Revue de presse 2012 (3) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...


A partir du 1 juin 2012, la revue de presse se poursuit Ici

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Le 31 mai 2012

Assises de la pêche et des produits de la mer : Discours de Frédéric CUVILLIER

Frédéric CUVILLIER

Ministre délégué chargé des Transports et de l’Economie maritime

Clôture des assises de la pêche et de l’aquaculture

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi de vous exprimer mes plus vifs remerciements pour cette invitation à vos assises, invitation à prononcer un discours de clôture et vous comprendrez que pour moi, il s'agira plus précisément d'un discours d'ouverture, c'est en effet ma première prise de parole et je tenais malgré une actualité contrainte à m’adresser à vous.

C’est l'occasion pour moi et par vous de m’adresser à toute la communauté des gens de mer, que je connais bien, et de lui adresser un message républicain de reconnaissance et de solidarité. Ces hommes et femmes, qui a plusieurs titres sont des acteurs de la mer, des travailleurs de la mer méritent en effet tout notre respect bien sûr et toute notre attention. Ce sont des familles, des générations durant, qui ont contribué à façonner notre littoral, à l'enrichir par leur activité, à le magnifier par des traditions, à le rendre exceptionnel par une culture maritime vivante, par un patrimoine humain irremplaçable.

Cet hommage a été aussi le sens de mon premier déplacement, dans des circonstances douloureuses, il y a quelques jours, en Bretagne, sur l'île de Houat, la Bretagne qui réunit le plus de marins en France avec 55 % des emplois de la grande pêche et 42 % des emplois de la pêche au large....

Suite...

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Sea for Society, un projet européen pour une autre vision de la mer (BE)

Le 8 juin 2012 sera la Journée Mondiale de l'Océan, dont le but est de sensibiliser le public à l'environnement marin. A cette occasion, NAUSICAA Centre National de la Mer, à Boulogne-sur-Mer, présentera une édition 2012 exceptionnelle. Il profitera de cet événement international en particulier pour lancer Sea For Society, un projet européen très innovant et novateur, les 6, 7 et 8 juin. Coordonné par NAUSICAA, ce projet, dont le budget est de 4 millions d'euros répartis entre 20 partenaires européens, a pour objectif d'impliquer et de responsabiliser les chercheurs, les décideurs politiques, les acteurs économiques et les représentants de la société civile à travers le dialogue, l'apprentissage mutuel et une action commune autour d'une nouvelle façon d'appréhender la mer et les océans, celle de la "Blue Society". Celle-ci doit allier la volonté et le besoin de développement dans un esprit de durabilité et de respect des ressources.

Financé par le Direction Générale de la Recherche de la Commission Européenne, Sea For Society permettra de mieux identifier les thèmes de recherche et les modes de gouvernances innovants à mettre en place dans le cadre d'une gestion durable des océans. "L'objectif est de définir les bases d'une Blue Society qui repose sur un environnement sain et pourvoyeuse de nouveaux emplois durables", indique-t-on chez NAUSICAA qui est co-concepteur de ce projet dont la durée est de trois ans. Dès 2013, une phase de consultation sera lancée auprès des jeunes, du grand public et des acteurs économiques et politiques de la mer dans neuf pays, dont la France où c'est NAUSICAA qui animera ce travail. Suivra l'année suivante une campagne de mobilisation puis une conférence européenne sur la Blue Society en 2015. Celle-ci rassemblera les conclusions et les acteurs de cette nouvelle vision des océans.

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30 mai 2012

Bretons, la mer est-elle notre avenir ?


Bientôt la fin de la pêche en Bretagne ?

Mercredi 30 mai 2012 à 22h55

France 3 Bretagne

Ce mois-ci, Génération Breizh propose à ses téléspectateurs un numéro consacré aux problématiques de la mer. Bientôt la fin de la pêche en Bretagne ? Le tourisme balnéaire est-il une chance ? La mer un patrimoine à protéger ou à optimiser ?

Les invités :

- Alain Le Sann, secrétaire général du Collectif Pêche et Développement.

- Catherine Chabaud, journaliste et navigatrice.

- Michael Dodds, directeur du Comité Régional du Tourisme de Bretagne.

Le débat : La mer est-elle une ressource économique d’avenir ou faut-il absolument la protéger ?

- Joël Labbé, sénateur Europe Ecologie les Verts.

- David Lappartient, maire UMP de Sarzeau.

Les reportages :

- La pêche bretonne, bientôt la fin ?

- La mer, un nouveau pôle de compétitivité.

- La parc naturel du golfe du Morbihan, sanctuaire ou économie et environnement réconciliés ?

- Le tourisme balnéaire, une chance pour la Bretagne.

- Et dans la rubrique « Que sont-ils devenus ? », une équipe de France 3 Bretagne est retournée voir le Facteur Maignan, quelques années après son tour du monde à la voile.

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Évaluation et gestion des risques de biotoxines dans les mollusques bivalves


Le présent document regroupe les informations scientifiques recueillies par les experts pour le Comité FAO / COI / OMS sur les biotoxines dans les mollusques bivalves qui a tenu une réunion à Oslo (Norvège), 26-30 Septembre 2004 pour répondre à la demande d'avis scientifiques exprimés par la Commission Codex pour les produits du poisson et de la pêche (CCFFP).

Afin de satisfaire les nombreuses demandes reçues par la FAO pour diffuser l'information recueillie au cours de ces années depuis 2004, les données et informations disponibles ont été éditées et mises à jour en 2009.

Le document est organisé en trois parties principales qui présentent l'information scientifique et technique nécessaire pour les programmes d'évaluation, de suivi et de surveillance des risques et, en outre, d'illustrer la façon dont le CCFFP appelle à l'expertise internationale pour faire avancer et de finaliser les normes internationales pour les mollusques bivalves. Source : FAO

Pour accéder au document, cliquer FAO

Pour télécharger directement le document, cliquer FAO

Assessment and management of biotoxin risks in bivalve molluscs

FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 551

Jim Lawrence / Consultant / Ottawa, Canada

Henry Loreal / Consultant / La Chapelle sur Erdre, France

Hajime Toyofuku / Section Chief (Food Safety) National Institute of Public Health / Saitama, Japan

Philipp Hess / Director, Environment, Microbiology and Phycotoxin Research Unit French Research Institute for Exploration of the Sea (IFREMER) / Nantes, France

Karunasagar Iddya / Senior Fishery Officer Products, Trade and Marketing Service FAO Fisheries and Aquaculture Department / Rome, Italy

Lahsen Ababouch / Director Fisheries and Aquaculture, Policy and Economics Division FAO Fisheries and Aquaculture Department / Rome, Italy

FAO Rome, 2011

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Le 29 mai 2012

Sète. Il fait chaud : l’herpès virus jette un froid (Midi Libre)

Les huîtres dont la taille dépasse 35 à 40 mm résistent normalement au virus.

lls s’y attendaient un peu en espérant toutefois être, cette année, épargnés. Il n’en sera rien. L’herpès virus, qui avait fait un timide retour dans l’étang début avril (générant 20 % de mortalité tout de même), fait à nouveau des ravages parmi les huîtres encore au stade juvénile, et notamment toutes celles placées en prégrossissement dans l’étang. Les professionnels le savent : le virus tueur s’épanouit quand la température de l’eau oscille entre 17 et 25° C. Avec 20° aujourd’hui, du fait du réchauffement de ces derniers jours, il tue de 30 à 40 % des huîtres mesurant jusqu’à 30 mm.

Partant de ce constat, l’alerte a été immédiatement donnée aux Affaires maritimes, qui ont elles-mêmes commandé à Ifremer des prélèvements immédiats, "histoire d’essayer de mieux comprendre comment l’épidémie se répand, et quelle est la part de mortalités due à l’herpès virus et au vibrio (une bactérie)", explique le président du CRC (Comité régional conchylicole) Philippe Ortin. Il s’agit en fait du programme national Repamo (pour réseau pathologies-mortalités), dans le cadre duquel les ostréiculteurs devront également transmettre à leur tutelle, ou au CRC, des “fiches de mortalité”.

"Les seules huîtres qui passent au travers sont généralement celles qui, au printemps, ont déjà atteint 40 mm", confie le président du CRC. Tout ce qui est plus “jeune” (et qui a donc été mis en prégrossissement en début d’année) ne devrait pas survivre.

À moins que les températures de l’étang ne dépassent 25°, seuil au-delà duquel le virus ne tue plus. Voilà pour les mauvaises nouvelles. Côté sortie du tunnel, la profession attend beaucoup du programme “Score” mis en place par le Comité national conchylicole et les CRC. Une petite équipe basée à la station Ifremer de Bouin, en Vendée, travaille à l’élaboration, par croisement de larves, d’une huître diploïde (normale, quoi) qui puisse résister au virus.

Pour ce faire, elle a reçu 200 larves de chaque bassin de production de l’Hexagone. Et le Comité régional n’est pas peu fier d’y avoir envoyé des huîtres résultant d’un captage naturel "qui avaient très bien résisté au virus l’an dernier". Des championnes dont Philippe Ortin espère qu’elles seront la première génération d’une “souche méditerranéenne” qui se rit de l’herpès virus.

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Rochefort : de maudites moules jusque dans les assiettes (Sud Ouest)

La commercialisation du mollusque pêché dans le pertuis d'Antioche a été suspendue mercredi. Néanmoins, les estomacs ont souffert ce jour-là.

Des moules achetées à Rochefort ont causé des troubles digestifs aux consommateurs.

Mangeons plutôt des bigorneaux. Depuis que la pêche et la commercialisation des moules du pertuis d'Antioche (notre édition de jeudi) sont suspendues, il vaut mieux. En réponse à une vingtaine de cas de diarrhées et maux de ventre, cette mesure a été prise mercredi, par la préfecture. Toutefois, le gastronome lambda pouvait dénicher son mollusque préféré à peu près partout ce jour-là. Car les moules ne sauraient être privées de gamelles quand elles ne font pas partie des stocks suspects. C'est en tout ce que croyaient deux Rochefortaises, bien décidées à en profiter.

À Breuil-Magné, Viviane Héraud s'est ainsi rendue dans un hypermarché de Rochefort. « C'était mercredi dernier, raconte-t-elle. Avec mon mari, nous ne les avons mangées que le lendemain. Après avoir lu le journal ce jour-là, j'ai quand même demandé au vendeur si elles étaient bonnes. Il m'a répondu qu'il n'y avait pas de problème, car elles venaient de Charron. Selon lui, seul le sud du département était touché. Pas le nord (1). »

Seulement le sud ?

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(1) Dans le pertuis Breton, au nord du département, la pêche n'a pas été suspendue. (2) Sylvie ne souhaite pas divulguer son nom.

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Précision sur les moules de la côte d'Opale (lesechosdutouquet)

Précision sur les moules de la côte d'Opale Précision sur les moules de la côte d'Opale

Si la cueillette des moules sur les rochers a bien été interdite entre Cayeux et Boulogne par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, cette interdiction ne concerne en rien les moules de bouchots de Berck et Quend-plage.

Que les consommateurs et clients soient rassurés à la veille de ce beau week-end ensoleillé de la Pentecôte !

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Bourcefranc : Aquaculture en Italie (Sud Ouest)

Les élèves furent enchantés par leur séjour.

Comme les années précédentes, les élèves de terminale baccalauréat professionnel Productions aquacoles du Lycée de la mer et du littoral de Bourcefranc ont réalisé un voyage d'étude dans la région de Vénétie en Italie, grâce à la participation financière de leurs parents et du lycée et au soutien financier du Conseil régional Poitou-Charentes.

Cette région, bordée par les Alpes au nord et située au bord de la mer Adriatique, possède un réseau hydraulique très important. Le delta du Pô et la côte Adriatique comportent de nombreuses zones humides et des lagunes. La forte consommation des Italiens en produits aquatiques, la richesse du milieu naturel et la présence de sites de production font que l'aquaculture s'y est développée. Cet écosystème est très similaire à celui de la Charente-Maritime avec tout de même une différence majeure : l'amplitude des marées y est faible (environ 30 à 60 centimètres). Cette différence fait que les techniques d'élevage et de pêche des coquillages sont différentes de ce qui se pratique dans la région.

Compétences recherchées

Ce groupe de 16 élèves, accompagné de Patrick Lesquelen (enseignant d'EPS) et C. Dupuy (enseignant en biotechnologie aquacole) a, durant six jours, visité de nombreux sites aquacoles : pisciculture d'eau douce, station de recherche et expérimentale, site de production en extensif (valliculture), écloserie de mollusques, nurserie et site de grossissement de coquillages, ainsi qu'une plateforme d'import et export de produits aquatiques avec station de purification de coquillage.

Le bilan pédagogique de ce séjour « aquacole » et « culturel » est comme toujours très positif pour les élèves. La diversité des sites visités a permis d'étoffer les connaissances des élèves. Ils ont également pris conscience qu'il n'existe pas de lycée professionnel en aquaculture en Italie et que leurs compétences professionnelles acquises au cours de leur formation étaient très recherchées localement.

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L'épandage aérien ouvert à consultations (Sud Ouest)

45 communes du Gers sont concernées par des dérogations.

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Jusqu'au 25 juin, les sous-préfectures de Mirande et de Condom ainsi que la préfecture d'Auch permettent à quiconque qui souhaite se renseigner sur l'épandage aérien de produits phytosanitaires de le faire. Il y a matière.

Quarante-cinq communes du département sont concernées par des demandes de dérogations pour utiliser cette pratique a priori interdite par la loi… « sauf dérogation prévue à l'article L253-8 du Code rural et de la pêche maritime ».

Dérogations

Ces demandes de dérogation ont été déposées « par la Sodepac (sur maïs pop-corn sur une surface de 1966 ha) ; et par les Multiplicateurs de semences du Midi-Toulousain (sur maïs semence sur une surface de 90 ha) » indique le communiqué de la préfecture qui annonce la période de consultation, et l'ouverture de registres d'enquête.

Dans un communiqué, « L'association Bien Vivre dans le Gers et les organisations qui la composent ainsi que France Nature Environnement Midi Pyrénées rappellent leur opposition à l'utilisation massive par l'agriculture de pesticides dont la nocivité n'est plus à démontrer », et appelle le plus grand nombre à utiliser le registre d'enquête mis à disposition du public.

45 communes concernées Les 45 communes gersoises concernées sont : Betcave-Aguin, Bézéril, Castet-Arrouy, Castillon-Savès, Catonvielle, Cologne, Condom, Encausse, Endoufielle, Escornebœuf, Frégouville, Gazaupouy, Gimont, Giscaro, Jegun, Juilles, Lahas, L'Isle-Arné, L'Isle-Jourdain, Mansempuy, Marsan, Masseube, Maurens, Mauvezin, Miradoux, Monbrun, Montégut-Savès, Montiron, Noilhan, Pauilhac, Plieux, Polastron, Saint-André, Saint-Antonin, Saint-Cricq, Saint-Georges, Saint-Germier, Saint-Martin-Gimois, Saint-Orens, Saint-Soulan, Sainte-Marie, Samatan, Ségoufielle, Simorre, Thoux, Touget.

À lire aussi sur www.gers.developpement-durable.gouv.fr, rubrique « Domaines d'activité /Gestion de l'eau », et sur le site internet de la préfecture du Gers : www.gers.gouv.fr

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Natura 2000 fête ses 20 ans


Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. Issu de la directive Habitats de 1992, le réseau écologique Natura 2000 couvre aujourd'hui un cinquième du territoire terrestre européen, soit 96 millions d'hectares à terre contre 20 millions d'ha de zones protégées en mer.

Le 21 mai 1992, les Etats membres de l'Union européenne adoptaient la directive Habitats, créant avec elle le réseau Natura 2000 destiné à protéger les habitats naturels, la faune et la flore sauvages dans l'UE. Ce réseau de sites naturels intègre les zones désignées de protection spéciale (ZPS) des oiseaux et les zones spéciales de conservation (ZSC) des espaces naturels et des espèces au titre de l'autre directive européenne dite Oiseaux datant 1979 réglementant la protection de la nature.

Vingt ans après son lancement, où en est aujourd'hui ce réseau écologique ? L'identification du périmètre des ZPS et des ZSC, qui constituait une première étape, est en cours de finalisation dans l'UE. Natura 2000 s'est toutefois étendu progressivement et compte désormais 27.000 sites protégés "sur une superficie équivalente à celles de l'Allemagne, de la Pologne et de la République tchèque réunies", s'est félicité la Commission européenne dans un communiqué. Cela corresponde à 18 % du territoire terrestre de l'Union européenne, soit 96 millions d'hectares et 20 millions d'ha de zones protégées en mer. Source : Actu-environnement

Pour plus d’informations sur Natura 2000 en Mer : Wikipedia et Europa

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Le 28 mai 2012

Arcachon. Naissain : un chercheur annoncé (Sud Ouest)

Ifremer va affecter un chercheur au sein de la station pour travailler sur le manque récurrent de naissain d'huître. Mais qui va le payer ?.

Les huîtres du Bassin pondent de moins en moins.

Pourquoi les huîtres du Bassin ne pondent-elles plus, ou si peu ? Personne n'en sait rien. Sur les rives du Bassin, les ostréiculteurs prient chaque printemps pour que le naissain revienne enfin, pour que le Bassin redevienne ce qu'il a été naguère : le premier bassin naisseur d'Europe.

Depuis sept ans, l'ostréiculture arcachonnaise n'a connu que deux années de captage correct, en 2006 et en 2008. Pire, le captage 2011 représente à peine 10 % d'une année moyenne. Et pire encore, la météo catastrophique de juillet 2011 a décimé les maigres cohortes de larves lâchées par les huîtres arcachonnaises.

Aussi, cet hiver, Olivier Laban, le président des ostréiculteurs arcachonnais, a-t-il demandé aux élus du Siba (Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon) d'écrire au Pdg d'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) afin d'obtenir des moyens supplémentaires pour rechercher les causes de ce manque de naissain. Un courrier en ce sens, signé par Michel Sammarcelli, président du Siba, a donc été envoyé à Jean-Yves Perrot, le PDG de l'Ifremer. Et ce dernier est venu discuter de cette question sur place, à Arcachon, le 23 avril dernier.

Et une suite positive a donc été envisagée. « En effet, le Pdg d'Ifremer nous a affirmé, lors de sa venue, qu'il allait affecter un chercheur supplémentaire à la station d'Arcachon, explique Michel Sammarcelli. Et il aura pour mission de travailler sur le naissain. Ce chercheur est, d'après ce que j'ai compris, actuellement en Bretagne. »

Du côté de la direction d'Ifremer, à Paris, on ne se montre pas plus précis : « Du personnel Ifremer viendra en septembre pour répondre aux questions posées par le Comité régional conchylicole d'Arcachon-Aquitaine. »

« Sur financement du Siba »

(....)

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Huîtres du Bassin d'Arcachon : de quoi sont mortes les souris ? (Sud Ouest)

Après six ans de recherches poussées, les équipes scientifiques apportent un premier élément de réponse. Mais il faut de l'argent pour aller plus loin .

Seul élément de réponse du programme : des molécules polybromées ont été retrouvées dans les fractions toxiques.

Tout a commencé en 2005. Cette année-là, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon voient leurs huîtres interdites durant cinq semaines. Si leur surveillance est une chose acquise et l'interdiction de leur vente une chose plausible au printemps en raison de la présence de micro-algues naturelles toxiques, cette année-là l'histoire prend une autre tournure.

Les souris utilisées dans le cadre du biotest meurent sans que les analyses chimiques révèlent la présence de dinophysis (lire ci-contre). En 2006, c'est un bis repetita avec une interdiction de deux mois et demi, glacée par l'annonce, via le ministère de l'Agriculture, de deux morts suspectes de personnes ayant absorbé des huîtres. Une suspicion qui sera levée un peu plus tard mais qui laissera des stigmates profonds dans la profession.

Saisine ministérielle....

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FranceAgriMer : Les filières pêche et aquaculture en France

Les filières pêche et aquaculture en France

> Chiffres-clés

Production

Entreprises

Échanges

Consommation

Cahiers de FranceAgrimer

Edition 2012

Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer




Sommaire

Production page 3

Ventes totales des produits de la pêche et de l’aquaculture

Ventes des produits de la pêche dans les halles à marée

Ventes des produits de l’aquaculture

Flotte de pêche

Entreprises d’aquaculture

Emplois

Entreprises page 15

Entreprises de poissonnerie

Entreprises de mareyage

Entreprises de transformation

Échanges page 19

Balance des échanges

Importations et exportations - Principales espèces

Importations et exportations par présentation

Importations et exportations par groupe d’espèces

Importations et exportations par zone géographique

Consommation page 25

Bilan d’approvisionnement

Achats des ménages

Achats de la restauration

Répartition des achats par circuit de distribution

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Le 25 mai 2012 :

Frédéric Cuvillier, ministre plein d’ambition… maritime ?

Réaction à froid du Marin… L’hebdomadaire de l’économie maritime a attendu la fin de la marée pour ce dossier sur le gouvernement Ayrault et son ministre délégué des transports et de l’économie maritime, Frédéric Cuvillier, un ministre plein d’ambition… maritime ?


Pour lire le dossier du Marin n°3383 paru le 25 mai 2012 dans les kiosques, ou accessible directement sur le kiosque

Réaction des pêcheurs... Aucune des conchyliculteurs


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Pêche et cultures marines pilotées directement par Nicole Bricq, ministre de l’Ecologie

Le ministère de l’Écologie reste un poids lourd du gouvernement Ayrault I. C’est l’un des enseignements du décret d’attribution du 24 mai 2012 (cliquez ici pour le lire) de la ministre, Nicole Bricq. Si le logement et l’aménagement du territoire reviennent à sa collègue de l’Égalité des territoires (Cécile Duflot ndlr), son administration retrouve la direction générale de l’énergie et récupère la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, ainsi que le centre d’études techniques maritimes et fluviales. Elle est seule à avoir l’autorité sur la direction générale des infrastructures, la direction générale de l’aviation civile et sur la direction de la prévention des risques. Le mariage entre l’Équipement et l’Écologie de 2007 tient encore bon. Source : Gouvernement : Les nouveaux ministères prennent forme (Acteurs Publics)

Par décret (n° 2012-772) du 24 mai 2012, les attributions du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie…

Ce décret publié au journal officiel du 25 mai 2012 avec les « signatures » du Premier ministre (Jean-Marc Ayrault), la ministre des affaires sociales et de la santé (Marisol Touraine), la ministre de l'égalité des territoires et du logement (Cécile Duflot) et la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie (Nicole Bricq)

Et sans la « signature » du ministre délégué à l’économie maritime, Frédéric Cuvillier ?

Le conseil des ministres entendu,

Décrète :

Article 1

Le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable, de l'environnement et des technologies vertes, de l'énergie, notamment en matière tarifaire, du climat, de la sécurité industrielle, des transports et de leurs infrastructures, de l'équipement, de la mer, à l'exception de la construction et de la réparation navales, ainsi que dans les domaines de la pêche maritime et des cultures marines.

Il élabore et met en œuvre la politique de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique. Il promeut une gestion durable des ressources rares.

Il est associé aux négociations européennes et internationales sur le climat….

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VI. - Au titre de la mer, il exerce notamment les attributions relatives aux transports maritimes et à la marine marchande, à la plaisance et aux activités nautiques, aux ports, au littoral et au domaine public maritime, à la sécurité, à la navigation, à la formation et aux gens de mer. Il suit les questions sociales dans le domaine maritime.

Il peut présider, par délégation du Premier ministre, le comité interministériel de la mer mentionné au décret du 22 novembre 1995 susvisé.

VII. - Au titre de la pêche maritime et des cultures marines, il élabore et met en œuvre la politique en matière de pêches maritimes, de produits de la mer et d'aquaculture, notamment en ce qui concerne la réglementation et le contrôle de ces activités et le financement des entreprises de pêche et d'aquaculture.

Article 2

I. - Le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a autorité sur les services mentionnés dans le décret du 9 juillet 2008 susvisé, à l'exception de la délégation à la sécurité et à la circulation routières, sur le centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques, sur le centre d'études techniques maritimes et fluviales et sur la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture.

Cette autorité s'exerce :

1° Conjointement avec le ministre de l'égalité des territoires et du logement sur la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature et le secrétariat général ainsi que sur le centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques ;

2° Conjointement avec le ministre des affaires sociales et de la santé sur la direction générale de la prévention des risques lorsque celle-ci exerce ses compétences en matière de radioprotection.

II. - Le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie dispose :

1° Du Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies ;

2° Du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux ;

3° De la délégation à la sécurité et à la circulation routières ;

Du secrétariat général de la mer ;

5° De la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques ;

6° De la délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale ;

7° En tant que de besoin, de la direction générale pour la recherche et l'innovation ;

8° De la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats ;

9° Pour les affaires relevant de la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture, du secrétariat général du ministère chargé de l'agriculture, de l'alimentation et de la pêche ;

Voir tous les détails du décret en cliquant Légifrance

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Que reste-t-il à Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et de l’agro-alimentaire ?

Par décret (n° 2012-779) du 24 mai 2012, les attributions du ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire

Le conseil des ministres entendu,

Décrète :

Article 1

Le ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans le domaine de l'agriculture, de la forêt et du bois.

Il prépare et met en œuvre la politique de l'alimentation en liaison avec le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur et le ministre des affaires sociales et de la santé.

Il participe à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de commerce international. A ce titre, il est associé à sa représentation dans les instances internationales traitant de ces questions….

(…)

Article 3

Le ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire a autorité sur l'administration centrale du ministère chargé de l'agriculture, de l'alimentation et de la pêche, telle que définie par le décret du 30 juin 2008 susvisé, à l'exception de la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture.

Pour l'exercice de ses attributions dans le domaine de l'agroalimentaire, il dispose de la direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services.

Pour l'exercice de ses attributions en matière de commerce international, il peut faire appel à la direction générale du Trésor.

Pour plus d’informations, cliquer Légifrance

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Philippe Mauguin, l'ancien directeur de la DPMA a quitté le navire pour le cabinet de Stéphane Le Foll : Philippe Mauguin nommé directeur de cabinet

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Barfleur : la pêche à la moule reportée (France3 Basse-Normandie)

Par Catherine BERRA

La pêche à la moule de Barfleur, repoussée de 15 jours pour préserver sa qualité


Barfleur : la pêche aux moules retardée par france3bassenormandie_845

C'est une première, les professionnels ont décidé ensemble de repousser la pêche à la moule de 15 jours.

Une décision prise afin de garantir la qualité absolue de cette moule sauvage pêchée en haute mer à l'est du Cotentin, labellisée "moule de Barfleur".

En effet, la moule de Barfleur n'est pas encore arrivée à maturité en raison des mauvaises conditions météorologiques de ces derniers temps.

Les marins pêcheurs estiment donc qu'il faut la laisser grandir et grossir encore un peu pour qu'elle ait "plus de chair" et soit ainsi à la hauteur de sa réputation. Ils ne commenceront à la pêcher en haute mer qu'à partir du 11 juin, alors que la campagne démarre traditionnellement fin mai.

C'est que l'image de qualité et de saveur de la moule de Barfleur a été longue à construire. Pas question alors de prendre le risque de gâcher cette image en mettant la moule sauvage trop tôt sur le marché.

Pour en savoir plus : http://www.nfm.fr/htm/MouleBarfleur.html

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Plus de 250 000 naissains d’huîtres dérobés à un ostréiculteur de Grandcamp-Maisy (Ouest France)

Les faits se sont produits vers le 15 mai, sur les parcs à huîtres de Grandcamp-Maisy. Un ostréiculteur a découvert la disparition d’une dizaine de poches. Pour ce professionnel, le préjudice est important, les 250 000 naissains représentent une valeur estimée à 4 000 €. Les sacs contenant les jeunes huîtres auraient été dérobés sur la base ostréicole.

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24 mai 2012

Jean-Noël Yvon. Un regard sur l'avenir de l'ostréiculture (Le Télégramme)

Pour Jean-Noël Yvon, le «haut risque» qui caractérise l'avenir de l'ostréiculture en rivière d'Étel est aussi une opportunité pour «tout recréer». Cet ostréiculteur à Locoal, vice-président du syndicat des ostréiculteurs de la ria, était invité par l'association Eau et Rivières à parler de sa profession, lundi soir au Grand Saule. «Il ne reste qu'une quarantaine d'entreprises en ria, souligne-t-il. On craignait des disparitions plus nombreuses à cause des mortalités des juvéniles, mais la hausse des cours apermis de garder la tête hors de l'eau. Au-delà des fortes disparités quant à la solidité économique, on voit surtout un raccourcissement des perspectives».

Virus mutant

Sur la situation actuelle, Jean-Noël Yvon note la reprise des mortalités sous l'effet de la remontée des eaux vers 14-15°C. «Le virus est connu, mais il a muté, et le souci que l'on a ici est le faible renouvellement des eaux à cause de la barre (entre deux tiers et un tiers à chaque marée) et les fortes variations de températures. De ce fait, la reproduction n'y est pas fiable et il y a une incidence sur le virus». Face à cette mortalité, la profession a compensé en multipliant la production de naissain: «Si les mortalités cessent, on se retrouve en surproduction!», ironise-t-il, avant d'ajouter que cette intensification risque aussi d'aller de pair avec la multiplication du virus. D'autant que le développement en laboratoire de souches résistantes n'a pas encore abouti (horizon 2017-2019) et que ces «manipulations génétiques» présentent aussi un risque. Parallèlement se pose la question du devenir des entreprises dont beaucoup vont se trouver confrontées à une succession sans successeurs, et une inquiétude côté consommateurs: «La profession est un peu dans une impasse».

Ébauches de solutions....

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Mortalité huître 2012. Procédure à suivre dès le signalement d’un phénomène de mortalité

Direction générale de l’alimentation

Service de la prévention des risques sanitaires de la production primaire

Sous-direction de la santé et de la protection animales

Bureau de la santé animale

Note de service / DGAL/SDSPA/N2012-8101

Date: 14 mai 2012

A l'attention de mesdames et messieurs les Préfets

Objet : Procédure à suivre dès le signalement d’un phénomène de mortalité massive et collective de naissains d’huitres creuses Crassostrea gigas sur une zone - Mesures conservatoires de gestion des transferts des naissains d’huitres creuses Crassostrea gigas en cas de hausse de la mortalité

Résumé : Cette note de service a pour objet de présenter la procédure à suivre en 2012 par les DDTM dès le signalement d’un phénomène de mortalité massive de naissains d'huîtres creuses Crassostrea gigas sur une zone,

Cette note est complémentaire des notes NS DGAL/SDSPA/N2011-8147 du 27 juin 2011 et NS DGAL/SDSPA/N2010-8072 du 17 mars 2010 qui précisent les mesures de gestion en cas de hausse de la mortalité ou de signes de maladies des coquillages d’élevage.

Contexte épidémiologique

Depuis 2008, des mortalités massives de naissains d’huîtres creuses Crassostrea gigas sont observées avec plus ou moins d’intensité selon les années sur l’ensemble des façades maritimes françaises et dans des écosystèmes très variés. Les mortalités affectent principalement le naissain toutes origines confondues (captage ou écloserie), diploïde comme triploïde.

Les causes des mortalités apparaissent comme reposant sur un modèle d’interactions multifactorielles impliquant l’animal, son environnement et des agents infectieux tels que l’herpès virus OsHV-1 μvar et des vibrions (Vibrio splendidus et Vibrio aestuarianus).

En 2010, conformément au Règlement (UE) n° 175/2010 de la Commission du 2 mars 2010 portant application de la Directive 2006/88/CE du Conseil, des mesures de confinement devaient être mises en oeuvre dans les zones touchées par des hausses de mortalités en lien avec la détection d’OsHV-1 μvar.

En 2011, considérant que le phénomène n’est plus émergent, que ses conditions d’apparition sont mieux connues ainsi que ses conditions d’extension, le Règlement (UE) n° 175/2010 de la Commission du 2 mars 2010 a été abrogé le 30 avril 2011.

Ainsi, la Commission a jugé adapté de ne laisser subsister que deux types de zones vis-à-vis d’OsHV-1 μvar, celles dites « sous programme de surveillance » et les autres. Les zones « sous programme de surveillance » sont des zones conchylicoles qui n'ont jusqu'ici jamais été touchées par le phénomène de mortalité massive du naissain d’huîtres creuses associée à la détection de l'herpès virus OsHV-1 sous sa forme μvar. Il s'agit aujourd’hui de certaines zones d'Irlande et du Royaume-Uni. Aucune zone d’élevage en France ne peut prétendre à ce statut. En outre, la Commission n’a proposé de restrictions de mouvements d'huîtres creuses qu’à destination des zones « sous programme de surveillance ».

Aussi, depuis le 30 avril 2011, aucune mesure de police sanitaire en matière de confinement n'est désormais imposée au niveau national lors de détection d’OsHV-1 sous sa forme μvar et seules les dispositions réglementaires générales (Arrêté du 4 novembre 2008) relatives aux conditions de police sanitaire s’appliquent.

II. Mesures applicables en période de surmortalité

III. Schéma d’alerte

IV. Eléments de caractérisation du phénomène de surmortalité :

V. Définition de la zone, du compartiment ou du parc à mollusques concerné :

Pour télécharger le document, cliquer DGAL

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Charente-Maritime : la pêche aux moules interdite (Sud Ouest)

Vingt personnes souffrent de maux de ventre et de diarrhées. Des analyses sont en cours.

Cinq foyers d'infections alimentaires collectives ont été identifiés et vingt personnes présentant des troubles digestifs ont été dénombrées. Ce sont les données qui, le week-end dernier, ont déclenché un branle-bas sanitaire. À l'origine de cette alerte pour « toxi-infection », les services d'urgence. Ils ont pris en charge ces personnes qui, pour certaines d'entre elles, souffraient de diarrhées. Une situation qui a incité la préfète de la Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, à suspendre, hier, la pêche et la commercialisation des moules du pertuis d'Antioche.

Dinophysis, norovirus ?

Cette mesure préventive ne sera pas levée avant que les analyses en cours au laboratoire départemental de La Rochelle et à la station nantaise de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ne livrent les signaux idoines. Le premier oriente ses examens sur une hypothétique concentration en dinophysis. Cette microalgue, dont se repaît le coquillage sans en pâtir, occasionne en revanche des troubles digestifs chez l'homme. Le second laboratoire traque la présence éventuelle d'un norovirus. Laquelle, si elle se confirmait, inciterait les mytiliculteurs à porter plainte contre X. Leur représentant, Benoît Durivaud, explique : « Ces norovirus sont associés à une pollution d'origine humaine, ce que nous ne pourrions accepter ».

Pour l'heure, l'administration et les mytiliculteurs ignorent donc tout des causes de ces toxi-infections (1). Même si les soupçons sur la source de l'intoxication sont fortement orientés vers des lots de moules de cordes relevés de la baie d'Yves, devant Châtelaillon, et de la pointe des Saumonards, devant Oléron.

Le président des mytiliculteurs du pertuis breton et vice-président du Comité régional conchylicole tempère cependant : « Nous sommes en présence de toxi-infections qui jettent la suspicion sur certains aliments, dont des moules. Rien ne prouve que des moules sont à l'origine du problème, mais rien ne prouve, non plus, le contraire. » Le Comité régional conchylicole a décidé de commander sa propre analyse contradictoire.

Il reste que, par précaution, et sous la pression des pouvoirs publics, les producteurs se sont ainsi ralliés à l'idée de suspendre la pêche des moules provenant des zones suspectes.

La traçabilité des coquillages suspects a permis de préciser qu'ils auraient été consommés dans des restaurants de Charron et d'Oléron, et achetés sur un ou deux marchés du département.

La saison démarrait

Ce nouvel arrêté de fermeture est le troisième signé par la préfète depuis le début du mois pour des coquillages....

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Ostréiculture. Quels emplois pour demain ? (Le Télégramme)

«On n'a qu'une seule certitude dans ce métier, c'est l'aléa». L'aléa, pour la filière conchylicole, c'est notamment la très forte mortalité des huîtres, observée depuis 2008. Réunis la semaine dernière au lycée maritime d'Etel, les acteurs de la filière se sont notamment interrogés sur les conséquences de cette crise sur l'emploi. La conchyliculture, c'est 400 entreprises en Bretagne sud. 2.000 à 2.500emplois, pour seulement 1.000 équivalents temps plein car il y a une forte saisonnalité.

Trop tôt pour savoir

«Le problème avec cette crise actuelle, c'est la forte baisse de l'emploi saisonnier», a expliqué Alain Dreano, du comité régional de la conchyliculture. «Les perspectives pour l'emploi, notamment pour les jeunes qui sortent du lycée? Aujourd'hui, on ne peut pas répondre. On sait qu'à l'avenir, il y aura de l'emploi, mais quand, comment, c'est encore trop tôt pour le savoir». Des incertitudes renforcées par le fait que la filière n'avait pas vu venir la crise. «On travaillait sur la pénurie de l'emploi en 2007. Oncherchait à valoriser nos métiers, parce qu'on manquait de main-d'oeuvre et on s'apercevait que des secteurs comme le bâtiment attiraient plus de monde. Aujourd'hui, on n'est plus dans cette situation». Avec un âge moyen des employés élevé, entre 45 et 50ans, se pose aussi la question de la transmission des entreprises et de leur concentration. Car «si le nombre d'entreprises tend à diminuer, leur taille moyenne augmente». Leur valeur aussi, «donc elles sont de plus en plus difficiles à reprendre, financièrement. Des dispositifs spécifiques d'aide sont actuellement à l'étude».

Rapprochement avec le maraîchage ?

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Tourisme. «La mer se cultive, la mer nous cultive» (Le Télégramme)

Vendredi 6 avril, l'opération «La mer se cultive, la mer nous cultive» a lancé sa troisième édition au chantier ostréicole d'Ivan Sélo. Cette opération propose plus de 500 animations d'avril à fin septembre, qui rythmeront les 900km de bord de mer, des parcs de bouchots en baie de Vilaine, à la ria d'Etel. Plus de 100 partenaires avec des professionnels de la mer (ostréiculteurs, saliculteurs pêcheurs), du tourisme et de l'environnement, (biodiversité, eau, etc.) et des artistes, conteurs, chanteurs photographes, rejoints par Couleurs de Bretagne et la Société des auteurs et poètes de la francophonie (SAPF).

Découvrir un patrimoine et un savoir-faire

La chef de projet, Brigitte Vadier-Métra, explique vouloir «faire entrer la peinture sur les sites (ostréicultures) et lancer un concours de poésie sur le thème de la mer, et par le biais des arts attirer une autre approche...». Découvrir un patrimoine, un savoir-faire, des paysages et aller à la rencontre d'une économie à la fois essentielle et si fragile... Cette opération, orchestrée par le CDT (Comité départementale du tourisme), associe les cultivateurs de la mer à une multitude d'artistes, conteurs chanteurs, photographes. Territoire, sensibilisation, partage, échange et co-construction sont les maîtres mots de cette opération précise le directeur du CDT, Jean-Jacques Michoud....



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Maroc. Aquaculture: Enfin un plan d’action (L'Economiste)

Dix projets d’aquaculture marine seront implantés dans la zone méditerranéenne (Fnideq et Oued Laou). Les espèces ciblées, à travers la pisciculture, sont le loup, la dorade, la sole et le maigre. Alors que la conchyliculture portera sur les moules, les huitres, les palourdes ainsi que d’autres coquillages

Récolter 200.000 tonnes de produits de la mer et créer 50.000 emplois directs à l’horizon 2020. Voilà l’objectif assigné à l’Agence Nationale de Développement de l’Aquaculture (ANDA). Institituée par dahir n°1-10-201 du 18 février 2011, l’agence fait partie des 16 grands projets de la stratégie Halieutis lancée en septembre 2009.

Plus d’un an après son installation, où en est-on des actions menées? «Un plan d’action a déjà été fixé», répondent les responsables de l’agence. Il cible la réforme du cadre juridique pour donner une meilleure visiblité aux investisseurs ainsi que l’identification des zones aquacoles le long du littoral.

Pour le moment, une vingtaine de sites ont été identifiés sur les deux façades maritimes. Reste, la mise en oeuvre d’une règlementation spécifique pour les déclarer «zones aquacoles» imposables à tous les intervenants. Le plan concerne aussi sur le développement des plans d’aménagement et l’intégration de l’activité aquacole au niveau des villages de pêcheurs et des points de débarquements aménagés. Ces trois chantiers ont déjà fait l’objet d’appels d’offres lancés en avril dernier.

Mieux, «l’agence se veut un guichet unique offrant un accompagnement des professionnels moyennant une promotion structurée et intensifiée», assurent les responsables. Et c’est dans ce cadre que des projets d’investissement „clé-en main” seront préparés et soumis aux investisseurs potentiels. Ceux-ci concernent plusieurs espèces de poissons et de produits de la mer. Ils portent aussi sur les diverses activités, notamment, la pisciculture, la conchyliculture, la pénéiculture et l’algoculture.

De fait, une dizaine de concessions clé-en main (6 en conchyliculture et 4 en pisciculture) feront l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt à lancer en juin prochain. Ces projets qui relèvent de l’aquaculture marine seront implantés dans la zone méditerranéenne ( Fnideq et Oued Laou). Les espèces ciblées, à travers la pisciculture, sont le loup, la dorade, la sole et le maigre. Alors que la conchyliculture portera sur les moules, les huitres, les palourdes ainsi que d’autres coquillages.

L’étude de deux projets pilotes en algoculture et conchyliculture sera aussi lancée en juillet 2012. Cofinancés par la Banque Mondiale, via un don de 5,18 millions de dollars, ces programmes visent le développement de l’aquaculture en Méditerranée orientale et son intégration auprès des communautés locales. Sans oublier l’amélioration des revenus des pêcheurs

Au chapitre du soutien à l’activité, il est prévu la création d’une écloserie pour la production des alvins et naissains. Financé dans le cadre de l’accord de pêche Maroc-UE, ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement des fermes aquacoles et partant réduire les coûts d’investissement. Son étude de faisabilité sera lancée fin 2012....

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Le 23 mai 2012 : Toujours plus au nord...

Charente-Maritime : des cas d'intoxication alimentaire après avoir consommé des moules (Sud-Ouest)

Une vingtaine de personnes présentent des troubles digestifs après avoir consommé des moules provenant du Pertuis d'Antioche. Des analyses sont en cours

Pêche et consommation de moules interdite jusqu'à nouvel ordre

La préfecture de la Charente-Maritime vient d'interdire ce mercredi la pêche professionnelle et de loisirs, le ramassage et la commercialisation des moules provenant du Pertuis d'Antioche.

Cette mesure est motivée par plusieurs cas d'infections alimentaires qui se sont déclarés. Précisément, cinq cas de toxi-infections alimentaires collectives ayant affecté 20 personnes présentant des troubles digestifs ont été signalés par les services d'urgence. "Ces toxi-infections sont rattachées à la consommation de moules provenant du Pertuis d'Antioche", précise la préfecture de la Charente-Maritime.

En raison de l'importance de cette filière pour l'économie locale, la préfète Béatrice Abollivier a rencontré hier mardi les responsables du Comité régional conchylicole (rassemblant ostréiculteurs et mytiliculteurs) de Poitou-Charentes, pour les informer des mesures prises. Des analyses sont actuellement en cours, afin de déterminer l'origine de la contamination et d'apprécier les conditions d'un retour à la normale....

Cette décision intervient onze jours seulement après la précédente interdiction de pêches de moules et d'huîtres qui avait frappé Antioche et Maumuisson.

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Norvège: Moule biologique de la société Oldermann Seafood

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Réalisation d'un test de contamination bactérienne des eaux de baignade sous forme de bandelettes de papier : un test simple, rapide et fiable (BE Canada)

Ces dernières années, le nombre de plages situées en zone urbaine ayant du être fermées en raison de la présence de bacilles potentiellement pathogènes dans l'eau a augmenté de façon significative. Les méthodes actuellement utilisées pour détecter la présence des bacilles tels que le E. coli sont non seulement lentes mais généralement pas ou peu transportables. En effet, avant de réaliser l'analyse des prélèvements d'eau, il est souvent nécessaire de passer par une étape de culture des germes, étape habituellement réalisée en laboratoire. Ainsi, il existe toujours un retard entre l'éruption des bacilles et la fermeture de la plage. Mais cela risque de changer.

En effet, une équipe de chercheurs dirigée par un professeur de l'Université McMaster (Ontario, Canada) a développé une méthode de test simple utilisant une bandelette de papier pouvant détecter le E. coli dans les eaux de baignade en quelques minutes. Ce nouvel outil permettrait alors de réduire considérablement le temps entre l'éruption des bacilles et leur détection.

Très similaire dans son principe aux bandelettes de papier pH, ces bandelettes bioactives aux bacilles sont formées d'un film de réactifs chimiques imprimés sur papier grâce à une technologie de type jet d'encre. Dans les 30 minutes qui suivent son humidification, le papier " mprimé" change de couleur pour indiquer ou non la présence de E. coli. En outre, la couleur obtenue permet de déterminer le type et la concentration de la bactérie quand celle-ci est présente.

Actuellement, les chercheurs optimisent et testent ces bandelettes bioactives....

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Le 22 mai 2012

Dans l'attente des premiers résultats "Mortalités 2012", l'Ifremer met en ligne la synthèse 2011

Ifremer. Synthèse de la mortalité des huîtres 2011

Observatoire conchylicole : Synthèse nationale 2011

Depuis 2009, l'Observatoire Conchylicole assure le suivi, sur des sites ateliers disposés sur l'ensemble du littoral français, de lots sentinelles d'huîtres creuses Crassostrea gigas caractéristiques de la production française. Leur suivi permet d'acquérir des données nationales de croissance et de mortalité, afin de traduire la dynamique spatio-temporelle des performances d’élevage et ainsi participer à la compréhension des phénomènes observés.

Voici ci-dessous la synthèse des résultats des suivis 2011.

Face à l’évolution constante du phénomène de mortalité affectant les huîtres creuses sur l'ensemble des bassins ostréicoles français, il est apparu indispensable de pouvoir disposer de séries temporelles relatives à la survie et à la croissance des huîtres en élevage dans les divers environnements conchylicoles.

Pour cela, l’Ifremer met en œuvre, depuis 2009, un réseau (ou Observatoire Conchylicole) dont l’objectif est d'observer et de caractériser sur un plan national la dynamique spatio-temporelle des performances conchylicoles de lots d’huîtres sentinelles, et en particulier de la survie dans le contexte de la crise ostréicole actuelle.

L’ensemble des données acquises par l’Observatoire Conchylicole en 2011 a été diffusé en temps quasi-réel, par l’intermédiaire de ce site internet dédié affichant les courbes de mortalité, de croissance et de température sur chaque site (actualisé tous les 15 jours). Des bulletins résumant les évolutions des divers paramètres sont également téléchargeables sur le site. Enfin, les mesures haute fréquence de température, pression et salinité des différents sites sont accessibles en temps réel sur un serveur spécifique.

Les résultats des suivis réalisés en 2011 mettent en évidence des différences significatives entre les taux de mortalité cumulée sur les différents lots de naissains (moyenne nationale 63.2 ± 20%) et les huîtres de 18 mois (moyenne nationale 3.1 % ± 4%). Certains sites apparaissent fortement touchés quel que soit le lot de naissain (tels que l’étang de Thau ou Loix en Ré), en opposition à certains autres pour lesquels les taux de mortalité cumulée sont plus faibles (Morlaix, Géfosse). La cinétique d’apparition des mortalités diffère selon les sites, et semble suivre un gradient sud-nord, fortement corrélé à la date du passage d’une température seuil (16° C). Ainsi, la première vague de mortalité est observée sur l’étang de Thau dès la mi-avril, alors qu’elle n’apparaît qu’à partir du mois de juin sur les sites de Normandie, Blainville ou Géfosse.

Les analyses pathologiques réalisées lors des premiers constats de mortalité sur chaque type de lots de naissain, et pour chaque site, montrent une présence quasi-permanente de l'herpes virus OsHV-1 µvar (détecté dans 81 % des échantillons analysés), associée à la présence de Vibrio splendidus (détecté dans 92 % des échantillons analysés) : une corrélation est observée entre le nombre d’individus porteurs du virus OsHV-1 µvar et les taux de mortalité. Parallèlement à cela, la bactérie Vibrio aesturianus n’a été détectée que dans 4 % des échantillons analysés, sa présence restant donc anecdotique.

Les données de croissance des lots étudiés mettent en évidence des performances globalement bonnes pour l’année 2011, aussi bien sur le naissain que sur le 18 mois. En effet, après des taux de croissance comparables aux moyennes décennales 2001-2010 jusqu’au mois de juin, on observe des gains de poids nettement plus élevés de septembre à décembre (environ 50% supérieur pour les sites situés plus au Nord tels que Blainville, Géfosse, Cancale et Brest).

Suite...

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"Une bonne" Enquête : Poissons : les trésors de la mer…


C'est notre affaire sur France 5

Produits de la mer : A quels prix ?

En France, nous consommons 35 kg de poissons par an et par habitant. Et grâce à l’outremer, nous sommes la deuxième surface maritime au monde. La pêche française représente 90.000 emplois, dont 28 % en Bretagne.

> Les quotas de pêche, fixés par l’Union européenne visant à préserver la ressource menacée par la pêche intensive, définissent annuellement, pour chaque espèce, la limite du nombre de poissons autorisés à être prélevés. Ils sont calculés pour permettre aux réserves de poissons de se renouveler et aux pêcheurs de poursuivre leur activité. Quels sont les quotas pour 2012 et quelles espèces concernent-ils ? Sont-ils à l’origine des prix ? Pourquoi le poisson est-il si cher ? La profession de pêcheur est-elle aujourd’hui en danger ?

Claire Fournier rencontre sur le port du Croisic Dominique Debec, armateur et pêcheur, pour parler de son métier et des quotas, puis s’entretient avec Pascal Chellet, conchyliculteur. Enfin, Eric Mignard, chef étoilé du restaurant Castel Marie-Louise, à La Baule, parle de la saisonnalité des poissons et des crustacés, et de la meilleure façon de les choisir et de les cuisiner.

Poissons d’élevage, poissons sauvages : le match !

Les poissons d’élevage sont-ils meilleurs ou moins bons, au goût et pour la santé que ceux pêchés en pleine mer ? Plus ou moins chers ? Protégés ou non des pesticides et des antibiotiques ?

Des spécialistes de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et des représentants des associations WWF et Greenpeace répondent.

Tendance. Les vertus insoupçonnées des algues marines

Les algues ont de nombreuses vertus que nous ignorons. Elles font notamment des merveilles dans nos assiettes et sont excellentes pour notre santé et notre peau.

Visite d’un centre, en Bretagne, où l’on cultive des algues pour les manger ou les transformer en crèmes de beauté...

Pour voir l'émission de 25', cliquer Ici
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Algues. Quand le bio gagne la mer (Le Télégramme)

L'association «Inter Bio Bretagne» a proposé, hier, à Lanildut, unejournée professionnelle autour des algues marines bio. Objectif : structurer la filière dans la région.

Hier, à Lanildut, la journée d'information et de découverte de l'association «Inter Bio Bretagne» (IBB) était orchestrée par Violaine Canevet, Esther Savina et Erwan Jestin, référent algue bio au sein de l'association. Trente-huit personnes (professionnels, chercheurs, récoltants, porteurs de projets,etc.), venant de Bretagne et de Normandie, ont pris part à cette journée qui avait pour axe le projet «Algmarbio», porté par IBB. Un programme qui vise à structurer la filière algues marines bio enBretagne et fédérer les acteurs, afin de pérenniser cette nouvelle filière, via, notamment, le développement et l'organisation de l'offre ou encore l'adaptation des méthodes de production et de transformation. La matinée a permis à tous de découvrir, sur la grève d'Argenton, en Landunvez, les différentes algues récoltées en Bretagne: laminaires, fucus, dulce, nori, laitue, haricot,etc. Une visite de site animée par André Berthou, président du syndicat desrécoltants, et Jean-Marc Héliès, récoltant. L'après-midi, legroupe s'est retrouvé à la maison de l'Algue, à Lanildut. Plusieurs intervenants ont présenté différents aspects de la filière des algues bio.

Des zones de récolte à élargir...

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Un carburant du futur dans l’eau de mer (Metro)

Les plus assidus en cours de "sciences nat’" se souviennent que le phytoplancton est en quelque sorte le carburant de la vie sous-marine. Ces microalgues sont à la base de la chaine alimentaire depuis des millions d’années, mais on n’a découvert que récemment qu’elles pourraient également remplacer le gasoil, et faire rouler les véhicules terrestres sans générer de pollution.

En pointe sur ces recherches, le laboratoire océanologique de Villefranche-sur-Mer (LOV) est associé à l’ambitieux projet français GreenStars. "Le phytoplanction est composé d’organises tout petits mais très compliqués, expose Antoine Sciandra, le directeur du LOV. Nous avons découvert qu’en le stressant avec de l’azote il produit de grandes quantités de lipides".

Cette huile végétale d’origine marine est la base du biodiesiel, capable de faire fonctionner les moteurs à explosion. Encore faut-il trouver le procédé industriel pour le produire en grande quantité. C’est là qu’intervient l’INRIA. "L’objectif de GreenStars est de devenir l’un des cinq pôles d’excellence mondiaux dans le domaine des bioraffineries de microalgues", explique Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA.

"A court terme, poursuit le scientifique, nous sauront produire pour l’aquaculture (de la nourriture pour les poissons d’élevage, NDLR), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie". Car si les scientifiques savent déjà créer du biocarburant à base de phytoplanction, son coût est encore prohibitif (10 euros le litre environ). Mais dans une décennie, on pourrait trouver ce carburant vert à la pompe, pour 0,89 euros !

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Manche : 50 000 pêcheurs à pied chaque année sur l’estran agon-coutainvillais (Ouest France)

Lundi après-midi, l’APP2R a présenté les résultats des comptages réalisés sur l’estran en mars et avril derniers.

L’APP2R, Association pour une pêche respectueuse de la ressource, a présenté les résultats du comptage des pêcheurs à pied et de leurs outils en mars et avril derniers.

L’association estime que lors des marées, « on compte un pêcheur à pied tous les 2,5 m de côte. Soit 5 000 à 5 500 par marée et 50 000 par an. L’association estime que ces pêcheurs prélèvent entre 47 tonnes et 134 tonnes de praires, soit une moyenne de 90 tonnes par an. Cela confirme la réputation d’Agon-Coutainville pour la pêche à la praire. Faut-il s’en inquiéter ? »....

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Madagascar : Un nouveau virus frappe l’aquaculture dans l’océan Indien (Clicanoo.re)

Le virus se manifeste par l’apparition de points blancs sous la cuticule des crevettes. Le white spot syndrome virus est apparu pour la première dans la zone au Mozambique en milieu d’année dernière. Il vient d’être détecté cette fois à Madagascar. La maladie tue les crustacés, notamment les crevettes d’élevage. Les fermes aquacoles touchées chiffrent les pertes en millions d’euros.

White spot syndrome virus (WSSV) ou maladie des points blancs. Jusqu’en 2011, l’océan Indien était l’une des dernières régions au monde épargnée par cette épizootie qui touche plus de quarante espèces de crustacés sur la planète. Une étiquette « free white spot » qui aurait pu inciter davantage d’investisseurs à développer l’aquaculture, notamment dans le canal du Mozambique. Il s’agissait d’un argument de poids face aux élevages concurrents d’Asie ou d’Amérique du sud. Argument aujourd’hui caduc car l’océan Indien est bel et bien contaminé à son tour. Les premiers cas ont été signalés fin août, l’an dernier, dans une ferme réunionnaise installée dans la région de Quélimane, au Mozambique. La structure implantée par Aquapesca (groupe Océinde) et dirigée par Azmina Goulamaly s’est vue contrainte de stopper net sa production de crevettes bio. Cette information communiquée à l’Organisation mondiale de la santé animale avait à l’époque fortement inquiété les autorités de Madagascar, à juste titre puisque la filière crevettes s’y est développée dans les mangroves de la côte ouest, à moins de 700 km des côtes mozambicaines. Le gouvernement avait immédiatement interdit toute importation de crustacés du Mozambique ainsi que toute introduction de produits transformés ou de matériels ayant servi à leur manipulation.

Madagascar touchée à son tour

Mais la barrière douanière n’aura pas eu l’effet escompté. Le laboratoire de pathologie aquacole de l’Université d’Arizona (Etats-Unis) vient en effet de confirmer le premier cas malgache. Le virus a été détecté le 5 mai dans une ferme du Menabe, proche de Morondava, propriété selon nos informations du groupe Aquamen EF, l’un des deux poids lourds du secteur sur la Grande île aux côtés du groupe Unima. Un désastre potentiel pour la filière.....

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21 mai 2012

Union Européenne : Déclaration conjointe sur le futur rôle de l'aquaculture (Cta)

Les ministres ont été informés par la Commission au sujet de la conférence intitulée « PCP : quel avenir pour l'aquaculture? », qui s’est récemment tenue à Salzbourg, Autriche. Selon le service de presse du Conseil de l’UE, dans le prolongement de cette conférence, vingt-et-un Etats membres ont signé une déclaration conjointe sur le futur rôle de l'aquaculture en eau douce dans le cadre de la politique commune de la pêche (PCP). Cette déclaration souligne l'importance de l'aquaculture dans l'UE, qui peut garantir une pérennité sur le plan écologique, économique et social et contribuer a la sécurité des approvisionnements alimentaires et a la reconstitution des stocks halieutiques.

Compte tenu du rôle crucial de l'aquaculture pour l'économie, l'emploi et la qualité de vie dans les zones rurales, ce secteur devrait être encourage et soutenu en conséquence, notamment via Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), qui est appelé à remplacer l'actuel Fonds européen pour la pêche.

