Revue de presse 2010 (5) : Conchyliculture, aquaculture, pisciculture,...

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Tous les articles : Mortalité des Huîtres : Dossier

A partir du 1 décembre 2010, la revue de presse se poursuit Ici

30 novembre 2010

Question écrite n° 15270 de M. François Marc (Finistère - SOC) publiée dans le JO Sénat du 23/09/2010 - page 2451

M. François Marc attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la surmortalité des huîtres qui frappe actuellement le littoral français. Les pertes des conchyliculteurs vont de 60% à 75% selon les exploitations et sont supérieures de 10% à l'an passé. Loin de se régler, la crise de mortalité des naissains d'huîtres des deux années précédentes se poursuit et les huîtres continent encore de mourir… Les causes de ce phénomène ne semblent pas encore clarifiées.

Au-delà des profondes difficultés économiques pour la filière, très présente dans le Finistère, la crise de mortalité des huîtres pose la question de la qualité des eaux. Des efforts de contrôle environnementaux de tous ordres ont été déployés pour lutter contre la dégradation de la qualité des eaux (plans, normes, renforcement des pointages,…). Face à l'urgence économique et environnementale soulevée par cette crise, il lui demande de préciser les mesures que le Gouvernement entend mettre en place pour empêcher la poursuite de cette crise qui peut aboutir à des conséquences économiques et sociales catastrophiques dans le département du Finistère.

Réponse du Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche publiée dans le JO Sénat du 25/11/2010 - page 3084.... Suite....

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Et si nous faisions tous une grève du zèle.......reconductible.

Je ne pourrais pas être présent à la conférence sur la biodiversité dans le bassin de Marennes-Oléron demain à Arvert…. Pourtant, c'est très intéressant..... au moins, cela prouve que notre activité ne nuit pas à cette biodiversité.... contrairement à ce que dit la DIREN.... je n'ai pas entendu quoique ce soit sur une fermeture du bassin.....encore une rumeur....pour ça, on est plutôt fort, non ??

Eh oui, ces temps ci, les gardes de la réserve de Moëze sont très actifs.... Maintenant, les chiens sont interdits de débarquement sur le banc de Lamouroux.... ça gène les oiseaux parait-il........On se demande bien comment il se fait qu'il y ait encore des oiseaux sur le bassin... imaginez tous ces chalands sur les parcs, tous ces bateaux de pêche dans les coureaux....tous ces ostréiculteurs qui parlent fort et sentent la sueur et polluent avec leurs moteurs....non, vraiment qu'est ce qu'on attend pour interdire tous ces débordements de vie...toutes ces activités économiques...on sera si bien quand la nature aura repris ses droits......

Voyez vous, je ne crois plus vraiment à l'Ostréiculture ici. Pas à cause des mortalités de naissain, l'écosystème résoudra cette crise sans l'intervention des labos, ou du manque de productivité certaines années, ni même des intempéries,…. Suite….

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La Rochelle – Port des Minimes 2015 : La plaisance au cœur du parc marin des Pertuis charentais

La Rochelle – Les Minimes 2015 : La plaisance en toute liberté.

Avec ses 4.900 places, le plus grand port de plaisance de l’Atlantique vous offre la plus grande réserve naturelle marine de France.

A la Rochelle, la voile n’a pas de limite sur ce vaste parc marin des Pertuis charentais... C’est aussi le plus grand territoire de Pêche no kill de la façade Atlantique… Et le top… La plongée sous-marine sur les hauts-fonds du plateau de Rochebonne.

Rappel historique : Au début des années 2000, la Charente-Maritime était le premier département halieutique français avec une production annuelle de plus de 50.000 tonnes (30.000 tonnes d'huîtres, 10.000 tonnes de moules et 10.000 tonnes dans les trois ports de pêche : La Cotinière, La Rochelle et Royan). Depuis la mortalité des jeunes huîtres et l’interdiction de commercialisation des poissons et coquillages en raison des teneurs élevées en PCB, cadmium, pesticides et autres produits radio-actifs, les activités professionnelles conchylicoles et de pêche ont peu à peu…. Suite…

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Baden (56) : « L'inquiétude pèse sur l'avenir des chantiers » (Ouest France)

Jusque dans les années 50 et 60, l'ostréiculture était une activité très importante. « Ici, c'était un gros bassin ostréicole, avec Locmariaquer et Crac'h. Et à l'époque, Baden et Larmor-Baden ne formaient qu'une seule commune. On avait une centaine d'ostréiculteurs », rappelle Daniel Jacob, adjoint à la ville. L'élu a lui-même été ostréiculteur. « Cela remonte dans ma famille aux années 1850. Mon fils a repris la suite. » Aujourd'hui, on compte près d'une trentaine d'ostréiculteurs. « Cela reste une activité importante. » Certains ostréiculteurs ont plusieurs salariés. « Jusqu'à une quinzaine », souligne l'élu. Mais la crise est là et l'incertitude pèse sur l'avenir des chantiers. Certains ont déjà réduit le nombre de leurs salariés.

La creuse remplace la plate…

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Baden : Philippe a repris le chantier à la suite de ses parents (Ouest France)

Philippe Prono a repris le chantier de ses parents. Ses grands-parents étaient agriculteurs. « Mes parents ont démarré avec pas-grand-chose, confie-t-il. Moi, j'ai toujours vécu là. »

Lui travaille tout seul. Il vend lui-même ses huîtres sur les marchés à Baden, Ploeren et Josselin. « J'aime bien ce contact avec la clientèle. Il faut aller à la marée, tourner les poches, puis le triage, mettre en bourriches. C'est un suivi quotidien, raconte-t-il. C'est un peu comme l'agriculture. »

« On est tous touchés »...........

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Première vérité surprenante !

Noël 2010 : 5 vérités à retenir sur les huîtres avant de faire ses courses (La Dépêche)

A quatre semaines de Noël, les amateurs d'huîtres ne devront pas tarder à effectuer leur commande auprès de leur poissonnerie. Avant de passer à l'achat, il faudra faire son choix, opter pour des huîtres fines ou spéciales et préférer une variété plutôt qu'une autre. Voici cinq vérités du Conseil National de la Conchyliculture et des ostréiculteurs de Marennes-d'Oléron à connaître avant de faire ses courses de fêtes.

Les huîtres fines sont plutôt charnues et les spéciales sont plus en chair

Pour composer leur plateau d'huîtres, les consommateurs doivent d'abord savoir s'ils souhaitent opter pour des variétés fines ou spéciales. Les premières sont davantage charnues alors que les secondes sont volontiers plus en chair. Cette différence apportera différentes saveurs et sensations en bouche. Les ostréiculteurs à Marennes-d'Oléron précisent par exemple que la Fine de claire convient mieux aux amateurs alors que la Spéciale de Claire satisfera un connaisseur…..

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Sur bubulles.com (Sud-Ouest)

La pisciculture Carpio a postulé pour le Trophée de l'agriculture durable

Rouge, jaune, noirs, blancs… Les poissons sont multicolores à la pisciculture Carpio. Installés depuis vingt ans en Charente-Maritime, Nathalie et Jean-Michel de Poix produisent des carassins (poissons rouges d'eau froide) et des carpes Koï pour les professionnels et les particuliers. « Nous vendons essentiellement aux particuliers. Près de 50 000 poissons quittent l'élevage chaque année », précise Jean-Michel de Poix. La pisciculture possède un statut particulier dit d'eau close, c'est-à-dire qu'elle n'a pas d'impact majeur sur l'environnement. « Nous avons mis en place un système d'épuration par lagunage », indique Jean-Michel de Poix. De l'eau neuve circule dans les bassins. Elle est ensuite réutilisée après avoir été nettoyée par une station d'épuration extensive. L'eau circule dans une grande rivière en forme de U. Les matières organiques qu'elle contient sont consommées par des bactéries et transformées en matière minérale.

L'innovation dans l'épuration - « La matière minérale est absorbée par les végétaux. Du phytoplancton se crée. Il est consommé par le zooplancton qui lui-même nourrit les poissons », explique Jean-Michel de Poix. Les poissons sont tout de même nourris avec des granulés, le zooplancton ne suffisant pas pour l'instant. Grâce à ce système d'épuration, Jean-Michel de Poix est en lice pour le Trophée de l'agriculture durable organisé par la région à Poitiers....

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  • 28 novembre 2010

Un prix qui fait la promotion des huîtres du bassin de Thau, dans l'Hérault. La société Médithau, dont le mas conchylicole est installé à Marseillan, entre Mèze et Agde, a reçu hier soir à Paris le prix national du développement durable. Cette récompense lui a été décernée dans le cadre des trophées créés par le groupe Carrefour. Dirigée par Florent Tarbouriech, l'entreprise produit, en année normale, 200 tonnes d'huîtres, plus 150 à 200 tonnes de moules ; elle met également en marché 4 500 tonnes par an de moules venues d'Espagne, de Grèce et d'Italie. Médithau était, pour ce prix, en compétition avec 2 700 autres fournisseurs susceptibles de réunir les 18 critères requis en matière de développement durable par le grand distributeur. Étaient ainsi pris en compte le traitement des déchets, les achats dits responsables, la santé et la sécurité des salariés, la conformité réglementaire, la solidarité, les émissions de gaz à effet de serre... C'est ici que Médithau a creusé…

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Normandie : Pour les fêtes, des huîtres sous surveillance (Ouest France)

À l'approche des fêtes, la surveillance autour des parcs à huîtres de la Manche est renforcée. Gendarmes et ostréiculteurs ont passé une convention. Pas simple de protéger les parcs à huîtres. Surtout les plus proches de l'estran. Et la tentation est parfois grande. En période de grandes marées, le chapardage de coquillages est monnaie courante. Pourtant, ces pratiques représentent une partie infime des vols. « Le risque est plus grand entre professionnels » estime Michel Hélie, producteur à Saint-Vaast. « Le gars peut être désespéré, acculé, au bout du rouleau. Avec les problèmes de mortalité, l'augmentation du prix du naissain, certaines exploitations peuvent très vite se retrouver en difficultés financières. On récupère deux ou trois tonnes d'huîtres ni vu ni connu et on se relance comme ça. »

Le chapardage a toujours existé. Les 350 ostréiculteurs de la Manche et de l'ouest du Calvados le savent. Les bonnes années, ils produisent 35 000 tonnes d'huîtres. Ce ne sera pas le cas cette année, pour les raisons que l'on connaît. Les prix aussi vont augmenter. Pour certaines catégories d'huîtres, ils sont multipliés par deux par rapport à l'an dernier. Un calibre N° 3, que le producteur vendait 2,40 € le kilo aux détaillants est passé à…

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Vannes : Un vrai tour de France au salon de la gastronomie (Ouest France)

Consuelo Donetto présente le vin appelé Huîtres de Bretagne.

Jusqu'à lundi soir au parc des expositions, les produits régionaux de l'Hexagone vous mettent en appétit avant Noël. Laissez-vous guider dans cette palette de saveurs.

Reportage : A l'approche des fêtes de fin d'année, c'est toujours un rendez-vous très prisé. Depuis hier et jusqu'à lundi soir, le 16e salon de la gastronomie attire les amateurs de bonne chair. Avec de savoureux produits régionaux et surtout beaucoup de vendeurs de vins qui occupent une place toujours plus grande à chaque édition…..

Le plus coopératif - On connaissait déjà les liens qui rapprochent les Vénètes de Vannes et la Vénétie par leur configuration géographique et leur histoire. Désormais, la coopération va encore plus loin : sur le stand du Bisol, la charmante Italienne Consuelo Donetto est fière de montrer que ce vin blanc, produit près de Venise, porte l'appellation Huîtres de Bretagne. Il est vrai que la Confrérie de l'huître (installée en Morbihan) a domicilié une ambassade dans la célèbre lagune italienne...

Le plus original - Il faudrait même écrire le plus originalgue car Christophe Mabilleau, dont la société Le Home d'Ys est implantée à Belz depuis 17 ans, fabrique des produits alimentaires à base d'algues. « J'ai décidé d'ioder la moutarde ou encore le riz mais je propose aussi des algues à l'état brut sous forme de laminaires. » Sans oublier des courts-bouillons, des tapenalgues et des grillalgues pour accompagner une cuisson plus parfumée des poissons.

Le plus local….

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Lorient : Les eaux de la rade ne sont pas si claires que ça... (Ouest France)

Un rapport du syndicat du Scorff le dit, analyses à l'appui. Cela pose question s'il faut larguer en mer les 150 000 m3 de boues qui seront draguées à la base de sous-marins.

Dossier :

Où rejeter les boues ?...

Où rejettera-t-on les boues ? En mer, face à Groix, faute de disposer à terre des capacités de recyclage. Victor Tonnerre, vice-président de Cap l'Orient, en charge des ports de plaisance, s'était voulu rassurant à l'époque. Il l'a été à nouveau la semaine dernière, lors du forum du nautisme : « La base de sous-marins est fermée depuis une quinzaine d'années. On peut donc espérer que la qualité des sédiments sera compatible avec les normes environnementales. » Mais que sait-on exactement de l'impact des rejets en mer ?

Du cadmium ! - Dans un rapport publié le 16 septembre, le syndicat mixte du bassin du Scorff apporte des éléments de réponse. Le syndicat est présidé par Marc Cozilis, vice-président de Cap l'Orient en charge de l'environnement. Le rapport signale que « plusieurs types de contaminants ont été identifiés dans les analyses des sédiments » issus des dragages. On y a décelé du « zinc », du « plomb » et du « cadmium ». Un produit qui a la particularité d'être concentré par la chaîne alimentaire : les coquillages en sont friands et trop de cadmium chez l'homme provoque des problèmes rénaux et augmente la tension. Le syndicat mixte du Scorff ne s'arrête pas au simple constat. Il se permet une petite recommandation. « Il serait intéressant, stipule son rapport, d'avoir une meilleure connaissance sur le relargage des polluants contenus dans les sédiments. »

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Pêche durable : Classement des stocks de poissons minotiers

L’organisation étatsunienne Sustainable Fisheries Partnership a classé les principales ressources minotières de poisson sauvage qui servent à nourrir le poisson d’élevage

Les poissons d'élevage sont nourris en grande partie d’huiles et des farines d'autres poissons. Près d'un tiers des captures mondiales est converti en farine et huile de poisson. Selon Sustainable Fisheries Partnership, cela a conduit à une baisse drastique des ressources de poissons sauvages, et les élevages de crevettes et de saumon font maintenant l’objet de critiques grandissantes par rapport à l’impact des aliments pour poissons sur les écosystèmes halieutiques.

Les poissons utilisés sont généralement petits et de courte durée de vie. Ce sont des espèces pélagiques regroupées dans de grands bancs et qui se situent assez bas dans la chaîne alimentaire. Par exemple : anchois, hareng, pilchard, sprat et sardine.

Le Sustainable Fisheries Partnership, une ong basée à San Francisco, a publié un classement concernant la durabilité de 22 stocks de poissons les plus utilisés pour la fabrication d'huile et de farine de poisson.

Le rapport, FishSource, Reduction Fisheries and Aquaculture, donne des notes (sur 10) à ces différentes pêcheries minotières dans cinq domaines clés : l'existence d'un mécanisme visant à réduire les captures, si les stocks baissent, si les gestionnaires de la pêche suivent les conseils scientifiques, si les flottes se conforment aux limites fixées sur leurs captures, si les niveaux des stocks sont en bonne santé actuellement et si elles sont susceptibles d'être en bonne santé à l'avenir. Source : Rankings cut guesswork in sustainable fish farming (Newscientist)

Rapport à télécharger : FishSource, Reduction Fisheries and Aquaculture (Sustainable Fisheries Partnership Briefing, March 2010)

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Galway et l'authentique côte ouest (Cyberpresse)

Abondamment célébrée dans les poèmes, les chansons et les films, la côte ouest de l'Irlande constitue en quelque sorte l'essence du pays. Autour du vibrant Galway, capitale culturelle de la région, c'est la campagne vert émeraude où paissent les moutons et les célèbres poneys du Connemara. Ce sont aussi les étendues de tourbe, les plaines vallonnées et une quantité incroyable de lacs et de rivières. Des formations rocheuses ponctuent le paysage, reconnu comme rugueux. Figurant sur la liste des sept nouvelles merveilles du monde, les falaises de Moher sont l'attraction naturelle la plus visitée d'Irlande. À leur plus haut point, elles atteignent 214 mètres et s'étirent sur plus de 8 kilomètres le long de l'océan Atlantique. Et quel panorama! Des images qui restent gravées dans la mémoire….

Cela contraste avec l'atmosphère de fête qui règne à Galway. Dans cette ville médiévale où les étudiants constituent le tiers de la population (90 000 habitants), les rues baignent dans la bonne humeur générale. Les pubs, qui se comptent par dizaines, sont bondés et bruyants. La bière coule au rythme de la musique traditionnelle et les Irlandais assument avec humour leur réputation de grands buveurs. Les festivals se succèdent à un rythme d'enfer. En septembre, j'ai assisté au festival international d'huîtres de Galway, une grande fête à laquelle participe massivement la communauté et où les meilleurs ouvreurs d'huîtres du monde s'affrontent dans une joyeuse mais non moins sérieuse compétition….

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  • 27 novembre 2010

Les huîtres comme les abeilles sont extrêmement sensibles à la qualité de l'environnement. Le Comité national de la conchyliculture et la Fédération française des apiculteurs professionnels envisagent de travailler la main dans la main. Le porte-parole national des ostréiculteurs, Goulven Brest, a été invité à participer au congrès national des apiculteurs les 9 et 10décembre, à Angers. La première action commune des deux professions pourrait être une étude sur les perturbateurs endocriniens utilisés dans les insecticides systémiques en agriculture, afin d'en mesurer les conséquences sur la mortalité des huîtres et des abeilles. L'étude pourrait être confiée à....

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De la Maison familiale aux polders de Bouin (Ouest France)

Quand la société Vendée Naissain l'a contacté, Jean-Marie n'a pas hésité. Jean-Marie et Gautier sont passés à la Maison Familiale Rurale des Plantes, pour y préparer un Bac Pro Aquacole par alternance. Ils sont désormais responsables de production à Vendée-Naissain.

Pourquoi ? Comment ? Avec Jean-Marie Cornelus, 24 ans, et Gautier Panas, 24 ans

Quelle a été votre formation pour ce métier ? Pour Jean-Marie Cornelus, son parcours commence après la troisième « à 15 ans j'ai préparé un BEP aquacole et j'ai continué mes études jusqu'au Bac pro ». Soit 4 ans d'études et de stages. Et d'ajouter : « J'ai trouvé les renseignements de cette formation sur internet. Je suis pêcheur et ce milieu m'intéressait ».

Pour Gautier Panas, c'est une autre trajectoire : après un…

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Les huîtres bientôt au prix du caviar ? (La Manche Libre)

Et si pour les fêtes de fin d’année, les bourriches d’huîtres étaient au prix du caviar ? Enquête.

A cause des mortalités importantes de ces dernières années, les quantités d'huîtres que j'aurai à vendre autour de Noël et du jour de l'an seront sans doute réduites de 30 à 40%. Julien Lafosse ne se laisse pourtant pas abattre par cette situation. Ostréiculteur à Blainville-sur- Mer, sur la côte ouest de la Manche, le jeune homme a pris récemment la succession de ses parents….

Au bord du gouffre - “Je ne me fais pas d’illusion. J’ai une dizaine d’années à passer dans des conditions difficiles. En attendant, je fais attention à toutes les dépenses. Heureusement, mes parents me donnent un coup de main, alors qu’ils devraient profiter de leur retraite. Cela m’évite d’employer un salarié”. Julien Lafosse compte au nombre des professionnels qui n’ont pas voulu utiliser le “plan de sauvegarde”. Son contenu ?...

20 millions de naissains perdus - La Satmar, écloserie de Cosqueville dans le Val de Saire, déplore la perte de 20 millions de naissains. La raison ? “L’Ifremer a utilisé ses fonds de tiroir, c’est-à-dire les huîtres qui s’étaient montrées résistantes aux premiers phénomènes de mortalités estivales. Malheureusement, les tests n’ont pas été suffisants.” Président de la section régionale de la conchyliculture Manche et mer du Nord, Joseph Costard ne dit pas autre chose. “L’expérience de réensemencement aurait dû être évaluée dans le milieu avant…

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Le test chimique validé (Sud Ouest)

Le test chimique, en vigueur depuis janvier, vient d'être validé par la commission européenne.

Olivier Laban, le président du comité régional de la conchyliculture, était en réunion de travail, jeudi au ministère de l'Agriculture, lorsque les deux conseillers du ministre, Bruno Le Maire, ont annoncé que la commission européenne venait de se prononcer en faveur du test chimique comme test de référence pour le contrôle des huîtres. « Je pense qu'ils voulaient commencer par nous annoncer une bonne nouvelle avant d'évoquer des sujets qui fâchent », sourit Olivier Laban, qui se trouvait alors en compagnie du président national des ostréiculteurs Goulven Brest, pour « parler du réensemencement des huîtres, des exonérations et des dossiers de calamités agricoles suite à la mortalité estivale des huîtres ».

Depuis le 1er janvier - En fait de sourire, Olivier Laban a surtout poussé, comme il le dit lui-même, un « ouf de soulagement ». Petit retour en arrière. Les ostréiculteurs du…

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Angoulême : Le banquet BD de « Sud Ouest » (Sud-Ouest)

Le nouveau numéro de « Sud Ouest Gourmand » est dans les kiosques. L'équipe de «Sud Ouest Gourmand» a choisi l'espace dédié aux huîtres de Marennes-Oléron avec les huîtres de Philippe Ménadier. L'équipe du magazine consacré aux saveurs de la région, du journal « Sud Ouest », « Sud Ouest Gourmand », n'a pas choisi de lancer son nouveau numéro à Angoulême, hier soir, par hasard. Ce lancement a eu lieu pendant les Gastronomades, sur le stand des huîtres de Marennes-Oléron, histoire de rester dans l'ancrage régional. Le trimestriel sort son numéro dédié aux fêtes aujourd'hui dans les kiosques. Si Angoulême s'est trouvé sur leur route, ce n'est pas que pour les Gastronomades, mais surtout pour ses six pages complètement bullées. En l'honneur du Festival de la bande dessinée qui se déroulera du 27 au 30 janvier, « Sud Ouest Gourmand » a mis six pages spéciales entre les mains créatrices d'Uderzo. Le dessinateur d'« Astérix », le fameux petit Gaulois au casque ailé, a eu la lourde mission d'illustrer un véritable banquet. Celui-ci a ensuite été confectionné par le chef Nicolas Magie…..

« Sud Ouest Gourmand » est disponible dès aujourd'hui dans les kiosques.

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Le département vu du ciel (Sud-Ouest)

Le photographe de mer Philippe Plisson consacre un ouvrage à la Charente-Maritime et sera rochelais demain…

Dédié à son ami, Giraudeau

« Je voulais illustrer les différences de niveaux d'eau, la force des changements quand les coefficients sont importants, plus que chez nous », se passionne ce Breton qui tenait aussi à mettre en scène des métiers de la mer qui lui sont chers. « Surtout les activités ostréicoles. C'est en décembre qu'il y a le plus de monde dans les parcs. Donc je suis venu aussi en hiver », décrit celui qui aime ces « ciels noirs, bien chargés ». Des choix subjectifs totalement assumés. « Je suis certainement passé à côté de certaines choses, de certains sites et je vais sûrement l'entendre », se prépare l'auteur, prêt à rencontrer des Charentais-Maritimes cet après-midi….

«La Charente-Maritime entre ciel et mer», de Philippe Plisson et Richard Texier. Lafond éditions. 39,90€. Dédicace de l'auteur demain après-midi à la librairie Calligrammes, 24, rue Chaudrier à La Rochelle

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Gastronomades : Tout tourne autour de l'huître (Sud-Ouest)

Les Marennes-Oléron sont placés sous les projecteurs de cette édition avec un lieu dédié, très animé. Philippe Ménadier, installé sur la presqu'île d'Arvert, déploit sous le chapiteau de la place Saint-Martial toute la gamme de ses Marennes-Oléron. Pas de thématique, cette année, aux Gastronomades, mais un produit mis sur le devant de la scène : l'huître Marennes-Oléron. Le troisième produit phare des Charentes, au côté du cognac et du pineau. Ce week-end, les coquillages jouent les stars dans un lieu dédié, place Saint-Martial. Autour d'eux s'affaireront les groupies : seize chefs, les blogueurs gastronomiques et… les simples amateurs d'huîtres. Au moins aussi nombreux que les cagouilles en Charente intérieure !

Sous le chapiteau « huître », place Saint-Martial, trois espaces différents ont été élaborés hier.

1 Un bar à huîtres avec toute la gamme

D'abord, tout simplement, un bar à huîtres en bois, doté de chaises hautes colorées, pour savourer la production de Philippe Ménadier, installé à Chaillevette, dans la presqu'île d'Arvert. La gamme complète des Marennes-Oléron est présente : la fine de claire verte Label rouge, la spéciale de claire et la « Rolls Royce » produite en faible quantité, la pousse en claire.

2 Chefs en cuisine, blogueurs au micro…

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Arcachon : La biodiversité pour protéger le littoral (Sud-Ouest)

« Connaître la biodiversité nous permet de protéger le littoral, dans l'intérêt de l'homme », résume le directeur du Conservatoire du littoral, Yves Colcombet. Ce dernier était présent, hier à Arcachon, aux ateliers annuels du Conservatoire du littoral sur le thème « Biodiversité : que se trame-t-il sur le littoral ? » « Arcachon a été choisi car le lieu s'y prêtait. Arcachon est un exemple. C'est un lieu fermé, où la fréquentation, sur la mer comme sur la terre, est très importante », ajoute le directeur, évoquant volontiers le parc naturel marin en projet sur le bassin d'Arcachon, à l'horizon 2012.

Parc naturel marin - Le Conservatoire du littoral participe, comme d'autres institutionnels, à l'étude lancée au début de l'année par l'Agence des aires marines protégées. « Nous avons besoin du parc marin pour poursuivre notre action sur l'île aux Oiseaux et les prés salés d'Arès », convient Guillemette Rolland, déléguée régionale du Conservatoire. Anne Littaye, la chef de mission du parc naturel marin du bassin d'Arcachon, installée en février dernier, a d'ailleurs assisté à ces ateliers du Conservatoire du littoral. Elle a même donné une conférence sur « la biodiversité du bassin d'Arcachon ».

Acheter la dune du Pilat….

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Arcachon : L'enjeu de la biodiversité (Sud-Ouest)

Les Ateliers du conservatoire du littoral sur la biodiversité ont débuté hier, au Palais des congrès.

A en croire le sous-préfet d'Arcachon, Pascal Gauci, les Ateliers du conservatoire du littoral sur la biodiversité, qui ont débuté hier au Palais des congrès d'Arcachon, ne pouvaient trouver meilleur terrain de réflexion que le bassin d'Arcachon : « Un lieu unique de la diversité biologique. » Dans un rapide exposé, le sous-préfet a rappelé, notamment à destination des participants « venus de très loin » que le bassin d'Arcachon, « seule lagune française soumise aux marées », abrite quatre milieux naturels (humide, forestier, zostères, bancs de sable nus. Il a listé les habitats classés par la directive européenne, ou encore résumé les diverses démarches engagées depuis près de quarante ans pour sa protection avec, entre autres, la création du Parc ornithologique du Teich, les deux réserves naturelles du banc d'Arguin et des Prés salés d'Arès, Natura 2000 (mer et forêt), les espaces naturels sensibles du Conseil général. Parc naturel marin…

Commentaire de Dudela 25/11/2010, à 09h05

Désolé, je me suis trompé. C'est pas les hippocampes qu'ils vont compter, c'est les limaces de mer.Fallait bien deux bacs+5 pour faire ça et bientôt 5. ça sent le "foutage de gueule"!! Feraient mieux de chercher et de publier les taux de pesticides dans les eaux du Bassin. En outre si le but ce cet indispensable hochet est de faire venir des touristes pour se baigner dans nos eaux claires, c'est pas la peine , on est deja complets au mois d'aout. C'est en janvier, février qu'il faut faire venir du monde !!!

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Les Boucholeurs : Un don pour les ostréiculteurs (Sud-Ouest)

À la Maison de l'éclusier, aux Boucholeurs, il a été procédé jeudi 18 novembre à la remise d'un chèque de 5 000 euros de la part de Rotary Club de Pont-sur-Yonne (Yonne), en faveur de la section conchylicole des Boucholeurs, à la suite de la tempête Xynthia. Les donateurs ne pouvant être présents, Jean-Louis Léonard, avec Didier Roblin, a remis ce chèque à Jacques Maire, président du syndicat conchylicole Châtelaillon-Yves. Celui-ci a rappelé que ce don s'ajoute à deux autres et permet ainsi d'avoir un montant total de 20 000 euros, qui sera partagé équitablement entre les 50 ostréiculteurs, soit 400 euros par établissement.

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CO2, fer, bloom planctonique et toxine

Pour lutter contre le réchauffement climatique, des experts proposent d’épandre des sels à base de fer dans la mer. Cette fertilisation océanique provoque un développement de plancton qui absorbe le gaz carbonique (CO2)… Problème selon des chercheurs : le bloom planctonique concerne aussi les algues toxiques qui exploseraient avec le fer… Source : Plan to fight global warming could create blooms of toxic algae, researchers say

Pour plus d’informations : http://www.miamiherald.com/2010/11/25/1943302/plan-to-fight-global-warming-could.html#ixzz16R1wWgx5

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Les secrets de fabrication du Caviar des Pyrénées (La Dépêche)

Traversez la frontière, dans le Val d’Aran, entre Luchon et l’Andorre. C’est à Les, le premier village espagnol, que vous trouverez la pisciculture Nacarii, une centrale hydroélectrique discrète reconvertie partiellement par le groupe Neoelectra dans le caviar. La production a commencé en 1999, mais il a fallu attendre 2005 pour la distribution. Mets de luxe, le caviar ne se fabrique pas en un coup de cuillère à pot, même si l’élevage est désormais le seul processus autorisé pour le commercialiser. La principale raison réside dans le cycle de la femelle esturgeon, qui ne pond qu’une fois dans sa vie, à l’âge de 7 ans.

Cernés par les montagnes, six bassins s’étendent tout en longueur. Ils sont parallèles à la Garonne, dont les sources se situent à une vingtaine de kilomètres, Près de 85 000 acipenser baerii (variété sibérienne) s’ébattent dans l’eau filtrée et chauffée. D’un côté, les alevins, achetés en France et en Italie, dont on ne différencie pas encore le sexe. De l’autre, les adultes, nourris avec une alimentation naturelle et stimulés avec des hormones. En aval, l’eau rejoint le fleuve après avoir été refroidie. La pisciculture est en cours de conversion bio, et la fabrication demeure artisanale, avec seulement quatre salariés. La production reste confidentielle : 700 kg cette année, contre une vingtaine de tonnes dans l’Aquitaine.

Vendu dans le monde entier….

Prix particuliers :

60€ la boite de 30g

105€ les 50g

231€ les 110g

www.caviar-des-pyrenees.fr

Où l’acheter…

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Algérie : Cap sur le développement de l'aquaculture (Le Maghreb)

Inauguration de la première écloserie d'alevins en Algérie

Le développement de l'aquaculture est considéré par les pouvoirs publics comme le seul moyen susceptible de contribuer à développer la production halieutique en vue de garantir une couverture des besoins nationaux en la matière à moyen et long termes, sachant que l'Algérie produit une moyenne de pas plus de 220.000 tonnes de poisson/an. La stratégie nationale fixée pour l'aquaculture repose essentiellement sur l'extension et l'encouragement des opportunités d'investissement. Dans ce contexte, la première écloserie d'alevins en Algérie a été inaugurée, mercredi à Sétif, par le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, M. Abdellah Khenafou. Cette écloserie a été réalisée dans le cadre d'un partenariat avec un opérateur hongrois, sous la direction d'une équipe technique algérienne représentant plusieurs institutions spécialisées dans la recherche et le développement de l'aquaculture. L'écloserie mobile de Sétif, réalisée pour 40 millions de dinars en partenariat avec une société spécialisée hongroise, a donné lieu au lancement, le 29 juin 2010, d'une première opération de reproduction de carpes argentées, de carpes "grande bouche" et d'autres espèces, au moyen de 30 géniteurs importés de Hongrie. Près de 1,5 million de larves y ont déjà été produites par insémination artificielle….

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Brésil : Electricité moins coûteuse pour les pisciculteurs

Les fermes piscicoles auront des rabais sur le prix de l’électricité allant jusqu'à 90%

Les éleveurs de poissons de la région nord de Brésil bénéficieront d’une réduction sur le prix de l’électricité allant jusqu'à 90% comme pour toutes les activités agricoles. Suite à des négociations menées par le ministère des Pêches et de l'Aquaculture (MPA) avec l’Agence nationale de l’électricité (ANEEL), l’aquaculture a été reconnue comme une activité agricole.

La production aquacole a augmenté de 43% au Brésil dans la période 2007-2009, plaçant l'aquaculture comme l'activité nationale à la plus forte croissance selon le ministère des Pêches. La nouvelle mesure favorise les producteurs, car « ils peuvent ainsi offrir aux personnes des aliments sains, très demandés et à un prix compétitif », a déclaré le ministre des Pêches et de l'aquaculture, Altemir Gregolin. Source : Fish farms will have discounts of up to 90 pct in electricity prices (Growfish)

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Un colloque sur les poissons génétiquement modifiés à Paris : Dogmatis : comment aborder la question des poissons génétiquement modifiés ?

Le projet de recherche Dogmatis (pour « Défi des OGMs Aquatiques, Impacts et Stratégies »), financé par l'ANR et coordonné par l’Inra, tient son colloque de clôture les 22 et 23 novembre 2010. Ce projet a associé pendant plus de trois ans des spécialistes de différentes disciplines afin d’aborder dans toutes ses composantes la question des poissons génétiquement modifiés. Y a-t-il un risque avéré pour que de tels poissons se retrouvent dans nos assiettes ? Les lois françaises et européennes permettent-elles de protéger les consommateurs et les professionnels de la filière aquacole ? Quels apports peut-on attendre des innovations scientifiques et technologiques ? Lors de ce colloque à vocation participative, la pertinence des réponses apportées par les experts du projet sera examinée par une diversité d’intervenants (scientifiques, représentants de la société civile, professionnels de la filière, etc.). L’objectif : construire ensemble les suites à donner, par exemple en termes de recommandations sur la traçabilité, la législation, et d’identification de nouvelles pistes de recherche….

Les partenaires du projet sont AgroParisTech, ANR, Cnrs, Insa Lyon, Inra, Université de Nice – Sophia Antipolis, Université de Toulouse – Le Mirail.

Pour plus de précisions : https://colloque.inra.fr/dogmatis

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  • 26 novembre 2010

Et si nous faisions tous une grève du zèle.......reconductible.

Je ne pourrais pas être présent à la conférence sur la biodiversité dans le bassin de Marennes-Oléron demain à Arvert…. Pourtant, c'est très intéressant..... au moins, cela prouve que notre activité ne nuit pas à cette biodiversité.... contrairement à ce que dit la DIREN.... je n'ai pas entendu quoique ce soit sur une fermeture du bassin.....encore une rumeur....pour ça, on est plutôt fort, non ??

Eh oui, ces temps ci, les gardes de la réserve de Moëze sont très actifs.... Maintenant, les chiens sont interdits de débarquement sur le banc de Lamouroux.... ça gène les oiseaux parait-il........On se demande bien comment il se fait qu'il y ait encore des oiseaux sur le bassin... imaginez tous ces chalands sur les parcs, tous ces bateaux de pêche dans les coureaux....tous ces ostréiculteurs qui parlent fort et sentent la sueur et polluent avec leurs moteurs....non, vraiment qu'est ce qu'on attend pour interdire tous ces débordements de vie...toutes ces activités économiques...on sera si bien quand la nature aura repris ses droits......

Voyez vous, je ne crois plus vraiment à l'Ostréiculture ici. Pas à cause des mortalités de naissain, l'écosystème résoudra cette crise sans l'intervention des labos, ou du manque de productivité certaines années, ni même des intempéries,…. Suite….

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La Rochelle – Port des Minimes 2015 : La plaisance au cœur du parc marin des Pertuis charentais

La Rochelle – Les Minimes 2015 : La plaisance en toute liberté.

Avec ses 4.900 places, le plus grand port de plaisance de l’Atlantique vous offre la plus grande réserve naturelle marine de France.

A la Rochelle, la voile n’a pas de limite sur ce vaste parc marin des Pertuis charentais... C’est aussi le plus grand territoire de Pêche no kill de la façade Atlantique… Et le top… La plongée sous-marine sur les hauts-fonds du plateau de Rochebonne.

Rappel historique : Au début des années 2000, la Charente-Maritime était le premier département halieutique français avec une production annuelle de plus de 50.000 tonnes (30.000 tonnes d'huîtres, 10.000 tonnes de moules et 10.000 tonnes dans les trois ports de pêche : La Cotinière, La Rochelle et Royan). Depuis la mortalité des jeunes huîtres et l’interdiction de commercialisation des poissons et coquillages en raison des teneurs élevées en PCB, cadmium, pesticides et autres produits radio-actifs, les activités professionnelles conchylicoles et de pêche ont peu à peu…. Suite…

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Cancale (35) Installés depuis 1930 dans la baie du Mont-Saint-Michel, à Cancale, les Parcs de Saint-Kerber produisent des huîtres de grande qualité. L'huître spéciale Saint-Kerber, une saveur iodée et salée typique de la baie avec une grande longueur en bouche, associée à des notes rondes et douces.

Présentes sur les meilleures tables du monde, du Chamarré d’Antoine Heerah à Paris, à L’Osier de Bruno Ménard, à Tokyo, les huîtres des Parcs de Saint-Kerber bénéficient de conditions privilégiées : un climat vivifiant et des eaux brassées régulièrement dans cette baie circulaire aux fonds peu profonds qui forme un cadre propice aux plus grandes marées d’Europe. Les huîtres sont ici élevées durant trois ans au minimum, de manière traditionnelle, en poches surélevées, avant d’être affinées au sol pour certaines. Au total, les Parcs de Saint-Kerber, entreprise familiale aujourd’hui dirigée par François-Joseph Pichot et Stéphan Alleaume, proposent une dizaine de variétés, dont plusieurs ont été primées au concours général agricole. Parmi elles, citons la plate de Cancale, la pied-de-cheval (une huître sauvage et hors d’âge), la creuse, la Muirgen (en provenance d’Irlande) ou la Saint-Kerber, “une spéciale à notre nom, charnue et croquante,....

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Un colloque sur les poissons génétiquement modifiés à Paris

Dogmatis : comment aborder la question des poissons génétiquement modifiés ?

Le projet de recherche Dogmatis (pour « Défi des OGMs Aquatiques, Impacts et Stratégies »), financé par l'ANR et coordonné par l’Inra, tient son colloque de clôture les 22 et 23 novembre 2010. Ce projet a associé pendant plus de trois ans des spécialistes de différentes disciplines afin d’aborder dans toutes ses composantes la question des poissons génétiquement modifiés. Y a-t-il un risque avéré pour que de tels poissons se retrouvent dans nos assiettes ? Les lois françaises et européennes permettent-elles de protéger les consommateurs et les professionnels de la filière aquacole ? Quels apports peut-on attendre des innovations scientifiques et technologiques ? Lors de ce colloque à vocation participative, la pertinence des réponses apportées par les experts du projet sera examinée par une diversité d’intervenants (scientifiques, représentants de la société civile, professionnels de la filière, etc.). L’objectif : construire ensemble les suites à donner, par exemple en termes de recommandations sur la traçabilité, la législation, et d’identification de nouvelles pistes de recherche….

Les partenaires du projet sont AgroParisTech, ANR, Cnrs, Insa Lyon, Inra, Université de Nice – Sophia Antipolis, Université de Toulouse – Le Mirail.

Pour plus de précisions : https://colloque.inra.fr/dogmatis

Questions du journal de l'environnement

L’arrivée des poissons GM dans nos assiettes est-elle donc pour bientôt ?

Non et pour plusieurs raisons. L’autorisation pour le saumon GM aux Etats-Unis n’est pas acquise. L’élevage d’un PoGM impliquerait des conditions d’élevage strictes et donc un coût très élevé. Le moratoire européen sur les OGM dans l’alimentation s’appliquerait aux poissons. Enfin, les acteurs de la filière aquacole française y sont défavorables. Toutefois, si le risque à court terme est écarté, le risque à moyen terme est plus difficile à évaluer. Les technologies et la connaissance avancent très vite.

Quels sont les risques potentiels pour les consommateurs ?

Une analyse bibliographique approfondie a permis d’identifier 5 espèces (saumon, truite arc-en-ciel, carpe, tilapia, anguille japonaise, poisson-zèbre) susceptibles d’intéresser des producteurs. Sur le marché français, seuls le saumon et le tilapia sont à prendre en considération. Largement consommé en France (140.000 tonnes/an), le saumon provient principalement de Norvège, de Grande-Bretagne et du Chili. La provenance du tilapia, beaucoup plus marginal (environ 3.200 tonnes importées/an) est multiple et très opaque.

Concernant les impacts sanitaires, au vu de la complexité de la transgénèse chez le poisson, il sera nécessaire de conduire des évaluations spécifiques pour chaque espèce. Pour le saumon à croissance rapide par exemple, l’analyse se focalisera sur l’analyse des taux d’hormone de croissance dans la chair du poisson et sur l’évaluation des effets chez l’homme.

Comment les citoyens perçoivent-ils ce produit?....

Suite sur Jdle : Poissons OGM: «Tout est là pour que la crise puisse émerger»

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Royaume-Uni : Les premières moules certifiées MSC

La pêcherie de moules certifiées MSC (Marine Stewardship Council) se situe dans le détroit de Menai (Menai Strait East) en bordure de la mer d’Irlande. Elle concerne 4 entreprises, Deepdock Ltd, Myti Mussels, Extramussel Ltd and Ogwen Mussels Ltd, réunies au sein de l’organisation Bangor Mussel Producers Ltd.

La technique de production consiste à draguer des jeunes moules (Mytilus edulis) dans des gisements sur des fonds vaseux en mer d'Irlande. Les jeunes moules ne sont pas attachées aux rochers, mais sont en vrac dans la vase. Ces naissains sont ensuite semés à l'abri dans le détroit de Menai, où les moules sont cultivées sur une période de 18 à 24 mois. La production annuelle est comprise entre 8.000 et 10.000 tonnes. (ndlr cette technique de production ressemble à la mytiliculture hollandaise). Source : MSC Enhanced Fishery first for North Menai Mussels (Fishnewseu)

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La crevette Label Rouge de Madagascar rejoint le rayon marée d’Auchan

Les clients d’Auchan peuvent désormais découvrir les crevettes Label Rouge de Madagascar au rayon marée de leur hypermarché. Ces crevettes sont élevées selon les principes de l’aquaculture responsable et durable, un mode d’élevage qui est à la fois respectueux de l’environnement, adapté aux besoins de l’espèce et responsable sur le plan social. C’est la raison pour laquelle Auchan a également apposé son logo Mieux Vivre Environnement à ce produit.

Un produit de luxe devenu un produit de grande consommation

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Les huîtres sur les ondes pour les Fêtes de fin d’année

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le Comité National de la Conchyliculture (CNC), avec le soutien de France Agrimer et du Fonds Européen pour la Pêche, met en place une campagne d’information sur le média radio. Ainsi l’agence i&e Consultants a conçu avec Seprem Productions un programme radio pour les gastronomes, intitulé «Pour des Fêtes d’exception ! La minute-info des huîtres», et proposé à 600 radios et webradios pour une libre diffusion, du 6 au 17 décembre 2010. Conseils de préparation et de dégustation, idées de recettes, vertus nutritionnelles... Autant de sujets déclinés à travers une série de 10 chroniques d’une minute et demi, avec la participation d’écailler, d’ostréiculteur, de chef cuisinier ou de diététicienne. Chaque module se terminant par la signature « Avec les huîtres, savourez des fêtes d’exception ! ».

Campagne radio du 6 au 17 décembre

Annonceur : Comité National de la Conchyliculture avec le soutien de France Agrimer et du Fonds Européen pour la Pêche

Agence : i&e Consultants

Production : Seprem Productions et son studio Sepsonic Créations

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Andernos-les-Bains : Cabanes en Fête peaufine son organisation (Sud-Ouest)

« Pour fluidifier les entrées, deux pôles de vente des pass seront mis en œuvre le 4 décembre prochain », paroles d'organisateur de la manifestation phare du mois prochain. La ville d'Andernos-les-Bains organise la 2e édition de Cabanes en fête huîtres et Entre-deux-Mers. L'équipe organisatrice, forte de l'expérience de la première édition, a veillé à faciliter l'achat des pass composés, rappelons-le, d'un verre, d'une fourchette à huîtres, d'un ticket donnant droit à deux huîtres et d'un ticket donnant droit, lui, à un verre de vin blanc de l'Entre-deux-Mers pour 5 euros….

