1349 du 29 octobre 2009 modifiant le décret n° 83-228 du 22 mars 1983 fixant le régime de l'autorisation des exploitations de cultures marines Suite Légifrance

  • 11 novembre 2009

Vendée - Un laboratoire pour trouver l'huître parfaite (Ouest France)
L'inauguration a été précédée d'une visite des laboratoires menée par le biologiste Gildas Gautier, recrue de la SFC.
Les locaux de la Sélection française de l'huître (SFC) ont été officiellement inaugurés hier sur l'île de Noirmoutier. Ce laboratoire permettra de sélectionner des souches d'huîtres plus résistantes.
Quatre des huit écloseries que compte la France se sont regroupées en SAS (société par actions simplifiées) pour créer la SFC, implantée sur le territoire de la commune de l'Epine, juste après « l'Etier des 3 coëf ».
Ces quatre « mousquetaires » sont trois écloseurs vendéens (Vendée Naissain, France Turbot, Sodabo) et un écloseur normand (Satmar, dans la Manche). Ordinairement concurrentes, ces entreprises sont solidaires sur ce dossier qui est celui de la survie d'une profession. C'est dire l'enjeu de cette mission de longue haleine pour laquelle près de 3 millions d'euros ont été investis sur 5 ans, avec l'embauche d'un biologiste. Des aides publiques sont actuellement à l'étude, avec l'appui du CNC (Comité national conchylicole). « C'est certes en discussion mais rien n'est concret. Nous restons 100 % privé à ce jour », prévient prudamment le patron de Vendée Naissain Stéphane Angeri, président de la SFC.... Suite Ouest France

Un laboratoire à Noirmoutier pour sauver l’ostréiculture (Ouest France)
Stéphane Angeri et Jacques Sourbier coupent un ruban qui va peser dans l’avenir de la profession à la recherche d’une huître résistante.
Les locaux de la Sélection française de l’huître (SFC) ont été officiellement inaugurés à Noirmoutier-en-l’Île. Ce laboratoire permettra de sélectionner des souches d’huîtres plus résistantes.
Il est né grâce à 4 des 8 écloseries que compte la France, regroupées pour créer la SFC. Suite Ouest France

La mortalité des jeunes huîtres inquiète le secteur (Agro-alimentaire)
Les producteurs d'huîtres de Marennes-Oléron ont entamé une série de réunions sur la mortalité des naissains et les conséquences de cette situation sur la pérennité du secteur.
« Nous représentons avec le bassin d'Arcachon le seul lieu de naissance naturelle d'huîtres en France. Sur notre seul secteur nous avons déjà perdu 38% des naissances de juillet dernier avec des pics sur les parcs installés plus au sud », a rapporté Jacques Baron, ostréiculteur à Marennes et représentant de la profession auprès de la confédération paysanne.
Les premiers effets de la mortalité inexpliquée des jeunes huîtres se font déjà ressentir, tandis que les estimations prévoient une diminution de 50% de tonnage en 2010 au niveau national, et de 75% en 2011.

Synthèse de la mortalité dans les différents sites d'observation (Ifremer)

Au 31 octobre 2009
Résumé de la situation actuelle vue par l’Observatoire:
L'objectif de l'Observatoire Conchylicole est de pouvoir caractériser la dynamique spatio-temporelle des phénomènes de mortalités, afin de pouvoir en expliciter les causes. L'Observatoire n'a pas pour vocation de tester l'origine des différents cheptels utilisés.
L’épisode 2009 des mortalités d’huîtres creuses Crassostrea gigas , vu par l’Observatoire National Conchylicole, a démarré brutalement début mai en Méditerranée et a touché progressivement les autres bassins ostréicoles de la façade Atlantique en mai selon une progression du Sud vers le Nord. Courant juin, le phénomène est apparu en Manche (d’abord sur la Côte Ouest Cotentin, puis en Baie du Mont Saint Michel), puis fin juin - début juillet, les premières mortalités ont démarré en Baie des Veys et dans la région de Morlaix (sites plus frais). Enfin, à la mi-juillet, les mortalités ont démarré sur le dernier site épargné jusqu’alors : le site en eau profonde de la Baie de Quiberon.... Suite Ifremer

Conchyliculture - Les cartes d'un scrutin (Sud-Ouest)
François Patsouris passe la main à la présidence de la Section régionale Poitou-Charentes. Élections le 17 février 2010
Qui pour succéder à François Patsouris (à gauche de la photo) au siège de président de la Section régionale conchylicole ?
L'année 2010 sera électorale. Certains dirigeront leurs regards vers Poitiers et les Régionales. Dans une division éloignée, d'autres auront pour ambition de prendre en main les rênes de la conchyliculture.
Si le vice-président du Conseil régional François Patsouris n'a toujours pas dit s'il continuera de porter les valises de Ségolène Royal, le président de la Section régionale conchylicole Poitou-Charentes, François Patsouris, a montré en revanche une facette plus transparente : il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de l'interprofession. Ces familles de l'ostréiculture et de la mytiliculture réunies de la Sèvre Niortaise à la Seudre, où il se sera investi vingt-deux années par intermittence, depuis un premier mandat de membre décroché en 1971, jusqu'à celui de président de la Section régionale Poitou-Charentes en 2006.... Suite Sud-Ouest

  • 9 novembre 2009

Huître : 10% en 2009, puis 50% en 2010 et enfin 75% en 2011 ?

10%, 50% et 75%. C’est la chute prévisible des ventes d’huîtres pour les trois prochaines campagnes. Après deux années de mortalité massive de naissain, les ostréiculteurs français ne survivent maintenant que sur les stocks des années antérieures.

Un comité de survie de l’ostréiculture vient de se créer en Bretagne Sud. Des ostréiculteurs veulent savoir pourquoi leurs huîtres meurent massivement. Ils interrogent les Autorités dans un communiqué adressé à la presse : Cahier des revendications…..

Prendre exemple sur le saumon canadien
Suite à la disparition du saumon rouge cet été et sous la pression des pêcheurs, des associations environnementales et des Peuples Premiers regroupés au sein de la Coalition pour la survie de la pêche en Colombie-Britannique, le gouvernement fédéral canadien a nommé un juge pour mener une enquête judiciaire. Lire : Avis de recherche : Fraser attend toujours près de 9 millions de Sockeye
L'initiative du gouvernement qui a été annoncée le 5 novembre 2009 par le Premier ministre Stephen Harper, a été accueillie avec satisfaction par les professionnels de la pêche.
« C'est une très grande nouvelle », s'est réjoui dans une déclaration Phil Eidsvik, porte-parole de la Coalition pour la survie de la pêche en Colombie-Britannique. « Je ne connais aucun autre gouvernement au monde qui aurait lancé une enquête judiciaire pour examiner sa propre politique de pêche. La plupart des gouvernements, y compris tous les gouvernements canadiens précédents, ont tout fait pour dissimuler leur mauvaise gestion de la pêche », a-t-il dit. Voir le texte intégral….

  • 8 novembre 2009

Un communiqué du Comité de survie de l'ostréiculture (Bretagne Sud)

Cahier de revendications

Ce courrier est destiné à faire prendre conscience aux pouvoirs publics de la gravité de la situation ostréicole en France.

La Section Régionale de la Conchyliculture a organisé, lundi 12 octobre 2009, une réunion d’information au sujet des mortalités 2009.

Les professionnels, les centres de gestion et les banques qui ont trouvé le courage d’assister à cette réunion, celles et ceux qui pensent qu’il existe un espoir ont eu les jambes coupées.... pour lire le document entier télécharger : Cahier des revendications

  • 7 novembre 2009

Île-aux-Oiseaux : Et qui paiera la facture ? (Sud-Ouest)
La facture des travaux sur l'île aux Oiseaux s'élève à plus de 670 euros
La famille Quancard se demande pourquoi elle devrait payer des travaux dont elle n'avait pas connaissance.
Retournons rapidement sur la plage de ce quartier nord où les travaux ont eu lieu. Le 17 octobre dernier, le tracto-pelle de la Section régionale conchylicole d'Arcachon (SRC) a eu à peine le temps de racler sur l'estran 5 m³ de matériaux pour remblayer le quai de la cabane de la famille Quancard. Des témoins ont aussitôt appelé le maire de La Teste-de-Buch pour qu'il stoppe le chantier. Ce qui fut immédiatement fait : il est interdit de racler avec un tracto-pelle l'estran d'un site inscrit et classé. Suite Sud-Ouest

Sète. La nécessaire évolution des petits métiers de l'étang (Midi Libre)
Un chercheur a travaillé cinq ans sur les enjeux du bassin de Thau. Le titre de l'ouvrage est long comme une corde d'une table d'huîtres : Pratique professionnelle, enjeux territoriaux et changement social. Et le sous-titre est largement plus explicite : L'évolution et la mutation des petits métiers de l'étang de Thau. Appuyé par son jury, Pierre Sécolier a fait éditer, avec l'aide d'institutionnels du bassin de Thau, sa soutenance de thèse. Suite Midi Libre

  • 5 novembre 2009

Le point sur les mortalités de l’année 2009 : Ifremer, Creaa, Cepralmar

Poitou-Charentes :
Flash info Maline n°7 du 26 octobre 2009
À l’approche de la fin de la saison, ce dernier bulletin de l’année souhaite faire état des dernières informations recueillies depuis le début du mois d’août. Au cours de cette période, les surmortalités ont disparu excepté pour les naissains d’écloserie mis à l’eau en été. Sur l’année, les naissains ont subi une mortalité jamais vue depuis le démarrage des réseaux (85% sur les naissains naturels). Suite…

Charente-Maritime :
Réseau Professionnel de suivi des mortalités d’huîtres sur parcs Mortalité cumulée des huîtres de 1e année : Etat des lieux au 12 octobre 2009

Suivi mortalité Thau :
Bulletin n°10 du 23 octobre 2009
Ce bulletin de fin octobre est le dernier pour 2009, à moins qu'une hausse de mortalité n'intervienne sur un des lots suivis. Suite….

Marennes - Succès du Forum de l'emploi ostréicole (Sud-Ouest)
Un Forum des emplois de l'ostréiculture s'est tenu le 27 octobre dernier au Centre d'animation et loisirs de Marennes.
Ce forum a permis, d'une part, à tous ceux qui souhaitent obtenir un emploi pour la période hivernale et, d'autre part, aux employeurs désireux d'engager un saisonnier, de se rencontrer et de nouer des contacts avant l'étape importante de Noël.
600 postes à pourvoirAu total, ce sont presque 600 postes d'ouvriers de cabanes ostréicoles qui sont à pourvoir entre les 15 et 30 décembre Suite Sud-Ouest

  • 30 octobre 2009

Sète. Bassins de purification - Les conchyliculteurs aussi ont fait un gros effort pour mettre aux normes sanitaires les mas (Midi Libre)
Tous ceux qui ont demandé l'agrément à la préfecture sont aujourd'hui aux normes c'est-à-dire qu'ils sont équipés en bassins de purification. Ces bassins de "retrempage" des coquillages qui ont été rendus obligatoires par le classement de l'étang en B.
Ports propres - Le Département a fait un très gros effort financier, 1,7 M€ engagés pour 0,3 annoncés au départ, pour mettre à niveau l'ensemble de ses ports. Ceux de Mèze, Bouzigues et Marseillan sont désormais dotés d'aires de carénage propres et de points de récupération des déchets.

  • 29 octobre 2009

Bassin d’Arcachon - Les tests sont bons (Sud-Ouest)
Aucun souci pour les huîtres et les moules, selon les derniers résultats
On les avait presque oubliés... Pour autant, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon n'en ont pas (tout à fait) fini avec les bio essais sur souris réalisés, hors veille sanitaire, mensuellement, sur les huîtres et les moules du bassin d'Arcachon.
Hier ont été connus les résultats, sur des prélèvements effectués lundi : tout est négatif, autant pour les moules que pour les huîtres. Ouf ! Car on aurait mal imaginé une fermeture, à quelques encablures des fêtes de fin d'année...
Les moules plus en difficulté. Suite Sud-Ouest

  • 28 octobre 2009

Lorient. Les ostréiculteurs déversent leur colère [Diapo] (Le Télégramme)
«On ne veut pas disparaître!» . C'est le cri d'alarme lancé, hier, par les ostréiculteurs du Morbihan qui ont manifesté leur colère à Lorient. Depuis deux étés, ils sont confrontés à une inquiétante mortalité des huîtres juvéniles.
Ils voulaient donner un large écho à leurs inquiétudes. Hier après-midi, près de 100 ostréiculteurs (sur un total de 370 dans le Morbihan), accompagnés de salariés et de fournisseurs, ont perturbé le trafic routier sur la voie express entre Auray et Lorient, le temps d'une opération escargot.
Plus de 80% de mortalité.... Suite Le Télégramme

Coquilles d'huîtres déversées à Lorient (Breizhoo)
Les ostréiculteurs du Morbihan remettent un cahier de doléances au sous-préfet.
Le 27 octobre, à Lorient, une centaine d'ostréiculteurs ont déversé une trentaine de tonnes de coquilles d'huîtres devant la sous-préfecture. Les producteurs entendaient attirer l'attention sur l'importante mortalité qui frappent les huîtres juvéniles et compromet grandement la survie des entreprises ostréicoles au-delà de l'hiver 2010. En septembre 2009, le ministre de l'Agriculture a proposé des mesures d'aides pour compenser les pertes liées à cette surmortalité due à un virus. Les producteurs estiment que ces aides sont insuffisantes.

La mortalité des huîtres inquiète l'ostréiculture (Ouest France)
Environ trente tonnes de coquilles d'huîtres mortes ont été offertes hier au sous-préfet de Lorient, en charge de ce dossier pour le Morbihan.
150 ostréiculteurs de Bretagne Sud ont déversé hier une trentaine de tonnes de tonnes coquilles d'huîtres devant la sous-préfecture de Lorient. Un SOS.
« J'ai la rage de voir mes huîtres mourir, et le métier avec ! » Un jeune ostréiculteur parle, le regard fixe, il vient de manifester avec 150 de ses collègues : une petite heure d'opération escargot sur la voie express entre Pluneret et Lorient, un rapide passage devant les Affaires maritimes (fermées), une poignée de fumigènes dans la cour du sous-préfet en charge de l'ostréiculture dans le Morbihan.
Pour être spectaculaire avec une trentaine de tonnes de coquilles vides déversées sur la voie publique, la manifestation est restée calme, hier après-midi.

Défiance d'Ifremer - Le problème n'est pas neuf, mais grave. Suite Ouest France

L'huître du Bassin en habits de lumière (Sud-Ouest)
C'est à Paris sous le chapiteau du cirque Pinder que se déroulera le mardi 1er décembre la Fête de l'huître du bassin d'Arcachon
Saba et Dehli, les deux éléphantes du cirque Pinder sont ravies : elles vont pouvoir à nouveau déguster des huîtres du bassin d'Arcachon ! Et chez elles, à Paris !
Souvenons-nous : cet été, lors de la venue de Pinder à La Teste-de-Buch, Gilbert Edelstein, le patron du cirque, avait voulu tourner en dérision le test de la souris sur les huîtres. Les maires du Bassin et des ostréiculteurs étaient présents lorsque Saba et Delhi avaient accepté de remplacer les souris... et s'en étaient fort bien portées ! Suite Sud-Ouest

  • 27 octobre 2009

Menaces climatiques sur l'ostréiculture (Sud-Ouest)
L'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère pourrait avoir de lourdes conséquences sur la culture des huîtres d'Arcachon et de Marennes-Oléron
La montée des eaux, due au réchauffement climatique, est l'une des craintes principales des ostréiculteurs.
La vie des ostréiculteurs n'est pas un estuaire tranquille ! En témoignent les épisodiques interdictions, pour raisons sanitaires, de vente de leur récolte auxquelles ils sont confrontés. Et il se pourrait bien que les conséquences de l'augmentation, dans l'atmosphère, du volume des gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique, n'arrangent pas leurs affaires au fil du siècle.
Océans plus acides... Suite Sud-Ouest

L’huître, Super Green et Victime climatique

Le prestigieux aquarium de San Diego aux USA, Monteygo Bay Aquarium, vient de révéler la liste des produits de la mer qui ont l’empreinte écologique la plus faible. Ce sont les Super Green, moule, pétoncle, sardine,… et huître. Dans le même temps, la FDA (Food and Drug Administration équivalent à l’Afssa en France) veut interdire la vente des huîtres vivantes.
L’administration sanitaire étatsunienne propose aux ostréiculteurs de transformer leurs huîtres avant leur commercialisation. Ce qui n’est pas du tout du goût des professionnels en cette période faste. Le marché des huîtres n’avait pas connu une telle embellie depuis des lustres. A New York, les huîtres font un tabac (France 2)

Les ostréiculteurs étatsuniens sur le pied de guerre …
« Si nos huîtres ne sont pas présentées crues et vivantes sur le menu des restaurants, les personnes choisiront autres choses » dit Kevin Begos, directeur de Franklin County Oyster & Seafood Task Force à Apalachicola. «Cela va nous coûter des milliers d'emplois et des dizaines de millions de dollars, si nous ne sommes plus en mesure de vendre nos huîtres comme nous le faisons aujourd'hui», a ajouté Al Sunseri de P & J Oyster Co de la Nouvelle-Orléans. Suite....

Vendée - La conchyliculture vendéenne rentre en crise profonde (Ouest France)
Le préfet s'était rendu en personne sur le polder du Dain, à Bouin, pour entendre l'inquiétude de la profession face aux mortalités massives des bébés huîtres.
Plus de 300 entreprises vendéennes cultivent la moule et l'huître sur notre littoral. Cette dynamique communauté doit faire face à des turbulences.
Ce qui agite les ostréiculteurs, ces « jardiniers de l'estran », tant en Vendée que dans les autres bassins français, c'est la crève des jeunes huîtres constatées l'année dernière et cette année. Les pertes de naissain sont au moins de 50 % un peu partout et peuvent s'élever jusqu'à 90 % dans certains endroits. Et tous les professionnels sont touchés par ces mortalités inexpliquées.
Surexploitation ? Souche de la Gigas (l'huître japonaise) dégénérescente ? Virus ? Les scientifiques s'activent, mais il n'y a pas de réponse pour l'instant. Suite Ouest France

  • 26 octobre 2009

Bassin d’Arcachon - Le dialogue est renoué avec Ifremer (Sud-Ouest)
Les huîtres de nouveau testées aujourd'hui
Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole, a rencontré les responsables et techniciens d'Ifremer, vendredi, « pour faire le point sur la situation ».
Le 10 septembre dernier, au lendemain d'une nouvelle fermeture des parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon pour cause de mortalité des souris, une vingtaine d'ostréiculteurs, excédés, avaient fait brûler des palettes et déverser des coquilles devant la station Ifremer d'Arcachon, qui réalise les tests biologiques depuis deux ans.
Plus tard, des techniciens d'Ifremer avaient été menacés et insultés, au point qu'ils avaient fait jouer leur droit de retrait, refusant de réaliser les nouveaux tests, alors confiés à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).
« Un exécutant »….. Suite Sud-Ouest….

  • 23 octobre 2009

Le Grand Débat sur l’avenir de l’agriculture et de la pêche françaises - Synthèse des travaux du groupe de travail : « pêche et aquaculture » (Ministère de l’Alimentation, Agriculture et Pêche)
Le groupe de travail « pêche et aquaculture », organisé dans le cadre du « Grand Débat sur l’avenir de l’agriculture et de la pêche » a réuni des représentants de la filière pêche et aquaculture, des ONG, des élus de l’Assemblée nationale et du Sénat, et des membres du conseil économique et social et environnemental et des administrations concernées. Lire le document à télécharger : Ministère de l’Alimentation, Agriculture et Pêche

Proposition n° 4 : Conformément à l’engagement n°61 du Grenelle de la mer, développer une stratégie en faveur d’une aquaculture durable et responsable pour faire face à l’augmentation de la consommation de produits aquatiques, en favorisant l’accès à l’espace littoral des cultures marines.
Dans cet objectif, il est proposé d’élaborer un schéma national de l’aquaculture marine, qui aurait vocation à s’intégrer dans le cadre de la stratégie nationale pour la mer, et des schémas régionaux de l’aquaculture marine identifiant notamment les sites propices à cette activité qu’il convient de lui réserver.

  • 22 octobre 2009

Mortalité des huîtres : procédure en cours (France 3 Normandie)
L'été dernier, les ostréiculteurs ont été confrontés à une nouvelle vague de mortalité des naissains.
En septembre, le ministre de l'Agriculture et la Pêche, Bruno Le Maire, annonçait une série de mesures pour leur venir en aide, dont la mise en oeuvre de la procédure des calamités agricoles. La préfecture de la Manche a lancé la procédure, des expertises vont être réalisées dans les prochains jours.
C'est un nouveau fléau qui a frappé les ostréiculteurs de la Manche. Pour la deuxième année consécutive, ils ont vu leurs naissains, leurs "juvéniles", c'est-à-dire les huîtres de moins d'un an mourir en nombre. 80% de la production décimée. Suite avec reportage video...

  • 18 octobre 2009

Fermé comme une huître !

« A l’ère des réseaux sociaux, des blogs, des listes de diffusions, des commentaires sur les journaux en ligne, à l’ère de l’internet, il devient carrément impossible de vivre caché sur cette planète. »

Cependant, rien n’est impossible pour la conchyliculture !

A l’ère de l’internet, le Comité National de la Conchyliculture (CNC) applique la politique de la bouche cousue. Fermé comme une huître, c’est bien l’impression que donne le site Web de l’organisation professionnelle conchylicole française. Le dernier article dans l’Espace professionnel concerne une information sur les moules de bouchot de l’année 2006.

De l’eau a coulé sous les ponts ! Les deux principales productions halieutiques de l’hexagone, huîtres et moules, ne sont pas encore passées à l’ère de la communication internet contrairement à la pêche où le Comité National des Pêches (CNPMEM), les Comités Régionaux et Locaux communiquent maintenant largement sur le Web auprès des professionnels et du monde extérieur.Dans le domaine halieutique français, la palme revient au Comité Local des Pêches du Guilvinec qui informe quotidiennement les pêcheurs. Ces derniers ne manquent pas de communiquer de temps en temps leurs humeurs en ligne : Comité Local des Pêches - Le Guilvinec

Après deux années de crise avec la mortalité des jeunes huîtres, l’ostréiculture française est à bout de souffle. Les professionnels sont dans le plus grand désarroi. Ils auraient bien besoin d’un soutien communicatif pour se relancer et se renforcer face aux défis à venir...........Suite .....

  • 15 octobre 2009

Il y a trois ans, avant les deux étés de mortalité massive de jeunes huîtres, le Nouvelobs titrait « France : Tes huîtres se meurent ! »
« Le manque d'eau douce asphyxie Marennes-Oléron »

On irrigue à tout-va, on assèche les marais pour en faire des champs. Et l’équilibre écologique d’une région qui fournit depuis toujours en fines de claire l’Europe entière est sur le point de s’effondrer

On fait des 5 et du chacoti», autrement dit de la petite et du rien du tout. Voilà, résumée en charentais ostréicole par le père Delage, la situation de l'huître en mal de croissance. Retraité, après une vie d'éleveur de mollusques bivalves sur les parcs et dans les claires du bassin de Marennes-Oléron, il s'affaire au pied de la cathédrale Saint-Pierre, à deux pas du marché couvert de Saintes, en casquette de marin et bleu de travail, à compter des spéciales ou des fines, treize à la douzaine, entre deux plaisanteries. Suite…

Lire aussi :
L’irrigation « désertifie » les champs de la mer ?

  • 13 octobre 2009

Mortalité des huîtres en Irlande : Les services vétérinaires irlandais ont transmis leur rapport final à l’organisation internationale de la santé animale (OIE) le 9 octobre 2009.

Les autorités vétérinaires font état de ce qui semble être une maladie émergente – il suspecte une variante de L'herpès virus de l'huître OsHV1. Le rapport indique 15 foyers de maladie pour des huîtres en élevage (Crassostrea gigas) en différents lieux sur la quasi-totalité de la côte irlandaise entre début juin et août de cette année. Des mortalités de 90 à 95% ont été signalées. Le rapport ajoute que les mortalités ont été considérables, en particulier dans le naissain. Des huîtres adultes ont également subi des mortalités dans certaines zones, mais à des niveaux inférieurs. La transmission qui est due aux mouvements d'animaux d'un site à l'autre ainsi que dans l'eau, a été observée dans certaines baies. La transmission à partir des huîtres ayant survécu à l'infection OsHV1 en 2008 vers des jeunes huîtres a également été observée.

Bien que les mortalités semblent maintenant terminées, les stocks qui seront introduits dans les zones infectées d'ici l'été prochain, seront probablement contaminés lorsque les températures recommenceront à grimper en été 2010. Voir le rapport complet transmis par les services vétérinaires irlandais à l’OIE avec le détail par zone infectée.

Sinon relire l'article :

Irlande : Les premières analyses accablent les huîtres françaises....
Les études de l'Institut Maritime d'Irlande (Irish Marine Institute) sur la mortalité estivale des jeunes huîtres avancent….Alors que les mortalités se sont arrêtées en France et en Irlande et que le commerce interbassin conchylicole est libre maintenant, l'Institut Maritime d'Irlande nous donne ses premières conclusions, des conclusions qui accablent les huîtres françaises. Suite...

  • 12 octobre 2009

Marennes-Oléron - Les vingt ans du lycée de la mer (Sud-Ouest)
Le lycée de la mer et du littoral est un lycée d'enseignement général, technologique et professionnel.
Ouvert à la rentrée 1989, le lycée de la mer et du littoral fête ses vingt ans cette semaine. Depuis son ouverture, cet établissement a pour mission de préparer les jeunes aux métiers de la mer, de l'aquaculture et de l'exploitation des zones humides.
Constitué d'un lycée d'enseignement général et technologique, d'un centre de formation professionnelle pour adultes, d'une exploitation ostréicole et d'une annexe de centre d'apprentissage, cet établissement est devenu un élément structurant du Pays Marennes-Oléron.
Il dispense des formations générales (bac S et ES), technologiques (bac STG, STAV environnement) et professionnelles (bac pro, BTSA et licence professionnelle aquaculture, bac pro cultures marines).
Formations pour adultes
Sur 430 élèves et étudiants, 30 jeunes de la région se préparent aux métiers de l'ostréiculture par la voie de l'apprentissage, 120 venant de toute la France aux métiers de l'aquaculture, et 280 du secteur de Marennes-Oléron suivent les formations générales et technologiques.
Le lycée de la mer et du littoral est donc bel et bien un lycée d'enseignement général, technologique et professionnel. Notons qu'il propose aussi des formations pour adultes : plongée professionnelle, police portuaire, sécurité à bord des navires de passagers, brevet de conjoint de collaborateur d'entreprise ostréicole.

Bourcefranc - Tous fils du Lycée de la mer (Sud-Ouest)
Laurent Chaboussie, l'un des 3 000 anciens élèves du lycée de Bourcefranc.
Ils en seront. Samedi prochain, Sébastien Compère et Laurent Chaboussie fêteront à Bourcefranc les 20 ans du Lycée de la mer et du littoral. Ils comptent au nombre des anciens élèves diplômés de la filière professionnelle.
Un brevet d'enseignement professionnel, puis un bac pro, enfin un brevet de technicien supérieur production aquacole, constituent le bagage de Sébastien Compère, qui a fréquenté Bourcefranc jusqu'en 2007. Il habitait Poitiers et se souvient de la motivation qui, à la fin du collège, l'avait incité à remplir un dossier pour l'établissement charentais-maritime. « Je voulais travailler dans la pisciculture. À défaut, dans l'ostréiculture. » Suite Sud-Ouest

  • 9 octobre 2009

Ostréiculture - « Ce qui m'inquiète, c'est le peu de stock en 2010 » (Sud-Ouest)
Selon Magdalena Ruiz, responsable du secteur conchylicole chez AGC Gironde, les entreprises sont en péril
Magdalena Ruiz : « Nous essayons d'aider les ostréiculteurs de lisser les charges sociales sur l'année »
Magdalena Ruiz est la responsable du secteur conchylicole chez AGC Gironde (1), un organisme associatif qui intervient dans la comptabilité et la fiscalité de 230 exploitations ostréicoles du Bassin, des grandes entreprises comme des petites. Elle a donc un point de vue imprenable sur la situation de la filière.
« Sud Ouest ».
Magdalena Ruiz, comment vont les exploitations ostréicoles du Bassin ?
Magdalena Ruiz. La situation se dégrade depuis plusieurs années. Avant les problèmes engendrés par les tests souris, le manque de captage d'huîtres dans le Bassin s'était déjà fait sentir.
Ensuite, la marée noire due au naufrage du Prestige en 2003 nous avait aussi touchés Suite Sud-Ouest

  • 8 octobre 2009

LERN Normandie - Note d’information relative aux suivis de la dynamique des mortalités ostréicoles en baie des Veys (Réseau de suivi SUMO) : Résultat du 6 octobre 2009

  • 7 octobre 2009

Mortalités en Irlande : Les premières analyses accablent les huîtres françaises....

Les études de l'Institut Maritime d'Irlande (Irish Marine Institute) sur la mortalité estivale des jeunes huîtres avancent….

Alors que les mortalités se sont arrêtées en France et en Irlande et que le commerce interbassin conchylicole est libre maintenant, l'Institut Maritime d'Irlande nous donne ses premières conclusions, des conclusions qui accablent les huîtres françaises. Suite....

Qualité sanitaire des huîtres. Un nouveau test début 2010 (Le Télégramme)
Un test chimique, destiné à remplacer le test biologique, très contesté, fait sur des souris, afin de vérifier la qualité sanitaire des huîtres, sera bientôt prêt, assure le directeur général de l'Afssa (Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments). Suite Le Télégramme

Siba d’Arcachon - Les élus unanimes pour la défense des ostréiculteurs (Sud-Ouest)
Lors du conseil, il a été décidé un recours en annulation des arrêtés préfectoraux de fermeture des bassins
Le président du Siba, Michel Sammarcelli, a reçu lundi soir le sous-préfet Pascal Gauci «Attention, il ne s'agit pas d'un conflit à régler contre les hommes, nous comprenons votre position et celle du préfet Dominique Schmitt. Mais nous devons contester le bien-fondé des arrêtés préfectoraux pris au cours de ces derniers mois concernant la fermeture des bassins ostréicoles. Nous ne pouvons faire autrement. »
C'est vers Pascal Gauci, sous-préfet, que Michel Sammarcelli, président du Siba, s'est tourné lundi soir, à l'issue du Conseil du syndicat. Car les élus, de façon unanime, venaient de décider de lancer une action de contestation, soit un recours en annulation des arrêtés préfectoraux.
« Manque de fiabilité » Suite Sud-Ouest

  • 5 octobre 2009

Il y a huître et huître (Marcus)
Mais il n'est pas forcément bien vu d'en parler !

Surtout si c'est pour expliquer que les huîtres nées et élevées en mer sont naturelles et que les autres (nées et stérilisées en écloserie) ne peuvent, par voie de conséquence, prétendre à cette définition !
C'est une fois encore, le combat de David (une poignée d'irréductibles ostréiculteurs soucieux de conserver à la fois leur indépendance professionnelle et le caractère naturel de toute la chaine de production) contre Goliath (les écloseurs, soutenus par les pouvoirs publics et l'IFREMER, promoteurs des huîtres tétraploïdes et triploïdes de laboratoires).

Un combat pour l'indépendance d'un métier ancestral qui n'est pas sans rappeler celui mené par certains agriculteurs contre les semenciers pour sauvegarder la diversité.
Pour parodier Nicolas Sarkozy, je vous demanderais volontiers de me dire si vous trouvez normal que, dans ce pays, un ostréiculteur puisse être poursuivi en justice au seul motif qu'il certifierait, par voie d'étiquetage, que ses huîtres, issues d'un captage naturel sont nées et élevées en mer ?
Par ailleurs, j'estime personnellement avoir le droit de savoir ce que je vais acheter ou trouver dans mon assiette. Or s'agissant des huîtres, ce droit à l'information du consommateur, qui constitue pourtant un minimum, est actuellement refusé par l'État.

Quels intérêts puissants, cette volonté de transparence, peut-elle bien déranger ? Suite sur Marcus

IFREMER - Etang de Thau : bilan des mortalités (dernier bulletin 2009)

Bulletin du 1 octobre 2009 : Stabilité à 50-60% des mortalités depuis mi-mai pour le naissain sauvage d’Arcachon, sachant que tous les autres naissains (écloserie, sauvage de Marennes) avaient été décimés. Voir : bulletin du 01/10/09

  • 1 octobre 2009

Conseil municipal d’Arès : La Fête de l'huître en sursis (Sud-Ouest)
Robert Sourgeac pour l'opposition a plaidé l'engagement des bénévoles pour maintenir la tradition de la fête. Et évoqué l'avenir de la Fête de l'huître par la voix de Robert Sourgeac. Il a demandé que la fête soit maintenue (la plus grande affluence depuis trente-huit ans ce mois d'août), l'opposition étant prête à participer au débat.

Avant de clôturer le Conseil, Jean-Guy Perrière a indiqué que l'affaire des tests souris portés en justice par les ostréiculteurs ne plaît pas aux autorités administratives : d'où la possibilité d'un Conseil municipal extraordinaire pour voter une motion de soutien à cette action en justice.