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Alors que certains conchyliculteurs français passent au Bio (label AB), un label va bientôt s'imposer sur le marché c'est le label aquaculture durable ASC... Derrière ce label, la multinationale WWF....

Le distributeur suisse Migros se lance dans le nouveau Label ASC pour les Tilapias, Saumons, Moules....


Migros lance un nouveau label pour faire prévaloir des critères sociaux et écologiques dans l'élevage du poisson. Elle commercialisera les premiers articles certifiés ASC à base de poisson dès l'été 2012.

Migros lance le label ASC, un nouveau label international caractérisant des poissons et des fruits de mer issus d'un élevage responsable. Aquaculture Stewardship Council (ASC), l'organisation d'utilité publique à l'origine de ce label, a été créée à l'initiative du WWF. Migros la soutient comme partenaire depuis juin 2011 et commercialisera pour la première fois du tilapia arborant le label ASC dès l'été 2012. D'autres espèces suivront comme le pangasius, le saumon et les moules.

ASC a élaboré des standards garants d'un élevage responsable des poissons et des fruits de mer. Elle a par exemple formulé des directives contraignantes pour les douze espèces principales issues d'élevage. L'activité aquicole ne doit pas porter atteinte à la biodiversité régionale, aux mangroves et aux biotopes importants des animaux marins. De surcroît, il faut réduire la pollution liée à cette activité et empêcher une utilisation abusive d'antibiotiques. Des standards sociaux progressistes comme la sécurité au poste de travail et des conditions de travail non discriminatoires et équitables sont impératives également. Les exploitations d'élevage piscicole respectant les directives ASC et utilisant des aliments provenant de sources durables prouvent leur engagement en faveur du développement durable.

Le directeur d'ASC, Chris Ninnes, se réjouit de l'initiative de Migros: «Quand Migros s'engage pour l'introduction des standards ASC, elle motive toute la branche à procéder à des améliorations écologiques et sociales.» Pour Oskar Sager, chef du Marketing Migros, l'engagement en faveur d'un poisson durable est une préoccupation majeure. «Aujourd'hui déjà, nous sommes à l'échelle suisse les premiers fournisseurs de poisson issu de pêche sauvage durable labellisé MSC (Marine Stewardship Council)», explique-t-il. «Nous faisons un pas de plus. Nos objectifs sont très ambitieux pour ASC. D'ici à 2015, 15 % de nos ventes de poisson doivent être certifiées ASC.»

Sur la planète, près de 950 millions de personnes dépendent du poisson comme apport majeur de protéines alimentaires, selon le WWF. Et la tendance est à la hausse. Or il n'est plus possible de couvrir ce besoin croissant par la seule pêche sauvage. C'est pourquoi une offre plus importante de poisson d'élevage est nécessaire. Les aquacultures usuelles occasionnent souvent des problèmes environnementaux dans les pays de production, en polluant les eaux par exemple. Les produits provenant d'élevages bio sont une alternative bienvenue aujourd'hui déjà. Mais l'offre ne suffit pas, et de loin, à couvrir les besoins mondiaux. D'où l'urgente nécessité d'un label comme ASC, rehaussant les exigences de l'élevage ordinaire.

Complément d'information sur ASC

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Cohérence : un réseau d'idées sur le développement durable (Ouest-France)

Armina Knibbe, présidente de Cohérence a présenté un bilan positif et évoqué les actions telles que l'Agenda 21 des familles ou le baromètre des communes, outils intéressants pour les acteurs du développement durable et solidaire.

Le réseau Cohérence a tenu son assemblée générale samedi. Composé de 43 associations bretonnes, cette structure, composée de compétences en matière d'environnement, coordonne l'action de ses membres sur les sujets qui traitent du développement durable et solidaire, sujets dont les problématiques sont souvent liées.

Des solutions adaptées

Un exemple a été évoqué sur l'élevage des huîtres. La différence entre les coquillages captés en mer et nés en écloserie est la mortalité importante des naissains d'élevage dès qu'ils sont mis en milieu naturel. La qualité de l'eau est déterminante comme pour cet ostréiculteur de l'Île de Sein qui capte les naissains en mer et n'a pas ou peu de mortalité car il dispose d'une eau saine. Cela montre la complexité des problèmes et surtout des solutions. « Nous nous appuyons sur les compétences parfois très pointues de nos membres pour analyser les situations et proposer des solutions adaptées, souvent moins coûteuses. Notre association est composée de personnes qui utilisent leur savoir pour décortiquer les situations et faire avancer les choses en évoquant des idées que la pensée unique générée par les spécialistes, qui n'ont pas la vision globale du problème, ne peuvent émettre », explique Jean-François Millepied, vice-président et représentant du réseau sur le département.

Pour rejoindre Cohérence ou en savoir plus tél. 02 96 45 36 53 ou reseau-coherence.org

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Certificat de spécialisation aquaculture méditerranéenne

Stage de 14 jours (trois semaines).

Responsable : Jean-Claude Guary, professeur, Cnam.

Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM), 3191 route de Mende, 34093 Montpellier cedex

Du 25 février 2013 au 15 mars 2013

Durée : 70 heures / Tarif : 2000 euros

Publics et conditions d'accès

- Justifier au moins d'un diplôme reconnu de niveau II (bac + 3 ou Bac +4) ou d'une expérience professionnelle attestée de niveau cadre.

- Maîtriser correctement la langue française et la langue anglaise

Public :

Cadres diplômés en aquaculture (formation initiale) ou professionnels attestant d'une expérience en aquaculture communément confiée à des cadres, agronomes, vétérinaires…

Professionnels et fonctionnaires des organismes de gestion de la pêche et de l'aquaculture des pays situés en zone Méditerranéenne.

Objectifs :

Acquérir des compétences particulières sur l'aquaculture Méditerranéenne. Consolider les connaissances acquises sur le terrain. Donner le cadrage d’une certification reconnue aux compétences et connaissances.

Programme :

La conchyliculture en Méditerranée (lagunes littorales et mer ouverte)

- spécificités de la conchyliculture méditerranéenne

- enjeux environnementaux : relations entre bassins versants et lagunes

- certification ISO, qualité et diversification des produits en conchyliculture

- étude de terrain : l’ostréiculture de l’étang de Thau, production, traitement, conditionnement - visite d’un mas conchylicole

- étude de terrain : les filières de moules en mer ouverte - visite d’une base conchylicole (Maredoc)

L’aquaculture des pays de la Méditerranée occidentale (Espagne, France, Italie) et les interactions avec la pêche.

- spécificités de l’aquaculture méditerranéenne : essais de crevetticulture, couplages conchyliculture-pisciculture en cages, nouvelles espèces, offshore

- la pisciculture marine sur les côtes Méditerranéennes françaises. Exemple d’une production de loups et daurades certifiés « bio » sur la côte provençale

- l’aquaculture italienne continentale et marine (Méditerranée, Adriatique)

- l’aquaculture sur les côtes Méditerranéennes espagnoles : nouvelles espèces et nouveaux marchés (poulpe, sole,…)

- le thon rouge en Méditerranée (écologie, histoire et état des pêcheries, biologie et reproduction : nouvelles avancées, techniques, producteurs, marchés, conflits

- aquaculture responsable et indicateurs de durabilité en Méditerranée – le rôle de l’UICN

- récifs artificiels et gestion de la pêche. Exemple de l’aménagement de récifs autour de Marseille (Grand Récif de Marseille, Parc de la Côte bleue) : genèse des projets, évolution, méthode de suivi, résultats scientifiques, ouverture vers le multi-usage

L'aquaculture dans les pays méditerranéens d'Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale (Egypte, Chypre, Grèce, Turquie, Croatie)

- l’Egypte, premier pays aquacole d’Afrique : origines, évolution et développement, situation actuelle, enjeux, nouvelles espèces, demandes du marché, problèmes environnementaux et réglementaires

- le développement de l’aquaculture à Chypre. Interactions aquaculture – environnement : étude du cas d’une ferme aquacole à Chypre : du loup-daurade au thon rouge

- l’aquaculture en Méditerranée orientale (Croatie, Grèce, Turquie): historique, situation actuelle, marchés, diversification spécifique et émergence de nouvelles espèces candidates à l’aquaculture

Méthodes

Apports magistraux/exercices dirigés/sorties terrain.

Pour plus d'informations : Cnam

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Le 18 mai 2012

Danemark : La première pêcherie d’huîtres plates certifiée MSC

La pêcherie d’huîtres à la drague du Limfjord au Danemark est devenue la première pêcherie d’huîtres au monde à obtenir la certification MSC. Une nouvelle espèce s’ajoute donc au programme. Le client de la pêcherie, Vilsund Blue, a déjà prouvé son engagement fort pour la pêche durable avec l’évaluation de ses trois pêcheries de moules bleues. Toutes ont réussi à répondre au référentiel environnemental du MSC pour des pêcheries durables et bien gérées.

Au sujet de la pêcherie

Le total autorisé de captures (TAC) de l’huître plate européenne (Ostrea edulis) dans la zone danoise du Limfjord est attribué en totalité à la pêcherie certifiée. Soixante-seize pêcheurs bénéficiant d’une licence capturent environ 600 tonnes d’huîtres à bord de bateaux de 12 mètres de long ou plus petits, comme ce fut le cas l’année dernière au cours de la saison de pêche.

Les huîtres sont capturées d’octobre à mai, dans les zones à l’ouest du Limfjord, à l’aide de dragues règlementées en taille et en poids. Pas plus de deux dragues peuvent être utilisées à la fois, et les pêcheurs ont interdiction d’avoir des dragues de moules à bord lorsqu’ils pêchent l’huître.

Un engagement actif des parties prenantes

Les représentants d’organisations environnementales, les organismes de recherche scientifique, les pêcheurs et les centres d’informations publics ont été associés à l’évaluation et ont pu apporter des informations et soulever des questions. Une analyse documentaire minutieuse a pu apporter des données supplémentaires qui ont servi de bases solides pour conseiller à la pêcherie de se lancer dans l’évaluation. Chaque pêcherie qui rentre dans le programme MSC suit un processus de certification entièrement transparent.

La gestion de la pêcherie

La pêcherie est gérée par le Conseil d’Administration Danois de la Pêche. A Limfjorden, les stocks d’huîtres plates ont été géo-localisés et chaque année, les agences scientifiques danoises, comme DTUAqua, réalisent des évaluations de stocks dans le Limfjord. Ces informations sont alors utilisées par le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche pour définir le TAC pour la pêcherie d’huîtres. Le Conseil d’Administration Danois de la Pêche et les municipalités locales se chargent ensuite de l’attribution des licences et des quotas.

Célébrer la certification

Sören Mattesen, de Vilsund Blue a/s commente la certification MSC : “Au sein de Vilsund Blue, nous sommes fiers d’annoncer que toutes les pêcheries qui distribuent nos produits sont maintenant certifiées MSC. La durabilité est une priorité majeure à Vilsund Blue et obtenir notre quatrième certification représente l’accomplissement de nos objectifs stratégiques. Nous allons continuer notre travail sur la durabilité dans le futur afin de garantir un approvisionnement durable et d’offrir aux amateurs de moules et huîtres du monde entier les meilleurs produits.

Un engagement confirmé

Minna Epps, Responsable MSC pour la Région de la Mer Baltique témoigne : « Nous félicitons la pêcherie d’huîtres de Vilsund Blue pour l'obtention de la certification. Nous n’avons pas de doutes quant à l’accueil que réservera le marché à la première pêcherie d’huîtres à répondre au référentiel MSC. »

Le marché commercial

Les huîtres sont vendues principalement fraîches sur les marchés européens, et majoritairement en Espagne.

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Les 1e rencontres de l'innovation maritime. Invest (in) blue

Mercredi 13 juin 2012

Paris

Le marin organise avec Oséo et les Pôles Mer Bretagne et PACA, les premières rencontres de l’innovation maritime.

« Invest in blue » se veut un événement de valorisation de l’innovation dans l’économie maritime. Pour convaincre des partenaires financiers d’investir dans « l’économie bleue », une convention de financement est organisée le 13 juin au Palais Brongniart à Paris. Pour y participer, les petites et moyennes entreprises doivent déposer leurs projets de développement avant le 2 avril. « Trente d’entre elles seront sélectionnées et pourront rencontrer ces investisseurs lors de rendez-vous préprogrammés. »

Le pôle mer breton dispose déjà d’un club d’investisseurs, « mais avec 'Invest in blue', nous élargissons la dynamique dans l’espoir d’intéresser davantage de financiers aux activités maritimes », espère Patrick Poupon, en charge du pôle mer Bretagne. Avec le pôle mer Paca, les deux pôles de compétitivité pèsent « plus de trois cents entreprises innovantes » et donc autant de candidates pour cette convention.

Certaines ont déjà fait connaître leurs projets « dont les besoins de financements varient de 220 000 € à 3 millions d’euros. ». Plutôt boudée par les investisseurs, « l’économie maritime offre pourtant de très belles perspectives d’avenir », souligne Patrick Poupon. L’engouement, récent, pour les énergies de la mer, commence à faire bouger les lignes. Dans l’Ouest, des dizaines de petites sociétés fourmillent d’idées qui ne demandent qu’à germer.

Le 13 juin, sous les lambris de la Bourse, ces entreprises pourront aussi rencontrer les poids lourds de l’économie maritime, comme DCNS ou Alstom et participer à des conférences ciblées sur le navire du futur, les ressources biologiques marines ou encore la sécurité et la sûreté maritime. Source : Lever des fonds pour doper la mer (Ouest France)

Pour plus d'informations : www.investinblue.org

Programme des conférences

9H30 - 11H00 : Le transport de demain est sur la mer

- Navire du futur

- Le lien Mer-Fleuve

11H00 - 13H00 : La nourriture, les médicaments et les cosmétiques de demain sont dans la mer

- Les biotechnologies marines

- L'aquaculture durable

- La culture des algues

14H30 - 16H00 : L'énergie de demain est en mer

- Energies marines renouvelables

- Offshore pétrolier et gazier

- Biocarburants à base d'algues

16H00 - 17H30 : Protéger la mer, c'est protéger la terre

- Surveiller la mer

- Lutter contre les pollutions

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Cancale : Projet de moules sur filières : la mobilisation ne faiblit pas (Ouest France)

Le rassemblement était organisé par le collectif Cadre et l'Association de la Côte d'Emeraude pour l'environnement et la qualité de la vie (ACEQV).

Comme tous les 13 de chaque mois, les opposants au projet d'élevage de moules sur filières se sont réunis sur la côte. Hier, environ 300 personnes ont répondu à l'appel lancé par le collectif Cadre et l'Association de la Côte d'Emeraude pour l'environnement et la qualité de la vie (ACEQV) sur la plage du Verger. Si elle ne faiblit pas, la mobilisation n'a toutefois pas attiré plus de monde un dimanche.

« Nous sommes déterminés »

« Le score n'est pas de dire on a fait 2 000 ou 6 000 personnes, même si cela nous ferait plaisir, tempère Marie Feuvrier, membre du collectif Cadre et conseillère municipale d'opposition à Cancale. Ce que nous voulons montrer, c'est que nous sommes déterminés et que nous restons mobilisés pour ce que ces projets ne se fassent pas. »....

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Charente-Maritime : Les analyses se poursuivent (Sud Ouest)

Le point dans les sites touchés par les interdictions de prélèvement.

Jusqu'à nouvel ordre, la pêche à pied est interdite dans le pertuis de Maumusson et la baie de Bonne-Anse.

À l'occasion d'une réunion qui s'est tenue hier à Marennes, il a été rappelé que l'ensemble des coquillages du département sont commercialisables et consommables, à l'exception temporaire des moules provenant de la baie d'Yves, de tous les coquillages provenant du pertuis de Maumusson et de la baie de Bonne Anse.

Des prélévements aujourd'hui (15/05 ndlr)

La pêche à pied professionnelle et de loisir est donc interdite pour tous les coquillages de ces sites. La traçabilité des coquillages étant en place, les professionnels connaissent parfaitement l'origine de leurs produits. Les consommateurs peuvent et sont invités à leur demander le lieu de production et la provenance de ces derniers.

Pour le suivi microbiologique réalisé par Ifremer en baie d'Yves, les prélèvements auront lieu aujourd'hui et mardi prochain avec des résultats demain et le mercredi 23 mai....

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Coquillages consommables selon la provenance (Charente-Libre)

Les conchyliculteurs charentais insistent : la mesure sanitaire observée depuis samedi ne concerne qu'une partie des coquillages.

Benoît Durivaud est mytiliculteur à Marsilly et président des producteurs de moules de Charente-Maritime, les plus touchés par l'interdiction en vigueur depuis samedi dernier, pour certains secteurs uniquement.

"Il faut bien dire aux gens que toutes les huîtres et moules présentes sur les étals sont consommables. Sinon, elles n'y seraient pas. Nous veillons à la traçabilité», clame haut et fort depuis samedi dernier Gérald Viaud, président de la section régionale conchylicole de Charente-Maritime. Depuis cette date, une interdiction de ramassage et de commercialisation frappe les coquillages de certains secteurs des côtes charentaises - «Et certains secteurs seulement», insiste le professionnel -, à savoir le pertuis de Maumusson entre l'île Oléron et la presqu'île d'Arvert et, plus au nord, la baie d'Yves.

Dans ces deux secteurs, la cause de l'interdiction diffère. Au sud, il s'agit d'une poussée de micro-algues dans les coquillages, générant des toxines diarrhéiques. Au nord, c'est une contamination bactérienne qu'ont mise à jour les contrôles réguliers d'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. «Cela vient sans doute des pluies importantes de ces dernières semaines. Il n'y a quasiment pas eu une goutte d'eau en mars et avril puis tout d'un coup, de très forts abats. Cela a dû faire déborder certaines stations d'épuration», suppose Benoît Durivaud, mytiliculteur à Marsilly et président des producteurs de moules de Charente-Maritime.

Durcissement de la réglementation européenne

C'est davantage cette branche conchylicole, plutôt que celle de l'huître, qui est aujourd'hui affectée par l'interdiction. «Les ostréiculteurs ont des parcs dans différents secteurs et d'autre part, les huîtres à l'affinage ou stockées en dégorgeoir ne sont pas concernées, observe Gérald Viaud, que l'incident sanitaire ne semble pas déboussoler. Il est partiel et sans doute passager. Il nous faut patienter jusqu'aux nouveaux résultats d'analyses attendus cette fin de semaine.»

Si la période est plutôt calme pour les huîtres, il n'en est pas de même pour les moules et notamment celles de bouchots, spécialité régionale dont la saison débute. «Depuis le début 2012, il y a un durcissement de la réglementation européenne. Le seuil d'alerte sur la contamination bactérienne est passé de 1 000 à moins de 230 escherichia coli pour 100 grammes de chair», fait observer Benoît Durivaud. Autrement dit, l'an dernier, les autorités sanitaires n'auraient pas nécessairement déclenché l'alerte qui empêche ces jours-ci la commercialisation de certains coquillages.

«Pour l'instant et si ça va mieux à la fin de la semaine, il n'y aura pas péril pour les collègues, reconnaît Benoît Durivaud. Mais si avec ces nouvelles normes on se retrouve avec des interdictions à chaque grosse pluie, ce sera dur. La pluie, on l'aime pour d'autres raisons. Nos coquillages ont besoin d'eau douce. Mais contrairement aux ostréiculteurs, à peine 5% des producteurs de moules sont équipés de dégorgeoirs. Il va falloir s'adapter, investir dans des bassins de décantation. Est-ce que tout le monde va pouvoir suivre?»

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20 mai 2012. Journée maritime européenne

20 mai : Journée maritime européenne pour célébrer nos mers et nos océans

Diverses manifestations seront organisées à cette occasion dans les Etats-membres…

C’est à Göteborg en Suède que se tiendra cette année la principale manifestation, à savoir la conférence de la Journée maritime européenne.

Près de 1000 participants sont attendus à cette conférence qui aura lieu les 21 et 22 mai 2012.

Thème : La croissance durable des océans, des mers et des côtes : la croissance bleue

Programme à télécharger : European maritime day / Sustainable growth from the oceans, seas and coasts: blue growth

En savoir plus sur l'emplacement www.emd2012.se

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Le 17 mai 2012

Pas de ministère de la Mer !.. Pêche et conchyliculture doivent rester avec l’agriculture…

Pour un Grand Ministère des Ressources Alimentaires...

« Où est passé le ministère de la Mer ? » s’interroge aujourd’hui Le Télégramme...

Le quotidien breton se souvient que lors de son passage à Quimper et à Lorient, au lendemain du second tour, le candidat François Hollande avait promis un Ministère de la Mer...

Son premier gouvernement accouche d’un ministre délégué sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie !

Le monde de la pêche se souviendra encore longtemps de l’unique ministre de la Mer au cours de la 5e République en la personne de Louis le Pensec…

Depuis les années 80, les vents ont tourné… Les océans, les mers et les littoraux avec tous les professionnels de la pêche et de la conchyliculture qui vont avec, sont passés à l'ère de la biodiversité, des aires marines protégées, des Natura 2000, de la surpêche,... Pêcheurs et conchyliculteurs, des espèces marines en voie de disparition…

A l’annonce de la liste des ministres sur le perron de l’Elysée, il faut attendre le 32e ministre sur un total de 34 pour savoir que la France n'est pas un pays enclavé… Frédéric Cuvillier nommé ministre délégué en charge des Transports et de l’Économie maritime…

Le gouvernement Ayrault n’a pas de ministre de la Mer et encore moins de la pêche ! L'ancien ministère de l’agriculture, de la pêche et de la forêt est devenu le ministère de l'agriculture et de l'agro-alimentaire (sans la pêche et la forêt)...

Où est donc passée la pêche ?

Surtout pas çà !

Pêche et conchyliculture sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie…

Suite Ici

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Finistère. Bientôt un label bio pour les algues du rivage (Ouest France)

Celles qui poussent dans le Parc marin d'Iroise, au large du Finistère, devraient obtenir le précieux label en 2012. Une première en France.

Un label après des études poussées

Elles sont utilisées principalement pour l'alimentaire et la cosmétique. Les algues marines récoltées sur le rivage et poussant sur l'estran (la partie du littoral découverte à marée basse) de la pointe de la Bretagne garderont le même goût et la même couleur... Ce qui change tout, c'est qu'avant la fin de l'année, elles vont obtenir le label « bio ». Une bonne nouvelle annoncée lundi soir lors du conseil de gestion du Parc marin d'Iroise au Conquet. Le parc englobe une zone allant de la pointe du Raz au nord de l'île d' Ouessant.

Ce gros dossier, mis sur pied avec la chambre syndicale des algues marines, a nécessité des études poussées de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Elles ont notamment passé au crible les zones de récolte. L'ensemble du parc marin est concerné et aussi, dans un second temps, six autres zones situées en Finistère nord (île de Batz), dans les Côtes-d'Armor et en baie d'Audierne.

Un enjeu économique

« L'enjeu économique est de taille, a souligné Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, et du Parc marin. C'est une vraie reconnaissance pour le métier de récoltant d'algues. Il concerne cinquante récoltants dits professionnels, et plusieurs centaines d'emplois saisonniers. »

Dans la course à la reconnaissance de ces algues marines de rive (douze espèces), les Espagnols arrivent en tête devant l'Islande et l'Argentine. « Ils ont obtenu le label bio et taillent des croupières à nos récoltants lors des salons internationaux », rappelle Christine Bodeau, représentante de la chambre syndicale professionnelle. Le classement des algues du parc a été rendu possible grâce à la très bonne qualité écologique et chimique des eaux, validée par des études poussées et des prélèvements, avec aussi un classement pointu des zones conchylicoles....

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Les métiers des algues ont poussé sur la côte bretonne (Ouest France)

Dans les Côtes-d'Armor et le Finistère surtout, la filière emploie 1 000 personnes, dont 500 saisonniers. La cueillette à pied se professionnalise et espère décrocher un label bio.

La filière algues emploie environ 1 000 personnes en Bretagne, dont 650 à la production et environ 300 dans une trentaine d'entreprises de transformation. 70.000 tonnes ont été produites en 2011. 90 % sont récoltés en mer par 35 bateaux goémoniers, pour l'essentiel dans le Finistère nord et notamment dans l'archipel de Molène.

« Loin d'être en déclin, nous sommes une filière extrêmement dynamique », insiste Yvon Troadec, représentant au comité régional des pêches. Les pêcheurs ciblent avant tout la Laminaria digitata et dans une moindre mesure la Laminaria hyperborea.

« La récolte est adaptée, il n'y a pas de surexploitation, précise Martial Laurans, spécialiste du suivi à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). L'outil est assez sélectif. Les jeunes plants ne sont pas arrachés. »

Deux usines, Danisco (groupe Dupont de Nemours) à Landerneau et Cargill à Lannilis, en extraient les alginates utilisés comme épaississants et gélifiants. Ces deux usines pèsent 20 % des alginates pharmaceutiques et alimentaires produits dans le monde.

Une pêche à pied professionnelle

Le Chondrus crispus ou « p'tit goem'» ou encore « pioca » fut longtemps récolté à pied, hors cadre légal, par les enfants, retraités ou toute personne souhaitant arrondir ses fins de mois. Ils étaient plus de 2000 estimés, il y a 20 ou 30 ans.

C'est fini. Depuis une réglementation de 2009, l'État contrôle....

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Le 16 mai 2012

Concarneau. Nuit des musées. Tout sur le poisson ! (Le Télégramme)

La Nuit des musées, c'est samedi.

Le Ministère de la culture et de la communication organise ce samedi la 8ème édition de la Nuit européenne des musées. Plus de 700 musées en France et en Europe s'apprêtent ainsi à accueillir gratuitement des milliers de visiteurs.

À cette occasion le Musée de la pêche et le Marinarium de Concarneau s'associent pour la septième année consécutive pour une découverte du poisson sous toutes ses formes.

«Poissons de la forme à l'empreinte», c'est le thème choisit cette année pour la nouvelle édition de la Nuit des musées. Le Marinarium et le Musée de la pêche seront partenaires de la manifestation européenne et déclineront chacun à leur manière la thématique.

La forme

«Au Marinarium, nous serons plus sur la forme avec une découverte des espèces naturalisées. Le public sera invité à les reconnaître», note Annie Péron, la directrice. Lieu noir, «que nous consommons sous le terme d'églefin et de haddock», lieu jaune, Saint-Pierre, au total une quarantaine d'espèces seront présentées. Cerise sur le gâteau, le Marinarium proposera par la même occasion de plonger au coeur du métier d'ictyotaxidermiste.

En parallèle, le Musée de la pêche exploitera «une autre représentation», explique Cécile Le Phuez, la médiatrice culturelle de l'établissement. L'exposition «Gyotaku», cet art traditionnel de l'empreinte de poisson que «les Japonais réalisent pour garder une trace de leurs plus belles prises», sera à découvrir.

Des visites guidées

«À la fin des visites, nous proposerons des démonstrations. Nous irons chercher du poisson à la poissonnerie et, pour le matériel, peinture, pinceaux, nous avons tout ce qu'il faut pour que le public puisse réaliser des empreintes». Le Marinarium, comme le Musée de la pêche, organisera des visites guidées, en horaires décalés, pour permettre aux visiteurs d'aller d'un lieu à l'autre. Le public aura jusqu'à minuit pour profiter de cette soirée. Nuit des musées Samedi, à partir de 19h au Musée de la pêche, visites guidées à 21h30, 22h30 et 23h30. À noter que le bateau l'Hémerica ne sera pas ouvert. Gratuit. Tél.02.98.97.10.20. À partir de 20h, au Marinarium, visites guidées à 20h30, 21h30 et 22h30. Tarif: 1 €. Tél.02.98.50.81.64.

Pour plus d'informations sur les autres visites de musées : Nuit des musées. Le Télégramme gazouillera samedi....

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Le 15 mai 2012

Manager des entreprises d’aquaculture (MEA)

Manager des entreprises d’aquaculture (MEA)

Intechmer (Institut national des sciences et techniques de la mer)

Diplômes d’Etudes Supérieures du Cnam (niveau I), niveau de sortie Bac+5

Cette formation, équivalent Master professionnel, est organisée en partenariat et sur 3 sites : l’IAMM (Montpellier), le Centre régional du Cnam–Languedoc-Roussillon (Montpellier) et l’ARDA (La Réunion). Deux années d’étude (sortie à Bac +5) comportant des enseignements dispensés, en métropole et à La-Réunion, par des universitaires et des professionnels (entreprises aquacoles, consultants, Affaires maritimes, section régionale conchylicole, comité régional des pêches, IFREMER, IRD, CIRAD…) ainsi que deux stages longs en entreprise.

 Objectifs et débouchés

Former en 2 ans des Managers des entreprises aquacoles, à compétences multiples, capables de concevoir et de maîtriser techniquement et scientifiquement une exploitation aquacole performante, de gérer du personnel d’une ferme aquacole, de gérer financièrement et commercialement une entreprise aquacole, ayant une bonne connaissance des marchés et des produits, et capables d’exercer aussi bien en France que dans un pays étranger.

Cette filière conduit à des métiers dans les secteurs et activités suivants :

Secteurs professionnels : tous les domaines associés à l'aquaculture, de la production à la distribution, en passant par la conception (bureau d’études) et le conseil..

Métiers :

 Manager-responsable d’une unité de production aquacole à terre ou en mer,

 Ecloseur, responsable d’une écloserie (à terre),

 Assistant Ingénieur de recherche dans une équipe R&D d’un grand organisme de recherche (IFREMER, IRD, INRA),

 Consultant en aquaculture,

 Conseiller en aménagement, chargé d’études d’impact et de détermination de sites aquacoles,

 Conseiller aquacole,

 Responsable des ventes et exportations des produits d’un groupe aquacole,

 Responsable des ventes de technologies aquacoles,

 Responsable d’aquarium,

 Responsable d’une entreprise d’aquarioculture et de production de poissons d’ornement,

 Concepteur-animateur de parcours de pêche récréative,

 Responsable des produits d'aquaculture pour une centrale d’achat GMS…

 Admission

Public concerné : Peuvent être candidats à l’année M1 de cette formation du Cnam/Intechmer sur l’antenne Intechmer à l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (IAMM) :

  • Les élèves-ingénieurs admis en 4e ou 5e année des Ecoles supérieures d’ingénieurs en agriculture (ESITPA, ISA-Lille, ISARA-Lyon,…)
  • Les étudiants titulaires d’une Licence de Biologie (L3), parcours biologie marine de préférence (180 ECTS), ayant effectué au moins un stage de deux mois dans une entreprise d’aquaculture
  • Les étudiants titulaires d’une Licence professionnelle Aquaculture (équivalent 180 ECTS).
  • Les étudiants titulaires du Diplôme de cadre technique de l’aquaculture (CTA) du Cnam/Intechmer
  • Les étudiants français et étrangers titulaires d’un diplôme admis en équivalence, ou dossier VAE.

Pour plus d’informations, cliquer Intechmer

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Vers le boum de l'aquaculture ? (Nord Eclair)

Le Comité interprofessionnel des produits de l'Aquaculture a dernièrement organisé une table ronde dans la région, au restaurant « L'Arbre » de Gruson....

L'occasion pour la profession de rappeler que le Nord - Pas-de-Calais est « une région dynamique et prometteuse dans le monde aquacole » : l'aquaculture de ces régions (avec la Picardie) se place en effet au troisième rang national derrière l'Aquitaine et la Bretagne, avec plus de 6 000 tonnes de truites produites par an sur une soixantaine de piscicultures, le tout pour un chiffre d'affaires estimé à 19 millions d'euros. Cette production est essentiellement réalisée dans le Pas-de-Calais, où la majorité des piscicultures ont une capacité de production de plus de 100 tonnes, ainsi que dans la Somme, où coexistent de grandes unités de production et des piscicultures de petite taille. Les pisciculteurs de la région ont mieux maintenu leur production et la marge de progression est énorme, sachant que 85 % des produits aquatiques consommés par les Français sont importés.

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La Rochelle : Conchyliculteurs en colère après l'interdiction (Sud Ouest)

Ils critiquent la préfecture.

Huîtres et moules interdites.

Depuis vendredi, pas une moule ni une huître ne peuvent être pêchées dans les pertuis de Maumusson et d'Antioche, en Charente-Maritime. Décision préfectorale consécutive à la détection d'une concentration en toxine diarrhéique supérieure à la norme dans des huîtres de Maumusson, et à une concentration impropre de bactéries escherichia coli dans des moules de la baie d'Yves. La mesure paralyse jusqu'à meilleurs résultats l'activité ostréicole à Marennes-Oléron et mytilicole en baie d'Yves.

Sur le principe, les professionnels de la conchyliculture ne protestent pas contre une décision qui, sur le fond, vise à protéger la santé du consommateur. En revanche, ils sont beaucoup moins compréhensifs quant à la diffusion de l'information par la préfecture de la Charente-Maritime. Une colère à double détente. D'une part, ces conchyliculteurs expliquent n'avoir été conviés à aucune réunion dans la journée de vendredi, à la préfecture, à La Rochelle. Et, comme le souligne Benoît Durivaud, le président des mytiliculteurs charentais-maritimes, c'est parce que l'un de ses collègues se trouvait par hasard dans les murs de la préfecture qu'il a pris connaissance du problème. D'autre part, Gérald Viaud, le président du Comité régional conchylicole de Poitou-Charentes, déplore de n'avoir pas reçu la moindre information en temps réel.

« En fait, nous avons reçu le communiqué de la préfecture à 21 h 51 vendredi sur la boîte mail du Comité régional, et je l'ai reçue à 21 heures sur celle de mon établissement. Mais à cette heure -là, je ne suis pas à ma cabane à surveiller mon courrier électronique, ni mon fax… »

Le coup de gueule d'hier matin devrait être suivi de la rédaction d'un communiqué. Il n'en demeure pas moins que la décision préfectorale a déclenché la sonnerie des téléphones. Celui de Gérald Viaud, activé par les ostréiculteurs qui font des marchés le week-end et se demandaient s'ils pouvaient vendre leurs huîtres. Celui de Benoît Durivaud, déclenché par ses collègues qui, à cette période de l'année commencent à pêcher dans la baie d'Yves les moules de deux ans, pour le début de la campagne de commercialisation 2012.

La seule vérité qui compte à ce jour : interdiction de pêche des huîtres et moules et de commercialisation des lots sortis d'eau depuis le 7 mai dans le secteur de Maumusson ; interdiction de pêche des huîtres et moules et de commercialisation des lots sortis d'eau depuis le 10 mai, secteur d'Antioche.

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Stupéfaction sur les marchés charentais après l'interdiction des huîtres et des moules (Charent Libre)

Les mangeurs d'huîtres et de moules avaient sans doute intérêt à faire leurs courses ce week-end sur les marchés charentais. Parce que la semaine qui vient s'annonce morose si l'on en croit la préfecture de Charente-Maritime. Les services de l'État ont, en effet, décidé vendredi que les moules et les huîtres ne peuvent plus être pêchées dans les pertuis de Maumusson et d'Antioche. Une décision préfectorale qui intervient après la détection d'une concentration en toxine diarrhéique supérieure à la norme dans les huîtres de Maumusson et une concentration importante de bactéries escherichia coli dans les moules de la baie d'Yves. Plus généralement, l'arrêté préfectoral interdit la collecte des fouisseurs (coques, couteaux, palourdes et tellines), des huîtres et des moules, sauvages ou non.

Une mesure qui, hier sur le marché Victor-Hugo d'Angoulême, a laissé les professionnels pantois. «Nous, on l'a appris en lisant "Sud Ouest", s'agace Franck Bertin, ostréiculteur d'Arvert, en Charente-Maritime, qui vient tous les week-ends vendre sa production en Charente. Les médias ont été prévenus avant même la section régionale conchylicole, ça nous paraît quand même bizarre.»

Hier, Franck Bertin a pu écouler ses huîtres sans problème, des huîtres gardées dans les bassins de décantation qui ne craignaient pas d'être contaminées. «Mais j'en ai mangé toute la semaine, même sur parc, sans être malade, glisse l'ostréiculteur. On entend dire que tous les coquillages seraient touchés, mais on n'a pas d'éléments détaillés.» Des éléments que n'avait pas non plus le poissonnier Tony Marée hier à Victor-Hugo qui propose coques et palourdes sur son étal. «On n'est pas au courant, mais nos coquillages viennent de Bretagne.» Franck Bertin, lui, attend de savoir à quelle sauce lui et ses confrères vont être mangés. «On risque quand même la fermeture dans la semaine.»

L'interdiction de pêcher dans les pertuis de Maumusson et d'Antioche intervient alors qu'en Gironde, la préfecture a donné vendredi son feu vert à la commercialisation et à la consommation des huîtres du bassin d'Arcachon après un mois d'interdiction en raison d'un taux de toxines supérieur au seuil de sécurité.

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Coquillages. Interdiction de pêche dans la zone «rivière de l'aber Wrac'h» (Le Télégramme)

Les dernières analyses effectuées par l'Ifremer ont revélé une contamination bactérienne sur des huîtres creuses dans la partie amont de la rivière de l'Aber Wrac'h. La pêche professionnelle et récréative ainsi que le ramassage, la purification et l'expédition en vue de la mise à la consommation humaine sont désormais interdits pour tous les coquillages provenant de cette zone de production. Par ailleurs, en raison d'une situation sanitaire redevenue conforme à la réglementation, le préfet du Finistère a mis fin à l'interdiction de pêche aux coquillages dans l'anse du Pouldon, dans la rivière de Pont-l'Abbé.

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À paraître aux Editions Quae le 18 mai : « Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? »

Découvrez, le 18 mai, l'ouvrage à paraître aux Editions Quae : « Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? » - 80 clés pour comprendre l’aquaculture, par Michel Girin, docteur es sciences.

À force de surexploitation, la pêche décline, alors que les marchés sont de plus en plus demandeurs. L’aquaculture en profite pour s’installer solidement sur les étals. Mais sa croissance inquiète. N’est-elle pas en train de détruire des milieux fragiles ? d’ajouter d’autres pollutions dans des zones déjà fortement agressées ? Ne va-t-elle pas reproduire les dérives de l’agriculture, poissons « aux hormones », bourrés d’antibiotiques et de pesticides, OGM dangereux pour la nature et le consommateur ?

Les professionnels ont trois objectifs : l’amélioration de la qualité des aliments, l’utilisation de matières premières végétales dans la composition des aliments et le respect de l’environnement littoral.

En 80 questions, ce livre aborde toutes les rumeurs, toutes les inquiétudes, toutes les accusations, sans tabou, en vue d’éclairer une activité longtemps décriée pour son manque de perspectives et critiquée aujourd’hui pour son succès.

Michel Girin, docteur es sciences, a consacré 24 ans de sa vie professionnelle à la recherche et au développement de l’aquaculture. Il a publié en 1991 L’aquaculture adulte, réflexion sur son expérience de l’activité. Maintenant en retraite, il s’est attaché à faire un point accessible au grand public d’un acquis professionnel qui l’a conduit à intervenir dans plus de soixante pays.

Ouvrage broché, collection « Clés pour comprendre », 13,5 x 21 cm, 144 pages - ISBN 978-2-7592-1768-7 - Réf. 02310 - Livre : 20 €

Source : Ifremer

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Concarneau. Samedi, la Nuit des musées fera la part belle aux poissons (Ouest France)

Samedi 19 mai, le Musée de la pêche et le marinarium coopèrent pour la Nuit des musées. Thème commun pour les deux établissements : «Poissons, de la forme à l'empreinte». Une exposition de gyotaku (empreintes de poissons) sera visible au Musée de la pêche, à partir de 19 h. Au marinarium, dès 20 h, le public pourra découvrir une quarantaine de poissons naturalisés. Des visites guidées et des ateliers seront également proposées, tout au long de la soirée.

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Manuel de culture artisanale de spiruline (Encre de Mer)

La spiruline est l’un des planctons comestibles qui représente un enjeu pour notre alimentation. Ce manuel rédigé par Jean-Paul Jourdan, à l’issue de ces 20 années d’expérience sur la culture artisanale de la spiruline, est un document de référence. Ci-après, le liminaire du manuel :

« L’objectif de ce manuel est de former des formateurs pour diffuser et rendre accessible à un plus grand nombre la culture et la consommation de la spiruline, et aider les futurs « jardiniers » (jardiniers du futur ?) à contrôler un certain nombre de paramètres pour produire à l’échelle familiale, coopérative ou communautaire un aliment dont les qualités nutritionnelles sont aujourd’hui reconnues, mais qui leur reste pratiquement inaccessible, du moins à l’état frais. Il n’est pas de fournir les éléments nécessaires pour une exploitation répondant seulement à des critères de rentabilité commerciale, spécialement en pays à main-d’oeuvre chère, car le procédé proposé est très gourmand en main-d’oeuvre du fait de son taux de mécanisation quasiment nul.

Nous avons pratiqué la culture de spiruline à petite échelle dès 1991, dans le but de la mettre à la portée de ceux qui en ont vraiment besoin. Nous souhaitons que ce document, essentiellement basé sur notre expérience personnelle et celles de quelques collègues travaillant de manière similaire, puisse vous initier, guider vos premiers pas dans ce nouveau type de culture.

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La filière de la pêche française face à de multiples défis (Agraalimentation)

Le salon International Seafood de Bruxelles, rencontre incontournable des professionnels de la pêche, vient de fermer ses portes à Bruxelles et a mobilisé presque tous les acteurs de la filière de France, désireux de marquer leur présence sur ce secteur qui est de plus en plus marqué par une concurrence internationale impitoyable, souvent à armes, si ce n’est inégales, du moins biaisées, et qui fait face à un environnement économique mouvant, avec la hausse des coûts des carburants, la raréfaction de certaines ressources halieutiques, l’émergence rapide de l’aquaculture et des changements réglementaires contraignants, au moins dans la zone européenne. Il est toutefois difficile de faire un état des lieux exhaustif, tant la filière est diversifiée et les contraintes de chacun des acteurs différentes. L’Europe dépend à 80% des importations pour ses approvisionnements car elle représente 14% de la consommation mondiale alors qu’elle ne pèse que pour 6% de la pêche et 2% de l’aquaculture mondiales. La France tente, dans ce contexte de s’adapter, souvent au prix de rudes affrontements avec ses concurrents, y compris parmi ses partenaires européens.

Le secteur de la pêche en France fait le plus souvent parler de lui lors des manifestations de colère des pêcheurs, pas seulement à l’occasion de visites présidentielles. Il est vrai que cette activité a subi une véritable hémorragie au cours des dernières années. Le nombre de navires est ainsi passé de 8 654 unités en 1990 à 5 815 dix ans plus tard, et seulement 4 857 en 2009. La chute des plus gros navires (de 38 mètres et plus) est encore plus marquée, passant de 104 bâtiments en 1990 à 55 en 2009, selon les chiffres des différents services du ministère de l’Agriculture et de la pêche (MAAPRAT). La pêche représentait encore près de 22 500 emplois fin 2009. Elle représente un chiffre d’affaires de 1 640 millions d’euros pour près de 700 000 tonnes vendues, selon les derniers chiffres (avril 2012) de France AgriMer. De leur côté, les entreprises de mareyage totalisent plus de 4 600 emplois dans 295 entreprises de mareyage pur et 32 alliant cette activité avec de la transformation. Les premières représentent un chiffre d’affaires de 1 851 millions et les secondes 188 millions. La poissonnerie de détail, qui est en forte baisse, assure encore 7 475 emplois dans près de 3 000 établissements pour un chiffre d’affaires de 1 135 millions d’euros. Enfin, l’activité de première transformation (filetage, découpe, conditionnement et surgélation) regroupe 305 entreprises pour 4 507 millions de chiffres d’affaires (dont 3 703 millions pour la transformation) et offrent 15 600 emplois. Un secteur, dont son ensemble, vital pour l’économie, notamment pour les 4 régions de pêche : Bretagne (36 % du chiffre d’affaires du mareyage), Nord-Pas-de-Calais et Normandie (25 %), façade Atlantique (20%) et bassin méditerranéen (9 %), tous chiffres qui ne sont pas très éloignés de ceux de la transformation.

Une concurrence internationale vive …

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La livraison de sushi : en marche vers une révolution du Fast-Food (Glooland)

S’il y a bien un secteur de la restauration qui ne connaît pas la crise, c’est bien la restauration rapide de type Fast-Food et plus particulièrement les restaurants japonais qui fabriquent et livrent sushis et makis. Volume de commandes en hausse, chiffre d’affaire qui explose, emplois créés, le succès arrogant de la gastronomie nippone dépasse les prévisions des experts et économistes du secteur.

Pour progresser dans l’environnement ultra concurrentiel de la livraison de sushi, il n’y a pas de secret : il faut sans cesse évoluer, innover tout en garantissant des produits parfaits au meilleurs prix. C’est un axe essentiel pour réussir à garder le cap, tant le marché de la restauration japonaise est aujourd’hui apprécié par les investisseurs.

La mode du sushi

Aux menus traditionnels japonais, sont donc venus s’ajouter les compositions culinaires des grands chefs étoilés de la gastronomie française. Un moyen parfait de résister à la concurrence des nouveaux entrants. On peut donc pour la première fois parler de gastronomie à emporter ou en livraison. Avec un peu plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaire, le marché française du sushi et de la gastronomie nippone et devenu en l’espace de moins de 10 ans, le premier marché européen de restauration japonaise.

Ce qui n’est pas rien quand on se rappelle le dédain des français il y a encore de cela quelques années au regard du poisson.

Fallait-il encore oser parler de poisson cru !

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Parc naturel marin d’Iroise : des algues de rive bientôt bio ! (Ouest France)

Cueillies à la main, les algues de rives du parc marin d’Iroise pourront bénéficier du label bio.

Utilisées principalement pour l’alimentaire et la cosmétique, les algues marines de rive, poussant sur l’estran de la pointe de la Bretagne, devraient obtenir le label « bio » d’ici la fin de l’année 2012. Cette bonne nouvelle a été annoncée ce lundi soir lors du conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise, au Conquet (29). L’ensemble du Parc marin est concerné ainsi que, dans un 2e temps, six autres zones situées en Nord-Finistère (île de Batz), Côtes d’Armor et baie d’Audierne.

L’enjeu économique est considérable. Il concerne une cinquantaine de récoltants professionnels ou semi-professionnels.

Le Parc marin d’Iroise prévoit toutefois de geler le nombre de professionnels et le tonnage d’algues récolté pour freiner l’afflux de récoltants ce qui serait contraire à une bonne gestion de la ressource. Parallèlement, un guide des bonnes pratiques a été rédigé. La Bretagne est la première région en France pour la récolte d’algues.

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Agriculture bio : une circulaire précise les conditions du soutien en 2012 (Actu-Environnement)

Une circulaire du ministère de l'Agriculture signée le 2 mai précise les conditions des aides à l'agriculture biologique pour la campagne 2012. Trois nouveautés sont à noter.

Les modalités de soutien à l'agriculture biologique pour la campagne 2012 sont désormais connues : la circulaire du ministère de l'Agriculture signée le 2 mai 2012 vient préciser le cadre pour la France métropolitaine et apporte trois nouveautés par rapport aux anciennes versions.

Une conversion de moins de deux ans

Tout d'abord, pour bénéficier des aides à la conversion, un agriculteur devra désormais avoir débuté la démarche depuis moins de deux ans (entre le 16 mai 2010 et le 15 mai 2012). Selon Anne Haegelin, chargée de mission pour le développement du bio et l'accompagnement à la conversion à la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab), ce dispositif administratif correspond mieux aux calendriers et réalités des agriculteurs. "Cette souplesse est la bienvenue, souligne-t-elle, auparavant avec la mesure agroenvironnementale "conversion" - MAE CAB - l'agriculteur disposait de douze mois pour demander l'aide et s'il dépassait ce délai devenait inéligible aux aides contractualisées sur les cinq ans de la MAE conversion". Les agriculteurs, qui ont fait l'objet d'un premier engagement annuel en 2010 au titre d'une mesure MAE "conversion", restent toutefois éligibles.

Création d'une catégorie "landes, parcours et estives"

(...)

La notification auprès de l'Agence Bio n'est plus un critère d'éligibilité

Enfin, la notification auprès de l'Agence Bio ne constitue plus un critère d'éligibilité pour bénéficier des aides. "L'aspect positif, c'est que cela réduit les démarches administratives mais l'inconvénient c'est que cette obligation de transmettre l'attestation de notification était une piqûre de rappel pour les agriculteurs, contrebalance la chargée de mission de la Fnab, Des producteurs nouvellement engagés, qui ne connaissent pas encore en détail les démarches de l'agriculture biologique, peuvent en effet oublier de se notifier auprès de l'agence lors du démarrage de leur conversion".

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La mer se cultive : Plus de 500 animations dans le Morbihan

Découvrir le microcosme marin avec des scientifiques, écouter des contes et légendes bretons sur les mystères de la mer, déguster des saveurs marines, s?immerger dans l?ambiance matinale de la criée, apprendre à reconnaître les algues et à les cuisiner? En Morbihan cet été, plus de 500 animations rythmeront les 900 km de bord de mer, des parcs de bouchots en Baie de Vilaine aux exploitations ostréicoles de la Ria d?Etel. Pour cette nouvelle édition, l?accent a été mis sur le côté artistique avec Couleurs de Bretagne et la Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie qui se sont associés pour proposer au public des instants privilégiés de rencontre avec les peintres et les poètes. Découvrir un patrimoine, des savoir-faire, des paysages, mais aussi aller à la rencontre d?une économie à la fois essentielle et si fragile? : la 2e édition de « La Mer se cultive, la mer nous cultive » offre la côte morbihannaise dans tout ce qu?elle a de plus vivant.

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Le Guilvinec. Balade contée le long de l'arrière-port (Ouest France)

Poursuivant ses initiatives pour sensibiliser le public à la préservation du caractère naturel de l'arrière-port du Guilvinec, le collectif «Au nom du Ster» propose une balade contée, samedi prochain.

Regroupant plusieurs associations écologistes (Bretagne vivante, Sur un air de terre, Sauvegarde du littoral du Guilvinec), le collectif «Au nom du Ster» a été créé il y a quelques mois «pour rééquilibrer les informations» du Sivu Treffiagat-Le Guilvinec, sur le projet de port de plaisance. Les informations fournies au ministère du Développement durable par les deux municipalités porteuses du projet seraient «erronées», selon Alain Thomas, virulent porte-parole du collectif. Pour qualifier l'actuel arrière-port, les uns parlent de «friche industrielle»; les écologistes, eux, de «zone humide littorale». «L'espace est tellement modifié, artificialisé, que l'on n'a plus du tout conscience que c'estune ria. Le petit bout de bras de mer qui reste n'a rien d'un dépotoir ni d'une friche industrielle», développe-t-il.

Label port exemplaire: «une supercherie»?

Selon lui, nous sommes en plein dans le sujet de la gestion intégrée des zones côtières, qui a fait l'objet d'un rapport établi par le Conseil économique, social et environnemental de Bretagne (Ceser), assemblée consultative du conseil régional. «On doit faire en sorte que les habitants se réapproprient ce lieu collectif qui appartient à l'État. C'est le conseil général du Finistère qui en est le gestionnaire», rappelle Alain Thomas. «Comment peut-on construire un port de plaisance en amont d'un port de pêche? Comment les bateaux vont-ils cohabiter dans un chenal aussi étroit?», interroge-t-il, encore surpris par l'accord de principe donné par l'ancien comité local des pêches. Ne voulant rien entendre du «label port exemplaire» obtenu par la municipalité du Guilvinec, il parle de «supercherie entre une collectivité et un ministère» et estime que «ce projet bouleverserait complètement l'écologie des lieux», que «c'est le début de l'abandon de la pêche en Bretagne».

«Un moment plus poétique que polémique»...

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Le 14 mai 2012

Changement climatique. Écologie expérimentale du plancton

La biodiversité est essentielle au bon fonctionnement des écosystèmes. Or consécutivement aux activités humaines, celle-ci est actuellement menacée. Cette biodiversité influence la dynamique des nutriments, la production primaire ou la dynamique des populations d’espèces d’intérêt économique. Le système pélagique marin est un environnement où la biodiversité est élevée (phytoplancton, zooplancton…).

Aussi surprenant que cela puisse paraître, peu d’études ont été faites sur les relations entre la biodiversité et les performances des communautés phytoplanctoniques, qui comptent pour la moitié de la production primaire sur Terre et sont à la base de la nourriture pour de nombreux poissons, économiquement importants.

Ce projet cherche à comprendre comment la biodiversité, dans les communautés phytoplanctoniques, influence le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes marins, en passant de l’échelle de l’expérience en laboratoire à celle du milieu naturel.

Source : Europôle Mer 2012 : Axe 2. Interactions changement global - océan – écosystèmes marins

Changement climatique : Croissance de la coquille Saint-Jacques en rade de Brest

L’étude dendrochronologique (à partir des cernes de croissance) des coquilles de Pecten maximus (coquilles Saint-Jacques) est intéressante sous divers aspects. D’une part, l’analyse isotopique des constituants de la coquille permet une reconstitution du climat et de l’environnement dans lequel elle évolue [1]. D’autre part, un dépôt journalier (stries fines de croissance) permet le suivi temporel de la croissance pendant la saison estivale alors qu’une strie hivernale plus épaisse nous renseigne sur l’âge de la coquille [2] (Figure 1a).

La croissance représente donc un enjeu particulièrement important dans un contexte de réchauffement climatique car sa compréhension permettrait la validation de l’utilisation de succédanés climatiques tels que l’isotope de l’oxygène.

L’étude porte sur l’analyse d’environ 400 courbes de taux de croissance journalière sur des coquilles âgées d’un an. La croissance est probablement non linéaire et possiblement gouvernée par un paramètre de contrôle.

Source: Europôle Mer 2012 : Axe 2. Interactions changement global - océan – écosystèmes marins

Europôle Mer, c’est quoi ?

Pendant la dernière décennie du 20ème siècle les organismes marins de recherche et d’enseignement supérieur de Bretagne se sont regroupés au sein du « Réseau Bleu » (20 membres). Structure informelle de coordination, ce réseau a joué un rôle majeur au niveau régional pour l’acquisition d’équipements spécifiques (exemple : navire océanographique de façade « Côtes de la Manche » de l’INSU – CNRS, co-financé par la Région Bretagne) ou partagés (exemple : Bibliothèque La Pérouse, commune à Ifremer, IUEM-UBO et IRD).

Les instituts des sciences et techniques de la mer implantés en Bretagne ont obtenu à travers le 6ème programme cadre de l’Union Européenne une très forte reconnaissance. Ainsi la Commission Européenne labellise et finance trois Réseaux d’Excellence (Marine Genomics Europe, EUR-OCEANS, ESONET), deux Programmes Intégrés (MERSEA et SPICOSA), une initiative d’infrastructure intégrée (SEADATANET), et un ERANet (EUROPOLAR), pilotés par des chercheurs membres d’établissement de recherche ou d’agence de moyens localisés à Brest et à Roscoff (Finistère). C’est dans ce contexte qu’a été créé par convention l’Europôle Mer (EM) en juillet 2004, à l’initiative de l’Institut Universitaire Européen de la mer (Université de Bretagne Occidentale, CNRS, INSU), la Station de Biologie Marine de Roscoff (Université Pierre et Marie Curie, CNRS, INSU) et Ifremer. Quinze organismes composent aujourd’hui l’Europôle Mer qui est devenu en avril 2006 un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) reconnu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et des organismes de recherche nationaux.

Cette reconnaissance se traduit également dans la place de l’Europôle Mer dans le Contrat de Projet Etat-Région (2007-2011). Ce contrat lie l’Etat à la Région Bretagne, la seule région française ayant identifié la Mer comme l’un des axes majeurs de sa politique en matière de soutien à la recherche…

Pour en savoir plus, cliquer Europôle Mer

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Pêche : toxine et bactérie frappent (Sud Ouest)

Les pluies récentes ne seraient pas étrangères aux mauvaises analyses. En baie d'Yves commençait la pêche des moules de tailles marchande.

Gérald Viaud emprunte à l'anachorète certains ressorts de la méditation. Mais, en aucun cas la posture solitaire de celui qui vit retiré. Quand bien même le président du Comité régional Poitou-Charentes aurait souhaité un week-end au calme, les événements sanitaires de la fin de semaine dernière l'ont rattrapé.

Dès samedi dernier, son téléphone n'a cessé de retentir. Les conchyliculteurs sont venus aux nouvelles, surpris le matin d'apprendre que la préfecture avait interdit, la veille, la vente et la commercialisation d'huîtres et de moules des pertuis de Maumusson et d'Antioche. Et ils ont vite extrait le responsable professionnel de son tranquille repos hebdomadaire. Tout en l'incitant à philosopher quelque peu sur la situation du moment.

L'œuf ou la poule

(...)

Plus de tolérance

S'agissant de l'interdiction sur Maumusson (toxine), elle sera levée après un résultat d'analyse favorable du réseau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines (Rephy) d'Ifremer attestant du retour à la normale de la qualité sanitaire du milieu. Dans le cas du pertuis d'Antioche (bactérie), le préalable à la levée de la mesure est de deux bons résultats successifs d'analyses effectuées par le réseau de surveillance microbiologique (Remi) d'Ifremer. Le coup dur rattrape en particulier le début de la campagne de commercialisation des moules. Et la levée, en Baie d'Yves, au cœur d'Antioche, des premiers lots de taille marchande.

