Revue de presse 2013 (1) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...



Ifremer. Mortalité des huîtres 2012 / Resco : Observatoire Conchylicole
Mortalité des huîtres : Année 2012

A lire : Rétrospective 2012

Urgent : Mortalité des jeunes huîtres en 2012 : dispositif de soutien à la filière ostréicole
  • Pour le département de l'Hérault, cliquer Ici

A partir du 22 mars 2013, la revue de presse se poursuit Ici

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Le 21 mars 2013

Salon Ostréicole La Tremblade 2013

Du 4 au 6 mai 2013

La Tremblade / Charente-Maritime

Du 4 au 6 mai 2013 aura lieu la 41ème édition du salon national du matériel conchylicole 

Cultures marines / Pêche / Energies renouvelables et environnement. 

Renseignements : 05.46.47.22.57

Place Faure Marchand. 17390 La Tremblade

Horaires : 9h - 12h / 14h - 19h.

Entrée : 2€. 

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Sous ses yeux, à Mané Hellec : deux hectares de parcs que l'eau montante de la ria vient recouvrir deux fois par jour. C'est là que poussent les huîtres de Jacques Carrer. Paisiblement. Élevées dans des poches, en plastique dur et ajouré de petits carrés, qu'il faut retourner - « 400 sacs en 3 heures » - et « dédoubler » dès que les coquillages ont grossi. Il faut leur redonner de l'espace pour poursuivre une croissance régulière. Et atteindre 3 ans, l'âge de leur commercialisation.

« Ici, chez moi ! »

Jacques Carrer, 46 ans, aime sa rivière. Dont il scrute la géographie par la baie vitrée de sa maison, posée en surplomb de la grève. C'est un retour au métier pour l'ostréiculteur, après deux ans de remise en cause. « J'ai dû me séparer de mon premier atelier et de mes concessions », dit-il sans s'étendre davantage sur cet épisode douloureux. Aujourd'hui il arpente ses nouveaux parcs le sourire aux lèvres, léger et enthousiaste. « C'est chez moi ici. La rivière, c'est mon terrain de jeu. »

Les collègues sont contents de revoir leur camarade de Sainte-Hélène. Certains l'ont accompagné dans les moments les plus durs. Et voilà Jacques Carrer de nouveau de plain-pied dans le métier, jusqu'à reprendre du service au sein du syndicat de la ria, dont il a été président il y a une poignée d'années. « Nous sommes soudés », résume l'ostréiculteur.
La passion, avant tout

La reprise d'activité a eu lieu début 2013. Les premières huîtres ont été immergées l'été précédent. Du naissain diploïde issu de l'écloserie Novostrea Bretagne, à Sarzeau. La même écloserie qui n'avait pu s'installer dans la ria, à Beg Er Vil.

Et la surmortalité ? Ah ce satané virus, toujours actif. « J'ai le sentiment que ça s'estompe. Les pertes sont toujours là, mais moins importantes me semble-t-il. Mais attention ! À nous de savoir anticiper pour ne pas nous retrouver dans une situation inverse... », indique Jacques Carrer.

Un peu dingue de s'installer dans un tel contexte, non ? « Ça ne m'a pas fait reculer. » Passion quand tu nous tiens !

2 500 tonnes par an. Environ 40 ostréiculteurs travaillent dans la rivière. Sur 3 000 hectares de concessions sont exploitées 2 500 tonnes d'huîtres creuses par an. Il y a aussi des parcs à coques et palourdes. L'huître de la Ria d'Étel, au goût ni trop salin ni trop lisse, est l'un des douze crus de Bretagne.
Charles JOSSE.

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Le nouveau producteur de caviar du Périgord mène des recherches sur les poissons.

L'esturgeon n'est pas un poisson difficile. Il se laisse attraper à la main et, une fois calé dans la gouttière de la table d'observation, il ne bouge plus. Rien à voir avec le brochet, qui en fait voir de toutes les couleurs aux pêcheurs. Dans le froid de l'hiver, ces grosses bêtes âgées de 6 ans peuvent même survivre sans séquelles de longues heures hors de l'eau. Là, c'est pour une séance d'échographie. Ce n'est pas la première fois, puisqu'elles y sont déjà passées à l'âge de 3 ans pour le sexage. Seules les femelles ont été gardées.

Sous une tente dressée à côté du bassin de la pisciculture, l'opérateur passe le capteur sur les flancs du poisson. « Les œufs sont dans les gonades, sur les côtés. Avec un peu d'habitude on les voit bien. » Effectivement, des petits points apparaissent sur l'écran. Dans ce cas, il faut apprécier la taille du caviar à l'aide d'une biopsie : un jet de désinfectant est passé avant un coup de scalpel qui permet de plonger une tarière de prélèvement. Les quelques œufs récoltés sont mesurés. S'ils ont la taille suffisante, le poisson part dans le bassin d'affinage. Les autres restent dans l'élevage jusqu'à la prochaine inspection, un an plus tard.

« No kill project »

Nous sommes à la pisciculture du Moulin de la Veyssière, entre le bourg de Neuvic et la rivière Isle, où la société Huso a entamé sa première récolte test de caviar du Périgord. Pas plus de 300 kilos pour cette première année, alors que les esturgeons transplantés de plusieurs origines s'acclimatent aux eaux du Périgord. D'ici quelques années, en régime de croisière, les quatre grands bassins remplis de 80 000 poissons devraient fournir près de 6 tonnes de caviar annuelles.

Une équipe d'une dizaine de personnes travaille déjà pour la société Huso, baptisée ainsi du nom latin de l'esturgeon. Son PDG, Laurent Deverlanges, compte bien la hisser rapidement au niveau des producteurs qui comptent dans la région.

Mais cet ingénieur de formation a souhaité mettre une dose de recherche dans son entreprise. Il a embauché une thésarde issue de l'école d'ingénieurs de Purpan à Toulouse et a mis dans le coup le laboratoire de chimie et biologie des membranes et des nanoobjets (CBMN) de l'université Bordeaux 1, affilié au CNRS. Un programme de trois ans baptisé « No kill project » a été lancé. « Le but est d'étudier des solutions pour pouvoir récupérer les œufs sans tuer le poisson. »

Voler les œufs

Le programme se passe en alternance à Neuvic, chez le petit producteur des Eyzies Aquadem, et à Bordeaux. La première phase a permis d'étudier l'anesthésie, le mode opératoire, les sutures. Bref, on fait un genre de césarienne à madame esturgeon pour lui voler ses œufs. Les autres étapes affineront la faisabilité de ces recherches pour voir s'il est possible de renouveler plusieurs fois cette opération et tout ce que cela peut entraîner.

« Des études ont déjà été menées en Russie, en Espagne et en Chine, explique Laurent Deverlanges, mais n'ont pas eu de débouché scientifique. » Ce qui est aussi important est de voir l'impact sur la qualité du caviar. « Lorsqu'il est ovulé et sort des gonades, ça donne un produit bizarre. Avec les œufs de truite et de saumon, ça marche, mais pas avec ceux de l'esturgeon. »

En attendant de trouver une solution non létale, le caviar est extrait de manière traditionnelle : en sacrifiant le poisson. La chair part ensuite à la poissonnerie.

De 1 000 à 3 000 euros

Laurent Deverlanges s'est entouré de partenaires solides pour monter son affaire : le groupe Maïsadour (pour vendre sous les marques Delpeyrat et Comtesse du Barry), Nutrition et Santé, des actionnaires de la famille Hermès et le fonds Intellagri. La Région Aquitaine participe aussi, notamment pour réaliser le laboratoire de transformation qui doit être construit d'ici à la fin de l'année. En attendant, c'est dans celui du lycée agricole de Périgueux que les opérations ont lieu. Une somme de 3 millions d'euros doit être investie dans l'opération, dont une partie obtenue par emprunts.

Avant la deuxième saison, qui démarrera en octobre prochain, Laurent Deverlanges va travailler sur la commercialisation....

(....)

L'Aquitaine compte plusieurs élevages d'esturgeons : Prunier à Montpon et Aquadem aux Eyzies (24), Sturgeon (Sturia) à Saint-Seurin-sur-l'Isle, L'Esturgeonnière au Teich et Le Moulin de la Cassadotte à Biganos (33).

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Les consommateurs ne semblent pas pressés de manger du saumon qui grandit deux fois plus vite...

Il pourrait être le premier animal génétiquement modifié dans les rayons. Le saumon OGM, développé aux Etats-Unis par la société AquaBounty Technology, est en passe de faire son arrivée dans les magasins américains. Sauf si les supermarchés lui bloquent la route: les chaînes Trader Joe’s, Aldi et Whole Foods ont déclaré ce mercredi qu’elles ne vendraient pas de saumons OGM dans leurs quelque 2.000 magasins.
Etiqueter ou pas le saumon OGM

Les militants anti-OGM se réjouissent de cette annonce et espèrent que d’autres grandes chaînes un peu moins haut de gamme, comme Walmart et Safeway, suivront le mouvement. Selon eux, la US Food and drug administration (FDA), qui doit donner son aval dans les prochains jours à la commercialisation du saumon OGM, n’a pas suffisamment étudié les risques d’allergies et les conséquences pour la santé des consommateurs. D’autre part, ils reprochent à la FDA de considérer qu’il n’est pas nécessaire d’étiqueter ce saumon, qui combine les gènes de deux espèces dans le but de lui faire atteindre sa taille adulte deux fois plus rapidement.

Même si la Californie a rejeté en novembre dernier le projet de loi sur l’étiquetage des OGM, Whole Foods s’est engagé à marquer tous les produits contenant du maïs et du soja OGM d’ici à 2018. Une manière de séduire une clientèle prête à payer un peu plus cher pour des produits sans OGM? Ou le reflet d’une inquiétude croissante des consommateurs sur le contenu de leur assiette? Si la décision de la FDSA n’est censée s’appuyer que sur des critères scientifiques, l’accueil plutôt froid des supermarchés pourrait peser dans la balance.

Audrey Chauvet

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Le Fonds unique interministériel (FUI) a livré le lundi 18 mars les résultats de son 15e appel à projets et décidé de primer 72 projets de recherche-développement présentés par les pôles de compétitivité, représentant 63,5 millions d’euros d’aides de l’État. Cinq d’entre eux étaient soutenus par les pôles mer Bretagne et Paca ou par le pôle Aquimer.

Resist, projet labellisé par ces trois pôles, plus Agrimip et Qualiméditerranée, vise une nouvelle méthode de sélection de résistance pour le bar, la truite, le saumon et le turbot. Le porteur principal du projet est l’entreprise aquacole Aquanord (Gravelines).

Valoralg, avec comme porteur principal la société Olmix de Bréhan (Morbihan), est présenté par le Pôle mer Bretagne et vise la caractérisation des principes actifs issus d’espèces invasives.

Urabaila, présenté par le Pôle mer Paca associé à Capenergies, est un projet porté par Bertin Technologies, visant un nouveau système de production d’électricité à partir des courants de marée ou fluviaux.

Neptune, présenté par le pôle Pégase associé au Pôle mer Paca, entend développer de nouvelles fonctions d’un ballon dirigeable. Porté par la société Anse, ce projet à vocation de surveillance associe aussi Thalès et l’École centrale de Nantes.

Enfin, 4Trax, présenté par le pôle SCS associé au Pôle mer Paca, vise la réalisation d’une plate-forme mondiale d’information conteneurs, avec la société Greenmodal comme porteur.

Un 16e appel à projets sera lancé d’ici la fin du mois par le FUI. Ses résultats seront connus fin juillet.

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Un parc de 75 éoliennes doit voir le jour au large de Courseulles-sur-Mer d’ici 2018. Début ce mercredi des quatre mois du débat public. Onze réunions sont au programme.

Un projet d’1,8 milliard

Le parc éolien de Courseulles-sur-Mer doit s’étendre sur 50 km. Il comptera 75 éoliennes distantes. Le parc développera une puissance potentielle de 450 mégawatts. Sa production électrique doit assurer la consommation de 630 000 personnes.

A la tête de ce projet, on trouve un groupement d’entreprises : EDF énergies nouvelles, le Danois Dong Energy, et la société de développement éolien, wpd Offshore France. Le groupe Alstom fournira les éoliennes dont les pales et les mâts seront construits à Cherbourg. « L’investissement prévu pour la réalisation de ce parc est de 1,8 milliard d’euros », annonce Bernard Guitton, directeur du projet.
Quatre mois de débat public

« Le débat public n’est pas un référendum, pas un sondage. C’est un moment de débat où l’on recueille toutes les opinions qui veulent bien s’exprimer. À une condition : toutes les prises de position doivent être argumentées. Il ne suffit pas de dire si l’on est pour ou contre ». Claude Brévan, présidente de la Commission particulière du débat public pour le parc éolien de Courseulles donne un cadre précis de l’exercice citoyen qui débute ce mercredi. Pour les projets « ayant une incidence importante sur l’environnement ou l’aménagement du territoire » la Commission nationale du débat public désigne une commission particulière. Dernier exemple en Basse-Normandie, le débat public sur la Ligne nouvelle Paris-Normandie.

Onze réunions

Premier rendez-vous ce mercredi soir à Bayeux avec la séance inaugurale. Dix autres réunions suivront jusqu’au 20 juillet. Trois réunions de présentation générale sont nécessaires « pour permettre aux résidents secondaires et aux touristes de s’exprimer pendant les vacances de Pâques et de l’été ». La pêche, le raccordement terrestre, les sites historiques, les impacts économiques feront l’objet d’autres réunions thématiques.

Comment participer au débat

Les réunions sont ouvertes à tous. Il est également possible de proposer une contribution écrite. Un site internet (www.debatpublic-eolien-en-mer-courseulles.org) permet de poser des questions. La commission du débat public est installée à Bayeux, 60, rue Saint-Malo. Elle est ouverte au public les lundi, mercredi, jeudi et vendredi matin.

Des sujets qui fâchent ?

Sans préjuger du contenu des débats, Claude Brévan a déjà identifié des sujets qui peuvent émerger. « Même s’il y a déjà eu de la concertation avec leurs organisations, on sait très bien que les pêcheurs n’applaudissent pas des deux mains », note la présidente. La proximité des plages du Débarquement peut aussi soulever des oppositions. « L’on voit des articles assez durs dans la presse anglo-saxonne, note la présidente.

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Le 20 mars 2013

Expérimentation moules sur filières : première réunion de l'instance de concertation le 13/03

L'instance de concertation sur l'expérimentation de moules sur filières s'est réunira le 13 mars. Sous la présidence du sous-préfet de Saint-Malo, et avec le concours du service instructeur du dossier (DDTM délégation à la mer et au littoral), cette instance, décidé par le préfet de l'Ille-et-Vilaine, doit favoriser l'établissement d'un dialogue de qualité entre les acteurs locaux, porteur du projet, élus, représentants des professionnels et des plaisanciers et d'associations de protection de l'environnement.

L'instance de concertation présidée par le Sous-Préfet de Saint-Malo dans le cadre de l'expérimentation de production de moules sur filières au large de la Pointe du Grouin s'est réunie pour la première fois le 13 mars, en sous-préfecture de Saint-Malo.

Y étaient invités :
• les représentants des deux organismes professionnels concernés (Comité régional de la conchyliculture et Comité départemental des pêches maritimes);
• les représentants des deux municipalités concernées, de Cancale et de Saint-Coulomb;
• les représentants du conseil général d'Ille-et-Vilaine et du conseil régional de
Bretagne; ainsi que le député de la circonscription;
• les représentants de deux associations de plaisanciers – le comité départemental des pêcheurs plaisanciers et sportifs d'Ille-et-Vilaine (CDPPS 35) et l'association des pêcheurs plaisanciers de Rotheneuf;
• les représentants de deux associations locale de protection de l'environnement –l'Association de la Côte d'Émeraude pour l'Environnement et la Qualité de la Vie
(ACEQV) et l'Association Pays d'Émeraude Mer Environnement (APEME).

Cette première réunion a permis de présenter à tous les participants la demande d'expérimentation déposée par le comité régional de la conchyliculture à la délégation à la mer et au littoral, et d'entamer la concertation dans un climat serein et constructif.

Cette instance de concertation se réunira tout au long de l'instruction du dossier et notamment à l'issue des étapes importantes de la procédure. Un voyage d'étude dans une zone où ce mode d'élevage de moules existe déjà sera par ailleurs proposé aux participants.

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La marque Guyader renforce sa présence en GMS.

Tripes au cidre de Fouesnant, truite fumée, cakes charcutiers, rillettes de sardines… Guyader veut s’imposer au rayon libre service avec une ribambelle de nouveautés. Pour cela, le marque capitalise sur son identité régionale, et signe une nouvelle gamme transversale : "l’esprit breton".

Du frais emballé, l'esprit breton en plus

L’objectif ? Marketer des produits déjà présents en RHF ou à la coupe pour le rayon libre-service en préservant l’esprit traiteur. En somme, les produits ressemblent à s’y méprendre au frais emballé, à cela près que l’étiquette noire "Esprit breton" crée un trait d’union parmi la quinzaine de références présentes. En magasin, l’offre est regroupée dans les rayons frais ou dans des bacs frais spécifiques. La marque bretonne tente ainsi d'accroitre sa visiblité en rayon, en plus de son arrivée sur le marché du saumon fumé. Cette extension de gamme est en outre rendue possible grâce au rachat, l'an passé, de Bretagne Saumon.

Ce dispositif est présent uniquement, pour le moment, dans le Grand Ouest chez les distributeurs indépendants.

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Depuis maintenant quelques années, la ville de Marseillan valorise les performances de ses lauréats du concours général agricole tant pour les huîtres que pour le vin.

En 2012, lors du concours général agricole, les ostréiculteurs marseillanais, Laurent Arcella et Rémi Roucairol décrochaient une médaille d’or alors que les caves Richemer d’Agde-Marseillan voyaient leurs vins blancs et rouges récompensés de cinq médailles d’or et d’une médaille d’argent.

A l’initiative de la municipalité, une délégation marseillanaise s’est donc rendue à Paris, fin février, au Salon International de l’Agriculture. Accueillie par la chambre régionale d’agriculture Languedoc-Roussillon, Marseillan a organisé une  opération de promotion sur le stand Sud de France mettant en avant les huîtres de l’étang de Thau et les vins des Caves Richemer.

Le lendemain, la délégation était accueillie par le sénateur Robert Tropéano au Palais du Luxembourg pour une découverte du Sénat puis au Palais Bourbon où la visite de l'Assemblée Nationale se concluait par une réception à l’initiative de Sébastien Denaja, le député de la circonscription.

La délégation marseillanaise était conduite par Yves Michel, le maire, accompagné des élus Marie-Christine Fabre de Roussac (adjointe déléguée au tourisme, au développement économique et à la viticulture) et Bernard Danis (conseiller délégué aux ports et à la conchyliculture), du président de la section régionale corse-méditerranée de la conchyliculture, Philippe Ortin et bien sûr des médaillés 2012, les ostréiculteurs Laurent Arcella et Rémi Roucairol, et les représentants des caves Richemer, Stéphane Hugonnet (président) et Pierre-Yves Rouillé (directeur).

Une ambiance joyeuse a accompagné ce séjour de la délégation d’autant qu’une nouvelle récolte de médailles est à mettre à l’actif des producteurs marseillanais suite au concours général agricole 2013. Rémi Roucairol et Laurent Arcella ont été mis à l’honneur pour la 2ème année consécutive décrochant tous les deux une médaille d’or. Fidèle à leurs habitudes, les caves Richemer d’Agde-Marseillan se sont vues décerner cette année, 3 médailles d’or et une médaille d’argent !

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Le marchand d'huîtres et de coquillages du marché a été médaillé au salon de l'agriculture. En effet, l'ostréiculteur d'Arradon, les établissements Jegat, viennent d'être primés pour la seconde année consécutive. Une médaille d'or pour les huîtres plates ou belons et une médaille d'argent pour les fines de Bretagne, huîtres creuses n° 3 ont été attribuées au chantier ostréicole Jegat.

Fabien Brétéché, fier des produits qu'il vend, explique : « Nos huîtres naissent en mer et sont élevées ensuite à l'ancienne, sur un lit de sable. » Il est présent sur le marché dominical de septembre à mai-juin, les mois de juillet et août étant des mois de reproduction.

Au marché du dimanche matin, ils sont entourés d'un tapissier, d'un fabricant de savon, de toiletteurs itinérants pour chiens et chats, sans oublier tous les étals d'alimentation, volailles rôties, crêpes et galettes, pain d'épices, miel et produits laitiers, pain bio et fromages.

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Le 19 mars 2013

« Journées Nutrition des poissons »

INRA de St-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées Atlantique

15 et 16 avril 2013

L’INRA de St-Pée-sur-Nivelle (UR NuMeA (Nutrition, Métabolisme, Aquaculture)) en collaboration avec les membres du GIS « Piscicultures Demain », a le plaisir de vous informer de la tenue des « Journées Nutrition des poissons » qui se dérouleront les 15 avril après-midi et 16 avril 2013 à Saint Pée-sur-Nivelle.

L’objectif de ces journées est de faire le point sur les questions actuelles concernant les aliments piscicoles, les bases fondamentales de la nutrition des poissons et les dernières avancées de la recherche, en favorisant les échanges entre les participants. Elles vous permettront également de découvrir les installations expérimentales et les bâtiments rénovés de l’INRA de St Pée.

Ces journées sont destinées aux professionnels et partenaires de la filière piscicole. Différents intervenants : INRA, fabricants d’aliments, producteurs (FFA/CIPA)… animeront ces journées.

Inscriptions avant le 1e avril 2013 : Nombre de places est limité !!!

Pour plus de renseignements et inscription : gispiscicultures@itavi.asso.fr - www.itavi.asso.fr

Aurélien TOCQUEVILLE / Matthieu GAUME (ITAVI Service Technique Aquaculture / Secrétariat Général du GIS « Piscicultures Demain) – Tel : 09.51.36.10.60 - Fax : 09 56 36 10 60
Gestion des inscriptions : Valérie FLEURY- Tel : 01.42.94.12 08 - Fax : 01.45.22.01.77 – fleury@itavi.asso.fr

Source : INRA

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Bruxelles réintroduit les farines animales dans l'alimentation des poissons



 Source : TF1 - 2min 10s - Le 15 févr. à 20h30
La commission européenne a donné son feu vert à la réintroduction des farines animales dans l'alimentation des poissons d'élevage. Elles avaient été interdites lors de la crise de la vache folle. Une décision surprenante au moment du scandale de la viande de cheval.

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CIPA : Communiqué de presse

Paris, le 15 février 2013

Autorisation des protéines animales transformées (PAT) dans l’alimentation des poissons : la filière piscicole française rappelle son engagement dans une démarche responsable et durable

Sur la base d’expertises scientifiques, l’Union Européenne a autorisé la réintroduction des protéines animales transformées dans l’alimentation des poissons d’élevage à partir du 1er juin 2013.

L’activité piscicole en France est parfaitement encadrée et respectueuse des réglementations en vigueur.

Depuis toujours, les professionnels apportent une grande attention à leurs méthodes d’élevage et au soin apporté au poisson. L’objectif commun de la profession est de proposer au consommateur toutes les garanties de qualité nutritionnelles et gustatives. Il peut ainsi consommer «local» en toute confiance et profiter de tous les bienfaits nutritionnels de ces espèces.

Pour aller plus loin, le CIPA, Comité Interprofessionnel des Produits d’Aquaculture, a élaboré en 2009 la «Charte Qualité–Aquaculture de nos Régions®». Le cahier des charges unique de production piscicole, adossé à cette charte, et mis en place en partenariat avec les enseignes de la distribution en janvier 2012, n’utilise pas de produits d’animaux terrestres.

La filière piscicole française est consciente des enjeux relatifs à la protection de l’environnement. C’est pourquoi, en 2012, elle a sollicité les distributeurs, les associations de consommateurs et le WWF pour travailler ensemble sur la durabilité de l’aquaculture. Une réflexion avec tous ces partenaires est en cours dans le cadre d’une commission de travail créée au sein du CIPA : la «commission de durabilité», qui s’est fixée pour objectif d’étudier de manière globale les enjeux liés à la durabilité de la filière. L’alimentation des poissons en fait partie.

Les décisions qui seront prises par la filière ne se feront que sur la base d’un consensus sociétal et uniquement avec des garanties de traçabilité totale
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A propos du CIPA :

Créé le 16 décembre 1997, reconnu officiellement le 11 juillet 1998 par les Pouvoirs Publics, le CIPA (Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture) regroupe les organisations professionnelles représentatives de la filière piscicole. Tous les acteurs de la pisciculture marine et continentale : producteurs, transformateurs et fabricants d’aliments, sont ainsi représentés au sein d’une même interprofession. Le CIPA est composé de 3 collèges :
- Le collège des producteurs via la FFA (Fédération Française d’Aquaculture) qui représente les pisciculteurs en eau douce et en eau de mer.
- Le collège des fabricants d’aliments via le SPPA (Syndicat Professionnel des Producteurs d’Aliments Aquacoles).
- Le collège des transformateurs via l’ATT (Association des Transformateurs de Truite).
Pour plus d’informations sur les qualités des poissons d’aquaculture, rendez-vous sur le site : Aquaculture de nos régions

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La pêche minotière

Les récits d'Isabelle Autissier

Source : France Inter

L'émission du samedi 16 mars 2013


 Bonsoir Fabienne et bonsoir à tous!

Permettez moi Fabienne de m’adresser ce soir directement à notre réalisatrice commune et bien aimée, Michèle Billoud qui m’a interpellée l’autre jour à propos des farines animales pour nourrir le poisson d'élevage.

Remarque préliminaire la Commission Européenne a plutôt mal géré son annonce qu’elle autorisait à nouveau ces farines, en plein scandale du cheval devenu vache avec des relents de maladie de la vache folle. Deuxièmement l’incident est clos puisque le Président Hollande a déclaré qu’en France ça serait niet et que le plus gros aquaculteur a emboîté le pas en annonçant qu’il allait établir un label «  sans produit animaux terrestre ».

Que proposait l’Europe ? que l’on autorise les farines de porcs ou de volaille ( pas de vache), de qualité consommable par l’homme, mais non commercialisée car bas morceaux peu goûtés ou           d ‘aspect non conforme., nommés PAT pour protéines animales transformée.

Dans le camp des contre, ceux qui disent avec raison qu’on n’a jamais vu un poisson manger de poulet ou de cochon ; que le mélange de protéines est indistinct et qu’il sera difficile de distinguer de quel animal il s ‘agit rendant la fraude possible ; et que les produits de traitements animaux (comme les doses massives d’ antibiotiques des porcs) risquent de se retrouver dans le poisson que nous consommons.

Du coté des pour : on n’a jamais vu non plus de poisson manger du maïs ou du soja, ni des plumes de volailles, ou du sang d’animaux, ce qui est monnaie courante et parfaitement admis. Qu’après avoir vidé nos océans  par une pêche excessive, plus de la moitié de la consommation de poisson mondiale vient de l’élevage et que pour assurer la pharamineuse augmentation de cette production, (35 % de plus en 10 ans ), il faut bien mettre en face des nutriments. Or la pêche minotière, qui consiste à ramasser tout et surtout des petits poissons pour les transformer en farine est une aberration quand ces produits pourraient être consommé par les humains ou attendre sagement de grandir au fond de l’eau pour atteindre une taille pêchable.  Il faut entre 5 et 7 kg de poisson pour faire un kg de bar ou de saumon, c’est donc un gâchis écologique patent. Par ailleurs la plupart des poissons d ‘élevages sont des carnivores, le problème est donc plus la question de la traçabilité que celle des farines animales ou non. Enfin qu’en Europe 17 millions de tonnes par an de viandes de porc et de volaille sont directement jetés en sortant des abattoirs, car elles ne correspondent pas aux standards du marketing, même si elles sont aussi saines que celles que nous mangeons et qu’il y a là  un gaspillage honteux. Et qu’enfin le prion de la vache folle n’a aucune chance de se retrouver dans les poissons disent les scientifiques .

Problème, les deux ont un peu raison. Si on avait une traçabilité parfaite et sûre, je préférerais personnellement manger du poisson élevé avec une part de ces farines, qu'avec du maïs ou du soja OGM comme c’est le cas actuellement.

Seule solution, manger moins de poissons (les français en mangent deux fois plus que la moyenne mondiale), préférer les animaux sauvages et herbivores, les poissons de saison et de proximité. Plusieurs associations vous proposent des guides de conso et pour l’élevage, le bio existe aussi.

 Allez bon appétit à vous Fabienne et Michèle, le poisson c ‘ est si bon pour la santé.

 Bonne semaine à tous.

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Les aquaculteurs français ne nourriront pas leurs poissons avec des farines animales comme les y autorise désormais la Commission européenne, soucieux de rassurer des consommateurs échaudés par les récents scandales alimentaires comme celui de la viande de cheval.

« La France est le seul pays européen où l’annonce a suscité une telle campagne médiatique »

« Nos consommateurs français n’en veulent pas, nous sommes donc contre leur réintroduction », indique Stéphane Dargelas, directeur marketing et commercial du groupe Aqualande, leader européen dans l’élevage et la transformation de la truite.

« Cette décision de Bruxelles fait du tort à notre profession » déplore-t-il, car elle risque de créer la confusion dans l’esprit de certains consommateurs et de les détourner des rayons.

« La France est le seul pays européen où l’annonce de la réintroduction de farines animales dans l’élevage aquacole a suscité une telle campagne médiatique » hostile, reconnaît Arnault Chaperon, aquaculteur depuis 1977.

Pour le Comité interprofessionnel des produits d’acquaculture (Cipa), opposé aux farines, la solution passe par la mise en place d’un étiquetage rapide et systématique des produits aquacoles certifiés par une charte de qualité qu’il vient de mettre en place.

Le gouvernement français, qui a déploré le feu vert bruxellois, souhaite aussi la mise en place d’un label précisant l’absence de farine animale.

« On n’a rien à cacher et on est fier de notre métier », assure Marc Lamothe, son président, se félicitant par exemple du fait que « nos truites, bars, dorades, turbots et esturgeons se retrouvent sur les étals du poissonnier moins de 72 heures après avoir été pêchés, car nous ne travaillons que sur commande ».

La « Charte qualité-Aquaculture de nos régions » est supposée garantir les bonnes pratiques de la filière. Assortie d’un cahier des charges rigoureux, elle garantit donc qu’aucune protéine animale transformée (PAT) n’est introduite dans l’alimentation des poissons d’élevage.

Les PAT sont constitués par les déchets d’abattoirs, essentiellement de porc et de volaille, mais hors ruminants, obtenus à partir du concassage de ces matières, de leur cuisson, de leur broyage et tamisage.

Bruxelles a autorisé la réintroduction des farines de porc et de volaille en Europe à partir du mois de juin pour l’alimentation des poissons d’élevage. L’utilisation des farines animales pour les ruminants avait été interdite en 1997 et elle avait été étendue aux poissons en 2001.

« Je n’ai jamais utilisé de farine animale pour nourrir mes truites et mes esturgeons », indique Arnault Chaperon, mais exclusivement « de la farine, de l’huile de poisson et des produits végétaux issus du lin ou du soja. »

Engagé sur la préservation de l’environnement, le CIPA espère produire à l’horizon 2020, 1 kg de truite pour 1 kg de poisson sauvage consommé, contre 2,4 kilos actuellement.

Cette démarche qualitative a emporté l’adhésion de plusieurs enseignes, comme Auchan ou Casino. Elle a recueilli par ailleurs le soutien de l’ONG environnementale World Wildlife Fund et celui d’associations de consommateurs, précise le Cipa.

L’aquaculture française produit environ 50 000 tonnes de poissons par an (salmonidés, poissons d’étangs, poissons marins).

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Pourquoi je suis pour la réintroduction des nouvelles farines animales

Source : NouvelObs  par Jean-Louis Thillier
Consultant scientifique

LE PLUS. La Commission européenne a autorisé le retour des farines de porc et de volailles (protéines animales transformées, PAT) dans l'alimentation des poissons d'élevage à partir du 1er juin. Alors que François Hollande a assuré que la France ne suivrait pas le mouvement, Jean-Louis Thillier, spécialiste des maladies neurodégénératives et consultant scientifique auprès de l'UE, explique pourquoi il y est au contraire favorable.

Édité par Hélène Decommer  Auteur parrainé par Celine Rastello

Les "anciennes" farines animales n’auraient jamais dû être autorisées. Bien avant l’épidémie de l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) dite la "vache folle", qui a démarré en 1985 en Grande-Bretagne et a ensuite été transmise à l’homme sous le nom de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, deux équipes américaines avaient déjà prouvé trois choses.

La première : qu’une forme d'ESB sévissait déjà. La seconde : que l’agent de l’ESB et de la tremblante du mouton (équivalent de la "vache folle" pour le mouton) n’était pas un microbe mais une protéine naturelle devenue un poison mortel par modification de sa forme (et résistante à l'action des procédés de décontamination des germes.) La troisième : que le franchissement de la barrière d’espèce de l’ESB du bovin au vison et du vison au singe macaque, très proche de l’homme, était inquiétante en matière de sécurité sanitaire.

Mais, pour répondre à la règle compétitivité-prix, de nouvelles pratiques d’élevage sont apparues en scotchant le principe de précaution vis-à-vis de l’ESB. Ainsi, en s’appuyant sur la récupération de protéines et de graisses d’animaux, l’industrie a fabriqué un lait artificiel pour diminuer la durée de l’allaitement maternel et remettre très rapidement la femelle dans le circuit commercial, et des "croquettes" pour jeunes ruminants pour accélérer leur sevrage. Ces deux aliments industriels ont été les deux sources de contamination par la souche ESB d’origine anglaise.

De nombreuses avancées depuis la crise de la vache folle

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Oui à la réintroduction des farines... sous certaines conditions

Mes nombreuses conditions à la réintroduction des "nouvelles farines animales" (PAT) dans l'alimentation des animaux de la ferme sont les suivantes :

- J’exclue les PAT issues des moutons. Dans la tremblante de ce petit ruminant, l’agent pathogène diffuse par voie sanguine et atteint les muscles. Or les moutons ne sont pas systématiquement testés à l'abattoir. De plus, quand ils sont testés, les prélèvements se font au mauvais endroit, à la base du cerveau au lieu de la rate. Pour le bovin, ce lieu de prélèvement ne pose pas de problème car le prion poison, en cas d’ESB, ne se trouve que dans le cerveau et, surtout, les muscles sont sains.

- J’exclue les PAT issues de poissons pêchés en mer pour éviter toute bioaccumulation (accumulation progressive d'une substance toxique dans un organisme) de cadmium (métal), méthylmercure, plomb, et de substances très toxiques pour la santé humaine.

- J’exclue les PAT qui seraient issues d’une filière qui ne serait pas indépendante d’une filière incinérant les animaux morts, accidentés, malades ou intoxiqués et les MRS, afin d’éviter tout croisement et fraude.

- Je suis favorable aux PAT issues de déchets d’abattoir (dont on a enlevé les MRS) et de boucherie de bovins sains (entrant dans l’alimentation humaine après avoir été testés vis-à-vis de toutes les souches de l’ESB), de porcs et volailles jugés sains et ayant subi le process de l’autoclave.

Pourquoi la réintroduction des PAT est pour moi essentielle

Les "nouvelles farines animales", désormais hautement sécurisées, restent paradoxalement interdites pour l’élevage des animaux de ferme. Mais leur coût économique est considérable ! Elles représentent 650.000 tonnes de déchets par an pour les ruminants, 500.000 tonnes pour les porcins, 700.000 tonnes pour les volailles et 70.000 tonnes pour les poissons. On fabrique à partir de cette masse 450.000 tonnes de "farines animales" ou PAT, à haute valeur biologique et de même qualité que la viande entrant dans notre consommation alimentaire. Une partie sert à la fabrication des "petfoods" (aliments pour animaux de compagnie). Le reste est stocké et détruit, et représente un coût "réel" estimé à 1 milliard d’euros par an pour la France.

Cette interdiction des nouvelles farines animales provoque pour nos éleveurs un préjudice de compétitivité qui découle du déséquilibre de concurrence vis-à-vis de pays tiers qui ne les interdisent pas, et de notre grande dépendance vis-à-vis de pays producteurs de protéines végétales de substitution, dont le prix augmente plus vite que l’inflation et qui contiennent souvent des pesticides et/ou des OGM (soja).

De plus, les farines animales, dites carnées ou de viande et d'os – riches en phosphore et en calcium – sont remplacées par des phosphates minéraux importés qui, mal assimilés, sont rejetés dans les excréments et participent à la pollution de nos rivières. Pire, ils sont pollués par des poisons toxiques (cadmium, arsenic, fluor) qui ont un impact indirect sur la santé humaine.

N’oublions pas non plus le volet éthique : l’interdiction des nouvelles farines animales détourne, dans les pays en développement, de grandes quantités de terres agricoles traditionnellement destinées à des cultures vivrières.

L’aquaculture européenne, en pleine expansion, a besoin de 5 millions de tonnes par an de farines de poisson. 50% du volume des poissons pêchés en mer sont destinés à alimenter les poissons d'élevage ! Les farines animales constituent donc un substitut précieux aux farines de poisson et vont permettre d’éviter la disparition de certaines espèces de poissons de la mer.

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Le 18 mars 2013

Le syndicat du saumon fumé dénonce les hausses de prix du poisson

Source : LSA

Les saumons restent dans ces cages jusqu’à 140 semaines environ, moment où ils sont envoyés en usine pour y ête abattus.

Le  Syndicat national des industries du saumon et de la truite fumés (STF), s’alarme des hausses de prix du saumon enregistrées ces dernières semaines.

Le prix du poisson à transformer représente environ 55 à 60% de la valeur dans le saumon fumé. Or, après une année d’accalmie relative en 2012, le prix moyen du saumon norvégien, qui est la principale provenance du produit, a récemment grimpé à près de 5,20 €/kg (Source Fishpool – Indicateur NOS SPOT – Valeur départ Oslo) contre moins de 3,50 €/kg en février 2012, soit près de 50% de hausse en un an.

Le Chili toujours boudé

Cette augmentation des prix du saumon est liée à la forte demande du marché, à laquelle les producteurs norvégiens, écossais et irlandais n’arrivent pas à faire face. En outre, le renouveau de la production chilienne ne profite pas aux fabricants français de saumon fumé, car ceux-ci privilégient très majoritairement les approvisionnements en saumon frais en provenance de Norvège, d’Ecosse et d’Irlande. La France a importé 8.200 tonnes de saumons sur l'exercice 2011. Le marché français est évalué à 37.200 tonnes de saumons et truites fumés, l’importation à 8.200 tonnes et l’exportation à 3.700 tonnes.

Le STF regroupe 11 adhérents (Aqualande – Bretagne Saumon racheté par Guyader – Delpierre (groupe Labeyrie fine foods) – Fjord King – Labeyrie – Le Borvo – Ledun Pêcheurs d’Islande – Marine Harvest Kritsen – Moulin de la Marche – Maison Peneau – Société nouvelle Saumonerie St Ferréol (Delpeyrat-Maisadour) L'industrie française du saumon fumé a produit en 2011 31.000 tonnes de saumon fumé (et 2.900 tonnes de truite fumée) pour un CA de 571 millions d'euros.

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Les produits de la mer de Norvège connaissent  une baisse de leur exportation pour la deuxième année consécutive après sept ans de croissance constante. La France reste son deuxième pays d'exportation derrière la Russie.

En 2012, les exportations de produits de la mer de Norvège ont représenté environ 7 milliards d’euros pour  2,36 millions de tonnes, soit 246,7 millions euros de moins qu’en 2011, selon les derniers chiffres du Centre des Produits de la Mer de Norvège.

"Le leadership devrait persister"

Malgré ces légères diminutions, la Norvège confirme sa place de leader des exportations vers l’Union Européenne et la Russie, 20% des produits de la mer importés dans l’Union Européenne sont en effet d’origine norvégienne. Dans le détail, La Russie reste en première position, avec des exportations d’une valeur de plus de 822 millions d’euros. La France est quant à elle le deuxième marché avec des exportations d’une valeur de plus de 671 millions d’euros, le produit le plus plébiscité dans l'Hexagone étant le saumon de Norvège. Johan Kvalheim, directeur du Centre des produits de la mer de Norvège en France se réjouit de cette position de leader : « La France est depuis de nombreuses années le plus grand marché au monde pour le saumon de Norvège. Le leadership du saumon de Norvège devrait donc persister en 2013, car l’engouement pour notre produit "star" ne se dément pas ».

Un produit tendance

Ce produit reste le plus exporté et consommé, ses exportations ont ainsi atteint à elles seules 4.06 milliards d’euros. D’après Terje E. Martinussen, directeur général du Centre des produits de la mer de Norvège, cette augmentation constante de la consommation de Saumon de Norvège s’explique « par les tendances en matière de consommation qui mettent le saumon à l’honneur : sushis et nourriture saine. »

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Le 16 Mars 2013

Cultures Marines de Mars 2013 au chevet de l'ostréiculture


Lire Ici le sommaire du Cultures Marines de Mars 2013 


 
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Le 15 mars 2013

Que vaut cette étude qui ne prend pas en compte les produits frais non transformés ?


Le "Horsegate" touche l’ensemble des plats cuisinés.. et fait des heureux !

Source : LSA par Julie Delvallée

Les chiffres du paneliste SymphinyIRI montrent que les plats du rayon frais et de l'épicerie sont aussi touchés par une baisse des ventes.

Naturellement, le "Horsegate" a impacté les plats cuisinés surgelés à base de pâtes et de viande. Mais les coups d’éclats en chaine qui ont touché de nombreuses marques ont conduit à une défiance généralisée des consommateurs. C’est que ce dévoile l’analyse de SymphonyIRI.

Pas de report
"Les plats cuisinés en conserve ont également subi assez fortement les effets de cette crise. Il n’y a pas eu de report sur les plats cuisinés frais, bien au contraire", observe le communiqué du paneliste. Il en conclut que la méfiance des consommateurs a été générale sur les produits cuisinés transformés, durant les deux semaines qui ont suivi le scandale, du 11 au 24 février.

Au cours de la première semaine, les autres plats cuisinés surgelés, notamment à base de produits de la mer ont aussi été violemment affectés (-12%) mais la situation s’est normalisée ensuite.

Estimations des pertes
Le cabinet estime que le nombre de produits achetés est proche de 3 millions. La baisse des ventes des plats cuisinés surgelés à base de viandes ne représente que 25% des pertes totales (2.2 millions d’euros). Les effets sont finalement plus importants en masse sur les autres produits surgelés, qui accuse un manque à gagner de près de 4 millions d’euros.

Des gagnants à l’horsegate ?
"Certaines familles de produits enregistrent des taux de croissance inattendus et de fortes ruptures de tendance", note encore le communiqué. C’est notamment le cas des des produits élaborés de volaille avec + 10 % des ventes sur les deux semaines qui ont suivi l'annonce de la viande de cheval à la place du boeuf dans des plats surgelés, les panés frais de type cordons bleus ont bondi de +9.6% , les pâtes alimentaires (+6.5%) et les sauces tomates (+5.9%) ont aussi profité de ces produits carnés boudés.

Retrouvez l'intégralité de ce livre blanc ici.

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L'ostréiculteur arradonnais, fils d'Yvan et petit-fils de Jean-Marie, qui a débuté en 1925, a reçu une médaille d'argent pour ses huîtres creuses fines de Bretagne du Sud, et une médaille d'or pour ses huîtres plates Belon.

Il a déjà reçu de nombreuses récompenses et la reconnaissance de l'équipe de France des arts de la table, mais Yvonnick garde la tête froide. « Cette reconnaissance officielle nous conforte dans notre choix d'élevage. Je suis têtu et j'ai choisi la voie de la qualité. »
« On sait pourquoi on se bagarre ! »

« Avec mes six salariés, formés par la maison, nous sommes une équipe solide », affirme-t-il. Yvonnick n'est pas du genre à se mettre en avant. Il confie que sans ses employés, il n'en serait sans doute pas à ce niveau. Selon lui, les moyens humains et les investissements réalisés pour pérenniser l'entreprise sont les clés de son succès.

« Cette reconnaissance, c'est très réconfortant pour les sept personnes qui travaillent sur le chantier. Des médailles, c'est gratifiant pour l'entreprise et pour les gars. On sait pourquoi on se bagarre ! »
Travailler avec la nature

Le secret d'Yvonnick Jégat : travailler avec la nature. Il porte une attention toute particulière à ses huîtres « nées en mer ». Il ne fait pas d'élevage en poche : il sème ses huîtres sur le sable. « Le cycle d'élevage sur sable un peu gros permet d'avoir une coquille plus dure et plus lisse. Une huître, ça se croque, il faut qu'elle soit charnue ! »

Selon l'ostréiculteur, le soleil, les courants et l'eau douce sont les trois ingrédients nécessaires pour faire la différence lors d'une dégustation. Et la clientèle locale est la première à apprécier le goût du travail bien fait : « Je préfère vendre mes huîtres aux particuliers, qui représentent 60 % de ma clientèle, à quelques grandes surfaces et restaurants locaux et à Paris. Je fournis quelques grands établissements, dont les chefs ont reconnu la qualité de ma production. »

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Frédéric Cuvillier, le Ministre chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, était aujourd'hui en déplacement dans l'Hérault, en Languedoc-Roussillon, pour un programme très chargé.

C'est ce que l'on appelle un agenda de ministre, du matin au soir : réunion de travail sur la réhabilation de la gare Saint-Roch de Montpellier et sa future seconde nouvelle gare d'Odysseum ; intégration urbaine des infrastructures du centre névralgique de la capitale du Languedoc-Roussillon, au regard de l’impact économique des investissements lancés par l’État sur cette partie du territoire ; séquence sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ; rencontre à Bouzigues avec des conchyliculteurs et des professionnels des petits métiers en étang ; rencontre avec des pêcheurs sur le port de Sète et visite de la criée ; table ronde avec des représentants de la filière pêche et des élus du secteur... Tel était le programme très fourni du jour pour le ministre qui lançait, en janvier dernier, le Conseil national de la mer et des littoraux.
Travaux pratiques

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Pneus à neige

Après s'être positionné contre l'obligation des pneus à neige et avoir découvert, cet après midi, toutes les subtilités de l'élevage des huîtres de l’Étang de Thau, comme le montre son blog, Frédéric Cuvillier sera demain matin à Bordeaux au côté du président de la République François Hollande, pour inaugurer le pont Jacques Chaban-Delmas. Avec encore un agenda de ministre !

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Les autorités norvégiennes de contrôle alimentaire vont porter plainte contre un producteur de viande industrielle après la découverte d'importantes quantités de porc dans des produits supposément halal.

Dans le cadre de contrôles effectués après le scandale de la viande de cheval retrouvée dans des plats préparés présentés comme étant du boeuf, le Mattilsyn - l'autorité norvégienne de contrôle alimentaire - dit avoir détecté du porc, dans une proportion comprise entre 5 et 30%, dans de la viande halal commercialisée auprès des vendeurs de kebabs.

"Nous allons porter plainte contre le producteur", le groupe norvégien Kuraas, a indiqué Catherine Signe Svindland, conseillère auprès du Mattilsyn. Dans un produit halal, il ne devrait pas y avoir de porc du tout et quand on trouve de telles quantités de porc, on ne croit pas à un accident mais à une fraude".

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Lettre d'excuse

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Le 14 mars 2013

Grandcamp-Maisy : les parcs à huîtres dévastés par la tempête et les grandes marées

Source : France 3 Basse Normandie

C'est une autre conséquence, bien moins médiatisée que la neige, de l'épisode tempétueux qui a frappé nos côtes lundi et mardi : les parcs à huîtres de Grandcamp, Asnelles et Arromanches, dans le Calvados, ont été balayés par les flots et les vents.

Un fort vent de nord conjugué aux grandes marées. Il n'en fallait pas plus pour que les parcs à huîtres de la côte est du Calvados soient mis sens dessus dessous.

C'est un véritable tapis de poches à huîtres, de homards et d'étoiles de mer qui a recouvert la grève.

Les fonds marins ont été littéralement raclés par la houle. Selon un témoignage recueilli sur place, on n'avait jamais vu une chose pareille à Grandcamp-Maisy.

Une quinzaine d'ostréiculteurs sont ainsi durement frappés, rien qu'à Grandcamp, eux qui, depuis tant d'années sont confrontés au phénomène de surmortalité de leurs naissains. L'été dernier, c'était au tour de leurs huîtres adultes de mourir en masse sans raison.

C'est donc un nouveau coup dur pour eux aujourd'hui.

Ils ont perdu chacun entre 1 500 et 2 000 poches d'huîtres de toutes tailles et de tous âges. Sans parler de leurs tables mises en vrac et du matériel dispersé.

Cette tempête représente plusieurs centaines de milliers d'euros de pertes pour les producteurs qui n'ont pas encore pu faire l'état des lieux complet de leurs installations. Ils ont une semaine pour se faire connaître auprès des autorités.

Pour le producteur interrogé ce matin, cet épisode de tempête, ajouté à la mortalité des huîtres l'été dernier, représente une perte de chiffre d'affaire de 50%. Inutile de dire qu'ils se sentent découragés

Mais l'urgence, depuis hier, est de sauvegarder ce qui peut l'être et de récupérer le plus de poches à huîtres échouées au sol possible. Il y aurait eu beaucoup de "ramassages sauvages".

Le sous-préfet de Bayeux pourrait se rendre sur place ce jeudi après-midi pour constater les dégâts.

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(L'Allemagne n'a pas attendu Bruxelles pour planifier sa croissance bleue dans sa ZEE en Mer du Nord)

La Commission européenne a présenté ce mercredi 13 mars, une proposition visant à améliorer la planification des activités en mer et la gestion des zones côtières.

Cette proposition, qui prend la forme d’un projet de directive, vise à mettre en place un cadre européen commun pour la planification de l’espace maritime et la gestion intégrée des zones côtières dans les États membres de l’Unio Européenne. Objectif : garantir une croissance durable et une utilisation durable des ressources en mer et sur les côtes.

Croissance bleue

« Ce que nous proposons, c’est une nouvelle étape pour la politique maritime intégrée de l’Union européenne et un nouvel instrument pour notre stratégie de croissance bleue », a expliqué Maria Damanaki, membre de la Commission européenne chargé des Affaires maritimes et de la pêche. « En facilitant à la fois le développement durable et les investissements dans les activités maritimes, la directive contribuera à concrétiser le potentiel que représente l’économie bleue de l’Europe en matière de croissance et d’emploi. »
Janez Potočnik, membre de la Commission chargé de l’Environnement est sur la même longueur d’onde. « Cette initiative contribuera à ce que les 200 millions de citoyens de l’UE qui résident dans les régions côtières puissent vivre dans un environnement sain et bénéficier de meilleures conditions de vie. Elle devrait également contribuer à la préservation de zones littorales et d’écosystèmes à la fois uniques et variés, qui constituent des habitats d’une valeur inestimable pour les plantes et les animaux. »
Meilleure coordination

En présentant ce projet de directive, la Commission européenne anticipe sur le développement des activités humaines et économiques telles que la production d’énergie éolienne en mer, la pose de câbles et de réseaux de canalisations sous-marins, le transport maritime, la pêche et l’aquaculture... « Une coordination insuffisante peut engendrer une concurrence pour l’espace disponible et de fortes pressions sur des ressources qui sont précieuses. Les mesures proposées imposeront aux États membres d’établir une cartographie de ces activités dans le cadre de programmes de planification de l’espace maritime », indique la Commission.
Son but ? « Parvenir à une exploitation plus efficace des mers […] Les États membres devront s’assurer que leur planification de l’espace maritime et leur gestion des zones côtières soutiennent une croissance durable, tout en y associant les parties prenantes concernées et en coopérant avec les États voisins. »

Guichet unique

L’utilisation d’un instrument unique en vue d’assurer un équilibre entre les différents intérêts en jeu « devrait permettre de renforcer la sécurité pour les investisseurs et réduire les charges administratives pesant sur les opérateurs, ainsi que sur les pouvoirs publics nationaux ». Actuellement, dans certains pays, il est nécessaire de s’adresser à plusieurs services administratifs (jusqu’à huit) pour obtenir l’autorisation d’ouvrir une installation aquacole. « Le principe du guichet unique, proposé dans la directive, permettra de reléguer aux oubliettes cette complexité administrative et d’économiser du temps et de l’argent. »

Selon les estimations, le renforcement de la sécurité économique et l’allégement de la charge administrative « permettront de dégager environ 1,6 milliard d’euros d’avantages économiques pour l’ensemble de l’UE, particulièrement au bénéfice des PME ». Des études ont également montré que, par exemple, « l’accélération des investissements dans les parcs d’éoliennes et les activités aquacoles pourrait générer, d’ici à 2020, entre 60 millions d’€ (dans le cas d’une accélération sur un an) et 600 millions d’€ (dans le cas d’une accélération sur trois ans) ».
Zones côtières vulnérables

En 2008, la Commission a déjà donné sa « Feuille de route pour la planification de l’espace maritime : élaboration de principes communs pour l’Union européenne », suivie, en 2010, d’une communication intitulée « Planification de l’espace maritime dans l’UE – bilan et perspectives d’évolution », qui a ouvert la voie à la proposition présentée ce mercredi 13 mars. Cette nouvelle proposition « devrait avoir pour effet la prise en considération, à un stade précoce, de la nécessité de protéger les ressources naturelles, ainsi que des risques liés au changement climatique et des risques naturels auxquels les zones côtières sont particulièrement vulnérables ».

Les nouveaux instruments de gestion contribueront également à améliorer la mise en œuvre de la législation de l’UE en matière d’environnement, à savoir notamment la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin » et la directive « Habitats ». La proposition de la Commission va maintenant être examinée par le Conseil de l’Union européenne et par le Parlement européen.
Jean-Pierre BUISSON.

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Maria Damanaki, commissaire européenne à la Pêche et aux Affaires maritimes, et Janez Potocnik, son homologue à l’Environnement, ont présenté, le mercredi 13 mars, une proposition de directive, visant à mieux planifier l’espace marin.

L’objectif affiché par la Commission est de mieux coordonner les différentes activités économiques en mer : production d’énergie éolienne, pose de câbles et canalisations sous-marines, transport maritime, pêche et aquaculture. Cela par la mise en place d’une cartographie des activités pour arriver à « une exploitation plus efficace des mers ».

Il s’agit de « renforcer la sécurité pour les investisseurs » qui, dans certains pays, doivent s’adresser à plusieurs services administratifs pour, par exemple, obtenir l’autorisation d’ouvrir une ferme aquacole. La Commission propose de généraliser le principe d’un guichet unique.

Cette proposition de directive, qui doit encore être discutée par le Parlement et le Conseil, se place dans la lignée de la directive-cadre sur le milieu marin, qui vise le bon état écologique des mers en 2020, et de la croissance bleue promue par Maria Damanaki lors du dernier salon Euromaritime.

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L’Europe accélère le pas de la transition énergétique


L'Europe veut investir 200 milliards dans les infrastructures énergétiques.

Le Parlement européen vient d’adopter un règlement autorisant la construction, à marche forcée, de grandes infrastructures énergétiques. En contrepartie de ses financements, la Commission imposerait aux Etats membres des procédures de concertation accélérées. Tout cela en protégeant l’environnement. Une quadrature du cercle?

Dans l’indifférence médiatique, le Parlement européen a adopté, mardi 12 mars, un texte qui pourrait sensiblement modifier le paysage énergétique européen. A une écrasante majorité, les euro-députés ont donc adopté le projet de règlement sur les orientations pour les infrastructures énergétiques transeuropéennes. Derrière ce titre rébarbatif se cache, ce qui est présenté par la Commission comme un véritable accélérateur de la transition énergétique européenne.

Ce n’est pas un scoop, l’Europe devra réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2020. Et la commissaire à l’action climatique milite vivement pour que l’effort soit poursuivi en 2030 (-40%) et 2050 (-80%). Cela implique, poursuit Bruxelles, de développer considérablement les énergies renouvelables décentralisées et donc les réseaux qui devront transporter électricité, biogaz et chaleur des sites de production aux centres de consommation. Les futurs champs géants d’éoliennes de mer du Nord devant alimenter le sud de l’Allemagne sont le plus célèbre exemple de cette nouvelle organisation du système énergétique communautaire. Renforcer les réseaux, surtout transfrontaliers, permettra en outre de fluidifier les marchés européens de l’électricité et du gaz, autre antienne bruxelloise.

Au cours des 10 prochaines années, la Commission estime que l’Europe devra investir 140 milliards d’euros dans la construction de lignes de transport d’électricité, d’infrastructures de stockage et de réseaux intelligents de distribution et 70 Md€ pour des gazoducs, des terminaux méthaniers, des capacités de stockage de gaz. Bruxelles estime aussi que 2,5 milliards devront être consacrés à la construction de «carboducs», des pipelines véhiculant le CO2, depuis les usines jusqu’aux sites d’injection. Par rapport à la décennie précédente, l’Europe va devoir accroître de 30% ses investissements dans le gaz et doubler ceux dans l’électricité.

Hélas, déployer des réseaux de transport d’électricité ou de gaz sur des centaines de kilomètres n’est pas chose aisée. «La ligne Cotentin-Maine a été construite en un an, mais a nécessité 7 ans de procédure. Si nous voulons être dans les temps pour réaliser la transition énergétique, il faudra rationnaliser ces procédures», rappelle Dominique Maillard, président de RTE [JDLE].

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Lundi 11 mars 2013 s’est tenue à l’Hôtel de Région la journée de restitution SMIDAP des projets 2012. Le SMIDAP ? C’est le Syndicat Mixte pour le Développement de l’Aquaculture et de la Pêche en Pays de la Loire, présidé par la Conseillère régionale Adeline L’Honen. Avec pour mission d’accompagner le développement des cultures marines, des piscicultures et de la pêche, on imagine l’ampleur de la tâche du SMIDAP dans une région comme la nôtre !

Le littoral atlantique, la Loire et les multiples rivières du territoire, les étangs… autant de ressources à protéger, développer et valoriser : la filière aquacole et la filière pêche regroupent 800 entreprises de production actives, pour plus de 200 M€ de chiffre d’affaires pour la production ligérienne !

L’équipe du SMIDAP et sa Présidente Adeline L’HONEN ont donc organisé la journée de restitution des projets 2012 à l’Hôtel de Région de Nantes, afin de procéder au bilan des initiatives scientifiques, des missions techniques et des actions opérationnelles réalisées dans le cadre d’un appel à projets, mené par les différents partenaires professionnels scientifiques ou techniques, en association avec les conseillers techniques et ingénieurs du SMIDAP.

Ce rendez-vous annuel, articulé autour d’exposés synthétiques et de débats, a permis aux différents acteurs de la filière d’échanger sur les 3 enjeux des activités concernées : qualité des milieux et gestion de la ressource, qualité des produits, et qualité des outils. Ainsi ont été traités pendant la journée, entre autres, l’évaluation du flux d’anguilles argentées de la Loire durant la saison hivernale 2012-2013, l’évaluation de la contamination et des effets des perturbateurs thyroïdiens dans l’estuaire de la Loire, le programme bassin versant de lutte contre les contaminations bactériologiques observées sur un site conchylicole, ou encore la diversification de la production régionale en pisciculture d’étangs vers l’alimentation humaine.

Adeline L’Honen précise que « ces travaux, financés, en grande partie par la Région des Pays de la Loire, à hauteur de 350 000 € pour 2013, témoignent de la volonté d’accompagner le développement économique des filières aquaculture et pêche, éléments importants de la politique régionale et de l’aménagement du territoire »

Pour des informations complémentaires, voir Smidap, et retrouvez les politiques régionales liées à la pêche sur le site institutionnel !

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Commission générale des pêches pour la méditerranée (CGPM)

Comité de l’aquaculture

Huitième session
Paris, 13-15 mars 2013

Ordre du jour

Recommandations formulées par la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) à ses trente-cinquième et trente-sixième sessions intéressant le Comité de l’aquaculture

4. Activités du Comité de l’aquaculture pendant les périodes intersessions
4.1 Groupe de travail sur la commercialisation des produits aquacoles
4.2 Groupe de travail sur la sélection des sites et la capacité de charge
4.3 Groupe de travail sur l’aquaculture durable
4.4 Groupe de travail sur la mer Noire (volet aquacole)
4.5 Gestion des lagunes et interactions entre aquaculture et pêches de capture
4.6 Réunions de coordination des groupes de travail sur l’aquaculture
5.Session spéciale du système d'information pour la promotion de l’aquaculture en Méditerranée (SIPAM)
4.7 Compte-rendu des activités intersessions
4.8 Communication de données et d’informations sur l’aquaculture (Rec. CGPM/35/2011/6)
4.9 Statistiques, informations et bases de données sur l’aquaculture
4.10 Annuaire CGPM-SIPAM sur l’aquaculture
4.11 Questions relatives au fonctionnement futur du SIPAM

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Karl Moose inaugure son nouveau fumoir. Il travaille avec des chefs régionaux.

Américano-Gallois, Karl Moose est installé à Auch pour fumer du saumon bio d'Irlande. Ancien troisième ligne de Bordeaux-Bègles à l'époque des Moscato et autres Bernard Laporte, il inaugure ce soir son nouveau fumoir, sa « smokehouse », basée à l'Agroparc d'Auch. Elle compte pour le moment trois salariés et cinq commerciaux en France.

Implantée à Auch depuis octobre, la société du Gallois s'est donné la capacité de fumer tous les poissons et les mollusques. Pour l'instant, Karl Moose fume du saumon, du bio d'Irlande ou du traditionnel d'Écosse. Il le propose en tranches, mais aussi en pavé, sa « côte de bœuf de la mer », une manière inhabituelle de travailler ce mets. « Le dessus est fumé, l'intérieur est onctueux, explique-t-il. À l'apéro, ça part très vite ! »

Karl Moose cherche des commerciaux pour développer ses produits en France. Si la période des fêtes de fin d'année représente la pointe d'activité de sa société, l'été, il travaille avec les grands restaurants des stations balnéaires, notamment au Pays basque. Le patron prévoit aussi « d'attaquer » les grandes surfaces mais « à condition de garder le côté produit régional ».

Le plus Gallois des Gersois travaille actuellement avec des chefs, tels que Viviane Darroze ou André Daguin, pour élaborer de nouveaux produits. De quoi mettre l'eau à la bouche.

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À vos fourneaux... partez ! Brestois et Rennais se sont défiés hier dans les cuisines du restaurant d'application de la faculté des métiers, à Ker Lann. Un derby breton ludique et enrichissant.

Reportage

« Chef, comment on prépare les saint-jacques ? », pouvait-on entendre hier, à 16 h, dans le restaurant d'application de la faculté des métiers de Bruz. Pendant que les uns nettoient délicatement les coquilles avec l'équipe de l'entrée, les autres entreposent tactiquement les oignons crépitants sur une plaque brûlante du côté de l'équipe du plat principal. Les odeurs se mêlent, les saveurs s'imaginent et le palais s'excite. Trois équipes d'élèves en contrat de qualif'cuisine et salle (les CQP, en jargon du métier) s'attellent à préparer un menu gastronomique.

Huître de Cancale servie tiède, noix de cajou et émulsion de champagne, coquilles saint-jacques marinées au citron vert, avocat et pomme verte, veau et pommes de terre en fine mousseline, banane et persil ont été préparés avec une pointe d'exigence et une grande dose de complicité.

