A partir du 24 juillet 2012, la revue de presse se poursuit Ici
Oyster World Congress
Bassin d’Arcachon / France 2012
28 novembre au 2 décembre 2012
Le rendez-vous mondial des professionnels de l’huître
Un événement organisé par le Comité régional de la Conchyliculture Arcachon Aquitaine
Durant 3 jours, du 28 au 30 novembre, 4 séances plénières et 12 ateliers pour réfléchir, débattre et faire des propositions sur les 4 thèmes retenus pour cette rencontre interprofessionnelle inédite :
- Etat de la ressource et perspectives d’avenir (Thème 1)
- Produire et protéger des huîtres (Thème 2)
- L’ostréiculture dans son environnement (Thème 3)
- Les huîtres : de l’entreprise au consommateur (Thème 4)
La journée du 1er décembre 2012 sera consacrée à la découverte du caractère convivial de l’huître avec la participation à une manifestation locale : Cabanes en Fête.
Le dimanche 2 décembre, les participants auront la possibilité de découvrir les vins de Bordeaux.
Pour plus d'informations : Congrès Mondial de l'Huître
Educagri : Résultats nationaux des examens 2012
Educagri : Les résultats concernant les diplômes agricoles, notamment les BTSA Aquaculture et Bac Pro Productions aquacoles
Examen 2012 : Pour tout renseignement sur le calendrier de publication des résultats de la session de juin, cliquer Educagri
Le site de publication des résultats en ligne, cliquer ExamAgri
A Saint-Malo, Terre et Mer s'associent autour du Net pour vendre en Direct
Agneaux de pré-salé, moules de bouchots, coquilles Saint-Jacques, viande de bœuf… Le site internet « Saveurs du Pays » et sa version mobile en flashant le QR code sur les tracts et les affiches, font découvrir les produits alimentaires locaux, vendus en direct par les producteurs, mais aussi par les commerçants, les artisans et les restaurateurs de la région.
« Il a été réalisé par le Pays de Saint-Malo, avec l’aide des chambres de commerce et des métiers, la maison du terroir et de la gastronomie, les cinq groupements de communes… », précise le maire, René Couanau. Le travail, effectué par Aurélie Ridel, chargée de mission, et l’agence Atout graph de Lesquin (59) a coûté 27 000 €, financés à 50 % par le programme européen Leader.
Site internet : Saveurs du Pays de Saint-Malo
Pays de Saint-Malo, 02 99 80 96 65.
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Le guide des terrasses ostréicoles du bassin d'Arcachon est arrivé !
Bienvenue sur le Bassin d’Arcachon, à la découverte des terrasses ostréicoles.
Cette année, le guide présente le panorama complet des dégustations sur tout le pourtour du Bassin.
Elles sont toutes originales et reflètent la personnalité d’un ostréiculteur. Modestes, fleuries, tendances ou exotiques, vous tomberez sous leur charme. Souvent attenantes aux chais, elles sont un lieu convivial, [...]
Remarque : L'image concerne le guide 2011 sur les terrasses du Cap Ferret
Un guide pour les huîtres du Bassin d'Arcachon (Sud Ouest)
Le premier manuel des terrasses ostréicoles détaille les 50 lieux de dégustation autour du Bassin.
François de Bercegol présente son guide à Sandrine Laban, à l'Oyster Bar, au marché d'Arcachon.
Comme toutes les bonnes idées, on se demande pourquoi personne ne l'a eu plus tôt. Dès leur installation sur le bassin d'Arcachon, il y a six ans, au Canon puis à Piraillan, François de Bercegol, géographe et cartographe, et son épouse Marie Liquard, écrivain spécialisée dans les voyages d'aventure, ont vite découvert que « l'ostréiculture est, à la fois, le pivot du paysage et de l'attrait touristique ».
« Cette idée des terrasses de dégustation est une excellente entrée en matière, cela invitait à pénétrer dans les villages et à poursuivre dans les exploitations ostréicoles. C'est un excellent moyen de communication » complète François qui a tout de suite imaginé réaliser des cartes de ces villages du Cap Ferret. Puis très rapidement un guide des terrasses ostréicoles de dégustation… qui n'existait pas.
L'an dernier, François et Marie ont réalisé, en quelques semaines et avec les moyens du bord, un premier guide, uniquement sur le Cap Ferret, recensant 32 terrasses. Les 300 exemplaires sont partis en 10 jours.
Guide pratique
Cette année, le nouveau guide, élargi à l'ensemble du Bassin, recense 50 terrasses du Cap Ferret à l'Aiguillon (Arcachon) (1).....
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Témoignage : Les difficultés des ostréiculteurs de Normandie (La Manche Libre)
Ostréiculteur à Asnelles, dans le Calvados, Marc Vivier ne voit pas l’avenir en rose. Récit.
Dans les installations ostréicoles de Marc Vivier, professionnel implanté à Asnelles, non loin de Bayeux dans le Calvados, règne une activité intense. Mais cette ambiance ne reflète pas le sentiment du patron de cette petite entreprise de neuf salariés créée en 1994 à propos des perspectives qui s’ouvrent à elle. Comme ses collègues des autres bassins ostréicoles, les mortalités qui déciment les huîtres creuses chaque année depuis 2008 le laissent profondément dépité, presque sans illusions sur une prochaine sortie de crise.
“Bientôt, je n’aurai plus rien à vendre”
“Je ne suis certainement pas optimiste quant à mon avenir dans ce métier. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas expliquer le phénomène des mortalités ni même quelles précautions prendre face à cette catastrophe. La vérité, c’est que tout le monde patauge”. Des paroles qui s’expliquent avec les pertes subies cette année encore par l’ostréiculteur d’Asnelles : elles représentent la moitié des naissains issus d’un captage naturel et 66 % de ceux provenant d’une écloserie. “Je ne sais pas pourquoi une partie de ces naissains a résisté”. Et n’allez surtout pas parler de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) à Marc Vivier ! “Je me demande vraiment à quoi il sert. J’ai l’impression qu’il ne fait rien pour nous. Dernièrement, j’ai signalé une mortalité : les services de l’État concernés sont venus le jour même, mais le scientifique de l’Ifremer n’est arrivé que le lendemain alors qu’il était trop tard pour procéder à des analyses sur les huîtres mortes !”
Obligé d’économiser sur tout....
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Le mystère de la maladie de l’huître (Manche Libre)
Trois spécialistes de la génétique et de l’immunité de l’huître, de réputation mondiale, le docteur Yan He de l’université de Qingdao en Chine et les deux professeurs américains de l’université du New Jersey, Ximing Dao et Susan Ford étaient en Basse-Normandie les lundi 2 et mardi 3 juillet.
Ils ont été accueillis dans un premier temps à l’université de Caen au sein du laboratoire “biologie des mollusques marins et des écosystèmes associés”, que dirige le professeur Michel Mathieu. Celui-ci dirige les travaux du récent Centre de référence sur l’huître (CRH), organisateur de la visite, chargé d’étudier le phénomène de forte mortalité des huîtres creuses apparu en 2008.
Reproduction et mortalité estivale
A Caen, les trois chercheurs ont découvert les recherches menées dans le cadre d’une chaire universitaire d’excellence, financée par la Région et l’Europe, et dénommée “Adaptabilité de l’huître creuse à son environnement”. Dans la Manche, ils se sont rendus à Blainville- sur-Mer, sur la côte ouest, dans les installations du syndicat mixte SMEL (synergie mer et littoral) qui participe aux recherches sur la mortalité des jeunes huîtres. Ximing Dao consacre ses travaux de recherche à la reproduction de l’huître et aux mortalités estivales liées à la reproduction.
De son côté, Susan Ford travaille notamment sur les questions touchant les interactions entre l’huître et les virus responsables de ses maladies. Tous deux s’intéressent aux expérimentations du CRH. Quant à Yan He, elle mène ses travaux de recherche dans le département des sciences de la vie sous-marine de son université.
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Oléron : les huîtres au quotidien (Sud Ouest)
Il est possible d'embarquer avec des ostréiculteurs afin d'observer leur travail. Patrice et Michel ont fait cette expérience
Il est 9 heures, le bateau de Yannick Dubuy est prêt à prendre le large. Avec son équipe, ils filent direction La Mortagne, le parc où se trouvent les huîtres de Yannick. Mais ce matin, l'équipe est renforcée : Patrice et Michel sont de très bons clients de l'ostréiculteur marennais et ont voulu en savoir un peu plus sur le quotidien de ce métier. Ils ont alors opté pour une virée dans les parcs ostréicoles, pendant toute une matinée. Une forme de pescatourisme proposé dans tous les offices de tourisme de l'île : « On va d'abord commencer par poser des poches sur le parc et en récupérer d'autres qui sont prêtes pour la vente ; enfin, on retournera celles qui sont sur une autre table pour les aérer », explique Yannick.
Promouvoir ses produits
L'ostréiculture, un secteur en difficulté
Chaque année près de 120 000 tonnes d'huîtres, dont 20 000 en Marennes-Oléron, sont produites en France, un secteur qui doit faire face à un virus mystérieux qui s'est développé depuis 2008.
Ce virus sévit au moment de la reproduction, c'est-à-dire au printemps. « À ce moment de l'année, l'eau se réchauffe, ce virus se développe et peut tuer jusqu'à 80 % des jeunes huîtres », explique Yannick Dubuy, ostréiculteur. Dans la mesure où il faut, en moyenne, entre trois et quatre ans pour qu'une huître soit consommable, les conséquences de ce virus commencent à se faire sentir à présent : « Le prix des huîtres a triplé à l'élevage en trois ans et a doublé à la vente », détaille l'ostréiculteur.
L'origine du virus est pour le moment encore inconnue mais beaucoup d'ostréiculteurs se méfient de l'huître triploïde, une huître génétiquement modifiée, aussi appelée « l'huître des quatre saisons » (1), développée par l'Ifremer, institut également missionné pour enquêter sur l'origine de ce virus.
(1) Cette huître est stérile et n'est donc pas laiteuse au moment de la reproduction. Elle se vend alors plus facilement tout au long de l'année.
Sur le chemin, le Marennais raconte avoir repris l'entreprise en 1995, il est la cinquième génération d'ostréiculteurs dans la famille et il se souvient de l'époque de son grand-père : « Il emmenait déjà ses clients à bord pour faire découvrir son métier. En fait, on a toujours fait ça, avant c'était toléré, mais maintenant tout est plus réglementé. » Plus qu'un complément d'activité, cette formule de pescatourisme est pour Yannick le moyen de promouvoir ses produits : « Si on veut que les gens achètent nos huîtres, il faut qu'ils sachent comment on travaille. Alors quand un client me pose des questions au stand, eh bien je lui propose de m'accompagner pour qu'il voie par lui-même. »
Une fois arrivés sur le parc, il leur faut attendre plusieurs dizaines de minutes pour que le niveau de l'eau baisse. Petit à petit, les tables d'huîtres se laissent apercevoir, un paysage qui ne manque pas d'ébahir les deux invités.
Il est alors temps de se jeter à l'eau, au sens propre du terme, pour les éleveurs d'huîtres. Les deux visiteurs du jour observent attentivement chacun des gestes tout en posant les questions qui leur viennent en tête. On parle de la taille des huîtres, des étapes d'élevage, et du prix à l'étalage. Mais au fait quelles huîtres préfèrent nos deux amateurs ? « Je les aime en lait, précise Patrice, quand elles sont en phase de reproduction, calibre 3 ou 4. »
Au final, ce sont 140 sacs de 10 kilos chacun qui sont installés sur les tables du parc dans la matinée. « Le but est de modifier le goût des huîtres afin de les rendre moins salées et plus sucrées, explique Yannick. Celles-ci seront bonnes à manger au moment de Noël. »...
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Site Web Codex Alimentarius
Des normes alimentaires internationales pour des aliments sûrs et savoureux pour tous...
Commission du Codex Alimentarius
Trente-cinquième session, Siège de la FAO
Rome, Italie, 2-7 juillet 2012
Aquaculture biologique (Point 5d de l’ordre du jour)12
81. Le Comité a rappelé qu’à sa dernière session, il était convenu que l’Union européenne reformule le projet de proposition pour son examen à cette session.
82. La délégation de l’UE a présenté le document et déclaré que les observations faites à la dernière session et par la suite avaient été introduites dans le document.
83. De nombreuses délégations, tout en accueillant favorablement le travail sur l’aquaculture biologique, étaient d’avis que l’avant-projet devait être élaboré davantage. Plusieurs délégations et un observateur ont proposé un nouvel examen des points de désaccord, comme l’autorisation de systèmes de recirculation fermée, l’origine du stock, les périodes de conversion et l’utilisation de parasiticides
84. Une délégation a fait remarquer, d’une part, que le travail devait être mené en conformité avec les textes sur l’aquaculture déjà établis par le Codex et de l’OIE, tels que le Code d’usages pour les poissons et les produits de la pêche (CAC/RCP 52-2003) et le Code sanitaire pour les animaux aquatiques (2011) afin d’éviter tout double emploi et, d’autre part, que l’égalité de la production aquacole et de la production agricole devait être reconnue tout au long des Directives par l’emploi des deux termes. Le Comité a rappelé sa décision de demander au Comité sur les poissons et les produits de la pêche et au Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO leur avis pour l’élaboration de ce texte.
85. Le Comité est convenu de constituer un groupe de travail électronique ayant pour langue de travail l’anglais seulement, puis un groupe de travail physique travaillant en anglais, en français et en espagnol immédiatement avant la prochaine session du Comité, tous deux présidés par l’Union européenne en vue de la révision des Directives concernant la production, la transformation, l’étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l’agriculture biologique (GL 32-1999) pour inclure les animaux d’aquaculture et les algues marines.
État d’avancement des Directives concernant la production, la transformation, l’étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l’agriculture biologique: Aquaculture biologique
86. Le Comité est convenu de renvoyer l’avant-projet à l’étape 2 en vue de sa reformulation par le groupe de travail électronique susmentionné et distribution pour observations à l’étape 3, pour examen de la part du groupe de travail physique et examen à l’étape 4 au cours de la prochaine session.
Processus structuré et modèle (Point 5e de l’ordre du jour)13
87. Le Comité a rappelé qu’à sa dernière session, il était convenu de constituer un groupe de travail électronique présidé par les États-Unis afin d’examiner l’approche de travail structurée répartie sur un cycle de deux ans en vue de la révision des Directives concernant la production, la transformation et l’étiquetage des aliments issus de l’agriculture biologique.
88. Eu égard à une proposition visant à mettre en oeuvre un processus d’« examen périodique » analogue à celui mis en place pour les LMR de pesticides, on a fait remarquer que les listes dressées dans les Directives différaient fondamentalement des listes établissant les limites de résidus de pesticides. La liste au Tableau 2 de l’Annexe 2 était établie à titre indicatif et les produits employés dans la production alimentaire donnaient toutes les garanties de sécurité sanitaire. L’évaluation faite par le Comité ne visait qu’à établir leur compatibilité avec les systèmes de production biologique.
89. Le Comité a fait remarquer également que, au cours des dernières années, il avait retiré des Directives le texte portant sur des examens périodiques, reconnaissant que les textes du Codex faisaient l’objet d’un examen continu et que les membres avaient la faculté de formuler en tout temps des propositions conformes aux procédures.
90. Le Comité a examiné le texte de l’amendement proposé en CRD 25. Il a accepté de reformuler comme suit le libellé du premier paragraphe afin de faire une distinction entre les critères d’évaluation et les critères régissant l’établissement des priorités : « Les propositions de substances à étudier peuvent faire état de l’impact et des bienfaits d’ordre environnemental, socio-économique et/ou commercial afin d’aider à l’établissement des priorités de leur examen. »
91. Au sujet de la deuxième phrase, le Comité est convenu de remplacer le terme « que son » par «si son »”.
92. Le Comité a résolu de joindre le présent document au rapport en tant qu’Annexe VIII.
12 CX/FL 12/40/10; CX/FL 12/40/10-Add.1 (Australie, Brésil, Iran, Kenya, Maurice, Mexique, Nouvelle-Zélande, Norvège); CX/FL 12/40/10-Add.2 (Nigéria); CRD 3 (Argentine); CRD 7 (Ghana); CRD 9 (Philippines); CRD 11 (États-Unis); CRD 12 (Canada); CRD 14 (Malaisie); CRD 15 (Équateur); CRD 16 (Inde); CRD 19 (Mali); CRD 21 (Thaïlande)
Site Web Codex Alimentarius
Point 1 de l’ordre du jour CX/CAC 12/35/1
=================Mi-juillet, c'est la pleine saison des fêtes maritimes. La période des moules-frites, qui font souvent le menu des festivités locales. Tuile pour la rade de Brest, les services d'Ifremer ont relevé, sur un secteur qui va de la Pointe du Diable à l'ancien fort Robert, la présence de toxines paralysantes (PSP).
De fait, depuis le 12 juillet, par arrêté préfectoral, la récolte et la consommation de coquillages (huîtres, moules, palourdes) ont été interdites sur la zone. Hier jeudi, la direction départementale de la protection des populations a fait savoir que le dispositif allait être en partie levé. Mais seulement pour les huîtres.
Huîtres en partie autorisées
Désormais, suite aux dernières analyses concordantes, seule la partie Est de la rade (à l'est de la ligne joignant la pointe du diable à la pointe de Pen ar vir) est fermée à la pêche de tous les coquillages. En revanche, le ramassage et la commercialisation des huîtres sont autorisés au niveau de la partie Nord (limite ouest : la ligne joignant la pointe du diable à l'ancien fort Robert, limite sud : la ligne joignant la pointe du diable à la pointe de l'Armorique).
De même, l'activité ostréicole peut reprendre à l'ouest de la rade....
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100 000 € de manque à gagner...
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L'heure de la récolte du sel de Guérande a sonné ! (Ouest France)
Le mauvais temps avait retardé, cette année, la prise de sel. L'arrivée du soleil de ces derniers jours redonne le sourire aux paludiers. La récolte 2012 est lancée !
« C'est le bonheur. Prendre mes outils pour ramasser la fleur de sel, c'est un soulagement. On travaille pour ça ! », confie Paul Authier, paludier de 28 ans.
Il commence à récolter son sel après un mois de juillet peu favorable. « On est complètement tributaire de la météo. L'année dernière, on a commencé tôt, au mois de mai. Mais on a aussi fini très tôt. Cela, c'est terminé début juillet. La récole a été moyenne. Cette année, on commence tard mais ça ne veut pas dire que ce sera mauvais. »
Un avis partagé par Marie-Thérèse Haumont, présidente de la coopérative des Salines de Guérande. « Il n'y a jamais une saison qui se ressemble. La moyenne c'est 1 tonne 3 à l'oeillet par an. En dessous, ce n'est pas très bon. Il faut attendre la fin de la saison pour un bilan. »
L'année dernière, la coopérative a récolté 10 000 tonnes de sel. « On a toujours trois ans de stock d'avance. On ne vend pas plus que ce qu'on peut produire en moyenne », explique Marie-Thérèse Haumont.
« Une opération délicate »
Paul Authier a commencé à s'installer en 2008. « Je suis tombé dans les marais après avoir été saisonnier en 2003, lors de la canicule....
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Guide des espèces à l'usage des professionnels
L'Alliance Produits de la mer, programme international de SeaWeb, travaille avec l'ensemble des acteurs des filières pêche et aquaculture (pêcheurs, aquaculteurs, grossistes, distributeurs, chefs, restaurateurs, poissonniers) pour rendre le marché des produits de la mer durable sur les plans environnemental, économique et social.
Pêche Durable : le nouveau guide des espèces est disponible
Source : L'Hôtellerie / Restauration
Nous l'avons déjà évoqué de nombreuses fois, la ressource halieutique est en danger, les trois-quarts des espèces marines de la planète sont surexploitées ou exploitées à un niveau maximum. Et l'aquaculture qui se développe et représente aujourd'hui près de la moitié de l'offre mondiale de poissons ne représente pas la solution idéale.
Dans ce contexte, il est essentiel d'être bien informé sur l'état de la ressource pour passer ses commandes de poisson.
C'est le propos de SeaWeb/Alliance Produits de la mer avec le "Guide des espèces à l'usage des professionnels". La première édition de ce guide est parue en avril 2008. Ce guide a rencontré un tel succès auprès de l'ensemble des professionnels de la filière, que SeaWeb/Alliance Produits de la mer l'a mis à jour régulièrement sur la base des données scientifiques les plus récentes. La troisième édition est désormais disponible.
Les principales espèces sous l'angle de la durabilité
Cette 3e édition présente les principales espèces consommées en France, en Belgique et en Suisse, sous l'angle de la durabilité. L'ouvrage détaille l'état des différents stocks d'une même espèce, ainsi que les impacts des techniques de production. Il permet à un restaurateur de dialoguer avec ses grossistes, mareyeurs, ou poissonniers… avec tous ceux qui l'approvisionnent en produits de pêche et d'aquaculture pour contribuer à la préservation des ressources et assurer la pérennité de la filière.
Le guide liste, à côté de plus de 60 fiches espèces, les principales questions à poser à son fournisseur pour s'assurer de la durabilité de l'espèce achetée : Quelles espèces choisir ? Faut-il suspendre les achats d'espèces en danger ? Faut-il les reporter vers d'autres espèces durables ? Quelles pratiques de production favoriser ? Le guide contient également des entretiens avec plusieurs professionnels de la filière engagés dans la préservation de la ressource.
Le Guide des espèces est à la disposition des professionnels, pour vous le procurer il suffit d'adresser votre demande à guidealliance@seafoodchoices.org
ou par courrier à : SeaWeb – 51, rue Le Peletier – 75009 Paris
Il vous sera expédié en échange d'une participation aux frais d'impression et d'envoi.
Le Guide des espèces à l'usage des professionnels est également disponible en version numérique : Seaweb / Alliance Produits de la Mer
Noirmoutier : Les travaux se poursuivent dans la zone aquacole du Marais Neuf (Ouest France)
Après les aménagements du site d'exploitation de France Turbot, le syndicat mixte d'aménagement des marais poursuit les travaux dans la zone aquacole du Marais Neuf, sur les terrains de la Ferme marine.
Thibaud Lelièvre, responsable du chantier pour Touzeau-Merceron, explique : « Nous remettons en fonctionnement un bassin inexploité depuis 8 ans. La couche d'argile s'affaissait et le bassin se vidait dans la nappe d'eau salée. La première étape a été consacrée à l'éradication du baccharis et des racines de ces végétaux. Ensuite, une couche de 30 cm d'argile sera ajoutée pour niveler le sol. »
Lors de la visite de chantier, Jacques Oudin, président du syndicat a précisé : « L'ensemble des aménagements de cette zone a été réalisé il y a plus de 20 ans et, depuis, les bassins se sont dégradés. De plus, les besoins de l'aquaculture ont augmenté et les techniques, évolué. »
Au final, les douze bassins seront alimentés par un bassin unique et par un système de serpentins. Le coût total HT s'élève à 391 000 € (30 % financés par l'Union européenne, 15 % de État, 15 % de la Région, 40 % du syndicat). Jacques Oudin soulignait : « Le problème reste que les aides accordées aux zones ostréicoles sont de 80 % contre 60 % pour l'aquaculture. C'est inconcevable, car la France importe 80 % de sa consommation de poisson. Il y a obligation de développer l'aquaculture qui stagne depuis 15 ans. »
Et de souligner que le canton de Noirmoutier est pionnier en la matière, grâce au schéma de développement des cultures marines initié par le syndicat qui délimite un zonage précis des terrains adaptés à cette activité, développée depuis 35 ans sur l'île.
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Aquitaine : Deux nouveaux projets financés par les fonds européens (Sud Ouest)
Le comité de programmation pour l'attribution de subventions vient de se réunir.
Le groupe FEP (Fonds européen pour la pêche) Axe 4 bassin d'Arcachon - Val de l'Eyre vient de tenir son 8e comité de programmation.
Suite à la modification du Comité local des pêches en Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins, David Lamourous (vice-président du CDPMEM 33), Bruno Orsini et Jean-Marie Briau y siègent pour le CDPMEM.
Depuis 2010, le programme a permis de développer 28 projets du territoire en lien avec le milieu maritime, d'un montant global de plus de 612 k€.
Lors de ce comité, deux nouveaux projets ont reçu le soutien du Fonds européen.
Valorisation de la chaux
Une étude sur la valorisation de la chaux de détroquage au travers de la filière agricole (porteur de projet : le Comité régional conchylicole ; coût du projet : 5 675 euros HT). L'utilisation des tuiles chaulées pour le captage est à la fois un symbole du territoire et une pratique économiquement rentable. Afin de savoir s'il existe un intérêt agronomique et économique pour les agriculteurs à utiliser la chaux issue du détroquage des tuiles, le CRCAA a fait appel à Bordeaux Sciences Agro.
L'étude menée par les étudiants ingénieurs aura pour but la caractérisation physico-chimique de la chaux, l'analyse de son statut réglementaire, ainsi que l'évaluation de son potentiel agronomique, lors d'un test en milieu contrôlé et en plein champ.
Un film sur l'ostréiculture
La réalisation d'un film de présentation de la filière ostréicole sur le bassin d'Arcachon (CRC AA, 15 400 euros HT). La communication vers le grand public figure parmi les missions du Comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine.
Deux films sont prévus....
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Bassin d'Arcachon : l'ostréiculteur popularise son ouvre-huîtres sur M6 (Sud Ouest)
Déjà primé au concours Lépine, Patrick Lafon profite de son passage sur M6 dans l'émission « L'Inventeur 2012 » pour populariser son ouvre-huîtres
Patrick Lafon a réalisé seul les 221 recherches d'antériorité pour déposer son brevet.
A 50 ans, il n'est pas un ostréiculteur comme les autres. Car en plus de vendre ses huîtres, Patrick Lafon a une seconde activité : il est inventeur.
Un jour de mars 2010, il s'est réveillé à 3 heures du matin avec une idée lumineuse en tête : « Ma femme a cru que je devenais barjot. » Patrick venait de trouver un moyen d'ouvrir facilement les huîtres : « Je me sers de l'huître elle-même pour son ouverture. »
Primé au concours Lépine
L'idée est simple : « Il suffit d'introduire la tige métallique de mon invention dans la charnière de l'huître, de forcer légèrement pour enfoncer la cheville, puis de l'ouvrir en faisant un effet de levier. »
Facile d'utilisation - il dit pouvoir ouvrir deux huîtres en même temps - son invention convainc immédiatement son banquier, qui accepte de lui prêter la somme nécessaire pour développer son idée.
Il participe au concours Lépine à Paris en 2010 et 2011, et remporte deux médailles de bronze. « En 2010, j'aurais pu ne rien remporter, parce que quand j'ai vu tous ces ingénieurs le premier jour, j'ai failli repartir », s'amuse-t-il.
Affronter les caméras....
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Plus d'informations sur le site : www.lacledeshuitres.com
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Gaspésie-Les Îles : des producteurs de moules à bout de souffle (Radio Canada)
Des producteurs de moules de Carleton-sur-Mer lancent la serviette et abandonnent la production.
Depuis deux ans, les macreuses à front blanc, des canards marins, s'attaquent à leur récolte. Les effaroucheurs sonores développés par le Centre d'innovation de l'aquaculture et des pêches du Québec (MERINOV) n'ont pas porté fruit et l'aide promise par le gouvernement du Québec ne s'est pas concrétisée.
Le producteur Réjean Allard a perdu la bataille contre les macreuses à front blanc. Les récoltes de moules de cette année et de l'an prochain ont été anéanties. « On a essayé toute sorte de choses, puis ça pas marché », indique Réjean Allard.
Les mytiliculteurs devaient recevoir jusqu'à 50 000 $ du gouvernement du Québec pour refinancer leurs activités. Afin de bénéficier de cette aide, ils doivent toutefois prouver leur rentabilité cette année et l'an prochain, une condition impossible à remplir pour les producteurs.
« On a investi beaucoup, beaucoup de temps, beaucoup d'argent. Je n'ai plus une cenne à mettre dans ça. Ça va même me coûter pas mal cher pour m'en sortir, puis il n'y a pas d'aide du gouvernement, à moins de leur prouver qu'on va être rentable à court terme. Je trouve que c'est une drôle de façon de faire du développement », indique Réjean Allard.
Un autre producteur, Éric Bujold, croit que d'autres solutions existent. « Moi je crois encore qu'il y a un potentiel dans l'élevage de la moule ici. Des canards, il n'y en a pas juste à Carleton. Les autres entreprises vivent avec des canards ailleurs dans le monde, puis il y a un contrôle là-dessus. Sans ça, l'Île-du-Prince Édouard serait fermée depuis je ne sais pas combien d'années », croit Éric Bujold.
La tâche semble cependant impossible sans l'aide financière de Québec. « Si ça reste comme le portrait est là, que le gouvernement nous laisse carrément tomber comme ça, bien l'année prochaine on va être sur le bien-être social », affirme Éric Bujold.
Réjean Allard espère ne pas avoir travaillé en vain: « Il peut y avoir d'autre chose que de la moule qui peut s'élever sur nos structures. Ça peut être de la pétoncle, ça peut être d'autres choses. J'espère que les structures vont servir à quelqu'un d'autre éventuellement pour repartir la mariculture. »
Une vingtaine de personnes vivent de la mariculture à Carleton-sur-Mer.
Comité des pêches 2012 : Le Burkina veut un fonds pour développer son aquaculture
Le Burkina Faso demande la création de fonds pour développer l’aquaculture dans les pays sans littoral. C’est à l’occasion de la trentième session du Comité des pêches de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), tenue du 9 au 13 juillet 2012 à Rome.
Le Comité des pêches (COFI), un organe consultatif du Conseil de la (FAO) a tenu sa trentième session du 09 au 13 juillet 2012 à Rome en Italie. Environ 120 pays, 64 organisations intergouvernementales et organisations non gouvernementales ont pris part à ce forum intergouvernemental mondial pour examiner les grands problèmes des pêches et de l’aquaculture dans le monde. Actualité oblige, les travaux du COFI 2012 s’inscrivent dans la suite logique du sommet mondial sur le développement durable, Rio+20, tenu au Brésil en juin passé. D’où l’appel du directeur général de la FAO, le Brésilien, José Graziano Da Silva, au respect des engagements pris à Rio et la mise en œuvre des idées émises pour une meilleure sécurisation des produits de la mer, jouant un rôle essentiels dans la sécurisation de l’alimentation des populations. « On ne peut pas avoir un développement durable quand des hommes et des femmes vivent dans une pauvreté extrême », a-t-il indiqué.
Des records pour la pêche
Les débats sur la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture ont mis en exergue l’importance de ce secteur pour l’humanité toute entière. Les pêches et l’aquaculture sont une source essentielle d’aliments et de protéines pour des milliards de personnes dans le monde. Plus d’une personne sur dix dans le monde tirent leurs moyens d’existence de ce secteur. En 2011, le poisson et les produits de la pêche figuraient parmi les produits alimentaires les plus commercialisés à travers le monde. Après avoir chuté en 2009, les échanges mondiaux de poisson ont connu une hausse en 2010 et en 2011.....
Le Burkina au rendez-vous
Le Burkina Faso, pays sans littoral, plus consommateur que producteur de poisson, a tout de même tenu le pari de la participation au COFI. Le pays était représenté par Laurent Diandioua Coulidiati, Conseiller près l’ambassade du Burkina Faso en Italie, représentant permanent adjoint auprès de la FAO. A côté d’autres délégations comme celles des Etats Unies d’Amérique ou de la république Chine composées d’une dizaine d’experts ou diplomates au moins. Aucun professionnel de la pêche du Burkina n’y était présent. « Bien que nous n’ayons pas de mer, nous consommons beaucoup de produits qui viennent de la mer. Aujourd’hui on parle de pêche responsable, il y a aussi les aspects sanitaires et autres par rapport à ce que nous consommons en termes de poissons et autres fruits de mer. Par rapport à cela nous trouvons que nous avons notre place quand même dans les discussions, bien que 75% des discussions concernent la grande pêche, maritime notamment », précise Laurent Diandioua Coulidiati.
La demande de poisson au Burkina se situe entre 25000 et 30000 tonnes par an, alors que la production nationale atteint à peine 10000 tonnes. « Pour combler ce gap, la solution préconisée c’est surtout l’aquaculture qui consiste à élever certains produits provenant de l’eau, depuis le poisson que tout le monde connait en passant par les grenouilles et aussi les crabes d’eau douce », fait comprendre le présentant du Burkina au COFI. Selon le rapport sur la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture en 2012, l’aquaculture est l’un des secteurs de production d’aliments qui croissent le plus. Le Burkina Faso a préconisé la mise en place de fonds pour permettre aux pays sans littoral de développer l’aquaculture et aussi de mieux organiser les acteurs de la pêche artisanale. Le Burkina a également souhaité un transfert de technologies en matière d’aquaculture.
« Les autorités burkinabé s’appuient souvent sur l’exemple du Brésil où l’aquaculture se déroule exactement comme on élève les poulets chez nous dans les villages. Nous avons demandé qu’il y ait un transfert de technologie vers le Burkina pour permettre à nos populations locales de maîtriser la technique », explique Laurent Diandioua Coulidiati. Le Burkina Faso est reconnu pour ses nombreux barrages. Une aubaine pour le pays qui pourrait envisager l’association de l’agriculture irriguée à la pisciculture. Sur ce plan, le représentant du Burkina au COFI se veut rassurant. « Depuis un certain temps, on tient compte de la production de poisson dans la conception des différents barrages », déclare-t-il....
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Pourquoi manger du poisson augmente-t-il la mémoire ? (BE Canada)
Nous avons tous entendu dire que manger du poisson est bon pour le cerveau et la mémoire. Mais quel est le rôle du DHA (acide gras faisant partie de la famille des Oméga-3), que l'on trouve justement dans le poisson, sur l'amélioration de la mémoire ?
Yves Sauvé, chercheur en médecine de l'Université d'Alberta à Edmonton, et son équipe ont découvert une explication possible de l'action du DHA sur la mémoire. Leurs recherches ont été publiées dans le journal Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism.
Ces chercheurs ont découvert que les cobayes nourris avec un régime riche en DHA présentaient des niveaux de DHA de 30 pour cent plus importants des dans la zone du cerveau dédiée à la mémoire, l'hippocampe, que ceux régulièrement nourris par une alimentation plus classique. "Nous voulions déterminer comment l'absorption de poisson améliore la mémoire", dit Sauvé. "Ce que nous avons découvert, c'est que les cellules de la mémoire dans l'hippocampe pourraient communiquer entre elles de manière plus efficace, et mieux relayer des messages quand les niveaux de DHA deviennent plus importants dans cette région du cerveau. Cela pourrait expliquer pourquoi la mémoire s'améliore avec un régime riche en DHA".
Complémenter notre alimentation avec du DHA, en augmentant sa consommation de poisson ou en prenant des suppléments alimentaires, pourrait prévenir également la baisse des niveaux de DHA dans le cerveau avec l'âge, conclut Sauvé.
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Qui contrôlera l'économie verte ?
Alors que les gouvernements s’apprêtent à consacrer l’Économie verte lors du Sommet Rio+20, ETC Group présente une réévaluation du pouvoir des entreprises et émet un avertissement selon lequel la course pour le contrôle de la biomasse perpétuera plutôt une économie motivée par la cupidité.
Pour télécharger le document, cliquer ETC Group
Problématique
Au cours de la période précédant le Sommet de la Terre (Rio+20) qui se tiendra en juin 2012, la perspective d’une grande transformation technologique débouchant sur une économie verte a été largement diffusée à titre de clé de la survie de notre planète. L’idée maîtresse consiste à substituer l’exploitation de la biomasse (cultures alimentaires et textiles, herbacées, résidus forestiers, huiles végétales, algues, etc.) à l’extraction du pétrole. Les tenants de cette notion entrevoient un avenir sans pétrole où la production industrielle (de plastiques, de produits chimiques, de carburants, de médicaments, d’énergie, etc.) ne dépendra plus des carburants fossiles, mais plutôt de matières premières végétales transformées à l’aide de plateformes de bioingénierie de haute technologie. Plusieurs des principales entreprises et des gouvernements les plus puissants du monde vantent les mérites de l’utilisation de nouvelles technologies – dont la génomique, la nanotechnologie et la biologie synthétique – pour transformer la biomasse en produits à forte valeur ajoutée.
Impact
Les plus importantes réserves de biomasse terrestre et aquatique sont disséminées à travers les pays du Sud, et sont surtout préservées par les paysans, les éleveurs de bétail, les pêcheurs et les habitants de la forêt, dont les modes de subsistance dépendent de ces réserves. ETC Group émet un avertissement selon lequel l'économie basée sur la biomasse occasionnera un accroissement de la convergence du pouvoir des entreprises et déclenchera la plus importante mainmise sur les ressources naturelles jamais observée depuis 500 ans. Les Maîtres du vivant issus du monde entrepreneurial sont sur le point de transformer la nature en biens de consommation selon une ampleur jamais égalée, de détruire la biodiversité et de délocaliser les populations marginalisées...
=================Aqualande joue la carte environnement et santé (Les Marchés)
La société de pisciculture et de transformation Aqualande a conforté en 2011 sa place de numéro un de la truite en France. L’année dernière, les adhérents de la coopérative, qui regroupe 27 piscicultures,...
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Ormeaux. Les ressources de l'Agrocampus (Le Télégramme)
À l'Agrocampus de Beg-Meil, à Fouesnant, l'élevage d'ormeaux fait l'objet de toutes les attentions. Différentes techniques de production ont été expérimentées au sein de l'écloserie, en lien avec les professionnels.
«Actuellement, je travaille sur les techniques d'anesthésie des ormeaux. Ils sont élevés dans des bacs en plastique en mer. Les ormeaux sont hémophiles et quand on veut les enlever pour la vente ou le tri, on est obligé de les endormir. Là, c'est le clou de girofle qui est en essai», explique Morgane Nédélec, responsable de l'écloserie à l'Agrocampus de Beg-Meil en Fouesnant, qui surveille attentivement le comportement de ces bébés ormeaux âgés d'un an, dont la taille avoisine un centimètre. Doit être aussi prise en compte la question du coût et de son utilisation en production où «ce ne sont pas des seaux de 4 litres mais des bassins de 4.000litres».
Un projet labellisé «pôle mer»
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Un lieu de ressources ouvert...
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Retour sur l’île déserte, bretonne et bio de Quéménès (Politis)
Depuis cinq ans, David et Soizic Cuizenier ont recolonisé l’île de Quéménès à la pointe du Finistère, au cœur d’une mer d’Iroise souvent agitée, et peuplée de phoques et de dauphins.
Les animaux marins les accompagnent fréquemment dans leurs trajets en bateau vers l’île de Molène ou le continent (une demi-heure).
Un pari qui paraissait impossible sur cette terre de 35 hectares battue par les vents où seuls deux vieux sureaux, abrités derrière une cabane en pierre, ont résisté au temps. D’autant que, depuis leur arrivée, sont nés Chloé et Jules, qui ont maintenant 3 ans et 3 mois. Mais le couple de trentenaires a résisté à tout.
Côtes d'Armor. Elle a inventé des algues au... chocolat ! (Ouest France)
Au Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva) à Pleubian (Côtes d'Armor), Hélène Marfaing s'attelle à développer un « légume de la mer » méconnu.
Hélène Marfaing, responsable du pôle alimentaire et nutrition depuis 11 ans au Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva) à Pleubian.
Quel est votre rôle au sein du Ceva ?
Je suis avant tout une force de proposition, même si ça ne marche pas forcément. Car la plupart du temps, pour que les industriels s'intéressent à une idée, il faut qu'elle vienne d'eux ! Il y a trois ou quatre ans, j'avais, par exemple, développé une algue au chocolat, un peu comme une orangette. Mais ça n'a pas décollé car je n'ai pas trouvé preneur. Je n'avais peut-être pas frappé aux bonnes portes... Je suis aussi chargée de la veille sur ce qui se passe à l'étranger, pour goûter de nouveaux produits et tester de nouvelles choses. Le marché asiatique, notamment, cuisine beaucoup à base d'algues. La Chine est le premier producteur mondial, et le Japon, le premier consommateur.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
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Justement, comment cultivez-vous ces algues ?
Nous sommes en lien avec différents sites dans le Finistère, à Roscoff, Saint-Malo ou, plus près de chez nous, avec l'entreprise Aléor à Lézardrieux. Ces « algoculteurs » cultivent, sèchent et transforment les algues. Nous avons aussi développé des partenariats avec des ostréiculteurs et, plus récemment, avec des conchyliculteurs, qui cultivent des algues pour nous, en plus de leur activité principale. Le principe est simple : ce sont de petites boutures que l'on accroche à des bouts, et qui grandissent en mer.
Quelle est l'image de l'algue aujourd'hui auprès des Français ?
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La production agricole devra augmenter de 60 % sur les quarante prochaines années pour répondre à la demande croissante de produits alimentaires. Il sera essentiel d’accroître la productivité pour contenir les prix alimentaires, compte tenu de l’aggravation des contraintes de ressources, et pour réduire l’insécurité alimentaire mondiale.
Les prix agricoles se maintiennent à un palier plus élevé
Si, d’après les projections, les prix mondiaux de nombreux végétaux vont rester élevés, ils vont cependant baisser à court terme par rapport aux niveaux atteints en 2011, la production mondiale continuant de réagir aux prix élevés des dernières années, les stocks se reconstituant et la demande augmentant moins vite, dans un premier temps, sous l’effet de conditions macroéconomiques moins favorables. Suite…
Poissons et fruits de mer
Le secteur du poisson devrait entrer dans une décennie marquée par des prix, mais aussi des coûts de production, plus élevés.
Situation du marché
Après la reprise de 2010, le secteur de la pêche et de l’aquaculture a continué de se développer en 2011 et début 2012, comme en témoigne l’augmentation de la production, de la demande, des échanges et des prix du poisson et des fruits de mer. Selon les données préliminaires, la production totale a atteint 154 Mt en 2011, la pêche de capture progressant de 2 % et l’aquaculture de 6 % par rapport à 2010. Les exportations totales de poisson frais et transformé (farine et huile de poisson comprises) ont battu un nouveau record en 2011, puisqu’elles ont représenté plus de 126 milliards USD, soit 16 % de plus qu’en 2010.
Compte tenu de la hausse de la demande, la consommation apparente de poisson par habitant dans le monde a atteint pour la première fois 18.8 kg (équivalent poids vif). Le poisson a constitué environ 16 % de la consommation mondiale de protéines animales et 6 % de la consommation totale de protéines.
En 2011, les prix du poisson ont tout d’abord enregistré une forte hausse pour ensuite s’infléchir légèrement en fin d’année et au début de l’année 2012, restant toutefois toujours plus élevés que ceux des années précédentes. L’indice FAO des prix du poisson indique qu’en moyenne les prix courants du poisson ont atteint des niveaux sans précédent, en passant par un record absolu en août 2011 (14 % de plus qu’en août 2010), après quoi les niveaux agrégés d’indice ont lentement régressé.
Durant les dernières décennies, les marchés mondiaux du poisson frais et transformé ont considérablement évolué. Depuis un certain temps en effet, les opérateurs de la filière (pêcheurs, aquaculteurs, négociants, transformateurs et détaillants) cherchent à exploiter de nouveaux créneaux, à réduire leurs coûts de production et à opérer des investissements rentables dans un cadre d’activité de plus en plus internationalisé. Les nouveaux produits et méthodes de production, la fragmentation et l’externalisation des activités de production, de même que la modification des chaînes de valeur témoignent de l’évolution et de l’adaptation permanentes des marchés mondiaux du poisson. Les pêcheries ont pour particularité de faire partie du patrimoine commun et leur gestion nécessite une coopération régionale et internationale pour assurer que les stocks de poissons sont exploités de façon durable et responsable.
Selon les projections, la production halieutique et aquacole mondiale devrait atteindre environ 172 Mt en 2021, ce qui marque une hausse de 15 % par rapport au niveau moyen de 2009-11. Cette hausse est à mettre au compte principalement de l’aquaculture, qui augmentera de 33 % pendant la période couverte par les Perspectives, la pêche de capture progressant quant à elle de 3 %. Cependant, la croissance de l’aquaculture devrait marquer le pas, le taux de croissance annuel moyen, qui était de 5.8 % durant la dernière décennie tombant à 2.4 % pendant la période considérée.
La production de poisson est l’une des sources de protéines animales qui se développe le plus vite. La production halieutique et aquacole mondiale devrait augmenter de 15 % pendant la période de projection. Cependant, avec une croissance de 33 % de sa production, l’aquaculture surclassera la pêche proprement dite et deviendra la principale source de poisson destiné à la consommation humaine en 2018.
Le secteur du poisson devrait entrer dans une décennie marquée par des prix, mais aussi des coûts de production, plus élevés. Sous l’effet de l’augmentation des prix des farines de poisson, de l’huile de poisson et des autres produits d’alimentation animale, le prix moyen des espèces d’élevage devrait connaître une hausse un peu plus élevée que celui des espèces sauvages pendant la période couverte par les Perspectives.
La mondialisation de la filière se poursuivra, une grande partie de la production totale de poisson (34%) étant destinée à l’exportation.
La consommation apparente de poisson par habitant devrait atteindre 19.6 kg en 2021, soit 16% de plus que le niveau moyen pour 2009-11. En raison de la hausse des prix du poisson, la croissance de la consommation de poisson devrait diminuer de 0.3 % par an durant la période de projection contre 1.7 % par an au cours de la précédente décennie.
Les économies émergentes s’arrogeront une part croissante du commerce mondial de produits agricoles, lui même en augmentation. Figureront au premier plan des pays comme le Brésil, l’Indonésie, la Thaïlande, la Fédération de Russie et l’Ukraine, qui investissent beaucoup dans l’agriculture pour stimuler leur capacité de production. En 2021, les pays en développement assureront la majeure partie des exportations de riz, de graines oléagineuses, d’huile végétale et d’huile de palme, de tourteaux protéiques, de sucre, de viande bovine, de volaille, et de poisson frais et transformé. Source : Ocde
Pour aller plus loin....
Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2012-2021
La dix-huitième édition des Perspectives agricoles, élaborée conjointement pour la huitième fois avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présente des projections à ...
Poissons et fruits de mer (cliquer sur les images pour lire)
Graphiques :
- Hausse des prix du poisson résultant de l'augmentation des prix de l'alimentation animale et de la forte demande
- La hausse des coûts enraye la baisse des prix du poisson
- L'aquaculture permet de maintenir le volume total de la production de poisson au-dessus de celui de la production de viande de bœuf, de porc et de volaille
- Les produits de l'aquaculture devancent ceux de la pêche dans la consommation humaine
- Une part croissante de la farine de poisson est tirée de déchets de poisson
- Croissance de la consommation par habitant, à l'exclusion de l'Afrique
- Volume des produits certifiés par le MSC
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Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie, élu président du STF (Les Marchés)
Le DG de Labeyrie Jacques Trottier vient d’être élu président du Syndicat national des industries du saumon et de la truite fumés (STF). Il succède à Alain Lepreux..
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Quand l’industrie de la viande dévore la planète (Mondediplo)
Les projections démographiques moyennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) montrent que la planète accueillera neuf milliards de personnes en 2050, date à laquelle la population mondiale commencera à se stabiliser. Un vent de panique souffle sur la planète, certains Etats agitant le spectre de la surpopulation… Y aura-t-il alors suffisamment de ressources et de nourriture pour tous alors que déjà, en 2011, plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim ?
Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains.
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Autre source d’inquiétude : l’eau Retour à la table des matières
Les quantités d’eau englouties par les cultures fourragères représentent 8 % de la consommation mondiale de l’eau, quantités auxquelles il faut ajouter l’abreuvage des bêtes et le nettoyage des bâtiments. C’est colossal. La FAO rapporte qu’au Botswana, la consommation directe d’eau pour l’élevage représente 23 % du total.
Dans les pays tempérés, c’est plutôt la qualité de l’eau qui inquiète. La Bretagne regroupe 60 % de la production nationale porcine (sur quatre départements, mais principalement concentrée dans les Côtes-d’Armor et le Finistère). Sans compter les vaches et les volailles. Beaucoup trop par rapport à ce que la région est en mesure de gérer. La pollution des sols, des eaux de source et du littoral sont aujourd’hui endémiques.
Ils dévastent leurs terroirs, mais les éleveurs de porcs bretons portent leur regard ailleurs. Ils ont lancé à l’été 2011 un slogan pour redorer leur blason entaché de lisier : « il grogne, il pète, et pourtant… » Ils n’ont pas osé aller plus loin. Et pourtant. Quatorze millions de porcs (privés de paille) produits en 2010, ce sont des milliers de tonnes de lisier, un sulfureux cocktail d’azote et de phosphore, que les exploitants disséminent par épandage sur des sols plus que saturés. D’autres se contentent de déplacer le problème : en 2009, la petite entreprise Lemée en Côtes-d’Armor se félicite d’avoir ainsi exporté plus de 100 000 tonnes d’effluents de lisier, sans toutefois en préciser la destination…
Anabaena flosaquae, Aphanizomenon flosaquae, Microcystis aeruginosa et Plankthotrix agardhii… Joliment appelées « algues bleues », les cyanobactéries contaminent, année après année, les eaux des rivières bretonnes dont l’ingestion ou le contact provoque maux de tête, gastro-entérite, et des irritations cutanées et oculaires. Dans quelles conditions se développent-elles ? Lumière, température clémente, présence importante d’azote et de phosphore.
Ulva armoricana, ulve, salade de mer, laitue de mer, classe des chlorophycées, bref, l’ « algue verte ». Comment prolifère-t-elle ? Lumière, température clémente, excès d’azote et de phosphore. Echouée sur le rivage, elle se décompose très vite en dégageant un gaz toxique. En juillet 2009, une marée verte entraîne la mort d’un cheval sur une plage de Côtes-d’Armor. Son cavalier tombé dans le coma sera sauvé.
Deux ans plus tard, deux marcassins sont retrouvés morts sur une plage des Côtes-d’Armor envahie par les mêmes algues vertes. S’exprimant à ce sujet dans le journal Le Monde, Alain Menesguen, directeur de recherche à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ne s’étonne qu’à moitié : « Bien avant 2009, il y avait de nombreux cas de chiens trouvés morts sur des plages. Officiellement, ce n’était jamais dû aux algues vertes. » Commentant les propos de Nicolas Sarkozy qui « refusait de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs », et dénonçait « les intégristes de l’écologie » quelques jours avant l’incident : « C’est un discours un peu étonnant, parce qu’on pensait avoir enfin franchi un tournant en août 2009, lors de la visite du premier ministre, François Fillon, à Saint-Michel-en-Grève, après la mort d’un cheval. Pour la première fois, les services de l’Etat avaient alors reconnu officiellement que les nitrates agricoles étaient à l’origine des marées vertes. »
L’Etat français, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a empêché la tenue d’un débat public sur cette question. Il a plutôt soutenu ce mode d’élevage dévastateur au prétexte que la méthanisation débarrassait les campagnes du lisier et des algues vertes. L’association Eaux-et-Rivières de Bretagne fulmine : « Nicolas Sarkozy méconnaît un problème vieux de quarante ans, abuse l’opinion et rend un bien mauvais service à la protection du littoral. Ce n’est pas en industrialisant davantage l’élevage breton que l’on répondra aux enjeux environnementaux et sociaux-économiques majeurs qui se posent en Bretagne. »
La méthanisation des algues vertes ou du lisier, loin d’améliorer la situation, l’aggrave. Le procédé consiste à produire de l’énergie à partir de matières en décomposition. Problème : lisier et algues vertes contiennent énormément d’eau. Solution : ajouter des matières sèches telle la paille — dont on prive les animaux — et le maïs pour enclencher le processus, ce qui en soi est un non-sens. Résultat : les boues résiduelles sont en fait un concentré de nitrates. Pour rentabiliser le système, il faudrait… augmenter la quantité d’algues vertes et de lisier. Absurde.
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La biodiversité sacrifiée sur l'autel du libéralisme (Médiapart)
La vraie Gavroche
Après les pesticides, l'agrobusiness attaque la biodiversité:
Il y a quelques mois, j'avais écrit ce billet, prémonitoire, sur mon blog, à propos du Codex Alimentarius.
Et j'ai pris connaissance hier, avec effarement, de la décision de la Cour de Justice européenne ...
La Cour de Justice, par sa décision rendue aujourd’hui dans l’affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.
Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l’enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l’activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)
Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.
La Cour, aux termes d’une analyse étonnement superficielle de l’affaire, et d’une décision qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’à un jugement de droit, justifie l’interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l’objectif, jugé supérieur, d’une "productivité agricole accrue" !
L’expression, utilisée 15 fois dans la décision de la Cour, consacre la toute puissance du paradigme productiviste. Ce même paradigme, qui avait présidé à la rédaction de la législation dans les années soixante, a donc encore toute sa place en 2012. La biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l’autel de la productivité.