Le patron des mytiliculteurs charentais, Benoît Durivaud, ne semble pas surpris par les résultats, après les fortes pluies de ces dernières semaines, qui ont lessivé les sols continentaux et chassé l'ivraie vers l'océan. Il commente : « Jusqu'alors, nous bénéficiions d'une dérogation. Nous pouvions expédier depuis nos bateaux mytilicoles dans une marge de tolérance jusqu'à 10 % d'analyses annuelles au-dessus des seuils de glissement sanitaire de A à B. L'exception ne vaut plus. Les responsables européens sont passés en début d'année et l'on ne peut plus faire aujourd'hui ce qui était autorisé hier. La tolérance des 10 % n'existe plus. En cas de résultat supérieur au seuil, les lots sont déclassés en B. Cela signifie que nous devons les purifier avant de pouvoir les vendre. »

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« Avec les huîtres, on a retrouvé le sourire » (Sud Ouest)

Après trois semaines d'interdiction, les ostréiculteurs ont pu vendre leurs huîtres ce week-end. Un soulagement mais des questions restent.

Samedi matin, sur le port ostréicole d'Andernos-les-Bains. À l'instar de leurs voisins, Aurélie et Philippe Ridel ont rouvert leur boutique. Depuis plus d'un mois, leur cabane était restée fermée au public. Plus possible pour eux de vendre en raison de l'arrêté préfectoral qui, le 7 avril dernier, a interdit la commercialisation des huîtres du banc d'Arguin et des moules et étendu le veto le 12 avril à tout le bassin d'Arcachon et tous les coquillages. En cause, la présence de la micro-algue toxique, dinophysis et l'application du principe de précaution. Vendredi soir, la nouvelle de la levée de l'interdiction tombe pour les huîtres et les palourdes. Les moules restent en revanche interdites. Aussitôt, « radio cabane » se met en marche. « Nous avons eu des appels de clients qui voulaient en manger tout de suite et sont venus en chercher », explique Aurélie Ridel qui assure « qu'avec les huîtres, on a retrouvé le sourire ».

Des semaines perdues

Alors qu'elle sert et discute avec ses clients, le téléphone continue de sonner. « Eh oui, ça y est, on est ouverts », répond-t-elle. Et de reconnaître que le mangeur d'huîtres s'y perd parfois dans toute cette législation. « Honnêtement, les plus anciens n'y croient pas beaucoup… Quant aux touristes, ils pensaient que nous étions fermés pour cause… de vacances ! Alors on a longuement expliqué le pourquoi du comment. » Installés depuis trois générations, les Ridel en ont connu des épisodes de fermeture. Ils ont encore en mémoire le test de la souris (1). Sans pour autant vraiment estimer que les choses ont tant changé que cela depuis sa suppression. « Pourquoi a-t-on attendu avant de faire deux tests par semaine ? », demande Philippe Ridel. « Cela nous a fait perdre une semaine de vente. » La levée de l'interdiction est en effet conditionnée par l'obtention de deux tests (aujourd'hui chimiques) négatifs. Jusqu'à la semaine dernière, un seul prélèvement était effectué par semaine. À la demande des ostréiculteurs, les autorités en ont réalisé deux, lundi et mercredi derniers.

Question de sectorisation....

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Ostréiculture : l’heure de la relève en Basse-Normandie (La Manche Libre)

Dans toutes les installations des conchyliculteurs s’effectuent les opérations de tri et de lavage des huîtres.

L’ostréiculture bas-normande n’a que trente ans. Mais déjà la nouvelle génération arrive avec dynamisme et beaucoup de projets.

Le geste précis, l’oeil toujours aux aguets, une instruction rapidement donnée au passage, Julien Lafosse veille à la bonne marche de ses installations ostréicoles de Blainville-sur-Mer sur la côte ouest de la Manche, non loin de Coutances. Fils de l’un des pionniers de l’ostréiculture régionale, il est avec Pierre-Aurélien Danlos à l’origine, il y a trois ans de cela, de l’association des jeunes ostréiculteurs (AJO). Une initiative alors remarquée dans ce monde volontiers individualiste.

Des débuts difficiles

Aux côtés de leurs aînés du Comité régional de la conchyliculture (CRC) qui défendent les intérêts de la profession, ils ont, eux, le souci de la faire évoluer. "Le premier phénomène de mortalité des jeunes huîtres, en 2008, a agi sur nous comme un électrochoc, reconnaît Julien Lafosse. Nous avons spontanément échangé nos impressions sur cette catastrophe".

En réaction, les jeunes membres de l’AJO, au nombre d’une quinzaine actuellement, ont entrepris de se regrouper. Mais les premières tentatives ont connu l’échec. "Nous voulions rassembler les professionnels de la côte est et de la côte ouest de la Manche, mais nous nous sommes heurtés à des difficultés." Malgré cela, l’AJO reste déterminée à voir les ostréiculteurs se prendre eux-mêmes en mains pour régler leurs problèmes.

Recourir au télécaptage

"Lors des mortalités, nous avons été aidés financièrement par les collectivités et l’Etat. Cela nous a permis de passer ce cap redoutable, mais nous devons maintenant compter sur nos seules forces". C’est pourquoi l’association préconise l’échange d’informations et de connaissances, ainsi que la mise en place d’équipements collectifs. "Cela peut concerner le traitement des déchets, avec le soin apporté au nettoyage des parcs ostréicoles pour des raisons d’image, et le recours au télécaptage".

Cette technique, encore peu répandue, consiste à utiliser des larves d’huîtres qui seront ensuite élevées dans des bacs avant d’être placées dans le milieu marin, où elles produiront des naissains. "L’avantage est d’assurer la maîtrise par les ostréiculteurs eux-mêmes de leur production en termes de quantité, de qualité et de prix. En définitive, cela doit les rendre plus autonomes..."

La suite de cet article dans votre édition de la Manche Libre datée du 12 mai

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Perpignan. Une viticultrice et une ostréicultrice unissent leurs savoir-faire pour élever un vin sous la mer... (L'Indépendant)

Sandrine Boniface et Séverine Bourrier : deux femmes de caractère.

C'est d'abord l'histoire d'une rencontre. Celle de deux femmes. Deux femmes animées d'une même passion. Celle qu'elles vouent à leur métier. A leurs terroirs respectifs. L'eau pour l'une. La terre pour l'autre. Sandrine Boniface est ostréicultrice à Leucate. Mais aussi restauratrice à Perpignan, où elle surfe avec enthousiasme à la tête de la 7e vague. Viticultrice, Séverine Bourrier veille pour sa part jalousement sur les vignes du Château de Lou à Montescot.

Le tracteur et le bateau, le sécateur et le couteau

A force de se côtoyer, d'échanger, de discuter, de s'écouter, elles se sont rapidement rendues compte que leurs savoir-faire avait de nombreuses similitudes. Qu'élever des huitres et élever un vin n'est, finalement, pas si différent que cela peut le laisser paraître de prime à bord. Les parallèles sont nombreux. Ici, le tracteur. Là-bas, le bateau. Déclinons. Le sécateur et le couteau. Le parc, ses fils et ses poteaux. Le palissage, ses fils et ses piquets. L'huitre et le raisin. La bourriche et le coffret. On pourrait, ainsi, multiplier les exemples à l'envi.

Le roulis, la pression et la lumière

C'est aussi l'histoire d'une aventure. Une pari audacieux. Une expérience un peu empirique mais joliment poétique. Pourquoi diable ne pas plonger quelques bouteilles au coeur du parc à huitre de la famille Boniface, se sont-elles un jour dit ? Quelques tentatives similaires avaient certes déjà eu cours; ailleurs, de-çi de-là. Mais généralement en eau douce. Et souvent peu concluantes. Tandis que là !

Sandrine et Séverine en sont persuadées. Le roulis, la lumière, la pression : autant de paramètres qui ne peuvent que forger un vin. Lui donner un sacré caractère. Bien trempé, cela va de soi.

Le 23 août dernier, 250 bouteilles de chardonnay ont ainsi été immergées à 4 mètres de profondeur dans l'étang de Leucate. 7 mois durant, elles ont fait l'objet d'une attention toute particulière. Le résultat, aujourd'hui, est là. Conforme à leurs attentes.

Un vin plus intense qui a gagné en minéralité....

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Le métier d'ostréiculteur se découvre sur les parcs du Bassin d'Arcachon (Sud Ouest)

Une convention, signée mercredi au Lycée de la mer, va permettre à des collégiens, au cours des deux prochaines années, de découvrir le métier d'ostréiculteur.

Les élèves ont d'abord été reçus au Lycée de la mer avant d'embarquer avec les ostréiculteurs.

Les élèves ont d'abord été reçus au Lycée de la mer avant d'embarquer avec les ostréiculteurs. Mercredi à midi, huit collégiens de la Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et le Teich ont embarqué, au port d'Arcachon, sur des plates ostréicoles pour accompagner des ostréiculteurs sur leurs parcs.

Ce n'était pas une balade d'agrément. Mais une vraie journée de travail. Ou plutôt de découverte du métier d'ostréiculteur. Le temps d'une marée.

Une manière nouvelle d'appréhender cette profession afin, peut-être, de choisir en meilleure connaissance de cause de poursuivre leurs études dans l'une des filières ostréicoles du Lycée de la mer à Gujan-Mestras.

Au cœur des formations

C'est tout le sens de la convention de partenariat signée, mercredi justement, entre l'inspection d'académie et le comité régional conchylicole. Cette convention prévoit douze journées de découverte au cours des deux prochaines années. Ces huit jeunes en sont les premiers bénéficiaires.

« Au lieu d'aller dans les établissements pour parler de notre métier de manière formelle, nous invitons les jeunes à venir découvrir le métier sur place » résume Olivier Laban, le président des ostréiculteurs.....

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Assurer la succession

« C'est toute l'ambiguïté de la situation » reconnaît le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, alors que les huîtres du bassin d'Arcachon sont interdites à la consommation depuis un mois.

« Même si nous traversons des crises et si nous connaissons de graves difficultés, je reste dans cette logique que le métier n'est pas perdu, qu'il faut regarder ce qui peut se passer à l'horizon, qu'il nous faudra des jeunes pour continuer le métier et assurer la transmission, et que pour cela, il faut les former. »

« C'est un métier qui passe par beaucoup de travail, mais qui leur permettra de gagner de l'argent et de vivre sur le bassin d'Arcachon » ajoute Olivier Laban qui confie « son plaisir et son honneur de faire ce métier ».

Au moment de signer la convention, l'inspecteur d'académie a insisté sur « la volonté conjointe d'apporter aux élèves une information selon des modalités actuelles, vivantes, vécues » : « L'Éducation nationale n'est plus un milieu fermé, il travaille en partenariat et s'adapte aux besoins de l'économie ».

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La nouvelle norme biologique pour l'aquaculture est critiquée par des écologistes (Radio Canada)

La nouvelle norme de l'industrie canadienne de l'aquaculture qui prévoit une certification biologique pour certains saumons de fermes d'élevage inquiète des organismes de conservation de la faune.

La Norme canadienne sur l'aquaculture biologique interdit l'utilisation d'antibiotiques, d'herbicides et d'organismes génétiquement modifiés, mais permettrait l'utilisation de parasiticides sous supervision vétérinaire comme dernier recours de traitement, par exemple contre une infestation de poux de saumon.

Kelly Roebuck, gestionnaire de projet auprès de l'organisme Living Oceans, s'oppose à ce que du saumon d'élevage puisse recevoir l'étiquette de produit biologique et affirme que ce type d'élevage ne respecte pas les principes fondamentaux de la culture biologique.

Elle évoque que l'industrie utilise des antiparasitaires pour éliminer le pou du saumon et que la pollution due aux excréments dans les cages d'élevage ne répond pas aux normes d'appellation biologique.

Dans un communiqué, son collègue Matt Abbott du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick abonde dans le même sens et ajoute que plusieurs preuves scientifiques appuient leurs propos.

La nouvelle norme considérée suffisamment stricte

Cyr Couturier, professeur au Marine Institute School of Fisheries à l'Université Mémorial, à Terre-Neuve croit de son côté que quoi qu'en disent les opposants aux nouvelles normes, elles sont strictes. Il soutient que les saumons qui recevront le sceau de produits biologiques n'auront reçu que très peu d'antiparasitaires et d'antibiotiques, et qu'autrement ils ne seraient pas certifiés.

Par voie de communiqué, Matthew Holmes, directeur général de l'Association pour le commerce biologique du Canada, dit que cette norme de l'industrie définit les exigences canadiennes.

« Jusqu'à présent, les affirmations de produit biologique pouvaient être faites pour des produits de l'aquaculture étrangers, et les consommateurs ignoraient si ces affirmations étaient fiables ou quelles normes elles respectaient. » — Matthew Holmes directeur général, Association pour le commerce des produits biologiques

Pêches et Océans Canada dit collaborer avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments pour trouver un moyen de réglementer et de mettre en application la nouvelle norme.

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Après les produits de la terre, voilà que les produits de la mer auront également leur appellation biologique au Canada. Selon l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture et la Canada Organic Trade Association, les consommateurs canadiens pourront désormais choisir des produits d’élevage biologiques certifiés, ce qui comprend les poissons, les fruits de mer et les plantes aquatiques, et ce grâce à la mise en application, dès jeudi, de la Norme canadienne sur l’aquaculture biologique.

L’aquaculture, soit l’élevage de végétaux et d’animaux aquatiques, est le système de production d’aliments qui affiche la plus forte croissance dans le monde, produisant environ 50 pour cent des poissons et fruits de mer consommés actuellement. Comme cette activité représente l’élevage de végétaux et d’animaux, il est possible d’appliquer des principes d’exploitation et d’alevinage biologiques à ce système de production. « Comme son homologue terrestre, le secteur aquatique biologique utilise des protocoles d’exploitation spécifiques, qui minimisent l’utilisation de substances synthétiques et maximisent la qualité de l’environnement local », mentionne-t-on dans l’annonce diffusée jeudi.

Plus précisément, la norme sur l’aquaculture biologique interdit l’utilisation d’antibiotiques, d’herbicides et d’organismes génétiquement modifiés, et limite sévèrement l’utilisation de parasiticides, permis uniquement sous supervision vétérinaire comme dernier recours de traitement. La norme, indique-t-on par voie de communiqué, établit des exigences mesurables sur des pratiques minimisant l’impact des déchets. Cela comprend la définition de la capacité porteuse, les procédures de nettoyage, et le matériel de nettoyage et d’alimentation devant être utilisé.

La nouvelle norme a été élaborée avec l’Office des normes générales du Canada et un comité d’intervenants formé de représentants de l’industrie, de défenseurs des consommateurs, de responsables de la réglementation et d’organismes environnementaux. L’ébauche de la norme a fait l’objet de deux examens publics et la norme a subi d’innombrables changements avant d’être rendue publique cette semaine, précise-t-on.

« L’industrie travaille fort pour maintenir des normes élevées, a dit Ruth Salmon, la directrice exécutive de l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture (AICA), et la certification biologique permettra à certains exploitants d’appliquer des normes biologiques à leurs modes de production. »

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Une nouvelle méthode de contrôle de la qualité du saumon (BE Norvège)

Le contrôle de la qualité du poisson le long de la chaine de distribution est un point primordial pour les producteurs de saumon. Silje Ottestad [1], doctorante à Nofima (institut de recherche en aquaculture, agriculture et nourriture) [2] a mis au point une nouvelle méthode utilisant la spectroscopie (non destructive).

La technique dite de "superchilling" (super-réfrigération) est une méthode de congélation où seul un faible pourcentage de la teneur en eau du poisson est congelé (-1 à - 2 degrés Celsius). Le produit est ainsi conservé plus longtemps qu'avec une réfrigération classique, et est de meilleure qualité que s'il avait été intégralement congelé. Pour obtenir une qualité optimale de poisson super-refroidi, il est très important de pouvoir contrôler la quantité de glace dans le produit. "J'ai développé une méthode qui permet de déterminer le taux de glace et sa répartition. Les conditions optimales de conservation dépendent du produit : de la taille du poisson, de s'il est entier ou en filets, de l'espèce, etc.", dit Silje Ottestad.

La couleur de la chair est un indicateur précis de la qualité du saumon. "Lorsque l'hémoglobine entre en contact avec de l'oxygène, le sang donne à la chair une couleur jaune ou marron, et la palette de couleur peut-être assez importante.", dit Silje Ottestad, qui a utilisé la spectroscopie pour déterminer la quantité de sang, mais également pour analyser les interactions chimiques causant la variation de couleur.

Des méthodes de mesures spectroscopiques avaient déjà été utilisées auparavant, mais d'importantes différences de précision apparaissaient en fonction de la texture de la chair du poisson. Silje Ottestad a travaillé à éliminer ces différences. "L'objectif est de parvenir à une méthode plus sûre et moins chère, qui pourrait s'appliquer à la viande, au lait, et aux fruits et légumes. Cela pourrait être très utile pour le tri de qualité, par exemple.", conclut-elle.

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Île de Ré : la pomme de terre, vedette des Régalades (Sud Ouest)

Fabrice Gass, poissonnier et cuisinier à Saint-Palais-sur-Mer.

L'édition 2012 des Régalades dans l'île de Ré a une particularité : un concours culinaire européen autour de la pomme de terre de l'île. La finale aura lieu aujourd'hui, à 16 heures, dans les cuisines de l'hôtel-restaurant l'Atalante (Sainte-Marie-de-Ré). Les finalistes devront réaliser une entrée et un plat avec des produits du terroir. Le public est convié.

Poissonnier et cuistot

Fabrice Gass, poissonnier à Saint-Palais-sur-Mer, sera présent. L'idée de ce concours, c'est la sienne.

Son parcours est pour le moins atypique. À l'origine, Fabrice Gass était infographiste et publicitaire. Aujourd'hui, il est donc poissonnier - « une opportunité », dit-il - mais ses talents d'infographiste il les exerce toujours. À titre personnel, sur un site Internet qu'il a créé avec sa compagne : iodé.com (avec l'accent sur le e).

« J'ai la passion des produits de la mer et je suis originaire d'une famille d'ostréiculteurs, explique-t-il. J'aime également la cuisine et, c'est vrai, l'infographie. Donc, en fait, maintenant j'allie mes trois passions. En 2010, j'avais créé le site mangerdupoisson.com qui a bien fonctionné et l'année d'après, j'ai mis en ligne iodé.com. C'est un magazine avec des recettes que je confectionne moi-même et j'ajoute celle des blogueurs qui créent aussi des recettes. Le site marche très bien, il a été relayé par les réseaux sociaux ».

Grâce à ce succès, Fabrice Gass est souvent appelé à faire des démonstrations lors de diverses manifestations et pour des marques régionales. Toujours régionales. Il a aussi la passion de la région.

Récemment, il est allé en Allemagne où il a réalisé une recette très personnelle : seiches grillées, ananas au romarin et chantilly d'huîtres. « J'aime beaucoup le maigre, le maquereau. Je suis incapable de vous citer ma recette préférée, j'en ai 300. »

Balades à vélo...

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Japon : La reconstruction dans le Tohoku : une priorité du gouvernement japonais (BE)

Un plan de reconstruction important

Après les évenements du 11 mars 2011 qui ont frappé le nord-est de l'archipel japonais et occasionné des dégâts immenses dans les zones côtières, détruisant les bâtiments aussi bien que les infrastructures de transports et d'énergie, le gouvernement japonais a mis en place un plan de reconstruction. Ce dernier est régenté par une loi votée en décembre 2011 et est coordonné par l'agence de reconstruction disposant d'un budget de 1930 milliards de yens (soit 18,2 milliards d'euros). 13% de ce budget, soit 251 milliards de yens (2,37 milliards d'euros), ont déjà été attribués aux différents acteurs engagés dans la reconstruction. Ce plan de reconstruction repose sur les acteurs locaux, à savoir les préfectures [1] et les municipalités : La zone touchée par le séisme a été divisée en 6 zones distinctes, chacune étant libre de prendre des initiatives différentes dans le cadre de la reconstruction, initiatives.

Différents axes sont privilégiés par le gouvernement pour ces initiatives ; il s'agit prioritairement des industries manufacturières, des énergies renouvelables, et de la médecine dont particulièrement les soins aux personnes âgées. Ce plan de reconstruction constitue aussi un plan de revitalisation du nord-est du pays. En effet, cette région est sujette, au-delà des aléas naturels, au double choc que représente le vieillissement et l'exode rural (une baisse de population de 5% en moyenne durant les dix dernières années, avec des pointes à 7%, chiffres bien plus conséquents que dans le reste du pays). Par comparaison, à Tokyo, la population a augmenté de 9% sur la même période.

Une reconstruction qui implique le local...

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AIRD - CIRAD : Programme Doctorants du Sud

Thèse proposée : Caractérisation et mode d'action des huiles essentielles antimicrobiennes vis-à-vis des bactéries pathogènes alimentaires : application à la réduction des bactéries résistantes aux antibiotiques en aquaculture…

Appel à projets 2012

Date de clôture : 18 juin 2012

Pour plus d'informations, cliquer Aird

Objectifs

« Doctorants du Sud » est un des programmes d’appui au renforcement et à la consolidation des potentiels de recherche dans les pays du Sud, mis en oeuvre par l’Agence inter-établissements de recherche pour le développement (AIRD) pour le compte du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).

A travers ce programme, l’AIRD entend contribuer à la formation diplômante de futurs chercheurs des pays du Sud et renforcer les partenariats de recherche entre les unités du Cirad et une ou plusieurs équipes du Sud.

Le public visé est celui des étudiants des pays du Sud qui souhaitent réaliser une thèse dans le cadre d’un partenariat entre une équipe de recherche du Cirad et une équipe de recherche du Sud leur garantissant un encadrement et un environnement de travail de qualité.

L’objectif du soutien est de renforcer les capacités de recherche des pays du Sud et par là même, accompagner les jeunes scientifiques dans l’acquisition des compétences leur permettant d’intégrer, au terme de leur thèse, le système d’enseignement supérieur et de recherche de leur pays.

Objet

15 doctorants du Sud seront financés à compter du 1er novembre 2012 et pour 3 ans maximum pour travailler sur l’un des sujets sélectionnés par le Cirad. Dans cette perspective, 24 sujets de thèse sont proposés....

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Huîtres et moules interdites de pêche en Charente-Maritime (Sud Ouest)

Antioche et Maumusson frappés par des interdictions de pêche d'huîtres et de moules. Toxine et bactérie y ont été détectées.

Pertuis d'Antioche, les moules (notre photo) et les huîtres, interdites de pêche et de vente. Une semaine après l'arrêté préfectoral interdisant la pêche des coquillages fouisseurs, tels que coques et couteaux, sur la Côte Sauvage et dans le pertuis de Maumusson, une nouvelle vague de mesures d'interdiction vient d'être signée, hier, en préfecture. Elle concerne celle-là, outre les fouisseurs, les productions d'huîtres et de moules, aussi bien sauvages que celles qui sont mises en culture.

Pertuis de Maumusson...

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Les huîtres du bassin d'Arcachon sont de nouveau consommables (Sud Ouest)

La vente des huîtres est de nouveau autorisée depuis vendredi après-midi

La bonne nouvelle est tombée hier en fin d'après-midi : le ramassage, la vente et la consommation des huîtres du bassin d'Arcachon et du banc d'Arguin, et des palourdes, sont de nouveau autorisés après plus d'un mois d'interdiction. En revanche, pour les moules et les coques, les analyses ne sont toujours pas concluantes et elles demeurent donc interdites à la consommation.

Il aura donc fallu plus d'un mois pour que la dinophysis, qui a provoqué la fermeture, quitte le Bassin. Cette algue apparaît au printemps, dès les premières chaleurs. Elle naît au Pays basque et puis remonte le long des côtes vers le nord pour pénétrer à l'intérieur du Bassin et ainsi contaminer les coquillages.

Elle secrète une toxine qui peut provoquer chez l'être humain de gros désordres gastriques. Et cette année, elle avait particulièrement proliféré. En effet, on n'avait encore jamais vu de tels taux de présence dans l'eau du Bassin : le taux de cellules de dinophysis a momentanément atteint jusqu'à six fois la norme pour les huîtres, et plus de 200 fois pour les moules.

Pourquoi ? Personne n'en sait rien… En tout cas, les huîtres d'Arguin avaient été interdites à la vente, tout comme les moules dès le 7 avril, et tous les coquillages du reste du Bassin le 12 avril.

Deux tests consécutifs....

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Coquillages. Interdiction de pêche dans l'anse du Pouldon (Le Télégramme)

Une contamination des coquillages fouisseurs (coques, palourdes...) a été décelée, par l'Ifremer, dans la rivière de Pont-l'Abbé, au niveau de la zone de production de l'anse du Pouldon. Le préfet du Finistère a donc interdit la pêche professionnelle et récréative ainsi que le ramassage, la purification et l'expédition en vue de la mise à la consommation humaine provenant du domaine public maritime et des eaux maritimes des coquillages fouisseurs provenant de cette zone de production.

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Arcachon : Environnement : vigilance sur le wharf (Sud Ouest)

Depuis 1974, le wharf de la plage de la Salie expédie les eaux usées du bassin d'Arcachon dans l'océan. En dépit des améliorations, les critiques persistent

C'est la bête noire de René Capo, membre du Comité de surveillance de Biscarrosse. Le wharf, ce conduit de 800 mètres avancé dans l'océan, vient en bout de chaîne du réseau de collecte des eaux usées du bassin d'Arcachon. Il déverse quotidiennement dans l'Atlantique 60 000 m3 d'eaux traitées, mais aussi une multitude de résidus dont le large se passerait volontiers. Ce sont les effluents de la papeterie Smurfit de Biganos, mais aussi les médicaments et les produits ménagers rejetés par les particuliers. Certes, les rejets sont infinitésimaux, mais ils existent bel et bien.

« Même les études les plus récentes, avec des capteurs placés au pied du wharf, révèlent la présence de ces substances dans l'eau. Preuve que, même les dernières stations d'épuration ne parviennent pas à tout filtrer, soupire René Capo. Aujourd'hui, l'odeur est supportable. Mais parfois, elle vous soulève le cœur, jusqu'à l'intérieur des terres ! »

(...)

Stations d'épuration...

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La Canourgue : Échanges européens au lycée aquacole (Midi Libre)

Dans le cadre de la section européenne bac pro 1re année aquacole, cinq lycéens sont partis en Slovaquie, en avril dernier, avec leur professeur Michel Lefebvre et six autres élèves partiront en Finlande, à la fin du mois pour des échanges linguistiques notamment. Durant les vacances d'avril, les professeurs Catherine Lejolivet et Kiran Gilardi sont aussi partis avec les étudiants de BTSA aquaculture.

(...)

Ce programme d'échange européen date du premier projet Comenius monté au lycée de La Canourgue (Aquanet ou Fishnet). Les étudiants sont accueillis dans les familles des élèves durant les week- ends, les enseignants accueillant également leurs collègues, les mêmes jours.

En France, les Finlandais et les Slovaques communiquent en anglais avec les étudiants français. Leur venue est ponctuée de visites : d'abord les installations du village, puis la salmoniculture de Chanteuges et enfin celle de Langlade. Puis les activités tournent autour du sujet, pêche, visite de la pisciculture et du circuit fermé et quelques travaux pratiques notamment avec le directeur d'exploitation à l'atelier de transformation.

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Constructions illégales. Sarzeau fait la police (Le Télégramme)

Mobil-homes interdits, constructions ou aménagements sans autorisation. La municipalité de Sarzeau n'est pas décidée à tolérer les constructions illégales. Les procès-verbaux vont continuer à tomber.

Banastère, à Sarzeau. L'endroit avait été choisi parce qu'il est symptomatique des libertés qui peuvent être prises avec la réglementation urbanistique. Le maire, David Lappartient, était sur place, hier soir, aux côtés de son adjointe à l'urbanisme, du directeur de l'aménagement de la commune et du chef de la police. Situé à la lisière du Tour-du-Parc et face à la baie de Pénerf, c'est l'un des nombreux villages de Sarzeau avec ses hameaux, ses lotissements, ses terrains à caravanes. Les anciennes terres agricoles ont cédé la place, au fil des années, à une occupation du sol liée au tourisme de résidences secondaires.

Permis nécessaire

Halte, pour l'exemple, devant un mobil-home. «Pas de doute, il semble tout récent», montre David Lappartient. «Et nous n'avons pas de trace d'autorisation», appuie DenisRouillé, le directeur de l'aménagement. Sur le terrain fleuri et dûment fermé par une clôture verte, se dresse aussi un cabanon sur lequel ont été placés des panneaux solaires. «Comment ils font pour l'assainissement, alors qu'on a des parcs à huîtres pas très loin?», s'interroge David Lappartient. «Des cas comme ça, il y en a plusieurs dans le secteur», indique DenisRouillé. Les propriétaires de ces terrains auraient dû demander un permis de construire avant de s'installer. «La loi précise que, même pour une construction sans fondation, il faut un permis», précise Daniel Picard, chef de la police municipale. Mais la chance d'obtenir une autorisation aurait été mince dans la mesure où les mobil-homes ne sont autorisés que dans les parcs résidentiels. Confrontée comme beaucoup de communes littorales à l'illégalité des terrains à caravanes, la municipalité étudie la possibilité, comme à Pénestin, de faire des zones de reconversion. Mais n'y seront acceptés que les propriétaires de très longue date.

Rideaux sur des hangars...

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11 mai 2012

Arcachon s'entrouve... Marennes-Oléron se ferme !!!

Communiqué de la Préfecture de Charente-Maritime

Charente Maritime : Interdiction de la pêche et de la commercialisation de coquillages

Suite à des analyses réalisées par les réseaux de surveillance d’Ifremer, Béatrice Abovillier, Préfète de la Charente-Maritime a décidé ce jour, de plusieurs mesures, qui concernent à la fois des coquillages fouisseurs, des coquillages non fouisseurs et différentes zones de pêche.

Pour la zone du Pertuis de Maumusson

Suite à la détection d’une toxine lipophile de type diarrhéique dans des coquillages non fouisseurs (huîtres), les mesures suivantes ont été prises :

  • l’interdiction de la pêche professionnelle et de loisir de tous les coquillages fouisseurs (couteaux, coques, palourdes, tellines) et non fouisseurs (huîtres et moules) dans la zone du pertuis de Maumusson (zone allant du pont de l’île d’Oléron, au pont de la Seudre, à la pointe de Gatseau) ;
  • l’interdiction de la commercialisation des coquillages non fouisseurs qui auraient été pêchés sur ces zones depuis le 7 mai 2012 ;
  • le retrait et le rappel par les professionnels des coquillages non fouisseurs pêchés sur ces sites de Charente-Maritime depuis le 7 mai et mis sur le marché ;
  • l’interdiction d'utiliser pour l'immersion des coquillages, et quelles que soient leurs provenances, l'eau de mer provenant de la zone impactée, tant que celle-ci reste fermée. Seules les opérations de lavage des coquillages, sans immersion, sont possibles.

L’objectif est d’assurer la protection du consommateur contre des troubles diarrhéiques. Les personnes ayant consommé ces coquillages pêchés depuis le 7 mai et présentant des troubles, sont invitées à se rapprocher de leur médecin.

Ces mesures seront levées après un résultat d’analyse favorable du réseau REPHY d’Ifremer attestant du retour à la normale de la qualité sanitaire du milieu.

Pour la zone du Pertuis d’Antioche

Suite à la détection d'une contamination bactérienne de type escherichia coli dans des coquillages non fouisseurs (moules), les mesures suivantes ont été décidées :

  • l’interdiction de la pêche maritime professionnelle et de loisir, le ramassage, le transfert, l'expédition et la commercialisation des coquillages en provenance de la zone de la Baie d’Yves, sauf à ce que ces coquillages soient purifiés dans un établissement de purification ;
  • le retrait et le rappel par les professionnels des coquillages pêchés sur ces sites de Charente-Maritime depuis le 10 mai et mis sur le marché ;
  • l’interdiction d'utiliser pour l'immersion des coquillages, et quelles que soient leurs provenances, l'eau de mer provenant de la zone impactée, tant que celle-ci reste fermée. Seules les opérations de lavage des coquillages, sans immersion, sont possibles.

Ces mesures seront levées au vu de deux résultats successifs des analyses effectuées par le réseau de surveillance microbiologique (REMI) de l'Ifremer démontrant un retour à la normale sur la zone.

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AFP : Arcachon/huîtres : levée d'interdiction

La préfecture de la Gironde a donné son feu vert aujourd'hui à la commercialisation et à la consommation des huîtres du bassin d'Arcachon (Gironde), après un mois d'interdiction en raison d'un taux de toxines supérieur au seuil de sécurité.

Patrick Stéfanini, préfet de la Gironde, a levé "l'interdiction de la pêche, du ramassage, du transport, du stockage, de la purification, de l'expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation, des huîtres du Bassin d'Arcachon", indique la préfecture dans un communiqué.

"Les huîtres peuvent donc être à nouveau consommées sur l'ensemble du Bassin d'Arcachon", les résultats des analyses effectuées par le réseau de surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) laissant "apparaître une situation sanitaire conforme à la réglementation", poursuit le communiqué.

La consommation des huîtres était interdite depuis le 12 avril, à la suite de premiers résultats révélant la présence de dinophysis, une micro-algue toxique.

Vendredi dernier, des analyses avaient déjà révélé une présence de toxines inférieure au seuil de sécurité, des résultats confirmés cette semaine par de nouveaux tests.

En revanche, le ramassage et la consommation des moules restent interdites sur l'ensemble du bassin. De même, le ramassage et la consommation des coques et des palourdes restent interdites au sud de la ligne reliant la jetée Belisaire (commune de Lège Cap Ferret) et la jetée de la Chapelle (commune d'Arcachon).

Ils sont en revanche autorisés à l'intérieur du Bassin.

Cette interdiction reste valable tant que deux résultats consécutifs d'analyse de l'Ifremer, attestant du retour à la normale de leur qualité sanitaire, n'auront pas été constatés, indique la préfecture.

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Le 10 mai 2012

L'Hotellerie-Restauration remet les pavillons de la pêche durable....

Le journal des restaurants, hôtels et cafés qui propose toutes les informations nécessaires aux métiers de la restauration et de l'hôtellerie, est bien ancré dans la pêche durable...

Lors du Seafood de Bruxelles, l'Hotellerie-Restauration a fait le tour des stands et a distribué les pavillons de la pêche durable....

Des résultats sans appel !...

Pavillon rouge pour FranceAgriMer....

"... le pavillon Français sous l'égide de FranceAgriMer avec une quarantaine d'exposants, communique très peu sur une approche Pêche Durable. Au total seulement 3 exposants affichent discrètement le label MSC (Marine Stewardship Council) et les Huîtres Marennes Oléron leur label Rouge. Mieux, la responsable d'Algues de Bretagne m'explique à mon grand désappointement que sa préoccupation ce n'est pas le Développement Durable mais le goût et la qualité de ses produits. Son approche est totalement louable, mais avec ses excellents produits à base d'algues, il me semble que d'autres perspectives se dessinent dans un futur durable."

Pavillon vert pour Norge et Unima

"Heureusement quelques entreprises adoptent une attitude responsable et proposent une alternative séduisante à l'exploitation inconsidérée d'une ressource vitale. Ainsi dans le pavillon Norvégien, le Centre de Produits de la Mer Norge, explique comment une action conjointe de tous les acteurs de la filière poisson a permis de reconstituer les stocks de Cabillaud. Ils sont fiers que leurs produits de la mer aient été pour la cinquième année consécutive choisis comme produits officiels des Bocuse d'Or sous l'impulsion de leur chef emblématique Eyvind Hellstom du restaurant Bagatelle d'Oslo (Relais & Châteaux). Enfin, à côté du Cabillaud, du Saumon, des Crevettes, du Crabe Royal et des Saint-Jacques, ils font actuellement la promotion d'un nouveau produit de qualité : la Truite des Fjords.

Dans un autre hall, UNIMA met en avant la qualité gustative de ses crevettes haut de gamme de Madagascar et son partenariat avec le WWF qui lui a permis depuis 2007 de construire un éco modèle d'aquaculture douce. Cette crevette Label rouge est élevée dans la mangrove et pêchée de façon responsable. Une stratégie de filière intégrée permet ensuite à son usine basée à Isques près de Boulogne-sur-Mer, de proposer à ses clients, dans les meilleures conditions de fraîcheur, un produit sain et goûteux. Un partenariat avec l'ONG Blue Ventures dans la baie de Mahajamba permet non seulement de lutter contre la déforestation, de préserver la mangrove mais aussi d'améliorer les conditions de vie des populations locales par la création communautaire de dispensaires, d'écoles et du 1er lycée de brousse."

Pavillon hors classe pour Oso

Enfin le "must" est atteint avec le stand d'OSO®, la marque durable et responsable du groupe R&O SEAFOOD GASTRONOMY. Ce groupe, comme l'explique Mathias Ismaïl, son directeur général, souhaite avec ses 1 300 collaborateurs, dont 450 en France, être "une référence pour un prix accessible de produits de la mer durables, au goût et à la fraîcheur inégalés, en toute sécurité alimentaire". R&O SEAFOOD GASTRONOMY est la parfaite intégration de deux univers à cheval sur deux hémisphères, le nord et le sud : Reynaud® qui est "la" marque de la haute gastronomie de la mer et OSO® qui est totalement dédiée à l'aquaculture Bio et la pêche durable. Reynaud® avec son savoir-faire reconnu depuis 1924, peut répondre à toutes les demandes les plus exigeantes de la gastronomie. La marque OSO® de façon subtile, peut prendre plusieurs significations et en particulier OrganicSustainableOnly (exclusivement bio et durable), c'est la marque du premier producteur mondial de Gambas en aquaculture Bio-AB (1 600 tonnes annuelles) qui pratique également une pêche durable certifiée MSC pour ses espèces sauvages. Au catalogue de R&O SEAFOOD GASTRONOMY, environ 500 références mais surtout 7 d'entre elles qui représentent les deux tiers du chiffre d'affaires, des marques OSO® et Reynaud® : le Saumon et le Cabillaud sauvage du Cercle Polaire, les Gambas déjà citées en aquaculture bio AB ou sauvage de Madagascar, le Bar et la Daurade en aquaculture durable dans le Golfe de Corinthe, le Thon de ligne de l'océan indien et une succulente huître française : La Perle Blanche®, autre marque de R&O SEAFOOD GASTRONOMY. Pour sa contribution à l'aquaculture durable et responsable certifiée BIO-AB, OSO® a obtenu en 2009 la distinction de "Seafood Champion" de l'ONG international SeafoodChoices Alliance. C'est le fruit d'une intégration totale de la filière à tous les stades : l'écloserie, le grossissement, le conditionnement, la cuisson, la distribution et la maîtrise du dernier kilomètre pour la livraison. En parallèle, l'entreprise vient d'installer à Rungis un laboratoire de préparation culinaire dirigé par Bruno Gauvain (MOF). Cet atelier lui permet de répondre sur mesure aux besoins des chefs dans un rayon de 200 kilomètres autour de Paris avec une garantie fraîcheur, de qualité et de livraison. Une assistance Qualité opérationnelle 24 h sur 24 permet également de garantir une totale sécurité alimentaire.

A partir de l'article de l'Hotellerie : La pêche durable bien représentée au Salon Européen 2012 à Bruxelles

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Aquaculture : L’industrie de la crevette en plein greenwashing ? (basta)

Les crevettes peuvent-elle être écolos ? Après le soja et l’huile de palme « responsables », c’est la crevette qui attire les critiques contre le WWF, qui travaille à une certification « écologique » de la filière. Une centaine d’ONG ont remis à l’association environnementale une lettre ouverte [1] pour dénoncer le Dialogue autour de l’aquaculture de la crevette [2], qui vise à créer une nouvelle certification afin de réduire l’impact environnemental de l’industrie de la crevette.

D’après le WWF, cinq millions de tonnes de crevettes sont consommées chaque année. Une consommation qui ne cesse de progresser. Un tiers des crevettes provient des fermes aquacoles, principalement de Chine, mais aussi de Thaïlande, d’Indonésie, d’Inde, du Vietnam, du Brésil, d’Équateur et du Bangladesh. Le développement de cette aquaculture s’exerce au détriment des mangroves, détruites pour faire place à de nouveaux bassins. À cela s’ajoute une pollution de l’eau et des terres côtières due aux déchets organiques rejetés par les crevettes, à l’eau salée, aux produits chimiques et aux antibiotiques utilisés par cette industrie. Les populations locales sont parfois privées de leur accès aux zones côtières.

Les standards de certification impulsés par le WWF permettront-ils une production plus respectueuse de l’environnement ? La certification provoquera plus de dommages locaux, estiment les associations dans leur lettre ouverte. En cause, notamment : la méconnaissance des conséquences de l’industrie sur les populations locales, la surreprésentation de l’industrie dans les négociations et des standards trop faibles. Ces derniers auraient été nettement affaiblis, au fil de leur élaboration, afin de s’assurer « qu’au moins 20 % de la production industrielle de crevettes puissent être immédiatement certifiés une fois les standards publiés ». En plaçant « un timbre vert » sur la crevette tropicale, le label du WWF pourrait aussi accentuer la demande de ce produit, critiquent les signataires de la lettre ouverte. Et donc finalement promouvoir et accélérer l’expansion de cette industrie.

[1] Lettre diffusée le 24 avril 2012. Une première version de la lettre avait déjà été publiée en mai 2011, cliquer Coalition contre ASC Crevette

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Un décret met en œuvre des mesures régionales complémentaires au plan d'actions national de lutte contre les algues vertes visant à contrôler les flux d'azote générés des exploitations agricoles et limiter la pollution des eaux par les nitrates.

Un décret et un arrêté parus le 8 mai au Journal Officiel visent à renforcer les programmes d'actions régionaux ''destinés à protéger les eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole''.

Les deux textes s'inscrivent dans le cadre du programme d'actions national 2010-2015 de lutte contre les algues vertes sur les côtes de 8 baies situées en Bretagne. 23 bassins versants sont visés dans le plan national soit plus de 3.500 exploitations agricoles et 120.000 hectares de surface agricole.

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LienChine : une marée rouge menace l'industrie de la pêche dans l'est (Xinhua)

Une marée rouge de plus de 100 kilomètres carrés dérivant vers le littoral oriental de la Chine menace les industries locales de la pêche et de l'aquaculture, car elle risque d'asphyxier la vie marine, ont indiqué les autorités locales.

La marée rouge, qui couvrait 780 kilomètres carrés lorsqu'elle fut détectée pour la première fois le 3 mai, était réduite lundi à 106,3 kilomètres carrés, selon le Bureau de l'Administration océanique d'Etat (AOE) pour la mer de Chine septentrionale.

Cependant cette réduction ne signifie pas que la marée rouge est en train de disparaître, car elle plonge sous la surface lorsque la température de l'eau baisse, a indiqué Li Qinliang, professeur au Centre de surveillance de l'environnement maritime de la mer de Chine septentrionale de l'AOE.

La marée rouge, causée par l'algue Noctiluca scintillans, s'étend par photosynthèse et conserve de l'énergie sous la mer lorsque la lumière du soleil est faible, a indiqué M. Li.

Des experts ont indiqué que cette marée rouge pourrait avoir été engendrée par la pollution de l'eau de mer et la pêche excessive.

La marée rouge continuera à se diriger vers le nord-ouest, en direction du littoral de la province du Shandong, a indiqué l'AOE.

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Poissons et relations fragiles (Education-Environnement)

By Frédérique Müller

Relation fusionnelle

Liés par des mécanismes de rétrocontrôle complexes, le climat et l’océan forment un couple fusionnel. Ce qui touche l’un, atteint l’autre. REGARDS DE CLIMATOLOGUES permet de comprendre la nature et l’importance de cette union qui amène par exemple l’océan à stocker le gaz carbonique de l’atmosphère.

Depuis une cinquantaine d’années, le couple bénéficie malgré lui d’une surveillance rapprochée. L’océan par exemple est concerné par plusieurs programmes de recherche. Comme ils le feraient au chevet d’un malade, les scientifiques mesurent sa salinité, sa température, la vitesse, l’acidité et la direction de ses courants, mais aussi l’état de santé des espèces qu’il héberge, comme autant d’indices de la santé dela planète. Lesconclusions de ces études sont souvent inquiétantes. L’harmonie des mécanismes est rompue.

Relation à trois

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Un chômeur invente un sous-marin civil à Wuhan (Xinhua)

Un travailleur licencié nommé Zhang Wuyi a commencé à développer un « sous-marin » en 2008. Ces dernières années, il a dépensé toutes les économies de sa famille, et a même emprunté de l'argent auprès de ses proches. Selon ses calculs, il a investi autour de trois millions de yuans. Après plusieurs échecs, il est enfin parvenu à créer plusieurs sous-marins civils. Le 8 mai, sous l'œil vigilant de nombreux médias et hommes d'affaires, Zhang Wuyi a réussi le premier essai de son sous-marin dans une piscine de 15 mètres de large, 8 mètres de long, et 4,5 mètres de profondeur. Zhang Wuyi a déclaré que son sous-marin peut plonger entre 50 m et 100 m de profondeur. Il sera particulièrement utilisé dans l'aquaculture marine et d'autres opérations sous-marines.

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Gestion des zones côtières. Qui veut participer? (Le Télégramme)

La réunion de lancement du projet de Gizc (Gestion intégrée des zones côtières) aura lieu jeudi prochain, à Plozévet. Il s'agira de définir des groupes de travail pour favoriser le développement durable sur les zones littorales.

Qu'est-ce que le projet de Gestion intégrée des zones côtières (Gizc)? «C'est une application du développement durable au littoral», annonce JosLe Gall, président du Sioca (Syndicat intercommunautaire Ouest Cornouaille aménagement). Un premier projet de Gestion intégrée des zones côtières a été lancé entre2006 et2008. Dix projets pilotes ont été mis en place dans tout l'Ouest Cornouaille dans ce cadre. «Parmi ceux-là, on note la mise en place de la véloroute à Plogoff, l'écoquartier construit à Plozévet ou encore l'étude sur le Steir de Lesconil», énumère Jos Le Gall.

Pourquoi remettre ce projet sur le tapis aujourd'hui? Le Sioca fait partie des neufs lauréats d'un financement de 208.000 EUR pour mettre en place cette nouvelle réflexion. La première réunion de lancement aura lieu le 10 mai prochain. Il s'agira de définir des groupes de travail sur trois objectifs.

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La restructuration de la filière pêche et aquaculture de l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon – Constitution d’un pôle de transformation unique (agriculture.gouv.fr)

La crise de la filière pêche sur cet archipel, née en 1992 du moratoire imposé par le Canada et de la décision du tribunal arbitral de New York de réduire la ZEE (Zone économique exclusive) française en 1992, perdure et affecte fortement l’économie locale. Après une analyse des handicaps et des atouts, ce rapport propose la création d’un « pôle de transformation unique » de produits halieutiques, en détaillant son périmètre, ses possibles partenaires, son rôle et ses moyens de gouvernance.

La restructuration de la filière pêche et aquaculture de l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon – Constitution d’un pôle de transformation unique, cliquer Ici

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Le 9 mai 2012

Surveillance des risques biologiques liés à la consommation de coquillages en France

Dans le Numéro spécial – Risques microbiologiques alimentaires dans les produits d'origine animale : Surveillance et évaluation

Mai 2012

Anses / DGAL

Véronique Vaillant (1), Nathalie Jourdan-Da Silva (1), Marie-Laure Quilici (2), Elisabeth Couturier (1), Soyzic Le Guyader (3), Gilles Delmas (1), Jean-Claude Le Saux (3)

(1) Institut de veille sanitaire (InVS), Saint-Maurice, (2) Centre national de référence des vibrions et du choléra, Institut Pasteur, Paris, (3) Institut français pour l’exploitation de la mer (Ifremer), Laboratoire de microbiologie, Nantes, France.

Les coquillages filtrent des volumes d’eau importants afin de satisfaire leurs exigences nutritionnelles et ingèrent ainsi le phytoplancton, mais concentrent également les microorganismes présents dans l’eau naturellement (vibrions, phycotoxines) ou d’origine fécale rejetés en mer par voie hydrique (virus entériques, entérobactéries, protozoaires).

L’analyse des données issues des systèmes contribuant à la surveillance des toxi-infections liées à la consommation de coquillages et des investigations d’épidémies publiées montre que, en France, les toxi-infections liées à la consommation de coquillages sont principalement d’origine virale, dues majoritairement aux norovirus et secondairement au virus de l’hépatite A (VHA). Le risque lié aux phycotoxines apparaît faible et celui lié aux entérobactéries et aux vibrions très faible. La déclaration obligatoire (DO) des Tiac reste le système le plus performant pour la surveillance et la détection d’effets sanitaires liés à la consommation de coquillages. Cette DO pourrait être renforcée dans les zones conchylicoles, d’une part en augmentant son exhaustivité par une sensibilisation des déclarants potentiels dans la zone surveillée et, d’autre part, en augmentant le nombre et la qualité des investigations. En termes de prévention, les systèmes de surveillance du milieu et des coquillages adaptés aux risques phycotoxiniques et bactériologiques pourraient être complétés par une approche préventive des contaminations fécales, basée principalement sur la sécurisation des systèmes d’assainissement et le partage entre les partenaires des signaux d’alerte permettant de suspecter ou anticiper une contamination du milieu, afin que des mesures de sauvegarde des coquillages puissent être mises en oeuvre par les conchyliculteurs.

Pour télécharger la partie consacrée aux coquillages, cliquer : Coquillages

Pour télécharger l'ensemble du document, cliquer Anses

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Sustainable Aquaculture in Europe – Market and Consumer perspectives


May 9

Lunch debate

May 9, 11.30-13.00

European Parliament, Brussels, room A1E3

Programme

11.30-11.40 : Welcome and introduction of topic and speakers

11.40-12.00: Consumer perspectives on the question of sustainability. Rodrigo Gouveia, Secretary-General European Community of Consumer Co-operatives

12.00-12.20: Retailers’ practices on sustainable aquaculture and fisheries products. EuroCommerce Marina Valverde, Food Policy and Consumers Adviser EuroCommerce

12.20-12.30: State of play and reactions from the Commission

12.30-13.00: Questions and discussion

Organised by Mikael Gustafsson GUE/NGL & Anna Rosbach ECR, Fish for the Future

Source : cfp-reformwatch.eu

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Aquaculture, quel futur ? (France Ô)

Pour la première fois de leur histoire, les hommes ont consommés en 2011 autant de poissons d’élevages que de poissons de capture. C’est un rapport de la Banque mondiale qui nous l’apprend.

L’aquaculture, la pisciculture notamment, se développent dans le monde. En particulier en Asie (80% de l’aquaculture mondiale) et en Chine, pays leader en ce domaine, avec ses carpes d’élevage.

Mais qu’en est-il dans l’outre-mer français ? Est-ce qu’il faut développer l’aquaculture et réduire ainsi les importations ? Quelles sont les conséquences de cette activité sur la biodiversité ?

Telles sont les questions de ce n° de Transversale Sciences.

Invités :

  • Philippe Lemercier, de l’Ifremer, délégué général de l’outremer.
  • Bertrand Couteaux, commissaire au développement endogène de l’Océan indien, en duplex de la Réunion.
  • Martin Lajournade, ingénieur pendant deux ans à Saint Pierre et Miquelon sur des projets de pectiniculture.
  • Avec la participation de Jean-Christophe Palasi, de l’ONG Conservation international.

Une émission de Cécile Baquey

Réalisation : Olivier Canneval

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Le 8 mai 2012

La pisciculture française lasse d'être mal aimée !!!

Remarque personnelle : A force de rappeler son mal-être (et de communiquer sur les peurs à son encontre), la pisciculture française risque de contaminer son humeur à l’ensemble de l’aquaculture de l’hexagone et de mettre à dos toujours plus de riverains face aux projets aquacoles comme c’est le cas actuellement avec les filières de moules et d’huîtres (Oléron et Cancale), et avec des concessions ostréicoles en rade de Brest…

L'aquaculture française lasse d'être mal aimée (La Tribune)

Le Comité Interprofessionnel des produits de l'aquaculture contre attaque. Le syndicat professionnel organise le 14 mai une table ronde à Bordeaux dans un restaurant pour tordre le cou aux idées reçues sur une filière, qui a fait beaucoup d'efforts pour être plus écologique

C'est un drôle de paradoxe. Aujourd'hui, dans le monde, l'aquaculture fournit 50% des besoins en poissons contre 9 % en 1980. Et, sa production devrait doubler d'ici 2030, selon les prévisions de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations). La filière semble être une vraie alternative à la surpêche. Pourtant, « en France, ces dix dernières années, la production aquacole a baissé de 20% », déplore Marine Levadoux du Cipa.

La pisciculture fait peur

Les créations de piscicultures sont rares. Les démarches administratives durent trois ans et il est difficile d'obtenir un avis positif après l'enquête publique. « Nous devons souvent faire face à des réticences au niveau local, liées à des craintes sur l'impact environnemental de notre activité », explique-t-elle. Depuis trois ans, la tendance commence à s'inverser. La production en eau douce stagne désormais à 35 000 tonnes par an (à 95% de la truite arc-en-ciel) et emploie 2 000 personnes. La salmoniculture française (truites essentiellement) est la 3ème en Europe, derrière le Danemark et l'Italie. La pisciculture française représente tout de même un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros.

L'aquaculture s'est mise au bio et veut changer son image

Pour cela, la profession s'est lancée dans le bio, afin de «casser» sa mauvaise image, celle de la filière qui pollue ... En 1997, les piscicultures françaises produisaient 300 tonnes en bio. Aujourd'hui, la filière est passée à 1 000 tonnes. A l'image de la table ronde organisée le 14 mai à Bordeaux dans un restaurant avec des professionnels de la filière, mais aussi du monde de la grande distribution et de la restauration de la région, le Cipa multiplie les actions de terrain pour faire passer le message que la filière a changé. Ainsi, Aqualande, le numéro 1 de la truite en France (40 millions de chiffre d'affaires avec 75% du marché français de la truite fumée), basé dans les Landes, en Aquitaine, s'est engagé à réduire au maximum la part de poisson dans les aliments, afin de limiter l'impact sur l'écosystème et la biodiversité marine. En 5 ans, en jouant sur la substitution par des ressources végétales (céréales), l'entreprise a réussi à diviser par deux la part d'huiles et farines de poissons présente dans les granulés.

Des piscicultures off-shore ?

La filière est en plein bouleversement. Et, rien n'est gagné. « En ce moment, les perspectives d'application en France de la réglementation européenne cadre sur l'eau changent toutes les semaines », fustige Marine Levadoux. Dans ces conditions, difficile de s'adapter pour les producteurs. « On se bat pour maintenir notre activité », lâche-t-elle. Ceci étant, le secteur a de réelles perspectives d'avenir. « Nous croyons beaucoup aux schémas régionaux de l'aquaculture marine (ils ont pour objet de recenser d'ici la fin de l'année les sites existants et les sites propices au développement de cette activité) pour lever les verrous locaux », indique-t-elle. D'autres pistes aussi se dessinent : les installations en circuits fermés ou des piscicultures off-shore, à côté de plateformes éoliennes. Une chose est sûre, au regard de la surpêche, l'aquaculture a de l'avenir.

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La FDA renforce la réglementation sur l'utilisation des antibiotiques dans l'alimentation animale (BE USA)

Dans les années 1950, les études scientifiques ont démontré que l'utilisation d'antibiotiques, tels que les aminoglycosides, les céphalosporines, les ionophores ou les tétracyclines, permettait d'optimiser la croissance d'un animal d'élevage dans un espace de temps restreint. Dès lors, l'Administration des médicaments et de l'alimentation (FDA) a autorisé l'utilisation d'antibiotiques dans la production animale afin de stimuler la croissance, la prise de poids et le rendement de leur bétail. Dans le secteur porcin par exemple, les études ont démontré qu'il fallait 10 à 15% de nourriture en moins pour un cochon traité avec des antibiotiques que pour un cochon non traité. Avant cette autorisation, les antibiotiques étaient destinés à la prévention, au contrôle et au traitement des maladies chez l'animal et en particulier les infections par les bactéries des genres salmonella, campylobacter ou listeria dans les élevages.

Cependant, depuis 35 ans, la FDA tente d'interdire cette mauvaise utilisation des antibiotiques car il est admis maintenant que les bactéries telles que Escherichia Coli ou Salmonella développent des mécanismes de résistance à ces antibiotiques, et peuvent engendrer un risque dans le traitement des maladies humaines. Aux Etats-Unis, sur la totalité des antibiotiques vendus, 80% sont utilisés pour les animaux, ce qui représentait 13.000 tonnes d'antibiotiques en 2009. Cependant, face à cette nouvelle polémique autour de l'utilisation des antibiotiques, la FDA est soumise à des pressions provenant :

=> D'un côté, des experts scientifiques et du milieu médical avec la mise en avant des responsabilités en matière de santé publique ;

=> D'un autre côté, le lobbying des industries agricoles et pharmaceutiques.

Un premier texte de loi quant à l'usage des antibiotiques en 2003 [1]

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Des centaines d’OSC s’opposent à la certification des crevettes d’aquaculture par le WWF (Cape)

Le 25 avril à Bruxelles, à l’occasion du European Seafood, une délégation d’Organisations de la société civile (OSC), représentant plusieurs centaines de leurs collègues en Asie, Amérique latine, Afrique et Europe, protestant contre la certification des crevettes d’aquaculture industrielle par l’initiative du WWF, appelée ’ASC’ (Aquaculture Stewardship Council), ont remis au WWF une lettre ouverte , et ont distribué un document expliquant les ’13 raisons pour lesquelles nous nous opposons à l’aquaculture industrielle de crevettes’.

Dans l’UE, cette action a été soutenue par les ONG comme Ecologistas en Accion, SSNC, ICSF, CNCD, CAPE, etc, ainsi que par nos partenaires Africains de CAOPA, qui ont soulevé l’enjeu de l’utilisation massive de quantités de petits pélagiques pour la farine de poissons nécessaires à l’alimentation des espèces carnivores d’aquaculture.