Bassin d’Arcachon - Huîtres et moules, le retour en grâce (Sud-Ouest)
Surprise de taille, hier, avec les résultats des tests souris tous négatifs. Ce qui signe l'arrêt des contrôles hebdomadaires
Hier à La Teste-de-Buch, des touristes ne cachaient pas leur plaisir de pouvoir déguster des huîtres du Bassin.
La bonne nouvelle est tombée hier en fin de matinée : les résultats des tests souris étaient tous bons. Ce qui signifie la réouverture totale de la commercialisation des huîtres et des moules du bassin d'Arcachon. Ce résultat entraîne également la fin des bioessais hebdo- madaires sur les mollusques. Sera désormais réalisé un seul test, mensuel, dans le cadre du contrôle sanitaire.
On imagine volontiers le grand « ouf » de soulagement poussé hier par les ostréiculteurs. « Je n'en ai pas dormi de la nuit. J'avais peur de ce qu'on allait nous annoncer, confiait hier cette ostréicultrice. Mais c'est bon, on peut travailler, aller sur les marchés. »
À l'Assemblée nationale
Champagne sur les quais ? « Il est évident que nous sommes ravis, lance Olivier Laban, le président des ostréiculteurs. Suite Sud-Ouest

Île-Tudy - Mariculture : la Satmar fait revivre l’étang de Kermor (Ouest France)
À l’île-Tudy, la société atlantique de mariculture dont le siège est à Gatteville Phare dans la Manche fera grandir des huîtres et des palourdes pour les éleveurs. Sa production démarrera en mars, après un an d’essais. Elle installe une nouvelle unité de production de naissains. Une nursery où grandiront majoritairement des huîtres et plus accessoirement des palourdes, sur le site d’une ancienne exploitation de mareyage autrefois occupé par l’ancêtre d’Ifremer.

La SATMAR fait revivre l’étang de Kermor (Ouest France accès payant)

  • 30 septembre 2009

L'ostréiculture bretonne continue à prendre l'eau (Ouest France)
L'ostréiculture moderne impose de gros investissements, mais les professionnels hésitent à se jeter à l'eau tant que le problème de mortalité des jeunes huîtres n'est pas résolu. Au salon de Vannes, les éleveurs d'huîtres bretons sentent qu'ils plongentdans une nouvelle crise majeure.
« En Bretagne-sud, une soixantaine d'entreprises sont déjà en situation de fermer bientôt leurs portes. Soit 15 % de l'ostréiculture », s'effraie Hervé Jénot, leader morbihanais de la conchyliculture. Hier, il ouvrait le salon professionnel de Vannes qui s'achève ce soir, en annonçant de très difficiles années à passer. Les jeunes huîtres étant encore mortes cet été, les entreprises doivent racheter du naissain (les bébés huîtres)... et n'auront bientôt plus suffisamment de creuses à vendre sur les marchés. Des mollusques ne présentant, rappelons-le, aucun risque pour la santé du consommateur.
La solution ce serait la sélection de souches plus vigoureuses par temps chaud : « En partant de familles d'huîtres présentes en France, cela prendra de trois à dix ans si les recherches vont vite. Trois ans, cela semble déjà trop long pour la trésorerie de nos entreprises. »
Les Australiennes à la rescousse Suite Ouest France

« Mes huîtres crèvent, je ne sais pas quoi faire » (Ouest France)
Karl Querrien cause avec Yannick Brument qui recycle des chambres à air pour en faire des poches, des élastiques... « Les gens mettent moins de poches. On l'a bien senti en 2008. »
Karl Querrien a fait le déplacement de Cancale pour venir au 25e salon de l'ostréiculture à Vannes.Il a pris le pouls d'un métier chahuté qu'il aime pourtant par-dessus tout.
Portrait
Ses mains racontent sa vie d'ostréiculteur. Des mains de travailleur de la mer. Un métier qu'il aime comme on aime la mer avec ses creux, ses plis, ses soleils qui font rougeoyer la surface de l'eau. « J'aime travailler dans la nature, être sur mon bateau, sur l'eau. Même l'hiver... Je n'imagine pas faire autre chose... »
Karl Querrien, la quarantaine, est venu de Cancale à Vannes avec sa femme pour « voir les collègues, savoir où ils en sont, s'ils ont le moral... » Où ils en sont avec « la crève ». Il marque un blanc, regarde son épouse...
« Mes huîtres crèvent et je ne sais pas quoi faire. » Suite Ouest France

  • 29 septembre 2009

Vannes. Capitale des ostréiculteurs pour deux jours (Le Télégramme)
Mardi et mercredi, Vannes organise le salon national de l'ostréiculture et des cultures marines. Un rendez-vous très pointu, mais néanmoins ouvert au public, qui sera l'occasion de faire le point avec des professionnels, inquiets de la mortalité des petites huîtres. Programme des colloques sur Le Télégramme

Vannes ville - Huîtres. «Il faut adapter notre pratique» (Le Télégramme)
Secrétaire général de la section régionale conchylicole de Bretagne-Sud, Alain Dréano estime que, face au problème de la mortalité des huîtres juvéniles, «il faut adapter notre pratique». Un problème dont il sera question au Salon de l'ostréiculture, jusqu'à demain, à Chorus.
Le golfe du Morbihan est-il une zone importante de production?
Du sud de la rade de Brest au nord de la Loire, soit la Bretagne-Sud, il y a 430 entreprises pour 5.000 hectares de parc. Le golfe du Morbihan, c'est 1.600 hectares et 160 entreprises. Ce n'est pas neutre. Son potentiel de production est de 5à 8.000tonnes par an, sur des cycles de production de trois à quatre ans. 20 à 25.000 tonnes pour l'ensemble de la Bretagne. Voir la suite du dossier dans Le Télégramme

Ostréiculture - Les élus du Bassin d’Arcachon sur le front juridique (Sud-Ouest)
Les élus ont décidé de lancer une action en justice contre les fermetures des bassins
Les élus du bassin d'Arcachon, solidaires des ostréiculteurs, devant la justice.
C'est lors de la dernière fermeture des huîtres, celles du Grand Banc et des moules, mercredi dernier, que les élus du bassin d'Arcachon lançaient l'idée : celle d'une action en justice afin de contester les décisions de fermeture suite aux tests sur souris.
Hier et sous le couvert du Siba, qui rassemble les dix communes riveraines du bassin d'Arcachon, les élus, accompagnés de leurs avocats, Me Noyer et Me Dacharry, aux côtés de la Section régionale conchylicole représentée par Me Ruffier, ont décidé d'ester en justice. La réunion s'est déroulée à la mairie de Gujan-Mestras, en présence notamment des deux parlementaires, Marie-Hélène des Esgaulx, sénatrice, et François Deluga, député.
Unanimité Suite Sud-Ouest

  • 27 septembre 2009

Copenhague, pas de place pour la pêche et l’aquaculture

La Conférence de Copenhague approche, le compteur du Ministère de l’Ecologie égraine les secondes sur le portail consacré à la conférence internationale sur le climat, il reste J-70 8H 10’ 58’’ avant la date fatidique…

Le Ministère de l’Ecologie a mis en ligne un rapport en vue de préparer la conférence de Copenhague qui sera déterminante pour l’avenir de la planète et des différentes activités économiques : Evaluation du coût des impacts du changement climatique et de l’adaptation en France, septembre 2009

La Partie III – Rapports des groupes sectoriels est réservée aux différents secteurs d’activités. Ne cherchez pas le chapitre consacré aux activités halieutiques, pêche et aquaculture, les rapporteurs de l’Onerc ont botté en touche : « Pour des raisons de faisabilité et de disponibilité des données, certains thèmes n’ont pas pu être traités. Ces choix ne préjugent pas de l’importance des impacts du changement climatique sur ces secteurs, qui devront faire l’objet d’une attention particulière dans des étapes d’approfondissement. » Le secteur de la pêche et de l’aquaculture n’est pas donc analysé dans ce rapport qui définit des stratégies en matière d’adaptation au changement climatique Suite ...

  • 26 septembre 2009

Les huîtres célébrées et dévorées, à Galway (Cyberpresse)
La 55e édition du festival de l'huître de Galway (Irlande), plus gros et plus ancien festival du genre, se tient cette année dans le port de l'ouest de l'île du 24 au 27 septembre.
Lancé en 1954 par un hôtelier local, dans l'espoir de rallonger la saison touristique jusqu'en septembre, le Galway's Oyster Festival est devenu un événement international qui attire les amateurs de fruits de mer, et particulièrement d'huîtres plates (Ostrea edulis), alors que s'ouvre la saison ostréicole.«Environ 100.000 «huîtres» sont consommées sur les quatre jours que dure l'événement», souligne John Rabbitt, porte-parole du festival. Et d'ajouter que même si de nombreux festivals de l'huître ont aujourd'hui lieu, dans le Maryland, aux États-Unis, à Knsysna, en Afrique du Sud, à Singapour, ou à Toronto, au Canada, celui de Galway est le tout premier à avoir existé. Suite Cyberpresse

L’irrigation « désertifie » les champs de la mer ?

La pêche a ses plateaux continentaux, la conchyliculture ses estuaires, ses baies, ses marais, des territoires où développer au naturel leurs activités. La vie marine se concentre sur cette bordure côtière généralement irriguée et amendée à partir des eaux douces des rivières et fleuves chargées des sels minéraux issus de la terre nourricière.

Après 50 années de « Révolution Verte » à la française….C’est la loi d’orientation agricole de 1960 complétée en 1962 qui a jeté les bases du modèle intensif de l'agriculture française durant ces 50 dernières années. La rançon du productivisme se manifeste maintenant au grand jour sur l’eau douce dont la qualité et la quantité sont cruciales pour la pérennité des activités halieutiques.Au moment où Bretagne manifeste les marées vertes, Charente-Maritime pleure ses cours d’eau à sec. D’un côté, fleuves et rivières, bassins collecteurs de toute la pollution du monde, envoient leurs surplus nocifs qui débordent sur les champs de la mer. De l’autre, fleuves et rivières ne jouent plus leur rôle de fertilisants bienfaiteurs à la vie marine. Suite ....

Basse-Normandie - SUMO : Suivi de la dynamique spatiale et temporelle des mortalités en Baie des Veys - Résultats des mortalités au 21 septembre 2009

  • 25 septembre 2009

Les ostréiculteurs dénoncent "l'acharnement de l'Etat" contre Arcachon (AFP)
Le président du conseil national conchylicole (CNC) Goulven Brest a dénoncé jeudi "l'acharnement de l'Etat contre le bassin d'Arcachon" et son refus de prendre en compte rapidement d'autres tests que celui dit de la souris "alors que rien ne l'en empêche". "C'est de l'acharnement, c'est incompréhensible", a-t-il réagi, lors d'un entretien avec l'AFP après avoir appris que les nouvelles procédures de test pour les huîtres, destinées à remplacer le test contesté de la souris, ne seraient pas en place en France "avant l'été prochain". Suite AFP

  • 24 septembre 2009

Ostréiculteurs: Le Maire annonce trois mesures d'aides financières (AP)
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire a annoncé jeudi trois mesures destinées à soutenir financièrement les ostréiculteurs "touchés par une seconde vague de mortalités estivale d'huîtres juvéniles".

Les ostréiculteurs qui occupent le domaine public maritime pourront d'abord être exonérés de la redevance perçue par le fisc. Les dossiers seront examinés "au cas par cas, par les préfets et les trésoriers payeurs généraux en fonction de la situation économique des entreprises", précise le ministère dans un communiqué.
En outre, le Fonds national de garantie des calamités agricoles "permettra d'indemniser une partie des pertes engendrées par la mortalité des jeunes huîtres". Enfin, le ministre annonce la "mobilisation du fonds d'allègement des charges à hauteur de 2,5 millions d'euros". Ce dernier est destiné "à aider les exploitations spécialisées en production de naissains et de demi-élevage qui ont enregistré des pertes significatives".
Par ailleurs, M. Le Maire a demandé à l'IFREMER "de travailler en partenariat étroit avec la profession ostréicole et les autres structures de recherche afin de déterminer les causes de ce phénomène de mortalités".
Le ministre souhaite la création d'un "Groupement national de recherche" sur le sujet, associant l'Etat et les collectivités territoriales concernées. Une mission de préfiguration de ce groupement sera installée "dans les prochains jours" et devra rendre ses propositions "avant le 15 décembre". Lire le communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche : Mesures en faveur des ostréiculteurs

Réaction du Comité National de la Conchyliculture (CNC) : Ces aides “répondent à une demande des ostréiculteurs et reprennent pour l’essentiel le dispositif mis en place l’an dernier”, a souligné Goulven Brest, président du Conseil national Conchylicole (CNC). Il a cependant déploré que l’Etat n’ait pas une “vision juste de la situation”.
“La situation est la même que l’an dernier alors que le gouvernement pensait que les pertes étaient moindres”. “Une nouvelle évaluation doit être faite pour la semaine prochaine”, a ajouté M. Brest.
Le CNC regrette en outre qu’aucun accompagnent social ne soit prévu pour les jeunes ou les nouveaux installés.
Selon le CNC, “un quart” des 4.800 entreprises conchylicoles sont menacées à cause de la surmortalité des juvéniles. Source : AFP

Bassin d’Arcachon - Les huîtres du Grand Banc interdites à la vente (Sud-Ouest)
La valse des fermetures n'épargne cette semaine que les huîtres provenant du Banc d'Arguin

Mardi soir, les ostréiculteurs espéraient une accalmie sur le front des tests.
Résumons-nous, au risque de paraître répétitifs... Samedi dernier, lors des derniers bio essais réalisés sur souris, les tests étaient bons pour les huîtres (Grand Banc et Arguin), et mauvais pour toutes les moules du Bassin. Deux jours auparavant, soit le jeudi, aussi paradoxal que cela puisse être, les huîtres d'Arguin étaient certes autorisées, mais celles du Grand Banc interdites. Pour les moules, c'était l'inverse, fermé à Arguin, et ouvert au Grand Banc.
Hier, les professionnels ont appris le résultat des nouveaux bio essais : toutes les moules sont interdites, une nouvelle fois. Pour les huîtres, seules celles d'Arguin restent ouvertes à la vente, les tests concernant le Grand Banc étant positifs.

Les élus au tribunal
« Infernal, intenable ! », rageait hier Olivier Laban, le président des ostréiculteurs. Une manifestation était prévue hier en fin d'après-midi devant la sous-préfecture « mais repoussée » : « Je pars ce soir (NDLR : hier soir) à Paris au Comité national de la conchyliculture. Je veux mobiliser les présidents de tous les bassins ostréicoles. Il faut en finir. »
De leur côté, les élus du Bassin, très remontés et unanimes, ont décidé de contester, Suite Sud-Ouest

Crise ostréicole : l'analyse de Raymond Bidondo (Sud-Ouest)
Ancien président des ostréiculteurs, il jette un oeil aguerri sur la crise
« Je n'ai pas la naïveté de penser que mes propos changeront la face du monde... » Raymond Bidondo fut président de la section régionale conchylicole durant dix-sept ans, ayant cédé son poste en 1996 à Marc Druart. Cette crise ostréicole, il la vit pleinement, avec toute l'expérience d'un ancien ostréiculteur.
« Je dirais ce qui déjà a été moult fois dit et prouvé, pas plus avant 2004 qu'après, la consommation des huîtres durant les douze mois de l'année n'a altéré de façon significative la bonne santé de quiconque ! Malgré cela, 2009 voit le record d'interdictions des ventes ! Incompréhensible. »
Raymond Bidondo va plus loin : « Que dire et quoi penser de ces produits à la nocivité et la dangerosité pas des moindres, qu'elles sont mentionnées sur les emballages et se trouvent en vente libre ? Il y a bien, force est de le constater, plusieurs poids et plusieurs mesures. Un ami me le martèle déjà depuis longtemps : Selon que tu es tout puissant ou gueux, la sentence risque de ne pas être la même. »

  • 23 septembre 2009

Le kit ELISA pour analyser les toxines dans les coquillages (Seafoodsources)

Le kit ELISA pour analyser les toxines dans les coquillages est en préparation. Il est actuellement en voie d’expérimentation en Irlande et en Ecosse.

D’un coût de 1,6 millions d’euros, le programme de recherche est dirigé par Robin Raine de l’institut irlandais « Martin Ryan Marine Institute ». Avec la méthode ELISA, les conchyliculteurs apporteront directement leurs coquillages dans un laboratoire local où l’analyse sera aussitôt réalisée. Il n’y aura plus de délai entre le prélèvement et les résultats comme avec la méthode du test souris. « L’analyse standard ne sera pas chère, environ 10 euros » ajoute Raine. Le programme qui va se poursuivre jusqu’à la fin 2011, réunit différents partenaires : Shetland Seafood, Marine Scotland, Scottish Association for Marine Science, ANCA Marine Centre, National University of Ireland-Galway, laboratoire Torshavn des îles Féroé et Institut de recherche maritime de Bergen.

Communiqué de presse des salariés de la station Ifremer d'Arcachon et l'intersyndicale (CFDT-CGT-SUD) de l'Ifremer par rapport au droit de retrait qu'ils ont fait valoir dans le cadre d'une situation de crise.

Le vendredi 11 septembre 2009, les agents du LER Ifremer d’Arcachon faisaient valoir leur droit de retrait vis-à-vis de l’exercice de leurs activités en matière de bioessais souris, dans le cadre de la surveillance des phycotoxines, suite aux pressions physiques et morales inadmissibles dont ils étaient victimes.

Les salariés ont décidé à l’unanimité de lever l’exercice de ce droit de retrait à compter du mercredi 16 septembre, ces pressions multiples subies par le personnel ayant pour le moment cessées, et considérant les avancées suivantes.
- Soutien exprimé par des ostréiculteurs et des pêcheurs de moules d’Arcachon vis-à-vis du personnel.
- Soutien moral direct de la direction d’IFREMER auprès de ses agents. Elle a également transmis au personnel, par écrit, l’assurance de la part des différentes autorités de l’Etat de « leur confiance intacte dans les équipes de l’Ifremer et dans la qualité du travail fourni à Arcachon ». La demande de soutien du personnel de la station, par son ministère de tutelle et les pouvoirs publics, semble donc avoir été entendue. Mais elle n’est toujours pas effective en terme de communication dans les médias. Elle sera à l’ordre du jour de la rencontre qui se tiendra mardi 22 septembre à la station Ifremer d’Arcachon avec le sous-préfet d’Arcachon et l’ensemble des salariés du laboratoire.

Le cours normal des activités de surveillance liées à la mise en œuvre des tests souris, reprendra donc à Arcachon à raison d’un test par semaine, comme stipulé dans la convention liant l’Ifremer à la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL). Les demandes supplémentaires éventuelles de bioessais souris émanant du préfet de la Gironde ou de la DGAL, devront être adressées à la direction générale de l’Ifremer et non plus directement au laboratoire d’Arcachon.

Toutefois, les agents se réservent la possibilité de faire à nouveau valoir leur droit de retrait si leur sécurité était encore menacée, leur crédibilité mise à mal ou leur dignité atteinte.

  • 22 septembre 2009

Pas d'article, mais une enquête...

Enquête auprès des ostréiculteurs du bassin de Marennes-Oléron
Audrey Rivaud IFREMER - CRIEF Université de Poitiers - Avril 2009

La problématique du partage l’eau douce entre les agriculteurs et les ostréiculteurs du bassin versant de la Charente et du bassin de Marennes-Oléron est représentative des difficultés relatives à l’émergence d’une gestion intégrée de la ressource. Elle implique que l’on porte une attention particulière aux modalités de coordination qui existent entre les deux collectifs. Effectivement, l’utilisation par plusieurs acteurs d’une ressource commune et spatialisée, dont les principes d’allocation ne relèvent pas de la coordination marchande mais de l’attribution de droits d’usage, fait ressortir un certain nombre d’interdépendances qui peuvent pendre la forme de tensions et/ou de conflits d’usage. En considérant ces derniers comme révélateurs d’un dysfonctionnement au sein de l’organisation territoriale et donc d’un besoin de coordination, une partie de notre travail de recherche s’attache à comprendre et à proposer une grille de lecture appropriée pour appréhender ce type de dysfonctionnement. Cette construction théorique a, dès lors, vocation à intégrer les enjeux en termes de développement durable des territoires. Suite….

  • 21 septembre 2009

Bassin d’Arcachon : Les huîtres autorisées mais pas les moules (Sud-Ouest)
Les résultats des tests sur les huîtres et les moules d'Arcachon sont tombés hier après-midi et ils ne vont satisfaire personne : les tests souris sont bons pour les huîtres (Grand Banc et Arguin), et mauvais pour toutes les moules du Bassin. Suite Sud-Ouest

Arcachon - L'incertitude demeure (Sud-Ouest)
Et une fois de plus, rien n'est résolu. Samedi après-midi, la préfecture a publié les résultats des derniers bio essais : « Les résultats des tests biologiques communiqués ce jour par le Laboratoire de l'environnement et de l'alimentation de la Vendée, à partir de prélèvements d'huîtres et de moules réalisés le 17 septembre dernier dans les zones de production du bassin d'Arcachon se sont révélés négatifs sur les huîtres mais positifs sur les moules. » Suite Sud-Ouest

  • 19 septembre 2009

Quatre saisons après, l’huître immortelle !

On savait l’huître aphrodisiaque, pourvue d’une vigueur hybride, mais immortelle, non ! Pour les qualités premières, je laisse chacun juge. Pour la vigueur hybride, nous en parlerons prochainement avec des chercheurs californiens. Pour l’immortalité, je me réfère au compte-rendu de Philippe Baroux publié le 17 septembre 2009 dans Sud-Ouest après la réunion des responsables de l’ostréiculture française à l’Aquarium de La Rochelle.

« L'avenir de l'ostréiculture française est suspendu à la découverte d'une huître résistante aux causes actuelles de mortalité massive. C'est aujourd'hui, à Paris, que le Comité national de la conchyliculture décidera des modalités du programme de recherche qui débute.

L'idée a été émise après un deuxième été de très fortes pertes sur le cheptel d'un an. Le président du Comité national, Goulven Brest, annonce un taux de 70 %, pour la période comprise entre mai et aujourd'hui. Le plan d'action qui doit être officialisé dans la journée a été peaufiné en début de semaine à La Rochelle. Les représentants de l'ensemble des centres de production français (la Méditerranée exceptée) s'y retrouvaient pour discuter des prix en début de campagne de commercialisation, mais aussi de leur avenir, qui passe désormais par l'identification et la reproduction d'une famille « immortelle » et provenant du milieu naturel. Des rencontres ont déjà eu lieu avec des scientifiques, et des visites ont été organisées dans les centres techniques et les écloseries de Vendée et Charente-Maritime, les spécialistes du naissain. »
Un retour aux sources d’huîtres japonaises ? Lire la suite …

  • 18 septembre 2009

Basse-Normandie - SUMO : Suivi de la dynamique spatiale et temporelle des mortalités en Baie des Veys

Résultats des mortalités au 4 septembre 2009

A la recherche de l'huître résistante (Sud-Ouest)
Des souches japonaise et australienne seront testées.
L'avenir de l'ostréiculture française est suspendu à la découverte d'une huître résistante aux causes actuelles de mortalité massive. C'est aujourd'hui, à Paris, que le Comité national de la conchyliculture décidera des modalités du programme de recherche qui débute.
L'idée a été émise après un deuxième été de très fortes pertes sur le cheptel d'un an. Le président du Comité national, Goulven Brest, annonce un taux de 70 %, pour la période comprise entre mai et aujourd'hui. Le plan d'action qui doit être officialisé dans la journée a été peaufiné en début de semaine à La Rochelle. Les représentants de l'ensemble des centres de production français (la Méditerranée exceptée) s'y retrouvaient pour discuter des prix en début de campagne de commercialisation, mais aussi de leur avenir, qui passe désormais par l'identification et la reproduction d'une famille « immortelle » et provenant du milieu naturel. Des rencontres ont déjà eu lieu avec des scientifiques, et des visites ont été organisées dans les centres techniques et les écloseries de Vendée et Charente-Maritime, les spécialistes du naissain.

Du Japon et d'Australie
« Notre objectif, souligne Goulven Brest, c'est l'immersion et le réensemencement dirigé des zones de production, pour remettre de l'ordre dans les productions naturelles. » Le programme qui doit être présenté s'intéresse à quatre souches d'huîtres japonaises, Crassostrea gigas. Les travaux de recherche concerneront une famille originaire des eaux européennes, deux des eaux japonaises, et une quatrième d'Australie. Suite Sud-Ouest

Auray - Ostréiculture. Vers un mode de production plus durable (Le Télégramme)
Trois ostréiculteurs de la ria d'Étel et du golfe ont inauguré vendredi, à Locoal-Mendon, l'identifiant Cohérence, qui valorise leur méthode de production plus respectueuse de l'environnement.
Il ne s'agit pas ici d'une démarche sur le produit, mais sur la façon de le produire», explique Chloé Cordellier, chargé de mission au syndicat mixte de la ria d'Étel, qui soutient l'initiative des ostréiculteurs, dans le cadre d'un partenariat avec la section régionale conchylicole de Bretagne-Sud et le réseau Cohérence.

Surproduction
Il n'empêche que le nouvel identifiant trouve un écho particulier dans la crise que traverse actuellement la profession. Le cahier des charges définit ainsi une grille de densité maximum d'huître par poche, à l'heure où la surproduction, qui accélérerait la transmission du virus touchant les juvéniles, est montrée du doigt. «Avoir des huîtres nées et élevées en milieu naturel» (et pas dans des écloseries), «réduire et trier les déchets issus de l'activité conchylicole» (poches en plastique, coquilles d'huître), «entretenir les abords du chantier» et «être solidaire» constituent les quatre autres critères d'attribution de l'identifiant, qui sera renouvelé et amélioré tous les ans.
«Valoriser notre savoir-faire» Suite Le Télégramme

Bassin d’Arcachon - Les résultats des tests virent au casse-tête (Sud-Ouest)
Les ostréiculteurs, réunis hier à Gujan-Mestras, parlent de « roulette russe »
Hier après-midi, au port de la Barbotière, les ostréiculteurs sont venus en nombre, à l'invitation d'Olivier Laban.
Comme promis, Olivier Laban, le président des ostréiculteurs, a réuni ses troupes hier après-midi, au port de la Barbotière à Gujan-Mestras. Et la profession a répondu présente. Si présente que la réunion s'est déroulée dehors, la salle intérieure étant trop petite.
Cette affluence était à l'aune de la situation en dents de scie, pour le moins angoissante, que vit la profession. Ainsi, les ostréiculteurs voulaient connaître à quelle sauce « souris » ils allaient être mangés, après les fermetures, annonces d'avancées et de reculs de ces jours derniers. Ils n'ont pas été déçus. Hier devaient « tomber » les résultats des derniers biotests effectués sur les prélèvements d'huîtres et de moules. Tests réalisés par un laboratoire privé de Vendée, du fait du droit de retrait exercé par les agents de la station Ifremer.

Perplexes
Les résultats, publiés hier soir, « pourraient figurer dans un film du plus haut comique », comme le lançait cet ostréiculteur. Soit un chassé-croisé de fermeture et d'ouverture pour chacun des mollusques, huîtres et moules, qui en a laissé plus d'un perplexe. Suite Sud-Ouest

Le nouveau test est prêt en Vidéo (Sud-Ouest)

Le laboratoire de l'Environnement de la Vendée au secours des ostréiculteurs d’Arcachon (CG Vendée)
Alors que la crise ostréicole redouble, le laboratoire départemental de l'Environnement et de l'Alimentation a été choisi pour apporter son expertise aux producteurs.
« Face à la crise importante qui secoue actuellement le bassin d’Arcachon, les ostréiculteurs ont souhaité se tourner vers un laboratoire auquel ils font confiance » a confirmé jeudi matin le directeur du laboratoire du Conseil général. « Il s’agit d’un enjeu de santé. Nous allons donc procéder dans les heures qui viennent aux tests officiels, dans la plus grande objectivité afin de leur apporter une réponse. » Suite CG Vendée

  • 17 septembre 2009

Ostréiculture - Moins d'huîtres à vendre (Sud-Ouest)
Les patrons des organisations de producteurs estiment la baisse à 10 %
Pour les responsables de la profession ostréicole, la fin de saison sera délicate à boucler.
«Le désarroi se rajoute aux difficultés du marché. Sans coup de main, les producteurs ne garderont pas la tête hors de l'eau. » Ce coup de main évoqué par le président du Comité national de la conchyliculture (CNC), Goulven Brest, serait une forme de prix plancher que les organisations professionnelles de producteurs d'huîtres imposeraient comme garde-fou dans les négociations commerciales, et qui serait étendu aux non-adhérents.
Encore faut-il que ce mécanisme de garantie présenté comme une parade à la baisse des cours soit avalisé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, et par l'Union européenne. La réponse est imminente.

« Près de 110 000 tonnes »
Le sujet du cours de l'huître était au coeur des échanges qui se déroulaient hier, à l'Aquarium de La Rochelle. L'ensemble des représentants des organisations de producteurs des bassins français (à l'exception de la Méditerranée), et les représentants du CNC s'y réunissaient pour estimer les volumes d'huîtres disponibles à l'élevage. Un volume qui, vu la garniture sur les parcs, la croissance actuelle, et les tailles de produits mis à l'eau, est estimé « en baisse de 10 % par rapport à l'année dernière ». « Nous serions plus près des 110 000 tonnes que des 125000 tonnes vendues en 2008, précise le président du CNC. Nous aurons sans doute assez d'huîtres pour terminer l'année, avec les fêtes, mais après, la fin de saison sera plus difficile. » Les conséquences des premières mortalités d'huîtres d'un et deux ans, en 2008 commencent donc à se faire sérieusement sentir sur les produits qui ont désormais atteint leur taille marchande. Suite Sud-Ouest

Morbihan - Ostréiculture. La saison débute par un salon à Vannes (Le Télégramme)
Les 29 et 30 septembre, le Chorus, à Vannes, accueillera le salon national de l'ostréiculture. 70 exposants seront présents à ce rendez-vous qui lance la saison.
Le salon national de l'ostréiculture et des cultures marines fête, cette année, sa 25e édition. Ce sera la première de Chorus SA, filiale du groupe GL Events, qui prend le relais de la coopérative maritime. «Un partenariat, précise Michel Orliac, directeur de Chorus. Nous n'avons pas vocation à connaître les problèmes et trouver les solutions, nous laissons cela aux professionnels». Une reprise en main qui se fait dans un contexte difficile.
«Une mutation forte se dessine»
«On a beaucoup de questions, peu de réponses. Demain, y aura-t-il de nouvelles mortalités? C'est l'inconnue», s'interroge Alain Dréano, secrétaire général de la section régionale conchylicole de Bretagne-sud. Mais, poursuit-il, «les gens ont différé tout un tas d'investissements depuis un an». Suite Le Télégramme

Marc Mortureux, directeur de l'Afssa : Test chimique : « Prêt en 2010 » (Sud-Ouest)

« Sud Ouest ». Comment sont nés les bio-essais souris ?
Marc Mortureux. C’est un test de toxicité globale, mis au point à la fin des années 70 au Japon pour faire face à l’apparition d’une famille de toxines à l’origine d’intoxications alimentaires. Ces toxines sont ensuite apparues au début des années 80 sur les côtes européennes, où ce bio-essai a alors été mis en œuvre, garantissant un bon niveau de protection des consommateurs. La réglementation européenne prévoit dès 1991 le bio-essai souris comme test de référence. Il nécessite une extraction par des solvants organiques des toxines potentiellement accumulées dans le coquillage, dans des conditions normalisées. Si son injection provoque la mort d’au moins deux souris sur trois dans les 24h, les seuils maximum admissibles pour l’homme de toxines sont considérés comme dépassés, et il y a alors interdiction de commercialisation des coquillages concernés.

Pourquoi les morts de souris se multiplient-elles depuis 2004 ?
De nouvelles familles de toxines sont apparues au fil du temps : on identifie désormais, dans le cadre de la réglementation européenne, 13 toxines réglementées appartenant à 4 familles de toxines différentes. Ces toxines viennent de micro-algues qui se multiplient lors de périodes dites d’efflorescences, essentiellement dans la période comprise entre avril et août. L’évolution des écosystèmes marins liée à l’activité humaine et au réchauffement climatique joue un rôle dans l’apparition de ces microalgues.
Les mortalités des souris peuvent également venir d’autres origines, aujourd’hui encore mal identifiées. Suite Sud-Ouest

Bassin d’Arcachon - Crise ostréicole : Les élus claquent la porte (Sud-Ouest)
La rencontre à Matignon pour évoquer le test de la souris a viré au vinaigre. La vente d'huîtres reste bannie.
Les élus du Bassin, engagés dans la défen se des ostréiculteurs - comme cet été, avec une dégustation d'huîtres, lors d'une période d'interdiction - n'ont pas rencontré François Fillon, hier comme prévu, mais ses conseillers. Ils ont quitté l'Hôtel Matignon en colère.
Folle journée hier pour les ostréiculteurs et les élus du bassin d'Arcachon. Alors que les premiers attendaient le verdict « souris », au vu des tests réalisés par l'Afssa (Agence de sécurité alimentaire), les seconds étaient partis tôt le matin pour Paris afin de rencontrer les conseillers du Premier ministre à Matignon et essayer d'en finir avec la crise ostréicole.