Cela fait 50 ans que cela dure et le fait que ce raisonnement nous ait déjà amenés a perdre plus de 75% de la biodiversité agricole européenne n’y change donc rien. (V. les estimations de la FAO)
Si la Cour mentionne les dérogations supposément introduites par la Directive 2009/145 pour les "variétés de conservation", son analyse s’arrête à la lecture des grands titres. Comment les juges n’ont-ils pas voulu voir que les conditions d’inscription des variétés de conservation, dans la réalité, étaient restées pratiquement identiques à celles du catalogue officiel normal [1] ? Le critère d’homogénéité, par exemple, particulièrement problématique pour les variétés anciennes, ne connaît aucune modération.
La Cour n’a-t-elle pas lu les témoignages de nos collègues européens, déjà confrontés à des inscriptions impossibles de leurs semences sur cette liste ?
Cette directive est un véritable leurre, que Kokopelli et tant d’autres organisations européennes ont déjà dénoncé, et ne vise pas à permettre la commercialisation des variétés anciennes ni même à conserver la biodiversité semencière.
De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l’objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu’à écrire, par deux fois, que la législation permet d’éviter "la mise en terre de semences potentiellement nuisibles" !
Cette remarque est totalement erronée puisque, comme l’avait justement relevé l’Avocat Général, l’inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence !
Cette remarque, surtout, est choquante, quand on pense que les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, ou accompagnées de leur kit de chimie mortelle, empoisonnent la biosphère et les populations depuis plus de cinquante ans !
=================A marée basse, l’activité mytilicole bat son plein sur la plage de Cancale. Les tracteurs progressent lentement sur le sable mouillé, entre les bouchots, ces allées de pieux couverts de moules.
Plus haut à l’intérieur des terres, dans une zone industrielle, près de 30 salariés s’affairent pour mettre ces coquillages en barquettes. Plus besoin de se rendre chez son poissonnier : désormais, les moules et les huîtres sont présentes au rayon frais des moyennes et grandes surfaces. Bien conservées sous un film plastique dans une atmosphère protectrice, elles peuvent être consommées pendant une semaine.
La société Mytilimer a fait des barquettes sa spécialité. Elle commercialise des huîtres, des coquillages mais surtout des moules, en particulier celles de la baie du Mont Saint-Michel, le seul produit de la mer à avoir décroché l’appellation d’origine contrôlée (AOC) en juin 2006. Rapide, propre, pratique... la barquette de moules vivantes, prêtes à cuire, a de quoi séduire les consommateurs.
La mer nous apporte tout
Aujourd’hui répartie sur cinq sites d’exploitation en France, la société, dont le credo est « La mer est notre jardin », a « grandi avec la grande distribution ». Le directeur général Christophe Le Bihan, fils d’un armateur-mareyeur à Roscoff dans le Finistère, martelle son obsession de la qualité : « Nous nous efforçons de toujours proposer le meilleur produit, au meilleur moment et en quantité suffisante. La mer nous apporte tout. Pour améliorer la qualité, nous agissons sur la densité des coquillages en culture et respectons la saisonnalité. »
Au rez-de-chaussée, la température chute brutalement. L’eau de mer ruisselle sur le carrelage, les machines de pesée font du bruit. En bottes, les salariés assurent sans ciller le bon fonctionnement de la chaîne de production. Les moules sont réceptionnées, contrôlées, lavées, triées, empaquetées, étiquetées en une dizaine de minutes.
En assurant les tâches les plus pénibles, les robots permettent un gain de temps. Par exemple, cette machine qui secoue les moules pour retirer les fibres qui les relient les unes aux autres en les laissant plus propres, ou ce bras articulé géant qui s’empare des barquettes terminées puis les range dans les cartons quatre par quatre.
Mytilimer commercialise 15 % des moules consommées en France...
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Vigilance alimentation : Actu alertes
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Rade de Brest : toxines dans des coquillages (alimentation.gouv.fr)
Les dernières analyses effectuées par le réseau de surveillance phyto-planctonique de l’IFREMER en date du 12 juillet 2012, relatifs à la recherche de toxines paralysantes (PSP), montrent un taux exceptionnellement élevé de toxines paralysantes (PSP), susceptible d’entraîner un risque sérieux pour la santé publique en cas d’ingestion de coquillages de la Rade de Brest contaminés par la toxine.
Ces toxines sont dues à la présence d’algues naturellement présentes dans l’eau.
Le Préfet du Finistère a donc décidé, ce jour l’interdiction :
- de la pêche récréative et professionnelle, du ramassage, du transport, de l’expédition, de la distribution, et de la commercialisation des coquillages en vue de la consommation humaine,
- ainsi que du pompage de l’eau de mer à des fins aquacoles en provenance du domaine public maritime et des eaux maritimes dans ces secteurs ;
Cette interdiction porte sur tout coquillage de la Rade de Brest délimitée comme suit :
A l’est de la ligne joignant la Pointe du diable à l’ancien fort Robert
Recommandations aux consommateurs....
Pour plus d'informations, cliquer alimentation.gouv.fr
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Plus d’infos sur les toxines paralysantes des coquillages :
Les toxines paralysantes des coquillages (alimentation.gouv.fr)
Certains coquillages – les coquilles Saint-Jacques, les moules, les huîtres notamment – peuvent être contaminés par des toxines, couramment appelées toxines paralysantes. Le point sur ces substances toxiques et sur les moyens de s’en prémunir.
Les toxines paralysantes des coquillages, qu’est-ce que c’est ?
Les coquillages filtreurs, notamment les moules, les huîtres et les pectinidés (coquilles St Jacques, pétoncles…), peuvent accumuler dans leur organisme des toxines produites par des micro-algues. Ces toxines peuvent par exemple se développer dans les micro-algues en cas d’ensoleillement important : l’augmentation de la température de l’eau et la lumière sont en effet des facteurs de croissance.
Lorsqu’ils sont contaminés par les toxines de ces algues (aussi appelées toxines PSP), ces coquillages deviennent toxiques pour l’homme, du fait de leur action potentiellement paralysante.
Les zones les plus fréquemment affectées par ces contaminations sont :
- en Bretagne : la Rance, la baie de Morlaix et les Abers
- en Languedoc-Roussillon, l’étang de Thau
Quels risques court-on si l’on consomme des coquillages contaminés ?
Comment s’organise la surveillance de cette toxine ?
Que se passe-t-il lorsque la toxine est détectée sur des coquillages ?
Comment s’informer ?
- être attentif aux affichettes apposées sur les lieux de vente
- les médias locaux et parfois nationaux se font l’écho des alertes sanitaires les plus préoccupantes, suite à la publication par les professionnels de communiqués de presse pour les en informer. Toutes les alertes nationales sont mises en ligne sur Vigilance alimentation : Actu alertes
- pour les amateurs de pêche à pied de loisir : consultez le site baignades.sante.gouv.fr
Que faire en cas d’alerte sanitaire liée à des toxines paralysantes sur des coquillages ?
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l’IFREMER
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Des migrants dans 1 tonne de moules (AFP / Le Figaro)
Les douaniers italiens ont découvert 25 migrants afghans, cachés dans une cargaison de moules, sur un navire en provenance de Grèce où ils ont été immédiatement renvoyés, ont rapporté mardi les media italiens.
Les douaniers du port de Bari (extrême sud de l'Italie) ont découvert ces hommes après avoir scanné le fourgon réfrigéré dont ils avaient découvert qu'il avait été débranché.
La zone où les migrants étaient dissimulés au milieu d'1,2 tonne de moules n'étaient accessible que par une trappe.
Arrivés dans ces conditions inhumaines, les 25 Afghans ont été nourris puis immédiatement refoulés vers la Grèce.
Selon des associations de défense des immigrés, un nombre croissant d'immigrés en provenance de Grèce tentent de rejoindre l'Italie, en raison de la crise économique et des violences anti-immigrés en Grèce....
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A toutes saveurs : Les huîtres de Cancale (France Info)
Laurent Mariotte est à Cancale en Bretagne. Il nous en dit plus sur le fruit de mer local : la fameuse huître de Cancale.
Stéphane Alléaume, ostréiculteur aux Parcs de Saint-Kerber...
Les huîtres de Cancale doivent leur particularité à la profondeur de l'eau et au rythme des marées de la baie du Mont-Saint-Michel. Il y a des eaux fortement oxygénées avec un développement de plancton qui donne un goût très salé et très iodé.
Entre le début de l'huître et sa mise en vente il s'écoule environ trois ans, explique Stéphane Alléaume des Parcs de Saint-Kerber. Des dégustations et des visites sont proposées dans la ferme marine des Parcs.
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Sète. Vols d’huîtres : trois hommes condamnés (Midi Libre)
De la prison avec sursis pour les voleurs d’huîtres.
Lors d’une récente audience, le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné pour vols en réunion trois hommes, dont deux Sétois et un conchyliculteur, à quatre, deux, et un mois de prison avec sursis ainsi que quelques centaines d’euros de dommages et intérêts.
Au printemps, ces hommes avaient été surpris à bord de leur bateau alors qu’ils volaient des cordes d’huîtres sur les tables d’un concessionnaire. Lequel avait alerté la gendarmerie maritime, qui avait procédé à leur interpellation.
Une tentative de vol suite à laquelle le conchyliculteur lésé avait déposé plainte en nom propre, rejoint par le Comité régional conchylicole, qui s’est porté partie civile.
Un des trois individus condamné, lui même conchyliculteur, pourrait se voir privé de ses tables conchylicoles, ces dernières appartenant à la coopérative des Cinq ports.
Des vols qui ont tendance à se multiplier sur la lagune, notamment du fait de la relative rareté des huîtres de Thau depuis l’apparition de l’herpès virus. Et de leur prix, à la hausse.
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Clapage des boues de Loctudy. Un Nouveau recours déposé (Le Télégramme)
Depuis des années, les associations environnementales et les pêcheurs professionnels
s'opposent au projet de dispersion en mer, au large du Pays bigouden, des boues polluées qui envasent, notamment, le port de plaisance de Loctudy. En juin2011, malgré des avis négatifs, le préfet du Finistère a signé l'arrêté autorisant le dragage des boues (165.000m³) et leur clapage en mer. Un appel d'offres pour le chantier a été lancé et s'achèvera à la fin du mois. Après le rejet de leurs recours gracieux, France Nature Environnement, Eau et Rivières et Bretagne Vivante ont déposé, il y a quelques jours, un nouveau recours en référé pour la suspension de l'arrêté. Le comité départemental des pêches, engagé dans le même combat, devrait suivre la même voie.
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Lorient. Plastimo sera-t-il bientôt rayé de la carte ? (Ouest France)
C’est la crainte de l’ensemble des salariés lorientais, au vu de la faiblesse des propositions de reprise de l’entreprise. Ils manifesteront, ce mercredi, dans le centre-ville.
Jean-Louis Milès (CGC) et Gilles Le Roch (CGT) n’ont pas de bonnes nouvelles à annoncer aux salariés. Ils les ont réunis en fin de semaine dernière.
« L’administrateur judiciaire a fait le point avec nous sur les éventuels repreneurs des différentes entités du groupe Navimo. Il n’y a que quatre dossiers. Aucun n’est satisfaisant. Pire, si l’un ou l’autre est retenu par le tribunal de commerce, il rayera l’activité de Plastimo Lorient, de la carte. Les candidats ne s’intéressent qu’à l’activité compas de route et de relèvement. » Une fabrication particulièrement pointue, réalisée par des personnels compétents et donc, difficilement délocalisable. « Mais elle n’occupe qu’une dizaine de personnes. »
Quid des autres salariés qui fabriquent, cousent les gilets de survie, contrôlent les radeaux de sauvetage, assurent le montage des pièces d’accastillage, réputées dans le monde entier ? « Eh bien, rien. » répondent les deux délégués, écœurés et surtout très inquiets pour l’avenir de l’entreprise, et la marque Plastimo elle-même.
Plus d’espoir à Saint-Herblain...
Pêche /Aquaculture. Annick Girardin nommée rapporteur spécial pour la Commission de finances
La Commission des finances de l’Assemblée nationale a nommé Annick GIRARDIN rapporteur spécial sur le budget « Sécurité et Affaire Maritimes, Pêche et Aquaculture » du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
Le Député de l’Archipel sera donc amené à évaluer les dispositifs, mesures et financements relatifs à cette mission et à en faire rapport à la Commission des Finances.
Il s’agira notamment de :
- dresser un bilan des mesures prises depuis 2010 en faveur des pêches maritimes et de l’aquaculture et faire le point sur le plan d’avenir pour la pêche;
- fournir une note sur la situation de la pêche et l’aquaculture en France et les perspectives d’avenir;
- présenter les crédits en faveur de la pêche pour 2013, en distinguant la poursuite du financement des actions déjà menées et la mise en œuvre de mesures nouvelle ;
- faire un point sur l’activité du Conseil supérieur d’orientation des politiques halieutique, aquacole et halio-alimentaire;
Une mission qu’Annick GIRARDIN prend très à coeur et qui lui sera sans nul doute utile dans le cadre de la réflexion à mener sur la restructuration de la filière pêche et aquacole de l’Archipel.
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Cécile Bigot-Dekeyzer, directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture (Acteurs publics)
Numéro deux de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture au ministère de l’Écologie, Cécile Bigot-Dekeyzer en devient la numéro un après le départ de Philippe Mauguin. Ce dernier a pris la direction du cabinet de Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture (…)
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JORF n°0164 du 17 juillet 2012
Avis de vacance d'un emploi de sous-directeur
Est vacant à l'administration centrale du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie un emploi de sous-directeur.
Le titulaire de l'emploi exerce les fonctions de sous-directeur de l'aquaculture et de l'économie des pêches au sein de la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture.
Missions principales
La direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) est compétente sur l'ensemble des problématiques internationales, communautaires et nationales, des secteurs de la pêche maritime et de l'aquaculture. Elle dispose de deux sous-directions : la sous-direction des ressources halieutiques (SDRH) et la sous-direction de l'aquaculture et de l'économie des pêches (SDAEP). Cette dernière est chargée de la définition de la politique de l'aquaculture et de la politique relative à l'économie des pêches maritimes.
La SDAEP participe à la négociation des dispositions communautaires et internationales applicables à l'aquaculture (pisciculture marine et continentale, conchyliculture) et à l'économie des pêches maritimes (entreprises de pêche, aval de la filière pêche, organisation du marché, valorisation des produits...). Dans ce cadre communautaire et international, elle est chargée de la définition de la politique du ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche en faveur de l'aquaculture, de la politique en matière d'économie des pêches maritimes et de la politique structurelle applicable à ces domaines, en particulier la gestion du Fonds Européen pour la pêche (FEP). Elle gère les crédits nationaux et communautaires liés à ses activités. La SDAEP assure la tutelle des organismes de la coopération maritime et du crédit maritime mutuel, et des organisations interprofessionnelles du secteur aquacole. Elle assure le lien avec les opérateurs de l'Etat intervenant dans le secteur pêche et aquaculture, notamment FranceAgriMer (FAM) et de l'Agence de services et de paiement (ASP).
Enjeux, responsabilités
Le sous-directeur de l'aquaculture et de l'économie des pêches participe à la définition de la politique de la DPMA et de ses objectifs. Il anime et veille au bon fonctionnement des 4 bureaux de la SDAEP (bureaux de l'économie des pêches, de la conchyliculture et de l'environnement littoral, de la pisciculture et de la pêche continentale, de la politique structurelle et des concours publics).
Environnement professionnel
Le sous-directeur est en relation régulière avec le cabinet du ministre, la Commission européenne, les autres directions du ministère et les autres départements ministériels concernés, les services déconcentrés (en particulier les directions interrégionales de la mer, les directions départementales des territoires et de la mer et les directions à la mer et au littoral), les professionnels des secteurs dont il a la charge, ainsi que les collectivités régionales. Il a également des relations fréquentes avec FAM et l'ASP. Il entretient enfin des relations avec certaines organisations internationales (FAO, Codex, Organisation mondiale du commerce...) et les représentations françaises auprès de ces organismes.
Profil du candidat recherché
- Connaissance du secteur des pêches maritimes et de l'aquaculture (si possible) ;
- Expérience des sujets liés à l'économie des filières halieutiques ou agricoles ;
- Pratique de la négociation communautaire et des relations avec les professionnels ;
- Aptitudes au management ;
- Aptitudes à la gestion de crise ;
- Aptitudes à la négociation et à la décision ;
- Capacités relationnelles fortes.
Personnes à contacter
Cécile BIGOT-DEKEYZER, directrice des pêches maritimes et de l'aquaculture (téléphone : 01-49-55-82-02) et Sylvain LATARGET, délégué aux cadres dirigeants (téléphone : 01-40-81-18-61).
Conformément aux dispositions du décret n° 55-1226 du 19 septembre 1955 modifié relatif aux conditions de nomination et d'avancement dans les emplois de chef de service, de directeur adjoint et de sous-directeur des administrations centrales de l'Etat, les candidatures, accompagnées d'un curriculum vitae, doivent être adressées, par voie hiérarchique, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, à la délégation aux cadres dirigeants au secrétariat général du ministère de l'égalité des territoires et du logement et du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Tour Pascal A, 92055 La Défense cedex, ainsi que par version électronique à l'adresse delcd.sg@developpement-durable.gouv.fr.
Source : LégifranceLe 17 juillet 2012
Pour un bon état écologique du milieu marin.... Donnez votre avis !
La consultation publique est organisée du 16 juillet au 16 octobre 2012
Le milieu marin est un patrimoine à préserver. La directive européenne « stratégie pour le milieu marin » (2008/56/CE du 17 juin 2008) établit un cadre d'action communautaire dans le but d'atteindre le bon état écologique des eaux marines d'ici à 2020. Son objectif est ainsi de maintenir la diversité et la productivité des écosystèmes marins, ainsi que la durabilité des activités.
À ce titre, chaque État membre de l'Union européenne élabore une stratégie qui se décline en plans d'action pour le milieu marin.
Les trois premiers éléments du plan d'action pour le milieu marin sont :
- l'évaluation initiale de l'état écologique des eaux marines et de l'impact environnemental des activités humaines sur ces eaux ;
- la définition du bon état écologique pour ces mêmes eaux ;
- la définition d'objectifs environnementaux et d'indicateurs associés en vue de parvenir à un bon état écologique du milieu marin.
Des projets de ces éléments ont été élaborés, au niveau national, sous l'autorité du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, et au niveau des sous-régions marines :
- Manche-mer du Nord, sous l'autorité du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et du préfet de la région Haute-Normandie,
- Mers Celtiques et Golfe de Gascogne, sous l'autorité du préfet maritime de l'Atlantique et du préfet de la région Pays de la Loire, après une phase d'association des acteurs du monde maritime et littoral.
Participez à la consultation publique en répondant au questionnaire en ligne jusqu'au 16 octobre 2012, cliquer bretagne.pref.gouv.fr
Les résumés des documents produits, accompagnés d'un questionnaire en ligne, sont consultables sur le site Internet du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, à l'adresse suivante : Consultations publiques
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Quelle eau alimente le Bassin d'Arcachon ? (Sud Ouest)
Depuis plusieurs semaines, une « étude » consacrée aux pesticides et à une éventuelle pollution de la Leyre, l'un des principaux affluents du bassin d'Arcachon, fait les gorges chaudes. En réalité, ce sont les derniers résultats du Réseau pesticides bassin d'Arcachon (Repar) qui font débat. « Il n'y a pas d'étude ponctuelle », explique Sabine Jeandenand, la directrice générale des services du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba) qui a mis en place le Repar il y a deux ans.
Et de rappeler qu'une convention cadre a été établie entre le Siba, l'Université Bordeaux 1, l'Agence de l'eau Adour-Garonne, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), le Cemagref (institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement) et la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt d'Aquitaine (Draaf).
Une centaine de molécules
« Nous sommes partis sur la base d'une centaine de molécules déjà identifiées par l'Ifremer et la Draaf », explique Sabine Jeandenand. Des molécules, des pesticides, dont il s'agit de suivre la présence et la quantité. Plusieurs points de suivi ont été établis dans et sur les pourtours du Bassin. « Des prélèvements dans l'eau y ont été effectués, une fois tous les quinze jours de mars et septembre et une fois par mois le reste de l'année. » Une fréquence jusqu'ici inégalée. Des échantillonneurs passifs (non biologiques) ont également été installés sur différents lieux sous l'égide du Laboratoire de physico et toxico chimie des systèmes naturels (LPTC). Les résultats ne sont pas encore connus.
Avec les larves d'huîtres
En plus de l'analyse chimique, le Siba réalise des tests d'écotoxicologie sur le phytoplancton et les huîtres. Outre la mortalité des naissains, le Bassin est en effet marqué par la disparition des zostères (herbes marines vivaces). Très vite, il est apparu une malformation systématique des larves d'huîtres posées dans les ruisseaux. C'est cela qui a en partie alimenté la polémique, estime la directrice des services.
« Les analyses chimiques ne révèlent rien et très vite, un problème de méthodologie s'est posé quant à la capacité des larves à se développer normalement en eau douce. C'est pour cela qu'aujourd'hui nous mettons en place un suivi écotoxicologique systématique et encadré par l'Institut Pasteur de Lille (IPL) qui fait référence en la matière. » Concrètement, le Siba estime qu'à l'heure actuelle il n'est pas possible de tirer de conclusions. Qu'il serait réducteur et précipité de dire qu'une pollution viendrait exclusivement des cours d'eau. Même si un autre volet de la convention portant cette fois-ci sur les bassins versants a mis en lumière la présence de molécules qui n'étaient pas encore surveillées par les scientifiques.
En collaboration avec les agriculteurs de Gironde et des Landes (du Porge à Luxey) mais aussi auprès d'utilisateurs « plus marginaux » (sylviculteurs, militaires, spécialistes du nautisme et de la démoustication, jardiniers), le Siba a établi une liste de produits utilisés dans les pratiques phytosanitaires agricoles et non agricoles et susceptibles de se retrouver dans les eaux du Bassin. Parmi ces produits deux nématicides utilisés dans la culture de la carotte émergent en terme de quantité : le metam-sodium et le 1,3-dichloropropene.
À l'instar du mancozebe (molécule utilisée dans la culture des légumes et des bulbes), ces produits ne figuraient pas dans la liste des substances surveillées par Repar. « Au total nous avons soumis une vingtaine de molécules au LPTC afin de savoir s'il est pertinent, à l'avenir, de les détecter dans le cadre de notre réseau de surveillance », résume Sabine Jeandenand.
La baignade des humains est-elle dangereuse pour les poissons ? (La Dépêche)
On ne le sait pas, mais barboter après s'être enduit de crème solaire menace la santé des poissons. De même, uriner dans la mer lorsqu'on est une femme met en péril la reproduction des espèces.
1. La crème solaire rend les poissons anorexiques
Une étude suédoise mise en ligne en février par la revue PLoS ONE montre l'impact des nanoparticules de crème solaire sur le régime alimentaire des poissons.
Les nanoparticules sont des corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Elles possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides.
Si un poisson ingère des nanoparticules présentes dans la crème solaire (mais aussi dans d'autres produits comme la lessive ou la nourriture), il ne gère alors plus ses réserves de graisses correctement.
Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, Stéphane Hénard décrit le cycle auquel les poissons sont exposés avec ces nanoparticules : "Les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées. Elles sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Les poissons n'ont plus d'énergie. L'animal cesse de chasser et maigrit progressivement".
Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules.
Cette solution n'est cependant pas miraculeuse. "Supprimer les nanoparticules des crèmes solaires coûte cher. Et puis les nanoparticules favorisent l'application de la crème" objecte Stéphane Hénard.
2. L'urine féminine diminue la fertilité des espèces
La reproduction des poissons est perturbée par les urines des femmes. C'est le constat de scientifiques canadiens qui observent une féminisation des poissons mâles et une stérilité chez les femelles.
L'exposition des poissons aux oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par les femmes et présentes dans la pilule contraceptive, modifie leur système de reproduction.
De quoi réfléchir à deux fois avant de soulager une envie pressante dans l'océan.
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Gujan-Mestras : Le parc marin en débat (Sud Ouest)
Les associations se sont penchées sur le projet de parc naturel marin .
Réunion au comité conchylicole.
La réunion s'est décidée au pied levé à l'issue du conseil maritime de façade. Jeudi, les représentants des associations environnementales, les plaisanciers et les ostréiculteurs se sont retrouvés au siège du comité régional conchylicole (CRC) pour prendre connaissance du projet de parc naturel marin (PNM). « Les avis du commissaire enquêteur et des préfets sont transmis au ministère de l'Écologie et de la Défense qui signeront ensuite le décret », a rappelé Jean Mazodier, le président de la Coordination environnement bassin d'Arcachon (Ceba).
Ils ont insisté sur la réintégration des Prés salés Est de La Teste dans le projet. Françoise Branger, de Bassin d'Arcachon Écologie (BAE), a souligné l'incertitude quant aux Près salés Ouest. « Il faut prendre conscience de la chance qui nous est offerte d'avoir un nouvel outil de gestion pour un parc taillé sur mesure », a insisté Olivier Laban, le président du CRC, en soulignant le choix qui a été fait de ramener ce conseil à 51 membres (5 pour l'État, 14 pour les collectivités, 12 pour les professionnels, 3 pour les organismes d'espace protégés, 6 pour les usagers, 6 pour les associations de protection de l'environnement et 5 pour les personnes qualifiées). Quant à savoir qui va présider ce futur conseil, les noms circulent.
Déception des pêcheurs
Les pêcheurs ont exprimé leur déception, estimant être sous-représentés (4 sièges). Jean-Michel Labrousse, président du comité départemental, a rappelé que la filière était plus présente dans tous les autres projets de parcs naturels marins en France. De plus, elle est présente à l'année dans le Bassin et à l'océan, sur l'ensemble du territoire d'étude du PNM. « Nous demandons depuis un an, en complément de ces quatre sièges, un poste dévolu à l'organisation de producteurs Arcacoop-OP », a-t-il rappelé.
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Mornac-sur-Seudre : Le bassin de la Seudre se dévoile (Sud Ouest)
Fin juin, sur la prise des Grands Sauvages, les anguilles étaient au rendez-vous de la 5e Journée de démonstration de travail, organisée par l'association Huître pédagogique. C'est là, estime-t-on, les conséquences positives d'un bon entretien de cette portion de marais, où, depuis 2008, des bénévoles montrent les savoir-faire traditionnels.
L'objectif de cette animation, conduite par Jean-Claude Lebrun et le président Roger Cougot, était de montrer les valeurs du milieu et de faire comprendre la nécessité d'entretenir le marais.
Une démonstration
Cette démonstration, hormis le plaisir des saveurs avec des anguilles grillées au menu, a permis de montrer comment s'est pratiqué sur le bassin de la Seudre, un élevage extensif de poissons (sans nourriture ajoutée) source d'une valeur économique.
Même si, aujourd'hui, des espaces restent inexplorés, on peut espérer de possibles réhabilitations comme déjà sur la rive droite de la Seudre. Un exemple d'actualité, le développement de l'élevage estival des gambas (grosses crevettes), souvent en même temps que l'huître « pousses en claires ».
Il est donc possible de redonner une certaine valeur à un milieu. Reste à assurer une bonne maintenance de ces zones de marais salé par une bonne maîtrise des eaux et un entretien correct des digues. C'est là où propriétaires et collectivités doivent coopérer pour une gestion solidaire de ce véritable patrimoine à léguer aux générations futures.
Chypre, nouvelle présidence de l'UE depuis le 1 juillet 2012
« La présidence de Chypre fera son possible pour achever rapidement les travaux de la réforme de la PCP »
La principale priorité de la présidence chypriote pour la réforme de la PCP est d’aboutir à une orientation générale partielle du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) lors du Conseil d’octobre, écrit Sofoclis Aletraris, ministre chypriote de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement.
Le second semestre 2012 sera une période historique et un grand défi pour la République de Chypre qui assure la présidence du Conseil de l’Union européenne, pour la première fois. Ce défi se traduit également par une grande responsabilité envers les citoyens de l’UE, spécialement durant une crise économique qui nécessite une nouvelle approche pour promouvoir la croissance économique, la création d’emplois et assurer la stabilité à long terme en Europe. La présidence de Chypre vise la cohésion sociale, la croissance inclusive et un développement durable s’appliquant également au secteur de la pêche.
La présidence de Chypre fera son possible pour veiller à ce que, indépendamment de l’état d’avancement des discussions sur le FEAMP, le travail de fond sur le paquet de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) atteigne un stade avancé de manière à déboucher sur une conclusion rapide des travaux. Je tiens à rendre hommage et à remercier la présidence danoise, et en particulier mon prédécesseur, Mme M. Gjerskov, ministre de l’Alimentation, l’Agriculture et de la pêche, pour son travail remarquable et pour avoir achevé l’orientation générale sur le règlement de base et sur l’Organisation Commune des Marchés (OCM). Une performance presque entièrement due à la présidence danoise. Chypre reprendra le flambeau pour atteindre les objectifs de la nouvelle PCP : la reconstitution des stocks de poissons, l’arrêt de la surpêche, et la création d’un secteur viable et durable de la pêche européenne. À cette fin, notre présidence est prête à engager les discussions et les consultations avec le Parlement européen afin de préparer le terrain pour une solution encore à trouver.
Le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche 2014 – 2020, qui est un autre élément fondamental de la PCP, devrait s’imposer comme un instrument financier majeur pour la mise en œuvre de la réforme de la PCP, et être l’outil indispensable pour aider le secteur de la pêche européenne à faire face, afin de les résoudre, aux problèmes actuels, aussi bien que les défis à venir.
Notre première priorité, quant à la réforme de la PCP, est d’aboutir à une orientation générale partielle sur le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, lors du Conseil d’octobre. Afin d’atteindre cet objectif, nous pourrions avoir besoin d’un débat d’orientation en septembre sur des points spécifiques de la proposition qui ont été signalés lors des deux débats d’orientation du Conseil durant la présidence danoise. Et, cela, à la lumière de l’accord d’approche commune arrêté sur le règlement de base et sur les propositions OCM..... Suite cfp-reformwatch.eu/fr
Pour accéder au site de la Présidence, cliquer ChyprePêche. Cécile Bigot, directrice des pêches maritimes (Le Télégramme)
Cécile Bigot a été nommée, hier, Directrice des pêches maritimes et de l'aquaculture en conseil des ministres. Ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts, elle était directrice adjointe depuis octobre2011. Elle remplace Philippe Mauguin, nommé directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
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FAO : Les pêches et aquaculture doivent contribuer durablement à la sécurité alimentaire
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a rappelé lundi que les pêches et l'aquaculture durables jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en garantissant des moyens d'existence à des millions de personnes.
La dernière publication-phare de la FAO sur l'état des pêches et de l'aquaculture présentée à l'ouverture de la 30ème session du Comité des pêches de la FAO, met l'accent sur la contribution vitale du secteur au bien-être et à la prospérité du monde, comme le soulignait également le récent Document final de Rio+20.
La Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2012 révèle que le secteur a produit un chiffre record de 128 millions de tonnes de poisson destiné à la consommation - soit une moyenne de 18,4 kg par personne - assurant à plus de 4,3 milliards de personnes 15% environ de leurs apports en protéines animales. Les pêches et l'aquaculture représentent aussi une source de revenus pour 55 millions de personnes.
« Pêches et aquaculture jouent un rôle vital dans l'économie mondiale, nationale et rurale », a souligné le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. « Les moyens d'existence de 12% de la population mondiale en dépendent directement ou indirectement. Les pêches et l'aquaculture apportent une importante contribution à la sécurité alimentaire et la nutrition; elles sont la principale source de protéines pour 17% de la population mondiale et de presque 25% dans les pays à faibles revenus et à déficit vivrier ».
Selon Árni M. Mathiesen, chef du Département FAO des pêches et de l'aquaculture, « les pêches et l'aquaculture apportent une contribution vitale à la sécurité alimentaire mondiale et à la croissance économique. Toutefois, le secteur est confronté à toute une série de problèmes tels qu'une mauvaise gouvernance, des régimes d'aménagement des pêches précaires, des conflits sur l'utilisation des ressources naturelles, le recours persistant à de mauvaises pratiques halieutiques et aquicoles. Sans compter le manque d'intégration des priorités et des droits des petites communautés de pêcheurs et les injustices liées à la discrimination des femmes et au travail des enfants ».
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Nouveau rapport de la FAO sur la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture
Selon les dernières statistiques, près de 30 % des stocks halieutiques sont surexploités
9 juillet 2012, Rome - Les pêches et l'aquaculture durables jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en garantissant des moyens d'existence à des millions de personnes.
La dernière publication-phare de la FAO sur l'état des pêches et de l'aquaculture présentée à l'ouverture de la 30ème session du Comité des pêches de la FAO, met l'accent sur la contribution vitale du secteur au bien-être et à la prospérité du monde, comme le soulignait également le récent Document de résultats Rio+20.
La Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2012 révèle que le secteur a produit un chiffre record de 128millions de tonnes de poisson destiné à la consommation - soit une moyenne de 18,4kg par personne - assurant à plus de 4,3 milliards de personnes 15 pour cent environ de leurs apports en protéines animales. Les pêches et l'aquaculture représentent aussi une source de revenus pour 55 millions de personnes.
"Pêches et aquaculture jouent un rôle vital dans l'économie mondiale, nationale et rurale, souligne le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Les moyens d'existence de 12 pour cent de la population mondiale en dépendent directement ou indirectement. Les pêches et l'aquaculture apportent une importante contribution à la sécurité alimentaire et la nutrition; elles sont la principale source de protéines pour 17 pour cent de la population mondiale et pour environ 25 pour cent dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier".
Selon Árni M. Mathiesen, chef du Département FAO des pêches et de l'aquaculture, "les pêches et l'aquaculture apportent une contribution vitale à la sécurité alimentaire mondiale et à la croissance économique. Toutefois, le secteur est confronté à toute une série de problèmes tels qu'une mauvaise gouvernance, des régimes d'aménagement des pêches précaires, des conflits sur l'utilisation des ressources naturelles, le recours persistant à de mauvaises pratiques halieutiques et aquicoles. Sans compter le manque d'intégration des priorités et des droits des petites communautés de pêcheurs et les injustices liées à la discrimination des femmes et au travail des enfants".
Renforcer la gouvernance
La FAO exhorte les gouvernements à déployer tous les efforts possibles pour garantir des pêches durables à l'échelle mondiale. Le rapport fait remarquer que de nombreux stocks halieutiques marins contrôlés par la FAO restent soumis à de fortes pressions. Selon les dernières statistiques disponibles, près de 30 pour cent de ces stocks sont surexploités, un léger fléchissement par rapport aux deux années précédentes, quelque 57 pour cent sont pleinement exploités (c'est-à-dire que les prises atteignent ou avoisinent le rendement constant maximal) et seulement 13 pour cent ne sont pas pleinement exploités.
"La surexploitation a non seulement des répercussions sur l'écologie, mais elle amenuise également la production halieutique, avec des effets négatifs d'ordre social et économique", affirme le rapport. "Pour accroître la contribution des pêches marines à la sécurité alimentaire, aux économies et au bien-être des communautés côtières, des plans de gestion efficaces doivent être mis en place pour reconstituer les stocks surexploités".
Le renforcement de la gouvernance et de la gestion des pêches s'impose. Le rapport soutient que la promotion d'une pêche et d'une aquaculture durables peut servir de levier à une meilleure gestion des écosystèmes en préconisant des mécanismes tels que l'adoption d'une approche écosystémique fondée sur des systèmes de pêche équitables et responsables.
Production mondiale de poisson
En 2010, les pêches de capture et l'aquaculture ont produit quelque 148 millions de tonnes de poisson pour une valeur estimée à 217,5 milliards de dollars EU.
La production aquicole est un des secteurs de production animale à plus forte croissance, et qui continue à croître plus vite que la croissance démographique - tendance appelée à perdurer.
Le poisson et les produits de la pêche sont parmi les denrées alimentaires les plus échangées dans le monde. A la suite d'un fléchissement en 2009, le commerce mondial a repris son essor sous l'effet d'une demande soutenue, de politiques de libéralisation, de la mondialisation des systèmes alimentaires et d'innovations technologiques. En 2010, il a affiché un chiffre record de 109 milliards de dollars et devrait atteindre un nouveau record estimé à 125 milliards de dollars en 2011.
Accroître la résilience et renforcer le secteur
Le rapport souligne que les prochaines décennies devraient connaître une évolution importante dans les domaines de l'économie, des marchés, des ressources et des comportements sociaux, où les impacts du changement climatique feront peser des incertitudes croissantes dans de nombreux secteurs vivriers, dont les pêches. D'où l'importance du Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable, et des plans d'action internationaux et directives techniques qui s'y rattachent en vue de la réalisation d'un système de production vivrière mondial durable.
Les pêches artisanales emploient plus de 90 pour cent des pêcheurs mondiaux et sont un secteur vital pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction et la prévention de la pauvreté. Le Comité des pêches de la FAO a recommandé la mise au point de directives volontaires internationales contribuant à l'élaboration de politiques, à la sécurité des pêches artisanales et à la création d'avantages.
Les femmes constituent au bas mot 50 pour cent de la main-d'œuvre des pêches continentales et commercialisent jusqu'à 60 pour cent des fruits de mer en Asie et en Afrique de l'Ouest. Malgré tout, leur rôle est souvent sous-estimé et méconnu. Là encore, comme l'a réaffirmé la Conférence Rio+20, le rapport montre qu'outre la réalisation de l'Objectif du Millénaire pour le développement d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes, l'intégration des femmes est un volet essentiel de la réduction de la pauvreté, d'une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, et d'un développement durable des ressources de la pêche et de l'aquaculture.
Pêcheurs, aquaculteurs et leurs communautés tendant à être particulièrement vulnérables aux catastrophes, le rapport examine les approches de planification préalable et de réponse efficaces en cas de catastrophe dans le secteur. Les interventions d'urgence devraient renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle par une réhabilitation durable et un relèvement à long terme du secteur et des moyens d'existence qui en dépendent, en ciblant en particulier les femmes et autres groupes marginalisés.
"Permettre aux pêches et à l'aquaculture de prospérer de façon responsable et durable requiert la pleine participation de la société civile et du secteur privé", affirme M. Mathiesen. Et d'ajouter: "Le commerce et l'industrie peuvent contribuer à mettre au point des technologies et des solutions, à mobiliser des investissements et à engendrer une transformation positive. La société civile et les organisations internationales et non gouvernementales locales peuvent tenir les gouvernements responsables de leurs engagements et veiller à ce que la voix de tous les acteurs se fasse entendre".
La voie en avant
Les principales menaces pesant sur le potentiel des pêches et de l'aquaculture de contribuer à la sécurité alimentaire dérivent essentiellement de la gestion inefficace et d'une mauvaise conservation des habitats. Une transition vers des approches centrées sur les populations est nécessaire pour renforcer la contribution du secteur à la sécurité des moyens d'existence. Comme l'a souligné la récente Conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20, cette transition pourrait inciter la communauté mondiale à miser sur une utilisation réellement durable et responsable des ressources aquatiques afin de satisfaire aux besoins présents tout en garantissant ceux des générations futures.
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Dans les magazines et sur le web, l’Huître de Normandie, on adore !
A la fois ludique et élégante, la campagne de communication, cru 2013, se découvre dans Elle, Version Fémina, Madame Figaro, Femme Actuelle, et sur doctissimo.fr au long du second semestre 2013. Une communication à la hauteur des qualités de l’Huître de Normandie ! Succulente et généreuse, elle vous offre aussi la possibilité de gagner de jolis lots en participant à notre jeu concours. Du 1er juillet 2012 à fin février 2013, connectez-vous sur www.jouez-avec-lhuitredenormandie.com pour essayer de gagner des coffrets Dreambox, des cours de cuisine, des entrées à l’Omnivore Food Festival et des visites gourmandes dans les parcs ostréicoles normands !
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La galerie Aran Cravey présente « Aquaculture »
Los Angeles, le 12 juillet 2012, Art Media Agency (AMA)
Entre le 28 juillet et le 9 septembre 2012, l’exposition « Aquaculture » présentera une collaboration multimédia des artistes Jed Berk et d’Oliver McIrwin.
Ces deux artistes élargissent les frontières de nos perceptions de l’organique et du synthétique, entrelaçant l’art et l’ingénierie pour créer une exposition qui questionne notre équilibre avec la nature. Par le biais du croisement de l’art et de la technologie, les sculptures, photographies, et vidéos présentées dans l’exposition se combinent pour créer un prototype environnemental qui explore notre appartenance partagée et le lien émotionnel avec le monde vivant. Dans l’écosystème conçu artistiquement, la faune et la flore s’interagissent l’une avec l’autre, mais aussi avec le spectateur dans un échange organique qui questionne la nature du naturel. Le paradigme de l’environnement naturel est démoli, créant un équilibre ténu entre les émotions opposées. C’est dans ces états de flux, suspendu entre la mémoire et le temps, que notre capacité de réguler le quotidien avec le chaotique est mis en question, permettant la possibilité d’un récit alternatif.
Jed Berk (né en 1973) et Oliver McIrwin (né en 1974) sont tous les deux nés à New York et travaillent actuellement à Los Angeles.
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Arcachon : Des centaines de poissons morts (Sud Ouest)
Pêcheurs et bénévoles ont commencé hier à nettoyer la Leyre des poissons morts, victimes de la pollution de jeudi.
Le ramassage s'est fait hier après-midi en canoës et en bateaux.
C'est dimanche soir que Sandra Bâcle, la gérante de Courant d'Eyre, la société de location de canoës et kayaks au port de Biganos a alerté les pouvoirs publics. Au cours du week-end, ses clients lui ont rapporté avoir trouvé des poissons morts en état de décomposition et libérant une odeur insupportable sur leur parcours. Certains assurant ne plus jamais revenir canoter sur le site.
Lundi matin, une première réunion à l'initiative du maire Bruno Lafon se tenait en mairie (1) et hier décision était prise de procéder au nettoyage. « On s'est sentis seuls ce week-end mais là, nous avons été entendus », expliquait la jeune femme hier en début d'après-midi sur le port de Biganos.
Ramassage difficile
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Vends Pisciculture en activité
Retraite
Pisciculture en activité :
* Clientèle fidèle
* Production <20 tonnes. 15 bassins + labo alevinage + dépendances fonctionnelles.
Maison d'habitation sur site (1999) de 170m2 avec terrasse et garage.
Bonne situation commerciale (proximité d'axes autoroutiers).
Prix : 350 000 € (exploitation piscicole + maison d'habitation)
Pour plus d'informations : Immobilier Pisciculture Moulins
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Bassin d 'Arcachon : un chef pour le littoral (Sud Ouest)
Christian Gaubert a été élu hier à la tête de la commission permanente du Conseil maritime de façade Atlantique. Objectif : un littoral écolo
Le maire socialiste de Lanton et vice-président du Conseil général, en charge du patrimoine et des ports, Christian Gaubert, a été élu hier, président de la commission permanente du Conseil maritime de façade Atlantique, dont il est membre depuis la création et la mise en place.
Copiloté par les deux préfets, maritime et d'Aquitaine, le Conseil maritime de façade (comme les trois autres créés en mer du Nord, nord Atlantique, et Méditerranée) a pour vocation de répondre à une directive européenne pour un bon état écologique du milieu jusqu'à 2020.
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Arcachon : le parc marin comprendra 51 membres (Sud Ouest)
Le projet présenté, ce mardi matin, par le préfet au conseil maritime de façade ne prévoit plus que 51 membres au conseil de gestion du futur parc marin
Les associations environnementales, les professionnels et une partie des élus sont rassurés. Le projet de parc naturel marin du bassin d'Arcachon que doit présenter le préfet au ministre de l'Environnement ne prévoit plus que 51 membres au conseil de gestion, et non pas 60 comme d'autres élus le souhaitaient, et comme le préfet leur avait semble-t-il promis.
Ce mardi matin, le conseil maritime de façade sud-atlantique, réuni à Bordeaux, a écouté les explications du préfet Patrick Stefanini. Les orientations restent les mêmes. Le périmètre exclut les prés salés ouest de la Teste (contrairement à ce que souhaitaient les associations environnementales). Et le conseil de gestion est réduit.
La procédure est maintenant achevée. Le dossier doit être transmis au ministre de l'Environnement qui, selon le préfet, devrait signer l'arrêté de création du PNM du Bassin d'Arcachon "à la fin de l'année". Alors que d'autres sources évoquent un arrêté avant septembre.
Lors de ce même conseil maritime de façade, Christian Gaubert, maire PS de Lanton, vice-président du conseil général, a été élu président de la commission permanente, en charge d'animer ce conseil maritime qui doit, d'ici à 2020, s'assurer du bon état écologique du milieu maritime.
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Lanton : Hommage à un passionné du bassin d'Arcachon (Sud Ouest)
André Guittard est décédé jeudi 5 juillet. Issu d'une famille d'ostréiculteurs de Taussat, l'homme était passionné par l'histoire et le devenir de notre région. Il partageait cette passion avec son épouse Marianne avec laquelle il a d'ailleurs réalisé un livre sur la commune qui paraîtra prochainement.
Cet ouvrage qui donne « un autre regard sur Lanton », André Guittard ne le présentera malheureusement pas au public des « Mots du Mardi Soir » regrette l'équipe organisatrice. Ils avaient en effet l'intention de l'inviter dans le cadre des rencontres avec auteur.
André Guittard, rappelons-le, était déjà venu présenter deux conférences, 31 mars 2009 sur « Les pêches oubliées du Bassin d'Arcachon » et plus récemment, le 11 octobre dernier, sur « Le port de Cassy au XIXe siècle, l'exportation des poteaux de mines ».
Deux interventions richement documentées qui avaient ravi l'auditoire.
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Angoulême : Des sushis pour le dessert à la Cité de la BD (Sud Ouest)
La Cité de la BD revisite le Japon côté saveurs et propose des ateliers cuisine. Sushis et makis sucrés au programme.
Ces ateliers sont conçus pour les enfants de 6 à 11 ans.
Fraises, framboises, pêches, crêpes et riz au lait, il n'en faut pas plus pour confectionner makis et sushis. Exit le poisson et les algues, la Cité internationale de la bande dessinée revisite les spécialités japonaises en version sucrée.
Et ce sont les enfants qui mettent la main à la pâte. « Afin de leur rendre l'atelier plus intéressant, nous avons remplacé le poisson par des fruits », explique Amalia Iusufova, animatrice culturelle à la Cité. Sans compter que les ateliers ont lieu en milieu d'après-midi. Et peu nombreux sont ceux qui préfèrent une tranche de saumon fumée à une poignée de fraises pour le quatre heures.
Pratique....
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La mangrove : un barrage naturel contre les métaux lourds (Echo Nature)
Ecosystème riche et fragile, la mangrove (1) est principalement constituée de palétuviers. Elle couvre les trois quarts des littoraux tropicaux, soit près de 200 000 km². En Nouvelle-Calédonie, où elle occupe jusqu’à 80 % de la côte ouest de l’île, la mangrove est une zone tampon entre le lagon et les massifs miniers, riches en éléments métalliques (fer, nickel, chrome, cobalt etc.). Troisième producteur mondial de nickel avec 30 % des réserves mondiales, la Nouvelle-Calédonie a une activité minière soutenue. Or, une importante partie des déchets miniers générés est rabattue vers les zones littorales lors d’épisodes climatiques violents (tempêtes tropicales, cyclones etc.).
D’après les chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) (2), les mangroves situées en aval des sites miniers présentent des concentrations en métaux (fer, nickel, chrome…) 10 à 100 supérieures à la normale. Jouant un rôle de filtre végétal, les palétuviers piègent les métaux grâce à un système racinaire exceptionnel. Source de nourriture, rempart contre l’érosion, la mangrove est bien plus qu’un simple « puits à contaminants ». Elle n’en est pas moins menacée par la croissance démographique le long des littoraux tropicaux, l’urbanisation galopante et l’exploitation des ressources naturelles, notamment des métaux. Sa superficie globale diminue ainsi de 1 à 2 % chaque année. Cécile Cassier
Marais salants : le soleil se fait désirer par le sel (Ouest France)
La récolte du sel n'a pas encore démarré dans les marais de Guérande. La faute à cette météo maussade. Rien d'inquiétant pour le moment, mais il ne faudrait pas que cette situation ne dure trop longtemps.
La dynamique des marais cassée
Ils attendent. Patiemment, les paludiers des marais salants de Guérande guettent le ciel. Et cherchent à s'occuper comme ils peuvent. « Heureusement, il y a toujours quelque chose à faire dans le marais », souligne Yves Viau, paludier. Nettoyer les oeillets, arranger des tas de terre, ou de la salicorne à arracher. Les professionnels sont dans les starting-blocks, prêts à récolter le sel. Mais ce sel tant attendu n'a pas encore pointé le bout de son nez.
En cause : la météo. « On a des passages de pluie trop réguliers, qui cassent la dynamique des marais », déplore Pierre Pereon, président du syndicat des paludiers. Il faudrait en effet plusieurs jours de soleil, avec un bon vent d'est, pour que la délicate alchimie prenne enfin. « Ça peut vite changer, si la météo se décide à évoluer », ajoute Pierre Pereon.
« Ne pas s'affoler »
(...)
La coopérative des Salines de Guérande, qui regroupe environ 200 des 300 paludiers, permet aux professionnels d'être plus sereins en cas de coup dur et de mauvaise récolte. Elle dispose en effet de trois années de stock, de quoi approvisionner les clients. « Même si la saison est mauvaise, notre revenu est assuré », explique Pierre Pereon. « Le manque de soleil peut être par contre plus inquiétant pour les jeunes qui s'installent et se lancent, ainsi que pour certains paludiers qui ne sont pas au sein de la coopérative et qui n'ont pas constitué de stock. »
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Arcachon : Knysna en rit encore (Sud Ouest)
La maire de Knysna est l'invitée de la capitale ostréicole du Bassin jusqu'à dimanche.
Rien à faire, Georlene Wolmorans peut bien nous parler de ce qu'elle veut, nous, Français, à la regarder, on ne pense qu'à Nicolas Anelka, Franck Ribéry et Patrice évra. Georlene Wolmorans est la maire de Knysna en Afrique du Sud. Invitée sur le Bassin par la ville de Gujan-Mestras, elle ne semble pas se rendre compte du traumatisme qu'évoque en France le nom de sa ville.
C'est facile d'accuser le management de Raymond Domenech, les effluves de l'affaire Zahia et l'immaturité des joueurs de foot français pour expliquer la grève du 20 juin 2010, ce funeste jour où ils sont restés dans le bus plutôt qu'aller jouer à la baballe. Après coup, les joueurs n'ont cessé de dire, pour se justifier, qu'ils ne se rendaient pas compte, qu'ils étaient « dans leur bulle ».
Et leur bulle, c'était Knysna. Tout ça, donc, c'est la faute à Knysna.
L'huître sud-africaine
Cela dit, Georlene Wolmorans n'est pas sur le Bassin pour présenter des excuses au peuple français. Questionnée sur cette grève qui a tant meurtri notre petit cœur de supporter, d'abord, elle rigole et ensuite elle avoue : « Ce fut un extraordinaire coup de pub pour nous ! » De là à imaginer un complot ourdi depuis les confins de la province sud-africaine du Cap-Occidental, il n'y a qu'un pas…
En fait, Georlene Wolmorans est à Gujan-Mestras pour découvrir et pour apprendre. Pas à jouer au foot ou à descendre d'un bus, non non, mais à faire des huîtres. Hé oui, il existe à Knysna des parcs à huîtres. Enfin, un seul parc qui produit moins de 40 tonnes d'huîtres par an. Et Georlene Wolmorans, élue l'an dernier maire de sa ville sous la bannière de l'Alliance démocratique, veut développer l'ostréiculture. Et comme Marie-Hélène des Esgaulx, la sénatrice-maire UMP de Gujan-Mestras, et Olivier Laban, le président des ostréiculteurs du Bassin, s'étaient invités il y a deux ans au festival de l'huître de Knysna, elle s'est dit qu'un voyage sur le Bassin serait une bonne idée.
Et Raymond Domenech ?
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CleanFish
CleanFish is a company, an aspiration and a movement to promote seafood that’s the best of the season, better every season.
We bring together artisan producers — both fishermen and farmers — and champion them in the marketplace under traceable, transparent brands.
Our network of artisans are stewards of their fisheries, and we are stewards of their stories as we connect producers to chefs and consumers in a celebration of fish you can trust with a difference you can taste...
Le Blog de Cleanfish
France Turbot Recette Pavé Rôti
Appreciated by the gastronomes for the flavor of its flesh, our Label Rouge France Turbot is acclaimed by France’s leading chefs. This operation has been internationally recognized for its products and skills since 1987, and with good reason. Their strong commitment to natural cycles not only earned them the prestigious Label Rouge accreditation, it also means this fish tastes and looks as if it were plucked straight out of the wild.
Of high birth, each baby turbot is a gourmet at the very beginning of its life. Fish feed live prey that are specially grown and given by hand several times a day. These turbot also have documented pedigree! Each fish is identified, followed, and checked from birth until sale.
Loch Duart Salmon (Fresh) — Scotland
Loch Duart Producer Andy Fish Loch Duart's Andy Bing holding one of his Label Rouge certified salmon — healthy and strong like an Atlantic salmon should be.