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La certification dans les secteurs halieutique et aquacole

Éditions OCDE

Date de publication : 26 avril 2012

Version: E-book (PDF Format)

Les préoccupations concernant la durabilité et l'efficacité de la gestion des pêches de la part du public ont donné lieu à la demande des ONG, des détaillants et les consommateurs l'assurance que les aliments qu'ils achètent a été d'une production durable. Cela a conduit à un certain nombre d'entités privées qui ont répondu à cette demande en mettant en place les écolabels et systèmes de certification qui prétendent fournir des informations crédibles pour le consommateur.

Ces étiquettes ont l'intention de servir l'intérêt des pêcheurs et les transformateurs qui ont besoin de transmettre des informations positives pour le consommateur à maintenir leurs marchés, et de servir les consommateurs en fournissant des informations disponibles ailleurs pas.

Ce rapport considère la tendance croissante des besoins en information pour les produits de la mer en général, et en particulier aux caractéristiques de durabilité des pêches de capture distinctes sauvages et de l'aquaculture.

Ce travail se réfère principalement aux systèmes de certification privés axés sur qui sont devenus une caractéristique ancrée sur le marché pour les éco-labels dans les pêcheries et l'aquaculture.

Le rapport met l'accent sur l'éco-étiquetage privé et analyse les aspects économiques des systèmes de certification, discute des principaux enjeux à l'interface entre les pouvoirs publics, les systèmes d'étiquetage privés, les exploitants et les consommateurs.

Pour commander le document, cliquer Ocde

E-book : cliquer sur l'image ci-dessous :

La certification dans les secteurs halieutique et aquacole | OECD Free preview | Propulsé par Keepeek Logiciel Photothèque professionel pour entreprises et collectivités

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Château d’Oléron : Un nouveau salon (Sud Ouest)

Le salon du Biâ Canot, salon du bateau neuf ou d'occasion, se tiendra à la citadelle du 17 au 20 mai. Ouvert aux professionnels comme aux particuliers, ce salon réunira plus de 15 entreprises représentant plusieurs dizaines de marques de bateaux et d'équipements, avec des animations et des spectacles. Près des espaces réservés aux professionnels, des emplacements sont mis à disposition des particuliers. « Chacun peut exposer et vendre son bateau au tarif qu'il veut. » L'installation se fera mercredi 16 ou jeudi 17 mai, avant 9 heures.

Longue tradition maritime

« La commune a une longue histoire maritime qui a commencé par la culture du sel. À la suite du déclin de la saliculture, c'est l'ostréiculture qui occupé l'espace pour l'affinage en claires des huîtres. Aujourd'hui, environ 120 entreprises ostréicoles assurent la pérennité de ce métier. La tradition maritime est aussi liée à la construction navale.

Au début du siècle dernier, cinq chantiers navals étaient implantés dans la commune ; aujourd'hui, cette tradition demeure avec deux entreprises d'envergure nationale, Ocqueteau et Guy Marine, et quatre entreprises de commercialisation et maintenance. Ce sont environ 200 salariés qui font vivre cette tradition nautique, sans oublier le chantier naval Robert Léglise, qui préserve le savoir-faire des charpentiers de navire et l'histoire du patrimoine flottant.

Cette longue histoire maritime a été renforcée par l'ouverture du nouveau port ostréicole. « Pour conforter tous ces atouts, la municipalité a décidé de créer un salon du bateau d'occasion sur le site portuaire et dans la citadelle. Cet événement, que les élus souhaitent annuellement pérenniser, aura aussi pour vocation de soutenir la filière nautique fragilisée aujourd'hui », commente le maire, Michel Parent.

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Eveiller l'appel du large avec Savoir-faire et Découverte

Saisir la bonne image des métiers de la mer...

Et la transmettre aux jeunes qui prendront ensuite la relève...

Métiers de la mer. Huit apprentis reporters recherchés à Auray (Le Télégramme)

Réorienter et faire découvrir les métiers de la pêche, c'est ce que propose l'association Savoir faire et découverte. Elle propose à des jeunes âgés de 18 à 25 ans de devenir reporters.

Ils seront huit, âgés de 18 à 25 ans, qui pourront jouer aux apprentis reporters, sur les côtes du pays d'Auray, auprès des professionnels de la mer, et encadrés par l'association Savoir faire et découverte. La structure, basée à Caen, et qui bénéficie du soutien des régions Basse-Normandie, Bretagne et de l'Europe, et qui s'attache aussi bien à la formation qu'à la valorisation de certaines filières, est partie d'un constat. «Les métiers de la mer et plus particulièrement la pêche n'ont pas une bonne image auprès des jeunes. Devant la nécessité de prendre soin des ressources, de préserver l'environnement, et en lien avec les politiques touristiques, des Régions s'engagent dans des politiques favorisant la petite pêche côtière, l'aquaculture écologique et des filières locales de qualité».

Formation à Étel

Le projet s'attache donc à la «mise en valeur de la pêche durable et des métiers de la mer auprès des jeunes et des habitants, à travers des reportages vidéo associés à des débats publics». L'appel à candidature s'adresse donc «à tous les jeunes intéressés par la vidéo, les voyages, qui sont curieux et qui aiment le travail en équipe». Accompagnés et formés aux interviews et à la prise de vue par des professionnels, les candidats retenus filmeront des initiatives de professionnels de la pêche éco-responsable et des métiers de la mer... Une formation leur sera proposée au lycée maritime d'Etel, au début du mois de septembre, avant plusieurs sessions dédiées à la préparation, puis au tournage et au montage des reportages. Les films réalisés serviront à illustrer tables rondes et débats consacrés aux métiers de la pêche, mais aussi des problématiques de formation.

Pratique

Date limite de réception des candidatures : 26 mai. Envoyez une lettre de motivation à : arnaud.trolle@lesavoirfaire.fr Date prévisible des entretiens de motivation: entre le 1er juin et le 15 juin 2012. Début du projet: août 2012.

Savoir-Faire et Découverte, c'est qui ?

Savoir-Faire et Découverte conçoit et anime régulièrement des projets visant à :

  • Améliorer l’attractivité des territoires ruraux, en France et en Europe
  • Développer les savoir-faire porteurs de relocalisation

Objectifs

Savoir-Faire et Découverte a pour objectif de faciliter l'accès aux savoir-faire artisanaux, artistiques et agricoles écologiquement responsables.

Plus de 200 artisans, agriculteurs et artistes proposent de découvrir et de partager leurs savoir-faire, dans le cadre de stages-découverte, de tests métiers et de formations-actions.

Nous nous appuyons sur des professionnels passionnés, qui vivent de leur activité, ont la volonté de transmettre et s’engagent à respecter la charte du réseau. Nous validons leurs compétences techniques ET pédagogiques avant de les intégrer dans le réseau.

Chaque participant peut ensuite mieux faire lui-même, faire évoluer ses pratiques professionnelles ou/et personnelles, mieux préparer une reconversion professionnelle, dans le cadre d’une démarche éco-responsable.

Voir la liste des formations

Pour plus d’informations, cliquer Savoir-faire et Découverte

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Gestion des zones côtières. Qui veut participer? (Le Télégramme)

La réunion de lancement du projet de Gizc (Gestion intégrée des zones côtières) aura lieu jeudi prochain, à Plozévet. Il s'agira de définir des groupes de travail pour favoriser le développement durable sur les zones littorales.

Qu'est-ce que le projet de Gestion intégrée des zones côtières (Gizc)? «C'est une application du développement durable au littoral», annonce JosLe Gall, président du Sioca (Syndicat intercommunautaire Ouest Cornouaille aménagement). Un premier projet de Gestion intégrée des zones côtières a été lancé entre2006 et2008. Dix projets pilotes ont été mis en place dans tout l'Ouest Cornouaille dans ce cadre. «Parmi ceux-là, on note la mise en place de la véloroute à Plogoff, l'écoquartier construit à Plozévet ou encore l'étude sur le Steir de Lesconil», énumère Jos Le Gall.

Pourquoi remettre ce projet sur le tapis aujourd'hui? Le Sioca fait partie des neufs lauréats d'un financement de 208.000 EUR pour mettre en place cette nouvelle réflexion. La première réunion de lancement aura lieu le 10 mai prochain. Il s'agira de définir des groupes de travail sur trois objectifs.....

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Alimentation : le bénéfice des circuits courts en question (Actu-Environnement)

Un avis de l'Ademe remet en question l'évidence du bénéfice environnemental des circuits courts alimentaires de proximité. Pour réduire les impacts, elle souligne l'importance du choix des modes de production et de l'organisation logistique.

Le bénéfice environnemental des circuits courts alimentaires de proximité ne serait pas aussi systématique qu'il y paraîtrait selon un avis de l'Ademe d'avril 2012. Ventes directes à la ferme, en tournée, association pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap), commerces de proximité, restauration hors domicile, etc. : la diversité des formes revêtues par ce type de commerce rendrait l'évaluation des impacts difficile à réaliser et ne permettrait pas de généraliser les résultats.

Concernant les aspects positifs, l'agence souligne que les circuits courts de proximité permettent une réduction des déchets de conditionnement : dans de nombreux cas, les produits bruts sont peu ou pas emballés. Comme le délai entre la production et la commercialisation est réduit, ces distributeurs utilisent moins des procédés de conservation comme le stockage au froid. Elle note également que la production locale d'une partie des besoins alimentaires sécurise les approvisionnements, l'économie du lieu et la délocalisation des impacts. Le maintien d'une agriculture périurbaine peut également jouer sur une limitation de l'étalement urbain. Enfin, l'Ademe rappelle que les réglementations nationales et européennes en vigueur figurent parmi les plus exigeantes.

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Un Chef chez Soi vous invite à bord

du «boat for you» un lieu de réception insolite

et original...

Le Bateau est amarré à Namur , au pied

de la citadelle, au confluent de la Meuse et de la Sambre.

Son cadre unique vous surprendra et ne fera que sublimer encore un peu plus la cuisine

d’Un Chef chez Soi et de Nathalie Nguyen .

En effet les restos «pop-up» itinérants d‘Un Chef chez Soi ont pour invitée d ‘honneur Nathalie Nguyen en personne ce 8 juin 2012.

Un Chef chez Soi et Nathalie Nguyen ont élaboré un menu poisson en commun afin de vous faire découvrir leur cuisine..

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Le 7 mai 2012

Vers une meilleure gestion de la truite-arc-en-ciel, espèce introduite au Québec...

Québec, le 2 mai 2012 – Pour une troisième année consécutive, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) sollicite la collaboration des pêcheurs sportifs dans le cadre du suivi annuel des captures de truite arc-en-ciel.

Tout en respectant les limites réglementaires, les pêcheurs sont invités à conserver et à enregistrer toute truite arc-en-ciel capturée (Identification télécharger poster avec truite arc-en-ciel, saumon atlantique et omble des fontaines) dans les rivières du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Capitale-Nationale (à l'est de la rivière Sainte-Anne), du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Des stations d'enregistrement seront mises en place à cet effet dans la plupart des postes d'accueil des rivières à saumon et dans certains bureaux du MRNF. Comme les dernières années, un prix d'une valeur de 250 $ par région sera tiré au hasard parmi les pêcheurs participants, le premier vendredi de décembre.

Depuis 2010, la gestion de la truite arc-en-ciel fait partie des priorités du MRNF dans le secteur de la faune aquatique. D'une part, cette espèce est très prisée par les pêcheurs sportifs et par l'industrie piscicole en raison de sa combativité, de la qualité de sa chair et de la facilité d'élevage et d'ensemencement. D'autre part, le caractère migrateur de cette espèce lui a permis de coloniser plusieurs rivières de l'est du Québec, où sa grande compétitivité peut nuire au saumon atlantique et à l'omble de fontaine.

Ce salmonidé non indigène est actuellement dans la mire des biologistes. Ces derniers s'affairent à élaborer un plan d'action qui permettra une gestion durable et cohérente de la truite arc-en-ciel sur l'ensemble du territoire québécois. Afin d'aider le Ministère à bien orienter ses mesures de gestion et à bien documenter l'évolution de l'aire de répartition de cette espèce, la collaboration des pêcheurs est donc primordiale.

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Poisson « local » et non « bocal », l'aquaculture joue la carte de la qualité (Voix du Nord)

À Loos-en-Gohelle, Philippe Renou a créé Truite Service, premier producteur au nord de Paris.

Région leader en pêche et en transformation du poisson, le Nord - Pas-de-Calais veut aussi jouer sa carte en matière de poissons d'élevage. La troisième région aquacole de France veut frayer avec les grands.

Dans l'éternel débat entre qualité du poisson sauvage et du poisson d'élevage, les restaurateurs font encore parfois la fine bouche. Mais les temps changent et les pisciculteurs redoublent de volonté pour faire valoir leur production.

« Face à la raréfaction des ressources marines mais également en rivière ou étang, l'aquaculture est devenue un gisement nécessaire », constate Philippe Renou, président de Truite Service, le premier producteur de truites de la région à Loos-en-Gohelle, par ailleurs président des pisciculteurs-salmoniculteurs du Nord.

« Un produit toujours plus sain »

Peu de gens le savent, mais l'aquaculture continentale des régions Nord - Pas-de-Calais et Picardie se place au troisième rang national derrière l'Aquitaine et la Bretagne, avec plus de 6 000 tonnes de truites produites par an sur une soixantaine de piscicultures pour un chiffre d'affaires estimé à 19 millions d'euros (9 millions d'euros pour le seul Pas-de-Calais, avec 3 000 tonnes).

Bien sûr, il s'agit d'un tout petit marché, comparé par exemple aux 500 000 tonnes de saumon importées chaque année en France. Chaque Français consomme en moyenne 25 kg de poisson par an, 20 % étant issus de l'élevage (50 % à l'échelle mondiale).

« Les ressources en mer étant limitées, nous sommes complémentaires des pêcheurs », renchérit Pierre Siou, directeur d'Aquanord à Gravelines, la première ferme aquacole marine de France avec 2 400 tonnes de bars et dorades royales commercialisées chaque année en frais. Là encore, une miette, à peine 0,8 % de la production européenne de ce type de poisson, essentiellement élevé et pêché dans le bassin méditerranéen.

Mais la filière aquacole nordiste entend bien donner de la voix. « En aquaculture, nous contrôlons l'alimentation et la qualité de l'eau pour un produit toujours plus sain », explique Pierre Siou. « Nous avons déposé une marque Truite de l'Artois et souscrivons à la charte Qualité aquaculture de nos régions », renchérit Philippe Renou. De mer ou de rivière, le poisson se mange désormais aussi « local ».

En attendant Nouvelles Vagues

Boulogne, première place européenne dans le traitement des produits de la mer, voudrait bien devenir aussi une place forte de l'aquaculture. Telle est l'ambition de Nouvelles Vagues, la plateforme d'innovation et d'expertise qui doit être aménagée à Capécure 2 d'ici à fin 2014 sur les 15 hectares de l'ex-site industriel Comilog.

Initiée par le pôle de compétitivité Aquimer, Nouvelles Vagues développera une plateforme d'innovation dans les produits halieutiques accessibles aux entreprises du secteur, mais également une authentique station aquacole pilote. « L'aquaculture est une alternative à la ressource naturelle qui va logiquement se stabiliser, voire décliner. Il faut donc la développer sur le Boulonnais », estime Jean-Noël Calon, chef de projet Capécure 2020.

Une filière d'avenir puisque la coopérative maritime étaploise a le projet d'établir au même endroit une ferme aquacole dédiée au saumon, d'une capacité annuelle de 500 tonnes.

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Evénement : la Truite des Fjords® de Norvège débarque en France (L’Hôtellerie)

La Truite des Fjords®, considérée par les connaisseurs comme l'un des meilleurs poissons norvégiens, est maintenant disponible en France pour les restaurateurs. Onchorhynchus mykiss, de son nom latin ou encore la truite arc-en-ciel, diffère des truites que nous connaissons en France, par sa taille (de 2 à 5 kilos) sa couleur, sa chair et sa saveur.

Cette truite est produite depuis 30 ans en quantité limitée uniquement le long des 21 000 km de côtes norvégiennes, dans les eaux froides et limpides des fjords. Ce milieu naturel exceptionnel, les contrôles stricts réalisés par les fermes aquacoles et les organismes gouvernementaux norvégiens pour sa préservation, garantissent ses qualités nutritives et environnementales. Les fermes aquacoles qui produisent cette truite sont effectivement en cours de certification ACS (Aquaculture Stewardship Council) - c'est pour l'aquaculture l'équivalent du MSC pour la pêche durable de poissons sauvages.

Un événement à l'Atelier Guy Martin pour les chefs amateurs de poisson

La Truite des Fjords® n'était jusqu'à maintenant commercialisée que dans 40 pays en particulier en Russie et au Japon (pour les sushis) qui en sont de gros consommateurs. Mais depuis cette année, Norge, le collectif pour la promotion des produits de la mer norvégiens, souhaite la proposer en France aux restaurateurs. Pour cela Norge organise le lundi 2 juillet 2012 à l'Atelier Guy Martin (35-37 rue Miromesnil 75008 Paris), un événement à l'intention des chefs intéressés par ce produit haut de gamme.

Animé par une jeune chef norvégienne talentueuse

Lors de cet événement, une jeune chef norvégienne, Elise BrattengRønning, présentera différents modes de préparation de la Truite des Fjords® de sa composition. Elise sera l'ambassadrice de la Truite des Fjords® en France. Elle apprécie sa texture et son goût unique, qui lui permettent d'imaginer des recettes originales et différents modes de préparation. Elle apprécie le fait que le produit soit sublimé par des préparations crues et marinées, puisqu'elle aime les préparations rapides, originales et tendance !

Après avoir obtenu son diplôme de chef en 2006, Elise a été contactée par l'équipe culinaire de Norvège (NCT), avec laquelle elle remporte la médaille d'Or lors des Jeux olympiques des chefs à Erfuth en 2008. Elle a depuis travaillé aux côtés de Gunnar Hvarnes, candidat norvégien aux Bocuse d'Or Europe à Genève en 2009 et au Bocuse d'Or 2010 à Lyon. Et depuis janvier, elle est l'assistante/coordinatrice d'ØrjanJohannessen, prochain candidat Norvégien pour le Bocuse d'Or Europe en 2012.

Pour participer à cet événement

Zineb Idrissi : zidrissi@lepublicsysteme.fr

Jean-Luc Fessard, 'Le Temps du Client' et auteur du Blog des Experts

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2011, une bonne année pour les exportations de Produits de la mer de Norvège (Norge)

En 2011, les exportations de produits de la mer de Norvège ont représenté un peu moins de 6.9 milliards d’euros. Après sept années consécutives de croissance constante, l'industrie des produits de la mer de Norvège a connu une légère baisse de la valeur de ses exportations à hauteur de 1,2%, soit environ 84 millions d’euros par rapport à l'année record de 2010. Le volume d’exportations de produits de la mer norvégiens pour l'ensemble de l'année s’est élevé à 2,3 millions de tonnes, soit une baisse de 339 000 tonnes par rapport à 2010, selon les derniers chiffres du Centre des Produits de la Mer de Norvège.

« 2011 a été une année historique pour l'industrie traditionnelle de la pêche, avec des exportations qui se sont élevées à 2,9 milliards d’euros », explique Terje E. Martinussen, Directeur Général du Centre des Produits de la Mer de Norvège. «Cette augmentation de 221,4 millions d’euros marque la meilleure année jamais connue pour ce secteur de l'industrie. La valeur des exportations de l’industrie aquacole en 2011 a atteint 4 milliards d’euros, ce qui représente une baisse de 299,6 millions d’euros par rapport à 2010. Cette baisse peut s’expliquer par la baisse des prix dans le second semestre de 2011. Toutefois, d’un point de vue historique, le résultat reste très élevé et se place au deuxième rang derrière l’année record de 2010. Compte tenu de la situation de concurrence internationale, l'industrie des produits de la mer de Norvège peut être globalement très satisfaite avec les objectifs d’exportations atteints pour l'année 2011. »

La France et la Russie : les marchés d’exportation les plus importants pour la Norvège

La valeur des exportations vers l'UE en 2011 s’est élevée à 3,9 milliards d’euros, soit une baisse de 47,5 millions d’€ environ par rapport à l'année dernière. L'UE représente le plus gros marché de l'industrie des produits de la mer norvégiens, avec 57,5% du total des exportations.

En 2011, la Russie se positionne au premier rang avec un total d’exportations s’élevant à 675 millions d’euros. La France se place ainsi au deuxième rang avec des exportations évaluées à 662 millions d’euros.

Le marché japonais représente le marché ayant connu la plus forte croissance en 2011, avec une hausse en valeur de 52 millions soit 16%. Les Etats-Unis ont à l’inverse montré la plus forte baisse de la valeur des exportations de produits de la mer de Norvège, avec un total de plus de 220millions d’euros soit une perte de135 millions d’euros par rapport à 2010.

Les produits issus de l’aquaculture conservent leur leadership

En raison de la forte chute des prix du saumon norvégien en milieu d’année, les exportations de produits de la mer de Norvège issus de l’aquaculture ont diminué d’un peu plus de 298 millions d’euros soit un total de 4 milliards d’euros, représentant 58,5% de l’ensemble des exportations des produits de la mer de Norvège en 2011.

Les exportations de saumon norvégien ont totalisé 3,8 milliards d’euros, et les exportations de truites des fjords® s'élèvent à 182 millions d’euros. La valeur des exportations d'autres espèces de poissons d'élevage a totalisé 52 millions d’euros.

"Après une période de prix du saumon exceptionnellement élevé lors du dernier semestre de 2010 et du premier semestre 2011, les prix se sont stabilisés au même niveau que celui des années précédentes", ajoute Terje E. Martinussen. "Cela a rendu le saumon norvégien plus compétitif et a permis une augmentation de la consommation de saumon norvégien dans un certain nombre de marchés clés. "

Baisse des exportations de saumon norvégien

En 2011, les exportations de saumon de Norvège ont totalisé 3,8 milliards d’euros, soit une baisse de 260,5 millions d’euros, équivalente à 6,4%. Cette baisse peut s’expliquer par la baisse du prix moyen du saumon norvégien qui est passé de 4,88 euros à 4,16 euros le kg, selon les derniers chiffres du Centre des Produits de la Mer de Norvège.En 2011, le volume des exportations de saumon de Norvège s’est élevé à 840 000 tonnes soit une augmentation de 7%. En poids vif (équivalent du poisson entier), il s’élève à 979 000 tonnes, ce qui représente le volume d’exportations annuel le plus important d'exportation jamais enregistré.

«Le volume des exportations record de saumon de Norvège est égal à 12 millions de repas de saumon norvégien chaque jour de l'année», souligne l'analyste Paul Aandahl du Centre des Produits de la Mer de Norvège. « Le saumon de Norvège a été exporté dans 98 marchés l'année dernière, cependant, bien que le saumon norvégien bénéficie d'un rayonnement mondial, la tendance des dernières années montre que les exportations de saumon norvégien sont de plus en plus dépendantes d'un petit nombre de grands marchés. »

Baisse des prix du saumon de Norvège

L'année 2011 a vu les prix d'exportation du saumon norvégien se déplacer dans une fourchette très large. En 2011, le prix moyen à l'exportation du saumon norvégien frais entier était de 4,16 euros par kg, ce qui représente une baisse moyenne de 0,72 euros par rapport à 2010.

En début d’année, le prix à l’exportation était d’environ 5, 2euros par kg, puis a atteint un prix recordde5,56 euros en avril. Le prix a par la suite chuté de façon constante jusqu’en octobre, atteignant un creux de 3 euros par kg. C'est la plus forte baisse du prix du saumon norvégien jamais enregistrée sur un semestre. En novembre et en décembre, les prix des exportations de saumon norvégien ont à nouveau montré une embellie avec une moyenne de 3,5 euros par kg en décembre.

"Avec la chute des prix que nous avons connu en 2011, le saumon norvégien en tant que produit brut est devenu beaucoup plus compétitif sur le marché alimentaire mondial", explique Bjørn-Erik Stabell, Marketing Manager du saumon et de la truite des fjords® au Centre des Produits de la Mer de Norvège. “Combiné avec un renfort en marketing et en développement produit, le saumon norvégien devrait connaître une demande accrue dans les années à venir.*

La France, le plus grand marché pour le saumon norvégien

En raison de cette chute des prix, la valeur des exportations de saumon norvégien a diminué sur la plupart des marchés, tandis que le volume des exportations a quant à lui augmenté.Le marché le plus important pour les exportations de saumon norvégien reste la France. En 2011, 143 000 tonnes de saumon de Norvège ont été exportées en France, soit une augmentation de 7578 tonnes par rapport à l'année précédente. La Russie, la Pologne et le Danemark sont les marchés d'exportation les plus importants après la France.

Année record pour le Cabillaud de Norvège et les exportations de poissons blancs

En 2011, la valeur des exportations de poissons blancs de Norvège a totalisé 1,46 milliard d’euros, établissant ainsi un record d'exportation. La valeur de ces exportations a augmenté de 96,2 millions d’euros soit 7% par rapport à 2010, selon les derniers chiffres du Centre des Produits de la Mer de Norvège. Jamais auparavant les poissons blancs frais et congelés ont été exportés comme en 2011.

L'augmentation de la valeur des exportations est principalement due à l’augmentation des exportations de cabillaud entier de Norvège congelé, de lieu noir et d'aiglefin vers la Chine. En 2011, les exportations de poissons blancs de Norvège congelés vers la Chine ont totalisé 160 millions d’euros soit une hausse de 21% par rapport à 2010.

«L'industrie du poisson blanc a connu une bonne année, avec des exportations record pour un certain nombre de produits traditionnels et produits préparés, combinées à des exportations records de poissons entiers congelés », explique l'analyste de marché Ove Johansen du Centre des Produits de la Mer de Norvège. « La proportion de poissons blancs (sans les têtes) actuellement exportés a augmenté de plus de 35%. »

2011, l’année record de la pêche

Avec l'un des meilleurs systèmes de gestion au monde, le secteur de la pêche norvégienne traditionnelle a atteint une valeur record de ses exportations en 2011 : 2,86 milliards d’euros, soit une augmentation de 221,3 millions d’euros par rapport à 2010.

Quelles attentes pour 2012 ?

Selon Johan Kvalheim, Directeur du Centre des Produits de la Mer de Norvège en France :« Le leadership du saumon de Norvège devrait continuer en 2012, même si l'augmentation de la consommation de saumon norvégien en Russie « menace » la position de la France en tant que plus grand marché au monde pour le saumon de Norvège.

Nous notons une demande accrue pour le cabillaud de Norvège en France, peu identifiable car souvent désigné par l'origine « FAO27 du Nord Est-Atlantique ». En 2011, la Norvège a obtenu la certification MSC (Marine Stewardship Council) pour son cabillaud et son aiglefin, positionnant une nouvelle fois la Norvège comme étant le plus grand fournisseur au monde de ces produits issus de la pêche durable. En raison des nombreuses certifications reçues par le cabillaud et l’aiglefin de Norvège, ces produits nous sont très demandés, par des clients du monde entier. Nous pensons et espérons que cette tendance positive et cette demande accrue du marché français va permettre de porter les ventes de cabillaud et d’aiglefin de Norvège en France vers de nouveaux sommets en 2012 !»

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Le 5 mai 2012

Oléron et Côte Sauvage : Interdiction de pêche des coquillages fouisseurs

Communiqué de la Préfecture de Charente-Maritime

La Rochelle, le 4 mai 2012

Interdiction temporaire de la pêche professionnelle, de la loisir et de la commercialisation des coquillages fouisseurs sur la côte Ouest de l'Ile d'Oléron et sur la Côte Sauvage

Suite à la détection par IFREMER dans des coquillages fouisseurs (tellines) d’une toxine lipophile de type diarrhéique, Béatrice Abollivier, Préfète de la Charente-Maritime a décidé, pour des raisons sanitaires, les mesures temporaires suivantes :

- l’interdiction de la pêche professionnelle et de loisir de tous les coquillages fouisseurs (tellines, palourdes, coques, couteaux) sur la côte Ouest de l'Ile d'Oléron (Pointe de Chassiron - Pointe de Gatseau) et sur la Côte Sauvage (Pointe du Galon d'or - Pointe de la Coubre);

- l’interdiction de la commercialisation des coquillages fouisseurs qui auraient été pêchés sur ces zones depuis le 2 mai 2012 ;

- le retrait et le rappel par les professionnels des coquillages fouisseurs pêchés sur ces sites de Charente Maritime depuis le 2 mai 2012 et mis sur le marché.

L’objectif est d’assurer la protection du consommateur contre des troubles diarrhéiques.

Les personnes ayant consommé ces coquillages pêchés depuis le 2 mai dernier et présentant des troubles, sont invitées à se rapprocher de leur médecin.

Ces mesures seront levées après deux résultats d’analyse favorables d’IFREMER attestant du retour à la normale de la qualité sanitaire du milieu. Source : Préfecture 17

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Le 30 avril 2012 le gratin de la pêche, de la conchyliculture, des scientifiques et des politiques bretons, s’est retrouvé au centre ANAS de Treveneuc (22) pour faire le point sur les différents dossiers en cours au niveau de la région.

Composition du Comité consultatif pêche et aquaculture de Bretagne, cliquer Ici

Pêche et aquaculture en Bretagne. La Région renforce son soutien à la filière, cliquer Programme 2011-2014

« La seule bataille qu’on ne peut gagner est celle qu’on ne mène pas ». Par ces mots volontaires Isabelle Thomas a décrit la détermination de la Région Bretagne qu’elle a décliné tout au long d’une longue journée de concertation et de travail.

Le fonds d’investissement pour la pêche a été construit pour être eurocompatible. Cependant, la région a du stopper momentanément sa mise en route pour ne pas être dans le collimateur de Bruxelles. Elle demande aux banques d’agir pour lancer la machine la Région abondera ensuite.

La Politique Commune des Pêches (PCP) a été beaucoup travaillée par la Région, en particulier pour rompre l’isolement dans lequel nous étions sur les Quotas Individuels Transférables (QITs) et les rejets. Ce travail de lobbying est au centre de la bataille qui se mène actuellement et qui va continuer dans les semaines à venir : au Parlement vote de la Commission Pêche le 10 juillet et en septembre première lecture en plénière. Au Conseil des Ministres 14-15 mai débat d’orientation sur la PCP et les 18-19 mai réunion d’orientation générale.

Breizh’Alg est présenté comme un projet de développement des algues alimentaires en liaison avec le CEVA et l’IFREMER et le BDI. C’est un dossier très modeste pour le moment (quelques dizaines d’hectares sur 10 000 utilisés par la conchyliculture). L’étude sera terminée en juillet et sera suivi d’un débat.

Le Centre Scientifique et Technique sort progressivement des limbes. Son but est de favoriser le développement durable de la pêche et de l’aquaculture sur le territoire breton en coordonnant, en interfaçant, en rationalisant et en consolidant les initiatives qui remontent du terrain. Le Comité de pilotage en est au choix juridique et financier.

La commercialisation des produits de la pêche fraîche est au cœur d’une nouvelle étude réalisée par la Région....

Les dossiers conchylicoles ont été au centre des débats de l’après-midi en particulier sur la compréhension du phénomène de la mortalité et des pistes envisagées pour y faire face.....

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Arcachon. Les ostréiculteurs attendent le feu vert (Sud Ouest)

Les prélèvements montrent une forte régression de l'algue toxique. La vente d'huîtres pourrait être prochainement autorisée.

Le ramassage, la vente et la consommation des huîtres et des moules du bassin d'Arcachon demeurent interdits mais peut-être plus pour très longtemps. Les prélèvements effectués cette semaine dont les résultats sont tombés hier laissent apparaître une forte régression de la présence de la dinophysis dans le Bassin.

Cette algue apparaît en général au printemps, après les premières chaleurs. Elle naît au Pays Basque, remonte le long des côtes vers le Nord pour ensuite pénétrer dans le Bassin et ainsi contaminer les coquillages. Elle secrète en effet une toxine qui peut provoquer chez l'être humain de gros désordres gastriques. Et elle a particulièrement proliféré cette année, avec des taux encore jamais vus, et ce, sans que l'on puisse l'expliquer.

Second test attendu....

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Finistère : Coquillages contaminés. Les nitrates pointés du doigt (Le Télégramme)

Jean Hascoët, président de l'association «Baie de Douarnenez environnement», s'interroge sur le nombre croissant des interdictions de pêche à pied en baie de Douarnenez. Et, au nom de son association, pousse un nouveau coup de gueule contre «les excès de nitrates d'origine agricole». Nouveau pavé dans la mare d'une profession souvent montrée du doigt. À l'origine, l'association, qui compte plus de 250 membres, jetait surtout son dévolu sur la prolifération des algues vertes qui tapissent souvent les grandes plages de la baie de Douarnenez. Désormais, l'association étend son champ de bataille aux coquillages contaminés par le dinophysis ou autres toxines qui touchent le phytoplancton.

Des interdictions de pêche très fréquentes

Et, s'appuyant «sur un rapport 2010 d'Ifremer, sur un autre rapport de la Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement (Dreal), également publié en 2010, et sur un rapport du comité local des pêches publié en 2011», l'association «constate une réelle dégradation de l'eau et du milieu marin qui conduit d'ailleurs à une augmentation des coquillages contaminés et des interdictions de pêche à pied sur le littoral». Jean Hascoët rappelle que «depuis 2009, la baie de Douarnenez est interdite à la pêche à pied pratiquement la moitié du temps».

La cause de cette dégradation ?

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Pas de problème d'algues toxiques dans le Nord....

Boulogne : Des scientifiques décryptent les mystères du phytoplancton au large de nos côtes (La Voix du Nord)

Français, Hollandais et Anglais collaborent sur le projet DYMAPHY (2010-2013). Français, Hollandais et Anglais collaborent sur le projet DYMAPHY (2010-2013).

La campagne en mer, qui devait durer 12 jours, a été perturbée par les conditions météo. Mais une équipe de scientifiques français, anglais et néerlandais a malgré tout réussi à sortir en Manche orientale. Objectif : améliorer l'évaluation de la qualité des eaux marines, via l'observation du phytoplancton.

Le phytoplancton désigne des micro-algues, qui sont à la base des réseaux alimentaires marins. Si la prolifération de certaines espèces peut s'avérer nuisible, comme en Normandie, ce n'est pas encore le cas au large du Boulonnais. « Mais la dynamique du phytoplancton peut être très rapide. Nous cherchons à mieux la comprendre, car c'est un indicateur du changement de qualité des eaux », indique Luis Felipe Artigas, chef de mission.

Une équipe de 13 scientifiques devait partir fin avril en Manche Orientale pour une campagne de 12 jours, écourtée pour cause de météo capricieuse. « Notre but est de valider l'utilisation de techniques d'étude innovantes du phytoplancton, en dehors des prélèvements que nous réalisons régulièrement dans quelques points fixes », explique Luis Felipe Artigas .....

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Langoustiers d’autrefois... Eleveurs de langoustes d’aujourd’hui...

Nostalgie.... Espérance....

Quand Camaret se souvient de ses langoustiers, la ruine des fonds marins de Mauritanie, le Vietnam met à l’honneur ses éleveurs de langoustes, riches aquaculteurs de la baie de Vung Rô.

Camaret-sur-Mer : Salle comble pour la projection sur la pêche à la langouste (Ouest France)

Le cinéma Rocamadour était comble, dimanche soir, pour assister au film « A bord du Claire Jeanne » de Jean Pencalet, ancien patron pêcheur. Il compte 14 ans à bord du langoustier Claire Jeannne. Les images de ce documentaire, monté par sa fille Emmanuelle, sont muettes. Jean Pencalet commentait le film de la vie quotidienne à bord, dans les années 70 et 80. De sa carrière à la pêche, il totalise 50 voyages à raison de 2 voyages par an.

Le navire embarquait 700 à 1 000 casiers. « On travaillait de 5 h à 21 h. Les mois défilaient sans que l'on s'en rende compte. Le GPS a facilité la navigation. Avant avec le sondeur, il nous arrivait de nous perdre. On avait des nouvelles de la famille une fois par mois, puis Saint Lys radio nous a permis d'avoir des contacts plus fréquents avec nos familles. Les mauvaises nouvelles ne nous étaient pas divulguées. Il fallait garder le moral. J'ai fait ce film pour qu'il reste des traces de ceux qui sont partis sans laisser de trace. J'ai fait mon dernier voyage en 1986. En 1990, les fonds de Mauritanie étaient ruinés ».....

L’élevage de langoustes rapporte gros à Vung Rô

Vung Rô est une petite baie de la province de Phu Yên au centre du Vietnam. Pendant la guerre, c’est là que les « bateaux non immatriculés » venus du Nord Vietnam déchargeaient secrètement du matériel pour alimenter le front du Sud. Aujourd'hui, c’est une fameuse région d’élevage de homards (langoustes ndlr).

À l'heure actuelle, 460 ménages élèvent des homards dans plus de 400 radeaux, constitué chacun de 20-50 cages, voire 200. En moyenne, chaque cage contient 70 à 100 homards. Les radeaux se trouvent surtout à Bai Ngà et Bai Lau, un lieu entouré de montagnes et d’une profondeur moyenne de 10 m.

Actuellement, chaque homard d’un kg est vendu 1,6 million de dôngs (soit près de 80 dollars), soit 300.000 dôngs de plus que l'année dernière. Un prix record.

Trân Van Ngai, président du Comité populaire de la commune de Hoà Xuân Nam, a déclaré: «En 2010, les astaciculteurs locaux ont récolté 200.000 homards. Ce nombre a quadruplé en 2011 ».

Reportage photographique : cliquer Ici

  • La baie de Vung Rô, abritée du vent, convient à l'élevage des homards.

  • Nettoyage des cages flottantes.

  • Les petits poissons sont la nourriture principale des homards.

  • Les homards sont souvent nourris au petit matin.

  • Les cages flottantes conviennent bien à l’astaciculture.

  • Un homard pèse de 1,3 à 1,5 kg

Pendant la récolte, Vung Rô vend chaque jour près de 500 kg à 1 tonne de homards. Beaucoup d’éleveurs comme Nguyên Cut, Lê Duc Tiên, Dô Nam, Nguyên Hiên gagnent de 700 à 1000 millions de dôngs à chaque récolte, et certains d’entre eux sont devenus milliardaires.

Selon Dang Xuân Ngoi, président de l'Association Hoa Xuan Nam, chaque famille élève des centaines de homards voire des milliers. Ces deux dernières années, les homards ont moins souffert de maladies et le prix était élevé. L'année dernière, la famille de Dang Xuân Ngoi a élevé 1.000 homards et a gagné environ 600 millions de dôngs après déduction des frais. Cette année, il en a vendu 400, pour plus de 670 millions de dôngs.

Auparavant, la plupart des familles de la commune vivait de la pêche, dont celle des homards. En devenant astaciculteurs, leur niveau de vie s’est beaucoup amélioré.

Pour encourager cette filière, l'Association des agriculteurs du Vietnam et la Banque vietnamienne pour l'agriculture et le développement rural ont octroyé des prêts de 20 millions de dôngs aux éleveurs.

Par ailleurs, le district de Dông Hoà a élaboré un plan de développement de l'aquaculture pour chaque région, chaque quartier d’habitation. Les activités illégales comme l'utilisation de produits chimiques sont sévèrement punies.

Vung Rô en particulier, et le district de Dông Hoà en général, ont des stratégies économiques qui s'harmonisent avec la protection des ressources, en vue d’aider les pêcheurs locaux à s’enrichir sans hypothéquer l’avenir de leurs enfants. Texte : Thao Vy - Photos: Trân Huân - Source : L’astaciculture à Vung Rô (vnanet)

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L'astaciculture ou l'élevage des écrevisses

L'astaciculture (du latin : Astacus et culture) est l'élevage des écrevisses généralement à but commercial ou semi-commercial.

Astacus astacus L.: l'"écrevisse à pattes rouges" ou "pieds rouges".

Reportage France3 :

Jean-Pierre Geeraert : Astaciculteur (Eleveur d'écrevisses à pattes rouges

Description :

Le Salon de l'agriculture a ouvert ses portes ce samedi, et contrairement aux idées reçues, il n'y a pas que des vaches ou des moutons.

Cette année, on y trouvera également des écrevisses à pattes rouges élevées en Haute-Marne.

Jean-Pierre Geeraert s'est lancé dans la sauvegarde de cette espèce reconnue pour ses qualités gastronomiques. Un élevage insolite qu'il présentera jeudi aux professionnels et public Porte de Versailles à Paris.

Adresse de la vidéo : http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafv9Yu.html

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Essais d’élevage de langoustes en Nouvelle-Calédonie : c’est le début de la saison !

par Antoine Teitelbaum

Depuis deux ans, les services provinciaux des pêches de Nouvelle-Calédonie tentent de mettre en place, à titre expérimental, une petite filière d’élevage de langoustes Panulirus ornatus prélevées dans le milieu naturel au stade puerulus, principalement au moment de leur fixation dans le lagon. En 2009, des agents des services des pêches de Nouvelle-Calédonie ont eu l’occasion de participer à un voyage d’étude au Viêt-Nam où ils ont pu assister à toutes les étapes de la filière, du collectage au grossissement dans des cages en mer. Pour télécharger le document, cliquer Ici

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Document FAO : Elevage de langoustes

Cultured Aquatic Species Information Programme

Panulirus homarus (Linnaeus, 1878)

Petersen, E.H. & Phuong, T.H. 2011. Bioeconomic analysis of improved diets for lobster, Panulirus ornatus, culture in Vietnam. Journal of the World Aquaculture Society, 42:1-11.

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Bassin de Thau. On a réfléchi sur un circuit court pour la pêche (Midi Libre)

Trente-cinq 'gourmands' sont venus écouter et discuter des possibilités de mise en place d'un circuit court à Villeveyrac et Poussan.

Emilie Varraud du CPIE Bassin de Thau a rapidement présenté ce projet que le CPIE Bassin de Thau a initié en 2008 en partenariat avec ses structures membres et dont l'objectif principal est de réinventer les liens entre producteurs et consommateurs. Les pêcheurs et conchyliculteurs impliqués dans le projet ont pris la parole pour présenter leurs métiers, leurs produits et les bénéfices de livrer directement aux habitants de Thau.

Cela a suscité de nombreuses questions : "Qu'est ce qu'un filet maillant ?" "Sortez-vous tous les jours ?" "Comment les huîtres sont-elles élevées ?" "Donnez-vous des recettes de préparation des produits ?" Autant de questions que de consommateurs, preuve que les gens ont besoin de créer du lien direct avec les producteurs pour mieux comprendre les métiers et mieux apprécier le produit. Le village de Montbazin a déjà mis en place son groupement d'achat nommé Les Montbazinovores.

Nabil Hasnaoui Amri, de la FD CIVAM 34 structure membre du CPIE Bassin de Thau, a ensuite expliqué plus en détail le fonctionnement d'un groupement d'achat au sein d'un village : Sous quel statut le groupement d'achat existe-t-il ? Comment choisir les producteurs ? Comment choisir un point de livraison ? Par quel outil se fait la prise des commandes ? Les groupements d'achat doivent émaner d'une dynamique citoyenne ; le CPIE Bassin de Thau est là pour les accompagner dans les phases de structuration du projet, met à disposition des outils de coordination et organise des ateliers (cours de cuisine, visites d'exploitation, etc.) offrant ainsi de nouveaux moyens de découverte et de valorisation des produits.

De nouveaux groupements d'achat se mettent en place à Villeveyrac, Poussan et Marseillan. Pour terminer la soirée, Claudia Negri, pêcheur de Marseillan, a offert en dégustation une dorade crue à l'huile d'olive et Annie Castaldo, conchylicultrice, a envoûté le public de son velouté de chou-fleur aux huîtres… le tout arrosé d'un bon petit vin blanc de Villeveyrac… quoi de mieux pour nos papilles gourmandes ?

Panier Poissons Coquillages

Le "Panier Poissons Coquillages" débarque sur les rives de notre territoire. Le CPIE Bassin de Thau accompagne producteurs et consommateurs dans la mise en place d’une vente directe de paniers poissons-coquillages et dans la découverte associée des produits.

Le panier de la lagune chez vous

Une vente directe des produits de la lagune s’organise sur le territoire de Thau pour vous faire découvrir la typicité du territoire et de ses métiers. Assurée par les groupements d’achats, la livraison de paniers s’installe à côté de chez vous !

Produits locaux de saison - Prix raisonnés - Pas d’engagement

Partager notre métier

"Le Panier Poissons Coquillages nous permet de toucher un public d’une autre tranche d’âge que celui qu’on voit habituellement : les familles et les jeunes actifs qui ne peuvent pas se rendre au marché en semaine viennent à ce moment là. Cela nous permet aussi de valoriser notre produit et notre métier : on est là pour montrer, pour expliquer" Claudia, pêcheur

Consommer frais et local

"Ce circuit court permet à notre famille de consommer des produits frais et locaux. Le fonctionnement est simple et flexible : quelques jours avant la livraison, nous commandons ce dont nous avons besoin via le groupement d’achat. Au fil des semaines, des relations amicales se sont nouées avec les producteurs, des passionnés ! Cela nous permet d’acheter en toute confiance des produits de qualité en direct, cela change tout ! J’ai le sentiment qu’ici mon achat a un sens. Nos enfants nous accompagnent régulièrement sur le point de livraison, c’est une façon de les sensibiliser" Christine, consommatrice à Montbazin

Échanger et faire découvrir

"Des huitres, on en trouve déjà beaucoup mais quand on livre en direct dans les villages on est là pour faire découvrir notre produit, partager nos recettes, expliquer comment on travaille, l’évolution et l’impact de nos activités. Ce système permet au producteur une réappropriation du territoire et au consommateur une meilleure connaissance et préparation du produit" Annie, conchylicultrice

"C’est un moment convivial d’échange et de partage" Patrice, conchyliculteur

Comment ça marche ?

Réponse sur CPIE Bassin de Thau

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Le 4 mai 2012


Huîtres plates. Scientifiques et ostréiculteurs à leur chevet (Le Télégramme)

Un programme européen de recherche sur l'huître plate touchée par une maladie parasitaire est en cours. Scientifiques et ostréiculteurs travaillent ensemble pour trouver des solutions.

L'huître plate a constitué, jusqu'aux années 1960, l'essentiel de la production ostréicole en France. Dans les années 70, l'apparition de maladies parasitaires, dont la Bonamiose, a provoqué une très forte mortalité sur les huîtres, bouleversant l'équilibre des bancs naturels ainsi que les méthodes de production. Pour limiter l'impact de ces parasites, les huîtres sont élevées en eaux profondes et récupérées par dragage à l'âge de deux ans, avant le pic de mortalité, limitant ainsi l'impact des parasites mais entraînant un coût de production important. En France, la production de l'huître plate représente 1.500 t par an, contre 20.000t dans les années 1980. «Actuellement, les ostréiculteurs récupèrent 10 à à 20% de ce qu'ils sèment», précise Morgane Nédélec, responsable de l'outil technique au sein d'Agrocampus à Fouesnant. Une situation qui a motivé la mise en place d'un programme européen de recherche afin de réintroduire de façon durable l'huître plate. L'originalité de ce programme tient au partenariat entre des scientifiques et des ostréiculteurs de différents pays européens: la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Irlande, la Hollande et le Danemark.

Deux sites d'observation retenus….

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Fouesnant : La filière aquacole de Bréhoulou réunit ses anciens élèves (Ouest France)

Le lycée agricole de Bréhoulou a organisé, samedi 28 avril, un rassemblement d'élèves ayant fréquenté la filière aquacole, créée en 1983.

Le BTS, en 1987, le Bepa, en 1989 et le Bac Pro, en 2000 ont complété l'offre de formation de l'établissement qui a formé depuis cette date environ 1 000 jeunes aux métiers de l'aquaculture en eau douce et en eau de mer. Une enquête, 237 réponses, a permis de constater que le taux d'insertion dans le milieu professionnel était excellent, 85 %, 10 % se sont orientés vers d'autres domaines. 90 anciens étudiants se sont retrouvés, dans une ambiance conviviale et amicale, avec pour projets, la mise en place d'un annuaire, des formations continues courtes et la création d'une association d'anciens élèves. Ils ont également projeté de participer à des échanges professionnels à travers 3 conférences sur la spiruline, micro-algue, la filière algues et l'aquaculture en circuit fermé.

« La visite des installations, avec en particulier le nouveau centre technologique aquacole, conforte le dynamisme de l'équipe pédagogique au service des élèves et des besoins des professionnels. C'est un temps fort pour l'établissement, pour les personnels, de retrouver ses anciens élèves aujourd'hui professionnels, fiers de leur passage au lycée et prêts à s'investir et à devenir des ambassadeurs de Bréhoulou » précise Alain Papot, proviseur.

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Gestion du domaine public maritime naturel (DPMn)

Circulaire du 20 janvier 2012 relative à la gestion durable et intégrée du domaine public maritime naturel (Texte non paru au Journal officiel)

Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, MEDDTL no 2012/7 du 25 avril 2012

Date de mise en application : immédiate.

Résumé : la présente circulaire a pour objectif de rappeler les grands principes de la gestion du domaine public maritime naturel. Par ailleurs, dans la perspective de la gestion intégrée de la mer et du littoral, elle définit des orientations en termes de gestion de cet espace.

Catégorie : directive adressée par la ministre aux services chargés de son application, sous réserve, le cas échéant, de l’examen particulier des situations individuelles.

Pour télécharger la circulaire, cliquer : MEDDTL no 2012/7 du 25 avril 2012

Consistance du Domaine Public Maritime Naturel (DPMn)

On distingue le DPM naturel (art. L. 2111-4 du CGPPP) et le DPM artificiel.

Le DPM naturel est constitué :

– du sol et du sous-sol de la mer, compris entre la limite haute du rivage, c’est-à-dire celles des plus hautes mers en l’absence de perturbations météorologiques exceptionnelles, et la limite, côté large, de la mer territoriale ;

– des étangs salés en communication directe, naturelle et permanente avec la mer ;

– des lais (parcelles dont la mer s’est définitivement retirée) et relais (dépôts alluvionnaires) de la mer ;

– des parties non aliénées de la zone dite de cinquante pas géométriques dans les départements d’outre-mer, depuis le loi du 3 janvier 1986, dite « loi littoral ».

Ces éléments sont déterminés par la simple constatation de leur situation par rapport à des phénomènes naturels présents (par exemple, pour le rivage de la mer) ou passés (par exemple, pour les lais et relais de la mer). Le rivage, ainsi que les lais et relais de mer peuvent ainsi faire l’objet d’une délimitation.

Le DPM artificiel est composé des équipements et installations portuaires, ainsi que des ouvrages et installations relatifs à la sécurité et la facilité de la navigation maritime.

Objectifs de la circulaire

Le domaine public maritime naturel (DPMn) (cf. annexe I de la présente circulaire) est un espace sensible et convoité, à l’interface de la Terre et de la mer. Sa protection est ancienne, puisqu’elle remonte à l’édit de Moulins (1566) et aux ordonnances de Colbert sur la Marine (1681) et a été confirmée à maintes reprises par la jurisprudence.

Au-delà du corpus réglementaire de gestion du DPMn qui reste en vigueur (rappelé en annexe II), les évolutions significatives du contexte justifient la mise en place d’une gestion durable et intégrée du DPMn :

– la loi portant engagement national pour l’environnement, dite loi Grenelle 2, a fortement fait évoluer le cadre législatif des politiques du littoral et des milieux marins :

  • elle a introduit dans le code de l’environnement la gestion intégrée de la mer et du littoral. Celle-ci repose sur la définition d’une stratégie nationale qui énoncera pour le littoral français, métropolitain comme ultramarin, les principes d’une gestion intégrée de l’ensemble des activités intéressant la mer et le littoral. Des documents stratégiques de façade sont appelés à être la pierre angulaire de toutes les démarches intégratives de développement durable des activités dans un souci de préservation des milieux terrestre et marin. De fait, la gestion du DPMn ne doit plus être appréhendée de manière isolée, mais comme le point de rencontre des politiques terrestres et maritimes considérées tant du point de vue spatial, que du point de vue des activités ;
  • elle a transposé en droit interne la directive-cadre stratégie pour le milieu marin no 2008/56/CE du 17 juin 2008. Cette directive constitue le pilier environnemental de la politique maritime intégrée de l’Union européenne. L’objectif de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin est de prendre toutes les mesures nécessaires pour réaliser ou maintenir un bon état écologique du milieu marin au plus tard en 2020, en appliquant à la gestion des activités humaines une approche fondée notamment sur la notion d’écosystème. En France, la directive-cadre stratégie pour le milieu marin s’applique aux eaux marines métropolitaines, depuis les lignes de base jusqu’à la limite de nos eaux sous juridiction (200 milles marins), y compris le sol et le sous-sol. Elle s’applique également aux eaux côtières telles que définies par la directive-cadre sur l’eau (DCE), y compris les fonds marins et le sous-sol, dans la mesure où les aspects particuliers liés à l’état écologique du milieu marin ne sont pas déjà couverts par la DCE ou tout autre acte législatif communautaire (notamment la directive 2006/7/CE du Parlement européen et du Conseil, du 15 février 2006, concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade). Par ailleurs, le décret no 2011-492 du 5 mai 2011 relatif au plan d’action pour le milieu marin a complété cette transposition ;

– en 2009, le Grenelle de la mer a spécifié des objectifs ambitieux en matière d’aires marines protégées (voir annexe IV de la présente circulaire), tant pour ce qui concerne la contribution de la France aux progrès internationaux et régionaux en la matière que pour ce qui concerne la mise en oeuvre des aires marines protégées dans les eaux françaises. L’objectif est de couvrir par des aires marines protégées 10 % des zones sous juridiction française d’ici à 2012 et 20 % d’ici à 2020, dont la moitié en moyenne globale en réserves halieutiques ;

– enfin, la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 a été présentée par la ministre le 19 mai 2011. Cette stratégie a pour ambition de modifier en profondeur notre rapport à la nature en proposant des modèles de développement qui intègrent systématiquement le volet biodiversité. Cette stratégie est la déclinaison française des engagements internationaux actés à Nagoya en 2010 pour enrayer la perte de biodiversité. Elle s’intègre à toutes les politiques publiques et à tous les secteurs d’activités – eau, sols, climat, énergie, agriculture, forêt, urbanisme, infrastructures et concerne en particulier le milieu marin. Aussi, au-delà de la réglementation applicable à la gestion du DPMn qui est rappelée en annexe II, la présente circulaire a pour objectif de définir des orientations de bonne gestion en lien notamment avec les éléments de contexte énoncés ci-dessus….

(….)

1. La connaissance des usages, des enjeux et des occupations du DPMn

2. L’analyse territoriale et la réflexion stratégique

3. La prise en compte des enjeux environnementaux et paysagers

4. Les liens avec les documents d’urbanisme (SCOT et PLU)

5. La remise en état des sites après occupation

6. La poursuite systématique des occupants sans titre

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Les lauréats du Concours « l’Alimentation autrement »

La Fondation Macif a récompensé le 3 avril, à Paris, les lauréats nationaux de son concours « L’Alimentation autrement » destiné à promouvoir et récompenser des projets socialement innovants dans le domaine de l’alimentation durable et responsable.

Après 3 mois de concours et 403 dossiers reçus, 20 lauréats régionaux ont été distingués dans toute la France par un prix de 10.000 euros chacun. Parmi eux, le CPIE Bassin de Thau et la SCIC Garro remportent les prix nationaux et reçoivent tous deux une dotation supplémentaire de 15 000 euros. Un prix spécial du Jury a également été décerné à Biopousses pour son action exemplaire en faveur de la création d’activités dans le secteur de l’agriculture biologique.

Le CPIE Bassin de Thau (Meze / 34) - Catégorie 1*

En distribuant auprès des habitants des communes du bassin son "Panier Poissons Coquillages" hebdomadaire, composé de produits de la mer issus de la lagune, le Centre Permanent d’Initiative à l’Environnement (CPIE) du Bassin de Thau a su mettre en place un circuit court de vente collective, écologiquement respectueux et permettant la mise en valeur et la création de lien social. Une initiative qui associe le citoyen à la préservation de la biodiversité sur son territoire et fait découvrir et redécouvrir au plus grand nombre les produits des artisans de la mer.

SCIC Garro (Mendionde / 64) - Catégorie 2*

Basée dans le Domaine Garro à Mendionde, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif Garro développe une ferme modèle pour une production en maraîchage biologique et durable.....

Biopousses (Coutances / 50) - Prix spécial du jury

Cette association est une pépinière d’entreprises de maraîchers bios. La création de cette couveuse de maraîchers permettra de développer des circuits courts de production et de commercialisation afin de proposer des produits de qualité tout en préservant la biodiversité.....

Des solutions innovantes qui contribuent au mieux-être et au mieux vivre....

Source : Fondation Macif

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Arcachon : les touristes associés à la pêche et l'ostréiculture (Sud Ouest)

Les professionnels du tourisme du Bassin ont embarqué hier sur des bateaux de pêche et d'ostréiculteurs pour découvrir cette activité avant la saison

Hier matin, une dizaine de bateaux d'ostréiculteurs et de pêcheurs ont pris la mer. Rien de bien étonnant. Sauf qu'à leur bord, il n'y avait pas seulement des professionnels, ni même des touristes comme cela est parfois le cas depuis deux ans, dans le cadre du pescatourisme, mais des professionnels du tourisme du bassin d'Arcachon.

« Des offices de tourisme, mais aussi des résidences de tourisme et du personnel saisonnier », précise Isabelle Galinier, directrice du tourisme au Siba. Le but de cette sortie était justement de présenter le pescatourisme à ces professionnels afin qu'ils puissent, à leur tour, en parler aux touristes.

