Revue de presse 2010 (6) : Conchyliculture, aquaculture, pisciculture....

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Tous les articles : Mortalité des Huîtres : Dossier

Pour l'année 2011, la revue de presse continue ici

Le 16 janvier 2011

Huîtres : Le virus, le remède et une histoire de gros sous (Midi Libre)

Demain, matin, à 9 h, dans les bureaux de la mairie de Mèze, Philippe Ortin, le président de la Section régionale conchylicole, devrait en savoir un peu plus sur ce mystérieux procédé qui permettrait de lutter contre l' herpès virus tueur d'huîtres. Une réunion doit en effet rassembler Yves Piétrasanta, les professionnels du secteur et les avocats du cabinet Ernst & Young, chargés de défendre les intérêts des inventeurs du procédé (qui pourraient être présents).

Ce que l'on sait d'ores et déjà, c'est que la solution miracle serait naturelle, basée sur une adaptation du milieu biologique. Elle serait également née ici, à Mèze. Comment ? Des scientifiques seraient-ils venus expérimenter là leur théorie sur les tables d'un conchyliculteur connu et reconnu ? Un conchyliculteur connu et reconnu aurait-il fait théoriser sa découverte par un labo scientifique ? Mystère pour l'heure.

Toujours est-il que l'expérience, jugée « encourageante », a été livrée - sous le sceau du secret - au docteur Piétrasanta (Yves Piétrasanta est ingénieur en chimie et docteur en sciences physiques). Lequel, en bon prof, a planché sur la thèse pendant quatre jours et quatre nuits.

À l'aube du cinquième jour, il se serait écrié « Eureka, la voilà, la solution ! » L'élu aurait alors tenté de faire acheter le brevet par la Région….

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  • Le 15 janvier 2011

Solution à la mortalité des huîtres : Nous aurons la réponse lundi, mais regardez dans les commentaires de l'article....

Huîtres. Aurait-on enfin découvert l'arme secrète contre le virus qui décime les huîtres ? (Midi Libre)

Depuis 3 ans, l’Herpès virus ravage les zones d’élevage. Une solution inespérée devrait être dévoilée lundi sur l’étang de Thau

L’annonce, bien que sibylline, mercredi, par le président de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau, a fait l’effet d’une bombe au bord de la lagune héraultaise. Car si le process évoqué du bout des lèvres par Yves Piétrasanta s’avère être efficace, il sauvera toute une profession aux prises avec un virus - l’Ostreid Herpès virus - qui tue depuis 3 ans jusqu’à 80 % des huîtres juvéniles dès que la température des eaux de lagune remonte, au printemps.

Et ça a tout l’air d’être du sérieux. Du très lourd, même, si l’on en croit l’épais mystère qui entourait hier encore le - possible - remède au virus tueur.

Une “solution” déposée il y a 4 mois sous la forme d’un lourd dossier au pied de l’ancien député européen “vert” et scientifique reconnu, Yves Piétrasanta, par le très sérieux cabinet de consulting Ernst & Young. Et plus précisément par une avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle, Me Marie Sonnier-Poquillon.

La juriste est chargée de préserver l’identité de ses clients mais également la confidentialité de leur découverte, jusqu’à, tout au moins, qu’une convention soit établie entre ces derniers et les conchyliculteurs de Thau. Dépositaires d’un brevet dont le contenu pourrait éradiquer de la lagune l’Herpès virus (ils n’ont donc pas choisi d’exploiter la piste “d’huîtres résistantes”), ces derniers auraient trouvé une solution « au bout de 3 ans d’études et de recherches ». Et auraient préféré « être partenaires des ostréiculteurs de Thau plutôt que de vendre leur brevet à une grosse boîte privée ». On n’en saura pas plus du côté d’Ernst & Young, si ce n’est qu’avant de se voir remettre le précieux dossier, le Mézois Yves Piétrasanta a dû parapher un contrat de confidentialité de 12 pages ! C’est dire si les mystérieux scientifiques sont conscients de tenir là une solution....

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Basse Normandie : Un Institut mer et littoral proposé (Ouest France)

Le Conseil économique et social lance cette idée pour rassembler leurs acteurs, des chercheurs aux ostréiculteurs....

Recherche, enseignement supérieur et innovation sur la mer et le littoral sont très présents en Basse-Normandie. Au sein de l'université de Caen, avec Intechmer à Tourlaville, Ifremer à Port-en-Bessin, la station marine de Luc-sur-Mer... La recherche - 100 enseignants-chercheurs et près de 50 doctorants - travaille avec les filières conchylicole, pêche et élevages marins, transformations des produits de la mer, la construction navale et nautisme et, demain, les énergies marines renouvelables. L'ensemble compte 10 000 emplois dans la région.

Travailler ensemble

Concertation et promotion - Le CESR propose de créer un Institut de la mer et du littoral pour « favoriser la concertation des acteurs et promouvoir les recherches et formations », plaide Josette Travert, présidente de l'université de Caen et auteur d'un rapport voté à l'unanimité. De son côté, le conseil régional reste prudent. « Une nouvelle structure, cela demande toujours plus de moyens et de financements », dit Laurent Beauvais, président PS de la Région.

Chantiers - Ils ne manquent pas. Comme la mortalité des huîtres, qui donnerait lieu à un centre de référence sur l'huître, la recherche sur les matériaux de construction navale, les énergies marines et les éoliennes offshore, la valorisation des sédiments marins en sols des voies vertes...

Lire le rapport de Josette Travert du Conseil Economique et Social Régional de Basse-Normandie : La mer et le littoral en Basse-Normandie : Recherche, enseignement supérieur et innovation CESER de Basse-Normandie

Page 173 : La conchyliculture en Basse-Normandie : une activité ostréicole fragilisée

Page 174 : La problématique de mortalité des huîtres au cœur des préoccupations de la recherche

Page 177 : Les perspectives quant au développement de techniques et pratiques innovantes dans la filière conchyliculture

Page 177 : La Recherche et Développement au cœur de l'activité de la SATMAR

Page 180 : Les innovations dans la commercialisation conchylicole

Page 181 : CULTIMER : un groupement de conchylicuteurs fédérés autour de dispositifs commerciaux et de conditionnement des productions

CULTIMER commercialise 11 000 tonnes de produits dont près de 8 500 tonnes de moules et plus de 2 500 tonnes d'huîtres. La clientèle est composée à 70 % de la grande distribution et à 30 % de grossistes. 15 % des volumes sont destinés à l'exportation (davantage les huîtres que les moules). Pour télécharger le document cliquer Ici

Remarque personnel : Une impasse importante dans ce document du Conseil Economique et Social Régional de basse-Normandie, c’est la formation initiale et continue professionnelle. Il ne faut pas oublier que la conchyliculture normande est née d’une volonté professionnelle et non de la recherche-développement. Les grandes innovations techniques sont venues de l’imagination des professionnels (par exemple : ateliers mytilicoles amphibies en baie du Mont-Saint-Michel). Ensuite, la formation professionnelle (Ecole maritime et CFPPA) et structures de développement (Smel) ont accompagné le développement de la conchyliculture normande….

La recherche-développement n’aura aucun impact sur le développement aquacole et conchylicole si la formation initiale, le développement de terrain et les organisations professionnelles ne sont activement associées à un processus de recherche-développement applicable sur le terrain !!!

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Le 14 janvier 2011

Forum Ostrea - Constatations : Réaction d’un ostréiculteur de Nouvelle-Zélande

oshv-1 en nouvelle zélande 10 janvier 2011 04:41

Salut, Je suis ostreo en Nouvelle-Zelande et tiens a clarifier la situation :

1- La NZ n’a pas importe de naissains venant d’Europe ou d’ailleurs. Si vous connaissiez les services de biosecurite en NZ, vous comprendriez pourquoi. De plus, les populations sauvages sont tres productives et le captage fonctionne tres bien. 98% de la production depend donc du captage naturel.

2- L’ecloserie de Cawthron produit du naissain mais sa contribution reste marginale. A ce jour, elle ne commercialise que du diploide.

3- Cette ecloserie produit depuis peu du triploide mais utilise une technique d’induction de 1ere generation (pas de tetraploide).Les lots experimentaux de 3n sont mort egalement. Cependant, ici, on incrimine pas l’ecloserie situee dans l’ile Sud car l’epidemie est limitee a l’ile Nord.

4- La densite en parc en NZ est tres faible compare a la France et les parcs sont relativement isoles les uns des autres. On ne peut pas dire, comme lu sur ce forum, que la NZ soit victime d’une industrialisation massive de sa production.

5-....

Nouvelle-Zélande : Vue générale du secteur aquacole national (FAO)

Au cours des trente dernières années, l’aquaculture en Nouvelle-Zélande a progressé pour devenir, après des débuts très modestes, une activité économique majeure qui s’étend sur plus de 5 500 hectares et produit des ventes annuelles d’environ 230 millions de dollars EU en 2006. Entre 1985 et 2005, ce secteur a connu en moyenne un taux de croissance annuel de 13% en termes de revenu des ventes. L’aquaculture représente environ 20% de la valeur de la production nationale de produits comestibles de la mer et constitue une importante industrie d’exportation. Environ 66% de toute la production de l’aquaculture est en effet exportée….

En Nouvelle-Zélande, plus de 90% de la production totale de l’aquaculture est assuré, en valeur comme en volume, par trois espèces : saumon, moule et huître.

En 2004, on comptait 645 exploitations mytilicoles en Nouvelle-Zélande qui occupaient 4.747 hectares d’espace maritime et produisaient plus de 85.000 tonnes de moules. La majorité de ces exploitations se trouvaient dans le détroit de Marlborough au nord de l’île du Sud. Quelques exploitations mytilicoles se trouvent aussi dans le Golfe de Hauraki, au nord de l’île du Nord, et en nombre encore plus restreint, sur l’île Stewart. Récemment, la mytiliculture a été autorisée dans des zones de haute mer. Elle s’est développée dans la Baie de Plenty et la Baie de Hawkes au large de la côte est de l’île du Nord.

En 2004, on comptait 23 exploitations élevant du saumon royal. Elles s’étendaient sur 60 hectares d’espace maritime et produisaient 7 400 tonnes de poisson. La majorité de ces exploitations se trouvaient dans le détroit de Marlborough et sur l’île Stewart mais on en trouve aussi quelques unes dans des canaux hydroélectriques.

En 2004, on comptait 230 exploitations ostréicoles qui s’étendaient sur 750 hectares d’espace maritime. Principalement situées dans une série de criques abritées sur la côte nord-est de l’île du Nord, ces exploitations produisaient environ 3 300 tonnes d’huîtres.

Enfin, en 2004, on comptait 35 exploitations élevant des ormeaux sur 20 hectares d’espace maritime qui ne produisaient que 2 tonnes de ce coquillage. La majorité des ces exploitations étaient localisées dans le détroit de Marlborough ou dans la péninsule de Banks, sur la côte est de l’île du Sud….

Pour plus d’informations :

The New Zealand Oyster industry is positive about increasing production to help the aquaculture industry achieve the $1 billion target by 2025. Water quality is our main advantage when dealing in the global markets, and New Zealand is fortunate enough to have an environment that allows oysters to be consumed raw. This is a distinct advantage that our product has over oysters produced in many parts of the world.

Increased oyster production in northern New Zealand will be invaluable to the coastal communities in these regions where unemployment is prevalent. Iwi are also a major participant in the oyster industry, and will also benefit from the growth of the industry.

The oyster industry is committed to the Aquaculture Sector Strategy and is looking forward to forging partnerships with central and regional government, local communities, and all those involved in the industry, to realise our industry’s ambitious goal.

Jim Dollimore New Zealand Oyster Industry Association

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Le géant du saumon Marine Harvest : Production 2010 en hausse !

Marine Harvest termine l’année 2010 en apothéose avec une hausse de 3.000 tonnes au 4e trimestre, soit 90.000 tonnes (dt 60.000 tonnes en Norvège, 7.000 tonnes au Chili, 9.000 tonnes au Canada, 10.000 tonnes en Ecosse et 4.000 tonnes dans autres pays (Irlande, Féroé,…).

En 2010, la production du géant norvégien s’élève à 322.000 tonnes dans l'ensemble de ses sites d'élevage à travers le monde. Marine Harvest prévoie une production de 340.000 tonnes en 2011. Source : Fish farm giant’s volumes on the up (Fishnewseu)

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Epizooties : où en sommes-nous en 2011 ? (Jdle)

A l’occasion du 250e anniversaire de la création de la profession vétérinaire, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la Commission européenne sont revenues sur les risques sanitaires liés aux animaux, lors d’une conférence le 13 janvier.

2011 a été déclarée « Année mondiale vétérinaire », afin de rappeler le rôle que les vétérinaires jouent dans les domaines de la santé humaine et animale : qualité des denrées et hygiène alimentaire, sécurité alimentaire, recherche biomédicale, mais aussi conservation de la faune sauvage et de la biodiversité en général.

C’est le fléau de la peste bovine qui est à l’origine de la création de la première école vétérinaire, à Lyon en 1761 par Claude Bourgelat, écuyer du roi Louis XV. 250 ans plus tard, « l’OIE annoncera, en mai 2011, l’éradication de cette maladie virale infectieuse », déclare Bernard Vallat, directeur général de l’OIE….

La première École vétérinaire du monde a été fondée en France à Lyon en 1761, immédiatement suivie par celle d'Alfort, près de Paris, en 1764, toutes deux à l'initiative de Claude BOURGELAT. En conséquence, l'année 2011 sera le 250ème anniversaire de l'enseignement vétérinaire.

En créant les premiers établissements de formation, BOURGELAT inventait en même temps le métier de vétérinaire. L'année 2011 sera donc aussi le 250ème anniversaire de la profession vétérinaire dans le monde. Cliquer Ici

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L'écologie intensive s'impose dans la recherche (Ouest France)

En 2050, il faudra nourrir neuf milliards d'habitants contre sept milliards aujourd'hui. Ici au Népal. Les chercheurs de l'Inra et du Cirad unissent leurs forces. Avec un enjeu : nourrir neuf milliards d'êtres humains en 2050 sans détruire la planète. Lancée en 2006 conjointement par les deux plus grands centres de recherche agronomique française, l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et le Cirad à Montpellier (Centre international pour la recherche et le développement) la recherche Agrimonde, a abouti à la rédaction d'un livre publié aux éditions Quae.

Son sous-titre est explicite : scénarios et défis pour nourrir le monde en 2050. Les deux instituts prennent en compte la pluralité des agricultures du monde et la diversité des modes d'alimentation des peuples de la terre.

Hier, à Paris, Marion Guillou, présidente de l'Inra et Patrick Caron, directeur scientifique du Cirad ont présenté en anglais, les fruits de cette réflexion, accompagnés des commentaires de Sandrine Paillard, de Bruno Dorin et Hervé Guyomard, entre autres. « En aucun cas nous ne prédisons l'avenir dans ce travail, prévient avec force Patrick Caron. Nous partons de l'hypothèse majeure que la terre pourrait supporter à l'horizon 2050 neuf milliards d'êtres humains. Et nous essayons d'imaginer comment ils pourront avoir accès à une alimentation suffisante »....

Comment ? En s'appuyant sur les richesses des écosystèmes et les principes de l'écologie intensive, estiment les chercheurs. Ceci permettrait de proposer des solutions adaptées. Car l'environnement et les aléas climatiques restent deux défis majeurs. Possible mais bigrement compliqué, comme le montre la « foultitude » de données collectées par Agrimonde. Cela oblige aussi la recherche agronomique à se remettre en question et à travailler différemment....

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  • Le 13 janvier 2011

Calamité agricole - Mortalité des huîtres en 2010

Procédures d'indemnisation avec l'exemple de la Loire-Atlantique et d'Arcachon

Calamité agricole : mortalité des huîtres creuses en 2010

La calamité mortalité des huîtres creuses en 2010 en Loire-Atlantique a été reconnue par l’arrêté ministériel du 3 janvier 2011.

Sont concernées les zones sinistrées suivantes : Communes de Assérac, Batz-sur-Mer, Bourgneuf-en-Retz, Guérande, la Bernerie-en-Retz, La Plaine-sur-Mer, La Turballe, Le Croizic, Les moutiers-en-Retz, Mesquer, Saint-Molf.

Sont considérés comme présentant le caractère de calamité agricole en 2010 :

  • les pertes de récolte sur naissain et demi-élevage
  • pertes de fonds sur naissains, demi-élevage et huîtres adultes

Le montant maximal des indemnités sera plafonné à 12% de chiffre moyen des 5 derniers exercices fiscaux en enlevant la meilleure et la moins bonne.

Télécharger l’Arrêté du 3 janvier 2011 reconnaissant le caractère de calamité agricole aux dommages dus à la mortalité ostréïcole de l’été 2010 (format PDF - 59.4 ko)

Procédure : Les ostréiculteurs ayant déposé un dossier calamités agricoles en 2008 et 2009 vont recevoir les imprimés nécessaires à la constitution du dossier 2010.

Les ostréiculteurs concernés qui n’auraient pas reçu de dossier pourront télécharger ci-dessous les imprimés nécessaires à l’établissement du dossier.

Les dossiers remplis complètement et signés (sans oublier les pièces justificatives) devront être transmis, soit en recommandé avec accusé de réception, soit déposé, au plus tard le 15 février 2011, délai de rigueur, à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM)

Arcachon : Mortalité des jeunes huitres : le caractère de calamité agricole est reconnu (La Teste de Buch)

Le Comité de l’Assurance en Agriculture du 8 décembre 2010 a reconnu le caractère de calamité agricole pour la mortalité des jeunes huitres au cours du printemps et de l’été 2010 pour les concessions situées sur les communes listées ci-dessus : Andernos, Arcachon, Arès, Audenge, Biganos, Gujan-Mestras, Lanton, La Teste de Buch, Lège Cap-Ferret, Le Teich et Le Verdon. Les ostréiculteurs concernés sont invités à retirer un formulaire de demande d’indemnisation à l’accueil de la Mairie de la Teste de Buch, au siège de la Section Régionale Conchylicole ou au Service des cultures Marines de la Direction Départementale des Affaires Maritimes et à déposer leur dossier au plus tard le 21 janvier 2011 à la Délégation à la Mer et au Littoral.

Arrêté du 3 janvier 2011 reconnaissant le caractère de calamité agricole aux dommages dus à la mortalité ostréïcole de l’été 2010 :

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Plouézec : Les élus visitent le site de la future zone ostréicole (Ouest France)

Ce samedi après-midi, les élus de la commune ont visité ensemble, sous la conduite d'Yvon Simon, adjoint en charge des questions maritimes, le site sur lequel est projetée la réalisation d'une zone ostréicole. Objectif : faire en sorte que les élus puissent répondre précisément à toutes les questions que peuvent se poser les citoyens.

Une longue histoire - De multiples études ont été menées depuis 1985 sur ce projet et à peu près tous les sites ont été envisagés pour l'implantation d'une telle zone en baie de Paimpol : Porz Don, sur la commune de Ploubazlanec, Kérarzic, sur celle de Paimpol, la vallée de Traou Vola, à proximité du camping du Cap Horn et aux alentours de Port Lazo, pour Plouézec. C'est finalement le site de Boulgueff qui a été retenu, à la limite entre les communes de Paimpol et de Plouézec.

Yvon Simon en est convaincu, le projet est toujours opportun : « On me demande souvent si, vu l'état de l'ostréiculture aujourd'hui, les professionnels sont toujours intéressés. J'en suis certain. On assiste actuellement à une recrudescence des demandes sur les concessions ostréicoles de la baie de Paimpol. La mortalité des huîtres juvéniles semble moins importante ici qu'ailleurs avec un taux de perte de 50 à 60 % contre 70 à 80 % dans le Morbihan ou en Charente »….

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Thau : Les huitres touchées par une bactérie (Dailymotion)


Les huitres touchées par une bactérie (Montpellier)
envoyé par 7LTVMONTPELLIER. - L'actualité du moment en vidéo.

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Andernos-les-Bains : Des hommes et des huîtres (Sud Ouest)

Après son assemblée générale annuelle, prévue à 10 heures, dimanche prochain, la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, organise une conférence publique « Des hommes et des huîtres sur la côte noroît du bassin d'Arcachon », par le docteur Gérard Simmat, auteur régionaliste.

Le conférencier, plutôt que de reprendre l'historique bien connu de l'huître sur le bassin d'Arcachon, s'appuiera sur une documentation photographique exceptionnelle, uniquement arésienne et andernosienne, pour rendre un vibrant hommage à tous ceux et à toutes celles qui ont écrit l'histoire de l'ostréiculture dans ce fond du Bassin. À la fin du XIXe siècle, les parcs à huîtres arrivaient presque sur la plage... Cette conférence sera aussi l'occasion d'adresser une pensée particulière à ceux qui perpétuent aujourd'hui cette tradition, avec moult difficultés.

Histoires - Dimanche, la fabuleuse histoire des ramasseurs et des pêcheurs d'huîtres qui ont laissé la place à un véritable élevage avec ses lois, ses principes, ses nécessités, ses ennuis, ses catastrophes seront donc contés. On y parlera des générations d'ostréiculteurs, parfois d'une même famille, qui ont exercé ce métier difficile avec entrain et passion, par toutes les saisons, avec, pour certains, une reconnaissance certaine par l'obtention de médailles d'or, d'argent ou de bronze du Concours général agricole….

Le dimanche 16 janvier, à 11 heures, salle Parc du Broustic à Andernos-les-Bains. Entrée libre. Pour tout renseignement : 05 56 54 99 08.

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Priorité à l’installation et à la transmission (Echobio)

Clarifier un projet d’installation en bio ou en agriculture durable, le concrétiser, trouver des terres ou à l’inverse transmettre un patrimoine, toutes ces questions, les Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural (Civam) tentent d’y répondre depuis des années. Plusieurs formules sont en place : le “café installation” permet d’échanger sur des thèmes programmés, de rencontrer des pairs, un préalable à d’autres démarches, telles que des formations (vente directe, organisations à plusieurs…) ; le “Pass Installation” est une autre étape où différents acteurs en synergie – Groupement d’Agriculteurs Bio (Gab), Réseau d’Agriculture Durable (Rad), collectivités… – accompagnent les porteurs de projets. Autre initiative, le “Diagnostic transmission” décortique les potentialités d’une exploitation (données chiffrées, productions, matériels, bâtiments…). “ Nous le proposons à 5 ans de la retraite, précise Thérèse Piel, animatrice à la FDCivam35. C’est le temps qu’il faut parfois pour faire bouger des mentalités. Certaines personnes n’arrivent pas à transmettre leur outil. Nous réfléchissons alors ensemble aux multiples solutions, en tenant compte des demandes de terres. La transmission se prépare en amont, aussi pour limiter la spéculation foncière qui est un problème sur l’ensemble du territoire.” On compterait actuellement près de 3 porteurs de projets pour une exploitation disponible.

www.civam.org : www.repertoireinstallation.com

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  • Le 12 janvier 2011

Boulogne, premier port de pêche français et premier pôle halio-alimentaire européen se lance dans l'aquaculture marine au large de ses côtes très propices !!! La nouvelle aquaculture française se lance dans le grand large ???

Bientôt une station aquacole dans le Boulonnais ? (La semaine dans le boulonnais)

Dans le cadre de l'appel d'offres "Plate-forme d'innovation des Pôles de compétitivité" du gouvernement, le pôle Aquimer lance un appel àpartenariats et à l'investissement pour son projet « Nouvelles vagues ». Cette plate-forme d'innovation regroupant une station pilote aquacole et un département Développements Technologiques serait un outil sans équivalent au plan national et constituerait un tremplin formidable pour la région et un instrument de valorisation des métierstouchant à l'halieutique. A ce stade du dossier, la localisation de la future station pilote aquacole n'a pas été arrêtée. Le dossier final sera déposé le 1er septembre.

Le pôle Aquimer crée les conditions pour développer l'aquaculture (La Voix du Nord)

Le pôle de compétitivité Boulonnais Aquimer a été présélectionné par l'État et la Caisse des dépôts, son bras financier, pour développer une plateforme d'innovation des produits aquatiques. Celle-ci travaillerait particulièrement sur le développement d'une aquaculture à grande échelle.

On ne voit pas encore de bassin d'aquaculture au large de Boulogne mais le premier port de pêche français et premier centre européen de transformation des produits de la mer n'y échappera pas. La moitié des produits de la mer consommés aujourd'hui provient déjà de fermes aquacoles. Le pôle de compétitivité Aquimer (valorisation des produits aquatiques) est en train de créer les conditions pour devenir « une plateforme nationale de référence dans ce domaine ».

Pour cela, il compte s'appuyer sur une plateforme d'innovation baptisée « Nouvelles Vagues » qui a été présentée hier à Boulogne. « C'est une opportunité extraordinaire pour nous de bâtir ce projet de plateforme d'innovation », a indiqué Jean-Baptiste Delpierre, président du pôle Aquimer. Elle regroupe des laboratoires de recherche (ANSES, IFREMER, CNRS, Station marine de Wimereux...), monde universitaire (Université du littoral, Université des sciences et technologies de Lille...) et entreprises privées (Roquette, Copalis, Haliomer...), le tout sous la houlette du pôle Aquimer....

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  • Le 11 janvier 2011

Huître : Le député veut l'interdiction de l'Irgarol (Sud-Ouest)

François Deluga se félicite de la réponse favorable du ministre de l'Environnement.

Comment avez-vous été sensibilisé au problème de l'Irgarol ? Cela faisait un ou deux ans que la SRC et les scientifiques nous alertaient sur l'accroissement de certaines substances dans le Bassin. Et notamment une présence de plus en plus importante d'Irgarol dans les huîtres, même s'il ne dépassait le seuil d'alerte. En septembre, on nous a remis un document qui confirmait que les HAP et l'Irgarol étaient en croissance forte dans les eaux du Bassin. Pour les hydrocarbures, c'est une politique d'urbanisme à long terme. Pour l'Irgarol, que l'on trouve dans les peintures antifouling, on pouvait agir de suite.

Quelle a été votre action ? J'ai interrogé le ministre de l'Environnement, à l'Assemblée nationale, en lui demandant tout simplement l'interdiction. Il n'était pas question de dire que les plaisanciers sont responsables. Ce sont ceux qui produisent l'antifouling nocif qui sont responsables. Soit, on interdit l'antifouling. Soit, on construit des ports à sec, grâce auxquels les bateaux n'ont plus besoin d'antifouling.

Quelle a été la réponse de la ministre ?

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Le chinois Pacific Andes investit dans le saumon australien Tassal

La société chinoise Pacific Andes est connue comme l’un des plus importants fournisseurs de poissons congelés dans le monde avec ses pêcheries dans le Pacifique nord (colin d’Alaska, cabillaud,…), comme l’un des 5 plus grands de la pêche minotière au Pérou. Sa flottille de pêche pélagique opère même au large des côtes africaines en Mauritanie....

En prenant des participations dans la société australienne Tassal, Pacific Andes vise maintenant l’aquaculture et plus particulièrement le saumon d’élevage. Commentant l'investissement, M. Ng Joo Siang, Pdg de Pacific Andes a déclaré: « Plus grand producteur de saumon en Australie avec des marques commerciales reconnues, Tassal est positionné comme un leader incontesté sur le marché asiatique en pleine croissance pour le saumon, en particulier en Chine et en Asie du Sud Est. » Source : Pacific Andes acquiert 20 parts pc en Tassal (Fis)

Regardez le site de Pacific Andes, cette société chinoise intervient dans le monde entier. Le créateur de cet empire a commencé ses activités dans la pêche en 1986 avec un petit commerce de poisson congelé à Hong Kong !!! Actuellement, Pacific Andes fait partie des 10 plus grandes sociétés de pêche dans le monde !!!

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Australie : Début des mortalités liées à l’Herpès virus des huîtres-1 µvar

Information reçue le 07/01/2011 de Dr Andy Carroll, Chief Veterinary Officer , Department of Agriculture, Fisheries and Forestry, Australian Government , Canberra, Australie

Résumé

Date de début : 24/11/2010 - Date de première confirmation de l´événement : 22/12/2010 - Date du rapport : 07/01/2011

Mortalité : 98 % de Pacific oyster (Crassostrea gigas)

Agent causal : Séquence ADN d’OsHV-1 μvar détectée chez les huîtres atteintes. Le lien de causalité n’est pas démontré.

1 foyer : Baie de Woolooware, New South Wales

Population atteinte : Une mortalité de 95% a été observée chez les huîtres plus âgées. La mortalité du naissain a été plus importante.

Source du/des foyer(s) ou origine de l´infection : Inconnue ou incertaine

Autres renseignements épidémiologiques / Commentaires : Le Département de l’Industrie et de l’Investissement de la Nouvelle-Galles du Sud mène une enquête sur la mortalité chez des huîtres creuses japonaises (Crassostrea gigas) détectée dans des élevages d’huîtres sur la baie de Woolooware, la baie de Botany, en Nouvelle-Galles du Sud.

Des huîtres malades ont été détectées après qu’un panache d’eau décolorée ait été observé dans la région après des pluies. Les premières épreuves n’ont pas décelé la présence d’un agent infectieux. Une deuxième analyse (environ une semaine après) a révélé des changements ulcératifs aigus suggérant la présence d’un agent infectieux.

Le Département de l’Industrie et de l’Investissement de la Nouvelle-Galles du Sud a identifié par PCR la présence de l’herpès virus des huîtres-1 µvar (OsHV-1 μvar) ; par la suite, cela a été confirmé par PCR classique au Laboratoire australien de santé animale. Les particules virales n’ont pas pu être détectées par microscopie électronique en transmission réalisée sur des tissus provenant d’échantillons positifs à la PCR.

Des mortalités ont été également observées chez des huîtres creuses japonaises sauvages des environs. Aucune mortalité n’a été observée chez d’autres espèces de mollusques, y compris les huîtres de Sydney (Saccostrea glomerata). D’autres élevages d’huîtres dans d’autres endroits de la baie de Botany n’ont pas été atteints et sont sous surveillance. La mortalité chez les huîtres creuses japonaises a été de 100% pour le naissain (2,2mm) et de 95% pour la population de taille adéquate à la commercialisation.

Les autorités en matière d’alimentation de la Nouvelle-Galles du Sud informent qu’il n’existe aucune preuve pouvant suggérer une quelconque inquiétude quant à la sécurité sanitaire des huîtres infectées.

L’estuaire est officiellement fermé à tout déplacement de mollusques et de matériel, à l’exception des déplacements de produits à commercialiser. Aucune huître creuse japonaise n’est disponible à la commercialisation. Une surveillance à l’extérieur et à l’intérieur des zones tampon et de contention, y compris des épreuves effectuées sur la population d’origine est prévue. Pour plus de renseignements, cliquer Ici

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Méthodes d'analyse chez les mollusques bivalves

Règlement (UE) n° 15/2011 de la commission du 10 janvier 2011 modifiant le règlement (CE) n° 2074/2005 en ce qui concerne les méthodes d'analyse reconnues des biotoxines marines chez les mollusques bivalves vivants. Journal Officiel de l’Union Européenne. Cliquer Ici

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La juridiction maritime en cale sèche (Sud-Ouest)

Estimant sa composition partiale, le Conseil constitutionnel immobilise la juridiction maritime. Explications.

Le tribunal maritime commercial de Bordeaux est en sommeil. Comme les 13 autres juridictions pénales basées dans les quartiers de l'inscription maritime. Le 2 juillet dernier, le Conseil constitutionnel, saisi par des prévenus, a annulé l'article 90 du Code disciplinaire et pénal de la marine marchande déterminant la composition du tribunal maritime. Il a estimé que sa composition était partiale.

Le tribunal maritime, héritier d'une ordonnance de 1681 de Colbert, chargeait des hommes de la mer de juger les infractions commises en mer.

S'il était présidé par un magistrat professionnel du siège, le tribunal maritime était composé d'un administrateur des affaires maritimes, d'un agent de cette administration, d'un capitaine au long cours, d'un marin…

Vitesse, abordage…

Son rôle ? Juger le non-respect des règles de navigation par les plaisanciers, les infractions commises par le personnel sur les bateaux naviguant au large des côtes… Le tribunal maritime de Bordeaux a ainsi eu à condamner un navire qui avait pris quelques libertés avec le rail d'Ouessant et avait été verbalisé lors de son escale bordelaise. Autre exemple : les abordages en mer entre deux bateaux soit par agression volontaire soit suite à l'avarie de l'un d'eux..... Mais l'essentiel de l'activité de la juridiction maritime bordelaise portait sur le non-respect des vitesses dans la bande côtière des 300 mètres et sur le bassin d'Arcachon......

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Paimpol (22). Zone ostréicole : vent de fronde chez les riverains (Le Télégramme)

Le projet d'implantation d'une zone ostréicole,à Kerquestel, au-dessus de la grève de Boulgueff, en Plouézec, n'en est encore qu'au stade d'enquête publique mais déjà les riverains protestent et s'organisent.

Le bruit et l'odeur: c'est ce que redoutent avant tout les habitants de Kerquestel. «Entre les tracteurs des ostréiculteurs, les barges, les plaisanciers ça va être infernal», arguent-ils. En tête de la fronde, Jean-Claude Le Manchec qui a réuni une petite cinquantaine de protestataires riverains, samedi matin, sur le futur site. Et qui entend bien défendre «notre environnement, notre tranquillité et le respect de la nature». Comme la zone de Boulgueff est classée Natura 2000, c'est en surplomb, dans les terres cultivables, que devrait s'implanter le site ostréicole. Il faudra y créer une route, un parking, des infrastructures «voyantes »…

Les mamies font de la résistance…

Plouézec (22). La zone ostréicole du Boulgueff au coeur d'une enquête publique (Le Télégramme)

Il pèse des tonnes. Il faut bien huit heures de lecture assidue pour en venir à bout. Lui, c'est le dossier de la zone ostréicole de Boulgueff qui donne lieu à enquête publique jusqu'au 27 janvier.

Tout vient à point à qui sait attendre! Pour ce qui est de la zone ostréicole de Boulgueff, cela en devient même un joyeux euphémisme. Une vraie Arlésienne en tout cas. «Je préfère l'expression coup de la dernière chance»,souligne Maurice Goarin, président de la Communauté de communes Paimpol-Goëlo (CCPG)….

«Se serrer les coudes en période de crise» «Quinze entreprises sur un même site, tout près de la route Paimpol par la côte, ce serait tout de même dommage de ne pas y arriver», rappelait avec force Maurice Goarin, vendredi. Et la crise ostréicole dans tout ça? «Justement, ici, on a 30% de mortalité quand c'est 60% ailleurs. En période difficile comme c'est le cas, il faut de toute façon se serrer les coudes. Là, on offre cette possibilité. À Pors-Even, ça existe déjà. Les zones ostréicoles cohabitent et avec les pêcheurs et avec les habitations. Les viviers Dauphin reçoivent des visites sans discontinuer l'été notamment. À Boulgueff, ce ne sera pas différent!»…

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Loi littoral : pas de réforme en vue

La loi littoral, vingt-cinq ans après sa création, reste difficile à appliquer, mais elle ne sera pas modifiée, nous déclare la ministre de l'Ecologie.

L'application de la loi littoral reste compliquée (Les Echos)

En vigueur depuis 1986, la loi littoral pose toujours des difficultés d'application mais a permis de contenir l'urbanisation du front de mer. Les défenseurs de l'environnement veulent toutefois plus de protection et les élus davantage de mesures d'assouplissement pour la pêche et l'agriculture.

Pas vraiment la « muraille de Chine » contre toute construction brocardée par les promoteurs, ni non plus la « passoire » décriée par les défenseurs de l'environnement les plus acharnés, mais une certitude : la loi littoral, vingt-cinq ans révolus après son entrée en vigueur, reste difficile à appliquer. Le flot des recours, qui a jailli après son adoption, le 3 janvier 1986, n'est pas tari. « Il y a beaucoup de jurisprudence », observe Christine Lair, déléguée générale de l'Association nationale des élus du littoral (Anel).

La loi, qui s'applique au territoire de 885 communes, a pâti d'une sorte de péché originel, son manque de clarté. La notion de hameau, hors duquel il est impossible de construire, en plus d'une bande terrestre de 100 mètres à partir du rivage, reste un peu trouble. Une circulaire de 2006 s'est efforcée de mettre au diapason les services de l'Etat, du département du Nord à celui des Alpes-Maritimes, sur la lecture de la loi à opposer aux communes auxquelles la décentralisation de 1982 a confié les compétences d'urbanisme….

« Il n'est pas prévu de modifier la loi » (Les Echos)

Quel bilan tirez-vous de la loi littoral ? Il est globalement positif mais son application n'est pas simple. Par exemple, je comprends que le classement en zone inconstructible d'un terrain puisse être dur à accepter. Mais cette loi a permis de conserver un littoral largement accessible et de préserver des espaces naturels de grande qualité. Et ceci, face à une pression incroyable : les 885 communes « loi littoral » comptent plus de 6 millions de résidents. C'est deux fois plus que la moyenne nationale. C'est dire si la loi littoral reste d'une très grande actualité s'agissant des équilibres posés entre protection et développement. Il n'est pas prévu de la modifier.

L'échelon communal est-il pertinent pour agir ?

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  • Le 10 janvier 2011

Mytilimer, un groupement de mytiliculteurs à taille européenne !

Mytilimer Production est un groupement de mytiliculteurs de la baie du Mont Saint-Michel qui monte en puissance par croissance externe. Prise de participation dans Autremer à Hillion (Baie de Saint-Brieuc), dans Edulis distribution à La Rochelle et association avec l’irlandais Kush sea farm.

Ce groupement dirigé par Christophe Le Bihan avec 10.000 tonnes de moules pour 18 millions d’euros de chiffre d’affaires atteint une taille européenne correspondant aux 7 grosses entreprises hollandaises, les fameuses « seven big » qui contrôlent la production et la distribution des moules de Zélande, de la Mer du Nord et en partie du Royaume-Uni de leur base de Yerseke au Pays-Bas.

Avec l’extension géographique des zones de production, Mytilimer augmente son offre de moules sur l’année ainsi que la qualité de ses produits pour répondre à une clientèle de plus en plus exigente (Moule Bio, Moule AOC et Moule Aquaculture durable « Friend of the Sea ») : Moule de cordes et de bouchot de la baie de l’aiguillon, moule de bouchot de la baie de Saint-Brieuc, moule de cordes et moule biologique d’Irlande, et moule de bouchot AOC de la baie du Mont-Saint-Michel. A partir d’un article de Produits de la Mer n°124 - décembre 2010/Janvier 2011

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Section Maritime de la Confédération Paysanne 17

Réunion publique d'information le jeudi 13 janvier à 18h00 au centre d'animation et loisirs de Marennes

Ordre du jour :

  • Bilan conchylicole de l'année 2010
  • Les exploitations ostréicoles face à la crise
  • Les interrogations pour 2011
  • Informations sur les dossiers en cours

Face à l’avenir toujours plus incertain qui nous est réservé, il est fondamental de se regrouper et de se serrer les coudes. A plusieurs on est plus fort!

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Aqualabel, les produits de la mer certifiés Label Rouge

Aqualabel, les produits de la mer certifiés Label Rouge

L’association Aqualabel réunit les groupements de producteurs détenteurs d’une certification Label Rouge dans le secteur des produits de la mer et de l’aquaculture.

Le Label Rouge détient auprès des consommateurs le record de notoriété des Signes Officiels de Qualité et d’Origine avec 91,8% de taux de notoriété (source Credoc 2007).

Il est cependant encore bien souvent associé aux produits d’origine agricole et peu de consommateurs ont connaissance de l’existence de produits de la mer et de l'aquaculture Label Rouge.

Pourtant, 20 produits aquatiques détiennent aujourd’hui cette distinction…

Des produits d’aquaculture et de conchyliculture : bar, crevette, huître pousse en claire, huître fine de claires verte, saumon frais, saumon fumé, truite fumée, truite fraîche, turbot,

Des produits de pêche : coquille Saint-Jacques, conserves de sardines, sardines et filets de sardines pêchées à la bolinche, conserves de thon et conserves de maquereau.

Sans oublier le sel marin.

Et plusieurs autres sont en passe de l'obtenir…. Pour plus d’informations cliquer Ici

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Saumon du Chili : Aquachile entre en bourse

Aquachile, la plus grande société salmonicole au Chili a introduit 30% de son capital en bourse pour une valeur de 235 millions de dollars US. Cette société présidée par Víctor Hugo Puchi avait passé la barre annuelle de 100.000 tonnes de saumon avant la chute de production liée à la maladie du saumon ISA (une baisse de près de 50% en 2010). Au niveau mondial, Aquachile se situait alors à la troisième place des producteurs de saumon d’élevage, après les deux norvégiens, Marine Harvest et Cermaq. Cette introduction en bourse est une alternative à l’endettement auprès des banques selon Alfonso Marquez de la Plata, gérant d’AquaChile. Source : AquaChile looks set to enter stock market (Fis)

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Grèce : Rencontre avec les représentants de l'aquaculture (Ana)

Le ministre adjoint de l'Environnement, de l'Energie et du Changement climatique, Nicos Sifounakis, a annoncé l'émission prochaine d'un arrêté ministériel commun pour l'institutionnalisation d'un Cadre spécial de planification spatiale et de développement durable pour l'aquaculture, suite au dépôt de l'étude stratégique de retombées environnementales (SMPE) au service spécial du ministère. Cette annonce a été faite lors d'une réunion de M. Sifounakis avec les représentants de la Fédération des aquaculteurs grecs (SETh) et de l'Union panhellénique des petits et moyens pisciculteurs (PEMI).

Selon les annonces faites mardi, cette régulation sera publiée sur Internet en janvier en vue d'une délibération publique.

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  • Le 8 janvier 2010

Un nouveau préavis de grève au lycée maritime de Saint-Malo (Ouest France)

L’intersyndicale CGT, CFDT et Snetap-FSU du lycée professionnel maritime s’était mise en grève au début du mois de décembre. Dans un communiqué, elle appelle à une nouvelle journée d’action mardi 18 janvier. Lors du conseil d’administration du 15 décembre dernier, les syndicats estiment « ne pas avoir reçu de réponse de la part de notre autorité de tutelle, le conseil régional, sur les moyens financiers et humains qu’elle compte mettre en œuvre pour répondre aux besoins de la rentrée de septembre 2011. » Dès lors, l’intersyndicale a déposé un préavis, et elle prévient qu’elle utilisera d’autres moyens pour se faire entendre...

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Huîtres« L'interdiction est tout à fait injustifiée » (Midi Libre)

Vous avez ouvert votre étal hier matin. Quand avez-vous appris l'interdiction préfectorale de récolte et de commercialisation des coquillages de Bouzigues ?

L'interdiction est tombée hier matin. A notre grande surprise, c'était déjà dans les médias. On a vendu des coquillages sortis des bassins mercredi, ce qui ne posait aucun souci légal. Maintenant, on est obligé de respecter la mesure préfectorale, ce qu'on trouve tout à fait injustifié.

Pourquoi ? En fait, le point numéro 10 de l'étang, où le seuil de pollution aurait dépassé la norme, se trouve à Marseillan, dans un endroit éloigné des points cruciaux de production. Les analyses faites dans les autres secteurs sont normales. C'est un organisme indépendant qui les réalise toutes les semaines quasiment ou tous les quinze jours. C'est une obligation et ça a un coût.

Y a-t-il d'autres mesures préventives ?...

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Morlaix. Huîtres. Une production en baisse de 30% (Le Télégramme)

Président du syndicat ostréicole de la baie de Morlaix, le Carantécois Alain Morvan dresse un premier bilan sur cette nouvelle campagne de l'huître creuse, dont les naissains sont frappés par un fort taux de mortalité.

En raison, visiblement d'un virus, le taux de mortalité des huîtres peut atteindre jusqu'à 80% des naissains dans certaines régions. Quelle est la situation en baie de Morlaix et quel premier bilan tirez-vous de la saison? - La production est en baisse de 30% dans la baie de Morlaix. Quant au taux de mortalité, il est de 50 à 60% dans la baie, soit une hausse de 5%.

Où en est-on des recherches sur cette mortalité?

Certains évoquent plutôt la fin de l'espèce, la fin de l'huître creuse. Qu'en pensez-vous ? A priori, ce n'est pas la fin de l'espèce, car 99% des huîtres élevées dans le monde sont des crassostrea gigas. Nous, ce que nous connaissons en France, on ne l'explique pas. On reste persuadé qu'en prenant la souche mère initiale qui avait été ramenée il y a 40 ans, on peut repartir sur des bases nouvelles.

Si la situation persiste, jusqu'à quand pourra-t-on récolter des huîtres? En moyenne, à combien le particulier achète-t-il les huîtres actuellement? - Dans les chantiers ostréicoles, c'est-à-dire chez les producteurs, le particulier les trouvera autour de 5 euros le kilo (ou 5 euros la douzaine de nº 3), soit une hausse d'environ 20%, alors que dans les magasins, c'est de l'ordre de 7 à 7,50 euros.

Que diriez-vous pour inciter les gens à acheter des huîtres?

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Lannion. Huîtres. La profession se serre la ceinture (Le Télégramme)

L'huître est le symbole de nos fêtes, mais le moral des ostréiculteurs du secteur de Tréguier est en berne. Cette année, la production a sérieusement chuté. Les producteurs sont obligés de se serrer la ceinture. C'est la reine de nos tables et pourtant l'huître creuse met à plat les ostréiculteurs. Depuis 2008, les naissains de la souche la plus produite dans le monde, crassostrea gigas, sont touchés en masse par un herpès-virus. Le long du Jaudy, les douze conchyliculteurs locaux ne sont pas plus épargnés que les autres, malgré une concentration ostréicole faible de l'ordre de 4.000 poches à l'hectare. C'est cette année qu'ils ressentent plus particulièrement les effets de cette crise; à cela une raison, il faut environ trois ans àl'huître pour grandir et être commercialisée.

Une production en baisse souvent de 40% - «Nous constatons en moyenne une baisse de 40% de la production, déclare Didier Auzou, installé à Plougrescant et vice-président du syndicat conchylicole du Goëlo-Trégor. En 2007, nous réalisions 2.000 tonnes d'huîtres sur la zone du Jaudy et nous devrions cette année atteindre les 1.200 tonnes.Nous craignons que les années qui viennent soient encore plus difficiles car nous n'avons vraiment pas de visibilité»….

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Ostréiculture. Le vendredi, on prépare les marchés (Le Télégramme)

Chaque vendredi, de septembre à fin avril, les ostréiculteurs de la rivière de Pénerf préparent les marchés du week-end. Ils se rendent à Vannes, Ploërmel mais aussi Rennes, Nantes et Angers. Parmi ces ostréiculteurs, Christian Guyot est un fidèle du marché de Bédé (35), soit 250 km aller-retour.

Compte tenu des longs déplacements, vos huîtres sont-elles vendues plus chères? Cette année, le numéro3, le plus courant, est vendu entre 4,50 € et 5 € la douzaine, et certains clients sont surpris de l'augmentation (les vendeurs, eux, estiment qu'il y a une revalorisation par rapport aux années antérieures, NDLR) et surtout ils sont inquiets pour leur approvisionnement en coquillages.

Quel est le prix des huîtres en vrac partant pour le bassin de Marennes-Oléron ? Les transactions ont débuté à 3 € et actuellement des commerciaux en proposent à 3,40 € le kilo en raison de la rareté.

Quel tonnage chargez-vous pour vos marchés en général et plus particulièrement à Noël ?

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Où en est le fameux Grenelle de la Mer ?

Rapports définitifs sur le Grenelle de la mer (Sénat)

Question écrite n° 15711 de M. Roland Courteau (Aude - SOC) publiée dans le JO Sénat du 28/10/2010 - page 2783

M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur les rapports définitifs qui ont été remis au Gouvernement sur le Grenelle de la mer. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les axes essentiels de ces rapports et les suites qu'il entend réserver aux principales dispositions envisagées.

Réponse du Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement publiée dans le JO Sénat du 06/01/2011 - page 20

Les 137 engagements retenus à l'issue des tables rondes du Grenelle de la mer, qui se sont déroulées au mois de juillet 2009, ont été la première étape de la mise en place d'une nouvelle stratégie maritime de la France.

La seconde phase décisive de cet exercice, celle des propositions pour la mise en oeuvre effective des engagements des tables rondes, est en cours d'achèvement. Les comités opérationnels ont déjà remis leurs rapports définitifs dans des domaines aussi divers que le démantèlement des navires, les pêches profondes, l'aménagement du littoral, les sédiments de dragage ou le transport maritime. Un dernier rapport, relatif aux aires marines protégées, doit être rendu en décembre. Ces rapports, assortis d'une fiche de synthèse des principales mesures préconisées, sont consultables sur le site internet www.legrenelle-mer.fr.

Parmi les mesures engagées, on peut retenir notamment :

- l'institution des Journées de la mer, des lacs et des rivières, du 4 au 8 juin 2010, qui a donné lieu à environ 700 manifestations ;

- l'introduction des problématiques maritimes et ultramarines dans les différents niveaux scolaires ;

- la réalisation d'un clip sur les macro déchets (juin 2010) ;

- l'adoption du plan Digues et submersion marine (juillet 2010) et l'élaboration d'une stratégie nationale de gestion du trait de côte ;

- les SCOT « Grenelle de la mer » expérimentaux pourront être accompagnés financièrement par l'État, sur des secteurs à la fois ruraux et littoraux ;

- la desserte des ports maritimes : objectif cible de doublement à l'horizon 2015 du fret non routier acté par la loi de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement ;

- la finalisation d'une stratégie pour la recherche navale et l'inscription de la construction navale du futur dans les priorités du grand emprunt ;

- la création d'une grande école maritime : l'École nationale supérieure maritime ;

- la réforme de l'administration territoriale avec la création de façades maritimes et de directions interrégionales de la mer.....

