Oléron. Filières conchylicoles : « On ne veut pas envenimer la situation » (Sud Ouest)
Les plaisanciers ont annulé leur rassemblement contre les filières en mer.
En début de semaine, plusieurs associations de plaisanciers avaient lancé un appel pour se réunir (lire « Sud Ouest » du mercredi 4 mai). En cause : le projet d'un champ de filières en mer sur 400 hectares, dans l'anse de la Malconche, face à l'île d'Oléron. Il fait redouter aux plaisanciers des problèmes liés à l'accélération de la sédimentation ou au danger présenté pour la navigation.
L'association des plaisanciers d'Antioche (APA), l'association des plaisanciers du port de Saint-Denis-d'Oléron (APPSD), entre autres, sont passées à l'action hier, à 14 h 30, devant la mairie de Saint-Georges-d'Oléron, afin de rencontrer le commissaire-enquêteur sur la question des filières conchylicoles au large.
Calmer le jeu - À leur arrivée, les représentants ont annoncé l'annulation du rassemblement, afin de calmer le jeu, de crainte d'une contre -manifestation d'ostréiculteurs.....
Échanges courtois - « On a jamais été contre les touristes, ajoutaient les autres professionnels, mais l'ostréiculture existe depuis la nuit des temps et on a le droit de souhaiter que ça continue encore longtemps. C'est pour ça qu'on s'est mobilisé à l'appel de nos syndicats et par le bouche à oreille ». Un espoir, donc.
Au lieu de l'affrontement craint, on a pu assister à des échanges courtois, comme cette discussion entre M. Pierre Chemin, ostréiculteur à Dolus et des plaisanciers restés sur place. Pierre Chemin : « On n'y arrive plus. Mais ne croyez pas pour autant qu'on se moque du reste : on travaille même sur des systèmes d'ancrage écologiques, des installations et du matériel qui respectent les droits et les activités de chacun. Il faut ouvrir un espace de dialogue et finalement y ''aller ensemble'' ».
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Biologie halieutique : Une étude relie la santé des forêts aux populations des saumons (BE)
Une nouvelle étude publiée dans Science par les biologistes John Reynolds et Morgan Hocking de l'Université Simon Fraser à Vancouver conclut que l'abondance des saumons dans les frayères détermine la diversité et la productivité des plantes des forêts environnantes. Il s'agit d'une étude approfondie de la relation entre les écosystèmes du saumon et de la forêt bordant les cinquante cours d'eau à proximité de la côte centrale de la Colombie-Britannique.
Reynolds, titulaire d'une chaire en conservation du saumon, explique que leurs recherches résolvent une question que des études précédentes n'avaient pas tranchée : les fluctuations des populations de saumon, incluant celles qui sont liées à l'homme, peuvent-elles affecter la biodiversité des écosystèmes terrestres ? "Nous savons maintenant que les variations des flux de populations de saumons se traduisent par des différences dans la présence de différentes variétés de plantes dans les forêts adjacentes. Cela peut in-fine affecter les animaux, les insectes et les oiseaux qui se nourrissent de ces plantes", dit Reynolds. "Les impacts du saumon sur les plantes sont si radicaux que, même sans savoir combien de saumons frayent dans des cours d'eau spécifiques, nous pouvons en avoir une bonne idée en étudiant la vie végétale environnante".
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Aquaculture aux antibiotiques (Cedepa)
Au menu des poissons : Acide oxolinique amoxicyline, ampicillin, azaméthiphos, benzylpénicilline, bronopol, chlortétracycline, cloxacilline, dicloxacilline, diflubenzuron, emamectine benzoate, florfénicol fluméquine, oxacilline, oxytétracycline , pénéthamate, sarafloxacine, somatosalm, sulfamides (tous les), teflubenzuron, tétracycline, thiopental, toschloramide, tricaïne méthanesulfonate, tricaïne mésylate, triméthroprime
Au dessert : Chloramphénicol, formaldéhyde, ormétoprim, sulfadiazine, sulfadi-méthoxine, trifluralin, triméthoprime, tripolyphosphate de sodium…
Les antibiotiques, c’est pas automatique …. pour l’homme
Mais la FAO nous explique que c’est « obligé » pour l’aquaculture.
S’il me venait l’idée saugrenue de pratiquer le cyclisme, je serais « obligé » de me doper… si je ne fais pas de cyclisme intensif mais du vélo, ces prétendues « obligations » s’estompent.....
Suite sur CEDEPA
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Arcachon : Toutes les huîtres sont bonnes à manger (Sud Ouest)
L'interdiction qui frappait les huîtres d'Arguin est levée depuis hier.
Toutes les huîtres du bassin d'Arcachon sont de nouveau autorisées au ramassage, à la vente et surtout à la consommation. L'interdiction qui frappait les seules huîtres du banc d'Arguin depuis deux semaines, a en effet été levée hier par le préfet à la suite des bons résultats des tests réalisés cette semaine, montrant qu'il n'y avait plus trace de la toxine dinophysis.
La toxine, qui peut provoquer des dérangements intestinaux, avait disparu la semaine dernière des huîtres, mais il faut deux tests favorables consécutifs pour lever une interdiction, alors qu'il suffit d'un test négatif pour entraîner une interdiction.
La sectorisation - La présence de dinophyis a été constatée pour la première fois, comme souvent en cette saison, il y a un mois, dans les moules dont la pêche, la vente et la consommation ont immédiatement été interdites. Le semaine suivante, l'interdiction a été étendue aux coques et la semaine suivante, aux seules huîtres du banc d'Arguin. Ces bons résultats satisfont les ostréiculteurs. Tout comme leur président, Olivier Laban, apprécie que ces résultats soient connus dorénavant le jeudi, et non plus le vendredi. Ce qui leur évite, le cas échéant, de préparer pour rien les commandes du week-end. La semaine dernière, une première embellie est apparue avec la disparition de la toxine dans les huîtres. Une bonne nouvelle, confirmée cette semaine, et que s'est empressé de diffuser le président Olivier Laban à ses collègue ostréiculteurs.
En revanche, la toxine est toujours présente dans les moules de l'ensemble du bassin d'Arcachon qui restent donc interdites. « Le taux baisse petit à petit », précise le président des pêcheurs, Jean-Michel Labrousse. Elle n'est plus dans les coques qui restent interdites encore une semaine....
Dégustation géante
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Du saumon génétiquement modifié bientôt dans vos assiettes (Slate)
Plus grand, plus vite plus grand, l'AquAdvantage® Salmon devrait être bientôt autorisé par les Etats-Unis. Avec quels risques?
Il sera fumé ou non, rose à l’arête, parfois associé à l’oseille. Mais dans tous les cas, il sera génétiquement différent de ses congénères: le saumon transgénique —d’origine américaine— est annoncé sur les étals planétaires. La Food and Drug Administration (FDA) américaine devrait, sous peu, donner son feu vert à la consommation —par l’homme— d’un saumon dont le patrimoine génétique a —par l’homme— été modifié. Si l’on excepte le cas très particulier des huîtres dont on a augmenté le nombre des chromosomes (huitres triploïdes), ce poisson sera le premier animal transgénique proposé à la consommation humaine.
Les différents animaux transgéniques qui avaient jusqu’ici été créés l’étaient à des fins de recherche scientifiques ou de production de médicaments; jamais à des fins alimentaires. Et tout laisse penser que la commercialisation de ce saumon d’un nouveau genre relancera la polémique récurrente sur les risques sanitaires et environnementaux inhérents à la consommation d’organismes végétaux génétiquement modifiés ou d’animaux obtenus à partir de la technique du clonage.
De qui s’agit-il ? Ce nouvel animal, protégé par brevet depuis 1996, a été créé par des généticiens d’AquaBounty Technologies. Cette société américaine s’est fixé comme objectif de participer au mieux à la «Révolution bleue», et ce en utilisant toute la gamme des biotechnologies pour augmenter la production et la rentabilité de l’industrie aquacole.
Ce poisson qui a déjà un nom de marque (AquAdvantage® Salmon) était au départ un saumon Atlantique (Salmo salar), une espèce présente dans les zones tempérées et arctiques de l'océan du même nom ; un poisson aujourd’hui élevé de façon intensive, pour l’essentiel en Norvège (production annuelle de près d’un million de tonnes).
Un saumon qui grandit deux fois plus vite que son congénère non OGM
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Une chercheuse française de l'Ifremer et deux de ses collègues espagnols de l'IMEDEA, l'Instituto Mediterráneo de Estudios Avanzados, centre mixte CSIC-université des îles Baléares, ont profité de la tenue en octobre dernier à Nagoya de la convention des Nations-Unies sur la diversité biologique pour faire un point dans la prestigieuse revue Science sur la biodiversité marine et la question des brevets pris sur les gènes [1]. Le sous-titre résume la situation : "10 pays à l'origine de 90% des demandes de brevets associés à des gènes marins, certains en provenance des eaux internationales".
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Lorient. Les algues vertes à l'aise dans l'anse du Ter (Ouest France)
L'ensoleillement du mois d'avril a profité aux algues vertes du Ter.
Les ulves ont sacrément adoré le soleil généreux du mois d'avril et les kilos d'azote charriés par le Scorff et le Blavet. Résultat : le tapis vert du Ter s'est encore épaissi.
Les sédiments de la base de sous-marins ne sont pas uniquement la proie du tributylétain ¯ le TBT des peintures antifouling ¯ du mercure ou d'autres métaux lourds, zinc ou cadmium. Les algues vertes adorent se dorer la salade sur cette immense vasière. Une cinquantaine d'hectares, au bas mot. Qui ont profité sans retenue de l'ensoleillement continu du mois d'avril. Résultat : les ulves prolifèrent.
Survol en avion - Le phénomène croit d'année en année, depuis 2003. « Certains sites de Bretagne sont chargés en algues vertes dès mars-avril. C'est le cas du Ter », indique Sylvain Ballu, chercheur au Centre d'étude et de valorisation des algues, à Pleubian, près de Paimpol. Le Ceva a en charge le suivi technique des algues vertes en Bretagne et en Normandie. « Nous survolons la zone une fois par mois, de la mi-avril à la mi-octobre. » Le dernier survol date du 19 avril.
Le constat est net : la prolifération ne s'essouffle pas. « L'anse du Ter est un site abrité, peu exposé aux tempêtes. Les algues vertes s'y stockent année après année, sans être réellement dispersées. Leur croissance reprend de plus belle aux premières lumières du printemps », explique Sylvain Ballu. Et le débit des cours d'eau, malgré une baisse, reste suffisant pour charrier les nutriments favorables au développement des ulves, en particulier l'azote....
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Marées vertes dans le Finistère. La préfecture et Eau & rivières réagissent (Ouest France)
D’importants échouages d’algues vertes ont eu lieu ces derniers jours sur certaines plages du Finistère. « Des échouages précoces par rapport aux années précédentes du fait des conditions climatiques. Néanmoins, explique un communiqué de la préfecture de Région, tout est organisé avec les élus locaux pour que le ramassage des dépôts d’algues soit réalisé sans retard… »
Fermetures de plages
L’association Eau & rivières réagit, elle, à la nouvelle « de la probable fermeture des plages de la baie de Douarnenez, suite à un échouage précoce auxquelles des solutions techniques ne peuvent faire face ».
Eau & rivières parle du « négationnisme des collectivités locales comme celles de la baie de Douarnenez », amenées à choisir « entre le ramassage de centaines de tonnes d’algues… avec le risque de saturer les outils de stockage… ou la fermeture des plages et donc la privation d’une des libertés auxquelles les Bretons sont le plus attachés : celle de l’accès à la mer. L’argument selon lequel les agriculteurs ont déjà fait beaucoup d’efforts, ne tient plus… »
Le Copa-Cogeca souhaite des solutions « gagnant-gagnant » pour les agriculteurs (France Agricole)
Le Copa-Cogeca (organisations agricoles et coopératives de l'UE) a indiqué jeudi que les projets de la Commission européenne pour la nouvelle stratégie pour la biodiversité dans l'UE « risquaient de miner la compétitivité des agriculteurs ».
Le nouveau projet de la Commission européenne, rendu public mardi 3 mai, veut mettre un terme à la perte de biodiversité au sein de l'UE d'ici à 2020, avec une implication renforcée des agriculteurs.
Selon le Copa-Cogeca, « seul un partenariat avec les agriculteurs permettra de réaliser les objectifs en la matière ».
Des solutions « gagnant-gagnant » sont nécessaires, insiste le Copa-Cogeca.
Elles résulteraient en une « croissance verte » et « permettraient aux agriculteurs de mettre un terme à la perte de biodiversité, tout en produisant des denrées alimentaires de manière durable », explique le Copa-Cogeca.
Les agriculteurs jouent déjà « un rôle clé dans la préservation » de la biodiversité, à travers celle « des paysages ruraux, en évitant l'abandon des terres », rappelle Pekka Pesonen, secrétaire général du Copa-Cogeca. « Ils sont disposés à intégrer des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité dans leurs activités quotidiennes. Des résultats positifs ont déjà été obtenus au travers de diverses mesures agroenvironnementales et d'une protection volontaire de la biodiversité », souligne-t-il.
« Cependant, étant donné que le marché ne rémunère pas les efforts consentis par les agriculteurs pour faire cesser la perte de biodiversité, un soutien financier est nécessaire pour leur permettre de continuer leurs activités d'une manière positive pour la biodiversité, sans que leur viabilité, leur rentabilité et leur compétitivité ne soient mises en péril, martèle Pekka Personen. En outre, une formation professionnelle ainsi que des services de conseil sont requis pour apporter aux agriculteurs les compétences nécessaires. »....
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Le tambaqui du lorientais Halieutis primé (Ouest France)
Le tambaqui du Brésil, un poisson d'élevage proche cousin du piranha, peut peser jusqu’à 40 kg.
Les ribs (côtes) de tambaqui concoctés par la société lorientaise Halieutis ont reçu le Prix Élite, mardi soir, à Bruxelles, à l’occasion du salon international des produits de la mer Seafood. L’entreprise concourait dans la catégorie des « meilleurs produits pour la restauration ». Ce premier prix ravit l’équipe qui était présente à Bruxelles. « Une superbe nouvelle », se réjouit Béatrice Dary, directrice du marketing et de l’innovation à Halieutis. C’est Javier Henriques, acheteur pour le Brésil, qui a reçu le trophée.
La France veut des alignements de bateaux dans un port de plaisance ou/et des alignements de filières de cultures marines en mer ?
En ce jour du 5 mai 2011, les plaisanciers de l’île d’Oléron manifestent contre un projet de développement de filières d’huîtres dans la baie de la Malconche sur la côte nord entre Oléron et Fort Boyard.
Que représentent ces 400 hectares de champs d’huîtres portés par le Comité Régional de la Conchyliculture de Poitou-Charentes dans le futur parc marin des pertuis charentais d'une superficie de 819.258 hectares dans lequel les plaisanciers pourront pratiquer à loisir leur sport favori ?
Vouloir une politique de la pêche et de l’aquaculture pour la France
Vouloir une politique halieutique pour la France. C’est vouloir développer le secteur halieutique non pas à travers la seule vision des acteurs de la pêche, mais en y en associant les acteurs de l’aquaculture dans une synergie pêche / aquaculture.… Suite Ici
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Lézardrieux : Festiv'Algues
La Presqu’île de Lézardrieux vous invite…
Les 20, 21 et 22 Mai pour un grand Festiv'Algues
Côtes d’Armor - Bretagne
Entre Tradition & Innovation, les algues et le milieu marin se découvrent en Presqu’île.
Tout le week-end : sorties natures sur le terrain, confection traditionnelle d’une drôme, conférences et tables rondes, marché de producteurs à base d’algues, librairie sur le thème de la mer, expositions, ateliers photos nature, ateliers cuisine, projection de films, repas à thème où se déclineront les algues, forum de la formation maritime et des métiers de la mer … Toutes ces activités se dérouleront bien sûr en musique !
Le Festiv'Algues, c'est 6 sites principaux sur la Presqu'île !
Extraits du programme :
20h30-22h30 : soirée conférence « Etat des lieux de l'exploration et de la transformation des algues dans le monde et en France » par Olivier Barbaroux….
Expositions « 10 regards d'artistes sur l'estran ».
Samedi 21 Mai 2011
10h-12h : Présentation du DVD OcéanoEduc.
10h-17h : Forum de la formation maritime et des métiers de la mer.
14h-19h30 : Marché de producteurs.
14h-19h30 : Espace librairie organisé par la Librairie du Renard.
20h00 : Grand Fest Noz mêlant tradition et modernité
Expositions « 10 regards d'artistes sur l'estran ».
Dimanche 22 Mai 2011
12h30 : Organisation d'un repas gastronique autour des algues
Pour plus d’informations, cliquer Ici
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Tout est bon dans le poisson… d’élevage? (wiki2d)
Comment nourrir le monde demain? C’est la question centrale de la 3e édition des Tables rondes de l’Arbois, organisée les 11 et 12 mai prochains, à Aix-en-Provence. Wiki2d est allé interroger les spécialistes qui apporteront leur éclairage pendant ces deux jours de débat.
Aujourd’hui, entretien avec le professeur Gilles Boeuf, président du Muséum d’histoire naturelle et ancien président du comité scientifique de l’Ifremer. L’occasion de faire le point sur les possibilités offertes par l’aquaculture. Notre apport en protéines pourrait-il être assuré grâce aux poissons d’élevage?
Wiki2d: Quelle est la place de l’aquaculture aujourd’hui?
Gilles Boeuf : Sur les 160 millions de tonnes de « produits aquatiques » (algues, mollusques, crustacés et poissons), on estime que près de 70 millions sont issus de l’élevage. Depuis les années 1950, c’est une manne financière pour des pays comme la Chine, qui fournit à elle seule près des deux tiers de la production aquacole dans le monde, la Norvège, le Japon ou plus récemment le Pérou. Pour certaines espèces, les différences d’effectifs entre poisson sauvage et d’élevage sont même impressionnantes. Ainsi, pour le saumon atlantique, 4000 tonnes sont pêchées alors que l’aquaculture en produit 1,6 million de tonnes.
Une chercheuse française de l'Ifremer et deux de ses collègues espagnols de l'IMEDEA, l'Instituto Mediterráneo de Estudios Avanzados, centre mixte CSIC-université des îles Baléares, ont profité de la tenue en octobre dernier à Nagoya de la convention des Nations-Unies sur la diversité biologique pour faire un point dans la prestigieuse revue Science sur la biodiversité marine et la question des brevets pris sur les gènes. Le sous-titre résume la situation : "10 pays à l'origine de 90% des demandes de brevets associés à des gènes marins, certains en provenance des eaux internationales".
Face à ce vide juridique, c'est "premier arrivé, premier servi" notent les trois chercheurs.
Dans ce contexte, ce sont les pays les plus riches qui en profitent en déposant des demandes de brevets. A ce jour, selon la comptabilité effectuée par Sophie Arnaud-Haond et ses collègues espagnols, 90% des demandes proviennent de 10 pays (dont 70% pour les trois premiers, Etats-Unis, Allemagne et Japon) qui à eux dix réunis, représentent 20% des côtes (tableau ci-dessous). Au total, seulement 31 des 194 pays des Nations-Unis ont déposé de telle demandes.
Dans leur comptabilité, les scientifique ont dénombré 677 demandes déposées entre 1991 et 2009, correspondant à 8.648 séquences de 520 espèces marines différentes, soit 2% des demandes faites à l'organisation mondiale de la propriété internationale, le gène humain représentant pour sa part 35%, suivi de près des séquences de plantes comme le blé, le riz, le maïs ou l'orge....
Suite : Biodiversité marine et brevetabilité des gènes : état des lieux et perspectives (BE)
Aquaculture NACA Newsletter de Janvier-Mars 2011
Sommaire
Aquaculture rurale : Évolutions récentes et perspectives d'avenir de l'aquaculture continentale en Asie / Peter Edwards
Facteurs de réussite de l’élevage de Penaeus vannamei / Palanikumar, P., Velmurugan, S. et Citarasu, T.
Elevage de crevettes d'eau douce dans un rapport carbone-azote système à base de périphyton contrôlée: Une approche durable pour augmenter la productivité des étangs en eau stagnante / Asaduzzaman, M., Wahab, MA et Verdegem, MCJ
Contraintes à la production de poissons dans les étangs de la Communauté en Orissa (Inde) / Radheyshyam, Saha, GS, Barik,, NK, Eknath, AE, HK, Safui, L., Adhikari, S. et Chandra, S.
La confiance dans le développement des pêches continentales d'un jeune Sri lankais commence à porter ses fruits
Les maladies contagieuses chez les animaux aquatiques depuis 12 ans / Leaño, EM et Mohan, CV
Pour télécharger Aquaculture Naca Newsletter de Janvier / Mars 2011, cliquer Ici
Site de NACA, cliquer Ici
Scandaleux : Comment la France peut-elle développer son aquaculture, si les plaisanciers n'aiment pas les huîtres en mer, mais uniquement au port ? !!!!
Ile d’Oléron : Contre les filières de la Malconche (Sud-Ouest)
Des plaisanciers appellent à se rassembler demain.
Les filières tendues en mer pour les cultures marines effraient certains plaisanciers. Alors que le contentieux sur les filières de la baie d'Yves, qui a défrayé la chronique ces dernières années, n'est pas encore éteint, un nouveau projet, dans l'anse de la Malconche, face à l'île d'Oléron, suscite des craintes. Elles s'exprimeront jeudi, à partir de 14 h 30, devant la mairie de Saint-Georges-d'Oléron. L'association des plaisanciers d'Antioche (APA) et l'association des plaisanciers du port de Saint-Denis-d'Oléron (APPSD) convient à ce rassemblement.
Quelques mots sur ce projet. ll est envisagé un champ de filières en mer sur 400 hectares. Un projet porté par le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes. Pour les ostréiculteurs, il représente une décennie de réflexion avant d'en arriver à la mise à l'enquête publique depuis le 7 avril dernier, et jusqu'au 11 mai prochain. Sur ce champ, 400 filières pour l'élevage des huîtres et/ou des moules seront installées progressivement sur sept ans.
Les plaisanciers soulèvent des problèmes liés à l'accélération de la sédimentation, la prolifération de coquilles mortes sur les plages, le danger présenté pour la navigation. « Il semblerait que l'impact sur la sédimentation n'a jamais vraiment été mesuré, évoque le président de l'APPSD, Bernard Barbier. Il faut pour ce dossier clarté et transparence, or nous avons le sentiment que l'on essaie de faire passer en force un projet litigieux pour favoriser certains intérêts. »
Mardi 10 mai 2011
Lorient - France
Clic and Sea / Bretagne Pôle Naval /Inter Pôle
Pour la première fois, un salon de l'emploi dédié à la filière navale et maritime est organisé en Bretagne. Il aura lieu mardi prochain à Lorient. Une centaine de postes y seront proposés. Secteur économique clé pour la région, la filière navale et maritime n'avait pas, jusqu'à présent, de salon dédié à ses métiers sur le territoire breton. La première édition de «Rencontres emploi du maritime Bretagne» a pour vocation de mettre en relation candidats et entreprises et ainsi répondre à une hausse des projets de recrutement. Trois partenaires sont à l'origine de l'évènement : Inter Pôle, agence de métiers experte sur le marché de l'emploi de la filière navale industrie en Bretagne, Clic and Sea, site internet d'emploi spécialisé dans le naval et maritime, et Bretagne Pôle Naval, groupement des entreprises des filières navales et énergies marines renouvelables en Bretagne. Source : Le Télégramme
Marennes : La vie du marais de la Seudre étudiée (Sud Ouest)
La Ligue pour la protection des oiseaux 17 (LPO) a réalisé des inventaires biologiques (habitats, faune et flore) dans l'ensemble du bassin de Marennes-Oléron, avec la Chambre d'agriculture départementale pour la partie socio-économique. Les résultats confirment la richesse de la biodiversité locale.
En effet, 17 habitats d'intérêt communautaire ont été répertoriés sur le site, totalisant 9 547 hectares soit 68 % de la surface totale du site. La faune, également remarquable, comporte : 353 espèces animales inventoriées. Parmi elles, on dénombre 38 espèces d'oiseaux inscrites à la directive Oiseaux ; 10 espèces à l'annexe 2 de la directive Habitats qui ont justifié la désignation du site en zone spéciale de conservation ; 28 espèces à l'annexe 4 de la directive Habitats et donc, à ce titre, strictement protégées.
Une économie diversifiée
La zone Natura 2000 englobe le bassin de Marennes-Oléron qui dispose de diverses activités socio-économiques. Le marais de la Seudre accueille plus de 400 établissements ostréicoles avec 1 500 emplois directs, ce qui en fait un territoire majeur dans le domaine de l'aquaculture. Cette activité utilise et contribue à l'entretien de près de 2 500 hectares de marais....
L'agriculture...
Le réseau hydraulique (salé ou doux) propose, quant à lui, des lieux intéressants pour la pêche de loisir. Les activités cynégétiques sont également très présentes : le site dispose de 215 installations de chasse de nuit....
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Ile d’Oléron : Contre les filières de la Malconche (Sud-Ouest)
Des plaisanciers appellent à se rassembler demain.
Les filières tendues en mer pour les cultures marines effraient certains plaisanciers. Alors que le contentieux sur les filières de la baie d'Yves, qui a défrayé la chronique ces dernières années, n'est pas encore éteint, un nouveau projet, dans l'anse de la Malconche, face à l'île d'Oléron, suscite des craintes. Elles s'exprimeront jeudi, à partir de 14 h 30, devant la mairie de Saint-Georges-d'Oléron. L'association des plaisanciers d'Antioche (APA) et l'association des plaisanciers du port de Saint-Denis-d'Oléron (APPSD) convient à ce rassemblement.
Quelques mots sur ce projet. ll est envisagé un champ de filières en mer sur 400 hectares. Un projet porté par le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes. Pour les ostréiculteurs, il représente une décennie de réflexion avant d'en arriver à la mise à l'enquête publique depuis le 7 avril dernier, et jusqu'au 11 mai prochain. Sur ce champ, 400 filières pour l'élevage des huîtres et/ou des moules seront installées progressivement sur sept ans.
Les plaisanciers soulèvent des problèmes liés à l'accélération de la sédimentation, la prolifération de coquilles mortes sur les plages, le danger présenté pour la navigation. « Il semblerait que l'impact sur la sédimentation n'a jamais vraiment été mesuré, évoque le président de l'APPSD, Bernard Barbier. Il faut pour ce dossier clarté et transparence, or nous avons le sentiment que l'on essaie de faire passer en force un projet litigieux pour favoriser certains intérêts. »
L'ostréiculteur rejugé pour la mort de son salarié (Sud-Ouest)
Six mois de prison avec sursis avec mise à l'épreuve requis en appel contre Christophe Lafond condamné en première instance à quatre mois avec sursis.
Christophe Lafond a été condamné le 17 novembre 2010 par le tribunal correctionnel de Bordeaux à quatre mois de prison avec sursis simple. Il comparaissait pour la mort accidentelle, le 7 avril 2008, d'Antoine Macé, 25 ans.
Le jeune homme travaillait à bord du « Moby-Dick », une barge ostréicole appartenant à Christophe Lafond et commandée ce jour-là par Jean-Philippe Biot. Les tuiles de naissains étaient chargées sur le bateau. Mais alors que Jean-Philippe Biot entamait une marche arrière, la barge a basculé à tribord et son chargement s'est renversé. Menacé d'être écrasé, Antoine Macé a sauté à l'eau, son commandant aussi mais sans couper les gaz. Antoine Macé a été frappé par l'hélice du bateau.
Le commandant du bateau avait lui été condamné le 17 novembre à un an de prison avec sursis pour les mêmes faits. Mais il n'a pas fait appel. Me Pierre Blazy, avocat de Christophe Lafond, avait lui souhaité faire appel pour son client. Il a de nouveau longuement défendu hier, devant la cour d'appel présidée par Brigitte Rousselle, que la responsabilité de son client ne pouvait être nullement engagée dans le cadre de ce dramatique accident.
Un seul maître à bord....
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Voleurs d'huîtres à Arguin (Sud Ouest)
Les personnes ont été surprises samedi matin.
C'est au cours d'une classique patrouille de surveillance sur le bassin d'Arcachon que les gendarmes de la brigade nautique d'Arcachon ont surpris, samedi en fin de matinée, deux couples de plaisanciers en train de se servir dans des poches d'huîtres, au banc d'Arguin.
Non seulement, il s'agit d'un vol pour lequel une procédure a été diligentée, mais les huîtres du banc d'Arguin sont actuellement sous le coup d'une interdiction administrative, prise par le préfet il y a deux semaines, à la suite de la présence d'une toxine dans les huîtres. Elles sont, en effet, aussi bien interdites à la consommation qu'à la vente.
Alors que ce vol était destiné à une consommation personnelle, il en est sûrement tout autre chose pour le vol de 350 kilos d'huîtres, signalé la semaine dernière par un ostréiculteur du bassin d'Arcachon. Pour l'heure, l'auteur de ce vol n'a pas été interpellé.
Toujours est-il que le tonnage d'huîtres volées cette année pourrait être supérieur aux 5 tonnes volées l'an dernier, mais tout de même inférieur aux 17 à 18 tonnes volées en 2009. Il faut dire que le seul vol de 2,5 tonnes en tout début d'année a fait grimper le chiffre.
La brigade nautique ne relâche pas sa vigilance, d'autant que le stock d'huîtres diminue sur le Bassin....
2 e pisciculture infectée : l’éleveur n’a plus la pêche (Républicain lorrain)
Après Abreschviller, une seconde exploitation piscicole est infectée par le SHV. Les services de l’État pointent du doigt les poissons de Georges Heymann, désormais placés sous haute surveillance. L’éleveur est dans le déni.
Sale temps pour les poissons du Pays de Sarrebourg. Il y a quelques jours, une exploitation piscicole d’Abreschviller interrompait son activité (lire RL 28 et 29 avril) suite à la présence d’un foyer de septicémie hémorragique virale (SHV). Hier, après une suspicion annoncée vendredi (lire RL du 30 avril), la contamination d’une seconde exploitation piscicole, située en aval de la première, a été confirmée par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Georges Heymann, pisciculteur, propriétaires de sites à Fénétrange, Vasperviller et Barville, est visé, et n’en mène pas large. « Les truites de mes bassins à Barville ne peuvent pas être malades pour la simple raison qu’il n’y en a pas ! Moi je fais du saumon des fontaines (30 tonnes), du silure (3 tonnes) et de l’esturgeon (50 tonnes), espèces non sensibles au SHV »....
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Guérande : La météo sourit aux paludiers (Ouest France)
Tandis que les agriculteurs souffrent de la sécheresse, les paludiers du Pays guérandais s'apprêtent à produire du sel. Avec un bon mois d'avance...
L'outil travaille la matière noire, pas l'or blanc. Pour l'heure, le « batoué », cet outil traditionnel au manche démesuré jeté et ramené avec maestria par les paludiers dans les oeillets des marais salants, prépare la saline à la future récolte. L'instrument ne tire pas le sel, mais la vase.
Les 300 paludiers du bassin, suivant leur rythme et les secteurs, terminent de « ponter » : ils consolident les ponts, ces petites digues de terre glaise entre les oeillets. Ou bien alors ils dévasent le fond des oeillets pour les nettoyer. Les récoltants mettent les bouchées doubles en ce moment, débordés par la météo qui affiche un air estival avant l'heure.
La pluie, ennemie naturelle du sel. Dans le superbe patchwork des oeillets inondés de lumière, les vacanciers curieux observent ces préparatifs. La saison pourrait commencer cette semaine s'il ne pleut pas ou en tout cas pas plus de quelques millimètres. Sinon, ce sera d'ici une dizaine de jours, voire quelques semaines. Mais malgré la journée « molle » de vendredi, de l'avis des récoltants de sel, la concentration de sel dans les oeillets est optimale. Voire inespérée à cette époque...
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Un million de visiteurs à la Maison des paludiers (Ouest France)
La maison des Paludiers de Saillé passera vendredi le cap du millionième visiteur.
Fondée en 1972, la Maison des paludiers de Saillé passera vendredi prochain le cap du millionième visiteur. Retour sur le parcours de l'association avec son fondateur, Michel Evain.
Années 60, les débuts avec le cercle celtique. Le cercle celtique de Saillé ouvre un lieu pour informer les touristes sur la profession de paludier. Michel Evain le prend en main, mais il n'y a pas assez de monde pour s'en occuper. Le cercle celtique de Saillé fusionne alors avec celui de Batz-sur-Mer. « A l'époque, personne ne savait ce qu'était un paludier ! On s'est dit qu'il fallait faire connaître et expliquer ce qu'était ce métier, se souvient Michel Evain. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque nous étions mal vus. On était considérés comme des gêneurs par les politiques ! » Mais les années 70 et la prise conscience de l'environnement changent la donne.
Le chlorothalonil, fongicide utilisé sur les terrains de golf, tue les grenouilles !!!
Dans une étude publiée le 29 avril dans la revue Environmental Health News, des chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont réussi à mettre en évidence que l’utilisation du chlorothalonil pouvait contribuer au déclin de populations d’amphibiens et affecter la santé des grenouilles survivantes, et cela même à de faibles doses.
Le chlorothalonil est un fongicide utilisé sur les cours de golf et les pelouses, et il est aussi employé pour traiter les récoltes de pommes de terre, de maïs et de fruits. C'est également un anti germinatif de contact. Il appartient à la famille chimique des organochlorés dérivés du benzène et c’est l’un des fongicides les plus utilisé aux Etats-Unis....
Le fongicide a été détecté dans les eaux superficielles, les eaux de pluie et dans l’air. Et les êtres humains peuvent être directement exposés à ce pesticide lorsqu’ils l’utilisent, en mangeant les aliments traités ou lorsqu’ils boivent des eaux contaminées. Le chlorothalonil appartient en fait à la même famille de pesticides que le DDT, banni depuis des dizaines d’années puisqu’il s’agit d’un polluant organique persistant (POP)....
Ils ont constaté que seuls les têtards exposés au fongicide meurent, et ceci rapidement. La plupart ont péri dans les 72 premières heures de l’expérience. Etonnamment, les concentrations faibles et élevées tuent les têtards, mais pas les concentrations intermédiaires.
Une autre expérience a montré que pour 3 des espèces de grenouilles, 100% des têtards sont morts après 10 heures d’exposition à des concentrations comparables à celles que l’on trouve dans l’environnement. Lors de ce test, certains têtards ont été exposés à des concentrations 10.000 fois inférieures aux concentrations du milieu naturel, soit 0,0164 microgramme par litre (µg/l). En fait, la sensibilité au fongicide varie en fonction de l’espèce animale. Mais au total, 86% des têtards ont péri en étant exposés à des concentrations 1.000 fois inférieures à celles du milieu naturel. Quant aux grenouilles survivantes, elles présentaient un système immunitaire affaibli après l’expérience. Ces différents résultats soulignent le fait que l’exposition au chlorothalonil peut avoir deux types de conséquences pour les amphibiens. Le fongicide peut directement tuer les têtards, mais il peut aussi causer la mort des grenouilles en affaiblissant leurs défenses immunitaires, et en les rendant plus sensibles aux maladies infectieuses. Le fait que les concentrations élevées comme les faibles concentrations de ce polluant peuvent être fatales et avoir une influence sur la production hormonale des têtards alors que les concentrations intermédiaires n’ont pas d’effets, va à l’encontre des croyances habituelles. L’étude des scientifiques soutient ainsi un concept de plus en plus répandu: de nombreux pesticides sont fatals à des concentrations très faibles, qui correspondent à celles que l’on trouve dans l’environnement. Les faibles doses de produits chimiques sembleraient donc être nuisibles aux organismes vivants. Source : Jdle
Touquet Paris Plage : Les rencontres de l’aquaculture 2011
Rendez-vous au Touquet Paris Plage les 12 - 13 - 14 mai 2011
Les salmoniculteurs et pisciculteurs marins du Nord de la France accueillent les prochaines Rencontres Interprofessionnelles de l'Aquaculture (après Bordeaux, Lyon et Biarritz) au Touquet Paris Plage et Boulogne/mer, au coeur des régions Nord Pas-de-Calais et Picardie.