Troisième saison

Le pescatourisme, c'est une autre manière de découvrir le bassin d'Arcachon, à travers les métiers de la mer, en accompagnant des pêcheurs ou des ostréiculteurs en mer, découvrir leur travail et partager leur quotidien, le temps d'une marée.

« C'est une superbe idée » n'hésite pas le maire de Lège-Cap-Ferret et président du Siba, Michel Sammarcelli, alors que les bateaux sont revenus à quai, que les ostréiculteurs, les pêcheurs et leurs passagers se retrouvent au Cercle de la voile d'Arcachon. « Le pescatourisme, poursuit le président du Siba, c'est d'abord l'esprit Bassin, avec cette richesse et ces métiers exceptionnels. C'est aussi s'ouvrir au monde ».

Michel Sammarcelli est toujours étonné du « nombre de personnes qui n'ont jamais vu un parc ou une poche à huîtres, ou encore un filet sorti de l'eau » : « Les touristes qui le découvrent repartent avec des images plein la tête, et le sourire des professionnels. Nous leur faisons découvrir autre chose ».

Le pescatourisme s'est développé il y a deux ans sur le bassin d'Arcachon grâce à des fonds européens de l'Axe 4 FEP (Fonds européen pour la pêche), relayés par les présidents des trois intercommunalités, Yves Foulon pour la Cobas, Bruno Lafon pour la Coban et Philippe Lacoste pour le Val de l'Eyre.

Activité de complément

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Mr Goodfish, comment ça marche ? (La Voix du Nord)

Mr Goodfish ou comment manger du poisson, de saison, de taille raisonnable, pour éviter de vider l'océan de sa ressource pour toujours.

Positif pour les pêcheurs, positif pour les consommateurs.

> Avec qui ?

Le programme, à vocation européenne, est coordonné par Nausicaa en France, mais aussi par des partenaires italiens (Gênes) et espagnol (La Corogne).

> Quels critères Les poissons recommandés par le programme sont choisis selon l'état des stocks, la taille (au minimum la maturité sexuelle), la saison et l'avis des scientifiques.

> Premier bilan Le partenariat avec Metro doit permettre de faire exploser en France la visibilité du programme. Jusqu'ici, 48 restaurants se sont déjà portés garants dont un étoilé Michelin, à Paris.

> Comment savoir si c'est la saison Demandez conseil à votre poissonnier ou rendez-vous sur le site web www.mrgoodfish.com.

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Trois labels « Restaurants du terroir » à Morlaix (Ouest France)

Faire du tourisme en mangeant, tel est l'enjeu du label « Restaurants du terroir », porté par la Fédération des pays touristiques de Bretagne. Dans la baie de Morlaix, la maison du tourisme se réjouit de compter dans ses rangs trois enseignes de qualité : An Dol Vad, récemment labellisé à Morlaix ; l'auberge Le Puits de Jeanne, à Plouégat-Moysan, et le restaurant Le Relecq à Plounéour-Ménez. Tous trois répondent aux 750 critères nécessaires pour obtenir, pour trois ans, la plaque « Restaurants du terroir », mais aussi la marque nationale « Qualité tourisme ».

Valoriser les produits régionaux

Nolwenn Hellequin, chargée du label à la maison du tourisme, insiste sur l'ancrage local de leur cuisine : « Les 65 restaurateurs de notre réseau en Bretagne s'engagent à fabriquer des plats qui valorisent les produits régionaux ou locaux, à les mettre en valeur sur leur carte. Lors des contrôles, le personnel est même évalué sur sa capacité à renseigner les clients sur les animations touristiques qu'ils peuvent trouver sur le territoire. »

Pour les restaurateurs, c'est un défi stimulant, qui peut avoir des retombées très positives sur la fréquentation de leurs établissements : « C'est très motivant : on ne vit pas sur nos acquis, on se remet en question. Cela nous maintient dans une dynamique collective », souligne l'un des labellisés. Car non seulement les membres du réseau répondent tous aux mêmes exigences de qualité, mais ils se rencontrent régulièrement lors d'animations où ils échangent idées et recettes.....

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Le 3 mai 2012

En Vendée, les nurseries d'huîtres sont en plein essor (Ouest France)

Les deux tiers des naissains français d'écloserie grandissent dans les Pays de la Loire. Boostées par la demande grossie par la surmortalité des huîtres, les nurseries poussent en Vendée.

D'imposantes digues et, à l'arrière, tout un réseau hydraulique complexe, composé de canaux, rigoles et bassins de rétention desservant vingt-deux nurseries. C'est là, entre Bouin et Beauvoir-sur-Mer (Vendée), au polder du Dain, sur une terre gagnée sur la mer, qu'est installée la nursery SCEO Aquanurs.

« Nous avons sous nos pieds le pétrole de la Vendée, se réjouit Philippe Glize, expert en cultures marines au Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche des Pays de Loire (Smidap). Une eau fossile salée, riche en nutriments, facilement accessible par forage, qui permet de faire une culture de phytoplancton à un coût très faible. » Le phytoplancton est cultivé dans de vastes bassins bétonnés et c'est grâce à cet aliment que les très jeunes huîtres grandissent.

Trois cents entreprises dans la région

Quand elles quittent à deux mois l'écloserie voisine (pour ainsi dire la maternité) et arrivent à la nursery, ces petites huîtres creuses Crassostrea gigas ne font pas plus de deux à trois millimètres de long. « L'eau ensemencée dans les bassins, chargée de phytoplancton, circule dans ces couloirs, montre Alain Bluteau, le responsable du site. Et traverse les tamis qui renferment le naissain. »

Dans chacun des 600 tamis (appelés « tubes »), de 20 000 à 30 000 naissains se délectent des cellules d'algues microscopiques. « Chaque cycle - il y en a trois à quatre par an - permet d'élever quinze millions de naissains grossis jusqu'à six millimètres, qui sont ensuite vendus aux ostréiculteurs », souligne M. Bluteau, un ancien professeur d'ostréiculture à Challans.

Le naissain quitte la nursery, un milieu bactériologiquement protégé et affronte alors, à moins d'un an, une période périlleuse : la mer et son cycle de marées. « Nous le savons : c'est l'herpès virus qui est responsable de la surmortalité, précise M. Glize. Mais nous ne savons toujours pas dire pourquoi tout se passe avant un an. »

Les Pays de la Loire regroupent trois cents entreprises ostréicoles, mytilicoles et cérastocoles (élevage de coques), qui réalisent au total 48 millions d'euros de chiffre d'affaires. Plus de 80 % de la production s'effectue en Vendée, particulièrement en baie de Bourgneuf. Et Le Croisic, en Loire-Atlantique, est le premier secteur français d'élevage de coques, avec quinze entreprises.

La filière ostréicole, lourdement touchée par la surmortalité du naissain, génère plus de 1 000 emplois directs et un peu moins de 1 000 emplois indirects. Le boum des écloseries et nurseries, sollicitées pour pallier cette surmortalité, est soutenu par la solidarité publique.

Peu ou prou, 70 % de la production française de naissains sont réalisés en Pays de la Loire. L'aide de la Région a permis de créer ou maintenir en Vendée quelque 70 emplois. Mais l'explosion des nurseries n'est pas finie. Deux ouvertures nouvelles sont envisagées en 2012 à Bouin. Et trois autres en 2013 à Noirmoutier et L'Aiguillon-sur-Mer.

Le Smidap apporte à ces initiatives des conseils techniques éclairés, avec le souci de maîtriser cette croissance pour gérer raisonnablement et durablement la nappe fossile. Une nappe précieuse, estimée à des milliards de mètres cube, qu'il n'est pas question de gaspiller.

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Le 2 mai 2012

Huîtres d'Arcachon : Bruno Le Maire s'engage (France 3 / AFP)

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire a assuré lundi à La Teste-de-Buch (Gironde) qu'il porterait le dossier des huîtres du bassin d'Arcachon à la commission des calamités agricoles qui l'a refusé une première fois en mars, espérant avoir cette fois "gain de cause"

Arcachon, nouveaux tests sur les huitres, Voir cette vidéo

De nouveaux tests ont été effectués sur les huitres du bassin d'Arcachon, alors que le ministre de l'agriculture a dit vouloir tenter de faire passer le dossier par la commission des calamités agricoles.

Les huîtres arcachonnaises ont été victimes en 2011 de conditions climatiques trop froides qui ont empêché le développement du naissain, mais la commission a refusé en mars de classer la situation en calamité agricole.

Selon Olivier Laban, président de la section conchylicole du bassin d'Arcachon, le ministre a également apporté une réponse encourageante à sa demande de faire hâter les prochaines analyses sur les huîtres et coquillages du bassin, victimes d'une présence excessive de la micro-algue toxique qui empêche leur commercialisation depuis le 12 avril

"Je l'ai sollicité aussi pour qu'il mette les moyens pour obtenir la semaine prochaine deux prélèvements au lieu d'un" dans le bassin, a ajouté M. Laban.

Il faut deux analyses favorables d'affilée espacées d'une semaine pour décider la reprise du commerce. Avec une analyse positive vendredi, comme l'espèrent les ostréiculteurs, et une autre en début de semaine prochaine, la vente pourrait reprendre dès le 11 mai.

"Je demande au ministre de faire en sorte que la direction de l'Ifremer -- l'organisme qui pratique les analyses, ndlr -- fasse le nécessaire pour pallier les jours fériés", qui s'annoncent, a prévenu M. Laban, "car après cinq semaines sans ouverture il est hors de question que la sixième on n'ait pas de résultats parce que certains sont en week-end, la profession ne comprendrait pas". Et "ce ne sont plus des troubles gastriques mais des troubles à l'ordre public qui pourraient se produire", a-t-il conclu.

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Bassin d'Arcachon : Un bassin ostréicole classé en calamité agricole ? (France Soir)

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire a assuré aux ostréiculteurs qu'il porterait le dossier du bassin d'Arcachon à la commission des calamités agricoles qui l'avait refusé une première fois au mois de mars.

C'est à la Teste-de-Buch (Gironde) que le ministre a assuré aux ostréiculteurs du bassin d'Arcachon qu'il allait porter leur dossier à la commission des calamités agricoles, espérant avoir cette fois « gain de cause ». Olivier Laban, président de la section conchylicole, a en outre affirmé que Bruno Le Maire avait également apporté une réponse encourageante à sa demande de faire hâter les prochaines analyses sur les huîtres et coquillages du bassin. Ces derniers sont victimes d'une présence excessive d'une micro-algue toxique qui empêche leur commercialisation depuis le 12 avril.

"Volonté politique"

Bruno Le Maire « m'a dit qu'il repasserait à la commission au mois de juin », s'est félicité le responsable, insistant sur « la volonté politique » nécessaire dans ce genre de dossier. Les huîtres arcachonnaises ont été victimes en 2011 de conditions climatiques trop froides qui ont empêché le développement du naissain, mais la commission a refusé en mars de classer la situation en calamité agricole. « Je l'ai sollicité aussi pour qu'il mette les moyens pour obtenir la semaine prochaine deux prélèvements au lieu d'un » dans le bassin, a ajouté Olivier Laban. Il faut deux analyses favorables d'affilée espacées d'une semaine pour décider la reprise du commerce. Avec une analyse positive vendredi, comme l'espèrent les ostréiculteurs, et une autre en début de semaine prochaine, la vente pourrait reprendre dès le 11 mai. Si toutefois ces analyses n'avaient pas lieu, « la profession ne comprendrait pas ». Et « ce ne sont plus des troubles gastriques mais des troubles à l'ordre public qui pourraient se produire ».

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Maladie ISA. Destruction d'un élevage de saumon pour éviter la contamination....

Canada. Nouvelle-Écosse: une pisciculture de saumons est frappée par une épidémie (Cyberpresse)

HALIFAX - Une pisciculture de Nouvelle-Écosse qui a reçu ordre de détruire des centaines de milliers de saumons en raison d'une épidémie ne craint pas de voir le virus se propager ailleurs.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a ordonné à Cooke Aquaculture de détruire les saumons dans ses enclos qui se trouvent dans l'océan, près de Shelburne Harbour, après y avoir détecté la présence de l'anémie infectieuse du saumon.

Des épidémies de cette maladie survenues au Nouveau-Brunswick à la fin des années 1990 avaient porté un dur coup à l'industrie piscicole, et le gouvernement fédéral avait dû verser des dizaines de millions de dollars en compensations.

Mais une porte-parole de Cooke Aquaculture, Nell Halse, a indiqué que son entreprise croit que la maladie ne se propagera pas au-delà du site où elle a été détectée. Mme Halse dit que des leçons ont été tirées de la situation au Nouveau-Brunswick, avant d'ajouter que de nouveaux emplacements, équipements et tests rendent moins probable la propagation de la maladie. Elle indique que l'entreprise réclamera une compensation par le biais d'un programme fédéral, mais a refusé de dévoiler le montant qui sera demandé puisque Cooke Aquaculture est une entreprise privée....

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Le 28 avril 2012

Pisciculture : Le tilapia de salon


Après les poules dans son jardin, voici les poissons élevés dans son salon. Une pratique lancée par des fanatiques du bio artisanal - en plein New York. Source : Des New-yorkais se mettent à l'élevage de poissons

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Gujan-Mestras : Le Marathon de l'huître sans huîtres (Sud Ouest)

« Je suis partagé entre joie et tristesse », dit Jean-Jacques Germaneau, président de l'UAGM Athlétisme, en présentant lundi soir la 7e édition du Marathon de l'huître, qui se disputera ce dimanche 29 avril. Ses premières paroles seront pour les ostréiculteurs pénalisés par la fermeture du Bassin : « Un symbole, celui de l'huître, qui ne sera présent dimanche que par le nom ! » Les coureurs des 10 Km de la Coccinelle, 22e du nom, et du marathon n'auront pas droit à leur bourriche d'huîtres pour les récompenser de leurs efforts, « nous leur expliquerons pourquoi », rajoute le président, avant d'aborder le volet joyeux de sa présentation. « Notre marathon est quelque chose de très sérieux ; pour la seconde fois nous sommes support du championnat d'Aquitaine de la discipline. » Il explique pourquoi le comité d'organisation est exclusivement tourné vers le volet purement compétition. « Nous sommes un club et non une entreprise événementielle ; notre parcours est très plat, il est tracé sur une seule boucle et favorise la performance pour réussir un bon chrono pour permettre aux coureurs d'établir des temps de référence. »

Une prime au record battu....

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Saint-Gaudens. Pisciculture : Des bassins neufs pour 800 000 alevins (La Dépêche)

La pisciculture de Saint-Gaudens revient de loin. « Quand nous avons repris la structure, il y a 11 ans, elle était sur le point de fermer », a rappelé Gérard Thivet, président de l'association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA), forte de 1 800 adhérents. Lors d'une visite inaugurale des derniers travaux entrepris sur le site du Bugatet, où est située la pisciculture, il était en compagnie du maire, Jean-Raymond Lépinay et d'élus du conseil municipal, parmi lesquels Gilbert Saint-Blancat, responsable des associations de chasse et pêche. C'est dans cette structure, chouchoutés par des bénévoles attentifs, que sont désormais produits quelque 800 000 alevins dans des conditions de qualité extrême. « La production actuelle est équivalente à celle de l'époque où on ne faisait pas attention au débit de l'eau. Ici, nos anciens en consommaient plus de 30 000 m3 par an. »

Une politique de développement durable

Il y a quelques années, la captation de la source, située en amont du bâtiment et objet de la 2e tranche de travaux, avait notablement fait avancer les choses en matière de consommation d'eau. Mais avec la troisième et dernière tranche des travaux de restructuration, réalisés avec le concours de la mairie et la motivation de l'équipe de bénévoles, « qui consacrent une bonne partie de leur temps au sein de l'association de pêche », c'est une avancée capitale en terme de développement durable, d'environnement et d'écologie.

« Nous avons mis en place un circuit fermé d'eau qui permet d'économiser une part très importante d'eau destinée à l'élevage des alevins de truites farios, puisque la source, de qualité remarquable, est la principale arrivée d'eau dans nos bassins, à la température constante de 14 %. » En plus d'une pompe à chaleur qui offre la possibilité de réguler cette température, ce circuit permet à l'eau de se régénérer en passant successivement par un filtre à sable, un filtre UV, un filtre biologique avant de suivre un itinéraire de dégazage « maison » par les colonnes d'arrivée d'eau au-dessus des quatorze bassins que compte la pisciculture....

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Conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d'aquaculture

Arrêté du 4 novembre 2008 relatif aux conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d'aquaculture et relatif à la prévention de certaines maladies chez les animaux aquatiques et aux mesures de lutte contre ces maladies

Le présent arrêté établit :

a) Les exigences de police sanitaire applicables à la mise sur le marché et au transit des animaux d'aquaculture et des produits qui en sont issus ;

b) Les mesures de lutte à mettre en œuvre en cas de présence suspectée ou avérée d'un foyer d'une des maladies endémiques ou exotiques listées en annexe IV, partie II, de la directive 2006 / 88 / CE....

Aux fins du présent arrêté, on entend par :

― « animal aquatique » :

i) Tout poisson de la superclasse des Agnatha et des classes des Chondrichthyes et des Osteichthyes ;

ii) Tout mollusque du phylum des Mollusca ;

iii) Tout crustacé du subphylum des Crustacea ;

― « animal aquatique ornemental » : un animal aquatique détenu, élevé ou mis sur le marché à des fins exclusivement décoratives ;

― « animal aquatique sauvage » : animal aquatique qui n'est pas un animal d'aquaculture ;

― « animal d'aquaculture » : tout poisson, crustacé et mollusque, à tous ses stades de développement, y compris les œufs, le sperme ou les gamètes, qui est élevé dans une ferme aquacole ou un zone d'élevage de mollusques, ou qui est extrait du milieu sauvage afin d'être introduit dans une ferme aquacole ou un zone d'élevage de mollusques ;

― « aquaculture » : l'élevage ou la culture de poissons, crustacés et mollusques au moyen de techniques conçues pour porter leur production au-delà des capacités naturelles de l'environnement et dans un cadre où ils demeurent la propriété d'une ou plusieurs personnes physiques ou morales, tout au long de leur phase d'élevage et de culture, jusqu'au terme de la récolte ;

Suite.... sur légifrance

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Le 27 Avril 2012

Marine Harvest veut toujours plus de saumon !

Le leader mondial du saumon produit près de 400 000 tonnes de salmonidés chaque année… Cependant, la multinationale en veut encore plus....

Le PDG de Marine Harvest veut voir moins d'acteurs dans le domaine de l'aquaculture en Norvège mais plus de grandes entreprises. Il maintient que ce sont les grandes entreprises qui ont les moyens et les occasions de travailler avec la recherche et le développement.

Source: Marine Harvest CEO wants fewer players (Fish farming international du 4/2012 via CCI Côte d’Opale)

Dans l’attente de plus de cages d’élevage dans les fjords norvégiens et ailleurs... Marine Harvest renforce ses positions sur le plus grand marché mondial de saumon d'élevage...

Boulogne : la nouvelle usine de Marine Harvest, construite sur le terre-plein de l'ex-Comilog, ouvrira dans un mois (Voix du Nord)

Un nouveau bâtiment vient de pousser sur l'ex-friche de la Comilog. Ce terre-plein, devenu après dépollution, une zone d'activité économique consacré à la transformation des produits de la mer, accueille la nouvelle usine de Marine Harvest. Ce groupe norvégien est le leader mondial du saumon. Il s'est implanté à Boulogne-sur-Mer en avalant Fjord Seafood-LMB (ex Mareyeurs boulonnais) en 2007.

Marine Harvest était à l'étroit dans ses locaux de l'avenue Marengo à Capécure. Là, elle va prendre ses aises. En effet, dans sa nouvelle implantation près de la jetée sud-ouest, l'usine de filetage passera de 300 à 7000 m². Sans compter les 1200 m² de bureaux à l'étage. « Des fenêtres, on peut voir les chalutiers chargés de poissons passer », se félicite Bertil Buysse, directeur du développement, rencontré sur l'immanquable stand orange de Marine Harvest au salon Seafood de Bruxelles. « Cette nouvelle usine entrera en service à la fin du mois de mai. »

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A Arcachon, calamité agricole pour manque de captage....

Lundi prochain, le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, va, par ailleurs, profiter de la venue du ministre de l'Agriculture Bruno le Maire en meeting UMP à La Teste-de-Buch pour lui remettre un dossier de demande de reconnaissance de calamité agricole pour le manque de captage l'an dernier.

Sinon....

Bassin d'Arcachon : les huîtres toujours interdites à la consommation

Une mission est lancée, lundi, autour de l'algue dinophysis

Cela fait trois semaines que les huîtres du banc d'Arguin et deux semaines que les huîtres du reste du bassin d'Arcachon, ainsi que les moules et les coquillages, sont interdits au ramassage, à la vente et à la consommation, en raison de la présence de l'algue toxique dinophysis. Un phénomène naturel et de saison, particulièrement fort cette année. Les analyses pratiquées cette semaine sont encore très mauvaises et l'interdiction est maintenue. Elle le sera d'ailleurs au moins pour encore deux semaines, puisqu'il faut deux tests négatifs de suite pour lever l'interdiction.

En raison du 1er mai, le prochain prélèvement aura bien lieu lundi prochain mais les résultats ne seront connus que vendredi. Il pourrait en être de même la semaine suivante.

En attendant, les ostréiculteurs mettent en place, lundi, avec Ifremer et le syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon, une mission qui va effectuer des prélèvements d'eau dans l'océan, au nord et au sud du bassin d'Arcachon, afin de savoir s'il existe ou non une zone propice au développement de cette algue.

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Coquillages. La pêche interdite aux abords des concessions en Bretagne Sud (Le Télégramme)

Le préfet de la région Bretagne, au regard des conditions météorologiques et notamment de la succession de coups de vents dans la semaine du 23 au 26 avril, vient de prendre un arrêté visant à interdire toute forme de pêche de coquillages entre le 27 avril et le 12 mai inclus, dans une zone de 50 m de large autour des concessions de cultures marines sur l’ensemble des bassins de production de Bretagne Sud. Le ramassage des poches de coquillages est également interdit, sans limitation de distance par rapport aux concessions. Les détenteurs d’établissements de cultures marines et leurs employés sont autorisés dans le même délai à ramasser les coquillages qui ont été enlevés de leurs concessions, dans la limite d’une bande de 50 m, y compris les poches de coquillages, sans limitation de distance.

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Riec-sur-Bélon et Moëlan-sur-Mer : la pêche professionnelle et le ramassage des huîtres interdits (Ouest France)

Les huîtres, dans la zone « rivière du Belon », sont concernées par l’arrêté préfectoral.

Les dernières analyses effectuées par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), dans le cadre du réseau de surveillance microbiologique, montrent une contamination bactériologique des huîtres dans la zone « rivière du Belon », intermédiaire sur les communes de Riec-sur-Bélon et de Moëlan-sur-Mer, et une contamination bactériologique des coques dans la zone « rivière de l’Aven aval », sur les communes de Nevez et de Riec-sur-Bélon.

Le préfet du Finistère a donc interdit la pêche professionnelle et récréative ainsi que le ramassage, la purification et l’expédition en vue de la mise à la consommation humaine provenant du domaine public maritime et des eaux maritimes, pour les coquillages du groupe 2 (fouisseurs : coques, palourdes…).

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Le 26 avril 2012

Laurence Mahéo, la dame aux huîtres (Le Point)

Côté pile, une créatrice un brin fantaisiste. Côté face, une ostréicultrice autodidacte. Laurence Mahéo fait souffler un vent de fraîcheur sur la mode avec sa marque, La Prestic Ouiston. Découverte.

Laurence Mahéo n'est pas une créatrice de mode comme les autres. Quand elle n'invente pas ses tenues à Paris, elle s'occupe de ses parcs à huîtres dans le golfe du Morbihan. Styliste et ostréicultrice. Une vocation ? Non, un coup du sort : le décès brutal de son père en 2006. Laurence Mahéo n'a pas hésité longtemps avant de retrousser ses manches pour assurer l'intendance, régler les factures, répondre aux commandes qui continuaient d'arriver... Elle qui avait quitté sa Bretagne natale à l'âge de 12 ans a dû tout apprendre du métier et mettre entre parenthèses sa marque de vêtements en plein essor, lancée deux ans plus tôt.

Sur 20 hectares hérités, elle n'en garde que 5, vend les autres, les plus éloignés, plus difficiles à exploiter, pour éponger les dettes. Chose rare dans la région, ses parcs produisent à la fois l'huître creuse et l'huître plate. Car Yves Mahéo fut l'un des seuls à croire à la renaissance de l'huître plate, décimée dans les années 1970. Un pari risqué économiquement à cause de la production limitée. Un défi professionnel et personnel relevé haut la main par sa fille, grâce à une force de caractère et une persévérance sans faille. Et depuis que l'affaire est sortie d'affaire, Laurence Mahéo a pu revenir à ses amours : la mode et les tissus. À son bébé : La Prestic Ouiston. Un nom aux consonances faussement bretonnes qui n'a aucune signification, mais uniquement une valeur sentimentale : ce sont les prénoms de ses deux poupées d'enfance....

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Les huitres du bassin toujours impropres (France 3 Aquitaine)

Les nouveaux résultats des tests sur les huitres ne sont pas bons : les ostréiculteurs doivent rester patients

Il fallait deux tests positifs de suite pour lever l'interdiction préfectorale de vendre, ramasser et distribuer des coquillages du bassin. Le dernier s'avère positif à la dynophisis et c'est reparti pour deux semaines.

Les tests réalisés lundi ont parlé ce jeudi. L'algue est toujours présente à des taux trop importants pour permettre la consommation. De nouveaux tests seront effectués dans quinze jours.

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Arcachon : Palourdes : le stockage est désormais permis (Sud Ouest)

Les pêcheurs de palourdes ont rencontré les autorités afin de pouvoir stocker les coquillages en milieu naturel en attendant la disparition du dinophysis.

Ils étaient une bonne vingtaine de pêcheurs de palourdes, lundi après-midi, réunis à la criée du port de pêche, afin d'assister à une réunion avec les autorités administratives. Des pêcheurs soumis, à l'image de leurs collègues ostréicoles pour les huîtres, à une fermeture de la palourde : « Ce que nous demandons ? De pouvoir stocker les coquillages en milieu naturel, comme le font les ostréiculteurs. Cela nous permettrait de rebondir immédiatement en cas de réouverture. »

Aussi, et par le biais du président Jean-Michel Labrousse, président du comité départemental des pêches maritimes, les pêcheurs ont pu rencontrer Éric Mevelec, directeur départemental des territoires et de la mer, Yves Charles, directeur pour la Gironde de la Direction départementale interministérielle de la protection des populations, Roger Kantin, directeur de la station Ifremer Arcachon.

Car l'algue dinophysis, (phytoplancton pouvant provoquer des troubles digestifs chez les consommateurs de coquillages), est là et bien là…

Seuil de « Dino » important

On le sait (lire nos dernières éditions), la fermeture, sur le bassin d'Arcachon, est intervenue tout d'abord pour les moules, il y a trois semaines, puis les huîtres, et les palourdes (atteintes pour la première fois) depuis deux semaines : « Il faut dire, ainsi que l'a relevé Roger Kantin, que nous n'avons jamais relevé de tels pics ! Nous devons atteindre un record international ! » D'expliquer que cette algue naturelle, mais qui draine avec elle une toxine diarrhéique, arrive du Golfe de Gascogne, remonte à la faveur des vents « et a été relevée à des taux même plus importants dans le lac d'Hossegor ».....

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Marennes-Oléron : Perte de sang-froid (Sud Ouest)

Dans notre édition du 17 avril dernier, François Patsouris, l'ancien président du Comité régional conchylicole (CRC) Poitou-Charentes, mettait en garde les plaisanciers opposés au projet d'installation de filières de la Maleconche. Rejoint par l'actuel président, Gérald Viaud, il laissait planer la menace d'un blocage des ports de plaisance par la flottille conchylicole.

Deux associations de plaisanciers et de riverains d'Oléron, l'Aplimap et l'Unan 17, se sont senties directement visées par cette attaque. Dans un communiqué, elles désapprouvent « fortement les invectives et les menaces proférées » et « déplorent qu'un élu local, fonctionnellement en charge de l'ordre public, puisse préconiser le rapport de force (NDLR : François Patsouris est adjoint au maire de La Tremblade) comme moyen d'action ». Faisant référence aux déclarations de François Patsouris et de Gérald Viaud, ces associations posent la question suivante : « L'un et l'autre perdent leur sang-froid ; quitteraient-ils le terrain pacifique de l'argumentation faute de véritables arguments ? Où sont les" coquins" ? ».

Aplimap et Unan 17 mettent aussi un fer au feu en interrogeant : « Mme le préfet s'est-elle dessaisie de la compétence de l'État sur le domaine public maritime au profit du Comité régional conchylicole ? Nous sommes en droit de nous poser la question, puisque l'ancien et le nouveau président du CRC prétendent avoir accepté l'extension du port des Minimes, délivré des autorisations de dragage, accepté que puissent se dérouler les régates ; en résumé, le CRC prétend décider de tout ce qui concerne l'espace maritime. »

Et d'ajouter : « Il est vrai que, contre l'avis unanime de la municipalité de Saint-Georges-d'Oléron, contre l'avis du Comité régional des pêches […] contre l'avis des associations locales et départementales de plaisanciers, l'aberrant projet de lotissement de filières conchylicoles a été autorisé dans la superbe anse de la Maleconche, au bénéfice d'un petit nombre d'ostréiculteurs privilégiés. »

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Aytré : Les huîtres sauvages sont saines (Sud Ouest)

À la pointe de Roux, les huîtres sont saines ; à l'anse de Godechaud, l'eau est parfois polluée.

Le dernier test bactériologique effectué sur des huîtres sauvages poussant à la pointe de Roux a démontré, une fois encore, la bonne qualité du gisement. La Direction de la santé publique, rattachée à l'Agence régionale de santé, a réalisé une nouvelle analyse le 20 février dernier qui n'a révélé aucune contamination à escherichia coli.

Avec un taux de 66 bactéries par 100 grammes de chair et de liquide intervalvaire, le résultat s'avère très en dessous de la norme fixée à 230 unités.

Cette norme, à partir de laquelle la consommation du coquillage est déconseillée, n'a d'ailleurs jamais été approchée au cours des 26 derniers tests menés depuis le 13 janvier 2009. Cette bonne qualité s'explique notamment par l'absence de rejet en mer du réseau pluvial et de zones de pollution spécifique.

Pas de rejet en mer

À peu de distance, certains sites sont classés en catégorie D, la pire. C'est ainsi le cas, d'une manière générale, entre le phare du Bout du monde et le pont de l'île de Ré, en raison des zones portuaires. Pourtant, à six reprises, la plage de l'anse de Godechaud a été fermée l'été dernier pour risque de contamination par cette bactérie.

« Aucune eau souillée n'est rejetée en mer, plus aucune maison de la rue de la Plage n'est habitée, sauf une, et des études ont démontré qu'il n'existe aucune fuite sur le réseau pluvial ni ailleurs », indique Jacques Garel, adjoint au maire d'Aytré. « Nous avons également étudié la courantologie, réalisé des prélèvements en mer et tout est bon. C'est à n'y rien comprendre ! À partir de juin, nous effectuerons un test quotidien à 8 heures le matin et nous aurons les résultats à midi pour prévenir tout risque pour les baigneurs. »

Certaines souches de la bactérie escherichia coli peuvent entraîner des risques de gastro-entérites, d'infections urinaires, de méningites ou de septicémies. Ce bacille est pourtant très présent dans l'organisme humain puisqu'il compose 80 % de notre flore intestinale.

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Dumbéa : Les huîtres locales font leur retour (Les Nouvelles Calédoniennes)

Des huîtres propres à la consommation arrivent aujourd’hui de Dumbéa en passant par Boulouparis. Trois mois après une alerte à la pollution bactériologique, elles peuvent de nouveau être commercialisées.

Sur chaque carton, la nouvelle provenance a été indiquée : « Huîtres purifiées et affinées en milieu naturel de la baie de Saint-Vincent. »

Au marché de Nouméa dès ce matin, puis dans des restaurants, les huîtres de Dumbéa font leur retour aujourd’hui. Environ 300 douzaines doivent être livrées ce vendredi et quelque 500 autres la semaine prochaine.

Les protégées de la famille Lavergne étaient interdites de « commercialisation sans purification préalable avec une eau traitée » depuis l’apparition, jamais vue, de bactéries fécales Escherichia coli. Une contamination repérée il y a environ trois mois, et liée à une pollution de la rivière par des déversements d’eaux usées non traitées (notre édition du lundi 19 mars).

Ces huîtres, qui sont de nouveau autorisées à la vente, ont transité par la baie de Saint-Vincent, où les ostréiculteurs ont déménagé une partie de leur production. « Nous avons délocalisé 1 200 douzaines d’huîtres à taille commercialisable, calcule Guillaume Lavergne, gérant de l’Huîtrière. Nous avons fait toute notre série de tests pour vérifier leur bonne purification. »

Ouenghi. Et les autorités sanitaires ont jugé que la commercialisation était possible pour les huîtres reparquées à Boulouparis....

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Algues Bio: le Guide de Bonnes Pratiques est disponible (InterBio Bretagne)

Le "Guide de Bonnes Pratiques à l'usage des récoltants d'algues de rive" a été élaboré dans le cadre du projet ALGMARBIO*, coordonné par Inter Bio Bretagne. Il s'adresse à tous les récoltants d'algues de rive et toutes les personnes de la filière agrobiologique qui souhaitent connaitre les pratiques de récoltes permettant une gestion durable des champs d'algues de rive. Le respect de ces bonnes pratiques et la signature de la "Charte de bonnes pratiques" intégrée dans ce guide, est par ailleurs une façon simple pour répondre aux obligations de la certification d'algues en Agriculture Biologique.

Le guide est le résultat d'un travail de collecte de données scientifiques et de connaissances des principes de l'Agriculture Biologique, de consultation d'acteurs de la filière algues (récoltants d'algues, scientifiques, administrations, entreprises de transformation) et d'un travail de terrain avec des récoltants d'algues. Il a bénéficié d'un soutien financier de FranceAgriMer (FAM), du Conseil régional de Bretagne, du Fonds Européen pour la Pêche (FEP), du Conseil général des Côtes d'Armor et du Parc Naturel Marin d'Iroise.

* ALGMARBIO est un projet pluriannuel multipartenaire (Syndicat des récoltants, CSVAM, CNRS, IFREMER, UBO, AgroCampus Ouest, ParcNaturel Marin d'Iroise, CRPMEM de Bretagne, entreprises de la filière) dont l'objectif général est la structuration de la filière "Algues marines" Bio bretonne. Il comprend différents axes de travail : récolte des algues (guide de bonnes pratiques et formation des professionnels), structuration de la filière, réglementation, recherche, communication.

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Espèces invasives. Technologie piscicole appliquée aux eaux de ballast des navires

MER – Suez Environnement s’intéresse au traitement des eaux de ballast (Enviro2b)

Suez Environnement s’associe au norvégien Redox Maritime Technologies pour le développement d’une nouvelle technologie de traitement des eaux de ballast des navires. Sa filiale Ozonia apportera son expertise dans cette recherche.

Dans le cadre de ce partenariat, Blue Orange, le fonds de capital risque innovation de Suez Environnement va contribuer au financement des tests de développement et devient actionnaire minoritaire de Redox Maritime Technologies, entreprise norvégienne spécialiste de la désinfection par ozonation développée initialement par sa maison mère pour la pisciculture et l’aquaculture, et notamment pour le traitement de l’eau des bateaux-viviers.

La gestion des eaux de ballast devient un enjeu écologique international majeur : les navires de tourisme et de commerce transportent dans leurs eaux de ballast des espèces aquatiques (bactéries, micro-organismes, algues et espèces animales) qui peuvent avoir des effets significatifs sur les écosystèmes naturels dans lesquels elles sont rejetées souligne Suez Environnement. Le traitement de ces eaux est aujourd’hui en cours de réglementation par une convention de l’International Maritime Organization.

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Un restaurant new yorkais remet le menu du Titanic au goût du jour (Plurielles.fr)

Pour les 100 ans du naufrage du Titanic, un restaurant de Brooklyn a décidé de reconstituer le menu servi à bord du navire. Un repas Titanesque qui ne compte pas moins de 10 plats.

Pour pourvoir déguster ce festin il fallait compter 115 dollars (sans les vins). Une occasion de se replonger l'espace d'un instant sur cette tragédie que nous avons tous en tête, notamment grâce au fameux film de James Cameron, qui est actuellement en salle en version 3D. Les fans de cinéma, les nostalgiques ou ceux qui se sentent liés à cette histoire n'ont pas pu s'empêcher de satisfaire leur curiosité en allant déguster ce repas.

Pour ceux qui souhaitent réitérer l'aventure, en recréant ce menu à la maison, sachez que le menu se composait de :

  • Pour commencer : des huîtres, des coquilles Saint-Jacques, du bœuf, du filet mignon servi avec artichauts, de la roquette, des truffes et du foie gras. Puis du canard rôti avec de la compote de pomme.
  • La suite : de l'agneau sauce à la menthe et pistache, accompagné d'une purée de pommes de terre et de pois, avec une salade, qui précède un pigeonneau accompagné d'une vichyssoise.
  • Pour une digestion légère vous trouverez : des asperges sauce vinaigrette et œufs de caille, encore du foie gras avec du céleri confit.
  • Pour terminer en beauté : un pudding fait office de dessert.

Véritable marathon culinaire, il s'agit d'un réel défit de pouvoir déguster tous ces mets divins lors d'un même repas. En tout cas on peut s'en inspirer en piquant une ou deux idées dans ce menu.

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Pêche et aquaculture : suivi des projets financés par le Conseil Interministériel de l’Outre-mer (Tahiti.infos)

Pêche et aquaculture : suivi des projets financés par le Conseil Interministériel de l’Outre-mer

En mission en Polynésie française, l’inspecteur général de l’agriculture et, conseiller pour l’outre-mer auprès de l’administration centrale du ministère de l’agriculture et de la pêche, Jean-Pierre Bastié a rencontré les acteurs publics et privés du secteur de la pêche et de l’aquaculture, afin de dresser un bilan des projets financés au travers du Conseil Interministériel de l’Outre-Mer (CIOM). Chargé du suivi et de la mise en œuvre des projets soutenus et financés par le CIOM, le conseiller pour l’outre-mer accompagné du ministre des ressources marines, Temauri Foster a effectué un marathon d’une journée afin de visiter les sites de production de pêche et d’aquaculture, de rencontrer les professionnels et d’aborder avec eux les stratégies de développement de la filière.

Après avoir assisté à la criée, visité les sites de transformation et de mise en valeur des produits de la pêche hauturière, Jean-Pierre Bastié s’est entretenu avec les professionnels du secteur afin de définir et de recenser ensemble, les besoins du secteur....

A la suite de ces rencontres, le ministre des ressources marines, Temauri Foster et le conseiller pour l’outre-mer, Jean-Pierre Bastié ont continué leur mission d’évaluation du secteur primaire à Vairao. Une investigation qui a commencé par la visite du Centre technique aquacole « Vaia » suivie de celle des locaux de l’Ifremer. En dépit du fait qu’aucun projet aquacole ne soit, à l’heure actuelle, financé par le CIOM, il s’est avéré fort intéressant de sensibiliser le représentant de l’Etat des avancées scientifiques dans le domaine de l’aquaculture en Polynésie française. C’est à partir d’une présentation générale de la filière par les acteurs publics et privés, que, le conseiller pour l’Outre-mer a pu dresser un premier état des lieux du secteur aquacole.

Ces rencontres ont permis à monsieur Jean-Pierre Bastié, d’appréhender les politiques sectorielles gouvernementales ainsi que les enjeux et perspectives d’évolution dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Polynésie française. En outre, toutes ces informations lui permettront de soutenir au mieux les nouveaux projets présentés au financement du CIOM.

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Carrefour lancerait un magasin bio à Paris (LSA)

Le groupe de distribution français Carrefour cherche "dans le plus grand secret" un emplacement pour un premier magasin Carrefour Bio à Paris, affirme mercredi le site d'informations économiques LaTribune.com. Dans ce concept, Carrefour proposera "un large spectre de produits de consommation courante, allant des fruits et légumes à l'hygiène-beauté en passant par de l'habillement, dont de la layette, selon LaTribune.com.

"Carrefour n'a pas entériné de projet", a simplement rétorqué un porte-parole à l'AFP. Le groupe de distribution nordiste Auchan avait annoncé de son côté mi-mars qu'il allait tester au printemps en région parisienne un nouveau concept de magasin baptisé Coeur de nature, axé sur le bio et le développement durable sur 1.000 mètres carrés.

L'enseigne de centre-ville Monoprix possède déjà le réseau de magasins bio Naturalia. Leclerc dispose lui d'un site comparateur spécifique pour les produits bio.

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Le 25 avril 2012

Huître et caviar, les 2 gagnants du Prix d'Elite à l'European Seafood de Bruxelles

Huître de Zélande « Zeeuwse Creuse Caresse » Prins & Dingemanse de Yerseke (Pays-Bas)

« En K de Caviar® » Kaviari Paris (France)

Le Seafood récompense le français Kaviari pour le meilleur produit de la mer (LSA)

Kaviari et Prins & Dingemanse ont obtenu les premiers prix du douzième concours Seafood Prix d'Elite. Le Salon spécialisé dans les produits de la mer a récompensé la maison française Kaviari avec le premier prix pour le meilleur nouveau produit de la mer destiné à la distribution pour son « En K de Caviar® ». Conçue pour faire évoluer la consommation de caviar, cette cuillère particulière comporte 15 grammes de caviar Osetra et est proposée dans une boîte originale, au couvercle légèrement arrondi. Disponible en six couleurs, cette petite boîte rentre facilement dans un sac et le caviar peut donc être dégusté en voyage, au travail, lors de pique-niques,… Les juges ont tout particulièrement apprécié présentation attirante et originale.

La catégorie « Meilleur nouveau produit pour les services alimentaires » a aussi attribué le premier prix à Prins & Dingemanse de Yerseke, société néerlandaise, pour son produit « Zeeuwse Creuse Caresse ». Cette sélection spéciale d’huîtres de Zélande a reçu des soins supplémentaires. Ces huîtres sont élevées dans un environnement optimal, riche en nutriments et dénué de toute influence extérieure, ce qui favorise leur développement et leur donne un goût velouté et doucement salé. Les juges ont souligné la haute qualité de cette huître ainsi que les particularités de son histoire, lesquels pourraient attirer le consommateur.

Une nouvelle ligne de produits prêts-à-consommer de la société Heiploeg Group basée à Ostende, en Belgique, a gagné le Seafood Prix d'Elite spécial pour la meilleure gamme de produits de la mer. Cette ligne comprend trois combinaisons de produits de la mer: le Seafood Duo for Risotto, composé de crevettes et d’écrevisses ; le Seafood Duo for Pasta, également composé de crevettes et d’écrevisses et le Seafood Trio for Paella, composé de crevettes, de moules et de colin d’Alaska.

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Bretagne. La nouvelle commission régionale des pêches maritimes et de l’aquaculture marine (COREPAM)

La commission régionale des pêches maritimes et de l’aquaculture marine (COREPAM) concourt, dans chaque région littorale, à la mise en œuvre de la politique publique de la pêche, (de la conchyliculture ndlr) et de l’aquaculture marine et à l’orientation des choix d’équipement dans ces secteurs. Elle est régie par les dispositions des articles 8 et 9 du décret n° 2006-665 du 7 juin 2006.

La commission est consultée, sur les projets d’investissements dans les secteurs des pêches maritimes, (de la conchyliculture ndlr) et de l’aquaculture marine pour lesquels est demandée une aide de l’État ou une aide publique relevant de la politique commune de la pêche ainsi que sur l’attribution, par l’État ou l’un de ses établissements, de subventions destinées à un équipement ou outillage portuaire à usage collectif nécessaire à l’activité de pêche ou au débarquement, à la commercialisation et à l’expédition des produits de la pêche....

(...)

La COREPAM est présidée par le préfet de région et comprend :

1° Des représentants des services de l’État, dont le directeur interrégional de la mer et le trésorier-payeur général de région ; 2° Des représentants des collectivités territoriales, dont le président du conseil régional et le président du conseil général de chacun des départements littoraux ; 3° Des représentants du secteur des pêches maritimes, de la conchyliculture et des élevages marins ainsi que des organismes bancaires intervenant dans ce secteur ; 4° Des personnes possédant une compétence scientifique et technique dans les domaines d’intervention de la commission.....

Pour plus d'informations : CDPM 29

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Naissance de l’association « Produit en Presqu’île de Guérande » (Ouest France)

« Le Croisic est le 1er producteur de coques cultivées en France » explique le représentant des parqueurs Pascal Chellet.

Tout le monde connaît le sel de Guérande. En revanche, les produits de la mer, pêchés ou cultivés en Presqu’île, ne bénéficient pas de cette notoriété. C’est le cas du bar et de l’anchois de La Turballe, de la coque du Croisic, de la moule de Pénestin ou de l’huître de Pen Bé, des produits pourtant très goûtés. Pour les mettre en avant l’association Produit en Presqu'île de Guérande compte sur un logo identifiable sur une carte des menus, des recettes, un site internet. Le but est de manger et de redécouvrir les produits locaux de la pêche ainsi que d’autres produits agroalimentaires. L’assemblée constitutive de l’association est prévue le 22 mai....

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Estran. Le plancton à la loupe pour le plaisir des yeux (Le Télégramme)

Samedi, une trentaine d'enfants et adultes, ont plongé, le temps d'une journée, dans le monde de l'infiniment petit. Cette journée sur le thème du plancton était organisée par l'Estran, en partenariat avec «Cap vers la nature». Elle entrait dans le cadre du projet «Littoral mouvance et diversité d'un milieu».

Des formes de vies surprenantes

Comme l'a présenté Simone Grass, l'intervenante de «Cap vers la nature», le plancton est une masse mouvante et invisible qui se déplace au rythme des marées et des courants. Il est à la base de la chaîne alimentaire et sert de nourriture à de nombreux animaux. La journée a commencé par une pêche le long de la plage de Tréompan. L'après-midi, place àl'observation, autour du laboratoire itinérant de «Cap vers la nature», installé dans les locaux de l'Estran, à Portsall. Loupes et microscopes ont permis à chacun d'observer des formes de vie qui ont étonné et surpris les participants. Diatomées, multiples larves de crabes, de coquillages, balanes, etc. ont alors révélé leurs secrets. Certaines observations laisseront des images bien ancrées dans les yeux des participants, comme cette observation d'un oeuf de crabe vert d'environ un millimètre dont on voyait battre le coeur. Le projet «Littoral mouvance et diversité d'un milieu» se poursuivra les prochains mois. La future sortie se déroulera sur la plage de Lampaul-Ploudalmézeau, pour une approche naturaliste et artistique du sable....

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Le réchauffement climatique risque d'aggraver les problèmes d'intoxication alimentaire (Scidev)

Les toxines algales s'accumulent dans les poissons et causent des intoxications chez les humains

D'après une étude, la hausse des températures des mers, causée par les changements climatiques, peut avoir contribué à une forte augmentation du taux d'une forme grave d'intoxication par un poisson tropical, qui touche les personnes vivant sur de petites îles autour de la région du Pacifique.

L'une des conclusions de l'étude publiée le mois dernier dans la revue PLoS Maladies Tropicales Négligées (13 décembre) est que le nombre annuel de cas d'intoxication à la ciguatera a augmenté de 60 pour cent dans 18 pays et territoires insulaires du Pacifique entre la période 1998-2008, et la période 1973-1983.

Jusqu'à un quart de la population de cette région peut souffrir de cette intoxication au cours de sa vie, estiment les chercheurs. C'est aux Tokélaou, sur les îles Cook et aux Tuvalu que l'incidence est la plus élevée.

La ciguatera est causée par des toxines produites par les algues Gambierdiscus spp. qui prolifèrent chez certaines espèces de poissons des récifs. Les chercheurs estiment que l'augmentation des maladies dues à la ciguatera sont à mettre sur le compte des températures plus élevées des mers, qui provoquent des efflorescences algales, et des dommages causés aux récifs coralliens par les cyclones.

Bien que les gens ne puissent pas mourir de cette intoxication, elle reste suffisamment grave pour causer de graves problèmes gastro-intestinaux et avoir des effets neurologiques extrêmes. Des séquelles qui peuvent rendre les malades impotents pendant des semaines, voire des mois.....

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États-Unis. Le gaz de schiste sème prospérité et désolation (Le Télégramme)

L'exploitation du gaz de schiste en Pennsylvanie (Nord-Est) redynamise des zones rurales jusqu'alors moribondes. Revers de la médaille : la qualité de vie et l'environnement se dégradent.

La ruée vers le gaz de schiste redonne du tonus économique à des régions entières des États-Unis qui avaient été durement touchées par la crise. Depuis 2008, l'exploitation de la roche de schiste est en pleine expansion dans le pays, grâce à la technologie relativement récente du forage à l'horizontale combiné à la fracturation hydraulique qui consiste à injecter, à forte pression de l'eau, du sable et des additifs chimiques.

600.000 emplois créés

Ce boum énergétique a généré 76 milliards de dollars de revenus en 2010, selon les derniers chiffres du cabinet d'études IHS Global Insight. Quelque 600.000 emplois directs et indirects ont été créés dont 100.000 rien qu'en Pennsylvanie, un État assis sur le gigantesque gisement de schiste de Marcellus.....

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24 avril 2012

Stockages d’eau pour l’irrigation : deux décrets dangereux pour l’environnement


France Nature Environnement

En juin 2011, en Charente, le Président de la République a annoncé la création de retenues d’eau pour l’irrigation, concrétisée en novembre 2011 par un plan d’un volume 40 millions de m3, d’un coût de 120 millions d’euros, financé à hauteur de 75% par des fonds publics. Non content de ce « cadeau » le gouvernement voudrait faire passer deux décrets affaiblissants la règlementation.

Prélever plus avec moins de contrôle et pas de recours possible : tout un programme…

Le jeudi 29 mars, à Montpellier, a l’occasion du congrès de la FNSEA, le candidat Président a annoncé la publication de deux décrets venant affaiblir les règles de construction et de gestion des retenues d’eau, alors que le Comité National de l’Eau (CNE) qui devait statuer, ne s’était pas encore réuni.

Le régime « d’autorisation » impose une étude d’impact, suivie par une enquête publique, qui garantissent la qualité des dossiers et la prise en compte de la contrainte environnementale, rien de tel avec le régime de « déclaration » qui ne nécessite qu’une étude d’incidence sans portée réelle. Pour les retenues de substitution, sur 500 dossiers instruits par an, une cinquantaine relevait jusqu’alors du régime de l’autorisation. Le nouveau seuil passant de 3ha à 350.000 m3 (environ 7ha pour 5m de profondeur), le régime d’autorisation deviendra une exception, la majorité des grosses retenues pourra échapper à l’enquête publique, d’où une perte de contrôle par l’administration pour des retenues volumineuses …. comme pour les plus petites !

En ZRE (1), pour les prélèvements hivernaux devant remplir les retenues de substitution, le seuil d’autorisation passerait de 8 m3/h à 110 m3/h ou 5% du module (débit moyen inter annuel) du cours d’eau: un affaiblissement de plus de la réglementation.

Enfin..., la suppression du délai de recours post-mise en service, ne permettra plus de recours après le constat de dégradations du milieu par l’installation de retenues ou les prélèvements.

Que d’eau … en moins pour la nature !

Pour Bernard Rousseau, pilote du Réseau Eau de FNE et membre du Comité National de l’Eau, « ces dispositions sont catastrophiques pour la gestion de l’eau, elles le sont d’autant plus qu’elles s’inscrivent dans un contexte d’évolution climatique qui réclame plus de maîtrise et moins de laxisme. »

Et François Marie Pellerin, Président de la Coordination pour la Défense du Marais Poitevin de conclure « cette réforme de dernière minute risque de se faire au bénéfice des quelques agriculteurs seulement et au détriment des autres usages et de la préservation des milieux aquatiques.»

Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « Il faut que la consultation publique (2) aboutisse à retoquer ces décrets injustes, potentiellement préjudiciables à l’environnement, et qui vont couter très cher aux contribuables qui financent ce plan de retenues absurde»

(1) ZRE : Zone de Répartition des Eaux

(2) Consultation publique sur ce point jusqu’au 3 mai 2012 : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-prise-en-compte-des-retenues-de-substitution-pour-l-irrigation-et-modifiant-la-nomenclature-des-operations-soumises-au-regime-de-la-police-de-l-eau-annexee-a-l-article-r-214-1-du-code-de-l-environnement-1

Signer la pétition en ligne : Stockages d’eau pour l’irrigation : deux décrets dangereux pour l’environnement

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La réserve des ostréiculteurs (Sud Ouest)

En amont, il y a les agriculteurs céréaliers. Ils recherchent dans la création de réserves de substitution les quantités d'eau nécessaires à l'irrigation. En aval se trouvent les ostréiculteurs. Ils sont tout aussi soucieux des apports en eau douce des bassins versants, parce que ceux-ci sont nécessaires au bon équilibre du milieu estuarien où naissent et se développent leurs huîtres. En Charente-Maritime, un programme de création d'une soixantaine de réserves, financées à 70 % sur fonds publics, s'intercale entre les attentes de l'amont et les espoirs de l'aval. Des retenues d'eau qui sont aussi le cauchemar des écologistes : les premières réserves creusées sont l'objet de recours contentieux ; elles ne sont pas encore utilisées.

Question : ces retenues d'eau sont-elles souhaitées ou rejetées par les conchyliculteurs, qui n'ont de cesse de déplorer que l'agriculture les ignore ? L'interrogation vient d'être relancée avec la création, par le Conseil général de la Charente-Maritime, d'un syndicat mixte sur les réserves de substitution. Et elle a rebondi lors du Salon du matériel conchylicole qui refermait ses portes, en début de semaine, à La Tremblade.

Objectifs difficiles

Alors que la sécheresse redevient un sujet majeur de préoccupation, le Département entend superviser les dossiers de création de ces réserves, voire rendre des arbitrages dans les cas où se présenterait le risque que les fonds publics ne soient utilisés qu'au profit de quelques agriculteurs. « La position du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, c'est "non aux réserves de substitution" », avance sans détour son directeur, Laurent Champeau. « Non, sauf si un certain nombre de conditions sont remplies. Mais il y a deux pages de conditions, si bien qu'il sera, sur le sujet, difficile d'obtenir l'accord de la profession ostréicole. »

Le préalable que les conchyliculteurs posent à la création des réserves est « que les zones humides soient respectées ». Dans la même veine, « les marais ne doivent pas être asséchés pour être mis en culture, les surfaces de maïs doivent diminuer, le volume d'eau stocké dans les réserves devra être retranché aux autorisations de prélèvements ». Surtout, ces professionnels préviennent que « le volume d'eau stockée doit être compatible avec la capacité du milieu, et les réserves devront être remplies avec le surplus de la pluviométrie, et non pas par pompage dans les nappes phréatiques ». Des objectifs difficiles à atteindre, en effet.

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Il faut utiliser l’eau plus efficacement…

L’eau, l’énergie, le développement socio-économique et les changements climatiques sont fondamentalement liés. Ainsi, les sources traditionnelles de production d’énergie entraînent une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et des changements climatiques qui contribuent à la pénurie d’eau, à des évènements climatiques extrêmes comme les inondations et les sécheresses, à l’élévation du niveau de la mer et à la fonte des glaciers et de la glace de la mer polaire. Les réponses aux changements climatiques, notamment la mise au point de sources d’énergie ayant une moindre empreinte carbone, peuvent aussi avoir des conséquences pour le milieu aquatique. La production d’énergie hydroélectrique peut contribuer à la fragmentation des réseaux fluviaux, tandis que la construction de certaines infrastructures solaires consomme de grandes quantités d’eau, souvent dans des zones arides, connaissant déjà une pénurie d’eau. L’aggravation de la pénurie d’eau contraindra certaines régions à recourir davantage à la récupération de l’eau et à la gestion des bassins hydrographiques. Le dessalement pourra également apporter une contribution, mais sa mise en œuvre exige actuellement beaucoup d’énergie, de ressources financières et humaines ainsi que d’assistance technique.

Il faut utiliser l’eau plus efficacement. L’agriculture entre pour 92 % dans l’empreinte eau totale de la planète. L’application des techniques existantes permettrait à elle seule d’accroître d’un tiers environ l’efficacité d’irrigation et la réutilisation de l’eau (figure 4). La prévention et la réduction de la pollution aquatique à partir de sources tant ponctuelles que diffuses sont également vitales pour améliorer les disponibilités en eau pour de multiples usages. Bien que des progrès notables aient été accomplis en matière de gestion intégrée de l’eau au cours des 20 dernières années, le rythme global auquel s’accroissent les pressions sur les approvisionnements en eau et leur utilisation doit être compensé par une amélioration accélérée de la gouvernance à tous les niveaux.

Source : Pnue. GEO5 : L’Avenir de l’environnement mondial - Résumé à l'intention des décideurs

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Il invente un bracelet pour contrer l’hypothermie (Ouest France)

Pour aider les naufragés à mieux résister au froid, Jean-Claude Hesse multiplie, sur lui-même, les tests réels.

Au cœur de la nuit glaciale de février, assis en short et torse nu dans son jardin de Saint-Sébastien-sur-Loire, les pieds dans la neige, un retraité enregistre les effets du refroidissement sur son corps. Jean-Claude Hesse, 65 ans, n’est ni suicidaire, ni givré, enfin pas complètement, il veut simplement aider les naufragés, en mer mais aussi en montagne, à résister à l’hypothermie.

Tests concluants...

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Le Crédit maritime ne bloque pas les prêts (Ouest France)

Son bilan progresse de 10 %. La banque fonde l'espoir d'un redémarrage des constructions de bateaux de pêche.