Hier, en début d'après-midi, les nouvelles n'étaient bonnes, ni pour les uns, ni pour les autres. Avec des résultats en dents de scie (souris mortes, vivantes ou vice-versa selon les prélèvements), à la fois pour les tests réalisés sur les moules et ceux sur les huîtres. Ce qui nécessite deux nouvelles batteries d'analyses, avant que le préfet n'autorise l'ouverture des bassins.
Vente interdite
Hier, les résultats étant parvenus tard de Paris, les ostréiculteurs rongeaient leur frein... D'autant plus que des bruits courraient, faisant état de la mort des souris. Les mobiles avaient beau sonner, ce n'est qu'en début de soirée qu'ils ont appris qu'ils ne seraient pas autorisés à vendre. Suite Sud-Ouest

  • 16 septembre 2009

Elus et responsable des ostréiculteurs d'Arcachon claquent la porte de Matignon (AFP)
Les élus du bassin d'Arcachon et le président de la section régionale conchylicole Olivier Laban, qui protestent contre une nouvelle interdiction de consommation des huîtres, ont quitté une réunion qui s'est tenue mercredi à Matignon, a indiqué le député-maire François Deluga. "Les conseillers techniques n'ont pas changé leur position d'une virgule. Nous sommes donc sortis en claquant la porte", a expliqué à l'AFP l'élu socialiste de Gironde qui était accompagné des 10 maires du bassin d'Arcachon et de la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx. Le 9 septembre, sur la base de résultats du "test souris", la préfecture de la Gironde avait annoncé une nouvelle interdiction de vente des huîtres et moules du bassin -la 7e depuis le début de l'année-, Suite AFP

Huîtres et moules d'Arcachon toujours interdites à la consommation (
AFP)
La préfecture de la Gironde a maintenu mercredi l'interdiction de vente et de consommation des huîtres et moules du bassin d'Arcachon, en raison de tests sanitaires défavorables, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cette interdiction - la septième depuis le mois de mai - court depuis le 9 septembre. Les résultats des tests sur des souris effectués par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) "se sont à nouveau révélés positifs", d'après la préfecture. "Les prochains tests seront réalisés par le laboratoire de la Roche-sur-Yon (Vendée) et les résultats seront connus dimanche 20 septembre", selon la préfecture. Suite AFP

Crise ostréicole - Marennes solidaire d'Arcachon (Sud-Ouest)
François Patsouris, président de Marennes-Oléron, analyse la situation arcachonnaise. Hier, sur le port de Larros : « Les bassins ostréicoles de Marennes et d'Arcachon sont frères ».
«Le malheur de l'un ne fait pas le bonheur de l'autre... » François Patsouris, président de la section régionale conchylicole Poitou-Charentes, se trouvait hier sur le bassin d'Arcachon. À Gujan-Mestras exactement. Une visite informelle où il a rencontré des ostréiculteurs installés sur le port de Larros et bien sûr évoqué avec eux la crise ostréicole.
C'est là que nous l'avons croisé : « Je suis effaré par ce que vivent les ostréiculteurs arcachonnais, avoue-t-il. Et je ne comprends pas cet acharnement. » Le président charentais, élu depuis 1970 au sein de la SRC Poitou-Charentes, dont deux mandats en tant que président, ne briguera pas une nouvelle présidence.... Texte intégral de Chantal Roman dans Sud-Ouest

Syndicat des conchyliculteurs de Marennes-Oléron : Le président Gérald Viaud cherche l'union (Sud-Ouest)

Le Syndicat des conchyliculteurs de Marennes-Oléron veut constituer un front uni pour soutenir une profession sinistrée. Gérald Viaux souligne la détresse qui frappe à nouveau les ostréiculteurs. Le nombre de mortalités déclarées est faible. Ils sont peu nombreux aux réunions de leurs syndicats. Et pourtant, la crise que traverse l'ostréiculture n'est pas feinte. Lundi soir dernier encore, à Marennes, l'assemblée générale du Syndicat des conchyliculteurs de Marennes-Oléron ressemblait à une cocotte dont le contenu bout à gros bouillon, et dont le couvercle instable ne demande qu'à sauter d'un moment à l'autre.
Certes, le président du syndicat, Gérald Viaud, n'a jamais conjugué le verbe modérer. Mais tous les mots (maux ?) entendus alors, les siens, et ceux de la trentaine de professionnels présents, sont bien l'expression d'une détresse qui frappe à nouveau à la porte des établissements. Accentuée par la perspective de ne pas voir l'État tendre la main cette année, à l'inverse de l'an dernier.

Deux crises
Comme l'a résumé le président de la section régionale, François Patsouris, ce n'est pas une, mais deux crises qui rudoient le métier. Les mortalités d'une part. Des prix déjà exsangues en début de campagne d'autre part, alors que les acheteurs de la grande distribution sont en train de musarder dans le bassin pour préparer les commandes des fêtes de fin d'année…..

« La solution ? Prendre conscience de ce phénomène, vivre avec et s'adapter avec ce qui nous reste. » Une forme de fatalisme ? Répondre par la négative serait commettre une erreur d'interprétation. C'est l'urgence d'une relance qui génère le brouillard quand la solution n'émerge pas. Le naisseur de Port-des-Barques, Michel Grasset, le résume bien : « Ce n'est pas une mort à petit feu. Je me demande comment nous allons regarnir nos poches l'an prochain. Si la solution ne nous arrive que dans deux ans, nous ne pourrons pas tenir. Il faut une solution demain. » Et ce n'est pas demain que l'huître résistante aux mortalités, fût-elle de souche naturelle, sortira du chapeau des écloseurs. « Pas avant quatre ans au mieux », entend-on dans l'assemblée. Quatre ans, c'est loin.

Tout près, Michel Grasset doit se rendre dans les écloseries de Vendée pour jauger leur aptitude à travailler sur ces recherches. Une autre délégation devrait en faire de même chez l'écloseur rétais Éric Marissal. Nouvel épisode d'un feuilleton qui n'est malheureusement pas près de connaître son épilogue. Texte Intégral de Philippe Baroux lire Sud-Ouest

  • 15 septembre 2009

Huîtres d’Arcachon - La crise vire au vaudeville (Sud-Ouest)
Suite à un problème d'acheminement des souris à Paris, les résultats des bio-essais ne pourront être connus - au plus tôt - que mercredi après-midi
Les huîtres d'Arcachon encore et toujours sous la coupe du test souris... et de ses impondérables.
Olivier Laban, le président des ostréiculteurs, avait la voix un peu tendue hier. Après avoir tenu une longue réunion du bureau de la section ostréicole dans la matinée, il s'est inquiété dans la foulée... des tests en cours. En effet, les bio-essais sur souris, permettant ou non de rouvrir les bassins ostréicoles, sont effectués cette semaine à Maisons-Alfort par l'Afssa (1). Cette délocalisation fait suite au droit de retrait posé par les agents d'Ifremer Arcachon (lire notre édition d'hier).
« Tout était calé, explique-t-il. La préfecture avait missionné un envoyé spécial afin d'amener, dimanche, les prélèvements d'huîtres à Paris. L'Afssa faisait venir les souris du Mans et le test pouvait avoir lieu mardi matin, pour un résultat donné dans la matinée de mercredi, comme prévu dans le calendrier... » C'était sans compter avec des « impondérables » dignes d'une pièce de boulevard. Explications.
Inquiétude avérée Suite Sud-Ouest

Ostréiculture : La Seudre polluée : La Section régionale et AproMarais portent plainte (Sud-Ouest)
Le ramassage des coquillages pour la pêche de loisir et professionnelle est interdit depuis vendredi dans la Seudre. Depuis vendredi dernier 20 heures, le ramassage de coquillages pour la pêche de loisir et professionnelle, est interdit dans la Seudre. La direction régionale des Affaires maritimes a pris cet arrêté à la suite de mauvais résultats bactériologiques produits par le réseau de surveillance bactériologique du milieu, un réseau de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). En cause ? Un seuil de coliformes supérieur à la norme autorisée. Il a été constaté lors de deux analyses consécutives, les 10 et 11 septembre.
Alors que le taux d'echerischia coli admis est de 130 unités pour 100 grammes de chair de coquillage, il avait en l'occurrence franchi cette barre dans trois points d'analyse : l'Éguille-sur-Seudre, Mouillelande et Chaillevette. La pollution avait ainsi atteint jusqu'à 1 400 unités à Mouillelande, et 2 300 à Chaillevette. Suite Sud-Ouest

Mortalités Estivales : des résultats publiés dans un document du smel de 2002 : Implication du S.M.E.L. dans le cadre du programme national MOREST

« L’objectif de ce défi est de comprendre le phénomène des mortalités estivales rapporté dans la littérature internationale depuis une cinquantaine d’années pour les principales zones de production de l’huître C. gigas dans le monde.Ces mortalités touchent principalement les animaux dans leurs deux premières années, principalement dans les eaux riches en phytoplancton. Elles sont devenues une préoccupation majeure de la profession ostréicole en France depuis 1995.Malgré les recherches de nombreux experts internationaux en pathologie, il n’a pas été possible de démontrer l’existence d’une pathologie stricte. Ceci laisse présumer l’existence d’une mécanisme probable d’interactions complexes entre l’environnement,L’huître et des pathogènes opportunistes. Seul un projet horizontal, c’est-à-dire faisant intervenir de nombreuses disciplines pouvait répondre la complexité de ce problème. Le défi MOREST est la concrétisation de cette organisation de recherche coopérative entre des spécialistes en génétique, physiologie, immunologie, pathologie, écotoxicologie, écologie côtière et environnementale » J.-F. SAMAIN

  • 14 septembre 2009

Huître d’Arcachon - Semaine décisive (Sud-Ouest)
Les bio-essais sur souris seront réalisés à Maisons-Alfort (94). Résultat mercredi
L'Ifremer ayant refusé de faire les tests, la réouverture des bassins est tombée sous le coup de l'interdiction. Hier, il y a eu des ventes « sauvages » d'huîtres, comme au port de Larros. Ce sera la semaine de toutes les décisions, après ces derniers jours riches en « événements » sur le front ostréicole du bassin d'Arcachon... À commencer par la nouvelle, mercredi dernier, de la fermeture de tous les bassins d'huîtres pour cause de biotests sur souris positifs... Fermeture ayant provoqué la colère des ostréiculteurs qui, jeudi et vendredi, ont brûlé des pneus devant la station Ifremer d'Arcachon où se déroulent les fameux tests...
Dans le même temps, vendredi, le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, se trouvait à Bruxelles où il assistait à la conférence scientifique sur le changement de protocole de contrôles sanitaires des biotoxines marines. Soit, pour les huîtres, la mort du test souris et son remplacement par le test chimique.
« On avance » Suite Sud-Ouest

Arcachon. Les salariés de l'Ifremer exercent toujours leur droit de retrait (Le Télégramme)
Les salariés de l'Ifremer d'Arcachon, chargés de tester l'état sanitaire des huîtres et moules du bassin d'Arcachon, ont décidé lundi de continuer à exercer leur droit de retrait jusqu'à l'obtention de conditions de sécurité satisfaisantes, a indiqué la direction de l'Ifremer.
Les quinze salariés du laboratoire ont décidé lundi matin à l'unanimité de ne plus effectuer de test sanitaire, dit test souris, jusqu'à ce que "la situation soit rétablie" et que "les conditions de sécurité soient à nouveau normales", a indiqué Roger Kantin, chef de la station Ifremer d'Arcachon.
Pas la bonne cible Suite Le Télégramme

  • 12 septembre 2009

Expansion mondiale des proliférations de microalgues toxiques : introduction d'espèces et/ou changements environnementaux ? (BE Ambassade de France au Japon)

Une étude réalisée dans le cadre d'une collaboration franco-japonaise est venue apporter des éléments nouveaux sur les origines d'une microalgue toxique présente en Méditerranée depuis 1998.
La prolifération massive de microalgues, productrices de toxines ou pouvant être la cause de nuisances, est connue sous le terme anglo-saxon de : "Harmful Algal Bloom" (HAB). Les intoxications chez l'Homme se manifestent après la consommation d'organismes contaminés (coquillages, crabes, poissons, etc.) et se traduisent par une grande variété de troubles neurologiques ou gastriques. Les conséquences socio-économiques de ces phénomènes se révèlent dramatiques lorsqu'elles touchent des ressources commercialement exploitables. Malheureusement depuis une trentaine d'années, les HABs, dont certaines espèces sont considérées comme invasives, connaissent une expansion inquiétante. Suite dans BE Ambassade de France au Japon

Pêcheurs et conchyliculteurs, tous ensemble, tous ensemble…
D’un côté, le Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins, de l’autre, le Comité National de la Conchyliculture. Deux organisations pour deux métiers de plus en plus proches. CNPEM pour les marins-pêcheurs (et les pisciculteurs en mer). CNC pour les conchyliculteurs ou tout éleveur de coquillages.
Au moment de la réforme des organisations professionnelles, nous pouvons nous interroger sur le clivage structurel qui existe encore entre les deux principaux métiers de la mer en France.
Deux métiers de plus en plus proches….Suite …

Bassin d’Arcachon : La mort du test souris clairement envisagée (Sud-Ouest)
Un consensus semble se dessiner autour du passage au test chimique contre le test souris. Mais à Arcachon, l'impatience laisse place à l'exaspération
Olivier Laban, le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, résume la situation : « Aujourd'hui, certains ostréiculteurs vendent et certains clients achètent, sans se soucier des interdictions sanitaires. »
Pourtant, la mort du test souris n'a jamais semblé si proche. Il est contesté dans tout le Bassin. Mercredi, après ingestion des huîtres, 12 souris sur 12 sont mortes, d'où l'interdiction de vente décrétée par le préfet. Mais, explique Olivier Laban, « les autres analyses montraient qu'il n'y avait ni algue toxique ni toxine dans l'eau ».
Depuis cinq ans, avec un test chimique, le Bassin n'aurait été fermé que deux fois, en 2004. Cet été, il le fut pendant plus de cinq semaines... à cause des souris qui meurent sans qu'on sache pourquoi.
Le feu est (presque) vert (Suite Sud-Ouest)

Test-Souris - Ifremer se retire du jeu (Sud-Ouest)
Hier à Arcachon, lors d'une assemblée générale spontanée, le personnel d'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) a décidé à l'unanimité « d'exercer leur droit de retrait ». En clair, de ne plus faire les tests sanitaires des huîtres d'Arcachon.
« Le personnel a craqué suite aux pressions, aux insultes, aux coups de fil anonymes, aux manifestations, expliquait hier Roger Quentin, le directeur. Nous ne pouvons plus travailler dans la peur. » La vente des huîtres, interdite depuis mercredi, ne pourra reprendre avant qu'un autre laboratoire soit missionné, à moins qu'Ifremer ne revienne sur sa décision.
Hier, le préfet de Gironde trouvait la décision des employés d'Ifremer « discutable ». Il expliquait aussi que « les ostréiculteurs n'avaient rien à gagner à terroriser Ifremer puisqu'il n'y aura pas de réouverture avant de nouveaux tests. Il est lamentable de s'en prendre à Ifremer alors qu'une solution se dessine. »

  • 11 septembre 2009

Arcachon - Ostréiculture : «ils veulent assassiner la profession » (Sud-Ouest)

Une quarantaine d'ostréiculteurs ont déversé des coquilles d'huîtres et allumé un feu devant la porte d'Ifremer, l'institut qui réalise les tests souris depuis cinq ans
Ifremer a dû fermer ses locaux hier matin, pendant la manifestation des ostréiculteurs. Dans l'après-midi de mercredi, le message s'est vite répandu : « manifestation devant Ifremer ». Et ce jeudi matin, en effet, une bonne quarantaine d'ostréiculteurs du Bassin s'est retrouvée devant les portes de l'Institut. Ils ont déversé des coquilles dans l'entrée et allumé un feu devant.
Un échange a eu lieu avec des gens de l'Ifremer, et joint hier, Roger Quentin, le directeur, rappelait son credo : « Je suis d'accord avec eux sur le fond, pas sur la forme. Leurs revendications sont légitimes. Je comprends leur ras-le-bol, mais je trouve injuste qu'ils s'attaquent à nous. Nous ne sommes que des exécutants. Nous appliquons le protocole de la Direction générale de l'Alimentation. Si ce n'était pas nous, d'autres laboratoires feraient ces tests souris. »
« De la diffamation ! » ......

Qui ça, ils ? Paris et puis les promoteurs immobiliers. Un ostréiculteur livre le fond de sa pensée : « La corrélation entre la pression foncière et la persécution sanitaire est évidente. » Sandra dit « sentir les requins autour de sa cabane. On a déjà vu des terrains passer du domaine public maritime au privé. Regardez La Teste ! » Et un autre : « Aujourd'hui, c'est clair, ils veulent assassiner la profession. » (Article intégral dans Sud-Ouest)

Le test souris désespère les ostréiculteurs d'Arcachon (Sud-Ouest)
Très décrié et de plus en plus contesté, le test souris est de nouveau à l'origine de l'interdiction de la vente des huîtres ordonnée hier
Malgré les interdictions de la préfecture, les ostréiculteurs du Bassin organisent régulièrement des dégustations qui n'ont, jusqu'alors, jamais intoxiqué qui que ce soit.
Les huîtres du bassin d'Arcachon sont de nouveau interdites à la vente, mises à l'index à la suite des résultats positifs du dernier test souris. Les rongeurs n'ont pas survécu à l'injection d'extraits de glandes digestives des coquillages. Encore une fois, la dixième depuis le début de l'année, plusieurs centaines de familles d'ostréiculteurs sont privées de leur gagne-pain. Au nom d'un test biologique conçu il y a plus de 25 ans par les Japonais et dont le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, disait en juillet dernier qu'il semblait « appartenir au passé ». Suite Sud-Ouest

Les ostréiculteurs manifestent devant Ifremer à Arcachon [+VIDEO] (Sud-Ouest)
Le résultat des derniers tests, connus hier et entraînant l'interdiction de la vente de toutes les huîtres du bassin, a provoqué la colère et le ras-le-bol de la profession
Une bonne quarantaine d'ostréiculteurs a manifesté ce matin à Arcachon devant les portes de l'Institut Ifremer, qui réalise les tests souris sur les huîtres du Bassin.

Le résultat des derniers tests, connus hier et entraînant l'interdiction de la vente de toutes les huîtres du bassin, a provoqué la colère et le ras-le-bol de la profession. Ils ont déversé des coquilles à l'entrée de l'Institut et aussi allumé un feu pour signifier leur volonté de voir ce test souris "dont l'incohérence n'est plus à démontrer" disparaître.
Hier, Olivier Laban, le président de la section régionale conchylicole d'Arcachon, était d'ailleurs à Bruxelles où se tient une conférence scientifique sur un nouveau test de contrôle sanitaire des mollusques.
Ci-dessous, la vidéo d'Arca TV Suite Sud-Ouest

Surveillance sanitaire des coquillages Tenue de la réunion de scientifiques à Bruxelles à la demande de la France (MAAP)
En juillet dernier, à l’occasion de sa rencontre avec Madame VASSILIOU, commissaire européenne à la Santé, et lors de son déplacement à Gujan-Mestras, Bruno LE MAIRE, Ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, avait affirmé sa détermination à mettre en place un test alternatif au test de la souris, capable d’apporter davantage de précisions sur les causes de toxicité des coquillages et sur leurs conséquences sur la santé humaine. Il avait demandé la réunion d’une conférence scientifique européenne à cette fin.
Cette conférence scientifique s’est tenue les 10 et 11 septembre à Bruxelles, en présence des professionnels du secteur conchylicole. Bruno LE MAIRE se félicite de la tenue de cette réunion. Le consensus scientifique en faveur du remplacement du bio-essai sur souris par des tests chimiques reconnus et validés va dans le bon sens. Il salue l’intention de la Commission de proposer une modification de la réglementation en vigueur. Il souhaite que la négociation entre les 27 Etats membres de cette proposition s’engage sans tarder en vue de la mise en oeuvre d’une alternative crédible au test souris dans les délais les plus brefs.

  • 10 septembre 2009

Ostréiculture. Vers un mode de production plus durable (Le Télégramme)
«Il ne s'agit pas ici d'une démarche sur le produit, mais sur la façon de le produire», explique Chloé Cordellier, chargé de mission au syndicat mixte de la ria d'Étel, qui...(Le Télégramme accès payant)

Bassin d’Arcachon - Les huîtres à nouveau interdites à la consommation (Sud-Ouest)
Tous les résultats sur les bio tests sur souris connus hier sont positifs. Ce qui entraîne une fermeture de la commercialisation des huîtres et des moules

«Maintenant, ça suffit ! J'appelle à la désobéissance civique et demande à tous les ostréiculteurs de rendre leurs rôles maritimes, de débarquer leur personnel et de ne plus payer les charges. »
Hier, Olivier Laban, le président des ostréiculteurs s'étranglait de colère. Alors qu'il se trouvait à Paris avant de rejoindre Bruxelles où doit se tenir la conférence scientifique sur un nouveau test de contrôle sanitaire des mollusques, il apprenait... que toutes les huîtres étaient interdites à la consommation.
Les souris sont donc mortes. Pour les tests sur les moules, déjà interdites la semaine dernière, mais aussi pour les huîtres, à la fois d'Arguin et du Grand Banc, dont la commercialisation était autorisée, la semaine dernière.
Ironie de l'histoire, qui plus est, les huîtres se trouvent pour l'heure en deçà de la période de veille sanitaire. Cette dernière aurait dû prendre fin au 31 août, mais en raison de la positivité des moules, le protocole veut que l'on continue à tester les huîtres. Suite Sud-Ouest

  • 8 septembre 2009

La Baule - Analyses contre analyses (Presse Océan)
Vendredi 21 août, le Comité régional des pêches avait fait des prélèvements envoyés dans un laboratoire pour contre-expertise.
La plage est rouverte aux pêcheurs mais la méthode d'analyse des autorités est contestée par certains.
Nous ne remettons en cause ni l'Ifremer, ni les Affaires maritimes qui obéissent aux règles européennes mais... Nous avons des doutes sur la fiabilité des tests effectués ». C'est dit. À l'instar des ostréiculteurs de la baie d'Arcachon, les pêcheurs professionnels remettent en cause les résultats des analyses réalisées par les pouvoirs publics, analyses qui ont abouti le 21 août à la fermeture de la pêche à pied dans la baie de La Baule, en pleine période de grandes marées ! Dans les laboratoires de l'Ifremer (Institut française de recherche pour l'exploitation de la mer), deux souris étaient mortes 35 minutes après avoir reçu l'injection. Or, les tests sont considérés positifs si l'une des trois souris meurt dans les 24 heures.
L'Ifremer, seul laboratoire conventionné
Le Comité régional des pêches avait quant à lui effectué des prélèvements de coquillages de la plage bauloise le 21 août, pour les faire analyser dans un autre laboratoire. Et là... Les souris ont survécu ; aucune contamination n'a été détectée Suite Presse Océan

Paimpol - Projet de zone ostréicole à Plouézec : le dossier avance (Ouest France)
Un projet de zone ostréicole est en suspens depuis des années à Plouézec, près de Paimpol. Il semble que les choses avancent. Cet après-midi, dans le cadre d’une rencontre avec les élus du territoire de la communauté de communes de Paimpol-Goëlo, le secrétaire général de la préfecture, Philippe de Gestas, a visité la zone et annoncé la tenue d’une réunion technique en préfecture le 14 septembre. L’enquête publique sera lancée à la fin de l’année ou début 2010.

  • 7 septembre 2009

Basse-Normandie - Transfert des huîtres creuses : interdiction levée (Manche Libre)
Le Préfet de Région Basse Normandie a levé la suspension temporaire des transferts et des immersions d'huîtres sur le littoral Bas-Normand. Le phénomène de mortalité anormal dans les différents bassins ostréicoles qui avait provoqué cette interdiction en 2008 étant en régression, le transfert a de nouveaux le feu-vert.

  • 5 septembre 2009

Arcachon - Plus de 26 000 signatures contre le test souris (Sud-Ouest)

Remise officielle hier des pétitions en présence de tous les maires du Bassin
Olivier Laban a proposé que la seringue ayant servi à tester les éléphants reste « en souvenir » à la Maison de l'Huître de Gujan-Mestras.
On commence par les mauvaises nouvelles... Les tests sur les huîtres reprendront lundi prochain avec un nouveau prélèvement.
Une annonce faite hier par Olivier Laban, président des ostréiculteurs, à l'issue de la remise officielle des pétitions signées par la population et initiées par les élus en faveur de l'arrêt du test dit de la souris : 26 140 signatures recueillies, voilà la bonne nouvelle...
Un front commun.... Suite Sud-Ouest

Etang de Thau : bilan des mortalités
Bulletin du 27 août 2009 : Stabilité à 50-60% des mortalités depuis mi-mai pour le naissain sauvage d’Arcachon, sachant que tous les autres naissains (écloserie, sauvage de Marennes) avaient été décimés
Voir : bulletin du 28/08/09

Projet Velyger : Variabilité de la reproduction de l'huître
Suivi de la reproduction des huîtres : Bulletin de la semaine du 31 août au 6 septembre 2009

  • 3 septembre 2009

Ostréiculture - Question de survie (Sud-Ouest)

L'environnement se dégrade, des ostréiculteurs cherchent une huître résistante. La moitié seulement des adhérents d'AproMarais étaient présents, mardi soir à La Tremblade, pour le bilan annuel de l'équipe de Michel Bertin. Selon que l'on considère la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, chacun tirera ses conclusions de cette audience. Mais pour le président, n'avoir qu'une centaine d'ostréiculteurs présents - alors que la crise de la filière définit des contours soulignés par un deuxième été de mortalités juvéniles -, est une déception.
L'incompréhension est d'autant plus vive que l'ostréiculteur trembladais s'était démené pour apporter de la densité aux échanges. Plusieurs exposés étayaient les réflexions sur la dégradation de l'environnement estuarien, les mortalités des huîtres, et les voies à explorer pour préserver ce qui peut l'être de la viabilité économique des entreprises conchylicoles. Suite Sud-Ouest

Charente-Maritime : L'état des productions d'huîtres (Sud-Ouest)

Le réseau de surveillance du Centre régional d'expérimentation et d'application aquacole fournit une photographie du bassin de Marennes-Oléron pour le printemps et l'été 2009.
La mortalité des huîtres d'un an y a été observée plus précocement que l'année dernière, et « globalement plus intense », a expliqué le directeur du centre, Philippe Blachier.
Les pertes sont de 83 % du cheptel. Sur l'huître de deux ans, classe d'âge affectée par les mortalités juvéniles de l'été 2008, la mortalité cet été n'a été que de 13 %. Avec 9 % de pertes cet été, la mortalité des lots de 3 ans est à un niveau normal. Suite Sud-Ouest

Bassin d’Arcachon - Ouverture totale pour les huîtres, mais pas pour les moules (Sud-Ouest)
Biotests négatifs sur les huîtres hier, mais hélas positifs pour les moules
Chez Sandrine Laban, au marché d'Arcachon, de mignonnes souris en peluche ont animé tout l'été le banc d'huîtres...
Serait-ce la fin du cauchemar de l'été pour les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ? Après la fermeture des huîtres du Grand Banc la semaine dernière, hier les résultats étaient bons partout.
Résultats qui signeraient, selon toute vraisemblance, la fin du test souris concernant les huîtres. En effet, les ostréiculteurs du Bassin ont obtenu une réduction de la période à risques, jusqu'au 31 août (au lieu du 30 septembre).
Rebelote pour les moules Suite Sud-Ouest

  • 2 septembre 2009

Ostréiculture - Les huîtres à Bruxelles les 10 et 11 septembre (Sud-Ouest)

Le président de la Section régionale conchylicole assistera durant deux jours aux travaux de la conférence scientifique européenne sur les tests huîtres
Olivier Laban, président des ostréiculteurs, est soutenu par l'ensemble des maires du Bassin dans sa démarche pour l'abandon du test sanitaire dit de la souris. Les 10 et 11 septembre prochains, à Bruxelles, se tiendra la conférence scientifique européenne portant sur l'évolution des méthodes alternatives de détection des bio toxines marines en remplacement... du test de la souris.
Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole (SRC), y est invité en tant que membre du CNC (Comité national de la conchyliculture) et se trouvera aux côtés de Goulven Brest, son président, invité au titre de l'Association européenne des producteurs de mollusques. Il s'agit, on l'aura compris, de plancher sur l'évolution des protocoles de contrôles sanitaires. Soit, pour les Arcachonnais, la fin du biotest souris.

Une alternative crédible
« Même si l'élaboration d'un test chimique est dans les tuyaux depuis longtemps, il semble que le processus s'accélère, relève Olivier Laban. Je pense que la crise arcachonnaise de cet été 2009 a, aussi, accéléré les choses. Car même les scientifiques se sont aperçus qu'il était urgent de passer à autre chose, au vu de l'incohérence des résultats. Certes, il faut rester prudent, la profession ayant déjà été victime à plusieurs reprises d'effets d'annonces, mais on peut vraiment espérer un test chimique, enfin. » (Lire ci-dessous.)
L'objectif de cette conférence est donc celle de trouver, au niveau européen et dans les meilleurs délais, une alternative crédible au test dit de la souris sur les coquillages, garantissant un niveau de sécurité sanitaire. Suite Sud-Ouest

  • 1 septembre 2009

Les experts de l’EFSA, l’autorité européenne de la sécurité des aliments, émettent des doutes sur le « test souris »

Dans un communiqué, les scientifiques de l’EFSA ont dit que le test-souris est une méthode inappropriée pour détecter la présence de toxines dans les mollusques bivalves, comme les huîtres, les palourdes et les moules. « La méthode présente des lacunes, notamment la variabilité élevée dans les résultats, la capacité de détection insuffisante et la spécificité limitée, » indiquent les experts. (Source : Seafoodsources)

Lire le communiqué :

L’EFSA, l’autorité européenne de la sécurité des aliments, rend un avis scientifique sur les biotoxines marines

Les scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont conclu que la consommation de coquillages contaminés par les biotoxines marines appartenant aux groupes des yessotoxines ou pectenotoxines aux taux réglementaires européens ne présentait pas un risque pour la santé. Les experts du groupe scientifique sur les contaminants de la chaîne alimentaire (CONTAM) ont cependant indiqué dans un avis scientifique que les personnes qui consomment des coquillages contaminés par des toxines des groupes acide okadaïque, azaspiracide, saxitoxine ou acide domoïque pourraient développer des problèmes de santé.

La Commission européenne a demandé à l’EFSA d’évaluer les taux limites européens actuels de six types de toxines présents dans les coquillages, appelés biotoxines marines, ainsi que les méthodes de test définies dans la législation européenne. Les biotoxines marines sont des substances toxiques produites par différentes algues, pouvant s’accumuler dans les coquillages. Suite EFSA

  • 31 août 2009

Ostréiculture - Ouvrir la voie de la sélection des huîtres (Sud-Ouest)
AproMarais, le principal syndicat professionnel de Marennes-Oléron, recevra deux membres du Comité national de la conchyliculture, demain à son assemblée
Michel Bertin, favorable à un programme de sélection d'huîtres résistantes.
Pour la deuxième année consécutive, l'ostréiculture charentaise a été rudement frappée par une vague de mortalité. Et comme en 2008, ce sont les jeunes huîtres, dans leur première année de croissance, qui ont été atteintes. C'est dans ce contexte que le syndicat AproMarais, le plus rassembleur du bassin de Marennes-Oléron, tiendra son assemblée générale, ce mardi 1er septembre, à 16 heures, au foyer d'animation culturelle de La Tremblade. Quelle en sera la tonalité ? L'écho de son président, l'ostréiculteur trembladais Michel Bertin.
« Sud Ouest ».
Quelle est aujourd'hui la situation sur les parcs d'élevage ?
Michel Bertin. La mortalité des juvéniles serait terminée. Ici, l'ampleur des pertes estivales a été de 80 %. L'année dernière, nous avions subi deux vagues de mortalité. Cette année, tout a claqué en même temps. Nous avons eu vent de problèmes en Espagne, en Méditerranée, à Arcachon. Puis, en Seudre, ça a commencé le 9 mai. Et en 48 heures, nous avons subi entre 60 et 80 % de pertes. Cela me semble être de plus grande ampleur que l'année dernière.
Pour ce qui concerne notre établissement, mon fils avait déposé début mai, dans le golfe du Morbihan, de très jeunes huîtres, grattées des coupelles de captage de l'année dernière. Ce sont des huîtres qu'habituellement on voit très vite pousser. Là, 15 jours après, il y avait 80 % de pertes. Suite Sud-Ouest


Algues vertes : « La Normandie ne sera jamais la Bretagne »

En matière d’algue verte, la Normandie ne sera jamais la Bretagne assurent les spécialistes qui la surveillent tout de même. Le littoral bas-normand est-il menacé par les algues vertes ? Au lendemain de la visite du premier ministre, François Fillon sur la plage de Saint-Michel-en-Grève dans les Côtes d'Armor, la question méritait d'être posée. Après tout, les côtes bretonnes polluées par ces petites algues vertes sont nos plus proches voisines et ressemble à bien des côtés aux nôtres. Quand on sait par ailleurs que ces ulves (c'est leur nom) prolifèrent à cause des nitrates d'origines agricoles rejetés par les cours d'eau on se dit que le littoral de Normandie, une des premières régions agricoles de France, doit forcément être concerné par le problème. (La Manche Libre)

En effet, les élus de la communauté de communes du Pays granvillais à l’Ouest du Cotentin ne prennent pas à la légère les 60 tonnes d’algues vertes ramassées sur les plages depuis juillet. Alors que les élus manchois s’inquiètent pour si peu et vont vérifier le protocole passé avec les agriculteurs, plusieurs élus costarmoricains et finistériens sont « submergés » par une déferlante de plusieurs milliers de tonnes sur leurs plages : 20 000 tonnes à Hillion dans la baie de Saint-Brieuc, 1700 tonnes dans la baie de Douarnenez, plusieurs milliers de tonnes dans la baie de Lannion.

