Saint-Jacques : Les coquillards repartent pour plusieurs campagnes !

Campagne 2011/2012 :
* Cours et apports du jour dans les criées de Dieppe et Fécamp
et

* FranceAgriMer : Note hebdomadaire Coquille Saint-Jacques (Prix et quantité en criées), cliquer Ici

* Boulogne, premier port de pêche français, affiche aussi ses cours et apports du jour, cliquer Boulogne

Pour suivre la revue de presse de la campagne 2011/2012, cliquer Saint-Jacques

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La campagne Saint-Jacques 2011/2012 a commencé début octobre 2011 :

* Pertuis d'Antioche en Charente-Maritime. Ouverture le 6 décembre, cliquer Sud-Ouest
* Baie de Seine. Ouverture le 28 novembre, cliquer Ouest France Normandie
* Saint-Brieuc. Ouverture du gisement principal le lundi 14 novembre, cliquer : Le Télégramme ou Ouest France
* Quiberon et courreaux de Belle-île, cliquer : Ouverture ?
* Mercredi 26 octobre 2011 en Rade Brest, cliquer : Brest
* Coquilles rejetées à la mer le 27 octobre, cliquer La Rochelle
* Faux départ. Ouverture fin octobre (?) dans les Pertuis charentais : La Cotinière/La Rochelle
* C'est parti aussi dans l'Ouest Cotentin, cliquer : Granville
* Lundi 3 octobre 2011 en Baie de Saint-Brieuc, cliquer : Paimpol
* Lundi 3 octobre 2011 en Normandie dans le gisement "hors baie de Seine", cliquer : Normandie ou Le Havre
* Belle-île/Groix/Quiberon repoussée pour cause de toxine, cliquer : Groix


Revue de presse de la campagne de saint-jacques 2011/2012, cliquer ICI

Premières ventes, avis divergents !

Ouest France : La coquille Saint-Jacques se vend 3 € le kilo ce mardi matin à Port-en-Bessin (Ouest France)

Les premières coquilles Saint-Jacques ont débarqué lundi à Port-en-Bessin. Près de 20 tonnes ont été enregistrées sous la criée. Ce mardi matin, la coquille se vend 3 € le kg sur le marché auprès des particuliers. Il faut compter 22 € pour le kg de noix, une fois les coquilles décortiquées. Au rang des problèmes rencontrés par les marins pêcheurs cette année : les coquilles sont charnues mais de petite taille. « Cela nous demande énormément de travail de tri et nous aurons du mal à faire nos quotas », regrette un marin pêcheur local.

La Manche Libre : Coquilles Saint-Jacques : des prix très bas ! (La Manche Libre)

Le soleil et la chaleur ne sont pas favorables à la vente des coquilles Saint-Jacques. Les premières débarques ne sont pas bonnes.

Le phénomène est quasiment mécanique. Lorsque le temps est doux, les coquillages, en l'occurrence la coquille Saint Jacques, se vendent mal, les consommateurs préférant le temps automnal ou froid. Au lendemain de l'ouverture de la campagne de pêche hors baie de Seine, mardi 4 octobre, les invendus sont importants dans les criées bas-normandes. Ainsi à Port en Bessin sur les 43 tonnes débarquées seul le tiers été vendu, au prix de 2,05 euros le kilo.

Bon article de la Voix du Nord : Boulogne : Les premières coquilles Saint-Jacques ont été débarquées lundi soir (Voix du Nord)

La coquille saint-Jacques de Normandie – Label Rouge

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La campagne Saint-Jacques 2010/2011 commence le 4 octobre 2010 dans la plupart des régions...

31 mars 2011 : Fermeture de la campagne 2010/2011 à Brest et Saint Brieuc (grand banc) : Coquille. Fin de saison demain en rade (Le Télégramme)
15 mai 2011 : Fermeture en Haute Normandie :

Fécamp : Le permis qui ne passe pas (Paris Normandie)

Polémique de fin de campagne : La poursuite d’activité de certains adhérents de la CME à Boulogne alors que la campagne de coquille est terminée au niveau national depuis le 15 mai. Lire : News de la pêche Normande

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Voir la revue de presse en bas de page (la pêche de la saint-jacques et sa commercialisation au jour le jour)


Mangez des saint-jacques pour diminuer votre empreinte carbone !!! :

Le blog Fat Knowledge nous explique que l’empreinte carbone de la saint-jacques est 100 moins élevée que celle du thon.

Fin de campagne 2010/2011, c'est la fête à Erquy (Côte d'Armor)


La fête de la coquille St Jacques s'est déroulée ce week-end à Erquy, dans les Côtes d'Armor. L'occasion de tout savoir sur ce délicieux crustacé… de la pêche à la casserole.


Tous les ans, les pêcheurs côtiers attendent avec une certaine excitation le lancement de la campagne de saint-jacques qui débute en baie de Seine le 1e octobre. Pour beaucoup, ce coquillage représente une bonne partie de leur chiffre d’affaires annuel. Avec la langoustine, la coquille saint-jacques mobilise le plus grand nombre de pêcheurs sur les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique. Différence entre les deux pêcheries, la première est soumise aux quotas européens, la deuxième est gérée régionalement en concertation entre les professionnels, les chercheurs et l’administration. Après deux décennies de gestion participative, tout le monde s’accorde sur les bons résultats de cette pêcherie de saint-jacques. Le problème à régler reste maintenant la commercialisation….

Les pêcheurs préparent déjà les prochaines campagnes

Un autre aspect et non des moindres est l’implication totale des pêcheurs dans la gestion et la restauration des gisements naturels avec les opérations de repeuplement en naissain de coquille qui ont lieu actuellement en baie du Mont Saint Michel. Lire : Les Malouins sèment leurs bébés coquilles (Ouest France). Pêcheurs granvillais et malouins s’étaient rencontrés en mai afin de définir des règles communes de pêche de la coquille Saint-Jacques sur un site pilote au sud de l'archipel de Chausey. Il s'agit concrètement de mettre en place un premier périmètre d'ensemencement pour les naissains de saint-jacques dans un but de bonne gestion de la ressource. Après ensemencement, la zone sera fermée à la pêche pendant trois ans.

Plusieurs centaines de milliers de petites coquilles issues d’écloserie sont semés sur les fonds propices au développement de ce coquillage. En jargon technique, cet ensemencement de naissain relève de l’aquaculture de repeuplement. Technique pratiquée à très grande échelle pour le saumon en Alaska, Colombie-Britannique et Japon où des écloseries coopératives ou d’Etat larguent des centaines de millions de smolts dans les rivières. Au japon, le repeuplement concerne beaucoup d’espèces et il est souvent associé à des programmes de récifs artificiels comme pour les ormeaux et les oursins....

Des pêcheurs-aquaculteurs ?

Les coquillards normands et bretons qui pratiquent l’ensemencement de leurs « champs » de saint-jacques sont à mi-chemin entre activité de pêche et activité aquacole. Pour certaines organisations internationales, cette pratique relève plus de l’aquaculture. L’institution britannique de certification, Marine Stewardship Council, a rajouté un avenant à sa réglementation pour inclure les productions issues du repeuplement dans son panel de produits MSC (1). C'est le cas des moules de Hollande élevées après ensemencement de naissains récoltés sur des gisements naturels. Avec la mise en réserves protégées des zones riches en jeunes moules, les mytiliculteurs hollandais doivent maintenant importer une grande partie de leurs fournitures depuis l'Ecosse. Actuellement, toutes les étapes de la mytiliculture hollandaise, depuis les îles britanniques jusqu'à la vente dans la criée de Yerseke, sont en cours de certification MSC.

Le développement de l’ensemencement des fonds côtiers en coquille saint-jacques et l’entretien sous-jacent nous amènent à réfléchir sur :
  • la sécurisation des champs de coquilles face à d’autres activités (pêche de loisirs, énergies nouvelles, pêche pirate (2),...) avec la mise en place de concessions collectives,
  • le statut de l’activité de pêche dans le cadre de l’aquaculture de repeuplement. L’opportunité de devenir aquaculteur qui relève fiscalement et commercialement du régime agricole avec tous les avantages et les aides en matière de vente directe et d’organisations (GAEC, CUMA,…)...
(1) Le MSC élargit le champ d'application de son programme d'éco-certification aux pêcheries à recrutement assisté d'origine sauvage

Autres articles :

Photo : Wikipedia, auteur : Havang(nl)

Pour plus d'informations :

Pour aller plus loin....

De l'évaluation du stock...
Au début des années 60, le gisement de la Baie de St-Brieuc a connu un formidable essor et est devenu un des premiers centres de production de coquilles Saint-Jacques en France (12.000 t en 1972). A la fin des années 80, de mauvaises reproductions successives vont profondément modifier l'équilibre de cette pêcherie. Seulement 1.200 tonnes sont débarquées lors de la campagne 89/90. Des mesures restrictives spécifiques destinées à protéger les juvéniles, vont alors être mises en oeuvre afin de faciliter le redressement du stock. Le renouveau du gisement est rapide et les zones d'exploitation sont à nouveau productives en 1993. A partir de 1999, plusieurs années exceptionnelles de reproduction vont consolider le stock. En août 2006, IFREMER l'évalue à plus de 32.000 tonnes.....

... à la gestion des pêcheries en Côtes d'Armor
Avec ses 150.000 hectares, le gisement naturel classé de coquilles Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc demeure la zone la plus productive au niveau national. Les rendements sur le gisement principal sont très élevés, proche de la tonne par heure au cours de la campagne 08/09, pour les 200 unités de pêche qui pratiquent régulièrement cette activité.

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Douarnenez. Coquille Saint-Jacques. Son retour en baie à l'étude (Le Télégramme)

Repêchera-t-on un jour la coquille Saint-Jacques en baie de Douarnenez ? Le gisement quasiment épuisé pourrait retrouver de la vigueur grâce à la production de l'écloserie de Plougastel Daoulas.

Ifremer, le parc marin et la profession étudient la possibilité de repeupler de Saint-Jacques le gisement naturel de la baie de Douarnenez. Actuellement, les pêcheurs qui s'y aventurent ne ramènent que quelques dizaines de kilos aux meilleurs endroits.....

La nurserie de dix millions de coquilles

L'écloserie du Tinduff produira, cette année, pas moins de dix millions de coquilles juvéniles, grâce à 250 géniteurs prélevés en rade de Brest. Trois à quatre millions de ces jeunes coquilles, soit 40% de la production annuelle, seront disséminés dans la rade. L'efficacité et le volume de production de l'écloserie lui permettent aujourd'hui de fournir d'autres sites entre Granville et La Rochelle. Pionnière en Europe, la structure portée par la profession a sauvé la coquille Saint-Jacques en rade. Après les années fastes où l'on pêchait jusqu'à 1.500tonnes par an, le gisement historique a frôlé l'extinction à la fin des années60. «On n'y pêchait plus qu'une cinquantaine de tonnes», explique Florian Breton, l'un des biologistes de l'écloserie. Deux cent cinquante coquilles âgées de 2 à 3 ans sont ainsi pêchées et sélectionnées chaque année. Ces géniteurs issus du gisement naturel sont placés dans des conditions optimales de reproduction. Un choc thermique permet l'expulsion des oeufs et de la semence, qui se mélangent sous surveillance. Aucun ajout, aucune manipulation scientifique. Tout est naturel. Le travail des biologistes de l'écloserie consiste à reconstituer les conditions de la reproduction en milieu naturel. Température, luminosité, plancton... Tout est organisé pour déclencher le cycle de reproduction comme dans le milieu naturel, aux beaux jours. Les larves qui se développent dans l'eau sont transférées dans des bacs où les coquilles commencent à être visibles à l'oeil nu. À quelques millimètres, elles continuent leur croissance en pleine mer, avant d'être semées sur les gisements à environ 3cm de diamètre.

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Dieppe : Reprise de la coquille (campagne 2010/2011)

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Si problème pour visualiser cliquer Ici

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Québec : Financement d’une écloserie de pétoncles géants

La société « Les Fermes marines du Québec » a reçu 700.000 dollars canadiens pour la construction d'une écloserie de pétoncles géants, du Ministère canadien du Développement économique. Le projet, qui nécessitera un investissement global de 5,8 millions de dollars, se traduira par la création de 10 emplois dans la région de Gaspésie, trois d'entre eux à temps plein et sept postes saisonniers.

« Le secteur de la pêche offre de nombreuses possibilités de diversification économique. C'est pourquoi le gouvernement du Canada appuie l'innovation dans cette activité ainsi que dans l’aquaculture » a expliqué le ministre d'État, Denis Lebel.

Depuis sa création il ya trois ans, Les Fermes marines du Québec ont investi en recherche-développement afin de maximiser le rendement de la reproduction du pétoncle géant. Les travaux à ce jour ont porté sur le développement d’une technologie appropriée à partir des premiers résultats pilotes. Maintenant, avec l'appui de Canada Economic Development, l'entreprise est en mesure de passer à stade opérationnel avec la production des premiers naissains de pétoncle dans la région de la Gaspésie. «Le gouvernement du Canada est heureux d'appuyer ce projet novateur de Les Fermes marines du Québec, une initiative qui contribuera à positionner la Gaspésie dans le secteur de l'aquaculture marine et de permettre une production durable et rentable du pétoncle géant dans la région », a ajouté le ministre d'État.

En se spécialisant dans l'élevage du pétoncle géant, la société vise trois objectifs principaux : la production de naissains, la culture en suspension (long-line) et l'ensemencement des fonds marins. Au Québec, les débarquements de pétoncle ont chuté de 35% depuis 1999 en raison de la surpêche. La création d'une écloserie de pétoncles est donc considérée comme une bonne solution pour satisfaire le marché tout en offrant une source fiable d'approvisionnement pour les pêcheurs et les aquaculteurs de pétoncles. La société espère produire 5 millions de naissains d’ici 6 ans….. Thefishsite : $700,000 Funding For Scallop Farming Operations

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Chili : L’élevage de pétoncle va bénéficier de l’ouverture du marché européen

L'Union européenne (UE) a décidé d'étendre la gamme des pétoncles (Argopecten purpuratus) en provenance du Chili qui peut entrer sur son marché. Dès maintenant, les pétoncles réfrigérés sont ajoutés aux pétoncles congelés ou transformés. Cette inscription permettra au Chili de devenir un concurrent sérieux des autres producteurs de pétoncles de la région, comme le Pérou. Les producteurs péruviens en ont exporté pour plus de 70 millions de dollars tandis que le Chili en a envoyé pour un peu plus de 22 millions de dollars en 2009.

Auparavant, le Chili relevait de « Conformément à l'annexe 5 du règlement n ° 854/2004 du Parlement européen et le Conseil de l'UE, «Le Chili est inscrite à l'annexe I de la décision 2006/766/CE de la Commission européenne en tant qu’exportateur de coquillages bivalves, échinodermes, tuniciers et gastéropodes marins destinés à la consommation humaine, mais seulement congelés ou transformés. »

"Mais depuis le 26 novembre 2010, le comité d'évaluation a modifié l'annexe, et le Chili apparaît maintenant dans la liste des pays tiers autorisés à exporter vers l’Union Européenne, mollusques, échinodermes, tuniciers et gastéropodes marins, vivants, congelés ou transformés pour la consommation humaine," a déclaré Aqua.

Cette nouvelle est de bon augure pour l'aquaculture chilienne. Selon le secrétariat à la pêche (Subpesca), jusqu'en août 2010, les récoltes de pétoncles du Nord ont totalisé 7.853 tonnes, soit une baisse de 16,8% par rapport à la même période en 2009 (9.437 tonnes). Source : Abren mercado europeo a los ostiones frescos (Seafood today - 3/12/2010)

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Crevettes et pétoncles latinos moins coûteux pour les importateurs européens

Le Pérou, la Colombie et l'UE ont officiellement signé un accord de libre-échange (ALE). « Les produits péruviens qui sortiront gagnants dans le cadre de l'accord de libre-échange avec l'UE sont sans aucun doute ceux appartenant au secteur de l'agriculture et de la pêche », selon le vice-ministre du Commerce extérieur du Pérou.

Les droits de douane sur les produits de la pêche originaires du Pérou (comme les pétoncles «Argopecten purpuratus » et céphalopodes) et de la Colombie (crevettes d'élevage), qui sont actuellement, en moyenne, de 12 %, seront éliminés entièrement à la date d'entrée en vigueur de l'accord.

« Compte tenu de la taille relative des économies [péruviennes et colombiennes], l'impact économique et social de l'accord commercial proposé en Colombie et au Pérou surpassera de loin – en termes relatifs – les bénéfices générés pour l'UE. