Campagne 2011/2012 : Terminée depuis le 15 mai 2012... Voir le bilan dans la revue de presse (plus bas)
* Cours et apports du jour dans les criées de Dieppe et Fécamp
et
* FranceAgriMer : Note hebdomadaire Coquille Saint-Jacques (Prix et quantité en criées), cliquer Ici
* Boulogne, premier port de pêche français, affiche aussi ses cours et apports du jour, cliquer Boulogne
Pour revenir aux campagnes précédentes, cliquer Ici
Après l'article, lire la revue de presse actualisée le 17 septembre 2012....
Depuis le lundi 3 octobre 2011, plusieurs centaines de bateaux de pêche se sont lancées dans la campagne de saint-jacques 2011/2012. Coquillards de Normandie, coquilliers bretons et coureaulleurs charentais. Les pêcheurs préparaient depuis plusieurs semaines cette première marée. Poissonniers et consommateurs s’informaient sur la date d’ouverture. Elle est attendue la fameuse Coquille Saint-Jacques, Pecten maximus !
Pour des milliers de pêcheurs côtiers, la coquille représente la ressource financière la plus importante de toutes les pêcheries. Pour les gourmets, la saint-jacques tout droit sortie de la mer est un véritable régal !
Une pêcherie organisée et encadrée…
Au signal de minuit ou au sifflet d’un agent maritime, les pêcheurs mettent leurs dragues à la mer… Une marée de quelques heures… Des quotas par bateau… Deux, trois ou quatre sorties dans la semaine… C’est la gestion raisonnée d’une ressource… Une pêcherie organisée et encadrée de concert entre les organisations professionnelles, les chercheurs d'Ifremer et l’administration maritime…
Embarquez avec les coquilliers de la baie de Saint-Brieuc
Épicerie fine, épisode 3, émission réalisée par TV5 Monde en partenariat avec le Ministère de l’alimentation.
Pour visionner ce très bon reportage animé par un grand chef, cliquez sur la photo ci-dessus ou "C'est la saison des Saint-Jacques"
Embarquez avec la coquille saint-Jacques de Normandie – Label Rouge
Une pêcherie organisée localement mais convoitée !
Achetez de "vraies" coquilles Saint-Jacques fraiches et entières !..
Avec sa noix coraillée ou non et ses 2 valves...
L'authentique coquille Saint-Jacques, la Pecten maximus de nos côtes françaises !
Et vous éviterez d'être grugés avec des noix aux origines douteuses !
Les noix de coquilles saint-jacques étaient gorgées d’eau !!!
Au cours de la cuisson, le coquillage peut perde jusqu’à la moitié de son poids. Dans ce cas, il s’agit d’un produit qui a été préalablement trempé. Or, la vente de ces noix de saint-jacques artificiellement gorgées d’eau est considérée comme une tromperie par les tribunaux si le consommateur n’est pas informé par voie d’étiquetage du traitement subi par la denrée.
(1) Depuis la fin des années 1990, le lobby du pétoncle a imposé l'appellation de coquille saint-jacques sur tous les pétoncles de la planète au grand dam des pêcheurs français de coquilles Saint-Jacques (Pecten maximus). Toutefois, si vous avez de bons yeux, vous identifierez la dénomination, le nom scientifique (ou nom latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine qui sont obligatoires.
Lire aussi Fine Marée : Noix de Saint-jacques... Y voir plus clair
Autres articles :
- La coquille saint-jacques dans la drague de la mondialisation
- Manger du Fugu au pays du Hara-kiri... Saint-jacques et tourteau au...
- Produits de la mer : La valeur ajoutée, c’est la vente en « Frais et Entier » !
- Barack Obama, plutôt saint jacques que saumon d’élevage
- Arrêtons la pêche pirate légalisée dans les eaux communautaires !
- Aquaculture : Ne pas enfermer les pêcheurs dans la pêche
- Les pêcheurs britanniques anticipent l’interdiction de la drague à coquilles
- Quand les pêcheurs ensemencent la mer… l’aquaculture de repeuplement
- Schéma directeur de l'aquaculture. Qu'attendent les pêcheurs pour se protéger ?
- Les coquillards repartent pour plusieurs campagnes.... (campagnes 2009/2010 et 2010/2011)
- Campagne 2011/2012 : Cours et apports du jour dans les criées de Dieppe et Fécamp et FranceAgriMer : Note hebdomadaire Coquille Saint-Jacques (Prix et quantité en criées), cliquer Ici
- Dossier sur la pêcherie de saint-jacques en Baie de Seine : Le trésor nacré de la baie de Seine (Info.normandie)
C’est la vraie coquille saint-jacques, charnue, goûtue, inimitable, dont la Normandie fournit la moitié de la production française. Embarquons pour une marée en Manche Est.
Trois heures du matin. Figée dans cette nuit pluvieuse, Saint-Vaast-la-Hougue est encore assoupie. Au port, le bruit de quelques moteurs rompt le silence et les quais se dessinent sous le halo blanchâtre des coquillards. Patrons et matelots sont à pied d’œuvre pour une nouvelle marée. Cap sur la baie de Seine.
Constituée de 580 navires, la flottille bas-normande maintient la pêche côtière et la petite pêche, organisée autour des criées de Granville, Cherbourg, Grandcamp-Maisy et Port-en-Bessin. Une pêche artisanale, souvent familiale, assurée par des bateaux polyvalents, des chalutiers-dragueurs de 12 à 16 mètres. Coquillages et crustacés représentent une spécialité territoriale. "Plus de la moitié des 15 000 tonnes de saint-jacques pêchées chaque année en France proviennent de Normandie, du secteur Manche Est, souligne Jérôme Delaunay, le patron-armateur de l’Equinandra. En valeur marchande, la saint-jacques s’impose au premier rang des espèces débarquées de la région".....
- La Coquille Saint-jacques : Détail d’une gestion raisonnée
Conférence du Port de pêche de La Rochelle et du Comité Régional des Pêches de Poitou-Charentes
La Rochelle
Médiathèque Michel Crépeau
Mardi 4 octobre 2011 à 18 heures
Une Conférence en lien avec l’exposition sur la pêche durable et responsable, actuellement au Comptoir du Développement Durable, l’espace ressources environnement et énergies nouvelles de La Rochelle.
« Gestion raisonnée de la pêcherie de Coquilles Saint-Jacques au niveau local »
Gérer durablement les stocks de produits de la mer pour pérenniser les espèces et le métier de pêcheur, voilà les défis relevés par les professionnels de la mer.
Au travers d’une réglementation locale réfléchie et d’une gestion adaptée au secteur de pêche, organisée par la profession elle-même, la pêche de la Coquille Saint-Jacques est un exemple concret de pêche responsable et raisonnée.
A la suite de cette présentation exhaustive par le port de pêche de La Rochelle et le Comité Régional des Pêches de Poitou-Charentes, le bureau d’étude Odyssée Développement abordera les notions de traçabilité et de labellisation des produits de la mer.
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Disparition de l'inventeur de l'ordinateur portable concept "coquille saint-jacques"
BFMTV du 14 septembre 2012
Bill Moggridge a en effet conçu cette forme en "coquille saint-jacques", où l'écran se rabat sur le clavier.
Bill Moggridge est mort cette semaine à l'âge de 69 ans. Inconnu du grand public, il a pourtant très fortement influencé le marché du high-tech en mettant au point au début des années 80, le premier ordinateur portable. Et si 30 ans plus tard, les performances techniques et graphiques de ces machines ont considérablement évoluées, le design, lui est resté inchangé, preuve de la pertinence de cette innovation. Bill Moggridge a en effet conçu cette forme en "coquille saint-jacques", où l'écran se rabat sur le clavier. Pour parfaire son innovation, il avait même à l'époque fait appel à des philosophes et autre sociologues. Hommage à un visionnaire.
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Eléments d’information sur la coquille Saint-Jacques en baie de Seine....
2010 Ifremer
Foucher Eric, Biseau Alain, Berthou Patrick, Fifas Spyros, Forest André, Vigneau Joël
La coquille Saint-Jacques en Manche Est, dont la plupart des gisements (baie de Seine étendue, Greenwich, Vergoyer, Bassurelles…) sont vraisemblablement inter-connectés, est aujourd’hui exploitée par des flottilles de plusieurs états membres de l’UE, selon des systèmes de réglementation différents. Le système d’exploitation français, historiquement basé sur une pêche intense concentrée en période automnale et hivernale, s’oppose radicalement au système anglo-saxon, plus ouvert, reposant davantage sur une exploitation tout au long de l’année, en particulier en été pour alimenter le marché français en noix fraîches, au moment où les français ne pêchent pas. De nombreuses discussions entre représentants professionnels des différents pays (lors des groupes de travail du NWWRAC notamment) ont eu lieu au cours des années passées sur la nécessité de mettre en place un système global de gestion. Ces débats, marqués par la volonté française d’imposer, à tous, son propre système, n’ont jamais abouti. La mise en place d’une zone de restriction spéciale opposable aux ressortissants des autres états membres a du sens au regard de l’homogénéité de la population de coquilles Saint-Jacques. Ainsi une homogénéisation des règles de gestion applicables à tous les acteurs semblent être de nature à maintenir ce stock dans un état qui permet à chacun de vivre, ce qui est particulièrement important pour les flottilles françaises compte tenu du degré de dépendance à cette ressource et à ces zones.
Pour télécharger le document, cliquer archimer======================
Évaluation et gestion des risques de biotoxines dans les mollusques bivalves
Le présent document regroupe les informations scientifiques recueillies par les experts pour le Comité FAO / COI / OMS sur les biotoxines dans les mollusques bivalves qui a tenu une réunion à Oslo (Norvège), 26-30 Septembre 2004 pour répondre à la demande d'avis scientifiques exprimés par la Commission Codex pour les produits du poisson et de la pêche (CCFFP).
Afin de satisfaire les nombreuses demandes reçues par la FAO pour diffuser l'information recueillie au cours de ces années depuis 2004, les données et informations disponibles ont été éditées et mises à jour en 2009.
Le document est organisé en trois parties principales qui présentent l'information scientifique et technique nécessaire pour les programmes d'évaluation, de suivi et de surveillance des risques et, en outre, d'illustrer la façon dont le CCFFP appelle à l'expertise internationale pour faire avancer et de finaliser les normes internationales pour les mollusques bivalves. Source : FAO
Pour accéder au document, cliquer FAO
Pour télécharger directement le document, cliquer FAO
Assessment and management of biotoxin risks in bivalve molluscs
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 551
FAO Rome, 2011
Revue de presse
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JT de 20 heures : TF1 annonce le début de la campagne de Saint-Jacques, le 1 octobre 2012
L'heure est grave... Y-aura-t-il encore des coquilles après le pillage des écossais en Baie de Seine ?...
Décryptage de la situation : 2 minutes à une heure de très grande écoute...
Les pêcheurs de coquille Saint-Jacques menacés
Durée : 1 min 53
Date : 15 septembre 2012
Auteur : TF1
Résumé : Un bateau écossais a été surpris au large du calvados avec à son bord une quantité importante de coquilles Saint-Jacques. Selon Bruxelles, il est en parfaite légalité, mais en France, la pêche ne sera autorisée que dans trois semaines. Les pêcheurs français crient à la concurrence déloyale.
La colère enfle chez les marins pêcheurs de St-Jacques (Tendance Ouest)
La colère monte chez les pêcheurs français de coquille Saint-Jacques, alors que l'ouverture de la saison en France ne débute que le 1er octobre.
La colère gronde contre les pêcheurs écossais qui ratissent la Baie de Seine à moins d’un mois de l’ouverture de la coquille pour les pêcheurs français.
L'Ifremer annonce un stock de 29.000 tonnes de Saint-Jacques au fond des eaux, ce qui est un record et estime aussi que les 12.000 tonnes les plus faciles à pêcher auront été prélevées par la pêche britannique avant l’ouverture du 1er octobre pour les bateaux français.
Venus de Granville, Ouistreham, le Havre, les patrons pêcheurs se sont réunis à Port-en-Bessin ce samedi. Des réunions semblables se sont tenues ces derniers jours, dans d’autres secteurs comme à Ouistreham.
Des actions sont en cours de préparation, déjà une manifestation est programmée lundi devant la direction régionale des affaires maritimes du Havre.
À Port-en-Bessin, la grogne des pêcheurs va crescendo contre les Ecossais (Ouest France)
L’arraisonnement d’un coquillier de 32 m battant pavillon écossais, à 13 milles au large de Courseulles, par la Marine nationale dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6, avec à son bord 14 tonnes de coquilles Saint-Jacques pêchées illégalement, n’a, semble-t-il, pas eu le don de désamorcer le conflit latent ces dernières semaines. À 15 jours de l’ouverture de la pêche à la coquille, la tension continue de monter entre Britanniques et Français. Ce samedi, dans la matinée, une trentaine de patrons pêcheurs de Port-en-Bessin, Grandcamp-Maisy, Ouistreham et Le Havre se sont réunis à Port-en-Bessin pour envisager la mise en place d’éventuelles actions. « La présence des bateaux écossais dure depuis la mi-août, peste l’un d’entre eux. Cela concerne une quinzaine de bateaux. Selon, l’Ifremer 2 500 tonnes de coquilles Saint-Jacques seraient encore pêchés par les Ecossais d’ici à l’ouverture pendant que nous, on nous demande de préserver la ressource. » Si l’action a pour l’instant vocation à rester « pacifique », les pêcheurs projettent de se rendre à la Direction régionale des affaires maritimes du Havre dès lundi matin pour exprimer leur mécontentement.
Coquilles Saint-Jacques : la colère monte (Manche Libre)
La situation devient de plus en plus tendue à Port-en-Bessin.
La colère monte contre les perchistes écossais qui ratissent l’extérieur de la Baie de Seine à moins d’un mois de l’ouverture de la coquille pour les pêcheurs français. Ifremer annonce un stock de 29 000 tonnes de Saint-Jacques au fond des eaux, ce qui est un record.
Ifremer estime aussi que les 12.000 tonnes les plus faciles à pêcher auront été enlevées par la pêche britannique avant l’ouverture du 1er octobre. Donc, La colère monte... Samedi 15 septembre, venus de Granville, Ouistreham, le Havre, les patrons pêcheurs se sont réunis à Port-en-Bessin.
Des réunions semblables se sont tenues le 12 à Ouistreham et Sainte Mère l’Eglise. Les contacts sont également intenses avec Honfleur et Fécamp. Des actions sont en cours de préparation et la côte française pourrait bien s’embraser prochainement.
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A la rentrée 2012, la Coquille, fraîche et entière, fait sa pub !
Type de procédure : procédure adaptée.
Annonce n° 126, B.O.A.M.P. 130 B du 7 juillet 2012.
Caractéristiques principales :
Elaboration et réalisation d'une campagne image générique destinée à valoriser la coquille Saint-Jacques fraîche et entière auprès des consommateurs, à l'occasion de l'ouverture de la campagne de pêche de l'automne 2012 (prévue début octobre). Les prestations attendues au titre du présent marché sont :
- la conception et la réalisation d'un message attractif pour un public Csp+ de plus de 35 ans décliné sur les supports de communication jugés adaptés par le soumissionnaire (presse et/ou site Internet....) ;
- la proposition d'un plan media optimisé ;
- la mise en oeuvre du plan média proposé ;
- l'achat, au nom et pour le compte du pouvoir adjudicateur, au sens de la loi 'Sapin' du 29 janvier 1993, des espaces.
L'Union Européenne veut interdire le rejet à la mer et instaurer de nouveaux quotas. Deux nouvelles contraintes qui font réagir les pêcheurs de Dieppe.
Par Richard Plumet
Le reportage video à Dieppe de Bérangère Dunglas et de JudiKaëlle Rousseau avec les interviews de :
- Xavier Hauchard patron pêcheur du Tourville
- Yannick Pourchaux président du Comité Régional des Pêches
Rejet
Interdire le rejet à la mer des poissons trop petits ou pas assez rentables est l'une des deux mesures de la nouvelle loi qui s'ajoutera aux nombreuses contraintes du métier de marin-pêcheur en Haute-Normandie.
L'autre mesure consiste en la mise en place de "quotas de pêche individuels transférables".
Déjà très énervés par la présence de bateaux anglais qui, profitant d'un vide juridique, viennent en ce moment ramasser des coquilles Saint-Jacques par centaines de tonnes au large des côtes normandes, les pros de la mer de Seine-Maritime critiquent sévèrement cette nouvelle réglementation.
La nuit dernière, un navire de pêche battant pavillon anglais a été contrôlé par la Marine nationale, alors qu’il pêchait la coquille à 13 milles au large de Courseulles-sur-Mer. Ce coquillier de 32 m immatriculé en Ecosse n’avait pas de journal de pêche à bord et n’émettait pas via VMS, le système qui permet, par GPS, de connaître la route et la vitesse des bateaux de pêche. Le patrouilleur Pluvier de la Marine a dérouté le navire vers le port d’Ouistreham.
A bord, les « policiers des pêches » ont trouvé 14 tonnes de coquilles Saint-Jacques pêchées illégalement. Ils les ont relâchées au large. Le patron du bateau s’est fait saisir son navire et sera prochainement convoqué devant le tribunal de grande instance de Caen.
Navire de pêche anglais dérouté pour pêche... par france3bassenormandie_845
Pêche illégale. Un coquillier écossais dérouté sur Ouistreham (Le Télégramme)
Un navire de pêche battant pavillon anglais a été dérouté vers Ouistreham (Calvados) pour la pêche illégale de 14 tonnes de coquilles Saint-Jacques dans la Baie de Seine.
Le coquillier de 32 mètres, immatriculé en Ecosse, a été contrôlé cette nuit par le patrouilleur de la Marine nationale Pluvier, alors qu'il pêchait la coquille à environ 13 milles (24 km) au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados), a indiqué la DDTM dans un communiqué.
"Les 14 tonnes de coquilles vivantes pêchées illégalement ont fait l'objet d'une appréhension puis relâchées au large", selon la même source, qui précise que le navire, arrivé à 05H30 à Ouistreham, a été saisi.
Le contrôle a également mis au jour d'autres infractions: l'absence de journal de pêche à bord ainsi que "le défaut d'émissions VMS1 (Vessel Monitoring System)", un système obligatoire de suivi des navires de pêche par satellite, a précisé la DDTM.
Le patron du coquillier sera entendu par les gendarmes de la brigade de surveillance littorale, avant la tenue d'une audience au tribunal de grande instance de Caen, selon la même source. "La pêche illégale parce que non déclarée est passible d'une amende de près de 22.500 euros", précise la DDTM.
====================Ce coquillage d’outre-atlantique a profité du débarquement des Alliés en Normandie pour s’installer durablement en France. En quelques années, ce coquillage très prolifique est devenu une véritable plaie pour les pêcheurs et les conchyliculteurs… C’est un compétiteur biologique redoutable (1) qui se nourrit à la même "source" que les huîtres et les coquilles saint-jacques…
Les Toques blanches viennent au secours des professionnels de la mer…
Une ressource nouvelle et abondante, une alternative de choix pour vos clients, un produit de qualité inédit.
La crépidule ou Berlingot de mer (nom latin Crepidula fornicata), premier coquillage de France, est le nouveau trésor de la Baie du Mont Saint-Michel. Il est bon, il est naturel, et le consommer contribue à la sauvegarde d’autres espèces comme l’huître ou la coquille Saint-Jacques dont il est un prédateur. Ses qualités gustatives sont appréciées par des cuisiniers de renom du littoral Breton, et il s’adapte à toutes les cuisines du monde....
Les Toques blanches vont devoir non pas mijoter de petits plats à base de crépidules, mais sortir leurs plus grandes casseroles et préparer les Berlingots de mer à toutes les sauces, s’ils veulent contribuer activement à la lutte contre l’invasion des crépidules…
Les grands chefs sont à côté de la plaque…
Les grands chefs, "cuisinés" à la pêche durable par les ONG environnementales, se trompent au sujet des crépidules. L'exploitation de cette espèce invasive n'entre pas dans le système de gestion classique d'une pêcherie : « Pêche durable & consommation citoyenne », comme le laisserait supposer l’article du portail des Toques blanches : Kokiaj, crépidule, berlingot de mer ?
Il est souhaitable que les crépidules soient exploitées intensivement jusqu’à épuisement des stocks en mer afin que les coquilles saint-jacques et autres coquillages prospèrent durablement…
Les professionnels de la mer sont unanimes : consommer les crépidules sans modération !
(1) La crépidule est un compétiteur biologique, trophique et spatial, vis-à-vis des autres coquillages, notamment les bivalves filtreurs.... Qualifié de filtreur glouton et peu sélectif par les chercheurs, la crépidule menace les élevages (occupation territoriale, détournement de nourriture,…). Télécharger ici le document de l’Ifremer : Relations crépidule – coquille saint-jacques (Thème 7 du projet ANR-Comanche)
Projet Comanche
Interactions écosystémiques et impacts anthropiques dans les populations de COquilles Saint-Jacques de la MANCHE
La coquille Saint-Jacques Pecten maximus est aujourd’hui en débarquements (tant en tonnage qu’en valeur) l’espèce la plus importante pour les flottilles côtières françaises de la façade Manche. Les principaux gisements exploités, en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc, sont évalués scientifiquement depuis plusieurs années ; de nombreuses études ponctuelles sur cette espèce ont été menées, mais aucun projet global prenant en compte l’ensemble des thématiques de recherche, de la compréhension des phénomènes biologiques aux aspects économiques relatifs aux pêcheries n’a à ce jour été entrepris.
Le projet COMANCHE (Interactions écosystémiques et impacts anthropiques dans les populations de COquilles Saint-Jacques de la MANCHE) s’inscrit dans cette logique. Il a vocation à améliorer notre connaissance de la coquille Saint-Jacques à l’échelle de l’ensemble de la Manche, à travers une approche écosystémique des pêcheries, en faisant appel à un large éventail de disciplines scientifiques (physique, chimie, génétique, écologie, géostatistique, modélisation, économie….). Suite...
Le 7 juillet 2012
Selon Israël Valley, le portail de la chambre de commerce France-Israël, il n’y aurait pas assez de restaurants de qualité pour un Guide Michelin sur Israël…
Toutefois, il y a quelques perles comme le Mul-Yam à Tel-Aviv. Ce restaurant de fruits de mer prépare à partir des meilleures sources, notamment des pêcheries françaises, les Raviolis de Saint-Jacques fourrés aux crevettes servis sur un velouté de homard...
“Mul Yam est non seulement le meilleur restaurant d’Israël mais le seul à figurer parmi les 120 grandes tables du monde. Le Chef, Yoram Nitzan a travaillé avec les plus grands Chefs français. Il en a gardé un amour du produit autour duquel s’articule une cuisine simple et intelligente. Le cadre est classique, sans ostentation. Le message est limpide : regardez dans l’assiette, c’est là que cela que cela se passe.
Les produits sont triés sur le volet et proviennent des meilleures sources. Le homard est acheté au Canada, les coquilles Saint-Jacques et les huitres en France. Les vins viennent de France, d’Italie mais aussi d’Israël. Le sommelier oriente le choix et assure une présence discrète mais efficace tout au long du repas.
Les raviolis de Saint-Jacques fourrés aux crevettes servis sur un velouté de homard sont prodigieux. Ce n’est pas un mélange, c’est une succession de saveurs. Le homard pince d’abord puis la Saint-Jacques s’ouvre et laisse place à la crevette. L’entremet est un modèle de douceur. En l’occurrence, un capuccino de homard aux crevettes.
En plat, le homard est poché ou grillé. Dans les deux cas, parfaitement cuit et accompagné d’une sauce qui parfume délicatement la chair du roi des crustacés.
Les desserts sont réalisés par un Chef pâtissier. Le dessert qui s’inspire des œufs de Fabergé est saisissant. A tester absolument. Mul Yam est cher, vraiment très cher. En revanche le Business Lunch reste tout à fait abordable pour une table de cette qualité.
Source : Israël Valley
Le 23 mars 2012 : Après la campagne de Coquille, la saison du Turbot...
En Baie de Seine, Dimitri Rogoff de Port-en-Bessin vient de terminer la campagne de coquille saint-jacques 2011-12. Commence la saison du turbot... Le coquillard "Le Sauvage" devient alors fileyeur...
Président de Normandie Fraicheur Mer (NFM), Dimitri nous explique sa démarche en matière de pêche sélective et responsable...
Pour plus d'informations : Pêche sélective à bord du Sauvage (News de la pêche normande)
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Analyse de la filière pêche et aquaculture par FranceAgriMer
Entre autres, FranceAgriMer :
- Analyse le début de campagne de langoustine
- fait le bilan de la campagne 2011/2012 de coquille Saint-jacques
- Conseil Spécialisé Mer : Situation des marchés des produits aquatique, cliquer 5 juin 2012
- Note de conjoncture sur le marché des produits aquatiques, cliquer Analyse de la filière pêche et aquaculture par FranceAgriMer
Dieppe : les coquillards de retour au port (France 3 Haute-Normandie)
Par Sylvie Callier
Le retour des coquillards au port de Dieppe
Dieppe : la campagne de la pêche à la coquille... par France3Haute-Normandie
La pêche à la coquille saint-Jacques s'achève le 15 mai. La criée confirme sa place...
Sur le port de Dieppe, les pêcheurs nettoient les coquillards, rangent leurs dragues et leurs filets. La saison est finie. La Normandie est la première région française pour la coquille Saint-Jacques. A Dieppe, plus de 1500 tonnes ont été vendues cette saison.
Nouveauté cette année, l'ouverture du nouveau marché en plein air, le marché Trudaine à Dieppe. Il s'ajoute à la vente aux Barrières près du centre ville.
Les coquillards sont venus plus nombreux vendre à la Criée de Dieppe. Point noir : le prix du carburant a pesé sur les revenus des pêcheurs.
La pêche à la coquille reprendra en octobre prochain.
La campagne de pêche à la coquille est close (Paris Normandie)
La campagne 2011-2012 de la coquille Saint-Jacques en Manche est déclarée close, par décret ministériel, depuis ce 15 mai, à 0 heures. Les professionnels s'accordent sur une ressource abondante et de qualité ainsi que sur des cours "soutenus" aux alentours de 2,60 € à 2,70 € le kilo "en moyenne". Il est trop tôt pour estimer la quantité de coquille débarquée, par une flottille de 70 navires, dans les ports compris entre Boulogne-sur-mer et la Bretagne. Toutefois, des chiffres d'affaires "convenables sont grevés par le prix du carburant qui a augmenté de 32% ces trois dernières années", estime Yannick Pourchaux, président du Comité régional des pêches maritimes de Haute-Normandie. "Le carburant est le premier poste de dépenses, environ 80% des charges, de la PME que constitue un bateau de pêche qui emploie, selon les cas, de 4 à 7 matelots. On peut faire une bonne marée mais le matelot se retrouve ainsi avec un manque à gagner de 300 à 400 € sur sa solde". De son côté, Yvon Neveu, le directeur de la criée du port de Fécamp se souvient d'un litre de gasoil marine à 0,49 € en 2010, contre 0,75 € aujourd'hui.
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Le 14 mai 2012
Changement climatique. Écologie expérimentale du plancton
Ce projet cherche à comprendre comment la biodiversité, dans les communautés phytoplanctoniques, influence le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes marins, en passant de l’échelle de l’expérience en laboratoire à celle du milieu naturel.
Source : Europôle Mer 2012 : Axe 2. Interactions changement global - océan – écosystèmes marins
Changement climatique : Croissance de la coquille Saint-Jacques en rade de Brest
L’étude dendrochronologique (à partir des cernes de croissance) des coquilles de Pecten maximus (coquilles Saint-Jacques) est intéressante sous divers aspects. D’une part, l’analyse isotopique des constituants de la coquille permet une reconstitution du climat et de l’environnement dans lequel elle évolue [1]. D’autre part, un dépôt journalier (stries fines de croissance) permet le suivi temporel de la croissance pendant la saison estivale alors qu’une strie hivernale plus épaisse nous renseigne sur l’âge de la coquille [2] (Figure 1a).
La croissance représente donc un enjeu particulièrement important dans un contexte de réchauffement climatique car sa compréhension permettrait la validation de l’utilisation de succédanés climatiques tels que l’isotope de l’oxygène.
L’étude porte sur l’analyse d’environ 400 courbes de taux de croissance journalière sur des coquilles âgées d’un an. La croissance est probablement non linéaire et possiblement gouvernée par un paramètre de contrôle.
Source: Europôle Mer 2012 : Axe 2. Interactions changement global - océan – écosystèmes marins
Europôle Mer, c’est quoi ?
Pendant la dernière décennie du 20ème siècle les organismes marins de recherche et d’enseignement supérieur de Bretagne se sont regroupés au sein du « Réseau Bleu » (20 membres). Structure informelle de coordination, ce réseau a joué un rôle majeur au niveau régional pour l’acquisition d’équipements spécifiques (exemple : navire océanographique de façade « Côtes de la Manche » de l’INSU – CNRS, co-financé par la Région Bretagne) ou partagés (exemple : Bibliothèque La Pérouse, commune à Ifremer, IUEM-UBO et IRD).
Les instituts des sciences et techniques de la mer implantés en Bretagne ont obtenu à travers le 6ème programme cadre de l’Union Européenne une très forte reconnaissance. Ainsi la Commission Européenne labellise et finance trois Réseaux d’Excellence (Marine Genomics Europe, EUR-OCEANS, ESONET), deux Programmes Intégrés (MERSEA et SPICOSA), une initiative d’infrastructure intégrée (SEADATANET), et un ERANet (EUROPOLAR), pilotés par des chercheurs membres d’établissement de recherche ou d’agence de moyens localisés à Brest et à Roscoff (Finistère). C’est dans ce contexte qu’a été créé par convention l’Europôle Mer (EM) en juillet 2004, à l’initiative de l’Institut Universitaire Européen de la mer (Université de Bretagne Occidentale, CNRS, INSU), la Station de Biologie Marine de Roscoff (Université Pierre et Marie Curie, CNRS, INSU) et Ifremer. Quinze organismes composent aujourd’hui l’Europôle Mer qui est devenu en avril 2006 un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) reconnu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et des organismes de recherche nationaux.