Voir la suite ... Marées vertes : Le dessous des cartes agricoles
  • 29 août 2009

Arès - Rencontre avec un ostréiculteur qui survit (Sud-Ouest)
Être ostréiculteur aujourd'hui, est plus difficile que jamais. Jérôme Dirrig, se bat, comme beaucoup de ses collègues, pour survivre, face à la conjoncture : interdictions à répétition de commercialisation, mortalité des naissains, pouvoir d'achat des clients en baisse. Rencontre.
Comment avez-vous débuté dans le métier ?
Jérôme Dirrig. Ma famille est d'origine alsacienne et j'ai vécu en région parisienne pendant mon adolescence. Comme les études ne me passionnaient pas, et que mes parents avaient repéré que les milieux marins et aquatiques m'intéressaient, je suis entré au lycée marin de Gujan-Mestras, qui préparait au BEP des métiers conchylicoles. Je ne connaissais rien aux huîtres. Ce fut donc une découverte totale. Puis, j'ai repris l'affaire de M. Dupuch en 1987, au départ avec un associé, puis seul ensuite. J'habite maintenant ici depuis plus de vingt ans. Suite Sud-Ouest….

  • 28 août 2009

IFREMER : Suivi des mortalités dans les différents sites ostréicoles français

Bulletin de l’Observatoire des Ressources Conchylicoles n°6 du 31 août 2009

  • 27 août 2009

Basse Normandie : De nouvelles techniques testées pour lutter contre les mortalités

Le syndicat mixte pour l’équipement du littoral (Smel) s’est lancé dans une expérimentation afin de proposer aux professionnels de revoir leurs pratiques d’élevage pour tenter de réduire les mortalités

Ces expérimentations qui auront lieu sur la côte Ouest du Cotentin à Blainville sur mer, visent à savoir si « une approche zootechnique simple et facilement maitrisable par les ostréiculteurs, peut limiter les mortalités de manière notable » selon Jean Louis Blin, chef de projets au Smel. Plusieurs facteurs zootechniques seront analysés : la densité dans les poches, les niveaux bathymétriques en haut de l’estran notamment pour le stockage, les différents types de naissain (captage naturel, naissain diploïde ou triploïde d’écloserie). Les résultats de l’étude seront connus au début de l’année prochaine. Source : Le Marin du 21 août 2009

Voir les domaines d'intervention du Smel : Syndicat mixte pour l’équipement du littoral

6ième interdiction dans le Bassin d’Arcachon - Les huîtres sont une nouvelle fois interdites (Sud-Ouest)
Les tests souris se sont révélés positifs. Les huîtres du Bassin d'Arcachon sont à nouveau interdites... sauf celles du Banc d'Arguin
La Préfecture de Gironde vient de prendre un arrêté interdisant la pêche, la vente et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon
Le feuilleton est sans fin...
Malgré tout, certains producteurs peuvent continuer à vendre leurs huîtres. Il s'agit des "professionnels ayant adhéré au protocole de fonctionnement en circuit fermé et ayant reçu l'autorisation de la direction des services vétérinaires de la Gironde".
Eux et eux seulement, "pourront mettre sur le marché soit des huîtres issues des zones de production du bassin d'Arcachon, mises en stock protégé dans leur établissement avant le 17 août 2009, soit des huîtres issues de zones de production non soumises à des restrictions." Texte intégral Sud-Ouest

Un Festival mondial du cirque et de l'ostréiculture (Sud-Ouest)

Gilbert Edelstein, le patron du cirque Pinder, l'a annoncé : l'été prochain, un festival circassien dédié à l'ostréiculture s'ancrera sur le bassin d'Arcachon
«Monaco a son festival du cirque, mais n'a pas le monopole. Je ne vois pas ce que nous avons à lui envier, nous aussi, nous savons faire... »
Gilbert Edelstein, le patron du cirque Pinder le lançait vendredi dernier publiquement, à l'occasion du fameux test de l'éléphant - organisé en lieu et place du test souris -, réalisé sur la plaine Gilbert-Moga à La Teste-de-Buch : « L'an prochain, nous organiserons un festival mondial du cirque et de l'huître ! »
Une idée lancée devant les élus du Bassin, et notamment Michel Sammarcelli, le président du Siba, et les maires des deux villes accueillant pour l'instant le cirque, Philippe Pérusat (Andernos-les-Bains), également président de la commission tourisme au Siba, Jean-Jacques Eroles (La Teste-de-Buch), mais aussi les ostréiculteurs du Bassin, dont le président Olivier Laban. Suite Sud-Ouest

  • 24 août 2009

Huîtres : le virus qui menace - «On a besoin de revenir à une huître plus rustique...»
(
NouvelObs)

Tout a changé quand le fruit de mer est devenu consommable toute l'année et que la grande distribution en a fait un produit d'appel. Depuis, il est devenu fragile
Comme chaque été, la température monte autour des parcs à huîtres. Interdiction de consommation par-ci, manifestations de producteurs par-là. Apparemment, c'est la faute à un virus, sans conséquences pour la santé humaine, qui décime les «bébés». Selon les endroits, 60 à 80% des naissains succombent depuis 2007. Et comme il faut trois ans pour qu'une huître soit digne d'être avalée, la pénurie menace tous les consommateurs dès l'an prochain. Une catastrophe en vue pour la profession menacée.
Pourtant, la maladie laisse perplexe les scientifiques. Pourquoi ce virus au départ bénin s'est-il transformé en tueur ? Plusieurs hypothèses sont étudiées (réchauffement climatique, surproduction. ..). Mais comme le résume Edouard Bédier, de 1'Ifremer, «il n'y a sans doute pas une seule cause, mais un faisceau de facteurs». Homme de bon sens, Yannick Stephan, ostréiculteur à Saint-Philibert à la sortie de La Trinité-sur-Mer, estime que cette crise oblige à repenser le métier : «L'huître a été trop poussée, on a travaillé sur la croissance et non sur la résistance. On a besoin de revenir à une huître rustique qui mettrait moins d'énergie à grossir et plus à se défendre contre les maladies.» Suite NouvelObs

Ifremer : Suivi de la reproduction des huîtres dans les différents bassins de captage

Projet Velyger : Variabilité de la reproduction de l'huître
Voir les résultats : Semaine du 24 au 30 août 2009

  • 20 août 2009

Pour tous ceux qui aiment l’humour anglais, lisez ce message qui s’adresse aux journalistes :

A tous les journalistes - Un post des pêcheurs anglais bien british !

No tuna, no salmon. No oysters, no skate. No cod and chips
Imagine a world without seafood for supper. It's nearer than you think.

Pas de thon, pas de saumon. Pas d'huîtres, pas de raie. Pas de morue avec les chips
Imaginez un monde sans produits de la mer pour le souper. C'est plus proche que vous ne le pensez. Lire la suite….

  • 19 août 2009

Ifremer : LER Pertuis charentais - Phytoplancton et Saisons
Les espèces qui constituent le phytoplancton, diffèrent tout au long de l'année, en fonction des paramètres climatiques. Suite….

  • 13 août 2009

IFREMER : Observatoire des Ressources Conchylicoles : suivi des mortalités dans tous les bassins ostréicoles

Bulletin Numéro 5 daté du 14 août 2009

  • 12 août 2009

Rapport de notification immédiate à l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE)
Date du rapport: 27/07/2009

I – Contexte
Un phénomène de mortalité anormale des huîtres creuses (Crassostrea gigas) est survenu depuis avril 2009, s’est amplifié et semble toucher la quasi-totalité du littoral métropolitain. Il concerne le naissain d’huîtres et les juvéniles, de toutes origines (naturel et écloseries), diploïde comme triploïde.
Ce phénomène relève strictement de la santé animale et n'a aucun impact connu sur la santé publique.
II – Hypothèses sur l'origine Suite…

Des nouvelles des mortalités d'huîtres en Irlande

L’Institut Maritime d’Irlande suit les mortalités d’huîtres dans 13 baies réparties tout autour du pays. Les mortalités qui ont débuté à la fin du mois de juin, semblent maintenant se ralentir ou même s’être arrêtées dans certains sites.

A ce jour, les résultats montrent la présence du virus de l'herpès OsHV1 dans les échantillons provenant de 7 baies. Une analyse plus poussée est effectuée sur les échantillons afin de déterminer s'il existe d'autres agents pathogènes. Par ailleurs, l'analyse est en cours sur les échantillons provenant des six autres baies touchées par des pertes d'huîtres.

Les mortalités touchent principalement le naissain et les jeunes huîtres arrivés en Irlande en 2009. Les pertes sont comprises entre 15 à 95%.

Le rôle du virus OsHV1 dans la mortalité reste à clarifier sachant que d’autres facteurs sont à étudier. Toutefois, il est probable que le virus de l'herpès ait joué un rôle dans la mortalité, le cas échéant en liaison avec des bactéries pathogènes, et probablement en conjonction avec d'autres paramètres environnementaux. Par exemple, de fortes pluies et des températures élevées sont susceptibles d'avoir eu un impact sur les mortalités.

Remarque : l’Institut Maritime indique aux importateurs d’huîtres de les contacter avant tout transfert. Voir le texte intégral en anglais : Update for Irish Oyster Producers

Pour plus d'informations sur l'ostréiculture irlandaise (en Français) : Huîtres d'Irlande

  • 11 août 2009

Ifremer : Bulletin d’information sur la Reproduction de l’Huître Creuse
Velyger : Semaine du 10 au 16 août 2009

Auray : Plate ou creuse, l'huître fait son festival (Ouest France)
Le 5 septembre se déroulera le troisième Festival des huîtres de Bretagne Sud. L'occasion de découvrir le mystérieux coquillage. Suite …

  • 10 août 2009

Le virus tueur hante les conchyliculteurs du bassin de Thau (Midi Libre)
Pour la seconde année consécutive, les conchyliculteurs de Thau sont confrontés à une mortalité des huîtres juvéniles. Inquiétude.
Tout a commencé au printemps 2008. Et s’est prolongé durant l’été : les ostréiculteurs de Thau avaient eu à subir une perte de 40 à 100 % de leurs huîtres juvéniles. A l’origine de l’hécatombe : un virus provoquant une mortalité foudroyante.
En mai dernier, le phénomène s’est reproduit, créant une vive inquiétude chez les producteurs qui s’estiment accablés depuis 1997. La malaïgue et les proliférations phytoplanctoniques ont régulièrement jeté le trouble et suspendu la commercialisation. Les professionnels dénoncent pêle-mêle la pression démographique et l’apport de nitrates et de phosphates mettant le milieu à dure épreuve. Dans le même temps, ils s’accordent à dire que les contrats d’étang ont porté leurs fruits. Suite Midi Libre

Huîtres - Le remède passe par l’amélioration génétique (Midi Libre)
Des mortalités massives d’huîtres sont connues dans le monde entier depuis longtemps, mais sans explication strictement pathologique.
La mortalité des juvéniles sur le bassin de Thau, comme sur tous les autres sites de production, surprend cependant les scientifiques. A Ifremer, Fabrice Pernet coordonne le programme de recherche Adecom (2009-2011) associant l’Institut, le Comité régional de conchyliculture, la Région, le Cepralmar et le conseil général.
« Le virus de type herpétique auquel on est confronté a été décrit dans les années 1990. Pour autant, on ne sait pas s’il est seul en cause dans ces mortalités », dit-il.
Quelle parade envisager ? « C’est une évidence, on ne peut pas intervenir sur le milieu. On est obligé de mener une lutte intelligente et pas à l’arme atomique », souligne Denis Regler, directeur du comité de la conchyliculture.
La lutte intelligente passe en particulier par l’amélioration génétique, destinée à résister au phénomène de mortalité.
Depuis peu, la société vendéenne SFC (Sélection française conchylicole)..... Suite Midi Libre

  • 8 août 2009

Gironde - Avant le pyralène, il y avait déjà du cadmium dans l'eau (Sud-Ouest)
L'affaire de la contamination aux PCB n'est qu'un épisode de plus dans la pollution de l'estuaire. Farcies au cadmium, les huîtres sauvages ne peuvent y être consommées
Les huîtres sauvages de l'estuaire de la Gironde sont interdites de culture, de ramassage et de consommation depuis 1995.
La faune sauvage de la Garonne et de l'estuaire de la Gironde devra bientôt sortir en scaphandre autonome. Les arrêtés préfectoraux du mois dernier ont mis en exergue une préoccupante contamination du milieu aux PCB, c'est-à-dire au pyralène, un composé chimique hautement toxique qui s'accumule dans la chair grasse des poissons de fond.
Jusque-là, seules les anguilles en sont victimes à des taux qui interdisent désormais leur consommation - la même mesure est valable pour la Charente. Cette pollution en aval du Tarn-et-Garonne, dont l'origine est sans doute ancienne et diffuse, n'est pas la première. Si le dossier est un peu tombé dans l'oubli aujourd'hui, il n'en reste pas moins que les huîtres sauvages, ainsi que les moules, y sont aussi interdites de ramassage et de consommation. Suite sur Sud-Ouest

Suivi des mortalités en Charente-Maritime

Flash info Maline n°6 daté du 4 août 2009
Après les mortalités importantes de naissain au mois de mai et en début du mois de juin dans les pertuis charentais, la tendance est toujours au plafonnement de la mortalité. Elle reste relativement faible pour le 18 mois et proche de la valeur moyenne de fin d’été pour les huîtres en finition. Voir le détail sur Flash info Maline n°6 daté du 4 août 2009

  • 7 août 2009

Bassin d’Arcachon - Le test de l'éléphant (Sud-Ouest)
Le cirque Pinder, solidaire des ostréiculteurs, organisera un « test huîtres » des plus insolites lors de sa venue à Andernos et La Teste, du 20 au 22 août
Frédéric Edelstein va faire goûter les huîtres à ses éléphants, parodiant ainsi le désormais fameux test souris. Gilbert Edelstein, le patron du cirque Pinder est l'homme de tous les défis. Voilà quelques années, en 2004, les tigres de son fils Frédéric avaient dégusté un plateau d'huîtres du bassin d'Arcachon : « L'époque où tout allait bien, relève Gilbert Edelstein, grand amoureux d'Arcachon où il possède une résidence secondaire. Mais cette année, où tout va mal, les huîtres étant successivement ouvertes et fermées à la vente à cause de ce fameux test de la souris, le cirque souhaite apporter son soutien aux ostréiculteurs. Et publiquement. »
Aussi, et à l'occasion des quatre représentations prévues les vendredi 21 et samedi 22 août à La Teste de Buch (1), le spectacle du cirque sera pour partie inédit. Explications.Parodie du test souris Suite sur Sud-Ouest

Voir aussi : Gujan-Mestras - Le préfet invité à la Fête de l'huître (Sud-Ouest)

  • 6 août 2009

Pour information : Le poisson sauvage, naturellement bio ! Ainsi que les huîtres, les moules et tout autre coquillage....

Depuis quelques années, les poissonniers proposent des saumons bio, ainsi que des bars et des daurades, il y a aussi des truites et des crevettes bio. Bientôt, des huîtres, des moules, des tilapias, des pangas,…. Tous ces produits estampillés AB sont issus d’élevages certifiés Aquaculture Biologique. Pour chaque espèce est fixé un cahier des charges qui rentrera pour la première fois dans le cadre d’une réglementation communautaire adoptée le 29 juin 2009 à Bruxelles. Suite …

Arcachon - Les élus pétitionnent (Sud-Ouest)
En marge de la mobilisation des élus, on a appris que les moules sont à nouveau autorisées
Les élus du Bassin, dont Michel Sammarcelli ont fait signer hier des pétitions contre le test de la souris. Tôt hier matin, dès l'ouverture des étals du marché d'Arcachon, les élus du bassin d'Arcachon étaient à pied d'oeuvre : Michel Sammarcelli, le président du Siba, Nathalie Le Yondre, maire d'Audenge, Bruno Lafon, maire de Biganos, Yvette Maupilé, Dominique Ducasse, Jean Jacques Montané, tous élus d'Arcachon, de La Teste, ou d'Andernos.
Ils circulent entre les stands : « Une petite signature contre le test de la souris pour les huîtres ? » Les gens s'arrêtent, signent : « Des deux mains. J'en ai mangé quand elles étaient fermées », entend-on.
Un consommateur approche : « Je suis élu européen, je signe ! » Jean Paul Gauzès, député européen UMP de Seine-Maritime est en vacances sur le Bassin : « Ce test est très contesté scientifiquement. Certes, le principe de précaution doit être appliqué, mais là, franchement, c'est du n'importe quoi », s'exclame-t-il.
10 signatures par minute…. Suite sur Sud-Ouest

Charente - La Boutonne est réduite au goutte-à-goutte (Sud-Ouest)
La rivière a atteint un tel niveau d'étiage que la vie aquatique est menacée et que l'eau potable risque de manquer. Ses défenseurs se mobilisent
Un chiffre : 378 litres par seconde. C'est le débit de l'eau de la Boutonne au moulin de la Châtre, aux confins de la Charente-Maritime, dans les méandres de Saint-Séverin. Là, on mesure régulièrement et très officiellement les valeurs de cette rivière emblématique des problèmes d'eau du département. Avec des repères : 800 litres par seconde, c'est le débit objectif d'étiage ou niveau estival normal de la rivière, 400 litres par seconde, c'est le débit critique ou seuil au-dessous duquel toute vie aquatique devient problématique et où l'eau potable risque de manquer. On y est. On l'a même dépassé. Avec un bon mois d'avance par rapport aux années sèches.
« Nous sommes plus mal qu'en 2006 qui fut pourtant critique. C'est d'autant plus inquiétant que les nappes se sont correctement rechargées cet hiver. Et l'on sait aujourd'hui que le lit de la Boutonne est en lien étroit avec la nappe qui se trouve en dessous », explique Claude Matard, spécialiste des questions d'eau à l'association Nature Environnement 17.
Avec SOS Rivières et AIE17 (1), il secoue le cocotier de la sécheresse depuis des années. Le problème n'est pas nouveau. Mais la tension monte d'un cran d'année en année. Côté Deux-Sèvres, où la Boutonne coule avant d'entrer dans notre département, ce sont les pêcheurs qui sont montés les premiers au front ciblant ouvertement les irrigants et le laxisme des pouvoirs publics.
Arrêté du 29 juillet…. Suite Sud-Ouest

  • 5 août 2009

Méditerranée - Etang de Thau : Ifremer LER : Bulletin mortalité du 04/08/09

  • 4 août 2009

Arcachon - Forte solidarité avec les ostréiculteurs (Sud-Ouest)
Lège-Cap-Ferret - La première fête de l'huître sur la presqu'île a été lancée en 1975 à Claouey, on l'appelait alors « Fête de la Gigas », tirée du nom d'une huître de belle taille importée du Japon pour regarnir le bassin d'Arcachon en proie à la mortalité de ses huîtres. Depuis, les crises de l'ostréiculture reviennent périodiquement mais les fêtes en son honneur ont toujours existé.
Vendredi soir, la présence d'Olivier Laban, président démissionnaire de la section conchylicole du bassin d'Arcachon, aux côtés des officiels qui inauguraient la fête de la presqu'île, montrait toute la détermination et la volonté des élus de soutenir les ostréiculteurs.
Toute en couleur Suite dans Sud-Ouest

  • 3 août 2009

La conchyliculture broie du noir (La Manche Libre)
La section régionale de la conchyliculture Normandie-mer du Nord, présidée par Joseph Costard, a tenu une assemblée générale extraordinaire jeudi 16 juillet à son siège de Gouville-sur-Mer en raison de la gravité des difficultés que connaissent cette année encore les conchyliculteurs.
Principale préoccupation : le retour du phénomène de mortalité dont sont victimes de 50 à 80% des juvéniles selon les bassins. Beaucoup de conchyliculteurs voient arriver la fin de leur activité. Ils en viennent alors à brader leur production, ce qui entraîne un glissement général des cours vers le bas.
Prix plancher
Cette évolution est particulièrement dangereuse pour la profession dans son ensemble. En conséquence, celle-ci s’engage maintenant dans un système en cours chez les pêcheurs : la fixation d’un prix plancher ou prix de retrait, défini pour chacun des calibres d’huîtres. Suite La Manche Libre….

Voir : La note de service du 16 juillet 2009 de la Direction générale de l’alimentation du Ministère de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Pêche en ligne :

Mortalités anormales d'huîtres creuses : point de situation au 10 juillet 2009

Un phénomène de mortalité anormale des huîtres est survenu depuis avril 2009, s’est amplifié et semble toucher la quasi-totalité du littoral métropolitain. Comme en 2008, ces mortalités concernent actuellement du naissain d’huîtres et des juvéniles, de toutes origines (naturel et écloseries), diploïde comme triploïde.
Le phénomène observé de mortalités anormalement élevées d’huîtres Crassostrea gigas relève strictement de la santé animale et n'a aucun impact connu sur la santé publique….Suite…..

Pour tout savoir sur la réglementation sanitaire des produits de la mer, aller sur le site : Hygiène alimentaire de Bruno Peiffer

  • 31 juillet 2009

Ifremer : Observatoire conchylicole

Suivi des mortalités par site d'observation (dans tous les bassins ostréicoles) : Bulletin du 31 juillet 2009

Jeunes huîtres. Hécatombe en Bretagne-Nord (Le Télégramme)
En Bretagne-Nord, le taux de mortalité des huîtres juvéniles dépasse les 50 %. Une catastrophe pour les 500 ostréiculteurs de ce secteur.
Après la côte sud de la Bretagne, c'est au tour de la côte nord de mesurer l'ampleur des dégâts causés par la surmortalité des huîtres juvéniles, celles âgées de 10 à 18 mois. Avec un peu plus de 50% de pertes, le taux de mortalité est certes un peu inférieur à celui de l'an passé, mais la situation reste dramatique pour bon nombre d'ostréiculteurs. De la baie du Mont-Saint-Michel à Camaret, les ostréiculteurs (environ 500) viennent de communiquer le pourcentage de perte sur leurs jeunes huîtres. «C'est une catastrophe», selon Goulven Brest, président du comité national de la conchyliculture (CNC) et de la section régionale Bretagne-Nord. «Selon certains bassins, le taux de mortalité varie de 0% à 98%», commente Goulven Brest.
Introduire une souche plus résistante
Réchauffement climatique, algues toxiques, virus... Connaît-on les causes ce mal mystérieux qui décime les parcs? «Non», répond Goulven Brest….Suite Le Télégramme

Ostréiculture - Une mortalité toujours inexpliquée (Sud-Ouest)
L'État mettra en place la même aide que l'an passé. Les professionnels s'inquiètent et s'impatientent
Les ostréiculteurs, en discussion avec le sous-préfet Henri Duhaldeborde.
Inexplicablement, le cauchemar de 2008 se répète : la surmortalité des jeunes huîtres touche dans les mêmes proportions les ostréiculteurs du département. François Patsouris, président de la section régionale conchylicole, a annoncé, hier, que les aides d'État, mises en place l'année dernière, seront renouvelées cette année.
Le dégrèvement de redevance est « pratiquement acquis », et le fonds national dit de « calamités agricoles » est lui aussi garanti. « On attend également une réponse sur une possibilité d'extension des prix planchers à nos filières », a-t-il précisé, de retour d'une réunion, avant-hier, avec le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, à Paris.
60 à 80 % de pertes
Qu'est-ce qui provoque aussi massivement la mort des jeunes huîtres depuis maintenant deux saisons sur les bassins ostréicoles du département ? Lors d'une réunion tendue, hier soir, à Marennes, professionnels, représentants de l'État, élus locaux et experts ont fait le point sur la situation.…..
Trois pistes évoquées
Reste à savoir lesquelles. Pour Tristan Renault, peu importent les causes, « les moyens de lutte sont de toute façon les mêmes ». Ils passent notamment par une sélection d'huîtres plus résistantes.
Trois pistes ont d'ailleurs été évoquées au ministère : des essais sur des huîtres sauvages, d'autres sur des huîtres d'élevages du même type présentes au Japon et en Australie, ou « en dernier recours », précise François Patsouris, l'introduction d'une nouvelle espèce. D'après Tristan Renault, une proposition d'introduction pourra être faite « fin 2009 ou début 2010 » en Charente-Maritime. Voir l’article entier sur Sud-Ouest

Bilan - Les ostréiculteurs de nouveau face à une surmortalité des jeunes huîtres (AFP)
Déjà victimes en 2008 d'une hécatombe chez les jeunes huîtres provoquée par un virus, les ostréiculteurs sont à nouveau confrontés cette année à une forte surmortalité de naissains, que les Affaires maritimes et l'Ifremer tentent d'évaluer. Jacques Sourbier, président de la section régionale conchylicole (SRC) des Pays-de-la-Loire, ne veut pas se risquer à donner un chiffre précis car la compilation des données des exploitations est encore en cours. Pour autant, affirme-t-il, "pour les naissains de moins d'un an, le phénomène semble aussi inquiétant et grave que l'année dernière". Durant l'été 2008, une surmortalité record avait touché entre 40 et 100% des naissains, selon les zones. En cause, selon l'Ifremer (Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer), un virus connu, le OsHV-1 (Ostreid herpesvirus 1)", associé à une bactérie et favorisé par la météo. Les professionnels évoquent déjà pour cette année une surmortalité des jeunes huîtres comprise entre 50 et 80%, ce qui a conduit la direction des pêches à demander en juillet un bilan de la situation aux préfets des départements littoraux. "Le phénomène a commencé dans le sud en avril, comme à l'étang de Thau.....Suite de l'article de l'AFP

Bassin d’Arcachon - Ostréiculteurs, l'espoir (Sud-Ouest)
Le ministre pourrait accepter, aujourd'hui, de prendre en compte d'autres tests aux côtés de celui de la souris
La commercialisation des huîtres est de nouveau autorisée depuis mercredi. Mais l'inquiétude demeure chez les ostréiculteurs. Ne serait-ce que dans l'attente du prochain test, dans une semaine.
D'ici là, ils espèrent que le gouvernement acceptera de déroger au seul test de la souris, durant le mois d'août, en attendant un nouveau protocole demandé à Bruxelles pour 2010.
Algues et toxines
C'est en tout cas la démarche effectuée hier matin par Olivier Laban, le président démissionnaire des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, auprès du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, à Paris.
La demande des ostréiculteurs est simple : « Nous souhaitons que la Misa (mission interservices) qui se réunit après un résultat positif du test de la souris, ne se prononce pas sur ce seul critère pour décider d'une fermeture des huîtres, mais prenne également en compte les autres indicateurs, comme le test chimique qui décèle quinze toxines connues, ou la recherche de l'algue toxique dynophysis. »

  • 30 juillet 2009

Des coquillages pollués, partout dans le monde (Le Monde)
Manque de fiabilité des tests ou apparition d'une nouvelle pollution ? Le débat autour de la toxicité des huîtres du bassin d'Arcachon, régulièrement interdites à la consommation, fait rage pour la cinquième année consécutive. Désemparés, les ostréiculteurs s'inquiètent pour leur avenir.
Le cas des coquillages français est loin d'être isolé. Depuis une vingtaine d'années, les proliférations d'algues toxiques se multiplient sur les littoraux du monde entier et sont devenues une source de préoccupation pour les pouvoirs publics. Car les coquillages sont de plus en plus consommés : en cinquante ans, la production mondiale a été multipliée par quinze. Les scientifiques s'inquiètent aujourd'hui de la montée en puissance de risques "émergents", liés aux effets du réchauffement climatique et aux interactions entre toxines, encore mal connues.
Pour le malheur des producteurs et des amateurs de moules, palourdes et autres huîtres, les coquillages, en filtrant l'eau de mer, concentrent les polluants.
Trois types de contaminants s'y accumulent : les résidus chimiques, les pollutions microbiologiques (liés aux dysfonctionnements des stations d'épuration et aux activités agricoles) et, depuis une vingtaine d'années, les substances toxiques produites par certaines espèces de micro-algues. Ces dernières peuvent provoquer des désordres gastro-intestinaux ou neurologiques.
Toutes les régions du monde sont touchées par ces proliférations. "Les Etats-Unis et le Canada sont davantage concernés par les toxines paralysantes Suite sur le Monde ….

A Arcachon, des ostréiculteurs en colère (Le Monde)

Depuis avril, chaque mercredi, le temps des ostréiculteurs est suspendu sur le bassin d'Arcachon au résultat du test de la souris. Ce mercredi 29 juillet, il est négatif, c'est-à-dire favorable.En apprenant la levée de l'interdiction de vente des huîtres du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, président démissionnaire de la section régionale conchylicole d'Arcachon, s'est dit "soulagé mais encore tendu". Jusqu'au mercredi suivant. Pour marquer leur ras-le-bol et couper l'herbe sous le pied d'ostréiculteurs plus radicaux, le syndicat professionnel et son président ont démissionné en bloc le 22 juillet.Sur le bassin d'Arcachon, la révolte gronde contre le test de la souris. Jugé peu fiable par les conchyliculteurs, il conduit, depuis cinq ans, à des fermetures sans qu'aucune pollution ou présence d'algue toxique n'ait été mise en évidence. Suite dans le Monde…

Bassin d'Arcachon: le ministre veut une alternative au test souris d'ici fin 2009 (NouvelObs)
Une alternative au test de la souris devrait être disponible "à la fin de l'année 2009" pour déterminer la toxicité des huîtres du Bassin d'Arcachon, a assuré jeudi le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire, après une réunion à Paris avec les représentants des ostréiculteurs. "Rien de neuf", ont regretté ces derniers à l'issue de la rencontre.
"Un test alternatif au test de la souris, qui soit plus précis, plus convaincant, plus explicatif, tout aussi protecteur pour la santé du consommateur" devrait être prêt "à la fin de l'année 2009", a déclaré M. Le Maire, qui a souhaité accélérer le calendrier, le nouveau test étant initialement attendu pour 2010. Suite NouvelObs…

Huître. Le test contesté de la souris remplacé fin 2009 (Le Télégramme)
Le test sanitaire "de la souris", contesté par les ostréiculteurs, pourrait être remplacé d'ici à fin 2009, vient d'annoncer le ministre de la Pêche Bruno Le Maire, qui pourrait annoncer dès demain des changements dans le processus d'interdiction de vente d'huîtres.
Le ministre, qui s'exprimait après une réunion au ministère avec les professionnels, des représentants de l'Ifremer, de l'Afssa (sécurité sanitaire des aliments), a montré sa volonté "d'accélérer les travaux" des chercheurs pour pouvoir "disposer à la fin 2009 d'un test alternatif au test de la souris qui soit plus précis, plus convaincant, plus explicatif et tout aussi protecteur pour la santé du consommateur". Lire la suite...Le Télégramme

  • 29 juillet 2009

Huîtres : Après les mortalités, le temps des calamités (agricoles)

Les mortalités de naissain semblent maintenant stabilisées dans l’ensemble des bassins conchylicoles français. Voilà le temps des procédures pour les calamités agricoles.

La conchyliculture, les métiers de l’huître, de la moule et de tout autre coquillage d’élevage, a la particularité d’être à cheval entre l’agriculture et la pêche. Pour les aides à la création et au développement de leurs entreprises, les conchyliculteurs tombent dans le champ de l’agriculture, de même que pour les indemnisations en cas de calamités agricoles. Pour leur couverture sociale, les conchyliculteurs sont considérés soit des marins soit éleveurs. Par exemple : A Marennes-Oléron, les ostréiculteurs qui accèdent à leurs parcs en bateau, sont inscrits maritimes et donc couverts par l’Etablissement National des Invalides de la Marine (ENIM), alors qu’en Normandie, l’accès aux concessions ostréicoles en tracteur fait que les ostréiculteurs sont assurés par la Mutualité Sociale Agricole (MSA). En matière d’imposition de part leur activité d’élevage, les conchyliculteurs relèvent du régime du Bénéfice Agricole (BA) alors que les pêcheurs relèvent du régime du Bénéfice Industriel et Commercial (BIC).
Procédures des calamités agricoles Voir la suite ….

La circulaire pour la mortalité des huîtres 2009 est datée du 22 juillet 2009 : Circulaire DGPAAT/SDEA/C2009-3086 du 22/07/2009 (350 K)

Pour plus d’informations : A Marennes-Oléron, une réunion publique a lieu dans la salle polyvalente de Marennes le 30 juillet 2009 à 17h00.

