A partir du 8 juin 2013, la revue de presse se poursuit Ici 
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Le 7 juin 2013 
Journées de la mer, ce week-end
Source : Sud Ouest 
Chaque année le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie organise, début juin (1), une manifestation mettant la mer à l’honneur.
Chaque année le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie organise, début juin (1), une manifestation mettant la mer à l’honneur.
En
 2013, le thème « Pêche responsable et cultures marines » a été choisi. 
Pour cette manifestation nationale, l’association Pêche, carrelets et 
moulinets a déposé une proposition d’animation basée sur le milieu 
marin, espace que se partagent les loisirs et les métiers de la mer. 
Après l’étude du dossier, cette animation a été labellisée et figure 
parmi les animations nationales.
Pour
 une sensibilisation au développement durable en toute harmonie de ces 
activités, l’association Pêche, carrelets et moulinets présentera les 
réglementations de la pêche maritime de loisir à pied, du bord ou en 
bateau, à partir de documents transmis par la direction départementale 
des territoires et de la mer, et une exposition sur les différents types
 de pêche au carrelet.
Les
 métiers de la mer seront représentés par le Comité régional de la 
conchyliculture et le Lycée de la mer du littoral de 
Bourcefranc-le-Chapus, avec une présentation de l’établissement et des 
formations qui y sont enseignées.
(1) Demain samedi 8 et dimanche 9 juin, de 14 heures à 18 h 30, à la Cité de l’huître. Entrée gratuite.
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Les offices et prestataires touristiques du bassin d’Arcachon ont été invités à une journée afin de découvrir sur le terrain les sorties pescatourisme, pêche, ostréiculture.
Le Bassin, c’est aussi un « territoire de vie », des métiers à vivre, comme ici l’ostréiculture et à partager avec les touristes, l’été.
Philippe
 Pérusat, maire d’Andernos-les-Bains et président de la commission 
tourisme au sein du Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon est venu
 hier à la rencontre des représentants des offices de tourisme du Bassin
 et des prestataires touristiques. Curieux de connaître les ressentis 
des professionnels après leur virée matinale sur les eaux du Bassin. Une
 rencontre conviviale organisée au Noroît sur le boulevard de la Plage, à
 l’initiative du Siba et de sa directrice tourisme Isabelle Galinier.
Tout
 un groupe, ravi, venait en effet de tester « in situ » les prestations 
offertes par Pescatourisme du Fonds européen de la pêche (axe 4) 
coprésidé par Jean-Michel Labrousse (pêche) et Olivier Laban 
(ostréiculture).
« Ce n’est pas une balade… »
Pescatourisme
 ? Pour le quatrième été consécutif, les ostréiculteurs et les pêcheurs 
du bassin d’Arcachon vont proposer d’amener des touristes sur leur 
bateau au cours d’une marée, pour leur faire découvrir leur vie et 
surtout leur travail. Le pescatourisme, mis en œuvre par les trois 
intercommunalités du bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre, réunit une 
quinzaine d’ostréiculteurs et une dizaine de pêcheurs.
«
 Il s’agissait de permettre à tous ceux susceptibles de proposer ces 
sorties de bien connaître le produit, explique Isabelle Galinier. Car il
 faut savoir pour mieux conseiller ! Une sortie pescatourisme sur le 
Bassin n’est pas une balade comme une autre. Il faut pouvoir dire aux 
gens intéressés ce qu’il en est. On fait ceci ou cela, il faut des 
bottes, etc... C’est un moment de partage. Ma vie, c’est la vôtre ! Cela
 permet aussi de montrer aux visiteurs que le Bassin, ce n’est pas qu’un
 lieu touristique. C’est un territoire de vie, des pêcheurs, des 
ostréiculteurs ».
Resserrer les liens
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“Arrêté” par le préfet puis un vote des élus du Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT), le Schéma de cohérence territoriale, ou Scot, est soumis depuis lundi à enquête publique. Jusqu’au 5 juillet, les habitants peuvent le consulter et émettre des avis qui précèderont celui d’une commission d’enquêteurs. Un document d'urbanisme à la philosophie unanimement saluée dont certains points divisent pourtant les élus qui l'ont élaboré, dont le président de Thau Agglo, Pierre Bouldoire, et celui du Syndicat mixte, François Commeinhes...
"C’est
 un excellent document dans l’élaboration duquel nous sommes entrés avec
 beaucoup d’espoir." Mais qui ne fait pas l’unanimité, s’empresse 
d’ajouter Pierre Bouldoire, président de Thau Agglo, maire de Frontignan
 et membre du comité syndical du SMBT. "Le Département a donné un avis 
négatif, les conchyliculteurs sont hésitants..." Même si, sur la 
philosophie générale, le patron de Thau Agglo assure qu’"on ne peut être
 contre le Scot". Et garantit que "si des choses sont revues, nous 
reverrons notre position."
Pierre
 Bouldoire et les communes qui le suivent (*) estiment en tout cas que 
les points de désaccord ne tiennent pas du détail. Ils déplorent par 
exemple que dans "un document local, des partenaires extérieurs, Région 
et Etat, ont été mieux entendus que nous". Concrétisation avec 
l’hinterland : "C’est contraire au développement durable. Pourquoi 
l’envisager si loin du port (à Poussan, Ndlr) alors que des zones 
existent ?", adossées au port. Du reste, le président de Thau Agglo 
rappelle que "le port de Sète a traité jusqu’à 8 millions de tonnes avec
 moins de stockage qu’aujourd’hui".
Mêmes
 réserves sur le développement économique en général, Pierre Bouldoire 
regrettant que ce document "gèle 85 % du territoire du point de vue 
foncier".
Évoquant
 la “rupture d’urbanisation” dont l’Etat a imposé le maintien à 
Balaruc-les-Bains (au bois de Saint-Gobain), ce dernier estime qu’"en 
entérinant cette zone verte, on entérine la pollution qui....
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Compréhension
 des mortalités d’huîtres en méditerranée et soutien à la mise en place 
d’une ostréiculture méditerranéenne pérenne. 
Bio-ressources marines Biodiversité/Ecosystèmes
1
 Avez-vous une idée d'activité(s) nouvelle(s) pour votre 
domaine/secteur, basée sur la recherche & l'innovation grâce à 
laquelle le Languedoc-Roussillon pourrait devenir un des leaders 
européens à 5 – 7 ans ?
Depuis
 2008, la production ostréicole régionale qui représente 10% de la 
production nationale, est sévèrement touchée par des épisodes de 
mortalités. Les pertes financières pour les entreprises de la région LR 
sont estimées à 10 M€/an.
Ces
 mortalités d’huîtres sont multifactorielles, dépendant de stress 
environnementaux, de pathogènes (virus et bactéries), des pratiques 
culturales et du statut génétique et physiologique des animaux. Les 
huîtres cultivées en région LR sont issues de naissains provenant de la 
façade atlantique probablement peu adaptés aux conditions locales 
d’élevage. Le poids des facteurs impliqués dans les mortalités avec 
leurs spécificités régionales doit être analysé afin de mieux les 
prévoir et de disposer d’outils pour les réduire.
En
 s’appuyant sur les acteurs de la recherche publique et privée en région
 réunissant des experts de l’analyse des génomes à l’écologie des 
systèmes, nous proposons une action de recherche intégrée sur les 
mortalités d’huîtres pour aider la filière ostréicole régionale et nous 
positionner comme leader européen dans ce domaine. Notre action sera 
centrée sur la définition de mesures prophylactiques efficaces, et 
l’aide à la production par le réseau professionnel local d’une huître 
adaptée au milieu méditerranéen.
La
 région pourra donc avoir un rôle de leader dans la mise en place de 
solutions innovantes face aux mortalités d’huîtres et transférables à 
d’autres sites.
2 Expliquez quelles seraient les innovations (ou type d'innovations) attendues et à quelle échéance?
1
 – Aide à la mise en œuvre de mesures prophylactiques permettant de 
limiter l’impact des stress environnementaux sur les mortalités (3 à 5 
ans):
(i) Caractérisation des facteurs associés aux épisodes de mortalités d’huitre en LR.
(ii) Détermination de leur poids respectifs dans le déclenchement des mortalités pour l’adaptation des pratiques culturales.
(iii) Développement d’indicateurs de stress chez l’huître pour la surveillance in situ.
2 – Soutien à la production d’une huître résistante et adaptée à l’environnement méditerranéen (5 à 7 ans):
(i) Caractérisation de marqueurs d'une meilleure capacité de survie des huitres en milieu méditerranéen.
(ii)
 Génération d’une souche d’huître locale adaptée à l’environnement 
méditerranéen par des plans de sélection accélérés grâce à l’utilisation
 d’outils de transcriptomique et génomique.
(iii) Utilisation en écloserie d'une microflore probiotique favorable à la survie des huîtres et utilisable en prophylaxie.
3 En quoi votre proposition présente t'elle une dimension collective ?
Les
 objectifs de la proposition sont ambitieux et ne peuvent être atteints 
que par la collaboration et contribution des acteurs institutionnels et 
professionnels du développement de la filière conchylicole en LR, 
d’acteurs de la recherche publique et privée.
Ces
 travaux s'inscrivent dans le cadre du réseau MerLR qui fédère les 
laboratoires impliqués dans le domaine des ressources et écosystèmes 
marins du Languedoc-Roussillon. Ils viennent également en soutien aux 
projets de développement d’une conchyliculture régionale portés par les 
structures professionnelles.
Partenaires :
- CRCM (comité régional conchylicole de Méditerranée)
- CEPRALMAR (Centre d'Etudes et de PRomotion des Activités Lagunaires et MARitimes)
- Réseau Mer LR
- UMR Ecosym (Equipes: RIME, ETDA, DROP, PE)
- Laboratoire 2EI (laboratoire Ecologie te Evolution des Interactions, UMR 5244 CNRS/UPVD) Perpignan.
- IFREMER LER/LR (Laboratoire Environnement Ressource / Languedoc-Roussillon)-Sète
- IFREMER LALR (Laboratoire d’Aquaculture en Languedoc Roussillon) et Plateforme expérimentale de Palavas les flots
- La plateforme Technoviv (UPVD et financée par la région LR)
- Société SkuldTech (Biopole Euromédecine II, Montpellier)
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Il déniche des marins en manque de navigation
Source : Sud Ouest 
Le
 sort d’un propriétaire de voilier n’est pas toujours enviable. Une fois
 passée la première année de curiosité des copains, une fois que les 
enfants ont fait leurs deux régates estivales à bord du bateau de papa, 
et une fois que l’épouse de Monsieur a décidé de poser sac à terre parce
 que faire chauffer la bouilloire à la gîte n’est pas sa tasse de thé, 
une grande solitude s’empare du marin en mal d’équipiers.
Et c’est là qu’intervient Antoine Penot, le créateur du site Vogavecmoi. Une adresse Internet (vogavecmoi. com) où les équipiers en quête d’un embarquement et les skippeurs à la recherche de matelots se rencontrent. Le siège social de l’entreprise est basé à La Rochelle.
Antoine Penot, navigateur occasionnel formé aux actes notariés, voulait s’orienter vers une profession qui corresponde à sa passion pour la voile. « J’habitais alors Toulouse et, en dehors des deux stages de voile que j’effectuais chaque année, j’étais un peu seul dans ma passion. C’est comme cela que j’ai eu l’idée du site. »
Des « CV » de marins
Vogavecmoi.
 com naissait il y a trois ans à La Rochelle, après un tour de France 
des ports de plaisance en 21 jours et 270 escales pour promouvoir 
l’idée.
Deux axes ont guidé la démarche. « Créer un site de référence où tout le monde se retrouve et travailler sur son identité. » Ainsi, chacun dépose son « CV » de marin, expérimenté ou pas, indique sa demande d’embarquement, ses attentes, fournit des photos. Le skipper peut préciser s’il attend une participation aux frais, le type de sortie qu’il propose, son expérience, etc.
« Dans 95 % des cas, le skipper n’attend pas de l’équipier sa fonction utilitaire seulement. Il recherche des personnes avec lesquelles il veut passer un bon moment. » Le client type, c’est un propriétaire de 55 ans et plus qui a du temps pour naviguer. Et un équipier de 18-35 ans qui n’a pas le bateau mais veut sortir en mer et apprendre ou découvrir. 5 150 annonces ont été enregistrées depuis le lancement du projet en 2010 et, désormais, Antoine Penot les enrichit d’un blog et poste des informations pratiques sur la plaisance.
28 000 visites
Le
 succès est au rendez-vous. Le site a enregistré 13 500 inscriptions 
depuis sa création, et son entrée dans le club des sites payants cet 
hiver (39 € par an ou 30 € pour un semestre) n’a pas fait fléchir le 
rythme de 600 adhésions mensuelles. « Début mai, un reportage de France 2
 nous a ramené ces 600 inscriptions, mais en… deux jours. »...
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Le 6 mai 2013 
Les Français préfèrent les produits aquatiques frais 
Et tout particulièrement saumon et cabillaud qui représentent plus du tiers des achats en frais des ménages français...
Conseil « mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 22 mai 2013
Source : FranceAgriMer
Et tout particulièrement saumon et cabillaud qui représentent plus du tiers des achats en frais des ménages français...
Conseil « mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 22 mai 2013
Source : FranceAgriMer
Le
 Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de 
l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s'est réuni le
 22 mai 2013, à Montreuil-sous-Bois, sous la présidence d’Hervé Jeantet.
 À l’occasion de cette séance, FranceAgriMer a présenté un point sur la 
situation des marchés à l’international et sur le marché français pour 
les premiers mois de l’année 2013. Le Conseil, informé de l’évolution de
 la négociation de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP),
 en a tiré les enseignements pour les mesures à prendre par la filière 
française. Également à l’ordre du jour de ce Conseil, les actions de 
promotion et de communication pour les produits de la pêche et de 
l’aquaculture en 2013.
Marchés internationaux : l’offre n’est pas toujours corrélée à la demande
Sur
 le marché international des produits aquatiques, deux faits marquants 
sont à noter depuis le début de l’année 2013 : d’une part, la nouvelle 
envolée du cours du saumon (avec une demande toujours soutenue mais des 
disponibilités limitées en Norvège et au Chili), d’autre part, la forte 
hausse des échanges de cabillaud. Pour les crevettes d’élevage, la 
demande sur le marché européen est forte, tandis que les disponibilités 
en provenance d’Asie déclinent, renchérissant fortement les cours.
Le marché français : des apports en léger recul, des ventes qui se dégradent en valeur
Au
 cours des douze derniers mois (cumul annuel mobile à fin avril 2013), 
les volumes mis en vente en halles à marée ont reculé de 1 %, notamment 
en raison de la diminution des apports de coquillages et crustacés. Le 
prix moyen à la première vente a baissé de 5%, ce qui, couplé à la 
baisse des débarquements, a entraîné une dégradation de 6 % de la valeur
 des ventes.
Une demande peu dynamique sur le marché intérieur et des volumes importés en repli
Sur
 douze mois (cumul à fin mars 2013), les importations de produits 
aquatiques (hors farine, graisse et thon) reculent de 4% en volume. Le 
prix moyen étant en hausse de 1 %, la valeur des importations diminue de
 3%.
À
 noter, la progression de 4 % des volumes de saumon importés, tirés par 
l’accroissement des filets réfrigérés (+ 53% sur douze mois), même s’ils
 restent minoritaires par rapport aux poissons entiers.
Sur
 douze mois, le prix moyen du saumon a connu une évolution heurtée : une
 première phase de poursuite de la baisse des prix à l’import, suivie 
d’une forte hausse en raison d’une baisse brutale de la production sur 
le premier trimestre 2013 : + 27% pour le saumon entier réfrigéré, + 22%
 en filet (par rapport à la même période de 2012).
Les
 exportations de produits aquatiques (hors farine, graisse et thon) 
augmentent de 2 % en volume, pour un prix moyen en baisse de 3 % et, de 
ce fait, la valeur des exportations recule de 1 %. Les volumes exportés 
de la majorité des produits vers les pays clients historiques de la 
France (Espagne, Italie) sont toujours en repli, en raison du contexte 
économique difficile.
Hausse des achats des Français en produits aquatiques frais
À
 fin mars 2013, les achats de poisson frais par les ménages poursuivent 
leur progression (+ 1 % en volume par rapport aux douze mois 
précédents), à la faveur d’un repli du prix moyen.
Ces
 évolutions s’expliquent principalement par l’augmentation du volume des
 achats de saumon frais (+ 17 %), qui représentent un quart du volume 
des achats de poisson frais et du volume de ceux de cabillaud (+ 13 %), 
grâce à un prix en repli de 4 % pour les deux. Sur le premier trimestre 
2013, la croissance des achats de cabillaud (due à l’augmentation des 
captures en Europe du nord) est si importante que sa part volume dépasse
 désormais celle du saumon dans les achats de poisson frais par les 
Français (respectivement 21 % et 19,8 % en mars 2013).
Les
 coquillages frais enregistrent également une hausse du volume des 
achats (moule + 10 %, coquille Saint-Jacques entière + 10 %, noix + 17 
%), alors que les crustacés frais subissent une baisse des achats, 
surtout marquée pour la langoustine (- 16 %), en raison du manque de 
disponibilité.
La
 consommation des produits traiteurs est en recul sur douze mois (- 2 % 
en moyenne). Les achats de saumon fumé et de crevettes et gambas cuites 
progressent grâce à une baisse de leur prix. La consommation des 
produits surgelés et des conserves est en baisse (poissons surgelés - 7 
%, conserves de poissons - 5 %).
Pour en savoir plus : Note de conjoncture pêche et aquaculture, FranceAgriMer, 22 mai 2013
Le 5 mai 2013 
Notre planète est bleue, cultivons là… la région Languedoc-Roussillon au cœur du développement aquacole. 
Source : 3S-en-LR
1
 Avez-vous une idée d'activité(s) nouvelle(s) pour votre 
domaine/secteur, basée sur la recherche & l'innovation grâce à 
laquelle le Languedoc-Roussillon pourrait devenir un des leaders 
européens à 5 – 7 ans ?
Contexte
 global : la « Croissance Bleue » définie par le parlement européen (COM
 2012-494) pour développer le potentiel inexploité des océans, mers et 
côtes de l'Europe, identifie 5 domaines dont l’aquaculture, où un effort
 de l’UE stimulera croissance à long terme et emplois dans l'économie 
bleue, conformément aux objectifs de sa stratégie 2020.
Contexte
 LR : 2nd pôle mondial de recherche en agronomie qui abrite sur son 
territoire, les acteurs pionniers du développement aquacole français et 
européen : (i) la recherche (Ifremer, INRA, Cirad, IRD), la formation 
supérieure (CNAM-INTECHMER, CREUFOP, Université de Montpellier 2), (iii)
 le privé (SCEA Les Poissons du Soleil, bureaux d’études IDEE, SIAM, 
AquaRhéak, producteur de micro-algues GREENSEA, Mycrophyte et l'aquarium
 Mare Nostrum,…).
L’idée
 : valoriser ces atouts et favoriser la propagation des connaissances et
 la diversification technologique, en positionnant la région LR comme un
 des territoires majeurs d’innovation en aquaculture en regroupant ses 
forces scientifiques, d’enseignement et d’application industrielle : 
mise en synergie/réseau des hommes (centre d’excellence recherche et 
formation) et des outils (plateformes expérimentales de recherche). 
Cette action s'inscrit dans le cadre du réseau MerLR qui fédère 
l'ensemble des laboratoires et équipes travaillant dans le domaine du 
littoral, de la mer et de leurs ressources à l'échelle du 
Languedoc-Roussillon.
2 Expliquez quelles seraient les innovations (ou type d'innovations) attendues et à quelle échéance ?
3 En quoi votre proposition présente t'elle une dimension collective ?
4
 Quelles sont les compétences (scientifiques, technologiques, 
marketing, commerciales, logistiques...) nécessaires pour développer 
votre proposition ?
5 Quels seraient les outils opérationnels nécessaires ?
6 Pouvez vous chiffrer le coût global estimé pour ces outils ?
7
 Justifiez en quoi votre proposition nécessiterait des financements 
publics et précisez éventuellement en quelle proportion ?
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Le 4 juin 2013
Les farines animales sont de retour, pour les poissons d'élevage
Du porc ou de la volaille, voilà ce que pourront offrir à leurs poissons les éleveurs dans les fermes aquacoles. La commission européenne autorise le retour de ces farines animales à partir du 1er juin Ces farines étaient interdites depuis 2001 et les professionnels n'en veulent pas.
Source : France 3 Poitou-Charentes par Nicole Brémaud
Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner, intervenants : Thomas Lescuyer, Technicien, Jean-Sébastien Bruant, Directeur de la Ferme du Douhet
La décision fait polémique :
Dans cette ferme aquacole du Douhet dans l'ile d'Oléron, la première écloserie de poisson marin de France, on se refuse de nourrir les poissons avec les farines. Ce professionnel, comme nombre de ces confrères, s’est engagé dans une charte de qualité et la décision de l'Europe surprend et scandalise.
Selon le Monde les professionnels de l'aquaculture ne veulent pourtant pas de cet étiquetage-là, comme ils l'ont indiqué au ministre de la pêche, Frédéric Cuvillier. Le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA) préfère miser sur sa propre charte de qualité, intitulée "Aquaculture de nos régions", qui, dit-il, exclura toute forme de PAT tant que celles-ci déplairont aux consommateurs.
L’utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997, en raison des risques de contamination par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou « maladie de la vache folle ». L’interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.
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Source : TF1 par Anne-Claire HUET
Nicolas Dupont-Aignan a livré du poisson au ministère de l'Agriculture, pour protester contre la réintroduction des farines animales dans la nourriture des poissons d'élevage.
Les farines animales font leur grand retour dans l'alimentation des poissons
Source : TF1 par Anne-Claire HUET
Les farines animales avaient été interdites après le scandale de la vache folle dans l'Union Européenne. Bruxelles considère qu'il n'y a plus de risque sanitaire et les autorise à nouveau dans l'alimentation des poissons d'élevage.
Attention ! Dès samedi, les poissons d'élevage ont pu changer d'alimentation et être nourris... avec des farines animales. Interdites depuis 2001 dans l'Union Européenne, celles-ci font leur grand retour. Mais au passage, elles changent de nom pour ne pas réveiller les mauvais souvenirs liés au scandale de la vache folle. Désormais, il faut parler de protéines animales transformées, protéines composées de sous-produits de volailles et de porcs propres à la consommation humaine (alors que les anciennes farines animales étaient composées de sous-produits d'animaux impropres à la consommation).
Pour comprendre le changement, un petit retour en arrière s'impose. A la fin des années 1990, l'Union Européenne interdit les farines animales pour les ruminants (vaches, moutons...) en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus communément appelée "maladie de la vache folle". En 2001, cette interdiction s'étend à tous les animaux de consommation : poissons, porcs et volailles inclus. Résultat, le nombre de cas d'ESB dans l'UE passe de 2.167 en 2001 à seulement 45 en 2009, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Une décision "conforme aux avis scientifiques récents"....
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Nicolas Dupont-Aignan a livré du poisson au ministère de l'Agriculture, pour protester contre la réintroduction des farines animales dans la nourriture des poissons d'élevage.
Depuis samedi, l'Europe autorise l'alimentation par les farines animales dans les élevages de poissons, nourriture prohibée depuis la crise de la vache folle.Nicolas Dupont-Aignan est allé livré du poisson au ministère de l'Agriculture en signe de protestation.
Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a symboliquement livré du poisson au ministère de l'Agriculture vendredi pour protester contre la réintroduction des farines animales dans l'élevage des poissons à compter de samedi dans l'Union européenne. Ce mode d'alimentation était prohibé depuis la crise de la "vache folle" mais la Commission européenne a autorisé son retour en février, une décision qui a fait polémique. "Le gouvernement s'est couché complètement. C'est une démission totale des autorités publiques. On sait que c'est dangereux et on cède. Cela montre bien qu'on ne maîtrise plus rien", a protesté M. Dupont-Aignan, président de DLR et député non-inscrit.
La France non, les autres oui
"Nous avons remis du poisson frais à l'accueil du ministère, comme ça M. (Stéphane) Le Foll pourra en manger une dernière fois", a ajouté le parlementaire. Dix jours après la décision de la Commission européenne cet hiver, François Hollande avait affirmé, depuis le Salon de l'Agriculture, que la France ne réintroduirait pas les farines animales dans l'élevage des poissons. Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, "c'est autorisé, de fait, pour les produits importés. Cela créé une nouvelle concurrence déloyale pour nos éleveurs".
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Pour tous les amateurs de crustacés, l'arrivée d'une nouvelle table toute consacrée aux fruits de mer est une joyeuse nouvelle.
Voilà cinq mois que la petite Cave à huîtres a vu le jour sur le quai Vendeuvre, coincée entre le Bistrot basque et le bar-brasserie le Balto. Elle affiche régulièrement complet : on ne compte pas plus de quatorze places à l'intérieur, et moins d'une dizaine à l'extérieur.
L'huître chaude au camembert
Au menu, pas de fioritures : l'huître d'Asnelles est reine, en directe provenance de la ferme ostréicole La Calvadosienne, propriétaire du restaurant. Une formule particulièrement avantageuse y est proposée le midi à 9,90€ : le choix entre 12 huîtres n°3 ou n°4, 9 huîtres chaudes, assiette de saumon ou assiette de foie gras, avec un verre de vin blanc et un café gourmand. A la carte, on peut déguster entre 6 et... 60 huîtres !
L'originalité réside dans les huîtres chaudes, qui peuvent être farcies au camembert, au roquefort, aux champignons ou à la persillade. Les plus gourmands pourront opter pour une assiette plus complète de fruits de mer (15,90€) ou même un plateau (25,90€). Si l'on met de côté la grande promiscuité des convives, qui peut être gênante pour certains, et l'attente parfois longue, tout concourt à faire de l'endroit le petit troquet de bord de mer qui manquait tant à Caen.
Pratique. La Cave à huîtres, au 24 bis quai Vendeuvre. Tél. 02 31 75 58 65.La Cave à huîtres ouvre tous les jours sauf le lundi. Elle est aussi ouverte le dimanche, mais seulement le midi.
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par Christophe NOISETTE , juin 2013
Le feuilleton scientifique et juridique du saumon transgénique (GM) « AquAdvantage » n’en finit pas. Une nouvelle étude confirme que ce saumon génétiquement modifié, s’il venait à quitter ses bassins d’élevage, pourrait devenir un danger pour les populations de saumons sauvages.
Krista Oke, chercheuse à l’Université Mémorial, à Terre Neuve, a publié une étude dans Proceeedings of Royal Society [1], qui montre que la truite brune (Salmo trutta), si elle s’hybride avec un saumon GM d’AquaBounty, engendre des hybrides qui, à 43%, ont hérité du transgène qui code pour l’hormone de croissance. De plus, ces descendants grossissent encore plus vite que les saumons GM de la première génération. Dans des conditions d’élevage, les hybrides transgéniques (quels que soient les parents) prennent, en moyenne, 2,1% de leur poids quotidiennement, contre 1,9% pour les saumons transgéniques, et entre 1,5 et 1,7% pour les poissons sauvages (truite, saumon ou hybride). Deuxième observation : ces hybrides transgéniques, du fait d’une croissance extrêmement rapide, sont aussi très voraces. En milieu semi-naturel – à savoir une reconstitution en laboratoire de cours d’eau rendus aussi naturels que possible, et donc où l’alimentation est en quantité relativement limitée - ces hybrides sont donc des concurrents redoutables : leur présence diminue de 82% la croissance des saumons transgéniques et de 54% celle des saumons sauvages.
Les auteurs ont pris soin de souligner que « le niveau naturel d’hybridation [entre le saumon et la truite] excède rarement 1%  » et qu’ainsi il faut se garder de transposer ces résultats à un milieu totalement naturel.
Le patron d’AquaBounty a aussitôt réagi à cette étude pour en minimiser la portée. Pour lui, les saumons GM qu’ils produiront seront tous stériles et les hypothèses de cette étude ne se retrouvent pas en conditions naturelles. Mais la stérilité annoncée est-elle crédible ? Les moustiques transgéniques supposés « stériles », mis au point par Oxitec, se sont en fait avérés « un peu » fertiles, suffisamment pour transmettre leurs génomes modifiés à des populations sauvages [2]. La nature ne se maîtrise pas si facilement que cela, et ce projet démiurgique n’est qu’un fantasme de plus d’une humanité qui n’accepte pas la finitude du monde.
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Le 3 juin 2013 
Marine Harvest lance Olav's et ferme ses usines bretonnes 
C'est la crise économique...
Marine Harvest ferme ses usines bretonnes... Et lance le saumon fumé Olav's sur le marché français...
C'est la crise économique...
Marine Harvest ferme ses usines bretonnes... Et lance le saumon fumé Olav's sur le marché français...
Marine Harvest : 450 emplois pourraient être supprimés.
Source : Ouest France
L'avenir de l'usine de Poullaouen reste sombre. La communauté de communes du Poher s'engage « pour accompagner le maintien et le développement de l'entreprise sur le territoire » alors que Le Télégramme annonce que 450 emplois pourraient disparaître.
Marine  Harvest Kristen, qui transforme saumons et truites sur trois sites  finistériens (Poullaouen, Landivisiau et Châteaulin), traverse une  période agitée. Maiko Van der Meer, le PDG de l'entreprise dont le siège  est situé à Bruges (Belgique), ne l'a pas caché lors d'un comité  d'entreprise en avril dernier (Ouest-France du 23 avril). « Nous  subissons une importante perte financière au premier trimestre 2013. La  tendance ne s'inversera pas avant la fin de l'année. » En cause, la  flambée des prix des matières premières. Du coup, la direction n'exclut  aucune piste : plan social, chômage technique, fermeture du site de  Poullaouen (200 salariés) et, même, carrément, de l'entreprise.
Selon Le Télégramme, Marine Harvest pourrait d'ailleurs annoncer la fermeture des usines de Poullaouen (29) et Châteaugiron (35) dès ce mercredi. Deux sites qui emploient pas moins de 450 personnes.
Un  scénario qui a fait réagir Poher communauté. Le président Christian  Troadec et le vice-président chargé du développement économique, Xavier  Berthou, ont rencontré Christian Pasquier, le directeur général de  Marine Harvest Landivisiau-Poullaouen : « Les élus de Poher communauté  sont très soucieux d'accompagner le tissu économique local dans son  développement et sa diversification. Le maintien de l'activité  économique et de l'emploi est un enjeu primordial pour la collectivité  », insiste Christian Troadec dans un courrier daté du 2 avril dernier.
Une nouvelle usine...
Pour en savoir plus sur la stratégie du groupe norvégien Marine Harvest (CA de plus de 2 milliards d'euros) : Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé
Le 1 juin 2013 
Pêche de loisir. Lacs d'altitude tributaires de l'alevinage à partir de pisciculture
Pêche de loisir. Lacs d'altitude tributaires de l'alevinage à partir de pisciculture
Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Les lacs d'altitude resteront ouverts à la Pêche jusqu'en Octobre. 
La pêche est ouverte dans les lacs de montagne de Savoie, mais elle reste très règlementée
Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Contrairement à la pêche en plaine, les lacs d'altitude sont interdits à cette pratique la moitié de l'année et, le reste du temps, les gardes pêche sont à pied d'oeuvre pour contrôler les prises.
Reportage. Lac de Chevril, en Savoie, à 1800 m d'altitude. Le jour d'ouverture de la pêche a toujours un petit parfum particulier pour les amateurs, mais ce samedi aux premières heures, il fallait aussi compter sur les gardes pêches, eux aussi de sortie pour s'assurer que les règles soient respectées.
Permis en bonne et due forme, quantité de poisson dans le panier, matériel utilisé, contenu du sac, tout est vérifié. Les règles sont strictes, un quota est fixé pour chaque pêcheur, pour permettre à tous d'en profiter. Ici, la truite et l'omble ne sont pas présents naturellement mais introduits chaque année à l'automne. Les réserves sont donc limitées.
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Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang.
Depuis quelques jours, herpès et vibrio virus affectent les tables conchylicoles de l'étang de Thau. 
Des mortalités sont depuis quelques jours constatées dans les tables ostréicoles de l'étang de Thau, comme c’est régulièrement le cas, à l’automne et au printemps, ces dernières années.
Herpès et vibrio virus ont donc été une nouvelle fois au rendez-vous dès que la température des eaux de la lagune a dépassé les 16° C. Et, cette année encore, il est difficile d’établir une “grille” précise de ce qui succombe et de ce qui passe entre les mailles du filet. Encore moins pour quelles raisons...
"Tout dépend des lots, constate Philippe Ortin, le président du Comité régional conchylicole. On a déploré des mortalités sur des grosses huîtres comme sur des petites, sur des huîtres issues d’écloseries comme sur des cordes d’huîtres issues du captage naturel. Et on a appris qu’à Marennes, ça meurt aussi…"
La science appelée au secours 
Pas de règle donc, qui puisse permettre de trouver une parade. Même si producteurs et scientifiques y travaillent. Car si l’idée du remède miracle (celui qui devait sauver l’étang moyennant une habile disposition de cordes de moules dans les parcs) est abandonnée, 55 familles d’huîtres issues d’une sélection orientée ont été préalablement implantées dans l’étang, "histoire de voir lesquelles résistent". L’université Montpellier 2 a également procédé à l’immersion de coquillages après traçage génétique.
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À la Une du "marin" cette semaine : les pêcheurs à pied restent des parents pauvres
Source : Le Marin 
Longtemps sans statut professionnel, les pêcheurs à pied sont aujourd’hui officiellement membres à part entière du monde de la pêche. Mais peu reconnus cependant. Ce sont pourtant les premières sentinelles de l’état sanitaire du bord de mer. "le marin" de cette semaine fait le portrait de ce métier aux multiples facettes.
"le marin" revient aussi, bien sûr, sur l'accord des pays européens sur la politique commune de la pêche. C’est, comme toujours en matière de politique commune de la pêche, au milieu de la nuit (du 29 au 30 mai) qu’un accord politique a été trouvé pour réformer le règlement de base de la PCP. La fin des rejets est programmée, le RMD est en route, et la gestion des quotas pourra être revue par les États membres.
"le marin" évoque à nouveau la SNCM. Nouveau coup de théâtre : après l’hypothèse d’un retour à un plan de développement ambitieux, ce seraient finalement les options au rabais qui reprendraient le dessus pour la SNCM.
Autre dossier d'actualité, le Costa Concordia. À un mois du début de son procès, le rapport de l’administration italienne liste la série des mauvaises décisions du commandant du navire, Francesco Schettino. Également au sommaire: le devenir du port du Verdon à Bordeaux ; la libéralisation des ports européens ; une OP pour les pêcheurs de civelle et notre dossier consacré au grand port maritime de Nantes - Saint-Nazaire.
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Le 31 mai 2013
Pas de soleil... Pas de plancton... Des moules toujours vides !!!
Source : Le Monde.fr par Audrey Garric
Ce  n'est plus seulement le sujet de conversation du moment, mais désormais  une réalité scientifique. Dans son bilan du printemps 2013, Météo  France confirme des conditions météorologiques des plus dégradées pour  les mois de mars, avril et mai, tant en ce qui concerne les températures  que les précipitations et le taux d'ensoleillement. De quoi alimenter  de plus belle l'agacement des Français.
Principale manifestation de ce mauvais temps : l'ensoleillement du printemps a été déficitaire sur toute la France, en particulier dans le quart nord-est. "Sur ces régions, des records de faible ensoleillement des deux dernières décennies devraient être battus", écrit Météo France.
Parmi  les pires records : la station météorologique située entre Mulhouse  (Haut-Rhin) et Bâle (Suisse) a enregistré 292 heures d'ensoleillement  sur la saison contre 495 heures en temps normal, soit un déficit de 59  %. Les habitants ont subi 26 jours sans aucun soleil pour seulement 5  maigres journées ensoleillées (c'est-à-dire avec une fraction  d'ensoleillement supérieure à 80 %). Les autres villes qui ont le moins  pu profiter des rayonnements du soleil sont Langres en Haute-Marne (23  jours sans soleil, 60 % de déficit), ainsi que Dijon (Côte-d'Or) et  Chambéry (Savoie, 20 jours).
Déficit de plus de 2°C en moyenne en mai
"Après un mois de mars froid notamment sur le nord et un mois d'avril proche des normales, le froid a fait son retour en mai", poursuit Météo France. De fait, sur l'ensemble de la saison, les températures sont inférieures de 1,3 °C par rapport aux normales (la moyenne de référence entre 1981 et 2010). Le mois de mai s'avère, anormalement, le plus catastrophique, avec un déficit de plus de 2 °C en moyenne – à l'exception du littoral méditerranéen. Les régions les plus touchées : le Sud-Ouest et le Nord-Est. La ville de Charleville-Mézières (Ardennes) a notamment enregistré la température la plus basse pour mars, avec - 13,8 °C le 13 du mois, un record depuis 1990. Au total, selon Météo France, il faut remonter à 1987 pour retrouver un printemps aussi frais.
Autre  invitée non attendue de ce mois de mai, la pluie... 
Comment expliquer une telle météo d'exception, alors que la température mondiale reste plutôt élevée ? "La situation actuelle est le résultat d'un 'régime de dorsale', dans lequel l'anticyclone des Açores est installé au milieu du bassin Atlantique. Ce qui permet à de l'air polaire de descendre sur l'Europe de l'Ouest", expliquait au Monde, vendredi, le climatologue Christophe Cassou, chercheur au Centre européen de recherche et de formation avancées en calcul scientifique (Cerfacs). Une situation qui explique un printemps estival, dans le même temps, en Europe du Nord et de l'Est, où la Russie et la Géorgie ont flirté avec les 30 °C.
Au-delà du moral des Français, le mauvais temps affecte l'économie. Alors que les productions de fruits et légumes accusent un retard de plusieurs semaines, la collecte de lait recule, et tourisme et cafetiers boivent la tasse, en espérant un été plus clément.
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Tourisme, agriculture : le mauvais temps fauche l'économie
Source : Monde.fr avec AFP et Reuters 
La France traverse le printemps le plus froid depuis 1987 et de nombreux pans de l'économie en paient le prix.
    Les fruits et légumes accusent un retard de maturation
En  première ligne, les productions de fruits et légumes accusent un retard  de plusieurs semaines en raison du mauvais temps et pour certaines, la  saison est déjà compromise par endroits. "Ce n'est pas encore la  catastrophe, mais il y a de quoi s'inquiéter au regard des prévisions  météo pour les semaines à venir", résume Emmanuel Demange, directeur de  la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF).
Pour  le melon par exemple, les plantations ont eu lieu en temps voulu, mais  le "cycle végétatif est retardé dans tous les bassins de production",  prévient Bernard Miozzo, responsable de l'interprofessionnelle. Un  décalage de récolte amènerait la grande distribution à s'approvisionner  chez les voisins (Maroc, Espagne) à prix cassés.
Dans  l'Hérault ou le Gard, la récolte de cerises a commencé avec quinze  jours de retard, indique un producteur. Et les "très grosses pluies en  fin semaine dernière retardent la mise en place des cultures comme les  tomates, les semis de maïs et de tournesol", ajoute André Bernard,  président de la fédération des syndicats agricoles du Vaucluse.
Les  professionnels redoutent en outre l'apparition de maladies dans la  région. C'est déjà le cas de vignobles dans le Var, attaqués par les  champignons. Plus au nord, ce sont les cultures sous serre qui sont  gravement pénalisées par le manque de lumière et de chaleur : producteur  de concombres près d'Orléans, Jean-Pierre La Noué estime à "environ 30  %" le déficit de sa production et à au moins autant celui des  consommateurs sur les produits de saison...
En  Alsace, la production d'asperges est réduite de moitié cette année,  explique Franck Sander, secrétaire général de la Fédération  départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du  Bas-Rhin. Entre la pluie et le froid, les tiges ne pointent pas et la  saison a démarré avec trois semaines de retard cette année.
Les  dégâts liés aux inondations et aux intempéries représentent des enjeux  financiers "considérables" pour les agriculteurs, a estimé jeudi 30 mai  le vice-président de la FNSEA, Joël Limouzin. "Trois semaines après le  démarrage des inondations, on voit que les dégâts sur les cultures  empirent et les enjeux financiers vont être considérables car, avec la  perte de fourrage, l'élevage est aussi concerné", a-t-il déclaré.
Dominique  Michaud, président de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole  (CUMA) Robe des champs, qui regroupe dix-sept producteurs de pommes de  terre primeurs, a estimé leurs pertes à "6 000 tonnes sur 8 000". "On  risque de perdre des marchés avec les grandes surfaces, c'est lourd de  conséquences", a encore déploré M. Michaud.
    Les vaches perturbées par la météo
La  collecte de lait a reculé de 4 % en mars par rapport à mars 2012 et est  attendue en repli de 6 % en avril, a indiqué mercredi Agreste, le  service statistique du ministère de l'agriculture. "A cette période de  l'année où habituellement la collecte atteint son pic de production,  elle est fortement perturbée par les conditions climatiques très  défavorables", explique-t-il.
Impossible  de mettre les animaux en pâturage dans des champs détrempés. Les vaches  restent à l'étable et produisent moins. Pour les agriculteurs, c'est la  double peine, puisqu'ils doivent repasser en rations hivernales et  puiser dans leurs réserves de fourrage pour nourrir leurs bêtes.
Au  final, sur la campagne 2012-2013 achevée en mars, la collecte est en  baisse de 2,3 %, la France n'atteignant pas son quota de production avec  un déficit de collecte de la matière grasse de 1,5 million de tonnes,  soit une sous-réalisation estimée à 5,7 % par rapport au quota fixé.
Dans  l'Hexagone, par effet de ricochet, la production des principaux  produits laitiers s'affiche aussi en repli sur le premier trimestre 2013  et les industriels puisent dans les stocks pour faire face à la  demande.
    Le BTP pas à l'abri du mauvais temps
    Surconsommation d'électricité dans les foyers et les entreprises
    Le tourisme en mauvaise posture
    Les cafetiers boivent la tasse
    Mais des stations de ski en profitent
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La neige, si rare sur la côte, recouvre les quais du port de Sète. Le visage fermé, quelques pêcheurs assistent à la destruction d'un chalutier sorti d'usine il y a huit ans à peine. Un spectacle désolant, mais de plus en plus fréquent ; sur les cinq dernières années, la moitié de la flotte de pêche sétoise est partie à la casse. L'Union européenne, qui incitait les pêcheurs à investir dans des chalutiers plus performants il y a dix ans, offre aujourd'hui des primes à la démolition de ces mêmes navires. C'est que les merlus, anchois et sardines qui faisaient la fortune des pêcheurs sétois ont déserté les côtes méditerranéennes, victimes de la surpêche et de la pollution. Une pénurie à laquelle s'ajoutent la hausse des prix du carburant et les fluctuations absurdes des cours du poisson.
D'Aigues-Mortes  à Cerbère, à la frontière espagnole, c'est tout le littoral  languedocien qu'il faut réinventer. Car si la pêche périclite, le  tourisme ne va pas mieux. Sur les quelque 180 kilomètres de côtes que  compte la région, les stations balnéaires se suivent et se ressemblent.  La « nouvelle Floride » est sortie de terre dans les années 1960 sous  l'impulsion du général de Gaulle, pour désengorger la Côte d'Azur et  concurrencer la Costa Brava espagnole. Accueillant des estivants aux  revenus modestes venus profiter de la grande bleue, les résidences  pullulent à La Grande -Motte, Palavas-les-Flots ou Port-Leucate. Les  appartements y sont modestes : studios et deux-pièces constituent 70 %  de l'offre locative de la côte.
Parfaitement  adaptées au tourisme de masse d'après-guerre, ces installations ont  désormais fait leur temps. Au-delà des problèmes environnementaux et des  coûts occasionnés par la nécessaire rénovation de ces équipements usés,  l'offre ne correspond plus aux exigences des touristes. Alors les  stations balnéaires de la région tentent de proposer une offre plus haut  de gamme, de réveiller une vie locale tout au long de l'année, et  orientent les vacanciers vers un arrière-pays riche de sublimes  paysages, de vestiges romains et autres châteaux cathares. Le joli  portrait d'une région en mouvement, entre mer et lagunes.
Mathieu Cantorné
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Le 30 mai 2013
Huîtres : début des mortalités à Thau 
Source : Le Marin
Les premières mortalités sont apparues sur l'étang de Thau avec un peu de retard par rapport aux années précédentes (DR).
Les petites huîtres meurent en masse dès que la température de l’eau se réchauffe depuis 2008. L’année 2013 ne fera pas exception à la règle : les premières mortalités ont été rapportées dans l’étang de Thau à partir du 20 mai. Cette année, le printemps a été froid avec quelques hausses brusques mais très ponctuelles de la température.
L’apparition des mortalités devrait, du coup, être plus tardive. L’hypothèse s’est déjà vérifiée en Méditerranée puisque le phénomène démarre en général au début ou au milieu du mois de mai. Une étude statistique menée à l’Ifremer tend à montrer que plus le premier pic a lieu tôt, plus le taux de mortalités au sortir de l’été est élevé. Si la logique est respectée, le phénomène 2013 pourrait être un peu moins intense que ceux des années passées.
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Maryline Houssin, chercheuse au laboratoire Franck Duncombe de Saint-Contest, était "l’invitée de la rédaction", l’émission du mercredi midi sur Tendance Ouest (100.2 FM).
Quand parlez-vous de surmortalité ?
"On parle de surmortalité dès lors que plus de 30% des naissains d’huîtres meurent. Sur certaines périodes de l’année, on a atteint 80 à 90% de mortalité en 2008 et 2009. L’an passé,  elle représentait autour de 60%. La Basse-Normandie se situe dans la moyenne nationale".
Quelle est la situation actuelle dans le Calvados ?
"Il existe deux sites de production sur nos côtes,  à Meuvaines, près d’Asnelles, et à Isigny, dans la Baie des Veys. On en dénombre aussi dans la Manche, autour de Saint-Vaast-la-Hougue, fermaville, et bien sûr, dans les secteurs de Blainville, Gouville, Pirou, Portbail ou Barneville. Nous ne constatons pas encore de surmortalité en Normandie cette année".
Quelles sont les périodes à risque ?
"La surmortalité se manifeste souvent sur la période estivale. On la constate dès la fin du mois de mai et début juin, et surtout en juillet et en août. Dans le milieu naturel, les bébés-huîtres sont fécondés en été. Mais s’ils sont produits en écloserie, il peut y avoir un apport constant. Depuis deux ans, nous constatons que le taux de surmortalité est en baisse".
Comment l’expliquer ?
Sur quoi vos recherches portent-elles ?
Quels sont vos premières conclusions ?
Cette surmortalité est-elle inquiétante pour le consommateur ?
Une vie, 4 dates
1998. Arrivée au laboratoire Franck Duncombe
2003. Docteur au laboratoire en virologie, notamment des coquillages
2006. Chef de service en recherche et développement (micro-biologie)
2008. Se penche sur la surmortalité des huîtres
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Le 29 mai 2013
Basse-Normandie : le développement de l'aquaculture à l’étude
Réunissant 80 professionnels et acteurs économiques, le conseil régional organisait ce mercredi 29 mai une journée de réflexion sur le développement de  l'aquaculture, l'une des principales ressources de la Basse-Normandie.
Pour Daniel Lefèvre, président du comité régional des pêches, l'aquaculture est sans doute une alternative valable pour la sauvegarde de la ressource vivante en milieu marin, mais pas la seule...
Pour Daniel Lefèvre, président du comité régional des pêches, l'aquaculture est sans doute une alternative valable pour la sauvegarde de la ressource vivante en milieu marin, mais pas la seule...
Source : France 3 Basse-Normandie  par Catherine Berra
Journée de réflexion sur le développement de l'aquaculture, ce mercredi 29 mai, au conseil régional de Basse-Normandie © France 3 Basse-Normandie
La demande mondiale des produits issus de l’aquaculture augmente. La consommation européenne et française également. Et pourtant, la production aquacole française baisse.
Un paradoxe qui ressemble à une opportunité à saisir pour notre région, d'autant qu'elle dispose déjà de sérieux atouts en la matière : des industries présentes sur la majorité des activités, une offre de formation complète du Bac Pro au master et des centres de recherche en pointe.
La production mondiale aquacole a augmenté de 35 % depuis 2006. Pendant ce temps, la production en France a diminué de 16 % alors que la consommation, elle, augmentait. Du coup, le taux d’importation est passé de 60 % à 80 % en 10 ans.
Au total, l’aquaculture représente 11 400 emplois en France dans 3 500 entreprises.
En basse-Normandie, elle est largement dominée par la conchyliculture qui représentent 3 000 emplois et compte deux écloseries dont la principale est la SATMAR.
Au-delà, elle réunit principalement une ferme aquacole "Saumon de France" dans la rade de Cherbourg, une écloserie SALMO spécialisée entre autres dans les alvins de saumons à Gonneville, une ferme aquacole écologique à Gefosse-sur-Mer et de nombreux élevages piscilicoles. Avec Filpromer, Nutrifish, Dielen, Manche Marée, Lequertier, Granvil’mer et Marée du Cotentin, sur les activités de transformation, la filière aquacole bas-normande est complète.
Parallèlement, plusieurs formations sont proposées dans la région : du Bac Pro au lycée Maritime et Aquacole de Cherbourg au Brevet Professionnel au CFPPA de Coutances, jusqu’au BTS, Licence et Master à Intechmer en passant par la formation d’ingénieur agro alimentaire de l’ESIX.
Si on ajoute des centres et laboratoires de recherche déjà en lien avec les industriels et les formations, tous les éléments nécessaires au développement d’une véritable filière aquacole sont réunis en Basse-Normandie.
C’est pourquoi la Région a réuni les différents acteurs concernés pour évoquer les actions à mettre en œuvre pour favoriser son développement.E
Elle propose de travailler avec l’ensemble de ses partenaires institutionnels, professionnels et scientifiques, à l’émergence d'un Centre Régional de l’Aquaculture.
Il s’agirait en fait d’un institut sans mur à l’instar du Centre de Référence sur l’Huître, qui réunirait les acteurs industriels et de la recherche en Basse-Normandie (Université de Caen – Basse-Normandie, Intechmer, le SMEL, Ifremer, les laboratoires départementaux…). et aurait vocation à assurer une meilleure diffusion des connaissances, à accompagner l’innovation scientifique, technologique et également la création ou le développement d’entreprises dans ce domaine.
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Informer : les assises de la pêche le 5 juin à Paris
Source : Ouest France
Les Assises de la filière pêche et produits de la mer centrent leurs débats sur la gestion et de la valorisation des ressources halieutiques.
Face à la crise, à la concurrence internationale et aux contraintes réglementaires et environnementales qui pèsent chaque année davantage sur leur activité, les professionnels de la pêche et des produits de la mer se regroupent. Le marin et PdM ont souhaité accompagner ce mouvement en offrant à l’ensemble des acteurs (pêcheurs, mareyeurs, transformateurs et distributeurs) un espace d’information et d’échanges sur la situation de la filière et ses perspectives.
Plusieurs centaines de représentants de tous les secteurs de l’économie de la pêche et des produits de la mer sont attendus pour participer aux conférences et débats animés par les journalistes du Marin et de PdM. Des conférenciers nationaux et internationaux de haut niveau : responsables politiques, élus, directeurs de grands organismes publics, dirigeants d’entreprises et de syndicats professionnels, d’associations, experts participeront aux tables rondes.
Lieu : Eurosites George V, 28, avenue George V, Paris 8e. Contacts inscriptions : Hélène Vandewalle. Tel : 02 99 29 69 71. E-mail : h.vandewalle@infomer.fr ou Jean-Ronan Le Pen. E-mail : jr.lepen@infomer.fr
Programme
9 h - 9 h 20 Ouverture : Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche.
9 h 20 - 10 h : Gestion durable des stocks : où en sommes-nous au niveau mondial ? Surpêche : quelle réalité ? Mark Dickey-Collas, Professional Officer for Ecosystem Integrated Advice ; Kollavik Jensen, department programme coordinator, FAO
10 h - 11 h RMD (Rendement Maximal Durable), la solution ? Cécile Bigot, directrice, Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture ; Javier Garat, président, Europêche ; Isabelle Thomas, députée européenne.
11 h 30 - 13 h "Zéro rejet" : comment fait-on ? Maurice Benoish, président, Port de Lorient-Keroman ; Marie-Joëlle Rochet, copilote de l’action "Obsmer", Ifremer ; Benoît Guerin, Secrétaire général, CCR Sud ; Emmanuelle Sauvion, Déléguée générale, France Filière Pêche
14 h 30 - 16 h Sortir du saumon-cabillaud : comment valoriser les espèces peu commercialisées ? Béatrice Dary, présidente, Halieutis. Olivier Dupuy, directeur général, Les Pêcheries de la Côtinière. Pierrick Lec’hvien, responsable des produits de la mer Système U. Pascal Jeanson, directeur marchés alimentaires, Sodexo. Jean-François Hug, président directeur général, Chancerelle. Marion Fischer, France Filière Pêche
16 h - 17 h Du zéro rejet au rejet valorisé : peut-on considérer le rejet comme une ressource ? Jean-Pascal Berge, directeur du Laboratoire Science et Technologie de la Biomasse Marine, Ifremer, Philippe Costenoble, directeur général, Copalis, Jean-Baptiste Delpierre, président, Pôle Aquimer.
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Comme leurs pairs, Joëlle et Benjamins Paletta attendent le beau temps.
Pour les professionnels du port du Chichoulet à Vendres la saison est catastrophique, mais ils gardent le moral pour résister.
Une Tramontane glaciale soufflant en rafales, de gros nuages gris dans le ciel… Brrr ! Hier, au port du Chichoulet, à Vendres, entre deux rares rayons du soleil, c’est l’hiver à rallonge de ces dernières semaines qui jouait les gros bras.
Et justement, ce temps qui ne donne vraiment pas envie de mettre le nez dehors, les conchyliculteurs commencent à en avoir assez. Avec le froid de canard ambiant, les clients se font rares. L’embellie tant attendue, après un hiver maussade, ne pointe toujours pas le bout de son nez. Et du côté des professionnels, on fait grise mine.
"Comme chaque année, avec les fêtes, décembre a été un bon mois pour nous, relève Joëlle. À cette époque, les gens ont tendance à ne pas se priver. Mais ensuite, le premier trimestre a été très difficile."
"Le début de saison est catastrophique"
Benjamin Paletta Le printemps n’a pas arrangé les choses, comme l’explique Benjamin, son frère : "L’hiver est toujours rude, souligne-t-il. Mais cette fois, le début de saison est carrément catastrophique !"
En terme de chiffre d’affaires, chez les Paletta, on parle d’environ 20 % de baisse, par rapport aux années précédentes. Et la crise qui touche les ménages s’ajoute à la météo pourrie de ces dernières semaines.
"Lors du week-end de Pentecôte, c’est un peu reparti avec le beau temps, reconnaît Joëlle Paletta. Mais cela n’a pas duré. Les gens font aussi des achats plus ciblés qu’auparavant. Ils se rabattent plus sur les moules. Le classique, c’est moules, bulots et crevettes."
Les prix ont grimpé en flèche....
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Spécialisé dans la culture des naissains, le Vendéen d'origine voue une véritable passion à son métier. Il s'est installé depuis un an sur l'estuaire du Jaudy, à Trédarzec.
« Je suis venu pour travailler chez France Turbo »....
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Les deux tiers des naissains français d'écloserie grandissent dans les Pays de la Loire. Boostées par la demande grossie par la surmortalité des huîtres, les nurseries poussent en Vendée.
Trois cents entreprises dans la région
Paimpol. Boulgueff. Les travaux de la future zone ostréicole arrêtés (Le Télégramme)
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25 mai 2013
     
Nous exigeons donc le respect des marins, de notre métier et des territoires maritime !
Pétition adressée à :
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Des résidents ont trouvé des saumons beaucoup plus gros que la normale dans la rivière Garnish, à Terre-Neuve (Canada), ce qui fait craindre le pire à une association de conservation.
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 Le  groupe Mousquetaires utilise des producteurs sous sa marque à la place  de sous-traitants et souhaite s'affirmer dans le marché de  l'agroalimentaire.
Le  groupe Mousquetaires utilise des producteurs sous sa marque à la place  de sous-traitants et souhaite s'affirmer dans le marché de  l'agroalimentaire.
Il s’agissait notamment de reconnaître 9 fruits et légumes différents. Pour la poire, la carotte et la pastèque, aucun souci. Par contre, 87% des enfants n’ont pas su identifier une betterave. 30% des écoliers n'ont pas reconnu des poireaux. Même proportion pour les figues et les courgettes...
Pour les steaks hachés, la moitié ont obtenu une mauvaise réponse. 20% ne savent pas que le poisson pané est fabriqué avec du poisson. Et enfin, plus de 60% n’avaient aucune idée de la composition d’une pâte.
Cela rappelle cette vidéo de Jamie Oliver (pour la promo de sa «food revolution») dans une classe de petits Anglais, qui confondent patates et tomates, et ne savent pas qu’on fabrique le ketchup avec ces dernières...
L’enquête s’est aussi penchée sur les habitudes alimentaires générales des enfants. Des résultats pas très rassurants non plus, puisque près d’un enfant sur quatre boit du sirop, du jus de fruit ou du soda à table. Et 10% des écoliers interrogés rajoutent systématiquement de la mayo ou du ketchup dans leur assiette.
Source : Agriculture et Environnement
Invité à participer au Grenelle de l’environnement, le WWF jouit d’une notoriété indiscutable. Un regard sur ses origines laisse cependant planer de sérieux doutes quant à ses motivations.
De toutes les associations qui seront présentes au Grenelle de l’environnement, le WWF est incontestablement considéré comme étant la plus respectable. Ses dirigeants - souvent des personnalités du monde des affaires ou de la haute société aristocratique - ainsi que ses partenariats avec des entreprises telles que Coca-Cola, Wall-Mart, Toyota, Canon, IBM, Carrefour ou Gaz de France, lui ont conféré une notoriété sans précédent, alors que ses campagnes historiques visant à « sauver les animaux sauvages » suscitent encore aujourd’hui un vaste élan de sympathie. S’y greffe désormais son combat contre le « réchauffement climatique global », thème totalement consensuel qui renforce le postulat selon lequel le péché de l’homme moderne serait de détruire la Terre. N’est-ce pas d’ailleurs le constat que dressait déjà le célèbre biologiste britannique et premier directeur général de l’Unesco Sir Julian Huxley, qui déclarait dès 1931 dans What dare I think : « La plupart des changements dans le passé ont été lents, tandis que depuis l’arrivée de l’homme et plus spécialement de l’homme civilisé, la vitesse de ces changements s’est considérablement accrue. [...] L’équilibre originel de la nature est perdu, détruit par la seule présence de l’homme » ? Quarante ans plus tard, cette vision du monde déborde largement des sphères pensantes de certains notables britanniques, au point où elle est même devenue hégémonique au sein du grand public. L’association à l’effigie du panda ayant joué un rôle essentiel dans cette évolution, il n’est pas inutile de s’attarder sur quelques-unes des personnalités qui en sont à l’origine.
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Marine  Harvest est contrôlé par le magnat John Fredriksen, 87e fortune   mondiale selon Forbes. Armateur de supertankers, ce norvégien a pris la  nationalité chypriote pour des  raisons fiscales.
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 Source : Ouest France
Source : Ouest France 
Les ostréiculteurs normands sont incités à conquérir des parts de marché dans des pays à fort pouvoir d'achat.
Le Crédit maritime s'ouvre de plus en plus à des secteurs comme le nautisme ou l'hôtellerie de plein air.
La PCC développée sur les bénitiers en Polynésie française : Sur le site de la CPS, un article relate le contexte de la filière et la mission conjointe CPS-DRM réalisée à Tatakoto et Reao en novembre-décembre 2012 pour la pose et le suivi de l’activité de collectage de bénitiers. Cliquer Ici pour en savoir plus...
  
Nils Van Wassenhove, Eric Malbrecq et Pascal Wullaert représentent la société Lobster Fish. Une entreprise belge d'importation de coquillages et crustacés. Vingt-cinq sortes d'huîtres sont à leur catalogue. Lundi, ils ont fait le déplacement depuis Bruxelles avec quelques clients dans le but de leur faire découvrir les produits normands. Des poissonniers, écailleurs et restaurateurs. Dix-huit personnes en tout.
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Lancement de la campagne d’ensemencement d’alevins
Source : Horizons : Les barrages au service de l'aquaculture par Wassila Ould Hamouda le 12 mai 2013
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Les différents secteurs aquacoles nationaux doivent être informés au sujet :
Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture fournira des renseignements sur:
La spiruline peut se consommer fraîche, durant vingt-quatre heures après la récolte, Jean-Michel et Nathalie de Poix la commercialisent séchée.
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Le célèbre mollusque est désormais protégé par un label européen. Une bonne nouvelle pour les producteurs français.
La chaîne Sushi daily a ouvert deux kiosques dans les magasins de la Beaujoire à Nantes et de Saint-Herblain.
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Le 28 mai 2013 
La pétition des pêcheurs bigoudens marche très très fort !!!
Près de 900 signatures en 6 jours !!! 
Cliquer Ici pour demander l'Arrêt immédiat des clapages en mer ! En finir avec le déversement des boues du port de plaisance de Loctudy sur les terriers des langoustines !
Ostréiculteurs et mytiliculteurs qu'attendez-vous ?
Pourquoi pas des pétitions pour aider la profession à réaliser ses projets conchylicoles (Filières moules/huîtres, moule de bouchot,...)
Les opposants au développement des élevages d'huîtres et de moules le font bien... Et ça marche ! De nombreux projets sont actuellement bloqués par les touristes et autres retraités : Filières de la Maleconche à Oléron, Filières à moules de Saint Coulomb/Cancale, Bouchot en Morbihan, Zone ostréicole à Paimpol,...)
Des pétitions afin de défendre tous ces projets de développement face au lobby touristique/plaisance et autres activités concurrentes... Les conchyliculteurs disposent d'un capital de sympathie avec la vente directe et la proximité des consommateurs qu'il va falloir valoriser... Signature de soutien...
Cliquer Ici pour demander l'Arrêt immédiat des clapages en mer ! En finir avec le déversement des boues du port de plaisance de Loctudy sur les terriers des langoustines !
Ostréiculteurs et mytiliculteurs qu'attendez-vous ?
Pourquoi pas des pétitions pour aider la profession à réaliser ses projets conchylicoles (Filières moules/huîtres, moule de bouchot,...)
Les opposants au développement des élevages d'huîtres et de moules le font bien... Et ça marche ! De nombreux projets sont actuellement bloqués par les touristes et autres retraités : Filières de la Maleconche à Oléron, Filières à moules de Saint Coulomb/Cancale, Bouchot en Morbihan, Zone ostréicole à Paimpol,...)
Des pétitions afin de défendre tous ces projets de développement face au lobby touristique/plaisance et autres activités concurrentes... Les conchyliculteurs disposent d'un capital de sympathie avec la vente directe et la proximité des consommateurs qu'il va falloir valoriser... Signature de soutien...
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Le 27 mai 2013 
La passion, dopamine de l'ostréiculteur, pour surmonter les difficultés...
« Ici, chez moi ! »
La passion, avant tout...
Sous  ses yeux, à Mané Hellec : deux hectares de parcs que l'eau montante de  la ria vient recouvrir deux fois par jour. C'est là que poussent les  huîtres de Jacques Carrer. Paisiblement. Élevées dans des poches, en  plastique dur et ajouré de petits carrés, qu'il faut retourner - « 400  sacs en 3 heures » - et « dédoubler » dès que les coquillages ont  grossi. Il faut leur redonner de l'espace pour poursuivre une croissance  régulière. Et atteindre 3 ans, l'âge de leur commercialisation.
« Ici, chez moi ! »
Jacques  Carrer, 46 ans, aime sa rivière. Dont il scrute la géographie par la  baie vitrée de sa maison, posée en surplomb de la grève. C'est un retour  au métier pour l'ostréiculteur, après deux ans de remise en cause. «  J'ai dû me séparer de mon premier atelier et de mes concessions »,  dit-il sans s'étendre davantage sur cet épisode douloureux. Aujourd'hui  il arpente ses nouveaux parcs le sourire aux lèvres, léger et  enthousiaste. « C'est chez moi ici. La rivière, c'est mon terrain de  jeu. »
Les  collègues sont contents de revoir leur camarade de Sainte-Hélène.  Certains l'ont accompagné dans les moments les plus durs. Et voilà  Jacques Carrer de nouveau de plain-pied dans le métier, jusqu'à  reprendre du service au sein du syndicat de la ria, dont il a été  président il y a une poignée d'années. « Nous sommes soudés », résume  l'ostréiculteur.
La passion, avant tout...
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Spécialisé dans la culture des naissains, le Vendéen d'origine voue une véritable passion à son métier. Il s'est installé depuis un an sur l'estuaire du Jaudy, à Trédarzec.
«  J'ai effectué mon premier stage dans l'ostréiculture à 14 ans », sourit  Jean Friconneau. L'an dernier, ce jeune homme affable de 29 ans a  repris l'affaire de Denis Guillou, au moulin du Carpon, à Trédarzec.  Jean est spécialisé dans la culture des naissains, il achète les « bébés  huîtres » dans des écloseries. « Avant de les revendre, je les fais  grossir sur des filières suspendues et émergées. »
L'ostréiculteur  joint le geste à la parole et prend en main un lot de lanternes, des  petits sacs ronds attachés verticalement entre eux. On sent que l'homme  aime son métier. « D'abord, je les place là-dedans puis, quand les  huîtres sont plus grosses, je les transvase dans des poches rigides avec  un maillage plus gros, explique-t-il. La culture des naissains débute  en septembre pour se terminer en mai. »
En  1999, Jean Friconneau suit une formation aquacole à Fouesnant, dans le  Finistère, avant de passer un bac pro cultures marines au lycée maritime  d'Étel. Durant ses études, Jean pense déjà à s'installer comme  ostréiculteur. « J'ai eu plusieurs opportunités, notamment à  Saint-Philibert, dans le Morbihan. J'étais en pourparlers avec un  patron, mais j'ai bien fait d'attendre car la hausse de la mortalité est  arrivée un an plus tard. »
« Je suis venu pour travailler chez France Turbo »....
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Les deux tiers des naissains français d'écloserie grandissent dans les Pays de la Loire. Boostées par la demande grossie par la surmortalité des huîtres, les nurseries poussent en Vendée.
D'imposantes  digues et, à l'arrière, tout un réseau hydraulique complexe, composé de  canaux, rigoles et bassins de rétention desservant vingt-deux  nurseries. C'est là, entre Bouin et Beauvoir-sur-Mer (Vendée), au polder  du Dain, sur une terre gagnée sur la mer, qu'est installée la nursery  SCEO Aquanurs.
«  Nous avons sous nos pieds le pétrole de la Vendée, se réjouit Philippe  Glize, expert en cultures marines au Syndicat mixte pour le  développement de l'aquaculture et de la pêche des Pays de Loire  (Smidap). Une eau fossile salée, riche en nutriments, facilement  accessible par forage, qui permet de faire une culture de phytoplancton à  un coût très faible. » Le phytoplancton est cultivé dans de vastes  bassins bétonnés et c'est grâce à cet aliment que les très jeunes  huîtres grandissent.
Trois cents entreprises dans la région
Quand  elles quittent à deux mois l'écloserie voisine (pour ainsi dire la  maternité) et arrivent à la nursery, ces petites huîtres creuses  Crassostrea gigas ne font pas plus de deux à trois millimètres de long. «  L'eau ensemencée dans les bassins, chargée de phytoplancton, circule  dans ces couloirs, montre Alain Bluteau, le responsable du site. Et  traverse les tamis qui renferment le naissain. »
Dans  chacun des 600 tamis (appelés « tubes »), de 20 000 à 30 000 naissains  se délectent des cellules d'algues microscopiques. « Chaque cycle - il y  en a trois à quatre par an - permet d'élever quinze millions de  naissains grossis jusqu'à six millimètres, qui sont ensuite vendus aux  ostréiculteurs », souligne M. Bluteau, un ancien professeur  d'ostréiculture à Challans.
Le  naissain quitte la nursery, un milieu bactériologiquement protégé et  affronte alors, à moins d'un an, une période périlleuse : la mer et son  cycle de marées. « Nous le savons : c'est l'herpès virus qui est  responsable de la surmortalité, précise M. Glize. Mais nous ne savons  toujours pas dire pourquoi tout se passe avant un an. »...
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Paimpol. Boulgueff. Les travaux de la future zone ostréicole arrêtés (Le Télégramme)
Dans   un jugement en référé rendu mardi, le tribunal administratif de Rennes  a  ordonné la suspension des travaux de la zone, à Plouézec. Un mauvais   recours pour de mauvaises raisons, estiment les élus qui vont de leur   côté porter un recours auprès du conseil d'État.
Hostiles   au projet d'une zone ostréicole à Boulgueff, deux associations, la   Fédération des associations de défense de l'environnement (Fapel),   représentée par Muriel Fiannacca, et Message d'Islande, par Jean-Claude   Jestin, ainsi qu'un riverain, Jean-Claude Le Manchec, ont déposé un   recours auprès du tribunal administratif de Rennes. Lequel les a suivis   en ordonnant la suspension des travaux, en attendant le jugement sur le   fond. Pour Maurice Goarin, président de la communauté de communes   Paimpol-Goëlo (CCPG), « c'est un arrêt technique réclamé par les   écologistes alors que Boulgueff est une réponse écologique à l'activité   des ostréiculteurs ». Pour rappel, ce projet, dans les cartons depuis   1988, envisagé un temps à Kerpalud, puis à Pors Lazo, puis à Plouézec   mais plus bas sur la côte, a finalement été arrêté à Boulgueff. Après   moult années d'études et de concertation, plusieurs enquêtes publiques,   dont la dernière en date, en février 2012, avait vu 122 personnes   s'exprimer et un avis favorable de l'enquêteur.
« Trop près d'un côté trop loin de l'autre »
«   Boulgueff est le résultat d'un compromis construit, un site éloigné  des  espaces sensibles et remarquables », signale Jean-Yves de  Chaisemartin,  vice-président des affaires économiques à la communauté  de communes et  maire de Paimpol. Lequel pointe, a contrario, que le  seul argument  retenu par le juge, à Rennes, est celui de la Loi  littoral L1464, qui  prévoit que « les installations doivent se faire en  continuité de  l'urbanisation existante ». « Trop près d'un côté, trop  loin de l'autre,  il faut choisir, ironise Maurice Goarin. Ainsi, au  tribunal, Muriel  Fiannacca a même déclaré que c'était un très bon  projet mais... qu'il ne  fallait pas le faire là », rapporte-t-il. Pour  les élus, les riverains  les plus proches, même s'ils n'apprécient pas  la proximité des futures  installations, ont compris le bien fondé du  projet, instrument de  développement économique avec 3 M€  d'investissements et 60 emplois,  relocalisés ou créés à cet endroit.  Jean-Claude Le Manchec, qui fut  porte-voix d'un collectif de riverains  et dont la maison est éloignée de  quelque 260 m du futur site,  finalement le plus inquiet et pour  l'agriculture et pour  l'environnement, n'a pas souhaité s'exprimer hier.  « L'arrêt des  travaux, c'est encore du temps perdu, résume Jean-Yves de  Chaisemartin.  Ça pose des questions de fond sur la capacité de quelques  personnes à  entraver l'intérêt collectif, la difficulté de développer  l'emploi.  L'ostréiculture est l'un des métiers les plus importants du  territoire,  après la pêche et l'agriculture ». « Nous sommes dans le  premier  bassin de production d'huîtres de Bretagne Nord et le seul à ne  pas  être équipés de bâtiments... », renchérit Jean-Etienne Bréant,   directeur général adjoint à la communauté de communes.