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Le groupement d'employeurs Mer et Vie en est à ses débuts. Sa formule du temps de travail partagé entre plusieurs employeurs est adaptée aux petites entreprises.

Le temps partagé, à savoir un travail à temps plein en cumulant plusieurs temps partiels, remonte à une trentaine d'années et a été imaginé dans l'agriculture. Il s'agissait de conserver des saisonniers d'une année sur l'autre, en leur faisant enchaîner les récoltes sur plusieurs exploitations.

Depuis, le concept a été étendu aux autres domaines d'activités et a donné naissance aux groupements d'employeurs. Ainsi Mer et Vie, hébergé à Actilonne, est une antenne du groupement montée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, dès 1998. L'antenne a été ouverte en novembre à l'initiative de la communauté de communes. Sa zone d'action s'étend sur trois cantons : Les Sables-d'Olonne, La Mothe-Achard et Talmont-Saint-Hilaire. Elle compte près de 300 salariés inscrits, dont 65 saisonniers âgés de 16 à 18 ans. 22 entreprises en sont adhérentes (cotisation : 50 € par an).

Pas de charges salariales
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Rebondissement dans les difficultés financières du groupe galicien Pescanova, second groupe de transformation de produits de la mer en Europe : sa cotation en bourse a été interrompue le mardi 12 mars, après la réévaluation du montant de sa dette.

L’annonce, le 28 février, d’un report de la publication des comptes 2012 avait déjà suscité un effondrement du cours de cette société, jusqu’ici considérée comme très solide.

Mais après l’interruption de la cotation, on a appris que la dette, estimée à 1,52 milliard d’euros en novembre dernier, serait plutôt située entre 2 et 2,5 milliards. Une enquête a été diligentée par la CNMV, la commission de surveillance de la bourse espagnole.

Pescanova a annoncé la rupture de son contrat avec le restructurateur de dette Holyhan Lokey et un réexamen complet de ses comptes. Une réunion extraordinaire de son conseil d’administration est annoncée pour ce jeudi 14 mars.

Employant plus de 10 500 personnes, présent dans une vingtaine de pays, Pescanova arme plus de 100 navires et exploite près de 50 sites aquacoles dans le monde. En France, il a été présent dans la pêche dans les années 1990 à Lorient, comme actionnaire de l’armement Jégo-Quéré (dont les derniers navires ont été repris par Intermarché). Il a encore une filiale de distribution dans le Calvados et a racheté en 2006 la société Krustanord (crevettes congelées), implantée à Saint-Laurent-du-Var, Vitrolles et Lorient.

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France : ouverture du portail ministériel dédié aux industries agroalimentaires

Avec près de 13 500 entreprises et plus de 400 000 salariés, les industries agroalimentaires restent le premier employeur en France. Un nouveau site leur est consacré www.agroalimentaire.gouv.fr, portail web entièrement dédié aux industries agroalimentaires et à la compétitivité de la filière. Suite sur Agro-Alimentaire


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Le 13 mars 2013

Viaud candidat pour l’intérim conchylicole

Source : Sud Ouest

Le Breton Goulven Brest est démissionnaire. Le Charentais-Maritime Gérald Viaud, actuel vice-président de l’organisation, est candidat pour lui succéder.

Le 19 juin prochain, le poste de président du Comité national de la conchyliculture (CNC) sera disponible à Paris. Et un Charentais-Maritime pourrait bien occuper la fonction.

Pour une période d’intérim s’étirant jusqu’à la date de renouvellement statutaire du Comité national, qui interviendra en 2014, après le renouvellement des comités régionaux conchylicoles. Cette élection printanière en cours de mandat est provoquée par la démission du président national en place, le Breton Goulven Brest (lire ci-dessous). Son vice-président, le Charentais-Maritime Gérald Viaud, a déjà fait savoir qu’il sera candidat pour assurer l’intérim qui s’ouvrira alors.

Il se sent prêt

Son intention, le producteur de la Seudre la déclarait à Paris, il y a une quinzaine de jours, au concert des sept présidents de comités régionaux français (de la Normandie à la Méditerranée), qui avait inscrit la question de la succession de Goulven Brest à l’ordre du jour. Des présidents de centres de production conchylicoles qui semblent être tombés d’accord sur le nom du Charentais-Maritime. Une semaine plus tard, Gérald Viaud réitérait alors son annonce, mais cette fois devant le bureau du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, à Marennes. Et mercredi dernier, à Fouras, c’est le conseil du même Comité régional, qui recevait l’information.

Prudent quant à l’issue du scrutin de juin, Gérald Viaud explique que, d’ici là, des présidents d’autres bassins peuvent changer d’avis et se présenter, même s’ils ont donné leur accord verbal de ne pas interférer dans sa candidature. Comme peuvent surgir des candidatures d’autres représentants des bassins de production, simples membres du comité national, et éligibles eux aussi.

D’abord, protéger le milieu...
 
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Un vol de tuiles dans les parcs ostréicoles

Source :  Sud Ouest

Plus de 2 000 tuiles, couvertes de naissains d'huîtres, ont été volées sur un parc la semaine dernière. Une première qualifiée de « désolante » par les professionnels.

C'est du jamais vu sur le bassin d'Arcachon ! La semaine dernière, 2 000 tuiles ont été volées sur des parcs situés à Lucarnon (Arams), dans le bassin d'Arcachon, au préjudice de deux ostréiculteurs installés sur la digue ouest de La Teste, Angelika Hermann et Alain Molen. Des tuiles couvertes de bébés huîtres de quelque 6 millimètres. Soit un préjudice avoisinant les quelque 20 000 euros… (1).

Une plainte a été déposée et les gendarmes maritimes, saisis de l'enquête, ont commencé leurs investigations.
« Une perte sèche »

Outre ce préjudice financier, Angelika Hermann est sous le choc : « Mais comment peut-on en arriver là ? Au début, nous avons pensé à une erreur, un ostréiculteur qui se trompe de parc. Malheureusement, il n'en est rien. Et si cela se trouve, les tuiles ont déjà quitté le bassin d'Arcachon pour rejoindre d'autres parcs. »

Il est en effet possible aux professionnels de poser les collecteurs et de vendre les tuiles avec du naissain (non détroquées) à l'extérieur : « Financièrement, c'est appréciable. Un ostréiculteur en a vendu pour 34 000 euros il n'y a pas longtemps à un collègue de Normandie. » Rappelons ici que la production de naissains est cette année exceptionnelle sur le bassin d'Arcachon.

Du côté du Comité régional conchylicole, son président Olivier Laban se montre abasourdi : « Ici, sur le bassin d'Arcachon, c'est la première fois que l'on vole des tuiles. On connaît le phénomène, récurrent, des vols d'huîtres sur les parcs. Je dis récurrent car 500 kilos ont disparu il y a quelques jours sur des parcs à Arguin. Mais là, à part un cas de vols de tuiles il y a quelques années au Verdon, c'est vraiment une première… »

Le président Laban dénonce : « C'est inconcevable ! Il faut savoir que les professionnels qui subissent des vols en mer où tout est ouvert ne bénéficient d'aucune assurance. C'est une perte financière sèche, c'est aussi tout un travail qui est gâché. » De relever : « Voler 2 000 tuiles, ce n'est pas à la portée de tout le monde, c'est un plein bateau, on ne le fait pas à la sauvette. Cela a dû se passer la nuit. »
« Un certain état d'esprit »

Pourquoi en arrive-t-on à ce genre de vol sur le bassin d'Arcachon ? Olivier Laban n'a bien sûr pas la réponse. Mais un sentiment : « Autrefois, sur le Bassin, chacun respectait le travail de l'autre. Certes on se chicanait un peu, mais il y avait une morale, transmise de génération en génération. Il semble que certains, arrivés dans la profession, "parachutés" disons, n'aient pas cet état d'esprit. Heureusement, c'est une minorité. Mais cela fait tâche. »

Des solutions ? « J'avais proposé, pour éviter les vols d'huîtres, d'instaurer, à l'image des pêcheurs, une traçabilité sur les bateaux. J'ai interrogé la profession, laquelle a refusé, pour des raisons économiques. C'est dommage, et ce qui se passe actuellement me donne raison. »

Exclure les contrevenants ? « Chaque fois, le Comité le demande. Sauf à dire que l'on nous a refusé cette demande lors d'une affaire, la double peine, amende d'un côté, exclusion de l'autre, ne pouvant être appliquée. »

(1) Les prix du naissain varient entre 10 euros le mille pour les 6 millimètres à 14 euros le mille pour une taille de 10 millimètres.

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Une nouvelle saison s’ouvre pour les mytiliculteurs de la Côte Picarde. La moitié d’entre eux a déjà repris la production. Pour certains cette semaine, pour d’autres depuis le 15 février. En Picardie, la production de moules de Bouchot entre Le Crotoy et Quend représente 3% de la production nationale.



Reportage au coeur des concessions, entre Quend et Saint-Quentin-en-Tourmont

La commercialisation se fait essentiellement en direction d’une centaine de restaurants proches et de poissonneries de détail. Ce marché est très lié à la fréquentation touristique sur la côte. Début mars, c’est une petite déception pour les mytiliculteurs, les parisiens ont préféré d’autres destinations pour les vacances d’hiver. Au Crotoy, on mise désormais sur les week-ends d’avril en espérant du soleil.

Le ministre délégué à la mer suit attentivement la filière.

La concurrence européenne est forte. Les moules de filières d’Irlande arrivent chez nous à un prix très bas. Heureusement, les moules de Picardie, même sans AOP sont des produits de terroir appréciés et recherchés.

Une campagne de recensement conchylicole doit être lancée par le ministère de l’environnement et celui de l’agriculture en avril prochain. Une précédente campagne avait eu lieu en 2002. Le recensement vise à fournir une photographie de l’économie conchylicole française. Il s’agit de mesurer l’évolution de l’activité, son adaptation aux marchés et sa compétitivité en comparant les chiffres de 2002 à ceux de 2013. C’est aussi un outil qui peut permettre au gouvernement de mieux accompagner les mytiliculteurs dans leurs stratégies.

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Gujan Mestras : Recherche ouvrier ostréicole

Entreprise ostréicole du Sud Bassin (Gujan Mestras) recherche un ouvrier ostréicole en CDD (au départ) pour travail à la cabane et au parc (pas nécessaire permis conchylicole). – Rémunération SMIC – 35 heures.

Cliquer CRC pour plus de précisions

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38 médailles ont été remises au concours général agricole 2013 pour les huîtres. Voici le palmarès, coordonnées des ostréiculteurs à l’appui. Le concours a eu lieu lors du Salon international de l’agriculture à Paris. La Normandie a remporté 6 médailles, la Bretagne 17, la Charente-Maritime 9, l’Aquitaine 3 et la Méditerranée 3. Le prix d’excellence 2013 a été remis à l’EARL L’Huîtrier, basée dans le Finistère à Plouezoc’h, pour ses bons résultats au concours les trois dernières années.

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L’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Parentis tenait son assemblée générale le 2 mars dernier. En 2012, elle comptait 822 membres qui se partagent entre la pratique du loisir pêche sur les rivières et le lac, et les actions en faveur de l’environnement. Comme par exemple l’entretien des berges du Nasseys et des chemins d’accès qui se sont déroulés en janvier, février, mars et novembre 2012, avec comme résultat : 8,5 km de ruisseau et 4 km d’accès nettoyés sur les chemins d’alevinage avec l’aide des chasseurs de l’ACGELB. Il faut y ajouter la remise en état des pontons au bord du lac et les campagnes d’arrachage manuel des plantes invasives aux abords du port.

Des travaux qui demandent du temps et de la disponibilité, le président, Alain Briand, soulignant que les bonnes volontés étaient les bienvenues. D’autant plus que cette méthode de lutte contre les plantes invasives - dans l’attente d’une autre solution efficace - restera indispensable. En 2013, le ruisseau de la Pave devrait faire l’objet de travaux de restauration avec l’aménagement d’un piège à sable.

Protection du milieu

Dans le cadre de sa mission de gestion et de protection du milieu, la Fédération des Landes a initié, en 2009, la création d’habitats sous forme de récifs artificiels pour réduire l’homogénéité des fonds des lacs landais, diversifier les milieux, fixer les poissons, favoriser la reproduction et renforcer l’intérêt halieutique. Après le lac de Biscarrosse-Sanguinet et l’étang d’Aureilhan, il est prévu de poursuivre l’implantation de récifs sur le lac de Parentis. L’AAPPMA envisage d’immerger plus de récif que prévu et thésaurise à cet effet.....

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Le 12 mars 2013

Les journées portes-ouvertes dans votre région !

Source : Aquaculture de nos régions

Tout au long de l’année, des pisciculteurs organisent des portes-ouvertes et proposent des activités de pêche. C’est l’occasion de venir en famille ou entre amis découvrir l’activité piscicole de votre région !

- A l’occasion de l’ouverture de la pêche, La pisciculture du Gouffre de Blagour (Lot) ouvrira ses portes au public le 9 mars et le 10 mars.

Puis le dimanche 21 avril et 22 avril de 11h et à 16h. Au programme : visites de la pisciculture et dégustations, échanges sur le métier de pisciculteur à travers la vie d’une ferme aquacole et les méthodes d’élevage des truites. La visite de la pisciculture sera suivie d’une dégustation de truite fumée, de rillettes de truite fumée fabriquées sur place, le tout accompagné d’un verre de vin blanc. Pour plus d’informations, www.gouffredublagour.com

- Les BTSA Aquaculture par apprentissage du lycée Professionnel de Guérande Olivier Guichard (44), organiseront lors des Journées Portes Ouvertes du 23 mars 2013, une présentation de l’activité aquacole et des filières. Une dégustation des produits issus des fermes d’élevage où travaillent les apprentis sera réalisée lors de cette journée. Cette animation aura lieu dans les locaux de la section hôtellerie. Pour plus d’informations,  www.lpe.guerande.educagri.fr

- France Turbot organisera une journée porte ouverte le samedi 30 mars à L’Epine, sur l’Ile de Noirmoutier (85). Pour plus d’informations, http://www.turbotlabelrouge.fr/

- Lycée de Coulogne (62) ouvre ses portes au public le samedi 06 avril 2013 de 10h à 17h. Découverte des richesses de leur établissement à travers la visite des jardins à thème, des ateliers pédagogiques et des animations organisées ce jour-là. Pour plus d’informations, www.lyceedecoulogne.fr

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Après les scandales de la viande, les scandales du poisson

Source : Journal de l'Environnement

En plein scandale de la viande de cheval en Europe, une nouvelle enquête de l’association américaine Oceana relance les spéculations sur les «erreurs» d’étiquetage du poisson aux Etats-Unis, mais peut-être aussi en Europe. L’affaire de la viande de cheval n’en finit pas de grimper : après Findus, Picard, Nestlé et Ikea, Panzani a annoncé, mardi 20 février, que ses raviolis étaient aussi concernés.

Cette fois-ci, ce n’est pas Spanghero qui est en cause, mais un autre fournisseur, non identifié, auprès duquel s’approvisionnait le fabricant des raviolis en question, William Saurin. Alors que le scandale se généralise, mais ne touche a priori que la viande, l’Etat a mis en place une surveillance renforcée qui s’appliquera aussi au poisson. Une filière qui, comme pour la viande de bœuf, pourrait offrir de belles surprises au consommateur.

Là aussi, il s’agit de vendre à meilleur prix des poissons en mentant sur leur espèce ou leur origine. Entre autres affaires, l’alliance Ocean2012, qui regroupe des associations militant pour une pêche durable, évoquait en 2012 des lieux noirs et des merlans vendus en Irlande sous le nom de morue, idéalement camouflés sous forme de fish’n’chips. Même embrouille au Royaume-Uni, où c’est du panga, poisson-chat du Mékong élevé en Asie, qui faisait cette fois office de morue.

La situation pourrait être pire aux Etats-Unis, où l’association Oceana vient de révéler, suite à l’analyse ADN de 1.215 échantillons recueillis dans tout le pays, que 33% des poissons vendus, voire 52% en Californie, n’étaient pas de l’espèce annoncée. Parmi les espèces les plus sujettes aux fraudes, le vivaneau (87%) et le thon (59%). Le changement de nom est d’autant plus facile que «sous une même dénomination, on trouve plusieurs sous-espèces», explique Stéphane Beaucher, conseiller politique d’Ocean2012. «Cela permet par exemple de faire passer du merlu d’Afrique du Sud, à 7 euros le kg, pour du merlu du golfe de Gascogne, à 12 euros», ajoute-t-il.

Alors que le risque sanitaire semble limité, «c’est avant tout une question de grosse arnaque», estime Stéphane Beaucher...

Quant au panga, il a de bonnes chances de devenir un prochain «cheval». Avec des importations européennes de 220.000 tonnes en 2009 (contre 2.000 en 1999), «on ne le trouve jamais dans les plats cuisinés; pourtant il faut bien que tout ce poisson passe quelque part», juge Stéphane Beaucher.....

Si des problèmes existent, c’est moins vis-à-vis des poissons d’origine française que de ceux qui sont importés, juge de son côté le cabinet de Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux transports, à la mer et à la pêche. Notamment avec «ceux venant d’Asie, avec lesquels on n’est jamais très sûr de ce qu’on a»… comme le panga? Ce poisson a décidément peu d’amis dans les ministères: selon la DPMA, «Il y a des comportements parfaitement légaux qui consistent à présenter au consommateur des filets de poisson blanc d'élevage importés d'Asie, par exemple, à un prix bien moindre que celui du poisson de pêche française, dont l'exploitation répond à des conditions sociales et environnementales bien plus élevées. Il est difficile pour le consommateur de faire la différence entre ces deux produits, et de faire le choix de la qualité (ou pas) en toute connaissance de cause».

Des «comportements parfaitement légaux», souvent, mais parfois un peu frauduleux quand même: «Des poissonniers peu scrupuleux le placent sur leurs étals à côté du cabillaud, certains vont même jusqu’à l’étiqueter comme tel», déplore le directeur général du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), Hubert Carré. Selon lui, le problème majeur est celui de la traçabilité que pose la pêche illégale, en termes de concurrence pour la filière légale, et de pérennité des réserves de poisson. Un sujet d’ampleur internationale, dont vient de se saisir l’organisation Interpol, en annonçant mardi le lancement du plan de lutte «Scale», qui permettra entre autres d’améliorer la coopération entre Etats.

[1] Pour rappel, le thon utilisé dans les restaurants de sushi est pour la plupart issu du thon albacore, originaire des eaux tropicales et dont seule la couleur rouge de la chair explique qu’il soit abusivement appelé «thon rouge», comme celui de la Méditerranée (Thynnus maccoyii, en danger d’extinction). Pour plus d’infos sur les dénominations commerciales : Ministère de l'Alimentation

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Le 11 mars 2013

Aquaculture, à quoi bon ?



Emission Blogueur sur Arte

Dimanche 10 mars 2013 à 20h10

Amateur de poissons, le Blogueur enquête en Ecosse où le saumon d’élevage règne en maître avec dans son sillage parasites, déjections et antibiotiques ; en Italie, où daurades et bars font l’objet des soins attentifs de l’aquaculture durable ; et en France, où l’élevage de la truite se veut l’un des plus respectueux de l'environnement

Pour visualiser l'intégralité du reportage de 25 minutes : Blogueur sur Arte

L’enfumage du saumon
Nous adorons le saumon, mais qu’en savons-nous ? Atlantique ou Pacifique, d’Ecosse, d’Irlande ou de Norvège, bio ou non, fumé ou pas, les labels nous embrouillent : petit guide pour s’y retrouver.

Des poissons bien élevés
Lawrence Keogh est un chef britannique de renom, il dirige le Wolseley, prestigieux restaurant londonien. Nous l’avons suivi à Rungis où il choisit ses poissons, et ceux d’élevage ne lui font pas peur.

De l’aquarium à l’assiette
Au restaurant, il vous est déjà arrivé de choisir dans un aquarium le poisson ou le crustacé que vous allez déguster. Mais peut-on élever chez soi son repas du soir ou du lendemain ? Enquête.

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CRC Aquitaine

Ce matin, 7 mars, le préfet des Landes a signé un arrêté permettant la réouverture du lac d’Hossegor le lundi 11 mars.

Les ostréiculteurs d’Hossegor pourront ainsi reprendre leur activité après une fermeture qui aura duré 102 jours.

Leurs collègues du Bassin d’Arcachon, par la voix de leur Président Olivier LABAN, leur ont apporté leur soutient durant cette épreuve et leur souhaitent bon courage pour cette reprise d’activité

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Le 9 mars 2013

Dégustation et vue imprenable dans l'île de Ré

Jacky et Sophy Sury, sont les premiers ostréiculteurs du réseau Accueil Paysan

Source : Sud Ouest

Quelques oies bernaches piquent du bec sur le rivage, décidées à reporter sine die leur grand départ pour la Sibérie. Assis au bord de la réserve d’eau de l’exploitation, Henri et Guy, telle une paire de fidèles et vieux colverts, n’ont accompli ce matin-là pour toute migration que celle de bons voisins qui rallient le but d’une invariable promenade en bord de côte. Tout à leur conversation, ils en oublieraient presque le merveilleux panorama qui s’ouvre à leur pied, sur un pertuis Breton vert-de-gris, ourlé au loin par la ligne sombre des côtes de Vendée. Lumière d’impressionnisme…

Ces deux images s’imposent comme pour souligner une évidence : à l’auberge de la mer, la convivialité des uns et la beauté de la nature se fondent dans le sourire des aubergistes qui occupent le centre du décor (1). Lieu dit Vert-Clos, à Saint-Martin-de-Ré, Jacky et Sophie Sury sont ces ostréiculteurs qui, rattrapés par la crise des surmortalités d’huîtres juvéniles et la baisse des stocks qui l’accompagnait, ont misé sur une activité complémentaire à leur métier de producteurs. Et la dégustation qu’ils testaient avec bonheur, l’année dernière, vient d’ouvrir cette semaine, ce que quelques pédants qualifieraient d’activité agro-touristique.

Poisson du jour, poisson local

Mais que le commun, gourmand de sensation, découvrira sagement comme le lieu où l’on peut se régaler de produits de la mer frais, et d’un paysage beau à décrocher une mâchoire. Le tout estampillé du label Auberge paysanne que déploie le réseau Accueil paysan, la première en France de l’environnement maritime.

Ils avaient de moins en moins d’huîtres pour garnir leur étal sur le marché de Saint-Martin, ils disposaient d’une cabane ostréicole assez grande, et surtout d’une vue imprenable. Ajoutons la proximité de la très fréquentée « autoroute des cyclistes insulaires », leur goût du contact, et jamais deux pieds dans la même cuissarde…

Au bout d’un investissement de 100 000 euros, un remblaiement de dégorgeoir et une construction de terrasse en bois plus loin, ils donnent à voir le large, à le goûter dans l’assiette, et à comprendre que leur attachement à la culture extensive d’une huître traditionnelle et aux circuits courts de consommation, peut entrer en résonance avec le terroir. Le poisson du jour systématiquement cuit à la plancha, c’est Jérémy Chevrier, l’un des deux derniers marins pêcheurs rétais qui le fournit, les pâtisseries sont confectionnées par Éric Vignot, à Saint-Martin-de-Ré, et le vin est nécessairement rétais.

Deux métiers en un

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(1)   Service tous les midis, et le soir quand la météo le permettra. Réservation au 06 83 08 20 38.

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La saison 2013 des moules de bouchot débute en Picardie

Les producteurs de moules picards ont rouvert la saison

Source : France 3 Picardie

La moitié des mytiliculteurs de la côte picarde ont repris la production. Les plus précoces, dès le 15 février, les derniers cette semaine. La moule de bouchot récoltée entre Le Crotoy et Quend représente 3% de la production nationale.

La commercialisation se fait essentiellement en direction d'une centaine de restaurants locaux, de poissonneries de détail. Ce marché est très lié à la fréquentation touristique sur la côte. Petite déception pour les mytiliculteurs, les Parisiens ne sont pas venus nombreux pour ces vacances de février.

Une campagne de recensement conchylicole doit être lancée par le ministère de la pêche et celui de l'agriculture en avril prochain. Une précédente campagne avait eu lieu en 2002. Le recensement vise à fournir une photographie de l'économie conchylicole française, mesurer, en comparant les chiffres de 2002 à ceux de 2013, l'évolution de l'activité, son adaptation aux marchés et sa compétitivité dans le contexte européen et international. C'est aussi un outil qui peut permettre au gouvernement de mieux accompagner la filière.

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Martine Cluzeau et Marc Druart ont remporté leur seconde médaille d'or au Salon de l'agriculture.

« Vous allez voir, après la première impression de salé, nos huîtres laissent une impression de sucré en bouche. » Pendant que le client venu acheter deux douzaines d'huîtres au détail déguste, Marc Druart, lui, raconte l'histoire de l'ostréiculture sur le bassin d'Arcachon. Normal, il insiste sur la production de la société M & B et l'histoire de l'huître « Papillon », qu'elle commercialise. Celle-là même qui est rentrée du Salon de l'agriculture avec une médaille d'or autour du cou.

C'est avec fierté que Martine Cluzeau et Marc Druart ont accueilli cette seconde médaille d'or. Leurs huîtres avaient déjà été lauréates en 2012. « Cette médaille est importante, elle valorise nos huîtres et la renommée de l'entreprise, met en avant la qualité du travail accompli tout au long de l'année », affirment-ils. Autre volet non négligeable pour les lauréats, cette médaille peut attirer de nouveaux clients sensibles à la distinction.

Mais au fait, comment peut-on concourir au Salon de l'agriculture ? « Il suffit de s'inscrire au concours ! C'est ouvert à tout le monde, les huîtres sont ensuite jugées par bassin de production », assure l'ancien président de la section régionale conchylicole.
Oser franchir le pas

« C'est le challenge que se lance l'entreprise qui pousse à concourir. Cela permet de confirmer la qualité de nos produits. Toutes les huîtres sont bonnes, mais le classement dépend des jurés. Vous savez, c'est subjectif et, surtout, une affaire de goût. » Marc Druart de faire un clin d'œil aux deux médailles d'or gujanaises : « C'est l'ancien et le nouveau président du comité régional qui ont été récompensés. »

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Créés sous l'impulsion de l'État, de l'Ademe et du conseil régional, les Trophées bretons du développement durable récompensent chaque année les projets menés par associations, entreprises, collectivités locales et établissements d'enseignement.

Pour être primés, les projets doivent prendre en compte les quatre dimensions du développement durable : économique, sociale, environnementale et qualité démocratique.

Cinq trophées seront remis, dont un trophée spécifique sur le thème « Imaginer l'avenir », pour un projet anticipant les modes de vie de demain en inventant des biens et services.

Cette année, pour la 8e édition, les candidats peuvent s'inscrire jusqu'au 30 juin 2013, via le site internet www.tropheesdd-bretagne.org

Portrait d'un Lauréat 2012 : La route des Algonautes



Action : La Route des Algonautes est une quête de solutions d’avenir, avec l’algue pour matière première. A partir d’un tour du monde des innovations, une jeune docteure en biologie marine met en lumière le potentiel que les algues représentent pour le développement économique durable des zones littorales.

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Depuis trois mois les huîtres du lac landais ne peuvent plus être commercialisées à cause d'un virus. Les ostréiculteurs landais sont inquiets pour leur avenir. Olivier Laban, président régional des ostréculteurs est l'invité du journal ce soir.

Après la détection, de deux virus de gastro entérite dans les eaux du lac en décembre 2012, leur situation financière est catastrophique. Aujourd'hui ces professionnels s'interrogent : d’où vient cette pollution ? A qui la faute ? Les six ostréiculteurs du lac d’Hossegor veulent savoir. Une enquête de la Gendarmerie est en cours, suite à la plainte déposée par leur représentant Jérôme Labeguerie

Invité ce soir dans notre journal régional, le président du Syndicat Régional de la Conchyliculture, Olivier Laban  fera le point sur la situation.

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Le concours général agricole vient de se tenir au Salon International de l’Agriculture à Paris. Plusieurs ostréiculteurs de la baie du Mont-Saint-Michel ont été distingués.

Huîtres creuses fines : les Viviers d’Armor à Cancale ont décroché une médaille d’or ; Ostréa et Céline Maisons à Saint-Méloir, une médaille d’argent.

Dans la catégorie huîtres creuses spéciales, médaille d’argent pour La perle des Grèves (Saint-Benoit-des-Ondes) et La Vivaraise (Vivier-sur-Mer).

Enfin, les huîtres plates des Parcs de Saint-Kerber à Cancale ont été couronnées d’une médaille d’argent.

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Mayotte, pôle Européen de l'aquaculture

Source : Outremerlemag

Au Moyen-âge, l’Eglise catholique invitait ses fidèles à faire abstinence. Abstinence de viande, au profit de protéines provenant des œufs et surtout du poisson. C’était le début de la ruée vers Terre Neuve et Saint Pierre et Miquelon. C’était l’origine du succès de la morue, poisson des mers froides, consommée au Sud de l’Europe, puis diffusée autour du monde par « ce peuple de navigateurs catholiques que sont les portugais », comme l’écrit Jean-Robert Pitte dans Le Monde des Religions.

Des siècles plus tard, malgré la baisse de la « ressource », sur les côtes canadiennes, et du côté de Saint Pierre et Miquelon, nous les antillais, les brésiliens, les réunionnais, nous avons conservé cet amour de la morue. A tel point que nous avons intégré « acras », « féroces », « chiquetailles », ou « rougails » de morue dans notre patrimoine gastronomique.

Mayotte, 101eme département français, à majorité musulmane, veut faire bientôt de son lagon, un vivier de poissons ayant le label Halal.

« Le lagon aux sirènes » de Mayotte va ainsi pouvoir commercialiser de manière industrielle certains poissons : ombrines, cobia, mahi-mahi... Le but est de s’attaquer non seulement aux marchés des pays du Golfe, mais aussi aux marchés européens, américains et sud africains.

Mais attention! Il ne faut pas reproduire les mêmes erreurs qu’avec la morue de Saint Pierre et Miquelon, en se livrant à une pêche intensive. Ce projet d’aquaculture aux ambitions pharaoniques, associe qualité alimentaire, croissance économique et dimension sociale sans abimer l’écosystème naturel.

C’est vrai qu’au cours des dernières années, il a fallu batailler ferme pour redonner vie à ce lagon qui était menacé d’extinction avec les coulées de latérite, dues à l’émergence d’un habitat mal maîtrisé.

Mayotte a surgi des tréfonds de l'Océan Indien il y a plus de 9 millions d’années. Ile ancienne par comparaison à la toute jeune île de la Réunion qui n’a que 4 millions d’années. Le lagon de cette île volcanique a une superficie de 1 557 km2. Cet écosystème fragile a des atouts incommensurables. Climat tropical maritime, échanges continuels d’eau du fait d’une amplitude de marées importante, font de ce lagon un des « hot spot » de la biodiversité marine Indo-pacifique. Il abrite des centaines d’espèces animales. C’est une véritable richesse d’une densité exceptionnelle qui se cache dans cette masse d’eau. Pour Bernard Thomassin, directeur de recherche honoraire du CNRS au centre d’océanologie de Marseille (Université de la Méditerranée), près de 35% des espèces de cétacés existant sur la planète se retrouvent dans ce lagon, qu’il s’agisse de baleines, de dauphins, ou encore de dugongs. Chaque année, la saison sèche voit revenir les baleines Mégaptères qui viennent mettre bas avant leur migration vers le grand Sud.

Comment réaliser une aquaculture de type industriel dans les eaux claires entourant l’île de Mayotte ?

Tout un pôle de recherche nécessaire à ce développement industriel a été mis au point en lien avec les autorités locales. Les mahorais sont associés à ce projet et même une université de l’aquaculture est en train de voir le jour sur l’île. Pour l’un des responsables de ce projet, il s’agit de faire de Mayotte, rien moins que le pôle européen de l’aquaculture. Une aquaculture que Jean-Jacques Robin, gérant de Mayotte aquaculture, présente comme une aquaculture durable, responsable, et créatrice d’emplois. Jean-Jacques Robin voudrait également produire sous le label Bio en s’appuyant sur un écosystème vivant et permanent.


Ce label Bio, permettrait d’aller plus loin que les prescriptions édictées par la règlementation en vigueur ailleurs. Un exemple : la densité dans les cages. Elle ne devrait pas dépasser les 10kg par mètre cube, alors que les règles Bio acceptent jusqu'à 15kg par mètre cube. Juste pour avoir un point de repère, l’aquaculture traditionnelle propose un ratio de 25kg par mètre cube et l’aquaculture asiatique monte jusqu'à 60kg. Cette ferme aquacole serait entourée de filaire d’huîtres dont le principal avantage est de filtrer l’eau, de la recycler en améliorant cet écosystème totalement naturel. Le Conseil Général de Mayotte pourrait accompagner ce projet pour promouvoir un nouveau label « poisson du lagon de Mayotte ».

Toujours selon Jean Jacques Robin, la production d’ombrine (un poisson à la texture particulièrement ferme) atteignait déjà en 2010 les 120 tonnes, devrait, grâce à des technologies modernes, passer à 600 tonnes fin 2013, puis 1 000 tonnes et ensuite monter à 2 500 tonnes par an pour atteindre les 5 000 tonnes.

Plusieurs axes de vente sont prévus : les marchés nationaux, Rungis entre autres, les marchés Européens, notamment les Italiens et les Allemands. On pense aussi à la vente ciblée à des chaînes de restauration, spécialement les magasins de Sushi. La grande distribution ne serait pas oubliée, pour l’exploitation de produits transformés : filets, carpaccios, tartares. Toutes ces activités générant des emplois qualifiés.

Jean Jacques Robin conclut : « le poisson d’élevage est l’avenir des marchés mondiaux, c’est une chance unique pour l’économie Mahoraise ».

Rêve ou réalité? Ce projet fait l’objet d’études sérieuses. Il a été présenté à Bertrand Couteaux, commissaire à l’industrialisation de la zone Mayotte – la Réunion. On attend son feu vert sur la faisabilité du projet. Il servirait de modèle à toute l’industrie aquacole de l’Outre-mer.

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Analyse des stratégies de mise en vente des produits de la mer frais des différents circuits de distribution bretons

Cogépêche ● Phase 2
2012

TETARD Stéphane, PACE Ronan, MESNILDREY Lucile, LESUEUR Marie, GOUIN Stéphane. 2012.
Programme Cogépêche Phase 2. Rapport d'étude. Les publications du Pôle Halieutique AGROCAMPUS OUEST n°11, 43 p.

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Les stratégies de commercialisation des produits de la mer en Bretagne montrent une grande diversité, tant au niveau des produits ciblés que des démarches mises en place ou des outils d’accompagnement à la vente. En effet, selon les canaux de distribution - courts ou longs - et les circuits de distribution - spécialisés ou non spécialisés -, le merchandising utilise des approches produits-marchés différentes.

Les étals de produits de la mer montrent une très forte diversité dans leur composition. Cependant, des tendances générales ont tout de même été remarquées. Certaines espèces occupent une place prépondérante sur les étals : le saumon, la crevette rose et le cabillaud sont des produits d’appel pour tous les circuits de distribution. Des espèces comme la sole et le lieu jaune sont plutôt représentatives des circuits traditionnels alors que le lieu noir et l’églefin font partie des produits les plus présents en GMS. Les produits issus de la pêche proviennent quasi systématiquement de la zone de pêche « Atlantique Nord-Est » même si des disparités existent à l’échelle des circuits de distribution.

Au niveau des stratégies développées, les commerces traditionnels spécialisés tels que les poissonneries sédentaires et ambulantes privilégient davantage les poissons entiers issus de la pêche traditionnelle plutôt que de l’élevage. La force de ces circuits repose sur la fraîcheur et l’origine des produits, le conseil et le service apporté aux acheteurs. Ils tirent un avantage compétitif significatif de leur clientèle issue pour la plupart de proximité (équivalent à la zone primaire pour les GMS). A contrario, ils ne recourent pas systématiquement aux techniques de théâtralisation et leur politique promotionnelle est limitée. Ces approches commerciales sont plus utilisées à l’intérieur des terres et dans les grandes agglomérations.


Les commerces de détails non spécialisés n’emploient pas tous les mêmes démarches commerciales. Selon que les grandes et moyennes surfaces sont intégrées (Carrefour, Casino, Auchan, Cora) ou indépendantes (Leclerc, Système U, Intermarché), l’offre en produits de la mer présente des différences. Les intégrés développent un merchandising fondé sur un plan de masse classique et commun à l’ensemble des magasins, ce qui laisse peu de liberté aux chefs de rayons. Par contre, ces enseignes disposent d’approvisionnements importants sur quelques espèces ciblées, leur permettant ainsi de commercialiser des produits d’appel incitatifs, notamment en termes de promotions. Les indépendants ont une politique merchandising plus à l’initiative des chefs de rayons, tant pour l’approvisionnement que pour la mise en marché. Ainsi, les grandes surfaces peuvent adapter davantage leur offre aux particularismes régionaux, privilégier les produits d’Atlantique Nord-Est voire d’importation et offrir davantage de produits en promotion. Dans les deux cas, l’origine des produits d’élevage est assez homogène et révèle ainsi la constance de la composition des produits importés : on importe essentiellement du saumon atlantique, de la crevette rose et du panga. Les coquillages (huîtres et moules) sont pour l’essentiel originaires de France. Ces démarches commerciales sont plus marquées selon le mode de gestion de ces magasins.

L’utilisation d’outils de théâtralisation dans les rayons de produits de la mer s’avère être une stratégie merchandising importante pour dynamiser les ventes. Les moyens à disposition des chefs de rayon pour présenter un étal attractif ou recréer un univers de la mer sont nombreux. Un travail sur l’organisation de l’étal, sur la décoration (techniques de présentation selon les espèces, abords de l’étal dotés de décorum, tenues du vendeur spécifiques type vareuses ou tabliers et viviers dédiés aux formes différenciées) ou sur le niveau d’information proposé aux consommateurs permet d’améliorer les performances du rayon traditionnel. C’est également le cas du rayon traiteur de la mer. Celui-ci s’articule essentiellement autour de deux segments : le saumon fumé et le surimi. Leur popularité en fait des produits d’appel pour le rayon et leur positionnement aux deux extrémités permet de stimuler la vente des autres produits implantés dans le rayon (marinades, tartinables…).

Les stratégies de mise en vente des produits de la mer frais des différents circuits de distribution en Bretagne témoignent de techniques marketing et commerciales différenciées. Si celles-ci sont plus développées dans la grande distribution, l’offre des produits dans les commerces traditionnels reste plus adaptée avec des qualités intrinsèques indéniables. Toutefois, les techniques de merchandising telles que la théâtralisation ou l’animation peuvent encore être améliorées. Les encorbellements, les stops rayon, les kakémonos, les îlots, les espaces dédiés aux informations, conseils et promotion, ne sont pas toujours intégrés dans la mise en marché des produits. Les professionnels des produits de la mer restent souvent focalisés sur le produit et ses atouts intrinsèques alors que des actions incitatives et informationnelles pourraient davantage stimuler les acheteurs et répondre à leurs attentes.

Ce rapport fait état des bonnes pratiques mises en évidence dans plusieurs points de vente bretons. Elles ne sont cependant pas généralisées et la filière des produits de la mer bretonne peut tirer de nombreux avantages de ces différentes techniques de valorisation et de commercialisation des produits.

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Analyse des attentes des consommateurs de produits de la mer frais

Rapport d'étude. Phase 1 du programme Cogépêche. Les publications du Pôle Halieutique
AGROCAMPUS OUEST n°1, 57p.

MESNILDREY Lucile, HADOUNI Laila, QUINTON Claire, FOURNIS Marion, LESUEUR Marie, GOUIN Stéphane. 2009. Analyse des attentes des consommateurs de produits de la mer frais.

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De manière générale, les produits de la mer frais ont une image positive aux yeux des consommateurs. L’idée de consommer, un produit fin, frais, bénéfique pour la santé rassure les consommateurs. Dans l’imaginaire des sondés, les produits de la mer évoquent la mer, la plage, le cri des mouettes ou encore le bruit des vagues. Ce n’est donc pas seulement le produit de consommation qui est apprécié mais aussi le monde de la mer dans sa globalité car il est synonyme de nature, de plaisir et plus encore d’évasion. Ces images fortes sont des attributs idéaux sur lesquels le secteur de la pêche peut s’appuyer pour promouvoir les produits de la mer frais. Cependant, il ne faut pas négliger les nombreuses critiques formulées à l’égard des produits de la mer frais : un prix jugé trop élevé, un produit dont la préparation rebute, des doutes quant à la fraîcheur, à l’origine…


La consommation des produits de la mer n’est pas une affaire d’unicité mais bien de pluralisme. L’enjeu de demain est de satisfaire les besoins et les attentes communs à tous : fraîcheur, qualité, prix, origine, espèce, mode de préparation ; tout en proposant une variété de produits adaptés aux besoins et attentes individuels : poisson entier, produits élaborés, produits labellisés…

Afin de dynamiser la consommation des produits de la mer frais, il est indispensable de combler les attentes des consommateurs ; leur apporter de l’information fait partie des moyens de valorisation. L’ensemble des axes de valorisation ne pourront néanmoins être mis en œuvre qu’en prenant en compte les contraintes de l’ensemble de la filière.

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Analyse des concepts-innovations des produits de la mer présentés en 2012.

FASQUEL Dimitri, VIDIE Anne, LESUEUR Marie, GOUIN Stéphane. 2013.
Programme Cogépêche Phase 3.
Rapport d'étude. Les publications du Pôle Halieutique AGROCAMPUS OUEST n°12, 68 p.

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Ce catalogue est le résultat d’un travail de veille et d’analyse de produits de la mer présentés en 2012 dans le cadre de plusieurs salons agro-alimentaires. Parmi plus de 200 produits de la mer présentés, l’analyse d’une cinquantaine, jugés les plus innovants et pertinents, est présentée dans ce document.

Les nouveaux concepts qu’ils portent permettent de les classer en cinq grandes tendances, selon la notion de situation/fonction :
- « Le poisson, ce n’est pas que le vendredi » regroupe les produits qui tendent à démocratiser et élargir la consommation de poisson. Trouver des solutions aux freins voire aux blocages que rencontre la consommation des produits de la mer, détourner les codes classiques, ajouter de la praticité ou jouer avec l’affect très présent autour de l’univers des produits de la mer ont été autant de solutions envisagées par les industriels en 2012.
- « Manger, un acte social » contient les produits qui, par leur usage ou leur image, recréent une interaction, un partage, entre les consommateurs. Des concepts intéressants mènent à penser que dans les années à venir, le fait d’être « à la mode » pourra également passer par l’alimentation, c’est un facteur qu’il faudra prendre en compte dans le positionnement des futurs produits.
- « Exceptionnellement quotidien » correspond aux produits qui répondent à deux attentes, a priori antagonistes, des consommateurs français : la culinarité et la rapidité. En améliorant la qualité des produits transformés, ou en accompagnant le consommateur dans sa cuisine, les industriels fournissent à ce dernier des outils pour augmenter significativement et facilement la qualité de ses repas quotidiens, toujours en utilisant des produits de la mer.
- « De nouveaux process qui respectent le produit » rassemble les produits qui, grâce à de nouveaux procédés ou outils industriels, améliorent la conservation de la qualité initiale des produits de la mer, lors de leur transformation, leur conservation ou leur utilisation. Beaucoup de ces industriels considèrent d’ailleurs l’utilisation de ces technologies comme argument de vente et le mettent en valeur auprès des consommateurs.
- « Des produits multifonctions, multi-usages » est un regroupement transversal à toutes les tendances précédemment identifiées. En effet, il s’avère que, toutes tendances confondues, un nombre non négligeable des produits est pensé de telle sorte que plusieurs utilisations peuvent en être faites.

L’exploitation des résultats de cette étude passera par leur utilisation dans la reconceptualisation globale de l’univers des produits de la mer, en concertation avec des professionnels de la filière. Les tendances identifiées serviront de clés d’entrée dans la mise au point de plans d’implantation, de mises en scène et d’animations en rayon.

Le rapprochement des produits frais, surgelés, appertisés, et du traiteur de la mer est déjà pressenti, afin de créer une offre construite et cohérente au sein des lieux de ventes. L’analyse des produits transformés a isolé des concepts qu’il va falloir appliquer aux produits frais. Ce transfert de l’innovation des produits transformés vers les produits frais a pour but de redynamiser le rayon frais et de l’adapter aux habitudes de consommation modernes.

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8 mars 2013

Mer du Nord : Projets d'aquaculture offshore dans les parcs éoliens allemands
 
Le programme allemand : ce n’est pas du vent, c'est du lourd !!!

En Mer du Nord, l’Allemagne planifie sa croissance bleue en expérimentant l'aquaculture en pleine mer au coeur de la Mer du Nord (sur une surface équivalente à la Bretagne) !!!

Eolien en mer : recherche d'un cadre législatif pour de l'aquaculture au sein des parcs

Source : BE Allemagne

Un groupe de chercheurs de la Faculté de droit de l'Université de Rostock (Mecklembourg-Poméranie occidentale), sous la direction de Detlef Czybulka, apporte son expertise à l'Institut Alfred Wegener (AWI) pour la recherche polaire et marine de Bremerhaven (Brême), membre de la Communauté Helmholtz. Il s'agit de statuer sur certains aspects juridiques de l'aquaculture au sein des parcs éoliens en mer, qui consiste à développer des élevages de poissons, de crustacés ou encore d'algues entre les fondations sous-marines des éoliennes. A Bremerhaven, les scientifiques ont mis au point depuis plus de dix ans différentes technologies d'aquaculture offshore. L'AWI est un leader mondial dans ce domaine.


Au sein du projet "Offshore aquaculture", l'équipe de recherche dirigée par Bela H. Buck, de l'AWI, examine les meilleurs emplacements pour l'aquaculture ainsi que les organismes appropriés à une telle culture. "Les parcs éoliens en mer sont souvent construits loin de la côte. Dans ces régions, le vent souffle plus fort et les courants sont très différents de ceux de la zone côtière. Tous les poissons, crustacés ou algues ne peuvent pas s'épanouir dans ces conditions difficiles. Ainsi, certaines espèces d'algues sont trop délicates et risqueraient de se déchirer lors d'une tempête en mer", indique M. Buck. Au sein de son équipe, il a donc été créé une liste d'organismes envisageables et, pour chaque espèce, ils ont décrit les conditions de température, de salinité et de nutriments nécessaires au bon développement des poissons, des crustacés ou des algues. Ces indicateurs ont ensuite été comparés par des scientifiques de l'Institut Johann Heinrich von Thünen (Brunswick, Basse-Saxe) avec des données issues de la baie d'Helgoland, qui ont créé des cartes montrant quelles espèces convenaient le mieux pour quel projet de parc envisagé ou déjà construit dans la zone économique exclusive (ZEE) de la mer du Nord.


"Pour un tel projet d'aquaculture, il n'y a pas encore de précédent juridique", explique Arkadiusz Mochtak, juriste. Le défi se trouve en fait dans la ZEE de la mer du Nord, où plusieurs législations se recouvrent ; il s'agit donc de faire coopérer le droit international, européen et national dans un cadre unique. En effet, concernant les installations en mer, il y a des juridictions très différentes. Plusieurs éléments doivent donc d'abord être clarifiés : à qui les développeurs potentiels d'aquacultures doivent s'adresser s'ils souhaitent développer un élevage de poissons, de mollusques ou de crustacés dans leurs parcs éoliens, quelles sont les demandes à effectuer et où celles-ci doivent-elles être adressées. Les juristes de Rostock ont pour objectif d'avoir clarifié dès 2015 toutes les conditions et exigences légales, afin de pouvoir par la suite juger de la rentabilité de l'aquaculture dans la ZEE de la mer du Nord. Il s'agit entre autres de sonder quelles normes environnementales concernant les fermes sous-marines et les organismes qui y vivent doivent être mises en place, et sous quelles conditions les produits peuvent être vendus.


Les chercheurs identifient également comme un problème majeur la question de savoir si les gestionnaires des parcs devraient être encouragés à tolérer une utilisation multifonctionnelle des installations dans l'espace relativement restreint de la mer du Nord. Les effets néfastes sur le milieu marin doivent en effet être maintenus aussi faibles que possible. L'objectif n'est pas seulement de s'approcher autant que possible d'une neutralité des émissions à l'échelle du parc, mais également de minimiser les risques pour la biodiversité, tels que les dégagements involontaires. Ceci s'avère particulièrement difficile pour l'élevage de poissons. En outre, selon ce que préconise la directive-cadre "Stratégie pour le milieu marin", l'approche anti-pollution doit être prolongée par une approche éco-systémique. "La ZEE de la mer du Nord, classée espace protégé Natura 2000 au niveau européen, ne doit en aucun cas être affectée. Ceci est déjà facilement réalisable grâce à un choix pertinent des sites, puisque que les parcs éoliens sont de toutes façons situés à l'extérieur des zones protégées", souligne Detlef Czybulka.

Pour en savoir plus : Institut Alfred Wegener (AWI)

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7 mars 2013

Lancement de la campagne du recensement conchylicole 2013


7 mars 2013 - Mer et littoral

Le Ministère délégué chargé du transport, de la mer et de la pêche, avec l’appui du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, organise le deuxième recensement de la conchyliculture.

Dès le mois d'avril 2013, une campagne de collecte d'information d’envergure nationale va être menée dans le domaine de la conchyliculture, reconduction du premier recensement conchylicole de 2002. Ce recensement fournira une photographie complète et détaillée de la conchyliculture française.

De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de l’enquête statistique de référence sur le monde conchylicole :
- près de 4 200 entreprises conchylicoles seront recensées sur l’ensemble du littoral métropolitain ;
- le recensement sera réalisé entre avril et juin 2013 ;
-  une centaine d'enquêteurs seront recrutés et formés par les Directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt pour effectuer ce recensement.

Qui est concerné ?
Toutes les entreprises conchylicoles sont concernées, quelle que soit leur taille. Elles représentent un élément important dans le tissu socio-économique local, et constituent des acteurs majeurs dans l'entretien du littoral. Le recensement concernera tous les coquillages élevés en France, à tous les stades d’élevage.

Quels sont les objectifs ?
- Améliorer la connaissance de la conchyliculture française, contribuer à lui donner une meilleure visibilité, et la situer dans le contexte européen et international ;
-  Mesurer l’évolution de ce secteur par rapport au premier recensement de 2002, et son adaptation, notamment face à la crise des surmortalités qu’il traverse depuis 5 ans ;
- Apprécier la production par bassin conchylicole et préciser les données territoriales : le recensement permettra d'évaluer la contribution de chaque bassin conchylicole et de chaque département à la production nationale ;
- Constituer un outil d’aide à la décision qui contribuera à la définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la conchyliculture.

Disponibles dès la fin de l’année 2013, les premiers résultats du recensement pourront être utilisés à la fois par les conchyliculteurs eux-mêmes, par les organisations professionnelles, les chercheurs, et les pouvoirs publics. Leur exhaustivité en fera une base chiffrée de référence pour l’ensemble de la filière.

En 2001, près de 3 800 entreprises conchylicoles commercialisent 187.400 tonnes de coquillages dont 109.000 tonnes d'huîtres et 73.200 tonnes de moules. Les conchyliculteurs exploitent 20.000 hectares répartis sur le littoral métropolitain.

La conchyliculture en bref :

Principal producteur d'huîtres de l'Union Européenne, la France est en première place en valeur pour l'ensemble de l'aquaculture dans le peloton serré des cinq principaux producteurs qu'elle forme avec l'Espagne (premier en tonnage), le Royaume-Uni(second en valeur), l'Italie et la Grèce.

Ventes de coquillages d’élevages pour la consommation
                                                 Tonnes      Millions d'euros
Huîtres                                      80 649          346,6
Moules                                      70 339         131,6
Autres coquillages                        2 251           12,4
Total                                        153 240         490,6
Source : Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture - Enquête aquaculture 2010

La conchyliculture emploie 16.800 personnes représentant 9.200 équivalent Equivalent Temps Plein (ETP) et se caractérise par une activité saisonnière marquée.

En savoir plus sur la conchyliculture : MDD

Consulter les résultats du premier recensement conchylicole de 2002, cliquer Agreste

Le recensement : textes de référence
- Règlement (CE) n°177/2008 du Parlement européen et du Conseil du 20 février 2008 établissant un cadre commun pour le développement de répertoires d’entreprises utilisées à des fins statistiques
- Règlement (CE) n 762/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 relatif à la communication de statistiques sur l'aquaculture par les États membres et abrogeant le règlement (CE) no 788/96 du Conseil
Loi n°51-711 du 7 juin 1951 sur l'obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques.
-Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés CNIL (www.cnil.fr) : Déclaration des traitements automatisés réalisés envoyée...

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Des pêcheries d’huîtres hollandaises obtiennent la certification MSC

Source : Marine Stewardship Council

Les deux pêcheries de l’Association des Huîtres Hollandaises viennent d’obtenir la certification selon le Référentiel du Marine Stewardship Council pour des pêcheries durables et bien gérées. Les huîtres plates indigènes (Ostrea edulis) et les huîtres creuses du Pacifique (Crassostrea gigas) capturées par ces pêcheries peuvent désormais porter le label bleu du MSC. C’est une assurance pour les professionnels et les consommateurs que le produit vient d’une source durable. L’évaluation a été conduite par l’organisme de certification indépendant Intertek Moody Marine.
Au sujet de la pêcherie d’huîtres hollandaises

Les pêcheries d’huitres sont situées en Hollande, dans la région côtière de l'Escaut oriental (Oosterschelde) et du Lac de Grevelingen (Grevelingenmeer). Il y a environ 30 entreprises et entrepreneurs directement impliqués dans ces pêcheries qui gèrent ensemble la presque totalité de l’approvisionnement en huîtres hollandaises. Les huîtres plates et les huîtres du Pacifique sont pêchées au moyen d’un ‘kor’, un filet spécial qui racle les huîtres du fond. Les membres de l’Association des Huîtres Hollandaises capturent environ 700 000 huîtres plates et environ 35 millions d’huîtres du Pacifique par an. Les deux pêcheries utilisent un système de Capture et Grossissement (Catch and Grow - CAG) pour le développement des stocks d’huîtres. Il n’y a pas de TAC (Total Admissible de Capture) car c’est une pêcherie à recrutement assisté. Les huitres sont principalement sur les marchés belge, allemand, français et italien.
« Fiers de la certification MSC »

Jaap de Rooij, secrétaire de l’Association des Huîtres Hollandaises commente : « En obtenant la certification MSC, le secteur de l’huître hollandaise a prouvé que les huîtres de Hollande sont capturées de manière durable. Le secteur est très fier rejoindre les autres coquillages et crustacés déjà certifiés MSC. »
Une réponse à la demande croissante de fruits de mer certifiés MSC

Nathalie Steins, Responsable du MSC au Benelux, ajoute : «Je félicite l’Association des Huîtres Hollandaises pour l’obtention de la certification MSC. Les huîtres en provenance de ces pêcheries nous permettent de répondre à une demande croissante en fruits de mer certifiés MSC sur le marché d’Europe du Nord. »

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Mortalité des jeunes huîtres en 2012 : dispositif de soutien à la filière ostréicole

Source : herault.equipement.gouv.fr

Afin de venir en aide aux exploitations touchées par le phénomène des mortalités exceptionnelles de jeunes huîtres une nouvelle fois constatée en 2012, le ministère chargé de l’agriculture a mis en place un dispositif de soutien composé de 2 mesures :
  • l’indemnisation des pertes de récolte et de fonds,
  • l’aide à l’allègement des charges financières (FAC).
Indemnisation des pertes de récolte et des pertes de fonds

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
  • avoir déposé une déclaration de surmortalité à la DDTM avant le 31/12/2012 ;
  • avoir envoyé la déclaration annuelle de production pour 2011 à la DDTM ;
  • être à jour de l’ensemble des cotisations professionnelles obligatoires régionales et nationales dues au moment du dépôt de la demande ;
  • avoir des factures acquittées pour justifier de l’achat de naissain.
Les pertes de récoltes sont les productions (naissains prêts à coller ou huître de ½ élevage) qui auraient dû être commercialisées en 2012. Les pertes de fonds sont les quantités de naissain qui auraient dû servir au garnissage des structures d’élevage.

Tous les calculs sont basés sur le barème d’indemnisation spécifique Méditerranée.

Le taux d’indemnisation est de 12% du montant des dommages pour les pertes de récolte et de fonds.

Le montant maximal de l’indemnité est plafonné à 12% du chiffre d’affaires moyen de la production d’élevage ostréicole, calculé sur les 5 derniers exercices, en enlevant le meilleur et le moins bon (attestation comptable ou reconstitution du chiffre d’affaires).

L’indemnité sera plafonnée si les besoins exprimés sont supérieurs à l’enveloppe allouée au département.

Un taux de pertes de mortalités naturelles forfaitaire de 10% est appliqué au taux de pertes déclaré. Toutes les règles d’indemnisation tiennent compte de la déduction de ce taux.

Le montant des pertes doit dépasser 1 000 €. De plus, les pertes de récolte doivent :
  • être supérieures ou égales à 30% ;
  • représenter au moins 13% du chiffre d’affaires moyen.
Le montant minimum à verser doit être supérieur à 120 €.

Aide à l’allégement des charges financières

Cette mesure vise à prendre en charge les intérêts de l’année 2012 sur les échéances des prêts bancaires professionnels à moyen et long terme, d’une durée supérieure ou égale à 24 mois, bonifiés et non bonifiés, hors prêts fonciers.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
  • être une structure éligible : exploitation individuelle ostréicole, GAEC, EARL ou une personne morale ayant pour objet l’exploitation de concession ostréicole et dont au moins 50% du capital est détenu par des exploitants ostréicoles à titre principal.
  • avoir une chiffre d’affaires ostréicole au moins égal à 50% du chiffre d’affaires total de l’exploitation sur le dernier exercice comptable 
  • avoir constaté une mortalité sur le naissain ou sur le demi élevage d’au moins 50% déduction faite du taux de perte naturelle ;
  • être à jour de l’ensemble des cotisations professionnelles obligatoires régionales et nationales dues au moment de la demande.
Un plafond est appliqué de :
  • 10% de l’échéance annuelle (intérêts et capital) des prêts professionnels,
  • 20% de l’échéance annuelle (intérêts et capital) des prêts professionnels pour les jeunes ostréiculteurs et les récents investisseurs,
  • au montant des intérêts de l’année 2012.
  • Le montant minimum à verser doit être supérieur à 300 €.
Les dossiers doivent être déposés au plus le tard le 25 mars 2013 au Comité Régional Conchylicole de Méditerranée (CRCM - Maison de la mer, Quai Guitard, 34140 MEZE).

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Le 6 Mars 2013

Algues vertes, action de l'Etat : le coup de gueule de Goulven Brest, le président des producteurs d'huîtres


Le président du comité national des conchyliculteurs a décidé de démissionner après 15 ans de mandat. Qualité de l'eau, lutte contre la mortalité des naissains, Goulven Brest est en colère contre l'Etat qui "n'a pas pris en compte" les urgences de la profession.



Au Salon de l'Agriculture, France 3 Paris-Ile-de-France revient avec lui sur les raisons de sa décision. Le président du Comité national de la Conchyliculture, Goulven Brest, au salon de l'agriculture lundi 25 février 2013

Goulven Brest a tout de même assuré une présence des ostréiculteurs au Salon de l'Agriculture au stand Terre et Mer. ce sera son dernier en tant que Président du Comité National de la Conchyliculture. En juin prochain, sa démission prendra effet. Un coup de tonnerre dans la profession qu'il défend depuis 15 ans. Mais aujourd'hui, il estime "ne plus avoir la capacité de mener à bien les actions nécessaires à la défense des intérêts de la conchyliculture".

Un euphémisme si l'on se réfère à sa lettre de démission remise au début du mois au ministre de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier. "Je constate n'avoir pas réussi à faire prendre en compte par l'Etat la nécessité de mettre en oeuvre un politique forte et efficace de reconquête de la qualité des eaux dans les secteurs proches de zones conchylicoles ou de gisements coquillers" écrit-il avec amertume. En clair, les ostréiculteurs sont les parents pauvres des ministères, Agriculture ou Pêche, et font les frais des arbitrages politiques ou budgétaires dans le délicat dossier de la qualité des eaux.

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Norvège, modèle aquacole de l'Union Européenne ?

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Productions aquacoles selon le niveau trophique des espèces


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Aquaculture : Impact environnemental par groupe d'espèces
(cliquer sur l'image pour agrandir)
Conchyliculture et algoculture sont les deux activités aquacoles qui ont le moins d'impact sur l'environnement. Au contraire, l'élevage des coquillages et la culture des algues améliorent la qualité des eaux, côté eutrophisation.... Mais pour certains, la conchyliculture prend trop de place !!!

Pour en savoir plus : Blue Frontiers : La gestion des coûts environnementaux en aquaculture

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Le 5 mars 2013

Concours Général Paris

Concours Général Agricole :

Palmarès pour les huîtres, Voici le palmarès, coordonnées des ostréiculteurs à l’appui.

Pour connaitre l'ensemble des résultats, cliquer Ici


Trois ostréiculteurs ont été médaillés au Salon de l'agriculture. Explications sur le concours et ses retombées.
Olivier Laban remet les jeunes huîtres en poche.

Trois ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont été primés, la semaine dernière, au Salon international de l'agriculture à Paris. Dont le président, Olivier Laban, actuellement occupé à mettre les jeunes huîtres en poche (lire par ailleurs). Il explique l'organisation de ce concours et le bénéfice qu'en retirent les consommateurs, les producteurs et le bassin d'Arcachon.

« Sud Ouest ». Comment est organisé ce concours des huîtres creuses ?

Olivier Laban. On ne peut concourir qu'avec une huître numéro 3, la plus consommée, issue d'une production d'au moins 10 tonnes. Les huîtres sont présentées par une commission composée du personnel démarche qualité du comité régional, d'Ifremer et des affaires maritimes. Chaque producteur remet un échantillon de 24 huîtres, qui part cacheté à Paris. Le concours s'est déroulé lundi dernier dans la même enceinte que les autres produits de bouche (alcools, fromages…). Le jury, composé de représentants de la profession, de consommateurs et d'administrations centrales, note en premier l'aspect visuel. Extérieur, d'abord, avec la forme de l'huître, la propreté, la qualité de la coquille, dure ou friable. Intérieure, ensuite, avec la nacre, l'absence de trace noire, une huître plus ou moins pleine. Puis il juge le goût, la longueur en bouche, l'odeur et puis surtout la texture.

Combien d'ostréiculteurs ont concouru cette année ?

Nous étions neuf. Comme l'an dernier. Mais un peu moins que les années passées. On sent bien qu'il y a moins d'huîtres, que les producteurs galèrent moins pour les vendre, ou ont peut-être moins besoin de ce genre de reconnaissance.

Pourquoi n'y a-t-il pas eu de médaille de bronze ?

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D'autres ostréiculteurs investissent dans un stand


Les exposants n'y ont pas ressenti d'effet lié au 50e anniversaire. Mais Paris reste Paris, à condition d'être bien placé….

Tous ceux qui ont misé sur cette 50e édition du Salon de l'agriculture pour faire leur beurre en sont pour leurs frais. « Vous avez, vous, quelque chose d'extraordinaire pour cette occasion ? » interroge un exposant. La réponse est dans la question...