IFREMER - Projet Velyger : variabilité de la reproduction de l’huître
Bulletin hebdomadaire du suivi des larves d’huître dans le bassin de Marennes-Oléron, Arcachon, Rade de Brest et Bourgneuf

Huîtres: vente autorisée à Arcachon (Le Figaro)
La préfecture de la Gironde a de nouveau autorisé mercredi la vente, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon suite au résultat négatif du test sur les souris. Seules les moules restent interdites.
Une réunion est par ailleurs prévue demain matin au ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Le ministre Bruno Le Maire y recevra les représentants des ostréiculteurs, le service "hygiène et mesures de contrôle" de la Commission européenne, les responsables de l'IFREMER et ceux de l'Afssa.
Face aux critiques des ostréiculteurs sur la fiabilité du test de toxicité sur les souris, M. Le Maire avait promis ces derniers jours d'accélérer les recherches pour remplacer "définitivement" l'actuel test "par des tests alternatifs offrant rigoureusement le même niveau de protection sanitaire" et ce au niveau communautaire.

Interdiction de vente d'huîtres à Arcachon: 37 infractions relevées (Marine Marchande)
La préfecture de la Gironde a annoncé mardi que 37 infractions avaient été relevées dimanche et lundi pour non-respect de l'arrêté du 22 juillet interdisant la vente et la consommation des huîtres et des moules du Bassin d'Arcachon, à la suite de tests sanitaires défavorables. Une campagne de contrôles, menée par les services de l'Etat, dont la police et la gendarmerie, auprès des ostréiculteurs, des opérateurs intermédiaires et des particuliers, a visé respectivement, dimanche et lundi, 71 et 94 établissements avec 29 et 8 infractions relevées, selon un communiqué de la préfecture. "Parmi les établissements en infraction, 24 ont refusé d'obtempérer et ont été convoqués par les services verbalisateurs", précise la préfecture. "Le préfet rappelle aux consommateurs qu'ils s'exposent à des risques sanitaires réels s'ils consomment des huîtres ou des moules concernées par la mesure d'interdiction", ajoute le communiqué.

  • 28 juillet 2009

Amendes modestes pour des ostréiculteurs d'Arcachon (Nouvelobs)
Certains ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon qui avaient décidé de braver le week-end dernier l'arrêté d'interdiction de commercialisation et de consommation des huîtres publié par la préfecture de la Gironde ont écopé mardi d'une amende de 11 euros, a-t-on appris mardi 28 juillet auprès des intéressés.
Cette nouvelle interdiction, se fondant sur le test dit de la souris, avait provoqué la colère parmi les 350 entreprises ostréicoles du secteur (1.500 salariés) qui ont décidé dans leur grande majorité de continuer malgré tout de proposer leur production dans les marchés et sur les terrasses installées en prévision de l'affluence estivale.
Olivier Laban, le président démissionnaire de la section régionale conchylicole du Bassin d'Arcachon, qui a lui aussi écopé d'une amende de 11 euros à l'issue de sa convocation au commissariat, a promis de poursuivre le mouvement: "Il est vital pour nous de continuer à travailler sachant que nous sommes à la fin du mois et que nous avons des salaires et des charges à payer".
Vers un nouveau test ?..... Suite... Nouvelobs

  • 27 juillet 2009

Vente d'huîtres interdites à Arcachon: des ostréiculteurs contrôlés dimanche (AFP)
Des contrôles ont visé dimanche matin les ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon ayant décidé de vendre en direct leurs huîtres malgré l'interdiction prononcée mercredi à la suite de tests sanitaires défavorables, a indiqué la préfecture de la Gironde. Policiers et gendarmes ont "relevé ceux qui étaient en infraction" et les professionnels contrevenants, dont le nombre n'a pas été communiqué, "seront dans un deuxième temps convoqués au commissariat et à la gendarmerie", a précisé une porte-parole de la préfecture. Les ostréiculteurs avaient été avertis samedi de ces contrôles, a-t-on ajouté de même source. Olivier Laban, président démissionnaire de la Section régionale conchylicole (SRC) Arcachon-Aquitaine, a confirmé avoir été contrôlé, précisant que les ostréiculteurs risquaient une contravention de première classe de 38 euros.... Suite AFP

  • 25 juillet 2009

L’environnement côtier évolue, l’ostréiculture doit s’adapter …

De plus en plus d’études analysent l’incidence des changements climatiques sur l’environnement aquatique. La dernière en date montre que la taille des poissons a considérablement diminué avec l’augmentation de la température de l’eau.....
Face au manque de réponses vis-à-vis des mortalités de naissain, les ostréiculteurs s’en prennent maintenant à l’Ifremer. Depuis plusieurs années, en collaboration avec les centres techniques aquacoles régionaux comme le Creaa et le Cepralmar, l’Ifremer a probablement déployé le réseau d’observation ostréicole le plus dense dans le monde. Mais observer les huîtres mourir ne donne pas forcément la solution à un problème biologique complexe sinon permettre de mesurer les taux de mortalité pour des indemnisations éventuelles.
Certains ostréiculteurs pensent qu’en important des huîtres « résistantes » du Japon ou d’Australie permettrait de passer le cap des mortalités de juvéniles. D’autres, et je pencherai plutôt dans ce sens, demandent la création de « zones test où pourraient être expérimentées de nouvelles méthodes d'élevage », des techniques plus adaptées à la vie de l’huître (densité, ensemencement, qualité du naissain) pour améliorer la survie du cheptel et les performances zootechniques.
Adapter les techniques d’élevage aux nouvelles contraintes du milieu aquatique
Voir la suite … et l’étude d’Ifremer : Impact du changement climatique sur un écosystème estuarien : le Bassin de Marennes Oléron

  • 24 juillet 2009

En marge des mortalités, lire 3 articles dont un édito de Sud-Ouest, sur les mésaventures des arcachonnais

La souris, le rat, l'huître et l'homme (Sud-Ouest)

La souris ne semble plus convenir. Le bassin d'Arcachon, en un cri unanime, a demandé à être soumis à une autre épreuve que celle qui met les nerfs à vif à tous les ostréiculteurs. Que vient faire une souris dans ce monde aquatique ? C'est la première question que l'on peut se poser à la vue des contrôles imposés par les normes européennes pour vérifier que la santé des mammifères demeurera intacte après l'ingestion d'un mollusque. C'est, in fine, ce que tout le monde se demande après la décision unilatérale des producteurs girondins de continuer à vendre leurs bourriches, que la souris succombe ou pas. Il y avait eu, voilà quelque temps, des propositions alternatives. Injecter le produit à un animal un peu plus gros que le bivalve marin, un mulot, par exemple, ou un rat. On aurait pu même aller jusqu'au chien voire au chameau. Car, au-delà du pittoresque, vécu comme tel dès lors qu'on s'éloigne du département de la Gironde, cette histoire récurrente de vérification d'huîtres - dont la dégustation n'a, pour l'heure, occasionné que des dégâts de souris ou des indigestions autrefois plutôt bien maîtrisées - laisse apparaître d'autres problèmes. Le premier est d'ordre économique et peut dramatiquement faire basculer l'histoire d'un pays. Le second demeure plus complexe.

Il est peu probable que la souris testée après qu'on lui aurait inoculé un prélèvement d'extrait d'huître soit sélectionnée en fonction de sa seule fragilité. Et puisque ce test est européen, après tout, pourquoi ne pas s'y soumettre ? Or, voilà où est le problème. Et qui ouvre d'autres horizons. Ce test n'est recommandé qu'en vertu du sacro-saint principe de précaution qui se multiplie depuis finalement peu de décennies et qui n'est ni plus ni moins qu'un parapluie commode. Une huître ingérée par un adulte n'aura jamais les mêmes effets que cette décoction recueillie à la pointe d'une aiguille. Et même si des souriceaux meurent après le test, on peut supposer que l'incommodité humaine - aussi désagréable qu'elle puisse se manifester - ne saurait être que passagère. Or, voilà où nous mènent le règlement et les peurs d'une société : à considérer qu'une souris, un rat ou un mulot sauraient devenir un goûteur du XXIe siècle. Un testeur, en somme, qui nous protégerait de toutes les pestes du monde. Curieux renversement de situation quand on songe qu'autrefois c'était eux que l'on fuyait à cause des pandémies qu'ils apportaient au secret de leur corps.
Auteur : y.harte@sudouest.com

Arcachon - « Les huîtres sont délicieuses » (Sud Ouest)
Les consommateurs ont acheté les huîtres sans tenir compte de l'interdiction, hier matin, en soutien aux ostréiculteurs du Bassin
Les clients étaient particulièrement nombreux, hier, au marché d'Arcachon.
Hier matin, à 7 h 30, Olivier Laban a ouvert son banc d'huîtres au marché d'Arcachon. Comme tous les matins de la semaine.
Le président démissionnaire de la section régionale conchylicole a ainsi volontairement enfreint l'interdiction de vendre les huîtres du bassin d'Arcachon, prise la veille par la préfecture de la Gironde après un résultat positif du test de la souris.
Les traits tirés, le regard sombre, Olivier Laban ne cache ni sa fatigue, ni sa lassitude : « La lettre de démission que j'ai envoyée hier au préfet, ce n'est pas sur un coup de tête ; je pouvais encore apporter des choses à la profession, mais il faut savoir se faire respecter. Pour moi, c'est un grand gâchis, c'est même un échec », explique-t-il en sortant de sa poche plusieurs mails de soutien reçus depuis la veille.

Vente d'huîtres interdite : le préfet de la Gironde appelle à la vigilance (AFP)
Le préfet de la Gironde, Dominique Schmitt, a estimé jeudi que les consommateurs s'exposent à "des risques sanitaires réels" s'ils consomment des huîtres ou des moules du bassin d'Arcachon interdites par arrêté mercredi, les appelant dans un communiqué à "la plus grande vigilance". A la suite de tests biologiques positifs réalisés sur des souris, le préfet a interdit mercredi la pêche, le ramassage, le transport, le stockage, l'expédition, la vente et la consommation des huîtres et moules du bassin d'Arcachon. Mais certains ostréiculteurs ont annoncé leur décision de braver l'interdiction. Le Préfet rappelle aux producteurs et aux vendeurs "qu'ils engagent leur responsabilité si des personnes venaient à connaître des problèmes de santé liés à une consommation d'huîtres ou des moules concernées par la mesure d'interdiction". "Les éventuelles infractions à l'arrêté préfectoral du 22 juillet seront constatées par les services de l'Etat et feront l'objet d'une transmission au procureur de la République", a-t-il ajouté. Selon le préfet, "le respect de l'interdiction conditionne la crédibilité de la filière ostréicole aux yeux des consommateurs". Le ministre de l'Alimentation et de la Pêche, Bruno Le Maire, a de son côté estimé jeudi que ce n'était "pas l'intérêt" des ostréiculteurs d'Arcachon de vendre des huîtres malgré l'interdiction qui les frappe depuis mercredi. Il s'agit de la quatrième interdiction depuis mai touchant la filière ostréicole du bassin d'Arcachon. Les prochains prélèvements seront pratiqués les 24 et 27 juillet, les résultats seront connus le 29 juillet.

  • 23 juillet 2009

Toujours cette surmortalité inquiétante (FR3 Bretagne)
Comme l'an dernier une surmortalité mystérieuse des jeunes huîtres inquiète les ostréiculteurs.
Vendredi dernier, ils étaient passés à l'action en provoquant des ralentissements sur la quatre-voies entre Vannes et Auray, sous la bannière "Ostréiculteurs en danger". Ces derniers veulent surtout comprendre. Certes, rien d'étonnant à ce que le taux de mortalité chez les jeunes huîtres soit important...
Mais depuis l'an dernier, certains déplorent jusqu'à 85% de perte. C'est beaucoup plus que les autres années.et beaucoup trop. Surtout quand on ne comprend pas pourquoi. IFREMER travaille bien sûr sur le sujet et doit rendre prochainement une étude, à la demande du ministre de la Pêche, Bruno Le Maire….
Avant de déterminer les taux exacts, un constat de mortalité est établi à travers des prises d'échantillons sur les bassins et des opérations de comptage (comme à Surzur sur la presqu'île de Rhuys - voir reportage : Menaces sur les professionnels de l'huître) sous couvert des affaires maritimes et des scientifiques de l'ifremer. Les résultats détermineront en septembre les niveaux d'indemnités pour la profession..... Voir l’article intégral et 3 reportages sur FR3 Bretagne

Bassin d’Arcachon - Désobéissance civique (Sud-Ouest)
Le président Olivier Laban a annoncé sa démission, hier matin
Mardi soir, Olivier Laban a su que les premières souris étaient mortes. Hier matin, il a eu confirmation que les tests étaient positifs dans les deux secteurs du Grand Banc et du Banc d'Arguin, et donc que la vente serait interdite, au moins pour une semaine, dans l'attente des prochains tests.
« Je vais annoncer ma démission au préfet. Tout le monde convient que ce test n'est pas fiable, mais personne ne veut pas prendre la responsabilité de passer outre. Je ne peux pas continuer ce combat inutile, au détriment de ma santé, ma famille, mon entreprise. Je suis désolé pour mes collègues, mais je veux sauver l'essentiel », assurait, dès le matin, le président de la Section régionale conchylicole.
Le sous-préfet en visite
La veille, ironie de l'histoire, il avait amené le nouveau sous-préfet, Pascal Gauci, à la découverte des parcs ostréicoles sur le Bassin : « On a dégusté des huîtres chez un jeune producteur à L'Herbe et je ne pense pas que le sous-préfet ait été malade. » La veille au soir, le maire de La Teste-de-Buch, Jean-Jacques Éroles, s'est aussi régalé d'huîtres à la « mardinade », organisée chaque mardi soir d'été sur le port de La Teste : « Je suis catastrophé par cette nouvelle interdiction. Le mois de juin a déjà été difficile pour les ostréiculteurs. La profession est touchée à un moment phare, avec un maximum de touristes et de fêtes autour des huîtres. »
« Ce test de la souris est absurde. Semaine après semaine, on enregistre des aberrations entre les moules et les huîtres. Je suis furieuse », commentait le maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, depuis le Sénat, après avoir téléphoné son soutien à Olivier Laban.
« Continuer à travailler » Suite sur Sud-Ouest….

  • 22 juillet 2009

Morlaix : la surmortalité persiste (Ouest France)

En baie de Morlaix, une juvénile sur deux est récoltée morte cette année. Les chiffres sont meilleurs que l'an dernier, mais la situation inquiète.
« Nous avons un peu moins de pertes que l'an dernier, mais il y a de quoi s'inquiéter. » Cheveux agités par les bourrasques, Philippe Bigois, ostréiculteur du Dourduff-en-Mer, relève des bacs remplis d'huîtres de son bassin. Les pertes qu'il a enregistrées cette année parmi ses huîtres juvéniles s'élèvent à 50 %. L'an dernier, ce chiffre approchait les 70 % .....
Catherine Alvado, ostréicultrice de la pointe de Sterec à Plougasnou, voit une différence par rapport aux récoltes de 2008. « L'an dernier, nous avons eu toutes nos pertes d'un seul coup, début juillet. Cette année, on retrouve des huîtres mortes au compte-gouttes. »…..
« Cela n'a rien d'exceptionnel de voir mourir des huîtres juvéniles, commente Jean-Jacques Cadoret, exploitant carantécois dont la production s'élève à 1 500 tonnes par an. C'est le cas depuis plus 15 ans ! » Avant de concéder : « C'est tout de même inquiétant que cela devienne aussi systématique et généralisé sur tout le littoral. Si la situation perdure, le vrai danger est que nos stocks se vident complètement. Ce serait catastrophique. »….. Voir article complet : Morlaix : la surmortalité persiste (Ouest France) accès payant

La profession est en danger (Ouest France)

Trois questions à... Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture (CNC) et de la section régionale Bretagne-Nord.
Quelle est la situation des cultures d'huîtres en baie de Morlaix ?
Le constat en Finistère et en baie de Morlaix est à peu près le même qu'ailleurs. Nous avons un taux de mortalité des huîtres juvéniles qui approche les 50 %. C'est environ 10 % de moins que l'an dernier, mais c'est déjà beaucoup trop. Nous avions un espoir que le mal ne soit que passager, mais les pertes continuent. La situation reste catastrophique. La profession est réellement en danger.....
….. On s'apprête à effectuer des tests sur des souches originaires du Japon et d'Australie. L'objectif est de voir si elles sont résistantes. Rien n'est fait mais on peut imaginer leur introduction d'ici un à sept ans.
La clé de cette sortie de crise serait surtout une meilleure collaboration avec le monde scientifique, dont l'Ifremer….. Voir article complet : La profession est en danger (Ouest France) accès payant

  • 21 juillet 2009

IFREMER : Suivi des mortalités d’huîtres en Basse-Normandie
Les premiers signalements de mortalités d'huîtres creuses en Normandie sont apparus sur la Côte Ouest du Cotentin (Manche) et sur le secteur de Meuvaines (Calvados) durant la seconde quinzaine du mois de mai. D'abord limités à des lots isolés,…Voir la page LER de Normandie

Irlande : La mortalité des huîtres touche 10 baies irlandaises
Depuis le 22 juin 2009, les ostréiculteurs ont connu des pertes de 15 à 75% dans une dizaine de baies tout autour du pays. Les premiers rapports proviennent de trois baies, dans le sud-ouest, sud-est et le nord-est, où les huîtres ont été importées de France plus tôt cette année. Les autres rapports proviennent de sept autres baies où les naissains cultivés ont été en partie importés de France, ainsi que d’Angleterre et de Guernesey. Les huîtres placées dans des eaux plus profondes semblent avoir été plus gravement touchées. Voir l’article publié le 15 juillet par l’Institut Maritime d’Irlande : Oyster mortalities reported in 10 Irish bays (Marine ie)

Pour plus d'informations sur l'ostréiculture irlandaise : Huîtres d'Irlande

Un ostréiculteur anglo-normand intervient sur le Forum Ostrea

Lire les constats très précis d'un ostréiculteur anglo-normand sur l'île de Jersey : « Je viens d’analyser ma mortalité sur des huîtres de 10g de moyenne qui présentent 40% de mortalité et 60% de survie. Cependant, le point intéressant est que le poids des survivantes est en moyenne de 7g par huître et que le poids de coquille des mortes est aussi de 7g par huître (mais dans ce cas sans le poids du liquide intravalvaire et des chaires). J’ai vu de nombreux commentaires sur le fait que les huîtres qui poussent plus vite sont plus susceptibles de mourir mais jamais de véritable données, cette constatation semble prouver cela. Aussi en comparant l’épaisseur de la coquille au même point sur des huîtres de même taille des mortes et des vivantes, les vivantes sont 30% plus épaisses.
Ce que cela me dit est que l’hypothèse de la taille du manteau qui dépose la coquille (connu pour être le plus concentré en pathogène de mollusques) comparé au poids de la coquille peut donné une indication des individus les plus susceptibles du lot. Je suggère que lors de la ponte, ce qui reste dans les coquilles légères mais grandes contient une plus grande proportion de virus que les autres et que c’est les autres qui survivent. (traduction d’Ismaël du site Ostrea) Voir l’article complet daté du 20 juillet 2009 sur le Forum Ostrea : rubrique Constatations

  • 20 juillet 2009

Morbihan - Les ostréiculteurs rencontrent une conseillère du ministre de l’Agriculture (Ouest France)
Cet après-midi, vers 15 h, alors que le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire visitait l’entreprise Entremont, à Missiriac, tout près de Malestroit, quelques ostréiculteurs de la section régionale de conchyliculture, plaidaient leur cause auprès d’une conseillère du ministre, à la mairie de Missiriac.
Ils étaient accompagnés du député Michel Grall et du sous-préfet de Lorient. « Nous lui avons demandé d’appuyer les recherches de l’Ifremer quant à la mortalité des naissains », explique Philippe Le Gal, président de la section d’Auray.
Les professionnels ont également demandé des aides pour traverser cette période : exonération de la redevance domaniale et réactivation des fonds de calamité agricole. « L’entretien a été positif. Ça commence à bouger », estime Philippe Le Gal.

Bassin d’Arcachon - La mortalité des jeunes huîtres sous surveillance (Sud-Ouest)
Une évaluation est organisée, tout au long de l'été, par les ostréiculteurs. Le premier prélèvement a lieu aujourd'hui. 10 parcs à huîtres sont soumis au contrôle.
L'an dernier, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont perdu entre 80 et 90 % du naissain, c'est-à-dire les huîtres nées l'année précédente.
« Jusqu'à 30 % de perte, ça peut être acceptable, assure le président de la section régionale conchylicole, Olivier Laban, mais au-delà, c'est inquiétant. »
Mortalité début mai
C'est aussi économiquement préjudiciable pour les ostréiculteurs puisque l'an prochain, trois ans après leur naissance, ces huîtres, alors bonnes à manger, feront défaut sur les étals. D'autant que 2007 avait déjà été « une petite année de captage ». Certes, l'état de calamité agricole a été reconnu, mais « les indemnisations n'ont couvert que 20 % des pertes ».
2008 a, en revanche, été une année « exceptionnelle » de captage. La ponte des larves a été importante et les larves se sont bien fixées sur les collecteurs (lire ci-dessous). Pour autant, le naissain ne semble pas échapper au mauvais sort.
Il y a d'abord eu la tempête du 24 janvier qui a détruit une partie des collecteurs. Les dégâts ont été évalués à 12 millions d'euros, en partie indemnisés par la reconnaissance de calamité agricole.
Puis début mai, les ostréiculteurs ont observé un nouvel épisode de mortalité : « Nous avons été le premier bassin ostréicole de France à signaler cette nouvelle mortalité d'huîtres juvéniles, 40 à 45 % du naissain. » La mortalité se serait soudainement arrêtée mi-juin. « Cet avis ne fait pas l'unanimité », explique Olivier Laban, d'où la décision des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon de mettre en place un protocole d'observation des mortalités estivales.
50 000 huîtres contrôlées ….. Suite sur Sud-Ouest

Mortalité des huîtres : quelles “sorties de crise” ? (La Manche Libre)
Chez les ostréiculteurs, la crainte de connaître à nouveau un phénomène important de mortalité estivale reste présente.
De fait, l'Ifremer constate que 'les analyses 2009 confirment la présence généralisée du virus OsHV-1. Ce virus est associé depuis plusieurs années aux épisodes de mortalité du naissain chez l'huître creuse”. D'où des propositions de 'sortie de crise”. D'abord, il faut mieux gérer les élevages. Ce qui implique d'éviter la propagation des mortalités en prenant des précautions quant aux densités d'huîtres dans les poches et à leur transfert d'un bassin à l'autre.
Sélection des souches
Autres nécessités : connaître les périodes et les zones à risque; reporter à août et septembre l’ensemencement des naissains; élever les juvéniles dans les hauts de l’estran d’avril à août, période critique; enfin, utiliser les sites moins sensibles aux mortalités pour le grossissement du naissain. Comme l’entreprennent ensemble les principaux écloseurs, l’Ifremer suggère ensuite de sélectionner des souches d’huîtres creuses résistantes ou tolérantes aux mortalités estivales. Une solution présentée comme “la plus adaptée en terme de sortie de crise”. D’autant que sa possibilité technique a été démontrée en 2005. Les scientifiques de l’Ifremer évoquent également la diversification des productions car “le littoral français possède des capacités de production d’autres espèces de coquillages.” Dernière possibilité : introduire d’autres espèces d’huîtres creuses, à l’image de ce qui a été fait dans les années 1970, après la disparition de l’huître portugaise. Toutefois, l’Ifremer ne la recommande pas à cause “des risques importants d’introduction d’agents infectieux.“ Cette introduction devrait donc respecter des exigences réglementaires strictes et serait compliquée à pratiquer. Article entier dans La Manche Libre….

Flash info Maline N°5 : Informations sur les mortalités d'huîtres en Charente-Maritime (Ifremer, SRC Poitou-Charentes, CREAA)

  • 18 juillet 2009

Morbihan. Bouchons et dégustations sur la route (Le Télégramme)
Une centaine de manifestants, plus de dix tonnes d'huîtres, des kilos de tracts, un rond-point et une voie express. Quand les ostréiculteurs grognent à Auray(56), ils mettent le paquet.
Les ostréiculteurs connaissent une crise dans leur production depuis deux ans. Las d'attendre une prise de décision nationale, ils sont passés à l'action, hier après-midi, à Auray. Barrage filtrant à la sortie de la ville et ralentissement de la circulation sur la voie express depuis Vannes: plus de cent producteurs sur les 300 du Morbihan étaient sur le pied de guerre. «Nous ne pouvons plus nous contenter de la seule compréhension locale, le gouvernement doit maintenant agir», indiquait Philippe Le Gal, président du syndicat ostréicole de la rivière de Pénerf.
La production en baisse de 30 à 80%
«Les plus chanceux d'entre nous connaissent une baisse de 30% de leur production depuis deux ans. Pour les plus touchés, c'est 80%!». Sébastien Le Moine, président du syndicat de Carnac, est solidaire de ses collègues. «Le prix de vente n'en sera affecté qu'en janvier2010, mais nous, producteurs, avons déjà la tête sous l'eau». Pour se faire entendre, «et surtout pour se faire voir», les ostréiculteurs ont barré les accès au rond-point de Toul Garros. «Nous ne bloquons pas, nous filtrons», indique un des manifestants.
Des huîtres et un escargot Suite le Télégramme….

Ostréiculteurs. Blocage routier et opération escargot (Le Télégramme)
Les huîtres ont un goût amer, et les ostréiculteurs l'ont fait savoir. Barrage filtrant et opération escargot sur la 4 voies: les producteurs sont passés à l'acte. «Nous sommes en train de mourir, il faut agir!»
Hier, 15h. Une centaine d'ostréiculteurs se sont donné rendez-vous au rond-point de Toul Garros. Ils ne sont pas venus les mains vides: avec eux des centaines de tracts et plus de dix tonnes d'huîtres. La revendication: une demande de soutien technique, scientifique et financier. «Nous connaissons une perte importante dans nos parcs à huîtres. Pour les particuliers, ça ne se ressentira dans le prix de vente que vers janvier2010. Nous, c'est aujourd'hui et depuis deux ans que nous souffrons», affirme Sébastien Le Moine, président du syndicat des ostréiculteurs de Carnac. «Lundi prochain, les affaires maritimes vont procéder à un comptage. Ils risquent d'être surpris». «Nous savons que notre manifestation gêne les gens, mais c'est le but. Se faire voir, continue Sébastien Le Moine. Nous n'avons pas bloqué entièrement le rond-point, nous avons filtré. Les voitures sont passées au compte goûte. Nous leur avons donné un flyer, et un sac contenant quelques huîtres». Les conducteurs dérangés par le barrage retrouvaient ainsi la bonne humeur au moment d'en sortir. «C'est vrai qu'ils ont dû attendre, ils sont en vacances ou doivent travailler. Ils avaient de quoi s'énerver mais le fait de recevoir parfois une demi-douzaine d'huîtres, en guise d'excuses, leur redonnait le sourire», indique l'un des manifestants.
Solidaires pendant la crise…. Suite Télégramme…..

Poitou-Charentes : Réseau Professionnel de suivi des mortalités d’huîtres sur parcs : Etat des lieux au 17 juillet 2009

  • 17 juillet 2009

Normandie - Ostréiculteur, une profession en danger (Ouest France)
Mortalité des jeunes huîtres, effondrement des cours: les ostréiculteurs souffrent.
L'Organisation des producteurs de Normandie-Mer du Nord s'est réunie hier devant l'accumulation des difficultés. Pour contrer l'effondrement des cours de l'huître, elle a validé le principe de prix plancher.
« Il faut faire quelque chose. On ne peut pas rester à attendre. » Les conchyliculteurs de Normandie Mer du Nord étaient réunis hier à Gouville-sur-Mer (Manche) « pour venir en aide à l'ensemble de la profession ».
Cette assemblée générale extraordinaire, commandée par la conjoncture ostréicole inquiétante, n'a pas pour autant attiré une foule de professionnels.
Les producteurs doivent non seulement faire face à un épisode de mortalité estivale du même ordre que l'an passé, qui tue entre 50 et 80 % des naissains et juvéniles (jeunes huîtres), mais ils doivent aussi supporter un effondrement des cours.
« Devant le phénomène de mortalité, une majorité d'éleveurs croient à la fin de leur activité et bradent leurs stocks, explique le président de l'Organisation de producteurs, Philippe Gaurier. Il faut que cela cesse sinon la profession court à sa perte. »
Prix plancher fin juillet..... Suite Ouest France

Mortalité des huîtres : les ostréiculteurs organisent une opération escargot demain vendredi (Mensuel du Golfe du Morbihan)
Publié le 16 juillet 2009 à 17h38. Actualisé le 17 juillet 2009 à 16h56.
Depuis plus d'un an l'ostréiculture morbihannaise doit faire face à une importante surmortalité d'huîtres constatée dans les élevages.
Barrage filtrant et opérations escargots. Vendredi, les ostréiculteurs rappelleront les autorités à leur bon souvenir. Les professionnels de la mer réclament des explications face à l'importante surmortalité d'huîtres constatée sur leur élevage.
L'importante surmortalité des naissains d'huîtres continue d'inquiéter les ostréiculteurs. Demain vendredi, les professionnels de la mer organisent plusieurs opérations pour sensibiliser le grand public et maintenir la pression sur les autorités.
Selon un communiqué de la section régionale de conchyliculture, les ostréiculteurs comptent mener une opération escargot sur l'A82 (Nantes-Quimper) entre Vannes et Auray à partir de 14 h. Un "barrage filtrant" sera également installé sur le rond-point de Toul Garros à Auray (échangeur Quiberon-Carnac-Belz) de 15 h à 17 h. A cette occasion, les ostréiculteurs diffuseront des tracts et des huîtres aux automobilistes.
80% de surmortalité.... Suite Mensuel du Golfe du Morbihan

  • 14 juillet 2009

IFREMER : L’observatoire conchylicole, mis en place cette année donne un aperçu des mortalités sur toute la France

  • 11 juillet 2009

Huîtres. Un ministre contre le test de la souris (Le Télégramme)
Bruno Le Maire, nouveau ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, réclame à l'Europe un nouveau test pour évaluer la toxicité des huitres. Le test actuel pénalise la vente des huitres.
Rappel du contexte. Les "tests de la souris" consistent à injecter des extraits d'huîtres à des souris pour déceler la présence éventuelle dans les huîtres et les moules de micro-algues toxiques pour l'homme. Ils sont effectués de façon systématique, au moins une fois par semaine, pendant la "période à risque", du 1er avril au 31 août. Ce test, le seul réglementaire au niveau européen, alimente l'incompréhension des ostréiculteurs qui manifestent contre depuis plusieurs semaines.
Garantie sanitaire
Un test contesté de manière solidaire aujourd'hui par Bruno Le Maire, en visite sur le terrain à Gujan-Mestras (Gironde). "On est au XXIe siècle et on devrait pouvoir trouver un test plus performant que le test souris, c'est ce que j'ai demandé à la Commission européenne", a déclaré le ministre qui a rencontré des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon....Voir la suite sur Le Télégramme

  • 9 juillet 2009

Surmortalité des huîtres: le gouvernement a demandé un rapport à l'Ifremer (Marine marchande)
Le gouvernement a demandé à l'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, un nouveau rapport sur les causes de la surmortalité qui affecte cette année encore les jeunes huîtres, a annoncé le ministre de la Pêche Bruno Le Maire. Interrogé par le sénateur socialiste du Finistère Lean-Luc Fichet, le ministre a indiqué avoir "saisi l'Ifremer pour leur demander un rapport scientifique sur les causes et les raisons de la surmortalité sur le littoral atlantique". L'objectif de ce rapport est également de déterminer les "variétés de coquillages qui" sont "davantage résistantes aux maladies", a expliqué le ministre. Durant l'été 2008, suivant les bassins, ce sont entre 40 et 100% des jeunes huîtres (moins d'un an) qui ont été décimés, sans que la cause soit clairement identifiée. Cette année, les jeunes huîtres semblent de nouveau être affectées par cette surmortalité. Les chercheurs de l'Ifremer avaient évoqué en 2008 un virus (Ostreid Herpes virus 1, ou OsHV-1) comme "cause probable" du phénomène. Le virus, bien connu des chercheurs qui l'étudient depuis le début des années 90, avait semble-t-il bénéficié cette année-là de conditions météo favorables. Une bactérie, "Vibrio splendidus", également identifiée dans les échantillons étudiés par l'Ifremer, pourrait avoir facilité l'installation du virus en affaiblissant les huîtres. Le ministre a par ailleurs rappelé que les ostréiculteurs avaient bénéficié d'une "aide financière importante pour faire face à ces difficultés". Le comité national de l'assurance en agriculture (CNAA) avait chiffré à plus de 184 millions d'euros le montant des pertes et accordé 36,9 millions d'euros d'indemnisation aux ostréiculteurs. Le taux d'indemnisation avait exceptionnellement été fixé à 20%, au lieu de 12% pour les calamités agricoles en règle générale. Ces sommes s'ajoutaient aux cinq millions d'euros au titre de "mesures d'accompagnement".
PARIS, 9 juil 2009 (AFP) -

Où en est la recherche sur la surmortalité ? (France 3)

A La Tremblade, on s'active à essayer de trouver les raisons de la surmortalité des naissains. Tous les facteurs doivent être pris en ligne de compte : l'huître, son environnement et d'éventuels éléments pathogènes. En outre, les éléments pathogènes peuvent n'agir que sous certaines conditions. C'est ce qu'il faut établir, mais le stress que l'on fait subir aus coquillages ne serait peut-être pas étranger à l'importante mortalité des bébés. Au laboratoire IFREMER de La Tremblade, on travaille actuellement à une sélection de souches plus résistantes.
Voir la video "Recherches au labo IFREMER de La Tremblade" avec l'interview d'André Gérard, Responsable des programmes aquaculture IFREMER

Normandie - Des ostréiculteurs sur le périphérique de Caen (Ouest France)
Les ostréiculteurs ont distribué des huîtres aux automobilistes hier matin, d'abord sur le viaduc de Calix puis à l'entrée de la zone commerciale Mondeville 2.
Ils étaient 150 environ, hier matin, à distribuer des huîtres pour dénoncer l'absence de réponse face à la surmortalité des naissains.
« Prenez ces huîtres, c'est peut-être la dernière fois que vous en mangerez... » C'est ainsi que certains automobilistes ont été accueillis au rond-point d'entrée dans la zone commerciale de Mondeville 2, hier matin. Environ 150 ostréiculteurs normands distribuaient huîtres et tracts. Juste avant, sur le viaduc de Calix, la manifestation a fortement perturbé la circulation.
Depuis 2008, les élevages sont touchés par une surmortalité inexpliquée des naissains (les bébés huîtres) qui va de 30 % à 80 %. « Un virus et trois bactéries ont été identifiés, sans que l'on sache lequel est responsable ou bien si c'est leur mariage qui est en cause », explique Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole Normandie ¯ Mer du Nord. Suite Ouest France......