Cette reconnaissance se traduit également dans la place de l’Europôle Mer dans le Contrat de Projet Etat-Région (2007-2011). Ce contrat lie l’Etat à la Région Bretagne, la seule région française ayant identifié la Mer comme l’un des axes majeurs de sa politique en matière de soutien à la recherche…
Pour en savoir plus, cliquer Europôle Mer
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28 au 30 avril 2012
Saint-Quay-Portrieux. Fête de la Coquille Saint-Jacques
Saint-Quay-Portrieux / Côte d’Armor / Bretagne
28 au 30 avril 2012
Berceau de la coquille Saint-Jacques, les ports de Saint-Quay-Portrieux, Loguivy-de-la-mer et Erquy organisent chaque dernier week-end d’avril une fête en l’honneur de leur reine des sables. Balades en mer, musique et dégustation… Venez célébrer la fin de la saison de la pêche avec les marins.
Trois jours de fête autour de la coquille Saint-Jacques… ça ne se manque pas ! Visitez le village des artisans d’art et des marins. Dégustez des Saint-Jacques à toutes les sauces directement sur le port ou dans l’un des nombreux restaurants qui proposent des menus spéciaux. Suivez le défilé des confréries de la coquille Saint-Jacques le samedi matin, et appréciez les nombreux spectacles de rue, concerts, et autres fanfares qui se succèdent ensuite pendant tout le week-end. Vous pourrez même embarquer à bord de vedettes pour suivre les chalutiers en mer et observer en direct le travail des pêcheurs coquilliers. Et n’oubliez pas de ramener chez vous quelques coquilles, ou des noix prêtes à être dégustées. Ce seront les dernières Saint-Jacques costarmoricaines fraîches avant la réouverture de la pêche… en octobre suivant.
Pour plus d'informations, cliquer Baie de Saint-Brieuc
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21 avril 2012
REPORTAGE
Le Briscard n’a jamais eu autant de Saint-Jacques à son bord. Sur le pont du chalutier de 11,50 mètres, 450.000 coquilles ont été stockées dans des bacs de criée. Mais celles-ci ne rejoindront pas les assiettes tout de suite. Âgées d’un an, elles ne mesurent que trois centimètres à peine. Elles font route mer pour être dispersées au large de Saint-Malo.
Depuis 1994, les pêcheurs malouins soutiennent leur gisement en semant des jeunes coquilles qu’ils achètent à l’écloserie du Tinduff, à Plougastel-Daoulas dans le Finistère. Ils les laissent ensuite grossir avant de les pêcher, trois ans plus tard. « Quand on a commencé, le gisement était estimé à 420 tonnes ; il est passé à près de 1.300 tonnes », se félicite Pascal Lecler, président du comité départemental des pêches.....
La veille, un autre chalutier a procédé à la même opération, dispersant 300.000 coquilles dans un carré situé entre le sud de l’île de Cézembre et Saint-Lunaire. Le Briscard trace sa route autour de ce carré, lâchant une poignée de coquilles sur sept emplacements différents.
« La plupart des bateaux malouins travaillent près de la côte, explique le capitaine. C’est pourquoi on privilégie la zone proche de Saint-Malo. » Et les endroits où la coquille se plaît bien. Les pertes sont déjà importantes (environ 50 %), pas question de les disperser dans des secteurs hostiles.
Sur trois jours, un million de coquilles ont été semées, dont un tiers dans la Rance où la pêche se fait en bouteille. Coût de l’opération pour le comité des pêches : 80 000 €. Stéphanie BAZYLAK.
REPÈRES
D’où viennent les petites coquilles ?
Les coquilles sont nées à l’écloserie du Tinduff, dans le Finistère. Elles sont âgées d’un an, ce qui permet leur transport par camion frigorifique. Autrefois, le comité des pêches achetait des larves de coquilles qu’il faisait prégrossir avant de les disperser en mer lorsqu’elles avaient atteint trois centimètres.
Pourquoi ne plus acheter des larves de coquilles ?
Malgré les six à neuf millions de larves que le comité achetait chaque année, les pertes étaient plus importantes qu’avec les jeunes coquilles déjà formées. « C’est aussi beaucoup plus pratique maintenant parce que ça demande moins de manutention que les larves », souligne Pascal Lecler, le président du comité des pêches.
Qui finance cette opération ?
L’opération Procoq a été lancée par le comité des pêches de Saint-Malo en 1994. Elle est entièrement financée par les pêcheurs, à travers le paiement de leur licence professionnelle. Cette année, le coût total de l’opération s’élève à 80 000 €. Les chalutiers mobilisés pour l’ensemencement sont indemnisés pour les frais occasionnés.
Pourquoi l’opération a-t-elle lieu tous les ans ?
L’opération a lieu tous les ans pour éviter des trous dans les classes d’âge. « Si on ne le faisait pas, il y aurait de gros décalages de taille selon les années, explique Pascal Lecler. L’objectif est qu’il y en ait toujours de pêchable ! » Pour être pêchée, une coquille doit mesurer 10,2 cm minimum.
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Le 7 avril 2012
Morbihan. Des toxines amnésiantes en baie de Quiberon (Le Télégramme)
La préfecture du Morbihan signale la présence de toxines amnésiantes dans les eaux de la baie de Quiberon.
Les analyses effectuées ont révélé la présence de toxines amnésiantes (ASP), susceptibles d’entraîner un risque pour la santé, dans le secteur de la baie de Quiberon, indique la préfecture dans un communiqué.
En conséquence, et en ce week-end de grandes marées, un arrêté préfectoral vient d’être pris interdisant la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation humaine des coquilles Saint-Jacques provenant de cette zone (voir la carte).
Les coquilles Saint-Jacques issues de ce secteur à compter du 2 avril 2012, font l’objet de mesure de retrait et rappel. Il est demandé aux personnes qui détiendraient des produits issus de cette zone de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente.
>> La carte de la zone concernée par l'interdiction de pêche
Pêche aux coquillages interdite en Baie de Douarnenez (Ouest France)
Les dernières analyses effectuées par l’Ifremer ont démontré une concentration supérieure au seuil réglementaire lors de la recherche de toxines lipophiles sur les tellines en provenance des secteurs suivants : anses de Pen-Hir et de Dinan, communes de Camaret-sur-Mer et de Crozon ; Baie de Douarnenez : du Cap de la Chèvre, commune de Crozon, à la Pointe de Luguénez, commune de Beuzec-Cap-Sizun.
Le Préfet du Finistère a donc décidé l’interdiction de pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution, et la commercialisation des coquillages, en vue de la mise à la consommation humaine ainsi que le pompage de l’eau de mer à des fins aquacoles en provenance du domaine public maritime et des eaux maritimes de ces secteurs.
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Le 22 mars 2012
Avec la Saint-jacques, c'est une question de prix !
Tipiak : net fléchissement des bénéfices en 2011 (Boursier)
En 2011, le chiffre d'affaires de Tipiak s'établit à 167,6 Millions d'Euros. Il est en progression de 6% dans les deux secteurs du groupe. La croissance est tirée par les ventes à l'international (+14%) et par la marque Tipiak qui poursuit sa croissance dynamique (+9% en GSM).
Dans un environnement toujours très perturbé, les résultats économiques sont en net retrait sous l'effet des hausses, fortes et brutales, des prix d'achat des principales matières premières : noix de Saint-Jacques, semoule de blé dur, manioc. Le résultat net consolidé s'établit à 3,2 ME (4,5 ME en 2010). Il est en retrait de 28,3%
La capacité d'autofinancement et le ratio d'endettement financier net du groupe se situent néanmoins à des niveaux proches de ceux de 2010, malgré 7,3 ME d'investissement.
Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 14 juin 2012, le versement d'un dividende de 3 Euros par action.
Côté perspectives 2012, Tipiak maintient sa politique de développement de ses parts de marché et de renforcement de ses investissements (9,5 ME). Le groupe vise la poursuite de la croissance dynamique de ses ventes et la consolidation de ses résultats économiques et financiers.
Coquilles Saint-Jacques. Un mois d'avance en baie de Paimpol (Le Télégramme)
La pêche à la coquille Saint-Jacques prendra fin la semaine prochaine dans la baie. Un mois plus tôt qu'en 2011 et, déjà, le quota est dépassé.
La pêche à la drague de la coquille Saint-Jacques dans la baie prendra fin mercredi. Une saison ni franchement mauvaise, ni excellente, avec un constat: il faut être vigilant sur la ressource. «Le prix a été bon en fin d'année», rappelle Laure Robigo, ingénieur halieute à la Maison de la mer. «La coquille n'a pas été au prix plancher tout le temps. C'est un point positif, même s'ilfaut arrêter la semaine prochaine.»
Quotas à respecter
Chaque année, Ifremer fixe un quota à ne pas dépasser. Il était de 4.000 tonnes. 4.800 tonnes sont déjà pêchées. «Il ne faut pas rêver, souligne Yannick Hémeury. L'an prochain, on sera à 3.500 tonnes. Il faut être vigilant et continuer de protéger la biomasse de profondeur.» Le prix de retrait aura été de l'ordre de 2 € à 2,04 €. La baisse de la quantité ne voulant pas forcément dire meilleur prix! Pour Yannick Hémeury, «on revient à la même situation qu'à la fin des années 80 et début des années90. On commençait en novembre et on arrêtait en mars. Là, ça fait déjà deux ans, 2010 et 2011, que ce n'est pas très bon.» Le Paimpolais est d'accord avec son président départemental, Alain Coudray, pour semer des naissains en mer. «J'appuie sa décision à 100%. Cela nous confortera de 300 tonnes de plus dans deux ans».
Un produit phare
L'idée défendue par Alain Coudray est de se procurer des naissains à l'écloserie de Plougastel-Daoulas. Trois millions de naissains devraient être semés sur trois zones différentes, à raison de 190.000 € par an pendant quatre ans. Des subventions diverses pourront être attribuées pour pallier ces nouvelles dépenses. «On ne pourra pas s'en passer», rappelle Yannick Hémeury. La coquille est le produit phare de la baie. Elle permet la polyvalence des embarcations et permet une bonne rentabilité. En avril, il y aura seulement deuxséances de rattrapage. Reste encore un peu de pêche possible du côté de Perros-Guirec. Pour la baie de Saint-Brieuc, il faudra patienter jusqu'en octobre.
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Voyage : La mer en face : pêche à la coquille Saint-Jacques (extrait)
Dans la baie de Saint-Brieuc, Jean Galfione monte à bord de l’Auglya, un bateau habilité à la pêche à la coquille. Surnommée l’or blanc, la coquille Saint-Jacques est une ressource d’exception pour les marins même si sa pêche est très réglementé
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Le 10 mars 2012
Villard de Lans. Fête de la coquille St-Jacques
Villard de Lans / Isère
10 au 11 mars 2012
Tout le week-end, la coquille St- Jacques est à l’honneur à Villard de Lans !
Au programme :
Vente massive de coquilles St-Jacques, dégustations, expositions et animations autour de la Coquille…
Des grands chefs de cuisine régionaux et locaux feront des démonstrations culinaires autour de la St jacques qui seront proposées à la dégustation.
Des dégustations œnologiques autour de vins de Savoie, du nord Isère, du cidre seront proposées par Annie Crouzet maitre sommelière.
- Samedi 10 mars : inauguration officielle de la 4ème Fête de la coquille St-Jacques en présence de nombreuses personnalités du Vercors et de St Brieuc.
- Dimanche 11 mars : intronisation de nouveaux membres par la confrérie des chevaliers de la coquille st jacques de la baie de St Brieuc.
Baie de Seine. Coquille : la pêche ferme le 13 mars (Ouest France)
Le 13 mars, la saison de pêche à la coquille en Baie de Seine sera terminée.
La pêche à la coquille Saint-Jacques s'est ouverte le 29 novembre en Baie de Seine. La saison a été correcte.
La décision de fermer la pêche à la coquille en Baie de Seine a été prise vendredi par la Commission régionale de la pêche à la coquille. « Cette fermeture est normale vu notre souci de préserver la ressource. Nous ne réalisons plus nos quotas journaliers. Il est temps de clore la saison », explique Alain Rigault, vice président du comité régional des pêches.
Cette campagne de pêche a été marquée par la présence de la bactérie ASP qui a largement perturbé la saison, de nombreuses zones se retrouvant interdites à la pêche au fil des semaines. « Elle nous a obligés à pêcher plus que la normale dans certaines zones. Certaines choses seront à revoir pour la saison prochaine », poursuit Alain Rigault qui juge la saison 2011-2012 « correcte ».
« Nous avons constaté qu'il y avait moins de coquilles Saint-Jacques par rapport à l'an dernier mais la qualité a été au rendez-vous ainsi que les prix de vente. Nous avons ainsi pu bénéficier d'une meilleure valorisation du produit. » Les coquilles se sont vendues de 3 € à 4 € à la débarque du bateau en décembre et de 2,50 € à 3 € les autres mois. « Mais ces prix corrects n'ont pas compensé le manque de produit et la hausse du prix du carburant qui a pesé sur la vie de nos armements », poursuit Alain Rigault.
La pêche à la coquille restera ouverte au large d'une ligne allant du cap d'Antifer à Barfleur. « Une partie de cette zone, située à l'Est de Courseulles-sur-Mer, restera fermée à la pêche pour cause de présence de la bactérie ASP », conclut Alain Rigault.
Le 21 février 2012
Décortiquer une coquille Saint-Jacques
Décortiquer une coquille Saint-Jacques par Pratiks
Vous venez d'acheter des coquilles Saint-Jacques pour épater vos amis mais vous ne savez pas comment les ouvrir ? Karl Dubray, poissonnier au "Grand Bleu" du marché de Clichy, répond à toutes vos question en vidéo.
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Le trésor nacré de la baie de Seine (Info.normandie)
C’est la vraie coquille saint-jacques, charnue, goûtue, inimitable, dont la Normandie fournit la moitié de la production française. Embarquons pour une marée en Manche Est.
Trois heures du matin. Figée dans cette nuit pluvieuse, Saint-Vaast-la-Hougue est encore assoupie. Au port, le bruit de quelques moteurs rompt le silence et les quais se dessinent sous le halo blanchâtre des coquillards. Patrons et matelots sont à pied d’œuvre pour une nouvelle marée. Cap sur la baie de Seine.
Constituée de 580 navires, la flottille bas-normande maintient la pêche côtière et la petite pêche, organisée autour des criées de Granville, Cherbourg, Grandcamp-Maisy et Port-en-Bessin. Une pêche artisanale, souvent familiale, assurée par des bateaux polyvalents, des chalutiers-dragueurs de 12 à 16 mètres. Coquillages et crustacés représentent une spécialité territoriale. "Plus de la moitié des 15 000 tonnes de saint-jacques pêchées chaque année en France proviennent de Normandie, du secteur Manche Est, souligne Jérôme Delaunay, le patron-armateur de l’Equinandra. En valeur marchande, la saint-jacques s’impose au premier rang des espèces débarquées de la région".....
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Le 20 février 2012
Baie de Saint-Brieuc : Les eurodéputés à la coquille saint-jacques
Pêche : des parlementaires européens en visite (France 3 Bretagne)
Par Géraldine Lassalle
Ils sont en Bretagne pour 4 jours alors qu'à Bruxelles, on négocie la réforme de la politique commune de la pêche.
Voir cette vidéo : Saint-Quay: Parlementaires européens en visite
Trois députés européens de la commission pêche sont actuellement sur le terrain en Bretagne pour un déplacement qui doit durer 4 jours. Alain Cadec, le local de l'étape, est accompagné par un Italien et un Roumain. Ils ont fait escale dans un premier temps à Saint-Quay-Portrieux pour examiner plus attentivement la gestion de la ressource en coquilles saint-jacques et l'organisation de la filière de la pêche à la transformation. Ils se rendront ensuite à Brest et à Lorient.
Rappelons que la réforme de la politique commune de la pêche est actuellement en négociation. La réforme avait été lancée en 2009 et doit entrer en vigueur en 2013. En juillet dernier, la commission européenne a fait ses propres propositions.
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Saint-Brieuc. Trois eurodéputés prennent le pouls de la pêche bretonne (Ouest France)
Le Briochin Alain Cadec, vice-président de la commission pêche du parlement européen, conduit actuellement une délégation d’eurodéputés pour trois jours de visite en Bretagne. L’occasion pour ce dernier, accompagné du Roumain Rares Niculescu et de l’Italien Guido Milana de redire son opposition à la réforme de la politique commune de la pêche telle qu’envisagée actuellement par la commission européenne. Explications sur les quais de Saint-Quay Portrieux.
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Si manger du fugu ne fait pas peur au pays du Hara-Kiri…. Manger de la saint-jacques devient de plus en plus problématique au pays du camembert au lait cru !
Depuis quelques années, les gisements de coquilles Saint-Jacques de la rade de Brest, des Glénan et de Quiberon ainsi que de la Baie de Seine et des Pertuis charentais (depuis la tempête Xynthia) sont régulièrement confrontés à une fermeture de la pêche. En cause la contamination ASP (phytoplancton toxique), produite par la micro-algue pseudo-nitzschia. Ces interdictions de pêche représentent un manque à gagner très important pour de nombreux pêcheurs-artisans en période hivernale…
Les responsables professionnels se posent la question d’ouvrir les gisements contaminés contre le décortiquage des coquilles dans un atelier de transformation agréé… La toxine s’accumule dans la partie noire de la chair de saint-jacques.
Cependant, le décortiquage a un coût et « rien ne remplacera, aux yeux des consommateurs, la coquille Saint-Jacques entière, gage à la fois de qualité et de fraîcheur. «La coquille Saint-Jacques de Bretagne-Sud bénéficie d'une bonne image. Le décortiquage dévalue l'origine» », dit la porte-parole de Normapêche (*)
Un coût assumé uniquement par le pêcheur alors qu’il n’a rien à se reprocher dans la pollution des eaux…
Tirer les enseignements du fugu japonais
La solution du décortiquage sur le lieu de vente ?
« La consommation du fugu comportant des risques, sa préparation est réglementée : les chefs doivent avoir un diplôme attestant leur dextérité à le préparer de manière que les organes contenant du poison soient retirés sans dommages, afin que la chair ne soit pas contaminée. On compte des dizaines de milliers de chefs préparateurs de fugu à travers l'Archipel, et les restaurants, ornés souvent d'une reproduction du poisson-lune à la peau tigrée, gonflé comme une outre, sont nombreux. La plupart ont en vitrine un aquarium dans lequel les fugus évoluent en rond, attendant leur sort. Si des accidents peuvent survenir dans des restaurants patentés, le risque d'empoisonnement est plus grand lorsque des particuliers préparent eux-mêmes le poisson qu'ils ont pêché. »
Dans l'attente d'une évolution de la réglementation
Suite Ici
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Le 2 février 2012
« France 3 » filme la pêche à coquille Saint-Jacques (Ouest France)
Ces magazines, qu'elle a développés avec les équipes de MediaTv Productions et dont elle est la rédactrice en chef, seront diffusés sur France 3. « Ce sera une émission présentant des agriculteurs et des pêcheurs, agriculteurs de la mer, leur environnement, leur quotidien. À l'intérieur de chaque émission, il y aura une rubrique enregistrée en immersion chez un agriculteur ou un pêcheur. Nous avons embarqué sur le Black Pearl en compagnie du pêcheur, Grégory Métayer, partageant sa journée de travail. Ayant passé mon enfance à Plougastel-Daoulas, puis à La Rochelle, il est important pour moi de dresser ces portraits de gens de la mer, ces voyageurs qui comme les agriculteurs, alimentent notre quotidien. » Les professionnels présentés tout au long des reportages auront des métiers et des origines géographiques différents.
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Le 1 février 2012 : Bien que côtière, la pêche à la coquille reste l'un des métiers les plus dangereux...
Naufrage au large de Port-en-Bessin (14). La drague aurait accroché une épave (Ouest France)
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’Algwastre, bateau qui a sombré mardi au large de Port-en-Bessin (Calvados) entraînant la mort des deux pêcheurs à son bord, serait dû à un accident de pêche. La drague du chalutier aurait accroché une épave, selon le parquet du tribunal de Caen. Cette zone compte plusieurs épaves de la Seconde Guerre mondiale, répertoriées sur les cartes marines.
Dans le langage de la pêche, on appelle ça une croche, lorsque la drague traînée par un bateau s’accroche au fond de l’eau. C’est l’hypothèse retenue ce mercredi par le procureur de Caen pour expliquer le naufrage de l’Algwastre au large de Port-en-Bessin.
Confirmation demain ?
Mercredi, un patrouilleur de la Marine nationale a repéré l’épave, à quelque 5 km des côtes du Débarquement. Elle devrait être explorée au sonar. Cette hypothèse sera confirmée par des plongeurs qui interviendront plutôt demain jeudi compte tenu des conditions météorologiques peu favorables ce mercredi, selon le parquet.
Le chalutier en bois rouge et blanc de 9,50 mètres, construit en 1974, immatriculé à Caen et basé à Grandcamp-Maisy, a entraîné la mort d’un marin de 57 ans et de l’un de ses fils âgé de 26 ans, père d’un bébé de quelques mois. Les corps des victimes seront autopsiés demain pour déterminer avec précision les causes de la mort : une noyade ou une hydrocution.
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Naufrage à Port-en-Bessin : le deuil après l'émotion (Tendance Ouest)
Au lendemain du drame qui a coûté la vie à deux marins au large de Port-en-Bessin, le monde de la pêche est en deuil. Découvrez notre reportage photos.
Hier, mardi 31 janvier, l’Algwastre, navire de pêche de 9,54 mètres immatriculé à Caen et basé à Grandcamp-Maisy, a sombré au large de Port-en-Bessin. Malgré d’importants moyens dépêchés sur place dès le déclenchement d’une balise de détresse à 13h20, les secours n’ont pu que constater le décès des deux personnes présentes à bord : un père, 57 ans, et son fils, 26 ans. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime de Caen.
Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie, et Stéphane Travert, conseiller régional en charge de la pêche, de l’aquaculture et des ressources marines, saluent la mémoire des deux pêcheurs : « Alors que les raisons de ce naufrage ne sont pas encore connues, toutes nos pensées vont évidemment à la famille des défunts qui est aujourd’hui doublement frappée par ce tragique évènement. Nous souhaitons en outre exprimer notre soutien aux pêcheurs bas-normands, et en particulier à ceux de Grandcamp-Maisy, profondément touchés par ce drame qui nous rappelle une fois encore combien la sécurité en mer doit rester pour tous une priorité.»
Ci-dessous, le reportage photos de nos confrères de www.lamanchelibre.fr
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Naufrage d'un chalutier : un père et son fils se noient au large du Calvados (Ouest France)
Un homme et l'un de ses fils ont été retrouvés morts en mer au large de Port-en-Bessin (Calvados), hier. Leur bateau, L'Algwastre, basé à Grandcamp-Maisy, a coulé. Une enquête a été ouverte.
« Il n'y a pas de mots pour décrire un tel drame. C'est horrible. Mon père a lui même trouvé la mort en mer en 1968, à 46 ans. Les Anquetil sont des gens du pays. Ici, toute la famille est connue. »
17 h 15, hier, sur les quais du port de Grandcamp-Maisy. À l'heure de la débarque d'une nouvelle journée de pêche à la coquille saint-jacques, c'est la consternation. Françoise Leconte, 62 ans, est l'une des rares de la grande famille de la pêche locale à parvenir à s'exprimer.
La tragédie s'est nouée quelques heures auparavant. L'Algwastre, chalutier en bois rouge et blanc de 9,50 m construit en 1974, a coulé au large. Jacky Anquetil, 57 ans, et son fils, 26 ans, également prénommé Jacky, se trouvaient à bord. Ils ont péri dans le naufrage, malgré les importants moyens de sauvetage déployés.
Une eau à 8 °C....
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«Dans le cadre d'un contrat de projet État Région, nous travaillons déjà sur le même programme de recherche qui a pour but l'identification des micro-algues toxiques et des toxines qu'elles produisent», explique Daniel Sellos, directeur de la station de biologie marine du Muséum d'histoire naturelle, plus connue à Concarneau sous le nom de Marinarium. La station de biologie marine assure cinq missions: recherche, enseignement, expertise pour différents ministères, collection d'espèces et diffusion de la connaissance vers le grand public (c'est le rôle du Marinarium). Pour sa part, la station Ifremer, jusqu'alors installée au Roudouic, derrière les chantiers Piriou, est l'un des trois laboratoires en France (avec ceux de Nantes et de Sète) accrédité par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche pour réaliser des analyses sur les productions conchylicoles (huîtres, moules, Saint-Jacques...).
Recherche commune sur les toxines
Il est chargé, de l'embouchure de la Laïta (limite entre le Finistère et le Morbihan) à celle du Douron (limite entre le Finistère et les Côtes-d'Armor), de la mise en oeuvre de trois réseaux de surveillance: Roch (réseau chimie), Remi (micro-organismes) et Rephy (phytoplancton). «Le regroupement des deux stations au même endroit ne peut qu'optimiser la qualité des travaux de recherche que nous menons en commun sur les micro-algues», souligne Claude Le Bec, responsable de la station Ifremer....
Image Wikipedia : Marée rouge / La Jolla (Californie)
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Le 27 janvier 2012 : Et pourquoi ne pas avoir l'autorisation de décortiquer les coquilles sur les lieux de vente... comme le font souvent les poissonniers à la demande des clients !!!
Coquille Saint-Jacques. Campagne annulée sur le gisement des Glénan (Le Télégramme)
Les licenciés espéraient encore pouvoir lancer la campagne au mois de février. Au vu des résultats des dernières analyses menées par Ifremer sur le gisement des Glénan, les Affaires maritimes ont décidé d'annuler la campagne d'hiver de pêche à la coquille pour la seconde année consécutive. En cause, la présence de taux trop importants de pseudo-nitzschia....
Les Glénan : Coquille. Seconde annulation de la campagne de pêche (Le Télégramme)
Comme l'hiver dernier, la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques est annulée sur le gisement des Glénan. La faute à un taux de toxicité toujours au-dessus des normes sanitaires.
Les Affaires maritimes l'ont confirmé hier: la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques n'aura pas lieu cet hiver encore sur le gisement des Glénan. Même si cette annulation était pressentie depuis plusieurs mois, les pêcheurs gardaient un espoir de voir le taux de toxicité baisser avant le début du mois de février. Mais les résultats des dernières analyses sont toujours supérieurs à la norme. La campagne 2010-2011 n'a pas eu lieu pour la même raison.
Entre 25 et 50 mg d'acide domoïque par kilo
«Les chiffres ont diminué par rapport à décembre mais sont encore mauvais, indique Jean-Michel Guillou, des Affaires maritimes. On se situe actuellement entre 25 et 50mg d'acide domoïque par kilo de chair, alors que le seuil est à 20mg.» Cette toxine amnésiante, sécrétée par une micro-algue, s'accumule dans les coquillages et les rend impropres à la vente. Après ingestion à trop forte dose, elle entraîne des troubles digestifs et neurologiques. Elle n'est pas nocive pour les coquilles Saint-Jacques mais reste présente pendant de nombreux mois.
Décortiquer les coquilles à la main
En attendant un retour à la normale, le comité des pêches avait envisagé de décortiquer les coquilles à la main. Cette opération, appelée mise en noix, est déjà effective en rade de Brest. La toxine étant concentrée dans les organes digestifs, les noix seules peuvent être commercialisées. Une étude de marché a été réalisée cet été pour les pêcheries de la Rade de Brest et du Sud-Bretagne, par le cabinet Via Aqua, pour le compte de l'association Normapêche. L'analyse concluait sur la possibilité de passer de la production de coquilles entières à une offre de noix, mais ce choix aurait entraîné une certaine perte de valeur et de clients. «Et ça n'intéresse personne ici de décortiquerles coquilles», souligne Frédéric Louédec, patron du coquillier le Zoë-Jules, le niveau de contraintes pesant trop sur la rentabilité de l'activité de drague. Un kilo de coquille en noix ne peut dépasser les 2,50 euros du kilo, alors que la coquille entière se situe traditionnellement entre 3,50 et 5 euros le kilo. Une façon, aussi, de préserver le gisement des Glénan, qui doit être réensemencé au printemps prochain, pour régénérer une ressource qui se fait de plus en plus rare.
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Le 21 janvier 2012
La filière pêche des Côtes-d’Armor s’inquiète de la politique européenne commune.
L’Europe discute actuellement de la réforme de la politique commune de la pêche. Les propositions faites inquiètent dans les Côtes-d’Armor.
« Si les propositions sont adoptées dans l’état, c’est la mort programmée de la pêche bretonne ! », estiment professionnels de la pêche, de l’aquaculture et élus des Côtes-d’Armor.
Ils étaient réunis ce samedi matin, au conseil général des Côtes-d’Armor pour débattre des orientations du futur fonds européen pour les activités maritimes et la pêche. Et ce, au moment où l’Europe discute actuellement de la future réforme de la politique commune de la pêche censée entrer en vigueur en 2013.