Un projet raisonnable
«   On n'est pas en train de perturber l'équilibre du secteur. Il s'agit  de  1.450 m² sur 3 ha, à savoir douze exploitations, douze petits  bâtiments  pour douze engagements volontaires des ostréiculteurs, c'est  un projet  raisonnable », poursuivent les élus. Qui sont déterminés à en  démontrer  les bienfaits et la légalité. Pour se faire, ils vont porter  un recours  auprès du conseil d'État pour permettre une reprise rapide  des travaux. «  Nous sommes confiants, nous avons quinze jours pour  préparer la  défense. On argumentera sur la nécessité d'aller vite ». Marie-Hélène Clam
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Avec   une baisse des volumes de crédits, une chute de - 7 % du produit net   bancaire par rapport à 2011, et un résultat brut de - 18 %, l'année 2012   ne laisse pas de bons souvenirs, au crédit maritime  Bretagne-Normandie.  Patrick Dufour, directeur général de la banque  coopérative, s'est  toutefois montré volontariste jeudi soir, à Morlaix,  face aux  sociétaires réunis en assemblée générale.
«   On fait le gros dos en attendant la reprise. Aujourd'hui, les taux   d'intérêt n'ont jamais été aussi bas : c'est un élément très important   qui peut favoriser la reprise des investissements et de la consommation   », a-t-il résumé. Le Crédit maritime affiche en 2012 un produit net   bancaire de 40 millions d'euros.
Le   Crédit maritime Bretagne-Normandie compte 52 000 sociétaires, qui   représentent les deux tiers des clients. 53 agences sont réparties sur   cinq départements (Finistère, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Manche et   Calvados) et font travailler environ 300 collaborateurs.
Cette   banque coopérative, qui fait figure de « PME » face à des concurrents   tels que le Crédit Agricole ou le Crédit mutuel, a été créée en 1906   pour financer les pêcheurs. Si ses activités se sont élargies   aujourd'hui à l'ensemble de l'économie, elle garde toutefois une   spécificité : être exclusivement implantée sur le littoral français.
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Géraldine   et Fabrice Vigier, ostréiculteurs à Gujan-Mestras avec leur cabane le   Routioutiou sur le port de Larros où ils font déguster leurs huîtres et   proposent aux touristes de découvrir les parcs à huîtres, ont remporté   ce samedi soir le prix du jury des jeunes talents du bassin  d'Arcachon,  organisé par Rémi Castillo au casino de Gujan-Mestras.
Auparavant, les prix du jury ont été remis à trois lauréats.
Franck   Labeyrie, viticutlteur dans l'Entre deux Mers qui immerge son vin   (château du Coureau) dans les eaux du Bassin, a reçu le prix dans la   catégorie oenotourisme/pescatourisme. 
Antony   Prunet, talentueux pâtissier chez Guignard, au MOulleau à Arcachon, a   remporté le prix dans la catégorie gastronomie/restauration/produits du   terroir.
Grégory   Debord, qui construit des pinasses dans son chantier naval de Meyran,   est lauréat dans la catégorie artisanat/culture/loisirs.
"Tout   ce qui se fait à Gujan-Mestras la première fois est promis à de  grandes  choses" a prédit Grégory Debord. L'épopée es Jeunes Talents  devrait se  renouveler sur le Bassin.
La   sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, le maire  de  La Teste de Buch et président de la Cobas, Jean-Jacques Eroles, et  le  conseiller général de la Teste de Buch, Jacques Chauvet, assistaient  à  cette remise de prix de la première édition des Talents du bassin   d'Arcachon.
25 mai 2013
Pétition : Stop au clapage des boues de Loctudy
Pétition du Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins du Finistère
Nous,  marins pêcheurs de langoustines du Finistère, associés avec le Comité  Départemental des Pêches du Finistère et du Comité Régional des Pêches  de Bretagne, demandons l’arrêt immédiat des clapages en mer !
Nous  rappelons aux instances que cette zone (au sud du port du Guilvinec,  29) a toujours été notre lieu de travail. Nous constatons, depuis le  début des travaux, que les promesses d’une vase, homogène, fine,  dispersée et surtout sans déchets ne sont pas respectées.
Nous  ne voulons pas uniquement servir de faire-valoir à la communication  d’une politique territoriale souhaitant se tourner vers la mer.
Nous exigeons donc le respect des marins, de notre métier et des territoires maritime !
Pétition adressée à :
- Conseil Général 29
- Préfecture du Finistère
Cliquer Ici pour demander l'Arrêt immédiat des clapages en mer !
Pour plus d'explications : Clapage. Opération sauvetage de la "Demoiselle" du Pays bigouden 
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Clapage au Sud... Extraction au Nord... Mer bretonne en chantier !
Non à l'extraction massive de sable en Baie de Lannion !
Source : Blog d'Alain Cadec (Député européen)
La baie de Lannion est un site remarquable avec un écosystème vulnérable dont les dunes sous-marines de sable coquiller constituent le véritable "poumon".
Aussi, je soutiens pleinement le collectif "Le peuple des dunes en danger en Trégor" dans son combat contre le projet d'extraction de sable en baie de Lannion. Ce projet démesuré concerne en effet un espace maritime situé entre deux zones classées Natura 2000. Il consisterait à prélever 8 millions de mètres cube de sable coquillier... Rien de moins ! 
Il aurait pour conséquence la disparition pure et simple, au terme de l'exploitation, de  ce "banc de sable" indispensable à la reproduction de nombreuses espèces: lançon, lieu, bar etc... Ce projet aurait ainsi un impact négatif direct sur toutes les activités dans la baie de Lannion comme la  pêche, le tourisme, la conchyliculture...
L'effondrement de cette dune sous-marine de 10 000 ans aurait donc des effets dévastateurs sur ce bout de littoral préservé, qui regorge encore de ressources naturelles très riches. L'intérêt économique de cette opération ne  peut pas justifier  une telle destruction.
Le peuple des dunes a déposé une pétition au Parlement européen que je soutiens. J'ai adressé en ce sens un courrier à la commission des pétitions.  Je serais très attentif à l'évolution de ce dossier: le poumon de la Baie de Lannion ne doit pas disparaître.
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Le 24 mai 2013 
Projets d’élevage de moules sur filière : de nouvelles étapes de concertation
Source : Ouest France
Depuis décembre 2011, les deux projets initiaux d’élevage sur 85 et 200 ha se sont heurtés à une forte opposition.
La  sous-préfecture accueillera ce vendredi matin la deuxième rencontre du  comité de suivi sur l’expérimentation d’un élevage de moules à  Saint-Coulomb (la première s’était tenue le 13 mars).
Cette  réunion intervient alors que la commission départementale des sites et  paysages a rendu le mois dernier un avis consultatif défavorable : 12  contre, 3 abstentions, et 3 contre.
La  réunion du 24 mai à la sous-préfecture portera notamment sur les  objections soulevées et sur les aménagements demandés par les membres de  la commission.
Aucun  vote n’est prévu, ni aucune date sur l’éventuelle mise en place de  quatre lignes expérimentales de moules sur filières subflottantes.
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Le comité de défense de la baie de Kervoyal ne veut pas baisser les bras face au projet de création d'un élevage de moules de bouchots au large de Damgan. Ses porte-parole l'on redit, hier, en annonçant une manifestation le 26 juillet. Cette action fait suite à la pétition lancée l'année dernière (4.000 signatures recueillies) et qui avait été déposée le 19 octobre à la préfecture. Ce projet soulève une vive opposition à Damgan. Il porte sur la création d'un parc de 13.500 pieux sur quatorze hectares sur le plateau des Mâts à près de quatre kilomètres de la côte. Les mytiliculteurs de Pénestin et du Tour-du-Parc, associés dans cette opération, ont défendu leur dossier, au début octobre, à Férel où le comité d'estuaire de la baie de la vilaine avait organisé une réunion spécifique sur le sujet sous la présidence de Guy Rival, maire de Billiers.
« Que des points négatifs »
La manifestation du 26 juillet est prévue à 16 h. Ce jour a été choisi en fonction des grandes marées pour mobiliser le plus de monde, a indiqué le comité de la défense qui veut montrer par là que « l'action se poursuit ». Le maire, Alain Daniel y participera. Bernard Tobie, mytiliculteur à Pénestin, avait indiqué lors de ce comité d'estuaire de Férel que les risques d'envasement à cet endroit sont minimes. Ce que conteste le comité de défense qui « rappelle que l'implantation de nouvelles concessions avait été dénoncée dès 1905 par la municipalité de Pénestin et des communes riveraines ; qu'en 1948 et 1950 la municipalité de Damgan et celles du canton étaient contre de nouvelles implantations et la création du barrage d'Arzal, car les élus savaient, qu'à plus ou moins long terme, la Baie de Kervoyal serait envasée »...
(...)
(...)
Enquête publique en été ?
« Le dossier suit son cours », souligne pour sa part Bernard Tobie, qui préside le GIE porteur du projet des Mâts. La procédure administrative sera lancée fin juin par la DDTM (*), indique-t-il. La présentation de l'étude de modélisation de la sédimentation et de la courantologie réalisée devrait être présentée parallèlement courant juillet au comité d'estuaire. Bernard Tobie espère que l'enquête publique pourra avoir lieu en été, à un moment où il y a le plus de monde. « Je suis pour que cette enquête se fasse dans la plus grande transparence, sur des documents qui tiennent la route », dit-il.
(*) Direction départementale des territoires et de la mer.
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Il est ouvert aux pêcheurs professionnels, ce que les habitants de la commune ne supportent pas. Le sujet est particulièrement sensible en période de grandes marées, comme le montre le reportage ci-dessous :
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Grandes marées : le gisement de moules de Sainte Honorine-des-Pertes attire les convoitises
Il est ouvert aux pêcheurs professionnels, ce que les habitants de la commune ne supportent pas. Le sujet est particulièrement sensible en période de grandes marées, comme le montre le reportage ci-dessous :
Source : France 3 Basse-Normandie par Catherine Berra 
Les habitants de la commune craignent que le gisement ne soit complètement pillé en un rien de temps, comme ça a déjà été le cas récemment à Merville-Franceville. La commune soutient les habitants et a produit un arrêté municipal interdisant les tracteurs sur l'estran, mais ça ne suffit pas.
Un collectif d’une trentaine de personnes s’est créé spontanément et s’élève ainsi contre les pêcheurs de moules professionnels.
A  quelques heures des grandes marées du mois de mai, les habitants de  Sainte-Honorine des Pertes s'inquiètent pour les gisements de moules de  la commune.
La  venue de pêcheurs professionnels à pied exploitant le banc de moules  échauffe les esprits. Cette pêche est autorisée par un arrêté  préfectoral, mais les habitants craignent de voir disparaître une  ressource importante pour l'attrait touristique et la vie économique de  Sainte-Honorine.
Une pétition de 278 signatures
A  l'approche des grandes marées l'inquiétude monte. Réunis à la mairie  lundi 20 mai, 30 opposants ont présenté les 278 signatures d'une  pétition demandant l'interdiction de la pêche professionnelle à pied.  Les signatures ont été  transmises dès le lendemain au sous-préfet de Bayeux.
La  pétition s'insurge contre la non prise en compte de l'avis négatif du  conseil municipal lors de la demande d'autorisation. Elle relève le non  respect par les pêcheurs de l'arrêté municipal interdisant l'accès de la  plage à leurs tracteurs. Les opposants pourraient être tentés par des  actions sur le terrain. Entre les habitants attachés à leurs moules et  les pêcheurs sûrs de leur droit, le dialogue semble bloqué.
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Terre-Neuve. Saumons plus gros ... Saumon suspects !..
Des résidents ont trouvé des saumons beaucoup plus gros que la normale dans la rivière Garnish, à Terre-Neuve (Canada), ce qui fait craindre le pire à une association de conservation.
Geoff    Perry, coordonnateur régional de l'aquaculture au ministère des  Pêches   et des Océans du Canada, précise que la rivière Garnish est  reconnue   pour ses petits spécimens d'environ 3 livres. Il est  maintenant question   de saumons de 8 à 12 livres. Selon M. Perry, ils  sont semblables à  ceux  qu'on retrouve au supermarché.
Ces    saumons se sont échappés d'installations d'aquaculture dans la baie  de   Fortune, ce qui inquiète Don Hutchens, du Conseil de protection des    salmonidés de Terre-Neuve-et-Labrador. Il croit que ces poissons sont    infectés et qu'ils peuvent propager des maladies aux saumons sauvages  de   l'Atlantique. M. Hutchens craint aussi un possible métissage des  deux   espèces.
La    situation est peu probable, selon Cyr Couturier, directeur de    l'Association de l'industrie de l'aquaculture de    Terre-Neuve-et-Labrador. « Le saumon d'élevage et le saumon sauvage ne    s'accouplent pas tellement en nature parce que le saumon d'élevage est    une espèce domestiquée et ils ne sont vraiment pas adaptés au milieu    naturel », dit-il.
Le    poisson d'élevage est plus gros, mais immature, ce qui diminue ses    chances de survie. « Je pense qu'ils vont être mangés par d'autres    poissons ou qu'ils vont juste mourir parce qu'ils ne sont pas capables    de s'alimenter eux autres même. Alors, on n'a pas beaucoup de crainte  »,   explique M. Couturier.
Une    enquête est en cours pour comprendre comment ces saumons ont pu    s'échapper. Don Hutchens ajoute que des populations de saumon au    Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse ont été décimées, et qu'elles    étaient pêchées près de sites aquacoles. Il craint que la même chose se    produise à Terre-Neuve.
Geoff    Perry ne partage pas cette opinion. Il dit voir une baisse du saumon    sauvage de l'Atlantique, mais pas dans les zones où il y a de    l'aquaculture.
Source : La présence de saumons d'élevage dans la nature à Terre-Neuve soulève des questions (Radio Canada)
Source : La présence de saumons d'élevage dans la nature à Terre-Neuve soulève des questions (Radio Canada)
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 Le  groupe Mousquetaires utilise des producteurs sous sa marque à la place  de sous-traitants et souhaite s'affirmer dans le marché de  l'agroalimentaire.
Le  groupe Mousquetaires utilise des producteurs sous sa marque à la place  de sous-traitants et souhaite s'affirmer dans le marché de  l'agroalimentaire.
Fraîchement  débarqués au port de Lorient, les poissons arrivent chaque matin dès 4  heures à l'usine Capitaine Houat de Lanester. Entièrement reconstruit  après un incendie, le site appartenant aux Mousquetaires (Intermarché,  Netto) a été inauguré jeudi. Lieu noir, merlan, cabillaud et crevettes y  débarquent en cageot d'un demi-mètre cube avant d'être pesés, mesurés,  triés à la loupe et préparés ou cuisinés dans les 24 heures. Ils sont  ensuite vendus sous le label «Sélection des Mousquetaires». 60% du  poisson vendu sous marque de distributeur (MDD) chez Intermarché et  Netto provient de la pêche maison. Avec leurs 18 navires et 220 marins,  les Mousquetaires disposent de la première flotte de pêche en France.  Elle leur permet de détenir 19% du marché du poisson dans l'Hexagone.  «Nul autre distributeur ne peut revendiquer une telle implication dans  la filière mer», assure Jean-Pierre Meunier, président de la Société  civile des Mousquetaires. Le groupement possède une maîtrise totale de  la chaîne, de l'approvisionnement à la transformation, assurée dans les  trois sites Capitaine Houat.
Celui  de Lanester a étendu son savoir-faire au surgelé et aux produits  élaborés. Ce qui permet aux Mousquetaires d'élargir en rayon leur  assortiment de marques propres, l'un de leurs axes stratégiques. Les MDD  génèrent 36% du chiffre d'affaires du groupement.
Production intensive et ajustement des coûts
La  maîtrise de cette filière remonte à la fin des années 1980, avec la  création de Capitaine Houat, qui produit 40.000 tonnes pour un chiffre  d'affaires de 228millions d'euros. Leitmotiv: «assurer l'indépendance de  l'approvisionnement, limité en fonction des espèces de poisson»,  explique Philippe Manzoni, patron d'Intermarché.
Avec  leurs 60 usines, les Mousquetaires font figure d'ovni dans le paysage  français de la distribution mondiale. «Cet outil nous permet de  préserver notre capacité d'approvisionnement face aux  multinationales», souligne Jean-Pierre Meunier. Le pôle industriel  (9400 salariés) a réalisé l'an passé 3,5milliards d'euros de chiffre  d'affaires (+8% sur un an), sur les 39,1milliards affichés par le  groupement. Déjà 11e acteur de l'agroalimentaire en France, les  Mousquetaires veulent se hisser dans le top 5 d'ici à 2015.
Quand  Leclerc, Carrefour ou Auchan sous-traitent leurs MDD auprès d'une  multitude de fournisseurs, les Mousquetaires s'appuient sur des  fabricants entièrement dédiés à leurs marques. Parmi elles, on trouve  Pâturages (produits laitiers), Monique Ranou (charcuterie), Jean Rozé  (bœuf, porc) et Aix (eau). «Avec une production intensive et la  possibilité d'ajuster nos coûts de production, nous pouvons offrir les  prix les plus bas, parce qu'il n'y a pas d'intervenant extérieur, assure  Philippe Manzoni. Cela nous permet d'être beaucoup plus réactifs.»
À  l'heure où l'antagonisme entre fournisseurs et distributeurs n'a jamais  été aussi fort, les Mousquetaires y voient un atout dans les  négociations commerciales. «Ce système nous permet de parfaitement  connaître la chaîne de constitution des prix, y compris en période de  tensions tarifaires liées aux matières premières», ajoute le dirigeant.  L'enseigne n'exclut pas de défricher de nouveaux secteurs dans  l'alimentaire.
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Manuel  Fernandez de Sousa, ancien président de la société de pêche espagnole  Pescanova, a été inculpé jeudi de falsification de données et de délit  d'initié.
Le  groupe, très connu en Espagne et l'un des premiers fabricants mondiaux  de bâtonnets de poisson pané, s'est déclaré en faillite en avril, en  raison d'une dette d'au moins 1,5 milliard d'euros.
Manuel  Fernandez de Sousa, évincé en avril de la présidence qu'il occupait  depuis plus de trente ans, a cédé la moitié de sa participation de 14,4%  dans Pescanova entre décembre et février, juste avant de commencer à  préparer la procédure de dépôt de bilan.
L'action  Pescanova a oscillé entre 13,45 et 17,99 euros pendant la période  concernée, ce qui signifie que, en vendant 7% de l'entreprise, son  président a été en mesure de lever au moins 27 millions d'euros, selon  des calculs faits par Reuters.
"J'ai  tout sacrifié pour Pescanova", a déclaré jeudi à la radio Manuel  Fernandez de Sousa, avant son inculpation. "Si je n'avais pas cru en  cette entreprise, je n'aurais pas gardé mes actions et je n'aurais pas  fourni dix millions d'euros de liquidités. (Tracy Rucinski; Benoît Van  Overstraeten et Julien Dury pour le service français, édité par Benoît  Van Overstraeten)
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Plus de 20% des enfants ne savent pas avec quoi est fait le poisson pané
L’Asef  (Association Santé Environnement France) vient de rendre publique une  étude sur l’alimentation des enfants, menée auprès de 910 écoliers ayant  entre 8 ans et 12 ans, au premier trimestre 2013.
Il s’agissait notamment de reconnaître 9 fruits et légumes différents. Pour la poire, la carotte et la pastèque, aucun souci. Par contre, 87% des enfants n’ont pas su identifier une betterave. 30% des écoliers n'ont pas reconnu des poireaux. Même proportion pour les figues et les courgettes...
Dans  le même esprit, le questionnaire interrogeait les enfants sur les  ingrédients composant certains aliments transformés. Ça se complique  encore: près de 40% ne savaient pas de quoi étaient faits les chips, le  jambon et les nuggets. Un quart des écoliers n’ont pas su dire non plus  que les frites étaient faites avec des pommes de terre.
Pour les steaks hachés, la moitié ont obtenu une mauvaise réponse. 20% ne savent pas que le poisson pané est fabriqué avec du poisson. Et enfin, plus de 60% n’avaient aucune idée de la composition d’une pâte.
Cela rappelle cette vidéo de Jamie Oliver (pour la promo de sa «food revolution») dans une classe de petits Anglais, qui confondent patates et tomates, et ne savent pas qu’on fabrique le ketchup avec ces dernières...
Les  médecins de l'Asef entendent utiliser ces résultats pour mener des  actions de sensibilisation. Car un enfant qui sait que le poisson n'est  pas rectangulaire aura peut-être plus tendance à l'acheter frais, plus  tard, plutôt que déjà pané et surgelé?
L’enquête s’est aussi penchée sur les habitudes alimentaires générales des enfants. Des résultats pas très rassurants non plus, puisque près d’un enfant sur quatre boit du sirop, du jus de fruit ou du soda à table. Et 10% des écoliers interrogés rajoutent systématiquement de la mayo ou du ketchup dans leur assiette.
À lire aussi sur Slate.fr
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Une  circulaire de la ministre de l'Ecologie du 30 avril 2013 précise les  modalités de prise en compte des activités de pêche maritime  professionnelle dans le cadre de l'élaboration ou de la révision des  documents d'objectifs (Docob) des sites Natura 2000 où s'exercent ces  activités. "Assurer l'équité de traitement des professionnels de la  pêche maritime entre les différents sites Natura 2000" et "favoriser la  cohérence et la priorisation des propositions de mesures de gestion d'un  site à l'autre" sont les objectifs visés.
Pour  assurer la prise en compte de ces activités dans les Docob, la  structure porteuse du site Natura 2000, en partenariat avec les  professionnels de la pêche concernés et avec l'appui des services  déconcentrés doivent établir une "analyse de risques de dégradation des  habitats et des espèces d'intérêt communautaire par les engins de pêche  maritime professionnelle", explique la circulaire. Des propositions de  mesures de gestion, prises en fonction des objectifs de conservation du  site et "définies sur la base des résultats de l'analyse de risque  réalisée sur chaque site et d'une priorisation des risques", doivent  accompagner cette analyse.
Une  harmonisation des résultats de l'analyse de risques et des propositions  de mesures de gestion "à l'échelle de la façade sous le pilotage de la  direction interrégionale de la mer (Dirm) en lien avec la direction  régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal)"  vise à assurer l'objectif de cohérence entre les sites, précise le  texte.
Enfin,  les résultats de ces travaux peuvent être intégrés dans le projet de  Docob "après une présentation et une discussion au sein du comité de  pilotage du site Natura 2000 permettant de recueillir les observations  de ces membres". Un accord du préfet compétent en matière de pêche  maritime sur les propositions de mesures de gestion est nécessaire avant  l'approbation du projet par le préfet compétent pour la gestion du site  Natura 2000.
Chacune  des étapes de ce dispositif sont détaillées dans la circulaire qui  comporte en annexe la méthode de l'analyse des risques et un recueil  d'informations nécessaires à son application.
Graziella Dode
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LE WWF, une multinationale verte de notables
Source : Agriculture et Environnement
Invité à participer au Grenelle de l’environnement, le WWF jouit d’une notoriété indiscutable. Un regard sur ses origines laisse cependant planer de sérieux doutes quant à ses motivations.
De toutes les associations qui seront présentes au Grenelle de l’environnement, le WWF est incontestablement considéré comme étant la plus respectable. Ses dirigeants - souvent des personnalités du monde des affaires ou de la haute société aristocratique - ainsi que ses partenariats avec des entreprises telles que Coca-Cola, Wall-Mart, Toyota, Canon, IBM, Carrefour ou Gaz de France, lui ont conféré une notoriété sans précédent, alors que ses campagnes historiques visant à « sauver les animaux sauvages » suscitent encore aujourd’hui un vaste élan de sympathie. S’y greffe désormais son combat contre le « réchauffement climatique global », thème totalement consensuel qui renforce le postulat selon lequel le péché de l’homme moderne serait de détruire la Terre. N’est-ce pas d’ailleurs le constat que dressait déjà le célèbre biologiste britannique et premier directeur général de l’Unesco Sir Julian Huxley, qui déclarait dès 1931 dans What dare I think : « La plupart des changements dans le passé ont été lents, tandis que depuis l’arrivée de l’homme et plus spécialement de l’homme civilisé, la vitesse de ces changements s’est considérablement accrue. [...] L’équilibre originel de la nature est perdu, détruit par la seule présence de l’homme » ? Quarante ans plus tard, cette vision du monde déborde largement des sphères pensantes de certains notables britanniques, au point où elle est même devenue hégémonique au sein du grand public. L’association à l’effigie du panda ayant joué un rôle essentiel dans cette évolution, il n’est pas inutile de s’attarder sur quelques-unes des personnalités qui en sont à l’origine.
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Président  de l'association des fabricants d'aliments du bétail (15 adhérents, 43  usines, 8.500 salariés), Hervé Vasseur dénonce des prix de matières  premières trop élevés depuis deux ans.
En 2012, les prix des matières premières ont continué d'augmenter ?
+  8 % sur le blé, + 33 % sur le colza, + 38 % sur le soja. Les hausses  sont fortes. Depuis deux ans, on repasse à des niveaux de prix qui sont  extrêmement élevés. En 2012, nous avons incorporé 4,5 MT de céréales  dans nos aliments en Bretagne. Le blé est constamment entre 240 et 250 €  la tonne, et le soja est toujours entre 400 et 500 € la tonne. Presque  le double de ce qu'on a connu il y a une dizaine d'années.
Comment faire pour que ces hausses ne soient pas trop impactées sur les éleveurs ?
D'abord  s'affranchir des importations de soja, en générant de plus en plus de  produits de substitution (tourteau, colza, drèches de blé ou de maïs).  L'an passé, nous avons importé 570.000 tonnes de soja en moins. Autre  levier d'action, nous avons recruté et développé des compétences pour  connaître les meilleurs moments d'achats. Enfin, nous essayons de  limiter les ingrédients. Toute cette expertise nous a permis, en 2012,  d'économiser 100 M€ pour la filière porcine. Mais ce n'est pas  suffisant, il faudrait un aliment 30 à 40 € par tonne moins cher  aujourd'hui. Les éleveurs disent que l'aliment est trop cher, mais c'est  surtout la viande qui n'est pas assez chère. Il faut réussir à mieux  répercuter la hausse des coûts de production.
Vous êtes toujours remontés contre l'Ecotaxe ?
Cette  écotaxe et l'arrêté 44 tonnes pour l'aliment du bétail, c'est une  catastrophe en termes économiques. Nous comprenons la finalité de «  moins de camions pour plus de trains et de voies maritimes », mais nous,  dans notre métier, il n'y a aucune possibilité de livrer des éleveurs  en train ou en péniche. Cela va représenter près de 20 M€ de surcoût.
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L’exploitation  de l’algue Laminaria hyperborea, engagée à petite échelle depuis 1995,  pourra se développer. C’est la conclusion d’une étude menée pour le parc  naturel marin d’Iroise, et présentée le 15 mai au conseil de gestion.  Une étude dont l’enjeu dépasse le cadre du parc.
La  production d’hyperborea, de 15 000 tonnes en 2012, est largement  inférieure aux 30 000 tonnes que pourraient traiter les usines Cargill  et Danesco. Mais on s’interrogeait sur l’impact du « peigne », l'engin  utilisé par les sept goémoniers autorisés à extraire cette algue brune  sur les fonds de la mer d’Iroise. Et sur la ressource de cette espèce, à  la croissance beaucoup plus lente que la Laminaria digitata (5 à 7 ans  au lieu d’un an).
Engagée  en mars 2011 par le parc marin, l’étude a été réalisée avec l’aide de  l’Ifremer, de la station biologique de Roscoff, du Muséum d’histoire  naturelle et des structures professionnelles. Elle a porté sur le  plateau des Las, dans l’archipel de Molène, avant et après le passage  des peignes.
Conclusion  : la bonne sélectivité du peigne autorise une recolonisation du site en  quelques années et a assez peu d’impact sur les espèces associées. Une  exploitation durable est donc possible dans l’archipel de Molène, sous  réserve de ne pas prélever plus que 20 % de la biomasse et d’assurer un  suivi de l’exploitation.
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Les  eaux du Lac d'Hossegor et du port de Capbreton sont désormais  interdites à la baignade par arrêtés municipaux, après l'accident d'un  camion-citerne transportant un liquide polluant qui s'est déversé sur la  chaussée et qui pourrait avoir pollué l'environnement aux alentours.
L'accident  du poid-lourd s'est produit samedi dernier sur l' A63 au niveau de  Saint-Geours-de Maremne. il transportait une huile pour moteur de  véhicule, un produit irritant pour l'homme et nocif pour le milieu  aquatique.
Par  mesure de précautions avant les résultats définitifs des analyses, les  maires des communes de Soorts, Hossegor et Capbreton ont interdits par  arrêté municipal, les baignades, les activités nautiques et la pêche.
Pour  Capbreton, il est interdit de se baigner, de pêcher et de surfer sur  les plages et dans le port de Capbreton à partir d'aujourd'hui et  jusqu'à vendredi matin 9h. Pour le lac d'Hossegor, connu pour sa production d'huîtres, le ramassage des coquillages est interdit jusqu'à nouvel ordre.
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La  qualité des eaux de baignade progresse en Europe, estime l'AEE, en même  temps que la réglementation se durcit. En France, si 90% des sites  répondent aux normes, plus de 300 zones de baignade ne sont pas  surveillées de manière satisfaisante.
Selon  l'Agence européenne de l'environnement (AEE), la qualité des eaux de  baignade progresse en Europe, malgré l'application de normes de contrôle  et d'évaluation microbiologique plus strictes. Le rapport 2013, publié  le 21 mai et portant sur l'été 2012, compte 2% de sites supplémentaires  respectant les normes minimales de qualité de l'eau sur les 22.000 sites  surveillés de l'UE27, la Croatie et la Suisse. Au total, 94% des sites  de baignades sont jugés conformes aux normes minimales établies par la  directive de 2006, contre 70% au début des années 1990. 78% des sites  affichent même une qualité "excellente".
"Il  reste néanmoins beaucoup à faire pour garantir que la totalité de nos  eaux soit adaptées à la baignade ou soient potable, et que nos systèmes  aquatiques sont sains", note Janez Potočnok, commissaire européen à  l'environnement.
La France est dans la moyenne
Les  meilleurs élèves sont Chypre et le Luxembourg : "Tous leurs sites de  baignades répertoriés présentent une excellent qualité de l'eau",  souligne l'AEE.
Suivent  Malte (97% des sites de baignades affichent une excellent qualité des  eaux), la Croatie (95%), la Grèce (93%), l'Allemagne (88%), le Portugal  (87%), l'Italie (85%), la Finlande (83%) et l'Espagne (83%).
En  France, sur 3.322 zones de baignade, 915 sont jugées conformes (27,5%)  et1.979 sont jugées d'excellente qualité (59,6%), soit près de 90%. 74  sites sont néanmoins jugés non conformes et sept ont du être fermés.  Enfin, 347 sites affichent un échantillonnage insuffisant.
En  revanche, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni affichent les  taux les plus élevés de sites de baignade non conformes, respectivement  12%, 7% et 6%. "Certaines de ces plages ont dues être fermées lors de la  saison 2012", indique l'AEE. Malgré tout, 2012 a été marquée par "une  baisse significative du nombre de sites de baignade fermés ou interdits à  la baignade", par rapport à 2011.
2012 : changement de règles
En  2012, en application de la directive de 2006, le contrôle des sites de  baignade a évolué. "Les pays ont identifié les eaux de baignade  nationales, défini la durée de la saison balnéaire, et établi un  calendrier de contrôle pour chaque site avant le début de la saison  balnéaire. Ils ont veillé à ce que l'analyse de la qualité des eaux de  baignade soit effectuée conformément aux méthodes de référence décrites  dans la directive". L'AEE estime que les prélèvements dans la plupart  des sites sont conformes aux normes de fréquences établies (avant la  saison balnéaire, puis tous les mois). "Lorsque ces exigences n'ont pas  été respectées, l'eau de baignade a été classifiée comme « ayant fait  l'objet de prélèvements insuffisants »".
Pour  l'évaluation, cette directive impose désormais de reprendre les données  de concentrations d'entérocoques intestinaux et d'Escherichia coli des  quatre dernières années. Dix neuf pays ont appliqué ces nouvelles  dispositions, dix (dont la France) ont appliqué des règles de transition  "qui ne satisfont pas encore l'ensemble des exigences de la nouvelle  directive qui utilise les résultats de 2012". Les Etats membres doivent  mettre en oeuvre ces nouvelles normes avant décembre 2014.
Le 23 mai 2013 
Saumon. Les grandes manoeuvres de Marine Harvest
Le  géant norvégien de l'élevage de poisson Marine Harvest a jeté son  dévolu sur son rival et compatriote Cermaq dont il a réussi mardi à  faire capoter un projet d'acquisition du producteur péruvien de farine  et d'huile de poisson Copeinca.
Lors  de l'assemblée générale des actionnaires, Cermaq a échoué à recueillir  la majorité des deux-tiers requise pour approuver une augmentation de  capital destinée à financer le rachat de Copeinca pour environ 3,5  milliards de couronnes (près de 470 millions d'euros).
La  fronde a été menée par Marine Harvest, leader mondial du saumon  d'élevage et en possession de 5,4% de Cermaq, qui a réussi à mobiliser  37,52% de non contre l'avis du principal actionnaire (avec 43,5%),  l'Etat norvégien, qui soutenait la transaction.
En  torpillant l'opération qui n'avait, selon lui, pas de sens industriel  ni financier, Marine Harvest lève un obstacle vers le rachat de son  compatriote qu'il s'était dit prêt à acquérir pour environ 9,7 milliards  de couronnes à condition qu'il renonce à Copeinca.
Mardi  matin, il a indiqué qu'il pourrait relever son offre pour convaincre  Cermaq et le gouvernement qui l'ont jusqu'à présent jugée insuffisante.
"Marine  Harvest confirme qu'il serait prêt à améliorer le montant et la  composition (entre actions et numéraire, ndlr) de son offre pour trouver  une solution acceptable pour toutes les parties", a-t-il annoncé avant  l'AG de Cermaq.
Ce dernier a de son côté estimé que la balle était désormais dans le camp de son rival.
"Le  conseil d'administration attend que Marine Harvest présente une offre  sur les actions de la société", a annoncé Cermaq dans un communiqué  après le vote négatif de l'AG.
"Marine  Harvest a indiqué qu'une telle offre se ferait à un niveau plus élevé  que ce qui a été à présent proposé. Le conseil d'administration de  Cermaq examinera de près une éventuelle offre relevée qui reflèterait  les valeurs intrinsèques du groupe", a-t-il ajouté.
A  la Bourse d'Oslo, l'action Cermaq s'adjugeait 6,60% mardi après-midi, à  113 couronnes, soit sensiblement plus que les 105 couronnes promises  jusqu'à présent par Marine Harvest.
La  perspective d'un mariage entre les deux groupes est toutefois  compliquée par les relations compliquées entre le gouvernement de  centre-gauche et Marine Harvest, contrôlé par le magnat John Fredriksen,  87e fortune mondiale selon Forbes, qui a pris la nationalité chypriote  pour des raisons fiscales.
Avant  son AG, Cermaq avait aussi évoqué la possibilité de racheter Copeinca  --également convoité par le chinois China Fishery Group-- en se passant  d'une augmentation de capital mais une telle possibilité n'a pas été  évoquée mardi. D'après AFP : Grandes manoeuvres dans la pisciculture en Norvège
Pour en savoir plus, aller sur le site péruvien de Fish Peru : Que cache l’OPA de Marine Harvest ? 
Ostréiculture : les Bas-Normands investissent en Poitou-Charentes
Des ostréiculteurs de Charente-Maritime ont vendu à prix d'or des parcelles, notamment à des Bas-Normands, qui permettent à leurs propriétaires de fabriquer de grandes quantités de naissains d'huîtres. Conséquence : d'ici 2 à 3 ans, les huîtres devraient être très nombreuses sur le marché. 
Explications Marie-Pierre Gressant
Source : France 3 Basse-Normandie par Aurélie Misery
En Charente-Maritime, des Normands, des Bretons ou même des Portugais ont acheté -très cher- des parcs de captage, c'est à dire des "collecteurs" qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes et sur lesquels les larves des huîtres s'accrochent. Avec un pari à la clef : multiplier les naissains à partir desquels des millions d'huîtres pourront grandir, se développer et être mises un jour sur le marché.
Conséquence : le marché des coquillages pourrait exploser avec une offre sans précédent. 
L'achat de ces "couveuses" s'explique par la crise de la surmortalité des naissains
Le phénomène de surmortalité des naissains d'huîtres a débuté en 2008. Dès les premières années, les ostréiculteurs ont enregistré 60 % de pertes en milieu naturel et 80 % dans les écloseries. Le coupable est un virus du nom de OsHV1. Il frappe essentiellement l'huître juvénile.
La surmortalité des naissains a eu des conséquences économiques importantes avec pour la filière ostréicole avec de nombreux dépôts de bilan. 
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Le 22 mai 2013 
Les élections municipales seront déterminantes quant à l'avenir des activités halieutiques ...
Alors  que les pêcheurs bigoudens se battent depuis des mois contre le clapage, des élus se  positionnent contre le développement de la conchyliculture dans les  pertuis charentais...
Deux articles du Littoral de Marennes avec les opposants aux filières à huîtres au large de l'Île d'Oléron et Jean-François Fountaine, candidat à la mairie de La Rochelle...
Deux articles du Littoral de Marennes avec les opposants aux filières à huîtres au large de l'Île d'Oléron et Jean-François Fountaine, candidat à la mairie de La Rochelle...
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Partager la mer : pêche, aquaculture et autres usages
14 juin 2013
Nantes 
Hôtel de la Région Pays de Loire
Hôtel de la Région Pays de Loire
L'association  du grand littoral atlantique a le plaisir de vous convier à son  colloque sur le thème : "Partager la mer: pêche, aquaculture et autres  usages"
Vous pouvez vous inscrire dès maintenant (avant le 3 juin 2013)
par mail à : alice.aglia@wanadoo.fr ou par fax au 05.46.88.45.78
par mail à : alice.aglia@wanadoo.fr ou par fax au 05.46.88.45.78
Le programme de cette journée est disponible Ici 
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AQUA. Solde acuicola - Pesquero 2012
Situation du marché du saumon au Chili et dans le monde...
Autres productions aquacoles au Chili : Moules, Ormeaux, algues,...
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Le 16 mai 2013 
L'Europe pousse le bouchot
Bruxelles  vient d'accorder l'appelation « Spécialité traditionnelle garantie »  aux moules de bouchot. Un atout pour la production picarde déjà réputée.
On  était tellement habitué aux contraintes de l'Europe. Là, elle nous  apporte un plus ». Charles Derosière, le doyen des mytiliculteurs de la  baie de Somme, s'en réjouit : Bruxelles a décerné la semaine dernière  l'appellation « Spécialité traditionnelle garantie » (STG) aux moules de  bouchot. Une première pour un produit français. Et surtout une vraie  reconnaissance pour un mode d'élevage sur pieux plutôt typique, présent  notamment depuis 1982 dans la région.
De  la côte atlantique au nord de la France, la production française  atteint les 45 000 tonnes par an. Dont 2.000 à 3.000 sur la côte  picarde, par le biais de 14 mytiliculteurs regroupés entre Le Crotoy et  Quend. Réputée, la moule picarde assure 72 emplois directs et 300  indirects, dans les restaurants et poissonneries du secteur, sachant  qu'elle trouve 80 % de son débouché en circuit court.
Charnue,  dépourvue de sable et de crabe, la moule de bouchot, « supérieure en  terme gustatif », a déjà été copiée voire fraudée par le passé. Du coup,  « avec la "STG", on disposera d'un outil pour protéger sa dénomination  et son mode de production », résume Jean-Marc Jacquette, du Comité  régional conchylicole, chargé de défendre les intérêts du mollusque, du  Mont-Saint-Michel jusqu'à la frontière belge. Une nécessité.
Eau de mer purifiée
Au  Crotoy, un centre conchylicole moderne permet déjà depuis 2010 aux «  cultivateurs de la mer » de livrer un produit passé au préalable par une  eau de mer purifiée. « Il nous met à l'abri des aléas sur la qualité de  l'eau, pour ce produit on ne peut plus naturel », apprécie Charles  Derosière.
Pour  autant, le centre ne règle pas tout. Les mytiliculteurs picards luttent  actuellement contre un parasite, le polydora, vecteur de....
L'atonie du commerce liée à la crise pèse aussi. Comme un prix de vente trop bas (2 € à 2,20€le kg en direct), dû en partie, admet le professionnel, à un manque d'entente entre producteurs.
L'atonie du commerce liée à la crise pèse aussi. Comme un prix de vente trop bas (2 € à 2,20€le kg en direct), dû en partie, admet le professionnel, à un manque d'entente entre producteurs.
(....)
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L'huître normande bientôt à Hong-Kong
 Source : Ouest France
Source : Ouest France Les ostréiculteurs normands sont incités à conquérir des parts de marché dans des pays à fort pouvoir d'achat.
«  En Russie, les huîtres se vendent jusqu'à cinq euros l'unité », confie  Stéphanie Léo, responsable d'études chez Ubifrance, agence pour le  développement des entreprises à l'international.
Les  ostréiculteurs normands qu'ils soient de Blainville-Gouville,  Saint-Vaast-la-Hougue, Meuvaines ou de la baie des Veys, sont  aujourd'hui incités à exporter dans des pays à fort pouvoir d'achat,  comme la Russie, Hong-Kong et Singapour. « L'étude que nous lançons,  permettra d'identifier les circuits de distribution, de trouver les  restaurants et les bars branchés. »
Dans  ces trois pays, les huîtres ne se consomment pas à la maison. « Les  locaux ne savent pas les ouvrir. À Hong-Kong, les huîtres sont dégustées  dans des bars spécialisés et vendues 3 ou 4 euros l'unité. »
Une « marque » normande plus forte
En  France, 30 000 des 100 000 tonnes produites sont exportées. Mais  l'huître normande n'est pas connue, le plus souvent affinée dans les  bassins de Charente-Maritime ou vendues en gros. « Il faut que les  Normands se réapproprient la partie expédition», explique Jean-Marc  Jacquette, du comité régional conchylicole. Ça nécessite la mise en  place de logistique et d'une « marque » forte. Première étape : il y  aura bientôt une indication géographique protégée (IGP) pour l'huître de  Normandie.... 
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Le Crédit maritime s'ouvre de plus en plus à des secteurs comme le nautisme ou l'hôtellerie de plein air.
Le  Crédit maritime veut de plus en plus s’affirmer comme la banque du  littoral. Présidée par le Malouin Luc Blin, la société centrale, qui  tenait son assemblée générale dans une péniche sur la Seine, le mercredi  15 mai, n’abandonne pas pour autant sa mission initiale de banque de la  pêche et des cultures marines.
Mais  les crédits à ces secteurs ne représentent plus que 10 à 18 % du total  selon les caisses. D’où l’ouverture de plus en plus grande à des  secteurs comme le nautisme ou les campings. La Banque bleue a d’ailleurs  reconduit une convention avec la Fédération française de l’hôtellerie  de plein air, qu’elle a été la première à démarcher il y a plus de 20  ans.
À  l’occasion de cette réunion, la structure, qui chapeaute six caisses  régionales, adossée au groupe BPCE (Banques populaires et Caisses  d’épargne) a changé de dénomination et de structure juridique.... 
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La  découverte du marais salé et de l’ostréiculture, organisée du 15 avril  au 15 septembre, est proposée par l’office du tourisme d’Arvert selon  deux formules.
La  première concerne la visite des marais, pendant une heure et quinze  minutes, afin de découvrir les chenaux, ruissons et fossés qui  alimentent les claires destinées à l’affinage des huîtres ou au  grossissement des crevettes impériales.
La  deuxième est un accueil à la cabane d’un ostréiculteur, pendant une  heure et quinze minutes, pour connaître le métier sous toutes ses  formes, dépendant du rythme des saisons et des marées, la méthode  d’élevages des huîtres Marennes-Oléron, suivi d’une dégustation.
Pratique  : sur réservation auprès de l’office de tourisme d’Arvert au 05 46 36  97 78. Visites les mardis et jeudis après-midi. Tarifs : visite des  marais : adultes 4,50 € ; enfants moins de 16 ans 2,50 €. Visite de la  cabane (dégustation incluse) adultes 8 euros ; enfants moins de 16 ans 5  euros ; les deux visites couplées : adultes 11 euros ; enfants moins de  16 ans 6 euros. omt-arvert@orange.fr
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La PCC développée sur les bénitiers en Polynésie française : Sur le site de la CPS, un article relate le contexte de la filière et la mission conjointe CPS-DRM réalisée à Tatakoto et Reao en novembre-décembre 2012 pour la pose et le suivi de l’activité de collectage de bénitiers. Cliquer Ici pour en savoir plus...
Un nouveau document « Opportunités pour le développement de l’aquaculture marine dans les îles du Pacifique » :  Ce document réalisé par Hambrey Consulting avec Nautilus Consultants  pour la CPS est d’abord basé sur le cas de 5 pays : Papouasie Nouvelle  Guinée, îles Cook, Fiji, îles Salomon et République des îles Marshall.  Ce document de plus de 120 pages donne une idée réaliste du contexte  aquacole (perliculture comprise) dans les îles du Pacifique ; il décrit  les clefs de la réussite du développement de ce secteur. Si vous avez  peu de temps, lisez le résumé page vii à xii, basé sur 7 idées fortes  (conclusions générales, faible performance du développement de  l’aquaculture marine dans le Pacifique, la nature de l’aquaculture  marine, l’approche « projet de développement », les contraintes  pratiques, les opportunités, faciliter le développement d’une  aquaculture marine durable) déclinées en 42 recommandations. Il est  téléchargeable Ici depuis fin 2012. 
Un résumé de 2 pages est aussi disponible. Il indique 3 messages clefs :
Il faut arrêter de garder l’idée que l’aquaculture marine apporte toujours un bon développement et qu’elle doit être promue à tous prix ; car c’est une activité demandeuse, à haut risque et devant être comparée à d’autres alternatives ;
Avant le lancement de toute entreprise d’aquaculture marine, il y a nécessité d’étudier sérieusement le marché du produit et les coûts de production attendus
Il faut arrêter de garder l’idée que l’aquaculture marine apporte toujours un bon développement et qu’elle doit être promue à tous prix ; car c’est une activité demandeuse, à haut risque et devant être comparée à d’autres alternatives ;
Avant le lancement de toute entreprise d’aquaculture marine, il y a nécessité d’étudier sérieusement le marché du produit et les coûts de production attendus
La  reconnaissance du rôle du secteur privé et la construction de projets  avec celui-ci améliorent grandement les chances de succès du secteur
Ce résumé est téléchargeable ici depuis fin 2012. 
La sériole australienne retrouve de fortes performances :  1 kg en 5 mois sur un cycle de grossissement de 15 à 18 mois, le  kingfish australien performe cette année comme espéré. La qualité et la  santé des poissons sont très bonnes, tandis que les améliorations  fiables et reproductibles de survie des juvéniles issus d’écloserie  permettent de diminuer les coûts de production. Cliquer Ici pour en savoir plus.
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Le 15 mai 2013
L'huître normande sort de sa coquille en Belgique
Source : Ouest France
Nils Van Wassenhove, Eric Malbrecq et Pascal Wullaert représentent la société Lobster Fish. Une entreprise belge d'importation de coquillages et crustacés. Vingt-cinq sortes d'huîtres sont à leur catalogue. Lundi, ils ont fait le déplacement depuis Bruxelles avec quelques clients dans le but de leur faire découvrir les produits normands. Des poissonniers, écailleurs et restaurateurs. Dix-huit personnes en tout.
Patrick  Liron, ostréiculteur à Blainville-sur-Mer, les recevait à Cabanor. «  L'idée est d'accueillir les gens ici, de passer un moment convivial et  de leur expliquer ce que l'on fait, comment on travaille, explique-t-il.  C'est un échange, un partage à des fins commerciales, pour pouvoir  mieux vendre les huîtres de Normandie. » La région en produit 20 000  tonnes chaque année. « On en exporte depuis environ six mois, mais par  les temps qui courent, on essaie d'augmenter », confie l'ostréiculteur.
Fortement iodée
Après  cinq heures de routes, une dégustation attendait les professionnels du  coquillage. Patrick Liron leur a préparé quatre variétés d'huîtres.  Celles de Saint-Vaast, Isigny, Utah-Beach et Blainville. « Avant de leur  faire découvrir les parcs à marée basse », dévoile l'ostréiculteur.
«  Celles d'Utah-Beach sont très bonnes, fortement iodées », reconnaît  Nils Van Wassenhove. Un avis qui diverge pour Abbou Mounir, un écailler à  Knokke. « C'est vrai qu'elle est très bonne. Je ne la trouve pas trop  salée. » Tout est question de goût !
«  Je ne cuisine pas les huîtres, je les sers comme cela, nature », assure  Ollivier Chanteux, restaurateur à....
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Premier profil chimique des cinq micro-algues les plus consommées au monde
Les  ingénieurs de l'Université de Huelva viennent d'obtenir le profil de la  composition chimique des cinq espèces de micro-algues qui sont les plus  consommées dans le monde. L'étude, dans laquelle des chercheurs  portugais ont également participé, pourra servir de guide à l'industrie  alimentaire et pharmaceutique pour améliorer la conception de ses  produits et la finesse de ses compositions.
Les  micro-algues se trouvent dans l'eau, le sol et la majeure partie des  environnements terrestres incluant les plus extrêmes, ce qui engendre  une large distribution et une grande quantité dans la biosphère. Ces  êtres vivants utilisent l'énergie solaire pour transformer, par exemple,  les eaux résiduelles en CO2 et biomasse riche en lipides, sucres,  protéines ou hydrates de carbone. C'est donc potentiellement une source  extraordinaire de composés naturels.
L'industrie  pharmaceutique et agro-alimentaire, utilisent de ce fait un nombre  important de ce type de micro espèces pour la composition et la  conception de leurs produits. L'une d'entre elles est la Spirulina (ou  Arthrospira) maxima, une cyanobactérie utilisée comme supplément  alimentaire. De même Chlorella vulgaris (verte et orange) ou H.  pluviales sont des algues ayant la capacité intéressante d'accumuler de  fortes concentrations de caroténoïdes. Diacronema Vlkianum et I. galbana  sont, quant à elles, marines et utilisées plutôt dans l'industrie  alimentaire. Avoisinant des productions annuelles de 3000 tonnes pour  les plus courtisées, leurs volumes d'utilisation en font des spécimens  de choix pour les chercheurs espagnols, auteurs de cette étude qui ont  décidé de donner toutes les précisions concernant ce top cinq.
L'objectif  de l'étude, publiée dans la revue Algal Research, est transmettre une  information biochimique rigoureuse afin d'aider l'industrie à choisir  les micro-algues qui s'adaptent le mieux aux applications voulues. Pour  chacune d'entre elles ; le profil biochimique est dépendant de facteurs  comme la température du milieu ou la salinité ; Des informations telles  que la richesse en protéines ou la teneur en acides gras polyinsaturés  sont ainsi visible dans ce guide. Ces cinq micro-algues sont donc  décrites avec précision dans ce premier profil chimique jamais élaboré.
Pour en savoir plus, contacts :
Referencia bibliográfica: Ana Paula Batista, Luisa Gouveia, Narcisa M. Bandarra, José M. Franco, Anabela Raymundo. "Comparision  of microalgal biomass profiles as novel functional ingredient for food  products". Algal Research 2 [2] 164-173, marzo de 2013
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Le 14 mai 2013 
Algérie. Les barrages au service de la Pisciculture en eau douce et de la Pêche continentale...
Algérie. Les barrages au service de la Pisciculture en eau douce et de la Pêche continentale...
Lancement de la campagne d’ensemencement d’alevins
Source : Horizons : Les barrages au service de l'aquaculture par Wassila Ould Hamouda le 12 mai 2013
Il  est question de tirer profit du fort potentiel que recèle l’Algérie en  matière de barrages pour développer la pêche continentale.
La  campagne nationale d’introduction d’alevins dans les barrages, les  retenues collinaires et les bassins d’irrigation pour l’année 2013 a été  entamée officiellement le 11 mai 2012. Douze wilayas sont concernées  par cette opération. Cette campagne a été lancée depuis la wilaya de  Sétif par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid  Ahmed Ferroukhi, en présence du ministre des Ressources en eau, Hocine  Necib.
Objectif : développer l’aquaculture et créer de nouveau postes d’emploi. Il est ainsi question de tirer profit du fort potentiel que recèle l’Algérie en matière de barrages pour développer la pêche continentale. Ce que confirme M. Necib à l’ouverture d’une journée nationale dédiée à cette campagne, organisée au centre national de la formation professionnelle à Aïn Tabinet (Sétif).
Ainsi, le ministre a fait savoir que d’ici à la fin 2014, les barrages, dont le nombre atteindra 84 avec une capacité globale de 9 milliards m3 et les retenues collinaires d’une capacité de 50 millions m3, seront affectés au secteur de la pêche dans la perspective de développer la production aquacole. Dans ce même cadre, il est prévu l’aménagement d’étangs au niveau des écloseries ainsi que l’entrée en activité de quatre centres de pêche, ce qui permettra, selon M. Ferroukhi, d’offrir aux filières de la pêche continentale et l’aquaculture d’eau douce d’énormes possibilités.
De nouvelles espèces « à forte valeur marchande » seront intégrées dans le cadre de cette opération. Il s’agit, entre autres, du black-bass, du sandre, du mulet et de la carpe commune. Et pour mieux encadrer la pêche continentale, les deux ministères ont élaboré un décret exécutif qui fixe les conditions et les modalités de son exercice. Il vise aussi à encourager l’investissement. C’est dans ce cadre qu’une convention de coopération a été signée, hier, entre la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Sétif et l’Agence de wilaya pour le soutien à l’emploi des jeunes. Tout en appelant à la création d’une association nationale de la pêche continentale, M. Ferroukhi a annoncé le lancement, au courant de cette année, d’une étude d’évaluation au niveau des retenus collinaires pour connaître leurs capacités réelles en termes de charge en vue d’optimiser la production. Le ministre a insisté également sur l’évaluation périodique au niveau des barrages concernés par cette opération d’introduction de poissons.
Côté chiffres, le ministre de la Pêche a fait savoir que le volume de la production de la pêche continentale est estimé à plus de 2.000 tonnes par an réalisées par une moyenne de 50 pêcheurs. Les deux ministres ont, par la suite, visité la station d’écloserie mobile d’Ouricia. Inaugurée en 2010, cette structure a produit, en 2012, 4,2 millions de larves et a desservi 13 barrages. L’objectif fixé est d’arriver à produire 15 millions d’alevins de poissons d’eau douce.
Objectif : développer l’aquaculture et créer de nouveau postes d’emploi. Il est ainsi question de tirer profit du fort potentiel que recèle l’Algérie en matière de barrages pour développer la pêche continentale. Ce que confirme M. Necib à l’ouverture d’une journée nationale dédiée à cette campagne, organisée au centre national de la formation professionnelle à Aïn Tabinet (Sétif).
Ainsi, le ministre a fait savoir que d’ici à la fin 2014, les barrages, dont le nombre atteindra 84 avec une capacité globale de 9 milliards m3 et les retenues collinaires d’une capacité de 50 millions m3, seront affectés au secteur de la pêche dans la perspective de développer la production aquacole. Dans ce même cadre, il est prévu l’aménagement d’étangs au niveau des écloseries ainsi que l’entrée en activité de quatre centres de pêche, ce qui permettra, selon M. Ferroukhi, d’offrir aux filières de la pêche continentale et l’aquaculture d’eau douce d’énormes possibilités.
De nouvelles espèces « à forte valeur marchande » seront intégrées dans le cadre de cette opération. Il s’agit, entre autres, du black-bass, du sandre, du mulet et de la carpe commune. Et pour mieux encadrer la pêche continentale, les deux ministères ont élaboré un décret exécutif qui fixe les conditions et les modalités de son exercice. Il vise aussi à encourager l’investissement. C’est dans ce cadre qu’une convention de coopération a été signée, hier, entre la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Sétif et l’Agence de wilaya pour le soutien à l’emploi des jeunes. Tout en appelant à la création d’une association nationale de la pêche continentale, M. Ferroukhi a annoncé le lancement, au courant de cette année, d’une étude d’évaluation au niveau des retenus collinaires pour connaître leurs capacités réelles en termes de charge en vue d’optimiser la production. Le ministre a insisté également sur l’évaluation périodique au niveau des barrages concernés par cette opération d’introduction de poissons.
Côté chiffres, le ministre de la Pêche a fait savoir que le volume de la production de la pêche continentale est estimé à plus de 2.000 tonnes par an réalisées par une moyenne de 50 pêcheurs. Les deux ministres ont, par la suite, visité la station d’écloserie mobile d’Ouricia. Inaugurée en 2010, cette structure a produit, en 2012, 4,2 millions de larves et a desservi 13 barrages. L’objectif fixé est d’arriver à produire 15 millions d’alevins de poissons d’eau douce.
Le 13 mai 2013 
La FAO ouvre un nouveau site d'information sur l'aquaculture 
Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture a pour ambition de mettre à disposition de ses utilisateurs des informations en la matière et des orientations permettant d’utiliser les données relatives aux stratégies alimentaires.
Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture a pour ambition de mettre à disposition de ses utilisateurs des informations en la matière et des orientations permettant d’utiliser les données relatives aux stratégies alimentaires.
Les différents secteurs aquacoles nationaux doivent être informés au sujet :
- des ressources en aliments et en engrais agricoles disponibles au niveau national;
- de l’utilisation de ces ressources (quand, où et comment);
- de la composition et du coût de ces ressources (à la source et en prenant en compte leur transport)
- de la situation de l’industrie de l’alimentation animale et de la réglementation en vigueur; et
- de la meilleure manière d’obtenir et d’utiliser les ressources alimentaires disponibles (bouses de vache, fientes de volaille, son de riz ou farines de poisson importées) selon leurs stratégies d’alimentation.
Cette  approche est essentielle si les pays entendent optimiser l’utilisation  de leurs ressources en aliments et en engrais disponibles localement, en  vue de réduire leur dépendance aux importations (d’ingrédients  alimentaires, d’engrais et de composés d’aliments aquacoles déjà prêts),  de faire baisser les coûts des intrants nutritionnels et de baser leurs  stratégies et leurs politiques alimentaires sur l’utilisation de  sources et de circuits durables en matière d’ingrédients alimentaires et  d’alimentation.
Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture fournira des renseignements sur:
1.  Les ressources en aliments et en engrais aquacoles: leur origine, leur  localisation, leur disponibilité (saisonnière et régionale) et leur  utilisation (par les êtres humains, pour les animaux domestiques ou pour  les espèces aquatiques);
2.  Le profil nutritionnel des ingrédients entrant dans la composition des  aliments (acides aminés, acides gras, sels minéraux), et sur la toxicité  et les facteurs antinutritionnels inhibant leur utilisation;
3. Les espèces aquacoles, notamment sur leurs besoins nutritionnels et les pratiques d’élevage.
Cliquer Ici pour accéder au site de la FAO
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Remarque : L'ouverture  de ce site consacré essentiellement à l'alimentation aquacole  (principalement piscicole) montre l'importance des stratégies  nutritionnelles en aquaculture avec le poids grandissant des  fournisseurs d'aliments aquacoles
Les principaux groupes de l'alimentation animale s'intéressent au développement de l'aquaculture
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Après  avoir fondé l'association Plancton et innovations en 2010, Pierre Mollo  annonce la création d'un fonds de dotation Plancton du monde. Ce fonds  d'intérêt général vise à porter et soutenir des projets concrets locaux,  nationaux ou internationaux en faveur de la sensibilisation du public  aux intérêts du plancton pour l'Homme et la planète, de la valorisation  des recherches scientifiques, de l'innovation, du partage d'expériences  et de la coopération autour du plancton. Contacts : 06.37.27.33.53 ou  pierre.mollo@plancton-et-innovations.org ; web :  www.plancton-du-monde.org
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La spiruline peut se consommer fraîche, durant vingt-quatre heures après la récolte, Jean-Michel et Nathalie de Poix la commercialisent séchée.
Elle  est apparue voici 3,5 milliards d’années, apprécie les eaux chaudes,  saumâtres et peu profondes de la ceinture tropicale, se développe dans  les marais à flamants roses. La spiruline ne mesure que 1/100 mm et ce  petit filament primitif - enroulé sur lui-même - affiche une croissance  de 20 % de son volume par jour.
Cette  microalgue, ou « algue bleue », cumule les qualités : plus de 50 % de  protéines et la quasi-totalité des acides aminés, 15 milligrammes par  kilo de fer, des vitamines A, B et K, du calcium, du magnésium et du  potassium, des antioxydants, des pigments. Faible en graisses, elle est  facile à digérer et non acide.
Aquaculteurs  installés à Consac depuis 1989, Nathalie et Jean-Michel de Poix  produisent, dans leur entreprise Carpien EARL, des poissons d’ornement,  quelque 50 000 carpes koï et carassins multicolores. Depuis trois ans,  ils ont ajouté la spiruline de Haute-Saintonge à leur exploitation. Ils  font partie, à Jonzac, des 46 exposants du salon bio-nature Atlantica  (1).
Dans très peu d’eau
«  Nous connaissions tous les deux cette algue, Nathalie avec ses études  d’ingénieur agricole, et moi en tant que technicien en aquaculture ; on  en trouve dans certains aliments pour poissons d’ornement, les pigments  ravivent la couleur », explique Jean-Michel de Poix. Ils ont suivi une  formation spécifique à la spiruline dans le Var, à Hyères-les-Palmiers,  dans un centre de formation professionnelle pour adultes.
Une  première serre avec deux bassins de 80 et 100 mètres carrés est née en  2011, une deuxième avec deux bassins de 300 mètres carrés en 2012. La  souche de la spiruline se développe dans très peu d’eau, 20 centimètres,  à une température allant de 20° à 37°. Dans les serres, la chaleur est  naturelle, et les récoltes débutent dès que l’eau atteint 20°. L’eau est  agitée dans la journée afin d’obtenir un milieu homogène.
La  nuit, les pompes sont arrêtées, une pellicule - comme de la peau sur le  lait - se forme à la surface des bassins et les récoltes se font le  matin.
Elle sèche sans modification
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Les  Paniers de la mer ne cessent d'innover en matière d'insertion et d'aide  alimentaire. La fédération porte, cette fois, un projet de culture de  spiruline, une micro-algue riche en protéines. Le spécialiste du  plancton Pierre Mollo, fait partie des partenaires.
«  On ne sera pas dans l'alicament ou le complément alimentaire mais bien  dans l'aliment. On trouvera la spiruline dans les assiettes, comme le  haricot vert ou la salicorne », certifient Hélène Rochet et Pierre  Mollo. La première dirige la Fédération nationale Le Panier de la mer,  implantée à Plonéour-Lanvern. Ses cinq associations d'insertion (180  personnes formées et accompagnées par an, dont 20 dans le Finistère) ont  transformé 380 t de poissons en 2012. « Nous en sommes presque à 200 t  de produits finis distribués (50 t dans le département) à une  cinquantaine de réseaux associatifs de l'aide alimentaire »,  résume-t-elle. Le second, biologiste, est un intarissable promoteur des  vertus du plancton dans l'alimentation et pour la santé humaines. En  même temps qu'un lanceur d'alerte sur la nécessité de le préserver pour  l'équilibre des écosystèmes de la planète. Il coanime le site  plancton-du-monde.org et pilote l'association Plancton et Innovations,  qui favorise le développement de fermes aquacoles.
70 % de protéines
Leurs  savoir-faire ne pouvaient que se croiser. « On est en train de lancer  une étude de faisabilité pour mettre au point une unité de culture de  spiruline en support insertion, dont la production serait dédiée à  l'aide alimentaire. La direction générale de la cohésion sociale nous  encourage à y aller », émet Hélène Rochet. « La spiruline produit 70 %  de protéines. On y trouve également tous les oligo-éléments, des sels  minéraux, les oméga 3, les vitamines E, B et K, du fer, du magnésium, du  calcium, du phosphate, des acides gras essentiels... », souligne Pierre  Mollo. La spiruline fait partie des trois variétés de micro-algues  autorisées dans l'alimentation. Ils ambitionnent d'ouvrir un site  expérimental dès la fin de l'année. « Un modèle pour d'autres structures  qui souhaiteraient diversifier leurs activités autour de l'aquaculture  et de l'alimentation », selon Hélène Rochet. « On aimerait bien avoir  deux sites à terme. La commune de Riantec (Morbihan) met à notre  disposition un terrain sur lequel il y a de l'eau de source, très  favorable pour faire de la spiruline. Et puis il y aura un ancrage en  Cornouaille, avec plusieurs sites possibles », décrit Pierre Mollo.
Trois publics visés
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C'est  pour l'édition 2013 De ferme en ferme, ce week-end, que Charlie  Montardon, président du Civam 65, a invité Fabienne Vrech à faire  découvrir une culture innovante, celle de la spiruline.
Fabienne est la seule à produire l'algue dans les Hautes-Pyrénées. Elle explique ce qu'est «son trésor».
Une  petite plante vert-bleu qui apparaît comme un véritable trésor.  Fabienne a vécu six ans en Afrique et a vu des peuples souffrant de  malnutrition. Une lecture scientifique sur la plante la décide à  entreprendre la production à Gayan et pour ce faire elle suit une  formation à Hyères.
L'or vert
Fabienne  fait examiner la plante au microscope qui forme une petite spirale  comme les pâtes torsadées, d'où son nom spiruline. Elle a besoin de  lumière et de chaleur.
Lorsqu'on  entre dans la serre de culture, la chaleur monte à la gorge et aux  yeux, les 30 ou 35° nécessaires surprennent. Elle est à surveiller car à  40°, elle meurt. Sa culture se fait dans des bassins d'eau chaude, avec  des pompes qui agitent l'eau. La plante se reproduit par scission. Elle  se double toutes les 8 heures dans les pays chauds, ici il lui faut 2 à  3 jours. Elle contient 60 à 70 % de protéines.
Récolte et préparation
Elle  est contrôlée chimiquement. Fabienne possède 3 bassins, 240 m2 environ  pour une production de 150 kg de spiruline, variété éthiopienne....
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Une  souche de Vibrio parahaemolyticus est à l’origine de la forte  surmortalité observée depuis 2 ans dans les élevages de crevettes en  Asie du sud-est, a annoncé, vendredi 3 mai, l’Organisation des Nations  unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Ce  syndrome, appelé EMS/AHPNS (pour syndrome de mortalité précoce de la  crevette/syndrome de nécrose hépatopancréatique aiguë), a atteint en  2011 une ampleur inquiétante, avec des pertes allant jusqu’à 80% dans  les élevages crevetticoles des provinces chinoises du Hainan, du  Guangdong, du Fujian et du Guangxi. Egalement touchés, la Maladie, la  Thaïlande et le Vietnam.
Inconnue  jusqu’en 2009, la maladie se caractérise par une léthargie, une  croissance lente et des troubles de développement du système digestif,  tels qu’estomac et intestin moyen vides, ou encore hépatopancréas  (organe tenant lieu de foie) pâle et atrophié. Le tout résultant, en 30  jours, en une forte mortalité dans le bassin infesté. Après pas mal  d’interrogations, une équipe de l’université d’Arizona vient de  découvrir le coupable, en l’occurrence Vibrio parahaemolyticus.
Si  la bactérie est avant tout connue pour causer des intoxications  alimentaires liées aux huîtres ou aux crevettes, cette souche-ci ne pose  a priori aucun risque pour l’humain : elle n’est porteuse d’aucun des  deux gènes conférant une virulence vis-à-vis de l’homme. Pour la FAO,  «la maladie semble se répandre à proximité des élevages déjà infectés ou  lors du transport de crevettes malades, généralement des juvéniles  utilisés pour l’élevage».
Principales  espèces touchées, la crevette géante tigrée (Penaeus monodon) et la  crevette à pattes blanches (Penaeus vannamei) ne sont pas élevées qu’en  Asie: l’Amérique latine et plusieurs pays d’Afrique (Madagascar, Egypte,  Mozambique, Tanzanie) en produisent également. Si ces derniers pays,  pour l’instant épargnés, ne sont pas à l’abri, le froid tuerait la  bactérie, ce qui réduit les risques de contagion à échelle mondiale.  «L’essentiel des échanges internationaux de crevettes concerne des  produits congelés, qui présenteraient donc un risque de transmission  faible, voire nul», rassure la FAO.
Reste  désormais à définir comment lutter au mieux contre cette bactérie, la  FAO indiquant «amorcer un effort régional concerté de lutte contre la  maladie» avec ses partenaires, tels que l’Organisation mondiale de la  santé animale (OIE), le Réseau des centres d’aquaculture d’Asie et du  Pacifique (NACA) ou encore le géant taïwanais de l’agroalimentaire,  Uni-President. Dans l’immédiat, l’organisme onusien appelle les éleveurs  à assurer au mieux la sécurité sanitaire de leurs bassins, et à mener  une «surveillance étroite» des crevettes juvéniles.
Le 11 mai 2013 
Semaine du Golfe. Pause huîtres en rivière de Crac'h !
Semaine du Golfe. Pause huîtres en rivière de Crac'h !
Source : Le Télégramme
C'est une première appelée à devenir un classique. Au large de Fort Espagnol, en pleine rivière de Crac'h, une flottille a fait un stop-huîtres, hier. Deux autres y auront droit aujourd'hui.
C'est une première appelée à devenir un classique. Au large de Fort Espagnol, en pleine rivière de Crac'h, une flottille a fait un stop-huîtres, hier. Deux autres y auront droit aujourd'hui.
Crac'h  aura pris le temps. Douze ans et sept éditions avant d'entrer dans la  grande famille de la Semaine du Golfe. Mais depuis hier, tous les marins  de la flottille nº7 bis (Petite plaisance classique balade) sont prêts  à jurer que ça valait le coup d'attendre. Au grand rassemblement du  soir, sur le port de Saint-Goustan, à Auray, le récit du moment qu'ils  ont vécu sur les coups de 15 h a fait des jaloux parmi les marins des  autres flottilles.
« Ce sont de bons marins »
Lancés  dans une chasse au trésor, avec son lot de points de passage et  d'énigmes à résoudre, les marins de la 7 bis avaient déjeuné à la pointe  du Blair, à l'entrée de la rivière de Crac'h. L'étape suivante, sur la  route de Saint-Goustan : deux barges ostréicoles mouillées au large de  la petite pointe de Fort Espagnol. Et à bord... mamamia ! Un copieux  arrêt buffet composé de 300 kg d'huîtres et la quantité nécessaire  d'accompagnements obligatoires, pain beurré (ici on ne précise pas  salé), quarts de citrons et gobelets de blanc. Et nul besoin de bourse  délier : tout était offert (*) ! Reste que pour avoir le droit de  déguster les creuses de la rivière, il fallait réussir une épreuve des  plus sportives. « On s'est dit qu'ils n'accosteraient pas tellement il y  avait du vent, racontent de concert Benoit Madec et Jean Le Meitour,  les deux ostréiculteurs qui ont prêté leur barge pour l'opération. Mais  ils ont vite trouvé la technique. Ils passent vent arrière devant nous,  ils font demi-tour dans l'anse et ils reviennent au près, vent arrière  avec le courant. Ce sont de bons marins pour accoster comme ça ».