  • 8 juillet 2009

Caen. Les ostréiculteurs réclament des aides (Le Télégramme)
Une petite centaine d'ostréiculteurs ont organisé ce matin un barrage filtrant sur le périphérique de Caen pour demander des aides de l'Etat face à un problème de surmortalité des jeunes huîtres.
Cette manifestation vise à "demander des aides de l'Etat et davantage de soutien de l'Ifremer" face au problème de la surmortalité des jeunes huîtres qui se pose pour la seconde année consécutive, explique Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole Manche-Mer-du-Nord (du Mont-Saint-Michel à la Belgique).
L'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) a lancé depuis un an un programme de recherche sur l'agent pathogène, non encore identifié avec précision, à l'origine de cette surmortalité.
Les ostréiculteurs sont d'autant plus inquiets.....Suite Le Télégramme

  • 3 juillet 2009

Bilan d'Ifremer au 1 juillet 2009 : Mortalités d’huîtres creuses : actions de l’Ifremer

En 2008, les mortalités de juvéniles d'huîtres creuses Crassostrea gigas (nées en 2007 et 2008), ont constitué la crise la plus importante pour cette espèce depuis son introduction en France à la fin des années 60.
Face à cette crise, les équipes scientifiques de l'Ifremer se sont mobilisées afin d'en analyser les causes et de proposer des solutions. Début 2009, un observatoire conchylicole a été mis en place. Il est chargé de recueillir et de rassembler les données, et de les interpréter en lien avec les données environnementales.
Cette année, depuis mi-avril, une résurgence des mortalités de naissain, est apparue en Méditerranée, puis s’est propagée vers le Nord, touchant une grande partie du littoral français. Des analyses ont été lancées par l''Ifremer. Depuis fin mai, une cellule de crise pilotée par Jean Prou coordonne les actions de l'Ifremer.
Le constat
Les mortalités ont commencé en Méditerranée fin Avril (Corse et étang de Thau) pour apparaître ensuite en Atlantique en Mai (Arcachon, Pertuis Charentais, Vendée et Bretagne Sud). Elles ont touché la Côte Ouest du Cotentin la deuxième semaine de Juin et depuis, se sont étendues à l'ensemble de la Normandie, à partir de la baie du Mont-Saint-Michel. Suite sur le site d’Ifremer….

Suite test Bassin : Arcachon - Les huîtres sont bonnes (Sud-Ouest)
Elles sont de nouveau autorisées à la vente. Jusqu'à jeudi prochain
Les ostréiculteurs ont passé la journée devant la sous-préfecture, bloquant l'accès au centre de la ville.
Hier matin, une centaine d'ostréiculteurs du bassin d'Arcachon se sont retrouvés, peu avant 9 heures, devant la sous-préfecture d'Arcachon. Ils ont placé plusieurs de leurs camions en travers de la route, bloquant ainsi toute la journée cet accès au centre-ville. Suite Sud-Ouest....

  • 1 juillet 2009

Avis d'experts : Ostréiculture et biotechnologie
Depuis 2008, les productions aquacoles dans le monde sont arrivées à la hauteur des captures de la pêche pour l’approvisionnement des marchés à vocation alimentaire humaine. 50 millions de tonnes annuelles. Au cours de ces dernières décennies, les écloseries ont été déterminantes dans l’explosion de l’aquaculture mondiale, notamment la progression des élevages de carpes, de crevettes, de pétoncles et des cultures d’algues en Asie, ainsi que celle des élevages de truites, de bars, de dorades et de saumons en Europe. Dans le secteur de la pêche, les écloseries peuvent intervenir au niveau de la reconstitution des stocks naturels comme les gisements de saint-jacques en rade Brest et dans la baie de Saint-Brieuc par l'ensemencement de petites coquilles d'écloserie.....

En cette période de mortalités massives de naissain d’huître, d’écloserie et de captage naturel, et ce pour la deuxième année consécutive, un débat tout en passion refait surface. L’opposition entre huîtres triploïdes et huîtres naturelles ou encore l’opposition entre "Modernes" et "Traditionnels". Sans entrer dans ce débat et sans explication crédible sur l'hécatombe, il serait important de reprendre l’expertise scientifique collective entamée au milieu des années 2000. Dans le cadre d’une convention entre l’Inra et L’Ifremer, plusieurs experts avaient rassemblé en 2004 leurs premiers avis sur le thème : Ostréiculture et Biotechnologies. Le Comité d’éthique et de précaution pour les applications de la recherche agronomique (ou Comepra), créé le 24 décembre 1998, devenu commun à l’Inra et à l’Ifremer en 2003, a malheureusement terminé son mandat fin 2007.

Relisez les premières conclusions du Comepra. Elles permettent de recaler le débat sur l'avenir de l'ostréiculture et de repartir sur des bases plus solides : Ostréiculture et biotechnologies - 1er avis du Comepra Ifremer - octobre 2004 (pdf) sinon Voir le texte intégral .....

Retour des mortalités – L’ostréiculture en danger (Cultures Marines) accès payant

Bassin d’Arcachon - Les huîtres au Ministère (Sud-Ouest)
Le Premier ministre réunit aujourd'hui une commission interministérielle à Paris
Vendredi dernier, lors de sa venue sur le bassin d'Arcachon, au lendemain d'une fermeture générale de la vente des huîtres, le préfet de Région Dominique Schmitt avait notamment annoncé qu'il allait demander au Premier ministre la tenue d'une réunion interministérielle pour relancer le débat sur les tests souris et surtout sur un nouveau protocole de test.
Non seulement la demande a bien été effectuée hier, mais la réponse n'a pas tardé. Puisque le Premier ministre a convoqué cette réunion pour aujourd'hui à Matignon, en présence notamment des représentants des ministères de la Santé et de l'Agriculture. L'enjeu est d'importance. Il est même risqué.
Vendredi dernier, le préfet a également annoncé que si le test sur les rats, pratiqué pour la première fois en parallèle aux Pays-Bas, était négatif, ce résultat l'emporterait sur le test souris, toujours pratiqué à Arcachon, et il rouvrirait la vente des huîtres. Or, le Premier ministre est libre, aujourd'hui, de valider le test sur les rats ou de l'écarter. Auquel cas, on imagine difficilement le préfet aller à l'encontre de la décision du Premier ministre.
Pas de décision avant demain.... Suite Sud-Ouest

  • 30 juin 2009

Les huîtres meurent à nouveau (FR3 Normandie)
L'été dernier, 70% des jeunes huîtres françaises sont mortes sans que les spécialistes puissent expliquer le phénomène
Le mal mystérieux recommence à faire des ravages dans toute la région
L’été commence à peine et les producteurs s’attendent déjà à une hécatombe semblable à 2008. 70% des jeunes huîtres étaient mortes sans qu’il fût possible d’identifier le facteur principal.
Depuis quelques semaines, le phénomène avait fait sa réapparition dans le bassin d’Arcachon, en Vendée, en Bretagne. La Basse-Normandie est à nouveau touchée de plein fouet par cette mystérieuse épidémie, dans la Manche comme dans le Calvados. Asnelles serait touché à 100%. À Saint-Vaast-la Hougue, les producteurs évoquent déjà une perte de 25% de leur production.
Est-ce un virus d'un genre inconnu réagissant à la chaleur ? Une interaction nouvelle entre différents agents pathogènes ? Les spécialistes n'en savent pas beaucoup plus que l'année passée.Parallèlement à la mise en place par la filière ostréicole d’un observatoire... Suite sur FR3 Normandie avec un reportage : les naissains en danger ( JT 19/20)

  • 28 juin 2009

Huîtres du Bassin : la semaine sera décisive (Sud-Ouest)
La profession attend les résultats des tests réalisés en parallèle sur les rats - mercredi - et sur les souris -jeudi- pour savoir s'ils pourront vendre leurs huîtres
Un énorme barrage empêche toute mise à l'eau de bateaux, ici, au port de Larros à Gujan-Mestras.()
Hier matin, port de La Teste des ostréiculteurs, les mains dans les poches, arpentent les quais de la digue ouest, à la recherche de collègues afin de commenter les récentes nouvelles... Plus loin, un plaisancier se heurte à un mur de coquilles d'huîtres - installé par des mains ostréicoles anonymes -, bloquant la cale de descente du port. Bateau sur remorque, il fait demi-tour en râlant vers Arcachon...Depuis jeudi dernier, les huîtres du bassin d'Arcachon...Suite Sud-Ouest....

  • 27 juin 2009

Face aux mortalités, certaines pratiques d’élevage augmentent la résistance des huîtres (Résumé du dossier du Marin daté du 26 juin 2009)

Pour une fois, l’ostréiculture fait la «une» dans l’hebdomadaire de l’économie maritime français. Le Marin s’intéresse à l’ostréiculture non pas pour l’importance économique de l’huître dans les activités halieutiques en France, il est nécessaire de le rappeler, ce coquillage est leader en tonnage et en valeur de tous les produits de la mer métropolitains, 130.000 tonnes pour 300 millions d’euros, mais parce qu’il fallait bien parler de cette mortalité des jeunes huîtres qui a débuté depuis plus de deux mois dans le Sud de la France et qui a gagné maintenant l’ensemble des bassins conchylicoles dans le pays, mettant les ostréiculteurs au bord du gouffre.
Plus de deux mois, pour établir un constat d’impuissance où des ostréiculteurs veulent des coupables et les écloseurs cherchent des solutions, et où Ifremer a des explications, mais pas de remède. Pourtant « Les solutions techniques existent » .

Débusquer le scientifique dans sa retraite
Il est nécessaire qu’André Thomas, journaliste au Marin, interroge un chercheur en retraite d’Ifremer pour avoir des explications cohérentes sur la mortalité. Suite .......

Arcachon : Des rats pour les huîtres - Les ostréiculteurs « confiants » (Sud-Ouest)
Si les tests sur les rats, pratiqués aux Pays-Bas, sont négatifs, le préfet s'est engagé, hier, à autoriser la vente des huîtres du Bassin
Les ostréiculteurs, qui accueillent le test du rat avec espoir, restent cependant mobilisés
Alors que le test de la souris décide depuis cinq ans du sort des parcs ostréicoles du bassin d'Arcachon, de nouveau fermés depuis jeudi, le test du rat, qui a soudain fait son apparition cette semaine, pourrait modifier la donne.
Le test du rat est, en effet, pratiqué aux Pays-Bas sur les huîtres et les moules. « La Hollande a choisi les rats car il y a moins de faux tests positifs qu'avec les souris », soulignait, dès jeudi, la sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx.
Dès jeudi, également, le Siba, qui regroupe les dix communes du bassin d'Arcachon, a décidé de financer des tests sur les rats aux Pays-Bas, parallèlement aux tests souris pratiqués chaque semaine à Arcachon, entre mai et septembre.
Mais surtout, hier, le - nouveau - préfet de Région, Dominique Schmitt, a promis de faire prévaloir les résultats du test rat sur le test souris.
« Une réunion positive » Suite Sud-Ouest….

Voir plusieurs reportages de FR3 Aquitaine : Bassin d’Arcachon : Ostréiculteurs : l'apaisement (France 3)

  • 26 juin 2009

Les ostréiculteurs français au bord du gouffre (Le Marin) accès payant

En marge de la mortalité : Les huîtres du Bassin interdites à la vente (Sud-Ouest)

Négatifs la semaine dernière, les bio tests sur les souris sont depuis hier positifs
La grogne des ostréiculteurs ne cesse de croître : hier, ils étaient rassemblés sur le port d'Arcachon.
Un coup de massue... hier en milieu de matinée, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont appris que les bio tests sur souris étaient positifs, partout, alors qu'ils étaient négatifs la semaine dernière. De ce fait, le préfet a pris un arrêté interdisant la vente des huîtres du Bassin.
Depuis le début de la veille sanitaire, les résultats faisaient du « yo-yo » : Arguin fermé, puis le Grand Banc, ou le contraire, et les ostréiculteurs, tout en dénonçant à cor et à cris le fameux test sur souris s'en « accommodaient », une partie du Bassin restant ouverte. Mais hier, la profession était sous le choc : « Cinq ans qu'on nous trimballe, peste un jeune ostréiculteur de La Teste, Lionel Foucard, qui avait dû récupérer les lots d'huîtres envoyés dans les restaurants pour le week-end. Cinq ans qu'on se moque de nous ! »
« Il faut fermer le Bassin »
Hier, à l'annonce de la nouvelle, les ports se sont mis en ébullition : « On ne peut plus continuer comme ça, sans réagir, tonne Gérard Garrigues, le président du syndicat ostréicole de La Teste. Il faut agir. » Agir ? Hier, en fin d'après midi, au retour de la marée, des dizaines de plates se sont amarrées au port d'Arcachon à deux pas des Affaires maritimes et de la station Ifremer chargée de réaliser les tests.
Hommes et femmes en colère : « Une nouvelle année de Guignol commence, Suite sur Sud-Ouest….

  • 25 juin 2009

Mortalité d’huîtres - Un taux de perte de 50 % au minimum (Sud-Ouest)

Pascal Moreau et les contrôleurs des Affaires maritimes estiment le taux de mortalité.
Pour évaluer le taux de mortalité des jeunes huîtres dans les parcs d'élevage, un oeil perçant est indispensable. Mais il faut encore, d'une main sûre, secouer la poche dans laquelle elles sont élevées. Si le geste déclenche un son clair, c'est que le mal a frappé : les coquilles vides résonnent au contact des pleines. Restera, ensuite, à compter, en séparant le bon grain de l'ivraie, pour livrer un pourcentage de mortalité.
La mobilisation est forte
La méthode n'a rien de scientifique. Mais elle révèle une photographie assez juste de la situation. C'est ce « cliché » que les contrôleurs des Affaires maritimes sont en train de prendre tout au long de la semaine, sur les sites de production charentais. Lundi, une équipe avait parcouru le sud du bassin de Marennes-Oléron. Hier, le « Chambord » embarquait à Marennes cinq contrôleurs, la responsable du service cultures marines, Kristel Siret, et son adjoint, Jean-François Bauve. Objectif : les parcs situés dans le pertuis d'Antioche, au-delà du pont d'Oléron.
Simultanément, un tandem parcourait la côte rétaise, tandis que le bateau de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) se posait sur le banc de la Mouclière, dans l'estuaire de la Charente.
Les bancs découverts
Cette mobilisation s'explique par les coefficients de vives eaux qui découvrent ces jours-ci les bancs et rendent accessibles les terrains d'élevage les plus profonds. Les producteurs, dont certains ont été frappés par la mortalité dès le mois de mai, retournent sur leurs parcs. L'administration leur emboîte le pas, pour apprécier au plus juste la situation. Suite Sud-Ouest ….

A Arcachon, un autre problème - Occupation de parcs à Arcachon - Les ostréiculteurs ont investi le banc d'Arguin (Sud-Ouest)

De nouveaux parcs ostréicoles ont été installés sur la zone du banc d'Arguin
Les ostréiculteurs ont investi d'autres parcelles du banc d'Arguin cette semaine. C'est fait, ils sont installés. Lundi puis mardi, à l'occasion des malines en cours, de nouvelles parcelles ostréicoles sont occupées par des professionnels sur la zone du banc d'Arguin, au-delà de la partie de l'estran déjà investi. Notamment dans le sud de la réserve, le projet arrêté entre la représentation professionnelle et les services de l'État prévoyant le déplacement des parcs ostréicoles ensablés. Soit 14 hectares.
Pour mémoire, le comité de gestion de la réserve du banc d'Arguin avait donné un avis favorable à ce projet. Ce qui offrait l'occasion, de plus, aux ostréiculteurs, de régulariser leurs installations actuelles, pour l'heure « illégales ». Et la négociation, actée, avait permis de prévoir l'attribution de 117 parcelles réparties en deux zones sur 18,8 hectares.
« Ce n'est pas fini »
Au vrai, et si lundi le bornage des zones nord et sud de la conche sud a été faite par la Direction départementale des Affaires maritimes..., le lendemain, ce sont des dizaines d'ostréiculteurs qui ont pris possession du site au-delà de ce qui était autorisé. Soit quarante-trois navires représentant soixante-dix entreprises. C'est ainsi que près de 30 hectares ont été investis, les professionnels ayant planté les pieux qui accueilleront les futurs parcs à huîtres.
« C'est vrai, nous avons pris le banc à la hussarde, témoigne cet ostréiculteur sous le couvert de l'anonymat…. Suite dans Sud-Ouest….

  • 24 juin 2009

Bulletin mortalité à l'Etang de Thau : Naissain d’huîtres produit en 2008

La mortalité est totale sur le naissain d'écloserie et le naissain sauvage de Marennes ; mortalité stabilisée à 50% depuis fin mai sur un lot d'huîtres sauvages provenant d’Arcachon. Voir toutes les informations sur le site d'IFREMER : suivi mortalites Thau

  • 23 juin 2009

Les pérégrinations de l’huître japonaise franco-irlando-britannique
Alors que l’option épizootie semble être la thèse dominante pour expliquer la mortalité des jeunes huîtres et admise par l’ensemble des acteurs de l’ostréiculture française, chercheurs, professionnels, administrations, et que les impacts environnementaux, climat et pollution terrestre, soient plutôt considérés comme des facteurs aggravant la maladie, un observateur extérieur ne peut être qu’étonné de la lenteur avec laquelle les mesures pour enrayer la diffusion de la maladie ont été prises. En d’autres termes pourquoi avoir attendu la fin mai 2009 pour prendre les décisions d’arrêt de transfert des huîtres entre les bassins ostréicoles alors que la mortalité avait frappé la Corse et l’Etang de Thau dès la mi-avril.

En février 2009, Ifremer avait rendu son rapport sur les mortalités 2008. Beaucoup de points d’interrogations ? N’aurait-il pas fallu appliquer le principe de précaution face à toutes ces incertitudes ? D’autant plus que le rapport Chevassus publié mi-mai n’apportait pas plus de réponse. L’épizootie reste donc la thèse officielle. Suite...

  • 22 juin 2009

Flash infos IFREMER La Tremblade du 17 juin 2009

Trop peu de fiches de mortalité ont été retournées aux Affaires Maritimes; En l’état actuel des choses, il est impossible d’établir un constat fiable sur les mortalités. De plus, les pourcentages inscrits sur les fiches sont difficilement exploitables ; il est impératif d’effectuer un véritable comptage des huîtres mortes et vivantes.

Vendée - L’ostréiculture va rentrer en crise profonde (Ouest France) accès payant

  • 20 juin 2009

SATMAR - Huîtres creuses : éliminer les plus faibles (La Manche Libre)
Face au phénomène de mortalité des huîtres creuses, quatre écloseurs, dont la Satmar à Gatteville-le-Phare, unissent leurs forces.
A mesure que l'été approche et que les températures extérieures s'élèvent, les ostréiculteurs bas-normands se sentent gagnés par une appréhension certaine. C'est qu'ils ont gardé la mémoire douloureuse de la mortalité estivale des huîtres de moins d'un an qui, en 2008, a décimé de 40 à 80% de leurs cheptels. Un phénomène dans lequel la température joue un rôle important.
Succédant à d’autres mortalités estivales, cette catastrophe a poussé les ostréiculteurs, à travers leur organisation professionnelle la SRC (Section régionale de la conchyliculture), à renforcer leurs liens avec les scientifiques qui se penchent sur les causes du phénomène. Le but est de mettre en place un observatoire permettant de tirer la sonnette d’alarme à temps et de prendre des mesures de précaution.
Sonnette d’alarme
Cependant, la filière ostréicole dans son ensemble n’est pas parvenue à unir ses forces dans la lutte contre les causes des mortalités estivales. Voilà pourquoi quatre écloseries de naissains d’huîtres, dont la Satmar (Société atlantique de mariculture) à Gatteville-le-Phare dans la Manche, ont décidé de réagir sans tarder.
Leur diagnostic : “Si par malheur les mortalités continuaient à progresser et les captages de naissains à devenir plus irréguliers, nous devrions considérer avec réalisme qu’un certain risque existe pour la filière ostréicole.” Face à cette menace, les quatre écloseurs (France turbot, Satmar, Sodabo et Vendée naissain) ont donc décidé de constituer en commun une société SFC (Sélection française conchylicole). “En rassemblant nos moyens, explique Yves le Borgne, patron de la Satmar, nous allons nous engager dans un travail de sélection de familles d’huîtres creuses qui possèdent des caractéristiques de résistance au phénomène de mortalité estivale.”
Travaux de sélection
Pour les écloseurs, il s’agit en effet d’une piste prometteuse. La raison ? “Les résultats obtenus sous l’égide de l’Ifremer dans le cadre du projet Morest d’étude de ce phénomène ont été fructueux.” Ils ont notamment abouti à la production de familles d’huîtres d’origine locale plus résistantes….Suite sur la Manche libre…

Les ostréiculteurs inquiets (La Manche Libre)
Depuis la très grave mortalité de l’été 2008, les ostréiculteurs bas-normands suivent avec appréhension l’évolution actuelle de ce phénomène.
Leur inquiétude est malheureusement justifiée, la direction régionale des Affaires maritimes de Basse-Normandie qualifie ainsi la situation de 'préoccupante” en ce qui concerne les juvéniles. Dès le début mai, de nouvelles mortalités inexpliquées ont été constatées dans les divers bassins conchylicoles.
Vigilance accrue
Ce qui a conduit la préfecture de région à prendre fin mai un arrêté qui suspend temporairement “toute entrée et sortie des huîtres creuses en Basse-Normandie, en provenance ou à destination de secteurs ostréicoles en France ou à l’étranger.” Cette suspension ne porte pas sur les transferts à l’intérieur de chacune des quatre zones soumises à restriction qui sont les côtes est et ouest de la Manche et, dans le Calvados, la baie des Veys et la Côte de Nacre. La préfecture précise que “l’objectif de cette mesure de précaution est de réduire les risques de transmission et d’amplification des mortalités sur les huîtres”. En outre, la commercialisation finale des huîtres de taille marchande - “dont la consommation demeure sans risque pour le consommateur” - n’est pas concernée. Mais il reste que les ostréiculteurs, qui pratiquent habituellement les transferts de naissains entre régions de production, se trouvent gênés.
Pour Joseph Costard , président de la section régionale de la conchyliculture, la vigilance s’impose d’autant plus que la mortalité s’aggrave depuis début juin chez les juvéniles, avec certains lots très touchés sur la côte ouest de la Manche. D’où l’importance de protéger le cheptel à l’aide d’un suivi en mer effectué par l’Ifremer et la profession, dont les membres participent à une enquête épidémiologique.

Gestion de l’eau douce : « Il faut trancher au plus haut niveau » (Sud-Ouest)
Journée de dialogue entre scientifiques, hommes politiques et acteurs des mondes agricole et conchylicole
L'époque n'est plus aux conflits d'usage.
Selon les participants du débat de clôture de cette journée consacrée à la gestion de l'eau douce (non potable), jeudi à Rochefort, la concertation et l'écoute sont de mise depuis 2004. Le sujet de cette médiation scientifique a tourné autour de ce que les professionnels appellent l'eau « brute ». Surveillée et protégée, celle-ci ne représente encore qu'une matière première, qui va être transformée, traitée, pour devenir conforme et propre à la consommation.
Cette eau issue des nappes souterraines, des cours d'eau et des plans d'eau, le grand public n'y a donc pas accès mais elle est essentielle pour l'activité des agriculteurs ou encore des ostréiculteurs.
Il s'agit bien de politique
Autour de la table, et tout au long de la journée, se sont succédé des chercheurs, des responsables de la protection de l'environnement et des représentants des collectivités locales. Car c'est bien de politique dont il s'agit pour réussir à planifier l'utilisation et contrôler la qualité de cette ressource qui tend à devenir de plus en plus précieuse.
Ce mini-colloque avait pour but d'écouter les voix des principaux acteurs liés à cette eau qui finit par rejoindre le littoral et le bassin Marennes -Oléron.
François Patsouris, président de la Section régionale conchylicole de Poitou-Charentes, a confié sa « colère » contre l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et son centre de La Tremblade, chargés d'analyser les lots d'huîtres mortes. Il attend des décisions urgentes et des idées, craignant qu'il n'y ait pas « les moyens pour mettre en oeuvre la politique qui serait choisie ». La réponse se fera attendre car l'Ifremer est assujetti à une obligation de réserve. L'économie maritime est dépendante de la bonne qualité des eaux douces. « La côte a une valeur et elle dépend des marais salés et doux », a aussi rappelé François Patsouris.
Pour Luc Servant, président de la Chambre d'agriculture, l'époque n'est plus aux conflits d'usage sur qui gaspille ou non cette eau brute. Des efforts ont été faits selon lui pour changer les habitudes d'irrigation et de traitements phytosanitaires, notamment pour les nitrates.
Mais, pour Serge Morin, vice-président Vert de la Région, Suite Sud-Ouest…

  • 19 juin 2009

Les ostréiculteurs français manifestent leur colère à Nantes (NouvelObs)

Environ 250 ostréiculteurs de tous les bassins conchylicoles français, exceptée la Méditerranée, ont manifesté jeudi après-midi devant le Centre des congrès de Nantes où se tient la 7e conférence internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'Ifremer.
Ils reprochent à l'organisme d'Etat "d'avoir le monopole absolu sur la recherche maritime en France, et de ne pas avancer sur les recherches concernant la mortalité des huîtres pour donner des réponses claires sur son origine".
Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture, a réclamé la création d'un "pôle scientifique réunissant à la fois l'Ifremer mais aussi des universitaires, des centres de recherches privés et les professionnels eux-mêmes pour travailler sur la question des mortalités". Accompagné des présidents des sections régionales conchylicoles, il a été reçu par le directeur de l'Ifremer de Nantes, Luçay Han-Ching, lors d'une rencontre improvisée où un calendrier de travail a été proposé.
Les ostréiculteurs sont aux prises pour la deuxième année consécutive avec une vague de mortalité sans précédent qui concerne principalement les huîtres juvéniles. Selon les exploitations des côtes françaises, 50 à 100% du naissain d'huîtres (larves) est mort depuis un mois sans que l'on en connaisse la cause exacte et irréfutable. AP

Nantes - Un monopole à briser (Sud-Ouest)

250 ostréiculteurs girondins, charentais, vendéens, bretons et normands ont manifesté hier. Pour dénoncer le monopole de l'Ifremer
250 ostréiculteurs de l'Atlantique et de la Manche ont manifesté hier, à Nantes. «Le résumé, c'est ça ! » Le doigt que tend le président du Comité national de la conchyliculture désigne une banderole portée par les ostréiculteurs de Bretagne nord. On y lit la colère qui motivait, hier à Nantes, le regroupement de 250 professionnels, et Goulven Brest en extrait son bilan de l'entretien que la délégation qu'il coiffait a eu avec le directeur régional de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. En lettres bleues sur fond blanc, il est écrit : « Ifremer, payé pour chercher, pas pour trouver ».
C'est à la Cité des congrès de Nantes, hier en début d'après-midi, que des ostréiculteurs de Charente-Maritime, du bassin d'Arcachon, de Vendée, de Bretagne et de Normandie ont fait souffler un fort vent de colère. Les surmortalités sur les jeunes huîtres n'épargnent plus aucun site de production, en France. Et pour la deuxième année consécutive.
Un bus de Charentais
Profitant d'un colloque international sur la salubrité des coquillages, organisé pour la première fois en France par l'Ifremer, cette ostréiculture du désarroi, des pertes et des doutes, est venue dire ses vérités à cet institut scientifique. Elle attend, encore et toujours, qu'il lui dégage l'avenir, et précise une fois pour toutes les causes des surmortalités qui frappent les jeunes huîtres.
Dans un bus affrété par la Section régionale Poitou-Charentes, les Charentais de Seudre, de Fouras ou de Ré étaient une cinquantaine. Tirés dans cet exercice solidaire par les leaders syndicaux de la Confédération paysanne, d'AproMarais, et du Syndicat de défense et de protection des ostréiculteurs.
« Ils se foutent de nous ! », s'exclamait - après l'entretien - Michel Bertin. Ne laissant pas à sa colère le temps de se désamorcer, Suite Sud-Ouest ….

Ostréiculteurs. «On est au bord du gouffre» (Le Télégramme)

Les ostréiculteurs ont manifesté leur inquiétude hier. Ils réclament des réponses à Ifremer, sur la surmortalité qui touchent les huîtres juvéniles.
Environ 120 ostréiculteurs de Bretagne-Sud manifestaient hier après-midi sous les fenêtres de la station Ifremer de laTrinité-sur-Mer. Il s'agissait de soutenir l'action de leurs collègues, qui avait lieu au même moment à Nantes, en marge du congrès régional de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
80% de perte
«Depuis une dizaine d'années, nous constatons des pertes croissantes et inexpliquées de nos jeunes huîtres creuses», rappelle Philippe Le Gal, président du Syndicat ostréicole de la rivière de Pénerf. En 2009, comme en 2008, et «alors que l'été ne fait que commencer», les professionnels envisagent déjà une perte de 80% sur les naissains, les bébés huîtres. Les ostréiculteurs demandent aux chercheurs «de se bouger». C'est-à-dire «d'êtres plus présents sur le terrain, de mieux communiquer et de collaborer avec d'autres organismes de recherche». Et s'interrogent sur les moyens humains et matériels dont disposent Ifremer. Le chef de la station de LaTrinité-sur-Mer, Édouard Bédier, qui a reçu hier une délégation, confirme que «le phénomène est connu depuis longtemps»: «Il touche les animaux de moins d'un an. On sait qu'il est dû à la présence d'un agent pathogène, auquel les huîtres sont plus sensibles qu'auparavant. Mais on ne sait pas pourquoi.» Selon lui, la question des moyens est «une fausse querelle»: «On travaille avec des laboratoires universitaires».
Premiers effets sur les marchés dès 2010
En attendant, les ostréiculteurs s'inquiètent pour l'avenir de leur profession. «Il faut trois à quatre ans d'élevage pour vendre une huître. Actuellement, on travaille encore avec les juvéniles de 2007, mais on va ressentir les premiers effets de la surmortalité dès l'année prochaine. On est au bord du gouffre», alerte Ronan Tanguy, président du syndicat des deux rivières (Auray et Saint-Philibert). Il a peur d'être «lâché» par les chercheurs et les soupçonne de «cacher la vérité». Les représentants de la profession veulent «maintenir la pression» et promettent déjà de nouvelles actions, tournées cette fois vers les pouvoirs publics, «pour envisager les moyens de subsister». Actuellement, l'ostréiculture en Bretagne-Sud représente 430 entreprises, 3.000 emplois directs, 5.500 hectares de parcs et 20.000 tonnes d'huîtres par an. Voir l’article complet sur le Télégramme

Morbihan - Les ostréiculteurs en colère contre Ifremer (Ouest France)

150 ostréiculteurs ont protesté à La Trinité-sur-Mer contre les lenteurs des recherches sur la mortalité des naissains d'huîtres.
« On est sinistré aujourd'hui », explique Philippe Le Gal, président du syndicat ostréicole de la Rivière de Pénerf et de la section régionale de conchyliculture. « 430 entreprises et 3 000 emplois directs sont concernés dans le Morbihan. On n'a aucune explication de la part d'Ifremer. Ça ne peut plus durer. » Les conchyliculteurs pointent du doigt le manque de collaboration de l'Ifremer avec d'autres structures scientifiques.
« Fausse querelle, répond Édouard Bédier, chef de la station Ifremer trinitaine. Nous travaillons avec des laboratoires universitaires. Les recherches sont longues mais elles avancent. Les mortalités d'huîtres sont des phénomènes connus depuis longtemps ; ça fait partie du cycle de l'animal. » Mais les disparitions de l'huître plate puis de l'huître portugaise sont ancrées dans les esprits.
Une rencontre a eu lieu entre le scientifique et les ostréiculteurs. « On lui a demandé de retranscrire nos doléances au niveau national », indique Philippe Le Gal. Selon les conchyliculteurs, les chercheurs ne sont pas suffisamment sur le terrain, ne communiquent pas assez et n'ont pas assez de moyens humains et matériels. « C'est la première action d'une série, annonce Philippe Le Gal. La prochaine sera dirigée vers les pouvoirs publics parce qu'il va falloir nous aider à tenir pendant cette période difficile. Sinon on va tous dans le mur et dans deux ans, on est mort ».