Tous sont unanimes pour affirmer que les propositions faites jusqu’à présent, sont « inacceptables ». Dans le viseur, Maria Damaki, commissaire européenne à la pêche et aux affaires maritimes, que les pêcheurs disent très proche des lobbies écologistes, et dans le même temps portant, « paradoxalement, une vision plutôt libérale de la pêche », dixit Alain Cadec, député européen et vice-président de la commission de la pêche au Parlement européen.
Pour plusieurs professionnels et notamment, Alain Coudray, ancien président du comité local des pêches de Saint-Brieuc, c’est le projet d’instaurer des concessions de pêches transférables qui ne passe pas. Il s’agirait de mettre en place des quotas individuels « et donc monnayables ». « Dans cette logique, seuls arriveraient à survivre les gros armements qui se partageraient les espèces, prévient Alain Coudray. Dans nos ports, nos petits bateaux ne seraient plus là que pour le folklore. » Bruno ALVAREZ
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Fête de la Coquille Saint Jacques à Montmartre
21 et 22 Janvier 2012
Pendant 2 jours, une grande criée des produits de la mer avec vente de coquille Saint-Jacques, poissons et crustacés ainsi que des produits du terroir en provenance directe des Côtes d'Armor, dégustations de coquilles Saint-Jacques, crêpes, biscuits, caramels... chants de marins et animations touristiques. Les pêcheurs d'Erquy présents sur les stands feront partager leur passion et leurs secrets de préparation aux visiteurs. Source Gaultetmillau
Les Côtes d’Armor à Montmartre, nombreuses animations autour de la coquille St Jacques, place des Abbesses. Stands de produits régionaux et vente à la criée de la coquille St Jacques.
Samedi 21 janvier 2012
- Rassemblement des Confréries en tenue devant le Moulin Rouge (M° Blanche)
- Défilé des Confréries dans les rues de Montmartre, précédées des bannières et de la statue de la Saint Vincent, et accompagnées d’une animation musicale.
- Messe solennelle à l’église Saint Pierre de Montmartre
- Dîner de gala au gymnase Ronsard (2, rue Ronsard), inscriptions.
Samedi et Dimanche ventes de Coquilles St Jacques et produits de la mer, dégustation et animation bretonne Place des Abbesses.
Infos : Commanderie du Clos Montmartre
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Le 18 janvier 2012
Nouvelle Calédonie. Élevage de langoustes et de pétoncles
Par Nouvelle-Calédonie 1ère
Après l’élevage de bèche de mer, gros plan à présent sur celui des langoustes et coquillages !
Pour cela, une ferme aquacole a été créée à la Foa. Découverte de cette grande première.
aquaculture langoustes et coquillages par NC1ere
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Le 16 janvier 2012
Et pour reconnaitre la vraie saint jacques, écoutons les explications de Normandie Fraicheur Mer (NFM)....
La vidéo suivante est extraite de l’émission 100% mag sur M6 et nous détaille précisément comment reconnaitre la vraie coquille saint jacques. En prime, le reportage nous offre une délicieuse recette de carpaccio de saint jacques....
Depuis 1996 l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce autorise l’appellation « Saint Jacques » pour tous les pectens ce qui provoque une confusion entre les véritables coquilles « Saint Jacques » et les pétoncles. Pourquoi l’OMC a dénoncé la réglementation de 1993 sur les dénominations commerciales ? Tout simplement pour favoriser les exportations du Canada, du Pérou et du Chili. Même si certains de ces produits sont très bons, ce ne sont pas de vraies coquilles saint jacques. D'après l'article de Chez mon poissonnier
Et le meilleur pour la fin avec l'Hôtellerie : Une journée avec Dimitri Rogoff, marin-pêcheur
Port-en-Bessin (Calvados). Depuis vingt-cinq ans, Dimitri Rogoff pêche les coquilles Saint-Jacques dans la baie de Port-en-Bessin, dans le Calvados. Ce patron-pêcheur exerce un métier difficile, mais qui reste attractif en matière d'emploi. Reportage.
13 heures : En ce jour d'ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques en Baie de Seine, Dimitri Rogoff est 'remonté à bloc'. Ce patron-pêcheur de 51 ans compte beaucoup sur la pêche de ces prochains jours. "La coquille Saint-Jacques trouve toute sa place sur les tables de fêtes. 70 % de notre chiffre d'affaires est d'ailleurs réalisé avec ces mollusques. Autant dire qu'on n'a pas intérêt à se louper à cette période de l'année", concède-t-il sans détour.
13 h 30 : Direction la Baie de Seine. Après une heure de route, Dimitri et ses quatre matelots s'arrêtent là où plusieurs bateaux sont concentrés. Pour dénicher où se cachent les petits mollusques à la chair tendre et au goût raffiné, Dimitri a sa petite technique : "J'essaie de repérer ce qu'on appelle les tâches. Ce sont les endroits où sont regroupées les coquilles. L'expérience et l'intuition font toujours le reste !"
15 h 45 : Toutes les heures, le patron du Sauvage - le bateau de 13 m qu'il a acheté il y a quelques années à Port-en-Bessin -lève la drague. La pêche est vidée sur le bateau. Après la capture, c'est le moment du tri. "Il faut trier les coquilles avec soin, ne garder que les plus belles." Une à une, les coquilles sont examinées : les plus petites (moins de 11 cm) retournent à l'eau. Celles comprises entre 11 cm et 13 cm sont considérées comme de taille moyenne. Et les mollusques de plus de 13 cm sont les gros calibres. Une fois séparées, toutes sont scrupuleusement lavées et dépourvues de leurs crépidules (petits parasites). Elles sont ensuite stockées à plat dans des coffres à criée. "C'est la meilleure manière de conserver leur eau, et ainsi de garantir leur fraîcheur."
18 h 30 : Après quatre heures de pêche, il est temps de retourner au port.....
(...)
9 heures (le lendemain) : Dimitri jette un oeil à sa feuille de vente du matin. Résultat : 4 000 € de chiffre d'affaires. "Sachant qu'on ne travaille que quatre jours par semaine et que j'ai quatre matelots, ce n'est pas mal du tout. De toute façon, je ne sors pas à moins de 2 000 € en mer." Si cela peut paraître abrupt, il faut dire que les pêcheurs détiennent le triste record de métier le plus dangereux. "La Manche est particulièrement dangereuse. Les bateaux cassent et se démantèlent régulièrement. En à peine dix heures, le temps peut se lever et la mer se déchaîner."
10 h 25 : Dimitri se rend à Normandie fraîcheur mer, un groupement qualité, dont il est le président. Cet ancien étudiant en architecture est très impliqué dans la gestion durable de la ressource. Il jette un oeil critique sur ses contemporains, notamment au travers de ses blogs (www.finemaree.com et www.rogoff.fr). "Ce groupement qualité me permet de me renseigner sur les grandes tendances du marché. En fonction des résultats, nous pouvons décider d'agir en modulant les heures de pêche, voire en diminuant les quotas de pêche par bateau. Nous avons une biomasse de coquilles : il faut donc veiller à ne pas dilapider les stocks, et à faire en sorte qu'elles se reproduisent. Pour cela, je milite en faveur d'une pêche durable et responsable." Autre cheval de bataille de ce patron engagé : le Label rouge, obtenu en 2002, puis de nouveau en 2009. Une manière de bénéficier d'une meilleure reconnaissance du métier : "Notre produit et le soin qu'on lui apporte sont mieux valorisés. Tout le monde s'y retrouve, pêcheurs comme consommateurs."...
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Le 13 janvier 2012
Pertuis breton. St-Jacques : nouveau coup dur pour les pêcheurs (Phare de Ré)
La pêche des coquilles Saint-Jacques à nouveau interdite dans le pertuis breton.
La nouvelle est tombée ce jeudi après-midi. Béatrice Abollivier, préfet de la Charente-Maritime, a prononcé l'interdiction de la pêche des coquilles Saint-Jacques en provenance du pertuis Breton. La raison : les derniers résultats d’analyses effectuées par l’IFREMER (Institut Francais de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) sur des coquilles Saint-Jacques pêchées dans ce pertuis, le 10 janvier, font apparaître un taux de phycotoxines de type "ASP" supérieur au seuil réglementaire. La dernière pêche professionnelle de coquilles Saint-Jacques dans le pertuis breton datant du 28 décembre dernier, il n'y a pas d'opération de retrait de ces coquillages.
Cependant, annonce la préfecture dans son communiqué, les coquilles Saint-Jacques pêchées dans le pertuis breton en dehors de la pêche professionnelle depuis le 10 janvier sont susceptibles d'être contaminées et ne doivent pas être consommées. La pêche de ces coquillages, dans le pertuis d’Antioche, reste elle autorisée.
La campagne de pêche, déjà perturbée dans les deux pertuis en novembre dernier, suite à la présence d'une toxine, devait reprendre le mardi 17 janvier. Pour les pêcheurs professionnels, l'année 2012 débute d'une bien triste façon....
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Le 11 janvier 2012
La fermeture en pleine saison de pêche à la coquille saint-Jacques d’une zone au nord de Port-en-Bessin passe mal.
En baie de Seine, après la concurrence de bateaux écossais et britanniques, les pêcheurs bas-normands de coquille saint-Jacques ont également vu d’un mauvais oeil l’arrivée en nombre de bateaux de Boulogne- sur-Mer et Dunkerque. Et pour achever de mettre leurs nerfs à rude épreuve, la Direction interrégionale de la mer, basée au Havre, a décidé, jeudi 29 décembre, d’interdire la pêche à la coquille saint-Jacques dans une zone située à l’ouest de cette baie, et plus précisément au nord de Port-en-Bessin.
“Des taches de contamination qui évoluent avec le temps”
Une mesure prise au vu des résultats des analyses effectuées huit jours auparavant par l’Ifremer. Elles montraient une présence trop importante (30,8 milligrammes par kilo de chair pour une limite supérieure de 20 milligrammes) d’une toxine, l’acide domoïque, dans les coquilles prélevées. Dès les résultats de l’Ifremer connus, “nous avons effectué d’autres prélèvements le 28 décembre dans la zone d’où provenaient les coquilles analysées”, explique Daniel Lefèvre, président du comité régional des pêches. “Obtenues deux jours après, les analyses, confiées à un laboratoire privé et agréé de Rouen, ont montré une contamination inférieure au seuil réglementaire”. D’où une certaine méfiance des pêcheurs à l’égard d’Ifremer. “Alors que la campagne de pêche se termine en mai, nous voulons que soit créé dès maintenant un comité de suivi pour remettre à plat tout ce qui concerne cette pêche. C’est d’ailleurs le bazar entre les pêcheurs et les mareyeurs qui ne comprennent pas l’interdiction de pêche puisque la toxine est concentrée dans la partie noire de la coquille, enlevée lors du décorticage.” A quoi s’ajoute une tension croissante entre les pêcheurs, contraints de se retrouver sur une zone de pêche réduite. Mais de son côté, l’Ifremer, par la voix de Philippe Rioux, scientifique de la station de Port-en-Bessin, conteste l’interprétation des pêcheurs. “Les coquilles analysées par notre station de Toulon ont été prélevées par les pêcheurs eux-mêmes.”
Surprenants mais valides....
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Le 10 janvier 2012
La DDTM nous précise la réglementation en rade de Brest….
Pêche des mollusques bivalves rade de Brest-Camaret 2011/2012
La campagne de pêche 2011/2012 des mollusques bivalves (coquilles Saint-Jacques, praires, pétoncles, huitres plates) en rade de Brest et en baie de Camaret a débuté le 26 octobre 2011 pour le secteur de la rade de Brest et le 8 novembre pour le gisement de Camaret….
La pêche de loisir est autorisée en apnée, dans la limite de 15 coquilles saint Jacques par jour et par pêcheur et dans le respect des jours et horaires de pêche applicables aux professionnels.
Voir la vidéo d’un pêcheur en apnée réalisé le 12 janvier 2012
Ce reportage est très intéressant : découverte des fonds de la rade de Brest dans la zone de Lanvéoc, camouflage des saint-jacques et leur réaction au moment de la prise…
Lanvéoc (rade de Brest), coquilles Saint Jacques, tourteau, roussette et bébé homard
Calendrier de pêche (jours et horaires de janvier à avril 2012) :
- en rade de Brest
- dans la baie de Camaret
Des Saint-Jacques de plongée de la rade Brest au menu de réveillon de Loïc Villemin
Metz. Loïc Villemin, dans sa cuisine du restaurant Toya de Faulquemont, a concocté son menu de fête du réveillon. Bon appétit….
Entrée chaude… « La Saint-Jacques de plongée de la rade de Brest. On est sur des pièces de quatre à cinq coquilles au kilogramme, ce sont déjà de très belles pièces. On les garde pour les rôtir dans une cuisson précise, il faut qu’elles soient souples et chaudes à l’intérieur. On les accompagne d’un dashi, bouillon de base japonais qui est réalisé justement avec des Saint-Jacques de l’île d’Hokkaido et de l’algue kombu qui donne ce côté fumé plus iodé. On peut y ajouter un tout petit peu de gingembre, de citronnelle pour donner de la fraîcheur sur la fin de bouche. On rajoute quelques petits copeaux de légumes très fins, carottes, poireaux pour apporter du croquant, voire un condiment à base d’arachide pour donner de la douceur et un côté torréfié au plat. Arrosé de Meursault, un beau bourgogne blanc avec une présence un peu grasse. »… Source : Le menu aux accents japonais de Loïc Villemin (Républicain lorrain)
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Compte-rendu de campagne coquillière d’avant les fêtes dans Ouest France
Coquilliers de la rade de Brest : la trêve après un début correct
Les 60 bateaux reprendront le 9 janvier. 130 tonnes de saint-jacques et 82 tonnes de praires sont passées en criée depuis fin octobre.
Les dragues sont hors de l’eau depuis hier. Les coquilliers de la rade de Brest font une trêve, classique en milieu de saison, pour évaluer le début de campagne et ajuster le « tir » si besoin. Soixante bateaux ont pêché depuis l’ouverture fin octobre. Chacun pouvait travailler 30 jours. Les prises sont plutôt bonnes : 130 tonnes de coquilles Saint-Jacques cette année, contre 114 tonnes en 2010. En revanche, le prix moyen de vente en criée s’est tassé : 4,15€, contre 4,63€ l’an dernier.
Les praires font la moitié du chiffre
En praires, la pêche de 82 tonnes est un peu plus faible qu’en 2010 (99 tonnes). Mais le prix moyen s’est envolé de 44 % pour atteindre 6,30 €. Se sont ajouté à cela un peu d’huîtres plates (5 tonnes à 4 € le kilo en moyenne) et de pétoncles noirs (4 tonnes à 9 € le kilo en moyenne), dont les gisements redémarrent doucement.
Selon Jean-Pierre Carval, secrétaire du comité local des pêches, « cette campagne est assez identique à la précédente », avec un chiffre d’affaires global des produits passés par la criée d’environ un million d’euros. Ne sont pas comptabilisés ici les 30 à 40 % de coquillages que les pêcheurs écoulent en vente directe ou de gré à gré avec les mareyeurs.
60 à 70 % en criée
Ainsi, la rade de Brest a échappé à l’algue pseudo-nitzschia, dont la toxine amnésiante ASP, concentrée dans la petite poche noire des coquilles Saint-Jacques, empêche toute vente de coquilles entières. Ce fut le cas à Brest en 2004 et 2009. Cette année, d’autres sites, comme les Pertuis charentais ou la Normandie ont encore été touchés. La parade consiste à vendre les noix de saint-jacques décortiquées.
Pour cela la filière de transformation doit être entretenue, au cas où l’épée de Damoclès viendrait à s’abattre sur la tête des pêcheurs. À Brest, 12 tonnes de coquilles seulement ont été écoulées de cette façon contre 44 tonnes l’an dernier. Ce circuit, qui nécessite une coûteuse étape de transformation, est moins rentable pour les pêcheurs : 2,50 € le kilo en moyenne. Mais Jean-Pierre Carval y tient : « On maintient le flux. C’est un marché qu’il faut encourager. Il peut servir en cas de situation difficile ».
Surveillance par satellite....
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La coquille saint-jacques est à l’honneur !
La coquille saint-jacques est à l’honneur !
Concentré de bienfaits de la mer, la coquille Saint-Jacques est un met dont les modes de cuisson et d’assaisonnement se déclinent à l’infini.
En ce début d’année, nous vous invitons donc à découvrir, autour de ces 4 plats originaux, la noix de Saint-Jacques de Bretagne.
Maraichère de noix de Saint-Jacques, petits légumes et dés de pomme
Noix de Saint-Jacques poêlée, quartier d’orange et betterave, crème de potiron à la coriandre fraîche
Noix de Saint-Jacques compotée de choux au lard, jus perlé à l’huile d’olive
Noix de Saint-Jacques à la plancha, riviera de légumes et beurre anisé
Pour réserver, cliquer Restaurant Procope
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30 décembre 2011: Pose à Saint-Brieuc... Pas à Saint-Malo....
Coquille : mercredi, c'était la dernière pêche avant la trêve (Ouest France)
Les coquilliers de la baie de Saint-Brieuc ont mis leurs dragues à coquilles Saint-Jacques à l'eau pour la dernière fois de l'année mercredi matin. C'est désormais la trêve hivernale sur le gisement de la baie, jusqu'au 23 janvier. Il en est de même chaque année, la campagne de pêche fait une pose après les fêtes. Tous les bateaux d'Erquy étaient en mer mercredi pour cette dernière marée de 45 minutes. 37 tonnes de coquilles ont été débarquées, mercredi, à Erquy, avec celles de la baie de Saint-Brieuc, c'est un total de 113 tonnes qui ont été vendues à un prix moyen de 2,05 €.
Une vente terminée en... 3 minutes !
Avant le débarquement, les coquilles ont été mises en sacs à bord par les pêcheurs. Chaque lot est pesé, étiqueté. Puis dès 14 h 30, les coquilles étaient en vente à la criée. Il n'aura pas fallu plus de 2 ou 3 minutes au crieur Bruno Saëz pour vendre tous les lots du jour ! « Aujourd'hui les principaux acheteurs étaient les Pêcheries d'Armorique et la société Gallen qui ont leurs ateliers de mareyage dans les locaux de la criée, quelques mareyeurs de sud Bretagne et de Saint-Malo, mais le plus gros a été vendu à l'usine de décorticage de Saint-Quay », explique Gilbert Abault qui supervise les départs. Quelques internautes ont aussi acheté ; ils sont venus récupérer leurs lots au plus tard jeudi matin, après la vente du poisson.
Ballet des mareyeurs
Sitôt la vente achevée, le ballet des caristes commence pour acheminer les lots vers les camions des mareyeurs et les ateliers de mareyage. « Avant de quitter la criée, tous les lots sont étiquetés, l'étiquette permet la traçabilité, elle porte le nom du bateau, le numéro du lot, le produit coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, le nombre de sacs que contient le lot et l'identification de l'acheteur. Après la vente ont y ajoute la date et l'heure de la pesée et on procède à un nouveau contrôle. » Pourtant, il ne faudra pas plus d'une demi-heure pour voir disparaître tous les tas de coquilles bien rangés dans la salle de la criée. « Le contrôle en criée est important, c'est nous qui sommes le référent dans le milieu de la marée, les acheteurs nous font confiance sur la taille et la qualité du produit. »
À Saint-Malo
Si la pêche est momentanément fermée sur le gisement de la baie de Saint-Brieuc, on trouvera toujours des coquilles sur les étals des poissonniers, car le gisement de Saint-Malo reste ouvert en janvier. Une dizaine de coquilliers d'Erquy ont la licence pour ce gisement.
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Le 29 décembre 2011
Dieppe : la coquille Saint-Jacques sur les tables du réveillon (Paris Normandie)
Raffinée, délicieuse, la coquille Saint-Jacques fait toujours son petit effet dans nos menus de fête.
La star de la gastronomie dieppoise se décline de mille et une façons, chaude ou froide, de l'entrée au plat de résistance. Voici les recettes de trois restaurateurs dieppois. Leur point commun : leur facilité et rapidité de préparation… en moins de dix minutes ! A vos fourneaux…
Marinade à l'aneth
D'après le cuisinier du Grand- Duquesne.
Pour quatre personnes : vingt noix de coquilles Saint-Jacques, 12 centilitres d'huile de noisettes, quatre citrons verts, aneth, sel, poivre, baies roses.
Couper chaque noix en trois tranches, les disposer à plat, saler, poivrer. Pour la marinade, mélanger l'huile de noisettes, le jus des citrons, ajouter l'aneth ciselé. Bien émulsionner. Disposer sur les noix et laisser mariner six-sept minutes pour « cuire » les coquilles. Dresser avec quelques baies roses et servir frais. Cette recette peut se décli- ner avec d'autres produits de la mer comme de la dorade ou des langoustines…
En pot-au-feu
D'après Richard Louince de La Musardière....
Pour quatre personnes : vingt noix de coquilles Saint-Jacques, carottes, navets et courgettes, un verre de vin blanc, du fumet de poissons, sel, poivre, ciboulette. Une langoustine cuite.
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Tartare d'huîtres saint-jacques
D'après François Hue du Bistrot des Barrières....
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Coquilles Saint-Jacques : une nouvelle zone contaminée en Baie de Seine (Ouest France)
Les pêcheurs de l’Est Cotentin (ici à Saint-Vaast-la-Hougue) voient leur zone de pêche se réduire.
Depuis l’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Seine, les pêcheurs n’étaient autorisés à pêcher qu’à l’Ouest de Courseulles-sur-mer (14).
La cause : la présence de la toxine amnesiante ASP dans les coquilles. Une nouvelle fois, le couperet est tombé avec un nouvel arrêté interdisant la pêche à l’Ouest de Port-en-Bessin, réduisant ainsi la zone de pêche.
« Les pêcheurs ne comprennent pas que le taux d’ASP diminue dans la zone Est de la baie de Seine et qu’il revienne maintenant à l’Ouest », réagit le président du comité local des pêches de l’Est Cotentin, Alain Rigault. Les prélèvements effectués par Ifremer sont mis en doute. « Des pêcheurs ont décidé d’effectuer eux-mêmes des prélèvements et de les confier à un laboratoire privé de Rouen homologué par l’État. »
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Paimpol : la coquille, reine des tables de fête (Ouest France)
Jocelyne et Fernand Le Brun choisissent les plus belles coquilles. Il y a de quoi se régaler !
Elles ont été les stars de Noël et seront sans hésiter celles du Nouvel an. Les coquilles Saint-Jacques ont toujours autant de succès.
La saison vient tout juste de commencer et pour l’instant, « le temps n’a pas vraiment été de la partie », affirme Fernand Le Brun, pêcheur. Il vend sa pêche sur le marché de Paimpol tous les mardis avec sa femme Jocelyne. « La saison est moyenne. Les coquilles sont aussi belles que les années précédentes mais il y en a beaucoup moins. » Quand les acheter ? Comment les choisir ? Quels sont les prix ? Découvrez les bons conseils de Fernand et Jocelyne Le Brun dans votre journal de demain.
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Le 27 décembre 2011 : Pertuis charentais. Campagne courte mais rémunératrice
Coquilles St-jacques : plus chères pour les réveillons (Phare de Ré)
La première campagne de la pêche à la précieuse coquille s'est terminée le 28 décembre.
La campagne de pêche aux coquilles Saint-Jacques a vu son calendrier totalement perturbé et retardé cet hiver, à cause d'une toxine, contenue dans les coquillages. Mais ces chamboulements auront au moins permis aux pêcheurs de pouvoir exceptionnellement vendre leur pêche pendant la période des fêtes et avant les deux réveillons. Ce qui, du coup, a permis de commercialiser le produit en criée, avec une réelle plus-value. Alors qu’à la criée de Chef de Baie les coquilles étaient achetées aux pêcheurs entre 2 et 3 € le kilo début décembre, dès la reprise de la pêche, les prix ont grimpé, soit entre 4 et 5 € à l’approche de Noël.
Les professionnels du mareyage revendent alors les coquilles aux poissonniers et aux restaurateurs aux alentours de 6 € (taxe de criée incluse) à quelques jours du réveillon de la Saint-Sylvestre. Au final, pour les consommateurs, les coquilles Saint-Jacques sont commercialisées entre 7,50 et 10 € le kilo à trois jours du 31 décembre. À l’heure où nous mettons sous presse, la quantité de coquilles Saint-Jacques pêchée et écoulée n’est pas encore connue....
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Avant le repas de Noël : La folie des coquilles Saint-Jacques
À la poissonnerie Flo Mer à Saint-Brieuc, l'équipe passe de 4 à 17 personnes en période de fêtes. Les premières commandes sont préparées dès 3 h du matin.
Les bateaux de pêche côtiers n'ont pas pu sortir tous les jours alors que la demande est forte en période de fêtes. Résultat : coup de chaud sur les prix du poisson et des fruits de mer.
Reportage.....
La folie des coquilles Saint-Jacques
« Nous ne nous fournissons qu'auprès des petits pêcheurs côtiers qui sortent la nuit », rapporte Marc Collio, patron de la poissonnerie Flo Mer à Saint-Brieuc. La tempête nous a donné quelques frayeurs, car la période des fêtes est un moment clé pour nous, on y réalise 20 % du chiffre d'affaires de l'année. » Le plus difficile pour le poissonnier : se procurer de la langoustine, du Guilvinec. « C'est un produit difficile à pêcher, en cas de gros temps, la langoustine se cache dans les trous. » Ouf le temps s'est un peu adouci et la bestiole orange pourra orner l'un des 400 plateaux de fruits de mer que la poissonnerie de la rue Saint-Guillaume prépare pour les fêtes.
Côté coquille Saint-Jacques par contre, la partie n'est pas encore gagnée. Sur la place du marché près de la Poste, Édith Riou, polaire sur le dos et gants de caoutchouc aux mains, décortique des noix de Saint-Jacques à tour de bras. « Là j'en ai 1,5 kg à défaire pour une dame. Cette année, c'est de la folie, la demande en saint-jacques n'a jamais été aussi forte. » En témoigne la file d'attente qui s'allonge pour acheter ses coquilles à 3,90 € le kilo. « Vous en aurez pour samedi ? », questionne une cliente, un poil inquiète. « J'espère que oui. Si « Idefix », le bateau de mon mari, peut sortir du port de Loguivy ! » Mardi, en effet, les plus petits bateaux n'ont pas pu pointer le nez hors du port. Ils devraient bénéficier d'un jour de rattrapage de pêche à la coquille, très réglementée.
Résultat, fruits de mer et poissons ont prix un coup de chaud sur les prix. « Surtout les poissons fins : lotte, cabillaud, églefin, encornet », détaille Marc Collio. A un point que le poissonnier déconseille la lotte désormais vendue à 36 € le kilo. Le patron de la criée de Saint-Quay, Jean-Marc Lizé, relativise « la hausse des prix est assez traditionnelle dans cette période. » Quoi qu'il en soit il y aura du poisson à Noël. Car crise ou pas crise, les consommateurs sont au rendez-vous. Source : Saint-Brieuc : A la poissonnerie, la tempête fouette les prix (Ouest France)
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Le 20 décembre 2011
Achetez de vraies coquilles Saint-Jacques fraiches et entières...
Avec sa noix coraillée ou non et ses 2 valves...
L'authentique coquille Saint-Jacques, la Pecten maximus de nos côtes françaises !
Et vous éviterez d'être grugés avec des noix aux origines douteuses !
Les noix de coquilles saint-jacques étaient gorgées d’eau !!!
Au cours de la cuisson, le coquillage peut perde jusqu’à la moitié de son poids. Dans ce cas, il s’agit d’un produit qui a été préalablement trempé. Or, la vente de ces noix de saint-jacques artificiellement gorgées d’eau est considérée comme une tromperie par les tribunaux si le consommateur n’est pas informé par voie d’étiquetage du traitement subi par la denrée.
(1) Depuis la fin des années 1990, le lobby du pétoncle a imposé l'appellation de coquille saint-jacques sur tous les pétoncles de la planète au grand dam des pêcheurs français de coquilles Saint-Jacques (Pecten maximus). Toutefois, si vous avez de bons yeux, vous identifierez la dénomination, le nom scientifique (ou nom latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine qui sont obligatoires.
D'après l'article : Réveillon de Noël: 10 conseils pour ne pas se faire arnaquer (20 Minutes)
La Direction des fraudes constate un trempage des noix de saint-jacques !
Dans ce document vous trouverez ce que tout consommateur mais aussi tout professionnel doit connaître sur les produits alimentaires que l'on retrouve plus particulièrement pendant ces repas festifs de fin d'année. Petit florilège des produits les plus consommés mais aussi les plus contrôlés.
Les coquilles Saint‐Jacques
Ces coquillages – représentés par les espèces de la famille des Pectinidés–ont deux valves, de couleur blanche ou ocre, avec des oreillettes de chaque côté des deux valves.
En France, la plus connue est la coquille Saint-Jacques que l’on trouve sur les côtes bretonnes ou normandes, relativement grande, avec une valve bombée et une valve plate, striée, de couleur blanche et ocre, avec un corail bicolore.
On trouve également des pétoncles de deux sortes : le pétoncle, dit aussi vanneau, petit, relativement ferme de consistance, et le pétoncle bigarré ou pétoncle noir, particulièrement recherché. Les coquilles sont composées de deux valves bombées et striées.
La principale caractéristique des pectinidés est l’importance de leur muscle dit “adducteur” (qui retient les deux valves entre elles), partie ronde, blanche ou crème, qui donne la chair du coquillage. Les consommateurs français apprécient également le corail qui compose les organes reproducteurs de l’animal. L’hépatopancréas (poche noire) n’est généralement pas consommé ; il est susceptible de concentrer des toxines présentes dans le milieu ambiant.
Les règles d’étiquetage
La dénomination, le nom scientifique (ou nom latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine sont obligatoires.