« Dans le domaine conchylicole, nous n'avons pas connu la catastrophe redoutée. Les entreprises ont réussi à se maintenir grâce au bon niveau de vente des huîtres, mais aussi, pour certaines, en piochant dans leur épargne », explique Yvan Parrot, directeur de la Caisse atlantique du Crédit maritime (Pays de la Loire et Morbihan).

Le prix du carburant inquiète

Côté pêche, une lueur d'optimisme malgré un prix du carburant à un niveau jamais atteint. « Des projets de construction de bateaux neufs sont à l'étude sur les Sables-d'Olonnes, l'île d'Yeu et Lorient. » Une unité est déjà en construction en Vendée. « C'est une très bonne nouvelle. Nous n'avions enregistré aucun projet depuis six ans ».

Le Crédit maritime planche avec la région Pays de la Loire et la Coopération maritime pour présenter un montage financier eurocompatible permettant d'épauler l'investissement des professionnels de la mer. Les Bretons oeuvrent sur le même sujet. Une première fois retoqués par Bruxelles, ils ont dû modifier leur schéma.

En acceptant de ne plus donner le rôle majeur à l'établissement territorial régional, ils ont convaincu la libérale Commission européenne. « PME bancaire, le Crédit maritime reste une banque de proximité. Nous avons donc poursuivi notre politique de soutien aux pêcheries misent en difficulté comme l'anchois, le requin-taupe ou encore les civelles », souligne Yvan Parrot.

Progression du résultat.....

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Morbihan. Après l'échouement du TK Bremen, enfin des aides de l'État (Ouest France)

Les conventions pour percevoir des aides remboursablessont arrivées. Quatre mois après le naufrage du cargo.

Suite à l'échouement du TK Bremen, six ostréiculteurs de la rivière d'Étel avaient subi une interdiction de commercialiser leurs huîtres. Le ministre de l'Agriculture, venu sur place trois jours après le naufrage, avait promis que l'État débloquerait rapidement des aides remboursables. Pour pallier la perte de chiffre d'affaires et permettre aux entreprises de faire face à leurs obligations quotidiennes.

« Paris, loin de la côte »

Les conventions sont enfin arrivées. Par email, jeudi soir. Par contre les courriers, expédiés lundi du ministère, ne sont toujours pas tombés dans les boîtes aux lettres des professionnels, assure Jean Mahéo, président du syndicat des ostréiculteurs de la ria. « Paris c'est loin de la côte », ironise-t-il depuis son fief de Sainte-Hélène.

Plus sérieusement, le représentant professionnel rappelle que certains de ses collègues n'ont pas pu attendre.....

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Nouveaux cahiers des charges de labels rouges homologués

Les cahiers des charges des labels rouges

LA no 01-11 « Bar d'aquaculture marine »,

LA no 02-11 « Daurade d'aquaculture marine »

et LA no 03-11 « Maigre d'aquaculture marine »

sont homologués au bénéfice de l'ODG « Syndicat des aquaculteurs corses – mare e stagni corsi “MSC” », conformément à l'arrêté du 14 mars 2012, NOR : AGRT12060195A, JO 3 avril. Lamy Dehove, nº 149-15


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Polémique....

Est-ce l’acidification des océans qui nuit aux huîtres ?

Examen de l’article : http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/19/01029-20120419ARTFIG00686-l-acidification-des-oceans-nuit-a-la-production-des-huitres.php

Je propose comme hypothèse principale que les huîtres sont particulièrement menacées par la pollution marine. Mais ce n’est pas ça que je vais vérifier.

Le Figaro annonce la mortalité des huîtres à cause de l’acidification des océans. Mais il omet de dire que les océans ont un pH de 8,2, comme je l’ai argumenté ici : http://jpmanson.unblog.fr/2011/09/29/cours-de-chimie-sur-la-meprise-a-propos-de-lacidite-de-leau-de-mer-qui-est-alcaline/. Je ne l’ai pas inventé, l’eau de mer est de pH alcalin, pas acide, j’ai cité mes sources (qui sont accessibles via scholar.google.com).

Le site examiné affirme que «elles (les huîtres) grossissaient moins vite dans des eaux plus acides puis que leurs coquilles se dissolvaient si la situation continuait à s’aggraver». En milieu acide, oui, le calcaire se dissout. Mais pas en milieu alcalin dans lequel c’est le CO2 qui se dissout pour former du calcaire. À l’école, beaucoup d’entre nous ont pu entendre le prof dire que le dioxyde de carbone trouble l’eau de chaux (Ca² (OH)2) en formant du carbonate de calcium, c’est facilement vérifiable avec des expériences.

La pollution peut aussi expliquer aussi la mortalité des huîtres. Par exemple, quel est l’effet de la pollution par le pétrole en mer sur la faune ? C’est possible.

Le site affirme que «le CO2 émis dans l’atmosphère est en grande partie absorbé par les océans. Mais plus les émissions de dioxyde de carbone augmentent, plus le pH diminue et plus les eaux s’acidifient». Oui, le CO2 se dissout sous forme d’hydrogénocarbonate, l’eau s’acidifie (comme l’eau de pluie, d’ailleurs), il existe un équilibre ionique dans une solution tampon, l’hydrogénocarbonate étant amphotère.

Mais ce qui est bizarre, c’est que le scientifique chargé de la recherche dit que «le pH a ainsi régressé d’environ 0,1 %, ce qui se traduit par une augmentation de l’acidification de 30 %».

Je n’ai jamais vu en chimie des variations de pH exprimées en pourcentage, il aurait été plus concis de dire quels sont le pH initial et le pH final par exemple. La valeur des pH est la donnée manquante dans l’article du Figaro, et pour cause, car concernant la mer il s’agit d’un pH alcalin et non pas acide. L’ajout de CO2 “acidifie” les océans alcalins en faisant diminuer le pH mais celui-ci reste alcalin à ce jour. Pourquoi ne pas avoir mentionné ce détail pourtant important ? La science doit toujours rester transparente.

Ensuite, ce même chercheur raconte à propos de l’échelle logarithmique du pH une comparaison avec l’échelle de Richter en sismologie : «C’est un peu comme l’échelle de Richter pour les tremblements de terre: un séisme de force 8 est en fait dix fois plus puissant qu’un séisme de force 7». Là c’est peu exact, il faudrait plutôt dire qu’un accroissement de magnitude de 1 en sismologie correspond à une multiplication par 30 de l’énergie (mais une multiplication par 10 de l’amplitude du mouvement). Ne pas confondre puissance, énergie et amplitude !

Mais revenons à l’affirmation selon laquelle «le pH a ainsi régressé d’environ 0,1 %, ce qui se traduit par une augmentation de l’acidification de 30 %»

Formule mathématique du pH : pH = -log [H3O] Le pH est égal au cologarithme décimal de la concentration en ions hydronium. Il faut distinguer aussi entre les acides forts et les acides faibles.

Une baisse de pH de 0,1%, c’est équivalent à multiplier ce pH initial par un facteur 0,999. Supposons que le pH initial est égal à 7, alors la concentration en ions hydronium est égale à 10⁻⁷ mol/L. ainsi, en baissant le pH de 0,1%, le pH devient égal à 6,993, et la concentration en ions hydronium devient 1,01625×10⁻⁷ mol/L, soit une variation de concentration de +1,625%.

L’acidification n’est donc pas de +30%, mais de +1,625% pour une baisse de pH de 0,1%.

Je vais recommencer le calcul pour vérifier. Je prends un pH initial de 8,2. Une baisse de ce pH de 0,1% implique un nouveau pH de 8,1918. Ainsi la concentration en H3O passe de 6,42984 nanomoles par litre à 6,55227 nanomoles par litre, soit une variation de +1,904%. Et toujours pas 30%…

Plus loin, il est dit dans le Figaro que «la poursuite de la hausse des émissions de gaz à effet de serre pourrait «d’ici à 2100 faire diminuer le pH de 0,4 %, ce qui correspondrait à une augmentation de l’acidité de 150 %»»

Diminuer le pH de 0,4% revient à multiplier ce pH par 0,996. À partir d’un pH de 7 qui baisse de 0,4%, la variation de la concentration est de +6,66%. Et non pas 150%…

Et pour un pH de 8,2 qui baisse de 0,4%, la variation de la concentration est de +5,828%. Toujours pas 150%…

Quand je vois tout ça, ça m’inquiète… Pourquoi ces erreurs existent-elles ?

Suite Ici

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Ferme Aquanord à Gravelines : trois millions de bars vaccinés un à un ! (Voix du Nord)

Les affaires vont mieux, chez Aquanord à Gravelines. Sortie du redressement judiciaire depuis juillet, la ferme aquacole spécialisée dans l'élevage de bars et de daurades a pu, « grâce à un soutien local important », dixit son directeur, Pierre Siou, relancer ses investissements, et surtout, démarrer une campagne impressionnante : la vaccination de trois millions de bars.

Vibriose. Derrière ce nom barbare se cache une maladie provoquée par une bactérie (la vibrio parahaemolyticus), qui affecte et provoque le décès des coquillages, des crevettes et des poissons, notamment les bars comme ceux qui sont élevés à Aquanord. Seul moyen pour la combattre : la vaccination. « Avec l'aide de deux laboratoires et de vétérinaires, nous avons créé un "auto-vaccin", explique Pierre Siou. Deux formes d'injection sont pratiquées : la première à l'écloserie marine, où l'on mélange le vaccin à l'eau de mer pour les alevins d'un gramme. Ensuite, nous procédons à un rappel environ trois mois plus tard, une fois que les poissons vaccinés ont atteint un poids de 50 grammes. » Petite précision concernant ce rappel : contrairement à la première injection, faite par mélange avec l'eau de mer, il se pratique, comme pour l'humain, en piquant les bars un par un ! « La maladie apparaît généralement au printemps avec la hausse des températures, puis à la fin de l'été avec leur baisse, ce qui explique le lancement de la campagne de vaccination à cette époque. Une fois le rappel effectué, le vaccin a une durée d'efficacité comprise entre trois et six mois », explique Pierre Siou. Et au bout de cette durée, les poissons ont atteint un âge et un poids qui les mettent définitivement à l'abri de la bactérie.

Concernant l'actuelle campagne de rappel, la tâche, titanesque, a été confiée à Salmovac, société spécialisée basée en Écosse.....

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Aquanord, Pierre Siou : « Un soutien local très fort » (Voix du Nord)

Pierre Siou est arrivé à la tête d'Aquanord en août 2010, alors que l'entreprise se trouvait en pleine tourmente économique.

Confrontée à une forte concurrence grecque, la ferme aquacole avait déposé ...

le bilan en février 2010. Placée en redressement judiciaire, elle avait été contrainte de licencier dix de ses cent dix salariés, employés sur deux sites (Aquanord et écloserie marine), et de présenter un plan de continuation de l'activité.

Les orientations retenues prévoyaient une réorientation vers le haut de gamme et le bar gros calibre, point faible des concurrents (soit, à terme, 70 % du site), ainsi que le maintien en place de cent salariés et la reconquête des super et hypermarchés. Seule condition, toutefois, pour mettre en place ce plan : établir une opération dite de « lease-back », portée par la société Creimmo, elle-même filiale de la CCI Côte d'Opale et financeur de projets industriels pour développer l'emploi. Objectif pour Creimmo : racheter certains bâtiments d'Aquanord pour les lui louer ensuite avec option d'achat.

Pour cela, le conseil municipal de Gravelines avait décidé, en novembre, d'accorder une garantie d'emprunt à Creimmo (en fait à l'une de ses filiales, la SCI Aquabat). « Nous nous sommes portés caution à hauteur de 50 % de l'emprunt de 1,5 M E destiné au financement du rachat d'une partie de bâtiments d'Aquanord, soit 775 000 E en capital », explique Daniel Wilmot, adjoint en charge des Questions économiques et de l'Emploi.…

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Le vin élevé sous la mer à Gruissan (La Dépêche)

Les conditions météorologiques étaient idéales pour un largage dans une mer d'huile sous un ciel clair et ensoleillé.

À 10 heures 41 puis à 10 heures 50, deux casiers contenant chacun 200 bouteilles d'AOC Corbières et de Fitou ont été envoyées par vingt mètres de fond à deux kilomètres au large de la plage des Chalets à Gruissan. Un an plus tôt, une expérience similaire avait été tentée dans l'étang de Leucate.

Nul ne sait quel débouché commercial est réservé à ces expériences de vieillissement sous-marin pour des vins d'appellation contrôlée.

Les instigateurs de cette opération parlent de la création d'un marché de niche en collaboration avec la filière ostréicole locale.

« Nous sommes des acteurs économiques, cette expérience est une bonne opportunité de communication pour la profession vigneronne et la profession conchylicole », constatent Laurent Maynadier du château Champs des Sœurs à Fitou et Thibaut Cazalet de l'abbaye Sainte-Eugénie à Peyriac de Mer.

Amarrées en pleine mer à une filière d'élevage de coquillages appartenant à Hervé Rozek, patron de la société « La Perle Gruissanaise », ces bouteilles de vins dans les trois couleurs (rouge, rosé, blanc) seront immergées jusqu'à l'automne, elles seront remontées à la surface avant l'hiver et l'arrivée du gros temps. « Je veux connaître l'influence du roulis et des courants sur mes cépages. Le macabeu pour les blancs, le grenache pour les rosés, le mourvèdre pour les rouges, explique Thibaut Cazalet. À une profondeur sous température constante entre 12° et 14°, l'intérêt scientifique et technique se cristallise sur l'oxydation, les échanges gazeux. La faible luminosité, la pression de l'eau s'ajoutent aux questions sur l'évolution gustative, l'acidité, la préservation de la fraîcheur »...

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À 2 km de la plage

Les deux vignerons ont choisi cette zone maritime, face à Gruissan, parce qu'elle est protégée en raison des élevages d'huîtres et de moules exploités par « La Perle Gruissanaise ». Cette société ostréicole familiale, créée en 1986, d'une dizaine de salariés, est la seule survivante dans la commune de Gruissan. Elle produit chaque année dans son parc ostréicole, face à la plage des Chalets, 200 tonnes de moules et 70 tonnes d'huîtres....

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Algues vertes

Algues vertes

Revue des données disponibles relatives aux dangers et aux expositions éventuelles liés à la baignade et la consommation de coquillages dans des zones touchées par des proliférations d’algues vertes (Étude menée entre décembre 2010 et mai 2011)

Saisine : 2010-SA-0241 (liée à la saisine 2010-SA-0175)

Rapport d’étude

Mars 2012

Pour télécharger l'étude, cliquer Anses

Résumé

Dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les « marées vertes », l’Anses a été saisie le 27 septembre 2010, par les Ministères chargés de l’environnement, du travail et de la santé, d’une demande d’évaluation des risques sanitaires que les échouages massifs de macro-algues observés sur les côtes françaises sont susceptibles de provoquer, en cas de baignade ou de consommation de coquillages.

Une expertise interne a été menée sur la base de la littérature scientifique et de données de surveillance disponibles (en mai 2011) afin d’apprécier la pertinence et la faisabilité de mener une telle évaluation des risques.

L’objectif principal de ce travail prospectif était de collecter des informations sur les microorganismes et les substances chimiques associés à la présence massive de macro-algues afin d’identifier les éventuels dangers auxquels seraient exposés les baigneurs et les consommateurs de coquillages ramassés à proximité.

Les espèces impliquées dans les marées vertes bretonnes sont très majoritairement Ulva armoricana et Ulva rotundata. Les Ulva spp. font partie des genres de macro-algues utilisés en alimentation humaine et référencés au niveau européen comme ingrédients cosmétiques.

Concernant les dangers microbiologiques, la bibliographie relate la présence de bactéries sur les macro-algues ou dans les amas d’algues en décomposition, mais sans permettre d’établir un profil type des populations bactériennes qui s’y développent. Les données disponibles sont rares et ne permettent pas d’estimer le niveau de concentration de bactéries pathogènes dans ces différents cas. De surcroît, rares sont les données spécifiques des côtes françaises.

Concernant les dangers chimiques, des données ont été collectées sur la composition des algues en divers éléments traces métalliques, sur des contaminations par des polluants organiques persistants et des pesticides, ainsi que sur des substances potentiellement toxiques produites par certaines algues (par exemple le diméthylsulfure, l’acide acrylique, la dopamine). A nouveau, rares sont les données spécifiques des côtes françaises et aucune ne se rapporte à un épisode d’échouage massif d’algues vertes. Ainsi, il s’avère difficile d’identifier et de caractériser les dangers chimiques liés à la survenue de marées vertes en France.

Du point de vue épidémiologique, aucune des publications analysées dans le cadre de ce travail et portant sur des dangers microbiologiques ou chimiques en lien avec un épisode de prolifération de macro-algues, n’a mentionné de symptôme chez l’Homme, après une activité de baignade ou la consommation de coquillages ramassés dans ces zones (ex : toxiinfections, irritations, etc.).

Au final, la liste des dangers établie dans ce travail ne peut pas être considérée comme exhaustive.

L’estimation de l’exposition des populations aux dangers identifiés s’est avérée impossible faute de données adaptées, notamment concernant leur concentration lors d’échouages massifs d’algues vertes sur les côtes françaises. Les rares données disponibles concernant les côtes françaises sont celles de la surveillance des eaux de baignade, de la surveillance de la contamination des coquillages et les signalements de marées vertes.

Avant une éventuelle évaluation quantitative des risques sanitaires, le recueil de données épidémiologiques pourrait permettre d’objectiver un éventuel signal sanitaire. Le cas échéant, l’acquisition de connaissances nécessaires à une quantification des risques pourrait s’inscrire dans la cadre de travaux de recherche....

(...)

Surveillance de la contamination des coquillages

Sur les sites faisant l’objet d’une fréquentation par les amateurs de pêche à pied, les ARS ont mis en place un réseau de surveillance sanitaire depuis 1997. Ce réseau a été mis en place en complément de celui concernant les zones de production conchylicoles exploitées par des professionnels.

Concernant les productions professionnelles, on distingue les zones de production (ou zones d’élevage) et la pêche à pied professionnelle qui se pratique sur des gisements naturels. Ces productions professionnelles empruntent les circuits normaux de commercialisation qui font l’objet d’un suivi de qualité. « Lors de leur mise sur le marché, les coquillages doivent répondre aux critères microbiologiques fixés par le règlement (CE) n°2073/2005. Pour les mollusques bivalves vivants, les critères de sécurité concernent Escherichia coli (E. coli) dont le dénombrement doit être inférieur à 230 UFC/100g de chair et de liquide inter valvaire (CLI) et Salmonella avec une absence dans 25g de CLI. La conformité des produits à ces critères est une obligation réglementaire pour les exploitants conchylicoles » (2010).

« Depuis 2009, la Direction générale de l’alimentation (DGAl) a mis en place un plan de surveillance de la contamination par Escherichia coli des mollusques vivants. Ce plan de surveillance concerne onze régions littorales et l’Ile-de-France pour un total de 500 analyses annuelles. Depuis la mise en place de ce plan de surveillance par la DGAl, les plans de contrôle précédemment assurés par les directions départementales des services vétérinaires ne sont plus effectués qu’en cas de mise à jour des agréments sanitaires ou lors d’investigations spécifiques (suspicion, alerte, TIAC, etc.) » (2010).

L’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) est chargé par l’Etat de la surveillance permanente de la qualité microbienne, phytoplanctonique et chimique de ces zones de production. Elle utilise pour cela son Réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicole (REMI). Les résultats conduisent au classement des zones en A, B, C ou D, par ordre décroissant de salubrité. Ce classement, fixé par arrêté préfectoral, est basé sur la recherche et le dénombrement de bactéries indicatrices de contamination fécale Escherichia coli (E. coli) dans la chair et le liquide inter-valvaire (CLI) des coquillages en élevage. Les coquillages issus d’une zone classée A peuvent être récoltés et directement commercialisés, ceux provenant d’une zone classée B doivent être purifiés avant commercialisation, ceux provenant d’une zone C doivent être reparqués pendant deux mois minimum avant commercialisation ou commercialisés après destruction des micro-organismes pathogènes par stérilisation ou par traitement thermique. Toute exploitation de coquillages est interdite en zone D. Les limites réglementaires des zones sont :

  • zone A : 100 % des prélèvent doivent être < à 230 E. coli/100 mL ;
  • zone B : 90 % des prélèvent doivent être < à 4600 E. coli/100 mL et 100 % des prélèvent doivent être < à 46000 E. coli/100 mL ;
  • zone C : 100 % des prélèvent doivent être < à 46000 E. coli/100 mL ;
  • zone D : existence de résultats > à 46000 E. coli/100 mL.

L’annexe 4 est une synthèse des résultats de surveillance des gisements de coquillages entre 2001 et 2010.

Spécifiquement pour la surveillance microbiologique des zones de production conchylicole et du risque lié à la consommation des coquillages, l’Afssa a mené une expertise sur la pertinence des indicateurs actuels (avantages et inconvénients), qui n’a pas permis d’en proposer de nouveaux (2008).

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Le label « Buy Normandie » cherche ses marques (Ouest France)

Le futur label, qui rassemble pour l'instant 60 entreprises,veut mettre en avant « l'excellence normande ».

Faire de la Normandie une marque, telle est l'ambition du label « Buy Normandie ». Une soixantaine d'entreprises sont pour l'instant intéressées. Pêle-mêle : Isigny Sainte-Mère, Maîtres laitiers du Cotentin, mais aussi BNP Paribas, GDF Suez, ou encore... le Mémorial de Caen. « Sans vouloir tout mélanger, on veut surtout mettre en avant un territoire commun », explique Jean-Claude Lechanoine, président de la Chambre de commerce et d'industrie normande. Il préside l'association 1901 de la marque ; elle se réunissait hier pour la première fois à Caen. A l'image de ce qui existe en Bretagne ou en Alsace, l'objectif est de développer « l'identité normande », définie comme « une fierté, un esprit d'innovation et de créativité ».

Le but n'est pas de faire un label qualitatif mais de valoriser « toute chose normande » : produits, services, et jusqu'à la culture. Le label agricole « Gourmandie » existe déjà, garant de la provenance des matières premières. Il sera utilisé comme cahier des charges pour « Buy Normandie ». Ceux qui voudront afficher le label devront débourser une somme modeste. Quant au nom, il n'est pas encore définitif. « Certains trouvent « Buy Normandie » trop mercantile... Mais c'est surtout le mot Normandie qui sera écrit en gros. L'excellence va de pair avec la Normandie ! » assure Jean-Claude Lechanoine.

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Le 23 avril 2012

L’avenir de la poissonnerie en France

Etude prospective sur la poissonnerie en France, pour FranceAgriMer

Via Aqua & Proteis

Décembre 2011

Synthèse de l’étude réalisée par FranceAgriMer

L’avenir de la poissonnerie en France

Etude réalisée de février à novembre 2011.

Elle s’est appuyée sur les sources documentaires et statistiques disponibles, ainsi que sur des enquêtes auprès de professionnels de la filière produits de la mer. Le document présente une synthèse de ces travaux en cinq parties : Etat des lieux du secteur, Typologies des entreprises, Facteurs influençant l’avenir de la poissonnerie, Perspectives à moyen terme pour la poissonnerie, Grandes lignes d’un projet pour le secteur.

Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer

Une définition de l’univers de la poissonnerie : Le secteur de la poissonnerie désigne l'ensemble des opérateurs commercialisant au détail des produits de la mer frais, bruts ou préparés, et pour qui ces ventes représentent en valeur plus de 75% du CA total.

Une poursuite du recul du nombre de poissonneries et une distribution spatiale très spécifique

En 2010, le secteur comptait 2563 entreprises exploitant 2926 établissements. Il réalisait un chiffre d’affaires cumulé estimé à 1135 millions d’euros. L’emploi direct s’élevait à 7475 équivalents temps plein, dont 68% de salariés.

Ces effectifs (entreprises et emplois) sont en baisse régulière sur les deux dernières décennies. La diminution est de -18% pour les entreprises entre 2001 et 2011, et de –11% pour les effectifs employés entre 2002 et 2007, malgré un bon taux de création d’entreprises (154 créations par an).

Les deux tiers des poissonneries françaises sont implantées sur les départements littoraux :

- 18.5% sur la façade Manche – Mer du Nord

- 25% 25% sur la façade Atlantique

- 22% sur la façade Méditerranée

L’ile de France regroupe pour sa part près de 13% des établissements.

Un métier artisanal avec certaines spécificités par rapport aux autres métiers de bouche.

L’entreprise moyenne est typiquement artisanale, avec une taille et des résultats classiques dans le secteur des métiers de bouche, proches notamment de ceux de la boucherie : CA moyen 443K€ (mais CA médian proche de 270K€), taux de marge brute moyen 36.7%, taux de valeur ajoutée de 26.3% et charges de personnel à 7.3% du CA.

Outre la faible densité des points de vente, le secteur de la poissonnerie présente une autre particularité par rapport aux autres métiers de bouche : sa plus forte présence relative sur les marchés (de plein air ou couverts), puisque près d’une entreprise sur deux affiche des ventes par ce circuit (contre une sur six environ dans le cas de la boucherie)….

L’approvisionnement quotidien des points de vente : un des enjeux du métier.

Les circuits d’approvisionnement de la poissonnerie sont très variés. Ils sont fortement influencés à la fois par le type de produits achetés et par la localisation géographique de l’entreprise. Les modes d’achat (par téléphone, de visu sur marché de gros, ou via Internet) et les modalités de rapatriement des marchandises (proportions entre emporté et livré) sont également très variables selon les catégories de produits et les localisations….

Malgré son recul, la poissonnerie résiste....

Malgré son recul, la poissonnerie de détail dans ses différentes formes (magasins et marchés) a mieux résisté que d’autres métiers de bouche : elle affiche en 2010 une part de marché de 24% en volume et 27% en valeur sur le marché des ménages….

Une clientèle assez typée et une perception positive des marchés forains

La clientèle des poissonneries est très largement composée de particuliers (plus de 90% du CA) et d’un peu de restaurants (environ 5% du CA). Elle présente un profil qui se raccorde à l’ensemble des consommateurs de produits de la mer, tout en en exacerbant certaines caractéristiques, comme l’âge élevé, ou le pouvoir d’achat supérieur à la moyenne. Elle est par ailleurs plus urbaine que rurale, et proportionnellement plus importante dans les régions surconsommatrices de poisson (Littoral, région Parisienne).

Deux types de saisons sont des moments clés pour les poissonneries : les périodes de fêtes (Pâques et Noël), et la saison estivale. Chacune d’elles va compter davantage pour l’une ou l’autre catégorie de poissonneries, selon son implantation géographique. L’été favorise les points de vente en zone côtière touristique, les fêtes (notamment Noël) sont cruciales pour les poissonneries implantées sur les lieux de résidence habituelle.

Pour télécharger le document intégral, cliquer FranceAgriMer

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Aquaculture durable : Bel avenir pour l’écolabel ASC....

Avril 2012 : Naissance de l’écolabel ASC (Aquaculture Stewardship Council)

Avec la mise en ligne du guide d'utilisation du logo officiel : The responsible choice for farmed seafood / ASC Logo / User Guidelines / April 2012. A télécharger Ici

On peut miser sur un bel avenir de l’écolabel ASC initié par l’organisation environnementale WWF.

C’est le pendant de l’écolabel MSC qui s’est imposé dans le monde de la pêche durable. Avec plus de 100 pêcheries écolabellisées dans les 5 océans dont une dizaine en France : Sardine de bolinche de Bretagne, Homard du Cotentin, Lieu noir d’Euronor, Lieu noir de la Scapêche, Cabillaud et Eglefin d’Euronor et de la Compagnie des pêches de Saint-Malo…

Un bel avenir de l’ASC étant donné la progression de l’aquaculture dans le monde…

Pour plus d'informations cliquer ASC

Auditor guidance module : Bivalve Aquaculture Dialogue Standards

Created by the Bivalve Aquaculture Dialogue (BAD)

Scope: The Bivalve Aquaculture Dialogue standards apply globally to all locations and scales of filter-feeding bivalve aquaculture production systems. Bivalve aquaculture is defined by this Dialogue as active husbandry of bivalve shellfish from seed to harvest within a defined area and with defined ownership of the shellfish being cultured. cliquer Ici

ASC Bivalve Standard Version 1.0

Published August 31, 2010

Created by the Bivalve Aquaculture Dialogue. Cliquer Ici

Auditor guidance module : Abalone Aquaculture Dialogue Standards

Created by the Abalone Aquaculture Dialogue (AAD)

Scope: The Abalone Aquaculture Dialogue standards apply globally to all locations and scales of abalone aquaculture production systems, whether land based or sea-based. Abalone aquaculture is defined by this Dialogue as active husbandry of abalone from seed to harvest (or any part thereof) within a defined area and with defined ownership of the abalone being cultured. Cliquer Ici

ASC Abalone Standard Version 1.0

Published October 15, 2010

Created by the Abalone Aquaculture Dialogue. Cliquer Ici

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Bassin d'Arcachon: les huîtres toujours interdites (Sud Ouest)

Les tests pratiqués cette semaine font toujours apparaître la présence de l'algue toxique

Les ostréiculteurs ont appris en tout début d'après-midi que les résultats des prélèvements effectués lundi dernier dans le bassin d'Arcachon font apparaître une quantité toujours importante d'algues toxiques dinophysis.

De ce fait, non seulement le ramassage, la vente et la consommation d'huîtres, interdits depuis une semaine, sont toujours interdits et pourraient même le rester encore deux semaines, puisqu'il faut deux test négatifs de suite pour lever l'interdiction.

C'est pourquoi le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, demande aujourd'hui au préfet d'obtenir de la direction générale de l'alimentation, à Paris, la possibilité de réaliser deux prélèvements par semaine, dès lundi et mardi prochains, afin, dans le meilleur des cas, de pouvoir lever l'interdiction plus rapidement.

Les ostréiculteurs, qui ne contestent pas la fiabilité du test chimique, regrettent que cette interdiction tombe en pleine période de vacances scolaires.

Les pêcheurs du bassin d'Arcachon sont également concernés par ces interdictions qui touchent les moules depuis deux semaines, et l'ensemble des coquillages dont les palourdes depuis une semaine

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La réserve des ostréiculteurs (Sud Ouest)

En amont, il y a les agriculteurs céréaliers. Ils recherchent dans la création de réserves de substitution les quantités d'eau nécessaires à l'irrigation. En aval se trouvent les ostréiculteurs. Ils sont tout aussi soucieux des apports en eau douce des bassins versants, parce que ceux-ci sont nécessaires au bon équilibre du milieu estuarien où naissent et se développent leurs huîtres. En Charente-Maritime, un programme de création d'une soixantaine de réserves, financées à 70 % sur fonds publics, s'intercale entre les attentes de l'amont et les espoirs de l'aval. Des retenues d'eau qui sont aussi le cauchemar des écologistes : les premières réserves creusées sont l'objet de recours contentieux ; elles ne sont pas encore utilisées.

Question : ces retenues d'eau sont-elles souhaitées ou rejetées par les conchyliculteurs, qui n'ont de cesse de déplorer que l'agriculture les ignore ? L'interrogation vient d'être relancée avec la création, par le Conseil général de la Charente-Maritime, d'un syndicat mixte sur les réserves de substitution. Et elle a rebondi lors du Salon du matériel conchylicole qui refermait ses portes, en début de semaine, à La Tremblade.

Objectifs difficiles

Alors que la sécheresse redevient un sujet majeur de préoccupation, le Département entend superviser les dossiers de création de ces réserves, voire rendre des arbitrages dans les cas où se présenterait le risque que les fonds publics ne soient utilisés qu'au profit de quelques agriculteurs. « La position du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, c'est "non aux réserves de substitution" », avance sans détour son directeur, Laurent Champeau. « Non, sauf si un certain nombre de conditions sont remplies. Mais il y a deux pages de conditions, si bien qu'il sera, sur le sujet, difficile d'obtenir l'accord de la profession ostréicole. »

Le préalable que les conchyliculteurs posent à la création des réserves est « que les zones humides soient respectées ». Dans la même veine, « les marais ne doivent pas être asséchés pour être mis en culture, les surfaces de maïs doivent diminuer, le volume d'eau stocké dans les réserves devra être retranché aux autorisations de prélèvements ». Surtout, ces professionnels préviennent que « le volume d'eau stockée doit être compatible avec la capacité du milieu, et les réserves devront être remplies avec le surplus de la pluviométrie, et non pas par pompage dans les nappes phréatiques ». Des objectifs difficiles à atteindre, en effet.

Déclassement sanitaire...

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Mornac-sur-Seudre : Précieux marais (Sud Ouest)

Montrer par la pratique les valeurs du marais et le besoin d'entretien était l'objectif de l'édition 2012 de la Journée du Printemps de Seudre organisée dernièrement par l'association l'Huître pédagogique.

La journée s'est ouverte sur plusieurs démonstrations. D'abord, les participants ont pu expérimenter l'usage des outils aux côtés de l'équipe associative animée par Jean-Claude Lebrun, Guillaume Martin, Raymond Theneau, Jacques Biais et Yann Tessier. Une seconde phase, photographiée par l'équipe Paul Rocher, était consacrée à l'entretien avec les interventions de Guillaume Martin, et de Jean-Claude Lebrun. À travers eux, on a pu découvrir et comprendre l'intérêt des travaux saisonniers pour la qualité du marais et de ses productions. Toujours sur le même plan, Jany Lebrun, Yann T et Marie-Pierre Boiteau ont su montrer leur grand savoir-faire.

L'après-midi faisait place aux débats à partir de la projection de deux documents sur le milieu. En ouverture, le président Roger Cougot situait les valeurs du marais et son utilité. Dans la foulée, Yann Barrau a présenté son nouveau document sur le « terroir unique que constitue notre milieu côtier », un montage très documenté sur le pays depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui. Suivait la projection du film de Sophie Audren « Au pays des vases nourricières » qui montre le milieu et la pratique de différents métiers.

Les syndicats du marais

Les questions sur l'avenir du marais étaient alors abordées. Philippe Boudeau, du Forum des Marais atlantiques, évoquait, en autres, le syndicat mixte pour les marais de Brouage et de Seudre qui regroupe les collectivités. Du côté des propriétaires, on s'oriente à Mornac vers une Asco, c'est une formule obligatoire sous l'entente préfectorale.

En revanche, à l'Éguille, on vient de se mettre d'accord pour la création d'une ASA, une association syndicale autorisée reposant sur les propriétaires adhérents. « On ne peut que se réjouir de voir là un effort en faveur d'une gestion collective et solidaire face aux besoins du marais », soulignait-on en clôture du Printemps de Seudre.

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Navalu : De la conchyliculture à l’éolien offshore....

L'éolien tire Navalu vers le haut (La Tribune)

Navalu a inventé le premier bateau permettant de débarquer des personnes sur des éoliennes offshore, même avec des creux de 4 mètres. Les Anglais l'ont déjà commandé.

NxS 24 : c'est le nom de code de la dernière innovation mise au point par le chantier vendéen Navalu. NxS 24 est un catamaran spécialement dédié à la maintenance des éoliennes offshore. A peine mis au point en septembre dernier, il a été acheté en deux exemplaires par une société anglaise, Enviroserve, pour une livraison prévue l'an prochain.

C'est en 2009 que Navalu, touché par la crise financière comme par celle de l'ostréiculture, commence à songer à ce bateau. « En sachant que des champs éoliens offshore allaient être installés en France, nous avons cherché ce que nous pouvions en faire », explique son gérant Bernard Minguet. L'entreprise est donc allé étudier les nouveautés dans le pays le plus avancé sur le marché, l'Angleterre. « Nous y avons rencontré des utilisateurs, des personnes qui faisaient le transport pour la maintenance des éoliennes ».

400 000 euros de développement

Le chantier identifie une attente majeure : lors du débarquement de personnes comment faire « coller » au mieux le navire à l'éolienne, le tout sans casser le moteur. «Nous avons donc mis au point un catamaran avec deux moteurs par coque. Le navire peut donc être maintenue contre l'éolienne, y compris avec des creux de quatre mètres», poursuit Bernard Minguet....

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La Tremblade (17) : deux ostréiculteurs reconnaissent le vol de 1,5 t d'huîtres (Sud Ouest)

Deux ostréiculteurs - le père à la retraite et le fils en activité - ont reconnu être les auteurs du vol d'une tonne et demie d'huîtres

Deux ostréiculteurs - le père à la retraite et le fils en activité - ont reconnu, mardi, être les auteurs du vol d'une tonne et demie d'huîtres dans le bassin de La Tremblade, le 4 avril. Au cours de leurs investigations, les gendarmes avaient réussi à identifier l'embarcation qui avait permis de subtiliser la trentaine de mannes. Le père et le fils se sont engagés à restituer la marchandise dérobée et ont écopé d'une convocation devant le délégué du procureur de la République, à Rochefort, le 31 mai.

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Le 20 avril 2012

Le parc naturel marin d'Iroise mise sur la pêche et l’aquaculture !

En Finistère, dans le plus grand département halieutique français, même un parc naturel marin peut devenir le territoire du développement de la pêche et de l’aquaculture…

Un exemple à suivre....

A une époque où la France sanctuarise de plus en plus d'espaces marins. Dernier en date, le parc national des Calanques à Marseille.

Lire : Parc national des Calanques : En finir avec plus de 250.000 années d'histoire halieutique !

A une époque où le tourisme veut imposer sa vision du développement littoral.

Lire : Les moules de filières que ne veulent pas les rentiers des 30 glorieuses ! et France. Vouloir une politique halieutique et/ou une politique touristique ?

Appel à projets 2012 : Pêche et Aquaculture

Dans le cadre du programme d’actions 2012, le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise a souhaité encourager les porteurs de projets dans le secteur de la pêche ou de l’aquaculture en milieu insulaire.

L’appel à projets « Développement de l’activité économique liée à la pêche ou l’aquaculture sur les îles» s’adresse aux professionnels de la pêche et de l’aquaculture désirant se lancer dans une activité d’exploitation de ressources halieutiques, une activité de récolte d’algues de rive, une activité aquacole ou consolider/diversifier leur activité existante en lien avec une île située dans le PNMI.

>> Consultez le dossier de présentation

>> Consultez le dossier d’inscription

Pour plus d’informations, cliquer PNMI

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Maleconche : les conchyliculteurs menacent de bloquer les ports (Sud Ouest)

Le rapport de force est installé sur le dossier des filières d'élevage

Les conchyliculteurs iront-ils jusqu'à bloquer les ports de plaisance, pour convaincre les opposants au projet de filières d'élevage de la Maleconche - au premier rang desquels les plaisanciers - de calmer leurs ardeurs ? La menace est réelle et sérieuse. Elle a été posée hier, à l'occasion d'un point de situation du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes sur les dossiers d'actualité de la conchyliculture. C'était l'ultime temps de réflexion du 40e Salon du matériel conchylicole, cultures marines et pêche de La Tremblade. Très vite, le dossier des filières de la Maleconche est arrivé sur la table.

« Deux ou trois coquins »

On sait que le projet de champ de filières sur cette partie du littoral oléronnais, au droit du port du Douhet, est autorisé par arrêté préfectoral depuis décembre. Et que plusieurs associations (riverains, plaisanciers) et la mairie de Saint-Georges-d'Oléron y sont hostiles. Un recours serait en préparation.

Les conchyliculteurs rappellent deux points. En premier lieu, que dès le mois d'août débutera l'installation d'une première tranche de 70 filières. D'autre part, que le besoin pour l'économie ostréicole de ce nouvel outil n'est pas une vue de l'esprit. Ainsi, une réunion, programmée aujourd'hui, doit rassembler les premiers candidats à l'installation sur le site, pour dresser les modalités de la manœuvre.

Dans son plaidoyer sur le dossier (« les arguments de nos opposants sont infondés, les filières déjà implantées ont prouvé qu'elles n'engraissaient pas le trait de côte »), le président de l'interprofession conchylicole, Gérald Viaud, trouvait un allié, en la personne de François Patsouris, son prédécesseur, qui avait lancé l'opération Maleconche. « Il y a deux ou trois coquins prêts à mettre le feu à ce dossier vital pour l'ostréiculture, s'est enflammé l'élu trembladais....

Quand nous avions rencontré des problèmes sur les filières de Sud-Charente, nous sommes allés rencontrer ceux qui étaient contre : Comité départemental et ligue régional de voile, les plaisanciers. Ce que l'ancien président des mytiliculteurs avait dit alors était simple : " Si vous n'enlevez pas vos recours contre les filières, lors de vos régates en Tornado, préparez-vous à devoir courir contre des chalands mytilicoles !"»

La menace aurait porté ses fruits....

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Pour préserver la ressource, les pêcheurs malouins achètent des Saint-Jacques dans le Finistère, avant de les disperser en mer. En trois jours ils en ont semé un million, qu’ils pêcheront dans trois ans.

REPORTAGE

Le Briscard n’a jamais eu autant de Saint-Jacques à son bord. Sur le pont du chalutier de 11,50 mètres, 450.000 coquilles ont été stockées dans des bacs de criée. Mais celles-ci ne rejoindront pas les assiettes tout de suite. Âgées d’un an, elles ne mesurent que trois centimètres à peine. Elles font route mer pour être dispersées au large de Saint-Malo.

Depuis 1994, les pêcheurs malouins soutiennent leur gisement en semant des jeunes coquilles qu’ils achètent à l’écloserie du Tinduff, à Plougastel-Daoulas dans le Finistère. Ils les laissent ensuite grossir avant de les pêcher, trois ans plus tard. « Quand on a commencé, le gisement était estimé à 420 tonnes ; il est passé à près de 1.300 tonnes », se félicite Pascal Lecler, président du comité départemental des pêches.....

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La veille, un autre chalutier a procédé à la même opération, dispersant 300.000 coquilles dans un carré situé entre le sud de l’île de Cézembre et Saint-Lunaire. Le Briscard trace sa route autour de ce carré, lâchant une poignée de coquilles sur sept emplacements différents.

« La plupart des bateaux malouins travaillent près de la côte, explique le capitaine. C’est pourquoi on privilégie la zone proche de Saint-Malo. » Et les endroits où la coquille se plaît bien. Les pertes sont déjà importantes (environ 50 %), pas question de les disperser dans des secteurs hostiles.

Sur trois jours, un million de coquilles ont été semées, dont un tiers dans la Rance où la pêche se fait en bouteille. Coût de l’opération pour le comité des pêches : 80 000 €. Stéphanie BAZYLAK.

REPÈRES

D’où viennent les petites coquilles ?

Les coquilles sont nées à l’écloserie du Tinduff, dans le Finistère. Elles sont âgées d’un an, ce qui permet leur transport par camion frigorifique. Autrefois, le comité des pêches achetait des larves de coquilles qu’il faisait prégrossir avant de les disperser en mer lorsqu’elles avaient atteint trois centimètres.

Pourquoi ne plus acheter des larves de coquilles ?

Malgré les six à neuf millions de larves que le comité achetait chaque année, les pertes étaient plus importantes qu’avec les jeunes coquilles déjà formées. « C’est aussi beaucoup plus pratique maintenant parce que ça demande moins de manutention que les larves », souligne Pascal Lecler, le président du comité des pêches.

Qui finance cette opération ?

L’opération Procoq a été lancée par le comité des pêches de Saint-Malo en 1994. Elle est entièrement financée par les pêcheurs, à travers le paiement de leur licence professionnelle. Cette année, le coût total de l’opération s’élève à 80 000 €. Les chalutiers mobilisés pour l’ensemencement sont indemnisés pour les frais occasionnés.

Pourquoi l’opération a-t-elle lieu tous les ans ?

L’opération a lieu tous les ans pour éviter des trous dans les classes d’âge. « Si on ne le faisait pas, il y aurait de gros décalages de taille selon les années, explique Pascal Lecler. L’objectif est qu’il y en ait toujours de pêchable ! » Pour être pêchée, une coquille doit mesurer 10,2 cm minimum.

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Le Canada mise l'aquaculture multitrophique intégrée (AMI) : association poisson, coquillage et algue...

Loblaw Companies : Loblaw, l'un des employeurs les plus verts au Canada pour une troisième année consécutive

Les Compagnies Loblaw limitée (Loblaw) figure une fois de plus au palmarès des employeurs les plus verts au Canada, palmarès établi par Mediacorp Canada. Loblaw s'est vu décerner cette distinction pour les efforts qu'elle déploie afin de créer une culture axée sur le développement d'une conscience environnementale de premier plan et d'initiatives favorisant la durabilité. Le respect de l'environnement est l'un des cinq piliers de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) de Loblaw.

« Loblaw, ses collègues, ses employés et ses propriétaires de franchise se sont engagés à être l'un des employeurs les plus verts au Canada », a déclaré Bob Chant, vice-président principal des affaires corporatives et des communications de Les Compagnies Loblaw limitée. « À titre de plus important détaillant en alimentation au pays, Loblaw prend ses responsabilités au sérieux et continue à réduire l'impact environnemental de ses activités en s'approvisionnant en produits durables, en faisant des choix plus écologiques et en réduisant sa consommation d'énergie. »

Voici quelques réalisations environnementales menées à bien par Loblaw en 2011 :

Protection des océans : En 2009, l'entreprise s'est engagée à s'approvisionner exclusivement auprès de sources durables d'ici la fin de 2013. En 2011, Loblaw a plus que doublé le nombre de produits de la mer sauvages certifiés par le Marine Stewardship Council vendus dans ses magasins. Le saumon SourceSenséeMD est devenu plus largement disponible dans de nombreux magasins en Ontario et au Québec, et a également été introduit dans la région de l'Atlantique. Le saumon SourceSenséeMD est élevé de manière plus responsable dans les eaux canadiennes au moyen d'un processus novateur appelé aquaculture multitrophique intégrée (AMTI). Cette méthode favorise la santé des océans grâce à une gestion équilibrée des écosystèmes

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Les limites de la couverture des risques en aquaculture : le cas des conchyliculteurs en France

Les limites de la couverture des risques en aquaculture

Le cas des conchyliculteurs en France

Véronique le Bihan et Sophie Pardo

LEMNA – Université de Nantes - 2010/26

Dans cet article, nous nous intéressons aux méthodes de gestion des risques dans le secteur conchylicole en France. Ce travail est motivé par le faible développement d’instruments spécifiques d’une part, la forte demande liée à une grande vulnérabilité du secteur d’autre part. Nous mettons en évidences les difficultés rencontrées dans la définition des risques liés au milieu de production et nous proposons une typologie de l’ensemble des risques conchylicoles. Nous montrons la prédominance des systèmes de solidarité et des mesures de prévention, face à la faible étendue des contrats d’assurance privée. Nous étudions les éléments d’inassurabilité des risques conchylicoles et nous montrons qu’il existe une forte ambiguïté pour ces risques et que l’étroitesse du secteur contribue fortement à des coûts de transaction élevés.

Introduction

La conchyliculture est une activité importante en France, la production d’huîtres creuses représentait 47% de la production aquacole en France en 2008 et celle des moules environ 30%.

Alors que cette activité est très fortement exposée aux risques, notamment climatiques et épizootiques, il n’existe que très peu de polices d’assurance disponibles pour ces risques liés au milieu de production. Pourtant selon le rapport de la FAO sur l’assurance aquacole mondiale, ce sont les pays européens qui disposent de la plus grande offre d’assurance cheptel en aquaculture (Van Anrooy et al. 2006). La couverture des risques conchylicoles se décline ainsi majoritairement en mesures de prévention et d’auto-assurance et systèmes de solidarité. Les épisodes récents de surmortalités estivales en 2008, 2009 et 2010 la tempête Xynthia qui a touché la côte Atlantique française en 2010 et de nombreuses interdictions de commercialisation, fragilisent ce secteur et remettent la gestion des risques au cœur des préoccupations des professionnels. Ces derniers expriment ainsi un besoin important de nouveaux instruments de couverture.

La question de l’assurance des risques en agriculture a été abondamment traitée dans la littérature sous différents aspects. Par exemple, Miranda et Glauber (1997) et Mahul (1998) étudient les dysfonctionnements du marché de l’assurance récolte et mettent en évidence le problème de la forte corrélation des risques individuels. Mahul (1999) étudie un modèle théorique de contrat d’assurance récolte optimal lorsque les indemnités versées dépendent du rendement joint de la zone de production considérée. Mahul (2000) s’intéresse également à la forme d’un contrat optimal en présence d’un risque non assurable. Brunette et Couture (2008) proposent un modèle théorique de choix d’activités de réduction de risque et d’assurance dans le domaine des exploitations forestières, essentiellement touché par des évènements relevant des catastrophes naturelles. En revanche, il n’existe que peu de travaux traitant de la couverture des risques aquacoles et conchylicoles en particulier. Beach et Viator (2008) étudient un programme pilote d’assurance pour les clam aux USA et mettent en évidence les difficultés rencontrées dans la mesure des pertes et la détermination des causes des sinistres. Dans la pratique, l’assurance pour les risques aquacoles est également très peu développée. Ceci peut sembler paradoxal compte tenu de la forte exposition aux risques de cette profession.

Dans cet article, nous nous intéressons aux méthodes de gestion des risques dans le secteur conchylicole en France. Ce travail est motivé par le faible développement d’instruments spécifiques d’une part, la forte demande liée à une grande vulnérabilité du secteur d’autre part. Dans un premier temps, nous nous intéressons aux différents types de risques rencontrés et nous proposons une nouvelle typologie adaptée à ces risques conchylicoles. Nous mettons en évidence les différences avec les risques agricoles. Dans une deuxième section, nous étudions les méthodes de prévention et d’auto-assurance mises en œuvre par les professionnels, en soulignant les liens avec les obligations réglementaires. Nous dressons un état des lieux des instruments de couverture disponibles pour les conchyliculteurs. Nous montrons la prédominance des systèmes de solidarité et la faible étendue des contrats d’assurance privée. Face à ce constat, nous étudions les freins au développement d’instruments spécifiques dans la section 3. En particulier, nous étudions les éléments à l’origine de l’inassurabilité de certains risques liés au milieu de production. Nous montrons qu’il existe une forte ambiguïté pour ces risques et que l’étroitesse du secteur contribue fortement à des coûts de transaction élevés.

Pour télécharger le document, cliquer Lemna 2010

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La couverture des risques en aquaculture. Une réflexion sur le cas de la conchyliculture en France

Véronique Le Bihan et Sophie Pardo

Economie rurale | 329 | mai-juin 2012

Résumés

Cet article s’intéresse aux méthodes de gestion des risques dans le secteur conchylicole en France. Ce travail est motivé par le faible développement d’instruments spécifiques d’une part, la forte demande liée à une grande vulnérabilité du secteur d’autre part. Il met en évidence les difficultés rencontrées dans la définition des risques liés au milieu de production et propose une typologie de l’ensemble des risques conchylicoles. Les auteures montrent la prédominance des systèmes de solidarité et des mesures de prévention, face à la faible étendue des contrats d’assurance privée. Les éléments d’inassurabilité des risques conchylicoles son étudiés et il est montré une forte ambiguïté pour ces risques et que l’étroitesse du secteur contribue fortement à des coûts de transaction élevés.

Pour accéder au document, cliquer Economie rurale

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Des moules bio en mer Baltique (Bio-Marché)

Selon le journal SHZ.de, des chercheurs en biologie marine sont en train d’élever des moules bio dans la mer baltique près de Kiel en Allemagne.

La première récolte des moules bio est attendue pour 2013. Déjà dans les années 90, le chercheur Peter Krost et ses collègues essayait de mettre en place une aquaculture écologique. En 2011, le biologiste Tim Staufenberger a rejoint l’équipe pour développer l’unique ferme de moules dans la mer baltique. En raison de la bonne qualité des eaux côtières dans la baie de Kiel, la ferme a pu être certifiée en agriculture biologique.

A l’avenir, la commercialisation ne devrait pas s’arrêter à la région de Kiel....

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Vers une évolution des normes bio européennes....

Règlement bio européen: la contribution des experts EGTOP (Bio marché)

En 2009, la Commission Européenne a institué un groupe d'experts intitulé EGTOP, appelé à formuler des avis techniques sur la production biologique. Depuis, le CPAB (Comité Permanent Agriculture Biologique à la Commission Européenne) peut confier des mandats spécifiques à ce groupe d’experts.

Courant 2012, l'EGTOP présentera ses recommandations dans un rapport, qui servira de base à de plus amples discussions, en particulier au sein du comité de réglementation de l'agriculture biologique. Ce rapport mentionnera les avis entre autres sur les règles détaillées et spécifiques relatives à l'élevage des volailles bio et l'ajout de substances à l'Annexe VIII (additifs et auxiliaires de fabrication).

La contribution de l'EGTOP et les résultats des discussions avec les États membres et autres parties intéressées seront utiles pour la révision prochaine du règlement sur la production biologique prévue en 2013, année durant laquelle la Commission a l'intention de présenter une proposition au Conseil et au Parlement.....

Voir liste : Expert group

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Perliculture et aquaculture....

Vers une réelle coopération inter-régionale (La Dépêche du Pacifique)

La consule générale de Nouvelle-Zélande en visite à Tahiti

Linda Te Puni en compagnie de Minarii Galenon et d’Éric Malmezac, consul de Nouvelle-Zélande à Tahiti. Nommée l’an dernier à la fonction de consule générale de Nouvelle-Zélande basée à Nouméa, Linda Te Puni effectue, depuis dimanche, sa première visite officielle en Polynésie française.

Le déplacement à Tahiti de Linda Te Puni s’inscrit dans le cadre d’une mission d’amélioration des relations, notamment commerciales, entre la Nouvelle-Zélande et ses partenaires clés du Pacifique. Donc de “renforcer les relations entre la Nouvelle-Zélande et ses partenaires clés au sein du Pacifique, notamment la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna”, comme le souligne le ministère des Ressources marines. Linda Te Puni, qui est arrivée dimanche dernier à Tahiti, a en effet été reçue hier par Temauri Foster. Le ministre des Ressources marines en charge de la pêche, la perliculture, l’aquaculture et des technologies vertes, a ainsi eu l’occasion d’évoquer avec la représentante kiwi les différents “domaines de compétences qui impliquent une réelle coopération inter-régionale”....

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Le 19 avril 2012

Les normes sur le bien-être animal concernent les poissons d'élevage

Troisième conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal

Appliquer les normes de l’OIE en tenant compte des attentes régionales

Organisation Mondiale de la Santé Animale

6-8 novembre 2012

Kuala Lumpur / Malaisie

La troisième conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal se déroulera à Kuala Lumpur, en Malaisie, du 6 au 8 novembre 2012. Cette manifestation s’inscrit dans le prolongement des deux conférences mondiales de l’Office qui, tenues en 2004 à Paris et en 2010 au Caire sur le même thème, ont été couronnées de succès. Le thème présentement sélectionné « Application des normes de l’OIE en tenant compte des attentes régionales » témoigne de la compréhension, de la part de l’OIE, des défis auxquels sont confrontés les Membres lors de l’application des normes relatives au bien-être animal ayant fait l’objet d’une adoption et manifeste la volonté de l’OIE, œuvrant en étroite collaboration avec les gouvernements et les bailleurs de fonds, d’apporter un soutien dans le cadre de ses initiatives de renforcement des capacités.

L’OIE est l’organisation intergouvernementale responsable de l’amélioration de la santé et du bien-être des animaux dans le monde et compte, en 2012, 178 Pays et Territoires Membres. Les principaux travaux normatifs accomplis par l’OIE sont consignés dans les ouvrages suivants : Code sanitaire pour les animaux terrestres, Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres, Code sanitaire pour les animaux aquatiques et Manuel des tests de diagnostic pour les animaux aquatiques. Les normes de l’OIE sont reconnues par l’Organisation mondiale du commerce comme étant des références pour assurer la sécurité sanitaire du commerce international d’animaux et de produits d’origine animale. Elles sont préparées par des Commissions spécialisées élues, des groupes d’experts se composant de scientifiques de renommée internationale leur apportant leur aide dans l’accomplissement de leurs tâches. De nombreux experts travaillent en réseau avec près de 200Centres collaborateurs et Laboratoires de référence qui contribuent à la réalisation des objectifs scientifiques que s’est fixé l’OIE. L’OIE entretient des relations permanentes avec 36 autres organisations internationales et régionales, et possède des bureaux régionaux et sous-régionaux implantés sur chaque continent.

A sa 79e Session générale, tenue en mai 2011, l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE avait adopté neuf normes ayant pour objet la protection animale dont sept étaient destinées au Code terrestre et deux au Code aquatique.

Code sanitaire pour les animaux aquatiques

Titre 7. : Bien-être des poissons d’élevage

Chapitre 7.1. : Introduction aux recommandations sur le bien-être des poissons d’élevage

Chapitre 7.2. : Bien-être des poissons d’élevage pendant le transport

Chapitre 7.3. : Aspects du bien-être animal liés à l’étourdissement et à la mise à mort des poissons d’élevage destinés à la consommation humaine

Les normes de l’OIE peuvent indistinctement s’appliquer à tous les Membres de l’OIE, quelle que soit la situation sociale, religieuse, culturelle et économique prévalant sur leur territoire. Celles afférentes au bien-être animal sont centrées sur les résultats pour les animaux plutôt que sur la conception des systèmes. Cette approche contribue à leur conférer une flexibilité pour qu’elles puissent s’adapter aux conditions prévalant au niveau local, ce qui facilite leur mise en pratique par les Membres.

Suite et programme, cliquer OIE

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Le 18 avril 2012

Mer : Les dix candidats dévoilent leur vision, sur le Marin du 13 avril 2013, en ligne dans le Kiosque

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Politique maritime : les candidats à la présidentielle interrogés (ABP)

PARIS— Le CMF (Cluster Maritime Français) et l'IMF (Institut Maritime français) ont réédité leur opération de 2007 en sollicitant les principaux candidats à la présidentielle afin de connaître leur politique maritime et portuaire. Seuls 4 candidats ont répondu sur les 6 sollicités, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n'ayant pas donné suite.