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Saint-Alban. Le retour d'un étal ostréicole attendu (La Dépêche)

A Saint-Alban, le retour d'Alain Molen, ostréiculteur à La Teste-de-Buch, reste un évènement attendu. C'est désormais fait. Tous les samedis matins, il installe son étal bleu et blanc au pied de la fontaine, face à la mairie. La campagne d'été consacrée à l'élevage de sa future récolte n'aura pas été chose simple. En effet, la mortalité des naissains (futures huîtres adultes fixées sur des tuiles recouvertes de chaux, ndlr) est problématique pour la production artisanale, et maîtrisée, qu'il veut garder pour en assurer la qualité.

Un retour qui sent l'approche des fêtes….

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Les déchets de la tempête Xynthia

30 septembre 2010. L’association de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois publie le rapport qu’elle a réalisé avec le soutien de l’ADEME sur la collecte, l’inventaire et la gestion des déchets consécutifs à l’évènement Xynthia. Il a été rédigé à la suite des nombreuses et nécessaires visites de terrain, rencontres et échanges prolongés avec les parties concernées. Suivi de recommandations et illustré, ce rapport est destiné à tous les élus, services de l’Etat, associations, citoyens et organes de presse intéressés par les impacts différés des catastrophes climatiques, naturelles, urbaines, ou industrielles. Télécharger le document : Les déchets de la tempête Xynthia (Robin des bois avec le soutien de l’Ademe - Septembre 2010)

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Les pics de toxine relevés juste après Xynthia (Ouest France)

Entretien avec Anne Pellouin-Grouhel, responsable du laboratoire environnement ressource de l'Ifremer, à Nantes.

Qu'est-ce que la toxine ASP ? Elle peut aller jusqu'à provoquer des troubles de la mémoire. ASP signifie Amnesic shellfish poison. Elle est produite par la pseudonitzschia, une micro-algue qui se multiplie à certaines périodes de l'année, quand elle trouve des conditions favorables. Température, éléments nutritifs...

Pourquoi la saint-jacques est-elle touchée ? Elle accumule la toxine dans la partie noire. La noix n'est pas concernée. Contrairement à d'autres coquillages, elle est très longue à se décontaminer. Il y a donc un décalage dans le temps. Alors qu'on observe moins de toxine dans l'eau, et que les autres coquillages peuvent être consommés, la saint-jacques met des mois à se décontaminer.

Peut-on faire le lien avec la tempête Xynthia ? Il y a de fortes présomptions. Les pics de contaminations ont été observés juste après, au printemps. Le lien est établi, sans que l'on puisse expliquer précisément pourquoi. En quoi une tempête peut-elle jouer ? En favorisant la remise en suspension de sédiments, par exemple.

Combien de temps cette contamination peut-elle durer ?

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Sénégal : La Pisciculture comme moyen de lutte contre la pauvreté (amwsentv)

En instituant une journée nationale pour le lancement de programme de développement de la Pisciculture, Babacar Ndao, Ministre chargé des Eco villages, des Bassins de Rétention, des Lacs Artificiels, et de la Pisciculture, répond aux soucis de combler le déficit de produits halieutiques et celui de faire de ce secteur une véritable plus value pour l’économie nationale.

L’objectif de cet atelier est de traduire un programme de renforcement de capacité et d’assurer un suivi pour mieux gérer les ressources Pour cela, Babacar Ndao, affirmera qu’à traversces objectifs, différentes activités sont élaborées comme le financement des besoins en investissement et en fonds de roulement de création ou de développement, le suivi technique et organisationnel, et l’appui à la commercialisation. Cet important programme d’activités va générer des résultats tels que la création de 30 Petites et Moyennes Entreprises, la production de plus de 40 tonnes de Tilapias et 150 tonnes de Clarias, l’effort des Organisations Communautaires de Base pour une contribution de 150 millions de Francs par an. L’aquaculture, pilier important de la stratégie de croissance accélérée, pour lutter contre la pauvreté, peut être assimilée à une activité agricole mais aussi de production halieutique, précisera la Ministre de la Pisciculture.

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Polynésie : Des conférences sur l’aquaculture durable (La dépêche de Tahiti)

Où en est-on de l’aquaculture en Polynésie ? Après de nombreux essais sur les crevettes, les bénitiers et récemment sur les platax, le Pays va pouvoir se poser la question à l’occasion de la semaine de conférences sur l’“aquaculture durable en milieu insulaire”, qui se déroulera, au Radisson, du 6 au 11 décembre. Cette conférence, présentée hier par le ministre du Tourisme, entouré des représentants de l’État, de l’Ifremer ou encore de la CCISM, a déjà enregistré la participation de 160 spécialistes de la question dans le monde, dont 15 experts internationaux. Elle fait suite à deux conférences qui se sont tenues, ces trois dernières années, à Nouméa (pisciculture marine en Asie-Pacifique) et à Mayotte (rencontres biennales aquacoles de l’outre-mer français). Pendant une semaine, trois thèmes centraux seront abordés : la crevette, la santé en aquaculture et le FED régional. “Cette conférence doit nous permettre d’apprendre et d’améliorer nos productions”, expliquait hier Temauri Foster,ministre des Ressources maritimes. “L’aquaculture est une source de développement importante,mais il y a encore des progrès à faire.” En terme de progrès, lesmarges sont grandes, en effet. La crevette est travaillée et étudiée depuis 20 ans, par exemple. “C’est vrai qu’on a encore des problèmes de rentabilité”, concède Temauri Foster. “Il faut impulser une dynamique car, pour les crevettes, nous n’avons pas la rentabilité espérée. Nous en produisons 40 tonnes, et en importons 600 tonnes. Il faut soutenir davantage de projets, débloquer les investissements privés pour que, d’ici 2015, nous soyons aumoins à 200 tonnes.”

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Royan : Une affaire de palais (Sud-Ouest)

Le jury réuni hier au palais des congrès de Royan s'est penché sur des centaines de produits de Poitou-Charentes.

Au menu : pâtisseries, pains, chocolats, crèmes, beurres, fromages, charcuteries, confits, foies gras, miels, huîtres, cognacs… Les quelque 250 jurés réunis hier matin au palais des congrès de Royan avaient du pain sur la planche : un peu plus de 500 produits du Poitou-Charentes réunis en 11 « familles » à déguster, à juger et à noter. Et donc à récompenser. (1) Quelque 240 professionnels, artisans ou industriels des quatre départements (plus la Vendée pour certains fromages), dont 53 pour la Charente et 109 pour la Charente-Maritime, avaient soumis un ou plusieurs de leurs produits pour ce 22e concours des Saveurs régionales organisé par les services vétérinaires de Poitou-Charentes et l'Institut régional de la qualité agroalimentaire (IRQUA).

Anonyme et numéroté….

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Pêche et mer. Une nouvelle rubrique tous les jeudis (Le Télégramme)

A partir d'aujourd'hui, Le Télégramme lance une rubrique hebdomadaire «Pêche et mer» en lien avec les professionnels du quartier maritime de Paimpol. Toutes les semaines, un article en lien avec le monde de la mer au sens large, qu'il soit professionnel ou plaisancier, et une revue des équipages, seront publiés.

Sujets d'actualité portraits... Les peines et les joies du métier seront évoquées. On pourra trouver dans cette rubrique des sujets en lien direct avec l'actualité comme la retraite, les carburants, les permis pour la plaisance, la pression de pêche, la pollution mais aussi des portraits, d'un charpentier de marine, d'une femme de pêcheur, d'un jeune ayant choisi une carrière d'officier... Contact Cette rubrique vous est ouverte. Pour nous joindre, il suffit de composer le 02.96.20.89.30 ou de nous écrire par mail: paimpol@letelegramme.fr

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  • 25 novembre 2010

Le plancton végétal pour mieux nourrir les hommes. Le biologiste Pierre Mollo ouvre, le 1erdécembre, à la MJC/MPT de Kerfeunteun, à Quimper, un cycle de formation citoyenne sur la biologie et l'écologie marines. Le plancton, on dit toujours que ce n'est qu'un truc de scientifiques. Mais pas du tout! C'est une affaire citoyenne», s'exclame Pierre Mollo. L'enseignant-chercheur à la retraite s'ingénie, depuis 40 ans, à mettre en lumière la richesse et les bienfaits du plancton pour l'équilibre durable des écosystèmes sur la planète...

Formations en ligne - Des formations ont déjà démarré à l'Agro-campus de Beg-Meil, à Fouesnant. Et Pierre Mollo met actuellement au point d'autres modules, dont le premier sera disponible début 2011 sur le site Plancton du Monde (www.plancton-du-monde.org), soutenu par la Fondation Charles-Léopold Mayer et Océanopolis. Après l'intervention du 1erdécembre, la MJC/MPT de Kerfeunteun programme, avec Pierre Mollo, quatre séquences d'«acquisition de connaissances et de partage des savoirs sur le plancton et l'écologie marines». Primordial pour le chercheur humaniste. «Car tant que les citoyens ne prendront pas en main le sujet, les pouvoirs publics ne s'intéresseront pas au plancton et ne nous aideront pas», se dit-il convaincu. Pratique Entrée libre le 1erdécembre, à 20h, à la MJC/MPT de Kerfeunteun. Puis quatre modules de formation, de 35 EUR l'un à 125 EUR les quatre. Tél.02.98.95.46.25.

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Quand les huitres se meurent… (Top actu)

La Rochelle. Charente-Maritime. Sur l’ensemble des côtes françaises la situation de la filière ostréicole devient alarmante. Sur la côte Charentaise-Maritime le bilan n’est pas mieux, l’huitre est en train de disparaitre. Depuis 2008, les ostréiculteurs font face à un danger microscopique à effets macroscopiques. Un virus attaque les huitres dès leur naissance et décime progressivement des centaines de tonnes de coquillages mettant en péril tout un pan de l’économie du département. Les taux de mortalité atteignent 90%.

Le virus OsHV-1, un tueur d’huitres - En 2009 les études épidémiologiques suggèrent que le virus OsHV-1 joue un rôle important dans les mortalités. Mais il n’est pas la seule cause de la catastrophe. Le réchauffement de l’eau de mer et plus indirectement l’agriculture seraient complices du désastre. Contagieux, le virus OsHV-1 s’attaque aux cellules de l’huitre l’amenant à s’autodétruire…. Enfin, certains polluants et les produits phytosanitaires utilisés dans le milieu agricole pourraient avoir une incidence eux aussi quand ils se retrouvent dans les marais et l’eau des estuaires. « La chambre d’agriculture encourage les initiatives au niveau écophyto pour réduire l’utilisation de certain produit qui pourrait avoir selon la recherche une incidence sur les difficultés de l’ostréiculture » indique Luc Servant, Président de la Chambre d’agriculture, » encore qu’aujourd’hui rien n’est prouvé. »...........

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Centre d'études des algues : les bénéfices de retour (Ouest France)

« Préoccupante. » L'impression concernant le Centre d'études et de valorisation des algues (Ceva) de Pleubian est à la fois partagée par Gérard Bertrand (UMP, Caulnes), Denis Mer (PS, Lannion) et Christian Coail (PS, Callac).

Chiffres d'affaires en baisse en 2008 et 2009, déficit de 350 000 € et 250 000 € sur ces mêmes années, remboursement de subventions européennes « indûment perçues » toujours en cours, manque de fonds propres. Pour l'opposition, « une recapitalisation sera nécessaire ». S'il n'occulte pas les difficultés, Denis Mer veut plutôt croire en l'avenir : « L'exercice 2010 sera très certainement positif. Le Ceva continue d'être très régulièrement sollicité. » Le conseiller général en charge du dossier parle de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2010, permettant de dégager 130 000 € de bénéfices. L'activité 2011 semble déjà assurée en partie.

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Ecocert : Guide pratique - Plan de gestion durable pour l’aquaculture biologique

Mise en place d'un plan de gestion durable pour les opérations aquacoles biologiques selon les exigences des Règlements européens (CE) n°834/2007 et (CE) 889/2008

Le règlement européen est constitué de deux textes : le règlement cadre 834/2007, qui dicte les grands principes à suivre pour la production bio et son règlement d'application 889/2008 (complété par le 710/2009), qui en détaille les exigences techniques.

Les exigences spécifiques concernant la gestion durable des opérations d'aquaculture sont décrites dans ce document. Vous retrouverez ces exigences dans l'article 6 ter du Règlement (EC) 889/2008. A télécharger Ici

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Moins de Pétrole dans le Saumon !

Du changement dans le capital de Marine Harvest

Le milliardaire norvégien, John Fredriksen, actionnaire principal de Marine Harvest, premier producteur de saumon dans le monde (300.000 tonnes soit le ¼ de la production mondiale) se désengage après la vente d’une partie de ses actions pour une valeur de 183 millions d’euros. Le plus grand armateur de tankers au monde garde néanmoins 23,21% des actions dans la société. Cette vente inattendue a entrainé une chute de 11% de l’action à la bourse d’Oslo. Il faut dire que l’action Marine Harvest avait pris 40% depuis le 1 janvier 2010, après avoir été multiplié par 4 en 2009 !

Marine Harvest est connu en France sous la marque Kristen (2e fabricant de saumon fumé dans l’hexagone après l’islandais Alfesca avec la marque Labeyrie).

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Compte-rendu d’un voyage promotionnel du saumon norvégien organisé par le Centre des Produits de Mer de Norvège : « BuzzEcolo c’est vu invité (début Octobre 2010) par Le Centre des Produits de la Mer de Norvège à une petite excursion au creux des Fjords pour découvrir et échanger autours des méthodes pêche et d’aquaculture en Norvège. »

Notre Saumon de Norvège (BuzzEcolo)

Le Saumon, un poisson gras aux vertus nutritives importantes, que l’on aime consommer de multiples façons et à diverses occasions. Devenu rare à l’état sauvage, l’élevage l’a rendu de nouveau populaire et plus accessible à la consommation …

Cependant ces fermes aquacoles, qui produisent le saumon d’élevage, font aussi l’objet de critiques et de méfiances … L’aquaculture reste une industrie relativement récente, qui à connu quelques crises, laissant le consommateur dans un certain flou concernant la qualité du saumon qu’il consomme !?....

….. L’aquaculture, à l’échelle industrielle, est une activité qui doit être strictement réglementée et sous surveillance. Mais pour en garantir le respect, les règles doivent aussi être clairement identifiées et identifiables par tous … Mais à l’heure actuelle, bien que les réglementations soient en place en Norvège, on peut cependant regretter l’absence d’un label permettant d’identifier facilement un saumon provenant d’une ferme respectueuse des bonnes pratiques.

En conclusion …

L’aquaculture, telle que nous l’avons découverte durant cette expédition en Norvège, semble à la fois raisonnable et durable … Mais, tout comme le simple consommateur, il nous manque certains repères pour balayer les doutes qui peuvent demeurer.

Les démarches entreprises pour réglementer et contrôler l’aquaculture en Norvège doivent bien évidement être poursuivies (voir renforcées dans certain cas). Mais il parait aussi essentiel que les informations liées aux pratiques et réglementations de cette activité, soient plus accessibles et lisibles pour le consommateur …

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Une première en Algérie : Lancement d'un projet d'écloserie mobile à Sétif (Liberté)

Le projet de réalisation dans la wilaya de Sétif d'une écloserie mobile d'une capacité de 40 millions de larves de carpe royale, argentée et grande bouche a été lancé hier par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Abdallah Khanafou. Ce projet, selon un communiqué du ministère, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l'aquaculture et fait partie des investissements publics réalisés par le ministère à travers le Fonds national de développement de la pêche et de l'aquaculture (FNDPA). La concrétisation de ce projet permettra de “réaliser des campagnes de peuplement et de repeuplement des barrages en alevins de poissons d'eau douce issus d'opérations de fécondation artificielle”, et ce, conformément à la loi de juillet 2003 relative à la pêche et la convention-cadre d'octobre 2002 entre le ministère de la Pêche et celui des Ressources en eau, a précisé le communiqué. L'objectif primordial attendu de ces écloseries mobiles est de “mettre fin aux opérations d'importation d'alevins auxquelles l'Algérie a recouru dans le passé (...) pour assurer le peuplement et le repeuplement des plans d'eau algériens et pérenniser ainsi les activités de pêche continentale”. Ces opérations de reproduction artificielle permettront, dans un premier temps, l'ensemencement de 38 plans d'eau sélectionnés à travers le territoire national et concerneront 22 wilayas.

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Roquette et la Californie en faveur des algues alimentaires (La Voix Eco)

Le groupe Roquette emploie 6000 personnes dans le monde dont 3500 à son siège de Lestrem, près de Béthune. Notre multinationale familiale de l'amidon et de leurs dérivés vient de franchir une étape supplémentaire dans sa diversification sur le marché des micro-algues pour les huiles et les ingrédients alimentaires à l'échelle mondiale. L'annonce, hier, d'un partenariat avec une start-up américaine, est la deuxième communication officielle de Roquette sur son programme de recherche et développement dans ce domaine.

Le siège de Lestrem, près de Béthune, avait pour la première fois dévoilé ses intentions en faveur des algues en octobre 2008, vers une production industrielle de chlorelle, cette micro-algue pour la nutrition et la santé, des hommes comme des bêtes.

Magie biologique - La chlorelle fait l'objet d'un programme Algohub notamment soutenu par le pôle de compétitivité NSL et par Oséo. Sa production est assurée par le rachat de BPS, une PME allemande basée à Klötze, près de Berlin. De la taille d'un globule rouge, elle se divise en 4 toutes les 16 à 20 heures. Bourrée de protéines végétales, cette petite merveille de la nature offre des perspectives de développement industriel encore insoupçonnables. Hier, le groupe de Marc Roquette est allé encore plus loin en signant une joint-venture avec Solazyme, leader dans la biotechnologie à base d'algues. Située à San Francisco, sa technologie permet de produire rapidement et à grande échelle pour des huiles et des biomatériaux alternatifs aux huiles fossiles (pétrole) et végétales….

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Potentiel industriel des filières algues : de nombreux verrous restent à lever (Actu Environnement)

Malgré les fortes attentes industrielles, concernant le stockage de CO2, la production de carburant ou de protéines à partir d'algues, de nombreux verrous persistent et freinent le développement de ces filières. En juin dernier, EADS a fait voler pour la première fois un avion avec un carburant 100 % algues. Auparavant, plusieurs tests sur des voitures ont été réalisés aux quatre coins du monde. Si ces expériences se multiplient et confirment le potentiel des algues, elles ne représentent qu'une des nombreuses étapes à franchir pour développer l'usage des algues à l'échelle industrielle et ce, quelle que soit l'application envisagée : production de carburant, de protéines pour l'alimentation animale, dépollution, biochimie… De nombreux verrous scientifiques et technologiques doivent encore être surmontés avant de passer à une phase industrielle.

Le cap du laboratoire à l'usine est loin d'être franchi…

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  • 24 novembre 2010

Arcachon : La biodiversité du Bassin au cœur du parc marin (Sud-Ouest)

La chef de mission du parc naturel marin anime une conférence sur la biodiversité du Bassin, ce soir, au Palais des congrès.

Le parc naturel marin du bassin d'Arcachon, dont la mission d'étude a été lancée en février dernier, n'est pas le sujet central des ateliers nationaux du conservatoire du littoral qui se tiennent aujourd'hui et demain au Palais des congrès d'Arcachon sur le thème Biodiversité, que se trame-t-il sur le littoral ?, à l'occasion de l'année internationale de la biodiversité. Il en sera cependant indirectement question à travers la conférence proposée, ce soir au Palais des Congrès, par l'agence des aires marines protégées, sur le thème La biodiversité du bassin d'Arcachon, qu'en est-il ? (1). D'autant que cette conférence sera, en partie, animée par Anne Littaye, chef de la mission d'étude pour la création d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon.....

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Jean Michel Massé, producteur en Charentes-Maritime, a déjà vu ses ventes baisser de 20 % à cause de la première augmentation des prix.

Les huîtres coûteront au moins 20 % de plus que l'an dernier. Et les stocks vont chuter ces trois prochaines années, leur prix continuera donc de flamber. Les huîtres deviendront-elles le caviar de la mer ? Le prix de la Marennes Oléron a grimpé de 20 % à 30 % en septembre et, selon la gérante de la poissonnerie la Côte d'Opale, à Soissons, ça ne devrait pas s'arranger. Compter 10,50 € pour une douzaine dans ce magasin, deux euros de plus que l'année dernière.

Jusqu'à 80 % de mortalité - À cause d'une bactérie ayant touché les cultures ces trois dernières années, les petites huîtres, auxquelles il faut précisément trois ans pour arriver à maturité et être commercialisées, ne se sont pas renouvelées. « Il y a eu sur tout le littoral jusqu'à 80 % de mortalité, explique Jean-Michel Massé, producteur en Charentes et présent chaque samedi sur le marché de Soissons. On arrive dans le creux de la vague de la première année de commercialisation. On est à 30 voire 40 % de volumes en moins et c'est comme tout produit, s'il est en rupture de stock, il y a une flambée des cours. » Pourtant, les ostréiculteurs ont un peu triché : « L'an dernier, nous savions que nous aurions une saison difficile, alors nous avons laissé les stocks dormir pour s'assurer des volumes », explique l'ostréiculteur. Selon ce dernier, les prix ne devraient pas augmenter d'ici les fêtes, sauf opportunisme commercial… Sur le marché, compter 7,80 € la douzaine de Marennes n°3. Mais, « l'an prochain, ce sera encore pire ». Jean-Michel Massé évalue à 50 % la perte de volumes pour l'hiver 2011/2012. Et la crise devrait durer au moins trois ans, tant que la production ne sera pas stabilisée.

Toute une profession touchée….

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Le transfert à La Rochelle de la sécu des marins est officiel (Sud-Ouest)

L'arrêté a été publié hier au «Journal officiel ». Le transfert de l'établissement à la Rochelle est prévu en 2012. Le lieu n'est pas encore choisi. En réponse à une question de Maxime Bono cet été, Dominique Bussereau avait affirmé que l'Établissement national des invalides de la marine (ENIM) serait bien transféré à La Rochelle. Maintenant, c'est officiel, le décret ministériel signé par Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau fixant cette localisation a été pris. Et hier, un arrêté a été publié au « Journal officiel ».

Peut-être aux Minimes - Certes la présence à la Rochelle de cet établissement - la sécurité sociale des marins - où travaillent 119 personnes ne compensera pas le départ du 519e régiment du train en 2011 mais il s'agit tout de même d'une consolation proposée par l'État. Une décision qui d'ailleurs n'avait pas fait l'unanimité, même au sein de l'UMP.

Les Bretons notamment auraient trouvé plus légitime que leur région devienne le port d'attache de l'ENIM actuellement basé à Paris. Pour l'heure on ne sait toujours pas où sera implanté cet établissement.

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Château-l'Évêque : Les huîtres de l'île d'Aix sont de retour (Sud-Ouest)

Les Castélevéquois ont depuis trois semaines retrouvé le marchand d'huîtres de l'île d'Aix. Frank a surmonté les difficultés dues à la tempête Xynthia sur ses parcs et son chai en début d'année. Il dresse son banc tous les samedis, au rond-point de Château-l'Évêque, de 15 heures à 18 h 30. Il rappelle qu'avec l'approche des fêtes il est bon de réserver au 06 27 57 73 42. Samedi 18 décembre, il sera dans le bourg au marché de Noël, organisé par l'Amicale laïque.

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Espèces exotiques et espèces localement absentes dans l'aquaculture

Le Parlement européen a modifié le règlement qui régit les pratiques aquacoles en ce qui concerne les espèces exotiques et localement absentes. La nouvelle législation offre une définition actualisée d'"installation aquacole fermée" où, sous certaines conditions, le degré de risques liés à l'utilisation d'espèces exotiques et localement absentes pourrait être réduit à un niveau acceptable. L'objectif est de rendre plus facile l'introduction d'espèces exotiques ou la translocation d'espèces localement absentes pour une utilisation dans de telles installations en les exemptant de l'obligation de permis, tout en assurant une protection adéquate de l'environnement. La résolution, rédigée par João Ferreira (GUE/NGL, PT), a été adoptée par 638 votes pour, 16 contre et 11 abstentions, Il s'agit d'un accord en première lecture avec le Conseil, qui devrait entériner le projet de règlement en temps voulu.

Réglementation européenne concernant l'utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes

P7_TA-PROV(2010)0423 - Utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes ***I (A7-0184/2010 - Rapporteur: João Ferreira)

Résolution législative du Parlement européen du 23 novembre 2010 sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 708/2007 du Conseil relatif à l'utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes (COM(2009)0541 – C7-0272/2009 – 2009/0153(COD)) 165

P7_TC1-COD(2009)0153 - Position du Parlement européen arrêtée en première lecture le 23 novembre 2010 en vue de l’adoption du règlement (UE) n° .../2010 du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 708/2007 du Conseil relatif à l'utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes

Pour plus d'informations et lire le texte adopté par le Parlement Européen, cliquer Ici

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  • 23 novembre 2010

Alors que la surmortalité des naissains touche tous les producteurs, ceux-ci informent les éventuels contrevenants que les productions sont étroitement surveillées. Le syndicat ostréicole de la région de Morlaix a demandé à l'État un coup de main cette année pour éviter les larcins qui se produisent surtout la nuit. La surveillance a déjà commencé. S'il est une gourmandise qui reflète bien les fêtes de fin d'année, c'est le plateau d'huîtres. Mais, si le produit réjouit les papilles, il avive aussi l'appétit des voleurs. Cette année, à cause de la crise ostréicole, les producteurs se montrent particulièrement plus méfiants qu'auparavant.

« Le vol a toujours existé, explique Yoann Thaëron, responsable de la production des Établissements Thaëron (70 salariés), à Riec-sur-Bélon, « mais dans le contexte actuel, il est devenu bien plus préjudiciable pour nous. » L'ostréiculteur vient donc d'installer des caméras pour surveiller les bassins. Mais la vidéo n'est qu'une partie de la protection.

Une première - En effet, les pouvoirs publics mettent en place pour la première fois dans le département un système de surveillance important. Le 2 novembre, le syndicat ostréicole de la région de Morlaix (SORM) a informé par courrier ses adhérents qu'il avait demandé à l'administration « de prendre un arrêté d'interdiction de navigation la nuit, sauf pour les opérateurs de récoltes d'huîtres à la drague, ainsi qu'une interdiction de circulation nocturne des...

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Coquillages nouvelle vague (L’express)

Couteaux, coques, bulots... Et si on essayait les coquillages sauvages ? Sains, bon marché et eco-friendly, ils se prêtent à toutes les audaces culinaires.

Les cuisiniers des tables parisennes en vogue se seraient-ils soudain pris de passion pour la pêche à pied ? Rentrent-ils tous de vacances en Galice, le paradis des coquillages ? En tout cas, ils semblent s'être donné le mot : "Couteau." Un coquillage étrangement oublié, jusqu'à sa soudaine renaissance. Dès l'ouverture de Saturne, le bistrot à vins de Sven Chartier, à Paris, on ne parlait plus que de ses couteaux XXL et leurs poireaux crayon snackés. Au Verre volé, c'est le mardi et le vendredi qu'on les dégaine, en persillade, ponctués de chorizo, ou encore vapeur, avec du vinaigre de riz et de l'huile au yuzu (il y a un Japonais caché dans la cuisine toute neuve). Au Chapeau melon, cave à manger "historique" de l'Est parisien, on les enfourne avec un beurre d'herbes, une râpée de zeste de citron et de la chapelure. Il n'y a pas que dans les tables bistrotières qu'on travaille cet étonnant bivalve. Au Chamarré Montmartre, Antoine Heerah les marie à des agrumes méconnus -combava, bergamote...- dont le jus acidulé réveille la douceur. Tandis que Laurent André, au néo-Royal Monceau, les coiffe, palace oblige, d'une cuillerée de caviar...

Une pêche artisanale et responsable - Nos coquillages émergents, donc, viennent souvent des côtes atlantiques de l'Ecosse... où les gens du cru les snobent ! De même que les Irlandais boudent leurs coques. Philippe Bassez, intermédiaire à Rungis, importe chaque semaine 120 kilos de razor clams (en français, tranchants comme des rasoirs), que la maison David Hervé, ostréiculteur réputé, propose ensuite à ses clients (le Chateaubriand, Passage 53...), en plus des huîtres. Aux Parcs Saint-Kerber, ostréiculteur top niveau à Cancale et créateur de l'huître Tsarskaya, on a vu l'activité coquillages s'emballer : + 59 % de couteaux vendus cette année….

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Gujan-Mestras : « L'esprit de famille » (Sud-Ouest)

La 37e édition du Cross Sud Ouest se court le week-end prochain. Patrick Venries, directeur général délégué de « Sud Ouest » pense déjà au cross de l'an prochain. C'est dans un « lieu symbolique » de Gujan-Mestras, la Maison de l'huître sur le port de Larros, que le 37e Cross Sud Ouest a été présenté, hier matin, à la trentaine de partenaires. « Le plus ancien cross de France et la plus grande manifestation de masse d'Aquitaine », comme l'a rappelé le président de l'UAGM Jean-Jacques Germaneau, se déroule le week-end prochain, samedi 27 et dimanche 28 novembre. La majorité des 33 épreuves, ainsi que les animations et les stands, élisent toujours domicile à Chante-Cigale. Mais année après année, le cross s'étend à travers la ville et jusque sur les ports.

Des nouveautés - Créée en 1974 par le PDG de « Sud Ouest », Jean-François Lemoîne et le maire de Gujan-Mestras, Michel Bézian, cette épreuve sportive tient toujours le haut du pavé. Le week-end prochain, plus de 12 000 sportifs sont attendus en deux jours, dont 2 500 enfants sous l'égide de l'USEP 33 (samedi matin). Ils seront encadrés par 300 bénévoles qui œuvrent déjà depuis plusieurs jours à sa préparation. Partenaires de choix, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon offrent 1 tonne d'huîtres qui récompenseront les premiers de chaque épreuve….

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L’huître en fête à la MJC du Sonn’Art

La MJC organise une soirée "L’huître en fête" le vendredi 17 décembre, à la maison de quartier Péri.

Au programme :

A partir de 18h30, animations et possibilité de restauration avec huîtres et crêpes salées et sucrées.

A 20h30, soirée Fest’Noz avec le groupe Lou Pelaya : musique et danses bretonnes traditionnelles. Entrée libre et gratuite.

Commande d’huîtres : La MJC vous offre la possibilité de commander des huîtres pour vos fêtes de fin d’année. Huîtres en provenance de Loire Atlantique : 45 euros la bourriche de 100 huîtres et 82 euros la bourriche de 200.

Source : MJC Pont du Sonnant

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Baignes: les huîtres en vedette sous les Halles ce dimanche (Charente Libre)

"Dimanche 28 novembre, ce sera déjà notre avant-dernier marché à thème de l'année 2010 laissait remarquer Jean-Pierre Hansen, l'un des membres du comité d'animation de Baignes et environs, le CABE, en charge de cette animation, avec Jean-Paul Belly. A partir de 10H30, il sera possible pour les gourmets de mieux découvrir les produits ostréicoles qui arrivent tous les dimanches en direct de Bourcefranc (17). "Au fil des mois, aillet, grillons, pineau, fraises, poulet, châtaignes,... ont déjà fait le bonheur des papilles des chalands du dimanche matin. "Des dégustations gratuites qui apportent une certaine animation sous les Halles et qui permettent de mettre en valeur ce que proposent les fidèles commerçants ambulants."

Depuis trois ans déjà, Nicolas Garnier, en EARL avec sa mère, a repris la suite de Guy-Michel Thomas, venu pendant 33 ans sous les Halles baignoises. "Producteur, affineur, expéditeur" se définit celui qui, tombé dans les huîtres tout petit, assure que les "fines de claire" seront en particulier de belle qualité cette fin d'année. Les papilles pourront les tester accompagnées de toasts de pain grillé chaud avec des grillons charentais. "Toute la semaine en ce moment dans les parcs ou à la cabane. Les fêtes approchent mais tout sera prêt"souriait-il.

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  • 22 novembre 2010

Depuis une semaine, six cavaliers de la Garde républicaine assurent la surveillance des parcs à huîtres. Une mesure qui complète le dispositif des gendarmes locaux pour lutter contre le vol massif des huîtres à l'approche de la période des fêtes. « C'est rassurant », indique Patrick Perdriel, ostréiculteur de la baie des Veys. « Depuis l'an dernier, les gendarmes sont très présents et depuis, nous n'avons plus de vols. C'est très positif pour la profession. Quant à la présence de la Garde républicaine, cela offre une belle image de la baie. »

La Garde républicaine procède à des contrôles....

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Rouen rejette ses sables pollués sur nos côtes (Manche Libre)

Un test de rejets de sédiments du chenal rouennais en Baie de Seine inquiète le littoral calvadosien. Mais l'enquête est finie.

Si la rivalité entre Caen et Rouen existe bien pour le titre de capitale d'une Normandie réunifiée, elle a franchi une étape supplémentaire ces derniers jours. Une étape entamée à la fin du mois d'octobre à la mairie de Courseulles-sur-Mer. Une élue de l'opposition, Pascale Carpente, découvre alors avec stupéfaction qu'une enquête publique “relative à l’autorisation d’une nouvelle zone d’expérimentation de rejet, au large des côtes du Calvados, des sédiments de dragage d’entretien du port de Rouen”, est affichée depuis le 9 octobre et s'achève le... 9 novembre. L'enquête est disponible dans les 30 communes littorales séparant Courseulles de Honfleur. Qu'y apprend-on ? Le Grand port maritime de Rouen a lancé une enquête publique pour “une expérimentation” de rejet dans l'estuaire de la Seine de 4,5 millions de mètres cubes par an des sédiments dragués lors de l'entretien régulier du port et du chenal, à l'aval du pont de Tancarville. Jusqu'alors, et depuis plus de 30 ans, ces volumes sont déversés en mer sur le dépôt de Kannik, devant Le Havre. Mais, saturé, il fermera en 2014. Un autre site d'immersion est nécessaire. Le port de Rouen a retenu la zone de Machu, plus au sud-ouest, à la lisière de la zone Natura 2000, juste en face de Trouville. L'endroit, aussi appelé “l'ancienne épave”, possède un fond naturel à moins 15 mètres…..

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  • 21 novembre 2010

Au total, jusqu'à demain soir, ils devraient en ouvrir 72000. Avec eux, depuis leur Morbihan, les sept ostréiculteurs de la Ria d'Etel ont apporté à Marcq-en-Baroeul un peu plus de 6 tonnes d'huîtres. La 11e fête aux Huîtres a ouvert ses portes vendredi soir. La manifestation organisée par Marcq Madagascar à l'hippodrome se poursuit tout ce week-end. Comme d'habitude, il s'agit d'allier le plaisir de la dégustation au soutien à l'association. Aujourd'hui, de 9 h à minuit, et demain dimanche, de 9 h à 16 h. Hippodrome de Marcq-en-Baroeul (boulevard Clemenceau). Entrée Gratuite. Pour une douzaine d'huîtres à consommer sur place, comptez 10 € pour des N°3, 11,5 € pour des N°2 ; 15 € pour des belons (pain, beurre et citron compris !). Le verre de vin est à 1 €. La fête s'accompagne d'une exposition de peintres du Nord et de stands de l'association.

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Finistère : levée de boucliers contre les pesticides (Le Post)

Voici quelques jours, 130 tonnes de truites étaient anéanties dans une pisciculture située sur le Guillec, un petit fleuve côtier du Nord-Finistère. Depuis, une pétition circule sur le Net. En ligne de mire : le traitement des terres aux pesticides.

"Au delà de la pollution du Guillec, arrêtons la stérilisation des sols !!!"

C'est le cri d'alarme des Amis du Guillec et de la baie de Siek qui rappellent ainsi les faits : "Plusieurs jours après la catastrophe détectée par la destruction totale de 130 tonnes d’une pisciculture de truites, le bilan écologique sur ce petit fleuve côtier du Haut-Léon démontre l’impact sur la vie aquatique, sur plus de 12 km de cours d'eau et même sur le littoral, du traitement d’une parcelle par un produit chimique..."

Une plainte….

Pétition : Au delà de la pollution du GUILLEC Arrêtons la stérilisation des sols !!! cliquer ICI

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Agen : Ouvrez les bancs d'huîtres (Sud-Ouest)

Chaque week-end, les familles Massé et Auger proposent des Marennes-Oléron sur six communes et huit lieux différents.

Christophe Auger : « Nous vendons la fine de claire, la verte de claire et la spéciale. »

On connaissait Vincent, François, Paul et les autres… dans l'Agenais il existe Corinne, Christophe, Eric et Jean-Yves. Les deux histoires n'ont strictement rien de commun à l'exception notable que les uns comme les autres aiment à se retrouver. Les premiers pour des raisons amicales, les seconds pour des raisons professionnelles et familiales. Jean-Yves Auger est le père de Christophe. Corinne est la femme de Jean-Yves Auger qui est l'oncle de Christophe. Un oncle qui est ostréiculteur au Château d'Oléron. De la mi-septembre à la fin avril, chaque samedi matin, très tôt, avec Corinne, il quitte sa Charente-Maritime au volant de son camion réfrigéré transportant de 90 à 100 paniers remplis d'huîtres. De 10 à 15 douzaines d'huîtres composent chaque panier qui pèse 13 kilos chacun.

Six communes de l'Agenais…

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  • 20 novembre 2010

Deux programmes de sélection ont été lancés pour répondre aux assauts de l'herpès virus. Le plus important, un programme national de sélection portant sur 700 familles, n'est pas achevé. En revanche, les naissains issus des travaux d'Ifremer sur 40 familles sont déjà disponibles. Ils 'tiendraient' plutôt bien sur l'étang alors que les mêmes huîtres meurent à Marennes. Ces huîtres sélectionnées et mises en prégrossissement dans la lagune font aujourd'hui de 10 à 15 mm et devraient passer l'hiver, puisque le virus ne frappe pas en eaux froides. Rien ne garantit en revanche qu'elles ne mourront pas au printemps.

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Sète : Cher naissain (Midi Libre)

Dès l'été 2009, il ne faisait plus aucun doute, pour les responsables professionnels et les producteurs de Thau, que les écloseries avaient revu à la hausse le prix de vente des naissains. Une inflation d'autant moins bien vécue par les locaux que ces entreprises-là avaient entre-temps été indemnisées de leurs pertes. Et que les producteurs de Méditerranée n'ont d'autre choix que de recourir à ces écloseries à l'heure de s'achalander. On parlait alors de 50 les mille juvéniles contre 30 avant la crise de l' herpès. Sachant que, pour garnir une table, il faut 150.000 individus…

On a bien capté…

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Hérault : Prix en hausse pour les huîtres de Thau (Midi Libre)

Le prix de gros est passé de 2 à 3, au moins, en quelques mois

Il fallait s'y attendre…. Depuis plus de trois ans que les ostréiculteurs de Thau subissent les attaques récurrentes de l' herpès virus, la somme de travail générée par l'exploitation d'une table n'a cessé de croître. Et bien en aval, il faut désormais compter un bon euro de plus, y compris en bord de bassin de Thau, pour s'offrir un kilo d'huîtres, affiché entre 3,80 et 4,50 . La faute à l'herpès virus, bien sûr.

Avant l'arrivée de ce fléau, le 'process' était somme toute 'assez simple' : investissement dans les naissains, prégrossissement, collage sur cordes et chargement des tables. L'arrivée de l'huître à taille commercialisable était alors essentiellement menacée par les malaïgues estivales (passées, depuis, au second plan). L'étang de Thau offrant par ailleurs une spécificité largement enviée par les producteurs d'Atlantique : la rapidité de 'pousse', soit 18 mois environ pour obtenir une huître à taille marchande. Depuis trois ans, donc, c'est tout le travail des producteurs que l'herpès virus est venu chambouler : ces derniers achètent en écloserie des naissains dont le prix a le plus souvent explosé, les placent en prégrossissement, où les premières mortalités sont généralement dénombrées, avant de coller les survivantes...

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Marcq : Six tonnes d'huîtres à déguster ce week-end... et en plus, c'est pour une bonne cause (Voix du Nord)

La 11e fête aux Huîtres a ouvert ses portes hier. La manifestation organisée par Marcq Madagascar à l'hippodrome se poursuit tout ce week-end. Comme d'habitude, il s'agit d'allier le plaisir de la dégustation au soutien à l'association. Au total jusqu'à dimanche soir, ils devraient en ouvrir 72 000. Avec eux, depuis leur Morbihan, les sept ostréiculteurs de la Ria d'Etel ont apporté à Marcq un peu plus de 6 tonnes d'huîtres. Et gageons que ce dimanche soir, il n'en restera pas beaucoup dans leur réserve de l'hippodrome Serge-Charles. Depuis dix ans (c'est ce week-end la 11e édition) la philosophie du rendez-vous n'a guère changé. Il s'agit de déguster sur place - ou d'emporter chez soi - des huîtres venues de Bretagne pour l'occasion et de participer ainsi au financement de l'association Marcq Madagascar. « C'est notre principale source de financement, confirme sa présidente, Gertrude Mercier, environ 90 % de notre budget.

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Offre d'emploi : Chargé(e) de mission : Suivi du recrutement des post-larves de poissons récifaux à la Réunion

Type de contrat: Contrat à Durée Déterminée

Durée: 7 mois - à compter de décembre 2010

Lieu: Etang-Salé, Ile de la Réunion

Contexte : L’ARDA met en œuvre des actions d’étude et de recherche sur la capture et l’élevage des post-larves de poissons et d’invertébrés marins en vue de :

- Suivre les variations spatiales et temporelles de la colonisation des zones côtières par les post-larves de poissons et invertébrés dans le sud ouest de l'Océan Indien,

- Expertiser les perspectives de développement de filières d’élevage destinées à :

x Produire des espèces de poissons et d’invertébrés destinés au marché de l’aquariophile,

x Développer l’élevage d’espèces de poissons et d’invertébrés de bouche dont les phases de reproduction et d’élevage larvaire (écloserie) ne sont pas maîtrisées,

x Etudier le potentiel de cette méthode pour produire des poissons ou des invertébrés destinés à (re)générer localement des stocks d’espèces considérées comme étant surexploitées et favoriser ainsi le maintien de la biodiversité.

Ces objectifs sont poursuivis dans le cadre de partenariats avec des entreprises spécialisées dans la collecte et l'élevage de post-larves marines, et également avec des organismes scientifiques (Programme RUN Sea Sciences porté par l’IRD).

Pour plus d’information cliquer ici

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Saumon OGM : des experts jugent nécessaire une analyse plus poussée (Maxisciences)

Au mois de septembre, les experts de l'Agence américaine des médicaments et des produits alimentaires (FDA) estimaient que le saumon transgénique développé par la firme de biotechnologie AquaBounty ne présentait pas de risques, ni pour la santé, ni pour l'environnement. Mais une récente étude menée par des économistes met à mal ces conclusions en jugeant nécessaire une analyse plus poussée quant aux impacts que pourraient engendrer ce poisson OGM…. Alors qu'il pourrait devenir le premier animal OGM à être autorisé pour la consommation humaine, les experts expliquent dans les colonnes de la revue Science qu'il "serait plus judicieux d'évaluer si ce saumon OGM est vraiment un plus pour la société dans son ensemble"….

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Synthèse de l'aquaculture méditerranéenne de poissons marins - Une stratégie de marketing et de promotion

Le but de ce rapport publié par la FAO est de fournir un aperçu de l'industrie aquacole marine en Méditerranée et de ses marchés sur la base de rapports par pays soumis par des experts en marketing nationaux sélectionnés dans les pays méditerranéens.

Ce document traite principalement de deux filières piscicoles : bar et dorade avec une partie consacrée à l'aquaculture biologique.

Les pays principaux : Grèce, Turquie, Italie, Espagne, France, Maroc, Chypre, Malte, Egypte....

Ce document est le résultat du projet "Appui au Groupe de travail de la CGPM sur la commercialisation des produits de l'aquaculture : Développement d'une stratégie pour la commercialisation et la promotion de l'aquaculture en Méditerranée (MedAquaMarket)" (“Support to the GFCM Working Group on Marketing of Aquaculture Products: Development of a Strategy for Marketing and Promotion of Mediterranean Aquaculture (MedAquaMarket)”).

Le but de ce rapport est de fournir un aperçu de l'industrie aquacole marine en Méditerranée et de ses marchés sur la base des rapports des pays soumis par les experts en marketing nationaux sélectionnés dans les pays méditerranéens.

En prenant appui sur des exemples dans chaque pays, avec en plus des points de vue et des tendances ont été inclus pour illustrer et expliquer. Des contributions supplémentaires obtenues auprès des professionnels de l'industrie, des membres de la communauté scientifique et universitaire et l'expérience de l'auteur ont également été utilisés dans le document. Ce projet a clairement illustré le problème de la collecte de données cohérentes et fiables pour l'industrie. Des informations informelles fondées sur l'expérience ont souvent permis de fournir une image plus précise sur l'état de l'industrie que les chiffres officiels, avec un écart de plus de 30% dans certains pays. Toutefois, en comparaison avec les enquêtes précédentes, il est clair que les systèmes officiels de collecte de données sont de plus en plus précis.