La chair des coquillages de cette famille peut s’appeler “noix de Saint-Jacques” (noix car ils sont décoquillés).
Les consommateurs peuvent ainsi distinguer, par exemple, les “noix de Saint-Jacques françaises” (Pecten maximus), des “noix de Saint-Jacques du Canada” (Platopecten magellanicus), des “noix de Saint-Jacques du Chili” (Argopecten purpuratus) ou des “noix de Saint-Jacques de Chine” (Clamys farreri). En lisant attentivement les étiquettes, on peut donc faire son choix en toute connaissance de cause.
Des différences en fonction des espèces et des goûts
Selon les espèces et les origines, les coquillages diffèrent par leur goût, leur couleur, leur taille et leur consistance.
La coquille française, Pecten maximus, est connue pour ses qualités gustatives exceptionnelles. Cette espèce est également pêchée en Ecosse. La coquille canadienne est un produit de grande taille, dont le corail n’est généralement pas consommé. Les coquilles chiliennes ou péruviennes sont plus petites, elles possèdent un corail bicolore d’un orange plus intense que la coquille française. La coquille chinoise est très petite et beaucoup plus dure que les précédentes. Cette liste n’est pas exhaustive.
Il peut arriver que la cuisson révèle de mauvaises surprises et que le coquillage perde jusqu’à la moitié de son poids. Dans ce cas, il s’agit d’un produit qui a été préalablement trempé, la coquille Saint-Jacques ayant la particularité de se comporter comme une éponge et de retenir très facilement l’eau. La vente de ces noix de Saint-Jacques artificiellement gorgées d’eau est considérée comme une tromperie par les tribunaux si le consommateur n’est pas informé par voie d’étiquetage du traitement subi par la denrée.
Les contrôles de la DGCCRF
La DGCCRF mène régulièrement des enquêtes pour débusquer les fraudeurs. Une précédente enquête avait montré que 35 % des prélèvements analysés de Saint-Jacques, d’origine diverses (USA, Royaume-Uni, Vietnam, Pérou,…), étaient non conformes. Les suites de cette enquête avaient donné à lieu à l’établissement de 8 procès-verbaux. Une nouvelle enquête est en cours en 2011.
Pour télécharger le document « Pour des fêtes réussies / Les conseils de la DGCCRF - Décembre 2011 », cliquer : Direction des Fraudes
Conflit entre pêcheurs de baie de Seine : leurs représentants trouvent un compromis (Ouest France)
Une réunion a été organisée à Paris, au Comité national des pêches dirigé par Hubert Carré, ce mardi après-midi. Elle avait pour but de trouver une solution après le blocus du port de Port-en-Bessin mardi 13 décembre. Les pêcheurs locaux reprochent à certains de leurs homologues de Boulogne-sur-Mer et de Dunkerque de venir pêcher la coquille Saint-Jacques en baie de Seine, en se faisant prêter des licences. Un compromis a été trouvé entre représentants des pêcheurs concernés (Basse-Normandie, Haute-Normandie et Nord-Picardie) à l’issue de la réunion. Six licences ont été cédées au Nord qui s’engage « à ne plus faire tourner ses bateaux en baie de Seine », explique Paul Françoise, président du comité local des pêches de Port-en-Bessin.
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17 décembre 2011
Coureaux de Groix. Coquille Saint-Jacques : la pêche reste interdite (Ouest France)
La coquille Saint-Jacques des pertuis charentais n'est plus contaminée par la toxine amnésiante ASP. Le taux de toxicité est descendu sous le seuil de 20 milligrammes d'acide domoïque par kilo de chair (concentré dans la poche noire, l'hépatopancréas). L'animal est donc pêchable et consommable. Hélas, la coquille des coureaux de Groix, elle, est encore supérieure à 50 milligrammes (mg). C'est le résultat de la dernière analyse effectuée fin novembre. « Les conditions météo n'ont pas permis de récupérer d'échantillon ni la semaine dernière, ni cette semaine », indique Anne Pellouin-Grouhel, responsable du laboratoire environnement et ressource à Ifremer à La Trinité-sur-Mer. La situation vaut pour Belle-Ile-en-Mer, où le taux de toxicité dépasse les 110 mg. Le consommateur imprudent risque des pertes de mémoire.
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15 et 16 décembre 2011 : Tempête Joachim
A Paimpol, de nombreux bateaux de pêche se sont mis à l’abri dans le port (Ouest France)
Les pêcheurs sont nombreux à être restés au port ce matin.
Pas de problème météo particulier à Paimpol et dans les environs ce jeudi matin. Mais de nombreux bateaux de pêche sont venus se mettre à l’abri dans le port de Paimpol. En cas de coup de vent, ce port à écluse offre un abri parfait, beaucoup plus sûr que les mouillages de Pors-Even et de Loguivy-de-la-Mer.
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Saint-Quay Portrieux. Tempête : les coquilliers contraints de rentrer au port (Ouest France)
Le port de pêche, ce matin à 9 h 30, avec presque tous les bateaux à quai.
Petite flottille, ce matin, pour les 45 minutes autorisées de pêche à la coquille. La plupart ont fait une tentative, mais ont vite fait demi-tour. Seulement 14 bateaux étaient en mer à 9 h 30 et ils n’ont pas insisté.
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Les 12 et 13 décembre 2011. Tension en baie de Seine : Un gisement classé très convoité d'autant plus que la zone Est est fermée (toxine ASP) !
Bagarre de pêcheurs à Port en Bessin ! (Manche Libre)
Selon notre correspondante sur place, Claudine Marie, en fin de matinée, en se positionnant côte à côté à hauteur du pont tournant, trois coquillards portais ont bloqué l'accès du port afin que les bateaux n'appartenant pas à la flotte de Port-en-Bessin et pêchant la coquille ne puissent ni entrer ni sortir.
Cette action coup de poing vise des bateaux de Boulogne-sur-Mer et de Dunkerque pêchant la coquille en baie de Seine. Les pêcheurs portais mécontents affirment que ces derniers bénéficient d'un prêt de licence illégal.....
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Boulogne : les coquillards bloqués à Port-en-Bessin dans le Calvados (Voix du Nord)
Des coquillards étaplois (une quinzaine), de Dunkerque et du Crotoy, partis pêcher la coquille Saint-Jacques en baie de Seine comme chaque année, ont été bloqués toute la journée dans le port de Port-en-Bessin (Calvados) par trois coquillards normands. Ces derniers leur reprochent d'avoir des prêts de licence pour pêcher la coquille alors que, selon eux, la licence doit être nominative.....
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Blocus à Port-en-Bessin : un climat plus apaisé cet après-midi (Ouest France)
Le blocage du port de Port-en-Bessin a nécessité le déploiement des forces de gendarmerie.
De vives tensions entre pêcheurs ont éclaté après le début du blocage du port par des coquillards de Port-en-Bessin. Pêcheurs de la baie de Somme et Portais en sont même venus aux mains dans l’heure de midi en présence des gendarmes. Depuis, un calme relatif est revenu aux alentours des quais. Après que certains bateaux qui ne pêchent pas la coquille Saint-Jacques en baie de Seine ont été autorisés à prendre la mer, les portes du port se sont refermées en raison de la marée descendante. Les bateaux bloqueurs ont été à nouveau amarrés et la tension est retombée d’un cran. Le blocage a été organisé par des locaux pestant après la présence de bateaux de Boulogne-sur-Mer et de Dunkerque en baie de Seine ces derniers jours. Pour ce faire, ils bénéficient d’un prêt de licence que contestent vivement les pêcheurs de Port-en-Bessin. Des négociations ont été ouvertes avec la direction interrégionale des territoires et de la mer du secteur grand ouest.
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Le 12 décembre 2011
Saint-Quay-Portrieux : Développer l'image de la coquille Saint-Jacques
Détenteur de la marque Qualité tourisme en 2010, l'office poursuit sa politique de labellisation. Elle a adhéré à Sensation Bretagne (regroupant 18 stations balnéaires bretonnes) pour la promotion de la commune et à Famille plus, qui développe la cible familiale. L'an prochain, Saint-Quay-Portrieux sera affilié au label national Terroir et patrimoine. « Développer [...] l'image de la coquille Saint-Jacques, en tant que véritable trésor économique est primordial », insiste Arnaud Burel.
En concertation étroite avec la Ville, le dossier de classement communal, en cours d'instruction, sera déterminé par le nouveau classement de l'office de tourisme en catégorie 1, équivalent 4 étoiles, en 2012. « Nous allons devoir moderniser la structure actuelle de l'office, vitrine touristique de la commune, qui accueille chaque année plus de 50 000 visiteurs », conclut Arnaud Burel. Source : L'office de tourisme muscle l'image de la station (Ouest France)
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Le 10 décembre 2011
A quelques jours des fêtes, la saison de saint-jacques bat son plein....
Bon débarquement et prix en hausse dans les criées de Bretagne et de Normandie.... Mais attention, une coquille décortiquée peut en cacher une autre !....
Saint-Quay-Portrieux : « On a une mission de confiance pour la qualité » (Ouest France)
Trois questions à Jean-Marc Lizé, directeur de la criée.
La criée est gérée par la chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor et emploi 25 personnes.
Le travail de la criée c'est quoi ? C'est la première mise en marché des produits de la mer. C'est un travail intermédiaire entre ceux qui font la pêche, et les acheteurs donc, les mareyeurs ou les poissonniers. Une mission de confiance pour la qualité des produits. Nous avons deux saisons, celle de la coquille et l'autre.
De nuit et de jour, c'est le même travail ? L'équipe de nuit trie et classe la pêche hauturière (très au large). Suivant les tonnages, on peut travailler de 21 h à 7 h. L'équipe de jour, au matin, trie la pêche des côtiers, nettoie le retour des bacs des mareyeurs, et à la demande des usagers, reglace le poisson. Ensuite, elle s'occupe des coquilles Saint-Jacques.
Pourquoi les hauturiers de Saint-Quay débarquent à Roscoff ?
La coquille Saint-Jacques plus onéreuse à l'approche des fêtes 2011 (Tmc.tv)
Comme chaque année, à l'approche des fêtes, certains prix augmentent. La coquille Saint-Jacques parmi d'autres produits voit son prix bondir pour s'éloigner du porte-monnaie des consommateurs.
Comme chaque mercredi le baromètre des prix des produits frais Relaxnews est réalisé à partir des relevés fournis par le Service des Nouvelles des Marchés (SNM) dépendant du ministère de l'Agriculture. Une vingtaine d'agents du SNM relèvent le prix au détail de 150 produits de 150 grandes et moyennes surfaces réparties dans toute la France.
Il ressort des relevés de cette semaine que le prix de denrées tel que la coquille Saint-Jacques, la pomme Golden France et la laitue Batavia France augmente comparé avec la même période en 2010. Les Français qui voudront orner leur table de la fameuse coquille pour les fêtes devront débourser 6,90 € cette année au lieu des 5,12 € de l'année dernière. En l'espace d'une semaine, ce produit a vu son prix progresser de 10 %...
S'ajoutant aux récentes augmentations annoncées, le prix de la coquille Saint-Jacques, produit festif phare, part lui aussi à la hausse. Cela empêchera-t-il les Français de se faire plaisir en ajoutant quelques deniers supplémentaires pour parfaire leur repas de fêtes ? En trouvant un équilibre entre les prix qui augmentent et ceux qui baissent, il est à parier que les consommateurs pourront joindre les deux bouts et faire de la fin 2011 une période faste, belle et réussie....
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Le 9 décembre 2011
Saint-Quay-Portrieux (22). Celtarmor bichonne la noix de Saint-Jacques (Ouest France)
Voir la vidéo, cliquer Ouest France
7 000 tonnes de produits de la mer sortent chaque année de l’usine Celtarmor de Saint-Quay-Portrieux. Dont 70 % de Saint-Jacques, version fraîche ou surgelés.
Pêchée le matin, travaillée l’après-midi. L’une des grandes forces de Celtamor, c’est son mode d’approvisionnement. L’usine se situe sur le Port-d’Armor à Saint-Quay. A une centaine de mètres des quais de débarquement et de la criée. « Une proximité fondamentale », résume Bertrand Desplat, directeur général de Celtarmor.
Ensuite, tout débute pour la célèbre pecten maximus par une montée en pression. Trois bars et beaucoup de vapeur. Le choc thermique qui lui est offert dans l’autoclave, sorte d’énorme cocotte-minute, fait s’ouvrir grand la coquille. Cette dernière est ensuite conduite sur une grille soumise à une forte vibration. De quoi faire tomber les noix dans un grand bain… d’eau de mer. « L’eau de mer est présente tout au long de notre process pour que notre produit conserve toute sa nature marine, détaille Bertrand Desplat, Si nous utilisions de l’eau douce, celle-ci serait retenue par les tissus de la Saint-Jacques. Et la tenue à la cuisson serait moins bonne. »
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Mais attention, une coquille décortiquée peut en cacher une autre !....
Coquille de Saint Jacques à la Normande. Vendue par 8 uniquement par Auchan
Originale, cette entrée présentée dans une coquille naturelle ! Régalez vos invités avec cette savoureuse recette de noix de Saint Jacques mariés à une sauce riches en champignons !
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Avis de L'Avenir de l'Artois : Coquille Saint-Jacques, la guerre des genres
Vraies noix de Saint-Jacques et simples pétoncles jouissent de la même appellation « Saint Jacques ». Comment s’y retrouver ?
La coquille Saint-Jacques, Pecten maximus, vit dans les eaux tempérées européennes depuis les côtes de Norvège jusqu'au nord de l'Espagne. Elle se pêche majoritairement au Royaume-Uni, surtout en Écosse, en Irlande et en France. Dans l’Hexagone, les principaux gisements se trouvent à Saint-Brieuc, Cherbourg, Dieppe et Boulogne/mer. Ce mollusque bivalve qui vit sur les fonds marins sableux est bien connu des zoologistes et… des gastronomes avertis ! L’Organisation mondiale du commerce, elle, ne fait pas la différence entre ce savoureux coquillage et de simples pétoncles !
Troubles et confusions
Depuis 1996, l'OMC permet en effet de dénommer « noix de Saint-Jacques » tous types de coquillages dits « Pectens », sous prétexte qu'ils sont de la même famille, celle des pectinidés qui comprend plus de 300 espèces, toutes comestibles ! Une confusion qu’un sénateur français résuma à l’époque en ces termes : « Confondre le pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les œufs de Lump. » Les pêcheurs ont maintes fois dénoncé cette décision estimant qu’elle relevait d’une concurrence déloyale qui leur portait préjudice en favorisant la mise sur le marché, sous une appellation trompeuse, des pétoncles exportés par le Canada, le Pérou et le Chili. L’industrie agroalimentaire a profité de ce mélange des genres pour entretenir le trouble chez le consommateur, voire pour abuser les moins bien informés. Dans les rayons, plus de 90 % des produits transformés ‑sous forme de conserves, semi-conserves, noix congelées et plats cuisinés‑ sont des pétoncles et affichent en grand sur l’emballage « Noix de Saint-Jacques » ! Les mentions « Recette bretonne », « Produit en Bretagne », les dessins de véritables coquilles Saint-Jacques, l’utilisation comme contenants de creux de coquille sont des leurres qui misent sur la renommée des véritables noix. Mais accommodés à la sauce normande ou bretonne, les pétoncles n’en sont pas moins des pétoncles !....
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Le 6 décembre 2011 : Pertuis charentais
A 10 heures ce matin, les coureauleurs pourront mettre leurs dragues à l'eau dans le pertuis d'Antioche. Jusqu'à 14 heures, ces navires seront autorisés à pêcher la coquille saint-jacques. Ils pourront recommencer jeudi prochain, et deux jours la semaine suivante. Peut-être davantage encore si les analyses scientifiques sur la présence de la phycotoxine ASP restent bonnes, c'est-à-dire inférieures au seuil sanitaire de 20 mg par kilo de chair de pectinidé.
La préfète de la Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, a donc donné son feu vert et levé l'interdiction de pêche des coquilles saint-jacques du pertuis d'Antioche. La pêche dans le pertuis Breton, elle, reste interdite.
Cette décision est conforme à la demande qu'a formulée le Comité régional des pêches de Poitou-Charentes. Un soulagement pour les pêcheurs professionnels qui, d'ordinaire, commencent à travailler l'espèce dès le mois d'octobre. Mais cette saison, les péripéties liées aux variations du taux d'ASP ont bloqué leurs espoirs d'exploiter ce filon. À titre d'exemple de ces soubresauts, le 27 octobre dernier, la flottille avait été autorisée à pêcher dans le pertuis Breton. Suite à de bons résultats sur l'ASP. Mais de mauvais taux à l'analyse suivante leur avaient été communiqués alors qu'ils étaient au travail. Bilan : ils rejetaient en mer toute leur pêche du jour.
Prudence des marins....
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La pêche aux coquilles Saint-Jacques enfin autorisée dans le pertuis d'Antioche (Phare de Ré)
À moins de deux semaines des repas de fêtes de fin d’année, les pêcheurs locaux rongeaient leur frein pour pouvoir reprendre la pêche à la coquille Saint-Jacques dans les pertuis charentais. Ils vont enfin pouvoir emprunter le chemin du pertuis d’Antioche pour démarrer finalement, et après bien des retournements de situation, la campagne de pêche pour cet hiver.
Rappelons-le, après un faux départ fin octobre, puis de nouveau au début novembre, suite à la présence constatée d’une toxine amnésiante dans les précieux coquillages, les pêcheurs n’avaient pas démarré la campagne 2011-2012. Or, pour les nombreux professionnels locaux ayant la licence (des pêcheurs principalement immatriculés à La Rochelle, à La Cotinière et aux Sables-d’Olonne), cette campagne réglementée, qui s’échelonne de la fin octobre à la mi-décembre, puis de la mi-janvier à la fin février, représente une partie importante de leurs revenus....
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Par crainte d’un blocage mené par certains bateaux à l’entrée du port de Port-en-Bessin, au retour de la journée de pêche à la coquille Saint-Jacques ce mardi, vers 17 h, une dizaine de gendarmes a été déployée pour surveiller l’arrivée des bateaux. L’action n’a finalement pas été menée. Mais le climat n’en est pas moins un peu tendu entre marins pêcheurs. Les professionnels locaux pointent du doigt la présence d’embarcations de Boulogne-sur-Mer et de Dunkerque plus nombreuses que l’an passé. Et cela alors que la zone de pêche en baie de Seine est déjà réduite de moitié en raison de la présence de la toxine ASP.
Coquille. Face à la toxine, la piste du décorticage (Le Télégramme)
Conditions très strictes
Régulièrement confrontés à ces problèmes d'interdiction, des pêcheurs de la rade de Brest sont venus rencontrer samedi leurs collègues sud-finistériens, en présence d'Ifremer, des services vétérinaires, de la CCI ou des Affaires maritimes. «Les Nord-Finistériens ont expliqué que dans de tels cas il est possible d'exploiter les gisements, sous certaines conditions très strictes: il s'agit de la mise en noix, seule commercialisation autorisée en cas de fermeture, le décorticage à la main consistant à enlever les parties toxiques», résume Marc Bigot, secrétaire du comité local de Concarneau, où se tenait cette réunion. La démarche serait tout à fait nouvelle pour les pêcheurs sud-finistériens, avec plusieurs contraintes: les coquilles doivent être enfermées dans des sacs scellés pour être transportés vers l'atelier de décorticage, à Brest, avec des analyses vétérinaires à chaque étape... Le tout pour un prix de vente ne pouvant dépasser les 2,50 EUR du kilo, du fait de la concurrence de coquilles d'autres origines également présentées en noix dans les commerces, là où la vente traditionnelle «en vrac» se situe d'habitude entre 3,50 et 5 EUR le kilo.
De nouveaux marchés
D'où l'intérêt de l'étude du cabinet Via. Aqua, réalisée pour le compte de l'association de professionnels Normapêche et dont les enjeux étaient présentés samedi. Face à ces fermetures régulières de gisements, il s'agit d'imaginer les nouveaux marchés pour cette coquille mise en noix, à travers un label «Sud-Bretagne», associant Glénan et Quiberon, ou d'autres formules. «La garantie sanitaire due à l'encadrement rigoureux du produit est aussi un atout», affirme Marc Bigot. De quoi convaincre les pêcheurs sud-finistériens? La réflexion lancée pourrait aboutir à une expérimentation, cet hiver. Quelques bateaux concarnois et bigoudens, capables de changer de métier pour une journée, effectueraient des sorties pour voir si le niveau de contraintes ne pèse pas trop sur la rentabilité de l'activité de drague. La décision sera prise en janvier. Les professionnels jugeront-ils cette idée «à la noix»?
Rodolphe Pochet
Les échos des quais (Le Télégramme)
Normapêche : face à la toxine, une étude de marché sur la noix de Saint-Jacques coraillée Depuis quelques années, les gisements de coquilles Saint-Jacques de la rade de Brest, des Glénan et de Quiberon sont régulièrement confrontés à une fermeture de la pêche pour cause de contamination ASP (phytoplancton toxique), produite par la micro-algue pseudo-nitzschia. Pour les Glénan, la décision sur la tenue d'une campagne, cet hiver, sera prise dans les prochains jours. Pour faire face à cette nouvelle donne, l'association de professionnels Normapêche réalise une étude de marché sur la noix de Saint Jacques coraillée (donc débarrassée des parties toxiques), la seule commercialisation autorisée d'un point de vue sanitaire. «Elle consiste à rechercher des filières commerciales plus valorisantes à partir de l'analyse du marché et des gisements», indique Normapêche. Son coût (41.919EUR) est réparti selon la taille des gisements, soit 45% pour Quiberon (18.863 EUR), 45% pour Brest (18.863 EUR) et 10% pour les Glénan (4.193 EUR). Le conseil général du Finistère prend en charge la moitié du financement de la partie finistérienne, soit 11.528 EUR.
Coquilles Saint-Jacques. Les membres du comité ont pris connaissance des résultats de l'étude de marché menée par Normapêche, sur la coquille Saint-Jacques décortiquée. Principal enseignement : rien ne remplacera, aux yeux des consommateurs, la coquille Saint-Jacques entière, gage à la fois de qualité et de fraîcheur. «La coquille Saint-Jacques de Bretagne-Sud bénéficie d'une bonne image. Le décortiquage dévalue l'origine», dit la porte-parole de Normapêche. Le Télégramme : Fonds pour la pêche. Une étude sur l'éponge
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Douarnenez : Coquilles. Ensemencement expérimental en baie (Le Télégramme)
La baie de Douarnenez doit servir de cadre à une expérimentation menée par le Parc marin et concernant la coquille Saint-Jacques. Une campagne d'ensemencement de la baie en petites coquilles Saint-Jacques devait être lancée avant la fin de l'année. Mais, pour des raisons pratiques, cette campagne ne débutera finalement qu'«au début de l'année», estimait vendredi soir Bruno Claquin, président du comité local des pêches de Douarnenez.
«Une bonne chose»
Concrètement, les techniciens du Parc marin vont implanter de petites coquilles Saint-Jacques, venant du Tinduff, dans la baie de Douarnenez et suivre l'évolution du naissain....
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La Fête de la coquille à Grandcamp-Maisy
Coquille Saint-Jacques en Fête
3 et 4 décembre 2011
Grandcamp-Maisy / Calvados / Normandie
La Fête de la coquille à Grandcamp-Maisy, la féerie de Noël au château de Vaux-sur-Aure, des concerts à la ferme de Varembert ou un concert de harpe à Bayeux.
Pour accéder au programme sur les deux jours, cliquer Mairie de Grandcamp-Maisy
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Le 30 décembre 2011 : Bilan de la première sortie en Baie de Seine
La coquille nouvelle de Baie de Seine a débarqué (Ouest France)
L'ouverture dans cette zone très prisée des marins-pêcheurs a eu lieu lundi. 28 tonnes de Saint-Jacques ont été débarquées à Port-en-Bessin en soirée. Belles... et vendues de 3,20 à 3,60 € le kg en criée.
Reportage
« Je vis à Port-en-Bessin depuis 45 ans. Je ne raterai ce spectacle pour rien au monde. » Il est près de 21 h 45, lundi, sur les quais, à Port-en-Bessin. Confortablement assise sur un banc et bien emmitouflée, Marie Perrée ne quitte pas l'entrée du port des yeux.
Depuis quelques minutes, c'est l'effervescence. Des dizaines de bateaux se taquinent de la coque. S'agglutinent devant la porte encore fermée. C'est l'embouteillage. Comme à chaque fois que les chalutiers rentrent de l'ouverture de la pêche en Baie de Seine. Une mine d'or pour les marins, située en deçà des 12 milles, à l'est du Cotentin et au large du Calvados.....
(....)
22 h 10. Pas une minute de retard. La porte s'ouvre. Le Sauvage, bateau local de 13,5 m composé de cinq membres d'équipage, ouvre la file d'une soixantaine de bateaux. Après 4 h de pêche autorisée en ce premier jour, il est grand temps de débarquer son butin sur les quais de la halle.
3,5 tonnes de Label rouge…
5 h 30, mardi. Presque tout Port-en-Bessin est encore plongé dans un profond sommeil. Les acheteurs, mareyeurs ou autres poissonniers, ont, eux, les yeux bien ouverts en salle des ventes, surpris de voir les lots partir à des prix élevés. 3,20 € le kg en moyenne pour la coquille dite standard, 3,60 € le kg pour la saint-jacques Label rouge. Des coûts assez importants qui seront répercutés auprès des consommateurs. « C'est la vente qui fait une bonne pêche », annonçait Dimitri Rogoff, quelques heures auparavant.
Débarquées sous criée à Port-en-Bessin, lundi soir, à l’occasion de l’ouverture de la pêche en baie de Seine, les 28 tonnes de coquilles Saint-Jacques se sont vendues comme des petits pains ce mardi matin auprès des mareyeurs et autres poissonniers. Cette année, la coquille est belle mais assez chère. Elle est ainsi partie à 3,21 € le kg pour la coquille dite standard et à 3,60 € pour la coquille susceptible d’être revendue avec le Label Rouge. Leurs prix seront bien évidemment encore un peu plus importants pour les consommateurs.
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Ouverture de la pêche à la Saint Jacques : “C’est pas épais” (La Manche Libre)
A 22 h, au soir de la première journée de pêche en Baie de Seine, impressionnant embouteillage juste avant l’ouverture de l’écluse.
Après une première partie de saison mitigée au-delà de la zone des 12 miles marins, la flottille de Port en Bessin attendait avec impatience l’ouverture de la Baie de Seine
Après une première partie de saison mitigée au-delà de la zone des 12 miles marins, la flottille de Port en Bessin attendait avec impatience l’ouverture de la Baie de Seine (en deçà des 12 miles). Lundi 28 novembre, à 13 h, juste avant la fermeture de l’écluse, départ groupé des 35 unités présentes dans le port. Inutile de partir plus tôt car l’ouverture a lieu à 15 h 30 sur une zone de pêche peu éloignée, juste devant Port en Bessin à 3 miles au large. Quelques heures plus tard, à 22 h, un embouteillage impressionnant se forme devant l’entrée du port, près de 60 bateaux, de toutes origines, ayant choisi Port en Bessin comme lieu de débarque. Puis à 22 h 30, c’est la ruée vers les quais et le déchargement des précieuses coquilles dans une ambiance fiévreuse.
Les premières impressions sont mitigées. Le quota de 1.500 kg par navire est atteint de justesse par les deux tiers de la flotte, tandis qu’un tiers ne l’a pas atteint. “C’est pas épais” nous dit Philippe de La Bavolette. Même constat pour un marin du Massabielle qui le relativise : “C’est vrai qu’en 4 heures de pêche, il faut taper dedans du premier coup”. Autre aspect négatif, dans les premières zones explorées, proches du littoral, les coquilles sont souvent couvertes de parasites, crépidules ou arapèdes, ce qui ne leur permet pas d’obtenir le Label Rouge. En revanche, la grosseur et la qualité des noix sont relevées en positif.
Jan Acks, patron du Thalassa, palangrier originaire de Zeebrugge en Belgique, qui en est à sa cinquième saison en Baie de Seine résume bien l’impression générale : “C’est correct seulement et si la partie Est de la Baie de Seine n’est pas ouverte la trop grande concentration de navires sur une petite zone risque de l’appauvrir assez vite”. Les zones situées à l’Est d’Arromanches sont fermées en attendant de nouvelles analyses de l’Ifremer.
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La coquille Saint-Jacques de baie de Seine fraîchement débarquée à Port-en-Bessin (Ouest France)
Près de 28 tonnes de coquilles saint-jacques ont été débarquées lundi, peu après 22 h, à Port-en-Bessin.
L’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Seine a eu lieu lundi. Soixante bateaux sont rentrés à Port-en-Bessin tard dans la soirée, vers 22 h, de leur première campagne 2011. Près de 28 tonnes « de belles coquilles » ont été débarquées sous la criée pour un total de pêche avoisinant les 75 tonnes. Retrouvez ici notre reportage vidéo lors de l’arrivée des bateaux à Port-en-Bessin.
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Le 28 novembre 2011
Certains bateaux ne démarrent la saison de pêche à la coquille qu'aujourd'hui avec l'ouverture de la pêche en Baie de Seine : ils sont autorisés à pêcher dans la zone dite des 12 miles, la plus près des côtes.
Ouverture de la pêche en Baie de Seine Voir cette vidéo
Dans un contexte économique difficile, notamment en raison du prix des carburants, la pêche en Baie de Seine permet à des petits bateaux d'éviter de passer trop de temps en mer pour accéder aux zones de pêche. Selon les prévisions d'IFREMER, la ressource en Baie de Seine est bonne cette année et les coquilles sont charnues. Il y en aura pour tout le monde, même si les pêcheurs s'attendent à voir arriver dans cette zone des gros chalutiers en raison de la fermeture de zone plus au large.