Ifremer: les ostréiculteurs en colère (Le Figaro)

Plus de 200 ostréiculteurs ont manifesté aujourd'hui à Nantes et près de 150 autres à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) pour demander des comptes aux scientifiques de l'Ifremer sur les causes de la surmortalité qui touche leurs huîtres depuis plusieurs années.
A Nantes, des ostréiculteurs venus de toute la façade atlantique ont manifesté au Palais des congrès, où se tient la 7e conférence internationale sur la salubrité des coquillages organisée par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), en brandissant des banderoles "Ifremer payé pour chercher, pas pour trouver?", a constaté l'AFP.
"Nous sommes venus manifester notre incompréhension, depuis au moins une quinzaine d'années on a posé la question (sur la surmortalité des huîtres, ndlr) et depuis rien n'avance bien vite", a expliqué Jacques Sourbier, président de la section conchylicole des Pays de la Loire.Dans le Morbihan, entre 100 et 150 ostréiculteurs, selon la police et les organisateurs, ont manifesté devant les locaux d'Ifremer et déposé des dizaines de coquilles d'huîtres devant le site.
"50 à 80% des bébés de nos exploitations meurent sans que l'on sache pourquoi", explique Philippe Le Gall, ostréiculteur et vice-président de la section régionale conchylicole de Bretagne sud (SRC). "Si cette situation persiste nous serons tous fermés dans deux ans.""Aujourd'hui, il nous faut des réponses", déclare Philippe Le Gall.Les ostréiculteurs réclament une présence accrue d'Ifremer sur le terrain "pour analyser le milieu", une augmentation des moyens, ainsi qu'une fédération de laboratoires pour étudier les causes de cette mystérieuse surmortalité.
Du côté de l'Ifremer, on se montre "compréhensif". "Les ostréiculteurs sont en recherche d'information. Cela paraît logique", estime Edouard Belier, responsable de la station de la Trinité-sur-Mer. Toutefois, le spécialiste rappelle que les raisons précises de la mortalité des jeunes huîtres restent "floues". "Les programmes de recherche sur l'agent pathogène, responsable de cette mortalité, ont été lancés il y a déjà un an", a-t-il dit.

Nantes : les ostréiculteurs ne bloquent plus la circulation près de la Cité des congrès (Ouest France)
Les ostréiculteurs de la façade atlantique dénoncent les recherches "infructueuses" de l'Ifremer sur la surmortalité des huîtres.
Les ostréiculteurs de la façade atlantique viennent de lever les barrages routiers qu'ils avaient mis en place près de la Cité des congrès de Nantes, où se tient une conférence internationale sur la salubrité des coquillages. Venus exprimer leur mécontentement concernant les recherches de l'Ifremer sur la surmortalité des naissaims d'huîtres, ils se déclarent "insatisfaits" des mesures annoncées, à savoir un calendrier de travail. "Si rien n'aboutit dans les sept jours, nous mènerons d'autres actions", menace un ostréiculteur du Morbihan.

  • 18 juin 2009

Nantes. Les ostréiculteurs français manifestent leur colère (Le Télégramme)

Environ 250 ostréiculteurs de tous les bassins conchylicoles français, exceptée la Méditerranée, ont manifesté cet après-midi devant le Centre des congrès de Nantes où se tient la 7e conférence internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'Ifremer.
Ils reprochent à l'organisme d'Etat «d'avoir le monopole absolu sur la recherche maritime en France, et de ne pas avancer sur les recherches concernant la mortalité des huîtres pour donner des réponses claires sur son origine». Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture, a réclamé la création d'un «pôle scientifique réunissant à la fois l'Ifremer mais aussi des universitaires, des centres de recherches privés et les professionnels eux-mêmes pour travailler sur la question des mortalités».
Contrer la surmortalité des huîtres
Accompagné des présidents des sections régionales conchylicoles, il a été reçu par le directeur de l'Ifremer de Nantes, Luçay Han-Ching, lors d'une rencontre improvisée où un calendrier de travail a été proposé. Les ostréiculteurs sont aux prises pour la deuxième année consécutive avec une vague de mortalité sans précédent qui concerne principalement les huîtres juvéniles. Selon les exploitations des côtes françaises, 50 à 100% du naissain d'huîtres (larves) est mort depuis un mois sans que l'on en connaisse la cause exacte et irréfutable.

Surmortalité des huîtres. 100 ostréiculteurs manifestent à La-Trinité-sur-Mer (Le Télégramme)

Une centaine d'ostréiculteurs ont manifesté en milieu de journée devant la station Ifremer de la Trinité-sur-Mer (56). En cause : les recherches pour lutter contre la surmortalité des huîtres qui n'aboutissent pas. Des coquilles d'huîtres par milliers mélangées à des boues de ports : une centaine d'ostréiculteurs en colère ont déversé aujourd'hui des charretées de détritus devant la station de l'Ifremer à La-Trinité-sur-Mer. Ils entendent ainsi protester contre l'inaction supposée des équipes de recherche qui ne trouvent pas de solution à la surmortalité des jeunes huîtres. En 2008, déjà, une chute de 80% de la production a été constatée dans le Morbihan. Le phénomène se poursuit cette année alors que les facteurs évoqués en 2008 -température élevée de l'eau- ne sont pas au rendez-vous. D'où l'inquiétude des producteurs dont une délégation, conduite par le vide-président du syndicat régional de la profession, a été reçue par Edouard Bédier, directeur de la station Ifremer.

Nantes - Manif des ostréiculteurs: la circulation bloquée à proximité de la Cité des Congrès (Ouest France)
Quelque 300 personnes bloquent actuellement la rue Bonduelle, à proximité de la cité des Congrès de Nantes, où se tient une conférence internationale sur la salubrité des coquillages. Bretagne Sud, Bretagne Nord, Poitou-Charentes, Bassin d'Arcachon : la manifestation réunit des ostréiculteurs de toutes ces régions. Ils sont venus exprimer leur mécontentement concernant les recherches de l'Ifremer autour de la surmortalité des essaims d'huîtres, "de 50 à 100% pour les cas extrêmes". Une délégation d'ostréiculteurs a été reçue par les responsables de l'Ifremer qui s'est engagée à organiser des réunions de travail la semaine prochaine.

France : L'huître triploïde innocentée (Ouest France)
Les huîtres triploïdes d'écloserie ne perturbent pas le milieu. Elles ne sont guère plus ni moins résistantes aux mortalités que les creuses issues de captage naturel. Ce sont, en résumé, deux des principales conclusions du rapport publié cette semaine, en pleine crise de mortalité d'huîtres. La colère des ostréiculteurs contre l'Ifremer, elle, n'a pas faibli. Des manifestations pourraient avoir lieu à le Trinité sur Mer ou à Nantes.

La grogne des ostréiculteurs (Radio de la mer)
Les professionnels bretons et charentais vont manifester aujourd'hui à Nantes. Ils entendent profiter du congrès international sur la salubrité des coquillages pour solliciter le soutien des pouvoirs publics et obtenir des explications scientifiques. En cause : la mortalité qui frappe les jeunes huîtres creuses depuis une dizaine d'années. Un autre rassemblement est prévu cet après-midi devant la station IFREMER de La Trinité sur Mer.

  • 17 juin 2009

Informations de dernières minutes :

  • les mortalités se sont déplacées encore plus vers le Nord et seuls St Vast et Utah (Est Cotentin) ne sont pas touchés pour l'instant.
  • IFREMER reste sur ses hypothèses de pathogènes (herpès principalement) avec l'aneuploïdie et causes environnementales comme facteurs d'affaiblissement....
  • l'interdiction des transferts est en train d'être levée (pour la Charente-Maritime, c'était aujourd'hui). Seule, la Normandie accepte de faire partir ses grosses mais refuse toujours l'entrée des juvéniles. A noter qu’en Bretagne Sud, il n’y a pas eu d’interdiction de transfert…

Mortalités des huîtres - Un « médecin » critiqué (Sud-Ouest)

Charentais et Bretons feront demain, à Nantes, le siège d'une conférence internationale sur la salubrité des coquillages
Les hypothèses scientifiques sont jugées insuffisantes par les ostréiculteurs.
Le ton monte dans les centres de production ostréicoles français. Demain, des éleveurs bretons et, très certainement, des ostréiculteurs charentais, manifesteront à Nantes où se tient cette semaine un congrès international sur la salubrité des coquillages. Près de 250 scientifiques de 30 nations participent à cette conférence organisée, pour la première fois en France, par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Pour ces ostréiculteurs frappés par une vague de mortalité des jeunes huîtres - la deuxième depuis l'été 2008 - il s'agit de profiter de la caisse de résonance de l'événement. Pour réclamer le soutien immédiat des pouvoirs publics, et des comptes à l'Ifremer. Un institut qui, en l'état actuel des recherches sur les causes de mortalité, n'avance que des hypothèses, pas d'affirmation.
La question des transferts (Suite sur Sud-Ouest….)

160 déclarations de mortalité (Sud-Ouest)
Le bureau de la Section régionale Poitou-Charentes s'est réuni lundi soir, avant que le président François Patsouris ouvre le dialogue avec les représentants des syndicats professionnels qui attendaient à l'extérieur. Il leur a fait part de son déplacement, aujourd'hui, à Paris. Les présidents des bassins de production français dresseront l'état des lieux de la mortalité, au siège du Comité national de la conchyliculture. Par ailleurs, François Patsouris a écrit au préfet de région Poitou-Charentes, afin qu'il accepte de le recevoir, avec les syndicats de producteurs, samedi prochain à La Rochelle où se teindra le débat public sur le Grenelle de la mer. Selon ses précisions, 160 déclarations de mortalité ont été déposées aux Affaires maritimes pour les deux quartiers de Charente-Maritime, Marennes-Oléron et La Rochelle.

François Patsouris évoque aussi les résultats des premières analyses commandées par la Section régionale à un laboratoire privé : « l'herpès virus est dans pratiquement tous les lots. Rien d'autre n'a été trouvé. » Une analyse qui recoupe les résultats formulés depuis un an déjà par l'Ifremer.

Le président de l'interprofession ouvre une voie, en proposant de s'intéresser aux huîtres adultes (de taille deux et trois) que la mortalité a épargnées au début de leur croissance. L'idée, c'est de partir de ces souches mères pour développer une sélection d'huîtres naturelles plus résistantes. Le Centre d'expérimentation et d'application aquacole du Château-d'Oléron soutiendrait ce développement. « Si nous trouvons cette souche résistante, nous nous servirons ensuite d'une écloserie comme d'un outil pour développer cette huître. Il faudrait aussi revenir à des méthodes ostréicoles comme celles de nos parents : cultiver dans des parcs hauts, qui découvrent aux plus petits coefficients. Plus on fait de l'huître Formule 1, qui pousse vite en eau profonde, plus on la fragilise. » Une analyse partiellement critiquée par Jacques Baron, de la Confédération paysanne : « le paradoxe de François Patsouris, c'est que, tout en disant qu'il faut cultiver sur les terrains hauts, il pousse en même temps à la culture sur filières en eau profonde. »

La méditerranée a besoin d’aide ! (La dépêche du Midi)

Etang. Thau sert de témoin
La gestion de cet étang, le plus grand du Languedoc-Roussillon, relève de l'État. « C'est une maquette en réduction de la Méditerranée », rappelle le commissaire général Alain Verdeaux. Comme un traceur très précis de l'état de la Grande Bleue. Depuis mai, comme dans le bassin d'Arcachon, des naissains d'huitres sont frappés de mortalité. L'Ifremer mène l'enquête.

Aquaculture. Trop de produits chimiques
Des critiques commencent à s'élever sur des pollutions provoquées par l'aquaculture non bio. Ostréiculture et mytiliculture sont exposées à des interdictions de vente récurrentes souvent dues à la présence d'algues toxiques dinophysis. La mortalité des huîtres juvéniles l'an dernier et cette année demeure inexpliquée : fragilité de l'espèce, virus spécifique devenu plus virulent, pollution chimique diffuse par les produits phytosanitaires ? Les analyses sont en cours. Les naissains d'huîtres sont concernés, tout comme l'étang de Thau, dans l'Hérault.
Tout l’article sur La dépêche du Midi

  • 16 juin 2009

Huîtres : Dans son berceau asiatique, les Gigas meurent aussi
Alors que la mortalité du naissain touche maintenant l’ensemble des bassins ostréicoles français, tous les ostréiculteurs s’interrogent sur leur avenir et se posent beaucoup de questions. N’y aurait-il pas une espèce d’huître plus résistante ailleurs dans le monde ? Suite....

Marennes - (Charente-Maritime) - De probables manifestations d'ostréiculteurs jeudi (Sud-Ouest)
Des ostréiculteurs de Charente-Maritime manifesteront jeudi 18 juin, à Nantes, aux côtés de leurs collègues bretons.
Ils veulent profiter de la caisse de résonnance qu'offre un congrès international sur la salubrité des coquillages, pour solliciter le soutien des pouvoirs publics et obtenir des réponses de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) à propos des mortalités qui, pour la deuxième année consécutive, frappent les jeunes huîtres. D'autres professionnels n'excluent pas d'aller manifester devant la station trembladaise de l'Ifremer.

  • 15 juin 2009

Irlande : Restrictions sur le commerce des huîtres françaises (Fishupdate)
«Nous demandons instamment à tous les producteurs de respecter l'interdiction relative aux importations dans les semaines à venir et de nous contacter directement avant d’importer plus d’huîtres de France » avertit Deborah Cheslett, responsable de la santé des mollusques au Marine Institute. Contact : Fish Health Unit de l'Institut Maritime
Email : notification@marine.ie, Fax : 091 387 201 ou appeler le 091 387 200. Pour plus d’informations en anglais…

  • 14 juin 2009

La pérennité de l'ostréiculture en question (Le Phare de Ré)

Pour la seconde année consécutive, les ostréiculteurs de Charente-Maritime et donc de l'île de Ré doivent faire face à une importante mortalité de jeunes huîtres. L'an passé, le cheptel 2007 avait était en grande partie décimé. Cette année, ce sont les naissains de 2008 qui sont très touchés.

Peut-on manger des huîtres aujourd'hui ? Oui, il n'y a aucun danger à manger des huîtres actuellement. La mortalité qui touche les huîtres depuis plus d'un mois ne concerne que les très jeunes huîtres, soit les naissains de 2008. Il s'agit même pour les amateurs de se faire plaisir maintenant car l'avenir du produit est loin d'être assuré, les stocks des ostréiculteurs diminuant à vue d'oeil. Les huîtres commercialisées actuellement sont nées entre 2005 et 2006 et sont vieilles d'au moins 30 mois.

Le phénomène est-il le même que l'an dernier ? Il est même plus virulent et plus précoce. Beaucoup de lots de naissains de 2008 sont touchés à 100 %. L'an passé, les causes du problème étaient multiples et combinées : L'Ifremer avait confirmé la présence d' un virus l'Ostreid Herpes Virus qui, combiné à une bactérie la Vibrio Splendidus et à une certaine température et salinité de l'eau, avaient entraîné l'épizootie.Naissains d'écloserie ou naissains de captage naturel, la mortalité épargne-t-elle un type d'huîtres ?Si en 2008 les ostréiculteurs ayant des naissains par captage naturel avaient été en partie épargnés avec une mortalité moindre, cette année, ils sont également touchés, avec plus de 50 % de pertes d'ores et déjà constatée. En temps normal, les pertes constatées au printemps se situent entre 5 et 10 %.

Y a-t-il des zones ostréicoles de l'île de Ré épargnées ? Non, toutes les zones rétaises sont touchées : le Martray, le Grouin, la côte nord de Rivedoux, le Preau à La Flotte, le Vert-Clos à Saint-Martin. Sur les tables, sur les tubes, dans les filières en pleine mer, il y a de la mortalité partout et pour toute la profession.Quel est le bilan de cette mortalité ? Suite Sur Phare de Ré...

  • 13 juin 2009

Hérault - Surmortalité des huîtres, le mystère demeure (Midi Libre)
« Invisible et foudroyant » , le phénomène de surmortalité des huîtres juvéniles, à nouveau observé dans le bassin de Thau depuis mai, laisse les scientifiques perplexes et les professionnels fatalistes. Affaiblissement génétique, virus ? Les analyses, annoncées complexes, sont toujours en cours. Et les bonnes parades restent à trouver : le collage d'huîtres plus grosses, qui semblent mieux résister, revient plus cher... L'urgence est en tout cas réelle : avec l'interdiction d'immersion de naissains depuis quelques jours, la production de l'an prochain pourrait rapidement être compromise. En 2008, 8 M€ d'indemnités ont été versés aux ostréiculteurs du bassin de Thau pour compenser les pertes liées à cette surmortalité inexpliquée. Voir les 2 autres articles sur le Midi Libre...

Etang de Thau - Huîtres : Face à la mortalité, le fatalisme est de rigueur (Midi Libre)
Les immersions de naissains sont interdites. Les analyses toujours en cours... Chaque nouvelle corde remontée donne une chronologie des événements. On y trouve de toutes petites huîtres mortes depuis belle lurette, en mai 2008. Mais aussi d'autres, à taille commercialisable, que l'on croyait sauvées puisqu'elles étaient passés, l'an dernier, à travers les mailles du filet. Pas cette année, hélas... Avec aussi, sur toutes les cordes, une importante mortalité de juvéniles à peine collées, variable selon les secteurs.
Les tables du Mézois Bernard Varo se situent « en colonne 14, face au Mourre Blanc, sur des fonds de 5,50 m ». Depuis le mois d'octobre, le Mézois a collé du naissain « en partie issue d'écloserie. Pour le reste, c'est du captage naturel de l'Atlantique. » Mais, depuis le retour - bien qu'épisodique - des jusque-là inexplicables mortalités, il assure avoir arrêté de coller (c'est d'ailleurs interdit par arrêté préfectoral depuis un peu plus d'une semaine). Et avoir « très peu de coquillage d'avance ».
Pour faire face à la demande qui ne manquera pas de partir à la hausse en septembre-octobre, Bernard Varo mise sur « des grosses huîtres collées il y a quelques mois, en prévision ». Si ces spécimens déjà adultes passent à travers la vague de mortalité qui frappe actuellement l'étang. Et si la malaïgue épargne, cette année, la lagune...A l'issue des mois de mai et juin 2008, Bernard Varo avait perdu 70 % des huîtres les plus récemment collées. Il a, depuis, été indemnisé. Et n'en sait pas plus que ses collègues sur l'étrange phénomène qui touche à nouveau l'étang.
« La cause de tout cela ? Suite Midi Libre….

Etang de Thau : « On colle de grosses huîtres, ça meurt moins... » (Midi Libre)
« J'ai commencé en 1970. A cette époque, il y avait beaucoup de moules sur l'étang, moins d'huîtres. Autant vous dire que des mortalités, j'en ai vu. Mais jamais comme ça ... » Roland Jacquet est, lui aussi, fataliste.
« La mortalité, c'est normal », insiste-t-il. La surmortalité, non, bien sûr. Et généralement, « ça tombe aux mêmes périodes. Jamais l'hiver, ou en automne. » Non, le problème, c'est le printemps. « Depuis toujours. Et avant, on ne parlait pas de virus.
» Son diagnostic ? « Peut-être que ça fait trop longtemps qu'on fait de la Japonaise, que son capital génétique est affaibli. Sinon, comment expliquer que les junéviles meurent alors que c'est une bonne année (côté météo, notamment) ? ». Les ostréiculteurs ont trouvé une parade : « ils collent des souches vieilles » (des huîtres adultes, Ndlr), explique Roland Jacquet. « Les parqueurs d'Arcachon vendent des huîtres déjà grosses, de 8 cm environ, que nous pouvons coller. Ça meurt moins, mais ça pousse moins vite, et c'est plus cher : jusqu'à 2 € le kilo... » Pas une solution, donc.

  • 12 juin 2009

Saint-Malo - Les jeunes huîtres de Cancale sont-elles en danger ? (Ouest France)
Le bassin cancalais concentre 360 hectares de parcs à huîtres et en produit 5000 tonnes par an.
La surmortalité des naissains frappe de nouveau les ostréiculteurs. Cancale compte les pertes en croisant les doigts pour ne pas être autant touché que l’été dernier.
Certains producteurs sont déjà frappés à 80%. Un chiffre noir qu’ont déjà connu les 70 producteurs l’an passé. Comme en 2008, le virus a débuté en Méditerranée et remonte vite vers le Nord. À l’époque, l’Ifremer (Institut français de recherches pour l’exploitation de la mer) accusait la météo pour justifier la mort de ces « bébés » huîtres. Le ciel de 2009 n’est pas le même. Pourtant le problème reste identique. Bon nombre de producteurs du Grand Ouest comptent se retrouver à Nantes jeudi pour manifester sous les fenêtres de l’Assemblée internationale sur la salubrité des coquillages, organisée par l'Ifremer.

  • 11 juin 2009

Cherbourg - La crise ostréicole menace le Nord-Cotentin (Ouest-France)
Pour la 2e année consécutive, Joseph Costard ne peut que constater la mortalité des huîtres.
Les huîtres subissent un phénomène de mortalité inquiétant sauf, pour l'instant, en Normandie. Le temps presse pour mettre des remèdes au point.
Éviter la propagation des virus
Alors que plusieurs sites ostréicoles en France sont touchés par une nouvelle hausse de la mortalité chez les huîtres juvéniles, les professionnels s'inquiètent. « Il faut que les arrêtés interdisant le transport des huîtres soient respectés dans toutes les régions afin d'éviter la propagation des virus et des bactéries, assure Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole de Normandie. La Bretagne Sud n'a pas encore pris cette décision. Pour notre part, les ostréiculteurs doivent remplir une fiche dès la découverte de mortalité afin d'effectuer des diagnostics rapides. »
Pertes financières importantes
Le problème s'est déclaré le 5 mai dernier à Arcachon. La crise touche désormais toute la côte Atlantique, jusqu'aux portes de la Basse-Normandie. « J'espère que ces mesures n'ont pas été prises trop tard. Nous avons perdu la quasi-totalité de nos jeunes huîtres en 2008, soit une perte financière de 50 millions d'euros en Normandie. Si cela se reproduit, de nombreuses entreprises fermeront leurs portes », anticipe Joseph Costard.
Découvrir et détruire les agents pathogènes
Des analyses minutieuses
Pas de remède... sauf le choix génétique (Suite… Ouest-France)

Morbihan : Ostréiculteurs. «On laisse mourir nos entreprises » (Le Télégramme)
Soixante ostréiculteurs des syndicats de la rivière de Pénerf (Surzur, Le Tour-du-Parc, Damgan) et Sarzeau se sont réunis mardi soir. Tous partagent la même inquiétude sur le...(accès payant sur le Télégramme)

  • 10 juin 2009

Bulletin mortalité à l'Etang de Thau : Naissain d’huîtres produit en 2008
La mortalité est totale sur le naissain d'écloserie et le naissain sauvage de Marennes ; mortalité stabilisée à 50% sur un lot d'huîtres sauvages provenant d’Arcachon. Voir toutes les informations sur le site d'IFREMER : suivi mortalites Thau

  • 9 juin 2009

Lire le résumé de cette étude américaine sur les larves d'huîtres : Le naissain d’huître en danger avec le changement climatique ?
Alors que l’ostréiculture française s’interroge actuellement sur les causes de la mortalité des jeunes huîtres, une étude récente montre que l’acidification des océans mettrait en péril certaines larves d’huître. Suite ....

Huîtres. La mortalité gagne à nouveau les parcs morbihannais (Le Télégramme)
Grosse inquiétude, de nouveau, chez les ostréiculteurs morbihannais. La mortalité a repris chez les jeunes huîtres. Jusqu'à ces derniers jours, le phénomène avait été seulement constaté dans les bassins du Sud de la France, il touche à présent le département. Les ostréiculteurs des syndicats de la rivière de Pénerf (Surzur, Le Tour-du-Parc, Damgan) et de Sarzeau se réunissent ce soir, à Sarzeau, pour faire le point sur la situation. «Ça a recommencé comme l'année dernière», souligne Philippe Le Gal, président des professionnels de Pénerf. Sur certains supports de captage, c'est 80 à 90% de mortalité qui a été relevée. Il s'agit des naissains qui ont tout juste un an. «Et qu'ils proviennent d'écloserie ou du milieu naturel, il n'y a pas de différence», ajoute Philippe Le Gal.
« Il y a un problème dans l'eau » (suite Le Télégramme ....)

  • 6 juin 2009

Arcachon - Au tour des huîtres d'Arguin d'être déclarées interdites (Sud-Ouest)
Rebondissement hier : les huîtres du Bassin à la vente, celles d'Arguin interdites
Jérôme Delarue, dépité, doit changer huîtres et étiquettes de son banc.
Le test souris a une nouvelle fois rendu son jugement, hier, sur le bassin d'Arcachon : alors que la semaine dernière les huîtres provenant de l'intérieur du Bassin étaient interdites de commercialisation, en raison de résultats positifs... ce sont celles du banc d'Arguin qui viennent d'être recalées. En clair, les ostréiculteurs peuvent à nouveau vendre des huîtres du Bassin, mais plus celles d'Arguin……
La veille sanitaire étant prévue jusqu'à la fin du mois d'août, les ostréiculteurs s'attendent à ce que chaque fin de semaine apporte son lot de surprises. Prochains épisodes jeudi 11 et vendredi 12 juin, la profession ayant aussi demandé deux tests consécutifs.
Quant au moral, si certains se montrent plus ou moins résignés, d'autres avouent que « cela risque de mal finir ».
Et ce n'est pas la mortalité des huîtres juvéniles qui va arranger la situation sur le Bassin. Certes, Arcachon est peut-être moins touché que d'autres centres, mais depuis cette semaine, les transferts d'huîtres, entrées ou sorties, sont interdits, au nom du principe de précaution, afin d'éviter une propagation des mortalités. Une suspension qui, heureusement, ne concerne pas la commercialisation des huîtres et donc leur consommation…. Article entier dans Sud-Ouest…

Mortalité des huîtres - L'huître interdite de voyage - Quelles conséquences à l'arrêt des transferts ? (Sud-Ouest)

La maison Gillardeau, qui élève en Irlande, est parmi les principales victimes de la restriction des transferts d'huîtres.
Les ostréiculteurs l'affirment, les scientifiques le confirment, l'administration le souligne : le consommateur ne se met pas en danger quand il mange des huîtres. Ce message est pourtant bien difficile à faire passer quand une importante vague de mortalité - qui s'atténuerait ces dernières heures, selon certains témoins - frappe les plus jeunes produits. Et que l'arrêté du préfet de Région restreignant les transferts entre les bassins de production, de France et de l'étranger (lire nos précédentes éditions), est susceptible d'ajouter au trouble qui, naturellement, pétrit le profane.
Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi la maison Gillardeau, celle qui assied son renom sur 1 800 tonnes expédiées, pour l'essentiel élevées dans les eaux irlandaises, emprunte à l'ellipse. Pour finalement ne rien dire de précis sur les conséquences de ces interdictions de transfert, dans son activité. Aussi, quand Thierry Gillardeau souligne qu'« il n'est jamais bon de communiquer sur une crise », on mesure, entre les lignes, combien la décision préfectorale expose l'entreprise.

L'huître irlandaise - La menace planait depuis plusieurs jours. Elle a pris forme avant-hier : entrées et sorties d'huîtres sont interdites en Charente-Maritime,….

Frontières franchies à temps - Eleveurs-expéditeurs au Château-d'Oléron, les frères Massé ont pu franchir les frontières à temps, avant que l'arrêté ne soit signé. « Nous avons envoyé 2 000 poches de naissain en Irlande il y a dix jours…..

L'écloseur est K.-O.- Les autres victimes de cet arrêté, ce sont les écloseurs, ceux qui font naître l'huître dans des nurseries, avant de les vendre en petite taille aux producteurs. Le Rétais Éric Marissal dirige l'une des cinq plus grosses écloseries de France. Il qualifie de « dramatiques », les conséquences…. Suite Sud-Ouest….

Reportage de FR3 Poitou-Charentes : Interdiction de transfert d'huîtres
La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, a réapparu à Marennes-Oléron.
L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Le Préfet de Chte-Mme vient de prendre un arrêté d'interdiction de transfert d'huîtres du bassin, dans toute la France....

Interviews de la vidéo "24 millions de petites huîtres à la poubelle" :
Alain Porsain, Ostréiculteur
Eric Mevelec, Administrateur aux Affaires maritimes
Eric Marissal, Vice-Président de la section conchylicole,

  • 5 juin 2009

Arcachon - Les huîtres sont interdites de transfert (Sud-Ouest)
Suspension. Elles ne peuvent ni entrer ni sortir du bassin d'Arcachon, temporairement
L'arrêté préfectoral vient d'être promulgué. Il porte sur « la suspension temporaire des transferts d'huîtres creuses du bassin d'Arcachon ».
En clair, toutes entrées d'huîtres provenant d'autres bassins de production, de même que leur sortie, sont interdites. Cette suspension ne concerne pas la commercialisation des huîtres et donc leur consommation.
En effet, et ainsi qu'ont pu le constater les professionnels, le phénomène de mortalité chez les jeunes huîtres est important. Certes, Arcachon est touché mais également les autres bassins de production, comme Marennes, la Bretagne, la Normandie, l'étang de Thau...

« De la gesticulation »
Étant donné que l'on ne connaît pas la cause de ce mal mystérieux, et donc l'agent pathogène responsable, cette interdiction agit au nom du principe de précaution et vise à éviter une propagation des mortalités entre les différents sites de production français.
Ce qui ne semble pas être bien perçu par les Arcachonnais : « Les bassins sont tous touchés par cette suspension, sauf la Bretagne-Sud où pourtant il y a également de la mortalité, relève Jean-Charles Mauviau, directeur de la Section régionale conchylicole. Pourquoi ? (suite sur Sud-Ouest…)

Charente-Maritime - Le transfert d'huîtres interdit (Sud-Ouest)
Mortalités. Par précaution, le préfet de région interdit entrées et sorties. Sauf exception
Plus une seule huître creuse ne peut entrer en Charente-Maritime. Ni en sortir, à l'exception de celles destinées à la consommation humaine. Le préfet de Région a signé hier l'arrêté suspendant les transferts d'huîtres, consécutif aux mortalités sur les jeunes huîtres observées, depuis trois semaines, en Méditerranée et à Arcachon et, depuis une quinzaine de jours, en Charente-Maritime.
Il s'agit, en substance, de prévenir toute propagation du problème - dont la cause n'est pas formellement identifiée - des centres de production touchés vers ceux qui ne le seraient pas encore. Une mortalité dont les premiers épisodes sont aussi - sinon plus - foudroyants que celle observée durant l'été 2008, et qui est plus précoce d'un mois dans la saison…..
Il convient d'expliquer au profane que certaines pratiques d'élevage consistent à capter une larve d'huître à Arcachon ou en Charente-Maritime, puis de la transporter en Bretagne ou Normandie pour obtenir de meilleures performances de croissance.
C'est ainsi que les Charentais, qui disposent de 3 000 hectares de surface de production dans le département, sont aussi concessionnaires de 2 200 hectares en Normandie et en Bretagne. D'autres importent dans leurs établissements des huîtres élevées en Irlande. Autant dire que les transferts font, depuis longtemps, partie du paysage des pratiques professionnelles (suite... Sud-Ouest)

  • 4 juin 2009

Mortalité des naissains - Le feu couve sur l'étang de Thau (Midi Libre)
On ne connaît toujours pas les résultats d'analyses. Et les professionnels s'impatientent...La table ronde organisée m ardi entre représentants de la section régionale conchylicole , chercheurs de l'Ifremer et éleveurs de coquillages a tourné court. Dialogue impossible et colère vertement exprimée.
Les conchyliculteurs de l'étang de Thau s'impatientent et veulent connaître les résultats d'analyses commandées il y a plus d'un mois, à la suite de la mystérieuse mortalité des naissains sur l'ensemble de la lagune.
Leur colère est d'autant plus vive que le préfet a signé le week-end dernier un arrêté interdisant la réimmersion de nouveaux naissains sur les zones touchées par le phénomène. Et comme la quasi-totalité du bassin est concernée, c'est l'ensemble des éleveurs qui tirent la langue et courent contre le temps. Car c'est la récolte de 2010 qui se joue actuellement.
Philippe Ortin, le président de la section régionale conchylicole, a confirmé hier que les résultats des analyses seront connus sous quinzaine. « Il vaut mieux fermer encore une ou deux semaines et régler le problème que prendre de gros risques» , a-t-il prévenu.
Mais, si à l'issue de cette période, les conchyliculteurs ne peuvent pas réensemencer, l'étang risque de bouillir.