« Heureusement qu'on avait prévu large ! »
En  une grosse demi-heure, le ponton flottant formé par les deux barges est  cerné par une quarantaine de bateaux où on se passe joyeusement les  assiettes de creuses et les gobelets de blanc. Esprit Semaine du Golfe  garanti ! - « Alors, ça vous plaît ? » lance un des organisateurs de la  halte-buffet à un marin. - « Ben, on ne sait pas si ça nous plaît, on  n'a pas encore eu d'huîtres ! ». À la grande surprise des organisateurs,  tous les bateaux s'arrêtent malgré le vent. « On est un peu débordé,  avoue Serge Magniez, le président de l'Amicale maritime de Fort  Espagnol. Heureusement qu'on avait prévu large ! ». « Ouais, mais demain  (aujourd'hui) c'est une plus grosse flottille », annonce Jean Le  Meitour. Il va peut-être falloir prévoir du réassort pour nourrir les  flottilles 3 et 3 bis tout à l'heure !
* Par la commune de Crac'h, le Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud et l'Amicale maritime de Fort Espagnol.
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Le célèbre mollusque est désormais protégé par un label européen. Une bonne nouvelle pour les producteurs français.
La  culture des moules de bouchot, savoir-faire typiquement français, a été  reconnue Spécialité traditionnelle garantie (STG) par l’Union  européenne. Une première en France.
Les  moules de bouchot tiennent leur nom des bouchots, les pieux sur  lesquels elles sont produites. Se plaignant de certains exportateurs  étrangers qui utilisent l’appellation bouchot alors que leurs moules  sont pêchées en mer, les producteurs français réclamaient une  reconnaissance. En 2011, les moules produites dans la baie du Mont  Saint-Michel avaient obtenu l’Appellation d’origine protégée (AOP).  Désormais, c’est l’ensemble de la filière des moules de bouchots qui  aura droit à une garantie d’authenticité.
La  reconnaissance STG a été publiée, mardi, au Journal Officiel de l’Union  européenne. Il s’agit de l’un des trois statuts dont dispose l’Europe  pour promouvoir les produits alimentaires, avec l’Appellation d’origine  protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP). La STG « va  permettre de définir une norme de calibrage, de type d’élevage, une  norme qui est applicable et contrôlable », explique Stéphan Alleaume,  président de l’organisation des producteurs conchyliculteurs de  Bretagne.
Fer  de lance de la mytiliculture française, la moule de bouchot est  principalement produite sur les littoraux de la Manche et de  l’Atlantique. « C’est un élevage spécifiquement français », relève  Stéphan Alleaume. Selon l’Institut national de l’origine et de la  qualité (Inao), elles se caractérisent notamment par leur chair de  couleur crème à jaune orangée, exempte de tout crabe ou grain de sable.  En 2011, 41 000 tonnes ont été produites en France, d’après le Comité  national de la conchyliculture (CNC)
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La chaîne Sushi daily a ouvert deux kiosques dans les magasins de la Beaujoire à Nantes et de Saint-Herblain.
La  mode des sushis, recettes japonaises à base de poissons, gagne le coeur  des grandes surfaces. Après l'enseigne Leclerc et les Sushi gourmet,  place à Sushi daily chez Carrefour. Mi-avril, le concept créé par la  Coréenne Kelly Roi et le Français Jérôme Castaing, a ouvert un kiosque  dans les rayons de la grande surface à La Beaujoire et à Saint-Herblain.
«  Les poissons arrivent entiers le matin et une équipe de six à dix  personnes prépare tous les plats devant le public, explique le directeur  marketing Eric Fleurance. Autant un gage de fraîcheur qu'une manière de  transmettre l'art de confectionner ces plats japonais. » Qui plaît  indéniablement quand on voit l'intérêt des clients qui s'attardent  devant le kiosque. Tout ce qui n'est pas vendu dans la journée, est  retiré de la vente le soir même.
Depuis  sa création en avril 2010, l'entreprise a déployé son concept à travers  l'Europe. La France compte 80 kiosques dont 15 dans l'Ouest entre  Brest, Rennes, Caen et Nantes.... 
Le 10 mai 2013
Charente-Maritime : après la crise, les ostréiculteurs craignent la surprodution
Source : Sud Ouest par Philippe Baroux 
Pour compenser les pertes de cheptel de ces cinq dernières années, les producteurs ont augmenté leurs capacités de captage. Aujourd’hui, ils craignent la surproduction.
Dans les allées du salon ostréicole, le week-end dernier, les professionnels ont évoqué le spectre d’un retour quasi certain à une phase de surproduction d’huîtres. 
La crise des surmortalités de jeunes huîtres a eu des conséquences inattendues. Il y avait le prévisible : le manque d’huîtres a induit une hausse du cours du produit, dont les producteurs ont su tirer profit.
Ainsi, de plus en plus de voix reconnaissant que les résultats nets n’ont jamais été aussi bons. Même si cela n’est pas politiquement correct. Et même s’il faut entendre la modulation de certains ostréiculteurs tels que l’Oléronnais Philippe Morandeau qui observe « une disparité de plus en plus grande entre les entreprises ».
C’est mécanique. Quand une entreprise dépense moins d’énergie à produire moins, et lorsque son produit est mieux rémunéré, la performance est au bout de l’effort. De fait, « des entreprises se portent très bien », poursuit le producteur qui module: « d’autres sont sur le fil. Parce qu’avec ces mortalités, une part de chance joue. Il suffit d’enregistrer 20% de pertes de produit en moins que son concurrent, et cela permet de creuser l’écart... »
Des collecteurs en plus 
Une situation qui aurait nourri son propre paradoxe. Pour pallier le manque de naissain, les écloseries (une quinzaine en France) ont mi les bouchées doubles. De même, les ostréiculteurs ont chargé les parcs de captage en collecteurs, au-delà des normes admises, pour capter davantage d’huîtres naturelles. Et aujourd’hui, « même si nous sommes à peu près sûrs que nous allons subir de nouvelles pertes importantes de jeunes huîtres, il en restera encore beaucoup sur le marché », estime Laurent Chiron.
Beaucoup trop ? Le producteur de L’Éguille-sur-Seudre « voit se profiler le tunnel d’une surproduction » et sa conséquence redoutée: l’effondrement du cours de l’huître. Voici donc ce qui était imprévisible au début de la crise des surmortalités. Un autre producteur, à Dolus-d’Oléron (il veut conserver l’anonymat) partage ce point de vue.
Le cours fait le yo-yo 
Un outil de régulation ? 
Pénurie de solutions 
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Le pays des huîtres en pleine mutation
Des ostréiculteurs de Charente-Maritime ont vendu à prix d'or des parcelles qui permettent à leurs propriétaires de fabriquer de grandes quantités de naissains d'huîtres. Depuis, certains redoutent une prolifération de coquillages dans les années à venir.
Les parcs de naissains d'huîtres achetés à prix d'or en Charente Maritime
A La Tremblade, le reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner.
Source : France 3 Poitou-Charentes par Bernard Dussol
Pourrait-on passer d'un produit rare à un produit surabondant ?
C'est la crainte de certains producteurs d'huîtres de Charente-Maritime qui s'alarment du nombre de parcs de captages qui ont été récemment achetés -très cher- par des normands, des bretons ou même des Portugais. Avec un pari à la clef : multiplier les naissains à partir desquels des millions d'huîtres pourront grandir, se développer et être mises un jour sur le marché.
Après plusieurs années qui ont frappé la production d'huîtres avec une mortalité sans précédent des naissains, la tendance pourrait bien s'inverser et le marché des coquillages exploser avec une offre sans précédent.
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Des Charentais-Maritimes conduisent une expérience sur la résistance de l’huître, dans le lac d’Hossegor.
L’huître creuse réunit le lac d’Hossegor et la Charente-Maritime. Par le biais du programme de recherche national collectif pour une huître résistante, le Score. Le cahier des charges cible la production d’une huître capable de se reproduire en milieu naturel, et qui possède les caractères génétiques lui permettant de passer outre les causes virales et bactériennes qui sont à l’origine de la crise de surmortalité des juvéniles, qui sévit depuis cinq ans.
Le programme Score est porté par le Comité national de la conchyliculture, en partenariat avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et les Comités régionaux conchylicoles. En l’occurrence, les Comités régionaux d’Aquitaine et de Poitou-Charentes.
400 millions de larves
À la liaison entre Hossegor et la Charente-Maritime se mêle le Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole (Creaa), du Château-d’Oléron (17). Il pilote la partie du programme de recherche qui a débuté avec l’immersion, l’année dernière dans le lac, de 400 millions de larves d’huître. « Elles sont tracées d’un point de vue génétique. La première chose à voir, c’est si nous les retrouvons parmi les huîtres captées naturellement à Hossegor l’année dernière », précise le directeur du Creaa, Philippe Blachier.
Hybridation et résistance....
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L'UE reconnait les "moules de bouchot" comme une spécialité traditionnelle
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Fish as feed inputs for aquaculture - Practices, sustainability and implications
FAO 2009
Cliquer Ici pour télécharger le document
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Photo : © FAO/Hoang Dinh Nam
L'identification de la bactérie responsable constitue une première étape cruciale pour combattre efficacement la maladie
Source et pour plus d'informations : FAO
Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont accompli un progrès majeur en identifiant l'agent responsable de la maladie mystérieuse qui décime la crevetticulture asiatique.
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Source : Sud Ouest
Le 41e salon ostréicole constitue une chambre d’écho des conchyliculteurs. Leur président dénonçait hier la pesanteur des procédures administratives.
Les ostréiculteurs ont jusqu’à demain soir pour découvrir le matériel.
Un torpillage en règle
Pierrick Massiot, président du Conseil régional, était ce matin à Sarzeau où il a visité deux exploitations ostréicoles et une nursery d'huîtres, à la pointe du Ruaud et à Benance, en compagnie d'Hervé Jénot, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud.
Cliquer ici pour accéder à la vidéo du Télégramme
Une occasion d'échanger avec les professionnels sur les difficultés de leur métier, notamment les mortalités, la formation, les conflits d'usage, les réglementations urbanistiques, la qualité des eaux. La Région a accordé entre 2010 et 2012 une somme de 2 millions d'euros à l'ostréiculture pour faire face à la crise.
Les partenaires de Risco :
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Pôle Mer Bretagne
Pour la pêche et l’aquaculture, il s’agit d’évoluer vers une activité raisonnée liée à une meilleure connaissance des ressources biologiques.
Pour en savoir plus : Pôle Mer Bretagne
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«Toujours dans le souci d’améliorer la communication entre les professionnels et le CRC, nous vous adressons désormais une lettre mensuelle via internet. Celle-ci sera également disponible en version papier au comptoir du CRC et consultable sur le site www.src-poitoucharentes.com. Cette nouvelle formule reprendra les sujets les plus importants du mois écoulé, ainsi que les sujets d’actualité.
Gérald VIAUD.
François Patsouris explique l’ostréiculture aux élèves parisiens.
« La population apprécie, visiblement, elle est ravie de trouver du frais à proximité. » Mais le saumon, c'est quand même leur spécialité. « Nous sommes livrés le mercredi et le vendredi, environ 20 kg par semaine, le saumon est salé et fumé le même jour, tranché le lendemain, suivant la demande de nos clients, des particuliers ou des grandes tables de la région », indique Dominique Libra.
Le saumon provient de la société Loch Duart basée en Ecosse, qui élève du Label Rouge dans des Loch à l'écart de toute pollution, ce qui lui a valu de nombreuses distinctions pour la qualité de ses élevages.
C'est ensuite un travail à façon pour un conditionnement sous vide « à la carte », en filets entiers, en demi-filets, en cubes, en lamelles, selon les desiderata du client, tout en gardant disponible l'option frais ou fumé.
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Vous êtes les bienvenus !
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Colloque Sud Ouest, dimanche
Colloque "Sud Ouest" : L’impact des normes sanitaires
Source : gizmodo le 2 mai 2013 à 13:30
Les huîtres dérangent, soit on les aime, soit on les déteste. Qu’importe, elles sont hélas aussi aphrodisiaques qu’insalubres et ne vous réserveront pas toujours de bonnes surprises.
Pour n’en citer que quelques uns, certains des agents pathogènes courants trouvés dans les huîtres sont l’hépatite A ou les norovirus, plus fréquemment elles causent de charmantes intoxications alimentaires et délicieux soucis d’estomac.
Les huîtres sont généralement nettoyées par chauffage, gel, ou en leur appliquant une pression élevée, mais ce n’est pas toujours efficace… C’est là que la pasteurisation électronique entre en jeu. Lorsqu’elles sont traitées avec une dose de 5 kilograys de faisceaux d’électrons, le risque d’hépatite A est réduit de 91% et d’un quart pour les norovirus !
Fervents défenseurs des bivalves, les chercheurs de Texas A & M University ont donc appliqué cette technologie pour tuer les agents pathogènes, technique approuvée par la FDA, mais pas encore utilisée à des fins commerciales.
Aux vues de son efficacité, nous pourrons bientôt compter sur des huîtres saines la prochaine fois que nous rechercherons un remède miracle à la gueule de bois.
L'étude est publiée dans Applied and Environmental Microbiology (AEM) d'avril 2013 : Susceptibility of Murine Norovirus and Hepatitis A Virus to Electron Beam Irradiation in Oysters and Quantifying the Reduction in Potential Infection Risks
Un résumé dans sciencedaily : Electron-Beam Pasteurization of Raw Oysters May Reduce Viral Food Poisoning
Les ostréiculteurs charentais-maritimes veulent voir reconnu le rôle des claires d’affinage dans le processus d’élimination des bactéries. L’administration renâcle.
3 500 hectares de claires. Les ostréiculteurs ont démontré qu’elles participaient à la purification des huîtres ; l’administration ne le reconnaît pas encore.
Quatre tonnes étudiées
Le sanglier est montré du doigt
Entre parcs ostréicoles et plages de sable fin, 2,5 millions ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau de pluie rejetée en mer. Sans précédent.
De trop gros risques
Fortement subventionné
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 Le  travail d'expertise de la proposition de résolution initiale ayant été  remarquablement conduit par la commission européenne, votre rapporteur a  décidé de soumettre à la commission des affaires économiques une  approche complémentaire à celle de l'excellent rapport de Mme Catherine  Morin-Desailly.
Le  travail d'expertise de la proposition de résolution initiale ayant été  remarquablement conduit par la commission européenne, votre rapporteur a  décidé de soumettre à la commission des affaires économiques une  approche complémentaire à celle de l'excellent rapport de Mme Catherine  Morin-Desailly.
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Le 7 mai 2013 
"Moules de bouchot" comme une spécialité traditionnelle
L'UE reconnait les "moules de bouchot" comme une spécialité traditionnelle
La  Commission européenne a reconnu lundi les "moules de bouchot" comme  "une spécialité traditionnelle garantie", répondant ainsi favorablement à  une requête des producteurs français de ces coquillages élevés sur  pieux.
"La  Commission a approuvé la demande d'enregistrement dans la liste des  spécialités traditionnelles garanties (STG) pour la France des moules de  bouchot", qui "se distinguent notamment par leur production sur pieux  verticaux se découvrant totalement ou non à marée basse", a-t-elle  annoncé dans un communiqué.
Son  obtention devrait permettre aux producteurs de se protéger des fraudes  puisque "les consommateurs seront sûrs de déguster de vraies moules de  bouchot", ont-ils expliqué sur le site internet professionnel  moulesdebouchot.fr.
La  culture de ces moules se pratique sur une grande partie du littoral de  l'Atlantique et de la Manche, sur des alignements de pieux en bois  appelés les bouchots. Les deux zones de production les plus réputées  sont celle de la baie du Mont Saint-Michel et celle de la baie de  l'Aiguillon, en Vendée et Charente-Maritime.
En  obtenant la STG, les moules de bouchot rejoignent "la liste de plus de  1.100 produits déjà protégés en vertu de la législation sur la  protection des indications géographiques, des appellations d'origine et  des spécialités traditionnelles", selon l'UE.
La  STG est un des trois statuts dont dispose l'UE pour promouvoir les  produits alimentaires, avec l'appellation d'origine protégée (AOP) et  l'indication géographique protégée (IGP).
(...)
(...)
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Pescatourisme
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Le colloque sur les normes sanitaires a évoqué la question de la purification.
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Le colloque sur les normes sanitaires a évoqué la question de la purification.
De  vraies incertitudes, peu de visibilité sur les nouvelles normes à  respecter et la crainte du déclassement. C’est ce qui ressortait, hier,  du colloque animé par notre confrère Philippe Baroux, sur le thème «  L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture  en Charente-Maritime ? », dans le cadre du 41e Salon ostréicole de La  Tremblade.
Les  quatre intervenants - dont deux mytiliculteurs, Benoît Durivaud et  Francis Baudet - ont débattu de l’éventualité d’un déclassement de  catégorie A à la catégorie B des zones de productions des moules et des  huîtres, pour cause de resserrement des normes européennes sur les  analyses bactériologiques.
Purification de la production
En  effet, jusqu’en 2007, l’Union européenne tolérait un taux de  contamination de 10 % dans les zones de production pour les maintenir en  classement A. Or, depuis 2012, cette tolérance n’existe plus et  désormais, 100 % des analyses bactériologiques doivent se situer sous le  seuil de 230 unités de coliformes fécaux pour 100 g de chair. Ce qui  implique que les producteurs doivent s’équiper pour procéder à la  purification de leur production avant sa mise sur le marché.
Or,  comme l’a souligné Benoît Durivaud, président du syndicat des  mytiliculteurs du Pertuis Breton et producteur à Esnandes, cet  équipement, lourd, coûte cher. Selon lui, ce durcissement de la  réglementation fragilise les producteurs et risque de faire naître, chez  le consommateur, une inquiétude qui n’a pas lieu d’être.
Malgré  de très bons résultats lors de leurs autocontrôles - moins de 1 % de la  production non conforme sur vingt ans, a rappelé Laurent Champeau,  directeur du CRC Poitou-Charentes - les mytiliculteurs du département  verront sans doute entre 20 % et 80 % de leurs zones de production  déclassées, selon la norme appliquée (européenne ou internationale).
Le  colloque aura permis de partager un constat : il est temps d’agir sur  les causes de dégradation du milieu plutôt que sur ses effets.
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Hélène  Jeanneret, qui vient de succéder à Roger Kantin comme responsable de la  station d’Arcachon, porte une attention toute particulière à la  conchyliculture ; elle est spécialisée en écologie marine.
Une  boîte de soupe de la Belle Îloise sur son bureau, recyclée en boîte à  crayons, signe sympathique et presque humoristique du parcours  professionnel d’Hélène Jeanneret, 56 ans, nouvelle responsable de la  station Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de  la mer) d’Arcachon, dirigée pour la première fois par une femme.
Elle  est arrivée sur le Bassin il y a moins d’un mois, pour succéder à Roger  Kantin, discrètement parti à la retraite. Ingénieur agronome de  formation, spécialisée en écologie marine, Hélène Jeanneret a travaillé  dans la conchyliculture en Méditerranée avant de rejoindre l’Ifremer.  D’abord comme responsable du laboratoire environnement en ressources à  Port-en-Bessin, dans le Calvados, puis durant quatorze ans au centre  Ifremer de Nantes (dont dépend la station d’Arcachon), où elle s’est  notamment occupée de la mise en place des réseaux de surveillance pour  la Directive cadre sur l’eau en milieu littoral.
« Sud Ouest ». Pourquoi avoir choisi de venir à Arcachon ?
Hélène  Jeanneret. J’avais déjà travaillé avec une de mes collègues sur les  herbiers de zostères que l’on trouve notamment, mais pas seulement, dans  le bassin d’Arcachon. Je trouvais intéressant, après la Normandie et  les Pays de la Loire, de découvrir un autre secteur conchylicole. C’est  aussi par curiosité et envie.
Quelles sont vos nouvelles responsabilités ?
Quelle est la spécificité de la station d’Arcachon ?
Une  de nos missions est la surveillance et l’observation du milieu  littoral. On met en œuvre les réseaux de surveillance nationale au plan  local, sur la microbiologie, le phytoplancton, les contaminations  chimiques. Et maintenant, avec la Directive-cadre sur l’eau et la  surveillance des habitats, la flore et la faune marines.
Nous entrons dans une période critique pour la contamination des huîtres par l’algue dinophysis.
Toutes  les semaines, nous prélevons un échantillon d’eau et de coquillages que  nous analysons pour la recherche principale de dinophysis et la  présence éventuelle de toxine... 
La station Ifremer d’Arcachon s’occupe-t-elle plus des huîtres que du poisson dans le Bassin ?
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Dix  candidats ont participé, samedi matin, en public et en plein air, plage  d’Eyrac, au concours du meilleur écailler de la région, organisé par le  comité régional conchylicole, présidé par Olivier Laban.
Olivier  Thiebeaud, 43 ans, écailler-poissonnier au Bouchon du Ferret, au  Cap-Ferret, a remporté les suffrages du jury composé d’une douzaine de  personnes très éclectiques, dont Patrick Malvaës, patron de La  Guérinière à Gujan-Mestras, Pierre Mirgalet, le pâtissier-chocolatier de  Gujan-Mestras, meilleur ouvrier de France, Yvette Maupilé, adjointe au  commerce d’Arcachon et conseillère générale, Jean-Michel Labrousse,  président du comité départemental des pêches ou encore Yves Herszfeld,  directeur de la criée d’Arcachon, et même Christian Berrou, directeur de  la criée du Guilvinec en Bretagne.
Septembre à Marseille...
Les  Américains seront-ils les premiers à manger un animal génétiquement  modifié ? La question se pose alors que se sont achevées, vendredi 26  avril, les consultations publiques menées par la Food and Drug  Administration (FDA), l'agence de sécurité sanitaire, concernant  l'autorisation pour la consommation humaine d'un saumon transgénique,  l'AquAdvantage. Tim Schwab, chercheur à l'ONG américaine Food &  Water Watch, explique et justifie l'inquiétude de la population au sujet  des animaux génétiquement modifiés (AGM).
Quelles sont les caractéristiques de ce saumon que les consommateurs surnomment le "Frankenfish" ?
Tim  Schwab : Ce poisson, produit par la firme américaine AquaBounty  Technologies, s'est vu insérer deux gènes pour accélérer sa croissance :  le premier provient du saumon royal de l'océan Pacifique et le second –  qui doit faire grandir le poisson même lors de la saison froide, quand  sa croissance se met d'ordinaire en pause –...
   
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La  manifestation Cabanes en fête, cette fête de l’huître qui se tient en  plein hiver, sera reconduite cette année au mois de décembre. Les  organisateurs ont même déjà tenu une première réunion de préparation.
C’est  là que quelques décisions ont été prises en attendant le prochain  rendez-vous du comité de pilotage qui aura lieu au tout début du mois de  juillet. Joël Clavé, adjoint au maire en charge de la manifestation,  confirme la date de ce qui sera la cinquième édition : « La journée du 7  décembre 2013 nous paraît être la meilleure solution, dit-il. Nous  restons fidèles au premier samedi du mois de décembre. C’est plus proche  de Noël et l’alternative du dimanche 1er décembre est évoquée mais  rapidement écartée. En effet, certains ostréiculteurs ont des marchés à  assurer le dimanche matin. »
20 000 participants
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Ré Nature Environnement dénonce le chantier de déroctage au Grand Port. La direction du port répond. 
«  Nous ne pouvons pas laisser empoisonner les pertuis comme ça ! Nous  mobilisons la presse, les acteurs de la conchyliculture et de la pêche,  et nous organiserons une action dans la semaine. » Dominique Chevillon  répercute la colère qui s’est emparée de l’association Ré Nature  Environnement qu’il préside, au sujet de l’opération de déroctage qui  est en cours au Grand Port maritime de La Rochelle.
Dans  les grandes lignes, rappelons qu’une drague hollandaise de forte  capacité creuse depuis la fin avril le fond pour améliorer les accès  nautiques du Grand Port. Atteindre la cote moyenne de -10 mètres (à la  basse mer des plus grands coefficients de marée) est l’objectif, -14,5  mètres au pied du quai de l’anse Saint-Marc. Les 500 000 mètres cubes de  sédiments extraits sont rejetés au nord du Grand Port, site de La  Repentie, dans un vaste casier. Lequel est comblé progressivement pour  créer des surfaces de terre-pleins supplémentaires.
La vie étouffée
(...)
«  Cette pellicule de vase va étouffer tous les organismes vivants sur les  fonds, s’insurge-t-il. Le fonctionnement normal des vasières sera  arrêté alors que, rappelons-le, elles produisent l’essentiel de la  nourriture des animaux filtreurs qui sont commercialisés dans notre  région, huîtres, moules, coquilles saint-jacques. » Ré Nature  Environnement cherche à mobiliser les professionnels de la  conchyliculture et de la pêche sur le sujet. Et agite aussi le dossier  de l’usine Holcim contre lequel l’association s’est montrée très  critique jusqu’alors : « Les fonds sont creusés afin que de plus gros  bateaux puissent aborder et décharger le clinker qui sera broyé par  Holcim. »
Le  directeur des infrastructrures du Grand Port, Philippe Guillard,  rejette l’argument. « Nous ne déroctons pas seulement devant l’anse  Saint-Marc. Mais aussi, les accès à Lombard et au môle d’escale. Les  principaux trafics qui bénéficieront de cet approfondissement sont les  engrais, les céréales et la pâte à papier. Pas ceux d’Holcim qui sont  prévus avec des navires de moindre dimension que ceux de pâtes à papier.  »
Une étude pour rassurer....
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Le  Guide touristique 2013 du bassin d’Arcachon, réalisé par le Siba  (Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon) a été publié et diffusé au  début de l’année. Les 140 000 exemplaires sont disponibles en quatre  langues (français, anglais, allemand et espagnol). Mais trois autres  guides viennent compléter la gamme proposée aux touristes.
»
Pescatourisme
Enfin,  la quatrième et dernière brochure est consacrée au pescatourisme (30  000 exemplaires) avec les sorties à la marée, sur une plate ostréicole  ou un bateau de pêcheur. « L’an dernier, 400 personnes ont été  transportées. » Ces visites-découvertes des métiers et des activités des  ostréiculteurs et des pêcheurs sur le Bassin sont une des actions du  Fonds européen pour la pêche.
L’ensemble  de ces guides sont disponibles dans les offices de tourisme et, d’une  manière générale, les lieux de séjour comme les hôtels, les résidences  de tourisme et les campings.
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L’assemblée générale de la Navicule bleue  s’est dernièrement déroulée sous la présidence d’Yvan Baud, entouré de  Thierry Leques, directeur ESMS et des membres du conseil  d’administration.
Le  président a rappelé que la Navicule bleue a été créée le 23 avril 2003  et fête donc cette année son 10e anniversaire. En évolution constante,  les 82 travailleurs et les 30 administratifs sont en permanence sur le  site, soudés par ce lien, presque familial, entre maux et chaleur  humaine, permettant aux personnes présentant un handicap de vivre  pleinement en société. Yvan Baud se dit satisfait du résultat obtenu  grâce au dynamisme des encadrants et techniciens, qu’ils soient hommes  ou femmes.
Thierry  Leques a également souligné que le but de l’association est de créer  une économie durable en milieu ordinaire. Les 15 chantiers d’insertion,  soutenus par le Conseil général, la Direction départementale des  affaires sanitaires et sociales, la Caisse d’épargne, la municipalité  d’Arvert, les ostréiculteurs demandent beaucoup d’énergie. Le conseil de  la vie sociale (CVS), représentatif des travailleurs, et l’Institution  de représentation de personnel (IRP), représentative des salariés,  dirigés par Jean-Michel Précart, permettent un travail en parfaite  complémentarité. L’Atelier des gens de mer, entreprise adaptée sur le  port de la Cotinière, l’atelier d’insertion (Aci) « Terre-mer chantiers »  sur le pays Marennes-Oléron mis en place, le projet 2013 est de créer  l’Arca-Baie sur le bassin d’Arcachon.
Delphine  Becam, chef d’équipe de l’Esat (Établissement et service d’aide par le  travail), a présenté l’ampleur de sa mission auprès des 82 travailleurs  présentant pour 50 % des troubles psychiques et pour 50 % des troubles  intellectuels, sur les 10 ateliers du territoire Royan Presqu’île  d’Arvert et Marennes-Oléron, sans oublier l’activité économique  engendrée par la création d’ateliers espaces verts, d’ateliers de  collecte des plastiques issus de la pêche recyclés en granulats et les  prestations extérieures assurées par le restaurant.
William  Delerme, responsable du foyer d’hébergement et du pôle social (SAVS)  rappelle que tous les travailleurs ont été installés dans la Maison du  marais (24 places). En découle un meilleur accompagnement à la vie  sociale.
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Fish as feed inputs for aquaculture 
Fish as feed inputs for aquaculture - Practices, sustainability and implications
FAO 2009
Cliquer Ici pour télécharger le document
This  technical paper provides a comprehensive review of the use of wild fish  as feed inputs for aquaculture covering existing practices and their  sustainability as well as implications of various feed-fish fisheries  scenarios. 
It comprises four regional reviews (Africa and the Near East, Asia and the Pacific, Europe, and Latin America and North America) and three case studies from Latin America (Chile, Peru and the study on the use of the Argentine anchoita in Argentina, Uruguay and Brazil).
The four regional reviews specifically address the sustainable use of finite wild fish resources and the role that feed-fish fisheries may play for food security and poverty alleviation in these four regions and elsewhere. With additional information from case studies in China and Vietnam, a global synthesis provides a perspective on the status and trends in the use of fish as feed and the issues and challenges confronting feed-fish fisheries. Based on the information presented in the global synthesis, regional reviews and three case studies, and through the fresh analysis of information presented elsewhere, an exploratory paper examines the use of wild fish as aquaculture feed from the perspective of poverty alleviation and food security.
It comprises four regional reviews (Africa and the Near East, Asia and the Pacific, Europe, and Latin America and North America) and three case studies from Latin America (Chile, Peru and the study on the use of the Argentine anchoita in Argentina, Uruguay and Brazil).
The four regional reviews specifically address the sustainable use of finite wild fish resources and the role that feed-fish fisheries may play for food security and poverty alleviation in these four regions and elsewhere. With additional information from case studies in China and Vietnam, a global synthesis provides a perspective on the status and trends in the use of fish as feed and the issues and challenges confronting feed-fish fisheries. Based on the information presented in the global synthesis, regional reviews and three case studies, and through the fresh analysis of information presented elsewhere, an exploratory paper examines the use of wild fish as aquaculture feed from the perspective of poverty alleviation and food security.
Voir aussi la documentation dans l'article :  Aliment aquacole, le "carburant" du pisciculteur
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Le 6 mai  2013
Mortalité élevée des crevettes en Asie : le coupable démasqué
Photo : © FAO/Hoang Dinh Nam
L'identification de la bactérie responsable constitue une première étape cruciale pour combattre efficacement la maladie
Source et pour plus d'informations : FAO
Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont accompli un progrès majeur en identifiant l'agent responsable de la maladie mystérieuse qui décime la crevetticulture asiatique.
Cette  maladie, connue sous le nom de syndrome de mortalité précoce de la  crevette (EMS) ou syndrome de nécrose hépatopancréatique aiguë (AHPNS) a  provoqué depuis deux ans des morts massives dans les élevages de  crevette de plusieurs pays d'Asie où un million de personnes vivent de  la crevetticulture.
En 2011, l'Asie a produit 3 millions de tonnes de crevettes, pour une valeur de 13,3 milliards de dollars.
Les  bassins infectés connaissent des niveaux de mortalité très élevés au  début du cycle de croissance - allant dans certains cas jusqu'à 100%.  Jusqu'à présent, la cause de la maladie échappait totalement aux  scientifiques, aux autorités vétérinaires et aux aquaculteurs, rendant  la prévention et les traitements difficiles. Mais le coupable a été  démasqué: il s'agit d'une souche bactérienne fréquente dans les eaux  côtières saumâtres sur toute la planète, Vibrio parahaemolyticus.
Une équipe de chercheurs de l'Université de l'Arizona est parvenue à isoler la souche et à s'en servir pour inoculer la maladie à des crevettes saines, méthode scientifique dite du postulat de Koch. «Nous avons réussi à isoler une culture pure de la souche V. parahaemolyticus et à reproduire l'EMS/AHPNS en laboratoire», explique le professeur Donald V. Lightner du Laboratoire de pathologie aquacole de l'Université de l'Arizona. «La forte virulence de cet agent pour les crevettes s'explique peut-être par un phage qui s'attaque à cette souche particulière de V. parahaemolyticus», précise-t-il.
Une équipe de chercheurs de l'Université de l'Arizona est parvenue à isoler la souche et à s'en servir pour inoculer la maladie à des crevettes saines, méthode scientifique dite du postulat de Koch. «Nous avons réussi à isoler une culture pure de la souche V. parahaemolyticus et à reproduire l'EMS/AHPNS en laboratoire», explique le professeur Donald V. Lightner du Laboratoire de pathologie aquacole de l'Université de l'Arizona. «La forte virulence de cet agent pour les crevettes s'explique peut-être par un phage qui s'attaque à cette souche particulière de V. parahaemolyticus», précise-t-il.
Les  efforts réalisés pour étudier l'EMS, identifier sa pathologie et y  faire face ont été soutenus par un ensemble de partenaires comprenant  l'Université de l'Arizona; le Département des pêches et de  l'aquaculture, le Centre de gestion des crises - santé animale et le  Programme de coopération technique de la FAO; l'Organisation mondiale de  la santé animale (OIE); la Banque mondiale; le Réseau des centres  d'aquaculture d'Asie et du Pacifique (NACA); l'Alliance mondiale pour  l'aquaculture (GAA); le ministère de l'Agriculture et du Développement  rural du Viet Nam; CP Foods; Minh Phu Seafood Corporation; Grobest Inc.,  enfin, le groupe agroalimentaire Uni-President.
Cette découverte de l'Université de l'Arizona est une première étape décisive pour combattre l'EMS.
Le  syndrome EMS/AHPNS est apparu en 2009. En 2010, l'épizootie est devenue  grave. En Chine en 2011, les élevages de crevette de Hainan, du  Guangdong, du Fujian et du Guangxi enregistraient des pertes de près de  80 pour cent. En Thaïlande, la production de crevette devrait chuter de  30 pour cent en 2013 par rapport à l'année dernière sous l'effet de la  maladie. Dans certains élevages crevetticoles à l'est du pays, la  production a reculé de 60 pour cent.
La  FAO a d'abord envoyé une mission d'étude au Viet Nam, en 2011, via le  CMC-AH. Celle-ci a mis en évidence un agent infectieux et depuis 2012  déploie un projet d'assistance technique d'urgence dans le pays.
Pas de risque pour la santé humaine
Quelques  rares souches de V. parahaemolyticus provoquent des problèmes  gastriques chez l'homme - causés par la consommation de crevettes ou  d'huîtres crues ou peu cuites -, mais seules les souches porteuses de  deux gènes spécifiques peuvent entraîner une maladie humaine.
Or  seulement 1 à 2 pour cent des souches sauvages de V. parahaemolyticus  dans le monde contiennent ces deux gènes; la souche identifiée par M.  Lightner et son équipe comme étant responsable de l'EMS n'en fait pas  partie.
«La  souche de V. parahaemolyticus que nous avons isolée s'avère ne pas être  porteuse des gènes qui rendent la bactérie virulente pour les humains»,  explique M. Lightner.
«Aucune  maladie humaine n'a été constatée en association avec l'EMS et ces  nouveaux éléments tendent à confirmer que les crevettes infectées par  l'EMS ne sont pas dangereuses pour la santé humaine», confirme Iddya  Karunasagar, spécialiste de la sécurité des aliments d'origine marine à  la FAO.
Seules les crevettes sont vulnérables
L'EMS  touche deux espèces de crevette d'élevage très communes: la crevette  géante tigrée Penaeus monodon et la crevette à pattes blanches Penaeus  vannamei. Parmi les signes cliniques de la maladie figurent léthargie,  croissance lente, estomac et intestin moyen vides, hépatopancréas  (organe digestif servant de foie) pâle et atrophié et, souvent, des  stries noires. La mortalité massive débute dans les 30 jours après  l'infestation du bassin. Jusqu'à présent, les pays officiellement  concernés par l'EMS sont la Chine, la Malaisie, la Thaïlande et le  Vietnam.
Mais  toutes les régions pratiquant l'élevage de P. monodon et P. vannamei  peuvent être touchées. C'est le cas de l'essentiel de l'Asie et d'une  grande partie de l'Amérique latine, où l'élevage de crevette est  également important, mais aussi de certains pays d'Afrique (Madagascar,  Égypte, Mozambique et Tanzanie). La maladie semble se répandre à  proximité des élevages déjà infectés ou lors du transport de crevettes  malades, généralement des juvéniles utilisés pour l'alevinage.
L'équipe  de M. Lightner n'a pas pu reproduire l'EMS à partir d'échantillons de  crevettes congelées puis décongelées, ce qui suggère que le froid tue la  bactérie. Or, l'essentiel des échanges internationaux de crevettes  concerne des produits congelés, qui présenteraient donc un risque de  transmission faible, voire nul.
Traiter l'EMS
À  présent que l'agent responsable de l'EMS est connu, de plus amples  recherches doivent être menées d'urgence pour mieux comprendre la  diffusion de la maladie d'un élevage à l'autre et définir les mesures  qui s'imposent.
Parallèlement, la FAO et ses partenaires amorcent un effort régional concerté de lutte contre la maladie.
Pour  les crevetticulteurs, la prévention des problèmes liés à l'EMS sera  facilitée si elle s'appuie sur les bonnes pratiques existantes en  matière d'aquaculture et de biosécurité.Les recommandations sont les  suivantes :
- Les crevettes post-larves servant à l'alevinage doivent être achetées auprès de vendeurs jouissant d'une bonne réputation et faire l'objet d'une certification par les autorités de santé animale avant leur introduction dans l'exploitation aquacole, puis subir une période de quarantaine avant l'alevinage.
- Il convient d'utiliser une alimentation de qualité et d'éviter aux crevettes les stress environnementaux, pour préserver leur bonne santé.
- La sécurité sanitaire des bassins doit être maintenue avec soin et les juvéniles doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. Toute maladie doit immédiatement être signalée aux autorités compétentes.
- Le suivi régulier des bassins aquacoles doit faire partie des mesures de routine de surveillance de la santé des animaux aquatiques à l'échelle de l'exploitation, puisqu'il est avéré que cette pratique rompt le cycle de vie des pathogènes.
Hors de l'exploitation, le transport de crevettes vivantes ou congelées doit également respecter les bonnes pratiques établies.
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Le 5 mai 2013 
La complainte de l’ostréiculture
Marennes-Oléron. Estuaire de la Seudre avec Oléron sur la gauche 
Source : Sud Ouest
Le 41e salon ostréicole constitue une chambre d’écho des conchyliculteurs. Leur président dénonçait hier la pesanteur des procédures administratives.
Les ostréiculteurs ont jusqu’à demain soir pour découvrir le matériel.
Il  y avait le soleil qui, pour une manifestation en plein air, est le plus  sûr allié. Il y avait la note légère du traditionnel ruban tricolore,  et de la fillette enjouée porteuse des ciseaux. Il y avait même dans  cette atmosphère printanière du 41e salon ostréicole trembladais, des  stands flambants neufs, substitués aux archaïques abris de bois de la  première heure. Mais le cœur n’y était pourtant pas. Parce que  l’ostréiculture, qui est empêtrée depuis cinq ans dans l’ornière des  surmortalités d’huîtres juvéniles, reste un grand malade.
Certes,  ce printemps n’a pas assez réchauffé l’eau pour faire craindre le  déclenchement des premières vagues de mortalité d’huîtres. Mais cela ne  saurait tarder. Aussi, le spectre de pourcentages de pertes de  production colossales continue de faire froid dans le dos. Certes, la  mort annoncée des entreprises, conséquence associée à cette crise, n’a  pas eu lieu.
Le  président du Comité régional conchylicole (CRC) Poitou-Charentes,  Gérald Viaud, se risquant même à déclarer : « Nous sommes en train  d’inverser la vapeur », comprendre par là que la baisse de la  démographie professionnelle serait enrayée. À voir quel sera le résultat  du recensement national conchylicole en cours.
Un torpillage en règle
Alors  oui, si l’inauguration du salon apportait hier quelques motifs pour  chasser la sinistrose, ils sont aussi maigres qu’une huître boudeuse. «  Tout ne va pas pour le mieux dans le milieu », résume Yves Papin, le  coordinateur de la manifestation. Gérald Viaud lève un coin du voile. Le  président du CRC s’éloigne des mouvements d’humeur auxquels il nous a  habitués, pour tendre vers un message de fond plus lisible :  l’administration « torpille » le développement conchylicole. Il faut  oser le déclarer, quand on sait que l’État n’a cessé d’épauler les  conchyliculteurs ces dernières années, en subventionnant les pertes de  cheptel.
Gérald  Viaud tape cependant dans le mille, lorsqu’il souligne ce paradoxe : «  L’Europe décide de relancer l’aquaculture » (NDLR. référence à la  publication le 29 avril par la commission des orientations stratégiques  pour une aquaculture durable), et en même temps, la bureaucratie  submerge les conchyliculteurs de règlements que leur bon sens refoule...
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La Commission européenne a publié lundi 29 avril des « orientations stratégiques pour développer l’aquaculture durable en Europe  ». Mais elle s’en tient à des mesures timides et facultatives. Pour  ceux qui espéraient une harmonisation des règles entre États membres, ou  des critères d’exigence sur les produits d’import qui concurrencent  l’aquaculture européenne, il faudra repasser.
La  Commission sert l’habituel discours sur le potentiel de croissance de  ce secteur, toujours en prise au fardeau législatif et aux conflits  d’usage pour s’installer ou se développer. Avec une ambition très  relative, elle « appelle à renforcer la coopération » entre pays  européens et se propose de coordonner les activités et échanges de  bonnes pratiques. Les objectifs sont louables : raccourcir les délais  d’autorisation à la création de nouvelles exploitations aquacoles (3 ans  actuellement environ), faciliter l’accès aux sites par une approche  territoriale, valoriser la qualité des produits élevés en Europe… Mais  les moyens n’y sont pas, pour un secteur qui stagne depuis 10 ans tandis  qu’au niveau mondial il connaît une croissance très rapide.
Non,  nous ne sommes pas en période de fêtes de fin d'année...Et pourtant,  les vols dans les parcs à huîtres se multiplient. Plusieurs tables  conchylicoles, notamment à Bouzigues et Loupian ont été pillées. 
Et  c’est reparti. Les vols de coquillages et, en particulier, d’huîtres et  de moules ne sont pas l’apanage de la période précédant les fêtes de  fin d’année. En effet, depuis quelques semaines, le plus souvent de nuit  ou le week-end, les vols de coquillages se multiplient dans l’étang de  Thau. Et particulièrement à Bouzigues et au port de Loupian, où dix à  quinze pochons (sacs d’huîtres juvéniles) disparaissent en moyenne par  semaine sur trois exploitations.
Plusieurs plaintes déposées
Plusieurs  plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Mèze, dont deux de la  part d’un producteur de Bouzigues, délesté le week-end dernier de 40  cordes de moules, et de trente autres le week-end précédent : "Comme par  hasard, il y a eu une forte demande de moules de Thau, après les  problèmes liés aux moules d’Espagne. Il faudrait renforcer les rondes,  les contrôles". "C’est assez pénible, soupire Philippe Ortin, président  du comité régional conchylicole (CRC). Nous avons demandé à rencontrer  le patron de la gendarmerie maritime pour voir ce qu’il y a moyen de  faire. Nous avons passé un accord avec la commune de Mèze pour mettre en  place des caméras de vidéosurveillance et nous sommes en négociations  avec la commune de Marseillan à ce sujet".
"Tout le monde se soupçonne"
(...)
Vers des caméras de vidéosurveillance sur l'étang
Marc  Chastel en est persuadé : "Ceux qui font ça ne peuvent qu’être des  professionnels. C’est dur de savoir qu’il peut s’agir de quelqu’un qu’on  connaît. Les vols ont toujours existé, mais là, ça devient  insupportable. L’ambiance n’est pas bonne, tout le monde se  soupçonne".Aussi a-t-il décidé, "sans attendre la profession", de mettre  lui-même en place son dispositif préventif : "Je n’ai pas le choix. Je  vais investir dans un système vidéosurveillance, directement sur mes  parcs, avec alimentation par panneaux photovoltaïques. Ça va me coûter  cher, mais je ne veux pas continuer à me laisser faire sans réagir".
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Douze candidats participent, ce matin à Arcachon, à la sélection régionale du meilleur écailler.
Ce samedi matin, de 9 h 30 à 11 h 30 sur la jetée d’Eyrac à Arcachon, douze écaillers vont ouvrir 100 huîtres chacun.
Ils  participent à la sélection régionale, organisée par le comité régional  conchylicole, pour le championnat de France des écaillers qui se tiendra  en septembre prochain à Marseille. L’an dernier, Mickaël Lenoir, de la  poissonnerie Lucine au Cap-Ferret, avait remporté le titre de champion  de France des écaillers.
Les  douze candidats sont Frédéric Marty (poissonnerie Marty), Damien Bergey  d’Arcachon, Fabrice Vigier (Le Routioutiou à Gujan-Mestras), Kévin  Jerruz Perez de l’Oyster bar à Arcachon, Alain Argelier de l’Ecailler,  Lionel Godart des Pavois, Nicolas Comter de Chez Pierre, Pascal Sablun  de la pêcherie Chez Laurette, Mickaël Mussard de Chez Yvette, Olivier  Thiebaud du Bouchon du Ferret, Mathieu Metifet et Lionel Seguy des  huîtres Boulan....
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Pierrick Massiot, président du Conseil régional, était ce matin à Sarzeau où il a visité deux exploitations ostréicoles et une nursery d'huîtres, à la pointe du Ruaud et à Benance, en compagnie d'Hervé Jénot, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud.
Cliquer ici pour accéder à la vidéo du Télégramme
Une occasion d'échanger avec les professionnels sur les difficultés de leur métier, notamment les mortalités, la formation, les conflits d'usage, les réglementations urbanistiques, la qualité des eaux. La Région a accordé entre 2010 et 2012 une somme de 2 millions d'euros à l'ostréiculture pour faire face à la crise.
A Benance, Marie-Gabrielle Capodano, qui a ouvert l'an passé une nursery,  a expliqué à Pierrick Massiot, la manière dont on élève les bébés huîtres.
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RISCO : comprendre, pour agir, la mortalité des huîtres et du naissain
Pôle Mer Bretagne. Thème 4 : Ressources biologiques marines - Pêche Aquaculture 
Source : Pôle Mer Bretagne
Source : Pôle Mer Bretagne
Des  mortalités d’huîtres creuses Crassostrea gigas sont régulièrement  constatées depuis plusieurs années sur le littoral français, et  particulièrement en période estivale. Plus récemment, le naissain a été  touché dans des proportions alarmantes.
La  baie de Quiberon, qui compte 81 entreprises ostréicoles, est  particulièrement concernée. Elevées au sol et en eau profonde, les  huîtres, en contact avec les sédiments, y sont baignées par des eaux  souvent turbides, notamment en période de houle importante. Les  professionnels suspectent une influence du sédiment dans l’écosystème  parmi les causes des mortalités. Ce site est d’autant plus important  qu’une partie de sa production alimente d’autres bassins ostréicoles. Sa  fragilisation aurait donc des répercussions sur toute la filière.
Le  projet RISCO vise à connaître scientifiquement les conditions dans  lesquelles vivent les huîtres sur ce secteur, notamment l’éventuelle  toxicité des sédiments et la capacité du milieu à fournir l’alimentation  nécessaire à leur développement, à comprendre les raisons de leur  mortalité, pour donner aux professionnels les moyens d’être pleinement  en prise sur leur activité.
L’étude  RISCO associera des approches scientifiques, environnementales et  économiques. Elle assurera une approche globale intégrant les travaux de  recherche - étude des sédiments, analyses biologiques et  physiologiques, biomasse et pratiques culturales - dans la conception  d’outils de modélisation et de gestion des risques de production pour la  profession et les professionnels.
Le  projet, porté par la Section régionale conchylicole de Bretagne Sud et  le laboratoire Ifremer de la Trinité-sur-Mer, s’inscrit dans une  perspective de développement durable de la conchyliculture et de  l’activité en zones côtières.
*Les  81 entreprises ostréicoles de la Baie de Quiberon produisent  annuellement près de 15 000 T, soit 15% environ de la production  nationale. En Bretagne Sud, ce secteur représente 487 entreprises, soit  2600 personnes, dont 86% sont des emplois permanents.
Les partenaires de Risco :
Les entreprises :
- Comité Régional Conchylicole de Bretagne Sud, porteur du projet, Auray
- AGC du Morbihan, CER – Nautil, Vannes
Les centres de recherche :
- Ifremer, Laboratoire Environnement Ressource, La Trinité sur Mer
- Université de Bretagne Sud, Laboratoire en sciences et technologies de l'information, de la communication et de la connaissance, Vannes
- Université de Nantes/ LEMNA EA 2164, Pôle Mer et Littoral (PML)
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Ressources biologiques marines - pêche et aquaculture          
Pôle Mer Bretagne
Pour la pêche et l’aquaculture, il s’agit d’évoluer vers une activité raisonnée liée à une meilleure connaissance des ressources biologiques.
Pour en savoir plus : Pôle Mer Bretagne
Liste des projets labellisés en aquaculture
    ORMEAUX : développer l’élevage d’un mollusque précieux et rare
    AMPHORE : le rôle des aires marines protégées dans la gestion des ressources halieutiques
    RISCO : comprendre, pour agir, la mortalité des huîtres et du naissain
    VEGEAQUA : des poissons d'aquaculture végétariens ?
    CARPP : cultiver l'algue rouge en maîtrisant sa reproduction
    PISCENLIT : pour des activités piscicoles et aquacoles intensives et durables
    SUDALAB : maîtriser la qualité sanitaire de l'algue alimentaire en Bretagne
    PERLE : pour une réintroduction durable de l'huitre plate
    PREDADOR : préserver les élevages conchylicoles des attaques de dorades
    SISQUONOR : outil d'aide à la décision pour une gestion durable de l'activité conchylicole
   SC2E  : élever des crevettes tropicales en Bretagne et plus largement dans  les pays au climat tempéré, dans le respect de la qualité et de  l’environnement
Voir tous les projets pêche et aquaculture labellisés : Pôle Mer Bretagne  
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L’écho des cabanes 
«Toujours dans le souci d’améliorer la communication entre les professionnels et le CRC, nous vous adressons désormais une lettre mensuelle via internet. Celle-ci sera également disponible en version papier au comptoir du CRC et consultable sur le site www.src-poitoucharentes.com. Cette nouvelle formule reprendra les sujets les plus importants du mois écoulé, ainsi que les sujets d’actualité.
En espérant répondre à une demande de plusieurs d’entre nous.
Je vous souhaite bonne lecture à tous.»
Gérald VIAUD.
Président
Dans ce numéro
Cellule d’accompagnement sanitaire
SMS Mortalité
HCM : nouveaux outils
Surveillance SAFER
Actu plan de communication HCM
Projet CONCHYSES
Planning 2013 des formations continues
Valorisation des déchets plastiques
Réflexions sur le réaménagement de la Pointe de la Fumée
Travaux de réfection de la digue du Boutillon
Gestion de l’eau
Programme du 41e salon national ostréicole de la Tremblade
Moules de Bouchots STG
Identité maritime du territoire
Calendrier des réunions d’Avril
François Patsouris explique l’ostréiculture aux élèves parisiens.
Catherine  Margaté, maire de Malakoff et conseillère générale des Hauts-de-Seine,  était, mardi 23 avril, de passage à La Tremblade où elle accompagnait un  groupe d’élèves qui visitait un établissement ostréicole. Pour la  circonstance, cette élue communiste était guidée par Gérard Godillot,  lui-même élu communiste trembladais.
Bastion  du Parti communiste français depuis 1925, la ville de Malakoff avait  acheté en 1954 un champ d’asperges à Ronce-les-Bains, bientôt transformé  en village de vacances destiné à accueillir les enfants de leurs  administrés. Les élèves peuvent ainsi bénéficier de séjours à la mer.
Lors  de leur séjour à La Tremblade, ils ont rendu visite aux établissements  Bertin, guidés par François Patsouris, adjoint au maire, ancien  professionnel et responsable de structures ostréicoles, qui a expliqué  aux jeunes élèves les petits secrets de l’huître. Et ce jour-là, ils ont  découvert cette belle aventure ostréicole avec le soleil pour témoin.
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Le poisson est traité au sel de Guérande.
Avec  Angelina son épouse, Dominique Libra a d'abord ouvert un point-poisson  le vendredi, au 9, rue Emile-Zola, à la demande de la municipalité de  Mardeuil.
« La population apprécie, visiblement, elle est ravie de trouver du frais à proximité. » Mais le saumon, c'est quand même leur spécialité. « Nous sommes livrés le mercredi et le vendredi, environ 20 kg par semaine, le saumon est salé et fumé le même jour, tranché le lendemain, suivant la demande de nos clients, des particuliers ou des grandes tables de la région », indique Dominique Libra.
Le saumon provient de la société Loch Duart basée en Ecosse, qui élève du Label Rouge dans des Loch à l'écart de toute pollution, ce qui lui a valu de nombreuses distinctions pour la qualité de ses élevages.
A  réception, les filets de saumon sont d'abord « dégraissés »,  c'est-à-dire débarrassés des parties qui en altèrent l'aspect. Ils sont  ensuite recouverts de sel de Guérande pendant quatre heures, puis fumés  pour séchage au bois de hêtre avec adjonction d'herbes aromatiques,  pendant quatre heures également.
C'est ensuite un travail à façon pour un conditionnement sous vide « à la carte », en filets entiers, en demi-filets, en cubes, en lamelles, selon les desiderata du client, tout en gardant disponible l'option frais ou fumé.
Dominique  Libra n'en reste pas là. Depuis une quinzaine de jours, il teste une  appellation « bio ». A suivre… Il sera d'ailleurs présent au 3e marché  artisanal qui se déroulera à Mardeuil le dimanche 12 mai.
Le 4 mai 2013
La Semaine du Golfe : La 7ème édition 
En  2013 le fameux Week End de l’Ascension commencera le mardi 7 mai au  soir ! A suivre le mercredi 8 mai, jour anniversaire de l’armistice de  45, puis le traditionnel jeudi. C’est donc une pleine et entière semaine  qui s’offre à tous les amoureux de la mer, des bateaux et du Golfe du  Morbihan !
Les  programmes nautiques et festifs se mettront en place sur les mêmes  schémas qui ont fait le succès des éditions précédentes avec les  inévitables ajustements qui font que la manifestation évolue, s’adapte  et se renouvelle. Nos efforts porteront donc sur l’organisation des  flottilles, les sélections de bateaux admis à participer et la sécurité  en mer.
Comme  à chaque fois le respect de l’environnement naturel du Golfe, de sa  faune et de sa flore, sera au cœur de tous les dispositifs. Enfin, reste  l’essentiel, la beauté du Golfe, l’incessant rythme alterné de ses  courants de marées et le plaisir de la voile quand les équipages s’en  reviennent bord à bord vers leur escale du jour.
Vous êtes les bienvenus !
Le 3 mai 2013 
Le 41eme salon ostréicole de La Tremblade ouvre demain
Source : Sud Ouest 
Le matériel conchylicole sera présenté samedi et jusqu'à lundi, place Faure-marchand, sur fond de révision des zones sanitaires de production
Le salon est le grand rendez-vous annuel du secteur ostréicole
Le matériel conchylicole sera présenté samedi et jusqu'à lundi, place Faure-marchand, sur fond de révision des zones sanitaires de production
Le salon est le grand rendez-vous annuel du secteur ostréicole
Le  41e salon du matériel conchylicole de La Tremblade ouvre ses portes  demain samedi, à 9h30, place Faure-Marchand. Alors que les précédentes  éditions bruissaient des premières mortalités de jeunes huîtres en début  de saison printanière, cette fois, c'est un tout autre sujet que cette  épizootie qui mobilise la réflexion et l'inquiétude des professionnels.  Il s'agit du projet de l'administration de revoir le classement  sanitaire des zones de production en Charente-Maritime. Avec, à la clé,  l'obligation pour les producteurs d'huîtres et de moules, d'immerger  leurs coquillages dans des bassins de purification avant leur mise en  marché. Ce n'est pas la qualité des eaux littorales qui est en cause,  mais le resserrement des normes sanitaires européennes.
Jusqu'alors,  une zone restait classée A (sans besoin de purification ) quand bien  même 10% des analyses bactériologiques révélaient des seuils de  contamination faibles aux escherichia coli (coliformes fécaux)  compris  entre 230 et 1000 unités pour 100 g de chair et liquide intervalvaire.  Cette tolérance des 10% saute aujourd'hui. A quelle échéance précise  interviendra la révision ? L'administration ne le dit pas encore, mais  les professionnels l'attendent pour la rentrée de septembre.
Colloque Sud Ouest, dimanche
«  L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture  en Charente-Maritime ? » est le thème que la rédaction de « Sud Ouest »  et le Comité foires et salons de La Tremblade proposent, pour rebondir  au risque de déclassement en B des zones de production de coquillages  dans le département....
Désormais,  une seule analyse négative, suffirait à provoquer le déclassement en B  (obligation de purifier). Un débat qui pose en parallèle la dimension  des investissements que les conchyliculteurs vont devoir engager pour  s'équiper en moyens de purification. 
Colloque "Sud Ouest" : L’impact des normes sanitaires
Le sujet sera débattu au colloque que la rédaction de "Sud Ouest" animera dimanche, à 10h30, dans l'enceinte du salon .
L’impact des normes sanitaires
«  L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture  en Charente-Maritime ? » est le thème que la rédaction de « Sud Ouest »  et le Comité foires et salons de La Tremblade proposent, pour rebondir  au risque de déclassement en B des zones de productions de coquillages  dans le département. Pour débattre du sujet, ce dimanche, à partir de 10  h 30, dans l’enceinte du salon, place Faure Marchand, à La Tremblade,  plusieurs invités. Les mytiliculteurs Benoît Durivaud (Esnandes) et  Francis Bodet (Hiers-Brouage), le directeur du Comité régional  conchylicole Poitou-Charentes, Laurent Champeau, et le chercheur de  l’Ifremer Jean-Côme Piquet. Seront développés, entre autres, la question  de la qualité de l’eau, la notion de purification des coquillages, les  investissements que la purification impose aux producteurs de moules et  d’huîtres, le rôle des claires dans la purification, l’explication de la  situation aux consommateurs.:
Autres conférences et visite de l'Ifremer
A l’occasion du salon du matériel conchylicole, cultures marines et pêche de La Tremblade, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ouvre les portes des laboratoires de recherche de sa station de Mus-de-Loup, à Ronce-les-Bains, dimanche 5 mai, de 9 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Une animation est aussi prévue sur le stand de l’institut, au salon. Samedi, toutes les heures à partir de 14 h 30 y seront détaillées les activités des laboratoires trembladais. C’est aussi à l’initiative de l’Ifremer que seront présentées photographies et documents relatant l’épopée des plans de relance ostréicoles des années 70 avec le concours des producteurs et chercheurs japonnais.
Enfin, deux conférences seront proposées lundi, l’une sur la biodiversité des huîtres ; la seconde sur le projet bivalife, programme européen sur les organismes infectieux qui implique les professionnels des cultures marines. (Source : Sud Ouest)
Autres conférences et visite de l'Ifremer
A l’occasion du salon du matériel conchylicole, cultures marines et pêche de La Tremblade, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ouvre les portes des laboratoires de recherche de sa station de Mus-de-Loup, à Ronce-les-Bains, dimanche 5 mai, de 9 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Une animation est aussi prévue sur le stand de l’institut, au salon. Samedi, toutes les heures à partir de 14 h 30 y seront détaillées les activités des laboratoires trembladais. C’est aussi à l’initiative de l’Ifremer que seront présentées photographies et documents relatant l’épopée des plans de relance ostréicoles des années 70 avec le concours des producteurs et chercheurs japonnais.
Enfin, deux conférences seront proposées lundi, l’une sur la biodiversité des huîtres ; la seconde sur le projet bivalife, programme européen sur les organismes infectieux qui implique les professionnels des cultures marines. (Source : Sud Ouest)
Les étatsuniens ont trouvé la solution aux problèmes sanitaires...
Voyez comme ces huîtres sont appétissantes sans microbes !!!
La pasteurisation électronique… de l’huître !
Voyez comme ces huîtres sont appétissantes sans microbes !!!
La pasteurisation électronique… de l’huître !
Source : gizmodo le 2 mai 2013 à 13:30
Vous  souvenez-vous de ce Noël rendu épique à cause d’une huître pas  franchement fraîche ? Tout ceci ne sera bientôt plus qu’histoire  ancienne et ce, grâce à la pasteurisation électronique du mollusque.
Les huîtres dérangent, soit on les aime, soit on les déteste. Qu’importe, elles sont hélas aussi aphrodisiaques qu’insalubres et ne vous réserveront pas toujours de bonnes surprises.
Pour n’en citer que quelques uns, certains des agents pathogènes courants trouvés dans les huîtres sont l’hépatite A ou les norovirus, plus fréquemment elles causent de charmantes intoxications alimentaires et délicieux soucis d’estomac.
Les huîtres sont généralement nettoyées par chauffage, gel, ou en leur appliquant une pression élevée, mais ce n’est pas toujours efficace… C’est là que la pasteurisation électronique entre en jeu. Lorsqu’elles sont traitées avec une dose de 5 kilograys de faisceaux d’électrons, le risque d’hépatite A est réduit de 91% et d’un quart pour les norovirus !
Fervents défenseurs des bivalves, les chercheurs de Texas A & M University ont donc appliqué cette technologie pour tuer les agents pathogènes, technique approuvée par la FDA, mais pas encore utilisée à des fins commerciales.
Aux vues de son efficacité, nous pourrons bientôt compter sur des huîtres saines la prochaine fois que nous rechercherons un remède miracle à la gueule de bois.
L'étude est publiée dans Applied and Environmental Microbiology (AEM) d'avril 2013 : Susceptibility of Murine Norovirus and Hepatitis A Virus to Electron Beam Irradiation in Oysters and Quantifying the Reduction in Potential Infection Risks
Un résumé dans sciencedaily : Electron-Beam Pasteurization of Raw Oysters May Reduce Viral Food Poisoning
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Les charentais maitrisent la solution naturelle...
Les ostréiculteurs charentais-maritimes veulent voir reconnu le rôle des claires d’affinage dans le processus d’élimination des bactéries. L’administration renâcle.
3 500 hectares de claires. Les ostréiculteurs ont démontré qu’elles participaient à la purification des huîtres ; l’administration ne le reconnaît pas encore.
Les  claires jouent-elles un rôle sanitaire dans la purification des  coquillages ? Ces 3 000 hectares dédiés à l’affinage des huîtres  peuvent-ils aussi participer à leur décontamination, dans le cas où  elles présenteraient des taux de bactéries supérieurs à ceux fixés par  la réglementation européenne pour leur mise en marché ?
Ces  interrogations font écho au débat qui s’engage sur le classement de  salubrité des zones de production de coquillages, dont nous nous faisons  l’écho depuis le début de cette semaine.
Comment  l’interprofession conchylicole se positionne-t-elle dans le débat sur  le déclassement sanitaire des zones de production conchylicoles ? Le  président du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, Gérald  Viaud, en convient, il ne fait « pas de propagande volontaire » pour  inciter les conchyliculteurs à s’équiper en matériel individuel de  purification. L’explication est double.
D’une  part, du côté des ostréiculteurs, même quand les établissements ne sont  pas agréés par l’administration pour la purification, la pratique est  telle que, de fait, la production est purifiée. Selon Gérald Viaud, le  simple fait d’immerger les huîtres dans des dégorgeoirs, après récolte  sur l’estran, la traçabilité du produit, les auto-contrôles que  l’ostréiculteur se voit imposer par la marque collective Marennes-Oléron  (5 000 analyses par an réalisées par le laboratoire d’analyses  départemental, soit 100 000 en vingt ans) offrent de sérieuses garanties  sanitaires sur le produit.
D’autre  part, Gérald Viaud porte le débat sur un plan plus général, pour  justifier pourquoi il ne bat pas le tambour pour que ses collègues  s’équipent en purificateurs. « Ce que je redoute, c’est que si nos  décideurs voient que nous sommes tous équipés de dispositifs de  purification, le débat de fond sur la qualité de l’eau soit occulté.  Qu’ils ne soient plus, par exemple, engagés dans la définition des  schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (Sage). Or, le véritable  enjeu est celui-là. Il y a déjà beaucoup de dérogations à l’objectif  d’une eau de qualité en 2015… pourquoi ne pas, tant qu’on y est, se  donner 2050 comme objectif ?
Dans  cette affaire, nous aurons beau avoir les établissements les mieux  équipés en dispositif de purification, si l’eau de mer, et l’eau issue  des bassins versants ne sont pas de bonne qualité, à quoi bon ? »
L’administration  exprime des réticences sur cette approche de la « purification  naturelle ». La profession ostréicole entend démontrer le bienfait de  ces marais pour purifier une huître et les débarrasser en quelques  heures des eschichia coli qu’elles auraient en trop.
Aussi,  le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes s’est-il engagé pour  atteindre son objectif dans un partenariat avec le Centre régional  d’expérimentation et d’application aquacole (Creaa) du Château-d’Oléron.  Il s’agit d’apporter une démonstration scientifique.
Une purification rapide
(....)
Quatre tonnes étudiées
Du  coup, il s’est agi de renouveller l’expérience. Mais cette fois, les  huîtres ont été contaminées, à un taux de coliformes fécaux très  important, jusqu’à 70 000 unités pour 100 grammes de chair et liquide  intervalvaire (la norme pour le classement en A d’une zone de production  est 230 unités).
Quatre  tonnes d’huîtres ont ainsi été étudiées, dans les claires  expérimentales du Creaa. Les lots ont été suivis vingt-huit jours. Ce  qui a été observé, c’est que vingt-quatre heures après l’immersion des  huîtres, le taux de coliformes était descendu de 70 000 à entre 500 et 1  000. Quarante-huit heures après leur immersion, il n’y avait plus rien.  Selon les données qu’ils fournissent, la conclusion s’impose aux  responsables professionnels comme une évidence : « la claire agit comme  un purificateur ». Ce qui, au plan du zonage sanitaire justifierait, du  point de vue des ostréiculteurs, le classement des claires en A.
Du côté de l’administration, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Il  ne suffirait pas d’immerger dans une claire une huître provenant d’un  parc en mer classé B, pour considérer qu’il y a eu purification. Le  débat n’est donc pas clos.
Le  salon de La Tremblade, grand-messe de la conchyliculture, se tiendra du  4 au 6 mai. Dans l’actualité de la filière cette année, l’évolution du  classement des zones de production de coquillages et son double enjeu :  technique et sanitaire.
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Parler  d’un coquillage pouvant être consommé renvoie à la qualité du milieu  dans lequel il se développe et, principalement, à la qualité de l’eau.  L’Ifremer surveille cette qualité pour le compte de l’administration.  Son réseau de contrôle microbiologique nommé REMI s’articule autour  d’une cinquantaine de points de prélèvements répartis sur la façade  littorale charentaise. Chaque mois, des coquillages y sont prélevés et  analysés. La concentration en escherichia coli est notamment recherchée.  Quand il regarde l’évolution de la qualité de ce milieu marin à  l’échelle d’une décennie, Jean-Come Piquet, du laboratoire environnement  ressource des pertuis charentais, à Ronce-les-Bains, tire une analyse  plutôt positive. « La tendance sur cette période au plan bactériologique  est la stabilité, voire l’amélioration. À l’exception de la partie  Seudre amont (entre le pont de l’Éguille-sur-Seudre et Étaules) qui se  dégrade. C’est là, probablement un effet de la gestion quantitative de  l’eau douce. L’hypothèse est émise que, lorsque le fleuve ne coule plus  l’été, la dilution des bactéries est moindre et le niveau de  contamination augmente. À l’inverse de la Seudre amont, il y a le cas du  pertuis Breton où, sur la décennie, l’amélioration est la plus  flagrante du département. Là, on regarde aussi du côté du fleuve : la  Sèvre niortaise. Son débit a tendance à diminuer l’été ces dernières  années », ce qui réduirait d’autant le lessivage du bassin versant et  l’arrivée en mer de contaminants.
«  Les conchyliculteurs savent très bien comment fonctionne un coquillage,  et il faut louer leur travail, commente Jean Prou, autre chercheur de  ce laboratoire trembladais. Il n’y finalement que très, très peu  d’accidents, au regard du risque que l’on prend, dans l’absolu, à manger  un animal vivant qui fonctionne comme une éponge dans le milieu où il  vit. Historiquement, les conchyliculteurs ont pris conscience que la  qualité de leur produit passe par la qualité de l’eau et, ainsi, la  réglementation n’est qu’un support de leur activité. »
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Le sanglier est montré du doigt
Entre parcs ostréicoles et plages de sable fin, 2,5 millions ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau de pluie rejetée en mer. Sans précédent.
L’approche  est exemplaire. Rive gauche de la Seudre, la commune de La Tremblade  est la première à avoir défini un plan d’action pour réduire l’impact  urbain sur le milieu marin. Avant d’être rejetées à la mer, les eaux  pluviales sont épurées.
Une  manière d’éliminer les bactéries qui ternissent les analyses  sanitaires, et ainsi, de soutenir les deux poumons de la commune. Ici  sont en effet installés une centaine d’établissements ostréicoles qui  expédient 10.000 tonnes d’huîtres affinées par an. Ici aussi s’étirent  15 kilomètres de plages de sable fin grâce auxquels, l’été, la commune  multiplie par six sa population (30 000 personnes). L’huître comme le  baigneur réclament une eau de qualité.
Les  sangliers présents en très forte densité dans le massif forestier de la  Coubre raffolent du bain de vase, à marée basse, sur le rivage de  Ronce-les-Bains. Ces cochons sauvages seraient-ils une des causes de la  dégradation de la qualité sanitaire des eaux trembladaises ? « Nous nous  penchons sérieusement sur le sujet, note le premier adjoint au maire  François Patsouris, qui relève que près de 800 têtes ont été tuées cette  année et que l’autorisation d’abattage porte sur 500 sangliers  supplémentaires. Nous cherchons à savoir si leurs excréments ne sont pas  à l’origine des quelques dépassements de seuils sanitaires que nous  avons pu enregistrer », notamment depuis l’amélioration de notre réseau  pluvial.