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L'avenir de la pêche est-il dans les bassins ? (Arte TV)

Les pays de l'Union Européenne se sont mis d'accord hier sur leur quotas de pêche pour 2011. Certains poissons comme le cabillaud, victime de pêche excessive font l'objet de baisse sévère des quotas (-18% en moyenne). D'autres dont les stocks sont jugés suffisants comme le hareng de Mer du Nord voient leurs quotas augmenter. Dans ce domaine où les enjeux nationaux sont farouchement défendus, où la survie des pêcheurs est souvent mise en balance avec la survie des espèces, les compromis sont toujours difficiles à trouver.

Dans ce contexte tendu, l'aquaculture se développe. Mais est-ce bien une réponse efficace, durable et rentable à la surpêche ? Éléments de réponse dans une ferme piscicole bio des Iles du Frioul, à quelques encablures de la cité phocéenne.

Reportage signé Richard Bonnet

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Le Canada renforce la réglementation contre les maladies animales aquatiques (Fishnewseu)

Le gouvernement canadien a modifié son Règlement sur les maladies déclarables pour y inclure 20 maladies qui posent des risques graves pour la santé des animaux aquatiques, le commerce international et l'économie.

Les nouveaux règlements exigent que tous les cas suspects ou confirmés de graves maladies des animaux aquatiques d'être signalés à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

«Ces amendements soulignent l'engagement du gouvernement du Canada à protéger notre industrie de l'aquaculture en plein essor, qui offre aux consommateurs du monde entier aux fruits de mer de qualité supérieure», a déclaré ministre de l'Agriculture Gerry Ritz. «Le Canada est maintenant mieux placée pour agir rapidement lorsque de graves maladies des animaux aquatiques sont détectés."

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Financement des ADASEA et de la politique d'installation (Sénat)

Question écrite n° 15992 de M. Jean-Jacques Lozach (Creuse - SOC) publiée dans le JO Sénat du 11/11/2010 - page 2932

M. Jean-Jacques Lozach attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur les crédits alloués aux associations départementales pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles (ADASEA). La loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche prévoit, dans son article 71, d'étendre le champ d'action des chambres d'agriculture aux missions exercées jusqu'à présent par les ADASEA. En août dernier, le Gouvernement a annoncé, dans le cadre du regroupement entre les chambres d'agriculture et les ADASEA, une réduction de l'enveloppe accordée par l'État à ces dernières, de 14,7 millions d'euros en 2010 à 8 millions d'euros en 2011, puis 2 millions d'euros en 2012. Plus aucun crédit ne serait alloué en 2013. Les ADASEA s'inquiètent de ce désengagement de l'État en matière de financement de la politique d'installation en agriculture. Elles estiment qu'en dépit du regroupement avec les chambres d'agriculture et de la mutualisation des moyens, le maintien dans la loi de finances pour 2011 d'une enveloppe proche de celle de 2010 est nécessaire, afin de poursuivre l'accompagnement personnalisé, notamment dans le cadre de l'installation, en cette période où de nombreux jeunes agriculteurs rencontrent de très grandes difficultés. Il lui demande donc s'il peut répondre aux craintes des associations précitées et, plus généralement, à celles des agriculteurs, au sujet de la continuité de l'exercice des missions des ADASEA et du financement de la politique d'installation en agriculture.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire publiée dans le JO Sénat du 06/01/2011 - page 14

La politique d'installation des jeunes agriculteurs constitue une priorité gouvernementale. Elle permet de mettre en valeur le milieu rural et participe au maintien de l'emploi sur l'ensemble du territoire. Elle donne une place centrale au renouvellement des chefs d'exploitation, aux conditions de transmission des entreprises agricoles et à l'accompagnement des projets des candidats à l'installation. Le soutien financier à cette politique est maintenu, comme l'a rappelé lui-même le Président de la République le 1er juillet 2010 en déclarant que les crédits nécessaires seraient sanctuarisés à 350 M€ en 2011, ce que traduit le projet de loi de finances pour 2011, qui est soumis au Parlement et qui comprend notamment 55 M€ pour la Dotation jeunes agriculteurs, 88,4 M€ pour les prêts bonifiés, 6 M€ en direction des stages à l'installation, 11,5 M€ pour le fonds d'incitation et de communication pour l'installation en agriculture (FICIA), le solde étant assuré par les exonérations fiscales et sociales en faveur des candidats à l'installation et par les cofinancements européens au titre du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER). S'agissant des associations départementales pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles (ADASEA), la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche a prévu dans son article 71 le transfert des missions de service public en faveur de l'installation exercées jusqu'à présent par les ADASEA aux chambres d'agriculture....

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  • Le 7 janvier 2010

Fermeture de Thau, les oiseaux en cause...

L'étang de Thau 'fermé' hier soir (Midi Libre)

La commercialisation des coquillages de l'étang de Thau a été suspendue hier en fin de journée. Pour une semaine ou deux, en fonction des résultats des futurs prélèvements opérés sur le Bassin.

La raison est, encore une fois, un taux de coliformes fécaux anormalement élevé sur le 'point noir' de l'étang, à savoir le point de prélèvement 10, au large de Marseillan. « Alors que sur les autres sites de prélèvements, le taux était seulement de 130 (coliformes pour 100 g), expliquait hier Philippe Ortin, le président de la Section régionale conchylicole, il était presque 50 fois supérieur à cet endroit. » Plusieurs causes peuvent être pointées du doigt, ...... le président de la SRC a sa petite idée : « Cette pollution, récurrente à Marseillan quand il fait froid et qu'il y a peu de vent, nous a déjà permis de faire le rapprochement avec une forte concentration d'oiseaux, gabians et cormorans (des centaines) , qui passent la nuit sur les tables conchylicoles en bois de cette zone… » L'accumulation de leurs déjections pourrait suffire à expliquer le 'mauvais prélèvement'. Et, l'Europe considérant l'épuration inefficace pour des seuils dépassant 4 600 (coliformes encore une fois) aucun coquillage, même passé en bassin, ne peut être pour l'heure être commercialisé....

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Bassin de Thau: récolte et commercialisation des huîtres suspendues (AFP)

Le préfet de l'Hérault a suspendu jeudi, provisoirement, la récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance du bassin de Thau, après des analyses microbiologiques mettant en évidence des résultats supérieurs à la norme autorisée.

Dans un communiqué, la préfecture souligne que "la surveillance régulière des zones de production de coquillages effectuée par l'Ifremer sur des huîtres et des moules en provenance du bassin de Thau a mis en évidence des résultats d'analyses microbiologiques supérieurs à la norme autorisée".

La suspension de la récolte et de la commercialisation des huîtres et des moules de ce bassin, décidée en accord avec les professionnels, "sera levée dès que les résultats des analyses seront pleinement satisfaisants", conclut le communiqué...

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Marketing. La Bretagne devient une marque [Réagissez!] (Le Télégramme)

La démarche est ambitieuse et inédite: le 27 janvier sera officiellement lancée la marque Bretagne. L'objectif est de développer la notoriété et l'attractivité de la région en fédérant ses acteurs les plus entreprenants, pas seulement économiques. Comment dans une Europe où les territoires sont de plus en plus en concurrence tirer son épingle du jeu? La Bretagne dispose de nombreux atouts dont celui d'une identité forte. Mais, paradoxalement, l'image qu'elle renvoie n'est pas, dans certains domaines, économique notamment, à la hauteur de la réalité, de ses performances ou de son savoir-faire. «La Bretagne est dans l'excellence dans beaucoup de domaines mais ça ne se voit pas toujours», remarque Anne Miriel, directrice de l'attractivité du territoire à l'Agence économique de Bretagne. C'est notamment le cas dans ceux de l'innovation et de la créativité. D'où donc, ce projet d'une marque Bretagne qui doit contribuer au développement de la notoriété de la région, notamment à l'international.

Démarche globale….

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Norvège : Exportation record des produits de la mer en 2010

C'est officiel : Les exportations norvégiennes de produits de la mer ont atteint un record de 6,9 milliards d'euros en 2010 (soit une hausse de près de 20%) pour un volume de 2,7 millions de tonnes.

Les prix élevés et une forte demande de saumon et de truite d'élevage ont été les principaux facteurs de l'augmentation, la valeur des exportations de saumon norvégien et de truite ont bondi de 29% en 2010 représentant plus de la moitié des exportations en valeur.

La France et la Russie ont été les deux plus grands marchés pour les produits de la mer norvégien en 2010, tandis que la Chine et Hong Kong sont les marchés en forte croissance… Source : Seafoodsource

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Gironde : De l'ombre à la lumière (Sud-Ouest)

Fermentalg, spécialiste de la recherche sur l'utilisation des micro-algues dans les domaines de l'aquaculture, la nutrition ou la cosmétique, enrichit ses partenariats financiers. Pierre Calléja est fondateur président de Fermentalg qui cultive les micro-algues dans des cuves de plus en plus volumineuses. Aujourd'hui 150 litres, demain 800 à 1 000 litres.

Ce qui se joue actuellement rue Rivière, une voie sans issue qui plonge directement dans l'Isle, est tout simplement énorme en terme de débouchés : Fermentalg y cultive des micro-algues dont l'origine remonte à la nuit des temps, mais dont les propriétés pourraient bouleverser les productions économiques tout en améliorant l'avenir de l'homme. Rien que ça. Et pourtant… Dans ses locaux inaugurés le 16 octobre 2009, le leader européen de la recherche, du développement et de la production de micro-algues, a mis au point la reproduction accélérée, mais dans l'obscurité, de ces micro-organismes dont le développement est d'ordinaire assuré en plein air et en plein soleil. Avec un rendement 5 000 fois supérieur, sur des surfaces considérablement réduites, assuré qui plus est sans produits chimiques, sans pesticides ni rejets polluants et jouissant d'un bon bilan carbone.

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La Réunion : L’interprofession peut prendre le large (Clicanoo)

La jeune interprofession réunionnaise de la pêche et l’aquaculture démarre l’année sous de bons auspices. Avec 1,8 million d’euros en provenance de l’Europe, l’association, qui vise à réguler le marché local en fédérant tous les acteurs, va pouvoir passer à la vitesse supérieure.

La bonne nouvelle est tombée le 22 décembre dernier. Après une bataille de lobbying où la “mobilisation autour de la filière s’est avérée sans précédent”, soulignent les différents acteurs, la Commission européenne a accordé 1,818 million d’euros pour 2011 à la jeune association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l’aquaculture (Aripa). Cette aide (lire notre édition de mercredi) a été obtenue sur le Posei-Agri (*). Le président du comité des pêches, Jean-René Enilorac, souligne : “C’est un moment historique pour un métier d’avenir”. Elie Hoarau, l’eurodéputé réunionnais qui est monté au créneau, estime : “Ce n’était pas gagné que la DG pêche européenne reconnaisse le droit à la filière pêche réunionnaise d’accéder à ces aides comme le stipule l’article 439 du traité de Lisbonne”. La pêche n’a jamais bénéficié de ce programme communautaire dans aucune région ultrapériphérique. Finalement, Bruxelles s’est rendu au siège mené par les Réunionnais et leurs soutiens (ministres, politiques, la Région, les services de l’État…). Cette “victoire” va permettre à l’Aripa, créée en avril dernier et regroupant la filière des pêcheurs aux distributeurs (huit associations en tout), de lancer de véritables actions….

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« Une victoire pour la pêche réunionnaise » (Témoignage.re)

La pêche et l’aquaculture obtiennent de nouveaux soutiens de l’Europe…

A l’occasion d’une conférence de presse, au Port, jeudi 6 janvier, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion a annoncé l’intégration du secteur de la pêche et aquaculture de La Réunion dans le dispositif POSEI-Agri.

Invité par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion, Elie Hoarau, accompagné de Enilorac Jean-René, président du Comité, Eric Levert, administrateur des Affaires maritimes, Philippe Guérin, président de l’Interprofessionnel Pêche et Aquaculture, Paul Martinel, président de l’Interprofessionnel Animal (Aribev), et son secrétaire général, Robert Sengel, a été remercié pour le travail réalisé depuis des années pour faire intégrer les spécificités de la pêche réunionnaise au niveau français, et européen.

La reconnaissance de la pêche et l’aquaculture réunionnaises....

Soutenu par les députés européens Elie Hoarau et Alain Cadec, Enilorac Jean-René a expliqué que « ce projet n’aurait pu être abouti sans l’aide précieuse apportée par les députés européens,…

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Parc national de zone humide : le marais de Brouage (17) est candidat (Sud-Ouest)

Trois sites sont retenus pour devenir le futur parc national de zone humide. Dont le marais de Brouage et de la Seudre, au sud de Rochefort. L'affaire ne s'est pas encore ébruitée dans les parcs ostréicoles de Bourcefranc ou les tonnes de chasse de Saint-Just-Luzac. Mais le marais de Brouage et de la Seudre a bel et bien été sélectionné par le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer comme l'un des trois sites potentiels de parc national de zone humide (1) en France. Un seul sera retenu. « Ce n'est qu'un préprojet. Nous n'en sommes encore qu'au stade des consultations des services de l'État dans le département », commente-t-on du bout des lèvres au ministère.

Procédure de classement….

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Arcachon : Difficile de cerner les plaisanciers du Bassin (Sud-Ouest)

En marge du rapport sur la fréquentation du plan d'eau, les navigateurs devaient répondre à des ressentis sur le Bassin….

Et si certains, parmi les plaisanciers, ne savaient pas ce qu'ils veulent ? Lors de la remise du rapport Geomer sur la fréquentation du bassin d'Arcachon (lire « Sud Ouest » du 4 janvier), le point de vue des navigateurs a été recueilli par les enquêteurs. Et leurs réponses sont pour le moins étonnantes. Florilège. À la question posée, « ce qui plaît », on cite volontiers « l'ambiance ostréicole, les huîtres, le côté traditionnel », derrière la beauté des paysages, le côté nature, sauvage. Or et dans le même temps, à la question « ce qui déplaît »… sont marqués à blanc les « parcs à huîtres, ainsi que le manque d'entretien ! » Plus grave, à la question « ce qui déplairait sur le Bassin », la « disparition de l'ostréiculture » ne recueille qu'un tout petit suffrage…

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Pêche et aquaculture en Bretagne. Intervention de J. Moriceau (Europe écologie - Les Verts)

Session plénière du Conseil régional de Bretagne – 16 et 17 décembre 2010

Pêche et aquaculture en Bretagne - Intervention de Janick Moriceau (Groupe Europe Écologie – Les Verts)

Vous nous proposez, Mr le président, neuf actions pour renforcer notre soutien à la pêche et à la conchyliculture. Avant de les aborder, je souhaite vous faire part de quatre points, qui au-delà de vos propositions, devraient être inscrits aussi dans nos priorités.

La première réflexion est la réactivité de notre région au regard des demandes d'aides aux entreprises.

La RGPP a mis à mal l'administration maritime, réduction importante des effectifs, d'autant plus sensible que ses missions se sont largement élargies. Cette situation a un impact important sur l'efficacité des actions que nous menons. L'administration maritime d'état est en effet, le service instructeur des aides régionales aux entreprises maritimes de pêche. Les retards d'instruction ont pu conduire à traiter en région, les dossiers plus de 2 ans après leur dépôt avec les conséquences financières que l'on peut imaginer. Face à cette situation , Monsieur le Président, ne pensez-vous pas souhaitable que le secteur de la pêche et de la conchyliculture puisse bénéficier des mêmes services et délais d'instruction que les autres entreprises bretonnes?

En bref, Monsieur le Président, ne pensez vous pas souhaitable d'internaliser cette mission, clarifiant ainsi les rôles de chacun ?

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Charente-Maritime : Etude économique de l'ostréiculture

Le Comité Régional de la Conchyliculture de Poitou-Charentes a commandé une étude économique à l'expert Benoit Gaillard et le bureau d'études Aqua Viva. Etude réalisée à partir des résultats comptables des entreprises conchylicoles. Source : Sud-Ouest

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Agriculture biologique. Levée de boucliers contre la baisse des aides (Le Télégramme)

Plusieurs organisations agricoles et de défense de l'environnement dénoncent la baisse des aides à l'agriculture biologique. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que la réduction du crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique, prévue dans le budget 2011, est «une ineptie». Du côté des ministères, on fait valoir qu'en 2011, la France bénéficiera d'une augmentation des aides européennes. Celles-ci s'élèveront à 84millions d'euros (conversion et maintien) contre 71millions en 2010, soit une hausse de 18%. Le secteur continuera par ailleurs à bénéficier d'un crédit d'impôt jusqu'en 2012, de 2.000euros par exploitation.

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Aquaculture à faible consommation d'énergie

La culture d’algues, de même que l'élevage d’huîtres et de palourdes, constitue la plus grande part de production de la mariculture dans le monde entier. La production de ces groupes requiert un minimum d'énergie et a donc une empreinte de carbone assez réduite. Par ailleurs, la rotation rapide des cultures d'algues – environ trois mois par culture (en milieu tropical) avec des rendements de plus de 2 500 tonnes par hectare – dépasse de loin l'absorption potentielle de carbone qu'on pourrait obtenir avec d'autres activités agricoles dans une zone comparable. De plus, ces systèmes peuvent filtrer les nutriments et fournir un «service de nettoyage» des milieux côtiers marins. La culture d’algues a connu un développement rapide au cours des dernières décennies alors que la demande a dépassé les réserves de matières premières disponibles. La valeur annuelle de la production a été estimée à 5,5-6 milliards d’USD; la récolte commerciale a lieu dans 35 pays et s'étend dans les deux hémisphères et dans des eaux chaudes, tempérées et tropicales. La Chine est le plus grand producteur d'algues comestibles. Près de 5 millions de tonnes (principalement pour le konbu) d'algues sont produites à partir des centaines d'hectares de Laminaria japonica cultivée sur des cordes suspendues dans la mer. D'autres algues, comme kappaphycus alvarezii et Eucheuma denticulatum, à l'origine récoltées dans les réserves naturelles en Indonésie et aux Philippines pour produire des épaississants et des gélifiants (carragénane), sont aujourd'hui cultivées et la production s'est développée dans d'autres pays dont la Tanzanie (à Zanzibar), le Vietnam et quelques îles du Pacifique. Source : FAO : Agriculture intelligente face au climat

En savoir plus : “Climate-Smart” Agriculture Policies, Practices and Financing for Food Security, Adaptation and Mitigation : http://www.fao.org/docrep/013/i1881e/i1881e00.pdf

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  • Le 6 janvier 2011

Huîtres. Tous les élevages sont touchés par le virus (Midi Libre)

Depuis deux ans, les huîtres sont frappées par le virus Herpès. L’homme ne craint rien, le mollusque se fait rare. « Cette année nous avons perdu 50 % de la production », s’inquiète Mme Berlhe, derrière son étal des halles de Sète. « Depuis trois ans que ça dure, on se demande ce qui nous attend. Les ventes ont été satisfaisantes pendant les fêtes, mais on ne sait pas si on pourra continuer à fournir tout au long de l’année », insiste-t-elle en regrettant que les difficultés de l’ostréiculture ne soient « pas assez prises en compte ». Même son de cloche chez tous les producteurs de la région, de Thau à Leucate. Philippe Ortin, président du comité régional de la conchyliculture méditerranéenne confirme : « Les fêtes se sont plutôt bien passées. Mais certains ont préféré faire l’impasse sur le jour de l’An afin de garder du produit pour le début de l’année. »

Car c’est surtout la pénurie annoncée qui inquiète les professionnels : selon les spécialistes, la chute des ventes d’huîtres a été de 10 % en 2009, de 50 % en 2010 et pourrait être de 75 % en 2011 !.....

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Bretagne. Surzur (56). Vend 20 ha de marais sur... eBay (Le Télégramme)

Un habitant des Sorinières (44) a mis en vente, sur le site internet eBay, 20 ha de marais et préssalés situés dans les marais de Pénerf, à Surzur. Le Conservatoire du littoral serait intéressé par l'achat des terrains. Depuis 2006, après le décès de sa grand-mère, Philippe Thomazeau, un habitant des Sorinières, commune située près de Nantes, est devenu l'heureux propriétaire de 20ha de marais et de préssalés situés dans les marais de Pénerf, à Surzur. Il a décidé de les mettre en vente au prix de 79.000€. «Je sais que j'ai hérité de plusieurs terrains d'une superficie de 20ha mais je ne sais pas exactement où ils se situent. C'est très difficile de déterminer géographiquement l'emplacement des terrains car il n'y a pas d'accès à pied. De plus, je ne voulais pas faire appel à un géomètre car, si je les vends, c'est pour des raisons économiquesjustement», explique Philippe Thomazeau. Pour pouvoir rapidement renflouer son compte en banque, il doit vendre ses terrains. Le meilleur moyen qu'il a donc trouvé, après avoir déterminé le prix avec un notaire de Carquefou (44), c'est de mettre en vente les terrains sur eBay, un site internet de ventes aux enchères. «J'avais déjà vendu des jouets sur eBay, j'ai vu qu'il y avait une rubrique immobilière, alors j'ai dit pourquoi pas», explique le Ligérien, avant d'ajouter: «J'ai mis l'annonce il y a quelques jours. Il est hors de question que je vende les terrains à un chasseur. Nous avons déjà eu le cas en Vendée et le terrain était jonché de cartouches de fusil. La terre n'est pas une poubelle»......

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FranceAgriMer. Filière pêche et aquaculture : Mise à jour du dossier de soutien à l'innovation dans la filière des produits de la pêche et de l'aquaculture. Pour télécharger le document cliquer Ici

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Gruissan. Les huîtres des Salins se font un nom (Midi Libre)

Les Salins où la production de sel a été abandonnée, subissent une étonnante reconversion On sait qu'aux Salins de Gruissan, site abandonné par la 'Compagnie des Salins du Midi', d'anciens salariés ont entamé une audacieuse reconversion. Fini le sel. Ils se sont lancés dans l'élevage et la commercialisation d'huîtres. Les premiers coquillages ont été commercialisés au mois d'août, à peine. Et les résultats sont très encourageants. Sans publicité, avec simplement l'aide du bouche à oreille, les clients se pressent, nombreux, surtout en cette période de fêtes, à la 'Cambuse du Saunier', route de l'étang de l'Ayrolle.

Un couple sympathique les accueille. José et Aryane Montoro sont des passionnés. Elle, guide et responsable de la boutique écomusée, est intarissable sur les Salins. « C'est un site auquel les Gruissanais tiennent énormément, explique Aryane. On y ramasse le sel depuis 1 000 avant J.-C. Des générations de familles y ont travaillé. C'est toute une histoire et un patrimoine ».

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Baden (56) Conseil. Parc Naturel Régional : 18 contre, sept pour et deux votes blancs (Le Télégramme)

Mardi 4janvier, le conseil municipal s'est réuni pour se prononcer sur le projet de charte du Parc naturel du golfe du Morbihan, sur le projet de statut du Syndicat mixte de gestion du parc et l'adhésion au dit syndicat. Après plus d'une heure et demie de débat, un vote à bulletin secret a eu lieu: 18 conseillers ont voté contre, sept pour et deux se sont abstenus…..

Le maire est contre…

«Ne pas être sanctuarisé»…

Michel Bainvel, chef de file de l'opposition, regrette que le maire n'ait pas évoqué le PNR le 20 décembre, en annonçant le conseil du 4 janvier. Il s'insurge du fait qu'il a refusé aux élus une présentation du PNR par le SIAGM. «Vous n'êtes pas responsable devant vos administrés. Nous demandons le report de la délibération». Après son plaidoyer pour le PNR, Michel Bainvel invoque le fait que «bon nombre d'ostréiculteurs, d'hôteliers apprécieraient d'apposer sur leurs plaquettes commerciales le label PNR. La réflexion sur l'ostréiculture est d'ailleurs en cours». Ce thème, repris par Anne Scherpe (opposition), donne à Daniel Jacob, premier adjoint au maire et ancien ostréiculteur, l'occasion de rétorquer: «Le problème de l'ostréiculture n'a pas besoin de label: ?l'ostréiculture, on la oint ou on la pointe?, et quand il n'y aura plus d'huîtres, vous pourrez dormir tranquilles». Sylviane Michaud et Nora Monthuis ont fait part de leur désapprobation quant au «manque de concertation et d'informations au sein du conseil»....

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Huîtres : les meilleures coquilles de l'année (Midi Libre)

La dizaine de petites baraques sagement alignées le long de l'étang de Leucate sont à la fête depuis déjà une quinzaine de jours. Les ostréiculteurs locaux, qui réalisent en cette période 20 à 30 % de leur chiffre d'affaires annuel, savourent une fin 2010 qui n'a heureusement réservé aucune mauvaise surprise de dernière minute. « Cette année est aussi bonne que la précédente, l'étang est resté ouvert, il n'y a eu aucun souci sanitaire » se félicite Nicolas Girard, le 'patron' du Mas Bleu. « Les huîtres ont pu rester dans l'étang jusqu'à leur purification 24 heures avant leur mise en vente » poursuit le jeune homme qui a troqué voilà sept ans, l'uniforme de l'armée pour celui, beaucoup plus jaune, des ostréiculteurs.

« 20 à 30 % du CA pendant les fêtes »

Pour faire face à la hausse d'activité saisonnière, Nicolas Girard a embauché trois 'extras' qui viennent renforcer les quatre ouvriers de l'entreprise. « On réalise 20 à 30 % de notre chiffre d'affaires pendant les fêtes de fin d'année » souligne l'ostréiculteur. Il faut donc honorer les commandes d'huîtres, de moules et de palourdes très majoritairement passées par les particuliers. Souvent des habitués qui ne se servent qu'à Leucate. Car l'huître locale fait valoir ses qualités : « Nos huîtres sont plus charnues et moins salées que celles de l'Atlantique car elles séjournent 24 heures en bassins de purification », explique un Nicolas Girard fier de sa production. Comme son voisin Laurent Allary qui prépare dans son atelier des dizaines de bourriches :…

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25e salon professionnel Agecotel à Nice (L’Hotellerie)

Le salon Agecotel se déroulera du 22 au 25 janvier 2012 au palais des expositions à Nice. Pour cette édition, le salon Agecotel gardera sa ligne euro-méditerranéenne tout en étant principalement orienté vers la promotion des produits de la mer. La grande nouveauté du salon sera l’organisation de la première Coupe du Monde des Écaillers, le seul concours international dédié à la présentation des fruits de mer. Nouveau venu aussi parmi les concours, un concours dédié à la création de desserts. Joël Robuchon, le chef le plus étoilé au monde avec 25 étoiles, a confirmé qu’il sera de nouveau le président d’honneur du Concours Le Neptune d’Or. Après son premier succès, le concours La Main d’Or, exclusivement bio et réservé aux femmes chefs et aux femmes en école ou lycée hôtelier, sera renouvelé sous la bienveillance de Léa Linster, première femme lauréate du Bocuse d’Or en 1989. Les inscriptions pour participer au salon seront ouvertes au printemps 2011.

Plus d’informations sur www.agecotel.com

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  • Le 5 janvier 2011

Deux reportages canadiens sur l'ostréiculture.... Parmi les 10 premiers exportateurs mondiaux de produits halieutiques, le Canada ne s'intéresserait-il au marché des huîtres français après celui du homard et des coquilles saint-jacques ???

Canada : Des huîtres plus costaudes de ce côté-ci de l'Atlantique (Canoe)

Des biologistes du ministère des Pêches et Océans (MPO) se font rassurants sur la qualité des stocks d'huîtres du golfe du Saint-Laurent. Un virus de l'herpès décime les huîtres juvéniles du côté de l'Europe depuis les dernières années. La bactérie a déjà été observée de ce côté-ci de l'Atlantique dans des mollusques, mais elle n'a pas eu les effets néfastes au Canada, précise Anne Veniot, biologiste au MPO.

Non seulement l'espèce d'huître du golfe du Saint-Laurent est-elle différente de celle de la côte européenne, mais la culture du mollusque est aussi faite de manière différente, précise-t-on au MPO.

En Europe, les huîtres sont principalement cultivées en écloserie, et donc plus vulnérables aux changements environnementaux, tandis qu'elles sont pêchées en milieu naturel dans le golfe, et possèdent ainsi un métabolisme plus résistant. «Ce sont des huîtres qui ont été capables de surmonter des défis environnementaux, comme l'hiver, et des maladies. Le stock géniteur dans le golfe du Saint-Laurent est extrêmement résistant», explique Thomas Landry, biologiste-chercheur au MPO à Moncton, au Nouveau-Brunswick….

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Le bassin d'Arcachon, berceau des huîtres (Canoe)

Si les huîtres sont cultivées un peu partout le long du littoral français et ailleurs dans le monde, une visite du bassin d'Arcachon permet de retourner aux sources de cette pratique hors du commun, et de prendre du même coup un bol d'air frais entre deux visites de vignobles…. C'est en 1849 que l'ostréiculture a réellement pris son ampleur à Arcachon. Cette activité est depuis devenue le gagne-pain d'environ 1500 personnes. Cela s'explique du fait que le bassin est une mer intérieure qui se vide à marée basse, facilitant ainsi l'entretien des parcs à huîtres. La marée haute apporte quant à elle des éléments nutritifs, et explique la construction de ces fameuses «cabanes tchanquées», postes de surveillance sur pilotis que l'on voit sur toutes les cartes postales….

Un héritage en péril - Un peu partout dans le monde, les milieux côtiers sont dévastés par l'activité humaine. La marée noire en Louisiane n'est que le plus récent épisode d'une tendance lourde. Pour les amateurs de bonne chère, l'heure de la prise de conscience est venue: est-ce que les générations futures auront la chance de refaire le plein d'iode en dégustant une huître fraîche ? En effet, le bassin d'Arcachon est un écosystème fragile et ses huîtres sont aux prises avec un vilain virus. Les causes exactes du problème demeurent pour l'instant inconnues, mais plusieurs facteurs sont au banc des accusés….

Le problème est loin d'être anodin : Angelika Hermann, ostréicultrice à La Teste-de-Buch, affirme que le taux de mortalité des jeunes huîtres atteint 40 pour cent. Avec pour résultat que la faillite guette bon nombre des quelque 350 producteurs établis autour du bassin. Sans détenir de preuve irréfutable, Mme Hermann attribue la source de ses malheurs à une variété reproduite en écloserie. Stérile et ne dépensant aucune énergie pour se reproduire, l'huître « triploïde » croît plus rapidement et atteint la maturité en trois ans, ce qui en accélère la commercialisation. Or le principal ennui de cette huître clonée par millions serait son immunité réduite.

En réaction à cette logique purement commerciale, Mme Hermann estime qu'il est temps de penser à une forme d'étiquetage ou d'appellation d'origine contrôlée, de manière à identifier les huîtres qui se sont reproduites de manière naturelle, et dont la culture respecte les principes de développement durable…..

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Une année 2011 cruciale pour les ostréiculteurs et les mangeurs d’huîtres (Vin et chère)

En France, l'association des ostréiculteurs traditionnels demande un moratoire sur les huîtres triploïdes.

GaultMillau N° 46 - Le tête à tête du dernier numéro de GaultMillau met les pieds dans le plateau : mangerons nous encore des huîtres à noël prochain ?

Eric Marissal, l’ingénieur agronome « inventeur » de l’huitre triploïde et Louis Teyssier, ostréiculteur normand traditionnel (Gaec Thalassa distribution) et membre de l’association des ostréiculteurs traditionnels qui regroupe 50 ostréiculteurs traditionnels sur 3 000 au niveau national, échangent leurs arguments.....

Un plan national de repeuplement a été décidé afin de refaire ce qui avait été réalisé en 1970 avec de nouvelles variétés, basé sur des familles résistantes de diploïdes dont on ignore encore si elles vont résister. Dans l’urgence, un autre plan de sauvegarde décidé par l’Ifremer et le CNC (comité national de conchyliculture), celui là avec 100 % de triploïdes, a été lancé pour assurer des naissains rapidement, avec de fortes craintes de mortalité.

Pourquoi 100 % de triploïdes ? L’Ifremer ne dispose que de 7 familles résistantes à ce jour, il existerait un risque de consanguinité dans la population sauvage......

En arrière plan un autre débat demeure non tranché : Les huitres stériles triploïdes mises au point par l‘Ifremer il y a quinze ans ont elles fragilisé le milieu et sont elles la cause de la mortalité qui sévit actuellement dans tous les bassins français, voire au-delà ? L’association des ostréiculteurs traditionnels a intenté un recours en justice contre l’Ifremer. Elle l’accuse de ne pas avoir joué la transparence et demande des comptes. L’association demande un moratoire sur les huîtres triploïdes.

Pour Eric Marissal, la domestication d’animaux sauvages ne dure jamais longtemps, l’histoire l’a montré précédemment et l’épidémie actuelle s’inscrit dans un cycle naturel bien connu.

Pour Louis Teyssier, les huîtres triploïdes ont changé la règle du jeu notamment en instaurant la course au rendement avec des animaux qui poussent en 2 ans au lieu de 3 ans !

Pour tout savoir sur cette question problématique : Magazine GaultMillau n° 46 de janvier.

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Agriculture bio : NKM et Le Maire "s'engagent" (Europe 1)

Dans un communiqué publié mardi, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et son homologue de l'Agriculture Bruno Lemaire réaffirment leur "engagement pour l’agriculture biologique". "Au total en 2011, 84 millions d’euros accompagneront la production biologique contre 71 millions d’euros en 2010 (+ 18 %). Grâce à ces engagements, la dynamique de conversion constatée en 2009, soit 10 nouvelles exploitations par jour, s’amplifie en 2010 avec 15 conversions quotidiennes", peut-on lire. Selon les deux ministres, le plan Agriculture biologique: horizon 2012 "met également l'accent sur la structuration des filières avec le fonds Avenir Bio, doté de 3 millions d’euros par an".

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Mozambique : Une compagnie exporte 600 tonnes de crevettes tigrées en Europe (Chine Nouvelle)

L''entreprise mozambicaine AQUAPESCA, spécialisée dans l'aquaculture, a exporté 600 tonnes de crevettes tigrées en Espagne, au Portugal et en France en 2010.

Cette entreprise, basée dans le district d'Inhanssuge, dans la province du Zambèze, dans le centre du pays, est l'un des plus importants producteurs de crevettes du pays, a rapporté lundi (3 janvier) l'agence de presse mozambicaine AIM.

Le directeur d'exploitation d'AQUAPESCA, François Grosse, cité par l'agence, a déclaré que la quantité de crevettes exportée l'an dernier était équivalente à la production moyenne de l’entreprise depuis qu'elle a commencé à commercialiser des crevettes sur le marché extérieur en 2005. M. Grosse a ajouté que l'entreprise prévoyait cette année d’exporter la même quantité de crevettes sur le marché européen, une opération réalisée avec la certification d'une organisation internationale spécialisée dans cette activité.

« Notre principal objectif est d'atteindre une production de 800 à 1000 tonnes de crevettes par an. Nous travaillons à réaliser un jour cet objectif », a dit M. Grosse.

Pour rappel : l’Agence Française de Développement a accordé une subvention de 1,5 million d’Euros au Mozambique pour la période 2009-2011. Ce projet vise à soutenir l’insertion du Mozambique dans le commerce mondial afin d’encourager la croissance et de contribuer à la lutte contre la pauvreté. Le projet d’appui à la « crevetticulture » mozambicaine a pour objectif d’améliorer durablement la compétitivité à l’international de cette filière à fort potentiel de développement pour le pays.

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  • Le 4 janvier 2011

Huîtres. Morbihan : «Une centaine d'entreprises vont disparaître» selon Hervé Jenot (Le Télégramme)

2011 ne marquera pas la fin de la crise pour les ostréiculteurs. Au contraire, après trois ans de surmortalité, «elle commence» annonce Hervé Jenot, le président du Comité régional de Bretagne Sud.

Les fêtes ont-elles constitué une parenthèse heureuse pour la profession? Globalement oui, même s'il y a eu une consommation moindre du fait d'un manque de stocks. Mais on a vu qu'à 5-6euros l'huître demeure un produit festif à un prix acceptable.

La pénurie risque de faire monter encore les prix. Jusqu'où?

Mesure-t-on déjà les conséquences de la crise sur l'emploi?

Combien d'entreprises sont menacées? On estime que sur les 330 entreprises du département, une centaine vont disparaître dès 2011. Le processus est déjà largement amorcé pour certaines.

Quel est leur profil?

Le pays d'Auray est-il particulièrement touché?

Quelles sont vos demandes vis-à-vis des pouvoirs publics en attendant les réponses scientifiques?

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Maroc : Chères les huîtres cette année, et introuvables! (L’Economiste)

Les prix ont pratiquement triplé - Une surmortalité inquiétante

Difficile cette année de savourer les huîtres le soir du réveillon. Et pour cause, «sur la ville de Dakhla, les prix sont passés de 15 à 40 dirhams le kilo. A Oualidia les prix ont été multipliés par deux», souligne la société «Ostréa», fournisseur de nombreux restaurants de la région. Le rush de fin d’année n’explique que partiellement cette inflation. Il faut tenir compte également d’une surmortalité particulièrement importante…..

Au Maroc, de nombreuses lagunes d’ostréiculture sont recensées. Les plus connues sont celles d’Oualidia et de Sidi Moussa ou encore de Dakhla. Un professionnel marocain de la pêche estime que «si la surmortalité se maintient et s’accroît à un rythme soutenu, à fin 2011, c’est 90% de cette espèce qui est menacée»…..

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Belgique : Pourquoi les huîtres risquent de déserter votre assiette ?

Si vous avez l’occasion de déguster des huîtres entre Noël et Nouvel an, profitez-en doublement car il est probable que, d’ici quelques mois, ce plat incontournable du réveillon soit hors de prix, voire indisponible. Si vous avez l’occasion de déguster des huîtres entre Noël et Nouvel an, profitez-en doublement car il est probable que, d’ici quelques mois, ce plat incontournable du réveillon soit hors de prix, voire indisponible. Du fait d’une surmortalité inexpliquée, les huîtres risquent de disparaître de nos assiettes ou, en tout cas, d’y être moins présentes.

En France, premier producteur d’huîtres en Europe avec 130.000 tonnes par an, le constat est affligeant : il manque 40 % d’huîtres en volume cette année ! Ce ne sont pas les autres producteurs d’huîtres qui peuvent compenser. L’Irlande et les Pays-Bas, les deux autres concurrents, ne produisent en effet que 9.500 tonnes à eux deux, loin des 130.000 tonnes de la France. De toute façon, cette surmortalité touche la France mais également les autres pays européens depuis trois étés consécutifs….

Le second danger, c’est que cette surmortalité inexpliquée risque de mettre au chômage toute une filière économique, qui représente environ 4.000 entreprises en France et 11.000 emplois directs. Des emplois qui sont suspendus aux recherches menées tambour battant par les chercheurs de l’Ifremer pour tenter de déceler la cause de cette surmortalité.

Entre l’hypothèse d’une pollution des rivières, celle du réchauffement climatique ou encore la multiplication des huîtres d’écloserie qui sont réputées plus fragiles, il n’y a cependant, à ce jour, aucune explication convaincante et donc aucune solution définitive à l’ordre du jour. Si, l’été prochain, rien ne change, vous comprendrez pourquoi les huîtres auront déserté votre assiette. Raison de plus pour en profiter un maximum en cette période de fin d’année.

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Contrôle des Pollutions aux PCB (ANE)

La ministre de l'Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, vient de rappeler que tout transformateur ou condensateur contenant des PCB à des concentrations supérieures à 500 ppm doit être décontaminé avant le 31 décembre 2010. En effet, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet vient de présenter l'opération nationale de contrôle des appareils contenant des PCB, peut on lire dans un communiqué de presse.

Les PCB, ou PolyChloroBiphényles, plus connus en France sous le nom de pyralènes, contaminent depuis des dizaines d'années rivières et poissons d'eau douce. Une pollution particulièrement tenace : ces dérivés chimiques chlorés, longtemps utilisés dans l'industrie pour leurs qualités d'isolation électrique, de lubrification et d'ininflammabilité, sont des polluants organiques persistants très peu biodégradables.

Contrôle des Pollutions aux PCB…

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  • Le 3 janvier 2011

Du caviar 100 % terroir dans les eaux solognotes (République du Centre)

Patricia et Vincent Hennequart sur l'exploitation piscicole du Grand-Cernéant. La soeur gère la comptabilité tandis que le frère, biologiste, s'occupe de la production de cet or noir. Vous en avez peut-être eu, vendredi soir, sur votre table. Et si vous privilégiez la région, ils venaient forcément des étangs de Sologne, à 15 kilomètres seulement des tartes Tatin de Lamotte-Beuvron.

La Sologne s'était bâtie une image sur ses chasses - célèbres -, sur ses haras - réputés - et sur Auguste Pignard - injustement vilipendé mais mythique. Voilà qu'émerge maintenant, des étangs poissonneux, un autre titre de gloire à cette campagne sablonneuse de carte postale. Depuis quatre ans, du caviar est produit à Saint-Viâtre (Loir-et-Cher), à la pisciculture Hennequart. Plus qu'une curiosité locale, ces petites billes grises, tirant sur le noir, commencent à solidement s'installer sur les tables de restaurants parisiens prestigieux….

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Le futur de l’aquaculture dans l’imaginaire

Les nouvelles frontières de l'aquaculture dans l’imaginaire des chercheurs

A partir de plateformes habitées au milieu des océans, jusqu’à des tours au coeur des villes, les « Jules Verne » de notre époque imaginent le futur de l’aquaculture.

Tours aquacoles : Aller chercher ses crevettes dans un « jardin aquacole » à côté de la maison et préparer le repas avec des produits aquacoles ultra frais. C’est sur quoi réfléchissent des chercheurs étatsuniens dans une démarche en vogue des produits locaux. Les crevettes seraient élevées comme toute une gamme de produits aquacoles, dans des tours conçues dans l’esprit des jardins famillaux.

Plateformes en haute mer : Marine Harvest, la plus grande société d’élevage de saumon dans le monde (300.000 tonnes par an), image des plateformes habitées placées en haute mer avec des cages d'élevage et des barges pour élever les saumoneaux en eau douce. Source : City street to open sea - fish farming's new frontiers (BBC)


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Restera-t-il des huîtres pour la Saint-Sylvestre ? (Nouvelle République)

Oui, il y aura encore des huîtres pour le réveillon du nouvel an, rassure le président des ostréiculteurs du Poitou-Charentes. Mais pas tous les calibres.

Le cycle de l'huître

'' Les consommateurs ne veulent plus que de la n° 3 ''

Et pourquoi la n° 3, taille intermédiaire, ni trop grosse, ni trop petite, a-t-elle la préférence des consommateurs ? Gérald Viaud l'explique comme un lent processus de conditionnement. « Pour les chefs de rayon de la grande distribution, il est plus simple d'avoir un faible nombre de références. Il est donc de leur intérêt de limiter l'offre. Ils ont privilégié la n° 3. Le consommateur s'y est habitué. Maintenant il ne veut plus que de la n° 3 ! »

Et difficile pour les ostréiculteurs de lutter contre les exigences des grandes enseignes dans la mesure où, pour écouler leur production, ils ne peuvent plus s'appuyer sur les écaillers, profession en voie de disparition. « Autrefois, se souvient Gérald Viaud, il y avait en France 18.000 poissonniers et des milliers d'écaillers. A Paris, il y en avait partout... Mais ce temps-là est révolu. Pourtant, vendre des huîtres, c'est un métier ! » Aujourd'hui, la profession se dit qu'elle doit « rééduquer le consommateur ». « Pour lui faire redécouvrir les autres calibres. »

Tant qu'il en reste...

Le chiffre 100.000 - C'est le nombre de tonnes d'huîtres qui seront consommées cette année en France. Ça paraît énorme, c'est en réalité bien moins que les années précédentes et ça confirme une lente érosion. Ces dernières années, on était encore à 135-140.000 tonnes/an. Au début des années 2000, 150.000 tonnes étaient ingurgitées. Et on sait qu'en 1850, il se consommait 200.000 tonnes d'huîtres par an. A l'époque, l'huître donnait du travail à 200.000 personnes.

La question '' Qu'est-ce qui a rendu ce virus agressif ? ''

La phrase '' Ne cédons pas au catastrophisme ! ''

A savoir

> A ce jour, la Charente-Maritime compte un millier d'entreprises ostréicoles.

> Elles emploient entre 8 et 10.000 personnes (y compris le chef d'exploitation).

> 770 d'entre elles produisent et font de l'expédition-vente.

> Les parcs à huîtres s'étendent sur 3.000 hectares.

> Les claires couvrent 3.000 hectares.

> Chiffre d'affaires : au moins 300 M€

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Serge, l'homme qui écaille les fruits de mer au Pyrénéen (La Dépêche)

Depuis 29 ans, Serge Changeux ouvre huîtres, moules, praires, clams... Une main gantée et un geste de velours… Serge Changeux écaille des huîtres depuis 29 ans au Pyrénéen, l'une des plus anciennes et fameuses brasseries de Toulouse.

L'huître, c'est un contact, une texture, une couleur… » Serge Changeux parle des huîtres, qu'il écaille depuis 29 ans au Pyrénéen, l'une des plus anciennes et fameuses brasseries de Toulouse, comme il parle de peinture. Normal : l'homme qui compose chaque jour des dizaines de plateaux de fines claires ou de spéciales (ses préférées), de moules, de praires, d'amandes, de clams, de palourdes ou de coques est un fou d'art contemporain, un dingue du design des années cinquante. C'est bien dans l'amour des belles choses et de la vie que s'explique le talent et l'amour de cet homme pour son métier, lié pour toujours aux festivités de fin d'année…..

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Huîtres : Les dernières Bouzigues avant la pénurie (Midi Libre)

Dans le bassin de Thau, comme dans les autres sites de production, le virus Herpès tue une partie des naissains d’huîtres. Hier matin, temps gris sur l’étang de Thau. Un crachin intermittent enrobe la zone conchylicole du Mourre Blanc, à Mèze. En cette veille de réveillon, l’activité y est moins fébrile qu’à l’habitude. Pourtant, dans son mas, Josian Alexandre s’affaire. « J’ai fait en sorte de garder des huîtres pour approvisionner les tables du Nouvel An et mes clients réguliers du mois de janvier », explique-t-il. Président du syndicat des ostréiculteurs de Mèze,… Pour ces fêtes de fin d’année, les conchyliculteurs héraultais étaient mieux préparés que les autres : leurs huîtres mettent entre 14 et 18 mois pour devenir consommables, alors qu’elles mettent entre 30 et 36 mois au bord de l’Atlantique. Pour avoir été les premiers à souffrir de cette mortalité, ils savaient depuis quelques mois qu’ils n’allaient pas pouvoir fournir beaucoup. « Pour Noël, nous avons dû mettre près de 3 000 tonnes d’huîtres en vente, contre 5 000 habituellement. Pour ce Nouvel An, le volume devrait frôler 800 tonnes, contre 1 500 normalement », évalue Philippe Ortin, l’actuel président du comité régional de la conchyliculture de la Méditerranée.

L’huître se fait donc plus rare. Quel dommage ! Car cette année, les bouzigues sont particulièrement goûteuses, bien pleines et bien en chair. Mais, elles sont aussi plus chères cette année, car il y en a moins. « La bouzigues a pris à l’étal entre 2,5 € et 3 € de plus au kilo », observe Philippe Ortin. Elle est donc vendue, en moyenne, autour de 6,5 € le kilo, c’est-à-dire autour de 7 € la douzaine.

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Huître: pour un après-fêtes minceur... (Nouvelobs)

L'huître, si elle évoque généralement un repas festif, peut également faire office de "repas minceur d'après bombance" et redonnera forme(s) et tonus grâce à ses nombreux oligo-éléments. Une touche de fraîcheur iodée qui peut provenir de la production ostréicole arcachonnaise... Si l'on commence à parler des huîtres du Bassin d'Arcachon dès le Moyen-Age, leur exploitation ne démarre officiellement qu'en 1849 avec la création des premiers parcs ostréicoles impériaux, qui abritent uniquement à cette époque l'huître plate Ostrea edulis. Viendra ensuite l'huître creuse Crassostrea gigas. Mais, outre la production d'huîtres destinées à la consommation humaine à la qualité reconnue, le bassin d'Arcachon se consacre également à la production de jeunes huîtres, le "naissain", et en devient le premier centre européen.

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Un coup de chaud pour les produits festifs à Noël (Sud-Ouest)

Les intempéries de la mi-décembre ont causé des soucis de livraison aux entreprises landaises de foie gras, volailles festives et poissons. Mais pas de catastrophe. Durant cette dernière semaine entre Noël et la Saint-Sylvestre, ils ont soufflé un peu, mais dans les derniers jours précédant le 24 décembre, ils avaient moins envie de plaisanter. Les patrons des entreprises agroalimentaires landaises, qui en cette période approvisionnent les autres régions françaises en produits festifs frais, ont tremblé devant les mauvaises conditions météo et les problèmes de transports rencontrés dans la moitié nord de notre pays.

Bref, un coup de chaud, comme il y en a de temps en temps, mais pas de vraie catastrophe à l'arrivée. Et comme les clients terminaux ont reporté leurs achats de 24 heures, allant s'approvisionner le mardi ou le mercredi plutôt que le lundi, il n'y a pas eu de pertes….. Pour sa part, l'entreprise Labeyrie (foie gras, saumon fumé) déplore « quelques aléas ici ou là pour les livraisons, mais pas de gros problèmes dans l'ensemble. Nous n'avons pas eu de pertes notoires. C'est quasiment un Noël classique, avec son lot de surprises », admet sans dépit Anne-Lise Labenne, responsable du marketing.

Des soucis directs et indirects - Pour Aqualande à Roquefort (truites fraîches, truites fumées, œufs de truite, œufs de saumon), la fin d'année a fait partie des « périodes hypothétiques, avance Ron Guillemet, chargé des marques de distributeurs. Cela nous a causé des soucis directs, c'est-à-dire des produits refusés en plate-forme parce que livrés trop tard, ce qui nous a conduits à perdre quelques produits : heureusement, une seule palette a été refusée dans le Nord. Pour le reste, on a quand même réussi à gérer en bonne intelligence avec les clients. Les soucis indirects sont venus en conséquence : dans ces périodes, comme les clients ne sont pas nombreux dans les rayons, les commerçants attendent d'avoir évacué les stocks avant de repasser commande. Donc des délais plus longs, et à l'arrivée sans doute un ralentissement des ventes. On fera un bilan complet plus tard, mais cela ne met pas notre année commerciale en péril. » Chez Viviers de France à Castets (poissons frais sous glace ou en barquette, saumon, King crabe), on reconnaît aussi qu'« il a fallu s'adapter, les problèmes étant plus ou moins graves suivant les régions. On a bien eu quelques retours, mais en prévenant les clients, on est arrivé à s'organiser : soit ils retardaient un peu la commande, soit on gardait les produits quelques heures de plus en chambre froide pour les livrer le lendemain. On chiffrera tout cela dans le courant de janvier, mais à part un ou deux jours difficiles avant Noël, on n'a pas gâché de marchandise. » Si la plupart des entreprises concernées doivent encore attendre quelques jours pour faire un bilan précis, les fêtes 2010 se sont dans l'ensemble assez bien passées.

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Colombie britannique : Une étude montre que les poux de mer se développent avec la présence des salmonicultures

Sur la côte Pacifique du Canada, les pêcheurs de saumon sauvage montrent du doigt les poux de mer qui parasiteraient les jeunes saumons en migration au moment de leur passage dans les zones d’élevage de saumon.

Une étude publiée fin décembre 2010 indique que les fermes de saumon de l'archipel Broughton en Colombie Britannique ont considérablement amplifié le développement des poux du poisson dans les eaux côtières et souligne les défis que doit relever l'industrie salmonicole pour enrayer ce problème.

L'étude, “Dynamics of outbreak and control of salmon lice on two salmon farms in the Broughton Archipelago, British Columbia,” a été publiée dans la revue en ligne « Aquaculture Environment Interactions ». L’étude montre le développement des poux sur deux fermes de la région située sur le chemin de migration des jeunes saumons sauvages, et elle a confirmé que les épidémies de poux sur le saumon d'élevage sont principalement liées à la reproduction et la croissance des poux dans les piscicultures. «L'étude fournit de nouvelles informations sur la dynamique des épidémies de poux dans les fermes ; ce qui nous aide à mieux comprendre les défis auxquels nous sommes confrontés en matière de contrôle des poux dans les zones où le saumon sauvage peut être affecté », affirme l'auteur principal, le Dr Martin Krkosek, professeur à l'Université de Otago en Nouvelle-Zélande. Les résultats de cette étude contredisent les résultats de l'autre étude publiée quelques jours avant par l’University of California Davis School of Veterinary Medicine qui montrait que les poux n’étaient pas à l’origine du déclin des populations sauvages de saumon. Source : Sea lice study blames B.C. salmon farms (Seafoodsource)

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  • Le 1 janvier 2011

La surmortalité des huîtres met en cause l'intensification de la production (Le Monde)

En 2010, la production française, qui représente quelque 130 000 tonnes, a encore baissé de 30 %. L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) privilégie comme explication la présence d'un herpès virus, baptisé OsHV-1, particulièrement agressif, combiné à des bactéries.

Ce virus " existe depuis la nuit des temps ", relève toutefois Gérald Viaud, ostréiculteur à Chatressac (Charente-Maritime) et président du Comité Régional de la Conchyliculture de Poitou-Charentes. " Mais la vraie question consiste à savoir ce qui rend aujourd'hui ce virus si agressif, et est-ce lui qui fait mourir les huîtres ? Cela n'a jamais été vraiment prouvé. " Cet ostréiculteur adepte du " né et élevé " en milieu naturel incrimine la détérioration de l'environnement, liée au réchauffement climatique et à la gestion " désastreuse ", sur le littoral, de l'eau douce se jetant dans la mer et drainant des polluants tels les pesticides agricoles. " Si nous ne mettons pas en place des schémas d'aménagement territoriaux pour protéger nos estuaires, je ne vois pas comment on s'en sortira ", ajoute-t-il.

Génétiquement modifiées - Même si cela se fait encore à mots couverts, l'intensification de la production est aussi montrée du doigt. Au début des années 2 000, les ostréiculteurs ont eu de plus en plus recours à la production artificielle de naissains dans les écloseries. Même en Poitou-Charentes, qui est pourtant l'un des deux bassins de reproduction naturelle avec Arcachon, beaucoup se sont laissés séduire. En particulier par la variété d'huître dite des " quatre saisons ". Un produit de laboratoire créé par l'Ifremer en 1997, génétiquement modifié pour être stérile et pouvant donc grandir plus vite, puisqu'il ne dépense pas son énergie dans la reproduction. Résultat, cette huître est mature en deux ans, au lieu de trois voire quatre pour une née en milieu naturel et elle ne produit pas, en été, de laitance reproductrice. " Pourquoi se priver de bons produits, de qualité égale toute l'année, de taille homogène, charnue, plaisants pour le consommateur, sans s'astreindre au cycle naturel ? ", se demande Jean-Pierre Suire, président du Groupement qualité des huîtres Marennes-Oléron. Celui-ci s'interroge cependant :…

Membre de l'Association pour une ostréiculture traditionnelle, Jacques Baron, dénonce, lui, le risque d'homogénéité génétique, qui serait à l'origine de l'appauvrissement de la résistance des huîtres. Et ce petit ostréiculteur à Marennes de rappeler que " la mer favorise la sélection naturelle ". " En choisissant des variétés d'huîtres ayant une croissance rapide, n'a-t-on pas favorisé leur faiblesse et, dès lors, un terrain favorable au développement pathogène ? ", s'interroge-t-il.....

Pour Fabrice Viollet, un ostréiculteur de Saint-Just, à force " d'industrialisation ", " la nature a fini par reprendre ses droits. Quand vous faites de l'élevage intensif et que l'on charge.....

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Flambée du prix des huîtres en raison d'une épizootie (Le Monde)

Les huîtres bientôt aussi chères que le caviar ? Pour accueillir le plus précieux des coquillages sur leur table de réveillon, les Français auront déboursé au moins 20 % de plus que l'an passé, en raison de l'épizootie qui décime les plus jeunes mollusques.

"Les huîtres juvéniles [âgées de moins de douze mois] connaissent une mortalité constante et récurrente, d'environ 85 %, depuis juin 2008", explique Jacques Maire, ostréiculteur à Yves, en Charente-Maritime (ouest de la France). "Cette mortalité massive et fulgurante de 60 à 90 % des naissains touche tout le monde, du nord de l'Irlande au sud du Maroc" en passant par la Bretagne et la Méditerranée, confirme Olivier Laban, président de la section régionale conchylicole d'Arcachon (sud-ouest).

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L’herpès de l’huître, pas contagieux pour l’homme (Destination santé)

La relative pénurie qui commence à s’installer sur le marché de l’huître est due en fait, à une épidémie d’Herpès virus qui décime les huîtres juvéniles depuis 2 ans ! Toutefois, pas de panique : ce virus-là n’est pas contagieux pour l’homme. OsHV-1 - pour Ostreid Herpes virus 1 - ne vit que dans les milieux aquatiques. Particulièrement présent chez les huîtres creuses sauvages et en élevage, il fait beaucoup parler de lui, c’est vrai, depuis 2008. Si bien que cette épidémie menace à terme, les entreprises ostréicoles et les tables de nos réveillons.

« Le virus de l’huître est absolument sans aucun rapport avec l’herpès virus humain », rassure Jean-Pierre Baud, responsable du programme national d’aquaculture durable à l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER) de Nantes. « Les herpès virus sont courants dans le monde animal en général, et dans le monde aquatique en particulier. Leurs attaques sont plus ou moins importantes en fonction de l’espèce. Et depuis 2008, les huîtres sont touchées de plein fouet », ajoute-t-il.

Depuis cette date en effet, les naissains – c’est-à-dire les huîtres de moins d’un an – sont très affectés par le virus. Entre 60% et 80% des mollusques juvéniles en meurent, contre seulement 20% à 30% avant 2008. « L’intensification de l’élevage et les nombreuses manipulations nécessaires à l’homogénéisation des tailles affaiblit et stresse les huîtres. Et lors de la montée en température des eaux à 16°C le virus, capable de s’adapter à son environnement, profite, de la faiblesse des jeunes mollusques ». Face à ce type de situation, impossible d’envisager une vaccination pour cette espèce animale, dont le système immunitaire est très peu développé.

La table du réveillon est sauve

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Même à l’intérieur, les produits de la mer sont appréciés

Jamais assez de crustacés ! (L’Union)

Qui dit repas de fête dit produits de fête. Homard, huîtres, langouste ont été particulièrement demandés par ceux qui ont choisi de fêter le réveillon à domicile. Une forte demande qui concerne tous les produits de la mer comme en témoigne Dominique Lallement, responsable de la poissonnerie Placet : « Tout part. Mes huîtres sont arrivées hier matin (mercredi NDLR), et demain soir, il n'y aura plus rien ».

Une demande qui n'a pas vraiment de logique selon les deux poissonneries du centre-ville. Serge Herscher, gérant de la mer de Kobus : « en fait, nous avons surtout réalisé des menus. Et contrairement à l'an dernier, on a fait beaucoup moins de plateau de fruit de mer ».

Dominique Lallement reconnaît avoir beaucoup vendu de saumon fumé : « et la langouste aussi. Cent cinquante kilos pour Noël et quatre-vingt, pour le jour de l'an. Pour les huîtres, ça a été plus de deux tonnes pour Noël et environ une tonne et demie pour le jour de l'an ».

Visiblement, le repas du réveillon de Noël suscite beaucoup plus de vente que celui du jour de l'an : « c'est environ du 100 pour 40. Quand je réalise 100 commandes à Noël, j'ai 40 commandes pour le jour de l'an »….

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  • Le 31 décembre 2010

Test "pesticides" : Alphamax tue les homards, mais pas les saumons !!!

Les pesticides utilisés pour tuer les poux de mer (petits crustacés fixés sur les saumons d’élevage), ne tueraient-ils pas aussi les homards de la baie de Fundy au Nouveau-Brunswick (Canada) ?

L'Association des pêcheurs de la baie de Fundy (AFPN), basée à St. Andrews, Nouveau-Brunswick, pense que les pesticides utilisés par les salmoniculteurs tuent les homards, selon Sheena Young, directrice d’AFPN.

Quant à l’association des pisciculteurs du Canada atlantique (ACFFA), basée à Letang, Nouveau-Brunswick, elle soutient que les homards des pêcheurs meurent d’autres choses, selon Pamela Parker, directrice d’ACFFA.

Les tests effectués par Environnement Canada (EC) le 27 octobre 2010 n’auront pas pu rapprocher pêcheurs et salmoniculteurs qui sont restés sur leurs positions.

Pourtant, il est clair qu’en mettant les homards en situation de traitement des saumons à savoir dans un bain chimique AlphaMax - pesticide ciblé par les pêcheurs et les environnementalistes - les gros crustacés sont tous morts comme les petits crustacés - les poux de mer – sans avoir tué les saumons ! Voir toutes les explications sur les différents tests : Are salmon pen pesticides killing lobsters ?

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Avec Francis, rue des Minimes, l'huître n'est jamais creuse (Ouest France)

37 ans que des chants bretons résonnent, chaque fin de semaine, rue des Minimes. Ils indiquent que Francis Bertaille, ostréiculteur, est bien là. Il ne manquerait ce rendez-vous pour rien au monde.

Portrait : La vie est parfois faite de hasards. Francis Bertaille en sait quelque chose. Rien ne le destinait à devenir ostréiculteur, métier qu'il exerce depuis maintenant quarante ans. Né à Saint-Malo, en Bretagne, sa première vie professionnelle l'avait amené jusqu'au Mans : « J'étais engagé dans l'armée et basé ici. » À l'époque, il est en couple avec Monique. Celle va devenir sa femme va lui présenter ses parents qui sont ostréiculteurs. « J'ai décidé de changer de vie. » Tournant radical. Le breton s'installe à Bouin, en Vendée, à quelques kilomètres de Noirmoutier. Le jeune couple se lance avec un parc à huîtres d'un hectare, la taille minimale pour commencer. « Je n'y connaissais rien. Mon beau-père m'a appris toutes les ficelles du métier. »…

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Morbihan : À la Saint-Sylvestre, la star c'est l'huître ! (Ouest France)

Les fêtes de fin d'année sont vitales pour les ostréiculteurs qui réalisent 70 % du chiffre d'affaire. L'huître est accessible : le kilo est moins cher que celui de langoustine.

Reportage : Dans le chantier ostréicole d'Hervé Jénot, à Carnac, c'est le grand rush avant le réveillon de ce soir. L'huître, la star de la Saint-Sylvestre, se vend bien pour les fêtes. À l'entrée du chantier, les clients se suivent à la file indienne pour venir chercher leur bourriche. On vient même de toute la France….

À Saint-Philibert, le chantier des frères Henry offre une vue imprenable sur le pont de Kerisper. Une dizaine de salariés, aidés par des saisonniers, rangent les huîtres sur des palettes. L'entreprise familiale expédie ses mollusques en France et à l'étranger. « En ce moment, nous remplissons quatre semi-remorques par jour. En 24 heures, les huîtres se retrouvent dans toute la France », précise Renan Henry, président du comité de survie de l'ostréiculture….

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Carcassonne : Les huîtres plus chères mais toujours recherchées (L’Indépendant)

A l'heure de savourer les huîtres pendant la dernière soirée de l'année, peu de consommateurs se doutent du drame qui est en train de se nouer en Méditerranée…. « Nous avons 50 % d'huîtres en moins à proposer aux consommateurs, déplore Ange Gras, au nom des ostréiculteurs leucatois, dont la production est passée de 800 à 400 tonnes. Si nous revalorisons les prix, ce n'est pas pour contrebalancer les pertes de naissains (et la hausse de leur prix), mais plutôt pour stabiliser nos entreprises qui perdent de l'argent ».

Sur l'étang de Thau, la maladie avait fait son apparition quelques années plus tôt. Cet été, en quelques semaines, les trois quarts des huîtres juvéniles ont été emportés. L'Ifremer (Institut français pour l'exploitation de la mer) travaille….

« Il ne faudrait pas que le problème perdure » - Sur les marchés et dans les poissonneries de Carcassonne, les commerçants ont logiquement répercuté la hausse des coûts. « Cette année, l'approvisionnement a été un peu plus difficile que d'habitude et les prix sont plus élevés, reconnaît-on à la poissonnerie Montagné. Nous proposons toujours toutes sortes d'huîtres à nos clients (Leucate, Bouzigues, Marennes, Bretagne...) mais il ne faudrait pas que le problème perdure ». Du côté de la poissonnerie des Quatre chemins, toutes les commandes ont été honorées par les ostréiculteurs. « On a beaucoup d'huîtres de grosse taille, mais de moins en moins de petites, explique Mme Biau. Et les prix ont un peu plus augmenté que les autres années ». A la poissonnerie Banquet, on souligne que « le problème dure depuis plusieurs années » et que « les prix son bien supérieurs ».

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Leucate. Huîtres : les meilleures coquilles de l'année (L'Indépendant)

La dizaine de petites baraques sagement alignées le long de l'étang de Leucate sont à la fête depuis déjà une quinzaine de jours. Les ostréiculteurs locaux, qui réalisent en cette période 20 à 30 % de leur chiffre d'affaires annuel, savourent une fin 2010 qui n'a heureusement réservé aucune mauvaise surprise de dernière minute. « Cette année est aussi bonne que la précédente, l'étang est resté ouvert, il n'y a eu aucun souci sanitaire » se félicite Nicolas Girard, le 'patron' du Mas Bleu. « Les huîtres ont pu rester dans l'étang jusqu'à

leur purification 24 heures avant leur mise en vente » poursuit le jeune homme qui a troqué voilà sept ans, l'uniforme de l'armée pour celui, beaucoup plus jaune, des ostréiculteurs.

« 20 à 30 % du CA pendant les fêtes » - Pour faire face à la hausse d'activité saisonnière, Nicolas Girard a embauché trois 'extras' qui viennent renforcer les quatre ouvriers de l'entreprise. « On réalise 20 à 30 % de notre chiffre d'affaires pendant les fêtes de fin d'année » souligne l'ostréiculteur. Il faut donc honorer les commandes d'huîtres, de moules et de palourdes très majoritairement passées par les particuliers. Souvent des habitués qui ne se servent qu'à Leucate. Car l'huître locale fait valoir ses qualités : « Nos huîtres sont plus charnues et moins salées que celles de l'Atlantique car elles séjournent 24 heures en bassins de purification », explique un Nicolas Girard fier de sa production. Comme son voisin Laurent Allary qui prépare dans son atelier des dizaines de bourriches : « Oui l'année est bonne, comme l'année dernière. Les huîtres sont belles et c'est important parce que ces fêtes c'est 25 % de notre chiffre d'affaires ».

5 euros le kilo en moyenne - « Le bilan ne s'annonce pas trop mauvais, livre déjà Ange Gras, le président du centre ostréicole de Leucate, les ventes ont été au rendez-vous. On fera un point définitif mi-janvier mais les retours que j'ai des ostréiculteurs sont bons. L'huître a été de qualité notamment grâce au froid »….

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Narbonne : Les huîtres d'ici sont bien au rendez-vous (Blogs midilibre)

La forte mortalité des très jeunes huîtres du littoral Atlantique et du bassin de Thau a provoqué une augmentation des prix jusqu'à 40 % dans certaines grandes villes. Une flambée que le Languedoc a peu répercutée.

« Elles ont augmenté d'environ 15 % en raison des pertes subies », explique-t-on à La Perle Gruissanaise, où les stocks permettent à l'heure actuelle de satisfaire l'ensemble des clients attendus. Pas de pénurie, donc, pour le réveillon, mais pour le reste, il faudra attendre mi-janvier pour l'approvisionnement et prévoir la mise sur le marché de l'année 2011 : « nous n'achetons pas le naissain, mais l'huître un peu plus grosse, et nous l'élevons dans nos parcs en mer. Il faut attendre un bon mois pour refaire nos filières ».

À quelques kilomètres de là sur ce même littoral, le centre ostréicole de Leucate joue sur le court terme. Les stocks permettent de répondre à la forte demande de vente directe car, en période de manque potentiel, on privilégie les clients traditionnels. « Il y aura des huîtres pour tout le monde ! », se satisfait Ange Gras, le président, « même si c'est vrai que j'ai refusé certains mareyeurs extérieurs. Maintenant pour le renouvellement, on saura mi-janvier si les naissains nous permettent d'affronter l'avenir »….

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Morbihan : huîtres et routes toujours sous haute surveillance (Ouest France)

Après le vol de 600 kilos d’huîtres (3 000 € de préjudice) dans l’exploitation de Stéphane Bauban à Banastère, à Sarzeau, ce week-end, les contrôles de gendarmerie ne faiblissent pas…

75 gendarmes déployés - Dans la nuit de mercredi à jeudi, comme la semaine passée, la gendarmerie morbihannaise a mis en place une vaste opération de surveillance des parcs ostréicoles du département. À partir de 20 h 30, 75 militaires des compagnies de Vannes et Lorient, de la brigade nautique de Quiberon et des réservistes se sont déployés sur les côtes, entre Nivillac et Guidel.

250 véhicules contrôlés…

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Point de vue grande distribution et grossiste

Huîtres : Casino ne répercute pas intégralement la hausse des prix (Le Progrès)

Un virus décime les bassins de production d’huîtres. Du coup, les prix ont fait un bond de 20 %. Mais Casino a décidé de maîtriser cette augmentation, comme l’explique Bertrand Poulard, directeur des achats Marée

>> Une augmentation des prix de 20 %, c’est énorme ? Oui. Nous avons enregistré des hausses de tarif de cet ordre-là. En soutien à la profession ostréicole et pour que les volumes ne s’effondrent pas, nous n’avons répercuté que 10 % de cette augmentation à la vente, en compressant nos marges….

>> Quels sont les volumes d’huîtres achetés par le groupe pour les fêtes de fin d’année ? Nous achetons sur le mois de décembre environ 1 400 tonnes d’huîtres. C’est 70 % du tonnage annuel.

>> Avez-vous constaté une baisse de consommation, compte tenu de l’augmentation des prix ? Étant donné le contexte, nous avons remodelé notre offre en développant, en collaboration avec nos fournisseurs, de nouvelles gammes. Nous avons par exemple lancé une huître spéciale à notre marque, Casino Délices. Nous avons aussi mis en place une collaboration avec un ostréiculteur pour une huître haut de gamme, l’huître Geay, qui concurrence l’huître Gillardeau, qui n’est pas vendue dans la grande distribution. Enfin, nous avons lancé une huître longue de Charente, affinée à Marennes-d’Oléron, en colis de 2 kg au prix de 8,50 euros la bourriche, ce qui est un prix très abordable….

>> Quel est l’état d’esprit des ostréiculteurs ?

>> Quels contacts entretenez-vous avec les ostréiculteurs en temps de crise ?

>> Faudra-t-il se rabattre les années prochaines sur les huîtres importées de l’autre bout de la planète comme les huîtres des îles Fidji dans le Pacifique par exemple ?

>> On sait que certaines espèces sont en voie de disparition. Quelle est votre politique en la matière ?

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Baisse attendue des ventes d’huîtres (Le Figaro)

En cette fin d'année, le volume des ventes d'huîtres devrait baisser de 15 à 20% en raison de leur prix qui a sensiblement augmenté et des intempéries qui ont perturbé leur transport.

"Il y a un double phénomène avec un problème de pénurie d'huîtres, ce qui a tendu le marché, et d'autre part les chutes de neige de décembre qui ont remis une pression supplémentaire", a déclaré Vincent Primas, directeur commercial de la société Thaeron, premier expéditeur français avec plus de 6.000 tonnes par an de fruits de mer. Selon lui, le marché devrait connaître "des baisses de ventes de l'ordre de 15 à 20% en tonnages".

"Nos ventes sont en baisse de 20%", a estimé pour sa part Jean-Pierre Blanc, grossiste à Rungis, spécialiste des huîtres Gillardeau, le nec plus ultra de l'huître. Pour lui, la forte augmentation des prix, qu'il évalue de 30 à 40%, explique en partie cette chute, avec les intempéries.

Dans la grande distribution aussi, les ventes ont chuté. Chez Système U, la baisse est "de l'ordre de 20%", a déclaré à l'AFP Thierry Desouches, porte-parole de l'enseigne. Comme explication, il avance également une hausse des prix "de 25 à 30%".

Sur Yahoo Canada

Avec la maladie, les huîtres bientôt aussi rares et chères que le caviar ? (AFP)

Pour avoir des huîtres sur leur table au réveillon, les Français auront déboursé …

La cause de cette surmortalité des huîtres creuses, qui constituent en France le …

Pour avoir des huîtres sur leur table au réveillon, les Français auront déboursé au moins 20% de plus que l'an dernier. En cause ? L'épizootie qui décime depuis trois ans les plus jeunes mollusques, faisant de ce produit festif une denrée de plus en plus rare et chère.

"Les huîtres juvéniles - moins de 12 mois - connaissent une mortalité constante et récurrente, d'environ 85%, depuis juin 2008", remarque Jacques Maire, ostréiculteur à Yves (Charente-Maritime).

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  • Le 30 décembre 2010

« Le problème est qu'on a complètement oublié que nous travaillons un produit naturel, on a totalement occulté le cycle de l'huître... »

Le cycle de l'huître (Nouvelle République)

Restera-t-il des huîtres pour la Saint-Sylvestre ?

« En n° 3, il me restera un peu de stock pour le premier de l'an... mais certains de mes collègues n'en auront pas, c'est sûr. » Yvonnick Le Bail est ostréiculteur à Chaillevette, en Charente Maritime. Et il vend sa production sous les halles de Niort.

Jusqu'à 90 % de perte - Il n'est pas épargné par la crise. Il dit perdre chaque année depuis trois ans 60 à 70 % de son naissain. « Et je connais des endroits où les collègues perdent jusqu'à 90 %. » Alors, pour compenser, il fait comme les autres : il augmente ses tarifs. Mais pas trop. Pour ne pas affoler le chaland. Et rester concurrentiel. « En moyenne, on a augmenté de 10 %. L'an dernier, je faisais la fine de claires n° 3 à 5 €. Cette année, elle est à 5,30 €. »

« C'est ça qui est difficile pour nous, ostréiculteurs, explique Gérald Viaud. Aujourd'hui, un ostréiculteur gére une PME. Autrement dit, pour que ça tourne, il faut de l'argent parce qu'il y a des charges, des impôts, les assurances, les emprunts... Il y a trente ans, les choses étaient plus simples : on se serrait la ceinture et on attendait que ça passe. C'était difficile mais on rentrait la tête dans les épaules en attendant des jours meilleurs. Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'espérer. Il faut que l'argent rentre... »

« Le problème est qu'on a complètement oublié que nous travaillons un produit naturel, on a totalement occulté le cycle de l'huître... »

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Les vœux d’Etienne, vendeur d’huîtres à Toulouse

Ce qui est appréciable, selon Étienne, grand amateur des Bretonnes, c'est que malgré les déboires de la profession, les huîtres sont particulièrement goûteuses cette année. Son vœu pour 2011: pouvoir continuer à vivre de son activité et que les chercheurs trouvent rapidement une parade à cette épidémie. Source : Saint-Cyprien. Bons conseils pour acheter ses huîtres (La Dépêche)

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Perle Gruissanaise : La hausse des prix n'a pas freiné la consommation (Le Dépêche)

On parle partout de la crise des huîtres et des fruits de mer. Pourtant certains continuent de tirer leur épingle du jeu. Comme en témoigne les responsables de la «perle Gruissanaise pour qui les affaires vont plutôt bien. En cette fin d'année 2010, au moment des fêtes, tous les indicateurs que ce soit du côté de la production ou du côté des consommateurs, crise oblige, incitaient au pessimisme, pourtant pour Christian Lados responsable des ventes, Hervé et Valérie Rozek, responsables de la «Perle Gruissanaise», la consommation des huîtres et fruits de mer, a été sensiblement la même que l'an dernier, comme nous l'expliquait Christian Lados : «La consommation d'huître et de fruits de mer a été très soutenue, au premier de l'an, on aura dépassé les trente tonnes de marchandise vendue, le pic de consommation c'est au moment de noël, mais on travaille aussi bien si ce n'est plus sur les deux mois d'été, avec une clientèle issue de toute la France et pas mal d'étrangers…..

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Ostréiculture. Le regard d'un pro sur l'avenir du métier (Le Télégramme)

René Surzur, presque 80 ans dont 41passés à la tête du syndicat ostréicole de Sarzeau, est à l'origine de la création du chantier de Bénance, lieu-dit dont il est originaire. Aujourd'hui à la retraite, il évoque la profession et les difficultés qu'elle rencontre actuellement.

Depuis quand existe le chantier de Bénance?

La période de Noël est-t-elle plus chargée?

Les prix ont-ils beaucoup varié?

Quelles explications donner à ce phénomène? On parle de virus mais Il faut savoir qu'en juillet 1983, une forte chaleur avait causé des pertes dans la production. Depuis, le problème n'a pas été résolu. Les ostréiculteurs se sont alors tournés vers Paimpol pour l'élevage des juvéniles dans des eaux plus froides et donnant un meilleur rendu que dans le golfe. Malheureusement, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. On a remarqué que la mortalité des huîtres correspond toujours à un problème de choc thermique. Les huîtres du golfe sont affaiblies par le manque de nourriture, d'oxygène et par leurs organes de reproduction.

Qu'en est-t-il de la profession? Ce sont les jeunes ostréiculteurs qui sont les plus touchés. Les plus anciens élèvent des huîtres sur quatre ans, ce qui leurs permet de voir davantage venir. Nous sommes une trentaine d'ostréiculteurs dans le secteur.

Y-a-t-il des solutions? La seule solution est d'augmenter la production de captage pour en récupérer le plus possible en Charente maritime, à Arcachon ou en écloserie. Ainsi, même si les pertes sont lourdes, on récupère une quantité satisfaisante permettant de garder la cadence... À Paimpol, en 2008, on a subi 92% de perte sur les naissains. On parle déjà de 40% d'huîtres en moins à la vente pour 2010. Dans les meilleures années, Sarzeau produisait 4.000tonnes d'huîtres destinées à la consommation. Depuis 2008, nous avons subi de lourdes pertes. Pour le moment, les scientifiques se penchent sur une étude d'huîtres plus résistantes....

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Avec la maladie, les huîtres bientôt aussi rares et chères que le caviar ? (Le Parisien)

Pour avoir des huîtres sur leur table au réveillon, les Français auront déboursé au moins 20% de plus que l'an dernier. En cause ? L'épizootie qui décime depuis trois ans les plus jeunes mollusques, faisant de ce produit festif une denrée de plus en plus rare et chère.

"Les huîtres juvéniles - moins de 12 mois - connaissent une mortalité constante et récurrente, d'environ 85%, depuis juin 2008", remarque Jacques Maire, ostréiculteur à Yves (Charente-Maritime). En quelques jours, "tout le monde a été touché, c'était foudroyant", se souvient M. Maire. Ce spécialiste du pré-grossissement des huîtres affirme avoir vu son chiffre d'affaires chuter en trois ans de 450.000 à 135.000 euros.

"Cette mortalité massive et fulgurante de 60 à 90% des naissains, touche tout le monde, du nord de l'Irlande au sud du Maroc" en passant par la Bretagne et la Méditerranée, confirme Olivier Laban, président de la section régionale conchylicole d'Arcachon….

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Vol d'huîtres. Un préjudice de 3.000 € pour l'ostréiculteur de Sarzeau (56) (Le Télégramme)

Installé à Sarzeau, l'ostréiculteur Stéphane Bauban vient de se faire dérober 600 kg d'huîtres en une seule fois sur l'un de ses parcs. Il a déposé plainte. On connaît désormais l'identité de l'ostréiculteur victime d'un vol de 600kg d'huîtres dans l'un de ses parcs, à la pointe du Ruault, à Sarzeau: il s'agit de StéphaneBauban, dont le chantier est implanté à Banastère. Lundi, ce quadragénaire a déposé plainte auprès de la gendarmerie sarzeautine, estimant son préjudice à environ 3.000 €. Ce vol est «une première pour moi», révèle ce propriétaire d'un hectare et demi de parcs exploitables. Un coup dur au vu du contexte marqué par les pertes enregistrées au niveau des naissains. De fait, le prix des huîtres s'est envolé cette année.

Un bateau indispensable

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Plougastel-Daoulas (29). La perle de Noël (Le Télégramme)

Avec un filet de citron, les huîtres font le bonheur des amateurs. Mais y trouver une perle relèverait du miracle. C'est pourtant ce qui est arrivé à Denis Maréchal, le jour de Noël, à Plonévez-du-Faou (29): «Le plateau d'huîtres était pratiquement terminé lorsque nous avons découvert la perle, de la taille d'un petit pois». Denis contacte alors l'ostréiculteur qui a produit les huîtres, Jean-Luc LeGall, de Plougastel- Daoulas (29), très surpris de la trouvaille. Ce phénomène ne se produirait en effet qu'une fois sur 250.000 sous nos latitudes!

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Réveillon à Millau : Huîtres et foie gras ont toujours autant la cote (Midi libre)

Crise ou pas, le réveillon du jour de l'An reste un rendez-vous particulier pour lequel la grande majorité met les petits plats dans les grands. À Millau, un rapide tour d'horizon des commerçants des Halles permet de vérifier que les mets de fête ont toujours la cote auprès des consommateurs. « Les huîtres et les crevettes restent les produits phares pour le réveillon du 31, indique Martine Ladet, de la Pêcherie Sétoise. On vend aussi beaucoup de saumon, frais ou fumé, et des noix de Saint-Jacques. En fait, pour le jour de l'An, c'est surtout les fruits de mer et les crustacés qui ont la faveur des clients. » Le son de cloche est identique à la poissonnerie Cazorla : « C'est vrai que ça reste traditionnel. Pour le 31, les clients sont plus orientés vers les coquillages. Mais on vend aussi quelques gros poissons comme le loup, la lotte et le saumon. » Des poissons commandés qui arriveront frais demain matin sur l'étal des Halles….

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La Rochelle : Les vedettes du réveillon, des rayons jusqu'à la table (Sud-Ouest)

La Saint-Sylvestre et Noël représentent la plus grande partie du chiffre d'affaires de l'année pour la grande distribution comme pour le marché traditionnel.

À la poissonnerie du centre Leclerc de Lagord…. Et pour gagner la paix autour de la table, il faut se lever tôt. Davantage pour éviter la cohue que pour dégoter les bons produits. « Nous faisons notre plus gros chiffre d'affaires lors des jours précédents les réveillons de Noël et du 31 décembre. On refait les stocks en conséquence. Les produits frais, voire extra-frais surtout, sont les plus demandés au moment des fêtes », explique Paul Flogeac, directeur du supermarché Leclerc, à Lagord…

Préparer les 200 commandes de plateaux de fruits de mer, les filets (sans arêtes, s'il vous plaît), servir les clients : avec trente ans de maison, Francis Allard, chef du rayon, connaît le manège infernal. Pas le temps de discuter, le tableau électronique égrène les numéros des tickets. Le client n'attend pas, le repos se fera samedi 1er janvier. Malgré la neige, la semaine dernière, le magasin a réceptionné dix tonnes de bourriches d'huîtres venues de Normandie. Les produits locaux ne sont pas oubliés pour autant…

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La Couronne (16) : Cinq générations de producteurs réunis (Sud-Ouest)

Le traditionnel marché du samedi est remplacé, fêtes obligent, par celui du vendredi. Il y a eu celui pour la veille de la Noël et il y aura celui de la veille du 1er de l'An. Un rendez-vous que les habitués couronnais ne manquent pas….

Parmi les marchands d'huîtres, il y a le stand de Central Marée, un producteur expéditeur d'huîtres d'Arvert, tenu par une entreprise familiale, Édith Aubier, qui fait le marché depuis plus de vingt ans à La Couronne.

« Un très bon marché » - Vendredi, elle était épaulée à la caisse par Elsa, sa fille, qui représente la 5e génération de cette famille d'ostréiculteurs. Chez les Aubier, on expédie et propose ses produits sur les étals de plusieurs marchés de départements voisins ainsi qu'en Charente. « C'est un très bon marché et nous l'apprécions particulièrement, souligne Édith. Ici, la clientèle est chaleureuse et nous lui réservons le meilleur accueil possible. »…

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Son tour de France des terroirs (Sud-Ouest)

Pour ses 50 ans et ceux de la 404 Peugeot, Piqthiu s'offre un voyage qu'il espère financer avec le troc. Huîtres contre gazole. Un patoisant dont la renommée internationale s'étire à l'ouest du Rio Seugne, jusqu'au célèbre phare des Baleines. Une 404 Peugeot - sa 404 pick-up -, et une montagne de produits du terroir, parmi lesquels des huîtres charentaises. C'est la recette que Piqthiu propose d'accommoder à son nouveau projet : un Tour de France des saveurs, en solitaire, et avec escales.

Cinquante escales. C'est comme cela que ce Saintongeais fêtera ses 50 ans, et ceux du célèbre modèle de la marque au Lion. Départ le 6 mars prochain de La Rochelle, arrivée le 29 avril.

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Cabanes de Gujan-Mestras : Un patrimoine à préserver (Sud Ouest)

Jeudi soir, l'Association de défense des cabanes et des quais ostréicoles a tenu son assemblée générale à la salle des fêtes, en présence de Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur maire, et de Jacques Chauvet, conseiller général. À la fin du rapport moral de Gisou Mora, la présidente, la salle a bien cru que, pour la première fois depuis de nombreuses années, l'assemblée allait se terminer sans aucune question. Eh bien non ! C'était sans compter sur une petite voix qui se fit entendre au troisième rang. « Gisou ! Je voudrais finalement poser une question. »

Cette intervention se fit juste quelques minutes après que la présidente eut parlé du nouveau décret des cultures marines mis en application le 31 décembre 2009. « Je suis fille d'ostréiculteur et j'ai toujours pensé que la cabane appartiendrait toujours à ceux qui ont travaillé pour l'entretenir. Quid des investissements faits ? Quid de l'AOT (autorisation d'occupation temporaire) ? C'est bien là la sempiternelle question de la filiation sur le droit d'occupation des cabanes que posent les enfants d'ostréiculteurs à chacune des assemblées générales.

Qui des cabanes familiales…

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Bilan de la conférence Tahiti Aquaculture 2010 (Tahiti infos)

Le ministre des ressources maritimes, Temauri Foster, a présenté le bilan de la conférence-ateliers Tahiti Aquaculture 2010 organisée du 6 au 10 décembre dernier à Arue.

Cette conférence a réuni plus de cent quatre-vingt dix participants venus des îles du Pacifique, de la Réunion, de la Martinique, de la Guadeloupe, de Mayotte, de St Pierre et Miquelon, d’Europe, des Etats-Unis, de Hawaii, du Mexique, d’Australie, des îles Caïman, des Iles Vierges Britanniques et de Polynésie française. Dix-huit pays ou territoires insulaires ont présenté l’état et les perspectives actuelles de leur programme d'aquaculture. Sept experts renommés ont décrit la problématique, les enjeux et leur expérience dans le domaine de l’aquaculture, notamment au niveau insulaire.

Ces échanges ont permis de dégager deux pistes de travail pour l'aquaculture insulaire dans le Pacifique, d’une part en vue d’un renforcement des capacités de gestion de la santé des animaux aquatiques dans les pays et territoires océaniens, d’autre part pour la mise en place d'un outil d'aide à la décision en matière de développement de la crevetticulture en milieu insulaire tropical qui doit être finalisé par la CPS. Il s'agirait d'un guide régional permettant aux décideurs et investisseurs d'identifier les facteurs clefs à prendre en compte dans leurs pays et territoires....

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OIE : Mortalité des huîtres en Nouvelle-Zélande

Commentaires du 21 décembre 2010 : Le Ministère de l’agriculture et des forêts, Direction de la biosécurité de la Nouvelle-Zélande (MAFBNZ), mène une enquête sur l’augmentation de la mortalité chez des huîtres creuses japonaises (Crassostrea gigas) signalée comme étant plus grave chez les jeunes huîtres et, éventuellement, à des températures d’eau élevées. La mortalité normale dans les élevages est de 5-10 % ; le dépérissement varie, mais des pertes de 50 à 80 % de tous les naissains (bébés huîtres) ont été observées. Le dépérissement n’a été observé que chez les huîtres d'élevage et n'a pas été détecté chez les populations sauvages, y compris l’huître plate du Chili (Tiostrea chilensis). L’Autorité néozélandaise de sécurité alimentaire informe qu’il n'existe aucune preuve d’une quelconque inquiétude quant à la sécurité sanitaire des huîtres néozélandaises, distribuées pour la consommation locale, ou exportées. Le MAFBNZ et le secteur de la culture marine, à travers l’Organisme néozélandais pour l’aquaculture, travaillent en étroite collaboration afin d’identifier la cause du problème et d'établir la façon de gérer la situation dans l’avenir. Le Centre de diagnostic et de recherche (Wallaceville) a identifié par PCR et séquençage de l'ADN la présence de l'herpès virus des huîtres (OsHV-1) dans les zones d’élevage atteintes. Il est prévu que cette présence soit confirmée par des épreuves moléculaires répétées dans un laboratoire de référence indépendant en Australie. A ce jour, tous les échantillons testés par le MAFBNZ ont été négatifs pour les maladies des mollusques de la liste de l'OIE pertinentes, y compris Marteilia refringens (type O), les espèces de Bonamia et de Perkinsus. L’histopathologie n'a pas identifié la présence d’espèces de Haplosporidia. En outre, le laboratoire utilise une gamme de techniques visant à identifier d’autres agents pathogènes qui pourraient être associés à cet événement.

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  • Le 29 décembre 2010

Cancale : Ambiance plus calme, cette année, sur le marché aux huîtres (Ouest France)

Reportage : « D'habitude, pour un 24 décembre, il y a beaucoup plus de monde », lance l'employée de chez Prod'homme. A côté d'elle, un habitué confirme. « L'année dernière, les clients attendaient leur tour. Là il y a juste un petit flux. » Selon la vendeuse, la conjoncture n'arrange pas la situation. « Comme les conditions climatiques et tous les discours sur le prix des huîtres. » Depuis trois ans, l'herpès virus décime les naissains d'huîtres creuses : le taux de mortalité atteint jusqu'à 80 %. Il faut trois ans pour faire une huître. Cette année est donc le début d'une période critique. Résultat : le volume des huîtres chute, ce qui entraîne une augmentation des prix. « De fin août à aujourd'hui, la douzaine d'huîtres n° 3, par exemple, a augmenté de 0,50 € », indique l'employée de Sylvain Bertheau. « Pour une ou deux douzaine d'huîtres, ça va. L'augmentation se ressent plus sur les grandes quantités. »

Sur les étals s'affichent les prix, de 3,50 € à 5,30 € la douzaine, selon la taille des huîtres, avec une moyenne de 4,50 €. Ce qui fait 0,37 € l'huître…..

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Pornic : Les ostréiculteurs honorent leurs commandes (Ouest France)

Cette année encore, les huîtres sont sur les tables des réveillons, malgré la mortalité excessive qui sévit depuis 2008. Qu'en sera-t-il à l'avenir ? Témoignage à La Bernerie-en-Retz.

Dominique Friou, président de la zone ostréicole de la Sennetière, à La Bernerie-en-Retz, est optimiste. Les commandes seront bien assurées pour les fêtes. Avec son épouse, et cinq autres personnes, il prépare, conditionne et met en bourriche une quinzaine de tonnes. « En terme de capacité et de surface de bassin, je ne veux pas faire plus. Je travaille avec ma femme et deux jeunes du lycée professionnel Olivier-Guichard, de Guérande. C'est familial. »

En tout, ils sont sept à travailler dans la cabane. Chacun à son rôle…..

Conséquence directe : « Le manque va certainement créer une augmentation des tarifs en 2011. » Alors, les huîtres deviendraient-elles le caviar de la mer ?

Pas sûr. Aujourd'hui, « C'est le fruit de mer le moins cher par rapport aux bigorneaux, moules sans parler de la palourde. Le prix de l'huître n'a pas beaucoup évolué. Ma dernière augmentation de prix remonte à l'année du passage à l'euro. Il y a 25 ans, on payait le kilo 16 francs, soit à peine 2,50 € » explique Dominique Friou.

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Restaurant Prunier : Dégustation d’huîtres au caviar

Source : Le conte de fée du « Caviar Paris », péché et livré sur votre table en 48 heures (Nouvelobs)

C'est une histoire de mariage en même temps qu'un conte de fées. Le mariage c'est celui de Pierre Bergé, esthète et un homme de culture, auteur d'un magnifique livre des portraits (1), mais surtout fondateur d'Yves Saint Laurent, avec le descendant de l'une des plus grandes dynasties danoises du caviar et du fameux saumon Balik (2), Peter Rebeiz, aujourd'hui à la tête de Caviar House & Prunier. C'est que Pierre Bergé est devenu le propriétaire d'une autre dynastie, française celle-là, des fruits de mer et du caviar, la maison Prunier dont l'histoire remonte aux années 1870, avec l'installation de six tables et d'un comptoir caisse dans deux petites pièces près de la Madeleine. Au début du siècle, la maison Prunier emploie six cents coursiers qui livrent les huîtres - et les ouvrent - au domicile de sa riche clientèle.....

Sélection d'huîtres au restaurant Prunier

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Sarzeau : 600 kg d’huîtres volées sur un chantier ostréicole (Ouest France)

Dans le Morbihan, à Sarzeau, un ostréiculteur fait une fâcheuse découverte ce matin. Une soixantaine de poches contenant des huîtres prêtes à être commercialisées, soit 600 kg, ont été volées. Une plainte a été déposée à la gendarmerie qui poursuit son dispositif de surveillance accrue des chantiers ostréicoles en ces périodes de fêtes.

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OZ Tahiti, la perle de la petite entreprise (Midi Libre)

Sébastien Murat est un jeune Tahitien qui a travaillé pendant six ans dans une ferme perlière, à Tahiti. Géraldine Magnard est une jeune Alésienne qui, suite à un BTS tourisme, décide de voyager. Ses pérégrinations l'amènent à Tahiti où elle trouve un emploi dans un hôtel.

Géraldine rencontre Sébastien, ils décident de vivre ensemble. Le jeune couple réfléchit à une activité leur permettant de travailler l'un à côté de l'autre. Dans la ferme perlière, le gérant souhaite valoriser ses perles en les transformant en bijoux. Sébastien et Géraldine apprennent l'art délicat de la joaillerie sur perles. Puis ils décident de s'exporter en France….

De Tahiti, Sébastien et Géraldine ont rapporté des perles. « Nous les achetons dans l'ancienne ferme de Sébastien. ….. Le prix d'une perle varie selon plusieurs critères : la forme (baroque, cerclée, en forme de poire et ronde, la plus chère car la plus rare, 2 % de la récolte), la couleur (dorée, aubergine, grise ou bleutée), la qualité (imperfections, petits points) et la grosseur. Sébastien aime parler de l'élevage des huîtres perlières. Quatre années sont nécessaires pour former une huître….. L'huître peut vivre une dizaine d'années. Cependant, son élevage nécessite une surveillance continue. « Tous les jours, nous plongeons pour écarter les poissons tigres qui vandalisent le parc à huître. Comme dans les jardins, nous fabriquions des mannequins pour effrayer les prédateurs. »…

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Comment manger des huîtres à 17 euros au lieu de 85 euros ? (jeconomise)

Tous les ans, à la période de Noël et du réveillon de la St Sylvestre, on retrouve des huitres, du foie gras et plein de repas festifs dans les rayons des magasins. Les stocks sont importants, tout comme la demande d’ailleurs et les produits périment assez rapidement. Aux lendemains de Noël, j’en ai justement profité pour faire quelques courses en magasin où je suis tombé sur une offre de – 80% sur un pack de 8 douzaines d’huitres.

Ce rabais permettait d’avoir un pack au prix de 17 € au lieu de 85 ! Et pour cause, la date de péremption approchait à grands pas. Généralement, il ne faut pas trop prendre de risques avec ce genre de produit qui doit être consommé frais. Mais vu que nous sommes dans un pays ou les contrôles sanitaires sont extrêmement importants, il y avait très peu de chance que le lot soit pourri. Je me suis donc lancé en achetant ce grand lot d’huitres. Résultat : 9 huitres douteuses sur près de 100 huitres. Les huitres suspectes ont immédiatement été jetés à la poubelle et le reste était parfait. Pour savoir si une huitre est bonne à consommer, il faut qu’elle soit complètement fermée. Si elle est à peine entrouverte, jetez là ! Vous remarquerez donc qu’il est tout à fait possible de manger des plats délicieux en cette période de fin d’année tout en faisant des économies très importantes !

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Observatoires fond de mer, les laboratoires du futur ? (Ifremer)

Le réseau d'excellence ESONET, coordonné par l'Ifremer, vise à préparer la mise en oeuvre d'observatoires fond de mer pluridisciplinaires sur 12 sites en Europe. Associé à ce réseau, le projet européen d'infrastructure EMSO vise la mise en place des observatoires en préparant le contexte juridique et financier à partir du cahier des charges ESONET. Les scientifiques associés à ESONET se sont réunis à Marseille dans le cadre de la dernière assemblée générale du 13 au 16 décembre 2010 sur le site du Pharo à Marseille, l'occasion de présenter l'état d'avancement de 5 projets emblématiques : les projets LOOME, LIDO, MARMARA, MOMAR et TEXREX.

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Charente Maritime : un marais poubelle (Sud-Ouest)

Dans le marais rochefortais fleurissent les dépôts clandestins. Mais l'État va faire donner la troupe….

Ah l'extrême pastoralité du marais charentais. Ses herbes folles bien sûr, ses aigrettes, sa lagune endormie et… ses montagnes de déchets du BTP suintant le béton, le goudron, le plastique ou même l'amiante. Car si la vilaine coutume poussait autrefois le paysan du coin à recycler son vieux réfrigérateur en pleine nature, l'affaire semble désormais prendre une tournure quasi industrielle de l'estuaire de la Charente jusqu'à celui de la Seudre, où plus de 150 décharges clandestines ont été recensées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).

Les maires convoqués…

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La Baule : Ils jouent collectif pour défendre la mer (Ouest France)

Sur la côte sauvage, au niveau de Roche-Matthieu, à Batz-sur-Mer, la tempête du 30 mars 2010 prouve que la mer pourrait se venger des attaques continuelles la concernant....

Un collectif vient de se constituer, adoubé par la fédération Presqu'île environnement. Le but : défendre la mer, les fonds marins et les côtes entre la Loire et la Vilaine.