Arès (Bassin d'Arcachon). L'ostréiculture est en danger (Sud-Ouest)
L'interdiction de la vente d'huîtres fragilise l'activité.
Jeudi soir, l'association l'Avenir d'Arès proposait une réunion d'information, suivie d'un débat sur l'avenir de l'activité ostréicole. Débat qui survenait à point, la vente d'huîtres (hors banc d'Arguin) étant interdite depuis le jour même. Périodiquement, cette interdiction de ventes des huîtres contribue à fragiliser l'activité, déjà en régression par le nombre d'ostréiculteurs, passé en 20 ans de 3 000 à 200.
Questions en suspens
À cela vient s'ajouter la mortalité des naissains, certes moins massive sur le Bassin que sur Oléron ou Cancale mais quand même présente, les tempêtes à répétition qui détruisent les parcs, et enfin, la difficulté de trouver des financements pour s'adapter à la législation de plus en plus stricte sur la qualité du circuit de production, particulièrement pour la phase trempage, qui nécessite le séjour des huîtres dans des claires, avant la vente au détail. Suite dans Sud-Ouest...

  • 3 juin 2009

Mortalité des huîtres à l'île de Ré - Foudroyante et précoce (Sud-Ouest)
Elle frappe plus tôt, et plus vigoureusement que l'année dernière. Des analyses sont en cours
«J'ai très peur de ce qui peut arriver dans les quinze prochains jours. Je crains que la mortalité ne s'amplifie... » Sur l'échelle du pire, Jacky Sury n'a pas encore atteint le sommet. L'ostréiculteur de Saint-Martin-de-Ré n'a subi « que » 50 % de mortalité sur ses lots de jeunes huîtres. Mais le phénomène qui le frappe au seuil de cet été, comme d'autres ostréiculteurs (lire notre édition du 30 mai), n'est pas plus compréhensible que celui qui, l'année dernière, avait contraint la majorité des ostréiculteurs de France à poser un genou à terre.
C'est la virulence et l'intensité de la mortalité qui ressortent des témoignages des premières victimes de la nouvelle vague funeste. « Mardi 19 mai, j'avais reçu une première alerte : un coup de fil d'un collègue de La Flotte-en-Ré m'annonçant 80 % de pertes sur ses jeunes huîtres. Deux jours plus tard, je suis descendu inspecter mes parcs. Pas de problème. Mais vingt-quatre heures plus tard, c'était joué ! » Jacky Sury venait de perdre la moitié de l'espoir de relancer sa production. Dans son cas, c'est de la japonaise reproduite dans le milieu naturel qui succombe, l'huître que les généticiens qualifient de diploïde.
24 millions d'huîtres mortes -Mais pour d'autres qui misent sur l'huître dont la larve provient d'écloserie (diploïde, ou triploïde), le constat n'est pas moins rude. Le témoignage d'Alain et Frédéric Porsain, à La Flotte, dit aussi que ce mal étrange n'épargne aucune forme de production. Ils font prégrossir leur production sur des filières. Sur ces installations, les huîtres restent toujours immergées, à l'inverse de celles qui, sur les tables, voient le soleil au gré des coefficients de marées. « Le jeudi qui suivait le salon ostréicole de La Tremblade (NDLR, le 28 mai), tout allait bien. Le samedi suivant, c'était 100 % de perte. »
24 millions de morts pour cette entreprise, 150 000 euros évanouis, mais des emprunts qui courent toujours. Le coup est rude, d'autant que cette société n'a pas encore reçu le soutien des calamités agricoles lié aux pertes de 2008. Dans la sinistre spirale, cinq mois avant les premières mortalités, une tempête avait mis à sac le champ de filières des frères Porsain ! « Il va falloir nous aider... Dites bien qu'il n'y a pas danger à consommer les huîtres adultes ! »
Plus tôt qu'en 2008....Suite sur Sud-Ouest...

Transferts d’huîtres entre les bassins - Un arrêté se trouve dans les cartons (Sud-Ouest)
Hier à Marennes, à la Section régionale conchylicole, les représentants de l'administration maritime ont rencontré ceux de la profession ostréicole pour discuter de la mortalité des jeunes huîtres, de son évaluation, et des mesures éventuelles de protection des sites qui ne sont pas encore touchés.
Après ces débats, parfois vifs, la direction régionale des Affaires maritimes présentait, dans l'après-midi, au préfet de Région un projet d'arrêté conforme à l'esprit d'une instruction de la Direction générale de l'alimentation datée du 29 mai dernier. Il s'agirait en substance d'autoriser les mouvement d'huîtres dans le périmètres de la Charente-Maritime, mais d'interdire toute entrée ou toute sortie de mollusques en dehors du département ou de provenance extérieure.
La mesure, si elle est adoptée, courrait jusqu'au 25 juin, date du prochain plus fort coefficient de marée, celui où les professionnels pourront revoir le maximum de produit pour en apprécier l'état. Ce projet vise à se prémunir d'une accélération de la propagation des mortalités entre les différents sites de production français.

  • 2 Juin 2009

La mortalité des huîtres progresse. (Cluster-West)
Les grandes marées récentes ont révélé ce que craignaient les ostréiculteurs, les huîtres juvéniles continuent de mourir dans les parcs à huîtres. L’ensemble des bassins semble être touché, la Vendée et la Bretagne – Sud également. Les causes du mal ne sont pas élucidées, des études sont en cours. La profession s’inquiète pour son avenir car pour réduire les risques et en application du principe de précaution, les préfets risquent d’interdire tout transfert entre les différents bassins ou tout simplement interdire le réensemencement à l’intérieur d’un bassin sinistré. (Ouest-France)

Marennes (Charente-Maritime) - Mortalité de jeunes huîtres (Sud-Ouest)
Les représentants de la direction régionale des Affaires maritimes de Poitou-Charentes ont transmis cet après-midi au préfet de Région un projet d'arrêté visant à interdire toute entrée et sortie d'huîtres des bassins de production charentais. Les mouvements de coquillages dans le périmètre départemental seraient en revanche autorisés. Cette mesure, si elle est adoptée, est liée à la forte mortalité de jeunes huîtres constatée depuis une semaine en Charente-Maritime.

  • 1 Juin 2009

Normandie - Les jeunes huîtres seront confinées (Ouest-France)

Les jeunes huîtres creuses ne doivent plus sortir, ou rentrer, en Normandie.
Afin d'éviter la propagation de leur mortalité, les naissains normands ne doivent plus sortir de la région. La profession approuve.
La restriction du transport des huîtres juvéniles, décidée vendredi par le ministère de l'Agriculture, s'applique à toutes les régions de France. Le phénomène de mortalité, foudroyant en 2008, se répète en Méditerranée et à Arcachon. « Avec l'apparition de nouvelles mortalités inexpliquées, toute entrée et sortie d'huîtres creuses en Basse-Normandie est suspendue temporairement », annonce le préfet de région. Cette suspension ne concerne pas les transferts à l'intérieur de chacune des quatre zones normandes de production, ni les huîtres adultes. « L'objectif est de réduire les risques de transmission des mortalités. La consommation des huîtres demeure sans risque. »
Joseph Costard, président de la Section régionale conchylicole, approuve la mesure. « C'est une mesure de précaution : on la demandait depuis quelque temps déjà. » La Basse-Normandie, premier bassin de production en France et très touché en 2008, était épargnée jusqu'à présent en 2009. Suite sur Ouest France....

Les huîtres victimes d'un mal mystérieux (Ouest France)
Dans la région d'Arcachon, on s'inquiète de la production pour les années à venir. Alors que les creuses se remettent à mourir sans explication satisfaisante, les ostréiculteurs commencent à douter de la pérennité de leur métier.

Quel est, à ce jour, le bilan du sinistre ?
À l'été 2008, 70 % à 80 % des jeunes huîtres sont mortes dans toutes lesrégions de production. Depuis quelques semaines, elles ont recommencé à disparaître : 50 % à Arcachon et dans l'étang de Thau en Méditerranée. Dans les proportions moindres à Marennes-Oléron, en Vendée et en Bretagne-sud. Conséquence, cet automne, les huîtres de calibre moyen vont commencer à manquer à l'étalage. Et, à Thau, on risque de se trouver en manque d'huîtres adultes à vendre dès le printemps 2010. La pénurie se généraliserait aux autres bassins à partir de l'hiver 2010.

Quelle est la cause ?
Les scientifiques ont du mal à identifier le facteur principal. Depuis une quinzaine d'années que l'on observe des épisodes de mortalité, certes moins graves, ils ont mis en évidence un herpès virus et plusieurs bactéries de type vibrio qui s'en prendraient aux huîtres par temps chaud, quand elles sont affaiblies par leurs activités reproductrices. Mais aucun de ces pathogènes, tous heureusement sans danger pour l'homme, n'explique à lui seul les dernières catastrophes.

Un nouvel agent pathogène ? Suite sur Ouest France

  • 30 mai 2009

Marennes-Oléron : Mortalité inquiétante (Sud-Ouest)

Le taux de mortalité des jeunes huîtres devient alarmant. Les parcs ostréicoles sont sous haute surveillance. Le taux de mortalité des huîtres juvéniles est devenu, par endroits, alarmant.
Lors du salon de La Tremblade, les ostréiculteurs étaient déjà inquiets ; quelques jours plus tard, ils le sont encore davantage. En effet, le taux de mortalité des huîtres juvéniles (une dizaine de mois en l'occurrence) est alarmant : autour de 40 % par endroits, jusqu'à 80 % dans d'autres.
Il s'agit d'un phénomène sporadique qui, comme le souligne Jacques Baron, ostréiculteur à Marennes, membre de la Section régionale conchylicole et représentant de la Confédération paysanne, affecte des secteurs et pas d'autres. Il arrive que des lots soient gravement touchés alors que leurs voisins sont indemnes. Impossible donc de comprendre comment se propage le fléau et d'agir en conséquence.
Plus tôt que l'an passé
Les ostréiculteurs attendent le mois de juin, mois de tous les dangers, avec anxiété. Et remarquent - ce qui n'est pas rassurant - que le premier épisode de mortalité se produit, cette année, plus tôt qu'en 2008. La découverte d'huîtres mortes date du 19 mai alors que l'an passé, la surmortalité des jeunes huîtres n'avait été constatée qu'en juin, même fin juin, selon les secteurs. Suite sur Sud-Ouest ...

Plouhinec - Conseil. L'installation de l'écloserie d'huîtres en suspens (Le Télégramme)

Jeudi, c'est par une information concernant le projet d'installation d'une écloserie d'huîtres sur le terre-plein de Poulgoazec - projet «en sommeil» depuis mai 2006 - que le maire, Jean-Claude Hamon, a ouvert ce conseil, dont les multiples délibérations ont été prises à l'unanimité. Ainsi qu'il l'avait déjà fait lors du conseil du mois de mars (Le Télégramme du 16mars), il a regretté le manque de «réactivité» du conseil général sur ce projet «qui permettrait la création de dix emplois, ce que l'on ne voit pas tous les jours dans le Cap». S'il n'a toujours pas eu de réponse à son courrier adressé au Département le 23mars, il vient de recevoir une lettre de Jean-François Garrec, président de la CCI de Quimper, dont il a donné lecture aux conseillers. Celui-ci assure que «malgré les réticences du conseil général à l'implantation de la société Novostréa du fait de la difficulté d'accueil sur le terre-plein, cette solution luiparaît la plus pertinente (...) et qu'il trouve là une certaine cohérence, car il y a déjà une autre activité ostréicole sur le port» (NDLR: celle des frères LeBerre). Le maire s'étonne que ce ne soit pas le conseil général lui-même qui l'ait avisé de ses réticences.

  • 29 mai 2009

Basse Normandie - Transport des huîtres restreint (Manche Libre)
Le préfet de Basse-Normandie a pris vendredi 29 mai un arrêté suspendant temporairement toute entrée et toute sortie de huître creuses en Basse-Normandie en provenance ou à destination de secteurs ostréicoles en France ou à l'étranger. Cette suspension fait suite aux surmortalités de très grande ampleur qui, en 2008, avaient touché les juvéniles d'huîtres creuses dans la plupart des bassins de productions. Elle ne concerne toutefois pas les transferts à l'intérieur de chacune des quatre zones soumises à restriction : Manche côte ouest, Manche côte est, Calvados baie des Veys et Calvados côte de Nacre pour la Basse-Normandie. Cette suspension ne concerne pas non plus la commercialisation des huîtres et la consommation est absolument sans risque pour le gourmet.

Suspension temporaire des transferts d’huîtres creuses (DRAM Basse Normandie)
En 2008, des surmortalités de très grande ampleur ont touché les juvéniles d’huîtres creuses (Crassostrea gigas) dans la plupart des bassins de production français.
Suite à cet épisode exceptionnel et avec l’apparition de nouvelles mortalités inexpliquées depuis quelques semaines, sur instruction du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, le Préfet de la Région Basse-Normandie suspend temporairement, par l’arrêté préfectoral du 29 mai 2009 (format PDF - 849 ko), toute entrée et sortie des huîtres creuses en Basse-Normandie, en provenance ou à destination de secteurs ostréicoles en France ou à l’étranger.
Cette suspension ne concerne pas les transferts à l’intérieur de chacune des quatre zones soumises à restriction, qui sont en Basse-Normandie : Manche Côte Ouest, Manche Côte Est, Calvados Baie des Veys et Calvados Côte de Nacre.
L’objectif de cette mesure de précaution est de réduire les risques de transmission et d’amplification des mortalités sur les huîtres.
Cette suspension ne concerne pas la commercialisation finale des huîtres de taille marchande. La consommation des huîtres demeure sans risque pour le consommateur.

La surmortalité des bébés huîtres réapparaît - 30% de mortalité en une semaine (FR3 Poitou-Charentes)

La surmortalité inexpliquée des petites huîtres, qui a déjà sévi en 2008, réapparaît à Marennes-Oléron

L'année dernière, la surmortalité des naissains avait fait des ravages dans la production d'huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Cette année, le même fléau réapparaît et on n'en connaît toujours pas la cause. Les producteurs de naissains surveillent avec attention leur cheptel, sans trop savoir quoi faire pour enrayer l'épizootie. Ainsi, un producteur de bébés huîtres du bassin de Marennes-Oléron a-t-il constaté 30% de perte de petites huîtres âgées de 8 mois en moins d'une semaine. Outre qu'il ne pourra pas fournir en petites huîtres les producteurs, le roulement de la production pour ces derniers s'en trouve fortement perturbé. Il faut en effet 4 ans pour faire un coquillage consommable. Or, l'an dernier, la maladie a compromis la récolte de 2012. Cette année, c'est celle de 2013 qui va être touchée. Et les scientifiques qui se penchent sur la question n'ont toujours pas trouvé de réponse. La maladie mystérieuse ne se cantonne pas au bassin de Marennes-Oléron, elle touche tous les bassins ostréicoles, de la Normandie à Arcachon en passant par la Bretagne et la Charente-Mme, et même la Méditerranée. (Voir la Video sur FR3 : Le roulement de la production est perturbé)

  • 28 mai 2009

Hérault - Le virus de l'étang de Thau devrait disparaître (Midi Libre)
Enfin une bonne nouvelle et qui tombe bien. A la veille du 4 e salon du matériel conchylicole et des métiers de la mer qui s'ouvrira dimanche, la recrudescence d'une mortalité inexpliquée des huîtres de l'étang de Thau ne serait plus apparemment qu'un mauvais souvenir. Même si les résultats des analyses ne sont pas encore connus, les conchyliculteurs sont plutôt rassurés. Pourvu que ça dure...

Conchyliculture - Le "salon" approche, le virus disparaît (Midi Libre)
L'étang de Thau, c'est 800 familles d'exploitants et la 2 e activité agricole du département. Inauguré ce dimanche 31 mai sur l'aire des festivités de Mèze, le 4 e salon du matériel conchylicole et des métiers de la mer sera plus ambitieux qu'à l'habitude. De par sa durée - trois jours - mais aussi de par le programme qu'il proposera aux professionnels, premiers ciblés, ainsi qu'au grand public, également convié..... , auront lieu plusieurs tables rondes, dont certaines fort intéressantes quant à l'avenir de la filière. Ce sera par exemple le cas de celle qui portera, lundi, sur la "diversification et l'élevage en mer". On y parlera de l'opportunité d'élever, côté mer, des Saint-Jacques, comme au Chili, mais aussi des palourdes, des violets... Un thème qui bénéficiera du résultat des travaux menés par le Cépralmar et le Creufop.... la recrudescence d'une mortalité inexpliquée, il y a une dizaine de jours, ne serait déjà plus qu'un souvenir alors même que les résultats des analyses ne sont pas encore connus.« On n'en sait pas plus pour l'instant », concède Philippe Ortin, président de la SRCM (Section régionale conchylicole de Méditerranée) organisatrice du "salon". Lequel concède toutefois que, plus qu'un facteur environnemental, « il pourrait s'agir d'un virus qui apparaît lorsque certaines conditions sont réunies ». Quant à savoir lesquelles ... (L'article entier dans Le Midi Libre....)

  • 26 mai 2009

Bulletin mortalité à l'Etang de Thau : Naissain d’huîtres produit en 2008

La mortalité est totale sur le naissain sauf un lot d’huîtres sauvages provenant d’Arcachon. Voir toutes les informations sur le site d'IFREMER : suivi mortalites Thau

  • 23 mai 2009

Hérault - Les jeunes huîtres menacées (La Dépêche)
Un agent pathogène dans les étangs du littoral.
Le malaise des naissains d'huîtres de Bouzigues (Hérault) refait surface. Les 700 producteurs relèvent des taux de mortalité très largement supérieurs à la normale. « Un naissain sur deux est touché. Dans certains secteurs cela peut atteindre 70 %. On retrouve le phénomène de l'an passé avec quinze jours d'avance », explique Philippe Ortin, responsable de la section conchylicole de Méditerranée.
Les scientifiques de l'Ifremer partagent les mêmes constatations, sans pouvoir fournir d'explication sur l'origine du phénomène. « Cette mortalité anormale est apparue dans le bassin en 2006, mais elle a été masquée par la crise de la Malaïgue. En 2007, elle était de moindre importance pour exploser littéralement en 2008. Des analyses sont actuellement en cours dans le laboratoire de La Tremblade. « Pour l'instant, on ne peut faire de parallèle avec 2008. Là, nous avons un important apport d'eau douce et de matière organique à cause des pluies, ce qui n'était pas le cas l'an passé », ajoute un autre chercheur de l'Ifremer.« Ce que l'on note simplement, c'est que la mortalité réapparaît avec l'augmentation de la température de l'eau », poursuit Philippe Ortin qui parle d'un agent pathogène non identifié, une sorte de tueur de petites huîtres. « Nous avions réussi à maintenir la production de l'an passé en tapant dans les stocks.Cette fois-ci, si le phénomène s'amplifie, on sera privé de production au printemps 2010 », analyse encore Philippe Ortin.

  • 22 mai 2009

Un syndicat pour défendre le naissain naturel (Le Marin du 22/05/09)

La naissance d’un syndicat national de défense des huîtres issues du captage naturel est proche. Un concept évoqué depuis longtemps par les ostréiculteurs, renforcé depuis l’hécatombe de l’été 2008. « La réunion qui s’est tenue le jeudi 14 mai, à Nantes, a permis de confronter des professionnels de tous les bassins de France, explique Louis Teyssier, ostréiculteur à Blainville/mer. Nous avons tous le même souhait : pouvoir identifier nos produits issus du captage naturel et en informer les consommateurs. »… Ces démarches passeront par l’élaboration d’un cahier des charges et l’adhésion à une charte de bonne conduite. La prochaine réunion est fixée à Nantes le 11 juin.
Contact : 06 11 75 73 28

  • 21 mai 2009

Étang de Thau - Réunion d'urgence entre ostréiculteurs et l'Etat (Le Midi Libre)

Mortalité des huîtres : les recherches bientôt finies
Les naissains d'huîtres sont frappés de surmortalité. Et le phénomène s'étend...Pour les résultats des analyses, il faudra (encore) attendre.
Ce n'est qu'en fin de semaine prochaine que l'on saura quel est le virus qui tue à tour de bras les naissains d'huîtres sur l'étang de Thau (*). Alors en attendant, on discute... Une réunion en urgence a été provoquée hier entre les représentants de la section régionale conchylicole présidée par Philippe Ortin et l'Etat, ou tout du moins son relais local dans le domaine ostréicole, les Affaires maritimes. Les ostréiculteurs ont communiqué le taux de mortalité qu'ils rencontrent dans leur production. Il tournerait entre 50 et 80 % des naissains. « Le problème, c'est que le phénomène s'étend assez rapidement, commente Stéphane Peron des Affaires maritimes. On en retrouve maintenant à Arcachon, à Marennes et en Bretagne-sud. C'est visiblement lié à la remontée de la température de l'eau. Cette mortalité est un phénomène désormais national. » De fait, l'institution a rappelé aux représentants de la section conchylicole l'importance de remplir les fiches de déclaration de mortalité et de les lui transmettre en temps réel. Pour sa part, les Affaires maritimes se chargent de faire remonter toutes les informations à l'échelon national.
Dès hier soir, un rapport a été envoyé au ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Il devait y être inscrit que cette mortalité a « exactement les mêmes symptômes que l'an dernier lorsque le virus (Ostreid herpes, Ndlr) s'était attaqué aux naissains en pleine croissance et uniquement à eux. A priori, c'est la même chose que l'an dernier mais avec dix jours d'avance » , déclare Stéphane Peron. Affaire à suivre donc. Philippe MALRIC
(*) Ifremer à Paris avait annoncé que les résultats des analyses seraient communiqués ce mercredi. Il faut 14 jours d'étude. Les premiers échantillons sont arrivés le 14 mai.

  • 19 mai 2009

Étang de Thau - Mortalité des huîtres : les recherches bientôt finies (Le Midi Libre)
Virus ou intox ?
Depuis début mai, des naissains sont frappés de mortalité.
L'Ifremer enquête. Alors oui ou non ? Les naissains d'huîtres sont-ils actuellement frappés par le fameux ostreid herpes, ce virus qui avait fait des coupes sombres dans la jeune population ostréicole locale l'été dernier ? Ou par une nouvelle bactérie mutante ?
Pour l'heure, seules les éprouvettes et autres bassins d'analyse de l'Ifremer, dans son centre spécialisé de La Tremblade (Charente), le savent.
Les résultats sont annoncés « dans le milieu de la semaine », comme l'explique le service communication de l'institution basé à Paris. « Les analyses sont en cours. Les résultats sur les premiers échantillons qui nous sont parvenus lundi dernier pourraient être connus ce mercredi. » Dans cette affaire, c'est la procédure "Repamo" qui a été enclenchée. Les Affaires maritimes recueillent les échantillons puis les envoient au centre spécialisé de La Tremblade. En attendant, ce sont les ostréiculteurs qui tremblent. Déjà que l'immense majorité des naissains 2008 sont passés à l'as, les producteurs des villes et villages des rives de l'étang de Thau espèrent bien préserver leurs crus 2009 des affres de la maladie et d'autres phénomènes. Pour eux, le verdict livré par les éprouvettes pourrait ne pas être le tube de l'année. (Philippe MALRIC)

La Tremblade. Le salon ostréicole se referme sur le chapitre des mortalités - L'huître arrive aux urgences (Sud-Ouest)
Philippe Blachier, devant une assemblée d'ostréiculteurs inquiets, donc attentifs. «Faut-il craindre une nouvelle vague de mortalité d'huîtres ? ». L'intitulé du colloque qui refermait, hier, la 37e édition du Salon conchylicole de La Tremblade devait surtout poser le bilan de la très difficile année de production 2008. L'actualité, marquée par de nouveaux constats de mortalités ces derniers jours, en a décidé autrement. En fait de bilan, près de 300 personnes présentes (fréquentation s'apparentant plus à une réunion publique, en temps de crise, qu'à celle d'un colloque du salon) ont coupé la brume au couteau.
D'abord, ce qui est avéré. « Des cas de mortalités en Corse, en Espagne, au Portugal, dans l'étang de Thau, à Arcachon. » Les premiers remontent à trois semaines. Les plus récents ont été observés dans la Seudre, la semaine dernière.
La question posée est celle de l'ampleur du phénomène. Jusqu'à 45 % par an sur une huître de moins de 18 mois, c'est un niveau de mortalité qui « reste commun », précise Philippe Blachier. Au-delà, il y a le feu dans la cabane. « Pour ce qui concerne la Seudre, nous avons relevé un lot de coupelles. Des huîtres captées l'été dernier. La perte était de 60 %. Mais il ne s'agit que d'un lot », ajoute prudemment le responsable du Centre régional d'expérimentation et d'application aquacole.
Une voix s'élève dans l'assemblée. Cet ostréiculteur parle de 100 % de casse, sur les lots qu'il vient de relever au banc de Bourgeois, là où l'estuaire de la Seudre s'ouvre sur le pertuis de Maumuson. Suite dans Sud-Ouest

  • 18 mai 2009
Salon de La Tremblade. « Sud Ouest » ouvrait, hier, le débat sur la mortalité de l'huître. Une actualité brûlante, au coeur des enjeux de la profession - Une épée de Damoclès (Sud-Ouest)
Professionnels de tous horizons ont établi un état des lieux lucide, mais peu rassurant. «Nous sommes habitués à nous adapter. Mais le problème qui nous touche depuis deux ans ne vient pas de nous... C'est une véritable épée de Damoclès. Chaque avancée dans la profession est un gros investissement financier. Mais comment, aujourd'hui, se présenter devant un banquier sans même savoir si on aura de la matière à travailler ? »
En quelques mots, pragmatique et lucide, le jeune Oléronnais Benoît Massé a placé le dossier au coeur même de la vie ostréicole. La mortalité de l'huître n'est pas une vue de l'esprit ou une simple donnée scientifique à valeur environnementale. C'est aussi - et surtout - une menace pour la profession, dont l'impact économique et social sur le bassin Marennes-Oléron n'est pas encore bien évalué.....Le laboratoire de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) accompagne depuis de nombreuses années la profession. Le laboratoire travaille pour l'heure sur les premiers lots d'huîtres mortes arrivant des Hauts de Seudre. Les premières analyses demanderont au moins dix jours. L'institut entend cependant faire marcher les leviers de la communication. Suite dans Sud-Ouest
  • 17 mai 2009

L'avenir de la conchyliculture (Sud-Ouest)
Un an après une vague de mortalité d'huîtres sans précédent, et alors que de nouveaux cas ont été observés ces derniers jours, la question de l'avenir de la conchyliculture est d'une acuité prégnante. Sud Ouest ouvre le débat aujourd'hui à 11 h, au salon, et invite autour de la table Tristan Renault, docteur vétérinaire à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, Benoît Massé et Michel Bertin, ostréiculteurs, Benoît Biteau, agriculteur bio et Pierre Castéran, responsable de la SAUR en Charente-Maritime.

Salon de la Tremblade. Quatre écloseries se regroupent pour sélectionner une huître résistante - L'huître en résistance (Sud-Ouest)
Stéphane Angéri, l'un des porteurs du projet des écloseurs. Lorsque la plate de Marennes a disparu, les ostréiculteurs ont pu rebondir avec l'huître portugaise. A l'éradication de cette dernière, dans les années 70, c'est l'huître japonaise qui a pris le relais. Et maintenant que la japonaise est sujette à de violents épisodes de mortalités, comme celui de l'été dernier, quelle alternative de production les ostréiculteurs ont-ils ? La question tombe dans le vide.
Il y a une demi-douzaine d'années, le programme « Gigas plus » devait lancer le chantier. Interprofession et scientifiques s'étaient mis autour de la table. Mais le programme a sombré dans les limbes. Ce sont aujourd'hui quatre écloseries qui, à la manière d'un pied de nez à cet échec, prennent le sujet en main. France Turbot, Satmar, Sodabo et Vendée naissain viennent de signer l'acte fondateur de la société Sélection française conchylicole (SFC). Le Charentais Eric Marissal, l'un des cinq gros écloseurs français, s'étant écarté du dispositif pour des raisons personnelles (lire par ailleurs). Mais, comme ses quatre autres collègues, il engage lui aussi des recherches sur la sélection d'une souche d'huître résistante. Suite dans Sud-Ouest...


L'écloseur en Solitaire (Sud-Ouest)
L'écloseur rétais Eric Marissal (Grainocean) a renoncé à s'associer à la Société Sélection Française Conchylicole, la réunion de quatre écloseries de naissain. Pourquoi ce renoncement, alors même qu'il déclare « être à l'origine du tour de table » qui a préfiguré la société ? « Question d'incompatibilité d'humeur stratégique », répond l'entrepreneur. Ce qu'il explique en substance, c'est qu'il existe en France deux catégories d'écloseurs. Ceux qui sélectionnent et améliorent le produit, qui ont vocation à innover. Et ceux qui visent plutôt une stratégie de prix élevés. Selon Eric Marissal, la société née de la rencontre de ces quatre écloseries de naissain mélangerait les genres, associant des entreprises fondatrices de formats trop différents.
Il n'empêche qu'il partage les préoccupations de tout écloseur liées à la mortalité. L'année dernière, des huîtres qu'il a fournies ont été frappées par la vague ravageuse. Des clients ont refusé de payer. Bilan déclaré par l'écloseur : « 1,4 million d'euros d'impayés, pour un chiffre d'affaires de 3,4 millions ! Et 2009 s'annonce mal. Suite dans Sud-Ouest...
  • 13 mai 2009
Étang de Thau - Mortalité des huîtres : le virus tueur de retour ? (Le Midi Libre)
Sète - Mortalité anormale des huîtres dans le bassin de Thau
L'été dernier, les ostréiculteurs de Thau avaient eu à subir une mortalité de 40 à 100 %
de leurs huîtres juvéniles Ostreid Herpes . Nul n 'a jusqu'ici prononcé le nom du virus qui avait été tenu en grande partie responsable de l'hécatombe de l'été 2008 parmi les huîtres juvéniles de Thau.
Philippe Ortin, le président de la Section régionale conchylicole (SRC), préfère pour l'heure parler d'une « mortalité constatée depuis quelques jours sur les huîtres en prégrossissement, dont on ne connaît pas l'ampleur ». Ni l'origine. Toujours est-il que l'inquiétude refait surface un peu partout autour de l'étang où, de Marseillan à Bouzigues, de Loupian au Mourre Blanc, à Mèze, une surmortalité est effectivement constatée depuis quelques jours parmi les huîtres qui ont été placées en prégrossissement dans l'attente d'être collées sur cordes.
Une surmortalité qui toucherait indifféremment huîtres diploïdes comme triploïdes (huîtres à trois paires de chromosomes), issues d'écloseries ou de souche naturelle, ce qui n'est pas franchement rassurant. D'autant que, comme c'était le cas l'été dernier, où tous les bassins avaient été touchés, un début de surmortalité aurait été identifié sur les zones de production de la façade atlantique. « Il semble que ça recommence », confie ainsi à demi- mot le président de la SRC. Laquelle, au côté d'Ifremer, se met en ordre de bataille : dès la fin de la semaine, l'institut aura procédé aux premières analyses des coquillages, dont les résultats pourraient être connus lundi ou mardi. Dans la foulée, des "bulletins contact", établis avec les Affaires maritimes, seront faxés ou "mailés" aux entreprises conchylicoles : dessus, les professionnels pourront inscrire le lieu d'implantation de leurs juvéniles, les mortalités constatées et, bien sûr, l'origine des naissains. Pa.C.
Les professionnels qui ne recevraient pas leur bulletin contact peuvent le retirer à la Section régionale conchylicole, quai Baptiste-Guitard, Mèze.
Tél. : 04 67 43 90 53.

  • 12 mai 2009
Sète - Mortalité anormale des huîtres dans le bassin de Thau (Le Midi Libre)
Quelques mois seulement après l'hécatombe de l'été 2008, attribuée à un virus qui avait tué, selon les zones, de 40 à 100% des huîtres juvéniles implantées dans le bassin de Thau, l'inquiétude refait surface parmi les professionnels. De Marseillan à Bouzigues en passant par Mèze, une mortalité anormale des jeunes huîtres de 15 mm destinées à être collées sur cordes est à nouveau constatée. Ifremer va procéder à des analyses...

Informations de l’IFREMER voir : Mortalité d’huîtres 2009
Les premières mortalités d'huîtres creuses, pour 2009 ont été signalées en Corse, fin avril; le naissain ainsi que les juvéniles ont été sévèrement touchés.
Sur Thau, les premières rumeurs de mortalité, datent de la première semaine de mai . Le suivi scientifique effectué par le laboratoire, montrait fin avril, une situation calme. Les comptages effectués les 11 et 12 mai ont permis de constater que certains lots étaient touchés avec un taux de mortalité très élevé (le détail est donné dans la page consacrée à ce programme de suivi). Des échantillons sont en cours d'analyse au laboratoire Ifremer de La Tremblade.
Sur Leucate, la situation est la même, les premières mortalités ont été observées le week-end du 10 mai. Le naissain ainsi que les juvéniles sont touchés.
IFREMER rappelle qu'en cas de mortalité anormale, une déclaration doit être faite auprès de la SRCM. et des Affaires Maritimes. Une fiche de renseignement (à remplir) concernant ces mortalités est disponible sous format pdf sur le site de l'IFREMER : Mortalité d’huîtres 2009

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