De trop gros risques
«  Depuis quelques années, la situation sanitaire se détériorait, nous  avions de mauvais résultats d’analyses », résume en guise d’état des  lieux François Patsouris. Pour avoir été ostréiculteur et président de  l’interprofession conchylicole Poitou-Charentes, le premier adjoint au  maire de la commune aura, c’est indéniable, joué un rôle moteur dans  cette politique volontariste.... 
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Fortement subventionné
Sur  les 2,4 millions engagés dans ces opérations (hors acquisitions  foncières), la commune n’a recouru à l’emprunt et puisé dans ses fonds  propres qu’à hauteur de 941 000 euros. Le plus gros de l’investissement a  été couvert par la Région Poitou-Charentes, le Département de la  Charente-Maritime, la Communauté d’agglomération Royan-Atlantique et  l’Agence de l’eau Adour-Garonne, laquelle a engagé 343 600 €....
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Pour une analyse lucide de la réintroduction des farines animales
 Le  travail d'expertise de la proposition de résolution initiale ayant été  remarquablement conduit par la commission européenne, votre rapporteur a  décidé de soumettre à la commission des affaires économiques une  approche complémentaire à celle de l'excellent rapport de Mme Catherine  Morin-Desailly.
Le  travail d'expertise de la proposition de résolution initiale ayant été  remarquablement conduit par la commission européenne, votre rapporteur a  décidé de soumettre à la commission des affaires économiques une  approche complémentaire à celle de l'excellent rapport de Mme Catherine  Morin-Desailly.
Le  problème posé se caractérise par sa dimension transversale : à la fois  juridique, technique, scientifique, agricole, mais aussi médiatique et  sociétal. Il a paru utile et souhaitable d'y apporter un éclairage  conforme aux traditions de notre commission, c'est-à-dire en insistant  sur l'angle pragmatique et réaliste.
Au  moment où les appels à une meilleure information des citoyens et les  dénonciations médiatiques du « retour des farines animales » se  multiplient, il convient de réintroduire dans le débat des éléments  objectifs, en particulier sur l'essentiel, c'est-à-dire la nature des  protéines animales, la technique d'alimentation animale et la  mondialisation des échanges de produits ou de matières premières  agricoles.
Votre  rapporteur souligne que combattre les mystifications alimentaires  correspond aussi à une exigence sociale : en effet, la liberté de choix  des ménages ayant peu de ressources est avant tout contrainte par leur  pouvoir d'achat. Dans ce contexte, la mise en doute infondée de la  qualité et de la sécurité des produits qui leur sont proposés à un prix  abordable suscite l'anxiété des plus modestes.
A. Mise en perspective de l’interdiction des farines animales
Les  constatations de l'Académie d'Agriculture de France3(*) permettent de  mieux situer dans son contexte historique, géographique et scientifique  l'interdiction des farines animales qui est intervenue en décembre 2000  pour toutes les espèces d'élevage de l'Union Européenne.
1. Une parenthèse dans l'histoire agricole
Dès  1830, Anselme PAYEN, chimiste agricole français dans un ouvrage  couronné par la Société Royale d'Agriculture4(*) a présenté un plaidoyer  pour « l'animalisation de la nourriture des animaux » en soulignant son  intérêt économique : « En provoquant l'emploi des matières premières  délaissées on peut accroître la richesse nationale ». Cette idée a été  prolongée, de 1880 à 1910, par l'essor en Allemagne des sciences de la  Nutrition qui préconisent l'utilisation des FFV pour l'alimentation  raisonnée des animaux en fonction de leurs besoins. A partir de 1945,  l'expansion de l'industrie des aliments pour animaux repose sur les  mêmes concepts; et intègre systématique des farines animales.
L'Académie  d'Agriculture de France résume l'évolution jusqu'à nos jours par un  raccourci saisissant : « 180 ans d'utilisation des « farines animales »  dans toutes les espèces et dix ans de végétarisme imposé y compris aux  omnivores, avec, comme conséquences une dépendance aux importations de  soja parfois transgénique et un renforcement de la spéculation sur les  cours des matières premières alimentaires. »
Elle  ajoute, rejoignant ainsi les observations formulées au cours de  l'examen en commission des affaires économiques de la présente  proposition de résolution, que parmi les bénéficiaires des co-produits  de l'élevage on peut citer :
-  l'industrie cimentière qui tire avantage à la fois de subventions pour  la destruction des poudres C1 et C2 et d'un combustible gratuit à fort  pouvoir calorique ;
-  ainsi que la filière des co-produits animaux, les graisses de catégorie  C3 étant utilisées dans les lactoremplaceurs et en oléochimie.
2. Une singularité européenne.
De  manière générale, l'interdiction de l'utilisation de certaines  substances dans l'Union européenne (produits phyto-pharmaceutiques ou  médicaments vétérinaires, par exemple), même scientifiquement fondée, ne  fait pas toujours partie des exigences de production pour les produits  importés. Il en va de même aujourd'hui pour l'utilisation des PAT dans  l'alimentation des animaux d'élevage, en particulier des porcs,  volailles et poissons, interdite pour les producteurs européens, mais  autorisée dans l'ensemble des pays tiers.
Le  Conseil national de l'alimentation5(*) rappelle qu'en conséquence, les  consommateurs peuvent trouver, sur un même étal, de la viande ou du  poisson d'origine Union européenne nourris sans addition de PAT et a  fortiori de farines, et des produits comparables, originaires de pays  tiers, pour lesquels ces interdictions ne s'appliquent pas. Dans la  mesure où il n'existe pas de réglementation obligeant à délivrer une  information spécifique sur l'utilisation de ces matières premières, les  consommateurs ignorent ces différences....
Proposition de résolution 
Le Sénat,
Déplore  le règlement (UE) n° 56/2013 de la Commission du 16 janvier 2013 visant  à autoriser l'utilisation dès juin 2013 de protéines animales  transformées pour l'alimentation des poissons d'élevage et salue  l'opposition de la France lors du vote en comité de réglementation de  cette décision ;
Demande que des études soient menées au plan national et européen en vue :
-  d'évaluer les pratiques effectives de la filière de production des  protéines et graisses animales dans l'ensemble des pays européens ;
-  d'évaluer les impacts économiques et environnementaux de l'utilisation  des protéines animales pour les poissons d'élevage au regard de  l'utilisation d'autres sources de protéines notamment végétales ;
Au  vu des résultats de ces études et en tant que de besoin, invite le  Gouvernement à demander le réexamen, par la Commission européenne, de  l'autorisation des protéines animales transformées ;
Invite le Gouvernement à créer un label « 100 % végétal et poisson » et à promouvoir ce label au niveau européen ;
Demande  aux autorités européennes de ne prendre aucune nouvelle décision  d'autorisation d'utilisation de protéines animales transformées dans  l'alimentation des animaux d'élevage.
Source : Cliquer Ici pour accéder Proposition  de résolution tendant à la création d'un droit européen pour le  consommateur à la maîtrise et à la parfaite connaissance de son  alimentation / Rapport n° 534 (2012-2013) de M. Jean-Jacques LASSERRE,  fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 23  avril 2013
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Le 2 mai 2013
La meilleure façon de cultiver des moules
La mytiliculture, c’est-à-dire l‘élevage de moules, est l’une des principales activités liées aux coquillages et aux fruits de mer avec une production totale d’environ 500 000 tonnes par an et un potentiel encore plus élevé. Pour produire davantage et de manière durable, l’un des premiers producteurs en Suède a décidé de participer à un projet européen en testant les bonnes pratiques et les nouvelles technologies pour tirer le meilleur parti de ses moules.
Source : Euronews 
“ Sur les 4 à 5 tonnes que nous avons récoltées aujourd’hui, je pense qu’environ 30 % seront perdus “ estime Anders Granhed, mytiliculteur à Scanfjord. Grâce à cette expérience, nous avons réduit le gaspillage de 5 à 10 % environ.”
Les scientifiques du projet de recherche européen ont examiné chaque étape de la culture des moules avec les producteurs, de la récolte jusqu‘à la consommation. Ils ont identifié les phases les plus critiques et ont cherché à savoir comment limiter ces énormes gaspillages.
Ces efforts ont porté leurs fruits.
“L’un des principaux problèmes est l‘énorme quantité de gaspillage, 20 à 30 % de la production de moules est en en fait perdue dans les différentes étapes de la production, rappelle Grethe Adoff, biologiste, coordinatrice du projet “Moules vivantes” (Mussels Alive). L’objectif était de réduire le gaspillage de 35 %. Nous n’avons certes pas atteint ce résultat, mais nous avons vraiment constaté une augmentation de la production.”
Le coeur du projet repose sur un système de recirculation de l’eau pour stocker les moules et les conserver vivantes sur un laps de temps. Cela permet aux cultivateurs d’une part d‘être moins dépendants des changements du temps, qui peut les empêcher de récolter, et d’autre part d‘économiser de l‘énergie et de l’eau.
“ Dans un système de recirculation, on n’a besoin que de très peu d’eau nouvelle, explique Mads Dorenfeldt, biologiste à l’Institut national de Technologie en Norvège. Dans ce système, par exemple, nous pompons environ 12 000 litres d’eau par heure pour la recirculation. Mais nous n’ajoutons que 15 litres par heure.”
Dans un système normal d‘écoulement, un producteur a besoin d’environ 20 litres par heure et par kilo de moules, ce qui implique des coûts plus élevés pour refroidir l’eau. Un autre élément, variable dans la nature, est maintenu constant ici : la qualité de l’eau. C’est la fonction du “récupérateur de protéines”.
“ Cela enlève toutes les particules organiques fines qui s‘échappent des moules, poursuit Mads Dorenfeldt. Il y a une pompe en bas de ce cylindre qui crée des millions et des millions de micro bulles et toutes les protéines dans l’eau adhèrent aux bulles et s’agglomèrent ici pour former cette mousse. Celle-ci est alors expurgée du système, ce qui nettoie l’eau.”
Pendant tout ce processus graduel, les moules sont exposées à un important impact mécanique qui peut affecter leur vie à la fin. C’est ainsi qu’ont été identifiées les étapes les plus critiques du processus :
“ Nous avons fabriqué cette fausse moule au milieu de vraies moules, et nous avons installé un capteur à l’intérieur pour mesurer l’impact mécanique pendant tout le processus jusqu‘à l’inspection “ explique Gyda Christophersen, elle aussi biologiste à l’Institut national de Technologie en Norvège.
Grâce aux mesures de la moule électronique, le cultivateur a pu ajuster la vitesse de rotation et la quantité d’eau circulant dans l’appareil. La chaîne de production de moules est maintenant moins irrégulière.
Les scientifiques l’ont prouvé : plus le processus se fait en douceur, moins il y a de manipulations, meilleure sera la qualité des moules.
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Les mytiliculteurs sont exposés au déclassement sanitaire des zones de production. Leur président, Benoît Durivaud, leur recommande de préférer la purification collective.
Benoît Durivaud : « Les nouvelles normes sanitaires européennes vont impliquer une modification profonde des modes de distribution des moules. »
La mytiliculture en Charente-Maritime, c’est une production de 10 000 tonnes de moules sur filières et bouchots, ce sont 135 concessionnaires identifiés dans les deux pertuis d’Antioche et Breton, dont 120 Charentais-Maritime. 47 d’entre eux adhèrent au Syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton que préside Benoît Durivaud. Ils représentent près de 80 % de la production de moules du département.
En quoi l’évolution prévisible du classement sanitaire des zones de production concerne-t-elle au premier chef ces producteurs ? Les explications de Benoît Durivaud, qui est par ailleurs vice-président du Comité régional conchylicole de Poitou-Charentes.
Benoît Durivaud. Parce que ces normes vont impliquer à très court terme une mutation profonde des modes de distribution de notre produit. Il va s’agir de passer par un purificateur, avant la mise en marché des moules. C’est-à-dire que les producteurs qui ne pourront investir dans cet outil devront recourir à un prestataire qui en dispose d’un. Mais encore faudra-t-il le trouver. Il recevra le volume de moules à purifier, mais avec le risque pour le producteur, de perdre la main sur le commerce, dans le contact direct avec le client.
Et pour ceux qui sont prêts à investir dans l’outil de purification, quel sera l’impact ?
Il faut d’abord comprendre qu’en baie de l’Aiguillon, les concessions ne sont accessibles que par la mer. Nous avons donc dû investir dans des bateaux-ateliers. Ce qui signifie que nous pêchons nos moules et les conditionnons à bord. Arrivées sur le quai, elles sont prêtes à expédier. Certains d’entre nous n’ont donc pas d’installations à terre. Ainsi, il n’y a qu’un établissement d’expédition en dur à Charron, moins de huit à Esnandes, une demi-douzaine à Marsilly, un à L’Houmeau, quatre à La Rochelle, rien à Fouras, et peut-être quelques bassins aux Boucholeurs. Avec le déclassement sanitaire en B qui nous guette, nous devrons purifier à terre. Rien qu’en matériel (les bacs isothermes, le réseau hydraulique, les pompes, écumeurs, aérateurs, réserve d’eau maçonnée), on parle d’un investissement de l’ordre de 100 000 euros pour purifier l’équivalent de sept tonnes de moules.
Mais, il y a un plus gros écueil encore : l’accès au foncier. Dans ces secteurs, soit il n’y a pas de surface disponible, soit le prix du mètre carré est prohibitif.
Dans ce contexte, quelle est la préconisation du président de syndicat professionnel ?
Éviter le vent de panique et la course effrénée à l’investissement. Ne pas succomber au charme des sirènes des marchands de matériels de purification. Nous devons d’abord voir avec les pouvoirs publics ce que seront les scénarios d’évolution des différentes zones de production. Et mon rôle, c’est aussi d’orienter les producteurs qui ne peuvent investir dans des solutions individuelles, vers les projets collectifs qui sont en cours de montage. Il y a celui du syndicat mixte de Chef-de-Baie, au port de pêche de La Rochelle, et celui de Charron que porte la Communauté de communes du pays marandais.
Je dois aussi alerter mes collègues que cette évolution des normes aura un impact sur la rentabilité de leurs entreprises. Que la solution soit individuelle ou collective, les investissements ne pourront pas être répercutés sur le prix de la moule. Parce que le marché national est tenu par la grande distribution. Les Hollandais ont une moule purifiée qui est déjà bien placée en prix.
Les Bretons, les Normands intègrent aussi déjà la part de purification dans leur prix, à l’inverse de producteurs charentais, ils ont des établissements à terre et n’ont pas à engager d’investissements supplémentaires. Une Charron s’achète 1,60 € le kilo au producteur, une moule du Mont Saint-Michel autour de 2 €. La marge de manœuvre sur le prix, pour nous Charentais, est donc étroite.
Que dites-vous au consommateur ? Doit-il s’inquiéter de ce déclassement ?
(...)
Recueilli par Philippe Baroux
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Les Français ont un taux d’imprégnation parmi les plus élevés, pour certains pesticides, comparé aux Américains ou aux Allemands. C’est ce que révèle une étude de l'institut national de veille sanitaire, qui porte sur trois familles de pesticides et certains PCB. Si l’alimentation est la première cause d’exposition, c’est surtout sur les usages domestiques que l’inVS met en garde. L’étude met en lumière que l’interdiction ou la restriction, au fil des années, de certains produits jugés trop toxiques, reste la seule voie pour diminuer l’exposition des individus et des écosystèmes.
La première place européenne de la France comme utilisatrice de pesticides se lit dans le corps des Français. L'institut national de veille sanitaire (inVS) a publié, lundi 29 avril, le second tome de son rapport consacré à l’«exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement», qui porte sur les pesticides et les PCB-NDL. Ce travail, qui s’inscrit dans le cadre du volet environnemental de l’étude nationale nutrition santé (ENNS), a été réalisé grâce à des analyses de sang, d’urine et de cheveux prélevées sur un échantillon représentatif de la population française en 2006-2007. Il reflète son imprégnation et son exposition chronique à des substances chimiques qui ont été ou sont toujours utilisées par le monde agricole et par les particuliers.
Les pyréthrinoïdes arrivent en tête des pesticides les plus utilisés et les plus fréquemment retrouvés tant dans les organismes que dans les logements. Les professionnels comme les particuliers en font un grand usage . Résultat: «Les concentrations urinaires de tous les métabolites [produits de dégradation mesures des pyréthrinoïdes étaient plus élevées que celles observées en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis», écrit l’inVS. La consommation de fruits et légumes est la source principale d’exposition, mais aussi l’ingestion de poussières contaminées pour les enfants et l’inhalation de l’air intérieur lors d’utilisation d’aérosols. Peu toxiques, les pyréthrinoïdes ont, en revanche, des effets perturbateurs sur le système endocrinien.
Les pesticides organophosphorés sont efficaces pour les insectes et les acariens. Leur usage s’est beaucoup réduit et a été très restreint au fil du temps. «Globalement, les concentrations urinaires de ces (…) métabolites (…) étaient en 2007 inférieures à celles de la population allemande (en 1998) mais supérieures à celles des Américains ou des Canadiens et similaires à celles de la population israélienne (pour les métabolites diméthylés)», écrit l’inVS. Tout en notant que des facteurs tels que l'âge et la corpulence semblent «influencer de façon importante les biomarqueurs urinaires», la proximité avec des vignes, ainsi que l’alimentation et l’usage d’insecticides dans le logement sont des facteurs importants d’exposition. Les animaux d’élevage sont également susceptibles d’être exposés, ces pesticides étant souvent utilisés pour désinfecter les bâtiments agricoles.
Viande et produits de la mer (qui ont une forte tendance à la bioaccumulation) sont deux voies d’exposition fortes. Un avis récent de l’Anses avait attiré l’attention sur les niveaux d’exposition élevés à deux pesticides de cette même famille -pyrimiphos-méthyl et chlorpyriphos-méthyl- détectés dans respectivement 20% et 13% des échantillons de céréales en France en 2010. «Ces deux insecticides (autorisés pour le stockage des grains de céréales récoltés), très fréquemment détectés, pourraient également être associés aux niveaux d’imprégnation en métabolites diméthylés d’organophosphorés mis en évidence. Cette hypothèse est d’autant plus réaliste compte tenu de la forte consommation de produits céréaliers en France», écrit l’inVS. L’intoxication chronique à ces substances peut conduire à des atteintes neurologiques et à une polyneutopathie. «Des effets sur la reproduction (toxicité testiculaire, malformations squelettiques dans la descendance d’animaux exposés) ont également été suggérés dans les études animales. Chez la femme enceinte, l’exposition aux organophosphorés ou à leurs métabolites a été associée à des perturbations ultérieures du développement de l’enfant», écrit l’inVS.
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Les trois principaux insecticides néonicotinoïdes accusés d'être à l'origine de la surmortalité des abeilles vont être bannis en Europe.
La nouvelle va réjouir les apiculteurs. La Commission européenne s'apprête à interdire pour deux ans l'usage des trois principaux insecticides néonicotinoïdes. Ils sont accusés d'être une des causes principales de la disparition des colonies d'abeilles. Quinze pays, dont la France, l'Espagne et l'Allemagne, se sont prononcés, hier, pour cette interdiction proposée par la Commission européenne. Le résultat de ce vote ne suffisant pas à assurer une majorité qualifiée, c'est donc la Commission de Bruxelles qui va « dans les prochaines semaines » confirmer cette décision.
L'usage de la clothianidine, du thiamethoxame et de l'imidaclopride va donc va être interdit sur la plupart des cultures à l'exception des céréales d'hiver (blé notamment) et des productions non attractives pour les abeilles comme la betterave à sucre par exemple. Les principales cultures touchées par cette décision seront le maïs, le colza, le tournesol et le coton.
Les deux fabricants de ces produits, l'allemand Bayer et le Suisse Syngenta, ont quand même obtenu un léger report de la mise en application de cette mesure qui devait, dans un premier temps, entrer en vigueur dès le 1er juillet et ne pourra finalement débuter que le 1er décembre. Les agriculteurs ayant déjà commencé à acheter leurs semences, Bruxelles ne souhaite pas avoir à les rembourser.
(...) 
Antonin GARNIER
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À l'occasion de la Semaine du golfe, l'association des Plus belles baies du monde lance un intéressant petit ouvrage (*) qui fait le point sur le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon.
« On a la chance de vivre dans une des plus belles baies du monde et on ne le dit pas assez ». Hervé Laigo, André Mallol, Michel Met et Francis Salaün sont parmi les membres fondateurs de ce réseau des plus beaux sites littoraux sur la planète. Ils ont travaillé d'arrache-pied pendant six mois pour sortir un tableau en 56 pages sur le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon.
Siège mondial à Vannes
Ces deux baies ont été rassemblées en une seule identité géographique et sont l'âme d'un réseau international qui réunit 35 baies prestigieuses de tous les continents : Tadoussac au Québec, Le Cap en Afrique du Sud, Halong au Vietnam, San Francisco, Bodrum en Turquie, Diego Suarez à Madagascar... Toutes diverses sur le plan environnemental et humain. En France, la baie de Somme, la baie du Mont-Saint-Michel, La Baule, Porto Girolata, en font aussi partie, avec la Guadeloupe et La Martinique. C'est de Vannes qu'est parti le mouvement, en 1997. L'office de tourisme de la ville en est, d'ailleurs, le siège mondial. « On aimerait bien ouvrir une maison des baies », indique Francis Salaün. Jugé inadapté, le mot « club » a été abandonné. « On est sous statut ONG et on parle tout simplement des Plus belles baies du monde. Pour y adhérer, il faut remplir quatre critères définis par l'Unesco, dont témoigner d'une vie très ancienne comme celle des bâtisseurs des mégalithes », dit Hervé Laigo. L'association a voulu profiter de la Semaine du golfe pour montrer, à travers cet opuscule édité à 3.000 exemplaires (4 €), le caractère « exceptionnel » du golfe et de la baie de Quiberon, « dont on n'a pas toujours conscience ». « Ce n'est pas une plaquette touristique », souligne Michel Met.
Une économie diversifiée
Ces 56 pages sont une synthèse sur la géologie, les mégalithes, la plaisance, la pêche, le projet de parc naturel régional du Golfe et la démographie. Une large part est consacrée à l'économie. « On a la chance d'avoir une économie diversifiée, née de cette situation privilégiée », souligne André Mallol qui a rédigé cette partie. « Grâce aux possibilités offertes par le télétravail, on vient s'installer chez nous », précise Marie-André Gouzerh, adjointe à La Trinité. D'où les deux maîtres mots des Plus belles baies du monde : « Protéger et valoriser ».
* Disponible à partir de la semaine prochaine dans les librairies et sur le stand des Plus belles baies, au port de Vannes, lors de la Semaine du golfe, du 6 au 12 mai.
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Élevage de poissons. Cermaq rejette une offre de Marine Harvest
OSLO, 2 mai (Reuters) - Cermaq,  le numéro deux norvégien de l'élevage de poissons, a rejeté l'offre de  rachat de 1,7 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) émanant Marine  Harvest, le numéro un mondial du secteur, estimant que les conditions de  la proposition de son concurrent local n'étaient pas acceptables.
A  la suite de ce refus, l'action Cermaq bondissait vers 8h25 GMT de  19,19% à 102,5 couronnes norvégiennes, un niveau juste en-deçà de  l'offre conditionnelle de 105 euros de Marine Harvest, qui représente  une prime de 22% par rapport au dernier cours de clôture.
De son côté, le titre Marine Harvest avançait de 3,58% à 6,215 couronnes alors que la Bourse d'Oslo perdait 0,77%.
Cermaq  a dit qu'il maintenait son offre de 732 millions de dollars sur la  firme péruvienne Copeinca, alors que Marine Harvest exige justement que  le groupe renonce à cette acquisition.
Les  entreprise d'élevage de saumon ont profité d'une forte hausse des prix  cette année, sous l'effet conjugué d'une demande soutenue émanant  d'Amérique du Nord et d'une augmentation limitée de l'offre,  principalement à cause d'une baisse des stocks au Chili, touchés par des  maladies.
"Le  conseil d'administration a estimé à l'unanimité que les conditions de  l'offre de Marine Harvest sous-évaluaient le groupe (..)", a souligné  Cermaq dans un communiqué. (Balazs Koranyi, Constance De Cambiaire pour  le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)
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 Dans  le cadre du mois de l'environnement qui se déroule sur l'île de Ré en  avril 2013, l'Adepir, à l'Ancre Maritaise, vous convie à assister à une  conférence donnée par la société Ovive sur le thème du recyclage des  coquilles d'huîtres :
Dans  le cadre du mois de l'environnement qui se déroule sur l'île de Ré en  avril 2013, l'Adepir, à l'Ancre Maritaise, vous convie à assister à une  conférence donnée par la société Ovive sur le thème du recyclage des  coquilles d'huîtres :
« Globe Export », entreprise de Rosporden dans le Finistère, pionnière de la valorisation des algues bretonnes dans l’alimentaire, a remporté deux prix élite dans le cadre du Seafood de Bruxelles.
Neuf poissonneries et vingt-six restaurants du bassin d’Arcachon mettent en valeur, tout au long du week-end, les palourdes pêchées dans le Bassin....
Plus de 70 professionnels ont pêché 694 tonnes de moules et 613 tonnes de palourdes en 2011 : « Ils constituent les premiers tonnages du Bassin » rappelle Jean-Michel Labrousse, le président des pêcheurs.
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Question écrite n° 05392 de M. Claude Bérit-Débat (Dordogne - SOC)
Or, nous le savons, le nombre des exploitations agricoles ne cesse de baisser depuis plusieurs décennies, au profit des très grandes exploitations et au détriment de la diversité des cultures et des petites structures agricoles dont l'activité combinée est la « polyculture élevage », ou encore « l'élevage bovin lait ».
Le Gouvernement tente aujourd'hui d'inverser cette tendance. Une première étape vers cet objectif a été réalisée avec l'augmentation, pour 2013, du nombre des bénéficiaires aux aides à l'installation. L'installation des jeunes agriculteurs fera partie également de la prochaine loi d'avenir de l'agriculture.
Il lui demande, en conséquence, quel est son sentiment général sur la question de l'installation des jeunes en agriculture et quelles sont les pistes qu'il souhaite mettre en avant pour faciliter le renouvellement des exploitations agricoles.
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4 & 5 juin 2013
AgroParistech, Paris - 5e
Pour plus d'informations et programme, cliquer CCP 2013
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La flambée des prix des matières premières inquiète la filière saumon. Chez Marine Harvest des pertes sont annoncées.
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Alors qu’il a publiquement annoncé sa démission du poste de président du Comité national de la conchyliculture pour le mois de juin prochain, et après 15 années d’exercice, Goulven Brest était néanmoins présent à une réunion de présentation du programme Score, jeudi dernier, salle Océane du casino de Capbreton. L’homme était entouré d’ostréiculteurs du lac marin d’Hossegor et d’élus. Évidemment, l’ambiance était quelque peu plombée par la surmortalité des jeunes huîtres, phénomène répandu au-delà des frontières landaises, mais aussi par la récente interdiction de vendre celles du lac d’Hossegor en raison d’une pollution aux origines non encore officiellement établies, mais qui impliquerait une (ou plusieurs) stations d’épuration en amont. L’enquête est toujours en cours.
   
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Mais pourquoi? Oui, pourquoi ne peut-on rien faire contre l’industrie de l’alimentation? Pourquoi finit-elle toujours par gagner? Pourquoi le sel et le sucre dans les plats? Pourquoi l’huile de palme? Pourquoi le suremballage et les minidoses qui coûtent dix fois plus cher, pourquoi les colorants, les additifs, la pub mensongère, et, surtout, pourquoi notre impuissance complète à obtenir la moindre amélioration?
Parce que. Parce qu’il n’existe pas en France de puissance industrielle supérieure à celle du lobby agroalimentaire. Communiqué du ministère de l’Agriculture, le 26 février 2013: «Avec près de 13.500 entreprises et plus de 400.000 salariés, les industries agroalimentaires restent le premier employeur en France.»
Mieux, c’est-à-dire pire pour nous: ces boîtes ne sont pas, pour l’essentiel, délocalisables. Elles assurent du taf en France, mais la moindre embrouille de concurrence peut jeter de nouveaux chômeurs sur le pavé, sans compter les tombereaux de purin dans les préfectures. Il ne faut donc pas bouger. Il faut juste applaudir. Commentaire de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), cœur du lobby, à propos du bilan 2001 du secteur: «L’industrie agroalimentaire [...] résiste à la désindustrialisation du territoire. De fait, depuis 1998, les effectifs de l’agroalimentaire sont restés stables, contrairement à l’ensemble de l’industrie, qui a connu un recul de plus de 16%.»
La bouffe, une histoire d'amour
Ajoutons pour avoir bien mal un autre commentaire de cette même ANIA, le 22 mai 2012: «Nous nous félicitons que, pour la première fois, l’intitulé de notre ministère de tutelle intègre explicitement l’agroalimentaire.» Quatre jours plus tôt, le socialo Stéphane Le Foll est en effet devenu ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. On n’avait encore jamais vu en France un ministre de l’Agroalimentaire, et ce n’est pas tout. Le 21 juin 2012, Le Foll est rejoint par un ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot. L’industrie mouille sa vaste culotte.
Du côté des industriels sortis des catacombes de la guerre, c’est une divine surprise: on ne parle plus que des nouveaux produits made in America que sont les pesticides, les engrais, les tracteurs. Fernand Willaume est le personnage clé de l’explosion de l’agriculture industrielle qui, de 1945 à 1960, va installer à tous les postes des copains et des obligés....
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Une grande famille
Un immense jeu de chaises musicales n’a fait que déplacer des pions sur l’éternel même damier. Tirons un ou deux fils actuels. Qui est le président en titre de la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation, cœur nucléaire de l’agriculture industrielle ? Luc Guyau, ancien éleveur industriel de Vendée, mais surtout ancien président de la FNSEA, bien entendu membre éminent de l’UMP. À l’automne 2009, Sarkozy, alors président, pousse sa candidature, et emporte le morceau.
Qui est aujourd’hui président de la FNSEA? Xavier Beulin, gros céréalier de la Beauce, mais aussi patron d’une holding invraisemblable appelée Sofiproteol, bras «financier et industriel de la filière française des huiles et protéines végétales». Chiffre d’affaires de ce monstre méconnu : 7,3 milliards d’euros en 2012. Sofiproteol, c’est l’industrie des biocarburants, qui transforme des plantes alimentaires en carburant automobile.....
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C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.
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Le Comité régional conchylicole organise, le 4 mai, la sélection pour le championnat de France des écaillers. Les candidatures sont attendues jusqu’au 30 avril 2013
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Question écrite n° 04677 de M. Michel Doublet (Charente-Maritime - UMP) publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 - page 476
Jean-René est l’un des deux salariés de la pisciculture. Il l’entretient tous les jours.
En bout de parcours, les stocks de poissons sont pesés
Le  Maroc ambitionne dans le cadre du plan Halieutis d'atteindre un tonnage  conséquent en 2020, chiffré à 200 mille tonnes. La production annuelle  actuelle ne dépasse guère les 300 tonnes.
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- 16 mai à Lyon
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Le 19 avril 2013
Marennes-Oléron. Bellevue touché de plein fouet par la mortalité des palourdes
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La relation eau/agriculture revêt aujourd’hui une acuité majeure pour garantir la durabilité d’un secteur d’activité essentiel pour notre pays et ses territoires.
Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?
11e Forum de l'AFH - 2013
"Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?"
Association Française d'Halieutique (AFH)
19 juin au 21 juin 2013
Pessac (Bordeaux).
Toutes les informations sont disponibles sur le site de l'AFH
9h30-12h30 : Les différentes facettes de la qualité des eaux (présentations et débats)
1/ L’enjeu sanitaire
2/ L’enjeu environnemental
3/ L’enjeu de solidarité «amont-aval»
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Algoculture : 200 hectares en projet à Lesconil (Le Progrès)
Trois entrepreneurs veulent cultiver 5 000 tonnes d'algue brune par an. Ce serait la première concession de cette taille en France. Ce projet est présenté par Adèle Morlet.
20 emplois à la clé
Idéalement, Algolesko espère immerger les premières plantules en septembre prochain. Mais d’ici là, il faudra lever quelques obstacles. À commencer par l’opposition des pêcheurs, encore formulée lors de la réunion organisée vendredi 15 février. « Nous ne sommes pas opposés. Nous voulons seulement être associés à tous les projets maritimes. La pression augmente dans la bande côtière. Les zones de pêche se restreignent »,déplore Solenne Le Guennec, du Comité des pêches du Finistère.
Jacques Prat et ses associés attendent que les pêcheurs leur fassent des propositions de zones. « Ils disent qu’ils pêchent sur tout le secteur. Il y a forcément des zones où la pêche est moins forte. Il faut qu’ils lâchent du lest », juge Jacques Prat....
Source : Sud Ouest
La nutrition durable des poissons d’élevage et l’avenir de la filière étaient au cœur des Journées de Saint-Pée-sur-Nivelle (64).
Soutenir l’aquaculture...
Les entreprises spécialisées dans les services de décontamination de l’eau et dans la gestion des déchets alimentaires sont attendues.
                   
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Source : Sud Ouest par Philippe Baroux
Combien d’entreprises conchylicoles ont disparu au cours des douze dernières années ?
Il s’agira d’affiner les données disponibles, qui révèlent déjà un affaissement de la production d’huîtres à 80 600 tonnes, pour une valeur de 347 millions d’euros.
 Source : Ministère de l'Ecologie
Source : Ministère de l'Ecologie
 Chargement de moule Mytilus galloprovincialis à Arousa (Galice) (Image wikipedia L.Miguel Bugallo Sánchez )
Chargement de moule Mytilus galloprovincialis à Arousa (Galice) (Image wikipedia L.Miguel Bugallo Sánchez ) 
Source : Midi Libre
Depuis le 2 avril, deux bassins de Galice sont contaminés par une algue toxique.
Suivront trois autres week-ends de promotion, moules et palourdes, les 18 et 19 mai, les 15 et 16 juin, puis les 22 et 23 septembre.
Brigitte Allain veut faire la transparence sur les pratiques quotidiennes de l'industrie agroalimentaire
Agé de 32 ans, il est élu Maire de Plonéour Lanvern en 1992 après la démission d'Armand Pavec pour raisons de santé. Michel Canévet était alors son adjoint à la jeunesse. Depuis 92, l'emblématique Maire de Plonéour a été réélu en 1995, 2001, 2008.
Le 25 Mars 2013 à Hanoi a eu lieu la première réunion de démarrage officiel du projet ESTAFS sur “Ethnobotanique pour une aquaculture durable et sécurité des aliments »...
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Imaginé et conçu par le bureau d'études Seaways, ancré au coeur du port morbihannais, l'engin aux allures de frégate furtive effectue des mesures océanographiques et bathymétriques (1). Au doigt et à l'oeil.
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Blue economy in freshwater aquaculture
10 April
European Parliament, Brussels, Room JAN 6Q1
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Source : Delta FM
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Le 8 avril 2013
Taux de réussite à 90 %...
Un décroché avec cale à bateaux réservée aux professionnels rappellera l’estey entre les deux îlots.
Une rencontre régionale a été organisée pour évoquer le potentiel de la filière aquacole du crabe de mangrove, co-organisée par l’ARDA et le programme SmartFish de la COI à Maurice, le 3 avril 2013.
Hélène Lassau, présidente de l'Association des amis de l'église Notre-Dame.
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(*) l'équivalent de 700 000 tonnes de captures
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Les ostréiculteurs travaillent avec le laboratoire d'analyses Frank-Duncombe, à Caen, pour déterminer l'origine de ce fléau.
Quelles conséquences pour la filière ostréicole ?
Pourquoi faire appel au laboratoire départemental Frank-Duncombe ?....
Le préfet vient de lancer deux missions d'enquête pour obtenir la reconnaissance de calamités agricoles. Agriculture et ostréiculture sont concernées.
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Le 1 mai 2013 
Marine Harvest vise toujours plus gros : 4 milliards d’euros !
Marine Harvest vise toujours plus gros : 4 milliards d’euros !
Le "grand loup" a toujours plus d'appétit !... 
Le norvégien Marine Harvest, leader mondial dans l’élevage de saumon avait repris en décembre 2012 le polonais Morpol, numéro 1 européen de la transformation des salmonidés. MH souhaite maintenant englober Cermaq, société détenue par l’Etat norvégien (43,5%), numéro 2 ou 3 dans la salmoniculture et leader mondial dans l’alimentation piscicole (Ewos)...
L'offre d'achat de Marine Harvest pour prendre le contrôle de son principal concurrent : 1,22 milliard d'euros !
Le norvégien Marine Harvest, leader mondial dans l’élevage de saumon avait repris en décembre 2012 le polonais Morpol, numéro 1 européen de la transformation des salmonidés. MH souhaite maintenant englober Cermaq, société détenue par l’Etat norvégien (43,5%), numéro 2 ou 3 dans la salmoniculture et leader mondial dans l’alimentation piscicole (Ewos)...
L'offre d'achat de Marine Harvest pour prendre le contrôle de son principal concurrent : 1,22 milliard d'euros !
Dans le giron de John Fredriksen, magnat du transport maritime (armateur de tankers)(*), Marine Harvest se hisserait au 3e  rang mondial des sociétés de produits de la mer avec un chiffre  d’affaires de plus de 4 milliards d’euros. Derrière les 2 titans  japonais, Mahura et Nissiu, mais devant Nichirei (Japon) et Thai Union  Frozen Products (Thaïlande). 
Toutefois,  l’offre d’achat de Marine Harvest est subordonnée au retrait de Cermaq  dans l’acquisition du minotier péruvien Copeinca. « À notre avis, aucune  autre fusion industrielle que Cermaq et Marine Harvest ne pourrait  placer ces deux entreprises et l'industrie maritime norvégienne dans une  position de leadership mondiale », a déclaré Ole-Eirik Lerøy, président  de Marine Harvest. « Nous voulons construire une société intégrée de  fourniture de protéines en mettant l'accent sur la nutrition piscicole,  l'aquaculture et la transformation à forte valeur ajoutée ; ce qui rompt  avec la production traditionnelle de matières premières des entreprises  norvégiennes. »
D’après Undercurrentnews : Marine Harvest, Cermaq, Morpol combo would lead in farming, feed, VAP et Seafoodsource : Marine Harvest makes takeover bid for Cermaq
(*)  John Fredriksen, l’une des fortunes les plus grandes au monde, est  appelé le « Big Wolf » en Norvège. Il se dit "vert", "durable" et  "transparent". Lire : Les liaisons dangereuses du WWF...
Pendant ce temps, MH se déleste en Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé ? 
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Le 29 avril 2013
En Europe, l’élevage piscicole stagne depuis une dizaine d’années, à la différence d’autres régions du monde comme l’Asie.
Pourtant, « le secteur aquacole de l’UE possède un potentiel de croissance important et peut contribuer à épargner des ressources marines surexploitées », a indiqué la Commission dans un communiqué.
« Le secteur de l’aquaculture peut contribuer à combler l’écart entre une consommation toujours plus importante de produits de la mer et la raréfaction des ressources halieutiques », tout en stimulant « la croissance et l’emploi », a-t-elle précisé.
Pour donner un nouvel élan à l’aquaculture, Bruxelles a proposé des mesures facultatives comme la simplification administrative, un accès à l’eau et à l’espace facilité pour les aquaculteurs et un meilleur étiquetage afin d’ »améliorer la perception de ces produits par les consommateurs ».
« Aujourd’hui, l’obtention d’une autorisation pour une nouvelle exploitation peut prendre jusqu’à trois ans, ce qui dissuade bien évidemment les investisseurs », a indiqué la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki. Lors d’une conférence de presse, elle a cité en exemple le Danemark, où « un guichet unique pour l’obtention des licences a permis d’augmenter fortement la production nationale ».
En 2010, la valeur de la production aquacole de l’UE s’est élevée 3,1 milliards d’euros, pour une production de 1,26 million de tonnes, ce qui représente environ 2% de la production aquacole mondiale.
Environ 10% des produits de la mer consommés dans l’UE proviennent de l’aquaculture et 25% des pêcheries européennes, tandis que 65% sont importés de pays tiers.
Une augmentation d’1% de la consommation actuelle de l’UE produit en interne permettrait la création de 3.000 à 4.000 emplois à temps plein, a estimé la Commission.
Les écologistes contestent toutefois les bienfaits de l’aquaculture, qui selon eux crée plus de problèmes qu’il n’en résout pour la biodiversité et l’environnement.
« Nous pouvons développer l’aquaculture en respectant l’environnement. (…) Les règles en matière d’environnement sont les plus strictes au monde », a assuré Mme Damanaki.
A partir du 1er juin, les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille. Mais Mme Damanaki a souligné que l’UE souhaitait « promouvoir la recherche pour trouver d’autres moyens de les nourrir, par exemple à partir d’algues ».
Les normes sanitaires de mise en vente des coquillages vont se resserrer. Avec une rigidité excessive, selon les producteurs charentais .
De lourds investissements
(...)
Former des techniciens supérieurs rapidement opérationnels dans les domaines de l'exploitation des ressources biologiques de l'océan :
L’aquaculture : une opportunité d’emploi pour les jeunes
Source : blogs.worldbank.org
e-réputation. L’image de Findus relookée par Reputation Squad
La commission européenne nous dévoile sa stratégie pour l’aquaculture
Cette stratégie concerne tous les volets de l'aquaculture (coquillage, poisson, crustacé, algue,...) 
Télécharger ici le document « Orientations stratégiques pour le développement durable de l’aquaculture dans l’Union européenne » publié ce jour
Communiqué de presse de la Commission : La Commission appelle à renforcer la coopération pour développer l’aquaculture durable en Europe
Télécharger ici le document « Orientations stratégiques pour le développement durable de l’aquaculture dans l’Union européenne » publié ce jour
Communiqué de presse de la Commission : La Commission appelle à renforcer la coopération pour développer l’aquaculture durable en Europe
Bruxelles veut développer l’aquaculture comme alternative à la surpêche
Source : AFP 
La Commission européenne a présenté lundi une batterie de mesures visant à encourager le développement de l’aquaculture, présentée comme une alternative à la surpêche face à l’importante demande des consommateurs.
La Commission européenne a présenté lundi une batterie de mesures visant à encourager le développement de l’aquaculture, présentée comme une alternative à la surpêche face à l’importante demande des consommateurs.
En Europe, l’élevage piscicole stagne depuis une dizaine d’années, à la différence d’autres régions du monde comme l’Asie.
Pourtant, « le secteur aquacole de l’UE possède un potentiel de croissance important et peut contribuer à épargner des ressources marines surexploitées », a indiqué la Commission dans un communiqué.
« Le secteur de l’aquaculture peut contribuer à combler l’écart entre une consommation toujours plus importante de produits de la mer et la raréfaction des ressources halieutiques », tout en stimulant « la croissance et l’emploi », a-t-elle précisé.
Pour donner un nouvel élan à l’aquaculture, Bruxelles a proposé des mesures facultatives comme la simplification administrative, un accès à l’eau et à l’espace facilité pour les aquaculteurs et un meilleur étiquetage afin d’ »améliorer la perception de ces produits par les consommateurs ».
« Aujourd’hui, l’obtention d’une autorisation pour une nouvelle exploitation peut prendre jusqu’à trois ans, ce qui dissuade bien évidemment les investisseurs », a indiqué la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki. Lors d’une conférence de presse, elle a cité en exemple le Danemark, où « un guichet unique pour l’obtention des licences a permis d’augmenter fortement la production nationale ».
En 2010, la valeur de la production aquacole de l’UE s’est élevée 3,1 milliards d’euros, pour une production de 1,26 million de tonnes, ce qui représente environ 2% de la production aquacole mondiale.
Environ 10% des produits de la mer consommés dans l’UE proviennent de l’aquaculture et 25% des pêcheries européennes, tandis que 65% sont importés de pays tiers.
Une augmentation d’1% de la consommation actuelle de l’UE produit en interne permettrait la création de 3.000 à 4.000 emplois à temps plein, a estimé la Commission.
Les écologistes contestent toutefois les bienfaits de l’aquaculture, qui selon eux crée plus de problèmes qu’il n’en résout pour la biodiversité et l’environnement.
« Nous pouvons développer l’aquaculture en respectant l’environnement. (…) Les règles en matière d’environnement sont les plus strictes au monde », a assuré Mme Damanaki.
A partir du 1er juin, les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille. Mais Mme Damanaki a souligné que l’UE souhaitait « promouvoir la recherche pour trouver d’autres moyens de les nourrir, par exemple à partir d’algues ».
Avec l’Afp
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La Tremblade. Salon conchylicole du 4 au 6 mai 2013
Le  traditionnel Salon du matériel conchylicole de La Tremblade, en  Charente-Maritime, se tiendra du 4 au 6 mai prochain, dans la commune de  la rive gauche de la Seudre.
À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».
Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.
Source : Sud-Ouest
À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».
Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.
Source : Sud-Ouest
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Les normes sanitaires de mise en vente des coquillages vont se resserrer. Avec une rigidité excessive, selon les producteurs charentais .
La  révision du classement de salubrité des zones de production de  coquillages en Charente-Maritime ? Sujet sensible s’il en est. La  question peut sembler ardue. Elle a pourtant un impact direct sur votre  coup de fourchette.
Pour  en simplifier la portée, disons qu’elle se situe à la croisée d’enjeux  essentiels que sont la protection de la santé du consommateur d’une  part, et les intérêts économiques de la filière conchylicole d’autre  part. Les huîtres et les moules produites sont de qualité excellente. Il  n’y a pas à en douter. À l’opposé, les professionnels redoutent que le  déclassement de zones de production dans une catégorie sanitaire  inférieure, soit perçu comme « un mauvais signal envoyé aux  consommateurs », s’inquiète le directeur du Comité régional conchylicole  Poitou- Charentes, Laurent Champeau. C’est la fin d’une tolérance  réglementaire française sur pression de l’Union européenne qui conduit à  cet état de fait.
La norme sans tolérance
Expliquons.  Une fois par mois, l’Institut français de recherche pour l’exploitation  de la mer (Ifremer) analyse la charge bactériologique des mollusques.  Une cinquantaine de points de contrôles, disséminés dans une vingtaine  de zones d’élevage du département, du Fier d’Ars à l’estuaire de la  Gironde. Parmi les éléments ciblés, il y a l’escherichia coli (ou  coliformes fécaux). Cette bactérie sert d’indicateur de la contamination  fécale et donc de la présence d’organismes pathogènes. Cerner sa  concentration, c’est garantir la qualité des coquillages avec, comme  garde-fous parallèles, les autocontrôles auxquels s’astreignent les  professionnels eux-mêmes.
Que  dit la norme aujourd’hui ? Si 100 % des analyses officielles du réseau  de surveillance de l’Ifremer révèlent moins de 230 coliformes pour 100 g  de chair et liquide intervalvaire, la zone est alors classée A. C’est  l’idéal : cela signifie expédition directe des coquillages depuis les  concessions. Or, jusqu’en 2007, l’Union européenne avait accepté une  tolérance pour ce classement en A, même en cas de dépassement du seuil  de 230 unités, mais à condition qu’il n’excède pas 1 000 unités et 10 %  des analyses. De 2007 à 2012, la France a continué d’appliquer cette  tolérance. Cela ne fit pas de vague, jusqu’à ce que les services  français se fassent taper sur les doigts par l’autorité de Bruxelles. Et  l’on en arrive à la transition redoutée : une seule analyse à plus de  230 coliformes fécaux, et la zone hier en A, sera déclassée demain en B.  L’expéditeur devra alors purifier son produit avant la mise en marché.  C’est-à-dire le purger dans un bassin à terre. « Du point de vue de la  sécurité sanitaire, cela ne change rien pour le consommateur », rassure  le président des producteurs de moules du pertuis Breton, Benoît  Durivaud. Le produit mis en marché est sain. Qu’il vienne d’un secteur A  sans exigence de purification, ou d’une zone B avec purification.
De lourds investissements
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C'est dans des fermes d'aquaculture comme celle-ci, dans la baie de Fundy, que le pesticide cyperméthrine a été utilisé.
Charles Côté
Une  filiale du plus grand éleveur de saumon au Canada a plaidé coupable  hier à des accusations d'avoir usé illégalement de pesticides dans la  baie de Fundy.
L'entreprise  Kelly Cove a été condamnée à payer 100 000$ d'amende et devra verser  400 000$ à différents fonds environnementaux, en vertu d'une entente  avec la poursuite entérinée par la Cour provinciale du  Nouveau-Brunswick.
Kelly  Cove est une des filiales du géant Cooke Aquaculture, qui détient 80%  du marché dans l'est du Canada et vend chaque année 50 000 tonnes de  saumon, sous les marques True North et Heritage Salmon.
La  condamnation en vertu de la Loi sur les pêches survient après une  enquête d'Environnement Canada, déclenchée après la mort de centaines de  homards dans le voisinage de fermes d'élevage de saumon en 2009.
Dans  l'énoncé conjoint des faits signé par la poursuite et Kelly Cove, il  est reconnu que l'entreprise a acheté «72 contenants de 8 pintes de  cyperméthrine», un pesticide dont l'usage est interdit en mer au Canada,  mais permis aux États-Unis. Ce pesticide a été utilisé dans 15 fermes  d'élevage différentes dans la baie de Fundy.
L'entreprise luttait contre une infestation de poux de mer, un parasite du saumon.
«La  cyperméthrine est un pesticide agricole dont l'utilisation n'est pas  autorisée dans les milieux marins en raison de sa toxicité prouvée pour  les crustacés, notamment le homard et la crevette, note Environnement  Canada dans un communiqué. Cooke a utilisé le pesticide... en sachant  que cette utilisation était illégale.»
Curieusement,  en dépit de ce qui est mentionné dans l'énoncé conjoint et de sa  reconnaissance de culpabilité, Cooke Aquaculture continue de clamer son  innocence.
«Nous  avons pris la décision difficile de ne pas contester ces accusations  même si nous remettons en doute les allégations», affirme dans un  communiqué émis le jour même de la condamnation Glenn Cooke, président  et chef de la direction de Cooke Aquaculture.
Ce  dernier ainsi que son frère Matt et leur père Gifford étaient également  accusés personnellement dans cette affaire, mais cette poursuite est  finalement retirée.
«Un grand jour»
«C'est  un grand jour aujourd'hui, affirme Matthew Abbott, de l'organisme Fundy  Baykeeper. Ça fait plusieurs années qu'on le dit et on voit que c'est  vrai qu'il y a un problème avec l'usage des pesticides, mais on ne  savait pas qu'il était si étendu. On voit qu'ils reconnaissent l'avoir  utilisé dans 15 endroits différents.»
«Les  pratiques d'aquaculture n'ont pas vraiment changé ces trois dernières  années et l'industrie continue de vouloir utiliser des pesticides,  ajoute M. Abbott. Même leur utilisation légale est inquiétante.»
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Technicien Supérieur de la Mer - Génie Biologique, Halieutique et Aquaculture
Former des techniciens supérieurs rapidement opérationnels dans les domaines de l'exploitation des ressources biologiques de l'océan :
    Ressources halieutiques (pêche),
    Aquaculture marine (animale et végétale),
    Aquariologie,
  Transformation et valorisation des produits de la mer (biotechnologies, génie des procédés et génie agroalimentaire marin).
vers des métiers tels que :
    Enquêteur / Observateur des pêches, Cadre technique auprès des équipes de recherche en Gestion des stocks halieutiques,
    Aquaculteur,  Technicien en entreprise aquacole (écloserie, grossissement,  reproduction, production de microalgues, surveillance sanitaire),
    Aquariologiste, animateur scientifique,
    Qualiticien, Technicien auprès d'équipe R&D en biotechnologie,
    Technico-commercial pour des sociétés fournissant du matériel ou des aliments pour l'aquaculture.
Niveau d'entrée :
    Bacs  scientifiques ou technologiques (STL, STAV, STAE). Les candidats  titulaires d'un bac technologique devront la plupart du temps suivre une  remise à niveau scientifique en universités, Cned ou Centres régionaux  associés du Cnam, avant de présenter leur candidature.
         La  sélection se fait sur dossier de candidature, un entretien oral  complémentaire peut être demandé par la commission pédagogique.
    Le  dossier de candidature : quelque soit la modalité de candidature  (Portail APB, ou dossier téléchargeable) (voir détails PDF à  télécharger), doit être envoyé pour la mi-avril. Il se compose de 3  types de documents : 1 – les études et diplômes (bulletins trimestriels  de 1e et de terminale, relevé des notes du bac, des études supérieures  éventuellement), 2- une lettre manuscrite de candidature, 3- un projet  professionnel (document rédigé et bien présenté dans lequel vous nous  expliquez pourquoi vous souhaitez entreprendre ces études, en  l’illustrant d’expériences personnelles : lectures, hobbies, rencontres,  visites , stages, jobs d’été, etc. en lien avec la formation).
    Le  TSM-GBHA est ouvert à toute nationalité sous réserve d'une bonne  aptitude du français et de l'anglais, utilisées dans la formation.
    Les promotions comportent 16 à 18 étudiants.
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1ères Assises Nationales des Sardine, Pêche, Heol, Abeille et autres monnaies locales
1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires en France
à Villeneuve sur Lot (47) au lycée l’Oustal
La Sardine (de Quimper), monnaie locale pour consommer mieux
Programme des 1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires
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1ères Assises Nationales des Sardine, Pêche, Heol, Abeille et autres monnaies locales
1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires en France
à Villeneuve sur Lot (47) au lycée l’Oustal
La  Monnaie Locale Complémentaire l’Abeille en Lot et Garonne et le Réseau  National des Monnaies Locales Complémentaires organisent les 1ères  Assises Nationales des Monnaies Locales Complémentaires en France, du 18  au 20 mai 2013 à Villeneuve sur Lot (47).
47 monnaies locales sont invitées à ces 1ères Assises.
3 jours ouverts au public, entrée libre et gratuite, avec la présence des Monnaies Locales complémentaire de France, des représentants d’une monnaie Locale d’Allemagne, d’un réseau portugais et de la Belgique ...
47 monnaies locales sont invitées à ces 1ères Assises.
3 jours ouverts au public, entrée libre et gratuite, avec la présence des Monnaies Locales complémentaire de France, des représentants d’une monnaie Locale d’Allemagne, d’un réseau portugais et de la Belgique ...
La Sardine (de Quimper), monnaie locale pour consommer mieux
L'idée  va sûrement en séduire plus d'un. Avec ses coupons dessinés par Anne,  une artiste, l'association « la Sardynamique locale » a développé  l'utilisation de ce moyen de paiement sur Quimper pour redynamiser le  tissu local économique. Au travers de cette démarche militante, les  membres veulent donner « un sens à nos échanges. On n'achète pas  forcément bio, mais plutôt raisonné », explique Pierre, à l'initiative,  parmi d'autres, de cette monnaie locale.
Un  euro est égal à une sardine. Elle se présente sous la forme d'un coupon  de change de 1, 2, 5, 10 et 20 € qui sont achetés dans des bureaux de  change. En moyenne les utilisateurs retirent 40 à 50 €. Les entreprises  peuvent également échanger entre elles et, si elles le souhaitent,  offrir une réduction aux consommateurs. Pour en profiter, il faut  adhérer à l'association. Pour le moment, 20 prestataires et près d'une  soixantaine de personnes, de Concarneau à Quimper, continuent d'en  profiter. Source : Ouest France
Programme des 1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires
- 3 conférences animées par Patrick Viveret, Jean-Michel Servet et Philippe Derruder
- 7 ateliers permanents portant sur les valeurs des MLC, leur impact sur le developpement local des villes et villages, la création d’une MLC, la préparation d’une rencontre ministérielle pour la reconnaissance des MLC...
- 1 Table ronde publique avec des élus, les médias locaux et nationaux, les citoyens et les représentants des MLC
- Un artiste
- Exposition / vente des entreprises Abeille
Pour plus d'informations : MLC (Monnaies Locales Complémentaires)
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L’aquaculture : une opportunité d’emploi pour les jeunes
Source : blogs.worldbank.org
L’aquaculture  désigne toutes les activités de production animale ou végétale en  milieu aquatique comme la mer, les lacs, les rivières et les bassins  artificiels.
Lorsqu’en  juin 2010, Hosne Ara, 20 ans (photo ci-contre), a été visiter une usine  de crevettes tout près de chez elle à Barunga, au Bangladesh, elle a  posé beaucoup de questions. Elle raconte : « je me suis rendue  aperçu  que l’élevage de crevettes ne respectait aucune règle. Les techniciens  n’avaient pas été formés et semblaient inexpérimentés. J’ai défié le  propriétaire en lui assurant que je pouvais résoudre les problèmes qui  existaient dans son usine, j’ai dû me montrer convaincante car j’ai été  embauchée sur le champ ».
Hosne  est la première femme à avoir été employée par cette usine de  crevettes, en grande partie grâce à des compétences piscicoles qu’elle  avait acquises en aidant sa famille à entretenir leur élevage de  poissons en bassin.
Après  la classe de Seconde (10th grade), elle a validé une formation en  élevage de poissons (pisciculture) grâce au projet Pilote pour l'emploi  des jeunes du Bangladesh (BYEP), un projet soutenu par le Département  national de la pêche en partenariat avec les Organisations  non-gouvernementales (ONG) locales.
Un secteur très tendance chez les jeunes, surtout en Asie
Au  cours des 30 dernières années, le secteur de l’aquaculture a connu un  essor sans précédent, particulièrement en Asie qui assure aujourd’hui 89  % de la production aquacole mondiale.
Les  jeunes des régions pauvres trouvent du travail dans des exploitations  aquacoles qui produisent du poisson, des coquillages, des crustacés ou  des algues.
De  nombreux gouvernements, ONG et entreprises contribuent au développement  de ce secteur en investissant dans des formations et des projets portés  par des jeunes. Randall Brummett, expert en aquaculture à la Banque  mondiale, explique : « on voit de plus en plus de jeunes travailler à  des postes de gestion dans l’industrie aquacole, c’est un secteur très  attractif pour ceux qui ont un minimum d’expérience ».
Une industrie en pleine croissance
Au  sein de l’industrie agro-alimentaire, l’aquaculture fait partie des  secteurs qui connaissent la croissance la plus forte et la plus rapide.  Un rapport de la Banque mondiale (PDF en anglais) montre que la  croissance annuelle de l’aquaculture s’élève à 8 % et représente environ  10 % des exportations agricoles mondiales.
L’aquaculture  serait la principale source de revenu de plus de 200 personnes dans les  pays en développement et elle pourrait jouer un rôle clé dans  l’alimentation des générations futures. Selon les experts, les carences  en protéines ont des effets dévastateurs sur la santé des enfants dans  les pays pauvres, or le poisson contient davantage de protéines que le  bœuf ou le poulet. Sans compter que, contrairement à l’élevage d’animaux  à viande (vache, porc, mouton, volaille, etc.), la pisciculture ne  nécessite pas d’utiliser de l’eau potable, une ressource qui demeure  rare dans de nombreux pays.
En  Afrique, ce secteur n'est pas aussi développé qu'en Asie. Mais le  potentiel est énorme d'après les experts du NEPAD (Nouveau partenariat  pour le développement de l'Afrique) et du SPADA (Programme spécial de la  FAO pour le développement de l’aquaculture en Afrique) qui cherchent à  développer au mieux ce potentiel et ces ressources. En plus d'offrir un  nouveau champ d'opportunités économiques, il s'agit d'un enjeu  alimentaire majeur pour le continent car le poisson est la principale  source de protéine animale pour les populations africaines.
L’aquaculture  pose néanmoins un certain nombre de problèmes. L’industrie est  relativement jeune et « immature ». Elle s’est en effet développée avec  peu de moyens et sans réelle réflexion sur le long terme. L’élevage  intensif a causé des ravages dans les écosystèmes aquatiques, répandu  des maladies et provoqué de fortes pollutions.
C’est  pour cette raison que l’aquaculture, ses enjeux et son impact sur les  océans, font aujourd’hui l’objet d’un partenariat mondial – créé à  l’initiative de la Banque mondiale – qui réunit des organisations  internationales et des gouvernements : le Partenariat mondial pour les  océans ».
Formation professionnelle pour les jeunes
M.  Brummett explique que plusieurs gouvernements investissent actuellement  dans des programmes de formation professionnelle afin que les nouvelles  générations de travailleurs contribuent à la mise en œuvre d’une  aquaculture responsable, en leur transmettant des compétences adaptées à  ce secteur en plein essor.
Le  gouvernement de Nouvelle-Zélande a créé un fonds pour l’éducation qui  fournit des aides financières aux jeunes maoris. Le gouvernement a aussi  élaboré un partenariat de formation avec le Conseil de l'industrie de  fruits de mer (SeaFIC). Les Maoris ont réussi à tirer parti de cette  aide et ont développé de nouvelles activités aquacoles.
Le  Canada investit beaucoup dans l’aquaculture, notamment via les milieux  universitaires qui jouent un rôle essentiel dans la science et  l'innovation en matière d'aquaculture.
L’élevage de tilapia au Rwanda
Au  Rwanda, Mike Remplait, 26 ans, jeune pisciculteur bénévole pour l’ONG  Peace Corps, raconte : « Augmenter le rendement des élevages de poissons  est devenu une préoccupation majeure pour le développement au Rwanda.  Les jeunes qui travaillent dans ce secteur d’activités peuvent observer  les effets positifs de l’aquaculture sur leur communauté ».
Un  projet d’élevage de tilapias a permis à des jeunes de s’approprier les  techniques piscicoles pendant 7 mois. Comme un tilapia est mature au  bout de 6 à 8 mois, les jeunes ont ainsi pu suivre le déroulement du  processus et récolter les résultats de leur travail.
D’après  Mike, « les jeunes sont convaincus que l’aquaculture peut générer des  revenus et que cela les aidera à améliorer leurs conditions de vie ». Et  vous ? Êtes-vous attirés par les métiers de l'aquaculture ? Pensez-vous  que ce secteur puisse générer des emplois dans votre région du monde ?
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La  fête locale de Fontaine- sur-Somme se déroulera dimanche 5 mai et lundi  6 mai. Contrairement aux années précédentes, il n'y aura pas  d'ouverture dès le samedi soir, au grand désarroi du comité d'animation,  de la population et des forains.
À  la suite des désaccords entre le comité, le maire, Gérard Leroy et son  épouse (Courrier picard du 15 avril), l'édile a refusé l'installation et  l'ouverture pour la soirée du repas moules-frites, ainsi que sa  buvette.
La  polémique continue donc, au détriment de la vie locale, et des  habitants de Fontaine. Reste à savoir quel sera l'avenir des prochaines  manifestations communales, comme le rallye équestre et la fête de  Vieulaines, le 15 août. Affaire à suivre.
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e-réputation. L’image de Findus relookée par Reputation Squad
Gérer  son image sur le Net est devenu indispensable pour beaucoup de  particuliers et d’entreprises... Internet a fait voler en éclats les  frontières... 
Sa  réputation, c’est-à-dire l’image que les autres ont de vous à partir  d’un simple clic, est entre les mains des algorithmes de Google. Ils  font remonter sur les premières pages de ce moteur de recherche des  liens sur lesquels votre nom ou votre image apparaît, selon une logique  que personne ou presque ne connaît.
Une formule magique informatique, en somme, qui est devenue un enjeu de société et un business florissant.
Dans l’affaire de la viande de cheval, par exemple, Findus a confié à la société Reputation Squad  la gestion de son image sur le Net. « Concernant Findus, notre mission a  été principalement centrée sur de la veille et le relais de la vérité  des faits auprès des parties prenantes (journalistes, consommateurs et  autorités) », explique à « Sud Ouest » Albéric Guigou, cofondateur de  Reputation Squad.
Cette  société pratique des tarifs qui vont de quelques centaines à plusieurs  milliers d’euros, selon le type d’intervention. Cela consiste en fait,  le plus souvent, à faire remonter des informations positives dans les  pages des moteurs de recherche et à renvoyer aux tréfonds les négatives.  Les internautes vont très rarement au-delà de la troisième page.  Reputation Squad a vu son chiffre d’affaires doubler tous les deux ans.
Comme  la plupart des Français n’ont pas les moyens de se payer de tels  services, un meilleur encadrement juridique est réclamé par nombre de  particuliers. « Je crois qu’il s’agit surtout d’un problème d’éducation,  de compréhension de l’outil, ajoute Christophe Alcantara. La plupart  des gens, même les décideurs et les politiques, ne réalisent pas  l’impact de ce qu’ils publient sur Internet et les réseaux sociaux. Nous  avons changé de paradigme. Alors que la mémoire humaine s’altère, celle  du Web est infaillible. Il faut arrêter d’y aller avec une certaine  naïveté. Nous sommes dans un monde de flux d’informations, et donc  d’instantanéité, qui alimentent des stocks. La bonne attitude est de  comprendre ces logiques et de se les approprier. »
D'après Sud Ouest : Internet : comment gérer son e-réputation ?
Pour plus d'informations : L'humour chevalin des British : Findus, l'arroseur arrosé !!! 
Conférence « La seconde vie des huîtres »
 Dans  le cadre du mois de l'environnement qui se déroule sur l'île de Ré en  avril 2013, l'Adepir, à l'Ancre Maritaise, vous convie à assister à une  conférence donnée par la société Ovive sur le thème du recyclage des  coquilles d'huîtres :
Dans  le cadre du mois de l'environnement qui se déroule sur l'île de Ré en  avril 2013, l'Adepir, à l'Ancre Maritaise, vous convie à assister à une  conférence donnée par la société Ovive sur le thème du recyclage des  coquilles d'huîtres :
Vendredi 26 avril 2013 à 18 H 30  
Entrée libre
L'Ancre Maritaise - 63, Cours des Jarrières - La Noue
17740 Sainte Marie de Ré 
05 46 55 41 38
Exposition du 15 au 30 avril 2013
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Beauvoir-sur-Mer. La rando Gois et huîtres
Dimanche 5 mai 2013 
La rando Gois et huîtres, c’est ce dimanche 
Source : Ouest-France.
Organisée  par l’association Gois et marais, en partenariat avec la SNSM de  Fromentine, cette randonnée regroupe, chaque année, près de 1 000  marcheurs séduits par cette promenade à travers marais, forêts et  digues. Les bénéfices sont reversés sur le plan local aux associations  de santé : cancer, dons d’organes, etc.
Deux parcours
Deux  parcours sont proposés : 17 km et 25 km à allure libre avec départ à la  ferme du Passage, près du Gois, côté continent. Le circuit de 25 km  voit son départ donné à 7 h 45 précises, compte tenu de l’horaire de la  marée et celui de 17 km à 8 h 30.
Participation : 7,50 € avec chèques à l’ordre de Gois et marais action solidarité.
Aucune  inscription ne sera prise sur place. Contacter au préalable : Murielle  Briand au 02 51 68 45 15, André Picard au 06 15 55 04 95, Philippe  Brossard au 02 51 68 66 39. Ou par mail : apicard@orange.fr ou  brossardp@orange.fr.
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Le 27 avril 2013 
La Tremblade. Salon conchylicole du 4 au 6 mai 2013
Le traditionnel Salon du matériel conchylicole de La Tremblade, en Charente-Maritime, se tiendra du 4 au 6 mai prochain, dans la commune de la rive gauche de la Seudre.
À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».
Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.
Source : Sud-Ouest
À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».
Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.
Source : Sud-Ouest
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37 députés ont déposé un projet de loi à l'Assemblée Nationale. Ils réclament un taux de TVA à 2,1 % pour les produits agricoles non transformés destinés à l'alimentation humaine.
Sont concernés par cette proposition un grand nombre de produits du frais non laitier : les fruits et légumes, la viande et le poisson. Dans le secteur laitier, les produits laitiers non sucrés et les œufs sont sur la liste de ces députés.
Une baisse déjà prévue
Ce projet intervient alors que le gouvernement, au mois de novembre 2012, a redessiné les périmètres des différents taux de TVA. Cette mesure, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014, doit abaisser le taux de TVA des produits alimentaires dits de première nécessité à 5 %, contre 5.5% actuellement.
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Le rendez-vous des gourmets comme des amateurs de musique et de poésie ont tous rendez-vous samedi et dimanche à Loguivy- de-la-Mer.
L'idée de la Fête de la coquille est née en 1993, au moment où la profession vivait une crise. La belle de la baie avait alors besoin d'un sérieux coup de projecteur. Et c'est Erquy qui a commencé les réjouissances, vite rejointe par Saint-Quay-Portrieux et Loguivy-de-la-Mer, en alternance. Ce week-end, c'est le petit port de Ploubazlanec qui accueillera la fête, et ce, pour la 18e fois.
Une économie de proximité
Dans le quartier maritime, la coquille fait vivre 72 bateaux, soit 150 marins ; cette année, leur quota de prise était de 3.500 tonnes. La pêche s'est arrêtée la semaine dernière. Sur la fête, il est prévu d'en vendre quinze tonnes par sacs de 2,5 kg à 10 €. 30.000 visiteurs sont attendus sur deux jours. Six tonnes de pommes de terre primeurs seront également proposées à la vente pour la première fois, dans le cadre d'un partenariat terre mer. Les ostréiculteurs seront eux aussi présents. Tout un symbole pour le président Yannick Hémeury, à la tête de l'Association de la promotion de la coquille. « Nous représentons des emplois primaires, non délocalisables et malgré des flux tendus souvent sur nos prix, nous tenons le coup. Nous avons cela en commun. C'est important de s'associer. Et sur cette fête, nous favorisons l'économie locale à 100 % avec des restaurateurs associés mais aussi des boulangers et même le sponsor qui nous fournit les coupe-vent. Toutes les associations qui nous apportent 120 bénévoles seront récompensées. Cette fête, c'est environ 350.000 € de retombées pour l'économie de proximité
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La Bretagne au Seafood, grand rendez-vous des produits de la mer à Bruxelles
1600 exposants, 70 pays, une concurrence féroce. Le European Seafood à Bruxelles est depuis 20 ans LE salon mondial du négoce des produits de la mer. Une délégation d'entreprises bretonnes était naturellement présente pour faire valoir notre savoir-faire.
Source : France 3 Bretagne par Catherine Jauneau 
Dans les travées de Seafood, on trouve des professionnels de l'agro-alimentaire, et surtout des acheteurs de la grande distribution. L'enjeu du pavillon France est donc de taille, sur un marché où l'innovation est synonyme de survie. Au consommateur, il lui faut un poisson "sans odeur, ni écaille, ni peau gluante, ni arrête" explique Dominique Defrance, d'Agrimer, la fédération qui gère le pavillon. Il faut toucher les jeunes, voire les très jeunes avec des produits "fun", du packaging coloré. Un produit de la mer qui se grignote.
La délégation bretonne a des atouts à faire valoir. Exemple avec des algues déconditionnées, ou le "berlingot de mer", le nom plus "marketing" de la crépidule.
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« Globe Export », entreprise de Rosporden dans le Finistère, pionnière de la valorisation des algues bretonnes dans l’alimentaire, a remporté deux prix élite dans le cadre du Seafood de Bruxelles.
Le premier récompense la « meilleure gamme de produits », le second,  « le grand prix de la restauration » pour ses algues fraîches conservées dans de l’eau de mer. Une agréable surprise pour l’entreprise.
Une autre société française s’est distinguée. Médithau Marée et ses huîtres Seven, installée à Marseillan sur l’étang de Thau, a reçu elle aussi une double distinction: le prix de l’emballage et celui de la nutrition santé. L’an prochain, Seafood Expo Global et Seafood Processing Global auront lieu du 6 au 8 mai.