Saint-Vaast-la-Hougue. Coquilles : ouverture en baie de Seine aujourd'hui (Ouest France)
La décision a été prise la semaine dernière par la commission interrégionale d'ouvrir la campagne de pêche à la coquille saint-jacques en baie de Seine (au Sud d'une ligne située entre Barfleur et Antifer) aujourd'hui à 15 h 30. Une pêche qui sera autorisée du lundi au jeudi à raison de 4 h par jour. « Il y a entre 130 et 180 bateaux bas et haut normands autorisés à exercer dans cette zone », explique le président du comité local des pêches de l'Est Cotentin Alain Rigault.
« Les diverses prospections effectuées par Ifremer démontrent que la biomasse de coquille est doublée par rapport à l'an dernier. Il y a de quoi pêcher et réaliser une campagne correcte. Maintenant, il faut voir si toutes les coquilles qui seront pêchées seront de taille commercialisable. » Une campagne de pêche qui va quand même être restrictive du fait de la présence de la bactérie ASP dans certaines zones. « Il a été décidé de n'autoriser la pêche que dans la partie Ouest de la baie de Seine, soit en fait à l'Ouest de Courseulles, et le président d'insister. Cette interdiction de pêche dans l'Est de la baie de Seine vaut également pour les bateaux titulaires d'un contrat de pêche dans les zones contaminées sous réserve que les coquilles fussent vendues éviscérées. »
Quant aux quotas de pêche journaliers ils ont été établis ainsi : une tonne par jour les bateaux de moins de 10 mètres, 1, 5 tonne par jour pour les navires de 10 à 15 mètres et 1, 8 tonne quotidiennement pour les plus de 15 mètres. « Notre souhait est que le prix de vente des coquilles soit correct alors que le prix de retrait est actuellement de 2, 10 € le kg. Les prix de vente sont de plus en plus importants quand l'on voit le prix du gas-oil aujourd'hui qui est arrivé à 0, 726 € le litre », conclut Alain Rigault.
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Coquille St-Jacques : c'est ouvert (La Manche Libre)
Un peu moins de 30 tonnes de coquilles Saint-Jacques ont été débarquées hier soir, lundi 28 novembre, à la criée de Port-en-Bessin. Une belle coquille qui a été vendue 3,21 € le kg ce matin. Notre correspondant, Pierre Guillaume, était sur place.
Après une première partie de saison mitigée au-delà de la zone des 12 milles marins, la flottille de Port en Bessin attendait avec impatience l’ouverture de la Baie de Seine (en deçà des 12 milles).
Lundi 28 novembre, à 13h, juste avant la fermeture de l’écluse, départ groupé des 35 unités présentes dans le port. Quelques heures plus tard, à 22h, un embouteillage impressionnant se forme devant l’entrée du port, près de 60 bateaux, de toutes origines, ayant choisi Port en Bessin comme lieu de débarque. Puis à 22h30 c’est la ruée vers les quais et le déchargement des précieuses coquilles dans une ambiance fiévreuse.
Les premières impressions sont mitigées......
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Grandcamp-Maisy : La coquille en Baie de Seine ce lundi (Ouest France)
« L'Algwastre » va commencer sa campagne de pêche à la coquille cet après-midi.
À Grandcamp-Maisy, plusieurs bateaux commencent leur saison de pêche à la saint-jacques avec l'ouverture en Baie de Seine.
Pourquoi ? Comment ?
Alors que la coquille est ouverte depuis le 3 octobre, pourquoi certains bateaux commencent leur saison maintenant ?
« Nous avons un petit bateau et nous n'avons le droit qu'à une tonne de coquille par marée. L'ouverture de la Baie de Seine nous permet de pêcher dans les 12 miles, explique Jacky Anquetil, du chalutier L'Algwastre. Cela nous évite de passer trop de temps pour accéder à la zone de pêche. »
Avec la hausse des prix du carburant et des charges importantes, plusieurs pêcheurs essayent de faire des économies. « On ne peut vraiment pas aller très loin pour pêcher, assure Jacky Anquetil. La météo aussi peut-être dangereuse. »
Comment se pratique la pêche en Baie de Seine ?
La durée de pêche est limitée à quatre heures pour la première semaine. Le prix de retrait fixé par l'Organisation des producteurs de Basse-Normandie est de 2,10 €, à compter du lundi 28 novembre. La première débarque devrait avoir lieu ce lundi à partir de 22 h. Les coquilles seront vendues sous la criée dès mardi matin.
La ressource de coquilles est-elle importante au large de Grandcamp-Maisy ?...
Où un amateur de coquilles peut trouver son bonheur ?
« Sous le marché aux poissons », commente-t-on à Grandcamp-Maisy, sur les étals encore remplis de soles, raitons, limandes ou plies. Dès mardi, il n'y aura plus beaucoup de poissons mais d'énormes coquilles toutes fraîches. À Grandcamp, comme à Port-en-Bessin, plusieurs bateaux vendent en direct sous les marchés, sur les quais.
Un marin pêcheur de Planguenoual va devoir s’acquitter d’une amende 1 000 €. L’homme âgé de 47 ans pêchait la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc, le 9 février dernier. Les affaires maritimes surveillent de très près cette pêche. Survolant la zone de pêche, ils constatent que le pécheur est en infraction. Il a pêché la coquille 11 minutes hors du délai légal. Les autorités administratives suspendent sa licence pendant 4 jours dont deux avec sursis.
Ce matin, au tribunal de Saint-Brieuc, le procureur Zaug note qu’il a déjà fait l’objet de huit contrôles en trois ans et qu’il continue de pêcher hors délai malgré les avertissements. Le tribunal l’a condamné à une amende de 1 000 €.
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Aux USA, Le pétoncle géant est l’une des 5 pêcheries les plus grandes du pays. Dans le monde, c'est la première pêcherie de pectinidés. Malgré son importance économique, on ne connait pas grand-chose de la vie et du comportement de Placopecten magellanicus sur la cote nord-est.
Ces pétoncles poussent rapidement, ils ont tendance à vivre longtemps, et ils ne se déplacent pas beaucoup une fois sur le fond. Mais d’où viennent-ils ?
En novembre, les jeunes pétoncles, qui ont dérivé en mer au gré des courants océaniques depuis que leurs parents ont « frayé » à la fin de l’été, s'installent sur les fonds sableux et de graviers le long de la côte du Maine.
Personne ne sait d'où ils viennent ni où ils vont exactement, mais certains vont atterrir dans les zones abritées au coté des pétoncles de taille marchande. Les pêcheurs du Maine, qui capturent depuis des décennies les pétoncles sur les gisements côtiers, savent bien que certains endroits sont meilleurs pour Placopecten magellanicus que d'autres… Suite dans Waterfront : Scallops in Closed Areas
Lire aussi : USA. Fureur des petits pêcheurs face à la privatisation du pétoncle géant
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Le 27 novembre 2011
Perros-Guirec : La coquille en plongée, solution d'avenir ? (Ouest France)
Avec 200 kg par jour et par plongeur, autant dire que ce type de pêche est marginal. Au comité local de pêche, on tient à ce que ça le reste. « Non les dragues n'abîment pas les fonds marins, ce sont des idées d'écolos, s'émeut Yannick Hémeury. Ça fait 80 ans qu'on ratisse la zone et il y a toujours des coquilles. »
Une vision convergeant avec celle, plus tempérée, de Jean-Pierre Carval : « Les sites à coquilles, peu profonds, sont naturellement perturbés par les tempêtes. Les dragues ne sont qu'un inconvénient de plus. Et la plongée peut être aussi destructrice. Au Chili, tenez, 3 000 plongeurs ont mis les sites à poil. »
Pas d'accord, Philippe Orveillon, plongeur à Saint-Malo, estime lui que « les dragues sont nocives non seulement pour les coquilles mais pour l'habitat des poissons ». Alors que la pêche à la main, respectueuse de l'écosystème, permet de sélectionner des prises à très grosse noix, que l'on vend plus cher, et d'économiser du gazole en prime.
Sans doute la vérité se situe-t-elle entre la poignée de pêcheurs de Perros et les 3 000 du Chili : une pêche sélective, parallèle aux arts traînants, qui permettrait de surcroît d'en savoir un peu plus sur l'efficacité des semis de naissains.
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Depuis neuf ans, 2,7 millions de « coquillettes » Saint-Jacques ont été semés sur le gisement de Perros-Guirec. Seule la moitié d’entre elles arrivent à maturité, les autres étant la proie des prédateurs. Un ensemencement visant à compenser la baisse de la biomasse enregistrée à partir des années 70. Le creux en Bretagne nord se situant en 1989. L’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) s’est alors lancé dans l’étude puis la reproduction artificielle grâce à l’écloserie du Tinduff, à Plougastel-Daoulas. Les stocks ont alors commencé à remonter. Grâce à une bonne gestion mais aussi à la baisse du nombre de bateaux et aux quotas. Selon Yannick Hémeury, président du comité local des pêches, « les semis servent à compenser les aléas naturels : température de l’eau, pluviométrie, courants défavorables etc. Bien géré, le gisement se renouvelle naturellement, avec des variations saisonnières ».
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Dis, comment on fait les bébés coquilles ? (Ouest France)
À l'écloserie du Tinduff, qui approvisionne toutes les zones ensemencées de France, Jean-Pierre Carval nous détaille la reproduction « artificielle » des coquilles Saint-Jacques.On choisit des géniteurs sauvages en début d'hiver à qui on fait atteindre en cuves une maturité accélérée, en les nourrissant de phytoplancton et en augmentant la température de l'eau. Ils sont prêts à se reproduire en mars (deux mois avant le délai normal).
Les saint-jacques étant hermaphrodites (à la fois mâles et femelles), elles vont dans un premier temps relâcher leur sperme dès que l'eau de leur cuve atteint 16-17 °C.
On les retire des bacs pour éviter l'autofécondation (stérile), on change les coquilles de cuve, on pousse la température de 3 ou 4 °C. Les géniteurs vont alors lâcher leurs ovocytes (femelles) qui seront fécondés par le sperme resté en suspension.
Quand les larves atteignent 2 mm, on les place en mer dans des cages de prégrossissement (à Carantec, pour ce qui concerne le gisement de Perros). On est en mai, au moment où le phytoplancton prolifère.
Six mois plus tard, 50 à 60 % auront survécu. On sera en automne, époque à laquelle les naissains auront atteint 2 à 5 cm et pourront être dispersés en mer, au-dessus d'un site favorable, d'une profondeur de 15 et 50 m et à l'abri des trop forts courants. On attend trois à quatre ans, pour que la taille des coquilles atteigne au moins 10,2 cm.
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Sillery / La Saint-Jacques à l'honneur. Quand un chef partage son savoir (L’Union)
Philippe Vazart n'hésite pas à partager ses petits secrets.
Le concept « 1, 2,3 Bougez » géré par l'équipe d'animation à destination des plus de 50 ans a désormais ses fidèles partenaires. Philippe Vazart est de ceux-là. Le chef du restaurant gastronomique « Le Relais de Sillery » n'hésite pas à venir régulièrement passer tout un après-midi avec les apprenties cuisinières sillerotines qui l'apprécient beaucoup et le lui montrent bien.
Après le foie gras et le saumon, cette année, c'est la belle coquille Saint-Jacques qui a passionné les 25 volontaires répartis en deux groupes. Après l'opération « enlever le fruit de mer de sa coquille sans l'abimer », Philippe Vazart a partagé nombre de ses petits trucs de cuisine pour la déguster crue, en carpaccio notamment avec la délicate truffe de Bourgogne (un vrai bonheur) et enfin délicatement cuite avec des cèpes et une petite fondue de poireaux. Chacune est repartie ravie de ce moment très agréable et espère bien que le maître reviendra partager ses secrets l'année prochaine.
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Saint-Brieuc : Salon. Les gourmets y ont pris goût (Le Télégramme)
Salon breton du livre et du gourmet s'est achevé hier soir, au Carré Rosengart. Uneédition riche et de qualité, selon Didier Simon, directeur de l'office de tourisme delabaie, et Clotilde Clément, maître d'oeuvre de la manifestation.
Le Télégramme: Quel bilan peut-on tirer de cette quatrième édition du salon ?
Didier Simon : «Il est encore un peu tôt pour tirer un bilan quantitatif, le dimanche après-midi étant habituellement le moment le plus fréquenté du salon. Ceci dit, au niveau qualitatif, on peut déjà dire que ce fut une bonne édition, festive et très riche en animations. Elle a été appréciée à la fois des chefs et du public. Ce qui contribue à la renommée gastronomique de la ville et de sa baie.»
Clotilde Clément : «Le retour que j'ai des exposants est très positif. Ils sont satisfaits de la qualité du public briochin. Ce sont des connaisseurs, des gens curieux qui aiment manger et qui viennent pour acheter. Il n'y a pas de flâneurs, de visiteurs venant picorer, comme on en trouve sur d'autres salons. Par ailleurs, on a eu un très beau plateau de chefs cette année. Les chefs amenant les chefs, les acteurs sont de plus en plus nombreux. Ce qui plaît à la fois aux exposants et au public.»
La réussite de ce salon assoit définitivement la place de Saint-Brieuc dans le paysage gastronomique français...
D. S. «C'est un objectif qui est atteint, effectivement. La venue cette année de trois MOF (meilleur ouvrier de France, NDLR) lyonnais en est la parfaite illustration. Ils sont restés trois jours sur place et ont pu visiter Celtarmor pour avoir une vision de la filière coquilles Saint-Jacques. Ils ont pu rencontrer des producteurs locaux, prendre des contacts...»
C. C. : «Le salon de Saint-Brieuc est très coté. D'ailleurs, je n'ai pas eu de difficultés à faire venir les exposants. Ni à trouver des partenaires pour nous accompagner. Nous sommes très fiers de cette réussite. Je l'ai dit dès le début: il est tout à fait légitime que Saint-Brieuc organise un événement gastronomique. De par la qualité du public, du lieu qui nous accueille, mais aussi de la qualité de l'environnement gastronomique de la ville, avec ses tables étoilées et ses nombreuses bonnes adresses. Il existe une histoire de la gastronomie à Saint-Brieuc. La faire briller, c'est sympa. Quant à la réussite du salon, c'est la preuve que l'on a eu raison de raconter cette histoire.»
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Pêche à la coquille. La SNSM assure la sécurité (Le Télégramme)
Les chalutiers d'Erquy, de Dahouët et de Saint-Cast profitant de la pleine mer ont mis tôt, hier matin, le cap sur les bancs de coquilles Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc. Les équipages ont débarqué leurs collectes à la criée en milieu de matinée avant la vente prévue à 16h30. De l'avis même de certains patrons, la pêche a été relativement bonne étant donné le temps de pêche alloué pour cette ouverture.
La SNSM en charge de la sécurité
La sécurité en mer a été assurée pour cette ouverture par quatre équipiers de la station rhoéginéenne de la SNSM, accompagnés, à bord de la vedette Côte de Penthièvre, de deux plongeurs, deux sapeurs-pompiers et un médecin du Samu. «Nous sommes intervenus pour cette première car la pêche s'effectuait à marée haute et donc en position de porter assistance plus rapidement», ont expliqué les équipiers qui ajoutent que la sécurité en mer est assurée, tout au long de la saison, par les vedettes d'Erquy, certes, mais aussi de Saint-Quay-Portrieux et de Loguivy. «Pour Erquy, il s'agit de la troisième participation à une campagne coquillière.»
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À Ouistreham, 16 tonnes de saint-jacques vendues ce week-end (Ouest France)
« Notre première Fête, organisée avec l’Union commerciale Terre et Mer et l’office du tourisme, est une belle réussite », soulignent unanimes les pêcheurs locaux. En faisant leur bilan, de leur manifestation, dimanche, en milieu d’après-midi, les pêcheurs locaux évoquaient une fête pleinement réussie. Avec les 16 tonnes de coquilles Saint-Jacques écoulées en deux jours ; 500 kg ont été aussi cuisinées et offertes à la dégustation par les sauveteurs en mer de la SNSM et des confréries gastronomiques.....
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A éviter : Chair brune dans le tourteau..... Partie noire dans la coquille saint-jacques....
La coquille Saint Jacques touchée par la toxine ASP (Dailymotion/France3)
La coquille Saint Jacques touchée par la toxine... par France3baiedeseine
La coquille Saint Jacques touchée par la toxine ASP par France 3 Baie de Seine
Depuis le 3 octobre dernier, la préfecture de Haute-Normandie a décidé de limiter la pêche à la coquille dans certaines zones, aux professionnels travaillant avec un mareyeur agréé capable d'éliminer une dangereuse toxine. Cette toxine, nommée A.S.P. est de plus en plus présente près de nos côtes et elle se montre particulièrement dangereuse pour la santé. C'est pourquoi les pouvoirs publics surveillent particulièrement
Chair brune : à éviter
Chair blanche des pinces et pattes : OK
L’Anses revient sur son avis rendu le 13 mai 2011qui émettait un jugement défavorable quant à la consommation des tourteaux et des étrilles en baie de Seine « Les tourteaux sont considérés en moyenne non conformes aux limites réglementaires sur l’ensemble de la Baie de Seine et leurs non commercialisation et non consommation sont recommandées »
Un nouvel avis de l'Anses du 16 novembre 2011 apporte des nuances dans la consommation des tourteaux…
Conclusion de l’étude de l’Anses
Au regard de l’ensemble des résultats d’analyse en dioxines et PCB des tourteaux et étrilles pêchés dans la zone FAO VII D (Manche Est), l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail estime que les tourteaux et étrilles sont conformes à la nouvelle réglementation portant sur la chair blanche des pinces et pattes, quelle que soit la zone de prélèvements et peuvent être commercialisés et consommés.
L’agence confirme que, au regard de l’analyse de l’effet matrice (pinces et pattes vs pinces et pattes + thorax), la conformité de la chair blanche issue des pinces et pattes, faisant l’objet de la nouvelle réglementation, est représentative de l’ensemble de la chair blanche incluant la chair de thorax.
Concernant la chair brune des crabes pêchés en Manche Est, l’Agence recommande, au vu des données disponibles présentant un niveau de contamination très supérieur à celui observé dans la chair blanche (jusqu’à un facteur 20), de ne pas la consommer (sous forme brute ou transformée).
Par ailleurs, l’agence note que comme la chair brune pour des produits mal préparés et précuits peut rendre la chair blanche du thorax impropre à la consommation, il est recommandé qu’un soin particulier soit apporté à la préparation de ce type de chair blanche et que son utilisation comme aliment ou comme ingrédient alimentaire devra utiliser des procédés alimentaires sous démarche HACCP pour des Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiènes (GBPH) ou Programme Pré-requis Opérationnel (PrPO) incluant un point critique à ce sujet.
Source : Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à une demande d’interprétation des résultats d’analyse en dioxines et PCB des étrilles et tourteaux pêchés en zone FAO VII D (Manche Est) et à l’évaluation du risque sanitaire lié à leur consommation / Anses – Saisine n° 2011-SA-0277
Une explication à cette différenciation morphologique des autorités sanitaires européennes dans une note d'information relative à la présence non pas de PCB mais de cadmium dans la «chair brune de crabe»
«Consommation de «chair brune de crabe»
1. La présente note d’information relative à la présence de cadmium dans la «chair brune de crabe» vise à sensibiliser l’ensemble des autorités, institutions et associations nationales qui sont responsables de la santé publique ou qui communiquent des informations sur la sécurité aux consommateurs.
2. Les crabes et autres crustacés apparentés peuvent contenir des quantités élevées de cadmium dans la partie principale de leur corps, à savoir le céphalothorax. Le contenu de cette partie est souvent appelé «chair brune de crabe» en raison de son apparence brun vert. Il ne s’agit pas, à proprement parler, de «chair». Le céphalothorax contient l’organe digestif du crabe – l’hépatopancréas – qui accumule le cadmium en raison de sa fonction digestive. Les concentrations de cadmium dans la chair des pattes et des pinces de crabe (souvent appelée «chair blanche») sont faibles.
3. L’Union européenne a fixé une teneur maximale en cadmium pour les pattes et les pinces (la chair blanche), de sorte que leur consommation ne présente pas de problème sanitaire. Les pattes et les pinces sont les seules parties des crabes qui soient mangées dans la plupart des États membres de l’Union.
4. Certains consommateurs mangent également la «chair brune» dans quelques pays. Les consommateurs qui mangent régulièrement cette «chair» peuvent être exposés à des teneurs élevées en cadmium
Saint-Brieuc. Celtarmor. Trois questions à Bertrand Desplat (Le Télégramme)
En période de pêche à la coquille saint-Jacques, l'usine Celtarmor, située juste derrière la criée, sur le port de Saint-Quay-Portrieux, emploie une centaine de salariés, contre 25 le reste à l'année. C'est ici, ainsi qu'aux Pêcheries de Bretagne, à Erquy, que terminent environ 50% des coquilles pêchées dans la baie.
Que deviennent ces coquilles une fois achetées par Celtarmor ?
Bertrand Desplat, directeur général: «Depuis la création de l'usine, en 1995, chaque coquille pêchée en baie de Saint-Brieuc est certaine d'être vendue. Elle vient alimenter deux types de marché. Celui de la coquille entière vivante, plutôt à la baisse, et celui de la transformation, c'est-à-dire des noix de saint-Jacques fraîches ou surgelées, en forte hausse. Il est très important de pouvoir jouer sur les deux tableaux. Comme il faut deux jambes pour marcher...»
Comment est fixé le prix de retrait ?
«D'abord, il faut savoir que Celtarmor est codétenue par les organisations de producteurs. Tout se fait donc en concertation. Depuis que nous sommes autonomes et donc plus sous perfusion de subventions européennes, nous pouvons nous-mêmes fixer le prix de retrait. Aujourd'hui, il ne peut descendre sous les 2 EUR le kilo. Si nous avions dû suivre les directives européennes, il serait autour de 1,60 EUR! Après, il monte plus ou moins, en fonction de l'offre et de la demande.»
Comment s'annonce la campagne 2011-2012 ?.....
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Morlaix : 410 000 € de machines et mises aux normes chez Aquadis (Ouest France)
« Nous travaillons aussi les noix de coquille Saint-Jacques, pendant la saison. Dans quelques jours, pour les fêtes de fin d'année, nous allons préparer 5.000 plateaux de fruits de mer, prêts à consommer », indique Christophe Tanguy, directeur de production chez Aquadis, à Lanorgant.
Après le rachat de l'ancienne station d'épuration de la commune, l'entreprise vient d'investir 110 000 € dans sa remise aux normes. Elle vient également d'acheter pour 300.000 € de machines. Et envisage d'agrandir la partie expédition et stockage des emballages. « Cela nous permettra d'extraire le risque incendie de nos ateliers de production », note le directeur général Jean-Pol Le Ribault.
« Toute la France en 24 heures »...
Trente salariés travaillent quotidiennement dans les ateliers. Ils y traitent essentiellement la truite sous différentes présentations (darne, filet, pavé), mais aussi des filets de poissons de mer, des crustacés cuits en caisse, frais et en barquette sous atmosphère protectrice....
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D'où est partie l'idée d'organiser une Fête de la coquille ? Nous avons lancé l'idée, en décembre dernier, à l'occasion du Téléthon 2010. La plupart de nos collègues ont adhéré au projet. Et à la question, pourquoi une troisième Fête de la coquille, dans le département, nous avons unanimement répondu : mais pourquoi pas.
Ouistreham étant un port de débarque au même titre que Port-en-Bessin. Nous étions également tous très motivés pour animer nos commerces, mais également mieux faire connaître notre ville et notre port de pêche. La date a ensuite été choisie, d'un commun accord, parmi celles disponibles et son organisation a été confiée à l'office du tourisme. Pour finaliser le projet, nous nous sommes rencontrés une dizaine de fois. De nos contacts, il ressort que les Ouistrehamais attendent ce type de manifestations.
La pêche à la coquille n'est pourtant pas encore ouverte en Baie de Seine ? Que les visiteurs se rassurent, la coquille Saint-Jaques sera bien présente et en quantité, ce week-end. Les pêcheurs ouistrehamais iront la pêcher, au large, dans les zones autorisées.
Sur les étals, aux côtés de la coquille, on trouvera aussi, tous les autres produits de la mer. De nombreuses variétés de poissons, des homards et des crustacés. Mais également des produits du terroir, car nous avons souhaité donner un aperçu de la gastronomie normande. En donnant, à cette manifestation une forte connotation culinaire, de nombreux restaurateurs s'y sont associés, à travers leur opération « Coquille à toutes les tables ».
Vous avez également prévu de nombreuses animations ?
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Saint-Brieuc : 350 kg de Saint-Jacques retrouvés au bord de la route à Trémuson (Ouest France)
«Je ne savais pas que l'on pouvait pêcher de la coquille à Trémuson!» Hier, le maire Gérard Le Gall faisait de l'humour à l'évocation de la drôle de découverte faite dimanche soir, au lieu-dit La Grande Roche, dans sa commune. Pas moins de 14 sacs de coquilles Saint-Jacques, représentant un poids total de 350 kg, ont en effet été retrouvés sur le bord de la route... A priori, il ne s'agirait pas de braconnage puisque plusieurs étiquettes de la criée de Saint-Quay-Portrieux étaient encore agrafées aux sacs. Des étiquettes sur lesquelles étaient notamment indiqués les numéros d'agrément et la date de conditionnement: le 9 novembre 2011. Il s'agissait donc de coquilles fraîches, pêchées par un bateau quinocéen sur les gisements du large, puisque le gisement principal n'a rouvert que lundi. Impropres à la consommation mais ne pouvant être acceptées dans les déchèteries ou les centres de tri sélectif, ces coquilles ont été enfouies dans un champ par les services communaux de Trémuson. La gendarmerie, quant à elle, a ouvert une enquête.
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Le 24 novembre 2011
Granville. Coquilles Saint-Jacques: le projet d'ensemencement porte ses fruits (Ouest France)
Le projet d’ensemencement de coquilles saint-Jacques mené au sud de Chausey, depuis deux ans, par le comité local des pêches de l’ouest-Cotentin, semble déjà porter ses fruits. Ce mercredi 23 novembre, un bateau de pêche granvillais a tiré un trait de drague et remonté à la pelle de petites coquilles Saint-Jacques. « On n’en avait jamais vu autant, se réjouit André Piraud, président du comité local des pêches de l’Ouest-Cotentin. Nous pensons que l’ensemencement commence à porter ses fruits, car nous trouvons en assez grande quantité des petites Saint-Jacques dans des endroits où traditionnellement nous n’en n’avions jamais pêché »
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En baie de Saint-Brieuc, pêche minutée et miraculeuse à la Saint-Jacques (AFP)
Au top départ, toute une flottille met ses dragues à l'eau pour 45 minutes de pêche frénétique: en baie de Saint-Brieuc, la saison de la coquille Saint-Jacques s'est ouverte sous haute surveillance pour préserver le gisement, le plus profitable d'Europe.
En trois quarts d'heure de pêche ici, à 7 milles (13 km) seulement de la côte, on pêche autant qu'en 14 heures plus au large, explique André Rodde, à la barre de son coquillier polyvalent de douze mètres, le Sirocco IX.
A perte de vue, des dizaines d'autres navires attendent comme lui l'heure officielle de la pêche, fixée à 09H15 ce jour-là.
Premier gisement d'Europe en terme de densité de Saint-Jacques au mètre carré, la baie de Saint-Brieuc, qui assure environ 40% de la production française, est aussi la plus surveillée, à l'aide notamment d'un avion et de vedettes des Affaires maritimes, des Douanes et de la gendarmerie.
En pratique, malgré la menace de suspensions de licence et de fortes amendes, beaucoup de bateaux larguent leurs dragues, filets métalliques à grosses mailles munis d'un râteau, quelques minutes avant le top légal.
La tentation est grande. Chaque minute compte, reconnaît M. Rodde, qui avoue s'être lui-même fait prendre, comme beaucoup de collègues un jour ou l'autre, l'an passé.
Particularité: ce sont les pêcheurs de la baie eux-mêmes qui réglementent et paient la surveillance de l'activité, non soumise à des quotas européens, en fonction d'évaluations annuelles par les scientifiques de l'Ifremer.
L'institut a réduit à 4.500 tonnes cette saison sa préconisation de pêche pour le gisement, contre 5.000 l'an passé, en raison d'une baisse cyclique de la ressource.
En conséquence, la pêche n'a ouvert que lundi 14 novembre sur le gisement principal de la baie, six semaines après certains gisements de Basse-Normandie. Et elle est limitée à deux fois 45 minutes par semaine, souligne Yann Thomas, président du Bureau de la baie.
Lancé il y a une quarantaine d'années, ce mode d'autogestion, pilote en France, a préservé la ressource de l'épuisement. Le système est contraignant mais il a fait ses preuves: tout le monde nous cite en exemple et nous gardons l'un des plus gros gisements d'Europe, souligne M. Thomas.
A bord du Sirocco IX, la pêche est quasi miraculeuse: remontées à trois reprises dans le temps imparti, au prix de manoeuvres virtuoses des deux matelots qui les vident et les remettent à l'eau en moins de 3 minutes, les dragues sont bourrées à craquer de coquilles.
A la pesée, une fois le tri effectué, il y plus d'une tonne pour cette sortie. Négociée entre 2 et 3 euros le kilo selon les jours à la criée d'Erquy, la pêche rapporte jusqu'à 3.000 euros en une matinée pour un investissement en gasoil limité.
Il n'y a pas beaucoup d'activités qui génèrent un tel chiffre d'affaires en si peu de temps, d'où l'intérêt de la préserver, souligne M. Rodde, qui dispose d'une des 212 licences de pêche à la Saint-Jacques de la baie.