« Là-haut, c'est l'antichambre de la mort », jure un vendeur de vin qui s'y est aventuré. Sans aller jusque-là, il est vrai que les lieux sonnent un peu creux. Et font trembler les stands des régions Aquitaine et Poitou-Charentes, qui n'ont qu'une crainte : y être envoyés l'an prochain, après cette édition 2013 où ils étaient idéalement situés, juste au-dessus des bêtes.

« C'est un peu la loterie et c'est regrettable », explique Laurent Chiron, producteur de marennes-oléron à l'Éguille (17). Pour son stand d'une superficie de 35 mètres carrés, l'ostréiculteur a déboursé 12 000 euros - plus les charges -, somme qui, pour la première fois en cinq ans, devraient être amortie.

« Selon l'emplacement, ça varie du simple au double. Et, cette année, c'est super. Nous ne sommes qu'un grain de sable, un petit carré sur un immense salon et qui se déplace chaque année… » L'organisation, en effet, encaisse l'acompte de 50 % et indique courant janvier où se situera le stand. Stress assuré. Sur le même créneau, Christine Badets, productrice d'huîtres du Ferret (33), va à Paris chaque année depuis 1968. Elle ne se plaint pas trop, même si elle estime que « les stands sont trop chers ». Elle qui s'attendait à avoir une place face à son comptoir a eu la mauvaise surprise de découvrir une vue plongeante sur un mur qu'elle trouve trop proche. Un huissier viendra trancher.

Plus d'Aquitains cette année...

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Finistère. Aqua B transforme les algues alimentaires

Source : Ouest France

Les algues alimentaires d'Aqua B ont le vent en poupe. Installée dans la criée désaffectée de Lesconil, la société est primée pour son dynamisme.

Site web : Marinoe

Entretien avec Patrick Plan, patron de Aqua B.

Il y a vingt ans, avec votre épouse biologiste, vous créez à Treffiagat un laboratoire de recherche et de développement sur les cultures d'algues en mer. Un sacré pari ?

Plus qu'un pari, une partie de poker. Il a fallu six ans pour prendre forme, trouver le bon produit. On avait détecté des produits bio et diététiques. On a trouvé des choses agréables à manger. Quand on a su cultiver, il n'y avait pas de marché. On a passé notre énergie à commercialiser et à créer des produits. Mais on ne s'est jamais dit qu'on n'y arriverait pas.
Beaucoup d'énergie pour convaincre ?

Il fallait discuter. Pour nous, il y a un avant et un après « la vache folle ». La population qui consomme bio s'interroge sur ce qu'elle mange. Les algues sont une nouvelle proposition. Comme les champignons, on n'en mange pas tous les jours. Nous étions humbles, à l'écoute. Dans les salons, les jeunes s'intéressent aux algues jusqu'à 12 ou 13 ans, puis pas du tout jusqu'à 25 ans, et ils y reviennent. Surtout les femmes de plus de 25 ans pour les parfums des algues à intégrer dans les repas. Les laminaires développent les contrastes en bouche.
À Lesconil, vous avez eu la possibilité de vous agrandir.

Il y a sept ans, la criée et les magasins de marée ont fermé. On a repris tous les locaux qui devenaient des friches industrielles. On a besoin de quais, d'eau de mer et de bâtiments pour notre activité, ça nous convenait pour nous développer. Aqua B remploie 17 salariés.
De quel type de goémonier disposez-vous ?

Un petit goémonier, équipé d'un scoubidou, qui peut se faufiler près des rochers. C'est un patron-pêcheur qui est à la barre. Par an, il ramasse 250 tonnes d'algues fraîches que nous transformons. Nous avons des bassins pour stocker les algues, 24 heures pour les saler ou déshydrater. Ensuite, ce sont les opérations de broyage, mise en sachet, préparation...

Où sont vendus les produits Aqua B ?

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Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et le ministre délégué chargé de l'Economie solidaire et de la Consommation Benoît Hamon ont signé le 1er mars une convention visant 200 emplois d'avenir d'ici 2014 dans la filière agricole biologique.

Dispositif du gouvernement, les emplois d'avenir permettent aux entreprises d'embaucher des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas diplômés et à la recherche d'un emploi. L'Etat finance notamment 75% du salaire brut du jeune à hauteur du SMIC.

Cette convention a été signée avec la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) qui rassemble environ 10.000 producteurs bio, lors d'une visite des ministres au salon de l'agriculture de Paris. Sur place, ces derniers ont parrainé la signature du premier de ces 200 emplois d'avenir, entre un jeune et la Fnab, "pour un poste de webmestre à temps plein", selon le communiqué des ministères en soulignant qu'il s'agit "des premiers emplois d'avenir recrutés dans le secteur agricole".

Dans le cadre de cette convention, soixante contrats seront conclus en 2013, puis les 140 autres seront mis en œuvre en 2014. Les jeunes recrutés exerceront dans les groupements régionaux de l'agriculture biologique (GRAB) et dans les fermes bio, membres de la fédération.

Le ministre de l'Agriculture a annoncé un nouveau plan en juin 2013 visant à doubler le pourcentage de surfaces agricoles utiles (SAU) bio d'ici fin 2017, par rapport à fin 2012. Soit 8% de SAU. Selon la Fnab, les travaux préparatoires du plan "Ambition bio" devraient s'achever au printemps 2013.

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Directive Nitrates : les zones vulnérables en 2013


Source : Ministère de l'Ecologie

La directive européenne 91/676/CEE dite Nitrates a pour objectif de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole. En France, elle se traduit par la définition de territoires (les "zones vulnérables") où sont imposées des pratiques agricoles particulières pour limiter les risques de pollution (le "programme d’action"). Ces territoires et ce programme d’action font régulièrement l’objet d’actualisations.

Ces zones ont été révisées en 2012 sur la base des résultats de concentrations des eaux souterraines et superficielles observés en 2010-2011.

Aujourd’hui, environ 55 % de la surface agricole de la France est classée en zone vulnérable, cela correspond aux régions où l’activité agricole est la plus importante. Cette révision s’est traduite par le classement de 1 440 communes supplémentaires aux quelque 18 400 communes déjà concernées, essentiellement localisées dans les bassins Adour Garonne, Loire Bretagne, Rhône Méditerranée et Seine Normandie. 617 communes ont été déclassées au vu de l’amélioration ponctuelle de la qualité des eaux superficielles et souterraines traduisant les efforts réalisés par les agriculteurs dans la maîtrise des pollutions azotées ; ces communes déclassées sont essentiellement localisées dans les bassins Adour Garonne et Artois Picardie.

Les cinquièmes programmes d’actions en cours de concertation s’appliqueront sur ce nouveau zonage.

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A l'occasion d'une visite conjointe au salon de l'agriculture, vendredi 1er mars, les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont annoncé un assouplissement des mesures du programme national d'actions nitrates en faveur de l'élevage.

Ils précisent ainsi défendre le stockage au champ du fumier compact pailleux pendant 10 mois afin de limiter les investissements en stockage pour les éleveurs. Pour les mêmes raisons, les ministères précisent que les besoins en stockage demandés par la réglementation seront évalués en fonction de la charge azotée des effluents afin de tenir compte des différences géographiques et des différents types d'élevage.

Par ailleurs, une période transitoire pour l'application des nouvelles normes est prévue, jusqu'en 2016, pour certaines catégories d'effluents ; le seuil de pente au-delà duquel l'épandage de fertilisants est interdit a été relevé et les mesures relatives aux cultures intermédiaires piège à nitrates (CIPAN) seront fixées au niveau régional afin de pouvoir s'adapter aux spécificités locales.

Le ministère précise que le dispositif global sera prochainement soumis à l'avis de l'autorité environnementale puis à la consultation du public et sera "défendu" au niveau communautaire.

Florence Roussel
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4 mars 2013

Farines animales : à quand un peu de bon sens ?

Source : Agriculture Environnement

La nouvelle ne pouvait tomber à pire moment. En plein scandale sur la viande de cheval, la Commission européenne a confirmé le retour des farines animales, ou plutôt des PAT (pour protéines animales transformées) issues de volailles et de porcs, dans l’alimentation des poissons d’élevage.

La ministre de l’Écologie, Delphine Batho, a vivement réagi, déclarant penser « le plus grand mal » de cette décision. « Ce n’est pas dans la logique de la chaîne alimentaire que de donner de la viande à manger à des poissons », s’est-elle indignée. Afin de rassurer le consommateur, elle propose d’ajouter à la panoplie des labels existants un nouvel étiquetage : le « sans farine animale ». La réaction de la ministre n’est malheureusement pas isolée. Bien qu’approuvée en juillet 2012 par les experts des États-membres de l’Union européenne, la décision de Bruxelles a soulevé en France un concert d’indignations. Le président de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet (PS), l’a qualifiée de « triple erreur, à la fois sanitaire, environnementale et éthique ». Le président de la Confédération de la boucherie, Christian Le Lann, s’est de son côté dit « indigné », estimant qu’« une fois de plus, Bruxelles cédait aux pressions de l’industrie agroalimentaire ». Quant à l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), elle a dénoncé une mesure « contreproductive et inopportune ». « Nous maintenons que ces matières premières, interdites suite à la crise de la vache folle, auraient dû le rester », écrit l’Association de défense des consommateurs.

À force de cultiver l’ignorance, on laisse grandir les peurs inutiles. Faut-il rappeler que cet assouplisssement proposé par l’Union européenne concerne des PAT constituées de matières premières issues de volailles et de porcs, c’est- à-dire d’animaux qui n’ont jamais été infectés par le prion ? Évoquer la vache folle dans ce contexte relève donc du pur amalgame.

En outre, l’aquaculture européenne est en pleine expansion. Elle a progressé de 35 % en l’espace de dix ans, et produit aujourd’hui près de 2 millions de tonnes de poissons et de crustacés par an. Même si l’usage des farines de poisson représente aujourd’hui 13% de la ration alimentaire des poissons d’élevage, contre 45% en 1995, le besoin de ces farines a explosé : il est estimé à plus de 5 millions de tonnes. Ce qui explique que 80 % du poisson pêché par les navires norvégiens en Atlantique Nord finissent dans les estomacs... des poissons d’élevage ! Ces PAT constitueraient donc un « substitut précieux aux farines de poisson », estime avec raison la Commission européenne. « Techniquement et écologiquement, réutiliser ces sous-produits est un bon choix », confirme Jean- Louis Peyraud, directeur de recherches à l’Inra.

Mais en France, le bon sens ne prévaut pas. C’est la vox populi qui dicte sa loi. Or, tout écologiste qui se respecte – Delphine Batho en tête – devrait se réjouir de l’évolution positive d’un dossier paralysé pendant trop d’années en raison de craintes injustifiées.

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Aquaculture : pour des labels de qualité

Source : France 3 Aquitaine

Face aux diverses crises alimentaires, certains acteurs de l'agro-alimentaire veulent  rassurer le consommateur. Comme Aqualande qui demande la création de label et de charte sur le mode d'élevage.



Après le scandale de la viande de cheval et le retour des farines animales pour nourrir les poissons d'élevage, nous n'avons plus confiance en ce que nous avons dans nos assiettes. Du côté du poissons d'élevage, Aqualande, le  groupe français leader dans le secteur de l’aquaculture, veut jouer la transparence et le faire savoir.
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Les truites ont «besoin de protéines animales car elles sont carnivores.»

Alors que la commission européenne a donné son feu vert pour le retour des farines animales dans les élevages de poissons, le Président de la République s'y est vigoureusement opposé.

Si le véto de François Hollande, annoncé samedi lors du salon de l'agriculture à Paris, contre la réintroduction des farines animales en France soulage une partie des consommateurs nordistes, certains pisciculteurs de la région sont sceptiques. Ils n'y voyaient « aucun danger » sanitaire.
Au Petit poissonnier, rue de Wazemmes à Lille, la clientèle semble ravie de la décision prise par le Président Hollande. Le 14 février, l'annonce de la commission européenne de réintroduire, en juin, les protéines animales dans la nourriture des poissons avait ravivé l'inquiétude de Marie, une des clientes rencontrée sur place : « Pourquoi souhaite-t-on réintroduire des farines animales après la crise sanitaire de la vache folle ? », questionne-t-elle. Olivier, le responsable de la boutique lilloise précise que « ce ne sont pas les mêmes farines animales dont on parlait pendant la crise bovine, mais bien des protéines animales sans danger pour la santé ». Une réponse qui laisse la cliente dubitative.

Une décision qui ne ravit pas les éleveurs de truites

Keith, gérant de la société piscicole du Nord et spécialiste de la truite à Marcoing, ne comprend pas l'interdiction de ces farines animales sur le territoire français. « Il n'y a pas de raison qu'elles soient interdites. La science n'a pas démontré qu'elles étaient dangereuses », estime-t-il. Avant de poursuivre : « il faut rappeler que les truites sont carnivores et non herbivores comme les ruminants. On ne peut donc pas faire de comparaison entre les farines de la vache folle et celles que l'on donne aux poissons ».

Un avis partagé par Régis, éleveur à Cavron Saint-Martin, dans le Pas-de-Calais. « Aujourd'hui, nous les nourrissons exclusivement à base de céréales ». Mais pour ce gérant de l'entreprise familiale Loeuillet frères, spécialisée dans la vente directe aux particuliers, en gros et demi gros, les protéines apportent un plus dans la nourriture des poissons : « Goûtez une truite nourrie aux céréales et une autre à la viande, vous constaterez la différence en terme de goût. »

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S'il n'est pas contre l'introduction des farines animales pour les poissons d'élevage, Paul Vieille s'y opposera fermement pour les vaches. En 2000, l'éleveur de Mouchamps (Vendée) avait été victime d'un cas de vache folle.

Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris le retour des farines animales pour les poissons d'élevage ?

En fait, le bruit courait depuis quelque temps déjà. Je m'y attendais un peu. Et puis cette annonce intervient en pleine crise de la viande de cheval. Une crise qui démontre que le consommateur a encore une fois été trompé.

Vous avez été victime d'un cas de vache folle en 2000. Ces farines qui reviennent, ça vous paraît une bonne chose ?

On sait que pour nourrir les poissons d'élevage, on va racler le fond des mers et on détruit les milieux naturels pour leur donner des farines de poissons. Dans le même temps, on détruit des tonnes et des tonnes de protéines animales. Sur un bovin abattu, il faut savoir qu'on consomme 40 % seulement du poids vif de l'animal. Ça veut dire que 60 % ne sont pas valorisés. C'est un gâchis extraordinaire. C'est un choix de pays nanti. Il peut donc y avoir une certaine cohérence à donner des farines animales aux poissons, d'autant qu'ils en consomment déjà. Mais il faut des conditions de précaution pour les matériaux à risques qui, eux, doivent absolument partir à l'incinération.

L'Europe envisage déjà d'autoriser ces farines animales pour les volailles et les porcs à l'horizon 2014. Est-ce que vous craignez que ce soit ensuite le tour des bovins ?

(...)

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Les pisciculteurs du Grand Sud disent «non» à l'utilisation de farines d'animaux terrestres, pourtant à nouveau autorisée par la commission européenne.

Qu'on se le dise, les pisciculteurs français ne veulent pas nourrir leurs poissons avec des farines d'animaux terrestres ! Même si la Commission Européenne vient de donner son feu vert pour une autorisation à compter du 1er juin prochain.

«Rien que cette autorisation nous inquiète, car elle inquiète le consommateur. Le nombre de mails et de coups de fils de demandes d'informations que nous recevons depuis cette annonce nous le montre» assure Stéphane Dargelas, directeur commercial d'Aqualande, numéro 1 français de la truite fumée. Avec ses marques Ovive et Landvika, la coopérative landaise représente plus de 70 % de la production française, avec une trentaine de piscicultures, dans les Hautes-Pyrénées (Soulom et Lau Balagnas), en Lot-et-Garonne (Casteljaloux), en Languedoc-Roussillon et dans son berceau des Landes.

«Nous avons décidé dès 1996 et la crise de la vache folle de ne plus donner de FAT (farines d'animaux terrestres) à nos truites. Nous resterons sur cette position : elles n'apportent rien de plus sur le plan nutritionnel, l'avantage en coûts est faible, et surtout c'est une question de respect de nos consommateurs» précise Stéphane Dargelas. L'alimentation des truites est donc composée, chez Aqualande, de 75 % de farines végétales (céréales et protéagineuses sans OGM) et de 25 % de farines de poissons pêchés sous quotas provenant du Pérou et du Chili.

«La qualité est contrôlée par des organismes tiers, avec des tests ADN et d'autres pour s'assurer de l'absence d'OGM», ajoute-t-il. Pour rassurer le consommateur, la coopérative landaise prépare pour avril un nouvel étiquetage précisant la nature de l'alimentation de ses poissons.

Les pisciculteurs indépendants comme Jean-Christophe Couribaut à Lombres (Hautes-Pyrénées) sont sur la même longueur d'ondes. «Je nourris mes poissons avec des farines bio certifiées par Qualité France et je continuerai» affirme-t-il. «C'est une histoire de business. Les industriels préfèrent avoir des FAT comme ingrédient de base, moins cher que les farines de poissons. Moi je paye peut-être plus cher, mais j'ai un produit de qualité», analyse-t-il.

Si les producteurs français paraissent se retrouver sur cette ligne, le consommateur devra tout même se montrer vigilant dès le mois de juin prochain, sur la provenance et l'alimentation des truites, saumons, bars ou autres daurades d'élevage, et bien plus encore des poissons tropicaux. «Plus la provenance est éloignée de la France, plus le risque sera grand», estime Stéphane Dargelas....

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Le député européen Alain Cadec s'oppose au retour des farines animales pour l'alimentation des poissons d'aquaculture.
A la suite de l'adoption du règlement du 16 janvier sur la prévention, le contrôle et l'éradication de certaines encéphalopathies spongiformes transmissibles, la Commission européenne propose de lever l'interdiction des farines animales pour nourrir les poissons d'élevage. A partir du 1er juin, les poissons d'élevage et autres animaux d'aquaculture pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille. La Commission projette également d'autoriser l'utilisation des protéines animales transformées dans l'alimentation des porcs et des volailles à partir de 2014.
«Depuis l'interdiction des farines animales transformées pour la nourriture des non-ruminants, le nombre de maladies de la vache folle (ESB) a très fortement baissé en Europe. La proposition de la Commission est un très mauvais signal dans le contexte du scandale de la viande chevaline», explique le Député européen Alain Cadec.
«Je pense qu'en autorisant les farines animales pour les poissons, la Commission fait une grave erreur. Ce n'est pas parce que nous avons réussi à réduire le nombre de cas de maladies liés à la nourriture des non ruminants que nous devons réduire notre vigilance face aux risques sanitaires. Je m'oppose strictement à la levée de cette interdiction», a déclaré le vice-président de la Commission de la pêche.
Ouest-France  

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Marseille : dans le sillage du poisson bio

Source : La Provence

Tracés depuis leur éclosion jusqu'à l'étal du poissonnier, les loups et dorades issus de l'aquaculture biologique présentent des garanties susceptibles de rassurer les consommateurs en ces temps de doutes et d'incertitudes

Les granulés sont constitués à 44,50 % de farine de poissons, additionnés de céréales et de protéines végétales.

Armés d'une pince spéciale, Aurélien et ses assistants ont entamé le marquage de la pêche du jour. À peine sortis des cages où ils ont grandi pendant deux à trois ans et avant d'être figés dans la glace, des milliers de loups et de dorades vont ainsi être "pin'sés" un à un, pendant plusieurs heures, marqués d'une étiquette sur laquelle figure un code ésotérique, constitué de lettres et de chiffres.

Un travail long et fastidieux qui constitue pourtant une double garantie, à la fois pour l'entreprise et le consommateur. "Faire du poisson bio, c'est peut-être plus lucratif que le poisson traditionnel, mais c'est énormément de travail et de contraintes ; c'est surtout une éthique et on y croit, explique Aurélien Bergeron, chef d'exploitation de la société Provence Aquaculture dont il a repris l'activité il y a un an ; une petite entreprise de trois salariés basée depuis l'origine sur l'archipel du Frioul, au coeur de la rade de Marseille et de la partie terrestre du Parc national des Calanques.

Et d'ajouter : "Grâce à cet étiquetage, pour chaque poisson, il est possible de remonter jusqu'à l'éclosion de l'oeuf qui lui a donné naissance et reconstituer ainsi toute son histoire. Nous pouvons par exemple identifier les différentes cages dans lesquelles il a vécu, mais aussi retrouver ce qu'il a mangé avant et après son arrivée chez nous, le rythme auquel il s'est développé, etc."

Composition invariable

Premier établissement aquacole français à avoir obtenu la très convoitée certification "bio" pour ces deux espèces - c'était en 2002 -, la ferme du Frioul produit chaque année environ 45 tonnes de loups et 15 tonnes de dorades. Poissons qu'elle reçoit sous forme d'alevins d'à peine 5 à 15 g fournis par l'entreprise Poissons du Soleil basée à Sète (Hérault) et sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime).

Les animaux seront ensuite nourris pendant 16 à 28 mois pour les dorades et 18 à 30 mois pour les loups jusqu'à atteindre leur poids commercialisable, soit 400 g. Placés tout au long du processus dans des cages flottantes d'une capacité de 100 à 400 m³ ancrées dans la calanque de Pomègues, les poissons sont alimentés à la main, une fois par jour, au moyen de granulés certifiés bio et contrôlés deux fois par an par le bureau Véritas.

Des "croquettes" flottantes dont le diamètre compris entre 2 à 7 mm est adapté à la dimension de la bouche des poissons en fonction de leur espèce et de leur âge. Leur composition en revanche est invariable : une majorité de résidus de poissons (44,50  %) associés à des céréales et des protéines végétales. Quant à la quantité distribuée, elle varie en fonction de la température de l'eau.

Un poisson "plus ferme et mieux équilibré"...

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Archives INA

1966
La culture des huîtres en Bretagne



21 déc. 1966
06min 46s

La culture des huîtres est pratiquée en Bretagne, notamment à Brest, Cancale et à La Trinité sur Mer. A Brest, M. BERTHOU explique le processus d'élevage d'une huître en haut profonde. M. DERRIEN, président de la Coopérative de Cancale évoque les solutions de captage. Enfin, explication pour ouvrir une huître et dégustation.

Production
Office national de radiodiffusion télévision française Rennes
Générique
Journaliste : Fabre, Georges

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1969
Des japonaises à Marennes



15 oct. 1969
05min 50s

Des Japonaises à Marennes : Reportage sur l'importation de 76 tonnes de naissains d'huîtres japonaises dans le bassin de Marennes. En effet, les huîtres françaises sont trop vieilles et ne poussent plus. Les Japonaises s'adaptent bien dans les eaux françaises et arrivent plus vite à maturité.
Images de la baie de Sendaï, au Nord du japon, où on vit de la culture des huîtres. Divers plans des ostréiculteurs japonais
Autres plans des ostréiculteurs français de Marennes au travail.

Production
Office national de radiodiffusion télévision française Poitiers
Générique
Journaliste : Rambeau, Yves
Journaliste reporter d'images : Sauvage, Henri
Monteur : Martinez, Hélène
Opérateur de prise de son : Martinez, Alain

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Pub. Huître Marennes Oléron



01 oct. 1988
00min 10s
Production

Producteur, Saint-Yrieix sur Charente : Maximum Vidéo
Générique
réalisateur
LEGARGEANT Yann

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Pub. Huître Marennes Oléron



19 oct. 1993
00min 09s

Production
Agence, Paris : Grand Public

Générique
réalisateur
Simon Gérard

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Le 2 mars 2013

Saumon de Norvège : un autre pavé dans les surgelés Findus !

Quand Findus fait la promotion de ses pavés de Saumon de Norvège dans le magazine LSA, le Nouvel Observateur lance un pavé dans les cages à saumon : « La vérité sur ce que vous mangez » en relai avec une vidéo qui fait le buzz sur le net.

Pavés de Saumon de Norvège Findus

Findus choisit les saumons de Norvège, élevés dans les fjords norvégiens, pour faire ses pavés surgelés. Le poisson est sans arête et sans peau et est conditionné sous vide, individuellement.
Les pavés surgelés de Findus peuvent être cuits au micro-onde, en 2 minutes 30 secondes à 750 W, ou à la poêle, à feu doux, en 14 minutes. Il est possible de les préparer au court-bouillon ou au four.
Les Pavés de Saumon de Norvège sont emballés en boites.
Position du produit sur le marché : Etant l'un des leaders dans la vente des produits surgelés à base de poisson, Findus réalise un chiffre d’affaire de 242 millions d'euros en 2011. D’après LSA : Pavés de Saumon de Norvège Findus

Scandale du saumon d’élevage


France 3. Pièces à conviction : Assiette tous risques (janvier 2012)
  
« La vérité sur ce que vous mangez » par le nouvel Observateur

"La vérité sur ce que vous mangez" : c'est l'enquête de la semaine du nouvel Observateur... Toujours au chapitre de l'agro-alimentaire, le nouvel Observateur épingle quelques-unes des pratiques douteuses qui semblent très répandues...

Un exemple parmi beaucoup d'autres : on apprend que les éleveurs de saumon ont à leur disposition un nuancier de couleurs, une sorte de peinture pour rendre le saumon plus appétissant. Car comme les poules ne mangent plus de maïs, les saumons d'élevage ont changé de régime, au menu, des protéines végétales de soja pour les gaver.

Résultat : ces saumons d'élevage sont tout gris. Le consommateur risquant de trouver ça suspect, il faut donc lui redonner une belle couleur de saumon, avec un cocktail chimique qui lui donne au choix une belle robe rose, rouge ou orangée... Les mêmes produits qui servent pour les saucisses de Strasbourg et même pour les autobronzants...

Et ce n'est pas le pire : on apprend aussi que ces saumons entassés dans leurs fermes piscicolles sont envahis par des pous de mer. Pour les rendre comestibles, en plus de l'autobronzant, ils subissent donc un traitement-choc aux pesticides, susceptible d'augmenter les risques de cancer. Voilà comment le saumon auto-bronzé et épouillé vient égayer les tables de fêtes... 

En 2010, le ministre de l'Agriculture de l'époque, Bruno le Maire, s'en était ému auprès de la ministre norvégienne de la Pêche, laquelle avait répondu qu'il n'y avait pas à s'inquiéter. Petite précision du nouvel Obs : la famille de la ministre en question est dans le business du saumon d'élevage... D’après France Info : L'autobronzant du saumon et le slip de Beckham

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Le 1 mars 2013

Concours Général Paris

Concours Général Agricole :

Palmarès pour les huîtres, cliquer CGA(Cliquer huître dans la recherche du haut)

Faire la même chose pour les truites

Pour connaitre l'ensemble des résultats, cliquer Ici

Morbihan. Quatorze médailles au Salon de l'agriculture à Paris

Source : Ouest France

Le concours général agricole a mis en compétition les meilleurs animaux et produits des régions française. Voici le palmarès...

Le concours général agricole a mis en compétition les meilleurs animaux et produits des régions françaises au Salon de l'agriculture à Paris. Cette année, quatorze médailles ont été décernés aux Morbihannais.

Cidres

Les huîtres

L’entreprise Jegat d'Arradon a remporté : une médaille d'or pour leurs "huîtres plates de la Baie de Quiberon", une médaille d'argent pour leurs "huîtres creuses fines à l'ancienne".

L'EARL Congratelle de Carnac a remporté la médaille d'argent pour leurs «huîtres creuses de la Baie de Quiberon». Les Viviers du Pont de Banastère au Tour-du- Parc ont remporté une médaille de bronze pour leurs «huîtres creuses fines de Bretagne Sud».

Les Huitres Henry de Saint Philibert ont remporté la médaille de bronze pour leurs "huîtres plates la Belle de Cancale".

Les produits transformés

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Après trois ans d'existence, l'association qui promeut l'huître dans la baie de Paimpol a plus que jamais le vent en poupe. Elle va recruter une animatrice pour les visites des parcs à huître cet été. Et les projets ne s'arrêtent pas là.

« En 2012, on a battu tous les records sur Park an Istr avec près de 1.000 visiteurs en treize sorties ». Satisfecit du président Jean-Louis Le Mée : les visites à la fois pédagogiques et ludiques des parcs à huîtres (park an istr en breton) séduisent toujours plus de visiteurs. Parmi ceux-ci, des groupes de lycéens étrangers et plusieurs classes du lycée agricole de Kernilien. Mais c'est un travail très lourd pour les bénévoles qui s'y attellent depuis trois ans dans la bonne humeur. Aussi Istr.com, l'association organisatrice, a-t-elle décidé d'embaucher une animatrice cet été afin de pérenniser l'activité. Il s'agit d'Aurore Fernandes qui travaille elle-même dans une entreprise d'ostréiculture de Port Lazo. « Il nous fallait à la fois quelqu'un de la profession et quelqu'un de la baie », relève Sylvie Vassard, la trésorière de l'association, qui compte cette année 37 adhérents. Mais que le public se rassure, les visites seront toujours gratuites (et sans réservation), avec toujours une petite dégustation à l'issue de la balade. Par ailleurs, l'accueil y sera amélioré grâce à la mise à disposition de la mairie de Plouézec d'un local point d'accueil. En juillet (les 12, 24, 26, 28) et en août (les 8, 9, 23, 25), huit sorties sont ainsi déjà arrêtées à Port Lazo.

Fête de l'huître au moulin de Craca....

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Frédéric Cuvillier aux côtés des aquaculteurs au Salon de l'agriculture


Frédéric Cuvillier, ministre délégué à la pêche, était aux cotés des aquaculteurs français jeudi au Salon de l'agriculture pour soutenir leur démarche qualitative, se montrant prudent face à l'utilisation des farines animales pour l'alimentation des poissons d'élevage.

En défenseur de la filière, le ministre a expliqué que la charte qualité "Aquaculture de nos régions" apportait la garantie "d'une aquaculture qualitative et non industrielle", la certitude aussi que "le poisson est nourri à 100% avec du poisson et des végétaux."

Pour sa part, Marc Lamothe, président du Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA) a ajouté que cette charte qualité était soutenue aussi par des ONG environnementales comme WWF, par des associations de consommateurs (UNAF) et par FranceAgrimer.

"Ce qui témoigne de l'engagement de toute une profession en faveur de la durabilité de la production aquacole française et de la garantie de la qualité pour le consommateur", a insisté M. Lamothe.

La Commission européenne a donné son feu vert le 14 février dernier autorisant les farines animales à compter du 1er juin prochain dans l'alimentation des poissons d'élevage.

Suite à cette annonce, le président de la République François Hollande s'est déclaré contre la réintroduction de ces farines à l'occasion de son déplacement au Salon de l'agriculture.

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Farines animales : le non des pisciculteurs français

Source : Le Monde Par Martine Valo et Claudia Courtois (à Bordeaux)

La France ne veut pas de protéines animales transformées – les déjà fameuses PAT – pour nourrir ses poissons d'élevage. C'est à qui le dira le plus fort, à commencer par le président de la République, François Hollande, qui a insisté, le 23 février, au Salon de l'agriculture, sur l'importance de pouvoir "continuer à nourrir les poissons de manière traditionnelle".

Tant pis pour la décision européenne d'autoriser, à partir du 1er juin, d'intégrer dans l'alimentation des truites, des daurades et des bars d'élevage, des farines issues de morceaux de porc et de volaille qui ne sont pas commercialisables à cause de leur malformation ou de leur aspect. Plusieurs ministres l'ont suivi, assurant qu'il fallait, grâce à un label adéquat, informer le consommateur de la résistance française et de l'intégrité de sa production piscicole.

Les professionnels de l'aquaculture ne veulent pourtant pas de cet étiquetage-là, comme ils l'ont indiqué au ministre de la pêche, Frédéric Cuvillier, venu à son tour les soutenir au Salon de l'agriculture jeudi 28 février. Le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA) préfère miser sur sa propre charte de qualité, intitulée "Aquaculture de nos régions", qui, dit-il, exclura toute forme de PAT tant que celles-ci déplairont aux consommateurs.

La France importe 85 % de sa consommation

L'organisme travaille depuis 2007 sur ce cahier des charges au sein d'une commission qui réunit des éleveurs, des représentants de la grande distribution, des scientifiques, des consommateurs et l'organisation non gouvernementale WWF, entre autres.

Pour le client, être rassuré sur la qualité hexagonale ne réglera qu'une partie de ses interrogations, puisque la France importe 85 % de sa consommation. Elle peut offrir au mieux 50.000 tonnes par an de produits issus de ses élevages terrestres et de bord de mer, dont 35 000 tonnes de truites. C'est peu comparé aux quelque 150 000 tonnes de saumons et 100 000 tonnes de crevettes qu'elle importe. Arc-en-ciel ou fario, destinée à la consommation ou au repeuplement de sites de pêche de loisirs, la truite, rappelons-le, est carnivore.

Or, pour certaines, les rations comportent déjà des protéines issues de sang de porc et de volaille et de plumes. Cette pratique est en effet autorisée par l'Union européenne depuis 2005, par la France depuis 2006. "Environ 15 % de la production française – celle qui est destinée à l'exportation – sont susceptibles d'en contenir, tandis que 85 % répondent à une formule d'alimentation standard aux trois quarts végétale, sans aucun dérivé d'animal terrestre", explique Marc Lamothe, président du CIPA. En théorie, les éleveurs auraient même le droit d'agrémenter ses rations de dérivés d'œuf et de lait, mais n'en voient pas l'intérêt, selon le CIPA.

A Balizac, en Gironde, les protéines animales terrestres sont proscrites depuis 1996, comme dans les six autres fermes piscicoles du groupe Sturgeon, né en Charente-Maritime, et comme dans l'ensemble des entreprises aquacoles ayant signé la charte "Aquaculture de nos régions". Seulement à Balizac, le poste alimentation n'a qu'une importance relative dans les comptes de l'exploitation, car on y prend soin d'esturgeons, des femelles en particulier qui donnent de l'authentique caviar.

Règles sur l'environnement complexes

Quand un kilo de truites est vendu 2 à 3 euros par le producteur, celui du caviar "sort" à 500-600 euros. "Si, pour un éleveur de truites, la part de l'alimentation représente 50 % à 60 % du coût de production, elle n'est que de 5 % pour nous. Il nous est donc plus facile d'être exigeant", précise Philippe Benoit, le directeur d'exploitation du groupe. Avec 13 millions de tonnes par an, exportées à 60 %, Sturgeon est le troisième producteur mondial. Le secteur du caviar, fleuron de l'aquaculture française, se classe depuis quelques années au deuxième rang mondial.

Le sang de volaille gâterait l'image de cette denrée de luxe. "Même si ce type de produit n'a pas d'impact nutritionnel négatif et que d'autres producteurs étrangers de caviar l'utilisent, le groupe se l'est interdit depuis des années. Nous devons être irréprochables, insiste M. Benoit. Ça n'est pas parce que l'Europe a décidé d'autoriser d'autres farines animales que nous allons modifier notre façon de faire. Ce serait de la folie !"

Chez Sturgeon, la nourriture est préparée sur mesure par un fabricant d'aliments, Biomar, installé à Nersac (Charente). C'est un mélange, savamment dosé suivant les conseils d'un laboratoire de recherche, de farines et huiles de poisson pour les protéines et les lipides, de végétaux (principalement blé et tourteaux de soja), de minéraux et de vitamines. Dans son cycle de vie – en moyenne huit ans avant de devenir mature sexuellement et de porter des œufs –, une femelle de 10 kg mange 25 kg de ces granulés noirs. A Balizac, huit générations d'esturgeons cohabitent, soit 70 000 individus, de l'alevin à la femelle gravide de 9 ans, répartis dans 16 bassins en béton de 7 000 m2 au total, enserrés entre l'étang en surplomb et la forêt.

Pour Marc Lamothe, l'aquaculture française est bien placée pour satisfaire ses clients. Le problème de la filière est ailleurs : il tient aux règles sur l'environnement complexes et surtout changeantes : "L'interprétation des directives européennes est particulièrement exigeante chez nous, insiste-t-il. Nous avons besoin de savoir comment elles vont évoluer. Aucun nouvel élevage ne s'est installé ces dernières années."

Une production "bio" naissante

Antibiotiques
La filière piscicole s'est engagée à en limiter l'usage et a rejoint le Plan antibio 2017 du ministère de l'agriculture. Selon le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture, le nombre d'exploitations qui les utilisent a diminué de 20% depuis 1997 et aujourd'hui, moins de la moitié y a recours.

Filière "bio"
L'élevage biologique de poissons se doit de respecter un cahier des charges européen, avec une alimentation qui repose majoritairement sur des céréales bio s'agissant de la truite. C'est une petite production qui se développe : 300 tonnes de truites en 2007, 1 000 t en 2012, plus 300 t de poissons de mer.

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Le 26 février 2013

Quel gâchis !


A la lecture des raisons qui motivent la démission du Président du CNC, on ne peut que constater l'accord presque parfait qui existait, ces dernières années, entre ses préoccupations de responsable professionnel, et celles du CSO. Dans sa lettre de démission, nous avons retrouvé le « vrai » Goulven. Pourquoi n’a-t-il pas fait, au bon moment, appel à toutes les forces vives de la profession pour manifester notre mécontentement et obtenir gain de cause, plutôt que de se retrouver seul et en finalité pour… démissionner ? Cette démission cacherait-elle autre chose et aurait-elle un lien avec notre avenir ?

Quel gâchis, puisque le travail complémentaire que le CSO avait proposé au CNC n'a pu se réaliser, faute d'entente et de supposé manque de confiance.

Une ostréiculteur de renom a dit un jour : « j'ai fais un rêve, Goulven était en difficulté pour obtenir gain de cause auprès de l’administration centrale, il appelait le CSO pour lui venir en aide » : ce rêve ne s'est jamais réalisé. La crainte, sans doute, de perdre l’exclusivité. Son rôle n’était-il pas de fédérer toute la profession au nom de la défense de celle-ci ?

Quel gâchis, puisque la politique des gouvernements successifs sur la qualité des eaux conchylicoles est un échec, malgré l'insistance permanente de toute la profession, le CNC en tête, pour retrouver un milieu sain.

Notons au passage la perversion des politiques qui nous contraignent à mettre en marché des produits sains, élevés dans des eaux qu'ils n'ont pas voulu rendre saines !!!

Quel gâchis, puisque le protectionnisme effréné de l'Etat envers son Ifremer a conforté cet institut dans son rôle d'expert unique agissant pour ses propres intérêts et souvent à l'encontre de ceux de notre profession.

Quel gâchis, puisque l'insoutenable position de juge et parti d' Ifremer reste cautionnée par l'Etat.

Quel gâchis quand on considère les centaines de réunions, les déplacements et l'argent public dépensé sans résultat....Nous pourrions ainsi continuer la longue liste des manquements de l'Etat.

Imaginons un instant le prolongement de ce constat à toutes les responsabilités de l'Etat dans notre pays, ça donne le vertige.....qui est concrétisé par le vertigineux gouffre de la dette publique !

Demain, un nouveau Président du CNC sera élu. Il aura à se dresser seul, ou aidé s'il le souhaite, devant le décérébré rouleau compresseur Etatique. Nous souhaitons qu'il ait autant de courage et de pugnacité que son prédécesseur et que surtout cela dure dans le temps.

Au nouveau « Chef » de la Conchyliculture Française de fédérer, toujours dans l’intérêt général, toute la profession dans ce monde individualiste. Qu’il sache prendre les décisions, peut-être dures mais indispensables, à l’avenir de tous, sans parti pris et surtout sans copinage (irréversible) avec les politiques et les administrations. Les métiers manuels sont trop souvent mis à plat par les « cols blancs » ! Que le nouveau « Chef » arrive à créer une VRAI défense de la Conchyliculture en mettant en ordre de marche une équipe qui négocie et une équipe qui agie quand la première n’a pas obtenue gain de cause. Ne soyons plus naïfs, il faut se battre pour rester en vie, et la première façon de se défendre, c’est l’attaque !

Bons vœux de réussite au futur président !

Source : Le CSO

Pour ceux qui n'auraient pas lu la très longue lettre de M. Goulven Brest, cliquer Ici

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Le 25 février 2013

Les produits de la mer sont au Salon international de l’agriculture 

Source : Le Marin

C'est l'occasion d'expliquer au grand public les modes de production. Ici, découverte de naissain d'huître.

Du samedi 23 février au dimanche 3 mars, le grand public a rendez-vous, au parc des expositions de Paris, avec l’agriculture… mais aussi la pêche et l’aquaculture. Le pavillon 4 leur est dédié.

Les maîtres mots : diversité et qualité. Avec, à l’appui, sur le stand de FranceAgriMer, des démonstrations culinaires et des dégustations : lundi et mardi, les huîtres avec le Comité national de la conchyliculture ; mercredi, la marque Pavillon France et l’étal de poissons avec France filière pêche (FFP) ; jeudi, les produits de l’aquaculture avec le Comité interprofessionnel de l’aquaculture (Cipa) ; et vendredi, les coquilles Saint-Jacques, poissons et bulots avec Normandie fraîcheur mer (NFM).

Dans un grand aquarium évolueront bar, tacaud, morue, raie, roussette, araignée de mer, homard… Et l’espace débordera d’activités pour les petits chefs, mousses et artistes en herbe. Comme tous les ans, aura lieu le concours général agricole pour les huîtres. FranceAgriMer donne aussi deux conférences sur le salon le mardi : évolution des échanges agroalimentaires entre la France et l’Allemagne ; et opportunités de marchés avec l’Asie du Nord.

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Aqualande, un groupe français leader dans le secteur de l’aquaculture, refuse de nourrir ses poissons avec des farines de porc ou de volaille et entend que cela se sache.

En pleine crise alimentaire, le groupe réclame la mise en place d’un étiquetage mettant en évidence l’absence, dans ses produits, de ces farines animales qui viennent d’être ré-autorisées par la Commission européenne.

27 sites de pisciculture

« On est contre cette position européenne, on s’est engagés depuis longtemps, et on le reste, sur une alimentation à 100 % à base de végétaux, de céréales, et de poissons, en excluant toute compromission sur les produits d’animaux terrestres », a affirmé Stéphane Dargelas, directeur marketing et commercial d’Aqualande.

Aqualande compte 500 salariés sur 27 sites de pisciculture, dans le Sud-Ouest principalement, et sur deux sites de transformation.

Le groupe a choisi depuis 1996 de « ne pas utiliser ces farines-là » et va mettre en place d’ici à deux ou trois semaines son propre étiquetage « pour essayer de rassurer le plus possible, un étiquetage disant 'exclusivement nourri à base de végétaux et de poissons, sans produits d’animaux terrestres’».

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Avant tout le raffut sur les farines animales....

Quelques chiffres pour la truite (Source : CIPA)

  Prix moyen de vente d’une truite (départ production) : 2,40 €/kg
  Indice de consommation : 1,15
  Coût moyen estimé de l’aliment : 1 000 € la tonne, soit 0,7 €/kg
  Coût total pour l'alimentation d'un kilo de truite : 1,000 * 1,15 = 1,15 €/kg 
 Coût de production total d'un kilo de truite : 2,30 €/kg sur la base de l’hypothèse d’un coût moyen de l’aliment égal à 50% du coût de production total

Hypothèse d’une baisse du coût des aliments 

Aujourd’hui, si les farines de sang et de plumes étaient utilisées sans restriction, soit à hauteur de 7 à 10% pour les premières et de 10 à 15% pour les secondes, l’économie sur le prix de l’aliment (variable selon les gammes de produits : niveau de protéines  brutes, niveau d’énergie, espèces, prix des protéines et des lipides…) est estimée entre 15 et 50 € la tonne.

Tableau 9 : Comparaison des coûts de production des truites d’élevage en fonction de la composition des aliments composés (132)

In fine, l’économie réalisée serait donc comprise entre 3 et 12 centimes d’€ maximum par kilo de truite, soit entre 1,5 et 5 % du coût de production total.
(132) Source : Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (CIPA).

Ces chiffres sont tirés de ce document : Quelle place pour les protéines animales transformées (PAT) dans l’alimentation des porcs, des volailles et des poissons ?

Avis n°70
Avis adopté le 
1er décembre 2011
Conseil National de l’Alimentation
Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie
Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire
Ministère du travail, de l’emploi et de la santé

Cliquer Ici pour télécharger le document du CNA pour comprendre ce que sont les Protéines animales transformées (PAT), des protéines animales tout à fait inoffensives !!!!
 
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Pourquoi l'aquaculture française est une aquaculture de qualité ?

Source : Blog de Frédéric  Cuvillier, Ministre de la Pêche

 "Au moment où l'Europe décide d'autoriser de nouveau l'utilisation de protéines animales transformées pour l'alimentation des poissons d'élevage, je tiens à rappeler ce qui fait la qualité de l'aquaculture française.

En France, la filière piscicole produit environ 50 000 tonnes de poissons d'élevage par an, très majoritairement des truites. Les truites sont des poissons carnivores - comme la plupart des poissons d'élevage (85%). Les poissons carnivores mangent, dans la nature, d'autres poissons. 

Les aquaculteurs français sont d'ores et déjà engagés par une charte volontaire, qui couvre aujourd'hui 80 % de la production, la « charte qualité - Aquaculture de nos régions », qui interdit notamment de nourrir les poissons avec des produits d'animaux terrestres. Les poissons d'élevage en France sont alimentés essentiellement avec des matières premières végétales (entre 60 et 80 %) et des farines et huiles de poisson (entre 20 et 40 %). 

Ces farines et huiles de poisson peuvent provenir de petits poissons sauvages, pêchés uniquement dans ce but. C’est ce qu’on appelle la pêche minotière, pêche que les Français ne pratiquent pas.

Il faut encadrer la pêche minotière qui doit garantir une gestion durable des stocks de poissons sauvages utilisés. En France, les aquaculteurs privilégient de plus en plus les coproduits de la mer, c'est-à-dire les restes de poissons qui ne sont pas utilisés pour l’alimentation humaine. Démarche par définition plus durable. 

Aujourd'hui, cette charte volontaire des aquaculteurs français fait référence. C'est un processus volontaire, un processus de qualité et de durabilité, un processus qu'il faut soutenir et encourager. "

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D'après la préfecture de la Manche, contactée ce matin par la rédaction, l'arrêté pris le 8 février dernier pourrait être levé dans la journée, ou demain

La mesure est attendue avec impatience par les professionnels, dont les produits étaient contaminés par un norovirus détecté dans des huîtres creuses prélevées le 28 janvier 2013 dans la zone.

Cette interdiction entraîne un manque à gagner "très important", selon les ostréiculteurs. Pour connaître l'origine de cette contamination, les ostréiculteurs ont décidé de déposer une plainte contre X le 18 février.

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Gros pépin pour cette pisciculture de la Vienne avant l'ouverture de la truite....


Depuis hier matin, et la parution de l'article sur le virus détecté sur des truitelles de la pisciculture du Talbat à Chauvigny, c'est branle-bas de combat à la Fédération départementale de pêche. « Les associations nous appellent les unes après les autres pour avoir davantage de renseignements », expose Francis Bailly, le président, qui leur répète à tous la même chose : « Il n'y a aucun danger à consommer les poissons, même les quelques-uns contaminés par le virus. Et l'ouverture de la pêche n'est absolument pas remise en cause. Il y a une solidarité entre pisciculteurs pour faire en sorte qu'elle se fasse normalement et dans un état sanitaire irréprochable. » Le responsable départemental va adresser une circulaire en ce sens à l'ensemble des associations adhérentes.

De son côté, Jean-Paul Boureau, le pisciculteur chauvinois, attend les résultats des analyses complémentaires des truitelles infectées ; résultats qui pourraient tomber dans une petite semaine.

Les services vétérinaires soupçonnent le virus de la SHV (Septicémie hémorragique virale), maladie infectieuse des poissons transmise notamment par les oiseaux piscivores comme le héron ou le cormoran.
A.F.

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La préfecture confirme qu’un virus a infecté la pisciculture de Chauvigny et ordonne la destruction du cheptel. Deux autres étangs sont surveillés.

Pour l'exploitant de la pisciculture du Talbat, le coup est rude. Alors qu'il s'apprêtait à honorer ses commandes pour la période d'empoissonnement, Jean-Paul Bourreau vient d'apprendre que la totalité de son cheptel, soit trente-deux tonnes de poissons, devrait être détruite. Le professionnel qui a fait preuve de transparence depuis que l'hypothèse a été avancée a été officiellement informé que son élevage était infecté de septicémie hémorragique virale, une maladie réputée contagieuse.

Indemnisations prévues

Nous l'avions annoncé dès mercredi, la préfecture l'a confirmé dans un communiqué, hier. Alors que les poissons ne présentant pas de signes cliniques ou d'espèces non sensibles à ce virus auraient tout à fait pu être destinés à la consommation humaine, les services de l'État justifient le choix de la destruction : « Compte tenu de la typologie de cet élevage (vocation principale de repeuplement), la totalité du cheptel sera éliminée et détruite », précisent-ils.

La pisciculture devra ensuite subir plusieurs cycles de nettoyage désinfection suivis d'un vide sanitaire de plusieurs semaines avant que l'activité puisse redémarrer. Le manque-à-gagner sera donc forcément important pour l'exploitant. « Des participations financières de l'État sont prévues pour, d'une part, participer à l'indemnisation des animaux éliminés et, d'autre part, couvrir une partie des frais de désinfection de l'exploitation », ajoute la préfecture.

Par ailleurs, les agents de la direction départementale de la protection des populations poursuivent l'enquête épidémiologique pour tenter de déterminer l'origine de l'infection. Selon la préfecture de la Vienne, aucune infection de septicémie hémorragique virale n'avait été déclarée dans le département depuis le début des années 2000.

Étangs sous surveillance

Si aucun poisson n'est entré ou sorti de la pisciculture depuis que l'élevage a été placé en observation, le 14 février dernier, les deux étangs de pêche qui avaient déjà reçu des poissons de Chauvigny, à Ingrandes et Ayron, ont été placés sous surveillance du fait du lien épidémiologique. Aucun poisson ne peut y être introduit ou en sortir jusqu'à nouvel ordre pour éviter la propagation du virus.

Alors que l'ouverture de la pêche est imminente, le président de la fédération de la Vienne, Francis Bailly, fait savoir que cet incident sera sans conséquence puisque les associations locales ont déjà pris leurs dispositions auprès d'autres piscicultures pour s'approvisionner.

Étang de la Croisette à Ingrandes : l'association gestionnaire inquiète pour son avenir

Parmi les deux étangs de pêche ayant reçu des poissons de la pisciculture infectée, l'étang de la Croisette à Ingrandes-sur-Vienne devra-t-il rester fermé toute la saison ? C'est en tout cas ce qu'affirme le président de l'association qui le gère, Jean-Paul Torrel.

L'association « La Croisette aux truites », qui avait fermé l'étang par précaution la semaine dernière, avait prévu de le rouvrir demain, samedi. Mais, toujours selon Jean-Paul Torrel, la Direction départementale de la protection des populations (qui n'a pas été autorisée par la préfecture de la Vienne à répondre à nos questions hier) l'a appelé jeudi matin pour lui demander de laisser l'étang fermé « au moins jusqu'à l'automne ». Ce qui, d'après son président, serait une « catastrophe » pour l'association, qui loue l'étang à un propriétaire privé. « On a entre 30 et 40 pêcheurs chaque week-end. On aura un manque à gagner énorme ! », affirme Jean-Paul Torrel. Approximativement, « entre 20 et 30.000 € ». Trop, selon lui, pour permettre à l'association de survivre. « On ne pourra pas rempoissonner, on ne pourra pas payer notre loyer… L'association va s'arrêter, c'est clair et net. Pour nous, c'est cuit ! »

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La destruction pour raison sanitaire des poissons élevés à la pisciculture du Talbat, à Chauvigny, a suscité de l'inquiétude dans bon nombre de sociétés de pêche, contraintes de trouver un nouveau fournisseur à désormais deux semaines de l'ouverture.

Ce week-end, les associations du Sud-Vienne qui s'approvisionnent habituellement au Talbat indiquent qu'elles ont trouvé des solutions : « Nous avons trouvé 300 kg comme l'an passé auprès d'un de nos anciens fournisseurs », explique Alain Guillon, de la Guerdèche trimouillaise. « Cette affaire nous a donné des sueurs froides, nous sommes très proches de ce pisciculteur, déclare Jérôme Chartrin (le Chaboisseau, Montmorillon). Sur ses conseils, nous avons réussi à nous retourner et trouver des produits de qualité similaire (environ 4.000 poissons), ce qui n'est pas si évident. » « La Fédération nous a adressé un courrier avec une liste de pisciculteurs. Nous avons cherché jusque dans le Cantal mais nous avons finalement trouvé des fario à un prix correct en Deux-Sèvres, poursuit Joël Brunet (La Libellule à Lathus). Jean-Paul Bourreau est un spécialiste de la truite fario, j'espère vivement qu'il va redémarrer. »
L'introduction des truites avant l'ouverture est cruciale : « Il reste très peu de poissons dans le milieu, il faut donc en introduire pour faire venir les pêcheurs et vendre des cartes de pêche », résume un président.

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Un beau brochet capturé au lac de La Ramée dans l'agglomération toulousaine.

La pêche, quel bonheur naturel. Mais derrière cette activité paisible, se cache souvent un important travail de fond en amont et en aval. «La gestion peut tuer le rêve», lance Olivier Plasseraud, directeur de la Fédération départementale (1) et lui-même pêcheur émérite. Et pourtant, pas de rêve de pêche sans gestion avisée de la ressource, notamment dans le secteur périurbain.

C'est tout l'enjeu de la grande opération «carnassier marqué» engagée par la Fédé sou l'égide du président Norbert Delphin. Une opération inédite par son ampleur exceptionnelle : 4 000 carnassiers, sandres et brochets à parité, marqués et lâchés par les gardes en 2 011 et 2 012 ! La réouverture au printemps 2 013 de la pêche aux carnassiers et la recapture des derniers poissons marqués devrait permettre d'affiner les résultats de cette vaste enquête naturelle.

«Du poisson péchable»

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Les entreprises ont investi près de 600 millions depuis la création du pôle de compétitivité mer Bretagne.

Deux questions à Patrick Poupon, directeur du Pôle mer Bretagne.

Que représente aujourd'hui le pôle de compétitivité mer Bretagne créé en 2005 ?

Le pôle mer Bretagne, c'est un réseau qui rassemble aujourd'hui plus de 350 acteurs : entreprises, chambres de commerce, laboratoires, centres de recherches... Ils préparent ensemble des produits et des services innovants de demain dans le domaine de la mer. Dans les Côtes-d'Armor, une quinzaine d'acteurs sont déjà membres et partenaires de réseaux labellisés. Ses relais territoriaux, au sein des technopoles bretonnes, comme celle de Lannion (Anticipa) contribuent au rayonnement du territoire.

Vous décernez des labels aux entreprises innovantes. Quel bilan dressez-vous ?

Le pôle mer rapproche des entreprises et des centres de recherches pour concevoir et développer des projets innovants sur cinq thèmes (sécurité et sûreté maritime, naval et nautisme, ressources énergétiques marines, ressources biologiques marines, environnement et aménagement du littoral).

Une fois labellisés, les projets peuvent bénéficier jusqu'à 30 % d'aides publiques. Depuis 2005, le pôle a labellisé 159 projets collaboratifs innovants. Hier, lors du conseil d'administration à Saint-Brieuc, six nouveaux ont été labellisés. Ces 165 projets avoisinent les 600 millions d'euros d'investissements.

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Le 23 février 2013

Le marché des produits aquatiques 

Les filières animales terrestres et aquatiques

Bilan 2012 / Perspectives 2013

Pour télécharger le document : FranceAgriMer

Le marché des produits aquatiques

› Une situation internationale toujours tendue, impactant fortement les cours 

En 2012, la demande hésitante à l’importation a impacté fortement les cours internationaux des produits aquatiques. Les espèces d’élevage ont été particulièrement touchées par des baisses de prix (majoritairement crevettes, saumon et bar). Dans le même temps, le prix moyen des captures n’a que légèrement reculé, la production ayant été limitée en réponse au déclin de la demande, et à la hausse du prix du carburant. En conséquence, le cours des espèces de pêche, comme les thons et les autres pélagiques, sont restés élevés.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de produits aquatiques continue de progresser en 2012, même si sa croissance ralentit, et atteindrait 157 millions de tonnes, soit 1,3 % de plus que l’année précédente. Cet accroissement serait uniquement dû au développement de l’aquaculture, qui aurait produit 67 millions de tonnes cette année, soit + 5,8 % par rapport à 2011. La production de la pêche, aurait, quant à elle, reculé de 1,8 %, pour s’élever à 90 millions de tonnes.

Par ailleurs, la situation des stocks d’un certain nombre d’espèces s’est améliorée, grâce à une meilleure gestion des pêcheries, ce qui se traduit par une élévation de nombreux quotas de pêche pour 2013. Ainsi, les apports autorisés de cabillaud atteignent un niveau record de 1 million de tonnes en 2013, soit 30 % de plus qu’en 2012.

Toujours selon la FAO, les échanges de produits aquatiques en 2012 auraient augmenté de 2,5 %, pour représenter 60 millions de tonnes équivalent poids vif, les importateurs ayant profité de la baisse des cours pour accroître leurs achats. Cependant, la demande de l’Union européenne, premier marché importateur de produits aquatiques du monde, s’est affaiblie, en raison de la crise économique que traversent actuellement les pays du Sud de l’Europe. 

La consommation de produits aquatiques pour l’alimentation humaine a poursuivi sa croissance en 2012, de 2,6 % et atteindrait 135 millions de tonnes, soit en moyenne 19,2 kg par habitant et par an. Là encore, la croissance serait imputable aux produits de l’aquaculture.

› La pêche française pâtit du contexte économique défavorable


L’année 2012 est marquée par un recul du chiffre d’affaires global des halles à marée. Ainsi, après deux années de progression, la valeur des ventes déclarées en halles à marée régresse de 3 % par rapport à 2011. Cette évolution s’explique majoritairement par la situation économique défavorable, qui, impactant la demande intérieure, mais également celle des pays du Sud de l’Europe, importants débouchés des produits de la pêche fraîche française, s’est traduite par une baisse du prix moyen à la première vente, renforcée par ailleurs par une modification des captures. Les volumes débarqués ont, quant à eux, été plutôt stables, avec un taux de reports et retraits globalement en baisse (1,7 % des volumes débarqués).

Enfin, le prix du carburant dans les ports a été très élevé, oscillant entre 65 et 75 centimes par litre.

› Des échanges croissants malgré la hausse des cours


En 2012, les importations françaises de produits aquatiques ont légèrement régressé en volume, mais sont restées stables en valeur. La demande en saumon est, cette année encore, en hausse, mais sa croissance ralentit. Les volumes de poisson frais entier et en filet ont progressé, comme les volumes de saumon fumé importés de Pologne. En revanche, les volumes de filets congelés régressent, particulièrement en provenance de Chine, alors que les volumes de saumon chilien repartent à la hausse.

Les importations de crevettes sont restées stables, mais l’origine des approvisionnements a été modifiée : les volumes d’Équateur et du Venezuela ont nettement progressé, tandis que ceux de Thaïlande et du Bangladesh ont diminué.

Concernant les importations de thon, les volumes ont diminué, en raison de la forte hausse du prix moyen à l’importation. La météo estivale défavorable a également eu un impact négatif sur la demande de thon en conserve, utilisé pour la composition de salades. La France a importé des volumes croissants en provenance des Seychelles et de Côte d’Ivoire, tandis que les ceux d’origines Espagne et Équateur ont décliné.

Les importations de Saint-Jacques diminuent encore en 2012, mais cette fois beaucoup plus fortement qu’en 2011 : les volumes sont réduits de près de 30 %. Le prix moyen a nettement augmenté entrainant le déclin de la demande. Les importations de pectinidés sud-américains s’effritent. Les tonnages de noix de Saint-Jacques réfrigérés importés sont en revanche en légère croissance, avec une forte hausse des volumes en provenance du Royaume-Uni, l’apparition d’un flux venu des Îles Féroé et une réduction en provenance des États-Unis. Celles de noix congelées sont en recul sur toutes les origines.

Les importations de filets de lieu de l’Alaska congelé ont régressé, la baisse étant particulièrement forte en provenance de Chine.

Enfin, on note une hausse des importations de dorade, et une stabilité des importations de bar, avec une très nette élévation des volumes venant d’Espagne et une baisse de ceux venant de Grèce. 

Les volumes exportés en 2012 sont en croissance par rapport à 2011. Globalement les ventes de produits aquatiques vers les marchés traditionnels (Espagne et Italie) sont en recul sur la majorité des espèces, à l’exception de la seiche. Les exportations de seiche progressent en effet, tout comme celles de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul.

› Une reprise de la consommation française de poisson frais

Après une année 2011 plutôt morose, la consommation est repartie à la hausse en 2012, grâce à la baisse du prix moyen des produits aquatiques.

Alors que l’indice Insee global des prix à la consommation a progressé de 2,0 %, celui des poissons et crustacés frais n’est qu’en hausse de 0,8 %. Le panel Kantar Worldpanel a mesuré pour 2012, une baisse du prix moyen du poisson frais d’environ 1 à 2 %, qui a stimulé les achats des ménages, qui augmentent de plus de 3 %. Cette évolution s’explique majoritairement par le retour massif des achats de saumon, délaissé au premier semestre 2011, du fait de la flambée de son prix. En raison de la hausse de leur prix moyen, toutes les autres catégories de produits frais enregistrent une baisse des volumes achetés, y compris les produits traiteurs. Quelques produits se distinguent néanmoins, comme la moule, les crevettes, et les plats préparés, avec une progression des volumes.

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Le 22 février 2013

Des farines animales au menu des lecteurs du Marin, cette semaine !

Après cette entrée aux farines animales, le menu du Marin comprend notamment :
  • Rejets : le Skagerrak ouvre la voie aux caméras embarquées
  • Nautisme : le yacht vient « fiouler » à Alger et se fait confisquer
  • Lobbying : le Pew Environment Group lance sa commission Océan mondial
  • L’État restreint les possibilités de cumul emploi-retrait
  • Social : les normes françaises marquent un point au Sénat
  • Audition : les députés face à trois visions de la pêche
  • Offshore : un centre d’essais sur l’île du Levant
  • Coquille : fermeture prématurée du gisement classé de baie de Seine
  • Producteurs : une seule organisation pour la région Aquitaine
  • Marché : 2012, année de l’églefin et de l’anchois
  • Ressource : indices de recrutement médiocres en Manche-mer du Nord
  • Anguille : les pêcheurs espèrent l’annulation du projet de fermeture 
  • Bar : le CNPMEM lance une étude sur le cycle de vie de l’espèce
  • Bulot : l’attribution des licences obéit à des règles bien précises
  • Socanéram : le chalutier teste une motorisation hybride
  • Tribune : « Commissaires de la marine, fermez le ban ! »
Accéder au site web du Marin 

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Le 21 février 2013

Lur berri : de la coopérative agricole à la mondialisation

Source : Journal du Pays Basque par Carole SUHAS

Jusqu’où une coopérative peut-elle aller avant de se laisser séduire par les sirènes de la mondialisation et du capitalisme ? Lur Berri en a montré les limites. En rachetant la société Spanghero, la coopérative basque s’est tournée vers le marché européen, tant dans la vente que dans l’achat. Une véritable aberration, selon Michel Abhervé, professeur associé en économie sociale à Paris Est Marne-la-Vallée, dans un système coopératif qui a ses propres producteurs de viande. Et qui se fournit pourtant en Roumanie. Au-delà du débat bœuf ou cheval, pour le spécialiste de l’économie sociale et solidaire, l’esprit coopératif qui animait Lur Berri à ses débuts a laissé place à la course au profit capitaliste.