Une autre société française s’est distinguée. Médithau Marée et ses huîtres Seven, installée à Marseillan sur l’étang de Thau, a reçu elle aussi une double distinction: le prix de l’emballage et celui de la nutrition santé. L’an prochain, Seafood Expo Global et Seafood Processing Global auront lieu du 6 au 8 mai.
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Le palmarès des produits d’Élite du salon Seafood de Bruxelles a été rendu public le mardi 23 avril. Parmi les 42 finalistes, deux Français font des doublés.
Christine Le Tennier, de Globe Export, pionnière de la valorisation des algues bretonnes dans l’alimentaire reçoit le prix de la meilleure gamme de produit et surtout le très attendu grand prix de la restauration pour ses algues fraîches conservées dans de l’eau de mer. Globe Export est une PME basée à Rosporden, dans le Finistère.
"Recevoir un prix de l’innovation pour un des plus vieux produits du monde, reste une surprise. Mais il serait temps que la Bretagne se réveille et s’aperçoive qu’elle est assise sur un tas d’or. Arrêtons de dire que les algues polluent, utilisons-les", défend la lauréate.
Médithau Marée avec les huîtres Seven reçoit le prix de l’emballage et celui de la nutrition santé. Si la boîte verticale en bois, signée Blanchet, aux couleurs roses, porteuse d’un QR code pour fournir aux clients toutes les informations nécessaires à la consommation des huîtres, avait toutes ses chances dans la catégorie emballage, le prix de la nutrition santé était moins attendu pour l'entreprise basée à Marseillan dans l'Hérault.
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Consultation sur la compétitivité de la filière Bio
Source: INRA via Bio-marché   
Dans le cadre d'une étude sur le développement de l'agriculture durable en France, commanditée par le Centre d'Analyse Stratégique (CAS) dépendant du 1er Ministre, l'INRA lance une consultation publique sur le thème de la "Compétitivité de l'agriculture biologique".
Agriculteurs, acteurs de la filière agricole, agro-alimentaire ou de la distribution, consommateurs ou citoyens ont jusqu'au 10 mai 2013 pour répondre à l'enquête. L’objectif de cette enquête est en particulier d’évaluer les possibles freins à la compétitivité des filières de l’agriculture biologique et de définir des leviers pour améliorer cette compétitivité.
L'INRA entend par "compétitivité d’une filière" sa capacité à augmenter ses parts de marché par rapport à ses concurrents. L'enquête a lieu dans le cadre d'un projet commandité par le Centre d’Analyse Stratégique, qui vise en particulier à identifier les avantages de différents modes d’agriculture en vue du développement d’une agriculture plus durable en France.
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Philippe  Martin, député du Gers en charge d'une mission ministérielle sur les  réserves d'eau pour l'irrigation était en Charente ce jeudi. Le seul  syndicat agricole qui critique les gros projets de réserves d'eau  n'était pas invité à le rencontrer....
Le  seul syndicat agricole qui tient un discours critique sur la création  de grandes réserves d'eau bâchées comme solution miracle aux problèmes  de sécheresse n'a pas été invité à venir rencontrer, ce jeudi en  Charente, le député du Gers Philippe Martin, chargé par le gouvernement  d'une mission ministérielle sur les réserves d'eau pour l'irrigation.
La  Confédération paysanne de la Charente n'a pas trouvé cela amusant du  tout. Dans un communiqué, elle "déplore avec force d'être écartée d'une  consultation sur l'eau et les bassines [les réserves d'eau]".
"Sans  doute que la DRAFF, qui était chargée des invitations, n'a souhaité  convier que les représentants qui ne remettent pas en cause le choix  très critiqué de pouvoir régler les problèmes d'eau par la création de  réserves bâchées. Cette solution aux coûts financiers exorbitants vise à  conforter l'agriculture productiviste plutôt que d'emmener notre  agriculture vers une voie plus durable et en phase avec les attentes de  la société ", écrit la Confédération paysanne.
"La Conf"  n'est  pas anti-irrigation. Mais elle considère que l'irrigation ne peut  exister qu'avec "une réelle répartition de l'eau, des assolements et des  projets [de bassines] plus modestes."
L'irrigation est un sujet "chaud" en Charente, département où des kilomètres de rivières sont à sec l'été.
(...)
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Palourdes du Bassin à déguster
Neuf poissonneries et vingt-six restaurants du bassin d’Arcachon mettent en valeur, tout au long du week-end, les palourdes pêchées dans le Bassin....
Plus de 70 professionnels ont pêché 694 tonnes de moules et 613 tonnes de palourdes en 2011 : « Ils constituent les premiers tonnages du Bassin » rappelle Jean-Michel Labrousse, le président des pêcheurs.
Christian  Bourdin, le poissonnier de Chez Laurette, présent au marché d’Arcachon  et au marché de La Teste-de-Buch, a acheté 30 kilos de palourdes pêchées  dans le bassin d’Arcachon et a baissé le prix de vente de 19,90 à 12,50  € le kilo.
C’est  sa manière de participer tout ce week-end à la promotion des produits  du Bassin, initiée par le Comité départemental des pêches maritimes et  des élevages marins de Gironde : « Dès qu’on me l’a proposé, j’ai tout  de suite accepté. C’est un produit d’ici ».
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Autorisation des farines animales en aquaculture
publiée dans le JO Sénat du 07/03/2013 - page 736
Mme  Danielle Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture,  de l'agroalimentaire et de la forêt sur les annonces de la Commission  européenne relatives à l'utilisation, à partir de juin 2013, des farines  animales, dénommées protéines animales transformées, dans  l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de  l'aquaculture. Elle fait également référence à la possible utilisation  de protéines animales transformées de porc et de volaille, à l'horizon  2014, dans l'alimentation des volailles et des porcs. Utilisation  assujettie d'une interdiction de cannibalisme au sein d'une même espèce.  Rappelant le traumatisme et les conséquences de l'épidémie de  l'encéphalopathie spongiforme bovine, elle souhaite connaître la  position du Gouvernement quant à ces nouvelles autorisations.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 25/04/2013 - page 1330
Le  règlement (UE) n° 56/2013 de la Commission du 16 janvier 2013 concerne  l'autorisation d'utiliser des protéines animales transformées (PAT) de  porcs ou de volailles à destination uniquement de l'alimentation des  animaux aquatiques. Les PAT dont il est question, sont des protéines  provenant de carcasses de non-ruminants (porcs ou volailles) issues  d'animaux ayant fait l'objet, a minima, d'une inspection ante mortem  favorable à l'abattoir. Par ailleurs, ces mêmes protéines animales  transformées ont subi une méthode de transformation normalisée  d'hygiénisation, combinant des paramètres de température, pression,  durée, et granulométrie, garantissant l'absence d'agents pathogènes. La  France est aujourd'hui un gros producteur de poissons d'eau douce et  marins qui sont destinés à la fois à la consommation mais également au  repeuplement des rivières et à la pêche de loisir. Toutefois, la  production nationale ne représente que 6 % de la consommation apparente  de produits aquatiques d'élevage en France. La France a voté contre ce  projet de texte uniquement pour des raisons de difficulté  d'acceptabilité sociétale et non pour des raisons techniques ou  sanitaires. Ce texte étant applicable dans tous ses éléments dans tous  les États membres de l'Union européenne, la France ne prendra pas de  mesures qui seraient contraires aux dispositions européennes. Les  professionnels ne sont pas contraints à l'utilisation de ces protéines  animales et les filières françaises se sont d'ores et déjà organisées  pour ne pas utiliser ces protéines d'origine terrestre notamment dans le  cadre du label « aquaculture de nos régions » qui représente 75 % de la  production aquacole française sur des produits destinés à la  consommation. Les travaux futurs concernent la possibilité de nourrir  des volailles avec des PAT de porcs et de nourrir des porcs avec des PAT  de volailles. Les travaux européens débuteront lorsque les méthodes  analytiques permettant de s'assurer de l'absence de PAT interdites dans  l'alimentation des animaux seront validées. Les autorités françaises  continueront à s'opposer à la réintroduction de ces protéines animales  transformées dans les autres filières.
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Renouvellement des exploitations agricoles et installations de jeunes agriculteurs
Question écrite n° 05392 de M. Claude Bérit-Débat (Dordogne - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 21/03/2013 - page 908
M.  Claude Bérit-Débat attire l'attention de M. le ministre de  l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur l'enjeu que  constituent le renouvellement des exploitations agricoles et, par  conséquent, la question de l'installation des jeunes agriculteurs. En  effet, la présence d'un maillage satisfaisant d'exploitations agricoles  sur l'ensemble du territoire préserve non seulement le foncier agricole  mais aussi un aménagement du territoire prenant en compte la ruralité.  Il est aussi un gage de maintien de l'emploi et d'un tissu économique  plus riche en milieu rural.
Or, nous le savons, le nombre des exploitations agricoles ne cesse de baisser depuis plusieurs décennies, au profit des très grandes exploitations et au détriment de la diversité des cultures et des petites structures agricoles dont l'activité combinée est la « polyculture élevage », ou encore « l'élevage bovin lait ».
Le Gouvernement tente aujourd'hui d'inverser cette tendance. Une première étape vers cet objectif a été réalisée avec l'augmentation, pour 2013, du nombre des bénéficiaires aux aides à l'installation. L'installation des jeunes agriculteurs fera partie également de la prochaine loi d'avenir de l'agriculture.
Il lui demande, en conséquence, quel est son sentiment général sur la question de l'installation des jeunes en agriculture et quelles sont les pistes qu'il souhaite mettre en avant pour faciliter le renouvellement des exploitations agricoles.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 25/04/2013 - page 1332
Entre  1997 et 2010, le nombre d'installations a diminué de 38 %, passant de  21 500 à 13 200 installations par an. Après une chute vers un premier  palier de 2001 à 2008, avec environ 16 000 installations par an, un  nouveau palier a été atteint en 2009 avec un peu plus de 13 000  installations par an. Toutefois, le taux de renouvellement des  exploitations (rapport entre le nombre d'installations aidées et le  nombre de départs de chefs d'exploitation) est passé de 40 % en 2006 à  60 % en 2010. Les taux de survie à cinq ans sont très élevés, avec ou  sans les aides de l'État (respectivement de 95 % et 85 %). Ces taux de  survie sont largement supérieurs à ceux des autres secteurs économiques.  Face à ce constat démographique, la politique d'installation est une  priorité essentielle de l'action du Gouvernement en faveur de  l'agriculture, comme l'a rappelé le président de la République lors de  son discours au salon international de l'élevage à Rennes, le 13  septembre 2012. A cette occasion, il a notamment confié au ministre de  l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt la préparation d'une  politique de l'installation renforcée et rénovée.  
Le ministre en charge de l'agriculture a mis en place les assises de l'installation, dont le premier comité de pilotage (COPIL) s'est tenu le 15 novembre 2012, avec la participation de tous les acteurs intéressés. Elles ont comme objectif de redéfinir la politique de l'installation, en optimisant les dispositifs d'aide existants, en améliorant le parcours proposé à ceux qui souhaitent s'installer, en rénovant la gouvernance et en faisant le lien avec la question de l'accès au foncier pour les nouveaux agriculteurs. L'aboutissement de cette démarche donnera lieu à une synthèse nationale préparée au sein du COPIL national. Remise au début de l'été 2013, elle permettra de nourrir la préparation de la loi d'avenir sur l'agriculture et celle de la prochaine programmation du développement rural. Par ailleurs et malgré un contexte budgétaire tendu, les moyens financiers dévolus à la politique d'installation ont été préservés et calibrés pour soutenir 6 000 projets en 2013. Ainsi, la dotation jeunes agriculteurs (DJA) bénéficie dans la loi de finances pour 2013 de 51 millions d'euros, auxquels s'ajoutent le cofinancement à hauteur de 50 % par le fonds européen agricole pour le développement rural, de sorte que 6 000 DJA pourront être financées, contre un peu plus de 5 000 en 2012. Il en est de même pour la ligne liée à la bonification des prêts, dotée de 52 millions d'euros auxquels s'ajoutent 15 millions d'euros de financement européen.
Le ministre en charge de l'agriculture a mis en place les assises de l'installation, dont le premier comité de pilotage (COPIL) s'est tenu le 15 novembre 2012, avec la participation de tous les acteurs intéressés. Elles ont comme objectif de redéfinir la politique de l'installation, en optimisant les dispositifs d'aide existants, en améliorant le parcours proposé à ceux qui souhaitent s'installer, en rénovant la gouvernance et en faisant le lien avec la question de l'accès au foncier pour les nouveaux agriculteurs. L'aboutissement de cette démarche donnera lieu à une synthèse nationale préparée au sein du COPIL national. Remise au début de l'été 2013, elle permettra de nourrir la préparation de la loi d'avenir sur l'agriculture et celle de la prochaine programmation du développement rural. Par ailleurs et malgré un contexte budgétaire tendu, les moyens financiers dévolus à la politique d'installation ont été préservés et calibrés pour soutenir 6 000 projets en 2013. Ainsi, la dotation jeunes agriculteurs (DJA) bénéficie dans la loi de finances pour 2013 de 51 millions d'euros, auxquels s'ajoutent le cofinancement à hauteur de 50 % par le fonds européen agricole pour le développement rural, de sorte que 6 000 DJA pourront être financées, contre un peu plus de 5 000 en 2012. Il en est de même pour la ligne liée à la bonification des prêts, dotée de 52 millions d'euros auxquels s'ajoutent 15 millions d'euros de financement européen.
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CCP 2013. Les Circuits Courts de Proximité
4 & 5 juin 2013
AgroParistech, Paris - 5e
Le colloque SFER-CCP, organisé par l’UMR SADAPT, le Laboratoire d’Etudes  Rurales, AgroCampusOuest et la SFER, offre l’occasion de faire un bilan  étendu des recherches conduites au cours des dernières années sur les  CCP, en sciences sociales et biotechniques. Il fera une large place aux  travaux de recherche et aux retours d’expériences de l’ensemble des pays  francophones, Afrique subsaharienne, Belgique, Maghreb, Québec, Suisse  ou d’autres régions du monde. Il permettra par ailleurs de faire le  bilan sur la question des avantages et inconvénients éventuels de la  proximité dans l’organisation des filières agricoles, qu’il s’agisse de  questions de distance ou de proximités plus cognitives et  institutionnelles.
Présentation
Présentation
Les  circuits courts alimentaires font l’objet d’un intérêt croissant de la  part des acteurs de la sphère agricole et fréquemment même au-delà. De  nombreux agriculteurs en recherche de systèmes agricoles durables et en  rupture par rapport au modèle qualifié de « productiviste », d’autres  simplement poussés par une recherche de meilleure valeur ajoutée en  faisant évoluer les modes de commercialisation de leurs produits,  développent des modes de relation plus variés et plus directs avec les  consommateurs. Les grandes organisations agricoles, longtemps frileuses  par rapport à des modes de commercialisation qu’elles jugeaient  marginaux, voire obsolètes, investissent aujourd’hui ce champ en  proposant du conseil et de la promotion collective. Des collectivités  territoriales, relativement désarmées devant la crise sectorielle,  voient dans ces modes de distribution un moyen de soutenir une  agriculture locale multifonctionnelle. Et les pouvoirs publics, aux  prises avec le recul de l’agriculture en tant que vecteur de  développement économique, commencent à défendre l’idée que ces systèmes  offrent des perspectives à des exploitations et des territoires mal  armés pour s’inscrire dans une compétition mondiale. En écho, les  consommateurs, toujours plus nombreux à souhaiter un regard direct sur  les processus de production de leur alimentation, se tournent vers des  solutions qui font la part belle à la proximité géographique des  marchands comme des exploitations agricoles.
Diverses  recherches ont été produites ces dernières années à propos des Circuits  Courts de Proximité. Ces formes de distribution sont étudiées comme  alternatives aux modèles de production et de consommation de produits  standards insérés dans des filières agro-industrielles et soutenus par  les politiques agricoles. L’accent est mis sur la qualité des produits,  sur les avantages environnementaux d’une agriculture de proximité, sur  l’aspect solidaire de la démarche, sur la recherche d’un commerce  équitable par un rapprochement entre consommateurs et producteurs, sur  les formes de médiation marchande, sur la gouvernance de diverses  initiatives collectives,…. De nouveaux concepts tentent d’éclairer la  variété des initiatives dans ce domaine : Civic Agriculture, Agriculture  participative, alternative food networks. Parallèlement, de nouveaux  champs d’investigation s’ouvrent, concernant les bénéfices possibles  d’un raccourcissement des circuits de commercialisation en termes de  santé et de nutrition, d’éducation au goût, et de préservation de  l’environnement. Certains avantages supposés font débat, tels les effets  réels de la réduction des kilomètres alimentaires sur la consommation  énergétique.
Pour plus d'informations et programme, cliquer CCP 2013
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Le 26 avril 2013 
Saumon. Marine Harvest liquide ses sites de transformation en Bretagne ?
Marine Harvest "transformateur de saumon" perd de l'argent en Bretagne à cause de la flambée du prix du saumon d'élevage. Mais, Marine Harvest "éleveur de saumon" en gagne beaucoup en Norvège, Ecosse et Irlande... (En 2012, MH a produit près de 400 000 tonnes de saumon)
Depuis l'acquisition de Morpol, le plus grand fumeur au monde, Marine Harvest liquide ses sites de transformation les moins rentables ?
Saumon. Marine Harvest liquide ses sites de transformation en Bretagne ?
Marine Harvest "transformateur de saumon" perd de l'argent en Bretagne à cause de la flambée du prix du saumon d'élevage. Mais, Marine Harvest "éleveur de saumon" en gagne beaucoup en Norvège, Ecosse et Irlande... (En 2012, MH a produit près de 400 000 tonnes de saumon)
Depuis l'acquisition de Morpol, le plus grand fumeur au monde, Marine Harvest liquide ses sites de transformation les moins rentables ?
Ouest France :  Finistère. Marine Harvest : inquiétudes pour Poullaouen
La flambée des prix des matières premières inquiète la filière saumon. Chez Marine Harvest des pertes sont annoncées.
La  dernière réunion du comité d'entreprise de Marine Harvest Kristen, qui  transforme saumons et truites sur trois sites finistériens (Landivisiau,  Poullaouen et Châteaulin), n'a pas rassuré. Son responsable, le  Hollandais Maiko Van der Meer, a annoncé aux élus du CE une importante  perte financière au premier trimestre 2013, et confirmé que la tendance  ne s'inversera pas avant la fin de l'année. Selon les représentants  syndicaux, le patron de Marine Harvest a même qualifié la situation de «  catastrophique. »
«  Le prix des matières premières est élevé et va le rester. Les hausses  que nous avons appliquées ces derniers temps sont insuffisantes. Il va  falloir faire plus. » Du coup, la direction, n'exclut aucune piste :  plan social, chômage technique, fermeture de site et même, scénario du  pire, fermeture de l'entreprise. On n'en est pas là.
Site vieillissant
Il  reste que le site le plus menacé est sans doute celui de Poullaouen.  Interrogé à ce sujet par les élus du CE, Maiko Van der Meer a répondu  qu'il partageait leur « inquiétude » et ajouté qu'en ce qui concerne  Landivisiau, il n'y avait pas « d'évolution possible. »
Marine  Harvest Kristen emploie, à Poullaouen, 180 personnes en contrat à durée  indéterminée et 105 intérimaires. Dans les années 70-80, la  pisciculture de Conval qu'avait créée Pierre Chevance comptait jusqu'à 1  000 salariés en pleine saison. « Le site est vieillissant. Il n'est pas  une priorité dans le programme d'investissement de l'entreprise »,  constate Michel Crespin, délégué CGT de l'usine centre-finistérienne. «  Oui, nous sommes inquiets. Nous serons vigilants. Le début d'année 2014  sera décisif. Bien sûr, nous espérons que ça tiendra. »
Pour plus de détails, lire : Bretagne. Dégraissage dans le saumon fumé ?
Des chercheurs ont introduit dans l'ADN de moutons le gène d'une méduse...
Le but de ces expériences : fabriquer des médicaments à partir du lait de ces moutons génétiquement modifiés.
Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur de Montevideo, a annoncé mercredi la naissance de moutons génétiquement modifiés phosphorescents, premiers du genre en Amérique latine.
Les précédents dans la région sont une vache transgénique produisant des protéines humaines dans son lait, créée en Argentine en 2011, et des chèvres génétiquement modifiées au Brésil, qui produisent également des protéines à usage humain.
Les moutons uruguayens sont nés en octobre 2012 à l'IRAUy, où ils se sont développés normalement, sans présenter de différences avec leurs homologues non-transgéniques, a indiqué Alejo Menchaca, président de l'Institut.
Leur seule spécificité visible est d'être phosphorescents lorsqu'ils sont placés sous une lumière ultra-violette, en raison de l'introduction dans leur ADN du gène d'une méduse.
L'opération n'a pas de but en soi, si ce n'est de vérifier l'efficacité de la méthode d'introduction d'un gène étranger dans l'ADN de ces animaux.
"C'est une technique très efficace, car tous ceux qui sont nés sont positifs. Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a poursuivi M. Menchaca.
Les recherches étudient par exemple la possibilité de prendre un gène responsable de la production d'une protéine manquante dans certaines pathologies humaines (comme l'insuline dans le cas des diabétiques), de l'incorporer dans le génome d'une brebis, qui à sa naissance le produira dans son lait. Il serait ensuite possible d'isoler cette protéine pour fabriquer des médicaments plus facilement qu'avec les méthodes actuelles, d'après les chercheurs.
This book will appeal to a wide range of readers. The introduction and conclusion give an excellent general overview of Asian aquaculture, and the individual case studies provide a wealth of new information for specialist readers. Researchers, development workers, and decision-makers, in particular, will be interested in how the Asian experience might be used to strengthen aquaculture development more generally and in other parts of the developing tropics of Latin America and Africa.
Pour plus de détails, lire : Bretagne. Dégraissage dans le saumon fumé ?
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On ne peut qu'être médusé....
Des chercheurs ont introduit dans l'ADN de moutons le gène d'une méduse...
Le but de ces expériences : fabriquer des médicaments à partir du lait de ces moutons génétiquement modifiés.
Source : Sud Ouest / AFP Javier Calvelo
Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur de Montevideo, a annoncé mercredi la naissance de moutons génétiquement modifiés phosphorescents, premiers du genre en Amérique latine.
Les précédents dans la région sont une vache transgénique produisant des protéines humaines dans son lait, créée en Argentine en 2011, et des chèvres génétiquement modifiées au Brésil, qui produisent également des protéines à usage humain.
Les moutons uruguayens sont nés en octobre 2012 à l'IRAUy, où ils se sont développés normalement, sans présenter de différences avec leurs homologues non-transgéniques, a indiqué Alejo Menchaca, président de l'Institut.
Leur seule spécificité visible est d'être phosphorescents lorsqu'ils sont placés sous une lumière ultra-violette, en raison de l'introduction dans leur ADN du gène d'une méduse.
L'opération n'a pas de but en soi, si ce n'est de vérifier l'efficacité de la méthode d'introduction d'un gène étranger dans l'ADN de ces animaux.
"C'est une technique très efficace, car tous ceux qui sont nés sont positifs. Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a poursuivi M. Menchaca.
Les recherches étudient par exemple la possibilité de prendre un gène responsable de la production d'une protéine manquante dans certaines pathologies humaines (comme l'insuline dans le cas des diabétiques), de l'incorporer dans le génome d'une brebis, qui à sa naissance le produira dans son lait. Il serait ensuite possible d'isoler cette protéine pour fabriquer des médicaments plus facilement qu'avec les méthodes actuelles, d'après les chercheurs.
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Success Stories in Asian Aquaculture
Les "success stories" de l'aquaculture asiatique : Panga, Tilapia, Rizipisciculture, Crevetticulture à petite échelle... 
Source : Naca
Source : Naca
Published: 28/1/2010 
Publisher: Springer et téléchargeable ici gratuitement
NACA  is pleased to announce the release of a new flagship publication,  Success Stories in Asian Aquaculture. The stories in this book reflect  the unique nature of Asian aquaculture, providing first-time insight  into how and why it has become so successful. Overall, the book  demonstrates how the resiliency, adaptability, and innovation of  small-scale aquaculture farmers have been crucial to this success. It  also places aquaculture development in Asia into a wider global context,  and describes its relationship to natural systems, social conditions,  and economics. The book is unique in its in-depth presentation of  primary research on Asian aquaculture, and in demonstrating how  aquaculture can have a lasting positive impact on livelihoods, food  security, and sustainable development.
Contents
- Aquaculture Successes in Asia: Contributing to Sustained Development and Poverty Alleviation / Sena S. De Silva and F. Brian Davy
- Recent Developments in Rice-fish Culture in China: A Holistic Approach for Livelihood Improvement in Rural Areas / Miao Weimin
- Shrimp Farmers in India: Empowering Small-Scale Farmers through a Cluster-Based Approach / N.R. Umesh, A.B. Chandra Mohan, G. Ravibabu, P.A. Padiyar, M.J. Phillips, C.V. Mohan, and B. Vishnu Bhat
- Backyard Hatcheries and Small Scale Shrimp and Prawn Farming in Thailand / Hassanai Kongkeo and F. Brian Davy
- Cage Fish Culture: An Alternative Livelihood Option for Communities Displaced by Reservoir Impoundment in Kulekhani, Nepal / Tek B. Gurung, Raja M. Mulmi, K.C. Kalyan, G. Wagle, Gagan B. Pradhan, K. Upadhayaya, and Ash K. Rai
- Enhancing Rural Farmer Income through Fish Production: Secondary Use of Water Resources in Sri Lanka and Elsewhere / Upali S. Amarasinghe and Thuy T.T. Nguyen
- Striped Catfish Aquaculture in Vietnam: A Decade of Unprecedented Development / Nguyen Thanh Phuong and Dang Thi Hoang Oanh
- The Genetic Improvement of Farmed Tilapias Project: Impact and Lessons Learned / Belen O. Acosta and Modadugu V. Gupta
- The Role of Exotics in Chinese Inland Aquaculture / Jiashou Liu and Zhongjie Li
- Synthesis and Lessons Learned / Sena S. De Silva, F. Brian Davy, and Michael J. Phillips
This book will appeal to a wide range of readers. The introduction and conclusion give an excellent general overview of Asian aquaculture, and the individual case studies provide a wealth of new information for specialist readers. Researchers, development workers, and decision-makers, in particular, will be interested in how the Asian experience might be used to strengthen aquaculture development more generally and in other parts of the developing tropics of Latin America and Africa.
Success  stories in Asian Aquaculture is edited by by Sena S. De Silva, Director  General of the Network of Aquaculture Centres in Asia-Pacific, and F.  Brian Davy, Senior Fellow at the International Institute for Sustainable  Development in Canada. You can order hard copies of the book online  from the Springer website.
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Le 25 avril 2013 
Un repeuplement du lac ?
Source : Sud Ouest 
Une réunion de présentation du programme de sélection génétique de l’huître se tenait à Capbreton.
Alors qu’il a publiquement annoncé sa démission du poste de président du Comité national de la conchyliculture pour le mois de juin prochain, et après 15 années d’exercice, Goulven Brest était néanmoins présent à une réunion de présentation du programme Score, jeudi dernier, salle Océane du casino de Capbreton. L’homme était entouré d’ostréiculteurs du lac marin d’Hossegor et d’élus. Évidemment, l’ambiance était quelque peu plombée par la surmortalité des jeunes huîtres, phénomène répandu au-delà des frontières landaises, mais aussi par la récente interdiction de vendre celles du lac d’Hossegor en raison d’une pollution aux origines non encore officiellement établies, mais qui impliquerait une (ou plusieurs) stations d’épuration en amont. L’enquête est toujours en cours.
Bref,  face à une situation fragile, le Comité national de la conchyliculture  s’est tourné vers la sélection génétique et, plus précisément vers le  projet Score, soit une sélection collective de l’huître creuse «  Crassostrea gigas » à des fins de captage orienté. C’est ainsi qu’à  l’aide du CREAA, Centre régional d’expérimentation et d’application  aquacole, en août dernier, pas moins de 400 millions de larves d’huîtres  ont été immergées dans le lac marin, des spécimens plus résistants qui,  tous l’espèrent, se sont fixés et se sont développés.
«  Les conditions du lac marin sont idéales », expliquait il y a un an,  Jérôme Labeguerie, ostréiculteur et représentant de la profession sur le  secteur. L’isolement du lac par rapport à l’océan, et la température et  la salinité de l’eau ont aussi contribué au choix du lieu.
Un  premier bilan de cette immersion sera réalisé avant l’automne prochain.  « Nous espérons que ces larves se sont fixées et qu’elles se  reproduiront aussi avec les larves naturelles », a déclaré un  porte-parole du projet pendant la réunion. Si les analyses sont  concluantes, un nouveau lâcher de larves pourrait avoir lieu en 2014.
« Raté »
(...)
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En  possession d'une lettre de l'Agence nationale de sécurité sanitaire  adressée à la Direction Générale de l'Alimentation, Génération Futures a  constaté que certains pesticides ou usages autorisés devraient être  interdits. Précisions de François Veillerette, porte-parole de  l'association.
Entretien avec François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures
Actu-environnement : Comment avez-vous obtenu cette lettre ?
François  Veillerette : Ce document nous est arrivé de manière non sollicitée.  Dans ce dernier, daté du 27 août 2012, Marc Mortureux, le directeur de  l'Anses, rappelle à la direction générale de l'alimentation (DGAL)  certaines anomalies concernant un grand nombre d'Autorisations de mise  sur le marché (AMM) de pesticides.
AE : Quelles sont les irrégularités que vous avez pu relever grâce à ce courrier ?
FV:  Nous nous sommes intéressés à deux grandes catégories mentionnées dans  ce courrier. Tout d'abord, les molécules dont l'homologation  réglementaire est réexaminée : nous avons pu vérifier au cas par cas,  l'état des avis de l'Anses et si de nouvelles autorisations de mise sur  le marché avaient été prises.
En  croisant les données, nous avons remarqué que la DGAL n'avait pas pris  en compte des avis défavorables ou favorables sous conditions de  l'Anses.
Des pesticides, ou usages de pesticides, restent autorisés alors qu'ils devraient, selon l'Anses, être interdits !
La  seconde catégorie sont les produits comportant une mention "non  autorisée dans le jardin" : les mises en conformités n'ont pas été  faites. Sur ce point, toutefois, nous n'avons pas les moyens de vérifier  si les mentions ont réellement été examinées. Nous attendons des  réponses du ministère.
AE : Quelles sont les types de molécules concernées ?
(...)
(...)
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La Russie va investir plus d’un milliard d'euros pour développer son aquaculture 
Source : 20 Minutes
Source : 20 Minutes
La  Russie va investir 42 milliards de roubles (environ 1 milliard €uros)  pour doubler la capacité de production en aquaculture d’ici 2020.
Un  projet de loi devrait être voté au mois de mai pour permettre le  soutien au développement des petites et moyennes entreprises du secteur  sous forme de prêts et de subventions et encourager les partenariats  entre producteurs et instituts de recherche.
La  production aquacole représentait 134.000 tonnes en 2011 et devrait  atteindre près de 200.000 tonnes cette année 2013 et 420.000 tonnes en  2020. Elle ne représentera encore que 6% du volume pêché cette même  année par les 2.000 navires de pêche russes, volume qui atteindrait de  7.000.000 tonnes.
Source: www.allaboutfeed.net
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Une  nouvelle plateforme en ligne permet depuis mercredi de consulter des  données sur la production de poissons dans l'Union européenne, afin  d'accroître la transparence des marchés de la pêche et de l'aquaculture,  a annoncé la Commission européenne, à l'initiative du projet.
Cours  de la morue dans différents pays européens, prix de gros de la truite,  principaux fournisseurs de crevettes tropicales: l'"Observatoire  européen des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture"  (EUMOFA) fournit des informations sur la production, les prix tout au  long la chaîne d'approvisionnement, les importations, les exportations  et les tendances de consommation.
"Cet  outil moderne nous permet de renforcer la position des opérateurs  économiques en mettant à leur disposition en temps réel des informations  fiables concernant le marché", a précisé la commissaire européenne en  charge de la pêche, la Grecque Maria Damanaki, dans un communiqué.
L'objectif  est de "faciliter la planification structurelle et la prise de  décision", tout en contribuant à "la transparence et à la stabilité du  marché", a précisé la Commission.
Cette  plateforme gratuite est actualisée quotidiennement, à partir des  données collectées auprès des Etats membres et des institutions  européennes. Elle est disponible en français, anglais, allemand et  espagnol.
L'Observatoire est accessible à Eumofa
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Le 24 avril 2013 
(....)
Ostréiculture. La mortalité frappe toujours
Source : Le Télégramme  par Gabriel Simon le 24 avril 2013 
Le  président du conseil régional, Pierrick Massiot, a fait une plongée  chez les ostréiculteurs morbihannais. Il a visité, à Sarzeau, deux  exploitations et une nursery pour « voir comment les ostréiculteurs  relèvent la tête ».
«  On a perdu en tonnage mais comme les prix ont augmenté, on s'en sort  malgré tout ». Des propos plutôt rassurants entendus, hier matin, chez  Patrice Guillemette. Cet ostréiculteur âgé de 47 ans tient une  exploitation importante, à la pointe du Ruault, à Sarzeau. Il produit  plus de 400 tonnes sur ses 13 hectares de parcs dans le golfe et ses  sept autres à Paimpol (22). Il a neuf salariés dont trois à temps  partiel dans les Côtes-d'Armor. C'était la première étape de la visite  ostréicole de Pierrick Massiot, le président du conseil régional. La  Région a donné, entre 2010 et 2012, deux millions d'aides dans le cadre  d'un dispositif d'urgence créé pour faire face à la surmortalité des  jeunes huîtres. 278 exploitations ont reçu un soutien à la gestion et à  la reconstitution de cheptel. La Région participe aussi au programme  Score pour la mise au point de souches résistantes.
Impossible d'agrandir
Mais  la crise est toujours là, avec un impact plus fort en Bretagne-Sud.  Hervé Jénot, le président de la Section régionale de la conchyliculture  (SRC), a expliqué que les mortalités peuvent toucher jusqu'à 80 % de la  production de jeunes huîtres, en frappant de manière différente selon  les secteurs. D'où l'intérêt d'aller élever des juvéniles en  Bretagne-Nord où la mortalité frappe aussi mais moins fortement. Chez  Pierrick Le Thiec, c'est un autre type de difficultés qui a été soulevé.  Ce jeune ostréiculteur de 33 ans est installé depuis une quinzaine  d'années à la pointe de Bénance. Ses parents lui ont donné l'envie de  faire ce métier, mais, étant ouvriers ostréiculteurs, ils n'ont pas pu  lui transmettre d'exploitation. Le seul chantier qu'il a pu trouver est  aujourd'hui trop petit. L'agrandir ? Impossible : il est situé sur le  domaine public maritime. Pierrick Le Thiec a acheté un terrain non loin,  il y a dix ans. « Mais il est situé en zone NDS (*). La mairie ne veut  pas le faire passer en zone ostréicole dans la révision du PLU »,  regrette-t-il.
Naissains par millions
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* Zones protégées au titre des espaces sensibles et inconstructibles.
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Hausse du niveau des mers : comprendre et anticiper, une publication RAC-France
Parmi les impacts du changement climatique, les scientifiques constatent la hausse du niveau des mers et océans.
Le Réseau Action Climat France (RAC-France) publie une plaquette grand public pour expliquer ce phénomène.
16 pages largement illustrées qui présentent les causes – dilatation thermique et fonte des glaciers – ainsi que les actions correctives possibles qui passent par la réduction des émissions de GES.
Le Réseau Action Climat France (RAC-France) publie une plaquette grand public pour expliquer ce phénomène.
16 pages largement illustrées qui présentent les causes – dilatation thermique et fonte des glaciers – ainsi que les actions correctives possibles qui passent par la réduction des émissions de GES.
Le document est téléchargeable sur le site du RAC-France.
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L'annuaire de la filière française des Energies Marines Renouvelables est disponible
L'annuaire  de la filière française des énergies marines renouvelables (EMR)  recense près de 130 entreprises, PME, ETI et grands groupes, disposant  de compétences et d'expertise dans les différentes filières des énergies  marines renouvelables.
Avec  ses 11 millions de km² et des milliers de kilomètres de côtes réparties  sur quatre façades maritimes – Mer du Nord, Manche, Atlantique et  Méditerranée – et en Outre-Mer, la France dispose, selon le SER, d'un  atout majeur pour développer les énergies marines renouvelables.
Hydrolien  (énergie des courants), houlomoteur (énergie de la houle et des  vagues), éolien en mer (posé ou flottant), et ETM (énergie thermique des  mers) sont les technologies actuellement disponibles sur le marché.
L'annuaire est téléchargeable sur le site du SER.
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Lobby agrolimentaire: pourquoi ils tiennent le manche 
Fabrice Nicolino 
Pas la peine de rêver: ils tiennent tous les leviers. L’industrie de la bouffe a installé ses hommes dans les ministères, le syndicat agricole (FNSEA), les coopératives, partout. Il n’y a qu’une voie ouverte: la révolte.
Pas la peine de rêver: ils tiennent tous les leviers. L’industrie de la bouffe a installé ses hommes dans les ministères, le syndicat agricole (FNSEA), les coopératives, partout. Il n’y a qu’une voie ouverte: la révolte.
Mais pourquoi? Oui, pourquoi ne peut-on rien faire contre l’industrie de l’alimentation? Pourquoi finit-elle toujours par gagner? Pourquoi le sel et le sucre dans les plats? Pourquoi l’huile de palme? Pourquoi le suremballage et les minidoses qui coûtent dix fois plus cher, pourquoi les colorants, les additifs, la pub mensongère, et, surtout, pourquoi notre impuissance complète à obtenir la moindre amélioration?
Parce que. Parce qu’il n’existe pas en France de puissance industrielle supérieure à celle du lobby agroalimentaire. Communiqué du ministère de l’Agriculture, le 26 février 2013: «Avec près de 13.500 entreprises et plus de 400.000 salariés, les industries agroalimentaires restent le premier employeur en France.»
Mieux, c’est-à-dire pire pour nous: ces boîtes ne sont pas, pour l’essentiel, délocalisables. Elles assurent du taf en France, mais la moindre embrouille de concurrence peut jeter de nouveaux chômeurs sur le pavé, sans compter les tombereaux de purin dans les préfectures. Il ne faut donc pas bouger. Il faut juste applaudir. Commentaire de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), cœur du lobby, à propos du bilan 2001 du secteur: «L’industrie agroalimentaire [...] résiste à la désindustrialisation du territoire. De fait, depuis 1998, les effectifs de l’agroalimentaire sont restés stables, contrairement à l’ensemble de l’industrie, qui a connu un recul de plus de 16%.»
La bouffe, une histoire d'amour
Ajoutons pour avoir bien mal un autre commentaire de cette même ANIA, le 22 mai 2012: «Nous nous félicitons que, pour la première fois, l’intitulé de notre ministère de tutelle intègre explicitement l’agroalimentaire.» Quatre jours plus tôt, le socialo Stéphane Le Foll est en effet devenu ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. On n’avait encore jamais vu en France un ministre de l’Agroalimentaire, et ce n’est pas tout. Le 21 juin 2012, Le Foll est rejoint par un ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot. L’industrie mouille sa vaste culotte.
Pourquoi  tant d’amour? On ne peut qu’effleurer une histoire incestueuse, qui a  toutes les apparences d’une vaste structure paratotalitaire. Tout  commence à la sortie de la guerre, après 1945. Il s’agit de bouffer,  d’oublier les tickets de rationnement, les rutabagas, l’ersatz de café.  Avec les meilleures intentions du monde, une génération de jeunes  souvent issus de la Résistance prend le manche. Michel Debatisse, qui  deviendra le ponte de la FNSEA et finira ministre giscardien, a 16 ans  en 1945. À la tête du Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA), il  entend dynamiter les vieilles structures paysannes en profitant du plan  Marshall, qui déverse en Europe une aide massive. En 1946, des  agronomes enthousiastes, de gauche en général — un Raymond Février, un  Jacques Poly —, créent l’Institut national de la recherche agronomique  (INRA), qui a exactement les mêmes objectifs.
Du côté des industriels sortis des catacombes de la guerre, c’est une divine surprise: on ne parle plus que des nouveaux produits made in America que sont les pesticides, les engrais, les tracteurs. Fernand Willaume est le personnage clé de l’explosion de l’agriculture industrielle qui, de 1945 à 1960, va installer à tous les postes des copains et des obligés....
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Une grande famille
Un immense jeu de chaises musicales n’a fait que déplacer des pions sur l’éternel même damier. Tirons un ou deux fils actuels. Qui est le président en titre de la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation, cœur nucléaire de l’agriculture industrielle ? Luc Guyau, ancien éleveur industriel de Vendée, mais surtout ancien président de la FNSEA, bien entendu membre éminent de l’UMP. À l’automne 2009, Sarkozy, alors président, pousse sa candidature, et emporte le morceau.
Qui est aujourd’hui président de la FNSEA? Xavier Beulin, gros céréalier de la Beauce, mais aussi patron d’une holding invraisemblable appelée Sofiproteol, bras «financier et industriel de la filière française des huiles et protéines végétales». Chiffre d’affaires de ce monstre méconnu : 7,3 milliards d’euros en 2012. Sofiproteol, c’est l’industrie des biocarburants, qui transforme des plantes alimentaires en carburant automobile.....
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Article extrait de notre hors-série Bon appétit ! Le pire de la malbouffe est à venir
En  1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?».  Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça  ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et  mathématique.
C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.
Commander le Hors-série sur la boutique de Charlie
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Le  salon Seafood se tient du 23 au 25 avril de Bruxelles. L'occasion de  découvrir ce qui attend les consommateurs en matière d'innovation  culinaire.
Algues  fraîches dans leur jus, gaufres au saumon et autres gâteaux de calmars  panés, le 21e European Seafood, salon du négoce mondial des produits de  la mer et de l'aquaculture a ouvert ses portes mardi à jeudi à  Bruxelles.
FranceAgriMer,  établissement national des produits de l'agriculture et de la mer,  fédère le Pavillon France composé d'une cinquantaine d'entreprises -  mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs, ostréiculteurs,  aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche ou  associations interprofessionnelles.
Entre gastronomie et innovation
Six  de ces entreprises hexagonales sont en lice pour décrocher le Seafood  Prix d'Élite 2013, destiné à récompenser "les produits les plus  innovants en restauration hors domicile" précise FranceAgriMer, tout en  tenant compte des atouts nutritionnels, de l'aspect pratique et du  conditionnement du produit. L'intérêt du Seafood est aussi de présenter  des produits de la mer finis, aboutis, consommables tels quels, qui  nécessitent au plus un passage au micro-ondes.
Du poisson qui n'en est plus
On  est loin de la gastronomie, c'est certain. Le public visé ? "Les  jeunes, voire les très jeunes consommateurs qui restent un public encore  à conquérir", explique Dominique Defrance, délégué filière pêche et  aquaculture à FranceAgriMer.
Les  jeunes consommateurs cherchent des produits "sans odeur, ni écaille, ni  peau gluante, ni arrête, ce poisson idéalisé qui n'a même plus la forme  d'un poisson", poursuit M. Defrance. Bref, le poisson "avec les yeux  dans les coins" comme disait Coluche a encore de beaux jours devant  lui...
Innover mais à quel prix ?
Ainsi on peut goûter aux  "Tartinables  de poisson au Boursin" proposées par le Finistérien Guyader. Une  nouveauté "qui correspond à l'évolution des goûts des consommateurs",  explique Virginie Le Port, du service marketing de la société bretonne.  
L'an  dernier, Kaviari avait obtenu le premier prix pour une petite boîte de  caviar design et colorée avec cuillère intégrée. En 2011, c'était le  gâteau de poisson de pangasius, crevettes et champignons, encerclé  d'asperges, de Vinh Hoan Corporation. La tendance lourde de ces  dernières années se confirme : « On veut du pratique, toujours plus de  plats préparés et du prêt à consommer », notent les organisateurs.
Cette  année, les entreprises françaises représentent le tiers de la trentaine  de sélectionnés pour le prix. Pour répondre à la demande, imagination  et inventivité sont de rigueur : algues fraîches à l'eau de mer,  tournedos de truite au foie gras, saumon prêt à pocher ou pommes de  terre farcies aux fruits de mer sont présentées jusqu'à jeudi à  Bruxelles.
En chiffres
70 pays, 1 600 exposants et 26 000 visiteurs sont attendus au Seafood....
Du saumon frais longue conservation !
Global Fresh Foods facilite l'accès des producteurs de saumon aux marchés européens et asiatiques
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Du saumon frais longue conservation !
Global Fresh Foods facilite l'accès des producteurs de saumon aux marchés européens et asiatiques
GFF étend son offre au-delà des filets de saumon pour englober les saumons éviscérés avec et sans tête
Global  Fresh Foods, société qui prolonge naturellement la durée de  conservation des aliments frais, a annoncé avoir testé avec succès sa  technologie sur du saumon H&G (éviscéré sans tête) et HOG (éviscéré  avec tête). Les essais sur 30 jours récemment réalisés ont montré que  les découpes de saumon H&G et HOG peuvent être acheminées par mer  sous atmosphère contrôlée grâce à une technologie mise au point par  Global Fresh Foods et présentent à leur arrivée sur le marché de  destination la même fraîcheur que les saumons transportés par avion,  offrant ainsi une alternative intéressante au transport de poissons  surgelés.
Essentiellement  utilisée jusqu'à présent pour acheminer des filets de saumon entre le  Chili et les États-Unis, la technologie à niveau réduit d'oxygène de  Global Fresh Foods est désormais accessible aux producteurs de saumon du  monde entier qui auront ainsi la possibilité d'être présents sur de  nouveaux marchés et de gagner des clients en Asie et en Europe  privilégiant les découpes H&G et HOG.
«  Grâce au système d'atmosphère contrôlée de Global Fresh Foods qui leur  permet d'être présents sur tous les marchés et sous toutes formes de  découpes, les Chiliens et autres producteurs de saumon sont maintenant  en mesure de faire face à la concurrence internationale. Ils ne sont  plus limités à la vente sur le marché américain qui est fortement axé  sur les filets », a indiqué Mark Barnekow, directeur général de Global  Fresh Foods. « Nous avons compris que les découpes H&G et HOG  constituent une grande partie du marché mondial. Les producteurs peuvent  désormais expédier des morceaux frais plutôt que surgelés, optimisant  ainsi la qualité du poisson et son prix sur le marché. »
À propos de Global Fresh Foods
Société  implantée à San Francisco en Californie et possédant des bureaux à  Talcahuano au Chili, Global Fresh Foods fournit une technologie qui  prolonge naturellement la durée de conservation et a révolutionné les  chaînes d'approvisionnement en protéines fraîches. Le système SAF-D® de  la société repose sur des techniques de gestion de l'oxygène brevetées  pour créer et maintenir un environnement sous atmosphère contrôlée  entièrement naturel qui prolonge la durée de conservation des denrées  protéinées périssables. Cette technologie innovante permet aux  fournisseurs de produits protéinés frais d'opter pour un acheminement  par la mer plutôt que par des moyens aériens plus onéreux et de fournir  néanmoins des produits frais de grande qualité à leur clientèle. Pour  plus d'informations, veuillez consulter le site : Global Fresh Foods
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Depuis  le mercredi 10 avril, les conchyliculteurs du bassin de Thau  bénéficient d’un prêt à taux zéro. Les deux agglos qui bordent la lagune  – l’agglo de Thau et la Communauté de Communes du Nord du Bassin de  Thau (CCNBT) – ont lancé conjointement ce dispositif, en partenariat  avec Initiatives Thau, la plate-forme d’initiatives locales chargée de  sa mise en œuvre.
«  Le prêt à taux zéro témoigne de notre volonté de fédérer les énergies  du secteur public et du secteur privé pour faire face à la crise », a  déclaré Pierre Bouldoire, le président de Thau agglo. Les professionnels  de la conchyliculture et de la petite pêche vont désormais pouvoir  bénéficier de ce prêt remboursable sur 5 ans, et qui peut aller jusqu’à  20 000 euros.
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Les  ostréiculteurs des Maritimes sont inquiets pour leurs huîtres : le  parasite MSX menace leur élevage. D'où vient ce parasite et quels  dommages peut-il faire aux huîtres de la côte-est canadienne? 
Invité  : Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des bivalves. Il est le  coordonnateur du projet Gigassat au centre Ifremer à Brest en France,  mais il a aussi travaillé pendant trois ans au développement de  l'aquaculture au Nouveau-Brunswick. 
Audio-vidéo : L'entrevue avec Fabrice Pernet
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Le  service chilien de la pêche et de l’aquaculture (Sernapesca) a déclaré  l’état d’urgence sanitaire dans la région d’Aysen, au sud-est de l’île  de Chiloe, en raison de la recrudescence de l’anémie infectieuse du  saumon (ISA).
Ce  virus qui affecte les saumons avait causé de lourdes pertes entre 2007  et 2010. Afin d’éviter la propagation du virus dans la zone Aysen, l’une  des plus productive pour l’industrie du saumon, les autorités  multiplient les contrôles sanitaires. Pour l’instant, Agrosuper et  Multiexport sont les deux seules entreprises affectées.
Il  s’agit du premier cas détecté depuis les 17 derniers mois.  L’éradication de ce virus étant quasiment impossible, la filière  aquacole doit apprendre à cohabiter avec cette menace en réalisant en  permanence les auto-contrôles sanitaires.
Selon  Salmonchile, l’association qui regroupe 80 % des salmoniculteurs  chiliens, " la situation actuelle n’est en rien comparable à la crise  sanitaire des années passées. Avec les nouvelles lois sanitaires,  l’industrie chilienne s’est donnée les moyens de contrôler la présence  du virus et de coordonner les bonnes pratiques."
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Référence  dans les emballages bois pour les produits de la mer, l’entreprise  Blanchet à Avranches a vu son stock partir en fumée le samedi 19 avril.  Un gros coup dur pour cette entreprise familiale. L’incendie accidentel,  déclenché par des enfants jouant avec des briquets, a détruit 6 mois de  production, du matériel, et près de 6 000 m2 de hangars. Le préjudice  est en cours d’évaluation.
Les  pompiers ont pu protéger l’outil de production, ce qui va permettre aux  45 salariés de redémarrer « dès cette semaine, espère Florence  Blanchet, qui dirige l’entreprise familiale. C’est un cataclysme, mais  j’ai l’ensemble du personnel à mes côtés, on va se serrer les coudes et  tout mettre en œuvre pour fonctionner. On avait un peu de stock en  Charente-Maritime qu’on remonte et on se fait fort de relivrer nos  clients dès la fin de cette semaine ou la semaine prochaine. Mais on a  aussi besoin de leur solidarité et fidélité. On a d’ailleurs eu beaucoup  de messages de soutien des clients et partenaires. »
La  mairie d’Avranches et la Chambre de commerce ont trouvé de nouveaux  bâtiments de stockage. L’équipe commerciale s’est rendue au Seafood à  Bruxelles et l’entreprise sera bien présente au salon ostréicole de La  Tremblade. Blanchet s’est mainte fois illustrée par ses innovations dans  le conditionnement bois des produits de la mer.
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Le  10e comité de programmation du groupe FEP Axe 4 du Pays bassin  d’Arcachon, Val de l’Eyre, coprésidé par Olivier Laban et Jean-Michel  Labrousse, a retenu cinq nouveaux projets.
L’organisation  de quatre week-ends événements pour renforcer les liens entre les  pêcheurs, les poissonniers et les restaurateurs, du Pays bassin  d’Arcachon Val de l’Eyre. Cette opération, organisée par le CDPMEM33,  vise à faire découvrir ou redécouvrir des produits de la pêche locale  telles les moules et les palourdes (lire « Sud Ouest » du mercredi 10  avril).
Le  développement du pescatourisme : plan d’actions de promotion et de  communication 2013. Depuis quatre ans, le CRCAA, le CDPMEM 33, avec le  soutien Siba et du Pays bassin d’Arcachon Val de l’Eyre, développent des  sorties à la marée pour permettre aux touristes d’observer le travail  des pêcheurs et des ostréiculteurs. Au-delà des revenus complémentaires  générés, il s’agit de valoriser l’image de la profession et sensibiliser  les touristes au respect de l’environnement. En 2012, plus de 400  passagers ont été embarqués. Le Siba accompagnera les professionnels  pour la promotion de cette activité en 2013.
Valoriser l’identité maritime
L’élaboration  d’un grand événement pour valoriser l’identité maritime du territoire.  Il s’agit de construire collectivement un événement intercommunal  identidaire pour juin 2014, organisé sous la forme d’une grande Journée  portes ouvertes des ports et villages, ponctuée de rencontres insolites  et de partage avec ceux qui font le Bassin ! Le Siba sera le  coordinateur du projet qui réunira les élus, les professionnels du  tourisme et de la mer. Le lancement d’une campagne de valorisation de la  production de naissain et du savoir-faire des ostréiculteurs. Il s’agit  d’une coopération entre les deux principaux bassins naisseurs  ostréicoles français, portée par les comités régionaux de la  conchyliculture Arcachon Aquitaine et Poitou-Charentes. Enfin,  l’animation 2013 du programme FEP Axe 4 porté par la Cobas pour le Pays  Barval qui permettra d’accompagner les nouveaux porteurs de projet.
Depuis  le lancement du programme en février 2010, le groupe FEP Axe 4 bassin  d’Arcachon-Val de l’Eyre a programmé 446 000 euros de FEP (75 %) et 116  000 euros de fonds État (69 %) pour soutenir 38 projets d’un montant  global de plus de 1 million d’euros. Il reste 150 000 euros de FEP et 50  000 euros de fonds État à programmer en 2013.
La prochaine réunion du comité de programmation des aides du FEP Axe 4 est prévue le lundi 17 juin.
Les  associations, entreprises ou structures ayant un projet en lien avec le  monde de la mer (milieu, métiers, produits…) peuvent solliciter le  groupe FEP Axe 4 et son animatrice, Aurélie Lecanu, 05 57 73 08 49 ou  fepbassindarcachon@valdeleyre.fr
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Le Comité régional conchylicole organise, le 4 mai, la sélection pour le championnat de France des écaillers. Les candidatures sont attendues jusqu’au 30 avril 2013
Le bassin d’Arcachon s’enorgueillit depuis l’an dernier d’avoir son premier champion de France des écaillers.
Mickaël Lenoir, employé à la poissonnerie Lucine au Cap-Ferret, a brillamment remporté le titre à l’automne à Paris.
Cette  année, s’il le souhaite, il pourra remettre son titre en jeu. Pour  cela, il lui faudra aussi passer par l’épreuve de sélection régionale  qu’organise - pour la première fois, également - le comité régional  conchylicole.
Cette  épreuve se déroulera le samedi 4 mai, de 9 h 30 à 11 h 30, devant la  jetée d’Eyrac, et en public, à l’occasion de la Plage aux écrivains dont  le « village » sera installé tout à côté, sous une tente, sur la plage.
Professionnel ou amateur
Un  appel à candidature est lancé auprès des professionnels (poissonniers,  restaurateurs, ostréiculteurs) mais aussi des amateurs et des  particuliers qui peuvent s’inscrire jusqu’au 30 avril auprès du Comité  régional (1).
Le  CRC espère avoir au moins une douzaine de candidats. Ces derniers  seront notés sur deux épreuves : l’ouverture de 50 huîtres creuses et 50  huîtres plates en un minimum de temps, et la présentation du plateau.
Les  cinq membres du jury, représentant les ostréiculteurs, les  restaurateurs, les poissonniers et les consommateurs, rendra son verdict  dans la foulée et le champion régional sera sélectionné pour participer  au championnat national, en septembre prochain à Marseille, où il  affrontera les autres sélectionnés régionaux.
«  La profession voit un vrai intérêt dans ce concours d’écailler »,  assure le président du CRC Olivier Laban : « Après trois ans d’élevage,  l’huître est souvent sabotée car mal ouverte. Ceux qui font l’effort de  bien l’ouvrir font un vrai travail. » Les ostréiculteurs du bassin  d’Arcachon réfléchissent d’ailleurs à une formation d’écailler, dans le  cadre du CAP poissonnier dispensé par Bassin Formation à La  Teste-de-Buch.
Bien ouvrir une huître
Comment  ouvre-t-on une huître ? « Chacun sa technique » répond Olivier Laban,  lui-même champion d’Aquitaine à la Foire-expo de Bordeaux et 3e au Salon  du couteau, juste devant une femme.
«  J’aime bien les ouvrir, je m’entraîne, ça fait partie de la profession »  ajoute-t-il, avant de confier : « On ouvre une huître par le côté. Ce  qui est important, c’est qu’elle soit dépourvue de coquille à  l’intérieur et que le manteau soit respecté. »
Olivier  Laban utilise un couteau à huîtres, appelé lancette dans le commerce.  Mais pas n’importe lequel : « Un couteau avec une lame courte, fine et  pointue. » Un gant ? .... 
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Aujourd’hui,  il n’existe pas un secteur d’activité où il n’y a pas de Marocain.  L'article publié par El Pais le 10 avril dernier, le prouve. Il fait le  portrait de Nabil Rezzouki, dont la spécialité est l’ouverture  d’huîtres. Il est d’ailleurs devenu fin mars dernier, le champion  d’Espagne.
5  minutes et 14 secondes. C’est le temps qu’il a fallu à Nabil Rezzouki  pour ouvrir 36 huitres, le 27 mars dernier lors du championnat d’Espagne  d’ouvreurs d’huitres à Madrid, rapporte El Pais. Un record qui lui a  valu de devenir champion d’ouverture d’huîtres d’Espagne et aussi le nom  de « super Nabil ». Ce n’est pas nouveau pour le Casablancais de 33  ans. Il avait déjà remporté ce prix en 2010. Cependant, la vitesse  d’ouverture des huîtres n’est pas ce qui lui a permis de remporter ce  prix, mais aussi la manière dont il les a ouvertes. Notre Marocain l’a  fait parfaitement, sans abimer le crustacé avec la lame de son couteau  et sans laisser aucun morceau de coquilles à l’intérieur.
Nabil travaille dans les huîtres
Les  huitres ne sont pas seulement un passe temps pour Nabil Rezzouki, c’est  aussi son travail. Depuis 2009, il est responsable du pôle huitre et  champagne de la célèbre société française, Sorlut, spécialisé dans  l’exportation d’huîtres, basée également à Madrid. L’entreprise fournit  d’ailleurs au quotidien le grand marché de San Miguel à Madrid réputé  pour ses produits frais et de qualité.
En  plus d’avoir remporté un trophée en forme de couteau ouvreur d’huîtres,  Nabil Rezzouki a également empoché un chèque de 1500 euros remis par un  jury composé de journalistes gastronomiques et de chefs cuisiniers. Il  participera également en octobre prochain aux championnats mondiaux  d’ouverture d’huîtres qui auront lieu en Irlande.
Envie de revenir au pays
Nabil  Rezzouki a également un rêve qu’il confie au Pais. Rentrer au Maroc  afin de contribuer au développement de la filière huître rappelant que  le Maroc a plusieurs parcs d’élevage d’huîtres. « Néanmoins, pour le  moment les Marocains préfèrent plus la viande aux huîtres »,  déplore-t-il. Il ajoute qu’en Espagne, les huîtres ont plus d’engouement  auprès des consommateurs.  
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23 avril 2013 
"Seafood", le salon des produits de la mer, s'ouvre ce mardi à Bruxelles 
A  partir de ce mardi 23 avril et pendant trois jours, 25 000 personnes  venues du monde entier afflueront vers Bruxelles et l’European Seafood  Exposition, le salon mondial des produits de la mer.
Le  23 au soir, les vainqueurs des "Prix d’Élite" seront connus. Qui  recevra l’un de ces trophées qui récompensent les produits transformés  les plus innovants ? En lice, vingt-cinq entreprises européennes dont  sept françaises : Britexa, Guyader, Globe Export, Meralliance,  Pickenpack, Médithau Marée, Norway Seafood.
Au-delà  des récompenses, le salon de Bruxelles est l’endroit pour présenter  plus ou moins discrètement ses nouveautés produits, afficher sa  stratégie, ses engagements dans le développement durable. L’entrée de  Marine Harvest sur le marché du frais emballé avec la marque Olav’s,  l’arrivée de Copalis et sa filiale Seanov, les présentations des  filières certifiées ASC sont des moments attendus.
Au-delà  des négociations diverses et variées, la question des contrôles pour  prévenir les fraudes comme la pêche illégale devrait être aux cœurs de  moult conversations au même titre que la fin des rejets, la réforme de  la politique commune des pêches, la guerre du maquereau…
Tenez-vous au courant des nouveautés du Seafood dans le "Daily", le quotidien du salon édité par PdM et Seafoodsource.com
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Propositions des jeunes agriculteurs
Question écrite n° 04677 de M. Michel Doublet (Charente-Maritime - UMP) publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 - page 476
M.  Michel Doublet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture,  de l'agroalimentaire et de la forêt sur les propositions des jeunes  agriculteurs visant à améliorer le renouvellement des générations en  agriculture. Ils proposent ainsi, la mise en place d'un dispositif  permettant une meilleure interaction entre les différents outils  existants, comme le répertoire départ installation (RDI) et la  déclaration d'intention de cessation d'activité agricole (DICAA), afin  que le cédant soit dans une démarche active de transmission. De même,  ils proposent une aide au « repérage » des cédants et des successeurs en  impliquant les filières. Les jeunes agriculteurs évoquent également des  dispositions incitatives, à l'instar de la préretraite pour les  agriculteurs cédants à un jeune, système qui a démontré son efficacité.  En conséquence, il lui demande quelles réponses il entend apporter à ces  propositions.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée dans le JO Sénat du 18/04/2013 - page 1254
Le  soutien à l'installation de jeunes agriculteurs permet d'assurer le  renouvellement des générations, enjeu majeur pour le maintien d'une  agriculture performante et durable, créatrice d'emplois et de valeur  ajoutée dans les territoires. Ce soutien est une priorité essentielle de  la politique agricole nationale mise en œuvre par le Gouvernement,  comme l'a rappelé le président de la République lors de son discours au  salon international de l'élevage à Rennes le 13 septembre 2012. Il a  notamment demandé au ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et  de la forêt de préparer une politique de l'installation renforcée et  rénovée. Le ministre en charge de l'agriculture a annoncé la tenue  d'assises de l'installation avec la participation de tous les acteurs  intéressés. Elles ont comme objectif d'améliorer la politique  d'installation en optimisant les dispositifs d'aide existant, en  améliorant le parcours proposé à ceux qui souhaitent s'installer, en  rénovant la gouvernance et en faisant le lien avec la question de  l'accès au foncier pour les nouveaux agriculteurs. Les assises se  déroulent en trois temps : la première étape de diagnostic conduite par  un comité de pilotage national (COPIL), dont le syndicat « jeunes  agriculteurs » est membre, s'est déroulée de novembre 2012 à février  2013 ; une deuxième phase de consultations régionales prévue de mars à  mai 2013, est en cours ; l'aboutissement de la démarche se traduira par  une synthèse nationale validée au sein du COPIL national le 11 juillet  2013. Elle permettra notamment de nourrir la préparation de la loi  d'avenir sur l'agriculture ainsi que celle de prochaines périodes de  programme du fonds européen agricole pour le développement rural. La  large concertation engagée, à la fois nationale et régionale, associe  l'ensemble des partenaires locaux concernés par la démarche de  rénovation de la politique de l'installation. Elle offre donc au  syndicat des jeunes agriculteurs, comme aux autres acteurs, l'occasion  de faire valoir leurs propositions, notamment celles relatives aux  répertoires départementaux à l'installation et à la déclaration  d'intention de cessation d'activité agricole pour faciliter la  transmission. Les conclusions des travaux nourriront l'objectif de  faciliter l'installation en repérant mieux les cédants et en favorisant  la mise en relation entre cédant et futur installé.
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Impossibilité de scinder les propriétés rurales dans le cadre de cessations d'activités agricoles
Question écrite n° 04591 de M. Michel Le Scouarnec (Morbihan - CRC) publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 - page 475
M.  Michel Le Scouarnec attire l'attention de M. le ministre de  l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur l'impossibilité  de scinder les propriétés rurales dans le cadre de cessations  d'activités agricoles. En effet, certaines propriétés rurales mutent  vers des occupations de loisirs improductifs comme par exemple les  chevaux, les parcs d'agrément paysagers, sans qu'il soit possible  juridiquement de séparer les corps de ferme et les parcelles agricoles  cultivables attenantes. Le phénomène est d'autant plus important sur les  communes situées en périphérie d'agglomération dont le foncier est  l'enjeu de surenchères sur le prix d'acquisition. Aujourd'hui la  spéculation sur les terres, notamment en zone littorale, et l'espoir de  voir ces terres devenir constructibles sont plus forts que l'intérêt  général qui serait de mettre ces terres à la disposition d'agriculteurs.  Dans ce contexte, les exploitants agricoles ne peuvent se porter  acquéreurs pour consolider leur outil de production. Ce vide juridique  pénalise la capacité d'intervention des différents opérateurs fonciers  mobilisables aux côtés des agriculteurs, tels que les sociétés  d'aménagement foncier et d'établissement rural. Il existe déjà  différents dispositifs de lutte contre la désertification du foncier  agricole introduits notamment par les Grenelle 1 et 2 de  l'environnement, mais on peut noter à ce jour leur manque d'efficacité  et de pertinence. La préservation du foncier agricole est nécessaire au  développement de notre économie. Elle est aussi indispensable si l'on  veut que l'agriculture continue à nourrir nos concitoyens et à  développer un savoir-faire reconnu de tous, sans parler du maintien des  actifs agricoles sur notre territoire. C'est pourquoi il lui demande les  mesures que le Gouvernement compte adopter pour lutter plus  efficacement contre la consommation des terres agricoles.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée dans le JO Sénat du 18/04/2013 - page 1253
Aucune  disposition expresse ne vient interdire la réorientation de bâtiments  agricoles au bénéfice de non-agriculteurs lors de la cession des terres  de l'exploitation dont ils étaient jusque là partie intégrante, sous  réserve des dispositions du plan local d'urbanisme (PLU) éventuel. En  effet, dans les zones agricoles définies dans le PLU, seuls les  bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou  patrimonial, sont désignés par le règlement du PLU, peuvent faire  l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de  destination ne compromet pas l'exploitation agricole. Cette restriction  constitue un moyen de lutte contre la scission des exploitations qui  renchérirait le prix des bâtiments et rendrait plus difficile leur  acquisition par d'autres agriculteurs. Sous réserve du respect des  dispositions d'urbanisme locales, aux termes de l'article L. 141-3 du  code rural et de la pêche maritime (CRPM), les sociétés d'aménagement  foncier et d'établissement rural (SAFER) peuvent notamment procéder à  des réorientations de bâtiments ou parcelles, vers des usages non  agricoles lors de la cession des biens qu'elles ont acquis à l'amiable.  La seule limite à ces réorientations de bâtiments jusque là agricoles  demeure pour les biens acquis par préemption. Les objectifs assignés à  ce droit de préemption par l'article L. 143-2 du CRPM n'autorisent pas  les cessions de ces biens à des non-agriculteurs. L'attribution de ces  biens ne peut se faire que par examen en comité technique des  candidatures concurrentes recueillies dans le cadre des publicités  réglementaires. Si une ou plusieurs candidatures d'exploitants pour les  terres avec bâtiments se sont manifestées, elles seront dès lors  logiquement prioritaires sur des candidatures conduisant à déstructurer  l'exploitation et à dissocier les bâtiments vers d'autres fins.  L'objectif de freiner l'artificialisation nette des espaces agricoles,  naturels et forestiers a été réaffirmé lors de la conférence  environnementale des 14 et 15 septembre 2012, et mentionné dans la  feuille de route pour la transition écologique. Des dispositions seront  incluses dans le projet de loi relative à l'urbanisme et au logement  préparé par la ministre de l'égalité des territoires et du logement pour  renforcer les mesures existantes du code de l'urbanisme issues de la  loi dite Grenelle 2. Ce projet sera également l'occasion de définir le  cadre juridique d'une ville plus dense, moins consommatrice d'espaces et  d'énergie. Une mission préparatoire à l'élaboration du projet de loi  d'avenir pour l'agriculture et visant à identifier les leviers de toute  nature permettant le développement d'autres modèles agricoles, a été  confiée au Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des  espaces ruraux. Dans ce cadre, cinq groupes de travail thématiques ont  été constitués dont un porte spécifiquement sur les statuts, le foncier  et l'installation. Le projet de loi d'avenir se saisira de cette  problématique foncière et complétera si besoin les dispositions de la  loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche de juillet 2010  relatives aux commissions départementales de la consommation d'espaces  agricoles et de l'observatoire de la consommation des espaces agricoles.  Les assises de l'installation, dont la deuxième phase au niveau  régional est en cours, sont une occasion complémentaire de recueillir  des propositions visant à mieux préserver les espaces agricoles de  l'artificialisation. Une réflexion dans le cadre de la préparation de la  loi d'avenir porte également sur le rôle et les compétences des SAFER.  La concertation avec les acteurs du milieu agricole sur les orientations  de ce projet de loi débutera prochainement dans le cadre d'un Conseil  supérieur d'orientation.
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Les pêcheurs veulent animer le site Natura 2000 de Rochebonne
Le plateau de Rochebonne se trouve à 35 milles des côtes charentaises et vendéennes.
Le  Comité national des pêches maritimes (CNPM) a rappelé officiellement,  le jeudi 18 avril, qu’il était candidat pour le rôle d’animateur du site  Natura 2000 en mer du plateau de Rochebonne.
Avec  celui du plateau du Four, au large du Croisic, et celui des Roches de  Penmarc’h-Glénan, ce site en mer est un de ceux dont les documents  d’objectifs (Docob) ont été élaborés sous la responsabilité  d’organisations professionnelles des pêches.
Après deux années de travail, le Docob a été approuvé par un arrêté du préfet maritime de l’Atlantique du 19 décembre 2012.
Mais  le choix de l’animateur traîne, car du côté du ministère de l’Écologie,  certains préféreraient la confier à l’agence des aires marines  protégées. « Cela, sous prétexte d’un coût inférieur, ce qui est faux,  précise le CNPM. D’autant qu’on propose de mutualiser le travail avec le  plateau du Four. »
Le  plateau de Rochebonne est au large de l'île de Ré, à environ 35 milles  des côtes les plus proches. Des récifs situés entre 3 et 5 mètres de  fond et leurs tombants confèrent à ce site sa principale originalité. Le  site s’étend sur 9 715 hectares (97 km²), intègrant la partie nord du  plateau.
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Jean-René est l’un des deux salariés de la pisciculture. Il l’entretient tous les jours.
En bout de parcours, les stocks de poissons sont pesés
C’est  le nombre de pêcheurs qui adhèrent à la Fédération de Lot-et-Garonne  pour la pêche et la protection du milieu aquatique. 43 associations sur  le département y sont affiliées. Ce qui en fait l’une des plus  importantes associations de Lot-et-Garonne.