Le quatrième collectif - La création de collectif est une des prérogatives de la fédération Presqu'île environnement. Celui-ci, baptisé Défense de la mer est le 4e mis en place. Les précédents, ayant eu quelques résonances, étaient La Ferme du casino, Vénitie et Portes Korriganes…..

La mer n'est pas un dépotoir - Parmi les objectifs figurent la vigilance aux atteintes des paysages marins et côtiers, la qualité des eaux marines (ex : mortalité des huîtres) le développement de leur faune, la flore et la biodiversité. Avec, par exemple : la vigilance sur les espaces Natura 2000 en mer (la côte sauvage, les plateaux du Four, la Lambarde et la Banche).

Eloigner les vases de dragages du chenal - L'éloignement des zones de clapage des vases et sédiments des dragages du chenal et la surveillance de ceux effectués par surverse dans les estuaires et les ports.

Les moules, stations d'épuration... Vigilance également sur les apports des bassins versants locaux pour la qualité des eaux, la biodiversité des fonds marins et l'intégrité des côtes et plages (ex : algues vertes, nitrates). « La pollution naturelle n'existe pas. Nos moules filtrent en moyenne 110 litres d'eau par jour. Ce sont nos meilleures stations d'épurations. »...

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Journée Internationale d'Action Pour Les Rivières

14 mars 2011 : 14e Journée internationale d'action pour les rivières!

Mobilisez les forces créatrices de notre mouvement collectif pour les rivières et les droits.

Le 14 mars 2011, joignez-vous aux communautés de partout dans le monde et faites partie de la 14e Journée internationale d'action contre les barrages et pour les rivières, l'eau et la vie. Laissez-vous inspirer pour réaliser votre propre action créative: exprimez votre amour pour les rivières au travers de la musique et de la danse, protestez contre les violations des droits humains à l'aide de la peinture et de la photographie, et faites appel à un meilleur modèle de gestion de l'eau et de l'énergie par la poésie et des mots.

Pour plus d’informations, cliquer Ici

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  • Le 28 décembre 2010

Place aux artistes…

Le beau déclic du bonheur (Sud-Ouest)

Catherine Coutant transporte à la marée un outil de plus que ses collègues ostréiculteurs. C'est un appareil photo. Qu'est-ce qui arrêterait Catherine Coutant ? Il n'est pas certain qu'en dépit du coup de feu des expéditions d'huîtres de fin d'année, l'ostréicultrice de La Tremblade renonce provisoirement à son Nikon. Nikon, comme l'huître, c'est japonais. Mais ça ne verdit pas, et ça prend des photos. Et de grande qualité, en l'occurrence. Après tout, Catherine n'est pas à un exploit près. La productrice ne mange pas d'huîtres (s'il vous plaît, ne le répétez pas !), mais a décroché une consécration au Concours général du salon de l'Agriculture. L'Or de Paris, qui récompense les produits d'excellence ! Une médaille parmi… dix-huit glanées au fil des saisons, Concours des saveurs régionales compris.

« Clic-clac ! », c'est dans la boîte ! La photo ?...

Joël Dupuch. Ostréiculteur et acteur (Le Télégramme)

En voyant Joël Dupuch préparer ses commandes d'huîtres pour les fêtes, il est difficile d'imaginer qu'il est la révélation des «Petits mouchoirs», le film de Guillaume Canet qui, avec 5millions d'entrées, caracole en tête au box-office 2010 du cinéma français. Sa soudaine notoriété ne semble pas avoir bouleversé la vie de cet ostréiculteur, âgé de 55 ans, qui a commencé dès 12 ans à travailler dans les parcs à huîtres de l'entreprise familiale. Il reconnaît cependant que depuis la sortie du film, en septembre, les gens l'accueillent plus gentiment, n'hésitant pas à lui adresser des sourires dans la rue ou à lui faire un signe avec le pouce. «Certains m'ont même demandé de signer un autographe mais cela me gêne», affirme celui qui se dit persuadé «que ce n'est pas moi qu'ils reconnaissent mais mon personnage».

Joël est Jean-Louis…

Faire le plein de Bassin (Sud-Ouest)

Les livres sur le bassin d'Arcachon, anciens ou plus récents, sont en bonne place chez les libraires pour les cadeaux de Noël. Petit tour dans les rayons.

«Bassin Paradis, regards amoureux sur le bassin d'Arcachon », l'ouvrage collectif de l'Académie du bassin d'Arcachon, paru en juin dernier aux éditions Elytis (18 euros), est exposé en « coup de cœur » à la Fnac de Bordeaux. Une belle reconnaissance pour les 16 auteurs parmi lesquels Charles Daney, Jean-Pierre Poussou ou encore Michel Doussy, dont certains font d'ailleurs une lecture publique de leur texte, aujourd'hui mardi à 17 heures à la librairie Thiers, à Arcachon (1). Les livres sur le bassin d'Arcachon ne se démodent pas. Ils trouvent régulièrement leur public et retrouvent tout aussi régulièrement le pied du sapin de Noël. D'autant que les libraires du Bassin n'hésitent pas à les exposer en bonne place.

Voici un florilège non exhaustif des livres qui pourraient faire quelques heureux.

Le plus nature : « Le Bassin d'Arcachon, un milieu naturel menacé ? », de Teddy Auly et Jésus Veiga (éditions Confluences), un tour d'horizon des problèmes environnementaux que doit affronter le bassin d'Arcachon.

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Puis aux politiques….

Ostréiculture : le ministre Bruno Le Maire évoque de "nouveaux efforts" possibles envers les producteurs (Sud-Ouest)

Interrogé sur la possibilité de nouvelles aides financières, le ministre de la Pêche Bruno Le Maire a répondu que "tout (était) possible pour garder l'ostréiculture vivante". La filière est profondément déstabilisée par une surmortalité qui touche les jeunes huîtres.

Le ministre de la Pêche Bruno Le Maire a évoqué ce mercredi sur RMC la possibilité de "nouveaux efforts" envers les ostréiculteurs, confrontés à la surmortalité des huîtres juvéniles depuis l'été 2008. "L'Etat a fait un effort financier exceptionnel pour les ostréiculteurs", a rappelé le ministre, en évoquant le classement du secteur ostréicole "calamité agricole" et le versement d'une aide de 85 millions d'euros sur deux ans pour indemniser les pertes subies.

La filière ostréicole est profondément déstabilisée par une surmortalité, liée à un virus, qui touche naissains et jeunes huîtres depuis trois ans. "S'il faut de nouveaux efforts, on fera de nouveaux efforts", a déclaré Bruno Le Maire sur l'antenne de RMC. "Tant qu'on n'a pas trouvé une souche plus résistante pour faire baisser cette surmortalité, il faudra qu'on accompagne les ostréiculteurs pour leur permettre de passer ces deux ans ou trois ans difficiles, parce qu'on ne va pas trouver une nouvelle souche en 6 mois", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la possibilité de nouvelles aides financières, il a répondu que "tout (était) possible pour garder l'ostréiculture vivante". En octobre, il avait déjà affirmé que la résolution de la crise liée à la surmortalité des jeunes huîtres était la "première priorité" du gouvernement pour la filière conchylicole....

Gironde : Viticulteurs et ostréiculteurs aidés par le Département (Sud-Ouest)

Les élus départementaux ont apporté leur soutien financier à deux filières malmenées par une crise spécifique et ravageuse. Il a fallu deux jours pleins de débats en séance plénière pour épuiser les 77 dossiers prévus dans ce marathon à 1,460 milliard d'euros. En dehors du budget primitif qui a bouclé tardivement la séance de mardi, quelques dossiers ont retenu plus particulièrement l'attention.

Viticulture. Jean-Luc Gleyze a présenté un plan de soutien qui quadruple l'aide départementale pour 2011 puisqu'elle passe de 500 000 à 2 millions d'euros….

Ostréiculture. Les élus du bassin d'Arcachon Christian Gaubert (majorité), Yves Foulon et Jacques Chauvet se sont entendus pour présenter une motion de soutien à la filière ostréicole. Par ailleurs, les élus départementaux ont décidé, en raison des graves difficultés que rencontrent actuellement les entreprises ostréicoles, de ne pas percevoir des redevances de 2010 pour les occupations temporaires sur les ports départementaux en gestion directe. Cette mesure s'appliquera aux seules entreprises ostréicoles en activité sur les ports départementaux et représente un montant d'environ 120 000 euros.....

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Et aux banquiers

Des formations hors norme pour les banquiers (Agefi)

Missions avec des commandos, saynètes, chorales…, certaines méthodes sortent des sentiers battus. Et séduisent les financiers.

Fin juillet 2010, Béatrice Guynamant, ancienne cadre chez Exane, quitte son bureau parisien situé tout près des Champs-Elysées pour aller en Bretagne suivre une formation pas tout à fait ordinaire. A Lorient, d’anciens commandos des Forces spéciales de la Marine nationale seront ses formateurs au sein de l’ancienne base de sous-marins de Keroman, une forteresse militaire de 26 hectares construite en 1940. Son stage de trois jours l’a satisfaite : « Cela m’a tellement plu que je pense l’offrir à mon mari pour son anniversaire ! » Ce n’était pas la première fois que la société de formation Pegasus Leadership, créée en 2007 par trois militaires, était sollicitée par Exane. Plusieurs salariés de la filiale d’intermédiation de BNP Paribas (notamment des analystes financiers) ont déjà suivi des stages sur son site maritime........

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Pisciculture : L'agriculture biologique par conviction (Midi Libre)

À Villefort, le Gaec la Truite du mont Lozère terminera d'ici quelques mois sa reconversion en agriculture biologique (AB). Truite portion, truite fumée, soupe et terrine bénéficieront de la fameuse estampille AB. Les poissons vendus en frais bénéficient déjà de l'appellation agriculture biologique et les produits transformés, eux, l'obtiendront au printemps prochain. Pour Régis Fabre, l'un des deux associés du Gaec, produire dans le respect de l'environnement et des hommes a toujours été un objectif. La reconversion s'est donc faite par conviction, de la même manière qu'il se refuse à utiliser des truitelles stériles qui pourtant gagneraient plus rapidement en poids. L'exploitant veut respecter le cycle de vie des poissons.

« Pour ce qui est de la reconversion, il faut que le projet soit avant tout en phase avec ses valeurs. On ne doit pas l'appréhender seulement sous l'aspect rentabilité économique sinon on va droit au mur, souligne Régis Fabre. Dans le cas de notre exploitation, les difficultés liées à la reconversion bio concernent essentiellement l'alimentation et le surcoût qu'elle engendre.....

.... Pour faire face à ce surcoût, le Gaec a dû augmenter le prix de vente d'environ 20 %. « Le fait de passer en AB a été assez bien perçu par les consommateurs locaux. Les restaurateurs ont adapté leurs menus. Cela nous a permis de toucher une nouvelle clientèle. La société est sensible aux signes officiels de qualité », indique le pisciculteur. « Toutefois, je regrette que le cahier des charges soit souvent modifié avec des conditions moins exigeantes. J'espère que l'on ne va pas tomber dans du bio industriel ».

.... Nous allons pouvoir achalander les coopératives bio en produits transformés comme des filets de truite fumée, des soupes, des terrines. La France n'en produit pas suffisamment, c'est donc un marché porteur. Cela nous permet de nous affranchir de la chaîne de froid. »

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Bretagne Sud. Ostréiculture. Après les fêtes, la crise (Le Télégramme)

Avec les fêtes de fin d'année, la saison des huîtres bat son plein dans le pays d'Auray. Pour les conséquences de la crise, on verra après.

Le littoral sud de la Bretagne compte 440 entreprises ostréicoles, du petit chantier de vente directe au grossiste qui fournit les professionnels. Le secteur représente quelque 2.000 emplois, dont la moitié d'équivalents temps pleins. Le pays d'Auray concentre à lui seul les deux tiers de cette activité ostréicole, qui réalise une part importante de son chiffre d'affaires avec les fêtes de fin d'année.

C'est bon, mangez-en !...

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Réveillon. La Saint-Jacques reine de la Saint-Sylvestre (Le Télégramme)

À peine le menu du réveillon de Noël digéré, qu'il faut songer à celui du Nouvel An. Selon les commerçants, les tables de fête 2010 restent classiques et ne riment guère avec restriction.

«Les gens viennent avec leur menu pour être conseillés sur les vins qui s'accordent avec poissons, viandes et desserts.» Francis Hamon, responsable de «La Cavavin» a une idée assez précise des tendances des réveillons 2010. Il a pu constater qu'en entrée, la Saint-Jacques s'imposait, «accompagnée d'un chardonnay élevé en fût de chêne».....

Les huîtres malgré le prix - «La Saint-Jacques est, effectivement en tête des ventes, cette année», indique Sylvie Le Boudec, de la poissonnerie «la Marée bleue». Aurait-elle pour autant remplacé les huîtres, plus chères de 20%, en moyenne, pour cause d'une plus grande mortalité? «Pas vraiment. Beaucoup de clients n'envisagent pas un réveillon sans huîtres. À Noël, en particulier, où le réveillon se déroule, le plus souvent, en famille». Quant aux poissons, lotte, sole et bar, leur chaire fine demeure appréciée pour un festin d'exception. De même que les plateaux de fruits de mer.....

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Saint-Gildas-de-Rhuys. Interpellés en possession de 84 kg d'huîtres (Le Télégramme)

Les gendarmes de Sarzeau ont interpellé, hier matin, deux pêcheurs à pied qui avaient manifestement un gros appétit. Dans leurs sacs, ces deux hommes de 42 et 51 ans, avaient amassé quelque 84kg d'huîtres. Largement au-dessus de la norme puisque la quantité autorisée est de 5kg par personne et par jour. Ils ont été pris en flagrant délit alors qu'ils chargeaient leur fourgon immatriculé dans la Vienne(86). «Cela constitue un délit», rappelle le capitaine Demeocq, commandant en second de la compagnie de Vannes. Cette interpellation survient au lendemain d'une opération de surveillance menée sur les parcs ostréicoles dans la ria d'Étel. Les deux personnes feront l'objet d'une ordonnance pénale, une procédure de jugement simplifiée. La marchandise saisie a été détruite.

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Télévision. La filière ostréicole aujourd'hui sur Tébéo (Le Télégramme)

Sur la chaîne de télévision Tébéo, l'émission «Eco & co», aujourd'hui, à 19h, portera sur la filière ostréicole qui est en crise. Les juvéniles, les jeunes huîtres sont victimes de surmortalité. Un virus décime l'ensemble des naissains depuis 2008. Si le manque ne se fera pas sentir cette année, la situation pourrait devenir critique dès 2011. Alain Morvan (notre photo), ostréiculteur à Carantec, est inquiet pour l'avenir de la filière. Goulven Brest, le président du comité national de la conchyliculture, fera le point sur les différentes mesures prises au niveau national pour venir en aide aux professionnels.....

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Les cirés jaunes de Guy Cotten, toujours en pointe (Ouest France)

Chaque mois, 30 kilomètres de cirés passent entre les mains des couturières à Concarneau. Guy Cotten emploie une centaine de personnes à Concarneau dans la fabrication de cirés. Particularité : les coutures sont soudées.

Les cirés Cotten naissent en Ardèche - Guy Cotten s'est lancé dans la fabrication de cirés en 1964 sur le port de Concarneau. À l'époque, son atelier était situé rue Adigard, près de l'actuel Carrefour Market. Son appartement était juste au-dessus. Il cherchait un tissu capable de remplacer le coton enduit. C'est en se renseignant auprès d'un fournisseur de bâches pour serres, qu'il trouve un fabricant de tissus PVC. 45 ans plus tard, la toile pour les cirés Cotten vient toujours de l'Ardèche. De 300 mètres de long en 1964, il en commande aujourd'hui 30 kilomètres par mois, soit la distance entre Scaër et Concarneau…..

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Si les huîtres sont “ claires ” leur origine l’est parfois moins (Nouvelle République)

Les produits festifs sont l’objet de contrôles sanitaires renforcés, des jouets aux sapins, avec l’accent mis cette année sur les fruits de mer. 70 contrôles ont déjà été effectués depuis le 1er décembre en Loir-et-Cher par les enquêteurs de la DDCSP (direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et rien de notablement anormal n’a été relevé. Les huîtres sont parfaitement consommables, même si la provenance affichée est parfois moins fiable.

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La Couronne : Des huîtres pour Noël (Sud-Ouest)

« C'est une première pour la Charente ! » indiquent en chœur Jean-Michel Doucet et Michaël Viaud. En effet, le premier cité, chef du rayon poissonnerie d'Auchan a ouvert son étal depuis le 14 décembre à un producteur, éleveur et affineur d'huîtres de Marennes-Oléron. En l'occurrence, Michaël Viaud. « Historiquement, on vend en bourriches des huîtres d'affineurs en grande surface. » À l'inverse de tout ce qui se passe aujourd'hui. « Là, nous avons souhaité faire appel à un producteur éleveur pour proposer la même qualité que l'on trouve sur un marché de détail », explique M. Doucet qui, au hasard d'une discussion, « a réussi à convaincre le moins frileux des producteurs par rapport à la grande distribution ».

Il relève le défi - À la tête d'une entreprise familiale depuis quatre ans, Michaël Viaud, producteur éleveur, est installé au Château d'Oléron. Aujourd'hui, il a décidé de franchir le pas et relever le défi. « En tant que petits producteurs, on peut aller jusqu'à 80 à 90 tonnes à l'année. »

Les huîtres Viaud ont été mises à l'honneur par une médaille d'or obtenue au Concours général agricole Fines claires en 2010.

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Christophe Lafond fait appel (Sud-Ouest)

L'ostréiculteur de la Teste-de-Buch avait été condamné pour homicide involontaire.

Le 18 novembre dernier, Christophe Lafond, ostréiculteur de La Teste-de-Buch a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Le jugement avait été mis en délibéré jusqu'à cette date après l'audience du 7 octobre. Il comparaissait à la suite de l'accident qui avait coûté la vie à Antoine Macé le 7 avril 2008. Ce jour-là, le jeune homme de 25 ans avait été broyé par l'hélice de la barge ostréicole « Moby Dick » à bord de laquelle il se trouvait avec Jean-Philippe Biot. Ils venaient de charger le bateau de 14 tonnes de tuiles de naissains d'huîtres et au moment de repartir, le chargement avait dangereusement vacillé, poussant les deux hommes à sauter à l'eau. Au-delà de la surcharge de la barge, différentes irrégularités touchant la sécurité ont été soulevées.

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Audenge : Un nouveau banc de poissons, sur le port (Sud-Ouest)

Jean-Philippe Côte, ostréiculteur audengeois, a ouvert la Cabane 10, une poissonnerie sur le port. Jean-Philippe explique : « En créant ce nouveau commerce, j'ai voulu compenser le manque d'huîtres en créant cette poissonnerie sur le port… Mes poissons et fruits de mer viennent en premier lieu des pêcheurs locaux puis, pour certains, de la criée d'Arcachon… Je compose également des plateaux de fruits de mer à déguster sur place ou à emporter… »…

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Sèvre niortaise : Le Sage tombe à l'eau (Sud-Ouest)

Coup de théâtre à Niort : le futur Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau du bassin de la Sèvre niortaise est rejeté par la Commission locale de l'eau. Un nouveau vote est prévu en janvier. Voilà douze ans que le bassin de la Sèvre niortaise construit péniblement son Sage (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux). Douze ans qu'il tente de marier la carpe et le lapin, l'écolo et le paysan, l'agriculteur et le conchyliculteur. L'été dernier, il pensait enfin toucher au port.

Un avant-projet était adopté par la majorité des intervenants. L'enquête publique débouchait sur l'avis favorable des trois commissaires enquêteurs, suivi de l'approbation de l'Agence de bassin Loire-Bretagne….

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L'ancre de miséricorde (Sud-Ouest)

Le Port-Barquais Michel Grasset n'a pas toujours pêché que des huîtres. Son filet a aussi croché sur des épaves. Une ancre du XIXe devant l'établissement ostréicole de Michel Grasset qui présente l'une de ses curieuses trouvailles sous-marines.

«Eh drôle ! Demain, il va pleuvoir ! »

- « Pourquoi, père Jean-Louis ? »

- « Parce que mon réveil retarde… »

Enfant, Michel Grasset aimait traîner sur la « Grave ». A Port-des-Barques, c'est sur ce bout de côte que les marins ramandaient leurs filets et que les vieux, comme le père Jean-Louis, leur donnaient la main, tout en envoyant aux quatre vents leurs histoires. Des contes à dormir debout, des récits de naufrages et d'épaves, des légendes remplies de trésors, joliment troussées pour tenir en haleine le jeune auditoire….

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Charente Maritime : un marais poubelle (Sud-Ouest)

Dans le marais rochefortais fleurissent les dépôts clandestins. Mais l'État va faire donner la troupe….

Ah l'extrême pastoralité du marais charentais. Ses herbes folles bien sûr, ses aigrettes, sa lagune endormie et… ses montagnes de déchets du BTP suintant le béton, le goudron, le plastique ou même l'amiante. Car si la vilaine coutume poussait autrefois le paysan du coin à recycler son vieux réfrigérateur en pleine nature, l'affaire semble désormais prendre une tournure quasi industrielle de l'estuaire de la Charente jusqu'à celui de la Seudre, où plus de 150 décharges clandestines ont été recensées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).

Les maires convoqués…

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Pays bigoudens. Unis contre le clapage (Le Télégramme)

Les pêcheurs bigoudens, opposés au clapage en mer des boues de dragage, ont trouvé dans France nature environnement un allié de poids. Ils demandent à rencontrer le préfet «en urgence». La très grande majorité des pêcheurs bigoudens est opposée au clapage en mer des boues de dragage. Des pêcheurs qui viennent de trouver dans France nature environnement (FNE) un allié de poids dans ce combat. Alors que le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable au préfet, défenseurs de l'environnement et pêcheurs vont «rencontrer de manière urgente» le représentant de l'État avant qu'il ne rende, d'ici quelques semaines, sa décision. D'autre part, FNE entend évoquer cette question auprès du cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, le 21janvier. FNE se réserve le droit d'ester en justice si le préfet venait à donner un avis favorable.

Avis défavorable de la Dreal.....

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  • Le 27 décembre 2010

Huîtres sauvages sur internet. Un achat risqué (Le Télégramme)

Acheter des huîtres sur internet. C'est ce que propose un particulier sur un célèbre site marchand. Les services sanitaires et vétérinaires mettent en garde: on ne connaît pas l'origine du produit. Une enquête est en cours. Un Nord-Finistérien vend actuellement des huîtres sauvages sur un grand site internet marchand. La proposition est la suivante: «4 € la douzaine d'huîtres sauvages que nous allons ramasser nous-mêmes». À la manière de particuliers qui proposent du bois de chauffage, cet internaute propose pour Noël des huîtres sauvages pêchées par ses soins.

Une pratique qui fait bondir les services vétérinaires et sanitaires qui rappellent les risques de consommer des coquillages qui ne font pas l'objet des contrôles sanitaires habituels. Dans quelle zone sont ramassées ces huîtres sauvages? Ces lieux de pêche sont-ils propres à la consommation? Ces coquillages font-ils l'objet d'un passage en bassin de décantation susceptible de faire baisser le taux de coliformes absorbés dans le milieu naturel ? Quels sont les délais et les conditions d'acheminement? Le produit est-il bien vivant au moment de la vent e?

Enquête en cours - La brigade surveillance du littoral de la gendarmerie maritime de Brest s'est emparée de l'affaire. Le parquet en a été avisé. Une réquisition a été effectuée auprès du site internet. Les enquêteurs rappellent que la vente de coquillages est proscrite en dehors de toute filière professionnelle.....

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Huîtres. La nursery de l'Ile-Tudy (29) compose avec la mortalité estivale (Le Télégramme)

Lancée l'année dernière par la Satmar, la production de naissains d'huîtres sur les bords de l'étang de Kermor, à l'Ile-Tudy, doit composer avec la mortalité estivale.

La production de naissains d'huîtres sur les bords de l'étang de Kermor, à l'Ile-Tudy, doit composer avec la mortalité estivale. «Le potentiel de production est impacté par une mortalité récurrente», souligne Julien Szwarcberg, directeur de la Société atlantique de mariculture (Satmar) qui a installé voilà deux ans une nursery. «C'est un site qui est en fonctionnement avec deux salariés, sans soucis, si ce n'est la mortalité estivale du naissain».

Ne pas trop charger pour éviter la casse....

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Grand cœur sur les parcs (Sud Ouest)

Laurent, ostréiculteur d'Artouan, tend la main sur son chaland. Il embarque des patients de l'unité psychiatrique.

Harmonieuse composition diaphane. Elle émerge entre la pointe du Chapus et la citadelle du Château-d'Oléron. Les créneaux du fort Louvois se découpent en contre-jour, sur un fond de ciel laiteux. Les tables des élevages ostréicoles s'étirent en une multitude de lignes de fuites. L'automne annonce dans la transparence de l'air qu'il va bientôt tirer sa révérence.

Ce matin-là, le soleil brille pour Mathieu, 20 ans, Kevin, 26 ans, Pascal, 52 ans. Les trois patients de l'unité psychiatrique du centre hospitalier de La Rochelle ont chaussé des cuissardes et revêtu leurs vestes chaudes. Laurent Boucherie, ostréiculteur sur la rive droite de la Seudre, à Artouan, a fait un détour par le port de Bourcefranc. Il embarque son équipage d'un jour. Il y a sept ans, deux infirmiers de l'unité psychiatrique du centre hospitalier de La Rochelle ont eu l'idée de ces soins en plein air. Philippe Berriau et Gilles Baron, qui sont rattachés au secteur géographique de Marennes-Oléron, organisent des sorties régulières sur les chantiers ostréicoles. Pas des balades en mer. Les patients, recrutés sur la base du volontariat et autorisés par prescription médicale, s'immergent dans le métier d'ostréiculteur.

Ce jour de novembre, Laurent veut charger 300 poches. Deux infirmiers, Philippe Berriau et son collègue Damien Gargoullaud, encadrent.....

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Paimpol. Plouézec (22). La zone ostréicole du Boulgueff au coeur d'une enquête publique (Le Télégramme)

Il pèse des tonnes. Il faut bien huit heures de lecture assidue pour en venir à bout. Lui, c'est le dossier de la zone ostréicole de Boulgueff qui donne lieu à enquête publique jusqu'au 27 janvier.

Tout vient à point à qui sait attendre! Pour ce qui est de la zone ostréicole de Boulgueff, cela en devient même un joyeux euphémisme. Une vraie Arlésienne en tout cas. «Je préfère l'expression coup de la dernière chance»,souligne Maurice Goarin, président de la Communauté de communes Paimpol-Goëlo (CCPG).

Tout faire sur place - À Boulgueff, dans la commune de Plouézec, quinze ostréiculteurs ont des concessions mais partent travailler leurs huîtres en Charente. Le but est de leur offrir une vraie zone de travail, des moyens, un esprit coopératif, sans augmenter leurs effectifs, les inciter à vendre sur place, et faire de l'huître de la baie un produit phare, pourquoi pas labellisé, afin de proposer également une offre touristique industrielle autour d'une Maison de l'huître sur place….

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Un peu d’histoire ostréicole…..

Défricheurs à Utah Beach (Sud-Ouest)

Yves Papin n'est pas un G.I. Mais avec quelques autres, il doit la qualité de ses huîtres à la plage normande. C'était au seuil d'un week-end pascal. Pâques 76, pour être précis, sur la côte est du Cotentin. Yves Papin et Joël Lis ont sauté dans une voiture la veille à 17 heures, sitôt revenus de leur marée. Ils ont roulé toute la nuit. Il est 4 heures. Un temps de chien. Il a neigé, le vent de « nordé » mord des corps fatigués. Fourbus, mais excités à l'idée de réceptionner le camion qui transporte les premières tables d'élevage. Ils vont les installer. Les huîtres suivront, quinze jours plus tard, pour la mise à l'eau. Yves Papin ne compte plus le nombre d'allers et retours qu'il a effectués entre la Charente-Maritime et Utah Beach, depuis ce premier débarquement sur la célèbre plage de Normandie.

Un secteur prospère….

Quand Leucate s'est mise aux huîtres (La Dépêche)

Il y a 40 ans à peine, Leucate se lançait dans l'ostréiculture. D'abord installés à la Caramoun, les éleveurs d'huîtres ont déménagé en 1974 au Grau de Leucate. Charles Rouffia se souvient. Dans un meuble de sa salle à manger, à Leucate, dans l'Aude, Charles Rouffia garde précieusement une huître fossilisée de 38 cm de long et vieille de 28 millions d'années. « On me l'a offerte pour mon départ à la retraite ! », se souvient cet ostréiculteur de 82 ans.

Bon pied, bon œil, Charles Rouffia fait partie des Audois qui ont assisté à la naissance des parcs à huîtres à Leucate. « C'était en 1963. Je n'étais pas tout jeune, j'avais 33 ans ». Jusque-là, Charles Rouffia vivait de la vigne. Ces pionniers de l'ostréiculture installent leurs cabanes sur l'anse de la Caramoun, près des rives de l'étang, au sud de Leucate….

Nuit de noces à Chatressac (Sud-Ouest)

« MN 174 983 ». Gérald et Régine Viaud ne peuvent pas oublier ce numéro d'immatriculation, celui du bateau de leur mariage.

Dix tonnes d'huîtres. C'était alors la récolte annuelle qu'offrait un beau parc d'élevage.

Avec la valeur de dix tonnes, Gérald Viaud avait réglé « Douce Quiétude ». L'ostréiculteur de Chaillevette avait investi dans l'un de ces petits bateaux remorqueurs qui ont longtemps brinquebalé l'histoire de l'huître, entre Antioche et Maumusson. Petites embarcations de bois de 10 mètres, aux lignes têtues, à l'étrave renfrognée, qui embarquaient la force des bras, l'acharnement des hommes, et tractaient à travers les pertuis leurs convois de lourdes barques et chalands. Le remorqueur transportait ouvriers et matériels des cabanes aux viviers, des parcs aux chenaux, dans l'incessant va-et-vient d'une ostréiculture charentaise en plein essor. Décennie soixante-dix.

Chantier Moussion, en 1973 - Beaucoup d'eau a coulé sous le viaduc de la Seudre. Ce temps que conte l'ostréiculteur du port de Chatressac est révolu. Le ravissant chenal de la rive gauche de la Seudre survit à l'ombre de sa renommée. Et le chantier Moussion, celui qui traça en 1973 les courbes de « Douce Quiétude », chenal d'Ors, au Château-d'Oléron, a mis la clé sous la porte depuis des lunes. Mais le petit bateau a résisté au changement de braquet dans le métier. Une modernisation marquée par l'arrivée des coques plates et légères en aluminium…..

Des huîtres et du vin, le réveillon d'Ausone (Sud Ouest)

À la table du poète, voici aussi le créac où le traducteur a retrouvé notre vieil esturgeon de l'estuaire. Les Romains étaient friands d'huîtres et aux premiers siècles de notre ère, la côte atlantique de la Gaule était déjà réputée pour ses coquilles.

« On ouvrait l'huître, sa chair était mise à dégorger puis salée et transportée dans des amphores jusqu'à Rome », raconte Bernard Combeaud. Mais le traducteur d'Ausone imagine fort bien son poète gober le mollusque comme nous le faisons : « c'étaient des huîtres de pleine mer, on ne les cultivait pas comme aujourd'hui. » À la table d'Ausone, on devait aussi réaliser quelques recettes gallo-romaines compliquées à base d'huître, mais c'est bien sa nature iodée que le poète célèbre dans les quelques vers suivants de « l'Epître à Paulus » : « Les huîtres, régal que les grands et les fils fastueux/Glorifient, trésor que la mer cache au gré de ses fonds,/ Qu'elle découvre au reflux, ou qu'en ses grottes rocheuses/Parmi l'âpre récif, elle immerge loin de nos yeux, Noyées là sous le vert varech, là sous l'algue hideuse/Tantôt toutes pétrifiées dans l'écaille rocher/Tantôt, transplantées et semées par les riches limons/S'engraissant de ces sucs que leur intime humeur secrète,…

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Tour de France des huîtres en fêtes

Vannes : Les parcs à huîtres sont sous haute surveillance (Ouest France)

Au chantier de Paul Le Berrigaud, on reste vigilant face aux vols qui se produisent en fin d'année. « Les vols d'huître en cette saison, ça arrive », témoigne Paul Le Berrigaud, ostréiculteur à Arradon. Les professionnels sont vigilants et la gendarmerie déploie aussi des moyens.

Reportage : À la veille des fêtes de fin d'années, à Arradon, une petite équipe d'un chantier ostréicole est affairée à trier, nettoyer et mettre les huîtres en bourriches. « Nous, on vend des huîtres dans les grandes surfaces, dans les restaurants, le dimanche près de la boulangerie Guillo à Vannes et aux particuliers sur le chantier », confie Paul Le Berrigaud, jeune ostréiculteur à Pen Er Men, à Arradon.

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Huîtres : elles sont plus chères (Phare de Ré)

Sur son banc du marché de Saint-Martin, le prix des huîtres de Sophie et Jacky Sury va de 4 à 10 euros le kilo.

Conséquences de la mortalité des naissains d'huîtres depuis trois ans, les stocks ont considérablement diminué, donc les prix s'envolent. La douzaine ou le kilo se paie ce Noël entre un et deux euros de plus que lors des fêtes de l'an passé. "Sur un parc où je remonte d'habitude environ 20 tonnes d'huîtres, j'en remonte maintenant autour de 5 tonnes. La perte est considérable." Christian Rapin vend sa propre production sur le marché de La Flotte et a la réputation de ne pas vendre cher. Et pourtant, même lui a été contraint d'augmenter ses prix pour compenser les pertes et les stocks trop faibles, de plus en plus faibles depuis trois ans. Il s'est aligné avec l'autre vendeur d'huîtres du marché, dont le banc se trouve à 3 mètres derrière lui, les deux vendent les n° 3 et n°4 (1) entre 5,50 € et 7 € le kilo. Le consommateur avisé regardera ensuite si les huîtres sont des "pleines mers", des "fines de claires" ou même des "spéciales". Car affinées, les huîtres sont encore plus chères, puisqu'elles ont subi des manipulations supplémentaires et sont appréciées pour leur goût particulier de noisette.

Des prix plus hauts qui valorisent le produit….

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Le Tour-du-Parc : Pas de place à la morosité pour les ostréiculteurs avant les fêtes (Ouest France)

Les fêtes de fin d'année approchant, c'est l'heure pour les ostréiculteurs d'expédier les tonnes d'huîtres qui feront le bonheur de tous ceux qui ne peuvent envisager un réveillon sans une bourriche à déguster en famille ou entre amis. Quatre cents tonnes, grosso modo, c'est la quantité d'huîtres qui est expédiée de la rivière de Pénerf. Les naissains viennent de Charentes-Maritimes et lorsque les huîtres adultes sont prêtes à être consommées, elles refont le chemin inverse par camion à raison de deux chargements environ par semaine : elles sont de nouveau mises en claires dans les bassins charentais avant l'emballage final en bourriches et les expéditions à travers toute la France !

« Confiant dans l'avenir » - Mille poches d'huîtres c'est la perte subie cette année par Laurent Thomas, ostréiculteur traditionnel à Pencadénic. Malgré tout, il reste optimiste pour les années à venir : « Le phénomène de la surmortalité de l'huître entraîne forcément une remontée des prix, et l'un dans l'autre, même si ma production est plus faible que l'an passé, je m'y retrouve. En ce qui me concerne, je reste confiant dans l'avenir, je crois en l'ostréiculture traditionnelle que je pratique avec passion…..

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Arradon (56). Ostréiculteurs. Durant les fêtes, à chacun son créneau (Le Télégramme)

En période de fêtes, les chantiers des quatre ostréiculteurs arradonnais sont en pleine effervescence, les huîtres étant très appréciées des grandes tablées familiales. Cependant, chacun conserve son créneau bien spécifique. La maison Jegat, fondée en 1925 à la Pointe d'Arradon, vend principalement, aux particuliers, la plate de Quiberon ou encore la creuse. Yvonnick Jegat, à la tête de l'entreprise familiale, tient avant tout à conserver la tradition: «Nous ne produisons que des huîtres 100% naturelles, principe que je défends en tant que membre de l'association fondée en 2007 par Benoît Le Joubioux. Nous nous engageons à valoriser l'huître née en mer».

Démocratiser l'huître…

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Lille : La grande vague huîtres et crustacés déferle sur Marcq (Nord Eclair)

Juste après Noël et avant le Nouvel An, les produits de la mer sont traditionnellement de grandes vedettes. Quelle est la tendance cette année ? Coquillages ? Crustacés ? Poissons ? Petit tour à l'Effet Mer, seul poissonnier traiteur écailler à Marcq-en-Baroeul. Pas de mystère, pas le moindre signe de renversement des habitudes chez les clients de Geofffrey Lebez. Dans son magasin, avenue Foch à Marcq, quartier du Bourg, les commandes sont tombées drues et révèlent que les grands rois de la fête seront à nouveau les coquillages, à commencer par les huîtres, et les crustacés : « Le 24 décembre, ils représentent quatre-vingts pour cent de nos ventes. » Servis sur un plateau Le plateau est particulièrement prisé et a progressé d'une année à l'autre : « D'abord, avec son côté théâtre, il est beau à regarder et vous décore joliment la table….

La plus vendue est la fine de claire Marennes d'Oléron numéro trois, précise l'écailleur marquois : « Ça tient au fait que c'est la plus connue en France, mais je propose quatorze variétés d'huîtres. Elles viennent de Charentes, de Carnac et de Normandie. » Et aussi du Royaume-Uni, sourit-il : « On a la Colchester. Elle est très charnue et a un petit goût de noisette très prononcé. C'est le plus vieux banc d'huîtres sauvages connu. Jules César en faisait venir en Italie par ses troupes... » Face à l'huître, la coquille Saint-Jacques ne fait pas de complexes. Les ventes ont augmenté de vingt pour cent par rapport à l'an dernier. La noix de Saint-Jacques est magnifique depuis le début de la saison, en octobre, à des prix qui restent abordables, explique Geoffrey Lebez : « Pour Noël, on a vendu cent trente kilos de crues et quarante de cuisinées. » Il reste que tout le monde n'aime pas les coquillages…..

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Bouin (Vendée) : L'huître cuvée 2010 est bien au menu des réveillons, mais... (Ouest France)

Le monde ostréicole vit en suspens. La surmortalité des naissains d'huîtres inquiète la filière. Pour l'heure, l'huître Vendée Atlantique est encore sur le marché. Et sera au menu de nombreux réveillons. À Bouin, c'est le grand rush.

Ce Noël, l'huître Vendée Atlantique est bien au rendez-vous, malgré les inquiétudes. « La mortalité des huîtres n'est pas un phénomène nouveau, mais depuis 2008, c'est une véritable hécatombe parmi les naissains avec 80 % de perte », souligne Thierry Padiolleau, 39 ans, ostréiculteur depuis dix ans dans le polder du Dain.

Seul dans son établissement, il produit 10 tonnes d'huîtres pour satisfaire sa clientèle de marché à Saint-Nazaire et Pontchâteau. « Il y a trois ans, je prenais des huîtres en écloserie, mais j'ai été fort déçu. J'ai choisi la méthode traditionnelle avec les collecteurs pour un captage dans mes parcs en Baie de Bourgneuf », souligne l'ostréiculteur.

Pour la petite histoire,…

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Côtes d'Armor : Il faut manger des huîtres pendant qu'il en reste ! (Ouest France)

Une mortalité inexpliquée affecte les huîtres. Les ostréiculteurs connaissent leur dernière pleine saison, avant trois années qui seront difficiles. Pour l'amateur, cela se traduira par une hausse des prix.

Entretien : Comment vont les ostréiculteurs du secteur de Paimpol et du Jaudy ? C'est la dernière année correcte. On connaît tous une baisse de production, entre moins 20 % et moins 25 %. Mais l'an prochain, on arrivera dans les mortalités de 2008. Et là, il y aura une chute de 50 % au moins, au niveau national.

Cela représente quelle production en 2010 ? Si on prend le Jaudy, Bréhat et Paimpol, nous passons cette année en dessous de la barre de 8 000 tonnes. Dans les années récentes, on a déjà atteint 11 000 tonnes.

Quelle conséquence immédiate pour les producteurs ?....

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Huîtres. Tréguier : La profession se serre la ceinture (Le Télégramme)

L'huître est le symbole de nos fêtes, mais le moral des ostréiculteurs du secteur de Tréguier est en berne. Cette année, la production a sérieusement chuté. Les producteurs sont obligés de se serrer la ceinture. C'est la reine de nos tables et pourtant l'huître creuse met à plat les ostréiculteurs. Depuis 2008, les naissains de la souche la plus produite dans le monde, crassostrea gigas, sont touchés en masse par un herpès-virus. Le long du Jaudy, les douze conchyliculteurs locaux ne sont pas plus épargnés que les autres, malgré une concentration ostréicole faible de l'ordre de 4.000 poches à l'hectare. C'est cette année qu'ils ressentent plus particulièrement les effets de cette crise; à cela une raison, il faut environ trois ans à l'huître pour grandir et être commercialisée.

Une production en baisse souvent de 40%...

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Saint-Vaast-la-Hougue : L'huître plus chère mais de qualité pour la fin de l'année (Ouest France)

Les semaines qui précédent les fêtes de fin d'année sont cruciales pour les ostréiculteurs. À Saint-Vaast comme ailleurs, c'est une huître de qualité qui est proposée à la vente mais avec un prix à la douzaine supérieur d'1 € par rapport à l'an dernier. Décembre : 60 % des ventes. Dans la société ostréicole des parcs de Saint-Vaast créée en 1975 par Paul Lecerf et dirigée par Yoann Lecerf et Charles Michel, c'est l'effervescence depuis plusieurs semaines. « Nous gérons 6,5 ha de parcs à huîtres autour de Saint-Vaast et nous produisons environ 160 tonnes par an. Le mois de décembre est crucial pour nous car il représente 60 % de la vente annuelle, expliquent les ostréiculteurs. Ces huîtres sont vendues en gros et envoyées vers la Charente, la Vendée, la Bretagne et la Seine-Maritime. Des huîtres qui subissent…

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Béziers : L'huître, chère reine des tables de fête (Midi Libre)

En cette fin d'année, on ne chôme pas du côté du port conchylicole de Vendres. Les producteurs de moules sont sur la brèche tant la demande en fruits de mer se fait de plus en plus pressante. Mais la reine de la table des repas de Noël et du jour de l'An, demeure l'huître, que les mytiliculteurs du port vendrois affinent en pleine mer. Et cette belle reine a un prix qui ne cesse d'augmenter depuis quelques années. La faute à un satané virus, découvert pour la première fois en 2006 dans le Languedoc-Roussillon. Il détruit partiellement les naissains (les larves) d'huîtres. Depuis cette date, la production de ce coquillage, issue notamment du bassin de Thau, baisse. Et surtout, ne suit plus la demande du marché. Les producteurs, qui ont enregistré des pertes de l'ordre de 8M, augmentent leurs prix. Par ricochets, les vendeurs de coquillages du port conchylicole de Vendres sont contraints de suivre la tendance.

« Depuis l'année dernière, l'augmentation a été d'environ 40 % chez les ostréiculteurs, explique Jacky Paleta un des mytiliculteurs du port conchylicole. Nous avons subi trois augmentations depuis juin dernier ! À la même époque, l'an passé, les huîtres se négociaient aux alentours de 4. Désormais, elles se vendent un peu plus de 5. Et cela va continuer à monter…..

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Lunel. Halles : Huîtres de Bouzigues en direct du producteur (Midi Libre)

Certes, on peut en consommer toutes l'année, mais les huîtres restent sans conteste l'un des produits frais star des fêtes de fin d'année. Nathalie, qui vend ses propres coquillages, des huîtres de Bouzigues, dans les Halles de Lunel pour la treizième année, est bien placée pour en parler. Et la productrice venue de Mèze de décrire, coquilles en main, les différents calibres (de 1 à 4). « Le prix varie en fonction de la taille, de 3 à 6 », explique-t-elle. L'huître la plus achetée étant la numéro 3, dite moyenne….

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L’huitre? Une perle de plus en plus rare… (L’essentiel)

À l’approche des fêtes de fin d’année les nouvelles du front de l’huitre ne sont pas rassurantes: surmortalité des naissains d’huitres, producteurs en difficulté et des prix en hausse. La surmortalité des huitres atteint dans certains parcs ostréicoles 90 %. (photo: AFP)

L’essentiel Online s’est entretenu avec Hervé Jenot, Président de la section conchylicole de Bretagne sud.

La Bretagne sud c’est 1/3 de la production ostréicole française et le plus grand parc d’exploitation en eau profonde du pays (2 500 ha). Hervé Jenot représente 430 producteurs. «Les huitres qui sont actuellement sur le marché ont été produites à partir de 2008. La surmortalité que nous avons constatée sur cette production oscille de 30 % à 90 % selon les parcs. Pour les fêtes de fin d’année cela signifie que nous avons 30 % à 50 % d’huitres en moins que l’année précédente.»

Le début du tunnel….

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Bordeaux : L'écailler de l'Orléans (Sud-Ouest)

Franck Chaumes lorgnait l'ancienne adresse de la maison Brunet, rue de Condé, contiguë à la brasserie l'Orléans, sur les allées du même nom. Il vient de la remettre en service préférant à la création d'un bar à huîtres l'intégration de l'espace acquis à la brasserie. Du coup, il a réalisé des aménagements de manière à installer la continuité souhaitée - l'établissement dispose de 35 couverts supplémentaires, les tables rondes sont la règle et les toilettes ont quitté l'étage pour le rez-de-chaussée.

La fraîcheur - Franck Chaumes a choisi un partenaire reconnu : Sébastien Degrave, ostréiculteur au Cap-Ferret, propose ses huîtres, l'approvisionnement est journalier car l'Écailler de l'Orléans est également un point de vente à emporter. Les deux écaillers, Sébastien et Thomas, sont des employés de Sébastien Degrave. Leur professionnalisme est important,…

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Brive : Les huîtres, perles du marché (Le Populaire)

Difficile d'imaginer un réveillon de Noël ou du nouvel an sans huître. Pendant les fêtes, 70 % de la production des ostréiculteurs sera écoulée. Voilà 20 ans, depuis novembre, que Philippe Grolleau vient vendre ses huîtres sur le marché briviste. Dans un contexte de crise dans ce milieu, lui semble s'en sortir. Pour pallier ce contexte, il a dû augmenter le prix d'environ 10 % par rapport à l'année dernière. Cette année, l'ostréiculteur charentais prédit que beaucoup de personnes n'auront pas d'huîtres pour le nouvel an…..

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Huîtres : dernières fêtes avant la hausse des prix (Tendance Ouest)

C'est très certainement la dernière année pour manger des huîtres à un prix abordable. Dans sa belle poissonnerie "au Grand Large" installée avenue du 6 Juin à Caen, Sylvie Séné n'est guère optimiste sur l'évolution du coût de ce fruit de mer indispensable à tout bon repas de réveillon qui se respecte. "Vu que la production est en chute libre de 50 % à cause d'une algue, les prix des producteurs augmentent pour rentabiliser les coûts, ce qui se traduit par une hausse de leur prix de 30 %". Si pour l'instant cette augmentation n'a pas encore été totalement répercutée sur les prix à l'étalage, Sylvie Séné est persuadée que l'année prochaine la douzaine d'huîtres se négociera au moins 30 % plus chère. "La tendance laisse à penser que l'huître deviendra un produit luxueux", ajoute-t-elle…..

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La Trinité-sur-Mer : Mickaël Tanguy propose un bar à huîtres (Ouest France)

L'huître est de saison, et c'est une idée originale que propose Mickaël Tanguy, 30 ans, l'un des derniers ostréiculteurs de la Trinité-sur-Mer. Titulaire d'une Licence IV, il a aménagé une salle de travail en bar à huîtres où, depuis moins de deux mois, il offre une dégustation de l'huître dans tous ses états. « Avec la crise, il faut trouver des alternatives et de nouvelles valorisations ». Qu'elle soit charentaise, normande ou bretonne, creuse ou plate, la 123 spéciale Tanguy en décline les charmes et attraits et, pour les timides, il n'hésite pas à vanter les spécialités locales de saumon fumé, cochonnailles ou sardines….

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  • Le 21 décembre 2010

Un "marchand d'huîtres", star du box-office (Le Point)

Ostréiculteur sur le bassin d'Arcachon, Joël Dupuch est la vedette du film, succès de l'année, "Les petits mouchoirs".

Applaudi pour son rôle central dans le film "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet, Joël Dupuch est depuis longtemps l'ostréiculteur-star du bassin d'Arcachon. En période de fêtes, difficile de résister à l'attractivité d'un conte de fées. En voici un d'actualité, puisque son héros est un "marchand d'huîtres" - c'est ainsi qu'il se présente - devenu l'une des vedettes du film-vedette du box-office français, Les petits mouchoirs de Guillaume Canet (5 millions d'entrées en deux mois). Joël Dupuch était déjà une star sur le bassin d'Arcachon, où sa famille est installée depuis le XVIIIe siècle (au moins). Ostréiculteur depuis des décennies, il était même devenu le porte-voix de sa profession. Et du bagout, ce Gascon quinquagénaire au grand coeur en a à revendre. Fou de "son" bassin, chaleureux et curieux en diable, l'homme est devenu au fil des marées l'intime de personnalités. "Un jour, se souvient l'un de ses confrères, j'aperçois Joël sur son bateau, en train de réparer ses filets avec un comparse. Je lui lance : Alors, t'as trouvé une recrue pour t'aider ? Son passager, habillé avec un ciré et un bonnet, lève la tête : c'était Philippe Starck !"