Toutes les facettes de la filière piscicole seront présentées, de la formation à la mise en marché, en passant par les techniques de production et de transformation !
Programme prévisionnel des conférences
Le programme complet des conférences, ateliers et activités diverses est en cours d'élaboration. Nous vous présentons néanmoins, dès aujourd'hui, les thématiques qui seront abordées. Le programme sera régulièrement mis à jour dans cette rubrique.
Conférences :
Jeudi 12 mai 2011 (10h à 18h)
- Commercialisation des produits d'aquaculture
- Les nouvelles attentes des Marchés,
- Comment l'aquaculture peut-elle répondre à ces attentes (valorisation, innovation...) ?
Vendredi 13 mai 2011 (9h30 à 16h30)
- Les pistes de développement de l'aquaculture
- Expériences réussies,
- Exemples de démarches de développement,
- Les avancées en terme de durabilité
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Marennes (17): contre le vol des huitres (France 3 Poitou-Charentes)
La situation des ostréiculteurs est menacée par une augmentation des vols d'huîtres dans les bassins de production
Les ostréiculteurs de Marenne Oléron en ont assez. Le secteur est déjà fragilisé et des vols d'huitres ne cessent de se multilplier... Ils ont rencontré le préfet afin de trouver des réponses adéquates pour endiguer les vols d'huîtres.
Marenne (17) Le préfet face au vol d'huitres Voir cette vidéo
La situation des ostréiculteurs est menacée par une augmentation des vols d’huîtres dans les bassins de production. Le vol au sein de la filière est une « pratique » dont l’importance suscite légitimement inquiétude et mécontentement. Entre octobre et janvier 2010, plus de 22 tonnes d’huîtres ont été volées, soit quatre fois plus qu’en 2009. Cette tendance semble se confirmer en 2011
Formation aquacole. Le Legta canourguais en lien avec l'Inde (Midi Libre)
À La Canourgue, ça bouge ! Le lycée Louis-Pasteur entretient toujours de nombreux partenariats avec des interlocuteurs de pays européens et plus lointains, comme l'Inde.
Du 11 au 15 avril, Renée Heim, proviseure, et son équipe pédagogique ont accueilli, à La Canourgue, le Dr Alok Kumar Uphady, enseignant du département aquacole à l'université de G.B. Pant à Pantnagar, dans le nord-est de l'Inde, région de l'Uttarahand. Sa visite faisait suite à la venue d'une délégation française du Legta en janvier à Pantnagar.
Ce partenaire s'est montré très intéressé par le fonctionnement du circuit fermé thermorégulé du lycée. Catherine Lejolivet, enseignante en aquaculture, réalise pour l'université une expertise sur la faisabilité d'un tel système sur place à Pantnagar. Le Dr Alok a aussi été très séduit par la présentation de l'atelier agroalimentaire de Florac faite par Christelle Droz-Vincent, en anglais. Les Indiens sont confrontés à une telle augmentation de la population que la production agricole et la transformation pour nourrir le pays deviennent la priorité numéro un. Cet ambassadeur de l'université a rencontré, mardi 12 avril au lycée, l'ensemble des proviseurs des établissements agricoles de la région Languedoc-Roussillon ainsi que les représentants de la Direction régionale de l'agriculture et de la forêt. L'objectif est d'étendre le partenariat existant qui consiste à accueillir en stage des étudiants indiens, futurs ingénieurs, pour qu'ils acquièrent une formation technique, et à envoyer des stagiaires français en Inde….
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Sète. Le difficile contrôle de la pêche à la palourde (Midi Libre)
Suite à notre article évoquant un regain de tension autour du braconnage de la palourde sur l’étang de Thau (Midi Libre du 24 avril), le service des Affaires maritimes a souhaité communiquer sur le dispositif mis en place pour lutter contre ce phénomène. Phénomène qui suscite la colère des professionnels qui, eux, s’acquittent d’une licence et d’un “rôle”, moyennant environ 550 de charges mensuelles....
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Forêts et saumons complémentaires (Sciencepresse)
Un million d'euros pour la pêche et la conchyliculture (Ouest France)
Le Programme de l'axe 4 du Fond européen pour la pêche (FEP) géré par le Syndicat mixte du Pays d'Auray ambitionne de renforcer le poids des activités maritimes.
Avec l'aide du Fond européen pour la pêche, le Syndicat mixte du pays d'Auray étudie neuf projets. Explications.
Pourquoi ? Comment ?
Qu'est-ce que la Fep ?
La Politique commune de la pêche (PCP) est un outil de gestion dont s'est dotée l'Union européenne pour développer la pêche et l'aquaculture tout en préservant la ressource et la biodiversité marine. Le principal instrument financier est le Fonds européen pour la pêche (Fep). Plus de onze territoires situés sur les côtes de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée sont concernés par ce projet, dont le Pays d'Auray.
À quoi sert-il ?...
Plancton du Monde
Quelques photos de la mission de Pierre Mollo (plancton du monde) et Julien Gonnet (rongead) au Tchad avec Koliyang Palebele (pdt de l'orga paysanne CNPRT). Ils ont rencontré les femmes qui collectent la spiruline naturelle. Ils ont aussi rencontré des pêcheurs de ce pays. Ils leur ont donné l'occasion de voir la spiruline et le plancton de différents lacs avec des petits microscopes.
Un moment fort pour ces femmes, pêcheurs lorsqu'ils ont pu découvrir la vie dans l'eau et ont compris la nécessité de la préserver avec les paysans et tous ceux qui vivent autour de ces sources d'eau. Un moment fort aussi pour Pierre Mollo qui découvrait un des lieux de production naturelle de la spiruline avec des personnes qui appartiennent à ces cultures humaines qui l'ont préservé depuis des centaines d'années.
Le seul fait de voir peut permettre de changer son regard sur le monde. C'est un début pour pouvoir réfléchir, penser, délibérer et agir. Mais c'est un moment de déclic… ;
Pour en savoir plus sur la spiruline du Tchad, cliquer Plancton du Monde
Septicémie hémorragique virale
Moselle : poissons en danger (Le Quotidien)
La maladie touche notamment les truites d'élevage dans le sud du département de la Moselle. Elle n'est pas dangereuse pour l'homme mais mortelle pour les poissons. Les éleveurs craignent une catastrophe.
La crainte d'une épidémie à plus grande échelle. Tel est le scénario catastrophe que redoutent les responsables sanitaires dans le secteur du sud de Sarrebourg. Il y a quelques jours, une mortalité importante a été constatée dans une pisciculture de truites à Abreschviller. Les examens sur les poissons morts ont conclu à une épidémie de septicémie hémorragique virale, une maladie rare qui touche uniquement les salmonidés (truites, brochets, et ombres notamment). Une infection sans danger pour l'homme, ni pour la flore et la faune environnantes.
Ces dernières heures, l'espoir que cette contamination soit restée localisée sur l'exploitation d'Abreschviller s'amenuise. À quelques kilomètres de là, à la pisciculture Heymann de Barville-Bas, des signes de la même maladie ont été repérés sur des poissons. «Nous avons fait des prélèvements au sein de l'élevage piscicole le plus proche de celui où le foyer s'est déclaré, indique Dominique Bemer, directeur départemental de la protection des populations. Les autopsies des poissons ont montré qu'ils portaient les symptômes du virus. Des échantillons seront analysés à Brest dans un laboratoire spécialisé pour confirmer ces premiers éléments.»
Les autorités sur le qui-vive….
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OysterFinder
Combien de fois est-il arrivé? Vous assemblés en sifflet trois douzaines de chefs Creeks la nuit dernière dans un déluge de martinis et ce matin, vous ne pouvez pas pour la vie de Vous souvenez-vous qu'ils soient de Puget Sound ou la Colombie-Britannique, et encore moins le nom de la personne que vous étiez les manger avec. Quelle honte! Heureusement, avec le OysterFinder, elle n'a jamais besoin de se reproduire. Utilisez cette liste alphabétique faire un lien vers la page de votre huître instantanément. (Si vous avez de la chance, le nom de la personne que vous étiez avec la nuit dernière est enterré ici, aussi. Gardez défilement ...)
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Marsan : Une balade découverte autour des étangs (Sud-Ouest)
Le jeudi 21 avril, dans le cadre du Printemps des Landes, de nombreux randonneurs se sont déplacés pour la marche des étangs. Par ce bel après-midi printanier, une trentaine d'amoureux de la nature a pu ainsi découvrir la faune, la flore et le patrimoine liés au Grand Étang et à l'étang de Lamarque. Fabrice Garrabos, garde-nature au Conseil général, a encadré cette visite et a apporté de nombreuses précisions sur la faune et la flore spécifiques de ces deux plans d'eau, créés au Moyen Âge. Ces étangs construits en premier lieu, pour alimenter les moulins, serviront aussi pour la pisciculture et le maraîchage. Le moulin de la Houn à l'étang de Lamarque sera utilisé jusque dans les années 30.
Nature préservée - Les promeneurs ont aussi pu découvrir les habitants de ces lieux, les tortues cistude, espèce commune à la région, les grenouilles vertes, les oiseaux d'eau, bon nombre d'invertébrés mais aussi les plantes particulières vivant dans ces milieux aquatiques….
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Une toxine naturelle tue des dauphins et lions de mer
Ces mammifères marins peuvent être victimes d'une neurotoxine mortelle produite par une prolifération d'algues saisonnières, ont indiqué des experts vers le 25 avril.
Guérande : Les premiers sels de l’année sont récoltés (Ouest France)
Première récolte lundi dernier pour Frédéric Lelan dans ses salines de Saillé.
Si la chaleur de ce mois d’avril rend compliquée la situation de certains agriculteurs, elle fait des heureux : les paludiers. Pas de pluie ce mois-ci et des précipitations très en dessous des normales de saison en mars, le sel habituellement prévu fin juin arrive donc avec deux mois d’avance. Dans ses salines de Saillé, Frédéric Lelan a fait sa première récolte lundi. Une situation exceptionnelle de bon augure pour ce paludier en formation.
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Marennes-Oléron : L'huître est sous bonne garde (Sud Ouest)
L'étau se resserre sur les voleurs d'huîtres. Chalands et concessions seront confisqués.
Francis Bedis, le garde-juré recruté par le Comité régional conchylicole pour surveiller les parcs avec un chaland dont l'électronique est un précieux auxiliaire dans la traque aux voleurs d'huîtres. Il fut un temps où le discours sur la prévention des vols d'huîtres relevait d'un sous-préfet et d'un commandant de compagnie de gendarmerie. Avec la recrudescence des délits qui est observée depuis plusieurs mois sur les sites ostréicoles charentais, en lien direct avec le contexte de baisse des volumes produits, la surmortalité des juvéniles et l'inquiétude des professionnels aux entreprises fragilisées, on sort l'artillerie lourde : c'est le préfet de la Charente-Maritime, Henri Masse, et le commandant du groupement départemental de gendarmerie, le colonel Courtet, qui font le déplacement jusqu'à Marennes.
Hier, d'autres fonctionnaires les accompagnaient - des représentants des forces de l'ordre et de l'administration maritime - pour exprimer la mobilisation des services de l'État dans la lutte contre les vols d'huîtres. Et Gérald Viaud, le président du Comité régional conchylicole, qui avait provoqué cette réunion pour souligner aussi les efforts de l'interprofession et la coopération avec l'administration, s'avouait le premier surpris de l'audience reçue....
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Pêche et conchyliculture : Un million d’euros pour financer des projets (Ouest France)
Lancé fin 2010, le programme du Fond Européen pour la Pêche, géré par le syndicat mixte du Pays d’Auray, compte sauver la pêche et la conchyliculture locale. Pour cela, une enveloppe de plus d’un million d’euros est allouée au syndicat. Cet après-midi à Quiberon, 25 membres du comité de programmation, dont des acteurs des filières pêche et conchylicoles examinent les dix premiers dossiers de demande de subvention déposés par les acteurs locaux. Parmi les dossiers étudiés, un projet d’observatoire de l’eau à destination des conchyliculteurs, un projet d’étude sur la mise en place d’un atelier de valorisation des produits de la mer, ou encore une exposition sur les conserveries mais aussi un projet de promenade en bateaux pour découvrir les parcs conchylicoles de la rivière d’Auray.
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Marennes : Des échanges sur la pêche (Sud Ouest)
Le comité de programmation du groupe FEP Pays Marennes-Oléron (Fond européen pour la pêche), présidé par Mickaël Vallet, dispose d'une enveloppe de 500 000 € de fonds européen et de 250 000 € de fonds d'État pour conduire sa stratégie sur quatre ans.
Après une année de fonctionnement, 13 dossiers ont été présentés et six projets ont bénéficié d'un soutien du groupe FEP (représentant 72 803,60 € de fonds européen et 36 407,89 € de fonds État), parmi lesquels : suivi scientifique du Parc naturel marin, expérimentation d'une démarche de Pescatourisme en 2011 par le Comité régional conchylicole, inventaire du patrimoine maritime par la Communauté de communes de l'île d'Oléron, etc. La dynamique initiée en 2010 doit ainsi se renforcer afin que des projets innovants, plus nombreux et ambitieux, émergent en 2011. L'objectif est de renforcer l'identité maritime du territoire par la valorisation des produits locaux, le soutien aux actions en faveur de l'environnement et du patrimoine maritime et l'accompagnement des actifs des filières.
Une coopération
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Le syndicat agricole refuse le projet de parc national (Sud Ouest)
La Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA 17) rejette l'idée d'un parc national des zones humides.
François Avrard : « Comment concilier une activité économique avec un cœur de parc où toute activité humaine est interdite ? »
« Pseudo-concertation », « projet destructeur », « mise sous cloche de nos territoires ». Dans un communiqué titré « Non à la sanctuarisation », François Avrard, président de la FDSEA 17 (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) dit tout le mal qu'il pense du projet de parc naturel national dans les marais de Brouage et Seudre.
« Nos zones de marais ont été façonnées par l'homme et pour l'homme, écrit-il. Et sans cette présence et ce travail, elles n'ont pas d'avenir. Comment concilier une activité économique avec un cœur de parc où toute activité humaine est interdite ? »
Le Grenelle de l'environnement prévoit la création de nouveaux parcs nationaux, dont l'un dédié aux zones humides. Le gouvernement a zoomé sur trois territoires particulièrement exemplaires : le Val d'Allier nord, la basse vallée du Doubs et les marais charentais de Brouage, Seudre et Avail (Saint-Trojan-les-Bains), soit 33 274 hectares sur seize communes. Le lauréat devrait être désigné avant la fin de l'année « au terme d'une large concertation ».
« Règles insupportables »
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Marennes : Préserver le marais autour de la citadelle (Sud Ouest)
Pour le maire d'Hiers-Brouage, Jean-Marie Petit, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel, particulièrement autour de la citadelle, constituent une préoccupation majeure. La présence des nombreux marais est au cœur d'enjeux environnementaux.
La commune a fait des choix, notamment dans le cadre du schéma directeur des eaux pluviales : création de cinq bassins de décantation, entretien du réseau hydraulique permettant de dépolluer les eaux avant leur rejet dans le milieu naturel, entretien des voiries desservant les parcelles et lutte - en coopération avec les chasseurs - contre les espèces envahissantes, comme les ragondins.
Natura 2000
La démarche Natura 2 000 va se réaliser en partenariat avec les acteurs des marais : agriculteurs, conchyliculteurs, chasseurs et pêcheurs. « J'espère ainsi que leurs pratiques de gestion seront reconnues comme "productrices de biodiversité" et pourront faire l'objet de contrats Natura 2 000 afin de les soutenir financièrement. Il ne faut pas oublier que le marais de Brouage est, en Europe, l'un des derniers marais en état d'origine façonné par l'homme et que seule une activité humaine extensive peut réussir à le préserver », explique Jean-Marie Petit, qui, toutefois, semble préoccupé par le nouveau décret sur l'évaluation des incidences rendant les démarches administratives plus lourdes.
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Marennes-Oléron : Le patrimoine maritime répertorié (Sud Ouest)
Une pinasse de la sardinière cotinarde « Vénus » visible au chantier Robert Léglise, au port du Château. Les collections des trois musées intercommunaux (le Musée de l'île d'Oléron, la Maison paysanne et le port des Salines) proviennent, depuis les années 1960, de dons de la population locale. Elles illustrent principalement la vie agraire des insulaires ; et relativement peu de sources et d'objets témoignent du double visage qui caractérise l'île d'Oléron.
Pour mener à bien le projet de la Communauté de communes de valoriser l'histoire de la pêche en mer, un groupe de travail, formé de professionnels de la filière pêche, d'élus, de membres d'associations, de techniciens du patrimoine et des musées, est chargé, depuis décembre 2010, de définir les axes de recherches prioritaires. C'est cette dimension maritime du territoire que la Communauté de communes veut mettre en exergue par un inventaire du patrimoine maritime et plus particulièrement de la pêche en mer.
La mémoire des gens de mer
Après l'inventaire salicole, Vanessa Delmas est chargée de faire celui du patrimoine maritime matériel et immatériel. Elle consignera l'ensemble des richesses liées à la pêche en mer, d'hier à aujourd'hui, et toutes les informations, de sources publiques ou privées, qui permettront de mieux connaître et comprendre l'histoire et l'évolution des techniques de la pêche en mer sur l'île d'Oléron.
Appel à la population locale
La Communauté de communes d'Oléron est à la recherche de documents ou d'informations (1). Plusieurs types de sources peuvent être transmises afin d'obtenir la vision la plus globale possible : photographies (plaques de verre, albums photos…), tableaux et dessins (Lessieux…), films (amateurs ou professionnels), témoignages sonores, cartes postales anciennes, objets de marine, plans de navires, documents papiers anciens (livrets maritimes…).
Le patrimoine immatériel, le recueil des récits d'anciens marins, par exemple, est également primordial. Des interviews d'anciens marins, femmes de marins… seront menées dans ce sens.
(1) Contact : Communauté de communes de l'île d'Oléron, 59, route des Allées, à Saint-Pierre-d'Oléron ; Vanessa Delmas, au 05 46 47 93 30 ou reserve.musee17@cdc-oleron.fr.
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Ostréiculture : du mieux pour les huîtres du banc d'Arguin (Sud Ouest)
La première analyse confirme la disparition de la toxine. Il faut maintenant attendre la deuxième pour que l'interdiction de vente soit levée.
Le dinophysis est appparu il y a trois semaines sur les parcs à huîtres du banc d'Arguin.
Il y a du mieux pour les huîtres du Bassin d'Arcachon après le dernier test, dont les résultats ont été connus hier. En effet, les résultats des analyses montrent qu'il n'y a plus de dinophysis, cette toxine présente dans une algue naturelle, susceptible de provoquer des désordres intestinaux chez les personnes fragiles. Le dinophysis est apparu il y a trois semaines et l'interdiction a frappé successivement les moules, puis les coques et enfin, la semaine dernière les huîtres du Banc d'Arguin. Seules étaient commercialisables les autres huîtres du Bassin d'Arcachon et les palourdes.
Réponse jeudi prochain
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Plouézec : Les Irlandais de Ballinamore découvrent les huîtres (Ouest France)
À peine arrivés sur le sol breton, certains des Irlandais de Ballinamore invités par le comité de jumelage se sont rendus à Port Lazo.
Découverte de l'animal
C'est sous la conduite d'Yvon Simon et accompagnés par plusieurs autres élus qu'ils ont découvert la vie et l'élevage des huîtres à Park an Istr, le parc à huîtres pédagogique de l'association Istr.com. Comme après chaque visite, des huîtres les attendaient au retour, offertes par les ostréiculteurs de l'association et un verre de vin offert par la commune.
Découverte du produit
Curieusement, la plupart des visiteurs n'en avaient jamais mangé. Les regards posés sur le monceau d'huîtres ouvertes qui leur étaient proposées étaient plus dubitatifs qu'enthousiastes.
De toute évidence, cette première expérience n'a pas convaincu tout le monde et les Plouézécains et les passants ont dû se sacrifier avec plaisir pour venir à bout du stock.
Réputation
Il était temps qu'un électrochoc intervienne.
Faut être clair, la filière française de la production de caviars d'élevage est aujourd'hui cliniquement morte.
Victime de ses propres turpitudes...
- démobilisation générale face aux offensives de la concurrence étrangère tant au niveau prix que qualité;
- tétanisation à l'idée d'une mutualisation des intérêts de la profession (luttes intestines);
- fonctionnarisation à l'extrême !
Commentaire d'un lecteur de Sud-Ouest suite à l'article : Enquête publique pour du caviar charentais
Le commentaire de ce lecteur pourrait être étendu à l'ensemble de la filière aquacole française...
La France est à la pointe de la recherche aquacole dans le monde depuis les années 1970 (l'après Cnexo de Brest), mais les fruits de la recherche et de la formation de nombreux techniciens et professionnels de la mer n'ont jamais mûri... A l'image du projet Wakamer porté par trois algoculteurs charentais : La culture de Wakamé (Undaria) au large de l'île d'Oléron débutée à la fin des années 1980, n'a jamais dépassé le stade expérimental !!! (photo ci-dessus)
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Culture d'algues. Le rendez-vous manqué (Le Télégramme)
La radioactivité de Fukushima empoisonne aussi l'algoculture japonaise, laissant le champ libre aux concurrents coréens, chinois... Pour la chef d'entreprise Christine Le Tennier, la Bretagne a loupé le coche. Le programme Breizh'Algues, porté par la Région, aidera-t-il à combler le retard ?
Aux abords de la centrale japonaise de Fukushima, les taux d'iode radioactif et de césium feront crépiter les compteurs Geiger pendant des lustres. Dans le bureau de sa société Algues de Bretagne, à Rosporden, Christine Le Tennier parle aussi d'iode et de sélénium, deux nutriments abondants dans les algues et plein de bienfaits pour l'alimentation humaine.
«Elles sauveront l'humanité de la faminesi l'homme ne pollue pas trop les océans», explique-t-elle. Le tsunami qui a balayé le nord-est du Japon vient, par des voies inattendues, de remettre l'algoculture bretonne, son cheval de bataille, au goût du jour.
«En plus, j'étais une femme !»
Christine Le Tennier avait gentiment fait sourire le monde économique, il y a près de 25 ans....
«Les Asiatiques n'ont pas eu M. Parmentier, eux»....
De guerre lasse, elle se tourne donc vers l'Asie, ouvre une deuxième usine en 2004, toujours à Rosporden, avec des produits comme les pâtes aux algues. Depuis 2008, son activité s'est enrichie d'un atelier de cuisine moléculaire. Ses perles de saveur surgelées, à base d'alginates (extraits de laminaires), conçues avec l'entreprise La Fruitière, basée à Naizin (56), viennent de décrocher le prix de l'innovation au Sirha 2011, le salon international de la restauration. Son chiffre d'affaires, qui avoisine 1,5 M€, a fait un bond de 40 %.
Depuis le séisme du 11 mars, elle regarde ses pairs s'écarter des fournisseurs japonais. «Nous aurions dû être prêts et ce sont l'Espagne, l'Irlande, Israël, le Chili... qui en récoltent les fruits», regrette-t-elle. Elle se reprend à rêver à la synergie que cette filière aurait créée avec les professionnels de la mer. «Les criées se cassent la gueule, les ostréiculteurs déposent le bilan. Les algues auraient fourni une diversification parfaite pour les côtes bretonnes. C'est un gros gâchis!»....
Breizh'algues. Première récolte imminente
Mieux vaut tard que jamais... Depuis 2008, sous l'impulsion de l'Agence économique de Bretagne, une expérience pilote est menée autour de trois acteurs: le comité national de conchyliculture, le Ceva (Centre d'étude et de valorisation des algues) et un réseau d'une vingtaine d'entreprises positionnées sur les produits de la mer. Pour ces industriels de l'agroalimentaire, le maître mot est la traçabilité. L'idée est, à terme, de leur proposer une biomasse algacole «tracée», puisqu'issue d'algues de culture. Une trentaine d'ostréiculteurs, à la recherche d'une diversification, sont partie prenante du projet. Leur objectif est de parvenir à une culture combinée. En complément de leurs parcs à huîtres, ils ont donc ensemencé des sporules d'algues. La première récolte est attendue dans les semaines à venir.
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Algues vertes. Ty Télé diffuse un documentaire ce soir (Le Télégramme)
Sans algues, pas d'oxygène. Et donc pas de vie sur terre. Mais quand il y en a trop, elles empoisonnent la vie des hommes. Ce soir, à 21h, «L'engrenage de l'algue» est diffusé sur TyTélé.
Pierre Huonnic, co-réalisateur avec Alan L'Estimé, explique la genèse de ce captivant documentaire.
Pourquoi ce thème?
J'ai travaillé sur ce domaine durant cinq ans en tant que chercheur du CNRS. Je souhaitais transmettre les connaissances acquises.
Est-ce un réquisitoire contre les algues vertes ?....
Vous êtes aussi allés dans le monde de l'invisible. La prolifération touche aussi les micro-algues. C'est plus insidieux car les algues vertes, elles, peuvent être ramassées. Les micro-algues, ou phytoplancton, quand elles sont trop nombreuses, se dégradent sous l'effet de bactéries qui pompent tout l'oxygène. Or, les algues produisent 50% de l'oxygène terrestre.
Des algues qui peuvent aussi être toxiques ? Certaines micro-algues dégagent des toxines. Dans ce film, on découvre le travail du Réseau de surveillance du phytoplancton et des phytotoxines qui surveille les micro-algues au quotidien. Il est à l'origine des fermetures de pêches ou d'interdictions de consommer des coquillages. Ce qui nous a fait partir à la rencontre des ostréiculteurs et des agriculteurs.
Une aventure humaine et technologique, comme ce film ?
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Caviar à la louche à Bourg-Charente (Charente Libre)
Armen Petrossian et Hrayr Hakobyan implantent un élevage d'esturgeons à Bourg-Charente. Le projet fait l'objet d'une enquête publique. L'ambition: produire 10 tonnes de caviar par an.
L'enquête publique démarre aujourd'hui et les premiers coups de pelleteuse pourraient intervenir dès le mois d'octobre. Jean Mardikian croise désormais les doigts: il espère que le premier élevage charentais de caviar sera en activité fin 2012.
La clairière de près de quatre hectares n'est pour l'instant baignée que par le soleil. À un saut d'esturgeon de la Charente, en limite des communes de Bourg-Charente et de Gensac-La-Pallue, c'est un havre de paix qui va devenir la capitale française du caviar. C'est ici qu'Armen Petrossian, le roi du caviar, et Hrayr Hakobyan, businessman arménien implanté à Cognac depuis fin 2006, comptent installer leur élevage d'esturgeons et une unité de production de caviar: 300 tonnes d'esturgeons, 10 tonnes de caviar par an. C'est la production espérée lorsque la pisciculture aura atteint sa vitesse de croisière.....
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Aquaculture Europe 2011 aura lieu en Octobre 18 - 21 2011 - Rhodes, Grèce. Aquaculture Europe 2011 sera l'événement le plus innovant de l'aquaculture européenne à ce jour, réunissant des institutions de recherche, les universités et l'industrie. Les séances traiteront des questions vitales qui touchent le développement de l'aquaculture en Méditerranée au cours de la prochaine décennie, avec les commentaires de l'importance de l'aquaculture dans la production alimentaire de l'UE, la viabilité des aliments aquacoles et la mise en œuvre de stratégies d'élevage sélectif dans l'aquaculture. Un examen des programmes actuels de recherche financés par l'UE mettra en évidence leur pertinence pour les pratiques de production actuelles et futures. Aquaculture Europe 2011 sera d'établir des repères pour de futures recherches qui mèneront à une prévision précise de la dynamique de développement de 2020 aquaculture méditerranéenne. La conférence comprendra une foire commerciale internationale, une Journée des agriculteurs et un atelier des étudiants....
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Reproduction menacée des espèces dans les eaux des rivières (Sénat)
Question écrite n° 16839 de M. Roland Courteau (Aude - SOC) publiée dans le JO Sénat du 20/01/2011 - page 130
M. Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la réponse à la question écrite n° 14865 par laquelle il lui faisait part des conséquences pour la reproduction des espèces de la présence dans les eaux des rivières, des estuaires notamment, et à proximité des côtes, de substances médicamenteuses non dégradées par les stations d'épuration.
Il lui rappelle qu'en réponse, elle lui avait précisé que le futur plan national sur les résidus de médicaments dans l'eau constituait un engagement central du Grenelle de l'environnement et comportait deux axes forts qui devaient être menés concomitamment : l'évaluation des risques environnementaux et sanitaires et la gestion de ces risques, s'ils sont avérés, par la mise en place de stratégies visant à réduire les sources de pollution et à renforcer la surveillance.
Enfin, elle lui indiquait que l'objectif était de publier le plan avant la fin de 2010.
Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître les grandes lignes de ce plan national permettant de mieux lutter contre la contamination des eaux par les micropolluants incluant les pesticides, biocides, détergents et autres substances chimiques susceptibles d'avoir une action toxique à des concentrations infimes (de l'ordre du microgramme par litre pour l'eau), dans un milieu donné.
Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 21/04/2011 - page 1041
La maîtrise des risques liés aux résidus de médicaments dans l'eau fait partie des conclusions des tables rondes du Grenelle de l'environnement. Ce plan a été inscrit dans le plan national santé environnement 2 et fait l'objet d'une mention dans l'article 37 de la loi Grenelle I. Les travaux de concertation et de suivi du plan d'actions ont été organisés au sein d'un comité national de pilotage coprésidé par les ministres en charge de la santé et de l'environnement et réunissant les parties prenantes : institutionnels, chercheurs, professionnels de santé, associations de professionnels (agriculture, industrie pharmaceutique, traitement de l'eau), d'usagers, de malades et de défense de l'environnement. Le premier comité national de pilotage s'est tenu le 23 novembre 2009 en présence de Mme Chantal Jouanno alors secrétaire d'État chargée de l'écologie et Mme Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé et des sports, et s'est réuni par deux fois depuis. Compte tenu de la complexité du sujet,.....
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La Tremblade. Vol d'huîtres : la colère monte (Sud Ouest)
Franck Bertin est un jeune ostréiculteur en colère. L'objet de son ire ? Des vols à répétition sur ses bancs et ceux de ses collègues, tout particulièrement à Ronce-les-Bains. Vendredi 22 avril, un long week-end de labeur s'annonce pour Franck Bertin. Avant de partir vendre sa production loin du département, il a décidé d'aller jeter un coup d'œil sur les parcs.
L'action des ostréiculteurs est avant tout dissuasive. Ils sont une dizaine à procéder ainsi sur le secteur, en relation avec la gendarmerie, qui peut intervenir rapidement, sur terre comme sur mer.
"Ça recommence !" Au port du Barrou, à Sète, la température printanière donne des sueurs froides aux ostréiculteurs. Quand l’eau se réchauffe au-delà de 16 °C, les jeunes huîtres touchées par un herpès tueur - inoffensif pour l’homme - meurent à nouveau en nombre. Plus sûrement, un cocktail - salinité, ensoleillement, présence d’une bactérie, de courants, etc. - est à l’œuvre.
Il y a trois mois, un inventeur dit avoir trouvé un remède miracle. Il céderait son secret contre 6 M pour une utilisation locale et 15 M pour l’Hexagone ! La filière coûte à l’État entre 35 et 40 M/an, dont 12 M d’aides au titre des calamités agricoles. Mais les tractations s’enlisent. L’épidémie, elle, fait de nouveau rage, touchant aussi la Bretagne et le Maroc. Depuis trois ans, le cheptel de tous les bassins est décimé. Les chercheurs phosphorent, l’État soutient la profession. "On est en crise et l’un de nous veut s’enrichir ! Et puis, c’est trop tard", pestent des parqueurs.
Tout débute mi-janvier : un mystérieux conchyliculteur dit avoir breveté une invention qui immunise les huîtres et tous les coquillages. Le vice-président de la Région, Yves Pietrasanta, lui-même scientifique, est enthousiaste. Il entre en contact direct avec Borloo, ministre de l’Écologie. Puis plus rien.
Aujourd’hui, il déplore le manque d’entrain de la profession. "Sans quoi, toutes les collectivités auraient mis la main à la poche ! Les conchyliculteurs auraient pu participer à leur mesure. Il aurait fallu dévoiler ce secret à tout le monde. Comme l’affaire prend un tour national, les inventeurs en veulent davantage. On n’en sort plus !" Réunion après réunion, les négociations s’enlisent à cause des exigences changeantes des inventeurs, de leur méconnaissance de la lenteur des collectivités, censées mettre la main à la poche.
Bref, le dialogue est très tortueux....
Franck Bertin est un jeune ostréiculteur en colère. L'objet de son ire ? Des vols à répétition sur ses bancs et ceux de ses collègues, tout particulièrement à Ronce-les-Bains. Vendredi 22 avril, un long week-end de labeur s'annonce pour Franck Bertin. Avant de partir vendre sa production loin du département, il a décidé d'aller jeter un coup d'œil sur les parcs.
L'action des ostréiculteurs est avant tout dissuasive. Ils sont une dizaine à procéder ainsi sur le secteur, en relation avec la gendarmerie, qui peut intervenir rapidement, sur terre comme sur mer.
Des voleurs la nuit….
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Réduire la consommation d’eau des élevages de poissons (Univers Nature)
Un système d’élevage de poissons classique repose sur un circuit d'eau ouvert. D’abord prélevée dans le milieu naturel aquatique, l’eau traverse les bassins d’élevage avant d’être restituée au milieu naturel. Mais les forts débits des eaux de rejet et la grande dilution des matières à traiter rendent problématique l’épuration des eaux d'élevage. Celle-ci se cantonne généralement à la filtration ou à la décantation des matières solides. Aussi, une grande partie des rejets solubles, dont l’ammoniaque et le phosphore produits par les poissons d’élevage, sont directement rejetés dans le milieu naturel. En outre, l’utilisation d’une partie de l’eau des rivières interfère dans la libre circulation des salmonidés migrateurs (saumons, truites fario, etc.), à certaines périodes. Enfin, l’élevage en circuit ouvert reste très dépendant de la qualité ou de la disponibilité en eau qui peut manquer en période de sécheresse.
Pour pallier à ces difficultés, l’INRA a élaboré un système d’élevage des salmonidés basé sur la recirculation de l’eau. Concrètement, le système expérimenté permet de recycler 90 % de l’eau utilisée via un procédé de réinjection de l’eau, après traitement, dans les bassins d’élevage….