22 C’est  le nombre d’étangs, soit 16 hectares d’eau, qui sont en fonctionnement à  la pisciculture de Bruch. Ils sont entretenus au quotidien. L’hiver,  mis à part les étangs de stockage, ils sont vidés et recouverts de  chaux, pour désinfecter les fonds. Début mars, ils sont à nouveau  remplis et accueillent les poissons qui ont passé l’hivernage. Ces  reproducteurs engendreront le stock de la saison.
400 C’est  le quota annuel, approximatif, de cormorans qui peuvent être tirés sur  la pisciculture. Pour les pêcheurs, ce sont les principaux prédateurs  des poissons. Les fils tirés en travers des plans d’eau et les canons  effaroucheurs ne suffisent plus à les éloigner : ils ont adapté leur  vol.
6 Tonnes  de black-bass, gardons et tanches sortent de la pisciculture de Bruch,  dans les bonnes années. 1,5 tonne est conservée à la pisciculture pour  la reproduction de l’année suivante. Les 4,5 tonnes restantes sont  redistribuées aux associations de pêche du département, qui les  déversent en milieu naturel et tentent de les pêcher.
Malgré  la neige, les bénévoles des associations de pêche du Lot-et-Garonne ne  s’étaient pas découragés. Une vingtaine d’entre eux se sont retrouvés à  la pisciculture de Bruch, propriété de la Fédération départementale de  pêche et de protection du milieu aquatique de Lot-et-Garonne. La journée  de « mise en charge » dans le jargon piscicole, avait été prévue de  longue date et maintenue malgré le manteau blanc qui, ce matin-là de  mars, recouvrait tout le département.
C’était  le jour J. Celui où, après avoir passé l’hiver dans des eaux de  stockage, les black-bass, tanches et gardons sont récupérés et reversés  dans les étangs où ils se reproduiront et grandiront, avant de rejoindre  les rivières et lacs du département.
C’est  le moment que tous les bénévoles attendent, impatients de savoir si les  géniteurs des futures prises ont bien résisté à la froide saison. «  Nous savons que nous avons mis environ 600 kilos de poisson. Si on en  récupère que 200, c’est qu’il y a un problème », explique Cédric Butin,  animateur à la fédération départementale de pêche.
Sous  la halle où s’effectue le tri des poissons, sur un grand tableau noir,  le comptage est inscrit à la craie. Les pêcheurs y jettent un œil, entre  deux « arrivages ». Depuis 8 heures le matin, ils n’ont pas molli. « On  travaille avec du vivant », rappelle Cédric Butin. « Il faut aller très  vite, au niveau de la pêche et du tri. Il faut le sortir de l’étang et  le trier rapidement. »
Gestes en silence
Les pêcheurs ont le coup de main. Et chacun leur poste. À la pêcherie, il faut des pros.
C’est  le boulot de Jean-René, l’autre salarié employé sur la pisciculture. En continu, il enlève tous les végétaux et autres  matières indésirables qui bouchent les grilles, pour laisser passer les  poissons. Ceux-ci sont récupérés au fur et à mesure par deux autres  pêcheurs. Il faut se coordonner pour ne pas se gêner....
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Le  Maroc dispose des atouts pour le développement d'une aquaculture  durable et performante, a affirmé, mercredi à Rabat, l'expert  international en la matière, Juan Manuel Fernandez Aldana.
Intervenant  à l'occasion d'un séminaire organisé conjointement par l'Agence  nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) et le centre  technologique de l'aquaculture de l'Andalousie (CTAQUA), l'expert  espagnol a précisé que le Maroc a les potentialités naturelles qui  permettent l'installation de différents sites dédiés à cette activité  tout au long du littoral, jouit de l'appui institutionnel, grâce à  l'ANDA et au plan Halieutis, et peut acquérir la technologie nécessaire  au développement de ce secteur à travers des partenariats avec le  CTAQUA, leader européen en la matière.
"L'objectif  de ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre  l'ANDA et le CTAQUA, est de tirer profit de l'expérience andalouse dans  le domaine de l'aquaculture, notamment en matière de transfert du  savoir-faire. Nos confrères andalous sont très en avant en matière  d'innovation et des nouvelles technologies et nous comptons capitaliser  sur leur expérience pour développer ce secteur au Maroc" a déclaré à la  MAP la directrice de l'ANDA, Majida Maârouf.
"L'objectif  de cette collaboration consiste fondamentalement à faire en sorte que  le développement de l'aquaculture au Maroc et en Espagne ne soit pas une  source de compétitivité mais plutôt de synergie qui va contribuer au  développement et de cette activité dans chacun de nos pays" a précisé,  de son côté, le directeur du CTAQUA, Juan Manuel Garcia de Lamos,  ajoutant que de grands efforts sont déployés pour que l'aquaculture  hispano-marocaine devienne une référence mondiale du développement  durable.
"Les  caractéristiques environnementales du Maroc et de l'Andalousie sont  favorables au développement de ce secteur. La pisciculture, la  conchyliculture et l'alguiculture sont les activités les plus propices à  l'essor de ce secteur stratégique dans les deux pays", a dit M. De  Lamos.
Dans  des suggestions opérationnelles, l'expert espagnol a recommandé une  concentration de production dans quatre espèces dans un premier temps, à  savoir la corbine, les macroalgues, les huitres et la tilapia, du fait  que leur production est à la fois rapide, rentable et ne nécessite pas  une technologie compliquée.
Le 22 avril 2013 
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Pierre Surault présente, pour la première fois à Arvert, ses photographies la presqu’île, à l’office de tourisme, jusqu’au vendredi 24 mai.
Objet du texte
Elle  a pour objet d'insérer dans le code civil un nouvel article donnant un  fondement juridique renforcé au préjudice écologique (« tout fait  quelconque de l'homme qui cause un dommage à l'environnement ») et à son  indemnisation, prioritairement en nature.
Les efforts entrepris pour lutter contre la faim et les conséquences du changement climatique dans les îles du Pacifique dépendront de la réussite du développement durable, y compris de l'utilisation rationnelle des océans et des pêcheries, a indiqué aujourd'hui le Directeur général de la FAO, M. José Graziano da Silva, aux ministres de la région.
Pré-étude de faisabilité d’une micronurserie d’huîtres creuses (Crassostrea gigas)
Source : Cepralmar 
L’ostréiculture du Languedoc-Roussillon est dépendante de la côte atlantique pour son approvisionnement en naissains. Le développement de micro-nurseries d’huîtres creuses locales est une étape pour :
L’ostréiculture du Languedoc-Roussillon est dépendante de la côte atlantique pour son approvisionnement en naissains. Le développement de micro-nurseries d’huîtres creuses locales est une étape pour :
- assurer l’indépendance d’approvisionnement en naissains  des ostréiculteurs régionaux ;
- limiter les transferts inter-bassins ;
- obtenir un naissain plus adapté aux conditions environnementales méditerranéennes.
En 2012, le Cépralmar a testé en partenariat avec l’Ifremer (Palavas) le développement de  postlarves  d’huîtres en flux ouvert vertical à partir d’une production  phytoplantonique de masse en Lagunage à Haut Rendement Algal (LHRA). Ces  cultures phytoplanctoniques étaient ensemencées à partir d’un inoculum  provenant du milieu naturel (étang du Prévost).
Les  postlarves nourries à partir de ces microalgues naturelles en période  estivale n’ont pas connu de croissance significative. A cette période de  l’année (dans les conditions de l’étude) les espèces microalgales  présentes dans le milieu  naturel ne permettaient pas le développement postlarvaire de C. gigas.
Cette étude de préfaisabilité, révèle l’importance de l’alimentation pour  le  développement des huîtres creuses  en nurserie. La  maitrise  de  la  production  de  phytoplancton en termes de qualité et de quantité est incontournable.  Les résultats de ces travaux sont disponibles dans le rapport  téléchargeable ci-dessous.
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La vente débutera à 11 h. Inscriptions préalables pour accéder et enchérir et dépôt d'un chèque de consignation lors des expositions légales et au plus tard une heure avant la vente.
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Ce mardi (23 avril), la Coopérative maritime installée au Rosmeur, qui a défrayé la chronique, va connaître un nouvel épisode. Dans le cadre de sa mise en liquidation, tout son stock va être mis en vente à partir de 11 h, sur place (terre-plein du port du Rosmeur). Les commissaires-priseurs parlent d'un "important stock" : vêtements, combinaisons de plongée, électronique, articles de pêche, ouvrages nautiques, matériel de pêche professionnelle, etc. L'exposition sera ouverte ce lundi, de 14 h à 16 h, et ce mardi, de 9 h 30 à 10 h 30.
La vente débutera à 11 h. Inscriptions préalables pour accéder et enchérir et dépôt d'un chèque de consignation lors des expositions légales et au plus tard une heure avant la vente.
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Boulogne-sur-Mer : les pensionnés de la marine marchande et de la pêche entre inquiétudes et espoirs
La  conséquence de tout cela étant selon lui « la disparition, à plus ou   moins longue échéance, du plus vieux service de sécurité sociale de   France, l’ENIM, créé par Colbert en 1670 »
Source : La Voix Du Nord
Source : La Voix Du Nord
Daniel  Véron a présidé, salle Carpentier, au Portel, l’assemblée générale de  l’Association des pensionnés de la marine marchande et de la pêche, en  présence de nombreux élus et de François Nadaud, administrateur des  Affaires maritimes. Frédéric Cuvillier, ministre, est intervenu en fin  de réunion.
Parmi  les points importants rappelés par le président, il faut noter une  baisse du nombre d’adhérents due aux décès (38 en 2012) et au  non-engouement des jeunes retraités « qui ont une méconnaissance totale  du travail effectué par nos associations : défendre nos retraites et  notre régime particulier ».
La  Communauté européenne a été également évoquée, avec la diminution des  marins navigants. « Nous assistons peu à peu à la disparition des marins  Français, on préfère l’élevage, c’est plus simple, pas de gestion des  stocks. »
Idem pour le commerce : « Les marins étrangers sont maintenant autorisés sous pavillon Français (RIF). »
Risque de disparition de la sécurité sociale du secteur
La  conséquence tout cela étant selon lui « la disparition, à plus ou moins  longue échéance, du plus vieux service de sécurité sociale de France,  l’ENIM, créé par Colbert en 1670 ».
Le  président est également revenu sur « la délocalisation de L’ENIM à La  Rochelle (Charente maritime) et sur le probable rattachement de la MCAF  (Allocations familiales maritimes) à la CAF ».
Jacques  Shirmann, président fédéral, a rappelé les sujets et préoccupations  évoqués lors du congrès de Boulogne-sur-mer, en septembre : le maintien  du régime des retraites et de l’établissement (ENIM), évoquant la «  convention d’objectifs et de gestion », entre l’ENIM et l’État, puis la  suite donnée au décret concernant les marins ayant servis à terre, dans  une unité de combat en AFN, (double de leur temps de présence),  l’attachement aux institutions SSM, CMAF et AGISM (maison des gens de  mer).
Tous ces sujets ont été adressés au ministre Frédéric Cuvillier, arrivé un peu en retard.
Intervention de Frédéric Cuvillier...
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Pierre Surault présente, pour la première fois à Arvert, ses photographies la presqu’île, à l’office de tourisme, jusqu’au vendredi 24 mai.
Sociologue en économie, cet universitaire s’est adonné à sa passion, la photographie, il y a maintenant une douzaine d’années.
Originaire  de Poitiers, Pierre Surault réside régulièrement à Avallon, depuis  1978, conquis par la lumière, les marais, les oiseaux… de la presqu’île  d’Arvert et, au travers de cette exposition, il entend transmettre ses  émotions aux visiteurs.
Le  regard tendre et admiratif de l’artiste sur le pays des huîtres se  traduit par la réalisation de véritables chefs-d’œuvre donnant dans le  reflet, les détails, les gros plans, du lever du jour au coucher du  soleil…
Entrée libre, du lundi au vendredi, de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures (sauf les jours fériés).
(1) Renseignements auprès de l’office de tourisme, au 05 46 36 97 78, et sur omt-arvert@orange.fr.
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 Le banc d'Arguin, à l'entrée du bassin d'Arcachon
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Le Banc d'Arguin, une réserve difficile à protéger
Source : 20 minutes  
Entre l'afflux des plaisanciers qui viennent bronzer sur les bancs de sable et les ostréiculteurs qui ne cessent d'agrandir leurs parcs à huîtres, il est difficile de protéger le Banc d'Arguin...
Entre l'afflux des plaisanciers qui viennent bronzer sur les bancs de sable et les ostréiculteurs qui ne cessent d'agrandir leurs parcs à huîtres, il est difficile de protéger le Banc d'Arguin...
C’est par bateau qu’on accède au Banc d’Arguin, composé de grandes bandes sableuses qui se révèlent plus ou moins selon les marées. Le site, entre la pointe du Cap Ferret et la dune du Pyla, accueille l’une des plus grandes colonies européennes de Sternes caugek, d’un aspect assez proche des mouettes. Dimitri Delorme a la lourde tâche d’être garde animateur sur la réserve nationale du Banc d’Arguin classée depuis 1972. A l’époque, une cohabitation avec l’activité de plaisance est prévue. Or, les immatriculations de bateaux ont doublé en 30 ans et le garde se retrouve parfois au mois d’août avec 1200 embarcations qui cernent le Banc d’Arguin. « On se croirait à Lacanau beach », lance-t-il. Les oiseaux, qui nidifient à même le sable peuvent être gênés par cette forte fréquentation. Autre inquiétude : une centaine d’ ostréiculteurs occupent aujourd’hui environ soixante hectares au lieu des quatre autorisés dans le dernier décret remontant à 1986. « C’est une activité tolérée mais on voudrait qu’elle soit délimitée et accompagnée d’une charte de bonne conduite », précise-t-il, relevant, par exemple l’apparition de vase en quantité.
Elsa Provenzano
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Objet du texte
La présente proposition de loi a été déposée au Sénat par Bruno Retailleau (ratt. UMP - Vendée) et plusieurs de ses collègues.
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La  préfecture de l'Aude vient de communiquer ce matin l'interdiction de la  pêche et commercialisation des huîtres de l'étang de Leucate. 
Les  derniers contrôles effectués par l‘Institut français de recherche pour  l’exploration de la mer (IFREMER), dans le cadre du réseau de  surveillance phytoplanctonique REPHY, ont mis en évidence dans l’étang  de Leucate, la présence de biotoxines produites par des algues  microscopiques, à une concentration dépassant faiblement les critères  sanitaires européens.
En  conséquence, le Préfet de l’Aude, a pris à titre de précaution, par  arrêté daté du 17 avril 2013 et en lien avec les conchyliculteurs de  Leucate, des mesures d’interdiction de pêche et de commercialisation des  huîtres en provenance de la zone 11-14 « Etang de Leucate – Parc  ostréicoles ».
La  présence d’algues microscopiques dans le milieu est un phénomène  naturel mais leur prolifération, associée à l’accumulation de bio  toxines dans les coquillages, reste rare et liée à la conjonction de  plusieurs phénomènes : apports nutritionnels dans l’étang suite à  d’importantes précipitations, températures douces, faible renouvellement  de l’eau de l’Etang avec la mer…
En  cas de consommation de coquillages contaminés, les risques pour la  santé sont d'ordre gastro-intestinaux (diarrhée, vomissement, nausées,  douleurs abdominales) ; la cuisson n’élimine pas la toxine.
Les huîtres récoltées dans l’étang avant le 15 avril 2013 peuvent être commercialisées.
Les  autres produits de la mer de l’étang de Leucate (poissons) ainsi que  les huîtres, moules et palourdes, en provenance d’autres zones de  production, ne sont pas touchés par ces mesures de restriction. Ils sont  commercialisés dans les mas, qui restent ouverts, par les  professionnels de Leucate, qui veillent à assurer la traçabilité des  coquillages proposés à la vente et à préciser leur origine.
Ces mesures sont applicables jusqu’à l’obtention de deux résultats favorables consécutifs.
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La FAO insiste: pas d’économie verte sans économie bleue
Les efforts entrepris pour lutter contre la faim et les conséquences du changement climatique dans les îles du Pacifique dépendront de la réussite du développement durable, y compris de l'utilisation rationnelle des océans et des pêcheries, a indiqué aujourd'hui le Directeur général de la FAO, M. José Graziano da Silva, aux ministres de la région.
«Il  ne peut véritablement y avoir d'économie verte sans 'économie bleue',  qui fasse du développement durable des océans et des ressources de la  pêche une priorité», a estimé M. Graziano da Silva.
«L'importance  de la pêche et de l'aquaculture n'est pas à négliger. Ces activités  assurent à plus de 3 milliards de personnes environ 15 pour cent de leur  apport moyen en protéines animales. Elles représentent aussi plus de  200 millions d'emplois de par le monde.
«Pour  autant, ces services vitaux ne doivent pas compromettre le rôle  essentiel des océans dans la régulation du climat. Ceux-ci absorbent en  effet plus de 25 pour cent du dioxyde de carbone relâché dans  l'atmosphère par les activités humaines.»
À  l'occasion de la 10ème Rencontre des ministres de l'Agriculture des  États du Pacifique Sud-Ouest membres de la FAO, qui se déroulait dans la  capitale samoane, M. Graziano da Silva a affirmé que résoudre le  problème du changement climatique est devenu «une question de survie,  comme vaincre faim».
Le  Pacifique Sud-Ouest s'étend sur près de 15 pour cent du globe et  comprend environ deux mille îles et atolls, particulièrement vulnérables  aux tempêtes et aux inondations, aux pénuries d'eau et aux stress  s'exerçant sur les pêcheries et les systèmes forestiers.
Le  Directeur général de la FAO a souligné que les problèmes  particulièrement urgents liés au changement climatique auxquels sont  confrontés les petits États insulaires en développement (PEID) et les  zones côtières de faible altitude du Pacifique et du monde entier  constituent une priorité de l'Organisation.
La  FAO soutient les pays insulaires du Pacifique de multiples façons, et  notamment en s'employant à élargir et intensifier la mise en œuvre de  normes internationales comme le Code de conduite pour une pêche  responsable et ses outils connexes. L'Organisation collabore avec les  pouvoirs publics et des partenaires à l'échelle nationale, régionale et  internationale sur des thèmes comme la pêche illicite, non déclarée et  non réglementée, la gestion des pêcheries thonières et celle des zones  situées au-delà des juridictions nationales.
Alimenter en idées
M.  Graziano da Silva a observé que la communauté internationale a  progressé dans sa lutte contre la faim, mais qu'il reste fort à faire  pour améliorer la sécurité alimentaire et la qualité de la nutrition,  ainsi que pour atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement  qui consiste à réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la  faim, par rapport aux niveaux de 1990.
M.  Graziano da Silva a également rappelé que les trois quarts des décès  d'adultes dans le Pacifique s'expliquent par des maladies liées à la  nutrition et au mode de vie. Et de souligner qu'il importe de s'attaquer  aux questions nutritionnelles par des stratégies de nutrition intégrée,  la diversification des régimes alimentaires et le recours aux cultures  traditionnelles locales produites par les petits exploitants.
«Chaque  région compte une série de végétaux qui ne font pas partie des produits  de base alors qu'ils servaient auparavant à l'alimentation, a-t-il  expliqué, citant l'exemple du pandanus dans le Pacifique. Les recherches  montrent que le pandanus présente une forte teneur en caroténoïdes, ce  qui a protégé de nombreuses générations du manque de vitamine A.»
Coopération régionale et mondiale...
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Aquaculture durable en Ecosse
Kopéprod a réalisé 5 films pour la formation supérieure sur l'Aquaculture durable en Ecosse.
Elevage de moules sur filière
Elevage d’huîtres
Cliquer Ici pour visionner tous les reportages de Kopéprod sur l'Aquaculture en Ecosse
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Conférence « Du plancton à l’assiette »
Vendredi 26 avril 2013 à 16h 
Salle Verrière, port de pêche de Keroman, Lorient
Conférence.  Pierre Mollo, enseignant-chercheur, spécialiste du plancton, créateur  de l’Observatoire du plancton de Port-Louis fera partager sa passion  pour l’infiniment petit, passion qui l’amène aux quatre coins du monde. 
Conférence suivie d’une dégustation de préparations à base de plancton.  Vendredi 26 avril, à 16h, salle Verrière, port de pêche de Keroman,  Lorient. Tarif 6€, réduit 4.50€. 
Contact : tél. 02 97 82 21 40, obsplancton@wanadoo.fr, www.observatoire-plancton.fr.
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Evolution du prix moyen de l'huître 
Source : Insee 
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Le 20 avril 2013
"L'agroalimentaire, une filière prioritaire pour l'export"  
Savoir répondre aux exigences sanitaires et phytosanitaires à l’exportation vers les pays tiers
Séminaires de formation
Source : FranceAgriMer
Les exigences sanitaires et phytosanitaires des pays-tiers sont souvent perçues par les entreprises comme un frein aux exportations.
Afin d'apporter aux opérateurs et aux services officiels sanitaires les connaissances et les outils pour s'approprier les exigences des pays et y répondre au mieux, des séminaires de formation sont programmées en 2013.
Séminaires de formation
Source : FranceAgriMer
Les exigences sanitaires et phytosanitaires des pays-tiers sont souvent perçues par les entreprises comme un frein aux exportations.
Afin d'apporter aux opérateurs et aux services officiels sanitaires les connaissances et les outils pour s'approprier les exigences des pays et y répondre au mieux, des séminaires de formation sont programmées en 2013.
Le planning prévisionnel est le suivant :
- 16 mai à Lyon
- 11 juin à Paris
- 15 octobre à Toulouse
- 19 novembre à Rennes.
L’inscription au séminaire "L'agroalimentaire, une filière prioritaire pour l'export" se fait en ligne à l'adresse suivante www.ensv.fr/seminaire-export
Cliquer Ici pour télécharger le contenu de la formation
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Le 19 avril 2013
Marennes-Oléron. Bellevue touché de plein fouet par la mortalité des palourdes
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Sur la place Saint-Léger, la mareyeuse est une poétesse Tous les dimanches matin, la place de Bessines est occupée par un petit marché, où l'on peut trouver des fruits, des légumes, des 'ufs, des poulets cuits ou des huîtres. Mais aussi des...
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La sélection régionale pour le championnat de France des écaillers aura lieu le samedi 4 mai à Arcachon
Le comité régional conchylicole Arcachon Aquitaine, présidé par Olivier Laban, organise la présélection régionale pour le championnat de France 2013 des écaillers, le samedi 4 mai à Arcachon, à l'occasion de la Plage aux écrivains.
Un appel à candidature est lancée auprès des écaillers professionnels (poissonniers, ostréiculteurs, restaurateurs) ou amateurs. Ils doivent se faire connaître auprès du CRCAA (srcarcachon@yahoo.fr ou par courrier, CRCC, BP 53, 33 470 Gujan-Mestras) avant le 30 avril.
Les candidats devront ouvrir 50 huîtres creuses et 50 huîtres plates en un minimum de temps. Il seront également jugés sur la présentation du plateau d'huîtres.
Les huîtres ouvertes lors de cette épreuve seront ensuite dégustées à l'occasion du buffet offert au public de la plage aux écrivains, à 12 heures, sur le front de mer d'Arcachon....
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L’éolien en mer au large du Croisic, la sécurité en mer, les usages de loisirs, tout cela sera en débat demain soir…
Demain vendredi 19 avril, au Croisic, les habitants et les acteurs locaux sont invités par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) à débattre du projet avec le maître d’ouvrage et à approfondir la question des usages de loisirs et de la sécurité en mer, grâce aux interventions des représentants de la Préfecture maritime de l’Atlantique et d’associations concernées par le sujet.
Quels seraient les impacts du parc éolien sur les différents usages de loisirs de la mer ? Quelles seraient les conséquences du parc sur la sécurité en mer et son organisation ? Ces deux questions seront traitées par le maître d’ouvrage, Eolien Maritime France, accompagné de représentants de la Préfecture maritime de l’Atlantique, de l’association Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) et de deux associations d’usagers.
Réunion publique ce vendredi de 19 h 30 à 22 h 30, à la salle des fêtes 33, rue Pont de Chat, Le Croisic. Plus d’infos : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org
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Le 18 avril 2013 
« La gestion et l’usage de l’eau en agriculture »
Présentation du projet d’avis 
23 avril 2013
Palais d’Iéna
La relation eau/agriculture revêt aujourd’hui une acuité majeure pour garantir la durabilité d’un secteur d’activité essentiel pour notre pays et ses territoires.
Dans  son projet d’avis « La gestion et l’usage de l’eau en agriculture » qui  sera soumis au vote le 23 avril, la section de l’agriculture, de la  pêche et de l’alimentation du Conseil Economique Social et  Environnemental propose des solutions pour relever les défis auxquels  doit faire face notre agriculture : assurer une meilleure autonomie  alimentaire ; concilier les différents usages, notamment sanitaires, de  la ressource ; parvenir à une bonne qualité des eaux souterraines et de  surface ; préserver les milieux naturels ; s’adapter au changement  climatique.
Un  point presse de présentation de ce projet d’avis aura lieu le 23 avril à  12h au CESE, en présence de Joseph Giroud, président de la section de  l’agriculture, de la pêche et de  l’alimentation, et de Florence Denier-Pasquier, rapporteur du projet d’avis.
Par ailleurs, l’assemblée plénière sera retransmise en direct sur la page d’accueil du site internet du CESE, www.lecese.fr
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Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?
11e Forum de l'AFH - 2013
"Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?"
Association Française d'Halieutique (AFH)
19 juin au 21 juin 2013
Pessac (Bordeaux).
Ce  colloque, organisé par l'Association Française d'Halieutique (AFH),  couvre les champs de l'écologie halieutique, de la biologie marine, de  la conservation des écosystèmes aquatiques, de l'économie des ressources  naturelles (...). Il est une occasion de dialogue interdisciplinaire et  une excellente opportunité de s'informer sur les programmes de  recherche en cours.
Le  lundi 17 et le mardi 18 juin, il sera précédé par des ateliers  thématiques dont vous trouverez la description dans le programme.
Pour vous inscrire, le  bulletin d'inscription doit nous être retourné, avec votre règlement ou un bon de commande administratif, avant le 31 mai 2013.
Toutes les informations sont disponibles sur le site de l'AFH
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Journée technique sur le thème de la qualité des eaux littorales
L’agence  de l’eau Adour-Garonne organise une journée technique sur le thème de  la qualité des eaux littorales le 20 juin 2013 à partir de 9h30 à  Biganos (33).
Cliquer Ici pour télécharger le programme
Cliquer Ici pour télécharger le programme
Programme provisoire de la journée technique "littoral"
Le suivi de la qualité des eaux littorales au prisme de leurs enjeux
9h30-12h30 : Les différentes facettes de la qualité des eaux (présentations et débats)
1/ L’enjeu sanitaire
 L’adaptation nécessaire du suivi bactériologique aux spécificités des loisirs nautiques (SURFRIDER)
 Les différents réseaux liés à la conchyliculture (IFREMER)
2/ L’enjeu environnemental
 Comment suivre la qualité piscicole des estuaires: exemple de l’indicateur ELPHY? (IRSTEA)
 Le suivi des algues vertes sur l’île d’Oléron (CdC de l’île d’Oléron/association IODDE)
 REPAR : un réseau «phytosanitaire» pour le bassin d’Arcachon (SIBA)
3/ L’enjeu de solidarité «amont-aval»
 Le réseau MAGEST: un suivi en continu pour l’amont de l’estuaire de la Gironde (Consortium MAGEST)
12h30-14h : Buffet pris sur place
14h-16h30 : Visite de terrain
Le 17 avril 2013
Algolesko : Une étude environnementale
Source : Le Télégramme 
La société Algolesko souhaite produire l'algue Saccharina Latissima, une laminaire pour l'alimentation et la cosmétologie, au large de Loctudy, Treffiagat et Plobannalec-Lesconil sur quelque 200hectares. Dans le cadre de son programme de gestion intégrée des zones côtières, volet productions marines, le Sioca a commandé au Centre d'étude et de valorisation des algues une étude environnementale et d'interactions avec les autres usagers. Coût de cette étude : 4.968 €. Les résultats seront publiés en juin.
La société Algolesko souhaite produire l'algue Saccharina Latissima, une laminaire pour l'alimentation et la cosmétologie, au large de Loctudy, Treffiagat et Plobannalec-Lesconil sur quelque 200hectares. Dans le cadre de son programme de gestion intégrée des zones côtières, volet productions marines, le Sioca a commandé au Centre d'étude et de valorisation des algues une étude environnementale et d'interactions avec les autres usagers. Coût de cette étude : 4.968 €. Les résultats seront publiés en juin.
Algoculture : 200 hectares en projet à Lesconil (Le Progrès)
Trois entrepreneurs veulent cultiver 5 000 tonnes d'algue brune par an. Ce serait la première concession de cette taille en France. Ce projet est présenté par Adèle Morlet.
« Si le projet aboutit à Lesconil, nous envisageons de demander une concession de 300 hectares à Moëlan-sur-mer », annonce Jacques Prat.
Depuis quelques années, Jacques Prat cultive des algues sur une petite concession au large de Lesconil. Désormais, il aimerait passer à la vitesse supérieure, avec 200 hectares de culture consacrée à saccharina latissima, une algue brune.
Ce projet appelé Algolesko, il le porte avec deux associés : Jo Thaëron ostréiculteur de Riec-sur-Belon et Philippe Legorjus, responsable d’un groupe nantais spécialisé dans les énergies renouvelables. Les trois hommes sont persuadés que la Bretagne a une carte à jouer en matière d’algoculture : « Les industries des secteurs alimentaires, cosmétiques et des carraghénanes (épaississants) importent leurs algues du Chili, d’Indonésie, du Canada… La culture d’algues en France est pratiquement inexistante, du moins à une échelle importante », assure Jacques Prat.
Saccharina latissima se prête, d‘après l’ostréiculteur de Lesconil, à tous les usages. Il ne s’inquiète donc pas des débouchés. Ni de la culture. « Le procédé est au point, assure-t-il. Au mois de septembre, récolte les spores qui se fixent sur des cordes. On les garde trois semaines – un mois en nurserie. Ensuite, on les immerge en mer, à 5 m maximum. » Au bout d’un mois, les plantules mesurent 3 mm. En mai-juin, elles atteignent 1,5 m à 2 m. Elles peuvent alors être récoltées.
20 emplois à la clé
Idéalement, Algolesko espère immerger les premières plantules en septembre prochain. Mais d’ici là, il faudra lever quelques obstacles. À commencer par l’opposition des pêcheurs, encore formulée lors de la réunion organisée vendredi 15 février. « Nous ne sommes pas opposés. Nous voulons seulement être associés à tous les projets maritimes. La pression augmente dans la bande côtière. Les zones de pêche se restreignent »,déplore Solenne Le Guennec, du Comité des pêches du Finistère.
Jacques Prat et ses associés attendent que les pêcheurs leur fassent des propositions de zones. « Ils disent qu’ils pêchent sur tout le secteur. Il y a forcément des zones où la pêche est moins forte. Il faut qu’ils lâchent du lest », juge Jacques Prat....
Pour plus d'informations : Supplément PdM Avril-Mai 2013
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Le poisson au tout-végétal
Source : Sud Ouest
La nutrition durable des poissons d’élevage et l’avenir de la filière étaient au cœur des Journées de Saint-Pée-sur-Nivelle (64).
Le  lycée agricole Saint-Christophe, à Saint-Pée-sur-Nivelle (64),  accueillait lundi et mardi les Journées nutrition des poissons, placées  sous l’égide du groupement d’intérêt scientifique Piscicultures demain.  Elles rassemblaient les grandes familles de la filière nationale :  pisciculteurs, fabricants d’aliments, chercheurs. Le choix du lieu était  motivé par la présence, localement, d’un centre de recherche aquacole  de l’Inra.
La  nutrition des poissons d’élevage n’avait guère passionné les foules  jusqu’à ce qu’éclate le scandale des lasagnes de bœuf à la viande de  cheval. Il a eu pour effet de faire remonter à la surface, en janvier  dernier, l’autorisation donnée par la Commission européenne d’utiliser  les farines animales en aquaculture. Prise six mois plus tôt, cette  décision, valable à compter du 1er juin, était jusqu’alors passée  presque inaperçue.
Verrou sociétal
Pour  autant, ce n’est pas la possibilité de recourir aux « protéines  animales transformées (PAT) », ainsi qu’on les désigne (1), qui a motivé  la tenue de ces Journées. « Elles étaient prévues bien avant », indique  Françoise Médale, de l’Inra, qui les a organisées. De toute manière,  précise le Landais Marc Lamothe, pisciculteur à Laluque (40) et  président du Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture, «  le cahier des charges de la filière française exclut les PAT ». De son  côté, le gouvernement a déploré la décision de Bruxelles et a encouragé  la création d’un label précisant l’absence de farines animales.
Pour  leur part, les fabricants d’aliments ont pris acte d’un « verrou  sociétal » infranchissable actuellement, tout en le regrettant. « Les  PAT étaient utilisées partout dans le monde avant d’être autorisées en  Europe. Elles sont excellentes sur le plan nutritionnel et ne posent pas  de problèmes sanitaires. Les Espagnols, les Italiens, les Danois,  n’auront pas les mêmes préventions que nous », affirme Alex Obach, du  groupe Skretting.
Toutefois,  « la question ne se pose pas en termes de PAT ou non », explique Marc  Vandeputte, coordinateur de la recherche aquacole à l’Inra, « mais en  termes d’alimentation durable des poissons d’élevage ». Explications : «  Le système ancien, qui était fondé sur une nourriture à base de farine  et d’huile de poisson, a atteint ses limites. La ressource minotière (2)  ne permet plus de faire face aux besoins, dans un contexte où la  consommation des produits de la pisciculture croît de 8 % par an à  l’échelle mondiale. »
Développer des solutions
Il  s’agit donc de développer des solutions de remplacement, et, en ce  sens, le végétal est un bon candidat. « On a beaucoup progressé au cours  de ces quinze dernières années », souligne Marc Vandeputte, qui  rappelle que le végétal compte aujourd’hui pour plus de 90 % de  l’alimentation du poisson. Mais, il concède que « les derniers  pourcentages restent difficiles à gagner », pour lui assurer notamment  les qualités nutrionnelles et sensorielles optimales. Ces Journées  nutrition étaient donc l’occasion de faire le point sur l’avancée des  recherches et sur les autres pistes explorées : des recherches sur les  insectes, qui peuvent aussi se révéler de bons clients.
Si  la question de l’alimentation est centrale, celle de l’avenir de  l’aquaculture française l’est tout autant. Selon Marc Lamothe, garantir  au consommateur que la filière n’a pas recours aux PAT permet de  valoriser ses produits à court terme. Mais, il pense que « pour appuyer  cette garantie, la filière a besoin d’un soutien fort à long terme ».
Soutenir l’aquaculture...
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Le  service national de la pêche et de l’aquaculture (SERNAPESCA) déclare  l’état d’urgence sanitaire dans la région d’Aysen (au sud du Chili) en  raison de la recrudescence du virus ISA (Isavirus). Ce virus affecte les  saumons et peut causer de lourdes pertes pour les exploitations  infectées. Les entreprises Agrosuper et Multiexport sont pour l’instant  les deux seules entreprises ayant été affectées. 2éme producteur mondial  de saumon, le Chili a déjà par le passé connu une telle situation. Afin  d’éviter une propagation du virus, les autorités ont décidé de  multiplier les contrôles sanitaires effectués dans les différentes  exploitations et d’établir une zone de haute vigilance dans la région  concernée.
Il  s’agit du premier cas détecté depuis les 17 derniers mois. Néanmoins  l’éradication de ce virus étant quasiment impossible, la filière  aquacole doit apprendre à cohabiter avec cette menace en multipliant les  contrôles sanitaires tout au long de l’année.
Les entreprises spécialisées dans les services de décontamination de l’eau et dans la gestion des déchets alimentaires sont attendues.
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La  Communauté urbaine de Dunkerque a débloqué une enveloppe de 456000  euros pour tenter l'expérimentation. Des pêcheurs dunkerquois se  lanceront dans le test, puisque l'eau de la mer du Nord a été déclarée  de grande qualité par l'Ifremer, car éloignée des virus qui touchent  actuellement les huîtres françaises.
Les  pêcheurs avaient lancé la filière des moules en 2003. L'année dernière,  650 tonnes de moules avaient été levées et principalement  commercialisées par la coopérative maritime de Dunkerque. Le même succès  est espéré !
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Les  Paniers de la mer ne cessent d'innover en matière d'insertion et d'aide  alimentaire. La fédération porte, cette fois, un projet de culture de  spiruline, une micro-algue riche en protéines. Le spécialiste du  plancton Pierre Mollo, fait partie des partenaires.
«  On ne sera pas dans l'alicament ou le complément alimentaire mais bien  dans l'aliment. On trouvera la spiruline dans les assiettes, comme le  haricot vert ou la salicorne », certifient Hélène Rochet et Pierre  Mollo. La première dirige la Fédération nationale Le Panier de la mer,  implantée à Plonéour-Lanvern. Ses cinq associations d'insertion (180  personnes formées et accompagnées par an, dont 20 dans le Finistère) ont  transformé 380 t de poissons en 2012. « Nous en sommes presque à 200 t  de produits finis distribués (50 t dans le département) à une  cinquantaine de réseaux associatifs de l'aide alimentaire »,  résume-t-elle. Le second, biologiste, est un intarissable promoteur des  vertus du plancton dans l'alimentation et pour la santé humaines. En  même temps qu'un lanceur d'alerte sur la nécessité de le préserver pour  l'équilibre des écosystèmes de la planète. Il coanime le site  plancton-du-monde.org et pilote l'association Plancton et Innovations,  qui favorise le développement de fermes aquacoles.
70 % de protéines
Leurs  savoir-faire ne pouvaient que se croiser. « On est en train de lancer  une étude de faisabilité pour mettre au point une unité de culture de  spiruline en support insertion, dont la production serait dédiée à  l'aide alimentaire. La direction générale de la cohésion sociale nous  encourage à y aller », émet Hélène Rochet. « La spiruline produit 70 %  de protéines. On y trouve également tous les oligo-éléments, des sels  minéraux, les oméga 3, les vitamines E, B et K, du fer, du magnésium, du  calcium, du phosphate, des acides gras essentiels... », souligne Pierre  Mollo. La spiruline fait partie des trois variétés de micro-algues  autorisées dans l'alimentation. Ils ambitionnent d'ouvrir un site  expérimental dès la fin de l'année. « Un modèle pour d'autres structures  qui souhaiteraient diversifier leurs activités autour de l'aquaculture  et de l'alimentation », selon Hélène Rochet. « On aimerait bien avoir  deux sites à terme. La commune de Riantec (Morbihan) met à notre  disposition un terrain sur lequel il y a de l'eau de source, très  favorable pour faire de la spiruline. Et puis il y aura un ancrage en  Cornouaille, avec plusieurs sites possibles », décrit Pierre Mollo.
Trois publics visés
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16 avril 2013 
En faillite, Pescanova pourrait monnayer ses élevages aquacoles partout dans le monde !
En faillite, Pescanova pourrait monnayer ses élevages aquacoles partout dans le monde !
Personne   ne sait exactement la dette du galicien Pescanova... Ce qui est sûr,  c’est que les encours de la plus grande entreprise de pêche et   d’aquaculture de l’Union Européenne sont colossaux... Entre 1,5 et 2,5   milliards d’euros !
Namibie / Afrique du Sud / Argentine
Guatemala / Equateur
L’entreprise  a  déclaré des dettes d’1,5 milliard d’euros et plusieurs de ses  navires et  usines ont été hypothéqués pour une valeur globale de 100  millions  d’euros. Cependant, le niveau réel de la dette reste inconnu,  puisque  les auditeurs ont constaté des écarts dans les informations  fournies.
Un   conseiller bancaire espagnol a déclaré : « Tout cela était totalement   inattendu. Comme de nombreuses autres entreprises espagnoles, Pescanova   avait des problèmes d’endettement, mais elle était toujours considérée   comme une entreprise solide. Il aurait dû être possible d’éviter cette   situation ». L’année dernière, l’entreprise a été évaluée à 500  millions  d’euros. Au jour d’aujourd’hui, la valeur de Pescanova a chuté  de 60 %.  Pescanova compte environ 10 500 employés avec une présence  dans plus de  20 pays – notamment la Namibie, l’Afrique du Sud, le  Mozambique et  l’Angola (ndlr ainsi que Chili, Argentine, Equateur,  France - Krustanor à  Lorient). Elle compte plus de 100 navires et près  de 50 installations  d’aquaculture dans ses actifs.
Le  journal El  Mundo affirme que les Espagnols pourraient venir au secours  de  Pescanova. Un observateur chilien a déclaré qu’ « ils ont une autre   carte à jouer : vendre les quotas de pêche qu’ils ont reçu du Chili au   titre du système local de QIT [quotas individuels transférables] ». 
Le   directeur de l’organisation environnementale chilienne, Ecoceanos, a   déclaré que « la situation de Pescanova est la preuve la plus évidente   de la politique transnationale de la pêche et de l’aquaculture, qui   privatise les bénéfices et socialise les pertes, transférant les coûts   sur les États, l’environnement, les travailleurs et les consommateurs ».   
Namibie / Afrique du Sud / Argentine
Les   Coeurs de filets de Merlu blanc Pescanova sont taillés main au coeur   même du filet. Ils sont présentés sans peau et sans arête et sont   emballés individuellement pour plus de praticité au quotidien.
Cette partie du Merlu est très pauvre en matière grasse, et s’adapte à tous les modes de cuisson.
Sa chair tendre et savoureuse est idéale pour la réalisation de nombreuses recettes, des plus simples aux plus élaborées.
Noix de Saint-Jacques 250G
Notre   nouveauté : de délicieuses Noix de Saint Jacques (Zygochlamys   patagonica) pêchées en océan Atlantique Sud Ouest, en provenance   d’Argentine et présentées dans un emballage sous vide pour une meilleure   visibilité et une protection optimale contre le givre.
Leur   calibre en font des Noix de St Jacques faciles à cuisiner et propres à   toutes les préparations culinaires. Elles sont idéales pour vos  recettes  d’entrées ou de plats principaux, pour des occasions  particulières ou  pour des recettes plus simples pour se faire plaisir  au quotidien !
Guatemala / Equateur
Nos   queues de crevettes Pescanova ont une particularité : elles sont  cuites  sous vide dans leur jus pour conserver leur saveur intacte et  leur  texture juteuse. Les Crevettes Tropicales proviennent de nos  propres  élevages en Amérique Centrale. Elles sont récoltées, cuites et  surgelées  le même jour.
Elles sont idéales pour toutes vos préparations de plats (pâtes, risottos, salades…) ou en snacking.
Crevettes tropicales cuites 500G
Ces Crevettes tropicales proviennent en direct des fermes d’Aquaculture de Pescanova au Guatemala.
Déjà cuites, elles sont prêtes à consommer, après leur décongélation.
Leur calibre généreux les rend faciles à associer à tous vos plats !
Les   pavés de Saumon atlantique Pescanova proviennent de nos propres fermes   d’aquaculture situées dans les fjords naturels de la Patagonie   Chilienne.
Ils sont taillés  dans des  saumons d’environ 4 kg à la chair rose, tendre et fondante, et  sont  vendus avec peau pour une cuisson plus facile et savoureuse.
Très   riches en acides gras, nos pavés de Saumon sont emballés sous vide  pour  conserver intactes leurs qualités nutritionnelles et gustatives.
Médaillons de saumon Atlantique 400G
Les Saumons Pescanova proviennent de nos fermes d’aquaculture situées dans les fjords naturels de la Patagonie Chilienne.
Les médaillons de Saumon atlantique Pescanova sont constitués de 100% de chair de filets de Saumon et sont proposés sans arête.
Leur   présentation les rend très simples d’utilisation et est idéale pour  les  salades, les quiches, les hamburgers ou encore crus pour les  tartares. 
Le 15 avril 2013 
 Source : Akiolis
Source : Akiolis
Une alternative durable : les aliments issus de coproduits
Leur avantage économique (compétitivité prix) se double d'un avantage écologique, dans un système de production plus respectueux de l'environnement qui permet de répondre aux besoins alimentaires d'une population en croissance.
Au quotidien, elles offrent en cas de besoin un support sur les questions complexes de règlementation.
Protéines hydrolysées et graisses animales mono-espèce
Akiolis c'est quoi ?
Concentrations et dimension nationale
50 ans de croissance et de développement
Comme pour de nombreux secteurs, les années 1980 à 2010 ont été marquées pour les sociétés d'équarrissage et de valorisation des coproduits par des mouvements de concentration. Les Etablissements Caillaud ont grandi en absorbant plusieurs PME régionales : Progilor-Bouvart, Point, France Gras, Etablissements Charvet, Fersobio et Solagra.
Le tournant s'opère en 2008, avec la naissance d'Akiolis, de Soleval et d'Atemax. De nouveaux noms… mais plus encore : une nouvelle organisation juridique accompagne les évolutions structurelles du métier. Les activités du groupe sont alors réparties en trois pôles, correspondant chacun à des catégories de matières et de débouchés, afin de garantir les meilleures conditions de sécurité sanitaire et de traçabilité.
Création d’Akiolis : une ambition stratégique
création d'Akiolis en 2008
Pour plus d'informations : Akiolis
Le 12 avril 2013
« Journées Nutrition des poissons »
INRA de St-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées Atlantique 
15 et 16 avril 2013
L’INRA   de St-Pée-sur-Nivelle (UR NuMeA (Nutrition, Métabolisme, Aquaculture))   en collaboration avec les membres du GIS « Piscicultures Demain », a  le  plaisir de vous informer de la tenue des « Journées Nutrition des   poissons » qui se dérouleront les 15 avril après-midi et 16 avril 2013 à   Saint Pée-sur-Nivelle.
L’objectif   de ces journées est de faire le point sur les questions actuelles   concernant les aliments piscicoles, les bases fondamentales de la   nutrition des poissons et les dernières avancées de la recherche, en   favorisant les échanges entre les participants. Elles vous permettront   également de découvrir les installations expérimentales et les bâtiments   rénovés de l’INRA de St Pée.
Ces   journées sont destinées aux professionnels et partenaires de la  filière  piscicole. Différents intervenants : INRA, fabricants  d’aliments,  producteurs (FFA/CIPA)… animeront ces journées.
Inscriptions avant le 1e avril 2013 : Nombre de places est limité !!!
Pour plus de renseignements et inscription : gispiscicultures@itavi.asso.fr - www.itavi.asso.fr
Aurélien   TOCQUEVILLE / Matthieu GAUME (ITAVI Service Technique Aquaculture /   Secrétariat Général du GIS « Piscicultures Demain) – Tel :   09.51.36.10.60 - Fax : 09 56 36 10 60
Gestion des inscriptions : Valérie FLEURY- Tel : 01.42.94.12 08 - Fax : 01.45.22.01.77 – fleury@itavi.asso.fr
Source : INRA 
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Nourrir les poissons d’élevage avec des aliments qui préservent les ressources naturelles
 Source : Akiolis
Source : Akiolis
Les  PAT (Protéines animales transformées) produites par Soleval sont issus  de ressources renouvelables. Elles répondent aux enjeux économiques,  alimentaires et écologiques des fabricants d’aliments et des  aquaculteurs.
Réduire l’impact environnemental de l’aquaculture
L'aquaculture  fournit plus de la moitié des volumes de poissons consommés dans le  monde. En développement très rapide, ce système de production connaît  des besoins croissants en aliments. Or, pour nourrir les poissons  d'élevage, l'utilisation de la chair et de l'huile de poissons sauvages,  pêchés en pleine mer, est malheureusement encore très répandue.
Une alternative durable : les aliments issus de coproduits
Une  solution existe pour préserver les ressources marines et nourrir  correctement les bars, truites, crevettes ou saumons produits en  aquaculture : ce sont les aliments issus de coproduits d'animaux  terrestres. Dotés de qualités nutritionnelles équivalentes à celles des  farines de poissons sauvages, ils peuvent efficacement s'y substituer,  et à moindre coût.
Leur avantage économique (compétitivité prix) se double d'un avantage écologique, dans un système de production plus respectueux de l'environnement qui permet de répondre aux besoins alimentaires d'une population en croissance.
Akiolis,  avec sa marque Soleval, propose plusieurs gammes d'ingrédients issus  d'animaux terrestres répondant aux exigences spécifiques des fabricants  d'aliments pour poissons d'élevage :
*  Qualité de l'offre : les ingrédients de Soleval sont exclusivement  fabriqués selon les standards européens, à partir de matières de  catégorie 3, collectées auprès de partenaires agréés des industries des  viandes. Les graisses animales apportent une source d'énergie précieuse :  les protéines, des acides aminés indispensables, du calcium et du  phosphore.
*  Sécurité sanitaire et traçabilité : tous les produits répondent, selon  les standards européens, aux plus hautes exigences de sécurité sanitaire  et de traçabilité.
Innovation et service : une philosophie
Nos  équipes commerciales sont garantes de la qualité des services. En  partenariat avec le centre R&D de Tessenderlo Group, elles sont à  l'écoute des clients pour développer avec eux des produits répondant à  leurs besoins et contraintes propres d'utilisation. L'objectif est de  faire naître des axes d'innovation, sources d'avantages compétitifs  réels dans les domaines de la qualité produits, mais également de la  production et de la logistique.
Au quotidien, elles offrent en cas de besoin un support sur les questions complexes de règlementation.
Enfin,  pour toutes les questions relatives aux approvisionnements et à la  logistique, le Customer Service est là pour répondre aux attentes des  clients en termes de délais, de qualité et de volumes. Sur demande, il  s'occupe également du transport des marchandises, quel que soit le mode,  routier, maritime ou multimodal.
Protéines hydrolysées et graisses animales mono-espèce
Des  paramètres de process soigneusement pilotés, alliés aux technologies de  traitement les plus récentes et aux meilleures méthodes de suivi de  production, permettent à Soleval d'assurer de manière constante  l'exceptionnelle valeur nutritionnelle, les qualités gustatives et la  haute digestibilité de ses produits.
- Protéines hydrolysées de plume et protéines de sang de non ruminants. Elles apportent les acides aminés nécessaires à la bonne alimentation des poissons, ainsi que du calcium et du phosphore.
- Graisses animales mono-espèces / volaille et porc. Les acides gras essentiels qu'elles contiennent sont une excellente source d'énergie et augmentent l'appétence des aliments. Leurs qualités organoleptiques sont préservées grâce à l'ajout d'antioxydants à différents stades du process.
- Protéines animales mono-espèce / volaille et porc. Autorisées par la réglementation au 1er juin 2013, elles sont une source de protéines et d'énergie substiuables aux farines de poisson.
Concentrations et dimension nationale
C'est  au cœur des années 1960 qu'Akiolis trouve ses origines. Depuis plus  d'un demi siècle, notre entreprise accroît son expertise en s'adaptant  continuellement aux évolutions de ses marchés. Croissance externe,  innovations et nouvelles filières de valorisation ont fait passer une  PME familiale d'équarrissage du statut d'acteur local à celui d'acteur  majeur en Europe dans la valorisation des coproduits et résidus  organiques issus des filières agroalimentaires.
50 ans de croissance et de développement
Son  expansion, Akiolis l'a d'abord construite avec et pour ses clients et  partenaires historiques, les éleveurs et les industries des viandes. Au  fil des décénies, l'entreprise familiale des origines, les  Etablissements Caillaud, a connu un développement qui rappelle les  belles "success stories" économiques. Cette transformation s'est opérée  au rythme des mutations du secteur de l'alimentation et des filières  viande confrontés à une demande sociétale toujours plus forte de  qualité, de sécurité sanitaire et de traçabilité.
L'équarrisseur  normand de la région de Mortagne-au-Perche s'est ainsi transformé en un  groupe à vocation nationale. Tout s'est accélérée en 1986, date à  laquelle les Etablissements Caillaud ont rejoint Tessenderlo Group.
Comme pour de nombreux secteurs, les années 1980 à 2010 ont été marquées pour les sociétés d'équarrissage et de valorisation des coproduits par des mouvements de concentration. Les Etablissements Caillaud ont grandi en absorbant plusieurs PME régionales : Progilor-Bouvart, Point, France Gras, Etablissements Charvet, Fersobio et Solagra.
Plusieurs raisons à ces concentrations :
- Le renforcement des contraintes réglementaires suite aux crises sanitaires nécessite des investissements logistiques et industriels toujours plus importants, que des acteurs isolés ne peuvent plus engager.
- La recherche d'un effet de masse devient indispensable dans une industrie essentiellement constituée de frais fixes.
- Une couverture nationale s'impose pour répondre aux exigences de service et de qualité des clients et les accompagner dans leur développement en France et à l'international.
De Caillaud à Akiolis 
Par  rachats successifs, le Groupe Caillaud prend ainsi de l'ampleur  ampleur. La dernière décennie voit se transformer une "fédération" d'une  dizaine de sociétés régionales en une structure nationale capable de  relever des défis internationaux.
Le tournant s'opère en 2008, avec la naissance d'Akiolis, de Soleval et d'Atemax. De nouveaux noms… mais plus encore : une nouvelle organisation juridique accompagne les évolutions structurelles du métier. Les activités du groupe sont alors réparties en trois pôles, correspondant chacun à des catégories de matières et de débouchés, afin de garantir les meilleures conditions de sécurité sanitaire et de traçabilité.
Création d’Akiolis : une ambition stratégique
création d'Akiolis en 2008
Akiolis et ses pôles d'activités constituent la base d'un plan stratégique développé pour :
- Répondre aux attentes des clients nationaux (éleveurs, industriels…) en matière de service.
- Fournir des produits finis de qualité aux clients mondiaux (petfood, aquaculture, bioénergie…).
- Consolider les positions nationales et favoriser le développement international.
Cette  réorganisation de fond a été mise en place pour adapter le groupe aux  évolutions de ses marchés, mieux répondre aux besoins de ses clients et  gagner en efficacité et en dynamisme.
Pour plus d'informations : Akiolis
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Le 12 avril 2013
À  l'Île-du-Prince-Édouard, les quelque mille aquaculteurs et pêcheurs  d'huîtres sont inquiets. Ils redoutent l'arrivée d'une bactérie MSX, qui  a fait des ravages plus au sud.
Pour  prévenir la propagation, l'Association des aquaculteurs demande au  gouvernement d'interdire l'importation de mollusques vivants. En effet,  certains ostréiculteurs de l'Île importent des huîtres vivantes pour les  remettre à l'eau, afin qu'elles poursuivent leur croissance.
Le parasite menace une industrie de 6,5 millions de dollars dans la province.
Un recensement conchylicole débute
Source : Sud Ouest par Philippe Baroux
Combien d’entreprises conchylicoles ont disparu au cours des douze dernières années ?
En  2001, près de 3 800 entreprises conchylicoles des bassins de production  français commercialisaient 187 400 tonnes de coquillages, dont 109 000  tonnes d’huîtres et 73 200 tonnes de moules. Ces professionnels  exploitaient 20 000 hectares répartis sur le littoral métropolitain. En  approchant la loupe sur les données livrées par ce premier recensement  conchylicole, on découvrait 1 184 entreprises en Charente-Maritime, le  premier bassin français produisant 33 700 tonnes d’huîtres creuses. En  Aquitaine, il y avait 366 établissements, qui totalisaient une  production de 7 700 tonnes.
Depuis  cette date, les services de l’État n’avaient procédé à aucune  réactualisation des données. Et la vague de surmortalité des jeunes  huîtres creuses aura sûrement, depuis 2007, rayé de la carte un certain  nombre d’entreprises conchylicoles.
Aussi,  le ministère chargé du Transport, de la Mer et de la Pêche lance-t-il,  ce mois d’avril, le deuxième recensement conchylicole. Durant un  trimestre sera conduite cette enquête statistique de référence sur la  filière conchylicole. Il s’agira de contribuer à mieux la connaître,  pour la situer dans le contexte européen et international. Mais, aussi,  de mesurer l’évolution de ce secteur par rapport au premier recensement,  et son adaptation, notamment face à la crise des surmortalités. Ces  éléments collectés constituent également un outil d’aide à la décision,  qui doit contribuer à la définition et à l’évaluation des politiques  publiques en faveur de la conchyliculture.
Résultats fin 2013
Il s’agira d’affiner les données disponibles, qui révèlent déjà un affaissement de la production d’huîtres à 80 600 tonnes, pour une valeur de 347 millions d’euros.
Au  plan national, une centaine d’enquêteurs sont ainsi diligentés par les  Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la  forêt.
Les  premiers résultats seront disponibles dès la fin de cette année. Ils  pourront être utilisés par les conchyliculteurs eux-mêmes, par leurs  organisations professionnelles, les chercheurs et les pouvoirs publics.  Leur exhaustivité sera une base chiffrée de référence pour l’ensemble de  la filière.
Le recours contre l’extension du port rochelais est rejeté
La  rochelle (17) Le tribunal administratif de Poitiers a rendu son  délibéré hier. Il a rejeté le recours déposé par les associations Nature  Environnement 17 et Robin des Bois, contre l’extension du port de  plaisance des Minimes, à La Rochelle. Il s’agit de porter de 3 600 à 4  600 places sa capacité d’accueil. Les travaux commencés à l’automne 2011  peuvent donc se poursuivre, même s’ils sont en partie interrompus  depuis un mois par l’effondrement de l’une des deux nouvelles digues. Un  autre recours sur le dossier, déposé par Nature Environnement, sera  plaidé le 6 mai au titre du Code des ports maritimes.
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Une nouvelle campagne de recensement conchylicole
 Source : Ministère de l'Ecologie
Source : Ministère de l'Ecologie
et Lancement de la campagne du recensement conchylicole 2013
Le Ministère délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, avec l’appui du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, organise le deuxième recensement de la conchyliculture. Dès avril 2013, une campagne nationale de collecte d’information sera menée sur la conchyliculture. Elle offrira une photographie précise, détaillée et comparative du secteur de la conchyliculture française.
Le Ministère délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, avec l’appui du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, organise le deuxième recensement de la conchyliculture. Dès avril 2013, une campagne nationale de collecte d’information sera menée sur la conchyliculture. Elle offrira une photographie précise, détaillée et comparative du secteur de la conchyliculture française.
La  conchyliculture est l’élevage des mollusques conchifères, c’est-à-dire  des coquillages en général. La France est le principal producteur  d’huîtres de l’Union Européenne et reste en première place en valeur  pour l’ensemble de l’aquaculture.
Les modalités du recensement 2013
    De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de l’enquête statistique de référence sur le monde conchylicole :
*près de 4 200 entreprises conchylicoles seront recensées sur l’ensemble du littoral métropolitain ;
*le recensement sera réalisé entre avril et juin 2013 ;
*une  centaine d’enquêteurs seront recrutés et formés par les Directions  régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt pour  effectuer ce recensement.
    Qui est concerné ?
Toutes  les entreprises conchylicoles sont concernées, quelle que soit leur  taille. Elles représentent un élément important dans le tissu  socio-économique local, et constituent des acteurs majeurs dans  l’entretien du littoral. Le recensement concernera tous les coquillages  élevés en France, à tous les stades d’élevage.
    Quels sont les objectifs ?
*Améliorer  la connaissance de la conchyliculture française, contribuer à lui  donner une meilleure visibilité, et la situer dans le contexte européen  et international ;
*  Mesurer l’évolution de ce secteur par rapport au premier recensement de  2002, et son adaptation, notamment face à la crise des surmortalités  qu’il traverse depuis 5 ans 
*  Apprécier la production par bassin conchylicole et préciser les données  territoriales : le recensement permettra d’évaluer la contribution de  chaque bassin conchylicole et de chaque département à la production  nationale
*  Constituer un outil d’aide à la décision qui contribuera à la  définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la  conchyliculture.
Disponibles  dès la fin de l’année 2013, les premiers résultats pourront être  utilisés à la fois par les conchyliculteurs eux-mêmes, par les  organisations professionnelles, les chercheurs, et les pouvoirs publics.  Leur exhaustivité en fera une base chiffrée de référence pour  l’ensemble de la filière.
Acquérir une meilleure connaissance de la filière conchylicole
Le  recensement conchylicole permet d’identifier toutes les entreprises de  production d’huîtres, creuses ou plates, les variétés de moules, les  coques, palourdes, clams et autres coquillages. Estimer la production et  recueillir des données structurelles et techniques sur les entreprises  conchylicoles donne une connaissance affinée de cette filière. La  contribution de chaque bassin et de chaque département à la production  nationale sera ainsi évaluée.
Ces  recherches permettent aussi de lui donner une plus grande visibilité et  un positionnement plus précis au niveau européen et international. Le  recensement donne également des indications essentielles sur l’évolution  de ce secteur, par rapport au premier recensement effectué en 2002,  notamment en ce qui concerne son adaptation à la crise des surmortalités  qu’elle traverse depuis 5 ans.
Ainsi,  il constitue un outil d’aide à la décision qui contribue à la  définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la  conchyliculture.
Le saviez-vous ?
Les métiers d’élevage de ces coquillages portent des dénominations précises. L’on parle de :
* Conchyliculteur pour l’éleveur de coquillages en général
* D’ostréiculteur pour celui des huîtres
* De mytiliculteur pour celui des moules
* De vénériculteur pour l’éleveur de palourdes
* De cérastoculteur pour celui des coques. 
Les  techniques d’élevage varient selon les régions, les traditions, le type  de coquillage et le profil de l’estran c’est-à-dire la portion de côte  découverte par les marées. La conchyliculture est le seul élevage  entièrement naturel. Toutes les phases d’élevage s’effectuent en milieu  ouvert, à l’exception du stade larvaire en écloserie. Aucun produit  chimique ni médicament n’est utilisé. La filière dépend donc de la bonne  qualité de son environnement. Elle est très sensible aux variations de  la qualité de l’eau du littoral et participe également à son équilibre.
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Le 11 avril 2013 
Intoxications dans l'Hérault : alerte toxique sur les moules d’Espagne
 Chargement de moule Mytilus galloprovincialis à Arousa (Galice) (Image wikipedia L.Miguel Bugallo Sánchez )
Chargement de moule Mytilus galloprovincialis à Arousa (Galice) (Image wikipedia L.Miguel Bugallo Sánchez ) Source : Midi Libre
Depuis le 2 avril, deux bassins de Galice sont contaminés par une algue toxique.
Dimanche  au déjeuner, ils avaient commandé des moules d'Espagne et tous deux ont  été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais  aigus d’une intoxication alimentaire. Plusieurs cas d'intoxication ont  été recensés dans l'Hérault.
Cette  restauratrice du Vigan qui s’était approvisionnée dans un supermarché  voisin a d’abord été alertée lundi par les appels de deux clients.  Dimanche au déjeuner, ils avaient commandé des moules et tous deux ont  été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais  aigus d’une intoxication alimentaire.
"Contamination potentielle en toxine amnésiante"
"J’ai  alors téléphoné à tous ceux à qui j’ai servi des moules ce week-end. La  plupart - entre dix et quinze - m’ont avoué qu’ils avaient été  malades." La restauratrice s’est donc rendue hier au supermarché :  l’Intermarché d’Avèze : "Ils m’ont dit qu’il y avait un problème sur les  moules d’Espagne et m’ont donné une affiche d’information aux  consommateurs." L’affiche, la restauratrice nous l’a envoyée. Elle  évoque le retrait des coquillages espagnols "achetés entre le 3 et le 8  avril" en raison d’une "contamination potentielle en toxine ASP (toxine  amnésiante)" et invite les personnes présentant des troubles digestifs à  consulter un médecin.
 Le risque zéro n’existant pas
Intermarché  s’approvisionne, via sa plateforme Scamer, auprès de quatre  importateurs, tous situés dans l’Hérault. L’un d’eux confirme  l’existence du problème : "Nous avons reçu un message sanitaire mercredi  vers 18 h. Scamer, qui a fait les vérifications de traçabilité, nous a  dit que nous n’étions pas concernés par des retraits. En ce qui nous  concerne, avec nos propres autocontrôles, nous allons au-delà de ce  qu’exigent les services sanitaires. Le risque zéro n’existant pas, nous  avons arrêté toute importation d’Espagne dès que nous avons appris la  contamination d’un grand nombre de bassins de production."
Les lots suspects ont été récoltés le 28 mars 
Caroline  Medous, directrice départementale pour l’Hérault de la protection des  populations (DDPP), confirme que son département est bien à l’origine de  la remontée des informations vers les autorités sanitaires nationales  mais un cinquième importateur basé en Gironde fait également l’objet  d’une enquête de traçabilité sur ses coquillages.
Les  lots suspects ont été récoltés le 28 mars dans l’une des deux grandes  rias de Galice qui produit les deux tiers des moules espagnoles. Selon  Caroline Medous, le 2 avril, elles ont été déclarées contaminées par une  efflorescence importante de dinophysis, une micro-algue qui contient la  toxine diarrhéique DSP. Elles sont fermées depuis.
A l’Espagne de fournir la liste de l’ensemble des lots exportés...
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Le  magasin Intermarché de La Voulte-sur-Rhône lance une campagne de rappel  de barquette de moules à la suite de plusieurs signalements  d’intoxications alimentaires
Deux  familles se sont plaintes de violentes diarrhées et douleurs  abdominales à la suite de la consommation des fruits de mer issus d'une  barquette commercialisée dans ce supermarché. Les services vétérinaires  n’ont pas pu procéder à des tests car tous les lots avaient été vendus.  Depuis lundi 8 avril, le supermarché reprend les barquettes suspectes,  il s'agit de celles achetées entre le 3 et le 8 avril. Les clients sont  remboursés.
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Faut-il  s'inquiéter devant les chiffres de la mortalité des huîtres en France ?  Avec le printemps qui revient et l'eau qui se réchauffe peu à peu,  c'est une nouvelle hécatombe qui se prépare. Ifremer mène l'enquête.
L'huître  creuse est malade, ce n'est pas un fait nouveau. Depuis 2008, les  ostréiculteurs sont fragilisés par des taux de mortalité record avec  plus de 63 % de perte. Ce qui est plus inquiétant, c'est que ce ne sont  plus uniquement les jeunes qui sont touchées, mais aussi les huîtres  marchandes. 
Un virus et une bactérie 
«  Depuis 2008, nous avions des pertes chez les huîtres de moins d'un an.  Cela arrive avec le printemps, quand la température de l'eau atteint les  16 degrés. C'est à partir de là que nous observons le plus de mortalité  », indique Fabrice Pernet, chercheur à l'Ifremer. L'explication  viendrait d'un herpès-virus OsHV-1 que les huîtres contracteraient. Bien  qu'il soit connu depuis les années 90, les chercheurs n'arrivent  toujours pas à savoir d'où il vient. Il aurait déjà été décelé en  Irlande, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. Une deuxième cause de  mortalité a été décelée, il s'agit de la bactérie appelée Vibrio  aestuarianus. « Depuis 2011, il est à noter que des mortalités massives  ont aussi été observées chez des adultes, dans des proportions non  négligeables. Le problème est d'autant plus grave que les huîtres  adultes sont celles qui sont susceptibles de se retrouver dans nos  assiettes. Là encore, il existe peu de moyens de lutter contre cette  infection », poursuit Fabrice Pernet. 
Dans le Finistère comme ailleurs
L'huître en voie de disparition ?
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C’est  une grande première, initiée par le comité départemental des pêches  maritimes (CDPM) présidé par Jean-Michel Labrousse dans le cadre de  l’axe 7 du FEP (Fonds européen pour la pêche). La réunion du comité, en  date du 21 mars dernier a acté cette décision d’organiser quatre  week-ends événementiels pour renforcer les liens entre les pêcheurs, les  poissonniers et les restaurateurs, du Pays Bassin d’Arcachon Val de  l’Eyre. Il s’agit de faire découvrir ou redécouvrir des produits de la  pêche locale telles les moules et les palourdes.
Rappelons  que cet axe 4 a pour but d’améliorer la compétitivité des secteurs de  la pêche et de l’aquaculture et de conforter leur durabilité sur les  plans environnementaux, social et économique. Aussi d’inviter  professionnels, élus et usagers, acteurs publics et privés, à élaborer  une stratégie de développement.
Reconquérir le marché local
Lundi,  les partenaires se sont réunis autour des organisateurs, soit  Jean-Michel Labrousse, président du CDPM, aux côtés de Céline Laffitte  et Alice Kahayati. Représentants des Affaires maritimes, Conseil  général, services vétérinaires, institut des milieux aquatiques,  poissonniers, restaurateurs etc. afin de mettre au point la stratégie.
Le  constat ? Celui d’une déficience de mise en valeur de la pêche intra  bassin, soit les moules et les palourdes, lesquelles sont exportées, en  majorité, vers l’extérieur - dont l’Espagne -. Les premières  représentent pourtant (chiffres 2011), 694 tonnes, les secondes 613  tonnes. « Nous devons recréer des liens entre les pêcheurs,  restaurateurs et poissonniers, explique-t-on. Initier de nouveaux  circuits de commercialisation, reconquérir le marché local. »
D’où  cette idée de promotion des moules et des palourdes, auprès des  poissonneries et restaurants et donc, par ricochet, auprès des  consommateurs.
Les 26 et 27 avril
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Suivront trois autres week-ends de promotion, moules et palourdes, les 18 et 19 mai, les 15 et 16 juin, puis les 22 et 23 septembre.
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Brigitte Allain veut enquêter sur les pratiques de l'industrie agroalimentaire
Source : Sud Ouest
Brigitte Allain veut faire la transparence sur les pratiques quotidiennes de l'industrie agroalimentaire
La  députée écologiste du Bergeracois Brigitte Allain vient de demander la  création d'une commission d’enquête sur "l’impact sanitaire et  environnemental des fraudes, dysfonctionnements et excès de la filière  agroalimentaire". Au nom du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à  l'Assemblée nationale, l'élue cherche à faire la transparence sur "les  pratiques quotidiennes de l’industrie alimentaire, qui constitueront les  scandales de demain" et obtenir une étude approfondie des risques  sanitaires et environnementaux.
On  ne sait pas encore si cette commission d'enquête existera. Pour le  moment, le groupe écologiste a effectué un dépôt de résolution, pour que  la commission des affaires économiques de l'Assemblée se saisisse de  cette demande et envisage la création de cette commission.  
Dans  le viseur des verts, les antibiotiques, OGM et farines animales qui  nourrissent les animaux, les pesticides dans les légumes, les  "perturbateurs endocriniens" dans les boîtes de conserve ou encore les  nitrates dans l'eau... 
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Des  entreprises comme Delpeyrat sont derrière les marques de la grande  distribution. Mais ne livrent pas toujours le même produit.
Le  récent scandale de la viande de cheval a mis en évidence que les  étiquettes ne disent pas tout de la provenance et de la nature d'un  produit.
Elles  permettent cependant de savoir où il a été emballé grâce à un code dont  le préfixe EMB (ou FR) est suivi de cinq chiffres. Les deux premiers  correspondent au département, les trois derniers au code Insee de la  commune (liste des codes sur fr.openfoodfacts.org).
C'est  ce que l'on apprend dans les allées du MDD Expo qui s'est achevé  mercredi à Paris, un salon exclusivement consacré aux marques de  distributeur (MDD).
Les  fournisseurs de la grande distribution sont des grands groupes comme  Bonduelle et Lactalis, mais aussi des marques comme Labeyrie ou  Delpeyrat et des PME. Le stand de Delpeyrat, spécialisé dans les  produits du Sud-Ouest, présentait ainsi les jambons vendus à Casino,  Carrefour, Cora, Monoprix et Système U.....