In the cold, clear waters of Northern Scotland, Loch Duart uses artisan techniques and an ethic of continuous innovation to raise what is widely regarded as the most remarkable salmon available. A major feature of Loch Duart salmon is the strong similarity in appearance and taste to wild Atlantic salmon, earning it the prestigious French Label Rouge.
Pourquoi les Français mangent-ils si peu d'algues ? (Le Figaro)
Adorées par les asiatiques, totalement boudées par les européens, les algues alimentaires peinent à décoller en France.
Le bilan est sans équivoque: 14 kg d'algues consommées par an en Corée du Sud par habitant, 7 kg au Japon, et zéro en France malgré l'engouement grandissant pour la gastronomie asiatique.
Déjà très peu nombreuses, les entreprises de la filière sont, en plus, en déficit de matières premières. En Bretagne, cinq algoculteurs se partagent un marché qui ne parvient pas à trouver ses marques: «l'espace disponible sur le littoral est très convoité, explique Marc Danjon, Directeur général adjoint du CEVA (Centre d'Etudes et de Valorisation des Algues) à l'occasion de la conférence Invest (in) Blue, il est difficile d'obtenir des espaces pour cultiver.
Jusqu'à présent, ces espaces sont largement réservés aux huîtres et cette filière a plus de poids que celle des algues». 20 000 hectares français sont en effet occupés par la production d'huîtres. Pour approvisionner le marché, la filière est obligée de recourir à la cueillette, d'où des prix souvent élevés.
Un manque d'espace réservé à l'algoculture
«La situation peut être comparable à celle des champignons des bois cueillis dans nos forêts et aux champignons de Paris qui proviennent de l'agriculture, précise le spécialiste, une vraie agriculture permet de diminuer les coûts». Cependant, toutes les algues ne sont pas forcément plus chères que les légumes, c'est le cas des haricots de mer de Bretagne souvent moins onéreux que les plus classiques haricots verts extra-fins. Avec l'assurance d'acheter un produit local contenant deux plus de nutriments qu'un légume terrestre.
En Asie, 94% des algues sont issues de la culture alors qu'hors Asie, l'essentiel provient de la cueillette. Si la culture d'algues, et leur marché, commencent à se développer en Angleterre et en Allemagne, la France fait figure de mauvais élève selon le CEVA. «Au niveau industriel, il est difficile de développer une vraie industrie seulement sur de la cueillette, ajoute Marc Danjon, et l'administration préfère la monoculture». En bref, huîtres ou algues, il faut choisir.
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OSEO soutient le projet Ulvans et la filière algue (Ouest France)
10,7 millions d’euros, c’est l’enveloppe d’aide qu’Oséo, la banque publique de financement des PME distribue dans le cadre de son projet Innovation Stratégique Industrielle (ISI) au projet Ulvans.
Ce consortium, qui rassemble cinq entreprises (Olmix, SAS Amadeite, Melspring Environnement, Agrival, PRP Technologies) et deux universités (CNRS de Mulhouse et l’Université Bretagne Sud) développe des méthodes de collecte en mer et de conservation des algues vertes, brunes ou rouges.
Sous l’impulsion de la PME Olmix implantée à Bréhan (Morbihan), Ulvans veut créer une filière complète de valorisation des algues qui emploie 100 personnes et dégager un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros d’ici 2020.
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Morbihan. Olmix s'associe à quatre entreprises pour valoriser les algues (Ouest France)
L'entreprise Olmix, basée à Bréhan, et quatre PME bretonnes viennent de créer un groupement baptisé Ulvans. L'objectif est de lancer « une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne », explique la société. Des algues, et pas seulement les vertes, seront valorisées « depuis la récolte jusqu'à leur transformation et leur commercialisation dans le monde entier ». Cette transformation concernera des produits pour « les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale ». C'est-à-dire la spécialité d'Olmix.
Objectif : 150 millions d'euros de chiffre d'affaires
Ses quatre partenaires sont Amadéite, Melspring, PRP et Agrival. Amadéite et Melspring sont des filiales d'Olmix. La première fabrique son fameux nanomatériau à base d'argile et d'algues vertes destiné à l'automobile, les cosmétiques, la plasturgie, appelé Amadéite. La seconde propose des fertilisants pour les golfs.
PRP est une autre entreprise de Bréhan (Morbihan), spécialisée dans les fertilisants à base de minéraux. Agrival est une société créée en 2007 à Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère. Son point de départ est le recyclage des déchets de légumes et en particulier d'artichauts. Elle en extrait des compléments nutritionnels ou des fibres servant à fabriquer des barquettes.
Deux centres de recherche sont associés au projet Ulvans : l'Université de Bretagne-sud et le CNRS de Mulhouse. Un test grandeur nature avec 15 000 tonnes d'algues par an va être réalisé.
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Olmix, société bretonne, s'implante en Chine (Ouest France)
L'entreprise travaille avec l'UBO pour extraire, en Chine comme en Bretagne, les produits actifs des algues vertes.
Spécialiste de la chimie verte
Après les premières marées vertes au moment crucial des Jeux Olympiques de 2008, combattre les algues vertes est devenu, à Qindgao une priorité, comme en Bretagne. C'est la raison pour laquelle s'implante à Qingdao, où sont également concentrés les instituts de recherche océanographiques de Chine, la société bretonne Olmix.
Groupe familial à 75 %, employant 250 salariés, un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros, Olmix est spécialisé dans la chimie verte, secteur innovant. Pour extraire les produits actifs des algues vertes, Olmix travaille en étroite collaboration avec l'Université de Bretagne occidentale de Brest, qui fait une partie du travail de recherches pour la société.
Une filière algues vertes
« Fils d'éleveurs de porcs, Hervé Balusson, qui a fondé la société il y a 15 ans à Bréhan, dans les Côtes d'Armor, est motivé par la volonté de substituer des produits naturels aux produits chimiques, explique David Chérel, directeur du développement du groupe Olmix en Asie. On a des produits qui remplacent les antibiotiques, comme le Mistral, produit au succès planétaire, et dont on enduit le porcelet pour l'immuniser. »
C'est en travaillant sur les problématiques rencontrées en Bretagne que Olmix s'est développée. « On importe tous nos produits de Bretagne, c'est un gage de qualité ici en Asie. Ils sont très réceptifs, vu que les algues sont déjà intégrées dans l'alimentation. »
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En mars 2012, devant l’Assemblée Nationale, les députés Jean-Patrick Gille et Jack Lang ont interrogé le ministre de l’agriculture sur le régime fiscal des AMAP et leur assujettissement aux impôts commerciaux.
Le ministère a répondu dans le JO du 17 avril 2012, en affirmant qu’une AMAP doit être « considérée comme lucrative et soumise aux impôts commerciaux » parce qu’elle entretient des relations privilégiées avec une entreprise (l’agriculteur).
Le MIRAMAP conteste cette analyse. Elle démontre une profonde méconnaissance de la singularité des AMAP et de l’économie solidaire.
Rappelons d’abord que, selon la charte, une AMAP n’a aucune activité commerciale ; elle n’achète ni ne vend rien. Ce n’est pas une entreprise de distribution ; elle ne réalise aucun chiffre d’affaire et n’a donc pas de base imposable. La seule ressource monétaire perçue est le montant des adhésions à l’association.
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Les mutuelles venues défendre leurs spécificités devant le Parlement européen (Argusassurance)
Les représentants de mutuelles ont été entendus le 20 juin à Bruxelles. Cette audition était organisée dans le cadre de l'examen de l'opinion de l'eurodéputée (PPE) portugaise Regina Bastos pour un statut européen de la Mutuelle. La Commission Emploi a auditionné les experts venus évoquer l’importance que peut jouer le Parlement européen dans la reconnaissance de la spécificité des mutuelles.
Pêche maritime de loisir : Déclarez, pêchez...
Télé-déclaration sur le site du Ministère du Développement Durable)
Sommaire :
- Déclarez, pêchez...
- Ce que dit la Charte
Déclarez, pêchez...
Activité populaire et pratiquée par environ 2,5 millions de personnes en France, la pêche récréative maritime n’est pas sans impact sur la ressource et les milieux littoraux et aquatiques. Afin de sensibiliser les pratiquants aux enjeux environnementaux de leurs pratiques, l’ensemble des acteurs de la pêche de loisir (pouvoirs publics, fédérations, le conseil supérieur de la navigation de plaisance, le conservatoire du littoral et l’agence des aires marines protégées) a signé le 7 juillet 2010 une charte pour une pêche de loisir éco-responsable.
Pour une meilleure connaissance et préservation des ressources
Cette charte a inauguré une collaboration inédite entre les amateurs de pêche récréative et les autorités pour une meilleure préservation des ressources halieutiques et des écosystèmes marins. La déclaration préalable de l’activité de pêche de loisir via un site de télédéclaration, prévue par l’article 5 de la charte, est un grand pas pour améliorer la connaissance de l’impact de cette activité sur les stocks de poisson et la biodiversité marine. En se déclarant, le pêcheur de loisir contribue à la protection et au respect des ressources marines.
Pour une pêche de loisir éco-responsable....
Filière d'huîtres : la justice tranchera (Sud Ouest)
Chose promise, chose due. Comme elle l'avait annoncé, l'Association des plaisanciers de La Rochelle a saisi le tribunal administratif de Poitiers pour demander l'annulation du projet de filières ostréicoles dans l'anse de Maleconche, au large d'Oléron (« Sud Ouest » du 29 février). Elle n'est pas la seule. Plusieurs associations de navigateurs et de protection de l'environnement l'accompagnent, plus la mairie de Saint-Georges-d'Oléron qui a confié ses intérêts à Me Thomas Drouineau, du barreau de Poitiers.
50 km de câbles
Le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes veut développer l'ostréiculture en eau profonde dans les pertuis charentais. Il y voit une réponse à la surmortalité des huîtres qui, depuis trois ans, frappe les parcs de Marennes-Oléron et de l'île de Ré. La technique favorise également une croissance des coquillages plus rapide que sur l'estran. Une soixantaine de filières existent déjà dans ce coin du pertuis d'Antioche, à un mille de la plage des Saumonards.
Leur nombre serait porté à 364, couvrant un triangle de 387 hectares. Soit quelque 50 km de câbles tendus à la surface de l'eau qui interdiront toute navigation. Malgré l'opposition des plaisanciers, des pêcheurs professionnels et des élus saint-georgeais, inquiets des conséquences sur le tourisme, l'enquête publique menée durant l'été 2011 s'est conclue sur un avis favorable. Suivi le 2 décembre de l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploitation....
(....)
Quel impact ?
21.6.2012
Rapporteur pour avis : Ioannis A. Tsoukalas
Justification succincte
Avec 68 000 km de côtes, 22 États membres possédant des frontières maritimes, près de 50 % des résidents de l'Union européenne vivant à moins de 50 km des côtes, 5 millions d'Européens occupant des emplois liés à la mer et une contribution de plus de 5 % au PIB de l'Union, il est évident que l'environnement marin et les activités qui y sont liées jouent un rôle-clé dans le développement social et économique du continent. Le rôle de l'environnement marin revêt une importance encore supérieure si l'on tient compte de sa contribution aux efforts déployés par l'Union pour faire face aux défis modernes auxquels elle est confrontée, notamment dans des domaines tels que l'efficacité énergétique, le changement climatique, les transports, le tourisme, la santé, la croissance de la population, qui entraînera une augmentation correspondante de la demande en denrées alimentaires, etc.
Dans ce contexte, la pêche constitue une ressource socio-économique à la fois vitale et extrêmement sensible pour les citoyens de l'Union. Avec une consommation annuelle totale d'environ 12 millions de tonnes de produits de la pêche (55 milliards d'euros), l'Union européenne constitue l'un des premiers marchés mondiaux, sans qu'elle soit pour autant en mesure de répondre de manière adéquate à la consommation intérieure.
L'interdépendance entre l'Union et l'environnement marin nécessite un niveau élevé de recherche marine et maritime, dans la mesure où cette dernière permet de mieux comprendre et de mieux protéger les écosystèmes marins et vise à développer une pêche durable qui respecte l'environnement, tout en tenant compte des besoins socioéconomiques des communautés côtières et insulaires.
À l'heure actuelle, plus de 90 % de la biodiversité marine n'a pas encore fait l'objet d'études. Le manque de données scientifiques fiables complique encore les efforts déployés pour parvenir à une gestion durable des stocks de poissons dans les eaux européennes. La nécessité de disposer de données suffisantes et fiables sur les environnements marins devient pressante et la collecte de ces données devrait être soutenue le plus possible au travers de collaborations et de projets pertinents en matière de recherche.
Au cours des dernières années, l'Union a investi systématiquement dans la recherche marine et maritime dans l'optique de mettre au point des méthodes technologiques innovantes pour tirer parti de l'immense potentiel de l'environnement marin et d'engendrer de la croissance et des créations d'emplois au moyen de l'exploitation durable des ressources naturelles, alimentaires, énergétiques et biologiques. Au titre du 7e programme-cadre actuellement en cours, un montant important, bien qu'insuffisant, est octroyé à la pêche, à l'aquaculture et à la biotechnologie marine. Étant donné l'augmentation du budget de la recherche dans le cadre d'"Horizon 2020", le montant attribué à la recherche marine et maritime devrait également être revu à la hausse.
La recherche à caractère transversal et interdisciplinaire est fondamentale si l'on veut mieux comprendre les écosystèmes marins et la gestion marine des stocks de poissons. Les partenariats industriels, universitaires et publics associant les capacités de recherche marine et maritime devraient être renforcés, en faisant participer activement le secteur privé, notamment les PME, au développement de technologies et de méthodes innovantes et à la promotion de larecherche appliquée. Le soutien apporté aux partenariats interdisciplinaires, multidisciplinaires et intersectoriels dans les programmes de recherche marine et maritime permettra de mieux comprendre l'environnement aquatique et, partant, de développer une pêche et une aquaculture durables. Dans ce cadre, nous pourrions examiner si la création, sous l'égide de l'Institut européen d'innovation et de technologie, d'une communauté de la connaissance et de l'innovation aurait un impact positif dans la promotion de la recherche marine.
Il convient d'envisager une coordination plus étroite entre les programmes de recherche et la politique de cohésion, la politique régionale et les Fonds structurels, dans la mesure où il est nécessaire de mettre au point des approches globales, dynamiques et territoriales de l'innovation, de la recherche et de la compétitivité dans le secteur de la pêche. Ces synergies faciliteraient les stratégies de spécialisation intelligente et renforceraient la capacité des régions de l'Union de faire face aux défis modernes. Une coordination efficace et la complémentarité des actions menées au titre d'"Horizon 2020" avec les actions financées par le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche sont également nécessaires.
Il convient de créer un climat de confiance mutuelle entre les chercheurs et les parties prenantes. Leur participation améliorerait la qualité des données scientifiques et renforcerait les connaissances requises pour gérer les ressources marines de manière durable. L'industrie de la pêche considère souvent la recherche comme un obstacle aux activités de pêches, et cette approche doit changer. Les opportunités en matière de mobilité offertes aux chercheurs, la coopération internationale, la formation et l'éducation de haut niveau, les technologies de pointe et les incitations à participer aux activités de pêche pourraient rendre le secteur européen de la pêche très compétitif à l'échelle internationale. L'échange des bonnes pratiques et de l'utilisation efficace des résultats de programmes de recherche existants au travers de leur accès libre pourrait également combler le fossé qui sépare le monde de la recherche et les parties prenantes.
Pour finir, nous considérons que l'inclusion explicite de la recherche marine et maritime dans "Horizon 2020" constitue une avancée positive. L'objectif de ces activités de recherche devrait être de doter l'Union de mers et d'océans productifs, grâce à la pêche et à l'aquaculture durables. Sans un financement suffisant, toutefois, l'immense potentiel du domaine des technologies et des sciences marines ne sera pas pleinement mis à contribution et la richesse marine sera surexploitée jusqu'à son épuisement. L'Union est appelée à créer une ligne budgétaire spécifique pour des actions à caractère transversal afin de tirer profit d'éventuelles synergies entre les questions marines et maritimes transsociétales.
Suite et amendements de la Com Pech, cliquer IciLe 11 juillet 2012
Marseillan. Du producteur au consommateur, le terroir local s'invite dans l'assiette (Midi Libre)
La première livraison de paniers a eu lieu aux halles couvertes de Marseillan. Les trois productrices, Annie, Claudia et Odile étaient présentes, sourire aux lèvres, face aux paniers garnis de tous leurs bons produits : moules, huîtres, loups, daurades, anguilles, ou encore basilic, fruits et légumes de saison et pour assaisonner le tout, de l'huile d'olive. Le fonctionnement est simple et flexible : on s'inscrit au groupement d'achat, on reçoit la liste des produits disponibles, on commande ce dont on a besoin et on récupère sa commande au point de livraison, soit tous les jeudis de 18 h 45 à 19 h 15 aux halles couvertes, sous la médiathèque.
Annie Castaldo, ostréicultrice à Marseillan (Etang de Thau)
Annie Castaldo, ostréicultrice par Thautv
Le 8 mars 2012, lors de la journée de la femme, Thau Tv a rencontré Annie Castaldo, ostréicultrice à Marseillan. Elle nous raconte la passion pour son métier mais aussi la place, pas suffisamment reconnue de la femme dans ce métier.
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Marseillan. Le terroir local misera bientôt sur la vente directe (Midi Libre)
Marlène et Claudia sont au cœur de cette initiative.
Jeudi 3 mai, à 18 h 30, à la salle Paul-Arnaud de Marseillan, se tiendra une réunion de présentation du projet Panier poissons coquillages, vente directe des produits de la lagune.
Ce circuit court permet au famille de consommer des produits frais et locaux. Le fonctionnement est simple et flexible : quelques jours avant la livraison, il suffit de commander vos besoins via le groupement d'achat mis en place à Marseillan. Quelques jours plus tard, le client récupère son panier garni sur le lieu de livraison. Les avantages de cette opération : je sais d'où vient mon produit, je rencontre directement le producteur, j'échange avec d'autres habitants du village, je rémunère le producteur sans intermédiaire, je valorise son produit et redonne du sens à son métier, je diminue mon impact écologique, je découvre de nouveaux goûts et de nouveaux produits. Si vous êtes intéressés en tant que citoyens, consommateurs ou gourmets par les produits qu'offre notre territoire, si vous souhaitez mettre en place ce type de circuit court dans votre village : cette réunion est pour vous ! L'équipe du CPIE Bassin de Thau ainsi que des producteurs locaux seront là pour répondre à vos questions et vous accompagner dans la mise en place de ce système dans votre village.
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Bassin d'Arcachon : la e-navigation, pour se repérer au centimètre (Sud Ouest)
Le syndicat intercommunal (Siba) propose une nouvelle application navigation, gratuite et accessible sur téléphones portables et tablettes numériques.
Après le e-tourisme (45 000 téléchargements, prix de l'internaute 2011), le e-réseaux (pour l'assainissement) et le e-urbanisme, le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba) vient de développer une nouvelle application : la e-navigation. Gratuite et accessible sur Internet (1) cette application a été développée pour les androïdes, Apple et les smartphones.
« Elle répond à une demande des usagers qui souhaitent avoir à disposition sur leurs téléphones et tablettes la carte mise en ligne l'an dernier » explique Anne-Laure Langevin, responsable du pôle ressources numériques au Siba. Et d'insister sur la précision « au centimètre près » de ce nouvel outil.
Localisation GPS
Un outil qui propose non seulement une carte du plan d'eau, réalisée par des professionnels, mais aussi la localisation des 233 balises, bouées, passes, bancs de sables, parcs à huîtres. « On peut également suivre la localisation GPS de son embarcation » poursuit Anne-Laure Langevin. Toutefois, la fonction GPS en elle-même n'est pas encore possible. L'usager ne peut pas obtenir un trajet en rentrant son point de départ et son lieu d'arrivée.
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Naufrage d'un bateau de pêche dans les bouchots de l'anse de l'aiguillon...
Naufrage du bateau de pêche "Le Malois" au large de l’Aiguillon (85) (Sud Ouest)
Le patron est indemne. Il a été retrouvé dans son canot de survie
Ce mercredi matin, un navire de pêche a vu des fusées rouges tirées depuis la pointe de l’Aiguillon (85). Le Chalutier "Aramis" se rend sur place et découvre un canot de survie avec à son bord un naufragé. Il s’agit du patron du chalutier « Le Malois » dont le bateau a sombré dans la nuit. L’équipage de l’"Aramis" a récupéré le naufragé et a prévenu le CROSSA Etel. Le naufragé a été ramené au port du Pavé de Charron (Charente-Maritime) et a été pris en charge. "Son état est satisfaisant et n’inspire aucune inquiétude", précise la préfecture maritime de l'Atlantique, à Brest.
Le naufragé a expliqué que son bateau (9 mètres, immatriculé aux Sables-d'Olonne (85) et basé à l'Aiguillon était tombé en panne dans la nuit....
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Vous rêvez de vacances, de rochers, de crabes et d’algues ? Ce sac est pour vous ! Idéal comme petit panier de pêche, il est fabriqué en maille à casier recyclée – on appelle ça la « poche ostréicole » –, la matière qui permet aux jeunes huîtres de se développer. Mais pas besoin d’être un pro des marées et des mollusques pour vous procurer cet objet, qui peut aussi faire office de sac à main ! La marque Matlama propose même de retirer les anses pour l’adapter en panier vélo !
Prix 32 euros
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K Selon une étude commandée par le ministère de la Défense, l’ancienne base arrière du Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) serait polluée aux métaux lourds et aux hydrocarbures.
K Il s’agit là d’une mauvaise nouvelle pour le gouvernement d’Oscar Temaru qui souhaite développer à Hao, en partenariat avec des investisseurs chinois, une base de développement de l’aquaculture.
K Interrogée sur les risques qu’elle prend à continuer à consommer les produits du lagon et des faa’apu, la population de l’atoll qui ne semble pas inquiète outre mesure, déclare qu’elle connaît depuis longtemps les “spots” pollués de l’atoll et réclame la transparence.
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Des aliments à choisir pour la santé de vos yeux (Canoe)
Certains aliments peuvent vous aider à maintenir une bonne santé visuelle. Si la santé en général ou celle du cœur sont primordiales, on oublie parfois nos yeux. Pourtant, leur santé est tout aussi importante.
Outre les carottes, il y a notamment les huîtres, car elles contiennent beaucoup de zinc. Il favorise la production de mélamine dans le corps et permet de protéger les yeux des effets nocifs des rayons ultraviolets. Consommez plutôt les huîtres cuites pour éliminer les bactéries. Le crabe, le bœuf, le poulet et le homard contiennent aussi du zinc.
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Pêche durable: les détaillants canadiens s'améliorent (Presse.ca)
(Québec) Le palmarès de Greenpeace pour l'approvisionnement en produits de la mer durables des huit plus grands détaillants canadiens porte fruit. Cette année, sept d'entre eux obtiennent la note de passage de 50% ou plus, contre trois l'an dernier. Seul Costco continue de tirer la patte.
Pour son quatrième coup de sonde, l'organisation environnementale accorde une note de 72% à Overwaitea Food Group, qui est le premier grand détaillant canadien et le troisième en Amérique du Nord à cesser de vendre du saumon élevé en cages ouvertes. Il s'agit aussi du premier de la liste à entrer dans la catégorie de classement «verte», avec une note de 71% ou plus.
Loblaw arrive pour sa part au deuxième rang avec une note de 68%. La compagnie vise à s'approvisionner uniquement en produits de la pêche durable d'ici la fin de 2013.
Suivent Safeway (63%), Metro (56%), Walmart (55%), Sobeys et Co-op (54%) et, en queue de peloton, Costco (43%).
Selon Charles Latimer, responsable de la campagne Océans de Greenpeace, beaucoup de chemin a été parcouru depuis 2009, alors qu'une seule entreprise, Loblaw, en était à établir une première politique d'approvisionnement durable.
À l'époque, dit-il, «certains n'avaient même pas répondu à notre sondage». L'organisme a dû convaincre les plus récalcitrants de l'intérêt qu'ils avaient à fournir cette information à leur clientèle. Mais au-delà de la pression que procure le palmarès, Greenpeace dit adopter une approche de collaboration et d'encouragement. «On donne des solutions», souligne M. Latimer.
Même Costco, qui n'avance pas aussi vite que le voudrait l'organisation, a sa politique, dit-il.
Saumon d'élevage
Cette année, l'accent a été mis sur l'élevage du saumon en cages ouvertes, en raison des dommages causés par cette méthode sur le milieu sauvage: circulation des parasites et des maladies, évasion de dizaines de milliers d'individus qui viennent faire compétition aux saumons sauvages, pollution et dommages aux habitats naturels...
Présentement, les Québécois n'ont pas accès à du saumon élevé en bassins fermés, mais Loblaw et Provigo chercheraient des fournisseurs. «On espère que l'an prochain, ils en auront trouvé», note l'environnementaliste.
Celui-ci se réjouit également qu'avec le saumon d'élevage, on s'attaque maintenant aux «gros vendeurs». À ce jour, dit-il, les espèces figurant sur la liste rouge de Greenpeace retirées par certains détaillants étaient de moindre importance en matière de vente.
Greenpeace souligne par ailleurs ne reconnaître aucune des certifications des produits de la mer, puisqu'elles ne sont pas assez contraignantes. Même le supposé saumon biologique est contesté.
Pour consulter le palmarès et connaître l'ensemble des mesures prises par les détaillants pour améliorer leurs pratiques, voir le site www.greenpeace.org.
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Un premier supermarché canadien retire le saumon d'élevage de ses étals
Seulement trois années après la première édition de son classement sur les huit plus grandes chaînes de supermarchés au pays selon leur politique des aliments de la mer durables, Greenpeace décerne à Overwaitea Food Group (OFG) une note dans la catégorie « verte » pour sa décision de retirer de ses tablettes le saumon élevé en cages ouvertes.
OFG est le premier grand détaillant canadien – et le troisième en Amérique du Nord – à cesser de vendre ce produit controversé. La décision d’OFG survient à un moment où l'industrie est l’objet de critiques sévères quant à la propagation de plus en plus fréquente des virus dans les fermes, tant sur la côte ouest que sur la côte est du continent.
« Greenpeace félicite Overwaitea Food Group pour cette initiative qui lui permet de s'approvisionner en produits de la mer plus durables tout en protégeant nos océans », a affirmé Charles Latimer, responsable de la campagne Océans de Greenpeace. « Il est grand temps que le gouvernement fédéral et l'industrie de la pisciculture prennent conscience que ce type de saumon n'est pas compatible avec les politiques d'approvisionnement durable des détaillants canadiens. »
En 2010, OFG a commencé à vendre du saumon élevé en bassins fermés, tandis que le saumon élevé en cages ouvertes, plus dommageable pour l'environnement, a été graduellement retiré des magasins. Loblaw et Safeway ont emboîté le pas et cherchent désormais à s'approvisionner auprès d'élevages en bassins fermés, mais leurs clientèles n'ont pas encore accès à cette alternative durable.
(....)Pendant que certaines solutions durables se font attendre, Greenpeace encourage les détaillants à ne pas tromper leurs clients en commercialisant des produits « verts » qui ne le sont pas. En effet, un certain nombre de certifications attribuées au saumon d'élevage ne satisfont pas aux exigences minimales de l’organisation, puisqu'ils ne tiennent pas compte des principaux problèmes de cette industrie. Greenpeace n'accorde aucun crédit aux étiquettes « éco », certifications et autres mentions « bio » émis par les organismes Seafood Trust, WiseSource Salmon, Aquaculture Stewardship Council (ASC), Global G.A.P., Friend of the Sea (FOS), GAA Best Aquaculture Practices (BAP),par l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquaculture et autres certification biologiques et écologiques.
Greenpeace fait campagne contre l'élevage du saumon en cages ouvertes, une technique de pêche très nuisible aux écosystèmes côtiers. Les maladies et la transmission de parasites, la pollution toxique, les ravages causés par les poissons en fuite ainsi que l'utilisation abusive de poissons sauvages pour nourrir les poissons d'élevage constituent les principales menaces posées par ce type d'aquaculture. Greenpeace encourage les détaillants au pays à modifier leurs sources d'approvisionnement et à investir dans des installations aquacoles plus respectueuses de l'environnement marin.
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Saumon d’élevage bio…vraiment ? (Greenpeace)
Organowashing, vous connaissez ce mot? Eh bien, nous aurons l’occasion d’être initiés à ce phénomène lorsque le saumon d’élevage « biologique » fera son entrée sur le marché canadien. Oui, les amis, la saga du saumon d’élevage se poursuit et cette fois notre protagoniste sera peint en vert avec la mention « bio » étampée sur le dos.
Quand je fais l’épicerie et que je vois une étiquette de produit biologique, je suis rassuré en sachant que son empreinte écologique est nettement inférieure aux produits conventionnels, particulièrement les produits locaux et biologiques. Si, comme moi, vous accordez une certaine confiance à ces produits étiquetés plus qu’aux autres, faites en sorte que votre loyauté envers l’étiquetage bio s’arrête au saumon d’élevage « biologique », car cette mention est loin de correspondre à la définition du terme en question.
Il n’est pas étonnant que de nombreux agriculteurs biologiques, groupes veillant à la salubrité des aliments et autres organismes de conservation soient mécontents de la décision rendue la semaine dernière par l’Office des normes générales du Canada : celle-ci permet désormais l’étiquetage bio du saumon d’élevage. Tout ce que nous avons pu espérer des produits biologiques et tout le travail que les agriculteurs ont fait pour répondre aux standards les plus stricts est en train d’être détruit.
Ethoxyquine, pesticide et antioxydant à la fois...
l'Ethoxyquine a été synthétisée dans les années 50 par la firme américaine Monsanto. Employée pour le traitement des fruits, notamment contre le brunissement des poires, on la trouve parfois aussi comme conservateur dans certaines épices. Elle est surtout très utilisée comme anti-oxydant dans la nourriture pour animaux.
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Slow Food Canada adopte le "Manifeste du Saumon Sauvage"
Ce manifeste vise à protéger et restaurer nos pêches
par Sinclair Philip
Le Dr. John Volpe, spécialiste des systèmes alimentaires marins de l’École des études environnementales de l’Université de Victoria, C-B, et moi, avons rédigé ce manifeste, adopté unanimement par les présidents des conviviums présents à la Réunion nationale de Slow Food Canada tenue à Calgary le 23 avril 2006. Ce texte sera révisé en vue d’adresser et d’inclure les préoccupations des membres des provinces atlantiques. Celle imprimée ici est une version condensée du manifeste original. Nous développons notre site Web national et espérons y inclure le manifeste dans son intégralité bientôt.
Slow Food Canada encourage uniquement la consommation saisonnière de saumon sauvage de la côte ouest, décourage la consommation de toute forme de saumon d’élevage incluant le saumon d’élevage « biologique », et s’engage à la restauration des réserves de saumon sauvage.
Dans le Canada atlantique, plusieurs facteurs dont la surexploitation, la diminution des sources d’alimentation traditionnelle, la mauvaise gestion gouvernementale et la destruction de l’habitat ont réduit les réserves de saumon sauvage à un niveau frisant l’extinction. Ces menaces sont amplifiées par l’homogénéisation des bassins génétiques sauvages, résultat des fuites importantes et fréquentes de saumon en élevage dans le milieu sauvage, érodant la diversité génétique. Presque toutes les réserves de saumon sauvage dans les provinces atlantiques sont gravement atteintes et ne devraient pas être consommées. Dans le Pacifique, où plusieurs réserves sont plus saines, même si certaines se sont dégradées dans les dernières 100 années, nous avons remarqué que l’élevage de saumon n’allège pas le fardeau des réserves de saumon sauvage. En effet, l’élevage de saumon ne fait que modifier l’économie de l’offre et de la demande et mettre en danger les réserves sauvages en réduisant les prix et conséquemment, le niveau de vie des pêcheurs, pouvant mener même jusqu’à la disparition complète de ces économies.
Nous croyons que les saumons sauvages sont la pierre angulaire culturelle et écologique de l’espèce, dont l’importance est capitale pour leur habitat autochtone. Nous soutenons donc que tous les efforts sont nécessaires pour protéger et restaurer ces pêches afin d’éviter le destin dramatique qu’ont connu les pêches de morue. Le saumon sauvage exprime un aspect important de notre héritage culinaire. Son existence est profondément ancrée dans le tissu écologique et culturel de nos terres et de nos océans, et doit être préservée comme une expression de notre mode de vie….
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Marseillan : La perle de l’étang au petit goût de noisette (Midi Libre)
De Bouzigues à Marseillan au fond du bassin de Thau, s’étale le domaine des parcs à huîtres. Industrie fort ancienne semble t-il.
Au temps des Romains, les eaux étaient déjà très généreuses en coquillages et huitres plates. Certains prétendent que s’y seraient établies de véritables installations ostréicoles. Mais les grandes invasions mirent fin à ces activités qui ne réapparurent que quelques 1500 ans plus tard en 1930.
Louis Tudesq, originaire de Bouzigues, imagina alors de placer sous l’eau des lattes en bois de palétuvier sur lesquelles étaient cimentées les petites huîtres. Ce fut une réussite. Depuis, la technique a évolué : elles sont accolées à des cordes, suspendues aux tables que vous apercevez au dessus de la surface de l’eau.
Le caractère ferme et fondant au petit goût de noisette de l’huître de Bouzigues s’explique en partie par l’environnement exceptionnel de la lagune de Thau.
Ce bassin relié à la mer regorge de nombreuses qualités toutes favorables à l’élevage de ce fruit de mer : la richesse du plancton, un bon taux de salinité et un climat méditerranéen. La qualité de l’eau est capitale quand on sait que l’huître filtre en moyenne 5 litres par heure, et qu’il faudra attendre trois ans avant qu’elle n’atteigne sa taille de consommation.
Pour les déguster, parmi les nombreux mas conchylicoles qui bordent la lagune, rendez-vous chez Rémi Roucairol ou Laurent Arcella , à Marseillan. Ces producteurs ont tous deux reçu la médaille d’or du Concours agricole de Paris 2012.
Conseils de dégustation collectés auprès des conchyliculteurs entre Bouzigues et Marseillan :
L’huître et le vin ne doivent jamais être servi glacés sinon le froid intense casse leurs arômes.
> Les initiés la consomment à l’état pur pour profiter pleinement de toutes ses saveurs.
> D’autres l’agrémentent d’un simple tour de moulin à poivre.
> En tout cas, ayez la main légère sur le vinaigre à l’échalote ou le citron.
> Ouvrez les huîtres une demi-heure à l’avance, le temps de servir l’apéritif. Une fois ouvertes, videz-les de l’eau de mer qu’elles contiennent. La seconde eau sera nettement plus goûteuse.
> Une huître fraîche doit se rétracter immédiatement au contact de la pointe d’un couteau ou d’une goutte de citron.
Enfin, il est conseillé de croquer plutôt que gober pour profiter de toute la saveur de l’huître.
Rémi Roucairol : zone La Bézarde, 04 67 77 23 81.
Laurent Arcella : domaine de Bel-Air, 06 17 86 07 12.
Office de tourisme de Marseillan.
Rédaction et photo : Lionel Peugeot.
Le 7 juillet 2012
Une cuve de liqueur noire a éclaté, jeudi après-midi à l'usine Smurfit Kappa. Les ostréiculteurs redoutent une pollution du Bassin d'Arcachon
De nombreux poissons morts hier dans la Leyre.
Jeudi après-midi, vers 14 h 30, au cœur de l'usine papetière Smurfit Kappa à Biganos, un cuvier de 4 500 m³ a éclaté, déversant 3 500 m³ de liqueur noire, un liquide huileux, de couleur marron, composé de jus de cuisson de bois et de soude caustique, qui est notamment recyclé comme combustible dans les chaudières de l'usine.
Les responsables de la papeterie ont immédiatement fait évacuer l'usine dans laquelle travaillaient, à ce moment-là, près de 150 personnes, en raison du risque corrosif de ce liquide dont le PH est de 13. La production de papier kraft a également été arrêtée pour une durée indéterminée.
La Leyre est devenue toute noire
L'eau claire de la Leyre ne l'est plus. Depuis hier, en fin d'après-midi, l'eau est devenue brunâtre, voire noire par endroits et elle est clairsemée de bouts de mousse blanche et marron. De temps en temps, un poisson mort dérive vers l'embouchure. En effet, la Leyre, qui serpente au cœur du Parc naturel régional des Landes de Gascogne constitue le principal apport en eau douce du Bassin et il ne fait donc aucun doute que l'eau polluée hier par l'accident de l'usine Smurfit s'est déjà déversée dans la Petite Mer après avoir traversé le parc ornithologique du Teich…
2 kilomètres de cours d'eau
Il n'y a pas eu de blessés mais le liquide s'est répandu, en une forme de vague, qui a sauté les murets, à l'intérieur du site. Une partie de ce liquide, estimée entre 100 et 500 m³, s'est ensuite déversée dans le Lacanau, un ruisseau qui se jette dans la Leyre, elle-même se jetant dans le bassin d'Arcachon. Un barrage filtrant a été mis en place pour endiguer et limiter cette pollution.
Le sous-préfet d'Arcachon, Jean-Pierre Hamon, rapidement sur les lieux, a réuni un PC d'urgence au cœur de l'usine papetière, avec les pompiers du Sdis, les gendarmes des brigades de Biganos, Gujan-Mestras, et du Psig,....
Plainte des ostréiculteurs
Le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, immédiatement informé, a de son côté, adressé un SMS aux ostréiculteurs pour leur recommander de ne faire aucun mouvement d'eau, de fermer les vannes de leurs circuits fermés.
En début de soirée, alors que des poissons morts étaient signalés à deux endroits des cours d'eau, au point de rejet de ce liquide et à mi-parcours, les analyses effectuées sur huit points permanents de contrôle depuis 16 h 30 établissaient un PH normal de 7. « La fuite est maîtrisée et la dilution fonctionne bien », observait le sous-préfet, qui ajoutait que « l'alimentation en eau potable des communes du Bassin n'est pas concernée par cet accident ».
Olivier Laban, désolé pour la faune et la flore de la Leyre, restait cependant très inquiet pour les ostréiculteurs : « J'espère que les forts coefficients de marée, ce soir et demain (aujourd'hui) vont favoriser la dilution de ce liquide, mais ce que j'ai vu dans la Leyre est très impressionnant. »
Jeudi soir, le président du comité régional conchylicole a chargé Me François Ruffié de déposer ce matin une plainte pour pollution : « Nous avions déjà déposé une plainte en 2009 car un bassin de rétention de l'usine n'était plus aux normes. Des travaux vont être engagés mais on sent très bien que cette usine est une menace. »
Le Bassin sous surveillance...
L’audition aura lieu fin Août, pour un début de thèse au 1er Octobre 2012.
Laboratoire : Géosciences marines et Géomorphologie du Littoral, LDO, UMR 6538
La pollution par les métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, zinc, cuivre, chrome, arsenic, nickel, etc.) fait l’objet de nombreux travaux à travers le monde. Les pollutions d’origine industrielle affectent aussi bien l’air et le sol que l’eau. Une concentration anormalement élevée en métaux lourds peut être néfaste et entraîner des effets toxiques sur les organismes vivants. Les baies et les estuaires sont le siège d’une sédimentation mixte d’origine fluviatile et/ou marine. Cette sédimentation est constituée de matières minérales et/ou organiques dont les origines sont naturelles et/ou anthropiques. Les sédiments concentrent des éléments exogènes au sein des vases et/ou des sables à des concentrations qui peuvent fluctuer dans le temps et dans l’espace. Les sédiments sont alors utilisés comme marqueurs pour identifier et suivre les sources et origines potentielles de pollution des environnements côtiers. Sur la façade Atlantique de l’Europe de l’Ouest et à l’exception de la Gironde et du Nord de la Galice, très peu d’études ont été réalisées sur cette problématique. Cependant, l’impact, à court et long terme, de ces accumulations sur la qualité des milieux côtiers et estuariens (colonne d’eau, sédiments et organismes) est critique afin d’évaluer la toxicité potentielle des sédiments et leur signification sur le plan écologique.
Les questions posées dans ce projet sont multiples. Il s’agira d’abord de s’intéresser aux sédiments eux-mêmes afin de déterminer leur provenance, d’identifier l’origine des éléments métalliques qu’ils renferment et mieux comprendre la dynamique de leur transfert depuis les bassins versant jusqu’à leur dépôt en milieu marin.
Ensuite, nous souhaitons explorer les liens entre sédiments et coquilles (coquilles saint Jacques en particulier, mais aussi huîtres et moules) afin de mieux comprendre la dynamique des métaux lourds entre les compartiments minéraux et biologiques.
Plus précisément, les objectifs sont de nous intéresser à :
- La multiplicité des sources des sédiments et des métaux par la caractérisation géomorphologique et géochimique des bassins versants alimentant le Golfe du Morbihan et la baie de Quiberon.
- Les processus de transport sédimentaire et le comportement des métaux en fonction des conditions météorologiques (temps long) et de la saisonnalité (temps court). Ceci devrait nous permettre de répondre à la question suivante : les métaux lourds peuvent-ils être considérés comme des géo-marqueurs du transport sédimentaire.
- A l’issu de ces travaux, nous proposerons un modèle conceptuel de dynamique spatiale (en surface, prélèvements à l’interface eau/sédiments) et temporelle (en profondeur, carottage de 40 cm à 1m).
- Le dernier volet du projet sera consacré à la mise en relation des résultats acquis sur les sédiments et ceux acquis sur les coquilles afin de mieux comprendre les processus de transfert des métaux depuis le compartiment minéral vers la chaîne trophique
Source : sgfjeunes
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Une seconde vie pour les huîtres (Mativi)Mativi a visité leurs installations et suivi le processus de fabrication.
Pour voir le reportage, cliquer Mativi
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Ce décret, dont les dispositions entrent en vigueur au 1er juillet 2012, vient mettre en œuvre dans l’agriculture les dispositions de la loi n° 2011-867 du 20 juillet 2011 relatives aux services de santé au travail. Ses articles 2 à 6 modifient en conséquence le chapitre VII du titre Ier du livre VII du code rural et de la pêche maritime.
Les conditions d'organisation et de fonctionnement des services de santé au travail mentionnés aux articles L. 4622-17 du code du travail et L. 717-2 et suivants du code rural et de la pêche maritime sont revues afin de favoriser leur caractère pluridisciplinaire (article D 717-43 du Code rural et de la pêche maritime).
- Le décret prévoit en particulier la mise en place de services de santé et de sécurité au travail agricoles au sein des caisses de mutualité sociale agricole. La coordination des services de santé et de sécurité et la définition des priorités d'action sont assurées par la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.
Ainsi, l'échelon national de santé et de sécurité au travail de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole, dont les principes d'organisation sont fixés par arrêté du ministre chargé de l'agriculture, est placé sous la responsabilité d'un médecin du travail, chef de l'échelon national de santé et de sécurité au travail, assisté d'un adjoint, médecin du travail, de médecins conseillers techniques et d'un département de la prévention des risques professionnels. Il propose les priorités d'actions nationales de santé et sécurité au travail, leur programmation, les moyens mobilisés, et assure leur suivi après consultation d'une formation restreinte de la commission spécialisée du conseil d'orientation des conditions de travail chargée des questions relatives aux activités agricoles.
Au sein de l'échelon national de santé et de sécurité au travail, le département de la prévention des risques professionnels a pour mission de mettre en œuvre la politique de prévention définie par le ministre chargé de l'agriculture.
- Le décret précise également les modalités de surveillance de l'état de santé de certaines catégories de travailleurs dont les travailleurs temporaires ou les salariés de groupements d'employeurs (Article D. 717-26-1 à D.717-26-9).
Retrouver le texte officiel sur Légifrance
Les raviolis de Saint-Jacques fourrés aux crevettes….
Selon Israël Valley, le portail de la chambre de commerce France-Israël, il n’y aurait pas assez de restaurants de qualité pour un Guide Michelin sur Israël…
Toutefois, il y a quelques perles comme le Mul-Yam à Tel-Aviv. Ce restaurant de fruits de mer prépare à partir des meilleures sources, notamment des pêcheries françaises, les Raviolis de Saint-Jacques fourrés aux crevettes servis sur un velouté de homard...
“Mul Yam est non seulement le meilleur restaurant d’Israël mais le seul à figurer parmi les 120 grandes tables du monde. Le Chef, Yoram Nitzan a travaillé avec les plus grands Chefs français. Il en a gardé un amour du produit autour duquel s’articule une cuisine simple et intelligente. Le cadre est classique, sans ostentation. Le message est limpide : regardez dans l’assiette, c’est là que cela que cela se passe.
Les produits sont triés sur le volet et proviennent des meilleures sources. Le homard est acheté au Canada, les coquilles Saint-Jacques et les huitres en France. Les vins viennent de France, d’Italie mais aussi d’Israël. Le sommelier oriente le choix et assure une présence discrète mais efficace tout au long du repas.
Les raviolis de Saint-Jacques fourrés aux crevettes servis sur un velouté de homard sont prodigieux. Ce n’est pas un mélange, c’est une succession de saveurs. Le homard pince d’abord puis la Saint-Jacques s’ouvre et laisse place à la crevette. L’entremet est un modèle de douceur. En l’occurrence, un capuccino de homard aux crevettes.
En plat, le homard est poché ou grillé. Dans les deux cas, parfaitement cuit et accompagné d’une sauce qui parfume délicatement la chair du roi des crustacés.
Les desserts sont réalisés par un Chef pâtissier. Le dessert qui s’inspire des œufs de Fabergé est saisissant. A tester absolument. Mul-Yam est cher, vraiment très cher. En revanche le Business Lunch reste tout à fait abordable pour une table de cette qualité.
Source : Israël Valley
Rochefort : Le gars de la Marine (Sud Ouest)
Une flotte de 40 navires au 1/100e à voir au Cercle mixte des officiers aujourd'hui et demain.
Il y a aura deux armadas, aujourd'hui, à Rochefort. L'une sur le fleuve Charente : 60 vieux gréements et chaloupes anciennes pour saluer leur consœur l'« Hermione ». L'autre paradera au Cercle mixte des officiers, rue du Port : une quarantaine de maquettes, des navires anciens ou encore en service actif au sein de la Marine nationale. Toutes des œuvres au 1/100e ou eu 1/200e, au plus près du réel, fabriquées avec patience et minutie par Serge Peschers, premier-maître à la retraite.
Côté voiles et mâts, il y a « La Belle poule », le navire-école de la Marine, le vaisseau « Soleil royal » et la frégate « La Gloire », la sœur de l'« Hermione » lancée en 1778 à Saint-Malo. Côté bâtiments modernes avec leur coque grise, on trouve des patrouilleurs de service public destinés à la lutte antipollution, au sauvetage en mer ou à la surveillance des pêches, le bâtiment de projection et de commandement « Mistral » avec ses hélicoptères sur le pont et dans son ventre...
==================Samedi dernier, la police municipale a demandé à Véronique Courtin de cesser son commerce de poisson. Elle ne comprend pas.
Elle est au rendez-vous. Comme chaque samedi, depuis 10 ans, Véronique Courtin installe son étal d'huîtres, de cétacés et de filets de poissons, à l'angle de la rue Jean-Jaurès et du boulevard Meilleraye. Ses clients seront soulagés de la trouver là. Ils craignaient qu'elle ne revienne pas.
Samedi dernier, Véronique a reçu la visite de la police municipale. « Celle-ci m'a demandé de cesser le commerce de poissons et de cétacés ou bien de quitter cet emplacement ». Contactée via son service de communication par la NR, la Ville a justifié cette demande par le fait que « Véronique Courtin n'a pas de licence pour vendre du poisson ». Ce que Véronique ne comprend pas : « En début d'année, la police municipale m'avait demandé d'enlever mon poisson de mon étal. Depuis, j'ai accompli toutes les démarches m'autorisant à en vendre ». Véronique est donc inscrite à la chambre de commerce depuis le 18 avril 2012. Elle a investi dans un bac en aluminium qu'elle remplit de glace avant d'y déposer son poisson, selon les règles qui lui ont été communiquées. « La vente du poisson ne doit pas dépasser 30 % de mon chiffre d'affaires, explique Véronique. Mais j'en vends très peu. C'est juste pour dépanner mes clients les plus âgés qui ne peuvent marcher plus loin. »
Clients et commerçants se mobilisent... Suite : Du soutien commercial pour la vendeuse d'huîtres (Nouvelle République)
Le 6 juillet 2012
Les truites de pisciculture prennent leur envol....
Cliquer ICI pour la vidéo
Alevinage par hélicoptère: plus de 150 000 poissons dans les lacs de montagne Ariégeois (Ariegenews)
Le département de l’Ariège demeure une destination phare des pêcheurs de truites de l’hexagone au regard de la diversité de son réseau hydrographique (torrents, lacs de montagne, lacs de plaine) et la richesse de ses espèces piscicoles.
La Fédération de pêche a pour vocation la gestion et la protection de ces milieux: suivi des espèces piscicoles, qualité des cours d’eau mais également approvisionnement en poissons des lacs et cours d’eau.
Les alevinages répondent aux besoins halieutiques de renouvellement mais aussi aux demandes touristiques.
Chaque année Jean Louis Fugairon, vice-président de la Fédération de Pêche de l’Ariège organise l’alevinage des lacs de montagne: les bébés truites ou saumon qui ont vu le jour à la pisciculture fédérale d’Auzat sont conditionnés et héliportés dans le lacs de montagne.
Cela demande une organisation précise et une importante préparation en amont: «sur les 250 lacs de montagne répertoriés, nous allons aleviner 63 lacs du côté ouest de la chaine des Pyrénées en partant du Vicdessos jusqu’au Couserans.
Ils sont alimentés en poissons en fonction de plusieurs paramètres: profondeur, superficie, minéralité, fréquentation, etc… au total ce sont 150 000 jeunes poissons qui y seront déversés lors de cette journée un peu particulière où les bénévoles des AAPPMA* concernées sont mobilisés» précise le responsable de la fédération.
La journée commence tôt le matin pour installer ce dispositif désormais bien rodé.
Les techniciens de la fédération préparent les alevins en suivant une feuille de route précise pour chaque lac: au final ce seront 95 000 alevins de truites farios, 37 000 saumons de fontaine, 33 000 truites arc en ciel et 6000 truites de Bouillouse qui seront déversés dans des lacs dits «bassines» c’est-à-dire déconnectés du réseau hydrographique naturel....
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Baie de Paimpol : Les visites de Park an Istr reprennent (Ouest France)
Dans le paysage magnifique et lunaire de la grève de Port Lazo, « Parc an Istr » permet de découvrir l'huître de la baie de Paimpol.
« Park an Istr » est un parc à huîtres à vocation pédagogique créé en 2010 à l'initiative de la municipalité de Plouézec. Il est géré par l'association Istr.com qui regroupe des professionnels, des collectivités locales et des usagers de la mer. Pour la 3 e saison consécutive, Yvon Simon, adjoint au maire, animera des visites gratuites du parc grâce auxquelles, il est possible de tout découvrir de l'animal dans son milieu naturel et de son élevage. La première visite a lieu le 6 juillet à 14 h 45.
Des nouveautés
Cette année, Park an Istr s'est encore un peu étoffé avec l'installation de nouvelles techniques d'élevage (en particulier des systèmes venant de Méditerranée : les huîtres sont collées sur des cordes suspendues), l'élevage de moules, d'algues alimentaires ou encore de bigorneaux ! L'occasion de comprendre de façon plus large le travail des « agriculteurs de la mer ». Et comme toujours, la visite, qui dure environ 1 h 30, se termine par une dégustation gratuite d'huîtres offertes par les ostréiculteurs de la baie de Paimpol, membres de l'association Istr.com.
Calendrier
En juillet : le 6 (14 h 45), le 22 (14 h 45) et le 24 (16 h). En août : le 6 (15 h 30), le 19 (14 h), le 23 (16 h 30). Rendez-vous à la cale de Port Lazo. Prévoir des bottes. Gratuit. Contact, mairie de Plouézec au 02 96 20 64 90.
L’ostréiculture en Baie de Paimpol
de la Pte de Bilfot à la pointe de l’Arcouest
Superficie exploitée : plus de 500 Hectares
Production : près de 7000 tonnes d'Huîtres Creuses (soit 5% de la production française)
Nbre d’entreprises : environ 90 entreprises travaillent dans ce secteur
Origine : moins de 10 entreprises ont leur Etablissement sur les côtes d'Armor,
Les autres entreprises exploitent dans la baie de Paimpol depuis :
Gironde, Charente Maritime, Vendée, Morbihan, Manche, Calvados.
Les exploitations se font à partir des sites de :
- Port Lazo : par véhicules terrestres motorisés (tracteurs et remorques)
- Boulgueff : par véhicules terrestres motorisés et embarcations nautiques (chalands ostréicoles)
- Paimpol : par embarcations nautiques
- Pors Even : par embarcations nautiques
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Vingt ans de prévention maritime avec l'IMP (Ouest France)
Discrète mais efficace. C'est, en résumé, l'action quotidienne menée par l'Institut maritime de prévention depuis 1992. Une manière de dire « non » à la fatalité des accidents de mer.