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Croissance mondiale de l’aquaculture bio (abiodoc)

L’aquaculture biologique mondiale, qui partait de très bas, a connu une croissance de 950 % dans les 20-25 dernières années, selon les données du Common Fund for Commodities (CFC) et de la FAO, exposées lors d’un atelier InfoFISH qui s’est tenu à Makati dans les Philippines. 500 000 tonnes de production annuelle en 2015 sont attendues et le marché devrait suivre.

Trois espèces occupent le haut du pavé de l’aquaculture biologique, le saumon (31 %), la crevette (17 %) et la carpe (14 %).

Le CFC et la FAO lancent un projet de 3 ans de 1,4 millions de dollars appelé « CFC/FAO/Infofish/organic aquaculture project » qui se déroulera en Malaisie, Birmanie et en Thaïlande, avant une étendue des activités aux autres pays asiatiques. Les objectifs sont notamment de contribuer à un développement durable du secteur aquacole, de développer la connaissance sur la certification et la commercialisation des produits aquacoles bio…

Pour plus d’informations : www.ciheam.org

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Morilles, huîtres et truffes arrivent à bon porc ! (Midi Libre)

David Prevel est le chef de l'auberge Côté Jardin, à Conilhac. Pour l'agneau et le porc, il s'approvisionne localement et fait confiance à la démarche de qualité Pays Cathare. « L'avantage du porc Pays Cathare est bien entendu sa qualité, grâce au cahier des charges auquel sont soumis les éleveurs, la viande est goûteuse et ferme et ravit les gastronomes. » Le jeune chef est également membre du club Prosper-Montagné et se reconnaît pleinement dans la devise de l'association : « On ne fait du bon qu'avec du très bon ». Parmi les spécialités de l'Auberge, David Prevel propose le porc Pays Cathare aux morilles. « Personnellement, je suis un adepte de la cuisson à basse température pour le porc, mais aussi plus généralement pour toutes les viandes blanches.» Suivant les périodes, on peut servir le porc du Pays Cathare avec une moutarde violette, faite à partir de moût de raisins, ou bien avec la truffe issue des terroirs de l'Aude.

Autre alliance surprenante : celle du porc avec les fruits de mer. Côté Jardin, David Prevel propose une farce de cochon avec un tartare d'huîtres. Inattendu, déconcertant, à découvrir absolument ! Du bonheur pour les papilles !

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Marchande et pêche : les révolutions de l'Enim (Ouest France)

Michel Le Bolloc'h, ancien directeur de l'ENIM (Etablissement national des invalides de la marine, c'est-à-dire la sécurité sociale de la marchande et de la pêche) a essayé de répondre aux inquiétudes et interrogations des marins, suite aux réformes qui ont provoqué trois bouleversements majeurs au sein de l'Enim.

D'abord, la révolution des outils de gestion par l'arrivée de l'informatique. Puis, la révolution statutaire : le milieu marin qui comprenait 100 000 actifs, il y a 50 ans, n'en réunit plus que 34.000 (et 120 000 pensionnés). « Le régime général, lui, compte 52 millions de cotisants. Il faut, désormais, s'adapter aux règles du plus fort, celles du régime général. Notre administration centrale disparaît, suite à la réduction de fonctionnaires. » L'Etablissement public subsiste, ce qui nécessite de mettre en place un conseil d'administration, lequel n'est pas toujours formé (alors que les nouveaux statuts ont paru au Journal Officiel le 20 août 2010), et où n'apparaît pas la représentation des pensionnés.

Troisième révolution : la délocalisation. Le siège parisien de l'Enim est transféré à la Rochelle. « Son fonctionnement va être source de dysfonctionnements, à l'image de ceux rencontrés à Saint-Pol et Lorient, où il a fallu tout recréer. On ne peut pas, non plus, s'appuyer sur les structures locales, en voie de paupérisation. » Sans compter les déplacements qui seront plus longs. Le siège, en Bretagne, près des centres de production, semblait plus pertinent.

En résumé, la tutelle de la sécurité sociale va être contraignante. « Au monde maritime de faire valoir ses spécificités, notamment en termes économiques. Je suis confiant. L'Enim ne disparaîtra pas. »

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Galice : Déchiffrage de l’ADN de la moule

Les moules (Mytillus galloprovincialis) sont une ressource halieutique importante en Galice (Espagne). Antonio Figueras, chercheur à l’Instituto de Investigacións Mariñas de Vigo (CSIC) vient de recevoir un premier financement de 80.000 euros (3 fois moins que prévu) pour étudier le génome de la moule. L’objectif est d’augmenter la productivité mytilicole par le biais des biotechnologies. Source : Galicia inicia un proyecto pionero para descifrar el ADN del mejillón.

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Le norvégien Cermaq investit dans le panga au Vietnam

La multinationale norvégienne, Cermaq, deuxième producteur de saumon dans le monde (notamment Chili, Canada et Ecosse), investit dans l’élevage de panga. Sa filiale de production d’aliments piscicoles Ewos a pris le contrôle d’Anova, un fabricant d’aliment pour panga au Vietnam : Cermaq enters pangasius feed industry (World Fishing)

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États-Unis : Le saumon génétiquement modifié fait des vagues (Radio Canada)

Comparaison d'un saumon génétiquement modifié et d'un saumon de l'Atlantique du même âge. Le volet américain de Truite illimité, un organisme voué à la protection des cours d'eau, envisage d'intenter des poursuites judiciaires si la Food and Drug Administration (FDA) autorise la production à grande échelle d'une nouvelle espèce de saumons génétiquement modifiés. Selon Truite illimitée, la firme Aqua Bounty travaille depuis un an à convaincre les autorités alimentaires américaines d'approuver la commercialisation de son saumon génétiquement modifié qui grossit deux fois plus rapidement que les saumons normaux.

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  • Le 20 décembre 2010

Y aura-t-il des huitres à Noël ? (France 3 Bretagne)

Les ostréiculteurs sont confrontés pour la troisième année à la sur-mortalité des jeunes huîtres.

La production a chuté de 30% cette saison, comme la précédente, et comme la suivante. Du coup, la "creuse" est plus rare, donc plus chère. Pire, les fines de Claires de Marennes-Oléron sont réservées cette année aux menus des restaurants.

2 reportages en vidéo :

  • Huîtres: le bilan avant les fêtes
  • Les ormeaux, au sauvetage des ostréiculteurs

En Bretagne, les ostréiculteurs n'en sont pas arrivés à cette extrémité. Néanmoins, les entreprises ostréicoles souffrent et peut-être le tiers d'entre elles pourraient fermer. Ceux, en tout cas, qui se posaient des questions sur la continuité de l'exploitation, franchissent le pas et ne cherchent pas de repreneurs. Alors que les ostréiculteurs sont de plus en plus inquiets pour leur profession, à Plouguerneau, la culture de l'ormeau se développe avec un succès grandissant. Les traditionnelles huîtres de noël vont-elles être détrônées un jour par les ormeaux? En reportage, visite chez un conchyliculteur qui s'est lancé dans l'expérience.

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D’où vient la « charolaise » des huîtres ?

Cette huître a gagné le prix « NOAA Sea Grant » d’un montant de 394.000 US$ en Californie. Cette somme coquette doit permettre aux deux propriétaires, Dennis Hedgecock et Donal Manahan, d’améliorer encore les performances de cette huître dont la vitesse de croissance atteint déjà le double d’une Crassostrea gigas normale.

La « charolaise » des huîtres serait dotée d’une « vigueur hybride ». Nous en avions déjà parlé dans un article précédent mais à ce moment-là, aucune photo n’avait été publiée par les deux chercheurs de l’University of Southern California.... Suite...

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«L'huître est trop festive et symbolique pour s'en passer à Noël.»

Noël. Le prix des huîtres flambe ! (Le Télégramme)

Il ne devrait pas manquer d'huîtres pour les fêtes de fin d'année, mais les prix des gigas vont augmenter de l'ordre de 30% dans la majorité des commerces. En cause, la surmortalité des jeunes huîtres dans les parcs depuis trois ans.

La flambée du prix des huîtres suffira-t-elle à couper l'appétit des consommateurs? Sans doute pas! Le coût reste abordable si on le compare à celui des produits de luxe qui vont agrémenter les menus des fêtes de fin d'année, comme le foie gras. «Mettre un à deux euros de plus dans une douzaine d'huîtres ne devrait pas remettre en cause sa présence incontournable dans les assiettes des réveillons», estime le responsable du rayon poissonnerie chez Géant Casino, à Quimper. L'emblématique lamellibranche n'a, pour l'instant, aucune raison de se retourner dans sa coquille.

40% de stocks en moins.....

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Pénurie en vue pour 2011 (Le Télégramme)

Pour les fêtes, les ostréiculteurs sont parvenus à livrer dans de bonnes conditions leurs clients bretons, mais une pénurie d'huîtres va apparaître dès le début de l'année 2011. L'horizon reste chargé pour la filière ostréicole.

La profession ostréicole traverse une crise profonde. Depuis trois ans, un virus provoque une surmortalité des naissains (jeunes huîtres de moins d'un an) dans les parcs. Sur 2008 et 2009, la perte moyenne atteint 65%. Cette année, l'hécatombe se poursuit et atteint même des huîtres adultes. Trois ans, c'est le temps qu'il faut à un naissain pour devenir adulte. Ce qui explique qu'aujourd'hui, les stocks d'huîtres commercialisables ont chuté en moyenne de 40% en Bretagne, et davantage en Bretagne-Sud. Malgré tout, les assiettes du réveillon seront bien remplies.

Pas de promotions en septembre et octobre..

La première fois depuis 20 ans : Jean-Jacques Cadoret, ostréiculteur à Riec-sur-Belon (29), refuse des commandes depuis 15 jours. «C'est la première fois depuis 20ans que je vois aussi peu de volumes sur le marché, affirme-t-il. L'an prochain, le manque de marchandise sera important, peut-être de 20% pour Noël 2011.» Son frère, François Cadoret, qui possède des parcs en baie de Quiberon (56), annonce une baisse des stocks commercialisables de 70%. «La Bretagne-Sud est plus touchée que le littoral nord.» Si la profession parvient à reconstituer des stocks, en collaboration avec Ifremer, avec des naissains plus résistants, un retour à la normale n'est pas envisagé avant 2015-2016. À condition que les réensemencements de 2011 donnent les résultats escomptés.

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Restaurants : une addition pas trop salée (Le Télégramme)

Les restaurateurs s'efforcent de ne pas trop saler l'addition de leurs clients et ne répercutent qu'en partie la hausse du prix des huîtres creuses. Les plates, dont les prix sont restés stables, profitent de l'aubaine. Au restaurant l'Atlantique, à Vannes (56), Rémy Rio se félicite d'abord que l'ostréiculteur avec lequel il travaille depuis plusieurs années ait pu honorer l'ensemble de ses commandes pour les fêtes. «J'ai répercuté les prix à hauteur de 15% environ», explique-t-il. L'assiette de 6 huîtres creuses numéro trois est passée de 7,20 euros, l'été dernier, à 8,30 euros. Aux «Trois crevettes» à Roscoff(29), Pierre Botton-Amiot, qui gère également le restaurant le «Surcouf» dans la même cité, est parvenu à maintenir les prix. «Nous travaillons à l'année et sur d'importantes quantités avec un ostréiculteur de la région brestoise, ce qui nous permet d'avoir des tarifs préférentiels, même si nous avons subi des hausses.» Le prix de l'assiette de 6huîtres est resté à 6,50 euros, celui de l'assiette de 8 à 8,50 euros et de 12 à 12 euros, comme l'an passé. D'une façon générale, les hausses de tarifs se veulent «raisonnables» dans les restaurants bretons.

Redécouvrir la plate.....

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Roscoff (29). A vos huîtres (Le Télégramme)

Un beau plateau de fruits de mer 100% bretons

Ce sera un des produits phares des réveillons : les huîtres. Clément Jacq, cuisinier au restaurant les Trois Crevettes de Roscoff, fait une démonstration de leur ouverture.

Le reportage de Claude Prigent

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Basse-Normandie : Un centre technique de l'huître en région (Blog S. Travert)

Stéphane TRAVERT, conseiller régional chargé de la mer, a présenté une importante communication lors de la dernière séance plénière du Conseil Régional de Basse-Normandie, consacrée à l'actualité des problèmes de la conchyliculture en Basse-Normandie.

Parmi les propositions formulées, celle de créer un centre technique (ou de référence) de l'huître a été avancée rassemblant toutes les parties prenantes en région : la section régionale conchylicole l, le syndicat mixte de la manche (SML), l'Université de CAEN avec le professeur Michel Mathieu, l'IFREMER ...

Question identitaire : réponse mobilisatrice. Je crois que la Région Basse-Normandie est tout a fait dans son rôle en agissant ainsi, en fédérant et en innovant. J'espère que ce projet aura vite une dimension interrégionale.

Communication sur les aides régionales à la conchyliculture bas-normande, cliquer Ici

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Les huîtres du bassin d'Arcachon sous bonne garde (Charente Libre)

À l'approche des fêtes, les huîtres d'Arcachon, de plus en plus rares et chères, sont sous l'étroite surveillance des gendarmes qui font la chasse aux voleurs. "Nous surveillons le bassin en permanence, mais nous intensifions les patrouilles en novembre et décembre." La navette de surveillance de la brigade nautique d'Arcachon file sur l'eau. À l'avant du bateau, jumelles sur les yeux, l'adjudant Laurent Gazengel observe une barge charriant plusieurs dizaines de poches d'huîtres.

La vedette s'approche doucement de l'embarcation. «Bonjour. Brigade nautique. D'où venez-vous?», lance le sous-officier aux deux occupants. «De La Réousse et on va à La Barbotière», répond Nicolas Javerneaud, ostréiculteur à Gujan-Mestras. Le militaire note, relève le nom du bateau, celui de la société ainsi que la nature de la cargaison: 300 poches d'huîtres marchandes. «Si on nous signale un vol là où ils ont chargé les poches, on pourra aller les interroger», explique-t-il. L'ostréiculteur ne trouve rien à redire à ces contrôles, au contraire: «Ça donne confiance.»

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Toxicité de l'irgarol pour les huîtres du bassin d'arcachon (Nos députés)

Question à l'Assemblée Nationale / Séance du 7 décembre 2010 à 9h30

François Deluga : Je souhaite appeler l'attention de Mme la ministre de l'écologie sur la présence croissante d'irgarol dans le bassin d'Arcachon et sur la menace qu'elle représente pour la qualité des eaux et l'ostréiculture.

La fin du test dit « de la souris » représente une grande avancée pour les ostréiculteurs. Après quatre ans de bataille, le ministère de l'agriculture a supprimé ce test pour le remplacer par un test chimique que les professionnels et les élus réclamaient à cor et à cri. Depuis la mise en place de ce test fiable, une seule fermeture a été prononcée contre une vingtaine précédemment, ce qui démontre que les précédentes fermetures étaient infondées.

Cette victoire ne doit pas nous faire oublier que c'est aujourd'hui le manque de naissain et la mortalité massive des jeunes huîtres qui mettent en danger toute l'ostréiculture. En effet, depuis 2008, les mortalités d'huîtres juvéniles sont importantes. L'herpès virus OsHV-1 est certes identifié depuis longtemps, mais il est loin d'expliquer toutes les mortalités estivales.

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Elevage de Bar bio : L'avenir de la pêche est-il dans les bassins ? (Arte TV)

Les pays de l'Union Européenne se sont mis d'accord hier sur leur quotas de pêche pour 2011. Certains poissons comme le cabillaud, victime de pêche excessive font l'objet de baisse sévère des quotas (-18% en moyenne). D'autres dont les stocks sont jugés suffisants comme le hareng de Mer du Nord voient leurs quotas augmenter. Dans ce domaine où les enjeux nationaux sont farouchement défendus, où la survie des pêcheurs est souvent mise en balance avec la survie des espèces, les compromis sont toujours difficiles à trouver.

Dans ce contexte tendu, l'aquaculture se développe. Mais est-ce bien une réponse efficace, durable et rentable à la surpêche ? Éléments de réponse dans une ferme piscicole bio des Iles du Frioul, à quelques encablures de la cité phocéenne.

Reportage signé Richard Bonnet

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Huîtres d’Irlande : Démarche Qualité IQO

Les partenaires IQO sont des ostréiculteurs, des expéditeurs, des restaurateurs et poissonniers qui produisent, emballent et commercialisent des huîtres issues de la démarche qualité IQO. Charnues et croquantes ces huîtres sont un produit d'exception.

Huîtres d’Irlande : Les ostréiculteurs IQO font l'élevage des huîtres

L’ostréiculteur cultive les huîtres creuses, qui sont stockées dans des poches et placées sur table ostréicoles sur les zones découvrant en basse mer. Durant la pousse des huîtres l’ostréiculteur les change de poches afin de maintenir un maillage adapté à la taille des huîtres. Au cours de ce processus, la quantité d'huîtres placées dans les sacs est réduite afin de laisser suffisamment d'espace pour une croissance harmonieuse. Régulièrement, l’ostréiculteur tourne ses poches , ce qui implique un travail manuel considérable, qui est essentiel dans l'obtention d'huîtres bien en forme, ce qui favorise un bon taux en chair.

Il faut jusqu'à 3 ans pour obtenir une huître de taille marchande.

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La ruée vers l'huître (Vendée TV)

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Des huîtres plus rares et plus chères pour les fêtes (Le Point)

La forte mortalité des jeunes huîtres françaises et une baisse des naissances entraînent une augmentation des prix de 30 à 40% en cette période de fêtes de fin d'année. Sur l'ensemble de la saison 2010-2011, la production d'huîtres creuses au plan national devrait baisser de 30 à 40%, soit une perte de 50.000 tonnes, mettant en danger l'avenir de toute l'ostréiculture française.

Jérôme Delarue, ostréiculteur depuis 15 ans à La Teste-de-Buch, dans le bassin d'Arcachon, qui a perdu depuis trois ans 80% de ses "juvéniles" (moins d'un an), constate qu'il n'aura plus une huître à vendre du 4 janvier jusqu'à Pâques. "Je me pose la question de savoir si je ne vais pas arrêter tout simplement mon activité", dit-il.

Pour Olivier Laban, le président de la section conchylicole d'Arcachon, "même si les huîtres meurent, le travail d'élevage reste le même, les coûts sont identiques. C'est pour cela que nous avons augmenté de 30 à 40 % nos prix pour survivre"….

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Le caviar chinois arrive sur les grandes tables (Paris Match)

Le marché mondial annuel : 80 tonnes de caviar sauvage ­autorisées à la pêche et 180 tonnes à l’élevage.

Le schrencki, vous connaissez ? Cet esturgeon, cousin du beluga, qui donne le meilleur caviar d’élevage au monde et dont vous allez beaucoup entendre parler. C’est celui que Ducasse au Plaza, Pacaud à L’Ambroisie, Guérard à Eugénie-les-Bains... et les grands chefs internationaux ont désormais choisi pour anoblir leur carte. En effet, si la législation implique de communiquer leur traçabilité, il n’y a pas d’obligation légale d’informer le consommateur sur l’origine des précieux œufs de cet animal préhistorique, plus ancien que le dinosaure, et pouvant vivre en milieu naturel jusqu’à 150 ans.

Vendu autour de 2000 euros le kilo - Ainsi, après s’être inspiré de la France pionnière en 1993 avec Jacques Carré, premier acipensériculteur en Gironde, des Chinois au sud de Shanghai se sont lancés il y a dix ans dans la pisciculture sur l’immense lac Qindaohu non pollué, à l’eau très pure. Résultat ? Trois fermes élèvent 400 000 esturgeons dans des cages suspendues, capables d’atteindre jusqu’à 30 kilos et dont la qualité des grains est, d’après les de poissons sauvages. Salage subtil, brillance, fermeté, couleur brun doré en font un caviar d’élevage très supérieur aux autres. Qu’il s’agisse du bulgare, du français – en Gironde et même en Sologne où Martin Bouygues élève des esturgeons pour offrir à ses hôtes son caviar –, des italien, espagnol, allemand, belge, hollandais, israélien, uruguayen issus d’osciètre, de beluga et de baeri... vendus autour de 2 000 euros le kilo…..

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Les spécialistes norvégiens ont confirmé la mauvaise qualité du saumon chilien exporté en Europe (Ecoceanos)

Le travail d’évaluation de Newfoundland Marine Group Ltda en association avec le vétérinaire Jan Gjerde et l’ingénieur-conseil Magnar Bruvik d’Aqua-Lab AS mettent en évidence que la cause de la mort des saumons en question n’était pas leur extraction et leur traitement mais diverses maladies, c’est-à-dire que les poissons étaient morts ou mourants au moment de leur traitement. Néanmoins, les saumons ont été congelés pour leur exportation, pour être vendus aux consommateurs européens.

Santiago du Chili, 3 décembre 2010. (Ecocéanos News) – Les spécialistes de deux prestigieux laboratoires européens, Newfoundland Marine Group et Aqua-Lab AS, ont certifié que le saumon chilien de mauvaise qualité vendu par Multiexport à l’entreprise danoise Vega Salmon, n’était pas apte à être destiné à la consommation humaine. Les analyses et les nécropsies de quelques uns des exemplaires faites par les spécialistes européens ont établi qu’avant d’être intégré dans le processus de commercialisation, les saumons étaient malades ou morts……

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Le 19 décembre 2010

Des huîtres plus rares et plus chères pour les fêtes (Le Point)

La forte mortalité des jeunes huîtres françaises et une baisse des naissances entraînent une augmentation des prix de 30 à 40% en cette période de fêtes de fin d'année. Sur l'ensemble de la saison 2010-2011, la production d'huîtres creuses au plan national devrait baisser de 30 à 40%, soit une perte de 50.000 tonnes, mettant en danger l'avenir de toute l'ostréiculture française.

Jérôme Delarue, ostréiculteur depuis 15 ans à La Teste-de-Buch, dans le bassin d'Arcachon, qui a perdu depuis trois ans 80% de ses "juvéniles" (moins d'un an), constate qu'il n'aura plus une huître à vendre du 4 janvier jusqu'à Pâques. "Je me pose la question de savoir si je ne vais pas arrêter tout simplement mon activité", dit-il.

Pour Olivier Laban, le président de la section conchylicole d'Arcachon, "même si les huîtres meurent, le travail d'élevage reste le même, les coûts sont identiques. C'est pour cela que nous avons augmenté de 30 à 40 % nos prix pour survivre"….

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Les huîtres dans les médias

Géo Magazine n°382 - Décembre 2010

Environnement : Sale temps pour les huîtres : Au rythme où meurent les mollusques, les plateaux de fruits de mer seront chers en 2010 et vides au réveillon 2011. Qui est le coupable ?

Dans les kiosque

France Inter : Interception du dimanche 19 décembre 2010

Y aura-t-il des huîtres à Noël ? Une enquête d’Emmanuel Leclere et Pascal Bodin.

Y aura-t-il des huîtres au menu des réveillons, et à quel prix ? Les deux questions se posent très sérieusement aujourd’hui. Depuis deux ans les jeunes huîtres meurent par millions dans les parcs et les bassins, et cela dans toutes les zones de production française. De la Méditerranée à la Bretagne, en passant par le Bassin d’Arcachon et la Vendée, un mal foudroyant décime les naissains. 70, 80 voire 100% des jeunes mollusques ne dépassent pas quelques mois d’existence, alors qu’il faut trois ans pour qu’une huître atteigne sa taille commercialisable. Pour les ostréiculteurs, cela ravive les sombres souvenirs des années 70, lorsque l’huître traditionnelle, la portugaise, avait été totalement éradiquée….

Mais aujourd’hui, faute de solution de rechange, c’est un peu la panique sur les bancs. Dès cette année, les quantités d’huîtres se sont effondrées. Les prix, eux, connaissent une courbe inverse.

D’où vient ce mal ? Les changements climatiques sont-ils en partie responsables ? A-t-on voulu produire trop, et trop vite ? Quel est le rôle de ces huîtres dites « triploïdes » fruit de la recherche des laboratoires de l’IFREMER ?

Réécouter l’émission de France Inter Cliquer Ici

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2 articles plus ou moins en rapport avec les cultures marines

L'eau, la Bretagne et le préfet (Médiapart)

Pour vous changer des affaires Bettencourt, Karachi, des soubresauts de la zone euro, de ses plans d'austérité, des offensives de la neige... et des offensives du Medef pour dynamiser la sécu, je vous propose un petit détour par la Bretagne, la première région agricole, comme chacun sait, championne de la production porcine, laitière, ...championne des élevages "hors sol", des épandages de lisier qu'adorent les touristes et les riverains, championne des algues vertes aussi! la Bretagne aussi de Ouest France, premier quotidien régional qui sait si bien ménager la chèvre et le choux, cultiver le fait divers et les petits potins de chacune de nos communes .. mais qui traite parfois à la sauvette les problèmes de fond, sans doute parce que trop complexes pour ses lecteurs ou trop dérangeants pour les pouvoirs en place .

Un petit exemple. Nous (quatre associations du sud-est du Morbihan) souhaitions faire passer un communiqué de presse dans O.-F. pour faire savoir que nous avions adressé une lettre ouverte au préfet du Morbihan sur la question de la reconquète de la qualité de l'eau.

Nous résumions les enjeux et les arguments adressés au préfet ..Mais jamais ce communiqué n'est passé...

Bref !

Alors si cela vous intéresse, voici quelques données sur le problème de la qualité de l'eau...

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Contre attaque de l’agriculture industrielle et intensive qui crie au scandale, à travers le journal en ligne "Terre Net" en abordant des sujets que ce journal ne maitrise même pas comme l’élevage de saumon…

Le scandale est bien l'élevage industriel de porcs, volailles et autres, comme ce saumon du Chili écoulé sur le marché européen alors qu'il était impropre à la consommation, du saumon chilien juste bon pour l'équarrissage, du saumon déjà mort de maladies et conditionné pour le marché européen : Enquêtes : Du saumon très chargé en toxiques

Télé à scandale - Agriculture et médias : l’audience prime sur l’information (Web agri)

Un titre provocateur, un vocabulaire alarmiste : toutes les composantes sont réunies pour surfer sur les peurs du téléspectateur, satisfaire son goût pour le scandale et le catastrophisme. L’émission « Pièces à conviction » (1) s’en prend au contenu de nos assiettes et accuse l’agriculture, suivant un scénario sans nuance ni impartialité. Et la recette se transmet : Envoyé spécial, Thalassa, Arte, le journal télévisé de TF1… L’information télévisuelle s’attache à provoquer l’émotion, souvent aux dépens de l’objectivité. Un article extrait du premier numéro de Terre-net Magazine.

Scandale dans l’assiette : le consommateur prêt à croire à l’empoisonnement général ?

« Télé à scandale - Agriculture et médias : l'audience prime sur l'information » : article paru dans la rubrique [Un bobo, des bobards - Cultive ton voisin] de Terre-net Magazine n°1.

Le menu, « saumon aux pesticides, porc et poulet aux antibiotiques, fruits et légumes toxiques », donne le ton. Le couperet tombe dès les premières minutes : manger peut nuire à la santé. Mais qui oserait dire le contraire ? Le message principal du Pnns (plan national nutrition santé), « pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré », laisse entendre qu’une bonne alimentation commence par le respect des équilibres nutritionnels, produits bio ou pas.

Accuser de pratiques agricoles douteuses…

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Le cri du homard (France Info)

Nathalie Fontrel

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour les défenseurs des animaux d’alerter sur la souffrance des poissons et des crustacés que nous dévorons par milliers à Noël et nouvel an.

Avez-vous songé au cri du homard plongé vivant dans l’eau bouillante ? Ce qui est sûr c’est que la casserole n’est pas l’écosystème naturel du crustacé. Le homard peut vivre plus de cent ans à condition évidemment qu’il échappe à la pêche. Au cours de sa vie, il mut 4 à 5 fois par an. Il se débarrasse de sa carapace devenue trop étroite. A chaque mue, sa taille augmente de 20%. Le homard est capable d’effectuer de longues migrations : 160 kilomètres par an....

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Le 18 décembre 2010

Les Sables-d'Olonne. Un ostréiculteur du pays des Olonnes : « Il faut d’urgence une nouvelle huître résistante »

« En trente ans, on a vécu l’Erika et la tempête. Mais une situation pareille, c’est du jamais vu », explique Bernard Richard.

Comme la totalité des producteurs en Vendée, il subit de plein fouet les effets de l’herpès virus, qui décime depuis trois ans les jeunes huîtres. « Ici, nous atteignons 98 % de mortalité sur les naissains. » En 2009, un lot d’un million d’huîtres juvéniles a ainsi été décimé en quelques semaines. « En temps normal, j’aurais pu espérer une production de 50 ou 60 T. Mais là, si j’en tire 1,2 ou 1,3 T, ce sera déjà bien. »....

Depuis un an, il a renoncé à tirer un centime de son exploitation. Diversifier encore, en se lançant dans la pêche à la palourde ? Il n'y croit pas. « Il y a trop de candidats et la ressource n'est pas extensible ». Tenter la moule ? « Toutes les concessions sont déjà exploitées ». Pour « repartir », il compte d'abord sur la sélection d'une nouvelle souche, vraiment résistante. « Avec une mortalité de 50 %, on réussirait à tenir le coup. On attend. »

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La presse parle de la hausse du prix des huîtres, rien sur l'augmentation du saumon mais des pesticides pour mieux acheter le saumon bio et label rouge encore plus cher !!!

Vous reprendrez bien un peu de saumon aux pesticides ? (Greenzer)

La dernière étude de l'association Générations futures sur l'état de nos assiettes est plus qu'inquiétante. Vous qui aviez certainement choisi de proposer du saumon à vos invités pour les fêtes, sachez qu'il vaut mieux le choisir bio. En effet, l'enquête révèle que le poisson préféré des Français est l'un des aliments contenant le plus de produits chimiques !

Gare aux pesticides dans votre saumon !...

Le saumon bio ? La solution !

L'aquaculture biologique, ça existe ! Alors pourquoi s'en priver ? Répondant à des règles strictes, ce type d'aquaculture s'engage à protéger l'environnement, l'animal mais aussi le consommateur. Le respect de la qualité de l'eau, de l'alimentation et de l'espace vitale sont trois des règles appliquées à l'aquaculture. De même, un quota de production est respecté et les produits d'origines animales, les ogm, les hormones de synthèse...sont prohibées. Le fumage des saumons bio est effectué au bois non traité et le tranchage se fait dans le respect des cellules. Pour le reconnaître en magasin, c'est simple, cherchez le label. Si votre saumon porte le label Ecocert ou bien AB, c'est tout bon ! Le recours au saumon biologique et plus globalement à une alimentation bio est également recommandée par l'association qui a mené cette enquête, Générations futures et l'AFSSA (Agence française de Sécurité Sanitaire des Aliments.) Alors oui, vous allez dire: Le bio ça coute cher ! Mais plus vite nous serez nombreux à consommer bio, plus vite nous ferons baisser les prix !

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Mortalité des huîtres aux antipodes

Nouvelle –Zélande mène l'enquête : Rapport de suivi n°1 du 14 décembre 2010

Information reçue le 14/12/2010 de Mr Barry O'Neil, Assistant Director General (Biosecurity), Biosecurity New Zealand, Ministry of Agriculture and Forestry, New Zealand, Wellington, New Zealand, Nouvelle-Zélande

Source du/des foyer(s) ou origine de l´infection : Inconnue ou incertaine

Autres renseignements épidémiologiques / Commentaires : Le Ministère de l’agriculture et des forêts, Direction de la biosécurité de la Nouvelle-Zélande (MAFBNZ), mène une enquête sur l’augmentation de la mortalité chez des huîtres creuses japonaises (Crassostrea gigas) signalée comme étant plus grave chez les jeunes huîtres et, éventuellement, à des températures d’eau élevées. La mortalité normale dans les élevages varie d’un élevage à l’autre, mais des pertes de 50 à 100 % de tous les naissains (bébés huîtres) ont été observées dans un ou plusieurs élevages dans les zones atteintes. Le dépérissement n’a été observé que chez les huîtres d'élevage et n'a pas été détecté chez les populations sauvages, y compris l’huître plate du Chili (Tiostrea chilensis).

L’Autorité néozélandaise de sécurité alimentaire informe qu’il n'existe aucune preuve d’une quelconque inquiétude quant à la sécurité sanitaire des huîtres néozélandaises, distribuées pour la consommation locale, ou exportées. Le MAFBNZ et le secteur de la culture marine, à travers l’Organisme néozélandais pour l’aquaculture, travaillent en étroite collaboration afin d’identifier la cause du problème et d'établir la façon de gérer la situation dans l’avenir.

Le Centre de diagnostic et de recherche (Wallaceville) a identifié par PCR et séquençage de l'ADN la présence de l'herpès virus des huîtres (OsHV-1) dans les zones d’élevage atteintes. Il est prévu que cette présence soit confirmée par des épreuves moléculaires répétées dans un laboratoire de référence indépendant en Australie.

A ce jour, tous les échantillons testés par le MAFBNZ ont été négatifs pour les maladies des mollusques de la liste de l'OIE pertinentes, y compris Marteilia refringens (type O), les espèces de Bonamia et de Perkinsus. L’histopathologie n'a pas identifié la présence d’espèces de Haplosporidia. En outre, le laboratoire utilise une gamme de techniques visant à identifier d’autres agents pathogènes qui pourraient être associés à cet événement.

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Le 18 décembre 2010 : Deux documents Ifremer à télécharger

Caractérisation hydrologique des Pertuis Charentais : Pertuis charentais : Impacts des différents fleuves côtiers (Ifremer)

Ifremer : Laboratoire Environnement et Ressources des Pertuis Charentais (LER/PC)

Contexte : La productivité de l'écosystème conchylicole, et le rendement économique que l'on peut en attendre sont en partie sous la dépendance de la croissance et de la mortalité qui affectent les élevages. Les mauvais rendements observés dans les pertuis Charentais, comparés aux autres bassins conchylicoles (résultats du réseau Ifremer REMORA) sont les premiers responsables de l'inconfortable situation financière de certaines entreprises. L'optimisation des rendements conchylicoles passe par une meilleure connaissance et compréhension des performances de croissance et de survie mais aussi par l’analyse des facteurs physiques et météorologiques (pluviométrie, température, salinité, bathymétrie, nature des fonds, hydrodynamisme, mouvements sédimentaires, ), biologiques (ressource nutritive algale en qualité et quantité, sels nutritifs pour la production primaire, compétiteurs, prédateurs, pathogènes) et réglementaires (organisation du Domaine Public Maritime, schéma des structures, gestion des usages de l’eau douce)….

Conclusion :

Ces approches, quoique théoriques, montrent bien que la Charente, si elle a une influence importante, n’est pas la seule à impacter les Pertuis. La Gironde est également à prendre en compte. En effet, si ses apports sont dilués, l’importance des débits est telle qu’elle impacte l’ensemble de la mer côtière. Peut être en est il de même de la Loire dans le pertuis Breton, selon les conditions de circulation océanique, donc des vents.

D’autre part, les capacités de renouvellement des zones conchylicoles (Pertuis Breton et Marennes Oléron) sont très différentes, et en faveur de Marennes Oléron, mieux alimenté. Les impacts des différents fleuves, et leurs poids respectifs dans les dessalures côtières seront donc de nature différente selon les pertuis.

Les images satellite (cf. couverture) et les réseaux de mesures de l’Ifremer sont des outils qui doivent enrichir nos connaissances en la matière. L’outil par excellence pour ce genre de travail est l’outil « modélisation », qui peut reproduire des situations données (marée, débit, météo…) dans le temps et dans l’espace, afin de décrire l’environnement. Ils permettent en outre de tester des situations très improbables, mais qui éclairent sur le poids des différentes variables dans les systèmes hydrodynamiques « pertuis ».

L’objectif 2009 est donc cette caractérisation spatio-temporelle de l’impact des fleuves sur les zones conchylicoles à l’aide du modèle hydrodynamique MARS, qui devrait apporter des éléments de compréhension du fonctionnement de l'écosystème conchylicole, dans des approches de productivité primaire comme d'explication des mortalités. Pour télécharger le document, cliquer Ici

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Evaluation des risques d'impact de l'écosystème conchylicole des Pertuis Charentais par les pesticides" : Phytosanitaires (Ifremer)

Les produits phytosanitaires employés sur les bassins versants sont acheminés par les rivières et fleuves jusqu’à la mer. A l’heure actuelle, il n’est pas prouvé une relation directe entre les mortalités d’huîtres et des concentrations de produits toxiques mesurées dans l’environnement littoral. La littérature scientifique fournit malgré tout de nombreux exemples d’expériences mettant en évidence des effets nocifs de ces produits sur les huîtres :

  • l'impact sur le phytoplancton est trivial puisque le vocable "herbicide" contient les effets de ces produits sur les végétaux et donc le phytoplancton. Les effets sont différents en fonction des doses, des molécules et des espèces d'algues. Cet effet est décrit par des travaux expérimentaux. Pour les coquillages qui se nourrissent de micro-algues, les conséquences sur la nutrition peuvent être liées à des changements de quantité d'algues et/ou des changements de qualité (assemblages d'espèces, disparition, apparition d'espèces)
  • l'impact sur les larves d'huîtres est reconnu et s'exprime par des déformations (embryo-toxicité). Cette caractéristique est même exploitée puisque le taux de malformation et de viabilité de larves est une mesure standardisée et utilisée en écotoxicologie. Pour la conchyliculture charentaise, les zones de captage de la Charente sont les plus productives de France et sont situées en sortie de rivière où les produits phytosanitaire sont peu dilués.
  • l'impact sur le génome de l'huître a été mis en évidence expérimentalement. Il se manifeste par des cassures de l'ADN, des pertes de chromosome, des mutations qui affectent directement les performances physiologiques (robustesse, croissance, immunité, etc.). Les déformations des larves exposées au chapitre précédent en est un exemple.
  • l'impact sur l'immunité aussi mis en évidence expérimentalement se manifeste par une plus grande sensibilité des coquillages exploités aux agents pathogènes.....

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Une mesure de LMAP qui concerne les pisciculteurs et conchyliculteurs à la MSA (à l'ENIM ?)

Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche - Payer par anticipation jusqu'à 50 % de ses charges sociales (Terre Net)

L'article 36 de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pèche prévoit un dispositif d'à-valoir de cotisations sociales sur le montant des cotisations exigibles l'année suivante. Autrement dit, il est possible de payer par anticipation, au titre de 2011, en complément des cotisations appelées cette année, jusqu'à la moitié du montant de ces dernières. Ce qui permet de réduire d'autant le montant du bénéfice agricole 2010 imposable.

Jusqu'à 50 % des cotisations sociales peuvent être acquittées l'année précédente de leur appel. Afin que les cotisations sociales collent au revenu perçu, la loi de modernisation agricole permet d’acquitter par avance, en « année N », une partie des cotisations sociales qui seront appelées en « N+1 ».

Les Bénéficiaires :

  • Les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole au réel (assiette triennale ou annuelle).
  • Les pluriactifs non salariés agricoles et non salariés non agricoles rattachés au régime agricole sur la base de l'article L.171-3 du code de la sécurité sociale peuvent bénéficier de ce dispositif si leur activité agricole relève d'un régime réel d'imposition.

Montant de l'à-valoir :

  • Au maximum 50% du montant des dernières cotisations appelées dues au titre de l’assurance maladie, maternité et invalidité (Amexa), des assurances vieillesse (Ava, Avi), des prestations familiales, des accidents du travail (Atexa) et de la retraite complémentaire obligatoire (Rco).
  • Les cotisations visées sont celles dues par le chef d'exploitation ou d'entreprise agricole pour lui-même et pour les membres de sa famille.

Ne sont pas prises en compte pour l'appréciation du montant de l'à-valoir :

  • la contribution sociale généralisée (Csg),
  • la contribution au remboursement de la dette sociale (Crds),
  • les cotisations dues à des organismes tiers recouvrées par la Msa dans le cadre des conventions de gestion.....

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Saumon transgénique : entre industriels, politiques, scientifiques et consommateurs les avis divergent (BE USA)

Les grandes compagnies de biotechnologie qui développent les organismes génétiquement modifiés ont dépensé plus d'un demi-milliard de dollars en contribution pour les campagnes de communication et le lobbying au cours de la dernière décennie. Une étude réalisée en septembre 2010 par Thomas Reuters, montre que 64% des Américains interrogés, s'inquiètent de la sécurité des aliments génétiquement modifiés (GM) et que 93% des membres de ce panel souhaitent que les aliments GM soient étiquetés. C'est dans ce contexte, que nous annoncions, dans un précédent bulletin [1] que le premier animal (GM), destiné à la consommation humaine, était sur le point d'être autorisé par la Food and Drug Administration (FDA). Il s'agit d'un saumon transgénique nommé AquAdvantage et développé par la société AquaBounty Technologies basée dans le Massachusetts. Il possède la caractéristique d'atteindre sa taille adulte deux fois plus rapidement que l'espèce sauvage. Les audiences publiques du mois de septembre n'ont pas permis à la FDA de prendre position quant à l'innocuité de ce produit et la décision finale a été reportée. Le Veterinary Medicine Advisory Committee (VMAC) de la FDA a demandé que des recherches supplémentaires soient faites pour évaluer ce nouveau produit. Certains groupes de consommateurs, et hommes politiques (membres du Congrès et du U.S. Fish and Wild Life Service) s'opposent à l'autorisation du saumon GM. Par ailleurs, une récente étude publiée dans Science remet en question la procédure mis en oeuvre par la FDA pour décider d'autoriser ou non ce produit.

L'avis des consommateurs…. Dossier très complet de l'ambassade de France aux USA

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Le WWF lance sa deuxième édition de la campagne "oui au bio dans ma cantine" (Actu-Environnement)

Le WWF vient de lancer la deuxième édition de la campagne pour la promotion dans les cantines des aliments issus de l'agriculture biologique. La campagne vise un objectif de 20% de bio dans les cantines d'ici 2012. Elle s'appuie sur le site internet "oui au bio dans ma cantine" et est soutenue, entre autres, par la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, le président de l'Association des maires de France (AMF), le député - maire de Lons-le-Saunier Jacques Pelissard, l'éco-toxicologue et président du Réseau environnement santé André Cicollela, et l'agriculteur militant Pierre Rahbi.

Question des coûts supportés par la collectivité....

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Dragage des boues. Les associations lorientaises en appellent au préfet du Morbihan (Le Télégramme)

Trois associations environnementales ont écrit au préfet pour protester contre le manque de transparence dans le projet de dragage des boues du port de la base des sous-marins. Les associations environnementales Bretagne Vivante, Eau et Rivière et Sémaphore entrent à pieds joints dans le mouvement de protestation contre le projet de Cap l'Orient de draguer 155.000 m³ de boues dans le port de la base des sous-marins, et d'aller les immerger dans une zone au nord-ouest de l'île de Groix.....

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«Il est frais, mon poisson!» (La Tribune de Genève)

Fréquentation quotidienne? Mille personnes. Le samedi, on double l’affluence; les jours de fête, on la triple. Wouah! L’Usine, le Moa et le stade de la Praille peuvent aller se rhabiller. Les crevettes tigrées sont sans concurrence. Le cabillaud norvégien et le saumon écossais font danser la salle à guichets fermés. Bref, ce Paléo maritime jouit d’une incroyable popularité. Vous en doutez? Allez vérifier sur place ce samedi matin. Au pied de la scène de glace pilée, des dizaines de fervents. Entre les deux, la fosse des artistes. Des hommes en bottes et tabliers, la mine réveillée. Avant le premier sourire à la clientèle, la mise en place des buffets de poissons. Nonante minutes de travail, montre en main…..

Le cachet de cire des huîtres - Pour sûr, ça jaillit. De partout. Les chariots à roulettes processionnent. Ils arrivent des chambres froides. La pince du tourteau breton montre le chemin. «Il est vivant!» rigole Jorge, en singeant avec son accent portugais la réplique favorite de la cliente à venir. Vivant et «bien plein», le tourteau, c’est la saison qui veut ça. Les huîtres n’ont rien à lui envier. Elles affichent fièrement leur provenance. Oléron, Utah Beach, Gillardeau («le summum»), sans compter cette variété «facile à ouvrir», meulée sur le côté, portant un petit cachet de cire que le couteau néophyte tutoie sans crainte avant de sectionner le tendon.

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L'Equateur est le premier fournisseur de crevette tropicale de la France qui en importe plus de 100.000 tonnes chaque année

Equateur : Les crevetticulteurs exigent des mesures pour freiner les vols

Les 13 syndicats et associations de producteurs de la Chambre nationale de l'aquaculture (CNA) ont déclaré n’avoir reçu aucune réponse du gouvernement quant à la criminalité et à l'insécurité qui affectent le secteur de la crevette. Pour cette raison, ils ont envoyé une autre lettre au Président de la République, Rafael Correa Delgado, et à d'autres institutions ayant des compétences dans le domaine, qui nécessite le développement de mesures visant à mettre un terme à la hausse de la criminalité. Les aquaculteurs disent dans un communiqué que l'Etat a l'obligation de «protéger la vie de tous les Équatoriens, et dans ce cas des milliers de petits producteurs, moyens et grands acculés par les mafias criminelles. »

Cesar Monge, président de l'ANC, a souligné que les syndicats, les associations et les coopératives de production de crevettes du pays sont « alarmés par le taux de récidive important et croissant dans les cas d'agressions et de vols. » Source FIS : Shrimp producers demand urgent measures to reduce the risk that prevents normal

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Lycée maritime d’Etel. 670.000 EUR investis sur quatre ans (Le Télégramme)

La rentrée scolaire est aussi l'occasion pour les élus régionaux de faire le point sur les actions qui sont menées en faveur des lycéens. Mardi, Marie-Pierre Rouger, vice-présidente chargée des lycées et de la qualité du bâti, était au lycée professionnel maritime d'Etel. Le principal Luc Percelay en a profité pour réactualiser les demandes qui avaient été inscrites au PPI (Programme prévisionnel des investissements), pour la période 2010-2014.

Le programme des travaux - Après avoir financé plus de 4 millions d'euros de travaux dans le lycée étellois, depuis le début des années 90, la région va poursuivre ses investissements. Il est ainsi prévu, pour un budget de 320.000 EUR, la rénovation des locaux d'enseignement, qui comprend la salle dédiée à la sécurité et aux techniques de pêche, ainsi que la salle de simulation et le laboratoire de sciences. Le réaménagement du CDI, de l'espace professeurs, et les bureaux administratifs seront également pris en charge (270.000 EUR), tout comme des travaux de sécurité (80.000 EUR)….

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Le sel de Ré devrait avoir une IGP en 2013

Sel : un produit et un savoir-faire (Phare de Ré)

Depuis près d'un an, un groupe de sauniers indépendants et adhérents à la coopérative, réunis au sein de l'association des producteurs de sel marin de l'île de Ré, travaillent de concert en vue de l'obtention de l'indication géographique protégée (IGP) pour le produit issu de leurs marais.

Comme le jambon de Bayonne, le pruneau d'Agen, le kiwi de l'Adour, la tomme des Pyrénées ou plus proche de nous, l'huître de Marennes-Oléron, le sel de l'île de Ré est en quête de l'indication géographique protégée (IGP). Créé en 1992, ce signe d'identification européen vise à préserver un produit spécifique portant un nom géographique.

Depuis le début de l'année 2010, une vingtaine de sauniers indépendants et adhérents à la coopérative rétaise ont décidé de s'unir pour défendre "l'or blanc" issu de leurs marais, mais aussi leur savoir-faire. À raison de deux réunions de travail par mois, ils élaborent sous le pilotage de l'Institut régional de la qualité agro-alimentaire de Poitou-Charentes (IRQUA) un cahier des charges pour le moins fourni. "Notre métier y est présenté de A à Z, du passé historique au travail d'aujourd'hui. Tout le circuit de la production, la récolte manuelle à la surface de l'eau dans les bassins d'argile, doivent être expliqués, explique Emmanuel Mercier, président de la coopérative des sauniers de l'île de Ré. Techniquement, cela avance bien."

Exister face à la concurrence - Avant la saison de sel 2011, ce cahier des charges sera remis à l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) avant le passage devant la Commission européenne. L'obtention de l’IGP pour le sel de l'île de Ré est espérée, au mieux, pour fin 2013. "C'est assez long, mais il est important d'être dans la démarche", poursuit Emmanuel Mercier.

Pour Jean-Michel Pelin, responsable d'Esprit du Sel à Ars-en-Ré et président de l'association des producteurs de sel marin de l'île de Ré, ce projet revêt une importance capitale. "Il existe une forte concurrence des industriels notamment qui n'ont pas la même déontologie que nous."….

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Sénat : Lutte contre les pollutions marines liées aux polychlorobiphényles (PCB)

Question écrite n° 15834 de M. Marcel Rainaud (Aude - SOC) publiée dans le JO Sénat du 04/11/2010 - page 2864

M. Marcel Rainaud interroge M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur les pollutions marines liées aux polychlorobiphényles.

Le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins, instance qui représente les pêcheurs en mer français, entend en effet déposer une plainte contre X pour pollution des fleuves et des mers par les polychlorobiphényles, composés chimiques toxiques persistants. Selon les études menées par ce comité, « 80% de la pollution marine côtière provient des pollutions terrestres, via les rivières et les fleuves ». L'association Robin des bois avait précédemment publié un atlas répertoriant 416 sites identifiés par cette association comme contaminés.