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La  généralisation de l'expérience liée à "l'aquaculture intégrée aux  activités agricoles" est un moyen permettant le développement  des ressources halieutiques, a considéré, lundi à Biskra, le directeur de la  Chambre  inter-wilayas de la pêche et de l'aquaculture de Ouargla. Cette  expérience consiste à élever des alevins dans des bassins destinés  à l'irrigation agricole, a expliqué M. Faouzi Hebita, en marge d'une journée  de vulgarisation sur l'aquaculture, organisée à la maison de la culture Ahmed-  Redha Houhou, dans la capitale des Ziban.  Cette expérience, une fois généralisée, permettra de réaliser des revenus  supplémentaires pour les agriculteurs, tout en soutenant la production agricole,  a expliqué le même responsable, estimant que cette activité "ne comporte  aucun risque de pollution des bassins" dont les eaux sont purifiées grâce  aux poissons qui se nourrissent d'organismes vivant dans l'eau.   La Chambre inter-wilayas de la pêche et de l'aquaculture a tracé un  programme axé sur la mise en  œuvre d'une campagne d'information de proximité  en milieu agricole, ciblant en particulier les jeunes intéressés par ce segment,  afin de les amener à adhérer à cette formule, la Chambre étant disposée à les  accompagner dans leurs projets, notamment dans la wilaya de Biskra, a ajouté  M. Hebita.  Cette Journée de vulgarisation, qui a également donné lieu à une exposition  sur l'aquaculture et son rôle dans le développement économique, a été organisée  par la station de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Biskra,  en coordination avec la Chambre inter-wilayas (Biskra et Ouargla).
Djamel.B
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Si  l'actuel Maire de Plonéour venait à ne pas se représenter aux  prochaines élections de mars 2014, il pourrait créer une entreprise dans  le domaine de l'aquaculture. Un rêve qu'il poursuit depuis très  longtemps. En effet, de formation commerciale, Michel Canévet indique  que c'est le hasard de la vie qui l'a mené à faire carière en politique.
Agé de 32 ans, il est élu Maire de Plonéour Lanvern en 1992 après la démission d'Armand Pavec pour raisons de santé. Michel Canévet était alors son adjoint à la jeunesse. Depuis 92, l'emblématique Maire de Plonéour a été réélu en 1995, 2001, 2008.
Aujourd'hui,  Michel Canévet indique gagner 1000 euros en tant que Maire de Ploneour,  1200 euros en tant que Président de la Communauté de communes du haut  pays bigouden et 2000 euros en tant que Conseiller général pour le  canton de Plogastel St Germain.
Le  Maire de Plonéour devrait annoncer sa candidature fin d'année 2013 ou  début d'année 2014... pour un 5ème mandat consécutif... à moins qu'il ne  tourne la page de la politique pour se lancer dans l'aquaculture...
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Offre d'emploi : Ecloserie / Nurserie : recherche salarié
Durée : CDI
Profil :
    Bonnes connaissances du domaine professionnel
    Savoir prendre des responsabilités
    Maintenance des équipements
Niveau de formation :
    Bac professionnel Cultures Marines ou Productions Aquacoles
Source : MFR Challans
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C'est  depuis 2005 que le lycée Louis-Pasteur entretient une relation  régulière avec l'université indienne de Pantnagar qui se traduit par des  échanges réguliers d'étudiants pour des stages d'une durée d'un à trois  mois. Comme le précise Jean-Christophe Ygrié, animateur national du  réseau Inde et professeur d'anglais à La Canourgue : "Les jeunes du  lycée aquacole découvrent en Inde une aquaculture qui se développe  essentiellement pour produire une grande quantité de poissons avec  l'objectif de nourrir une population de plus en plus nombreuse. Quand  ils viennent ici, les Indiens, futurs ingénieurs, découvrent nos  techniques de production et s'initient aux pratiques aquacoles, alors  qu'en Inde ils reçoivent surtout un enseignement théorique. Chaque  année, nous préparons nos élèves à ces séjours et lorsqu'ils reviennent,  c'est à leur tour de prendre en charge les jeunes visiteurs pour leur  faire découvrir notre pays." Chaque année, quatre à six jeunes Français  partent en Asie, découvrent le pays et prennent conscience de  l'importance que peut avoir leur métier dans le développement d'un pays  émergent. De nombreux autres pays sont partenaires du Legtpa qui  accueille aussi des Ukrainiens, des Finlandais et des Slovaques.
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Vietnam - Indonésie : lancement du projet BioAsia: Ethnobotany for sustainable therapy in aquaculture and food safety
Source : CIRAD
Le 25 Mars 2013 à Hanoi a eu lieu la première réunion de démarrage officiel du projet ESTAFS sur “Ethnobotanique pour une aquaculture durable et sécurité des aliments »...
L’aquaculture,  dont 90% de la production mondiale provient de l’Asie, fournit la  moitié du poisson consommé dans le monde. Le Vietnam est un des  principaux leaders dans ce secteur (6 milliards USD en 2011, 2.375.000  T/an de poisson chat, 425.000 T/an de crevettes, 5 millions de  travailleurs).
L’usage  intensif des antibiotiques dans les élevages animaux en général et leur  accumulation dans l’environnement conduit à la sélection de souches  bactériennes résistantes. La dissémination et le transfert des gènes de  résistance le long de la chaine alimentaire à des bactéries pathogènes  constituent un risque majeur pour la santé humaine.  Pour  réduire cette pression de sélection due aux antibiotiques, le projet  ESTAFS a pour objectif d’évaluer l’efficacité des plantes comme  alternative aux produits chimiques antimicrobiens utilisés en  aquaculture dans deux pays importants en termes de production aquacole,  le Vietnam et l’Indonésie. Par ailleurs, la phytothérapie en  pisciculture est une pratique courante dans ces pays qui sont dotés  d’une riche biodiversité et d’un savoir faire ancestral en la matière.  Néanmoins, ces usages empiriques et traditionnels sont encore largement  méconnus.
Les  activités de recherche de ESTAFS seront développées autour de 4 axes  portant sur (1) Approche ethnobotanique de l’utilisation des plantes en  aquaculture, (2) Activités antibactériennes et effet sur la résistance  aux antibiotiques, (3) Propriétés immunostimulantes des plantes et  (4)Toxicologie et efficacité in vivo sur des espèces majeures de  l’aquaculture asiatique.
Le projet ESTAFS réunit des partenaires de France (IRD-UMR 226 et CIRAD-UMR Qualisud), du Vietnam (HUST-Hanoi University of Science and Technology et HUA-Hanoi University ofAgriculture) et de l’Indonésie (Balitbang KP-CARD Centre Aquaculture Recherche et Développent et IPB-Institut of Agriculture of Bogor). Ce projet financé parle MAE dans le cadre du programme Bioasia est coordonné par l’IRD (UMR 226).
Le projet ESTAFS réunit des partenaires de France (IRD-UMR 226 et CIRAD-UMR Qualisud), du Vietnam (HUST-Hanoi University of Science and Technology et HUA-Hanoi University ofAgriculture) et de l’Indonésie (Balitbang KP-CARD Centre Aquaculture Recherche et Développent et IPB-Institut of Agriculture of Bogor). Ce projet financé parle MAE dans le cadre du programme Bioasia est coordonné par l’IRD (UMR 226).
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L'Ifremer Manche/Mer du Nord en grève à l'appel de la CFDT
Source : La Voix du Nord / AFP 
Les salariés du centre de recherche de l'Ifremer Manche/Mer du Nord étaient appelés à la grève jeudi par la CFDT pour protester contre des dysfonctionnements dans la comptabilité, a indiqué le syndicat.
Les salariés du centre de recherche de l'Ifremer Manche/Mer du Nord étaient appelés à la grève jeudi par la CFDT pour protester contre des dysfonctionnements dans la comptabilité, a indiqué le syndicat.
Les  employés "ne réaliseront pas de prélèvements aujourd'hui" dans le cadre  de la veille sanitaire sur les zones de pêche et de ramassage de  coquillages, a expliqué à l'AFP Franck Jacqueline, délégué CFDT du site  de 74 salariés.
L'objectif  est de protester contre la suppression d'un poste de comptable, qui  empêche notamment le remboursement des frais de mission des salariés  selon la CFDT.
"300 ordres de mission sont actuellement bloqués et seulement 45 fournisseurs sur 400 ont été payés", affirme M. Jacqueline.
"Nous avons l'impression que nous sommes plus mal traités que les autres centres de l'Ifremer, a souligné M. Jacqueline.
Le  centre Manche/Mer du Nord est basé à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)  et comporte une station détachée à Port-en-Bessin (Calvados).
L'Institut  français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) emploie  1.500 personnes dans cinq centres, en métropole et dans les DOM-TOM.
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Après  la démission du médecin sétois des marins, nombre d’entre eux risquent  de devoir se rendre à Marseille. Vent de colère d'un côté, tempête de  l'autre...
Ils  sont chaque année environ 3 000 gens de mer, de Sète à Port-Vendres en  passant par Port-la-Nouvelle, à devoir s’acquitter de leur visite  médicale pour pouvoir embarquer et travailler en mer ou sur l’étang.
Un médecin remplaçant prévu en août prochain
Ils  sont ostréiculteurs, pêcheurs sur les chaluts ou thoniers, mais ils  peuvent aussi être actifs au lamanage, au remorquage, etc. et même faire  partie des élèves du lycée de la mer. Marins de pêche donc, mais aussi  de plaisance ou de commerce, ils ont en commun le même “médecin des gens  de mer”. Qu’ils étaient jusque-là habitués à aller voir à Sète. Sauf  que ce médecin, en l’occurrence le Docteur De Fleurian a démissionné.  Même si elle effectue encore des vacations avant la fin effective de son  contrat.Avec le jeu des congés de l’infirmière notamment, le médecin  remplaçant n’est prévu qu’en août. En attendant, pour les marins  direction Marseille. Entre autres pour les saisonniers, les plus  pressés.
"Insupportable" pour la CGT marins
Une  situation qui inquiète en premier lieu le syndicat CGT de marins actifs  de Sète et sa région. Le secrétaire général Yannick Boyer craint en  effet que "malgré quelques vacations ce mois-ci, de nombreux marins  doivent passer leur visite médicale à Marseille, se rajoutant ainsi aux  marins des Bouches-du-Rhône. Ce qui a pour effet immédiat un  rallongement des délais pour les rendez-vous des visites annuelles et  complique les visites de reprise après les arrêts de travail ou  maladie." Une situation que le syndicat va jusqu’à qualifier  d’"insupportable".
Problématique de la distance
Ils sont 400 marins par an à ne pas honorer leur visite médicale...
Vent de patience...
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Opération  séduction mardi, au marché de Rungis, pour les produits régionaux. Les  entreprises labellisées Sud de France étaient venues à la conquête du  marché de gros. 
Karine  a la verve du pays de Thau. Sur des charbons ardents malgré l’heure  matinale. 4 h 30 hier. L’immense halle à marée de Rungis brille comme un  sou neuf sous les néons. Il s’échange ici chaque année 65 000 tonnes de  produits de la mer : bars de ligne de l’île d’Yeu, lottes de la grande  pêche venues des ports bretons, homards vivants fraîchement débarqués à  Roissy des vols d’outre-Atlantique.
Le sud à la conquête de Rungis
Karine  Caussel, petite ostréicultrice de Mèze, ne se laisse guère  impressionner par le gigantisme du lieu. Elle a une idée en tête et ne  la laissera pas tomber : ne manquer aucun des trois grossistes qui à,  eux seuls, assurent 65 % du marché des poissons et des coquillages. Elle  laissera, entre les mains de chacun son quatre-pages-papier-glacé qui  vante les mérites salés de la lagune de Thau. "Et vous voyez là,  Monsieur, on a mis l’hippocampe, témoin de la qualité des eaux de notre  étang", lance Karine au vendeur du géant Demarne, estomaqué par le culot  de l’ostréicultrice.
Christian  Cabrol, c’est chez Le Delas qu’il fait l’article. Le Delas, c’est sans  doute la plus grande épicerie fine de France avec ses 53 M€ de chiffre  d’affaires annuel et ses 10 000 produits “secs” sélectionnés à la loupe  aux quatre coins de la planète. Serrano de la Sierra Nevada et jambons  noirs de Bayonne sont alignés ici comme à la parade.
(...)
"Nous voulons ouvrir Rungis aux identités régionales" 
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Un  banal prélèvement en octobre 2012 de l’Association ACRO a révélé une  concentration de tritium anormalement élevée dans l’eau de mer de la  baie d’Ecalgrain. Tout ça à quelques pas seulement de l’usine AREVA de  la Hague (Manche)…
©CC0Qu’est-ce  que le tritium ? Rare à l’état naturel, le tritium est une forme  radioactive de l’hydrogène. Souvent utilisé dans la fabrication des  bombes atomiques, les réacteurs nucléaires en rejettent également une  grande quantité directement dans l’environnement (air et eau). Inhalé  dans l’organisme en grande quantité, le tritium peut pénétrer dans l’ADN  des cellules et provoquer certains cancers.
Pourquoi  des prélèvements ont-ils été faits ? L’association pour le contrôle de  la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a procédé le 17 octobre dernier,  comme tous les mois, à un simple contrôle de l’eau de mer dans la baie  d’Ecalgrain, à deux pas seulement de l’usine Areva de la Hague.
Quels sont les résultats ? L’inspection  a  révélé une concentration de 110 becquerels par litre d’eau. « En dix  ans de surveillance mensuelle au cap de la Hague, de 1998 à 2007,  l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire n’a jamais mesuré  de concentration supérieur à 33,3 Bq/L », précise l’ACRO dans un de ses  communiqués.
Qu’elle  est la responsabilité d’AREVA ? 
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Il  y a quelques années, afin de faire face aux difficultés rencontrées par  la filière pêche, quelques pêcheurs dunkerquois se sont lancés dans la  production de moules. Bien leur en a pris, aujourd'hui, la moule  dunkerquoise est en effet reconnue comme un produit de grande qualité.
En  juillet, ils franchiront un nouveau palier en expérimentant un élevage  d'huîtres. En proie à de graves problèmes de mortalité des jeunes  huîtres depuis quelques années (60 à 80 %), la filière conchylicole est  en quête de solutions. L'une d'elles a consisté à étudier la possibilité  d'externaliser l'élevage. L'étude des eaux au large de Dunkerque a  démontré que le projet n'avait rien de farfelu. À Dunkerque, les  caractéristiques du site et notamment sa capacité trophique (présence de  nourriture pour les coquillages) et les techniques employées (élevage  en pleine mer avec des coquillages toujours immergés donc en possibilité  de se nourrir) laissent entrevoir une croissance des coquillages  supérieure à d'autres sites. L'élevage pourra prendre deux formes. Le  prégrossissement consistera à accueillir les naissains durant une année  jusqu'à ce que leurs défenses immunitaires leur permettent de résister  aux bactéries. « Une fois que leur niveau d'évolution est satisfaisant,  nous les renvoyons dans les parcs où elles poursuivent leur  développement. » La seconde forme d'élevage pourrait consister à garder  certains de ces naissains au-delà de cette année de « renforcement »  afin de poursuivre leur évolution jusqu'à leur terme. 
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Imaginé et conçu par le bureau d'études Seaways, ancré au coeur du port morbihannais, l'engin aux allures de frégate furtive effectue des mesures océanographiques et bathymétriques (1). Au doigt et à l'oeil.
Il  surfe à la surface des eaux du port. Ici, à la Trinité, refuge de  voiliers innovants et autres catamarans géants, ça ne surprendrait pas  le marin. Sauf que l'engin qui se balade d'un point à un autre du goulet  trinitain n'a rien d'un bateau classique.
OEuvre  du bureau d'études océanographiques Seaways, ancré à la Trinité depuis  2004, le Seawave est un authentique drone des mers. À l'eau depuis peu,  l'engin de surface aux allures de frégate furtive en a déjà surpris plus  d'un. À commencer par les navigateurs du tout dernier Spi Ouest-France  Intermarché, qui l'ont croisé entre deux régates.
Condensé de technologies
Le 10 avril 2013 
Blue economy in freshwater aquaculture
10 April
Workshop: Blue economy in freshwater aquaculture
Wednesday 10 April 2013, 15.00–17.00
European Parliament, Brussels, Room JAN 6Q1
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Dunkerque : Après les moules, bientôt la culture des huîtres
Source : Delta FM
Une  expérimentation d'élevage d'huîtres va être lancée à Dunkerque. Elle  est portée par les mêmes pêcheurs qui se sont lancés dans la production  de moules dunkerquoise. L'idée est de récupérer des huîtres de 6 mois  d'âge, les faire grandir pendant un an avant de les distribuer à des  entreprises ostréicoles dans tout le pays. Quel est l'intérêt ?  Figurez-vous que la qualité de l'eau de la mer du Nord immuniserait ces  huîtres de microbes en tout genre. La CUD a hier validé une  participation financière à ce projet de 115 000 euros, qui a aussi une  aide de l'Europe et du Conseil régional. Enfin, pour la petite histoire,  sachez qu'au 19ème siècle, il y avait déjà une activité de  conchyliculture à Dunkerque avec des parcages d'huîtres sur le port,  quai de la Cunette et quai des Anglais.
Ecoutez : Jo Dairin, vice-président de la CUD en charge des dossiers économiques, nous éclaire sur ce projet : F. Biard - Delta FM
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Après  les moules, les huîtres! Dans quelques semaines, deux pêcheurs  dunkerquois, Bernard Tabeling et Aymar Tared, vont donner une nouvelle  impulsion à leur activité en se lançant dans la production d’huîtres.
Il  y a quelques années, face aux difficultés rencontrées par la filière  pêche, ils avaient fait le pari (avec quelques autres) de lancer à  Dunkerque la production de moules. Aujourd’hui, la moule dunkerquoise  s’est bâti une solide réputation. « C’était risqué, reconnaît Bernard  Tabeling. Ce n’était pas évident et d’ailleurs, plusieurs ont abandonné.  Nous avons pu perdurer car parallèlement, nous avons gardé notre unité  de pêche. Si, lors des trois premières années nous n’avions pas eu cette  bouée de secours… Nous avons dû nous financer et adapter cette activité  (qui nous était inconnue) à la spécificité de notre site. La houle, les  fonds, les courants, tout cela était différent des régions de  production habituelles. »
Bonne qualité des eaux
Maintenant  que cette première expérience a été couronnée de succès, les  aventuriers pêcheurs vont se lancer un nouveau défi : la production  d’huîtres. En proie à de graves problèmes de mortalité des jeunes  huîtres depuis quelques années (60 à 80 %), la filière conchylicole est  en quête de solutions. L’une d’elles a consisté à étudier la possibilité  d’externaliser l’élevage. L’étude des eaux au large de Dunkerque a  démontré que le projet n’avait rien de farfelu. « D’ailleurs, précise  Bernard Tabeling, nous avons visité un élevage situé à proximité de  Ramsgate, en Angleterre, où il n’y a que 20 % de mortalité. »
Cette  survie des bébés huîtres semble s’expliquer par une meilleure qualité  des eaux, moins polluées par les engrais, pesticides et autres agents  pathogènes que l’on peut trouver en bordure des côtes de l’ouest. À  Dunkerque, les caractéristiques du site et notamment sa capacité  trophique (présence de nourriture pour les coquillages) et les  techniques employées (élevage en pleine mer avec des coquillages  toujours immergés, donc en possibilité de se nourrir) laissent entrevoir  une croissance des huîtres supérieure à d’autres sites. Un élément  confirmé par la qualité des moules élevées sur le site.
L’élevage  pourra prendre deux formes. Le prégrossissement consistera à accueillir  les naissains durant une année, jusqu’à ce que leurs défenses  immunitaires leur permettent de résister aux bactéries. « En gros, nous  recevons ces embryons d’huîtres de la taille d’un pou et nous les fixons  sur nos filières. C’est une première, un procédé expérimental. Une fois  que leur niveau d’évolution est satisfaisant, nous les renvoyons dans  les parcs où elles poursuivent leur développement. Au lieu d’acheter dix  fois la quantité de naissains pour faire face à la perte, les éleveurs  pourraient réaliser de sacrées économies. »
La  seconde forme d’élevage pourrait consister à garder certains de ces  naissains au-delà de cette année de renforcement afin de poursuivre leur  évolution jusqu’à leur terme. « Pour cela nous avons fabriqué des cages  spéciales dans lesquelles les huîtres pourraient aller au terme de leur  croissance. Qui pourrait s’avérer plus rapide que dans les parcs. Nous  avons rencontré une productrice dans le Calvados qui fait de l’huître  immergée, qui arrive à maturité au bout de deux ans au lieu de trois ans  et demi. »
Autre  avantage de cette diversification, suivie de près aussi bien par le  Comité régional de conchyliculture que par le centre de recherche de  l’huître de Caen : elle pourrait permettre aux chefs d’entreprise de  pérenniser des emplois, les périodes de production des moules et des  huîtres n’étant pas les mêmes. « Pour les moules, c’est le printemps et  l’automne alors que les huîtres, c’est en période hivernale. Si  l’activité marche, nous pourrons employer des CDI et non plus des CDD  qu’il faut à chaque fois former… »
Pleins  d’espoir, les patrons pêcheurs pourront compter cette fois sur diverses  aides. Les élus de la communauté urbaine en ont voté le principe jeudi  lors du conseil communautaire. Le coût global de l’expérimentation a été  estimé à 465 000 €. La CUD prendra 25 % à sa charge, le reste étant  apporté par le conseil régional (25 %) et l’Europe (50 %)
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«  Il ne s'agit pas d'une grève, tous les agents seront présents, prévient  Franck Jacqueline, délégué CFDT. Mais à compter de ce vendredi, une  majorité de salariés d'Ifremer à Port-en-Bessin n'assurera plus  certaines missions. » Une décision prise à la suite d'un conflit avec la  direction qui porte sur le non-remboursement des frais de missions  depuis quatre mois « et 400 factures de fournisseurs impayées ».
En  conséquence, les salariés ont décidé de ne plus assurer de prélèvements  sur les parcs à huîtres ou en mer, « sur une zone allant du Tréport au  Mont Saint-Michel ». Un blocage destiné à attirer l'attention de la  direction. « Une décision embêtante pour les producteurs d'huîtres, de  moules, les pêcheurs et les consommateurs », admet Franck Jacqueline.
Le 9 avril 2013 
Incendie sur un chaland ostréicole en Charente-Maritime 
Le  lundi 8 avril, un chaland ostréicole en aluminium, le Cythère 1, a pris  feu avec trois personnes à bord, heureusement sans faire de victime. Il  se trouvait alors à moins de 400 mètres de la pointe de Digolet, au  large de Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime).
Alerté  par des témoins vers 10 h, le Cross Étel a dérouté l’hélicoptère  Dauphin et une vedette de la SNSM. Les trois marins ont évacué leur  navire sur leur annexe. Le plongeur de la Marine nationale, hélitreuillé  vers 10 h 30 sur l’annexe, a constaté leur bonne santé. Entre-temps, un  zodiac des pompiers de La Rochelle a remorqué le chaland vers des eaux  plus profondes pour que l’équipe « feu navire » à bord de la vedette de  la SNSM maîtrise le feu. Vers midi, la vedette de la SNSM a pu remorquer  le chaland vers La Rochelle.
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« Journées Nutrition des poissons »
INRA de St-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées Atlantique 
15 et 16 avril 2013
L’INRA  de St-Pée-sur-Nivelle (UR NuMeA (Nutrition, Métabolisme, Aquaculture))  en collaboration avec les membres du GIS « Piscicultures Demain », a le  plaisir de vous informer de la tenue des « Journées Nutrition des  poissons » qui se dérouleront les 15 avril après-midi et 16 avril 2013 à  Saint Pée-sur-Nivelle.
L’objectif  de ces journées est de faire le point sur les questions actuelles  concernant les aliments piscicoles, les bases fondamentales de la  nutrition des poissons et les dernières avancées de la recherche, en  favorisant les échanges entre les participants. Elles vous permettront  également de découvrir les installations expérimentales et les bâtiments  rénovés de l’INRA de St Pée.
Ces  journées sont destinées aux professionnels et partenaires de la filière  piscicole. Différents intervenants : INRA, fabricants d’aliments,  producteurs (FFA/CIPA)… animeront ces journées.
Inscriptions avant le 1e avril 2013 : Nombre de places est limité !!!
Pour plus de renseignements et inscription : gispiscicultures@itavi.asso.fr - www.itavi.asso.fr
Aurélien  TOCQUEVILLE / Matthieu GAUME (ITAVI Service Technique Aquaculture /  Secrétariat Général du GIS « Piscicultures Demain) – Tel :  09.51.36.10.60 - Fax : 09 56 36 10 60
Gestion des inscriptions : Valérie FLEURY- Tel : 01.42.94.12 08 - Fax : 01.45.22.01.77 – fleury@itavi.asso.fr
Source : INRA 
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Le 8 avril 2013
«  La mer se savoure, la mer nous cultive ». Tel est le programme de  nombreuses animations lancées d'avril à octobre sur tout le littoral  morbihannais.
Accéder Ici au programme des animations
Accéder Ici au programme des animations
Victor  Hugo a écrit sur les « travailleurs de la mer », le comité  départemental du tourisme va montrer dans le Morbihan comment on cultive  la mer. C'est la quatrième édition d'une série d'animations qui se  déroulent sur le littoral et dans les îles sur toutes les activités  touchant au milieu marin. Et cette année, il y en aura pas moins de 500,  associant de nombreux professionnels, offices de tourisme,  scientifiques et associations.
De la rade de Lorient à la Vilaine
Ce  festival se déroulera du printemps à l'automne, de la rade de Lorient à  l'estuaire de la Vilaine. Il aura pour fil rouge toutes ces ressources  naturelles qui finissent d'une manière ou d'une autre dans l'assiette. «  La mer fait partie du patrimoine du Morbihan et le conseil général, qui  a lancé un cluster dans ce domaine, y est particulièrement attentif »,  souligne Pierrik Nevannen, vice-président du conseil général et  président du comité départemental du tourisme. C'est pour cela que la  présentation en a été faite à Saint-Armel, chez un ostréiculteur  installé sur les anciens marais salants de Lasné, Christophe Le Gal et  dont les partenaires de l'opération ont savouré les huîtres, hier  après-midi, après une randonnée depuis le parking de l'île Tascon.
« Petits trésors »
(...)
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Hier, l'opération Golfe propre a permis de ramasser 300 kg de déchets le long de la rivière d'Auray.
Sur  la terre et sur l'eau, une trentaine de personnes ont participé à  l'opération Golfe propre, hier après-midi. Parmi eux, des adhérents du  club du canoë-kayak d'Auray, des jeunes mobilisés par le Point  information jeunesse ou de simples citoyens concernés par l'opération.  Tous ensemble, ils ont nettoyé les bords de la rivière d'Auray, jusqu'à  la pointe du Blaire et les 7 îles. Au total, dix sacs poubelles d'un  poids total de 300 kilogrammes ont été collectés. On y trouvait beaucoup  de bouteilles en verre, des lanières de toiles cirées, des sacs  plastiques, des cartouches de fusil de chasse, des poches d'huîtres...  vides, des pneus de voitures et même un pneu de camion.
Pollution « stable »
«  Nous avons ramassé autant de déchets que l'année dernière en dépit  d'une mobilisation de volontaires moins importante. L'état de la rivière  reste stable », estimait Jean-Yves Galerne, président du CKC Auray  (canoë-kayak-club). Après l'effort, le réconfort... À l'issue de  l'opération, qui se tenait dans le cadre de la semaine du développement  durable, les participants ont pris une collation offerte par le club.
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Vendredi  soir, vers 19 h 30, un ostréiculteur exploitant au Castel, passant  devant le chantier de Guy Le Gal, a remarqué que la porte de  l'établissement ostréicole avait été fracturée. Il a aussitôt prévenu le  propriétaire, qui avait quitté depuis peu son lieu de travail. Des  bidons contenant du carburant ont disparu mais les huîtres préparées  pour les marchés du week-end n'avaient apparemment pas été touchées. Le  propriétaire a déposé plainte à la gendarmerie de Sarzeau, qui a ouvert  une enquête.
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Cet  appareil révolutionnaire présenté à Lasseube par les responsables de  l’Aappma des Baïses (« SO » du 7 janvier), par Michel Salenave le  concepteur (médaille d’argent au Lépine à Paris), Michel Lamarque  l’animateur, l’heure était au bilan et au comptage, jeudi 4 avril, dans  deux dérivations de la Baïse.
Impatients,  les deux chevilles ouvrières de la cause piscicole, l’étaient. Dans  cette cage en plastique irriguée, 7 000 œufs furent déposés à la fin du  mois de février. Trois jours plus tard, naissaient des larves qui ont  vécu quatre à cinq semaines grâce à leur poche vitaline (réserve), pour  donner naissance, fin mars-début avril, à une myriade d’alevins prêts à  se faire la belle à la première occasion.
L’heure  était au nettoyage de l’alevibox et à l’estimation des occupants. Ce  sont des milliers d’alevins qui ont été transférés dans un seau par  épuisette interposée, puis remis à l’aide d’un entonnoir dans leur lieu  de naissance.
Taux de réussite à 90 %...
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L'huître face au climat : histoire des tribulations d'un mollusque  
L’huître  creuse est l’un des mollusques marins les plus répandus au monde et  occupe une place économique importante dans l’aquaculture française.  Issue d’un mode de culture respectueux de l’environnement, cette espèce  structure nos paysages côtiers et constitue un véritable patrimoine  culturel, véhiculant une image culinaire à la fois traditionnelle,  festive et saine. Mais, avant toute chose, l’huître creuse joue un rôle  clé dans l’écologie de nombreux écosystèmes côtiers qu’elle domine par  sa présence, tout comme les coraux dans les écosystèmes récifaux.
Salle de conférences Lucien Laubier - Centre Ifremer Bretagne - Technopôle Brest Iroise, route de Sainte Anne - Plouzané  à 15h30
Entrée libre et gratuite
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Une  équipe de scientifiques italiens, dirigée par Alina Polonia de  l'Institut des sciences marines du Conseil national des recherches  (Ismar-Cnr), a identifié au large des côtes siciliennes, les traces d'un  important tsunami, qui a eu lieu en Méditerranée il y a environ 1600  ans. L'étude, publiée dans la revue du groupe Nature, Scientific  Reports, s'est intéressée à une zone sédimentaire marine composée de  dépôts grossiers charriés par les courants de densité et atteignant  jusqu'à 25 mètres d'épaisseur.
"Le  dépôt est connu sous le nom de "mégaturbidité Augias" et occupe une  grande partie de la Méditerranée orientale", explique Alina Polonia.  "Plusieurs hypothèses ont été émises pour comprendre son origine; parmi  celles-ci, la plus probable serait l'explosion du volcan Thera à  Santorin vers 1627-1600 avant notre ère, et qui a mis un terme à la  civilisation minoenne. D'après les études de notre équipe, cet énorme  dépôt sédimentaire serait en fait la conséquence d'un tsunami généré par  un puissant tremblement de terre en Crète d'une magnitude comprise  entre 8 et 8,5 sur l'échelle de Richter".
Les  chercheurs sont arrivés à ces conclusions en analysant de nombreuses  données géophysiques et géologiques, "telles que des images acoustiques à  haute résolution du dépôt sédimentaire et des carottes sédimentaires  extraites à près de 4000 mètres de profondeur". Cette découverte a été  possible grâce à la grande précision avec laquelle l'âge des dépôts et  leur provenance ont été déterminés. "L'effet conjugué d'un tremblement  de terre et d'une vague de tsunami peut en effet charrier une grande  quantité de sédiments, provenant de toutes les zones côtières touchées,  et déposée par la suite à l'endroit le plus profond du bassin".
Cette  théorie est confirmée par le témoignage du romain Ammiano Marcellino  (330-397 av. J.-C.) selon lequel des vagues immenses ont pénétré les  terres faisant des milliers de victimes près de la ville d'Alexandrie, à  700 km de l'épicentre. Les chercheurs ont également découvert des  traces d'événements similaires ayant eu lieu auparavant, ce qui suppose  que le tremblement de terre de l'an 365 av. J.-C. n'ait pas été l'unique  en méditerranée. "Les analyses radiométriques nous permettent de  déterminer une période d'occurrence de 15.000 ans", assure Alina  Polonia.
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Pourquoi à Kervignac...
Le  groupe Guyader, finistérien d'origine, possède plusieurs sites de  production un peu partout en Bretagne. Son implantation à Kervignac est  due à « l'opportunité », résume le directeur Raphaël Crozier. Des  bâtiments existaient déjà, ils étaient libres. Le bouche à oreille  professionnel a bien fonctionné. La mairie aussi. Et voilà le groupe  installé dans la zone d'activité de Kermassonnette.
Deux en une
Il  y a d'abord eu Euroslice, en 2003. Spécialité : le tranchage de  terrine. Puis Eurocake a été créée en 2005. Spécialité : la fabrication  de cakes salés (thon, saumon, saint-jacques, etc.). Les deux activités  ont fusionné en avril 2012, sous la bannière traiteur et traiteur de la  mer. Le site emploie 24 salariés, et deux à trois fois plus à la période  de Noël. Chiffre d'affaires, en progression de « 25 % à 35 % » depuis  deux ans : 3,8 millions d'euros (soit environ 5 % de l'ensemble du  groupe Guyader).
2 800 pièces à l'heure
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Un décroché avec cale à bateaux réservée aux professionnels rappellera l’estey entre les deux îlots.
Les  travaux du port de Piraillan se poursuivent à un rythme soutenu et une  bonne nouvelle vient de tomber : les architectes des Bâtiments de France  ont donné leur aval pour la restructuration et la réunion des deux  îlots centraux du port de Piraillan, auxquels on ne devait pas, à  l’origine, toucher.
Michel  Sammarcelli se félicite de cette décision : « Les îlots ne feront donc  plus qu’un et deviendront une zone de travail pour les ostréiculteurs.  Afin de leur faciliter l’accès à cette zone, une cale à bateaux va être  aménagée. La fin des travaux est estimée à la première quinzaine de  juin. »
Marine  Duprat, collaboratrice au cabinet du maire, revient sur l’esthétique du  site : « Un décroché au centre de la zone sur les deux côtés rappellera  la disposition primitive du lieu, la présence des deux îles. Une cale à  bateaux, une rampe centrale permettra aux ostréiculteurs d’accéder à  leur emplacement. Les quais seront en bois dans un souci  environnemental. Tout sera entrepris pour faire du port de Piraillan un  abri côtier réservé aux professionnels de la mer et leur faciliter le  travail ! »
En circuit fermé ?
Alain  Miguez, ostréiculteur, installé depuis 1964 sur le port de Piraillan,  fait le lien entre les uns et les autres sur ce chantier d’envergure.... 
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Une rencontre régionale a été organisée pour évoquer le potentiel de la filière aquacole du crabe de mangrove, co-organisée par l’ARDA et le programme SmartFish de la COI à Maurice, le 3 avril 2013.
Le crabe de mangrove, un capital qui s’ignore 
Près  de 25 participants venus de Madagascar, du Mozambique, de Maurice et de  la Réunion, se sont réunis la semaine dernière pour discuter du  potentiel de l’aquaculture du crabe de mangrove, ou crabe de palétuvier,  dans le sud-ouest de l’océan Indien. Cette rencontre regroupait des  opérateurs privés, des responsables de centres techniques et des  représentants des administrations concernées, en collaboration avec le  programme SmartFish de la Commission de l’océan Indien.
Initialement  prévu comme un atelier de restitution d’un projet mené par l’ARDA au  Mozambique d’octobre 2010 à décembre 2012, financé par le Fonds européen  de développement régional (FEDER), les organisateurs ont souhaité lui  donner une dimension régionale.
Aux  intervenants réunionnais et mozambicains sont donc venus s’ajouter des  participants en provenance de Madagascar et de Maurice, deux pays de la  région ayant manifesté un intérêt pour cette filière. Selon Yann  Yvergniaux, socio-économiste du projet SmartFish, «cette rencontre était  l’occasion idéale pour échanger sur des initiatives aquacoles  similaires, proches géographiquement, mais se trouvant à des stades  différents : un proje t en train de se clôturer, un second bientôt  opérationnel et un troisième au stade des premières discussions».
Cet  atelier fut donc l’occasion à la fois de tirer des leçons de  l’expérience réunionnaise au Mozambique, de passer en revue les  tentatives passées, et souvent avortées, dans la région et de donner la  parole à ceux qui souhaitent aujourd’hui se lancer dans cette aventure.  C’est notamment le cas d’un projet original à Maurice, impliquant un  partenariat public-privé entre un investisseur et le centre de recherche  d’Albion du Ministère de la Pêche. Du côté malgache, certains  opérateurs souhaitent également ajouter de la valeur aux crabes  collectés en se lançant dans des initiatives pilotes de grossissement.
La  région du Sud-ouest de l’océan Indien étant relativement chanceuse par  rapport au reste de la planète du point de vue de l’état des stocks de  Scylla serrata, elle renferme aujourd’hui un formidable potentiel. Outre  les aspects purement aquacoles, les enjeux liés à la durabilité de  l’exploitation du crabe de mangrove ont donc également été abordés en se  basant sur les travaux de l’ARDA en matière de suivi halieutique du  stock sauvage au Mozambique et sur l’étude de filière menée par  SmartFish à Madagascar, et ayant récemment abouti à une série  d’activités du projet dédiées à la réduction des pertes post-capture.
Parmi  les recommandations de l’atelier, on notera avant tout la nécessité  d’un suivi halieutique approprié et d' «itinéraires techniques»  aquacoles pilotes adaptés. Selon Pierre Bosc, directeur de l’ARDA «cette  filière bénéficierait grandement d’une approche régionale, à commencer  par la standardisation des méthodes d’évaluation des stocks et la  réplication de bonnes pratiques au sein des projets de grossissement».
Madagascar,  avec ses 325.000 ha de mangroves, représente 20% des mangroves  africaines et possède la plus importante surface de ces forêts dans  l’océan Indien occidental . Le crabe Scylla serrata, une des espèce s de  crabes les plus commercialisées au monde, y est exploité à seulement un  tiers de son potentiel, estimé à 7.500 tonnes par an. Cependant, les  zones plus facilement accessibles montrent déjà les premiers signes  d’une surexploitation , ce qui nécessite à la fois un encadrement plus  strict de la pêcherie et une meilleure valorisation des captures  réalisées.
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Hélène Lassau, présidente de l'Association des amis de l'église Notre-Dame.
L'histoire
Granville  au XIe siècle était une petite bourgade de pêcheurs. En 1113, des  marins de Granville remontaient dans leur filet de pêche une statue en  bois de la sainte Vierge. Ils pêchaient en dessous du rocher qui  s'avance vers l'ouest, appelé Cap Lihou. Ils y virent comme un signe de  la part de Marie.
Ils  édifièrent alors un petit sanctuaire pour l'abriter. On vint prier et  chanter Marie des alentours, mais la chapelle devint bientôt trop petite  et les pêcheurs durent l'agrandir.
En  1440, les premières pierres d'une église en granit sont posées, elle  est édifiée et agrandie au cours des siècles suivant jusqu'au milieu du  XVIIIe....
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Le 5 avril 2013 
Saumon. Le norvégien Cermaq prend le contrôle du minotier Copeinca au Pérou
Cermaq prend le contrôle de Copeinca en mettant sur la table 824 millions de dollars...
Le groupe norvégien Cermaq poursuit son intégration. Avec Mainstream parmi les 3 plus gros éleveurs de saumon dans le monde (environ 100.000 tonnes/an). Avec Ewos parmi les plus grands de l’alimentation aquacole (plus d'un million de tonnes de granulés/an). Et maintenant avec Copeinca parmi les plus importantes pêcheries minotières de la planète..
La boucle est bouclée : Cermaq contrôle l’ensemble des maillons de la production de saumon d’élevage à partir de l’anchois de Pérou...
Le groupe norvégien Cermaq poursuit son intégration. Avec Mainstream parmi les 3 plus gros éleveurs de saumon dans le monde (environ 100.000 tonnes/an). Avec Ewos parmi les plus grands de l’alimentation aquacole (plus d'un million de tonnes de granulés/an). Et maintenant avec Copeinca parmi les plus importantes pêcheries minotières de la planète..
La boucle est bouclée : Cermaq contrôle l’ensemble des maillons de la production de saumon d’élevage à partir de l’anchois de Pérou...
Le  bras de fer pour le contrôle de l’une des plus grosses pêcheries  minotières dans le monde a tourné à l’avantage du norvégien Cermaq,  multinationale du « Saumon » créée à l’initiative de l’Etat de Norvège à  la fin des années 1990 et dont le gouvernement est toujours un actionnaire actif et  déterminant quand l’expansion de l’industrie halieutique Viking dans le monde est en jeu....
Pourtant, le norvégien avait un poids lourd en face de lui : le groupe chinois China Fishery (de la nébuleuse Pacific Andes) installé depuis quelques années au pays des Incas...
Pourtant, le norvégien avait un poids lourd en face de lui : le groupe chinois China Fishery (de la nébuleuse Pacific Andes) installé depuis quelques années au pays des Incas...
En  achetant 50,7% du capital de Copeinca pour une valeur de 824 millions  de dollars, le groupe Cermaq conforte les intérêts norvégiens au Pérou. Déjà  présent dans les pêcheries minotières d’Amérique du Sud, le groupe  norvégien Austevoll est aussi un grand de la salmoniculture avec sa  filiale Leroy, bien implantée en France....
Copeinca est une entreprise de pêche cotée à la Bourse d'Oslo, détenue majoritairement jusqu’alors par la famille péruvienne Dyer Coriat. Cette société se place au second rang des plus grands détenteurs de quota d'anchois péruvien avec 10,7% de la quote-part de la zone nord et centrale du Pérou. En 2012, Copeinca a déclaré des revenus totaux de 314 millions USD et un bénéfice d'exploitation de 75 millions de dollars. La société qui emploie 1466 personnes, arme actuellement 28 bateaux de pêche et possède 5 usines au Pérou. Elle a commercialisé 178753 tonnes de farine de poisson (*) et 41932 tonnes d’huile de poisson l'année dernière. 
« Cette transaction, une fois achevée, permettra de renforcer la position de Cermaq sur le marché mondial des protéines marines qui sont essentielles pour l'industrie du saumon », explique Jon Hindar, Pdg de Cermaq.
« Copeinca et Ewos partagent une importante base de connaissances qui vont bénéficier à nos clients. A prévoir des synergies importantes et la création de valeur supplémentaire pour nos actionnaires », déclare M. Hindar.
« Je suis ravi d'accueillir Cermaq comme actionnaire important de Copeinca.... Le poisson du Pérou et l'industrie de l'huile de poisson bénéficieront de l'arrivée de Cermaq dont les valeurs correspondent à celles de Copeinca, à savoir responsabilité sociale, durabilité et R & D. Nous sommes impatients de collaborer plus étroitement avec l'équipe Cermaq », explique Samuel Dyer Coriat, président du conseil d'administration de Copeinca.
D’après Undercurrentnews : Cermaq buys 50.7% of Copeinca et Cermaq : Cermaq acquires shares in and secures future control of Copeinca
(*) l'équivalent de 700 000 tonnes de captures
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Les ostréiculteurs travaillent avec le laboratoire d'analyses Frank-Duncombe, à Caen, pour déterminer l'origine de ce fléau.
Comment s'est déclarée la crise de la surmortalité des naissains d'huîtres ?
« Le phénomène a débuté en 2008, rappelle Marc Vivier, président du Syndicat des conchyliculteurs de la Côte de Nacre. Dès les premières années, nous avons enregistré 60 % de pertes en milieu naturel et 80 % dans les écloseries. » Tous les bassins ostréicoles de France sont touchés. Identifié, le coupable porte le nom de OsHV1. Ce virus frappe essentiellement l'huître juvénile. Mais en 2012, la profession affronte un nouveau fléau : une bactérie tueuse affecte l'huître marchande.
Quelles conséquences pour la filière ostréicole ?
Au niveau du Calvados, une dizaine de dépôts de bilans, depuis l'an dernier, ont été déclarés. S'ajoute le gel de tous les projets. « Notre syndicat a demandé le blocage des concessions, reprend Marc Vivier. 1 ha d'huîtres correspond à un emploi. »
Pourquoi faire appel au laboratoire départemental Frank-Duncombe ?....
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Offre d’emploi « chargé(e) de mission »
Le Comité Régional de la Conchyliculture (CRC) des Pays de la Loire recrute un(e) chargé(e) de mission dans le cadre de son programme de recensement des claires ostréicoles et marais salés en Pays de la Loire, en remplacement d’un congé maternité.
Description de l’employeur :
Le CRC des Pays de la Loire est l’un des 7 Comités Régionaux de la Conchyliculture en France Métropolitaine. Son territoire d’action s’étend du sud de l’estuaire de la Loire jusqu’au sud du département de la Vendée.
Les missions du CRC sont multiples mais l’objectif est avant tout de représenter les intérêts des professionnels :
- Veiller aux bonnes conditions d’exploitation dans les bassins conchylicoles (aide au balisage, à l’entretien des zones conchylicoles, veiller aux bonnes pratiques culturales, contribuer à une bonne cohabitation avec d’autres acteurs du territoire, participer à la protection et l’amélioration de la qualité des eaux, …),
- Améliorer la formation professionnelle et l’emploi,
- Représenter les professionnels lors de réunions au sein des différentes instances locales, régionales, nationales,
- Informer les professionnels des mesures prises lors des différentes réunions et en assurer l’exécution,
- …
Contexte :
La personne recrutée interviendra dans le cadre du programme « Recensement des claires ostréicoles et marais salés dans la région des Pays de la Loire ».
Les claires et marais salés sont des zones de production et d’affinage présentes dans certaines zones conchylicoles françaises de Charente-Maritime et des Pays de la Loire.
Le territoire du CRC des Pays de la Loire compte de nombreuses claires dont le potentiel n’est pas (ou peu) connu à ce jour. Le recensement individuel des claires et marais de la région permettrait :
- d’identifier les potentialités techniques et économiques de ces zones et de dynamiser leur usage (affinage, prégrossissement, confinement en période de mortalité),
- de valoriser le territoire et les produits qui en sont issus,
- de mettre en avant les particularités locales (marais profonds, de grande taille…) qui différencient les marais locaux des claires de Marennes-Oléron.
Le projet est porté conjointement par le CRC et l’Organisation des Producteurs conchylicoles des Pays de la Loire (OP) et est organisé en 2 volets :
A. Etat des lieux et cartographie, pour une meilleure connaissance du territoire, des claires et de leurs utilisations,
B. Etude de la production et des usages, pour une meilleure valorisation ostréicole des claires et pour envisager le développement de nouveaux produits aquacoles (stockage de coquillages, crevettes impériales, poissons, algues…).
Cette deuxième phase a pour principal objectif d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’utilisation des claires à des fins d’affinage ostréicoles ou à d’autres fins de productions aquacoles en général.
Elle veillera plus particulièrement à identifier les besoins et attentes des professionnels vis-à-vis de l’utilisation des claires en Pays de la Loire.
Missions :
Les missions principales de la personne recrutée seront les suivantes :
- Assurer l’enquête de terrain, en recueillant les informations nécessaires à l’étude, via un questionnaire (déjà rédigé), en recueillant les données géographiques et photographiques, directement auprès des professionnels ;
- Suivi de la base de données et mise en place du SIG ;
- Participer à l’analyse des résultats de l’enquête pour mettre en évidence les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’exploitation de ces zones de production en Pays de la Loire ;
Profil recherché :
 Formation Bac + 3 à Bac + 5
 Candidat accoutumé au monde maritime
 Maîtrise des outils SIG (MapInfo)
 Bonnes qualités relationnelles
 Goût pour le travail de terrain
Nombreux déplacements à prévoir en Loire-Atlantique et en Vendée. Permis B et véhicule personnel indispensables.
Conditions d’embauche :
Locaux basés à Bouin, en Vendée (45 min de Nantes / 50 min de La Roche-sur-Yon / 40 min de St-Nazaire)
Contrat : CDD de 5 mois.
Rémunération : 1 700 € brut/mois. Remboursement des frais de déplacement.
Poste à pourvoir immédiatement.
Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser à M. Jacques SOURBIER, Président du CRC Pays de la Loire : crc.paysdelaloire@orange.fr.
Les candidats retenus seront reçus en entretien le 16 avril au matin.
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Le 4 avril 2013 
Le préfet vient de lancer deux missions d'enquête pour obtenir la reconnaissance de calamités agricoles. Agriculture et ostréiculture sont concernées.
L'historique  épisode neigeux de mi-mars dans le Calvados a provoqué de nombreux  dégâts sur les cultures, des bâtiments agricoles et ostréicoles, et des  pertes de cheptel et de production.
Pour  identifier et mesurer les dégâts subis, le préfet vient de mandater  deux missions d'enquête dans le cadre d'une procédure de calamités  agricoles.
Elles  se dérouleront d'ici le 15 avril. La première étudiera la situation des  pépiniéristes, des maraîchers éleveurs. La seconde se concentrera sur  l'ostréiculture. Leur mission : établir un rapport remis au préfet et  présenté au comité départemental d'expertise. Ce dernier sera chargé de  proposer les types et zones de production à retenir pour la  reconnaissance de calamités agricoles.
Certains  dommages sont indemnisables par le fonds national de gestion des  risques en agriculture : chenillettes, volières, petits tunnels  maraîchers (hauteur inférieure à 80 cm), parcs ostréicoles.
En  revanche, les biens assurables ne peuvent être indemnisés par l'État... 
Les  exploitants qui ont subi des dégâts sont invités à se faire connaître  auprès de la Direction départementale des Territoires et de la Mer  (DDTM). Par courriel : ddtm-calam@calvados.gouv.fr.  Par courrier : DDTM - service agricole, unité aides conjoncturelles,  10, boulevard Général-Vanier, CS 75 224, 14052 Caen Cedex 4. Par  téléphone : 02 31 43 15 58.
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Le 3 avril 2013 
Ouverture des assises de la mer et du littoral ce mardi 2 avril à Caen
Lancées au plan national par le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, Frédéric Cuvillier, ces assises ont pour objectif rien de moins que d'élaborer la future stratégie nationale pour l'ensemble du secteur maritime.
Explications : Laurent Marvyle et Gildas Marie
Source : France 3 Basse Normandie par Catherine Berra
Une démarche de concertation qui doit contribuer à l’élaboration de la politique maritime intégrée que le ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche entend porter.
Pour la façade maritime Manche Est-mer du Nord un premier séminaire s'est déroulé ce mardi au Musée des Beaux-Arts de Caen afin d’ouvrir le débat avec l’ensemble des acteurs de la filière.
10 thèmes d’études ont été fixés par le ministre :
    la compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime 
    la protection et la valorisation de l’environnement marin 
    la promotion de la plaisance et des loisirs nautiques 
    les risques littoraux et la gestion du trait de côte 
    la pêche maritime;
    l’aquaculture ;
    l’emploi maritime et les besoins de formation 
    la construction et la déconstruction navale 
    la recherche maritime et la valorisation de la mer et des ses ressources 
    la protection sociale des gens de mer et la sécurité maritime
Les Assises constituent la phase de concertation du processus, par façades maritimes.
Cette consultation des territoires sera restituée devant le Conseil national de la mer et des littoraux en juillet 2013. Outre les remontées du terrain, les Assises prendront également en compte les travaux de la mission parlementaire sur la compétitivité de la flotte de commerce ainsi qu’un processus de clarification des administrations concernées par la mer et le littoral.
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A Paimpol, les ostréiculteurs découvrent les dégâts de la dernière tempête
Ce  sont les premières grandes marées depuis le coup de vent du 11 mars  dernier, et les parcs à huîtres sont à découvert. Avec cette marée  basse, les ostréiculteurs de la zone de Port-Lazo ont découvert des  dégâts considérables.
Source : France 3 Bretagne par Stéphane Grammont
"Hier  on a découvert un désastre, des poches d'huîtres qui sont parties, des  tas retournés" témoigne Annick Leblond. Son mari a le plus vite possible  fait le trajet depuis la Normandie, où ils résident, afin de constater  les dégâts tant que les coefficients de marée le permettent.
C'est  la première fois qu'ils subissent de tels dégâts dans cette anse  protégée habituellement par des petits îlots, avec un préjudice  qu'Annick Leblond non-négligeable:  "On  avait pour 60 000 euros en petites huîtres, qui devraient être grandes  dans trois ans, cela fait quelques tonnes d'invendus". Annick Leblond et  son mari espèrent tout de même pouvoir en récupérer une partie. En  attendant, "avec 60% de mortalité des petites huîtres en plus", elle se  dit découragée, et pense même avec son mari à arrêter l'exploitation.
Pour  les assurances, c'est un peu la course contre la montre. Selon Annick  Leblond, Il faut que les affaires maritimes puissent faire une expertise  avant samedi, la fin des grandes marées. 
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Le Printemps de Seudre aura lieu le samedi 6 avril 2013. Cette journée, organisée par l’association l’Huître pédagogique, a pour objectif de mieux faire connaître le milieu côtier. Une sensibilisation pour aider à le respecter et transmettre les savoir-faire.
Découvertes  ciblées, démonstrations pratiques et débats sont au programme pour  situer la vie et les enjeux du marais : enjeux biologiques, économiques  et culturels. Comme d’habitude, cette rencontre active et conviviale est  ouverte à tout public (petits et grands peuvent y participer et se  servir avec les outils sur le terrain). Prévoir des bottes pour un  parcours botanique, des démonstrations sur l’entretien du marais et le  travail des huîtres. Le tout sera accompagné, en deuxième partie, d’un  dialogue avec illustrations sur les activités, les mutations et les  perspectives de gestion de ces espaces d’un littoral à la fois productif  et fragile.
Démonstrations et débats
La  Journée du Printemps de Seudre se déroulera en deux temps. Le matin, de  9 h 45 à 12 h 30 : visite commentée sur l’origine et l’évolution du  milieu, la maîtrise des eaux, la découverte des plantes salées, puis  démonstrations sur l’entretien des claires avec explications sur les  différentes phases du travail ostréicole. Autour des saveurs, un  déjeuner est prévu à la salle des fêtes, chacun apportant son panier  (les fruits de mer seront offerts). L’après-midi, de 14 h 30 à 17 heures  : illustrations, débats, échanges sur les enjeux du marais et l’action  des différents organismes concernés par sa gestion commune.
Pratique  : rendez-vous à 9 h 45 au port de Mornac, puis cheminement sur le  marais et démonstrations ; ensuite repas et débats à la salle des fêtes  de Mornac. Participation : 3 euros par personne, gratuit pour les  enfants de moins de 10 ans 
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Le fonds européen Permira a conclu un accord pour l'acquisition du fabricant norvégien de vaccins et soins pour poissons d'élevage Pharmaq, pour une somme d'"environ 250 millions d'euros", a annoncé samedi le fonds.
La transaction devrait aboutir fin mai, précise Permira dans un communiqué.
Créé  en 1985, Pharmaq développe, produit et commercialise des vaccins et  agents thérapeutiques pour l'aquaculture, précise le communiqué.
La  société norvégienne est "leader sur le marché des vaccins" pour  poissons, qui comptent pour 70% de son chiffre d'affaire, précise  Permira. Ses principaux marchés sont la Norvège, le Chili et le Royaume  Uni, tandis que la part des pays méditerranéens, de l'Amérique latine et  de l'Asie augmente dans ses ventes.
Ses  principaux clients sont les élevages de saumons mais "la production des  autres espèces devenant de plus en plus industrielle, l'usage de  vaccins devrait croître, en remplacement des antibiotiques", précise le  communiqué.
Permira  investit dans l'industrie, les services financiers, la santé, les  nouvelles technologies, médias et télécommunications et les produits de  consommation.
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Des cages contenant des coquilles d'huîtres, doivent permettre aux larves de grandir à l'abris des prédateurs.
Ce  système expérimental a déjà été mis en place dans cinq ports du  Languedoc. Le port du Brusc, à Six-Fours, est le seul pour la région  Paca. ll a été choisi pour son orientations et son profil  hydrographique.
"Les  ports n'offrent pas aux larves les aspérités et la cavités qui existent  dans la nature", explique un responsable de la société Ecocéan, qui  procède à l'expérimentation. Conséquence : une surmortalité importante  dûe aux  prédateurs naturels (loups, daurades).
L'expérimentation doit se dérouler jusqu'à  fin 2014. Elle est financée par l'agence de l'eau, en partenariat avec Ports-Toulon-Provence.
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Au Seafood de Bruxelles, du 23 au 25 avril 2013, l’Espace France jette l’ancre dans le hall 7
Source : FranceAgriMer
À l’occasion de la 21e édition de l’European Seafood Exposition, FranceAgriMer accompagne les entreprises françaises en organisant leur présence sur l’Espace France, au Parc des expositions de Bruxelles.
Cette  opération vise à promouvoir les entreprises françaises innovantes, qui  souhaitent développer leurs marchés à l’international et à appuyer les  entreprises innovantes qui souhaitent développer leurs marchés.
Situé  à l'entrée du hall 7, l’espace France réunira, sur environ 1 000 m2  (îlots 1501-1601-1701-1801), 47 entreprises et structures de la filière  pêche et aquaculture : mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs et  ostréiculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et  de recherche, associations interprofessionnelles. Ces entreprises  présenteront aux visiteurs venus du monde entier la diversité, la  qualité et l'innovation de leurs produits.
Les démarches et signes de qualité développés par ces entreprises seront également valorisés sur l’espace France.
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Quel  rapport entre les oeufs en chocolat et les oeufs de raies ? Aucun,  sinon qu'une animation organisée ce week-end de Pâques permettra d'en  savoir plus sur les oeufs de raies que la mer dépose sur les plages...
La  protection de l'environnement sera aussi sur les plages : dimanche 31  mars, l'Aquarium de Vannes et Arzon Animation lancent une chasse aux  oeufs de raies. Le rendez-vous est donné partir de 14 h sur la plage du  Fogeo à Arzon (près de la Société nationale de sauvetage en mer). « Ces  oeufs se trouvent, sauf exception, sur les plages côté Atlantique, c'est  pourquoi il n'y en a pas dans le golfe », informe Frédéric Paul,  directeur de l'Aquarium. Julie Naudeau, la biologiste de  l'établissement, expliquera comment trouver les capsules et expliquera  leurs différences selon les espèces (d'une à trois sur les plages du  Morbihan).
Fragile laisse de mer
Ces  oeufs se prennent souvent dans les amas de végétaux marins qui sont  déposés par les marées. C'est ce qu'on appelle la laisse de mer qu'il  est important de protéger, même si elle est parfois malodorante. De  multiples invertébrés y trouvent de quoi se nourrir et eux-mêmes servent  de garde-manger aux oiseaux. À travers cette chasse, c'est une  sensibilisation à un écosystème fragile qui est recherchée. « La mairie  d'Arzon, engagée dans les démarches environnementales, ne pouvait que  répondre favorablement à cette opération », souligne Mélanie Rey,  d'Arzon Animation.
Impliquer le public
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Détermination des espèces de poisson
Source : Eurofins
Les analyses ADN sont un outil puissant pour contrôler l'authenticité d'un produit d'origine animale
Les  différentes espèces de poissons ne sont pas commercialisées aux même  prix et certaines peuvent atteindre une valeur marchande élevée. Des  substitutions de produits, intentionnelles ou non, avec des composants  de moins bonnes qualités sont fréquemment constatées, pouvant entrainer  une dégradation de l'image de marque du producteur et une perte de  confiance de la part du consommateur.
Eurofins  est un des laboratoires les plus reconnus au niveau mondial pour les  tests de spéciation par ADN. Ces analyses permettent la détermination  des espèces pour les produits à base de poisson : poissons frais ou  surgelés, conserves, de poissons ainsi que les produits contenant du  poisson, tels que pizzas ou plats préparés, même sans connaissance  préalable de l'espèce.
Principe de l'analyse
L'ADN  est présent dans tous les organismes vivants. Il comprend des  identifiants uniques qui, tel un code-barres, peuvent être utilisés pour  différencier les espèces. Si du matériel biologique est présent dans un  produit, une analyse de l'ADN peut être pratiquée. C'est généralement  le cas pour les produits alimentaires, même transformés.
Par  l'utilisation de la méthode PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase), de  faibles quantités d'ADN peuvent être amplifiées pour ensuite être  analysées grâce à des techniques appropriées.
Espèces pouvant être détectées
Les  analyses proposées par Eurofins couvrent la quasi-totalité des espèces  de poisson connues. Les banques de données comprennent les références  d'un très grand nombre d'espèces, dont tous les poissons, crustacés et  fruits de mer couramment consommés.  Elles permettent ainsi une identification très fiable de l'espèce contenue dans les produits soumis pour analyse.
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Politique technologique : Avec l'Atlantic Action Plan, l'Irlande au diapason de la stratégie européenne sur la recherche marine
Source : BE Irlande
Source : BE Irlande
Les objectifs principaux de la stratégie européenne pour le bassin atlantique, tels qu'affichés, sont l'emploi et la croissance. Les industries identifiées comme présentant le meilleur potentiel de développement de ce point de vue sont l'aquaculture, les énergies marines et le tourisme côtier. La préservation de l'environnement, les liens recherche/industrie et la gestion de l'information et de la connaissance ont été parmi les sujets les plus abordés lors de l'Atlantic Forum Workshop à Cork. L'Irlande se présente comme un acteur clé de cette stratégie, en avance par rapport aux pays voisins, et dont la direction prise au niveau national pour ce qui concerne la recherche marine fait écho aux grandes orientations de la proposition de la Commission pour le bassin atlantique.
Les  4 et 5 mars se réunissaient à Cork les acteurs de l'économie maritime  des Etats membres ayant un lien direct avec le bassin atlantique :  Espagne, Irlande, France, Portugal, Pays-Bas, Royaume-Uni. Le document  qui a servi de base aux discussions est "A Draft Marine Research Plan  for the Atlantic Sea Basin" rédigé par le Marine Institute et le Marine  Board-ESF. Etaient présents des chercheurs, des directeurs de  laboratoires ou d'instituts de recherche, des industriels, des start-up,  des investisseurs, des représentants de la Commission européenne et le  ministre irlandais de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires  Maritimes, Simon Coveney. La première journée a porté sur la croissance  bleue, la réduction de l'empreinte carbone de l'Europe, l'exploitation  durable des ressources du plancher océanique, la mise en place de la  gestion en écosystème et enfin les besoins pour répondre aux menaces et  aux urgences en mer.
De ces discussions, il ressort que :
- La stratégie proposée dans le document est bien reçue par l'ensemble des acteurs.
-  Les actions mises en place par les gouvernements nationaux vont dans le  bon sens, la stratégie pour le bassin atlantique se propose simplement  de créer des synergies entre les Etats membres.
-  Une dizaine d'intervenants reconnait l'intérêt et encourage la création  de pôles de compétitivité, pour rapprocher les chercheurs et les  industriels.
- Une étape de transfert de technologie pourrait être intégrée à tous les projets européens.
-  Douze intervenants ont noté la grande quantité de données accumulée et  cumulables sur le milieu marin et souhaitent que l'analyse de ces  données et les technologies informatiques associées (développement  d'algorithmes de traitement, de logiciels, capacité de stockage des  machines) fassent l'objet d'un soutien accru des Etats et de la  Commission. Ils ont pointé du doigt la difficulté de donner du sens et  de valoriser l'information recueillie.
-  Ces deux derniers points peuvent aussi être vus comme une  reconnaissance de l'importance de la production d'information, de sa  diffusion et de sa distribution la plus large. C'est pourquoi tous ont  aussi plaidé pour la mise en place de bases de données communes et  partagées à l'image de ce que le Geological Survey of Ireland, parmi  d'autres, a mis en place pour ses cartographies des fonds marins  irlandais.
-  Près de dix intervenants ont soulevé le problème du manque de mesures  pour la préservation et la compréhension des écosystèmes marins dans la  stratégie discutée.
-  Enfin, deux intervenants ont rappelé qu'investir dans les sciences et  la technologie ne devait pas être nécessairement un gage de réussite et  qu'il fallait prendre des risques pour susciter des innovations de  rupture et non plus des innovations incrémentales. La pensée créative  doit faire partie des recherches pour inventer des scénarios décrivant  une ère sans énergies fossiles. Ils ont plaidé pour que cette réflexion  commence le plus tôt possible, introduisant la nécessité d'une vision à  long terme dans la discussion.
-  Enfin, les synergies possibles entre les Etats membres doivent être  encouragées. Cela signifie mettre en commun une partie de la flotte  océanographique de chacun, construire des bases de données communes en  ligne, partager des laboratoires, en somme, mutualiser ce qui peut  l'être pour répartir les coûts liés à ces infrastructures.
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Le 2 Avril 2013
La tension monte entre céréaliers et ostréiculteurs à La Tremblade (17)
Des marais remplis d'eau, des évacuations en mer et des parcs ostréicoles dont l'eau est en train de s'adoucir. C'est mauvais pour l'affinage des huîtres et du côté de La Tremblade on pointe du doigt les céréaliers.
La Tremblade : l'eau des claires s'adoucit à cause des agriculteurs
Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner.
Source : France 3 Poitou-Charentes par Bernard Dussol
Après la pluviométrie exceptionnelle de ces dernières semaines, les agriculteurs de Charente-Maritime dont les champs se trouvent dans les marais ont dû se résoudre à vider l'eau qui imprégnait leur territoire. Cette pratique inquiète pourtant nombre d'ostréiculteurs qui redoutent l'adoucissement de l'eau, là où sont déposées les claires qui autorisent l'affinage de leurs huîtres.
L'affinage en claire donne aux huîtres Marennes Oléron un goût très particulier, à nul autre pareil. C'est la spécificité du Bassin Marennes Oléron. Une claire est un bassin creusé dans l'argile, proche de l'océan. Les claires sont de dimensions très variables selon les exploitations et elles sont alimentées en eau par un réseau de chenaux et de ruisseaux eux mêmes alimentés par les marées. Si l'eau des claires devient trop douce, c'est donc tout un éco-système qui est en danger.
Pointés du doigt, les céréaliers, dont les cultures sont très gourmandes en eau et dont le nombre ne cesse d'augmenter en Charente-Maritime.
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Ty Télé : canal 33 de la TNT
Documentaire de 26 minutes
Lundi 1er avril à 19h et 22h10
Agriculture,  pêche, conchyliculture : le Pays de Lorient peut s'enorgueillir de  compter sur son territoire une diversité d'activités que l'on trouve  rarement dans d'autres régions. À travers ce film qui mêle reportages,  interviews et duplex, vous découvrirez les richesses du Pays de Lorient,  entre rade, mer et vallées.
Voir le tableau des rediffusions
Agriculture,  pêche et conchyliculture sont trois filières primaires essentielles en  Pays de Lorient. Pour les valoriser, l'agglomération a réalisé un film, «  Les richesses du Pays de Lorient », qui donne la parole aux  professionnels.
Il  a suffi d'une rencontre. C'était au salon « Entre Terre et Mer », il y a  deux ans, pour que ce projet soit lancé. Après plusieurs discussions,  l'idée d'un film est née, avec la volonté d'une co-écriture entre les  trois acteurs (agriculture, pêche et conchyliculture). Réalisé, par la  société Lyo Production, ce documentaire de 26 minutes met l'accent sur  l'importance socio-économique et l'intérêt des différents métiers de ces  filières si importantes pour le bassin lorientais. « Ce film  m'intéresse car il va permettre de faire connaître nos métiers si durs  et qui sont pourtant une véritable passion. Les regards des gens vont  changer et évoluer », s'enthousiasme Hervé Jenot, président du Comité  régional de la conchyliculture de Bretagne-Sud. « Nous nous réjouissons  de cette initiative car il faut savoir montrer et développer nos  richesses pour la connaissance du grand public et de façon pédagogique  », enchaîne le président de Lorient Agglomération, Norbert Métairie. 
18.000 € de budget 
Le  film s'est inspiré de l'émission « C'est pas sorcier » diffusé depuis  1994 sur France 3. Deux journalistes, Romain Lejeune et Alham Noussair,  alternent séances en plateau et reportages sur le terrain et offrent à  ce documentaire un ton pédagogique, dynamique et moderne. 
Cinq jours de tournages 
Le  court-métrage mêle reportages et interviews, en laissant les  professionnels montrer leur métier, leurs produits, les contraintes  économiques auxquels ils sont soumis et les efforts entrepris pour la  protection de l'environnement. « On parle beaucoup de l'environnement  dans le sujet, et c'est important. Il démontre également l'ampleur du  travail qu'il reste à accomplir », commente Jean-Marc Le Clanche, membre  de la Chambre d'Agriculture. Accessible au grand public, « Les  Richesses du Pays de Lorient » servira particulièrement de support aux  actions pédagogiques proposées à l'ensemble des collèges et lycées du  territoire lorientais. « Les richesses du Pays de Lorient » Diffusion  sur Ty Télé demain à 19 h et 22 h 10, mardi à 14 h 10, mercredi à 9 h  15, 12 h 30 et 15 h 05. 
Source : Le Télégramme : Agriculture, pêche. Un film plein de richesses par Marine Thoron
Le 30 avril 2013 
Ingénieur d’appui au développement de la pêche côtière H/F
Date de dépôt : 26/03/2013
L'entreprise : Pour une chambre consulaire.
Le poste à pourvoir : Soutenir le développement, la structuration et la diversification de la filière de pêche artisanale.
Le  profil recherché : Ingénieur halieute avec 1ère expérience ou licence  professionnelle de valorisation et commercialisation des produits de la  mer ou diplôme de chef de projet aquacole ou halieutique.
Conditions proposées : CDD d'un an renouvelable 1 fois. Salaire : 2362 € / mois
Retour des farines animales : Les sénateurs soutiennent les pisciculteurs français
Le  28 mars 2013, le Sénat a enregistré suite à la proposition de  résolution européenne de M. François Zocchetto et les membres du groupe  UDI-UC, une « Proposition  de résolution tendant à la création d'un droit européen pour le  consommateur à la maîtrise et à la parfaite connaissance de son  alimentation » 
Cette  proposition fait suite à deux affaires distinctes. La première est la  découverte d'une tromperie - d'une fraude - d'un industriel de  l'agroalimentaire sur des mélanges de viande dans la confection de plats  cuisinés. La seconde est une décision de la Commission européenne  autorisant l'utilisation de protéines animales transformées pour  l'alimentation du poisson d'élevage. Ces deux affaires ont été  popularisées dans les médias sous les expressions du « scandale de la  viande de cheval » et du « retour des farines animales », évoquant ainsi  l'épisode tragique de « la crise de la vache folle » de la fin du  siècle dernier. Les deux affaires, jointes pour l'occasion, présentent  des caractéristiques très différentes, posent des problèmes distincts et  doivent être présentées séparément, même si elles posent toutes les  deux le problème fondamental de la maîtrise du consommateur sur son  alimentation.
« Retour des farines animales »
La position des sénateurs sur Proposition de M. François Zocchetto :
- Regrette la décision de la Commission européenne du 18 juillet 2012 d'autoriser l'utilisation dès juin 2013 de protéines animales transformées pour l'alimentation des poissons d'élevage et salue l'opposition de la France lors du vote de cette décision ;
- Demande qu'un moratoire soit décrété sur l'application de cette décision, afin que la France porte, au niveau européen, un nouveau débat sur l'opportunité d'une telle autorisation ;
- Demande aux autorités européennes de ne prendre aucune nouvelle décision d'autorisation de protéines animales transformées.