Pour télécharger ce document très documenté et illustré : Synthesis of Mediterranean marine finfish aquaculture - A marketing and promotion strategy - GFCM Studies & Review No. 88 - Lara Barazi-Yeroulanos - FAO 2010. Cliquer Ici ou

Dernières informations sur la filière Bar et Dorade (Production et marché) :

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Chili : Le monde du business entrent dans l’élevage du saumon

Les travailleurs de la filière saumon et de nombreux environnementalistes ont exprimé des inquiétudes sur la quantité croissante des acteurs financiers qui prennent des participations dans le capital de plusieurs sociétés salmonicoles au sud du Chili.

Après la crise vécue dans le secteur piscicole en raison de la propagation de l'anémie infectieuse du saumon (AIS ou ISA) à travers le pays, les employés de l'industrie du saumon et les ONG ont exprimé leurs préoccupations sur la situation de l'emploi et l'usage aveugle des ressources naturelles.

D'autant plus que la Bourse des marchandises (Bolsa de Productos) de Santiago a annoncé qu'il est possible d'assigner une valeur marchande à des concessions en mer dans le secteur de l'aquaculture du saumon. Selon Ricardo Mayorga Casas, président de la Fédération des travailleurs de l'industrie de la pêche à Puerto Montt, il y a des suspicions quant à qui deviendra propriétaire des ressources naturelles dans le pays. Article de FIS : Endless involvement of the financial sector in salmon farming

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  • 19 novembre 2010

Bouzigues - Huîtres : les ravages de l'herpès virus font monter les prix (Midi Libre)

Le prix des huîtres de Bouzigues a subi une franche hausse ces dernières semaines, essentiellement conséquente à l'augmentation des coûts de production. Celle-ci est due aux ravages que fait l'herpès virus depuis 3 ans dans l'étang de Thau. Le prix de gros est ainsi passé de 2 à 3 euros et même en bord de lagune, il faut compter aux alentours de 4 euros pour s'offrir un kilo huîtres.

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Les ostréiculteurs du Belon recherchent près de 300 saisonniers (Ouest-France)

À Riec-sur-Bélon, près de Quimperlé, deux des plus gros ostréiculteurs bretons recherchent actuellement pas moins de 280 saisonniers pour le mois de décembre pour répondre à la demande de leurs clients. Les Établissements Thaëron recherchent 80 personnes, les Huîtres Cadoret, 200….

Huîtres du Belon recherchent saisonniers ! (Ouest-France)

Qui dit Noël, dit huître. Mais avant de pouvoir retrouver le délicieux mollusque sur les tables du réveillon, il faut de la main-d'oeuvre. À Riec-sur-Bélon, près de Quimperlé, deux des plus gros ostréiculteurs bretons recherchent actuellement pas de moins de 280 saisonniers pour le mois de décembre pour répondre à la demande de leurs clients.

Les Établissements Thaëron ont besoin de 80 personnes, les Huîtres Cadoret, de 200. Le recrutement a déjà commencé. Plusieurs demandeurs d'emploi du pays de Quimperlé ont reçu l'information par SMS via Pôle Emploi en début de semaine.

Chez Cadoret, qui emploie une quarantaine de personnes à temps plein à l'année pour 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, les contrats signés seront à durée déterminée de trois semaines environ…. Les Huîtres Cadoret compte des clients en France (restaurants, brasseries, grandes surfaces...), mais aussi dans le monde entier, principalement en Europe et en Asie. La moitié de la production part à l'export. Chaque année, l'ostréiculteur produit 2 500 t d'huîtres creuses et 400 t d'huîtres plates, les fameuses « Belon » au petit goût de noisette qui enchante la table de Noël….

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Absent au tribunal, le voleur d'huîtres était en mer (Sud-Ouest)

Le voleur d'huîtres qui vendait son butin sur les marchés d'Angoulême a, entre autres, été jugé hier. Parce qu'il était « en mer » selon son avocate, le voleur d'huîtres arrêté fin septembre par les gendarmes, ne s'est pas présenté hier à son procès devant le tribunal correctionnel de Rochefort, en Charente-Maritime. Ancien ostréiculteur âgé de 51 ans, Éric Durand a pourtant été jugé en son absence pour le vol d'environ 1,2 tonne d'huîtres sur des bancs en mer, entre les mois de juin et septembre derniers… Originaire de La Tremblade (17), il est également soupçonné d'avoir revendu ces coquillages sur les marchés d'Angoulême. Le jugement a été mis en délibéré à mardi prochain. Le procureur de la République a requis une peine de six mois de prison, dont quatre avec sursis, ainsi que la confiscation de son bateau.

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Bassin d'Arcachon : L'ostréiculteur condamné pour homicide involontaire (Sud-Ouest)

Christophe Lafond et Jean-Philippe Biot ont été condamnés à du sursis pour l'accident qui avait coûté la vie à Antoine Macé en avril 2008. Christophe Lafond, important ostréiculteur du bassin d'Arcachon, et Jean-Philippe Biot, un de ses salariés, ont été condamnés hier pour homicide involontaire par la 4e chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux. Une condamnation assortie pour Christophe Lafond d'une peine de quatre mois de prison avec sursis et 7 500 euros d'amende et pour Jean-Philippe Biot à un an de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende. Ce jugement, qui avait été mis en délibéré à l'issue de l'audience du 7 octobre dernier, a été rendu hier après-midi par Caroline Baret qui présidait l'audience. Le jugement sur les intérêts civils a été fixé au 6 janvier 2011. Les deux hommes avaient comparu à la suite de l'accident survenu le 7 avril 2008. Ce jour-là, Jean-Philippe Biot était parti avec Antoine Macé, 25 ans, collecter des tuiles de naissains d'huîtres dans un parc appartenant à Christophe Lafond….

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En Californie, les huîtres dérangent les phoques !

L’exploitation ostréicole des Lunny est située dans le parc national de Drakes Estero à environ 1 heure de San Francisco. L’administration National Park Service (NPS) souhaite que la zone soit totalement sauvage. Pour cela, elle demande l’arrêt de toutes activités professionnelles à l’intérieur du parc qui abrite des phoques… Source : Sustainable Family Oyster Farm Needs Your Help

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Film : Un autre visage de l’industrie salmonicole en Colombie-Britannique (Canada)

L’Etat de Colombie-Britannique est la quatrième zone de production de saumon d’élevage dans le monde, après la Norvège, l’Ecosse et le Chili. Dans cette région du monde, la salmoniculture est contrôlée par les multinationales norvégiennes (Cermaq, Marine Harvest et Grieg Seafood). La salmoniculture fait l’objet d’attaques répétées de la part des organisations de Peuples premiers, d’écologistes et de pêcheurs qui défendent les ressources en saumon sauvage… notamment contre les poux de mer développés dans les élevages à forte densité…

Un film de 30 minutes intitulé Silver Harvest, produit avec le soutien de l’organisation des producteurs de saumon de Colombie-Britannique (BC Salmon Farmers Association), souhaite donner un autre visage de l’industrie salmonicole… Source : Film showing development of BC's salmon farming industry now available (FIS)

Silver Harvest from Lance Blackwell on Vimeo.

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La Norvège pour une classe du lycée de Bréhoulou – Fouesnant (Ouest France)

La classe de terminale Bac professionnel productions aquacoles a vécu une expérience exceptionnelle. Dix élèves ont effectué un séjour de trois semaines au sud de la Norvège, pour s'imprégner du monde aquacole de la presqu'île scandinave. Une expérience possible grâce à un partenariat initié en mai entre l'école de Rygjabo et le lycée de Bréhoulou. Une école située sur la petite île de Finnoy près de la ville de Stavanger, qui accueille quatre-vingts élèves et enseigne les métiers de la pêche, de l'aquaculture et de la transformation des produits de la mer. Après quelques jours d'adaptation et de découverte, les dix jeunes Français ont été répartis dans des fermes de saumons ou de flétans. Pour communiquer, une seule solution s'impose « il faut parler l'anglais ». Des élèves impressionnés par les installations, les systèmes de production entièrement automatisés….

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Granville : la pêche à l’huître sauvage ouverte depuis lundi (Ouest France)

Pour Philippe Bouillon, patron-pêcheur, l’huître sauvage est de qualité cette année. Depuis lundi, et pour une durée de trois semaines, l’huître sauvage est présente sur le carreau de la halle à marée de Granville. « Relancée en 2003, cette pêche à l’huître sauvage, placée sous l’égide du comité local des pêches de l’Ouest Cotentin, est validée en commission régionale du comité des pêches », précise Ghislaine Hervieu, secrétaire du comité local des pêches. Pour les professionnels, pêcheurs et mareyeurs, le produit est de qualité. « La chair est belle », souligne Jean-Louis Chesneau, l’un des deux principaux mareyeurs acheteurs d’huîtres sauvages. Certains regrettent néanmoins que « les cours ne suivent pas ».

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Aude : Une entreprise ostréicole romaine à Narbonne (Midi libre)

Une couche de près de 3,5 m d'épaisseur de coquilles d'huîtres et moules a été mise au jour cette semaine par des archéologues sur le terrain de La Nautique à Narbonne. Menées depuis cet été par le CNRS, les fouilles ont ainsi révélé l'existence d'une zone artisanale de l'époque romaine spécialisée dans l'exploitation locale des huîtres, réputées à l'époque parmi les meilleures de Gaule.

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Bien choisir ses huîtres pour Noël (Pratique)

Bien choisir ses huîtres

Creuses ou plates ? Fines de claire ou spéciales ? N°1, 2 ou 3 ? Bretonnes, vendéennes ou charentaises ? Les huîtres que l'on achètent pour la fête de Noël n'ont pas toutes la même saveur et les mêmes techniques de production. Comment les choisir ? Quelques conseils !

Chef cuisinier à domicile

A chaque huître son terroir

Si toutes les huîtres proviennent de la mer, comme beaucoup d'autres produits alimentaires, leur goût est souvent marqué par des spécificités de "terroirs".

En effet, les huîtres produites en Bretagne et en Manche sont généralement plus iodées et plus salées que celles élevées dans les eaux plus clémentes de Marennes-Oléron, de Vendée ou de l'étang de Thau.

L'huître commercialisée à Noël est principalement une huître creuse (95% de la production française).

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Pénurie de panga sur le marché européen !

Malgré les attaques dont fait régulièrement l’objet le panga du Vietnam, la demande continue d’augmenter sur le marché européen. En Allemagne, un important détaillant discount « Globus » a déclaré publiquement qu'il pouvait vendre deux fois plus de pangasius. Des observateurs estiment que le Vietnam pourrait facilement vendre près de 2 millions de tonnes (poids vif) de pangasius à travers le monde, le double de la production piscicole actuelle. Source : Europe faces pangasius shortage (Seafoodsource)

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  • 8 novembre 2010

Alors que les fêtes de fin d’année approchent et que les grosses opérations commerciales s’annoncent pour les ostréiculteurs, la filière traverse toujours une crise majeure. Débarrassés depuis début 2010 du fameux test «souris» qui avait engendré des interdictions à répétition de vente d’huîtres sur le bassin d’Arcachon depuis 2005 et sérieusement mis à mal les entreprises, les ostréiculteurs ne sont pas pour autant tirés d’affaire. Ils doivent en effet également faire face à la surmortalité des jeunes huîtres. «Au lendemain de la disparition du test souris et de la mise en place du test chimique, nous avons été rattrapés par la mortalité des huîtres qui impactent dangereusement nos stocks et nos stocks c’est notre monnaie d’échange», souligne Olivier Laban, président du comité régional de la conchyliculture. Pour faire face à ce phénomène anormal, un plan de réensemencement élaboré avec l’Ifremer et les écloseries a été mis en place avec des huîtres dites «R» (comme Résistantes). «Il s’agit d’un programme de sélection génétique qui consiste à créer des huîtres capables de résister au virus présent dans le milieu», explique Olivier Laban. Mais alors qu’il était considéré comme une véritable solution à la surmortalité des naissains, ce plan n’a pas porté ses fruits et n’a pas répondu pour l’heure aux attentes de la profession. En effet, tout d’abord le compte n’y est pas car les pontes ne sont pas suffisantes. Dans le cadre de ce programme, les écloseurs devaient produire entre 1,5 et 3 milliards de naissains «R» à partir des souches fournies par l’Ifremer mais finalement seul un milliard est atteint. Quant à la moitié des naissains restants, présentés comme résistants, une partie est également décimée....

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En dérobant du gas-oil, les voleurs polluent 1,5 tonne d'huîtres (Ouest France)

Une entreprise spécialisée est venue vidanger le bassin, afin d'éliminer toute trace de pollution. Mais les professionnels se plaignent, des vols de gas-oil se produisent régulièrement dans la zone des Nielles. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 4 h du matin, des voleurs ont siphonné du gas-oil dans des véhicules sur la zone conchylicole des Nielles, à Cancale. Profitant de la nuit noire, à l'écart de la route principale, ils ont pénétré sur le parking d'un producteur et ouvert les réservoirs de plusieurs engins pour remplir deux bidons, de 40 litres chacun environ. Soudain, ils sont partis précipitamment, se délestant au passage de l'un des bidons. Ils l'ont lancé dans une claire, un bassin d'eau de mer où était entreposée 1,5 tonne d'huîtres. « Ils ont été sans doute surpris par l'arrivée du propriétaire, ils ont préféré s'enfuir », avancent les gendarmes de Cancale, qui se sont rendus sur place pour relever des indices….

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Deux reportages de Vendée TV dans le centre de sélection d'huîtres SFC (Sélection Française Conchylicole) créé par 4 écloseries (Satmar, France Turbot, Vendée Naissain et... )

Il faut sauver les huîtres ! (Vendée)

Un laboratoire de recherches sur les huitres (Vendée)

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Espagne : Production de moule en forte baisse

La production de moule en Galice, la plus grande région mytilicole en Europe, va baisser de 30% par rapport à 2009. En cause la marée rouge (toxine lipophile), les pluies abondantes au printemps et les températures peu élevées en été. Source : Expected fall of 30 per cent in mussel production (Fis)

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USA : Grève des pêcheurs d’huîtres de Chesapeake bay

Face à la chute des cours, les bateliers (ou pêcheurs d’huîtres) ont décidé de se mettre en grève. Source : Chesapeake oystermen go on strike

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  • 17 novembre 2010
Une huître 100 % naturelle, ça existe ! (Gault et Millau)

Tout n'est pas perdu ! Proposer une huître en chair à Noël a longtemps été une gageure pour les ostréiculteurs, dans la mesure où le mollusque tout juste sorti de sa période de reproduction en septembre met des mois à se refaire une santé. La « Spéciale Pousse en claire » de Marennes-Oléron résout cette difficulté et fournit au marché 200 tonnes par an. Un cahier des charges label rouge garantit un engraissement d’au moins quatre mois dans une claire de Marennes à raison de 5 huîtres par m2 au maximum. À ce régime, elle est fin prête pour trôner sur les tables de réveillon avec un champagne millésimé.

Dans cette catégorie, il est plutôt rare de tomber sur des triploïdes - ces huîtres stériles mises au point par l’Ifremer afin d’éviter la laitance estivale, et qui sont l’objet d’une levée de bouclier dans le monde ostréicole. « Pour faire des Spéciales Pousse en claire, on choisit des animaux en fin de cycle, âgés d’au moins deux ans et demi, alors que les triploïdes sont destinées à un élevage rapide », argumente Marc Soubielle, qui participe à la production à hauteur de 5 %....

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Cancale (35). Les siphonneurs polluent un parc à huîtres (Le Télégramme)

Une pollution au gazole vient de coûter la vie à 1,5 tonne d'huîtres, et une petite fortune à l'ostréiculteur cancalais qui les élevait. Ce matin vers 6h, l'ostréiculteur arrivait sur son chantier lorsqu'il a aperçu que des visiteurs siphonnaient le réservoir d'un véhicule de l'exploitation. Surpris, les voleurs ont lancé leur bidon ouvert dans le parc le plus proche où plusieurs litres de carburant se sont déversés. Le parc, d'une superficie de 300 m2, contenait...
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  • 16 novembre 2010

Andernos-les-Bains : Cabanes en fête, le retour (Sud-Ouest)

C'est le samedi 4 décembre que se déroulera la grande fête sur le port ostréicole. Huîtres, vins d'Entre-deux-Mers, artistes, concerts sont au programme. «Nous n'aurions jamais pensé que cette fête suscite un tel engouement ! » Joël Clavé et Marie-Laurence Vivent, les chevilles ouvrières de la Fête des cabanes n'en reviennent toujours pas : « Nous espérions 5 000 visiteurs… et il en est venu plus de 20 000 ! » Il faut dire que cette première édition de Cabanes en fête, organisée l'année dernière à pareille époque, était un vrai challenge. Rendez-vous compte, une fête de l'huître en plein hiver ! « Le public a été conquis, relève Joël Clavé. Aussi et dès le lendemain de la fête, nous avons décidé de la pérenniser. » La deuxième édition aura donc lieu toute la journée, le samedi 4 décembre, sur le port ostréicole d'Andernos-les-Bains.

Des innovations - Au vu de la première expérience, les organisateurs ont décidé de certaines adaptations : « L'année dernière, nous avons eu de la chance, disent-ils ; il faisait grand bleu. Mais les années se suivent et ne se ressemblent pas forcément. D'où la volonté de protéger une partie du port. »

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Notre nouveau magazine Reportages paraît ce matin (Ouest France)

Reportages Ouest-France, n° 1, magazine trimestriel en vente en kiosque, à partir d'aujourd'hui (56 pages en couleurs, 3 €). Sur la couverture du nouveau magazine Reportages, un homme de 29 ans, Pierre Martin, ostréiculteur à l'Île-aux-Moines (Morbihan). Confronté à une crise majeure ¯ la surmortalité de l'huître ¯ il se bat pour que son île conserve ses derniers parcs.

Notre reporter « Mer », Jean-Pierre Buisson, l'a longuement rencontré, accompagné par Thierry Creux, photographe. Comme beaucoup d'hommes et de femmes, l'ostréiculteur a tout sacrifié pour un métier qui, aujourd'hui, ne le fait plus vivre.

Les journalistes d'Ouest-France arpentent les territoires de l'Ouest, et parfois du monde : ils écrivent des histoires, montrent des lieux que l'actualité met sur le devant de la scène. Donner à voir, à ressentir, à comprendre à travers des enquêtes et des portraits, c'est le coeur de leur métier.

Les quatorze sujets de Reportages sont comme des pépites que nous vous offrons, sur un temps plus long, plus tranquille, que celui de l'information dictée par l'urgence.

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RMT Développement de l’Agriculture Biologique (Devab)

Le Réseau Mixte Technologique "Développement de l’Agriculture Biologique" est un réseau de compétences spécifiques à l’AB en recherche, formation et développement permettant de construire des projets intégrateurs pour l’AB et de développer la visibilité européenne de la France. L’enjeu de ce RMT est d'aider à développer la production en AB.

Appel à projet européen ! - Un premier appel à projets dans le cadre du projet européen Era-Net Core Organic II a été lancé le 5 juillet 2010, auquel participent l'Inra et le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche pour la France. Ce projet européen, démarré en 2010, regroupe 22 pays européens et vise à coordonner les recherches en agriculture biologique. Pour en savoir plus ...

Le RMT DévAB a organisé une journée sur le thème Agriculture biologique et enjeux environnementaux, le 1er octobre 2010 au MEEDDM, à la Grande Arche de la Défense. Les présentations de cette journée sont disponibles en ligne. Pour en savoir plus...

Le RMT DévAB, la SFER et l'Université de Strasbourg organisent un colloque à Strasbourg les 23 et 24 juin 2011 avec pour thème "Les transversalités de l’agriculture biologique". N'hésitez pas à envoyer vos propositions de communication. Pour en savoir plus, c'est ici !

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Poissons, coquillages et algues marines : l’élevage bio réglementé

Depuis le 1er juillet, la production aquacole bio de poissons, coquillages et algues marines est encadrée par de nouvelles règles européennes. Applicables dans tous les États membres de l’Union, celles-ci régissent l’environnement de la production aquacole et la séparation des unités de production bio et non bio. Elles fixent aussi les conditions relatives au bien-être animal, notamment les densités de peuplement maximales.

Outre de garantir la qualité de l’eau, elles interdisent l’utilisation d’hormones pour provoquer le frai, et limitent l’usage des médicaments vétérinaires. Les aliments pour animaux doivent être bio, et ceux à base de poissons doivent provenir de pêcheries gérées de façon durable.

En 2008, l’Europe comptait quelque 123 exploitations aquacoles bio certifiées, sur un total de 225 à travers le monde. Ces exploitations étaient à l’origine de plus de la moitié de la production mondiale, soit 50 000 tonnes en 2008. Les cinq plus gros producteurs de l’Union sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hongrie, la Grèce et la France. Le saumon reste l’espèce vedette. Source : Echobio.fr / Auxiliaire Bio n°9

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La Chlorella : Micro-algue d’eau douce (Echobio)

Très répandue en Asie, la chlorella reste timide en Europe. Pourtant, cette micro-algue d’eau douce, riche en nutriments, possède de multiples atouts. Elle est notamment connue pour renforcer l’immunité, et surtout détoxifier des métaux lourds.

La chlorella a un mode de reproduction asexuée, la cellule mère sedivisant en quatre spores pour donner des organismes identiques à celui qui les a produits.

Ce sont les lourdes suspicions sur les dangers du mercure diffusé par les amalgames dentaires dans l’organisme, – et notamment le cerveau –, qui ont contribué à faire connaître la chlorella (ou chlorelle) en Europe. Cette micro-algue aurait la faculté d’absorber et d’éliminer le mercure. “Les fibres de la chlorella sont capables de fixer, c’est-à-dire de chélater les métaux lourds, le mercure très présent dans les poissons, mais aussi le plomb, le cadmium, ainsi que d’autres polluants comme les dioxines, PCB et pesticides, notamment grâce à sa membrane cellulosique complexe , explique Muriel Cathaud, docteur es Sciences et professeure à l’Insa Lyon.

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Colloque Aires Marines Protégées : Pas de sanctuaire (Sud-Ouest)

Le colloque national sur les aires marines protégées s'est ouvert à La Rochelle. Ni Jean-Louis Borloo, ni Chantal Jouanno, ni Marie-Luce Penchard, ni Dominique Bussereau, ni Nathalie Kosciusko-Morizet. Le remue-ménage politique a privé, hier, l'ouverture du colloque national des aires marines protégées (1) de tous ses ministres, partants ou maintenus, promus ou déplacés.

Jérôme Pignon en sourit : « On peut dire qu'on a fait carton plein. Mais c'est aussi bien comme ça. Nous n'avions finalement pas spécialement besoin de bonne parole ministérielle. On est dans le dur, dans le concret. On est là pour échanger nos expériences, pour travailler. » Le député de la Somme, président de l'Agence des aires marines protégées et du Conservatoire du littoral prit donc la chose avec humour. Sans aller jusqu'à dire que les ministres auraient fait perdre du temps aux 400 congressistes présents à La Rochelle, il fit contre mauvaise fortune bon cœur en lançant les travaux.

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La nouvelle donne du ministère de l'écologie (Novethic)

Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement dans le nouveau gouvernement annoncé dimanche 14 novembre. Elle devient numéro quatre du gouvernement mais n'est pas ministre d'État, contrairement à Jean-Louis Borloo, qui quitte le gouvernement.

François Fillon a nommé Nathalie Kosciusko-Morizet ministre de l'Écologie. Elle était auparavant secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Agée de 37 ans, elle a occupé la fonction de secrétaire d’Etat à l’écologie de juin 2007 à janvier 2009, date du dernier remaniement. Beaucoup avaient évoqué à l’époque sa nomination à l’économie numérique comme une « punition » , après ses prises de position et ses critiques contre les lobbies lors du vote de la loi sur les OGM, dont elle s’était finalement excusée sous la pression du Premier ministre, François Fillon.

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La face cachée du sel (Echobio)

Le sel de l’atlantique est récolté à la main selon des méthodes ancestrales.

Indispensable à notre organisme, mais dangereux en excès, le sel utilisé traditionnellement pour la conservation exhausse délicatement les saveurs des plats. Il existe plusieurs manières de le produire. Sur la côte atlantique, il est récolté selon des méthodes ancestrales.

Le sel bio n’existe pas. Par nature, le sel marin est considéré comme un produit minier et non pas agricole. Il ne peut donc pas bénéficier du label Agriculture Biologique. En revanche, la mention “Nature et Progrès”, émanation de l’association du même nom, lui est permise. Celle-ci atteste du caractère naturel du sel et garantit des pratiques respectueuses de l’environnement selon un cahier des charges strict. Les règles imposent l’absence totale de traitements chimiques dans et autour de la saline, le respect des méthodes traditionnelles de production et un égouttage à l’air libre. Elles fixent aussi des taux maximums de métaux lourds, hydrocarbures, nitrates, phosphates et pesticides nettement inférieurs à ceux recommandés par les normes officielles. Les salines concernées doivent, par conséquent, être éloignées des sources de pollutions telles que les grands axes routiers, les zones urbaines et agricoles. Les interventions comme le lavage, l’ajout d’oligo-éléments, d’agents de blanchiments, d’antiagglomérants et d’additifs sont rigoureusement proscrites. Cette mention dépend uniquement d’une démarche volontaire de la part du récoltant. Une récente révision du cahier des charges a renforcé la périodicité et les méthodes de contrôle. Tous les sites de production ne bénéficient pas de cette mention. Car il existe plusieurs manières de produire du sel.

La nature du sel....

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Etude prospective : le marché bio en 2020 (Bio-marché info)

Arrivé à mi-parcours du PSDAB (Plan Stratégique de Développement de l'Agriculture Biologique), Agrobio Poitou-Charentes a souhaité repositionner actions et objectifs face à un contexte qui a fortement évolué depuis 2007, année de lancement du plan. Pour cela une "étude prospective" a été menée par le cabinet d'étude spécialisé Futurouest. Ainsi, AgroBio Poitou-Charentes a tenté d’envisager objectivement le futur du marché biologique français dans la diversité de ses possibles développements. Quel sera le marché bio en 2020 ? La méthode qui a été appliquée a permis d’aboutir à 4 scénario possibles et 2 scénario improbables. A partir de cela et du contexte socio-économique probable en 2020, un scénario préférentiel a été établit. Ce scénario prévoit une démocratisation des produits bio et un développement des marques de distributeurs (MDD). La consommation de produits bio devrait s’accélérer, pour représenter d’ici 10 ans 6% de la SAU française, et ce malgré une baisse tendancielle du revenu des ménages. La vente en circuits courts, après s’être développée, devrait atteindre ses limites en 2020. A partir de l’ensemble des évolutions du marché bio envisagée pour 2020, AgroBio Poitou-Charentes a définit un plan d’action pour les années à venir. Les objectifs prioritaires retenus sont mettre en place la structuration des filières de produits bio en Poitou-Charentes et développer a la fois la production et la consommation de produits bio régionaux. En savoir plus dans le dernier N° de l'Auxiliaire bio N°10, octobre 2010.

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Difficultés de mise en oeuvre du RSA dans le monde agricole (Sénat)

Question écrite n° 10711 de M. François Marc (Finistère - SOC) publiée dans le JO Sénat du 29/10/2009 - page 2511

M. François Marc attire l'attention de M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut-commissaire à la jeunesse, sur les difficultés de mise en œuvre du RSA dans le monde agricole. Il semble que la méthode de calcul du revenu des exploitants agricoles soit encore à définir. De très nombreux dossiers de demande de RSA restent pour l'heure en souffrance dans le Finistère. Il lui demande de préciser les mesures que le Gouvernement entend prendre pour régulariser cette situation de manière uniforme, sur tout le territoire national.

>Transmise au Ministère de la jeunesse et des solidarités actives........

Revenu de solidarité active et agriculteurs (Sénat)

Question écrite n° 12168 de M. Alain Fauconnier (Aveyron - SOC) publiée dans le JO Sénat du 18/02/2010 - page 363

M. Alain Fauconnier attire l'attention de M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut-commissaire à la jeunesse, sur un des aspects de la réglementation régissant les critères d'éligibilité au revenu de solidarité active (RSA). Le fait que les indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) soient intégrées dans le revenu des agriculteurs soumis au régime d'imposition forfaitaire a pour conséquence de rendre non éligible au RSA la plupart d'entre eux. Il lui demande en conséquence si le Gouvernement envisage de prendre des mesures pour permettre aux agriculteurs bénéficiant des ICHN de solliciter le RSA.

>Transmise au Ministère de la jeunesse et des solidarités actives Réponse du Ministère de la jeunesse et des solidarités actives...........

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  • 15 novembre 2010

Le programme de recherche des 'naissains R (résistants) devait aboutir à la mise en vente d'huîtres résistantes au virus. À peine lancé, certains demandent déjà son arrêt. Un mois après les assises de la conchyliculture à Fouras, l'inquiétude regagne les rang des ostréiculteurs. La mortalité extraordinairement élevée des huîtres est toujours au centre des débats et plusieurs actions avaient été décidées pour sortir de l'impasse. Mais certains critiquent déjà la mesure "phare" du programme.

Arrêt du programme ? Outre un plan de recherche portant sur l'introduction d'une nouvelle espèce, de nombreux espoirs étaient portés sur l'introduction d'une huître résistante. Des "naissains R" (résistants) avaient été confiés aux écloseries par l'Ifremer avec l'objectif d'obtenir un résultat convenable d'ici quelques années. Même si personne n'attendait un résultat miracle de la première 'fournée” livrée aux ostréiculteurs en septembre, les résultats semblent bien loin des attentes de la profession. Président du Comité national de la conchyliculture, Goulven Brest vient même de demander l'arrêt des expérimentations à l'issue d'une réunion organisée le 2 novembre à Paris. Seul un milliard de naissains (sur les trois espérés) a été produit jusqu'à aujourd'hui et aucune baisse significative de la mortalité n'aurait été constatée. Goulven Brest demande donc l'arrêt du programme, un coup dur pour l'écloserie rétaise Grainocéan associée au dispositif.

Un printemps déterminant - Jean-Pierre Baud, qui dirige le programme Aquaculture durable de l'Ifremer à Nantes,

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Deux documents à télécharger :

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L'aquaculture européenne: les défis à relever pour un développement nécessaire (Blog Alain Cadec, député européen)

J'ai eu l'honneur de présider ce mercredi la conférence : "Comment l'aquaculture européenne peut-elle contribuer à la sécurité alimentaire en Europe ?" à Bruxelles, qui réunissait les producteurs, les transformateurs ainsi que les pouvoirs publics. Nous avons débattu des différents défis que rencontre l'aquaculture en Europe depuis 2002. Comme le Parlement l'a exprimé avec son rapport sur la stratégie pour le développement de l'aquaculture en Europe, il faut protéger d'un côté le consommateur qui veut des produits de bonne qualité sanitaire et nutritionnelle, mais aussi les producteurs qui ont besoin d'une sécurité juridique dans leur entreprise. Le secteur se développe très peu aujourd'hui pour plusieurs raisons. Tout d'abord, 65% des produits de la pêche et de l'aquaculture aujourd'hui consommés en Europe sont importés. Ce chiffre est particulièrement inquiétant, car la Commission européenne entend développer sa politique d'ouverture du marché qui met en difficulté les aquaculteurs européens cherchant à produire en Europe. Il faut donc une réelle volonté politique afin de promouvoir l'aquaculture au sein de l'Union européenne. C'est un choix: développer la production européenne ou importer les produits aquacoles ? C'est la question que pose aussi mon rapport. Il est primordial de sauvegarder le secteur. Nous avons la responsabilité politique d'harmoniser les différentes législations et de mettre en place des campagnes de communication sur un secteur peu reconnu au niveau européen.....

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Vol d'huîtres : la riposte des... (13 heures du 12 novembre 2010 - TF1)

Résumé : Depuis trois ans, la surmortalité des naissains rendent les huîtres rares. Leur prix a augmenté de 35 % et les vols se multiplient chez les professionnels. Les ostréiculteurs de Marennes- Oléron tentent de se protéger de ces vols par tous les moyens.

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Gouville-sur-Mer : La sous-préfète visite les parcs à huîtres (Ouest France)

« Une visite intéressante et vivifiante » a commenté la sous-préfète, Anne Frackowiak, mardi lors d'une visite des parcs à huîtres de Gouville, en compagnie du maire Erick Beaufils, de Françoise K'Dual et Michèle Agnès, conseillères municipales, emmenée en tracteur par Stéphane K'Dual ostréiculteur. Ce dernier lui a montré et expliqué le nouveau système installé sur certaines tables à huîtres où les poches ne sont plus posées mais suspendues et donc balancées par le flot. « Nous avons déposé un brevet pour ce procédé et cela fait déjà plus de deux ans que nous le testons, mais cette année, en raison de la mortalité ce n'est pas une bonne année pour se baser sur les résultats. »

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Morbihan : Les gendarmes renforcent la surveillance des parcs à huîtres (Ouest France)

Gare à ceux qui s'égareraient trop près des parcs ostréicoles de la Ria d'Etel ou du Golfe du Morbihan, avec de mauvaises intentions... Professionnels et gendarmes sont sur les dents. Les contrôles vont être renforcés cette année, année sensible, où les huîtres sont devenues et plus rares, et plus chères. Un dispositif renforcé est mis en place, jour et nuit, que ce soit sur terre, sur mer ou en l'air. Les suspects auront du mal à passer au travers. La gendarmerie de Port-Louis et Étel interviendront sur les accès, proches ou plus lointains, par des contrôles fréquents de véhicules. La gendarmerie maritime de Lorient et la brigade nautique de Quiberon seront sur le littoral et sur l'eau : zodiac et projecteurs, jumelles à vision nocturne, rondes d'hélicoptères. Les professionnels, de leur côté, garderont l'oeil ouvert...

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L'École supérieure maritime est lancée... (Le Télégramme)

L'École nationale supérieure maritime (ÉNSM) vient d'être officiellement créée par un décret du 28 septembre 2010. Elle regroupe en quatre sites les ex-ENMM (Écoles nationales de la marine marchande) du Havre, de Marseille, de Nantes et de Saint-Malo au sein d'une même entité. La vocation de l'ÉNSM est de dispenser des formations d'officiers de la marine marchande et aussi d'ingénieurs dans les domaines des activités maritimes, para-maritimes et portuaires, de la navigation maritime, des transports, de l'industrie, des pêches maritimes et des cultures marines, de l'environnement et du développement durable. La filière B de formation (chef de quart) serait toujours dévolue aux écoles de Saint-Malo (spécialisée «machine») et Nantes («pont»), Marseille et Le Havre assurant la filière A (capitaine et chef mécanicien), avec la possibilité d'obtenir un diplôme d'ingénieur. À suivre sur www.formation-maritime.fr

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Algue rouge contre leucémie (Littoral / France 3)

Les algues du littoral ne sont pas que désagrément, comme les estivants ont pu, cet été encore, le constater plus particulièrement en Bretagne. Bien au contraire et le travail de recherche effectué, notamment dans l'Ouest de la France est en tout point innovant. La dernière récompense de l'Institut de France pour Stéphanie Bondu, chercheuse à l'Université de Bretagne Occidentale, est l'illustration d'une filière d'avenir mais qui ne peut se développer sans moyens.

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Oasys (Ocean Aquaculture SYStem) : un sursis pour l’humanité

Pour produire ses aliments et son énergie de façon durable, l’humanité devra intensifier l’utilisation de la lumière solaire en offrant de nouveaux espaces aux cultures végétales. Or la population mondiale de 8 milliards d’hommes en 2030 ne pourra pas augmenter sa surface agricole au point de couvrir ses besoins, car il faut aussi trouver l’eau et des conditions climatiques favorables à la croissance végétale. Comment donner à l’humanité assez de temps pour repousser ses frontières? Le voyage vers Mars n’est pas prévu avant 2030, et il faudra attendre de nombreuses décennies avant d’atteindre des planètes habitables. Comment retarder la saturation de nos continents et réduire ce faisant les conflits meurtriers?

Les seules surfaces disponibles en quantités importantes sont aquatiques. Les océans couvrent deux tiers de la surface du globe, et les continents sont constellés de plans d’eau faiblement exploités. Ces surfaces aquatiques offrent les avantages de supporter les objets flottants, d’être stables en température, transparents et agités par le vent. Mais ce sont des milieux inhospitaliers où seuls les marins osent s’aventurer. La zone la plus impactée par le rayonnement solaire et potentiellement la plus productive est située entre les tropiques. La production naturelle y est très faible, et une exploitation rationnelle de ce potentiel accroîtra les ressources de l’humanité de façon considérable…

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Pérou : 44.000 ha pour l’aquaculture

L’aquaculture est une activité de priorité nationale au Pérou. Selon l’étude de l’Universidad Inca Garcilaso de la Vega (UIGV), 44.000 ha sont consacrés à l’aquaculture, principalement des élevages de pétoncle, de crevette, de tilapia et de truite. La production s’élève à 95.000 tonnes actuellement et devrait atteindre 110.000 tonnes d’ici 2015. Pour les chercheurs, les productions aquacoles sont principalement exportées (plus de 100 millions de dollars). A l’avenir, il serait important d’aider plus particulièrement l’aquaculture de subsistance dans le cadre de la sécurité alimentaire. Source : Destinan 44 mil hectáreas a la acuicultura peruana (Panoramaacuicola)

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Saumon OGM

Quand les nord-américains s’interrogent sur le saumon transgénique AquaBounty, les chiliens commencent à étudier sérieusement la question :

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  • 13 novembre 2010
Deux dossiers sur la mortalité des huîtres : (1) Le magazine des gens de mer, Littoral et (2) l’hebdomadaire Le Marin

Magazine « Littoral » : La crise ostréicole (France 3)

Frappé depuis 2008 par une forte mortalité des huîtres, le milieu conchylicole attend plus que jamais des jours meilleurs. Un virus s’acharne particulièrement sur les juvéniles, celles qui ont moins d’un an. Les taux de mortalité atteignent 90%. Un plan d’urgence lancé par l’Ifremer, l’Institut français pour l’Exploitation de la Mer a mis en route un réensemencement de mollusques supposés plus résistants. Le temps joue contre la profession, quand on sait que trois années sont nécessaires pour amener une huître à maturité. Sur le littoral français, aucune zone n’est épargnée et pour celles qui sont aussi des lieux de naissance, comme le Bassin d’Arcachon, cela ressemble à une double peine. L’histoire, là, s’accompagne de grands mouchoirs !

Gilles Coulon et Pascal Lécuyer de France 3 Aquitaine sont allés à Piraillan à la fin du mois d’octobre (montage Marie Fontecave ).

Sommaire :

  • Les naissains de la colère
  • En Vendée, les débuts d'une sélection française conchylicole
  • L'entretien avec Nathalie Cochennec-Laureau d'Ifremer
  • L'enquête d'Antoine Tracou pour Littoral
  • Les huîtres japonaises

Voir le dossier intégral cliquer Ici

Le Marin du 12 novembre 2010 - Titre en page de couverture : L’ostréiculture entre dans une phase critique... Cliquer Ici (accès payant) ou dans les kiosques à 2,20 euros

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Aqualandes : Les sentinelles des rivières (Sud-Ouest)

Roquefort - Aqualandes, leader français de la truite fumée, naturellement partie prenante dans la gestion de l'eau sur ses sites aquacoles, mène une politique environnementale ambitieuse

Aqualandes est une société coopérative agricole créée en 1981 qui regroupe aujourd'hui 28 piscicultures réparties en majorité dans le grand sud ouest. Elle s'est implantée à Roquefort où elle dispose d'une unité de transformation. Leader français de la truite fumée, Aqualandes produit chaque année près de 6 000 tonnes de poissons, emploie 400 personnes et réalise un chiffre d'affaire de plus de 50 millions d'euros, leader européen des œufs embryonnés (1 truite sur 2 vendue en Europe est issue de ses souches) c'est aussi le plus gros écloseur français de bars, dorades et maigres, avec une production de 60 millions d'alevins chaque année, commercialisée essentiellement sur tout le pourtour de la Méditerranée. Aqualandes distribue ses produits, principalement des filets fumés de truites, mais aussi du frais et du surgelé et du caviar de truite, sous deux marques principales : Landvika et Ovive.....

Ainsi, l'utilisation d'antibiotiques a été divisée par 4 en 10 ans pour atteindre l'un des taux les plus bas de toutes les filières agricoles de production animale. Un budget annuel de 100 000 € est dédié à l'ensemble des analyses, en plus de celles réglementaires imposées par les services du ministère de l'agriculture.

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Bourg-Charente : une découverte archéologique sur le chantier de l'esturgeonnière (Sud-Ouest)

Une nouvelle découverte archéologique vient enrichir le patrimoine charentais.

Des traces de présence humaine ont été révélées lors de fouilles préventives sur le site prévu pour construire une esturgeonnière, au bord de la Charente, sur la commune de Bourg-Charente. Elles correspondent à trois époques différentes d'occupation, paléolithique, gallo-romaine et médiévale. « Il s'agit d'une découverte importante », confirme Jean Mardikian, chargé de piloter le projet lancé par un député et homme d'affaires arménien, Hrayr Hakobyan, associé avec Armen Pétrossian, qui dirige une société prestigieuse spécialisée dans le caviar. Ils espéraient initialement installer leur pisciculture près du château de Chatenay, à Cognac, mais l'implantation a été contrariée par la proximité de source de captage d'eau potable. Les investisseurs ont donc retenu ce site, en pleine nature. Le terrain de près de quatre hectares abritera 300 tonnes d'esturgeons de Sibérie, pour une production espérée de 10 tonnes de caviar par an. Le dossier avance bien, la phase administrative est presque bouclée, indique Jean Mardikian. C'est lui qui a souhaité la réalisation de fouilles préventives, pour éviter des contrariétés une fois le chantier lancé. Il ne peut en dire plus sur la teneur de cette découverte, qui sera bientôt présentée lors d'une conférence de presse.

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Le sel de Guérande et le pâté breton sur la voie de l'IGP (LSA)

Le Comité national des indications géographiques protégées de l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) a approuvé les projets de cahier des charges pour le « Sel de Guérande et Fleur de Sel de Guérande »et le « Pâté de campagne breton » dans la perspective de son enregistrement en Indication géographique protégée (IGP) par la Commission européenne. L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et assure au consommateur que le produit tire une ou plusieurs caractéristiques de son origine géographique. Pour les producteurs, l’enregistrement de l’IGP garantirait une protection de la dénomination sur tout le territoire de l’Union européenne.

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Oasys (Ocean Aquaculture SYStem) : un sursis pour l’humanité

Pour produire ses aliments et son énergie de façon durable, l’humanité devra intensifier l’utilisation de la lumière solaire en offrant de nouveaux espaces aux cultures végétales. Or la population mondiale de 8 milliards d’hommes en 2030 ne pourra pas augmenter sa surface agricole au point de couvrir ses besoins, car il faut aussi trouver l’eau et des conditions climatiques favorables à la croissance végétale. Comment donner à l’humanité assez de temps pour repousser ses frontières? Le voyage vers Mars n’est pas prévu avant 2030, et il faudra attendre de nombreuses décennies avant d’atteindre des planètes habitables. Comment retarder la saturation de nos continents et réduire ce faisant les conflits meurtriers?

Les seules surfaces disponibles en quantités importantes sont aquatiques. Les océans couvrent deux tiers de la surface du globe, et les continents sont constellés de plans d’eau faiblement exploités. Ces surfaces aquatiques offrent les avantages de supporter les objets flottants, d’être stables en température, transparents et agités par le vent. Mais ce sont des milieux inhospitaliers où seuls les marins osent s’aventurer. La zone la plus impactée par le rayonnement solaire et potentiellement la plus productive est située entre les tropiques. La production naturelle y est très faible, et une exploitation rationnelle de ce potentiel accroîtra les ressources de l’humanité de façon considérable.........

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Deux ostréiculteurs décorés du Mérite (Sud-Ouest)

À Saint-Just-Luzac (17), l'ordre national du Mérite (distinction la plus haute après la Légion d'honneur) a été épinglé par Roger Hattabe, maire honoraire, chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de l'ordre national du Mérite, à Hélène Pigeonnier et Pierre Suire, distingués à la promotion par décret du 14 mai dernier.

Deux parcours exemplaires

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Parcs à huîtres. Un hélicoptère dans le dispositif de surveillance (Le Télégramme)

À l'approche des fêtes de fin d'année, les ostréiculteurs des deux rives de la ria d'Étel ont fait un point avec les brigades de gendarmerie en charge de la surveillance des parcs. Nouveauté cette année, un hélicoptère assurera des rondes. Sont maintenus les contrôles routiers et nautiques à l'aide d'embarcations rapides. Un dispositif apprécié par les professionnels qui réalisent 80% des ventes annuelles durant les fêtes de fin d'année.

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  • 12 novembre 2010

Au printemps dernier, 150 tonnes d'huîtres mères ont été plongées dans le bassin d'Arcachon. Les chiffres des premières naissances sont bons, mais restent moyens

Au printemps dernier, 150 tonnes d'huîtres mères, en provenance de Bretagne, ont été plongées dans le bassin d'Arcachon afin d'enrayer la baisse régulière du naissain ces dernières années. Neuf mois plus tard, après trois pontes entre juillet et septembre, le captage s'avère « un peu plus important » que l'an dernier, tout en restant « très moyen » selon Olivier Laban, le président du Comité régional de la conchyliculture. L'an dernier, on comptait une moyenne de 50 huîtres par tuile. On en a dénombré entre 200 et 600 en ce début d'automne, sans atteindre toutefois les 1 500 à 2 000 huîtres des bonnes années.

Les premières à pondre….

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Pornic : Y aura-t-il encore des huîtres à Noël ? (Ouest France)

Le phénomène de surmortalité des naissains d'huîtres en est à sa quatrième année dans la baie de Bourgneuf, comme ailleurs. Il y aura bien des huîtres à Noël, mais un peu plus chères. Et après ? Trois ans déjà, voire quatre dans la baie de Bourgneuf, que la vie des ostréiculteurs est polluée par la surmortalité des huîtres juvéniles creuses. « Cette année, la mortalité des naissains est de 70 % à 80 % chez nous », évalue Dominique Friou, président de l'association des ostréiculteurs de La Bernerie.

Un naissain mort, à quoi ça ressemble ?..

Et il y a un conflit d'intérêt entre ces deux derniers métiers. « Maintenant, nous, les éleveurs, on a aussi besoin des gisements d'huîtres sauvages pour développer les stocks. »...

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Aqualandes : Les sentinelles des rivières (Sud-Ouest)

Roquefort - Aqualandes, leader français de la truite fumée, naturellement partie prenante dans la gestion de l'eau sur ses sites aquacoles, mène une politique environnementale ambitieuse

Aqualandes est une société coopérative agricole créée en 1981 qui regroupe aujourd'hui 28 piscicultures réparties en majorité dans le grand sud ouest. Elle s'est implantée à Roquefort où elle dispose d'une unité de transformation. Leader français de la truite fumée, Aqualandes produit chaque année près de 6 000 tonnes de poissons, emploie 400 personnes et réalise un chiffre d'affaire de plus de 50 millions d'euros, leader européen des œufs embryonnés (1 truite sur 2 vendue en Europe est issue de ses souches) c'est aussi le plus gros écloseur français de bars, dorades et maigres, avec une production de 60 millions d'alevins chaque année, commercialisée essentiellement sur tout le pourtour de la Méditerranée. Aqualandes distribue ses produits, principalement des filets fumés de truites, mais aussi du frais et du surgelé et du caviar de truite, sous deux marques principales : Landvika et Ovive.....

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  • 11 novembre 2010

Le ministère du Développement durable lance un appel à candidature pour participer à l’expérimentation nationale de l’affichage des caractéristiques environnementales des produits. Les entreprises, regroupement d’entreprises, syndicats, fédérations professionnelles peuvent faire part de leur candidature du 3 novembre et jusqu’au 31 décembre 2010.

Cette expérimentation qui est inscrite à l’article 228 de la loi d’engagement pour l’environnement dite loi grenelle 2 adoptée le 12 juillet 2010 débutera le 1er juillet 2011 et durera au minimum un an.

Les candidats sélectionnées mettrons à disposition des consommateurs -à titre expérimental- des informations concernant le contenu carbone de leurs produits (ou d’une partie d’entre eux) et d’une ou plusieurs autres caractéristiques comme par exemple la consommation d’eau, de ressources naturelles ou la pollution sur les milieux. Les experts de l’ADEME et du ministère du Développement durable assisteront les entités volontaires pour les accompagner dans le montage de leur dossier puis tout au long de la concrétisation de leur projet....

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Il y a le CNC et CNC comme Conseil national de la consommation

Pour acheter vert, suivez le guide (Jdle)

Le consommateur est noyé sous les labels et devient de plus en plus méfiant.

Les campagnes publicitaires et les emballages des produits sont riches en messages bio et écolos. Mais pas toujours à bon escient. Pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver parmi le foisonnement « d’allégations environnementales », un guide pratique vient de paraître. Présenté aujourd’hui 10 novembre par la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno, et le secrétaire d’Etat chargé du commerce, Hervé Novelli, le guide pratique résulte du travail entrepris par le Conseil national de la consommation (CNC). L’élaboration d’un tel document est le fruit d’un constat : certains professionnels exagèrent les aspects environnementaux de leurs démarches ou les qualités « bio » de leurs produits. En clair, les allégations environnementales manquent de transparence. « Elles sont trop souvent globalisantes, imprécises ou inadaptées », explique le CNC dans son avis et son rapport du 6 juillet 2010. C’est pourquoi, lors des « Assises de la consommation » d’octobre 2009, Hervé Novelli, en accord avec Chantal Jouanno, a souhaité que le CNC procède à une clarification des appréciations environnementales les plus fréquemment utilisées.....

10 novembre 2010 – Hervé Novelli et Chantal Jouanno lancent un guide pratique pour permettre aux consommateurs de mieux comprendre les allégations environnementales figurant sur les produits

Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, se félicitent du récent travail entrepris par le Conseil National de la Consommation (CNC) en vue de clarifier les allégations environnementales les plus couramment employées sur les produits. Ils lancent aujourd’hui un guide pratique sur les allégations environnementales pour que les consommateurs disposent de repères leur permettant de mieux comparer les produits en termes de performance environnementale et éviter toute confusion lors de l’achat de tels produits. Le 6 juillet 2010, les professionnels et les consommateurs, réunis au sein du CNC, se sont mis d’accord sur les conditions d’emploi de sept expressions. Sur cette base, Hervé Novelli et Chantal Jouanno ont décidé de lancer un guide pratique qui donne, pour chaque allégation telle que « durable », « responsable », « biodégradable »… ou encore, pour les produits non alimentaires, « bio » ou « naturel », des informations simples et claires à partir des critères définis par le CNC : la signification du terme, les garanties à apporter par le professionnel ou encore les précisions qui doivent être portées à la connaissance du consommateur.

Ce guide pratique est consultable sur le site du CNC, cliquer Ici

Ou télécharger le Guide pratique des allégations environnementales à l’usage des professionnels et des consommateurs Durable, responsable, bio, naturel - Comment s’y retrouver ? Cliquer Ici

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Reprise par Garry Dorr, cette chaîne monte sa marée d'un cran, s'essaie à sortir de l'usinaire et s'autoproclame table « de haute mer ». Rien à contester à l'appel des fruits de mer et de quelques noblesses marines (sole de Douvres, turbotin de Noirmoutier…), mais le climat d'ensemble gagnerait à virer plus étale.

Prix - Selon l'appétit et le compte en banque, de 40 à beaucoup plus ! Sans hésitation, foncez droit dans la coquille en collectionnant le nec plus ultra d'huîtres grand cru (Utah Beach, Prat-ar-Coum, belon Cadoret, Perle Blanche, île de Ré, Gillardeau, David Hervé…)….

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Le marché des 4 Chemins se tient ce jeudi 11 novembre, comme chaque jeudi… Saviez-vous que l'on peut y déguster, mais aussi et surtout acheter des huîtres qui viennent directement depuis Marennes-Oléron. Pour qui aime les huîtres, celles de Marennes-Oléron, les fines de claire sont parmi les meilleures… Autant dire que pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, l'information est d'importance : Philippe Gras, qui est établi dans la Communauté Le Creusot - Montceau, vend chaque jeudi, sur le Marché des 4 Chemins au Creusot, des huîtres fines de claire, qu'il va lui même chercher auprès d'un producteur. Une fois par semaine, Philippe Gras effectue l'aller retour pour aller chercher des huîtres qu'il distribue en Saône-et-Loire, auprès des particuliers et des professionnels... On peut acheter la taille que l'on veut et si on est vraiment une amatrice ou un amateur, Philippe Gras offre une formule, avec un petit verre de blanc, qui permet de déguster six huîtres, directement sur le marché des 4 Chemins au Creusot. Si vous aimez les huîtres, si vous adorez quand elles sont fraiches, alors laissez-vous tenter !

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Bonnes adresses pour les huîtres à Paris, poissons et fruits de mer (evous)

A Paris vous pourrez déguster les huîtres de tout l’hexagone. De Cancale à Marennes, de Belon à la Méditerranée, retrouvez les dans vos assiettes.

Des creuses, des plates, fine, spéciale, grasse, légère, le monde de l’huître est vaste, mais de plus en plus certains ostréiculteurs se démarquent par leur signature de qualité : bien fraîche, bien traitée, bon écailler.

Tout ce qu’il faut savoir sur les Huîtres !

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Des huîtres pour Noël ou le réveillon de la Saint Sylvestre (evous)

Belon ou Marenne, plate ou creuse, une belle entrée pour les fêtes de fin d’année.

Une bonne idée pour une entrée en fête, des huîtres ! Un coquillage feuilleté plein de vitamines. Ce fruit de mer élevé dans les parcs ostréicoles est excellent pour la santé ; il y a cependant quelques précautions à prévoir.

Les huîtres s’élèvent donc en bord de mer : vers la Rochelle, à l’Ile de Ré, la baie de Quiberon, et nos préférées l’huître de Cancale ou la creuse, la Belon, du nom de cette rivière bretonne dans le Finistère, une petite plate subtile au bon petit goût de noisette. Bien entendu vous avez aussi les huîtres d’Arcachon, d’Oléron, de l’étang de Thau, de Normandie… Que de variétés, de labels pour tous les palais, avec différents goûts et différents calibres. La taille standard de référence étant la « Fine claire N°3 ».

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Métiers de la mer. Un cursus de découverte (Le Télégramme)

Permettre à une douzaine de demandeurs d'emploi de découvrir l'ensemble du panel proposé parles métiers de la mer et du nautisme: voilà l'objet d'une nouvelle formation préqualifiante proposée au lycée Pierre-Loti. C'est en réponse aux besoins exprimés par les professionnels des métiers de la mer que la direction territoriale Pôle emploi des Côtes-d'Armor met en place, à compter du 6 décembre, une session de formation en préqualification. Au lycée maritime Pierre-Loti, les douze candidats retenus, tous demandeurs d'emploi, se verront proposer 450 heures de cours, tant théoriques que pratiques, destinées à leur faire découvrir l'étendue du panel offert par les métiers de la mer et du nautisme, et de toutes les activités liées au littoral….

Le soutien du lycée maritime - «En revanche, nous mettons à la disposition des candidats toutes les ressources possibles», explique Denis Béric, le directeur. Plateformes de simulation, ateliers mécaniques et de ramendage, et même l'embarcation-école: tout sera facilité dans la limite posée par les contraintes inhérentes au fonctionnement «normal» de l'établissement. Une formation qui sera également émaillée de deux stages, dans des entreprises du secteur. «Charge aux élèves de trouver eux-mêmes leur lieu de stage, mais nous disposons d'une bonne liste de contacts qui leur sera certainement utile», précise Delphine Lamandé, de Cap Avenir, une association des professionnels de la pêche artisanale et de la conchyliculture, associée au projet….

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Saint Pabu (29) : Des pistes pour protéger plages et zones conchylicoles (Ouest France)

Comment agir pour protéger la qualité des eaux de baignade et les zones conchylicoles ? C'est un des défis à relever pour les élus communautaires de la CCPA, d'ici 2015, sur le bassin-versant de l'Aber-Benoît. Plusieurs actions ont déjà été entreprises, cependant une étude a été confiée à la société Safege. Olivier Raillard est venu présenter les résultats, mardi soir, lors d'une réunion publique.

Modéliser la dispersion - L'étude a porté sur la dispersion des germes et virus d'origine humaine et animale dans l'Aber-Benoît, avec la mesure des taux d'escherichia coli. Une modélisation a pu être réalisée à partir de données collectées en 2009. Le lessivage des sols, les réseaux d'eaux pluviales, les assainissements individuels non conformes, les rejets industriels et de stations d'épuration ont été pris en compte....

La CCPA c'est 450 exploitations agricoles, 250 ha de concessions conchylicoles, des activités industrielles performantes (Sill, Cargill, Tanguy), une urbanisation forte, 250 km de ruisseaux, 3 000 ha de zones humides, 57 km de côtes….

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Aquaculture : La compétition entre les éco-labels est ouverte

Selon le journal en ligne Seafoodsource, deux grands éco-labels se dégagent (1) Global Aquaculture Alliance (GAA) et (2) Aquaculture Stewardship Council (ASC) en matière d’aquaculture durable. Le premier est porté par l’industrie aquacole. Le deuxième par l’organisation environnementale WWF…. « La compétition entre les deux éco-labels est ouverte c’est le marché qui décidera, » conclut James Wright, rédacteur-adjoint de Seafoodsource. Cependant, il ne faudrait pas oublier d’autres éco-labels, les uns officiels (comme le label AB), les autres associatifs portés par des structures plus petites, et qui représentent les différentes composantes de l’aquaculture durable. L’allemand Naturland pour l’aquaculture biologique. L'association Friend of the Sea qui a écolabellisé des moules de bouchot en baie du Mont-saint-Michel. D’après l’article : Farm fight (Seafoodsource)

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Livre : "Garçon, un cent d'huîtres ! Balzac et la table", d'Anka Muhlstein : la comédie de la table (Le Monde)

Du café, beaucoup de café... C'était le carburant de Balzac. Pendant ses semaines de travail, ce marathonien de l'écriture s'interdisait l'alcool et se nourrissait de manière très frugale. Mais, sitôt le livre achevé, il se précipitait au restaurant et se muait en Pantagruel. Une centaine d'huîtres en hors-d'oeuvre, arrosées de quatre bouteilles de vin blanc, avant de passer à la suite du menu : boeuf, volailles, poissons, entremets... "Balzac et ses personnages ne mangeaient jamais en même temps", remarque Anka Muhlstein dans un savoureux essai de gastronomie littéraire…..

Si Zola souligne la cruauté avec laquelle on traite les domestiques, Balzac, lui, insiste sur leurs larcins. Le maître de maison ou son épouse sont toujours à l'affût d'une malveillance et ne se séparent qu'avec réticence des clés de la cave ou du cellier….

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Chili : La maladie ISA a couté 2 milliards de dollars aux éleveurs de saumon

Selon Jose Gago, vice-président de SalmonChile (Agence de développement du saumon au Chili), l’anémie infectieuse du saumon (isa en anglais) a fait perdre 2 milliards de dollars à l’industrie du saumon entre 2007 et 2009. Gago, directeur général de deux sociétés salmonicoles (Acuinova Chile et Nova Austral) a aussi déclaré : « Nous ne voulons pas de subventions ni argent de l'Etat. Nous voulons des règles claires et efficaces de contrôle et des sanctions. »

« Toutes les sociétés ont beaucoup perdu, certaines sont dans le rouge. Toutefois, on note que l'industrie du saumon et les activités connexes repartent. » « Nous allons maintenant beaucoup mieux beaucoup mieux. » «Nous avons changé radicalement notre façon de produire du saumon au Chili. Tout d'abord, nous avons adopté 44 mesures sanitaires. »

Alors que Gago faisait ses annonces, une flambée de maladie isa était constatée à l’extrême sud du pays, dans la région Magallanes, une zone jusque là épargnée par la maladie. (Ndlr Le Service national des pêches (Sernapesca) fera-t-il respecter la nouvelle réglementation sanitaire qui oblige le propriétaire de la salmoniculture (à savoir Magallanes Salmon) de détruire tous les saumons et de stopper l’élevage dans les zones contaminées ?) Source : Salmon industry lost USD 2,000 million due to ISA virus (Fis)

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  • 10 novembre 2010

Les stocks d'huîtres fondent et les solutions tombent à l'eau (20 minutes)

Les huîtres bretonnes pas si résistantes... Les ostréiculteurs qui comptaient sur la réimplantation de nouveaux géniteurs pour renflouer leurs stocks de naissains (jeunes huîtres) avant l'été font grise mine. Au moment de sortir les naissains des écloseries certains lots ont enregistré des mortalités allant de 50% à 100%. Pas sûr, donc, que le plan soit reconduit au printemps prochain. Comme prévu. A la section régionale conchylicole, on tient à nuancer. « Il s'agissait d'une expérimentation et pas d'un programme définitif, explique le directeur Jean-Charles Mauviau, on savait que ces familles d'huîtres mourraient moins, mais on n'a pas dit qu'elles ne mourraient pas, nous n'avions aucune certitude et aujourd'hui, il faut être patient et faire un état des lieux »…. Et en 2011, la section préfère prévenir : « la situation sera bien pire... »....

Ostréiculture. Le comité de survie veut se faire entendre (Le Télégramme)

Le comité de survie de l'ostréiculture (CSO) a tenu son assemblée générale la semaine dernière, à Baden. Il déplore de ne pas être entendu et de découvrir dans la presse ce que l'avenir réserve à la profession. Début novembre, le CSO a ainsi appris que Goulven Brest, président du Comité national de conchyliculture, a demandé d'arrêter immédiatement le plan de réensemencement d'urgence par les huîtres dites résistantes de souche R3. Il s'agace également du fait que les scientifiques aient mis du temps à s'intéresser à l'importation de souches étrangères en perdant deux ans (considérant que les mortalités ont commencé en 2008). «Ce qui prouve que les décisions sont prises par des non-professionnels», s'insurge le CSO.

Des professionnels peu écoutés….

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Oiseaux du golfe. Pas de signe de reprise (Le Télégramme)

En vingt ans, les populations d'oiseaux migrateurs ont baissé de plus de moitié dans le golfe du Morbihan et les derniers comptages effectués sur 2009-2010 ne présentent aucun signe d'amélioration.

Depuis quarante ans, des ornithologues scrutent à la jumelle les oiseaux du golfe, non seulement pour observer les migrations mais pour les évaluer. Cette première comptabilité a été lancée par Roger Mahéo au début des années 60 sur les canards et les foulques. Mais c'est l'année 1991 qui sert de référence. Elle correspond à l'inscription du golfe par la France en «zone de protection spéciale», autrement dit une zone «intérêt majeur» pour l'accueil des oiseaux en migration et en hivernage, ce qui a justifié aussi son classement dans la Convention internationale de Ramsar au titre des zones humides….

Une baisse des populations qui n'est pas expliquée - Pourquoi les oiseaux migrateurs sont-ils en diminution dans le golfe? Faute d'étude précise, on ne peut soulever pour l'instant que des hypothèses.

La diminution des herbiers. C'est la première cause émise par les ornithologues. Il s'agit des herbiers de zostères naines, ces petites plantes qui vivent sous l'eau forment des garde-manger dont se régalent les bernaches et les canards. L'avantage de ces végétaux est qu'ils sont découverts à marée basse et donc accessibles aux oiseaux. Mais ils sont en diminution dans le golfe. Les huîtres sauvages. Les huîtres sauvages commencent à proliférer sur les vasières. Il suffit que quelques huîtres s'agglutinent pour servir de support à des concrétions qui peuvent devenir importantes. «Ces huîtres, souligne Guillaume Gélinaud, peuvent modifier le peuplement des invertébrés dont se nourrissent les oiseaux». Le dérangement. Les oiseaux n'aiment pas la présence humaine. Or, les activités de loisirs ne cessent de se développer dans le golfe. Notamment des activités nautiques. Mêmes si elles sont douces, comme le kayak, elles peuvent avoir de l'influence sur les populations d'oiseaux. D'autres activités, comme la marche...

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Acidification des océans: de plus en plus proche de chez vous (Iucn)

L’acidification des océans causée par l’homme aura des profonds effets sur la vie marine, même si les émissions de CO cessaient d’augmenter. Les observations les plus récentes montrent que la chimie de l’eau de mer change et, selon l’UICN, seule une réduction importante et rapide de l’utilisation des combustibles fossiles et de la déforestation pourrait aider à remettre en état les océans. L’acidification des océans causée par l’homme aura des profonds effets sur la vie marine, même si les émissions de CO cessaient d’augmenter. Les observations les plus récentes montrent que la chimie de l’eau de mer change et, selon l’UICN, seule une réduction importante et rapide de l’utilisation des combustibles fossiles et de la déforestation pourrait aider à remettre en état les océans. Une nouvelle publication, intitulée Ocean Acidification: Questions Answered (L’acidification des océans : réponses aux questions), affirme que l’acidification des océans avance dix fois plus vite que celle qui a précédé l’extinction d’un grand nombre d’espèces marines, il y a 55 millions d’années….

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Mornac-sur-Seudre : La cabane de saunier va renaître de ses cendres (Sud-Ouest)

2010 a été une année particulièrement bénéfique pour l'association Huître pédagogique, par les nombreuses marques de reconnaissance et notamment l'obtention du prix de la Cara, remis par l'Académie de Saintonge, le 3 octobre dernier. Cependant, la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille et la destruction criminelle des deux cabanes de saunier construites avec passion par la dynamique association, en est la preuve. Après la colère et l'amertume face à de tels actes, une équipe dirigée par Yann Barreau s'est mise au travail et a ouvert le chantier d'une nouvelle cabane.

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  • 8 novembre 2010

Un outil pour favoriser l’exploitation durable des produits de la mer en Baie de Somme. La conchyliculture est une activité en milieu ouvert sans apports de nourriture. Elle est fortement dépendante de son milieu "qualité de l'eau de production", qu'elle doit en premier lieu respecter. Conscients que l'activité peut être à tout moment fragilisée, les professionnels ont souhaité anticiper un éventuel déclassement des eaux de production et disposer d'un outil permettant de sécuriser la commercialisation de leur produit, et pérenniser leur activité : ce sera le centre conchylicole au Crotoy, inauguré en octobre 2010.

Concrètement - La réalisation d’un centre de conditionnement de coquillages, pour les moules et les coques, apte à assurer la commercialisation dans les meilleures conditions est donc indispensable. Les coquillages séjourneront entre 24 et 48 heures dans des conteneurs où circulera de l’eau de mer purifiée. Après elles seront calibrées, lavées, et mises en sacs, pour être commercialisées. Ce projet prévu de longue date a été repris en main par des mytiliculteurs (constitués en GIE), assistés du Syndicat Mixte et soutenus par la commune du Crotoy, le Département de la Somme et la Région. Le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard a pris la maîtrise d’ouvrage de toute la partie attenante au réseau d’alimentation collectif et l’intégration de cet équipement dans un site remarquable.

Les 14 mytiliculteurs (représentés par le GIE "Produit de la mer Baie de Somme") sont maître d’ouvrage des ateliers proprement dits, permettant la purification et le conditionnement des moules de bouchots de la Baie de Somme. A noter que les coques pourront également bénéficier de cet équipement, certains mytiliculteurs étant également pêcheurs à pied, ou par travail à façon. De plus ces deux produits ont des saisons d’exploitation complémentaires : les coques sont récoltées en hiver, les moules au cours du printemps et de l’été.

Pour ce qui est de l’emploi...

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Arcachon : Un projet de bateau écolo (Sud-Ouest)

Deux chantiers du Sud-Bassin ont répondu à l'appel à projet bateau propre. Le lauréat sera connu le 16 novembre. La première réalisation du Pôle d'initiative des industries de créations maritimes, initié par la Communauté d'agglomération du bassin d'Arcachon sud (Cobas) suit son cours. Il s'agit du projet de bateau propre, un mode de déplacement alternatif destiné à assurer dans un premier temps le transport de passagers. Comme l'a rappelé hier Yves Foulon, le président de la Cobas, l'appel à projet a été élaboré en collaboration avec l'Union des bateliers d'Arcachon (UBA) et la Section régionale conchylicole (SRC). Les candidats qui se devaient d'être domiciliés depuis plus de deux ans sur le Sud-Bassin (une volonté de « valoriser le savoir-faire du territoire ») avaient jusqu'au 29 octobre pour déposer leur candidature. Deux chantiers ont répondu à l'appel. Le lauréat sera connu le 16 novembre à l'issue de l'examen des dossiers par un groupe d'experts.

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Le Monde : Qu'est-ce qu'un gène ?

Comment s'organisent les trois milliards de lettres qui composent le code génétique des êtres humains ? La généticienne Ségolène Aymé se livre à l'exercice du tableau blanc pour nous aider à percer les mystères de l'organisation du vivant. Réalisation : Roland Cros

Qu'est-ce qu'un gène ?
LEMONDE.FR | 05.11.10

© Le Monde.fr

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Trop Bio pour être vrai (Food Intelligence)

Savez-vous qu'un poisson, qu'une crevette, qu'une huître pour être certifiés Bio doit naître et croître en dehors de la mer ? Lorsque Laurence Mahé - Huîtres La Gavrinis me l'a expliqué (voir le lien vidéo ICI) je n'en ai cru mes oreilles. Qui connait cet étrange paradoxe européen, un poisson sauvage n'est pas bio, seul un poisson d'élevage peut l'être !

Ce matin au marché Maubert je découvre une pancarte très intéressante qui joue de ce bio là pour omettre la mention obligatoire différenciant un poisson d'élevage, d'un poisson sauvage ...

C'est pas joli joli d'abuser ainsi du bon Bio pour jouer des travers du bio menteur.

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Ecosse : une grande région de la salmoniculture....

1- La conchyliculture en devenir, en particulier la mytiliculture

A télécharger : Scottish Shellfish Farm Production Survey 2009 report (The Scottish Government)

La conchyliculture en Ecosse (Chiffre 2009) :

  • Mussel: £6.3 million pour 6.300 tonnes
  • Pacific oyster: £1.2 million pour 2900 tonnes
  • Native oyster: £0.13 million pour 490 tonnes
  • Scallop: £0.02 million pour 35 tonnes
  • Queen: £0.01 million

2- La pisciculture écossaise

Document à télécharger : Scottish Fish Farm Production Survey 2009 report (The Scottish Government)

  • Truite : 6.766 tonnes
  • Saumon atlantique : 412 millions de livres pour 144.247 tonnes soit 150 tonnes/actif
  • Cabillaud : 0,1 tonne

Les principales conclusions sont les suivantes :

La production de saumon Atlantique a augmenté de 12% en 2009 pour atteindre 144.247 tonnes. Cette augmentation intervient après quatre années à des niveaux de production relativement stable. Les prévisions de récolte pour 2010 sont estimées à 150.004 tonnes, soit une augmentation de 4% sur le total de 2009.

La production de truite arc-en-a diminué de 11,8% en 2009 à 6.766 tonnes. Ceci est contraire à la tendance récente d'une légère augmentation au cours des quatre dernières années. La production de cabillaud a diminué de 1.822 tonnes en 2008 à 0,1 tonnes en 2009 en liaison avec la fermeture d’un élevage important.

« Les emplois ont augmenté en 2009, passant à plus de 1000 personnes à temps plein dans le secteur piscicole ; le gouvernement écossais continue d'avoir une grande confiance en l'avenir de la pisciculture ; l'aquaculture continue à être une industrie en plein essor et de plus en plus important dans l'économie écossaise ; elle contribue à soutenir une croissance économique durable dans les collectivités rurales et côtières dans les Highlands et les îles, » selon Roseanna Cunningham, Ministre de l’environnement écossais.

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Romainville : 1er colloque national "Algues, filières du futur" (BE)

Du 17 au 19 novembre, au Parc technologique Biocitech à Romainville, l'association Adebiotech, en partenariat avec les pôles de compétitivité Industries & AgroRessources, Mer Bretagne, Mer Paca et Trimatec, Atlanpole Blue Cluster, le CEA, Veolia Environnement et Fermentalg, organise le 1er Colloque national intitulé "Algues, filières du futur".

Ce rendez-vous vise à proposer des actions concrètes pour améliorer les filières algues en France, en complémentarité avec les programmes français et européens en cours, mais aussi des travaux de recherche ou d'innovations. Seront aussi au programme, la structuration des filières algues, les transferts de technologie entre secteurs public et privé, et le développement des axes de recherche communs.

Pour en savoir plus, contacts :

- Adebiotech - Séverine Hildeifinger : tél. : +33 (0)1 57 42 34 61 - email : colloque@adebiotech.org

- Inscriptions et renseignements au colloque : http://www.colloque.algues.adebiotech.org

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Capdenac-Gare. La marenne d'Oléron arrive sur nos marchés (La Dépêche)

Ce sont des marennes d'Oléron, réputé bassin ostréicole français pour la qualité de ses huîtres, que Gérard Leconte vous propose dans son étal arborant les couleurs de La Tremblade. Cela fait 20 ans qu'il passe ses fins de semaines, d'octobre à mars, dans l'ouest aveyronnais et le nord du Lot. Vous pourrez le rencontrer le vendredi matin à Decazeville, l'après-midi à Capdenac-Port, le samedi matin sur les marchés de Capdenac et Figeac.

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FranceAgriMer : Communiqué de presse du 29 octobre 2010

Points-clés du Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce du 20 octobre 2010

Le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s’est réuni le 20 octobre 2010, sous la présidence d’Hervé Jeantet.

Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche : les textes d’application en préparation

Philippe Mauguin, directeur des Pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA) du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, a dressé l’inventaire des textes d’application en cours d’élaboration suite à la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) :

- un comité de liaison scientifique et technique, où seront représentés les opérateurs de la filière pêche, va être créé. Le décret précisant sa composition devrait être publié cet automne ;

- les schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine identifieront, pour les protéger, les zones déjà exploitées à fin d’aquaculture et celles qui y seraient propices ;

- le décret déterminant les conditions de vente en halles à marée agréées, de ventes de gré à gré et de vente directe à des fins de consommation privée devrait être publié en mars 2011 ;

- des décrets vont modifier l’organisation et le fonctionnement des Comités des pêches ainsi que l’organisation professionnelle de la conchyliculture ; le statut social des membres des Comités des pêches et de la conchyliculture sera revu ;

- des décrets sont également prévus pour adapter la règlementation de la pêche ;

- l’observatoire des prix et des marges des produits alimentaires, comprenant les produits de la mer, est inscrit dans la loi. Trois représentants des organisations professionnelles de la pêche et de l’aquaculture y siègeront ;

- la contribution du fonds national de gestion des risques en agriculture est étendue à l’aquaculture.

Les Assises de la conchyliculture, ont permis de dégager les orientations des actions à mener pour faire face à la crise sanitaire subie par ce secteur : recherche et développement (mise en réseau de centres techniques régionaux, sélection génétique, identification des zones vulnérables), indemnisation des exploitants touchés par les mortalités de naissains d’huîtres, proposition de diversification des activités des exploitants.

Vers une interprofession

L’association France Filière Pêche, dont l’objet est de valoriser la pêche française et d’améliorer la cohérence de sa promotion, a été enregistrée.

Cette association réfléchit à la création d’une interprofession, dont les actions seraient financées par l’ensemble de la filière, sous la forme d’une contribution volontaire. En contrepartie, les représentants de l’aval demandent que la taxe poisson soit démantelée. L’ensemble des acteurs de la filière seront consultés sur les projets de statuts et un plan d’action triennal, en cours de réflexion.

Point sur la situation des marchés

Au niveau mondial, on constate une demande accrue de saumon de Norvège à l’approche des fêtes de fin d’année. Le marché des poissons blancs reste concurrencé par une offre toujours forte de tilapia et de panga.

En France, on note une légère baisse des débarquements en halles à marée, mais aussi une baisse des reports et retraits. Les débarquements de sardine sont en forte baisse.

Les importations françaises de poisson sont assez stables par rapport à l’an dernier. Les espèces majoritairement importées en France sont le saumon, le cabillaud et la crevette.

On observe un décrochage du prix de retrait pour le merlu, qui se vend mieux cette année. Le prix des huîtres a augmenté de près de 1 €/kg au MIN de Rungis depuis début octobre.

Toutes espèces confondues, la consommation des ménages en poissons frais reste stable, avec toutefois une augmentation des achats de produits découpés et pré-emballés. On constate également une nette augmentation des achats de produits traiteurs (poissons fumés, surimi, crevettes et gambas cuites) ou de plats préparés.

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Dombes : c'est la saison des pêches d'étangs (Le Progrès)

La capture de centaines de kilos de poissons reste un spectacle. Quelques étangs sont ouverts au public, mais la discrétion reste souvent de rigueur.

Le bouche à oreille serait finalement le meilleur moyen d'être informé d'une pêche d'étang en Dombes. Les professionnels l'expliquent sans état d'âme : « En pleine saison, nous pêchons deux ou trois étangs par jour, dit Marc de Clavière, président de la coopérative Coopépoisson à Montluel. C'est vrai que le spectacle est chaque fois au rendez-vous et que ce sont des moments passionnants. Mais les propriétaires ne souhaitent pas la présence du public. C'est leur droit, ils sont chez eux. » Coopépoisson pèse la bagatelle de 600 à 700 tonnes de poissons et environ 500 étangs pêchés pendant la saison, en novembre et décembre. La coopérative intervient bien sûr en Dombes, mais aussi en Saône-et-Loire, Côte-d'Or et Loire. Pas simple donc d'assister à une pêche miraculeuse. « Les accès sont souvent impossibles et les conditions de sécurité difficiles à assurer quand les visiteurs et les véhicules sont nombreux », confirme Albert Fette de Villars, grand spécialiste devant l'Éternel.

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Une aquaculture bio

Même si elle est reste rare, l’aquaculture biologique existe. Surtout dans les très gros pays producteurs de poissons d’élevage, comme au Vietnam (3è au classement mondial), où nous avons croisés les enclos artificiels sur un affluent du Mékong, le Hau. L’exploitation visitée produit du panga : Pangasius hypophthalmus et Pangasius bocourti. Surnommé “basa”, par les Vietnamiens, parfois le “requin siamois” par les américains, ce poisson est apparenté au silures. Le panga est une espèce carnivore qui peut atteindre 40 kg en milieu naturel (comme le Pangasius hypophthalmus). En aquaculture, il se commercialise à partir de 1 kg. Ici, dans cette exploitation de la compagnie Binca, tout est pensé autour du bio. Ainsi, au-delà de l’alimentation, bio, c’est le système de traitement des eaux issues des bassins d’élevage qui est “naturel” : les canaux de décantation sont parsemés de pierres permettant l’évaporation de l’ammoniac produit par les déjections des poissons et un bassin de traitement régule le taux de l’acidité avec des plantes aquatiques endémiques….

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Eco-certification : Première pisciculture de tilapia ASC au Honduras

La société piscicole, Regal Springs Tilapia farm Aquafinca, est la première tilapiaculture dans le monde à être auditée par l'Institut pour Marketecology (OMI) conformément aux critères fixés par le WWF dans le cadre du Tilapia Aquaculture Dialogue (ASC). L’OMI est un organisme certificateur suisse, équivalent au français Ecocert… Source : Farm in Honduras first to be compliant with Aquaculture Dialogue Standards

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Aquaculture : 8 milliards d'US Dollars d'exportation d'ici 2015 (vietnam plus)

Le chiffre d'affaires à l'exportation de produits aquatiques devrait atteindre d'entre 7 et 8 milliards de dollars en 2015. C'est ce qu'a déclaré le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural Luong Le Phuong lors d'un colloque sur le plan de développement des exportations de produits aquatiques pour 2015 et sa vision pour 2020, organisé mardi à Ho Chi Minh-Ville. Les participants ont estimé que malgré une participation plus tardive aux marchés d'exportations de ces produits que par rapport à d'autres pays du monde, le Vietnam voit progresser les siennes rapidement grâce à une sélection adéquate de ses débouchés et la pratique d'une bonne gestion de la qualité.

En 2009 et 2010, le Vietnam était l'un des cinq plus grands exportateurs de crevettes congelées au Japon. Cette année, le montant total des exportations de ce produit pourrait atteindre plus de 4,5 milliards de dollars. Les produits aquatiques vietnamiens sont présents actuellement dans 164 pays et territoires, les crevettes, poissons basa, seiches, poissons de mer et meretrix congelés constituant l'essentiel de ceux-ci. - AVI

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Canada. Baie de Fundy : Dialogue sur l'aquaculture (Radio Canada)

L'avenir de l'élevage du saumon fait l'objet d'un congrès à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Les représentants de l'industrie aquacole, des environnementalistes et du gouvernement discutent des moyens de minimiser l'impact environnemental de l'aquaculture. « On va arriver à des compromis sur certaines choses, sur d'autres on n'y arrivera peut-être pas ou ça prendra du temps, mais pour moi, le dialogue est important parce qu'on commence à voir qu'on peut converger sur des points », indique Thierry Chopin, professeur de biologie marine à l'Université du Nouveau-Brunswick. Cette industrie et ses effets sur la faune marine de la baie de Fundy font beaucoup parler d'eux ces temps-ci. Les éleveurs cherchent le bon mélange de pesticides pour combattre le pou de mer, un parasite qui nuit au saumon. « Il faut trouver d'autres produits chimiques, d'autres médicaments, mais il faut bien sûr les tester pour être sûr que ça n'a pas d'impact sur autre chose », affirme M. Chopin.

Selon les acteurs de l'industrie, l'utilisation de pesticides est devenue la norme. Les environnementalistes remettent donc en question l'utilité même de ce dialogue. « Je vois que ce processus, ça privilégie le statu quo. Alors, ça privilégie l'aquaculture comme c'est fait maintenant. Pour nous, le statu quo, c'est vraiment un grand problème », soutient Matthew Abbott, coordonnateur des Sentinelles de la baie de Fundy. Les éleveurs et les environnementalistes se tiennent souvent à l'écart les uns des autres. Les représentants de l'industrie se disent reconnaissants de cette rare occasion de discuter. Plus de compréhension de part et d'autre rend le consensus plus facilement atteignable, estime Mike Szemerda, vice-président de l'entreprise Cooke Aquaculture.

Le résultat de ces discussions sera visible à l'épicerie. Le saumon élevé selon les normes établies devra porter cette indication. Selon Katherine Bostick, coordonnatrice du dialogue et membre du WWF, cela atteint le but principal qui est de reconnaître que les aquaculteurs se soucient de l'environnement. Les normes pour l'élevage du saumon doivent être établies d'ici le printemps, mais les aquaculteurs ne seront pas contraints de les respecter. Ils auront le choix de le faire ou non.

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Certification standard en aquaculture : le Sénégal coopté pour travailler sur le programme

La certification standard aquacole en cours de réflexion au Sénégal.

Eco-Fi – Dakar – Le Sénégal figure dans le groupe des 15 qui ont sélectionnés sur les 165 pays dans le monde pour réviser le document de certification standard en aquaculture, indispensable à l’exportation, selon Abdoul Aziz Badiane, directeur technique de l’Agence nationale de l’aquaculture. « Présentement, le Sénégal est en train de travailler avec l’Organisation mondiale pour l’agriculture (Fao) sur la certification standard en aquaculture. D’ailleurs le 28 septembre passé, il y avait une conférence à Thaïlande où tous les aquaculteurs, les chercheurs, etc pour adopter cette certification-là. Et je vous dis que sur les 165 pays présents, le Sénégal a été coopté pour faire partie des 15 pays qui vont réviser et apporter certaines modifications dans le document de certification », a-t-il révélé dans un entretien accordé à Eco-Fi.

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  • 6 novembre 2010

Damgan (Vannes) : Quand les femmes font des métiers d'hommes...(Ouest France)

Rien ne prédestinait Corinne et Patricia à devenir ostréicultrices à Pénerf n'ayant ni l'une ni l'autre de parents dans la profession. Corinne Dufreche, 51 ans, a appris son métier aux côtés de son mari Loïck Dufreche, ostréiculteur de père en fils.

Patricia Glaunec 38 ans, titulaire du bac G3, fille de commerçants, a d'abord travaillé dans un commerce à Rennes avant de le faire aux cotés de son mari Michaël Glaunec. Toutes deux sont conjointes collaboratrices et exercent le même métier mais de façon différente : Corinne travaille dans le commerce de détail auprès des particuliers, Patricia dans le commerce de gros fournissant les huîtres aux détaillants et ostréiculteurs de Charentes-Maritimes.

Comment s'organise votre métier avec celui de femme et mère de famille ?....

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Entretien avec Christian Guyot, ostréiculteur traditionnel à Pencadénic.

À 50 ans, Christian Guyot qui réside à Surzur est une figure de Pencadénic, au Tour-du-Parc, où il produit et commercialise uniquement des huîtres issues de la reproduction non dirigée en milieu naturel. Il est trésorier de l'association Ostréiculteurs traditionnels et du Syndicat de la rivière de Pénerf. Christian reçoit sur son lieu de vente, à l'avant de son chantier ostréicole, les nombreux touristes présents sur la Presqu'île en ces vacances de la Toussaint. Derrière la façade souriante se cachent pourtant les inquiétudes du chef d'entreprise lucide sur le devenir de sa profession.

À quelques semaines des fêtes de fin d'année, quel est votre état d'esprit ? Je suis inquiet, moi comme les autres ostréiculteurs d'ailleurs. Nous sommes toujours….

Cela se ressent-il sur le résultat de votre entreprise ?....

Dans quelques semaines, je vais récupérer mes tubes de naissains en Charentes-Maritimes. Si mes tubes sont poivrés, tous les espoirs seront permis...

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Rencontre avec Serge Cochennec, ostréiculteur breton (Le Post)

A la sortie du superbe village médiéval de Saint-Colomban, en se dirigeant sur la pointe du Gourec, se cache un merveilleux endroit bien calme et à la vue panoramique sur l’anse du Pô.

Nous sommes en Bretagne Sud, dans le département du Morbihan, sur la commune de Carnac et en Baie de Quiberon. C’est là que se trouvent de nombreux ostréiculteurs parfois très connus, mais notre journal a voulu s’intéresser à l’un de ceux dont on parle peu.

Au fond d’un cul-de-sac, nous débouchons sur un morceau de paradis qui nous semble en dehors du temps, bien loin de l’agitation des villes. Une maison de pêcheur, aux murs peints à la chaux, constitue l’entrée du site, avant même d’arriver sur le chantier ostréicole et à l’étale contenant les paniers à huîtres près du coin de dégustation….

Avant son retour aux sources, Serge est passé par l’Armée de l’Air où il était Sous-Officier. Affecté en Afrique, il servira également en France à la Base Aérienne de Saint-Dizier, sous les ordres du célèbre Général Marc Alban qui deviendra Président du Conseil Permanent de la Sécurité Aérienne et aussi patron du Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.

Mais l’appel de l’huître restera le plus fort et le ramènera inexorablement vers ses parcs où il fait bon vivre.

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Plan de sauvegarde : Réunion du CNC courrier du 3 novembre 2010 à Paris

Une réunion des Présidents de CRC s’est tenue hier à Paris et la situation du protocole pour un approvisionnement partiel de sauvegarde en huîtres triploïdes sélectionnées (plan de sauvegarde) a été discutée.

Bien que ce plan soit la première occasion de réunir et mobiliser les acteurs et les moyens de la production ostréicole nationale, les Présidents de CRC ont exprimé leur mécontentement sur plusieurs points.

Tout d’abord, les objectifs visés et les conditions prévues par le protocole d’accord ne sont pas respectés par les parties prenantes, y compris les producteurs destinataires des huîtres du plan. En effet, le plan devait mobiliser les écloseurs signataires pour la production de quantité maximale de naissain qui serait ensuite proposer de manière équitable aux producteurs. Dans les faits, les objectifs de production, même à minima, ne sont pas atteints et la distribution équitable n’est pas réalisée. Ainsi des écloseurs ont maintenu plusieurs types de production, certains n’ont pas pu réaliser de ponte, d’autres n’ont pas souhaité réaliser les 3 initialement prévues ou encore une des écloserie a décidé de fournir de naissain de manière préférentielle. Aujourd’hui, les diploïdes R femelles sont toujours en possession des écloseries…. Suite Ici

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Irlande : Conseils pour désinfecter les sites conchylicoles

Alors qu’en France, les huîtres d’élevage se baladent en toute liberté du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest, le centre de recherche irlandais, Marine Institute, donne des conseils aux ostréiculteurs pour désinfecter les sites conchylicoles ou plutôt prévenir la diffusion de la maladie d’un site d’élevage à un autre….

Extrait : « Cette page donne quelques conseils sur les procédures de désinfection et sur les produits qui peuvent être utilisés dans les sites d’élevage de coquillage. Alors que la transmission directe des maladies en déplaçant les coquillages malades dans une zone précédemment non infectée est la plus grande menace de l'infection, le transfert par inadvertance de la maladie par une contamination liée au matériel, vêtements ou chaussures constitue également une menace. Des procédures de désinfection doivent être utilisées parallèlement aux autres mesures de biosécurité pour minimiser ce risque de transmission de maladies….

Bien qu'il n'y ait pas de données publiées concernant les désinfectants appropriés pour une utilisation spécifique contre le virus de l'herpès de l’huître (OsHV1-UVar), la combinaison d'un détergent lourd tels que Biosolve et un large éventail de désinfectant comme le Virkon serait probablement la meilleure option. Il a été démontré que Virkon est efficace contre de nombreux virus aquatiques, y compris IPNV - un virus qui est connu pour être robuste et très difficiles à tuer…. » Pour plus d’informations voir la page du Marine Institute : Disinfection on mollusc growing sites

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Pannecé (44). AquaF né pour promouvoir l'aquaculture française (Ouest France)

3 questions à Jean Ruche, président cofondateur de l'AquaF avec François Veaux, organise une journée d'information le 30 octobre.

Quel chemin parcouru pour arriver à cette création ?

Depuis tout petit, j'ai la passion de l'eau et des poissons. En 3e, un stage découverte en pisciculture fut le déclic. Ma formation était trouvée : BEPA, bac pro production aquacole par alternance, BTS gestion et analyse de conduite d'un système d'exploitation. Licence et master m'ont donné une très large ouverture sur le monde : élevage de crevettes, culture d'algues, poissons tropicaux. En stage six mois en Australie, j'ai travaillé sur un projet d'écloserie dans un élevage de barramundi (espèce récente).

Pourquoi avoir créé l'AquaF ?

L'idée première fut de créer un site internet, un forum (www.aquaculteur.com) car l'information circule mal dans le milieu professionnel. La législation est très lourde. Il est quasiment impossible de créer des piscicultures….

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Après la suppression des ADASEA (Loi de Modernisation de l'Agriculture et de la Pêche), qui prendra le temps d'accompagner les jeunes conchyliculteurs à l'installation ?

Accompagnement à l'installation des jeunes agriculteurs (Sénat)

Question écrite n° 15480 de M. Alain Fauconnier (Aveyron - SOC) publiée dans le JO Sénat du 14/10/2010 - page 2661

M. Alain Fauconnier attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur l'accompagnement à l'installation des jeunes agriculteurs. Le 1er juillet dernier, en Aveyron, le Président de la République a annoncé la « sanctuarisation » de 350 millions d'euros dans le budget 2011 pour financer l'installation des jeunes agriculteurs. A ce jour, il convient de s'interroger, d'une part sur le financement du transfert des actions des ADASEA (associations départementales pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles) vers les chambres d'agriculture et, d'autre part, sur les engagements concernant la reprise de leurs personnels par les chambres d'agriculture. Or, avec un budget en baisse pour les ADASEA (passé de 14 millions d'euros à 8 millions en 2011 et à zéro en 2013), il ne peut que constater, une fois de plus, que l'État se désengage en la matière. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur ce sujet

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Une nouvelle filière de poisson durable pour Sodexo (Néorestauration)

Sodexo lance au niveau européen une nouvelle filière « produits de la mer responsables » dans le cadre de sa politique de protection des espèces de poissons menacées, en partenariat avec le WWF. Depuis le 1er octobre, trois poissons « polluants » ont été retirés des menus : la raie, le flétan et la dorade rose. A l’inverse, le panga et le tilapia sont les bienvenus en tant qu’espèces herbivores, permettant de ne pas contribuer à la pêche minotière qui fournit les farines de poissons. De plus, l’entreprise a mis en place des contrôles à toutes les étapes de production pour garantir la sécurité de ses filières d’approvisionnement. Par exemple, les fermes d’élevages ont été sélectionnées au terme de deux ans d’audits de qualité pour déterminer celles qui respectaient les référentiels internationaux (Global GAP, Aqua GAP, Best Aquaculture Practices). Au final, un fournisseur chinois a été choisi pour le tilapia et un vietnamien pour le panga.

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L'huître en fête à Paris (Sud Ouest)

Le Siba et les ostréiculteurs ont lancé, jeudi, l'huître de Noël Arcachon Cap-Ferret.

Dominique Labatue, Pauline (stagiaire) et Marie-Jane Padois de la Source des Abatilles.

L'huître de Noël ne pouvait être lancée autrement que sur l'eau et même sur un bateau. Même à Paris. Jeudi soir, c'est sur le bateau restaurant « le Quai », amarré sur la Seine, que le Siba (Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon) et le CRC (comité régional conchylicole) ont présenté, à près de 200 journalistes, le nouveau concept d'huître de Noël Arcachon Cap-Ferret, afin de mieux faire connaître l'huître du bassin d'Arcachon, berceau de la production ostréicole.

Les produits du Bassin - Michel Sammarcelli (aux côtés d'autres élus, Philippe Pérusat, Joël Clavé, Bruno Lafon, Thierry Prats, Daniel Philippon et Yves Herszfeld) et Olivier Laban (accompagné de Laurent Bidart, Gujan, Denis Destouches, la Teste, Fabrice Vigier, Gujan, Ludovic Hiribarn, le Canon, Fabrice Dussan, Gujan) avaient convié d'autres producteurs, dont les créations sont dignes d'accompagner les huîtres du bassin d'Arcachon sur une table de fête. On pouvait ainsi déguster du vin blanc de l'Entre-deux-Mers, les caviars de France (Biganos) et d'Aquitaine (L'Esturgeonnière au Teich), l'eau des Abatilles et les canelés Baillardran d'Arcachon.

Rencontres au fil de la soirée - Gilbert Edelstein, patron du cirque Pinder : « Je suis l'ami des ostréiculteurs et des….

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Les mortalités estivales chez l’huître creuse (Blog Les cris de la Gigas)

Les premiers phénomènes dits de « mortalité estivale » observés chez l’huître creuse Crassostrea gigas ont été observés au Japon dès 1945 (Koganezawa, 1975). Par la suite, des mortalités chroniques ont été rapportées aux États-Unis (Cheney et al., 2000) et en Europe (Goulletquer et al., 1998).

En France, où l’huître Crassostrea gigas est cultivée depuis la fin des années 1970, des mortalités significatives ont eu lieu en 1976-77 dans le Bassin de Marennes Oléron (Parache, 1989), puis en 1982-83 sur le bassin d'Arcachon (Maurer et al., 1986), en 1988 et juin 1993 dans le bassin de Marennes Oléron, en 1994-95 dans plusieurs sites de Bretagne Sud (Goulletquer et al., 1998) et en 1998, 2000 et 2001 en baie des Veys (Costil, 2005)….

Malgré l’observation du phénomène de mortalité estivale depuis plusieurs décennies, les causes responsables de ces mortalités demeuraient assez mal connues jusqu’à ces dernières années. C’est dans ce contexte que l’IFREMER a initié en 2001 un programme multidisciplinaire nommé « MOREST » (pour MORtalités ESTivales chez l’huître creuse Crassostrea gigas)…..

Extrait de la thèse d’Elodie Fleury (Ifremer) : Exploration fontionnelle des gènes différentiellement exprimés entre les souches d’huîtres creuses Crassostrea gigas résistantes et sensibles à la mortalité estivale

Les maladies multifactorielles : définition

Les maladies, au sens général du terme, se définissent comme une altération de la santé, affectant l’équilibre des être vivants. Il existe de nombreux facteurs pouvant entraîner l’apparition d’une maladie : ces facteurs peuvent être aussi bien intrinsèques qu’extrinsèques à l’organisme concerné. Ainsi, les affectations génétiques peuvent être considérées comme des facteurs intrinsèques, alors que l’exposition à l’environnement ou l’action de pathogènes représentent des facteurs extrinsèques. Cependant, la présence d’un facteur intrinsèque n’exclue pas celle d’un facteur extrinsèque, et inversement. Ainsi, de nombreuses maladies résultent de la combinaison de l’ensemble de ces facteurs, et l’on parle alors de maladies multifactorielles.

L’argument de poids pour affirmer que les maladies multifactorielles ont une composante génétique est l’existence de cas familiaux, avec plusieurs individus atteints de la maladie dans différentes générations. Le nombre de gènes impliqués dans chacune de ces maladies reste souvent incertain, pouvant être inférieur à 10 dans certaines, et de plusieurs dizaines dans d’autres. Cependant les facteurs génétiques n’interviennent pas seuls : des risques environnementaux interviennent également, et peuvent être très divers, comprenant par exemple l’alimentation, le stress, les chocs thermiques, les pollutions … L’intervention d’agents pathogènes (virus, bactéries) peut également agir comme facteur « aggravant ». Les maladies multifactorielles résultent donc de l’interaction de l’ensemble de ces facteurs, selon le principe développé par Sniesko (1974)

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Le Fonds européen de développement au chevet des perliculteurs (La Dépêche)

Plusieurs dizaines de perliculteurs ont participé, hier à la Présidence, à la restitution du projet “professionnalisation et pérennisation de la perliculture”, programme mis en place en 2007 grâce au concours du Fonds européen de développement (FED) qui y a investi quelque 435 millions Fcfp.

> En 3 points :

Les perliculteurs étaient invités à la restitution des données du projet “professionnalisation et pérennisation de la perliculture”, hier à la Présidence.

Ce programme a pour objectif d’optimiser l’organisation de la filière en s’appuyant sur des données scientifiques, techniques mais aussi commerciales.

Un projet “utile” pour certains, du “chalala” pour d’autres........

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  • 5 novembre 2010

Le plan de sauvegarde de l'ostréiculture boit la tasse. Goulven Brest, le président du Comité national de la conchyliculture, vient de demander à l'État et aux scientifiques de suspendre le programme de réensemencement des parcs en huîtres présumées plus résistantes aux causes de mortalité. La décision a été prise mardi dernier, lors d'une réunion à Paris des présidents des Comités nationaux de la conchyliculture. Rencontre à laquelle participaient notamment Olivier Laban, pour le bassin d'Arcachon, et Michel Grasset, pour Poitou-Charentes….

« Des mortalités anormales », précise le compte rendu de la réunion des présidents des bassins, avant que Goulven Brest n'affine les motivations de la décision : « Tout d'abord, les quantités annoncées ne sont pas là. Les écloseurs devaient produire entre 1,5 et 3 milliards de naissains R. Finalement seul 1 milliard est atteint. Et, sur la moitié distribuée aujourd'hui, une partie crève. Nous avons entendu parler de difficultés dans deux écloseries sur six. Mais avec ces deux écloseries, c'est 80 % de la production de ce naissain qui est en jeu….

À Nantes, où il dirige le programme Aquaculture durable de l'Ifremer - et donc à ce titre les travaux sur les mortalités d'huîtres creuses -, Jean-Pierre Baud estime qu'« il n'y a pas le feu au lac ! Il n'y a des alertes que dans deux écloseries sur six….. Jean-Pierre Baud affirme que la tolérance aux causes de mortalité est un caractère que l'huître n'acquiert qu'avec l'âge. « Elle est plus marquée après six mois. » Autrement dit, il ne faudrait pas tirer de conclusions hâtives de ces premières mortalités de naissain R. Le scientifique ajoute comprendre « la position du Comité national de la conchyliculture, dans cette période très critique. Mais il faut prendre de la hauteur et de la distance. Nous ne pouvons pas changer en permanence le fusil d'épaule. »…

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"Les études scientifiques étaient encourageantes mais en pratique on observe des mortalités très importantes, de l'ordre de 50%, et allant même jusqu'à 100% sur certains lots", a indiqué ce jeudi le Comité national de la conchyliculture. Le Comité national de la conchyliculture (CNC) a demandé la suspension d'un plan de réensemencement censé pallier la surmortalité des jeunes huîtres, les naissains présentés comme "résistants" étant également décimés, a-t-on appris auprès du CNC jeudi. "Le plan de sauvegarde doit être suspendu par l'Etat et les scientifiques", a déclaré son président, Goulven Brest, résumant une recommandation prise par les présidents des comités régionaux. Le programme de réensemencement de sauvegarde avec des huîtres dites "R" (comme Résistantes) élaboré avec l'Ifremer et les écloserie était jusqu'à récemment considéré comme une des principales solutions à la surmortalité des naissains observée depuis trois ans.

"Les études scientifiques étaient encourageantes mais en pratique on observe des mortalités très importantes, de l'ordre de 50%, et allant même jusqu'à 100% sur certains lots", a indiqué Goulven Brest. "On ne peut plus conseiller aux professionnels de continuer" ce plan, qui s'appuie sur des huîtres stériles triploïdes, a-t-il ajouté….

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Communiqué du Comité de Survie de l’Ostréiculture (CSO)

La profession est maintenant prévenue de son avenir par la presse !!! C’est incroyable !

Dans l’édition du quotidien Ouest France du 4 novembre, Goulven Brest, Président du CNC informe le grand public et nous aussi, premiers concernés, qu’il demande à l’Etat et à IFREMER de stopper immédiatement le plan de réensemencement d’urgence par les huîtres de souche « R ». Ce plan vire à la catastrophe, dit il, plan que le CSO qualifiait, la semaine dernière, de véritable escroquerie.

Comme par surprise, toujours dans le même article, Goulven Brest s’agace du temps perdu par les scientifiques qui ne s’intéressaient pas jusqu’alors de l’importation de souches étrangères. Preuve ici que les décisions de notre avenir sont prises par des non professionnels. Point que nous ne cessons de dénoncer depuis des mois !

OUI ! Que de temps perdu, depuis 2008, monsieur le Président !!! Suite Ici

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Plénière D'oct. 2010: Ostréiculture (UDB Région Bretagne)

Session Plénière du CRB des 21 et 22 octobre 2010

Intervention Mona BRAS, groupe UDB Autonomie et écologie

Bordereau : situation de la filière ostréicole : enjeux, état des lieux et perspective de sortie de crise.

Les ostréiculteurs, comme les apiculteurs, sont les sentinelles de la qualité ou de la dégradation de l'environnement. La surmortalité des abeilles et des huîtres rappelle le tocsin sonné par Einstein : « Si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre »…..

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Surmortalité des huîtres. Les naissains «résistants» décimés (Le Télégramme)

Le Comité national de la conchyliculture (CNC) a demandé la suspension d'un plan de réensemencement censé pallier la surmortalité des jeunes huîtres, les naissains présentés comme «résistants» étant également décimés. Pourtant, le programme de réensemencement de sauvegarde avec des huîtres dites «R» (résistantes) élaboré avec Ifremer et les écloseries était jusqu'à récemment considéré comme une des principales solutions à la surmortalité des naissains observée depuis trois ans…. De son côté, Ifremer a indiqué qu'une visite des Directions départementales des territoires et de la mer est prévue dans chaque écloserie avant le 15 novembre, ce qui permettra de «clarifier leur ampleur et leur cause».

Souche japonaise ?....

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Du très haut débit à Challans avec la Région (Ouest France)

Nicole Guérin et Yann Helary, conseillers régionaux de la majorité de gauche, brossent l'action du conseil régional en appuyant, dans leur catalogue, sur les dossiers sensibles du nord-ouest vendéen….

Ostréiculture et Xynthia - La Région a mis en place une plate-forme d'innovation en début d'année à Bouin pour aider à la recherche de la fameuse huître résistante, alors que la profession ostréicole se dirige vers un séisme après trois années de mortalités massives de jeunes huîtres.

« La recherche fait partie de nos compétences. » - Des aides ont été apportées également en fonction des dégâts de la tempête Xynthia. « Tout le monde a tiré la leçon de ce qu'il faut faire et pas faire. Le plan digue est pas mal avancé. Le travail du préfet est déterminant. » La Région a débloqué 20 millions….

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Australie : Aqa Oysters, la plus grande société de production d’huîtres du pays, est en redressement judiciaire. Aqa Oysters dépend du groupe Aqafood. Source : QA Oysters enters voluntary administration (Fis). Site web : Aqa Oysters


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FranceAgriMer : Note de conjoncture du 20 octobre 2010 de la situation du marché des produits aquatiques en France

Achats des ménages : ralentissement des achats de poisson frais

La hausse du prix du poisson frais (+ 5 %) entraîne une très sensible baisse des achats des ménages (- 1 %), qui touche principalement le produit entier. La découpe et le préemballé sont eux en légère croissance. Ce sont les achats de céphalopodes et notamment de seiche qui progressent sur les 12 derniers mois (+ 7 %). Les données d’indice de prix à la consommation de l’Insee du mois de septembre confirment cette hausse de prix du poisson frais (+ 6 %) dans un contexte où le prix des autres protéines d’origine animale est stable voie en baisse.

Les achats de produits traiteurs réfrigérés continuent d’augmenter de façon importante, avec une progression de 8 % pour le poisson fumé, de 19 % pour le surimi et de 7 % pour les crevettes et gambas cuites. Hormis pour le poisson fumé est en hausse de 4 % due notamment à la hausse du prix de la matière première, le prix des produits traiteur est plutôt orienté à la baisse.

Après une année 2009 très difficile pour les produits surgelés, les achats repartent en 2010 et les volumes sont en hausse de 5 %, avec un prix moyen relativement stable (+ 1 %).

Les produits en conserve, dont la consommation a été importante en 2009 continuent, dans un contexte de crise économique à voir leurs achats augmenter, avec une baisse de prix de 2 %.

Hausse du prix des huîtres

On constate depuis le printemps une hausse progressive du prix de l’huître en grande distribution (+ 10 % entre avril et septembre selon les relevés de prix en GMS – SNM FranceAgriMer), due à une baisse de la disponibilité en huîtres sur le marché national.

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FranceAgriMer : Communiqué de presse du 29 octobre 2010

Points-clés du Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce du 20 octobre 2010

Le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s’est réuni le 20 octobre 2010, sous la présidence d’Hervé Jeantet.

Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche : les textes d’application en préparation

Philippe Mauguin, directeur des Pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA) du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, a dressé l’inventaire des textes d’application en cours d’élaboration suite à la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) :

- un comité de liaison scientifique et technique, où seront représentés les opérateurs de la filière pêche, va être créé. Le décret précisant sa composition devrait être publié cet automne ;

- les schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine identifieront, pour les protéger, les zones déjà exploitées à fin d’aquaculture et celles qui y seraient propices ;

- le décret déterminant les conditions de vente en halles à marée agréées, de ventes de gré à gré et de vente directe à des fins de consommation privée devrait être publié en mars 2011 ;

- des décrets vont modifier l’organisation et le fonctionnement des Comités des pêches ainsi que l’organisation professionnelle de la conchyliculture ; le statut social des membres des Comités des pêches et de la conchyliculture sera revu ;

- des décrets sont également prévus pour adapter la règlementation de la pêche ;

- l’observatoire des prix et des marges des produits alimentaires, comprenant les produits de la mer, est inscrit dans la loi. Trois représentants des organisations professionnelles de la pêche et de l’aquaculture y siègeront ;

- la contribution du fonds national de gestion des risques en agriculture est étendue à l’aquaculture.

Les Assises de la conchyliculture, ont permis de dégager les orientations des actions à mener pour faire face à la crise sanitaire subie par ce secteur : recherche et développement (mise en réseau de centres techniques régionaux, sélection génétique, identification des zones vulnérables), indemnisation des exploitants touchés par les mortalités de naissains d’huîtres, proposition de diversification des activités des exploitants.

Vers une interprofession

L’association France Filière Pêche, dont l’objet est de valoriser la pêche française et d’améliorer la cohérence de sa promotion, a été enregistrée.

Cette association réfléchit à la création d’une interprofession, dont les actions seraient financées par l’ensemble de la filière, sous la forme d’une contribution volontaire. En contrepartie, les représentants de l’aval demandent que la taxe poisson soit démantelée. L’ensemble des acteurs de la filière seront consultés sur les projets de statuts et un plan d’action triennal, en cours de réflexion.

Point sur la situation des marchés

Au niveau mondial, on constate une demande accrue de saumon de Norvège à l’approche des fêtes de fin d’année. Le marché des poissons blancs reste concurrencé par une offre toujours forte de tilapia et de panga.

En France, on note une légère baisse des débarquements en halles à marée, mais aussi une baisse des reports et retraits. Les débarquements de sardine sont en forte baisse.

Les importations françaises de poisson sont assez stables par rapport à l’an dernier. Les espèces majoritairement importées en France sont le saumon, le cabillaud et la crevette.

On observe un décrochage du prix de retrait pour le merlu, qui se vend mieux cette année. Le prix des huîtres a augmenté de près de 1 €/kg au MIN de Rungis depuis début octobre.

Toutes espèces confondues, la consommation des ménages en poissons frais reste stable, avec toutefois une augmentation des achats de produits découpés et pré-emballés. On constate également une nette augmentation des achats de produits traiteurs (poissons fumés, surimi, crevettes et gambas cuites) ou de plats préparés.

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  • 4 novembre 2010

La Navicule bleue primée au concours les Alcyons (Sud-Ouest)

Le maire d'Arvert, Michel Priouzeau et Thierry Lècques reçoivent leur trophée. La Navicule bleue a été primée au concours les Alcyons 2010 par l'Agence de l'eau Adour Garonne. Il s'agit d'un concours interrégional. Sur les 12 opérations ou initiatives récompensées lors de la cérémonie de clôture des « Trophées de l'eau 2010 - Les Alcyons », deux sont portées par des maîtres d'ouvrage des départements littoraux du bassin Adour-Garonne.

Le patrimoine hydraulique - Navicule bleue - association des professionnels de la mer, créée en 2003 pour faciliter l'intégration de personnes handicapées - a engagé une action sur une vingtaine d'exploitations ostréicoles du village de Caux (17), sur la presqu'île d'Arvert et sur le bassin de la Seudre (12 000 hectares de zones humides salées essentiellement reconvertis en claires pour l'ostréiculture). Les objectifs de l'association sont les suivants : remettre en état, conserver et préserver le patrimoine hydraulique des marais de la Seudre. Plusieurs actions sont envisagées :

Remise en état hydraulique des parties de marais à l'abandon et des ruissons d'approvisionnement des claires en eau, selon les techniques traditionnelles, par des travailleurs handicapés en réinsertion.....

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Les huîtres triploïdes dites Résistantes meurent aussi....

Les naissains d'huîtres R meurent dans les écloseries et ceux qui ont été semés en Poitou-Charentes


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  • 3 novembre 2010

Le caviar du Bassin, l'eau des Abatilles et les vins de l'Entre-deux-Mers sont de la partie.

« Noël, c'est la nativité. Or, rappelons que 70 % du naissain français vient du bassin d'Arcachon. Noël, c'est aussi une fête familiale, c'est le partage, l'époque où on offre ce qu'il y a de mieux et de meilleur », confie Michel Sammarcelli. Si les producteurs du Bassin qui vendent directement sur les marchés toute l'année, vendent un peu plus à Noël et au Nouvel An, la différence est surtout visible chez les producteurs expéditeurs qui vendent en grandes et moyennes surfaces : « Cette vente représente 40 % des ventes d'huîtres sur le Bassin et ils réalisent 70 % de leur chiffre d'affaires dans les quinze derniers jours de l'année » assure Olivier Laban. « Même si Paris n'est pas le cœur de marché de l'huître du bassin d'Arcachon, la référence en huîtres, c'est Paris. On se positionne. C'est excellent pour l'image du bassin d'Arcachon et pour l'huître. Ca nous permet, malgré la période de crise générale et celle de l'ostréiculture française, de continuer à avancer », ajoute le président des ostréiculteurs….

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Carnac : L'huître à l'honneur dans une période difficile (Ouest France)

Le stand sur les huîtres n'a pas manqué de fréquentation. De nombreuses dégustations ont été offertes. Pour Hervé Jénot, ostréiculteur et membre de l'association Huitres et chocolat, « l'huître est l'image de marque d'un produit festif. C'est souvent le hors-d'oeuvre préféré, tout comme le dessert au chocolat qui conclut généralement les repas de fête. Ces deux mets interpellent les visiteurs, mais ils se complètent et ne se mélangent pas. »

60 entreprises, 300 emplois. Le stand de l'ostréiculture est aussi un ambassadeur de la profession, qui connait actuellement des difficultés. « Tout en répondant aux questions des visiteurs, nous pouvons expliquer le travail nécessaire pour produire et élever des huîtres », poursuit Hervé. Et l'ostréiculteur de compléter….

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Albi : Les bonnes Bouzigues de retour place du Vigan (La Dépêche)

Certes, ça sent l'hiver; mais ça sent aussi les fêtes de fin d'année. Ça sent surtout les huîtres, celles de Bouzigues, bien sâlées, parfois bien laiteuses, encore qu'il faut attendre quelques mois pour ça. Le petit stand du samedi matin devant Eurodif est de retour depuis une semaine.Pour le bonheur des amateurs, qui sont nombreux d'ailleurs à fréquenter le point de vente, d'autant qu'on ne trouve pas des Bouzigues facilement sur Albi. Elles viennent directement , tous les samedis matins , de l'étang de Thau, maison Luc Jeanjean, l'un des nombreux ostréiculteurs de ce pitoresque village sétois.Et à partir de 4,50€ le premier calibre: qui dit mieux?

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Je vous présente mon entreprise de culture de perles ! (Le post)

Voici quelques photos de mon entreprise de culture de perles dans l'océan pacifique. Mes employés autochtones sont payés une misère, pas de grèves ni problèmes de retraite... Mais rassurez-vous, leur salaire est largement suffisant sur place, et puis ils se servent parfois dans les stocks... je ne peux pas surveiller tout le monde ! Parfois nous recevons la visite des autorités, qui finissent par fermer les yeux après avoir reçu quelques cadeaux pour leurs femmes !

La belle vie quoi ! Retrouvez nos produits Place Vendôme à Paris ! Oui, je sais... les prix ne sont pas accessibles à toutes les bourses... Vous croyez que c'est facile de les cueillir dans l'océan après avoir patienté qu'elles poussent, les perles ?

Beaucoup d'huîtres meurent après la greffe :

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Belgique: Les moules-frites d’Ikea provoquent un embouteillage sur l'autoroute (Yahoo)

Le magasin Ikea de la région de Gand a connu dimanche une affluence extrême à cause de son plat de moules-frites à 5 euros. L'autoroute a même été bloquée ! Lire la suite l'article

C'est un véritable bouchon de 5 kilomètres qui s'est formé sur l'E40, entre Bruxelles-Gand, dans la matinée de dimanche. "Depuis 10H15, il y a un énorme embarras de circulation entre la sortie Wetteren et Zwijnaarde", a déclaré la police des autoroutes à l'agence Belga. La raison ? Une promotion du magasin Ikea de la région de Gand, qui proposait un plat de moules-frites à 5 euros.Le célèbre plat est une institution en Belgique et il a suffi que l'enseigne suédoise annonce une promotion exceptionnelle pour que les Belges se lancent sur les routes en nombre.

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Canada. Baie de Fundy : Dialogue sur l'aquaculture (Radio Canada)

L'avenir de l'élevage du saumon fait l'objet d'un congrès à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Les représentants de l'industrie aquacole, des environnementalistes et du gouvernement discutent des moyens de minimiser l'impact environnemental de l'aquaculture. « On va arriver à des compromis sur certaines choses, sur d'autres on n'y arrivera peut-être pas ou ça prendra du temps, mais pour moi, le dialogue est important parce qu'on commence à voir qu'on peut converger sur des points », indique Thierry Chopin, professeur de biologie marine à l'Université du Nouveau-Brunswick. Cette industrie et ses effets sur la faune marine de la baie de Fundy font beaucoup parler d'eux ces temps-ci. Les éleveurs cherchent le bon mélange de pesticides pour combattre le pou de mer, un parasite qui nuit au saumon. « Il faut trouver d'autres produits chimiques, d'autres médicaments, mais il faut bien sûr les tester pour être sûr que ça n'a pas d'impact sur autre chose », affirme M. Chopin.

Selon les acteurs de l'industrie, l'utilisation de pesticides est devenue la norme. Les environnementalistes remettent donc en question l'utilité même de ce dialogue. « Je vois que ce processus, ça privilégie le statu quo. Alors, ça privilégie l'aquaculture comme c'est fait maintenant. Pour nous, le statu quo, c'est vraiment un grand problème », soutient Matthew Abbott, coordonnateur des Sentinelles de la baie de Fundy. Les éleveurs et les environnementalistes se tiennent souvent à l'écart les uns des autres. Les représentants de l'industrie se disent reconnaissants de cette rare occasion de discuter. Plus de compréhension de part et d'autre rend le consensus plus facilement atteignable, estime Mike Szemerda, vice-président de l'entreprise Cooke Aquaculture.

Le résultat de ces discussions sera visible à l'épicerie. Le saumon élevé selon les normes établies devra porter cette indication. Selon Katherine Bostick, coordonnatrice du dialogue et membre du WWF, cela atteint le but principal qui est de reconnaître que les aquaculteurs se soucient de l'environnement. Les normes pour l'élevage du saumon doivent être établies d'ici le printemps, mais les aquaculteurs ne seront pas contraints de les respecter. Ils auront le choix de le faire ou non.

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  • 2 novembre 2010

Daniel Pattedoie, élu dolusien et ostréiculteur devant l'un des chemins d'accès aux claires dont l'accès est désormais réglementé. Les initiatives se multiplient pour prévenir les délits ostréicoles, en cette fin d'année. Moins d'huîtres, c'est un risque d'augmentation des vols.

Il alimentait son étal d'huîtres avec le produit des autres. La supercherie aura fonctionné deux ans. Le 6 octobre dernier, les gendarmes arrêtaient cet homme de 51 ans qui vendait plus d'huîtres sur le marché qu'il n'en pouvait produire ou acheter. Son dernier coup : le vol, fin septembre, d'1,2 tonne dans les parcs de Ronce-les-Bains, au préjudice d'un ostréiculteur d'Étaules. Le voleur sera jugé le 18 novembre, devant le tribunal correctionnel de Rochefort. L'audience aura certainement valeur d'exemple. Ce n'est pas tous les hivers qu'est résolue une affaire dans laquelle d'importants volumes sont en jeu. Et cette campagne, plus que toute autre, bruisse de la crainte d'une recrudescence de ces délits ostréicoles.

Prix en hausse - Le manque d'huîtres provoqué par les surmortalités persistantes, et l'augmentation de leur prix à toutes les strates de la mise en marché, forment le contexte où s'exprime cette angoisse. Les vols d'huîtres ne datent pas d'hier. Ce qui change, c'est que plus….

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La surveillance renforcée en mer (Sud-Ouest)

En 2009, dix vols en mer avaient été déclarés aux gendarmes à Marennes-Oléron. Cette année, les brigades disposent toujours d'un hélicoptère de surveillance mais également d'un chaland. Comme les années précédentes, la compagnie de gendarmerie de Rochefort dispose du renfort de l'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie de Limoges….

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Ormeaux. France Haliotis tend la perche aux ostréiculteurs (Le Télégramme)

Et si les conchyliculteurs s'intéressaient aux ormeaux ? Le patron de France Haliotis, l'élevage d'ormeaux de Plouguerneau (29) leur tend la perche. Il y a quelques années, Sylvain Huchette, le fondateur de France Haliotis ne se serait pas d'emblée risqué à évoquer la possibilité d'une filière. Quand il s'est lancé en 2004, avec un doctorat sur les ormeaux acquis à Melbourne (Australie), ce «Chti» d'origine, devait d'abord faire la preuve, vis-à-vis de l'extérieur, qu'un élevage était possible et viable. Cela n'a pas été simple techniquement d'ailleurs, mais France Haliotis a rebondi à chaque fois. Aujourd'hui, Sylvain Huchette est plutôt serein: «On ne perd plus d'argent depuis deux ans et on en a même gagné un petit peu». L'entreprise, qui emploie cinq personnes, commercialise quatre à cinq tonnes d'ormeaux par an, au prix moyen de 60 à 70 €. Environ 90% partent vers des restaurants gastronomiques. L'export représente 20%. France Haliotis commence à avoir quelques professionnels qui la suivent. Elle vend des naissains à un ostréiculteur de Groix, qui s'est lancé. Un autre, dans le secteur de Plouguerneau, vient d'installer…

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France Haliotis veut développer la filière ormeaux (Bretagne innovation)

Initiatrice de la première écloserie d'ormeaux en eau de mer dans le nord du Finistère, l’entreprise France Haliotis vend actuellement 5 tonnes d’ormeaux au prix de 60 à 70 euros le kilo. La demande est forte en France et à l’international, plus spécialement dans la restauration haut de gamme. L’entreprise investit en R&D pour stabiliser et protéger sa matière première. Ne pouvant répondre toute seule à la forte demande, l’entreprise encourage de plus en plus les conchyliculteurs et surtout les ostréiculteurs, victimes de la mortalité très importante des huitres, à se diversifier dans l'élevage d'ormeaux. Pour encourager la filière, France Haliotis a…

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Nouvelle Calédonie : Des huîtres par douzaines à Noël (Nouvelles calédoniennes)

Il y a peu de temps, les ostréiculteurs de l’Huîtrière de Dumbéa ne l’auraient pas parié. La climatologie exceptionnelle, pour eux, devrait néanmoins leur permettre de commercialiser une quinzaine de tonnes d’huîtres pour les fêtes. En revanche, dès le début de l’année prochaine, les ventes marqueront sévèrement le pas. L’huître n’aime pas l’eau douce et donc la pluie. Cette année, les mollusques sont aux anges tant la pluviométrie et la chaleur ont été tempérées, « les conditions ont été royales », résume Anthony Lavergne, un des gérants de l’Huîtrière. Les amateurs auront des huîtres sur leur table et encore meilleures que les années passées, assure-t-on du côté des parcs. Le cru 2010 marquera donc une troisième année exceptionnelle, après celle catastrophique de 2008 liée aux fortes intempéries. Mais l’expérience a également fait son….

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Joël Dupuch, des huîtres aux « Petits mouchoirs » (La Dépêche)

« Le cinéma ne risque pas de me tourner la tête ! Ce matin, il fait 6°C et j'ai les mains dans l'eau en train de préparer mes huîtres. Ça rappelle à la réalité » confie d'emblée Joël Dupuch. Aux côtés d'un plateau de stars du cinéma français, avec François Cluzet, Marion Cotillard, Jean Dujardin ou encore Benoît Magimel, il est la révélation du nouveau film de Guillaume Canet Les Petits Mouchoirs. Mais ce premier rôle à 55 ans ne va pas pour autant changer celui qui a été le porte-parole des ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon au plus fort de la crise. « Je suis né dans l'ostréiculture. Je suis la…

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L'huître de Noël fait sa promotion à Paris (Sud-Ouest)

Le Siba lance, jeudi soir à Paris, l'huître de Noël Arcachon-Cap Ferret. «La véritable huître de Noël Arcachon-Cap Ferret, le plus beau cadeau que la nature nous offre ». Tel est le nouveau slogan imaginé par le Siba pour promouvoir l'huître du bassin d'Arcachon, en cette période de fête (lire ci-dessous) dont la campagne sera lancée jeudi prochain 4 novembre à Paris. « Paris n'est pas le cœur de cible de l'huître du bassin d'Arcachon, essentiellement vendue…

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  • 30 octobre 2010

Spécialisée dans l’ostréiculture depuis 1979, l’entreprise Thaëron (70 collaborateurs, 15 M€ de CA), dirigée par Yoann Thaëron à Riec-sur-Belon (29), vient de mettre au point un système de conditionnement d’huîtres sous atmosphère protectrice permettant une conservation à 10 jours. Cette innovation a été mise au point dans le cadre du projet Embostra labellisé par le pôle de compétitivité Valorial. Breizpack, Adria Développement et Air Liquide étaient partenaires du projet Embostra. Une première gamme du produit conditionné est référencée par Carrefour. Ce type d’emballage permet de conserver le produit pendant….

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Huîtres de Marennes-Oléron au coeur de la Sibérie

Avant tout je rappelle que Novossibirsk est proche du point le plus éloigné de toute mer ou océan (le Nocean Point, qui est en Chine près des frontières Kazakhe et Russe). Et voilà qu'hier soir, au restaurant, on nous propose des huîtres Fines de Claire en provenance de France. Plusieurs points m'ont poussé à refuser...

D'abord je ne cours pas trop après les huîtres. Ensuite le voyage qu'elles ont dû faire depuis l'Océan Atlantique (près de 6000 km). Bon, comme me l'a fait remarquer mon amie Katell, il ne faut pas imaginer qu'en France toutes les huîtres étaient encore dans l'eau la veille du jour où on les a dans les assiettes. Certes l'huître est un mollusque qui supporte plutôt bien la vie en dehors de l'eau. Mais connaissant la notion de chaîne du froid en Russie (yaourt nature moisi...), j'étais pas trop tenté. Et finalement, le prix (80 euros la douzaine...) !

Par contre, ils avaient un .............., excellent ! Pour connaitre la spécialité Novossibirsk, lire : Chroniques internationales

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Des idées plein les filets (Sud Ouest)

La première rencontre nationale de l'axe 4 du Fonds européen pour la pêche s'est révélée extrêmement riche en propositions des partenaires. Hier, en milieu de matinée, c'est en pinasse que les participants aux premières journées de l'Axe 4 du FEP (Fonds européen pour la pêche), sont partis, sur le bassin d'Arcachon, pour des « travaux pratiques ». Soit, ainsi que l'expliquait Marie-Laurence Inchauspé, chef de projet au sein du Pays bassin d'Arcachon Val de l'Eyre, organisateur de la rencontre, « voir sur place, entre sites de pêche et d'ostréiculture, comment peuvent s'articuler les projets de l'axe 4. »….

Des groupes thématiques - Jeudi, toute la journée, des ateliers avaient animé les rencontres autour de deux thèmes centraux, la mise en valeur des productions locales d'une part, la valorisation touristique des métiers de la mer, comme le projet Pescatourisme d'autre part….

Car les participants, pêcheurs et ostréiculteurs, veulent passer, au- delà des projets de développement de leurs filières, au pratique : « Comment dépasser les contraintes dictées par telle ou telle administration, venant contrecarrer les projets mis sur pied ? », ont demandé Jean-Michel Labrousse pour la pêche et Olivier Laban pour l'ostréiculture. Tous deux faisaient notamment référence aux dégustations, l'été. Cité, également, Pescatourisme, qui permet aux professionnels d'embarquer des visiteurs, ou encore la vente directe : « Quelle est la réglementation "exacte" ? » Les uns et les autres ont donc plaidé pour un corpus commun « afin que la vérité de l'un soit celle de l'autre en matière réglementaire ».

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Estuaires dégradés, ressources marines menacées (Ouest France)

L'activité humaine met en danger les écosystèmes. 87 % de la valeur des pêches dépendent d'espèces dont le cycle est lié aux zones côtières. « Les écosystèmes côtiers et estuariens sont extrêmement riches du point de vue biologique. Ils hébergent la plus grande part des ressources marines. L'altération de ces habitats halieutiques est, avec la pêche, l'une des principales causes de diminution des espèces marines du plateau continental, voire plus au large », a alerté le Rennais, Olivier Le Pape, chercheur à Agrocampus Ouest, lors du colloque organisé à Rochefort par l'Aglia, association de quatre régions, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine. Ainsi, l'Estuaire de la Loire a-t-il vu sa superficie réduite de 64 % depuis 1820. Celui de la Seine de 75 % entre 1830 et 1992. Cette tendance au grignotage de l'estuaire normand a continué avec la construction de Port 2000, le Grand port maritime du Havre. On y a bien engagé des mesures compensatoires, « mais la seule certitude scientifique, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de restaurer des habitats ou d'en créer artificiellement que d'éviter leur dégradation ». La diminution de la superficie n'est pas seule en cause. Les pollutions ont détérioré de manière importante la qualité des zones de reproduction. Dans l'estuaire de la Gironde, la présence de cadmium dans les huîtres interdit aujourd'hui tout ramassage. Quant à l'estuaire de la Seine, « les altérations ont eu un effet négatif sur les nourriceries, notamment de bar et de sole ».

De nombreuses directives et actions, internationales, européennes ou nationales (Natura 2000, aires marines protégées...) visent à sauver les meubles. Elles laissent perplexe le chercheur. « Malgré ce cadre juridique a priori contraignant, la prise en compte des problèmes de préservation des habitats halieutiques essentiels est aujourd'hui insuffisante. » C'est aussi l'avis de professionnels de la mer. Le Comité national des pêches vient de décider de porter plainte contre X pour que la préservation du milieu marin « soit considérée comme une urgence absolue, plaide Pierre Georges Dachicourt, son président. Je me demande même si nous n'allons pas devoir geler le premier mille. Plus de 80 % de la ressource du large vient de là. »....

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Irrigation - La filière maïs pénalisée par la directive cadre sur l’eau (terre-net)

Jean-Marc Deumier d’Arvalis rappelle l’importance de l’irrigation dans certaines zones de production de maïs et évoque comment la directive cadre sur l’eau, notamment, pourrait modifier la répartition des zones de cultures en France.

Au cours des journées maïs, organisées par Arvalis-Institut du végétal à Montardon en septembre, Jean-Marc Deumier a prévenu que « la directive cadre visant un bon état écologique des eaux d’ici 2015, tant en qualité qu’en quantité, aura un impact économique important sur la filière, les hectares de maïs irrigués ayant un très bon rendement »….

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Finistère : Pollution au Dourduff : une hécatombe sur le Guillec (Ouest France)

Ils s'étalent sur un linéaire de 10 km depuis le point de pollution, à Kermeriadec en Tréflaouénan, jusqu'à l'estuaire, en contrebas du port de Mogueriec. Les dégâts constatés sur la rivière le Guillec font l'objet d'un élan de solidarité pour enlever un maximum de poissons ayant péri. À la pisciculture, Robert le Coat et son épouse Michelle ont constaté la mort brutale de 130 tonnes de truites. Les recherches effectuées par les pisciculteurs, les gendarmes, un huissier, l'APPMA (association pour la pêche et la protection du milieu aquatique), présidée par Michel Thouvenot, ont permis de définir, selon différentes sources, l'origine du sinistre. Il s'agit, selon toute vraisemblance, de l'utilisation d'un produit phytosanitaire destiné à nettoyer les sols avant des semis de salade : du metam sodium considéré, selon le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, comme « dangereux pour les poissons ».

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Vidéo. Bretagne : Elevage des huîtres plates en 1966 (Ina)

La culture des huîtres est pratiqué en Bretagne, notamment à Brest, Cancale et à la Trinité sur Mer. A Brest, M. BERTHOU explique le processus d'élevage d'une huître en haut profonde. M. DERRIEN, président de la Coopérative de Cancale évoque les solutions de captage. Enfin, explication pour ouvrir une huître et dégustation. Pour voir le reportage, cliquer Ici

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Gapi, un outil pour mesurer les performances environnementales des piscicultures marines

Partant du constat que la pisciculture marine impacte le milieu, des chercheurs ont essayé de classer les différents types de pisciculture marine : saumon, bar, barramundi, cabillaud, turbot…L’objectif est de comparer quantitativement les impacts environnementaux dans la pisciculture marine, d'identifier les plus performantes, et mettre en évidence les solutions possibles. De tout ce travail est né le GAPI : Global Aquaculture Performance Index. Tout ce travail supporté par la grande fondation étatsunienne, The Pew Trust : 2010 Index Global Performance de l'aquaculture

Télécharger le rapport : GAPI Global Aquaculture Performance Index / An innovative tool for evaluating and improving the environmental performance of marine aquaculture

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Pesticides : L'industrie aquacole défend ses méthodes (Radio Canada)

L'industrie de l'élevage du saumon au Nouveau-Brunswick affirme que l'aquaculture est durable et qu'elle n'exerce pas d'effet néfaste sur la pêche malgré l'utilisation de pesticides dans la baie de Fundy. Pamela Parker, directrice de l'Association des éleveurs de poissons du Canada atlantique, dit que son groupe est déçu parce qu'il a tenté sans succès d'expliquer cela aux autres utilisateurs de la baie. Le saumon que les consommateurs achètent à l'épicerie provient, en général, de fermes aquacoles. Le poisson y est élevé de façon naturelle, selon l'industrie, bien qu'elle se serve de pesticides pour se débarrasser du pou de mer. Par exemple, des saumons à bord d'un bateau baignent de 20 à 40 minutes dans une solution contenant 30 millilitres du pesticide delthaméthrine. Les éleveurs ont obtenu l'approbation de Santé Canada la semaine dernière pour utiliser ce produit.

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  • 29 octobre 2010

Pas moins de 11 régions pêche et aquaculture de France sont réunies depuis hier au Palais des congrès d'Arcachon afin de participer aux premières rencontres nationales de l'axe 4 du FEP (Fonds européen pour la pêche), sous la houlette, notamment, de Philippe Mauguin, directeur des Pêches maritimes et de l'aquaculture

L'axe 4 ? Dans le cadre du FEP (qui entrera en application jusqu'au 31 décembre 2013), les actions ont été définies en cinq axes prioritaires, dont l'axe 4, pour travailler sur le développement durable des zones de pêche. Sur le bassin d'Arcachon, la communauté d'agglomération du Sud-Bassin porte le programme, pour le compte du Pays Bassin-Val de l'Eyre. Il devrait tabler sur 1,5 million d'euros pour finaliser les actions pêche et ostréiculture.

Appel à projets - Les régions de pêche et d'aquaculture de France ont ainsi été conviées à réfléchir sur des appels à projets, lancés en juin 2008. Ils devaient être collectifs et regrouper des acteurs de la filière, ainsi que « du territoire ». Soit des actions communes « mer et terre ». Ainsi que l'a expliqué Philippe Mauguin, « il s'agit de créer de la valeur ajoutée pour les opérateurs de la filière, par la valorisation des productions locales, mais aussi de protéger et valoriser l'environnement par la mise en place de schémas de bonnes pratiques ». Contrairement à ce qui se passe d'habitude, « c'est la base qui doit concevoir les stratégies et les porter devant les élus et l'Europe »…

Autre objectif, la diversification de sources de revenu des pêcheurs et ostréiculteurs par le développement de la pluriactivité. Hier, deux thèmes ont été travaillés en ateliers : mise en valeur des productions locales et valorisation touristique. Sur le Bassin, ainsi que l'explique Jean-Michel Labrousse, président du comité local des pêches, deux projets sont en cours. L'un, validé, a permis aux pêcheurs et ostréiculteurs de se rendre en mer d'Iroise pour découvrir le premier parc marin de France, alors que la mission d'étude pour la création d'un parc marin sur le bassin d'Arcachon a été lancée. Le second consiste en la mise en place d'une opération, Pescatourisme, pour permettre aux professionnels d'embarquer des touristes sur leur bateau afin de découvrir leur métier. Olivier Laban, président des ostréiculteurs arcachonnais, tout en regrettant que cet axe 4 tombe « en plein milieu de la crise » (manque de naissain, mortalité des huîtres), insiste sur cet « outil qui va permettre d'ouvrir des actions écotouristiques mer et terre », mais aussi d'engranger des études sur « la création d'une ferme aquacole sur les prés- salés est de La Teste, projet dont on parle depuis longtemps mais qui n'a pu voir le jour ».

Ce programme de l'axe 4 prévoit aussi de nombreux échanges entre régions. À ce sujet, les comités de Marennes et bassin d'Arcachon ont validé un axe de coopération autour de journées d'échanges thématiques qui débuteront dans les prochaines semaines.

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Le projet d'aquaculture contesté à Larmor Baden (Ina)

A Larmor Baden, le marais de Pen an Toul, est au coeur d'une polémique opposant un groupement d'ostréiculteurs et d'aquaculteurs à une association de défense de l'environnement, la Vigie, soutenue par la SEPNB. Les deux parties souhaitent acquérir ce site naturel. Daniel GRENEGUY, ostréiculteur, et, Patrick LE GALL, aquaculteur souhaitent exploiter le site. Jean François BERTHOU, de l'association la Vigie, et, Jean DAVID, SEPNB, souhaitent quant à eux classer ce site et protéger notamment les oiseaux qui y nichent. Pour voir la video, cliquer Ici

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  • 28 Octobre 2010

Assemblée Générale du Comité de Survie de l’Ostréiculture – 2 novembre 2010
Télécharger la convocation Ici


27 octobre 2010

Communiqué d'urgence du CSO daté du 27 octobre 2010

Le CSO à Goulven Brest, Président du CNC

Monsieur Le Président,

Hier, mardi 26 octobre, nous vous avons fait 2 courriers concernant l’avancée des pistes « produits » pour sortir de la crise que l’ostréiculture européenne traverse.

A – Mission au JAPON

- L’un demandait le compte rendu détaillé de votre mission au Japon. Nous avons obtenu la réponse via le CRC Bretagne Sud…..

B – Réunion écloseur

- L’autre courrier demandait le compte rendu détaillé de la réunion qui a rassemblé récemment les écloseurs dans le cadre du plan de réensemencement d’urgence de la souche dite « R »….

Une des pièces-jointes au communiqué du CSO

Objet : Programme de Sauvegarde

Monsieur,

De nombreuses informations nous remontent sur des taux alarmants de mortalités sur des huîtres issues du programme de sauvegarde « R ». Une autre source, CRC Poitou-Charentes, nous indique que les huîtres de ce même programme stockées pour prégrossissement dans la nurserie de la société GRAINOCEAN serait moribondes, cela corrobore des premières informations que nous vous avions transmises il y a quelques jours suite au déclenchement d'une alerte « R » sur un lot de plusieurs millions de naissains « REPAMO » par la société SATMAR. Aussi, je vous confirme par écrit la nécessité de lancer au plus vite des investigations sur les écloseries, nurseries et concessions où sont produites et stockées les huîtres issues du protocole du plan de sauvegarde. Cordialement. Goulven BREST - C.N.C 122 rue de Javel, 75015 PARIS

Lire l’ensemble du communiqué du CSO et des pièces jointes… Cliquer Ici

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Les conseils de la Direction des Fraudes pour des fêtes réussies : Exemple des huîtres

Pour un organisme officiel aussi important que la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), que d’approximations sur la page « Huîtres » du portail de cette administration considérée sérieuse… Toutefois, on y apprend une information importante que l'huître triploïde serait en cours d'étiquetage : «.... un décret en cours d'adoption imposera l'information du consommateur sur la nature "triploïde" de l'huître, par voie d'étiquetage....» En cours d'étiquetage depuis 2004 !!!!

« Origines : Plate ou creuse, la culture de l'huître part du naissain, huîtres minuscules provenant d'établissements spécialisés dans le golfe du Morbihan, dans la région charentaise, et même du Japon ou du Canada. En fait, peu importe l'origine car c'est du lieu de production que dépendent la couleur et le goût d'une huître adulte. »

Pour la répression des fraudes, l’huître triploïde est une nouvelle variété ! : « L'huître triploïde, une nouvelle variété - L'huître triploïde possède trois lots de chromosomes alors que l'huître est naturellement biploïde (deux lots de chromosomes). Cette particularité est issue du croisement entre une huître tétraploïde (ayant subi un choc thermique agissant sur la fécondation) et une huître biploïde. Stérile, l'huître triploïde présente l'avantage de grossir plus vite et sa texture est constante toute l'année. (Elle ne représente actuellement qu'une très faible partie de la production. Saisie par la DGCCRF, l'AFSSA a confirmé l'innocuité pour le consommateur et les risques pour l'environnement. Après concertation au sein du CNC (Conseil National de la Consommation), un décret en cours d'adoption imposera l'information du consommateur sur la nature "triploïde" de l'huître, par voie d'étiquetage. »

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5 Degrés Ouest. La société met le homard et l'huître sous vide (Le Télégramme)

La jeune société d'Alexis Taugé est en pleine phase de décollage. 5 Degrés Ouest produit et commercialise des homards et coquillages crus, sous vide et surgelés selon un procédé original. Bon sang ne saurait mentir. Alexis Taugé est issu de la cinquième génération des Cadoret, célèbres ostréiculteurs de Riec-sur-Bélon (29) et de Locmariaquer (56). Après des études de Sciences Po et un poste d'assistant parlementaire à l'Assemblée nationale, le jeune Breton (27 ans) a décidé de monter son entreprise de produits de la mer en revenant au pays. Des cartons de son grand-père (François Cadoret), il a ressorti un projet ancien qui n'a jamais été concrétisé: mettre des grosses huîtres décortiquées sous vide pour en faciliter la commercialisation. Mais, autre génération, autres méthodes, Alexis Taugé a décroché des aides à l'innovation, notamment 25.000 € du dispositif CRE-Innov. Ce qui lui a permis de mettre au point «un procédé technologique original permettant de décortiquer à froid coquillage et crustacés crus avant leur mise sous vide et leur surgélation par cryogénie»......

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Pollution à Plougoulm. La piste du produit phytosanitaire (Le Télégramme)

Un produit phytosanitaire déversé par un agriculteur dans un champ serait à l'origine de la mort de 130tonnes de truites, samedi soir, à Plougoulm. «Ce produit phytosanitaire est une bombe», prévient RobertLeCoat, le propriétaire de la pisciculture, dont l'élevage a péri en un quart d'heure, samedi soir. Les faits se sont produits sur la rivière du Guillec, au moulin du Dourduff, à Plougoulm. Dès le lendemain, Robert Le Coat et un huissier ont mené des investigations qui n'ont rien donné.

«Plus aucune vie sur la rivière» - Lundi, l'origine de la pollution a visiblement été identifiée. Elle proviendrait d'un…

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Réduire les pollutions grâce aux stations phytosanitaires (Jdle)

Le remplissage et le lavage des pulvérisateurs de produits phytosanitaires peuvent polluer ponctuellement le milieu naturel. C’est pourquoi l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse annonce dans un communiqué du 25 octobre qu’elle va aider financièrement les agriculteurs qui souhaitent investir dans des stations phytosanitaires collectives et individuelles. Il s’agit de systèmes de lavage et de remplissage des pulvérisateurs de pesticides, avec traitement des eaux polluées qui en proviennent.

Malgré la règlementation qui encadre l’utilisation des produits sanitaires, force est de constater que les eaux restent contaminées en France (dans le JDLE). Sur les bassins Rhône-Méditerranée et Corse, 92 % des points de suivi sur les eaux superficielles et 82 % des points de suivi sur les eaux souterraines ont été pollués au moins une fois par une matière active de pesticide pendant l’année 2008. En outre, 182 captages d’eau potable sont contaminés par les pesticides…..

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Campagne Carrefour sans OGM

Dans la poissonnerie sans OGM des hypermarchés Carrefour, uniquement saumons, truites, bars et daurades la plupart des produits d’importation ! pas de moules, pas d’huîtres, de palourdes… Voir l’article : Poisson Carrefour : Avec ou sans OGM ?

Carrefour a suivi les guides des ONG environnementales qui donnent une place exclusive aux poissons d’élevage bio (saumon, bar, dorade et truite) et aux crevettes bio (crevette de Madagascar) dans la rubrique "poisson" (en vert sans OGM). Des poissons et crevettes Bio en très grande partie importés. Ces ONG ne mentionnent pas les produits de la conchyliculture qui sont pourtant naturellement sans OGM (voir liste des poissons sans OGM de Greenpeace).

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Lesconil. Portrait de marin : J. Prat, éleveur d'huîtres et de moules (Le Télégramme)

Très connu à Lesconil mais également dans tout le Pays bigouden pour faire partie du groupe «Les Pokès de Criée», Jakès Prat élève depuis près de vingt ans à bord de son canot Ar Frarel, des huîtres et des moules en pleine mer au large de Lesconil. Il les commercialise lui-même en les proposant aux amateurs de fruits de mer tous les dimanches matin, quai des Équipages.

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L’Ecosse investit dans la mytiliculture

Parmi les 144 entreprises de pêche et d’aquaculture qui ont bénéficié du Fonds Européen pour la Pêche (FEP), la filière mytilicole de l’île de Lewis (Hébrides) a reçu £ 183 985.

Pour soutenir la croissance de la production de moule et passer de 650 tonnes par an à 1.500 tonnes par an d'ici 2014. Les financements permettront d’adopter plus rapidement la technique d’élevage néo-zélandaise plus efficace économiquement et d’acheter un bateau de travail pour la récolte qui bénéficiera à l’ensemble des petits producteurs localisés aux Hébrides extérieures dans le cadre d’une « plateforme de croissance ». Liste des bénéficiaires du FEP : http://www.scotland.gov.uk/Topics/marine/grants-subsidies

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Espagne : Des conserves de moules Bio pour le marché européen

La conserverie « Conservas Antonio Pérez Lafuente » vient de recevoir des moules certifiées biologiques en provenance de la Ria de Arousa (Galice), Elle va bientôt commencer à les commercialiser sous la supervision technique du Conseil de régulation de l'agriculture biologique en Galice (Craega)…

Les premières boîtes de conserve de «Mejillón ecológico en escabeche ecológico» (Moule biologique à la sauce bio) seront présentées entre le 11 et 12 novembre à Berlin, en Allemagne, a déclaré Eduardo Dromer, directeur de Pérez Lafuente. Selon lui, la certification bio peut relancer la commercialisation de conserve de moules et les pays d’Europe centrale sont à la recherche de ce type de produit. « En cette période de ralentissement, les produits biologiques se vendent mieux, » a déclaré Dromer. Source : Conservera begins selling eco-certified mussels (Fis)

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Au Chili, des moules éco-certifiées Friend of the Sea

Les moules bleues (Mytilus chilensis) de l’entreprise mytilicole chilienne « Empresa Pesquera Apiao SA » viennent d’être éco-certifiées Friend of the Sea (FOS). Basée sur l’île de Chiloé, cette entreprise fait partie de Pesquera Itata et du Fondo de Inversión A-5 group. Source : Mussel company gets Friend of the Sea certification (Fis)

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Corabio (Corabio est la coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique)

Information aux agriculteurs Bio : Votre subvention Rhône-Alpes pour les frais de certification en AB - Nous vous rappelons que la Région Rhône-Alpes subventionne 50% des frais de certification en AB pour les producteurs en conversion ou en bio. Corabio en charge de la gestion administrative vous a transmis le dossier par courrier en ce début d’année. Nous vous signalons que les producteurs qui n’auraient pas encore renvoyé leur dossier à Corabio sont invités à le faire avant la fin décembre 2010 et dans le cas où ils n’auraient rien reçu à en faire la demande auprès de Corabio.

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Le poisson Claresse débarque dans nos assiettes (7/7)

Les consommateurs utilisent en général cinq sortes de poissons et ils les cuisinent inlassablement de la même manière révèle plusieurs enquêtes. Pourtant, chaque poisson peut facilement se marier avec de nombreux ingrédients. Si vous en avez assez de la truite, du saumon ou de la lotte, l'automne vous a réservé quelques surprises culinaires. Parmi celles-ci, un poisson fait sa grande entrée dans les cuisines belges: le Claresse. Issu de l'aquaculture durable, il s'agit d'un poisson à chaire blanche. On le trouve sous deux versions: frais ou fumé.

Du poisson durable! - Fruit du croisement de deux espèces de poisson-chat, le Claresse n'existe pas à l'état sauvage. Cette particularité en fait un substitut durable d'espèces menacées par la surpêche, explique Anova Seafood, qui est à la base de sa conception. Les Claresses ne reçoivent ni hormones, ni alimentation génétiquement modifiée. Si de nombreuses exploitations de pêche durable sont souvent critiquées, cette initiative a reçu le soutien du WWF et de la fondation néerlandaise Stichting de Noordzee: "Le Claresse offre une nouvelle manière responsable de déguster du bon poisson. Il est élevé dans des bassins équipés d'un système de recirculation entièrement fermé, sans hormones, ni capture à l'état sauvage. De plus, son alimentation ne contient que de faibles quantités d'huile et de farine de poisson. Tout cela mérite bien quelques félicitations" explique Carel Drijver, chef du programme Océans du WWF….

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Une bretonne démarre son tour du monde des Algonautes (Bretagne Economique)

Originaire de Plogoff, Anne-Gaëlle Jacquin, 30 ans est docteur en biologie marine à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest et passionnée des algues. Après une thèse sous convention industrielle, dont 6 mois passés au Japon, elle occupe un poste d’enseignant-chercheur contractuel en génie biologique en 2008/2009. Hébergée par la coopérative d’activités Chrysalide, et lauréate en mai 2010 d’une bourse Défi Jeunes 18-30 ans dans le cadre du Programme Envie d’Agir du Ministère de la Jeunesse et des Solidarités Actives, elle prépare depuis plus d’un an son projet de tour du monde des innovations sur les Algues. Le 05 octobre prochain, top départ pour un tour du monde à la rencontre des Algonautes.

Un tour du monde de 17 pays, d’octobre 2010 à Juin 2011… Suivi d’un tour d’Europe dans 12 pays à partir de l’automne 2011 Dans chaque pays, Anne-Gaëlle se lance à la rencontre des « algonautes » - chercheurs, inventeurs et entrepreneurs - qui travaillent sur les algues (macro- et micro-algues) et leurs applications dans différents secteurs tels que l’alimentation, l’énergie, la santé, l’industrie, l’environnement…. A la rencontre de tous ceux qui innovent et recherchent des solutions d’avenir en utilisant l’algue comme matière première sur la scène internationale !

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Canada. Aquaculture : Pour des règles plus sévères (Radio Canada)

La coalition atlantique pour la réforme aquacole, qui regroupe des pêcheurs et des environnementalistes des Maritimes, demande aux gouvernements des mesures de contrôle plus sévères pour l'industrie aquacole. Cinq associations néo-brunswickoises et trois néo-écossaises formant cette coalition jugent que les gouvernements ne sont pas à la hauteur lorsqu'il s'agit de contrôler l'industrie aquacole. La coalition dit qu'il est inconcevable que certaines agences gouvernementales tentent de faire respecter les lois environnementales tandis que d'autres font la promotion des entreprises d'élevage. « Les intérêts des pêcheurs et de l'environnement ne sont pas considérés aux mêmes places que l'intérêt de l'industrie », affirme Matthew Abbott, porte-parole du groupe Fundy Baykeeper.

La coalition demande une réforme complète des lois qui régissent cette activité. Pamela Parker, porte parole de l'Association des éleveurs de saumon du Canada atlantique, rejette cette proposition. Selon elle, de toutes les industries aquacoles au monde, celle du Canada est l'une des plus sévèrement contrôlées.

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Pour développer les exportations de poissons pangasius en 2011 (Courrier du Vietnam)

Les débouchés des poissons pangasius (tra) vietnamiens ne cessent de s'élargir à l'étranger. Ainsi, lors des neuf premiers mois de cette année, les exportations de ce produit ont dépassé 472.000 tonnes, ce qui représente une croissance de 2,7% en glissement annuel. Ce poisson est désormais le 2e produit aquatique le plus exporté du pays. Pourtant, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a décidé de diminuer les exportations de pangasius d'ici à la fin d'année suite à l'application de taxes anti-dumping sur les produits de nombreuses entreprises nationales de transformation.

Actuellement, ces entreprises rencontrent de nombreuses difficultés. Un des grands problèmes réside dans l'approvisionnement en matières premières. Si ces établissements tentent de pallier à ce manque en développant eux-mêmes des élevages, leur production ne répond qu'à 50% des besoins au niveau national. Par ailleurs, en raison de coûts élevés de production, la superficie des étangs a diminué cette année, d'où une nette permanence de la situation pour l'année prochaine, voire une aggravation...

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  • 26 octobre 2010

Les larves d'huîtres meurent de façon massive et foudroyante. Les ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon s'inquiètent. La surmortalité des naissains n'est pas un phénomène nouveau. Depuis plusieurs années déjà, les professionnels sont en alerte. 80% des naissains meurent avant maturité. Cette année, il aura des conséquences pour les fêtes de Noël avec des prix revus à la hausse.

Voir toutes les vidéos cliquer Ici

Bassin d'Arcachon : les ostréiculteurs inquiets

Arcachon : Roger Kantin, Directeur de l’Ifremer à Arcachon, invité du 12/13

Arcachon : les huîtres en danger

Olivier Laban, président comité régional conchylicole, l'invité de Serge Guynier dans le journal de 19h.

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Ils se battent pour une meilleure qualité de l'eau (Sud-Ouest)

Dernièrement, l'Association de défense des eaux du bassin d'Arcachon a tenu son assemblée générale à la salle des fêtes. Elle s'est déroulée en présence de Jacques Chauvet, conseiller général, d'Élisabeth Rezer Sandillon, représentant Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur-maire, de Roger Kantin, directeur de la station Ifremer d'Arcachon, de Jean-Charles Mauviot, directeur de la SRC, représentant Olivier Laban, président des ostréiculteurs. Dans son rapport moral, le président Jean-Claude Daisson a évoqué six sujets préoccupants pour l'association qui œuvre pour conserver la qualité des eaux du bassin d'Arcachon et garantir un environnement sain pour la culture des coquillages….

Peintures et naissains - S'agissant de la mortalité et du manque de naissain, les peintures antisalissure contenant des pesticides tels que le Duron et l'Irgarol ont été au centre des débats. « Nous avons des indices mais pas de véritables preuves que ces pesticides occasionnent une morta lité même s'il est reconnu qu'ils peuvent provoquer un affaiblissement du cheptel », explique le président, avant que Roger Kantin ne précise : « La relation directe n'est pas reconnue scientifiquement. » L'association a adressé des courriers au préfet, à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'environnement, à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie pour sensibiliser sur le problème. « Nous attendons des réponses, la balle est aujourd'hui dans le camp du préfet. » Roger Kantin a précisé à l'assemblée que l'Office de recherche sur les pesticides menait des expertises pour interdire l'Irgarol mais qu'à ce jour….

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Villages de Perpignan : Pénurie dhuîtres le pire reste à venir (L’Indépendant)

Ostreid herpès. Derrière ce mot barbare se cache un tueur. D’huîtres, mais tueur quand même. Depuis plusieurs années cette maladie occupe toutes les conversations des ostréiculteurs, notamment ceux de Leucate. Vingt-quatre entreprises qui vivent sur l’étang de l’huître, autant dire que cette hécatombe récurrente fait mal, de plus en plus mal. «Nous sommes une profession sinistrée, nous sommes asphyxiés petit à petit, constate Ange Gras le président des ostréiculteurs de Leucate.

La maladie frappe les naissains mais aussi les huîtres adultes. Résultat, les pertes sont de 40% en moyenne chez tous les collègues. Le problème de la mortalité est à deux niveaux: nous ne sommes pas sûrs de mener à leur terme les naissains que nous achetons, et même si ceux-ci poussent normalement nous craignons toujours de voir périr l’huître au moment ou elle est commercialisable». Un petit espoir dans ce constat accablant: la température actuelle de l’eau est d’environ 14 ou 15 degrés, une fourchette dans laquelle l’herpès ne se...

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En août 2009, la SARL Le Berre commercialisait ses premières huîtres de l'île de Sein. En pleine crise. Depuis 2008, une surmortalité affecte la production et déstabilise la profession. Yann et Ronan Le Berre doivent faire front pour préserver le fragile équilibre de leur activité. «L'huître de l'île de Sein est un produit charnu sans être gras. Il est long et puissant en bouche, c'est une huître de caractère, iodée. De la tempête en bouche»: Yann Le Berre est fier de sa production. Cette fin d'année encore, on trouvera les huîtres du bout du monde sur le marché, malgré la crise. «Nous aurons une production suffisante, dit Yann Le Berre. Notre objectif est de produire 60 à 70 tonnes à l'île de Sein en 2012».

Faire face à la crise - Formé à l'ostréiculture en Normandie, il a le métier dans les mains depuis des années. Avec son frère Ronan,…

….Même si les prix augmentent de 50%, un tiers des entreprises risque de disparaître. Cette année, la France devrait produire 90.000 tonnes d'huîtres, l'an prochain 60.000 tonnes alors que la moyenne habituelle est de 130.000 tonnes». «Du coup, à Rungis, les grossistes ont déjà commencé à importer de l'huître de Hollande ou d'Australie. Ils veulent habituer les consommateurs pour l'an prochain, où l'offre française se fera rare».

Bras de fer…

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Crise ostréicole. Des outils pour mieux la gérer (Le Télégramme)

La crise majeure engendrée par la surmortalité des naissains d'huîtres creuses observée depuis trois ans a affecté l'ensemble des bassins de production nationaux. En Bretagne, des taux de mortalité de 60 à 100% des effectifs ont été constatés. Jeudi 14octobre, une réunion d'information destinée aux exploitants ostréicoles de la presqu'île était organisée à Sarzeau. Alain Dréano, du Comité Régional de la conchyliculture (CRC) de Bretagne sud, expliquait: «Dans l'attente d'une sortie de crise, les CRC de Bretagne ont mis en place un plan global d'appui à l'ostréiculture pour aider les entreprises à faire face aux conséquences de la crise. Il consiste…

Pratique N° Azur: tél.0.810.205.801. CRC Bretagne sud: tél.02.97.24.00.24. Mail : www.huitres-de-bretagne.com. Service social maritime Vannes : tél.02.97.40.79.90.

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Pour ceux qui ne l’auraient pas vu ou à revoir : Une très bonne émission de France 3 Normandie sur la crise de l’huître : Quel avenir pour la conchyliculture en Basse-Normandie ? Mais qui concerne tous les bassins ostréicoles..... Cliquer sur Ici 18 septembre 2010

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Le Crotoy : Le centre conchylicole inauguré aujourd'hui (Courier Picard)

Les amateurs de moules ont rendez-vous au nouveau centre conchylicole, inauguré aujourd'hui, lundi 25 octobre, en présence des mytiliculteurs du Groupement d'intérêt économique (GIE) Produit de la mer-Baie de Somme. Les producteurs ont intégré le site en août. Le projet, porté par le Syndicat mixte Baie de Somme, permet désormais à 15 mythiculteurs de laver, trier et stocker en chambre froide leur production. L'objectif de ce centre est de purifier la production et de sécuriser la commercialisation des produits. Au total, le site compte 72 emplois permanents pour un chiffre d'affaires estimé à 4,2 M €.

Le coût des travaux du centre aujourd'hui opérationnel est de 3,2 M €. Lors de l'inauguration, les différentes phases des travaux, le fonctionnement du centre et son organisation seront abordés.

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Pollution des estuaires. Le CNPM porte plainte (Le Télégramme)

Les PCB, ces dérivés chimiques chlorés, contaminent les estuaires. Et donc les poissons. Le Comité national des Pêches a décidé de porter plainte. Une première. Le constat du Comité national: 80% de la pollution maritime côtière provient des pollutions terrestres et des fleuves. Les premiers concernés et touchés sont les pêcheurs professionnels. Dans leur ligne de mire: les PCB, ou polychlorobiphényls, des contaminants chimiques persistants fabriqués par l'industrie et qui sont aujourd'hui la principale cause de pollution des estuaires. Le Comité national des pêches, par son représentant, le président, Pierre-Georges Dachicourt a décidé de porter plainte contre X «pour délit de pollution des eaux maritimes et fluviales» auprès du TGI de Paris, pôle santé et environnement. Un juge d'instruction va ainsi être désigné. Le CNPM estime que «des mesures de protection des estuaires et littoraux doivent être engagées»....

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Pollution du Guillec à Plougoulm (29). La pêche et le ramassage des coquillages interdits (Le Télégramme)

Samedi soir, la pisciculture du Dourduff, à Plougoulm, a été dévastée par une pollution toujours indéterminée, tout comme la rivière du Guillec. La faune aquacole a été durement touchée. Hier, toute la journée, amis, voisins et agriculteurs sont venus prêter main-forte à Robert Le Coat, propriétaire de la pisciculture, pour l'aider à évacuer les poissons morts des bassins. Par ailleurs, les maires de Plougoulm et de Sibiril ont signé un arrêté interdisant toute pêche et ramassage de coquillages dans la baie du Guillec et aux alentours du port de Moguériec.....

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Le Vivier-sur-Mer : Rémy Hurtaud, chevalier de l'ordre du Mérite maritime (Ouest France)

Rémy Hurtaud, 53 ans, vient d'être nommé chevalier à l'ordre du Mérite maritime. Natif de Charron, ville bordant la baie de l'Aiguillon, Rémy est depuis 35 ans mytiliculteur vivarais en baie du Mont-Saint-Michel. Ce Charentais devenu Breton a toujours milité pour la promotion des moules de bouchot de la baie et a été l'un des pilotes du dossier qui amena, en 2006, après 10 ans d'efforts, l'appellation d'origine contrôlée (AOC) au premier et seul produit de la mer dont il est un ardent défenseur. Élu professionnel depuis 1985 au syndicat mytilicole de la baie du Mont-Saint-Michel, Rémi Hurtaud en deviendra le vice-président en mai 1990 et son président en 1993, en remplacement de Gérard Salardaine, devenu maire. Il laissera sa place en 2001, pour mieux se consacrer à son poste d'élu professionnel conchylicole depuis 1985 au comité régional de la conchyliculture de Bretagne dont il est vice-président depuis janvier….

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Lesconil. Portrait de marin : J. Prat, éleveur d'huîtres et de moules (Le Télégramme)

Très connu à Lesconil mais également dans tout le Pays bigouden pour faire partie du groupe «Les Pokès de Criée», Jakès Prat élève depuis près de vingt ans à bord de son canot Ar Frarel, des huîtres et des moules en pleine mer au large de Lesconil. Il les commercialise lui-même en les proposant aux amateurs de fruits de mer tous les dimanches matin, quai des Équipages.

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Défenestrations, choléra, huîtres et politique américaine. (C’est la gène)

En général, le week-end, je ne suis jamais devant ma télé au moment des divers journaux télévisés, parce qu’à 13h et à 20h, j’ai tendance à penser que je suis bien mieux dehors, chez des amis, sous ma couette, au resto, dans une boulangerie, avec un livre, au ciné, n’importe où sauf devant ma télé…..

…Pourquoi fait-elle cette tête ? Je suis à deux doigts de m’évanouir de stress, ou de zapper en faveur de la blondasse-assise-sur-sa-table-pour-monter-qu’elle-est-pas-si-vieille-et-qu’elle-a-le-droit-de-se-taper-un-jeuns-quand-bien-même-celui-ci-est-un-cyborg-en-vrai, ou encore de me défenestrer à mon tour, quand Marie Drucker inspire avec difficulté et lâche le titre suivant. J’angoisse à mort, je ferme les yeux comme un enfant et je serre les abdos pour pas que ça ne serve à rien tout ça. C’est alors qu’elle dit, visiblement à bout :

« Y aura-t-il des huîtres à Noël ? »

AAARRRRGGGHHHHH!!!!!! Mon Dieu!!! Non!!!!! Pas ça!!!! Pas une pénurie d’huîtres en plus de tout!!!! Pourquoi pas une pénurie de marrons glacés pendant qu’on y est??? Mais ça va pas bien le monde???

A ce stade, j’arrache les écouteurs et je décide de continuer sans musique et sans télé et éventuellement d’émigrer au plus vite. Parce que la présence d’huîtres à Noël est incertaine, hein, pas parce que ce pays est une gêne intense à lui seul, non, non….

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  • 25 octobre 2010

Un nouveau look pour le conditionnement des huîtres (Sud-Ouest)

Marie-Françoise Bellonnet et Florence Blanchet : « L'huître mérite bien une palette d'émotions ! »

Mardi 19 octobre, avait lieu, dans les locaux de la coopérative Ucoma, à La Tremblade, la présentation des nouveaux emballages destinés au portage et à la diffusion des huîtres. « L'huître a souffert ces derniers temps, la profession est en difficulté et la maladie freine son développement. Soigner son conditionnement pour lui donner un nouvel élan sans en grever le prix est le nouveau challenge », précisait le responsable de la coopérative devant une montagne de bourriches aux couvercles couleurs pastel.

L'art au secours de l'huître - Marie-Françoise Bellonnet est une artiste renommée. Les cabanes et les chenaux de Seudre…

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Les huîtres plus chères cette année ? (TF1)

Reportage de TF1 sur le chantier Cadoret à Riec-sur-Belon, le plus grand producteur d'huîtres en France avec un tonnage de 2.500 tonnes chaque année....

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Résumé : Le prix des huîtres risque d'être en augmentation pour Noël. En cause : la surmortalité des coquillages, victimes en Bretagne d'un virus depuis trois ans.

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Des crabes vivants en Self Service… (RPA)

En France, la maison Gillardeau vend des huîtres bien fraiches dans un distributeur automatique à l’entrée du pont d’Oléron. Les touristes peuvent ainsi faire une pause huîtres avant de passer de l’autre côté du pont. Encore plus fort !... Les japonais vendent des crabes vivants en self service dans des distributeurs à côté des bananes, boissons gazeuses et autres gâteries… Cependant, la Vidéo ne dit pas si les japonais les croquent ensuite sur place comme les fameuses huîtres Gillardeau !... voir la vidéo

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Je ne te salue pas, Marie ! (Le Post)

Quelques lignes à propos des huîtres.

Pour le cas où vous ne le sauriez pas, une partie des attaches familiales (que je salue amicalement en passant) de la charmante Marie Drücker est établie dans la région de Granville, dont "Tonton Michel" est parrain de la Bisquine. La mystérieuse maladie qui décime les naissains d'huitres creuses affecte donc tout autant les producteurs de la côte Ouest du Cotentin (bassin dit "de Blainville") que les autres grandes régions de production.

Les entreprises y sont tout autant en grande difficulté financière et angoissées pour leur avenir, d'autant que le naissain n'y apparait pas "naturellement" et que les ostréiculteurs doivent l'acheter auprès des autres bassins ou dans les écloseries. Je trouve donc particulièrement malhabile (presque inconvenant) que cette zone de production dans laquelle exercent plusieurs centaines de petites entreprises artisanales -soit environ 5 fois plus d'emplois "directs" et encore 5 fois plus d'emplois "induits"- soit oubliée sur la carte que ce journal de FR2 nous a proposée, en sautant allègrement de Cancale à Isigny sur mer….

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Un élevage de truites dévasté par une pollution (Ouest France)

C'est par dizaines de milliers que des truites ont été foudroyées par une pollution intense et brève du Guillec, qui alimente la pisciculture du Dourduff. Samedi soir, 130 tonnes de truites ont péri dans une pisciculture du nord du Finistère. Deux ans de travail anéantis et un préjudice évalué à 500 000 €. « On a vu les poissons mourir. Ils étaient à la verticale, à la surface de l'eau, comme cherchant à fuir. Je n'ai jamais vu ça », témoigne Robert Le Coat, pisciculteur au moulin du Dourduff, à Plougoulm, près de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Son élevage est alimenté par le Guillec, une rivière qui se jette dans la mer, non loin de là.

Samedi, vers 19 h, « l'eau de la rivière est devenue rouge-brun. Ce n'était pas de l'eau chargée de terre. Dans ce cas, les poissons se tapissent au fond de l'eau », raconte le propriétaire. Une pollution aussi brutale que soudaine vient de foudroyer les bassins de production.

Du gasoil ?....

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Plougoulm (29). Une pisciculture victime d'une pollution [Diapo] (Le Télégramme)

La commune de Plougoulm a été victime, samedi soir, d'une catastrophe écologique. Une pollution a détruit 130 tonnes de poisson dans une pisciculture. La faune sauvage est également touchée. Consternation, hier, à Plougoulm, lors de la découverte des dégâts provoqués par une importante pollution sur la rivière du Guillec, en amont de la pisciculture du Dourduff. L'exploitation a été complètement ravagée.

L'origine de la pollution reste inconnue - C'est aux environs de 19h30, samedi soir, que Robert Le Coat, pisciculteur, a constaté le comportement étrange de ses truites dans les bassins. Il n'aura fallu qu'un quart d'heure pour que l'ensemble des 130tonnes de poisson meurent et se retrouvent le ventre à l'air. Alors entassés en bout de bassins, ils ont bouché les grilles d'évacuation, les faisant déborder et déposant les truites mortes aux abords des bassins. Il s'agissait d'alevins et de truites de 2,5 kg, prêtes à être commercialisées. Appelés, les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon et de Morlaix, ainsi que les pompiers, se sont rendus sur place. Des prélèvements ont été réalisés sur les poissons ainsi que dans l'eau, en amont de la pisciculture, dans celle-ci et en aval. Des analyses vont permettre d'alimenter l'enquête qui est en cours. Pour le moment, l'origine de la pollution reste inconnue.

500.000 € de dégâts....

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Pisciculture et mairie négocient (Sud-Ouest)

En mai dernier déjà, « Sud Ouest » avait fait état du litige opposant la municipalité de Nogaro à la pisciculture Estalens. Cette dernière prélève les calories dans l'eau chaude de la ville pour chauffer ses bâtiments d'élevage. Une fois passée dans les circuits de l'entreprise, l'eau devrait revenir dans la nappe, mais le retour ne se fait pas. Il semble que la canalisation aller et retour existante, propriété de la commune, ait des fuites importantes. Il s'agit de tuyaux en fonte sur lesquels des fuites sont régulièrement constatées. Ces tuyaux traversent les terres d'un agriculteur. Bien que son taux de facturation d'eau soit un des plus élevés de France, la municipalité ne peut tolérer cette déperdition d'eau. Elle a donc saisi l'occasion d'une régularisation du dossier d'installation de l'entreprise pour s'opposer à celle-ci, si la perte d'eau n'est pas arrêtée. À noter que la pisciculture Estalens, qui existe depuis 1985, emploie 21 personnes. Après plusieurs réunions entre les parties sous l'égide de la préfecture, la municipalité envisage de faire monter un échangeur eau chaude (51°C)/ eau refroidie (31°C) en tête du puits d'extraction. Revenant dans la nappe à 31°C, l'effet de refroidissement…

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Saumon : Le norvégien Salmar met un pied sur les Îles Féroé

Salmar ASA, l’un des 5 plus grands salmoniculteurs norvégiens, a acheté plus de 20% des actions de la société Bakkafrost installée sur les Îles Féroé.

Bakkafrost est le plus grand producteur de saumon dans les îles Féroé, avec une production de 30.650 tonnes de poids éviscéré en 2009. Cette société détient 44% des concessions sur cet archipel des Féroé et elle est entièrement intégrée depuis la production de saumoneaux jusqu’à la vente. Son siège social est situé dans Glyvrar, et elle emploie 514 personnes au total.

Leif Inge Nordhammer, PDG de Salmar, a expliqué : « Nous considérons que Bakkafrost est une entreprise bien gérée avec une culture forte et positive d'entreprise. Nous avons investi dans Bakkafrost parce que nous croyons que l’élevage de saumon atlantique se déroule dans de bonnes conditions sur les îles Féroé et parce que nous entrevoyons un fort potentiel de développement ensemble. » Pour plus d'informations, voir www.bakkafrost.com

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Risque de listériose avec la consommation de saumon (Ane)

Dans le cadre d’un contrôle officiel chez un producteur sur du carpaccio de saumon, de saumon fumé et de saumon mariné, la présence de la bactérie Listeria monocytogenes à un taux important a été mise en évidence.

Selon un communiqué de presse, ces produits, dont les dates limites de consommation vont jusqu’au 13 octobre 2010, ont été commercialisés sur le territoire national en magasins ou servis en restauration commerciale, notamment dans les enseignes Léon de Bruxelles, Disneyland Paris et pizza Pino, à partir du 20 septembre. La listériose humaine, provoquée par la bactérie Listeria monocytogenes, est une maladie grave, pouvant entraîner une issue fatale. Les études épidémiologiques fines initiées depuis les années 60 ont démontré que le vecteur principal de la contamination de l’homme par Listeria monocytogenes était d’origine alimentaire. La mise en place d’un réseau national et international de surveillance de cette bactérie a permis de retrouver ce microorganisme ubiquitaire de l’environnement dans les viandes et les produits carnés, avec une mention plus particulière pour les produits cuits consommés en l’état comme les pâtés, les rillettes, ainsi que certains produits en gelée….

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Les huîtres bio de deux écolos

Quand André Comeau et Chris Roberts ont quitté, il y a 15 ans, leur Canada atlantique natal pour le climat plus tempéré de la Colombie-Britannique sur la côte Pacifique du Canada, ils avaient pris la décision de s’impliquer dans une relation « durable » avec la nature. Alors pourquoi pas les huîtres ?

Pour ces deux écolos, l’ostréiculture était l’idéal. Peu d’impact sur l’environnement. Bilan carbone très faible. Avec le peu d’économie en leur possession, ils ont pu acheter une entreprise ostréicole sur cette côte canadienne où on élève l’huître japonaise (Crassostrea gigas) sur des cordes fixées à des radeaux…

Toujours dans un souci d’économie et afin de baisser leur empreinte carbone, ils habitent sur place et ont remplacé le moteur à deux temps de leur embarcation par un 4 temps plus « propre » car plus économe en carburant… Maintenant il consomme sur un an ce qui était consommé avant rien qu’en un mois…

Bien que le Canada n’ait pas encore tranché sur les normes de l’aquaculture biologique, André et Chris affichent clairement sur leur site Web que les huîtres sont bio. Leurs Okeover Organic Oysters n'utilisent pas de produits chimiques et les techniques d’élevage sont tout à fait naturelles. Pour plus d’informations : Welcome to Okeover Organic Oysters

Source : FishChoice Newsletter: October 21, 2010

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Les espèces invasives et le changement climatique : une alliance dangereuse (Ane)

D’après un nouveau rapport, le changement climatique devrait favoriser le développement d’espèces invasives, qu’elles soient animales et végétales, qui menacent dangereusement la biodiversité et les êtres humains. Le changement climatique devrait favoriser la propagation des espèces invasives animales et végétales, menaçant les forêts, les cultures et les populations de poissons, ce qui pourrait affecter à la fois la nature et les êtres humains, d’après un rapport financé par la Banque Mondiale publié vendredi. L’étude, menée par le Programme Mondial pour les Espèces Invasives, indique qu’un monde plus chaud, des phénomènes climatiques extrêmes et un niveau plus élevé d’émissions de dioxyde de carbone, favoriseront le développement de certaines espèces, qui dévasteront les écosystèmes marins et terrestres….

« Les dégâts estimés liés au développement des espèces invasives représentent plus de 1,4 milliards de dollars chaque année, soit 5% de l’économie mondiale » d’après le rapport, publié en marge d’un sommet majeur des Nations Unies sur la biodiversité….

Aux Caraïbes, le poisson scorpion, qui est originaire des récifs de corail dans le Pacifique Sud, l’Océan Indien et la Mer Rouge, s’est rapidement propagé depuis qu’il a été pour la première fois introduit dans cette région dans les années 1980. Ce poisson est un prédateur vorace qui n’a pas d’ennemis naturels dans les Caraïbes et qui menace les espèces locales de poissons, de crevettes et de crabes. Les températures plus élevées dans l’océan dans la région les ont aidés à survivre et à se développer rapidement. Le long de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, le crabe vert européen menace également les espèces locales de crabes et de palourdes….

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  • 24 octobre 2010

Une étude très intéressante sur la gestion du risque en ostréiculture

Les limites de la couverture des risques en aquaculture : le cas des conchyliculteurs en France

Véronique le Bihan et Sophie Pardo - 2010/26 - LEMNA / Université de Nantes

Résumé de l’article : Dans cet article, nous nous intéressons aux méthodes de gestion des risques dans le secteur conchylicole en France. Ce travail est motivé par le faible développement d’instruments spécifiques d’une part, la forte demande liée à une grande vulnérabilité du secteur d’autre part. Nous mettons en évidences les difficultés rencontrées dans la définition des risques liés au milieu de production et nous proposons une typologie de l’ensemble des risques conchylicoles. Nous montrons la prédominance des systèmes de solidarité et des mesures de prévention, face à la faible étendue des contrats d’assurance privée. Nous étudions les éléments d’inassurabilité des risques conchylicoles et nous montrons qu’il existe une forte ambiguïté pour ces risques et que l’étroitesse du secteur contribue fortement à des coûts de transaction élevés…. Pour télécharger toute l’étude cliquer Ici

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Vallauris: ils pêchaient dans la ferme aquacole (Nice Matin)

Ces pêcheurs sous-marins passaient pour des champions. De vrais cadors qui sortaient de l’eau après une heure trente, avec 30 poissons (des loups) dans leur bourriche! Il faut dire qu’ils n’avaient aucun mérite, puisque ces deux frères allaient carrément pêcher au harpon dans une ferme aquacole de Vallauris… Les gendarmes de la brigade nautique côtière d’Antibes (1) viennent de mettre un terme à leur commerce consistant à revendre ces poissons à des restaurateurs de Cannes. Interpellés, placés en garde à vue, les deux frères, âgés de 29 et 25 ans et habitant Pégomas, ont été laissés libre en attendant d’être poursuivis par le parquet de Grasse pour vol en réunion avec dégradations, vente de poissons fléchés par pêcheurs plaisanciers, et escroquerie par une fausse qualité. Un restaurateur cannois a également été placé en garde à vue pour recel et laissé en liberté. Les militaires de la brigade nautique enquêtaient depuis le mois de juin sur....

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Nagoya au Japon : Une réunion sur biodiversité dont les médias parlent très peu mais qui concerne la conchyliculture et la pêche avec la mise en place des parcs marins pour protéger les oiseaux, et les poissons... Certaines associations comme Greenpeace demande la création d'aires marines protégées sur 40% des océans et des côtes !!!

Autres négociations ardues : les subventions. Les Ong environnementales internationales et l'OMC veulent la suppression des subventions à la pêche et agricoles !!!

Biodiversité: négociations ardues à Nagoya, inquiétudes avant l'arrivée des ministres (Midi Libre)

Les négociations internationales visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces sur la terre patinent, sur fond de désaccords Nord/Sud: à l'issue d'une semaine de discussions à Nagoya (centre du Japon), l'inquiétude domine avant l'arrivée des ministres.

"Les progrès ont été incroyablement lents. Si les gouvernements poursuivent sur ce rythme, on pourrait se retrouver les mains vides à la fin de la conférence (vendredi)", a estimé Nathalie Rey, de Greenpeace.

"Le monde ne peut se permettre un autre Copenhague", a-t-elle ajouté, en référence à l'immense déception que le sommet mondial sur le réchauffement climatique a engendrée en décembre dans la capitale danoise. Les trois points clés débattus à Nagoya sont la fixation d'objectifs pour limiter la perte des espèces d'ici 2020, le niveau de l'aide financière aux pays du Sud et la mise en place d'un cadre juridique pour répartir équitablement les bénéfices tirés de l'exploitation des ressources génétiques qui se trouvent très largement dans les pays en développement. Pharmacie, chimie, cosmétiques: avec le développement des biotechnologies, l'accès à ces précieuses ressources est devenu un enjeu de taille. Les pays du Sud, qui veulent mettre fin à la "biopiraterie", tiennent absolument à aboutir sur ce protocole baptisé ABS (accès et partage des avantages)…..

L'objectif fixé au début de la décennie pour 2010 - "réduction importante du rythme actuel d’appauvrissement de la diversité biologique" - n'a pas été atteint. Beaucoup redoutent que le nouvel "horizon 2020" ne soit qu'un catalogue de voeux pieux. "L'échec de la précédente stratégie est que l'objectif n'a pas été décliné concrètement sur les secteurs qui comptent: agriculture, pêche, urbanisation", souligne Sandrine Belier (Europe Ecologie), qui fait partie d'un groupe d'une dizaine d'eurodéputés présents à Nagoya.

Un paragraphe, âprement débattu, propose la suppression des aides publiques qui ont un impact néfaste sur la diversité du vivant, avec, en ligne de mire, certaines subventions à la pêche et l'agriculture.

"Cette réunion est au coeur des efforts engagés pour s'attaquer à un constat très simple: nous détruisons les fondations même de ce qui permet la vie sur cette planète", avait mis en garde, à l'ouverture des débats lundi, Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Les ministres, qui sont attendus à compter de lundi dans le centre du Japon, ont désormais cinq jours pour parvenir à un accord.

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  • 23 octobre 2010

Journée d'information sur l'Aquaculture : 30 octobre 2010 – Pannecé (Loire-Atlantique)

Vous êtes intéressé par le métier d'aquaculteur ? Vous voulez connaître la façon dont sont élevés les poissons et fabriqués les autres produits aquatiques qui finissent dans nos assiettes ?

L'AquaF vous propose un journée d'information sur ces thèmes, ouverte à tous, le samedi 30 octobre à la salle municipale de PANNECE (44).

Programme de la journée d'information

Cette journée a pour but de faire découvrir à tous, l'aquaculture française et mondiale : que retrouve-t-on dans nos assiettes ? Vous pourrez ainsi déguster quelques produits aquatiques français pendant la pause déjeuner...

Les zones humides et leur gestion sont au cœur de nombreux débats aujourd'hui. L'AquaF, appuyée par deux pisciculteurs d'étang, vous propose un après-midi pour mieux apprendre à gérer ces plans d'eau. Après un rappel sur le fonctionnement de ces écosystèmes, les pisciculteurs vous présenteront leur métier, le vécu d'une reprise d'exploitation en pisciculture, et la manière d'entretenir et de valoriser votre plan d'eau. Pour plus d’informations cliquer Ici

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Ostréiculteurs. La Région aide la profession à se réorganiser (Le Télégramme)

En raison de la surmortalité des huîtres, la profession ostréicole vit une période de crise qui devrait atteindre un pic l'an prochain, une fois que les stocks auront été vendus. Réuni en session hier, le Conseil régional a abordé les différentes aides qui peuvent être apportées à la filière, afin de lui permettre de passer les prochaines années avec le moins de casse possible. La Région apporte déjà un soutien financier aux entreprises qui s'engagent à réaliser un audit socio-financier. Elle leur donne aussi un coup de pouce pour la reconstitution de stocks. Et dans la mesure de son budget global (limité), le Conseil régional envisage de prendre part à tout un dispositif d'aides aux ostréiculteurs, au côté de l'État et en lien avec les organisations professionnelles. Ce dispositif concerne notamment

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FranceAgriMer 2010 : Les aides aux actions structures et qualité pour la filière pêche et aquaculture

Objectif des aides

L’objectif est de soutenir les actions collectives des professionnels des filières pêche et aquaculture dans le domaine des actions structurelles et de la qualité. Ce dispositif d’aide s’applique aux structures professionnelles opérant en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer.

Bénéficiaires

Sont éligibles les structures suivantes :

› les structures professionnelles agréées par l’État représentant un ou plusieurs maillons de la filière (CNPMEM, CRPMEM, CLPMEM, CONAPPED, CNC et SRC, CIPA, OP, coopératives maritimes, pôles de compétitivité dont l’activité est dédiée à la pêche et/ou à l’aquaculture),

› toutes autres structures collectives (syndicats, groupements, associations, gestionnaires de halle à marée) dont l’implication effective et la représentativité dans le secteur des pêches maritimes et de l’aquaculture auront été vérifiées préalablement.

Actions éligibles

FranceAgriMer peut apporter son soutien financier pour les projets au sein des filières pêche et aquaculture qui concernent les thèmes suivants :

1. Contribution à la transparence des marchés, y compris dans le cadre de la traçabilité, notamment par les actions suivantes :

• amélioration de la connaissance et de la transparence de la production et du marché, notamment prévision des apports, accès aux bases de données et réseaux d’information,

• amélioration de l’organisation de la mise en vente et du fonctionnement du marché,

• recueil, analyse, traitement de données économiques et nouvelles technologies de l’information,

• normalisation, harmonisation des normes de commercialisation.

2. Amélioration de la sécurité des denrées alimentaires, notamment par des études, la conception, la réalisation et la diffusion de programmes d’amélioration et de contrôle des conditions sanitaires, dans les domaines suivants :

• conditions et durée de stockage, manipulation et conservation à bord,

• harmonisation des pratiques professionnelles - guides de bonnes pratiques, normes.

3. Amélioration de la qualité des denrées alimentaires, notamment par des études, la conception,

la réalisation et la diffusion de programmes d’amélioration et de contrôle de la qualité (systèmes

d’assurance qualité, cahiers des charges…).

4. Développement de nouveaux produits et marchés, notamment la mise sur le marché d’espèces excédentaires ou sous-exploitées, habituellement rejetées ou ne présentant aucun intérêt commercial, la mise en valeur de coproduits.

5. Adaptation des productions aux besoins du marché, à l’aide d’études de faisabilité et d’appui technique.

6. Réalisation d’études de marchés.

7. Création et mise en place de signes de qualité et de différenciation autres que des marques privées, notamment les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine (règlement (CE) n°510/2006). Les démarches éligibles sont les suivantes :

• le Label rouge,

• l’Agriculture biologique,

• l’Appellation d’origine contrôlée / protégée,

• l’Indication géographique protégée,

• la Spécialité traditionnelle garantie,

• la Certification de conformité produit,

• le logo destiné aux produits agricoles de qualité spécifique aux régions ultrapériphériques (règlement (CE) n°247/2006),

• des marques commerciales génériques et collectives d’une région ou le produit spécifique d’une région,

• des démarches de certification de produits capturés ou récoltés au moyen de techniques de production responsables et respectueuses de l’environnement, notamment les écolabels conformes aux directives pour l’étiquetage écologique du poisson et des produits des pêches de captures marines de la Fao (Rome 2005).

8. Appui à la mise en oeuvre de formations scolaires et professionnelles, collectives courtes et spécifiques :

• politique commune de la pêche, pêche durable et responsable,

• techniques de pêche,

• aquaculture durable,

• valorisation du produit de la production jusqu’à la commercialisation (hygiène, bonnes pratiques de pêche et d’élevage, de traitement et de conditionnement du produit, signes de qualité…),

• sécurité,

• création d’entreprises.

Télécharger le document complet FranceAgriMer Ici

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Morbihan. Qualité de l'eau : encore loin du "bon état écologique" (Le Télégramme)

Mieux au robinet, moins bien dans les cours d'eau et les zones conchylicoles : la qualité des eaux du Morbihan, en 2009, reste fragile. L'observatoire de l'eau du Morbihan dresse un bilan 2009 contrasté sur la qualité des eaux. D'année en année, l'eau au robinet est meilleure: en 2009, comme depuis 2002, elle est toujours inférieure aux 50mg de nitrates et de plus en plus souvent inférieure à 25mg (pour 72% des consommateurs contre 60% en 2008). Elle est aussi conforme aux normes pour les phytosanitaires, en dehors d'un incident ponctuel, précise l'observatoire. Pour autant, l'état des eaux superficielles dans le département est inquiétant pour plus d'un critère.

De plus en plus de phytosanitaires…

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Marennes-Oléron : Vers une collaboration avec le bassin d'Arcachon (Sud-Ouest)

Le Comité de programmation FEP (Fonds européen pour la pêche) Axe 4 du Pays Marennes-Oléron s'est réuni jeudi dernier à la Communauté de communes de l'île d'Oléron, sous la présidence de Mickaël Vallet. À l'ordre du jour : la définition de thématiques de travail afin d'accompagner les acteurs du territoire dans l'émergence de projets structurants, en lien avec la stratégie du programme.

Axe de coopération - Parmi les thématiques de réflexion retenues : le développement de l'approvisionnement des restaurants et poissonneries en produits de la mer locaux, la création d'outils de stockage et de transformation des produits de la mer, la gestion globale des déchets professionnels maritimes, l'élaboration d'un projet global de découverte et de valorisation des patrimoines maritimes... Les membres du comité ont également validé un premier axe de coopération avec le groupe FEP du bassin d'Arcachon autour de journées d'échanges thématiques qui pourraient se dérouler dès le premier semestre 2011.

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Bassin d'Arcachon Nord : Première rencontre nationale de l'axe 4 du Fonds Européen pour la Pêche

La Direction des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture du Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche et l'Agence de Services et de Paiement, avec l'appui du Pays Bassin d'Arcachon Val de l'Eyre, organisent les 28 et 29 octobre prochain la première rencontre nationale de l'axe 4 du Fonds Européen pour la Pêche. Ce séminaire sera l'occasion de créer officiellement le réseau des acteurs de l'Axe 4, avec notamment le lancement d'un identifiant pour fédérer tous les opérateurs autour d'un nouvel acronyme en France :

Le pacte : Pêche Aquaculture au Coeur des Territoires.

L'axe 4 du Fonds Européen pour la Pêche (FEP)

Destiné aux espaces exclusivement littoraux, ce programme européen permet d'accompagner la mise en oeuvre de stratégies de développement local favorisant le maintien de la prospérité économique et sociale des zones de pêche et d'aquaculture du littoral français. Le PACTE prévoit ainsi un rapprochement entre les acteurs professionnels de la pêche et de l'aquaculture, les autres acteurs économiques du territoire et les acteurs institutionnels et de développement territorial. Apporter une plus-value par rapport aux politiques sectorielles habituelles, faire émerger des stratégies territoriales, des partenariats locaux...telles sont les ambitions du PACTE.

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Oléron : Prévention contre les vols d'huîtres (Sud-Ouest)

Suite aux nombreux vols dont ont été victimes certains ostréiculteurs ces dernières semaines, et à la demande de ces derniers, la municipalité de Dolus a décidé de mettre le secteur ostréicole de la commune sous surveillance, en fermant temporairement à la circulation (probablement jusqu'à fin mars 2011) certains chemins ruraux qui desservent principalement les claires. Une chaîne cadenassée en bloque l'accès et seuls les riverains en détiennent une clef. Charge à eux d'ouvrir le matin et de fermer le soir le dit cadenas. Un panneau à l'entrée du chemin indique que l'on est en zone ostréicole surveillée et que l'accès est réservé aux riverains.

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Andernos-les-Bains : L'urbanisme passé au crible vert (Sud-Ouest)

Le collectif écocitoyen, la toute nouvelle association andernosienne (voir nos précédentes éditions) avait invité le public pour débattre sur le futur PLU. « L'objectif est surtout de faire prendre conscience que le bassin d'Arcachon est à la limite de ce qu'il peut supporter et nous en avons des indicateurs », explique Jean-Robert Bos, l'un des membres du collectif, « si la suppression du test de la souris a permis de sauver des souris, on ne connaît toujours pas la réelle cause de la mortalité de ces bêtes. Il y a également la mortalité des naissains et maintenant des huîtres adultes ainsi que la disparition des zostères. C'est pour cela que nous souhaitons sensibiliser les Andernosiens, puis les habitants du Nord Bassin et du bassin d'Arcachon sur les impacts des projets PLU d'Andernos-les-Bains ».

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Le Vivier-sur-Mer : Rémy Hurtaud, chevalier de l'ordre du Mérite maritime (Ouest France)

Rémy Hurtaud, 53 ans, vient d'être nommé chevalier à l'ordre du Mérite maritime. Natif de Charron, ville bordant la baie de l'Aiguillon, Rémy est depuis 35 ans mytiliculteur vivarais en baie du Mont-Saint-Michel. Ce Charentais devenu Breton a toujours milité pour la promotion des moules de bouchot de la baie et a été l'un des pilotes du dossier qui amena, en 2006, après 10 ans d'efforts, l'appellation d'origine contrôlée (AOC) au premier et seul produit de la mer dont il est un ardent défenseur. Élu professionnel depuis 1985 au syndicat mytilicole de la baie du Mont-Saint-Michel, Rémi Hurtaud en deviendra le vice-président en mai 1990 et son président en 1993, en remplacement de Gérard Salardaine, devenu maire. Il laissera sa place en 2001, pour mieux se consacrer à son poste d'élu professionnel conchylicole depuis 1985 au comité régional de la conchyliculture de Bretagne dont il est vice-président depuis janvier….

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Les fonds marins analysés pour prévenir les risques (Ouest France)

Les reliefs sous-marins au large de La Faute et de L'Aiguillon ont été auscultés à la demande du CNRS. Un outil de prévention en cas de tempête.

Pourquoi ? Comment ?

En quoi la connaissance du relief côtier est-elle si importante ? Jusque-là, les reliefs côtiers étaient assez mal connus. « Les données connues ne sont précises qu'à 1, 2 ou 3 mètres près », explique Franck Levoy, enseignant en géosciences à l'université de Caen. « C'est très insuffisant pour prévoir l'aménagement du littoral, du territoire et l'urbanisation des côtes ». Ce manque de connaissance est aussi pénalisant pour prévenir l'érosion ou les phénomènes climatiques. C'est pourquoi le CNRS de Caen a commencé un relevé laser par avion sur les côtes normandes. « La précision du relief est de l'ordre de dix centimètres », indique Patrice Bretel, ingénieur et chef du projet. Des données suffisamment pointues pour être utiles tant aux scientifiques qu'aux collectivités.

Où a eu lieu le relevé sur les côtes de Vendée ? Suivant de près ces travaux lancés l'an dernier, le CNRS national a demandé à l'équipe caennaise de faire un relevé laser sur les lieux de la catastrophe causée en février dernier par la tempête Xynthia. « Le phénomène étant exceptionnel, l'intérêt scientifique est d'autant plus grand », remarque Franck Levoy….

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Le préfet veut préserver le sable de Noirmoutier (Ouest France)

Trois sites d'extraction de sable sont exploités sur la façade atlantique.« C'est à chaque fois du cas par cas, rappelle le préfet. Nous préférerionsavec le préfet maritime, organiser une réflexion et avoir une vue prospectivesur l'ensemble de la façade du département. » Jean-Jacques Brot s'oppose aux trois demandes d'extraction de millions de m3 de granulats marinsau large de l'île. Le principe de précaution a motivé sa décision.

Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi prélever du sable sous la mer ? Parce que les réserves à terre se font de plus en plus rares. À l'inverse, les demandes en constructions d'immeubles et de maisons ne faiblissent pas. Il faut donc fournir du matériau. Il y a déjà des extractions au large de Noirmoutier, sur le site du Pilier, à raison de 3,5 millions de tonnes de sable par an, jusqu'en 2017. « Ces granulats marins sont indispensables aujourd'hui à la construction », expliquait Bénédicte de Bonnechose, du groupe Lafarge, en juillet 2009.

En quoi consiste ce projet ? Il est question d'extraire des dizaines de millions de mètres cubes de sable sur 30 ans. La demande avait été formulée par deux entreprises concurrentes. D'un côté, la société Les Sablières de l'Atlantique souhaitait obtenir une concession de 14 km2 pour un volume estimé à 54,3 millions de m3. De l'autre, DTM (Dragages Transports et travaux maritimes) lorgnait sur deux autres sites voisins de 7 km2 et 1,5 km2, pour un volume de 41,7 millions de m3. L'enquête publique, conduite pour chacune de ces trois demandes, s'était conclue en juin par un avis favorable. Jeudi, lors d'une réunion de concertation sur le sujet, le préfet Jean-Jacques Brot a « proposé dans les deux cas un arrêté de refus d'autoriser les extractions ». Ces arrêtés ne sont pas encore pris….

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Aquaculture aux Etats Unis : des ressources et des compétences en développement (BE USA)

L'aquaculture recouvre toutes les activités liées à l'élevage ou à la culture d'espèces aquatiques, que ces activités s'effectuent tout au long du cycle de production ou qu'elles ne concernent qu'une partie de celui-ci. Elle concerne notamment les productions de poissons (pisciculture), de coquillages (conchyliculture), de crustacés (astaciculture et pénéiculture) ou encore d'algues (algoculture). Aujourd'hui, la moitié des produits aquatiques consommés dans le monde provient de l'aquaculture avec une production annuelle s'élevant à environ 50 millions de tonnes (2006) alors qu'en 1990 la part de l'aquaculture dans les productions aquatiques ne représentait que 15%. En particulier, aux Etats-Unis, 85% des fruits de mer (ou d'eau douce) issus de l'aquaculture sont importés. En 2009, les Américains ont consommé en moyenne 7,3 kg par personne de produits de la mer, mais moins de 0,7 kg de ce total provenait de l'aquaculture domestique. A titre de comparaison, en France, la même année, la consommation, tous produits confondus s'élève à 34,5 kg de poids vif par habitant et par an (données FranceAgriMer)…

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Les huîtres rapportent 3000 $ au Carrefour du partage (Reflet du lac)

Le président du Carrefour du partage, Gérard Carrier, de même que la directrice générale de l'organisme, Nathalie Noël, lèvent leur verre aux 50 convives qui ont participé à la partie d'huîtres. Ils sont ici accompagnés du chef Camille Gagnon. Grâce à sa partie d'huîtres de ce soir (22 octobre), le Carrefour du partage a pu renflouer son fonds d'aide aux sinistrés de quelque 3000 $....

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Les Prix pinocchio du Développement Durable 2010 : le vote est lancé (Cdurable)

Les Amis de la Terre, en partenariat avec le CRID et Peuples Solidaires, lancent aujourd’hui le vote public des internautes pour l’élection des Prix Pinocchio 2010. Douze entreprises françaises ont été nominées et concourent dans trois catégories : Environnement, Droits Humains et Greenwashing. Toutes se disent en faveur du "développement durable" alors que leurs impacts réels sont lourds et négatifs pour l’environnement ou les populations locales. A l’issue du vote, une cérémonie publique de remise des prix sera organisée le 9 novembre 2010 au Comptoir Général à Paris.

  • Prix Pinocchio "Droits humains" (Sodexo - JL Vilgrain, Somdiaa, Sosucam – Orange - GDF-Suez)
  • Prix Pinocchio "Environnement" (AXA – Total – Eramet – Alstom)
  • Prix Pinocchio "Greenwashing" (Crédit Agricole - SNCF Zéro Carbone - Aéroport de Beauvais-Tillé - Renault/Dacia)

Pour plus d’informations : Prix Pinocchio du développement durable 2010

Et pour voter jusqu’au 9 novembre 2010 cliquer Ici

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  • 22 octobre 2010

Morbihan : Le bon état écologique de l'eau : pas pour demain (Ouest France)

Le rapport 2009 de l'observatoire est éloquent. Il faudra une belle constance pour inverser les tendances lourdes qui conduisent à la dégradation de la qualité des eaux morbihannaises.

Stabilité pour les nitrates - Les concentrations dans les eaux superficielles restent importantes. Quelques bassins versants (Scorff, Ével, Demi-ville sur la ria d'Étel, Arz, Oust à Saint-Jean-la-Poterie) ont enregistré une amélioration. Pour la première fois, depuis plusieurs années, la teneur moyenne annuelle dans l'Ével passe au-dessous du seuil de 50 mg/l. À l'inverse, les concentrations maximales enregistrées ont augmenté dans la Claie à Saint-Jean-Brévelay et l'Oust à Pleugriffet franchissant la valeur de 50 mg/l.

Nouvelle progression des phytosanitaires….

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L'ostréiculteur est plaideur (Sud-Ouest)

Quatorze éleveurs attendent depuis dix ans le paiement de leurs huîtres. La partie se joue entre l'ex-courtier et la Société générale.

Dix années d'une interminable procédure judiciaire ont fini par inspirer ses collègues. Ils le surnomment désormais « Maître ». Jean Richard est un ostréiculteur à la retraite de Séné, dans le Morbihan, pris au cœur d'un embrouillamini conchylicole qui l'a contraint d'éplucher codes civil et de commerce. Un contentieux dans lequel treize autres ostréiculteurs bretons, normands et charentais, un ancien courtier en huîtres trembladais, Jean-Louis Miet, et une banque, la Société générale, ne parviennent pas à purger leur différend......

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Un accident de la main toutes les 20 secondes en France (AFP)

Un accident de la main survient toutes les 20 secondes en France, selon la Fédération européenne des services d'urgences de la main (Fesum) qui lance les "premières journées de prévention des accidents de la main".

1.400.000 accidents de la main sont à déplorer chaque année, chiffre en augmentation de 25% sur les cinq dernières années. Les deux tiers sont des accidents de la vie courante : bricolage, jardinage, sport, travaux ménagers.

"La population est de plus en plus active manuellement", constate Philippe Bellemère, président de la Fesum. Les explications sont multiples : retraite active, RTT, soucis d'économie en temps de crise, plaisir du fait soi-même...

Autre précaution indispensable: porter des gants adaptés à l'activité (cuir résistant pour ouvrir les huîtres, 100% coton enduit de latex pour tailler les rosiers...), à la bonne taille et aux normes….

Menées avec l'aide de l'Association de prévention des accidents de la vie courante, les actions de sensibilisation de la Fesum se dérouleront jusqu'au 3 décembre 2011. Le site de la Fesum: http://www.fesum.fr/

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Salouël : La foire aux huîtres dès aujourd'hui (Courrier picard)

Quatre ostréiculteurs venus de Bretagne investissent dès ce matin la salle des Évents à l'occasion de la 6ème foire aux huîtres. Au menu : dégustations et artisanat d'art au profit des Malgaches. Les trois tonnes d'huîtres fraîches ont quitté hier la Bretagne pour arriver tôt ce matin sur les étals de la salle des Évents de Salouël qui accueille dès aujourd'hui, et jusqu'à dimanche soir, la 6 e foire aux huîtres. Organisée par l'association…

Les quatre ostréiculteurs de l'entreprise familiale Jean-Noël Yvon, venus de Bretagne, vont une nouvelle fois assurer le show durant ces trois jours en ouvrant sous les yeux du public les mollusques à une vitesse record. Place ensuite à la dégustation, dans « une ambiance conviviale et bon enfant », promet le consul. À partir de 12 €, il vous sera possible de profiter d'une douzaine d'huîtres et d'un verre de muscadet, accompagnés de pain, beurre et de citron. Les professionnels assureront aussi la vente à emporter. D'autres mets seront aussi proposés, comme des foies gras au torchon mais aussi des assiettes de charcuterie, de manière à satisfaire toutes les papilles.

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Groupe d'experts bio à la Commission Européenne (Bio-marché)

En janvier dernier, la Commission européenne avait lancé un appel à candidatures pour constituer un groupe d’experts ayant comme objectif de rendre des avis techniques sur le cahier des charges agriculture biologique. Dans une décision du 28 septembre 2010 (2010/C 262/03), la Commission a rendu publique la liste des experts retenus ainsi que la liste complémentaire. L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des référentiels biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée. L'action n° 11 du Plan d’action européen pour l’alimentation et l’agriculture biologiques prévoit la création d’un groupe d’experts rendant des avis techniques dans le domaine de la production biologique (décision de la Commission 2009/427/EC). Ce groupe d’experts assurera un accès aisé et systématique à une expertise technique hautement qualifiée dans un large éventail de domaines liés à la production biologique. En particulier, le groupe délivrera aussi à la commission des avis techniques indépendants.

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Groupe d’experts fournissant des recommandations techniques sur la production biologique (Europa)

La décision nommant les membres du groupe d’experts appelé à formuler des avis techniques sur la production biologique et établissant la liste de réserve a été publiée dans le Journal officiel de l'Union européenne, série C, du 29 septembre 2010.

Les noms figurent dans les annexes de la décision. Cliquer Ici

Introduction - L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des standards biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée….

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Amap Evel. Autour de l'eau, de la terre et du paysan (Le Télégramme)

L'Amap Evel, Association pour le maintien d'une agriculture paysanne, présidée par Anne Chérain, organisait lundi, au cinéma LeCeltic, une soirée-débat autour de la projection d'un documentaire de Christian Rouaud, intitulé «L'eau, la terre et le paysan». 110 personnes y ont participé, pour la plupart des agriculteurs en activité ou en retraite. Le documentaire raconte comment Joseph, agriculteur dans les Côtes-d'Armor, décide de changer sa façon de travailler quand il s'aperçoit que son voisin, le producteur de moules, se voit régulièrement interdire la commercialisation de sa pêche... Rendements agricoles, pollution des eaux, tourisme, santé, choix politiques, actions des citoyens et des associations furent les thèmes abordés au cours de cette cinquième conférence, animée par Denis Le Gal, agriculteur à Quistinic, Yann Syz, maire adjoint de Lorient, Patrick Rabin et Camille Rigaud, de l'association Eau et rivières de Bretagne….

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La gambas de Madagascar élue meilleur "produit de la mer" de l’année en France (Xinhua)

Pour la sixième fois consécutive, la gambas de Madagascar, de la marque BIO d’OSO reconnue par les consommateurs européens, est élue meilleur "Produit de la mer" de l’année par les professionnels et consommateurs français. Cette nouvelle a été proclamée récemment lors de la remise des trophées des "Saveurs de l’année 2011" concernant la catégorie "Poissonnerie" et celle des "Surgelés" à l’Olympia à Paris, a indiqué un communiqué rendu public mercredi. Malgré la crise que subit le secteur de l’exportation des produits de la mer en six ans, l’OSO réussit la prouesse d’être l’entreprise proposant le crustacé préféré des gastronomes. Les gambas bio OSO de Madagascar sont produits avec des conditions écologiques extraordinaires au bord de l’océan Indien, aux pieds des Tsingy de l’Ankarana, à une centaine de kilomètres au sud de Diego-Suarez, dans le nord de la grande île. A noter qu’OSO est une division de la firme R&O, Seafood Gastronomy, le premier distributeur de gros de France, avec 40.000 tonnes de produits de mer frais vendus par an et qui emploie 1.300 personnes dans le monde dont 900 collaborateurs dans sa filiale OSO Madagascar. (Xinhua)

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« Label rouge » pour l’aquaculture de crevettes à Madagascar (Proparco)

Le groupe UNIMA a créé la société AQUACULTURE DE LA MAHAJAMBA (AQUALMA) en 1992 pour développer le premier élevage de crevette de Madagascar. La construction puis l’extension d’AQUALMA ont été financées par PROPARCO, en prêts et fonds propres, pour un total de 7,3 M € entre 1992 et 2005, aux côtés de la BEI et de la SFI.

Le groupe est aujourd’hui le premier exportateur de crevettes de Madagascar avec 7 500 tonnes de crevettes vendues en 2006. Il exploite, sur la côte ouest de Madagascar, deux fermes aquacoles d’une surface totale de 1 200 hectares.

Sa production est certifiée « Label Rouge » par le Ministère de l’agriculture français.

La sous-filière aquacole, dont AQUALMA est la première entreprise, est l’avenir de l’industrie crevettière malgache et permet une gestion durable de la ressource crevettière sauvage.

AQUALMA, dont les sites de production se trouvent dans des régions enclavées, initie et contribue à la mise en place de programmes sociaux ainsi qu’à la construction d’infrastructures de base. Dans le village situé à proximité de l’une des fermes, qui compte aujourd’hui 3 000 habitants contre quelques familles à la création de la société, AQUALMA a financé les principales infrastructures sociales : école, dispensaire, accès à l’eau potable et à l’électricité, enlèvement des ordures, et construction d’un marché public, d’un abattoir et d’une piste d’aviation.

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Sodexo protège les espèces de poissons menacées (Le Chef)

Dans le cadre de son " Better Tomorow Plan " et de son partenariat avec WWF, Sodexo lance une nouvelle filière " Produits de la Mer Responsable " au niveau européen. Depuis le 1er octobre 2010, plus d'une dizaine d'espèces de poissons comme le flétan, la raie ou encore la dorade rose ont été retirés des menus, suite à un constat alarmant concernant l'épuisement des ressources aquatiques : 85 % des espèces sont pleinement exploitées ou surexploitées, la consommation française de poisson pour l'ensemble de l'année 2010 a été atteinte dès le mois de juin, et la France comme l'Europe ne s'auto-suffisent plus en matière de pêche. Aussi, deux nouvelles espèces ont fait leur apparition dans les menus Sodexo : le Panga de Chine et le Tilapia du Viet Nam. Ces deux poissons, qui se nourrissent essentiellement de végétaux, ont un faible impact environnemental, tout en respectant la biodiversité marine.

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Canada. Baie de Fundy : Pesticide approuvé et controversé (Radio Canada)

Santé Canada autorise l'utilisation de la deltaméthrine dans la baie de Fundy. Ce pesticide est aussi connu sous le nom d'Alphamax. Les aquaculteurs de la région combattent le pou de mer. Malgré sa taille minuscule, ce crustacé tue le saumon. Les aquaculteurs veulent l'éliminer avec des pesticides. Selon Pamela Parker, directrice de l'Association des éleveurs de poissons du Canada atlantique, il serait cruel de laisser les saumons se défendre seuls. Les aquaculteurs se servent depuis 10 ans du pesticide Slice, mais le pou s'y habitue. Ils cherchent aujourd'hui le bon mélange de pesticides. Ils affirment que chaque produit agit de façon complémentaire. Ils se servent en fait d'un plus petit volume de pesticides que par le passé, indique Mme Parker.

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Offres d'emploi

Assistant Technique international pour le projet d’appui au développement de la filière aquacole dans la région de Sikasso (Mali)

Dans le cadre du développement de ses activités, la CTB, l’Agence belge de développement recherche un (h/f) : Assistant Technique international en développement de filières et renforcement des capacités pour le projet d’appui au développement de la filière aquacole dans la région de Sikasso (Mali)

Durée du contrat : 5 ans / Date probable d’entrée en fonction : premier trimestre 2011 / Package salarial mensuel: entre 5.199,59 euros et 7.362,02 euros (en ce compris le salaire brut mensuel et les avantages liés au statut d'expatrié: primes d’éloignement et de pénibilité). Le salaire est calculé en fonction de la composition de ménage et de l’expérience professionnelle pertinente….

Commercial en Aquaculture en Indonésie (jobtrotter)

Le Groupe Diana Ingrédients (320 millions € de CA), recrute pour son activité Aquativ, spécialiste de la conception, la fabrication et la commercialisation d'hydrolysats fonctionnels naturels, destinées aux aliments pour poissons et crevettes d'aquaculture un V.I.E Commercial en Aquaculture (H/F) - Indonésie - Jakarta.

De formation supérieure ingénieur(e) agro, vous possédez impérativement une spécialisation dans le domaine commercial, idéalement acquise en univers B to B.

Vous maîtrisez parfaitement le marché de l'aquaculture.

Autonome, réactif(ve), vous aimez les challenges et possédez de vraies capacités pour négocier. Vous parlez anglais couramment et avez déjà une expérience en Asie du Sud Est.....

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  • 21 octobre 2010

Des chercheurs découvrent le "stick" de fixation des huîtres

Comprendre comment les huîtres se collent ensemble pour former des récifs, pourrait permettre des avancées médicales et d'autres découvertes notamment en matière d'anti-fouling.

Une équipe de chercheurs de l'Université Purdue est la première à identifier la structure de l'adhésif qui permet aux huîtres de s'accrocher les uns aux autres pour construire des récifs sur le littoral. Les chercheurs ont découvert que la substance très dure est différente du point de vue chimique du "stick" des moules et des balanes. Ils pensent que leur découverte pourrait contribuer au développement des anti-fouling et de produits pour la médecine…. Source : Researchers Discover How Oysters Stick Together (Seaweb)

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Dunkerque : Deux députés qui se mouillent (Journal des Flandres)

La moule made in Dunkerque, à l'ordre du jour de Christian Hutin et Michel Delebarre. René Malon, chef des cuisines, une partie de son équipe, et les Dunkerquois. Les deux parlementaires du Dunkerquois ont régalé leurs collègues élus, au restaurant de l'Assemblée nationale, en faisant l'article pour la moule produite en pleine mer, au large de Dunkerque, à Zuydcoote. Les fourchettes ont parlé

Mercredi, "moules de Dunkerque" au menu d'une des plus prestigieuses tables de France, celle de l'Assemblée nationale. Il a suffi que Christian Hutin, député, glisse deux mots au maître d'hôtel et au sommelier du restaurant de l'Assemblée nationale. Appuyé par son collègue, Michel Delebarre, les élus ont convaincu la direction de la restauration du Palais Bourbon. Après tout s'est passé en cuisine.

Première étape : trouver le produit. Une mise en relation téléphonique avec la coopérative maritime dunkerquoise, et la veille du déjeuner, au soir, 150 kg de coquillages étaient cueillis au large de Zuydcoote. Aymar Tared et Bernard Tabeling, associés sur L'Epaulard, avaient rempli leur part du contrat dans cette campagne de promotion de la moule de Dunkerque.

Deuxième étape : cuisiner le produit. Là entre en scène, Daisy, la soeur de Bernard. Compagne de Maxime Lefevre, qui tient l'Auberge de Jules , en Citadelle à Dunkerque….

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Assises de la conchyliculture : une mobilisation générale pour sortir de la crise (Gouvernement.fr)

Les Assises de la conchyliculture, sous la présidence de Bruno Le Maire, ont été clôturées le 11 octobre. Les travaux ont permis de dégager 48 recommandations sur la base desquelles des mesures complémentaires au plan de soutien triennal à l’ostréiculture ont été décidées par le Gouvernement.

Des premières Assises de la conchyliculture placées sous le signe de l'urgence. "Je souhaite que nous décrétions tous ensemble la mobilisation générale pour sauver la conchyliculture française qui est une activité menacée sur notre littoral […] une activité qui représente 20 000 emplois. […] Il n'y a pas de temps à perdre pour trouver des solutions", avait déclaré Bruno le Maire lors de l'ouverture des Assises le 22 juin dernier. Des Assises suivies en septembre par un cycle de rendez-vous qui se sont déroulés sur les quatre façades maritimes : Manche, Atlantique nord et sud, Méditerranée.

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Ostréiculture : plan triennal de soutien à la profession touchée par la surmortalité des huîtres (Gouvernemen.fr)

Bruno Le Maire annoncé, le 26 mai, un plan de soutien à l’ostréiculture pour les années 2010-2012, une profession frappée par la surmortalité des huîtres depuis 2008. Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche a rappelé qu’il lancerait, le 22 juin prochain, les Assises de la conchyliculture "afin de fixer les axes d’avenir pour la filière conchylicole".

"Face à la crise majeure que traverse la conchyliculture, l’État sera présent aux côtés des professionnels," a affirmé Bruno Le Maire, mercredi 26 mai. La profession fait en effet face à un phénomène de surmortalité des huîtres creuses (Crassostrea gigas) depuis 2008. Principalement atteints, les naissains d'huîtres (de moins d'un an) subissent des taux de mortalité atteignant 80 %, voire 100 % pour de nombreux lots. En 2009, des surmortalités ont été recensées depuis avril. Comme en 2008, ce nouvel épisode revêt un caractère inquiétant

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Candidature au Seafood Champion Awards (Alliance Produits de la Mer)

Créés en 2006, les Seafood Champion Awards récompensent chaque année des personnes et des entreprises qui ont mené des actions remarquables en faveur de la durabilité des produits aquatiques. L’Alliance a créé ce prix pour honorer ces acteurs de la filière dont les contributions passées et/ou présentes montrent leur engagement en faveur d’un marché durable.

Nous acceptons dès à présent les candidatures pour les Seafood Champion Awards 2011 ! Cliquez ici !

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Rapport de stage en ligne : aquaculture et oxygénation

La pisciculture marine du loup et de la dorade est l’une des principales activités aquacoles en Méditerranée et notamment en Tunisie. Apparue depuis les années 80, ce secteur contribue à une production nationale en produit de la mer qui ne cesse d’augmenter. Cette activité est loin d’être simple à gérer, car elle fait intégrer de nouvelles techniques et technologies poussées qui sont en train d’évoluer avec une vitesse importante. Ceci est du à la demande croissante en poissons et aux exigences du consommateur.

Parmi les références les plus cités pour désigner l’aquaculture en Tunisie pour la production de loup et de la dorade, figure la société Aquaculture Tunisienne.

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USA : Guerre commerciale entre le poisson-chat du Vietnam (Panga) et le poisson-chat élevé aux USA

Les producteurs de poisson-chat des USA mettent la pression sur le gouvernement étatsunien pour des taxes anti-dumping sur le pangasius vietnamien

Avec l’utilisation de la pub à la TV pour dénigrer le panga vietnamien auprès des consommateurs… C’est à voir : le panga vietnamien est présenté (1) "poisson empoisonné venant de Chine" ou (2) "dragon malfaisant chinois"

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USA : Augmentation irrationnelle de la taxe antidumping sur les poissons pangasius du Vietnam (Courrier du Vietnam)

Le 20 octobre, c'est la date limite pour l'Association de transformation et d'exportation des produits aquatiques du Vietnam (VASEP) de remettre un mémoire explicatif au département américain au Commerce (DOC) s'agissant de l'éventuelle application d'une nouvelle taxe anti-dumping sur les poissons Pangasius (tra) du Vietnam. Si la nouvelle taxe est décidée, le secteur de l'élevage et de production de poissons tra pour l'exportation du Vietnam encourra des risques élevés d'importantes pertes. Entretien entre le journal Tin tuc (Informations) et Trân Huu Huynh, avocat et chef du service de législation de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Vietnam (CCIV), également membre du Conseil consultatif sur la défense dans le commerce de la CCIV.

* Depuis 2000, le Vietnam a subi plus de 30 procès anti-dumping. Ce dernier est-il différent ou semblable aux précédents ? Au moment d'adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le Vietnam a accepté d'être considéré en tant qu'économie non marchande pour la production générale. Mais désormais, de nombreux secteurs de production du pays sont sortis de cette situation avec l'absence de toutes subventions publiques. Le maintien arbitraire de ce statut à leur égard est inéquitable et participe manifestement du protectionnisme….

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  • 20 octobre 2010

Les cultures marines : Référentiel pour la gestion dans les sites Natura 2000 en mer

Activités - Interactions - Dispositifs d’encadrement - Orientations de gestion

Agence des Aires Marines Protégées - Tome 1(2009) - Téléchargement du document… Cliquer Ici

Importation d’huîtres vivantes du Japon

Avis du 27 septembre 2010 de l’agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à une demande d’évaluation des risques sanitaires liés à l’importation d’huîtres vivantes Crassostrea gigas du japon. Téléchargement du document… Cliquer Ici

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Ostréiculteurs. Le procès contre la Société générale est différé (Le Télégramme)

Il y a deux ans, le tribunal de commerce de Marennes (Charente-Maritime) condamnait la Société générale à dédommager financièrement 14 ostréiculteurs dont dix Morbihannais à hauteur de 1,5M€. Hier, l'affaire était portée devant la cour d'appel de Poitiers. Mais elle ne sera pas jugée avant un mois. Les faits remontent à la fin des années quatre-vingt-dix. La Société générale avait soutenu abusivement par le crédit un courtier en huîtres et coquillages. Elle l'avait notamment encouragé à travailler pour deux gros expéditeurs d'huîtres de Marennes. Deux bons clients de la banque qui n'ignorait pas leurs difficultés financières. En 2008, le tribunal de Marennes a estimé que l'attitude de la Société générale a précipité et amplifié le dépôt de bilan du courtier. Ses fournisseurs ostréiculteurs qui s'étaient retrouvés avec d'importants impayés (400.000 €) ont obtenu indemnisation. Mais la banque a fait…

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Une autre médaille chez Papin (Sud-Ouest)

Emmanuelle Papin, faite chevalier de l'ordre national du Mérite. La famille : Maryvonne, Emmanuelle, Yves Papin, et Frédéric Moinardeau, le compagnon d'Emmanuelle.

Le 2 novembre prochain, Emmanuelle Papin fêtera ses 40 ans. Avec une gentille liberté sur le calendrier, elle vient de recevoir ce qui pourrait constituer un joli cadeau d'anniversaire. Vendredi soir dernier, la médaille de chevalier de l'ordre national du Mérite lui était remise par Roger Hattabe. Rencontre de deux générations, et des deux rives de la Seudre : l'héritière de la fameuse lignée ostréicole de la rive gauche trembladaise ne marchait en effet pas encore que l'ancien maire de Marennes entrait déjà en politique sur la rive droite ! Battu aux dernières municipales, Roger Hattabe se risque à nouveau sur la scène publique, médaille à la main cette fois, et par la porte de la renommée ostréicole.

Discrète et modeste….

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Les huîtres sous surveillance

Phare et caméra thermique : à bord d'un hélicoptère, les gendarmes d'Arcachon en Gironde surveillent les bancs d'huîtres. Cette année, à l'approche des fêtes, les forces de l'ordre vont accroître la surveillance sur le bassin. Plus de vingt tonnes volées en 2004 ; neuf tonnes en 2007. Un ostréiculteur pris dans les filets des gendarmes en 2009 avec une tonne de coquillages dérobées à l'un de ses collègues… La surveillance exercée par la brigade nautique d'Arcachon commence à avoir des résultats. Les vols sont en baisse. « Nous patrouillons toute l'année, en ciblant les marées à risque, en début de nuit notamment », explique Laurent Gazengel, commandant de la brigade nautique. Les voleurs sont le plus souvent… des ostréiculteurs qui piochent dans les bancs voisins. Une embarcation peut contenir 4 à 5 tonnes d'huîtres, d'une valeur de 16 000 à 30 000 euros. La fin de l'année, où les ostréiculteurs réalisent la majeure partie de leur chiffre d'affaires, s'annonce tendue sur le bassin d'Arcachon. D'où le renforcement de la surveillance annoncé. Source : Enquête sur les pilleurs de ferme (La dépêche)

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Cancale : Gilles Lamiré prêt à relever le défi de la Route du Rhum (Ouest France)

Jeudi soir, le skipper Gilles Lamiré a invité tous ses sponsors, à l'abordage de Saint-Malo ! La soirée s'est déroulée au restaurant l'Extra-Muros, derrière la gare maritime de la Bourse. Pour l'occasion, son trimaran Défi Cancale était amarré au pied des remparts, tout comme la bisquine de Cancale. Le tout éclairé par de puissants projecteurs….Gilles Lamiré va s'élancer vers la Guadeloupe, comme ambassadeur de la ville de Cancale et des huîtres qui font la fierté de ce port breton. Et puis, rappelons-le : le 31 octobre, le départ de la transat en solitaire sera donné depuis Cancale, devant la pointe du Grouin !

Pierre-Yves Mahieu, le maire, est l'un des premiers supporters. « Il n'y a pas de vie sans énergie, pas d'énergie sans projets », rappelle-t-il, en souhaitant bonne chance à Gilles Lamiré. Sylvain Bertheau, le représentant des ostréiculteurs, est aussi dans la course. « La mer est à l'honneur, du point de vue sportif, mais aussi du point de vue gastronomique avec les huîtres. » Défi Cancale aura un stand sur les quais de Saint-Malo, bassin Vauban, dès l'ouverture du village de la course, le 22 octobre.

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Les huîtres font leur fête de Noël à Paris (Sud-Ouest)

La campagne de promotion de l'huître de Noël est lancée le 4 novembre à Paris. Le Siba a roulé l'invitation dans une bouteille, au creux d'une mini-bourriche d'huîtres.

L'an dernier, les huîtres avaient fait leur cirque à Paris. Cette année, elles y fêteront Noël. L'an dernier, en effet, alors que les ostréiculteurs attendaient la fin du test de la souris, le Siba et le patron du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, avaient uni leurs efforts pour aider les ostréiculteurs, éprouvés par les crises, et promouvoir l'huître du Bassin, à la veille des fêtes.

Un bateau restaurant - Cette année, alors que la mortalité des jeunes huîtres se poursuit et que le naissain n'est pas florissant, le Siba lance une nouvelle campagne de promotion des huîtres Arcachon - Cap-Ferret, sur le thème « L'huître de Noël », autour d'un parallèle entre la Nativité et la naissance des huîtres sur le Bassin….

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Irlande : Nouveau foyer de mortalité dans le sud-est

OIE : Information reçue le 18/10/2010 de Mr Patrick J. Rogan, Chief Veterinary Officer, Agriculture House, Department of Agriculture and Food, DUBLIN, Irlande

Date du rapport : 18/10/2010 / Date d'envoi à l'OIE : 18/10/2010

Nouveaux foyers : Sherkin Island, CORK / Date de début du foyer : 09/10/2010 Pour plus d’information Cliquer OIE


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Nanoparticules : Une nouvelle menace pour le milieu aquatique

La fabrication de particules très très petites (ou nanotechnologie) est un secteur en pleine croissance et d'une importance économique mondiale. Les propriétés des nanoparticules (ENP) qui les rendent utiles dans un large éventail d'applications industrielles, ont cependant soulevé des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la santé humaine et l'environnement. Le milieu aquatique est particulièrement exposé aux nanoparticules (ENP)… Cette étude évalue de façon critique ce que l'on sait actuellement sur les sources et les rejets des ENP dans le milieu aquatique ; elle évalue les effets toxicologiques sur les organismes aquatiques…. Pour les chercheurs, il est encore trop tôt pour donner des conclusions précises sur leurs impacts des nanoparticules. Selon eux, il ya un besoin urgent pour développer des outils et des techniques qui peuvent quantifier avec précision et visualiser l’absorption des nanoparticules dans les tissus biologiques. Source : Scown, T.M., van Aerle, R., and Tyler, C.R. Do engineered nanoparticles pose a significant threat to the aquatic environment? Critical Reviews in Toxicology 40(7): 653-670, 2010.