Sauveur Bacho, aujourd’hui à la retraite, mais entré à la coopérative en 1969, a vu ce mouvement se dessiner petit à petit. En 40 années de syndicalisme au sein de la CFDT à Lur Berri, il a connu le développement de l’agriculture à tout va, de la production animale au maïs semence, devenu part très importante de l’action de la coopérative. “C’est bien plus tard, dans les années 2000, qu’il y a eu ces grands rachats”, se rappelle-t-il. Le plus gros de l’histoire de la coopérative : le rachat en 2012 du groupe Alfesca qui contrôlait Labeyrie, devenue depuis Labeyrie Fine Founds.

Dérives technocrates

Le syndicaliste n’a jamais été étonné des orientations prises par la direction de Lur Berri. “Au syndicat, nous avons toujours été dans une optique locale. Pour une vente du producteur au consommateur qui garantit la traçabilité et la qualité du produit. Mais Lur Berri n’a pas fait ce choix, il y a donc eu affrontement”, explique M. Bacho. La fermeture des abattoirs de Saint-Palais, déménagés à Sauveterre-de-Béarn en est, pour lui, un premier exemple. La coopérative a “préféré l’expansion vers l’Aquitaine, vers le national et même l’international”, estime le retraité syndicaliste. Les sirènes du profit assuré ont fini de convaincre les plus réticents.

Pour M. Abhervé, qui s’est particulièrement intéressé aux dérives du monde coopératif, deux symptômes sont particulièrement révélateurs du changement de cap. “Le recrutement de dirigeants interchangeables, qui s’acclimatent aussi bien au monde coopératif qu’au capitaliste” est le premier des deux. “Aujourd’hui, un dirigeant est dans une coopérative, demain dans une grande multinationale : c’est la même logique entrepreneuriale, le même réseau professionnel et d’influence”, analyse M. Abhervé, qui se garde bien de s’avancer sur le cas de Lur Berri, mais qui a pu observer le phénomène à plusieurs reprises. Le deuxième facteur est celui d’une “technostructure qui a embobiné les dirigeants agricoles en leur donnant l’apparence du pouvoir”, assure le spécialiste. Autrement dit, des agriculteurs qui se retrouvent aux prises avec des enjeux de gestion, financiers et économiques très importants, qui ont tendance à se reposer sur les compétences supposées de leurs dirigeants et qui se “laissent séduire par quelques avantages qui leur font peu à peu perdre le contact avec la base”.

La tentation du pouvoir

Une analyse que partage Jean-Michel Berho, adhérent “inactif” de la coopérative, qui s’est installé comme producteur indépendant après l’avoir quittée. “Je possède encore des petites parts sociales de Lur Berri, mais je n’ai plus de rapport avec eux”, explique-t-il. Pour lui, “les paysans délèguent beaucoup à la direction de la coopérative par manque de capacité, de formation ou d’outils” pour prendre de réelles décisions. L’éleveur de canards va plus loin et estime que la tête de Lur Berri est constituée “d’administratifs qui la gèrent comme une entreprise et qui n’ont rien à faire des paysans”. “Ceux qui sont au conseil d’administration ont été choisis pour être des pots de fleurs”. La messe est dite. Selon lui, la coopérative a été victime de son succès.

Ce qui pose un vrai débat au sein de l’économie sociale, comme le rappelle M. Abhervé. “Aujourd’hui, il y a cette nécessité d’être au sein des marchés mondiaux, l’époque où l’on produisait seulement pour sa vallée est finie.” Alors, comment garder les valeurs qui animent le monde coopératif ? “Si vous avez la réponse, vous me la donnerez”, s’amuse l’économiste qui avance tout de même que “le système de filialisation” en montre en tout cas les limites.....

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Sur les farines animales, on raconte n'importe quoi !!!

Farines animales : les bouchers "indignés" (Et les poissonniers !!!)


La Confédération de la boucherie "s'indigne" lundi du feu vert donné par l'Europe aux farines animales dans l'alimentation des poissons d'élevage, estimant "qu'une fois de plus Bruxelles cède aux pressions de l'agroalimentaire".

Son président "Christian Le Lann s'insurge contre la Commission européenne qui autorise dès le 1er juin prochain l'utilisation des farines animales dans l'alimentation des poissons d'élevage (en attendant le porc et la volaille en 2014)", écrit la confédération dans un communiqué. "Une fois de plus, Bruxelles cède aux pressions de l'industrie agroalimentaire. Cette même industrie qui n'hésite pas à frauder pour augmenter ses profits et ainsi bafouer la confiance du consommateur (cf. viande de cheval à la place du boeuf)", dénonce Christian Le Lann, selon le communiqué.

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Farines animales : Un poisson qui n'a pas de respect pour la chaine alimentaire ! 

Silure attaque et mange les pigeons



France 2 - Journal - 10-12-2012 13h30 confirme ce que nous savions depuis longtemps, la technique de l'échouage pratiquée par l'orque, parfaitement adaptée en eau douce par les silures.

Les personnes qui dénigrent les silures n'ont même pas leur intelligence.

Farine animale : José Bové appelle les consommateurs à boycotter les poissons d’élevage

Si dans la mer la chaine alimentaire voit les gros poissons manger les petits, on n’a encore jamais vu des poissons s’attaquer à des porcs ou des volailles. Rien n’empêche si on réintroduit les farines animales dans l’alimentation, qu’elles se retrouvent demain utilisées pour des animaux auxquels elles ne sont pas destinées. Les poissons, comme demain les porcs et les volailles doivent être étiquetés « NOURRIS AVEC OU SANS FARINES ANIMALES », pour que nous puissions choisir en connaissance de cause. Je doute que les consommateurs se bousculent pour acheter des poissons étiquetés « Nourris avec des farines d’origine animale ». Source : aquitaine.eelv.fr

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Farines animales pour poissons : l’amorce d’un nouveau scandale sanitaire

Source : Politis

Les poissons d’élevage vont donc bénéficier à partir premier juin prochain de nouveaux menus à base de déchets de porcs et de volailles impropres à la consommation humaine mais broyés pour être transformés en farines. Sont concernés les bars, les daurades, les cabillauds, les maigres ou les turbots. S’y ajoutent de nombreux poissons d’eau douce comme les carpes, les brochets, les sandres ou encore le panga vietnamien produit dans des conditions sanitaires et écologiques particulièrement déplorables bien qu’en vente sans problème en France. Ces élevages intensifs concernent aussi la truite et la plupart des espèces de crevettes produites à Madagascar, au Venezuela, au Vietnam, au Brésil, en Equateur ou en France. Evidemment il ne faut pas oublier le saumon dont l’élevage a été inventé en Norvège puis en Ecosse à partir du début des années 70 et donc la production vient de dépasser 1,5 millions de tonnes en 2012, essentiellement du saumon dit « d’Atlantique » bien qu’une partie en soit élevée sur le littoral pacifique du Chili. La commercialisation du saumon sauvage ne représente plus que 8% pour cette espèce. Pour une raison bien simple : il n’en reste presque plus !

Les conditions d’élevage des poissons et des crustacés sont le plus souvent déplorables : surpeuplement des bassins d’élevage, gavage des crevettes et des poissons dont l’appétit est stimulé par un éclairage permanent qui les amène à grossir plus vite. Sans omettre l’utilisation de médicaments, notamment des antibiotiques épandus tous les jours, notamment dans les derniers mois de leur élevage. Ils sont destinés à éviter la propagation de maladies liée à la densité des poissons et aux affections entrainées par la consommation de mauvaises farines de poissons. Lesquelles farines comprennent notamment le broyat des poissons et des crevettes morts dans les fermes aquacoles. Ces élevages au départ destinés à pallier la disparition de certaines espèces, organisent en fait un pillage des océans pour nourrir les poissons à l’engrais. Pratique qui appauvrit encore plus les eaux marines, puisque les farines de poissons se confectionnent souvent en ramassant n’importe quelles espèces de n’importe quelles tailles. Donc les élevages ne protègent pas de l’épuisement des ressources de la mer. L’illusion, en Norvège et ailleurs, est entretenue par les éleveurs qui omettent de citer le chiffre calculé par les scientifiques : il faut au minimum 3 à 4 kilogrammes de poisson pour « produire » un kilo de saumon ; et l’étude des statistiques norvégiennes montre que 80 % du poisson péché par les navires de ce pays en Atlantique Nord servent à alimenter les élevages où le saumon atteint sa taille adulte en 18 mois contre plusieurs années dans le milieu naturel et 36 mois dans un élevage labellisé bio.

Les farines animales ne vont que changer le niveau des bénéfices : ceux des producteurs de saumons et autres poissons d’élevage et évidemment ceux de la déjà très célèbre maffia de la viande car ce produit est largement moins cher que la farine de poisson et ils ne savent plus quoi en faire. Quand aux effets sur les poissons et donc sur les consommateurs, mystère ! La question ne se pose pas. La décision européenne ne résulte d’aucune étude scientifique et ignore le principe de précaution et doit tout aux lobbies des récupérateurs de viande et des éleveurs qui les approvisionnent.

Donc, les poissons qui mangeaient du poisson, vont devoir adopter un nouveau régime alors que ni les ailes de poulet ni les côtelettes ne font partie de leur ordinaire marin. Tous les risques peuvent être d’autant plus envisagés que les résidus de médicaments des farines animales s’ajouteront à ceux des traitements appliqués dans les bassins d’aquaculture. Mais le ministre de l’Agriculture a expliqué en langue de bois de la Sarthe, qu’il ne s’agissait par de « farines animales » mais de « protéines » (nuance !) et donc que tout va bien. La ministre de l’écologie, pour une fois sortie de son silence sidéral a affirmé que « elle en pense le plus grand mal ». Mais, dans la plupart des médias, nul n’a ricané à la « cacophonie » . gouvernementale ! Au gouvernement et à droite on « regrette » cette « décision de l’Europe ». En oubliant, comme à chaque fois, que les décisions de l’Europe n’existent pas en tant que telles et que ce nouveau recours aux farines animales a été approuvé à l’unanimité par les 27 gouvernements européens.

Seul moyen d’échapper à cette dégradation pour les consommateurs : se tourner vers le poisson et le saumon bio. Depuis le mois d’août 2000, existe une certification bio avec un cahier des charges rigoureux. Il concerne la nourriture et les conditions d’élevage. Les farines distribuées doivent être issues de poissons péchés selon les quotas légaux ou provenir de restes d’autres poissons destinés à la nourriture humaine. Elles ne peuvent pas faire l’objet d’un quelconque traitement chimique. En outre un tiers de l’alimentation des poissons concernés doit être d’origine végétale, nourriture dont sont exclues les plantes génétiquement modifiées. Les enclos doivent être installés dans des eaux, douces ou salées, ne contenant aucun résidu chimique et dont la température et la lumière doivent être proches des conditions naturelles. Autre différence entre les élevages classiques et les élevages bio : dans les bassins la densité en poissons doit être au moins deux fois inférieure. Caractéristique qui évite la propagation de maladies ; et donc tout traitement avec des antibiotiques, lesquels sont interdits par le cahier des charges permettant la labellisation AB ou européenne.

Dans ces conditions la croissance des saumons, pour prendre l’exemple du poisson d’aquaculture le plus vendu dans le monde, est bien plus lente et ils ne sont prêts à être commercialisés qu’au bout de 36 mois contre 18 dans les élevages intensifs. Délai qui contribue, d’une part à diminuer la proportion de graisses dans leur chair et à leur assurer une très nette qualité organoleptique. Tout en préservant un environnement maritime ou lacustre qui n’est plus pollué par les bassins d’élevage. Lorsque toutes ces conditions sont respectées et que la filière de fumage et de préparation écarte tous les traitements chimiques, ces poissons peuvent être labellisés....

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Le 20 février 2013

L'aquaculture européenne stagne...

La Commission européenne analyse l’efficacité du financement public du Fonds européen pour la pêche

Source : Commission Européenne

Kilmore Quay harbour, Ireland

Le 5e rapport annuel sur la mise en œuvre du Fonds européen pour la pêche (FEP) de la Commission européenne analyse la façon dont les différents programmes du FEP ont contribué à réaliser les objectifs qui avaient été fixés au début de la période de programmation 2007-2013. Cette analyse s’appuie sur les résultats des quatre premières années afin d’examiner dans quelle mesure les actions du FEP ont permis d’atteindre les objectifs de la Politique commune de la pêche (PCP).

Cliquer Ici pour télécharger "5e rapport annuel sur la mise en œuvre du Fonds européen pour la pêche (FEP)"
                
Les conclusions de cette analyse se concentrent sur certaines des principales mesures prises au titre des quatre axes prioritaires du FEP, à savoir l’adaptation de la flotte (axe 1); l’aquaculture, la transformation et la commercialisation, la pêche en eaux intérieures (axe 2); les mesures d’intérêt commun (axe 3); et le développement durable des zones de pêche (axe 4).

L’aquaculture et l’industrie de la transformation représentent la majorité des financements du FEP engagés au titre de l’axe 2 (près de 300 millions d’euros chacune). L’analyse conclut qu’en dépit des investissements consentis pour améliorer la capacité de production, la production générale n’a pas nécessairement augmenté dans les principaux pays producteurs. En termes d’emploi, l’industrie de la transformation, qui emploie plus de 140 000 personnes, a enregistré une croissance de +3 %, tandis que celle-ci a plutôt stagné dans le secteur aquacole.

Selon les dernières informations, les subventions allouées au démentèlement représentaient 56 % des paiements du FEP engagés au titre de l’axe 1, c’est-à-dire 202 millions d’euros. Le démentèlement a pour but de réduire le nombre des navires de pêche et d’adapter les capacités de la pêche aux ressources disponibles. Toutefois, l’expérience révèle que le démentèlement bénéficie souvent aux navires qui rencontrent des difficultés économiques plutôt qu’à ceux qui exercent un réel impact sur les stocks halieutiques. Le fait que plus de la moitié des navires qui ont été retirés du fichier de la flotte de l’UE n’aient reçu aucun financement public vient également corroborer cette information.
   
L’analyse s’est également penchée sur l’efficacité des différentes méthodes visant à promouvoir l’efficacité énergétique dans le secteur de la pêche. En plus de prévoir des subventions pour les combustibles, les projets du FEP visaient également à promouvoir le changement des engins de pêche et la conception de navires et d’équipements consommant moins de carburant. Si les subventions ont permis d’enrayer l’augmentation des prix du carburant, les pêcheurs ont également trouvé d’autres moyens de freiner leur consommation de carburant, notamment en réduisant leur vitesse et en rationalisant leurs déplacements. Le succès des méthodes de ce type est indéniable: les prix du carburant marin ont augmenté de 37,5 % en 2010 par rapport à 2009, tandis que la facture énergétique de la flotte de pêche européenne n’a augmenté que de 11 % pour la même période.
   
Les premiers résultats indiquent que les projets visant à promouvoir le développement durable des zones de pêche (axe 4) commencent à porter leurs fruits. En 2011, 1000 projets supplémentaires axés sur la diversification des économies locales et sur l’apport d’une valeur ajoutée aux produits de la pêche ont été sélectionnés dans des zones de pêche. Ce chiffre a continué de croître en 2012, grâce à l’augmentation du nombre des groupes d’action locale de la pêche (GALP), qui aident les bénéficiaires locaux à élaborer ces projets et à les mettre en œuvre.

Ces conclusions viennent étayer plusieurs propositions avancées par la Commission dans le cadre de sa proposition de loi relative au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Dans le contexte de la crise économique et des objectifs durables de la PCP, l’objectif du FEAMP est de tirer les leçons du passé et d’allouer les subventions publiques aux secteurs dans lesquels elles seront les plus efficaces.

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Le 19 février 2013

Farines animales et de poisson : Merci ! José Bové, Isabella Lövin, Jean-Paul Besset...

Farines animales et de poisson : Merci à tous les eurodéputés écologistes....

Le 6 février 2013, José Bové et ses collègues eurodéputés écologistes ont brandi ce "Merci" en l'honneur du "0 rejet", mesure applicable dès 2014 au grand dam des pêcheurs français qui travaillent plutôt sur la sélectivité des engins de pêche... 

Bruxelles a donné son feu vert ! Des flots de farines animales et de poisson vont se déverser sur le marché européen de l'alimentation du bétail et du poisson...  Une aubaine pour l’aquaculture, l’un des 5 piliers de la « Croissance bleue » lancée par Maria Damanaki, Commissaire aux affaires maritimes et à la pêche...

Une aubaine essentiellement pour la pisciculture intensive, exigeante en protéines animales de qualité.

Au calendes grecques, l'opportunité de réfléchir à un autre modèle de développement aquacole sur la base d'espèces omnivores ou herbivores à l'image des plus grands pays aquacoles dans le monde : Chine, Inde, Vietnam, Indonésie,... (voir graphique plus bas sur le niveau trophique des productions aquacoles selon les pays)

L’industrie de la farine de poisson applaudit et peut dire Merci ! José Bové, Isabella Lövin, Jean-Paul Besset et tous les eurodéputés écologistes qui avez voté massivement « Oui » au 0 rejet dans cette réforme libérale de la pêche proposée par la Commission européenne. (1)

Et maintenant, José Bové et tous les écologistes français, pouvez toujours crier au loup ! Les farines animales sont déjà aux portes des poulaillers et des porcheries, et même à l’intérieur des piscicultures dès le 1e juin 2013. Delphine Batho, Ministre de l’écologie, l’a confirmé en proposant une étiquette « sans farine animale » pour les piscicultures épargnées ! (2)

« Faut-il craindre le retour des farines animales ? » s’interroge le journal en ligne Novethic... Pour Lionel Vilain, membre de France Nature Environnement, réutiliser des farines animales n’est pas fondamentalement une mauvaise idée. « Ce n’est pas absolument aberrant de donner des produits animaux à certains poissons, aux porcins, aux volailles. On le fait depuis la nuit des temps. Ce sont des carnivores, des recycleurs. Ils servent à valoriser les produits de la ferme. Avant, quand on tuait une bête dans la cour de la ferme, on balançait les restes aux volailles », rappelle-t-il. Mieux pour lui, c’est une matière première noble qu’il est intelligent d’utiliser : « On pompe beaucoup d’énergie pour sécher et incinérer les déchets animaux, sans rien en faire. C’est un gaspillage énergétique et alimentaire. »

Farines animales et de poisson pour les plus beaux jours des Groupes agro-alimentaires

La puissante industrie de l'alimentation animale et piscicole se réjouit de ce tour de force... Il y a quelques mois, rien ne laissait présager que l’ensemble de l’Europe bleue se consacrerait à une activité de pêche minotière qui jusque là se cantonnait au seul Danemark...

Qui aurait pu imaginer que l'industrie agro-alimentaire allait se renforcer avec le concours des pourfendeurs de la malbouffe ? 

Suite....

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L'interdiction d'expédier et de commercialiser les huîtres à Blainville et Gouville pourrait être levée le 25 février, sous certaines conditions.

« Depuis trois semaines, on vit sur la trésorerie. On a plus de rentrée d'argent. » À Blainville et Gouville, ils sont plus d'une centaine d'ostréiculteurs dans le même cas que Philippe Gaurier. Depuis le 28 janvier, date de l'arrêté préfectoral, il est interdit de ramasser, transférer, expédier et commercialiser tout coquillage en provenance de la zone de dépôt de Blainville et Gouville. Cet arrêté a été élargi à toute la zone no 14 vendredi dernier. En cause : une contamination des huîtres en norovirus.

Hier, ces chefs d'entreprises ont assisté à une réunion, provoquée par le Comité régional de conchyliculture, avec les services de l'État. Services que la sous-préfète a tenu à associer à la gestion de cette crise. « Bien que récent, le bassin Agon-Coutainville-Blainville-Gouville, c'est un tiers de la production d'huîtres de Basse-Normandie, a rappelé Christine Royer. Les enjeux ne sont pas minces. » « Ça, nous le savons. Nous sommes toujours en première ligne. Ce que l'on veut, nous, ce sont des réponses », a lâché un professionnel dans la salle.

66 producteurs portent plainte

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Contaminées par un norovirus,les huîtres élevées sur l'ensemble de la zone de production de Gouville-Blainville sont interdites au ramassage et à la commercialisation.

En raison d'intoxications collectives liées à la consommation de coquillages venant des dépôts de la zone de production de Blainville-Gouville, celle-ci a été partiellement fermée par le préfet de la Manche le 28 janvier.

Mais de nouvelles analyses réalisées par le laboratoire national de référence "Microbiologie des coquillages" ont révélé une contamination en norovirus des huîtres creuses prélevées le 11 février sur l'ensemble de la zone "50-14" Blainville-Gouville.

Dès lors, le préfet de la Manche a décidé d'interdire à partir du 15 février la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transfert, l'expédition et la commercialisation de tout coquillage en provenance de cette zone.

Les produits expédiés depuis le 11 février sont retirés de la vente et rappelés par les producteurs en vue de leur destruction. De fait, la consommation de ces coquillages contaminés peut entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques.  

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La wilaya de Tipasa vient de bénéficier du 2e centre pilote conchylicole algérien, qui avait été inauguré par M. Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, mardi dernier. La concrétisation de ce projet du secteur de la pêche, qui relève du Centre national de recherche et développement de la pêche et de l’aquaculture de Bou Ismaïl, inscrit en 2003 faut-il le préciser, a connu un retard de 10 ans. Implanté à l’est de la localité côtière de Bou Ismaïl, le centre pilote conchylicole est érigé sur une surface de 2000 m2 et a bénéficié d’une étendue en mer de 5 ha.Sa réalisation et son équipement auront coûté 90 millions de dinars.

Ce centre pilote conchylicole est appelé à intensifier les recherches afin de faciliter le développement de l’élevage des bivalves en mer ouverte, d’une part, et d’autre part encourager les investisseurs vers ce secteur.

Une meilleure qualité du milieu marin est impérative pour assurer un élevage sain et rentabiliser l’investissement.

Le membre du gouvernement a discuté longuement avec les étudiants des nouvelles technologies et de l’utilisation intelligente des équipements en matière de traitement des analyses des données.

Parmi les réflexions abordées lors d’une rencontre informelle avec les responsables du centre pilote avec les étudiants, il a été question de l’installation de récifs artificiels pour protéger les activités marines, la faune et la flore, obliger les professionnels à suivre des cours pratiques et théoriques dans le centre pilote conchylicole avant de s’engager dans la filière, interdiction à tout opérateur économique d’investir dans l’aquaculture si celui-ci et son personnel n’apprennent pas les techniques d’élevage et de gestion au niveau du centre pilote conchylicole de Bou Ismaïl ou dans les laboratoires de Mostaganem, Arzew et Annaba.

Le centre pilote conchylicole est obligé à son tour de suivre chaque projet de l’aquaculture sur le site après son lancement afin d’observer l’évolution de toutes les opérations et pouvoir comptabiliser l’expérience. L’Ansej et l’Angem sont impliquées dans les démarches pour éviter la faillite des jeunes promoteurs. Le wali de Tipasa, Layadi Mostefa, a d’ailleurs proposé une évaluation des sites le long de la côte de sa wilaya pour faciliter la tâche aux investisseurs avant d’implanter leur projet.

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M'hamed Houaoura

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La FNSEA est hostile à la réintroduction des farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage, prévue par la Commission européenne, si elle n’est pas très encadrée, a déclaré mardi le président de la première organisation agricole, Xavier Beulin.

« Nous ne sommes pas favorables à un retour, comme ça, sans condition ; il faudra vraiment expertiser de manière très, très précise », a déclaré M. Beulin sur France Info, rappelant que l’alimentation des animaux d’élevage par farine animale, à l’origine du scandale de la vache folle avait provoqué en 1996 un « traumatisme qui a beaucoup marqué nos concitoyens, à juste titre ».

« Il faudra mettre là toute la prudence nécessaire […], tous les contrôles », a souligné M. Beulin.

Approuvé en juillet 2012 par les experts des Etats membres de l’UE, le retour des farines de porc et de volailles pour nourrir les poissons d’élevage sera autorisé à compter du 1er juin, a annoncé jeudi la Commission européenne.

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Les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porcs et de volailles à compter de juin, a annoncé la Commission européenne. Les avancées scientifiques ont montré l’absence de risque, permettant de lever l’interdiction décidée en 2001 suite à la crise de la vache folle en 1997.

Le règlement du 16 janvier 2013 (UE56/2013), publié au Journal officiel de l’Union européenne du 24 janvier, lève ainsi l’interdiction des farines animales issues de non-ruminants dans l’aquaculture. Cette utilisation avait été prohibée pour prévenir les encéphalopathies spongiformes transmissibles (règlement 999/2001).

En 2009, un règlement (1069/2009) interdisait spécifiquement l’alimentation des poissons d’élevage par des protéines animales transformées (PAT) dérivés de poissons d’élevage de la même espèce : pas de « recyclage interspécifique ». En gros, pas de cannibalisme.

En respectant cette règle, des scientifiques ont montré l’absence de risque à utiliser des PAT de non-ruminants pour nourrir d’autres non-ruminants, notamment des poissons. Cette mesure « améliorera la durabilité à long terme de l’aquaculture », estime la Commission. C’est sans doute la farine de sang qui sera la plus utile au secteur.


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« C'est plutôt du bon sens », a commenté, hier, Gilles Charpentier, le P-DG de Meralliance à Quimper (29) après la décision de la Commission européenne de réintroduire les farines animales dans l'alimentation des poissons d'élevage (notre édition d'hier). « Des scientifiques vont peut-être dire qu'il ne faut pas en donner, ma première réaction est de dire que cette décision ne me paraît pas comme une ineptie », précise le leader en France du saumon fumé sous marque de distributeur et nº3 en Europe (*). Ne parlant que pour les poissons carnivores comme le saumon et la truite, « j'ai demandé aujourd'hui (NDLR : hier), une étude pour connaître l'impact des farines terrestres sur le saumon » a-t-il précisé, avant d'ajouter que les « protéines terrestres devront être tracées ». Actuellement, la filière standard de Meralliance (et sa marque propre Armoric) est nourrie à 70 % avec des protéines végétales (soja) et à 30 % avec des farines marines. Cette proportion s'inverse pour la gamme label rouge. Sur le plan économique, « réintroduire des farines terrestres permettra peut-être de ne pas connaître l'envolée des prix comme avec les protéines végétales ».

(*) Meralliance produit 5.000 tonnes en France, 5.000 tonnes en Ecosse et 2.000 tonnes en Pologne. Le groupe emploie 840 personnes pour un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros.


Décision "malvenue et inopportune"

S'agissant des poissons d'élevage, M. Garot a réitéré la position de la France qui "considère que cette décision (de la Commission européenne) est mal venue et inopportune", rappelant que la France avait voté contre cette disposition en juillet 2012. Il a salué "les efforts faits par les aquaculteurs de France pour faire en sorte que la nourriture des poissons proscrive les produits issus d'animaux terrestres. C'est un engagement qui a été pris dans une charte de qualité et qui fait aujourd'hui autorité sur tout le secteur français".

M. Garot a ajouté que le ministre de la Pêche Frédéric Cuvilier "fait mouvement auprès de la Commission européenne pour qu'une filière alimentaire pour les poissons soit issue des rejets de pêche".


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La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a déploré dimanche le prochain retour des protéines animales transformées en aquaculture, et appelé à la création d'un label « sans farine animale » pour informer les consommateurs.

« Je n'avais pas vu cette décision (d'autorisation des farines animales) qui datait du mois de janvier et qui a été rendue publique la semaine dernière par la Commission européenne, et j'en pense le plus grand mal », a déclaré Mme Batho lors de l'émission « Le Grand Entretien » de RCJ (Radio de la communauté juive).

« J'en pense le plus grand mal, et d'ailleurs la France, au travers de Guillaume Garot et Stéphane Le Foll, s'est prononcée contre lors du processus de discussion interne à l'Union européenne », a-t-elle ajouté, estimant que « ce n'est pas dans la logique de la chaîne alimentaire que de donner de la viande à manger à des poissons. C'est la même logique d'absurdité financière » que pour la viande de cheval.

Pour la ministre, « il est donc très important que la filière piscicole française s'organise pour qu'il y ait un label « sans farine animale » qui puisse faire son apparition sur les étalages, pour dire aux consommateurs français : le poisson que vous achetez n'a pas été nourri avec de la viande ».

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a abondé dans son sens. « On va s'organiser », a-t-il assuré lors de l'émission “Le Grand Jury” sur RTL et LCI. « Sans remettre en cause la décision européenne, la France peut très bien faire en sorte avec un label qu'on n'utilise pas » les farines animales, a expliqué le ministre.

La Commission européenne a annoncé, jeudi, que les poissons d'élevage pourraient à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin 2013, un mode d'alimentation qui était prohibé dans l'UE depuis la crise de la « vache folle ».

Approuvée par les experts des Etats membres en juillet 2012, la mesure autorise le recours aux protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de l'aquaculture.

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En novembre 2011, Jean-Jacques Counil avait été condamné à un an de prison avec sursis pour un vol de 14 tonnes d'huîtres en mars 2011 au large de l'île d'Oléron. Il était à nouveau jugé ce lundi pour un nouveau vol de 15 kg commis à la fin de l'année 2012

Jean-Jacques Counil, âgé d'une cinquantaine d'années, a été condamné à quatre mois de prison ferme par le Tribunal de Grande Instance de La Rochelle à la suite du dernier vol de 15kg.
En novembre 2011, il avait comparu pour avoir volé 14 tonnes à plusieurs ostréiculteurs exploitant au large de Boyardville en mars de la même année.
A l'époque, ce vol avait été considéré comme un record par la profession. Il avait alors été condamné à un an de prison avec sursis, 22 000 euros d'amende et une mise à l'épreuve de trois ans.

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(Québec) Qu'ont en commun le tilapia d'élevage du Honduras et la crevette nordique sauvage du Québec? Tous deux portent un logo de produit de la mer durable signifiant que leur exploitation pourra durer dans le temps.

Loblaw limitée annonçait récemment que certaines de ses bannières offraient désormais du tilapia portant la certification de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) assurant qu'il est issu d'un élevage responsable. Une nouvelle à laquelle l'organisme Greenpeace Canada réagissait en félicitant l'entreprise pour ses efforts, mais en affirmant également qu'il n'existe à ce jour aucune certification crédible pour les produits de la mer.

Le propos a fait vivement réagir la directrice pour le Québec du Fonds mondial pour la nature (World Wildlife Fund - WWF), Marie-Claude Lemieux, dont l'organisme a participé à l'élaboration du logo de l'ASC et à son pendant pour la pêche, le Marine Stewardship Council (MSC).

La certification n'est pas parfaite, elle peut être améliorée, «mais il faut commencer quelque part», plaide Mme Lemieux.

Or, tant l'ASC pour l'aquaculture que le MSC pour la pêche imposent des exigences importantes aux éleveurs et aux pêcheurs avant d'accorder leur logo. Il existe présentement une certification pour 8000 espèces pêchées dans le monde (aucune pour le thon) et seules une centaine de pêcheries se sont qualifiées.

Quant à la certification pour l'aquaculture (ASC), le tilapia est la première espèce à en bénéficier. La prochaine sera le pangasius du Viêtnam, et du travail est amorcé pour le saumon ainsi que les moules, les pétoncles, les huîtres, les palourdes et les crevettes.

Élaborer une certification est un long processus impliquant de nombreuses personnes, à commencer par les scientifiques qui évaluent l'état des stocks d'une espèce donnée et l'impact des techniques utilisées pour son élevage ou pour sa pêche. L'impact sur les communautés locales est aussi évalué.

Il a fallu sept ans pour déterminer la certification pour le tilapia. À ce jour, seuls des éleveurs du Honduras et de l'Indonésie la détiennent.

Marie-Claude Lemieux reconnaît que l'aquaculture «cause des dommages considérables», telles la propagation de maladies ou les échappées dans la nature d'espèces nourries d'aliments transgéniques. Mais le poisson est une source importante de protéines pour trois milliards d'humains et la moitié de ce qui est mangé provient de l'aquaculture. «C'est là pour rester. Alors, est-ce qu'on peut faire l'élevage de meilleure façon?» demande-t-elle.

Aucun aquaculteur canadien ne détient présentement le logo de l'ASC. Pour l'instant, seule la crevette nordique, pêchée dans le golfe du Saint-Laurent et dans les provinces de l'Atlantique, est certifiée par le MSC.

Dur de s'y retrouver

Pour les consommateurs, s'y retrouver dans tous ces sigles n'est pas une mince affaire, reconnaît Mme Lemieux. Elle assure toutefois que ceux qui obtiennent la certification doivent se requalifier tous les cinq ans, en plus de se soumettre à un audit annuel.

Qu'il s'agisse du contrôle des produits chimiques, de contamination, de l'impact sur les cours d'eau ou sur les prises d'eau potable, les pêcheurs ou les éleveurs sont soumis à de nombreuses règles qui exigent de leur part une remise en question de plusieurs pratiques.

Est-ce que c'est perfectible? Oui. Mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire, croit-elle.

Et à cet égard, les efforts de tous les maillons de la chaîne sont importants, y compris ceux des détaillants. Or, la moitié des produits de la mer vendus au pays sortent d'un magasin affilié à Loblaw, une entreprise qui s'est engagée à ne vendre que des produits de la mer durables d'ici la fin de 2013.

Un objectif qui «ne sera pas facile» à atteindre, convient Mme Lemieux, notamment pour le thon, pour lequel il n'existe encore aucune certification, mais qui doit être supporté et reconnu.

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Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) Loblaw limitée accroît son offre de poisson responsable avec du tilapia d'élevage portant la certification de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC). Cet effort pour favoriser une pêche durable lui vaut des félicitations de Greenpeace Canada, mais l'organisation environnementale émet des réserves quant à la certification elle-même.

Le détaillant alimentaire annonçait mardi par communiqué que le nouveau poisson «vert» sera vendu dans certains magasins des bannières Provigo, Maxi, Maxi & Cie et Loblaws. Il précisait que «la certification de l'ASC garantit aux consommateurs que le produit provient d'élevages gérés de manière responsable qui visent à limiter les effets néfastes sur l'environnement et la communauté». L'entreprise est le premier détaillant en alimentation nord-américain à se prévaloir de cette certification.

«L'ASC gère les normes internationales encadrant l'élevage responsable des produits de la mer et a à coeur de protéger les habitats marins et d'eau douce, tout en appuyant des standards d'ordre social», écrit la compagnie.

Greenpeace Canada, qui milite en faveur d'une pêche responsable en incitant les supermarchés à offrir aux consommateurs des espèces non menacées et pêchées ou élevées selon des critères protégeant la ressource à long terme, félicite Loblaw limitée «pour ses efforts soutenus en vue d'offrir des aliments de la mer plus durables tout en cherchant à mettre en oeuvre une politique de durabilité avant la fin de 2013».

En 2012, Greenpeace avait classé Loblaw en deuxième place des supermarchés canadiens avec une note de 68 %.

Toutefois, selon le responsable de la Campagne Océans pour le Québec, Charles Latimer, «il n'existe encore aucune certification crédible pour les poissons sauvages ni d'aquaculture, et l'ASC ne constitue pas une exception».

L'organisation reproche à l'ASC de tolérer la présence d'ingrédients génétiquement modifiés dans les aliments utilisés pour l'aquaculture. Ceux-ci «peuvent causer des dommages irréversibles s'ils sont relâchés dans l'environnement, et les effets des OGM sur la santé humaine et animale sont toujours inconnus», a indiqué M. Latimer dans un courriel au Soleil.

Il estime par ailleurs que le recours par l'ASC à la certification du Marine Stewardship Council (MSC) pour certifier le poisson utilisé dans la nourriture comporte «des lacunes importantes avec les normes et les procédés».

«Greenpeace croit qu'il n'existe aujourd'hui aucune certification crédible pour la pêche des poissons sauvages ni pour les pratiques d'aquaculture. Les mesures entreprises à ce jour sont loin d'être à la hauteur de la situation catastrophique de nos océans», écrit M. Latimer.
 
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Le 18 février 2013

A La Rochelle, le port de pêche de Chef de baie mise aussi sur les moules...

La direction du port de pêche bâtit ses projets pour 2013. En tête de liste, épauler l’armement coopératif et soutenir les mytiliculteurs.

Des projets pour l’année 2013 ? L’encan en regorge. Quand il regarde au loin et qu’il voit depuis son bureau les locaux de la coopérative d’armement Atlantic 17, le directeur d’exploitation du Syndicat mixte du port de pêche de Chef-de-Baie caresse une perspective : pas d’avenir de la production rochelaise sans un soutien au principal armement du port, le propriétaire ou co-propriétaire de six unités de haute mer, bientôt huit.

Le premier des projets que détaille Pascal Bouillaud, est ainsi relié à « cette structure maîtresse du débarquement de poisson ». L’objectif ? « Aider la coopérative dans la recherche de nouvelles unités de pêche, dans l’organisation des débarquements, leur planification et, plus largement, dans tout ce qui permet la valorisation du produit. »....

Purification des coquillages

Le second projet du syndicat mixte pour cette année prend appui sur la grande salle de tri, outil depuis toujours surdimensionné au regard des apports. Pour rationaliser son utilisation, tout en collant aux besoins émergents de la filière, le syndicat mixte investit dans la purification des coquillages, et grignote ainsi des mètres carrés dans le vaste hall. Cette unité expérimentale de purification est destinée aux producteurs de moules. Passons sur les arcanes de normes complexes pour dire simplement que, dans un avenir proche, l’évolution de la réglementation sanitaire européenne devrait contraindre ces mytiliculteurs à immerger leurs moules dans ces purificateurs, avant de les vendre.

24 heures d’oxygénation

Tous les établissements mytilicoles ne pourront supporter l’effort financier qu’appelle la mise en place de telles installations. Tous n’ont pas non plus les surfaces disponibles pour s’équiper. D’où l’idée du syndicat mixte de mettre à disposition un bassin collectif. D’une capacité de 4,5 tonnes par 24 heures en phase expérimentale (dès le printemps prochain), il serait porté à 20-25 tonnes/24 heures, si la phase de test s’avère concluante, et que la demande des producteurs se confirme. C’est un investissement de l’ordre de 400 000 à 500 000 euros qui ne sera pas développé « sans réflexion avec les mytiliculteurs », assure Pascal Bouillaud.

D’après Sud Ouest : La Rochelle : le port s’accroche aux bouchots

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Le 16 février 2013

L'Europe bleue prend le chemin du Chili ?

Au Chili, deux associations environnementales, Greenpeace et Oceana, ont salué l’adoption de la nouvelle loi sur la pêche. Selon elles, la loi Longueira va vers une pêche plus durable. En effet, les 7 familles qui se partagent 93% des quotas de pêche devront maintenant respecter le fameux Rendement Maximal Durable (RMD). D'autre part, elles sont rassurées par le peu de rejet de poisson : plus de 90% des captures chiliennes partent à la farine ! Enfin, elles applaudissent l’interdiction du chalutage de fond dans ce pays bordé d’une fosse abyssale de plus de 6000 mètres....


Le Chili est devenu un grand pays minotier pendant la période Pinochet. Au moment de la dictature, période des grandes inégalités, la pêche s'est concentrée autour de quelques familles (avec l'empire Angellini qui à la fin des années 1980  "monopolisait" près de 2 millions de tonnes d'anchois, sardine et chinchard pour la farine....). Ensuite, les sociétés minotières ont organisé une véritable ruée sur le chinchard dans le centre du pays à partir des ports de Talcahuano et Coronel.

Le développement de l'activité minotière a favorisé le décollage de la salmoniculture chilienne puis sa croissance exponentielle pour atteindre aujourd'hui près de 800.000 tonnes/an de salmonidés (Saumon + Truite).

Après le vote du Parlement européen qui a accepté la réforme ultra-libérale de la pêche proposée par Bruxelles, les industriels de la farine de poisson se frottent les mains. Une véritable aubaine que tous ces rejets de poisson ramenés dans les ports !  l'IFFO, organisation internationale des producteurs de farine de poisson, s'est montré ravi de la décision des eurodéputés qui apporte de l'eau au moulin des industriels de la farine de poisson, des fabricants d'aliments piscicoles et en bout de chaine de l'aquaculture, un volet de la croissance bleue de l'UE : IFFO welcomes vote on fish discards as good for supply of fishmeal and fish oil

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Le 15 février 2013

Farine animale pour une aquaculture durable....


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A partir de juin, les farines animales seront à nouveau autorisées pour nourrir les poissons. Une mesure censée soulager la filière aquacole, notamment en réduisant ses coûts de production.

Pour Guillaume Garot, le ministre délégué chargé de l'Agroalimentaire, le feu vert de Bruxelles au retour des farines animales pour nourrir les poissons «tombe mal», en plein scandale sur la viande de cheval. Pour la filière aquacole, en revanche, cette mesure est plutôt une bonne nouvelle. La réintroduction des protéines animales transformées (PAT), effective au 1er juin, est censée lui permettre de réduire le coût de l'alimentation des poissons d'élevage, qui est principalement à base de farines et huiles de poissons et matières premières végétales depuis l'interdiction des farines animales après la crise de la «vache folle».

La pisciculture française consomme environ 50.000 tonnes d'aliments concentrés, selon le Conseil national de l'alimentation (CNA), qui a publié un rapport sur l'utilisation des PAT l'an dernier. Cette alimentation a subi de plein fouet l'«augmentation structurelle» des prix des matières premières, déplore le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA), cité dans ce rapport. D'après ses calculs, l'utilisation de PAT de porc ou de volaille à hauteur de 7 à 15% dans la formulation des aliments destinés aux poissons d'élevage pourrait représenter une économie, par exemple dans le cas de la truite, comprise entre 1,5 et 5% du coût de production total.

Les PAT ont aussi l'avantage d'être très riches en protéines, un critère sur lequel les céréales ne peuvent rivaliser. Cette alternative est d'autant plus nécessaire, selon les éleveurs, que la pêche est toujours plus encadrée et que les petits poissons utilisés pour nourrir les élevages se raréfient. La filière se reporte donc en masse sur les farines et huiles de poissons, ce qui fait grimper leurs prix. Un cercle vicieux auquel Bruxelles entend apporter une solution en autorisant à nouveau les protéines animales. Cela «améliorera la durabilité à long terme du secteur de l'aquaculture», a fait valoir la Commission européenne jeudi.

«Sens politique d'une huître»

Pour faire passer sa mesure, à laquelle la France s'était d'ailleurs opposée, la Commission insiste autant sur ses bénéfices économiques que sur ses garanties sanitaires. «Elle est conforme aux avis scientifiques les plus récents selon lesquels le risque de transmission d'ESB entre animaux non-ruminants est négligeable», précise Bruxelles. Des arguments qui ne convainquent pas la délégation socialiste française au Parlement européen, échaudée par l'affaire de la viande de cheval. «Faut il avoir le sens politique d'une huitre pour abimer ainsi la perception que se font de l'Europe les citoyens? Nous demandons à la Commission de revenir immédiatement sur cette décision», déclare la députée Isabelle Thomas dans un communiqué. Face à ce tollé, le CIPA assure ce vendredi que «les décisions qui seront prises par la filière ne se feront que sur la base d'un consensus sociétal et uniquement avec des garanties de traçabilité totale de ces PAT».

Dans le sillage du scandale de la viande chevaline, c'est justement la traçabilité qui inquiète les associations de consommateurs. «Il faut que, sur les étals des poissonniers, les produits d'élevage nourris aux farines animales soient signalés comme tels, avec un étiquetage clair», revendique Thierry Damien, président de Familles Rurales. «Le consommateur doit pouvoir faire son choix en connaissance de cause.» D'autres contestent l'intérêt économique de la mesure. «Ces protéines animales sont très utilisées sur le marché de l'alimentation pour animaux, à un prix déjà élevé», souligne Olivier Andrault, chargé de mission alimentation chez UFC-Que Choisir. Selon lui, «la demande supplémentaire issue de la filière aquacole devrait encore faire grimper les prix». Autre bémol: «Si les éleveurs parviennent à faire baisser leurs coûts de production, on peut s'attendre à ce que les négociations avec leurs débouchés soient plus difficiles.» L'industrie agroalimentaire et la grande distribution, en effet, chercheront aussi à réduire leurs marges.

Encore faudra-t-il que ces enseignes achètent des produits fabriqués à base de PAT... Bon nombre de distributeurs - que ce soient pour leurs marques propres (MDD) ou pour les produits vendus sous les labels «Agriculture biologique» ou «Label rouge» - excluent encore de leurs cahiers les quelques matières premières animales autorisées par la réglementation.

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Affaire à suivre pour les ostréiculteurs en eaux profondes  (baie de Quiberon, baie de Cancale,....)

Fish Fight lance sa campagne contre la drague à coquille

L’Ong britannique Fish Fight en veut toujours plus pour sauver les océans (Hugh's Fish Fight: Save Our Seas)....

Après sa campagne victorieuse contre les rejets de poisson et le K-O dans le Parlement européen avec un vote sans appel pour le « 0 rejet », Fish Fight lance sa campagne télévisée contre la drague à coquille saint-jacques pour plus de réserves marines...

Hugh's Fish Fight: Save Our Seas



Fish fight peut encore compter sur les médias comme The Guardian : Fish Fight renews campaign to protect the seabed

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Le 14 février 2013


La mise en place des schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine (SRDAM) s’effectue en application de l’article L 923-1-1 du code rural et de la pêche maritime, introduit par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010. Cet article prévoit que devront être recensés, dans chaque région du littoral métropolitain, les sites existants et les sites propices au développement de l’aquaculture marine (conchyliculture, pisciculture marine et autres cultures marines).

L’objectif attendu de la démarche est de permettre un développement de filières aujourd’hui freinées dans leur développement et en situation de difficultés économiques. Ce développement a vocation à s’appuyer sur l’identification de zones propices, fondées sur un consensus minimum entre l’ensemble des acteurs concernés.

Ces schémas, une fois approuvés par arrêté du préfet de région, devront être pris en compte lors de l’instruction des actes de gestion relatifs aux autorisations d’exploitation de cultures marines par les Directions Départementales des Territoires et de la Mer (DDTM). Ils ont également vocation a être pris en compte lors de l’élaboration du Document Stratégique de Façade (DSF), outil de mise en œuvre de la politique maritime intégrée nationale.

La Direction interrégionale de la mer (DIRM) Méditerranée a en charge, sous l’autorité de chaque préfet de région littorale, l’élaboration des trois schémas régionaux concernant la Méditerranée.

En application de la loi précitée, l’élaboration des SRDAM doit reposer sur une concertation avec les représentants élus des collectivités territoriales, des représentants des établissements publics et des professionnels concernés, ainsi que des personnalités qualifiées choisies en raison de leurs compétences en matière de protection de l’environnement et d’usage et de mise en valeur de la mer et du littoral.

Projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine en Languedoc-Roussillon
Projet en cours d’élaboration

Projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Projet en cours d’élaboration

Projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine en Corse
Projet en cours d’élaboration

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Projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Source : DIRM

En application de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010, l’élaboration de ce schéma doit reposer sur une concertation avec les représentants élus des collectivités territoriales, des représentants des établissements publics et des professionnels concernés, ainsi que des personnalités qualifiées choisies en raison de leurs compétences en matière de protection de l’environnement et d’usage et de mise en valeur de la mer et du littoral.

La méthode retenue pour les trois régions de Méditerranée repose sur 6 phases successives :

1°) recueil d’informations et de données auprès des services de l’État (sites existants) et des professionnels (propositions de sites propices)
2°) élaboration d’un projet de répertoire des sites existants et d’un projet de répertoire des sites propices
3°) réunions régionales de travail entre services de l’État, professionnels ou leurs représentants, collectivité territoriale régionale
4°) consultation des services, établissements publics, professionnels et collectivités territoriales
5°) réunions de concertation avec les acteurs (collectivités, établissements publics, professionnels, société civile), passage en Conseil maritime de façade et mise à disposition du public
6°) adoption du schéma par le préfet de région

Les trois premières étapes ont été conduites à leur terme.

Les services de l’État, établissements publics, professionnels et collectivités territoriales de la région PACA sont ainsi invités à émettre leur avis sur le projet de schéma téléchargeable : DIRM

Cet avis doit être adressé à la direction interrégionale de la mer Méditerranée avant le 31 mars 2013 :

DIRM Méditerranée
Mission de coordination des politiques de la mer et du littoral
40 Bd de Dunkerque
CS 91 226 – 13 471 MARSEILLE Cedex 02

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Les farines animales bientôt autorisées en aquaculture (France Agricole)

Les poissons d'élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille à compter du 1er juin 2013, a annoncé jeudi la Commission européenne, en référence à un récent règlement européen.

Approuvée par les experts des Etats membres en juillet 2012, la mesure autorise le recours aux protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de l'aquaculture.

« Elle améliorera la durabilité à long terme du secteur de l'aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare », a indiqué la Commission dans un communiqué.

« Elle est conforme aux avis scientifiques les plus récents, selon lesquels le risque de transmission d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) entre animaux non-ruminants est négligeable pour autant qu'il n'y a pas de recyclage entre les espèces », souligne la Commission.

L'utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997 en raison des risques de contamination par l'ESB, dite « maladie de la vache folle ». L'interdiction avait été étendue, en 2001, aux aliments pour tous les animaux consommés par l'homme.

« La situation épidémiologique actuelle de l'ESB montre que l'UE est désormais dans la phase finale de l'éradication de l'ESB au sein de son cheptel bovin », assure la Commission.

En juillet 2010, Bruxelles avait décidé d'entamer une réflexion sur les assouplissements pouvant être apportés à l'interdiction des farines animales dans l'alimentation des animaux. Ainsi, après l'autorisation des farines pour poissons, la Commission « entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porc et de volaille pour les volailles et les porcs ». Le cannibalisme intra-espèce étant interdit, la volaille ne pourra pas être nourrie avec de la farine de volaille, mais seulement de porc, et réciproquement.

Cette autorisation ne devrait pas intervenir avant 2014, selon un porte-parole de l'exécutif communautaire. Les PAT resteront en revanche interdites dans l'alimentation des ruminants (bovins, ovins et caprins), de même que les PAT de ruminants à destination des animaux d'élevage non-ruminants.

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Un règlement européen, publié jeudi au Journal officiel de l'Union européenne, autorise, sous conditions, l'utilisation des protéines animales transformées (PAT) issues de non-ruminants dans l'alimentation des animaux d'aquaculture, et ce à compter du 1er juin 2013.

Ce règlement européen (n° 56/2013) modifie le règlement européen (n° 999/2001) fixant les règles pour la prévention, le contrôle et l'éradication de certaines encéphalopathies spongiformes transmissibles.

Dans la pratique, le règlement 56/2013 autorise l'alimentation des animaux d'aquaculture avec des PAT provenant de non-ruminants.

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Le Sénat vient de voter, à l’unanimité, la loi sur les infrastructures et les services de transports. Elle comporte un volet maritime et fluvial important.

Ainsi, « en cas de pollution marine par hydrocarbures, le régime de responsabilité civile est actualisé et clarifié, afin d’être conforme à nos engagements internationaux et de permettre une meilleure protection des victimes », souligne Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche.

Navires abandonnés sanctionnés

Tribunaux maritimes

Un ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche qui, ce mercredi 13 février en Conseil des ministres, a présenté trois textes concernant le monde maritime. La première ordonnance, qu’il propose de ratifier, prévoit que les nouveaux tribunaux maritimes seront chargés, en matière délictuelle, de sanctionner les infractions maritimes, notamment les manquements aux règles de circulation des navires au large des côtes françaises.

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La réforme de la pêche communautaire (PCP) contient un volet aquaculture durable....


Commission européenne

Strasbourg, le 6 février 2013

Questions et réponses concernant la réforme de la politique commune de la pêche

Les propositions soumises par la Commission en vue de moderniser et de simplifier la politique commune de la pêche (PCP) ont pour objectif global de rendre la pêche durable sur les plans environnemental, économique et social. La nouvelle politique permettra de ramener les stocks halieutiques à des niveaux durables en mettant fin à la surpêche et en fixant les possibilités de pêche sur la base d'avis scientifiques. Elle garantira sur le long terme aux citoyens de l'Union européenne (UE) un approvisionnement stable et sûr en denrées alimentaires saines. En outre, elle aidera le secteur de la pêche à renouer avec la prospérité, mettra fin à sa dépendance à l'égard des subventions, créera de nouveaux emplois et stimulera la croissance dans les zones côtières.

Pourquoi est-il nécessaire d'adopter une nouvelle politique?

Il faut de toute urgence réformer la politique de l’Union en matière de pêche. Les navires capturent des quantités de poisson trop importantes pour que les prélèvements puissent être compensés par la reproduction, de sorte que certains stocks halieutiques s'épuisent et que l'écosystème marin est menacé. Le secteur de la pêche se trouve ainsi confronté à une diminution des captures et à un avenir incertain.

Dans ce contexte, la Commission a proposé en 2011 une réforme ambitieuse de sa politique. Cette réforme vise à mettre en place des conditions qui permettront d'offrir de meilleures perspectives tant pour les stocks halieutiques et les pêcheries, que pour le milieu marin dont ils dépendent. La réforme soutiendra la stratégie Europe 2020, et la nouvelle politique de la pêche s'inscrira dans le contexte plus large de l'économie maritime. C'est ainsi que seront mises en place des politiques plus cohérentes pour les mers et les zones côtières de l'UE, qui contribueront à la réalisation de bonnes performances économiques, à une croissance qui profite à tous et à une plus grande cohésion dans les régions côtières.

La durabilité est au cœur de la réforme proposée. Une pêche durable est une pêche pratiquée à des niveaux qui ne menacent pas la reproduction des stocks et qui permettent d'obtenir des rendements élevés à long terme. Il faut pour cela gérer le volume de poisson pêché dans les mers et les océans. La Commission propose que, d'ici 2015, les stocks soient exploités à des niveaux qui assurent le «rendement maximal durable», défini comme le volume de capture le plus élevé qui peut être réalisé sans danger année après année en maintenant la taille de la population à un niveau de productivité maximale. Cet objectif est établi dans la convention des Nations unies sur le droit de la mer et a été adopté lors du sommet mondial de 2002 sur le développement durable en tant qu'objectif mondial à atteindre d'ici 2015.

Il ressort des estimations1 que, s’ils étaient exploités suivant ces modalités, les stocks augmenteraient d'environ 70 %. Les captures globales connaîtraient une hausse d'environ 17 %, les revenus des pêcheurs pourraient augmenter de 24 % (soit 1,8 milliard €) par an et les salaires des équipages d'environ 25 %.

La pratique d'une pêche durable permettrait en outre au secteur de la capture de ne plus dépendre des aides publiques. Elle faciliterait la stabilisation des prix dans des conditions transparentes, laquelle profiterait directement aux consommateurs. Un secteur fort, efficace et viable du point de vue économique opérant dans les conditions du marché jouerait un rôle actif plus important dans la gestion des stocks.

Quels sont les principaux éléments des propositions de la Commission ?
  • Une gestion sur une base pluriannuelle fondée sur une approche écosystémique
  • Interdiction des rejets
  • Faire de la pêche une activité rentable
  • Soutenir les pêcheries artisanales
  • Développer une aquaculture durable
La mise en place d'un cadre amélioré pour l'aquaculture permettra d'augmenter la production et l'offre de produits de la mer dans l'UE, de réduire la dépendance à l'égard des importations et de stimuler la croissance dans les zones côtières et rurales. D'ici 2014, les États membres élaboreront des plans stratégiques nationaux en vue d'éliminer les obstacles administratifs et d'assurer le respect des normes environnementales, sociales et économiques dans le secteur aquacole. Un nouveau conseil consultatif de l'aquaculture sera créé, qui aura pour mission de formuler des avis sur les questions ayant trait au secteur. L'UE a indéniablement un rôle à jouer dans le développement de l'aquaculture: en effet, les choix stratégiques opérés au niveau national peuvent influer sur le développement du secteur dans les États membres voisins.
  • Approfondir les connaissances scientifiques
  • Décentraliser la gouvernance
La proposition de la Commission décentralisera la prise de décision et précisera les rôles et les obligations de chacun des acteurs. La microgestion par Bruxelles sera ainsi abandonnée, le législateur de l'UE se bornant désormais à définir le cadre général, les normes et principes fondamentaux, les objectifs globaux, les indicateurs de performance et les calendriers. Il appartiendra aux États membres de déterminer les mesures d'exécution proprement dites et de coopérer au niveau régional. La proposition contient des dispositions visant à garantir que les États membres concernés adoptent des mesures qui soient à la fois compatibles et efficaces. Un mécanisme de secours est établi afin de permettre à la Commission d'agir dans les cas où les États membres ne parviennent pas à se mettre d'accord ou lorsque les objectifs ne sont pas atteints.

Une nouvelle politique de marché – responsabilisation du secteur et meilleure information des consommateurs

Le train de mesures proposé comprend une proposition relative à une nouvelle politique de marché, afin que l'organisation du marché commun des produits de la pêche contribue à la réalisation des objectifs de la nouvelle PCP. Cette proposition vise à renforcer la compétitivité du secteur de la pêche et de l'aquaculture de l'UE, à rendre les marchés plus transparents et à garantir des conditions équitables pour tous les produits commercialisés dans l'Union.

Elle prévoit également de moderniser le régime d'intervention, car il n’est plus défendable de dépenser de l'argent public pour détruire du poisson. Le régime actuel sera remplacé par un mécanisme de stockage simplifié qui permettra aux organisations de producteurs d'acheter des produits de la pêche lorsque les prix chutent en dessous d'un niveau déterminé, et de les stocker pour les commercialiser à une date ultérieure. Ce système renforcera la stabilité du marché.

Par ailleurs, les organisations de producteurs contribueront davantage à la gestion, au suivi et au contrôle collectifs. De meilleures conditions de commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture de l'UE permettront de réduire le gaspillage et de garantir aux producteurs un retour d'information sur la situation du marché.

Grâce aux nouvelles normes de commercialisation en matière d'étiquetage, de qualité et de traçabilité, les consommateurs seront mieux informés et pourront soutenir davantage la pêche durable. L'étiquetage des produits comportera certaines mentions obligatoires, qui permettront par exemple de distinguer les produits de la pêche des produits de l'aquaculture, alors que d'autres informations seront facultatives.

Un instrument financier moderne et adapté

L'UE fournira une aide financière destinée à favoriser la réalisation des objectifs de la nouvelle PCP en matière de durabilité. L'octroi d'une aide financière sera subordonné au respect des règles, et ce principe s'appliquera tant aux États membres qu'aux opérateurs.

Pour les États membres qui contreviendraient aux règles, l'aide financière de l'UE pourrait être interrompue, suspendue ou corrigée. Quant aux opérateurs qui commettraient de lourdes infractions, ils pourraient se voir privés de l'accès à l'aide financière de l'Union ou être soumis à des corrections financières. En outre, la proposition oblige les États membres, lors de l'octroi d'une aide financière, à tenir compte du comportement récent des opérateurs (notamment l'absence d'infractions graves).

Une responsabilité internationale accrue

L'UE prévoit-elle d'adopter de nouvelles règles en matière de contrôle et d'exécution?

La proposition est conforme au nouveau régime de contrôle mis en place par l'UE en 20102 et intègre les principaux éléments du régime de contrôle et d'exécution appliqué dans le cadre de la PCP. Compte tenu de l'introduction de l'obligation de débarquement, qui vise à éviter les rejets, la Commission propose de mettre en place des obligations de suivi et de contrôle, et notamment d'imposer la constitution d'une documentation complète relative aux activités de pêche, ainsi que de lancer des projets pilotes sur les nouvelles technologies de contrôle des pêches contribuant à la pratique d'une pêche durable.

À quelle date la réforme va-t-elle entrer en vigueur?

La proposition de la Commission est actuellement débattue au sein du Conseil des ministres de la pêche et du Parlement européen. Bien qu'aucun accord final n'ait encore été trouvé, les deux institutions se sont exprimées en faveur de cette approche pour un certain nombre de mesures importantes. Elles soutiennent notamment l'introduction du RMD en tant qu'objectif pour la conservation des ressources, l'interdiction des rejets, l’idée d'une gouvernance régionalisée, le renforcement de la collecte des données et des avis scientifiques, et l'inclusion dans la PCP de chapitres consacrés à l'aquaculture et à la dimension extérieure.

Les nouvelles règles entreront en vigueur une fois que les propositions auront été approuvées par le Conseil des ministres et le Parlement européen. L'entrée en vigueur se fera progressivement, étant donné qu'il faut laisser au secteur le temps de s'adapter et d'obtenir des résultats. La réforme fixe cependant des échéances précises.

Pour en savoir plus:

IP/13/96

Site web consacré à la réforme de la PCP

1 : Analyse d'impact accompagnant la proposition de règlement relatif à la politique commune de la pêche présentée par la Commission.

2 : Règlement (CE) n° 1005/2008 du Conseil et règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil.

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Les lobbys ont toujours tenté d’influencer les politiques. Mais lorsqu’il s’agit de lobbyistes américains qui arrivent à faire passer mot pour mot certains textes de loi en Europe avec la complicité de nos députés, il y a d’autant plus de quoi s’interroger que cela va dans le sens des entreprises US et non du citoyen européen.

Un article traduit du chroniqueur anglais Glyn Moody, souvent traduit sur le Framablog)

Heureusement que nous avons désormais des sites qui permettent de mieux connaître le comportement individuel des députés et leurs éventuelles « sources d’inspiration ». Heureusement aussi que nous avons des structures comme la Quadrature du Net qui tente tant bien que mal d’agir et veiller au grain. Mais la vigilance reste de mise.

Protection des données dans l’Union Européenne : Les amendements proposés, écrits par des lobbyistes américains

EU Data Protection : Proposed Amendments Written by US Lobbyists
Glyn Moody - 11 février 2013 - ComputerWorld.uk

(Traduction : Fly, Alpha + anonymes)

Il devient évident que le lobby autour des directives européennes sur la protection des données est l’un des plus intenses lobbys jamais rencontrés, certains activistes ont déclaré que le phénomène était même pire que durant le projet de loi ACTA, alors que du côté des États-Unis, le bruit court qu’une guerre commerciale est sur le point d’être lancée si la loi est voté sous sa forme actuelle.

Etant donné la pression exercée pour affaiblir la protection de notre vie privée, une question-clé est : qui défend nos intérêts ?. La réponse évidente serait les députés européens, puisqu’il s’agit de nos représentants élus au Parlement Européen. Leur travail consiste précisément à nous représenter et dans ces circonstances particulières et à nous défendre. Et certains, tel le député européen Vert, Jan Albrecht, font probablement de leur mieux, comme j’ai pu l’écrire dans un billet précédent. Mais qu’en est-il du reste ? Que font-ils exactement ?

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Le 13 février 2013

UE: étiquetage plus clair concernant l’origine des aliments

Source : CTA

Selon une enquête  du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), le pays d’origine des produits est un critère clé pour les consommateurs de l’UE lorsqu’ils achètent des denrées alimentaires.

Dans une nouvelle étude réalisée par des membres du BEUC, 70 % des participants ont déclaré que l’origine constitue un facteur important lorsqu’ils achètent des produits alimentaires. L’enquête a également révélé qu’une vaste majorité des consommateurs souhaitent connaître le pays spécifique d’où proviennent les aliments. « La plupart des consommateurs s’intéressent à l’origine car ils l’associent à la qualité et à la sécurité de la nourriture, » a expliqué Camille Perrin, responsable de la politique en matière de denrées alimentaires au BEUC, en ajoutant que la majorité des participants avaient également indiqué vouloir soutenir l’agriculture, l’économie et les entreprises au niveau local.

Selon la plupart des consommateurs, la viande reste un produit dont ils désirent connaître l’origine. En outre, ils aimeraient également connaître le pays d’origine des fruits et légumes, du poisson, du lait et des produits laitiers, pour lesquels 70 à 90 % des consommateurs souhaitent voir un étiquetage concernant l’origine.

Au sein de l’UE, l’origine doit toujours être indiquée pour l’huile d’olive, le poisson (sauf s’il est en conserve ou préparé), le bœuf, la volaille fraîche ou surgelée d’origine non européenne, le vin, la majorité des fruits et des légumes, le miel et les œufs. Pour tous les autres aliments, l’étiquetage de l’origine est uniquement facultatif. La nouvelle législation européenne relative à l’étiquetage des denrées alimentaires qui entrera en vigueur à partir de décembre 2014 concernera l’origine de la viande fraîche porcine, ovine, caprine et de volaille;

Le BEUC conseille de rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine pour toutes les viandes, le lait, les produits non traités, les aliments composé d’un seul ingrédient comme la farine et le sucre, et les ingrédients qui représentent plus de 50 % d’un produit alimentaire.


En savoir plus [EN]
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Vous l’avez peut-être déjà lu dans ce blog, je fréquente assidûment la Maison de la Culture du Japon à Paris. Samedi dernier, j’ai suivi un séminaire sur les huîtres de la région de Miyagi, et j’y ai appris plein de choses en présence de l’ambassadeur du Japon, du maire de Royan et député de la 5ème circonscription de Charente-Maritime, mais aussi d’ostréiculteurs venus tout droit de leur belle région située dans la baie de Matsushima, dont monsieur Utsumi, ostréiculteur dans l’île de Katsurashima dans l’archipel d’Urato.

Monsieur Utsumi nous parle avec beaucoup de retenue du drame qui a touché son secteur, mais ses yeux s’animent dès qu’il nous montre comment les ostréiculteurs japonais ouvrent une huître. Leur technique est un peu différente de la française et l’outil, pas tout à fait pareil. Le nom japonais de cet instrument évoque d’ailleurs plus un sabre qu’un couteau. La technique est précise et habile, le spectacle captivant.

Quel âge avait monsieur Kimio Utsumi dans les années 60 ? Pour comprendre l’histoire d’amitié entre les ostréiculteurs français et japonais, il faut partir d’une image, peut-être : celle des parcs à huîtres dévastés il y a deux ans suite au tsunami. Les îles Urato ont subi de plein fouet les conséquences d’une nature dévastatrice. Les ostréiculteurs japonais ont à ce moment-là tout perdu… une histoire qui est à rapprocher de celle vécue par les ostréiculteurs français dans les années 60.

En effet, à cette époque, les huîtres françaises (de souche portugaise – Crassostrea Angulata) sont rongées par un mal mystérieux et le secteur ostréicole du pays, notamment à Marennes-Oléron, est sérieusement mis à mal. Le salut des ostréiculteurs en détresse viendra des naissains japonais (les huîtres juvéniles), en particulier ceux venus de Miyagi, qui se sont particulièrement adaptés aux eaux françaises. C’est de ce fameux plan Resur que proviennent aujourd’hui la plupart des huîtres que nous consommons, la fameuse Crassostrea Gigas. Des décennies plus tard lors du malheureux tsunami de 2011 au Japon, c’est donc tout naturellement que les ostréiculteurs se sont souvenus de cet élan de générosité et ont spontanément envoyé très vite à leurs homologues japonais matériel et pieux pour rétablir au plus vite et au mieux ce qui pouvait l’être parmi ces récoltes détruites soudainement.

Les images de ces lieux prises entre juillet 2011 et novembre 2012 sont impressionnantes et en disent long sur le travail de reconstruction qui a été accompli grâce, en particulier, à ce lien d’amitié et de solidarité si fort qui unit ces deux régions. Hélas, les ostréiculteurs japonais n’étaient pas au bout de leur peine… L’été 2012 s’est traduit par une chaleur exceptionnelle, infligeant de nouveaux gros dégâts dans la production d’huîtres ce qui fait que cette année, la production d’huîtres s’élève à à peine 1/5ème de la production d’avant-séisme. Dans ce lot de mauvaises nouvelles, nous en apprenons une bonne, apportant sa belle note d’optimisme : de jeunes ostréiculteurs commencent à s’installer, redynamisant un secteur vieillissant. Inspirés par la mode occidentale de consommer les huîtres crues, ils mettent également en place des tests de production d’huîtres destinées à cet effet. Les Japonais, en effet, préfèrent consommer les huîtres cuisinées, c’est pour cela qu’elles sont débarrassées de leur coquille sur le lieu de production.

Coquilles des Crassostrea Gigas, var. Miyagi

Des huîtres cuisinées me direz-vous ?

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Par mesure de précaution, Carrefour rappelle des huîtres des marques Carrefour (Engagement Qualité Carrefour) et Cultimer. Lors d'un contrôle, une possible présence de Norovirus a été mise en évidence.
Le rappel concerne:
Nature du produit: EQC Huîtres creuses de Normandie 24P
Code barres : 3276556132077
Dates de conditionnement: 05/02/13 et 06/02/13
Dates de péremption : 15/02/13 et 16/02/13
Nature du produit: EQC Huîtres creuses de Normandie 12P
Code barres : 3276550136866
Dates de conditionnement: 05/02/13 et 06/02/13
Dates de péremption : 15/02/13 et 16/02/13
Nature du produit: CULTIMER Huîtres creuses à farcir 12P
Code barres : 3700096607387
Date de conditionnement: 06/02/13
Date de péremption : 16/02/13
Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils seront remboursés.
Les personnes qui auraient consommé les « huîtres de Normandie » mentionnées ci-dessus et qui présenteraient des symptômes de gastro-entérite (vomissements, diarrhées fréquemment accompagnées d'une fièvre modérée), sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation. Les personnes immunodéprimées doivent être particulièrement attentives à ces symptômes, qui peuvent évoquer une infection par un virus (Norovirus), responsable de gastro-entérites, dont le délai d'incubation peut aller jusqu'à 48 heures.
Pour plus d'informations, les clients peuvent s'adresser au service clientèle de Carrefour au numéro gratuit 0800/9.10.11, tous les jours ouvrables de 8h30 à 20h00 et le samedi de 9h à 17h.
Carrefour s'excuse auprès de ses clients pour le désagrément occasionné.

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Les élèves du lycée de l’Atlantique de Royan assistent à la projection d’un film sur le « sturjo » et ont préparé et servi le cocktail.

Le 31 janvier, a eu lieu la première journée consacrée à l’esturgeon à l’auberge-musée du caviar et de l’esturgeon, située rue du Château. Le temps fort de la journée était la table ronde. L’association patrimoine Saint-Seurin-d’Uzet, initiatrice de ce projet, souhaite donner une suite à cette journée et être un relais à travers le volet scientifique du musée qu’elle va créer.

Le public, composé d’une centaine de personnes, a été attentif et curieux aux problématiques soulevées par le constat des disparitions des espèces animales estuariennes. Les intervenants (1), venus pour présenter l’état des lieux et répondre aux questions, se sont montrés pédagogues.

Sensibilisation

Cette journée aura sans doute été un pas vers la sensibilisation du public concerné. Depuis quelques années déjà, des tentatives de réintroduction de l’esturgeon dans son milieu naturel ont montré les limites de la connaissance humaine sur les facteurs de la vie.

« On sait le reproduire en bassins et cela a été fait au début à partir d’un stock de juvéniles capturés et apportés par des pêcheurs ».

L’estuaire de la Gironde est un patrimoine commun qui représente une extrême diversité. Depuis 2001, il s’inscrit dans une action dynamique et liante. Le Syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde, créé à l’initiative des Conseils généraux de Charente-Maritime et de Gironde, porte des projets visant à réunir les acteurs de terrain autour de projets communs. La préservation de l’esturgeon en est un point central et une préoccupation européenne.

Le plan d’action national en faveur de l’esturgeon européen, dont la gestion est confiée à la Dreal Aquitaine, démontre ici que le dialogue continue entre scientifiques, professionnels et associations et qu’ensemble ils pérennisent l’espoir d’un estuaire ouvert et vivant pour les générations à venir.

L’institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, la direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, l’Association pour la restauration et la gestion des poissons migrateurs du bassin de la Garonne et de la Dordogne, Comité national des pêches maritimes et des élevages marins, l’Association pour la défense de l’esturgeon sauvage et le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de l’estuaire de la Gironde. www.estuaire-gironde.fr.

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Le groupe d'études et d'observation sur les dragages et l'environnement (GEODE), en concertation avec des acteurs de la mer et du littoral, publie un guide sur les suivis environnementaux des opérations de dragage et d'immersion de déblais de dragage en estuaire et en mer. Il traite uniquement des suivis des opérations de dragage et d'immersion et non des suivis opérés dans le cadre de réseaux de surveillance de la qualité des milieux (par exemple, les suivis de type DCE).

Ce document pratique de 134 pages présente le contexte et les enjeux des opérations de dragage et d'immersion, rappelle les principes fondamentaux d'un suivi environnemental, décrit le système de gouvernance de ce type de projet et identifie les opportunités et les méthodes. Trois études de cas viennent compléter le document : le dragage d'entretien annuel de faible volume sans enjeu de contamination, le dragage d'entretien exceptionnel de faible volume avec enjeu de contamination et le dragage lié à des travaux neufs à fort volume.
Déborah Paquet

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La pisciculture et l’agriculture peuvent-elles faire bon ménage ?

La pisciculture et l’agriculture peuvent-elles faire bon ménage ? La réponse est oui si l’on se fie aux assurances des spécialistes qui soutiennent que les avantages de l’intégration de l’élevage des poissons dans l’agriculture sont incommensurables parmi lesquels la contribution à la sécurité alimentaire qui constitue l’une des priorités des pouvoirs publics.

En Algérie, on tente d’abord de sensibiliser, notamment, les agriculteurs à opter à cette technique, et c’est dans cette optique que la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger a organisé hier une journée d’information sur l’intégration de la pisciculture à l’agriculture et convié, à ce propos, des spécialistes pour expliquer ce procédé. «Il est question surtout de tirer bénéfice l’une de l’autre, et de rappeler à l’occasion les engagements des pouvoirs publics dans le suivi et l’accompagnement des agriculteurs, mais aussi la formation des cadres», indique le représentant de la directrice de la pêche de la wilaya d’Alger.    

Les intervenants se sont donc longuement attardés sur les vertus de la pisciculture et ses effets sur la production agricole, et relevé, à ce sujet, que le procédé en question consiste avant tout à développer les deux activités en bénéficiant des avantages de l’une pour l’autre. «En un mot, la pisciculture intégrée veut dire l’introduction de l’élevage des poissons dans un milieu agricole, et grâce à son apport considérable en protéines, elle permet de développer une agriculture bio et durable», a expliqué Djamila Ferhane, du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture...

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Le 12 février 2013


La moule de bouchot va accéder à une reconnaissance européenne : la « spécialité traditionnelle garantie » (STG). La période de consultation de six mois s’est achevée le 9 février 2013, sans susciter d'opposition. Dans quelques jours, la bonne nouvelle devrait être officialisée au Journal officiel de l’Union européenne. Ensuite, plus question de vendre n’importe quelle moule comme étant de la moule de bouchot. Les professionnels comme les consommateurs sont protégés des fraudes sur l'usage abusif de ce terme.

La STG apporte en fait au niveau européen la protection qu’offrait déjà la certification conformité produit (CCP) au niveau français. Elle atteste du respect d’un cahier des charges, contrôlé par des organismes certificateurs. Ces moules doivent ainsi être élevées sur pieu, sur estran, après captage des larves en milieu naturel.








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À Versailles s’ouvre ce mercredi 13 février le procès en appel sur la carambouille dont plusieurs mareyeurs ont été victimes il y a quelques années. Après un procès de quatre jours au tribunal de grande instance de Nanterre en novembre 2011, les parties civiles se retrouvent en cour d’appel de Versailles les 13, 14 et 15 février.

« Cette carambouille est estimée à 3 millions d’euros et concerne directement une centaine de mareyeurs, rappelle Bruno Noury, mareyeur à l’île d’Yeu. Elle a entraîné de grosses difficultés chez certains, des faillites et des drames chez d’autres. »

Entre 2005 et 2007, l’escroc appâtait les fournisseurs par des achats de beaux produits de la mer, à très bon prix… jusqu’à passer une énorme commande non payée. Il revendait ces produits à des prix défiant toute concurrence à des poissonniers, dont certains ont été condamnés, pour recel, à rembourser solidairement les victimes.

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Le maximum pour les paiements en espèces pour les résidents fiscaux en France sera abaissé de 3 000 à 1 000 euros d'ici fin 2013, a indiqué lundi le gouvernement au terme d'un comité national de lutte contre la fraude fiscale et sociale.

«Une consultation va être engagée très rapidement afin qu'un décret et des mesures législatives soient prises d'ici fin 2013 pour abaisser le seuil de paiement en espèces à 1 000 euros», indique un document distribué par les services du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Ce seuil sera également abaissé pour les non-résidents de 15 000 à 10 000 euros, poursuit le document diffusé après une réunion avec la ministre de la Justice Christiane Taubira et le ministre du Budget Jérôme Cahuzac.

Jean-Marc Ayrault a aussi annoncé à la presse qu'une consultation serait engagée pour créer un fichier des souscripteurs de contrats d'assurance-vie pour lutter contre le blanchiment.

«Pour lutter contre la fraude fiscale des entreprises, l'administration fiscale se concentrera sur les prix de transfert qui permettent aux multinationales de loger leurs profits dans des filiales étrangères», a-t-il ajouté.

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C'est un rendez-vous traditionnel, une vitrine et une promotion collective des savoir-faire locaux auprès du grand public.

C'est comme un rituel, un incontournable dans les agendas. Depuis quatorze ans, l'association interconsulaire pour la promotion des produits vendéens est présente au Salon international de l'agriculture, en partenariat étroit avec le Mouton vendéen. Du 23 février au 3 mars, porte de Versailles à Paris, un stand Vendée s'étendra sur 40 m2. Pour les habitués de l'exercice, il se situera cette année dans le hall 7.

La Vendée en force

Journée spéciale le 26 février

La journée de la Vendée, c'est le temps fort au Salon. Elle a lieu le mardi 26 février. Après une traditionnelle visite des races des élevages vendéens, le public sera bercé avec des airs de chansons de marins avec le groupe sablais le Nouch. Une année de Vendée Globe, ça ne pouvait pas se louper.

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Le Salon de l'agriculture se déroule du 23 février au 3 mars, à Paris. Le conseil général aura un stand pour la deuxième année, afin de promouvoir ses richesses. Il le partagera avec Jersey.
 « 50e salon, pour le département 50, c'est cinquante raisons de se réjouir », lance fièrement Jean-François Le Grand, le président du conseil général. Pour la deuxième année, le département de la Manche sera présent au Salon de l'agriculture à Paris, du samedi 23 février au dimanche 3 mars. Le département soutient sa filière agricole et aquacole. 150 000 € sont investis pour participer à ce salon international.

Contrairement à l'an passé, où ils n'étaient qu'invités, les Jersiais ont souhaité partager le stand du département pour mettre en valeur deux de leurs produits réputés, la glace à la crème et les pommes de terre. « Ils ont compris l'intérêt de la démarche », assure le président.
Premier département

En effet, ce salon, c'est l'opportunité de promouvoir des activités et des produits locaux de qualités devant quelque 650 000 visiteurs attendus. Le conseil général est bien conscient de cette opportunité. « Cette année, nous mettons en avant les hommes et les femmes qui font notre agriculture, annonce Jean-François Le Grand. Il ne faut pas oublier que la Manche est le premier département en terme de variétés de productions. »

Éleveurs de porc, productrice de lait, de cidre, maraîcher, bergère ou pêcheurs, six d'entre eux, issus de tout le département, sont devenus ambassadeurs sur papier dans leur domaine. Des panneaux, exposés au salon, où ils posent près de leur production.

Pour Rémy Bailhache, le président de la Chambre d'agriculture, il est nécessaire de « montrer une autre image de ce que l'on fait. Réunir les produits de la terre et les produits de la mer. Mettre le homard à côté du porcelet. » Ce sont des produits nobles que l'on pêche dans la Manche.
Fiche recettes

Tous les après-midi pendant le salon, un défilé de producteurs permettra de goûter une cinquantaine de produits....

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Transporter un produit à température constante et garantir que la chaîne du froid a été maintenue : un vrai casse-tête pour les fournisseurs, les transporteurs et les entreposeurs ! « Plus maintenant avec notre code-barres intelligent », assure Tracers Technology. Cette société installée à Fontenay-le-Comte (Vendée) a mis au point un badge innovant. Étalonné à la température voulue, il comporte deux codes-barres. Lus par tous les intermédiaires, ils signalent tout changement de température.

Olivier Rayant, PDG de l'entreprise et Jean-Pierre Viguié, le concepteur, comptent bien révolutionner le marché des contrôleurs électroniques. Leur code-barres, disent-ils, allie « prix et efficacité ». Et ils ne partent pas seuls à l'assaut d'un « marché mondial exponentiel » : Starquest Capital vient d'investir 250 000 € dans leur société. Parce que Tracers Technology est « une jeune société innovante et son produit est mondialisable », explique Emmanuel Gaudé, l'un des associés. Plus d'infos sur www.tracers-technology.com.

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Le 11 février 2013

La sécurité alimentaire, une priorité pour les Pays-Bas

Source : BE Pays Bas

En 2011 un rapport commandé par le gouvernement britannique intitulé "Foresight Report on Food and Farming" appelait à une action immédiate pour prévenir de graves crises alimentaires au niveau mondial. Ce rapport, le résultat de 2 ans d'étude regroupant 400 experts de 35 pays différents, prévoyait qu'avec une population mondiale dépassant les 8 milliards d'ici 20 ans, la demande alimentaire allait croitre d'environ 40%, celle en eau de 30% et celle en énergie de plus de 50%. En conclusion, pour être capable de produire plus de produits alimentaires et de façon durable, des changements radicaux des moyens de production agricoles et agro-alimentaires actuels sont nécessaires.



PlantLab : un exemple d'exploitation agricole "indoor"

La sécurité alimentaire aux Pays-Bas...

Les Pays-Bas comptent la plus forte densité de population en Europe (395 hab/km2 - 14ème position mondiale) et dans le même temps, ils disposent de surfaces agricoles extrêmement limitées. C'est pourquoi depuis plusieurs années, ils portent un intérêt particulier à la thématique de la sécurité alimentaire et en particulier, à l'agriculture intensive, aux nouvelles technologies agro-alimentaires et aux méthodes de production innovantes et durables. Le secteur agro-alimentaire est ainsi l'un des principaux moteurs de l'économie néerlandaise.

Les Pays-Bas constituent un foyer d'innovation et de Recherche & Développement en matière de technologies agro-alimentaires qui s'appuie d'une part sur plusieurs centres de recherches d'excellence et d'autre part, sur des liens étroits entre les acteurs académiques et les industriels. En conséquence, les Pays-Bas disposent peut-être déjà de premières pistes de solutions pour répondre aux futurs défis mondiaux en matière d'alimentation. Qu'il s'agisse de la culture de pommes de terre dans des sols saumâtres, d'utiliser la laitue de mer comme source de protéines et de minéraux, de développer la consommation de protéines végétales ou de l'exploitation agricole "indoor" (voir vidéo ci-dessus), le secteur agro-alimentaire néerlandais ne manque pas d'idées pour répondre aux défis posés par la mondialisation et le changement climatique.....

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Le Ministère des Affaires sociales et de la Santé annonce l’interdiction de pêche et de commercialisation d’huîtres et autres coquillages dans la Manche, contaminés par des norovirus. Tout coquillage en provenance de la zone de dépôt de la zone de production n° 50-14 Blainville-Gouville est concerné par ce rappel.

Suite à des cas d’intoxications collectives liées à la consommation de coquillages, la pêche et la commercialisation de tout coquillage en provenance de l’une des principales zones de production d’huîtres bas-normande, dans une zone d’environ 5 kilomètres autour de Blainville-sur-Mer, dans la Manche, est interdite.

Les produits expédiés depuis le 28 janvier sont rappelés pour être détruits, a annoncé jeudi la préfecture de la Manche. Le résultat des analyses réalisées par le Laboratoire national de référence « Microbiologie des Coquillages » montre une contamination en norovirus des huîtres creuses prélevées le 28 janvier 2013 dans la zone considérée.

« La levée de cette interdiction sera conditionnée à un retour à des conditions favorables en terme de santé publique », précise la préfecture. La consommation de coquillages contaminés par des norovirus peut entrainer une gastro-entérite.

HuîtresLes norovirus sont la troisième cause d’intoxications alimentaires collectives en France (la première cause étant les salmonelles), et la principale cause de gastro-entérites en France. Ils sont transmis la plupart du temps de personne à personne, mais peuvent aussi l’être par la consommation d’aliments (des huîtres dans la plupart des cas) ou d’eau contaminés.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la contamination d’huîtres par des norovirus : un rejet important dans l’environnement, pendant la période hivernale, de ces virus résistants au froid, un déversement d’eaux usées accidentel, lié par exemple à des systèmes défectueux d’assainissements, des pluies importantes, etc.

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Les pêcheurs très attentifs aux explications concernant le repeuplement des rivières.

C'est un Moneinchon, Michel Salanave-Péhé, qui a inventé l'Alevibox, un magnifique outil pour repeupler les rivières en salmonidés. Il a obtenu la médaille d'argent au concours Lépine à Paris. Elle lui a été remise par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche en 2007.

Aujourd'hui, avec son ami passionné de pêche, Michel Lamarque, ils repeuplent les affluents du gave de Pau sur le territoire de l'AAPPMA des Baïses. Cette méthode de repeuplement durable a conquis le Québec (Canada), la Belgique et quelques Fédérations de pêche du Grand Sud.

Le président de l'AAPPMA des Baïses, Alain Barrabes, en son nom et celui de René Bernal, président de la Gaule paloise, a remercié le maire d'Artix Jean-Marie Bergeret-Tercq, pour l'aide financière qui leur est apportée ainsi que celle de la CCL et des communes du bassin des Baïses. Il a présenté les actions menées depuis 2008 à l'aide des Alevibox.

À ce jour ont été introduits 365 000 œufs de truites fario pour un taux de réussite approchant les 60 %. En 2013, il est prévu d'introduire 200 000 œufs de truites fario en trois campagnes qui vont s'étaler de février à juin. À partir de cette année, les pêcheurs devraient commencer à voir les bienfaits des Alevibox par des prises plus régulières de truites sur l'ensemble des rivières de l'AAPPMA des Baïses.

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AMAP "la ruche"

31 Rue léon Gambetta

Chez Laurent Nemery
La distribution.|| Paulin Hassika

La "ruche" est une Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP) créée en octobre 2012. Deuxième sur la commune elle est associée à une ferme de proximité située à Arbanats. Les consommateurs-environ une dizaine actuellement espèrent rapidement atteindre les 30 adhérents qui permettraient d'assurer à l'exploitante agricole un revenu stable.

C'est en 2004 que la première AMAP de l'agglomération prend vie à Pessac. Aujourd'hui on en compte 65 en gironde, dont 29 sur l'agglomération, 3 à Bègles et 2 à villenave. Chaque structure compte en moyenne 30 familles sur un total de 2000 "amapiens". Dans leur panier (de 5 à 6 kg facturé au prix moyen de 15 €), on peut trouver des légumes, du pain, des produits laitiers, des œufs, mais aussi du miel, de la viande, des huîtres, des jus de fruits, des conserves de légumes.

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Selon le rapport émis au début du mois de février 2013 par le Sernapesca (le Service national des pêches et de l´aquaculture), le secteur aquacole chilien a enregistré en 2012 une augmentation de sa production sans précédent dans l´histoire du Chili.

La directrice nationale du Sernapesca, Ana María Urrutia Garay, a indiqué que si le chiffre exact de la production annuelle était encore en phase de validation, celui-ci devrait sans aucun doute dépasser les 1 million de tonnes. Parmi les plus fortes hausses, la quantité de salmonidés produite, famille de poisson qui comprend notamment les saumons et les truites, a augmenté de plus de 23% par rapport à 2011 pour s´établir à plus de 800 000 tonnes. Ces chiffres encourageants pour le secteur ont été salués unanimement par les professionnels de l´aquaculture. La production devrait continuer à augmenter encore en peu plus en 2013.

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À l'occasion de ses 40 ans, la réserve ornithologique propose le mois prochain une semaine d'animations. Premier retour sur l'histoire du site avec sa directrice.

Le Parc ornithologique du Teich s'apprête à fêter ses 40 ans. Du 18 au 24 mars prochain, une semaine d'animations ponctuera cette date symbolique. Et ce même si à défaut du 40e c'est plutôt le 41e anniversaire dont il s'agit. C'est en effet le 1er avril 1972 que la structure a ouvert ses portes au public. Directrice du parc (qui depuis le 1er janvier 2013 s'appelle réserve ornithologique) et directrice de la Maison de la nature, Véronique Hidalgo revient sur ces quatre décennies.

Quelle est l'histoire du parc ?

Il a ouvert à l'initiative d'associations de protection de la nature, de personnes comme Pierre Davant (actuellement président d'honneur de la Sepanso, association qu'il a créée) et du maire de l'époque Claude Laymand. Claude Feigné, Alain Fleury et Claude Lancard en ont été les chevilles ouvrières. La zone sur laquelle il se trouve a toujours été anthropisée, les terrains avaient été conquis sur la mer au XVIIIe siècle pour créer des réservoirs à poissons. L'activité tombée en désuétude, la mairie a racheté les terres. C'est l'une des singularités du parc : son statut communal. Autant dire qu'il y a quarante ans, c'était plutôt rare de proposer un lieu dédié à la fois à la protection et la valorisation.

Conservation et accueil semblaient-ils incompatibles ?

Pour beaucoup, oui. Il y a vingt ans, lorsque je suis arrivée, c'était encore iconoclaste. On parlait de protection pure et dure…

La physionomie du parc a changé au cours de ces quarante ans. Dans les années 70, il y avait même une partie zoologique…

En effet, sur la première partie on trouvait des volières avec des oiseaux exotiques, il y a même eu des émeus, des pélicans. Il y avait aussi une volière pour les oiseaux blessés et une volière de réintroduction. La demande sociale existait à l'époque. Ensuite, la seconde partie était telle qu'on la connaît aujourd'hui, naturaliste, même si elle était plus petite au début. En fait, elle avait été ouverte comme expérimentation. Elle a tout de suite fonctionné et généré des revenus pour la commune.

Quelle gestion incombe à la commune et quelle gestion incombe au parc naturel régional ?

Quid des effectifs ?

Quels ont été les principaux aménagements au cours de ces dernières années ?

Comment a évolué la fréquentation du parc ?

Et les 30 % restants ?

Que va-t-il se passer au cours de cette semaine anniversaire ?

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Les analystes de la Rabobank, phare des marchés agricoles, ont livré leurs prévisions long terme, tant attendues, pour la pêche brésilienne.

Selon ces derniers, les 50 Mds investis dans l’aquaculture par le gouvernement brésilien (Plan Safra) vont permettre à celle-ci de doubler son volume de production en 10 ans, pour atteindre 960 000 tonnes en 2022.

L’objectif chiffré du Plan Safra est notamment d’élever le niveau de production total de la pêche brésilienne à 2 millions de tonnes (soit 10% de son potentiel selon la FAO), avec une participation de l’aquaculture supérieure aux 40% actuels.

Les ambitions du ministère brésilien de la pêche et les calculs de la Rabobank concordent...à ceci près que l’objectif du plan Safra est fixé pour 2014 (année des élections présidentielles), et les prévisions de l’influente banque d’origine néerlandaise, 8 ans plus tard…

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Le 8 février 2013

Manche. Le monde ostréicole retrouve des couleurs et de l'espoir  (Ouest France)

Alors que les fêtes de fin d'année 2012 ont été celles des huîtres, le monde ostréicole entrevoit une lueur d'espoir pour 2013.


Des fêtes ostréicoles !
À l'heure des comptes, le bilan des fêtes de fin d'année 2012 est très satisfaisant pour le monde ostréicole, comme l'explique Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture Manche Mer du Nord. « La demande a été plus importante que l'offre mais nous avons réussi à fournir, malgré un volume de production faible. Nous avons produit 40 % d'huîtres en moins par rapport à 2008. Toutes les régions ont manqué d'huître pour l'expédition. » Des ostréiculteurs qui, pour certains, voient le ciel s'éclaircir. « Cette fin d'année a permis à beaucoup de relever la tête et de retrouver un bol d'air financier. Cette période correspond à 40 % du chiffre d'affaire annuel. »

Production faible
La mortalité des naissains a engendré une baisse de la production. « En Normandie, nous sommes passés de 28 000 t produites il y a 5 ans à 17 000 t l'an dernier », insiste Joseph Costard qui n'ose se comparer à certains pays étrangers. « En Chine, la production annuelle d'huîtres naturelles est de 3 millions de tonnes. Pour notre part, nous proposons un produit festif qui se consomme cru et frais. Pour que ce produit soit parfait, il faut une qualité de l'eau irréprochable. »

Des questions pour 2013
Alors que les entreprises ont repris confiances, les stocks stagnent. « Suite aux bonnes ventes, on se pose la question du renouvellement de la totalité des stocks si le phénomène de mortalité revient ? Malheureusement, nous sommes certains que la mortalité va sévir à nouveau mais on ne sait pas à quel niveau », poursuit Joseph Costard. Qui n'oublie pas le taux de mortalité à 50 % de l'an dernier. « Il n'y aura pas de problème pour la vente car nous travaillons sur une production établie sur 3 ans. Nous espérons avoir autant d'huîtres qu'en 2012. »
Et de conclure : « Nous sommes inquiets car les espoirs fondés sur les programmes de sélection n'aboutissent pas. Nous reprenons quand même le travail avec une certaine confiance mais nous sommes suspendus à la mortalité du naissain. »

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Jeudi, le préfet de la Manche a décidé d’interdire la pêche et la production de tout coquillage en provenance de la zone de dépôt de Blainville et Gouville.

C’est toute la production d’huîtres des deux communes qui est bloquée. Gouville et Blainville représentent 150 ha de parcs, 110 entreprises et la majeure partie des expéditeurs de la côte ouest.

Pour le président de la section régionale de conchyliculture Joseph Costard, c’est une catastrophe. Il pointe du doigt le réseau des eaux usées comme responsable de la dégradation de la qualité des eaux. Excédés, des professionnels et la Section régionale de conchyliculture vont déposer plainte contre X.

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Contamination d'huîtres creuses par des norovirus à Blainville-Gouville


Le préfet de la Manche a décidé d'interdire, à compter du 7 février 2013, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transfert, l'expédition et la commercialisation de tout coquillage en provenance de la zone de dépôt de la zone de production n° 50-14 Blainville-Gouville.

Les produits expédiés depuis le 28 janvier 2013 seront retirés de la vente et rappelés par les producteurs, en vue de leur destruction.

Cette décision fait suite à la survenue de cas d'intoxications collectives suite à la consommation de coquillages en provenance des dépôts de la zone de production de Blainville-Gouville. Le résultat des analyses réalisées par le Laboratoire National de Référence « Microbiologie des Coquillages » montre une contamination en norovirus des huîtres creuses prélevées le 28 janvier 2013 dans la zone considérée.

Cette mesure a pour but d'assurer la protection du consommateur. La consommation de coquillages susceptibles d'être contaminés par des norovirus représente en effet un risque pour la santé publique et peut entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques.

La levée de cette interdiction sera conditionnée à un retour à des conditions favorables en terme de santé publique.

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Norovirus: «Sydney» s’installe aussi aux Etats-Unis

Source : Jdle

La même souche du norovirus a été observée en Europe et aux Etats-Unis

Les Etats-Unis sont lourdement frappés par une nouvelle souche de norovirus, baptisée «Sydney», la même que celle observée en Europe, ont révélé vendredi 25 janvier les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

L’année 2012 aura été une année faste pour les norovirus, principaux agents de gastro-entérite. En France, le taux d’hospitalisations a atteint celui, déjà très élevé, de l’hiver 2010-11; la situation s’est montrée particulièrement critique au Royaume-Uni, où les infections à norovirus ont été près de 80% plus fréquentes fin 2012 que fin 2011 (voir le JDLE).

Le coupable semble bien être une nouvelle souche de norovirus, «Sydney», décrite pour la première fois en mars 2012 en Australie. Rien qu’en France, il serait «impliqué dans plus des trois quarts des 102 épisodes de cas groupés de gastro-entérites aigues à norovirus» recensés depuis fin octobre, indique l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Or ce nouveau norovirus semble déjà avoir franchi l’Atlantique, et manifestement pas à la rame. En décembre, il était impliqué dans 58% des cas groupés d’infections à norovirus relevés aux Etats-Unis, contre 19% en septembre, ont indiqué vendredi les CDC dans leur bulletin hebdomadaire. Comme en France, la grande majorité des cas groupés (65%) sont survenus dans des maisons de retraite, les personnes âgées figurant parmi les cibles favorites de ces pathogènes.

«Sydney» appartient au groupe II.4 des norovirus, dont une nouvelle souche émerge «tous les deux à trois ans», rappellent les CDC. L’émergence des virus II.4 -plus sévères que d’autres groupes, en nombre d’hospitalisations et de décès- «s’est souvent, mais pas toujours, accompagnée d’un nombre plus élevé de cas».

Les CDC ne se prononcent pas sur l’impact sanitaire de «Sydney», estimant qu’il «est trop tôt pour évaluer sa magnitude relative sur la saison en cours», le pic étant attendu en janvier (dont les résultats ne sont pas encore disponibles). En France comme au Royaume-Uni, le pic a eu lieu fin décembre, les gastro-entérites étant désormais à la baisse.

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7 février 2012


Le Monde.fr Par Laurence Girard

Du nouveau au rayon saumon fumé. La société Delpeyrat, basée dans le Sud-Ouest, s'apprête à lancer sous sa marque une gamme de saumon fumé destinée à être vendue dans la grande distribution. Saumon d'Ecosse ou saumon de Norvège " préparé en France ", ces mentions accompagnés d'un sigle " charte de qualité Delpeyrat " s'inscrivent sur les packs des produits. La marque, jusqu'alors plus connue pour ses foies gras et ses jambons de Bayonne veut redonner du lustre au saumon, un produit qui s'est banalisé.

Pour se lancer dans cette diversification, Delpeyrat, filiale de la coopérative Maïsadour, a racheté en 2012 la saumonerie Saint Ferréol à Brioude (Haute-Loire). De quoi s'offrir un outil industriel et un savoir-faire. Delpeyrat va venir concurrencer dans les rayons Labeyrie, seule marque qui relève encore le gant sur un marché dominé par les marques distributeurs. Les MDD pèseraient près de 60 % du marché en valeur.

Sous la houlette de Thierry Blandinières, la société Delpeyrat s'est donné comme ambition d'atteindre un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros en 2020. Lors du dernier exercice fiscal, clos le 30 juin 2012, il était de 440 millions d'euros. M. Blandinières a négocié en 2011 l'acquisition de la Comtesse du Barry, signe d'une volonté délibérée de montée en gamme. Un tournant vers le luxe qui s'est aussi illustré avec son entrée sur le marché du caviar. Delpeyrat a investi dans une ferme d'élevage d'esturgeons en Aquitaine.

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La mesure est effective pour des huîtres expédiées depuis le lundi 28 janvier.

Le préfet de la Manche a décidé d’interdire, à compter du jeudi 7 février, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transfert, l’expédition et la commercialisation de tout coquillage en provenance de la zone de dépôt de la zone de production Blainville-Gouville.

Les produits expédiés depuis le lundi 28 janvier 2013, seront retirés de la vente et rappelés par les producteurs, en vue de leur destruction. Cette décision fait suite à la survenue de cas d’intoxications collectives, suite à la consommation de coquillages en provenance des dépôts de la zone de production de Blainville-Gouville. Le résultat des analyses réalisées par un laboratoire montre une contamination en norovirus des huîtres creuses prélevées le 28 janvier 2013 dans la zone considérée.

La consommation de coquillages susceptibles d’être contaminés par des norovirus, représente en effet un risque pour la santé publique et peut entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques.


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Le 5 février 2013

Formation. Banc-test de site web

Evaluez l’efficacité de votre site Internet !

La Chambre de commerce et d’industrie Quimper Cornouaille organise des ateliers pour tester l’efficacité de son site internet : le 18 février à Trégunc, le 19 à Quimper et le 22 à la Forêt-Fouesnant.

Pour en savoir plus sur cette formation et toutes les formations programmées en 2013, cliquer CCI Quimper

Banc-test de site web / Evaluez l’efficacité de votre site Internet !

Chaque participant se glissera dans la peau d’un client potentiel afin d’évaluer si le site Internet analysé répond aux objectifs préalablement définis par son propriétaire. Aucune compétence en informatique n’est requise pour participer à cet atelier.

Ce que vous gagnerez :
• La connaissance des appréciations d’autres professionnels du tourisme sur votre site,
• L’identification de points d’améliorations que vous pressentez peut-être déjà,
• Une revue des bonnes pratiques e-touristiques.

Dates et lieux :
  • Lundi 18 février à Trégunc à 14h00
  • Mardi 19 février à Quimper à 15h00
  • Jeudi 21 février à Plozévet à 9h30
  • Ven. 22 février à La Forêt Fouesnant à 9h30
Programme :
• Présentation des établissements participants, de leurs objectifs et cibles de clientèles visées,
• Test des sites Internet des participants en mode « jeu de rôle client », 
• Revue des bonnes pratiques e-touristiques.

Pré-requis : Avoir un site Internet en ligne

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En décembre dernier, le préfet de région visitait la ferme marine du Douhet. D'une part pour vérifier l'utilisation des fonds européens ayant soutenu ses investissements, mais aussi en vue de l'élaboration d'un schéma régional de développement de l'aquaculture marine. «Ça fait un moment qu'on l'attend, s'impatiente Jean-Sébastien Bruand, cette fois avec sa casquette de secrétaire national du Syndicat français de l'aquaculture marine. Il se consomme dans notre pays 730 000 tonnes de poissons d'élevage par an. Nos établissements n'en produisent que 6 000 tonnes. Voyez l'écart! On importe du saumon de Norvège, de la perche du Nil, des crevettes de Madagascar... C'est d'autant plus dommage que dans les années 80, nos ingénieurs de l'Ifremer [l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, NDLR] étaient très en pointe sur les techniques d'élevage.» Le représentant professionnel fournit d'autres chiffres: «Il y a dix ans, un Français consommait en moyenne 24 kilos de poisson par an. Maintenant, c'est 35,2 kilos. Mais cette progression n'a pas profité aux entreprises françaises.» Comment l'expliquer? «Nous nous heurtons sur le littoral à un conflit d'usage avec l'industrie touristique et également à une réglementation foncière complexe. Ce n'est pas encourageant et il ne se crée pas d'entreprises alors qu'il y a un énorme potentiel. En plus, si on produisait ici, on saurait mieux ce qu'on mange. La réglementation française est plus sévère qu'ailleurs en Europe sur la nutrition des poissons d'élevage.»

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Les algues, eldorado de demain. Jean-François Arbona, directeur de C-Weed Aquaculture près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) : « L'algoculture que je pratique est durable ».

« Après des études de biologie marine à l'université de Galway (Irlande) et un stage aquacole en Corée, je me suis installé avec ma femme en 1982 dans l'estuaire de la Rance à Saint-Suliac, un écosystème naturellement riche en nutriments. Là, en zone marine protégée (Natura 2000), je cultive 12 hectares d'algues brunes, notamment Undaria pinnatifida, plus connue sous le nom de wakamé, originaire du Japon, implantée sur le littoral breton dans les années 1980 ainsi que d'autres laminaires (Laminaria digitata et saccharina). Après un mois de culture à terre, en écloserie, les plantules sont fixées sur des cordes de culture de 300 mètres de long, tendues de façon qu'elles soient toujours immergées. À 6 mois, elles atteignent 2 mètres de long. Durant leur croissance, elles jouent un rôle de forêt vierge pour la biodiversité, servant d'abri et de frayères aux poissons et crustacés. Elles ne souffrent pas de pathologie, ne concentrent pas de produits toxiques du fait qu'elles absorbent les éléments nutritifs par osmose et non par filtration comme les coquillages. Mais elles peuvent parfois être recouvertes d'épiphytes. Ces algues ont une croissance rapide, notamment en hiver, et sont récoltées au printemps, à la main, à l'aide d'un bateau. Dès qu'on les a récoltées, il faut les sécher ou les saler. J'ai opté pour le séchage à l'air libre, à basse température, pendant huit jours. Les algues sont ensuite broyées et réduites en poudre. Elles sont riches en protéines, acides gras essentiels, vitamines, sels minéraux (magnésium, potassium, 12 fois plus de calcium que dans le lait), oligoéléments (iode) et antioxydants ; j'en vends les deux tiers pour l'alimentaire et un tiers pour la cosmétologie. Avec 12 ha, je produis 50 tonnes d'algues fraîches, soit 5 t de matière sèche. Respectant un cahier des charges, je bénéficie depuis 2010 d'un label biologique européen. Mes algues se nourrissent elles-mêmes, produisent de l'oxygène et recyclent le CO2 de l'atmosphère : l'algoculture que je pratique est donc durable. »

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En 2011, la filière conchylicole a employé 18 044 salariés : 4 913 enregistrés à l’Énim et 13 131 à la MSA...

L’emploi (Énim et MSA) a diminué de 12 % entre 2008 et 2011. Il n’a heureusement pas suivi la même pente que la production ostréicole, qui elle a chuté de plus d’un tiers suite aux surmortalités des juvéniles d’huîtres. « Ce sont surtout les saisonniers qui ont été touchés et il n’y a pas eu de déperdition de savoir-faire dans la profession », résume Goulven Brest, encore président du Comité national conchylicole (CNC) jusque juin 2013.

« Globalement, la crise a eu assez peu d’impact sur l’emploi, rapporte Rémi Debeauvais, codirecteur du cabinet Ithaque, l’un des auteurs du contrat d’études prospectives. Mais il y a des écarts importants entre les bassins. » Les diminutions sont les plus franches en Normandie et Bretagne : -25 % et -15 %. Les plus grosses entreprises ont perdu le plus de salariés.

Enfin, la situation semble s’améliorer en 2011. « Les effectifs se stabilisent voire remontent légèrement. »

Plus d'information et graphique sur l'évolution de l'emploi par région dans le marin du 1er février.

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Le traict du Croisic ne donnera rien jusqu'au moins le 15 février : coques et palourdes ne peuvent pas être vendues. En cause, Escherichia coli, une bactérie dont les ostréiculteurs voudraient connaître l'origine.



Reportage de France 3 Saint-Nazaire :  Eléonore Duplay Chirstophe François et Nicolas Guilbaud

Sale coup pour les parqueurs du traict du Croisic : la bactérie, Escherichia coli, est en forte concentration dans les eaux qui nourrissent leurs coques, palourdes et huîtres. Un taux très fort, 4 900 pour 100 grammes de chair et de liquide intervalvaire, a été détecté dans les prélèvements du lundi 28 janvier. Le seuil maximum ne doit pas dépasser 4 600.

Et même si la Direction départementale des territoires et de la mer se voulait rassurante vendredi au téléphone : « Les taux ont déjà un peu baissé sur les prélèvements du milieu de semaine », les parqueurs savent qu'ils vont devoir faire preuve de patience. « On ne pourra pas reprendre, au mieux, avant le 15 février : il faut deux analyses correctes de suite. On nous annonce l'une pour le 7 février, l'autre pour le 14 », confie David Berteau, l'un des deux associés de Chellet-Berteau productions au Croisic.

Pluies ou assainissement ?

Pascal Chellet est le président du Syndicat des parqueurs du Croisic. En vacances en ce moment, ce sont ses collègues qui prennent le relais : « On portera plainte au nom du syndicat lundi après-midi, annonce David Berteau. On veut savoir d'où vient cette pollution ». La bactérie en cause est issue des déjections humaines ou animales.

Sa présence en surnombre dans les eaux du traict, qui borde Le Croisic, Batz-sur-Mer, Guérande et La Turballe, peut être due au lessivage des sols par les eaux de pluie, mais aussi à des rejets sauvages issus de constructions qui n'ont pas d'assainissement. Les communes, mais surtout la communauté d'agglomération, Cap Atlantique, sont en charge de cet assainissement collectif ou individuel.

En attendant l'ouverture d'une éventuelle enquête et surtout de reprendre normalement leur activité, les ostréiculteurs en profitent pour s'occuper de leurs parcs, de leur matériel... « Mais on va vite tourner en rond », confie David Berteau, qui cache son inquiétude derrière une apparente sérénité. Une dizaine d'entreprises ont leurs parcs dans le traict, « cela représente une quarantaine de personnes, salariés compris ».

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Le ménage a été fait discrètement. Mais cela ne devrait pas suffire à étouffer le scandale qui frappe l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), un établissement public sous la tutelle du ministère de l'écologie, bras armé de la politique publique de l'eau en France. L'agence en gère les données statistiques, cruciales pour juger de la qualité de notre ressource hydrique.

L'Onema est sous le feu de vives critiques dans le rapport annuel de la Cour des comptes, qui sera rendu public le 12 février. Les conclusions des sages de la Rue Cambon s'appuient largement sur un "Relevé d'observations provisoires" daté de juillet 2012 dont Le Monde a pu prendre connaissance.

Lancé le 8 septembre 2011, le contrôle de la Cour met en évidence de lourds dysfonctionnements internes : "absence de fiabilité des comptes", "un budget mal maîtrisé sans procédure formalisée d'engagement de la dépense", "une gestion des systèmes d'information défaillante", "des sous-traitances non déclarées", etc.
Etablissement public administratif national, l'Onema relève du champ d'application du code des marchés publics "mais, lit-on dans le rapport provisoire de la Cour, les carences de l'archivage des dossiers de marchés ne permettent pas un bon suivi. (...) Il en est résulté que les dossiers étaient très incomplets et divers documents n'ont pu être produits (bons de commande)". En 2012, l'Onema comptait 900 agents et disposait d'un budget de 110 millions d'euros.

L'établissement, dont le siège social est à Vincennes (Val-de-Marne), est aussi visé par une plainte contre X déposée le 4 juillet 2012 au parquet de Créteil par le Syndicat national de l'environnement (SNE-FSU), représenté au sein de l'Onema.

"IRRÉGULARITÉS CONSTITUTIVES D'INFRACTIONS PÉNALES"

Les accusations portées et signées par Jean-Luc Ciulkiewicz, secrétaire général du SNE-FSU, sont lourdes : "Le SNE-FSU a été alerté par des agents de l'Onema de l'existence de graves irrégularités dans le fonctionnement de cet établissement public, constitutives d'infractions pénales...

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Être une commune de bord de mer, est-ce un atout, ou un handicap ? Loïc Le Meur, maire de Ploemeur, secrétaire général de l'Association nationale des élus du littoral (Anel), évoque ce lieu de convergence des conflits d'intérêts.

Vous venez d'être désigné secrétaire général de l'Association nationale des élus du littoral (Anel). Pourquoi cette montée en puissance dans votre implication ?

Loïc Le Meur, secrétaire général de l'Anel : « Ma passion, c'est l'économie de la mer. J'ai intégré l'Anel en 2003, quand l'ancien président, Yvon Bonnot, maire de Perros-Guirec (Côtes-d'Armor), a ouvert l'Anel aux élus de gauche, après la catastrophe écologique de l'Erika. Les élus de gauche ont progressivement pris leur place et aujourd'hui, nous sommes à 50/50. Nous avons un nouveau président en la personne de Jean-François Rapin, maire de Merlimont (Pas-de-Calais). Quant à mes nouvelles fonctions, je les prends un peu comme une reconnaissance de mes pairs ».

L'Anel est-elle un lobby ?
C'est une structure importante, mais ça n'est pas un lobby. Comme l'Anem qui regroupe les élus de montagne, on s'intéresse aux problématiques propres au littoral : les ressources marines, les énergies renouvelables marines, l'érosion et les risques de submersion... Quand on est élu, on apprend beaucoup de chose dans ce genre de structure. L'Anel est aussi le vivier qui alimente beaucoup d'autres structures. C'est à ce titre que j'ai pu participer aux réflexions du « Grenelle » de la mer en2009 et2010 et que je suis membre du Conseil national de la mer, qui vient juste d'être installé par le ministre de la Mer, Frédéric Cuvillier.

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 L’aquaculture artisanale en milieu agricole est-elle possible en Kabylie ?

La direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tizi-Ouzou va s’investir dans la pêche artisanale et l’aquaculture intégrée dans le milieu agricole. Une nouvelle procédure qui augmentera la production du poisson dans la wilaya.

Certes, il ne s’agit là que d’une mesure d’un nouveau programme intégral dans le secteur de la pêche, mais elle permettra sans doute de booster et d’améliorer la production du secteur de la pêche. D’autant que la wilaya de Tizi-Ouzou est connue pour être une région où l’agriculture tient une place bien particulière. Selon le directeur de la pêche de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Belaïd Abdelhafid, il s’agit là d’un « programme prometteur, initié par le ministère dans sa nouvelle feuille de route, en vue de la valorisation et de l’amélioration des moyens de subsistance des ménages à travers la pêche artisanale et l’aquaculture rurale». Le responsable nous expliquera que, pour le moment, c’est un travail de recensement des agriculteurs pouvant être intégrés dans cette opération qui va être entamé. « Nous allons commencer par recenser les agriculteurs qui possèdent un minimum de moyens requis pour ce genre d’activités. Notamment ceux qui possèdent des bassins d’irrigation permettant de recevoir la production »....

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La crevette est un crustacé que l'on consomme partout dans le monde et en toute saison. Cela est possible grâce à l'élevage et à la pêche intensive. Quelles sont les conséquences de la pêche à la crevette pour l'environnement ?

Pêche à la crevette et destruction de la faune et de la flore marine

On vend environ 4 millions de tonnes de crevettes dans le monde par an. Ce volume résulte en grande partie de la pêche intensive des crevettes, qui conduit à la destruction de la faune marine. En effet, pour 1 kg de crevettes pêchées, jusqu'à 10 kg d'animaux marins et de poissons sont pris dans les filets de pêche. La pêche à la crevette, à elle seule, est à l'origine de plus de 30 % des poissons pêchés puis rejetés à la mer. De plus, les filets utilisés pour la pêche aux crevettes sont traînés par les bateaux sur de longues distances et causent des dégâts dans les fonds marins.

Pêche à la crevette et émissions de CO2

L'élevage de crevettes tout aussi nuisible

L'élevage intensif des crevettes est surtout pratiqué en Asie du Sud-Est. Cette pratique entraîne la destruction des coraux des mangroves et la pollution des littoraux.

Pense-bête : un label rouge est attribué aux crevettes issues d'un élevage semi-intensif, plus respectueux de l'environnement.
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Ailes Marine vient de lancer une campagne de suivis environnementaux en baie de Saint-Brieuc pour une durée de 30 mois. Les résultats seront intégrés à la vaste étude d'impact environnemental de son projet éolien en mer.

Le consortium Ailes Marines, créé par Iberdrola et Eole Res pour développer le champ éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc, annonce le lancement d'une campagne maritime de suivis environnementaux.
Menée par le bureau d'études In Vivo, elle dressera l'état initial des ressources halieutiques sur le site du projet du parc éolien (espèces, caractéristiques, diversité, abondance, variabilité spatiale et saisonnière...).

Plusieurs espèces sont concernées : l'araignée de mer, le bulot, les bivalves, les poissons démersaux.

La coquille saint-jacques sous surveillance
Cette campagne qui, pour des raisons techniques, a débuté en décembre 2012 pour les bivalves, s'échelonnera sur une période de 30 mois. Elle sera complétée par la réalisation de recherches bibliographiques et par des enquêtes menées auprès des professionnels de la pêche par In Vivo, en concertation avec le Comité des pêches et des élevages marins des Côtes-d'Armor, qui mettra plusieurs navires à disposition pour mener les prélèvements.

Cette nouvelle campagne de suivis vient en complément de celle réalisée en octobre 2012 par l'Ifremer pour le compte de la société Ailes Marines, pour évaluer l'état des ressources de la coquille saint-jacques sur le site du projet du futur parc éolien. Cette même campagne sera renouvelée en 2013 et 2014.

L'avifaune également étudiée...

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La société de biotechnologie Aquabounty cherche à produire et commercialiser un saumon génétiquement modifié. La FDA pourrait l’autoriser.

Du saumon génétiquement modifié dans nos assiettes ?

Les saumons génétiquement modifiés se rapprochent du marché puisqu’après une évaluation des risques environnementaux, la FDA (Food and Drug Administration) a publié un avis favorable à la commercialisation de ces premiers poissons OGM.

Depuis près de 17 ans, l’entreprise AquaBounty cherche à obtenir cet accord. La firme a réussi à introduire dans le génome du saumon de l’atlantique un gène de croissance, provenant du saumon chinhook, une espère d’origine canadienne. Grâce à quoi, le poisson se développe plus rapidement que le saumon de l’atlantique, atteignant sa taille de commercialisation en un an et demi au lieu de trois.

Selon la FDA, le poisson génétiquement modifié, produit par la firme originaire du Massachusetts, ne représente aucune menace significative.

La dernière évaluation portait sur des questions environnementales. La sécurité alimentaire avait déjà été faite. En 2010, la FDA avait conclu que le saumon OMG « est aussi sûr que le saumon de l’atlantique, et il y a une certitude raisonnable qu’il n’y a pas de mal à en consommer. » Par exemple, la FDA explique que la chair des poissons ne contiennent pas plus d’hormone de croissance que le saumon de l’atlantique en réponse aux inquiétudes des opposants.

Son élevage ?

Contrairement au saumon d’élevage classique, les poissons ne seraient pas élevés dans des parcs dans l’océan mais dans des installations terrestres. Cela dans le but de réduire la menace de transmission de maladies.  Car son risque principal est que ce transgène touche des espèces sauvages.

Les oeufs de saumon génétiquement modifiées seraient produits dans une installation basée sur l’Ile-du-Prince-Edouard au Canada, puis transportés vers le Panama pour y amener les poissons à maturité avant de retourner sous forme de filets au Etats-Unis.

Et l’étiquetage ?

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Le 2 février 2013

Pour le saumon d'élevage, manger du poisson est devenu un luxe !!! 

Le saumon d'élevage contraint au régime végétarien

Source : RFI 

Par Claire Fages

Peu à peu, les saumons d'élevage sont privés de leur nourriture habituelle, à savoir d'autres petits poissons, comme les anchois, qui coûtent désormais trop cher. De carnivores, les saumons deviennent végétariens.

L'être humain veut continuer à manger de plus en plus de poisson. Alors, c'est le saumon qui va devoir renoncer à ses petits anchois favoris. Dans les élevages de poisson, plus question de nourrir les saumons uniquement avec des anchois, c'est désormais le privilège des saumons sauvages.

Car l'anchois, tant capturé pour les fermes aquacoles du monde entier, est devenu rare, et particulièrement ces derniers mois, du fait du réchauffement de l'océan. Le Pérou, premier exportateur au monde d'anchois, a dû diminuer des deux tiers ses quotas. Résultat : l'anchois a battu son record de prix de tous les temps le mois dernier, plus de 2 100 dollars la tonne.

C'est pourquoi les fermes aquacoles cherchent de plus en plus à modifier le régime carnivore des saumons. La part du poisson dans la ration des saumons serait déjà passée de 60% à 7% en moins de quinze ans, au profit des protéines... végétales. Le soja et le tournesol ont déjà fait leur apparition dans les repas du saumon d'élevage.

Mais voilà, ces graines oléagineuses coûtent elles aussi de plus en cher en raison de leur incorporation croissante dans les rations des autres animaux d'élevage, bœufs, porcs ou volaille, de plus en plus consommés par l'espèce humaine !

Alors, le saumon pourrait connaître une nouvelle révolution de son régime alimentaire : en Norvège, on lui propose déjà de façon expérimentale des protéines sous forme de levures, ou d'extrait d'un résineux, l'épicéa. Le saumon semble s'être fait à ce régime végétarien de plus en plus radical, et le consommateur humain, qui n'est pas prêt de consentir à ce virage, mange du saumon végétarien sans y voir, pour l'instant, la moindre différence...

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Le 1 février 2013

Goulven Brest démissionne du Comité national de la conchyliculture 

Source : Le Marin

Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture depuis 15 ans, a annoncé le 28 janvier sa démission au ministre Frédéric Cuvillier, dans une longue lettre déplorant les difficultés à défendre la conchyliculture.

« Je considère ne plus avoir la capacité de mener à bien les actions nécessaires à la défense des intérêts de la conchyliculture », déplore-t-il en détaillant ses motivations.

Il cite notamment l’absence de politique efficace pour reconquérir la qualité des eaux, la direction prise par la recherche (notamment face aux questions sur l’huître triploïde), et la gouvernance ou plutôt « l’inertie » du programme Score (sélection des huîtres). Sa démission prendra effet au prochain conseil du CNC le 19 juin.

Pour télécharger la très longue lettre de Monsieur Goulven Brest, cliquer Ici

Monsieur Goulven Brest
Président du Comité National de la Conchyliculture
122, rue de Javel
75015 Paris

à

Monsieur Frédéric Cuvillier
Ministre délégué auprès de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche
246, boulevard Saint Germain
75007 Paris

Paris le 28 janvier 2013

Objet : démission

Lettre recommandée avec accusé de réception

Monsieur le Ministre,

Par cette lettre, je vous informe de ma décision de démissionner de mes fonctions de
Président du Comité National de la Conchyliculture.

Ce choix est motivé par le fait que je considère ne plus avoir la capacité de mener à bien les actions nécessaires à la défense des intérêts de la Conchyliculture. Mes quinze années de présidence me laissent un goût amer de défaite et d’insuccès tant de nombreux sujets n’ont pu être traités correctement, en voici quelques exemples.

En premier lieu je constate n’avoir pas réussi à faire prendre en compte par l’Etat la nécessité de mettre en œuvre une politique forte et efficace de reconquête de la qualité des eaux dans les secteurs amonts proches de zones de production conchylicoles ou de gisements coquilliers.

Nous nous sommes efforcés de sensibiliser les services et les politiques des niveaux locaux, régionaux ou nationaux afin de ne pas laisser s’échapper les opportunités offertes par la mise en œuvre de la DCE pour fixer des objectifs suffisamment ambitieux pour sinon atteindre tout au moins se rapprocher d’un niveau de qualité optimum.

Ce long et fastidieux travail fut vain car malgré de grandes annonces politiciennes il n’a pas été suivi d’effet, mieux l’Etat a même réussi à ne  pas afficher comme priorité cet objectif de reconquête fondamental pour nos activités et combien important sur le plan de la santé publique. 

Les services de la commission européenne, aussi stupéfaits que nous lors de l’examen du plan d’action DCE déposé par la France, ne manqueront pas de le faire savoir.

J’utilise le terme « stupéfait » car les communications de la Commission, du Parlement européen, de l’Etat sur la nécessité de promouvoir le développement durable de l’aquaculture ont abouties à ce que les Ministres Chargés de l’aquaculture ont organisé les assises de la  Conchyliculture aussi, sur cette question de la qualité des milieux, il me semblait qu’un minimum de considération ou d’égard vis-à-vis de nos activités aurait été de bon ton.

Une deuxième « chance » nous est offerte au travers du « chantier » ouvert par la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin, mais encore une fois la vision à court terme l’emporte et l’on fait le choix de reprendre les indicateurs français de la DCE… 

Et une fois encore on tente de nous rassurer sur des objectifs « nouveaux » qui je le rappelle auraient dû être définis et de longue date atteints puisque inscrits dans la directive n°79/923/CEE du 30/10/79 relative à la qualité requise des eaux conchylicoles que la France s’est empressée de ne pas mettre en œuvre.

Cette politique m’apparait résulter du manque de moyens ministériels dont s’est, de tout temps, doté l’Etat pour traiter des sujets conchylicoles. En effet, au sein de la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture les effectifs du Bureau de la conchyliculture et, ironie du sort, de l’environnement se comptent sur les doigts d’une main, si l’on considère qu’ils sont affectés à plein temps aux objets de l’intitulé que porte ce Bureau. 

Pourtant nous ne manquons pas d’attrait en ces temps difficiles, sur le plan socioéconomique l’activité de production conchylicole représente un nombre d’entreprises, de navires et d’emplois supérieur à celui de la pêche et d’autre part la répartition de nos activités sur le littoral contribue à la vitalité de territoires très dépendants des saisons estivales. A cela s’ajoute un très important potentiel économique et social mais  aussi de forts atouts environnementaux qui pour se développer demandent un réel soutien à condition que l’on veuille prendre la peine de s’y intéresser, promouvoir le secteur en faisant preuve de bonne volonté et d’un peu d’imagination.

En second lieu je pense, avec le recul et l’expérience dont je dispose, que la recherche en matière de conchyliculture nous engage depuis trop longtemps sur des chemins qui ont pour effet insidieux la déstructuration des atouts qui caractérisent encore les cultures marines françaises aussi bien au niveau structurel que de la qualité de nos productions.

Le simple fait de confier à un seul organisme, dont le fonctionnement en vase clos sans réelle ouverture vers le monde extérieur me dépasse trop souvent, la très grande majorité des sujets et des budgets de la recherche conchylicole et finalement de l’expertise lui permet d’étouffer toute velléité de saine concurrence et d’empêcher l’émergence de symbioses indispensables pour que la demande des producteurs s’accorde avec sa prise en compte scientifique.

Pour illustrer par un exemple ce constat, que doit-on penser de la façon dont sont traitées, depuis plus de vingt années, les interrogations des responsables professionnels sur l’huître triploïde ? Sur ce sujet, force est de constater que malgré de nombreuses mises en gardes et le développement de certains signes inquiétants, les services de l’Etat et les experts scientifiques font part d’une effarante indifférence, sans doute pas désintéressée pour certains.

Pourquoi 6 des 7 présidents de CRC ont souhaité qu’une proposition de moratoire soit examinée ? Pourquoi cette défiance vis-à-vis de l’huître triploïde ? Ces questions trouvent peut-être une partie de réponse dans l’énumération des faits ci-après.

Entre le début des années 1990 et 2011, l’Etat nous impose « fermement » d’avoir confiance dans le discours officiel de l’Ifremer et de quelques écloseurs. Pourtant plusieurs questions, notamment, celle de l’éventualité d’un impact écologique de l’huître triploïde restent sans réponse.

Des publications scientifiques internationales font état de risque mais, en France, personne ne veut s’atteler à examiner cette question. Mieux, ceux qui l’abordent se voient qualifiés d’obscurantistes.

Les seules réponses officielles sont que « les triploïdes sont stériles et ne se reproduisent pas ! » (1997 le chef du laboratoire de génétique et pathologie de l'Ifremer) 

Un peu plus tard, probablement parce que l’on ne peut plus ignorer ce qui est publié par d’autres chercheurs, il nous est expliqué avec une  attitude hautaine emprunte d’une certaine morgue, lors des réunions de travail du CNC, que « les quelques triploïdes qui ne seraient pas stériles émettent des produits génitaux d’une taille incompatible avec ceux des diploïdes ! » 

Par la suite, la démonstration de la réalité de ce type de croisement ayant été apporté dans une publication scientifique, la réponse évolue une nouvelle fois : « les larves qui seraient issues de croisements entre triploïdes et diploïdes ne sont pas viables ! »

L’inquiétude grandissant et les questions se faisant de plus en plus pressantes, l’Etat décide de désigner un groupe d’experts pour examiner cette question de l’impact écologique. Ces derniers ont rendu leur rapport le 15 mai 2009 (rapport Chevassus-au-Louis, François Bonhomme et Michel Mathieu) dont voici l’une des principales conclusions :  « l’émission spontanée de spermatozoïdes par les 3n est un phénomène … qui n’aurait en tout état de cause que des conséquences marginales sur la production naturelle de naissain. »

Cette même année, pour enfoncer le clou, les propos du chef du laboratoire de génétique et pathologie de l'Ifremer, directeur de la station de La Tremblade sont publiés dans un quotidien national : « si les triploïdes se croisaient entre-elles cela donnerait des animaux normaux ! »
Et pourtant pendant que ce rapport se construisait  et que ces affirmations nous étaient assénées, les chercheurs avaient connaissance de la réalité d’un risque « certain » puisque Ifremer  travaillait sur ce sujet afin de déposer un brevet  européen, enregistré sous la référence n°PCT/FR2008/000362, qui porte pour titre : « obtention de mollusque bivalves tétraploïdes à partir de géniteurs diploïdes »

Voici quelques extraits de ce que l’on peut y lire :
… à l'heure actuelle, la seule méthode de production de tétraploïdes utilisée en pratique, est celle mettant en œuvre le croisement de femelles triploïdes avec des mâles diploïdes. Cette méthode présente toutefois deux inconvénients majeurs :
… Ainsi, il a été observé que la fertilité moyenne  passait de 2% pour les triploïdes de première génération (triploïdes « chimiques » obtenus après rétention du second GP suite à un traitement à la cytochalasine B) à 13,4% pour les triploïdes de seconde génération, issus d'un croisement de géniteurs mâles tétraploïdes avec des femelles diploïdes (GUO & ALLEN, Biol). Bull., 187, 309-18, 1994). Cette augmentation de fertilité au cours des générations risque d'entraîner l'apparition à plus ou moins long terme d'une population de triploïdes dont la fertilité irait croissant, ce qui fait courir un risque d'une stérilisation progressive du milieu, et de contamination des stocks d'huîtres diploïdes autochtones suite à la reproduction des huîtres triploïdes dont la descendance est majoritairement aneuploïde. 4

Nous savons donc que depuis 2009, une nouvelle méthode de fabrication d’huîtres triploïdes permet...

Suite Ici

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Huitres et moules sèment la discorde à Oléron

Une ambiance pesante s'est emparée de l’île d'Oléron.

Source : Le Parisien

Quelques exploitants d'huitres et de moules veulent installer un nouveau système de culture à grande échelle dans la baie : les filières.

Face à eux, une partie de la population crie au scandale en dénonçant la pollution générée par ce système déjà implanté de façon expérimentale sur les côtes.

Le Parisien.fr est allé à la rencontre de ces anti-filières.

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Paris : Le Concours Général Agricole

Du 23 février au 3 mars 2013

Pendant le Salon de l'Agriculture de Paris

Source : CGA

Créé en 1870, le Concours Général Agricole a pour ambition de sélectionner et de primer les meilleurs produits du terroir français et les meilleurs animaux reproducteurs.

Il comporte 3 grands concours :
  • le Concours des Animaux
  • le Concours des Produits et des Vins
  • le Concours de Jugement

qui se déroulent chaque année dans le cadre du Salon International de l'Agriculture.

Parce qu’il est organisé sous le contrôle de l’Etat et obéit à un processus rigoureux de présélections et de sélections, le Concours Général Agricole est reconnu pour son impartialité et la valeur des résultats.

En effet, chaque année, le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation définit les règles du concours, par le règlement consultable sur ce site, et les Services extérieurs du Ministère (DDT) contrôlent la collecte des échantillons de produits.

Un ambassadeur de la richesse et de la qualité du patrimoine français

Reconnu et largement médiatisé, le Concours Général Agricole constitue un tremplin unique pour les produits du terroir, les produits laitiers, les vins et une démonstration de l’excellence de la génétique française.

Pour les candidats, participer au Concours Général Agricole, c’est bénéficier d’une légitimité supplémentaire auprès de leur profession et du grand public

Le Concours Général Agricole vous propose également de retrouver les produits et les vins médaillés sur sa Boutique en ligne. Une large sélection de foies gras, de champagnes, d'huiles d'olive et de nombreux autres produits, qui ont fait la renommée de notre gastronomie, sont à découvrir sur Boutique en ligne.
 
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Le 31 janvier 2013

9e Conférence internationale sur la Sécurité Sanitaire des coquillages

9th International Conference on Molluscan Shellfish Safety

Sydney, Australie

17 au 21 mars 2013

Pour tout renseignement, cliquer ICMSS 2013  

Invitation à participer à l’ICMSS

Sydney en mars – accompagné de la crème des membres de la collectivité internationale de la salubrité des aliments des coquillages, notamment des scientifiques, des organismes de réglementation et des représentants de l’industrie – une combinaison irrésistible!

Comme toujours, l’ICMSS servira de plateforme unique pour vous permettre de créer et d’élargir vos réseaux professionnels, de discuter avec vos collègues à propos des plus récents progrès accomplis dans le domaine, puis de parler directement aux auteurs des articles publiés dans les revues à comité de lecture que vous avez lus au cours des derniers mois!

Les entreprises qui soutiennent les efforts que nous déployons pour poursuivre et améliorer la fourniture de coquillages salubres et nutritifs aux consommateurs apprécieront cette occasion de promouvoir leurs produits et services auprès d’un marché représentant le monde entier en parrainant la Conférence dans le cadre de fonctions générales ou précises.

En 2013, l’ICMSS se tiendra à Sydney. Les visiteurs de l’étranger auront donc la chance de visiter l’une des plus merveilleuses villes du monde. Ils pourront notamment découvrir sa baie, ses restaurants sur le bord de l’eau, son opéra, ses plages de surf bordant l’océan Pacifique ainsi que son centre-ville dynamique.

Nous avons hâte d’accueillir les participants à cette conférence qui promet d’être stimulante sur le plan intellectuel, exaltante sur le plan professionnel et amusante sur le plan social.

Alors, n’oubliez pas d’inscrire cet événement de cinq jours en mars de votre agenda 2013!

Comité organisateur de l’ICMSS 2013
Cath McLeod – présidente de l’ICMSS 2013
Gustaaf Hallegraeff – coprésident de l’ICMSS 2013
Alison Turnbull
Anthony Zammit
Amanda Cassidy
Clinton Wilkinson
Doug McLeod
John Dawson
Mark Boulter
Rachel King
Ray Brown
Tony Troup
Wayne O’Connor
Ken Lee
Jan Lee
Andrew Bradbury

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Une montagne d'huîtres à New York : Un "Mont Blanc" ou un "Everest" ?

Les huîtres renaissent dans la baie de New York

Fabien Cousteau s’est donné pour mission de réintroduire les huîtres et de redonner vie à la baie de New York.

New York a longtemps été un des grands centres mondiaux de production d’huîtres, avec jusqu’à 700 millions de tonnes par an au XIXe siècle. La pollution a fini par décimer les mollusques, mais le petit-fils du Commandant Cousteau, Fabien Cousteau, s’est donné pour mission de réintroduire les huîtres et de redonner vie à la baie de New York.


L’article de Sophie Landrin du Monde ne dit pas s’il s’agit de 700 millions de tonnes d’huîtres avec ou sans coquilles !

Si 700 millions de tonnes d’huîtres entières représentent un « Mont-Blanc », le même poids en chair d’huîtres représenterait un « Everest » d’huîtres avec coquilles...

Erreur non pas sur la marchandise mais sur l'unité de mesure...

700 millions de Tonnes d’huîtres, c’est l'équivalent de 7 fois la production mondiale de la pêche (poisson + coquillages + crustacés....). La baie de New York ne peut pas contenir un telle quantité d'huître ! A titre de comparaison, la France ostréicole produit près de 140000 Tonnes en plein régime ; la Chine, premier producteur mondial d'huître, 3 millions de Tonnes....

Il s'agit non pas de Tonnes, mais probablement de Bushels (= boisseau). C'est l'unité de mesure encore utilisée aujourd'hui pour les huîtres aux USA. Un bushel correspond à un panier qui peut contenir entre 10 et 13 douzaines d'huître soit environ 10 kg d'huître.... La montagne de coquilles d'huître sur la photographie ci-dessus datée de 1900, correspond à "200000 bushels of oyster shells Hampton VA ca 1900"

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Le 30 janvier 2013


Le projet de la société Algolesko : produire l’algue Saccharina latissima devant le pays bigouden, à partir de l’été prochain, sur 70 hectares (puis 200 hectares). Les trois associés Jo Thaëron (ostréiculteur), Philippe Legorjus (Vuelto spécialisée en énergies renouvelables) et Jakès Prat (cultivateur d'algues à Lesconil) arrivent aux termes du montage de leur projet.


Le chercheur étatsunien Mike Murphy pose avec Saccharina latissima (sugar kelp algae). Photographie : David Csepp, NOAA (Wikipedia)
 
« L’enquête d’incidence Natura 2000 a eu lieu, il reste l’enquête publique à ouvrir », indique Jo Thaëron. Les principales communes, les pêcheurs et les plaisanciers ont été contactés pour que la zone projetée n'impacte pas leurs pratiques.

Algolesko a budgété entre 600 000 et 700 000 euros d'investissements pour les moyens nautiques (deux semi-rapides) et terrestres : une nurserie et une écloserie qui pourraient se situer à Loctudy. Récoltée au bout de six mois, la Saccharina convient notamment à l'alimentation et la cosmétique. À terme, 5 000 tonnes d'algues devraient être cultivées par an, avec une douzaine de personnes.

Algolesko envisage un projet identique devant Moëlan-sur-Mer sur 300 ha dont une partie couplée avec un élevage ostréicole et mytilicole.

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On a toujours exploité le goémon sur la presqu'île de Lézardrieux, notamment comme engrais agricole. Maintenant, sur la presqu'île, on cultive les algues, on les cuisine, on les transforme. Une filière d'avenir pour la région, et peut-être pour l'humanité.

Voir et revoir l'excellent reportage du Grand Chef Guy Martin sur les "Algues de Bretagne"


Pourquoi ? Comment ?

Qui est l'auteur de ce documentaire filmé sur la filière algues de la presqu'île de Lézardrieux ?

Rien de moins que le chef cuisinier du restaurant parisien Le grand Vefou, trois étoiles au guide Michelin, élu meilleur chef du XXI e siècle au Japon, en 1999, puis en Suisse, en 2001, meilleur chef français en 2001, fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques en 2002, et chevalier de la Légion d'honneur en 2003. Guy Martin est professeur au French food culture center, au Japon.

Comment Guy Martin a-t-il été amené à s'intéresser à la presqu'île ?

Grand amateur des algues japonaises, Guy Martin s'est intéressé naturellement aux algues et au pays breton. « Quand je vais en Bretagne Nord, je retrouve la lumière du Japon, une profondeur, et la richesse des hommes et de cette mer », dit-il. Et puis les algues !

La presqu'île de Lézardrieux abrite un champ d'algues unique en Europe, où près de 600 espèces cohabitent, dans une eau fortement renouvelée, grâce aux fortes marées. Encore rares dans la gastronomie française, les algues occupent une place privilégiée dans la cuisine de Guy Martin. Le cuisinier a donc décidé de faire entrer la presqu'île dans le planning de son émission « Épicerie fine ». Le documentaire, produit l'an dernier, avec l'aide de l'office de tourisme de la presqu'île, a été diffusé le 6 janvier par TV5 monde, une chaîne télévisée diffusée dans 200 pays.

Que découvre-t-on grâce à ce documentaire ?

Cliquer sur la photo pour accéder la vidéo


Ou cliquer Ici  sur TV5 Epicerie fine "Algues de Bretagne"

Une filière algues pleine d'avenir, paradoxalement trop méconnue des autochtones. Le film débute par la collecte ancestrale des goémons à des fins agricoles, se poursuivant par la culture des algues, pratiquée depuis quelques années sur la presqu'île, par l'entreprise Aléor de Lézardrieux. Le directeur du Centre d'études et de valorisation des algues de Pleubian, dévoile une partie des multiples utilisations possibles de ce végétal merveilleux, dont la productivité est quatre fois supérieure à celle d'un légume terrestre. Le documentaire n'oublie pas non plus les bonnes recettes avec ce légume marin riche en fer, en protéines, en vitamines, en minéraux. « Cuisiner les algues, c'est sain, c'est bon. Et grâce à elles, j'amène mes hôtes sur des chemins nouveaux », conclut le grand cuisinier.



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Le comité départemental s’alarme de la multiplication des projets en mer


Depuis quelques mois, des projets se multiplient dans la bande côtière du sud-Finistère (énergies marines, cultures d’algues..). Les principaux sont en phase d’études et apparaissent dans les médias comme déjà ficelés. 

Le comité départemental des pêches maritimes du Finistère a entamé des discussions avec les promoteurs et les pouvoirs publics. Il demande aujourd’hui que les étapes de concertation soient respectées : Concernant le houlomoteur, des articles de presse ont décrit l’emplacement d’une ferme pilote en baie d’Audierne, alors même que les études de sites n’étaient pas entamées et que les discussions avec le monde de la pêche avaient à peine démarrées. Le comité a transmis un avis sur le pré-projet au promoteur, proposant une zone d’étude dans un secteur non travaillé par les marins. Les discussions sont toujours en cours et le zonage précis pas encore défini. 

Samedi 28 janvier, un article du télégramme, détaillait un projet de cultures d’algues dans le sud Finistère, donnant le sentiment d’un dossier déjà ficelé et abouti. Il n’en est rien. La phase de concertation avec le monde de la pêche n’a pas eu lieu. Le comité tient à rappeler que dans ce cadre, un circuit d’instruction existe et que la concertation doit se faire avec l’ensemble des usagers. A ce jour, le comité des pêches n’a pas reçu de dossier lui permettant de diffuser l’information et de communiquer auprès de ses mandants, les pêcheurs. En outre, Breizh’alg, dont il est fait référence dans l’article, finance en partie ce projet. Les partenaires traditionnels de la filière (scientifiques, professionnels de la filière algues et comités des pêches) sont déjà intervenus en signalant des dysfonctionnements dans ce programme. Enfin, nous insistons pour rappeler que le schéma régional de développement de l’aquaculture, piloté par l’Etat, et en cours de discussions et que toutes zones potentielles de cultures d’algues doivent y être intégrées. 

Cette actualité intervient dans un contexte de prix du poisson relativement faible....

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Les relevés de l'automne le laisser présager :  la récolte de naissain a été bonne dans le Bassin d'Arcachon. Ce serait grâce à un été ensoleillé...


C'est une bonne nouvelle pour le monde ostréicole. Les huîtres, qui pourront être en âge d'être commercialisées dans deux ans et demi, sont en pleine forme, du moins pour l'instant.

C'est ce qu'avait pu constaté, cet automne, les ostréiculteurs sur leurs collecteurs mais c'est confirmés dans un rapport de l'Ifremer (Isabelle Auby et Danièle Maurer) sur en 2012 sur : "La reproduction de l'huître creuse dans le bassin d'Arcachon".

Il faut dire que la culture de ce coquillage a beaucoup souffert ces derniers temps entre les test sanitaires, les virus (comme celui de l'herpès) et autres variations météorologiques.

La chaleur de l'été

En fait, si les larves d'huîtres ont survécues et sont restées nombreuses sur les collecteurs c'est parce que, contrairement aux trois derniers été, la température de l'eau n'a pas été trop froide en juillet et août 2012. 23 ° : des conditions optimales pour le naissain.

Cela confirme donc ce que nous confiait Olivier Laban, président des ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon, le 30 août 2012.



Reportage de Gilles Coulon et Patricia Mondon sur le captage des naissains sur le Bassin d'Arcachon.

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Une expérimentation de moules sur filières, portée par le comité régional conchylicole (CRC) de Bretagne nord, devrait être lancée dans l’année au large de Saint-Coulomb et Cancale. Le dossier déposé auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), et dévoilé par la presse le 16 janvier, concerne quatre filières expérimentales de 100 mètres chacune positionnées dans un rectangle à la base de la Pointe du Nid.

Ce test discuté vendredi 25 janvier entre Michel Cadot, préfet d'Ille-et-Vilaine et Goulven Brest, président du CRC, fait suite au rejet par le préfet, mi-juillet dernier, de deux projets privés. Ils avaient suscité l’opposition des associations de défense de l'environnement, du cadre de vie et de la tranquillité des riverains. Ces associations qui réclament la transparence vont être entendues pour ce test grandeur nature : un comité de suivi réunissant tous les acteurs concernés, et piloté par le sous-préfet François Lobit, devrait voir le jour avant fin février.

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L'annonce vient d'être faite, ce mardi mardi, par le ministre de la mer en réponse à une question orale de Marie-Hélène des Esgaulx au Sénat

La signature du décret de création du parc naturel marin du bassin d'Arcachon "pourrait intervenir au premier semestre 2013" vient de répondre le ministre de la mer, Frédéric Cuvillier, à une question orale de la sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, posée ce mardi matin au Sénat.

"Nous sommes extrêmement attachés à ce que le projet ne soit pas qu'un projet mais devienne réalité" a ajouté le ministre, tout en convenant qu'il faudrait une "affectation nécessaire de moyens, même dans un budget contraint".

La sénatrice maire de Gujan-Mestras a invité le ministre à venir sur le bassin d'Arcachon, pour annoncer la signature du décret.

"Si c'est pour les huîtres, je veux bien être invité" a ajouté le président de séance, le sénateur UMP de Saône et Loire,Jean-Patrick Courtois.

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Norovirus dans les huitres françaises - Alerte Danoise

Source : ceeram

Norovirus in chilled live oysters (Crassostrea gigas) from France

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Par Claire Fages

Peu à peu, les saumons d'élevage sont privés de leur nourriture habituelle, à savoir d'autres petits poissons, comme les anchois, qui coûtent désormais trop cher. De carnivores, les saumons deviennent végétariens.

L'être humain veut continuer à manger de plus en plus de poisson. Alors, c'est le saumon qui va devoir renoncer à ses petits anchois favoris. Dans les élevages de poisson, plus question de nourrir les saumons uniquement avec des anchois, c'est désormais le privilège des saumons sauvages.

Car l'anchois, tant capturé pour les fermes aquacoles du monde entier, est devenu rare, et particulièrement ces derniers mois, du fait du réchauffement de l'océan. Le Pérou, premier exportateur au monde d'anchois, a dû diminuer des deux tiers ses quotas. Résultat : l'anchois a battu son record de prix de tous les temps le mois dernier, plus de 2 100 dollars la tonne.

C'est pourquoi les fermes aquacoles cherchent de plus en plus à modifier le régime carnivore des saumons. La part du poisson dans la ration des saumons serait déjà passée de 60% à 7% en moins de quinze ans, au profit des protéines... végétales. Le soja et le tournesol ont déjà fait leur apparition dans les repas du saumon d'élevage.

Mais voilà, ces graines oléagineuses coûtent elles aussi de plus en cher en raison de leur incorporation croissante dans les rations des autres animaux d'élevage, bœufs, porcs ou volaille, de plus en plus consommés par l'espèce humaine !

Alors, le saumon pourrait connaître une nouvelle révolution de son régime alimentaire : en Norvège, on lui propose déjà de façon expérimentale des protéines sous forme de levures, ou d'extrait d'un résineux, l'épicéa. Le saumon semble s'être fait à ce régime végétarien de plus en plus radical, et le consommateur humain, qui n'est pas prêt de consentir à ce virage, mange du saumon végétarien sans y voir, pour l'instant, la moindre différence...

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La Truite de source Label Rouge : aux sources de la qualité

Source : Aqualabel
Truite de source

Élevée dans les eaux claires qui jaillissent d’une source naturelle, la truite de source Label Rouge se caractérise par une chair moelleuse, fondante, délicatement blanche ou rosée et un petit goût de noisette.

Riche en acides gras oméga 3, la truite de source Label Rouge est une gourmandise idéale pour la santé.

Les sites d’élevage de la truite de source Label Rouge sont installés dans le Sud-Ouest de la France, à proximité immédiate de sources réputées pour la pureté et la qualité minérale de leurs eaux.

La Truite de source Label Rouge. Le contrôle de la densité des poissons dans les bassins, le taux d’oxygène, la vitesse d’avancement de l’eau, sa température maintenue entre 4 et 16 degrés, les méthodes de manipulation des poissons à toutes les étapes de leur vie et jusqu’à l’abattage, offrent une qualité de vie sans stress qui contribue à la saveur de leur chair.

Pour préserver toutes ses saveurs et ses qualités nutritionnelles, la truite de source Label Rouge bénéficie d’un aliment composé de produits d’origine marine (au moins 50 %) complétés de végétaux, vitamines et minéraux.

Le plus frais des poissons

Après l’abattage, la truite de source Label Rouge est vendue entière (en taille portion, de 200 à 400 g, ou bien en grande taille, supérieure à 2 kg), en filets ou en pavés. La préparation des poissons, la découpe et le calibrage sont effectués dans des conditions de froid et d’hygiène optimales et dans un délai extrêmement réduit. 36 heures au plus après la pêche, ces poissons garantis de qualité supérieure sont à l’étal !
                       
Chaque geste contribue à la qualite du Label Rouge

Je suis à la fois producteur et transformateur dans le Sud-Ouest.

L’idée de départ est que nous voulions mettre en valeur les truites que nous produisons dans un élevage très bien situé, sur une source d’eau de grande qualité.

Avec un autre producteur, nous nous sommes associés pour former un groupement et créer un Label Rouge de la truite de source. Mettre au point le cahier des charges, définir les normes pour l’alimentation, le bien-être des poissons…

Il nous a fallu deux bonnes années pour qu’en 2006 nous obtenions le Label Rouge truite de source. Je suis fier de voir nos truites Label Rouge trôner sur les étals. C’était notre but : guider le consommateur dans la jungle des produits proposés.

Le Label Rouge, qui reconnaît la rigueur de travailleurs d’un groupement, est aussi la reconnaissance d’un terroir. Une identité aquatique qui se revendique avec fierté.

Arnault Chaperon, producteur de truite

Pour en savoir plus :

GROUPEMENT SIGNES QUALITE TRUITE
Ruisseau Poustalan
40260 CASTETS
FRANCE
Tél : +33 (0) 5 58 56 68 68
Fax : +33 (0) 5 58 55 00 12
Email : michele.dagreou@akersea.fr

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Le 29 janvier 2013

Guide pratique d’aquaculture : Production d’algues marines biologiques

Ecocert

24.01.2013

Pour télécharger le guide, cliquer Ecocert

Récolte des algues marines sauvages et culture des algues marines biologiques

selon les Règlements (CE) n°834/2007 et (CE) n°889/2008

I. Introduction

Les algues ont toujours été considérées comme des produits d’origine agricole à part entière.

Depuis août 2009, leur certification en agriculture biologique est possible selon les règlements CE 834/2007 et 889/2008 modifié par le Règlement n°710/2009 du 5 août 2009.

Les algues marines couvertes par ce règlement sont :
  • Les algues marines pluricellulaires
  • Les phytoplanctons destinés à servir d’aliments pour les animaux d’aquaculture
  • Les micro algues destinées à servir d’aliments pour les animaux d’aquaculture
Les algues marines prétendant à la certification biologique peuvent être soit cultivées soit directement récoltées dans le milieu extérieur.

Pour ces deux types de productions (récolte et culture), le règlement porte essentiellement sur trois points :
1. La qualité des eaux de récolte (ou de culture)
2. La gestion de la ressource naturelle
3. La transformation

II. Règles de conversion

La période de conversion pour des zones de culture ou de récolte est de 6 mois à partir de la date d’engagement de l’opérateur auprès d’ECOCERT, à condition qu’il soit bien notifié auprès de l’Agence Bio dans les 15 jours suivant son engagement.

Chaque opérateur engagé est tenu de déclarer l’ensemble des zones de collecte auprès de son organisme de certification.

Pour toutes nouvelles zones ajoutées en cours d’année, la conversion sera de 6 mois à compter de la date de déclaration auprès d’ECOCERT.

Pour déclarer un changement intervenu dans votre activité (nouvelle zone de collecte ou nouvelle algue à certifier), complétez le formulaire F-SC-411.

III. Qualité de l’eau

Les zones de production (ou de récolte) d’algues marines doivent répondre à trois critères au niveau de la qualité de l’eau, en vue d’une certification en agriculture biologique :

1. Zone de production de haute qualité écologique telle que définie par la directive 2000/60/CE ;
2. Qualité sanitaire suffisante ;
3. Zones répondant aux critères applicables aux zones de classe A ou de classe B telles que définies à l’annexe II du règlement (CE) N°854/2004 du Parlement Européen et du Conseil du 29 avril 2004 (pour les algues comestibles uniquement).

Dans tous les cas, les activités doivent être menées sur des sites qui ne sont sujets à aucune contamination par des produits ou des substances non autorisés dans les règles de production biologique, ni par des polluants susceptibles de compromettre le caractère biologique des produits (Art.6 ter (1) du R(CE) 889/2008 modifié).

Suite...

Des renseignements sur les autres élevages aquacoles biologiques...

Ecocert a publié plusieurs guides pratiques et formulaires de déclaration, cliquer Aquaculture biologique


Les deux autres guides pratiques d'Ecocert :
  • Guide pratique Aquaculture : Plan de gestion durable pour l’aquaculture biologique (07.09.2010), télécharger Ici 
  • Guide pratique Aquaculture : Animaux d’aquaculture biologique (21.02.12), télécharger Ici

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Algues de Bretagne

Globe Export

Créée il y a 26 ans à Rosporden dans le sud Finistère, la société Globe Export, d’abord spécialisée en gestion à l’exportation puis en négoce de produits à base d’algues, se spécialise dans les années 90 uniquement dans la production et distribution d’algues alimentaires et de produits à base d’algues.

Aujourd’hui l’entreprise compte 3 activités avec la transformation des algues, à Concarneau, un atelier de pâtes aux algues puis un atelier de « cuisine créative » plus connu sous le nom de « cuisine moléculaire » à Rosporden.

Globe Export aujourd'hui, en quelques chiffres :
3 ateliers (algues, pâtes et cuisine moléculaire)
~ 100 références
15 à 20 salariés
2 M€ de chiffre d'affaire (2012)

Pour plus d'informations cliquer Algues de Bretagne

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Avec Produit de la Mer, les Perles  Marines sont au Sirha de Lyon




























Pour plus d'informations : Les perles du Sirha. Saveurs marines





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Le 28 janvier 2013


La récolte de naissain a été abondante, non pas parce que les huîtres ont énormément pondu, mais parce que la chaleur de l'été a permis la survie des larves

Pour la première fois depuis des années, le captage de naissain d'huîtres a été très bon dans le Bassin.

Quand ils ont relevé leurs collecteurs cet automne, les ostréiculteurs du Bassin ont vite compris : les tuiles et les coupelles étaient pleines de naissain. Après quatre années anémiques amplifiées par les ravages de l'herpès-virus (OsHV-1 µvar), le Bassin retrouve des huîtres. Il faudra attendre encore deux ans et demi avant de les commercialiser mais c'est une bonne nouvelle pour le stock.

Cette belle récolte ne règle pourtant pas les problèmes de fond de l'ostréiculture arcachonnaise. Et c'est ce que démontre le rapport réalisé par les chercheurs de la station arcachonnaise d'Ifremer (notamment Isabelle Auby et Danièle Maurer) sur la « Reproduction de l'huître creuse dans le bassin d'Arcachon, année 2012 », un document de 63 pages qui vient d'être publié, le fruit d'une batterie d'observations, de prélèvements et d'analyses durant l'année 2012.

1 Des pontes toujours faibles, et tardives

Personne ne comprend pourquoi, depuis des années, les huîtres du Bassin pondent si peu. Ce fut encore le cas cet été. Au printemps, la richesse en chlorophylle des eaux du bassin laissait « présager a priori un effort de reproduction important ». Mais cela n'a pas été le cas.

Des très petites pontes ont été observées à la mi-juin, puis une première ponte notable s'est produite fin juillet, suivie par une plus petite vers la mi-août et par le frai principal autour des 18 et 19 août. Enfin, une dernière et faible ponte a été vue mi-septembre. « Les huîtres sauvages ont également frayé tardivement, surtout celles des zones internes de la baie. Ainsi la moitié de ces huîtres n'avaient frayé que partiellement début septembre. »

Plus les années passent et plus les huîtres pondent tard et peu (surtout dans le fond du Bassin à Gujan et Comprian), sans que cela soit explicable par la température de l'eau, si importante pour la maturation des géniteurs et le déclenchement des pontes. Un frai principal au 18 et 19 août n'avait jamais été observé auparavant.

En conclusion, les auteurs notent ceci à propos des faibles pontes : « Ce phénomène pourrait ne pas être lié uniquement aux conditions nutritives (déficit quantitatif ou qualitatif de nourriture pour les géniteurs). D'autres facteurs, relatifs notamment à la contamination chimique dans la zone orientale du Bassin, pourraient intervenir sur ces processus et expliquer à la fois le retard et la faible ampleur de la maturation des géniteurs. Ces questions font l'objet de plusieurs programmes de recherche mis en œuvre localement et qui permettront d'apporter des réponses à ces questions ».

2 La chaleur et la survie des larves

Les étés précédents, les faibles pontes avaient été décimées par la fraîcheur inhabituelle de l'eau pendant l'été. Ce ne fut pas le cas en 2012 : les conditions furent optimales pour que les larves puissent vivre, se développer et enfin se fixer sur les collecteurs posés par les ostréiculteurs (1,86 million de tuiles chaulées et 14,25 millions de coupelles déclarées en 2011).

« Les trois cohortes de larves de l'été 2012, nous dit le rapport, s'inscrivent dans le schéma général, avec de bonnes à très bonnes survies, liées à des températures de l'eau élevées. » Tout le contraire des dernières années où les pontes étaient faibles et la température de l'eau trop basse pour permettre aux larves de survivre. Cet été, si les cohortes n'ont pas été nombreuses, elles ont heureusement bien survécu avant de se fixer sur les collecteurs.

3 Un bon captage, et heureusement…

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Le Sénat a organisé mercredi un débat sur l'impact des pesticides sur la santé, faisant suite au rapport publié en octobre. Stéphane Le Foll et Marisol Touraine manifestent leur engagement sur certaines de ses recommandations.
Le Sénat a organisé le mercredi 22 janvier un débat en séance plénière sur l'impact des pesticides sur la santé, en présence des ministres chargés de la santé, Marisol Touraine, et de l'agriculture, Stéphane Le Foll. Il fait suite au rapport de la mission commune d'information sur les pesticides rendu public en octobre dernier, qui dénonçait une sous-évaluation des risques liés à ces produits.

Séparation franche entre prescripteurs et fabricants

"Nous avons l'ardente obligation, en ne délivrant les autorisations de mise sur le marché (AMM) qu'avec prudence, d'éviter que les nouvelles molécules ne génèrent de nouveaux risques sur les personnes exposées et leurs enfants", avertit la présidente de la mission Sophie Primas (UMP – Yvelines). Les études qui sont consacrées aux effets sanitaires des pesticides "ne portent pas sur la durée de vie des animaux de laboratoire, moins encore sur la succession des générations", souligne Nicole Bonnefoy (Soc. – Charente), rapporteur de la mission. De plus, ajoute-t-elle, "au moment de la demande d'autorisation de mise sur le marché, la méthodologie révèle son insuffisance puisqu'elle se fonde sur la notion de dose journalière admissible, dite DJA, qui ne couvre pas les doses infimes responsables de perturbations endocriniennes ainsi que l'effet cocktail".

Concernant les AMM, "le gouvernement français doit agir pour faire évoluer la réglementation européenne, de même que pour les OGM", déclare Stéphane Le Foll, qui plaide pour "une séparation franche entre prescripteurs et fabricants, entre ceux qui proposent et ceux qui évaluent". Et le ministre de rappeler également sa décision de stopper l'utilisation du Cruiser sur le colza et des produits néonicotinoïdes, sur lesquels l'Efsa vient de se prononcer. "Nous travaillerons à renforcer le volet sanitaire des AMM", ajoute Marisol Touraine.

Réduire de façon significative l'utilisation des pesticides

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Mieux connaître les mécanismes d'action des pesticides


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Consultation en vue du réexamen de la politique européenne relative à l'agriculture biologique

Source : Europa

Titre : Réexamen de la politique européenne relative à l'agriculture biologique – Consultation publique

Groupes cibles : Tous les citoyens, organisations et autorités publiques concernés par un réexamen de la politique européenne relative à l'agriculture biologique sont invités à participer à cette consultation.

Période de consultation : 15/01/2013 – 10/04/2013

Objectif de la consultation

Contexte – L'agriculture biologique dans l'UE

L'agriculture et la production biologiques jouent un rôle économique important dans le paysage agricole européen. Elles peuvent offrir des débouchés commerciaux aux producteurs agricoles qui souhaitent répondre à la demande croissante de produits de qualité respectueux de l'environnementproducts.

Dans le cadre de la politique agricole commune, la production biologique est soutenue par le budget, les politiques et la législation de l'Union européenne. Cette approche vise à renforcer la confiance des consommateurs, tout en créant les conditions d'une concurrence équitable entre les producteurs de produits biologiques dans les 27 États membres. Les dispositions relatives à la production biologique sont énoncées dans le règlement n° 834/2007 du Conseil  et le règlement n° 889/2008 de la Commission .

L'agriculture biologique n'utilise qu'une partie relativement limitée de la superficie agricole de l'Union européenne — environ 5 % — mais ce secteur est en pleine expansion du fait d'une demande en croissance constante. Avec la crise économique, les consommateurs continueront-ils de s'orienter vers un mode de vie plus durable et de privilégier les produits biologiques ?

Questions soulevées dans cette consultation

Cette consultation permettra à la Commission européenne de recueillir vos avis sur la meilleure manière de développer l'agriculture biologique.

Thèmes principaux:
  • Simplification du cadre juridique sans affaiblissement des normes
  • Coexistence des OGM et de l'agriculture biologique
  • Amélioration des systèmes de contrôle et des régimes d'échanges des produits bio
  • Impact des nouvelles règles d'étiquetage (en particulier l'utilisation désormais obligatoire du logo européen sur tous les articles bio produits dans l'UE: cela a-t-il accru la visibilité de ces produits?)
Autres thèmes:
  • Plan d'action: en 2004, la Commission a lancé un plan d'action pour le développement de l’agriculture biologique en Europe, qui a donné un élan supplémentaire à ce secteur. Cette consultation est aussi l'occasion de recueillir les avis sur les domaines dans lesquels un nouveau plan d'action pourrait être nécessaire.
  • Contrôles: pour que le secteur se développe, il est essentiel de garantir son intégrité. Suite à plusieurs cas de fraude, il pourrait être nécessaire de renforcer les contrôles et de veiller à une application plus stricte de la réglementation.
  • Importations: un régime d'importation a été mis en place pour réglementer le commerce international des produits biologiques. Ce marché en pleine croissance évolue très vite; des lacunes sont donc à combler afin d'assurer le bon fonctionnement à long terme du marché des produits bio.
Voir également le rapport de la Commission sur l'application de la législation actuelle en matière d’agriculture biologique pdf

Comment soumettre votre contribution ?

Nous invitons les particuliers, les organisations et les autorités publiques à apporter leur contribution.

Afin de participer à cette consultation, nous vous invitons à répondre au questionnaire en ligne. Ce questionnaire fait le tour des questions liées à l'agriculture biologique. Si vous avez moins de 15 minutes à y consacrer, vous pouvez choisir de ne répondre qu'aux questions obligatoires.

Après avoir rempli le questionnaire en ligne, n'oubliez pas de cliquer sur le bouton «Soumettre», faute de quoi vos réponses ne seront pas envoyées.

La consultation est anonyme. Chaque réponse recevra un numéro de traitement choisi au hasard afin d'éviter de recueillir des données permettant d'identifier les répondants. Le maître du fichier certifie que les informations ci-dessus sont exactes et garantit que les résultats seront exploités sous une forme agrégée, rendant impossible l'identification individuelle des répondants au sein d'une catégorie de réponses.

Les réponses au questionnaire ne seront pas rendues publiques, à l'exception des contributions supplémentaires reçues par le service responsable (voir ci-dessous). Sauf demande expresse, ces contributions seront publiées sur ce site web.

Voir le questionnaire : >> Questionnaire en ligne

Documentation
 
RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL sur l’application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques / Bruxelles, le 11.5.2012 COM(2012) 212 final. Cliquer Ici pour télécharger le rapport

Audit du système de contrôle de la production, de la transformation, de la distribution et de l’importation de produits biologiques

Rapport spécial n° 9, 2012

Le marché des produits biologiques dépend dans une large mesure de la confiance des consommateurs. La réglementation de l’UE a donc été conçue en vue de garantir aux consommateurs qu’ils achètent bien des produits biologiques lorsque ceux-ci sont étiquetés comme tels. Le système de contrôles prévu par la réglementation vise à vérifier et à certifier que chaque opérateur de la filière biologique (exploitants agricoles, transformateurs, importateurs, etc.) en applique correctement les règles de production. La Cour a contrôlé l’application des règles de l’UE régissant le système en question. Pour obtenir une assurance suffisante quant au bon fonctionnement du système et pour préserver la confiance du consommateur, il faudrait remédier, aussi bien au niveau de la Commission européenne qu’à celui des États membres, aux faiblesses mises au jour par la Cour.

Pour télécharger le document cliquer Ici

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Le 25 janvier 2013

Point sur le marché du naissain naturel en 2013

Cher(e) collègue,

Les bons résultats de captage de cet été sont confirmés. Cela faisait de trop longues années que nous n’avions pas vu des collecteurs comme ceux de cette année.
A l’heure de commencer à détroquer, j’ai sollicité le CRC Poitou-Charente afin d’organiser une réunion commune pour faire le point sur le marché du naissain naturel.
Cette rencontre, qui a eu lieu hier après-midi dans les locaux du CRCAA, a permis de réunir professionnels Arcachonnais et Charentais, ainsi que des courtiers et autres acteurs de ce marché.
Tout les protagonistes ont affirmé qu’il y avait une demande en naissain naturel et sont tombé d’accord sur les prix d’orientation suivant :

- T6 : 10 € le 1000
- T8 : 12 € le 1000
- T10 : 14 € le 1000
Ces prix sont Hors Taxe,départ, et comptant.

Les CRC Arcachon-Aquitaine et Poitou-Charente vont mettre en place une campagne de communication afin de valoriser le naissain naturel et de faire connaitre ces prix.

Le Président du CRCAA,
Olivier LABAN

 
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Le 24 janvier 2013

Le monde entier se penche sur l’aquaculture mahoraise !


Mayotte : Centre du monde de l'aquaculture, à l'occasion de l'élaboration du schéma régional de développement de l'aquaculture (SRDAM)

Définition d’une politique de développement de l’aquaculture à Mayotte

Mission d'élaboration du schéma régional de développement de l'aquaculture de Mayotte

L’équipe
Une équipe rassemblant des compétences techniques, économique et de gestion de projet spécifiques pour cette mission

L’équipe en charge de l’élaboration du SRDAM rassemble des experts de haut niveau de plusieurs nationalités, ayant tous de solides références dans les domaines étudiés et pouvant affirmer leur crédibilité.

Une véritable équipe internationale

Groupe de pilotage
          Laurent Chevallier (Cabinet Gressard, FR), directeur de l’étude
          Adrien Rouillon (Cabinet Gressard, FR), consultant
          Frédéric Millet (expert indépendant, FR), coordination de l’équipe technique
          Marie-Christine Monfort  (Monfort Consultant, FR), coordination de l’équipe marchés
          Sandy Rajaosafara (Safidy, FR), coordination de l’équipe analyse économique


Équipe technique
Experts aquaculture:
          Igor Eeckhaut (Université de Mons, BE)
          Flower E. Msuya (Zanzibar Seaweed Cluster ,TZ)
          Gavin Partridge (Australian Centre for Applied Aquaculture Research, AU)
          Mike Rimmer (University of Sydney, AU)
          Mike Schwarz (Virginia Tech., USA)
          Jérôme Bosmans (ARDA, FR)
          Dominique Buestel (expert indépendant, FR)
          Michel Autrand (expert indépendant, FR)
          Jean-Yves Jouvenel (P2A Développement, FR)
Experts environnement:
          Jean Benoît Nicet (Pareto Environnement, FR),
          Alban Jamon (Pareto Environnement, FR),
          Michel Autrand (expert indépendant, FR)
Équipe marchés
          Shuping Chen (INFOYU /MacAlister Elliott and Partners Ltd, CN)
          Fatima Ferdouse (INFOFISH, MY)
          Graham Benjamin (MacAlister Elliott and Partners Ltd, GB)
          Raymond Newnham (MacAlister Elliott and Partners Ltd, Iles Cook)
Equipe analyse économique
          Sandy Rajaosafara (Safidy, FR)
Localement, le pilotage de l’opération reposera sur deux niveaux:
Un comité de pilotage
          Le Président du CG 976 ou son représentant, qui présidera ce comité de pilotage,
          Le Préfet de Mayotte ou son représentant
          Le commissaire au développement endogène
          Le chef de l’unité territoriale de Mayotte de la direction régionale de la mer sud Océan Indien
          Le Président de la Chambre d’agriculture, de l’Aquaculture et de la Pêche de Mayotte
          Le Président d’AQUAMAY
          Le Président du syndicat des marins et pêcheurs de Mayotte
          Le président du parc naturel marin de Mayotte ou son représentant
          Le Directeur Général des Services du Conseil Général ou son représentant
          La conseillère économique et sociale
          Le président du Conseil économique et social
Des comités techniques et thématiques
          Le DGA Développement
          La DGA de la Formation, de l’Enseignement et de la Recherche
          Le Directeur de la DARTM
          Le Directeur de la DDET (conseil général)
          Directeur de la DARTM (conseil général)
          Directeur de la Direction de la recherche et de l’enseignement supérieur (conseil général)
          Le directeur de la DEDD (Conseil général)
          L’IFREMER
          Le directeur de la CAPAM
          Directeur de l’AQUAMAY
          Directeur de la COPEMAY
          Représentant du GSMA de Mayotte
          Le chef de l’unité territoriale de Mayotte de la direction régionale de la mer sud Océan Indien
          Le directeur du Conseil Economique et social
          Un représentant des petits aquaculteurs de Mayotte
          Le représentant de la société Mayotte Aquaculture
          Un représentant de la grande distribution de Mayotte

Pour plus d'informations : SRDAM Mayotte 

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Le géant norvégien de la production de saumon, Marine Harvest, va reprendre d’ici la fin février le numéro un de la production de saumon fumé, Morpol.

D’origine polonaise mais coté à la bourse d’Oslo, Morpol représente quelque 40 000 tonnes annuelles de produits finis pour un chiffre d’affaires de 495,1 millions d’euros. Marine Harvest (300 000 tonnes de saumon par an, soit davantage que toute la pêche fraîche française, 1,9 milliard d’euros de chiffre d’affaires) a déjà acquis, le 14 décembre, près de la moitié des parts de Morpol. Il a lancé mi-janvier une offre publique sur les 51,5 % qui lui manquent.

Le numéro un de la production (20 % de la production mondiale), également présent dans la transformation avec par exemple Kritsen à Landivisiau, s’empare ainsi du numéro un de la transformation, qui a aussi des parts dans des fermes aquacoles, en Écosse notamment.

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Une barge ostréicole de 24 mètres de long assurant du transport de marchandises entre Belle Ile et Quiberon a chaviré, ce mercredi vers 16 h 15, au sud du passage de la Teignouse, entre Houat et la presqu’île. Un corps vient d’être retrouvé. Un autre marin est toujours porté disparu.

La barge faisait route vers la pointe du Conguel

Le corps d’un marin vient d’être retrouvé entre Belle Ile et Quiberon où une barge ostréicole a chaviré ce mercredi, vers 16 h 15. Un autre marin est toujours porté disparu.

Partie de Le Palais, la barge faisait route vers la pointe du Conguel, à Quiberon. La mer était calme. Le bateau serait passé derrière un fileyeur avant, quelques minutes plus tard, de se retourner. Le canot de sauvetage vide aurait été retrouvé à proximité de la barge.

Dragon 56, l’hélicoptère de la Sécurité civile, est sur place. Des plongeurs sont aussi sur zone. La société Seaway, prestataire maritime propriétaire de la barge est basée à Saint-Philibert dans le Morbihan.

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Une barge de 24m, avec deux personnes à bord, s'est retournée à l'entrée sud du chenal de La Teignouse, entre Belle-île et Quiberon, cet après-midi vers 16 h 30. Alors que la nuit commençait à tomber, d'importants moyens de recherches ont été déployés pour tenter de retrouver le patron, Vincent Le Quellec, et le marin qui l'accompagnait. Vers 17 h 30, les secours ont retrouvé le corps d'un des deux disparus. Les recherches se sont poursuivies jusqu'à la tombée de la nuit.

Il était environ 16 h 30 lorsque le Cross a reçu un message d’une balise de détresse d’un chaland ostréicole. Le sémaphore de Saint-Julien a alors localisé le chaland entre Belle-île en mer et Quiberon au niveau de l’entrée sud du passage de la Teignouse.

Pluies

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Le Galaad, de l'armement Seaway, avait quitté le port de Palais à 15h. Après avoir livré du matériel à Belle-île, il rentrait sur Vannes en ramenant un échafaudage.

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La production aquatique, outre la culture rizicole en elle-même, constitue une ressource essentielle pour les moyens de subsistance des ruraux

Le projet « Validation et dissémination de systèmes d’élevage de poisson intégrés à la riziculture à travers des champs-écoles des productions au Mali » est un projet de coopération technique (TCP) entre la FAO et notre pays signé en juillet 2011. Pour une durée d’exécution de deux ans, allant de juin 2011 à juillet 2013, ce projet est entièrement financé par la FAO pour un montant de 231.459.239 Fcfa. Le projet a pour objectif global l’augmentation de la production et de la disponibilité de poisson provenant de l’aquaculture dans les régions de Ségou, Mopti et le périmètre de Sélingué, grâce à la validation et dissémination de systèmes d’élevage de poisson intégrés à la riziculture adaptée au contexte malien à travers des champs-écoles des producteurs. Il a pour objectif spécifique d’appuyer et de promouvoir le développement de la rizipisciculture intégrée comme une activité durable et génératrice de revenus alternatives. Le présent projet entend souligner le rôle important que l’aquaculture intégrée à la riziculture peut jouer en vue d’atteindre une situation de sécurité alimentaire, de réduction de l’exode rurale et de pauvreté. La production aquatique, outre la culture rizicole en elle-même, est une ressource essentielle pour les moyens de subsistance des ruraux au Mali. Le projet qui est dirigé par Soumaïla Diarra, est exécuté dans les zones de Ségou, Sélingué et Mopti. Les populations de ces régions, où l’économie est notamment basée sur la filière de la pêche et la production du riz, et où l’apport des protéines de hautes qualités est basé sur la disponibilité du poisson, sont confrontées à des problèmes d’insécurité alimentaire suite à la diminution des ressources halieutiques, et ont vu leurs revenus chuter à la suite de l’effondrement des cours du riz. Les captures annuelles de poissons dans ces régions proviennent actuellement pour leur grande majorité de la pêche. La part des captures issue de l’aquaculture est encore négligeable et ne permet pas de satisfaire la demande locale et l’approvisionnement des marchés locaux. Le projet s’emploie à inverser positivement cette tendance. Ainsi, les résultats du Projet doivent s’articuler autour d’un système de dissémination des techniques aquacoles innovatrices à travers des champs-écoles de producteurs mis en marche. Aussi des techniques de rizipisciculture efficaces, durables et adaptées au contexte de Ségou, Sélingué et Mopti, à travers des champs-écoles des producteurs validées et disséminées et un programme national pour le développement de la production aquacole intégré au Mali, en appliquant les connaissances acquises au cours de la mise en œuvre de ce projet sont également dans le viseur. 36 champs-écoles. La formation d’un coordinateur national dans le domaine des CEP au niveau de la Direction nationale de la pêche, celle de 3 coordinateurs régionaux au niveau des directions régionales de la Pêche font partie des activités programmées...

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Les 2 489 coopératives d’utilisation du matériel agricole de l’Ouest réfléchissent au travail intercuma.

100 millions d’euros par an

Le réseau des Cuma de l’Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie) compte 2 489 coopératives d’utilisation du matériel agricole, 51 500 agriculteurs adhérents et emploient 852 salariés permanents.

Depuis trois ans, les investissements des Cuma ont franchi la barre des 100 millions d’euros par an (111 millions d’euros en 2011). Le chiffre d’affaires global des Cuma de l’Ouest s’élève à 192 millions d’euros. Il est en constante augmentation depuis 10 ans. Malgré la baisse du nombre de Cuma, les activités continuent à se développer. En 2012, les Cuma de l’Ouest ont engagé des actions pour développer les techniques sans labour, la récupération des menues pailles, le désherbage mécanique, les économies de carburants.

Liste de priorités

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Le 22 janvier 2013

Les algocarburants sont-ils les biocarburants de demain ?

Source : Novethic    

Alors que les agrocarburants semblent de moins en moins correspondre au qualificatif de biocarburants, chercheurs et entrepreneurs se tournent vers d'autres matières premières. Parmi les plus prometteuses on compte les micro-algues. Etat des lieux d'une filière à suivre…

Poussée dans les années 70 puis 90 par la hausse du prix du pétrole, la recherche sur la transformation des micro-algues en carburant connaît un regain d’intérêt depuis quelques années pour la même raison. Les Etats-Unis notamment en ont fait un axe important -subventions à l’appui- de leur stratégie de développement durable, espérant ainsi baisser de 17 % les importations de carburants du pays (1). Même engouement de l’autre côté du Pacifique, en Chine et au Japon. En Europe, où les agrocarburants ont de moins en moins la cote (voir étude de « Impacts of biofuel cultivation on mortality and crop yields» dans Nature Climate change ) et voient leur part réduite dans les 10 % de biocarburants prévus à l’horizon 2020, les algocarburants pourraient –à terme- compléter voire remplacer cette 1ère génération. « De plus en plus de clients nous demandent des études sur le sujet », constatent ainsi Guillaume Kerlero et Vincent Feuillette, directeurs de projet-référents sur les bioenergies du cabinet Enea Consulting spécialisé dans l’énergie et le développement durable.

Les atouts à valoriser

Pourquoi ces micro-algues suscitent-elles autant d’intérêt ? D’abord, il faut savoir que le pétrole est en grande partie issu de la décomposition -sur des milliers d’années- des algues. Les procédés actuels permettent de contracter ce temps de fermentation. Les micro-algues ont aussi de nombreux atouts et propriétés, notamment environnementales. Elles ont une très forte productivité : « selon le système de culture et la souche choisis, le rendement au m3, par hectare et par an, peut être de 7 à 30 fois supérieur à la culture du colza », précise Guillaume Kerlero. Autre avantage : contrairement aux agrocarburants, il n’y a pas ou peu de concurrence avec les terres agricoles, même dans le cas où l’on opte pour une culture extensive dans des bassins. On peut ainsi cultiver des micro-algues sur des anciennes salines, comme à Gruissan, dans le sud de la France (voir projet Salinalgue). Autre atout : « il s’agit d’un système fermé où il n’y a pas d’échange avec les nappes phréatiques, ce qui permet de ne pas les polluer par l’azote ou le phosphore des intrants », souligne le chercheur Olivier Bernard, directeur de recherche de l'équipe Biocore à l’INRIA Sophia-Antipolis-méditerranée.

Enfin, il est intéressant de combiner les différentes propriétés des micro-algues....

Les défis à relever...

Les projets à suivre

Fermentalg : créée en 2009, cette start-up est aujourd’hui regardée de près par des acteurs privés (Sofiprotéol mais aussi des constructeurs automobiles) comme publics (CEA notamment) de par son procédé innovant : la production de micro-algues en milieu hétérotrophe et mixotrophe. En clair, il s’agit de la culture de souches nécessitant pas ou peu de lumières dans des fermenteurs industriels, qui permettent d’obtenir des rendements 50 à 100 fois supérieures aux cultures traditionnelle autotrophes, selon son président Pierre Calleja. Fin 2012, Fermentalg a réalisé avec succès plusieurs essais grandeur nature avec un biodiésel contenant 7% d’huile d’algues cultivées à base de substrats carbonés issus de l’industrie. L’entreprise cherche des capitaux pour des essais à plus grande échelle.

Salinalgue : porté par la Compagnie du vent (GDF Suez), le projet vise à cultiver un type de microalogue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et à la bioraffiner pour en faire notamment un biocarburant très performant au niveau environnemental et commercialisable. Plusieurs experts y voient un procédé très prometteur. Après une phase d’expérimentations destiné à valider la faisabilité technico-économique préindustrielle de toute la chaîne de production sur 10 ha, une industrialisation progressive sur 6 000 ha est prévue à partir de 2015.

Plusieurs autres projets sont en cours. Mais la frénésie que l’on a pu voir il y a 4 ou 5 ans commence à se tasser. Plusieurs start-up ont coulé faute de rentabilité et, comme dans l’ensemble du secteur des clean-tech, il faut jongler entre la multiplication des projets et des un ralentissement des investissements. Par ailleurs, la découverte de nouveaux gisements d’hydrocarbures, notamment avec le boom des gaz de schiste, a freiné l’enthousiasme des pétroliers sur les recherches concernant les algocarburants.

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Conchy Pêche 2013

Salon professionnel des métiers de la mer

20 et 21 mars 2013

Saint Malo - Espace Duguay-Troun

Ostréiculture, Mytiliculture, Transformation, Mareyage, Aquaculture.

Il y a neuf ans le salon Conchy Pêche a vue le jour avec Patrick Costentin.

Depuis 2011, le salon Conchy Pêche a lieu dans l’Espace Duguay Trouin sur le port de Saint Malo, lieu parfaitement adapté aux besoins du salon dans une ville proche des professionnels de Normandie et de Bretagne.

L’objectif de ce salon est d’offrir aux ostréiculteurs, mytiliculteurs, transformateurs, aquaculteurs, mareyeur un lieu d’échange et d’information sur leurs métiers.
Pendant  2 jours, les professionnels vont à la rencontre d’une centaine d’exposants spécialisés pour découvrir les dernières techniques et les actualités de la profession.

Réservation des stands jusqu'au 21 Janvier 2013. Organisation: 06 08 56 28 88 - pcorganisation@orange.fr

Pour plus d’informations, cliquer Conchy Pêche 2013



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Les huîtres du lac sont toujours interdites à la vente. Les ostréiculteurs ont rencontré le préfet... Xavier soubestre, maire d'Hossegor, attend avec impatience l'issue de l'enquête de gendarmerie. La qualité des eaux de baignade est aussi en jeu.


Les pluies continues des derniers jours n'ont sans doute rien arrangé à l'affaire. Jérôme Labéguerie, ostréiculteur sur le lac d'Hossegor, vérifie une nouvelle fois que les prélèvements effectués de manière hebdomadaire par les services d'Ifremer, sont positifs. Positifs en ce sens qu'ils révèlent toujours la présence de virus type norovirus. Les mêmes qui ont conduit les services préfectoraux, le 14 décembre dernier, à interdire la vente des huîtres pour des raisons de santé publique. Une crise qui tombe particulièrement mal pendant la période des fêtes où ces professionnels réalisent 25 % à 35 % de leur chiffre d'affaires.
100 000 euros de pertes

Une crise qui aura au moins eu l'avantage de permettre à ces ostréiculteurs - six entreprises - de se serrer les coudes. Depuis le début de cet épisode, ils évaluent globalement leurs pertes à 100 000 euros. Aucune indemnisation n'est à attendre : la pollution ne provient pas d'une catastrophe naturelle. Mais ils sont déterminés à faire bouger les choses pour connaître les origines de celle-ci et faire appliquer le principe du « pollueur payeur ». Jérôme Labéguerie a déposé une plainte contre X à la gendarmerie. Une enquête judiciaire est en cours, diligentée par le parquet de Dax.

Jeudi dernier, les ostréiculteurs ont reçu la visite en forme de soutien d'Olivier Laban, président du Comité régional de la conchyliculture, lui-même ostréiculteur sur le bassin d'Arcachon qui a connu bien d'autres crises. Il les a rencontrés pour encourager leur solidarité, avant d'accompagner Jérôme Labéguerie chez le préfet des Landes à qui ils avaient demandé audience. Un entretien duquel le représentant des ostréiculteurs est revenu déçu, même s'il ne s'attendait pas à avoir de réponse à ses questions. « De cette audience, il n'est pas ressorti grand-chose. Une étude va être engagée sur la provenance de la pollution. C'est un virus d'origine humaine et il ne nous a pas caché qu'il s'agissait d'un dysfonctionnement du réseau d'assainissement. Nous lui avons expliqué que les entreprises souffraient au niveau financier. Il y a des jeunes qui s'installent avec des emprunts en cours. Cela fait un mois et demi que ça dure. Et on n'a pas eu la visite d'un élu. »

« Pas de signe des élus »

« Malheureusement, la crise dure sur Hossegor, et il me semblait important de me déplacer, explique Olivier Laban. Je sens que cette crise les mobilise tous et unifie leurs efforts. Nous avons demandé ce rendez-vous au préfet car je suis étonné, pour ne pas dire en colère, face aux élus qui n'ont donné aucun signe. Pas même une rencontre de courtoisie. Les ostréiculteurs ne sont que six, ce n'est pas compliqué de les réunir. Pas comme nous à Arcachon où nous sommes 350 ! C'est une activité qui existe depuis 1870, elle n'est pas en marge du système. Elle est identitaire du lac d'Hossegor. Moi en général quand je vais chez le préfet d'Aquitaine, j'ai passé tous les filtres des élus. »

Olivier Laban va écrire au sous-préfet de Dax, qui gère désormais ce dossier...

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Avec les huîtres, d'autres enjeux

« Sud Ouest ». Quelle est votre réaction par rapport à cette interdiction de vente des huîtres ?

Xavier Soubestre. Cette interdiction de vente d'huîtres pose deux problèmes essentiels : un impact économique très important pour les ostréiculteurs d'autant qu'elle a débuté avant la période des fêtes de fin d'année. Une période durant laquelle les ostréiculteurs réalisent environ 40 % de leur chiffre d'affaires.

Et ensuite,....

Les pouvoirs publics ont déjà été informés de ce problème auparavant. Pouvez-vous nous dire dans quelles circonstances ?

Qui est en charge du contrôle de la qualité des eaux ?

Avez-vous déjà connu ce type de pollution à Hossegor ?

Est-ce qu'il pourrait y avoir un impact plus large ? Interdiction de baignade ? D'activités nautiques ?…


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Le 21 janvier 2013

Un point sur l'élevage de truite : 3e production aquacole française (après huître et moule)

Avec PDM et 2 bons articles de Sud Ouest


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Les pisciculteurs gardent la tête hors de l'eau (Sud Ouest)

Le marché de la truite n'est plus aussi prospère que du temps de leurs grands-parents mais les professionnels du Pays basque bénéficient d'une solide réputation. Eric Trounday, président de l'association La truite du Pays basque et gérant de la pisciculture d'Iraty produit 200 tonnes de truites par an.

Les truites ne frétillent plus autant qu'avant dans les bassins mais les pisciculteurs basques ne perdent pas espoir. La profession est menacée par de multiples facteurs qui commencent à en fatiguer certains.

Maialen Berterreche, gérante de la pisciculture Salmo-basque, à Saint-Etienne-de-Baïgorry, avoue que les marges ne sont plus aussi importantes qu'avant. En filets, conserves ou fumées, les truites de Maialen Berterreche et Peio Juantorena, tous deux cogérants se vendent principalement à la grande distribution, aux épiceries fines et aux restaurants du Pays basque. Pour elle, la crise vient en partie des effets de la mondialisation.

Le saumon casse les prix

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la surproduction de saumons fait chuter son prix et impacte directement celui de la truite. Il vient d'Amérique du Sud, de Norvège, il est partout sur les étals à des prix cassés. Ainsi, il double trop souvent la truite qui se retrouve sur le carreau. « Dans la tête des gens, le lien se fait rapidement : s'ils ont le choix, ils vont se diriger vers le saumon et délaisser nos produits, constate la professionnelle. Si on veut résister face à la surproduction de saumons et à ses petits prix, il faut irrémédiablement s'aligner un peu. »

Si la pisciculture Salmo-basque affiche une perte de 5 % de son chiffre d'affaire sur l'année 2012, elle continue tout de même de produire 4 à 500 tonnes de truites chaque année. Maialen Berterreche et Peio Juantorena ont repris l'entreprise familiale il y a 3 ans, mais comparé à l'époque des parents et grands-parents, de l'eau a coulé sous les ponts, le contexte économique a changé.

En ce moment les pisciculteurs subissent de plein fouet la flambée du prix des aliments utilisés pour nourrir les truites. Cette augmentation est due à l'envolée des tarifs des matières premières.

« Ces 18 derniers mois, le prix des céréales et de la farine de poisson a augmenté de 30 %, ajoute Éric Trounday, de la pisciculture d'Iraty. Mais il n'est pas question pour nous de répercuter cette hausse sur le prix de vente des poissons, le porte-monnaie des acheteurs n'est pas assez rempli. »

La réputation les sauve

Ce professionnel également président de l'association La truite du Pays basque a tout de même un peu modifié ses prix. Au détail par exemple, une hausse de 6 % est affichée à l'entrée de sa pisciculture depuis le début de l'année 2013. « Ce n'est pas assez mais on ne peut clairement pas faire plus, témoigne-t-il. Surtout pas avec les grossistes sinon on les perd. »

Il faut également ajouter les frais de gestion technique des bassins et le transport impacté par les fluctuations du prix de l'essence. « Là par exemple, mon générateur vient de me lâcher, j'en ai besoin en cas de coupures d'électricité car les bassins doivent être alimentés en permanence sous peine de mortalité rapide des poissons, explique Éric Trounday. Dans son ensemble, l'entretien coûte très cher et nous sommes soumis aux intempéries qui peuvent causer de gros dégâts en un rien de temps. » (Voir encadré ci-contre)

Malgré tout, le président de l'association se félicite d'une certaine homogénéité des prix pratiqués par les pisciculteurs basques, ce qui n'est pas le cas dans d'autres régions de France où certains professionnels n'hésitent pas à brader leurs poissons. « Ce qui nous sauve au Pays Basque, c'est notre réputation », lance le président de l'association. La qualité du produit permet aux pisciculteurs basques de fidéliser encore l'acheteur et de garder des coûts pérennes pour l'entreprise.

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Au Pays basque, 15 fermes piscicoles élèvent des truites arc-en-ciel. Un or rose né des eaux vives des Pyrénées, comme ici à Banka.

Pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, pourquoi ne pas mettre une truite basque au menu plutôt qu'un saumon importé du Chili ou de Norvège ? Comme le petit salmonidé, il suffit de remonter la Nive des Aldudes jusqu'à Banca pour se laisser convaincre. Depuis 1964 et trois générations, la famille Goicoechea y élève des truites arc-en-ciel.

Ici, dans la vallée, pas de poissons entassés, bodybuildés aux hormones. Les truites à la robe gris et kaki mouchetée de noir se partagent une dizaine de petits bassins sur trois niveaux. Dans la vallée verdoyante, pas de besoin d'oxygénation artificielle, seule la source d'Arpéa est source de vie.

4 ans de croissance pour 4 kg

« La ferme de Banca est alimentée en eau par différentes sources souterraines. Température, acidité, oxygénation… Les paramètres physico-chimiques ne varient pas et les poissons détestent ça. La faible densité permet d'éviter le développement des maladies. Les conditions de croissance sont proches de celles de leurs cousines sauvages », explique Peio Goicoechea, petit-fils du créateur de l'élevage Jean-Baptiste. Côté alimentation, la farine de poissons a remplacé les alevins, crevettes et crustacés des cours d'eau et de la vie sauvage.

Truitelles, truites portions, truites pour faire des filets… Il faut de 10 mois à plus trois ans pour parvenir jusqu'aux différents produits finis et commercialisables. Les plus beaux spécimens de 4 à 5 kg mettront autant d'années pour devenir si costaud !

Seule la reproduction n'est pas faite ici, dans la vallée. « La ponte, c'est un tout autre métier », précise Peio Goicoechea. Sinon, élevage, triage, filetage, salage, affinage, fumage : tout se fait dans les bassins et le laboratoire carrelé de blanc en bord de rivière. Émilie et Ramuncho, présents depuis vingt ans, trient les œufs orange vif ou mettent en boîte les morceaux.

Entière ou en filets, en terrine ou sous forme d'œufs, à la basquaise ou fumée à l'huile d'olive, la truite de Banca rejoindra les tables de l'hôtel du Palais à Biarritz, du Plaza-Athénée ou du Meurice à Paris, et plus que quatre supermarchés du Pays basque et des Landes.

Hôtel de Palais ou Meurice

« Il y a vingt ou trente ans, la truite de Banca était dans toutes les grandes surfaces du coin. Aujourd'hui, on vise tout le temps le haut de gamme. On veut faire un truc bien et mentir à personne », résume le jeune Peio, bottes blanches aux pieds et tablier bleu électrique sur le torse.

La boutique de vente directe, créée il y a dix ans, affiche fièrement le travail accompli. Les photos de la famille de pisciculteurs en compagnie du chef étoilé Alain Ducasse côtoient les médailles d'or, d'argent et de bronze récoltées lors du concours général agricole de Paris.

Ferme, parcours pédagogique et magasin sont parcourus, chaque année, par 30 000 à 35 000 visiteurs et acheteurs, français, espagnols, allemands, norvégiens ou chinois. Quel plaisir de venir chercher ses poissons, dans le verdoyant de la vallée, le bruit assourdissant de l'eau et ces odeurs presque marine.

« Depuis cinq ou six ans, c'est la folie, tout le temps », assure Peio, dont la famille, c'est sûr, possède le sens des affaires, du contact et de la présentation. Maintenant, c'est la vente en ligne, sur le Net, qui commence à prendre de l'ampleur. Aucun problème, donc, pour écouler les 60 tonnes de truites produites à l'année.

Si la grande truite a la cote sur la côte, il paraît que les gens de la vallée apprécient les truitelles. Au fin fond de la vallée des Aldudes, qu'il paraît loin, très loin, le saumon, le plus souvent traficoté, de Norvège. Peio Goicoechea, salmoniculteur sur la commune de Banka, vise la truite haut de gamme, comme son père et son grand-père qui a créé la ferme en 1964..

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20 000 poissons d'élevage ont failli périr en raison des fortes précipitations de ces derniers jours. Le propriétaire témoigne.

La pisciculture de Bidarray a échappé au pire. Car 20 000 truites élevées dans cette entreprise ont failli périr en raison des fortes précipitations qui ont causé un éboulement.

Les pompiers sont intervenus à la pisciculture de Bidarray (voir « SO » du 5 décembre) avec les motopompes de Baigorry et d'Anglet pour pallier au manque d'alimentation en eau des bassins suite à une coupure de cette alimentation. La cause de ce défaut a été identifiée et corrigée dès ce mercredi.
Intervention des pompiers

La conduite d'eau acheminant l'eau entre le barrage situé, en amont, sur la rivière du Baztan et la pisciculture avait été obstruée par des branchages et des feuillages empêchant ainsi un approvisionnement normal en eau des bassins....

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Les Menguy confectionnent ce produit festif dans leur atelier, à la ferme marine du Trieux, près de Paimpol.

Anne, l’épouse, fait les marchés, et distribue ses bonnes recettes. Comme par exemple la tarte à la truite fumée ou la tartiflette à la truite fumée de Coz-Castel, des recettes « maison ». « Pour Noël, je propose par exemple de faire une entrée légère et fraîche. Un émincé de coquille Saint-Jacques, quelques noix à mélanger avec de petits bouts de truite et de crevettes. Avec de la salade, le tout relevé par une vinaigrette avec du vinaigre de framboise. C’est juste une mise en bouche et ce n’est pas bourratif », assure Anne Menguy.
 
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Jean-Jacques Houyou a cousu en direct des espadrilles en peau de truite.

La truite de Banca, dont nous parlions dans notre édition d'hier, s'est invitée chez les Couteliers basques à Bidart, qui recevaient les Créateurs du Pays basque. Le « tout Bidart » s'est rué à cette soirée festive et surtout instructive, où divers artisans ont effectué la démonstration du savoir faire local, dans des domaines aussi divers que la faïence, la coutellerie, les meubles, le linge, la joaillerie ou les espadrilles. Et c'est le fabricant d'espadrilles de Mauléon Jean-Jacques Houyou qui est devenu la vedette de la soirée en cousant devant les spectateurs intrigués des espadrilles recouvertes de peau de truite de Banca.

Grâce à un tanneur breton

Inaki Goicoechea, pisciculteur et donc éleveur des truites transformées en sandales, a expliqué le vif intérêt qu'il portait à ce nouveau débouché : « Quand je devais jeter la peau des superbes truites de cinq ans dont les filets sont très prisés des consommateurs, ça me faisait de la peine. Là, grâce à un tanneur breton spécialisé dans la peau de saumon, le manteau de mes truites connaît une nouvelle vie ».

Jean-Jacques Houyou a patiemment tout expliqué aux Bidartars, en montrant des peaux de truites tannées donnant des pièces de 20 à 30 centimètres : « Il faut doubler la truite avec un autre cuir afin de renforcer. Ensuite, ces peaux permettent de faire les brides et les dessus des espadrilles pour femmes. C'est un produit élégant et authentique, entièrement cousu main et avec des semelles en lin ».

Les visiteurs ont pu regarder, toucher même les prototypes et les peaux tannées, mais n'ont rien pu acquérir. « À vrai dire, on s'est essentiellement occupé de la fabrication, de la technique, de la qualité, pas de la commercialisation », avoue Jean-Jacques Houyou. « Ce sera produit en quantité limitée, sans doute en vente dans les boutiques, notamment à Ossès, mais nous n'avons pas encore calculé le prix. On verra plus tard ».

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Des scientifiques japonais ont réussi à recréer une variété de saumon en transformant les cellules reproductives de truites arc-en-ciel, une technologie qui peut selon eux éventuellement aider à protéger des espèces halieutiques menacées d'extinction.

"Cette méthode est complète et nous pouvons recréer des spermatozoïdes, des oeufs, et des saumons à tout moment", a expliqué le professeur Goro Yoshizaki de l'Université de Sciences et Technologies maritimes de Tokyo.

La méthode consiste à geler les testicules du saumon Yamame, un poisson d'eau douce, avant d'en extraire des cellules germinales primordiales et de les implanter dans une truite arc-en-ciel.

Ces cellules, appelées spermatogonies primitives, se combinent avec celles de la truite pour générer des spermatozoïdes chez les mâles et des ovules viables et pleinement fonctionnels chez les femelles.

Les ovules et les spermatozoïdes peuvent être fusionnés in vitro pour produire un saumon Yamame parfaitement sain, selon lui.


Et d'ajouter: "nous avons aussi vérifié que cette technologie fonctionne également avec le poisson-globe", le célèbre "fugu" très apprécié des gourmets japonais mais dont une substance mortelle doit être extraite auparavant par un spécialiste.

Le professeur, qui a déjà lancé un projet visant à conserver les espèces de poissons menacées, dit également envisager de voir si cette méthode peut s'appliquer aux mammifères ou aux reptiles, "mais l'obstacle est encore élevé parce que les ensembles de gènes sont très différents entre les mâles et femelles", souligne-t-il.

L'étude de son équipe a été publiée en ligne dans les Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis.
 
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Le groupe a franchi le milliard d'euros de chiffre d'affaires.

« La taille n'est pas notre objectif, nous voulons rester fidèles à notre vocation de coopérative et rester au plus proche des agriculteurs », a entonné Olivier Gémin, directeur général du groupe coopératif Lur Berri, lors de son assemblée générale, jeudi 6 décembre.

La taille n'est pas une fin en soi pour le groupe d'Aïcirits qui compte 5 000 agriculteurs adhérents et emploie 842 salariés, mais force est de constater qu'il a pris en cinq années des allures de géant de l'agroalimentaire.
+68,1 % pour le maïs

Sur cette période, la collecte de maïs a bondi de 68,1 %, et les activités palmipèdes et bovins de 26 %. L'activité porcs a connu en revanche une baisse de 7,5 % (nombre de têtes). Car Lur Berri est présent à la fois sur les productions agricoles et agroalimentaires, végétales et animales. Le fait notable de l'exercice 2011-2012 est l'augmentation de 85 % du chiffre d'affaires, qui, avec la prise de participation au sein de Labeyrie Fine Foods, s'établit à 1,128 milliard d'euros.

Cette assise au sein du leader européen du marché des produits dits festifs (canards gras, saumon fumé, blinis, etc.) participe de la stratégie internationale du groupe coopératif (alliance avec l'Américain de la semence de maïs Pioneer ou partenariat avec le Belge Pinguin Lutosa, spécialiste européen du légume surgelé).

Enfin, Lur Berri reste un acteur majeur de la première et deuxiè-me transformation de la filière viande (Arcadie Sud Ouest) et poursuit le redressement de sa filiale Spanghero.

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Saint-Coulomb : Projet de moules sur filière : l'Aceqv réagit (Ouest France)

L'Aceqv (Association de la Côte d'Emeraude et de la qualité de la vie) apporte son soutien à l'association des Amis du rivage de la baie au sujet des problèmes liés à la baie et encore plus maintenant au niveau du Parc naturel marin, et des insuffisances de développement durable.

L'Aceqv a rappelé ses attentes en réunion de travail sur le Parc régional Rance Emeraude-Rance, à Saint-Jouan-des-Guérets, en présence de Charles Josselin et de Michel Penhoët.

L'association a écrit au conseiller général Maurice Jannin « pour savoir où était passée la somme assez énorme de 540 000 € (l'argent du contribuable) allouée à la restructuration conchylicole. [...] Ni les Affaires maritimes, ni la Direction des territoires et de la mer, ni la sous-préfecture ne veulent ou ne peuvent nous répondre. Où est la transparence ? [...] Pour nous, le combat continue dans le respect des lois et de la démocratie. »

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Lancée il y a 18 mois, la Ruche qui dit oui, s'est lancé dans le créneau  du circuit court et de la vente directe de produits respectueux de l'environnement.

388 Ruches qui font des petits. La première Ruche qui dit oui ! a commencé en septembre 2011. Il y en a maintenant 180, qui pollinisent les circuits courts de commercialisation. Et 208 en cours de construction. « Le rythme s'accélère », dit-on au siège de cette petite entreprise qui compte maintenant une quinzaine de salariés.

Cofondateur de la société, Guilhem Chéron a voulu introduire de la souplesse pour le consommateur en lui évitant l'engagement sur la durée, qui est l'une des particularités des Amap. On s'inscrit gratuitement à une Ruche près de chez soi et, chaque semaine, on commande ou non, selon l'envie. « Les producteurs touchent 80 % de la vente, la commission est très faible. Ils n'ont pas à gérer les paiements, virés automatiquement toutes les deux semaines. Et la fluidité du système est assurée par le responsable de La Ruche, qui organise les distributions », explique-t-il.

Pour sa première année de réelle activité, La Ruche qui dit oui ! a produit 2,8 millions d'euros en volume d'affaires. Elle table sur 600 Ruches, fin 2013. Et espère peser, à sa modeste échelle, pour la relocalisation de l'agriculture.

La cliente s'enquiert : « C'est le monsieur du saumon ? » Ah non, « c'est le monsieur du yaourt », répond du tac au tac Stéphanie Duqueyroix en tournant la tête vers l'intéressé. Au comptoir de La Ruche qui dit oui ! de Gujan-Mestras, consommateurs et producteurs en sont encore à lier connaissance. La Ruche fonctionne depuis l'hiver dernier dans cette commune du bassin d'Arcachon, et de nouveaux adeptes de la vente directe poussent régulièrement la porte du magasin Autour d'un café - Chacun sa déco. C'est là que la distribution des colis se déroule chaque jeudi.

« Je viens pour la première fois. J'ai trouvé le site sur Internet, et j'ai effectué des comparatifs de prix sur les primeurs. Ça m'a paru compétitif », indique Clément Leblond, qui attend son cageot plein de patates, d'oignons et de navets qui encerclent une bouteille de lait. 522 familles adhèrent aujourd'hui à La Ruche qui dit oui ! de Gujan, mais il s'en trouve encore peu qui franchissent le pas et cliquent pour commander la marchandise. « Autour de 6 % des inscrits. Il y a sans doute un travail de communication à faire dans le voisinage », juge Stéphanie Duqueyroix, la responsable de La Ruche.

Convaincue des bienfaits d'une alimentation de qualité, férue de bio, cette formatrice en anglais s'est lancée il y a un an dans la construction de « sa » Ruche. Sur les bases posées par la charte du réseau national de La Ruche qui dit oui !, elle a déniché dans la région une dizaine de producteurs prêts à opter pour la vente directe de leurs marchandises. Elle coordonne toutes les semaines le retrait des colis commandés entre le jeudi précédent et le lundi. Elle en tire un petit revenu de complément. Elle souhaiterait, à l'avenir, ouvrir une deuxième Ruche à Arcachon pour en faire son activité principale.
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Le quota de pêche vient d'être atteint, deux mois et demi avant la fin de la saison. Une partie des 134 civeliers charentais se retrouve dans l'impasse.

La campagne 2012-2013 de pêche à la civelle est stoppée. Deux mois avant la clôture habituelle de la saison, le 31 mars, le préfet de la région Aquitaine a interdit la pêche de l'alevin d'anguille. Ses deux arrêtés signés le 5 puis le 16 janvier dernier visent la flottille de l'unité de gestion anguille (UGA) Garonne-Dordogne-Arcachon-Leyre-Charente-Seudre, dont relèvent les 134 civeliers professionnels de la Charente-Maritime. Des décisions identiques s'appliquent pour le quatrième cours d'eau du département où la civelle est pêchée, la Sèvre niortaise, dont la flottille relève, elle, de l'unité de gestion Loire-Côtiers vendéens-Sèvre.

Une forte abondance

Patron de pêche à Royan, et vice-président du Comité régional des pêches de Poitou-Charentes, Éric Blanc explique que les quotas sont déjà épuisés, ce qui justifie la décision préfectorale. Particulièrement abondante cette saison, contrairement aux trois précédentes campagnes, la civelle - ou pibale en Charente-Maritime - a garni très rapidement les tamis des pêcheurs. Des marées de 5 à 8 kilos pour les plus gros bateaux, contre 3 kilos ces dernières années.

« Conséquence : nous avons pêché en un mois et demi le quota que nous mettons habituellement quatre mois et demi à remonter. » 7 480 kilos au total, répartis en deux sous-quotas de 3 740 kilos chacun destinés l'un, au marché de la consommation, l'autre au marché du repeuplement (des civelles remises dans le milieu naturel pour reconstituer cette espèce menacée). « L'abondance de civelles était telle que le quota a été atteint avec seulement 35 à 40 % des bateaux autorisés à cette pêche, ajoute Éric Blanc. Les autres étaient encore armés à la pêche aux saint-jacques et aux pétoncles. »

Pourquoi un tel rendement ? Éric Blanc avance ces explications : « Les années où il ne pleut pas, la pibale remonte en amont des rivières. Les années où les fleuves ont beaucoup d'eau douce à écouler, comme cet hiver, elle reste concentrée en aval. Si bien qu'en Seudre par exemple, les grosses pêches se sont faites entre La Tremblade et Chaillevette. »

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Environ 240 000 saumons d'élevage de Cooke Aquaculture en Nouvelle-Écosse touchés par l'anémie infectieuse seront transformés dans une usine du Nouveau-Brunswick.

Saumon atteint par la maladie Isa (anémie infectieuse du saumon)

Le transport du poisson à une usine de Black's Harbour a commencé la semaine dernière. Il devrait se poursuivre pendant un mois

Cooke est la première entreprise à transformer du poisson affecté par la maladie, en tenant compte de nouvelles procédures établies par l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

La maladie est dangereuse pour le saumon, mais non pour la santé humaine. D'ailleurs, l'étiquetage dans les magasins ne mentionnera pas la présence ou non de la maladie chez le poisson.

Les usines et les camions qui ont transporté le saumon seront désinfectés pour prévenir la propagation de la maladie chez d'autres poissons.

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Les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) établissent en moyenne quelque 370 rapports de pollution par an, selon le ministère délégué aux transports, à la mer et à la pêche, qui se félicite de l'efficacité du dispositif mis en place par la France.

Sur la base des procès verbaux d'infraction établis en 10 ans les tribunaux ont prononcé des cautions à hauteur cumulée de 17 millions d'euros et des condamnations en première instance à hauteur cumulée de 18 millions d'euros, selon la même source.

La répression en France contre les rejets illicites en mer ne peut toutefois s'exercer que si l'état du pavillon n'a pas lui-même engagé des poursuites contre l'équipage défaillant, en application de conventions internationales. La France peut toutefois refuser le dépaysement d'un dossier au nom d'un "dommage grave" fait à son littoral mais "il n'existe pas à ce jour de définition au niveau international" d'un tel dommage.

C'est pourquoi "la clause du caractère grave du dommage n'a pas, à ce jour, été mis en pratique", selon le ministère délégué aux transports, à la mer et à la pêche.

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Enseignement maritime : la CGT exige cohérence et ambition (Le Marin)

Dans une longue lettre très argumentée à Frédérick Cuvillier, ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche, les trois fédérations CGT de l’Équipement-Environnement, des Officiers de la marine marchande et des Syndicats maritimes, développent une analyse très critique de la situation de l’enseignement maritime, prenant au mot le président François Hollande et l’affichage de sa priorité à l’éducation.

Les fédérations CGT citent notamment les exigences suivantes : élaboration d’une politique claire de la France pour la formation de ses marins et mission de pilotage plus efficace confiée à la direction des Affaires maritimes ; mise en place d’un dispositif d’évaluation des programmes et des formations ; en matière de filière B, meilleure articulation avec les Régions ; meilleure lisibilité des brevets, diplômes et certificats décernés ; participation des organisations syndicales aux réflexions en cours ; pilotage des lycées maritimes centralisé à la DAM, création d’un BTS qui fasse le pont entre les bacs pros et les brevets supérieurs de l’ENSM ; en matière de formation continue, limitation des compétences du centre européen de formation maritime continue de Concarneau à la Bretagne.

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 Lycée de Coulogne : Journée professionnelle Aquacole / 24 janvier 2013

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Suite à un appel à projets lancé au printemps dernier pour promouvoir les métiers de la mer auprès des jeunes, la région Bretagne a annoncé mi-décembre les 16 premiers lauréats, sur 20 au final, avec une enveloppe de 200 000 euros.

Aidés à hauteur de 10 à 100 %, les projets sont très variés. Certains, portés par des associations (La Touline, Cap Avenir, Les Petits Débrouillards) devraient toucher beaucoup d’élèves de primaire et collège. « Plus on les sensibilise tôt, mieux ils se construisent une identité maritime », souligne Françoise Kermarec, à la région. D’autres sont portés par les écoles : les collégiens et lycéens découvriront les métiers de la mer par des visites d’entreprises, des rencontres avec des professionnels, la réalisation de vidéos, BD, portraits, le suivi de navires en temps réel, etc.

Après cette expérience d’un à deux ans, ce qui marche sera développé. L’enjeu : renforcer l’attractivité de ces métiers, pourvoyeurs d’emplois mais méconnus par les jeunes, comme l’a révélé une enquête en 2011.

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La vedette de liaison et de ravitaillement des Phares et Balises a rompu son amarre de coffre dans la baie du Stiff, à Ouesant, au cours de la nuit de samedi à dimanche, avant de se retrouver sur les rochers, à fond de baie, dans la grève de Porz Ligoudou.

L’administration des Phares et Balises avait reçu cette nouvelle unité en mai dernier, une pilotine du port du Havre construite en 1993.

La vedette SNSM et des usagers du port ont sorti la vedette de sa mauvaise position ce dimanche matin et l’ont reconduite à son mouillage alors qu’elle commençait à couler par l’arrrière. Les premières constatations montrent une rupture entre l’aussière et la chaîne de coffre de mouillage.

Un navire de secours de Brest est attendu sur site vers 17 h ce dimanche pour récupérer le bateau. L’équipage se trouve sur place afin de mettre en oeuvre tous les moyens disponibles pour sauver son navire.
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Les Signes d'Identification de la Qualité et de l'Origine (SIQO)

Valoriser les produits alimentaires et les savoir-faire locaux

Source : Formation continue AgroParisTech

Dates : Du 9 au 10 avril 2013

Lieu : AgroParisTech - ENGREF, PARIS

Tarification : 810 Euros

Thématique : Aliments, bioproduits, santé

Objectif :
· Connaître les caractéristiques et spécificités des SIQO, les garanties, les contraintes et les procédures de certification
· Pouvoir différentier les SIQO, des autres mentions valorisantes
· Pouvoir accompagner et conseiller les stratégies de dévelopement des acteurs de terrain, entreprises et organisations de filières.
. Avoir un regard critique sur l'utilisation des différentes mentions. Intérêt et limites.

Programme :
Définitions
Les bases réglementaires et juridiques : disposition de la loi d'orientation agricole de 2006, dispositifs et mise en œuvre de la politique
Présentation des différents outils
Mode de certification : cahiers des charges et organismes certificateurs
Sources d'informations sur le sujet

La plus-value apportée par les SIQO
Intérêt économique, pour le développement d'une filière
Comparaison des SIQO avec les autres types de mentions valorisantes, décryptage critique des étiquettes

La communication
Dynamique collective générée par la communication autour d'un SIQO
Élaboration et promotion d'une identité
Reconnecter le produit alimentaire avec des valeurs positives

Public concerné :
· Entreprises agro-alimentaires : services Affaires réglementaires, Qualité, Marketing
· Agents du MAAPRAT, de la DGCCRF, des agences de développement
· Syndicats, fédérations, représentants de filières alimentaires
. Enseignants du monde agricole

Contexte :
Pour protéger, promouvoir, différencier les produits alimentaires et répondre aux attentes des consommateurs sur leurs caractéristiques qualitatives, les producteurs utilisent divers outils pour signaler et garantir leurs qualité et origine. Aux côtés de la marque déposée, les pouvoirs publics ont mis en place tout un système d'identification, de protection et de certification de produits. La loi d'orientation agricole n°2006-11, qui le définit, intègre les dispositions de la législation communautaire pour la protection et la valorisation des produits agro-alimentaires autour de trois modes de valorisation : les Signes d'Identification de la Qualité et de l'Origine, les mentions valorisantes et la démarche de certification des produits.
Ces dispositifs dépassent la simple valorisation marketing en permettant de garantir une qualité organoleptique, le bien-être animal, la sauvegarde d'un savoir-faire local... que cela soit implicitement mentionné ou non dans le cahier des charges. Au total, ce sont 10 outils distincts et parfois complémentaires que les acteurs économiques ont à disposition et doivent connaître : Appellation d'Origine et Indication Géographique Protégée, label rouge, agriculture biologique, mentions "montagne" et "fermier", etc.

Accéder à toutes les formations de l'année 2013, cliquer AgroParisTech Formation continue



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Le 19 janvier 2013

Groupe Aqualande. La plus grande société d'aquaculture française se présente....

Aqualande, plus de 30 ans d’expérience en aquaculture

Aqualande en quelques dates

1981 : le début de l'histoire

C'est en mai 1981 que Jacques Lamothe, Jean-Claude Béziat, Michel Barrucand, Abel Caubarrus, François Pomarez, Michel Harispe, Joël Lucas et Christophe Tragnan créent la SCA (Société Coopérative Agricole) des Aquaculteurs Landais. La même année, la première unité de conditionnement de truites fraîches est installée à Roquefort, sur l'emplacement d'une ancienne usine de distillation de résine.

Usine

1983 : le premier centre de reproduction est créé à Pissos (Landes)

3 ans plus tard, le site accueille un premier centre de sélection.

1988 : une nouvelle unité de transformation de poissons frais est construite à Roquefort.

1990 : le lancement de la première marque de truite fumée

En 1990, la marque Landvika est lancée au SIAL de Paris.

L'année suivante, Aqualande SA est créée.

1992 : Aqualande se diversifie dans l'élevage marin

Elle acquiert sa première ferme de bars, Extramer, à Salses (Pyrénées Orientales).
En 1993, elle se lance dans le caviar de truite, aujourd'hui reconnu pour sa qualité.

1994 : la première unité de fumaison des grandes truites voit le jour sur Roquefort.

1995 : Aqualande achète une première écloserie

En 1995, elle achète l'écloserie de daurades royales « Ferme Marine du Douhet » sur l'île d'Oléron (17). En 2003, l'écloserie de bars  « Les Poissons Du Soleil » située à Sète (34).

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Le Groupe Aqualande en chiffres

Parce que parfois, les chiffres parlent plus que les mots, le Groupe Aqualande c'est :
  • un chiffre d'affaires de 65 M€ ;
  • un effectif : 500 personnes, dont
        80 personnes sur les sites de sélection et de reproduction (truite, bar, daurade, maigre),
        90 personnes sur les élevages de truites et de bars,
        330 sur les sites de Roquefort et Sarbazan (usines et bureaux).
  • 2 usines de transformation et de conditionnement (Roquefort et Sarbazan dans les Landes) ;
  • près de 3 truites fumées sur 4 vendues en France;
  • 2 centres de sélection et reproduction (Pissos et Casteljaloux), 
  • plus 2 en partenariat en Espagne pour une production totale de 450 millions d'Espagne embryonnés
  • 25 piscicultures de grossissement de truites :
        Landes : 15 élevages ;
        Gironde : 3 élevages ;
        Pyrénées Atlantiques : 3 élevages ;
        Hautes Pyrénées : 2 élevages ;
        Gard : 1 élevage ;
        Espagne : 1 élevage.
  • 2 écloseries de poissons marins (Ile d'Oléron et Sète) pour une production de 68 millions d'alevins ;
  • 2 sites de pré-grossissement de poissons marins (Vendée et Roussillon) ;
  • 300 tonnes de bars  (élevés dans les Pyrénées Orientales) sur le site d'Extramer à Salses (66)
Pour plus d'informations sur le Groupe Aqualande

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Installation du Conseil National de la Mer et des Littoraux


Frédéric Cuvillier, en l’absence du Premier ministre retenu par la situation internationale, installe aujourd’hui le Conseil National de la Mer et des Littoraux, dont les membres sont réunis pour la première fois, à Paris.

Ce Conseil, dont l’installation avait été confirmée lors de la Conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012, a un rôle de proposition auprès du Gouvernement. C’est une instance de réflexion stratégique, lieu de débats et d’échanges, de concertation et d’observation. Il est composé de membres du Parlement, de représentants des collectivités territoriales des façades maritimes de métropole et d’outre-mer, de représentants des milieux socioprofessionnels et de la société civile, ainsi que de représentants des établissements publics concernés.

C’est devant ces représentants que Frédéric Cuvillier a annoncé le lancement des Assises de la Mer, série de rencontres autour des enjeux pour une ambition maritime et littorale des territoires, qui se dérouleront jusqu’en juillet sur tous les littoraux français.

Les membres du CNML, réunis pour la journée au  Conseil économique social et environnemental, ont procédé ce matin à l’élection de leur bureau, avant d’entamer cet après-midi des travaux portant sur la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral que le Gouvernement entend lancer cette année.

Ils ont donc élu :

Président du bureau :
Maxime BONO, Président de la communauté d’agglomération de La Rochelle Poitou-Charentes

Collège des Elus :
• Philippe BOENNEC, Président de la communauté de communes de Pornic - Pays de la Loire
• Maxime BONO, Président de la communauté d’agglomération de La Rochelle - Poitou-Charentes
• Karine CLAIREAUX , Maire de Saint-Pierre - Saint Pierre et Miquelon
• Didier QUENTIN, Maire de Royan - Poitou-Charentes   
Christian GAUBERT, Vice-président du Conseil général de Gironde - Aquitaine
• André LUBRANO, Vice-président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon - Languedoc-Roussillon
• Isabelle THOMAS, Conseillère régionale de Bretagne - Bretagne

Collège des représentants des établissements publics :
• Jean-Yves PERROT, IFREMER
• Françoise GAILL, CNRS

Collège des représentants des entreprises :
• Fernand BOZZONI, Armateurs de France
• Gérard ROMITI, CNPMEM

Collège des représentants des syndicats :
• Patrick BEYRONNEAU, CFDT La réunion
• Bruno DACHICOURT, CFTC

Collège des représentants des associations et fondations :
• Denez L’HOSTIS, FNE
• Philippe VALLETTE, Réseau océan mondial

Collège des représentants des personnalités qualifiées :
• Xavier de LA GORCE, Vice-président de la SNSM
• Francis VALLAT, Président du Cluster maritime français

Le secrétariat général du CNML est assuré par le Délégué interministériel à l’aménagement du territoire et à l'attractivité régionale, le Délégué interministériel au développement durable et le secrétaire général à la mer.

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Ce conseil a un rôle de proposition auprès du gouvernement.

Le maire et président de l’'agglomération rochelaise Maxime Bono, et le député-maire de Royan Didier Quentin, ont été nommés aujourd'hui au Conseil national de la mer et des littoraux qu'’a installé le ministre délégué de la Mer et de la Pêche Frédéric Cuvillier. Maxime Bono a été élu à la présidence du bureau.

Ce conseil a un rôle de proposition auprès du gouvernement. C'’est une instance de réflexion stratégique, un lieu de débat, d'observation  et de concertation sur ces thématiques maritimes. Il est composé de membres du Parlement, de représentants des collectivités territoriales des façades maritimes, de représentants des milieux socioprofessionnels et de la société civile.

Les membres du conseil réunis pour la journée au Conseil économique et social environnemental ont procédé ce vendredi matin à l'élection de leur bureau. Cet après-midi, leurs travaux ont porté sur la définition de la stratégie nationale pour  la mer et le littoral que le gouvernement entend lancer cette année.

C'est devant ces représentants que Frédéric Cuvillier a annoncé le lancement des Assises de la mer, série de rencontres "pour une ambition maritime et littorale des territoires", qui se dérouleront en juillet sur toutes les façades littorales.

Composé d'élus locaux, d'experts, de fonctionnaires et de partenaires sociaux, ce Conseil de la mer est «consulté dans le cadre de la rédaction des décrets relatifs à la gestion du domaine public maritime» en métropole comme dans les collectivités d'Outre-mer. Il est saisi pour avis par le gouvernement sur tous les sujets touchant à la mer et aux littoraux.

Une nouvelle ambition pour la mer

Avant même son installation, la fédération France Nature Environnement, qui regroupe plusieurs associations comme WWF, la Ligue de protection des oiseaux ou la Fondation Nicolas Hulot, avait réclamé jeudi que ce Conseil soit «porteur d'une nouvelle ambition pour la mer».

«C'est en réussissant à mettre les océans au coeur des priorités environnementales de la France qu'il légitimera son existence et démontrera son utilité», a estimé la fédération dans un communiqué.

Elle plaide notamment pour le développement des «énergies marines renouvelables», la refonte du code minier ou le développement du «volet marin de la fiscalité écologique».

Installation du Conseil national de la mer et des littoraux

Inscrite dans la feuille de route pour la transition écologique, l’installation du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) fait partie des mesures prioritaires pour améliorer la gouvernance environnementale de la France.

Présidé par le Premier ministre ou, par délégation, par le ministre délégué auprès de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, en charge des transports, de la mer et de la pêche, le CNML est composé à parité, d’une part, des membres du Parlement et des représentants des collectivités territoriales des façades maritimes de métropole et d’outre-mer et, d’autre part, des représentants des établissements publics intéressés, des milieux socioprofessionnels et de la société civile représentatifs des activités et des usages du littoral.

Le CNML a un rôle de proposition auprès du gouvernement. Il définit les objectifs et actions nécessaires selon lui pour l’aménagement, la protection et la mise en valeur de la mer et des littoraux, dans une perspective de gestion intégrée des zones côtières.

Instance de réflexion stratégique, le CNML constitue un lieu de débats et d’échanges d’expériences, de concertation et d’observation. Il participe notamment aux travaux de prospective, d’observation et d’évaluation conduits sur le littoral, aux niveaux européen, national et interrégional....

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Il a fallu attendre de trop nombreux mois pour que le conseil national de la mer et des littoraux, que nous souhaitions voir intitulé «  archipel France » pour lui donner un contenu sémantique fort correspondant au potentiel de la France dans le domaine maritime, se réunisse dans des conditions   non respectueuses d’un vrai dialogue social, environnemental et économique.

Le document faisant le point d’étape est riche d’informations factuelles, mais il ne porte pas notre conception d’un développement durable des océans.

Les mers sont à la fois des réserves d’écosystèmes, malmenées, mais aussi des lieux de vie économiques et sociaux.

Il manque une approche en termes d’économie politique, de sociologie des acteurs des milieux marins.

L’effort de Recherche à juste titre indispensable, ne peut se réduire à une vision techniciste du développement. Il faut insister sur les conditions sociales et économiques de la valorisation des océans. Ces derniers ne sont pas un sanctuaire des espèces, un muséum à ciel ouvert.

Les décisions sur les pêches doivent être prises à partir d’un diagnostic partagé entre toutes les parties prenantes. Le bouc émissaire européen ne doit pas être celui du double langage.

Mais la mer ne se réduit pas seulement à la survie des pêcheurs, de nombreux marins sont inquiets pour leur avenir, face aux concentrations économiques, au gigantisme des navires.

Le CORICAN, qui est une excellente initiative doit construire le navire du futur avec la même ambition que l’avion du futur, or les moyens affectés ne sont pas du même ordre de grandeur dans le plan investissement d’avenir.

Sur le plan international, la France, avec l’Europe doit jouer un rôle à la hauteur de ces potentialités, et assumer ses responsabilités en matière d’application des politiques nationales et internationales ;

La lutte contre les pavillons de complaisance doit être ferme, c’est une évasion fiscale et un déni des droits sociaux.....

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La Caisse maritime d’allocations familiales est basée à La Rochelle. C’est d’ailleurs son existence qu’avait invoquée l’ancien ministre des Transports (UMP) Dominique Bussereau, par ailleurs président du conseil général de Charente-Maritime, pour justifier le transfert de la direction de l’Énim de Paris vers le port charentais.

Cet organisme à compétence nationale, qui à la fois collecte des cotisations et distribue diverses allocations aux navigants au titre des enfants, doit-il être rattaché à la caisse d’allocations familiales de Charente-Maritime ? C’est en tout cas la préconisation de l’Igas.

Le sujet a été évoqué lors du conseil d’administration de la Cmaf le 7 décembre. Armateurs de France, organisation professionnelle patronale dont les adhérents sont cotisants à la Cmaf, vient de transmettre un courrier on ne peut plus explicite pour exprimer son opposition à un tel projet. « Nous souhaitons affirmer notre attachement à la complémentarité qui existe entre la Cmaf, l’Etablissement national des invalides de la Marine et le Service social maritime. Le métier de marin, de par ses spécificités et ses contraintes propres (éloignement, solitude, dangerosité, régime de retraite spécial, système de recouvrement des cotisations spécifique) doit pouvoir continuer à disposer d’un régime particulier dédié. En outre, la compétence nationale de la Cmaf ne s’accorde pas avec le rôle exclusivement départemental des Caf. »

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Chargé de la fréquentation plaisancière sur site Natura 2000 Mer H/F

Source : Emploi-Environnement

(Publiée le 17/01/2013 - Référence : 67807)

http://www.emploi-environnement.com/

Société qui recrute : Communauté d'Agglomération de la Riviera Française
Contrat de travail : Stage - 4 à 6 mois  -  Poste à pourvoir : Sous 6 mois
Expérience requise : Jeune diplômé / moins de 1 an
Rémunération : 4000 à 5232 max. €/an

Localisation : France / Provence-Alpes-Cote d'Azur / Menton Secteurs d'activité :
• Cadre de vie : Aménagement du Territoire
• Management : Développement Durable, Tourisme durable
• Milieu Naturel : Gestion du littoral, Océanographie         

Descriptif du poste
Contexte du stage : En 2008, suite au projet d’extension du réseau Natura 2000 en mer, le site « Cap Martin » a été désigné au large de la commune de Menton et de Roquebrune-Cap-Martin. La Communauté d’Agglomération de la Riviera Française (CARF), désignée opérateur de ce site, a en charge l’élaboration du Document d’Objectifs comprenant notamment le diagnostic socio-économique. Dans ce contexte, la CARF souhaite réaliser une étude spécifique sur la plaisance, activité à fort enjeu économique et écologique, dans le but de caractériser de manière quantitative et qualitative cette activité sur le site.

Objectifs du stagiaire : Intégré au sein du service Aménagement de l’Espace de la CARF et placé sous la responsabilité de la chargée de mission Natura 2000 mer, le stagiaire participera aux différentes étapes de l’étude : mise en place du protocole, récolte de données, analyse et interprétation des résultats, rédaction et présentation du rendu final....

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L’aquaculture artisanale en expérimentation en milieu  agricole dans la wilaya d’Oran donne des "résultats satisfaisants", a affirmé  lundi le directeur de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture.

Les résultats de cette expérience pilote, menée de concert avec la Direction  de la pêche et des ressources halieutiques et les services agricoles de la wilaya  dans certains bassins d’ensemencement en milieu agricole, "sont très encourageants  notamment pour le poisson-chat et le tilapia, des poissons d’eau douce", a expliqué  à l'APS M. Benali Mejdoub.  Entamée en juillet dernier au niveau de quatre bassins d’irrigation  au niveau d'exploitations agricoles situées à El Mohgoun (Arzew), Benfréha (Oued  Tlélat), Emir Abdelkader (Sidi Chahmi), Bousfer (Aïn El Turck) et Gdyel, cette  nouvelle culture de poissons d’eau douce a été étendue à d’autres bassins, compte  tenu de l’intérêt suscité par des agriculteurs ayant souhaité intégrer l’aquaculture  en milieu agricole pour augmenter leur revenu, a-t-il ajouté.     

M. Mejdoub a expliqué, à ce propos, que ces projets sont suivis, pour  l’essentiel, par des élèves de l’Institut de technologie de la pêche et de l’aquaculture  (ITPA) d’Oran. 

Un fellah d’une exploitation agricole individuelle (EAI), à Gdyel, M. Ahmed  Naouri, estime que cette expérience est à encourager. "J’ai ramené de Ghardaïa des alevins de Tilapia de 2,5 centimètres.  En deux mois, ils étaient à 40 centimètres et aujourd’hui ils mesurent plus.  Il faudrait attendre encore quatre mois pour que le poisson atteigne sa maturité",  a-t-il dit.  Par ailleurs, les travaux de réalisation de la ferme aquacole de Cap  Blanc (Boutlélis), une des premières lancées dans l’Ouest du pays, sont à l’arrêt  depuis une année et demi pour des raisons financières, selon la même source.


Les gouvernement de Vanuatu et de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont quasi-simultanément annoncé en début de semaine leur décision de proroger un moratoire sur la pêche à la bêche-de-mer (holothurie), très convoitée dans toute la région et dont le principal débouché se situe sur les marchés asiatiques.

Dans le cas de Vanuatu, c’est le nouveau ministre de l’agriculture, Kalvau Moli, qui a annoncé une extension du moratoire jusqu’en janvier 2018.

Il déclare avoir basé sa décision sur les recommandations du services des pêcheries, qui estiment que les stocks n’ont pas encore été suffisamment reconstitués, au cours de cinq années de moratoires qui viennent de s’achever, pour permettre une reprise de quelque exploitation commerciale que ce soit.
Les inquiétudes concernant l’état des stocks d’holothuries à Vanuatu se portent en particulier aux provinces de Sanma (îles Santo-Malo) et de Penama (Pentecôte, Ambrym, Ambae), mais aussi des celles, à l’extrême Nord, des Banks-Torrès (Torba) toutes proches des îles Salomon.

Début avril 2012, des voix s’étaient élevées concernant un énorme projet de pêche à l’holothurie, mené par une société chinoise qui aurait décroché un contrat exclusif pour une société aquacole, sur les rivages de ces îles.

Cette société chinoise, dont la raison sociale est South Pacific Agricultural Group Limited, aurait obtenu un accord sur cinquante ans, signé avec un groupe de propriétaires coutumiers.

Mais la province de Sanma, par la voix de son Secrétaire-Général, Joel Path, avait immédiatement réagi à l’époque en affirmant ne pas avoir été informée de ce projet, malgré le fait qu’elle soit la seule autorisée à délivrer les licences.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les autorités ont jugé utile de rappeler ces derniers jours à la population le moratoire déjà en place (depuis le 1er octobre 2012) et dont le non-respect entraîne de lourdes peines.

Dans la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est en particulier, les agents du service des pêches ont dû réexpliquer les conditions du moratoire toujours en vigueur jusqu’en 2016, rapporte le quotidien The National.

Là-bas aussi, la mise en place de ce moratoire se basait sur un constat de chute rapide des ressources et d’une situation dans laquelle cette espèce était incapable de se renouveler.

Cette période de moratoire doit non seulement permettre aux stocks de se renouveler, mais aussi aux autorités d’élaborer une nouvelle politique-cadre de gestion, a rappelé Dixon Kondaul, agent de liaison en charge des pêcheries au sein de cette province.

La pêche de l’holothurie, également connue sous le nom de bêche-de-mer, suscite toutes les convoitises en Mélanésie notamment.

En mai 2012, une affaire directe liée à ce secteur était remontée au sommet de l’État, forçant le Premier ministre salomonais Gordon Darcy Lilo à intervenir directement.

Il avait alors annoncé l’expulsion d’un ressortissant chinois, Zhang Patrick Tongzhi, qui dirigeait une entreprise locale spécialisée dans la capture de ces concombres de mer très prisés sur le marché asiatique, une fois séchés et découpés en lamelles pour être ajoutés à des soupes.

M. Zhang venait alors de comparaître devant un tribunal local et avait été reconnu coupable des chefs d’accusation portés à son encontre, à savoir pêche illégale d’holothuries dans les eaux salomonaises.

Appuis en haut lieu

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Des agriculteurs déversent du fumier au Mans dans la nuit de mardi à mercredi 16 janvier.

Tas de paille et de palettes déversés à deux pas du ministère de l'agriculture à Paris, fumier et pneus déchargés devant la cathédrale du Mans ou encore mur de parpaings érigé devant la Direction régionale de l'environnement à Rennes : à l'appel de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), les agriculteurs ont multiplié, mercredi 16 janvier, opérations et manifestations dans l'Hexagone pour dénoncer les normes environnementales et en particulier la directive nitrates qui, selon eux, menace la viabilité économique des élevages.

    Qu'est-ce que la directive nitrates ?

La directive européenne nitrates, entrée en vigueur le 12 décembre 1991, a pour but de protéger les réserves d'eau en surface et en sous-sol en limitant l'usage des nitrates, présents dans les engrais agricoles et les déjections animales, et en imposant des périodes d'interdiction d'épandre ces engrais qui doivent être dûment stockés.

Elle impose aussi aux Etats membres de surveiller leurs eaux et de définir celles atteintes, ou susceptibles de l'être, par la pollution par les nitrates. Mais selon la Commission, vingt ans après, la France ne s'y conforme toujours pas totalement. La Commission européenne a alors poursuivi Paris, le 27 février 2012, devant la Cour de justice de l'Union pour n'avoir pas pris des mesures suffisamment efficaces et rapides contre cette pollution.

Bruxelles avait déjà adressé une mise en garde à la France le 26 octobre 2011, à la suite de quoi Paris avait modifié sa réglementation. "Mais la lenteur des progrès et l'insuffisance des changements proposés ont conduit la Commission à transférer le dossier" à la Cour de justice, a souligné la Commission.

    Quelles sont les actions qu'a entreprises la France ?

    Pourquoi les agriculteurs s'opposent-ils à cette réglementation ?

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Au début des années 50, la pêche autorisée de homards sauvages était d'environ 1000 tonnes par an. Ce chiffre est aujourd'hui réduit de 95%, ce qui signifie un intérêt accru pour l'élevage aquacole. La société Norsk Hummer AS [1] travaille depuis une vingtaine d'années avec l'institution de recherche SINTEF [2] à développer les meilleures solutions pour la production de homards d'élevage, qui présente de nombreuses problématiques.

"Dans la nature, la température de l'eau détermine le temps nécessaire aux larves de homard pour être complètement développées. Malgré le fait qu'une femelle homard puisse pondre jusqu'à dix milliers de larves, la population totale le long des côtes norvégiennes est relativement faible. Cela est dû aux faibles températures de l'eau et à la présence de nombreux prédateurs.", explique Jan Ove Evjemo [3], chercheur à SINTEF. Le centre de production, basé à Tjeldbergodden (région de Møre og Romsdal), utilise donc la chaleur résiduelle de l'usine de production méthanol présente sur place pour créer des conditions de reproduction optimales.

Le problème a été jusqu'à présent que peu de larves survivent. Les homards sont très exigeants en termes d'alimentation et deviennent cannibales si la présence de nourriture devient faible. Le plus grand défi des chercheurs a été de trouver l'alimentation optimale. "Nous avons réduit le problème de cannibalisme par l'essai d'un nouvel aliment, qui pourrait augmenter la production de manière significative. Nous conservons également les larves dans un bassin dans lequel nous ajoutons des bulles. Cela les empêche d'être en contact étroit les unes avec les autres.", dit Jan Ove Evjemo.

Pour l'expérience, les chercheurs ont divisé 600 larves de homard fraîchement écloses en trois groupes. Les larves ont ensuite reçu leur propre alimentation. Deux groupes ont été alimentés avec de la nourriture traditionnelle type artémies (petits crustacés vivants) ou de la nourriture composée. Le troisième groupe a reçu des copépodes vivants de type Acartia tonsa, un petit crustacé que SINTEF avait déjà expérimenté pour l'alimentation d'espèces difficiles et de poissons rares. Après seulement onze jours, la différence était énorme : les larves du troisième groupe présentaient un taux de survie de 20 à 40% supérieur aux deux autres groupes et étaient, en outre, plus développées.

SINTEF prévoit désormais la production en usine de copépodes vivants. "Nous pensons que cela peut être un complément important pour l'industrie de l'aquaculture. Les copépodes sont actuellement utilisés pour l'alimentation des alevins de labridés [4], notamment. Les labridés peuvent ensuite être utilisés comme "arme biologique" contre les poux de mer, puisqu'ils se nourrissent de ces parasites qui se développent sur le saumon d'élevage.", conclut Jan Ove Evjemo. Le projet de recherche est financé par Norsk Hummer AS et VRI Møre og Romsdal [5], programme du Conseil Norvégien de la Recherche (RCN) [6] destiné à soutenir la recherche et l'innovation au niveau régional.
           
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Les poissons ne seraient pas capables de ressentir consciemment de la douleur

Des scientifiques américains estiment, après réexamen des résultats de plusieurs études antérieures, que les poissons ne ressentent pas la douleur de façon consciente, faute à des structures cérébrales trop peu développées.

Voilà une nouvelle qui a peut-être de quoi soulager la conscience des pêcheurs à la ligne : une étude publiée dans la revue Fish and Fisheries suggère que les poissons ne ressentiraient pas vraiment la douleur. S'ils gigotent au bout de l’hameçon une fois sortis de l'eau, ce serait ainsi par pur réflexe mécanique de défense. Une équipe dirigée par le Pr James Rose, de l'Université du Wyoming, a récemment constaté que le cerveau des poissons ne présente pas le néocortex très développé nécessaire pour ressentir la douleur.

Ils ne pourraient donc faire l'expérience de celle-ci d'une manière significative, contrairement aux humains. En effet, d'après les études menées, les poissons possèdent bien des nocicepteurs (récepteurs sensoriels de la douleur) mais ces derniers seraient en nombre insuffisant pour entraîner une sensation consciente de la douleur, estiment ces chercheurs. Ces nouvelles conclusions vont toutefois à l’encontre d’une étude antérieure réalisée par l'Université d'Édimbourg.

Dans celle-ci, des truites arc-en-ciel s'étaient vu injecter dans les lèvres une solution acide et avaient alors montré un comportement suggérant la douleur : elles s'étaient frottées la bouche contre des cailloux et déplacées avec stress lorsque les chercheurs les avaient observées. Néanmoins, tout ceci serait selon les auteurs de la nouvelle recherche, une simple réaction inconsciente et instinctive à une menace, au vu du néocortex des poissons.

Des poissons hameçonnés et relâchés mais pas traumatisés

Outre cette étude, les nouveaux travaux citent également une autre recherche au cours de laquelle des poissons ont été attrapés à l'aide d'hameçon avant d'être libérés. Immédiatement ou quelques minutes plus tard, les chercheurs ont constaté que ceux-ci reprenaient une activité tout à fait normale et montraient une bonne survie. Des signes qui confirmeraient qu'ils n'ont pas ressenti de douleur lors de l'hameçonnage, selon eux.

"Je pense que le bien-être des poissons est très important, mais je pense aussi que la pêche et la science le sont également", a déclaré le Pr Robert Arlinghaus, co-auteur de l’étude cité par le Telegraph. "Il y a beaucoup de conflits autour de la question de la douleur et de savoir si les poissons peuvent la ressentir, et souvent les pêcheurs sont décrits comme des sadiques cruels. C'est un conflit social inutile", a t-il estimé. Un point de vue que sont loin de partager les défenseurs des animaux.

"Il y a un certain nombre d'études qui, selon nous, fournissent suffisamment de preuves pour montrer que les poissons ressentent de la douleur, et cela reste notre point de vue", a ainsi déclaré un porte-parole de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA).

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Surgies de leur très lointain passé, les algues, premiers organismes vivant sur terre, pourraient bien être, aussi, l’avenir de la Bretagne. Qui se mobilise derrière ce chercheur, à Roscoff.

Algues brunes ou rouges, dessous la vague bougent. Son truc, c’est les algues. Mais alors, à fond. Philippe Potin, directeur de recherche du CNRS, sait tout d’elles. Depuis 20 ans que ce chercheur «recherche», à la station biologique de Roscoff (Finistère), et avant cela, à Halifax au Canada, ou à Brest pour son doctorat, il les a bien trouvées. Et épluchées dans tous les sens. Quand il parle d’elles, grandes laminaires digitata ou petites algues microscopiques, il devient intarissable. Logique, du coup, qu’on lui ait confié la direction d’Idéalg. Une énorme machine qui associe 120 chercheurs et ingénieurs, 18 partenaires et 9 équipes : de Brest à Nantes, de l’université aux entreprises privées, tout ce que la Bretagne a de meilleurs cerveaux en matière d’algues se trouve mobilisé derrière lui. Une concentration unique de matière grise et de moyens.

L’enjeu n’est pas mince. « Préparer l’avenir. Qui passera par la maîtrise de l’aquaculture de l’algue. Et le transfert de la recherche fondamentale aux applications biotechnologiques », résume Philippe Potin, 50 ans, jeans, pull marin et cheveux mi-longs. La France est depuis toujours leader en matière d’algologie. Grâce à cette très vieille tradition goémonière du Nord-Finistère (toujours 400 emplois aujourd’hui pour la cueillette) et grâce, surtout, à la station biologique de Roscoff, depuis la fin XIXe, où Mathurin Méheut usa ses fonds de culottes, assis au bord des grands aquariums, à croquer sur le vif oursins, étoiles de mer et autres petites vieilles

Une filière économique en 2020

L’enjeu n’est pas mince, car il ne s’agit plus simplement d’ajouter de l’algue ici ou là (cosmétique et alimentation représentent déjà 1 500 emplois en Bretagne au travers d’une trentaine d’entreprises). « Mais de découvrir de nouvelles applications. Nous commençons à démontrer que les algues sont capables de remplacer la chimie. Avec l’avantage de n’avoir aucun effet toxique sur l’environnement. » Utile pour la santé, la nutrition animale (Olmix) ou celle des plantes (renforcement de l’immunité naturelle avec Goëmar). Mais aussi, à l’heure où le pétrole se fait cher, les bioénergies ou les biomatériaux : « Les fibres de l’algue sont capables de remplacer les plastiques. »

Ça, c’est pour la recherche, déjà bien avancée : « D’ici à 2015, nous devrions avoir fait beaucoup progresser nos connaissances fondamentales. » Mais, ce qui passionne le plus Philippe Potin, c’est « l’application pratique de ces connaissances », passer du labo à l’entreprise. « En maîtrisant la génétique de l’algue, nous maîtriserons sa reproduction et nous pourrons changer sa transformation en y apportant une vraie valeur ajoutée. » Aujourd’hui, à peine 30 % de la cueillette « est valorisée. Le reste est perdu. » En « passant du stade de la cueillette à celui de la culture », la Bretagne pourra construire une vraie filière, économiquement solide.

Reste à le démontrer d’ici à 2020. Mais Philippe Potin est confiant : « La France gardera son avance sur le Japon et la Chine. » Christophe VIOLETTE.

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L'Université des Sciences de la Vie (UMB) [1] d'As a hébergé fin novembre 2012 un workshop sur les algues auquel ont participé de nombreux scientifiques et autres acteurs européens. Le séminaire a été organisé par le réseau Nordic Algae Network [2], dont l'objectif est de renforcer la synergie et de faciliter la collaboration des acteurs nordiques (Norvège, Danemark, Suède et Islande) dans le domaine de l'utilisation des algues à des fins énergétiques et/ou commerciales, ainsi que par le projet BlueBio [3].

On estime aujourd'hui qu'il existe entre 30.000 et 1 million d'espèces d'algues différentes, chacune possédant ses caractéristiques propres. Dans un contexte de forte croissance de la population mondiale (9 milliards d'habitants en 2050), ces algues représentent pour certains une potentielle ressource renouvelable pour l'alimentation de l'homme ou des animaux d'élevage ainsi que pour l'approvisionnement énergétique. Les produits les plus souvent mentionnés sont le carburant biodiesel, les acides gras riches en oméga-3 pour l'alimentation de poissons d'élevage ou de crustacés, les engrais ou encore la masse sèche inflammable pour la production de chaleur ou d'électricité. Les algues peuvent également servir à la production d'hydrogène pour les piles à combustible, de compléments alimentaires pour l'homme ou l'animal, de médicaments ou d'alginate [4] (polymère utilisé comme épaississant, gélifiant, émulsifiant et stabilisant de produits industriels divers comme les gelées alimentaires, les produits de beauté, ou encore les peintures et les encres d'imprimerie).

15 millions de tonnes de macroalgues sont produites chaque année, majoritairement en Asie, dont 83% sont destinés à la consommation de l'homme (sushis, salades). En Norvège, de 150.000 à 200.000 tonnes sont récoltées chaque année et servent en grand majorité à la production d'alginate. La connotation négative liée à la consommation d'algues dans les cultures européennes représente un frein majeur. Physiquement, le manque de luminosité dans le nord de la Norvège représente également un obstacle technologique sérieux à l'augmentation de la production. La Norvège, cependant, de par la longueur de ses côtes et son expérience en biologie marine, est un pays propice au développement de cette activité, et la nécessité de subvenir à l'alimentation des poissons au sein d'une industrie piscicole importante pourrait être un élément déclencheur.

"A l'Aquaculture Protein Centre (APC) de l'UMB, nous étudions la production de solutions de rechange à l'alimentation de la pisciculture traditionnelle (farine de poisson), telles que la levure, le soja, les bactéries et les microalgues. Les expériences montrent que l'addition d'algues renforce le système immunitaire des poissons. Les algues annulent l'effet de substances nocives présentes dans l'alimentation à base de soja. Nous venons de présenter un dossier pour un financement de 10 millions de couronnes (environ 1,4 millions d'euros) au Conseil Norvégien de la Recherche (RCN) [5], en collaboration avec SINTEF [6].", dit le professeur Hans Ragnar Gislerød [7] du Département des Plantes et Sciences Environnementales, en évoquant notamment les travaux du professeur Margareth Øverland [8].

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Micro-algue comestible aux multiples propriétés, la spiruline se trouve plutôt dans les lacs andins ou africains. La Concarnoise Claudie Pelherbe veut en cultiver dans des bassins sous serres, avec l'eau de la baie de La Forêt. Ce serait une première en Bretagne.

Des protéines complètes, des acides aminés essentiels, des vitamines, des minéraux... La liste des propriétés de la spiruline, micro-algue verte-bleue qui tient son nom de sa forme spiralée, est longue. L'Organisation mondiale de la santé la considère même comme un complément alimentaire de première importance. Claudie Pelherbe en a consommé dès l'enfance, en poudre, pour ses apports en fer. Depuis elle a toujours eu un grand intérêt pour la spiruline.

Une formation spécifique

L'idée d'en faire un métier est récente. «Fin 2010, je suis allée au Pérou où elle est produite dans des fermes pour lutter contre la malnutrition, j'ai vu de près la façon de la cultiver, puis ici j'ai suivi une conférence du scientifique Pierre Mollo qui disait qu'il était possible d'en produire en Bretagne... L'idée était lancée», explique cette Concarnoise. Elle a suivi l'an passé une formation sur la culture de la spiruline au CFPPA d'Hyères. Claudie Pelherbe a aussi multiplié les prélèvements sur des plans d'eau en Camargue, qui lui servent aujourd'hui à ses expériences en laboratoire, en attendant que son projet se concrétise. Alors que la spiruline se trouve principalement dans les grands lacs des Andes ou d'Afrique, où la chaleur et la lumière conviennent, elle souhaite devenir la première cultivatrice en Bretagne. Elle entend pour cela implanter des serres dans lesquelles des bassins hors-sol seront chauffés. «La spiruline peut vivre avec la température de la région, mais si on veut qu'elle se multiplie pour faire des récoltes quotidiennes, il faut réunir d'autres conditions», indique la jeune femme. Dans son esprit, toute l'énergie consommée sera renouvelable et l'eau utilisée proviendra de la baie, après stérilisation bien entendu. «L'importance d'une eau de qualité est primordiale», souligne-t-elle.

Sensibiliser le public

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Un radar à impulsions intégré dans une puce CMOS [1], de la taille d'une tête d'allumette, a été développé par la société norvégienne Novelda [2]. Le radar, dénommé NVA6100, est le résultat d'un projet de recherche initié en 2004 à l'Université d'Oslo (UiO) [3].

"La puce offre d'énormes opportunités dans l'électronique grand public, l'équipement médical de pointe ou encore l'automatisation. Elle est d'ores et déjà utilisée pour mesurer l'épaisseur de la couche de neige dans certaines stations de ski ainsi que celle de la glace sur les voies navigables russes.", dit Tor Sverre Lande [4], chercheur en microélectronique au département d'informatique de l'UiO. La société américaine Flat Earth [5] a par exemple monté la puce sous des dameuses pour la préparation de pistes de ski. L'appareil mesure à chaque seconde l'épaisseur du manteau neigeux, de 15 centimètres à 3 mètres, avec une marge d'erreur de 3,5 centimètres. Un logiciel permet ensuite d'afficher ces épaisseurs sur le programme Google Earth. EMERCOM [6], organe du Ministère Russe de la Défense Civile et des Urgences, a également approuvé l'usage de la puce comme élément de sécurité pour les navires naviguant en eaux glacées, l'épaisseur de la glace étant une information primordiale. "Ce sont deux applications concrètes qui montrent que la technologie est efficace.", dit Aage Kalsaeg, directeur marketing de Novelda.

"Le capteur radar permet des mesures de haute précision et consomme peu d'énergie.", dit Tor Sverre Lande. "Le défi est qu'il n'existe pas encore réellement de marché établi pour ce type de micro-capteur. Les éventuels partenaires commerciaux ne savent pas encore vraiment comment utiliser ce type de technologie. Le capteur radar, de par sa taille, est nouveau et différent.", ajoute-t-il. Novelda envisage des opportunités dans divers domaines d'application comme les automates industriels, les smartphones, la médecine, ou encore les équipements sportifs (mesure à distance du pouls et du rythme respiratoire de l'athlète).
           
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Malgré l'opposition des pêcheurs de loisirs et professionnels (Comité départemental des pêches), la pétition et les dépositions à l'enquête publique, l'un des tout derniers bancs coquillier naturels de la rivière, situé à Larmor, vient d'être donné en concession par l'État, à un ostréiculteur de Sainte-Hélène, qui pourra y installer des tables en surélevé pour un élevage d'huîtres.

La crainte de l'envasement

En 2008, les pêcheurs de loisirs s'étaient déjà élevés contre l'établissement à titre gratuit d'une concession sur ce banc, jusqu'alors libre d'accès à tous. Ils avaient ensuite pointé la succession, opérée par le concessionnaire, de changements d'espèces et de techniques sur ce banc. Au printemps dernier, lors de la demande par l'ostréiculteur de changement officiel de destination et de culture sur ce banc, les pêcheurs de loisirs s'étaient mobilisés. Leur pétition avait recueilli plus de 600 signatures. Ils dénonçaient alors l'impact de l'élevage sur table sur le milieu marin: «À court terme, c'est l'envasement et la disparition du banc coquillier». Or, «ces bancs sont des nurseries pour les coques et palourdes, mais aussi les Camaret, bibis, pieds de couteaux, néréides, arénicoles,etc.». Et de résumer cette perspective comme une «atteinte indéfectible à l'environnement» et un «non-sens par rapport à Natura 2000».

Un manque de transparence?

Pourtant, par un arrêté en date du 14 août, mais communiqué seulement mardi, l'État (DDTM par délégation du préfet) autorise, jusqu'en 2040, le «changement partiel de technique» sur cette concession de 41,5ares, avec une redevance annuelle de 94,81 EUR. Du côté de l'Association de défense du littoral et des pêcheurs (ADLP) de la ria d'Etel, Jean-Baptiste Guillas relève l'écart de dates, et s'interroge sur une volonté de camouflage sur ce dossier délicat qui aurait souffert, à chaque étape depuis 2008, d'un manque d'information et beaucoup trop de discrétion de la part de l'État. Voire jusqu'à des irrégularités. En lien avec la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers, l'association va étudier les possibilités d'actions à entreprendre.

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Un projet d'implantation de parcs de captage de naissains d'huîtres, d'une superficie de plus de 7.000m², prévu à la pointe du Zorn, soulevait depuis plusieurs mois une farouche opposition de la part de nombreux riverains. Ces derniers, réunis au sein de l'association Diffen (défense des intérêts, en breton) depuis le 28juillet, redoutaient en effet une «privatisation du littoral», un impact négatif sur l'environnement ainsi que sur les autres activités pratiquées sur la grève (pêche à pied, baignade...). Sans compter les éventuelles nuisances sonores. L'affaire vient de connaître, semble-t-il, son épilogue : la mairie et la Direction départementale des territoires et de la mer du Finistère (DDTM) viennent, en effet, de faire savoir que la SARL Huîtres de Rostellec, dirigée par Michel Diverrès, a renoncé à son projet.

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Après le conseil municipal du mercredi 24octobre (notre édition de samedi), le maire atenu à apporter quelques précisions concernant l'avis donné par les élus, à propos du projet de M. Hansen d'échange de concession conchylicole. «Après en avoir délibéré, leconseil municipal (a) décidé, à l'unanimité, d'émettre un avis défavorable à la demande présentée par Xavier Hansen car le conseil municipal, qui ne s'oppose pas au principe de l'échange, ne souhaite pas que la nouvelle concession soit implantée à l'endroit projeté. Ce banc de sable, actuellement préservé des activités conchylicoles, est un lieu de pêche àpied très fréquenté. Iln'est pas un obstacle dangereux à la navigation. Le conseil souhaite que la nouvelle concession soit implantée sur le banc de sable en amont du projet actuel, cequi permettra de rassembler des concessions sur ce banc desable, également en face du siège d'exploitation. Ilsouhaite que la concession que le pétitionnaire n'utilisera plus soit remise en état avant que la nouvelle concession soit implantée».

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Quand un ostréiculteur sort de sa coquille, il joue sans mal avec les mots. C'est ce qu'a constaté le public de la salle Nuit de noces, samedi soir, en découvrant le talent de Jean-Marc Chailloleau, «ostréiconteur», avec son spectacle « embivalvant », «La vase monte!». C'est qu'il est drôle, le bougre, cumulant deux cultures: celle de l'huître et celle de l'esprit. L'élément commun en est le sel: celui de la mer autour de son île d'Oléron, comme celui de ses expressions. Pendant 90minutes bien remplies, il a trituré les termes et les expressions, ajoutant même du verlan dans son patois où l'on ajoute volontiers un nuage de T aux fins de mots.

Rap rural...

Tripoteur d'huîtres et tricoteur de mots, il est aussi à l'aise dans le rap rural et, au final, ilaréussi à faire parler le public en patois de sa région! Un spectacle «vasement» bon, qui donne autant de vitamines àl'esprit que les huîtres à la santé.

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Les gendarmes de Landerneau ont interpellé un Landernéen âgé de 55 ans, hier après-midi, boulevard de la gare. Placé engarde àvue, il doit répondre du qualificatif pénal de «violence avec arme». Plus tôt, entre 15h et 15h30, lecommerce Helenka, le salon decoiffure T'Chip et le salon detoilettage «Boule de Poils» ont reçu la visite impromptue d'un homme au visage dissimulé par une paire de lunettes desoleil etune capuche. Brandissant un couteau à huître, il aurait demandé qu'on lui remette le contenu des caisses. Face aux refus des commerçants, l'agresseur n'a pas insisté et est reparti. En laissant aux témoins des indications descriptives de sa personne suffisamment précises à communiquer aux enquêteurs. Étant donné les circonstances de l'affaire et le comportement de son principal protagoniste, latentative de vol à main armée, passible des assises, n'a pas été retenue.

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Après avoir été condamné pour 14 tonnes, le pêcheur à pied revient à la barre pour 15 kilos.
Le tribunal de La Rochelle a mis son jugement en délibéré au 18 février.

Jean-Jacques Counil, pêcheur à pied spécialisé dans les huîtres, installé à La Tremblade, connaît le banc des prévenus du tribunal correctionnel de la Rochelle. Condamné le 21 novembre 2011 à un an de prison avec sursis, et mise à l'épreuve pendant trois ans, et au versement de 22 000 euros au titre du préjudice pour le vol de 14 tonnes d'huîtres au détriment de deux ostréiculteurs, l'homme de 53 ans savait pertinemment, hier, que cette mention de son casier judiciaire allait remonter à la surface, dès l'examen du nouveau vol d'huîtres qui lui était reproché.

Récidive constituée

Et même si la quantité retenue : 18 kilos, pêchée le 26 juin dernier dans une concession appartenant à Didier Archambeau, située sur la commune à Saint-Just-Luzac, est sans commune mesure avec le précédent prélèvement, la récidive était constituée. « Vous encourez trois ans de prison dont une peine plancher d'un an », indiquait la procureure Laurence Lepez.

Avant la magistrate, Mes Marie-Anne Bussières et Hervé Blanché, les avocats respectifs des deux parties civiles, la section régionale ostréicole et Didier Archambeau, avaient dit tout le mal possible des voleurs d'huîtres.

Des vols rentables

Les avocats insistaient tout autant sur la dureté du travail d'ostréiculteur, une profession en butte avec une importante mortalité des bivalves. En clair, il était plus facile d'être voleur, une pratique devenue très rentable. Les explications de Jean-Jacques Counil (« Ce n'étaient pas des huîtres mais des palourdes et des bigorneaux » ; « Je n'étais pas dans le parc de M. Archambeau » ou encore « Mon bateau était en panne, je ne savais pas où j'étais ») ne leur apparaissaient pas du tout crédibles.

Le second avocat considérait que le prévenu s'était mis dans les filets de la justice en croisant sur l'eau Didier Archambeau. L'ostréiculteur est aussi un des dix gardes-jurés, assermentés donc, qui veillent aux bivalves et traquent les voleurs. Même si Jean-Jacques Counil avait remis sa pêche à l'eau et, inquiet du sursis au-dessus de sa tête, avait demandé à l'ostréiculteur de ne pas porter plainte, ce dernier avait fait son rapport.

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Quoi, vous avez dit un cas d’étude ! 

Dans : Hygiène et sécurité alimentaire

Comme convenu avec Philippe Boubel, j’ai décidé de créer des fiches d’études de cas afin de cerner certains cas plus sensibles.

Ces fiches formeront par la suite une bibliothèque de référence, que je distribuerai à tous les membres du blog ;-) D’ailleurs, je publierai, désormais et tous les mercredis, une étude.

Chaque fiche doit être claire et rapidement compréhensible pour toute personne qui a peu de temps à consacrer justement à une étude de cas. C’est pourquoi, je vais tout d’abord me baser sur un diagramme de fabrication où je noterai les points importants en fonction de la méthode des 5M, un point sur la réglementation et pour finir un commentaire sur l’étape pour savoir s’il y a un risque ou pas.

Je vais présenter tout ceci sous forme d’un tableau pour justement être claire et rapidement analysable. Mais rien n’est figé et donc… cela risque d’évoluer dans le temps.

Cependant, si cela ne vous satisfait pas pour quelque raison que ce soit, dites-le moi… nous pourrons l’améliorer ensemble !

Cela va être notre référence. Ce tableau vous synthétisera la réglementation sanitaire mais aussi vous permettra de savoir d’un coup d’œil les points sur lesquels vous devez faire attention.

Étude sur les huîtres

Donc aujourd’hui, et en attendant de convenir avec vous de la forme la mieux adaptée à vos besoins, je vais réaliser une étude sur les huîtres.

Suite...

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Avis à la population! Le projet de parc naturel régional Rance-Émeraude suit son chemin, et les habitants du pays de Dinan sont invités à y prendre part pendant les semaines à venir. Trois réunions publiques et des ateliers de travail doivent enrichir la future charte du PNR, qui sera élaborée cette année.

«Une autre vie s'invente ici.» Ce pourrait être le slogan d'un sommet altermondialiste. C'est celui du projet de parc naturel régional (PNR) Rance-Côte d'Émeraude. Les tracts où figure ce slogan sont distribués en masse dans les boîtes aux lettres du pays de Dinan, depuis quelques semaines. «Le temps est venu de vous exprimer!», lance même le document à son lecteur. Trois réunions publiques sont en effet au programme, à trois coins du «périmètre» du futur parc, à commencer par Saint-Jouan-des-Guérets (35), demain. «Après le travail de préparation et les réunions avec les élus, fin 2012, nous attaquons en 2013 l'écriture du projet de charte, le document fondateur du futur parc naturel régional. L'idée est de faire participer les habitants à l'élaboration de cette charte», explique Gildas Cheny, le directeur de Coeur Émeraude, l'association porteuse du projet. Cette fameuse charte établira les règles en vigueur au sein du futur PNR. Chaque commune du périmètre choisira de le signer, ou non, pour intégrer le futur parc. Si tout va bien, ce vote final arrivera au bout du processus, au plus tôt à la fin 2014.

Des groupes de travail pour les plus intéressés...

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Le 18 janvier 2013

Sirha - Le rendez-vous mondial restauration & hôtellerie

Le Sirha dévoile les tendances culinaires 2013

26-30 janvier 2013 – Eurexpo, Lyon

L’assiette de demain sera responsable et savoureuse

L’alimentation est aujourd’hui le premier poste du budget des ménages, qui y consacrent plus de 20 % de leurs dépenses. La culture culinaire française est fondée sur la convivialité et le goût, mais aussi sur une production agricole et des industries agroalimentaires fortes qui permettent aux consommateurs de bénéficier d’un large choix de produits de qualité. En réaction à la crise, les acteurs de la chaîne alimentaire innovent au quotidien et créent, pas à pas, la restauration de demain. Sécurité sanitaire, équilibre alimentaire, développement durable, consommation responsable… ces nouveaux thèmes d’actualité explorés par le Sirha (rendez-vous mondial restauration & hôtellerie, du 26 au 30 janvier 2013, Eurexpo, Lyon) sont la base de nouvelles tendances culinaires qui risquent de transformer durablement le contenu des assiettes françaises....

Le Bocuse d’Or, créé en 1987 par Paul Bocuse, est aujourd’hui le plus grand concours de cuisine au monde. Lors de la grande finale, 24 candidats internationaux s’affronteront pour décrocher le trophée. En 2013, un nouveau règlement permet d’impulser une nouvelle dynamique à la compétition en mettant en avant l’improvisation et les plats typiques des pays en lice.

Une étude mondiale sur les nouveaux modes de consommation

Au cœur de la démarche, , le Sirha organise le premier Sirha World Cuisine Summit, grand colloque international qui se déroulera en parallèle du salon, le 28 janvier 2013, au Centre des Congrès de Lyon. Sous la présidence d’honneur de Paul Bocuse, de grands noms du Food Service se réuniront pour discuter du futur de la restauration.
Des chefs étoilés de tous les pays (Joël Robuchon, Jean-François Piège, Yannick Alleno, Alex Atala…), mais aussi des PDG de grands groupes agro-alimentaires (Métro, Mc Donald, Mc Cain, Danone…), des membres d’ONG et écrivains (Tristram Stuart…), des représentants politiques (Christine Lagarde, directrice du FMI…), des architectes et des designers (Philippe Starck…). Le but : croiser les compétences pour mieux additionner les points de vue.
L’étude tirée de ces rencontres, le World Cuisine Summit Research Report, proposera une vision complète et totalement inédite de l’alimentation mondiale.
Source : Sirha

Produits de la Mer fera salon

PDM sera présent au SIRHA, cliquer PDM

Pour plus d'informations sur le salon

Concours international des poissonniers – Trophée « l’Ecaille d’or »

Mardi 29 janvier – 13h-16h30 – Espace Cuisines en scène Hall 2.2

Quel concours est organisé sur le SIRHA depuis la création du salon ?

Encore une fois, les écaillers sauront vous étonner lors du trophée « l’Ecaille d’or » !

12 candidats s’affronteront pendant 2 heures  devant un jury composé de professionnels dont des Meilleurs Ouvriers de France, et présidé par Alain MERLE sur une épreuve de vitesse et une épreuve de présentation d’un buffet de fruits de mer

Son objectif est de valoriser la profession d'écailler et d’écaillère à l’échelle internationale.

L’épreuve se déroule autour de 2 thématiques principales :
  • Epreuve de vitesse : 50 huitres creuses et 50 huitres plates ouvertes en un temps minimum
  • Epreuve d’ouverture, d’exécution et de présentation d’un buffet de fruits de mer pour 10 personnes, façon traiteur, face au public
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Pour la dynamique association l'Huître pédagogique, l'année 2013 sera, elle aussi, très riche en événements. 

Samedi 2 février, participation à la Journée mondiale des zones humides (visite et débats). 

Samedi 30 et dimanche 31 mars, participation au Festival des anciens métiers de la mer, à Fouras (atelier de travail traditionnel). Samedi 6 avril, organisation de la Journée de printemps de Seudre (démonstrations et débats). Samedi 1er juin, organisation de la Journée des marais à poissons (démonstration de travail dans un marais à anguilles). Samedi 20 juillet, organisation de la Journée de l'huître de Seudre, au port de Mornac (atelier et dragage des huîtres à l'ancienne). Jeudi 25 juillet, sortie découverte nocturne avec musiques et poèmes, en partenariat avec l'association Le Phare de Saujon.

Au mois d'août, exposition au port de Mornac sur les différents aspects de la vie côtière.

Lundi 12 août, seconde sortie nocturne.

Des visites nocturnes

Samedi 14 septembre, participation aux Journées européennes du patrimoine (visite et débats).

Samedi 12 octobre, organisation des Rencontres d'automne et de l'assemblée générale de l'Huître pédagogique (démonstrations, repas en commun, débats et perspectives associatives). En juillet et en août, chaque mardi soir, visite nocturne sur le thème « la vie de Mornac à travers les âges », en partenariat avec le Train des mouettes.

Des précisions, par exemple pour de petits chantiers d'entretien du milieu ou des mises à jour de l'agenda, seront consultables sur le site Internet : http://www.l-huitre-pedagogique.com

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Le 17 janvier 2013



L'Europe devrait bientôt instaurer des seuils sonores pour protéger la faune.

On connaît les dégâts causés par la surpêche, les scientifiques sont en train de découvrir ceux liés au bruit généré par les hommes dans tous les océans du monde. Cela concerne les cétacés, sans doute les poissons et, beaucoup plus surprenant, les mollusques.

La question est prise très au sérieux par l'Europe. Michel André, qui travaille au laboratoire de bioacoustique de l'université polytechnique de Catalogne (Barcelona Tech), est un des scientifiques membres d'un groupe de travail chargé de réfléchir à l'élaboration de seuils en matière de pollution sonore. Si la tâche est complexe, elle paraît de plus en plus indispensable.

Les rubriques animalières présentent régulièrement des images de cétacés échoués sur des plages, totalement désorientés. Le bruit est largement en cause. «Le bruit des bateaux, celui lié à la construction de ports mais aussi et surtout le bruit des sonars militaires et des forages qui sont menés tant pour trouver des matières premières que pour amarrer des plates-formes pétrolières ou les fermes éoliennes offshore», explique Michel André. C'est ainsi qu'en 2008-2009, l'échouage de quatre marsouins sur les côtes allemandes de la mer Baltique a été imputé à la construction d'une ferme éolienne au large. Faute de règles et de seuils sonores à ne pas dépasser, l'entreprise, au banc des accusés, n'a jamais réussi à reprendre le chantier.

Un nouveau texte

«Connaître la sensibilité acoustique des organismes marins est très difficile», prévient Michel André. «Mais alors que l'on pensait que seuls étaient concernés les animaux tels que les cétacés qui vivent grâce à l'information acoustique qu'ils émettent et perçoivent, on est en train de découvrir que le problème du bruit est nuisible pour d'autres espèces et notamment les mollusques.»...

(...)

En Australie, le phénomène est apparu de façon assez incroyable. Alors que le pays collectionne les grandes fermes aquacoles pour l'élevage des coquilles Saint-Jacques, des scientifiques ont été appelés à la rescousse ces dernières années pour tenter de déterminer les causes de grands épisodes de mortalité. Comme dans beaucoup d'endroits, ils ont d'abord regardé du côté de la pollution chimique ou des épidémies, mais en vain. Jusqu'au jour où ils se sont rendu compte que ces vagues de mortalité intervenaient quelques jours après des prospections sismiques (des ondes émises dans les sols lors des forages notamment) menées plus au large.

Toute la chaîne alimentaire pourrait-elle être concernée? «La question se pose», souligne le scientifique. Jusqu'en 2015, les États européens sont tenus de mesurer le bruit existant autour de leurs côtes. Le bruit est ainsi un des onze polluants étudiés en vue de compléter la directive de 2008 baptisée Marine Strategy Framework. Le nouveau texte devrait voir le jour en 2014, les pays auront ensuite jusqu'en 2020 pour se mettre aux normes. Dans la foulée, tous les utilisateurs des océans seront contraints de prendre leurs précautions. Cela peut signifier pour les bateaux de ralentir ou pour les chantiers de forage de réduire leur intensité voire de cesser quelques jours leurs activités, le temps que les espèces évoluant alentour passent tranquillement leur chemin.

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Les recherches réalisées à l'université de Saint-Nazaire ont déjà des retombées. Les chercheurs voient plus loin, n'écartant pas l'idée d'en faire l'énergie du futur.

Depuis près de vingt ans, les chercheurs et étudiants du laboratoire GEPEA (Génie des procédés environnement agroalimentaire) de l'université de Nantes ont les yeux rivés sur les micro-algues. Installés dans des petites salles, près de l'université de Gavy à Saint-Nazaire, les 20 chercheurs-enseignants et les 20 doctorants-étudiants verront leurs conditions de travail s'améliorer en 2014.
Une plateforme de 2 600 m2 sur deux étages accueillera laboratoires et outils de production. Production de biomasse, la culture et le développement des micro-algues à partir de panneaux-plans ou de bacs, au premier étage, transformation de la biomasse au rez-de-chaussée.

Dévoreuses de CO2

Ce démonstrateur de recherche et développement va permettre de passer « d'une activité concentrée sur une petite surface à une dimension pré-industrielle, s'enthousiasme Jérémy Pruvost, chercheur. On va passer d'échantillons de 10 ml à des quantités allant de 100 litres à 1 m3. Avec de telles quantités, on pourra utiliser nos résultats pour la cosmétique, l'aquaculture (nourriture des poissons), ou la nutraceuptique (compléments alimentaires) et les transmettre à des industriels pour une utilisation à grande échelle. »
Les micro-algues ne manquent pas d'atouts pour se faire apprécier. Elles se développent sous l'effet d'une chaleur constante que peut produire l'énergie solaire. Et surtout se nourrissent de CO2, en le fixant. Celui-ci peut-être pris dans l'air ou « capté directement dans les cheminées ». Intérêt écologique évident.

Remplacer le kérosène ?
 
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16 février 2013

Salon International de l’Agriculture 2013

Paris - Porte de Versailles

23 février au 3 mars 2013

Plus d'infos à venir sur les stands, les conférences et les animations de FranceAgriMer.

Ouvert tous les jours de 9 heures à 19 heures.

Nocturne, vendredi 1er mars de 19h00 à 23h00 (entrée possible jusqu’à 22 heures 30).

Le site internet du SIA

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Avec une certaine ironie, les moules qui avaient provoqué la fureur des habitants pendant des mois reviennent en catimini dans le paysage côtier.

Un document non public de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) en date du 12 octobre prévoit une expérimentation moules sur filières dans un rectangle de 625 m de long sur 250 m de large, soit un peu plus de quinze ha, tout près de la Basse du Nid. Difficile d'obtenir des informations auprès de la préfecture : « Il est prématuré de répondre. Il faudra avoir au préalable un débat avec les parties concernées. »

Justement, le conseiller général Maurice Jannin assistait lors du dernier trimestre à une commission des cultures marines. « Le problème avait été abordé. J'ai lourdement insisté pour qu'on mette en place un comité de suivi avant de faire quoi que ce soit. Paroles qui avaient été reprises par le sous-préfet. Déjà, en février dernier, le conseil général avait voté à l'unanimité pour que la concertation s'engage avec toutes les parties concernées. Le minimum serait qu'on sache dans quelles conditions... » 

Une étude de faisabilité

Déjà l'hiver dernier, c'est le manque de transparence des enquêtes d'utilité publique qui avait mis le feu aux poudres au sujet des projets d'élevage de moules sur filière de 85 ha à Saint-Coulomb et de 200 ha à Cancale.

Finalement, le préfet avait sifflé la fin de la partie en juillet. Il avait déclaré : « Ces projets créent une incertitude sur la compatibilité avec les autres usages (plaisance et pêche). Par ailleurs, les études menées apparaissent insuffisantes pour évaluer pleinement l'impact de ces projets sur le milieu marin, l'environnement et les paysages. » Il avait ajouté, cependant, qu'il fallait « rechercher des zones de moindres contraintes, davantage propices au développement de cette technique prometteuse. »

Pilotée par le Comité régional de la conchyliculture, l'expérimentation porte sur quatre lignes de filières de 100 m chacune, afin de vérifier la possibilité de cultiver les moules en eau profonde. Et de s'assurer que les lignes peuvent résister au mauvais temps et aux courants violents. Parallèlement, l'État consultera les services de l'environnement et des paysages, puis le Préfet se prononcera après leur avis consultatif.

Le Comité de la conchyliculture déclarait au printemps qu'il ne fallait « pas crier au loup trop vite alors que ces élevages sur filières existent ailleurs sur le territoire français depuis une trentaine d'années. » Suffisant pour rassurer les détracteurs ? Parfois accusés de défendre égoïstement des privilèges et de brider l'initiative économique, ceux-ci sont prêts à remonter au créneau. Une nouvelle association, l'Apeme (association pays d'émeraude mer et environnement) s'est créée avec des opposants déterminés l'an dernier.

Contact : 02 99 89 65 00 ou 06 88 08 99 93.
Gérard LEBAILLY.

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Vincent Onfroy, conchyliculteur, redoute des taux de mortalité de plus en plus élevés dans les parcs à huîtres.

Entretien

Vincent Onfroy, conchyliculteur.

Que dire de l'année 2012 ?

La filière ostréicole est dans la tourmente depuis quelques années et cette saison 2012 s'annonçait à risque. En ce qui me concerne, les niveaux de production ont été maintenus et les prix n'ont pratiquement pas bougé. Les huîtres sortent aujourd'hui de l'atelier, conditionnées, à un prix proche de 5 € le kilo. Une partie importante de la production est expédiée quotidiennement chez des grossistes à Boulogne, Paris et Rouen.

Qu'est-ce qui explique cette tourmente dont vous parlez ?

Le problème n'est pas nouveau mais il n'a fait que s'aggraver cette année. L'huître sauvage et l'huître plate se développent naturellement sur les rivages français, ce qui n'est pas le cas pour l'huître creuse. C'est pourquoi cette dernière, plus facilement exploitable, a été implantée de façon artificielle. Les huîtres que nous travaillons sont issues d'une souche d'origine japonaise, la crassostrea gigas. Cette souche montre aujourd'hui ses limites : les coquillages sont asphyxiés par une bactérie qui se développe naturellement en milieu marin. On estime à 85 % le taux de mortalité observé, il n'était que de 30 à 40 % en 2011.

Des solutions en vue ?

Nous savions depuis longtemps que la crassostrea gigas ne durerait pas éternellement. Les anciens se souviennent que la souche portugaise qui lui avait précédé s'est éteinte elle aussi ; c'est un cycle naturel. Pour cette raison, des recherches étaient menées au Japon afin de mettre au point une nouvelle souche. Le tsunami qui a frappé les côtes japonaises a mis à mal les travaux en cours.

L'avenir ?

La mortalité ne touche plus seulement les jeunes huîtres, c'est aujourd'hui ce qui nous préoccupe. Cette année, pour la première fois, des huîtres prêtes pour la commercialisation ont été décimées. C'est un nouveau coup dur : il est économiquement difficile de faire face à la perte de coquillages prêts à la vente alors que ceux-ci ont nécessité des coûts importants de main-d'oeuvre.

La qualité ?

Voilà bien un domaine pour lequel il n'y a pas eu d'altération. Les huîtres sont toujours aussi belles en chair et appréciées des consommateurs. En ce qui nous concerne, tous nos coquillages passent en bassin de purification, dans une eau de mer pompée au large qui garantit une qualité sanitaire impeccable.

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Selon la dernière édition du baromètre publié par le cabinet Orientation durable, les secteurs des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique tirent le marché de l'emploi vers le haut, tandis que les métiers liés à la RSE restent un marché de niche. Les offres d'emploi liées aux ONG et aux Collectivités sont en baisse.

2219 offres d’emplois à fin octobre 2012, soit une hausse de 75% par rapport à l’année précédente : le marché des métiers « verts » se porte plutôt bien selon le Baromètre que vient de publier le cabinet Orientation durable . Ces chiffres, qui intègrent les offres d’emplois recensées sur plus de 120 sites Internet, généralistes et spécialisés, à une date donnée (octobre 2012 pour cette édition), font état de 1 290 postes dans les énergies renouvelables, 575 pour l'efficacité énergétique et 123 pour l'audit et le management environnemental.
Le secteur des énergies renouvelables fait donc figure de « locomotive » pour 2013, avec une « très forte croissance » des offres d’emplois commerciaux (+120%), tandis que les offres pour les postes techniques sont en recul de 6%. Explication : la priorité pour les entreprises du secteur va au développement, même si ces postes sont tirés par le bas en termes de salaires par les incertitudes des investisseurs sur le moyen terme. Les incertitudes réglementaires et financières subies par ce secteur, qui compte de nombreuses PME/PMI, n’y sont probablement pas étrangères. L’épisode douloureux vécu par la filière photovoltaïque fin 2010 (moratoire, baisse des tarifs, durcissement du cadre réglementaire…) avait en effet hypothéqué l’avenir de nombreuses PME en France, à l’instar d’autres pays européens comme l’Allemagne et  l’Italie…Début janvier, le gouvernement a cependant annoncé des mesures de relance des filières solaire et élolienne, notamment en relevant les tarifs d’achats.

L'efficacité énergétique, un marché prometteur

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Un plan d'action pour le milieu marin a été créé en l'application de la directive "Stratégie pour le milieu marin". La ministre de l'Ecologie a signé trois arrêtés permettant sa mise en œuvre.

Dans un arrêté du ministère de l'Ecologie en date du 17 décembre 2012, la définition du bon état écologique des eaux marines est fixée. Un autre arrêté de la même date vient préciser les critères et les méthodes à mettre en œuvre pour l'élaboration de l'évaluation initiale de l'état écologique des eaux marines et de l'impact environnemental des activités humaines sur ces eaux. Enfin, un arrêté du 18 décembre 2012 fait état des critères et méthodes à mettre en œuvre pour l'élaboration des objectifs environnementaux et indicateurs associés du PAMM. L'évaluation initiale des eaux marines, la définition du bon état écologique et les objectifs environnementaux devront être mis à jour tous six les ans.

Ils interviennent dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action pour le milieu marin (PAMM) prévu par la directive du 17 juin 2008 établissant un cadre et des objectifs communs pour la protection et la conservation de l'environnement marin d'ici à 2020.

Apporter les éléments nécessaires aux autres plans d'action pour le milieu marin (PAMM)

L'arrêté sur l'évaluation initiale de l'état écologique des eaux marines constitue le premier élément des plans d'action pour le milieu marin (PAMM). Il "apporte les éléments de connaissance et d'analyses nécessaires pour l'élaboration des autres éléments du PAMM". Plus précisément, les critères et méthodes à mettre en œuvre pour évaluer l'état écologique initial des eaux marines se fondent sur trois éléments : d'abord l'analyse des spécificités et caractéristiques essentielles et de l'état écologique des eaux marines, ensuite, celle des pressions et impacts sur l'état écologique des eaux marines et, enfin, l'analyse économique et sociale de l'utilisation des eaux marines et du coût de leur dégradation. L'analyse de l'état écologique apprécie finalement dans quelle mesure le bon état écologique est atteint ou maintenu.

Conserver la diversité écologique et favoriser une utilisation durable du milieu marin

L'arrêté sur la définition du bon état écologique des eaux marines constitue le deuxième élément des PAMM. Prévu à l'article R. 219-6 du code de l'environnement, le bon état écologique est ainsi défini pour les eaux marines comme leur permettant de conserver "la diversité écologique et le dynamisme d'océans et de mers qui soient propres, en bon état sanitaire et productifs et que l'utilisation du milieu marin soit durable, sauvegardant ainsi le potentiel de celui-ci aux fins des utilisations et activités des générations actuelles et à venir".

L'arrêté indique que la définition du bon état écologique "établit l'état des eaux marines qui doit être atteint ou maintenu conformément à l'article L. 219-9 du code de l'environnement". De cette manière, elle tient compte des pressions anthropiques et de leurs impacts, de la variabilité naturelle à court ou long terme des écosystèmes et de leur capacité de résilience ainsi que des changements globaux, tel que le changement climatique.

Atteindre et maintenir le bon état écologique des eaux marines

Les objectifs environnementaux et indicateurs associés établis dans le troisième arrêté visant le PAMM établissent les conditions voulues pour l'atteinte ou le maintien du bon état écologique, conformément à l'article R. 219-7 du code de l'environnement. Leur définition repose sur l'analyse de l'état écologique des eaux marines, au regard du bon état écologique, réalisée dans le cadre de l'évaluation initiale. L'arrêté vient préciser les critères et méthodes à mettre en œuvre pour élaborer ces objectifs environnementaux et indicateurs associés. A cet égard, les objectifs peuvent être de plusieurs ordres : les objectifs d'état définis à partir des éléments servant à caractériser les eaux marines (caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du milieu marin), des objectifs de pression définis à partir des pressions sur les eaux marines, et des objectifs d'impact définis à partir des impacts sur les caractéristiques des eaux marines. Enfin, ils prennent en compte les considérations économiques et sociales issues des résultats de l'évaluation initiale et doivent être cohérents avec des objectifs environnementaux extérieurs au PAMM, parmi lesquels la gestion équilibrée de la ressource en eau.

Graziella Dode

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Le 15 janvier 2013


Jean-François Floch, directeur général de Bretagne Saumon. Avec Antoine Gorioux, directeur général de Guyader, ils ont reçu le Prix d'excellence du Concours général agricole, pour la truite fumée produite par l'entreprise châteauneuvienne.

Comment s'est passée la remise de votre Prix ?

Ce Prix d'excellence nous a été remis le 29 novembre dernier par Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, dans le cadre du Salon international de l'agriculture, à Paris. Stéphane le Foll a des attaches à Huelgoat et il était très content, pour sa part, que ce prix revienne à une PME bretonne. Qui plus est, une entreprise de Châteauneuf-du-Faou.

Pouvez-vous préciser ce qui a été récompensé au travers de ce Prix d'excellence ?

Depuis 1998, date de notre première participation au Concours général agricole, Bretagne Saumon a dû recevoir une quinzaine de distinctions. Le Prix d'excellence récompense en fait une société pour son savoir-faire et la régularité de ses prix. C'est l'entreprise qui est récompensée et non pas le produit. Quand vous avez des médailles tous les ans, vous participez automatiquement au Prix d'excellence. Il suffit d'avoir une bonne moyenne sur les trois dernières années. C'était notre cas cette année et c'est ce qui explique que nous avons été lauréats du Prix, pour la première fois en novembre dernier.

Quel est le plus apporté par Bretagne Saumon en matière de production de truite fumée ?

De notre côté, nous nous sommes distingués depuis 1993 avec une forte volonté de développement de production de truite fumée. Comme le poisson n'était pas vraiment disponible localement, nous avons mis en place un partenariat avec différents éleveurs. Ce qui nous permet d'avoir une régularité d'approvisionnement uniquement en poisson frais. La régularité est aussi celle de la qualité. Au fil des ans, nous avons amélioré le produit avec les éleveurs, en leur disant : c'est trop gras ou pas assez. C'est trop gros ou trop petit... Nous ne sommes pas acheteurs de truites à droite et à gauche, ou ailleurs sur le marché européen. Nous travaillons avec une filière locale bretonne et surtout une filière partenaire. Et ça, c'est pour nous une grosse différence.

Combien d'éleveurs cette production de truites concerne-t-elle sur la Bretagne ?

En truite bio ou conventionnelle, cela représente aujourd'hui une dizaine d'éleveurs. Parmi eux, des indépendants, des éleveurs de truite bio, mais aussi cinq éleveurs membres d'une coopérative qui s'appelle Bretagne truite et deux autres éleveurs basés respectivement à Langolen et à Guiclan.

Votre production a augmenté de 7 % l'an passé. Est-ce que vous prévoyez une même courbe ascendante pour 2013 ?

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Avec la nouvelle année, c'est aussi une nouvelle direction qui arrive au Crédit maritime. Certes, le nouveau directeur, Jérémy Dupont, avait officiellement pris ses fonctions en décembre mais c'est désormais officiel, il présidera désormais à la destinée de l'agence.

À lui la lourde charge de succéder au précédent directeur, Bernard Faulques, une personnalité originaire de l'île. Après une carrière à l'ancienne (il a gravi petit à petit les échelons, de guichetier à directeur), et plusieurs années au service études qui lui ont donné « une grande acuité concernant le monde de la pêche », il était revenu vivre et travailler au pays, d'abord à l'agence du Château, puis de 2000 à 2012, à la Cotinière, en tant que directeur. Plus qu'un dirigeant d'agence bancaire, il était ainsi devenu au fil des années « un fin connaisseur de l'économie locale », de bon conseil pour élus, commerçants ou simples particuliers.

Jérémy Dupont, qui lui succède a donc été à bonne école. Doté d'une solide expérience au sein du Crédit maritime, il connaît lui aussi parfaitement les particularismes locaux : « Cela fait douze ans que je suis dans la banque, je suis moi-même originaire de La Rochelle et mon beau-père était marin pêcheur ». Partenaire d'associations locales, dont le Comité des fêtes, ayant pignon sur port, le Crédit maritime de la Cotinière entend bien demeurer « une banque de proximité, à l'écoute des professionnels mais aussi des habitants ».
Marennes • Saint-Pierre-d'Oléron • pêche

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Olivier Azarete est pêcheur de pibale sur l'Adour. Le temps d'une marée, le spécialiste nous livre ses secrets.

Le tamis est impressionnant. Mais à chaque fois qu'Olivier Azarete le remonte, il n'y a que quelques grammes de pibales au fond. De quoi travailler le mental du pêcheur. (PHOTOS
Rendez-vous à Urt. Au pied du ponton Larribeyre, l'Adour fend la nuit en deux. Le soleil ronfle depuis quelques minutes, la marée est montante, il est temps de larguer les amarres pour Olivier Azarete, pêcheur sur l'estuaire. La danse de l'essuie-glace peut commencer : le marin va enchaîner des allers-retours de 800 mètres sur le fleuve, les tamis plongés dans l'eau, pour piéger les précieuses larves d'anguilles nommées pibales ou civelles.

Combien de fois le trentenaire Olivier Azarete a remonté puis redescendu l'Adour sur sa plate en aluminium « Legatz Beria » ? Des centaines de fois ? Des milliers ? Des millions ? « Franchement, je n'en sais rien », écarquille les yeux ce pêcheur originaire de Ciboure, qui a fait ses armes sur l'océan, avant de se spécialiser dans la pêche estuarienne.

Pour les pibales, qu'il traque entre novembre et mars, la réponse est plus simple : un aller-retour dans toute leur vie. Et encore, à condition qu'elles parviennent à passer entre les mailles des filets et qu'elles survivent aux barrages ou aux morsures de la pollution. Car ces alevins d'anguilles venues de la lointaine mer des Sargasses en Atlantique Nord ne remontent les fleuves du Vieux Continent qu'une seule fois, pour devenir anguilles argentées avant de repartir là où elles ont vu le jour, dix ans plus tard, pour perpétuer le cycle de la vie.

Les yeux fermés
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Michelle Gabillet, la fille du patron, aux halles de Tours depuis seize ans, animera une équipe de dix-sept personnes pendant trois jours pour fournir une clientèle qui ne se dément pas.

Voilà une petite entreprise familiale, qui, en ces temps d’agapes, ne connaît pas la crise. Pendant les fêtes de fin d'année, c’est le grand rush à la poissonnerie Gabillet aux halles de Tours.

La maison Gabillet, à Tours, est une institution qui tient le haut du pavé des poissonneries traditionnelles depuis quatre générations. Fondée par leur grand-père, il y a soixante ans, l'entreprise que dirigent les frères Joël et Patrick, occupe depuis cette époque un large comptoir des halles de Tours. Un étal où règne une animation digne d'un monde sans crise, autour des fêtes de fin d'année. Ce week-end et jusqu'à lundi soir, ils seront pas moins de dix-sept, derrière leur banc de poissons, coquillages et crustacés, pour servir des centaines de clients. Sans compter que la maison Gabillet alimente, chaque semaine, les marchés de Bourgueil, Chinon, Fondettes, Saint-Pierre-des-Corps, Cormery, Veigné et à Tours, place Coty, aux Rives du Cher, et aux Fontaines.

L'huître reste une valeur sûre

Michelle Gabillet, présente depuis seize ans aux halles, confirme que, malgré la crise ambiante, les belles maisons de produits de la mer s'en sortent encore bien. « C'était noir de monde à Noël. Les gens veulent de tout. Des fruits de mer, des Saint-Jacques, du saumon fumé, des huîtres. Ça marche toujours autant, les gens qui se privent le reste de l'année se lâchent pour les fêtes. » Malgré le prix parfois étourdissant de certains produits. Et notamment des huîtres dont les tarifs ont considérablement augmenté ces dix dernières années. « L'huître reste une valeur sûre du repas de fête. Nous en vendons de plus en plus, malgré la hausse des prix. Nous en avons écoulé trois tonnes à Noël et ce sera encore davantage pour le réveillon du 31. »

La maison Gabillet s'est d'ailleurs dotée de deux camions frigo, dont un de 19 tonnes, pour aller s'approvisionner quotidiennement à Marennes-d'Oléron...

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M. Lamarque, A. Barrabés, M. Sallanave le concepteur (de droite à gauche) présentent l'alevibox, espoir des rivières.

Les responsables de l'AAPPMA des Baïses, Alain Barrabès, Michel Lacrampe, et le concepteur du projet Michel Sallanave, présentaient ce 4 janvier l'appareil qui bouleverse le repeuplement des rivières en truites fario et saumon. Finis les déversements d'alevins à forte mortalité (un rescapé sur 1 000) ou le lâcher de truites la veille de l'ouverture, le procédé fait déjà merveille !

L'alevibox est une cage en plastique aux nombreux interstices, permettant à l'eau de l'irriguer, et possédant un panier où l'on dispose jusqu'à 8 000 œufs (ponte de 12 truites d'un kg). Posée et lestée dans le lit de la rivière, à un endroit sécurisé, la cage favorise l'éclosion des œufs qui, après quatre à six semaines, deviennent des alevins, lesquels vont apprendre peu à peu à se nourrir par ce qu'apporte l'eau naturelle. Le taux de mortalité s'avère très faible : moins de 20 %. Ces alevins lâchés dans le milieu naturel deviendront, en trois ans, des truites aux fortunes diverses.
Médaille d'argent au Lépine

Le Moneinchon Michel Sallanave est un passionné de chasse et de pêche. L'invention, souvent réflexion anecdotique, est née en haut de sa palombière « en se débattant avec ses appelants libres (appeaux) souvent tentés de rejoindre le pigeonnier d'origine. Aussi, fermés de nombreux jours sur le lieu de chasse, ces derniers n'ont plus l'instinct de se faire la belle ». Pourquoi alors ne pas appliquer la même méthode aux poissons ?

Ainsi fut imaginé l'alevibox, dont le brevet fut déposé en 2005. Deux ans plus tard, en 2007, Michel Sallanave recevait la médaille d'argent au concours international Lépine, lors de la Foire de Paris. Actuellement, de nombreuses associations de pêche de l'Hexagone adoptent ce procédé, la Suisse, la Belgique et le Canada sont les premiers pays fortement attentifs à la démarche, promise à un bel avenir. La vie aquatique de nos rivières n'en sera que plus riche et plus belle pour les générations futures.

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Les bancs de rochers de Carnon servent de nourricière aux rougets.

Natura 2000 protège l’espace marin, de Frontignan à La Grande-Motte, le long de 10 800 hectares de côte.

"Je crois, glisse la jeune femme, que les fonds marins du Languedoc-Roussillon ont été sous-estimés, par rapport à Paca et à la Corse. Et les diagnostics d’Andromède océanologie ont révélé une richesse que le comité de pilotage, les collectivités et usagers de la mer ne soupçonnaient pas forcément." Sur l’écran de l’ordinateur de Marion Corre, dans l’ancienne station marine de la Plagette, siège sétois de l’Agence des aires marines protégées, la côte est soulignée d’une bande, large de deux milles et longue d’une dizaine.

Ce n’est qu’en 2010 que le travail a été lancé

Les 10 800 ha de la zone Natura 2000 Posidonies de la côte palavasienne, l’un des trois espaces exclusivement maritimes que protège dans la région la réglementation européenne. "Son périmètre a été arrêté en 2001, rappelle la chargée de mission de cette agence de l’État créée en 2007, qui depuis deux ans a pris à bras-le-corps le dossier “Posidonies”. Mais ce n’est qu’en 2010 que le travail a été lancé, avec la création d’un comité de pilotage" et fin novembre que ce Copil a arrêté ses règles de gestion.

"Un patchwork d’habitats"


Le périmètre retenu est concerné par la directive Habitat, la protection de zones sous-marines peuplées d’espèces animales et végétales remarquables, dont il faut assurer la pérennité et le développement. Par moins 24 m, sur un plateau continental couvert de bancs de sable figurent trois unités rocheuses fragiles et soumises à érosion. Elles composent "un patchwork d’habitats, remarque Marion Corre : des herbiers en touffe que l’on ne trouve que sur cette côte ; des coraligènes, algues calcaires qui créent des structures en 3D que colonisent d’autres ; des rochers aux algues photophiles ; les mattes mortes, qui sont des tapis de végétaux morts et le sable lui-même."

Natura 2000 ne vise pas à mettre sous cloche un milieu ou à le sanctuariser

Il n’y a rien de spectaculaire. Rien de luxuriant, la turbidité de l’eau l’interdit mais des habitats qui, s’ils ne sont "pas impressionnants, doivent être préservés parce qu’ils sont spécifiques à la côte languedocienne", justifie la biologiste, spécialiste de la gestion des espaces naturels. Et de citer les posidonies qui donnent leur patronyme au site et souligner que la beauté n’en est pas absente.

"Cet habitat, on le protégera en tant qu’unité et lieu de vie." Pas pour les poissons et autres prises qui s’y trouvent. Natura 2000 ne vise pas à mettre sous cloche un milieu ou à le sanctuariser. Interdire d’y pêcher.

"Protéger la ressource n’est pas la vocation de Natura 2000"
Marion Corre, biologiste.

"Il y a eu beaucoup de bruits de ponton, observe Marion Corre, des peurs et des interrogations sur ce point. Il a fallu les désamorcer, expliquer que le document d’objectif, le “guide”, ne serait pas une réglementation et des interdictions de plus. Pour qu’il soit appliqué, il fallait de toute façon obtenir que tous y adhérent."

Tous, ce sont les pêcheurs, les plongeurs et plaisanciers, etc., conscients que "défendre ces habitats améliorera la qualité des eaux, assurera la diversité et le développement de la ressource halieutique."

Soixante-dix-sept actions ont été inscrites dans le document d’objectif - le Docob - approuvé le 27 novembre, de la sensibilisation des publics au suivi des fonds, de l’accompagnement scolaire à des cartes marines professionnelles et des collaborations pour nettoyer la zone des engins de pêche accidentés. Avec un budget 2013 fixé à 75 000 €, ce qui n’est pas rien


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Le 14 janvier 2013


Le saumon transgénique AquAdvantage, produit par la firme américaine AquaBounty Technologies, vient de recevoir un nouvel aval de la Food and Drug Administration (FDA), qui juge les risques environnementaux «extrêmement faibles», dans un document rédigé fin mai et rendu public fin décembre.

Particularité de ce Frankenfish, surnom que lui donnent ses détracteurs, l’insertion d’un gène codant pour une hormone de croissance, normalement présent chez le saumon chinook, de l’océan Pacifique. Une modification génétique qui confère à l’AquAdvantage une croissance deux fois plus rapide que son cousin sauvage, le saumon atlantique.

En septembre 2010, la FDA avait déjà jugé que l’AquAdvantage «était aussi sûr que le saumon conventionnel, et qu’il y avait une certitude raisonnable pour que sa consommation ne provoque aucun mal». Une assertion contre laquelle la Consumers Union, association de consommateurs américains, continue à s’ériger, estimant au contraire que la FDA n’a pas levé tous les doutes en termes d’allergénicité.

Après l’éventuel impact sanitaire, c’est le volet environnemental de son évaluation que la FDA vient de publier le 21 décembre, un document désormais soumis aux commentaires publics pour une durée de 60 jours. Conclusion de l’agence: le risque posé par ces saumons transgéniques, tous femelles et en théorie stériles (ils sont triploïdes, porteurs de 3 copies de chaque chromosome au lieu de 2), est «extrêmement faible».

Selon le plan de production dressé par AquaBounty, les œufs de saumon seront produits au Canada, plus précisément sur l’Ile-du-Prince-Edouard. Ils seront acheminés au Panama, où les saumons seront élevés en bassin, jusqu’à maturité. Vivants, ils ne connaîtront donc jamais les Etats-Unis. Or c’est là une faiblesse majeure du rapport: les effets environnementaux au Canada et au Panama n’y sont pas évalués, la FDA n’ayant compétence qu’à les étudier sur le territoire américain.

Reste que les lieux de production, aussi bien des œufs que des saumons adultes, ont reçu la validation de la FDA: selon elle, le risque d’évasion de poissons transgéniques paraît très faible, au vu du système de sécurité mis en place....

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Une manifestation est prévue mercredi à Melle

Avec seulement dix communes qui en sortent (La frange sud du département) mais soixante-seize qui y rentrent la zone vulnérable à la pollution par les nitrates concerne depuis le 1er janvier 2013 presque tout le département de la Charente-Maritime.

Les conséquences peuvent être importantes pour les pratiques notamment pour l'épandage dans les zones d'élevage. C'est pourquoi, la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles appelle à participer à la manifestation régionale mercredi à Melle (79).

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Ostréiculteur à Cancale depuis 1968, Joseph Pichot a été emporté par la maladie, à 72 ans. Figure locale mais aussi régionale et nationale, il a toujours passionnément défendu sa profession et transmis son savoir-faire.

Fédérateur, il a longtemps été élu à la tête des conchyliculteurs de toute la Bretagne nord. Il a aussi été maire de Cancale et est à l’origine de la zone conchylicole du Vauhariot comme du développement des huîtres plates en eau profonde. Il était encore président du syndicat ostréicole et de la fédération conchylicole de la baie du mont Saint-Michel.

Son entreprise Les Viviers d’Armor (marque Parcs Saint Kerber), dont les huîtres sont réputées à l'international, est aujourd’hui dirigée par son fils François-Joseph et son gendre Stéphan Alleaume. Joseph Pichot, passionné jusqu’au bout, était encore sur les parcs à la marée du 15 octobre. Obsèques ce samedi 12 janvier à Cancale.

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Les commerçants de la station ont décidément des idées originales. En partenariat avec les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, ils proposent une dégustation gratuite d'huîtres bien fraîches dans l'espace central de la station. Plus de 5.000 huîtres seront ainsi ouvertes pour le plaisir de tous. Quoi de plus agréable et de plus surprenant que de déguster des huîtres à 2.000 m d'altitude après quelques heures de ski ! Cette initiative, proposée par l'Association de commerçants en partenariat avec la station, avait déjà eu lieu l'hiver dernier et remporté un vif succès. Rendez-vous pour cette seconde édition samedi 19 janvier, à partir de 11 heures.

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Principaux agents de gastro-entérite, les norovirus ont frappé un grand coup fin 2012 dans plusieurs pays développés, notamment au Royaume-Uni, où ils ont entraîné 72% plus de cas que fin 2011.

Selon Eurosurveillance, bulletin épidémiologique européen, la fin 2012 a été une période faste pour les norovirus dans plusieurs pays européens, mais aussi en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande. En France, les gastro-entérites dépassent ainsi largement leur niveau de 2011-12, atteignant celui, déjà très élevé, de l’année 2010-2011, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Mais c’est au Royaume-Uni que ces pathogènes semblent s’être le plus épanouis, selon les chiffres publiés chaque semaine par la Health Protection Agency (HPA). D’après ceux publiés le 2 janvier, 3.877 cas ont été confirmés en laboratoire au second semestre 2012, contre 2.255 un an plus tôt.

S’ils révèlent une forte tendance à la hausse, ces chiffres bruts ne sont que théoriques: pour 1 cas rapporté aux autorités, le HPA estime que 288 ne le sont pas. Ce qui équivaudrait à plus de 1,1 million de Britanniques infectés par un norovirus, sur les 63,2 millions d’habitants que compte le Royaume-Uni.

Selon les auteurs d’un article publié fin décembre dans Eurosurveillance, cette flambée serait liée à l’arrivée d’un nouveau variant, de génotype II.4, baptisée «Sydney 2012» en raison de sa caractérisation en Australie en mars 2012. Selon des données du réseau international NoroNet, la hausse du nombre de cas semble bien associée à ce nouveau venu, aussi bien en Australie, au Japon qu’en France.

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La société Ostréiouest de la famille K’Dual exporte 50 % de sa production d’huîtres spéciales élevées dans des poches suspendues.

Grâce à ses huîtres élevées dans des poches suspendues, Ostréiouest tire son épingle du jeu.
Chez les K’Dual, l’ostréiculture est une tradition familiale qui remonte à une quarantaine d’années. Plus précisément depuis la fin des années 1960 lorsque René K’Dual, pêcheur à Gouville-sur-Mer, sur la côte ouest de la Manche, se lance dans cette activité.
"Mon grand-père a exercé de front ces deux métiers, tout comme mon père, Roger, pour qui la pêche était un moyen de combler des creux d‘activité. Mais à son époque déjà, les huîtres représentaient 80% de son travail."
A 39 ans, Hervé K’Dual, qui exploite 22 hectares de parcs en association avec son frère Stéphane et son cousin Cédric, fait partie de la première génération qui se consacre exclusivement à l’ostréiculture. "Pour moi, c’est une véritable passion : petit, j’accompagnais mon père sur les parcs et je n’imaginais pas exercer un autre métier plus tard." Et comme bon sang ne saurait mentir, à 15 ans, le fils de l’ostréiculteur gouvillais marche sur les traces de son père.

"Plus de chair et un goût plutôt sucré"

Rien d’étonnant alors que l’entreprise familiale, baptisée Ostréiouest, se soit fortement développée dans son fief manchois. Mais comme tous les ostréiculteurs, les K’Dual ont été touchés à partir de 2008 par le grave phénomène de mortalité, qui sévit toujours. "Nous avons perdu 80% de notre cheptel, une proportion ramenée à 60% pour les huîtres de 18 mois". Hasard ? C’est précisément cette année-là qu’Ostréiouest s’intéresse à une technique d’élevage nouvelle. "Nous avons essayé les poches suspendues, un produit fabriqué par une entreprise de Pirou, Yad marine".

Dans ces poches, les huîtres, présentes en plus faible quantité que dans les poches classiques, sont en permanence ballottées, de sorte qu’elles se musclent, brassent beaucoup d’eau et donc se nourrissent mieux. Conséquence : "les coquilles sont belles et très dures ; à l’intérieur, la nacre a bel aspect et surtout ces huîtres ont beaucoup plus de chair et leur goût est plutôt sucré." A la vue de ces résultats, obtenus à l’issue d’un test à petite échelle, les trois associés décident d’emblée d’élever 20% de leurs huîtres, vendues sous l’appellation "KYS marine spéciales", dans les poches suspendues...

Plus de précisions dans vos éditions de la Manche Libre datées du 12 janvier

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“Faits saillants” identifiés par GreenFacts de ce rapport technique de l’Agence européenne de l’Environnement (AEA)

En bref:

Les principaux objectifs de ce rapport sont les suivants :

1. documenter les sources, les voies d’entrées, les émissions et les rejets de certaines substances dangereuses dans les eaux douces et marines de l’Europe ainsi que de proposer un aperçu de l’état actuel et des tendances récentes de la pollution chimique dans ces mêmes eaux ;

2. décrire certains des effets que les substances dangereuses peuvent avoir sur les organismes aquatiques et de définir le potentiel d’exposition humaine à ces substances par l’intermédiaire de l’eau;

3. décrire les éléments-clé de la politique et de la législation européennes relatifs aux substances dangereuses et à leurs émissions dans le compartiment aquatique et de mettre en évidence certaines mesures visant à réduire ces émissions de substances ;

4. présenter des outils et des approches novatrices destinées à évaluer les sources, les niveaux d’exposition et les effets de substances dangereuses substances, y compris les mélanges de produits chimiques.

Remarque: le terme «substances dangereuses» est utilisé dans ce rapport dans un sens large, englobant les  “substances extrêmement préoccupantes” telles que définies par le Règlement européen REACH sur les produits chimiques, les substances dangereuses telles que définies par la Convention marine OSPAR (relative à l’Atlantique Nord et à la Mer du Nord) ou la liste potentiellement vaste de substances pour lesquelles les États membres de l’UE doivent établir leur propre normes pour les euax de surface et les nappes phréatiques.

Le rapport en neuf questions (et réponses !)

 1. Quelles sont les substances dangereuses pour l’environnement aquatique?

Alors que les produits chimiques synthétiques présenten des avantages importants pour la société civile, affirme le rapport, certains d’entre eux sont dangereux et soulèvent des inquiétudes quant à leurs effets sur la santé humaine et l’environnement en fonction de leur mode d’utilisation et du potentiel d’exposition. Certains types de produits chimiques présents naturellement, comme les métaux, peuvent également être dangereux.

2. Comment les substances dangereuses sont-elles rejetées dans l’environnement aquatique?

Ces substances comprennent un large éventail de produits chimiques industriels et ménagers, des métaux, des pesticides et des substances pharmaceutiques dangereuses qui sont émises à la fois directement et indirectement par le biais d’une série de sources diffuses et ponctuelles présentant un large éventail de sources terrestres et marines, y compris l’agriculture et l’aquaculture, l’industrie, l’exploration pétrolière et l’exploitation des mines, les transports, les décharges de déchets, ainsi que nos propres habitations.

Les émissions de substances dangereuses dans l’environnement peuvent survenir à tous les stades de leur cycle de vie, de leur production, à leur transformation, leur utilisation dans les secteurs de fabrication de biens en aval ou lors de leur élimination sous forme de déchets. Les sources comprennent des activités industrielles, bien sûr, mais aussi l’environnement urbain, l’agriculture, les mines, les décharges et des zones contaminées. Par exemple, bien que le traitement des eaux usées urbaines et industrielles a été mis en place progressivement dans toute l’Europe, le processus n’élimine pas toutes les substances dangereuses, avec des produits chimiques ménagers et industriels et des produits pharmaceutiques, par exemple, qui sont détectés dans les effluents traités qui sont rejetés ensuite dans les eaux de surface. En outre, souligne le rapport, des inquiétudes concernant des contaminations chimiques liées à l’exploitation des gaz de schiste sont apparues récemment.

3. Quels sont les effets des substances dangereuses présentes dans l’eau ?

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Question écrite n° 03520 de M. Stéphane Mazars (Aveyron - RDSE)
publiée dans le JO Sénat du 13/12/2012 - page 2878

M. Stéphane Mazars attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur la demande des coopératives d'utilisation du matériel agricole (CUMA) visant à obtenir une augmentation de l'enveloppe destinée aux prêts bonifiés.

Les démarches collectives d'agriculteurs au sein des CUMA apparaissent comme plus pertinentes que jamais, proposant une réponse adaptée aux enjeux aujourd'hui soulevés par l'agriculture.

Les échanges au sein des groupes permettent d'accélérer les changements de pratiques agricoles pour aller vers des modèles plus durables tandis que l'investissement collectif permet de mieux maîtriser les coûts de production à l'heure où les marchés agricoles sont exposés à une très forte volatilité.

Ces démarches sont soutenues par des prêts bonifiés, dont l'enveloppe était de 2 775 000 euros en 2012.

Pourtant les coopératives voient cette enveloppe amputée de 8 % alors même qu'elle permettait de couvrir seulement 40 % de leurs besoins, estimés à 7 millions d'euros.

Il lui demande alors quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour soutenir l'activité et le développement des CUMA, moteur de l'économie solidaire agricole.
 Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée dans le JO Sénat du 10/01/2013 - page 65

Les coopératives d'utilisation en commun de matériel agricole (CUMA) sont un élément déterminant dans le développement et la compétitivité de l'agriculture française, en permettant notamment aux producteurs de mutualiser leurs équipements et de maîtriser leurs investissements et leurs coûts de production. Dans cette optique, une enveloppe budgétaire est affectée chaque année pour les prêts bonifiés aux CUMA. Ces prêts permettent à ces dernières de financer leurs investissements collectifs. Ce soutien à l'investissement collectif est une priorité du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. Malgré un contexte budgétaire particulièrement contraint, le ministre chargé de l'agriculture a ainsi maintenu dans le projet de loi de finances 2013 à quasiment 2,6 millions d'euros le financement en faveur des prêts aux CUMA. Par ailleurs, les directions régionales de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt disposent de marges de manœuvre pour optimiser la gestion de ces crédits en cours d'exercice. De plus, les CUMA sont éligibles aux dispositifs d'aide à la modernisation des exploitations agricoles que sont le plan de modernisation des bâtiments d'élevage, le plan de performance énergétique des exploitations et le plan végétal pour l'environnement, dans la limite des conditions d'éligibilité mises en place pour chaque plan. Ces dispositifs, inscrits au titre de la mesure 121 « modernisation des exploitations agricoles » dans le programme de développement rural hexagonal (PDRH), sont financés par l'État, les collectivités territoriales et d'autres financeurs publics. Ils bénéficient d'un soutien, à hauteur de 50 %, par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER). Enfin, le PDRH prévoit, dans le cadre des dispositifs régionaux complémentaires d'aide à la modernisation (121C), une thématique spécifique qui permet aux collectivités qui le souhaitent de soutenir d'autres investissements collectifs portés par les CUMA. Le cofinancement du FEADER est également possible à hauteur de 50 %.

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Lors de ses voeux pour 2013, Jean-Yves Téphany, adjoint au maire, chargé du port et des écoles, a brossé le bilan de l'année 2012. L'année a vu des créations et des développements d'entreprise.

Il a ainsi cité la société Cap au Large, spécialisée dans l'élevage de moules, mais aussi d'alevins d'huîtres. « Elle continue d'embaucher et d'occuper la criée. Ils seront bien 20, même si tous ne sont pas Camarétois, certains postes nous sont proposés ».

Il a rappelé que la ferme de Corail « vient de recevoir le prix de la dynamique agricole. Elle est 1 re en catégorie Innovation technique. Elle a réussi la reproduction de gros coquillages, les bénitiers, en bassin. »

D'autre part, un jeune entrepreneur vient de s'installer près de la criée. « Sa société fonctionne bien et il pense embaucher une personne supplémentaire. Dans la criée, côté sud ouest, des bassins en été remis en état, les circuits d'eau rétablis, une cloison installée, et une entreprise de vente de poissons et de coquillages est sur le point de développer son activité. »

L'entreprise anciennement Mécamar, « vient de changer de propriétaire. Nous avons travaillé avec l'entreprise ». Au rang des sociétés citées Charpentier Marine Camarétois. « Elle propose des tarifs attractifs pour hisser les bateaux sur le slipway. »

Jean-Yves Téphany va « contacter individuellement les propriétaires de bateaux de pêche du Finistère Nord afin de les faire revenir à Camaret et faire travailler ces entreprises ».

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Le 11 janvier 2013

Un cornichon de mer pour purifier l'eau de pisciculture ?


Source : BE Allemagne

La surexploitation des mers et de ses ressources halieutiques, ajoutée à la demande toujours plus accrue pour le poisson dans l'alimentation, ont conduit à un fort développement de la pisciculture commerciale. Par conséquent, la majorité des poissons que l'on consomme aujourd'hui provient de fermes piscicoles. En dehors des élevages côtiers, il existe quelques infrastructures visant la production terrestre de poissons marins (bar, daurade, maquereau). Le maintien de la qualité de l'eau dans ces bassins sans accès à l'eau de mer naturelle est une tâche complexe.

L'Université Leibniz de Hanovre (Basse-Saxe) mène un projet novateur de purification de l'eau issue des piscicultures avec des plantes tolérantes au sel, comme l'aster maritime ou la salicorne, surnommée "cornichon de mer". Ces plantes utilisent les nutriments excédentaires issus des déjections des animaux permettant ainsi de recycler l'eau de mer artificielle. Les chercheurs de Hanovre testent ces plantes dans des bassins expérimentaux où les plantes poussent en eau, sur des plaques en polystyrène flottantes.

Les résultats seront utilisés pour la réalisation d'un système intégré poisson-plantes dans une unité de production piscicole de Völklingen (Sarre). Une serre de culture de 300 mètres carrés sera construite et connectée aux bassins de pisciculture dans les prochaines années. Les partenaires de ce projet sont la Fondation fédérale pour l'environnement (Deutschen Bundesstiftung Umwelt DBU), l'Université des Sciences Appliquées de la Sarre (Hochschule für Technik und Wirtschaft) et l'entreprise Neomar [1]. L'impact environnemental de ce nouveau système de traitement sera évalué par l'Institut d'écologie appliquée (Oko-Institut e.V) de Fribourg (Bade-Wurtemberg).

La particularité de ce projet est que la plante n'est pas seulement utilisée comme biofiltre, mais sera également récoltée pour l'alimentation humaine. Le choix de la responsable du projet, Jutta Papenbrock de l'Institut de botanique de l'Université Leibniz, s'est porté sur des plantes tolérantes au sel qui pourront aussi être consommées. En effet, dans certaines régions côtières de France, la salicorne se retrouve dans les restaurants et sur les étals de marché.

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Après de lourdes pertes de saumon occasionnées par l’anémie infectieuse du saumon (ISA) en 2010, les salmoniculteurs chiliens subissent une chute des cours liée à la reprise très rapide de leur production. Les prévisions font état de 500 000 tonnes de saumons atlantiques élevés au Chili en 2013, soit 16 % de plus qu'en 2012.

L’industrie chilienne du saumon compte une trentaine de sociétés qui intègrent la production de l’œuf jusqu’à la transformation finale. Surendettés, les producteurs vendent souvent à perte ; faute de reprise ou de financement, la moitié pourrait disparaître dans les prochaines années.

Conscients des enjeux sanitaires dans les fermes, banques et investisseurs boursiers menacent de fermer les robinets si les pratiques d’aquaculture durable ne sont pas appliquées. La consolidation financière en cours va conforter ainsi les efforts de gestion des concessions et de police sanitaire qui s’appliquent depuis la crise de l’ISA.

Suite de la revue de presse, ICI

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Revue de presse : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture....

Année 2012 :
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Année 2011 :
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