Accéder à l’ensemble du rapport : Proposition  de résolution tendant à la création d'un droit européen pour le  consommateur à la maîtrise et à la parfaite connaissance de son  alimentation
L'utilisation des protéines animales transformées dans l’alimentation des poissons d’élevage
Vers l’interdiction
Etat de la réglementation
Les fondements du revirement de la commission
La décision de la Commission
La spécificité française
Quelles solutions restrictives ?
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Les Assises de la mer et du littoral
Source : Ministère du développement durable
Les Assises de la mer et du littoral se déroulent de janvier à juin 2013. Cet événement s’inscrit dans une démarche de concertation autour de dix grands thèmes comme la protection de l’environnement marin, les risques littoraux, la pêche maritime, l’aquaculture ou encore la recherche maritime… Son objectif : élaborer la future stratégie nationale de la mer et du littoral que le Gouvernement adoptera par décret en 2014.
Les Assises de la mer et du littoral se déroulent de janvier à juin 2013. Cet événement s’inscrit dans une démarche de concertation autour de dix grands thèmes comme la protection de l’environnement marin, les risques littoraux, la pêche maritime, l’aquaculture ou encore la recherche maritime… Son objectif : élaborer la future stratégie nationale de la mer et du littoral que le Gouvernement adoptera par décret en 2014.
Les  Assises rassemblent les acteurs de la mer et du littoral réunis au sein  des conseils maritimes de façade (en métropole) et au sein des conseils  maritimes ultramarins dans chaque bassin, ainsi que dans les  territoires français du Pacifique. Le fruit des échanges dans chaque  façade maritime de métropole et dans chaque bassin ultramarin, ainsi que  dans les territoires français du Pacifique, sera restitué au Conseil  national de la mer et des littoraux en juillet 2013.
Les  travaux des assises contribueront ainsi à l’élaboration de la politique  maritime intégrée. Les assises prendront également en compte les  travaux suivants :
- la clarification, dans le cadre de la réforme de l’État pour la modernisation de l’action publique, de l’organisation administrative chargée de mettre en oeuvre les politiques publiques intéressant la mer et le littoral ;
- le lancement d’une mission parlementaire spécifique sur la compétitivité de la flotte de commerce, dans le cadre des différents registres de notre pavillon.
- Compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime
- Protection et valorisation de l’environnement marin
- Promotion de la plaisance et des loisirs nautiques
- Risques littoraux et gestion du trait de côte
- Pêche maritime
- Aquaculture
- Emploi maritime et besoins de formation
- Construction et déconstruction navale
- Recherche maritime et valorisation de la mer et de ses ressources
- Protection sociale des gens de mer et sécurité maritime
Fiche : La pêche maritime
La  France est la seconde puissance européenne en termes de production  halieutique dans les eaux communautaires (hors collectivités d’outre-mer  et TAAF) et la troisième flotte de pêche communautaire en termes de  capacité. Ses flottes de pêche hauturières sont présentes sur l’ensemble  des océans et évoluent dans des conditions climatiques et  océanographiques les plus diverses allant des eaux tropicales chaudes ou  tempérées aux eaux glaciales arctiques ou antarctiques.... Cliquer Ici
Fiche : Aquaculture
L’aquaculture marine française comprend trois secteurs d'activité :
- la conchyliculture (163.000 tonnes de coquillages commercialisés en 2010),
-  la pisciculture (près de 6.000 tonnes de poissons commercialisés en  2010, ainsi que 70 millions d'alevins et 200 millions d'œufs embryonnés  ou de larves dont 66% sont expédiés pour être mis en élevage dans  d'autres pays de l'Union européenne ou des pays tiers),
- l'algoculture, secteur de production encore très marginal (50 tonnes produites en 2010).
Télécharger la fiche Aquaculture
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Le 29 Mars 2013
Le bassin Marennes-Oléron se paye des pubs tv pour attirer les touristes
Le bassin Marennes-Oléron vient de lancer sa première campagne de pub sur une grande chaine d'info afin d'attirer les touristes sur son bord de mer.
Source : France 3 Poitou-Charentes 
Pendant trois semaines, on ne parlera pas d'huîtres en évoquant le bassin Marennes-Oléron mais juste de ses plus beaux coins, de soleil et de mer.
Derrière cette campagne de pub tv,  l'enjeu est de taille, le tourisme affiche là-bas, un chiffre d'affaire de 300 millions d'euros avec plus de 2 millions de visiteurs chaque année.
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Mise à disposition du public du projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SRDAM) du Nord – Pas-de-Calais du 20 décembre jusqu’au 30 janvier 2013
L’aquaculture marine dans ses différentes composantes (pisciculture marine, conchyliculture – mytiliculture et ostréiculture) fait partie intégrante du paysage littoral français. Dans un contexte de diminution de la ressource halieutique, elle constitue un enjeu des politiques publiques nationales et européennes en raison de son potentiel de création d’emplois (« croissance bleue ») et de sa capacité à assurer la sécurité alimentaire des consommateurs.
Or, la concurrence croissante des différents usages pour l’accès au littoral constitue aujourd’hui un frein à son développement et nécessite une politique concertée de planification des différentes activités sur cet espace réduit et convoité.
C’est dans cette perspective que la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche prévoit l’élaboration, par le préfet de région, d’un schéma régional de développement de l’aquaculture marine, document d’orientation qui vise à recenser de façon exhaustive les sites d’aquaculture marine existants et ceux qui apparaissent propices à son développement.
- Une filière mytilicole avec une production annuelle de 2 600 tonnes et un chiffre d’affaire de 7,1 millions d’euros, qui regroupe des modes de culture traditionnels sur estran et, depuis 2006, en mer, au large de Zuydcoote ;
- Une activité piscicole, avec l’entreprise Aquanord, implantée à Gravelines (101 emplois), qui produit annuellement 1 500 tonnes de bar, 1 000 tonnes de daurade ainsi que plusieurs millions de tonnes d’alevins ;
- Un pôle de compétitivité « Aquimer », qui constitue un acteur majeur du développement de l’aquaculture avec notamment la plate-forme d’innovation "Nouvelles Vagues", outil technologique qui permettra de répondre aux besoins en R&D des entreprises.
L’élaboration de ce schéma, valable pour une durée de 5 ans, a été confiée par le préfet de région au sous-préfet de Boulogne-sur-Mer, qui y associe professionnels de ce secteur, administrations, organismes scientifiques mais également les collectivités territoriales et les représentants des autres usagers du littoral.
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Le projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine sera ensuite soumis à l’avis du conseil maritime de façade Manche Est – mer du Nord.
Le projet de SRDAM pourra être modifié au vu des observations formulées pendant la phase de mise à disposition et de l’avis du conseil maritime de façade. Il sera ensuite approuvé par le préfet de région.
Téléchargement du projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine : notice introductive, répertoire des sites existants, répertoire des sites potentiels et commentaires (fichier .zip - taille 203 mo) : Ici
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Les "Assises de la mer et du littoral" sur la façade maritime Manche Est-mer du Nord
Le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche a confié aux préfets coordonnateurs de chaque façade maritime, l’organisation des "Assises de la mer et du littoral". Elles ont pour objectif de permettre aux territoires maritimes et littoraux de contribuer à l’élaboration de "l’ambition française pour la politique maritime intégrée", contribution fondamentale à la stratégie nationale pour la mer et le littoral.
L’organisation de ces assises s’appuie sur les travaux des conseils maritimes de façade. S’agissant de la façade maritime Manche Est-mer du Nord, les assises seront officiellement lancées lors du conseil maritime de façade du 19 mars.
D’ores et déjà, deux séminaires seront organisés, le 2 avril à Caen et le 4 avril à Boulogne-sur-Mer, afin d’ouvrir le débat avec l’ensemble des acteurs de la façade sur les 10 thèmes d’études fixés par le ministre :
- la compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime ;
- la protection et la valorisation de l’environnement marin ;
- la promotion de la plaisance et des loisirs nautiques ;
- les risques littoraux et la gestion du trait de côte ;
- la pêche maritime ;
- l’aquaculture ;
- l’emploi maritime et les besoins de formation ;
- la construction et la déconstruction navale ;
- la recherche maritime et la valorisation de la mer et des ses ressources ;
- la protection sociale des gens de mer et la sécurité maritime.
Pour chacun des thèmes, les directions d’administration centrale ont établi une fiche de synthèse et de problématique qui servira à orienter les débats.
L’ensemble des acteurs de la mer et du littoral pourra s’exprimer et produire des commentaires, des analyses, des notes d’enjeux qui seront intégrés dans les rapports de synthèse qui seront examinés lors de la séance du conseil maritime de façade Manche Est-mer du Nord du 14 juin prochain.
Le maire de La Rochelle, Maxime Bono, préside le Conseil national de la mer et des littoraux.
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Le maire de La Rochelle, Maxime Bono, préside le Conseil national de la mer et des littoraux.
Le  maire de La Rochelle, Maxime Bono, préside depuis le 18 janvier dernier  le Conseil national de la mer et des littoraux. Installée par Frédéric  Cuvillier, ministre délégué aux Transports et à la Mer, cette instance  est composée à parité, d’une part de membres du Parlement et de  représentants des collectivités territoriales des façades maritimes et,  d’autre part, de représentants des établissements publics intéressés,  des milieux socioprofessionnels et de la société civile représentatifs  des activités et des usages du littoral. Ce conseil fait partie des  mesures prioritaires pour améliorer la gouvernance environnementale de  la France. Qu’est-ce que cela recouvre ?
«  Sud Ouest ». Quelle est la fonction du Conseil national de la mer ?  Maxime Bono. Le conseil va rendre des avis consultatifs sur les textes  législatifs et réglementaires qui ont trait aux activités maritimes et  littorales. Cela va de la loi Duflot sur l’urbanisme et le logement au  projet de loi-cadre sur la biodiversité. Le but, c’est de bâtir un  consensus sur des sujets complexes. Le conseil est ainsi chargé  d’éclairer les acteurs de la stratégie nationale de la mer, sur les  thèmes de la protection des milieux, des ressources et du patrimoine, la  prévention des risques et la gestion du trait de côte, le développement  des connaissances, l’éducation et la formation, le développement  durable des activités maritimes et littorales, la politique  internationale et la gouvernance.
C’est  essentiel. Cette stratégie nationale établira la position que la France  défendra dans le cadre de la directive européenne cadre sur la  stratégie du milieu marin, à l’horizon 2015.
Le consensus n’est-il pas une illusion ?
La  France est un peuple de terriens qui dispose d’un fabuleux potentiel  maritime. Peu de Français en connaissent l’importance économique. Un des  rôles du conseil est de porter cette idée que la mer est une source de  grande richesse, mais d’une grande fragilité.
Plutôt  que de s’opposer frontalement aux positions européennes, il s’agit  d’adopter une posture différente et de dire à l’Union européenne ce que  nous sommes prêts à accepter, sur la base d’un consensus, et d’aller le  défendre à Bruxelles. Il n’est pas sûr que l’on arrivera à mettre  d’accord la petite et la grande pêche, l’aquaculture et les associations  environnementales, mais nous voulons, sur chaque thème maritime,  rechercher les points de convergence.
Comment faire quand s’opposent différents usages de la mer ?
Il  n’existe pas encore de politique maritime intégrée. Ce qu’illustre par  exemple la Charente-Maritime. Le Grand Port maritime se préoccupe de son  trafic, les plaisanciers se demandent comment ils vont pouvoir  naviguer, les conchyliculteurs veulent préserver leurs concessions, etc.  Il faut prendre conscience aujourd’hui que le maritime et le littoral  sont un tout. Et je crois que c’est à partir de la recherche et de  l’accroissement de la connaissance que l’on y parviendra. Le Conseil  national, les Assises de la mer qui démarrent créent les conditions  favorables. C’est essentiel si nous ne voulons pas, demain, subir la  directive européenne.
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Calvados. Les huîtres de Marc Vivier à Asnelles livrées à cheval
Patricia Coille, 55 ans, ancienne correspondante à Ouest-France, a monté son projet de livraison de produits locaux « L'équinette », à cheval depuis janvier.
Bravant le froid glacial mardi, elle vient au Centre Juno Beach livrer ses produits commandés, grâce à un partenariat créé avec Nathalie Worthington, directrice du centre. « La route par ce temps est plus difficile car mon cheval est plus craintif lorsqu'il a beaucoup de vent, il perçoit plus d'odeurs et cela lui fait peur », explique Patricia.
(...)
Son site Internet permet de commander des produits alimentaires qu'elle se procure dans un rayon de 30 km maximum. « Il est important de savoir conserver nos producteurs locaux, de savoir que leurs produits frais ou cueillis de la veille, ne sont pas plus chers qu'en moyenne surface. C'est de la vente directe du producteur au consommateur ».
Pour le moment, elle livre à Ver le vendredi et Courseulles, Graye et Sainte-Croix-sur-Mer le mardi. Elle propose aussi des balades en calèche, pour découvrir la campagne, les plages du Débarquement ou d'autres sites locaux.
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Politique Commune de la Pêche et Aquaculture : Les écologistes réclament la mise en place d’un plan de protéines végétales
Source : ecolodepute-e-s.fr
Source : ecolodepute-e-s.fr
L’Assemblée nationale vient d’adopter, contre l’avis des écologistes, une résolution sur la réforme de la pêche bien en deçà des avancées importantes obtenues par les eurodéputés en juin.
Jean-Louis Roumégas, Danielle Auroi et Brigitte Allain, député-e-s écologistes, considèrent que ce texte repousse une nouvelle fois la mise en place d’une politique de la pêche durable. En  effet, le principe de rendement maximum durable (RMD) est repoussé de 2015 à 2020 et la France ne s’impose plus d’échéance pour atteindre l'objectif d'élimination des rejets de poissons, qui constituent aujourd’hui 30% de prises ! Les écologistes ont porté dans le débat une vision à long terme, européenne et solidaire. 
Alors que l'état des stocks de poissons est dramatique (en Europe, 88 % des stocks de poissons sont exploités au maximum ou surexploités) et que les scandales alimentaires se succèdent, les députés écologistes demandent : 
- le respect de l’objectif de Rendement Maximum Durable  d’ici 2015 ;
- l’interdiction totale des rejets d’ici 2017 ;
- un moratoire sur le recours aux farines animales dans l'alimentation des poissons au niveau européen ;
- la mise en place d'un plan national de développement des protéines végétales sans OGM ;
- un plan de développement de l'aquaculture privilégiant les espèces herbivores sur les espèces carnivores.
L’Europe ne couvre que 22% de ses besoins en protéines végétales, substitut aux protéines animales (et aux farines animales) économiquement et environnementalement profitable. Il serait techniquement possible de réduire les importations de soja d’Amérique de 41% grâce à une augmentation de la production de légumineuses à hauteur de 7% dans les terres arables. L’Europe doit de toute urgence se saisir de cette opportunité.
Contexte de l’offre d’emploi
La Fédération du Calvados profite d’un contexte où une réelle dynamique s’est mise en place entre les partenaires techniques et financiers afin de tenter d’atteindre l’objectif de bon état écologique fixé par la Directive Cadre sur l’Eau pour bon nombre des cours d’eau du département.
Procédure de recrutement
   
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Chargé(e) d’études pêche et milieux aquatiques
Source : Planetemploi
29 mars 2013
La Fédération de Pêche du Calvados recrute un(e) Chargé(e) d’études pêche et milieux aquatiques
29 mars 2013
La Fédération de Pêche du Calvados recrute un(e) Chargé(e) d’études pêche et milieux aquatiques
Contexte de l’offre d’emploi
Suite  à la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du 30 décembre  2006, le rôle des Fédérations Départementales pour la Pêche et la  Protection du Milieu Aquatique s’est considérablement renforcé sur la  thématique de la restauration des milieux aquatiques.
La Fédération du Calvados profite d’un contexte où une réelle dynamique s’est mise en place entre les partenaires techniques et financiers afin de tenter d’atteindre l’objectif de bon état écologique fixé par la Directive Cadre sur l’Eau pour bon nombre des cours d’eau du département.
Devenue  un acteur reconnu de par ses compétences et sa motivation, elle est  régulièrement sollicitée pour prendre la maîtrise d’ouvrage de projets  liés notamment à la restauration de la continuité écologique sans  pouvoir toujours répondre favorablement.
Très  impliquée en faveur des milieux aquatiques, elle n’en oublie pas  l’autre mission phare qu’est la promotion du loisir pêche. Elle est  consciente que le développement de l’halieutisme passe par une  collaboration étroite entre la Fédération et les gestionnaires de  parcours de pêche que sont les Associations Agréées pour la Pêche et la  Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA).
C’est  pourquoi, après la rédaction de son PDPG et son PDPL, la Fédération  souhaite se lancer dans l’élaboration des Plans de Gestion Piscicole  (PGP) pour les 34 AAPPMAs présentes sur le département. Au travers de  ces documents, elle ambitionne de leur proposer une gestion cohérente et  adaptée aux caractéristiques des milieux aquatiques et aux attentes des  pêcheurs. Les premières discussions ont mis en exergue une forte  attente des AAPPMAS quant aux PGP.
Pour mener à bien ces projets, la Fédération a décidé de recruter un(e) chargé(e) d’études répondant au profil défini ci-après.
Missions
Sous l’autorité du Président et du directeur technique de la FCPPMA, le ou la chargé(e) d’études devra :
- Elaborer les PGP (Diagnostic, propositions d’action, rédaction du document et présentation auprès des AAPPMAs),
- Accompagner techniquement et administrativement les AAPPMAs dans la mise en œuvre des PGP,
-  Initier et/ou conduire des projets concernant notamment la restauration  de la continuité écologique (dossier technique, recherche de  subventions, dossier loi sur l’eau, suivi des travaux et note de  synthèse),
- Rédiger des avis sur des dossiers loi sur l’eau,
- Participer aux autres missions techniques de la fédération (pêches électriques, recensement frayères,…),
- Apporter sa contribution aux actions de communication (salons, site internet,…),
- Représenter, à la demande de son président, la fédération auprès de différentes instances (collectivités, associations,…).
Profil
- BAC+3 à BAC+5 dans le domaine de la gestion et la protection des milieux aquatiques,
-  Très bonne connaissance sur le fonctionnement des cours d’eau, les  méthodes de restauration et la réglementation qui s’applique,
- Très bonne connaissance de la pêche et du milieu associatif (Fédération, AAPPMAs),
- Forte capacité de synthèse et de rédaction,
- Capacité relationnelle et esprit d’équipe,
- Autonomie et sens de l’organisation,
- Maîtrise de l’outil SIG MapInfo,
- Permis B nécessaire,
- Une expérience sur des postes similaires serait un atout vivement apprécié.
Conditions d’embauche
- CDD de 6 mois (35 h) avec possibilité de reconduction pendant deux années supplémentaires
- Salaire mensuel de 2000 € brut
- Le poste est basé à Caen (Calvados) mais comprend des déplacements sur le terrain
- Prise de poste souhaitée le 1 juillet 2013
Contact :
M. Gérard PAUL – Président
Tel : 02 31 44 63 00
Pour tous renseignements, veuillez contacter Yannick SALAVILLE, directeur technique au sein de la fédération, au 02 31 44 63 00
Procédure de recrutement
Date limite de dépôt des candidatures : 21/04/13
Référence de l’offre à rappeler : PLANETEMPLOI 200313-2
Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à adresser
- soit par courrier postal à l’attention de Monsieur le Président
Fédération du Calvados pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique
18, rue de la Girafe
14000 CAEN
- soit par courrier électronique à l’aide de ce formulaire : Planetemploi
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La moule se fait la guerre... Non, mais les restaurateurs, oui. Et tant mieux pour le consommateur, que nous sommes. En effet, sur le quai des pêcheurs ostendais, on peut trouver la portion de moules à... 10€. Qui dit mieux? Pour l'instant personne, mais comme l'UE veut permettre aux commerçants de pouvoir vendre à perte, tous les espoirs sont permis. Toujours est-il que trois établissements alignent des prix des plus intéressants.
Tout d'abord, il y eu La Moulinière (ne proposant que des moules!) qui proposa la casserole de moules à 14€. Chose assez exceptionnelle, puisqu'il faut compter la portion nature, au restaurant, entre 20 et 25€. Dès lors, les établissements avoisinants furent réduits à "faire quelque chose" pour éviter la... faillite. Non, pas tout à fait car les restaurants de la côte ne font certes pas fortune uniquement avec les moules. Mais, il fallait prendre les mollusques par les coquilles et bien se rendre à l'évidence: il faut baisser les prix, ou alors enlever les moules de la carte (un comble pour la côte).
Ce fut La Sirène qui décida de faire plonger les prix, et l'offre se limite à 10€ la casserole. Il fut amboité par le Maalboot. A noter que ces restaurateurs certifient qu'il s'agit d'une portion de 1.3kg... Alors c'est sans doute le moment de venir sur la Reine des Plages, en cette future période de vacances de Päques, et de se payer un bon repas pas cher.
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Les modifications attendues de la révision de l'arrêté du 22 juin 2007 interrogent sur les critères à prendre en compte pour effectuer la surveillance des stations d'épuration. Le futur arrêté pourrait entrer en vigueur le 1er juillet 2013.
Les choix de la France dans la surveillance de ses stations d'épuration l'exposeront-elle de nouveau aux foudres de la Commission européenne à l'avenir ? La question a, en tous cas, été posée lors de la journée d'échange du 21 mars du groupe de recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l'eau (Graie).
Afin de traduire en droit français la directive "eaux résiduaires urbaines" (ERU), la France avait adopté la loi sur l'eau de 1992 et des textes d'application.
L'arrêté du 22 juin 2007 prévoyait notamment "une surveillance des systèmes de collecte et  des stations d'épuration (step) en vue d'en maintenir et d'en vérifier l'efficacité".
Dans la continuité des efforts de mise aux normes de ces step, le gouvernement travaille aujourd'hui à sa révision. La nouvelle version de l'arrêté pourrait entrer en vigueur le 1er juillet 2013.
Nouvelle définition du débit de référence
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Trans-partisan,  le nouveau comité des élus pour les alternatives aux pesticides lance  la bataille pour une loi agricole plus ambitieuse sur les enjeux de  santé publique. Côté société civile, de nouvelles associations de  médecins et d'agriculteurs sont de la partie.
Lancé en présence de parlementaires de gauche comme de droite, dont Chantal Jouanno et Sophie Primas pour l'UMP,  Brigitte  Allain et Joël Labbé (écologistes) et Laurence Rossignol (PS, excusée),  le nouveau comité a été créé à l'initiative des associations Agir pour  l'environnement, Générations futures et l'Union des apiculteurs UNAF. Sa  raison d'être est double : inciter les élus à s'engager plus sur des  alternatives aux pesticides et pousser les recommandations de la récente  mission d'étude sénatoriale « Pesticides : vers le risque zéro ». Car  si cette mission a réussi le tour de force de rendre ses conclusions à  l'unanimité, s'est réjoui le sénateur du Morbilhan Joël Labbé, il reste à  traduire ses conclusions sur le terrain et dans la future loi agricole.
Mission sénatoriale : consensus sur 100 propositions
Active  pendant sept mois en 2012, la mission d'étude (27 sénateurs) a  travaillé sur les liens entre pesticides et santé publique, « en  laissant de côté les a priori » d'après sa présidente, la sénatrice des  Yvelines Sophie Primas. Après avoir réalisé 95 auditions, elle a  accouché d'un rapport en octobre 2012, dans lequel figurent plus de 100  recommandations, couvrant tous les éléments de l'équation : pratiques  agricoles, vente des pesticides, formation, évaluation des risques etc.  Ces propositions s'appuient sur plusieurs constats et notamment ces  deux-ci : « le risque de l'utilisation des pesticides a longtemps été  sous-estimé et il l'est encore », et le processus d'autorisation de mise  sur le marché est inadapté et doit donc être révisé, signale Sophie  Primas.
Premier bilan d'Ecophyto
Des progrès et des changements salués par tous
De nouveaux représentants de la société civile
Trafic de pesticides
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La publication de l'avis de l'Efsa sur la définition d'un perturbateur endocrinien coïncide avec la parution d'une étude de Générations Futures pointant l'exposition quotidienne à faible dose de la population à ces substances via l'alimentation.
L'ONG environnementale Générations Futures a publié mercredi 20 mars le premier volet de son enquête visant à évaluer les sources d'exposition potentielles de la population aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE) au quotidien. Dans cette enquête, l'ONG analyse l'exposition quotidienne des enfants à ces substances chimiques à faibles doses susceptibles d'interférer avec la régulation des hormones, et dénonce une contamination via les produits alimentaires à base de céréales. D'autres sources d'exposition à des insecticides ménagers employés comme biocides pour le jardin, la literie, les textiles ou à usage vétérinaire et antiparasitaire humain, ont aussi été identifiées par l'association.
Pour ce faire, Générations Futures a recherché les résidus de 24 substances appartenant à deux familles d'insecticides : les pyréthroïdes (fenothrine, permethrine, pyrethrine…) et les organophosphorés (fenitrothion, quinalphos, acéphate…), classées déjà dans la liste des substances à effet PE de l'Union européenne, selon l'association. Elle a également analysé les résidus du pipéronyl butoxide (PBO), utilisé en association avec les pyréthroïdes.
Des résidus de pesticides dans 75% des produits alimentaires testés
(...)
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L'UFC-Que Choisir a dévoilé des résultats encourageants pour sa première enquête nationale relative à l'impact de la réglementation sur la qualité nutritionnelle dans les cantines scolaires. L'étude menée dans 606 communes et établissements scolaires met en évidence de réels progrès dans les cantines du primaire, qui obtiennent une note moyenne de 15,2/20. En revanche, les repas servis dans le privé ou dans le secondaire laissent encore à désirer, avec des résultats moyens de 11,3/20 et 10,6/20, respectivement.
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Le groupe Carrefour a inauguré dans le XIIe arrondissement de Paris un premier magasin de 170 m² entièrement dédié aux produits biologiques. Baptisé « Carrefour Bio », ce concept test compte 2.000 références « à prix attractifs » en fruits et légumes, pains, produits frais et épicerie. Le magasin répond également aux engagements du distributeur en matière de développement durable et de respect de l'environnement.
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Le changement climatique s'accompagne d'une augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes. Les entreprises, particulièrement vulnérables à ces aléas, s'emploient à les anticiper pour minimiser leurs pertes financières.
Des tempêtes de plus en plus fréquentes, des périodes de sécheresse qui s’allongent, des pluies de plus en plus fortes… Au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, le changement climatique a provoqué une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes. Et cette dynamique se poursuit. Dans leur dernier rapport publié en 2007, le panel d’experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) considèrent comme très probable « une hausse de la fréquence des températures extrêmement élevées, des vagues de chaleur et des épisodes de fortes précipitations » pour les prochaines décennies. 
Un budget assurance en hausse...
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Comment prévenir, sur le littoral, les risques liés à la montée des eaux ? Vaste question qui a fait l'objet, hier à Lorient, d'un colloque qui a montré la nécessité d'une meilleure gestion de ce qu'on appelle le trait de côte.
« La machine thermique est en route. Le réchauffement climatique va faire monter le niveau de la mer, au moins de 20 à 60 cm d'ici la fin du siècle », Thierry Eveno, de Météo France, ne s'embarrasse pas de conditionnel. Pour lui l'affaire est entendue. Conséquence, les risques d'un scénario à la Xynthia en Bretagne doivent être pris très au sérieux. « On n'a pas le droit de minimiser les risques », a averti, de son côté, Jean-François Savy, le préfet du Morbihan. Mais comment, face à la montée inéluctable des eaux, faire que la mer, un atout pour la Bretagne, ne devienne pas à terme un handicap ? C'est la question que se sont posés, hier, de nombreux élus réunis à Lorient pour une journée de réflexion sur la gestion du trait de côte, cet espace très convoité, point de rencontre entre le milieu terrestre et le milieu maritime, mais aussi très fragile et très exposé aux risques de submersion.
De quoi s'y perdre...
Le 28 mars 2013 
Gigassat. S’adapter, fuir ou mourir au changement climatique
La  biosphère devra faire face à des changements majeurs dans les  prochaines décennies. L’agriculture et plus largement, les territoires  et l’ensemble des écosystèmes utilisés par les sociétés devront s’y  adapter. Ces changements sont d’ordre environnemental  et d’ordre économique et social.
Coordonné par l’Ifremer (1), le projet Gigassat a pour objectif d’étudier les impacts socio-économiques et environnementaux du changement global sur l’industrie ostréicole.
Arrivé  à l’Ifremer en 2008 comme chercheur à la station de Sète, Fabrice  Pernet est aujourd’hui coordinateur du Projet Gigassat au Centre Ifremer  Bretagne à Brest. Titulaire d’une thèse en écologie marine menée au  Canada et d’un post-doctorat en nutrition des bivalves, il a travaillé 3  ans au développement de l’aquaculture au Nouveau-Brunswick. 
Entretien avec Fabrice Pernet...
« Plusieurs  projets sont menés à l’Ifremer pour examiner le rôle des paramètres  environnementaux dans le phénomène des mortalités massives du naissain  d’huîtres creuses. Les projets GIMEPEC (Génotoxicité, Immunotoxicité et  Reprotoxicité des Pesticides chez Crassostrea gigas) et Traces (Travail  de Recherche et d’Amélioration des Connaissances sur les Espèces  Sensibles) étudient spécifiquement les effets possibles de pesticides.  L’objectif principal du projet Gigassat est d’examiner le rôle joué par  les paramètres environnementaux au sens large. Parmi ces paramètres :  hydrodynamisme, température, phytoplancton mais aussi pratiques  d’élevage et environnement socio-économique. »
D’une  durée de 42 mois, Gigassat a débuté le 1er décembre 2012 ; ce projet  réunit 10 partenaires et 6 collaborateurs issus d’institutions de  recherche publique et d’entreprises privées autour de la problématique  des impacts socio-économiques et environnementaux du changement global  sur l’industrie ostréicole.
Le réchauffement climatique impacte l’ostréiculture...
« Depuis  les années 1970, les changements climatiques globaux ont amplifié les  phénomènes de maladies épidémiques, de mortalités massives de  coquillages, d’efflorescences d’algues toxiques et d’autres types de  proliférations. La conchyliculture, et particulièrement l’ostréiculture,  est particulièrement vulnérable face à une augmentation de la fréquence  des maladies causées par le réchauffement climatique. En France, dans  un contexte où l’ostréiculture, première industrie aquacole du pays,  doit faire face depuis 2008 à des mortalités importantes d’huîtres  creuses Crassostrea gigas liées à la présence dans l’environnement  d’agents infectieux (génotype microvar de l’herpès virus OsHV-1 et de  vibrions), l’enjeu est de taille. Face à ce problème concernant  l’ensemble des acteurs de la filière ostréicole (éleveurs, producteurs,  associations et autorités publiques), Gigassat est un programme de  recherche intégrée et participative structuré en 4 axes. Le début des  expérimentations est prévu pour mars 2013. »
Les 4 axes du projet Gigassat sont :
- Observer les changements environnementaux et socio-économiques des 10-20 dernières années dans les écosystèmes ostréicoles, au regard des épisodes récents de mortalités;
- Analyser, par des expériences de laboratoire et de terrain, les effets des paramètres environnementaux sur la propagation des maladies et des mortalités;
- Modéliser et prédire la transmission des maladies et la propagation des mortalités, évaluer les mesures de contrôle des épidémies, et finalement proposer des solutions pour améliorer l’état économique et écologique d’une industrie ostréicole vulnérable au changement global;
- Communiquer les résultats aux ostréiculteurs, associations et acteurs institutionnels de la filière.
Expériences de terrain...
« Ces  expériences consistent à déployer des huîtres diploïdes saines issues  de géniteurs sauvages sur 50 à 100 sites dans un secteur d’élevage  donné. Cela permettra d’obtenir une représentation spatiale et  temporelle des mortalités d’huîtres. La dynamique des mortalités sera  mise en relation avec les pratiques d’élevage, et les paramètres  environnementaux évalués à l’aide de la télédétection par satellite et  de la modélisation. Ces suivis auront lieu dans le Mor Braz, au large du  Morbihan, en 2013 ; la zone de Bourgneuf et la baie des Veys en 2014.  En lien avec les expériences en milieu contrôlé, ces suivis nous  permettront d’estimer le rôle joué par chaque paramètre environnemental  dans la dispersion de la maladie et des mortalités. »
Comprendre le fonctionnement des écosystèmes cultivés pour développer des stratégies d’adaptation durables....
« Le  troisième axe vise à modéliser la dispersion des agents infectieux et  des mortalités d’huîtres. Nous pourrons ainsi tester l’effet de  différentes mesures de maîtrise des maladies : réduction, ou au  contraire, amplification, du nombre de concessions, de la densité  d’huîtres en élevage... Nous sommes pour l’instant dans l’inconnu  concernant les effets potentiels de telles mesures et nous espérons  disposer au moins d’ordre de grandeur. Si on diminue les densités  d’huîtres d’un facteur x, quel gain aurons-nous en terme de survie ? Et  si gain il y a, est-ce rentable économiquement ? »
S’agit-il  effectivement de proposer des solutions à la filière ? « Nous proposons  des outils pouvant permettre à la filière de gérer la crise. Le 4ème  axe consiste d’ailleurs à analyser la faisabilité et l’acceptabilité  des mesures de maîtrise des maladies proposées. Plus largement, nous  pensons que le projet Gigassat trouvera un écho dans un contexte de  changement climatique, où il devient de plus en plus important de mieux  comprendre le fonctionnement de nos écosystèmes cultivés pour développer  des stratégies d’adaptation durables. »
(1) Gigassat est un projet financé par l’ANR Agrobiosphère. Il réunit 60 personnes (35 chercheurs) et 10 partenaires.
D’après l’entretien de Fabrice Pernet dans Les Nouvelles de l’Ifremer d’avril 2013
Le 27 mars 2013
Aquaculture en Méditerranée
En Méditerranée, l’avenir réserve une place prépondérante à une aquaculture moderne basée sur l’optimisation des rendements de l’aquaculture traditionnelle. Cette optimisation passe par celle de la chaîne alimentaire et l’enrichissement en sels minéraux du milieu marin naturel pauvre en phytoplancton (milieu oligotrophe) et permet d’utiliser des zones spécifiques du littoral (lagunes, anciens marais salants) en vue de l’élevage de différentes espèces de poissons (loup, dorade...). La condition sine qua non d’une réussite de l’aquaculture en Méditerranée est la protection de ces sites.
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Café-Sciences : "Les huîtres : un indicateur de qualité(s)"
Source : u-bordeaux1
Conférence, Culture
Le 27/03/2013
En partenariat avec le LabEx COTE - Évolution, adaptation et gouvernance des écosystèmes continentaux et côtiers.
L’huître, vous la connaissez bien, les journaux en parlent beaucoup, surtout quand il s’agit d’interdire sa consommation. Elle remplie nos assiettes aux moments des fêtes. Mais ce n’est pas uniquement pour ses valeurs gustatives que les chercheurs l’apprécient. En effet, l’huître peut nous renseigner sur la qualité de son environnement.
Gabrielle Lesur-Irichabau (docteur en économie, GREThA, Université Montesquieu Bordeaux IV) et Valérie David (maître de conf. à l’Université Bordeaux 1, EPOC) vous expliqueront à travers l’exemple de l’huître, que chacun perçoit la qualité en fonction de son rapport au milieu.
Débat animé par Elsa Dorey, journaliste scientifique.  
Entrée libre.   
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Le 26 mars 2013 
Crime environnemental ?
Au Chili, les plages de la province de Concepcion sont devenues roses à cause d’un nombre important de crustacés échoués. 
Des  dizaines de milliers de crevettes...
Ainsi que crabes, moules et mollusques différents se sont échouées sur les plages de la province chilienne de Concepcion....
Pour une raison qui reste inconnue pour l’instant. La police n'exclut pas une piste criminelle.
Ainsi que crabes, moules et mollusques différents se sont échouées sur les plages de la province chilienne de Concepcion....
Pour une raison qui reste inconnue pour l’instant. La police n'exclut pas une piste criminelle.
Des centaines de milliers de crevettes mortes se sont échouées sur une plage de Coronel au Chili mercredi 20 mars, couvrant la plage d'une marée rouge, rapporte le HuffPost UK.
Cette plage se situe à 530 km au sud de la capitale Santiago, d'après Reuters (voir la vidéo ci-dessus). Plusieurs experts suspectent un "crime environnemental". Des pêcheurs locaux ont accusé deux centrales thermoélectriques d'avoir contaminé les eaux en rejetant des déchets dans l'océan, entraînant la mort de ces crevettes, selon AP.
"J'ai 69 ans et j'ai commencé à pêcher quand j'en avais 9, mais en tant que pêcheur, je n'ai jamais vu un désastre de cette ampleur", a déclaré Gregorio Ortega à la radio locale Bio Bio.
"Nous allons collecter autant de preuves que possible pour déterminer si nous avons affaire à un crime environnemental", a lancé Ana Maria Aldana, procureur chilienne spécialisée dans les crimes environnementaux, à l'antenne de la télévision d'Etat.
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Le 25 mars 2013
Depuis sa création, l'entreprise, d'une quarantaine de salariés, connaît une croissance rapide. Elle exporte jusqu'en Asie et dans les Émirats.
Une croissance rapide
Mytilimer  est née du regroupement de neuf mytiliculteurs du Vivier-sur-Mer. La  société a été créée, en 2003, par Charles Beaulieu qui en est toujours  l'actionnaire principal, en charge du développement. En dix ans, la  société, qui s'est installée entre-temps à Cancale, est devenue le  leader national de la commercialisation des moules de bouchots.
Des rachats
L'entreprise  a avalé Tradocéan, en 2008 et s'est installée dans ses locaux, zone du  Vauhariot. Puis, elle a repris Autremer à Saint-Brieuc, deux ans plus  tard. Elle a aussi englouti la société Bouchot des 2 caps sur la côte  d'Opale, l'an dernier ainsi qu'Edulis distribution, à la Rochelle. Un  bel appétit.
Du bio
Mytilimer  commercialise 10 000 tonnes de moules par an, venant du Vivier-sur-Mer  mais aussi de Saint-Brieuc, de Chausey ou bien d'Irlande. « Cela  représente 15 à 20 millions de portions, calcule Nicolas Desormeaux, le  directeur commercial. Un Français sur trois peut être amené, dans  l'année, à manger nos produits. 90 % de notre production est vendue aux  grandes surfaces. » Les moules de Mytilimer sont présentes dans toutes  les enseignes, y compris sous des marques distributeur.
Vente et production
La  société, spécialisée au départ dans l'achat et le négoce, s'est lancée  dans la production il y a deux ans. Elle a créé 60 hectares de filières  au large de la Turballe (Loire-Atlantique) et racheté des concessions de  moules de bouchots dans le nord du pays. « Nous sommes désormais  présents sur tous les bassins de production en France. »
Jusqu'à Dubaï
Produire mieux
L'export  n'est pas, dans l'immédiat, la priorité. « Nous souhaitons privilégier  le marché régional et développer les ventes aux grossistes », poursuit  Christophe Lebihan. Et répondre aux attentes des clients qui veulent  acheter sain et malin. « Nous allons sécuriser nos approvisionnements.  Chercher à produire mieux avec des taux d'ensemencement raisonnés dans  les parcs. » Mytilimer travaille de plus en plus en bio et a l'intention  de se diversifier dans l'ostréiculture.
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Grande  première dans l'Aude : jeudi, 1 225 kg d'huîtres spéciales de Leucate  ont quitté le Mas de l'ostréiculteur Christophe Guinot, direction la  Chine et le Japon. Jeudi, au Mas 'Chez cul d'oursin' de Christophe  Guinot, l'effervescence était palpable. Ce petit-fils d'ostréiculteur  d'Arcachon a suivi les traces de son père, un des premiers installés sur  le bassin de Leucate en 1969, et de son fils Yohann. Depuis deux jours,  toute l'équipe travaillait d'arrache-pied pour pouvoir livrer, en temps  et en heure, les 1 225 kg d'huîtres spéciales de qualité optimale,  issues de ces meilleurs parcs, qui vont être exportées dans deux pays  lointains ! Une sacrée commande. Des huîtres de Leucate qui s'exportent  en Chine et au Japon, c'est plutôt paradoxal quand on sait que la Chine  représente presque 80 % de la production mondiale d'huîtres et que le  Japon fait partie des autres producteurs principaux avec la Corée du  Sud, les USA et la France.
Pourquoi  ces deux pays importent des huîtres françaises ? Tout simplement parce  qu'elles sont liées, tout comme l'est un bon vin, à une image de luxe,  de savoir-faire et d'un certain "art de vivre"… Mais ces acheteurs  étrangers savent parfaitement ce qu'ils veulent, soit la meilleure  qualité possible afin de livrer aux fins gourmets ce que l'océan a de  meilleur ! Tout est parti d'une sorte de défi lancé par Emilie Moreno,  une de leurs employés dont le frère est parti en Chine travailler dans  la restauration. Défi proposé à Christophe Guinot et à son fils Yohann  d'envoyer des huîtres en Chine ! Il n'en fallait pas plus pour que  l'idée fasse son chemin et que le rêve devienne réalité. C'est en  discutant avec Etienne Besson, courtier et producteur d'huîtres sur  l'Ile Callot dans les Côtes-d'Armor et à Chaillevette en  Charente-Maritime, que Christophe Guinot a appris qu'il connaissait un  ostréiculteur qui cherchait des huîtres de haute qualité pour  l'exportation. Le tout était de savoir si ses meilleures huîtres  pouvaient répondre à un cahier des charges très strict.
Car  les huîtres exportées doivent répondre à des exigences ultimes pour  garantir la meilleure qualité possible et intégrer une gamme de produits  nobles : calibre, indice de chair, qualité de coquille et de nacre,  tout devait être optimisé ! Pour Christophe Guinot, en perpétuelle  recherche pour sublimer la prodigieuse palette de saveurs libérées par  une huître, "c'est une expérience qui motive et qui valorise la qualité  du soin et du travail apporté à ses huîtres tout au long de l'année" par  sa dynamique équipe. Même s'il reconnaît que la nature les a beaucoup  aidés ! Pour lui, "cela démontre qu'il ne faut pas avoir de complexes,  qu'on doit prendre conscience du fort potentiel et qu'on ne doit pas se  cantonner au minimum… Le tout, c'est de se donner la peine d'avoir une  bonne équipe, d'avoir le courage et l'envie, mais aussi d'avoir l'esprit  ouvert pour essayer de faire connaître notre savoir-faire !"....
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Le 22 mars 2013
Aquaculture en milieux confinés : Le cas de l’Étang de Thau
Calcul du confinement paralique par simulation numérique dans l’Étang de Thau (Languedoc-Roussillon). Crédit image : Jean-Philippe Bernard (Inria).
Les environnements littoraux sont des lieux d’interface entre les continents et les océans, entre vie terrestre et vie marine, entre eau douce et eau salée, etc. Leur importance n’est pas seulement liée aux activités humaines et à l’économie (pêche, aquaculture, transport maritime, tourisme). Ils furent et sont encore aussi le lieu de l’apparition et du développement de nouvelles formes de vie. Leur étude revêt donc un intérêt particulier.
Les comprendre est un jeu complexe, car ils sont le théâtre de l’imbrication de phénomènes se produisant à des échelles de temps et d’espace d’une grande variété. Les mathématiques ont donc leur rôle à jouer…
Le confinement paralique est un indicateur de la répartition des espèces dans les lagunes et baies fermées non soumises à la marée. Il a été inventé par des naturalistes dans les années 80 et a été très utilisé depuis pour notamment décrire et classifier les lagunes méditerranéennes. On dit qu’un domaine littoral est confiné s’il est pauvre en nutriments. Cette définition est fiable : en effet, les espèces présentes dans les lagunes recherchent naturellement de la nourriture et leur répartition est donc directement liée à la concentration des nutriments à l’intérieur de celles-ci.
Récemment, une définition mathématique du confinement paralique a été donnée. Elle le relie à un phénomène fluide : l’existence d’un courant allant de la mer vers le fond de la lagune. Cette définition, utilisée dans un modèle sophistiqué à base d’équations aux dérivées partielles, a amené le développement d’une méthode pour calculer le confinement paralique par simulation numérique. Cette méthode a, entre autres, permis de calculer le confinement paralique dans l’Étang de Thau, près de la ville de Sète. De plus, en l’utilisant au sein d’un modèle incorporant la marée, cette définition a permis de démontrer que le confinement paralique est également un bon indicateur de la répartition des espèces dans les lagunes soumises à la marée.
Les perspectives ouvertes par ces travaux sont grandes : le confinement paralique pourra être connu dans toute partie de lagune où cela sera nécessaire, en minimisant les prélèvements. Lors de la conception d’un ouvrage au sein d’un environnement côtier, la modification de la répartition des espèces qu’il induira pourra être estimée. Les aquaculteurs seront ainsi aidés dans leur choix des emplacements des élevages de coquillages.
Brève rédigée par Emmanuel Frénod (Université de Bretagne Sud)
La qualité de l'eau cesse de se dégrader en Bretagne. Elle commence même à s'améliorer. Mais la bataille n'est pas finie. Et il faudra surveiller de près les plages cet été. Les marées vertes seront-elles massivement de retour après une année pluvieuse ?
En moins de vingt ans, les teneurs moyennes en nitrate ont baissé de 15 mg/l (de 50 à 35) ainsi que les pics maxi ; idem pour les pesticides, selon la Direction régionale de l'Environnement (Dreal) qui note que la qualité des eaux bretonnes s'améliore d'année en année. « Il n'y a pas beaucoup de régions en France qui peuvent faire état d'une telle situation », affirme Pierre Aurousseau, président du comité scientifique de l'environnement en Bretagne, chargé du suivi du plan algues vertes.
Une lente amélioration
n Ceci étant dit, la situation n'a rien d'idyllique et est très contrastée. Certains bassins (à l'ouest) connaissent une nette amélioration. Alors qu'à l'est, la tendance est à la stagnation. De plus, les améliorations les plus visibles se manifestent essentiellement dans les bassins les plus dégradés sur la côte nord du Finistère et des Côtes-d'Armor, où l'on part de loin : c'est le cas pour l'Horn et le Gillec, le Douron, l'Ic, le Gouet, l'Urne ou le Gouessant. Bassins où les pics restent élevés (autour des 80 mg/l contre 100 mg/l à la fin des années 90). Il faut également souligner que la tendance à l'amélioration, forte jusqu'en 2000, s'est sensiblement ralentie. D'autre part, si les teneurs moyennes en phosphore diminuent, de gros problèmes d'eutrophisation (*) demeurent à l'est. Quant aux concentrations maximales de pesticides, si elles baissent également, la forte présence de glyphosate (désherbant) est toujours problématique. De même, le diuron et l'atrazine, substances interdites depuis 2008 et 2003, sont toujours retrouvées dans les eaux.
Engagements individuels
Bref, selon certains experts, malgré les contraintes réglementaires, les engagements contractuels, les changements de pratiques agricoles et les aides financières, le dispositif montre ses limites. Et ce, d'autant plus que, pour éradiquer ou limiter les marées vertes, il faudrait, dans certains bassins, descendre sous les 10 mg/l. À la Dreal, on se montre confiant quant à la réussite du Plan algues vertes. « Si tout est mis en place, on devrait atteindre les objectifs », confie-t-on, en misant sur les engagements individuels souscrits par les agriculteurs dans les huit bassins concernés. « Arriver à réduire de 30 % les flux d'azote, ce serait un succès », estime Thierry Burlot, vice-président du conseil régional chargé de l'environnement. Mais Pierre Aurousseau considère que ce ne sera pas suffisant (lire ci-dessous).
Changer de « modèle » ?
Faudrait-il, alors changer le « modèle agricole productiviste breton » comme le réclame l'association Eau et Rivières, qui met en parallèle les centaines de millions d'euros engagés depuis plus de 20 ans dans la reconquête de la qualité de l'eau et les résultats « mitigés » d'un système qui « encourage les pollueurs-payés ». « Difficile, compte tenu de la vocation exportatrice de l'agriculture et de l'agroalimentaire breton », répond Thierry Burlot. Le débat reste ouvert. En attendant, cet été, les regards des uns et des autres seront tournés vers les plages pour guetter l'indicateur « algues vertes » : après deux années sèches et une année pluvieuse, toutes les conditions sont, en effet, réunies pour un retour massif des marées vertes. En tel cas, comment faire admettre aux Bretons que la qualité s'améliore et justifier ainsi les efforts entrepris ?
* Modification et dégradation d'un milieu aquatique, lié en général à un apport excessif de substances nutritives comme l'azote provenant, surtout des nitrates agricoles et des eaux usées.
Hervé Queillé
« Le Plan algues vertes ne suffira pas »
Bon état écologique. Encore du chemin
La Région Bretagne veut gérer l'eau
Eau du robinet. Conforme à la réglementation
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Depuis 2008, les jeunes huîtres creuses sont décimées par un virus. La profession songe à se diversifier, notamment dans la production d'algues.
Deuxième volet d'une série de six consacrée à l'économie de Cancale.
Une activité ancestrale
« Au 18 e siècle, on pêchait déjà des huîtres plates sauvages dans la baie, explique Stéphan Alleaume, président des conchyliculteurs bretons et cogérant des Parcs Saint-Kerber, à Cancale. Les plus grosses huîtres étaient vendues, les plus petites disposées sur des étalages, ancêtres des parcs.
Puis, en 1858, un commissaire de la Marine réussit pour la première fois, à capter de jeunes larves d'huîtres, les naissains. L'ostréiculture était née.
Plates et creuses
Jusqu'en 1956, seule la culture des huîtres plates ou belons, est autorisée. Puis, en 1959, un arrêté autorise la culture des huîtres portugaises. La variété disparaîtra totalement « avec la maladie des branchies au début des années 70 », comme le rappelle Joseph Pichot dans un ouvrage consacré à l'ostréiculture à Cancale. Elles sont remplacées par les Crassostrea Gigas, des huîtres japonaises, appelées creuses ou claires.
Un virus dévastateur
Depuis 2008, les naissains de creuses sont frappés par une surmortalité inquiétante, due à un virus. Ce dernier n'est pas nocif pour le consommateur. L'ensemble du littoral français est touché.
« Cela nous montre la fragilité de l'espèce japonaise, celle que nous élevons », s'inquiète Stéphan Alleaume.
Conséquence : la production a baissé de 40 % depuis le début de la contamination. Sur les trois ans du cycle d'élevage, les pertes totales avoisinent les 80 %.
Quelles solutions ?
Des recherches ont été faites pour sélectionner des familles d'huîtres résistantes au virus, « mais cela n'a pas donné de résultat probant », poursuit Stéphan Alleaume. Y a-t-il une surexploitation de la baie du Mont-Saint-Michel ? « Non, nous ne sommes pas autorisés à étendre les parcs. »
Récemment, les professionnels sont allés chercher des naissains au Japon, « mais l'État ne nous a pas autorisés à poursuivre l'expérience. » Pour l'instant, « nous n'avons aucune solution en vue. »
Semer plus
Dans l'immédiat pour maintenir le niveau de production, les professionnels sont contraints de semer plus de naissains. Ce qui représente un surcoût pour les exploitants, « malgré les aides publiques. »
Contrecoup pour le client, le prix des huîtres a augmenté ces dernières années. Du côté de l'emploi, « les entreprises emploient moins d'intérimaires et de saisonniers. Elles ont aussi réduit leurs investissements. »
Une piste pour le futur
L'avenir n'est pas serein pour l'ostréiculture. D'autant que des coquillages adultes sont désormais touchés par le virus. Parmi les pistes de diversification envisagées, « nous allons essayer de cultiver des algues alimentaires. » Contre vents et marées, « nous restons optimistes », conclut Stéphan Alleaume.
Demain, gros plan sur l'hôtellerie et la restauration.
Isabelle LÊ.
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Laurent Fabier part à la retraite. Il a passé plus de deux décennies à gérer la comptabilité des conchyliculteurs.
Discret, assis dans un coin de la salle polyvalente de Marennes, un vieux monsieur de 92 ans écrase une larme. Jean Fabier est très ému. Laurent, son fils, vient de lui rendre hommage devant plusieurs dizaines de personnes. C’était mardi en fin de journée, et Laurent qui, selon la formule consacrée, fait valoir ses droits à la retraite, avait convoqué l’amitié, et invité ceux qui, amis, et adhérents du Centre de gestion océan où il travaillait, ont balisé son environnement professionnel.
Et parmi tous ces invités, de nombreux conchyliculteurs. Logique, le CGO est un cabinet d’expertise comptable parmi les plus actifs dans l’économie des cultures marines.
Laurent Fabier l’a intégré le 1er septembre 1990. Profil singulier que recrutait alors le conseil d’administration (présidé aujourd’hui par le Trembladais Yves Papin), puisque c’est de la filière bancaire qu’arrivait ce candidat. Mais avec pour bagage utile d’avoir traité lorsqu’il était à l’agence trembladaise du Crédit agricole, les prêts aux professionnels, donc aux… ostréiculteurs. Au CGO, Laurent Fabier commencera sa carrière en tant que conseiller dans la gestion.
Le bureau marennais du CGO comptait alors six personnes. Elles sont 18 aujourd’hui. Laurent Fabier leur a rendu un bel hommage mardi. Parmi elles, Mikaël Parenteau, un membre de l’équipe qui reprend le flambeau de la responsabilité de cette antenne.
En 1990, le fichier dénombrait 250 adhérents ; ils sont 430 aujourd’hui, et le cabinet établit 9 000 feuilles de paie par an.
Un lien indissociable avec la conchyliculture qu’ont souligné les grandes dates que Laurent Fabier a voulu rappeler aux esprits, lors de son discours. Entre crêtes et creux de vagues, l’activité du centre, donc, a collé à l’actualité des entreprises conchylicoles.
Cela commença pour l’expert par quelques sueurs froides, dès son arrivée, quand il fut convoqué par la police judiciaire qui enquêtait sur des soupçons d’entente sur les prix. Puis il y eut le frisson de l’hiver 1992....
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Annoncées lors des Assises du marin et des Échos en novembre ainsi qu’à l’installation du Conseil de la mer, les Assises de la mer et du littoral, lancées par Frédéric Cuvillier, prennent leur rythme de croisière. Elles doivent contribuer « à l’élaboration de la politique maritime intégrée » que le ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche entend porter.
Cette politique sera formalisée dans la « stratégie nationale de la mer et du littoral » que le gouvernement adoptera par décret en 2014, afin de s’inscrire « dans une perspective de développement durable et de croissance bleue ».
Les Assises constituent la phase de concertation du processus, par façades maritimes. Cette consultation des territoires sera restituée devant le Conseil national de la mer et des littoraux en juillet 2013. Outre les remontées du terrain, les Assises prendront également en compte les travaux de la mission parlementaire sur la compétitivité de la flotte de commerce ainsi qu’un processus de clarification des administrations concernées par la mer et le littoral. À titre d’exemple, des débats ont lieu à Caen le 2 avril et à Boulogne le 4 avril sur certains de ces thèmes.
On ne sait pas encore comment ce processus s’articulera avec le débat maritime parlementaire annuel prévu par le Livre bleu.
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 Pour faire face à l’application probable des nouvelles normes européennes concernant la qualité des eaux des zones conchylicoles du bassin picto-charentais, les élus charronnais ont décidé de prendre les devants.
Pour faire face à l’application probable des nouvelles normes européennes concernant la qualité des eaux des zones conchylicoles du bassin picto-charentais, les élus charronnais ont décidé de prendre les devants.
En effet, l’abaissement des seuils tolérés des bactéries coliformes fécaux dans les zones conchylicoles devrait contraindre la plupart des professionnels du secteur à faire subir à leurs coquillages une période de trempage allant de vingt-quatre à soixante-douze heures dans des bassins de purification.
La majorité des 50 unités navigantes, comprises dans un secteur allant de l’Aiguillon à La Rochelle en passant par Charron, conditionne à bord les moules récoltées en vue d’une expédition dès l’accostage réalisé. Seuls trois établissements à La Rochelle, deux à Marsilly et une unité pilote à Chef-de-Baie, permettent aujourd’hui une mise en bassin à des fins de purification.
Une zone de stockage
Le projet des élus charronnais se veut complémentaire et non concurrent de celui déjà en place à La Rochelle. Profitant de la zone de Marina, à quelques centaines de mètres du port du Pavé, la Communauté de communes (CdC) du Pays marandais et la municipalité souhaiteraient mettre en place des bassins de purification et une zone technique de stockage.
Patrick Blanchard, son président, souhaiterait, une fois le projet mis en place, que les mytiliculteurs se mutualisent en un groupement d’intérêts économique (GIE) afin de pouvoir simplifier les échanges.
En parallèle de ces bassins, Jérémy Boisseau, le maire, lui, souhaite voir se développer une zone de stockage des pieux nécessaires à la culture des moules de bouchot et un hangar permettant la mise à l’abri du matériel utilisé par les conchyliculteurs. Afin que le projet puisse voir le jour, une convention avec l’État, propriétaire maintenant de ces terrains classés en zone de solidarité, devrait être ratifiée sous la forme d’une autorisation d’occupation temporaire, dont la durée est généralement de trente ans.
Pour Benoît Durivaud, président du Syndicat mytilicole du Pertuis Breton, le projet charronnais, associé à celui en place à Chef-de-Baie, pourrait rapidement devenir la bouée de sauvetage des mytiliculteurs en cas d’application inopinée de ces nouveaux seuils. Bien que les parties techniques du dossier soient déjà en partie appréhendées et, malgré qu’une réflexion sur la pertinence ou non du déclassement des zones d’activités en mer, au regard des textes, est en cours, reste au final le coût du produit dans le panier du consommateur…
Face à la grande distribution, raflant 70 % du marché, cela risque bien une nouvelle fois d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais Benoît Durivaud, malgré ce surcoût, dit prendre le problème à cœur afin que ni le consommateur ni le mytiliculteur nen soient pas les dindons de la farce !
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Les nouvelles normes européennes risquent de les contraindre à lancer des investissements lourds à supporter.
Les professionnels s’interrogent sur leur avenir.
Rachel  Hurtaud-Raymond et Yannick Marionneau, tous deux à la tête d’une  entreprise mytilicole familiale, se montrent perplexes quant aux  conséquences du changement probable de l’application prochaine des  normes européennes sur les seuils de coliformes fécaux dans les eaux de  la baie de l’Aiguillon.
L’ensemble  de la profession se bat depuis bien longtemps maintenant pour avoir une  excellente qualité des eaux dans le pertuis, où environs 470 km  linéaires de bouchots sont aujourd’hui implantés. Cependant, elle  reconnaît tout de même une certaine dégradation de celle-ci, lors du  lessivage des sols provoqué par des pluviométries abondantes, notamment  en périodes automnales ou hivernales.
La  qualité passant donc de A pour la période allant de mai à octobre à B  pour le reste de l’année. Afin de répondre à la demande de certaines  grandes enseignes de la distribution, les deux producteurs-expéditeurs  esnandais ont installé, au sein de leur établissement, depuis cinq ans,  des bassins de purification naturelle. L’eau de mer nécessaire à ce  procédé, arrivée par gravité sur un hectare de bassins de claires,  décante ainsi de façon naturelle. Cette eau est ensuite utilisée dans  les bassins de purification, où les moules séjourneront alors entre  douze et vingt-quatre heures.
Cependant,  cette classification B risque prochainement d’être maintenue tout au  long de l’année, au regard des seuils imposés par la loi européenne. Le  monde mytilicole risque de payer très cher ce déclassement. De nombreux  artisans ne possédant pas de structure à terre pour purifier le produit  de leur récolte risquent de jeter l’ancre.
Quand  au petit nombre de producteurs-expéditeurs déjà équipés de telles  installations, l’augmentation de la capacité de traitement nécessaire  aux 10 000 tonnes de moules pêchées à l’année dans la baie risque  d’avoir des conséquences financières très lourdes à supporter.
Bassins de purification
Bien  que possédant déjà leurs propres bassins de purification, Rachel  Hurtaud-Raymond et Yannick Marionneau ne cachent pas être très attentifs  au projet de la zone technique mytilicole charronnaise porté par les  élus locaux et la Communauté de communes (CdC) du pays marandais. Leur  décision dépendra essentiellement du coût de l’opération et de la  vitesse d’avancée des travaux concernant la digue de protection de la  Prée-de-Sion, unique rempart actuellement entre la mer et leurs  installations.
Voulant  garder l’authenticité de leur production, ces professionnels, ont  besoin d’être rassurés, notamment quant à leur avenir et celui de leurs  enfants travaillant, pour la plupart, dans l’entreprise.
Deux  questions néanmoins se posent, face à ces normes et contraintes qu’ils  ont de plus en plus de mal à supporter : imposera-t-on aux touristes  pêcheurs à pieds, dans les mois à venir, de purifier le produit de leur  pêche avant de le consommer ? Quid de l’avenir des pavillons bleus  attestant de la parfaite qualité des eaux de baignade ?
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 La direction du port de pêche bâtit ses projets pour 2013. En tête de liste, épauler l’armement coopératif et soutenir les mytiliculteurs.
La direction du port de pêche bâtit ses projets pour 2013. En tête de liste, épauler l’armement coopératif et soutenir les mytiliculteurs.
Des projets pour l’année 2013 ? L’encan en regorge.... 
Purification des coquillages
(...)
Le second projet du syndicat mixte pour cette année prend appui sur la grande salle de tri, outil depuis toujours surdimensionné au regard des apports. Pour rationaliser son utilisation, tout en collant aux besoins émergents de la filière, le syndicat mixte investit dans la purification des coquillages, et grignote ainsi des mètres carrés dans le vaste hall. Cette unité expérimentale de purification est destinée aux producteurs de moules. Passons sur les arcanes de normes complexes pour dire simplement que, dans un avenir proche, l’évolution de la réglementation sanitaire européenne devrait contraindre ces mytiliculteurs à immerger leurs moules dans ces purificateurs, avant de les vendre.
24 heures d’oxygénation
Tous les établissements mytilicoles ne pourront supporter l’effort financier qu’appelle la mise en place de telles installations. Tous n’ont pas non plus les surfaces disponibles pour s’équiper. D’où l’idée du syndicat mixte de mettre à disposition un bassin collectif. D’une capacité de 4,5 tonnes par 24 heures en phase expérimentale (dès le printemps prochain), il serait porté à 20-25 tonnes/24 heures, si la phase de test s’avère concluante, et que la demande des producteurs se confirme. C’est un investissement de l’ordre de 400 000 à 500 000 euros qui ne sera pas développé « sans réflexion avec les mytiliculteurs », assure Pascal Bouillaud.
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Une étude révèle que les maladies frappant l'élevage de poissons pourraient fragiliser la sécurité alimentaire et nuire aux économies de plusieurs pays tropicaux....
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Ce sont les Japonais qui ont tenté les premiers d’élever la gambas, qu’ils apprécient tant.
En France, dans les années 80, six producteurs se sont installés sur le territoire du Médoc pour produire de la crevette impériale, autrement connue sous le nom de gambas. Cet élevage, basé sur la productivité naturelle du milieu, se déroule du mois de juin au mois de septembre et occupe plus de 100 ha de marais.
Aujourd’hui, la production de ce territoire est d’environ 10 tonnes de gambas par an. La commercialisation des crevettes, vivantes ou cuites, se fait sur les marchés (dans un rayon de 100 km) et en direct chez le producteur. Certains d’entre eux ont également aménagé des « guinguettes » pour permettre aux visiteurs de déguster les crevettes cuites sur place !
Ce sont les eaux de l’estuaire de la Gironde qui alimentent les marais et les bassins d’élevage : la qualité des eaux estuariennes est donc essentielle pour l’aquaculture de gambas des marais médocains.
La gambas
La gambas est une crevette de mer, originaire de l’Océan Indien et de l’Océan Pacifique. Elle est appréciée de longue date par les Japonais, ce qui lui vaut son nom latin « Penaeus japonicus ». On l’appelle également « crevette impériale », ou encore « crevette kuruma ».
Elle est tigrée, et sa queue porte de belles couleurs bleu-jaune.
La gambas est carnivore et nocturne. La journée, elle reste enfouie dans le sédiment au fond des bassins et elle sort se nourrir la nuit. Elle se nourrit de proies vivantes présentes naturellement dans l’eau des bassins : principalement le plancton, ainsi que les vers et larves présents sur les fonds.
Les exploitations aquacoles des marais médocains
Le cycle de production se déroule de mai à novembre. En effet, la gambas est originaire de régions bien plus chaudes et nos températures hivernales lui sont mortelles. C’est d’ailleurs un élément qui limite les risques de dissémination dans le milieu naturel de cette espèce introduite.
- De mars à mai : préparation des bassins
Les bassins sont entièrement vidés durant 3 à 4 semaines : c’est l’assec. Cette étape permet de retirer les prédateurs (anguilles, gobies, crabes verts…) et de reminéraliser le sédiment épuisé par la précédente saison de production, pour assurer une meilleure productivité du bassin en proies naturelles pour les gambas.
- De mai à juin : ensemencement des post-larves
La période d’ensemencement est fonction des conditions climatiques (salinité, température) et de l’approvisionnement. Le milieu est alors riche en proie vivante, et peut accueillir entre 1 et 6 gambas au mètre carré.
- De juin à octobre : grossissement et pêche
- Suivi du milieu : carottage, fertilisation et alimentation
Il est indispensable de suivre régulièrement la quantité de proies vivantes présentes dans les bassins et de maintenir au besoin la stabilité de leur population. Le suivi se fait par carottages tous les 10 à 15 jours. S’il est nécessaire d’enrichir le milieu, l’aquaculteur utilise un fertilisant sous forme de tourteaux (farines végétales contenant jusqu’à 60% de protéines). Enfin si cela ne suffit pas, on peut également apporter une alimentation en granulés destinée aux gambas, de nuit.
Des casiers et des filets permettent de poursuivre la lutte contre les prédateurs tout au long de la saison d’élevage. Les crabes capturés peuvent être redistribués aux gambas.
- Suivi des animaux
Des gambas sont régulièrement prélevées pour suivre leur croissance et déterminer le début de la commercialisation, qui se fait environ à 10 grammes.
- Technique de pêche
Les gambas sont capturées de nuit, à l’aide de filets non appâtés : les capéchades. La pêche de la nuit assure les ventes de la journée du lendemain, et garantit au client un produit d’une extrême fraîcheur.
- De juin à novembre : commercialisation
La gambas est vendue vivante sans ajout d’aucun produit conservateur. Le stockage et le dégorgement ont lieu en viviers.
Chaque ferme aquacole possède sa propre filière de commercialisation, qui fait la plupart du temps appel à la vente directe sur les sites d’exploitation. Une partie de la production est commercialisée en demi-gros.
Comment déguster la gambas des marais médocains ?
C’est un mets de choix, travaillé par les plus grands restaurateurs. Mais pour le cuisiner simplement et profiter pleinement de ses saveurs, voici une recette toute simple : la gambas au naturel !
Vous trouverez bientôt ici la liste des producteurs qui vendent la gambas en direct.
Remerciements à l’association CURUMA pour son aide à la rédaction de cette rubrique.
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Presque tous les groupes politiques sont impliqués dans cette résolution. Quelques-uns crient au feu en oubliant qu’ils ont eux-mêmes actionné le brûlot. Que conclure de cet embrouillamini qui consiste à voter un jour pour le regretter le lendemain, à voter blanc ici et noir là, à feindre de s’offusquer quand ses amis politiques ont laissé passer le texte?
En janvier 2013, la Commission européenne a autorisé l’utilisation des farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage, anticipant, sans aucun doute, celle des porcs et des volailles. Cette utilisation était prohibée en Europe depuis 2001 et ce revirement suscite un tollé en France.
La Commission européenne, fonde sa décision sur deux séries d’arguments. Les premiers sont d’ordre technique et économique. La Commission considère que les risques sanitaires sont dépassés ou maîtrisés. En outre, alors que l’alimentation animale est très dépendante des importations, les farines constituées à partir de carcasses d’animaux, riches en protéines, pourraient être utiles, dès lors qu’elles sont sélectionnées –les protéines animales transformées (PAT)–, qu’elles sont contrôlées, et qu’elles ne servent, bien entendu, qu’aux animaux omnivores (et non aux ruminants végétariens transformés en bovins cannibales comme ce fut le cas lors de la crise de 1996!).
Les seconds arguments sont d’ordre politique. La Commission ne fait que se conformer au vote majoritaire d’un comité d’experts des Etats membres ainsi qu’à deux résolutions du Parlement européen (PE) qui s’est clairement prononcé sur ce sujet.
L’affaire remonte au printemps 2011 lorsque le PE s’intéresse au «déficit de l’Europe en protéines végétales».
Au sujet des farines, le rapporteur vert allemand Martin Häusling maintient le principe d’interdiction d’utilisation dans les fourrages, mais la position du PE évolue. Pour la Commission de l’environnement, «la transformation des protéines animales représente une source précieuse de protéines et contribue au rééquilibrage du déficit européen en protéines». De son côté, la Commission de l’agriculture ajoute ce paragraphe crucial:
«L’utilisation des PAT issues de résidus d’abattages pour produire des aliments pour animaux monogastriques (porcs et volailles) devrait être envisagée.»
La précision est noyée dans un ensemble de dispositions plus neutres sur un «plan protéines» et la résolution finale du PE est adoptée en séance plénière le 8 mars 2011.
Après avoir «envisagé» l’ouverture, le PE adopte le 6 juillet une seconde résolution plus explicite, portant sur le contrôle des aliments pour animaux.
Concernant «la révision de l’interdiction des farines animales (le PE est) favorable (...) à la proposition de la Commission visant à lever l’interdiction de nourrir les non ruminants avec des PAT».
Beaucoup d’eurodéputés français, conscients de la bévue de mars, s’opposent alors au texte, qui est finalement adopté par 485 voix contre 162.
Une opposition trop faible, trop tardive, et plutôt embarrassée car le premier texte a été approuvé explicitement (par un vote) ou tacitement (par abstention) par tous les eurodéputés français des deux commissions du PE.
L’avis de la Commission de l’environnement a été adopté par 39 voix pour, 11 abstentions, zéro contre. Parmi les présents au moment du vote, figurent les trois eurodéputées françaises: Sandrine Bélier (Verts)[1], Françoise Grossetête (PPE/UMP) et Corinne Lepage (ADLE). Le rapport de la Commission de l’agriculture a été adopté par 34 voix pour, 2 contre et 4 abstentions. Parmi les présents au moment du vote, figurent les quatre eurodéputés français: José Bové (Verts), Michel Dantin (PPE/UMP), Agnès Le Brun (PPE/UMP), et Stéphane Le Foll (PSE/PS).
Il n’est pas possible de savoir quel fut le vote individuel de chacun, mais il y a tout lieu de penser que les deux votes contre de la Commission vinrent d’autres élus et pour d’autres motifs (l’évocation des OGM?).
Lors du vote solennel en séance plénière, seul Jean-Luc Mélenchon (Gauche unitaire européenne), vota contre le texte, en évoquant son opposition au recours aux farines animales.
Bug politique....
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