La tendance est là, nette. 4 600 accidents du travail maritime, tous secteurs confondus, ont été déclarés en 2000 auprès de l'Énim, la Sécurité sociale des marins. 2 600 l'ont été en 2010. Près de la moitié moins. Bien sûr les effectifs embarqués ont subi une érosion au fil de ces dix années. Mais la prévention, aussi, a payé. Un long travail de sensibilisation et d'apports techniques menés et apportés par l'Institut maritime de prévention (IMP), qui, ce vendredi, fête ses vingt ans à Keroman.
La chute à la mer
L'IMP a été créé en mai 1992 dans le sillage des travaux du laboratoire sécurité et condition de travail à la pêche maritime animé, à l'IUT, par Marcel Andro, décédé en 2010, et Patrick Dorval. Labo d'où est issu le directeur actuel de l'institut, Yvon Le Roy. « Jusque-là, on n'avait qu'une approche technique du bateau, à travers les centres de sécurité des navires. Le labo puis l'IMP ont apporté cette approche préventive », rappelle Yvon Le Roy. Et hop, à bord, une autre spécificité de l'IMP...
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Prévention en mer. «Combattre la fatalité» (Le Télégramme)
L'Institut maritime de prévention (IMP) célèbre ses 20 ans. 20 ans de lutte et de conquêtes, qui ont participé à rendre la mer un peu plus sûre pour ses milliers de travailleurs, marins-pêcheurs notamment. Explications avec Claude Le Roy, son directeur.
Comment l'IMP s'est-il imposé comme un acteur incontournable du monde maritime ?
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Anses analyse un substitut de poisson en poudre pour des personnes au régime...
Substitut de poisson, destinée à remplacer le poisson du commerce…
Le produit est destiné à remplacer le poisson de composition courante pour les enfants à partir de 3 ans, les adolescents et les adultes devant observer un régime restreint en protéines, et notamment dans le cadre du traitement diététique des maladies héréditaires du métabolisme des acides aminés. Il précise que l’utilisation de ce produit doit se faire sous contrôle médical strict et qu’il ne constitue pas la seule source d’alimentation. Le pétitionnaire indique également que le produit contribuera à diversifier l’alimentation des patients et donc à une meilleure observance du régime souvent monotone.
Composition du produit
Le produit est composé d’amidon de maïs, de farine de riz, d’inuline de chicorée, de méthylcellulose, d’arôme (dont l’exhausteur de goût E621), d’amidon de pomme de terre, de carottes, de sel, de thym, de piment, de persil et de morue. Le pétitionnaire indique également que le produit contient du lait, du poisson, des crevettes, des mollusques et des sulfites, sans que ne soit précisé leur origine ni s’il s’agit de traces. Par ailleurs, si des traces de poisson, crevettes et mollusques sont rapportées dans les fiches techniques des ingrédients, ce n’est pas le cas du lait.
Le CES « Nutrition humaine » souhaite que le pétitionnaire précise si ces derniers ingrédients listés peuvent être présents à l’état de trace ou font partie de la liste des ingrédients du produit. Dans ce cas, leurs fiches techniques doivent être fournies.
La valeur énergétique du produit est de 301 kcal/100 g. Pour 100 g, le produit apporte 2,8 g de protides, 58 g de glucides et 0,4 g de lipides.
La teneur du produit en protides est inférieure à 10% du taux protidique du produit courant de référence, les acras de morue. De plus, le rapport entre la valeur calorique des protides et la valeur calorique totale du produit est de 0,009, c'est-à-dire inférieure au seuil maximal de 0,01 autorisé par la réglementation en vigueur. En outre, la valeur énergétique du produit reconstitué et frit (200-250 kcal/100 g selon l’apport d’huile pour la friture) est proche de la valeur du produit courant pris en référence (241 kcal/100 g pour les accras de morue). Le produit répond donc à la définition réglementaire d’un produit à teneur réduite en protides.
Le produit contient également des fibres (27 g/100 g) et des minéraux (calcium, phosphore, magnésium, chlorures, potassium, sodium). Les teneurs en chlorures (1950 mg/100 kcal) et en sodium dépassent de plus de 10 et 4 fois respectivement les limites maximales fixées par l’arrêté du 20 septembre 2000 relatif aux Addfms (175 mg/100 kcal pour les chlorures et le sodium). Le pétitionnaire stipule que le niveau de consommation prévue du produit (2 à 3 fois par semaine), n’engendre pas de risque de surconsommation.
Source : Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « Demande d'évaluation des justificatifs d'emploi d'une préparation spéciale de régime, hypoprotidique, en poudre, à reconstituer pour obtenir un substitut de poisson, destinée à remplacer le poisson du commerce », cliquer Ici pour télécharger==================
Les Vanuatuans regardent les charentais faire des huîtres
Les vanuatans sont des iliens vivant au Vanuatu, un archipel voisin de la Nouvelle-Calédonie (Pacifique Sud)
Ils nous livrent cette : Histoires d’Huitres
Un film réalisé par les stagiaires du Centre Culturel de Vanuatu. Dans le cadre de la formation initié par le Festival du cinéma des Pays du Pacifique Sud à Rochefort en 2011.
Source : MO-TV : La Télé participative de Marennes-Oléron
Nouvelle technique de stérilisation des poissons d'élevage (BE Norvège)
L'industrie de l'aquaculture norvégienne s'est énormément développée ces dernières années. En 2011, plus d'un million de tonnes de poisson d'élevage a été vendu, pour une somme totale d'environ 30 milliards de couronnes norvégiennes (environ 4 milliards d'euros). Mais l'industrie doit encore surmonter de nombreux défis, tant en terme d'efficacité que sur les problématiques environnementales. L'un de ceux-ci est d'éviter que le poisson arrive à maturité sexuelle de manière précoce, c'est à dire avant qu'il n'atteigne le poids requis pour l'abattage.
"La chair n'est pas la même après maturité sexuelle. Le poisson mâle consomme beaucoup d'énergie dans le développement des gonades et cesse finalement de se nourrir, pensant entrer en période de migration de reproduction. La femelle produit des oeufs dans l'attente de la fécondation.", explique Øivind Andersen [1], chercheur à Nofima [2], le plus grand institut européen de recherche appliquée à la pêche et l'aquaculture. L'industrie est sur le point de résoudre ce problème concernant le saumon, grâce à des poissons à croissance rapide qui atteignent le poids requis avant leur maturation sexuelle. "Cette solution ne fonctionne malheureusement pas sur la morue.", indique Øivind Andersen. "Chez la morue, la majorité des poissons, mâles ou femelles, arrivent à maturité sexuelle dès l'âge de deux ans, c'est à dire bien avant d'atteindre le poids d'abattage.".
Le développement de poissons dit "triploïdes" est l'une des techniques testées pour résoudre le problème de la maturité sexuelle précoce. Les oeufs sont modifiés afin d'obtenir trois paires de chromosomes et non deux. Cela rend stériles les poissons femelles mais ne résout pas le problème des mâles. Cette technique a été développée dans les années 60 par Akvaforsk Genetics Center [3], mais a depuis été mise en attente en Norvège, les producteurs craignant l'acceptation de poissons génétiquement modifiés par le consommateur. Les saumons triploïdes sont néanmoins utilisés dans plusieurs régions du monde, notamment en Ecosse....
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"Dépassement à 1700 de l'E.Coli sur zone du Ferret...
La DDP demande de ne pas utiliser les huîtres provenant de la zone avant résultat analyse vendredi"
Voilà le message reçu ce mercredi 4 juillet 2012.
L'Escherichia coli est une bactérie issue essentiellement de excréments et autres résidus humains.
Comment le Cap Ferret peut-il être victime d'une alerte à l'E-Coli ?
Peut-être les cabanons qui fleurissent au bord du bassin, pour les invités des touristes occupant les maisons en premières lignes ?
Cabanons qui sont pour la plupart équipés de toilettes, mais pas de tout à l’égout, alors c'est directement dans le bassin.
On se souvient que l'été dernier la plage des américains avait été fermé pour sensiblement les mêmes raisons.
L'ensemble des constructions étant sous la responsabilité de la municipalité, nous attendons la réponse de la Mairie.
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Gruissan : fête du sel au salin de l'île saint-martin (La Dépêche du Midi)
le 06/07/2012
Une fête qui ne manque pas de sel... ()
L'histoire du sel et l'histoire du village sont intimement liées. Vendredi 6 juillet, au salin de l'île Saint-Martin, à Gruissan, se tiendra la traditionnelle fête du Sel. L'occasion de célébrer le sel, mais aussi, et surtout, les hommes, leur travail, et les traditions. Vous pourrez voir les sauniers avec leurs brouettes lourdement chargées du sel de l'année, qui en feront don aux personnes présentes. Car si le sel est considéré comme un porte-bonheur, il est aussi source de vie. Une soirée qui débutera sur l'île Saint-Martin à 17 heures, avec le vernissage d'une expo photo, puis, à 18 heures, le don du sel ; à 19 heures, un apéritif offert ; à 21 heures, repas (sur réservation, tél. 04 82 53 10 61) au prix de 27€. L'occasion de déguster les huîtres et de faire des rencontres simples, mais riches d'authenticité. Les groupes Swing Spirit et Analystic animeront cette soirée. Une soirée où la convivialité et la bonne humeur devraient être au rendez-vous.
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Pourquoi améliorer l'état écologique des cours d'eau ? (Actu-Environnement)
Pour répondre à la demande des techniciens et des élus qui oeuvrent sur le terrain, le secrétariat technique du bassin Loire-Bretagne met à disposition un argumentaire « Améliorer l'état écologique des cours d'eau, 18 questions 18 réponses ». Il fournit de façon vulgarisée les explications scientifiques nécessaires à la compréhension du fonctionnement d'une rivière.
La raison de ce document ? 12.000 seuils et petits ouvrages sont présents sur les cours d'eau de Loire-Bretagne dont deux tiers n'ont plus aujourd'hui aucun usage. Leur impact est négatif : déformation du lit de la rivière, stagnation et manque d'oxygénation de l'eau, modification de l'éco-système et de la biodiversité, enfoncement du lit, potentiels déchaussements de ponts....
Le 4 juillet 2012
Quiberon. La pêche à pied est interdite pour au moins deux ans (Ouest France)
L’interdiction concerne quels coquillages ?
La pêche à pied des coquillages est interdite pour au moins deux ans dans la presqu’île, à partir du sud de la pointe du Beg Rohu, où se trouve l’Ecole nationale de voile. Le ramassage de tous les coquillages est interdit : gastéropodes, échinodermes, bivalves fouisseurs et non fouisseurs. Ailleurs, on ne peut ramasser que des araignées, tourteaux, étrilles et pousse pieds.
Pourquoi cette interdiction ?
Pourquoi deux ans ?
La pêche à pied est interdite également à Penthièvre et Etel ?
Alain Cadec, eurodéputé breton, nous informe...
La commission de la pêche, a adopté mercredi 20 juin sa position sur l'organisation commune des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture.
Grâce à l'adoption de l'un de mes amendements, le Comité national de la conchyliculture sera désormais reconnu par ce nouveau règlement comme organisation interprofessionnelle à part entière au titre de la nouvelle politique commune de la pêche.
Mes collègues députés de la commission de la pêche ont compris que l'enjeu était de taille ! Ils m'ont soutenu pour donner davantage de prérogatives aux organisations interprofessionnelles.
C'est une très bonne nouvelle, notamment pour les ostréiculteurs français ! Le Comité national de la conchyliculture peut bénéficier de nouveaux pouvoirs en ayant le statut d'organisation interprofessionnelle.
Pisciculture en milieu ouvert ou pisciculture en circuit fermé ?
Une chaine de supermarché canadien vient de retirer de ses rayons le saumon produit en cages ouvertes : Un premier supermarché canadien retire le saumon d'élevage de ses étals
Overwaitea Food Group (OFG) est le premier grand détaillant canadien – et le troisième en Amérique du Nord – à cesser de vendre du saumon élevé en cages ouvertes, ce produit d’élevage controversé. La décision d’OFG survient à un moment où l'industrie est l’objet de critiques sévères quant à la propagation de plus en plus fréquente des virus dans les fermes, tant sur la côte ouest que sur la côte est du continent.
« Greenpeace félicite Overwaitea Food Group pour cette initiative qui lui permet de s'approvisionner en produits de la mer plus durables tout en protégeant nos océans », a affirmé Charles Latimer, responsable de la campagne Océans de Greenpeace. « Il est grand temps que le gouvernement fédéral et l'industrie de la pisciculture prennent conscience que ce type de saumon n'est pas compatible avec les politiques d'approvisionnement durable des détaillants canadiens. »
En 2010, OFG a commencé à vendre du saumon élevé en bassins fermés, tandis que le saumon élevé en cages ouvertes, plus dommageable pour l'environnement, a été graduellement retiré des magasins. Loblaw et Safeway ont emboîté le pas et cherchent désormais à s'approvisionner auprès d'élevages en bassins fermés, mais leurs clientèles n'ont pas encore accès à cette alternative durable.
La CIPA serait en porte-à-faux ! Comment défendre les éleveurs de truite avec leurs bassins à terre alors que les pisciculteurs méditerranéens élèvent bars (loup), daurades et maigres en cages ouvertes ?
Mortalité des huîtres : 3 scientifiques étrangers en Basse-Normandie (Manche Libre)
Ximing Guo, Yan He et Susan Ford ont visité les laboratoires du SMEL (Synergie mer et littoral)
Trois spécialistes mondiaux de la biologie des huîtres ont effectué une visite de deux jours en Basse-Normandie, les 2 et 3 juillet.
Trois sommités internationales de la génétique et de l'immunité de l'huître, les Américains Ximing Guo et Susan Fiord, et le Chinois Yan He, sont venus en Basse-Normandie lundi 2 et mardi 3 juillet, à l'invitation du Comité régional de la conchyliculture.
Le premier jour, ils se sont fait présenter les travaux de recherche menés en liaison avec le Centre de référence de l'huître par le laboratoire associant l'Université de Caen et le CNRS ''BioMEA'' (biologie des mollusques marins et des écosystèmes associés), dirigé par le professeur Michel Mathieu.
Le lendemain, les trois scientifiques ont visité les laboratoires du SMEL (Synergie mer et littoral) à Blainville sur Mer, ainsi que les ateliers ostréicoles de la Cabanor.
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Ria d'Étel. Rencontres artistiques
Samedi 7 et Dimanche 8 Juillet 2012
Pêcheurs, peintres, poètes et photographes se donnent rendez-vous, de vendredi à dimanche, à Sainte-Hélène, dans la ria d'Étel, pour la deuxième édition des «Rencontres artistiques»....
Dimanche 8 juillet à partir de 14h30 - Salle Beg Er Lann - Sainte Hélène - Ria d’Etel.
- des expositions : les artistes-peintres et les poètes de Couleurs de Bretagne et de la Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie vous font partager leurs regards d’artistes sur la mer à travers leurs toiles et leurs poèmes.
- Catherine Raoulas présente LAMM, ses toiles marines où pêcheur et poisson s’affrontent dans un combat aux allures de lutte bretonne.
- L’ostréiculteur Pierre Martin et la photographe Odile A. Boisnard racontent la vie d’une huître à travers « De la mer à l’assiette, la fabuleuse aventure de l’huître ».
- Eau et Rivières de Bretagne vous invite à découvrir « Au fil de l’eau, l’enchanteresse Ria d’Etel ».
- une aventure au cœur de la pêche durable avec le CCSTI/Maison de la mer qui ouvre sa malle pédagogique.
- à 15h : une scène ouverte aux poètes qui nous livrent leurs poèmes sur la mer.
- à 16h : une conférence : « Le patrimoine de la Ria d’hier et d’aujourd’hui » par Grégory Nabat du Musée des Thoniers.
- à 17h : la remise du Grand Prix de peinture Marceau Constantin.
Et … des stands pour découvrir la saveur des huîtres et pour rencontrer les ostréiculteurs de la Ria.
A 18h30 : Gilles Servat nous présente « L’histoire du cochon de Mac Dathó » un conte irlandais en musique pour ravir petits et grands !
Entrée : Adultes : 10€, réduit : 7€ (< 18 ans, étudiants, chômeurs).
Source : Facebook
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Exclusif. Sangliers morts : la piste des algues bleues, aujourd'hui dans le Télégramme
Les 36 sangliers trouvés morts en juillet 2011 dans l’estuaire du Gouessant ont-ils été tués par les algues vertes venues de la mer -comme on l'avait supposé à l'époque- ou par les algues bleues venues de la rivière ?
L'été dernier, l'événement avait aussitôt été rapproché de l’affaire de la mort d’un cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, qui avait conduit l’année précédente à une mobilisation politique et administrative anti-algues vertes.
L’émotion avait atteint son comble lorsque cette affaire d'algues vertes avait pris une tournure tragique avec la mort du chauffeur d’un camion chargé d’ulves en putréfaction. Mais pour Luc Brient -ingénieur d’études de l’Unité mixte de recherche Ecosystème, biodiversité, Evolution (laboratoire de recherche Ecobio) Université de Rennes 1- qui a procédé à l’autopsie de cinq des 36 cadavres, l'hypothèse tient la corde : les sangliers auraient été tués par les algues bleues venues de la rivière.
Une thèse développée dans le cadre du projet de recherche « cyangliers » et qui entre en contradiction avec deux rapports officiels publiés en septembre dernier. Une thèse qui intéresse notamment les magistrats parisiens chargés d’instruire l’affaire du décès du chauffeur du camion d’algues vertes.
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28e Salon National de la Conchyliculture et des cultures marines
Chorus Parc des expositions
Vannes / Morbihan
Les 11 et 12 Septembre 2012
Le rendez-vous d’ouverture de saison des professionnels de la conchyliculture
Les ateliers d’information
3 Ateliers d’information programmés sur les 2 jours du salon organisés par le CRC Bretagne Sud
Liste des Exposants
Détails des ateliers
L'organisation et animation des ateliers / conférences sont à Agrocampus Ouest site de Beg en liaison avec le CRC de Bretagne-Sud.
Mardi 11 septembre 2012
15h- Atelier 1 "A terre et en mer, comment diminuer les risques professionnels ? "
- Prévention des risques professionnels à terre et en mer - Inspection du travail maritime
- Présentation d'un outil didactique d'analyse des risques professionnels en conchyliculture - Centre de formation professionnelle pour adultes de Coutance (Cotentin)
Mercredi 12 septembre 2012
11h- Atelier 2 "Les surmortalités : les travaux de recherches du centre de référence de l'huître de basse Normandie
Crée en janvier 2012 pour répondre au plus vite à la crise traversée.
- Thèmes abordés : Historique et objectifs du CRH - Compréhension des interactions huîtres-virus - Pratiques culturales et réduction de l'impact sur des surmortalités - Suivi des mortalités et analyse des mécanismes d'infectiosité du variant OsHV1 - Certification du naissain
- Intervenants : Université de Caen Basse Normandie, Laboratoire départemental d'analyses Franck Duncombe de Caen, CFPPA de Coutances, SMEL (syndicat mixte d'équipement du littoral de la Manche)
15h - Atelier 3 "Huîtres, ormeaux ou algues : des projets de diversification à développer ?"
- Développement de la filière halioticole - France Haliotis
- Cueillette et culture d'algues - Talibreiz
- Le projet "CHACO" (culture de macro-algues sur les concessions conchylicoles) - Aleor - CEVA
- Le programme "Oysterecover" (Appui à la ressource en huîtres plates et lutte contre la bonamiose) - CRC Bretagne Nord et Agrocampus Ouest
- Le programme SCORE (sélection collective de l'huître creuse à des fins de captage orienté)
- Gestion financière de la diversification - Centre de gestion
Championnat de France des écaillers
28 septembre 2012
Organisateur de la 3e Fête de l'Huître et de la 12e édition du Championnat de France des écaillers, le Comité National de la Conchyliculture (CNC), met l'huître à l'honneur le 28 septembre, de 10h à 20h30, au quartier de Bercy Village (Place des Vins de France, Paris XIIe).
Au programme :
- Dégustations gratuites d'huîtres du littoral français et vente de produits à emporter, proposées par des ostréiculteurs ;
- Démonstrations et pédagogie autour de l'ouverture des huîtres par des écaillers professionnels ;
- et le Championnat de France des écaillers qui aura lieu de 15h30 à 18h.
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E Caux Centre : nouvelle plateforme pour produits bio et équitables en Normandie(Bio-Marche.info)
En Normandie, la plateforme d’alimentation biologique E Caux Centre a ouvert ses portes le 20 juin dernier sur la commune d’Auzebosc, près d’Yvetot (76).
Le concept est de développer dans un même lieu les filières d’approvisionnement en produits biologiques et équitables. On y trouve ainsi sur un site de 5 ha un centre de formation au maraîchage biologique, une maison bioclimatique, près de 3 ha de culture en plein champ et des serres pour la production de légumes, un atelier de fabrication de pain et pâtisserie bio et au centre du dispositif une centrale d’achat.
Selon Denis Langlois, le président d’ E Caux Centre, l’idée est d’approvisionner en produits bio les particuliers et les professionnels (collectivités, magasins spécialisés bio et autres commerçants). Situé au cœur du pays de Caux, une terre riche traditionnellement ouverte à l’agriculture conventionnelle, E Caux Centre revendique avant tout des vertus pédagogiques.….
Débat autour de l'aquaculture Bio....
Remarque personnelle : Il est temps de mettre de l'ordre dans la labellisation de l'aquaculture bio.... Comment un ostréiculteur qui se prétend Bio peut-il vendre sur le même étal des huîtres bio avec un affichage AB bien en vue (pour attirer le client) et des huîtres triploïdes. Constater sur le marché couvert de La Rochelle. Dans ce cas, je rejoins les ostréiculteurs traditionnels, c'est "Une arnaque commerciale"
Du côté du saumon bio, ce n'est pas triste aussi...
Par exemple : On tolère l'Ethoxyquine, pesticide et antioxydant à la fois dans l'aliment des poissons d'élevage (et du poisson Bio)
l'Ethoxyquine a été synthétisée dans les années 50 par la firme américaine Monsanto. Employée pour le traitement des fruits, notamment contre le brunissement des poires, on la trouve parfois aussi comme conservateur dans certaines épices. Elle est surtout très utilisée comme anti-oxydant dans la nourriture pour animaux. (Lire : Saumon d'élevage : Monsanto s'incruste dans le monde aquatique)
L'Ethoxyquine est cancérigène !!!
C'est la très bonne émission suisse A Bon Entendeur qui révèle tous les dysfonctionnements dans les élevages piscicoles industriels et en particulier les piscicultures Bio
Saumons d'élevage : du bio dans le bassin ?
A Bon Entendeur, une très bonne émission de la TV Suisse RST.ch
Manger du poisson et surtout du saumon, poisson gras plein d'oméga 3, c'est bon pour la santé ! Un message qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, nous en consommons de plus en plus, mais avec la surpêche, les mers se vident, alors l'homme a inventé l'aquaculture : le problème, c'est que l'aquaculture conventionnelle n'est vraiment durable non plus. Alors, l'aquaculture bio est-elle une partie de la solution ?
Le bio, ça marche aussi sur l'eau
De nos jours, près de la moitié des poissons et des fruits de mer que nous consommons provient de l'aquaculture et d'après les spécialistes, avec la demande du marché mondial et l'épuisement progressif des mers, ce n'est pas près de changer.
Revers de la médaille, A Bon Entendeur vous en a déjà parlé, l'aquaculture standard pose des problèmes de pollution, de contamination par des produits chimique, de pêche intensive pour nourrir les poissons élevés en batterie ! C'est assez absurde !! Aujourd'hui, des alternatives existent, comme l'aquaculture BIO, reste à savoir si c'est vraiment l'une des meilleures solutions, pour votre santé et pour l'environnement..
Nichée entre la lande et l'océan, Meitheal Eisc Teo est une ferme à saumons irlandaise, située dans le Connemara. C'est une exploitation bio, labellisée Bio Suisse...
Joe O'Laoi, de Meitheal Eisc Teo, explique en quoi le choix des sites d'élevage est important dans l'aquaculture....
L'exploitation est bio, mais ça ne se voit pas à première vue….
(…)
Au Canada, la biologiste Alexandra Morton pense, et elle n'est pas la seule, que les parasites et les maladies qui prolifèrent dans les filets des aquacultures sont un grave danger pour les saumons sauvages et donc pour les autres espèces de la région qui en dépendent. «Les fermes marines violent les lois naturelles qui permettent au saumon sauvage de survivre. Le saumon est un nomade, il bouge tout le temps. Ceux qui sont malades sont laissés en arrière et n'infectent pas le reste de la population. En automne, quand les saumons du Pacifique remontent les rivières pour y déposer leurs œufs, ils meurent tous et cela rompt le cycle des maladies. Au printemps, après leur éclosion, les bébés saumons ne rencontrent pas les pathogènes de leurs parents. Mais aujourd'hui, tout l'hiver, les agents pathogènes prolifèrent dans les fermes marines et , au printemps, lorsque les petits gars montrent le bout de leur nez, ils rencontrent sur leur chemin des milliards de poux de mer, ainsi que les virus et les bactéries de leurs parents. Les saumons sauvages ne sont pas bâtis pour résister à cela et cela met en danger leur survie. »
La polyculture, une piste à défricher pour l'aquaculture
En Vendée, dans une station de l'IFREMER, l'Institut Français de recherche pour l'exploitation de la mer, le chercheur Jérôme Hussenot tente depuis des années d'imaginer une aquaculture plus durable et moins dommageable à l'environnement.
Au centre du problème, le fait qu'un tiers seulement de l'azote et du phosphore contenus dans la nourriture des élevages est transformé dans la chair du poisson. Le reste part dans l'eau. « Il s'agit de réduire l'impact de ces éléments sur l'environnement en essayant de les revaloriser et d'associer des espèces afin de récupérer la plus grande partie de cet azote et de ce phosphore ».
Départ sur l'île d'Oléron, à la ferme marine de Douhet, la plus grande écloserie à dorades de France.. On produit ici chaque année, par ponte naturelle, 25 millions d'alevins qui vont ensuite engraisser dans des aquacultures de toute l'Europe. Une telle quantité de poissons provoque des rejets importants, notamment sous forme de nitrates très polluants. Et ça commence déjà au stade larvaire.
Le logo biologique de l'UE est obligatoire depuis le 1er juillet 2012 (Cta)
Le logo restera facultatif pour les produits biologiques non emballés et importés. L’apposition, à côté du logo de l’UE, d’autres logos à caractère privé, régional ou national sera toujours autorisée.
Pour plus d'informations, cliquer CTA==================
Mangez des moules, c'est la saison !!!
Elles sont excellentes cette année.... 2012 est un grand cru...
La Belle Blonde et Sauvage Moule de Barfleur sur France 3
Reportage réalisé et diffusé par France 3 Basse-Normandie.
Vous pouvez visionner l'intégralité du reportage et des échanges en plateau avec NFM en podcastant le JT sur :
http://itunes.apple.com/podcast/france-3-12-13-basse-normandie/id285420248?mt=2
Vends Pisciculture en activité
Retraite
Pisciculture en activité :
* AEC et Farios pour repeuplement (stés de pêches, CE, parcours pêche-loisirs...)* Clientèle fidèle
* Production <20 tonnes. 15 bassins + labo alevinage + dépendances fonctionnelles.
Maison d'habitation sur site (1999) de 170m2 avec terrasse et garage.
Bonne situation commerciale (proximité d'axes autoroutiers).
Site internet : www.pisciculture-picardie.com
Prix : 350 000 € (exploitation piscicole + maison d'habitation)
Pour plus d'informations : MFR Challans
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Emploi Ouvrier Aquacole - Bretagne
Offre émise le 20 juin 2012
Dans le cadre de son développement, une écloserie de coquillages située en Bretagne recherche pour juillet – août un salarié polyvalent disposant de bonnes compétences en aquaculture.
Possibilité d’évaluation vers un poste à l’année.
Pour plus d'informations, cliquer MFR ChallansCe test comparatif est un outil exclusif proposé par « Que Choisir » à ses abonnés en ligne. Grâce aux différents filtres, il vous permet de sélectionner et comparer les produits ou services qui vous intéressent afin d'obtenir une information objective (rapport qualité/prix, coût/efficacité, innocuité, consommation d'énergie, etc.) avant d'acheter.
Quelle misère indécente que ce test comparatif de l'association de consommateurs "UFC Que Choisir" vis-à-vis des communautés côtières dans les pays du Sud qui combattent les atteintes aux droits de l'homme liées aux activités de pêche et d'aquaculture crevettières...
Test comparatif de consommateurs riches sur le rapport qualité/prix de crevettes tropicales produites dans la sueur et le sang de pêcheurs et d'ouvrières des pays du sud...
Périodiquement, la communauté de communes de la Côte de Penthièvre (Côtes d'Armor) invite les acteurs de l’économie locale à se rencontrer pour découvrir des secteurs d’activité de son ressort géographique. Ce mercredi, plus de 50 invités se sont retrouvés à la cale de la Jospinet, à Planguenoual (Côtes d'Armor), pour une 6ème rencontre. Une réussite dont se félicitaient le président de la communauté et Justine Plassais, chargée de mission économie-tourisme.
La « Jospinet vallée »
Ainsi nommée par clin d’œil à la célèbre « valley » d’outre-atlantique, la descente vers la plage révèle la présence de plusieurs entreprises plus ou moins connues. Plus haut, un hangar attire l’attention, c’est celui qui abrite les deux sociétés récemment implantées : Sub Oceana et GG Coriolis.
Le groupe a visité le hangar qui héberge les deux sociétés novatrices. La première, Sub Oceana, représentée par Philippe Carrez se consacre aux technologies de l’information et de la communication : utilisation des techniques de la réalité augmentée, de la modélisation 3 D, toutes solutions informatiques augmentant l’interaction entre l’usager et le produit ou le service.
La seconde société, GG Coriolis, dirigée par Stéphane Fay devrait faire parler d’elle dans les mois qui viennent puisqu’après des recherches sur la chlorelle (algue aux vertus nutritives, très connue au Japon), elle touche au but c’est-à-dire à la production, avant commercialisation. Deux entreprises de ce genre existent au monde, l’une au Japon, l’autre… À Jospinet.
Terre et mer
Pour ce qui est de la mytiliculture, les structures installées font partie du paysage. Si l’activité est méconnue, sa production, elle, tient de la culture alimentaire régionale....
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Rapport sur l'application du règlement bio européen
Ce rapport, prévu dans l'article 41 du règlement européen 834/2007 est adressé au Parlement et au Conseil des Ministres et s'exprime sur trois aspects de la législation européenne bio : son champ d'application (notamment en ce qui concerne la bio en restauration collective, les cosmétiques et les textiles), les OGM (faisabilité de seuils de tolérance, disponibilité des produits non-OGM, etc.) et sur le fonctionnement du marché intérieur et du système de contrôle.
Dans ce rapport de 17 pages, disponible en français et en anglais, la Commission dresse le bilan de l’expérience acquise dans l’application du règlement depuis le 1er janvier 2009 et met en évidence certains autres sujets qui font l’objet de discussions avec les États membres.
Lire le résumé du document par Bio Marché.infos
Télécharger le document de la Commission Europpéenne daté du 11 mai 2012 : Rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil sur l’application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques, cliquer Europa
Pas de poisson à la cantine, le jour du repas bio !
Les paysans bio s'organisent pour répondre au Grenelle de l'Environnement quant au repas bio dans les cantines...
Introduire des produits bio en restauration collective
Quelques repères
D’après le baromètre CSA/Agence Bio 2008, un enfant sur quatre a déjà eu un repas avec des produits biologiques dans son restaurant scolaire en France. 78% des parents des enfants qui n’en ont jamais eu le souhaiteraient. Par ailleurs, 42% des Français se disent intéressés par des repas avec des produits biologiques au restaurant, et 38% des actifs, par des produits bio dans leur restaurant d’entreprise.
Ces chiffres sont en adéquation avec les engagements pris suite au Grenelle de l’Environnement, notamment celui de porter à 20% la part des produits biologiques dans la restauration collective publique, en commençant par celle de l’Etat (circulaire du 2 mai 2008 relative à l’exemplarité de l’Etat).
Voici quelques repères pour les acteurs qui souhaitent introduire des produits biologiques dans leurs menus, que ce soit pour le domaine public (restaurants scolaires, administratifs, hôpitaux…) ou privé (restaurants à caractère commercial, restaurants d’entreprises, maisons de retraite…). Cliquer Ici c'est l'Agence Bio
La Fédération Nationale des Agriculteurs Biologiques (FNAB), en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture (MAAPRAT), l’Agence Bio, et l'Association des Maires de France (AMF) a initié un espace de recueil d’expériences d'introduction de produits bio en restauration collective !
Visitez le ! ou Ici
Manger Bio Ici et Maintenant : alimenter la restauration collective en France
Aujourd'hui, plus de 180 producteurs et 40 distributeurs répartis dans toute la France sont investis dans la filière de restauration collective de l’association Manger Bio Ici et Maintenant (MBIM).
Créé en 2010, ce réseau national avec 9 plateformes de production en France s'est fixé comme objectif de structurer les filières bio et locales pour la restauration collective sur le territoire national, en mutualisant les savoir-faire et outils des plateformes de production et de distribution.
"Le réseau facilite la négociation des producteurs avec de potentiels partenaires, que ce soient des ministères, des sociétés de restauration concédées ou des communautés de communes», analyse Eric Grunewald, coordonateur du réseau MBIM.
Celles-ci partagent et défendent une même vision de la restauration collective :
- Ecologique : basée sur des produits bio, en limitant au maximum les impacts sur l'environnement;
- Educative : les produits bio servis en restauration collective doivent pouvoir être accompagnés d'actions éducatives auprès des convives et auprès des personnels;
- Territoriale : les échanges économiques entre production et consommation doivent pouvoir se faire au plus près, en impliquant les acteurs du territoire;
- Solidaire : la politique commerciale pratiquée doit permettre à chaque maillon de la filière de vivre de son travail et au consommateur final de pouvoir consommer facilement des produits sains.
Pour plus d'informations, cliquer MBIM
Remarque : on ne prépare pas les enfants à manger du poisson....
Pas beaucoup de produits de la mer dans tous ces guides de cantine Bio (en téléchargement) :
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Les pesticides, ça commence à bien faire ! (Jdle)
Bonne nouvelle pour les fabricants, beaucoup moins pour l’environnement: le marché français des pesticides a fortement progressé en 2011. L’annonce a été faite le 27 juin dernier par l'Union des industries de la protection des plantes. Une hausse que le lobby de l’agrochimie justifie par des conditions météorologiques particulièrement éprouvantes pour certaines cultures. Premier pays agricole européen, la France conserve la première place des pays utilisateurs de phytosanitaires. Des chiffres peu encourageants pour le plan Ecophyto 2018.
Comment atteindre les objectifs du plan Ecophyto -visant à réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici 2018– avec de tels chiffres? En 2011, les ventes d'herbicides ont grimpé de 17% pour contrer l'apparition des mauvaises herbes. Il faut dire qu’un printemps exceptionnellement chaud et sec a favorisé leur installation, notamment sur les betteraves. Les ventes d'insecticides ont, elles aussi, accusé une hausse de 11% pour pallier la pression parasitaire sur le colza, les céréales et la vigne et cela en raison de températures élevées.
Ces chiffres ont été annoncés mercredi 27 juin par l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP) qui précise par la voix de son directeur général que le «tonnage de substances actives phytosanitaires vendues est en hausse de 1,29% en 2011». Jean-Charles Bocquet regrette néanmoins qu’«avec un chiffres d’affaires de 1,9 milliard d’euros, le marché (français) [soit] en hausse de seulement 5% comparé aux 15% d’augmentation dans l’Union européenne». Cette augmentation du chiffre d'affaires s’explique par une hausse des prix mais aussi par la mise au point de nouvelles molécules, explique le directeur de l’UIPP.
L'arrivée sur le marché de nouveaux produits, par exemple le traitement des semences contre les ravageurs, a séduit les agriculteurs puisque les ventes bondissent de 7%, souligne l'UIPP. En revanche, les ventes de fongicides reculent de 10% pour la deuxième année consécutive, en raison d'une baisse de la présence de parasites sur la vigne et les céréales.
Et en 2012, la tendance pourrait bien se poursuivre. Le printemps humide a favorisé cette année la prolifération de champignons sur les céréales, notamment le blé.
Premier pays agricole européen, la France est aussi le plus grand utilisateur de pesticides. En 2010, avec un chiffre d'affaires de 1,9 Md€, la France précédait l'Allemagne (1,25 Md€), l'Italie (807 M€), la Grande-Bretagne (589 M€) et la Pologne (455 M€), selon les chiffres communiqués par l'UIPP.....
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Le 29 juin 2012
Pont-l'Abbé. Espace pur, une entreprise qui innove et s'exporte (Ouest France)
Jeudi, Béatrice Cornic, gérante de l'entreprise Espace pur à Pont-l'Abbé (Finistère), a reçu le prix du jury du concours Femmes entrepreneures en Bretagne. L'entreprise commercialise la technique Stabiplage. Inventée et brevetée à la fin des années 90 par Jean Cornic, le père de Béatrice, elle permet de limiter l'érosion marine, fluviale et lacustre. Grâce à des sacs perméables à l'eau et remplis de sable, Stabiplage va capter les sédiments et ainsi recréer naturellement la plage.
Des chantiers au Vietnam
L'entreprise Espace pur a été créée en 1997 et le premier Stabiplage a été installé à Arzon (Morbihan) en 1999. « L'ouvrage est toujours en parfait état », souligne Béatrice Cornic. Même s'il est, pour l'instant, difficile de se prononcer sur la durée du Stabiplage, tout a été étudié pour qu'il résiste le plus possible aux UV, à l'abrasion, à la houle ou encore à la traction. L'entreprise emploie, à l'heure actuelle, cinq personnes et travaille essentiellement avec des collectivités locales, en France mais aussi au Vietnam et en Afrique....
La technologie STABIPLAGE®
La technologie du STABIPLAGE® a été mise au point dans la perspective d’offrir une méthode douce de protection contre l’érosion. A ce titre les ouvrages sont conçus pour s’intégrer de façon optimale dans l’écosystème : intégration dans la dynamique sédimentaire naturelle, respect de la biomasse et des usagers.
Le STABIPLAGE® ne bouleverse pas la nature.
Il ne bouleverse pas non plus les équilibres qui la régissent, il les assiste.
La technique a été développée à partir d’une bonne connaissance des environnements côtiers, fluviaux et lacustres. Elle s’appuie sur l’utilisation de matériaux de haute qualité pour créer des ouvrages inédits adaptés à chaque site, à chaque écosystème et à chacun de ses besoins.
Le STABIPLAGE® est fabriqué, dimensionné et posé selon les besoins :
- En domaine maritime ou lacustre
Capteurs de sédiments, type « épis »
Ouvrages immergés, type butée de pied ou encore brise lames (sans les effets négatifs),
Ouvrages en pied de dune, avec possibilité de recouvrement,
Création de spots de surf artificiels : sports de glisse aquatique sur déferlement provoqué.
- En domaine fluvial ou lacustre
Consolidation de berges,
Capteurs de sédiments, type « épis »,
Création de berges artificielles,
Lutte contre les inondations,
Création de seuils hydrauliques,
Ouvrages déflecteurs,
Création de batardeaux.
- Implantation
Immergé ou émergé,
Perpendiculairement ou parallèlement au trait de côte,
Perpendiculairement ou parallèlement aux berges d’un fleuve,
Avec ou sans ancrage selon le type de mer, de marnage ou d’hydrodynamique.
Pour plus d’informations, cliquer Ici
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Huîtres : production suspendue à l'île de Sein (Ouest France)
L'entreprise ostréicole Le Berre est installée terre-plein de Poulgoazec depuis 2007. À sa tête, les frères Ronan et Yann Le Berre qui, après avoir réintroduit l'ostréiculture dans le Goyen, ont en 2009, lancé une production artisanale d'huîtres à l'Île de Sein. Ils ont également diversifié leur activité avec la vente de moules, coquillages et crustacés. Depuis quelques mois maintenant, l'entreprise ne propose plus de vente directe d'huîtres et produits de la mer. Il n'approvisionne plus les restaurants et commerces.
La fin des huîtres à l'île de Sein ?
L'huître sénane de pleine mer issue du Goyen a été plébiscitée par de très nombreux amateurs, il y avait notamment le rush lors des derniers réveillons pour s'approvisionner. Les meilleures tables gastronomiques les ont également inscrites à leurs cartes. Interrogé ce mardi sur l'avenir de l'entreprise et la production des huîtres de l'île, Yann Le Berre explique que cette production est pour le moment suspendue. Coût économique, transport, livraisons, charges salariales, location de viviers... le calcul a été vite fait et la décision arrêtée.
Projet de bar à huîtres
(...)
Naissains
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Guide des espèces 2012 de Produits de la Mer
Synthèses utiles et pratiques, résumant l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur un poisson, un coquillage, un mollusque ou un crustacé, les fiches espèces publiées au fil des ans dans PdM sont réunies dans un seul et même ouvrage de 174 pages.
Mises à jour, classées par univers de consommation et par ordre alphabétique, les fiches ont été complétées cette année par une rubrique « Regards sur l’avenir ». Objectif ? Répondre aux questions d’aujourd’hui : que pensent les scientifiques, les ONG de l’état des stocks, de la production ? Quelles initiatives les pêcheurs et les États ont mis en place pour préserver l’environnement et la ressource ?
Un recueil à consulter tout au long de l’année pour en savoir plus sur les espèces, les techniques de pêche, d’aquaculture et la pensée des consommateurs.
Prix de vente : 30€ l’exemplaire (ou offert avec votre abonnement)
Pour l'acheter, cliquez ici
Pour feuilleter quelques pages de présentation, cliquez ici
Communiqué du Comité de Survie de l’Ostréiculture
A tous les ostréiculteurs de France
Chers collègues,
Nous sommes tous toujours autant les victimes de la surmortalité des Huîtres Creuses. Depuis un mois, la quasi totalité des secteurs ostréicoles de France subissent jusqu'à 80% de mortalité !
Comme chaque année en juin, nous devons nous acquitter des redevances domaniales pour l'occupation du Domaine Public Maritime où sont installées nos parcs, bassins et terre pleins.
Le Comité de Survie de l'Ostréiculture estime toujours depuis 2008 que le montant des redevances domaniales ne sont plus en rapport avec la rentabilité espérée pour nos entreprises.
Jusqu'à présent nous avons pu être exonéré de ces redevances, mais aucun signe ne nous permet aujourd'hui de croire que le nouveau gouvernement ai la volonté d'en faire autant pour assurer la pérennité de nos entreprises.
Aussi, nous invitons tous les ostréiculteurs de France à faire la demande d'exonération auprès du Trésorier Payeur Général dès aujourd'hui.
Vous trouverez, sur notre site CSO, notre argumentaire ainsi qu'un modèle de courrier pour vous aider.
Merci de votre mobilisation et soyez assurés de notre détermination à aider chacun d'entre vous dans l'intérêt général de la profession.
Le CSO
Pour plus d’information, cliquer CSO
Impact de l’échaudage sur les huîtres
Soutenance de thèse de maîtrise en biologie à l'Université de Moncton (Canada)
Soutenance de la thèse de maîtrise en biologie de Tina Rousselle intitulée "Impact de l’échaudage sur la survie, la croissance et la physiologie de l’huitre de l’est (Crassostrea virginica)", le jeudi 28 juin à 13 h au local A-102 du Pavillon Rémi-Rossignol de l’Université de Moncton, campus de Moncton. La thèse a été dirigée par Élyse Mayrand, professeure / chercheuse au Campus de Shippagan.
Résumé: L’échaudage permet de contrôler les biosalissures sur les structures de croissance des huitres. Cependant, aucune étude n’a vérifié l’effet de l’échaudage sur l’huitre même. Alors, dans cette étude, des huitres de l’est adultes et juvéniles furent échaudées (60°C) brièvement (15 secs) dans un bain d’eau chaude, puis évaluées selon plusieurs critères physiologiques (mortalité, croissance de la coquille, indice de remplissage et stress cellulaire), et ce à deux dates. De plus, étant donné que la technique de contrôle des biosalissures la plus utilisée dans les provinces Atlantique est la dessiccation, les effets de celle-ci sur l’huitre furent comparés avec ceux de l’échaudage.
Les résultats montrent que l’échaudage provoque une mortalité plus élevée et une croissance de coquille réduite chez les huitres juvéniles, comparativement aux huitres adultes. L’indicateur de stress cellulaire (pourcentage d’hémocytes ayant des membranes lysosomales déstabilisées) est plus élevé chez les huitres échaudées que chez celles qui ont été exposées à l’air.
D’après ces résultats, nous recommandons aux ostréiculteurs de continuer le contrôle des biosalissures par la dessiccation. L’échaudage ne devrait jamais être pratiqué chez des huitres juvéniles alors que d’autres études sont nécessaires afin de s’assurer que les huitres adultes peuvent subir un échaudage sans avoir des effets néfastes sur leur survie à long terme et leur reproduction. Source : Université de Moncton
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Enquête aquaculture sur 2011
Appel d'offres
Ministère de l'Agriculture et Pêche
Avis d'appel public à la concurrence
Avis N°: AO-1227-2113 Mise en ligne : 28/06/2012
Procédure adaptée Date limite de réponse : 16/07/2012
Client : Direction des pêches maritimes et de l'Aquaculture
Date limite de réponse : 16/07/2012
Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur : Ministère agriculture et pêche.
Correspondant : Mme BIGOT Cécile, Directrice adjointe des pêches maritimes et de l'aquaculture, 3, place de Fontenoy 3, place fontenoy, 75007 Paris, tél. : 01-49-55-60-86, télécopieur : 01-49-55-48-14.
Le pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs.
Principale(s) activité(s) du pouvoir adjudicateur : Services généraux des administrations publiques.
Objet du marché : dpma-2012-057 - enquête aquaculture sur 2011.
Caractéristiques principales :
il s'agit d'un marché portant sur une enquête aquaculture sur 2011
Quantités (fournitures et services), nature et étendue (travaux) : le montant annuel estimatif du marché est de 55 000 EUR (T.T.C.).
Refus des variantes.
Prestations divisées en lots : oui.
Possibilité de présenter une offre pour tous les lots.
Durée du marché ou délai d'exécution : 12 mois à compter de la notification du marché.
Cautionnement et garanties exigés : aucun cautionnement ou garantie spécifique ne sont exigés.
Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou références aux textes qui les réglementent : le délai global de paiement est de 30 jours conformément aux dispositions de l'article 98 du code des marchés publics. Le défaut de paiement dans le délai prévu à l'alinéa précédent fait courir de plein droit, et sans autre formalité, des intérêts moratoires au bénéfice du titulaire, à compter du jour suivant l'expiration du délai.
le taux des intérêts moratoires, applicable pour le calcul, est égal au taux d'intérêt de la principale facilité de refinancement appliquée par la Banque centrale européenne à son opération de refinancement principal la plus récente effectuée avant le premier jour de calendrier du semestre de l'année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencé à courir majoré de sept (7) points.
imputation budgétaire : Programme 154.
Forme juridique que devra revêtir le groupement d'opérateurs économiques attributaire du marché : conformément aux dispositions de l'article 51 du code des marchés publics, les candidats peuvent décider librement de la forme du groupement qui sera précisée dans la lettre de candidature (ou Dc1).
Langues pouvant être utilisées dans l'offre ou la candidature : français.
Unité monétaire utilisée, l'euro.
Conditions de participation :
Marché réservé : non.
Justifications à produire quant aux qualités et capacités du candidat :
Documents à produire à l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public :
- Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants (disponible à l'adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm) ;
- Formulaire DC2, Déclaration du candidat individuel ou du membre du groupement (disponible à l'adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm) ;
- Formulaire DC3, Acte d'engagement (disponible à l'adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm).
Documents à produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marché public ou de l'accord-cadre :
- Les pièces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail ;
- Si l'attributaire est établi dans un Etat autre que la France, un certificat établi par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas délivré par le pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment, ou dans les Etats où un tel serment n'existe pas, par une déclaration solennelle faite par l'intéressé devant l'autorité judiciaire ou administrative compétente, un notaire ou un organisme professionnel qualifié du pays.
Pour plus d'informations, cliquer Ici
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L'acidification des océans en grandeur nature au fond de la Méditerranée (Marine Océans)
Sortir du laboratoire pour aller constater in vivo, au fond de la Méditerranée, comment réagissent coquillages et plantes aquatiques face à l'acidification des océans due au CO2: une simulation inédite en Europe est en préparation près de Nice.
Des chercheurs vont déposer au fond de la rade de Villefranche-sur-mer une sorte d'aquarium rectangulaire en plexiglas où ils maintiendront, pendant plusieurs mois, les niveaux d'acidité attendus pour 2050 et pour 2100.
"On a beaucoup travaillé sur les organismes isolément, mais la nature, ce sont de nombreuses espèces. Pour essayer de prévoir l'océan en 2100, il faut voir comment la communauté d'espèces réagit", souligne Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche au Laboratoire d'océanographie de Villefranche (CNRS-Université Pierre et Marie Curie).
Le gaz carbonique (CO2), émis en quantités de plus en plus importantes par l'homme, est le principal gaz à effet de serre à l'origine de la hausse de la température mondiale. Mais il est aussi responsable d'une acidification rapide des océans, qui absorbent le quart du CO2 émis....
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En mer, les gilets trop peu utilisés (Ouest France)
Les sauveteurs de la SNSM veulent convaincre plaisancierset pêcheurs de porter des vêtements à flottabilité intégrée.
Chaque année, près de 300 personnes meurent ou disparaissent en mer. « Trop souvent, nos équipes se disent : ' Avec un minimum de précautions, cette personne aurait pu être sauvée.' » Président de la Société nationale de sauvetage en mer, l'amiral Yves Lagane voudrait convaincre les usagers de porter des vêtements à flottabilité intégrée (VFI). « Une personne tombée à l'8eau non loin de la côte peut être secourue dans un délai assez court. » À condition qu'elle flotte encore.
Le bilan 2011 des Centre régionaux opérationnels de sécurité et de secours (Cross) montre un pic d'interventions en juin, juillet et août. « Le nombre de cas graves diminue chez les professionnels : moins 50 % pour les pêcheurs ces six dernières années. Mais il se multiplie chez les autres usagers. » Les plaisanciers naviguant au moteur sont les plus concernés. Pourtant, « un VFI se porte sans aucune gêne et l'investissement n'est pas démesuré ». Un gilet ou une combinaison peuvent vous sauver la vie.
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Des chaussures en cuir de poisson OGM (Univers Nature)
L’association Inf’OGM a enquêté sur RayFish Footwear, une entreprise thaïlandaise spécialisée dans la production de galuchat (1), un cuir de poisson cartilagineux. Cette société propose à ses clients de « bio-personnaliser » leurs baskets grâce à une banque de gènes sélectionnant des modèles de peau, de couleurs etc., issus de plusieurs dizaines d’espèces différentes. En fonction de la taille et du motif, les baskets Rayfish se vendent entre 14 800 et 16 200 dollars. Dans des laboratoires thaïlandais, elle affirme avoir produit sa première raie transgénique en 2010 avec des gènes d’un serpent à sonnette. Selon ses responsables, le brevet de cette invention serait en cours de dépôt.
Pourtant, comme le note Inf’OGM, la Thaïlande n’autorise ni l’élevage, ni l’importation de poisson génétiquement modifié, et aucun pays au monde n’a encore autorisé la raie génétiquement modifiée. Mais plus que ces aberrations réglementaires, c’est le procédé même de fabrication qui est fantaisiste. De telles manipulations génétiques se confrontent à des difficultés que la communauté scientifique n’a pas encore pu résoudre. Ainsi, les gènes n’exprimant pas nécessairement les mêmes fonctions selon l’organisme qu’ils intègrent, une raie transgénique avec des gènes de zèbre n’exprimera pas forcément des zébrés. Si l’arnaque semble plus qu’évidente, de tels projets de transgenèse (2) appliquée aux animaux soulèvent des questions éthiques tout sauf anodines.
Cécile Cassier
1- Fabriqué à partir de poissons cartilagineux (raies, requins), le galuchat est utilisé en ébénisterie, gainerie et maroquinerie.
2- La transgenèse consiste à appliquer un nouveau gène dans un organisme.
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Mornac-sur-Seudre : Marais à poisson à découvrir (Sud Ouest)
Une journée de démonstration et d'information est organisée par l'association L'Huître pédagogique, dans un marais d'élevage, samedi prochain, à Mornac-sur-Seudre. Ouverte à tous, cette animation maintenant traditionnelle va comporter l'assèchement manuel, la pêche d'anguilles à l'ancienne, les pieds dans la vase. Après un déjeuner pris en commun sous abri et tiré des paniers, suivra un débat sur la vie et les enjeux du marais pour le bassin de la Seudre maritime. L'objectif de cette journée, sous la conduite de Jean-Claude Lebrun, est de faire découvrir, par la pratique, le milieu et la façon de faire dans les marais à poissons.
C'est tout un savoir-faire, même avec les outils modernes, qui préside à la vie du marais, y compris pour les nouveaux élevages, tel celui de la crevette impériale gambas en cours de développement. Restent les problèmes de réhabilitation pour certaines zones de marais en dépose. Une action en ce sens est engagée sur la rive droite de Seudre. Importante question également, l'entretien des « taillées », les digues pour lesquelles l'intervention de syndicats de marais s'avère nécessaire. Parallèlement aux démonstrations, ces sujets seront en débatlors de cette cinquième journée des marais à poissons à Mornac.
Rendez-vous sur le port de Mornac, samedi 30 juin, à 9 h 15. Covoiturage possible jusqu'au marais. Démonstrations et débats jusqu'à 17 heures. Repas sous abri, chacun apportant son panier. 3 euros par adulte, gratuit moins de 10 ans. Contact : tél. 05 46 22 65 29 ou 05 46 02 89 87. pologi.roch@orange.fr ou yann.barau@sfr.fr
Bio : le système de contrôle est inefficace (Journal de l'Environnement)
Un rapport de la Cour des comptes européenne dénonce l’inefficacité du système de contrôle des produits bio. Une situation qu’il convient de corriger rapidement. Faute de quoi, le client pourrait aller voir ailleurs.
C’est l’un des segments agricoles et agroalimentaires qui a le vent en poupe. Grâce à de nombreuses incitations, obligations (Grenelle de l’environnement, par exemple), l’agriculture bio décolle. Dans le monde, rappelle WWW, 37 millions d’hectares, soit 0,85% des surfaces arables de la planète, sont consacrées aux cultures et à l’élevage bio. Ce marché fait vivre plus de 1,5 million d’exploitants et génère près de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, indiquent l’institut de recherche sur l’agriculture biologique et la fédération internationale des mouvements en faveur de l’agriculture biologique.
En France, rappelait récemment l’Agence bio [JDLE], les surfaces ont dépassé l’an dernier le million d’hectares (cultivés ou en conversion). Les 35.721 opérateurs ont produit, en 2011, un chiffre d’affaires de 3,9 Md€, en progression de 11% en un an. Seule l’Allemagne fait mieux en Europe: plus de 6 Md€…
(….)
Dans le rapport spécial qu’ils publient aujourd’hui 26 juin, les magistrats de Luxembourg pointent du doigt quelques faiblesses du système de contrôle.
La première volée de bois vert est directement adressée à la Commission européenne, coupable de n’avoir réalisé aucun contrôle d’une filière en plein boom (susceptible donc d’attirer des margoulins) depuis… 2001.
Les autres maillons de la chaine ne sortent pas indemne de l’audit. Les Etats membres ont parfois de curieuses règles d’agrément et de supervision des organismes de contrôle. Le Royaume-Uni, par exemple, n’a disposé de procédures qu’une vingtaine de mois après l’entrée en vigueur du règlement européen 834/2007. En France, l’autorité compétente n’avait établi ni les procédures ni les listes de vérification permettant de valider les plans de contrôle des organismes de contrôle, qui constituent le principal document communiqué par ces derniers. Plus drôle, les procédures irlandaises en matière d’agrément des organismes de contrôle ne spécifiaient pas la nature des vérifications à réaliser.
Lorsque les autorités de contrôle fonctionnent enfin, toutes n’ont pas la même façon d’apprécier le concept d’infraction. Un exemple: la médication des animaux de boucherie. Conformément au règlement (CE) n°889/2008, un délai de 48 heures doit être respecté entre le dernier traitement allopathique d’un animal et son abattage. Durant son enquête, la CCE a constaté que le non-respect de cette exigence entraine un «déclassement» de la viande en Italie, mais donne seulement lieu à un «avertissement» en France.
Outre ce manque d’harmonisation de l’application des règles, les Etats membres ne se montrent pas des plus transparents. Dans le rapport annuel qu’ils doivent adresser à Bruxelles, la plupart d’entre eux oublient tout simplement de donner la moindre information sur les infractions constatées, leur nombre, les risques résultant de ces manquements, leurs causes. Conséquence relevée par la Cour: «La Commission ne dispose pas des informations de base sur le fonctionnement du système de contrôle dans les états membres». Raison de plus pour l’auditer.
Complexe et inefficace, le système du contrôle de la bio peine aussi pour assurer la traçabilité des produits. Les auditeurs ont ainsi tenté de retrouver les producteurs de 85 produits. Au bout de 6 mois, seuls 60% de ces paysans avaient été retrouvés. Et les informations demandées (identification des opérateurs, certificat de conformité) n’étaient complètes que pour 48% des produits (38% dans le cas de produits importés).
Afin que «la confiance du public ne s’érode pas», la Cour fait quelques suggestions: renforcer la supervision des Etats sur ses institutions de contrôle, augmenter le nombre d’inspections sur le terrain, améliorer l’échange d’informations. Sans oublier le développement de contrôle dans les pays tiers.
Des recommandations plutôt bien accueillies par la Commission. Qu’en sera-t-il des 27?
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Les moules de bouchot de Picardie
La Baie en habits d’été : les moules, des bouchots à l’assiette (blog.france3.fr/picardie-la-mer)
Les moules de Picardie : on en connaissait, sur le littoral, accrochées aux rochers de la plage du bois de Cize, par exemple, mais il n’en existait pas sur pieux avant 1981. Depuis, l’activité s’est developpée, on compte aujourd’hui 14 mytiliculteurs, ils fournissent 5 % de la production nationale de moules. Elles ont la particularité d’être petites mais charnues…
À propos de Picardie la mer
L'actualité en Picardie Maritime. Un blog de Sabine et Bernard Godard, journalistes à France3 Picardie.
Autre sujet :
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Ouverture de la foire des produits aquatiques Vietfish 2012 (Vietnam plus)
La foire-exposition internationale des produits aquatiques du Vietnam (Vietfish 2012) a débuté mardi dans la mégapole du Sud.
Ayant pour objet de renforcer la promotion du commerce et le développement durable de l'aquaculture vietnamienne sur le marché mondial, Vietfish 2012 réunit 175 entreprises vietnamiennes et étrangères spécialisées dans la transformation de produits aquatiques, la fabrication de machines et d'équipements...
Parmi les 330 stands présents, 30 % sont de Thaïlande, du Japon, de France, d'Inde, des États-Unis... Vietfish 2012 a également suscité la participation d'organisations telles que l'Association des produits aquatiques du Bangladesh, Thaifes, Shanghai (Chine), l'Alliance de l'aquaculture globale (GAA).
Selon la VASEP (Association de transformation et d'exportation de produits aquatiques du Vietnam), la communauté des entreprises vietnamienne comme étrangère considère Vietfish comme l'une des prestigieuses foires-expositions du monde et la plus importante d'Asie du Sud-Est.
Il s'agit d'une bonne occasion pour les entreprises d'estimer les tendances du marché et les besoins du consommateur, de présenter aux clients de nouvelles stratégies de production, ainsi que de trouver de nouveaux débouchés.
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Les scientifiques du Smel étudient le comportement des huîtres en pleine mer et traquent l’herpès virus dans les bassins confinés du centre expérimental.
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Ostréiculture. La ria d'Étel réexpérimente l'huître plate (Le Télégramme)
Face aux fortes mortalités des jeunes huîtres creuses, les ostréiculteurs de la rivière d'Étel jouent la diversification, en revenant à l'huître plate. À titre expérimental, pour l'instant. Mais avec des solides espoirs néanmoins, nourris par des prémices encourageantes.
Hier matin, une quinzaine de professionnels se sont retrouvés pour immerger sur deux bancs naturels, à Listrec et à la Vieille Chapelle, 15m³ de coquilles, offrant une importante surface de captage pour les larves d'huîtres. En parallèle, un autre programme expérimental est relancé sur le même volet:le retour au captage à l'aide de coupelles chaulées, comme cela se faisait jusque dans les années 60-70.
Faible mortalité
Ce retour à l'huître plate du pays s'appuie sur le fait qu'elle semble moins touchée par les mortalités actuelles. Il y a 40ans, déjà, la plate avait permis aux entreprises de la rivière de passer le cap, entre la crise de la souche portugaise et le remplacement par la souche japonaise. «L'objectif est d'abord de sauver le maximum d'entreprises et d'apporter au consommateur des plates de très bonne qualité», explique Jean Mahéo, président du syndicat conchylicole. Ce deuxième aspect est aussi un challenge, car la plate ne représente, aujourd'hui, qu'un faible pourcentage sur le marché (moins de dix tonnes produites par an dans la ria). Son goût subtil et raffiné est déjà un premier argument pour convaincre, si les expérimentations actuelles débouchent sur une production à grande échelle....
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Huîtres plates. Scientifiques et ostréiculteurs à leur chevet (Le Télégramme)
Un programme européen de recherche sur l'huître plate touchée par une maladie parasitaire est en cours. Scientifiques et ostréiculteurs travaillent ensemble pour trouver des solutions.
L'huître plate a constitué, jusqu'aux années 1960, l'essentiel de la production ostréicole en France. Dans les années 70, l'apparition de maladies parasitaires, dont la Bonamiose, a provoqué une très forte mortalité sur les huîtres, bouleversant l'équilibre des bancs naturels ainsi que les méthodes de production. Pour limiter l'impact de ces parasites, les huîtres sont élevées en eaux profondes et récupérées par dragage à l'âge de deux ans, avant le pic de mortalité, limitant ainsi l'impact des parasites mais entraînant un coût de production important. En France, la production de l'huître plate représente 1.500t par an, contre 20.000t dans les années 1980. «Actuellement, les ostréiculteurs récupèrent 10 à à 20% de ce qu'ils sèment», précise Morgane Nédélec, responsable de l'outil technique au sein d'Agrocampus à Fouesnant. Une situation qui a motivé la mise en place d'un programme européen de recherche afin de réintroduire de façon durable l'huître plate. L'originalité de ce programme tient au partenariat entre des scientifiques et des ostréiculteurs de différents pays européens: la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Irlande, la Hollande et le Danemark.
Deux sites d'observation retenus
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Marennes : L'anguille en dit long sur le marais (Sud Ouest)
Un membre du Centre régional d'expérimentation et d'application aquacole (CREAA) racontera la vie tumultueuse de l'anguille dans le marais de la Seudre, jeudi 28 juin, au moulin des Loges.
L'anguille se faufile, se cache… mais, néanmoins, elle est en danger. En voie d'extinction, elle mérite d'être mieux connue afin d'être préservée. Éric Buard, du CREAA, est chargé de mission pour la restauration des poissons migrateurs dans la Charente et la Seudre. Il travaille en collaboration avec l'Institution pour l'aménagement de la Charente et de ses affluents et le Groupement des fédérations de pêche de Poitou-Charentes. Il s'occupe, entre autres, du suivi des anguilles dans les marais de la Seudre et constate que « ces milieux représentent des habitats exemplaires pour l'espèce qu'il faut préserver ». L'anguille est un poisson emblématique du marais qui reflète souvent la qualité de ce dernier. Cette conférence est l'occasion de découvrir la vie d'une espèce au caractère bien trempé, depuis sa naissance en mer des Sargasses, au large des côtes d'Amérique, jusqu'à sa maturité dans les marais.
Jeudi 28 juin de 14 h 30 à 18 h 30, adultes 4 euros; enfants (5 à 12 ans) 2 euros ; moins de 5 ans gratuit. Visite guidée du moulin des Loges comprise dans le tarif. Renseignements au moulin des Loges, tél. 05 46 47 35 7; à la CdC du bassin de Marennes, tél. 05 46 85 98 41 moulindesloges@bassin-de-marennes.com
Marennes. Une bande dessinée « made in Oléron » (Sud Ouest)
À l'occasion de la sortie de la BD « Sylvère et Dédé », une réception était organisée vendredi dernier au musée de l'île d'Oléron où les auteurs locaux Bilout et son complice Ludo (Philippe Couteau et Ludovic Nadeau pour les intimes) étaient accueillis par Patrick Moquay, président de la Communauté de communes et maire de Saint-Pierre et Micheline Humbert, adjointe au maire du Château-d'Oléron, collectivités qui ont soutenu cette publication.
Au fil de pages très colorées, on retrouve le coup de patte de Ludo avec ses personnages hauts en couleur et des dialogues qui ne manquent pas de sel, le condiment préféré de Bilout. Avec « Sylvère et Dédé », le lecteur vit les aventures de deux marins pêcheurs, ces autochtones que connaît bien Ludo pour avoir été lui-même marin-pêcheur, Bilout ayant quant à lui tâter l'ostréiculture, ce qui explique sans doute sa passion pour les perles…
« Nous voici à la Cotinière, haut lieu (noir ou jaune) de la pêche en Oléron. Ici, dit-on, " Ou tu es pêcheur ou tu es poisson ". Les pêcheurs professionnels ont la patience des étrilles (crabes fameux dont le vrai nom local est " batailler "), il convient donc de les caresser dans le sens des écailles sinon ils deviennent vite rugueux. »
Avec un tel préambule, on est fixé sur ce qui attend le lecteur en feuilletant cette BD « made in Oléron » qui égratigne un peu les travers (de port bien entendu) des autochtones et des baignassoutes qui trouveront sans doute au long des pages les codes pour aller sans encombre à la rencontre de la faune et de la flore oléronnaise.
Humour et tendresse font bon ménage avec Sylvère et Dédé, personnages à peine caricaturaux et bourrés d'humour, comme le sont les autoportraits des deux auteurs à la fin de la BD.
« Sylvère et Dédé, la pêche met l'bas » de Bilout et Ludo. Le Croît vif. collection Générale. Album 230x300. 48 pages 16 euros.
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Arradon. Littoral. Des panneaux décalés pour sensibiliser (Le Télégramme)
«Que celui qui jette un papier sur cette plage soit mangé par les crabes» ou encore «Les chiens, les lamas et les autruches sont interdits sur la plage du 1er juin au 30 septembre». Voilà le type de panneaux à l'humour décalé que les Arradonnais et touristes pourront retrouver sur des sites stratégiques de la commune: la Pointe (trois panneaux), Kerbilouet (deux), Penboc'h (deux), Kerguen (un) et Pen er Men (un). Soit au total neuf panneaux réalisés par le graphiste et photographe Olivier Dupont-Delestraint.
«Créer le débat...
Le 25 juin 2012
Mais F. Cuvillier reste toujours sous la tutelle du Ministre de l'Ecologie qui a changé de tête. Nicole Bricq aurait été débarquée sous la pression des pétroliers (forage en Guyane) pour Delphine Batho...
Nouveauté... Un ministre de l'agroalimentaire en la personne de Guillaume Garot, nommé ministre délégué chargé de l’Agroalimentaire, sera placé sous la tutelle de Stéphane Le Foll, qui hérite de la Forêt (en plus de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire)
Une bonne pêche ? (Midi Libre)
Blog Philippe Sans
Frédéric Cuvillier, ministre de la mer et de la pêche…
C’était une promesse de campagne du candidat Hollande : nommer un Ministre délégué à la mer et à la pêche en cas d’accession à la Présidence de la République. Oublié dans la première vague, le poste a été remis à flot dans le mini-remaniement gouvernemental de ce 21 juin 2012. A la grande satisfaction des pêcheurs de notre littoral méditerranéen, et plus particulièrement de notre Golfe du Lion.
Il échoit à Frédéric Cuvillier, 44 ans, déjà en charge des Transports et de l’Economie maritime. Une double casquette qui peut laisser envisager une approche en toute connaissance de l’une des problématiques actuelles du monde de la pêche : le prix du carburant qui a plombé les cales de bien des chalutiers. Reste à voir quelle décision politique sera prise pour éviter toute explosion de prix au-delà du supportable.
Il faut aussi souhaiter une véritable concertation et travail partenarial avec d’autres ministères (Ecologie notamment, Redressement Productif…), afin d’asseoir la pérennité de cette profession si importante pour l’équilibre de nos territoires.
Gouvernement. Quatre nouveaux ministres, Delphine Batho à l’Ecologie (Ouest France)
La composition du deuxième gouvernement Ayrault
La composition du deuxième gouvernement Ayrault a été annoncée jeudi soir. Quatre ministres font leur entrée, dont le député-maire socialiste de Laval, Guillaume Garot.
38 ministres et toujours la parité
19 femmes, 19 hommes. Le gouvernement Ayrault II a été dévoilé jeudi, peu avant 21 h, par le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas. Il se réunira en conseil des ministres ce vendredi, à 10 h.
Il y a désormais 20 ministres et 18 ministres délégués, contre respectivement 18 et 16 dans l'équipe Ayrault I, qui avait été nommée le 16 mai au lendemain de la prise de fonctions de François Hollande à l'Elysée.
Un sixième ministre de l’Ouest...
Mardi matin, temps sec et clair. « Il ne faut pas d'humidité pour faire le chaulage des coupelles ». Jean Mahéo président du syndicat ostréicole de la ria, et son vice-président, Jean-Noël Yvon, deux « anciens » ostréiculteurs vont tenter de redémarrer l'élevage d'huîtres plates en ria d'Etel, avec cette première étape du chaulage des coupelles.
Ce sont les deux cabinets indépendants, Helène Cochet environnement à Belz et Armoria à Plouhinec, également sous-traitants de l'Ifremer, qui lancent le programme de financement et de suivi technologique de l'opération, le tout faisant partie du Cluster « cultures marines » (programme du conseil général pour venir en aide à la conchyliculture). Ils vont permettre d'avoir un suivi de l'évolution des mortalités.
« A l'ancienne »
« J'avais 15 ou 16 ans quand j'ai vu faire ça pour la dernière fois » précise Jean-Noël. Seuls, quelques-uns des plus anciens ostréiculteurs gardent en mémoire les pratiques de captage, qui ont été abandonnées depuis les maladies de 1976 qui ont tué toute la production.
« On va faire ça à l'ancienne » explique Jean, en versant la chaux dans le bac où il a déjà versé de l'eau. Pendant un moment ils mélangent à la fourche pour délayer la poudre et permettre au mélange d'arriver à la bonne consistance.
Alexis Le Crenn, jeune ostréiculteur de Saint-Guillaume, est venu voir : « Si ça se trouve c'est un jour historique, celui où on relance la production d'huîtres plates dans la ria. Je voulais voir ça »....
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Arcachon : Les moules, c'est bon ! (Sud Ouest)
La deuxième analyse conforte la première. Elle est enfin bonne. La pêche va reprendre.
Les événements concernant la pêche des moules suivent le rythme des marées sur le bassin d'Arcachon… À quelques heures près, la seconde analyse du taux de l'algue dinophysis sur un prélèvement de moules s'avère aussi bonne que l'était la première.
Dans notre édition d'hier, en effet, Jean-Michel Labrousse, président du Comité départemental des pêches maritimes, déplorait le sort qui était réservé aux pêcheurs de moules : « Nous avons demandé d'être traités comme les ostréiculteurs. Bénéficier d'un double test, deux analyses successives à 48 heures, afin de pouvoir rouvrir, le cas échéant. On nous le refuse. »
Or, hier matin, Jean-Michel Labrousse se réjouissait : « Finalement, et suite à notre insistance, une seconde analyse a été faite. C'est la preuve qu'il faut toujours se battre. Et la deuxième batterie est bonne, nous sommes en dessous du seuil de tolérance. »
Marchés à récupérer
Les deux résultats successifs devaient être négatifs pour permettre au préfet de lever l'interdiction de pêche et de commercialisation des coquillages : « C'est donc le cas, dit Jean-Michel Labrousse. Nous allons pouvoir partir à la pêche. »
Les moules étaient fermées depuis le 6 avril dernier, soit onze semaines : « Si nous n'avions pas fait de "forcing", on était partis pour douze semaines, relève le président. Nous croisons les doigts pour ne pas être fermés à nouveau. Maintenant, il nous faut récupérer nos marchés, convaincre. Car les mareyeurs ne nous ont pas attendus. »...
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Les organisations de pêcheurs de l'UE doivent être renforcées et mieux équipées en vue de promouvoir une pêche durable, de réduire le nombre de captures non désirées, et de lutter contre la pêche illégale, a déclaré la commission de la pêche mercredi 20 juin lors d'un vote sur le premier projet de règlement concernant le paquet de réformes de la politique commune de la pêche.
"Ce vote marque la première étape des décisions législatives du Parlement européen concernant un élément clé de la réforme de la politique commune de la pêche. Grâce à mon rapport, la position du Parlement sur la régionalisation, les concessions de pêche transférables, et le rôle central des organisations de producteurs deviendra claire. Je suis convaincu que nous avons clairement manifesté nos intentions sur l'avenir d'une pêche durable en Europe", a déclaré le rapporteur sur l'organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture, Struan Stevenson (ECR, UK).
Des producteurs plus forts et mieux équipés
Afin de jouer un rôle plus important dans la gestion quotidienne de la pêche, les organisations de producteurs, qui font contrepoids à la puissance des détaillants, devraient recevoir un financement correct, et leur rôle devrait être renforcé, affirment les députés. La constitution d'organisations de producteurs ou d'associations d'organisations de producteurs transrégionales doit être encouragée, en vue d'élaborer des règles communes et contraignantes qui garantissent des conditions équitables pour tous les acteurs du secteur de la pêche, ajoutent-ils.
En outre, afin d'améliorer les possibilités du marché, la Commission européenne devrait fournir un soutien financier et une assistance en vue d'aider les organisations de producteurs à créer des bases de données électroniques à l'échelle nationale, fondées sur des systèmes de surveillance de navires par satellite et des journaux de bord électroniques, dans le but de mieux coordonner les activités des pêcheurs et des transformateurs dans leur intérêt mutuel.
Lutter contre les rejets et la pêche illégale...
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Marseillan : Première sur la lagune de Thau : une embarcation 100 % électrique ! (Midi Libre)
Grande première sur l'étang de Thau, avec la mise à l'eau, le jeudi 15 juin au port de Marseillan, d'une barge ostréicole 100 % électrique.
Florent Tarbouriech, PDG de la société Médithau, vient tout juste de réceptionner ce bateau qui a été fabriqué par la société Littoral de Marseillan.
Voilà une excellente initiative dans une période où le développement durable est de rigueur. Cette toute nouvelle embarcation affiche de belles performances et, selon la nouvelle réglementation "pescatourisme", servira aussi bien pour le travail quotidien des ostréiculteurs que pour le transport de personnes dans le cadre de visites des parcs à huîtres. En effet, un module amovible permet cette transformation rapide. Quatre mois ont été nécessaires à la réalisation de cette embarcation qui mesure 11,80 m sur 4,50 m ; sa puissance est de 2 x 8 KW Krautler France ; sa vitesse est d'environ 8 nœuds.
Cette vision écologique des transports est aujourd'hui une réalité. Voilà un outil de travail qui devrait séduire beaucoup d'autres ostréiculteurs du Bassin de Thau. On le sait, la fluctuation du prix de l'essence est un élément qui influence grandement l'industrie du nautisme. Un bateau nécessite plus de puissance qu'une voiture pour se déplacer, la résistance de l'eau demandant un effort continu de la part de la motorisation, élément qui bien entendu exige une consommation de carburant plus élevée.
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La Chine exporterait plus de tilapias vers l’Afrique en 2012 (Ecofin)
Déjà en 2011, les marchés africains étaient venus au secours de l’Empire du Milieu. En effet, si les exportations de tilapia de Chine ont progressé de 2,3% en volume et de 10% en valeur, les exportations de filets congelés ont chuté de 15% en volume. La FAO indique que cette baisse a été partiellement compensée par une hausse des expéditions de tilapia entier congelé, de moindre valeur, vers les marchés africains comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Angola, la RD Congo, le Ghana, la Namibie, le Nigeria et le Bénin. Des marchés souvent moins exigeants en termes de normes sanitaires.
Le 23 juin 2012
Nouveau coup dur pour tous les ostréiculteurs rétais (Phare de Ré)
En 24 heures, dans la nuit du 31 mai au 1er juin, le virus a fait des dégâts considérables. Au petit matin, les ostréiculteurs dont les parcs étaient situés dans la Fosse de Loix et à La Flotte ont évalué leurs pertes de naissains à 80 %. À Rivedoux, au Martray, à Saint-Martin, à Sainte-Marie, à Loix, à Ars et aux Portes, les ostréiculteurs emboîtaient le pas. Au 5 juin, les chiffres présentés par l’IFREMER confirmaient l’hécatombe : 82 % de pertes sur les juvéniles et 7 % sur les 18 mois dans l’île de Ré. À Marennes d’Oléron, si les huîtres de 18 mois n’étaient pas touchées, les juvéniles, elles, enregistraient une perte de 65 %.
“J’ai perdu 10 tonnes d’huîtres commercialisables en quatre jours”, commente l’ostréiculteur Jean-François Beynaud. Les 500 000 naissains achetés cette année pour un montant de 25 000 € pourraient partir sous peu en fumée. “À ce jour, poursuit-il, on n’est même pas sûrs d’avoir des huîtres vivantes sur nos collecteurs.” Pour son confrère, Bernard Perrain, qui élève des huîtres en pleine mer et dans ses marais, les pertes sont aussi conséquentes. “À Loix, nous avons enregistré des pertes sèches à hauteur de 90 %. Au Martray, lors de la dernière marée, nous étions déjà à 60 %, et dans les marais du Goisil à 50 %. La mortalité a d’abord frappé sur les tubes garnis. Pour nous, en tant que petit producteur, c’est énorme. D’autant que c’est la première année où des huîtres adultes, que nous élevons depuis plusieurs années, ont été aussi frappées”, détaille l’ostréiculteur.
Un milieu naturel exsangue
Qu’ils soient gros ou petits producteurs, le sort est le même pour tous, car aucune huître n’a été épargnée, qu’elle soit en captage naturel ou d’écloserie. Une même question les préoccupe aujourd’hui : est-ce que cette vague énorme de mortalité est finie ?
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Comment s’en sortir ?
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Le recours aux écloseries, même si les éleveurs traditionnels n’y échappent plus, n’est pas non plus la solution idéale, d’autant que les cours montent au fur et à mesure des années. Diversifier l’activité, le captage naturel sur d’autres bassins, échelonner la vente sur toute l’année, en n’étant pas présent tous les jours sur les marchés, sont les pistes envisagées en attendant qu’une solution à la crise soit enfin trouvée.
A lire également dans notre édition du 20 juin :
L'interview de Gérard Viaud, président du Comité régional de la conchyliculture
Le point avec les experts de l'IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer)
Qui contrôlera l'économie verte ?
Alors que les gouvernements s’apprêtent à consacrer l’Économie verte lors du Sommet Rio+20, ETC Group présente une réévaluation du pouvoir des entreprises et émet un avertissement selon lequel la course pour le contrôle de la biomasse perpétuera plutôt une économie motivée par la cupidité.
Le contrôle des terres et des mers
La demande en aliments, fourrages et autres formes de biomasse végétale – ainsi que pour les ressources stratégiques telles que les minerais et le bois – stimule la mainmise internationale sur les terres. Le contrôle des ressources aquatiques constitue une autre importante motivation. Les organisations de la société civile ont éloquemment documenté les dangers inhérents à Qui contrôlera l’Économie verte? l’accaparement massif (d’ailleurs en cours) des terres et des eaux à travers le monde (respectivement documentés par l’organisation internationale GRAIN et l’Institut Polaris basé au Canada, par exemple)....
Exemple : Les producteurs d’aliments industriels pour animaux (dt animaux aquacoles)
L’élevage industriel et la bioéconomie
Les modalités de fonctionnement de l’élevage industriel – ce que consomment les animaux d’élevage, qui les contrôlent, les intrants nécessaires à leur production (aliments, produits pharmaceutiques, matériel génétique) – influent grandement sur la sécurité alimentaire, l’évolution des changements climatiques, la santé humaine et la bioéconomie. Selon une estimation, l’élevage du bétail et la gestion de leurs sous-produits génèrent annuellement une quantité effarante de dioxyde de carbone, soit 32,6 milliards de tonnes, ce qui représente 51 % des émissions annuelles mondiales de GES. Au moins le tiers des terres arables de la planète servent à produire des aliments pour les animaux d’élevage. Si les grains qui y sont cultivés servaient à nourrir les gens plutôt que les animaux, leur quantité serait suffisante pour répondre aux besoins caloriques annuels de plus de 3,5 milliards de personnes. Produire un seul hamburger selon les méthodes employées en élevage industriel requiert 2.500 litres d’eau.
Feed International effectue un suivi des 56 plus grands fabricants d’aliments pour animaux au monde, soit les entreprises qui ont produit plus d’un million de tonnes d’aliments composés pour animaux en 2009 (les aliments composés pour animaux sont des aliments commerciaux destinés aux animaux d’élevage qui contiennent un mélange de grains tels que le soya – sous forme de farine –, le maïs, le sorgho, l’avoine et l’orge, et des additifs tels que des vitamines, des minéraux, des antibiotiques, etc.). Selon les données compilées par Feed International, les dix plus grandes entreprises d’aliments industriels pour animaux détiennent environ 52 % du marché mondial des aliments pour animaux. Les trois plus grandes entreprises en détiennent le quart (24,6 %). En août 2010, le deuxième plus grand producteur d’aliments pour animaux, Cargill, a annoncé qu’il ferait l’acquisition de l’entreprise néerlandaise de nutrition animale Provimi pour la somme de 2,1 milliards de dollars.
Des dix secteurs industriels les plus importants, celui des aliments pour animaux est probablement le plus mondialisé – chez les entreprises qui vendent et achètent des aliments pour animaux, la production d’animaux d’élevage, l’explosion de la demande pour la viande et le poisson d’élevage de même que le pouvoir de marché colossal des marchés en émergence sont les reflets des changements démographiques radicaux. Le plus important conglomérat produisant des aliments pour animaux est Charoen Pokphand Foods PLC (Thaïlande), qui étend ses activités à la Russie ainsi qu’à certaines parties de l’Afrique et de l’Inde. Trois des dix plus grandes entreprises d’aliments pour animaux sont situées en Chine. Le Brésil héberge la sixième plus importante entreprise du secteur.
Source : Qui contrôlera l’économie verte ? / ETC Group
Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture
FranceAgriMer 2012
Edition juin 2012
Les données statistiques de FranceAgriMer / direction Marchés, études et prospective / édition 2012 /
Remarque personnelle : Ce rapport répond plus à une attente des transformateurs et distributeurs qu’à celle des pêcheurs français…
Ce rapport analyse la consommation française des produits de la pêche et de l’aquaculture d’une manière globale. Il ne distingue malheureusement pas la consommation des produits issus de la pêche française (futur Pavillon France) des produits étrangers. Sachant que la France importe près de 80% des produits halieutiques (pêche + aquaculture), la consommation globale reste sous l’influence des marchés internationaux… et tout particulièrement sur le marché du frais sous l’influence du saumon et du cabillaud importés en masse… Ce qui explique que les tendances des produits frais issus de la pêche française ne correspondent pas forcément aux résultats globaux.
Ce rapport « Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture » s’adresse principalement aux acteurs de la distribution. Pour une meilleure information des pêcheurs et des aquaculteurs français (et notamment pour la mise en place de politique commerciale efficace à partir des organisations de pêche de l’hexagone), il serait nécessaire que FranceAgriMer fasse mieux la distinction entre la consommation des poissons « Pavillon France » et la consommation des poissons étrangers…
Ce rapport analyse :
- Achats des ménages pour leur consommation à domicile en 2011
- Achats de la restauration hors foyer en 2011
- Focus par espèce : Bar, baudroie, cabillaud, céphalopodes, crevette, églefin, grenadier, hareng, huître, langoustine, lieu noir, limande, maquereau, merlan, merlu, moule, pangas, perche, saint-jacques, sardine, saumon, sole, surimi, thon, tourteau, truite.
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
Achats des ménages pour leur consommation à domicile
1. Analyse du marché en 2011
En 2011, le contexte économique difficile, et la hausse des prix des produits aquatiques imputable à la demande internationale en forte croissance, ont pesé sur la demande des ménages, qui ont moins acheté de produits de la pêche et de l’aquaculture. Ainsi, après deux années de croissance, les achats de produits aquatiques des ménages français en 2011 reculent de 2,8 % en volume (+ 0,4 % en valeur). Cette baisse affecte toutes les familles de produits, à l’exception des produits traiteurs, dont les achats sont équivalents à ceux de 2010. Les sommes dépensées pour l’ensemble des produits aquatiques, en augmentation depuis plusieurs années, se stabilisent. Ces évolutions masquent néanmoins de grandes disparités entre les différents produits.
Les produits frais
Les achats de produits frais diminuent de 4,8 % en 2011. Cette baisse des volumes est généralisée pour toutes les familles de produits ; elle s’explique surtout par une diminution du nombre de foyers acheteurs. Aussi, alors qu’en 2010, 73,2 % des ménages avait acheté au moins une fois du poisson frais, ils ne sont plus que 71,4 % en 2011. La hausse du prix moyen de 4,2 % ne permet pas de compenser la valeur des achats qui recule de 1,3 %.
Les achats de poisson frais poursuivent leur tendance à la baisse, avec une diminution de 4,7 % en volume, qui touche à la fois les poissons entiers et découpés. Toutes les espèces les plus consommées, à l’exception de la sole, dont les volumes débarqués en halle à marée ont augmenté, enregistrent une hausse du prix moyen d’achat. En conséquence, hormis la sardine qui demeure le poisson frais le moins cher, quasiment toutes les espèces ont subi une baisse des volumes achetés. Celle-ci a été particulièrement marquée pour le pangas (- 29 %), la truite (- 20 %), le bar (- 17 %) et la dorade (- 16 %).
Les achats de crustacés frais sont en recul en 2011 (- 5,8 % en volume). Si toutes les espèces sont touchées par la baisse des volumes, ce sont les langoustines qui ont marqué le repli le plus important (- 14 % en volume et -14 % en valeur), du fait de leur moindre disponibilité sur les étals.
Le marché des coquillages frais est également en repli (- 4,9 % des achats en volume). Les achats de coquille Saint-Jacques reculent de 14 %, alors que le prix moyen reste stable. La consommation d’huître est toujours en baisse en raison du manque de disponibilité, entraînant une hausse du prix moyen (+ 13 %). Seul le bulot enregistre des volumes en hausse.
La consommation de céphalopodes frais des ménages a diminué de 4 %, principalement en raison de la forte baisse des achats de seiche dont le prix a augmenté de 4 %, alors que les volumes de calmar achetés progressent.
Les produits traiteurs réfrigérés
La dynamique de croissance des achats de produits traiteurs réfrigérés ralentit en 2011, mais néanmoins se poursuit, tirée par les achats de surimi, mais également de plats préparés et de poissons panés.
En revanche, les poissons fumés, séchés, salés, à l’exception de la truite, et les crevettes et gambas cuites sont en recul.
Les produits surgelés
La croissance des volumes de produits aquatiques surgelés amorcée en 2010, ne se poursuit pas en 2011. Les pertes affectent toutes les familles de produits, mais les poissons et les coquillages et crustacés sont les plus touchés.
Les poissons surgelés sont fortement pénalisés par les poissons nature, dont le prix moyen augmente (+ 4,3 %), en particulier le saumon et le colin.
Les achats de noix de Saint-Jacques et de crevettes et gambas surgelées sont également en repli. Seuls les achats de poissons panés se distinguent avec des volumes en hausse sur 2011.
La part de marché en volume des magasins hard discount perd 1,2 point et celle des freezer centers 0,7 point au profit des hyper et supermarchés qui gagnent 2 points.
Les conserves
Après trois années de croissance, les achats de conserves reculent de 1,5 % en 2011, avec un prix moyen en hausse de 3,6 %.
Parmi les produits les plus impactés, on retrouve les conserves de thon, notamment en raison d’une météo estivale peu propice à la consommation de salades. Les conserves de sardine, qui enregistrent la plus forte augmentation de prix, subissent également une baisse importante des achats.
L'aquaculture du futur : La Tour vivante
La notion de « ferme verticale » ou d'agriculture verticale regroupe divers concepts basés sur l'idée de cultiver des quantités significatives de produits alimentaires dans des tours, parois ou structures verticales, de manière à produire plus sur une faible emprise au sol, éventuellement en ville pour répondre à des besoins de proximité (filières courtes). Certains projets sont des sortes de gratte-ciel consacrés à l'agriculture (farmscrapers pour les anglophones).
Lire aussi : Fermes verticales, krill, burgers in vitro... découvrez les aliments du futur ! (Agro-Media)
Les autres zones, Ile de Groix - Belle Ile - Ile de Houat - Ile de Hoëdic - bande côtière entre la Laïta et Port- Louis - côte entre la rade de Port-Louis et la rivière d’Etel - côtes de Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon, restent, quant à elles, interdites à la pêche pour tout coquillage.
En revanche, l’absence de toxines lipophiles sur le littoral damganais et la baie de Kervoyal (baie de Vilaine) permet de lever l’interdiction de pêche....
Arcachon : Les ostréiculteurs à l'école de la dégustation (Sud Ouest)
Soixante-huit ostréiculteurs ont obtenu leur permis d'exploitation afin de gérer au mieux les points de dégustation dans les cabanes.
Dernière session mercredi du permis d'exploitation pour les ostréiculteurs du Bassin.
Tous reçus ! Francis Martin, le professeur, était heureux d'annoncer mercredi aux candidats au « permis d'exploitation » la bonne nouvelle. Heureux, également, les candidats eux-mêmes. À savoir les ostréiculteurs ayant participé au dernier examen, sur trois jours, afin d'obtenir le fameux sésame.
Ce permis d'exploitation est désormais nécessaire aux professionnels qui veulent pratiquer la dégustation d'huîtres : « Il existe depuis 2006, explique Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole. Mais nous nous étions focalisés sur l'arrêté préfectoral de dégustation et nous devions nous mettre en conformité. »
Sessions décentralisées
Ainsi, après avoir pris contact avec un organisme de formation, Infa Aquitaine (1), représenté, jeudi, par le responsable du secteur hôtellerie-restauration Jean-Baptiste Maurin, un accord a été conclu : « Ce qui est important, c'est que l'Infa a accepté de décentraliser la formation afin d'éviter aux ostréiculteurs d'aller sur Bordeaux », ajoute le président Laban.
72 entreprises ostréicoles pratiquent la dégustation sur le bassin d'Arcachon et quatre sur Hossegor : « Ce sont 68 professionnels qui ont participé à la formation, répartie sur six sessions. » Des sessions qui se sont déroulées à Gujan-Mestras, Claouey, Arès, Vieux- Boucau.....
(...)
Aquitaine. Projet Score : l’espoir de l’ostréiculture française (Echos judiciaires)
Le 21 mai, Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine et les élus régionaux ont voté 293 dossiers pour un montant total de 42 463 933,13 euros. La région Aquitaine constitue l’un des premiers centres producteurs de naissains naturels d’huîtres creuses au niveau national avec 270 kilomètres de côtes et 850 hectares de parcs à huîtres. Aujourd’hui, la production représente environ 9 000 à 10 000 tonnes d’huîtres par an et 320 entreprises pour environ 1 000 emplois, faisant de cette activité un des points clés de l’économie et de l’attractivité territoriale, notamment sur le Bassin d’Arcachon, mais aussi sur le lac d’Hossegor. L’ostréiculture demeure néanmoins un secteur fragile, fortement dépendant des évolutions conjoncturelles et structurelles, entraînant d’importantes crises. Depuis 2008, les professionnels ostréicoles sont confrontés à l’ampleur des mortalités massives des jeunes huîtres. Parmi les axes identifiés pour apporter des solutions opérationnelles de sortie de crise, la sélection génétique est apparue rapidement comme une piste à privilégier. Aussi, dans le cadre des Assises de la conchyliculture qui se sont tenues en 2010, le Comité National de la Conchyliculture (CNC) a souhaité qu’un programme de sélection génétique d’intérêt général puisse être conduit afin de sélectionner des souches présentant des caractères de survie améliorée pouvant être introduites dans le milieu naturel.
Le projet Score (Sélection COllective de l’huître creuse « Crassostrea gigas » à des fins de captage ORiEnté) a répondu favorablement à cet appel à projets et s’est engagé auprès du CNC à fournir à la filière ostréicole des éléments scientifiques lui permettant d’opérer dans le futur des choix techniques pertinents. L’Aquitaine souhaite agir durablement pour la préservation et le développement de ses ressources naturelles. C’est pourquoi la Région a accordé une subvention de 228 604 euros au Comité National de la Conchyliculture pour la conduite du projet Score. Les principaux axes de travail identifiés dans le cadre de ce projet sont la caractérisation et la préservation des ressources ostréicoles par l’expérimentation de nouvelles techniques telles que le « captage orienté » et/ou « repeuplement dirigé » visant a fortiori à activer une unité de sélection de souches présentant des caractères de survie améliorée. Pour mener à bien son avancée, le projet Score mobilise les instances représentatives de la filière ostréicole française (7 Comités Régionaux Conchylicoles) et les partenaires majeurs de la filière : l’Ifremer, le Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français (SYSAAF) ainsi que les centres techniques régionaux et départementaux....
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Bassin d'Arcachon : la pêche aux moules reste interdite (Sud Ouest)
Interdite pour cause de dinophysis depuis le 6 avril dernier, la pêche aux moules aurait pu reprendre aujourd'hui, les résultats étant bons….
Jean-Michel Labrousse dénonce le sort qui est fait aux pêcheurs de moules sur le bassin d'Arcachon.
«Nous sommes fermés depuis maintenant onze semaines ! Qui dit mieux ? Et nous attendrons une douzième semaine pour pouvoir rouvrir la pêche à la moule. Et encore, si tout va bien… »
Jean-Michel Labrousse, président du Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins de la Gironde (CDPMEM33), est furieux : « Je suis en colère, mais aussi désabusé, écœuré. La pêche à la moule a été fermée le 6 avril dernier, à cause de la présence de l'algue dinophysis dans les eaux du Bassin. Voilà donc des semaines que les pêcheurs sont au chômage. Or, nous aurions pu sans doute repartir à la pêche dès aujourd'hui, les dernières analyses étant bonnes. Mais nous nous heurtons à des complications administratives. Je vais même plus loin, cela me semble être un mauvais vouloir ».
« Nous sommes oubliés »
Pour mémoire, le bassin d'Arcachon a été touché en avril par le dinophysis, une algue naturelle qui peut provoquer des désordres intestinaux chez les personnes fragiles. Tour à tour, les moules, les huîtres, les palourdes ont été interdites à la commercialisation. Pour les huîtres et les palourdes, l'interdiction a été levée. Mais pas pour les moules qui présentaient encore des taux de dinophysis au-dessus du seuil de tolérance.
« Nous admettons bien sûr ces fermetures quand l'algue est présente. Mais là, lors du dernier test (NDLR : il a été connu hier), le taux est vraiment en dessous du seuil. Or, nous avions demandé, via les Affaires maritimes, de bénéficier d'un double test, rapproché de 48 heures, comme on l'a fait pour les ostréiculteurs. L'ordre a été donné à ceux de l'organisme, qui à Paris commandent les tests, mais n'a pas reçu de réponse positive. Nous sommes donc repartis pour une semaine de fermeture. »....
Gérard Carrodano. Pêcheur de poissons vivants
Envoûté par la mer et ses poissons depuis toujours, Gérard Carrodano après 30 ans de chasse sous-marine dont 12 ans au niveau international, s’est naturellement tourné vers une autre activité : La capture de spécimens vivants (géniteurs pour fermes aquacoles et spécimens pour aquariums publics).
Aujourd’hui plus qu’un métier c’est une passion professionnelle.
La mer, il faut la « vivre » et Gérard Carrodano aime à le faire partager. (in Poissons vivants de Méditerranée, le web de Gérard Carrodano).
Le documentaire : « Gérard Carrodano, sentinelle de la mer »
Paul le poulpe, c’est lui ! Pêché par Gérard Carrodano dans la baie de La Ciotat avant de devenir un devin mondialement célèbre dans l’univers du football.
Suite Encre de Mer
Responsable de production coquillages H/F
Charente-Maritime (17)
EARL Gaboriau Frères, entreprise en pleine expansion à la tête d’une écloserie d’huîtres et de palourdes, et gérant également la vente de ses produits…
Missions
A la tête d’une petite équipe, vous êtes le garant de la production
- Dans ce cadre vous supervisez et participez activement à toutes les étapes du processus d’élevage ; reproduction, fabrication et suivi alimentaire, nurserie, jusqu’à la livraison
- Vous entretenez et mettez en place des outils de mesures et des indicateurs (biochimiques, bactériologiques) et organisez une surveillance constante afin de garantir les conditions sanitaires et hygiéniques permettant une optimisation de la production.
- Vous faites vivre le système de traçabilité des entrées & sorties
- Vous gérez la partie administrative et les relations avec les partenaires et participez au développement commercial de l’entreprise
- Vous veillez à la bonne marche de l’ensemble de l’outil de production (bâtiments, pompes, bassins, cases…)
Profil
- Formation aquacole souhaitée
- Connaissances en biochimie et bactériologie indispensables
- Expérience et capacité à diriger et manager une équipe
- Maîtrise des outils informatiques courants
- Grande rigueur. Sens pratique. Forte motivation pour le domaine aquacole. Espagnol et anglais souhaités. Sens relationnel et commercial apprécié.
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Les surmortalités des naissains d'huîtres creuses Crassostrea gigas
Baud Jean-Pierre, Bedier Edouard, Beliaeff Benoit, Boudry Pierre, Pernet Fabrice, Renault Tristan, Robert René
Résumé
Depuis 2008, la filière ostréicole française fait face à des mortalités très importantes touchant les naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas. Répondant aux missions qui lui sont assignées, l’Ifremer a rapidement lancé, en synergie avec ses partenaires et l’interprofession, des travaux visant à décrire précisément le phénomène, à progresser dans la compréhension de ses causes, et à étudier quelles pouvaient être les contributions à apporter pour une aide à la gestion du phénomène et à la mise en oeuvre de pistes de sorties de crise. Le 18 janvier 2012, l’Ifremer a organisé, avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, une journée d’information et d’échanges dédiée à cette problématique pour : présenter une synthèse les connaissances acquises à l’Ifremer depuis 4 ans ; présenter les dernières avancées et les perspectives, les projets en cours et à venir ; donner une large place à l’échange entre les différents participants. Cette journée a réuni les ministères, les représentants de la profession conchylicole, les centres techniques régionaux conchylicoles, les laboratoires agréés et reconnus, des organismes de recherche et des universités partenaires. Ce document retrace les interventions et les échanges qui se sont déroulés pendant cette journée d’information.
Pour accéder au document : http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/
Les huîtres du monde en novembre sur le Bassin (Sud Ouest)
La capitale ostréicole du bassin d'Arcachon accueillera, en novembre, le premier Mondial de l'huître, avec des producteurs et scientifiques des cinq continents.
L'idée d'un Mondial de l'huître a germé dans l'esprit de la sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, et du président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, il y a deux ans, lors de leur séjour à Knysna, en Afrique du Sud.
C'était en même temps que le Mondial de football. Un simple hasard du calendrier. Ils étaient invités à une fête de l'huître dans cette région d'Afrique du Sud, qui partage également le tourisme et la construction navale avec la capitale ostréicole du bassin d'Arcachon où la maire de Knysna est justement invitée début juillet.
C'est donc en visitant des entreprises ostréicoles en Afrique du Sud que les Gujanais ont imaginé rassembler des producteurs du monde entier, tous touchés, à des degrés divers, par une mortalité des jeunes huîtres, victimes d'un herpès virus.
Une préoccupation commune, confortée lors de la visite d'une délégation d'ostréiculteurs australiens cet hiver à Gujan-Mestras.
« Face à ces questions sans réponses, il nous a semblé important de rassembler des producteurs et des scientifiques afin d'échanger des témoignages et des expertises » résume Olivier Laban.
Le comité régional conchylicole d'Aquitaine, qui regroupe 310 entreprises ostréicoles sur le bassin d'Arcachon, et une poignée au Verdon et sur le lac d'Hossegor (Landes), a recruté un chef de projet, Marie Bournazel, pour organiser ce premier Mondial de l'huître.
Canada et Japon
Aux côtés de toutes les régions de production françaises (Méditerranée, Normandie, Bretagne, Vendée, Marennes, Arcachon), plus d'une centaine de producteurs des cinq continents sont attendus, des Européens d'Irlande, Écosse, Espagne, Pays-Bas, Portugal, Croatie, des ostréiculteurs de Californie, du golfe du Mexique, du Brésil, du Maroc, du Sénégal, de Chine, d'Australie, de Nouvelle-Zélande. Sans oublier le Canada et le Japon, chers au cœur des ostréiculteurs du Bassin.
Olivier Laban raconte comment les anciens, dans les années 70, pour remplacer les portugaises décimées par une épizootie, sont partis à Vancouver : « Ils ont débarqué sur les rochers avec des piolets, ils ont chargé un avion et aussitôt de retour, ont ressemé dans le Bassin. C'était comme la ruée vers l'or ». La gigas est également arrivée de Sendai, au Japon, sur des clayettes de bois : « Aujourd'hui, 90 % des huîtres exploitées dans le monde sont des gigas, assez creuses et dentelées ». 40 ans après, l'histoire se répète.
Ateliers et visites....
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La France produit 120.000 tonnes d'aliment aquacole sur un total de plus de 30 millions de tonnes dans le monde....
Alimentation en aquaculture : un marché en phase de stabilisation (revue-alimentation-animale)
Avec une production d’environ 120.000 t par an, l’alimentation aquacole représente une goutte d’eau dans le marché de l’alimentation animale, qui s’établit à 22 millions de tonnes. Une petite taille qui n’empêche pas la profession d’être structurée autour du SPPA. François Loubère, directeur général de Biomar et président du Syndicat Professionnel des Producteurs d’Aliments Aquacoles, fait un point sur la filière.
La Revue de l’Alimentation Animale : Que représente la filière d’aliments aquacoles en France ?
François Loubère : L’alimentation aquacole est une petite filière puisque nous produisons environ 120 000 tonnes d’aliments par an, dont 55 000 pour le marché français et le reste pour l’export. C’est vraiment peu par rapport au total des aliments pour animaux fabriqués en France, qui est de l’ordre de 22 millions de tonnes (1).
Néanmoins, depuis 2005, nous arrivons à stabiliser les volumes de production alors que, dans le début des années 2000, nous avons dû faire face à une véritable crise. En effet, nos clients ont été impactés par des conditions météorologiques très mauvaises en été (canicule) et des prix de marché en dessous des coûts de production, ce qui a provoqué de nombreuses fermetures d’élevage.
RAA : Comment se structure la filière ?
François Loubère : « Depuis 2005, nous arrivons à stabiliser les volumes de production. »
FL : Nous sommes trois fabricants principaux en France. Biomar et Skretting sont deux entreprises avec des profils de groupes internationaux et plusieurs usines. Chaque entreprise a deux usines dédiées à l’alimentation aquacole (2). Enfin, Le Gouessant, en Bretagne, est une coopérative qui fabrique de l’aliment, commercialise des productions animales et produit des céréales. L’alimentation aquacole n’est qu’une partie de son activité. Sur 6 usines du groupe, une seule est consacrée à l’alimentation aquacole. (...)
RAA : Quels sont vos facteurs de croissance ?
RAA : La filière souffre-t-elle de l’augmentation du prix des matières premières ?
RAA : Quels sont les enjeux de demain pour les producteurs d’aliments ?
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L'Europe ouvre les portes aux protéines animales transformées
Le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale de l'Union européenne devrait voter lundi la levée du « feed ban », cette mesure qui, depuis 2001, interdit le recours à quasiment toutes les protéines animales dans l'alimentation des animaux de rente, a estimé vendredi Ladislav Miko, directeur général délégué pour la chaîne alimentaire à la DG Sanco de la Commission européenne.
Il s'exprimait lors de l'AG de la Fefac (Fédération européenne des fabricants d'aliments composés) ce vendredi matin à Bruxelles. Il n'est évidemment pas question des farines animales de sinistre mémoire, mais de protéines animales transformées (PAT) issues d'animaux non ruminants.
La Commission européenne avait envisagé cette évolution dès juillet 2010, dans une feuille de route, en imposant toutefois l'interdiction de tout cannibalisme (consommation des protéines issues d'une espèce par cette même espèce).
Elle estime donc levées les deux restrictions qu'elle exigeait : la séparation par espèce de la collecte et de la transformation de ces protéines, l'existence de tests fiables permettant d'identifier l'espèce d'origine.
« Les tests PCR devraient être validés par le Laboratoire européen en fin d'année pour l'aquaculture. Ceux pour les porcins et les volailles en 2013 » estime le responsable européen.
Selon lui, le texte pour l'aquaculture devrait donc être définitivement accepté fin 2012 pour une entrée en application mi 2013, les « volailles et porcs suivront ».
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L'aquaculture urbaine débarque à Berlin (Le Monde)
L'idée du projet AIMS en Allemagne ? Nourrir les populations urbaines croissantes en apportant de l'aquaculture dans les centres-villes, en installant aquariums sur les toits et dans les parkings, et en utilisant les déchets des légumes pour nourrir les poissons d'élevage. La première construction débutera l'année prochaine sur un toit de 7000 m2 d'une usine désaffectée dans la capitale allemande....
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Le filtre naturel : Un bienfait pour nos carpes ! (mfrchallans)
Yvan, élève de bac pro productions aquacoles, est passionné de carpe koï et de bassin aquatique. Il nous délivre des conseils sur la gestion des déchets azotés à partir de son vécu et de ses connaissances acquises au fil de ses différentes expériences de stage dans le monde professionnel de l’aquaculture, et notamment des carpes koï.
D’où proviennent ses déchets qui rendent mon eau de bassin aquatique verte ?
Les déchets azotés en pisciculture proviennent des poissons d’élevages (fèces, urée, ammoniac) et de l’aliment distribué qui n’est pas consommé. C’est ensuite grâce à cette azote en excès que les algues vont se développer. Ainsi, un bassin aquatique avec très peu d’azote ne connaitra pas l’eau verte.
Comment limiter, réduire ces déchets de façon naturelle ?
Nous pouvons tous, aquaculteurs, gestionnaire de bassins aquatiques, palier à cet excès de déchets de façon naturelle en utilisant la filtration par les plantes, dit aussi « lagunage ».
Le principe de fonctionnement de ce type de filtre durable esthétique, demandant très peu d’entretien, ne présente en somme que des avantages.
Ce principe est le même, à quelques variantes près, pour un aquarium, un bassin d’ornement ou une piscine naturelle. Il serait même possible de penser que l’on pourrait utiliser cette technique pour de grandes infrastructures (diverses productions de poissons, assainissement collectif, ou toutes entreprises ayant des rejets de déchets azotés).
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L'AIEA ouvre un centre pour lutter contre l'acidification des océans (Le Monde)
Ce centre sera supervisé la Commission océanographique intergouvernementale des Nations Unies et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculure (FAO).
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé, lundi 18 juin, l'ouverture cet été dans la principauté de Monaco d'un nouveau centre pour répondre aux problèmes engendrés par l'acidification des océans. Le centre aura pour but d'aider et de promouvoir les recherches de scientifiques.
"Au cours des cinq dernières années, de nombreux projets de recherche nationaux et internationaux sur l'acidification des océans ont vu le jour et des avancées significatives ont été réalisées", a indiqué Daud ben Mohamad, directeur général adjoint de l'agence, chargé du département sciences nucléaires."Il est temps maintenant de mettre en place une coordination internationale", a-t-il ajouté.
Le Centre de coordination internationale sur l'acidification des océans sera géré par les laboratoires de l'environnement de l'AIEA, qui se trouvent dans la principauté de Monaco. Il sera soutenu par plusieurs pays membres de l'AIEA et sera supervisé par de nombreuses institutions internationales.
En raison des rejets croissants de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, l'acidité des océans a considérablement crû ces dernières années. Selon les experts, cette acidification pourrait rendre inhospitaliers les récifs de corail de la plupart des océans d'ici à 2050, si les niveaux de CO2 présents dans l'atmosphère continuent d'augmenter....
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Des poissons bien élevés (Est Républicain)
Exportés dans le monde entier, les poissons de Norvège, sauvages comme d’élevage (parcs en pleine mer), jouissent d’une excellente réputation.
Avec ses 21 000 km de côtes découpées, ses longs fjords et ses nombreuses îles, la Norvège est devenue le berceau de l’aquaculture. Elle exporte partout ses poissons, notamment le saumon et le cabillaud, tous deux très faciles à cuisiner.
Le saumon démocratisé
Le saumon a été la première espèce de poisson élevée en Norvège. D’abord produit de luxe, il est devenu un aliment de consommation courante, apprécié pour sa chair rosée délicate et pour la variété des possibilités culinaires qu’offrent ses filets, darnes, pavés, dés ou escalopes.
L’élevage du saumon de Norvège bénéficie d’une traçabilité rigoureuse, depuis la récolte des œufs jusqu’à son arrivée chez le commerçant.
Le poisson frais est le pivot de l’alimentation-santé pour le cœur et les vaisseaux. Tous sont bénéfiques, même les poissons gras, du fait de leur teneur exceptionnelle en acides gras oméga-3 qui contribuent à faire baisser le cholestérol et les triglycérides et à fluidifier le sang. Il est conseillé de consommer trois ou quatre fois par semaine du poisson, qui apporte tout autant de protéines que la viande et de bien meilleurs lipides.
Les modes de préparation du poisson favoriseront l’apport de fibres et de vitamines : produits céréaliers comme le riz ou le blé, pommes de terre, carottes, tomates et légumes verts de tous types, persil, thym et autres herbes aromatiques, citron, échalotes, oignons…
* Ceviche exotique de saumon : prenez 400 g de filet de saumon, enlevez-en la peau et les arêtes, puis coupez en dés avec une mangue et un concombre pelés. Saler, poivrer. Ajoutez un piment rouge épépiné et finement haché, le jus de trois citrons verts et un peu de zeste. Laissez mariner cinq minutes. Servez avec due la coriandre finement hachée.
Le cabillaud préservé
Le cabillaud, autre nom de la morue, est de découverte plus récente en France....
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Suisse : Tilapia. Un projet d’aquaculture à Bretonnières
La société Nodules & Pebbles SA a présenté son projet au Conseil général de Bretonnières. Elle l’imagine à l’emplacement de l’actuelle gravière, une parcelle propriété de la Commune.
L’exploitation de la Gravière de Bretonnières touche à sa fin et le site devra retrouver sa forme première, estiment de nombreuses personnes. D’où l’opportunité, pour des promoteurs, de tirer avantage du site actuel et d’y construire un parc d’aquaculture souterrain, en recréant les courbes initiales du terrain, et en y incluant un reboisement de la parcelle.
La parcelle est éloignée du village, à proximité des voies de chemin de fer, un atout que les concepteurs espèrent développer, tout en évitant des nuisances supplémentaires aux villageois pour joindre le site. L’accessibilité aux véhicules est envisagée avec un ancien passage sous-voies en amont de la gravière.
Une approche respectueuse
L’approche des concepteurs se veut «respectueuse de l’environnement» pour cette gravière qui est visible depuis Lignerolle: l’impact sur le paysage des constructions projetées sera d’épouser le dénivelé de la colline, avec une fusion visuelle et arborisée, moderne et naturelle de la forêt avoisinante. Il est envisagé la construction d’un bâtiment sur «pilotis», au-dessus du parc, qui pourrait recevoir des infrastructures diverses (service hôtelier, appartements, restaurant, etc.) et selon son orientation, la pose de panneaux solaires permettrait de couvrir une part des besoins en électricité du parc.
Une masse critique est de rigueur pour assurer la viabilité d’une telle entreprise (rotation de production et livraison pour un marché européen qui est en pleine croissance). Ce projet (le cinquième pour Ludovic Suarez, (un homme qui a déjà construit quatre parcs aquacoles en Afrique et au Canada) prévoit l’implantation de 350 bassins de 15 m. de diamètre et d’une hauteur de 9 m (7,50 m sous terre) Une surface de 50 hectares est requise avec un cordon sanitaire de 20 hectares. La production mensuelle prévue est d’environ 180 tonnes par mois, pour augmenter progressivement à 250 tonnes par mois (soit 3000 tonnes par année).
Le nourrissage des poissons (Tilapia) est uniquement à base de céréales (maïs et soja), mais adaptable en fonction des produits disponibles (blé par ex.).
Bonnes conséquences économiques...
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Annoncé par la DLPRH (Direction Locale de la Pêche et des Ressources Halieutiques), une nouvelle ferme aquacole est entrée en production dans la wilaya d’Aïn-Témouchent (500 km à l’ouest d’Alger). Des alevins pour la production de dorades, maigres et loups de mer ont été importés. D’une capacité de production de 1000 tonnes/an, la ferme « AQUASOL » a nécessité un investissement privé de 740 M DZD (7 M EUR) soutenu par le Fonds National de Développement de la Pêche (FNDPA).
S’étendant sur une superficie de 3,5 ha à 40 km d’Aïn-Témouchent, « Aquasol » est destinée également à produire 4 millions d’alevins/an au niveau de son écloserie. Aquasol lancée, une deuxième ferme du même type, « Aqua Tafna », verra bientôt le jour dans cette même wilaya.
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L'Hérault prend exemple sur les pratiques chiliennes d'aquaculture et conchyliculture (Herault)
Mission sur la filière conchylicole au Chili : comment développer ces nouveaux secteurs d’activités dans le Bassin de Thau ?
Pour soutenir les conchyliculteurs héraultais confrontés à la mortalité des naissains dans l’Etang de Thau, le Département - représenté par Antoine Martinez, délégué aux Relations internationales, conseiller général du canton de Bédarieux et Christophe Morgo, conseiller général du canton de Mèze – a mené une mission institutionnelle au Chili, du 10 au 18 avril 2012, à Coquimbo et à Chiloe. Objectif : observer et apprendre sur les pratiques chiliennes dans les secteurs aquacole et conchylicole.
Durant ces huit jours, les représentants de l’Hérault se sont penchés sur la production de pétoncles et de noix de Saint-Jacques, de moules, d’huitres, de calamars en visitant les plateformes de pêche et en rencontrant les commerçants du secteur.
Un partage d’expérience qui a permis aux élus, et aux conchyliculteurs du Bassin de Thau qui les accompagnaient de réfléchir à de nouveaux secteurs d’activités comme l’élevage d’algues qui représente, avec une production annuelle de plus de 40 tonnes, un chiffre d’affaires de 27 milions de dollars au Chili.
Cette mission rappelle également l’importance de la filière conchylicole dans le Bassin de Thau frappée par la crise. A cet effet, André Vezinhet, président du Conseil général insiste sur le fait que "les métiers de la pêche et de la conchyliculture doivent être préservés. Trop de gens veulent voir l'Etang de Thau comme un lieu de plaisance. J'ai l'intime conviction qu'il faut conserver ce lieu de production en étant novateur." Une prise de position réaffirmée par Henri Cabanel, vice-président, délégué à l’agriculture, aux ports, à la conchyliculture et à la forêt, "le Département a la volonté de conserver les métiers de la mer, car ils font partie de notre patrimoine et de notre culture".....
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Canne à pêche avec caméra intégrée (Canoe)
La caméra munie d'une DEL permet de surveiller l'environnement aquatique, peu importe les conditions. Les plus impatients pourront aussi changer d'endroit si une autre zone semble plus peuplée de poissons. Votre père aura de belles histoires de pêche à raconter!
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Le 18 juin 2012
Le secteur de l’aquaculture lutte contre les maladies des poissons
Comme dans tous les secteurs de production alimentaire, l’intensification et la diversification de l’aquaculture ont conduit à une circulation accrue de biens et de services. Simultanément, les pathogènes se déplacent eux aussi continuellement d’un endroit à l’autre à travers les déplacements non contrôlés d’animaux aquatiques vivants et de produits aquatiques, aboutissant à l’apparition de maladies, causant une mortalité élevée, et des pertes économiques significatives – une contrainte majeure qui affecte le développement du secteur.
La FAO a lancé des initiatives visant à une meilleure gouvernance de la biosécurité, aux mouvements responsables d’animaux aquatiques vivants et de produits aquatiques, à un meilleur respect des traités régionaux et internationaux qui régissent la biosécurité, aux approches fondées sur les principes de l’analyse des risques pour l’introduction et les mouvements d’animaux aquatiques vivants, aux programmes de surveillance scientifiques, aux services de diagnostic précis et rapides et à des programmes solides de préparation aux situations d’urgence et à l’organisation des secours – qui sont autant de pierres angulaires nécessaires à la réduction des risques de maladies.
Les réseaux d’aquaculture contribuent à la lutte contre les maladies
En raison de la nature transfrontalière des maladies des poissons et dans certains cas de la difficulté de mise en œuvre des mesures de contrôle, plus particulièrement dans les eaux naturelles, la FAO dirige des efforts visant à nouer des partenariats et à renforcer la coopération régionale et internationale, afin de réduire les risques d’introduction et de transmission des maladies. La FAO a appuyé la mise en place de cinq réseaux régionaux d’aquaculture dès la création du Réseau de centres d’aquaculture en Asie et dans le Pacifique (NACA) dans les années 80. La NACA est une organisation intergouvernementale regroupant 17 pays membres qui partagent leurs ressources et leurs responsabilités pour identifier et résoudre les problèmes qui accompagnent la modernisation et l’expansion de ce secteur. La FAO soutient d’autres réseaux régionaux d’aquaculture en Afrique, en Amérique latine, en Europe centrale et orientale, ainsi qu’un réseau en cours d’élaboration dans la région du Pacifique. Ces réseaux d’aquaculture offrent une plateforme régionale et internationale pour les mesures mondiales à adopter contre les maladies des poissons qui affectent l’aquaculture durable….
Aide d’urgence pour lutter contre le Sue dans la rivière Chobe-Zambèze…
Renforcer la gestion de la santé en aquaculture en Bosnie-Herzégovine…
Source : Fao
Les algues: un eldorado qui reste à conquérir en France (20 minutes)
Bientôt des algues dans l'assiette ? Plutôt mal perçu, ce "légume de la mer" encore sous-exploité en France recèle un fort potentiel de croissance sur le marché de l'agro-alimentaire, prédisent chercheurs et entrepreneurs qui se sont lancés à la conquête de cet eldorado.
La France, qui importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000, considère souvent les algues "comme un déchet", déplore Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol (Côtes-d'Armor) et vice-président d'Aleor, spécialisé dans la culture et la transformation des algues à destination de l'alimentation et des cosmétiques.
En dépit de cette mauvaise image, liée notamment au scandale des algues vertes devenues toxiques en se décomposant sur les plages de Bretagne, plusieurs entrepreneurs se sont engouffrés dans la brèche. Car la matière première disponible est abondante.
Olmix, un groupe breton créée en 1995 par Hervé Balusson et spécialisé dans la chimie verte, développe actuellement un projet de récolte en mer des algues vertes, brunes et rouges notamment pour l'alimentation des poissons dans le cadre de l'aquaculture.
L'entreprise veut mettre sur pied une "filière de valorisation" allant de la collecte à la transformation.
La grande distribution intéressée
L'industrialisation, c'est aussi l'objectif d'Aleor, qui s'appuie sur le modèle de la coopérative agricole pour développer une filière de production des algues. Elle démarre à grande échelle en septembre, pour une première récolte en janvier 2013 dont la tonne pourrait être rachetée 1.300 euros.
Date de dépôt : 12/06/2012
L'entreprise : Pour le compte d'un producteur de coquillages
Le poste à pourvoir : Vous développez les ventes grâce à vos actions de prospection téléphoniques et vos visites terrain. Vous développez le CA du portefeuille qui vous est confié en relation avec une clientèle diversifiée : centrales GMS, distributeurs, circuits spécialisés, etc.
Le profil recherché : Formation sup avec exp. Connaissance secteur agro alimentaire si poss. anglais courant
Pour plus d'informations, cliquer Apecita
Au Royaume-Uni, Dawnfresh recrute 2 techniciens piscicoles
Dawnfresh Farming Ltd (Dawnfresh Seafoods Group), est l'une des plus grandes sociétés piscicoles du Royaume-Uni. Le groupe recrute 2 techniciens aquacoles…
Pour plus d’informations : Fishupdate
Kofi Annan a laissé une forte impression aux dirigeants de la filière aquacole mondiale lors de sa présentation ce matin. Il a abordé les façons dont l'aquaculture peut aider à nourrir 9 milliards de personnes en 2050 lors d'AquaVision 2012, conférence internationale dédiée à l'aquaculture organisée à Stavanger (Norvège).
Etre désignée comme solution pour nourrir la planète dans les prochaines années, est un réel signe de reconnaissance pour la filière aquacole. Et d'autant plus en raison de la participation de M. Annan, Secrétaire Général des Nations Unies à deux reprises, dont l'agenda surchargé lui a tout de même donné l'opportunité d'effectuer une présentation sur ce sujet. Environ 100 élèves, qui ont réalisé une présentation sur la production d'aliments durable, ont participé à la conférence afin d'écouter sa présentation ; ceux dont les rapports avaient été les mieux notés ont également eu l'opportunité de le rencontrer.
Ensuite, Arni Mathiesen, Directeur Général Délégué de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), a décrit les défis émergents en sécurité alimentaire. La FAO considère l'aquaculture comme un élément crucial pour aborder ce défi de manière durable. M. Mathiesen a également annoncé que la FAO encourageait la création de nouvelles initiatives en faveur de la reconnaissance de l'impact du poisson sur la nutrition humaine, et plus particulièrement sur celle des femmes et des enfants lors de leurs trois premières années de vie.
Des protéines pour 500 millions de personnes supplémentaires
L'intervenant suivant, Dr Fraser Thomson (McKinsey Global Institute) a déclaré que l'aquaculture a la capacité de poursuivre son essor afin de répondre aux besoins en protéines de 500 millions de personnes supplémentaires. Il a calculé qu'en 2050, 3 milliards de personnes de classe moyenne supplémentaires auraient un pouvoir d'achat suffisamment important pour leur permettre d'être plus exigeantes dans leurs achats d'aliments. Il a également souligné l'importance de l'aquaculture tout en mettant l'accent sur les contraintes liées aux terres agricoles (concurrence pour les matières premières, l'eau, la terre et l'énergie).
A la fin de la première session, Dr Lisa Borges (Sustainable Fishery Partnership) a décrit la façon dont l'aquaculture peut contribuer à des pêches durables et Professeur Rudy Rabbinge (Université de Wageningen) a évoqué les raisons pour lesquelles la problématique de sécurité alimentaire augmente l'importance de l'aquaculture.
AquaVision est organisé par Skretting et Nutreco, sa maison-mère. Cette édition 2012 a été inaugurée par Knut Nesse, Directeur Général du Groupe Skretting et membre du Conseil d'Administration de Nutreco. Les sessions suivantes se concentreront sur l'essor de l'aquaculture en Asie et sur la contribution de la science et de la technologie sur la croissance et la durabilité de la filière aquacole.
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Report of the Study Group on Socio-Economic Dimensions of Aquaculture (SGSA)
24-26 April 2012
Stockholm, Sweden
CIEM / ICES
Ifremer 2012
Laboratoire Environnement-Ressources des Pertuis Charentais
Patrick Soletchnik, Philippe Geairon, Olivier Le Moine, Stéphane Robert
Pour télécharger le document, cliquer Ifremer
Résumé
Une évaluation des stocks d'huîtres sauvages est effectuée en 2010 au cours d'une campagne visant à mesurer le risque de contamination des huîtres sauvages par les huîtres d'élevage et inversement, dans le contexte de l'épidémie à herpes virus qui touche l'ostréiculture depuis 2008. L'investigation conduite sur 21 secteurs des pertuis charentais, incluant les cotes Ouest des îles de Ré et d'Oléron, font apparaître une très forte hétérogénéité de répartition des stocks d'huîtres sauvages, fortement concentrées à l'Est des pertuis Breton et d'Antioche. L'estimation faite à partir des 21 secteurs est d'environ 35000 tonnes d'huîtres sauvages; stock probablement sous estimé car certaines zones rocheuses modestes n'ont pas été étudiées. Quoiqu'il en soit, la présence de milliers de tonnes d'huîtres sur des secteurs d'estran rocheux facilement accessibles, constitue, en cette période de crise, plus un stock à exploiter qu'à détruire !
Introduction
Dans un contexte de pathologie d'origine virale, en lien avec l'environnement, il semblait indispensable de comprendre dans quelle mesure les stocks d'huîtres sauvages étaient ou non impliqués dans les processus de contamination, de « portage » du virus. Avant toute chose, il était donc nécessaire de connaître ces stocks. C'est l'objectif principal de ce rapport.
Estimation des stocks
Sur les 21 sites visités sur le pourtour des pertuis charentais, les biomasses d'huîtres sauvages sont comprises entre quelques tonnes et près de 15.000 tonnes pour le site de Nieul sur Seudre au sud du pertuis d'Antioche (ndlr erreur géographique il s'agit plutôt de Nieul/mer au Nord de La Rochelle ). Les 4 sites exposés situés à l'Est de l'île de Ré et de l'île d'Oléron représentent moins de 100 tonnes. La plus grosse population d'huîtres sauvages est bien concentrée à l'Est des pertuis avec près de 20.000 tonnes à l'Est du pertuis Breton et plus de 10.000 tonnes à l'Est du pertuis d'Antioche. Le total d'huîtres sauvages ainsi estimé en 2010 est d'environ 35.000 tonnes.
Remarque personnelle : Les auteurs ont confondu Nieul/Mer (au Nord de La Rochelle) avec Nieulle/Seudre dans les marais de la Seudre. S'il y avait 15.000 tonnes d'huîtres sauvages en Seudre, tout le monde le saurait et ce serait la ruée ! D'après l'étude, il y a plutôt 800 tonnes d'huîtres sauvages en Seudre...
Discussion
Très tôt après l'importation de l'huître creuse dans les pertuis charentais au début des années 1970, Héral montre que la capacité trophique du bassin de Marennes Oléron est très vite atteinte, et que 100.000 tonnes d'huîtres en élevage constitue très certainement une limite à ne pas dépasser (Héral, 1986).
Les stocks d'huîtres en élevage dans le bassin de Marennes Oléron ont été évalués en 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 à respectivement 69, 82, 90, 94 et 110.103 tonnes, montrant par là combien cette biomasse n'a cessé d'augmenter durant cette période (Héral, 1986 ; Bodoy et al., 1987 ; Bodoyet Geairon, 1988; Caryo, 1991). En 1992, le stock est estimé à 76.103 tonnes (Bodoy, comm. Pers.). Une estimation des huîtres élevées en « surélevé » réalisée en 2001 fait état d'un stock de 40 000 tonnes (Le Moine et al., 2002), bien inférieur aux estimations de stocks réalisées dans les années 80. Une nouvelle évaluation est en cours en 2011 . Concernant les filtreurs compétiteurs, Sauriau (1987) estime leurs stocks à 14.400 ± 3.000 tonnes dans le bassin de Marennes, à partir de 370 stations d'échantillonnage. Une nouvelle étude de stocks de compétiteurs est également en cours en 2011. Les huîtres sauvages, sur les parcs abandonnés, ont pu constituer des biomasses atteignant 20.103 tonnes en 1994 (Prou et al., 1994). A partir du milieu des années 90, des opérations d'entretien (dragage) du DPM (domaine public maritime) sont entreprises régulièrement, secteur par secteur, afin de contenir les compétiteurs.
Les stocks d'huîtres sauvages (hors DPM) ont été rarement estimés. Cette étude fait état d'un stock évalué (à partir de 21 stations de mesure), à 35.000 tonnes qui représenterait déjà près d'1/3 de la capacité trophique des pertuis charentais. En 1994, Prou (Prou et al. , 1994) estiment la biomasse d'huîtres cultivées à 95 000 tonnes et les stocks sauvages, hors concessions, de l'ordre de 3.000 tonnes dans le bassin de Marennes. Aujourd'hui les stocks seraient de l'ordre de 7.500 tonnes pour ce secteur. Dans le contexte de l'épidémie à herpes virus touchant le naissain depuis 2008, ces stocks, dont certains sont facilement accessibles (par exemple, le site de Nieul avec 16.000 tonnes) peuvent représenter pour la profession en difficulté, une opportunité d'approvisionnement en juvéniles et en huîtres de demi élevage.
Spatialisation des stocks d'huîtres sauvages : Les stocks d'huîtres sauvages les plus importants sont situés à l'Est des pertuis Breton, d'Antioche et du bassin de Marennes Oléron. Si ces sites sont plutôt euryhalins, car soumis à l'influence du fleuve Charente, ce sont également ceux qui concentrent le plus les larves émises à partir des stocks d'huîtres en élevage ou sauvages. Ainsi, le captage se concentrerait « naturellement » d'abord dans les secteurs les plus calmes d'un point de vu hydrodynamique.
Gros plan sur le déclin des bancs d'huîtres (Cordis)
Une équipe anglo-américaine de chercheurs dirigés par l'université de Cambridge au Royaume-Uni a réalisé une analyse quantitative sur une zone de bancs d'huîtres, une grande première dans ce genre d'étude. En collaboration avec le Nature Conservancy et d'autres institutions de recherche et agences de gestion, le groupe de Cambridge a déterminé la biomasse actuelle, ou le poids vivant des bancs d'huîtres de nombreux estuaires des États-Unis.
Leurs travaux, présentés dans la revue Proceedings of the Royal Society B, contribueront à l'intensification des efforts pour la restauration côtière. L'habitat des huîtres souffre depuis de nombreuses années, tant sur le plan spatial que temporel.
Les chercheurs font remarquer que la biomasse totale a diminué de 88% au cours du siècle passé, tandis que les zones de bancs d'huîtres ont diminué de 64%. Ils ont fait remarquer qu'une zone physique simple n'est pas un indicateur fiable de l'état de l'habitat.
Commentant les résultats de l'étude, l'auteur de l'étude, le Dr Philine zu Ermgassen de l'université de Cambridge explique que les données nous offrent un meilleur tableau historique des conditions environnantes dans les baies et estuaires, ce qui entraînera de meilleures activités de restauration.
«Les huîtres ont toujours été une ressource précieuse, même il y a un siècle quand les gouvernements avaient répertorié de vastes ancrages et développé des archives sur les habitats très importants et bien détaillés», explique le Dr zu Ermgassen. «Bien que moins répandues ici en Europe, les huîtres étaient si nombreuses, ici et aux États-Unis, qu'elles formaient de grandes structures, des bancs d'huîtres, qui s'étendaient depuis les fonds marins...
Etude : Historical ecology with real numbers: past and present extent and biomass of an imperilled estuarine habitat
Philine S. E. Zu Ermgassen,*, Mark D. Spalding, Brady Blake, Loren D. Coen, Brett Dumbauld, Steve Geiger, Jonathan H. Grabowski, Raymond Grizzle, Mark Luckenbach, Kay McGraw, William Rodney, Jennifer L. Ruesink, Sean P. Powers and Robert Brumbaugh
Proceedings of The Royal Society B published online 13 June 2012.... Télécharger Ici
Lire aussi : Le déclin inquiétant des huîtres aux Etats-Unis (Notre planète)
Volontaire Service Civique Technicien en zootechnie aquacole (H/F)
Date limite de réception des candidatures : 04 juillet 2012
Date de prise de fonction : dès que possible
Volontaire de Service Civique d'une durée de 12 mois.
Lieu : Nouvelle Calédonie
Fonction à pourvoir
Placé sous la responsabilité du Responsable de l’Unité de Recherche « Lagon, Ecosystèmes et Aquaculture Durable en Nouvelle-Calédonie » (LEAD NC), il/elle participe, avec le reste de l’équipe dédiée, à la mise en œuvre de la zootechnie expérimentale de la station de Saint-Vincent, dans le cadre des projets/actions de recherche menés par Ifremer en Nouvelle-Calédonie.
Il/elle est techniquement encadré par le responsable de l'équipe zootechnie et travaille en bonne interface avec les responsables des installations expérimentales.
Il/elle participera à l'ensemble des opérations de zootechnie en appui aux différentes actions de recherche du LEAD (environnement, pathologie, physiologie) et sera plus particulièrement chargé des tâches suivantes :
- suivi des élevages de grossissement et de pré-géniteurs, entretien du matériel, suivi des paramètres biotiques et abiotiques, saisie des données dans les bases de données correspondantes, bilan d’élevage régulier, ..
- fiabilisation des nouvelles installations zootechniques de la station, suivi des élevages expérimentaux (bassins, cages flottantes, bacs),
En tant que de besoin et en fonction de sa charge de travail vis-à-vis des tâches ci dessus, il lui sera également demandé d’apporter un appui sur la zootechnie de routine en écloserie, sur le grossissement ou l’élevage et la préparation des géniteurs.
Connaissances spécifiques et diplôme
- Technicien en aquaculture
- Bac professionnel avec expérience professionnelle ou bac +2
- Connaissances en zootechnie aquacole
- Connaissances en biologie animale
- Connaissance et rigueur dans l’application des règles d’hygiène et de sécurité dans le cadre de l’expérimentation animale.
Le 16 avril 2012
Falorni, Royal, « Fontaine », Bussereau,…
En Charente-Maritime, dans le plus grand département halieutique de l’hexagone (avec le Finistère), on ne peut pas dire que la pêche et la conchyliculture sont les priorités des candidats aux élections législatives… Dans la 1e circonscription du département (Zone La Rochelle-Ré), les candidats ont tous évité de parler de l’agrandissement du port de plaisance des Minimes : Ce marigot plein de vases contaminées dans lequel tous ces candidats creusent la tombe des pêcheurs et des conchyliculteurs de tout un département tourné vers le tourisme et la plaisance (dont Jean-François Fontaine, directeur de campagne d'Olivier Forlani, est le porte-drapeau avec son chantier naval "Fontaine-Pajot").
En Bretagne ou en Normandie où les grands établissements ostréicoles charentais élèvent leurs huîtres, les candidats aux élections législatives ont battu campagne autour des activités halieutiques…
Lisez le programme des candidats, Bernard Tréhet et Jean-Marc Julienne, de la Manche, le département où les célèbres maisons de Marennes-Oléron, "Papin" ou "Gillardeau", grossissent leurs huîtres bien en chair…
et comparez avec le programme d'Olivier Falorni, le candidat rochelais pur souche... qui aurait pu s'inspirer des propositions du futur Parc Naturel Marin des Pertuis Charentais et de l'Estuaire de la Gironde
Suite Ici
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La première marque nationale de pêche est lancée (LSA)
Pavillon France flottera au rayon marée
L’Association France Filière Pêche, qui dispose du joli budget de 30 millions d’euros, et qui intègre toute la filière depuis la pêche jusqu’au commerce de détail, a dévoilé hier sa nouvelle marque nationale « Pavillon France ». Elle devrait apparaître dans les rayons à partir de septembre prochain. Créée en 2010, l’association a pour vocation de promouvoir la consommation de produits issus de la pêche française et d’accompagner les bonnes pratiques, notamment en soutenant une pêche sélective et économe en énergie. Elle vise aussi à valoriser la diversité, la saisonnalité et la qualité des produits de la pêche française. Mais aussi de mettre en avant les poissons, coquillages et crustacés pêchés par les navires battant pavillon français, avec une exigence de fraîcheur optimale. Une campagne télévision de grande ampleur est prévue pour soutenir ce dispositif. Les membres de l’Association France Filière Pêche sont : la FCD (les distributeurs financent pour l’essentiel la filière, notamment Intermarché et Leclerc), les grossistes de la CGI (Confédération Française du Commerce Interentreprises), les unions d’armateurs, de mareyeurs, les syndicats de poissonniers. L'idée de la création de France Filière Pêche est née à l'issue de négociations avec les pouvoirs publics qui ont renoncé, en l'échange de ces actions de promotion pour les pêcheurs, à prélever une "taxe poisson" qui ne touchait que les grandes surfaces.
Les moules de bouchots
Les moules de bouchots par PATRICK-COLIN
Film d'information sur les métiers de la mer, destiné aux apprentis poissonniers-écailleurs. Ici la culture des moules de bouchot à Marsilly (17). Réalisation Patrick Colin. Images Aliénor Dubosc et Tomasz Cichawa. Production Infoway. 2011.
Avis personnel : Très bonne vidéo
Voilà une excellente initiative dans une période où les intiatives dans le sens du développement durable sont très suivies. Cette toute nouvelle embarcation affiche de belles performances et, selon la nouvelle réglementation "pescatourisme", servira aussi bien pour le travail quotidien des ostréiculteurs que pour le transport de personnes dans le cadre de visites des parcs à huîtres. En effet, un module amovible permet cette transformation rapide. Quatre mois ont été nécessaires à la réalisation de cette embarcation qui mesure 11m80 sur 4m50 ; sa puissance est de 2 x 8KW Krautler France ; sa vitesse est d'environ 8 nœuds. Cette vision écologique des transports est aujourd'hui une réalité.
Voilà un outil de travail qui devrait séduire beaucoup d'autres ostréiculteurs du Bassin de Thau. On le sait, la fluctuation du prix de l’essence est un élément qui influence grandement l’industrie du nautisme....
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Charente-Maritime : Point sur la situation sanitaire des coquillages
La Rochelle, le 14 juin 2012
Béatrice ABOLLIVIER, Préfète de la Charente-Maritime a décidé de lever l’interdiction de pêche maritime professionnelle et de loisir, du ramassage et de la commercialisation des moules et de tous les coquillages en provenance du Sud du pertuis d'Antioche et du Nord ouest du pertuis d'Antioche (conformément à la carte jointe).
Cette mesure fait suite aux bons résultats de ce jour suite aux analyses effectuées le 10 juin 2012 le cadre du réseau de suivi phytoplanctonique d’IFREMER sur des coquillages en provenance de ces zones.
Ainsi l’ensemble des coquillages de Charente-Maritime est consommable et commercialisable à l’exception des coquillages fouisseurs de la zone de côte ouest de l'Ile d'Oléron (pointe de Chassiron - Pointe de Gatseau), de la côte sauvage (pointe du Galon d'Or - Pointe de la Coubre), de la zone de Bonne Anse et des moules du secteur continental allant de Fouras à La Rochelle qui demeurent impropres à la consommation. Source : Préfecture 17
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Adaptation des poissons d'aquaculture (Pôle Mer Paca)
Les élevages aquacoles sont exposés à des agents pathogènes variés, à l’origine d’épisodes infectieux lourds de conséquence pour les entreprises.
RESIST En recherche de financement
Pour la plupart des maladies, les vaccins sont inexistants, ou d’efficacité limitée, et les seuls moyens de lutte sont les méthodes de prophylaxie ou les traitements médicamenteux. La sélection de cheptels résistants apparaît donc comme une voie prometteuse. Cependant, la mise en œuvre de tels programmes est incompatible avec les capacités financières des PME françaises car elle implique d’élever chaque famille testée (> 400) dans autant de bassins que de familles afin de disposer d’informations familiales de survie.
RESIST propose de valider chez les 4 espèces piscicoles de la filière piscicoles française la faisabilité technique et économique d’une nouvelle méthode de sélection sur la résistance aux agents pathogènes.
L’objectif de RESIST est de produire les informations nécessaires à l’introduction de la résistance aux maladies dans les programmes de sélection existants selon les hypothèses testées dans le projet ANR FLAVORES et de préparer ces schémas en répondant aux questions suivantes :
- quelle est l’héritabilité de la résistance aux principaux agents pathogènes? Quels sont les liens entre résistance(s) à différents pathogènes et caractères de production ?
- quels sont les méthodes les plus appropriées pour améliorer la résistance génétique des candidats à la sélection dans le cadre des schémas actuels en utilisant des pedigrees moléculaires?
- comment préparer les schémas de sélection de demain : en particulier, comment exploiter l’information moléculaire individuelle des candidats pour évaluer leur valeur génétique ?
Le projet examinera enfin comment intégrer ces nouvelles informations génomiques afin :
- d’optimiser le progrès génétique global en fonction des objectifs des entreprises
- d’anticiper les adaptations en matière de gestion des informations génétiques associées.
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Les poissons d'élevage sont-ils stressés ?
Auteur : Michel Girin
Editeur : Quae, Versailles, France
Sorti le : 31/05/2012
La présentation de l'éditeur
À force de surexploitation, la pêche décline, alors que les marchés sont de plus en plus demandeurs. L'aquaculture en profite pour s'installer solidement sur les étals. Mais sa croissance inquiète. N'est-elle pas en train de détruire des milieux fragiles ? d'ajouter d'autres pollutions dans des zones déjà fortement agressées ? Ne va-t-elle pas reproduire les dérives de l'agriculture, poissons «aux hormones», bourrés d'antibiotiques et de pesticides, OGM dangereux pour la nature et le consommateur ?
Les professionnels ont trois objectifs : l'amélioration de la qualité des aliments, l'utilisation de matières premières végétales dans la composition des aliments et le respect de l'environnement littoral.
En 80 questions, ce livre aborde toutes les rumeurs, toutes les inquiétudes, toutes les accusations, sans tabou, en vue d'éclairer une activité longtemps décriée pour son manque de perspectives et critiquée aujourd'hui pour son succès.
L'auteur
Michel Girin, docteur es sciences, a consacré 24 ans de sa vie professionnelle à la recherche et au développement de l'aquaculture. Il a publié en 1991 L'aquaculture adulte, réflexion sur son expérience de l'activité. Maintenant en retraite, il s'est attaché à faire un point accessible au grand public d'un acquis professionnel qui l'a conduit à intervenir dans plus de soixante pays.
Extrait de l'avant-propos
Les poissons d'élevage sont-ils stressés ? ce titre, choisi par l'éditeur pour piquer votre curiosité, n'est qu'une des 80 questions plus ou moins candides sur l'aquaculture auxquelles il m'a été demandé d'apporter ici une réponse aussi claire et aussi objective que possible. Vous en mesurerez toute la diversité en parcourant la table des matières. Elles ne couvrent certainement pas tous les aspects de l'aquaculture, mais elles en couvrent une très large partie.
Ma première rencontre avec l'aquaculture ne date pas d'hier. Après deux ans de recherche en écologie marine, j'ai fait partie, en 1970, des premiers recrutés dans la toute nouvelle équipe de recherche en aquaculture du Centre national pour l'exploitations des océans (Cnexo), à Brest. J'y ai été chargé de la maîtrise de la reproduction et de l'élevage larvaire des poissons marins, les poissons plats en particulier. Cela m'a donné le privilège d'être le premier au monde à obtenir la métamorphose de larves de turbots en turbotins identiques à l'adulte, à partir d'oeufs pondus par des reproducteurs captifs.
En 1978, une opportunité m'a été offerte de passer au développement, dans le cadre d'une société d'ingénierie aquacole. Les hasards de la vie professionnelle m'ont conduit ensuite vers le conseil en matière de développement des pêches, de l'aquaculture, du commerce des produits de la mer et finalement de lutte contre les pollutions accidentelles. Le moteur du passage à cette dernière étape était l'impact des pollutions accidentelles sur l'aquaculture, la pêche et le commerce des produits de la mer. J'ai ainsi totalisé quarante-deux ans d'activité professionnelle intense, avec des missions sur le terrain dans plus de soixante pays, qui m'ont permis de faire une large moisson d'images étonnantes, séduisantes et parfois choquantes, d'engranger une multitude de souvenirs, souvent heureux, parfois amers. Pour ne citer qu'un de ces souvenirs, j'ai vu un homme pleurer en découvrant qui j'étais. Cela s'est passé en Galice. Le Fonds international pour l'indemnisation des pollutions accidentelles du transport pétrolier m'utilisait pour contribuer à l'évaluation des demandes de dommages causés par la marée noire du pétrolier Aegean Sea. Nous venions d'arriver chez un éleveur de turbots, un autodidacte. Sans nous laisser le temps de nous présenter, il m'expliquait avec passion les techniques qu'il employait, droit sorties de la thèse de doctorat d'un scientifique français, le Dr Michel Girin, son modèle. Pour me convaincre, il a ouvert un exemplaire largement écorné et couvert d'annotations de la thèse de ce scientifique. J'ai posé ma carte de visite sous le nom de l'auteur. Il m'a regardé avec des points de stupéfaction et d'interrogation dans les yeux, a bondi de sa chaise et nous a quittés sans un mot. Son fils l'a suivi, pour revenir quelques minutes plus tard et nous dire «Mon père pleure. C'est l'émotion de voir le Dr Girin en personne. Il va bientôt revenir.» Il est effectivement revenu au bout d'un moment et nous avons fait du bon travail ensemble : nous parlions le même langage.
Lorsque j'ai quitté l'aquaculture, poussé dehors par un nouvel actionnaire majoritaire avec lequel je n'avais pas de langage commun, j'ai rassemblé tout ce que je n'avais pas réussi à faire comprendre à ce repreneur dans un livre, L'aquaculture adulte, publié en 1991 par les éditions Aqua Presse. Ce livre se voulait une référence pour toute personne s'intéressant aux perspectives et au développement de l'aquaculture. Nombre de lecteurs ont eu la gentillesse de me dire qu'ils y avaient trouvé de l'intérêt et une certaine logique dans l'analyse. En épilogue, j'y avais hasardé quelques pronostics sur l'aquaculture du début du XXIe siècle. Ils ne se sont pas tous vérifiés. Mais deux paragraphes de la dernière page n'ont pas pris une ride vingt ans après. Les voici, en souvenir : «L'aquabusiness est en route, un aquabusiness qui fourmille d'abus et d'aberrations, parce que telle est la nature humaine. Ici et là, périodiquement, éclatent des scandales : ententes illicites, dumping, vente de produits hors normes, utilisation d'hormones chargeant les chairs d'eau intracellulaire. Source : La Passion du livre
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Arvert : L'ostréiculture et le pineau sont à l'affiche (Sud Ouest)
Jusqu'au 15 septembre, deux grands thèmes de visites sont retenus par l'office de tourisme d'Arvert : la découverte de l'ostréiculture et du marais salé et la découverte des terroirs viticoles.
Pour le premier, des guides naturalistes et des ostréiculteurs permettront découvrir les richesses naturelles des marais (quelque 12 000 hectares) et le réseau complexe de chenaux alimentant les claires, bassins utilisés pour l'affinage des huîtres, le grossissement des daurades ou des crevettes impériales. La visite se terminera immanquablement par la dégustation des huîtres Marennes-Oléron à la cabane d'un ostréiculteur, contant son métier rythmé par les saisons et les marées.
Pour le second, Jonathan et Thierry Guillon proposeront une balade au cœur du vignoble Le Domaine des claires, à la découverte des terroirs et cépages de cette propriété viticole familiale, sur la rive gauche de la Seudre, tous les matins de 9 h 30 à 11 h 30.
Ce sera également la visite des chais, de la distillerie et de l'unique alambic de la presqu'île d'Arvert, destiné à l'élaboration du cognac, du pineau, selon des méthodes de vinification clairement expliquées, tous les après-midi de 15 heures à 16 heures, suivie d'une incontournable dégustation plus que savoureuse.
Renseignements complémentaires au 05 46 36 97 78
Attributions de M. Frédéric Cuvillier
JORF n°0134 du 10 juin 2012 page 9856
Décret n° 2012-805 du 9 juin 2012 relatif aux attributions du ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime
M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime, traite, par délégation de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, des affaires relatives aux transports et à leurs infrastructures, à l'aviation civile, à la mer, à la pêche maritime et aux cultures marines.
A ce titre :
1° Au titre des transports et de leurs infrastructures, il suit les politiques relatives aux transports ferroviaires, guidés et routiers, aux voies navigables, à l'aviation civile, aux applications satellitaires, à la météorologie et à l'organisation des transports pour la défense. Il veille à la mise en œuvre des politiques de sécurité des infrastructures routières et de réglementation technique des véhicules. Il suit la politique d'intermodalité et veille en particulier au développement des plates-formes multimodales ferroviaires et portuaires. En liaison avec les ministres intéressés, il contribue à la réglementation sociale et suit les questions sociales du secteur. Il suit la politique industrielle dans le domaine des transports ;
2° Au titre de l'équipement, il suit la politique d'équipement routier et autoroutier ;
3° Au titre de la mer, il suit les politiques relatives aux transports maritimes, à la marine marchande, à la plaisance et aux activités nautiques, aux ports, au littoral ainsi qu'au domaine public maritime, à la protection des milieux marins, à la sécurité, à la navigation, à la formation et aux gens de mer. Il suit les questions sociales dans le domaine maritime ;
4° Au titre de la pêche maritime et des cultures marines, il suit la politique en matière de pêches maritimes, de produits de la mer et d'aquaculture, notamment en ce qui concerne la réglementation et le contrôle de ces activités et le financement des entreprises de pêche et d'aquaculture.
Il accomplit toute autre mission que lui confie la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.
Article 2
Pour l'exercice de ses attributions, le ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime, dispose des services placés sous l'autorité de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, ou dont elle dispose, notamment le secrétariat général de la mer, la direction générale de l'aviation civile, la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer, la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature et la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture.
Les autres départements ministériels lui assurent, en tant que de besoin, le concours de leurs services.
Article 3
Dans la limite des attributions qui lui sont déléguées, le ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime, reçoit délégation de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie pour signer, en son nom, tous actes, arrêtés et décisions.
Il contresigne, conjointement avec la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, les décrets relevant de ses attributions.
Article 4
Le Premier ministre, la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie et le ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Source : Légifrance
Le 12 juin 2012
Mortalité des huîtres : la piste de la sélection
Conseil Régional d'Aquitaine
L'ostréiculture demeure fortement dépendant des évolutions conjoncturelles et structurelles.
Depuis 2008, les professionnels ostréicoles sont confrontés à l'ampleur des mortalités des jeunes huîtres.
Parmi les solutions opérationnelles de sortie de crise, la sélection génétique est apparue rapidement comme une piste à privilégier. Il s'agit de choisir des souches présentant des caractères de survie améliorée pouvant être introduites dans le milieu naturel.
Le projet SCORE (Sélection COllective de l'huître creuse « Crassostrea gigas » à des fins de captage ORiEnté) a répondu favorablement à l'appel à projets lancé par le CNC. Il s'est engagé à fournir à la filière ostréicole des éléments scientifiques lui permettant d'opérer dans le futur des choix techniques pertinents.
Cela passe par l'expérimentation de nouvelles techniques telles que le « captage orienté » et/ou « repeuplement dirigé ».
Une mobilisation nationale
Pour mener à bien son avancée, le projet SCORE mobilise les instances représentatives de la filière ostréicole française :
- 7 Comités régionaux conchylicoles
- L'Ifremer
- le Syndicat des Sélectionneurs avicoles et aquacoles français (Sysaaf)
- les centres techniques régionaux et départementaux
L'Aquitaine constitue l'un des premiers centres producteurs de naissain naturel d'huîtres creuses au niveau national avec 270 kilomètres de côtes et 850 hectares de parcs à huîtres. Aujourd'hui, la production représente environ 9 000 à 10 000 tonnes d'huîtres par an et 320 entreprises pour environ 1 000 emplois, faisant de cette activité un des points clés de l'économie et de l'attractivité territoriale, notamment sur le Bassin d'Arcachon mais aussi sur le lac d'Hossegor. source : Communiqué
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Vers une aquaculture plus respectueuse de l'environnement pour le saumon d'élevage (BE Hollande)
En Février dernier, un projet international de deux ans sur l'aquaculture a vu le jour. Il se focalise sur les points suivants : une meilleure qualité de l'eau, des poissons en meilleure santé, et une production plus efficace par systèmes d'aquaculture en circuit recirculé (RAS) pour le smolt (jeune saumon ayant atteint l'âge de sa descente passive vers l'océan). Les participants sont des instituts de recherche et des entreprises de Norvège, Danemark, Ecosse, France et Pays-Bas. IMARES Wageningen UR coordonne le projet.
Pour réduire les impacts environnementaux, la plupart des piscicultures installées à l'intérieur des terres devraient envisager au cours des prochaines années de passer de systèmes à flux continu ou systèmes recirculés partiels à des systèmes fermés (par systèmes d'aquaculture en circuit recirculé, RAS). De tels systèmes utilisent beaucoup moins d'eau et d'énergie, permettent un meilleur contrôle de la qualité de l'eau, sont biologiquement plus sûr et permettent d'obtenir un produit plus sain et moins coûteux.
Le nouveau projet met l'accent à la fois sur la qualité de l'eau et sur l'amélioration de l'efficacité du procédé de purification des RAS. Un développement des aliments a été mis en place, mieux adaptés aux conditions particulières des RAS. Le projet, qui a pour intitulé Feed and Treat (Nourrir et Traiter) est rendu possible grâce à un programme de recherche financé par l'Union Européenne en faveur des petites et moyennes entreprises (PME).
L'un des objectifs du projet est d'assurer un traitement optimal des excréments de poisson en leur donnant une alimentation spécialement conçue pour les conditions spécifiques requises pour le RAS. De plus, les méthodes de traitement des eaux, mécaniques et biologiques, seront adaptées aux excréments issus des nouveaux aliments. Enfin, le projet devrait aboutir à une approche visant à réduire la consommation d'eau et d'énergie. L'unité d'aquaculture IMARES est en train d'élaborer un système expérimental à Yerseke. Les premiers oeufs de saumon ont déjà éclos.
Le projet est budgétisé à environ 1,5 million d'euros. Outre les trois PME Inter Aqua Advance (danoise), ACUI-T (française) et Sømna Settefisk (norvégienne), les autres participants sont IMARES et l'Université de Wageningen (collaborant en tant que Wageningen aquaculture), l'institut de recherche norvégien Nofima, le producteur de saumons écossais Lakeland Groupe et le producteur d'aliments danois Biomar.
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L'école des Sciences Marines de l'Université de Ningbo en Chine semble avoir développé et publié une méthode de détection rapide, spécifique et sensible utilisant les puces à ADN (biopuces) pour huit espèces bactériennes pathogènes retrouvées dans l'aquaculture.
La présence de bactéries pathogènes dans l'aquaculture est une préoccupation majeure, la lutte contre celles-ci permettrait d'éviter des pertes économiques importantes. Il semble important de favoriser et de développer des méthodes rapides de détection et de gérer au mieux la sécurité et la santé des poissons d'élevage.
L'école des Sciences Marines de Ningbo semble avoir mis au point un mode de détection, en utilisant la technologie des biopuces, qui pourrait dépister de manière efficace et rapide une partie des maladies connues en aquaculture. L'objectif de cette étude a été de développer un test utilisant les puces à ADN qui permettrait ici de détecter simultanément huit bactéries responsables de maladies aquatiques : Vibrio harveyi, V. alginolyticus, V. parahaemolyticus, V. anguillarum, V. cholerae, Nocardia seriolae, Aeromonas hydrophila et Streptococcus iniae.
Une puce à ADN est constituée de fragments d'ADN immobilisés sur un support solide selon une disposition bien ordonnée. Une analyse par biopuces permet de détecter plusieurs profils bactériens en même temps, contrairement aux techniques conventionnelles telles que la PCR (Polymérase Chain Reaction) ou la LAMP (Loop-mediated Isothermal Amplification).
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2012. Campagne de communication nationale Huitres
La filière ostréicole connaît depuis maintenant 3 ans un phénomène de surmortalités d’huîtres creuses juvéniles qui se produit cette année encore. Les causes de ce problème restent complexes et multifactorielles. Aucune cause unique ne peut être pointée du doigt à ce jour. A ce titre, depuis 2008, la filière ostréicole faire l’objet d’apparitions régulières dans les médias et le phénomène commence à être connu du grand public. Des travaux d’études sont menés et des programmes pour la sauvegarde de la filière sont lancés, mais un retour à la normal sera possible qu’à partir des années 2014/2015.
La filière connaît une vraie baisse de la quantité des produits commercialisés. On estime une perte de production de 40 % environ par rapport aux années précédentes.
Dans ce même contexte, les prix pourraient afficher une hausse allant jusqu’à 30%....
Document à Télécharger, cliquer CNC
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Développement durable de la pêche professionnelle
Agence des aires marines protégées
La recherche de l’équilibre entre développement durable des activités maritimes et préservation de l’environnement représente l’un des enjeux majeurs au sein des aires marines protégées. Si les parcs naturels marins, les parcs nationaux et les sites du Conservatoire du littoral peuvent avoir pour objectif le maintien d’une pêche professionnelle dynamique tout en maîtrisant l’impact sur l’environnement, d’autres catégories d’aires marines protégées sont aussi susceptibles de mettre en place des collaborations étroites entre gestionnaires et professionnels de la pêche. La réserve naturelle des Bouches de Bonifacio en est l’exemple. Elle illustre l’utilité de cette contribution positive à la gestion des ressources halieutiques.
Collaboration et concertation
Le maintien d’une activité maritime dynamique, la maîtrise de l’impact des activités de pêche professionnelle sur l’environnement marin, ainsi que l’apport de la connaissance des marins pêcheurs sont autant de raisons qui invitent à une collaboration étroite entre gestionnaires d’aires marines protégées et professionnels de la pêche. La place des pêcheurs professionnels est essentielle au sein des aires marines protégées. Selon les régions, l’activité est capitale : traditionnelle et principale source d’alimentation dans certaines zones géographiques ou pêche industrielle, principale activité économique dans d’autres.
Contribution des aires marines protégées à la gestion des ressources halieutiques
Ce qu’apportent les aires marines protégées
Les aires marines protégées sont des zones privilégiées d’amélioration de la connaissance et de tests de mode de gestion respectueux de l’environnement marin.
La pêche professionnelle étant fortement liée à la qualité du milieu marin, les objectifs de préservation des écosystèmes marins adoptés au sein des aires marines protégées rejoignent les préoccupations des marins pêcheurs.
Deux exemples avec les orientations de gestion adoptées au sein des parcs naturels marins d’Iroise et de Mayotte illustrent :
- l’importance de la pêche professionnelle dans les espaces protégés ;
- l’intérêt de l’accompagner vers un développement raisonné et durable.
- Les orientations « pêche » du PNM Iroise*Exploitation durable des ressources halieutiques
- Soutien de la pêche côtière professionnelle
- Exploitation durable des champs d'algues
- Soutien aux activités maritimes sur les îles afin d'y maintenir une population d'habitants permanents
Exemple d’action : programme de marquage de bars afin d’améliorer la connaissance sur cette espèce emblématique de la zone du Parc
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Le soutien au développement durable de l’aquaculture marine dans les aires marines protégées
L’aquaculture marine est soumise à des contraintes d’espace et des difficultés dans la gestion des impacts potentiels, freins à son développement. La mise en place du réseau d’aires marines protégées vise à accompagner les professionnels de la pisciculture marine et de la conchyliculture et à valoriser et développer leurs bonnes pratiques. La collaboration entre les gestionnaires d’aires marines protégées et les aquaculteurs est indispensable à une gestion efficace qui prenne en compte les connaissances, les contraintes des aquaculteurs et maîtrise au mieux les impacts potentiels de leur activité.
L’aquaculture marine dans les eaux françaises
L’aquaculture marine revêt des formes très diverses dans les eaux françaises : conchyliculture (élevages d’huîtres, de moules ou encore de coques et palourdes), pisciculture marine (élevages de turbots, daurade, bar, saumon, maigre, esturgeon en métropole mais aussi ombrine en outre-mer), et élevages de crevettes japonaises dans certains étangs et marais salés. La production des élevages marins français reste artisanale, locale et menée dans un souci de reconnaissance d’un produit de qualité. La conchyliculture française se place au 2ème rang européen. L’ostréiculture représente à elle seule 65% de la production de la filière.
Pour en savoir plus sur les exploitations françaises :
> élevages marins sur le site du Comité National des Pêches Maritime et des élevages marins (CNPMEM)
> la pisciculture marine et nouvelle sur le site du Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture (CIPA)
> Comité national de la conchyliculture
En 2009, la Commission Européenne a publié une communication afin de donner un nouvel élan au développement durable de l’aquaculture européenne.
> stratégie de l'UE en matière d'aquaculture
L’aquaculture dans les aires marines protégées
La mise en place du réseau d’aires marines protégées français doit pouvoir accompagner les professionnels de la pisciculture marine et de la conchyliculture pour valoriser et développer leurs bonnes pratiques.
Les aquaculteurs, présents sur les littoraux maritimes sont des interlocuteurs privilégiés des gestionnaires. Leurs connaissances du fonctionnement des milieux marins et l’observation de leurs évolutions sont autant d’informations utiles à la gestion d’une aire marine protégée.
Des partenariats constructifs
L’Agence des aires marines protégées contribue à l’étude des interactions entre les macreuses noires et les élevages de moules entre le Mont Saint-Michel et le littoral du Calvados. La zone d’étude concerne plusieurs sites Natura 2000 et le projet de parc naturel marin du golfe normand-breton.
Aquaculteurs et leur prise dans le filet
Une orientation « aquacole » pour le Parc naturel marin de Mayotte
Le décret de création du Parc adopté le 18 janvier 2010 prévoit : « de développer les filières aquacoles respectueuses de l'environnement, en particulier celles qui bénéficient directement aux populations locales ».
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Référentiels pour la gestion des sites Natura 2000 en mer
Gestion - Natura 2000
Dans le cadre du dispositif Natura 2000, plusieurs documents ont été rédigés pour aider les opérateurs à organiser la gestion des activités humaines au sein des nouveaux sites marins.
Parmi eux : trois référentiels pour les activités de cultures marines, de sports et loisirs nautiques et de pêche professionnelle.
Ces référentiels proposent :
- une identification et une description des interactions potentielles entre les activités étudiées et les habitats et espèces Natura 2000,
- une présentation des dispositifs de gestion (administratif, réglementaire, financier),
- des mesures / des orientations de gestion sur lesquelles appuyer le système de charte et contrat préconisé au niveau national pour la gestion des sites Natura 2000.
Au-delà des orientations de gestion et /ou mesures préconisées, des analyses plus précises, à l’échelle de chaque site, seront nécessaires pour qualifier localement l’intensité de la pression exercée par chaque activité. Les interactions de chaque activité avec le milieu sont assez complexes à appréhender : les sources d’impacts sont très diversifiées et l’interaction dépend de la nature des pressions, de l’intensité de la pression mais également de la vulnérabilité spécifique des habitats et espèces présents localement.
A télécharger
Le 11 juin 2012
Pathologies des mollusques d'élevage
Pour accéder au programme des 3 jours, cliquer Ifremer
Du 11 au 13 juin 2012, la Commission européenne organise au Centre Ifremer de Nantes, un atelier scientifique international sur la pathologie des mollusques d'élevage (ci-dessous programme détaillé). Dans le but d'identifier les développements prioritaires et d'échanger sur les bonnes pratiques, cet atelier regroupera une trentaine d'experts de nationalités différentes (Europe, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), dont deux scientifiques de l'Unité Amélioration Génétique, Santé Animale et Environnement de l'Ifremer. Il s'inscrit dans le cadre du Forum de la Bioéconomie mis en place par la Commission européenne.
Une stratégie pour une Bioéconomie durable en Europe
En Février 2012, la Commission européenne a adopté une stratégie pour une bioéconomie durable en Europe. Cette stratégie et son plan d'action proposent une approche cohérente, multi- sectorielle et interdisciplinaire avec, pour objectif principal, la promotion d'une économie plus innovante et plus respectueuse de l'environnement, conciliant les demandes pour une agriculture et une pêche durables, pour une sécurité alimentaire accrue, ainsi que l'utilisation industrielle durable de ressources biologiques renouvelables, tout en garantissant l'intégrité et la protection de la Biodiversité et de l'environnement.
La stratégie s'articule autour de 3 piliers principaux :
- un investissement (publique et privé) dans la recherche et l'innovation ;
- le développement de marchés et l'accroissement de la compétitivité des secteurs de la Bioéconomie ;
- le renforcement de la coordination et de l'engagement de tous les acteurs, partenaires et autres parties prenantes.
Un Forum de la Bioéconomie
D'autres pays comme le Canada, la Nouvelle Zélande et l'Australie ont mis en place des stratégies similaires. La Commission européenne, en étroite collaboration avec ces pays, a établi un « Forum de la Bioéconomie » afin de favoriser le partage de bonnes pratiques et la mise en place d'actions concrètes de coopération internationale dans différents domaines scientifiques qui sont essentiels pour la Bioéconomie et dont l'intérêt est partagé par tous les pays membres du Forum.
La conchyliculture, au cœur de l'atelier scientifique organisé à Nantes
Les membres du Forum ont identifié l'aquaculture et en particulier la conchyliculture, comme étant d'intérêt. C'est dans ce cadre que le Centre Ifremer Atlantique de Nantes accueille, du 11 au 13 Juin 2012, un atelier scientifique international sur la pathologie de mollusques d'intérêt aquacole. Cet atelier réunira des spécialistes de plusieurs pays Européens, du Canada, de l'Australie et de Nouvelle Zélande. L'association des producteurs Européens de mollusques a également été invitée afin de placer les problèmes concrets de la profession au cœur des débats. L'objectif de cet atelier est d'explorer le potentiel et éventuellement de structurer une future coopération scientifique internationale sur des questions liées à la compréhension des interactions hôte-pathogène, à l'épidémiologie des maladies principales qui menacent les mollusques d'élevage, au développement d'outils diagnostics efficaces, ainsi que sur les techniques et technologies permettant la prévention, le contrôle, voire l'éradication des agents infectieux.
Source : Communiqué Ifremer
Lundi 11 juin 2012 - Ouverture de la campagne de pêche de la Moule de Barfleur
La saison de la moule certifiée NFM ne démarre réellement que lorsque le taux de chair est optimal : « Généralement entre juin et octobre », précise Raïssa Tesseron, qualiticienne de Normandie Fraîcheur Mer. Les moules sont pêchées à la drague, avec de petits bateaux de moins de 16 mètres. Lavées à bord à l’eau de mer, elles font l’objet d’un tri manuel rigoureux (élimination des cailloux, remise à l’eau des moules cassées ou trop petites…), avant d’être mises en sacs. De retour à terre, les pêcheurs transportent les moules jusqu’à un point de débarque (Barfleur ou Saint-Vaast la Hougue). Les moules sont alors placées en bassin d’eau de mer pendant 4 à 6 heures pour être dessablées. À leur sortie, elles sont à nouveau triées avant d’être contrôlées par les qualiticiens de Normandie Fraîcheur Mer.
C’est au centre de débarque de Barfleur, que chaque semaine, les qualiticiens de NFM procèdent - par pesée des moules avant et après cuisson - au calcul de l’« indice de chair ». Celui-ci définit le taux de remplissage des moules. C’est donc un élément objectif et indiscutable qui permet de « parler le même langage d’un bout à l’autre de la chaîne », du pêcheur au consommateur. Pour la campagne de pêche 2011, l’indice de chair était excellent, avec un taux moyen de 34% (le taux minimum exigé par le cahier des charges NFM est de 23%). C’est ce soin tout particulier à la sélection et à la qualité qui permet d’apposer l’étiquette « Moules de Barfleur », reconnaissance de sa typicité. Source : Normandie tv
Pour plus d’informations avec Normandie Fraîcheur Mer (NFM) : La moule de Barfleur : « belle, blonde et sauvage » et Communiqué de presse du 4 juin 2012
Par Catherine BERRA
La pêche à la moule de Barfleur, repoussée de 15 jours pour préserver sa qualité
C'est une première, les professionnels ont décidé ensemble de repousser la pêche à la moule de 15 jours.
Une décision prise afin de garantir la qualité absolue de cette moule sauvage pêchée en haute mer à l'est du Cotentin, labellisée "moule de Barfleur".
En effet, la moule de Barfleur n'est pas encore arrivée à maturité en raison des mauvaises conditions météorologiques de ces derniers temps.
Les marins pêcheurs estiment donc qu'il faut la laisser grandir et grossir encore un peu pour qu'elle ait "plus de chair" et soit ainsi à la hauteur de sa réputation. Ils ne commenceront à la pêcher en haute mer qu'à partir du 11 juin, alors que la campagne démarre traditionnellement fin mai.
C'est que l'image de qualité et de saveur de la moule de Barfleur a été longue à construire. Pas question alors de prendre le risque de gâcher cette image en mettant la moule sauvage trop tôt sur le marché.
Barfleur : la pêche aux moules retardée par france3bassenormandie_845
Pour en savoir plus : http://www.nfm.fr/htm/MouleBarfleur.html
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Entretien avec Joseph Costard, président de la section conchylicole Manche Mer du Nord.
Où en est le phénomène de mortalité des jeunes huîtres ?
Comme nous nous y attendions, elle est de retour. Les premières vagues de mortalité ont été constatées jeudi et vendredi derniers. Un arrêté départemental d'interdiction de transfert a été pris hier pour éviter la propagation du virus. Et pour la première fois, ce même arrêté a été pris au niveau national. Cela nous conforte dans notre position.
Le Centre de référence de l'huître fonctionne. Y a-t-il eu des avancées quant à la compréhension du phénomène ?
Pour l'instant non. Les scientifiques travaillent et mettent en place des expérimentations.....
Les entreprises ostréicoles font face ?
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Énergies marines. Un projet d'hydrolienne en ria d'Étel (Le Télégramme)
La société française LGI projette d'implanter une hydrolienne expérimentale en ria d'Étel, en aval du Pont-Lorois. En 2006, une société brestoise avait dû renoncer à un premier projet de l'autre côté du pont.
Les courants marins de la ria d'Étel sont tellement puissants qu'il serait bête de s'en priver, à l'heure de la diversité bioénergétique. Dès 2006, la société brestoise Actimar était parvenue à cette conclusion, avec à la clé un projet concret: celui d'une hydrolienne flottante qu'elle projetait d'implanter en amont du Pont-Lorois, entre l'île de Gravinez et la rive de Plouhinec. Mais, combattu par plusieurs associations, le projet avait été abandonné l'année suivante.
Cinq ans après, la société française Le Gaz Intégral (LGI), tente à son tour de se lancer à l'eau en Ria. La société, basée à Nanterre (Hauts-de-Seine), a, en effet présenté, en 2011, Blustream, un projet d'hydrolienne française élaboré en collaboration avec l'Ifremer de Brest, l'Ensta de Brest, ainsi que deux entreprises privées, dont Guinard Énergies, également implantée à Brest.
Deux mois d'instruction...
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Lorient : Terre Océan. La mer et la ferme au coeur de la ville (Le Télégramme)
Le salonTerre Océan est encore ouvert aujourd'hui. L'occasion de découvrir les métiers de la mer et les métiers de la terre.
Initié par Raymond Le Dour, président de l'association Terre Océan, il réunit les professionnels de l'agriculture (sous la houlette de Jean-Marc LeClanche, président de la chambre d'agriculture du pays de Lorient, et agriculteur à Guidel) et de la pêche (via Olivier LeNezet, du comité local de pêche).
Plus d'une trentaine de stands
Sur plus d'une trentaine de stands, on peut découvrir les activités des maraîchers, des apiculteurs, des éleveurs, des agriculteurs, des ostréiculteurs... «Une opération que nous avons voulue ludique et pédagogique», précise Jean-Marc Le Clanche. «Pour cette première journée, nous avions invité une douzaine de classes des écoles lorientaises... et d'autres sont venues d'elles-mêmes». Veau, vache, cochon, couvée et chevaux ont aussi fait le déplacement, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. A Lorient Aujourd'hui, au palais des congrès et place Glotin, de 10h à 19h. Entrée libre.
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Programme Coquille-Saint-Jacques. Filière technique de culture sur le fond
Liste des publications et documents internes des programmes pluriannuels Coquille-Saint-Jacques
Contrats de plan : 1983-1988 & 1989-1993
Ifremer
Cette revue bibliographique, consacrée à la "filière" coquille Saint-Jacques, devait en théorie, faire abstraction de toutes les études traitant de cette espèce comme d'un "modèle" biologique. La frontière entre "fi1ière1'et "modèle" n'est pas aussi simple que l'on pourrait le penser. La filière coquille Saint-Jacques, après les échecs des opérations de captage, repose depuis 1982 sur la production de naissain en écloserie. Le développement d'une telle filière de production ne pouvait se faire sans un minimum de recherche dans des domaines comme la "nutrition larvaire" ou la "physiologie de la reproduction". Ces domaines de recherche qui se sont développés à I'IFREMER, l'ont été, au moins au départ, pour répondre aux besoins des acteurs de la filière coquille Saint-Jacques.
Pour télécharger le document, cliquer IfremerBio ou label rouge, la crevette de Madagascar menacée d’embargo…
Le virus du point blanc qui touche actuellement les crevettes de Madagascar, l’un des derniers pays tropicaux épargnés par cette maladie très contagieuse, chamboule tout !
En premier, la santé des consommateurs européens !
Alertée par un virus dit du point blanc qui contamine les crevettes sur la Grande île, l’Union Européenne a dépêché plusieurs vétérinaires pour contrôler les produits de pêche exportés par Madagascar vers l’Europe. Travaillant pour le compte de l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV), ces inspecteurs sont chargés de contrôler plus particulièrement la filière crevette malgache dont l’Europe reste la principale consommatrice.
En cas d’embargo de l’Union Européenne…
Les premières victimes seront comme toujours les locaux, les villageois malgaches à qui on aura fait miroiter beaucoup d’espoir avec ce soit disant « Or rose ». Pour des plateaux de fruits de mer dans les pays du Nord qui seront alimentés par d'autres filières, en cas d'embargo de la crevette de Madagascar....
En conclusion : Crevette de Madagascar : Commerce équitable dévoyé
Madagascar : l’or rose menacé par un embargo européen ? (RFI)
La crevette, l'une des principales sources de revenus à l’exportation pour Madagascar.
Y a-t-il une menace d'embargo sur les crevettes roses de Madagascar ? L'Union européenne a dépêché une mission vétérinaire dans le pays, pour tenter d'évaluer la dangerosité d'un virus mondial dit du « point blanc », qui touche aujourd'hui les crevettes de Madagascar. Cette mission coïncide avec la signature le 7 juin d'un protocole de bonne gouvernance du secteur pêche entre Madagascar et justement l'UE, un accord d'autant plus crucial que cette dernière importe 90% de la pêche malgache. La mission des vétérinaires européens doit s'achever dans une dizaine de jours, et en attendant, Madagascar comme l'UE, se veulent rassurantes.
La perspective d'un embargo européen sur les crevettes roses, fait peur. Ces crevettes à elles seules, représentent 61% des produits de la mer malgache exportés vers l'Union européenne, et pour l'Etat malgache, c'est plus de 35 millions d'euros de revenus, par an....
Le 8 juin 2012
8 juin 2012 : La Journée mondiale de l’océan (Unesco)
L’UNESCO veillera à ce que le rôle des océans soit clairement pris en compte à Rio + 20, dans ses multiples répercutions sur la justice sociale, la préservation de l’environnement et l’efficacité économique.
Poumon de notre planète qui fournit la plus grande partie de l’oxygène que nous respirons, l’océan est également une source importante de nourriture et il constitue une partie essentielle de la biosphère. « L’économie bleue » de l’océan est au centre de nos vies quotidiennes. Les produits de la mer représentent la principale source de protéines pour au moins une personne sur quatre. Les ressources et industries marines et côtières représentent plus de 5% du PIB mondial, et 90% du commerce mondial s’effectue par voie maritime. Grâce aux avancées technologiques, les activités économiques dans les zones côtières et en eaux profondes s’intensifient et se diversifient de plus en plus.
Pourtant notre océan et ses ressources se détériorent et s’épuisent, alors qu’il est soumis aux pressions croissantes de la surexploitation et de divers types de pollution. Si nous ne changeons rien à nos habitudes, l’acidité de l’océan augmentera de 150% d’ici à 2100 à cause de nos émissions de carbone, mettant en danger la chaine alimentaire dans son ensemble ainsi que des écosystèmes clés, tels les récifs coralliens. Pour maintenir la qualité de vie assurée à l’humanité par l’océan tout en maintenant l’intégrité des écosystèmes marins, il nous faut changer notre vision, gestion et utilisation des ressources marines et des zones côtières.
Relever le défi....
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Moules de bouchot : le prix d'orientation fixé (Manche Libre)
Les professionnels ont fixé un prix d'orientation pour les moules de bouchot.
Le secteur "moules" de l'Organisation des producteurs conchyliculteurs de Normandie mer du Nord (OPCNMN) préconise d'établir un prix pour une qualité de base des moules de bouchot de la façon suivante.
Pour 150 unités maximum au kilo : 1,80 euros, prix HT départ de moules lavées net mareyeur, conditionnées en sacs de 15 kilos. Ce prix d'orientation, valorisé de 15% par rapport au prix d'orientation 2011, doit être adaptable à la qualité des moules. Pour 10 unités de moins au kilo, le prix augmente de 10 centimes.
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Aquitaine : Un projet régional pour l'ostréiculture (Sud Ouest)
Il alloue 228 604 euros au Comité national de la conchyliculture.
Le Conseil régional vient d'allouer 228 604 euros au Comité national de la conchyliculture.
Lors de la dernière commission permanente du Conseil régional, le 21 mai dernier, Alain Rousset, le président et les élus régionaux ont voté 293 dossiers pour un montant total de 42 463 933,13 €. Parmi lesquels figure un axe consacré à l'ostréiculture qui, depuis 2008, est confrontée à l'ampleur des mortalités massives des jeunes huîtres.
Parmi les axes identifiés pour apporter des solutions opérationnelles de sortie de crise, la sélection génétique est apparue rapidement comme une piste à privilégier. Aussi, dans le cadre des assises de la conchyliculture qui se sont tenues en 2010, le Comité national de la conchyliculture (CNC) a souhaité qu'un programme de sélection génétique d'intérêt général puisse être conduit afin de sélectionner des souches présentant des caractères de survie améliorée pouvant être introduites dans le milieu naturel.
Le projet Score
Le projet Score (Sélection collective de l'huître creuse Crassostrea gigas à des fins de captage orienté) a répondu favorablement à cet appel à projets et s'est engagé auprès du CNC à fournir à la filière ostréicole des éléments scientifiques lui permettant d'opérer dans le futur des choix techniques pertinents.
La Région Aquitaine a accordé une subvention de 228 604 euros au Comité national de la conchyliculture pour la conduite du projet Score. Les principaux axes de travail identifiés dans le cadre de ce projet sont la caractérisation et la préservation des ressources ostréicoles par l'expérimentation de nouvelles techniques telles que le « captage orienté » et/ou « repeuplement dirigé » visant a fortiori à activer une unité de sélection de souches présentant des caractères de survie améliorée.
Pour mener à bien son avancée, le projet Score mobilise les instances représentatives de la filière ostréicole française (sept comités régionaux conchylicoles) et les partenaires majeures de la filière : l'Ifremer, le Syndicat des sélectionneurs avicoles et aquacoles français (Sysaaf) ainsi que les centres techniques régionaux et départementaux.
10 000 tonnes d'huîtres/an
Pour mémoire, l'Aquitaine est l'un des premiers centres producteurs de naissain naturel d'huîtres creuses au niveau national avec 270 kilomètres de côtes et 850 hectares de parcs à huîtres.
Aujourd'hui, la production représente environ 9 000 à 10 000 tonnes d'huîtres par an et 320 entreprises pour environ 1 000 emplois, faisant de cette activité un des points clés de l'économie et de l'attractivité territoriale, notamment sur le bassin d'Arcachon mais aussi sur le lac d'Hossegor.
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Radiographie de l'huître atlantique (Sud Ouest)
Il faut protéger les parcs et améliorer la traçabilité de l'huître.
C'est une première. Dans la foulée des Assises de la conchyliculture, fin 2010, les Conseils économiques, sociaux et environnementaux (Ceser) d'Aquitaine, de Bretagne, des Pays de la Loire et de Poitou-Charentes ont décidé de se pencher sur le sort de l'huître de la façade atlantique. Le rapport qu'ils ont publié sera présenté à Bordeaux au Ceser Aquitaine mardi 12 juin. Il offre une radiographie fine de l'ostréiculture sur le littoral, pointe les difficultés et les défis que doit aujourd'hui surmonter la filière, et fait un certain nombre de propositions que ne renieront pas les ostréiculteurs. Certaines feront débat.
7 000 emplois directs
Ce travail concerté sur plusieurs régions n'est tout d'abord pas un hasard. La France est le quatrième producteur mondial d'huîtres derrière la Chine, le Japon et la Corée. En termes de consommation et autant que les statistiques peuvent être fiables en la matière, il s'est vendu en France, en 2009, un peu moins de 100 000 tonnes d'huîtres, ce qui représente, selon la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA), un chiffre d'affaires d'environ 345 millions d'euros.
Sur cet ensemble national, le poids du littoral atlantique est tout à fait prépondérant puisque les quatre régions précitées représentent quelque 83 % du tonnage et 87 % de la valeur des ventes d'huîtres, soit 300 millions d'euros de chiffre d'affaires environ. Le rapport du Ceser indique que la filière emploie sur les quatre régions 7 000 personnes travaillant dans quelque 2 200 entreprises, de très petites entreprises artisanales pour la plupart. Constitutive de notre patrimoine maritime et de notre gastronomie, où elle véhicule l'image d'un aliment de qualité supérieure, l'huître n'en est pas moins touchée par plusieurs maux.
Le dysfonctionnement de certains écosystèmes côtiers, le développement de microalgues toxiques ou de pollutions microbiologiques, voire ponctuellement des pollutions chimiques, rappellent à chacun des acteurs responsables de la filière l'importance du maintien d'une bonne qualité de l'eau. Mais l'ostréiculture est aussi touchée depuis 2008 par un phénomène de mortalité de jeunes huîtres creuses. Il se répète, depuis 1997, sur l'ensemble du littoral. « Les agents infectieux qui atteignent les naissains ont été identifiés, mais la question des mécanismes à l'œuvre reste entière », notent les rapporteurs.
Hausse des prix
Les baisses de production ont entraîné une hausse des prix d'au moins 20 %, défavorable à une consommation qui n'est pas de première nécessité. L'absence de stocks et la faiblesse des trésoreries ont achevé de fragiliser les entreprises conchylicoles. La recherche permet d'avancer dans la maîtrise de la contagion de la mortalité et le développement de facteurs de résistance. Le recours accru aux produits d'écloserie permet d'augmenter les capacités de captage naturel. La diversification des productions (pétoncle loir, huître plate) et des activités (pescatourisme) est à l'œuvre.
Mais les préconisations des Ceser Atlantique sont autres. Ils évoquent la protection des espaces ostréicoles ainsi qu'un bon accès au foncier maritime, le maintien de la productivité des concessions et un encouragement à la diversification. « La profession doit aussi évoluer vers plus d'assurance qualité, voire vers une traçabilité encore perfectible », souligne le rapport. L'appui technique et le soutien de la recherche seront aussi les bienvenus pour une filière qui a besoin d'un écosystème protégé de l'extension urbaine et de ses conséquences sur la qualité des eaux (assainissement). Ce n'est pas le plus simple à mettre en œuvre, le littoral étant très demandé.
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Aquitaine : Le Conseil Régional aide la filière ostréicole
La Région a engagé 42 millions d'euros de subventions. L'éducation et l'industrie, notamment, sont soutenues.
La dernière réunion à Bordeaux de la commission permanente du Conseil régional a permis d'engager quelque 42 millions d'euros dans plus de 293 dossiers. L'ensemble des secteurs d'intervention du Conseil régional ont bénéficié de crédits nouveaux, avec toutefois un soutien particulier dans l'éducation et l'industrie.
Filière ostréicole
Les élus régionaux ont également voté plusieurs délibérations relatives au développement économique. Plusieurs associations ou structures d'accompagnement ont reçu des crédits pour financer leurs actions…
Mais la filière ostréicole n'est pas oubliée. Le Conseil régional aidera à hauteur de 228 000 euros les efforts de la filière pour sélectionner des souches de naissain présentant des caractères de survie améliorés en milieu naturel. Il s'agit du projet Score, un programme de sélection de l'huître creuse Crassostrea gigas. Rappelons qu'avec 270 kilomètres de côtes et 850 hectares de parcs à huîtres, l'Aquitaine est un des premiers centres producteurs de naissain naturel d'huîtres creuses et que la filière emploie 1 000 personnes dans quelque 320 entreprises. Les élus régionaux ont donc décidé de la soutenir. Sud Ouest : Un soutien aux Maisons familiales et rurales
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"Thalassa" : Perle des Philippines, l'or de la mer (Teleobs)
Ce soir à 20h35 sur France 3.
“Thalassa” fait escale à Monaco avec un invité de marque, le prince Albert II. Nous sommes conviés à pénétrer dans les coulisses du très chic Monaco Yacht Show. Ne nous y attardons pas. Sur le Rocher, sans argent, seul le rêve est permis. Et du rêve, l’équipe de « Thalassa » nous en offre dans son escapade aux confins des mers du Sud, au bout du bout de l’archipel de Palawan, là où naissent les plus rares et les plus précieuses des perles, les perles dorées des Philippines. Comment produit-on une bonne perle? “Avec la bénédiction des dieux et beaucoup d’efforts.”
Pilote, mari n et homme d’affaires, Jacques Branellec est le roi de la perle d’or. Installé depuis plus de trente ans dans ce coin de paradis, il a bâti sa réputation sur une huître géante à coquille dorée, la Pinctada maxima. Dans le sillage des Branellec père et fils, d’île en île, de ferme en ferme, nous assistons à quelques-unes des 334 étapes nécessaires pour accéder au Graal. En laboratoire on sélectionne, on croise, on élève. “Dans la mer, les huîtres poussent comme des laitues dans un jardin sous-marin.” Providence et expérience transformeront ce noyau greffé en perle idéale, défi nie par sa taille, sa forme, la pureté de sa peau, son lustre (l’éclat externe) et l’orient (l’éclat interne). « La perfection, je crois que ça n’existe pas dans la nature. C’est une quête, une aventure. C’est chercher quelque chose qui est peut-être inaccessible, mais il faut toujours y croire. L’esprit de la perle dorée, c’est cette relation symbolique entre l’homme et la nature. On ne peut pas imaginer l’un sans l’autre », note Branellec junior.
Chaque ferme est nichée sur un confetti posé au milieu des eaux turquoise, loin de toute pollution. Les sites sont très soigneusement choisis. Courants, qualité de l’eau, tout compte. Dans un archipel ravagé par les pêches illégales, la culture d’huîtres contribue aussi à la reconstitution de réserves naturelles. Isolés, à 500 kilomètres de Manille, les travailleurs de la mer vivent en communautés solidaires. Un petit monde qui n’existe que pour et par la perle. Une vie de labeur et de sacrifices. Les précieuses créatures réclament une attention de tous les instants. Il faudra cinq années de manipulations quotidiennes pour transformer le naissain en un miraculeux trésor. Tout est question de patience. Lise Tiano
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Les pêcheurs de La Turballe et du Croisic à l’honneur (Le Croisic infos)
C'est avec l’anchois de La Turballe et la langoustine du Croisic que l’association Produit en Presqu’île de Guérande commence ses actions le 15 juin.
La nouvelle association Produit en Presqu’île de Guérande voir *, débute ses actions. Le public découvrira le logotype lors de la première opération de promotion qui va porter sur un arrivage d’anchois de la criée de La Turballe et de langoustines de la criée du Croisic. Le retour de l’anchois frais de La Turballe sur les étals est un événement. On ne trouvait plus le petit poisson depuis 2005 à la suite de la fermeture de sa pêche dans le Golfe de Gascogne. Après cinq années de repos complet, ce stock a retrouvé un niveau compatible avec une pêche durable et responsable, ré-ouverte en 2010.
Le 15 juin, la plupart des distributeurs de la région, moyennes et grandes surfaces, vont participer à cette opération.
Les huîtres de La Calvadosienne (Tendance Ouest)
Tous les jours du lundi au samedi, vous pouvez commander ou déguster sur place les huitres de La Calvadosienne. Directement du producteur au consommateur, vous trouvrez des produits ultra-frais. Dans la boutique, il y a aussi des produits normands d'épicerie fine pour un moment gourmand.
Vous pouvez aussi profiter de la visite guidée où vous sera expliquée la vie d'une huitre et sa culture. Les visites sont organisées du lundi au vendredi. Réservations et tarifs au 02.31.21.06.24 et sur www.calvadosienne.fr
Du vendredi 8 au dimanche 10 juin, ce sont les Journées de la mer. A cette occasion, profitez d'une visite gratuite de la Calvadosienne. 1ère visite à 8h15 au départ du parking de la Calvadosienne à Meuvaines. 2e visite à 9h15.
Plus d'infos auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer au 02-31-43-16-35 et sur www.agissons.developpement-durable.gouv.fr
Ecoutez Brigitte nous présenter ces produits:
"LA CALVADOSIENNE" est une Entreprise Adaptée Conchylicole créée par l’ACSEA en 1991, c'est une entreprise ostréicole qui accueille 26 salariés dont 20 travailleurs handicapés .
Notre mission est de leur offrir les meilleures conditions de travail afin de leur permettre une insertion professionnelle.
Située à l’est du port historique d’Arromanches, dans la zone conchylicole d’Asnelles-Meuvaines, "LA CAVADOSIENNE" vous propose une huître spéciale pleine mer dont la saveur unique, appréciée des palais les plus fins, vous séduira.
Grâce à notre équipe
Nous produisons plus de 300 tonnes d'huîtres par an, que nous expédions partout en France et dans les pays limitrophes.
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Arès : Découverte des sites aquatiques (Sud Ouest)
Une visite avec guide permet de découvrir des aspects cachés de notre environnement familier.
À l'occasion des Journées de la mer, l'office de tourisme d'Arès propose un programme de visites inédites avec découverte d'une réserve naturelle nationale, d'un espace naturel sensible, de la faune et de la flore des vasières et du port ostréicole d'Arès.
Quatre visites pour découvrir les sites aquatiques. Ces sorties auront lieu du 8 au 10 juin, elles sont au nombre de quatre : aujourd'hui vendredi de 15 heures à 17 heures, à marée basse, vous appréhenderez les animaux et les plantes d'un milieu fragile, les vasières. Le samedi 9 juin de 10 heures à 12 heures, au port ostréicole d'Arès, vous apprendrez l'histoire de la réserve naturelle des prés salés ainsi que celle de l'ostréiculture sur le bassin d'Arcachon. À l'issue de cette visite, on pourra déguster huîtres, vin et chocolat ; de 14 heures à 16 heures, l'espace naturel sensible de « Saint-Brice » se révèle à tous, lors d'une balade entre terre et mer ; le dimanche 10 juin de 10 heures à 12 heures, au cours d'une balade, on découvrira la réserve naturelle nationale des prés salés, son histoire, sa faune et sa flore.
Seule la visite « sucré salé » est payante. Elle sera facturée 8 euros par participant âgé de plus de 12 ans.
L'occasion idéale pour découvrir ou redécouvrir notre environnement proche durant ces trois journées.
Inscriptions obligatoires à l'office de tourisme au 05 56 60 18 07 ou sur place (nombre de places limité).
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Coquillages. Le point sur les autorisations de pêche dans le Morbihan (Le Télégramme)
Les analyses effectuées par le laboratoire national de référence microbiologique des coquillages de LaTrinité-sur-Mer ont révélé l'absence de toxines lipophiles sur les palourdes dans le secteur de la Vilaine (embouchure de la Vilaine - baie de Vilaine). En conséquence, un arrêté préfectoral modificatif vient d'être pris, autorisant uniquement la pêche des palourdes dans ce secteur. Les autres zonesrestent interdites à la pêche pour tout coquillage. Renseignements au 02.97.68.12.83.
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Va-t-on vers une gestion des ports donnée au Privé en Charente-Maritime ?
Oléron : Un chenal d'Ors sous tension (Sud Ouest)
Le chenal d'Ors, l'un des plus longs chenaux oléronnais.
Le climat risque d'être un peu chaud dans les mois qui viennent au Chenal d'Ors.
Dans le cadre des lois de décentralisation, les zones portuaires qui étaient propriété de l'État ont été transférées, et depuis plus de vingt-cinq ans, le Conseil général de Charente-Maritime a la responsabilité des zones portuaires professionnelles. « Il a proposé en son temps aux communes qui le souhaitaient de prendre la gestion des concessions portuaires. Certaines comme la nôtre l'ont fait immédiatement pour le chenal d'Ors, puis pour le port », explique le maire, Michel Parent qui rappelle que c'était les communes qui sollicitaient le Conseil général pour gérer elles-mêmes leurs zones portuaires ou leurs chenaux.
Une cohabitation délicate ?
« Pour cette gestion, une convention liait la commune et le Département. Or cette concession arrive à terme et le Conseil général a l'obligation ou bien de gérer lui-même, ou bien de passer par une DSP (Délégation de service public) ». C'est précisément cette DSP et le choix du concessionnaire qui inquiète les élus. « Le maire que je suis est inquiet parce que si c'est un privé, la priorité qui a été donnée à l'ostréiculture jusqu'à présent peut ne plus l'être. » Sans faire de procès d'intention, le maire ne cache pas son inquiétude sur le mode de gestion qui risque d'être bien différent si le chenal passe sous gestion privée.
Il y a actuellement 130 cabanes sur le chenal d'Ors, seules 25 ou 30 seront occupées à terme. Une centaine va donc se libérer, la devise de la commune étant de les récupérer en indemnisant les ostréiculteurs, puis de passer une convention avec les usagers à l'année. « Un privé peut concéder à des particuliers pour 3 000 euros par an, la commune a toujours refusé des amodiations aux privés. Dans le même temps, le Conseil général, dans le cadre de la DSP, peut demander une redevance. S'il la fixe à 6 000 euros pour le chenal d'Ors, la commune proposera 6 000 euros et le privé pourra mettre beaucoup plus sans problème, la commune ne pourra pas suivre. Le Conseil général peut se trouver en difficulté parce qu'il y aura d'un côté une commune qui propose une redevance faible au nom de l'intérêt général et de l'autre, une gestion privée. C'est tout l'enjeu de la DSP d'aujourd'hui. »
L'élu espère que le Conseil général va privilégier sa commune, conscient des difficultés à venir pour ses collègues : « Il va falloir qu'ils trouvent des arguments pour justifier leur choix par rapport aux parties rejetées. Le cas va se reproduire pour chaque DSP à prendre et il y a une petite trentaine de chenaux en Charente-Maritime. »
Tous les professionnels souhaitent que la commune continue de gérer le chenal d'Ors comme l'indique Cyril Pain, président de l'Association du Chenal, ou comme à la Beaudissière et Arceau à Dolus « où l'on entend bien rester maître chez soi. »
Quoi qu'il en soit, si un privé était choisi pour gérer le chenal d'Ors, il risque d'y avoir de sérieuses frictions entre les professionnels et les particuliers. « La cohabitation risque même d'être très difficile non seulement avec les ostréiculteurs mais aussi avec la commune. Il risque d'y avoir un peu de houle dans le chenal. » La remise des dossiers est prévue mi-juin et au plus tard cet automne le nouveau concessionnaire aura été choisi.
Les Aires Marines Protégées en question....
Grande oubliée de Rio 1992, la mer est en piètre état. Seulement 1,6% de sa surface fait l’objet d’une protection, alors que les objectifs d’Aichi, adoptés en 2010, prévoient qu’en 2020, 10% de la surface des mers et des océans soient protégés. Et le plus tôt sera le mieux. Depuis les années 1950, les captures de poissons ont plus que quadruplé, réduisant les capacités de reconstitution de nombreux stocks. «En 2000, les captures auraient pu être entre 7% et 36% plus importantes si les stocks n’avaient pas été menacés», souligne le rapport. Directement soumise aux pressions anthropiques, la bande littorale accuse le coup. «Sur 196 zones littorales mortes répertoriées dans le monde, seules 13 sont en voie d’amélioration tandis que 415 zones côtières sont touchées par l’eutrophisation.»
Le bilan de Rio : un désastre (Journal de l'Environnement)
Bientôt le point de non retour.
Deux semaines avant l’ouverture du sommet Rio +20, le Pnue dresse l’état de l’environnement mondial. Conclusion des experts onusiens: la planète est au bout du rouleau. «Les phénomènes biophysiques de notre planète sont poussés à leur extrême limite et dans certains cas, la ligne rouge est franchie», écrivent-ils.
Le premier sommet de Rio, dont nous fêterons dans quelques jours le 20e anniversaire, avait un ambitieux agenda. Reprenant à son compte les thèses développées, 5 ans plus tôt, par le rapport Brundtland, diplomates, experts et autres négociateurs devaient trouver les moyens de conjuguer efficacement développement économique et protection de l’environnement. Un concept des plus flous qu’on allait rapidement résumer en «développement durable».
A Rio, en 1992, la centaine de chefs d’Etats et de gouvernements présents à la conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement ne chômèrent pas. Trois conventions-cadres furent adoptées: sur les changements climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification. Les forêts ne passionnèrent pas les foules de politiques: on se contenta d’une déclaration de principe. Bien qu’elle couvre les deux tiers de la planète, la mer ne fut pas évoquée lors de ce troisième sommet de la terre, après ceux de Stockholm et de Nairobi.
Alors que les Cariocas achèvent les derniers préparatifs de Rio +20, quel bilan peut-on tirer de 20 ans de «développement durable»? Le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) s’est collé à l’exercice. Et les conclusions qu’il rend aujourd’hui dans son énorme rapport Géo 5 sont plus que déprimantes.
Pour évaluer l’état de la planète, les experts onusiens ont établi 500 indicateurs, sur des sujets aussi divers que la qualité de l’air, la pollution des eaux, les changements climatiques, la pêche, la déforestation ou la dispersion des produits chimiques. Hélas, faute de données crédibles suffisantes (notamment sur les déchets, la pollution de l’eau douce, les produits chimiques), 90 de ces objectifs ou cibles environnementaux ont pu être évalués. Et là, le constat onusien est sans appel: «Seuls 4 d’entre eux [ont] enregistré des progrès significatifs.»
Hormis donc la suppression de la production et de l’utilisation des molécules grignotant la couche d’ozone stratosphérique (les CFC et leurs cousins), l’élimination du plomb dans les carburants, l’amélioration de l’accès à une eau de meilleure qualité et la promotion de la recherche en matière de lutte contre la pollution marine, rien n’a progressé significativement ces deux dernières décennies. «Le monde ne s’oriente toujours pas vers une voie durable malgré les quelque 500 objectifs fixés au niveau international pour soutenir une gestion durable de l’environnement et renforcer le bien-être humain», résument les auteurs du Géo 5.
Si l’on tente de dresser l’état des lieux des grands milieux composant notre biosphère, le bilan n’est guère meilleur....
Les aires marines protégées tiennent-elles leurs promesses ? (RFI)
En 2005, les aires marines protégées ou AMP étaient au plus de 5000 ! Un bilan plutôt positif sur l'objectif poursuivi en créant ces zones délimitées en mer pour protéger les ressources vivantes aquatiques ! Deux études viennent de paraître : l'une, australienne, publiée le 1er juin 2012, estime que ces AMP permettent une reconstitution progressive des stocks au-delà de leur périmètre. L'autre, réalisée en Afrique, par des chercheurs de l’IRD, dresse un bilan en demi-teinte du point de vue biologique.
Les aires marines protégées (AMP) sont des zones délimitées en mer pour préserver et sauvegarder les habitats de la faune marine, nécessaires à la reproduction des poissons et à la croissance des juvéniles. Bien que n’en démordent les pêcheurs professionnels qui soutiennent le contraire, l’étude australienne, publiée dans le journal spécialisé Current Biology, est la première à prouver que ces réserves marines permettent bien une reconstitution progressive des stocks de poissons au-delà de leur périmètre, dans les zones de pêche riveraines : « L'étude apporte des preuves formelles que les populations de poissons dans les aires ouvertes à la pêche peuvent être reconstituées grâce aux populations des réserves marines », a assuré Hugo Harrison, chef de l'équipe du Centre d'excellence pour les études sur le récif corallien de l'ARC australien (*)....
(...)
A l'IRD, les chercheurs nuancent...
En Afrique, une autre étude réalisée sur la même problématique par les chercheurs de L’Institut de recherche pour le développement (*) nuance : « A l’intérieur de la zone protégée, l’interdiction d’exploitation se traduit par une faible augmentation de la biomasse totale en poissons, avec toutefois une amélioration de la diversité du peuplement ».
Plus d'espèces et plus d'espèces de grandes tailles ...
Quatre réserves de taille et d’ancienneté variables ont plus particulièrement été étudiées, dont deux en Afrique de l’Ouest : l’une au Sénégal, l’autre en Mauritanie. « Plus la réserve est étendue, plus les effets sont positifs, soutiennent les scientifiques. Toutefois, la mise en place de vastes surfaces protégées peut être problématique, surtout dans des zones fortement anthropisées, et demande une gestion participative » de la population locale.
Toutefois s’il n’y a pas nécessairement plus de poissons à pêcher, la diversité des espèces recensées serait incontestablement plus grande : « La mise en place de mesures d’interdiction ou de limitation de la pêche n’induit pas de hausse significative des biomasses, c’est-à-dire de la quantité de poissons dans la réserve. Par contre, la diminution de la pression halieutique se traduit par une augmentation du nombre d'espèces présentes -autrement dit de la biodiversité-, avec plus d'espèces de grande taille. »
1. L'ARC australien (*) : l'équivalent du CNRS français
2. Le programme Amphore, coordonné par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et regroupant des laboratoires français et ouest-africains, dresse un bilan biologique et économique nuancé.
La Grande barrière de corail australienne est le plus grand récif coralien au monde. Elle s'étend sur quelque 2.300 kilomètres et est constituée de 3.000 systèmes récifaux et de centaines d'îles tropicales. Elle abrite au moins 1.500 espèces de poissons et une trentaine de baleines, dauphins et marsouins.
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Parc marin : un premier recensement pour les hippocampes et les seiches (Sud Ouest)
Un hippocampe moucheté, l'une des deux espèces présentes dans le Bassin.
Prés-salés, casier de pêche à la seiche, hippocampes ou encore poissons aiguilles... La mission du parc naturel marin travaille actuellement sur plusieurs études afin de connaître toujours mieux le milieu marin.
Alors que le dossier du parc marin est encore et toujours dans les tuyaux ministériels, la mission d'étude basée à Arcachon ne se tourne pas pour autant les pouces. Durant cette « année de transition », comme l'appelle la chef de mission Anne Littaye, l'équipe locale s'investit « à la réalisation de projets et d'études qui répondent aux objectifs de connaissance et protection du milieu marin ». Voici, en quelques lignes, l'objet de ces études.
Les prés-salés du Bassin
Les prés-salés du bassin d'Arcachon sont reconnus comme étant écologiquement les plus riches de France après ceux de la baie du Mont-Saint-Michel. Ils jouent des rôles écologiques importants pour le Bassin (nourricerie et abris pour de nombreuses espèces, protection physique du littoral, auto-épuration de l'eau...) desquels dépendent des activités socio-économiques comme la pêche et l'ostréiculture. « Si certaines de ces fonctions sont connues en théorie, il est important de mieux comprendre comment ils contribuent au bon état écologique du Bassin dans son ensemble », précise la mission. 2012 marque la poursuite d'une étude sur la faune aquatique de la réserve d'Arès-Lège mais également de l'île aux Oiseaux « qui représentent les deux plus grandes zones de prés-salés du Bassin ».
Étude Soffi
Sous ce nom un peu opaque se cache un programme d'expérimentations pour diminuer la perte des oeufs de seiche commune sur les casiers de pêche. « Les seiches remontent toute la côte Atlantique à l'âge adulte (1-2 ans) pour venir frayer dans les baies. Elles pénètrent dans le bassin d'Arcachon généralement à partir de février et déposent leurs oeufs principalement sur les herbiers de zostères mais aussi sur des structures artificielles telles que les casiers de pêche, les corps-morts ou encore les matériels ostréicoles. Or, de nombreux oeufs sont perdus avant éclosion, notamment lors de la sortie définitive de l'eau des casiers de pêche sur lesquels les seiches avaient pondu. Ces oeufs ne participeront donc pas au renouvellement du stock de seiches capturables l'année suivante. » Les pêcheurs et l'agence des aires marines protégées s'allient afin de mener ce projet, comprenant deux objectifs principaux : « Cela consiste à trouver des solutions techniques permettant l'éclosion des oeufs de seiche voués à la destruction. Pour cela, des expérimentations sont lancées durant la saison de pêche 2012. La mise en place de supports artificiels attractifs pour diminuer le nombre d'oeufs fixés sur les casiers sera aussi expérimentée. En parallèle des expérimentations, des études seront menées pour mieux connaître la biologie et le cycle de vie de la population locale de la seiche.
Mieux connaître les hippocampes....
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Construite en 1984, la base ostréicole de Grandcamp-Maisy compte 28 ateliers adhérents à la Cuma, Coopérative d'utilisation de matériel agricole. La base dispose de matériel commun de filtration d'eau et d'infrastructure divers « comme la route qui est à notre charge, bien qu'utilisée par tout le monde y compris les touristes », confie Guy Lecourtois, président de la Cuma.
L'ostréiculture traverse une crise importante. Après la mortalité des huîtres adultes, c'est la mortalité des naissains qui plombe la profession. « La production a été réduite. Nous n'en sommes plus qu'à 2 500 tonnes. Nous avons dû réduire les emplois. Là où il y avait 250 salariés, temps pleins et saisonniers, il y a en 50 de moins. C'est l'emploi saisonnier qui a été sacrifié. Aujourd'hui, on en est à maintenir de justesse les CDI, certains ont été réduits à des 3/4 temps. »
Cette crise touche aussi les emplois indirects de la profession comme les fabricants de matériel, les transporteurs, les fournisseurs. « Nous faisons des économies partout, mais là où avant il fallait acheter 80 000 naissains pour l'année, il en faut 120 000 pour avoir espoir de sauver la production. »
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Balaruc-les-Bains 'L'Huître et la baleine' : le tout premier thriller conchylicole (Midi Libre)
Jean-Claude Mahé a découvert Balaruc-les-Bains à la faveur d'une cure thermale effectuée par son épouse. Séduite, elle convainc alors son mari de s'y installer définitivement.
"À une condition, lui répond-il, que je puisse avoir un bateau pour aller à la pêche." Voilà comment ce couple de retraités vit depuis 2009 à Balaruc. Jean-Claude a son bateau, qu'il doit cependant amarrer à Bouzigues, faute de place dans le port balarucois.
Mais en se rendant à Bouzigues, il ne savait pas qu'il y trouverait la trame de son premier roman. Après un premier livre non publié mais remarqué, sur l'histoire de sa famille, ce natif de Normandie, passionné aussi par la peinture, se lance donc dans l'écriture de L'Huître et la baleine. "J'ai rencontré des conchyliculteurs et, au fil de nos conversations, l'idée m'est venue de faire un roman policier dans ce milieu de la conchyliculture." Bouzigues, son port, ses parcs à huîtres, seraient-ils la nouvelle source d'inspiration des auteurs de polars ?
(...)
À noter que Jean-Claude Mahé dédicacera son livre, vendredi 8 juin, de 9 h 30 à 12 h et de 16 h à 19 h au salon de thé Infiniment thé ou café, à Balaruc-les-Bains
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Le 6 juin 2012
Ecosse. Explosion des exportations de saumon
Les exportations de saumon écossais ont bondi pour la deuxième année consécutive. Elles ont augmenté de 22 %. Le nord de l'Amérique est le premier pays client. Les exportations vers l'Europe sont restées stables.
Seafood international via CCI Côte d'Opale
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Leroy's Atlantic salmon slices capture Prix d'Elite product award
Le saumon est traditionnellement considéré comme un produit festif. Désormais, le fournisseur basé en Norvège Leroy a créé un nouveau produit qui propose le saumon fumé sous une forme conviviale pour une consommation de tous les jours. La Scandinavie est connue pour sa consommation élevée en pain mais la variété de sandwichs préparés à base de produits de la mer et agréables au niveau gustatif est limitée. L'entreprise a remporté une récompense au Prix d'Elite d'avril du salon European Seafood à Bruxelles avec son nouveau produit Salmon Spead Slices, un sandwich sous emballage préparé à base de saumon avec trois variétés : nature, provence ou poivre.
Seafood international via CCI Côte d'Opale
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Une vingtaine de réponses à l'appel à projets de France Filière Pêche
Les propositions reçues par France Filière Pêche, suite à son appel à projets, portent sur les économies d'énergie à la pêche et sur la sélectivité des engins. Les porteurs de projets sont des entreprises, des organisations professionnelles et des instituts scientifiques. L'association se penche désormais sur ses règles d'intervention pour déterminer les financements qu'elle accordera. Les projets labellisés devraient être connus vers la fin juin.
Le Marin via CCI Côte d'Opale
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Qui est à la tête de Mayotte aquaculture ? (Malango)
L’aquaculture a été décrétée comme un futur secteur phare de l’économie mahoraise. Une étude de faisabilité d’un projet à grande échelle est d’ailleurs en cours sous l’impulsion de Bertrand Coûteaux, commissaire au développement endogène. Mais le successeur de la famille Charvoz, Jean-Claude Pastorelli est un homme au passé sulfureux.
Au bord du dépôt de bilan, l’entreprise Mayotte Aquaculture avait changé de main en 2011, la famille Charvoz ayant revendu à deux associés Messieurs Marié et Martellucci. Un audit demandé par le Conseil général de Mayotte avait mis en valeur « un transfert de marges à l’extérieur » de l’ancien propriétaire, dédouanant plus loin la Collectivité départementale de toute responsabilité dans le naufrage aquacole, Collectivité qui finance la filière à hauteur de 1 euro par kilo. L’Etat de son côté versait une aide au transport.
Les deux repreneurs ont cédé leurs parts à une société Océani Nostri, basée à Londres, dont le directeur est Jean-Claude Pastorelli. C’est une figure des années 90 à Nice, proche de l’ancien maire de Nice Jacques Médecin qui avait notamment été reconnu coupable de détournements de fonds. Conseiller général de Nice, Jean-Claude Pastorelli lui-même avait eu des problèmes avec la justice, en tant que gestionnaire de CACEL (Centre d’animation de culture et de loisirs) mise en place par Jacques Médecin pour remplacer les MJC (Maisons des jeunes et de la culture), considérées comme des « foyers de subversion » ainsi que le signale le Conseil municipal de Nice du 10 novembre 2006. Or ce CACEL qui totalisait plus de 20.000 adhérents, accusait en 1995 un passif de 200 millions de francs, dont 1,3 millions de francs de cotisations dues aux organismes sociaux, et pourtant avancées par la ville de Nice.
La ville met la main à la poche et demande en retour à Jean-Claude Pastorelli de participer eu égard à sa mauvaise gestion et le 24 octobre 2006, le tribunal de grande Instance reconnaît fondé le recours de la ville de Nice et M. Pastorelli est condamné à payer 5,5 millions d’euros, plus les intérêts....
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2012 : une année charnière pour l'agriculture bio (Novethic)
Près de 4 milliards d'euros : c'est ce que représente le marché français des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique. Ce marché qui continue de croître en cette période de crise, attire les convoitises de la grande distribution. Mais si la production nationale est également en hausse, elle est encore loin des objectifs de 2012 affichés lors du Grenelle. Pour atteindre ceux de 2020, les producteurs demandent davantage d'efforts de l'Etat.