Le braconnage et les abus ne sont toutefois pas rares, reconnaissent les professionnels. Et la pêche légale elle-même excède chaque année les quotas de l'Ifremer (+18% la saison passée). L'institut a ainsi invité les pêcheurs à respecter scrupuleusement l'ajustement de l'effort de pêche.
C'est probablement, en baie de Saint-Brieuc, la ressource exploitée avec l'encadrement le plus strict à l'échelle nationale, relève Spyros Fifas, biologiste des pêches à l'Ifremer, saluant une gestion globalement exemplaire.
Toutefois, depuis un pic en 2006, le stock exploitable de la baie a chuté d'un tiers et il convient d'être particulièrement vigilant dans cette phase de descente, souligne-t-il.
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Le 21 novembre 2011
Baie de Seine : la pêche à la coquille ouvre le 28 novembre (Ouest France)
La pêche à la coquille Saint-Jacques va s'ouvrir en Baie de Seine lundi 28 novembre. La commission régionale de la coquille s'est réunie hier, vendredi, à Saint-Mère-Eglise. Les présidents des comités locaux et les patrons pêcheurs ont décidé de cette ouverture ainsi que des zones de pêches autorisées.
« À l'Ouest de la Baie de Seine, il n'y a pas de souci. La pêche à la coquille va être limitée dans la partie Est, du fait de la contamination à la toxine ASP, explique Alain Rigault, président du comité local des pêches de l'Est Cotentin. Des bateaux de pêche doivent réaliser des prélèvements pour définir les zones incriminées. »
Les quotas ont également été fixés lors de la réunion. Les bateaux de moins de 10 m peuvent pêcher 1 tonne par jour, ceux de 10 à 15 m : 1,5 tonne par jour, et ceux de plus de 15 m : 1,8 tonne.
L'ensemble des pêcheurs, de Nord-Picardie, de Basse et Haute-Normandie se réuniront jeudi 24 novembre à l'interrégion au Havre pour approuver définitivement ces quotas ou les revoir. « Nous affinerons également les zones de pêches, si besoin », précise Alain Rigault.
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Dieppe
19 et 20 novembre 2011
Ce samedi 19 novembre : France 3 Haute-Normandie en direct de la 42ème Foire aux Harengs et à la coquille Saint-Jacques de Dieppe
En direct de Dieppe à la Télévision et sur Internet
Trois rendez-vous
La rédaction de France 3 Haute-Normandie mobilisée pour vous faire vivre, le temps d'une journée, cette fête traditionnelle qui attire chaque année à Dieppe pendant un week-end des dizaines de milliers de visiteurs qui viennent déguster des harengs grillés, fumés ou marinés.
Un évènement festif, gourmand et musical qui est aussi la vitrine du travail des marins pêcheurs.
- 12h00 : le journal télévisé 12|13 en direct du quai Henri IV
- 16h45 : émission spéciale en direct de la Foire aux Harengs et à la coquille Saint-Jacques
Présenté par Magali Nicolin, ce magazine ira à la rencontre des acteurs de cette grande fête populaire d'automne.
Au programme : animations musicales, cuisine et gastronomie, histoire, foire à tout, marché des délices et un point sur la pêche en Haute-Normandie.
- 19h00 : le journal télévisé 19|20 en direct du quai Henri IV
Sur Internet au coeur de la Foire, avec les Web-reporters de France 3 Haute-Normandie, vivez dès le samedi matin et heure par heure les animations, les coulisses et les temps forts de la Foire aux Harengs de Dieppe.
Au menu : photos, vidéos, diaporamas, échos, articles mais aussi vos commentaires et vos impressions...
Mais aussi.... La Foire aux Harengs de Dieppe
Amateurs de coquillages, partez en week-end à Dieppe les 19 et 20 novembre 2011
Louez un appartement à Dieppe, en Seine-Maritime et venez participer à la traditionnelle Foire aux Harengs et à la Coquille Saint-Jacques.
Port de plaisance et port de pêche ouvert sur la Manche, Dieppe doit une partie de son développement économique et de sa renommée à la pêche aux coquilles Saint-Jacques. Chaque année, depuis près de quarante ans, la ville célèbre ses traditions d'origines médiévales de pêche et de dégustation de harengs et de coquilles Saint-Jacques.
La Foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques de Dieppe est l'occasion de se retrouver le temps d'un week-end pour un moment privilégié de convivialité. Cet évènement sans égal rassemble plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an. A votre tour, laissez-vous enivrer par les odeurs délicieuses de grillades et de poissons marinés. Autour des pêcheurs et des professionnels de la mer, rejoignez les festivités locales. Cette foire où les métiers liés à la mer sont à l'honneur est également l'occasion d'un grand marché de produits du terroir et d'artisanat normand. Ne manquez pas les dégustations : grillés avec une pointe de sel, avec du jus de citron, nature, légèrement relevé…laissez vos papilles décider ! Tout au long de la journée, vous pourrez également assister à des animations et à des spectacles musicaux.... suite Ici
Le 17 novembre 2011
Les écolos s'énervent…. La fronde, comme d'habitude, est tout de suite venue des rangs d'Europe Écologie-Les Verts. « Vous aviez toujours dit que s'il n'y avait pas les financements, il n'y aurait pas non plus d'extension. Or, les travaux de dragage ont débuté », s'est exclamée Joëlle Laporte-Maudire. Et d'ajouter : « Et on va rejeter les boues là où il y a des coquilles Saint-Jacques ».
Réflexion qui a fait bondir le maire (Maxime Bono ndlr) : « Non. Ne faîtes pas croire que les problèmes des saint-jacques viennent de là. Là où on rejette les boues, vous pouvez toujours courir pour trouver des coquilles Saint-Jacques ». Jean-François Fountaine (Président de Fédération des industries nautiques ndlr) a alors pris la parole pour rappeler que le dragage faisait partie de l'histoire de La Rochelle.
Du côté de l'UMP, Dominique Morvant et Pierre Demoncourt se sont étonnés que des travaux puissent être lancés alors que leur financement n'était pas garanti. Et de l'avis de Pierre Demoncourt, dans le privé, un chef d'entreprise qui prend une telle décision se fait débarquer « en huit jours »….Sud Ouest : Tempête sur le port
Un nouveau recours : Nature environnement 17 saisit le tribunal contre les travaux d'extension.
Après Robin-des-Bois, Nature environnement 17. L'association écologiste vient de déposer un nouveau recours contre les travaux d'agrandissement du port de plaisance des Minimes, à La Rochelle. Elle demande au tribunal administratif d'annuler l'arrêté préfectoral du 27 mai 2010 « portant autorisation d'extension au titre du code de l'environnement ». Le texte est censé encadrer notamment les opérations de dragage et l'immersion des boues dans la fosse d'Antioche, au cœur du Parc naturel marin.
Selon NE 17, « l'étude d'impact jointe au dossier souffre d'insuffisances manifestes. Les effets cumulés de l'extension des Minimes et de celle du port de La Pallice ne sont pas étudiés. 400 000 mètres cubes de sédiments sont ainsi écartés sans justification malgré des conséquences importantes pour la qualité de l'eau, les habitats et les espèces. » L'association a assorti son recours d'un référé. Les juges administratifs devraient donc se pencher à nouveau sur le dossier en urgence. Rappelons que Robin-des-Bois a été débouté début novembre de son référé suspension. Source : Sud Ouest
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Le 15 novembre 2011
Coquilles St-Jacques. Sous haute surveillance (Le Télégramme)
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte. Déjà commencée à Brest, elle va démarrer demain dans la baie de Saint-Brieuc qui fournit plus de 40% de la production française. Côté Atlantique, malheureusement la campagne pourrait être encore gâchée cette année par la toxine ASP.
Où pêche-t-on la coquille Saint-Jacques en Bretagne ?
De Belle-Ile à la baie de Saint-Malo, la Bretagne compte une quinzaine de gisements. Avec ses 150.000hectares, c'est celui de la baie de Saint-Brieuc qui est de loin le plus important gisement français avec celui de la baie de Seine, «mais celui de Saint- Brieuc est le premier gisement pour sa densité de coquilles au mètre carré», note Georges Brézellec, ancien président du comité local des pêches.
Quelles sont les différences entre la coquille et la pétoncle ?
La coquille Saint-Jacques (pecten maximus) est un mollusque bivalve qui fait partie de la famille des pectinidés. C'est un animal sédentaire qui vit enfoui dans le sable à la différence de la pétoncle (aequipecten opercularis) qui est beaucoup plus mobile et vit posée sur le fond. On trouve la coquille Saint-Jacques le plus souvent dans des fonds de 10 à 60mètres mais aussi jusqu'à plus de 100 mètres. Elle se nourrit de phytoplancton.
Coraillée ou pas coraillée ?....
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Pêche à la coquille. À bord du «Black Pearl» (Le Télégramme)
La campagne 2011-2012 de pêche à la coquille saint-jacques sur le gisement principal de la baie s'est ouverte hier matin. Elle s'achèvera en mars-avril. Reportage à bord du «Black Pearl», un 13m propriété de Grégory Métayer.
6h, hier, à Saint-Quay. À l'heure où la plupart des gens dorment encore à poings fermés, au chaud sous la couette, le port d'Armor se réveille en douceur. La nuit noire laisse percer quelques lumières provenant des bateaux amarrés aux pontons. On devine quelques hommes, au loin, déjà sur le départ. Il règne ici un calme tout relatif. C'est bien connu, dans le monde de la pêche, on parle peu. Si bien que les derniers préparatifs avant l'ouverture de la pêche à la coquille saint-jacques sur le gisement principal, dans un peu plus de deux heures, se font en silence.
Vieux loup de mer à 32 ans
6h30. À bord du «Black Pearl», coque blanche et noire au liseret jaune, on s'active. À la barre de ce rafiot de 13m, dont le moteur tourne déjà, laissant échapper quelques subtiles odeurs de gasoil, le patron, Grégory Métayer, ne ressemble guère à Jack Sparrow, le pirate des Caraïbes... À tout juste 32 ans, il a pourtant déjà tout d'un vieux loup de mer. «Je suis issu d'une grande famille de pêcheurs. J'ai commencé à l'âge de 14 ans mais en réalité, je pêche depuis mes 7-8ans», précise-t-il, cigarette au bec. Autant dire que la baie, il la connaît comme sa poche. Contrairement à Antoine Cotard, son stagiaire de 14 ans, étudiant au lycée maritime de Paimpol, qui la découvre. Jean-Marc Moro, 36ans, matelot et cousin du patron, complète l'équipage.
6h40. Il est temps de lever l'ancre. Il fait 11,5 degrés....
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Fraîche et entière, le top! (Le Télégramme)
Les Français consomment 150.000 tonnes de coquilles Saint-Jacques par an. Les bateaux français en draguent 20.000 tonnes. Autant dire que le produit d'importation est largement majoritaire dans nos assiettes.
Depuis 1996, depuis que l'OMC (Organisation mondiale du commerce) a autorisé l'appellation Saint-Jacques pour tous les «pecten», le consommateur a de quoi y perdre son latin. La coquille Saint-Jacques, la vraie, la reine, c'est la pecten maximus. Aucune confusion n'est possible quand elle est vendue fraîche et entière. C'est forcément de la vraie comme celle que nous rapportent nos pêcheurs bretons, avec ou sans corail. On peut acheter également sa version décortiquée en noix, fraîche ou surgelée. Dans les Côtes-d'Armor, deux ateliers à Erquy et à Saint-Quay-Portrieux sont spécialisés dans cette transformation. On trouve aussi à très bon prix des noix fraîches surgelées en provenance des îles britanniques ou d'Amérique. Ce sont des concurrentes coriaces pour nos productions françaises. Même si, côté qualité, elles ne font pas le poids. Souvent, elles sont trempées. «Les prix peuvent aller du simple au double. Ce sont des pratiques que l'on dénonce et qui sont d'ailleurs interdites en France», indique Paul Françoise, du Comité national des Pêches.
La pétoncle omniprésente
Dans le domaine des plats préparés surgelés, cela devient plus confus car les pétoncles ont droit aussi à l'appellation noix de Saint-Jacques. Il ne faut pas se fier à leur taille. Il y en a de géantes et certaines ont du corail. De fait, il est presque inutile de s'enquérir du nom scientifique de l'espèce qui est obligatoirement mentionné sur les étiquettes car la pétoncle est omniprésente dans les rayons. «Dans les plats cuisinés, la vraie coquille Saint-Jacques est très rarement utilisée», confirme-t-on au Comité national des pêches.
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Une toxine embarrassante (Le Télégramme)
Comme sur toute la façade Atlantique, la saison de la coquille Saint-Jacques semble, hélas, bien compromise dans le Sud-Bretagne. Cette année encore, les pêcheurs subissent les conséquences de la présence de la toxine ASP (Amnesic shellfish poison) à des taux supérieurs au seuil réglementaire. C'est une toxine amnésiante sécrétée par la micro-algue «pseudonitzschia». Son ingestion peut provoquer des troubles digestifs et neurologiques. Contrairement à la moule ou l'huître, la coquille Saint-Jacques met du temps à se débarrasser de cette toxine qui se loge uniquement dans sa poche noire (son appareil digestif). La seule parade est donc le décorticage puisqu'il n'y a aucun problème à consommer la noix. Et c'est la condition pour être autorisé à pêcher les zones contaminées. Seule la baie de Saint-Brieuc et la rade de Brest disposent de sites de décorticage. Une pratique qui alourdit évidemment les coûts de production.....
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Saint-Brieuc. La foule au Légué pour Thalassa (Le Télégramme)
Une foule impressionnante a assisté, hier soir au Légué, au tournage en direct de l'émission Thalassa. Consacrée à la baie de Saint-Brieuc, son activité majeure la pêche de la coquille Saint-Jacques et quelques-uns de ses personnages, émaillée de reportages sur l'Islande, l'émission a donné lieu à une grande fête. La présence des vieux gréements de la baie aux voiles déployées, et du Bel Espoir du père Jaouen qui servait de toile de fond au plateau, les éclairages étudiés, les stands et les animations ont fait de la soirée un événement que les Briochins et bien d'autres Costarmoricains n'auraient surtout pas voulu manquer.....
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La coquille Saint-Jacques (Le Figaro)
La coquille Saint-Jacques tient son nom d'une légende du Moyen Age et sa forme a été adoptée comme emblème par les pèlerins de Compostelle. On la trouve d'ailleurs gravée dans la pierre en Europe romane. Reconnaissable à sa coquille pourvue de côtes en éventail, couleur orangée, avec sa valve supérieure totalement plate. Si elle se balade aisément dans les fonds marins en ouvrant et en fermant alternativement sa coquille, elle n'est pas pour autant une grande voyageuse. A l'état sauvage, elle peut vivre une vingtaine d'années. Ce fabuleux coquillage apprécie des sols sableux et vaseux. Parmi les grands gisements français, on compte la baie de Somme, la baie de Saint-Brieuc, la rade de Brest et d'Iroise, et Quiberon. Hermaphrodite, tout se passe à l'intérieur de sa coquille. Son corail en forme de croissant est en réalité sa glande génitale, qui est constituée de deux parties : l'une mâle, blanc ivoire (à ne pas confondre avec le pied) ; l'autre femelle, rouge orangé. C'est une grande gourmande de plancton, ce qui lui confère un goût intensément iodé. Sa pêche est très réglementée sur nos côtes, nous vous conseillons de la déguster dans sa plus pure saison, de mi-octobre à mi-mai.
SACHEZ-LE : n'achetez jamais les noix seules mais achetez les coquilles pleines et vivantes, car dès qu'elles perdent leur coquille, elles perdent aussi leur fermeté, et leur fraîcheur. La noix (muscle) est au meilleur de sa cuisson si le cœur est translucide, presque nacré. En ce moment, les noix de Saint-Jacques sont de taille moyenne. Si vous en trouvez des très grosses dans votre assiette, il est fort probable qu'elles arrivent des Etats-Unis.
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A toutes saveurs : La Saint-Jacques, plaisirs crus et gratinés (France infos)
A peine pêchée et déjà sur les marchés, la coquille Saint-Jacques a envahi les étals depuis un peu plus d'un mois. Aujourd'hui, Laurent Mariotte nous propose de la cuisiner crue ou cuite, en céviche ou gratinée.
La coquille St-Jacques est l'exemple-type du produit de qualité, noble et accessible. Disponible une bonne partie de l'année, la pêche de la St-Jacques s'effectue d'octobre à mai.
On la pêche en Bretagne, dans la Manche et en Normandie. Pour la choisir, on préfèrera avec la coquille. C'est le moment d'en acheter car les prix sont encore assez bas avant les fêtes. C'est un produit riche en magnésium, en vitamines et protéines... idéale pour faire découvrir les fruits de mer aux enfants. Deux recettes faciles :
Noix de Saint-Jacques gratinées en coquille....
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Normandie : Coquille saint-jacques : les pécheurs déçus (Paris Normandie)
Alors que Ifremer avait annoncé une ressource "exceptionnelle", le comité régional des pêches maritimes de Haute-Normandie juge "décevantes" les premières semaines de la campagne de la coquille Saint-Jacques. Ouverte le 3 octobre, celle-ci se prolonge traditionnellement jusqu'en mai. "Des navires ont démonté leurs dragues et sont revenus au chalut", constate Alexis Maheut, président, "surtout les plus petites unités pour lesquelles il n'est pas rentable d'aller chercher de plus en plus loin la coquille". Quant à la fermeture partielle et temporaire de certaines zones de pêche en raison de la présence de toxine ASP, des analyses révèlent leur régression, ce qui augurerait une réouverture complète des secteurs contaminés d'ici la fin de l'année.
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Le chalutier cancalais à bon port (Manche libre)
Alors que son remorquage était programmé ce matin, le chalutier "Hermine-Bastien-Steven" a pu regagner Port en Bessin hier soir. Il est à quai depuis 22h.
L'opération du déséchouage du chaluitier "Hermine-Bastien-Steven" a été effectuée mercredi soir sans aucun probléme, à la faveur de la pleine mer. Le chalutier cancalais qui s'était échoué le matin même au pied des falaises de Ste-Honorine-des-Pertes, a été remorqué par la vedette de la SNSM et escorté par les chalutiers locaux, le Père Daniel et le Vauban jusqu'au bassin de Port en Bessin. Il était 21h45 lorsque le convoi est entré dans le port. Selon le patron Jean-Paul Lebouban, le navire n'a subi aucun dégât et va donc pouvoir reprendre sa pêche a la coquille. "De toute façon, l'essentiel est que l'équipage est sain et sauf", soulignait le patron pêcheur hier soir sur les quais portais.
Rappelons qu'au moment de son échouage, à 8h hier matin, ce chalutier de 16 mètres de long immatriculé à Saint Malo avait quatre personnes à bord. Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Jobourg avait dépêché sur zone le canot de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Port-en-Bessin, la Madone des feux. Ce dernier avait pu évacuer l'équipage.
Aucune explication n'a été avancée pour justifier cet échouage. A Port-en-Bessin, de nombreux observateurs et gens de mer estiment toutefois que l'homme à la barre a certainement dû s'endormir.
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Le 14 novembre 2011 : Des dragues bien remplies !!!!
Saint-Quay-Portrieux. Une tonne de coquille pour la première pêche du "Black Pearl" (Le Télegramme)
La campagne 2011-2012 de pêche à la coquille saint-jacques sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc, s'est ouverte ce lundi matin. Une pêche très réglementée, ouverte uniquement les lundis et mercredis, pendant 45 minutes et pas une de plus.
Cette année, 212 bateaux sont autorisés à y prendre part. Parmi lesquels le "Black Pearl", un 13 m basé au port d'Armor de Saint-Quay-Portrieux. Son équipage, composé de Grégory Métayer, patron, 32 ans, son cousin Jean-Marc Moro, matelot, 36 ans, Antoine Cotard, stagiaire issu du lycée maritime de Paimpol, 14 ans, ont débarqué un peu plus d'une tonne de coquilles à l'issue de cette première journée de pêche.
Baie de Saint-Brieuc. 104 t de coquille pêchées à l'ouverture (Le Télégramme)
La campagne 2011-2012 de pêche à la coquille Saint-Jacques sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc s'est ouverte ce matin, à 8 h 15.
Pendant 45 minutes, et pas une de plus, 152 bateaux (sur les 212 autorisés à le faire) des trois ports de la baie ont raclé les fonds avec leurs dragues de 500 kg. Quelques heures plus tard, le bilan était le suivant dans les criées : les marins de Loguivy-de-la-Mer ont débarqué 20 t de coquilles, ceux de Saint-Quay-Portrieux, 47 t, et, enfin, ceux d'Erquy, 37 t. Soit un total de 104 t, vendues au prix moyen de 2,20 € le kilo.
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Coquille St-Jacques : la saison est lancée (France 3 Bretagne)
La pêche à la coquille Saint-Jacques a démarré en baie de Saint-Brieuc, dans les Côtes d'Armor, une campagne de 5 mois
Aujourd’hui, c’était le coup d’envoi dans la baie de Saint-Brieuc, de la pêche à la coquille St-Jacques, là ou se situe le plus gros gisement français. Afin de protéger la ressource, cette pêche qui dure 5 mois, est particulièrement réglementée et surveillée.
Comme pour chaque sortie, la pêche est autorisé pendant 45 minutes et pas une de plus pour les quelques 210 coquillers de la baie. Ce matin les dragues n'ont pu être mises à l'eau que de 8 h 15 à 9 h. Et en fin de matinée, 104 tonnes de coquilles ont été débarquées dans les trois criées du département, celles de Saint-Quay-Portrieux, Erquy et Loguivy de la Mer. En début d'après-midi, ces coquilles ont été vendues au prix moyen de 2,20 € le kilo.
Les scientifiques de l'Ifremer attentifs à la ressource dans la baie demandent aux pêcheurs de ne pas prélever plus de 4500 tonnes durant la campagne.
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Le 13 novembre 2011
Saint-Brieuc. Suivez en live l’ouverture de la pêche à la coquille ! (Ouest France)
Ce lundi, c’est jour d’ouverture sur le gisement classé de la baie de Saint-Brieuc. 45 minutes d’une pêche contre-la-montre que nous vous proposons de suivre en direct. À l’aube, nous avons embarqué ce matin à Saint-Quay Portrieux à bord d’un coquillier. Et de 8 h à 9 h, nous allons vous faire vivre cette pêche pas atypique sur le pont de la Fille du vent....
Baie de Saint-Brieuc : Le gisement principal ouvre le 14 novembre 2011
Depuis quelques jours, c'est l'effervescence sur les pontons du port d'Armor, à Saint-Quay-Portrieux. Il y règne en effet une ambiance de rentrée scolaire. Onnettoie le pont des bateaux, onvérifie son matériel, on bricole, on monte les dragues à bord... Les équipages veulent être prêts pour le jour J, qu'ils attendent depuis des mois.
45 minutes de pêche deux fois par semaine
Demain, entre 8 h 15 et 9 h - pas une minute de plus -, des dizaines de pêcheurs de la baie, de Loguivy à Erquy en passant par Saint-Quay, se lanceront à l'assaut du gisement principal de coquilles saint-jacques. Une nouvelle campagne qui s'achèvera lorsque les 212 bateaux autorisés à pêcher, auront ramené, en tout, un maximum de 4.500 tonnes de coquilles (contre 5.200 tonnes en 2009). Une limite fixée par l'Ifremer, après estimation des stocks de «Pecten Maximus» dans la baie.
Autre possibilité : que les pêcheurs décident de s'arrêter en raison d'une demande insuffisante sur le marché. «Nous avons prolongé la pêche au large pour pouvoir commencer sur le gisement principal un peu plus tard qu'à l'habitude, précise Alain Coudray, président du comité local des pêches de Saint-Brieuc. On gère la ressource du mieux possible.» Si bien que, comme les années précédentes, la campagne devrait s'étaler jusqu'en mars-avril 2012. À raison de deux jours par semaine, les lundis et mercredis. L'activité est extrêmement contrôlée, sur terre, en mer et même dans le ciel, par les agents des Affaires maritimes. Qui vérifient que les bateaux ne dépassent pas les 45 minutes de pêche autorisées à chaque sortie. Le temps de faire «trois traits», à peine... Si certains bateaux inscrits ne peuvent participer à une session pour cause de mauvais temps ou d'avarie, les patrons peuvent toutefois bénéficier d'une séance de rattrapage.
Ambiance sereine
Épicerie fine, épisode 3, émission réalisée par TV5 Monde en partenariat avec le Ministère de l’alimentation.
Pour visionner ce très bon reportage, cliquez sur la photo ci-dessus ou "C'est la saison des Saint-Jacques"
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Le 12 novembre 2011
Port-en-Bessin fête le Gout du Large les 12 & 13 novembre 2011
Les 12 et 13 novembre, Port-en-Bessin accueille la fête de la coquille Saint-Jacques et des produits de la pêche.
Des chants marins et de nombreuses animations satisferont petits et grands. Depuis sa création en 2004, “le Goût du Large” connaît un gros succès avec 50.000 visiteurs accueillis sur les deux jours et une grande mobilisation des pêcheurs et des habitants.
La coquille Saint-Jacques fait la renommée du port. Les tonnages débarqués sous criée placent Port-en-Bessin au premier rang des ports Bas-Normands en matière d’arrivages de coquilles Saint-Jacques.
Au programme, une vente directe de coquilles et de produits de la pêche, dégustation sur les quais, flottille et vieux gréements. Pour faire le lien entre la fête de la coquille Saint-Jacques et le festival de chants de marins, Sarah Savoy et ses musiciens proposeront un voyage tout en saveurs et en musique avec un atelier de cuisine. Source : La Manche Libre
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Le 12 novembre 2011
Dieppe : La pêche à la Coquille Saint-Jacques avec Eric Maret
Eric Maret est armateur et pêcheur à Dieppe. Depuis des années il prend le large, avec son équipage, à la recherche de la précieuse Coquille Saint-Jacques, perle marine de notre littoral. En pleine campagne de pêche, il nous raconte avec passion les plaisirs et les difficultés de son métier.
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Dieppe : le marché aux poissons va ouvrir sans ses auvents (Paris Normandie)
PORT. L'espace de vente directe aux poissons sur le quai Trudaine va ouvrir samedi prochain, sans les auvents qui font l'objet d'un litige entre la ville et le port de Dieppe.
La passe d'armes entre Alain Le Vern (PS), président du comité du syndicat mixte du port de Dieppe, et Sébastien Jumel (PCF), maire de Dieppe et également membre titulaire du comité syndical, n'a pas eu lieu à l'occasion de la session ordinaire, jeudi en soirée (à lire dans notre édition de lundi). Le point de friction reste pourtant le fameux marché aux poissons qui ouvrira ses portes le samedi 19 novembre quai Trudaine. Sera-t-il équipé d'auvents amovibles pour abriter les pêcheurs de la pluie et des intempéries ? Rien n'est moins sûr étant donné le litige qui repose sur la délivrance ou non par la mairie d'un permis de construire. Il n'a cependant pas été une seule fois évoqué ni par l'un, ni par l'autre lors des 90 minutes de la séance suivie par un nombreux public.....
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Le surgelé n'a pas la cote au Luxembourg
LUXEMBOURG - Alors que la France envisage d'obliger les restaurants à indiquer sur la carte si les plats sont frais, la question laisse le Grand-Duché dubitatif.
Schneidewind va représenter le Grand-Duché
En opposant les produits congelés aux produits frais dans les cuisines des restaurants, la France se trompe-t-elle de cible? C'est en tout cas l'avis du président d'Euro-toques, Daniel Rameau. «Le vrai problème, ce sont les plats sous vide vendus comme des produits frais mais conservés à l'azote. Si cette pratique venait à se répandre pour contourner la loi française, des problèmes plus graves pourraient apparaître», prévient-il.
Au Luxembourg, les restaurants disposent de suffisamment de main-d'œuvre pour privilégier encore les produits frais.
Alors faut-il prévenir le consommateur que son assiette contient des produits congelés? Le chef de la Rameaudière rappelle d'ailleurs que certains produits valent mieux congelés que frais. «Les coquilles Saint-Jacques sont congelées directement sur le bateau. Et ça vaut mieux comme ça! Vous imaginez dans quel état elles arriveraient si ce n'était pas fait?».
Au Luxembourg, de toute façon, les produits congelés ne sont pas autant plébiscités qu'en Belgique ou en France. «Les congelés représentent environ 20% de ce que nous livrons au Luxembourg. Ce n'est pas la même constellation ici. Il y a encore de la main-d'œuvre dans les restaurants luxembourgeois pour travailler les produits frais», assure-t-on à la Provençale.
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Un chalutier de Cancale échoué sur les rochers à Port-en-Bessin (Ouest France)
L’accident s’est produit ce mercredi vers 8 h 30, alors que la marée était au plus haut. Pour une raison encore indéterminée, le chalutier « Hermine-Bastien-Steeven », de Cancale, s’est échoué, à proximité de Port-en-Bessin, dans le Calvados.
Rapidement, la vedette SNSM a pu évacuer les quatre membres d’équipages et transférer près de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sur un autre bateau. Ce mercredi après-midi, Jean-Paul Libouban, le patron de l’Hermine-Bastien-Steeven est venu estimer les dégâts avec son équipage et des experts. Le chalutier cancalais repose toujours sur le fond rocheux, au pied des falaises de Sainte-Honorine-des-Pertes, à près d’un kilomètre, à l’ouest de l’entrée de Port-en-Bessin. Jeudi matin, les sauveteurs devraient profiter de la marée haute pour tenter de remettre à flots le bateau.