Probantes, les premières observations de ce projet pilote témoignent, « en régime de croisière », d’un stock permanent de deux tonnes de poissons, équivalant à une production annuelle de sept tonnes de salmonidés. Techniquement, la quantité d’eau neuve nécessaire à cette production est de 7 m3 par kilo de poisson produit contre 100 m3 dans un système ouvert. Les résultats obtenus ont également été comparés à ceux observés pour un système d’élevage classique de truites arc en ciel. Après dix mois de fonctionnement, il apparaît que les poissons issus du circuit « recirculé » sont 30 % plus gros que ceux du circuit ouvert….
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Le tsunami au Japon, coup de grâce pour les Saint-Jacques du Chili (La Dépêche)
A l'autre bout de l'Océan Pacifique, des centaines de conchyliculteurs chiliens s'apprêtent à changer de vie, victimes distantes du tsunami du 11 mars au Japon, dont l'onde, à 17.000 km, a donné le coup de grâce à la production locale de coquilles Saint-Jacques.
"Je ne crois pas que je vais continuer. Il y a trop de pertes. Il y avait toutes les Saint-Jacques qu'on voulait, et là, regardez..." Patricio secoue la tête en montrant la poignée de mollusques ramenée de sa sortie dans la baie de Tongoy, à 450 km au nord de Santiago.
Comme le reste du littoral chilien, ce village de 5.000 habitants a été placé en alerte tsunami le 11 mars, après la catastrophe meurtrière du Japon.
Et comme ailleurs sur la côte, l'alerte a été levée après le passage de faibles vagues 24 heures après le séisme, sans victime "ni dégâts significatifs", selon les autorités.
Mais après un voyage de 17.000 km, la force de l'onde était réelle. Sous la baie de Tongoy, elle a envoyé promener des blocs de béton de près d'une tonne, qui arrimaient les filets ou "lanternes", dans lesquelles les coquilles suspendues en étages serrés attendent la maturité, au terme d'un cycle de deux ans.
"Jamais on n'aurait imaginé que cela ferait tant de dégâts. On pensait que la vague mourrait avant d'arriver, ou que viendrait juste une vaguelette", raconte Eduardo Briones, un autre conchyliculteur de Tongoy.
"Mais ce n'était pas une vaguelette, c'était un courant sous-marin qui a laissé tout sens dessus-dessous", ajoute-t-il, en décrivant les filets emmêlés et les mollusques prêts à la récolte entraînés au fond de la baie.
Les autorités n'ont pas encore chiffré les pertes à Tongoy, mais elles s'éléveraient à 3 milliards de pesos (4,4 millions d'euros) selon la presse locale, et les conchyliculteurs assurent qu'entre 50 et 100% de la production est perdue à cause du tsunami japonais.
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Mornac-sur-Seudre : A la découverte du marais (Sud Ouest)
Samedi dernier, l'association Huître pédagogique a marqué dignement son Printemps de Seudre. Grâce à des démonstrations sur le terrain, des illustrations nouvelles et des témoignages de professionnels, l'association a mis l'accent sur la notion de terroir nourricier de l'huître à l'anguille.
Un travail pratique d'entretien du milieu, conduit notamment par Yann Barrau et Jean-Claude Lebrun, s'est déroulé sur le marais. Ces démonstrations devaient situer à la fois la transmission des savoir-faire et le besoin de vigilance face à la fragilité du milieu. Un coup d'œil sur les taillées (les digues), réparées après la tempête Xynthia, en montrait l'importance.
Du côté du travail de l'huître, les participants ont apprécié, entre autres, la dextérité de Janny Lebrun pour le détroquage des paquets de collecteurs. De même, les explications d'Alain Bertin sur toute la filière ostréicole ont été bien écoutées. Un autre aspect, le repeuplement en anguilles, était présenté par Géry Poulard, patron pêcheur de l'Eguille....
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Perros-Guirec (22). Fête de la coquille et de l’ormeau dimanche (Le Télégramme)
Vous aimez les fruits de mer ? Alors, fête du travail ou pas, n'oubliez pas le réveil, dimanche. A Perros-Guirec (22), la Fête de la coquille et de l'ormeau sera sans pitié pour les retardataires !
Lors de la dernière édition, les étals étaient vides pour 10 h... Autant dire que la Fête de la coquille et de l'ormeau, c'est un peu la ruée vers l'or... Le soleil, qui illumine depuis plusieurs jours la Côte de Granit rose, ne devrait rien gâcher, dimanche prochain.
Yannick Hémeury, président du comité local des pêches, organisateur de la manifestation, jette déjà des chiffres à donner le tournis.
Les coquilles Saint-Jacques chiliennes affectées par le tsunami japonais (AFP/Le Télégramme)
A l'autre bout de l'Océan Pacifique, des centaines de conchyliculteurs chiliens s'apprêtent à changer de vie, victimes distantes du tsunami au Japon qui, à 17.000 km de distance, a ruiné la production locale de coquilles Saint-Jacques. Durée: 01:46.
Arcachon : Les huîtres décomptées (Sud Ouest)
Après les moules en mars, c'est à leur tour d'être dénombrées dans le cadre de la mission d'étude du parc naturel marin du Bassin.
A la fin du mois de mars, la première étude du stock de moules dans le bassin d'Arcachon a été réalisée dans le cadre de la mission pour la création d'un parc naturel marin sur le Bassin (« Sud Ouest » du 1er avril). D'ici à quelques jours, la même étude sera enclenchée pour déterminer, cette fois-ci, le stock d'huîtres, sauvages ou en élevage, dans le Bassin.
Anne Littaye, chef de la mission de préfiguration pour le parc naturel marin du bassin d'Arcachon, l'a confirmé jeudi soir à Arcachon, lors d'une réunion d'information sur le parc marin, à l'initiative de l'association A2DBA (Association de défense et de développement du bassin d'Arcachon), à laquelle s'étaient jointes l'ADPPM (Association pour la défense et la promotion de Pyla-sur-Mer) et la Ceba (Coordination environnement du bassin d'Arcachon).
Un état des lieux - « Dès la création de l'A2DBA, il y a trois ans, nous nous sommes prononcés en faveur d'un parc naturel marin qui nous semble un outil adapté à la préservation du bassin d'Arcachon et de son ouvert », a rappelé le président, Jean-François Acot-Mirande, ancien marie PS de La Teste-de-Buch.
Bassin d'Arcachon : une étude pour déterminer le stock d'huîtres (Sud Ouest)
A la fin du mois de mars, la première étude du stock de moules dans le bassin d'Arcachon a été réalisée dans le cadre de la mission pour la création d'un parc naturel marin sur le Bassin. D'ici à quelques jours, la même étude sera enclenchée pour déterminer, cette fois-ci, le stock d'huîtres sauvages ou en élevage, dans le Bassin.
Anne Littaye, chef de la mission de préfiguration pour le parc naturel marin du bassin d'Arcachon, l'a confirmé jeudi soir à Arcachon, lors d'une réunion d'information sur le parc marin, à l'initiative de l'association A2DBA (association de défense et de développement du bassin d'Arcachon), à laquelle s'étaient joints l'ADPPM (Défense et Promotion du Pyla sur Mer) et la Ceba (coordination environnement du bassin d'Arcachon) : «un parc naturel marin, ce n'est pas une mise sous cloche, c'est une gestion partagée». Elle rappelle les objectifs du parc naturel marin : «Connaître le milieu, le protéger et développer les activités qui lui sont liées».....
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Bassin d'Arcachon : les huîtres du banc d'Arguin interdites (Sud Ouest)
Suite à la détection de toxines au-delà du seuil de sécurité sanitaire défini, la consommation des huîtres en provenance du Banc d’Arguin est interdite temporairement. Les autres huîtres du bassin sont toujours autorisées. Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont été informés des « mauvais résultats des tests », en tout début d'après-midi, alors que plusieurs d'entre eux étaient sur leurs parcs au milieu du Bassin, prêts à ramener des poches d'huîtres pour le week end de Pâques.
Ils ont reçu un SMS « d'alerte » du comité régional de la conchyliculture (CLC), leur indiquant, qu'en raison de la présence de dynophisis, toxine présente dans une algue, le préfet s'apprêtait à interdire la vente et la consommation des huîtres du banc d'Arguin. « Et seulement ces huîtres, précise aussitôt Olivier Laban, le président des ostréiculteurs.Les autres huîtres du bassin sont toujours autorisées ».
Les huîtres d'Arguin seront interdites durant au moins deux semaines, puisqu'il faudra deux tests favorables de suite pour qu'elles soient de nouveau autorisées. Par ailleurs, les moules et les coques restent toujours interdites. « C'est catastrophique pour les moules » assure Jean-Michel Labrousse, président du comité local des pêches, rappelant que 5 tonnes ont été rejetées à l'eau il y a deux semaines.....
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Bassin d'Arcachon : une partie des huîtres interdites à la consommation (Sud Ouest)
Seules les huîtres du banc d'Arguin sont interdites depuis hier. Les moules et les coques ne sont toujours pas autorisées
Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ont été informés des « mauvais résultats des tests », en tout début d'après-midi, hier, alors que plusieurs d'entre eux étaient sur leurs parcs au milieu du Bassin, prêts à ramener des poches d'huîtres pour le week-end de Pâques. Ils ont reçu un SMS « d'alerte » du comité régional de la conchyliculture (CLC), leur indiquant, qu'en raison de la présence de dynophisis, toxine présente dans une algue, le préfet s'apprêtait à interdire la vente et la consommation des huîtres du banc d'Arguin. « Et seulement ces huîtres, précise aussitôt Olivier Laban, le président des ostréiculteurs. Les autres huîtres du Bassin sont toujours autorisées. »
Le test chimique - Cette interdiction était redoutée depuis l'apparition de dynophisis dans le Bassin, il y a deux semaines, et l'interdiction qui a frappé successivement les moules, puis, la semaine dernière, les coques. La présence de dynophisis, principalement observée en cette saison, n'est pas contestée. Et les ostréiculteurs comme les pêcheurs qui en connaissent les effets indésirables sur l'organisme (risques de dérangements intestinaux) ne peuvent qu'accepter cette fatalité. « Le sort s'acharne sur nous » soupire cependant Olivier Laban. « Durant cinq ans, alors que les interdictions étaient fondées sur le test de la souris, il n'y avait pas trace de dynophisis. Depuis l'entrée en vigueur du test chimique, l'an dernier, on est confronté à une apparition forte de dynophisis dans l'eau. » Les ostréiculteurs sont inquiets : « Il nous tarde que cette vague disparaisse. Nous sommes très vulnérables. On se serait passé de cette fermeture à la veille du week-end de Pâques. »
Pendant deux semaines…
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Bassin d'Arcachon: les dégustations d'huîtres encadrées par un arrêté préfectoral (Sud Ouest)
Depuis le 11 avril, la dégustation d'huîtres dans les cabanes ostréicoles du bassin d'Arcachon est rigoureusement encadrée par un arrêté préfectoral.
Depuis le 11 avril, la dégustation d'huîtres dans les cabanes ostréicoles du bassin d'Arcachon est rigoureusement encadrée par un arrêté préfectoral. Il remplace la charte en vigueur ces dernières années. Il veut, à la fois, répondre aux craintes des restaurateurs qui voient parfois dans ces dégustations une concurrence déloyale, éviter les débordements ou excès verbalisés l'été dernier, tout en permettant aux ostréiculteurs de trouver un revenu complémentaire, pour faire face à la baisse de leur production ou aux fermetures des parcs.
Cet arrêté prévoit notamment les horaires d'ouverture, de 11 h 30 à 20 heures (sauf dérogation les 14 juillet, 15 aout et jours de fêtes votives communales). Il liste, également,....
Une cinquantaine d'ostréiculteurs, sur 300 entreprises, proposent des dégustations dans leur cabane,...
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Les huîtres dégustées à la cabane (Sud Ouest)
La dégustation d'huîtres est encadrée par un arrêté préfectoral. Les premiers touristes sont arrivés vers 10 heures, hier matin, sur le port de Larros à Gujan-Mestras.
« J'ai eu un peu de mal à leur expliquer qu'il fallait attendre 11 h 30 pour déguster mes huîtres, alors que mes collègues sur les quais de Bordeaux peuvent en faire déguster toute la matinée », soupire Fabrice Vigier, ostréiculteur et patron du Routioutiou, sa cabane sur le port, où les tables en fer ont été dressées et les parasols bordeaux déployés, en ce début de week-end pascal.
Depuis le 11 avril, en effet, la dégustation d'huîtres dans les cabanes ostréicoles du bassin d'Arcachon est rigoureusement encadrée par un arrêté préfectoral. Il remplace la charte en vigueur ces dernières années. Il veut, à la fois, répondre aux craintes des restaurateurs qui voient parfois dans ces dégustations une « concurrence déloyale », éviter les débordements ou excès verbalisés l'été dernier, tout en permettant aux ostréiculteurs de trouver un revenu complémentaire pour faire face à la baisse de leur production ou aux fermetures des parcs.
"Nul ne peut nier que la mer est un des éléments fondateurs, fédérateurs de l'identité forte de la Bretagne. L'Histoire maritime dans toutes ses composantes a forgé sa sociologie, son économie, sa vie culturelle dans sa diversité et a participé et participe à son rayonnement ".
Or, depuis de longues années la Bretagne subit, pour l'affaiblir, dans sa "maritimité" et ce quelle que soit la couleur politique des tenants du centralisme en place, des attaques plus ou moins frontales mais qui lui sont toujours préjudiciables.
Dans les années 90 ses lycées maritimes ont été remis en cause au même moment où la commission européenne favorisait la pêche espagnole au détriment de la pêche bretonne dont on entamait la casse.
Chacun se souvient des événements dramatiques des années 93 et 94 qui ont bouleversé notre Région.
Aujourd'hui, en s'appuyant sur la même stratégie et en s'abritant derrière des directives européennes, l'État et ses hauts fonctionnaires parisiens continuent, à coups de mesures diverses particulièrement destructrices, leur basse besogne de démantèlement, de dépouillement de tout ce qui est lié à la mer en Bretagne.
Après Nantes, ville bretonne s'il en est, qui a été choisie à la place de Brest pour devenir le siège inter-régional des Affaires maritimes "(pour se rapprocher un peu plus d'un Grand Ouest ?)" c'est un saucissonnage surréaliste qui est imaginé entre trois Régions pour la mise en œuvre de la directive européenne portant sur « le bon usage des eaux maritimes » et comme « emballage cadeau » (?) la remise sur le tapis de la « réorganisation géographique des formations maritimes »…
Tout cela semble-t-il, sans que cela émeuve et fasse réagir, en dehors du président Jean-Yves Le Drian, les élus bretons, qu'ils soient parlementaires européens, conseillers régionaux, généraux, maires, les institutions économiques et consulaires, les syndicats professionnels…
Il est une époque, pas si lointaine, où les associations culturelles de la Bretagne, elles-mêmes, auraient certainement pris conscience des dégâts collatéraux que ces attaques vont provoquer, à terme, sur l'identité de la Région et leurs propres activités.
Elles auraient été solidaires du refus des mesures qui se mettent en place.
Il est vrai qu'aujourd'hui, ayant perdu pour certaines leur indépendance, leur voix est inaudible.
Le grand silence de la mer… la mer, toujours la mer.
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Saint-Thibéry : Une médaille d'or pour des huîtres (Midi Libre)
Pour leur première participation au concours général de l'agriculture à Paris en 2008, ils ont obtenu la médaille d'argent, en 2009 et 2010 la médaille d'or et en 2011 la médaille d'excellence est venue les récompenser.
C'est une grande première : aucun ostréiculteur de l'étang de Thau ne l'avait obtenue avant eux. Ils vendent leur production sur les marchés de Provence ou ils sont maintenant connus et appréciés.
Après tous les avatars qu'ont connus les coquillages de l'étang de Thau, on pense à la somme de travail pour remettre en état les bancs et tout le matériel. En effet, avec les beaux jours, quoi de plus agréable que de déguster des huîtres accompagnées d'un verre de picpoul...
Golfe du Mexique : un an après la marée noire, des habitants inquiets et amers
LE MONDE pour Le Monde.fr | 19.04.11
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L’Inde veut restreindre l’utilisation des antibiotiques en aquaculture
En Inde, c’est le Ministère de la Santé et de la Famille qui s’attaque à l’utilisation des antibiotiques dans les élevages aquacoles, crevetticultures et piscicultures. Ainsi qu’à l’interdiction de produits médicamenteux dangereux comme tous les nitrofuranes, le chloroforme, la chlorpromazine, le métronidazole, ronidazole, ipronidazole, les fluoroquinolones et les glycopeptides qui sont utilisés lors du conditionnement des produits de la mer. Source : Restringirán uso de antibióticos en la acuicultura
Jean-François Arbona et sa femme Magali Molla dirigent C-Weed aquaculture, depuis 2000, à Saint-Malo. Mais c'est en Rance, à côté de Saint-Malo, que le couple exploite deux concessions de wakamé, des algues brunes, certifiées bio depuis juillet 2010. Les acheteurs ? Une poignée d’industriels bretons, qui les transforment en barquettes fraîches salées, tartare d’algues, paillettes déshydratées, feuilles… En plein développement, C-Weed déménage début 2012, sur un terrain de 2000 m2 et dans un bâtiment de 250 m2, « extensible », précise Magali Molla. En un an, la société est passée de 67 000 € à 100 000 € de chiffre d’affaires.
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Landéda : Projet de création d'un élevage d'ormeaux : un sujet sensible (Ouest France)
La réunion de mercredi, sur un projet de création d'un élevage d'ormeaux par les ostréiculteurs Jean-Jacques et Sylvie Bescond a fait quelques vagues.
Confrontés à la mortalité des huîtres, ils souhaitent diversifier leur activité par un élevage d'ormeaux en pleine mer et sollicitent l'avis de la municipalité avant l'octroi, par la préfecture, d'une concession de 6,7 ha. Cette dernière serait répartie en deux zones, à proximité des îles Trévors et Gueinioc.
Emplois locaux - « Élevé en pleine mer, l'ormeau ne nécessite ni farine ni antibiotique, il est nourri tous les 15 jours par des algues locales et produit peu de déjections, ont expliqué les porteurs du projet, qui sont soutenus par Sylvain Huchette de France Haliotis. Les cages sont à 10 m de profondeur et le balisage en surface est moindre que celui des moules. À terme, en association avec France Haliotis qui en élève déjà à l'Aber Wrac'h, nous pourrions créer un centre d'expertise qui apporterait de la notoriété et des emplois locaux. »
Ces arguments n'ont pas suffi à séduire les participants ! Présent, le maire de Guissény a réaffirmé son refus de voir un élevage d'ormeaux sur ses côtes, afin de préserver les plages et parce qu'il serait préférable de diversifier l'activité sur les concessions existantes. De leur côté, les plaisanciers et planchistes craignent d'être privés de surfaces de navigation ou de pêche et s'interrogent sur l'éventuelle transmission de maladies à l'ormeau sauvage.
« Donnant-donnant »....
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Il faut promouvoir l’aquaculture en eau douce (Présidence hongroise de l'UE)
Il convient d’examiner, dans le cadre de la réforme de la politique commune de la pêche, la règlementation de la pêche de l’Atlantique et de développer l’aquaculture en eau douce. Telle est la conclusion de la réunion du Conseil « Agriculture et Pêche » du 14 avril 2011 à Luxembourg. Le rôle que l’innovation peut jouer dans la préservation du mode de vie rural traditionnel était également à l’ordre du jour.....
Cinq Etats membres dépourvus de littoral appellent à la promotion de l’aquaculture en eau douce
Présentée en février et destinée à développer et à promouvoir l’aquaculture en eau douce et la pêche dans les eaux intérieures, la déclaration commune de cinq Etats membres dépourvus de littoral était au cœur des discussions menées par les ministres. Signée par l’Autriche, le Luxemburg, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie, cette déclaration a suscité un large intérêt, les représentants de 19 Etats membres ayant déclaré qu’ils y étaient favorables.
Les intervenants ont souligné que le développement de l’aquaculture en milieu d’eau douce était de l’intérêt non seulement des pays dépourvus de littoral, mais également de celui des autres Etats membres, dans la mesure où l’Union européenne dépend considérablement de l’importation en ce qui concerne les produits dérivés du poisson. Le développement de la production halieutique en eau douce pourrait contribuer à satisfaire une demande européenne croissante sans nuire aux ressources naturelles. Il serait possible, de par une meilleure utilisation des produits de l'aquaculture en eau douce, d’atténuer les effets néfastes du changement climatique et d’encourager le développement régional. Selon la déclaration publiée par ces cinq pays, il importe de soutenir les producteurs afin qu’ils puissent se positionner sur le marché avec des produits de l'aquaculture en eau douce qui soient compétitifs par rapport aux importations de poisson.
Représentant la Hongrie, György Czerván, ministre délégué en charge de l’agriculture du ministère du développement rural, s’est déclaré favorable à ce que la nouvelle politique commune de la pêche promeuve l’utilisation du potentiel de développement de l’aquaculture en milieu d’eau douce.
Lors de la conférence de presse qui s’est tenue à la pause, Maria Damanaki, commissaire en charge des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré que le développement de l’aquaculture en eau douce ouvrait de nouvelles perspectives dans la mesure où elle pouvait constituer une alternative dans un contexte de surexploitation des stocks, palier l’importation de poissons et créer des emplois. Il s’agit d’une perspective intéressante pour les Etats membres dépourvus de littoral etil convient donc de la promouvoir, a ajouté la commissaire.
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Les huîtres, témoins des changements climatiques (20 Minutes)
Des chercheurs autrichiens ont utilisé les coquilles d'huîtres pour connaître les variations de températures qui ont eu lieu il y a plusieurs millions d'années...
Le climat a bien changé depuis le Miocène: entre 24 et 5 millions d’années avant notre ère, l’Europe était largement recouverte par les océans, dont les huîtres fossilisées sont un vestige précieux pour les scientifiques. En Autriche, une équipe de scientifiques a utilisé cinq huîtres géantes retrouvées dans la région pour retracer les variations climatiques qui ont eu lieu il y a 14 millions d’années. Ils veulent comprendre comment le climat a changé à l’époque pour mieux cerner ses variations actuelles.
Nathalie Cochennec-Laureau et Jean-Pierre Baud - Ifremer, Nantes
Bulletin Epidémiologique / Santé animale - Alimentation
Mars 2011 trimestriel /numéro 42
Dans ce premier numéro de 2011, vous trouverez un article qui présente une analyse détaillée du phénomène de surmortalité qui touche les huîtres creuses en France depuis 2008, son évolution dans l’espace et dans le temps, ses causes infectieuses et les facteurs environnementaux, ainsi que les solutions de contrôle envisagées.
Résumé
Le phénomène international de surmortalité des naissains de Crassostrea gigas décrit depuis 20 ans a connu une ampleur dramatique depuis 2008, avec 40 à 100 % de mortalité par an sur cette classe d’âge, en France. Cet article se propose d’en faire l’analyse, de caractériser les différences observées par rapport aux mortalités estivales de l’huître creuse avant 2008, de mettre à jour les connaissances actuelles sur la compréhension de cette mortalité, notamment sur la piste infectieuse (herpes virus OsHV-1 µvar) et la mise en évidence de facteurs environnementaux aggravants. Enfin, l’intérêt d’une sélection familiale de type « taux de survie améliorée » est renforcée et pourra contribuer à moyen terme à répondre, tout du moins partiellement, à une sortie de crise de la filière ostréicole française.
Sur le site Ostrea, des ostréiculteurs signalent des mortalités :
- à la Bernerie en Baie de Bourgneuf (naissain sur coupelle). message daté du 4 avril 2011
- sur l’étang de Thau : Huîtres collées depuis 1 mois (T20). message daté 26 mars 2011
- dans le Morbihan : naissain capté sur des rochers. message du 2 avril 2011
- Programme de surveillance spécifique à l’Irlande et au Royaume-Uni
Mesures visant à prévenir l’introduction de l’herpès virus de l’huître 1 μνar (OsHV-1 μνar)
Décision de la commission du 24 mars 2011 modifiant la décision 2010/221/UE en ce qui concerne l’approbation des mesures nationales visant à prévenir l’introduction de l’herpès virus de l’huître 1 μνar (OsHV-1 μνar) dans certaines régions d’Irlande et du Royaume-Uni[notifiée sous le numéro C(2011) 1825] (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) (2011/187/UE) / Journal officiel de l’Union Européenne du 26.03.2011
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- Programme de surveillance destiné à des États membres ou parties d’États membres faisant l’objet de mesures nationales concernant l’herpès virus de l’huître
Règlement (UE) N°350/2011 de la commission du 11 avril 2011 modifiant le règlement (CE) no 1251/2008 en ce qui concerne les exigences applicables à la mise sur le marché de lots d’huîtres creuses du Pacifique (Crassostrea gigas) destinés à des États membres ou parties d’États membres faisant l’objet de mesures nationales concernant l’herpès virus de l’huître 1 μνar (OsHV-1 μνar) approuvées par la décision 2010/221/UE (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) / Journal officiel de l’Union européenne du 12.4.2011
Télécharger le document Ici
Toutes ces informations viennent du site irlandais : Marine Institute (qui indique que toutes ces mesures prendront effet à partir du 1 mai 2011)
Le Bulletin de données de surveillance de l’environnement et de la ressource (Bulldoser)
Ce bulletin a pour objectif d’informer un large public sur l'environnement des Pertuis Charentais. Le bulletin présente un échantillon des résultats acquis par le Laboratoire Environnement Ressources des Pertuis Charentais pour assurer ses missions de surveillance, d’avis, d’expertises, d’études et de recherches à l’échelle des pertuis Charentais.
Résumé
Physico-chimie. Après un début de mois de mars légèrement en dessous des valeurs de saison, les températures se sont stabilisées autour de la médiane historique. Les moyennes mensuelles s'étalent entre 9 et 11°c à l'échelle des Pertuis. Les salinités sont particulièrement élevées pour cette saison : de 1 à 3 unités au dessus des valeurs généralement rencontrées sur les stations les plus maritimes (Filières et Agnas), de 3 à 7 unités supérieures sur l'estuaire de la Charente.
Ressource trophique. L'activité phytoplanctonique est marquée par des efflorescences significatives sur l'ensemble des Pertuis. En milieu de mois, un bloom à Skeletonema costatum (diatomée "de saison") est observé avec plus de 2 millions de cellules au nord et plus de 200 milles au sud. Globalement, le mois de mars est plus productif qu'habituellement.
Ressource conchylicole. Les poids de chair sèche des huîtres en élevage suivies est toujours en baisse (significative depuis janvier). Le pourcentage cumulé de survie est en baisse sur la période considérée.
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Les personnels du lycée maritime d'Étel ont bloqué le Pont-Lorois, hier. Ils luttent pour conserver l'ensemble des filières de formation.
Sylvie et Jean-Jacques Bescond souhaitent créer un élevage d'ormeaux en conteneurs et eau profonde sur deux sites, au large de l'aber Benoît, près de l'île Guenioc, etprès de l'île Trevors. Éleveurs d'huîtres et de moules, ilssouhaitent compenser le manque àgagner lié à l'importante mortalité des huîtres, par cette initiative. La quantité sesituerait entre 1,5et 6tonnes, selon l'importance de la disparition des huîtres. L'intérêt d'un élevage en pleine mer est que le risque de maladie est faible, évitant ainsi l'utilisation d'antibiotiques. Seules des algues récoltées àproximité servent de nourriture, faisant que l'impact sur l'environnement est faible.
Pas d'opposition....
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Des algo-carburants jusqu’à la soif (Effets de Terre)
350 litres. C’est selon des hydrologues américains, la quantité d’eau qu’il faudra dépenser pour produire un litre de carburant avec des algues cultivées en bassin. Dans la revue Water Resources Research, ils estiment que les algues pourraient se substituer à 17% des importations de pétrole aux Etats-Unis. Mais pour lutter contre l’évaporation des bassins de culture d’algues, il faudrait trouver l’équivalent du quart de l’eau utilisée dans le pays pour l’irrigation, ce qui n’est pas rien. Résultat des courses, une petite voiture qui consomme peu d’essence, consommerait en revanche 140 litres d’eau au 100 km parcourus, contre 21 litres au 100 km pour de l’essence tirée de pétrole, calculent les chercheurs du Pacific Northwest National Lab. Mais par rapport au maïs, les algues seraient un gros progrès, sur le front de la consommation d’eau douce: quand la culture de la céréale est irriguée (ce qui ne représente que 4% des surfaces de maïs, mais augmente rapidement), il faut 785 litres d’eau pour produire un litre d’éthanol, ce qui met la consommation automobile de notre petite voiture à plus de 300 litres d’eau douce au 100 kilomètres...
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Trop d'antibiotiques tue les antibiotiques (Europarlement)
« Les antibiotiques, c'est pas automatique ! » Le slogan a été largement diffusé en Francepour alerter sur les risques d'une consommation trop régulière d'antibiotiques. Ce que l'on sait moins, c'est qu'ils sont également utilisés à grande échelle sur les animaux. A la fin de la chaîne alimentaire, c'est la santé humaine qui est mise en danger. Les députés réfléchissent à un encadrement plus strict des pratiques en Europe, notamment dans le secteur de l'élevage.
S'ils sont trop souvent en contact avec des antibiotiques, microbes et virus développent des résistances et sont plus difficiles à combattre. En conséquence, on déconseille d'en prescrire si ce n'est pas absolument nécessaire. De plus, la moitié des antibiotiques utilisés pour les animaux sont les mêmes que ceux utilisés chez l'homme… or ces médicaments sont utilisés à grande échelle dans le secteur de l'élevage, tant pour le traitement que la prévention des maladies.
L'utilisation d'antibiotiques dans la chaîne alimentaire pose donc, in fine, un risque de santé pour l'homme. Les virus deviennent plus résistants et les hommes peuvent être mis en contact avec ceux de leurs animaux domestiques. Par ailleurs, des résidus d'antibiotiques sont présents dans la nourriture et diminuent les défenses immunitaires.
Un rapport de l'Italien Paolo de Castro (Socialistes et démocrates) demande ainsi « une utilisation appropriée des antimicrobiens sur les animaux » afin qu'ils « demeurent un outil efficace pour combattre la maladie, tant chez les animaux que chez l'homme ». Il prône une production animale dépourvue d'antimicrobiens et préconise des alternatives telles que la vaccination et le contrôle des maladies infectieuses chez les animaux. Enfin, il demande un travail statistique approfondi pour avoir une idée plus claire de l'état de la situation dans l'Union européenne.
Le rapport de Paolo De Castro, adopté en commission parlementaire de l'agriculture, doit encore être adopté en séance plénière pour devenir la position officielle du Parlement européen.
Prososition de résolution déposée à la suite de la question avec demande de réponse orale B7-000/2011 conformément à l'article 115, paragraphe 5, du règlement sur la résistance aux antibiotiques/Paolo De Castro au nom de la commission de l'agriculture et du développement rural: http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2009_2014/documents/agri/re/859/859185/859185fr.pdf
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Résistance aux antimicrobiens (EFSA)
Les antimicrobiens sont des substances utilisées pour tuer les microorganismes ou pour enrayer leur croissance et leur multiplication. Ils sont généralement utilisés pour traiter des maladies infectieuses dans les médicaments à usage humain et vétérinaire, par exemple sous la forme d’antibiotiques. Les traitements antimicrobiens sont également utilisés pour les plantes et les denrées alimentaires, par exemple, sous la forme de biocides pour combattre des microbes pathogènes dont certains – tels Salmonella, Campylobacter et Listeria – sont responsables d’infections d’origine alimentaire.
L’on entend par résistance aux antimicrobiens l’aptitude qu’ont les microbes à résister aux traitements antimicrobiens. Ce phénomène préoccupe les scientifiques et les décideurs politiques car l’utilisation abusive ou à mauvais escient d’antibiotiques est connue pour favoriser l’émergence et la propagation de microbes résistants, rendant ainsi les traitements contre ces microbes inefficaces. Cette situation peut constituer un risque important pour la santé publique. Un exemple bien connu en est la bactérie du Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), dont certaines souches ont été signalées comme résistantes à plusieurs classes d’antimicrobiens….
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Résistance aux antimicrobiens (Commission Européenne)
L'action de l'UE
Depuis leur introduction il y a 70 ans, les agents antimicrobiens, comme les antibiotiques, ont permis de réduire considérablement le nombre de décès dus à des maladies infectieuses. Toutefois, ces agents tendent à être utilisés d'une manière abusive ou à mauvais escient et de nombreux micro-organismes sont devenus résistants à ce type de traitement, à tel point que nous devrons peut-être nous en passer à l'avenir.
Cette situation est d'autant plus grave que ces produits sont devenus des outils essentiels pour la médecine moderne. Certaines interventions chirurgicales seraient impossibles à réaliser sans le recours à des agents antimicrobiens. La résistance antimicrobienne se traduit par une augmentation à la fois des décès et des dépenses de santé…
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Chili : Les cages en cuivres ouvrent une nouvelle phase de l’aquaculture du saumon (CPD)
EcoSea Farming, une entreprise qui développe les premières cages en cuivre pour l’aquaculture pouvant être installées dans les profondeurs, vient de se lancer. Ces cages sont plus résistantes que les cages traditionnelles et ont des propriétés bactéricides et virucides. Ce mois-ci, une cage aux mailles de cuivre de 20 mètres de diamètre, 10 pieds de long et pesant 4 tonnes a été installée à 30 m de profondeur. EcoSea espère installer au Chili 400 fermes d’aquaculture selon ce nouveau système dans les 4 prochaines années.
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Truite arc-en-ciel: accroître la pêche (Le Soleil)
(Québec) Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) autoriserait bientôt les pêcheurs à la ligne à récolter plus de truites arc-en-ciel afin de réduire les populations de ces poissons non indigènes au Québec qui nuisent à nos stocks de saumons atlantiques et d'ombles de fontaine (truites mouchetées). Dans ses établissements piscicoles, le Québec a cessé la production de truites arc-en-ciel fertiles pour réduire leur prolifération chez nous.
Voilà ce qu'a révélé, samedi, la biologiste Isabel Thibault, chercheuse au MRNF, lors d'une conférence au congrès annuel de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique. La spécialiste, qui étudie depuis des années la truite arc-en-ciel, a souligné les impacts négatifs importants de ce salmonidé sur nos poissons indigènes et leurs habitats.
Impacts négatifs - L'arc-en-ciel, originaire de la côte ouest de l'Amérique du Nord, a été introduite dans près de 100 pays; dans plusieurs cas, elle a eu des impacts négatifs sur les poissons indigènes et les écosystèmes de ces pays. Au Québec, des adeptes de pêche sportive ont introduit l'arc-en-ciel, voilà environ 120 ans, dans des cours d'eau du sud-ouest de la province, mais cette truite se répand progressivement vers le golfe du Saint-Laurent; il y a un quart de siècle, l'arc-en-ciel était déjà présente dans 17 rivières de l'est du Québec.
Selon la biologiste Thibault, l'arc-en-ciel est parmi les 100 espèces de poissons du monde qui ont eu le plus d'impacts négatifs sur les poissons indigènes vivant déjà dans les habitats envahis. L'arc-en-ciel s'alimente de la même nourriture que la truite mouchetée et que les saumoneaux. Elle s'empare des écosystèmes et force mouchetées et saumons à se retirer dans des habitats moins propices à leur survie.
L'arc-en-ciel tolère mieux l'eau chaude que les mouchetées et les saumons : avec le réchauffement de la planète, cette truite migratrice pourrait se répandre encore plus vers l'est, ce qui fait craindre qu'elle ne fasse diminuer beaucoup le nombre des mouchetées et des saumons, si elle ne fait pas carrément disparaître ces derniers poissons de nos rivières....
La Commission européenne a promis jeudi de donner un nouvel élan à l'aquaculture, un secteur d'avenir, selon elle, compte tenu de l'importante demande des consommateurs, dans le cadre d'une réforme en corus de la politique commune de la Pêche.
"Nous allons faire de notre mieux pour parvenir à un développement de ce secteur dans le cadre de nos propositions pour la réforme", a promis la commissaire européenne en charge du dossier, Maria Damanaki, à l'issue d'une réunion à Luxembourg avec les ministres européens de la Pêche. "Actuellement, la demande est couverte principalement par des importations, donc il y a une grande marge de développement pour ce secteur", qui constitue en outre "une alternative à la surpêche, donc d'une certaine manière il s'agit d'une mesure de conservation de nos stocks" de poisson, a-t-elle fait valoir.
C'est pourquoi la Commission a l'intention de consulter les Etats, mais aussi les professionnels du secteur et les organisations écologistes très critiques quant aux conséquences de l'aquaculture sur l'environnement.....
Les métiers de la mer manquent de bras et l’Etat dégraisse les écoles maritimes !
Métiers de la mer. On manque de bras sur les bateaux! (Le Télégramme)
Les métiers de lamer, et la pêche en particulier, sont mal connus etsous-estimés par les jeunes. Ils offrent pourtant des débouchés, assortis de salaires motivants.
Marin-pêcheur, un métier d'avenir? Il y a quelques années, la crise de la pêche aurait fait de cette affirmation une boutade de mauvais goût. Mais aujourd'hui, la filière pêche manque de personnel. Les jeunes ne se bousculent pas dans cette branche, où l'on recrute de préférence de père en fils «ou sur le port, par le bouche à oreille», souligne Delphine Lamandé, permanente de l'association Cap Avenir. Celle-ci a été créée en 2002, à l'initiative du milieu coopératif maritime. Magasins d'avitaillement, armements, banque, organisme de gestion relevant du système coopératif, tous connaissaient la même problématique. «Ces professionnels avaient des besoins en recrutement.» Chargée de promouvoir les métiers de la pêche et des cultures marines, l'association organise, en partenariat avec la Cité des Métiers, à Ploufragan, une semaine d'information sur les métiers de la pêche et des cultures marines.
Orienter dès le collège....
Les enseignants du lycée maritime d'Étel bloquent Pont-Lorois (Ouest France)
Mardi 14 avril, une trentaine d'enseignants du lycée maritime d'Etel ont manifesté au Pont-Lorois, suite à une décision du ministère de l'écologie de supprimer la filière pêche dans cet établissement.
Ce jeudi, de 9 h à 11 h, une trentraine d'enseignants du lycée maritime d'Etel ont manifesté en mettant en place un barrage filtrant aux entrées du Pont-Lorois, entre Belz et Plouhinec.
Par cette action, ils contestent le choix du ministère de l'Écologie, à savoir la suppression de la filière pêche après la seconde bac pro, à la rentrée prochaine.« L'objectif est de nous faire comprendre et entendre, mais ne pas bloquer les gens qui travaillent », explique Jean-Gabriel Rapin, enseignant au lycée maritime d'Etel et syndiqué Snetap-FSU.
«Notre combat c'est la carte scolaire»
« Notre combat, c'est la carte scolaire. La décision de suppression de la filière pêche a été prise en janvier par le ministère de l'écologie, sans même nous prévenir. Lors de nos réunions à Paris, le ministère nous a écoutés. On s'est fait entendre. Et aujourd'hui, on est sans document, on n'a toujours pas de carte scolaire, s'étonne Jean-Gabriel Rapin. Beaucoup d'échos nous reviennent... Si on n'avait rien fait, il n'y aurait plus de filière.»
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Lège-Cap-Ferret : Elle incarnait « le bénévolat » (Sud Ouest)
S'il y avait une habitante de la presqu'île qui incarnait le bénévolat, c'était bien Christiane Eliès. Tout avait commencé avec le club de rugby du Cap Ferret, dès la création de celui-ci. Puis, en 1975 lorsque Robert Cazalet, alors maire de Lège-Cap-Ferret, lançait les fêtes de la Gigas dans le but de valoriser l'huître du Bassin mise à mal par une forte mortalité, Christiane était aussi de la partie.
La famille Eliès est une vieille famille d'ostréiculteurs, alors on comprend qu'elle se soit investie avec passion dans l'organisation de l'événement. D'entrée, Christiane Eliès devient l'un des personnages incontournables de ces fêtes et pas une seule année elle ne sera absente. Entre-temps, un autre club est créé, celui de la gymnastique volontaire. Là encore, elle est aux avant-postes en tant que membre dirigeant, allant même jusqu'à seconder, durant plusieurs années, l'animatrice des petits.....
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Les machines de la conchyliculture s'exposent (Ouest France)
Cette semaine la société Serme expose ses machines aux professionnels et au public. Depuis 1996, inventer, améliorer, entretenir pourrait être la devise de la Serme (Société d'études et de réalisations mécaniques et engineering) dirigée par André Rescamp. Ce technicien, constructeur de matériel de conchyliculture, écoute les réflexions de ses clients pour améliorer le matériel et en inventer.
« Depuis l'enlevage des moules sur leurs bouchots jusqu'au conditionnement, tout est aujourd'hui mécanisé. Nous fabriquons des machines à la demande, pour libérer de la contrainte du travail fastidieux et fatiguant que requiert le métier de conchyliculteurs », explique André Descamps, qui poursuit : « La performance des techniques actuelles, par exemple la découpe des pièces de métal au laser, est d'une précision qui favorise l'amélioration de la mécanisation existante »....
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Fondant de chou et wakamé gratiné au soja soufflé sur une huître de Belon (Le Point)
194 Kcal/p. Préparation 30 min/cuisson 45 min.
Pour 4 pers. : 500 g de chou frisé/50 g de margarine végétale/10 cl de bouillon de volaille/50 g de wakamé cuit/16 huîtres de Belon n°0/40 g de flocons de soja soufflés/ sel et poivre.
Méthode : laver, émincer et plonger 2 min dans l'eau bouillante salée les feuilles de chou. Égoutter, faire revenir dans une cocotte 20 min avec la margarine végétale. Verser le bouillon de volaille et faire cuire doucement jusqu'à ce que le chou fonde. Préchauffer le four à 160 °C. Tailler les algues wakamé en morceaux. Les mélanger au chou, saler et poivrer. Ouvrir les huîtres. Enlever la chair, la mettre de côté au frais. Nettoyer, sécher les coquilles et les remplir de farce de chou. Couvrir de flacons de soja. Faire cuire au four à 160 °C jusqu'à ce que la farce soit gratinée. Poser dessus la chair des huîtres froides et donner un tour de moulin à poivre. Atouts santé : les huîtres, riches en oligoéléments (cuivre et zinc), le chou en vitamine C, l'algue wakamé en antioxydants qui protègent les cellules des radicaux libres.
L'azote, transporté par les cours d'eau, est rejeté à la mer, causant le ''développement d'algues toxiques et de zones biologiquement mortes, particulièrement dans la mer du nord, l'Adriatique, la Baltique et les côtes bretonnes''….
Cent cinquante à 740 euros… C'est en Europe le coût par personne et par an de la pollution de l'eau, de l'air et des sols due à l'azote, selon l'évaluation européenne pour l'azote (ENA), conduite par 200 experts de 21 pays et 89 organisations, et publiée le 11 avril.
C'est un système innovant et 100% manchois. Au lieu d'être posées sur des tables, les poches sont suspendues. C'est l'entreprise K’Dual Ostreiouest de Gouville-sur-Mer qui s'est lancée dans cette nouvelle façon de pratiquer l'ostréiculture. Face au phénomène de mortalité des naissains, les deux producteurs ont voulu tenter l'expérience il y a deux ans. Et ça donne des résultats.
Gouville-sur-Mer : des huîtres suspendues (Voir cette vidéo)
L'entreprise a même été récompensée de la médaille d’or pour ses huîtres spéciales de Normandie, lors du dernier Salon de l’agriculture.
Ce système innovant de poches suspendues a été développé par la société Yad Marine basée à Pirou. L'idée est de laisser faire la mer. Plutôt que de s'astreindre au travail fastidieux et physique qui consiste à battre et à retourner les poches d'huîtres posées à plat sur des tables pour les dégager de la vase et des impuretés qui s'y déposent, on accroche les poches aux tables et on les laisse se faire bercer par les vagues au rythme des marées. La forme des poches est, elle aussi, étudiée de telle façon que les huîtres aient accès à la nourriture grâce à un débit d'eau suffisant.
Résultat, la qualité des huîtres est nettement supérieure : plus de chair, une nacre pure et un goût légèrement sucré. La technique semblerait pouvoir permettre aux ostréiculteurs également de se prémunir contre le phénomène de mortalité des naissains. Mais il est encore un peu tôt pour l'affirmer.
Quoi qu'il en soit, le brevet a été déposé il y a deux ans.
30 000 poches sont produites par an sur cette exploitation, mais pas de quoi répondre encore à la demande, importante, malgré un prix de 30 à 40% plus élevé que les huîtres produites à l'ancienne
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La Tremblade : La banque a-t-elle laissé couler l'ostréiculteur? (Sud Ouest)
Le mandataire liquidateur d'une entreprise de La Tremblade réclame trois millions d'euros à la Société générale.
La Société générale a-t-elle volontairement fait plonger un de ses clients, courtier en huîtres à La Tremblade, en lui octroyant des prêts qu'elle le savait incapable de rembourser? Le contentieux judiciaire dure depuis maintenant dix ans. Il a connu un nouvel épisode, et sans doute pas le dernier, devant la cour d'appel de Poitiers.
C'est la banque qui a fait appel d'un jugement extrêmement sévère rendu par le tribunal de commerce de Marennes et la condamnant à verser 1,5 million d'euros sur le compte de l'administrateur judiciaire chargé de liquider les entreprises que dirigeait Jean-Louis Miet.
Mauvais payeurs
Jean-Louis Miet, outre le métier d'ostréiculteur, exerçait celui, autrement plus lucratif, de courtier en huîtres : il achetait une partie de leur production à des professionnels bretons et la revendait localement. Pendant des années, courtier et producteurs n'ont eu qu'à se féliciter de leurs relations. Jusqu'au jour, apparemment, où la Société générale a décidé de se mêler d'un peu trop près des affaires de Jean-Louis Miet. La banque incite le courtier à traiter avec plusieurs de ses clients écaillers en gros. Ceux-ci s'avèrent de très mauvais payeurs. Qu'à cela ne tienne, la Société générale se montre très généreuse avec Jean-Louis Miet, lui prêtant sans compter, tout en prenant soin de garantir sa créance sur les biens du courtier.
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Gravelines : Aquanord peut encore être sauvé ! (Delta FM)
Wulfran Despicht, vice président de la région en charge de la mer sur Delta FM
La ferme aquacole de Gravelines – spécialisée dans l'élevage de bar et de daurade – est actuellement en redressement judiciaire. Deux repreneurs se sont fait connaître mais sans résultat. Pour sauver l'entreprise et pérenniser les 90 emplois du site, le conseil régional se mobilise mais aucune subvention publique n'est possible durant le redressement judiciaire… La région, la CUD et la ville de Gravelines se sont déjà engagées pour venir en aide à l'entreprise et participer à sa remise en trésorerie. La ferme aquacole a jusque fin mai pour sortir du redressement judiciaire, il appartient aujourd'hui à la chambre de commerce de donner son aval pour le rachat de l'immobilier. Après cette date, Aquanord n'aura plus qu'à mettre la clef sous la porte.
Ecoutez sur Delta FM
Wulfran Despicht, le vice président de la région en charge de la mer, est à la fois optimiste et inquiet, il suit le dossier depuis 12 mois et espère sortir du redressement judiciaire :
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Lutter contre le vol d’huitres en Charente-Maritime
Charente-Maritime. Communiqué de la Préfecture de Charente-Maritime. Le 29 mars dernier, Henri MASSE, Préfet de la Charente-Maritime, a rencontré Gérald VIAUD, Président du comité régional de la conchyliculture (C.R.C.).
Cette réunion à laquelle participaient également des représentants de la filière conchylicole, dont un garde juré spécial, et l’ensemble des services de l’État concourant aux missions de contrôle sur l’estran, a permis de faire un diagnostic précis des problèmes rencontrés par les producteurs d’huîtres et d’adopter une série de mesures pour permettre à la filière de retrouver les conditions d’une croissance durable.
La conchyliculture, filière stratégique de l’économie de la Charente-Maritime, est aujourd’hui fragilisée par une diminution des stocks globaux en raison d’une mortalité exceptionnelle des jeunes huîtres depuis trois ans....
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Côte d’Armor : Une semaine thématique sur les métiers de la pêche (Ouest France)
La cité des métiers organise une semaine thématique sur les métiers de la pêche et des cultures marines en partenariat avec l'association Cap Avenir. Diverses animations sont organisées sur le département.
Mardi 12 avril
À Paimpol et sa proximité, de 9 h 30 à 11 h 30, visite du lycée maritime puis d'une entreprise de mareyage, proposée aux groupes scolaires ; de 14 h à 16 h, visite d'une ferme ostréicole et mytilicole, ainsi qu'un bateau de pêche, visites proposées aux groupes scolaires.
Mercredi 13 avril
14 h à 17 h, la cité se focalisera sur les métiers de la mer (nautiques, portuaires et pêche). L'association Cap Avenir, le centre Nautique de Paimpol - Loguivy-de-la-Mer et la chambre de commerce et d'Industrie des Côtes-d'Armor informeront le public sur ces différents métiers, lors d'entretiens individuels. Ploufragan, Zoopôle, 6, rue Camille-Guérin (près de l'Ispaïa).
Jeudi 14 avril
Erquy, de 9 h 30 à 11 h 30, à Erquy, visite d'un port de pêche et son univers (bateau, criée, entreprise...) et rencontre d'un marin pêcheur.
HiIlion, de 14 h à 16 h, possibilité de visite d'une ferme mytilicole, puis d'une entreprise de commercialisation de moules sont possibles ; sorties proposées aux groupes scolaires.
Vendredi 15 avril
Ploufragan, de 9 h 30 à 11 h 30, à la cité des métiers, conférence sur les métiers de la pêche et des cultures marines, animée par Cap Avenir avec des témoignages de différents professionnels. Ouvert à tous (groupes scolaires, groupes en insertion, demandeurs d'emploi, salariés...)
Pour l'ensemble de ces animations, inscriptions au tél. 02 96 76 51 51. Il reste encore quelques places.
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Que mangent les saumons que nous mangeons? (20 Minutes)
En Norvège, les saumons d'élevage doivent être en bonne santé, de la bonne couleur et surtout ne pas vider les mers des autres petits poissons...
Fish-in, fish-out: une formule mathématique qui résume le dilemme auquel sont confrontés les éleveurs de saumon norvégien. Ce ratio de «conversion» chiffre la quantité de poissons sauvages nécessaire à la production de poissons d’élevage. Pour ne pas dépeupler les mers au profit de la consommation de saumon, de nouvelles sources de nourriture sont en train de prendre le dessus. Bientôt des saumons végétariens dans nos assiettes?
Uniquement des sources «naturelles»
Dans la ferme de Skredstivik, au nord de Bergen en Norvège, la nourriture des saumons est distribuée par des buses qui répandent régulièrement des croquettes que l’on pourrait confondre avec de la nourriture pour chiens. Leur composition est savamment étudiée pour minimiser les excréments des poissons, responsables de pollution des eaux, tout en apportant les nutriments nécessaires aux saumons. «Dans une croquette, il y a environ 40% de protéines, 30% d’huile de poisson et des vitamines, minéraux et pigments qui ne proviennent que de sources naturelles», détaille Trygve Berg Lea, manager chez Skretting, une entreprise qui produit des aliments pour poissons.
Les protéines issues des farines animales ou végétales sont nécessaires à la croissance du saumon et l’huile est un apport indispensable pour que les saumons soient riches en Oméga-3, ces acides gras essentiels qui manquent à notre alimentation moderne. Quant aux additifs, ils ne proviennent que de «ressources naturelles». Chez Skretting, on ajoute des antioxydants et des molécules proches du carotène pour que le saumon ait une belle couleur rosée. «Tous les additifs doivent être approuvés par l’Union européenne», rassure Trygve Berg Lea. Il n’y aurait donc pas de risques pour la santé humaine selon lui.
« Stupéfiant », « ubuesque », « invraisemblable »: Jean-Yves Le Drian n'a pas de mots assez forts pour qualifier la manière dont l'Etat traite la maritimité bretonne.
« La première torpille, c'était le choix de Nantes au lieu de Brest pour le siège interrégional des affaires maritimes», rappelle le président de la région. «Deux autres torpiles...
Menace sur les lycées maritimes - « Les questions de l'ostréiculture ou de la protection du littoral, on va traiter ça où?», interroge-t-il. Autre alerte à la torpille lancée par Jean-Yves Le Drian: le projet imminent de réorganisation géographique des formations maritimes. «Les quatre lycées maritimes bretons, qui commençaient à voir leurs effectifs progresser pour atteindre 515 élèves, vont perdre leur dynamique», explique-t-il en substance. «Le Guilvinec a bien failli perdre la pêche, si rien n'est fait, Etel et Paimpol vont perdre des sections et 15 à 20% de leurs élèves, et Saint-Malo va voir disparaître sa prépa au coucours de l'école nationale supérieure de la marine marchande, et son BTS mécanique ne verra pas le jour». Un coup d'autant plus dur pour la Région qu'elle a prévu d'investir 15 millions d'euros dans la construction du nouveau lycée maritime malouin. A cela s'ajoute un projet de spécialisaton des établissements dès la seconde, ce qui ne facilitera pas l'orientation des jeunes et nuira fortement à la proximité des familles.
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De la pisciculture dans le désert (Globalmag.arte)
Dans le désert du Néguev, en Israël, on élève des bars. Ces poissons de mer vivent dans des bassins remplis d’eau chaude et salée, pompée à 600 m de profondeur. Une manne pour un pays qui importe 70% du poisson qu’il consomme. Et c’est écologique : l’eau est recyclée pour d’autres usages.
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L'aquaculture en étang menacée par le cormoran (Ouest France)
Au Moyen-Âge, leurs plans d'eau nourrissaient les populations. Aujourd'hui, ces pisciculteurs de l'intérieur des terres veulent continuer à produire propre et proche. Activité mise à mal par un oiseau gourmand....
Ils râlent d'autant plus fort qu'ils se savent utiles : « Nous ne fournissons pas la demande. L'Europe de l'Est et l'Asie importent en masse. » Et bonjour le bilan carbone, quand l'intérêt écologique de l'étang n'est plus à prouver : « L'étang a un rôle épurateur. Il entretient l'écosystème. Et nos premières études montrent que pas moins de 250 espèces végétales le bordent », souligne le biologiste du Smidap. Les aquaculteurs demandent à pouvoir vivre de leur travail millénaire : « Les moines nous ont appris la pisciculture. Et les Chinois la pratiquaient, 800 ans avant Jésus-Christ. »Ils pensent qu'à l'heure où la pêche en mer s'épuise, les étangs pourraient être un pourvoyeur naturel de poisson : « Le potentiel existe. Il faut arrêter de l'abîmer. »
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Ramassage et vente des palourdes de deux étangs de l'Aude suspendus (AFP)
Le préfet de l'Aude a interdit mardi temporairement la pêche, le ramassage et la mise sur le marché de palourdes des étangs de Mateille Sud et du Grazel, à la suite de contrôles microbiologiques.
Les autres coquillages, dont les huîtres, ne sont pas touchés par ces mesures temporaires, a précisé la préfecture dans un communiqué.
Dimanche, une vente d'huîtres et de spécialités japonaises sera organisée sur le marché au profit du Miyagi Suisan, un lycée maritime japonais près de Sendai qui a été détruit par le tsunami. C'est l'idée de Yuko Larcher du Breizh café qui était au Japon au moment du séisme, et de Stephan Allaume des parcs Saint-Kerber. « J'ai visité la zone en octobre et j'aurais dû y retourner chercher des naissains d'huîtres quinze jours après le tsunami, explique Stephan Allaume. Heureusement, les élèves étaient sur le bateau-école à Hawaii au moment du tremblement de terre, mais ils n'ont plus de locaux pour les cours. ».....
Selon Yuko Larcher, « la Bretagne, c'est la meilleure région pour encourager et aider les gens dévastés par le tsunami parce que c'est la région qui ressemble le plus à cette partie du Japon ».
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Les déchets de la pisciculture : une menace pour les côtes (Maxisciences)
Une étude américaine montre que des panaches de déchets concentrés provenant de la pisciculture, loin de se diluer immédiatement, pourraient voyager sur de longues distances pour atteindre les côtes. Menée par Roz Naylor, Oliver Fringer et Jeffrey Koseff, de l'Institut Woods pour l'environnement à l'Université de Stanford, cette recherche est la première à prendre en compte de façon détaillée des variables comme les marées, les courants, la rotation de la Terre et la structure physique des enclos pour estimer l’impact des flux de déchets provenant de la pisciculture sur les voies navigables et les côtes environnantes.
"Cette étude suggère que nous ne devrions pas simplement compter sur la dilution comme solution à la pollution issue de l'aquaculture. Nous avons découvert que l'environnement naturel autour des enclos à poissons peut considérablement influer sur la façon dont les panaches de déchets voyagent depuis leur source", explique Jeffrey Koseff.
Des substances, dissoutes dans les excréments, la nourriture non digérée et d'autres rejets, s’accumulent près des enclos d’élevage, caractérisées, dans les scénarios de modélisation, par des panaches hautement concentrés et qui se maintiennent sur de grandes distances.
2010: plus de 22 tonnes d'huîtres volées
Plus de 22 tonnes d'huîtres ont été volées en 2010 en Charente-Maritime, soit quatre fois plus qu'en 2009, et cette tendance semble se confirmer en 2011, a déploré aujourd'hui la préfecture qui se mobilise contre la recrudescence de ces vols.
"Le vol entre professionnels au sein de la filière conchylicole est une 'pratique' dont l'importance suscite légitimement inquiétude et mécontentement", écrit la préfecture dans un communiqué. Déjà 18 plaintes ont été enregistrées depuis janvier 2011, contre 32 pour toute l'année 2010, selon cette source.
La recrudescence des vols dans les parcs à huîtres est attribuée à la raréfaction d'un produit victime de surmortalité depuis trois ans. Une série de mesures de prévention et de répression ont été décidées, à l'issue d'une réunion fin mars entre des représentants de l'Etat et de la filière conchylicole "aujourd'hui fragilisée", précise le texte. Les contrôles et les saisies ont été renforcés de manière "significative": 155 personnes contrôlées pour 1.530 kilos saisis en 2010, 119 personnes contrôlées pour 1.300 kilos d'huîtres saisis au cours du 1er trimestre 2011.
En outre, une campagne de sensibilisation de l'ensemble des acteurs a été lancée en direction des touristes, des pêcheurs à pied professionnels et des conchyliculteurs. "Ces vols répétés (dans) les parcs des ostréiculteurs accentuent les difficultés conjoncturelles rencontrées par les professionnels et "l'objectif partagé" de l'Etat et du comité régional de la conchyliculture est "d'y mettre un terme", affirme encore la préfecture de Charente-Maritime.
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Un kilo d'algues par an et par habitant en Occident (Le Télégramme)
L'algue fait partie de l'avenir de notre alimentation. C'est même déjà demain: sans véritablement le savoir, un Occidental consomme un kilo d'algues alimentaires par an. Elles ont des noms futuristes, de E 401 à E411, mais ce sont bien des extraits d'algues.
Minéraux, oligo-éléments et autres nutriments - Dans la soupe, dans les entrées, les salades ou encore en chapelure... l'algue n'avance pas toujours masquée. L'himantale, ou haricot de mer, est la plus appréciée en France. La plus connue, le wakamé, seule espèce cultivée en Bretagne, rappelle le goût de l'huître. Le «kombu», en fait l'appellation générique des laminaires que les grands groupes ont réussi à imposer, est également apprécié pour son goût légèrement sucré qui apparaît lors de la cuisson. La laitue de mer, la spiruline, la dulse, la nori... Consommée tous les jours, l'algue assure des apports en minéraux, oligo-éléments et autres nutriments intéressants. À ce titre, la porphyra est remarquable: elle possède un taux de protéine largement supérieur à ce qu'on peut trouver dans le règne animal.
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Abu Dhabi a construit la plus grande usine de caviar au monde
Abu Dhabi n'a de cesse de se lancer dans les entreprises les plus osées et les plus luxueuses. C'est pourquoi, en plein désert, l'émirat a construit la plus grande usine de production de caviar, et a aussi importé une vingtaine d'esturgeons vivants le mois dernier par avion.
Les poissons ont été chargés à bord d'un avion à Francfort (Allemagne) et sont arrivés à la plus grande usine d'aquaculture au monde à Abu Dhabi. L'édifice de 60.000 m2 devrait produire 32 tonnes de caviar d'ici la fin de l'année. L'idée de créer un marché du caviar était audacieuse pour cette ville logée en plein désert. Mais comme l'appétit pour les biens et les mets de luxe se développe dans le Golfe, l'idée n'était pas si folle. A noter qu'Abu Dhabi à un des PIB les plus élevés au monde grâce à ses réserves de pétrole et de gaz.
Le projet est né d'un partenariat entre Bin Salem Holding et l'entreprise allemande United Food Technologies, spécialisée dans l'aquaculture à travers le monde, qui a mis en place la première usine de ce genre au Moyen-Orient.
Mais l'année dernière, un rapport alarmant de l'International Union for Conservation of Nature affirmait que 85% des esturgeons, l'une des espèces de poissons les plus anciennes, seraient proches de l'extinction, ils ont même été classés comme "le groupe animal le plus menacé" par l'IUCN. Ce rapport a aussi évoqué le sort des esturgeons Beluga particulièrement en danger dans la Mer Caspienne du fait de leur caviar noir. Ce type de caviar peut en effet atteindre $10.000 (?7.000) le kilo.
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La truite arc-en-ciel, poisson nuisible? (Journal de Québec)
À écouter parler les spécialistes, force est de constater que la truite arc-en-ciel peut devenir un poisson très nuisible dans les rivières à saumons du Québec.
« La truite arc-en-ciel est parmi les cent espèces au monde qui ont eu le plus d’impacts négatifs sur les autres espèces qui vivaient déjà dans les habitats où elle a été introduite, explique la spécialiste du MRNF Isabel Thibault, qui travaille sur le dossier depuis des années, aux participants(es) du congrès de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique qui s’est déroulé hier, à Québec. Dans la majorité des endroits où elle s’est installée après avoir été introduite, on a vu baisser considérablement et même disparaître dans certains cas les espèces déjà en place. »
En entendant de telles explications sur le sujet, il y a de quoi s’interroger. Cette espèce, qui n’est pas indigène au Québec, a été introduite chez nous vers 1893-1894. Dès la fin des années 80, on signalait déjà sa présence dans 17 rivières de l’est du Québec. Présentement, on a découvert, notamment dans Charlevoix, des sites où des populations migratrices ont adopté les lieux pour former une population locale. Aux embouchures des rivières Malbaie et du Gouffre, elles sont abondantes. Les spécialistes s’attendent que l’espèce continue à se déplacer toujours vers l’est, étant donnée entre autres sa capacité à entreprendre de longues migrations.
Compétition - Là où les choses se compliquent drôlement avec cette espèce, c’est la compétition d’habitats et de nourriture qui s’installe lorsqu’elle est présente. « Il faut bien comprendre que la truite arc-en-ciel a le même régime alimentaire que l’omble de fontaine et le saumon. Comme elle prend rapidement le contrôle des lieux, cela pousse les autres espèces à se retrancher dans des habitats qui sont beaucoup moins favorables pour elles, explique la spécialiste. C’est de là que nous viennent les craintes, soit de voir le saumon et même l’omble de fontaine menacés par la présence de cette nouvelle espèce.
« La truite arc-en-ciel tolère beaucoup mieux les eaux chaudes que les autres salmonidés. Avec le réchauffement de la planète et la hausse des températures de l’eau, nous craignons qu’elle se répande encore plus vers l’est. Présentement, une espèce de barrière thermique, en raison de la température de l’eau, l’empêche d’aller plus loin, sauf que les choses peuvent changer. »
Mesures...........
Thème 4 : « Ressources biologiques marines / pêche et aquaculture »
Originaire des côtes européennes, l'huître plate, « Ostrea edulis », a constitué, jusqu’aux années 1960, l’essentiel de la production ostréicole en France. Dans les années 70, l’apparition de deux maladies parasitaires, la « Bonamiose » et la « Marteiliose », ont provoqué une très forte mortalité sur les huîtres bouleversant l’équilibre des bancs naturels ainsi que les méthodes de production. Pour limiter l’impact de ces parasites, les huîtres sont élevées en eaux profondes et récupérées par dragage à l’âge de deux ans (avant le pic de mortalité), limitant ainsi l’impact des parasites mais entraînant, un coût de production important. La culture traditionnelle sur l’estran, zone de balancement des marées, a, quant à elle, totalement disparu du fait d’une mortalité atteignant systématiquement 100%.
Aujourd’hui, si un petit nombre d’ostréiculteurs produisent encore l’huître plate, la plupart se sont tournés vers l'huître creuse « Crassostrea gigas » originaire du Pacifique, notamment pour sa résistance, sa bonne croissance, et ses qualités gustatives.
Le projet PERLE « Programme d'Expérimentation et de Recherche sur L’huître plate » qui réunit les professionnels de la conchyliculture et les chercheurs de Bretagne et des Pays de la Loire vise à assurer une production durable et rentable de l’huître plate traditionnellement produite dans ces deux régions. Depuis quelques années, une réflexion pour un retour à la production de l’huître plate est engagée afin de diversifier les activités ostréicoles en France….
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Lycée Maritime : Ça coince à La Rochelle (Sud Ouest)
Le projet de spécialisation des lycées ne passe pas.
Les cours ont été perturbés hier matin, au Lycée maritime et aquacole de La Rochelle, par la mobilisation d'enseignants contre le projet de réforme des enseignements de la filière maritime professionnelle. Ce mouvement mené en parallèle de discussions avec le ministère de tutelle, celui de l'Écologie et du Développement durable, pourrait donner lieu à une nouvelle journée d'action la semaine prochaine, dont la date précise reste à fixer. C'est aussi dans ce cadre que des enseignants ont demandé à la direction de l'établissement la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire. Il est convoqué pour le 14 avril.
Seule, la marine marchande
Le point essentiel de crispation, c'est la spécialisation dans une des disciplines maritimes de chaque établissement, que souhaite impulser le ministère. Ainsi, à La Rochelle où 177 élèves suivent des formations dans la branche conduite et gestion des entreprises maritimes qui débouche sur les métiers de la pêche professionnelle, des embarquements au commerce ou à la plaisance professionnelle, dans la branche des machines marines (elle forme des électromécaniciens), enfin dans la branche des cultures marines, seul le versant marine marchande serait préservé, selon des enseignants qui, hier matin, se tenaient à la porte de l'établissement….
Les parcs d’attraction s’ouvrent… La pêche aux moules ferme…
Gujan-Mestras : La saison débute ce week-end (Sud Ouest)
Les vacances de Pâques débutent samedi ; avec elles, Gujan-Mestras Bassin des loisirs, la station gujanaise, va véritablement lancer sa saison et proposer de nombreuses animations. Une occasion pour mettre cette nouvelle signalétique et identité qui regroupe l'ensemble des professionnels locaux du tourisme. Un site unique en Aquitaine comprenant cinq parcs d'attractions, des balades à dos d'ânes, le miniport pirate, le casino, un bowling, une discothèque, un circuit autos pour tout-petits, un paintball et une nouveauté Laser Lander (voir demain). Si certaines de ces animations sont déjà ouvertes au public, demain samedi, les parcs, à l'exception d'Aqualand, vont débuter leur saison. C'est donc dans des conditions optimales que les premiers touristes de la saison vont être accueillis à Gujan-Mestras. Mais ces ouvertures enchantent également les habitants du Bassin qui vont pouvoir profiter de toutes ces attractions.
Visites guidées : La Maison de l'huître permet de découvrir l'ostréiculture en général et plus particulièrement celle du bassin d'Arcachon. Les visites guidées du port de Larros, accompagnées par un guide, permettent de s'imprégner des lieux. Le programme propose un retour en arrière sur l'histoire du port, sa création, son développement, son organisation, les cabanes ostréicoles, les chantiers navals. Cette visite est aussi l'occasion de faire un retour sur l'époque de la pêche à la sardine et les nombreuses conserveries. Cette visite du port peut aussi être faite en toute liberté avec des audioguides disponibles à la Maison de l'huître.
Les moules du Bassin sont interdites à la consommation (Sud Ouest)
Les moules sont interdites. En cause, la présence de micro-algues toxiques.
La nouvelle est tombée hier soir, par le biais d'un communiqué de la préfecture. La pêche, le ramassage, le transport, la purification, le stockage, l'expédition, la distribution et la commercialisation en vue de la consommation des moules en provenance du bassin d'Arcachon sont interdits.
Cette décision fait suite à la détection, par le réseau de surveillance sanitaire de l'Ifremer, de toxines lipophiles (qui attirent et retiennent les graisses) au-delà du seuil de sécurité sanitaire défini.
Ces toxines sont notamment produites par la micro-algue dinophysis spp. Un nom qui ne manque pas de faire écho aux périodes d'interdiction des huîtres qui ont marqué ces dernières années le bassin d'Arcachon. Renvoyant aussi, de manière plus indirecte, aux fermetures des bassins lorsque la toxicité des coquillages était révélée par le test réglementaire du bio essai dit test de la souris.
Réchauffement des eaux - Pour mémoire, l'an dernier, à l'issue d'un long combat mené par les professionnels, le ministère de l'Agriculture validait la suppression de ce test, l'ouverture et la fermeture des bassins ostréicoles du bassin d'Arcachon ne reposant à présent que sur un test chimique. Le test de la souris étant maintenu comme dispositif de vigilance sanitaire face aux toxines inconnues ou émergentes. Le dinophysis ne rentrant pas dans cette catégorie car très connu et répandu. En effet, son apparition a toujours marqué, peu ou prou, la saison printanière au moment où les eaux se réchauffent.
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Retour sur les XXIIIe rencontres de l’AGLIA (CLPM Le Guilvinec)
Aglia : Pêche et aquaculture durables
En toile de fond des nombreux thèmes abordés au cours du colloque sur la pêche tenu à Saint Malo le 5 avril 2011 (dans le cadre des rencontres de l’Aglia) s’impose l’idée qu’il est essentiel de remettre au centre du développement durable les deux piliers que sont l’économique et le social. Le pilier écologique est bien évidement important, mais il ne doit pas être la seule source des politiques publiques, et tout particulièrement de la Politique Commune des Pêches. A savoir si la réforme de la PCP prévue pour 2012 saura répondre à cette exigence de la profession….
La place des régions dans la Politique Commune des Pêches a également été évoquée. François Maitia, vice président de la région Aquitaine, affirme que les régions, grandes pourvoyeuses de fonds, mériteraient d’être mieux impliquées dans les instances européennes. Notamment au sein des Conseils Consultatifs Régionaux (CCR), dont le rôle sera renforcé dans la nouvelle PCP. Le projet de Plateforme Régional d’Innovation (PRI), présenté par Adeline L’honen, vice président de la région Pays de Loire, prouve la pertinence de l’échelon régional pour mener des missions d’intérêt communautaire. Il s’agit dans ce cas précis de favoriser la convergence entre entreprises ostréicoles, centres de recherche et centres de formation, pour soutenir et dynamiser la filière. Filière qui en aura bien besoin si l’on en croit l’intervention de Goulven Brest, président du Comité National de la Conchyliculture, dont les chiffres de la production nationale sont alarmants, même si le support de l’Etat a permis un maintien relatif des revenus. Il insiste également sur l’importance d’une amélioration de la qualité de l’eau, essentielle à la pérennité de l’aquaculture. C’est particulièrement vrai en Bretagne dont les eaux se dégradent plus vite qu’ailleurs. Benoit Biteau, agriculteur biologique, le rejoint sur ce point en insistant sur l’importance de décloisonner les politiques, et de prendre mieux en considération les interactions qui existent entre terre et mer, notamment en termes de pollutions. Source : Retour sur les XXIIIe rencontres de l’AGLIA (CLPM Le Guilvinec)
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Blaye : L'huître au programme (Sud Ouest)
Les jeunes de première année en bac pro restauration ont profité de la leçon du directeur de la station Ifremer d'Arcachon.
Selon le Département général de l'aquaculture, relevant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR), le tétrodon est un poisson très apprécié en Corée du Sud, au Japon, à Taïwan (Chine)....
Ce produit offre de nouvelles perspectives pour l'exportation aquacole. Le Vietnam recense une quarantaine d'espèces de tétrodon et dispose d'une réserve de plus de 37.000 tonnes de ce poisson en pisciculture. À elle seule, la zone littorale de la province de Kiên Giang (extrême Sud) peut en exploiter de 6.000-10.000 tonnes par an. Mais l'élevage de tétrodon sert avant tout à produire des aliments pour animaux, le restant étant bradé au marché noir.
Pour éviter de déséquilibrer l'écosystème et diminuer le gaspillage, le gouvernement et le MADR ont autorisé les provinces de Khanh Hoà et Kiên Giang à expérimenter l'exploitation, la transformation et l'exportation de tétrodon vers la Corée du Sud. Les entreprises de Kiên Giang ont décroché des contrats avec Korea Poseido Seefood Co., Ltd., et la sarl des produits aquatiques de Sao Mai a signé un contrat record de 56 tonnes de tétrodon avec la compagnie sud-coréenne en question. Selon les experts, bien que l'exportation de tétrodon reste à ses balbutiements, les exploitants vietnamiens souhaitent recevoir de bons échos de la Corée du Sud sur les produits qu'ils délivrent.
Le Tétradon (ou Tétraodon) quesaco ?
Réponse de Wikipedia :
Le terme « Tétraodon » regroupe un ensemble de poissons dont le corps peut se gonfler d'où leur nom de « poisson boule » ou « poisson globe ».
Ils sont principalement connus pour trois raisons :
- Ils sont très toxiques et sont responsables de tétrodotoxisme qui provoque chaque année de nombreux décès, notamment au Japon où leur consommation est très prisée sous le nom de Fugu.
- Ils sont capables de se remplir d'eau ou d'air lorsqu'ils sont inquiétés.
- Ils n'ont pas de piquants, ce qui les distingue des Diodontidae qui en ont.
Marennes : Échanger sur les pratiques de pêche (Sud Ouest)
Les groupes FEP (fond européen pour la pêche) Marennes-Oléron et bassin d'Arcachon-Val de l'Eyre sont engagés dans un projet de coopération. Des journées d'échanges sont donc prévues mercredi 27 et jeudi 28 avril 2011, sur le Pays Marennes-Oléron avec l'accueil d'une vingtaine de personnes du bassin d'Arcachon. D'autres journées se dérouleront mercredi 8 et jeudi 9 juin sur le bassin d'Arcachon, avec une délégation de Marennes-Oléron. Sur ces deux territoires, un groupe de travail « coopération » a été créé afin d'identifier les thématiques d'intérêt et organiser les échanges.
Différents thèmes - Le programme propose trois niveaux d'échanges entre les deux groupes. Ainsi, les participants pourront échanger sur les pratiques développées sur les deux territoires, donner des conseils et aborder des thématiques nouvelles. À cette occasion, le Syndicat Mixte du pays Marennes-Oléron prévoit d'accueillir Marie Lesueur, une intervenante du pôle halieutique de l'Agrocampus Ouest (établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel). Son intervention consistera notamment à présenter le guide « diversification des activités de pêche et de conchyliculture en Bretagne » réalisé par le pôle halieutique. Elle apportera également son avis sur les thèmes suivants : tourisme et culture maritime, valorisation des produits de la mer, mesures halio-environnementales, prestations de services.
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Les huîtres facile à ouvrir grâce à la technologie (Ouest France)
Fini les blessures pour ouvrir les huîtres. Serge Dubois a trouvé la parade, grâce à une machine qui « encoche » la coquille, rendant son ouverture aisée.
Lorsqu'on entre dans l'atelier de Serge Dubois, à Crac'h, on est à des années lumière du fil nylon pour ouvrir l'huître, inventé dans les années 90. Cet ancien ingénieur de Dassault aviation et de la Snecma s'est spécialisé dans la recherche et le développement en robotique et en informatique industrielle.
L'encocheuse-cireuse est le nom de la machine qu'il a inventée. Son principe est simple. Elle est alimentée par un robot (ou manuellement) en huîtres prêtes à la consommation.
Maintenu sur un support, le coquillage passe devant un outil qui le fraise à l'endroit ou il doit être ouvert. Une fois l'usinage effectué, un pinceau dépose une couche de cire dans le trou, pour éviter que l'eau ne sorte. L'huître est ensuite acheminée, par tapis roulant, dans une bourriche. La voilà prête pour la commercialisation. « Le taux de mortalité du coquillage, suite à cette opération, est nul », assure l'inventeur.
Un marché potentiel En « usinant » 1 500 huitres à l'heure, l'encocheuse-cireuse peut être un outil providentiel pour les ostréiculteurs.....
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Carnac : Huîtres et Chocolat : vers une 9 e édition ? (Ouest France)
C'est sous la présidence de Martine Le Gloahec que les membres de l'association Huîtres et Chocolat ont tenu leur assemblée générale annuelle, la semaine dernière. Dans son rapport moral, la présidente est longuement revenue sur la dernière édition, qualifiée de « moyenne en terme de participation. Nous totalisons environs 1 500 entrées contre plus du double lors de la précédente édition », explique la présidente.
En cause les nombreuses autres manifestations ce même week-end et un certain risque de pénurie de carburant à cette période. « Côté positif, il faut noter de nouvelles adhésions au sein de notre association ». De nombreux remerciements à l'adresse d'exposants, de bénévoles et aussi à l'adresse de Solène Le Visage du Jardin des Druides pour son exceptionnelle réalisation de robe en chocolat....
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La Réunion. Récifs artificiels : Les recrutements sont arrivés! (Corail)
On les attendait depuis près de 2 mois: les voici arrivés, les milliers de juvéniles de ti-jaunes (au moins 5000) et de beauclairs qui viennent coloniser les récifs artificiels! Cette année un peu particulière au niveau météorologique et océanologique aura sans doute contribué à retarder le phénomène par rapport à 2010: un beau sujet de recherche pour les prochaines années!
Après bientôt 3 ans de suivi scientifique, il sera bientôt temps de tirer les conclusions des dizaines d'opérations menées (plongées, prélèvements...) et des milliers de données collectées, pour apporter de véritables orientations pour aider les aménageurs à optimiser les futurs projets de récifs artificiels... à suivre...
L'huître du Pacifique s'est révélée être tolérante à des températures basses. De grandes populations d'huître ont résisté au rude hiver de 2009/2010. Dans 18 sites étudiés le long de la côte Bohuslän, le taux de mortalité est compris entre 32% et 100%, avec une moyenne de 84%. Le taux de survie des huîtres a augmenté avec la profondeur. Certains sites d'huîtres ont encore de grandes populations d'huîtres en vie.
« Les huîtres japonaises qui ont été exposées à de basses températures de l'air avec un faible niveau d’eau ont été prises dans la glace et sont mortes tandis que celles sous la glace s’en sont sorties », explique le chercheur Åsa Strand du département d'écologie marine à l'Université de Göteborg….
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À Etel, le lycée veut conserver sa filière pêche (Ouest France)
Contre la menace qui pèse, le lycée maritime proposede fusionner deux classes pour maintenir l'option pêche.
Pas question d'acquiescer sans rien dire. Au lycée maritime comme chez les professionnels, le maintien de la filière pêche n'est pas seulement un souhait partagé par tous. C'est une nécessité. « On touche à l'identité même d'Etel. Cette décision nous interroge sur une éventuelle volonté de mettre fin à la pêche en Bretagne », remarque Jean-Gabriel Rapin, enseignant et secrétaire de la section SNETAP-FSU-Mer.
Demain, c'est lui qui ira à Paris pour défendre le lycée devant la Direction des Affaires maritimes. Dans ses bagages, il n'aura pas seulement un flot de contestations. Il apportera aussi une proposition concrète. « Cette année nous avons une classe patron de pêche et une commerce. Nous proposons de fusionner les deux avec une option pêche et commerce. Ca permet de maintenir la filière à moyen constant. Nous sommes capables de le faire et les enseignants en ont la volonté », annonce-t-il.
« On veut supprimer les pêcheurs »....
En baie de Cannes, une ferme aquacole « cultive » 400 tonnes de poissons certifiés...
Non, il n'y a pas que les yachts de luxe et les amateurs de jet-ski qui squattent les eaux de la baie de Cannes. On y trouve aussi... des fermiers ! Loin des paillettes de la Croisette, quelques azuréens prennent la mer chaque jour pour venir surveiller, contrôler et bien sûr nourrir des poissons certifiés 100% bio. Ce matin-là, il n'est que 6h lorsque les employés de Cannes aquaculture se lancent dans une pêche miraculeuse. Loups, daurades, maigres...Parqués dans leurs enclos, les poissons sont recueillis et immédiatement plongés dans de l'eau glacée pour optimiser leur conservation. Ainsi démarre la « chaîne du froid ». Ramenés à terre, les voilà conditionnés dans une salle spécialisée puis placés dans des caisses. Ils seront expédiés dans la foulée, avant le fin de la journée.
Un business qui marche - Mais pour élever du poisson estampillé « agriculture biologique » un cahier des charges strict est à respecter. Pas de stress, ni de maladies. La production est répartie sur cinq fermes. Le site de la Figueirette joue les rôles de crèche, et accueille les alevins. Lorsque le poisson pèse un gramme et demi, il est transféré à Golfe Juan, aux Iles de Lérins ou encore au large du cap d'Antibes, et finit de grandir toujours en eau de mer, dans des filets. Au bout de deux ans, il peut alors être pêché. L'aquaculture, un business peu connu sur la Côte d'Azur et qui marche pour Cannes Aquaculture. Fondée en 1988 par un retraité passionné par la mer qui « cultivait » modestement 30 tonnes de poisson par an, cette affaire emploie aujourd'hui 70 personnes et produit 800 tonnes chaque année (dont 50% de « bio »), écoulées en Italie, en Suisse et jusqu'en Allemagne. ilan Malka
Concurrence : L'élevage halieutique reste très limité dans les Alpes-Maritimes. Seuls deux autres exploitants tiennent des « parcs à loups »
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Niveau de ploïdie des naissains d'huître creuse captés dans les bassins de Marennes Oléron et d'Arcachon. Réseau Biovigilance, campagne 2009
Résumé
Les deux préfectures les plus sinistrées, Miyagi et Iwate, produisent chaque année près de 200.000 tonnes de produits aquacoles (huîtres, pétoncles, ormeaux, oursins, algues (nori, wakamé, kombu,...),...
Aider à reconstruire, soutenir l'industrie aquacole
Le Premier ministre japonais s'est rendu auprès de pompiers volontaires puis dans un centre d'hébergement d'urgence pour les rescapés. «Une personne qui avait sa demeure sur le rivage a demandé où elle pourrait dans l'avenir reconstruire une maison», a relaté Naoto Kan. «J'ai répondu : Le gouvernement fera de son mieux pour vous aider jusqu'au bout». Le chef du gouvernement nippon a indiqué que le gouvernement comptait réfléchir à des soutiens publics à l'industrie aquacole touchée de plein fouet par le tsunami, à l'image des éleveurs de coquilles Saint-Jacques ou des fermes ostréicoles. Il doit plus tard rencontrer dans la préfecture de Fukushima des équipes de secours qui interviennent dans la centrale accidentée Fukushima Daiichi (Fukushima N°1), où les autorités se débattent en plein accident nucléaire....
Menace radioactive sur les zones aquacoles
Plus au sud à près de 100 km des zones conchylicoles, la centrale nucléaire de Fukushima évacue ses eaux irradiées directement en mer...
Une fissure à colmater sur le réacteur 2. Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima, annonce la découverte d’une nouvelle fissure dans la structure en béton du réacteur 2, entrainant une fuite d’eau radioactive en mer. Pour colmater la fuite, Tepco s’apprête à injecter du béton. Cette fissure serait à l’origine des très forts taux de radioactivité mesurés au large de la centrale accidentée. Le Parisien : Fukushima : un réacteur fissuré, des fuites radioactives dans la mer
Photographie d'Hatakeyama Shigeru, ostréiculteur à Kesennuma qui avait reçu une délégation d'ostréiculteurs français en octobre 2010....
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Huîtres et chocolat. Baisse de la fréquentation du salon (Le Télégramme)
Mardi 29 mars s'est tenue l'assemblée générale de l'association Huîtres et chocolat. Après avoir remercié l'ensemble des partenaires et des bénévoles, la présidente de l'association, Martine Le Gloahec, a déclaré que «si notre salon est toujours d'une grande qualité, sa fréquentation a été moins bonne cette année, sans doute en raison des nombreuses manifestations qui se sont déroulées dans la région». Concernant le bilan financier, la présidente a ajouté que «l'association a fait face au manque d'entrées et a tenu tous ses engagements».
Les difficultés d'un projet de pisciculture en France
Projet de pisciculture à Triel dans les Yvelines
Un agriculteur, J-C Mestre, tente de mener à bien un projet de pisciculture à Triel-sur-Seine. Sauf que la municipalité s'en oppose. L'affaire sera tranchée au Tribunal administratif le 28 mars 2011. Selon le Courrier des Yvelines, le maire n'a pas souhaité s'exprimer.
Projet de pisciculture à Triel par nouvelles_des_deux_rives
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Crevette : Signature d'un accord algéro-sud-coréen (Le Magreb)
Un accord de formation dans le secteur de la pêche a été signé, jeudi à Alger, entre l'Algérie et la Corée du Sud. Selon un communiqué du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, l'accord signé par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, et l'ambassadeur sud-coréen à Alger, porte sur un programme de formation triennal sur la commercialisation et la transformation des produits de la mer.
Cet accord, engagé par l'Agence sud-coréenne de coopération internationale (Koica), portera sur le transfert du savoir-faire managérial, technique et économique de la Corée du Sud dans la valorisation et la distribution des produits de la pêche et de l'aquaculture, précise le ministère dans un communiqué. La formation vise également à répondre aux priorités actuelles de la politique de gestion et de développement du secteur, et ce dans le cadre de la prise en charge des recommandations des assises nationales de la pêche et de l'aquaculture notamment celles relatives à la promotion de l'industrie des pêches….
Coincés entre leurs collègues en bateau et les ostréiculteurs, les pêcheurs à pied oeuvrent à la palourde ou à la telline, à la frontière de la mer et de la terre, dans des zones souvent mal définies. Le rôle des 1 300 pêcheurs à pieds français est pourtant pleinement reconnu par les autorités qui leur octroient licences et zones de pêche, en particulier pour collecter le naissain d'huître sauvage. Peut-être indispensable pour l'avenir de la filière ostréicole, sa commercialisation fait l'objet d'un contrat entre pêcheur, ostréiculteur ou courtier.
Source : Jean-Yves Poirier, Le Marin, 18 mars 2011/ via revue de presse du Collectif pêche et développement
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Le stock de moules du Bassin à l'étude (Sud-Ouest)
Ce mardi matin, ils ont essuyé quelques averses et bouffé un peu de vent sur le Bassin. Le chaland accoste au port d'Arcachon. Les personnes à bord travaillent toutes à une étude du stock de moules dans le bassin d'Arcachon. Elle est réalisée dans le cadre de la mission pour la création d'un parc naturel marin sur le Bassin, avec l'idée d'avoir un indispensable état des lieux du milieu. D'autres études vont en effet suivre sur les stocks d'huîtres, sauvages ou en élevage, ou sur les crépidules, ces petits mollusques filtreurs qui gênent les activités conchylicoles.
Les conclusions en juin - Depuis vendredi, l'étude sur les moules a donc débuté. Romain Hubert, chargé de mission pour le Parc naturel marin, monte sur la traque 15 du port d'Arcachon et raconte sa matinée. « Nous sommes allés ce matin au sud du Grand Banc et au nord de l'île aux Oiseaux. Nous avons relevé en fait quatre grandes zones et trois sous-zones à analyser. À chaque fois, avec la benne, nous prélevons sur 0,1 m2 du point géomorphique décidé un échantillon de sédiment. Les prélèvements sont mis en sachet et envoyés au laboratoire d'Ifremer pour être analysés. »....
Jean-Marie Baudry, pêcheur professionnel, avait embarqué Florence et Romain sur son bateau pour effectuer les prélèvements. Le Comité local des pêches d'Arcachon est en effet partenaire de cette opération. « La profession a vécu sans le parc marin, elle vivra avec. Mais pour que ce parc se mette en place, il faut la connaissance du milieu. D'où, entre autres, cette étude. » D'accord, mais lui, le pêcheur, qu'en pense-t-il, de cette estimation du stock de moules ? « L'état du stock, sincèrement, je le connais par le terrain. Bon, après, c'est un outil de gestion. »...
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Quimper. Ce laboratoire veille à la sécurité de vos assiettes (Ouest France)
L’Idhesa Bretagne océane, c’est quoi ? C’est l’Institut départemental d’analyses, de conseil et d’expertise en hygiène alimentaire, eau et environnement et santé animale. Derrière ce nom à rallonge, on découvre l’un des plus grands laboratoires publics départementaux de France. Il est implanté à Quimper et à Brest.
Ses spécialités ? La santé animale (maladie de la vache folle, surmortalité des huîtres, fièvre catarrhale, etc.), l’agroalimentaire (contrôle microbiologique et chimique des aliments), et l’eau et l’environnement (légionelles, analyse de l’eau du robinet et des eaux de loisir, etc.). À son bord, pas moins de 150 ingénieurs chimistes officient, aux côtés de microbiologistes, vétérinaires, techniciens et personnels techniques et administratifs.
Que recherche-t-il dans les aliments ? Toute trace de contaminants de denrées alimentaires et des matrices dites biologiques (urines, poils, etc.). Des stéroïdes et des dérivés de dioxine, aussi. Des résidus de médicaments vétérinaires (plus de 60 molécules), pour s’assurer que les éleveurs ont bien respecté les délais d’attente, après un éventuel traitement, avant d’abattre leurs animaux. Des traces de produits de croissance ou de résidus de pesticides. Et de la mélamine, parfois utilisée en Chine pour faire artificiellement augmenter les taux de protéines dans le lait, au détriment de la santé des populations. En tout, 35 000 paramètres de ce type sont savamment pistés dans ce laboratoire quimpérois. Juste pour la sécurité alimentaire.
Comment les scientifiques travaillent-ils, à Quimper ?
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Interactions entre l’aquaculture offshore et l’environnement marin
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Un plat au goût amer (Sciencepresse)
Pour que la Terre puisse supporter la population croissante dans les prochaines décennies, il faudra radicalement changer nos habitudes de vie . On l’a vu, il est impératif de revoir les pratiques de l’agriculture . Alors que les océans se vident, il est clair que nous devrons également remettre en question les façons de pêcher. L’aquaculture apparaît alors comme une bouée de sauvetage : produire des poissons à volonté, sans s'inquiéter de mettre en péril des espèces en demande… Mais est-ce vraiment le remède miracle pour nos océans malades ?
En lisant le dernier livre de Tara Grescoe, Bottomfeeder (traduit en français sous le titre Notre mer nourricière en 2010), on a plutôt froid dans le dos. Il nous fait entre autres visiter des fermes crevettières (dont la majorité se trouve en Asie) aux pratiques douteuses. Quel sont les ingrédients utilisées pour produire une bonne Cuvée Indienne 2008 ? Superphosphate, essence diesel, chlore, pesticides, antibiotiques, tripolyphosphate de sodium, borax… Bon appétit !
En plus de l’utilisation de maints produits chimiques et pesticides (qui peuvent se retrouver dans votre assiette, mais également dans l’environnement, en plus de causer des maladies chez les éleveurs), l’explosion des fermes crevettières en Asie du Sud-est pose un problème particulier. Un peu comme on doit déboiser des terres pour permettre l’élevage d’animaux ou l’agriculture, on détruit des kilomètres de mangroves pour construire ces fermes : environ 38% des mangroves ont ainsi disparu dans le monde. Or, ces mangroves sont essentielles au maintien du fragile équilibre des écosystèmes, et protègent les côtes devant la crue des eaux. Et après le passage des fermes crevettières, le déluge...Selon Duon Van Ni, hydrologue à l’Université Catho au Vietnam, la culture de crevette endommage tellement l’environnement, les sols, les arbres et les eaux, qu’après elle, aucune autre culture n’est possible.
Les fermes de crevettes ne sont pas les seules formes d’aquaculture pointées du doigt. Dans l’élevage de saumon, on observe la contamination des poissons sauvages par des parasites, transportés par des spécimens « évadés ». Heureusement, il n’y a pas que du mal dans l’aquaculture. Les cours d’eau bénéficient ainsi de l’élevage d’huîtres, qui filtrent l’eau naturellement. D’autres expériences d’élevage biologique en bassin fermé (évitant ainsi la contamination des poissons sauvages) fonctionnent bien.
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Isigny-sur-Mer : Trois grands axes pour le développement touristique (Ouest France)
L'office de tourisme a élaboré un plan de développement touristique en s'appuyant sur trois grands axes qui font la réputation et la qualité du territoire. Histoire, nature et gastronomie seront les orientations d'une saison qui débute dès avril. « Nous sommes aussi impliqués dans des opérations plus larges comme Au printemps la Normandie se découvre , les Buissonnières, l'opération régionale Happy birthday Normandie », indique Clémence Fossé, directrice de l'office de tourisme.
Histoire - Grande nouveauté, « La Libération en marche » sera une évocation de l'exode des habitants d'Isigny vers la campagne lors des bombardements de la ville à la Libération. « En compagnie de témoins de l'époque, nous referons le chemin des habitants. Chacun expliquera comment il a vécu cet exode. » Onze siècles de Normandie se fêtent par une semaine d'animation avec l'association Ampre de Neuilly-la-Forêt sur les pas des Vikings. L'histoire c'est aussi le patrimoine avec un rallye découverte des villages, les fermes manoirs au crépuscule, une visite de l'église de Saint-Clément.
Nature....
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Au Canada, de "super-saumons" rouges capables de survivre au réchauffement (AFP)
Certains saumons rouges de l'Ouest canadien appelés Chilko sont dotés de capacités physiques uniques qui leur permettent de survivre à la montée des températures dans les eaux douces due au réchauffement climatique, selon une étude parue jeudi aux Etats-Unis. Les eaux du fleuve Fraser, qui court sur 2.000 km à travers la Colombie-Britannique, se sont réchauffées de près de deux degrés en soixante ans.
Ce réchauffement serait en partie responsable de la forte mortalité observée chez les saumons rouges, dont une centaine d'espèces différentes transitent par ce fleuve, explique Erika Eliason, du département de Zoologie de l'Université de Colombie-Britannique (UCB) et principal auteur de cette étude parue dans la revue Science datée du 1er avril. "Alors que le changement climatique (continue) à altérer l'environnement dans le fleuve Fraser, nous craignons que certaines populations de ces saumons rouge ne soient pas capables de s'adapter suffisamment vite à ces changements pour survivre", ajoute-t-elle.
Cette étude est la première, selon les auteurs, "à examiner à grande échelle comment des populations de poissons de la même espèce s'adaptent à différentes conditions environnementales lors de leur migration annuelle". Pour ce faire, ces scientifiques ont examiné le métabolisme et le rythme cardiaque de saumons adultes de huit espèces différentes en les plongeant dans un gros tube capable de simuler différentes températures et forces de courants.
Dans les eaux les plus chaudes, les chercheurs ont observé que la capacité de nager des saumons déclinait, probablement à cause d'un affaiblissement de leur capacités cardio-vasculaires. Tous, sauf le saumon Chilko. Pour Erika Eliason, ce saumon est "un super-poisson", au regard de ses capacités d'adaptation physiques exceptionnelles et de la difficulté particulière du parcours de leur migration. Chaque année, ils nagent plus de 650 kilomètres en remontant le fleuve sur un dénivelé de 1.000 mètres afin d'atteindre un lac aux eaux glaciales où ils frayent.
Colloque Aglia 2011 le 5 avril 2011 à Saint-Malo
Définir la pêche et l’aquaculture durables : Les enjeux de la future Politique Commune des Pêches
- 8h30/9h - Accueil du public
- 9h/9h15 - Introduction de la journée par Jean-Yves Le DRIAN, Président de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes, Président de la Région Bretagne : La Pêche et la Politique Maritime Intégrée
- 9h15/10h - Où en est la réforme de la PCP ? Franz LAMPLMAIR, DG MARE
- 10h/10h45 - La conchyliculture, un sujet d’intérêt communautaire
Adeline L’HONEN, Vice-présidente de la Région Pays de la Loire,
Goulven BREST, Président du Comité National de la Conchyliculture
- 10h45/11h15 - Pause….
Les contours du projet « Plateforme Nouvelles vagues » se précisent… Pour Jean-Baptiste Delpierre, «l'aquaculture est un secteur d'avenir.»
Le Pôle Aquimer, porteur du projet, mise sur le développement de l'aquaculture en milieu fermé et non en haute mer. A jeté son dévolu sur les terrains libres - 3 hectares - de l'ex Comilog. Mais la décision finale appartient à l'Etat.
Une énième fois, profitant de la conférence de presse consacrée à l'extension des locaux du From-Nord et du pôle Aquimer, Jean-Baptiste Delpierre, président du Pôle, est longuement revenu sur le projet "Plateforme Nouvelles vagues", porté par Aquimer.
L'occasion d'en savoir un peu plus...
Rappelons que le pôle boulonnais a répondu à l'appel d'offres national "Plateforme d'innovation des pôles de compétitivité" lancé par l'Etat et la Caisse des dépôts et consignations. S'il n'a pas encore été validé (la décision de l'Etat est attendue pour la fin de l'année), le projet boulonnais a néanmoins déjà fait l'objet d'une pré-sélection, ce qui pousse les responsables du pôle à redoubler d'ardeur d'ici au 1er septembre, date butoir pour le dépôt des dossiers. Le projet est ambitieux : s'il est approuvé, il pourrait aboutir à la construction d'une Station pilote pour l'aquaculture à grande échelle et un département recherche et développement. Un chantier qui, s'il devait aboutir, n'aurait pas d'équivalent en France.
Privés d'électricité et d'eau courante, les îliens ont dû se contenter pendant deux semaines de pain et d'aliments en conserve, mais désormais du riz et d'autres produits de base commencent à arriver par bateau. Une grue dressée sur une barge est à l'oeuvre pour extraire des débris encombrant la baie principale de l'île, parmi lesquels plusieurs maisons dont le toit surnage. Deux tracteurs tentaient de hisser sur la rive une maison partiellement engloutie par la mer à l'aide de cordes fixées au toit. "Le tsunami a emporté ma maison", explique la propriétaire Reiko Kikuta, 45 ans. Sa famille vendait du poisson aux hôtels et restaurants de la région. "Nous nous sommes installés dans notre entrepôt pour le moment", dit-elle.
La catastrophe est arrivée juste avant la récolte de l'algue Wakamé
De nombreuses familles vivaient de la mer, pratiquant la culture des algues, des coquilles Saint-Jacques et des huîtres. La production de l'année a été dévastée par le tsunami, ainsi que la plupart des bateaux et équipements de pêche. Les rues sont jonchées de coquilles d'huîtres, et des filets et bouées pendent aux arbres le long de la côte. "Ma maison et mon bateau étaient assurés, mais vous ne pouvez pas tout assurer", souligne Akira Sugawara, 46 ans, en puisant de l'eau dans son puits. La catastrophe est particulièrement mal tombée pour lui et d'autres producteurs de wakame, algue utilisée dans des soupes et des salades, survenant une semaine avant la récolte de cette année.
M. Sugawara, dont la famille est installée sur l'île depuis plus de 200 ans, estime avoir perdu pour 100 millions de yens (850.000 euros) en produits et fournitures. La plupart des pêcheurs comptent partager le peu de matériel qu'il leur reste pour produire ensemble une petite récolte, explique Yukio Onodera. "Nous allons mettre en commun ce que nous avons et travailler ensemble pendant un an ou deux. C'est impossible d'y arriver seul." Source : Japon: les rudes conditions de vie des rescapés de l'île d'Oshima (NouvelsObs)
Wakamé : La région sinistrée produit 42.000 tonnes de Wakamé sur un total de 52.000 tonnes au Japon.... La France après des tentatives au large de l'île d'Oléron avec l'Earl Wakamer dans les années 1990, en Bretagne (Ouessant, Saint Malo, Peublian,...) produit quelques dizaines de tonnes du côté de Guilvinec....
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Huître d’Arcachon, et si on revenait au naturel ? (Bassin d’Arcachon)
Huître janvier 2011
Les huîtres du Bassin d’ Arcachon sont un des piliers de la visibilité des lieux, premier centre d’Europe de production de naissain, l’importance de la ostréiculture est une évidente réalité comme les difficultés qui frappent les professionnels du secteur, les jeunes huîtres se meurent sans qu’on ne puisse vraiment savoir pourquoi, avec elles, toute une filière est mise à mal, des entreprises, des Hommes, une histoire…
Elevage huîtres tétraploïdes
Grâce à une méthode brevetée en 1996 aux Etats-Unis, on a obtenu des huîtres tétraploïdes nécessaires pour la reproduction de l’espèce créée. Précisons ici que cette huître n’est pas un OGM comme l’entend directive 2001/18, il n’y a pas d’apport de gène mais modification chromosomique. L’intérêt de cette huître triploïde crée est qu’elle devrait être sans mortalité, de qualité uniforme et en théorie stériles.....
Un comité de surveillance devait dans le temps évaluer que l’huître tétraploïde ne s’intègre pas dans les bassins, les scientifiques avaient prévenus : si 10 génération sont en place, elles remplaceraient inéluctablement toutes les autres huîtres !
Le Réseau Vigilance, vient donc de rendre disponible le résultat de cette étude dans :
Benabdelmouna Abdellah, Tourbiez Delphine, D’Amico Florence, Cantin Christian, Grizon James, Seugnet Jean-Luc (2011). Niveau de ploïdie des naissains d’huître creuse captés dans les bassins de Marennes Oléron et d’Arcachon. Réseau Biovigilance, campagne 2009. http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14282/
Les conclusions sont doubles :
- Les scientifiques de l’IFREMER ne mettent pas en évidence la présence d’animaux polyploïdes, triploïdes et à fortiori tétraploïdes, parmi les animaux collectés au sein des deux bassins de captage naturel que sont Marennes Oléron et Arcachon,
- Il est important de signaler que depuis le début du réseau biovigilance, année 2009 comprise, l’aneuploïdie détectée dans les deux bassins prospectés a toujours été du type hypodiploïde, c’est à dire obtenue suite à la perte, à partir d’un état initial diploïde, d’un ou de plusieurs chromosomes.
Un hypodiploïdie frappe donc de manière récurrente le naissain du Bassin d’ Arcachon, après étude, cette dégénérescence génétique n’est pas liée à la reproduction, donc à son environnement…. Une hypodiploïdie c’est assez grave, la perte d’un chromosome dans une cellule somatique est appelée monosomie, alors que le gain d’un chromosome est appelé trisomie. D’une façon générale, et chez tous les eucaryotes, les aneuploïdies sont très souvent à l’origine de dérèglements cellulaires et induisent le développement de divers cancers…...
Maîtriser le cycle d'élevage des oursins, de la reproduction à la commercialisation, une première mondiale réussie dans une ferme aquacole sur l'île de Ré
Les termes « aquaculture », « pisciculture » et « ostréiculture » n'ont guère de secret pour vous, mais que peut bien vouloir dire « échiniculture » ? Ce mot barbare vient en fait d'échinodermes, des animaux marins qui comptent environ six mille espèces dont les oursins, les étoiles de mer et les holothuries…
Leur point commun ? Être les seuls membres du règne animal à présenter une symétrie d'ordre cinq (pentaradiée). Quant à l'échiniculture, elle concerne uniquement l'élevage des oursins…
La Russie mise sur le caviar d'élevage pour reconquérir le marché mondial (AFP)
Bien décidée à regagner sa suprématie de jadis sur le marché mondial des ventes de caviar, la Russie mise aujourd'hui sur le développement des élevages d'esturgeons pour ravir de nouveau le palais des gourmets du monde entier.
A Gamziouki, minuscule hameau de la région de Kalouga à près de deux cents kilomètres au sud de Moscou, une usine piscicole a ouvert ses portes fin 2008, avec l'espoir de produire d'ici 2014 jusqu'à 16 tonnes de caviar chaque année. Dans une immense salle aux allures de hangar, des milliers d'esturgeons, ces longs poissons au museau pointu et muni de barbillons, s'ébattent frénétiquement dans plusieurs dizaines de bassins ultra-modernes. Plusieurs fois par mois, les ingénieurs de l'usine prélèvent des femelles pour en retirer les oeufs en leur laissant la vie sauve grâce à une technique qui consiste à inciser légèrement le poisson et à presser son abdomen pour en faire sortir les précieux grains noirs. Une technologie qui permet à un esturgeon de fournir du caviar plusieurs fois au cours de son existence. "C'est avantageux du point de vue économique, nous élevons ainsi trois fois moins de poissons que si nous devions les tuer", explique Vladimir Kalachnikov, directeur de l'usine. Pour l'instant, la ferme ne produit pas plus de cinq tonnes de caviar par an. "Nous n'en sommes pour l'instant qu'au stade préliminaire, il faut laisser du temps aux poissons pour faire du caviar", souligne M. Kalachnikov.
Pour cet ancien pêcheur originaire d'Astrakhan, une ville située en amont de la Caspienne d'où provenait autrefois 90% du caviar sauvage, les perspectives sont bonnes pour l'aquaculture en Russie, d'autant qu'un moratoire interdit la pêche industrielle de l'esturgeon dans cette mer. "Il est difficile de croire que la population d'esturgeons va se rétablir d'ici vingt ans", comme certains le prévoient, dit-il. "L'industrialisation implacable et le braconnage ont gravement nui à cette population", explique de son côté Alexandre Saveliev, porte-parole de l'Agence fédérale pour la pêche….
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La Haye-du-Puits : Maison familiale et rurale : succès des portes ouvertes (Ouest France)
Après quelques années de vaches maigres, la maison familiale et rurale, qui propose des formations agricoles par alternance, a le vent en poupe : les portes ouvertes de l'école dimanche ont permis d'accueillir une trentaine de familles, « ce qui représente une centaine de personnes, c'est plutôt de bon augure », souligne le directeur Daniel Tesson.
Cela confirme aussi la bonne rentrée passée avec 191 élèves : « On espère le même chiffre pour la rentrée 2011-2012 ». Un succès confirmé notamment par l'ouverture des classes de première pour le Bac pro en aquaculture, « et nous ouvrons la terminale pour cette formation à la prochaine rentrée ». La maison familiale et rurale propose les classes de 3 e et 4 e pour tous métiers, un Bac pro aquacole, et un Bac pour bovin lait et viande. Les formations sont réalisées sur le cycle de l'alternance avec des professionnels et des stages, les élèves vivant en internat ou en demi-pension dans l'établissement.
Comment élever des poissons sur la terre ferme ? (BE Israël)
L'industrie de la pisciculture, c'est à dire de l'élevage de poissons dans des bassins clos, est un domaine en rapide expansion en réponse à une stagnation, depuis le milieu des années 1980, dans le secteur de la pêche traditionnelle. En 2011, on estime qu'environ 40% des poissons consommés dans le monde viennent déjà de la pisciculture et ce nombre devrait atteindre 60% en 2024. Cependant, comme certains des déchets organiques (ammoniaque par exemple) produits par les fermes sont toxiques pour les poissons, ces composants doivent être largués dans les eaux avoisinantes. Disposer d'une grande quantité d'eau de mer propre de manière à nettoyer quotidiennement les bassins limite les fermes d'élevages aux zones portuaires ou côtières. Naturellement, cette technologie est largement critiquée par les organisations écologistes qui dénoncent la pollution biochimique engendrée par les fermes d'élevage de poissons.
La compagnie israélienne GFA ("Grow Fish Anywhere") propose un nouveau système de purification de l'eau permettant de faire fonctionner les fermes d'élevage en circuit complètement fermé, c'est à dire sans aucun échange entre les bassins et le monde extérieur. Le système de purification développé à GFA par le Dr. Yossi Tal est basé sur les travaux du Pr. Jaap van Rijn au département de "Sciences Animales" de l'Université Hébraïque….
Au-delà des ses avantages environnementaux, la technologie proposée par cette compagnie devrait permettre de construire des fermes d'élevages sur la terre ferme. Cela signifie que les agglomérations géographiquement éloignées d'un océan pourraient être alimentées en poissons frais. Pour l'instant GFA dispose d'un site commercial à New-York qui est capable de produire 100 tonnes de poisson par an (chiffre 2010), principalement daurades, bars et tilapia. Les sites de recherche et développement se situent à Herev La'Et dans le nord d'Israël ainsi que dans le laboratoire du Pr. Jaap van Rijn à la faculté d'Agriculture de l'Université Hébraïque sur le campus de Rehovot.
Pour en savoir plus, contacts : Vous pouvez en apprendre plus en vous rendant sur le site de la compagnie GFA ("Grow Fish Anywhere") : http://growfishanywhere.com/
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Landerneau : Pollution. Poissons morts dans le Glanvez (Le Télégramme)
Forte dose de nitrates et de nitrites mais très peu d'ammoniac». Les premières analyses du produit qui s'était accidentellement échappé d'une canalisation branchée à la station de traitement du lisier de la porcherie de Trébéolin (Dirinon), jeudi, dès 7h, charriaient l'espoir d'un impact limité sur la faune et la flore.
Boue sur les branchies - La découverte, hier matin, de dizaines de poissons morts à la surface du Glanvez force à ravaler cet optimisme. «J'en ai ramassé sur 50 mètres», se désolait Fernand-Gérard Monnerie, riverain qui avait donné l'alerte, jeudi matin, en apercevant «cette couleur abominable dans le ruisseau».....
Arrêté d'interdiction de pêche à pied - Sans attendre les conclusions des scientifiques, François Collec, maire de Loperhet, a déposé un arrêté d'interdiction de la pêche et du ramassage de coquillages ce week-end dans l'anse de Penfoul où les amateurs comptaient saisir l'occasion des grandes marées. Suivant les conclusions d'une nouvelle analyse, lundi, le maire prendra une décision de levée ou de prorogation. Il a également porté plainte au nom de la commune. Tout comme le garde-pêche et un conchyliculteur dont le parc se trouve à Rostiviec. Les gendarmes attendaient encore les plaintes de l'AAPPMA et d'un ostréiculteur. Et Alain Marc de mettre en garde: «Avec tout ce qui s'est répandu dans la zone humide, à côté de la porcherie, on n'a malheureusement pas fini d'en voir des traces dans le ruisseau».
Plus de la moitié de la production halieutique japonaise est sous la menace de la contamination radioactive de la centrale de Fukushima-Daiichi. (cliquer sur la carte pour agrandir)
En janvier 2011, les pêcheurs et les conchyliculteurs de la région de Tohoku se préparaient à recevoir des indemnités financières après les dégâts du tsunami 2010 (suite au séisme chilien du 28 février - le jour de la tempête Xynthia en France). Une année plus tard, l’énorme tsunami du 11 mars 2011 allait tout balayer, installations conchylicoles et aquacoles, bateaux de pêche, infrastructures portuaires… Quelques jours après, la radioactivité menacerait définitivement la survie de centaines de communautés de pêcheurs et de conchyliculteurs sur toute la côte nord-est du Japon, la plus riche en ressources halieutiques de l'archipel....
La centrale nucléaire de Fukushima, endommagée par le séisme du 11 mars 2011 puis submergée par le tsunami, rejette ses eaux irradiées directement en mer. Selon l'Agence de sureté nucléaire japonaise, la radioactivité monte en flèche dans les eaux à proximité de la centrale de Fukushima-Daiichi. L’augmentation très importante de cette pollution atomique fait craindre une réaction en chaine dans l’ensemble des écosystèmes marins au nord-est du Japon. Une région qui concentre plus de la moitié de la production de la pêche et de l’aquaculture du pays avec une production annuelle de près de 3 millions de tonnes (500.000 tonnes en aquaculture (dont 60.000 tonnes d'huîtres et 250.000 tonnes de pétoncles) + 2.500.000 tonnes à la pêche).
Au niveau mondial, cette région est leader dans les productions de pétoncles, d’algues (nori, wakamé, kombu,…), d’ascidies, de saumons, de calmars, de maquereau, d’huîtres (captage), d’oursins, d’ormeaux,…
Hatakeyama Shigeru et sa famille sont indemnes et en sécurité. Le nom de cet ostréiculteur résonne au-delà de la baie de Mizuyama, un secteur réputé de captage d'huîtres guère éloigné de Sendai. En octobre dernier, une délégation d'ostréiculteurs et de scientifiques français l'avait rencontré pour échanger sur les pistes envisageables afin de relancer l'ostréiculture française depuis cette côte nord-ouest du Japon.
La vague de 10 mètres a balayé tout espoir d'exporter des huîtres mères pour réensemencer nos bassins. Le tsunami du 11 mars a balayé ce qui constitue le cœur même de l'aquaculture et de la pêche nipponne. Les établissements ostréicoles et leurs radeaux de bambous en mer ? En vrac. Les champs de culture d'algues marines ? Dévastés. Les pêcheries d'ormeaux, d'oursins, de coquilles saint-jacques, les nurseries de saumons ? Engloutis. Comme les flottilles de pêche qui travaillaient le calamar, la sole, la plie, le crabe. Frappée aussi, la base baleinière d'Ayukawa, sur la presqu'île d'Oshika, dans le département de Miyagi....
Révélations incendiaires sur le poisson bio
Quand les armateurs se couvrent, les consommateurs s’empoisonnent à l’éthoxyquine....
Anne-Katrine Lundebye Haldorsen, directrice des recherches sur la sécurité alimentaire en Norvège nous explique la présence d’éthoxyquine dans l’alimentation des poissons d’élevage : « L’éthoxyquine est un anti-oxydant de synthèse, il est ajouté à la farine de poisson pour prévenir de possibles explosions ».
Voilà le fin mot de l’histoire. La farine de poisson et l’huile de poisson qui entrent dans la composition de la nourriture des saumons d’élevage, proviennent en bonne partie de la pêche minotière d’Amérique du Sud. Elles sont livrées par cargo aux fabricants de croquettes du Nord. Mais ce long voyage comporte un risque : l’auto-combustion par oxydation. On asperge donc la matière première d’antioxydants.
Et Anne-Katrine Lundebye Haldorsen de rappeler que : « L’Organisation Maritime Internationale a approuvé seulement deux antioxydants synthétiques: l’éthoxyquine, qui est le plus efficace, mais aussi le BHT.»
Et les certificateurs bio acceptent l’utilisation de l’éthoxyquine ? « Nous en avons discuté avec eux, ils préféreraient que nous n’en utilisions pas, mais ils ont reconnu qu’il était essentiel que nous donnions un peu de farine de poisson sud-américaine à nos saumons. Ils ont donc accepté un peu d’éthoxyquine. »...
Lire l’article de Cedepa : Vous avez dit « bio »?
Visionner le reportage de la télévision suisse tsr.ch de novembre 2010 : Norvège et Irlande : le fjord de l’angoisse et la tempête de croquettes bio
La Teste-de-Buch : Le ponton avance et attire (Sud Ouest)
Il s'agit d'une habitation flottante utilisée au XIXe siècle. Les badauds sont séduits....
La construction du ponton sur le port ostréicole de La Teste-de-Buch a bel et bien pris forme. C'est même devenu, pour les badauds qui se promènent sur le port ostréicole, un arrêt quasiment obligatoire. Il faut dire que le chantier attire le regard, sous une bâche pour protéger l'ensemble des caprices météorologiques, le ponton commence à devenir une réalité palpable. Faut-il rappeler que le ponton était une habitation flottante utilisée au XIXe siècle par les gardiens des parcs à huîtres impériaux.
Cette embarcation qui devait être tractée sur les lieux de vie était très simple, avec une seule pièce à vivre. Le ponton était construit en fonction des besoins du propriétaire.
Francis Dudon a décidé de sauver ce savoir-faire en matière de construction navale en faisant renaître ce bateau. « Il sera un témoignage pour les générations futures. »
- 57.000 tonnes d'huîtres sur un total de 204.000 tonnes au Japon,
- 21.000 tonnes de coquilles saint-jacques sur un total de 248.000 tonnes (produites exclusivement dans deux autres préfectures sinistrées d'Aomori, 101.000 tonnes, et d'Hokkaïdo, 126.000 tonnes),
- 42.000 tonnes de Wakamé (algue) sur un total de 54.000 tonnes,
- 16.000 tonnes de Kombu (algue) sur un total de 41.000 tonnes,
- 30.000 tonnes de Nori (algue) sur un total de 396.000 tonnes,
- 9.000 tonnes d'ascidie sur un total de 10.000 tonnes au Japon.
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche a indiqué qu'une meilleure prise en charge de la filière ostréicole faisait l'objet d'une expertise avec le ministère du Travail.
Sète : Qu'est ce qu'on mange à midi ? Des algues (Midi Libre)
Tous les élèves et personnels du lycée de la Mer s'y sont collés, hier midi. Pour leur 'Projet d'initiation collectif', des dernières années BTSA aquaculture ont proposé une grande dégustation d'algues. Kumbu, nori, laitue de mer, haricot de mer, et wakame ont donc été proposés aux papilles des plus courageux. Qui ont pu profiter de la forte teneur en fibre et en protéine de ces 'salades' de la mer.
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Le Vietnam poursuit ses investissements dans l’aquaculture
Le Vietnam va investir 200 millions $ dans l’aquaculture dans les dix prochaines années. Dans les cinq premières années, il est projeté d’augmenter la production à hauteur de 3,6 millions de tonnes et les exportations au montant de 3,5 à 4 milliards $. Les chiffres pour les cinq années suivantes augmenteront respectivement à 4,5 millions de tonnes et entre 5 et 5,5 milliards $. Le panga et la crevette continueront à être les gagnants à l’export. Source : Veille des produits de la mer / CCI Côte d’Opale (Vietnam invests $200 million in aquaculture - Intrafish.com 14/03/2011)
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L'aquaponie : La Canourgue. Le Legta a organisé sa journée portes ouvertes (Midi Libre)
C'est une belle réussite pour le Legta canourguais. En effet, samedi, les familles ont afflué dans l'établissement à l'occasion de la journée portes ouvertes. Un entretien particulier était réservé pour les parents mais également les étudiants venus s'enquérir des formations offertes.
Venait ensuite la répartition des groupes pour les nombreuses visites à travers le lycée, orientées soit vers la gestion automatisée des systèmes de traitement des eaux, avec visite des laboratoires ultramodernes, soit vers les productions aquacoles très diversifiées et, au final, l'atelier de transformation. Certaines visites, notamment en pisciculture ont passionné les visiteurs. C'était le domaine particulier de Catherine Lejolivet, enseignante et responsable expérimentation en aquaculture sur l'établissement, qui accueillait les groupes et donnait les nombreuses explications.
Cette partie était particulièrement captivante compte tenu des expérimentations en cours, notamment l'activité pédagogique très innovante : l'aquaponie.
Il s'agit d'un traitement et de valorisation des effluents aquacoles, par des cultures associées, système déjà existant à grande échelle en Hollande, au Canada, en Israël et aussi en Australie. Ici, il faut le préciser, c'est une première en France. Ce système consiste non seulement à associer des poissons, d'autres cultures en hydroponie et élevages d'intérêt commercial mais également à économiser les prélèvements d'eau par un recyclage permanent. Les composés excrétés directement par les poissons ou générés par la décomposition bactérienne de la matière organique résiduelle (via des filtres biologiques) sont absorbés comme nutriment par des plantes cultivées en hydroponie. Ce programme expérimental s'inscrit parfaitement dans le projet d'établissement de l'Eplefpa de la Lozère, du lycée Louis-Pasteur et de la ferme aquacole du Frézal.
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Les huîtres de Veules-les-Roses en Haute-Normandie
Créatrice de mode en semaine consacrant ses week-ends à l'ostréiculture, Laurence Mahéo ouvre un restaurant à Paris (XVIIe). Une réussite.
La semaine, elle surfe à pleine écume sur la vague du vintage couture à la barre de la Prestic Ouiston, sa petite griffe de mode. Le week-end, elle enfile ses cuissardes pour barboter avec ses huîtres dans les eaux pures de Larmor-Baden, près de Vannes (Morbihan). Créatrice à Paris et ostréicultrice en Bretagne, il faut croire que Laurence Mahéo n'avait pas assez de deux métiers. La voilà restauratrice. "Oh, pas grand-chose", dit-elle, juste un caboulot brut de déco, pataugeant dans son petit jus province, 20 chaises de cantine, sol gris, murs ciel, rideau dentelle sur la porte de la cuisine, un lustre style Prouvé dans le coin, Clément (son ancien livreur) au service, Masumi (la femme, japonaise, de Clément) aux fourneaux... Et un nom bien bretonnant. Atao, comme "éternel". Eternelle, comme la vocation écaillère de l'adresse remontant aux années 1960.
Eternelle aussi, la Gavrinis.....
La Tremblade : Les décharges sauvages licites (Sud Ouest)
2 500 tonnes de déchets ont été enlevés de la dune.
Dernièrement, et pendant quelques semaines, pas moins de 2 500 tonnes de gravats, monstres et autres tessons de bouteilles, plastiques, ont été évacués de la dune de Saint-Trojan-les-Bains - pour un montant de presque 800 000 euros.
La réception de ce gigantesque chantier vient d'être faite jeudi dernier par les représentants des collectivités en charge du dossier et des entreprises. Pourtant, au fil des marées à fort coefficient, on continue de surveiller le recul du trait de côte qui risque de découvrir ici et là d'autres décharges aujourd'hui dites sauvages.
Documents datant de 1925 - Un qualificatif peu flatteur pour les anciens insulaires qui se débarrassaient sans doute de quelques encombrants, mais pratiquaient déjà aussi, bien avant l'heure, le tri sélectif et le compostage pour une simple raison d'économie et surtout en raison d'une consommation moins importante de produits importés. Des documents officiels datant de 1925, signés du préfet de Charente Inférieure, et faisant référence à une loi de 1884, stipulent qu'il est « interdit de déposer sur le sol des forêts domaniales des immondices, ordures ménagères et détritus de même nature, ainsi que des ferrailles, porcelaine et verres brisés et débris de toutes sortes. » À l'époque, le territoire de la commune étant principalement constitué à 90 % de marais - zone fragile et ô combien protégée par la primauté affirmée de l'ostréiculture et des activités marines - et de la forêt domaniale ; aussi, et à défaut de structures organisées, il fallait bien que les insulaires disposent de quelques « bourriers » qu'il était fréquent de trouver fumants à proximité même des bourgs et où les habitants déversaient journellement leurs incinérables.
Des décharges officielles...
IFREMER
Créée en 1993, la Via Campesina est mouvement international qui rassemble des millions de paysans originaires de 70 pays. Du 16 au 21mars, une centaine d'entre eux ont été invités par la Confédération paysanne, sur l'île de Berder, pour une conférence sur le thème de «l'impact des modèles agricoles européens sur les agricultures paysannes du Nord et du Sud.»
Une autre méthode de travail - Alors qu'une grande partie des invités a visité des exploitations agricoles, une délégation a été accueillie, samedi 19 mars, sur le chantier de Sébastien Le Moine, le président du syndicat ostréicole de Carnac et Plouharnel. Ostréiculteur depuis 17 ans, il a modifié en 2008 ses méthodes de travail afin de lutter contre la surmortalité qui affecte les huitres. «J'ai simplement remonté mes parcs plus haut vers la côte, explique-t-il….
USA. Huître : Le vibrio n’aime pas l’eau salée…
Sur la côte est des USA, les ostréiculteurs et les chercheurs de l’institut des sciences marines de Virginie (VIMS) ont découvert que le déplacement des huîtres dans une zone plus salée permettait d’éliminer Vibrio vulnificus, une bactérie qui pose beaucoup de problèmes sanitaires au moment de la commercialisation. Cette méthode pourrait être un moyen peu coûteux pour résoudre les problèmes sanitaires notamment pour les huîtres du golfe du Mexique. Source : 'Oyster relay' could eradicate food-borne pathogen (FIS)
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Recherche. Idealg va valoriser la jungle sous-marine (Le Télégramme)
Retenu dans le cadre du Grand emprunt, le projet Idealg compte bien valoriser les richesses issues des algues des côtes bretonnes.
Le projet Idealg, porté par la station biologique de Roscoff, dirigée philippe Potin, directeur de recherches CNRS, a été retenu dans le cadre du Grand emprunt, et va bénéficier, à ce titre, d'un financement de 10MEUR. Idealg rassemble 18 partenaires dans le Grand Ouest autour de la valorisation de la biomasse marine et de sa diversité, avec des volets de recherche appliqués à l'aquaculture, aux biotechnologies et à la chimie. Une grosse machine est en marche, qui va faire phosphorer pas moins de 11 laboratoires de recherche en Bretagne....
Multiples applications - Le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie marines (LBCM) de l'Université de Bretagne-Sud est de ceux-là. «Ce projet, d'une durée de 10 ans nous donne une certaine lisibilité pour développer des applications», explique Alain Dufour, enseignant-chercheur au labo LBCM de Lorient. «Il constitue l'opportunité de positionner la France et la Bretagne en tant que leader européen dans la valorisation des ressources algales»….
Des cultures d'algues - Pour ne pas nuire à la biodiversité et «épuiser» les ressources côtières, Idealg va également se pencher sur le développement de parc d'aquaculture d'algues. «L'un des objectifs principaux du projet Idealg est de progresser dans le domaine de la domestication de certaines espèces et de stimuler le secteur de la biotechnologie des algues», rappelle Alain Dufour. Le projet va s'attacher à développer de nouvelles méthodes de culture, particulièrement adaptées à des plantes rares et à croissance lente, et de sélectionner de nouvelles variétés d'algues. «On pourrait être associé au développement des parcs d'éoliennes offshore, par exemple. Ce sont des zones intéressantes parce que la navigation y sera restreinte», suggère de son côté Philippe Potin
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Les avantages de la pisciculture intégrée
Cet Agrodok présente plusieurs manières d’intégrer la pisciculture à la production végétale et animale dans une ferme. Il forme la suite de l’Agrodok no.15: «La pisciculture en eau douce à petite échelle», lequel traite en détail des principes de la pisciculture et de la construction d’un étang à poissons.
Après avoir diversifié les activités agricoles dans une ferme, on peut passer à leur intégration. On peut diversifier les activités en cultivant différentes sortes de produits agricoles, végétaux et animaux. Les différentes activités sont intégrées si les résidus d’une activité sont utilisés pour la production d’un autre produit végétal ou animal. Ainsi par exemple, on peut utiliser le fumier animal pour améliorer la fertilité du sol et augmenter la croissance des plantes. On peut également utiliser le fumier animal pour fertiliser un étang et augmenter la production piscicole. La production est plus élevée dans une ferme intégrée que dans une ferme où les activités sont effectuées séparément. On comprime les coûts de production en utilisant pour la pisciculture les sous-produits (tiges et feuilles par ex.) des autres activités de la ferme. Ces sous-produits reviennent beaucoup moins cher que la nourriture achetée.
Dans ces zones « abritées », toutes les installations aquacoles ont été fracassées…. Radeaux et filières d’huîtres, de coquilles saint-jacques, d’algues (wakamé,…), et autres installations d’élevage d’ormeaux, d’oursins, de saumon...
En octobre 2010, la délégation française avait rencontré Hatakeyama Shigeru dans la baie de Kesennuma (Miyagi). Son exploitation ostréicole de Mizuyama a été balayée par le tsunami. Le site web de l’huître Mizuyama se termine par un message relatant un premier tremblement de terre le mercredi 9 mars 2011 qui avait déjà endommagé les installations (Photo de droite). Deux jours plus tard, tous les radeaux d’huîtres ont été balayés par le Tsunami selon un twitter (qui indique que Hatakeyama Shigeru et sa famille sont en sécurité)…
Seule la baie de Matsushima près de Sendai aurait été relativement épargnée (toutefois, les installations de cordées de coquilles de naissains près du rivage ont du être dévastées....)....
De l'autre côté du Pacifique....
A plusieurs milliers de kilomètres du Japon, la tsunami a dévasté les filières de moules au Chili. Les mytiliculteurs de la région de Chiloe ont perdu plusieurs centaines de tonnes de moules… Source : Rough seas damage mussel harvest (Fis)
Le tsunami arrive dans la ville de Rikuzentakata, dans la baie voisine de Kesennuma !!!
Le syndidat intercommunal réalise actuellement plusieurs travaux pour contrôler et limiter le rejet des eaux usées et des eaux pluviales dans le Bassin. Visite de chantiers.
Réduire les impacts, préserver les usages, accompagner les communes, gérer le patrimoine et comprendre le milieu, telles sont les cinq missions du syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon, comme les a rappelés, hier matin, le président du Siba, et maire de Lège-Cap-Ferret, Michel Sammarcelli, alors que plusieurs chantiers fleurissent un peu partout autour du Bassin. « Nous avons un souci d'information et une obligation de transparence », précise le président qui a présenté, hier, trois de ces chantiers, en compagnie de Sabine Jeandenand, directrice des services techniques du Siba.
1 Éviter les inondations au bourg du Teich
Premier arrêt au port du Teich où les entreprises Guintoli et Sobebo réalisent des travaux d'aménagements hydrauliques pour maîtriser l'écoulement et l'évacuation des eaux pluviales, entre le centre bourg et le port, afin de protéger le bourg des inondations. Ces travaux comprennent la création d'un bassin de régulation, un bassin de dessablage et des ouvrages permettant la régulation de la hauteur du plan d'eau. « C'était un bras de la Leyre, on recrée le paysage d'il y a 2 000 ans. Au lieu d'avoir un bassin de rétention, on aura l'impression d'avoir un bras de la rivière. On lui redonne une image patrimoniale », se félicite le député maire François Deluga…..
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Le restaurateur dispose de nouvelles armoires réfrigérantes, plus performantes et donc moins coûteuses.
En acceptant de participer à la réalisation, à la demande de la chambre de commerce et d'industrie, en 2010, d'un bilan carbone de leur établissement - comme cela avait été fait à une plus grande échelle à Gravelines -, cinq commerces de la digue, dont le Roi de la Moule, ont affiché leur désir de voir baisser leur facture énergétique. Retours.
Les restaurateurs connaissent-ils l'impact énergétique sur l'environnement du steak ou du café qu'ils servent à leurs clients ? Désormais oui !
Du moins les cinq commerçants dunkerquois de la digue qui ont accepté d'être audités par un cabinet spécialisé pour effectuer un bilan carbone de leur établissement. Le Roi de la Moule (catégorie restaurant gastronomique), le Transat Bleu (hôtel-restaurant), la Patatière (restaurant à thème), le Kofty (café-salon de thé), le Cornet d'Amour (glacier), ont reçu l'an dernier huit visites du cabinet Per4mances qui a scrupuleusement (lire ci-dessous ) appliqué la méthodologie du bilan carbone de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
« Il nous a fallu fournir nos factures d'électricité, de gaz, tous les papiers sur la provenance de nos machines », explique Jean-Paul Sappen, le patron du Roi de la Moule, qui a pris, comme ses collègues, la chose très au sérieux. « On le fait pour nos enfants.....
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13th International Aquaponics and Tilapia Aquaculture Course
La 13e formation internationale sur l’aquaculture (aquaponics) de Tilapia
C'est au Japon que les ostréiculteurs arcachonnais trouvaient des naissains sains ces dernières années.
Le tsunami japonais a stoppé net l'initiative qui visait à relancer l'ostréiculture en France en important dans le Bassin des naissains issus de la région de Sendai. Une délégation de représentants d'ostréiculteurs bretons et arcachonnais devait justement se rendre en fin de semaine en mission au Japon.
Arcachon : les naissains ne seront pas japonais Voir cette vidéo
Ce projet est abandonné mais pas l'idée d'une écloserie sur le Bassin. 18 hectares ont été identifiés dans les prés salés sur la commune de La Teste de Buch. L'écloserie serait en fait une ferme marine, un centre technique ouvert aussi aux pêcheurs, une autre profession qui a actuellement besoin de soutien.
Gérald Viau, président de la section régionale conchylicole à Marennes-Oléron, devait s'envoler samedi vers Sendaï, au Japon. Avec une délégation emmenée par Goulven Brest, président du Comité national conchylicole, le Charentais-Maritime devait ramener des naissains de la baie de Sendaï afin d'étudier la réintroduction de l'huître japonaise en France pour relancer une production décimée par la mortalité des jeunes huîtres. Le tremblement de terre, le tsunami et le risque de catastrophe nucléaire ont bloqué le projet. À Sendaï, les parcs sont détruits. Plus question de ramener des naissains pour tenter de relancer la filière. En 1970, les huîtres de Sendaï avaient déjà sauvé l'ostréiculture française. Source : Deux Charentais quittent Tokyo dans la peur (La Charente-Libre)
Vins et pisciculture biologiques
Les surfaces viticoles atteignent 5 % du vignoble national et pourraient, selon les prévisions, atteindre 8 % l'année prochaine. La pisciculture (truites, bars, daurades) représente, quant à elle, 5 % des sites d'élevage français et enregistre une très forte hausse en tonnage. Entre 2007 et 2010, le nombre de sites a augmenté de 12 à 28, la production de 700 à 1 200 tonnes.
Parmi les produits, on retrouve poissons frais, truites fumées, rillettes et préparations pour bébés, note Gaël Michel, chargé de mission développement durable au Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA). Ce dernier n'est pas rassuré pour autant. Il " redoute un développement majeur de la pisciculture bio à l'étranger " à la suite de l'introduction de règles européennes en 2009, notamment la suppression de certains critères comme la qualité d'eau des sites et la baisse de la densité maximale d'élevage (de 25 kg à 15 kg par m3 en mer, de 35 kg à 25 kg par m3 en eau douce). Cette évolution pénalise les pisciculteurs français, car elle nécessite une extension des sites. Or, aucune expansion de la sorte n'est autorisée en France depuis plus de 10 ans.
L'alimentation bio fait son chemin à l'école - Pour faciliter l'approvisionnement en bio des cantines scolaires, le Conseil général de la Drôme est en train de mettre en place une plate-forme départementale de services sur Internet. Le but de cet outil, qui sera présenté au Printemps Bio à Paris en juin, est de permettre aux intendants des trente collèges du département de consulter rapidement les disponibilités et prix des producteurs proches de leur établissement et d'effectuer des achats inférieurs à 4 000 euros, donc sans appel d'offres. Sur environ 1,7 million de repas distribués chaque année aux 18 309 élèves des collèges drômois (13 417 pensionnaires), la part du bio approche les 20 % : fruits du verger, légumes, céréales, oeufs, viande, fromage... Soit le pourcentage préconisé par le gouvernement en 2012 pour la restauration collective de l'ensemble des entreprises publiques françaises
Une demande supérieure à l'offre - C'est là où le bât blesse : près de 30 % des achats bio des consommateurs français sont importés. Plus de 90% des poissons bio et autres produits de la mer bio (moules, algues,…) sont importés d’Irlande, Ecosse, Norvège, Grèce,... De même, les agriculteurs peinent à faire face à la demande. Ils étaient 16 446 en 2009 (23,7 % de plus qu'en 2008), mais en raison des contraintes, le nombre de conversions devrait se tasser en 2011, estime Jacques Pior, responsable agriculture biologique au service Qualité de l'assemblée permanente des Chambres d'Agriculture (APCA). " Le contrôle biologique nous coûte 700 à 800 euros par an ", indique Bernard Devoucoux, exploitant d'une ferme de 110 hectares dans l'Allier (35 vaches à viande charolaises, 70 brebis, 4 000 poulets et 30 hectares de cultures). Source : Salon international de l’Agriculture de Paris - Les Français disent « oui » à l’agriculture biologique (Mediaterre)
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Béziers : Mons-la-Trivalle. La pisciculture du moulin Napoléon submergée (Midi Libre)
La montée des eaux dans la vallée de l'Orb et du Jaur a été spectaculaire. Il est tombé, en quelques heures, plus de 400 mm d'eau. Liliane et Fernand, propriétaires de la pisciculture du moulin Napoléon sont, depuis samedi soir, en alerte pour nettoyer sans relâche les évacuations des bassins obstrués par les débris végétaux transportés par le Jaur. Ils ont assisté à la montée des eaux de 1,20 m au-dessus du niveau habituel et ont dû alerter les pompiers de Mons-la-Trivalle qui ont réalisé deux pompages (un mardi après-midi et l'autre dans la nuit de mardi à mercredi) sur les dix bassins d'élevage grillagés qui retiennent environ 6 tonnes de truites arc-en-ciel. Le danger concerne principalement l'embourbement qui les menace d'asphyxie….
Les efforts de Liliane et Fernand pour déboucher les sorties d'eaux n'ont pas suffi. Si le laboratoire mis en hauteur n'a pas subi de dommages, les pertes sur la population des truites ne pourront être constatées qu'après le retour au calme des éléments.
Les fournisseurs de l'industrie agroalimentaire rivalisent d'imagination pour élaborer des équipements innovants. Au CFIA de Rennes (*), on découvre d'étonnantes machines comme celle d'Arbor Technologies.
Convoyeurs, trancheurs, découpeurs intelligents de saucisses, démotteurs de fruits secs, extracteurs de micro-ondes... les nouveaux équipements présentés aux industriels de l'agroalimentaire au CFIA de Rennes visent pour la plupart à améliorer la productivité de l'entreprise. Certains permettent aussi de limiter les troubles musculo-squelettiques, encore bien trop fréquents dans l'agroalimentaire. D'autres contribuent à renforcer la sécurité sanitaire. Quelques-uns révolutionnent carrément les méthodes de travail.
D'étranges robots - Au salon de Rennes, le stand d'Arbor Technologies (Landévant 56) ne passe pas inaperçu. Plusieurs robots en démonstration ne manquent pas d'intriguer les visiteurs. Gilles Nignon, le P-dg de l'entreprise morbihannaise fait le guide: «Celui-ci pèse et répartit les produits par barquette selon le poids programmé. Celui-là, c'est une première mondiale, un robot en 3D qui peut prendre délicatement un objet sur un plan qui n'est pas horizontal. Ça peut servir en pâtisserie, dans l'ostréiculture, dans le dévracage en général.... Car nos clients viennent aussi bien du secteur de la mer, que de celui de la volaille, de la viande, des plats cuisinés ou encore des légumes»......
Cette semaine, plusieurs ostréiculteurs devaient se rendre à Sandai, au Japon, pour se procurer des naissains. Cela, afin de relancer la production d’huîtres, frappée par une mortalité. Mais le tsunami qui a frappé l’archipel, a évidemment l’ostréiculture. « Toute la profession est émue face à cette catastrophe qui a touché le Japon. Beaucoup d’ostréiculteurs japonais étaient prêts à nous aider. Nous sommes tous inquiets, car nous n’avons pas de nouvelles. Sont-ils toujours vivants ? On ne sait pas », s'inquiète Hervé Jenot, le président du comité régional de conchyliculture de Bretagne sud. Les ostréiculteurs bretons sont solidaires vis-à-vis de leurs homologues japonais. « Il faut mesurer leurs besoins. On fera notre possible pour les aider. Pourquoi pas une aide matérielle ? », suggère-t-il….
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Japon : « Tout est tombé à l'eau » (Sud Ouest)
Le président Olivier Laban devait se rendre au Japon afin d'étudier une éventuelle réintroduction d'huîtres de Sendai dans le Bassin.
C'était une mission prévue depuis longtemps. Une délégation menée par Goulven Brest, président du Comité national conchylicole (CNC) et à laquelle participait notamment Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole (SRC) devait se rendre, dès samedi prochain, au Japon : « Nous devions faire plusieurs visites, explique ce dernier. Tout d'abord, il était prévu d'aller sur les sites de production d'Hiroshima, afin de regarder les pratiques culturales du secteur. Nulle intention d'ailleurs de ramener des échantillons, les huîtres là étant porteuses d'une maladie pathogène. L'objectif de ce déplacement était surtout de se rendre sur les parcs de la baie de Sendai… »
Les naissains de Sendai - C'était bien sûr sans compter la catastrophe survenue le 11 mars au Japon, le séisme puis le tsunami ayant frappé tout particulièrement la grande région de pêche et de conchyliculture de Sendai : « Cette baie est le berceau de l'élevage de notre huître crassostrea gigas, relève Olivier Laban. Il faut se rappeler qu'après la mortalité des huîtres portugaises dans les années 1970, les ostréiculteurs de la région de Sendai avaient fourni le naissain d'huître qui avait permis à l'ostréiculture française de se relancer. Chez nous, le Gujanais Roger Druart était même parti là-bas afin de ramener des huîtres… »....
« Un projet abandonné » - Ce déplacement, en fait, était le second en quelques mois : « En octobre dernier, une délégation y était allée à la recherche d'une souche résistante face à la mortalité du naissain que nous connaissons. Et nous comptions bien ramener des échantillons, cette fois-ci. Nous avions de plus conclu un partenariat avec la Communauté d'agglomération du Sud-Bassin visant à renforcer cette initiative. Et le fait de réintroduire du naissain avant l'été nous aurait permis de tester leur résistance dans le milieu du bassin d'Arcachon. »....
Une écloserie sur le Bassin
Que faire ?.....
Mais le projet de créer une écloserie sur le bassin d'Arcachon émerge de plus en plus : « Voilà des années que l'on en parle, dit le président de la SRC. Nous venons de voter une étude pour sa faisabilité. » En effet, au vu des années « avec » et « sans » naissain, la profession avait déjà décidé en 2005 de se lancer dans la création d'une écloserie. Son intérêt réside dans la possibilité de gérer la température de l'eau, la qualité de la nourriture planctonique et d'offrir donc une garantie de résultat. « L'avantage d'avoir une écloserie chez nous, sorte de coopérative est net, dit Olivier Laban. Elle serait administrée par la profession elle-même. Vous savez, il faut que l'on évolue dans nos têtes si l'on veut survivre. Soit on regarde passer le train sans rien faire, soit on le prend. Et il est urgent de sortir de la crise. »....
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Elevage de thon : Mort subite et tsunami
La mortalité subite d’une quantité importante de thon dans un élevage expérimental serait liée au Tsunami. Pourtant, cette pisciculture de Wakayama n’est pas située à proximité de l’épicentre, 461 km au sud de Tokyo et 696 km de Sendai (la zone la plus touchée par le tsunami). Source : Numerous tuna deaths at experimental fish farm could be related to Tsunami (Fis)
C'est en présence d’agents du service de la pêche et d’un agent de l'EAD (Etablissement d'aménagement et de développement), que le ministre a visité ce centre technique aquacole qui a fait l’objet du plan de relance avec la participation du Pays et de l’Etat, et qui constitue un outil indispensable au développement de l’aquaculture.
Dans son communiqué, le ministère rappelle que le CTA de Vaia n’est qu’un maillon de la chaîne aquacole, car la recherche appliquée demeure essentielle au développement durable de la filière.
Ainsi, une fois le centre achevé, il devra assurer un service public pendant la phase de développement des filières, avec l’obligation de produire des post larves de crevettes et des alevins pour la filière aquacole, de centraliser les achats et de mettre à disposition une zone de stabulation et de conditionnement pour le réensemencement ou pour l’export.
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Une délégation d'ostréiculteurs français devait prendre l'avion dimanche prochain pour le Japon et se fournir en huîtres résistantes à la mortalité dans la préfecture de Miyagi, la région la plus sinistrée par le Tsunami....
Gilles Boeuf s'appuyant sur le Chili, un pays qu'il connait très bien, explique qu'après un séisme suivi d'un raz-de-marée d'une intensité équivalente, des gisements d'huîtres se sont retrouvés à 3/4 mètres au-dessus du niveau de la mer !!!!
Séisme au Japon: «Il faut s'attendre à un changement du paysage» (20 Minutes)
Le tsunami qui s'est abattu sur le nord du Japon pourrait modifier des éco-systèmes. Pour Gilles Bœuf, Président du Muséum national d'histoire naturelle, les conséquences du tsunami sur la nature seront «considérables»…
Que peut-on craindre pour les espaces naturels et la biodiversité après un tel séisme doublé d’un tsunami ? Il faut bien prendre conscience que l’on parle de vagues d’une hauteur de 5 à 10 mètres, les dégâts seront considérables. Un des pays les plus touchés dans l’histoire récente a été le Chili en 1960 avec un séisme d’une amplitude de 9,1, nous en sommes donc très proches. A l’époque des plages avaient été détruites, des rochers broyés. Le sol avait bougé à tel point que des bancs d’huîtres qui se situaient sous la mer avaient été retrouvés trois ou quatre mètres au-dessus du niveau de la mer, à l’inverse d’autres zones avaient été englouties. Des bancs entiers d’animaux avaient été emportés hors de l’eau. On peut craindre des disparitions, provisoires, d’espèces à certains endroits. Il faut s’attendre à un changement du paysage dans certaines zones.
Justement quelles zones risquent de payer le plus lourd tribut?
Le bilan humain devrait donc être limité?
Et après? Comment la nature peut-elle se remettre d’un tel raz-de-marée? Il sera très important que l’homme ne rajoute pas de la pression d’exploitation là où les dégâts auront été les plus importants, car cela empêcherait véritablement les éco-systèmes de se régénérer.
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Le Comité de Survie de l’Ostréiculture a 1 an !
Voilà 1 an que les ostréiculteurs ont créé le CSO pour mettre en commun toutes les forces vives de notre métier pour lutter contre l’indifférence et contre la disparition annoncée de l’ostréiculture.
Les faibles moyens du CSO (financiers et humains) ont limité l’action du Comité à la seule dénonciation des méthodes engagées pour et contre le métier. Le CSO se définie comme une force de propositions et d’actions. Aujourd’hui, toutes les entreprises sont fragilisées par la surmortalité. Les mesures proposées sont toutes inadaptées à la situation et à notre métier.
Notre Ministre prône « la mobilisation générale », mais très mal conseillé et très mal informé, les mesures sont toutes complètement à coté de la plaque.
Nous avons montré du doigt bien des méthodes, nous avons posé des dizaines et des dizaines de questions au Ministre et à IFREMER, en vain.
Notre organisation professionnelle avec l’aval appuyé de l’Etat et d’IFREMER fait tout pour réduire à néant notre action et discréditer l’intérêt général de survie de l’ostréiculture ! Quel gâchis ! Suite du communiqué du CSO…
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Bourcefranc : Le lycée présente ses filières liées à la mer (Sud Ouest)
Le lycée de la Mer et du Littoral souhaite préparer davantage d'élèves aux filières de la culture marine. Samedi dernier, le lycée de la Mer et du Littoral a présenté ses différentes facettes au public. Dépendant de plusieurs ministères, cet établissement propose des formules pour tous les goûts. Un cursus dans le domaine de l'aquaculture forme aux métiers de pisciculteur, ostréiculteur, mytiliculteur, vendeur en aquariophilie, guide de pêche, plongeur professionnel, employé d'écloserie ou employé de nurserie. Pour cela, il y a le bac pro cultures marines (trois ans en alternance), le bac pro aquaculture, le BTSA aquaculture et la licence professionnelle aquaculture et gestion durable de son environnement.
Pour la filière aquacole, les effectifs augmentent tous les ans. Le recrutement s'effectue en métropole et dans les DOM-TOM. « Il y a des débouchés à condition d'être mobile », explique le proviseur Martial Ronsin. Pour les filières de culture marine, les jeunes viennent essentiellement de Charente-Maritime. Malgré la présence d'une option commercialisation, quelques difficultés de recrutement subsistent. « On a une trentaine d'apprentis, on pourrait en avoir plus. Ces métiers continuent de vivre. Il faut encourager les jeunes à se former. D'autant plus qu'à l'échelle locale, les professionnels ont du mal à trouver de la main-d'œuvre. Le truc, c'est d'être motivé. On sort 10 bacs pros par an ; dans l'année qui suit l'examen, tous ont du travail », commente le proviseur.
Des cursus généraux....
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Quand le plancton devient objet d’art (Métro)
Les sculptures de Mara G. Haseltine s’inspirent des micro-organismes marins L’artiste new-yorkaise a participé à la mission Tara Océans, une expédition scientifique dont Métro est partenaire
Mara Haseltine est une «obsédée du plancton». De l’Irlande au Japon, cette artiste américaine parcourt les mers du globe pour observer ces microorganismes marins, source d’inspiration pour ses sculptures. «Ce qui m’intéresse, explique-t-elle, ce n’est pas seulement la beauté de leurs formes, qui défient la gravité, mais aussi leur rôle crucial dans la régulation de l’atmosphère.»
Fille d’un éminent biologiste de Harvard, Mara a «grandi dans un laboratoire». C’est donc tout naturellement que son travail combine art et science. Elle a réalisé à Singapour la sculpture d’une molécule inhibant le SRAS, enchevêtrement de rubans métalliques colorés, des représentations géantes d’œstrogènes et d’ADN….
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Morbihan. Parc naturel du golfe. «La procédure est stoppée» (Le Télégramme)
Coup d'arrêt au projet de Parc naturel régional du golfe du Morbihan. Le président de la Région en a pris acte: «La procédure est stoppée». Dans son viseur, François Goulard. Une annonce qui tombe pile pendant la campagne des cantonales.
Hier, par la voix de son président, Jean-Yves Le Drian, la Région, chargée de la procédure de classement du futur Parc naturel régional du golfe du Morbihan, a constaté «à regret» que «les avis défavorables ou les refus de délibérer, bien que minoritaires, marquent le coup d'arrêt du projet dans sa formeactuelle». Dans son viseur, FrançoisGoulard et Vannes Agglo (deux-tiers du périmètre), car la non adhésion «a condamné le projet dans la mesure où son refus de se prononcer vaut pour l'ensemble des 23 communes qu'elle regroupe». C'est, poursuit Jean-YvesLeDrian, «une décision grave qui anéanti un travail de longue haleine engagé en 1999». La procédure est donc stoppée, le conseil régional ne portera pas le dossier au niveau national pour classement final.
«Un refus de relancer le projet»............
Les médias parlent beaucoup de Sendaï, la capitale de la préfecture de Miyagi, zone la plus sinistrée. Mais à côté de cette grande ville, il y a de nombreux villages de pêcheurs et de conchyliculteurs, notamment dans la baie de Matsushima et la baie de Kesennuma où sont allés Goulvern Brest, président du CNC et Gérald Viaud, Président du CRC Poitou-Charentes en octobre dernier (pour chercher des huîtres résistantes)...
Le seul article de la baie de Matsushima (en espagnol) que j'ai pu trouver ne donne pas de bonnes nouvelles.... Des villages auraient totalement été détruits....
Si dans vos recherches vous trouvez d'autres informations sur les pêcheurs et les ostréiculteurs de cette région, pourriez-vous me les communiquer afin de les transmettre ensuite à tout le monde ?
D'avance Merçi
Soit vous mettez l'info dans les commentaires ci-dessous
La guerre contre la mortalité des huîtres creuses est engagée. Mais la victoire est encore éloignée.
"Face au phénomène de la mortalité des huîtres creuses, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre. Quand le feu est à la maison, il ne s'agit pas de savoir quelle qualité d'eau il faut utiliser pour éteindre l'incendie." Loin d'être catastrophistes, ces propos tenus par Olivier Richard, directeur du SMEL (syndicat mixte pour l'équipement du littoral) de Blainville-sur-Mer se veulent avant tout réalistes. Une attitude qui se comprend aisément au vu de la gravité, et de la persistance, du phénomène : aujourd'hui, la mortalité touche environ 80 % des huîtres creuses élevées par les ostréiculteurs, bas-normands en l'occurrence.
"Faire face économiquement aux mortalités" - La profession peut-elle nourrir des espoirs raisonnables de voir des solutions apportées au problème qui menace la survie de beaucoup d'entreprises ? A court terme, probablement pas considère Olivier Richard. "L'objectif aujourd'hui est de réduire petit à petit l'importance des mortalités grâce notamment à l'amélioration des pratiques de culture." Mais il s'agit aussi de pouvoir disposer de naissains d'huîtres sélectionnés en fonction de leur résistance aux mortalités. A partir de là sont menées des opérations de réensemencement des parcs. Après une première tentative malheureuse fin 2010, qui a dû être écourtée, une seconde a commencé courant janvier. Cette fois, les naissains produits par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) sont issus non plus d'huîtres ayant résisté aux mortalités de 2008, mais d'huîtres de générations plus récentes.
Diriger le repeuplement….
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Plusieurs articles sur l'aquaculture du Vietnam, 3e producteur mondial avec plus de 2,5 millions de tonnes par an (10 fois la production française dominée par la conchyliculture). Au Vietnam, a crevette arrive en premier en valeur, alors que le panga est leader en volume. En plus les coquillages, les algues....
Vietnam : Développer des palourdes biologiques à Giao Thuy (Le Courrier)
Aujourd'hui, les palourdes de Giao Thuy dans la province de Nam Dinh (Nord) sont une marque connue des consommateurs du pays comme de l'étran-ger. Avec un chiffre d'affaires annuel de 350 milliards de dôngs, cette spécialité participe directement à la lutte contre la pauvreté dans cette localité.
Avec plus de 1.500 ha d'élevage dans les districts de Giao Thuy et Nghia Hung, Nam Dinh est la province disposant de la plus grande superficie d'élevage de palourdes du Nord du pays, dont le rendement annuel atteint 17.000 tonnes. Giao Thuy à lui seul en possède 1.400 ha pour une production annuelle de 12.000 tonnes.
Outre la Chine qui est le débouché principal, plusieurs pays européens importent ce produit de Nam Dinh avec un total de plus de 3.000 tonnes par an.
Afin d'augmenter la production de palourdes, Nam Dinh aménage la superficie d'élevage et ouvre des établissements de transformation, et renforce par ailleurs le contrôle de la qualité des produits, selon le Service provincial de l'agriculture et du développement rural.
Une marque respectueuse de l'environnement
En juin 2010, les palourdes de Giao Thuy se sont vues décerner une médaille d'or et le titre de "Denrée alimentaire de toute sécurité pour la santé". Giao Thuy est également la seule localité du Nord spécialisée dans l'élevage de ce mollusque bivalve qui satisfait chaque année aux normes de sécurité alimentaire depuis 2004.....
Vietnam : Environ 800.000 ha de plans d’eau pour l'aquaculture dans le delta du Mékong (Le Courrier)
Selon le secteur aquatique du delta du Mékong, cette année, 800.000 ha de plans d’eau seront consacrés à l'aquaculture dont 550.000 ha pour l'élevage des crevettes tigrées, 29.000 ha pour les crevettes à pattes blanches et 195.000 ha pour les poissons et crevettes d'eau douce.
La région s'efforce d'atteindre cette année 2,4 millions de tonnes de produits aquatiques, soit une hausse de 160.000 tonnes en glissement annuel. Les espèces élevées sont crevettes tigrées, crevettes à pattes blanches, pangasius, anabas (pour l'exportation), stromatés, gobies, huîtres, oreilles-de-mer, moules (pour le marché domestique). Elles sont élevées en majorité dans les provinces de Cà Mau, Bac Liêu, Kiên Giang, Soc Trang, Trà Vinh et Bên Tre. Les espèces d'eau douce sont élevées dans les provinces traversées par les fleuves Hâu et Tiên, comme An Giang, Dông Thap, Cân Tho et Vinh Long.
Les provinces renforcent la formation de la main-d'œuvre dans ce secteur et assistent les entreprises dans la modernisation des technologies afin de varier les produits, mais aussi pour satisfaire les demandes exigeantes formulées par les marchés étrangers. Elles aident aussi les entreprises à s'informer sur les marchés importateurs.
Les localités continueront à construire des systèmes hydrauliques pour faire face au changement climatique et assurer la fourniture d'eau des régions aquicoles. Elles renforceront la gestion de l'environnement, de la réserve après récolte, de la transformation, de la consommation, de l'exportation, de la qualité et de l'hygiène alimentaire, conformes aux normes internationales.
Le delta du Mékong renforce aussi la construction d'infrastructures pour les zones de transformation, l'application du système de gestion et d'assurance de l'hygiène alimentaire. Les autorités publieront les normes concernant les déchets des transformateurs et les rejets des eaux usées dans l'aquaculture pour limiter les impacts sur l'environnement.
Renforcement de l'exportation....
Vietnam : Créer une marque de "Crevettes Soc Trang" (Le Courrier)
La province méridionale de Soc Trang est devenue le centre d'élevage et d'exportation de crevettes du delta du Mékong grâce à au développement d'infrastructures d'aquiculture, ainsi qu'à la qualité comme la quantité de ses produits.
Une délégation de la compagnie française Aquapesca, qui vient d'effectuer une visite dans cette localité afin d'étudier l'élevage des crevettes, a rencontré les dirigeants du Service de l'agriculture et du développement rural de la province ainsi que des transformateurs. Azmina Ibrahim Goulamaly, représentante de cette société, également présidente du groupe Aceinde, s'est déclarée impressionnée par la qualité des crevettes de Soc Trang.
Elle a conseillé aux éleveurs de renforcer la coopération pour élever la qualité de leurs produits, afin de mieux satisfaire aux exigences de la clientèle. Aquapesca possède actuellement une ferme d'espèces et plusieurs usines de transformation au Mozambique. Ces dernières, construites en considération du respect de l'environnement, traitent des produits qui ont reçu le certificat AB - l'un des plus rigoureux du monde. Aquapesca s'engage aussi à ne pas détruire les mangroves et à planter des arbres au Mozambique.
D'après le président de l'Association des crevettes My Tu de Soc Trang, Nguyên Van Nhiêm, la société française pourrait coopérer avec cette dernière afin de créer une marque "Crevettes Soc Trang", dans le cadre d'un projet réalisé par le Service de l'agriculture et du développement rural de Soc Trang, avec le soutien de la société de conseil technique Qualasa et de la MTSA.
Qualasa étudie la faisabilité de créer des modèles d'usines de production des variétés avec les groupes prestigieux du monde pour augmenter la capacité de gestion des fermes, développer la marque. D'après Nguyên Van Nhiêm, l'intervention de Qualasa dans la création d'une chaîne de production en cycle fermé permettra d'augmenter la qualité des crevettes.
Selon le directeur exécutif de Qualasa, Xavier Bocquillet, cette société continuera de coopérer avec ses partenaires dans l'approvisionnement en espèces et en aliments, dans le traitement de l'eau ainsi que dans le transfert de techniques d'élevage afin d'améliorer la qualité des crevettes de Soc Trang et, plus généralement, du Vietnam….
Vietnam : Plus de deux milliards de dollars à l'exportation de crevettes en 2010 (Vietnam)
En 2010, le Vietnam a exporté pour un montant 2,08 milliards de dollars de crevettes, a annoncé l'Association des entreprises de transformation et d'exportation des produits aquatiques du Vietnam (VASEP).
C'est la première fois que la valeur d'exportation de ce produit dépasse le cap des 2 milliards de dollars. Les exportations de crevettes tigrées ont atteint 1,45 milliard de dollars et celles de crevettes à pattes blanches, près de 410 millions. Les crevettes à pattes blanches sont particulièrement prisées sur les marchés japonais et sud-coréen.
Selon VASEP, la production de crevettes du pays augmentera cette année par rapport à l'an dernier. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural estime que 640.000 ha de bassins seront consacrés à l'élevage de crevettes pour une production de 460.000 tonnes, dont 360.000 de crevettes tigrées. La production de crevettes à pattes blanches devrait passer de 136.000 tonnes en 2010 à 140.000 tonnes cette année.
Les crevettes vietnamiennes sont de plus en plus prisées sur le marché mondial et sont vendues sur 92 marchés de par le monde, contre 82 marchés en 2009. Les trois débouchés les plus importants du Vietnam sont le Japon, les États-Unis et l'Union européenne qui occupent 70% des exportations. Pendant les 11 premiers mois de 2010, le Japon a importé 55.600 tonnes de crevettes du Vietnam, soit une hausse de 12,8% en glissement annuel. Le Vietnam est devenu le premier exportateur de crevettes surgelées et le 5e fournisseur de produits à base de crevettes du Japon.
11/03/11 à 15h48 : Alors que la télévision Japonaise annonce la mort d'au moins 90 personnes, la police annonce avoir découvert 200 à 300 corps sur une plage de Sendaï. Source : Un puissant séisme de 8.9 sur l'échelle de Richter et des tsunamis secouent le Japon (Meteo world)
Suivez le live sur CNN: Cliquez ici
Daniel Delaveau, maire de Rennes, vient d’adresser un courrier à madame le maire de Sendaï, Emiko Okuyama, ville avec laquelle Rennes est jumelée depuis 1967. « La catastrophe qui vient de frapper le Japon et en particulier notre ville jumelle de Sendaï nous bouleverse tous », écrit le maire de Rennes. « Nous tenons à vous dire combien nous sommes à vos côtés et combien nous restons très attentifs à l’évolution de la situation. Je veux adresser à la population de Sendaï un message d’amitié, de soutien et de solidarité, en mon nom et au nom de tous les Rennais, et lui faire part de notre très vive émotion face à ce drame. Dans ces terribles circonstances, la Ville de Rennes entend manifester toute sa solidarité et vous redire qu’au-delà des besoins urgents à couvrir, elle se mobilisera avec vous pour surmonter cette épreuve. » Source : Séisme au Japon : le message de solidarité du maire de Rennes au maire de Sendaï (Ouest France)
Contaminées au cadmium
Cela reste à prouver au plan scientifique. Mais, dans un courrier qu'il adressait mi-février au président du Conseil général de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau, qui l'avait sensibilisé à cette hypothèse, le ministre de l'Agriculture et de la Mer ne ferme pas la porte. Bruno Le Maire rappelle que « dans le contexte actuel des mortalités touchant l'ostréiculture, [sa] volonté est que toutes les pistes susceptibles d'aider à la reconstitution des stocks de naissain et de juvéniles d'huîtres soient explorées ». Le ministre émet toutefois la réserve que « les précautions nécessaires soient prises ». S'agissant des huîtres de la Gironde, c'est la contamination au cadmium qui éclaire la mise en œuvre des précautions ainsi requises. Selon Bruno Le Maire, la contamination n'est pas rédhibitoire puisque « des dérogations nationales existent pour le réensemencement de zones saines avec de très jeunes huîtres issues de zones contaminées ».
Encore faut-il que…
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Arès: Médaille d'or pour Éric Daugès (Dépêche du bassin)
Au dernier Salon de l'agriculture, lors du Concours général agricole, l'ostréiculteur est monté sur la plus haute marche du podium. Éric Daugès est un habitué des podiums du Salon de l'agriculture, à Paris. En effet, il concourt depuis 2005, et il est toujours revenu avec une médaille. Et cette année, après l'argent de 2010, c'est l'or. Une juste récompense pour cet ostréiculteur pour qui le métier, est une passion. Après son grand-père et son père, Éric, BEP du lycée de la mer en poche, c'est, à son tour, lancé dans le grand bain. Cette année, Éric a posé 30.000 coupelles, 14.000 tuiles, que ce soit à Arguin, au Courbey, à l'Herbe ou à Piquey. « Mes huîtres sont 'natures” : c'est un produit que l'on voit pousser, grandir... Ici, il n'y a pas de triploïdes (huîtres génétiquement modifiées), et je n'en ferai que si je ne pouvais pas faire autrement. Et, de toute façon, elles meurent comme les autres. »
Mais les temps sont difficiles :…
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Saint Malo : Salon professionnel Conchy’PêcheSalon professionnel pour les métiers de la mer
12 au 14 avril 2011
Saint-Malo - Bretagne
L’objectif de ce salon, organisé sur trois jours, est d’offrir aux conchyliculteurs, pêcheurs, aquaculteurs, de l’une des plus importantes régions de production de coquillages et de pêche de France, une vitrine unique en son genre, par la présence d’exposants, d’un lieu d’échanges et d’information sur les évolutions à venir, ainsi que sur les actualités des professions concernées par le biais de colloques de qualité, qui permettront d’accueillir tous les acteurs de ce milieu professionnel.
Le salon est réservé aux professionnels de la mer (conchyliculture, pêche, transformation des produits) sur 5.000 m2 couverts.
Plusieurs colloques seront organisés pendant la durée du salon, traitants de l’actualité liée aux métiers de la mer, à la qualité des eaux, mais également à la gestion de la ressource, et à l’évolution de la demande des consommateurs, etc.
Une centaine d’exposants sont attendus pour cet évènement qui sera une première dans la région, des responsables de la filière aquacole Italienne sont également attendus pendant ces trois jours, ainsi que des exposants de matériels Italiens, des animations sont également prévues, l’accueil du public sera aussi organisé, ainsi que l’accueil des scolaires dans un but pédagogique et de découverte du milieu.
Pour plus d’informations : Association Conchypêche
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Ne pas oublier que la pêche à la truite dépend en grande partie du rempoissonnement des plans d’eau à partir de pisciculture fédérale ou privée….
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------ 10 mars 2011 ------
C’est le dernier casse-tête breton : obtenir un label bio pour les algues cueillies à la main ou coupées à la faucille. Ces algues de rives sont utilisées dans les cosmétiques, la thalassothérapie ou l’alimentation. Commercialement, elles sont associées au bien-être en général. Un secteur où la demande se porte facilement vers les produits bio.
Des algues d’Espagne, d’Islande et d’Argentine arrivent déjà sur le marché avec le label bio. Les Français voudraient s’y mettre. Dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, où pousse le plus grand champ d’algues d’Europe (850 espèces), une trentaine de petites entreprises et laboratoires, comptent, selon Ifremer, environ 50 cueilleurs à l’année et 500 saisonniers. Tous professionnels déclarés. Depuis 2009, cette activité traditionnelle, où se côtoyaient retraités, adolescents en quête d’argent de poche et petites entreprises, est réglementée.
Une partie de la mer d’Iroise - L’Europe prévoit la labellisation bio depuis juillet 2010. Elle suppose le bon état écologique des eaux, leur bon état chimique et une qualité bactériologique équivalente à celle des zones conchylicoles. Soit autant d’analyses chimiques régulières et de tests sur des coquillages, qui concentrent les polluants. La procédure peut durer des années. Or, il suffit d’une analyse négative pour déclasser une vaste zone. À terre, un champ bio peut être non loin d’un champ conventionnel. Dans une mer brassée par les courants, comment faire ? Trop de TBT (un polluant issu des anciennes peintures antifouling à l’étain des navires) dans le petit port d’Ouessant a suffi pour déclasser une grande partie de la mer d’Iroise, à la pointe du Finistère ! Idem avec les marées vertes, qui stagnent sur les plages, mais déclassent aussi tous les secteurs dans lesquels elles sont présentes, jusqu’à plusieurs kilomètres au large.
Mystère du zonage....
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Les huîtres des parcs Saint-Kerber de Cancale primées à Paris (Ouest France)
Les Parcs Saint Kerber de Cancale ont obtenu deux médailles au Concours général agricole 2011 : la médaille d’Argent pour leur huître Tsarskaya, dans la catégorie huîtres creuses spéciales de Bretagne Nord ; la médaille de Bronze pour l’huître Belon.
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Nicolas Sarkozy: «La loi Littoral protège la Bretagne magnifique» (Ouest France)
Les ostréiculteurs ont les nerfs à vif. La surmortalité des naissains dans les parcs à huîtres depuis trois ans, suite à une attaque virale, les rend plus que jamais vigilants dans la lutte contre la pollution du milieu littoral. La présence de six tas de fumier, constatée par des représentants des Affaires maritimes et de la Direction départementale de la protection des populations, dans la bande réglementaire des 500 mètres, sur le bassin-versant de la rivière Penzé, a provoqué une levée de bouclier du comité régional de la conchyliculture (CRC) de Bretagne-Nord.
Dérogation dans la zone des 500 mètres…
Lire aussi : L'agriculture empoisonne les eaux côtières
Bretagne. Pollutions des rivières. Des plaintes trop souvent classées sans suite (Le Télégramme)
En 2010, plusieurs plaintes déposées par les pêcheurs suite à des pollutions de l'Élorn ont été classées sans suite. Une situation que déplore Jean-Yves Kermarrec, président de l'AAPPMA de Landerneau.
Chaque année, on y a droit. L'assemblée générale de l'association de pêche est l'occasion pour son président de rappeler les pollutions dont ont été victimes l'Élorn et ses affluents au cours des mois précédents. La réunion de dimanche (à la maison de la rivière à Sizun) n'a pas failli à la tradition. Le président Jean-Yves Kermarrec s'est surtout arrêté sur deux événements majeurs de l'année passée.
«Nous n'allons pas rester inertes»
Et tout d'abord la pollution de Goasmoal, à Locmélar, le 11 juillet, suite à une fuite de chlore dans la station de pompage. «Sans doute est-ce là la pollution qui a fait le plus scandale au cours de l'année: un kilomètre de rivière anéanti en aval immédiat de la station de pompage», a rappelé le président, pointant du doigt l'inefficacité du système d'alerte et la lenteur de l'intervention. Des constats qui seront à nouveau faits par l'AAPPMA à l'occasion d'un autre incident, la pollution du Forestic sur la commune de Plouédern, en octobre. L'autre fait marquant pour le président est la pollution du Guillec (à Plougoulm), le 23 octobre. «Petite précision: le produit incriminé est utilisé en culture légumière avant semis», fait remarquer Jean-Yves Kermarrec au sujet de cette pollution d'origine agricole.....
Mais ce qui met le plus en colère Jean-Yves Kermarrec c'est que les plaintes déposées par son association pour ces deux pollutions (Goasmoal et le Guillec) ont été classées sans suite. «Depuis environ cinq ans, nous n'avons jamais eu autant de dossiers de pollutions classés sans suite, quelle que soit leur gravité. Avec d'autres partenaires associatifs, je puis vous assurer que nous n'allons pas rester inertes», promet le président.....
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Les océans: futurs bouillons de culture? (Jdle)
Le réchauffement de la température moyenne des océans ne s’annonce pas des plus réjouissants. Lors de l’assemblée annuelle de l’association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), qui se tenait à Washington du 17 au 21 février, deux études sur les conséquences possibles de cet «ocean warming» ont été présentées. Leurs résultats ne sont pas rassurants.
En étudiant le Puget Sound (un bras de mer situé dans l’Etat de Washington) Stephanie Moore, de l’administration de l’océan et de la météorologie (Noaa, selon l’acronyme anglais) et des chercheurs de l’université de l’Etat de Washington ont établi que les changements climatiques allaient allonger la saison durant laquelle se forment des nuages (des blooms) d’Alexandrium catenella.
Toxiques, ces micro-algues (que l’on trouve aussi dans l’étang de Thau, par exemple) produisent des sanotoxines, qui se concentrent dans les coquillages et dont l’ingestion par l’homme peut lui être fatale.....
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Documentaire : Charente-maritime, au pays des terres inconstantes (FR3 Poitou-Charentes)
Au pays des terres inconstantes
Coproduction : France 3 Limousin Poitou-Charentes / Grand Angle Production
Réalisation : Clément Gargoullaud
Vivre de son élevage ou de ses cultures n’est pas un mythe qui appartient au passé. A l’heure de la grande distribution, il ne faut pas oublier que les petits producteurs sont indispensables. En Charente-Maritime comme en Vendée, nombreux sont les éleveurs, pêcheurs, cultivateurs en tous genres qui savent que la qualité de leur travail dépend de la clémence de la nature, d’autant plus lorsqu’il s’agit de l’océan, grand capricieux par excellence.
La Charente-Maritime est une terre instable, présentant des milliers d’hectares de terre sous le niveau de la mer, plus simplement dénommés terres inondables. Il s’agit alors pour l’homme de s’adapter et de vivre avec l’océan qui envahit les terres au rythme des marées, et même de détourner son attention au moyen d’écluses et de digues. Ce ballet incessant, mêlant l’homme et la nature, est tout sauf improvisé.
Mais un drame guette ces terres inconstantes : le réchauffement climatique. Les hypothèses les plus pessimistes prévoient une montée conséquente du niveau des océans, et parmi les premiers touchés, on retrouvera sans aucun doute la Charente-Maritime et la Vendée.
Il s’agit alors maintenant d’anticiper, de prévoir des solutions. Car même si personne ne peut décrire avec certitude les phénomènes qui frapperont ces côtes, le danger est bien réel.
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Carnac. Ostréiculture. Le «musée» de Paul Thiéblemont (Le Télégramme)
À 95 ans, Paul Thiéblemont affirme qu'il est un «dinosaure de l'ostréiculture». Comme son père avant lui, il a élevé l'huître plate pendant une quarantaine d'années. De ce métier, il a gardé d'innombrables souvenirs, qu'il conserve dans son garage, aménagé en musée.
Des parents précurseurs - Au milieu des coquilles, des tuiles chaulées, des poches et des tables à décoller, il a exposé quelques vieux outils, comme un tire-piquets, une ruselle, une scoupette ou des patins sur vasière. Certains objets ont une valeur inestimable, comme les documents sanitaires datant des années 1940, le prototype de collecteur en carton ou encore le film réalisé avec son épouse. Sur des panneaux, il a retracé l'historique de la profession au Pô, ainsi que les nombreuses innovations apportées pour ceux qu'il appelle «nos anciens». «Marcel, mon père, est à l'origine de la réglementation de salubrité sur les étiquettes, explique-t-il. Il fut aussi le premier, en 1925, à installer un moteur sur un chaland». Ce chaland, Paul Thiéblemeont l'a reproduit en maquette, de même qu'un ponton ou des scènes de travail sur un chantier ostréicole.
Le «poète» léguera ses trésors à... Saint-Philibert…
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Clohars-Carnoët. Une médaille d'or pour les huîtres de la famille Pévédic (Ouest France)
Depuis 1993, l'EARL Pévédic, est présente sur le marché hebdomadaire. Les ostréiculteurs proposent des produits de la baie de Quiberon, huîtres, palourdes, coques, moules et autres bigorneaux. Cette famille d'ostréiculteurs est arrivée sur le marché de Clohars, en 1993. Depuis le dernier Salon de l'agriculture, la famille Pévédic, de la Trinité-sur-Mer, vend entre autres, ses huîtres creuses fines de Bretagne Sud, « médaillées d'or » à la porte de Versailles.
Pas de problème d'élevage - Dans la famille, il y a le père, Jean-Pierre, 68 ans. Il a été ouvrier ostréiculteur durant 25 ans avant de se mettre à son compte, voici plus de 18 ans. En 1999, son fils Christophe 34 ans, le rejoint sur les parcs pour fonder l'EARL qui emploie actuellement trois personnes à temps complet pour travailler les huîtres élevées en pleine mer. « Un produit très goûté et très goûteux qui demande beaucoup de travail mais actuellement nous n'avons pas trop de problème d'élevage »….
Guillaume Drillet, Briochin de 32 ans, est devenu chercheur en biologie marine. Il travaille à Singapour pour le compte d'une entreprise danoise. Ses recherches sur l'aquaculture sont régulièrement publiées dans des revues internationales. Il vient de recevoir un prix qui lui ouvre droit à un soutien financier de la part de l'État danois.
Portrait : C'est un type souriant qui ne se prend pas la tête. Pourtant c'est une tronche ! Guillaume Drillet, 32 ans, est devenu un brillant chercheur en biologie marine. Ce Briochin travaille actuellement à Singapour sur l'aquaculture. Ses recherches sont régulièrement publiées dans des revues internationales spécialisées. L'aquaculture fournit 60 % des poissons d'eau douce, 40 % des mollusques, 30 % des crevettes et 5 % des poissons d'eau de mer consommés par l'homme.
L'aquaculture…
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Val d'Aran. Mars, le mois du caviar (La Dépêche)
Mars sera le mois du caviar dans le Val d'Aran. Faire connaître ce met d'exception est le souhait de la structure Torisme Val d'Aran qui attache une attention particulière à promouvoir la découverte du diamant noir des Pyrénées.
L'histoire du caviar commence dans le petit village de Les où se trouve la pisciculture Nacarii. Des visites seront possibles avec dégustation du trésor noir de la vallée. Pour l'occasion, huit restaurants disséminés dans le Val d'Aran ont accepté de participer à ce mois du caviar : leurs chefs ont usé de toute leur imagination pour concocter à toutes les sauces l'esturgeon et le caviar. Certains bars proposeront également la dégustation « caviar et pintxos » mini-cuisine de tapas créée spécialement pour les gourmets.
Enfin, pour savourer les multiples bienfaits des petites perles noires, il est indispensable de faire un détour par les thermes de Les, afin de découvrir la dernière gamme de cosmétiques et les soins qui s'y rapportent. Des week-ends « bien-être » sont également organisés avec hébergement et restauration.
La société norvégienne, Cermaq, deuxième producteur mondial de saumon (> 100.000 tonnes/an) s'intéresse à l'élevage de panga au Vietnam.... Cermaq s’attend à ce que les prix des matières premières utilisées dans l’alimentation du saumon continuent à augmenter dans l’avenir mais cela pourrait constituer un avantage pour les producteurs. Source : Revue de presse veille produits de la mer CCI Côte d'Opale (High feed prices an advantage for salmon producers - Intrafish.com 04/03/2011 / Cermaq weighing up pangasius investment in
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Un Cannois veut "créer" des îles (Metro)
Laurent Pirchen entend développer des îles artificielles habitables en pleine mer. Rencontre.
En mai, il installera son premier projet, une plage entourée d'une "piscine" dans la baie de Cannes.
"Depuis des décennies, on utilise ce système de cubes flottants pour l'aquaculture. J'ai eu tout simplement l'envie d'aller plus loin." Son projet, celui de développer des installations modulables en mer, Laurent Pitchen y croit dur comme fer. "On peut tout imaginer. Ces surfaces peuvent supporter jusqu'à 1 400 kilos par mètre carré... J'ai déjà un projet d'héliport privé du côté de Saint-Tropez”, assure le créateur.
Pour Henri Grizel, ancien directeur d'Ifremer Sète de 1995 à 2004 et aujourd'hui retraité, l'apparition de l'herpès virus responsable de la mortalité des huîtres sur l'étang de Thau n'est pas un phénomène nouveau. Et selon lui, on peut même sauver les huîtres gigas, à condition de respecter certaines pratiques dans l'élevage.
Le scientifique pense qu’il est possible de sauver l’huître gigas. Via le respect des périodes d’ensemencement, des quantités prônées...
Midi Libre : Un virus tel l’Ostreid herpès, auquel sont dues les fortes mortalités d’huîtres sur l’étang, ça débarque comment ? Henri Grizel : Il faut demander à Dieu, s’il existe. Ce que l’on sait, c’est que l’herpès est un virus opportuniste, il se manifeste chez les vertébrés comme les invertébrés, profite d’une situation de fatigue, de stress, comme l’herpès que vous pouvez voir apparaître sur votre lèvre. Ça peut être un stress d’ordre psychologique, thermique...
Quand s’est-on aperçu de sa présence ?
Quand on cherche à expliquer les ravages de ce virus, on désigne l’huître triploïde (*), les écloseries. Qu’en est-il réellement ?
Quelle analyse faire, alors ? Ce que l’on sait, c’est qu’entre 2000 et le gros clash de 2007, dans tous les bassins, quatre facteurs ont changé qui, à mon avis, jouent un rôle. D’abord, une multiplication des tranferts inter bassins. Ils ont été nombreux et surtout en toutes saisons. Ensuite une forte augmentation des biomasses avec, aussi, la dynamique de la triploïde. Le marché des consommateurs estivals était là, il fallait y répondre. Par ailleurs, on a noté une augmentation de la production des écloseries, fournissant 25 % des naissains mis en production contre 15 % par le passé. Enfin, la demande ayant été très forte et les écloseurs ne parvenant plus à fournir sur une période déterminée, on s’est mis à ensemencer toute l’année.
Parce que ce n’était pas la règle ?
L’équipe de Chris Elliott de l’université Queens, située à Belfast, a mis en place un système qui serait capable de détecter la présence de phycotoxines dans les coquillages, réduisant le processus de détection de 48 heures à moins de 30 minutes.
Cette nouvelle technologie utilise des anticorps spécifiques conçus pour se lier directement aux toxines présentes dans les moules, coques, huîtres, et coquilles saint-jacques. La méthode consiste à mélanger dans un bain d’eau un échantillon de coquillages avec des anticorps. La liaison avec la toxine émet un signal qui sera détectable grâce à un indicateur de couleur.
Queen’s a signé un contrat avec la société britannique Neogen Europe pour la commercialisation de ce test. Une subvention de la FDA (US Food and Drug Administration) leur a été envoyée pour développer la technologie afin de la rendre directement accessible sur les bateaux de pêche. Chris Elliott déclare que ce nouveau test sera plus rapide, plus fiable et environ 75 % moins cher que les méthodes de détections actuelles et espère pouvoir vendre son produit dans les douze prochains mois.
Algues toxiques avec des performances génétiques supérieures
Algues toxiques : la génétique permet leur prolifération (BE USA)
Dans un article publié le 23 février dans Proceedings of the National Academy of Science [1], une équipe de chercheurs a réalisé le premier séquençage complet du génome d'une espèce d'algue efflorescente, l'Aureococcus anophagefferens [2]. L'analyse a permis de constater qu'elle présente des particularités génétiques qui lui permettent de se développer plus vite et au détriment d'autres espèces, ce qui pourrait clarifier le mécanisme de développement des efflorescences algales toxiques (Harmful Algal Blooms, HAB).
Un danger pour les écosystèmes, amplifié par l'homme
Si les algues jouent un rôle essentiel dans le milieu marin - notamment dans le cycle du carbone, elles peuvent devenir une nuisance lorsqu'elles se développent en trop grand nombre. Ces efflorescences algales peuvent alors consommer les ressources comme la lumière ou l'oxygène au détriment des autres espèces présentes dans l'écosystème et vont jusqu'à former des "marées d'algues", dont certaines sont toxiques pour les êtres vivants.
L'Aureococcus, apparu au large des côtes américaines au milieu des années 1980, représente depuis une source de pollution chronique des eaux côtières, en particulier à l'est des Etats-Unis (New Jersey, Delaware, Maryland, Virginie). Ce phytoplancton est toxique pour certaines espèces comme les crustacés, entraîne des dégradations importantes au sein des écosystèmes et impacte l'économie américaine pour un montant évalué à un milliard de dollars (727 millions d'euros) au cours de la dernière décennie. "Les efflorescences algales toxiques ne sont pas des phénomènes nouveaux [...]" déclare le Dr. Christopher Gobler de l'Ecole des Sciences Marines et Atmosphériques de l'Université de Stony Brook (New York), l'auteur principal de l'article [3]. "Elles peuvent être dangereuses pour l'homme en empoisonnant les fruits de mer et détruire les écosystèmes marins en tuant les poissons et d'autres espèces marines".
Les activités humaines favorisent le développement de ces efflorescences, notamment l'utilisation intensive d'engrais chimiques pour l'agriculture. En conséquence, le problème s'aggrave. "La répartition, la fréquence et l'intensité de ces événements augmentent à travers le monde et les scientifiques ont du mal à comprendre pourquoi" ajoute Gobler.
Une algue avantagée par la génétique....
Ces avantages génétiques permettent à l'Aureococcus de tirer parti de caractéristiques spécifiques aux écosystèmes côtiers modifiés par l'homme et de proliférer. "Si nous continuons à accroître, par exemple, [le niveau] de matière organique dans les eaux côtières, alors nous allons continuer à favoriser les marées d'algues puisqu'elles sont prédisposées génétiquement à prospérer dans ces conditions" affirme Gobler.
Une première avancée dans la lutte contre les marées d'algues....
L'équipe de recherche entend poursuivre dans cette voie en étudiant plus en détail l'expression des gènes et leur réponse à l'environnement, en particulier les gènes impliqués dans le captage de la lumière et dans le traitement de l'azote. Le but à long terme est d'être capable de prévenir la formation des marées d'algues ou du moins de pouvoir les contrôler.
Publi-Reportage dans Le Monde
Norvège : Des saumons bien élevés (Le Monde)
La vie d'un saumon atlantique dans l'élevage Brymnes Fryseri, respectueux du cycle naturel du poisson, entre eau douce et eau de mer.
En Norvège, des saumons bien élevés from Ulysse, la culture du voyage on Vimeo.
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Le saumon sauvage d'Ecosse menacé par l'appétit chinois pour le saumon d'élevage (20 minutes)
Quand les Chinois veulent manger du saumon fumé, ils vont directement le commander, dans les quantités nécessaires, aux producteurs. La visite de Li Keqiang, le vice-Premier ministre chinois, en janvier en Ecosse a fait des remous parmi les pêcheurs de saumon sauvage. Alors que la production de saumon d'élevage devrait connaître une embellie avec les commandes chinoises, les saumons sauvages pourraient être victimes de parasites développés dans les fermes et disparaître.
Une «calamité» niée par le gouvernement et l'industrie?
«Si seulement 1% des Chinois veulent du saumon écossais, notre production devra être doublée», se réjouissait face à son homologue chinois Alex Salmond, le premier ministre écossais. Pour fournir tout ce poisson, il faudra inévitablement augmenter la production de saumon d'élevage, ce que les pêcheurs de saumon sauvage ont tout de suite dénoncé. Selon eux, plus les fermes sont grosses, plus le risque de contamination des poissons sauvages avec des poux développés par les poissons en cage est grand. «Les cages regroupant des centaines de milliers de saumons sont un lieu de développement pour des millions de poux de mer, explique Andrew Flitcroft, rédacteur en chef du magazine Trout and Salmon. Pour les éliminer, les éleveurs utilisent des produits chimiques très toxiques», décrit-il dans une tribune publiée par The Guardian....
Les Chinois ne veulent plus de saumon norvégien à cause du Prix Nobel
Les pêcheurs écossais demandent de véritables zones protégées pour les saumons sauvages, où ils seraient à l’abri des contaminations des fermes. Le gouvernement assure de son côté avoir sécurisé les élevages et travailler sur les interactions entre saumons d’élevage et saumons sauvages....
La Norvège est le premier exportateur de saumon au monde, mais les Chinois ont tourné le dos au saumon norvégien en guise de représailles à la suite de l’attribution du prix Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiaobo.
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Les algues au secours du paludisme (BE USA)
Alors que le paludisme, aussi appelé malaria, tue environ 1 million de personnes par an, l'équipe du professeur Julia Kubanek [1,2] de l'école de chimie et biochimie au Georgia Institute of Technology (GT), à Atlanta, a récemment découvert le mode d'action d'une algue rouge ayant des propriétés antipaludiques. L'algue tropicale, récoltée aux îles Fidji, nommée Callophycus serratus a particulièrement attiré leur attention car elle était l'une des seules qui ne présentait pas à sa surface de contamination microbienne parmi les 800 espèces récoltées [3]. Ces travaux commencés en 2003, et dont le dernier article [4] met en évidence les propriétés antipaludiques des composés découverts, ont pour but de découvrir de nouvelles molécules tout en préservant les ressources environnementales.
A ce jour, aucun vaccin n'existe et le parasite à l'origine de la malaria est de plus en plus résistant aux traitements antipaludiques, d'où la nécessité urgente de trouver un traitement alternatif.
Qu'est ce que le paludisme ?
Les algues pour soigner le paludisme
Situation du marché des produits aquatiques en France
Conseil spécialisé – 24 février 2011
Une conjoncture 2010 plus favorable à la pêche française
Après une année 2009 difficile pour la filière pêche française, marquée par des prix bas et des volumes retirés importants, l’année 2010 a permis aux pêcheurs de renouer avec une meilleure valorisation de leurs produits…..
Des importations qui se stabilisent et se concentrent sur des espèces-phares
Sur les 12 derniers mois courant jusqu’à fin octobre 2010, les importations françaises sont stables (+ 1 %). Après 20 ans de croissance des importations, on assiste depuis 2007 à un ralentissement de la progression des flux entrants. Les évolutions sont, bien entendu, contrastées selon les espèces, les produits et les pays d’origine. Au global, le prix moyen à l’importation est en hausse de 6 % entraînant une progression de la valeur totale des achats de 8 %. Cette hausse du prix est en partie due à la hausse du dollar en 2010 et à la raréfaction de la ressource halieutique.
D’une manière générale, les importations continuent de se concentrer sur certaines espèces, déjà les plus consommées sur le marché national. C’est le cas du saumon : malgré la forte hausse du prix sur le marché international (lié à l’effondrement de la production chilienne), les volumes importés en France progressent de 3 % en volume, notamment auprès de la Norvège, et du Royaume-Uni, principaux fournisseurs français. En valeur, avec la hausse du prix, les importations croissent de 26 %. Les volumes de cabillaud importés sont toujours en forte hausse (+ 11 % en volume) avec un prix bas en début d’année, qui est remonté sur le second semestre, notamment en provenance de la Norvège.....
Malgré la remontée du prix du bar d’aquaculture, les volumes importés sont toujours en augmentation (+ 8 % par rapport à l’année précédente, principalement en provenance de Grèce). En revanche, la forte hausse du prix de la daurade (+ 17 %) a nettement freiné les arrivages par rapport l’an dernier.
Après une année atypique, la consommation reprend les tendances des dernières années
L’année 2009 avait été marquée par une rupture de certaines grandes tendances de consommation des produits aquatiques, notamment une reprise de la consommation des produits frais, et un recul des achats de produits surgelés. Ces évolutions étaient en partie dues aux variations de prix sur certains produits (forte baisse du prix du cabillaud frais, hausse du prix des poissons surgelés). L’année 2010 reflète un retour à des tendances plus habituelles de consommation.....
Une première année de réduction l’offre en huîtres
La filière conchylicole est affectée depuis 2007 par une surmortalité des naissains d’huître. A partir du mois d’octobre 2010 les premiers effets de la réduction du cheptel avec une baisse de la disponibilité et une hausse du prix sont apparus. Sur la période octobre-décembre 2010, une réduction de 26 % des achats des ménages, avec un prix qui grimpe de 25 %, est constatée. Au final, la valeur des ventes chute de 8% par rapport à 2009. En 2011, les volumes disponibles devraient être très réduits et les prix continuer d’augmenter.
Pour télécharger le document intégral, cliquer Ici
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K’Dual Ostreiouest a été récompensée lors du Salon de l'agriculture.
L'entreprise K’Dual Ostreiouest a été récemment récompensée de la médaille d’or pour ses huîtres spéciales de Normandie, lors du Salon de l’agriculture. Elle attribue ce succès en partie à un système innovant de poches suspendues. Cela permet d’augmenter la qualité des huîtres et de se prémunir contre le phénomène de mortalité des naissains….
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Manche : Calamités agricoles - Pertes conchylicoles de l'été 2010 (Ouest France)
Les producteurs concernés peuvent présenter une demande d'indemnisation auprès de la DDTM de Saint-Lô avant le 31 mars 2011. Le dossier type d'indemnisation peut être demandé auprès de la DDTM ou à la mairie.....
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Saint-Philibert (56). Ostréiculture. Les plates en or des Huîtres Henry (Le Télégramme)
Parmi la trentaine de chantiers ostréicoles installés le long de la rivière de Crac'h, les Huîtres Henry perpétuent la tradition familiale. Cinquième génération du côté de leur père et troisième du côté de leur mère, Renan et Pascal viennent de remporter la médaille d'or au concours général de l'Agriculture de Paris pour leurs huîtres plates. Une onzième distinction en autant d'années de participation qui vient récompenser leur savoir-faire.
Naissain capté en baie de Quiberon - Capté en baie de Quiberon sur des coquilles de moules plutôt que sur des coupelles chaulées, le naissain est semé dans des parcs situés à Cancale, dans la baie du Mont-Saint-Michel, 105hectares entièrement dédiés à l'élevage des huîtres plates. «Nous préférons les coquilles de moules car le naissain a une meilleure tenue après le semis. Et comme ce sont des coquilles de moules cuites, elles présentent l'avantage de se désagréger dans le temps», précise Renan. Dès qu'elles ont atteint la taille marchande (minimum deux ans), les huîtres sont ramenées à Saint-Philibert pour être affinées en rivière de Crac'h où le mélange d'eau douce et d'eau de mer leur confère ce petit goût si particulier de noisette.
«La nature reprend toujours ses droits»….
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Aquimer. Le pôle présente un nouveau visage aux entreprises (Le Journal des Entreprises)
Implanté au coeur du premier port de pêche français, Aquimer a une vocation nationale mais aussi internationale. Il sera présent sur le salon Seafood dédié aux produits de la mer, les 3 et 4 mai prochains à Bruxelles.
Le pôle de compétitivité Aquimer mise plus que jamais sur l'aquaculture et porte le projet d'une station d'essais innovante. Chahuté ces dernières années, il se revendique comme un outil auprès des entreprises. À son actif: 59 projets labellisés pour un montant de 103M€….
«Nouvelles Vagues» attend ses investisseurs
D'autres projets structurants attendent le pôle à l'instar de la plate-forme d'innovation baptisée «Nouvelles Vagues». Présélectionné depuis le 30 septembre 2010 dans le cadre de l'appel à projets lancé par l'État et la Caisse des Dépôts et Consignation, ce projet s'appuie sur Aquimer. «Nous le portons mais après la plate-forme aura sa gouvernance. Elle sera même un appui pour développer le pôle», précise Thierry Missonnier. En effet, «Nouvelles Vagues» disposera d'un centre d'essais et de moyens technologiques importants. L'un des équipements structurants sera notamment la mise en place d'une station pilote qui devrait permettre de développer une aquaculture durable. L'accent sera mis sur la génétique expérimentale et la mise au point de process et de techniques adaptées à des exploitations aquacoles durables. Désormais dans une phase d'ingénierie, la plate-forme est à la recherche d'investisseurs et de partenaires industriels. Nausicaa, Roquette, Conégan, Copalis, l'université du littoral et le CNRS seraient sur les rangs. «Les activités déclinées se feront en fonction de ceux qui vont choisir d'investir. Notre dossier devra être déposé pour le 1erseptembre 2011», conclut le directeur du pôle. D'ici là, il faudra également avoir finalisé les éléments techniques et juridiques....
Les Charvoz aiment la daurade
"Je ne dépense pas ce que je ne gagne pas." C'est avec cette résolution que l'exploitant agricole Jean-Pierre Charvoz, aujourd'hui décédé,"ancien maître d'oeuvre en bâtiment, architecte sans diplôme, pionnier de la plongée sous-marine en scaphandre", a laissé à sa famille un leader de l'aquaculture. Il l'avait lancé, avec l'aide de l'Ifremer, en 1988, une fois à la retraite."Cannes Aquaculture réalise près de 10 % de la production française de bars et de daurades. Sa production s'élève à 800 tonnes de poisson en 2010, contre 100 tonnes en 1993 !" C'est "sa femme, Janie Charvoz, qui a repris les commandes. Sa fille Sylvie s'occupe de la communication. Aujourd'hui, l'entreprise prospère avec 80 employés, dont une partie à Monaco, où se situe l'écloserie intégrée, et une autre à Mayotte, dont son fils Rémy a la charge. Plus de la moitié de la production est exportée, notamment vers l'Italie et la Suisse".
Tiré d’un article du Point : Voyage dans la France qui gagne
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Tendances et enjeux de l'aquaculture méditerranéenne marines et saumâtres (en anglais), pour télécharger le document, cliquer Ici
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Parc naturel régional. Onze communes et une agglo morbihannaises défavorables (Le Télégramme)
Douze avis défavorables (onze communes et Vannes agglo). C'est le résultat dela consultation sur le projet de PNR qui s'est achevée hier soir. Que va-t-il se passer maintenant? François Goulard espère une conférence des maires, et Thierry Burlot (Région) un autre processus, incluant cette fois l'espace marin….
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Les agriculteurs affichent leur fierté avec des stars (Ouest France)
Christian Gourcuff, l'entraîneur du FC Lorient, morbihannais d'origine, a posé avec un ostréiculteur, « un agriculteur de la mer », devant l'objectif du photographe Franck Bétermin. / Franck Bétermin.
Des exploitants bretons ont été photographiés avec Miss France, Nolwenn Leroy, Christian Gourcuff...pour revaloriser leur métier. L'exposition de 70 clichés est visible au château de l'Hermine.
Entretien avec Franck Bétermin, photographe indépendant.
Pourquoi avoir réalisé un tour de Bretagne des exploitations agricoles ?
Les gendarmes viennent d'arrêter l'auteur du plus gros vol d'huîtres de l'histoire, soit l'équivalent de 20.000 douzaines d'huîtres
C'est une montagne de coquilles que 20.000 citrons et pains de seigle ne suffiraient pas à accompagner. Vingt mille, comme le nombre de douzaines d'huîtres volées par un homme de 51 ans, placé en garde à vue le week-end dernier à la gendarmerie du Château-d'Oléron. En quatre expéditions clandestines menées de décembre à février, ce pêcheur à pied professionnel aura ainsi mis la main sur 14,4 t d'huîtres longues plongées dans la zone de la Petite-Chette, au large de Boyardville. (Cliquer sur la photo pour agrandir : tables ostréicoles entre la côte et les bouchots à moules)
Habilité par les Affaires maritimes à « nettoyer » les parcs abandonnés, celui-ci semble donc avoir poussé le zèle jusqu'à faire le ménage parmi ceux des voisins, réussissant probablement là le plus gros vol d'huîtres de l'histoire. « Lorsque la marée a baissé, je n'en ai pas cru mes yeux, tout avait disparu sur plus de 300 mètres, le gars a vraiment ratissé large », raconte Éric Mege, l'un des deux ostréiculteurs cambriolés à ciel ouvert. Aidé par trois complices embarqués à bord de son chaland, le suspect aurait ensuite très vite revendu 3 tonnes et demie de marchandise sur les marchés de la région, abandonnant le reste chez un ostréiculteur de La Tremblade afin d'honorer une dette. Après trois semaines d'enquête, c'est d'ailleurs dans cette exploitation que les gendarmes ont restitué hier une bonne partie du butin à leurs propriétaires encore tout étourdis.
Huîtres : le match Papin-Gillardeau (NR)
Le match entre les huîtres Papin et leurs homologues Gillardeau est serré. Extrêmement serré.
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Etudes de la CGPM n°89 - Rome, FAO. 2010
Monfort, M.C.
Ce document présente en premier les différentes activités aquacoles dans les pays méditerranéens, puis la situation du marché et les perspectives de développement de l’élevage du maigre (Argyrosomus regius). Cet élevage a été initié en France et en Italie à la fin des années 90 et se développe maintenant dans l’ensemble du bassin méditerranéen, passant de quelques tonnes en 2000 à plus de 10.000 tonnes en 2010. Dès lors, on peut dire qu’une nouvelle espèce aquacole fait son apparition sur le marché. Le maigre est actuellement vendu par un nombre limité d’acteurs sur des segments de niche (petits volumes à des prix relativement élevé pour certains segments commerciaux). Du point de vue marché, le maigre est doté de valeurs intrinsèques telles que forme du poisson attrayante, bon rendement à la transformation et bonnes valeurs nutritives, à faible teneur en matières grasses, bon goût, texture ferme adaptée à une grande variété de recettes......
Les cormorans, qui se nourrissent de poissons, sont accusés de piller les plans d'eau.
La cour administrative d'appel de Lyon a condamné l'Etat à verser 55 000 euros à un pisciculteur victime des cormorans. La décision est saluée par de nombreux propriétaires d’étangs, qui se plaignent des prélèvements effectués par les cormorans. Ces oiseaux, qui se nourrissent de poissons, sont accusés de piller les plans d'eau.
Le cormoran, qui était menacé d'extinction dans les années 1970, est devenu une espèce protégée grâce à la directive 79/409 concernant la conservation des oiseaux sauvages.
A partir de là, le nombre de cormorans a cru de manière très importante. En 40 ans, cette population est passée de 1 000 à 100 000 individus en France. Ces oiseaux, qui se nourrissent d'un demi-kilo de poisson en moyenne, sont devenus un fléau, pour les exploitations piscicoles.
C'est ce préjudice d’exploitation qui vient d'être reconnu par la justice. La cour administrative d’appel de Lyon a prononcé sa condamnation sur le fondement de la responsabilité sans faute. Les juges ont estimé que l’État était responsable à 50 % du préjudice subi, et ce sur une période de quatre ans….
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Istr. com. Promouvoir l'huître de Paimpol (Le Télégramme)
Istr. com est une jeune association, elle a tenu sa première assemblée générale, jeudi, à Loguivy, depuis sa création en juin2010. «L'association a pour but la promotion et l'animation autour de l'huître de la baie de Paimpol. Elle sera également chargée de l'exploitation et de la mise en valeur du site de Park an Istr, à Port Lazo...». Il y a eu plus de 300visiteurs en six sorties, l'année dernière, sur le site. Le bilan financier et le rapport moral du président, Henri Chaumard, ont été approuvés à l'unanimité.
Une Maison de l'huître ?
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Plouézoch : L'EARL L'Huîtrier médaille d'or au concours agricole de Paris (Ouest France)
Philippe Bigois salue ses clients : « Ils nous ont encouragés à participer au concours organisé dans le cadre de la foire agricole de Paris. Nous avons obtenu la médaille d'or, catégorie huître creuse fine du Nord-Bretagne. » Ce premier prix, pour la SARL L'Huitrier, récompense 11 années de travail.
C'est en 1999 que le couple profite d'une opportunité pour s'installer au Dourduff-en-Mer. Tous deux, originaires des Charentes, travaillaient dans des secteurs aussi différents que l'automobile pour lui et la détection d'incendie pour elle. Mais ses parents étant ostréiculteurs, elle espérait pouvoir, un jour, se reconvertir dans ce domaine. Ils gèrent 7 ha de parcs dans la baie de Morlaix. « C'est une petite surface, nous avons donc fait le choix de la vente directe. Nous vendons dans le petit magasin accolé à l'atelier et sur les marchés. »
« 65 % de mortalité sur le naissain »
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Les Médaillés agricoles marseillanais au salon de l’Agriculture (Hérault Tribune)
Depuis maintenant plusieurs années, la ville de Marseillan soutient et accompagne ses lauréats du concours général agricole. Cela donne lieu, depuis 2 ans, à une cérémonie de récompenses destinée à valoriser le travail des ostréiculteurs et des viticulteurs locaux….
Cette année, une délégation marseillanaise composée de ces lauréats était présente auSalon International de l’Agriculture. Accueillie par la Chambre d’Agriculture de la Région Languedoc-Roussillon, elle présentait une opération de promotion mettant en avant les huîtres de l’étang de Thau et les vins des Caves Richemer.
A cette occasion, le pêcheur et restaurateur agathois, Aimé Cantazano, a dévoilé sa toute nouvelle création : le jambon de thon rouge de la méditerranée.
Durant deux heures et sans perdre une once de leur belle énergie, les familles Cucurello, Arcella, Navarro et Ortin ont offert aux parisiens une dégustation exceptionnelle d’huîtres qui l’étaient tout autant et qui auraient mérité, cette année encore de nombreuses médailles. (La réouverture de l’étang deux jours avant la sélection a empêché la présentation des coquillages au concours.)
Lieu : Turnaware Bar – River Fal,
Date de début : 6 décembre 2010
Date de première confirmation : 21 février 2011
Population atteinte : Une population sauvage d’Ostrea edulis. Des prélèvements ont été effectués car des huîtres collectées dans cette zone étaient dans un mauvais état et non pas suite à une mortalité associée. Les huîtres étaient faibles, montraient une perte de liquide et ne se fermaient pas. Sur trois des 30 huîtres échantillonnées, des parasites similaires à Bonamia ont été observés par examen histologique. La PCR et le séquençage du gène ont confirmé les résultats obtenus par les examens histologiques :
- Un cas de Bonamia ostreae (déjà présent et contrôlé dans cette zone)
- Un cas de Bonamia exitiosa
- Un cas non concluant Il est difficile de savoir si le mauvais état de santé des huîtres peut être attribué à Bonamia exitiosa. Le 21 février 2011, l’IFREMER (Laboratoire de référence de l’UE) a confirmé la présence de B. exitiosa chez un animal.
Autres renseignements épidémiologiques / Commentaires : B. ostreae était déjà présent dans la zone. Une fois la suspicion sur la présence de B. exitiosa établie, des restrictions des déplacements ont été appliquées sur toutes les espèces de mollusques et les mesures initiales s'étendent sur tout l'estuaire de la rivière Fal.
La règlementation actuelle interdit tous les déplacements de mollusques vers, à partir et au sein de la zone de contrôle et prévoit que les mollusques morts soient éliminés en utilisant une méthode approuvée pour l'élimination des déchets de produits dérivés d’animaux de Catégorie 2.
Cette population d’O. edulis peut avoir été soumise au stress due au dragage de la zone pendant l'été 2010 pour gérer un problème d'algues rouges.
Pour plus d'informations : Voir les informations zoosanitaires hebdomadaires de l'OIE en cliquant Ici
Arès. Et une médaille de plus ! (Sud Ouest)
L'ostréiculteur arésien éric Dauges a remporté une nouvelle médaille d'or à Paris.
Et une médaille de plus ! La semaine dernière, l'ostréiculteur arésien Éric Dauges a obtenu une nouvelle médaille d'or au concours général du Salon de l'agriculture de Paris ! Il en aurait presque l'habitude puisque c'est tout de même la septième… Ce lundi matin, alors que le vent de nord balaie le petit port ostréicole d'Arès, Éric Dauges n'a pas de coupe de champagne à la main. En fait, il a les bottes aux pieds et il travaille. Parce que les médailles, c'est du travail, avant tout du travail.
Né dans une famille d'ostréiculteurs, il n'a jamais envisagé autre chose que de reprendre l'entreprise familiale. Après la troisième, il n'a pas voulu passer son bac et entrer à l'ENA. Il a plutôt passé un BEP au lycée professionnel de Gujan : « Je suis né dans l'ostréiculture et j'ai toujours adoré ça ! »...
Des huîtres 100 % Bassin....
Éric Dauges revendique sa pureté : « Les 25 tonnes d'huîtres que je produis sont nées, ont été élevées et affinées dans le Bassin. C'est un choix et c'est ma satisfaction. Et je vois bien que ça marche, que les clients sont satisfaits. »...
Éric Dauges ne regrette pas son choix d'une ostréiculture traditionnelle dont le moteur le plus profond est la passion : « Chacun fait ce qu'il veut, mais il faut expliquer aux consommateurs quelles huîtres ils achètent. Les huîtres d'écloserie, c'est de l'élevage, pas de l'ostréiculture. Ces huîtres sont toutes les mêmes, alors qu'elles devraient toutes être différentes. Je gagne moins d'argent, mais ce n'est pas grave. Je suis dans le sens de l'Histoire. J'ai bien fait de suivre mon chemin et de ne pas devenir un marchand de tapis. Avec mes huîtres 100 % Bassin, j'ai la conscience tranquille et le sentiment de me différencier des autres. » Et puis la situation actuelle de l'ostréiculture le renforce dans sa détermination. Cette année, Éric Dauges a posé 14 000 tuiles et 30 000 coupelles de captage. Sur chaque collecteur, il reste 50 à 70 huîtres après la première vague de mortalité d'automne due à l'herpès-virus : « J'arrive à joindre les deux bouts, je ramasse toutes les huîtres. Mais bon, on vit quand même au jour le jour. Je sais qu'au printemps, 60 % de ces jeunes huîtres mourront à leur tour. »...
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Marché. Une médaille d'or pour les huîtres Pevedic (Le Télégramme)
Jean-Pierre et Christophe Pevedic (père et fils) arrivent tous les samedis de LaTrinité-sur-Mer (Morbihan) pour vendre huîtres, palourdes et coques.
Ouvrier ostréicole, le père s'est installé en 1993. Il a saisi l'opportunité d'une place qui s'est libérée sur le marché hebdomadaire pour démarrer dans la commune, le 15 janvier 1993. Six ans plus tard, son fils l'a rejoint. Depuis, la société qu'ils ont créée, l'EARL Pevedic et fils, emploie trois personnes à temps complet. Ils viennent de décrocher la médaille d'or catégorie «Fine Bretagne Sud», au salon agricole. Le jury décerne cette distinction après une dégustation à l'aveugle d'une bourriche d'huîtres.....
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Communiqué de presse - 23/02/2011
Maria Damanaki, commissaire aux affaires maritimes et de la Pêche, a reçu le 21 février 2011 les ministres de l'Agriculture de la République tchèque Ivan Fuksa, de Hongrie Sandor Fazekas, de Slovaquie Zsolt Simon, d'Autriche Nikolaus Berlakivich ainsi que le Directeur des affaires internationales du Luxembourg Frank Schmidt.
La délégation ministérielle a remis au commissaire Damanaki une "Déclaration commune sur le rôle futur de l'aquaculture d'eau douce et la pêche continentale au sein de la réforme de la PCP. "Les deux parties ont échangé leurs vues sur les perspectives de l'aquaculture d'eau douce et sa contribution à l'approvisionnement de produits de la pêche de haute qualité pour les consommateurs, à la croissance économique et l'emploi dans les zones rurales et à la préservation de l'environnement et de la biodiversité. Ils ont convenu que l'aquaculture d'eau douce devrait être prioritaire dans le cadre de la future politique commune de la pêche et ses instruments de financement.
Les pays sans littoral ont des surfaces d'eau et des réseaux fluviaux importants. Ils possèdent une longue tradition dans l'aquaculture continentale (lacs, étangs, rivières), des plans d’eau qui ont aussi des fonctions non-productives, comme la lutte contre les inondations, la rétention d'eau, l'aménagement paysager et le développement rural. Ils produisent ensemble environ 40.000 tonnes de poisson (3% de la production de l'UE). Ils reçoivent du Fonds européen pour la pêche une aide financière de 81 millions d'euros pour la période 2007-13.
Son plan pour soutenir et promouvoir un secteur compétitif et durable de la pisciculture repose sur deux orientations. Tout d'abord, en facilitant les possibilités d'investissement qui permettront au secteur de se développer au sein de l'UE. Il s'agira notamment d’agir pour réduire les obstacles administratifs ainsi que de promouvoir et de permettre l'aménagement du territoire en prenant en compte les contraintes environnementales. Deuxièmement, en mettant tout particulièrement l'accent sur le financement de l'aquaculture dans le cadre du Fonds européen pour la pêche et de son successeur post-2013. Enfin, des efforts particuliers doivent être pris pour la promotion de l'aquaculture biologique.
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Dordogne. Des fermes ouvertes à tous les publics (Sud Ouest)
L'Association des fermes pédagogiques de Dordogne vient de tenir son assemblée générale chez un de ses adhérents : la pisciculture de Boissonnie sur la commune de Douzillac....
Lors de cette assemblée générale, un nouveau bureau a été élu : présidente, Nelly Vauvy, asinerie de Sarlande ; vice-présidente, Delphine Miglinieks, pisciculture de Douzillac ; secrétaire, Tiane Cattet, osiériculture de Saint-Mayme-de-Péreyrol ; secrétaire adjoint, Laurent Aupy, éleveur de chèvres de Busserolles ; trésorière, Martine Seegers, productrice de miel, châtaignes et poulets de Saint-Saud-Lacoussière ; trésorière adjointe, Pascale Masdieu, maraîchage de Champagnac-la-Rivière.
Les fermes pédagogiques homologuées par cette association accueillent les scolaires, centres de loisirs, adultes et personnes handicapées tout au long de l'année. Les agriculteurs font découvrir leurs fermes et leur savoir-faire. Chaque exploitation a une page Internet sur le site : www.asso-fermespeda24.fr
- du 13 janvier au 28 février 2011 cliquer Ici
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