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Ces Morlaisiens partent vendre leur sel à Pointe-à-Pitre (Ouest France)

Les Morlaisiens Julien Borgnis-Desbordes et Stéphane Guichen sont associés au sein de la société Ty an Holen (maison du sel). Ils exploitent un marais-salant dans le secteur de Noirmoutier (Vendée) et assurent habituellement la transformation et la commercialisation du sel à partir du port finistérien. Le 31 octobre, ils se mêleront, à leur manière, au départ de la Route du Rhum et mettront le cap sur les Antilles. Julien embarquera sur le Face au soleil. Ce cotre aurique de 13 m a été construit par Christian Berthemet, qui sera à la barre.

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  • 19 octobre 2010

Compte-rendu des Assises régionales de la conchyliculture en Charente-Maritime. Cliquer Ici

En Louisiane, la production d’huîtres va baisser de moitié

La Louisiane produit habituellement près de 110.000 tonnes d’huîtres chaque année....

Mike Voisin est Pdg de Motivatit Seafoods à Houma en Louisiane, c’est l'un des plus importants transformateurs d'huîtres aux USA. Il explique dans une vidéo diffusée sur youtube que l’image des huîtres en provenance du golfe de Mexique a été gravement affectée par la couverture médiatique liée à la plateforme BP, alors que les huîtres n’ont pas été touchées par la marée noire. L’autre problème auquel est confrontée l’activité ostréicole, est la perte de production. Pour repousser la nappe de pétrole au large, il a été décidé d’envoyer une masse d’eau douce importante à partir du Mississipi dans les zones de production d’huîtres. La dessalure a provoqué une mortalité massive dans les parcs de Louisiane. On estime que la production va chuter de moitié et qu’il faudra au moins deux années pour retrouver une production normale.

La Louisiane produit habituellement près de 110.000 tonnes d’huîtres chaque année sur 640.000 ha de terrain public + 160.000 ha de terrain privé. (ndlr Surface convertie d'acre en ha à vérifier car la grandeur est énorme!!!)

Source : Motivatit oyster production set to halve (FIS)

USA: six mois après la marée noire, les pêcheurs sentent le poids de l'oubli (AFP)

Six mois après l'explosion d'une plate-forme dans le golfe du Mexique qui a entraîné une marée noire catastrophique dans le sud des Etats-Unis, les pêcheurs de la région craignent que les aides promises ne s'évaporent plus vite que le pétrole. Tout au long des trois mois durant lesquels le pétrole n'en finissait pas de souiller le golfe du Mexique, les pêcheurs - de crevettes en majorité - et les ostréiculteurs ont occupé le devant de la scène médiatique.

Le président Barack Obama, très remonté contre BP, l'exploitant de la plateforme, a plusieurs fois fait le voyage dans le "Vieux Sud" pour s'enquérir du sort des habitants du golfe du Mexique, dont la pêche est une des principales ressources.

Mais près de 4,9 millions de barils plus tard, la "pire catastrophe écologique qu'aient connu les Etats-Unis", ainsi que l'a qualifiée M. Obama, ne fait plus recette dans les médias américains. Et nombreux sont les pêcheurs qui disent toujours attendre de recevoir des compensations du fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars mis en place par BP. A l'instar des pêcheurs de la paroisse (comté) de Plaquemines, près de La Nouvelle-Orléans.

A en croire Byron Encalade, président de l'association des ostréiculteurs et d'une coopérative de pêche, 20% des pêcheurs et des ostréiculteurs de son village attendent toujours d'être indemnisés. "Je suis très déçu par l'état des choses six mois plus tard", se lamente M. Encalade. "Ici, les ostréiculteurs ont connu une mortalité de 100% dans leurs parcs à huîtres. Ils n'ont plus rien", explique-t-il au cours d'un entretien accordé à l'AFP.

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  • 18 octobre 2010

Les huîtres : entre terre et mer (MAAP)

Alors que la filière traverse une passe difficile avec la surmortalité qui touche les jeunes huîtres, les ostréiculteurs français misent plus que jamais sur la qualité. Focus sur un métier amphibie, un pied sur terre, un pied en mer.

Le soleil se lève à peine à Larmor Baden, une petite commune littorale du golfe du Morbihan, et déjà Roger Brabec, de l’eau jusqu’à la taille, arpente ses parcs à huîtres, à quelques centaines de mètres des plages encore déserte. Pas de temps à perdre, il faut profiter de la marée basse pour charger sur le petit bateau à fond plat une cinquantaine de poches à huîtres. Chacune contient 140 à 200 mollusques. Une fois à terre, les coquillages seront nettoyés et triés une dernière fois, puis expédiés à Vannes, Rennes ou Versailles pour honorer les commandes du jour…..

Cette année encore, une grande partie des ventes devrait intervenir entre septembre et décembre. Les fêtes de fin d’année représentent à elles seules près du tiers du chiffre d’affaires annuel des entreprises ostréicoles mais les ventes sont aujourd’hui mieux réparties, grâce notamment aux huîtres triploïdes rendues stériles, et très appréciées des consommateurs car elles ne sont pas laiteuses en été.

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Crevettes impériales vivantes des Marais Charentais (Papilles et pupilles)

Des crevettes impériales ? En France ? Vivantes ? Eh bien oui, n’en déplaise à Frédéric Anton, qui l’autre jour disait dans MasterChef que cela n’existait pas, cela existe bel et bien. Je fais la fière mais il y a quelques jours, je ne le savais pas non plus. J’ai découvert l’existence de cette production en visitant les claires de Marennes-Oléron. Dans ce département de Charente Maritime une vingtaine de producteur élève ces crevettes impériales [Penaeus Japonicus]. La production est assez confidentielle puisqu’elle s’élève à 40 tonnes par an. J’ai pu en goûter et c’est absolument divin….

Crevettes impériales en carpaccio

Alors à quoi ressemblent-elles, vous demandez-vous ?

Et pourquoi en Charente Maritime alors, vous demandez-vous ?

  • La structure des claires de Marennes-Oléron est très adaptée à l’élevage de ces crevettes, parce que la crevette peut s’y enterrer très facilement. Oui, la crevette s’enterre le jour, Ladies and Gentlemen, et ce, pour se mettre à l’abri des prédateurs. Sinon, elle est un peu comme Cathy Guetta, elle vit la nuit.
  • L’autre raison c’est la nourriture. Elle trouve en en effet dans les claires une nourriture naturelle très riche en planctons et en petits organismes naturels de toute sorte.

L’élevage est pratiqué de manière extensive, c’est à dire que l’exploitant met seulement 4 à 6 crevettes au mètre carré. Dans certains pays tropicaux producteurs de crevettes, on peut multiplier ce chiffre par 100..... De plus, ici, aucun produit chimique n’est utilisé. La production est saisonnière, liée aux conditions climatiques. Il ne faut pas oublier que la bestiole est d’origine tropicale. Alors, quand la température descend trop, grosso modo à partir du 15 novembre, c’est terminé, et ce, jusqu’au mois de mars de l’année suivante........

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Le saumon OGM bientôt distribué aux Etats-Unis (Novethic)

Les scientifiques mandatés par l'agence gouvernementale américaine Food and Drug Administration (FDA) estiment que le saumon génétiquement modifié « Aquadvantage » est apte à la consommation. La FDA prendra sa décision d'ici quelques mois….. ces experts ont conclu qu’il n’y avait pas de différence biologique entre le saumon classique et l’Aquadvantage. Il leur parait donc bon pour la consommation. «Je ne serais pas inquiet de manger ce genre de poisson », a déclaré l’un des intéressés, Gary Thorgaard, de l’université de l’État de Washington. Et ce malgré les réserves émises par l’Union of Concerned Scientists et l’association de consommateurs Consumers Union, qui ont rebaptisé ce saumon «frankenfish», le poisson Frankenstein. Les fonctionnaires de la FDA doivent encore attendre les réactions du public, puis dans quelques mois, ils publieront leur avis définitif….

La décision de la FDA est attendue avec impatience par de nombreux universitaires. Car derrière l’Aquadvantage se profilent d’autres poissons modifiés. Les chercheurs d’AquaBounty planchent en ce moment sur une truite arc en ciel. Un cochon génétiquement modifié est également à l’étude. Les chercheurs de l’université de Guelph, dans l’Ontario, viennent en effet de produire un Enviropig, capable de mieux digérer et de produire un purin « plus écologique ». Tout un programme.

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Une pisciculture sur un moulin du XVIIe (Sud-Ouest)

Hier après-midi, les officiels se pressaient nombreux, pour assister aux quatre inaugurations qui avaient lieu à l'occasion des portes ouvertes de la vallée des Aldudes. Avant celles de la coopérative fermière Belaun, de la zone artisanale Erreka Gorri des Aldudes et du saloir collectif, au même village, ils découvraient les nouveaux aménagements de la pisciculture Goicoechea. Il y a cinquante années, Jean-Baptiste Goicoechea construisait cette pisciculture, à Banca, sur le site en pleine nature d'un ancien moulin du XVIIe siècle, alimenté par une eau de source. Son fils Mitou lui succédait et orientait l'entreprise vers la qualité. « Nous nous attachons, a révélé Mitou, à apporter le plus grand confort pour la truite afin d'obtenir la meilleure qualité de chair : c'est-à-dire de l'espace, beaucoup d'eau et du temps de croissance ». La transformation est faite avec beaucoup de rigueur, du soin et un savoir-faire acquis avec les années. La truite se décline sous plusieurs formes, fraîche, de taille petite ou grande, sous forme de filets, de darnes ou de pavés. Les conserves sont élaborées selon des recettes maison et le produit phare de la pisciculture est bien sûr la truite fumée......

Vallée des Aldudes : Truite de Banka

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Mémoire de l'ostréiculture (Sud-Ouest)

Raymond Boutet, l'un des plus anciens ostréiculteurs en activité, vit actuellement la énième crise de l'huître. Il ne s'affole pas pour autant. Lorsque nous sommes arrivés dans l'établissement de Raymond Boutet, au bout de la digue est du port de La Teste, il a prévenu : « J'espère que vous avez le temps, je suis toujours très bavard. » Raymond Boutet ? Une figure incontournable dans le milieu ostréicole. Et une filiation de même. Avec côté père un aïeul descendu en échasses de Lugos où il était né pour se faire embaucher à La Teste, aux huîtres. En 1880. L'ancêtre allait entrer dans une famille ostréicole testerine. En feuilletant l'arbre généalogique de Raymond, on apprend que l'homme, par la mère, est allié aux Dignac, par le père aux Lalesque, auteur du fameux dispositif de captage des plates : « Je crois que l'on trouve des inscrits maritimes depuis 1680, dit le descendant. Chez nous, on a de l'eau salée à la place du sang ! »

Raymond Boutet est entré en 1955 dans l'entreprise familiale : « Mon père m'a fait quitter le lycée, j'avais 17 ans. »

L'invasion des daurades…

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Biodiversité : 2010, une année pour rien ? (Ouest France)

La Conférence de Nagoya s'ouvre, aujourd'hui, au Japon, sur un constat d'échec. Cette année ne marquera pas le ralentissement de la disparition des espèces vivantes. C'était pourtant l'objectif.

Entretien avec Robert Barbault. Chercheur en écologie, dirige le département Écologie et gestion de la biodiversité, au Muséum national d'histoire naturelle.

2010 avait été décrétée « année de la biodiversité ». Quel bilan en tirez-vous ? Est-ce que l'engagement qui avait été pris, en 2002, de stopper l'érosion de la biodiversité a été tenu ? Non. En 2010, la biodiversité va toujours aussi mal. On a toujours la même proportion d'espèces menacées d'extinction : un tiers des amphibiens, un quart des mammifères, un cinquième des oiseaux... Les pressions - déforestation, urbanisation, pollutions agricoles, surpêche... - n'ont pas diminué. S'y ajoutent les effets du réchauffement climatique…..

Et les scientifiques, sont-ils tous d'accord ? Sur le constat de l'accélération de l'érosion, il n'y a pas de désaccord. Sur les mesures à prendre, c'est beaucoup plus difficile, parce que ça concerne le fonctionnement des sociétés. Le problème de fond, c'est le déséquilibre entre une croissance illimitée des consommations humaines avec une planète limitée. Il faut qu'on sorte d'un système économique où ceux qui surconsomment les ressources s'enrichissent. Il n'y a pas de pénalités à détruire des milieux.

Est-ce judicieux de traduire la biodiversité en valeur économique ?

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  • 16 octobre 2010

Pêche, ostréiculture. La Région au soutien des professionnels (Le Télégramme)

Isabelle Thomas, vice-présidente du Conseil régional a présenté, hier, les grandes lignes d'un programme régional destiné à soutenir la pêche et la conchyliculture. L'accueil des professionnels est plutôt positif.

La vice-présidente de la Région avait pris le soin de rencontrer les professionnels en multipliant les rendez-vous sur le littoral. Il en ressort des pistes de travail pour 2010-2014 qui seront traduites en chiffres dans une semaine pour l'ostréiculture, et en décembre pour la pêche. Globalement, la région a décidé de poursuivre sa politique de soutien (16 millions d'euros depuis 2007). Tout en passant à la vitesse supérieure, afin de prendre en compte la surmortalité des huîtres, la nécessité de rajeunir.....

Limiter la casse dans l'ostréiculture - Pour les ostréiculteurs, il y avait urgence. Afin qu'ils y puissent prendre des mesures de sauvegarde pour leurs entreprises, la Région a mis en place un système de financement des audits (1.000 euros). Ces audits conditionnent l'obtention d'aide au réensemencement des parcs (jusqu'à 5.000 euros)…..

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L'eau du Bassin en débat (Sud-Ouest)

Le sous-préfet Pascal Gauci a réuni hier la Commission locale d'information au lycée de la Mer sur la qualité des eaux. Réunion riche en communications.

«J'espère que cette rencontre a répondu à vos attentes. Je dois souligner que le bassin d'Arcachon est une région où les réseaux de surveillance bénéficient de suivis les plus complets. » Hier sur le coup de 13 heures, Pascal Gauci, sous -préfet, s'est adressé aux participants de la deuxième réunion de la Clis (Commission locale d'information et de suivi) réunis dans l'amphithéâtre du lycée de la Mer de Gujan-Mestras. Le représentant de l'État clôturait ainsi quatre heures - non-stop - de présentation de divers dossiers. En fait, et en vue de préparer cette Clis, des questions étaient parvenues en sous-préfecture de la part des participants. Aussi, pas moins de sept sujets - Faune et Flore, urbanisation, qualité de l'eau, Wharf de La Salie, cours d'eau, suivi des contaminants - ont été abordés par les intervenants, scientifiques et techniciens. Le tout sous la houlette du Siba, son président Michel Sammarcelli étant présent à la tribune aux côtés de Roger Kantin, directeur de l'Ifremer Arcachon et du directeur départemental des Affaires maritimes Éric Mevelec.

Le Wharf : une alternative ?

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Micropolluants dans l’eau : « Il faut agir à la source » (Jdle)

Le plan national d’action contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants pour la période 2010-2013 a été présenté, le 13 octobre, en conseil des ministres.

Présents à l'état de trace ou dans des proportions infimes dans les eaux usées, les micropolluants ont des origines diverses (résidus de médicaments, pesticides, produits chimiques industriels ou domestiques...) et sont susceptibles d'avoir une action toxique, même à faible dose. Certaines de ces substances peuvent avoir un impact sur les organismes aquatiques comme les poissons, les algues et les mollusques.

Des programmes de mesure sur les sites industriels de l’Hexagone ont été lancés, dès 2004, sous l'égide du ministère de l'écologie. Depuis, des recommandations ont été émises. Dans le cadre d'Amperes, programme lancé en 2006[1] pour une durée de trois ans, les concentrations des micropolluants ont été mesurées dans les eaux usées, en entrée et en sortie de stations d'épuration. Objectif : évaluer les capacités d'élimination des différentes technologies de traitement….

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Montpellier. Nature : Orviva, l'aquarium tropical près de chez vous (Midi Libre)

Le concept est de développer ici des produits d'aquaculture importés à forts coûts.

Quel point commun entre la culture de spiruline utilisée pour les compléments alimentaires, l'élevage de poissons clowns et l'édification de murs végétaux originaux ? Réponse : Orviva, le premier réseau de très petites entreprises qui a choisi d'appliquer les principes du développement durable à l'aquaculture. Une association d'une vingtaine de professionnels spécialisés dans un certain nombre de produits généralement importés et présentant donc un « bilan carbone » élevé, une qualité sanitaire pas toujours satisfaisante.

« On propose des produits sans impact écologique.

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Aude. La préfecture interdit la pêche à la palourde dans les étangs du Grazel, Gruissan et Leucate (Midi Libre)

La préfecture de l'Aude a interdit temporairement la pêche à la palourde dans les étangs du Grazel, de Gruissan et de Leucate en raison d'une contamination de l'eau provoquée par les fortes pluies de ces derniers jours, a-t-on appris samedi de source préfectorale. Après des contrôles effectués par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), "le préfet de l'Aude a pris, à titre de précaution, des mesures d'interdiction concernant la pêche, le ramassage et la mise en marché des palourdes" en provenance des étangs du Grazel, de Gruissan et de Leucate, annonce la préfecture dans un communiqué…

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Ne dit-on pas que l’on exagère un peu dans le Midi ! : Mortalité... (Midi Libre)

Mortalité. Depuis 2008, les huîtres, les palourdes et les coquilles Saint-Jacques sont victimes d'une infection : Ostréid Herpès Virus 1. La forte mortalité de ces mollusques est observée plutôt au printemps et en été, après une augmentation soudaine de la température. Fragile dans l'eau de mer, ce virus survivrait dans des niches spécifiques. Sa détection chez des huîtres adultes montre que les géniteurs jouent le rôle de porteurs et de réservoirs du virus. La vaccination est impossible. Enfin, le virus ne peut être transmis à l'homme. Pour l'anecdote, jusqu'à 80 % des naissains et huîtres juvéniles du bassin de Thau ont été infectés ces deux dernières années.

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Conchyliculture : Des mesures d'urgence pour la filière (Midi Libre)

« L'Etat a pris en compte la mesure du problème. » Gilles D'Ettore, député-maire d'Agde était satisfait, hier, du « nouvel effort budgétaire » qui devrait être consenti, en marge des 85 M€ d'aides déjà attribuées.

Lundi soir, donc, en clôture des Assises de la conchyliculture (1), Bruno Le maire, ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, a non seulement entendu les 48 recommandations issues des travaux menés depuis le 22 juin, mais annoncera ce matin, en conseil des ministres, la mise en application de nouvelles actions concrètes en faveur de la filière. Des mesures que décline Gilles D'Ettore : « On va poursuivre le réensemencement pour trouver des huîtres résistantes (2). Puis, sera mis en place un accompagnement des professionnels dans l'entretien des parcs non exploités,....

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Biodiversité : la conférence de Nagoya pour les nuls (Terra Eco)

Point d'orgue de l'année internationale de la biodiversité, ce sommet doit permettre d'enrayer la destruction à marche forcée de la nature. Un objectif que les bonnes résolutions de l'édition 2002 ont à peine effleuré. Mode d'emploi.

Qu’est-ce que la COP10 ?

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est, avec les traités internationaux sur le climat et la lutte contre la désertification, l’une des triplées nées au sommet de la Terre de Rio en 1992. Tout comme, pour le climat, COP15 était le petit nom du sommet de Copenhague, COP10 signifie 10e conférence des parties de la CDB, qui a lieu tous les deux ans. Organisée à Nagoya au Japon du 18 au 29 octobre, elle réunira les 193 pays signataires.

A quoi ça sert ?

Le texte signé en 1992 affiche trois objectifs. Le premier est limpide : la « conservation de la biodiversité ». Le deuxième concerne « l’utilisation durable de ses éléments », c’est-à-dire « la mise en place de pratiques durables dans l’exploitation forestière, l’agriculture, l’utilisation des ressources halieutiques… », résume Sébastien Moncorps, directeur du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature....

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Canada : Conseils pour acheter des huîtres avant une Partie d'huîtres

Au Canada, les huîtres sont vendues en fonction de la forme de leur coquille. Plus la coquille est régulière, plus l'huître est de qualité !

  • De luxe (Fancy) : forme régulière et ronde très prisée des amateurs. Coquilles du dessous et du dessus bombées. Très facile à ouvrir.
  • Cocktail (Fancy Gourmet) : petite huître de forme régulière. Très facile à ouvrir.
  • De choix : forme régulière et ronde. Coquille du dessous bombée. Facile à ouvrir.
  • Normale : forme moins régulière

Combien d'huîtres ? En moyenne, prévoyez :

  • entre 6 et 8 huîtres par personne pour une entrée;
  • environ 12 huîtres par personne pour un plat principal avec des accompagnements;
  • de 18 à 24 huîtres par personne si vous ne servez pas d'accompagnements.

Autres conseils : Cliquer Partie d’huîtres

Ensuite c'est la Partie d'huîtres

5 conseils pour une Partie d’huîtres réussie! sur le blogue des spécialistes de la bouffe

De tous mes souvenirs d’enfance, le « party d’huîtres » annuel est l’un des plus marquants. Je revois sans peine cette table trop petite pour tous les gens qui s’y attroupent, les caisses d’huîtres qui jonchent le sol, le centre de table fait de citron (centre de table dont il ne restait rien à la fin de la soirée), les gens joyeux et, avouons-le, un peu pompettes, les effusions de rire… Bref, des souvenirs à forte teneur en joie de vivre.

Je vous le dis! Au moins une fois dans votre vie vous devez organiser une dégustation d’huîtres. Surtout si vous avez des enfants, vous devez transmettre cette tradition!

Voilà 5 étapes faciles :

1. Achetez les huîtres en quantité suffisante.

Calculez de 18 à 24 huîtres par personne. (Pour un vrai « party d’huîtres », il n’y a pas d’accompagnement et les huîtres se dégustent crues, mais rien ne vous empêche d’en cuisiner quelques-unes)

2. Choisissez de bonnes huîtres..... 3....... 4.....

5. Faîtes un D.J. de vous-même!

Planifiez l’enchaînement musical à l’avance et prenez soin d’en inclure pour tous les goûts et surtout pour les goûts de vos invités. Une réception sans musique d’arrière-plan est beaucoup moins chaleureuse…

Pour devenir un vrai mangeur d'huîtres au Canada, il faut connaitre toutes les étapes d'une Partie : Cliquez le blogue des spécialistes de la bouffe et regardez les recettes d’huîtres chaudes

Qu’en pensez-vous ?

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  • 15 octobre 2010

La crise des huîtres se paie au prix fort (Sud-Ouest)

Production en baisse de 30 %, prix en hausse de 15 %. Ostréiculteurs et clients paient la facture de trois années de mortalité des jeunes huîtres. «On se ramasse 80 % de mortalité sur les jeunes huîtres depuis trois ans. C'est l'heure de payer la facture ! » L'ostréiculteur est oléronnais. Pour garnir ses parcs d'élevage, Benoît Massé achète à prix d'or le peu d'huîtres disponibles chez les négociants. Et chaque fin de semaine, il part à la rencontre de ses clients sur neuf marchés traditionnels de la région parisienne. Pour eux aussi, l'heure de la révision des prix a sonné.

Une production en baisse, des prix en hausse. Tous les équilibres connus de l'ostréiculture sont brouillés. C'est dans ce contexte de forte tension sur l'avenir d'une filière comptant 4 000 entreprises en France que le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, s'exprimait lundi dernier en conclusion des Assises de la conchyliculture. Cette vaste consultation de la profession ostréicole et de ses partenaires avait été ouverte au printemps dernier pour ébaucher les pistes de sauvetage (lire par ailleurs).

La production dégringole….

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Ostréiculture. Des réunions pour aider les professionnels (Le Télégramme)

À la suite de la mortalité exceptionnelle subie depuis trois ans par les naissains d'huîtres creuses dans les bassins bretons (de 60 à 100% de perte selon les exploitations), le comité régional de conchyliculture organise des réunions d'information. Destinées aux professionnels mais aussi à leurs cabinets de gestion, elles sont animées par Dominique Ysnel, consultant à Entreprise et Développement. «Il s'agit de proposer aux professionnels et à ceux qui les suivent les options qui, face à une crise comme celle-ci, leur permettront de sauvegarder au maximum l'outil de production et les compétences», explique Alain Dréano, secrétaire général de la Section régional de conchyliculture (SRC). Les autres réunions auront lieu le lundi 18 octobre, à Fouesnant (29), et le mercredi 20, à Pluneret, au siège de la SRC. Contact : SRC, 11, rue Denis-Papin, à Pluneret. Tél.02.97.24.31.40.

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Saumon : Production de la société Marine Harvest au cours du 3e trimestre 2010

Norvège : 44.000 tonnes

Chili : 1.000 tonnes

Canada : 6.000 tonnes

Ecosse : 9.000 tonnes

Autres (Irlande,…) : 4.000 tonnes

Total du 3e trimestre : 64 000 tonnes

Rappel : 2e trimestre : 66.000 tonnes

Les directeurs généraux du FEP visitent la plus grande usine halio-alimentaire de Belgique : Marine Harvest Pieters à Bruges lors de la Réunion des Directeurs-généraux sur le Fonds européen pour la pêche (Eutrio.be)

Les Directeurs généraux de la pêche se sont rassemblés à Gand du 12 au 14 septembre 2010 pour une réunion informelle, à laquelle ont également participé six membres de la Commission européenne et des membres du secrétariat du Conseil. Ensemble, ils ont fait le point sur la mise en œuvre du Fonds européen pour la pêche. Après un exposé du Directeur général Lowri Evans de la Commission européenne, les Directeurs généraux ont échangé leur point de vue en détail dans trois groupes de discussion. Les résultats de cette réflexion ont été rassemblés par la Présidence belge dans un document qui a été présenté et approuvé mardi matin..... Mardi, après leur séance de travail, les directeurs généraux ont visité la plus grande entreprise de transformation des produits de la pêche de Belgique, Marine Harvest Pieters à Bruges.

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Arcachon : Les eaux sous surveillance (Sud-Ouest)

Les membres de l'Association de défense des eaux du Bassin se sont réunis lundi soir pour préparer leur assemblée générale annuelle. Elle se déroulera lundi 18 octobre, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Gujan-Mestras. Le président Jean-Claude Daisson et son bureau y convient les élus, les associations de l'environnement et toutes les personnes concernées par la qualité des eaux du bassin d'Arcachon. Cette réunion de préparation a été l'occasion de faire le bilan des…… « Nous sommes préoccupés par la mortalité des huîtres et le manque de naissain. Par courrier, nous avons demandé une étude sur l'environnement à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'environnement. » L'association a également transmis un courrier sur les peintures anti-salissures, cette fois à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie. « Nous lui avons demandé l'interdiction pure et simple de ces peintures qui contiennent deux pesticides, le Duron et l'Irgarol. »….

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La qualité des eaux se discute au lycée de la Mer (Sud-Ouest)

La deuxième réunion de la Commission locale d'information et de suivi (Clis) de la qualité des eaux du bassin d'Arcachon a lieu demain à Gujan-Mestras. En septembre 2007, le ministre de l'Écologie et du Développement durable Jean-Louis Borloo était venu à Biganos inaugurer la station d'épuration des eaux usées construite par le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba). À l'occasion de cette visite, des associations de protection de l'environnement avaient fait part au ministre de leurs inquiétudes sur la qualité des eaux du Bassin, notamment au niveau du Wharf de la Salie. À l'issue de cette visite, le ministre avait souhaité la mise en place d'une Commission locale d'information (Clis) permettant à chacun de constater par lui-même, les conditions de sa surveillance et la qualité des eaux. Or, le préfet a voulu étendre cette Clis au-delà des inquiétudes liées au Wharf, afin de se pencher sur d'autres facteurs potentiels de perturbation de l'écosystème fragile du bassin d'Arcachon : pesticides, herbicides, navigation de plaisance, urbanisation… Réunie une première fois en septembre 2008, cette Clis va à nouveau se tenir demain vendredi, de 9 heures à 13 heures, au lycée de la Mer de Gujan-Mestras.....

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Le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno Lemaire, vient d’afficher ses priorités pour la sortie de crise de l’ostréiculture…. Une ONG bretonne, Cyber@cteurs, le questionne sur sa position en matière de pesticides agricoles ! Selon cette organisation, Bruno Lemaire doit clarifier sa position... Elle a mis cette pétition en ligne....

Cyber action N° 376 : Le ministre de l'Agriculture doit faire un démenti

Dans une déclaration faite au journal Ouest-France (cf. Le Monde du 5 octobre), M. Lemaire, ministre de l’Agriculture, aurait dit en parlant du Grenelle « Nous devons adapter un certain nombre d’objectifs qui ne sont pas atteignables ». Par ces propos, que M. Le Ministre devra clarifier, il sous entend que ses objectifs (notamment la mesure phare de réduction de 50% des pesticides) sont à revoir.

Explicatif : Alors que se mettent en place les fermes expérimentales visant à aider le monde agricole à atteindre ces objectifs cruciaux fixés dans le cadre du Grenelle ; Alors que depuis 3 ans toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour élaborer un nouveau modèle agricole français durable, M. Lemaire, tient des propos rétrogrades et à l’encontre des engagements pris par le gouvernement et le pouvoir exécutif ainsi que par les élus du peuple.

«Il est scandaleux qu’un Ministre en charge de l’agriculture, tiennent de tels propos alors que les parlementaires, élus du peuple, ont confirmé les mesures prises dans le cadre du Grenelle, à savoir une réduction de 50% des usages des pesticides à l’horizon 2018 dès lors que des alternatives existent. Le travail est en route. Les chercheurs, les fonctionnaires des ministères concernés, les techniciens chambres, les groupements d’agriculteurs au niveau local, les ONG tous oeuvrent dans le même sens. Il y a aujourd’hui une coupure de plus en plus visible entre les hommes et les organisations qui travaillent sur le terrain et le ministre de l’Agriculture qui semble se plier aux injonctions des représentants du syndicat dominant de plus en plus coupés de sa base. » déclare François Veillerette, Porte-parole du MDRGF.

« Nous exigeons de M. le ministre une réaffirmation forte des objectifs pris dans le cadre du Grenelle, il en va de la crédibilité de la France en matière d’agriculture et d’environnement. Nous attendons aussi de M. Borloo, Ministre de l’Ecologie ainsi que de la Secrétaire d’Etat à l’écologie, Mme Jounnao, une telle réaffirmation. » ajoute ce dernier. Site de Cyber@cteurs

Plan Ecophyto 2018 : une légère baisse de l'utilisation des pesticides (Actu-Environnement)

A l'occasion du second Comité national d'orientation et de suivi du Plan Ecophyto 2018, réuni le mercredi 6 octobre, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a affirmé que ce plan, lancé en 2008 reste une priorité et ''poursuit l'objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides en 10 ans si possible''. Alors que le ministre réclamait le 4 octobre ''une pause dans les mesures environnementales'' dans Ouest-France, ce dernier a souligné mercredi ''son engagement total dans le succès de cette action''.

Selon une note de suivi publiée par le ministère, l'utilisation des pesticides (hors traitements de semences et appâts) aurait légèrement baissé passant de 67 millions de doses en 2008, à 65 millions de doses en 2009. ''Cette évolution reste à confirmer dans les prochaines années, en évolution triennale glissante'', estime néanmoins le ministère. ''Des quatre grands groupes de produits, seuls les herbicides connaissent une légère hausse''. Le désherbage reste le premier poste d'utilisation des phytos, suivi des fongicides puis des insecticides….

Télécharger le document : Plan Ecophyto 2018

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AGLIA : un bel exercice de démocratie scientifique et bureaucratique (CLPM GV)

Les 12 et 13 octobre se sont tenues à Rochefort sur mer les XXII ième rencontres de l’Association du Grand Littoral Atlantique (AGLIA). Le thème traitait des menaces sur les écosystèmes marins et estuariens. L’impact de ces menaces sur les ressources halieutiques et conchylicoles devaient apparaître au grand jour. Une centaine de personnes dont quelques pêcheurs et conchyliculteurs ou leurs représentants assistait aux débats.

Ce fut un bel exercice démocratique car si l’AGLIA ne proposait pas ces rencontres aucun usager ne soupçonnerait la montagne de travaux, tous plus sophistiqués les uns que les autres, qui vont s’abattre sur le milieu maritime et les producteurs traditionnels de la mer. Que l’AGLIA en soit remerciée. Mais, ce fut également un sommet de bureaucratie scientifico-éco-technocratique. Le gouvernement français, conformément à sa tradition colbertiste mâtinée de programmation à la soviétique, par des plans à deux ans, à cinq ans, à dix ans, à quarante ans, souhaite faire avancer l’écologie au rythme des conventions internationales qu’elle a signées sur le plan mondial ou européen. Les compétences, les moyens financiers, le temps mis à la disposition et la méthode de travail sont impressionnants. L’Ifremer et l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP) en sont, évidemment, les grands bénéficiaires.

Le problème c’est que le citoyen, s’il est informé, ne comprend plus ce qui se passe. Les pêcheurs et les conchyliculteurs, osons le dire, sont complétement largués. C’est du moins ce qu’il faut en penser à l’écoute des conclusions du président de la Section Régionale Conchylicole (SRC) et du président du Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM).

" Dans les années 50, lorsque nous préparions un million de petites huîtres, nous en recueillions plus de 900 000 sans aucun problème. Aujourd’hui, sur un million, nous arrivons péniblement à en sauver 60 000. Pourtant il y a plus de chercheurs, plus de plans à long terme, plus de recherche bureaucratique"...

Ce sentiment confus de disproportion entre les moyens et les résultats ne peut qu’être partagé. Pourtant, la fuite en avant de la recherche bureaucratique va s’amplifier,….

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Le projet de Parc soumis aux collectivités (Ouest France)

Le projet de Parc naturel régional du Golfe du Morbihan concerne trente-huit communes.

La charte du futur Parc naturel régional du Golfe sera proposé à l'approbation des communes dès fin octobre. Le vice-président du conseil régional en charge de l'environnement est confiant. « 90 % des avis déposés lors de l'enquête publique sont favorables au projet. Nous avons intégré la réserve et certaines observations de la commission d'enquête et aussi consulté les collectivités pour aboutir à un bon consensus », a souligné Thierry Burlot, hier soir à Arradon, lors de la conférence de presse qui a précédé le comité syndical extraordinaire.

Trente-huit communes, six établissements de coopération intercommunale, le conseil général et la région sont concernés directement par le projet. Région et département seront représentés chacun à hauteur de 20 %. « La région a entendu toutes les collectivités. Il est essentiel d'intégrer les intercommunalités dans la gouvernance. Pour que ça fonctionne, il faut que tout le monde participe. » La proposition de la région est d'accorder les deux tiers des sièges aux communes et le tiers restant aux intercommunalités. « Ce qui permettra de leur donner toute la place. » Ce faisant, le syndicat mixte du parc naturel serait le premier de France à intégrer à une telle hauteur les intercommunalités.

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Une distinction encourageante (Sud-Ouest)

En prélude aux Rencontres d'automne de samedi dernier, le président Roger Cougot a annoncé que son association Huître pédagogique venait d'obtenir le prix de l'agglomération Royan Atlantique par l'Académie de Saintonge. Cette distinction a été remise le 3 octobre à Saintes, par le docteur Jean-Claude Dubois. Après avoir dit sa satisfaction que son association soit reconnue, le président a conclu son discours ainsi : « L'Huître pédagogique n'a rien d'un club d'usagers. Nos actions, nos réalisations ne nous appartiennent pas. Ce sont des contributions, dans un esprit de service, au patrimoine commun, un patrimoine vivant à valoriser pour les générations futures ». Les Rencontres d'automne pouvaient alors commencer…..

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Cagnes-sur-Mer : La ferme aquacole à bon port (Nice matin)

Il a fallu un peu plus d'une heure à André, plongeur professionnel qui travaille régulièrement pour le propriétaire de la ferme, pour tirer la partie de la ferme aquacole qui s'était décrochée, avant-hier, pour s'échouer vers la Cagne. Il a utilisé son pointu, jusqu'à la plage du centre nautique du Cros. « J'ai dû passer au large de la première ferme pour éviter tous les filets » raconte le dénommé André.

« On va la tirer sur la plage » - « On va la tirer sur la plage et on verra ce qu'on en fait. Voyez, la chaîne est tout oxydée, c'est ça qui a lâché », explique Antoine Saïssi, le propriétaire, qui revient sur l'opération de « sauvetage » de mardi après-midi. « Les pompiers n'auraient pas dû prendre de risques. D'accord, ça leur a fait un bon exercice, et je peux dire qu'ils ont été parfaits. Mais de toute façon, s'il y avait eu des poissons dans la structure, personne n'aurait pu les pêcher. La direction des Affaires maritimes, qui était avisée, aurait fermé la zone pour 45 jours, le temps qu'il n'y ait plus un seul poisson d'aquaculture en liberté ».

La ferme attachée à une corde - Mais Antoine Saïssi ne dit pas à quoi on reconnaît un poisson d'aquaculture à un poisson « sauvage »...

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Le Gouessant. Le directeur général sur la sellette (Le Télégramme)

Jean-Yves Cornec, directeur général de la coopérative du Gouessant (22), serait sur le départ. A l'origine de cette tension, un différend avec le conseil d'administration du groupe. Les deux parties restent discrètes sur le sujet. Patrick Fairier, le président de la coopérative lamballaise, que nous avons contacté, reconnaît qu'il existe un différend sur la stratégie du groupe entre le conseil d'administration et le directeur. Il indique que «les deux parties sont toujours à la recherche d'un terrain d'entente pour y mettre fin» et que, «d'un commun accord et dans l'intérêt mutuel des deux parties, nous n'avons pas souhaité communiquer»....

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La vallée ouvre ses portes en grand (Sud-Ouest)

Dès aujourd'hui, jeudi 14 octobre, et jusqu'au dimanche 17, la vallée des Aldudes ouvrira ses portes pour quatre journées d'événements festifs qui mettront en évidence le dynamisme et les richesses de cette vallée qui s'étend sur trois villages : Banca, les Aldudes et Urepel. Pour ce week-end portes ouvertes, l'ACVA, qui regroupe commerçants, artisans et agriculteurs, fête, avec ses 250 bénévoles des trois communes, les 20 ans d'organisation de cette manifestation. Le thème choisi : « Le Développement durable et les actions écoresponsables dans la vallée », illustre bien son dynamisme, où les activités agricoles et piscicoles sont très importantes…. Quatre inaugurations débuteront le jeudi 15 ; dès 15 heures, les invités, découvriront le nouvel espace visite de la pisciculture Goicoechea, puis la nouvelle zone artisanale des Aldudes et la coopérative fermière Belaun et, enfin, ils découvriront l'extension du séchoir collectif de jambons, couvert de 400 m² de panneaux photovoltaïques.

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Vous mangez local et de saison ? Vous êtes un locavore ! (Aboneobio)

Vous connaissez l'abonnement aux paniers fruits et légumes des Amap, découvrez désormais une nouvelle tendance, être locavore, c'est à dire consommer et manger local et de saison. Ce mouvement est nés aux USA, sur la côte Ouest, il y a trois ans. Pour alléger leur bilan carbone les consommateurs s'engagent à n'acheter que des produits préparés et emballés à proximité (Aux USA, dans un rayon de 160 kilomètres). Evidemment on dit adieu aux fraises en hiver !. La préoccupation d'un locavore n'est pas de savoir si ses aliments sont bio ou pas mais bien de s'assurer d'une provenance directe et de rapprocher lieu de production, de transformation et lieu de consommation.

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Alimentation : êtes-vous « locavore » ou « distavore » ? (Fc)

« C’est notre affaire », le magazine économique de France 5, dresse le portrait de consommateurs pour qui la mondialisation a montré ses limites et qui reviennent à une consommation locale de produits frais, de saison.

Goûter des abricots à Noël et de la châtaigne en été ? Manger du saumon écossais, du bar chilien, des asperges péruviennes et de l’huile d’olive italienne ? Tout cela fait de vous un « distavore ». En revanche, si vous veillez à consommer des aliments produits dans un rayon de 150 km maximum autour de votre salle à manger, alors, votre bonne conscience en écharpe, vous vous rangez dans la catégorie des « locavores ».

Les antibobos, conservateurs de tous poils et responsables marketing des grands groupes alimentaires crient à la régression. Mais volens nolens, la vache folle et autres dérives du commerce alimentaire mondial dignes de L’Aile ou la Cuisse ont effrayé le chaland, lui faisant prendre conscience de la nécessité de savoir ce qu’il y a dans son assiette. Une minorité d’écolos purs et durs en a profité pour rappeler les mérites de la consommation locale.

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Il faut sauver les esturgeons ! (BE)

L'université de Bohème du Sud à Ceské Budejovice [1] va investir environ 14 M euros dans la recherche scientifique en matière de pêche et d'aquaculture. Quatre-vingt-dix pour cent de cet investissement proviendra d'une reventilation de fonds structurels de l'Union Européenne, obtenus dans le cadre du programme opérationnel Recherche et Développement pour l'innovation, et les 10% restant seront financés par l'université sur ses fonds propres.

L'université va ainsi mettre en place un centre de recherche à caractère suprarégional, qui orientera ses études sur 6 axes prioritaires :

- la qualité du poisson ;

- les technologies de production du caviar pour limiter la mortalité des esturgeons ;

- l'innovation dans les méthodes de production intensive et de pêche sportive ;

- l'innovation et le développement des systèmes de surveillance continue de la qualité de l'eau, grâce a l'utilisation des poissons et écrevisses comme bio-indicateurs dans la gestion des réservoirs d'approvisionnement d'eau ;

- l'évaluation de la présence de contaminants dans l'environnement sur les organismes et le développement de nouvelles techniques d'élimination de ces substances ;

- la création d'une base de données pour le développement des techniques expérimentales ;

Les chercheurs travailleront en étroite collaboration avec les grandes entreprises et les producteurs tchèques et européens. Pour en savoir plus, contacts : http://www.jcu.cz/

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Circuits courts et saumon voyageur (Biofario)

Le saumon est et restera un grand voyageur encore quelques années. Cette assertion péremptoire ne vient ni d’une boule de cristal, ni de l’AFP mais d’un funeste double constat :

- Compte tenu des nombreuses vicissitudes, c’est un euphémisme, que doit surmonter le smolt candidat au grand voyage (pollution, surpêche …) les capacités innées du saumon vivant apparaissent largement hypothéquées…

- Par contre, le saumon mort est extraordinaire. Un peu comme si, ayant conservé le sens du devoir, il mettait un point d’honneur à regagner des miles gratuits ; ceux justement qu’il n’a pas pu parcourir loyalement par l’effort de son vivant. Et qu’ils soient Norvégiens ou de l’Alaska, ils affichent le même travers . C’est devenu un effet de mode.

Jugez plutôt : à peine les obsèques bâclées, il dénie toute incinération et se fait congeler pour s’offrir un voyage en Chine . Là bas, la MTC (médecine traditionnelle chinoise) qui réalise des prouesses depuis des millénaires, le réanime. Il bénéficie ensuite de la chirurgie esthétique grâce à des injections de saumure de sel qui lui font gagner 10% de son poids. Une fois...

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Examen du marché « bio » européen par l’USDA (Agritrade / Cta)

Le département américain de l’agriculture (USDA) a publié une analyse des développements intervenus sur les marchés de l’UE à 27 pour les produits issus de l’agriculture biologique. Malgré le ralentissement économique, la demande de l’UE pour les produits dits « bio » ne cesse de croître, cette tendance étant largement influencée par les supermarchés qui contribuent à généraliser la consommation de ces produits. En Allemagne, « les magasins de hard discount et les supermarchés dominent la distribution d’aliments de l’agriculture biologique, essentiellement sous leurs labels privés ». Au Royaume-Uni et dans les pays nordiques, « la plupart des ventes sont générées dans les supermarchés ». Au Pays-Bas, le marché est divisé de manière égale entre les « supermarchés et les magasins spécialisés dans les produits « bio » », tandis qu’en Espagne et en Italie, « la plupart des ventes sont générées dans les magasins spécialisés ». L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie représentent « 72% des ventes de produits de l’agriculture biologique de l’Europe », tandis que le Danemark et l’Autriche affichent la plus forte consommation de ces produits par habitant. En 2008, le marché de l’agriculture biologique européen valait environ US$26 milliards.

Suite de la revue de presse :

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