François Bayrou : une stratégie maritime globale pour l'exploitation raisonnée de la mer Le candidat du Modem à la présidentielle pointe l'absence de stratégie globale en matière de politique maritime et souhaite intégrer cette dimension dans le commissariat aux stratégies qu'il veut créer, et éventuellement même dans un grand ministère de la Mer et de l'Outremer, pour acquérir une capacité de maîtriser le secteur, de capitaliser des sociétés, de financer une R&D. Il espère capter 10% du marché mondial afin de créer 300.000 emplois, sans plus s'avancer sur les domaines où il compte les gagner. Soulignant l'une des fiertés de la France que sont la construction et la réparation navale, il souhaite les soutenir par le développement de la recherche,....

Suite et téléchargement des réponses de chaque candidat au questionnaire du Cluster Maritime, cliquer ABP

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Ostréiculture : la génétique pour sortir de la crise (Sud Ouest)

Les programmes de sélection génétique sont lancés

Renforcer le patrimoine génétique de l'huître creuse pour augmenter sa résistance aux mortalités. C'est la piste principale que suit la profession ostréicole pour tenter de regarnir ses parcs d'élevage et amorcer la sortie de crise de production. La tenue, cet après-midi dans l'enceinte du salon trembladais, d'un « point sur la situation conchylicole » devrait permettre d'en savoir plus sur l'avancée des travaux dans ce domaine. Notamment sur le programme de sélection collective de l'huître creuse à des fins de captage orienté (Score).

Avec le Comité national conchylicole (CNC) pour pivot, Score agrège les moyens et les compétences de 14 partenaires, parmi lesquels des universités, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et des centres techniques conchylicoles.

Restaurer les gisements

Élaboré à la suite de l'appel à projets du gouvernement pour sortir la filière ostréicole de l'ornière, Score s'appuie sur un budget de 6 millions. « Il s'agit, dit le président du Comité national de la conchyliculture, Goulven Brest, de réintroduire dans le milieu une huître naturelle, et de restaurer ainsi les capacités de reproduction sur les gisements de captage. »

Le premier étage de la fusée est allumé. Les comités régionaux conchylicoles et les centres techniques ont identifié et prélevé 14 origines différentes de naissains naturels. Stocké pour l'heure en rade de Brest, cet échantillonnage sera utilisé pour produire 200 familles résistantes, à l'horizon 2014. « Les 50 familles les plus performantes seront alors retenues » pour réensemencer le milieu en géniteurs résistants.

La plate-forme de Bouin

C'est à Bouin (Vendée) que viennent de s'achever ce printemps les travaux qui vont permettre à la plate-forme régionale d'innovation de mettre son écloserie au service de l'expérimentation. Le CNC a procédé au recrutement de trois personnes pour piloter cette phase. « La reproduction pour fabriquer ces familles va commencer », précise Goulven Brest. En parallèle, dès l'été prochain, les deux comités régionaux conchylicoles de Poitou-Charentes et d'Aquitaine sont sollicités pour suivre 500 tonnes d'huîtres en observant leurs apports génétiques sur des gisements tests. « Nous voulons établir une base de données pour disposer d'un schéma standard large et éviter les dérives. »

L'autre versant du renforcement génétique, ce sont les écloseries privées qui l'ont en main. Il s'agit là de produire une huître triploïde, stérile en théorie, qui ne pourra donc pas se reproduire dans le milieu, à l'inverse des effets recherchés dans le programme Score, orienté sur l'huître féconde. « Cette année, la sélection va commencer. Nous croisons les meilleures familles d'huîtres parmi les 400 que nous avons produites en deux ans », indique Stéphane Angéri, au nom du groupement d'écloseurs vendéens SFC, sachant que le Rochelais Grainocéan travaille lui aussi sur des schémas de sélection.

Du côté des écloseurs encore, on en est à la troisième version du plan de sauvegarde qui consiste à produire du naissain résistant et stérile à partir de géniteurs fournis par l'Ifremer. Pour faire le joint entre les premières phases de surmortalité et les premiers résultats des programmes de sélection génétique. La première année, le gain de survie était de 10 %. Cet été seront testés les naissains du deuxième plan. Quant aux huîtres du troisième plan, qui seront testées l'an prochain, selon l'Ifremer, le produit présenterait une vraie valeur génétique en termes de sélection. »

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Ostréiculture. Quels emplois pour demain ? (Le Télégramme)

«On n'a qu'une seule certitude dans ce métier, c'est l'aléa». L'aléa, pour la filière conchylicole, c'est notamment la très forte mortalité des huîtres, observée depuis 2008. Réunis la semaine dernière au lycée maritime d'Etel, les acteurs de la filière se sont notamment interrogés sur les conséquences de cette crise sur l'emploi. La conchyliculture, c'est 400 entreprises en Bretagne sud. 2.000 à 2.500emplois, pour seulement 1.000 équivalents temps plein car il y a une forte saisonnalité.

Trop tôt pour savoir

«Le problème avec cette crise actuelle, c'est la forte baisse de l'emploi saisonnier», a expliqué Alain Dreano, du comité régional de la conchyliculture. «Les perspectives pour l'emploi, notamment pour les jeunes qui sortent du lycée? Aujourd'hui, on ne peut pas répondre. On sait qu'à l'avenir, il y aura de l'emploi, mais quand, comment, c'est encore trop tôt pour le savoir». Des incertitudes renforcées par le fait que la filière n'avait pas vu venir la crise. «On travaillait sur la pénurie de l'emploi en 2007. Oncherchait à valoriser nos métiers, parce qu'on manquait de main-d'oeuvre et on s'apercevait que des secteurs comme le bâtiment attiraient plus de monde. Aujourd'hui, on n'est plus dans cette situation». Avec un âge moyen des employés élevé, entre 45 et 50ans, se pose aussi la question de la transmission des entreprises et de leur concentration. Car «si le nombre d'entreprises tend à diminuer, leur taille moyenne augmente». Leur valeur aussi, «donc elles sont de plus en plus difficiles à reprendre, financièrement. Des dispositifs spécifiques d'aide sont actuellement à l'étude».

Rapprochement avec le maraîchage ?

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Ostréiculture : pour apprécier l'huître à sa juste valeur (Sud Ouest)

Avec la baisse des volumes, le prix de l'huître augmente. Si, jusqu'à maintenant, la hausse est supportable pour une partie de la clientèle, qu'en sera-t-il demain ?

Des volumes relativement faibles depuis plusieurs années - actuellement 80 000 tonnes -, une crise qui s'éternise et des prix qui grimpent. L'ostréiculteur de Marennes-Oléron ou d'Arcachon qui vendait le kilo d'huîtres 4,5 € il y a trois ans le propose aujourd'hui à 6 euros, voire beaucoup plus… L'huître ne va-t-elle pas devenir une denrée de luxe que d'autres produits comme la crevette ou le foie gras risquent de détrôner ?

« Prix de l'huître. Jusqu'où ne pas aller ? », tel était le thème du débat « Sud Ouest » proposé hier matin dans le cadre du 40e Salon conchylicole et animé par notre confrère Philippe Baroux.

Et après la crise ?

Autour de lui et pour répondre aux questions, le gratin de l'huître : Laurent Chiron, vice-président du Groupement qualité Marennes-Oléron ; Laurent Fabier, spécialiste de conchyliculture au sein du cabinet de gestion CGO ; Olivier Laban, président du Comité régional d'Arcachon, et Gérard Harry, directeur des achats de la Coopérative Atlantique. Le président national, Goulven Brest, était au premier rang dans la salle, à côté de Gérald Deviaud, président du comité régional Poitou-Charentes. La question est complexe. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte, comme l'ont souligné les intervenants. Actuellement, la conchyliculture est en pleine crise, suite aux mortalités de naissains observées il y a quelques années, mais les producteurs ont réussi à s'adapter grâce notamment aux aides ponctuelles de l'État. Qui dit rareté - relative - du produit dit augmentation de prix. Une augmentation qui a une répercussion sur la clientèle, et notamment sur le consommateur occasionnel, sans toutefois toucher le consommateur traditionnel et régulier. « Dans quelques années, on devrait retrouver des volumes de production plus importants. Comment va-t-on récupérer cette clientèle que nous avons perdue ? », a interrogé Laurent Fabier. D'où, selon lui, l'idée de créer de nouveaux circuits de distribution en plus des circuits traditionnels. Olivier Laban, qui estime que la profession doit tirer les enseignements - positifs - de la crise, ne s'est pas montré très chaud pour une nouvelle formule de distribution : « Je me méfie du mieux vendre et du mieux produire. » Il a émis l'hypothèse de création de quotas pour l'avenir. Le débat n'est pas terminé !

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Allo Docteur : Une huître toxique, est-elle une huître malade ?

Bassin d'Arcachon : les huîtres sont malades (allodocteurs)

Les huîtres étaient prêtes à être dégustées, histoire d'inaugurer la nouvelle saison. Raté ! La vente de moules et autres coquillages du bassin d'Arcachon est suspendue pour les 15 jours à venir. En cause : une algue toxique, appelée dinophysis. D'où vient-elle et quels sont les risques pour les consommateurs ? Explications.

Le dinophysis est un phytoplancton toxique, présent dans les eaux du littoral français. Il contamine très facilement les coquillages : en filtrant l'eau de mer, les mollusques concentrent alors dans leurs tissus une toxine diarrhéique produite par le phytoplancton.

Le dinophysis prolifère généralement à l'arrivée de l'été dans la Manche et contamine en premier les moules. Puis viennent ensuite les palourdes, coques, amandes de mer, et huîtres. Ce n'est pas la première fois que ce phytoplancton se développe dans les eaux littorales. Ses lieux de prédilection : Bretagne Sud, Normandie et même la Corse.

Le problème, c'est que le dinophysis reste encore une énigme pour les chercheurs de l'Ifremer. Cette espèce ne se cultive pas en laboratoire : son cycle biologique ainsi que ses conditions optimales de développement sont encore mal connus.

Mais une chose est sûre, le phytoplancton se révèle un très bon indicateur biologique de la qualité des eaux du littoral. Depuis 1984, l'Ifremer surveille la présence du dynophisis dans les eaux de production ou de pêche des coquillages.

C'est d'ailleurs en prélevant l'eau de mer, que les experts de l'Ifremer ont détecté la présence du phytoplancton. Et à des seuils jamais atteints. Trois fois la norme autorisée pour les huîtres, et 100 fois pour les moules.

Intoxication alimentaire

Manger une huître contaminée par le dinophysis, et c'est la gastro-entérite assurée, avec en prime maux de tête et douleurs abdominales ! Heureusement, l'évolution est en générale favorable, à condition de se réhydrater.

Et que les plus malins ne cherchent pas à manger des huîtres gratinés au four ! Les toxines étant thermostables, même à 100 °C, les coquillages resteront toxiques. La cuisson ne diminuant en rien la toxicité du dinophysis.

Privés de coquillage

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Ostréiculture : des huîtres sinon rien ! (Sud Ouest)

Pendant l'interdiction des huîtres d'Arcachon, les ostréiculteurs s'adaptent pour ouvrir leur cabane

Si elles sont interdites, comment en manger ? Depuis jeudi dernier, les huîtres du bassin d'Arcachon sont interdites au ramassage, à la vente et à la consommation en raison de la prolifération d'une vilaine algue : la tristement célèbre dinophysis. Cette dernière libère en effet une toxine qui provoque chez l'être humain des désagréments gastriques largement capables de gâcher tout le week-end d'un Parisien en vacances tout content d'enfin goûter les huîtres des « Petits Mouchoirs ».

Émoustillée par les premières chaleurs, la dinophysis apparaît au printemps. Cette année, le joli mois de mars a donné lieu à une belle floraison : des niveaux trois fois plus élevés que le seuil autorisé. Et comme il faut deux tests négatifs consécutifs pour de nouveau autoriser les huîtres, restaurateurs et ostréiculteurs devront sans doute patienter deux ou trois semaines. Et ce, en pleines vacances de Pâques. Pas de bol…

La solution du circuit fermé

Alors, comment font-ils ? Ils se débrouillent. Ou pas. Éric Thore, le chef de l'Authentic au Pyla, a réglé le problème : « Je ne fais plus d'huîtres ! » Au Pyla toujours, le restaurant la Cabane a supprimé, le temps de l'interdiction, les spéciales numéro 2 du banc d'Arguin : « On ne change pas le produit auquel nos clients sont habitués. Tant pis. » Le poissonnier du Pyla vend des normandes et des marennes-oléron. Celui du Moulleau ajoute des huîtres de Quiberon et quand même quelques huîtres d'Arcachon d'avant l'interdiction.

Et les ostréiculteurs alors ? Sur le port de La Teste, la Cabane à Pinpin est fermée. La dégustation du Paliquey aussi. Cette cabane ouverte en 2011 par deux ostréiculteurs de Gujan, Nicolas Labarthe et Jérôme Laboual, dispose pourtant du palliatif à l'interdiction : un vivier en circuit fermé où, selon un protocole précis, on trempe les huîtres dans une eau saine vérifiée par les services vétérinaires. « Il ne fonctionne pas encore, soupire Nicolas. L'an prochain… »

Et acheter des huîtres d'autres bassins ostréicoles ? « Non, mon associé n'a pas voulu par rapport aux autres collègues qui sont fermés. Et puis après, il aurait fallu sans cesse expliquer aux clients pourquoi on vend pas nos huîtres à nous. Alors on va attendre. » Parce qu'ouvrir sans proposer d'huîtres, c'est non.

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TK Bremen. Le commandant montré du doigt (Le Télégramme)

Le 16 décembre, le TK Bremen s'échouait à Erdeven (56). Hier, le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEA Mer) a rendu son rapport. Il met en cause le mauvais temps, la mauvaise gestion du mouillage par le commandant et émet des préconisations. [Le rapport et l'échouement en images]

Dans son rapport, le BEAMer revient, tout d'abord, sur la chronologie de l'échouement. À11h, le 15décembre 2011, le TKBremen quitte le port de Lorient. Les prévisions météorologiques sont très mauvaises pour la soirée et il mouille sous Groix, pour attendre une accalmie. En fin d'après-midi, le vent fraîchit et le TKBremen, haut sur l'eau, commence à dériver mais n'utilise pas suffisamment sa machine pour tenir le mouillage. Sorti de l'abri relatif de Groix, le commandant décide de se repositionner. Le navire ne parvient cependant pas à gagner un mouillage abrité.

Demande de remorquage à minuit

Jusqu'à minuit, le commandant ne fait part d'aucune inquiétude. C'est à ce moment qu'il évoque, pour la première fois, un remorquage avec son armateur, qui lui intime l'ordre de tenir son mouillage. Devant l'insistance du commandant, l'armateur finit, à0h36, par donner son accord mais Le Scorff, remorqueur de Lorient, ne peut appareiller. Il est, en effet, d'astreinte de sécurité au port en raison de la présence, à quai, d'un pétrolier et les conditions climatiques mettent potentiellement en danger l'équipage (Force 11). À2h01, le TKBremen s'échoue sur la plage de Kerminihy, à Erdeven.

L'autorité portuaire pas responsable...

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Des tonnes de boues rejetées au large de Deauville (Le Parisien)

L’association écologiste Robin des bois parle d’une « décharge sous-marine » et les pêcheurs bas-normands craignent à terme une contamination de leur poisson. Les autorités portuaires de Rouen évoquent, elles, une « expérimentation » sous surveillance. Environ 2 millions de mètres cubes de vase et de sable, dragués au fond du port, vont être progressivement immergés cette semaine et jusqu’en janvier 2013 en pleine mer, à 17 km des côtes, entre Houlgate et Deauville.

« Cette expérience consiste à extraire 2 400 000 t de boues de dragage du lit pollué de la Seine et à les déverser en mer au large des planches de Deauville, dénonce le président de Robin des bois, Jacky Bonnemains. Sous l’effet des courants, il y a de forts risques de dispersion des contaminants en mer. »

Sylvain Hauville, le directeur du chenal et des travaux maritimes du port de Rouen, refuse de parler de « boues », affirmant qu’il s’agit de « sédiments de dragage constitués de deux tiers de sable et d’un tiers de vase, analysés en permanence pour s’assurer qu’ils ne sont pas contaminés ». Une fois qu’ils seront envoyés au large à une vingtaine de mètres de fond, le Port autonome mesurera leur impact biologique.

Les pêcheurs craignent la contamination des poissons

Mais l’association Robin des bois s’inquiète du volume de boues relargué en mer. D’après l’ONG, « 2 millions de mètres cubes de boues équivalent au rejet en mer de 33 kg de PCB (polychlorobiphényles) ». « Or il suffit de quelques milliardièmes de gramme de PCB pour rendre un poisson ou un crustacé inconsommable », rappelle Jacky Bonnemains. « Certaines espèces comme le bar, le maquereau ou le rouget risquent d’être impactées par les métaux lourds potentiellement présents dans ces boues, et nous ne sommes pas à l’abri d’interdiction de pêche si l’on trouve des traces de polluants dans les poissons », craint Paul Françoise, le président du comité départemental des pêches du Calvados.

« L’expérimentation », pilotée par le Port autonome de Rouen, sera suivie à la loupe par l’université de Caen, l’Institut Pasteur de Lille et l’Agence de l’eau. Huit paniers de moules ont notamment été installés dans un rayon de 2 à 10 km du site de stockage offshore afin d’observer la réaction des mollusques.

Si le port de Rouen a jeté son dévolu sur ce site en pleine mer au large du Calvados, c’est parce que son site de stockage actuel, en face de l’estuaire de la Seine, sera plein en octobre 2014. Le port drague chaque année 4,50 millions de mètres cubes de sédiments marins. « Rouen est le port fluvial qui produit le plus de boues de dragage en France et cela fait dix ans qu’on leur demandait d’anticiper une saturation de leur lieu de stockage, déplore Jacky Bonnemains. Plutôt que de créer une nouvelle décharge en mer, ils auraient largement eu le temps de créer des sites d’entreposage et de recyclage de leurs boues à terre comme à Dunkerque. »

A France Nature Environnement (FNE), on ne remet pas en question la nécessité de ces opérations de dragage, mais on souligne que « l’immersion de sédiments pollués aux métaux lourds n’est absolument pas une solution durable ». L’association demande que ces sédiments soient considérés comme des « déchets » et exige la mise en place d’une « réglementation renforcée ».

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Quiberon : Dévasement. L'Arlésienne de Port-Haliguen (Le Télégramme)

Samedi soir s'est tenu l'assemblée générale l'Association des plaisanciers de Port-Haliguen. Faute de solutions au dévasement du port, les usagers excédés par les actions redondantes prises une année sur l'autre, ont pris a partie les deux intervenants de la Sagemor, société d'économie mixte en charge de la gestion de douze ports dans le Morbihan. Car pour ces premiers, peu importent les solutions qui permettraient le dragage, devant l'urgence, il faut surtout en trouver une. Celle retenue de claper les vases en baie de Quiberon est d'ores et déjà rejetée. À ce propos, «je ne me permettrais pas de critiquer les décisions prises par François Goulard et Gérard Le Tréquesser, bien que j'ai été surpris. Mais il n'y a pas que les associations de l'environnement qui s'y opposent, il y a aussi des pêcheurs et des ostréiculteurs (...) Il faut peut-être aller plus loin dans la réflexion», a souligné Gérard Pierre.

Des analyses contestées

Dans l'assemblée, un participant l'interpelle: «Mais alors les analyses qui ont été faites, elles sont bonnes ou pas ?». Et Gérard Pierre de répondre: «Il y a 100.000m³ propres et 30.000m³ acceptables. Mais ces analyses sont contestées par des associations qui les disent trompeuses avec des résultats masqués». Jean Poitou de rétorquer: «Ces mêmes labos qui ont procédé aux analyses dans le port deviendront crédibles et compétents pour la coquille, si demain ils la disent bonne à pêcher ». Il serait donc envisagé de faire un terre-plein (avec les vases). Mais il pourrait être plus important que prévu. Et, s'il amènerait des places de parking, ce serait au détriment des places de bateaux. Face aux menaces de bloquer l'accès au port et une partie des redevances, Gérard Pierre a voulu apaiser les esprits. «Je ne suis pas certain qu'en s'opposant au conseil général, on avancera. Il faut réfléchir à une réorganisation de l'ensemble. Si on doit traiter une partie des vases en terre, il faudra trouver un site. De plus, il ne faut pas se leurrer, ceux qui sont contre le clapage en mer seront contre le dépôt à terre».

«Conscients de l'urgence»...

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Depuis Plouha, elle vend du bio dans toute la France (Ouest France)

Cadre de Biocoop pendant 14 ans, Sophie Brunette a monté son propre site de vente en ligne, sur un créneau bien particulier : l’achat en groupe de produits bio et écologiques pour toute la famille.

« Le bio est une passion pour moi, et comme toutes mes passions, j’ai eu envie de la partager » À tout juste 38 ans, Sophie Brunette a décidé d’aller au bout de ses idées. Après une quinzaine d’années passées dans le domaine de l’alimentation biologique et des écoproduits, pour l’essentiel dans le réseau Biocoop, la pragmatique jeune femme en est arrivée à un constat : « Le contexte économique met à l’écart certains consommateurs, alors j’ai eu envie de proposer un outil simple pour permettre l’achat au colis complet. Si on achète à plusieurs, on commande plus, et on profite de prix intéressants. » En janvier dernier, avec l’aide d’une agence de communication de Saint-Malo, elle a ainsi lancé son propre site internet, Mambio.fr, qu’elle gère depuis son domicile à Plouha (Côtes-d’Armor).

Plus de 200 produits

C’est là qu’elle est installée depuis un an après avoir sillonné la France, du Perche au Mans en passant par Paris. Son idée : « Rendre accessibles les produits bio, à la fois en prix et en quantité ». Les consommateurs qu’elle cible : essentiellement les jeunes enfants et les personnes allergiques. Elle-même intolérante au blé et au gluten, l’auto-entrepreneuse a voulu proposer des produits adaptés à des régimes spécifiques : macrobiotiques, sans sucre, sans sel, etc. Pour les bébés, petits pots, lait et produits avec vitamines et minéraux naturels. Mais le reste de la famille n’est pas oublié, avec des boissons sans alcool, biscuits, pâtisseries, et même des produits cosmétiques. « J’ai monté des partenariats avec plusieurs fournisseurs. Je propose plus de 200 produits de cinq gammes différentes », explique la Plouhatine.

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Le projet Salinalgue : expérimenter la culture de microalgues (Enerzine)

Des bassins d'expérimentation du Salinalgue à Gruissan basés dans le sud de la France qui permettront d'étendre et de valoriser la production de microalgues à des fins énergétiques, notamment la production de biocarburants, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, ont fait l'objet d'une inauguration officielle le 5 avril dernier.

Mis en service en octobre 2011, les bassins d’expérimentation de Salinalgue sont destinés à produire des microalgues pour une valorisation en bioénergies (biodiesel et biométhane) et autres bioproduits (colorant, oméga 3, alimentation aquacole), dans le respect de l'environnement. L'objectif de Salinalgue est de démontrer la faisabilité technico-économique de cette filière énergétique durable et innovante, à travers l’étude de la culture des microalgues sur des surfaces allant de 1 à 10 hectares.

En cas d'essais concluants, la mise en œuvre d'un prototype industriel pourrait intervenir à partir de 2015. Salinalgue est développé sur le site des salines de Gruissan (Aude) par treize partenaires académiques et industriels*, pour majorité originaires des régions Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Salinalgue a été sélectionné au 9ème appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI) et bénéficie à ce titre d'un financement de 3,9 millions d’euros (sur un budget total de 7,5 millions d’euros) par le Ministère de l'Ecologie, les Régions Languedoc- Roussillon et Provence-Alpes- Côte-d'Azur, OSEO et le Fonds européen de développement régional (FEDER). Le projet est également labellisé par les pôles de compétitivité Trimatec, Pôle Mer PACA, Derbi et Cap Energies.

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Une délégation japonaise à la station biologique de Roscoff (Ouest France)

Une délégation japonaise composée de chefs d'entreprises (membres du Club des investisseurs japonais en France), de représentants de l'Ambassade du Japon, de la chambre de commerce et d'industrie du Japon en France, du Jetro (*) et de l'agence française des investissements internationaux (AFII), a visité, hier après-midi, la Station biologique.

Le matin, cette délégation était à Carantec, pour s'imprégner du programme Breizh'alg et des travaux du Ceva (Centre d'étude et de valorisation des algues) qui ambitionne de passer les cultures d'algues en 5 ans de 10 ha et 1 000 ha. L'occasion de faire une halte dans la cité des Hortensias pour en découvrir les atouts économiques et touristiques de la baie de Morlaix... et gastronomique en déjeunant chez le chef étoilé, Patrick Geffroy.

Trois projets d'avenir

C'est la première fois que ce club d'entreprises, animé par la CCI japonaise en France, se déplace en région. À l'origine de cette visite exceptionnelle, une invitation à venir découvrir l'excellence industrielle et d'innovation en Bretagne faite par Bretagne Développement Innovation (BDI) dans le cadre de sa mission d'attractivité et de son partenariat avec l'AFII. Cette rencontre avec la Station biologique de Roscoff avait pour but de mettre en valeur notamment les investissements d'avenir (Idealg, Embrc-France, et Oceanomics).

Par le détail

Le projet Idealg (dotation 10 000 000 €, durée 10 ans) vise à valoriser la biomasse marine et sa diversité en développant la biologie et la génomique des algues. Le projet Embrc-France (financement total 16 000 000 €) a pour objectif, entre la Station biologique de Roscoff, le Laboratoire Arago de Banyuls et l'Observatoire océanographique de Villefranche-sur-mer, de développer une infrastructure intégrée qui permettra d'optimiser les opportunités offertes aux chercheurs français et internationaux, de mener des recherches sur les écosystèmes marins, en utilisant toutes les technologies de pointe. Le projet Oceanomics (dotation 7 000 000 €, durée 8 ans) vise à promouvoir, en France, l'exploitation rationnelle et durable du plancton océanique, un des écosystèmes importants en terme de changement écologique et de bioressources.

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Crise de l'eau : la grande inquiétude des pêcheurs (Nouvelle république)

Patrick Léger, président des pêcheurs, dénonce les fuites en avant sur la gestion de l’eau et des rivières.

Patrick Léger est un homme consensuel. Mais il ne pratique pas la langue de bois, quitte à froisser quelques susceptibilités. Lors de l'assemblée générale de la fédération de pêche, samedi, à Châteauroux, il a insisté sur la gravité « d'une situation de sécheresse décennale, nappes phréatiques comprises ».

« Vous constatez l'absence des représentants de l'État, droit de réserve oblige en cette période d'élection, annonce Patrick Léger. C'est dommage car nous aurions tant de questions à poser, notamment sur la gestion de l'eau, son règlement suite à la signature de la concession d'Éguzon et le rôle régalien de l'État sur l'application de la loi… »

Le président pose une question simple : « Comment va-t-on gérer cette crise annoncée, sachant que des lobbyings font pression à tous les niveaux pour obtenir des dérogations, malgré une utilisation de l'eau, théoriquement encadrée par des lois ».

Patrick Léger s'interroge : « Nous cumulons les années de sécheresse et au lieu d'apprendre à économiser et à restaurer la ressource, on continue cette fuite en avant, en cherchant à consommer toujours plus ». Il argumente sur l'aménagement de retenues collinaires : « Pourquoi pas, mais sécurisées au maximum afin de protéger les nappes, les cours d'eau et la population ».

Problème  : certains représentants de la Fédération départementale des syndicats agricoles (FDSEA) parlent plutôt d'étangs. Robert Chaze, son président, se veut apaisant : « Le problème de l'eau est notre point commun qui nous rassemble. 2011 a été difficile pour l'élevage avec un manque de fourrage et 2012 s'annonce encore pire. Les éleveurs ont des trésoreries à sec ».

Robert Chaze rejette tout amalgame : « Les irriguants n'ont pas à être montrés du doigt ; Je suis clair, ce sont 150 agriculteurs sur les 6.500 du département. On peut s'arranger et travailler ensemble. Ceux qui ne respectent pas la loi seront condamnés ». Avis donc aux récalcitrants.

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Oléron : Le sel, c'est la vie (Sud Ouest)

Mercredi dernier, à 18 heures, la nouvelle exposition « Sel à vie ! » a été inaugurée par le président de la Communauté de communes, Patrick Moquay, en présence de Michel Parent, conseiller général ; Jacques Verwicht, maire de Grand-Village ; Micheline Humbert, vice-présidente de la régie musée et patrimoine ; Benoît Poitevin, coordinateur national du projet européen écosal Atlantis ; de membres du comité scientifique…

Dans un musée qui voit sa fréquentation augmenter, les visiteurs, jusqu'au 30 septembre, pourront découvrir la biodiversité qu'offrent les marais, véritable patrimoine insulaire.

En Oléron, les premiers bassins des marais ont été façonnés par les hommes il y a environ 2 000 ans pour produire du sel, avant de devenir des « claires » pour l'affinage des huîtres, l'élevage des poissons et plus récemment la production de palourdes et de crevettes impériales.

De terre et d'eau, façonné par l'homme, ce milieu présente une mosaïque d'habitats favorable à la présence de diverses espèces. Dans l'imaginaire, le sel est parfois symbole de stérilité et une contrainte pour le développement de la vie. Pourtant, ces territoires salins sont riches en faune et flore et suscitent l'intérêt des scientifiques comme des amoureux de la nature. Les espèces qui y évoluent sont adaptées aux caractéristiques de ce milieu original. L'exposition invite à découvrir pourquoi les marais salés abritent une biodiversité si spécifique.

Ainsi, sur le port des Salines qui s'étend sur une surface de 12 hectares dont 7 en eau, ont été inventoriées 173 espèces floristiques et 209 espèces faunistiques. Le sel, c'est la vie.

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Vietnam : 500.000 USD investi par la FAO dans la lutte contre une maladie inconnue de la crevette (Ubifrance)

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO : Food and Agriculture Organisation) va aider le Vietnam dans le cadre d’un projet d’un an à hauteur de 500 000 USD pour le contrôle de la propagation d’une maladie non-identifiée dans les élevages des crevettes du pays.

Cette somme, sera utilisée pour l’achat de larves destinées aux 2 000 éleveurs les plus pauvres touchés par l’épidémie permettant des travaux de recherche et le développement de stratégies de management sur la biosécurité et la santé des élevages aquacoles sur le long terme.

Découverte en mai 2011, cette épidémie, jusque-là inconnue, a touché les élevages de 30 000 producteurs et 70% de la production de crevettes du Delta du Mékong provient de zones affectées.

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17 avril 2012

Saumon. Leroy Seafood Group bat des records en 2011

Le norvégien Leroy Seafood Group, deuxième producteur mondial de salmonidés d’élevage, est satisfait de l’année 2011 et ce malgré la chute des cours du saumon.

Pour l’année 2011, le groupe norvégien qui écoule une grande partie de sa production en France, affiche 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour une production de 147.600 tonnes réparties entre l’Ecosse et la Norvège. Et un bénéfice de 157,6 millions d’euros… D’après FIS : Leroy Seafood Group achieves second-best ever profits in 2011

Sinon, la production de saumon d'élevage est repartie dans le monde...

Le Chili a surmonté la maladie de l'anémie infectieuse du saumon (ISA) en diminuant les densités d'élevage et en déplaçant les cages plus au sud du pays, dans les fjords de la Patagonie chilienne... En 2012, le Chili mise sur une production de près de 600.000 tonnes de salmonidés (saumon atlantique, saumon coho et truite arc-en-ciel). D'après un dossier sur les produits de la mer en Amérique du Sud de la revue Produits de la Mer, cliquer PdM n°132 d'avril-mai 2012....


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Offshore Mariculture 2012

4e conférence internationale sur la mariculture au large

17 - 19 octobre 2012

Izmir / Turquie

Offshore Mariculture 2012, c’est deux jours de conférence internationale avec une journée de visite, sur la pisciculture au large : situation et perspective de développement dans le monde et en Europe.

Après les succès de Malta 2006, Alicante 2008 and Dubrovnik, Croatia 2010, la 4e conférence de mariculture au large se tiendra : Hilton Hotel Izmir, Turkey du 17 au 19 octobre 2012.

Pour plus d’informations : Offshore Mariculture 2012

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Brume épaisse à l'horizon (Sud Ouest)

Le quarantième salon conchylicole a été inauguré au cœur d'une quatrième année de crise. Avec ses diverses (in)fortunes ostréicoles.

Année 73. L'huître portugaise agonise et la profession ostréicole organise le remplacement de l'espèce par l'huître creuse japonaise. C'est le contexte qu'un petit groupe de pionniers, dont le maire trembladais d'alors, François Franc-Valluet, retient pour lancer le salon du matériel conchylicole.

Année 2012. Quarantième édition. Les ostréiculteurs, qui étaient 10.000 en France lors du premier rendez-vous professionnel, ne sont plus que 4.000, dont un quart en Charente-Maritime. Ils travaillaient 15.000 à 20.000 tonnes d'huîtres plates et 100.000 tonnes de creuses ; les statistiques contemporaines sont abaissées à 2.000 tonnes pour la commercialisation de la Belon, et à moins de 100.000 tonnes pour la japonaise. Conséquence des maladies qui ont affecté, ou affectent, les lots.

En ce qui concerne l'huître creuse, l'herpès virus décime les juvéniles depuis quatre ans. Hier, comme lors de chaque édition depuis 2008, l'inauguration du salon (1) a donc souligné ces ravages sur le naissain, et le président du salon Yves Papin y a ajouté la crainte « d'un été difficile » pour les élevages, en raison du manque d'eau douce.

« Au jour le jour »

« Les difficultés impliquent un bilan en demi-teinte de la filière », résume Jean-Pierre Tallieu, maire de La Tremblade et représentant du président du Conseil général. Si « en 2011, aucune entreprise n'a déposé le bilan, le nombre d'emplois saisonniers a diminué ». C'est à une visibilité « au jour le jour » que s'adapte la filière, s'inquiète le président du Comité national de la conchyliculture. Goulven Brest explique que le pouls de l'ostréiculture bat quelque peu artificiellement : « C'est vrai que les chiffres d'affaires sont stabilisés grâce à la hausse des prix et aux aides de l'État. Vrai aussi qu'il n'y a pas eu, depuis 2008, plus de disparitions d'entreprises qu'à un rythme naturel. Mais c'est un écran de fumée. La situation ne va pas durer. Nous sommes dans le creux du stock, et si l'année prochaine les aides de l'État diminuent ou sont supprimées, la situation pourrait être limite pour les entreprises. »

À cette analyse en aparté font écho les propos de Jean-Pierre Tallieu lors de l'inauguration : « Même si je reste préoccupé pour l'avenir de la filière, je ne crois pas à la fatalité ! Les remèdes aux maux ne seront pas trouvés demain, mais des solutions existent. » Qu'elle soit portée par le Comité national de la conchyliculture et quatorze autres partenaires institutionnels, et par une douzaine d'écloseries privées, la solution se nomme sélection génétique pour aboutir à une huître résistante aux causes des surmortalités.

« Pas de visibilité »

Forum des affaires, le salon est aussi un lieu d'échange entre les ostréiculteurs et leurs fournisseurs de matériel. Comment ces derniers appréhendent-ils la crise ostréicole qui sévit depuis 2008 ?

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Guillaume, le Charentais qui élève à Arcachon (Sud Ouest)

Il est fréquent qu'une huître naisse dans un bassin de production et soit élevée dans un autre. Exemple chez Guillaume Got et Christophe Lafond.

Ni pionnier, ni dernier des Mohicans. Guillaume Got dont l'établissement a son siège dans l'anse de Daire, à Bourcefranc, est simplement l'un des rares producteurs charentais à tenter l'aventure de l'élevage ostréicole dans le bassin d'Arcachon. Combien sont-ils de Marennoléronnais, comme lui, à garnir des poches d'élevage au droit de l'île aux Oiseaux ? L'ostréiculteur de Bourcefranc l'ignore mais estime que les doigts d'une seule main doivent suffire à les compter.

Le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes ne dispose pas davantage de chiffres. Mais l'évidence est là : de tout temps, les Charentais ont navigué plus volontiers en Bretagne et en Normandie que du côté des passes du bassin aquitain pour organiser les transferts d'huîtres entre bassins, au fil de ses étapes de croissance.

Le double de surface

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Bassin d'Arcachon : les huîtres, les moules et les palourdes interdites à la vente (Sud Ouest)

L'interdiction de ramasser, vendre et consommer touche aussi les moules et les coquillages de tout le Bassin.

Les huîtres interdites pour au moins deux semaines.

Les ostréiculteurs et les pêcheurs du bassin d'Arcachon ont appris, hier après-midi, qu'après les moules de tout le Bassin, vendredi dernier, suivies samedi des huîtres et coquillages du banc d'Arguin, ce sont les huîtres et coquillages de l'ensemble du bassin d'Arcachon, et pour la toute première fois les palourdes, qui sont désormais interdits au ramassage, à la vente et à la consommation, en raison d'une présence anormalement importante de dinophysis, une algue qui prolifère en cette saison. Les seuils sont trois fois plus élevés pour les huîtres et cent fois plus pour les moules : « Du jamais vu. »

Cette prolifération était redoutée (lire « Sud Ouest » de lundi) et les ostréiculteurs qui le peuvent ont été incités à mettre en œuvre les circuits fermés, ou à aller chercher des huîtres dans leurs parcs extérieurs au Bassin….

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Surgelés

Picard, roi du surgelé nous a surpris dans un premier temps pour avoir pensé à surgeler des huitres, un produit que l’on a plus souvent l’habitude de consommer vivant que sous cette forme. Puis il y a comme on dit le deuxième effet Kiss Cool (paix à cette marque), celui du Champagne. Picard assaisonne en effet ces 6 huitres avec une sauce au Champagne....

Comme à chaque retour de Salon, Marketing PGC vous expose les découvertes marquantes de sa visite. La semaine dernière, porte de Versailles à Paris, se tenait le salon MDD Expo.

Depuis leur apparition, nous avons pris pour acquis la stratégie des marques de distributeur de faire du « Me Too Product » , c’est à dire des pâles copies des marques nationales. Si cela a longtemps été vrai dans l’ensemble, certains distributeurs ce sont très tôt lancés dans l’aventure de l’innovation. C’est le cas de Décathlon, cas d’école dans le domaine, qui a fait l’objet d’un article récemment sur une innovation dans le monde de l’agro-alimentaire. Les grandes surfaces alimentaires se sont lancées plus tardivement dans une dynamique d’innovation. Intermarché, propriétaire de nombreuses PME productrices des marques du groupement, en a été un des précurseurs. Marketing PGC : De retour du salon MDD Expo

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Le Fonds d'indemnisation de l'Erika au service du littoral

Conseil Régional du Languedoc Roussillon - 13/04/2012 10:44:46

Le 16 avril prochain, les élus régionaux délibéreront sur l'attribution de plusieurs aides au littoral, conformément aux engagements pris il y a quinze jours.

Le 12 décembre 1999, le navire Erika coulait au large de la pointe de Penmarc'h, perdant ainsi sa cargaison d'hydrocarbures et générant une pollution des côtes environnantes, dont celles de Charente-Maritime.

Lors du procès qui a suivi, la Région Poitou-Charentes a affirmé sa volonté de voir résolue la question des responsabilités, tant pénales que civiles, des auteurs de ce délit de pollution maritime. Son objectif était que soit réparé l'ensemble des préjudices subis, tant sur le plan matériel qu'écologique et, plus généralement, que soient défendus et protégés le patrimoine naturel et l'environnement.

Dans ce cadre, la Région Poitou-Charentes a obtenu en décembre dernier 2,3 millions d'euros de dommages-intérêts. Comme elle s'y était engagée, Ségolène Royal fait en sorte que les fonds reçus soient répartis pour des actions en faveur des communes, des habitants et des activités du littoral.

Ainsi, compte tenu de la situation du littoral, Ségolène Royal propose aux élus régionaux plusieurs actions. Tout d'abord, sont proposées au Conseil Régional les mesures de soutien au Programme d'Actions de Prévention des Inondations ainsi que des aides aux communes touchées par Xynthia (acquisition de matériel de protection contre les inondations).

Ensuite, depuis 2008, l'ostréiculture subit un phénomène sans précédent de mortalité des jeunes huîtres creuses qui affecte l'ensemble des bassins et des zones conchylicoles françaises et impacte les entreprises sur le plan économique et social. La Région Poitou-Charentes est le premier bassin ostréicole européen et premier bassin producteur de jeunes huîtres (naissains). Elle commercialise plus de 50% de la production nationale, avec des produits qui bénéficient d'une reconnaissance qualitative sous signes officiels : label rouge et Indication Géographique Protégée (IGP) pour la « fine de claire verte » et la « pousse en claire » et Indication Géographique Protégée pour la « fine de claire » et la « spéciale de claire ».

En réponse la Région va soutenir le programme de sélection génétique d'intérêt général en vue d'un repeuplement du milieu naturel avec des huîtres résistantes au virus jugé responsable de mortalités des jeunes huîtres creuses. Rappelons que ce virus ne présente aucun risque pour la santé humaine.

Ce programme mobilise toute la profession ostréicole (comités régionaux conchylicoles, centres techniques régionaux et départementaux) et les Régions Aquitaine, Basse-Normandie, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et Poitou-Charentes et les partenaires majeures de la filière (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, Syndicat des Sélectionneurs Avicoles Aquacoles Français). La Région Poitou-Charentes participe au financement de ce programme à hauteur de 754 392 euros, soit 34,26% du groupe des Régions.

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Meralliance s’empare de ESCO, en Ecosse, et entend devenir leader européen du saumon (LSA)

Le groupe Meralliance, leader français du marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur et marque Armoric (6 % du CA), a annoncé l’acquisition de la société ESCo en Ecosse. « A partir de notre base historique forte en France, avec notre bureau à Bergen en Norvège, et suite à l’acquisition de Meralliance Poland en 2008, notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » affirme Gilles Charpentier, Président de Meralliance.

Les synergies porteront sur les achats (notamment matières premières), l’expertise technique et la commercialisation d’une gamme particulièrement étendue et inédite de produits issus des usines française, polonaise et écossaise. « La complémentarité entre Meralliance et ESCo est totale, qu’il s’agisse des marchés ou des produits. Nous parlons véritablement un langage commun, car nous faisons le même métier, et nous partageons les mêmes fondamentaux : qualité, innovation et service », complète Gilles Charpentier.

La société ESCo produit du saumon frais, en filets ou en portions, et du saumon fumé, à destination du marché britannique. Elle réalise un chiffre d’affaires de 32 millions de livres sterling, soit environ 38 millions d’euros, principalement auprès de ASDA, 3e distributeur britannique, et filiale de Wal-Mart, numéro 1 mondial de la distribution. Les volumes produits sont de plus de 2.000 tonnes en saumon frais, et plus de 800 tonnes en saumon fumé, avec également 200 tonnes de truite.

Meralliance, PME indépendante, réalise 90 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 550 salariés. Le groupe bénéficie d’une capacité de production importante avec plus de 5000 tonnes produites en France, et 2000 tonnes en Pologne. Meralliance est n°1 français sur le marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur Avec l’acquisition de la société ESCo, le groupe Meralliance comptera plus de 800 salariés et réalisera un chiffre d’affaires de plus de 130 millions d’euros.

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Basé à Quimper, MerAlliance prend une taille européenne (Ouest France)

Après la Pologne, l’Écosse. Le numéro 1 français du saumon fumé à marque distributeur ne manque pas d’appétit.

Le groupe MerAlliance, dont l’usine principale est implantée à Quimper, vient de signer une nouvelle acquisition. Il s’agit de la société ESCo (Edinburgh Salmon Company) basée à Dingwall (Écosse). ESCo emploie près de 300 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. ESCo produit plus de 2000 tonnes de saumon frais en portions, 800 tonnes de poissons fumés et 200 tonnes de truites. La société écossaise fournit le marché britannique, notamment grâce au distributeur Asda. Le fondateur d’ESCo a cédé ses parts à Merinvest, la holding de contrôle de MerAlliance, contrôlée à 64 % par Gilles Charpentier, PDG de MerAlliance.

10 000 tonnes de poissons

Cette acquisition renforce la présence de MerAlliance sur le marché européen. Historiquement implanté à Quimper (sous le nom d’Armoric), le groupe s’est développé avec l’acquisition de Narvik à Landivisiau qui, aujourd’hui, est devenu le centre logistique du groupe. Plus récemment, MerAlliance s’est implantée en Pologne (Bydgosczcz) où l’usine produit 2000 tonnes de saumon fumé premier prix. 5000 tonnes de saumon et de poissons fumés sortent de l’usine quimpéroise. MerAlliance a également un bureau à Bergen (Norvège). Avant d’acquérir ESCo, MerAlliance réalisait un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et employait 550 salariés.

MerAlliance prend désormais une taille résolument européenne. Près de 850 salariés, une production de 10 000 tonnes, un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros, « l’objectif du groupe est de devenir le fournisseur de référence des principaux distributeurs européens pour leurs achats de saumon fumé et mariné de qualité vendus en marque propre » souligne le communiqué officiel. « Notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » se réjouit Gilles Charpentier.

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Quimper et Landivisiau. MerAlliance (saumon fumé) rachète ESCo, une société écossaise (Ouest France)

Leader français du saumon et des poissons fumés à marque distributeur, MerAlliance annonce l’acquisition d’ESCo (Edinburgh Salmon Company), une société écossaise implantée à Dingwall qui emploie 300 personnes.

Le siège de MerAlliance se trouve à Quimper (Finistère) où se situe l’usine principale du groupe dirigé par Gilles Charpentier. Le centre logistique est implanté à Landivisiau (Finistère). Un autre centre de production existe en Pologne.

Une production de 10 000 tonnes

MerAlliance emploie aujourd’hui 550 salariés et produit 7 000 tonnes de produits finis (5 000 à Quimper et 2 000 en Pologne).

Avec l’acquisition d’ESCo (une production de 3 000 tonnes), MerAlliance poursuit sa croissance externe et renforce sa présence sur le marché européen....

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La Ferme marine de la Baie des Veys

Au coeur du bocage normand, réputé pour ses produits de qualité (beurre, caramels, fromages, huitres...), au bord de la Baie des Veys, c'est ici que notre pisciculture produit aujourd'hui un saumon qui ne sauait trahir cette réputation.

Bénéficiant d'un climat dun climat adapté et d'une eau pure, la ferme marine de la baie des Veys continue sur ce site la production des meilleurs saumons.

Les Caractéristiques du Saumon d'Isigny, le Saumon Authentique !

Nous partageons la même passion, le goût des bons produits et du respect animal.

Le saumon est un carnassier qui se nourrit de poissons et de crustacés. C'est pourquoi nous avons choisi d'élever nos poissons avec un aliment d'origine marine, issu de pêcheries durables.

Vous retrouverez la saveur originale du Saumon dans un poisson nourri sans huile végétale, ni colorant de synthèse, ni antibiotiques ou pesticides.

Le Saumon d'Isigny a un goût marin caractéristique, une chair ferme pour une parfaite tenue à la cuisson et une belle longueur en bouche.

Afin de vous garantir un produit d'une fraîcheur irréprochable, tous nos saumons sont pêchés, expédiés et livrés sous 48 h.

Pour plus d’informations, cliquer Saumon d’Isigny

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Côté sauvage, le dompteur de saumons d’Atlantique (Ouest France)

Saveur, c'est le leitmotiv de Côté Saumon, entreprise bretonne installée à Vannes. Dans le fumoir, Guy Danic et Stéphane Le Nain, les associés, produisent un saumon haut de gamme. Reportage.

De l’Irlande à la Bretagne

Ils sont saignés, éviscérés à bord du bateau. Puis congelés à – 40 °C dans les heures suivant leur débarquement. Il s’agit d’abord, pour les saumons pêchés pour Côté sauvage, petite entreprise nichée au cœur de la zone de Kergroix, de conserver toute leur saveur. Le mot d’ordre pour cette entreprise fondée par deux couples de Bretons. C’était en 1976 à Clifden, sur la côte ouest de l’Irlande. Avant de gagner la Bretagne et Saint-Pierre-Quiberon en 2002 et de prendre sa nouvelle appellation, la Salmon & Sea Food la petite fumerie de saumon sauvage avait pris la bonne habitude d’acheter sa matière première directement aux pêcheurs irlandais. Les années ont passé, les lieux ont changé. La méthode de fumaison de saumon est restée la même.

Un savoir-faire qui fait la différence

Une tradition qui se perpétue aujourd’hui sous la houlette de Guy Danic et de Stéphane Le Nain, associés pour le meilleur. Outre la qualité des poissons qui font déjà la réputation de l’entreprise, et face à la concurrence, Côté sauvage fait la différence par un savoir-faire qui peut faire quelques envieux. « Nous disposons d’un fumoir particulier doté d’un système d’assèchement de l’air qui permet de diminuer l’eau dans les poissons, décrit doctement Guy Danic. Ce qui nous permet de fumer à basse température (18 à 19°). Le poisson n’est pas cuit et garde tout son arôme ».

Rien qui ne ressemble au saumon industriel ? « Nous salons très peu le poisson à la différence des préparations industrielles, mais notre recette a ses inconvénients : le temps de fumage. Il faut compter 20 heures ».

Le fumoir, clef du succès…

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Les petits poissons menacés par les fermes aquacoles (Le Monde)

Les petits poissons – sardines, harengs, anchois et leurs semblables – ont cette particularité qu'ils se meuvent en bancs très compacts, appelés "baitballs" (littéralement "boules d'appât"). Naturellement, donc, ils s'avèrent très faciles à attraper, moins pour la consommation directe que pour fabriquer de la farine destinée à nourrir les poissons d'élevage. Une pratique responsable du déclin rapide de ces espèces, préviennent treize scientifiques internationaux, auteurs d'un nouveau rapport, Little Fish, Big Impact, financé par la fondation Lenfest.

Jusqu'à récemment, les petits poissons n'étaient pas surexploités, en raison de l'absence de réels débouchés pour cette pêche. Mais aujourd'hui, ces "poissons-fourrage", comme on les surnomme, sont largement utilisés dans l'agriculture et l'aquaculture : 90 % sont broyés et transformés en farine de poisson et huile de poisson, aliments pour le bétail et les fermes d'élevage – qui produisent la moitié des poissons et fruits de mer consommés dans le monde –, contre seulement 10 % pour la consommation humaine. Résultat : les petits poissons représentent actuellement 37 % de l'ensemble de la pêche dans le monde contre 8 % il y a cinquante ans.....

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« Le retour de la loi de la jungle en mer », pour Jean-Yves Le Drian

L’avis de l’avocat général de la Cour de cassation chargé de rendre un rapport dans l’affaire de l’Erika a été rendu public avant même que la chambre criminelle de la Cour de cassation ne se réunisse le 24 mai prochain.

« C’est tout simplement le retour de la loi de la jungle en mer. Chacun fait ce qu’il veut, là où il veut, sauf dans la zone des 12 milles. C’est insupportable pour les Bretons », a déclaré le Président Le Drian.

« Nous allons donc poursuivre cette bataille de longue durée, cette bataille historique pour la Bretagne, cette bataille de devoir.

Nous savions que ce serait dur mais nous continuerons de mobiliser l’opinion et la population bretonnes pour faire valoir notre droit à la sécurité maritime et environnementale. Nous avions le sentiment d’avoir fait des avancées, notamment en matière de reconnaissance du préjudice écologique. Mais là, si cet avis est suivi, on instaure un droit à polluer et on organise l’irresponsabilité totale.

Il n’est pas tolérable que l’Etat du pavillon ait tous les droits hors des 12 milles. C’est pour cette raison que, dès la semaine prochaine, en tant que Président de la Conférence des Régions périphériques maritimes, je réunirai tous les Présidents de Région qui souhaitent débattre de la sécurité maritime sur l’ile de Giglio, île symbolique, s’il en est, de cet enjeu crucial, puisque c’est là qu’a sombré le Costa Concordia, il y a quelques semaines. L’Europe doit donc avoir une position forte sur ce sujet. Nous devons aller vers un Schengen maritime. »

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Code rural et de la pêche maritime

Version consolidée au 24 mars 2012

Partie législative

Livre IX : Pêche maritime et aquaculture marine

Titre II : Conservation et gestion des ressources halieutiques

Chapitre III : Aquaculture marine

Article L923-1 En savoir plus sur cet article...

Créé par Ordonnance n°2010-462 du 6 mai 2010 - art.

Aucun établissement d'élevage des animaux marins de quelque nature qu'il soit, aucune exploitation de cultures marines ni dépôt de coquillages ne peuvent être implantés sur le rivage de la mer, le long des côtes ni dans la partie des fleuves, rivières, étangs et canaux où les eaux sont salées sans une autorisation spéciale délivrée par l'autorité administrative à l'issue d'une enquête publique d'une durée de quinze jours au moins. Cette enquête est ouverte dans la commune limitrophe des lieux considérés et dans les communes voisines. Sont consultables les documents relatifs à la demande initiale ainsi que ceux relatifs aux demandes concurrentes éventuelles.

Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions et modalités suivant lesquelles cette autorisation est accordée ou retirée.

Article L923-1-1 En savoir plus sur cet article...

Créé par LOI n°2010-874 du 27 juillet 2010 - art. 85 (V)

Des schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine sont établis dans chaque région comportant une façade maritime afin de recenser les sites existants et les sites propices au développement d'une aquaculture marine durable.

Ces schémas sont élaborés par le représentant de l'Etat dans la région en concertation avec des représentants élus des collectivités territoriales, des représentants des établissements publics et des professionnels concernés, ainsi que des personnalités qualifiées choisies en raison de leurs compétences en matière de protection de l'environnement et d'usage et de mise en valeur de la mer et du littoral.

Le représentant de l'Etat dans la région prend en compte les orientations nationales et de l'Union européenne en matière d'aquaculture marine et s'assure que le schéma prend en compte les autres documents de planification et notamment les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux mentionnés à l'article L. 212-1 du code de l'environnement et, s'il existe, le schéma de mise en valeur de la mer ou, au sein d'un schéma de cohérence territoriale, le chapitre individualisé valant schéma de mise en valeur de la mer.

Les projets de schémas sont mis pendant une durée minimale d'un mois à la disposition du public sous des formes, notamment électroniques, de nature à permettre son information et sa participation. Les schémas, éventuellement modifiés pour tenir notamment compte des observations recueillies, sont ensuite établis par arrêté préfectoral.

Au plus tard à l'issue d'un délai fixé par décret, un bilan de la mise en œuvre du schéma est effectué. Ce bilan est porté à la connaissance du public, notamment par voie électronique. Le représentant de l'Etat dans la région décide, après avis des collectivités territoriales intéressées, sa poursuite ou sa mise à jour.A défaut d'une décision du représentant de l'Etat dans la région, le schéma reste en vigueur. Il est procédé à la révision du schéma selon la procédure prévue pour son élaboration.

L'autorité administrative prend en compte ces schémas lors de la délivrance des autorisations d'utilisation du domaine public maritime mentionnées à l'article L. 2124-1 du code général de la propriété des personnes publiques.

Les documents de planification et les projets de l'Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements prennent en compte ces schémas, notamment en veillant à l'accessibilité des zones aquacoles qu'ils prévoient.

Article L923-2 En savoir plus sur cet article...

Créé par Ordonnance n°2010-462 du 6 mai 2010 - art.

Un décret détermine les conditions générales d'installation et d'exploitation des établissements de cultures marines, y compris de ceux alimentés en eau de mer provenant de forages ainsi que des établissements permanents de capture et des structures artificielles.

Article L923-3 En savoir plus sur cet article...

Créé par Ordonnance n°2010-462 du 6 mai 2010 - art.

Un décret détermine les mesures propres à prévenir l'apparition, enrayer le développement et à favoriser l'extinction des maladies affectant les animaux et végétaux marins.

Source : Legifrance

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16 avril 2012

Résultat du captage de naissain d'huître en 2011

Observer, Analyser et Gérer la variabilité de la reproduction et du recrutement de l’huître creuse en France : Le Réseau Velyger

Ifremer

Rapport annuel 2011 -

Coordination - Rédaction : Stéphane Pouvreau

Mars 2012

La conchyliculture, et principalement l’élevage de l’huître creuse, Crassostrea gigas, constitue la principale activité aquacole française. Cette activité repose, en grande partie, sur le recrutement naturel de l’espèce qui assure 70% des besoins en jeunes huîtres (naissain) : cette activité de collecte s’appelle le captage.

Les deux principaux centres de captage en France sont les bassins d’Arcachon et de Marennes-Oléron. Or, depuis une dizaine d'années, sur le bassin d'Arcachon, le captage devient très variable: à des années de captage nul (par exemple les années 2002, 2005, 2007) ou faible (2009, 2010, 2011) succèdent des années excellentes voire pléthoriques (les années 2003, 2006, 2008). A Marennes-Oléron, cette variabilité existe, même si elle est beaucoup moins marquée.

En outre, à la faveur du lent réchauffement des eaux, le captage peut désormais se pratiquer de plus en plus vers le nord. Ainsi, la Baie de Bourgneuf, mais aussi la Rade de Brest sont devenues, depuis quelques années, des secteurs où un nombre croissant d’ostréiculteurs pratiquent avec succès le captage, mais avec, là aussi, des irrégularités dans le recrutement qu’il convient de comprendre.