Il lui demande de préciser les mesures qu'il entend mettre en œuvre afin de lutter efficacement contre ces pollutions.

Réponse :....

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Le 17 décembre 2010

Marennes - Oléron : De la cale à l'assiette (Sud Ouest)

Toutes les idées sont bonnes pour réussir ses repas de fête. La Maison du tourisme de l'île d'Oléron et du bassin de Marennes met en place, dès les vacances de Noël, une animation originale pour découvrir les produits de la mer, les huîtres Marennes-Oléron et les poissons de la Cotinière. Cette activité, ludique et gourmande, permettra aux visiteurs d'accéder dans un premier temps à la criée du port habituellement fermée au public. Le temps d'une visite commentée, les visiteurs découvriront l'histoire du port, les différentes techniques de pêche, les démarches qualité et la prise en compte du développement durable…. Tarifs : adultes 2 €, enfants (6-16 ans) 1 €. Rendez-vous au portail de la criée, à 15 h 30. Réservation dans les offices de tourisme. Tél. 05 46 85 65 23

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L’huître de Prat-ar-Coum, trésor des Abers (L’Hôtellerie)

Lannilis (29) Situé à la pointe de la Bretagne, à 30 km de Brest, entre l’aber Benoît et l’aber Wrac’h, l’huître de Prat-ar-Coum bénéficie de la rencontre entre l’eau douce et l’eau de mer. Les huîtres de Prat-ar-Coum, à Lannilis, c’est une affaire de famille. Les premiers parcs ont été créés en 1898 par l’arrière grand-père d’Yvon Madec, l’actuel propriétaire du parc de 90 ha réparti entre les Abers, la rade de Brest et la baie de Morlaix. L’ostréiculteur s’est entouré d’une solide équipe, dont son épouse et ses deux filles, Caroline et Virginie. Vers 3 ou 4 ans, les huîtres de l’ensemble des parcs sont toutes affinées dans les Abers, où elles profitent de l’alternance des marées, du mélange subtil d’eau douce, d’eau de mer, d’algues et de laminaires riches en iode. C’est ce cocktail unique, qui donne aux huîtres de Prat-ar-Coum leur saveur singulière, avec un goût de noisette, une identité puissante, longue en bouche.

Une huître présente sur les meilleures tables…

Yvon Madec - Prat-ar-Coum - 29870 Lannilis / Tél. : 02 98 04 00 12 / www.prat-ar-coum.fr

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Aubagne : Huîtres, foie gras, hydromel, c'est déjà Noël sur le marché (La Provence)

Bien heureux celles et ceux dont les cadeaux sont déjà emballés et dont le menu de Noël est déjà fixé. Pour les autres, rien n'est perdu, l'espace producteurs du marché d'Aubagne proposait hier matin une série d'animations pour faire connaître à la fois les professionnels mais aussi et surtout leurs produits… Mais pour se faire une parfaite idée de ce qui pourrait remplir les assiettes le 25 décembre, rien de mieux qu'une petite dégustation. Saison oblige impossible d'échapper aux huîtres d'Alain et Danièle Sacaze produites dans l'étang de Thau. Le couple d'Héraultais (Mèze) proposait aussi des moules cuites et pour les repas de fêtes de "grosse palourdes" et des oursins. Côtés porte-monnaie, comptez entre 4,80 et 5€ le kg d'huîtres, 3,50 € le kg de moules, 15€ pour les escargots et 20€ pour les palourdes. Toujours prompts à donner quelques conseils, Alain Sacaze suggère une recette fameuse pour ses huîtres: "dans une grosse huître, versez une cuillère de crème fraîche épaisse, puis bien égoutter la coquille, recouvrir le tout de fromage rapé et laissez gratiner au four". Impossible aussi de passer à côté d'un bon foie gras pour Noël. Ça tombe bien, Eric Marty, producteur de canards, d'oies grasses et de volailles en Haute-Garonne est fidèle au marché d'Aubagne depuis quatre ans....

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Le sel de Ré devrait avoir une IGP en 2013

Sel : un produit et un savoir-faire (Phare de Ré)

Depuis près d'un an, un groupe de sauniers indépendants et adhérents à la coopérative, réunis au sein de l'association des producteurs de sel marin de l'île de Ré, travaillent de concert en vue de l'obtention de l'indication géographique protégée (IGP) pour le produit issu de leurs marais. Comme le jambon de Bayonne, le pruneau d'Agen, le kiwi de l'Adour, la tomme des Pyrénées ou plus proche de nous, l'huître de Marennes-Oléron, le sel de l'île de Ré est en quête de l'indication géographique protégée (IGP). Créé en 1992, ce signe d'identification européen vise à préserver un produit spécifique portant un nom géographique.

Depuis le début de l'année 2010, une vingtaine de sauniers indépendants et adhérents à la coopérative rétaise ont décidé de s'unir pour défendre "l'or blanc" issu de leurs marais, mais aussi leur savoir-faire. À raison de deux réunions de travail par mois, ils élaborent sous le pilotage de l'Institut régional de la qualité agro-alimentaire de Poitou-Charentes (IRQUA) un cahier des charges pour le moins fourni. "Notre métier y est présenté de A à Z, du passé historique au travail d'aujourd'hui. Tout le circuit de la production, la récolte manuelle à la surface de l'eau dans les bassins d'argile, doivent être expliqués, explique Emmanuel Mercier, président de la coopérative des sauniers de l'île de Ré. Techniquement, cela avance bien."

Exister face à la concurrence - Avant la saison de sel 2011, ce cahier des charges sera remis à l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) avant le passage devant la Commission européenne. L'obtention de l’IGP pour le sel de l'île de Ré est espérée, au mieux, pour fin 2013. "C'est assez long, mais il est important d'être dans la démarche", poursuit Emmanuel Mercier.

Pour Jean-Michel Pelin, responsable d'Esprit du Sel à Ars-en-Ré et président de l'association des producteurs de sel marin de l'île de Ré, ce projet revêt une importance capitale. "Il existe une forte concurrence des industriels notamment qui n'ont pas la même déontologie que nous."….

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Lycée maritime d’Etel. 670.000 EUR investis sur quatre ans (Le Télégramme)

La rentrée scolaire est aussi l'occasion pour les élus régionaux de faire le point sur les actions qui sont menées en faveur des lycéens. Mardi, Marie-Pierre Rouger, vice-présidente chargée des lycées et de la qualité du bâti, était au lycée professionnel maritime d'Etel. Le principal Luc Percelay en a profité pour réactualiser les demandes qui avaient été inscrites au PPI (Programme prévisionnel des investissements), pour la période 2010-2014.

Le programme des travaux - Après avoir financé plus de 4millions d'euros de travaux dans le lycée étellois, depuis le début des années 90, la région va poursuivre ses investissements. Il est ainsi prévu, pour un budget de 320.000 EUR, la rénovation des locaux d'enseignement, qui comprend la salle dédiée à la sécurité et aux techniques de pêche, ainsi que la salle de simulation et le laboratoire de sciences. Le réaménagement du CDI, de l'espace professeurs, et les bureaux administratifs seront également pris en charge (270.000 EUR), tout comme des travaux de sécurité (80.000 EUR)….

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Des poissons élevés au bio (France 3 Méditerranée)

Certaines fermes acquacoles se sont converties au bio pour séduire davantage de consommateurs. Notre consommation de poissons d'élevage augmente d'année en année. Ils représentent plus de 30% des poissons consommés dans le monde. Et cette année, en France, pour la première fois, nous avons acheté plus de poisson d'élevage que de poisson pêché en mer. Les poissons d'élevage sont-ils bons pour notre santé, et pour l'environnement ?

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Le Marché de Rungis en pleine effervescence à dix jours de Noël (RTL)

A moins de dix jours du Réveillon de Noël, le Marché au gros de Rungis, en région parisienne, vit sa période la plus agitée de l'année. Restaurateurs, traiteurs, commerçants viennent s'approvisionner pour les fêtes de fin d'année. Les ventes quotidiennes de produits de la mer sont multipliées par deux ; celles de volailles augmentent de 30%. Les produits favoris pour cette période de l'année restent à peu près les mêmes : saumon fumé, huîtres, homard et langoustes au rayon poisson, et chapon, dinde poularde au rayon volaille. Les ventes de foie gras sont multipliés par quatre. Reportage signé Sophie Joussellin.

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Savez-vous ouvrir les huîtres comme un vrai écailler? (L’express)

Thomas vous indique la marche à suivre ainsi que ses conseils pour la déguster. Pas de secret, il faut la croquer! Avis personnel : Démonstration pas très concluante surtout avec le commentaire 1

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Réduction des délais de paiement dérogatoires à compter du 1er janvier 2011 (Net Iris)

La loi (n°2008-776) du 4 août 2008 dite loi de modernisation de l'économie a réformé les règles de négociabilité des conditions de vente en supprimant les marges arrière, et en rééquilibrant les relations entre fournisseurs et distributeurs, notamment en matière de délais de paiement, de pénalités pour retard de livraison ou de contenu des conditions générales de vente. Elle a ainsi plafonné à compter du 1er janvier 2009, les délais de paiement entre entreprises à 45 jours fin de mois ou à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture. Le but de la réforme étant de favoriser le développement des PME, par un paiement plus rapide des factures correspondant à des biens livrés ou des prestations fournies, afin d'améliorer les fonds de roulement et limiter les impayés….

Dérogation : Dans le secteur de la pisciculture, les délais de paiement passeront à 80 jours nets à compter de la date d'émission de la facture ou 65 jours fin de mois, pour toute facture émise en 2011. Décret n°2009-1299 du 26 octobre 2009 et son annexe : Le délai dérogatoire figurant dans l’accord ayant été étendu par le décret, celui-ci s’applique à tous les opérateurs remplissant les deux conditions cumulatives suivantes : Les activités concernées entrent dans le champ d’application de l’accord et les opérateurs ont une activité qui relève des organisations professionnelles signataires.

Champ d’application : L’accord s’applique exclusivement aux relations commerciales entre professionnels des collèges des producteurs et de fabricants d’aliments. Il ne s’applique donc pas aux relations commerciales entretenues par les professionnels du collège des transformateurs (placés en aval des producteurs de poissons)….

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Pangasius : le WWF corrige ses erreurs (Courrier du Vietnam)

Le Fonds mondial pour la nature (WWF), après une première séance de travail le 15 décembre à Hanoi avec le Département des produits aquatiques du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a décidé de retirer le poisson tra (pangasius) du Vietnam de la liste rouge des produits à “ne pas consommer” de son guide de consommation des produits aquatiques 2010-2011.

"Nous allons retirer le poisson tra vietnamien de la liste rouge et encourager la consommation de ce produit dans le monde", a déclaré Mark Powell, chef du Programme mondial des produits aquatiques du WWF, lors d'une conférence de presse donnée le 15 décembre à Hanoi. Mark Powell a affirmé que le WWF continuait de coopérer avec le Vietnam pour discuter des conditions d'un développement durable de l'élevage du poisson tra au Vietnam. "Dans l'avenir, afin de veiller à un développement durable de cet élevage au Vietnam, nous effectuerons de manière plus précise nos estimations du tra vietnamien", a-t-il précisé. Le WWF s'engage à cette occasion à rechercher des sources de financement afin que le certificat de consommation aux normes mondiales soit accordé au poisson tra vietnamien. "L'important est que le WWF a décidé de retirer le poisson tra de la liste rouge des produits dont la consommation est à éviter, et d'encourager en même temps les consommateurs du monde à l'utiliser", a affirmé Nguyên Huu Dung, vice-président de l'Association vietnamienne de transformation et d'exportation de produits aquatiques. Cette décision du WWF a été prise suite à une première séance de travail le même jour à Hanoi entre Mark Powell et les représentants du Département des produits aquatiques. Les deux parties ont également convenu de poursuivre leur coopération pour un avenir de développement durable de l'aquaculture en général, et plus particulièrement de l'élevage du poisson tra. Aujourd'hui, le WWF et ledit département doivent se poursuivre.

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  • Le 16 décembre 2010

Huîtres: péril en la coquille (L’express)

Depuis 2008, une épidémie provoque une vague de surmortalité chez les bébés mollusques. Inoffensive pour l'homme, mais dévastatrice pour les ostréiculteurs. Le jour se lève, blafard, sur l'île de Ré. Le vent froid de l'Atlantique crispe méchamment les doigts et les mâchoires, mais tant pis. Droite dans ses bottes vert d'eau, Edwige Ferré-Casseron se tient à l'entrée de sa cabane et suit avec attention le tracteur qui, ce matin de décembre, s'engage doucement sur la route verglacée. La cargaison est précieuse : sur la remorque du véhicule s'entassent des dizaines de sacs remplis d'huîtres creuses, quasi prêtes à être dégustées.

Edwige Ferré-Casseron, l'une des 84 concessionnaires de l'île de Ré. Jusqu'à quand ?...

Pourquoi ? Difficile à dire. Climat, pollution, pratiques culturales (notamment les transhumances d'huîtres de bassin en bassin) : en réalité, les explications sont multiples. Certains professionnels accusent les huîtres triploïdes, créées en écloserie, d'avoir déstabilisé l'écosystème. Ces bivalves stériles, inventés par l'Ifremer pour pouvoir être consommés toute l'année, tendent de plus en plus à remplacer les produits naturels. « La gigas crevait déjà en 1974 alors qu'il n'y avait pas d'écloseries », se défend Eric Marissal, PDG de Grainocéan, qui produit 500 millions d'huîtres par an. « Nous optimisons la nature, nous ne faisons pas d'OGM, renchérit Stéphane Angéri, patron de l'écloserie Vendée Naissain. La profession n'a pas à avoir peur de la science. »

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Mortalité des naissains : causes probables (Midi Libre)

Une réunion générale d’information a eu lieu mardi soir à Mèze sur le thème « Mortalités massives de l’Huître creuse : causes probables et perspectives ». Fabrice Pernet (Ifremer) est intervenu pour apporter des éléments de réponse. Il a présenté un inventaire des causes possibles à savoir : la présence d’agents infectieux, la saison l’âge et la taille des huitres, la ploïdie, les pratiques culturales, l’hydrodynamique. Animée par Philippe Ortin, Président du Comité régional conchylicole de Méditerranée, cette rencontre a permis à plus d’une centaine de conchyliculteurs de se retrouver pour évoquer ce problème récurrent. En fin d’exposé, une séance de questions-réponses a permis à chacun d’exprimer ses craintes et ses souhaits pour l’avenir.

Thau : Président de la section régionale conchylicole (Midi Libre)

L'Ifremer a présenté les résultats d'une étude sur la mortalité mardi soir à Mèze. Que faut-il en retenir ? C'est une étude que nous avions commandée dès 2008 quand des mortalités inquiétantes de naissains ont été constatées sur l'Etang de Thau. Nous voulions connaître les causes spécifiques de cette mortalité sur la zone qui nous concerne. En fait, il s'avère que l'action conjuguée de l'herpes virus et d'une bactérie provoque une mortalité foudroyante, notamment au printemps.

Quelles solutions ? On ne peut malheureusement pas vacciner les huîtres. En fait, changer nos habitudes de travail peut nous aider. L'Ifremer a constaté que les huîtres sur corde étaient moins touchées que les huîtres en panier. C'est une piste. On espère aussi que les huîtres déjà touchées par le virus ou les variétés venues du Japon seront plus résistantes. On travaille aussi sur l'huître autochtone. Le tout en attendant une sélection qui nous permettra de sortir de la crise. Mais nous n'y comptons pas avant cinq ou six ans. En attendant, on trouve des solutions pour que la profession puisse vivoter….

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A l'approche des fêtes, les huîtres du bassin d'Arcachon sous bonne garde (Midi Libre)

"Nous surveillons le bassin en permanence mais nous intensifions les patrouilles en novembre et décembre": à l'approche des fêtes, les huîtres d'Arcachon, de plus en plus rares et chères, sont sous l'étroite surveillance des gendarmes qui font la chasse aux voleurs.

Lundi, fin d'après-midi sur le bassin. La navette de surveillance de la brigade nautique (BN) d'Arcachon file sur l'eau. A l'avant du bateau, jumelles sur les yeux, l'adjudant Laurent Gazengel, chef de la BN, observe une barge charriant plusieurs dizaines de poches d'huîtres.

Précautionneusement, la vedette s'approche de l'embarcation. "Bonjour... Brigade nautique. Vous venez d'où?", lance le sous-officier aux deux occupants. Du banc d'huîtres "La Réousse, et on va à la Barbotière", répond Nicolas Javerneaud, ostréiculteur

à Gujan-Mestras.

Le militaire note méthodiquement, relève le nom du bateau, celui de la société ainsi que la nature de la cargaison, 300 poches d'huîtres marchandes. "Si on nous signale un vol là où ils ont chargé les poches, on pourra aller les interroger", explique-t-il.

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L'UE ouvre deux consultations en ligne sur les programmes Life+ et Natura 2000 (Actu-Environnement)

La Commission européenne a lancé, mercredi 15 décembre 2010, deux consultations en ligne sur la politique environnementale de l'Union. La première concerne le futur instrument financier qui succédera à l'instrument Life+ en 2014 et la seconde porte sur le financement de Natura 2000, le réseau de zones protégées de l'Union européenne. Les deux consultations se dérouleront jusqu'à mi-février 2011. La consultation Life+ vise à recueillir les avis relatifs aux objectifs, aux priorités et aux modes de soutien, afin de définir la nature et la portée du futur instrument qui prendra la suite de Life+. La Commission précise vouloir "notamment recevoir des contributions de la part des administrations nationales, régionales et locales, des acteurs de la protection de l'environnement, du secteur privé et du grand public." La date limite est fixée au 15 février 2011. Quant à la consultation relative au réseau Natura 2000, elle a pour but de préparer la communication de la Commission, prévue pour l'été 2011, sur l'évaluation de la mise en œuvre de Natura 2000 et les moyens de consolider le réseau. La consultation cible "les autorités publiques, le secteur privé, les acteurs de la protection de l'environnement et les citoyens intéressés."

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Auray opte pour le parc naturel régional du golfe (Ouest France)

Auray a voté hier soir pour le parc naturel régional du golfe du Morbihan. Un dossier qui ne fait pas l'unanimité : lundi, Le Bono a voté contre. Que feront bientôt Pluneret et Sainte-Anne-d'Auray ? C'était l'un des ingrédients du menu, hier soir au conseil. Qui a aussi évoqué le déménagement imminent de l'école de musique vers le tribunal déjà... déménagé.

Le parc naturel ? « Un acte fort »

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Lorient : Natura 2000 maritime. Un comité élargi installé à Groix (56) demain (Le Télégramme)

Demain, à Groix, sera installé le nouveau comité de pilotage du site Natura 2000 maritime entourant l'île. Un moment important, mais qui ne fait pas l'unanimité.

Le classement Natura 2000, un classement qui fait peur; pourtant, il n'est pas fait pour geler des espaces naturels et interdire les activités humaines, qu'elles soient nouvelles ou anciennes. C'est avant tout un dispositif mis en place par l'Europe pour mieux surveiller, contrôler et évaluer l'impact des activités de l'homme sur les espaces naturels. Au pays de Lorient, comme on peut le voir sur cette carte, ungrand nombre d'espaces, notamment littoraux, ont été placés sous cette protection Natura 2000. Si, à terre, ces espaces jugés parfois trop restreints font déjà l'objet d'actions et de mesures diverses, le site marin de l'île de Groix n'en est pas encore là.

Rattraper un retard - C'est en 2008 que l'État français, voulant rattraper un certain retard et, surtout, se mettre bien avec l'Europe dont il prenait la présidence pour quelques mois, a souhaité étendre les périmètres Natura 2000. Ainsi, dans le Morbihan, les îles de Belle-Ile, Houat, Hoëdic et Groix se sont vu attribuer un espace maritime protégé.

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Concarneau : Espaces marins. Une conférence trop technique (Le Télégramme)

«La gestion des espaces marins» : le thème des Mardis de l'environnement était prometteur. Las ! Trop techniques les intervenants ont laissé sur sa faim un public pourtant nombreux, venu débattre et s'informer.

Les espaces marins sont gérés par une foultitude de structures qu'elles soient d'État, locales ou encore associatives. Des structures générées par les directives européennes et nationales, renforcées par le Grenelle de l'environnement. Les intervenants de cette conférence-débat, Sandrine Derrien du Muséum d'histoire naturelle, Amandine Eynaudi de l'Agence des AMP*, Pascal Ragot de Natura 2000 mer et enfin Marc Bigot du comité local des pêches connaissent leurs dossiers sur le bout des doigts. Reste malgré tout un sentiment de frustration: leur intervention étant beaucoup trop éloignées des préoccupations immédiates et pratiques des Concarnois.

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Poisson tra Panga : demande au WWF de présenter ses excuses (Courrier du Vietnam)

L'Association vietnamienne de la pêche a envoyé une circulaire au ministère vietnamien de l'Agriculture et du Développement rural et au Fonds mondial pour la nature (WWF), avant leur séance de travail qui doit se dérouler le 15 décembre à Hanoi, afin d'exprimer son avis concernant les évaluations et les critères que le WWF a utilisés pour introduire le poisson tra vietnamien dans la liste rouge des produits "à éviter".

"L'ensemble des 19 critères d'évaluation du WWF sur l'élevage du poisson tra vietnamien présentent des inexactitudes et manquent de fondements scientifiques", a estimé Nguyên Viêt Thang, président de l'Association vietnamienne de la pêche. Selon lui, outre la récupération des brochures distribuées aux consommateurs, le WWF doit présenter ses excuses au gouvernement et aux aquiculteurs vietnamiens pour ses informations erronées.

M. Thang a rappelé qu'en 1995, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publiait les documents sur le développement durable de l'aquaculture (CoC). Par rapport aux CoC de la FAO, les critères du WWF ne se concentrent que sur certains aspects comme l'influence de l'élevage du poisson tra sur l'environnement et les risques d'épidémies. Le WWF ne peut proposer de son propre chef des critères qui vont à l'encontre des CoC de la FAO et, qui plus est, les imposer aux autres pays en bravant les règlements internationaux et nationaux, avec les conséquences que l'on sait.

D'après M. Thang, malgré le fait qu'il s'agisse d'estimations d'une organisation non gouvernementale, l'introduction du poisson tra vietnamien dans la liste rouge noircit la réputation de ce produit et influe sur le prestige des producteurs, notamment des aquiculteurs. De plus le WWF a fait du tort au secteur sur ses débouchés en Europe. Les prix et le rendement du poisson tra exporté pourraient dès lors s'en trouver affectés.

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  • Le 15 décembre 2010

L'industrie perlière se protège de l'herpès-virus OsHV1. En Polynésie, les perles comptent plus que les huîtres du réveillon !!!

Les huîtres de Nouvelle Zélande interdites en Polynésie (Tahiti infos)

L’importation par les passagers de colis d'huîtres vivantes entières de la Nouvelle Zélande en Polynésie Française est suspendue depuis le 11 novembre 2010.

Une interdiction due aux fortes mortalités sur les huîtres creuses appelées « Crassostrea gigas ». Seules les huîtres partiellement écoquillées ou totalement écoquillées peuvent continuer à être importées. Cette mesure est destinée à protéger les huîtres perlières, les bénitiers et autres mollusques bivalves de Polynésie française.

Cette mortalité est attribuée à un herpès-virus OsHV1 qui se multiplie dans les tissus de l’huîtres tant qu’elle reste vivante. Il résiste également à la congélation. Ce virus n’a jamais été isolé en Polynésie française jusqu’à présent. A noter, le virus OsHV1 ne se transmet pas aux être humains, il s'agit d'une maladie animale uniquement…. Nous invitons tous les consommateurs d’huîtres à ne pas tremper leurs huîtres dans le lagon et à ne pas jeter les coquilles d’huîtres ou restes d’huîtres à la mer.....

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Auray : Ce guide déniche pour vous le top du terroir du Pays (Ouest France)

Il met en lumière le savoir-faire de 108 producteurs, agriculteurs et conchyliculteurs. De quoi régaler les « locavores » du Pays d'Auray...

Locavores ? Le terme circule dans le Pays d'Auray comme un peu partout sur la planète de celles et ceux qui luttent pour la préservation de l'environnement. Un mouvement qui encourage à acheter des produits frais et de saison. De préférence auprès des artisans locaux.

Le guide des producteurs du pays d'Auray fraîchement lancé par le syndicat mixte, la chambre d'agriculture et le comité conchylicole de Bretagne sud, répond très exactement au concept. Une mine d'adresses de 108 producteurs qui jouent la carte de la vente directe. Une belle idée concrétisée grâce au concours des producteurs sélectionnés pour leur savoir-faire et celui d'élus qui ont longuement réfléchi à l'élaboration du livret. Une première qui met en évidence l'attractivité gastronomique du pays d'Auray…..

Anne Portanguen, ostréicultrice à Belz : Elle aussi a apporté sa pierre à l'édifice. « Je suis une ostréicultrice traditionnelle. Un label qui autorise la récolte d'huîtres élevées en pleine mer, avec en particulier cette année de l'huître récoltée sur la roche, pêchée sur des sites de reproduction naturels. Je ne vends qu'en vente directe sur les marchés du Pays d'Auray ». Ce guide ? « Un vrai plus pour les gens du coin et ceux qui n'ont pas l'habitude de faire leurs achats sur le marché ».

Hervé Jénot, conchyliculteur à Carnac : Il est aussi président du comité régional de la conchyliculture de Bretagne sud. « Une grande majorité de professionnels a adhéré au guide. La vente directe permet le contact humain avec le consommateur. Nous accueillons volontiers sur nos chantiers. Essentiel pour faire passer les bons messages. Le guide est doublement important : il aide à nous faire connaître et nous faire reconnaître ».

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Les bébés huîtres meurent à la pelle (RFI)

Une huître libère entre 20 et 100 millions d'ovules et encore plus de spermatozoïdes.

L'huître, ultra-prisée en fin d'année, est menacée par une surmortalité inquiétante de ses jeunes depuis trois ans, sans que la raison en soit clairement élucidée. La revue Science et Vie de décembre 2010 consacre un long dossier à la crise sanitaire qui frappe les huîtres, une hécatombe qui touche particulièrement les huîtres de moins d'un an alors qu'il en faut trois pour qu'une larve parvienne à maturité.

Selon certains experts, si la disparition des jeunes huîtres poursuit sa courbe ascendante, celle-ci pourrait toucher 90% de cette population en 2011. Au grand désespoir des ostréiculteurs, « tous les bassins sont concernés, de la Méditerranée à la Normandie en passant par l'Atlantique », relève l'auteur de l'enquête, Lise Barnéoud et, en 2010, « tous les élevages du pays ont constaté une mortalité des jeunes huîtres entre fin avril et mi-juin ».

Pourtant, les spécialistes ne parviennent pas à identifier une cause responsable de ce phénomène alarmant : « Nous ne récupérons que 10 à 20% de notre ensemencement de départ », constate Bruno Amossé, producteur et trésorier du Comité de survie de l'ostréiculture ... des résultats qui, selon la chercheur à l'Ifremer, Nathalie Cochennec-Laureau, doivent être prêtés à « une multitude d'explications environnementales et climatiques », parmi lesquelles : « la température de l'eau, hivers doux, et printemps pluvieux, densité des élevages, présence de virus et de bactéries etc.»....

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France 5 au pays de l'huître (Charente Libre)

Avant Noël, le sujet s'imposait! L'équipe de l'émission «conso» de France 5, «C'est notre affaire», a transporté ses caméras chez un ostréiculteur du château d'Oléron. Diffusion aujourd'hui. Avant d'enfiler ses bottes de caoutchouc, Claire Fournier a glissé ses pieds dans des poches plastiques : - «un conseil des gens du métier. Ca tient aussi chaud qu'une chaussure fourrée». De vrais snow-boots seraient sans doute plus confortables mais en terrain ostréicole, ça semblerait «hors -sujet». La journaliste présentatrice de l'émission «C'est notre affaire» sur France 5 ne commet pas ce genre de bévue. Toute son équipe est donc pourvue de bottes de marin dans des versions plus neuves et classieuses que celles qui chaussent les autochtones, mais pour l'heure, personne ne se soucie de ce qui se passe au sol. Ce sont les mains qui intéressent et s'activent. Plus que jamais l'établissement Massé, sur le Chenal d'Ors, ressemble à une ruche. A l'approche des fêtes, les salariés ostréicoles accélèrent la cadence de la mise en bourriche.

France 5 diffuse «C'est notre affaire» depuis déjà six ans. Journaliste économique formée aux méthodes anglo-saxonnes, Claire Fournier en a pris les rênes voici deux ans en essayant de la rapprocher encore plus du public. «Mon idée, c'est d'aborder l'économie à partir du vécu des gens, ce qu'ils constatent lorsqu'ils font leurs achats. De là, on remonte à la source, on essaye de décortiquer ce qu'il y a derrière un produit, l'organisation de la filière, ses entreprises», décrit la journaliste......

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Les prix des huîtres flambent pour Noël (Ouest France)

Dans les ateliers des Parcs Saint-Kerber, à Cancale, le personnel prépare les bourriches d'huîtres. La situation des ostréiculteurs est grave. La production d'huîtres creuses devrait baisser de 30 % cette saison et plus encore la suivante. Conséquence : sur les étals, les prix s'envolent.

Pourquoi ? Comment ?

Que produit la baie du Mont-Saint-Michel ? Cancale et ses environs produisent 6 000 tonnes d'huîtres creuses (sur les 140 000 tonnes produites dans toute la France) et 1 000 tonnes d'huîtres plates (dont les seuls sites de production se situent dans la baie et à Quiberon). Mais la production de creuses devrait diminuer de 30 % pour la saison 2010-2011. « Et 60 à 80 % pour la saison 2011-2012 ! », estime Stéphan Alleaume, des Parcs Saint-Kerber, de Cancale.

Pourquoi la production baisse-t-elle ? Depuis trois ans, l'herpès virus décime les naissains d'huîtres creuses (et uniquement les creuses, pas les plates, appelées belons) : le taux de mortalité atteint jusqu'à 80 %. « Il faut trois ans pour faire une huître, on arrive donc cette année au début d'une période critique », explique Stéphan Alleaume. Résultat : le volume des huîtres chute cette année, ce qui entraîne une augmentation des prix.

À quelle hausse de prix faut-il s'attendre ?....

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Gruissan. Ici, les huîtres sont des perles (La dépêche)

L'équipe de La Perle gruissanaise se mobilise pour faire découvrir ses huîtres. Les huîtres ont toujours leur place privilégiée en «prime time» de la gastronomie des fêtes de fin d'année. Un vrai parcours d'élevage de qualité s'impose à La Perle gruissanaise, où le slogan « production d'huîtres et de moules en pleine mer » donne déjà l'envie de déguster le mollusque bivalve à la coquille feuilletée. En pleine chaîne d'activité pour la préparation des fêtes, toute l'équipe s'active pour cette période très attendue des conchyliculteurs. « Les huîtres sont rentrées en stock maximum dans les huit bassins d'eau de mer (20 tonnes). Elles sont excellentes, bien pleines mais pas laiteuses», affirme Christian Lados, responsable de la vente au détail, aidé de Simone, Paula, Valérie, Brigitte et Sophie, qui assurent l'accueil. Située à l'extrémité de la plage des Chalets, au bout des chalets jetée gauche, La Perle gruissanaise, exploitée par le pionnier Robert Rozek depuis 1986, est gérée par ses enfants Hervé Rozek à la production et Valérie, comptable. Une entreprise familiale qui, avec l'équipe en mer, les employés sur terre pour la manutention, et l'équipe de vente, emploie quatorze personnes à l'année, de 9 heures à 19 heures non-stop, pour faire déguster les produits tout frais de la mer…. Base conchylicole La Perle gruissanaise, tél. 0468492324.

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Des huîtres de producteur en grande surface (La Charente Libre)

« C'est une première et nous sommes les seuls en Charente ! » indiquent en choeur Jean Michel Doucet et Michaël Viaud.

Chef du rayon poissonnerie d'Auchan, le premier nommé a ouvert son étal au second, producteur, éleveur et affineur d'huîtres de Marennes-Oléron.

« Historiquement, on vend en bourriches des huîtres d'affineurs en grande surface. A l'inverse de tout ce qui se passe aujourd'hui nous avons souhaité faire appel à un producteur éleveur pour proposer la même qualité que l'on trouve sur un marché de détail » explique M. Doucet qui au hasard d'une discussion « a réussi à convaincre le moins frileux par rapport à la grande distribution ».

Producteur et éleveur installé au Château d'Oléron, Michaël Viaud a sauté le pas et relevé le défi. « Petits producteurs, ont peut aller jusqu'à 80 à 90 tonnes par an » précise le jeune patron, à tête de l'entreprise familiale depuis 4 ans.

Aboutissement d'un long combat pour la qualité, les huîtres Viaud ont décroché une médaille d'or au Concours Général Agricole pour leurs fines de claires en 2010. Invités mardi soir, un centaine d'amateurs les a dégustées en avant première accompagnées d'un divin nectar. « C'est l'alpha et l'oméga » a assuré en connaisseur l'un d'entre eux......

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  • Le 14 décembre 2010

Norvège : Les exportations de saumon toujours en forte hausse malgré l'augmentation importante de son prix (+ 1 € /kg par rapport à 2009)

Les exportations de saumon norvégien en novembre 2010 ont totalisé 390 millions d'euros, soit une progression de 38% par rapport à novembre 2009. Ces bons chiffres sont dus à la fois à l’augmentation des volumes et des prix. « N’ayant plus de rival depuis l’effondrement du saumon chilien, donc pas de concurrence face à une demande mondiale en croissance, les prix flambe » explique Paul Aandahl, analyste en marché à Norwegian Seafood Export Council (NSEC).

Malgré le prix élevé du saumon norvégien, saumon frais exporté à 4,60 € le kilo soit 0,98 € de plus qu’en novembre 2009, les exportations ont augmenté en volume notamment en direction du premier marché qu’est la France pour un volume de 11.415 tonnes en novembre 2010 soit une hausse de 5% par rapport à novembre 2009. Les exportations vers l’UE représentent 67% de toutes les exportations de saumon norvégien. Le volume des exportations de saumon norvégien vers la Russie a connu une croissance impressionnante de 50%, faisant de la Russie le deuxième plus grand marché pour le saumon norvégien en novembre. Source : Salmon exports during November are highest on record (FIS)

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Les huîtres de Noël plus rares et plus chères (Charente Libre)

Moins de production et des prix plus élevés. Telles sont les conséquences de trois années de perte de jeunes huîtres. Le bassin de Marennes-Oléron est particulièrement sous tension.

Entre les 15 et 31 décembre, 60 % du tonnage annuel de Marennes-Oléron quittent les claires du bassin. C'est un moment de l'année où il ne faut pas se louper. «On travaille beaucoup, on pense moins», commente ce producteur de Bourcefranc en vidant ses poches d'huîtres. Dans les cabanes, on ne chôme pas. On détroque, on trie, on emballe des coquillages tant qu'on peut le faire, tant qu'il y en a.

Depuis trois ans, tous les bassins ostréicoles français sont affectés par la perte des jeunes huîtres. Comme il faut trois ans pour amener un coquillage à sa taille commerciale, c'est cet hiver 2010 que la baisse de cheptel se fait sentir pour la première fois. «Les huîtres nées en 2007 qui auraient dû garnir les tables de Noël ont fait les frais de la première vague de surmortalité juvénile, au printemps 2008», expose Laurent Champeau, directeur de la section régionale Marennes-Oléron.

En temps normal, 35 000 tonnes sous Indication géographique protégée (IGP) Marennes-Oléron quittent chaque année ce bassin et environ 15 000 tonnes sans cette appellation, ce qui donne un volume global de 50 000 tonnes. «On saura après les fêtes dans quelle mesure le tonnage a diminué, grâce au décompte des transporteurs. Mais déjà, les professionnels évaluent entre 20 et 30 % la baisse des volumes dont ils disposent», indique Laurent Champeau.

Plus un euro au kilo sur les étals…

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Huîtres : rares, chères et sous surveillance (La dépêche)

À l'approche des fêtes, la tension monte sur les parcs ostréicoles. Pour empêcher les vols d'huîtres, les gendarmes multiplient les contrôles. À l'approche des fêtes, les ventes d'huîtres grimpent en flèche et avec elles le risque de vols dans les parcs ostréicoles d'Arcachon ou de Marennes-Oléron. « C'est la quinzaine de tous les dangers, parce que c'est la quinzaine où il faut absolument avoir des huîtres à vendre. Le risque est a priori d'autant plus élevé cette année qu'il y a moins de stocks d'huîtres et que les prix ont monté de 20 à 30 %. Pourtant, et c'est heureux, c'est beaucoup plus calme que les années précédentes », constate à Arcachon le président de la section régionale conchylicole Olivier Laban….

« Ce sera 5 ou 6 € la douzaine » : Philippe Ortin est ostréiculteur sur l'étang de Thau, et président du Comité régional de la conchyliculture (CRC) en Méditerranée.

Les huîtres de la Méditerranée ont été les premières touchées par le phénomène de surmortalité. Pourquoi ? La température de l'eau est plus chaude et favorise la propagation des virus.

Comment les ostréiculteurs font-ils face au problème ? Comme à Arcachon ou à Marennes, nous avons essayé le captage naturel. Plutôt que d'acheter des naissains, nous en avons capté dans l'étang de Thau. Nous avons eu un taux de mortalité moindre, de 40 à 50 %.

Les prix des huîtres de Thau ou de Leucate augmentent-ils ? Oui, forcément. Les ostréiculteurs ont moins de coquillages à vendre. Ils sont obligés de compenser par une hausse des prix. Moi je vendais mes huîtres entre 4 et 5 euros la douzaine à Toulouse l'an dernier. Pour ces fêtes, le prix sera de 5 ou 6 euros.

En trouvera-t-on pour le réveillon ?...

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Virus et bactérie déciment les naissains (La dépêche)

Comme pour les abeilles, la surmortalité des huîtres pose question aux scientifiques. L'Ifremer, Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, travaille depuis plusieurs années à apporter un remède à l'ostréiculture. « Le phénomène de surmortalité des huîtres creuses est récurrent depuis une dizaine d'années, mais il croît depuis 2008 », indique le biologiste Jean-Pierre Baud, responsable du programme aquaculture durable à l'Ifremer de Nantes. Tous les bassins sont touchés, ou presque….

Dans les années 1970, l'huître portugaise avait été décimée par une maladie. Cette fois, la cause est tout à fait différente. Les chercheurs de l'Ifremer ont identifié deux agents pathogènes responsables de la mortalité des naissains : d'abord un herpès virus, puis une bactérie, vibrio splendidus. La propagation de ces agents pathogènes, qui se trouvent fréquemment dans l'eau de mer, se fait par les courants, et par les transferts de naissains dans les bassins. D'où l'impossibilité « d'isoler » le problème…..

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Les huîtres surveillées (Sud-Ouest)

Lundi, 16 heures. Bientôt basse mer. La vedette « Ernea » de la brigade nautique quitte le port d'Arcachon, direction les parcs ostréicoles du Bassin. Les plates sont quasiment les seules à naviguer. Plusieurs d'entre elles, chargées de poches d'huîtres, regagnent les ports.

Première croisée, première contrôlée. Un ostréiculteur de Meyran, à Gujan-Mestras, a chargé 60 poches au Grand Banc. L'adjudant-chef Gazengel, chef de la brigade nautique, note l'heure, l'immatriculation du bateau, l'établissement, la provenance, la destination, la nature du produit : « Non seulement nous vérifions qu'il s'agit vraiment d'un ostréiculteur qui transporte ses huîtres, mais si nous apprenons qu'il y a eu un vol dans ce secteur, nous pourrons toujours lui demander s'il a vu quelque chose. »

Marées à risques…

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Le virus kiwi qui inquiète les ostréiculteurs (Nouvelles Calédoniennes)

Au Nord de la Nouvelle-Zélande, les élevages d’huîtres subissent une mortalité importante due à la présence du virus OsHV1. L’Huîtrière de Dumbéa suit la situation d’un œil inquiet. Aux Huîtres de Dumbéa, on suit de très près l’actualité néozélandaise. Plus précisément celle qui touche les fermes ostréicoles installées dans l’île du Nord. Au cours des semaines qui viennent de s’écouler, les exploitations de Crassostrea gigas, l’huître creuse si appréciée de nos gosiers, se sont mises à signaler des mortalités importantes et brutales parmi leurs larves et leurs jeunes huîtres.

Selon la presse kiwie, le ministère chargé de l’agriculture et de la forêt a confirmé en milieu de semaine dernière que le virus OsHV-1 avait été découvert dans une douzaine de fermes exploitant ce type d’huîtres dans le Nord.

Commandes. Au nom du producteur local installé à l’embouchure de la Dumbéa, Marc Lavergne se dit « un peu affolé ». « Ici, nous n’avons pas ce virus…..

Attestations. Le chef du Sivap, le Service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire de la Nouvelle-Calédonie, se montre rassurant. Il rappelle ainsi que le virus OsHV1 serait « une pathologie présente en Nouvelle-Zélande depuis vingt ans. C’est probablement un ensemble de facteurs qui provoque, dans des conditions d’ambiance particulières, des surmortalités ».

La Polynésie française s’est montrée plus frileuse, sans doute pour protéger son industrie de la perle. Elle viendrait en effet d’ajouter une condition supplémentaire pour permettre les importations d’huîtres : que celles-ci proviennent d’un élevage où aucune mortalité suspecte n’a été signalée dans une période donnée. Faute de pouvoir produire les attestations nécessaires, cette petite clause aurait entraîné de fait un arrêt dans les envois depuis la Nouvelle-Zélande…..

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Vers un développement durable aquacole en milieu insulaire (Dépêche de Tahiti)

Moorea - Clôture du colloque au CRIOBE et au centre d’élevage de crevettes de Opunohu

Chercheurs, producteurs et scientifiques ayant participé au colloque sur la capture et l’élevage post-larvaire, qui s’est déroulé à Tahiti toute la semaine dernière, ont effectué une visite à Moorea, samedi.

Deux adresses ont retenu leur attention : le Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement (CRIOBE) et l’élevage de crevettes, toutes deux basées à Opunohu. Divisés en deux groupes, les visiteurs se sont particulièrement intéressés au principe de capture des post-larves au filet, avec démonstration par Pierre Sasal, du CNRS. De son côté, Laetitia Hedouin, chercheuse CNRS CRIOBE, a présenté son travail sur les coraux, plus précisément sur la période des pontes.

Maui Vairaaroa, jeune chercheur en licence à l’UPF, a fait un point sur la dynamique de recrutement des civelles. L’étudiant s’intéresse à la colonisation des anguilles à l’état post-larvaire en eau de rivière. Le thème principal du colloque qui a conduit le groupe à Vairao, à la station IFREMER, au centre technique aquacole, à la nouvelle écloserie et au centre d’élevage de Tautira, était de déterminer quel développement durable en milieu insulaire tropical doit être réserver à l’aquaculture....

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  • Le 13 décembre 2010
En cette période d'emballage intensive... un moment pour souffler un peu au chaud et lire Deux messages du Comité de Survie de l’Ostréiculture (CSO) avec une pointe d'humour :

- Libre expression 1 cliquer Ici

- Libre expression 2 cliquer Ici

France 5 : Vivre la consommation (Sud Ouest)

Claire Fournier anime « C'est notre affaire », un rendez-vous qui mêle économie et consommation et qui, depuis la rentrée, se déplace sur le terrain. Dernier tournage sur l'île d'Oléron. N'était la caméra qui la suit, cette grande jeune femme emmitouflée de rouge pourrait être une cliente ordinaire du libre-service extraordinaire installé par l'ostréiculteur Gérard Gillardeau à Bourcefranc (17). Claire Fournier, la journaliste qui anime et incarne l'émission « C'est notre affaire » sur France 5 est, là, dans son rôle : vivre la consommation sous toutes ses formes, et, dès lors, s'interroger sur ses arcanes….

Le rendez-vous qu'elle propose ce mercredi autour de l'huître et des fruits de mer correspond au calendrier avec l'approche des fêtes. En moins de vingt-quatre heures, le tournage a été plié.

L'avenir des huîtres - Trois rencontres ont été mises en boîte avec le directeur du port de la Cotinière, Nicolas Dubois, un ostréiculteur, Benoît Massé, et un poissonnier, Olivier Dupuy. Les dessous du marché, l'avenir des huîtres, l'achat du poisson ont ainsi été traités sous forme d'interview. Cette émission oléronnaise évoquera aussi les dangers de la revente d'or par correspondance et les floués du cuisiniste Vogica désormais en liquidation.

Rien à voir avec le grand sujet du jour ? Claire Fournier revendique cette ligne consistant à évoquer plusieurs thèmes chaque semaine : « Sinon, on tournerait vite en rond » dit-elle. « L'idée d'émission monothématique est enfermante », confirme Cécile Teysseyre. Cette multiplicité des points de vue se retrouve dès l'enregistrement des interviews réalisées avec deux caméras. Leurs images seront ensuite enrichies de plans de coupe en prise directe avec le sujet. La réalisation y gagne en nervosité. « Il est intéressant, commente Patrice Long, chef opérateur de montrer ce dont on parle, de mettre le téléspectateur au cœur de l'action ».

Mercredi à 22 h 10 sur France 5.

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La Garde républicaine dans les parcs à huîtres (La Manche Libre)

Les ostréiculteurs réalisent le plus gros de leur chiffre d’affaires annuel lors des fêtes de fin d’année. Et pour ces professionnels, il est d’autant plus important de ne pas manquer ce rendez-vous que les épisodes de mortalité de ces dernières années ont fait diminuer les quantités d’huîtres commercialisables et augmenter les prix.

Cavaliers de la Garde… Les parcs manchois de la côte ouest, à Blainville-sur-Mer en particulier, et ceux de Saint-Vaast-la-Hougue à l’est, font l’objet d’une surveillance régulière effectuée par la Gendarmerie, jour et nuit. Les patrouilles concernent aussi bien les parcs de stockage les plus proches de l’estran que les installations à terre. Les bassins ostréicoles du Calvados, celui de la baie des Veys et ceux de la côte entre Grandcamp- Maisy et Geffosses-Fontenay bénéficient pour la première fois, depuis la mi-novembre, d‘une surveillance confiée à six cavaliers de la Garde républicaine qui évoluent au sein même des parcs. Ils chevauchent entre les tables…

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Port-Leucate. Un "virus" tueur menace les huîtres (La Dépêche)

La profession ostréicole est menacée par un « virus » qui tue les jeunes huîtres. Sur le port de Leucate, les ostréiculteurs audois résistent tant bien que mal.

Notre enquête. Sa fille et son neveu sont volontaires pour prendre la suite. Ils seront la troisième génération à exercer le métier d'ostréiculteur sur l'étang de Leucate, à condition que les huîtres du bassin audois recouvrent la santé durablement. Ange Gras n'est sûr de rien. « Les années se suivent, les mortalités ne se ressemblent pas et, nous, nous payons les pots cassés », déplore le président des ostréiculteurs leucatois.

Depuis la mi-mai 1995, la conchyliculture en France est confrontée à une surmortalité des jeunes huîtres qui serait liée au réchauffement climatique. Ange Gras se défend d'être aussi catégorique que les instances parisiennes de la profession. « En vérité, dit-il, nous sommes dans le flou. En 2006, nous avons subi une mortalité foudroyante pendant quinze jours. En 2007-2008, nous avons vu passer deux vagues mortelles en juin et en septembre….

Le département de l'Aude compte vingt-quatre entreprises de pêche ostréicole. Elles sont concentrées sur l'étang de Port-Leucate, et elles totalisent plusieurs dizaines d'emplois.

« Si les jeunes huîtres succombent à la maladie, que les consommateurs soient rassurés, il n'y a aucun risque pour la santé de l'homme » Angel Gras, président des ostréiculteurs

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Les reines de la mer de «La Perle Gruissanaise», stars des fêtes (L’Indépendant)

Pour Noël et le nouvel an, les huîtres labellisées Sud de France de la base conchylicole sont promises à un vif succès. Christian Lados, responsable des ventes au détail souligne que pour 2010 la production d'huîtres est de quantité et que les prix sont maintenus en dessous de 6 euros le kilo. Tout au bout des chalets à Gruissan, sur une presqu'île un peu perdue, la culture des huîtres et des moules se pratique depuis vingt trois ans. La dynamique équipe s'active toute l'année, sept jours sur sept pour produire 150 tonnes d'huitres et 300 tonnes de moules. Mais à quelques jours des fêtes, le rythme de l'entreprise familiale «la Perle Gruissanaise» s'intensifie. Les 14 employés de Hervé et Valérie Rozek en pleine chaîne d'activité ne comptent plus les heures et sont tous à pied d'œuvre pour la préparation des bourriches et autres commandes de fin d'année de ce produit phare que vous retrouverez en vente sur place, sur les plateaux de fruits de mer, dans toutes les bonnes poissonneries et tables du littoral audois. La culture des reines de la mer est pratiquée sur une superficie de 27 ha en pleine mer, à 2,5 kilomètres de la côte. Dans la grande bleue, les petites huîtres issues du bassin de Thau et appelées «pré-grossissements» sont placées dans des pochons suspendus sur des structures filières (structures flottantes). Arrivés à terme après....

Info : La Base Conchylicole est ouverte tous les jours, dégustation sur place. Contact au 04 68 49 23 24 ou 04 68 49 49 69

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Formation : Le contrôle sanitaire des produits de la mer

Objectifs : Etre capable d’analyser les risques sanitaires liés aux pollutions biologiques et chimiques des produits de la mer, et d’en effectuer les contrôles…. du 06 au 10 juin 2011…

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Layrac. Des huîtres pour Noël (La Dépêche)

Pour Noël, il y aura bien des huîtres, des huîtres plus rares et donc plus chères. La faute à ce virus qui asphyxie le naissain, l'ensemble des larves nageuses d'huîtres, avant qu'elles ne se fixent. Cette maladie qui ravage les parcs à huîtres sur tout le littoral français est un danger réel pour toute la profession. D'après Eric Massé, notre ostréiculteur oléronnais (à Layrac le dimanche), on a enregistré une hausse des prix de 70 % à l'élevage, avec bien sûr, une répercussion à la vente. Néanmoins, Eric aura deux stands, à Layrac et à Boé, le 24 décembre. Corinne sera aussi au marché du Gravier ce jour-là.

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Bassin d'Arcachon : l'huître de Noël plus chère (France 3 Aquitaine)

Les ostréiculteurs n'ont pas le coeur à la fête. Les ventes de fin d'année sont vitales pour la profession, en crise.

Pour les ostréiculteurs, qui fournissent les centrales d'achat, les fêtes représentent 60 % de leur chiffre d'affaires. Ils espèrent être gâtés après une année difficile. Pour ce Noël 2010, l'huître tiendra ses promesses gustatives mais se vendra plus chère.

A voir le reportage de Jean-Claude Lacoste et Vacyl Quesary qui ont rencontré, à la Teste-de-Buch (33), Olivier Laban, Président de la Section Conchylicole du Bassin d'Arcachon et Gilles Roland, ostréiculteur. En 15 jours, les ostréiculteurs font plus de la moitié de leur chiffre d'affaire. Un rendez-vous commercial essentiel en période de crise. Reportage, cliquer Ici

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Signez la pétition pour l’interdiction du Cruiser et l’application immédiate du plan Ecophyto 2018 : Autorisation du Cruiser : pas de répit pour les abeilles (Cdurable)

Utilisé en France depuis janvier 2008 en enrobage de semences de maïs, le Cruiser (produit proche du Gaucho et du Régent), est pour France Nature Environnement (FNE), "un insecticide classé dangereux pour l’environnement, dangereux pour les abeilles, les oiseaux et les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques". Alors que le ministère de l’Agriculture a annoncé le 8 décembre le renouvellement pour 2011 de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’insecticide Cruiser 350 de Syngenta, FNE relance sa pétition contre le Cruiser et pour l’application du plan Ecophyto, qui vise la réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 2018. Explications....

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Natura 2000 : la mer pour tout nouvel horizon (Sud-Ouest)

Tout reste à faire sur les sites marins de Natura 2000. Avec quels objectifs ?.Si les sites terrestres Natura 2000 basculent dans le concret, il n'en est pas encore de même pour Natura 2000 en mer. 327 sites marins (au moins en partie) ont été retenus en France, mais on est encore loin de la gestion écologique de ces espaces : les sites qui bénéficient de documents d'objectifs validés (élaborés par toutes les parties prenantes) ne dépassent pas la dizaine…

Comme son pendant terrestre, Natura 2000 en mer concerne au premier chef les activités humaines. Ce qui soulève de nombreuses interrogations pour la pêche, les routes maritimes, la plaisance, l'implantation d'éoliennes au large, etc. « En 2011-2012, nous devrons terminer tous les documents d'objectifs et désigner les gestionnaires des sites. Quels seront leurs moyens, qui évaluera leur action ? Ce sont des points qui ne sont pas encore tranchés », explique Jérôme Bignon, député (UMP) de la Somme et président de l'Agence des aires marines protégées.

Dans la région, Natura 2000 ne se limite pas aux projets de parc marin pour le bassin d'Arcachon d'une part, pour l'estuaire de la Gironde et les pertuis charentais d'autre part. Le site du plateau de Rochebonne occupe par exemple un triangle rectangle de 45 km sur 29 au large de l'île de Ré. En pleine mer face au littoral girondin, le site de la tête de canyon du Cap-Ferret est un rectangle de 132 km sur 86, qui descend jusqu'à 2 900 m de profondeur. Quel développement y privilégier ? Comment et avec qui ? Réponse dans les années à venir.....

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Crilapia : Projet d’élevage de tilapia en Espagne

Des professionnels ont l’intention de lancer un élevage de tilapia à Almeria au sud de l’Espagne. Bien que le tilapia soit une espèce moins cher à produire que la truite ou les poissons carnivores, sa production ne se développe pas en Europe. Les principaux producteurs de cette espèce sont en Amérique centrale et en Asie, avec des coûts de production très faibles. Bien qu’il soit difficile de s'aligner sur les prix de ces producteurs, « nous avons d’autres atouts et nous pouvons approvisionner le marché espagnol avec des produits de qualité et de proximité », a déclaré Miguel Angel Serralvo, l'un des créateurs de Crilapia.

Le projet nécessite un investissement de 2,2 millions d'euros, qui sera rentabilisé en 5 ans selon les promoteurs. Pour la première année de fonctionnement, il est prévu de produire 432 tonnes avec comme objectif : 1.500 tonnes au bout de cinq ans. Source : Presentan proyecto empresarial para cría de tilapia en España

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Nouveau guide de Bio Suisse sur l'étiquetage des produits Bio (Bio Marché Info)

Bio Suisse a publié une fiche technique qui donne une vue d’ensemble des bases légales d'étiquetage et des directives des différentes organisations labellisatrices valables en Suisse pour l’étiquetage des denrées alimentaires biologiques. Elle décrit les principales exigences en matière d'étiquetage ainsi que les possibilités de déclaration des produits pour les cahiers des charges suivants : l'Ordonnance Suisse, Bio Suisse, Demeter et également pour les produits en vue d'être exportés vers l'Union Européenne. L’étiquetage des denrées alimentaires biologiques doit tout d’abord respecter non seulement les dispositions de la législation sur les denrées alimentaires, mais aussi celles de l’Ordonnance fédérale sur l’agriculture biologique et, selon les produits, celles de la réglementation de l’UE. Les fabricants qui vendent leurs produits avec un label bio privé (par exemple Bio Suisse, Demeter) doivent en plus respecter les prescriptions de l’organisation correspondante.

Télécharger le guide ici.

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12 décembre 2010

La perte de la biodiversité peut accroître la transmission des maladies ou les impacts de la biodiversité sur l'émergence et la transmission de maladies infectieuses

La perte de la biodiversité favorise la propagation de maladies infectieuses (Univers Nature)

Parue dans la revue Nature, une nouvelle étude anglo-américaine a démontré que la perte de biodiversité, notamment les mammifères et les bactéries bénéfiques, entraîne une augmentation de pathogènes, les organismes responsables des maladies, et favorise leur transmission. Comme l’explique le professeur Andrew Dobson de l'université de Princeton, aux Etats-Unis : « Lorsque la diversité biologique est en déclin et que les contacts entre les hommes augmentent, vous obtenez la recette magique pour l'apparition de maladies infectieuses ».

Les scientifiques ont, en effet, mis en avant des cas de déclin de biodiversité où l’incidence des maladies augmente. Selon Felicia Keesing, écologiste du Bard College de New York, la perte de biodiversité augmente la transmission de pathogènes pour une variété significative de systèmes de maladies infectieuses. Cela se vérifie pour certains types de pathogènes, incluant les virus, les bactéries et les champignons, et pour de nombreux hôtes, tout à la fois humains, animaux et végétaux….

Pour l’heure, les scientifiques reconnaissent ne pas être en mesure d’expliquer pourquoi les espèces « survivantes » sont celles qui amplifient les pathogènes. Soulignant la complexité d’identifier les variables impliqués dans l’émergence des maladies infectieuses, le professeur Dobson reconnaît que si la biodiversité est un facteur important, il en est de même pour les changements d’utilisation des sols, la croissance de la population humaine et le comportement. De fait, la croissance de la population humaine accroît les contacts avec de nouveaux pathogènes via de nombreuses activités telles que le défrichement au profit de l'agriculture et la chasse des animaux sauvages.

Afin de réduire les probabilités que d’autres maladies infectieuses se propagent des animaux sauvages aux animaux d'élevage et à l'homme, les auteurs de l’étude appellent à la surveillance minutieuse des régions possédant de nombreuses espèces animales domestiquées. Cette vigilance vaut également pour les zones abritant des élevages de poissons.

Depuis les années 1950, la biodiversité mondiale connaît un fort déclin. Les taux d'extinction sont de 100 à 1000 fois plus rapides que dans le passé. Les experts s'attendent à ce que ces taux augmentent à plus de 1000 fois dans les 50 années à venir. Cécile Cassier

La perte de biodiversité augmenterait la transmission de maladies infectieuses (Actu-environnement)

Une étude anglo-américaine, publiée le 1er décembre dans la revue Nature, révèle que la perte de biodiversité augmenterait la transmission de maladies infectieuses chez les humains, les animaux et les plantes. Il existerait en effet des ''espèces tampons'' qui freineraient la propagation de certains pathogènes (virus, bactéries, champignons…). Leur disparition renforcerait la transmission des pathogènes via les espèces restantes. Or, ce sont ces espèces tampons qui seraient les plus menacées dans les écosystèmes et, au contraire, les espèces les plus résistantes seraient celles qui amplifient les pathogènes. Si les chercheurs précisent que de nombreuses questions restent sans réponse aujourd'hui, ils affirment que la préservation des écosystèmes et de la biodiversité endémique permettraient de réduire la prévalence des maladies infectieuses. Sophie Fabrégat

Impacts of biodiversity on the emergence and transmission of infectious diseases by Felicia Keesing, Lisa K. Belden, Peter Daszak, Andrew Dobson, C. Drew Harvell, Robert D. Holt, Peter Hudson, Anna Jolles, Kate E. Jones, Charles E. Mitchell, Samuel S. Myers, Tiffany Bogich & Richard S. Ostfeld - Nature 468, 647–652 (02 December 2010) doi:10.1038/nature09575. Pour télécharger le document payant, cliquer Ici ou gratuit, cliquerIci

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11 décembre 2010

Abeilles et huîtres, même combat pour la survie (Ouest France)

Hier, à Angers, ostréiculteurs et apiculteurs ont amorcé un rapprochement pour défendre leurs rucheset leurs parcs, frappés de surmortalité. « Les huîtres et les abeilles sont des sentinelles de l'environnement. Elles souffrent d'une forte mortalité. Nous devons travailler ensemble sur la protection des écosystèmes. » Hier, à Angers, apiculteurs et conchyliculteurs professionnels ont amorcé leur rapprochement. Une délégation du Comité national de la conchyliculture a assisté aux travaux de l'assemblée générale de la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP).

Née en 2009, la FFAP n'a de cesse de dénoncer le rôle central des insecticides systémiques d'enrobage des semences dans le taux de mortalité des ruchers, estimé à 30 % en moyenne. Elle rejette la thèse « multifactorielle » qui relie la mauvaise santé des colonies à un ensemble de causes : acarien parasite (le varoa), maladies virales, maladies du couvain, baisse de la ressource de pollen... « Ce sont les pesticides qui affaiblissent l'abeille et la rendent vulnérables aux maladies », grince Guy Brossier, vice-président de la FFAP, apiculteur dans le Maine-et-Loire….

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Saint Malo : Le lycée maritime en a assez « du provisoire qui dure » (Ouest France)

Hier matin, les agents et les professeurs du lycée maritime ont distribué des tracts autour du rond-point de l'hôpital. « Nous prenons sur nous depuis quelques années, mais là on n'en peut plus. » Après un appel lancé par l'intersyndicale CGT, CFDT et Snetap-FSU, 99,99 % du personnel du lycée maritime était hier en grève.

Reportage : « Nous en avons marre du provisoire : le nombre de places en internat est le même depuis 27 ans, 60 % des professeurs sont contractuels et les locaux sont insuffisants », explique Lionel Blin, du Snetap-FSU. Créé en 1983 pour 80 élèves, le lycée en compte aujourd'hui 150 (1), avec un effectif prévisionnel de 250 d'ici à trois ans. Un premier Plan pluriannuel d'investissement (PPI) a bien été voté et validé par le conseil régional de Bretagne en 2000, pour agrandir l'établissement, mais il n'a jamais vu le jour. « En 2001, quatre classes mobiles ont été installées pour pallier, provisoirement, aux besoins. Elles sont toujours là », souligne Lionel Blin. « Il est même question de les enlever en juin. Ce qui ne fera qu'aggraver la situation », ajoute Frédéric Marlinat, de la CGT......

60 % de vacataires - « Le bac professionnel, ouvert l'an dernier, va accueillir deux nouvelles classes à la rentrée, poursuit Lionel Blin. Et si le dossier aquacole aboutit, un BTS en alternance ouvrirait en 2011. Si l'État ne met pas les moyens de ses ambitions, aucun élève ne pourra s'inscrire. D'autant plus que le gel de la dotation en emploi temps plein empêche de recruter douze enseignants. » Le lycée fait donc appel localement à des contractuels. Si bien que « le lycée maritime de Saint-Malo est le moins doté en France de professeurs titulaires : 60 % sont vacataires….

D'accord pour déménager…

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Ostréiculture : Gouville inquiète pour son avenir (France 3 Normandie)

L'économie de la petite commune repose en grande partie sur l'huître. Décimés par un mystérieux virus, certains parcs à huîtres normands ont perdu entre 60 et 100% de production. Les ostréiculteurs verront leur chiffre d'affaires divisé par deux, sachant qu'ils en réalisent la plus grande part en fin d'année. Gouville-sur-Mer compte 35 ostréiculteurs et emploie 300 personnes en haute saison.

Une grave crise économique se prépare. Mais la commune ne reste pas inerte, et réfléchit à des solutions; l'une d'entre elles pourrait consister à trouver du travail au personnel, hors saison, dans d'autres domaines, comme l'agriculture….

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Etang de Thau : Sur la voie d’une huître 100% méditerranéenne

Source : L'Huître de L'Etang de Thau en voie d'extinction ? Par 7LTVMONTPELLIER

Un virus provoque actuellement une pré-mortalité sans précédent de l'huître de l'Etang de Thau. Focus sur le combat d'Ostréiculteurs qui n'ont pas accepté de baisser les bras et font tout leur possible pour préserver l'espèce....


L'Huître de L'Etang de Thau en voie d'extinction ?
envoyé par 7LTVMONTPELLIER. - Regardez des animaux droles en vidéo.

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Angoisse à Rungis: y-aura-t-il assez d'huîtres à Noël ? (AFP)

De 250 tonnes par jour habituellement, l'immense pavillon de la marée à Rungis, va passer à 500 tonnes la semaine précédant Noël, avec une seule angoisse: y aura-t-il des huîtres à Noël pour tout le monde ?

Les Saint-Pierre, poissons plats reconnaissables à cette empreinte sombre sous la joue, côtoient des lottes privées de leurs vilaines têtes que l'on ne saurait voir. D'immenses bars d'au moins trois kilos succèdent à des longes de thon rouge, empaquetées sous vide et baignant dans leur sang, ou à des daurades provenant d'un élevage bio en Grèce.

Mais le produit phare de Jean-Pierre Blanc, blouse bleue et casquette, lui vaut un énorme stress: l'huître, ultra-prisée en fin d'année, est menacée par une surmortalité inquiétante de ses jeunes. L'approvisionnement est déjà "très restreint", même si la demande fléchit un peu en raison de l'augmentation des prix, jusqu'à 50% sur un an sur les petits et moyens calibres.

"Ce sera encore pire l'an prochain", prédit le grossiste, dont les propos pessimistes se diffusent en buée dans l'atmophère glacée de cette halle de deux hectares.

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Bazet. Les huîtres sont là (La Dépêche)

Si vous êtes passé(e) s, ce dernier samedi, au centre commercial, vous avez très certainement vu l'étal d'huîtres d'Alban et Marc Dumestre, devant la cave à vins. Chez les Dumestre, vendre des huîtres est une affaire de famille. En effet, les parents en vendent depuis quelques années à Rabastens-de-Bigorre, la sœur installe son banc à Odos et maintenant Alban et Marc viennent à Bazet, le samedi matin, entre de 9 heures à 12h30, mais également le dimanche matin, aux mêmes horaires, à Andrest, devant le bar/boulangerie. Vous trouverez chez eux l'huître d'Arcachon catégories 3 et 4 mais également celle de Bretagne en 2 et 3. Ces fruits de mer sont pêchés le vendredi matin et livrés dans la soirée par l'ostréiculteur lui-même. Il est difficile de faire plus frais à moins d'habiter sur la côte Atlantique ou bretonne, près des parcs. Les prix sont abordables et les jeunes gens, ce qui ne gâte rien, sont fort sympathiques. Si vous n'avez pas pu aller à leur rencontre pour leur première installation, ce n'est que partie remise puisqu'ils seront au village et à Andrest dès ce week-end. Le bazétois.

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Tendance bio même chez le poisson - Huître, bio par nature

Bio : La commune de Sains (Ille-et-Vilaine) remporte la palme du Noël-développement durable grâce à son marché tout bio, avec des producteurs locaux, des produits gastronomiques (champagne, vin, saumon, chocolats...), une restauration, de l'artisanat local (bio, lui aussi ?). Ce dimanche 12. Ouest France : Les nouvelles tendances des marchés de Noël

La Terre, en Questions - menus de fête éco responsables !... Pour un repas écologique et "bio", il faut bien entendu bannir le foie gras. Pour remplacer ce plat, il existe des terrines végétales ou simples à réaliser sur une base de lentilles. En revanche, les huîtres... c'est à volonté. Elles sont toutes bio (par nature), peu caloriques et très bonnes pour la santé et vous trouverez dans le commerce d'excellents saumons bio….

Pour les entrées - Le foie gras «bio» n'existant pas, vous pouvez vous jeter sur des poissons et des crustacés dont certains sont issus de l'élevage biologique. Par exemple, il vaut mieux manger du saumon issu de l'élevage biologique car cette espèce est menacée. Le poisson le plus écolo est labellisé MSC (Marine Stewardship Council), une organisation indépendante ayant certifié les pêcheries garantissant une pêche compatible avec le développement durable et le renouvellement des espèces. Le saumon d'élevage industriel est souvent gavé et soumis à une stimulation lumineuse artificielle. Quant au saumon pêché en mer et plus connu sous le nom de saumon de l'Atlantique, il est en danger d'extinction en raison de la surpêche.

Enfin, le saumon, qui provient de la Baltique, fortement polluée, concentre dans sa chair de fortes doses de métaux lourds comme le mercure.

Le saviez-vous ? L'élevage «bio» n'a pas recours aux antibiotiques et garantit une alimentation sans OGM.

Les huîtres sont excellentes pour la santé. Peu caloriques, riches en oligo-éléments et vitamines, les huîtres sont élevées dans la mer sans ajout de produits chimiques dans des zones qui font l'objet d'une vérification stricte de la qualité de l'eau. Ushuaia : Noël 2010 : un repas écologique et "bio"

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La loi sur l'eau à la portée du public (Sud Ouest)

La cellule d'assistance technique des zones humides de l'Adasea (Association départementale pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles), dont Sophie Hurtès est l'animatrice, organisait récemment une réunion d'information à Caupenne-d'Armagnac sur la Lema (loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques). Philippe Barrieu et Alain Baudry, de la police de l'eau sont intervenus. Ils ont présenté la nomenclature des installations-ouvrages-travaux-activités. Et surtout, les devoirs des gestionnaires de plans d'eau. Ils ont insisté sur la réglementation relative à la pisciculture extensive et à la vidange d'un étang. Avant toute action, tous travaux sur un cours d'eau, les opérateurs doivent réfléchir aux conséquences sur le cycle de l'eau et demander une autorisation à la DDT, ont-ils rappelé.

La loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques veut donner les outils à l'administration, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l'eau en général pour reconquérir la qualité des eaux et atteindre, en 2015, les objectifs du « bon état écologique » fixés par la Directive européenne d'octobre 2000 et une meilleure adéquation entre ressources et besoins pour le développement durable. Pour plus d'informations, contacter la DDT au 05 62 61 53 46 ou consulter le site www.gers.developpement-durable.gouv.fr/

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Bretagne : Pollution des eaux. Les plaignants jouent collectif (Le Télégramme)

Les associations de défense de l'environnement engagées dans la lutte contre la pollution des eaux en Bretagne (AE2D, «Bretagne, terres d'eau pure», CLCV...) viennent de prendre une initiative d'envergure. Les associations proposent aux 1.500 personnes (1.200 dans le Finistère et 300 dans les Côtes-d'Armor) qui, en un an, ont déposé plainte contre X ou contre le préfet, notamment pour mises en danger de la vie d'autrui, à la suite du «manifeste pour sortir de la pollution en Bretagne», de se regrouper et d'élire domicile au cabinet de l'avocate Blanche Magarinos-Rey.....

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Jonathan Lamine remporte le concours du Meilleur écailler européen (L’Hotellerie)

Paris (XIVe) Le Club Prosper Montagné a organisé, au restaurant La Coupole, la coupe Léon Beyer, qui récompense le concours du meilleur écailler d’Europe. Christine Badets, ostréicultrice à Gujan-Mestras (33), a présidé cette 56e édition.

Au restaurant La Coupole, Pierre Coucke dit Pierrot de Lille, nouveau président de la section Nord-Pas-de-Calais du Club Prosper Montagné, et André Fournet, président du Club, ont annoncé le nom des lauréats du concours du Meilleur écailler européen : le 1er prix (Coupe Léon Beyer) revient à Jonathan Lamine, écailler au Bar à Huitres Ternes (Paris, XVIIe). Daniel Rivetti, écailler au Lausanne Palace en Suisse, remporte le 2e prix (Coupe Prosper Montagné) et Sivapathratnam Sithamparanathan, écailler à La Coupole à (Paris, XIVe) obtient le 3e Prix (Coupe La Coupole)......

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Aquaculture : Les entreprises d'aquaculture seront désormais réglementées par le gouvernement fédéral (Radio Canada)

Le 18 décembre, le gouvernement fédéral deviendra l'unique responsable de la gestion et du développement de l'industrie de l'aquaculture en Colombie-Britannique. Les gouvernements de Victoria et d'Ottawa ont annoncé vendredi matin qu'ils avaient conclu une entente de principe sur la question. Le ministère des Pêches et Océans s'est engagé à débourser 8 millions de dollars et à créer 55 nouveaux emplois afin d'assurer un meilleur respect de la réglementation entourant l'aquaculture et pour mieux gérer son développement.

Réactions - Le transfert de pouvoir est applaudi par la directrice administrative de l'association des éleveurs de saumons de la Colombie-Britannique, Mary Ellen Walling. Elle dit que les nouvelles réglementations envisagées permettront une gestion simplifiée de l'industrie et que les éleveurs auront accès à d'autres possibilités d'affaires. Pour leur part, les environnementalistes soutiennent que le ministère des Pêches et Océans se place en position de conflit d'intérêts. Le ministère sera responsable du bien-être d'une industrie qui est accusée de menacer les populations de poissons que le ministère doit aussi protéger.

Un transfert de pouvoir rendu obligatoire - Le transfert de la responsabilité de l'aquaculture du provincial au fédéral a été rendu nécessaire par une décision émise par la Cour suprême de Colombie-Britannique en 2009. Cette décision stipulait que le gouvernement fédéral et non provincial devait gérer l'industrie de l'aquaculture, car il la responsabilité constitutionnelle des océans. C'est la biologiste Alexandra Morton, opposée de longue date à l'aquaculture à enclos ouvert, qui a porté la cause devant les tribunaux.

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Poisson tra (Panga) : le Vietnam demande au WWF de supprimer les informations erronées (Courrier du Vietnam)

Le Département général des produits aquatiques, relevant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a travaillé hier avec le bureau du Fonds mondial pour la nature (WWF) au Vietnam pour demander la suppression des informations inexactes à propos du poisson tra du Vietnam, a déclaré son vice-directeur général Nguyên Anh Tuân.

"L'introduction du poisson tra vietnamien dans la liste rouge est totalement inacceptable", a-t-il affirmé lors d'un point de presse donné hier à Hanoi. "Le WWF a fait tort en basant sur les critères des aliments d'environnement pour donner des avertissements sur la qualité du poisson tra du Vietnam", a-t-il affirmé. En réalité, l'élevage traditionnel a été totalement remplacé par les modèles industriels. Les aliments sont fournis par des compagnies de prestige répondant aux normes de sécurité en matière d'hygiène….

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  • 10 décembre 2010

Effervescence à Rungis

Les produits phares du dîner de Noël 2010 (Le Figaro)

À Rungis, le plus grand marché de gros européen, les commerçants rivalisent d'imagination avant les fêtes. Chapons, huîtres, foie gras, fruits exotiques sans oublier le traditionnel sapin.....

«En décembre, il s'est vendu chaque jour 500 tonnes de poisson et de crustacé, souligne Marc Spielrein, président de la Semmaris, la société gestionnaire de Rungis. Pour les ostréiculteurs, cela représente 40% de leur activité annuelle», poursuit-il. Toutefois, les mareyeurs sont inquiets. Cette année, ils subissent pour la première fois les contrecoups de la mortalité estivale des naissains décimés par une maladie virale. Il faut deux années pour que l'huître soit consommable. Pour le reste, langoustes, saumons fumés et homards figurent toujours parmi le trio de tête des produits les plus consommés. On remarque une nouveauté cette année: l'apparition du bar bio qui vient compléter la gamme existante avec la dorade et la crevette. Toutefois, ces produits sont peu développés. «Cela représente à peine 5% de notre activité mais nous permet d'atteindre une clientèle en plein essor qui ne se limite plus à quelques bobos parisiens», ironise Éric Achard, directeur général des établissements Reynaud……

L'huitre, rare et chère - L'huître se fait rare. Depuis deux étés consécutifs, les naissains des élevages français mais aussi des voisins européens sont décimés par un virus -herpès- non transmissible à l'homme. Résultat: les quantités disponibles d'huîtres matures ont baissé cet hiver de 40% en moyenne. «Si ce phénomène se poursuit, nous serons au chômage dans trois ans», s'inquiète Jean-Pierre Blanc, mareyeur à Rungis. Conséquence: en un an, les prix ont augmenté de 30 à 50% pour les numéros trois et quatre, huîtres de taille moyenne, les plus demandées.

L'arrivée du bar bio - Depuis quelques semaines, le bar bio a fait son apparition dans les allées de Rungis. Pour avoir ce label, il faut respecter tout un cahier de charges. «La qualité des eaux, la nourriture, le conditionnement et le transport du poisson» font la différence, explique Franck Petiniot, vendeur aux établissements Reynaud. «C'est du haut de gamme similaire à de la pêche de ligne. Visuellement et gustativement je mets quiconque au défi de pouvoir faire la différence», ajoute-t-il. Principal avantage de ce produit bio: il pallie la rareté du bar de ligne, de plus en plus difficile à trouver. Mais il a un coût: il s'achète 20 à 30% plus cher que le bar d'élevage «classique».

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Des huîtres 20% à 30% plus chères pour Noël (20 minutes)

Le marché de Rungis commence à vivre au rythme des fêtes de fin d’année. Pour les grossistes, la tendance sera à la tradition, et à la hausse des prix pour l’un des produits phares: l’huître…

Inquiets. A deux semaines de Noël, les grossistes en poissons et coquillages du marché de Rungis appréhendent la montée des prix de l’un des produits favoris des Français pour les repas de fête, l’huître. «Elle sera cette année 20% à 30% plus chère que l’année dernière», annonce Thierry Maia, directeur d’exploitation chez Reynaud, grossiste qui pèse 30% des ventes de poissons et coquillages au pavillon de la marée, et va écouler 200 tonnes d’huîtres ces prochains jours. «Nous commençons à subir les conséquences de la surmortalité des naissains, phénomène qui a débuté il y a trois ans. C'est le temps que prend une huître pour arriver à maturation ce qui explique que nous commençons à subir la raréfaction du produit. C'est cela qui entraîne une hausse des prix, et cette tendance va malheureusement se poursuivre ces prochaines années.» Cette mortalité, dont les causes continuent de faire débat et font l’objet d’études, a même tendance à s’accélérer.......

Le repas de Noël reste traditionnel....

Vers une filière bio dans le poisson d’élevage - Et le bio dans tout cela? Il commence à faire son apparition au rayon poisson. Reynaud propose ainsi des bars et des daurades d’élevage bio. «Ils sont élevés dans une ferme en Grèce. Les poissons, nourris à la farine bio, sont conditionnés juste après avoir été tués, et sont livrés à Rungis 48 heures plus tard, explique Franck Petiniot, vendeur. La qualité est très au-dessus d’un poisson d’élevage classique.» Le prix aussi: de 20% à 30% plus cher… «Pour faire face à la raréfaction des stocks de poissons, les producteurs seront obligés de développer du poisson d’élevage, et pour contenter l’exigence de qualité du consommateur, cet élevage devra être bio», analyse David Bourganel, directeur de la communication de la Semmaris, la société gestionnaire du marché….

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L’écloserie coopérative du Tinduff : un exemple pour les ostréiculteurs !

La nurserie de dix millions de coquilles

L'écloserie du Tinduff produira, cette année, pas moins de dix millions de coquilles juvéniles, grâce à 250 géniteurs prélevés en rade de Brest. Trois à quatre millions de ces jeunes coquilles, soit 40% de la production annuelle, seront disséminés dans la rade. L'efficacité et le volume de production de l'écloserie lui permettent aujourd'hui de fournir d'autres sites entre Granville et La Rochelle. Pionnière en Europe, la structure portée par la profession a sauvé la coquille Saint-Jacques en rade. Après les années fastes où l'on pêchait jusqu'à 1.500 tonnes par an, le gisement historique a frôlé l'extinction à la fin des années 60. «On n'y pêchait plus qu'une cinquantaine de tonnes», explique Florian Breton, l'un des biologistes de l'écloserie. Deux cent cinquante coquilles âgées de 2 à 3 ans sont ainsi pêchées et sélectionnées chaque année. Ces géniteurs issus du gisement naturel sont placés dans des conditions optimales de reproduction. Un choc thermique permet l'expulsion des oeufs et de la semence, qui se mélangent sous surveillance. Aucun ajout, aucune manipulation scientifique. Tout est naturel. Le travail des biologistes de l'écloserie consiste à reconstituer les conditions de la reproduction en milieu naturel. Température, luminosité, plancton... Tout est organisé pour déclencher le cycle de reproduction comme dans le milieu naturel, aux beaux jours. Les larves qui se développent dans l'eau sont transférées dans des bacs où les coquilles commencent à être visibles à l'oeil nu. À quelques millimètres, elles continuent leur croissance en pleine mer, avant d'être semées sur les gisements à environ 3cm de diamètre. Source : Douarnenez. Coquille Saint-Jacques. Son retour en baie à l'étude (Le Télégramme)

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France, Bretagne : "Diversification des activités de pêche et de conchyliculture en Bretagne"

L'équipe du Pôle halieutique d'AGROCAMPUS OUEST a le plaisir de vous annoncer la sortie du guide " Diversification des activités de pêche et de conchyliculture en Bretagne". Ce guide est disponible et téléchargeable sur le site du Pôle. Une sortie papier est prévue pour le début de l'année prochaine. Les informations contenues dans ce guide ont été mises à jour au premier trimestre 2010 et, même si elles ont été vérifiées, elles n’ont en aucun cas de valeur légale et sont susceptibles d'évoluer. Source : Collectif Pêche et Développement / Marie Lesueur et Laura-Mars Hénichart, Agrocampus Ouest, Centre de Rennes, 2 décembre 2010,

Document à télécharger : http://www.agrocampus-ouest.fr/halieutique/pdf/504.pdf

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Ecosse : Le saumon dans le rose !

L’association écossaise des producteurs de saumon - Scottish Salmon Producers' Organisation (SSPO) – baigne dans l’euphorie.

La dernière livraison de l’association « Scottish Salmon Farming – Industry Research Report » de décembre 2010 à quelques jours des festivités indique :

  • 234 nouveaux emplois dans la dernière année pour un investissement en capital de £ 29,5 millions en 2009,
  • 90% des sociétés salmonicoles se sentent «très confiantes» ou «en confiance» sur la demande future,
  • 70% ont exprimé le désir de se développer durablement,
  • 78% prévoient d'augmenter leurs effectifs.

La France est le premier marché pour le saumon écossais d’élevage, avec quelques 20.000 tonnes de saumon frais en 2008 dont environ 6.000 pour le Saumon écossais Label Rouge.

Pour plus d’informations lire le communiqué dans Fishnewseu : Economic report confirms the growing importance of salmon farming

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Origine et qualité : L'Inao chargé de mettre en place un observatoire économique des filières (France Agricole)

Alors qu'il présentait une communication sur les signes d'identification de l’origine et de la qualité des produits alimentaires en conseil des ministres mercredi, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a indiqué qu'il allait demandé à l'Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) de créer un observatoire économique pour ces productions.

Appellations d'origine et indications géographiques protégées, spécialités traditionnelles garanties, label rouge ou agriculture biologique, ces signes de qualité pour lesquels « près d’un agriculteur sur deux » s'est engagé, « jouent un rôle fondamental dans l'aménagement des zones rurales en y fixant ces productions », indique la communication du ministre présentée lors du conseil des ministres.

Outre le programme national de l’alimentation qui devrait, selon le ministère, permettre d'augmenter la part de ces produits de qualité dans la restauration collective, Bruno Le Maire a annoncé lors du Conseil du 8 décembre qu'il allait confier à l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) la « mise en place d'un observatoire économique afin d’analyser, filière par filière, les avantages économiques qu’obtiendraient les producteurs en développant la part de ces productions ».

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Effets de douze pesticides sur les larves d'huîtres (Crassostrea gigas) et sur deux espèces d'algues marines unicellulaires (Isochrysis galbana et Chaetoceros calcitrans)

Édouard His et Matthias N. L. Seaman·/ 1993 CIEM

IFREMER, Quai du Commandant Silhouette, 33120 Arcachon, France

1nstitut fUr Meereskunde, Düsternbrooker Weg 20, 24105 Kiel , Germany

Les effets de sept herbicides, insecticides quatre et un molluscicide ont été testés à des concentrations allant jusqu'à 10 mg / l sur les larves d'huîtres, Crassostrea gigas (9 jours d'exposition), et sur les cultures de laboratoire de l'galbana Isochrysis algues et calcilrans Chaeloceros (21 jours l'exposition). Ali des pesticides testés avaient des effets toxiques importants sur au moins un des organismes d'essai. Les effets les plus étaient celles du lindane et de l'isoproturon sur la survie et croissance des larves C.gigas, et de l'isoproturon et carbétamide sur la croissance des cultures et Isochrysis Chaeloceros. Le modèle log-probit pour la relation entre la dose et l'effet, et la règle de Haber pour la relation entre la durée de l'exposition et l'effet, presque jamais appliqué à nos données. Dans ce cas nous avons trouvé Sorne marquée seuils des toxicité, et dans d'autres il y avait des effets hormesis prononcée. Nous caractérisons cinq types de réponses à une exposition prolongée toxique, y compris les effets à retardement toxiques (parfois à la suite hormesis initiale), et l'inhibition de la croissance initiale de reprise qui a suivi (parfois se terminant en hormesis). La grande variabilité de la réponse (selon la durée de l'exposition, la concentration des substances toxiques et des espèces d'essai), est un rappel que les effets des polluants sur le milieu marin ne peut être évaluée par des méthodes simples (par exemple essais biologiques à court terme avec un ou deux essais espèces) . Cela contraste avec l'exigence de facilité des méthodes de routine de l'évaluation de la pollution à des fins de surveillance et de gestion.

Pour consulter l’étude en anglais : Effects of twelve pesticides on larvae of oysters (Crassostrea gigas) and on two species of unicellular marine algae (Isochrysis galbana and Chaetoceros calcitrans), cliquer : http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12949/9922.pdf

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  • 9 décembre 2010

La chambre syndicale des algues et des végétaux marins espérait un label bio cette année. Cela n'a pas été possible. Elle l'espère bien pour 2011. Questions à Christine Bodeau, sa présidente. Un règlement de la commission européenne, d'août 2009, permettrait d'attribuer un label bio aux méthodes de récolte et d'aquaculture d'algues, largement représentées en Bretagne. Vous l'espériez pour cette fin d'année. Pourquoi cela n'a-t-il pas été possible ?

La transposition des textes européens en droit français pose des problèmes majeurs, ce qui explique le retard. Par exemple, nos contraintes, pour les algues, ne répondent pas à la culture des coquillages mais on nous demande d'être classés dans des zones conchylicoles. Or, la biochimie des algues est différente de celle des coquillages. Et notre…

Vous estimez que le retard intervenu pénalise les entreprises bretonnes? C'est un grand préjudice. En effet, des algues d'importation sont…

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Question posée sur le site Ostrea : Importation de naissains ou transfert technologique ?
Après le Rainbow Warrior, l'affaire du naissain d’huître !

Nouvelle-Zélande : Avec l’arrivée de l’été austral, les mortalités des jeunes huîtres débutent

Rapport de Mr Barry O'Neil, Assistant Director General Biosecurity New Zealand, Ministry of Agriculture and Forestry, Wellington, Nouvelle-Zélande, envoyé le 7 décembre 2010 à l’OIE

Herpès virus des huîtres-1 sur l’huître du Pacifique (Crassostrea gigas) en Nouvelle-Zélande

Date de début : 17/11/2010

Mortalité : 80 % due à l’Herpès virus des huîtres-1 (OsHV-1)

Les 12 premiers foyers se situent dans la zone la plus au Nord de la Nouvelle-Zélande (donc la plus chaude) : Northland, Auckland et Waikato…

Population atteinte : La mortalité concerne principalement le naissain. Des pourcentages moins importants d'huîtres plus âgées ont été atteints.

Source du/des foyer(s) ou origine de l´infection : Inconnue ou incertaine

Autres renseignements épidémiologiques : Le Ministère de l’agriculture et des forêts, Direction de la biosécurité de la Nouvelle-Zélande (MAFBNZ), mène une enquête sur l’augmentation de la mortalité chez des huîtres creuses japonaises (Crassostrea gigas) signalée comme étant plus grave chez les jeunes huîtres et, éventuellement, à des températures d’eau élevées.

La mortalité normale dans les élevages est de 5-10 % ; le dépérissement varie, mais des pertes de 50 à 80 % de tous les naissains (bébés huîtres) ont été observées.

Le dépérissement n’a été observé que chez les huîtres d'élevage et n'a pas été détecté chez les populations sauvages, y compris l’huître plate du Chili (Tiostrea chilensis).

L’Autorité néozélandaise de sécurité alimentaire informe qu’il n'existe aucune preuve d’une quelconque inquiétude quant à la sécurité sanitaire des huîtres néozélandaises, distribuées pour la consommation locale, ou exportées.

Le MAFBNZ et le secteur de la culture marine, à travers l’Organisme néozélandais pour l’aquaculture, travaillent en étroite collaboration afin d’identifier la cause du problème et d'établir la façon de gérer la situation dans l’avenir.

Le Centre de diagnostic et de recherche (Wallaceville) a identifié par PCR et séquençage de l'ADN la présence de l'herpès virus des huîtres (OsHV-1) dans les zones d’élevage atteintes. Il est prévu que cette présence soit confirmée par des épreuves moléculaires répétées dans un laboratoire de référence indépendant en Australie.

A ce jour, tous les échantillons testés par le MAFBNZ ont été négatifs pour les maladies des mollusques de la liste de l'OIE pertinentes, y compris Marteilia refringens (type O), les espèces de Bonamia et de Perkinsus.

L’histopathologie n'a pas identifié la présence d’espèces de Haplosporidia. En outre, le laboratoire utilise une gamme de techniques visant à identifier d’autres agents pathogènes qui pourraient être associés à cet événement.

Mesures de lutte appliquées :

  • Restriction des déplacements à l'intérieur du pays
  • Zonage
  • Enquête épidémiologique en amont
  • Surveillance à l’extérieur de la zone de contention ou de la zone tampon
  • Surveillance à l’intérieur de la zone de contention ou de la zone tampon
  • Vaccination interdite
  • Aucun traitement des animaux atteints

Nom du laboratoire et type : Centre de diagnostic et de recherche (Wallaceville) (Laboratoire national)

Pour plus d’information, cliquer Ici

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Les ONG environnementales peuvent aussi influer sur le marché pour un "oui" ou pour un "non"

"Le guide 2010-2011 de consommation des produits aquatiques du Fonds mondial pour la nature (WWF), récemment publié, présente des inexactitudes et manque de fondements scientifiques". C'est ce qu'a déclaré à la presse le 7 décembre à Hanoi, Nguyên Huu Dung, vice-président de l'Association vietnamienne de transformation et d'exportation des produits aquatiques (VASEP). La VASEP a appelé l'opinion publique nationale et la communauté internationale à élever la voix devant des estimations incorrectes du WWF sur l'élevage des pangasius au Vietnam, afin de protéger les intérêts des pisciculteurs et des entreprises de transformation. La VASEP craint aussi que cette affaire n'influence le prestige et la transparence des actions du WWF.

Le Vietnam fournit actuellement plus de 95% des pangasius sur le marché mondial. Il en produit 1,5 million de tonnes par an. Sur les dix premiers mois de l'année, le Vietnam en a exporté plus de 500.000 tonnes, vers 124 pays et territoires. Pour le pays, le pangasius est un produit d'exportation stratégique. Depuis le début de l'année, de nombreuses usines et zones d'élevage nationales ont reçu le certificat Global GAP (bonne pratique agricole). La VASEP a soumis au gouvernement le programme d'application de cette norme dans toutes les élevages d'ici à 2015…..

Pangasius : le guide d'utilisation du WWF manque de fondements scientifiques (Courrier du Vietnam)

Dans son guide d'utilisation des produits aquatiques 2010-2011 récemment publié, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a conseillé aux consommateurs dans le monde de choisir d'autres produits aquatiques que le pangasius. Face à cette information, le chef adjoint du Département général des produits aquatiques (ministère de l'Agriculture et du Développement rural), Pham Anh Tuân, affirme que cet avertissement manque de fondements scientifiques et peut provoquer des effets néfastes sur l'élevage du pangasius au Vietnam ainsi que sur les consommateurs dans le monde….

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Pisciculture : Les poissons du futur (Cedepa)

Les poissons carnivores nourris avec des huiles et farines de poisson ne constitue pas un mode d’alimentation durable pour une raison principale : le rendement est mauvais dans la mesure où il faut 3 à 7 kg de poisson prélevés dans la mer pour fabriquer 1kg de chair dans les élevages. Cela contribue au phénomène de surpêche des océans.

Conscient de ce phénomène, on a progressivement apporté en substitution dans les granulés des protéines végétales. Mais cette fausse bonne idée conduit dans une autre impasse :

1) de production : les qualités organoleptiques de la chair ne sont plus du tout comparables,

2) environnementale : la ressource n’est plus puisée dans l’océan mais provient de cultures agricoles soulevant d’autres problématiques et non des moindres….

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Mèze : Un couple de conchyliculteurs se fait dérober 50 000 € à son domicile (Midi Libre)

Violents, déterminés et bien renseignés. Les trois hommes qui ont agressé un couple de conchyliculteurs mézois mardi en début de soirée n’ont pas laissé grand-chose au hasard.

19 h 30, à quelques mètres d’une très belle maison isolée, ils attendent, armés et cagoulés, le retour du propriétaire. Dès son arrivée, quelques minutes plus tard, l’homme est roué de coups, traîné par les cheveux jusqu’à l’intérieur du domicile. Son épouse est neutralisée. Les agresseurs connaissent visiblement bien la famille. Ils menacent de s’en prendre aux enfants du couple dont ils connaissent l’adresse. Le propriétaire craque et leur donne accès au coffre.

À l’intérieur : des bijoux et 50 000 € en liquide........

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Caviar. La prestigieuse maison Petrossian a choisi Vannes ! (Le Télégramme)

Les gourmets vannetais vont se faire une joie: la prestigieuse maison Petrossian a choisi la cité des Vénètes pour commercialiser son caviar. Et si Noël se faisait luxueux à un prix raisonnable ?

Si on fêtait Noël au caviar? Pourquoi pas, puisque le célèbre oeuf d'esturgeon haut de gamme s'invite dans nos assiettes. Il est même devenu un mets accessible. Enfin pour une certaine classe, puisqu'à 30€ les 12grammes,…

Que du caviar d'élevage - Côté porte-monnaie, les tarifs varient du simple au double. «Par exemple, on peut acheter du Baerie, un esturgeon français, à moins de 1.600 € le kilo. Il y a l'Ossetra, un esturgeon d'Azerbaïdjan à 96 € les 30g. «Mais la Rolls-Royce du caviar, c'est le Beluga, à 12.200 € le kilo», explique Olivier. Mais Armen Petrossian met aussi en garde contre le flou des étiquetages de certains concurrents, qui laissent volontiers croire qu'il s'agit de caviar sauvage. Car la commercialisation du caviar sauvage est aujourd'hui hors-la-loi. La vente légale de caviar sauvage à l'exportation est passée de 150 tonnes à pratiquement zéro. «Elle a été victime des excès de pêche d'esturgeons au début des années1990», explique Armen Petrossian. La crise économique explique aussi, en partie, une baisse sensible des prix.

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Pour les fêtes, le caviar c'est bon, c'est cher et c'est 100% élevage (Midi Libre)

Le caviar que vous dégusterez peut-être pendant les fêtes sera vraisemblablement issu d'esturgeons d'élevage, sa version sauvage étant hors-la-loi depuis déjà douze ans, rappelle Armen Petrossian qui dirige la société du même nom.

Noeud papillon et moustache cirée, le "pape" français du caviar développe la maison fondée en 1920 par son père et son oncle, venus d'Arménie, qui traite désormais près de 15% du marché mondial et s'approvisionne à "100%" auprès de fermes.

Parmi ces oeufs d'esturgeons d'élevage, allant du miel ambré au gris foncé, il y a du "très bon et du mauvais" bien sûr. "On sélectionne et on affine, on fait maturer. Ce travail est aussi important que celui du vigneron qui transforme son raisin. Et en amont, on discute avec les fermes pour améliorer les paramètres affectant la matière première: positionnement des élevages, nourriture, moment où l'on prélève les oeufs", explique M. Petrossian, soulignant que le caviar n'a "rien de générique, c'est un produit complexe".....

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  • 8 décembre 2010

Un rapport de l'Ifremer détaillant les conditions et les résultats du captage des larves d'huîtres dans le Bassin durant l'année 2010 vient d'être publié. Voilà un rapport attendu, bourré de chiffres et d'informations fiables qui permettent d'aller au-delà des observations et des impressions : l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) vient de publier un rapport sur le suivi de la reproduction des huîtres creuses dans le bassin d'Arcachon, une étude réalisée dans le cadre d'une convention signée avec la Section régionale conchylicole d'Arcachon-Aquitaine.

Ce texte d'une cinquantaine de pages fait le point sur la campagne de captage 2010 qui s'étend du début juin à la mi-septembre, à partir d'échantillons prélevés dans tout le Bassin. Et elle dépend de la température de l'eau et de la quantité de nourriture dans l'eau. Parlons d'abord des conditions. « En 2010, la température de l'eau a été….

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Quand nos rivières rivalisent avec les pharmacies… (Notre Planète info)

Cela se traduit par des analyses, de la qualité des eaux de nos fleuves, riches en résidus médicamenteux. Les éléments les plus retrouvés dans nos cours d'eau sont le paracétamol, l'ibuprofène et toute une gamme d'anti-inflammatoires et antidépresseurs. Les chercheurs ont même détecté des traces de résidus de pilules contraceptives. Les médicaments s'avéreraient être aussi inquiétants que les rejets des exploitations agricoles. Les cours d'eau, pharmacopées bien malgré eux ?

Une histoire digne des films d'horreur ?! Au cours du 20e siècle, la médecine occidentale a connu une période faste avec l'avènement des antibiotiques, et des techniques de pointe. Les avancées de la science laissaient à penser que toutes les maladies seraient bientôt maîtrisées et les épidémies éradiquées. Qu'en est-il en ce début du 21e siècle ? Le constat est malheureusement beaucoup moins exaltant. Après d'innombrables succès, l'antibiothérapie a révélé une face cachée imprévisible avec l'apparition de germes résistants aux traitements, les proliférations de maladies nosocomiales, …

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La main écrasée par une peleuse à saumon (Ouest France)

Un salarié de l’entreprise Bretagne Saumon, à Châteauneuf-du-Faou, a été victime d’un accident du travail, ce mardi, à 14 h 15, en se coinçant la main dans une peleuse à saumon. Âgé de 27 ans, il a été secouru le SMUR de Carhaix, qui a dû découper la machine pour en extraire le membre écrasé et fracturé. La victime a été héliportée vers l’hôpital de Brest.

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Empreinte carbone : du saumon plus durable (Métro France)

Chaque mois, l’indicateur Eco2Climat, créé par Carbone 4 et TF1, mesure l’empreinte carbone des Français. L’occasion de décrypter nos habitudes alimentaires A l’approche des fêtes, le saumon est à l’honneur.

Le saumon, une piste alternative à la viande, poste le plus émetteur de gaz à effet de serre au rayon alimentation. L’indicateur Eco2Climat d’octobre révèle, entre autres, que les émissions de gaz à effet de serre liées à notre consommation de viande rouge ont augmenté de 9 % par rapport à octobre 2009.  Or, la viande en général représente déjà 40 % des émissions liées à l’alimentation et 7 % du bilan total d’un Français....

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  • 7 décembre 2010

Présentation du projet de parc naturel marin au large des côtes charentaises... Le plus grand parc marin programmé en métropole...

Mission d’étude pour la création d’un parc naturel marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais – Présentation en juin 2010. Télécharger le document Ici

Parc naturel marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais
Réunion Groupes de travail : Orientations - Limites - Conseil de gestion / Jeudi 21 octobre 2010 – La Rochelle. Pour télécharger le document, cliquer Ici

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Certains de nos plats nationaux sont en danger : le moules-frites risque bien de disparaître tout comme la tomate-crevettes. Le coupable? Le réchauffement climatique! En effet, un quart des émissions de C02 sont absorbées par les océans et cela influence l'acidité des eaux. D'après une étude de l'ONU, les océans seront les premières victimes du réchauffement de la planète.

C'est que les grandes quantités de CO2 absorbées par les mers augmentent leur acidification, c'est-à-dire la diminution progressive du pH des océans, ce qui rend les eaux 30% plus acides qu'il y a 150 ans.

Un changement chimique qui influence directement la production des crustacés (moules, crevettes, homards...) tout simplement car ceux-ci ne parviennent pas à fabriquer leurs coquilles. Ils sont donc en première ligne face aux impacts de la pollution. L'acidification des mers est également nocive pour les récifs coralliens, berceau de nombreuses espèces de poissons... "Il s'agit d'un signal d'alarme non négligeable, qui indique que ces changements ont un impact clair sur la santé de la planète. Reste à voir si l'acidification des océans deviendra une menace majeure ou un danger mineur pour l'environnement marin et sa chaîne alimentaire" explique Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue). (ca)

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L'acidification pourrait faire basculer des océans déjà trop stressés dans le rouge (Pnue)

La hausse des concentrations de C02 pourrait avoir des répercussions croissantes sur le secteur de la pêche et sur les milliards d'individus qui en dépendent. L'impact futur de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre sur la santé des mers et des océans pourrait être beaucoup plus élevé et complexe qu'on ne l'avait supposé auparavant. Ce sont là les conclusions d'un nouveau rapport publié lors de la réunion de l'ONU sur le climat, au Mexique.

L'étude, intitulée « Les conséquences environnementales de l'acidification des océans », réuni quelques-unes des dernières recherches scientifiques sur le phénomène d'acidification des océans, un processus déclenché par l'augmentation des concentrations de C02 dissous dans l'océan qui modifie la chimie de la mer par un abaissement du pH du milieu marin.

Lancé par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le rapport confirme les inquiétudes concernant certains organismes vivants primordiaux, tels que les coraux et les mollusques. Dans les décennies à venir, il sera par exemple de plus en plus difficile pour ces organismes de former leurs squelettes, ce qui rend leur survie complexe. Le rapport montre également que l'acidification des océans peut interagir avec le réchauffement des océans. Les animaux tels que les crabes ne peuvent s'épanouir que sous une certaine gamme réduite de températures.

Dès lors, cela entraine des répercussions sur les futures captures de crabes, moules et autres coquillages. Les espèces qui dépendent des récifs coralliens ou encore celles comme le saumon qui se nourrissent de petits organismes risquent d'être en péril….

Rapport : « Les conséquences de l'acidification des océans sur l'environnement: une menace pour la sécurité alimentaire.» est disponible à l'adresse suivante : http://www.unep.org/dewa/pdf/Environmental_Consequences_of_Ocean_Acidification.pdf

Ce rapport a été publié dans le cadre de la 16e Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre 2010.

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La mortalité inquiétante des huîtres (TF1 JT du 6 décembre 2010)

Résumé : Elles sont l'un des produits incontournables des repas de fin d'année. Les huîtres sont victimes d'un virus meurtrier qui décime les parcs ostréicoles français. Conséquence : elles seront de 30% à 40% plus chères par rapport à l'an dernier.

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Enim : Marine marchande et pêche. Pétition en cours! (Le Télégramme)

C'est devant une assemblée d'une centaine de retraités qu'Alain Pocher, le nouveau président départemental de l'APMM, élu en octobre dernier suite au décès de Pierre Le Berre (ancien président), a fait ses débuts à l'Abri du marin de Plouhinec, en se présentant à chaque adhérent, avant d'entamer l'ordre du jour et de soulever son cortège de revendications. Résidant à Riec-sur-Belon, le président connaît parfaitement son sujet pour avoir navigué à la pêche, puis 33 ans au commerce. Depuis deux ans à la retraite, il n'a pas hésité à se porter candidat et à prendre à bras-le-corps les revendications du secteur de la marchande et de la pêche (4.900 adhérents dans le Finistère), à l'heure du «démantèlement annoncé de l'Enim».

Un appel à la mobilisation des jeunes retraités.....

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Les algues passent à table (L’express)

L'algue Wakamé est riche en minéraux et en calcium. Ces algues comestibles, véritable mine d'oligoéléments et de minéraux, se préparent aussi bien en herbes qu'en légumes.

Wakamé : C'est quoi ? Très populaire au Japon, c'est l'algue vert foncé que vous avez repérée dans la soupe miso. Riche en minéraux et en calcium, elle est cultivée dans le Finistère depuis quelques années. Ça a quel goût? Un goût d'huître: une saveur iodée et subtile qui contraste avec une texture assez onctueuse.....

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Hemarina. Une ferme d'élevage de vers marins en Bretagne (Le Télégramme)

Pour développer un substitut sanguin à partir de l'arénicole, la société morlaisienne Hemarina va créer une ferme d'élevage de vers marins. Jusqu'à présent, elle les achète en Australie, en Hollande et en Grande-Bretagne. Créée en 2007, la société Hemarina suscite un intérêt marqué de l'industrie pharmaceutique. Son directeur-fondateur, Franck Zal, docteur en biologie, a découvert en 2000 une famille de molécules, issue du ver marin arenicola marina, aux vertus thérapeutiques prometteuses: ce ver marin, apprécié des pêcheurs de bar, permet notamment d'élaborer un substitut aux globules rouges du sang humain. Aujourd'hui, l'approvisionnement est assuré, mais une ferme d'élevage en Bretagne permettrait de ne plus être tributaire des achats à l'étranger et de créer sur le territoire une nouvelle filière. Elle devrait voir le jour dans 12 à 18 mois et créer une dizaine d'emplois.

Compatible avec tous les groupes - L'arenicola marina présente l'intérêt de….

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Granville teste les moteurs de bateaux (Ouest France)

La mécanique moteur est une des spécialités de la section nautique du lycée de Granville.

La filière nautisme du lycée Julliot-de la Morandière est une formation de pointe. Son banc test des moteurs de bateau devient une référence. Il séduit les grandes marques.

L'initiative - Depuis 2008, chaque numéro de septembre du spécialiste, Hors bord Magazine, présente une exclusivité. Le comparatif de moteurs de bateaux. Une opération réalisée grâce à l'expertise d'enseignants et d'élèves de la section nautique du lycée Julliot-de la Morandière à Granville.

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Nouvelle Calédonie : Une aide aux producteurs

L’Agence pour la prévention et l’indemnisation des calamités agricoles ou naturelles a voté, en début de semaine, son budget 2011. Il prévoit des aides exceptionnelles aux filières crevette et maïs et reconduit la prime à la mâchoire pour la régulation des populations de cerfs.

400 millions de francs sont attribués à la Caisse d’assurance mutuelle agricole qui indemnise les agriculteurs en cas de cyclone ou autre sinistre.

1,7 milliard de francs, c’est le budget 2011 de l’Agence pour la prévention et l’indemnisation des calamités agricoles ou naturelles qui consacrera 100 millions de francs à son fonctionnement.

Au titre des aides exceptionnelles, l’Apican affectera 180 millions de francs à l’aquaculture dont la production est en baisse. « Pour pallier les pertes de production des éleveurs aquacoles, précise Jean-Louis D’Anglebermes, président du conseil d’administration et membre du gouvernement chargé de l’agriculture. Les aquaculteurs n’ont pas pu ensemencer correctement en raison d’un nombre insuffisant de post-larves. Nous n’avons pas encore compris pourquoi ce problème est survenu. » Une vingtaine d’éleveurs pourraient prétendre à cette aide, à condition de signer une convention avec l’Apican.

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Bio Cohérence au salon La Terre est Notre Métier (Bio Marché info)

Le salon professionnel de la bio du Grand Ouest « La Terre est Notre Métier », qui s’est tenu en octobre dernier, vient de publier ses actes 2010 qui retracent près de 14 conférences. Le résumé de la conférence sur le nouveau label Bio Cohérence apporte de nombreuses informations sur son origine, ses membres actuels, son logo, mais aussi sur ses engagements, sa charte et son cahier des charges. Initialement issue d’une démarche de la FNAB datant de 2008, cette initiative a rapidement été partagée par plusieurs autres organisations et opérateurs de l’agriculture biologique, au sein de l’association Alternative Bio 2009.......

Bio Cohérence a été créé dans le but de compléter le cahier des charges européen, pour les acteurs de l’agriculture biologique qui désirent aller plus loin......

Membres actuels de Bio Cohérence: FNAB, Biocoop, Bio Consom’acteurs, Biomonde, Biogalline, Les paniers bio du Val de Loire, BioBourgogne, Pronatura, EBF, laboratoire Science et Nature, Collectif Euskal Herri, Bio Breizh, Bio Direct, PMAF, Agrosemens.

En savoir plus et télécharger les actes de 68 pages :

http://www.salonbio.fr/images/stories/documentpdf/Actes_conferences_definitif_bd.pdf

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Appel citoyen : "faire pousser" des projets de ferme (Bio Marché Info)

Agir concrètement pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique, voilà ce que propose le mouvement Terre de Liens, à travers sa campagne lancée le 24 novembre dernier. Au cours des 10 prochain mois, cet appel citoyen entend convaincre le public de « faire pousser » des projets de fermes en faisant appel à l'épargne citoyenne, au don ainsi qu'à l'énergie de bénévoles. Terre de Liens acquiert ainsi des terres et les propose en location à des paysans. Soutenue par des professionnels de la bio tels que Pronatura ou les magasins Naturalia, cette campagne doit permettre à plus de 50 nouveaux projets en agriculture biologique, biodynamique ou paysanne de voir le jour en 2011. En savoir plus ici : http://www.terredeliens.org/spip.php?page=accueil

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  • 6 décembre 2010

Les huîtres de Noël seront plus chères cette année (La Croix)

Confrontés à une forte mortalité des huîtres juvéniles et à une baisse de la production de naissains, les ostréiculteurs français ont dû relever leurs prix pour assurer la pérennité de leurs entreprises. «J’en suis au point où j’envisage même d’arrêter mon activité », confie, dépité, Jérôme Delarue, ostréi culteur à La Teste (Gironde). Comme la plupart de ses collègues du bassin d’Arcachon, depuis trois ans, il a perdu 80 % de ses huîtres juvéniles (qui ont moins d’un an). Résultat, « du 4 janvier à Pâques, je n’aurai plus d’huîtres à vendre ». En quinze ans de métier, il n’a jamais connu ça. La situation est telle que le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire, a mis la mortalité des huîtres au rang des priorités à régler en matière agricole. Le phénomène touche aussi les naissains (les larves) et n’a épargné aucun bassin de production en France. « C’était notre oxygène. Là, on perd 50 000 € en un an », s’inquiète Jérôme Delarue.

Au plan national, la production d’huîtres creuses devrait baisser de 30 à 40 %, soit une perte sèche de 50 000 tonnes sur l’ensemble de la saison 2010-2011. « Or, même si nos huîtres meurent, le travail d’élevage reste le même. Le nombre de collecteurs à poser ne change pas », fait remarquer un ostréiculteur. Par conséquent, « nous venons d’augmenter de 30 à 40 % nos prix pour survivre », indique Olivier Laban, président de la section conchylicole du bassin d’Arcachon. Une tendance suivie par les autres sites de production. Désormais, le cours de ces précieuses perles se situe à environ 6,50 € le kilo en grandes surfaces. Ce qui pourrait freiner la gourmandise des amateurs à Noël, en ces périodes de crise économique. Et, cette hausse n’est qu’un début… Les huîtres pourraient se faire de plus en plus rares dans nos assiettes, car « la France produit 95 % des huîtres européennes », rappelle Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture. Les ostréiculteurs ne peuvent donc pas compenser leurs pertes en important d’autres huîtres.

La profession en a vu d’autres............

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Des truites haut de gamme à Toulouse (La Dépêche)

La pisciculture du GAEC des chutes d'Aston sera représentée au Salon international de la qualité alimentaire à Toulouse, qui récompense les meilleurs produits, et qui se tiendra du 9 au 12 décembre prochain, au Parc des Expositions.

Le GAEC des chutes d'Aston, pisciculture installée aux Cabannes, participera au SISQA (Salon international de la qualité alimentaire) qui se déroulera du 9 au 12 décembre au parc des expositions de Toulouse. Alain Poulat qui est l'élément coordinateur du GAEC, présentera les produits issus des bassins irrigués par l'eau descendue de la montagne, en l'occurrence de la truite sous diverses formes :, en terrine, en émincés, sous vide, en filets fumés, en miettes, ou en soupe. Le GAEC fournit la matière première qui est transformée par des entreprises associées par le lien du label rouge. Ainsi, la truite est fumée à Vichy, les terrines à Marmande, etc. Alain Poulat s'est battu pour obtenir ce label particulièrement exigeant : « Le bio c'est très bien, mais jamais on ne s'est penché sur la qualité des produits. Le label rouge c'est autre chose. Cela veut dire donner un espace de vie au poisson, c'est aussi une alimentation….

Une entreprise familiale - Le GAEC des chutes d'Aston emploie quatre personnes à temps complet. Alain Poulat est chargé de l'organisation des ventes, son frère de l'élevage et du transport, sa sœur de la comptabilité et la gestion d'un gîte de pêche ; une autre personne s'occupe du fonctionnement.

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Andernos-les-Bains : Les cabanes font le plein (Sud Ouest)

La deuxième Fête de l'huître confirme son succès.

Le bilan définitif de la deuxième édition de Cabanes en fête, samedi, ne sera dressé que dans quelques jours et une fête aura même lieu, en janvier, dans l'Entre-deux-Mers, chez les vignerons partenaires, pour officialiser les chiffres. Mais, hier, alors qu'il était occupé à nettoyer le port avec les autres bénévoles, Joël Clavé confirmait que le succès de cette deuxième édition dépassait celui de l'an dernier.

Plus de 8 000 pass

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Huîtres d'hiver en plein air (Sud-Ouest)

La deuxième édition de Cabanes en Fête a attiré encore plus de monde que l'an dernier. Lorsque les élus d'Andernos-les-Bains ont créé leur première fête de l'huître, l'an dernier, au début de l'hiver, le défi a surpris. Il a surtout ravi, puisque la première édition a tout de suite été un grand succès, attirant 20 000 personnes. La deuxième édition de Cabanes en Fête, hier, a confirmé la bonne idée et même amplifié le succès, à la grande satisfaction du maire Philippe Pérusot, entouré de quasiment tous les élus du bassin d'Arcachon, et de son adjoint Joël Clavé, cheville ouvrière de cette fête de l'huître.

Livre sur les pinasses

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Mozambique : Black Qwehli, la crevette bio haut de gamme (Globecooker)

Alors que "crevette" rime malheureusement souvent avec fermes intensives en Chine, au Brésil, ou en Thaïlande, avec des crevettes nourries avec des aliments à base d'OGM et une densité d'élevage atteignant plusieurs centaines d'individus au mètre carré, de nombreuses fermes bio ont vu le jour lors des 10 dernières années. Parmi elles, il en existe une qui a attiré particulièrement mon attention, Aquapesca, une société réunionnaise basée au Mozambique, à l'embouchure du Zambèze sur le site de Quelimane, qui produit depuis 2005 la Black Qwehli.

Reconnue par les plus fins gastronomes, et présente à la table des plus grands chefs (notamment Michel Guérard, Pascal Barbot, et son restaurant 3 étoiles parisien "L'Astrance", qui est devenu l'ambassadeur de la marque), cette crevette Black Tiger (Penaeus monodon), d'un poids moyen de 30gr, offre un goût délicatement iodé, avec une chair de couleur blanche à la texture ferme et croquante….

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L'accord européen sur l'étiquetage des denrées alimentaires prend forme (Euractiv)

Les Etats membres progressent vers un accord sur les nouvelles réglementations en matière d'étiquetage des denrées alimentaires. Cet accord laissera une plus grande marge de manœuvre aux industriels pour utiliser leurs propres systèmes d'étiquetage et choisir s'ils souhaitent afficher les informations nutritionnelles à l'avant ou l'arrière de l'emballage des produits….

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  • 4 et 5 décembre 2010

Andernos-les-Bains : L'huître fêtée en hiver (Sud-Ouest)

La deuxième édition de Cabanes en Fêtes se déroule aujourd'hui sur le port ostréicole, avec dégustations d'huîtres, de vin et bandas. « Une fête de l'huître, l'été, c'est banal. Une fête de l'huître en hiver, c'est plus original. Lorsque j'avais émis l'idée, il y a quelques années, je passais pour un original. Finalement, nous l'avons lancée avec Joël Clavé (adjoint) l'an dernier et ce fut un énorme succès », se félicitait, jeudi matin, le maire d'Andernos-les-Bains, Philippe Pérusot, invitant les habitants du bassin d'Arcachon et d'ailleurs à venir aujourd'hui, sur le port ostréicole, encore plus nombreux que l'an dernier.

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La Cabane aux huîtres, dans une ruelle à Montparnasse (evous)

Mais que fait donc Francis à Paris, lui l’ostréiculteur, 4e du rang d’une lignée versée dans l’huître ? Et bien Francis sait se partager. Depuis 10 ans, son temps se répartit presque également entre Arcachon et Paris. « Nous faisons partie des derniers de France à faire de l’élevage directement dans le sol, et ça change tout ! Sans même parler du goût ! Goûtez-moi ça ! » Et c’est vrai que les huîtres ici sont délicieuses, et aussi que Francis est un vendeur hors pair. Il parle, il ouvre les coquillages, les bouteilles, l’appétit. Le vin blanc passe de table en table… Sachez quand même rester attentifs. Ambiance chaleureuse, Francis vous baigne dans son accent chantant et dans ses anecdotes, et vous remarquerez vite que prendre un repas ici vous fait très facilement oublier Paris.

Dans la Cabane à huîtres, dont la décoration est simplissime, bois, bois, bois,…

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A Marseillan, la surmortalité des... (TF1)

Sur l'Etang de Thau, dans l'Hérault, la production des huîtres est touchée par la surmortalité des naissains (larves de mollusques). Pour les ostréiculteurs c'est un manque à gagner important.

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Arrivage d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques (AMAP de Plaisir (78))

Chers gourmets,

Un panier même bio, ça fait pas tout d’un bon repas ! Nous vous proposons de commander des coquilles Saint-Jacques au prix de 5 euros le kilo (5 à 7 coquilles au kilo)

Si vous êtes intéressés par cette commande groupée, inscrivez-vous lors de la distribution le 9 décembre au plus tard. Voici quelques informations données par le marin pêcheur qui viendra nous livrer :

« Bonjour,….

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Les géographes donnent leur avis sur Xynthia

Xynthia : les leçons des anciens ne portent plus (Ouest France)

Maisons souvent de plain-pied, volets impossibles à manipuler... Les dégâts de Xynthia peuvent s'expliquer « par des facteurs surtout humains ». D'éminents professeurs d'université ont tiré, hier, à Nantes, les leçons de la tempête. Pour ces historiens, géographes, juristes... les catastrophes sont plus imputables aux hommes qu'à la colère de la nature.

La mer est dangereuse - Pour Jacques Girardeau, vice-président du conseil scientifique de l'université de Nantes, Xynthia rappelle que « la mer peut être dangereuse et la planète est vivante ». Les littoraux sont vulnérables, ce que nous avions oublié. En particulier les espaces remodelés récemment, comme en Sud-Vendée : « Les dunes de La Faute datent du Moyen-Âge. » Le rôle des universitaires ? « Alerter les politiques, sans états d'âme, pour que chacun prenne ses responsabilités. » Et de regretter que, hormis deux conseillers régionaux, aucun élu n'ait répondu présent à l'invitation au colloque.

Volets électriques : le piège….

Le risque est nié - Céline Chadenas, géographe, fait observer que le bâti occupe de plus en plus de zones exposées. Elle parle « d'un déni du risque : il y a deux générations à peine, les gens se tenaient prudemment à l'écart de ces zones ». Thierry Sauzeau, prof d'histoire à Poitiers, regrette qu'on ait perdu la mémoire du risque et qu'on ne cherche pas à la retrouver. Martine Acerra, collègue nantaise, parle d'« une chaîne de la mémoire rompue ». Or, disent-ils, « dans tout discours d'ancien, il y a une part de vérité ». Pourquoi cette rupture ? Parce que la société a une confiance aveugle dans la technologie. Thierry Sauzeau cite un exemple : « A Noirmoutier, dans les années 30, lors d'un événement de même ampleur, on a sonné le tocsin, mobilisé les hommes, colmaté les digues et on s'est mis à l'abri en lieu sûr. » Les vieux savaient, de père en fils, appréhender le risque. Aujourd'hui, se navre l'universitaire, « ils se sont tus, parce qu'on ne les écoute plus ».

Résister au marché

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Québec : Financement d’une écloserie de pétoncles géants

La société « Les Fermes marines du Québec » a reçu 700.000 dollars canadiens pour la construction d'une écloserie de pétoncles géants, du Ministère canadien du Développement économique. Le projet, qui nécessitera un investissement global de 5,8 millions de dollars, se traduira par la création de 10 emplois dans la région de Gaspésie, trois d'entre eux à temps plein et sept postes saisonniers.

« Le secteur de la pêche offre de nombreuses possibilités de diversification économique. C'est pourquoi le gouvernement du Canada appuie l'innovation dans cette activité ainsi que dans l’aquaculture » a expliqué le ministre d'État, Denis Lebel.

Depuis sa création il ya trois ans, Les Fermes marines du Québec ont investi en recherche-développement afin de maximiser le rendement de la reproduction du pétoncle géant. Les travaux à ce jour ont porté sur le développement d’une technologie appropriée à partir des premiers résultats pilotes. Maintenant, avec l'appui de Canada Economic Development, l'entreprise est en mesure de passer à stade opérationnel avec la production des premiers naissains de pétoncle dans la région de la Gaspésie. «Le gouvernement du Canada est heureux d'appuyer ce projet novateur de Les Fermes marines du Québec, une initiative qui contribuera à positionner la Gaspésie dans le secteur de l'aquaculture marine et de permettre une production durable et rentable du pétoncle géant dans la région », a ajouté le ministre d'État.

En se spécialisant dans l'élevage du pétoncle géant, la société vise trois objectifs principaux : la production de naissains, la culture en suspension (long-line) et l'ensemencement des fonds marins. Au Québec, les débarquements de pétoncle ont chuté de 35% depuis 1999 en raison de la surpêche. La création d'une écloserie de pétoncles est donc considérée comme une bonne solution pour satisfaire le marché tout en offrant une source fiable d'approvisionnement pour les pêcheurs et les aquaculteurs de pétoncles. La société espère produire 5 millions de naissains d’ici 6 ans….. Thefishsite : $700,000 Funding For Scallop Farming Operations

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Ouverture du marché européen aux coquillages vivants d'origine chilienne

Chili : L’élevage de pétoncle va bénéficier de l’ouverture du marché européen

L'Union européenne (UE) a décidé d'étendre la gamme des pétoncles (Argopecten purpuratus) en provenance du Chili qui peut entrer sur son marché. Dès maintenant, les pétoncles réfrigérés sont ajoutés aux pétoncles congelés ou transformés. Cette inscription permettra au Chili de devenir un concurrent sérieux des autres producteurs de pétoncles de la région, comme le Pérou. Les producteurs péruviens en ont exporté pour plus de 70 millions de dollars tandis que le Chili en a envoyé pour un peu plus de 22 millions de dollars en 2009.

Auparavant, le Chili relevait de « Conformément à l'annexe 5 du règlement n ° 854/2004 du Parlement européen et le Conseil de l'UE, «Le Chili est inscrite à l'annexe I de la décision 2006/766/CE de la Commission européenne en tant qu’exportateur de coquillages bivalves, échinodermes, tuniciers et gastéropodes marins destinés à la consommation humaine, mais seulement congelés ou transformés. »

"Mais depuis le 26 novembre 2010, le comité d'évaluation a modifié l'annexe, et le Chili apparaît maintenant dans la liste des pays tiers autorisés à exporter vers l’Union Européenne, mollusques, échinodermes, tuniciers et gastéropodes marins, vivants, congelés ou transformés pour la consommation humaine," a déclaré Aqua.

Cette nouvelle est de bon augure pour l'aquaculture chilienne. Selon le secrétariat à la pêche (Subpesca), jusqu'en août 2010, les récoltes de pétoncles du Nord ont totalisé 7.853 tonnes, soit une baisse de 16,8% par rapport à la même période en 2009 (9.437 tonnes). Source : Abren mercado europeo a los ostiones frescos (Seafood today - 3/12/2010)

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  • 3 décembre 2010

Issu d'une famille de pêcheurs de Noirmoutier, René Adrien va investir 2M€ dans son usine péruvienne. Le Nantais passe quatre à cinq mois par an dans ce pays d'Amérique du Sud où il emploie un millier de personnes.

Il y a cinq ans, le turbot et les crevettes portaient le groupe Adrien. Aujourd'hui, l'entreprise investit dans l'ostréiculture, le calamar et le négoce international….

Vers un milliard de naissains - Cela fait 5 ans que le groupe Adrien s’est lancé sur le marché de l’huître, en s’appuyant sur le savoir-faire acquis dans la production de turbots. Alors que…

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L'Europe se penche sur la mortalité des huîtres à travers l'EFSA (European Food Safety Authority). Attention traduction en français approximative (Google probablement)

Avis scientifique sur l’augmentation de la mortalité chez les huîtres du Pacifique, Crassostrea gigas (EFSA)

Suite à une demande de la Commisssion européenne, le Groupe d'étude sur la santé animale et le bien-être a été invité à émettre un avis scientifique sur les événements de mortalité accru chez les huîtres du Pacifique (Crassostrea gigas).

Les termes du mandat de référence spécifiquement demandé d'évaluer l'importance relative des causes possibles, y compris les agents infectieux avec un accent particulier sur Ostreid herpesvirus-1 (OsHV-1) μvar), ainsi que des facteurs environnementaux. Il a également été demandé d'évaluer quels autres espèces de mollusques pourraient être impliqués et enfin le risque d'infection posés par le transfert d'huîtres du Pacifique adultes quand ils proviennent d'une zone affectée par l'événement de mortalité a augmenté.

L'approche suivante a été prise: 1) une description des systèmes de production et les méthodes d'élevage pour la production de l'huître du Pacifique en Europe 2) un examen des cas de mortalité anormale avant 2008 dans les huîtres du Pacifique 3) une description des méthodes de surveillance en place pour enquêter sur les mortalité anormale dans les Etats membres de l'Europe 4) une collecte et l'analyse des informations disponibles sur les événements de mortalité au cours de la période 2008-2010, 5) une description des agents infectieux, l'hôte et les facteurs environnementaux qui ont été associés à une mortalité accrue. La question concernant l'implication éventuelle d'autres espèces de mollusques en "augmentation de la mortalité" a été adressée en présentant une preuve de la sensibilité (EFSA 2008) à OsHV-1 pour certaines espèces de mollusques.

Le Groupe spécial de la santé animale et le bien-être des animaux (AHAW) a conclu que le virus OsHV-1 (souche de référence μvar) est la principale cause des mortalités exceptionnelles du naissain de Crassostrea gigas…. Suite…

Télécharger l’avis de l’Efsa (59 pages), cliquer Ici

Télécharger l’avis de l’Efsa (résumé ), cliquer Ici

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Huîtres japonaises : Mortalité massive de jeunes huîtres en Nouvelle-Zélande

Depuis novembre 2010, la Nouvelle-Zélande est touchée par des mortalités inhabituelles de naissain d’huître (Crassostrea gigas) dans le nord de l’archipel… Des mortalités de 50% à 80%.... Près de 2.800 tonnes d'huîtres du Pacifique sont récoltées chaque année en Nouvelle-Zélande, la plupart des huîtres sont exportées vers l'Australie et l'Asie. Aucun problème n'a été constaté sur d'autres variétés d'huîtres, y compris les huîtres Bluff. Source : Unusual amount of Pacific oyster deaths investigated (Fis)

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  • 2 décembre 2010

1,3 tonne d'huîtres a été volée au Banc d'Aline, chenal de la Cayenne, entre le 25 et le 26 novembre. Il dort dans un mobil-home, un calibre 12 à portée de main. Depuis deux semaines, Vincent passe ses nuits sur l'exploitation de sa compagne, lieu-dit Mérignac, à la frange des communes de Marennes et de Bourcefranc. Vincent veille sur le stock d'huîtres. Et il veillera jusqu'à ce que cesse le va-et-vient des phares dans la nuit du marais et des claires. « Hier soir (NDLR, nuit de mardi à mercredi), j'ai compté huit voitures. Elles n'ont rien à faire là, entre 20 heures et minuit ! La cabane est à 1,1 km de la route, 2 kilomètres de la première habitation… » Les gendarmes qu'il a contactés se sont vite déplacés sur cette rive du chenal ostréicole. Mais leurs projecteurs n'ont percé que la profondeur de la nuit.

Des n° 3 et des longues - « Je viens de discuter avec un collègue, il m'a dit qu'il y avait déjà pas mal de vols à Bourcefranc », poursuit Vincent. Information ou intoxication alimentée par le manque d'huîtres de taille marchande ?

Dans le cas de Yannick Dubuy, ostréiculteur sur le chenal de la Cayenne, à Marennes, c'est....

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  • 1 décembre 2010

Nathalie Kosciusko-Morizet prend la mer (Ouest France)

Hier soir à Toulon, aux Assises de l'économie maritime, la ministre de l'Écologie a promis une politique de la mer forte et ambitieuse. Accueillie par les dockers toulonnais venus protester contre l'arrêt brutal de la liaison ferry avec la Turquie, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est positionnée comme « LA » ministre de la Mer. Devant la communauté maritime rassemblée pour des Assises organisées par le marin et Les Échos, elle a tenu un discours volontariste.

Convaincue que « la mer est créatrice d'emplois », elle annonce « un soutien déterminé aux armements, notamment à travers des aides sociales et fiscales ». Un soutien qui passe par un renforcement du RIF (Registre international français, sorte de pavillon bis). « Créé en 2005 pour défendre la compétitivité du pavillon français, il a atteint son objectif. » Elle prévoit d'élargir ce modèle à la plaisance pour les unités de moins de 24 mètres. Avec détermination, elle dit aussi vouloir mener « à son terme la réforme portuaire, urgente pour accroître la compétitivité et l'efficacité de nos ports qui n'ont cessé de perdre des parts de marché depuis vingt ans. » Même volontarisme concernant la création d'une filière industrielle de démantèlement des navires en fin de vie. « Elle devra être civile et militaire. Il nous faut également des navires plus innovants. Cent millions d'euros sont engagés dans le cadre du grand emprunt pour améliorer leurs performances environnementales. »

Éolien offshore : attendre encore

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Mortalité des huîtres : profession cherche solutions (Les Echos)

Face aux ravages du virus OsHV-1 sur les jeunes huîtres, les ostréiculteurs tentent plusieurs parades, telles que la sélection ou l'importation d'une souche plus résistante.

Comment venir à bout des mortalités qui menacent de disparition l'ostréiculture française ? Tous les ans depuis 2008, au printemps et en été, les ostréiculteurs comptent les pertes dans leurs lots de juvéniles, qui vont de 60 % à 85 %. Le naissain se fait rare, les entreprises licencient et les huîtres à taille marchande vont cruellement manquer à partir de cette saison. La situation de beaucoup d'exploitations ostréicoles risque de basculer. Les jeunes huîtres succombent sous l'action d'un herpès virus, l'OsHV-1. Connu depuis des années, il a muté en 2008 en un variant plus virulent. Les huîtres elles-mêmes sont soupçonnées d'être plus fragiles. Dégradation de la qualité de l'eau, densités excessives dans les poches, intensification des échanges entre régions - voire pays -sont mises à l'index. C'est sur ces explications encore floues qu'ostréiculteurs, chercheurs et écloseurs cherchent des solutions.

La piste de la sélection - La sélection représente une piste prometteuse. Il s'agit, en écloserie, de créer des familles d'huîtres robustes. Deux projets privés existent - SFC (Sélection française conchylicole) et Génocéan -et un programme national et collectif se met en place. Les ostréiculteurs devraient ainsi disposer d'un naissain résistant… d'ici au minimum trois ans ! Il est aussi prévu de « repeupler »….

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Ostréiculteur contre vents et marées (Les Echos)

J'ai le sentiment de jouer de malchance. » Depuis son installation en 2003 en baie de Quiberon, Mikael Le Joubioux, ostréiculteur de trente-six ans, n'a pas connu d'année « normale ». « Les mortalités inexpliquées en baie ont commencé à mon arrivée, bien avant que le littoral français ne soit touché par des pertes massives. » A cela s'est ajoutée la prédation des huîtres par les daurades. « En 2007, j'ai perdu en quasi-totalité mes huîtres de dix-huit mois. Ca a été dur. » Réactif, l'ostréiculteur a exploité des parcs en pleine mer, sur l'estran (espace découvert à marée basse). Puis en 2008, il y a eu les surmortalités sur les juvéniles. « J'ai subi de 60 % à 85 % de mortalité ; cet été a été le plus virulent. » Le naissain est devenu une denrée rare et chère. Heureusement, Mikael réalise son captage sur des parcs en Charente-Maritime. Comme il a été bon en 2008 et 2009, il lui restait « assez de naissain pour une petite production ». Pour lui, avoir sa garniture, « c'est la base. Compter sur son travail plutôt que sur d'hypothétiques avancées de la science. Et ne pas mettre ses oeufs dans le même panier : exploiter divers sites. »

C'est l'un des rares ostréiculteurs à avoir….

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A Carnac, la Région échange avec les ostréiculteurs (ABP/Région Bretagne)

Aides au secteur ostréicole en crise

Alors que la saison bat son plein avant les fêtes, Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional, et Isabelle Thomas, vice-présidente chargée de la mer, ont rencontré ce jour, à Carnac, Hervé Jenot, président du Comité régional de la Conchyliculture de Bretagne Sud, accompagné de professionnels de la zone du Pô.

L'objectif de cette visite était d'apporter un soutien aux ostréiculteurs et de leur exposer précisément les dispositifs d'aides qui seront inscrits dans le Plan Pêche et Aquaculture de la Région pour les 4 ans à venir.

Depuis 2008, la filière ostréicole subit un phénomène de mortalité massive des jeunes huîtres (taux de mortalité de 70% en moyenne). Cette crise sanitaire sans précédent sur le littoral français a déjà lourdement impacté la trésorerie des entreprises bretonnes et risque désormais d'avoir des conséquences sur l'emploi : emploi des saisonniers, dans un premier temps, puis des salariés. À plus long terme, se pose la question de l'avenir des chantiers et de leurs exploitants. Avec quelque 560 entreprises, 2.500 emplois directs et 95 M€ de CA, l'ostréiculture bretonne produit en moyenne 45.000 tonnes d'huîtres creuses par an, soit un tiers du tonnage national. Cette activité, structurante pour le territoire, pèse dans l'économie bretonne et la disparition de certaines zones ostréicoles serait dramatique pour la dynamique du territoire.

Des dispositifs d'aides mis en place dès 2008 et amplifiés fin 2009

Dès 2008, la Région a mis en place un dispositif d'accompagnement de la filière, qui s'est enrichi, fin 2009, de deux nouvelles aides aux entreprises :

– le Chèque Conseil-Gestion de 1.000 € qui permet de mener un audit socio-financier et de mettre en place des outils de gestion de trésorerie adéquats ;

– une aide au réensemencement de 3.000 € pour tout achat de jeunes huîtres diploïdes ou triploïdes, bonifiée à 5.000 € pour les jeunes entreprises.

Miser sur la formation professionnelle et la recherche….

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Les Moutiers-en-Retz : Les élus dans la zone ostréicole (Ouest France)

Ce samedi, une partie de l'équipe municipale (le maire Jean Guillot, Pierre Sévec, 1 er adjoint, Patrick Bernier, responsable de la commission mer et Pascale Briand, conseillère municipale et par ailleurs directrice générale de l'alimentation à l'échelon national, responsable de la sécurité sanitaire des aliments) a rendu visite à Pascal Girard ostréiculteur, le président du syndicat aquacole.

Ce dernier a précisé que ses huîtres venaient de la Baie de Bourgneuf, du Croisic, de Quimper et de Normandie, les huîtres étant récupérées à la fin de l'année. Actuellement, il y a de plus en plus de mortalité chez les huîtres. « Cela a commencé il y a 3 ans et on en ignore la raison, la perte peut varier de 30 à 100 % des parcs, sur des zones créées en 84 ! » précise Pascal Girard. Il ajoute, par ailleurs, que sur La Bernerie, la pêche aux huîtres sauvages se pratique depuis une trentaine d'années.

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La surveillance des parcs à huîtres se met en place (Sud-Ouest)

Vigilance accrue, en cette fin d'année, pour lutter contre les vols sur les parcs à huîtres. Le phénomène est récurrent, surtout en période de fêtes. «De nouveaux gardes jurés viennent d'être assermentés, afin de veiller sur les parcs à huîtres et de lutter contre les vols, surtout en période de fin d'année », confirme Olivier Laban, le président de la Section régionale des conchylicoles. Lutter… c'est-à-dire déjouer les éventuels vols d'huîtres sur les parcs professionnels, vols récurrents, surtout en période de fin d'année. Au grand dam des ostréiculteurs qui ne peuvent surveiller leurs installations de jour et de nuit. D'où ce « renfort », venu de la profession elle-même par le biais de ces gardes anonymes, qui auront l'œil du vigile.

De nombreux précédents - En 2009, 15 tonnes d'huîtres ont été volées, triplant le chiffre de 2008, où trois professionnels avaient été interpellés ! Bien sûr, l'on peut aussi soupçonner des plaisanciers, mais les quantités sont trop importantes pour être imputées à de simples chapardeurs. D'où la réaction d'Olivier Laban, très ferme : « La section régionale se porte toujours partie civile lorsqu'il y a plainte pour vols d'huîtres dans les parcs. À mon sens,…

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La France se dote d'une fonction garde-côtes (Les Echos)

Placé sous l'autorité du secrétaire général de la Mer, cet outil rationalise l'action de l'Etat en mer en mutualisant les moyens des administrations. La France possède depuis le décret du 22 juillet dernier une fonction garde-côtes. Une fonction et non un corps de gardes-côtes à proprement parler, comme les tout-puissants « coast guards » américains ou britanniques. Un nouvel échelon administratif voulu en haut lieu, puisque c'est Nicolas Sarkozy qui, le premier, dans son discours du Havre, en juillet 2009, a annoncé sa création. Reprise dans le Livre bleu et confirmée rapidement par décret, la fonction garde-côtes est placée sous l'autorité du secrétaire général de la Mer, lui-même sous autorité directe du Premier ministre. Mais à quoi va servir exactement ce nouvel étage administratif dans une organisation dont tout le monde se félicite ?

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Jean-François Tallec : « Le système actuel est robuste » (Les Echos)

Jean-François Tallec est secrétaire général de la Mer. Placé sous l'autorité du Premier ministre, il est désormais également à la tête du Comité directeur de la fonction garde-côtes.

Pourquoi créer la fonction garde-côtes alors que le système actuel de l'action de l'Etat en mer fonctionne bien ?

En effet, le système actuel est robuste. Il faut en garder les caractéristiques : l'autorité de coordination du préfet maritime, la collaboration entre plusieurs administrations, une forte implication de la Marine nationale… En revanche, quelques points faibles ont été identifiés. L'excellente coordination sur le terrain ne se retrouve pas au plan central, notamment au niveau de la concertation entre les différentes administrations sur l'implantation des moyens. Et puis, il y a l'arrêté de 2007 qui définit 40 missions pour l'action de l'Etat en mer mais qui n'en priorise aucune, alors que certaines, comme l'environnement et la lutte contre les différents trafics, nécessitent de plus en plus de moyens et d'attention….

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Faut-il avoir peur du saumon d’élevage ?

A l'approche des fêtes de fin d'année, les étals des poissonneries proposent davantage de produits alimentaires festifs comme le saumon. Si les Français en sont friands, la majeure partie du saumon qui nous est proposée provient d'élevages dont les conditions laissent les consommateurs dans la perplexité voire la méfiance. Faut-il en avoir peur ? Nous sommes partis enquêter en Norvège.

La Norvège, ce pays de moins de 5 millions d'habitants, a l'Indice de Développement Humain le plus élevé au monde, et un dynamisme économique allié à une éthique environnementale qui en font un modèle.

Avec 21 000 km de côtes (près de deux fois le linéaire des côtes françaises) et 90 000 km² d'aires maritimes exploitables, la Norvège s'est naturellement spécialisée dans les pêcheries, avec un certain succès puisque le pays compte plus de 500 entreprises exportatrices de poissons et s'impose comme le premier exportateur mondial de poissons.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, sa flotte de pêche est restée relativement modeste : 12 000 pêcheurs se partagent 6000 bateaux(1) de taille modeste : entre 9 et 11 m de long en moyenne ! En Norvège, la pêche conserve un caractère traditionnel, et la majeure partie de la pêche se fait à la ligne, au filet et à la senne danoise(2) : des méthodes peu intensives. Il existe très peu de chalutiers norvégiens, et les pêcheurs s'emploient à ne pas trop les charger et à bien respecter les quotas et les zones de pêche autorisées(3). Par exemple, les coquilles Saint-Jacques sont pêchées à la main par seulement 50 plongeurs professionnels pour tout le pays : l'impact sur les fonds marins reste très limité.

De plus, les trois quarts des pêcheries norvégiennes sont certifiées MSC(4), la Norvège étant le pays ayant le plus grand nombre de pêcheries certifiées au monde(5).

Le saumon norvégien

Inutile de chercher du saumon sauvage sur les étals des poissonneries : c'est devenu une denrée de luxe, qui n'est pas exportée et réservée à quelques privilégiés. Par contre, le saumon d'élevage a pris la relève depuis plus de 40 ans ! En 2009, la Norvège a produit 860 000 tonnes de saumons d'élevage, et la production 2010 est estimée à 920 000 tonnes. Avec 58 % de la production mondiale, la Norvège s'impose comme le pays leader sur ce marché !

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REACH : les substances chimiques doivent montrer patte blanche (La Voix du Nord)

Depuis des dizaines d'années, quelque 100 000 substances chimiques ont été commercialisées en Europe. Seuls les effets de 3 000 d'entre elles sont connus. Sur une période de 11 ans (jusqu'en 2018), le projet REACH instaure l'enregistrement de 30 000 substances.

REACH (1), le règlement européen imposant aux fabricants de déclarer avant fin novembre plus de 4 000 substances, aura coûté pas mal d'argent à Holliday Pigments (35 millions d'euros de chiffre d'affaires 120 salariés), à Comines. « Environ 80 000 euros », déclare Christian Duhayon, directeur de cette société leader mondial dans la distribution de pigments bleu d'outremer (ci-dessous).

Dans le cadre du règlement REACH, adopté en 2006 et visant à faire le ménage dans les substances chimiques en circulation dans l'Union européenne, toutes les substances produites ou importées en quantité supérieure à 1 000 tonnes devaient être référencées au 30 novembre. Une première étape (2) . Couronnée de succès ? « On ne sait pas. On n'a pas accès à la liste des entreprises qui ont pré-enregistré les substances chimiques », admet Hubert Delearde, responsable environnement à la chambre régionale d'industrie.

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Pisciculture : Un échangeur thermique installé (Sud-Ouest)

La mairie entend clairement afficher sa volonté d'apaisement dans le dossier de la pisciculture Estalens. « Il y a la survie d'une entreprise derrière, souligne le maire Christian Peyret. Il n'est pas question de la mettre en difficulté, mais une régularisation est nécessaire. » Il s'agit de solutionner la récupération de l'eau issue de la pisciculture.

« On travaille avec un cabinet pour mettre à disposition ces calories sur d'autres implantations, comme l'hôpital ou le lycée. On veut d'abord connaître la capacité à mettre à disposition », ajoute le maire de Nogaro. La mairie confirme qu'elle investit sur un échangeur thermique. Il sera installé à la sortie de la tête de puits. « Chaque utilisateur viendra récupérer à cet échangeur les calories nécessaires. La tuyauterie et le droit de passage seront à la charge de l'utilisateur », précise Christian Peyret. Rappelons que l'échangeur se situe dans le périmètre communal et qu'il est contrôlé par les services de la Ddass. « On travaillait en eau perdue. Maintenant, on va utiliser les calories nécessaires. La commune le met en place, mais…

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Rejet des boues de dragage : les militants en colère (Ouest France)

« Le dragage des ports nécessite une réelle prise en compte de l'ensemble des polluants », estime l'association Robin des bois. France nature environnement et l'association Robin des bois partent en guerre contre la redispersionen mer des sédiments dragués dans les ports. Plusieurs bassins bretons sont concernés.

« Nous estimons qu'il s'agit du plus grand scandale marin actuel. Depuis des années, nous nous confrontons à un véritable cartel qui occulte la sécurité sanitaire et la protection de la biodiversité au profit des accès maritimes », s'emporte Jacky Bonnemains, de l'association Robin des bois. Vice-président de FNE (France nature environnement), Christian Garnier évoque « une véritable bombe à retardement écologique. On immerge des polluants qui contaminent les mers. De plus, à l'endroit du largage, on constate une stérilisation du milieu pendant des années, sans oublier l'accroissement de la turbidité (caractère trouble) de l'eau. »

Chaque année, en moyenne, 40 millions de mètres cubes de sédiments dragués dans les ports ou les estuaires sont rejetés en mer. Une pratique qui remonte à la nuit des temps. « Certes, mais aujourd'hui, ces boues sont loin d'être inoffensives », souligne Jacky Bonnemains. Exemple : « Après le dragage du port de La Trinité-sur-Mer (65 000 t), dans le Morbihan, on a constaté une élévation de la concentration de certains métaux lourds dans les coquillages », indique André Dorso, de FNE.

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'Un aliment miracle' progresse au Moyen-Orient (Scidev)

La spiruline : ingrédient gastronomique en Occident, ou source alimentaire nutritive pour les pays en développement ?

Une micro-algue nutritive d'un bleu verdâtre, connue sous le nom de 'spiruline', a été ajoutée aux repas des cantines scolaires en Jordanie pour lutter contre la malnutrition chronique et l'anémie chez les enfants.

Près d'un enfant sur dix en Jordanie souffre de malnutrition chronique, ou d'une carence protéique ou énergétique de longue durée, tandis qu'un tiers d'entre eux sont anémiques, selon une étude réalisée par le ministère jordanien de la statistique rendue publique en mars dernier.

L'Institution intergouvernementale pour l'utilisation de la micro-algue spiruline contre la malnutrition (IIMSAM), doté d'un statut d'observateur auprès du Conseil économique et social des Nations unies, affirme que la spiruline est riche en protéines et en vitamine B, et contient du bêta-carotène permettant de résoudre les problèmes oculaires causés par carence en vitamine A. La consommation d'une cuillère à soupe par jour de cette micro-algue peut empêcher l'anémie ferriprive, la carence en minéraux la plus courante.

Selon l'IIMSAM, un programme pilote d'alimentation mis en œuvre dans deux écoles Kenyanes d'avril 2009 à avril 2010 a permis de guérir 1350 élèves souffrant de malnutrition. Le Programme alimentaire mondial estime que 22 pour cent des enfants de moins de cinq ans au Kenya souffrent de malnutrition, un pourcentage sensiblement supérieur aux 15 pour cent que l'Organisation mondiale de la santé utilise comme seuil pour décrire une situation d'urgence.

Pour Naseer S. Homoud, directeur du Bureau Moyen-Orient de l'IIMSAM, la spiruline a un rôle à jouer dans la lutte contre la malnutrition, surtout chez les enfants, notamment au vu des "faibles coûts d'exploitation, la spiruline pouvant être cultivée même sur des terres infertiles, et sans grands besoins en eau"….

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30 novembre 2010

Question écrite n° 15270 de M. François Marc (Finistère - SOC) publiée dans le JO Sénat du 23/09/2010 - page 2451

M. François Marc attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la surmortalité des huîtres qui frappe actuellement le littoral français. Les pertes des conchyliculteurs vont de 60% à 75% selon les exploitations et sont supérieures de 10% à l'an passé. Loin de se régler, la crise de mortalité des naissains d'huîtres des deux années précédentes se poursuit et les huîtres continent encore de mourir… Les causes de ce phénomène ne semblent pas encore clarifiées.

Au-delà des profondes difficultés économiques pour la filière, très présente dans le Finistère, la crise de mortalité des huîtres pose la question de la qualité des eaux. Des efforts de contrôle environnementaux de tous ordres ont été déployés pour lutter contre la dégradation de la qualité des eaux (plans, normes, renforcement des pointages,…). Face à l'urgence économique et environnementale soulevée par cette crise, il lui demande de préciser les mesures que le Gouvernement entend mettre en place pour empêcher la poursuite de cette crise qui peut aboutir à des conséquences économiques et sociales catastrophiques dans le département du Finistère.

Réponse du Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche publiée dans le JO Sénat du 25/11/2010 - page 3084.... Suite....

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Suite de la revue de presse :

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