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5e édition du concours La Coquille St-Jacques dans tous ses états (L’Hotellerie)
Le concours « La Coquille St-Jacques dans tous ses états » est ouvert aux élèves de bac pro cuisine des régions Pays de la Loire et Bretagne. Il est organisé par le lycée professionnel hôtelier privé Daniel Brottier et la Confrérie de la Coquille Saint-Jacques. Les candidatures sont à envoyer au lycée avant le 12 décembre. Seul un élève par établissement peut se présenter. Les candidats doivent proposer un plat principal à partir de Coquille St-Jacques avec au moins 2 garnitures pour 6 personnes accompagné d'un vin régional. Le concours va se dérouler le mercredi 14 mars 2012, en présence de Laurent Saudeau du restaurant ** Le manoir de la Boulaie, président du jury.
Lycée professionnel hôtelier privé Daniel Brottier
Chemin du Couvent « les Couêts »
44340 Bouguenais
Dieppe : encore plus de granulats (Paris Normandie)
L'une des deux sociétés d'extraction de granulats marins souhaite étendre sa zone et sa durée de concession. Explication avec l'adjoint au Développement durable.
Le tas de granulats augmente depuis quelques temps... et ce n'est pas fini !
Les tas de granulats visibles près du transmanche ont enflé, dernièrement. Et ne sont pas près de décroître. Une délibération adoptée lors du conseil municipal de la fin septembre, avait compté deux voix opposées, celles de Jolanta Avril et Jacques Boudier, du groupe EE-LV, quand bien même la décision finale revient à la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). En cause : la demande d'extension de la zone d'extraction de granulats marins, près du transmanche, par le groupement d'intérêts économiques Gris-Nez. Celui-ci est composé de quatre carriers haut-normands dont celui œuvrant à Dieppe, dont les bureaux sont à Fécamp. Les tas de granulats monumentaux sont composés de sable, graviers et galets récupérés par un bateau dans le fond de la mer et amenés à terre. Ils sont ensuite triés par criblage et nettoyés avec de l'eau douce. Les « terrils » qui trônent près du transmanche servent dans le BTP pour la réalisation les routes, par exemple. Et pourquoi pas « la base des pieux des futures éoliennes offshore ou des éléments du chantier de l'EPR ? », avance Eric Tavernier, adjoint au maire chargé du Développement durable. Plus le tas de granulats grossit, plus on peut s'attendre à des travaux d'aménagement routiers…
« A l'origine, l'extraction des granulats marins en mer s'est développée surtout depuis un rapport interdisant de nouvelles concessions à terre, se rappelle l'adjoint. Car avant les années 1970, l'extraction se faisait au niveau des ballastières. Mais en mer, on est confronté à d'autres conflits avec d'autres usagers dans diverses activités maritimes. Sans oublier les problématiques environnementales ! » Pour autant, le littoral dieppois est intéressant : « Notre zone est riche en sédiments en transit avec les courants de l'Atlantique qui remontent vers la mer du Nord. »....
La délibération souligne que les travaux d'extension s'accompagneront notamment d'une étude d'impact, d'une vérification de sa conformité au schéma départemental des carrières seinomarines, de l'observation des remarques du commissaire enquêteur (mise en place d'un comité de pilotage et de suivi environnemental, de réunions de concertation, etc.). A noter également : la période de dragage s'interrompra entre novembre et janvier pour la « préservation optimale du stock et des phases biologiques de certaines espèces de poisson ».
Y a-t-il un avantage pour la Ville de Dieppe, qui n'a là qu'un avis consultatif, la décision finale étant réservée aux services de l'Etat, la Dreal en l'occurrence ? Oui, répond Eric Tavernier : « C'est une activité économique intéressante, qui en outre fait des entrées et des sorties de bateaux dans le port de Dieppe… et donc du tonnage ! Il suffit de ne pas développer cette activité au détriment d'autres, comme celle des pêcheurs… »
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Granville : le coup de colère des pêcheurs (La Manche Libre)
A Granville, la chambre de commerce organisait des rencontres interprofessionnelles de la pêche.
“Nous souhaitons nous battre pour la pêche artisanale”, a expliqué Loïc Houssard, président de la chambre de commerce de Granville. “Face aux directives européennes, il est de notre devoir de fixer ensemble une stratégie et de prendre de l’altitude pour défendre nos intérêts.” Incontestablement, l’idée était bonne de rassembler la filière de la pêche lors d’une journée de rencontres interprofessionnelle, vendredi dernier. Mais faute de représentant européen, pourtant invité, les pêcheurs granvillais ont été encore une fois méprisés. “Ce n’est pas la première fois,” a plaidé André Piraud, patron du comité local. “La dernière fois, nous étions 150 à Bruxelles. Mais la commissaire européenne, Maria Damanaki, nous a reçus à peine quinze minutes. C’est dire le peu d’attention qu’elle nous porte.”
Sur le littoral de l’Ouest Cotentin, les pêcheurs régleraient facilement leurs “problèmes régionaux.” Mais à l’évidence, les choses se gâtent dès lors que l’Europe est mêlée de près ou de loin à leurs affaires. La coupe est tellement pleine que Pascal Delacour, patron d’un bateau, a ironisé devant les nombreux élus présents, le sénateur Bizet, le maire Daniel Caruhel, le conseiller général Jean-Marc Julienne et les autres. “On passe beaucoup de temps du côté de Jersey. C’est peut-être par là où se trouve notre salut…”
Aujourd’hui, les professionnels en ont par-dessus la tête de la marchandisation des taux admissibles de capture, de la surréglementation, des logbook à 7000 euros (carnet de bord des pêcheurs) et du non-renouvellement de la flottile. Directeur de Diren, Laurent Courcol a bel et bien tenté de leur apporter des réponses techniques point par point. Mais en l’occurrence, elles semblaient bien dérisoires face à leur colère. “On nous dit que l’on peut renouveler notre flottille, mais on peut le faire uniquement quand des bateaux coulent corps et âmes,” a dit en substance Eric Leguelinel.
Loin de Bruxelles, les professionnels ont beau protester dans leur coin. Ils ne sont toujours pas entendus. Beaucoup plus grave, les grandes marques ne jouent pas toujours le jeu… en commercialisant des produits étrangers sous le label coquilles saint-Jacques. Décidément, rien ne va plus. À moins que ces rencontres n’aboutissent à faire entendre la profession dans les hautes sphères européennes.
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Le 11 novembre 2011
Une journée en mer à bord d'un coquillier (Le Télégramme)
La saison de la coquille a débuté fin octobre sur le secteur brestois. Noël Uguen a accepté de nous embarquer à bord de son coquillier, le Vénus-II, dans la rade, mercredi.
«Je pourrais avoir de l'eau de mer dans les veines à la place du sang! Ce serait pareil». Noël Uguen, le regard soutenu, lance sa pensée avec le sourire de celui qui sait que pareille affirmation va paraître extravagante ou provocatrice. Pourtant, ce fils de pêcheur de Molène travaille sur des bateaux «depuis l'âge de14 ans et demi», car c'est un âge où l'on compte encore les moitiés d'années. Des années, il en a 51désormais…..
Une bonne pêche mais pour quel cours?
Noël Uguen, un des 59 coquilliers de la flottille locale, travaille à son compte. Son épouse vend ensuite directement le produit de sa pêche. Mercredi, il aura ramené entre 230et250kg de coquille. «C'est plutôt bien, mais tout dépend à combien elle va se vendre! En ce moment, ce n'est pas assez... Bon, cen'est jamais assez!», admet-il en souriant, encore, quand onle lui fait remarquer.
Pêche à la coquille. Les Aff'mar' sur le pont (Le Télégramme)
Le pneumatique déboule à 27 noeuds (50km/h) sur une mer d'huile. La pêche est fermée depuis six minutes. Les contrôleurs des Affaires maritimes fondent sur un premier coquillier. La drague est relevée; le contrôle peut commencer.
Brest. Les affaires maritimes traquent les infractions de pêcheurs de coquilles
Les contrôleurs des Affaires maritimes sont sur le pont. Vérification des papiers et des licences, de la taille des coquilles pêchées et des caractéristiques de la drague. Est-elle identifiable (marquage)? Respecte-t-elle la maille réglementaire (10,5 cm)? N'excède-t-elle pas les 190 kg maximum? Les contrôleurs sortent d'un sac un peson professionnel permettant d'évaluer le poids de l'engin de pêche. Le ton est ferme mais cordial. Pêcheurs et contrôleurs se connaissent. Ils se croisent souvent en mer et sur les quais. «Ce n'est pas en rade de Brest que les contrôles sont les plus rugueux», observe Xavier Prud'hon, en charge de la surveillance et du contrôle des pêches pour le Finistère. 187,5kg! «Je pèse ma drague juste en début de saison. Je sais que je suis bon, à deux-trois kilos près», appuie le patron.
Quantité illimitée
«Merci messieurs, bon tri ! Le pneumatique repart vers un autre navire, un goémonier transformé à la coquille pour l'hiver....
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Brest. En mer avec un pêcheur à la coquille (Le Télégramme)
En 2008, Noël Uguen subissait un terrible accident en mer. Il a failli être amputé d'une jambe. Il a repris son métier, pourtant difficile. En cette saison de pêche à la coquille, ouverte fin octobre, il a accepté de nous embarquer à bord de son Vénus II, dans la rade de Brest.
Brest. En mer, avec un pêcheur de coquille
"Je pourrais avoir de l'eau de mer à la place du sang ! Ce serait pareil..." Noël Uguen, le regard planté dans le vôtre, vous lance cela avec le sourire de celui qui sait que pareille affirmation va paraître extravagante ou provocatrice. Pourtant, ce fils de marin pêcheur de Molène travaille sur des bateaux "depuis l'âge de quatorze ans et demi", car c'est un âge où l'on compte encore les demies années. Il en a 51 désormais.
"Le crachin ? ça n'arrive jamais ici !"
Ce mercredi, au port de Brest, son Vénus II quitte le quai vers les 8 h, alors que le jour peine à se lever sur une mer relativement calme et que le crachin est de la partie. "Bizarre, ça n'arrive jamais ici !". La pêche à la coquille va durer deux heures et demie (c'est le règlement), de 9 h jusqu'à 11 h 30. Le temps de gagner le coeur de la rade avant le top départ….
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Le 9 novembre 2011
Port-en-Bessin-Huppain : Les préparatifs de la 8 e Fête de la coquille ont commencé (Ouest France)
Plus que quelques jours et Port-en-Bessin accueillera sa 8 e Fête de la coquille. Un vaste panel d'animations a été mis en place par la commune et de nombreux stands seront tenus par des associations locales. « Nous avons reçu de nombreuses demandes d'exposants. Nous avons dû en refuser car le mot d'ordre est d'être en rapport direct avec la mer », précise Jocelyne Lasnon, directrice générale des services de mairie et coordinatrice des structures de la fête.
La grande nouveauté ? Un atelier de cuisine cajun, animé par Sarah Savoy et les Francadians, sur une musique traditionnelle de la Nouvelle-Orléans. Plusieurs recettes de cuisines seront proposées et l'attrait fait aussi que l'atelier est déjà complet.
Mais tout au long de ces deux jours samedi et dimanche, des femmes de marins vont proposer des dégustations de recettes familiales, abritées sous les petites baraques de bois disposées le long du port. Tous les restaurants afficheront, pendant ces deux jours, des menus à base de coquille Saint-Jacques. Mais bien sûr, l'élément principal se passera sous la criée avec la vente de coquilles et de poissons des 20 bateaux locaux. On trouvera aussi sous cette criée les ramendeurs et leurs filets.
Port-en-Bessin : Pêche à la Coquille Saint Jacques à bord du Sauvage
Reportage diffusé sur la ZDF, pêche à la coquille Saint Jacques en Baie de Seine, Normandie, à Bord du Sauvage. Patron : Dimitri Rogoff, matelots : Manu, JéJé, Cédric.
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Le 10 novembre 2011 : Le point sur la saison en Saint-Brieuc
Coquilles dans la baie.4.500 tonnes à ne pas dépasser (Le Télégramme)
Cette saison, il ne faudra pas dépasser les 4.500 tonnes de coquilles Saint-Jacques pêchées dans la baie de Saint-Brieuc. Yannick Hémeury, patron du comité des pêches, fait le point.
La pêche sur le gisement de la baie reprend lundi. Ce sera une bonne saison ? Ifremer est clair et ferme en nous préconisant un quota à 4.500 tonnes. Je rappelle que l'an passé, il était de 5.000 tonnes et l'année encore avant, le chiffre était de 5.500 tonnes. Nous avons eu de mauvaises années, comme en 1987 avec 1.500t, ou de très bonnes, avec 6.500 ou 7.000 T.
Pourquoi cette limite imposée par Ifremer ? C'est un peu cyclique et très lié à la météo et la pluviométrie. Pour la biomasse globale, il est très important de respecter cela afin de ne pas hypothéquer l'avenir. Les mauvais captages sont liés comme cela à un problème de recrutement de classe d'âge.
C'est vécu comment par les gars sur les bateaux ? De toute façon, c'est comme ça et nous avons l'habitude depuis des années de protéger la ressource. Les pêcheurs d'ici savent très bien que c'est dans leur intérêt.
Qui mange de la coquille dans le monde ? Les Français se placent en deuxième position derrière les Japonais. Notre production est de 20.000 t par an alors que nous en consommons 150.000 tonnes. On est bien obligé de faire appel à l'importation, d'où la difficulté de fixer des prix.
Le pêcheur d'ici est rémunéré combien au kilo ? C'est 2 EUR moins les taxes. En baie de Seine, c'est de 3 à 6 EUR pour faire une différence. Avec la venue du froid, on espère un prix plus relevé.
Quelle est la force du quartier maritime ? Pour nous, il n'y en a vraiment qu'une, c'est le marché du frais. C'est un marché ponctuel, du lundi au mercredi, donc nous incitons le consommateur, la ménagère, à entrer dans ce créneau. C'est aussi en cela que l'association de promotion de la coquille a tout son sens.
Lundi, il y aura combien de bateaux dans la baie de Saint-Brieuc ? De 200 à 210. C'est un chiffre stable.
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Le 8 novembre 2011
Les pêcheurs de coquilles saint-jacques en colère (
Une querelle oppose un mareyeur et les pêcheurs normands...
Un mareyeur caennais est autorisé à pêcher dans une zone pourtant interdite.
Les pêcheurs de la Baie de Seine sont hors d''eux. En cause, un arrêté préfectoral qui autorise un mareyeur de Caen de pêcher la coquille Saint-Jacques dans une zone interdite entre Barfleur et le Havre. La pêche y est en effet interdite à cause d'une bactérie (en fait une micro-algue toxique ndlr).
Or le mareyeur caennais en question est équipé de manière à extraire la partie contaminée.
Voir cette vidéo : Coquilles Saint-Jacques : querelle entre mareyeurs
Une autorisation que les pêcheurs ne comprennent pas. Une réunion avait lieu lundi à la direction des affaires maritimes du Havre et le ton était plutôt houleux.
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Les pêcheurs en colère (Paris Normandie)
Coquille. C'est la grogne qui règne actuellement chez les pêcheurs de coquille Saint-Jacques de la baie de Seine. Un arrêté préfectoral a en effet été pris, autorisant un mareyeur de Caen à pêcher la coquille dans une zone interdite située entre Harfleur et Le Havre. La pêche y est en effet interdite depuis le 3 octobre dernier en raison de la présence d'une bactérie. Les autorités motivent leur décision par le fait que le mareyeur caennais serait équipé d'un dispositif pouvant extraire la partie contaminée de la coquille.
Une autorisation que les pêcheurs ne comprennent pas et qui provoque leur colère. La réunion qui s'est tenue lundi à la direction des Affaires maritimes du Havre a d'ailleurs été houleuse. Hier, certains pêcheurs n'excluaient d'ailleurs pas d'aller pêcher dans les zones interdites.
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Bilan Erquy. Coquille Saint-Jacques. 60.000 visiteurs en deux jours (Le Télégramme)
60.000 visiteurs sur le port en deux jours, 50 exposants présents et satisfaction générale des organisateurs pour la Fête de la coquille Saint-Jacques: telle est la teneur du rapport effectué, mercredi soir, par les membres du bureau de l'association de la coquille Saint-Jacques au cours de l'assemblée générale annuelle. «Cette 19e Fête de la coquille Saint-Jacques a aussi représenté un moment fort pour la commune puisqu'elle faisait suite à l'inauguration du nouveau port de pêche», a commenté Rémy Cabaret, président. «Cette fête est sans doute l'une des plus réussies qui ait eu lieu à Erquy. C'est grâce à vous tous, et à l'ensemble des bénévoles, et aux nombreux soutiens qui nous sont accordés», a ajouté le président. «Nous avons les moyens financiers pour la reconduire en 2014.»
Démission du secrétaire....
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Située au Nord de la Mer Jaune, la pêcherie est gérée par le Groupe Zhangzidao Fishery à Dalian. Chaque année, cette pêcherie produit plus de 60.000 tonnes de pétoncles japonais (Patinoplecten yessoensis) pêchés en plongée ou à la drague. Ils sont ensuite essentiellement vendus en frais sur le marché local ainsi qu’en Corée, puis en surgelés en Amérique du Nord et en Australie. L’évaluation de cette pêcherie va porter sur les opérations de pêche en plongée et à la drague durant une année, ainsi que sur ses méthodes de collecte de naissains sauvages et sur ses techniques d’élevage de naissains d’écloserie.
Coté en bourse, "Zhangzidao Fishery Group" est une société intégrée de pêche et d'aquaculture qui couvre toutes les activités depuis l'écloserie jusqu'au négoce. En possession de 70.000 hectares de concessions maritimes, le groupe s'appuie sur la production de 6 écloseries d'une capacité annuelle de 800 millions de pétoncles (3 cm), 10 millions de concombres de mer et 15 millions de naissains d'ormeaux.
L’évaluation sera réalisée par l'organisme indépendant de certification Moody Marine Ltd et elle devrait être terminée à la fin de l’année 2012.
Elevage de pétoncles en baie de Bohaï à côté de la Mer Jaune
La satisfaction du "PDG"
Monsieur Wu Hou Gang, Président du Comité d’administration du Groupe Zhangzidao Fishery de Dalian, explique : « Les pratiques de pêche non durables ont, sans aucun doute, des effets néfastes sur l’environnement marin. Les consommateurs et acheteurs de produits de la mer en sont de plus en plus conscients et sont en attentes de solutions durables. »
« C’est pourquoi, la durabilité de nos pratiques est au cœur des préoccupations du Groupe Zhangzidao Fishery de Dalian, et nous mettons en place, dans nos pêcheries, des mesures qui contribuent à la protection de l’environnement marin. Nos méthodes de pêche en plongée ont très peu d’impacts sur l’écosystème environnant, et nous modernisons régulièrement nos dragues pour minimiser leur impact sur les fonds marins. Cette année, à la Réunion Annuelle des Nouveaux Champions (organisée par le Forum économique mondial), notre organisation a été sélectionnée, parmi plus de 10 millions d’entreprises du monde entier, comme l’une des 16 entreprises leaders dans le développement durable. »
« Nous considérons la certification MSC comme une preuve de durabilité de nos pratiques de pêche car ce programme de certification est largement reconnu comme le plus rigoureux pour les pêcheries à recrutement assisté. De plus en plus de marchés internationaux cherchent des produits de la mer certifiés MSC et, si nous obtenons la certification, nous pensons que le label MSC apportera une valeur ajoutée à notre marque, et nous ouvrira de nouveaux marchés », conclut Wu Hou Gang.
Le MSC accueille avec satisfaction cette première pêcherie chinoise dans son programme... De belles perspectives en vue dans le plus grand pays halieutique du monde !
Source : Une première pêcherie chinoise s’engage dans le programme d’évaluation du Marine Stewardship Council
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Ces dons à la SNSM nous rappellent que la pêche de saint-jacques est un métier très dangereux
Baie de Saint-Brieuc : Fête de la coquille : le comité local des pêches précise (Ouest France)
Lors de son assemblée générale du 25 octobre dernier, l'association réginéenne de la Coquille Saint-Jacques a fait apparaître dans son bilan financier, la retenue par le comité local des pêches maritimes de Saint-Brieuc (CLPM) d'une somme en faveur de la SNSM d'Erquy.
Alain Coudray, président du CLPM et Loïc Saint-Jalmes, président de la délégation départementale SNSM, tiennent à apporter les précisions suivantes : « A la demande de la délégation départementale SNSM 22 et afin de contribuer aux frais engagés par les stations de Loguivy, Erquy et Saint-Quay-Portrieux pour leurs permanences de sécurité lors des pêches de coquilles Saint-Jacques en Baie de Saint-Brieuc, les comités locaux de Saint-Brieuc et de Paimpol-Lannion, avec l'accord et le soutien du comité régional des pêches maritimes (CRPM) de Bretagne, ont alloué la somme de 4 300 € à la délégation SNSM des Côtes-d'Armor. Ce sont donc bien les pêcheurs professionnels, sous l'égide de leurs propres structures représentatives et d'aucune autre association, qui ont effectué des pêches bénévoles, afin de contribuer aux frais engagés par la SNSM pour leur sécurité pendant la campagne de pêche 2010-2011. Il s'avère que, pour des raisons patentes d'organisation, ces pêches ont été effectuées en même temps que les pêches programmées pour la Fête de la coquille Saint-Jacques d'Erquy en avril 2011. »
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Dinard. Un don important pour la caisse des péris en mer (Ouest France)
Voilà sept ans que la Fête de la pêche embarque les passagers du jour dans une aventure passionnante. Ce fut encore le cas, le samedi 6 août. Mais, si l'événement est jour de fête, il est également une rencontre de solidarité puisque les bénéfices sont versés au profit de la caisse d'entraide aux familles des marins péris en mer.
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« Nous avons le plaisir de remettre un chèque de 5 500 € à Paul Morvan, représentant la caisse des péris en mer », a annoncé Jean-Yves Bourcier, patron du fileyeur Flageorine. L'inventeur de la fête a bien sûr tenu à mettre en exergue l'action de tous ceux qui, de plus en plus nombreux, sont devenus des acteurs incontournables d'une si belle ouverture sur le monde de la mer. Le chèque est de 10 % supérieur à celui de l'an dernier. Le bénéfice était encore plus élevé. « Mais nous mettons un peu d'argent de côté, pour financer quelques investissements, en direction des enfants notamment », explique Jean-Yves Bourcier, en donnant rendez-vous à tous, pour le samedi 4 août 2012.
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Le 29 octobre 2011
Quiberon. Coquille Saint-Jacques. La toxine fait de la résistance (Le Télégramme)
Comment est préparée cette prospection ?
L'Ifremer prépare la prospection sur des gisements qui sont cartographiés. Imaginons chaque gisement représenté par un cercle dans lequel on va tirer un trait. Ce trait sera le passage de la drague à coquilles. C'est Thierry Jacob, sur l'Ar Ribler, qui effectue les passages des deux dragues de tailles différentes afin de prélever les petites et les grosses coquilles. Ensuite, Ifremer fait des calculs précis.
Dans quel but est effectuée cette prospection ?
Le but est de cartographier l'ensemble des gisements. Cela donne une image réaliste de la biomasse exploitable de ceux-ci. À chaque prélèvement effectué par les dragues, les coquilles de chaque catégorie d'âge sont pesées et mesurées avant d'être remises à l'eau. Quelques prélèvements se font en dehors des zones de gisements, ce qui permet de savoir si il y en a ailleurs.
Quel premier bilan tirez-vous de cette prospection ?
Les coquilles pourront-elles être pêchées ?
Pas de solution pour les pêcheurs à la coquille ?
Il faut d'abord féliciter le travail accompli par certains pêcheurs. Pour obtenir des gisements comme nous avons, cela représente plus de 20 ans de travail, une gestion exemplaire de ces gisements et de nombreux sacrifices, car le manque à gagner est de l'ordre de 30% de leur chiffre d'affaires annuel. Il reste maintenant la solution du décorticage, car la toxine est contenue uniquement dans l'estomac de la coquille. Ce sera à l'ordre du jour de la prochaine commission du comité local des pêches.
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Le 27 octobre 2011
Quand la coquille norvégienne nargue la saint-jacques française....L'entreprise de Helge Myrseht, située à Dyrvik, fournit 500 des 900 tonnes de coquilles pêchées actuellement.
Le Centre des produits de la mer de Norvège, organisme lié au ministère de la Pêche, a organisé début octobre un voyage de presse centré sur la coquille Saint-Jacques, le saumon et le flétan. Pas de hiérarchie des valeurs affichée, les Norvégiens n'ont pas nos réticences face à l'élevage. En même temps, ils pointent la saint-jacques qu'ils considèrent comme la Rolls-Royce des coquilles. Et, dans ce cas précis, il s'agit d'un produit sauvage, dont l'exploitation est récente (1998), et dont la production (900 tonnes aujourd'hui) est appelée à progresser quand la zone de pêche sera agrandie aux gisements encore inexploités - la Norvège compte entre 12 000 et 15 000 petites îles.
Sportif et rémunérateur
Cette coquille de pleine mer est pêchée à la main par des plongeurs qui descendent entre 20 et 30 mètres. L'exercice est hautement sportif, la rémunération est stimulante. 200 à 300 kilos sont cueillis en moyenne par jour sachant que les saint-jacques norvégiennes sont d'un gros calibre, qu'il suffit de deux ou trois pour avoir un kilo. Le pêcheur reçoit 2,50 € par kilo.
Helge Myrseht, le patron de l'entreprise que nous avons visitée, à Dyrvik - elle fournit 500 des 900 tonnes de coquilles pêchées actuellement - explique que les plongeurs sont au nombre de 15, qu'ils partent en mer sur un bateau de cinq et que la pêche est organisée (il y a le skipper et pendant que deux plongeurs sont en action, deux autres surveillent les opérations). L'avantage de la plongée est de préserver les fonds marins. En France, ce type d'expérience existe dans le golfe du Morbihan.
Camdeborde est un fan
Recherchée, la saint-jacques de Norvège, à la chair ferme et douce à la fois, très minérale - elle est cueillie dans des eaux froides et claires -, part à l'export à 90 %. La grande restauration, les ambassades, les commerces spécialisés, sont les prescripteurs de cette coquille haut de gamme.
Le Palois Yves Camdeborde, à Paris, l'acclimate : « C'est un produit d'exception », souligne-t-il, expliquant : « Chaque saint-jacques est baguée, le calibre est supérieur à celui des coquilles françaises. Bien large et bien épais, il permet au cuisinier de s'amuser. La cuisson est moins délicate qu'avec une saint-jacques normale, je la quadrille sur un côté pour bien faire entrer la chaleur et je la sers dans un bouillon d'étrilles. La norvégienne est plus iodée et moins sucrée, c'est un autre produit. »
Le prix est à la hauteur de la réputation, la pièce coûte 3,50 €, le kilo se paye 12 euros. Les Norvégiens sont déterminés à pénétrer le marché français, d'autant qu'ils savent qu'avec la saint-jacques, ils n'auront pas à calmer les doutes provoqués par l'élevage. Source : La saint-jacques top de Norvège (Sud Ouest)
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Les pêcheurs contraints de rejeter les coquilles à la mer : la grogne monte (Le Phare de Ré)
Ce devait être le premier jour de pêche à la coquille Saint-Jacques dans le pertuis Breton ce jeudi 27 octobre pour 120 professionnels. Si la pêche a bien eu lieu, les pêcheurs ont dû rejeter leur coquillage à la mer, à cause d'analyses montrant la présence d'une toxine au delà du seuil autorisé.
Il était un peu plus de midi, quand Jean-Luc Paillet, patron pêcheur de L’Appel du Large a entendu à la VHF un message du comité Local des pêches indiquant que le dernier taux de la toxine relevé dans les coquilles Saint-Jacques du pertuis Breton était de 23,5 mg/kilo, alors que le seuil réglementaire est de 20 mg/kilo.
“J’ai cru que j’avais mal entendu, car la liaison à la VHF n’est pas toujours très bonne. Nous avions entamé avec mes matelots le tri et le nettoyage des quelques 500 kilos de coquilles pêchées ce matin depuis 10h30”. Alors Jean-Luc Paillet a pris son téléphone pour joindre la structure et s’entendre confirmer qu’effectivement, les dernières analyses effectuées par l’Ifremer* sur les coquilles dans le pertuis Breton n’étaient pas bonnes. Le comité local des pêches incitait alors les pêcheurs à rentrer leur pêche en criée pour la pesée et envisager la suite des événements.
A la VHF de la flotille des 120 bateaux, le message est diffusé. Certains empruntent déjà le chemin du retour vers les pontons de Chef de Baie à La Rochelle. D’autres n’ont pas entendu et apprennent la nouvelle une fois le pied posé à terre et la pêche de la matinée débarquée. Là, c’est la plus grande consternation parmi les professionnels. Surtout qu’ils apprennent alors que les coquilles pêchées ce jour ne seront pas commercialisées car considérées comme impropres à la consommation. Il est demandé aux pêcheurs de rejeter en mer leur pêche du jour.
“On nous prend pour des yoyos”.....
La grogne monte chez les pêcheurs et certains sont prêts à en découdre.
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26 octobre 2011
Coquilles en rade de Brest : la pêche ouvre ce matin (Ouest France)
Top départ mercredi pour la saison de la pêche à la coquille en rade de Brest. Les dragues plongeront à l’eau à 9 h tapantes. A 11h30, fin de la première journée. Très encadrée, la pêche aux coquilles Saint-Jacques fait l’ojet d’un plan de gestion minutieux du comité locale des pêches. Des millions de naisains sont élevés et semés chaque année. Des zones de pêche sont régulièrement fermées aux pêcheurs qui pratiquent un système d’assolement pour ménager la ressource. L’an dernier 400 tonnes de saint-jacques et 200 tonnes de praires sont sorties de l’eau.
On compte une soixantaine de bateaux licenciés. Ils pourront travailler 30 jours, à choisir parmi 39 jours ouvrables d’ici fin décembre. Les mardis, plusieurs bateaux se consacreront à la pêche de saint-jacques destinées à la vente décortiquée. Il s’agit de bien entretenir cette filière. Les noix fraîches vendues en barquette ne sont qu’une niche commerciale. Mais elles peuvent être une bouée de sauvetage au cas où la toxine ASP ressurgirait en rade, rendant la vente de coquilles entières impossible.....
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Rade de Brest. Cinquante-neuf bateaux prêts à draguer (Le Télégramme)
La rade s'est colorée, hier matin (26 octobre ndlr), d'une quarantaine de coquilliers inscrits à la nouvelle campagne. Dans les prochains jours, ils seront 59 à draguer la coquille, la praire, l'huître plate sauvage et le pétoncle noir.
Ils ne sont pas encore tous prêts, mais le gros de la flottille est déjà au travail, basée en majeure partie au troisième bassin du port de commerce ainsi qu'au Tinduff (Plougastel) et à Pors-Beac'h (Logonna). Tous les gisements, à part celui de Lauberlac'h (réserve de pêche), sont actuellement ouverts à l'activité, la flottille s'intéressant surtout à la coquille Saint-Jacques mais aussi à la praire. Les bateaux qui commencent par deux jours cette semaine (hier et aujourd'hui) monteront progressivement en puissance pour effectuer leurs 30 jours maximum avant Noël (sur 39 ouverts à la pêche). La deuxième partie de saison offrira le même nombre de jours de pêche jusqu'à fin mars. Cette année encore, la taille minimum de capture est fixée à 10,5cm, soit 3mm de plus que le minimum légal français et 5mm de plus que le seuil européen. Cette disposition participe à l'effort de préservation de la ressource patiemment régénérée au fil des différentes opérations de réensemencement.
Près de 4,5 tonnes d'entrée
Hier, pour cette première journée de la saison, la pêche a été plutôt bonne avec près de 4,5 tonnes de coquilles rapportées en criée (autour de 400 tonnes sur la saison). Un tonnage presque trop généreux pour une reprise, les prix d'achat s'étalant timidement entre 2,80 EUR et 3,60 EUR, malgré la fermeture des zones de Quiberon et des Glénan (présence de la toxine ASP). Il faut que les acheteurs se réapproprient la belle de la rade, que la demande se réinstalle tranquillement. «Avec un produit de cette qualité, inégalable dans la région en qualité de chair coraillée, cela ne met jamais trop longtemps à partir», estime le directeur de la criée de Brest, Ronan Floch. Aux côtés de la coquille, la praire fait aussi partie des stars incontestées de la rade. En sevendant sous criée entre 6,30 et 6,95 EUR, elle a d'ailleurs plutôt commencé fort, hier. Certains bateaux ayant démarré à la coquille pouvant très bien, avant son décollage autour les fêtes, changer de drague et s'intéresser un moment à la praire. À chacun de s'adapter au marché et de reprendre les automatismes d'une pêche réglementée et surveillée.
Tous branchés
Justement, tous les bateaux en pêche, hier, à la coquille ont activé leur système de positionnement AIS pour un meilleur contrôle des temps et des zones de dragage. «Tout le monde a joué le jeu, toutes les positions ont été suivies», a d'ailleurs confirmé Jean-Pierre Carval, du comité local des pêches.
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27 octobre 2011. Pertuis breton. La coquille redémarre (Phare de Ré)
Après une semaine de retard à l'allumage, suite à la présence d'une toxine en quantité trop importante dans les coquilles Saint-Jacques, la campagne de pêche va finalement débuter ce jeudi 27 octobre.
Ira, ira pas ? Telle était la question qui brûlait les lèvres des pêcheurs locaux participant à la campagne de pêche aux coquilles Saint-Jacques la semaine dernière. Et bien finalement, c’est oui, les pêcheurs vont bien pouvoir aller pêcher les coquilles dès ce jeudi 27 octobre. Tout du moins dans le pertuis Breton (entre Ré et la Vendée), dans un premier temps, et puis vraisemblablement dans le pertuis d’Antioche (entre Ré et Oléron), assez rapidement, au plus tard début décembre. Dès qu’une deuxième batterie d’analyses confirmera que la toxine n’est plus dans les coquilles que de manière moindre et démontrera ainsi que le gisement est sain de ce côté du rivage également.
Ces retards à l’allumage étaient dûs à la présence d’une toxine, provenant d’une micro-algue, un micro-plancton qui s’est développé dans les coquillages, consécutivement à Xynthia, d’après les experts. Problème, si cette toxine est présente dans les coquilles à un taux supérieur à 20 mg/kilo, la pêche n’est pas autorisée, car la consommation des coquillages est considérée comme impropre. Or, les analyses effectuées par IFREMER la semaine dernière ont relevé un taux de toxine en-dessous du fameux seuil de 20 mg/kilo, en l’occurrence à 10 mg/kilo dans le pertuis Breton et à 15,7 mg/kilo dans le pertuis d’Antioche. Dans le pertuis d’Antioche, des analyses complémentaires vont avoir lieu dès cette semaine. Très vite, les deux gisements seront ouverts à la pêche. C’est en tout cas, ce que promet le Comité régional des pêches.
Rappelons-le, la pêche à la coquille Saint-Jacques fait l’objet d’une réglementation très contraignante en Charente-Maritime. Les pêcheurs ont accepté de participer au renouvellement de la ressource et aux campagnes de réensemencement, alors qu’au milieu des années 1980, les gisements étaient épuisés. Depuis qu’elle a repris en 1997 dans le département, c’est une pêche considérée comme lucrative en hiver, pour les pêcheurs artisanaux locaux....
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La coquille Saint-Jacques, mollusque bien célébré pendant deux jours à Villers, a fait le bonheur de milliers de visiteurs, venus parfois de très loin.
Les étals bien remplis le matin se sont retrouvés complètement vides l'après-midi. « Nous sommes arrivés avec six tonnes de coquilles ! » annonce Estelle Leprevot de Port-en-Bessin, fidèle a cette fête depuis neuf ans. « Ce qui représente 36 heures de travail pour trois bateaux ! » ajoute-t-elle.
Vendue à 5 € le kg ou 22,50 € les 5 kg, la coquille Saint-Jacques, plus rare cette année, « présente un corail beaucoup plus petit que d'habitude, mais nous ne sommes qu'à trois semaines de l'ouverture de la pêche, c'est déjà bien pour un début. Cependant la noix est très belle ! » poursuit Estelle Leprevot....
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Ce samedi et dimanche, aura lieu la Fête de la coquille Saint-Jacques et des fruits de mer. Clotilde Cassot, directrice de l'office de tourisme, et Fanny Pauwels, directrice de l'animation, ont concocté un programme des plus varié. Plus de 100 exposants et au moins 30 000 visiteurs sont attendus !
Quelles seront les nouveautés cette année ? Déjà, elle s'inscrit dans le cadre du 1 100 e anniversaire de la Normandie. Les nouveautés se situent surtout dans les animations qui auront lieu autour de la coquille, avec le défilé des petits marins, les enfants de Villers costumés, et les marins échassiers de la compagnie Sakadé. Il y aura des activités ludiques avec le Paléospace l'Odyssée, et l'exposition de coquillages au Villare.
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21 octobre 2011 :
Parc marin d’Iroise : Des semis pour pêche en plongée (Ouest France)
Des saint-jacques semées seraient réservées à la pêche en plongée, moins destructrice qu'avec les dragues.
Le parc marin d'Iroise veut réensemencer des zones où la saint-jacques a disparu. Autre nouvelle : les gardes peuvent verbaliser.
Des coquilles en baie de Douarnenez
Réuni mardi au Conquet, le conseil de gestion du parc marin d'Iroise a envisagé de réensemencer en coquilles Saint-Jacques, des secteurs d'où elles ont disparu ou presque. Le procédé est bien rôdé en rade de Brest, où des millions de juvéniles sont semés chaque année. La baie de Douarnenez pourrait ainsi être concernée. Selon Pierre Maille, président du parc, les semis seraient faits « sur des fonds où la drague est impossible. Et la pêche y serait réservée à la plongée ». La procédure d'autorisation suit son cours avec les services de l'État.
Gardes commissionnés
Les agents du parc marin sont désormais commissionnés en matière de police des pêches, de l'environnement (rejets, faune-flore, circulation sur le domaine maritime) et d'infractions sur le patrimoine culturel maritime (épaves). Les onze gardes pourront constater les infractions et verbaliser. « Cela ne représente que 20 % de l'activité des agents », assure Pierre Maille, qui précise que ces contrôles se feront « en coordination » avec les autres services de l'État (gendarmerie, Affaires maritimes, Douanes...) et s'intéresseront particulièrement « à ce que le parc suit, comme les cantonnements d'ormeaux ou de langoustes »....
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20 octobre 2011
St-Jacques : l'or blanc en Côte d'Opale (lesechosdutouquet)
Depuis 15 jours environ, la Coquille Saint-Jacques est de
L'arrivée de l'automne coïncide également avec le retour de la Coquille Saint-Jacques sur les différents étals de la Côte d'Opale.
Tout le long du littoral, le mollusque fait une arrivée remarquée et vole la vedette aux autres espèces du moment. Il faut dire que la Saint-Jacques est très appréciée notamment pour sa noix et qu'elle peut être préparée de mille façons. A Etaples-sur-Mer et Berck-sur-Mer, la Coquille Saint-Jacques fait vivre de nombreuses familles, aussi bien dans le secteur de la pêche que celui de la restauration.
Pour bien comprendre l'importance que revêt la Coquille Saint-Jacques pour les gastronomes, il suffit d'arpenter par exemple un matin, le port d'Etaples-sur-Mer. Quasiment tous les étals des artisans pêcheurs font une place royale au mollusque. D'ailleurs, la clientèle sait que début octobre correspond avec l'arrivée de la Saint-Jacques. Du coup, l'accent est mis sur cette espèce qui permet même à certains navires de se consacrer uniquement à cette pêche.
Plus belles noix : décembre et janvier
La semaine dernière, sur l'un des étals de la Cité des Pêcheurs, Virginie, vendeuse pour le compte du bateau « Ita-Est », n'en finissait plus de servir des Coquilles Saint-Jacques fraîchement pêchées de la nuit. « Nous vendons de la Coquille Saint-Jacques depuis quelques jours. Les premières caisses ont été débarquées au Havre, puis les suivantes à Boulogne-sur-Mer. Nous sommes vraiment entrés de plain pied dans la saison de la Saint-Jacques.
» A côté, installée sous un autre étal, Catherine vend également de la Coquille Saint-Jacques. Elle aussi confirme le départ en trombe de l'espèce pêchée souvent en Baie de Seine : « C'est vrai que nos ventes sont désormais axées sur la Saint-Jacques, mais nous n'avons pas encore atteint les meilleurs moments. C'est en décembre ou en janvier que les noix sont les plus belles. » Étaples, en plus d'une dizaine d'étals de pêcheurs, a également la caractéristique de posséder trois belles poissonneries. La devanture de ces commerces fait aussi la part belle à la Coquille Saint-Jacques. Lucienne, vendeuse pour la poissonnerie « Aux Pêcheurs d'Étaples » décrit son quotidien depuis quelques jours : « L'arrivée de la Saint-Jacques est un moment particulier dans l'année. Ici, nous nettoyons aussi bien des coquilles qui seront présentes sur nos étals que celles qui vont alimenter nos deux restaurants. La saison de la St Jacques est vraiment lancée. »
Dans l'assiette des restaurateurs....
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Le 19 octobre 2011
Pertuis charentais. Coquilles : la campagne de pêche reportée (Phare de Ré)
La campagne de pêche aux coquilles Saint-Jacques devait débuter ce mardi 18 octobre, après un an d'interruption. La date de démarrage est reportée, suite à la présence constatée d'une trop grosse quantité d'une toxine, déjà présente dans les coquillages l'an passé. La pêche aux pétoncles, débute, en revanche, ce mercredi. Explications.
La traditionnelle campagne de pêche aux coquilles Saint-Jacques devait initialement commencer le mardi 18 octobre. Et après un an de disette, les pêcheurs locaux étaient dans les starting-blocks pour aller dans les pertuis draguer (du nom de la pêche à la drague, équipement nécessaire aux navires pour récolter les coquilles) le précieux coquillage. C’était sans compter sur les derniers contrôles d’IFREMER (1) effectués la semaine dernière. Des contrôles qui ont montré que la toxine, déjà présente dans les coquillages l’an passé, était encore en quantité trop importante dans les coquilles Saint-Jacques cet automne.
Les conséquences de Xynthia
Dès lundi 17 octobre, en matinée, le comité local des pêches de La Rochelle, sous l’égide du comité régional, décidait donc, en accord avec l’IFREMER et les mareyeurs, de repousser la date de commencement de la campagne.
Le seuil réglementaire de présence de la toxine se situe à 20 mg/kilo. Or, dans le pertuis breton, certains coquillages ont été contrôlés à 22,6 mg/kilo, pas plus tard que la semaine du 10 octobre. Jean-Louis Gaignon est responsable du laboratoire d’IFREMER pour la Charente-Maritime. Il explique : “Suite à Xynthia, une micro-algue produisant cette fameuse toxine s’est développée dans les coquillages. Il y en avait aussi dans les huîtres d’ailleurs, mais la différence entre les huîtres et les coquilles Saint-Jacques, est que dès lors que l’huître a fini de se nourrir de phytoplanctons, elle est immédiatement décontaminée et propre à la consommation, tandis que la coquille, elle, se décontamine très lentement, parfois sur des périodes pouvant aller de 9 à 18 mois.” La toxine se situerait dans la partie noire de la coquille Saint-Jacques et pas dans sa noix, mais sa présence dans le coquillage le rend, à ce seuil et au-dessus, totalement impropre à la consommation. Cette toxine amnésiante est dangereuse pour les consommateurs . Elle peut entraîner des troubles gastriques et neurologiques importants
Des seuils moins critiques qu’en 2010...
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Et étrangement, sans que les scientifiques n’aient trouvé d’explications pour l’instant, comme les huîtres, les pétoncles éliminent la toxine très vite. C’est pourquoi la pêche aux pétoncles, qui se pratique également à la drague dans les pertuis breton et d’Antioche, avec la licence commune “pétoncles- coquilles”, va débuter, elle, ce mercredi 19 octobre.
La pêche aux pétoncles autorisée
Pour les pêcheurs artisanaux locaux, le retard à l’allumage de cette campagne de pêche 2011 n’est évidement pas une bonne nouvelle. D’autant que du côté normand et breton, où les gisements de coquilles Saint-Jacques sont beaucoup plus importants, la pêche a bel et bien débuté pendant cette première quinzaine d’octobre. Hugues Moinard, patron du P’tit Jules, rappelait dans une précédente édition du Phare de Ré, qu’avec l’interdiction de pêche de l’an passé, pas loin de 34.000 € n’étaient pas entrés dans ses caisses. Le pêcheur, qui vend sa pêche sur le port d’Ars plusieurs fois par semaine, a choisi de ne participer, lui, qu’à la campagne des coquilles et pas à celle des pétoncles. “Pour la pêche aux pétoncles, il faut embaucher plusieurs matelots pour être efficace au tri pendant le temps imparti. C’est donc moins rentable.” Pour la pêche aux pétoncles, les pêcheurs ont droit à une heure de tri en plus du temps de pêche à proprement parler. C’est pendant cette heure de tri que l’aide de matelots est essentielle.
Les travaux d’extension des Minimes pointés du doigt
Depuis lundi 17 octobre au matin, où des collègues pêcheurs lui ont appris la mauvaise nouvelle, Hugues Moinard ne décolère pas : “Nous avons tous reçu nos licences pour cette campagne dans le courant de la semaine passée, et au dernier moment, le calendrier change et la campagne est reportée. J’ai le sentiment que les pêcheurs sont toujours les dindons de la farce de ce système. Nous, suite à Xynthia, nous n’avons touché aucune indemnité !” Et le professionnel de mettre en cause une pollution de plus en plus remarquée par les professionnels dans le pertuis d’Antioche, une pollution générée par le chantier de dragage du port des Minimes ayant cours actuellement à La Rochelle. “S’il le faut, je vais filmer toute la vase que je vois être déversée dans le pertuis d’Antioche, suite aux travaux de dragage du port des Minimes. Nous allons nous rapprocher des défenseurs de l’environnement. À force, cela ne m’étonne pas que nos coquillages ne soient plus bons à être consommés.” Comme lui, le nouveau patron de pêche de l’île de Ré, Sébastien Fays, s’apprêtait à sortir son navire de pêche dès ce mardi pour la coquille : “Il est jeune, il a des traites à payer”, commente son aîné.
Ils sont 165 immatriculés à Oléron, à La Rochelle et aux Sables-d’Olonne (en Vendée) à avoir fait une demande de licence pour cette campagne hivernale. Il sont donc 165, ou presque, à ronger leur frein et à être suspendus aux décisions qui seront prises cette fin de semaine… À suivre.
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Le 18 octobre 2011
Faux départ pour la coquille saint-jacques (Sud Ouest)
La campagne de pêche est repoussée. La concentration en toxine reste trop élevée.
Les petits chalutiers qui devaient mettre leurs dragues à l'eau ce matin dans le pertuis d'Antioche, et demain dans le pertuis Breton, les laisseront à bord. L'ouverture de la campagne 2011-2012 de pêche à la coquille saint-jacques est repoussée. Au moins jusqu'à la semaine prochaine pour le pertuis Breton, sûrement à une quinzaine pour le pertuis d'Antioche.
Explication : les nouvelles analyses réalisées par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) la semaine dernière sur la concentration en toxine amnésiante ASP des coquilles, a conduit le Comité régional des pêches maritimes de Poitou-Charentes à interrompre la procédure d'ouverture de la campagne qui, pourtant, était bien engagée.
Le seuil sanitaire...
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Il reste la question : pourquoi les voyants d'Antioche qui étaient au vert jusqu'à la semaine dernière, sont passés au rouge ? « Dans ce pertuis, nous avons observé une décroissance régulière de la contamination depuis mars 2010, commente Mireille Ryckaert, à la station Ifremer de L'Houmeau. Très marquée en descente, la courbe s'est adoucie quand elle a approché la valeur du seuil sanitaire. Fin septembre, un chiffre (4 mg/kg) a été atteint. Une valeur isolée. Elle nous a surpris, même si rien n'empêche les variabilités locales, géographiques. La semaine dernière, la valeur est remontée à 22,6 mg/kilo sur ce pertuis, au-dessus du seuil sanitaire, mais sur la courbe que nous connaissions. »
Antioche, mais n'est-ce pas là, justement, que les vases provenant du dragage du port sont mises en suspension ? Un lien de cause à effet sur la concentration en toxines ? L'association de protection de l'homme et de l'environnement pointe la question. Elle déposait la semaine dernière un recours en référé demandant la suspension immédiate des travaux du port rochelais, et évoque aujourd'hui l'absence « d'évaluation du risque (NDLR, acide domoïque) dans les boues à draguer qui sont rejetées dans la fosse d'Antioche, alors que les sédiments sont réputés servir de réservoir à l'acide domoïque. »
La scientifique d'Ifremer estime « qu'il ne faut surtout pas faire cette corrélation. » Deux arguments : « En Bretagne, d'autres gisements coquilliers présentent des concentrations en acide domoïque supérieures, alors qu'il n'y pas de dragage. D'autre part, la concentration relevée dans le pertuis d'Antioche est conforme à la courbe qui se dessine depuis mars 2010, indépendamment du dragage des Minimes. »Philippe Baroux
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Le 14 octobre 2011
Saint-Jacques. Quotas à la baisse en baie de Saint-Brieuc (Ouest France)
4 500 tonnes. Rien de plus. Voila le quota préconisé par les scientifiques d’Ifremer pour la campagne à venir sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc.
Ce qui compte tenu de la taille de la flottille actuelle reviendrait à quelque 25 heures de pêche par navire. Des quotas qu’Ifremer invite à suivre « scrupuleusement » dans son rapport envoyé aux comités locaux des pêches.
La campagne d’évaluation conduite en baie de Saint-Brieuc début septembre par Ifremer montre en effet une nette diminution de la ressource. La biomasse adulte connaît une diminution de 18 % par rapport à l’année dernière. Le 28 octobre, le bureau de la baie décidera de la date d’ouverture de la campagne....
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Le 12 octobre 2011
Granville. Coquille Saint-Jacques : la saison est lancée (Ouest France)
Depuis la semaine dernière, la coquille Saint-Jacques a fait son retour sur le carreau de la halle à marée granvillaise. Un début de campagne en demi-teinte... La faute en partie à la météo !
Reportage
Mercredi, à l'heure de la débarque, les pécheurs rencontrés déclaraient tous : « Ça ne se vend pas bien ». Beaucoup de professionnels évoquent les conséquences de l'été indien : « C'est comme pour le bulot, il faut attendre que l'eau refroidisse. Quand l'eau est trop chaude, certaines espèces ont tendance à s'enfouir ».
Un sentiment partagé par Emmanuelle, acheteuse sous la criée : « C'est vrai que l'été indien n'a pas fait du bien au marché déjà morose. » Pour Alain Travers, le patron du Poulbot, « le produit est beau mais il y en a moins que l'année dernière. Ça n'augure pas d'une bonne saison. »
Pour André Piraud, le président du comité local de l'Ouest Cotentin « chaque redémarrage de campagne est toujours délicat pour commercialiser les premiers apports. Aussi, pour ne pas engorger le marché, le comité local a décidé de supprimer la journée de pêche du vendredi sur les deux premières semaines de campagne ».
Une pêche réglementée
Rappelons que la pêche à la coquille Saint-Jacques sur le gisement de l'Ouest Cotentin est ouverte jusqu'au 15 mai. Pour les bateaux de moins de 12 mètres, la pêche est limitée à 1 200 kg par jour avec un quota semaine de 4,8 tonnes.
Pour les unités de pêche supérieures à 12 mètres, les captures par jour de pêche sont limitées à 1 500 kg et à 6 tonnes par semaine. « Les quotas par homme n'étant pas trop contrôlables, on s'est orienté vers un règlement le plus simple possible en se calant sur la taille des unités de pêche », précise André Piraud.
En ce début de campagne, comme le marché du frais n'est pas véritablement démarré, les premiers apports ont souvent été dirigés vers la transformation. « Mais ce n'est pas facile de gérer la production. Il faut trouver un juste équilibre entre la transformation et le frais. En outre, si les premiers apports ont été orientés vers la transformation, cela permettra dans les semaines à venir d'alimenter le marché en produits transformés de qualité, afin de contrecarrer des produits commercialisés sur le nom de clams ou pétoncles n'ayant rien à voir avec la qualité de notre coquille Saint-Jacques ».
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Port-en-Bessin-Huppain : Les petits bateaux délaissent la coquille pour le poisson (Ouest France)
« Ce serait trop dangereux de partir au-delà de la zone des 12 miles pour nous, commente la femme d'Alain Briant, patron du Chant des sirènes, un bateau de Grandcamp-Maisy. Il y a trop de temps pour revenir surtout avec les coups de vent que l'on a actuellement. Nous verrons ça en décembre. » À Grandcamp, plusieurs bateaux ont fait le choix de repartir pêcher le poisson, délaissant la coquille pour un temps. Pourtant, la saint-jacques semble abondante.
Depuis l'ouverture de la campagne, voici une semaine, 250 tonnes de coquilles ont été débarquées à Port-en-Bessin. Dès le jeudi, les pêcheurs portais, limités à quatre marées et 1.800 kg par bateau, avaient fait leurs quotas.
Vendredi, seulement 5 tonnes de coquilles étaient à vendre. Un manque qui a fait exploser les prix sous criée, jusqu'à 3,60 € le kg pour les plus grosses. « C'était inévitable, la météo annoncée délicate en fin de semaine a provoqué un décalage entre l'offre et la demande, commente Raphaël Sauvé de l'Organisation des pêcheurs de Basse-Normandie. Sur tout le littoral Manche Est, toute la production a chuté, avec 6 tonnes à Granville et 1,5 tonne à Cherbourg »
L'autre surprise de cette ouverture est la petite taille des saint-jacques....
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Le 10 octobre 2011
Coquille saint-Jacques : les Anglais raflent tout (Manche Libre)
A nouveau, la pêche à la coquille saint-Jacques provoque un face à face franco-britannique. “Ce que nous voulons, c’est que les règles soient les mêmes pour tous !”
Président du comité local des pêches de Port-en-Bessin, Paul Françoise résume ainsi le point de vue des pêcheurs portais et bas normands en général face à la situation actuelle au sein de l'Europe bleue à propos de la pêche à la coquille saint-Jacques.
Côté bas normand, cette revendication d’égalité de traitement est aussi ancienne que la réglementation européenne. Elle est exprimée alors que vient de s’ouvrir, hors baie de Seine, de la pointe de Barfleur au cap d’Antifer, la campagne de pêche à la coquille saint-jacques. Les pêcheurs de ce côté-ci de la Manche visent la concurrence très forte et disproportionnée que leur font les bateaux anglais et écossais, notamment.
“Un mouvement de colère est à redouter”
“En toute légalité, ils peuvent pêcher dans ces gisements d’un bout de l’année à l’autre, sans limitation de quantité”. Un droit qui est accordé par l’Europe aux bateaux étrangers dès lors qu’ils possèdent une antériorité de pêche à la coquille dans les zones où se rendent les pêcheurs français, en l’occurrence bas et haut normands surtout.
Dans ces conditions, les pêcheurs de la région observent chaque année avec colère leurs collègues britanniques exploiter sans frein une précieuse ressource. “Ils sont d’autant plus mécontents de cette situation qu’ici, il y a une dizaine d’années, les pêcheurs eux-mêmes se sont donné des règles destinées à préserver la ressource.” Ce qui se traduit par des dates d’ouverture et de fermeture précises, concrètement cette année du 3 octobre au 15 mai, et des quotas, fixés aujourd’hui à 1,8 tonne par marée à raison de quatre marées par semaine au maximum.
Les prix tirés vers le bas...
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Le 5 octobre 2011 : Premières ventes, avis divergents
La coquille Saint-Jacques se vend 3 € le kilo ce mardi matin à Port-en-Bessin (Ouest France)
Ce matin, la coquille Saint-Jacques se vend 3 € le kg sur le marché, à Port-en-Bessin.
Les premières coquilles Saint-Jacques ont débarqué lundi à Port-en-Bessin. Près de 20 tonnes ont été enregistrées sous la criée. Ce mardi matin, la coquille se vend 3 € le kg sur le marché auprès des particuliers. Il faut compter 22 € pour le kg de noix, une fois les coquilles décortiquées. Au rang des problèmes rencontrés par les marins pêcheurs cette année : les coquilles sont charnues mais de petite taille. « Cela nous demande énormément de travail de tri et nous aurons du mal à faire nos quotas », regrette un marin pêcheur local.
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Coquilles Saint-Jacques : des prix très bas ! (La Manche Libre)
Le soleil et la chaleur ne sont pas favorables à la vente des coquilles Saint-Jacques. Les premières débarques ne sont pas bonnes.
Le phénomène est quasiment mécanique. Lorsque le temps est doux, les coquillages, en l'occurrence la coquille Saint Jacques, se vendent mal, les consommateurs préférant le temps automnal ou froid. Au lendemain de l'ouverture de la campagne de pêche hors baie de Seine, mardi 4 octobre, les invendus sont importants dans les criées bas-normandes. Ainsi à Port en Bessin sur les 43 tonnes débarquées seul le tiers été vendu, au prix de 2,05 euros le kilo.
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Boulogne : Les premières coquilles Saint-Jacques ont été débarquées lundi soir (Voix du Nord)
Tony Sergent, patron du «Dieu a bien fait», débarque les caisses de coquilles lundi soir. Les premières coquilles Saint-Jacques toutes fraîches des bâteaux étaplois ont été débarquées, lundi soir, à Boulogne. Nous y étions pour recueillir les impressions des marins des chalutiers « Dieu a bien fait » et « Kerbulic ». Leurs 1800 kilos chacun sortis de la cale, ils ont aussitôt repris la mer vers le gisement du Vergoyer…
C'est la neuvième campagne pour l'équipage avec ce bateau de type tangon de 24 m. Pour le patron et ses quatre marins (Jean-Claude Tavernier, Pascal Gosselin, François Leprêtre et Etienne Gosselin), la pêche à la coquille est dure physiquement : « toutes les 1 h 30, il faut virer, c'est-à-dire remonter les dragues » donc les cycles de sommeil sont courts.
En revanche, économiquement, c'est une bonne pioche. « À coquilles, on consomme moitié moins de gasoil, explique Bruno, le père de Tony venu l'accueillir au quai. On consomme par semaine 6.000 litres contre 12.000 litres au chalut à poissons. Quand on sait que le poste gasoil est celui qui grève le plus nos trésoreries, c'est un bon choix même si le prix des dragues et de la feraille est de plus en plus élevé. » Son fils renchérit : « Nos hommes sont sûrs d'avoir une bonne paie car le prix du kilo de coquilles est plus stable que celui du poisson ». Marcel Leprêtre, patron du « Kerbulic », apprécie aussi cette stabilité des prix (le kilo avec coquilles vendu à la criée hier matin était situé entre 2,30 E et 3,31 E, donc un prix à l'étal entre 4 et 5 E le kilo) qui garantit à ses hommes des salaires très corrects et mérités. Il entame sa cinquième année à coquilles et ne le regrette pas un instant...
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