Afin de mieux comprendre les causes de cette variabilité, l’Ifremer a mis en place, à la demande du Comité National de la Conchyliculture, un réseau national de suivi de la reproduction : le Réseau Velyger. Crée en 2008 sur fonds européens et financé désormais par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture, ce réseau apporte, chaque année, sur les écosystèmes cités précédemment, une série d’indicateurs biologiques (maturation, fécondité, date de ponte, abondance et survie larvaire, intensité du recrutement, survie du naissain) dont l’analyse croisée avec des indicateurs hydrologiques et climatiques permet progressivement de mieux appréhender les causes de variabilité du recrutement de l’huître creuse en France, modèle biologique et espèce clé de la conchyliculture française.

Ce rapport présente donc les résultats 2011 de ce réseau d’observation et fait appel, pour la partie hydro-climatique, à des observations acquises par d’autres réseaux. Il détaille toutes les caractéristiques par secteur du cycle de reproduction de l’huitre creuse : maturation des adultes, période de ponte, abondance et survie des larves, intensité du captage et mortalités précoces. Il fournit ensuite une interprétation et une synthèse des résultats 2011 par secteurs et à la lueur des résultats des années antérieures.

Ainsi, pour l’année 2011, on retiendra les faits majeurs suivants :

  • Le printemps sec a limité l’intensité des blooms printaniers et réduit la fécondité des huîtres et donc les abondances de larves sur de nombreux secteurs. Cette réduction de l’abondance de larves devient réellement problématique dans le Bassin d’Arcachon (3ème année consécutive) et est à surveiller sur les autres secteurs.
  • Les mois de juillet et d’août relativement frais ou juste dans les normes ont eu les conséquences suivantes : pontes plutôt tardives et asynchrones, vie larvaire pélagique allongée, survie larvaire réduite. Cela a particulièrement été le cas dans le Bassin d’Arcachon, avec une survie de la cohorte principale de l’ordre de 0.01 %.

En conséquence, l’abondance de larves grosses et le captage qui en dépend directement ont été faibles à modérés selon les secteurs. Les captages les plus abondants (~200 naissain/coupelle) ont été obtenus dans le Bassin de Marennes-Oléron (Secteur Charente) et la Baie de Bourgneuf (Secteurs Northe-Plantives), les captages les plus faibles (~ 10 naissains/coupelle) dans le Bassin d’Arcachon (Secteur Est), le Bassin de Marennes-Oléron (Secteur Seudre) et la Rade de Brest (Secteur Daoulas).

Pour télécharger le document, cliquer Ifremer

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Pôle Mer PACA : Aquaculture durable

Une production durable de ressources biologiques marines

Recouvrant 70% de la surface du globe, la mer demeure un formidable réservoir de biodiversité, objet de pêches, d’extractions de molécules, de nourritures et plus récemment d’aquacultures marines aquaculture-durable

Un périmètre ajusté aux spécificités régionales

Alors que l’aquaculture englobe tout ce qui concerne la production animale ou végétale en milieu aquatique, le programme fédérateur du pôle Mer PACA cible en priorité la pisciculture marine, fortement active sur ses territoires d’influence, et en complément la conchyliculture, la mytiliculture, l’ostréiculture et l’algoculture (microalgues notamment).

L’innovation technologique face aux enjeux

Les clefs de l’innovation reposent sur :

  • L’ingénierie des espaces et des modes de production
  • La qualification des nouvelles espèces
  • La prise en compte des risques sanitaires et des réglementations
  • La production d’algues et l’industrialisation des recherches sur les microalgues.

Les enjeux stratégiques couvrent :

  • La réponse aux nouveaux défis alimentaires
  • La limitation de l’impact environnemental
  • La cohabitation des économies littorales.

Des potentiels variables sur des marchés variés

Le marché de la pisciculture concerne d’une part la production de poissons pour la consommation (secteur fortement concurrencé par les pays asiatiques qui la pratiquent à grande échelle) et d’autre part, la production

d’alevins pour alimenter les fermes aquacoles (marché mondial à forte demande). La culture des algues pour les biocarburants ou la cosmétique en est encore au stade de la recherche mais promet de belles perspectives.

Des ressources territoriales avérées

Les activités aquacoles sont assurées par de nombreuses petites structures en PACA, Languedoc Roussillon et Corse, ayant, pour certaines, un rayonnement européen (fermes de grossissement) voire mondial (écloseries). La production de microalgues est générée par des start-up.

Le territoire bénéficie de l’expertise R&D de ses laboratoires : Ifremer, INRA, CEA, Université Sud Toulon Var, Centre Océanologique de Marseille, Observatoire Océanographique de Villefranche-sur-Mer et Observatoire de Banyuls, Institut Océanographique Paul Ricard, CIRAD, etc.

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Parmi tous les programmes Aquaculture durable :

Biomarine : Création d’une unité de géniteurs et d’une écloserie marine

Le projet BIOMARINE concerne la création d’une unité de géniteurs et d’une écloserie permettant de contrôler une qualité exemplaire des cheptels et de la mise en place d’une traçabilité totale.BIOMARINE a pour vocation d’être la première écloserie française d’alevins biologiques de poissons marins. Cette écloserie sera la seule en France capable de produire trois espèces de poissons : loups, daurades royales, maigres.En parallèle, BIOMARINE continuera l’effort de Recherche et Développement initié par Cannes Aquaculture en partenariat avec l’Ifremer sur les espèces nouvelles : sérioles.La principale innovation de ce projet est la création du chaînon manquant dans la production aquacole biologique, l’écloserie, pour lequel il n’existe pas encore de cahier des charges.

Porteur du projet : Cannes Aquaculture

Partenaire industriel : Bio Aquaculture

Partenaire recherche : IFREMER

Budget : 1540 K€

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L’acidification des océans menace l’ostréiculture aux Etats-Unis (goodplanet.info)

L’acidification des océans, due à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, menace les cultures d’huitres le long des côtes américaines. Une équipe de chercheurs américains vient de relier l’acidification de l’eau avec les forts taux de mortalité observés dans les élevages ostréicoles depuis 2006.

Le plus fort impact est observé durant les 24 premières heures de vie des larves durant lesquels les jeunes huitres fabriquent leurs premières coquilles. L’acidification des océans diminue la disponibilité des carbonates de calcium nécessaires à la fabrication des structures calcaires comme les coquilles ou les récifs de coraux. « Je pense que le message de cette étude est clair. Les larves d’huitres du pacifique sont pour l’acidification des « canaris dans les mines de charbon ». Quand les niveaux de CO2 sont trop élevés, elles meurent. Quand la concentration baisse, elles vivent. » alerte Richard A. Feely, co-auteur de l’étude, dans le New York Times.

Ces dernières années, les nurseries ostréicoles de l’Oregon ont vu leur production baisser de 80%. « La mortalité des huitres est une alerte non contestable que les océans sont en danger et que nous devons réduire nos émissions de CO2 si nous voulons avoir des huitres, des coraux et des baleines » précise Miyoko Sakashita, à l’origine d’une pétition adressée à la Maison Blanche.

Pour accéder à l'étude : Aslo (Association for the Sciences of Limnology and Oceanography)

The Pacific oyster, Crassostrea gigas, shows negative correlation to naturally elevated carbon dioxide levels: Implications for near-term ocean acidification effects / Alan Barton, Burke Hales, George G. Waldbusser, Chris Langdon and Richard A. Feely

National Science Foundation : Ocean Acidification Linked With Larval Oyster Failure in Hatcheries

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L'acidification des océans: un phénomène qui vous inquiète ? (Actu.orange)

La baisse du pH des océans peut affecter la formation des coquilles des moules, des huitres, etc.

Jamais au cours des dernières 300 millions d'années l'acidification des océans n'aurait été aussi rapide. Le phénomène aurait augmenté à un rythme 10 fois plus important en un siècle que sur 56 millions d'années, a expliqué à l'AFP Bärbel Hönisch, paléocéanographe de l'Université Columbia et principal auteur d'une étude publiée le 2 mars dans la revue américaine Science.

Attention, "acidification des océans" ne signifie pas qu'ils deviennent acides - un milieu ne l'est que quand son pH est inférieur à 7 - l'expression signifie juste que leur pH diminue. Il est aujourd'hui de 8,1, soit 0,1 unité de moins qu'il y a 100 ans. Ce pH devrait continuer de baisser d'ici la fin du 21ème siècle, pour atteindre 7,8, selon les calculs du Groupe d'experts sur l'évolution du climat, le Giec.

A l'origine de cette acidification des océans: l'augmentation surtout de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les océans absorbent en effet environ 30% du Co2 émis.

"Menace pour la sécurité alimentaire"

Cette acidification serait sur le point de bouleverser l'écosystème et de menacer la biodiversité. Les organismes marins qui fabriquent leur coquille ou leur squelette extérieur compteraient parmi les plus vulnérables, comme les moules, les huitres, les coraux, etc. L'acidification perturbe en effet la production de ces coquilles calcaires.

"Au-delà de leur intérêt commercial, moules et huîtres rendent des services écologiques très importants, rappelaient dès 2007 des chercheurs du CNRS dans un article publié dans la revue Geophysical Research Letters. Elles créent par exemple des habitats permettant l'installation d'autres espèces, contrôlent en grande partie les flux de matière et d'énergie et sont d'importantes proies pour les oiseaux au sein des écosystèmes qui les abritent."

L'acidification pourrait aussi mettre en danger des petits organismes dont se nourrissent d'autres espèces commerciales, comme le saumon. Dans un rapport présenté fin 2010, le Programme des Nations Unies pour l'environnement expliquait que le phénomène représentait une "menace pour la sécurité alimentaire".

"Une fois que des espèces se sont éteintes c'est pour toujours", alerte le biologiste océanographe Christopher Langdon, autre co-auteur de l'étude publiée la semaine dernière dans Science, estimant que "nous jouons un jeu très dangereux". Vous, qu'en pensez-vous ? Aurélie Blondel (Bazikpress)

Pour accéder à l'étude publiée dans Science

The Geological Record of Ocean Acidification.

Bärbel Hönisch, Andy Ridgwell, Daniela N. Schmidt, Ellen Thomas, Samantha J. Gibbs, Appy Sluijs, Richard Zeebe, Lee Kump, Rowan C. Martindale, Sarah E. Greene, Wolfgang Kiessling, Justin Ries, James C. Zachos, Dana L. Royer, Stephen Barker, Thomas M. Marchitto Jr., Ryan Moyer, Carles Pelejero, Patrizia Ziveri, Gavin L. Foster, Branwen Williams

Science 2 March 2012:

Vol. 335 no. 6072 pp. 1058-1063

DOI: 10.1126/science.1208277

Ocean acidification may have severe consequences for marine ecosystems; however, assessing its future impact is difficult because laboratory experiments and field observations are limited by their reduced ecologic complexity and sample period, respectively. In contrast, the geological record contains long-term evidence for a variety of global environmental perturbations, including ocean acidification plus their associated biotic responses. We review events exhibiting evidence for elevated atmospheric CO2, global warming, and ocean acidification over the past ~300 million years of Earth’s history, some with contemporaneous extinction or evolutionary turnover among marine calcifiers. Although similarities exist, no past event perfectly parallels future projections in terms of disrupting the balance of ocean carbonate chemistry—a consequence of the unprecedented rapidity of CO2 release currently taking place.

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Mortalité des larves d'huître américaine (Crassostrea virginica)

Des chercheurs de l'Université du Québec (UQAR) signent un article parmi les plus consultés en 2011

Un article cosigné par le doctorant en océanographie Bertrand Genard et par les professeurs de l'UQAR-ISMER Karine Lemarchand et Réjean Tremblay figure parmi les 10 plus consultés en 2011 de la revue scientifique Aquatic Living Resources.

Publié à la fin du mois de juin, «Physiological and biochemical changes associated with massive mortality events occurring in larvae of American oyster (Crassostrea virginica)» est un article qui a permis de mettre en lumière des changements biochimiques et physiologiques associés avec l'émergence d'une mortalité de masse lors des premiers stades de développement chez l'huître américaine. «L'apparition de fortes mortalités chez les larves de bivalves est un phénomène récurrent qui affecte régulièrement la production d'huître dans le monde entier», indique le professeur Tremblay, qui est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Aquaculture.

Même si l'origine de ces phénomènes était assez bien connue, les scientifiques avaient peu d'informations sur les changements physiologiques associés à l'apparition de ces mortalités chez les larves. «En alliant à la fois des analyses biochimiques et physiologiques, Bertrand Genard a pu améliorer l'état des connaissances sur le sujet. Notamment, en démontrant des liens entre l'apparition de la mortalité, l'activité du métabolisme, la composition en lipides et la gestion du stress oxydatif», explique Réjean Tremblay. Suite….

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La mort est dans le pré

France 2 : Documentaire

Date : 17/04/2012

Horaire : 22h41 – 23h35

Durée : 54 mn

Origine : France. (2012) 6.

« Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n'ai pas de raisons de me taire ». L'agriculteur qui nous parle est atteint d'un cancer à 47 ans. C'est une victime des pesticides qu'il manipule tous les jours. Des centaines d'agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l'on croyait «anodins». Ces élèves issus de l'école agricole intensive les utilisent depuis les années cinquante sur leurs exploitations jusqu'au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l'hôpital.

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Le 14 avril 2012

« Filière et Techniques » Algues marines Bio

Journée Filière et Techniques Algues marines Bio

Lundi 21 mai 2012

Lanildut / Finistère

La Journée Filière et Techniques Algues marines Bio ouvre la saison des JFT 2012 le 21 mai à Lanildut (29)

Dans le cadre du programme AlgMarBio dont l'objectif général est le développement et la structuration de la filière algues marines Bio, Inter Bio Bretagne organisera une journée « Filière et Techniques » Algues marines Bio le lundi 21 mai 2012 dans les environs de Lanildut (29).

Objectif : permettre aux producteurs (récoltants et algoculteurs), transformateurs et distributeurs d'algues marines Bio, ainsi qu'aux opérateurs Bio du milieu terrestre, chercheurs, enseignants, et représentants des administrations, de se rencontrer et d'échanger sur les enjeux économiques et techniques de la filière algues marines biologiques.

Des échanges autour de thèmes d'actualité pour la filière sont prévus, notamment sur :

  • le processus de certification,
  • le Guide des Bonnes Pratiques pour la récolte des algues de rive réalisé dans le cadre du programme Algmarbio,
  • les procédés de transformation,
  • selon disponibilité, point à date sur le classement ZHCSC.

Ces échanges seront appuyés par des interventions de professionnels : récoltants, entreprises de transformation, organismes certificateurs et experts scientifiques.

La journée se déroulera en deux temps :

  • une sortie sur l'estran dans la matinée (précédée selon disponibilité d'une visite d'entreprise de transformation d'algues),
  • des échanges en salle (Maison de l'Algue à Lanildut) l'après-midi.
Pour plus d'informations et inscription : Inter Bio Bretagne

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Le 13 avril 2012

« Prix de l'huître, jusqu'où ne pas aller ? »

Débat « Prix de l'huître, jusqu'où ne pas aller ? », dimanche à 10 h 30, dans l'enceinte du salon du matériel conchylicole de La Tremblade (Charente-Maritime).

Le juste prix de l'huître (Sud Ouest)

La 40e édition du Salon du matériel conchylicole, cultures marines et pêche de La Tremblade, en Charente-Maritime, se tient durant trois jours, dès demain et jusqu'au 16 avril. Une centaine d'exposants, pour l'essentiel des fabricants de matériel pour les ostréiculteurs et les producteurs de moules, sont cette année encore fidèles à ce rendez-vous.

En plein cœur du bassin de Marennes-Oléron, premier centre européen de production d'huîtres creuses, les négociations vont toujours bon train pour équiper les entreprises du matériel dernier cri. Même si, ces dernières années, avec les pertes de cheptel liées aux surmortalités de jeunes huîtres, les affaires se sont quelque peu tassées.

« Jusqu'où ne pas aller ? »

Le salon, c'est aussi un point de rencontre apprécié par les conchyliculteurs de tous les bassins de production français, qui viennent y prendre le pouls du métier. Ils y échangent sur les sujets du moment. Ainsi, depuis quatre ans, la crise des surmortalités, avec ses conséquences sur la baisse des volumes d'huîtres produits, tient le haut du pavé des inquiétudes. La création du parc naturel marin pertuis charentais-estuaire de la Gironde, le partage des espaces marins entre usagers sont d'autres sujets de préoccupation récurrents.

Cette année, l'organisateur du rendez-vous, le Comité foires et salon, le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, en partenariat avec le quotidien « Sud Ouest », proposeront de débattre dimanche à partir de 10 h 30 de la commercialisation des huîtres, et de l'impact sur les prix de la crise ostréicole (1).

Alors que les volumes d'huîtres vendues ont diminué de 15 à 30 % la saison dernière, les ostréiculteurs ont pu maintenir leurs chiffres d'affaires grâce à la hausse du prix de leurs produits. Un producteur arcachonnais qui vendait ses huîtres 4,50 € le kilo au détail avant 2008 et le début de la crise des surmortalités les présente aujourd'hui à 6 euros à son client. Un Charentais qui affichait à 6 euros en 2008 propose aujourd'hui ses fines et spéciales à 9 euros en moyenne. La question est de savoir si le point haut n'est pas atteint, quand le pouvoir d'achat est en berne. D'où l'intitulé du débat : « Prix de l'huître, jusqu'où ne pas aller ? »

Dépasser les niveaux de prix actuels ne risquerait-il pas de déstabiliser durablement le marché de l'huître, le produit se retrouvant concurrencé par d'autres spécialités de la mer, crevette ou saumon, pour ne citer que celles-là ? Beaucoup de producteurs le pensent et redoutent aussi l'effet conjugué d'un retour à la hausse des niveaux de production. Parce que les ostréiculteurs les mieux organisés ont pris depuis quatre ans leurs dispositions pour relancer leurs élevages.

Risques d'un dérapage

Pour échanger avec le public sur ce sujet, plusieurs personnalités de la filière ont répondu à l'invitation de « Sud Ouest ». Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole d'Arcachon, viendra en voisin faire part de sa réflexion. Laurent Chiron, ostréiculteur de L'Éguille-sur-Seudre (17) et vice-président du groupement qualité Marennes-Oléron, dira ses craintes de voir les prix aller davantage à la hausse. Laurent Fabier, spécialiste de la conchyliculture au sein du Centre de gestion Océan, organisme comptable, portera une analyse, éclairée par les situations des 350 entreprises ostréicoles qu'il connaît, de l'établissement réalisant 20 000 euros de chiffre d'affaires à celui qui présente un bilan de 4 millions. Autre spécialiste présent : Gérard Harry. Les prix, c'est le métier du directeur des achats du groupe de distribution Coop Atlantique, basé à Saintes. Il exposera les risques d'un dérapage non maîtrisé.

(1) Débat « Prix de l'huître, jusqu'où ne pas aller ? », dimanche à 10 h 30, dans l'enceinte du salon du matériel conchylicole de La Tremblade, place Faure-Marchand.

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La Tremblade : L'envers du décor (Sud Ouest)

Demain samedi, tous les exposants auront pris place. Mais comme pour la préparation du premier salon, qui a vu le jour en 1972, il aura fallu de nombreuses heures aux bénévoles du comité Foire et Salon pour préparer cette quarantième édition du Salon ostréicole de La Tremblade.

Parmi eux, des pionniers de la première heure, comme Maurice Quentin et Rolland Pommier, mais aussi Yves, Claude, Michel, Rémy, Christian, Maurice et les autres… sans oublier toutes celles et ceux qui assurent l'intendance et la restauration, « toujours prêts à donner un coup de main ». Une équipe bien rodée depuis tant d'années. Un peu nostalgique aussi…

« Pensez donc, en quatre décennies, on est passé de la brouette à trois roues à l'élévateur et de l'élevage à plat aux filières. » Mais ne leur parlez surtout pas de culture intensive. Aussi, pour les gens de mer, cela reste un métier difficile. Dur dur l'ostréiculture. Et Yves Papin, coprésident du comité, sait de quoi il parle. Et quand l'on vient à évoquer l'avenir du salon, pas d'équivoque : « Ils privilégieront avant tout l'aspect patrimonial et se consacreront principalement aux activités primaires maritimes ». Un sentiment qui prévaut au sein du comité.

Les points forts du salon

Ce 40e Salon national du matériel ostréicole, aquacole, cultures marines et pêche sera inauguré demain, à 10 h 30, en présence de nombreuses personnalités et représentants de la profession, dont le président Goulven Brest.

Il sera ponctué de colloques avec, dimanche, à 10 h 30, « Commercialisation des produits conchylicoles », organisé par notre journal « Sud Ouest ». Lundi, à 10 h 30, « Présentation de l'université populaire du littoral charentais », par Laurent Bregeon, et à 15 heures, « Point sur la situation conchylicole », avec la participation de la section régionale, et de Gérald Viaud, président du CRC (les filières, le Conseil maritime de façade Sud-Atlantique, réglementation sanitaire, Natura 2000, les espaces naturels sensibles, etc.).

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Le 12 avril 2012

Marennes-Oléron : La machine de guerre (Sud Ouest)

Pour promouvoir les Marennes-Oléron en France et à l'étranger, les ostréiculteurs mettent la main à la poche. Les ostréiculteurs arcachonnais surfent sur la mode de « l'esprit Bassin », ils organisent aussi un Congrès mondial de l'huître.

Pour valoriser les huîtres et pour mettre en avant les vertus de leur affinage, Marennes-Oléron dispose de la puissance de feu d'un croiseur de combat. Son bras armé, c'est le Groupement qualité Marennes-Oléron, une association loi 1901 qui depuis sept ans vérifie la conformité du produit aux règles de l'affinage en claires, mais injecte aussi 75 % de ses fonds pour communiquer sur les quatre huîtres de la gamme.

300 ostréiculteurs y adhèrent. Soit un tiers des exploitants charentais. Ils écoulent 20 000 tonnes d'huîtres au départ de 27 communes littorales. Ce qui ne signifie pas que tous ceux qui sont en dehors de ce périmètre ne font pas de belles huîtres. Mais ceux-là, en revanche, ne bénéficient pas de la promotion « Marennes-Oléron ».

L'indication géographique

C'est un fait, le consommateur associe ce terroir à l'idée d'excellence du produit, et à une marque. Les ostréiculteurs se sont battus treize ans pour que le nom de Marennes-Oléron forme les contours d'une indication géographique protégée (IGP), un rempart juridique qui série les critères de qualité d'une huître affinée. Il est ainsi plus simple de mettre les tricheurs hors-jeu.

Marennes-Oléron est le seul centre de production ostréicole français à bénéficier de cette labellisation. Elle conforte d'ailleurs une logique d'identification inscrite depuis plus de vingt ans dans le paysage de la consommation. En 1989 déjà, l'huître fine de claires vertes Marennes-Oléron satisfaisait aux exigences du label rouge qu'elle décrochait, devenant le premier produit de la mer élu à ce titre. La pousse en claire, rolls de la gamme, suivait dix ans plus tard. Tandis qu'avec l'IGP depuis 2009, l'intégralité de la gamme Marennes-Oléron (quatre niveaux d'affinage distincts) est couverte.

173 spots télé

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De Bruxelles à Dubaï

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De la salle de cinéma à la salle de congrès !

La marque Marennes-Oléron écrase tout autour d'elle. Par son affinage en claires, par ses volumes, par sa communication. Imagine-t-on des huîtres du Cap-Ferret servies dans un restaurant de l'île d'Oléron ? Non. Mais des Marennes sur le front de mer d'Arcachon, oui.

Les Arcachonnais n'ont ni les volumes, ni la force de la marque ni les budgets publicitaires des Charentais. Arcachon dispose de 100 000 euros annuels pour acheter avec de la pub dans les journaux, des spots radio (ou télé sur France 3 Aquitaine il y a quelques années) et du matériel promotionnel pour vendre sur les marchés.

L'effet « Petits Mouchoirs »

Mais ça ne suffit pas. Alors, la profession se greffe sur des opérations organisées par les institutionnels du Bassin. Ainsi les huîtres d'Arcachon sont les vedettes d'une soirée presse organisée chaque année à Paris par le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba) qui réunit les dix communes littorales.

D'autre part, le comité régional conchylicole est partenaire de toute une série d'événements locaux. Il offre au public de la Plage aux écrivains 40 000 huîtres à déguster sur le front de mer d'Arcachon. Il fournit le Cross « Sud Ouest » de Gujan-Mestras et participe évidemment à la Fête des cabanes d'Andernos début décembre.

Une communication de proximité donc, qui colle à la fréquentation touristique dont jouit le Bassin. Très tôt, les ostréiculteurs arcachonnais se sont servis de cette manne en développant, bien avant Marennes, les dégustations à la cabane qui permettent de bien valoriser leurs huîtres et de s'inscrire totalement dans le paysage. De la même façon, une vingtaine de bateaux ostréicoles sont armés pour faire du pesca-tourisme. Ce n'est déjà pas si mal, mais des fois, un miracle se produit : le succès des « Petits Mouchoirs », le film de Guillaume Canet tourné au Cap-Ferret, avec Joël Dupuch, son ostréiculteur starifié aux « Guignols de l'info » pendant le Festival de Cannes !....

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La Pousse en Claire se dévoile à la Cité de l'Huître

Cité de l'Huître / Marennes

28 et 29 avril 2012

La Cité de l’Huître organise des journées événements sur l’huître Pousse en Claire, le samedi 28 et dimanche 29 avril 2012...

L’idée est de communiquer sur la mise en claire, donc sur la spécificité des huîtres Marennes-Oléron, à travers l’huître Pousse en Claire.

A partir du 29 avril, tous les mois, seront relevées quelques huîtres mises à la Pousse en Claire. Elles seront ouvertes, photographiées, et envoyées sur le site de la Cité de l’Huître avec un commentaire.

Ainsi, de façon inédite, chacun pourra suivre l’évolution de ces huîtres et la particularité des huîtres qui passent en claire.

Par ce biais, nous pourrons ainsi intéresser des amateurs, des institutions, des écoles, et faire parler de ce produit.

Pour donner le départ de cette démarche, les 28 et 29, des animations spéciales seront données à la Cité de l’Huître.

Et dimanche 29, nous invitons la presse et le public à venir jeter leur huître en claire symboliquement.

Nous pensons qu’il serait bien que les producteurs puissent se rendre à cette manifestation, pendant laquelle ils seraient invités à parler de leur produit et à le mettre en valeur.

C’est pourquoi nous vous invitons à vous rendre parmi nous le dimanche 29 avril à la Cité de l’Huître. Le rendez-vous est à 15h, mais c’est avec plaisir que nous vous inviterons à notre table du restaurant La Claire dès 12h si vous le souhaitez.

Merci de prendre contact avec nous par mail ou téléphone.

Nous vous remercions de votre coopération, et restons à votre écoute pour tout besoin,

Aline Pauwels

Service animation de la Cité de l'Huître / aline.pauwels@cite-huitre.com / 05 46 36 78 98 / 06 38 90 56 32

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Des huitres pour sauver la biodiversité new-yorkaise (Zegreen)

Offrant une protection à de nombreuses espèces, les huitres jouent en outre un rôle clé dans l’élimination des excès d’azote dans l’eau.

Aux Etats-Unis, un documentaire sorti l’année dernière et récemment récompensé par plusieurs festivals revient sur le rôle des huitres joué à New York par le passé. Il promeut en outre la restauration de l’espèce pour le bien de la biodiversité.

Les New Yorkais d’hier mangeaient des huitres comme ils mangent aujourd’hui des hot-dogs, dont les stands fleurissent à chaque coin de rue. C’est en tout cas ce que raconte Emily Driscoll, auteur du documentaire Shellshocked : Saving oysters to save ourselves (Sauver les huitres pour nous sauver nous-mêmes). Avant d’ajouter : « [les huitres] étaient très enracinées dans la culture et la société, puis ont totalement disparu en quelques décennies. » Son film explore ainsi le passé de l’huitre dont le rôle fut important dans l’environnement et la culture de la Grosse Pomme au XIXe siècle. Le port de New York était même bordé de près de 260 000 hectares de parcs à huitres, rapporte le site Grist, qui nous fait découvrir ce documentaire. Mais le mollusque bivalve a vite été menacé par la pollution, et de nombreux parcs ont fermé. Depuis, elles ont presque été effacées de la mémoire collective de la ville, déplore nos confrères de Grist.

Pourtant, la disparition des huitres est un véritable problème pour la biodiversité. Tout comme le corail dans les mers tropicales, les récifs d’huitres représentent la base de certains écosystèmes marins dans les eaux tempérées. Offrant une protection à de nombreuses espèces, les huitres jouent en outre un rôle clé dans l’élimination des excès d’azote dans l’eau. Or, un excès d’azote dans le fleuve de l’Hudson aurait conduit à une quantité....

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Boulogne : Fabrice Bréfort, mytiliculteur, se lance dans la purification de moules (La Voix du Nord)

F. Bréfort contrôle l'origine des moules qui doivent subir un traitement pendant 24h.

Son métier de base, c'est la mytiliculture. Mais Fabrice Bréfort a décidé d'investir dans un atelier de purification et de conditionnement de coquillages, à Capécure. Un créneau laissé libre après la fermeture de l'usine Seafare, à Wimereux.

> Une expérience solide Fabrice Bréfort ne s'est pas lancé par hasard dans cette nouvelle activité. Il est mytiliculteur de métier depuis plusieurs années, essentiellement sur le secteur de Wimereux. Comme les autres professionnels de cette filière, il a utilisé les services de la société Seafare jusqu'en juin 2011, date de la fermeture de la société.

> Pas de solution sur place « Comme les autres professionnels, je me suis retrouvé bien ennuyé au moment de la fermeture de Seafare », explique Fabrice Bréfort. Il faut en effet rappeler que le passage par des bassins de purification est une mesure imposée depuis près de 20 ans par l'administration maritime. Selon leurs contraintes, mais aussi leurs capacités financières, les mytiliculteurs et les pêcheurs à pied installés comme artisans ont été obligés de faire purifier leurs moules sur des sites plus ou moins éloignés.

Lui avait trouvé son bonheur à la société « Bouchot des deux caps ». Une solution toutefois provisoire : la purification n'est pas la principale activité de cette société basée à Audinghen, qui ne pouvait l'assurer en pleine saison. D'autres professionnels avaient trouvé une autre société, plus éloignée encore puisqu'elle se trouvait à Carnac, dans le Morbihan. Très vite, Fabrice s'est rendu à l'évidence : il lui fallait prendre le créneau laissé libre par Seafare.

Un investissement comme une première étape C'est à Capécure que Fabrice Bréfort a trouvé un local susceptible d'accueillir l'équipement nécessaire à sa nouvelle activité. Impossible de racheter les locaux de Seafare, beaucoup trop chers pour son budget. Et, surtout, complètement dépassés sur le plan technique. Il a investi 80 000 E, pour une capacité de traitement située entre 1,2 et 1,5 tonne. Pour lui, c'est une première étape. « J'aimerais passer dans les deux années à venir, à une capacité de 5 tonnes. » Ce projet d'agrandissement s'accompagne d'une indispensable modification dans le processus de traitement.

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Au Parlement Européen, les députés se penchent sur l'aquaculture dans le cadre de la réforme de la politique commune de la pêche

Document de travail (Partie 3) sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la politique commune de la pêche

8.2.2012 / Commission de la pêche / Rapporteure: Ulrike Rodust

4.6. Aquaculture

L'aquaculture est une composante importante du secteur de la pêche qui complète le rôle de la pêche de poissons sauvages en contribuant à l'emploi et en assurant une grande part de la sécurité alimentaire dans l'Union. Il est communément admis que le secteur aquacole de l'Union connaît une stagnation depuis nombreuses années, en dépit de son grand potentiel de développement et de la demande croissante de produits issus de l'aquaculture. Cette stagnation est imputable aux importations croissantes de produits aquacoles bon marché qui ne sont souvent pas conformes aux plus hautes normes européennes en matière sanitaire, environnementale et de sécurité alimentaire. Il est évident que l'Union doit augmenter sa production aquacole et soutenir la concurrence avec les pays tiers dans ce domaine. Dans le même temps, il y a lieu de veiller à minimiser l'impact négatif que l'aquaculture peut avoir sur l'environnement et sur la pêche de poissons sauvages.

L'adoption d'une politique en matière d'aquaculture garantirait la durabilité économique et environnementale de cette industrie. Les idées figurant dans la proposition de règlement de base, à savoir la création d'un conseil consultatif de l'aquaculture et l'élaboration d'orientations non contraignantes en matière de priorités et d'objectifs communs, vont dans le bon sens. Ces propositions ne suffisent toutefois pas à donner l'élan nécessaire à ce secteur en stagnation et à le rendre plus compétitif.

Pour atteindre ces objectifs, il faut aller au-delà d'une simple modification du règlement de base. Les objectifs suivants pourraient néanmoins être intégrés dans le règlement de base afin d'ouvrir la voie à des améliorations réglementaires futures:

Proposition 30: Établir des critères qualitatifs rigoureux, transparents et généraux en ce qui concerne l'aquaculture, qui devraient être garantis dans toute l'Union et prendre en compte les incidences écologiques et sociales de l'aquaculture;

Proposition 31: Établir des règles relatives à la traçabilité des produits aquacoles;

Proposition 32: Introduire et renforcer les critères d'étiquetage pour les produits aquacoles de qualité et la production aquacole biologique;

Proposition 33: Garantir que les produits aquacoles importés sont produits selon les normes de qualité européennes pertinentes, c'est-à-dire les normes écologiques ou celles relatives au bien-être des animaux;

Proposition 34: Prévoir un financement supplémentaire du Fonds européen pour la pêche au profit de l'aquaculture durable du point de vue environnemental, en particulier pour les petites et moyennes entreprises;

Proposition 35: Lancer une initiative de simplification administrative.

Pour télécharger le document, cliquer Parlement européen

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Vendée. Navalu porté par le vent de l’éolien offshore (Ouest France)

Le chantier de Bouin va construire le premier navire de maintenance français dédié à l’éolien en mer. Un virage à l’export pour une entreprise de douze salariés.

Maintenance en Angleterre

Au bord des pieux en bois du port du Bec, à Bouin, le chantier Navalu vit une belle histoire. Positionnée sur le segment de la construction de navires professionnels en aluminium, l’entreprise vient de décrocher un contrat de deux catamarans de 24 mètres destinés à la maintenance de champs éoliens offshore, en Angleterre.

Un sacré challenge pour ce petit chantier qui crée la surprise sur un secteur où les grands noms de la construction navale planchent pour remplir leurs carnets de commandes. Très connu à l’échelle nationale pour ses barges et chalands conchylicoles, Navalu s’est diversifié depuis plusieurs années sur des bateaux de servitude. Il construit pour les entreprises de travaux maritimes, pour le domaine fluvial, des navires de support de plongée ou même des navettes à passagers.

Des innovations primées

Chez Navalu, l’équipe aime innover et n’hésite pas à fabriquer des navires qui sortent de l’ordinaire. « Cela a été le cas avec un bateau amphibie sur roues. Un modèle qui permet de ranger son embarcation dans son jardin sans se soucier de la marée » se rappelle le gérant Bernard Minguet qui a obtenu le prix de l’innovation pour cette unité présentée au Grand pavois de La Rochelle, en 2010.

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A Fontenay, VTM crée des embarcations pour les myticulteurs (Ouest France)

L'entreprise de mécanique et tôlerie fontenaisienne a dû se diversifier pour continuer son activité. Elle s'est tournée vers les métiers de la mer.

De SKF à VTM

Frédéric Lucas, gérant de l'entreprise Vendéenne de tôlerie et de mécanique, a repris la société en 2007. Après 17 années passées chez SKF à Fontenay, puis sur le site de Tours comme responsable de projet, il arrive à la tête de la Sarl. Ses principaux clients : SKF et Plysorol...

Question de survie,...

Un virage bien négocié...

En 2007, la Sarl se tourne vers les métiers de la mer. Par hasard. « Nous avons eu l'opportunité de reprendre un portefeuille client d'une autre société. » D'abord axé sur la maintenance de machines pour les professionnels de la mytiliculture, VTM déploie finalement sa propre gamme de nettoyeuses de moules. Les machines sont conçues selon les embarcations des mytiliculteurs et installées directement sur les bateaux. Elles permettent de nettoyer la pêche à l'eau de mer. VTM fabrique aussi les tapis qui servent à trier les mollusques.

...Sur une embarcation simple et robuste

La dernière innovation de VTM est le transport de servitude. « Pour répondre à la demande de nos clients mytiliculteurs, nous avons conçu une embarcation de 6,60 mètres de long, 1,80 mètres de large pour 700 kg », explique le gérant. La coque est presque rustique. En tout cas, simple et robuste. « C'est une embarcation de base, homologuée pour naviguer en mer. » Les plans ont été réalisés en sous-traitance par des architectes navals. Pour l'assemblage, les salariés de VTM ont suivi des formations de soudure de coque navale.

L'important, c'est le service

Avant même que la première embarcation n'ait été mise à l'eau, VTM a déjà vendu un exemplaire à Cancale. Pour Frédéric Lucas, pas question pour le moment d'augmenter les rendements. L'important pour lui, c'est le service apporté aux clients. « Nous devons tenir des délais raisonnables et continuer à être réactif. »

Avec 200 heures de travail pour une embarcation, VTM devrait sûrement, à terme, employer de nouveaux salariés.

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Purifier les eaux stagnantes : des Nantais innovent (Ouest France)

Forti-Fertil propose un galet à base d’algue marine et de roche naturelle pour purifier eaux de pluie ou plans d’eau. Monaco les a adoptés pour ses fontaines.

Un produit très innovant

Guillaume Moltenil, agronome de formation, a longtemps travaillé dans l’industrie pour le traitement des eaux. « Suite à un rapport parlementaire paru en 2008 sur l’acidité des eaux de pluie, j’ai commencé à imaginer un produit simple qui permettrait de traiter cette acidité. » Il travaille notamment la combinaison de deux produits naturels : l’algue marine Lithothamne qui concentre naturellement des taux importants de calcium et magnésium, et la zéolithe, une roche naturelle qui capte les microtoxines et métaux lourds.

Résultat : l’ingénieux mariage purifie les eaux de pluie ou des plans d’eau, neutralise le PH et revitalise le milieu aquatique « Il suffisait ensuite d’enfermer ce couple lithothamne et zéolithe dans un produit facile à utiliser ». Son dévolu se portera sur un galet effervescent.

L’ingénieur scientifique crée son entreprise en octobre 2011 avec un associé, davantage tourné vers le développement commercial, Dominique Grollier. Forti-Fertil voit le jour à Carquefou avec 50 000 € de mise de départ et un accompagement par Oséo.

Des clients sur toute la France

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Gujan-Mestras : Dupont-Aignan chez les ostréiculteurs (Sud Ouest)

A lui seul, Bernard Delis, ostréiculteur sur le port de Larros, a déjà accueilli deux candidats à la présidence de la République sur le bassin d'Arcachon.

Il y a deux semaines, c'était Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie Les Verts avec laquelle il avait même rallié le port de La Teste-de-Buch en pinasse. Hier, c'était Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République. Changement de candidat, d'une partie du décor et un peu de ton.

La pluie avait désavantageusement remplacé le soleil et Nicolas Dupont-Aignan n'a pas caché qu'il avait un peu froid à discuter en plein vent.

« Europe déloyale »...

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Défendre les producteurs...

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Vers un tourisme plus professionnel (Sud Ouest)

Mylène Beze, la formatrice, a dessiné une bague pour représenter le bassin d'Arcachon, dont elle projette l'image sur un écran blanc, dans la salle de formation du Siba à Biganos.

« La perle de culture (au centre) est le Bassin. Les perles taillées (tout autour) sont les communes environnantes. L'anneau de soutien est le réseau des offices de tourisme. Le tout est un véritable joyau ». Tout est dit sur la manière de faire vivre le tourisme.

Une récente étude du Comité régional du tourisme a placé le bassin d'Arcachon comme une « destination aussi connue et identifiée que le Pays basque ».

« Notoriété spontanée »...

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Le 11 avril 2012

L'occasion manquée (Sud Ouest)

Les conchyliculteurs charentais ont voté contre celui des pertuis. Les Arcachonnais pour celui du Bassin. Pourquoi ?

Dès le départ, la profession ostréicole s'est largement mobilisée pour la création d'un PNM.

Le parc naturel marin (PNM) des Glorieuses, dans l'océan Indien, est le premier a avoir été créé sur les trois prévus en 2012. La ministre de l'Ecologie, l'avait consacré en février dernier, avant de rejoindre l'équipe de campagne du candidat Sarkozy. Quels sont les deux autres parcs attendus ? Nathalie Kosciusko-Morizet avait alors annoncé les créations avant mai de celui des estuaires picards et celui des pertuis charentais et de l'estuaire de la Gironde.

Echec de la mission

En Charente-Maritime, il n'y a toujours pas de PNM à l'horizon. Et les ostréiculteurs charentais ne sont pas impatients. En effet, le conseil du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes (CRC) a rendu le 18 octobre 2011, sans que s'élève la moindre objection, un avis défavorable à sa création.

Cet échec de la mission pour la création du PNM ne saurait faire oublier qu'au début, l'interprofession conchylicole soutenait le projet. Pourquoi ce revirement ? « Nous pensions que le PNM allait nous apporter une protection supplémentaire du milieu. Mais peu à peu, nous avons ressenti un déphasage », exprime le président du CRC Gérald Viaud. Les conchyliculteurs, sentinelles de la qualité du milieu marin, professions maritimes soumises à de rigoureuses contraintes sanitaires, s'y retrouvaient si peu qu'ils ne parviennent toujours pas à s'approprier l'orientation à leur activité qu'ils ont pourtant réclamée à cor et à cri.

La mission de création du PNM a recherché le consensus,...

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« Pas d'ambition partagée »

Que manque-t-il donc au projet qui eût pu enthousiasmer les ostréiculteurs charentais ? « Une vraie ambition partagée pour reconquérir la qualité environnementales des estuaires », peut-on lire dans l'avis du conseil du CRC. C'est une « occasion manquée ».

Pour le délégué marennais de la section maritime de la Confédération paysanne, la mission du PNM est passée à côté de son sujet. Jacques Baron s'en est expliqué au conseil du CRC....

(...)

Les Arcachonnais mobilisés pour le Parc marin

Pendant que les ostréiculteurs charentais lui disaient non, les Arcachonnais lui disaient oui, et même deux fois oui. Oui à un Parc naturel marin (PNM) sur le Bassin d'Arcachon. Et ça n'a rien d'étonnant.

Le Bassin d'Arcachon est « une île à l'envers », dixit Marc Druart, l'ancien patron des ostréiculteurs arcachonnais, un microcosme fermé sur lui-même et surtout très fréquenté par tout le monde : les ostréiculteurs, les pêcheurs professionnels, les pêcheurs amateurs, les plaisanciers à voile, à moteur, les kite surfeurs, les jet-skis, etc. Voilà des chiffres : 1 205 embarcations comptabilisées le 26 juillet 2009 sur le Banc d'Arguin ; 56 183 embarcations de plaisance ont fréquenté la réserve naturelle du Banc d'Arguin en juillet et août 2009.

Sur la Petite Mer, les conflits d'usage prennent une tout autre ampleur qu'à Marennes-Oléron où les corps-morts sont presque moins nombreux que les ostréiculteurs et où les bateaux de plaisance n'ont pas chassé tous les chalands. La relative défiance des ostréiculteurs face à la plaisance se nourrit aussi de l'histoire, et notamment de l'épisode douloureux des TBT (un produit utilisé dans les peintures pour bateau qui était la cause du manque de naissain dans le Bassin dans les années 70).

Favorables dès le début

Les ostréiculteurs arcachonnais ont donc milité dès le départ pour la création d'un PNM censé gérer ces conflits d'usage....

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Aquaculture en système clos (ou circuit fermé)

Recirculation de l'aquaculture Systems (RAS)

Recirculating aquaculture system (RAS) biofilters: focusing on bacterial communities complexity and activity

2012-03-14

Interdonato Filippo

Ifremer, dept. BOME, F-34250 Palavas-les-Flots, France

Università degli studi di Messina

Dottorato di Ricerca Scienze Ambientali: Ambiente Marino e Risorse

Deux contraintes majeures au développement de l’aquaculture sont apparues dans la plupart des pays : la très faible disponibilité en sites propices à l’installation d’entreprises à cause de la forte compétition pour l’usage du littoral, et la mise en place progressive de réglementations pour limiter l’impact des élevages sur le milieu naturel. La technique d’aquaculture en système clos ou circuit fermé, par ailleurs largement utilisée en écloserie-nurserie, a été mise au point d’une part, pour répondre à ces contraintes et d’autre part, pour s’affranchir des variations naturelles des conditions du milieu extérieur et tenter d’uniformiser les paramètres et donc les résultats d’élevage…

La possibilité de maîtriser les paramètres du milieu d’élevage permet d’envisager l’application de cette technique à de nombreuses espèces…. Ces systèmes ont l’avantage d’être moins polluants à la fois intrinsèquement du fait du traitement permanent de l’eau dans le circuit et de l’élimination presque totale des matières azotées dissoutes, et potentiellement car ils permettent une épuration des effluents plus aisée. Le traitement de rejets plus concentrés devient alors plus abordable techniquement et financièrement.

Cependant, l'un des plus grands problèmes de l’aquaculture en système clos est l’investissement nécessaire au départ pour la conception et la construction des installations.

Toutefois, ces systèmes d'aquaculture en circuit fermé offrent beaucoup d’avantages par rapport aux technologies traditionnelles : la possibilité d'être placé à proximité des marchés de poissons, la qualité des produits, les cycles de production plus courts dus aux forts coefficients de conversion alimentaire et une surveillance constante de l'environnement afin d'améliorer les conditions d'élevage L‘ensemble de ces résultats et des perspectives qu’ils ouvrent fait de cette technologie assurément une solution d’avenir en aquaculture intensive de poissons marins et d’eau douce.

Pour accéder à l'étude, cliquer Ifremer

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Bienvenue à la ferme. C'est la fête du printemps ! (Le Télégramme)

Ce week-end, le réseau «Bienvenue à la ferme» invite le public à vivre le printemps de plus près dans 31 fermes bretonnes, dont neuf dans le Finistère.

Le réseau regroupe 70 adhérents dans le département qui conjuguent activité agricole et accueil du public dans leur ferme tout au long de l'année. Façon de privilégier un tourisme d'échange et de proximité, et de faire rimer culture et agriculture. Au programme de ce nouveau Printemps à la ferme, des visites d'élevages, de fermes équestres, de cidreries, de vergers, des balades, des randonnées ludiques, pique-niques, brunch ou repas gastronomiques, marchés animés, expositions d'artistes ou cours de cuisine, chasse à l'oeuf... des animations très variées pour petits et grands avec de nombreuses dégustations. Les éleveurs feront découvrir leurs animaux et partageront leur passion et leur savoir-faire le temps de ce week-end de rencontres entre producteurs et consommateurs dans les fermes....

À Riec-sur-Belon, samedi et dimanche, de 10h à 19h, randonnée de 9 km sur le GR 34 le long du Belon: découverte de la nature et des sites qui ont servi de modèles aux peintres de l'école de Pont-Aven. Visite des huîtrières de Belon, animée par François de Solminihac, qui racontera l'histoire de l'ostréiculture. Dégustation et vente d'huîtres. Contact: 02.98.06.90.58 ou 06.09.27.30.30…

À noter le programme dans les 31 fermes bretonnes sur : www.bretagnealaferme.com.

Dans le reste de la France, cliquer Printemps à la ferme

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Le 10 avril 2012

A Saint-Malo, la bourriche d’huîtres devient plus branchée (Ouest France)

La crise de l’ostréiculture incite à l’innovation. L’entreprise Blanchet joue la carte de l’emballage « flashy ».

Depuis des décennies, l’huître est transportée et vendue dans des bourriches de 1 kg à 15 kg. Au salon Conchy-pêche à Saint-Malo, l’entreprise Blanchet d’Avranches a exposé pour la première fois une nouvelle version de cet emballage traditionnel. « Pour bien se vendre, un produit doit d’abord être vu », explique Florence Blanchet, patronne de l’entreprise de 45 salariés. « Alors, nous avons décidé de jouer la carte du fluo. » Et pour flasher, ça flashe. « Nous espérons ainsi redonner des couleurs au produit. » D’autres couvercles représentent des cartes postales des régions, sont semi-transparents et dotés de poignées. Le contreplaqué neutre concurrence aussi le bois déroulé. « Mais pour chaque arbre abattu, un autre est toujours replanté. »

Marketing de régime

L’innovation ne s’arrête pas là. « Nous avons aussi travaillé sur la taille de nos boîtes. » Cette fois, il s’agit d’apporter une réponse à la raréfaction progressive des huîtres et à la hausse des prix qu’elle entraîne. « Ainsi, nous proposons la boîte apéro qui contient huit huîtres. » D’une manière générale, les emballages ont réduit leur contenance. On vend désormais des bourriches de 2 kg à la place de celles de 3 kg. Une façon de ne pas effrayer le consommateur qui ne paie pas plus cher qu’avant, mais consomme moins. « Une pratique de plus en plus fréquente dans l’alimentaire pour faire face à la crise économique. » Un marketing de régime en quelque sorte.....

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Quatre années de surmortalité (Sud Ouest)

Depuis 2008, l'Observatoire du littoral charentais pointe les pertes d'huîtres sur ses parcs ostréicoles. Jamais inférieures à 71 %.

Depuis 1994, le Centre régional d'expérimentation aquacole mesure croissance et mortalité des huîtres sur quatorze parcs tests en Charente-Maritime.

Hasard malheureux : en 2010, puis en 2011, l'annonce des premières surmortalités d'huîtres juvéniles parcourait les allées du Salon ostréicole de La Tremblade, alors que le discours inaugural n'avait pas encore atteint sa conclusion. Ce télescopage eut des effets calamiteux pour les affaires que comptaient réaliser les fabricants de matériels conchylicoles. Le producteur n'est jamais prompt à bourse délier quand la récolte s'annonce mauvaise… Conséquence : le salon est avancé d'un mois cette 40e édition, à une période où, en théorie, la température de l'eau n'a pas encore atteint les 16° à partir desquels le fléau s'abat sur les parcs et le naissain capté l'été précédent (1).

Au Centre régional d'expérimentation et d'application aquacole du (Creaa) Château-d'Oléron, le suivi du phénomène est scientifique. Au printemps 2008, lors de l'apparition du problème, aussitôt les premiers pourcentages inquiétants de surmortalités avaient-ils été rapportés dans des établissements de l'île de Ré et de Marsilly, que le centre était en mesure de les comparer. Il disposait à travers son Observatoire du littoral charentais, d'un instrument d'analyse des phases de croissance et de mortalité des mollusques mis en place quatorze ans avant. Un outil à nul autre pareil. Sur ces 14 parcs, les techniciens biologistes élèvent des huîtres dans le respect des pratiques professionnelles, de la phase de captage à celle d'un coquillage de taille marchande ; ils testent jusqu'aux techniques les plus modernes, comme l'élevage sur filières en eau profonde.

(…)

La mortalité depuis 2008…

(…)

Les filières, une solution ?...

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65 % des huîtres arcachonnaises emportées (Sud Ouest)

L'observatoire des mortalités montre une augmentation des pertes d'huîtres en 2011.

Ces petites huîtres ont beaucoup de dentelles, mais la coquille ouverte et rien à l'intérieur.

Le carnage est désormais intégré dans la tête de tous les ostréiculteurs français : bien plus de la moitié des jeunes huîtres d'élevage meurent chaque année, la faute à un herpès virus qui leur devient fatal dès que la température de l'eau s'élève ou baisse à 16 degrés.

Depuis quelques années, le Comité régional conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret (CRC) a mis en place un observatoire de ces mortalités. Quatre lots de naissains d'huîtres (naissains naturels, naissains dans une poche équipée d'aimants, et deux lots de naissains d'huîtres triploïdes dites résistantes) ont ainsi été disposés par des ostréiculteurs volontaires sur les parcs, dans cinq endroits du Bassin.

Ce qui a été constaté en 2011 est terrible : plus de 65 % des naissains captés en 2010 sont morts entre le 21 avril et le 12 septembre. En 2010, le chiffre était de 58 %. « C'est la même fourchette, avec une tendance à la hausse », analysait Jean-Charles Mauviau, le directeur du CRC, à la fin de l'année.

Les écarts de mortalité entre les différents lots n'ont rien de significatif. Les jeunes huîtres meurent tout autant dans les poches équipées d'aimants (un système qui avait été utilisé pour protéger les ruches et que le CRC avait décidé de tester dans l'eau). D'accord, le naissain d'huîtres triploïdes (des huîtres stériles nées en écloserie) meurt moins que le naissain naturel, mais la différence demeure vraiment négligeable.

L'exception du Cap-Ferret....

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Les huîtres arcachonnaises ne pondent presque plus (Sud Ouest)

Les huîtres d'Arcachon pondent bien moins qu'avant et rien n'explique cette réalité. Un véritable casse-tête pour les chercheurs de l'Ifremer.

Ce mercredi matin de mars, sur le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde), ce jeune ostréiculteur regarde ses coupelles ramenées du Cap-Ferret qui sont tristes à pleurer : deux ou trois huîtres sur chaque, guère plus. Et encore, c'est là-bas que le captage a été le meilleur ! Depuis quatre ans, le Bassin d'Arcachon n'est plus la plus grande nurserie d'Europe : alors que des milliers de petites huîtres se collaient sur les tuiles chaulées, les ostréiculteurs n'en trouvent que quelques dizaines cette année encore. Le captage 2011 représente à peine 10 % d'une année moyenne. Depuis sept ans, l'ostréiculture arcachonnaise n'a connu que deux années de captage correct, en 2006 et en 2008.

Fini le temps où un deuxième Noël nourrissait les trésoreries au printemps parce que les ostréiculteurs arcachonnais vendaient leur naissain aux ostréiculteurs de la France entière, les Charentais compris. Ici, les huîtres ne pondent presque plus. Et personne ne comprend pourquoi. Rien à faire, Isabelle Auby et Danièle Maurer, les deux chercheuses de la station Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) d'Arcachon, ne trouvent pas. Le constat est là : les huîtres arcachonnaises pondent moins et plus tard qu'avant : « Les huîtres ne lâchent pas tout alors qu'avant, elles se vidaient complètement. Pourquoi ? On ne sait pas. »

L'Ifremer étudie le problème....

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Charente-Maritime : Des parcs à prix d'or (Sud Ouest)

Avec les surmortalités des jeunes huîtres, les surfaces de captage de naissain naturel sont convoitées en Charente-Maritime. Les prix flambent.

Naissance d'une huître. Elle est le fruit d'une subtile alchimie. Température estivale de l'eau, salinité idoine du milieu marin, douceur de saison. C'est en été que l'équation se vérifie. Les fleuves ont un débit maigrelet, le soleil réchauffe la nappe bleue des pertuis, les mouvements de la houle sont apaisés. C'est l'instant.

L'huître creuse libère ses gamètes dans le milieu. Sur les parcs, en mer, les professionnels alignent des collecteurs bien nommés. Ils sont là pour fixer les larves. Sur ces supports de plastique, elles grandiront jusqu'au printemps de l'année suivante. Le naissain sera alors prêt à rencontrer la main de l'homme et les vibrations de la machine qui le détacheront du collecteur, le trieront, lors d'étapes qui annonceront son élevage. Encore deux, voire trois années de travail avant de garnir les tables d'huîtres charnues.

Un dénominateur commun...

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Le prix a doublé

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L'un des plus importants courtiers en huîtres de la Charente-Maritime n'emprunte aucun détour : « Les huîtres d'écloserie, on en entend beaucoup parler, et je ne les refuse pas. Mais je constate qu'elles ne représentent pas plus de 5 à 10 % des volumes de mon établissement. » Le succès du naissain naturel ne se dément donc pas. Au jeu de l'offre - qui diminue depuis quatre ans - et de la demande, son prix s'envole. « Il a doublé depuis 2008 », estime d'un rapide calcul le même négociant.

« La réalité économique, ce sont les mortalités. Conséquence : chacun dans son établissement essaie de faire un peu plus de naissain pour lui, et pour en mettre sur le marché », détaille Michel Grasset. Le producteur est à Port-des-Barques, rive gauche de la Charente, l'un des spécialistes du sujet. Ils ne sont pas une demi-douzaine parmi 900 établissements ostréicoles charentais à consacrer, comme ce naisseur, 100 % de leur activité au captage.

Michel Grasset décrit l'intérêt des ostréiculteurs bretons et normands pour les zones de captage charentaises. Un appétit décuplé depuis 2008, parce que la maîtrise de la ressource naturelle est aussi une parade à la main-mise des écloseurs.

Ainsi voit-il des pelleteuses revenir sur ces terrains ostréicoles qui étaient en friche. En fin connaisseur de son terroir, Michel Grasset sait que ce ne sont pas les sites qui affichent les meilleurs rendements - ou les moins faibles dans le contexte des surmortalités - mais les producteurs prennent le risque.

« On peut affirmer que les surmortalités ont redonné de la valeur à ces terrains », ponctue le Charentais. Sur l'autre rive du fleuve, Daniel Coirier envoie une idée voisine dans l'alambic et distille une autre vérité du moment : « Disons qu'une personne qui veut céder son activité n'a, dans ces secteurs de captage, aucun souci pour trouver preneur... »

6 ares pour 25 000 euros

Le prix de vente des concessions flambe. Le sujet reste tabou dans le métier. Les échos les plus prudents évoquent un doublement du tarif entre avant 2008 et aujourd'hui. Mais il circule en ce moment en Charente-Maritime les rumeurs d'une transaction intervenue récemment à l'embouchure de la Charente.

6 ares sur le banc de la Mouclière, l'un des plus productifs en naissain à l'embouchure de la Charente. Prix de vente : 25 000 euros avec la garniture de naissain correspondante....

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