Malgré la crise, le succès des produits alimentaires bio ne se dément pas. Selon les derniers chiffres de l’Agence bio, le marché français de la consommation à domicile s’élèverait à 3,75 milliards d’euros en 2011. « Il s’agit d’un doublement du marché par rapport à 2007 », s’enthousiasme Elisabeth Mercier, la directrice de l’agence. Cela ne concerne encore que 2,4% du marché alimentaire français mais la dynamique est là. Signe qui ne trompe pas, la grande distribution -qui s’arrogeait déjà près de 50% de la vente des produits bio dans ses grandes surfaces généralistes (47 % en 2011 contre 39% en 2005)- vient de mettre un pied dans la grande distribution spécialisée (voir encadré). Certes en 2008, le groupe Monoprix avait déjà racheté Naturalia mais le 16 mai dernier, le groupe Auchan a en effet lancé en direct un nouveau concept « 100% bio et développement durable ». Le 1er « Cœur de nature », qui propose 13 000 références en alimentaire et non alimentaires sur 1000 m², a ouvert ses portes à Brétigny-sur-Orge, en Essonne et pourrait bien faire école. Carrefour aurait d’ailleurs lui aussi un projet de magasin 100% bio pour le centre de Paris.
Les magasins spécialisés ont la cote
Biocoop, La Vie claire, Naturalia, Naturéo, Les nouveaux Robinsons… et maintenant Cœur de nature, le nouveau concept d’Auchan…la distribution spécialisée, qui compte pour 34% des circuits de vente selon l’agence bio, est en bonne santé. En tout, elle compterait plus de 880 points de vente répartis dans toute la France pour un chiffre d’affaires de 854 millions d’euros en 2010, selon LSA. A lui seul, Biocoop, le leader, en possède plus de la moitié (325 magasins début 2012 et 60 en développement dans l’année), et connaît une croissance de son chiffre d’affaires (500 M€ en 2011) à 2 chiffres (10% sur 2010/2011). La chaîne Naturalia, cantonnée à Paris avant son rachat par Monoprix en 2008, essaime elle en province avec des nouveaux magasins à Lyon, Marseille, Antibes (63 magasins et rachat de trois magasins Serpent vert en Alsace). Quant à La Vie Claire qui compte quelques 200 magasins, elle devrait également ouvrir une vingtaine de nouveaux points de vente dans l’année.
Peut-on sauver le marché carbone ? (Novethic)
Alors que les émissions de carbones émises par l'union européenne varient au gré de l'activité économique et de la météo, la question de l'efficacité du marché carbone, censé envoyer un fort signal prix pour diriger les investissements vers des technologies plus propres, se pose avec de plus en plus d'acuité. D'autant plus que celui-ci va entrer dans une nouvelle phase en 2013. Alors que le prix du carbone est au plus bas, des experts n'hésitent plus à envisager sa disparition, même s'ils ne la souhaitent pas.
Après 7 ans de fonctionnement le marché d’échange des quotas d’émission (SEQE ou ETS en anglais) de l’Union européenne a-t-il fait preuve de son efficacité ? Créé en 2005, celui-ci était censé envoyer aux entreprises fortement émettrices de gaz à effet de serre un signal suffisamment fort pour qu’elles investissent dans des technologies plus propres. Mais les derniers chiffres communiqués en mai par l’agence européenne de l’environnement montrent qu’après plusieurs années de baisse, les émissions de gaz à effets de serre ont recommencé à grimper en 2010. Cette année là, du fait d’une petite reprise de l’activité économique et d’un hiver doux, les émissions des 27 pays membres ont crû de 2,4% par rapport à 2009. Certes, l’Union reste dans les clous par rapport au protocole de Kyoto: ses émissions de 2010 restent inférieures de 15,4% par rapport à 1990 quand l’accord demandait une baisse de 11%. Et selon les estimations, les émissions connaîtraient de nouveau une baisse de l’ordre de 2% en 2011. Mais à 6 euros la tonne de carbone, difficile de penser que le marché ait joué un rôle déterminant. Et certains, comme Michel Prada, le président du Conseil de normalisation des comptes publics, évoquent le risque d’une « perte de l’objectif du marché », qui deviendrait « une fin en soi », dé-corrélé de ses ambitions de lutte contre le changement climatique.
Le 5 juin 2012
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Quel avenir pour la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique française ?
Présentation du rapport du CESER Atlantique
Par Jean-Claude Tessier
Hôtel de Région « Aquitaine »
Bordeaux
Le 12 juin 2012 à l’heure du petit déjeuner (8h30)
Sur réservation (com@ceser-aquitaine.fr)
Mars 2012
CESER Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de Loire, Bretagne
La pêche de coquillages, une activité ancestrale
La pêche de coquillages pour la consommation humaine est une activité ancestrale apparue dès la Préhistoire.
Des amoncellements de coquilles d’huîtres et de moules sont ensuite retrouvés autour des habitations des zones côtières datant de l’Antiquité. L’huître était alors si commune qu’à Athènes, où est née la démocratie, on utilisait sa coquille comme bulletin de vote servant à bannir un citoyen jugé indésirable (de là vient le mot d’ostracisme).
Au Moyen-âge, les huîtres étaient consommées par les populations aisées dans les villes et constituaient un plat de pauvres dans les régions de production.
A la Renaissance, de nombreux marchands d’huîtres à l’écaille firent leur apparition à Paris, ville qui faisait une grande consommation d’huîtres.
A partir du 18ème siècle, l’exploitation des ressources augmenta prodigieusement. Partout, on prélevait de plus en plus et la pénurie s’annonçait. Dès 1750, on tenta de protéger la ressource par des réglementations, très difficiles à faire accepter par les populations locales dont la survie dépendait de cette activité.
La naissance de l’ostréiculture moderne
C’est au milieu du 19ème siècle que naît l’ostréiculture moderne : ce terme traduit le passage de la cueillette des huîtres sauvages à leur élevage. En France, un système de plancher-collecteur est inventé afin de collecter les larves
– appelées alors naissain – en période de reproduction des huîtres. Le naturaliste Victor Coste, étudiant le captage et l’élevage du naissain, expérimente les premiers parcs d’élevage à Arcachon puis en Baie de Saint-Brieuc.
Il s’inspire pour cela de techniques romaines qu’il adapte : c’est en effet un Romain, Sergius Orata, qui inventa le premier système de parc à huîtres et parvint ainsi à faire grossir dans des lagunes des huîtres provenant du littoral, ainsi qu’à fixer les larves d’huîtres sur des branches d’arbres, maîtrisant ainsi l’ensemble du cycle de vie.
Les parcs se multiplient donc sur le littoral français, atlantique, mais également en Méditerranée, avec des techniques de plus en plus perfectionnées.
C’est en 1868 que la langue française intègre le terme ostréiculture.
L’histoire récente de l’ostréiculture : une succession de trois espèces
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’huître plate (Ostrea edulis) est la seule espèce présente dans les eaux françaises.
Elle fut alors fragilisée et se raréfie progressivement, jusqu’à disparaître totalement en 1920 à Arcachon et en Charente. En Bretagne, on assiste à un regain de production de l’huître plate à partir de 1929 : elle atteint 24 000 tonnes en 1970. Victime de deux parasitoses en 1973, la production retombe à un niveau très faible (500 tonnes en 1980). Avec environ 1 200 tonnes par an, l’huître plate est aujourd’hui loin d’avoir retrouvé son tonnage des années 1970 et n’est produite qu’en Bretagne.
Deux espèces d’huîtres creuses se sont parallèlement succédé :
- l’huître « portugaise » (Crassostrea angulata) : introduite du Pacifique Ouest par les navigateurs portugais au XVIIème siècle, elle a été importée fortuitement en France dans les années 1870 par un navire devant se décharger de sa cargaison de coquillages pour affronter une tempête. Suite à cette introduction accidentelle, l’huître portugaise se développa très bien dans les eaux françaises. Elle sera ensuite cultivée jusque dans les années 1970, victime alors d’une épizootie d’origine virale.
- et l’huître dite « japonaise » (Crassostrea gigas) : originaire du Pacifique, elle a été introduite massivement dans les années 1970 ; c’est l’huître exploitée aujourd’hui. De récents résultats scientifiques en génétique montreraient que l’huître dite « portugaise » ne serait qu’une variété importée au Portugal de cette huître dite « japonaise ».
L’ostréiculture française aujourd’hui : une filière d’importance
Principal pays producteur d’huîtres en Europe, la France offre une grande diversité de crus et de terroirs à travers ses 7 régions d’élevage situées sur le littoral français, et notamment le littoral atlantique, avec des bassins de production principalement situés sur les côtes bretonnes, les côtes vendéennes, le bassin de Marennes Oléron et le bassin d’Arcachon.
L’ostréiculture est une activité emblématique des régions de la façade atlantique : base traditionnelle dans notre économie, elle est également un élément constitutif de notre richesse paysagère, culturelle et patrimoniale.
Pour mieux comprendre les enjeux de la filière, il est nécessaire, dans un premier temps, de bien appréhender les caractéristiques, le poids socio-économique de l’ostréiculture, le contexte réglementaire dans lequel elle s’exerce et son environnement de production.
Quel avenir pour la filière ostréicole ?
Cette analyse fait apparaître un certain nombre de défis auxquels doit actuellement faire face la filière. Ces défis sont tant structurels, du fait de la dépendance de l’ostréiculture vis-à-vis de son environnement, que conjoncturels, liés au phénomène de mortalité des jeunes huîtres creuses observé depuis 2008.
Dans ce contexte difficile, les réponses apportées à la filière sont de différents ordres. La communauté scientifique, les structures d’accompagnement technique et les interprofessions se consacrent à la compréhension, au suivi du phénomène et aux pistes de sortie de crise. L’Etat et les collectivités territoriales se mobilisent dans des plans de soutien pour compenser en partie les conséquences socio-économiques de la crise.
Les Assises de la conchyliculture, organisées par l’Etat de juin à octobre 2010, ont également permis de faire émerger des propositions consensuelles pour préserver cette activité.
Sur ces bases, les CESER de l’Atlantique ont à leur tour souhaité formuler des préconisations qui puissent être pertinentes au vu des caractéristiques de la façade atlantique, et bénéficier d’une approche interrégionale.
C’est l’objet de la dernière partie de cette contribution.
Le rapport intégral, cliquer Ici
Le rapport synthèse, cliquer Ici
Intensification raisonnée et écologique pour une pisciculture durable (Cirad)
Unité mixte de recherche Intrepid : Cirad/Ifremer
Alors que la consommation de poissons ne cesse de croître, le développement d’une pisciculture durable est un défi alimentaire et écologique décisif.
- Répondre aux défis alimentaires du futur en quantité et en qualité
- Réduire les impacts négatifs des filières aquacoles sur l’environnement
- Produire plus en s’appuyant sur les processus écologiques à l’œuvre dans les écosystèmes
Aquaculture de demain : quelles innovations ?
Un reportage sur les innovations en aquaculture. Respecter à la fois les ressources et l'environnement sont les deux défis de l'aquaculture de demain. Poissons végétariens, domestication, systèmes intégrés... découvrez les recherches que mènent le Cirad et ses partenaires pour relever ces défis.
Réalisation : Vincent Bonneaud, Caroline Dangléant © Cirad, 2012
L'unité mixte de recherche Intrepid réunit le Cirad et l'Ifremer. Elle rassemble 27 agents dont 18 permanents. Leurs travaux s’appuient sur quatre plateformes : deux plateformes d'élevage marines à Palavas-les-Flots et en Martinique, une plateforme d'élevage en eau douce et un laboratoire de génomique à Montpellier. 17 agents techniques, logistiques et administratifs assurent le bon fonctionnement de ces structures.
Une équipe pluridisciplinaire et complémentaire...
L'unité mobilise une forte diversité de compétences allant de la zootechnie et de l'agronomie, à la sociologie en passant par la biologie (physiologie, génétique, limnologie). Les milieux étudiés sont eux aussi très variés : eau douce et saumâtre tropicale, eau de mer tempérée et tropicale. De même que les systèmes d’élevages concernés : intensif, extensif et semi-intensif.
Pour répondre à 4 enjeux majeurs :
- Une demande mondiale croissante en produits d’origine aquatique
- La nécessité de limiter les conflits d’espace et d’usage
- La nécessité de limiter l’impact de la pisciculture sur les populations sauvages et sur l’environnement
- Une demande sociétale pour la qualité des produits et l’éthique de production
Pour plus d’informations : Intrepid
Des opposants à l'aquaculture du saumon en Nouvelle-Écosse lancent une offensive (Radio Canada)
Manifestation contre l'aquaculture en Nouvelle-Écosse Environ 300 personnes se sont réunies à Halifax, lundi, pour dénoncer l'aquaculture en mer en Nouvelle-Écosse. Plus de 100 associations font partie de cette mobilisation formée en réaction au dévoilement, le 29 mai dernier, de la stratégie du gouvernement sur l'aquaculture.
De nombreux groupes, dont la Fédération du saumon de l'Atlantique, demandent au gouvernement de Darrell Dexter d'annuler sa nouvelle politique aquacole, qu'ils jugent trop favorable à l'industrie.
Ces groupes demandent que les producteurs cessent d'élever le saumon dans des cages en milieu marin. Ils recommandent d'utiliser à la place des réservoirs terrestres.
Sue Scott, porte-parole de la Fédération du saumon de l'Atlantique, dit que les saumons qui s'échappent des enclos marins contaminent les stocks sauvages. Selon elle, cela compromet les efforts visant à sauver cette espèce menacée.
Pamela Parker, de l'association des aquaculteurs, dit pour sa part qu'il faudrait plus de 1 milliard de dollars pour faire cette transition dans les installations existantes en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Cet investissement, ajoute-t-elle, anéantirait la marge de profit des aquaculteurs.
Au Nouveau-Brunswick, l'industrie fait l'objet d'une enquête liée à l'utilisation de produits antiparasitaires illégaux ayant provoqué la mort de milliers de homards. C'est une preuve de plus, selon les opposants, que l'activité aquacole est une menace pour l'environnement.
André Dumas, directeur du volet de l'aquaculture à l'Institut de recherche sur les zones côtières, à Shippagan, recommande la plus grande prudence quant à l'information véhiculée de part et d'autre dans ce dossier. « Ce n'est pas nécessairement fondé sur un raisonnement rationnel basé sur des données », dit-il.
Lorient. Rencontres Terre Océan
Venez découvrir nos métiers et nos produits !
8 et 9 juin 2012
Lorient / Palais des Congrès
Rencontres Terre Océan les 8 et 9 juin à Lorient
Agriculture, pêche et conchyliculture : les activités primaires sont au coeur du développement durabledu Pays de Lorient. Pour sensibiliser les citoyens et les consommateurs aux enjeux du territoire et mieux leur faire connaître ces métiers et ces produits, les professionnels de ces secteurs ,la Chambre d'agriculture du Morbihan et les collectivités locales proposent, une grande fête «Terre-Océan» les 8 et 9 juin prochains, au coeur de Lorient (parking du Palais des Congrès).
Durant 2 jours, petits et grands seront accueillis par les agriculteurs, les conchyliculteurs et les Pêcheurs du Pays de Lorient (réunis au sein de l’association TerritoireAttitude) pour découvrir, sous forme d’animations ludiques et pédagogiques,les produits (dégustations), les animaux (coins caresses, découverte des espèces marines, éclosions des poussins...), les métiers (démonstration de chiens de troupeau, fabrication de filets de pêche, démonstration d’ouverture d’huîtres...) les pratiques durables de ces trois secteurs historiquement ancrés dans ce territoire. Source : Chambre d'agriculture 56
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Lorient : Terre Océan. Salon les 8 et 9 juin au palais des congrès (Le Télégramme)
Le palais des congrès accueillera les scolaires, vendredi 8, et le grand public samedi 9, pour découvrir les métiers et les produits de l'agriculture, de la pêche et de la conchyliculture.
Réunis, hier matin, salle Verrière au port de pêche, tous les acteurs du salon Terre Océan ont présenté cette première édition. Les professionnels ont tout prévu pour que le public prenne connaisance des métiers de l'agriculture, de la pêche et de la conchyliculture qui peinent à recruter. Des animaux de la ferme seront sur place. Des dégustations gratuites de produits de la ferme, de la mer, et de coquillages seront proposées. Au programme également, l'observatoire du plancton et ses microscopes, démonstration de ramandage des filets, reconnaissance des espèces de poissons, promenades en calèche, naissances de poussins en direct, fonctionnement d'une ruche, chiens de troupeaux, ouverture d'huîtres, moules, ormeaux... Les dernières techniques de développement durable seront également évoquées. Les professionnels sont soutenus par l'association Territoire Attitude, par les fonds européens au travers du Leader pays de Lorient (Leader est un programme européen qui accompagne les projets à un développement rural local), la chambre d'agriculture, la communauté d'agglomération du Pays de Lorient et le Crédit Agricole, qui est à l'origine de ce premier salon Terre Océan. Salon Terre Océan Vendredi 8 et samedi 9 au palais des congrès, de 10h à 19h, restauration sur place, animations. Vendredi soir, dîner concert avec les Gabiers d'Artimon (18 €, 6 € pour les enfants).
Bassin d'Arcachon : les pêcheurs de moules, les oubliés de la crise (Sud Ouest)
Depuis l'application le 6 avril du principe de précaution et de la présence de l'algue dinophysis, dans l'indifférence quasi générale, les pêcheurs de moules ne travaillent plus
Les pêcheurs de moules, comme ici Jean-Michel Labrousse, ont déjà été lourdement touchés en 2008 et 2009 par de longues périodes d'interdiction de commercialisation.
Ils s'estiment être les oubliés de la crise. Il est vrai qu'à chaque interdiction de commercialisation qui frappe les professionnels sur le bassin d'Arcachon, les ostréiculteurs occupent le devant de la scène. Une notoriété dont les conchyliculteurs se passeraient aisément et une médiatisation qui fait dans le même temps défaut à leurs homologues les pêcheurs de moules.
Car si depuis le 11 mai dernier, l'interdiction qui frappait les huîtres et les palourdes a été levée, celle qui concernait les moules et les coques a été maintenue. Et ce en raison du principe de précaution et de la présence de la micro-algue naturelle toxique, le dinophysis. « Nous sommes fermés depuis le 6 avril », résume Jean-Michel Labrousse, le président du comité régional des pêches basé à Arcachon.
Quinze pêcheurs sont titulaires de la licence permettant la pêche des moules à la drague. Il n'existe en effet pas d'élevage sur le bassin d'Arcachon. Et le fait que les professionnels concernés soient peu nombreux explique d'après lui que leurs cas ne soient pas véritablement pris en compte.
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Salin de Gruissan : l’“or blanc” brille à nouveau (Bien Public)
Les cristaux de sel brillent à nouveau dans les bassins des marais salants de Gruissan (Aude), avec la relance de la production industrielle sur ce site des rives de la Méditerranée abandonné en 2007 après avoir produit jusqu’à 30 000 tonnes d’“or blanc” par an. Cette reprise apporte « une activité économique importante, une véritable valeur ajoutée pour Gruissan », se félicite le maire PS de la commune, Didier Codorniou, qui vient de gagner un procès contre l’ancien locataire des lieux, la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est.
Les Salins du Midi, groupe historique du sel français, avaient cessé de produire du sel à Gruissan et refusaient qu’un autre exploitant, la société Someval à qui elle sous-louait le site, puisse lui faire concurrence en commercialisant son propre sel....
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La Someval a relancé ce printemps la production de sel industriel
Forte du jugement à l’encontre des Salins du Midi, la Someval (Société méditerranéenne de valorisation des Lagunes) a relancé ce printemps la production de sel (chlorure de sodium) industriel et devrait en ramasser cet été jusqu’à 15 000 tonnes, se félicite son directeur, Patrice Gabanou. Le site, rebaptisé Salin de l’Ile Saint-Martin, ou Salin de Gruissan, est un labyrinthe de bassins et de canaux situé en bordure de la Méditerranée, couvrant une superficie de près de 400 ha. A partir de mars, le saunier pompe dans les premiers bassins l’eau de mer où la concentration du chlorure de sodium est de 29 g/l. Cette eau parcourt jusqu’au cœur de l’été quelque 40 km par gravitation dans les petits canaux, de bassin en bassin. Du fait de l’évaporation sous l’effet naturel du soleil et des vents, la teneur en chlorure de sodium finit par atteindre 260 gr/l. A cette densité, il se cristallise en couches de 7 à 10 cm et peut être récolté. Mais cette production de sel industriel – pour le salage des routes, les salaisons… – « ne peut être viable sans les autres productions du site », reconnaît Patrice Gabanou. Ces dernières années, la société a exploité quelques bassins pour produire 150 tonnes par an de “fleur de sel”. D’autres bassins ont été reconvertis pour la production d’huîtres. La production artisanale, elle, comporte fleur de sel, sels de bain, sel liquide en bouteille, sels parfumés…
Aquitaine : Les pensionnés de la marine inquiets (Sud Ouest)
Le maire Philippe Pérusat apporte son soutien au bureau.
Les pensionnés de la marine marchande, pêche et ostréiculture du bassin d'Arcachon et littoral aquitain (APMMBALA) se sont réunis en assemblée générale jeudi dernier sous la présidence de Jacques Schirmann, le président fédéral.
Le président Jean-Claude Perot a rappelé les préoccupations sur le pouvoir d'achat, surtout pour les veuves de l'ostréiculture en raison des changements de statuts du régime de l'Enim (Établissement national des invalides de la marine) auquel sont attachés les pensionnés. Le président a aussi émis le souhait de voir grossir ses rangs. « Il y a une obligation de reconnaissance, nous avons besoin de bonnes volontés pour rejoindre le groupe et faire connaître l'association. Avec plus d'adhérents, l'administration sera davantage à notre écoute. »
Il a également évoqué le problème crucial de l'eau du Bassin, en rappelant que l'ostréiculture et la pêche sont vitales pour le bassin d'Arcachon et pour les actifs de l'Enim. La pérennité du régime en découle. « Il faut plus de communications et d'informations au niveau éducatif », explique le président.
À l'ordre du jour de cette assemblée générale figurait un renouvellement de bureau - reconduit à l'unanimité - et l'entrée au conseil d'administration de Jean-Michel Labrousse, président du comité des pêches.
Contact : APMMBALA, Maison des associations, rue des Bénévoles 33470 Gujan-Mestras.
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Grimaud crée de nouveaux vaccins pour volailles (Ouest France)
Vendredi, à Roussay dans le Maine-et-Loire, le numéro deux mondial de la génétique animale a inauguré son laboratoire pharmaceutique vétérinaire. Objectif: réduire les antibiotiques en élevage.
Comment ? Pourquoi ?
Quel rôle pour le nouveau laboratoire ?
Basé à Roussay, dans les Mauges, le groupe Grimaud, numéro deux mondial de la génétique animale a investi quatre millions dans un laboratoire pharmaceutique vétérinaire. Cet outil de pointe, inauguré hier, fait partie de la filiale Filavie, spécialisée dans la santé animale.
Son personnel hautement qualifié (28 vétérinaires, ingénieurs et docteurs en biologie) a pour mission de concevoir et de produire une nouvelle génération de vaccins destinés à protéger les poulets, dindes, canards, lapins contre les maladies digestives et respiratoires provoquées par les bactéries (salmonelles, colibacilles…) et les virus.
En quoi est il novateur ?
Filavie cherche des solutions de prévention contre les maladies animales dites « orphelines » pour lesquelles il n’existe pas ou plus de vaccin du fait du désengagement des firmes pharmaceutiques mondiales, peu enclines à se pencher sur le sort d’espèces minoritaires telles que les canards, les pintades ou les lapins.
Contre les bactéries, Filavie propose aux éleveurs deux nouvelles armes : les autovaccins et la flore bactérienne contrôlée.
(....)
Le nouveau laboratoire marque-t-il une étape importante du développement de Grimaud ?
Incontestablement. Le groupe familial vit une troisième phase de son développement. En 1968, Joseph Grimaud se lance dans l’accouvage : la production de canetons destinés à peupler les élevages. L’entreprise devient par la suite un spécialiste de la génétique : il vend des reproducteurs issus de ses programmes de sélection.
Spécialiste de la volaille, il étend son registre au porc et à l’aquaculture. Quatre canards sur dix, un poulet sur cinq, six lapins sur dix consommés dans le monde sont issus des lignées génétiques du groupe de Roussay, dont les couvoirs et centres de sélection sont implantés sur tous les continents. Enfin, Grimaud investit le champ des biotechnologies. À Saint-Herblain, sa filiale Vivalis, dirigée par Franck Grimaud, isole des anticorps contre les infections en mileu hospitalier. Et à Roussay, Filavie explore les voies de la biopharmacie animale.
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Les océans pourraient subir un processus d'acidification plus rapide aujourd'hui que pendant les 300 derniers millions d'années, d'après une étude publiée récemment dans le magazine Science.
"Ce qui se passe aujourd'hui n'a pas d'équivalent dans l'histoire de la géologie," note le paléocéanographe Bärbel Hönisch, de l'université de Columbia (Observatoire de la terre de Lamont-Doherty) et éditeur en chef de l'étude.
"Nous savons que toute vie n'a pas disparu à la suite des périodes d'acidification subies par les océans au cours de leur histoire, et que de nouvelles espèces ont pris le relais de celles qui n'ont pas résisté au phénomène. Mais si les émissions carboniques d'origine industrielle ne ralentissent pas, nous pourrions assister à la disparition d'organismes aussi importants que les récifs coralliens, les huîtres ou le saumon."
Les océans fonctionnent comme des éponges en absorbant les excédents de dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère. Ces gaz réagissent ensuite avec l'eau de mer et se transforment en acide carbonique (H2CO3), qui est graduellement neutralisé par les coquillages fossiles carbonés au fond de l'océan.
Mais si l'apport de dioxyde de carbone est trop massif et trop rapide, les océans peuvent s'appauvrir en ions carbonate, nécessaires à la production des récifs et des coquilles par les coraux, mollusques et différents types de plancton.
Une synthèse de plusieurs centaines d'études de paléocéanographie montre qu'au cours des derniers 300 millions d'années, une seule période a connu une transformation équivalente à celle que l'on observe aujourd'hui : celle du Paleocène-Eocène Thermal Maximum, ou PETM.
Les prélèvements de sédiments dans les océans montrent que le PETM correspond à une couche brunâtre de boue bordée d'une épaisse couche blanche de dépôts de fossiles de plancton.
Le 4 juin 2012
CoopFR, l’organisation représentative des entreprises coopératives, salue la création et le rattachement du ministère de l’économie sociale et solidaire au ministère de l’économie, des finances et du commerce extérieur qui marque la reconnaissance du poids socioéconomique de notre secteur.
Cette affirmation politique répond à l’une des sept propositions que Coop FR a formulée à l’approche de l’élection présidentielle dans son Manifeste pour la reconnaissance et le soutien du développement des entreprises coopératives. Les engagements du Président de la République en faveur de l’économie sociale et solidaire proposent plusieurs mesures pour les coopératives. Coop FR s’en réjouit et les soutient pleinement.
Coop FR souhaite établir une collaboration avec le nouveau ministère. A l’occasion d’une prochaine rencontre avec le Ministre, Coop FR présentera l’ensemble de ses propositions pour la reconnaissance et le développement des entreprises coopératives.
L’Organisation des Nations Unies a proclamé 2012 Année internationale des coopératives reconnaissant ainsi la contribution des coopératives aux Objectifs du Millénaire pour le développement. En France, les coopératives sont un acteur incontournable de la vie économique et sociale. 21 000 entreprises coopératives emploient un million de salariés et associent près de 24 millions sociétaires. Présentes dans la quasi-totalité des secteurs économiques (banque, agriculture, commerce, services, artisanat, logement, transport, etc.), elles sont au coeur de l’innovation et contribuent au développement économique et à l’emploi dans les territoires.
Performantes et dynamiques, ces entreprises conjuguent leurs valeurs identitaires de démocratie, de solidarité, de proximité et de développement durable à celles de responsabilité sociale. Elles se présentent, dans un contexte de crise, comme l’une des réponses les plus adéquates aux défis à venir.....
(...)
A propos de Coop FR
Coop FR est l’organisation représentative du mouvement coopératif français. Créée en 1968 sous le nom de Groupement national de la coopération (GNC), elle est aujourd’hui la voix de plus de 21 000 entreprises coopératives françaises présentes dans la plupart des secteurs d’activité et du million de salariés qu’elles emploient. Elle regroupe les secteurs suivants : agriculture, banque, commerce, consommateurs, logement, artisanat, production de biens et de services, pêche, transport, et éducation.
Liste détaillée des membres de Coop FR :
Association Nationale de la Copropriété et des Copropriétaires - Groupe BPCE - Coopération Maritime - Crédit Coopératif (Groupe) - Confédération Générale des Sociétés coopératives et participatives - Les Scop - Confédération Nationale du Crédit Mutuel - Confédération Nationale de la Mutualité, de la Coopération et du Crédit Agricoles (Coop de France, Fédération Nationale du Crédit Agricole) - Fédération des enseignes du Commerce Associé - Fédération Française des Coopératives et Groupements d'Artisans - Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs - Fédération Nationale des Sociétés Coopératives d'HLM - France Groupements - Office Central de la Coopération à l'Ecole
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Mortalités d’huîtres creuses 2012 : Le laboratoire Environnement-Ressources de Sète
Le laboratoire Environnement-Ressources de Sète, suit, en 2012, les lots mis en place, sur la table Ifremer, dans le cadre du programme RESCO (successeur du réseau REMORA, transformé en Observatoire Conchylicole). Les données concernant ce programme sont accessibles sur le site RESCO
Nous vous présentons, ci-dessous, une comparaison multi-annuelle des épisodes de surmortalités, observés sur les lots suivis par Ifremer.
Nos suivis, ainsi que les déclarations des concessionnaires montrent que cette mortalité, en 2012, est plus tardive qu'en 2011 et moins brusque....
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Le rôle crucial joué par les herbiers de posidonies au sein des mers et océans de la Planète n’est plus à démontrer. Ces prairies sous-marines offrent notamment des abris et de la nourriture à de nombreux organismes, tout en limitant en maximum l’érosion du littoral et en capturant des sédiments. De plus, ces plantes à fleur marines, dont certaines seraient âgées de 80.000 à 200.000 ans, pratiquent la photosynthèse en présence de lumière et produisent donc de l’oxygène en grande quantité.
Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience, un effet positif supplémentaire de ces plantes sur leur environnement peut être ajouté à cette liste. Elles participeraient en effet à la capture du carbone (C) libéré par les activités anthropiques, bien plus efficacement d’ailleurs que nos forêts. C’est du moins ce qu’affirme une équipe internationale de chercheurs menée par James Fourqurean de la Florida International University.
La posidonie pour lutter contre le réchauffement climatique ?
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Les boues portuaires de Mor Braz (Sémaphore)
Rapide chronologie du parcours du combattant sur le chemin des boues portuaires :
2008: Arrêté préfectoral autorisant le dragage des vases du port de La Trinité sur Mer
2009: Sémaphore soulève la question du TBT, des métaux lourds et des macro déchets, organise des manifestations, participe au Grenelle de la mer avec FNE, au groupe mer et littoral avec BV, au schéma départemental des dragages ...
2010: suite au rendez vous au cabinet du ministre de l'environnement, un arrêté prérectoral complémentaire prescrit au syndicat mixte des ports des analyses complémentaires ...
2011: Sémaphore initie des actions multiples sur Mor Braz , participe au comité de suivi à la préfecture, soutient les manifestions des pêcheurs à l'occasion de la semaine du golfe
2012: Après une coordination d'associations sur Mor Braz , nous soutenons les ostréiculteurs et pêcheurs lors de négociations avec le conseil général. La décision est alors prise par le Président du Conseil Général de ne plus immerger de boues portuaires dans la baie de Quiberon.
Qu'en est il aujourd’hui ?
Le 2 juin 2012
Pacifique nord. Le saumon de repeuplement menacerait le saumon sauvage....
Japon, USA (dt Alaska), Russie et Canada pratiquent le pacage marin (appelé encore aquaculture de repeuplement ou sea-ranching).
Les captures de saumons du Pacifique (sockeye, chum, chinook, coho, pink,...) sont comprises entre 0,8 et 1 million de tonnes chaque année dans le Pacifique nord (à comparer au 1,6 million de tonnes de saumon d'élevage principalement saumon atlantique Salmo salar).
Les saumons d'élevage menacent les saumons sauvages du Pacifique
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
Vingt-trois nouvelles études font le point sur la cohabitation, ou plutôt la compétition, existant entre des saumons du Pacifique d’élevage et sauvages. Les poissons libérés pour alimenter l’industrie de la pêche appauvriraient le patrimoine génétique des cinq espèces concernées, fragilisant leurs chances de survie dans le futur.
Les saumons sont anadromes. Ils se reproduisent en eau douce mais vivent principalement en eau de mer. Leurs populations souffrent depuis de nombreuses années de la destruction progressive de leurs habitats et de la construction de barrages sur les routes de migrations. Elles déclinent effectivement dans plusieurs régions du monde, comme l’océan Pacifique. Cette situation pose de nombreux problèmes, notamment parce que la pêche de ces poissons rapporte chaque année plusieurs milliards de dollars et emploie des milliers de personnes.
Pour pallier la disparition des saumons sauvages du Pacifique, de nombreuses écloseries ont vu le jour depuis les années 1970 au Canada, aux États-Unis, au Japon ou encore en Russie. Elles reproduisent artificiellement les cinq mêmes espèces de poissons, rassemblées sous le vocable « saumon du Pacifique », les font grandir à des vitesses record puis les libèrent dans l’environnement à l’état juvénile. Dans le seul Pacifique, plus de 5 milliards d'individus seraient ainsi mis à l'eau chaque année.
Près de 800 écloseries sont répertoriées dans le Pacifique Nord
Les souches sauvages et d'élevage peuvent se reproduire entre elles et donc partager leur patrimoine génétique. Ce fait est déjà scientifiquement avéré et implique qu’il doit exister une cohabitation. Étonnamment, cette simple affirmation reste peu documentée, tout comme les conséquences écologiques liées à la libération massive d’animaux d’élevage. La revue Environmental Biology of Fishes vient de publier, non pas une, mais vingt-trois études qui décrivent en détail ces différents aspects et les conséquences possibles à long terme de ce type de pratique. La conclusion est simple : les saumons sauvages du Pacifique pourraient disparaître en premier, puis être suivis par leurs homologues d’élevage... Suite Saumons d'élevage
Tout est bon dans le pertuis Breton (Sud Ouest)
Les analyses restent favorables pour les seules productions du pertuis Breton.
Les expéditions de moules du nord du département sont sans risques.
Les moules de bouchots et de cordes de la baie de l'Aiguillon et de Charron sont saines. Elles peuvent être consommées sans risque pour le consommateur. Sans ambiguïté aucune, c'est le premier enseignement qui doit être tiré de la communication faite, hier, par la préfecture de la Charente-Maritime, au vu des derniers résultats d'analyses de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) (1).
En revanche, la situation n'a toujours pas évolué favorablement pour les productions de moules du Sud du département : celles du pertuis d'Antioche - donc de la baie d'Yves - restent frappées d'une interdiction de pêche, de commercialisation et d'expédition.
Le fauteur de troubles a été identifié par le réseau de suivi phytoplanctonique de l'Ifremer : le dinophysis, une micro-algue toxique qui, en trop forte concentration, engendre maux de ventre et diarrhées chez l'homme. Or, dans le pertuis d'Antioche ces derniers jours, le dinophysis s'est développé en masse, un phénomène printanier associé à la hausse de la température et de l'ensoleillement, que les Arcachonnais avaient rencontré fin avril sur leur bassin, et les producteurs espagnols plus récemment.
Au-dessus de 160 µg....
Le 1 juin 2012
Flexfuel propose d’économiser du carburant (Comité des pêches 29)
En plus de l’avis positif des pêcheurs bigoudens qui ont adopté ce système, deux autres facteurs conduisent à s’intéresser à ce produit : le premier c’est qu’il rentre parfaitement dans le dispositif de France Filière Pêche, le second est qu’il est défendu par un jeune homme mordu de mécanique pratique et utile prêt à se battre pour satisfaire ses clients.
Faut-il le rappeler l’inscription à France Filière Pêche se termine le 30 juin 2012.
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Charente-Maritime : C'est "oui" pour les huîtres et "non" pour les moules d'Antioche (Sud Ouest)
Moules et coquillages fouisseurs restent interdits à la pêche et à la vente
Les huîtres du pertuis peuvent de nouveau être commercialisées. pour le reste, il faudra attendre
Suite à la réception des résultats du réseau de suivi phyto-planctonique du 30 mai 2012 réalisé par l'Institut français de recherche pour l' exploitation de la mer (Ifremer), Béatrice Abollivier, préfète de la Charente-maritime, a décidé ce vendredi de plusieurs mesures. En premier lieu, la réouverture de la pêche, de l’'expédition et de la commercialisation des huîtres sur l’'ensemble du littoral de la Charente-Maritime. Mais en revanche, la pêche de loisir des coquillages fouisseurs (telines, coques, couteaux) reste fermée dans la zone Nord du pertuis d’'Antioche.
Demeurent interdites aussi, la pêche, l’'expédition et la commercialisation des moules sur les zones Nord et Sud du pertuis d’'Antioche, et celles des coquillages fouisseurs sur les zones de Bonne Anse, Ouest Oléron, Côte Sauvage. Il résulte de ces dispositions que peuvent donc être commercialisées et consommées les huîtres de l’'ensemble du département, les palourdes en provenance du Sud du pertuis d’Antioche, les moules en provenance des bouchots de Charron et des filières du Pertuis breton. La traçabilité des coquillages étant mise en place, les consommateurs peuvent demander aux professionnels l’'origine du coquillage commercialisé en cas de doute.
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Finistère. La pêche aux moules interdite dans le secteur de Camaret-sur-Mer (Le Télégramme)
L'Ifremer a mis en évidence, lors de ses recherches de toxines lipophiles(DSP), une concentration supérieure au seuil réglementaire sur les moules du secteur de Camaret (à l'intérieur des lignes Pointe du diable, commune de Plouzané; ancien fort Robert, commune de Roscanvel; pointe du Toulinguet; commune de Camaret-sur-Mer; pointe Saint-Mathieu, commune de Plougonvelin). Le préfet du Finistère a donc décidé, hier, l'interdiction de pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l'expédition, la distribution et la commercialisation des coquillages, en vue de la mise à la consommation humaine ainsi que le pompage de l'eau de mer à des fins aquacoles en provenance du domaine public maritime et des eaux maritimes de ce secteur.
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Morbihan. Toxines : pêche et consommation des coquillages interdites (Le Télégramme)
Les analyses effectuées par le laboratoire national de référence microbiologique des coquillages de La Trinité-sur-Mer ont révélé la présence de toxines lipophiles dans le secteur de Groix. Cette toxine lipophile a la particularité de rendre impropre à la consommation les coquillages qui l’accumulent.
En conséquence un arrêté préfectoral vient d’être pris interdisant la pêche, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation humaine de tous les coquillages provenant des zones : Ile de Groix - Belle Ile - Ile de Houat - Ile de Hoëdic - bande côtière entre la Laïta et Port-Louis - côte entre la rade de Port-Louis et la rivière d’Etel - côtes de St-Pierre Quiberon et Quiberon. Pour tous renseignements sur le régime de pêche, contactez les services de la délégation à la mer et au littoral (02 97 68.12.83).
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Aquapecten : Réintroduction de la Coquille Saint Jacques en Méditerranée (Pôle Mer Paca)
Ce projet est un programme qui vise à la mise en place d’un protocole d’élevage de la coquille St Jacques en Méditerranée (pecten jacobeus). Ce protocole pourra être breveté et utilisé pour la production de naissains. Il sera alors possible de le produire et donc de le fournir aux aquaculteurs à des fins de développement de cette filière.
Il s’inscrit dans le prolongement de travaux réalisés par l’IFREMER laboratoire environnement ressources qui avait :
- Fait un état des travaux antérieurs en Méditerranée (essai sur les pecten maximus non concluants, essai de reproduction lancé par la SARMAR (Leucate) non aboutis car non prioritaires,…
- Fait des préconisations :
- Monter un programme expérimental sur la pecten jacobeus pour assurer la maîtrise de la production et la mise au point d’un protocole d’élevage larvaire et post-larvaire
- Développer une écloserie expérimentale disposant de structure de quarantaine
- Travailler sur la zootechnie du grossissement (transport du naissain, pré grossissement et grossissement)
- Fait le constat du vif intérêt des professionnels de la région pour cette diversification haut de gamme
Ce projet a pour objectif de :
- Adapter les protocoles de reproduction déjà connus sur l’espèce atlantique ou sur d’autres espèces à l’espèce méditerranéenne
- Réaliser des essais de pré grossissement en bassin et en mer
Ce projet s’appuiera sur des structures existantes (salle de production des algues, ferme expérimentale Dentech, ferme aquacole cultures marines) ou à créer (écloserie, bassins des géniteurs et bassins d’élevage de larves et des post-larves, salle de production des gros volumes d’algues).
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Mornac-sur-Seudre : Des Bretons dans le marais (Sud Ouest)
Des Bretons, des Bretonnes dans le marais de Seudre : rien à voir avec les transferts d'huîtres entre les parcs de Bretagne et les claires de Marennes-Oléron. Cette fois, c'est d'un échange culturel interassociatif qu'il s'agit. Après avoir reçu récemment des délégués malgaches, c'était un groupe de Guidel-Rando, des environs de Lorient, conduit par son président Claude Bondarneau, qui était accueilli à Mornac le dimanche 27 mai par l'association l'Huître pédagogique.
Pas d'huîtres vertes
Après une présentation générale du milieu par le président Roger Cougot - le marais de Seudre façonné par des générations humaines depuis l'époque médiévale - c'est à des démonstrations de travail qu'ont assisté les visiteurs morbihannais à travers les gestes de Jean-Claude Lebrun et les commentaires de Paul Rocher.....
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L'aquaculture au Canada 2012 : un rapport sur la durabilité de l'aquaculture
Ce rapport, le premier de l'initiative de rapports sur la durabilité de l'aquaculture, intitulé L'Aquaculture au Canada 2012, contient des renseignements actuels sur la durabilité de l'aquaculture au Canada. On y trouve également un résumé des principales pratiques de gestion mises en place pour montrer comment l’industrie et le gouvernement collaborent au chapitre de la durabilité.
Le ministère des pêches canadien "Pêches et Océans Canada" fait le point sur l'aquaculture du pays. La production aquacole a progressé rapidement, mais depuis une dizaine d'années, elle plafonne à près de 160.000 tonnes par an.... L'élevage de saumon représente les 2/3 de la production, suivi des moules, truites, huitres, pétoncles...)
Table des matières
Note du ministre
1 À propos de ce rapport
Initiative nationale pour des plans d’action stratégiques en aquaculture
L’initiative de rapports sur la durabilité de l'aquaculture : un effort concerté
Portée du rapport
Prochaines étapes
2 Points de vue à l'échelle du Canada
3 Aperçu du secteur de l’aquaculture
L’aquaculture dans le monde
L’aquaculture au Canada
Points saillants dans les régions
4 Gestion et rendement
Résumé sur le secteur de l’aquaculture
Maintenir des écosystèmes sains et productifs
Préservation de la santé et du bien-être des animaux
Garantir des produits aquacoles salubres et sains
Utilisation efficace des ressources
Encourager la responsabilité sociale
Assurer la viabilité économique et la réussite de l'industrie
Rétroaction sur ce rapport
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CTA INTECHMER: Entrez dans l'aquaculture mondiale ! (Lycée de la Mer de Sète)
A compter de la rentrée 2012 le CTA INTECHMER s'installe au Lycée de la mer.
Véritable tête de pont du savoir faire de l'aquaculture française dans le monde cette formation du CNAM projette depuis 20 ans ses étudiants en "stage long" dans les entreprises leaders de l'aquaculture sur tous les continents.
L'efficacité de cette formation "bac +3" axée sur un réseau d'éminents professionnels et scientifiques pour les enseignements, sur une relation privilégiée avec les entreprises de tous les pays aquacoles et sur une continuité logique dans l'acquisition permet une insertion immédiate de plus de 70 % des étudiants dans la profession ainsi qu' un accès au niveau Master avec une poursuite d'étude de "Manager de l'Entreprise Aquacole".
La formation de CTA est accessible aux titulaires d'un titre de niveau "bac +2" du domaine des ressources vivantes ou de l'environnement et s'inscrit dans la continuité de notre BTS Aquaculture.
C'est donc un véritable partenariat "gagnant-gagnant" qui s'établit ainsi entre nos deux institutions reconnues unanimement pour leurs liens exemplaires avec le monde professionnel .
En unissant nos moyens et nos réseaux nous offrons désormais aux passionnés de l'aquaculture la filière la plus complète et la plus performante d'accès à des métiers en constante progression à tous les niveaux possibles du CAP aux formations professionnelles de niveau I (Bac +5) !
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Le Gouessant Aquaculture : petite activité et grande force de frappe (Revue alimentation animale)
D’abord connu comme fabricant d’aliment pour bétail, Le Gouessant compte aussi une activité aquaculture à la fois autonome et bénéficiant de la puissance du groupe d’un point de vue R&D et logistique. Établie à Saint-Aaron, dans les Côtes d’Armor, l’usine d’aquaculture du Gouessant produit 27 000 tonnes d’aliments, garantis sans OGM.
Le groupe Le Gouessant s’est diversifié dans l’aquaculture en 1988, date à laquelle il a racheté l’usine de Saint-Aaron. Il démarre à l’époque l’activité en collaboration avec l’Ucaab (ex Inzo°) et Maïsadour, et commercialise une gamme principale d’aliment sous la marque Torrent. Dès 1991, Le Gouessant monte sa propre ligne d’extrusion et commercialise ses produits sous la marque Le Gouessant Aquaculture. « Aujourd’hui cette activité n’en est en rien annexe mais s’inscrit pleinement dans la stratégie de la coopérative : être un spécialiste de la nutrition animale multi-espèces, souligne Samuel-Pierre Camus, le nouveau directeur de la branche aquaculture. (...) »
Lancée en 1988, l’activité aquaculture du Gouessant se concentre sur le site de Saint-Aaron, dans les Côtes d’Armor.
(...) Le Gouessant s’étant orienté vers la nutrition animale « bio » dès 1998, l’activité aquaculture jouit d’un approvisionnement facilité et d’une traçabilité assurée. « De plus nous triturons le soja bio sur place, en France », souligne Daniel Cornières. La filière biologique représente aujourd’hui 30 % des volumes de la production aquacole.
Programme de substitution
Le Gouessant Aquaculture affiche par ailleurs un engagement marqué pour le développement durable en s’orientant vers des cahiers des charges spécifiques (bio, Natureland, Friends of the Sea) ou en favorisant, dans la mesure du possible, les protéines et matières grasses d’origine végétale. « Nous travaillons sur des programmes de substitution depuis une dizaine d’années, signale Yann Marchand, spécialiste formulation et R&D aquaculture. Nous avons également participé aux essais terrains du programme européen Aquamax : les fortes substitutions que nous avons effectuées (passant de 20 % d’huile de poisson et 20 % de farines de poisson à 5 % dans les deux cas) ont donné de bons résultats, que ce soit au niveau des performances, inchangées, ou au niveau appétant. Les qualités diététiques du poisson n’ont pas été influencées non plus. » (...) « Les farines de poisson durables exigées au niveau européen nous incitent également à valoriser les coproduits de la pêche, en privilégiant les circuits de collecte plus courts », poursuit Yann Marchand, qui cite le travail de valorisation des entreprises comme Bioceval dans le Finistère (groupe Saria) ou Arcopa au Pérou (groupe Adrien). (...)
Deux étapes de broyage....
Oscar Temaru annonce une "joint venture" entre le pays et une société chinoise
Le président Oscar Temaru a annoncé jeudi 31 mai la signature d’un protocole d’accord destiné à mettre en place une joint venture avec une société chinoise. Cette association semble encadrée par un arrangement dans lequel le pays apporterait ses ressources dans le domaine de l’aquaculture et l’entreprise chinoise, ses moyens techniques et financiers. Une société derrière laquelle il y a « le gouvernement chinois », indique le président du gouvernement de Polynésie française.
Deux émissaires du fonds d’investissement chinois Tianjin Jasmin Fund Management Corporation ont effectué une visite sur le territoire la semaine dernière. Ils ont notamment été invités à constater les installations du port de pêche de Fare Ute et du centre technique aquacole Vaia de Vairao. Le protocole d'accord aurait été signé vendredi dernier.
Oscar Temaru : : (…) Nous avons des changements à faire, il y a des décisions difficiles à prendre et il y a du travail ici. Hier soir (Débat sur les législatives, Polynésie 1ère, ndlr) j’ai écouté certains intervenants dire qu’ils iraient à Paris pour demander la création de 10.000 emplois. Je me suis dit mon Dieu, il y a déjà des millions de personnes là-bas qui n’ont pas de travail. Il y a du travail à faire ici : qu’on le veuille ou non il faudra retourner à la terre. Il faut développer l’économie endogène. Il y a de quoi faire dans notre Pays. Nous sommes entourés d’une zone maritime de 5 millions de km2. Nous venons… Je viens de signer un protocole d’accord avec une société chinoise, pour mettre en place ce que l’on appelle un « joint venture ». Et donc ça va se faire. Et pour mettre en place ce « joint venture » on aura besoin de compétences. Certainement d’avocats spécialisés dans ce secteur là, d’experts comptables, puisque la Chine arrive avec sa technologie, avec ses moyens financiers également, avec un marché d’1.3 milliards d’habitants. Nous arrivons avec nos ressources, pour faire de l’aquaculture : élevage de rori, de pahua, de poissons. Je pense que les deux confondus… L’avenir nous dira que nous allons dans le bon sens. Il y aura des milliers d’emplois de créés. Et il y aura autre chose à faire encore dans le futur. C’est donc de ça dont nous parlons à cette population. Il y a de quoi faire dans ce pays. (…)
Oscar Temaru annonce une "joint venture" entre le pays et une société chinoise
(...)Cette « joint venture » sera mise en place à Hong Kong, voilà !
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L'eau, une ressource rare mais vitale (Europarlement)
Sans eau, pas de vie. Et pourtant, cette ressource n'est pas inépuisable. Les députés européens, soucieux de l'économiser, militent pour une base législative solide permettant de mieux gérer le précieux liquide en Europe.
La commission parlementaire de l'environnement a voté, le 30 mai, en faveur :
• d'une utilisation plus économe et durable de l'eau dans l'agriculture. Les nouvelles technologies et pratiques seraient la voie à suivre.
• d'un plus grand respect de la législation actuelle, notamment par les Etats membres
• d'un contrôle de la pollution à la source afin de réduire la présence de substances dangereuses dans l'eau et donc faciliter son retraitement.
N.B.: La position finale du Parlement devra encore être adoptée en session plénière....
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Le traitement de l'eau de mer en aquaculture (Archimer)
Contributeur(s) Ifremer
Blancheton Jean-Paul, Calvas Jacques, Chartois Herve, Danioux Christian, Divanach Pascal, Hussenot Jerome, Leclercq Didier, Muller-Feuga Arnaud
Résumé
Parmi les besoins technologiques de l'aquaculture, nombre d'entre eux se réfèrent à la maîtrise de la qualité physicochimique des eaux et mettent en oeuvre des traitements de l'eau de mer. Ils ont pour objet, à l'heure actuelle, ménager des conditions favorables aux organismes en élevage. Ils peuvent aussi répondre, à terme, aux besoins liés à la préservation de l'environnement et intéresser alors l'effluent aquacole avant rejet. Seul le premier aspect fait actuellement l'objet de demandes.
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La couverture des risques en aquaculture. Une réflexion sur le cas de la conchyliculture en France
Auteur : Véronique Le Bihan
Laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique, Lemna, Université de Nantes
et al.
Résumé
Cet article s’intéresse aux méthodes de gestion des risques dans le secteur conchylicole en France. Ce travail est motivé par le faible développement d’instruments spécifiques d’une part, la forte demande liée à une grande vulnérabilité du secteur d’autre part. Il met en évidence les difficultés rencontrées dans la définition des risques liés au milieu de production et propose une typologie de l’ensemble des risques conchylicoles. Les auteures montrent la prédominance des systèmes de solidarité et des mesures de prévention, face à la faible étendue des contrats d’assurance privée. Les éléments d’inassurabilité des risques conchylicoles son étudiés et il est montré une forte ambiguïté pour ces risques et que l’étroitesse du secteur contribue fortement à des coûts de transaction élevés.
PLAN DE L'ARTICLE
Définition et typologie des risques conchylicoles
Les risques liés au milieu de production
Les risques liés à l’entreprise
Les risques institutionnels
Les couvertures de risques conchylicoles
Auto-protection et auto-assurance
Mécanismes de transfert de risques
Solidarité
Limites de la couverture des risques conchylicoles
Développement limité des mesures de prévention et auto-assurance
Éléments d’inassurabilité
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Année 2011 :
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Commentaires
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j'en profite pour vous saluer et vous souhaitez une bonne année 2013. Continuez !
N'hésitez pas à m'envoyer des infos qui peuvent intéresser un plus large public comme celle de votre partenariat avec d'autres établissements de formation...
Tous mes voeux pour l'année 2013 !
Philippe Favrelière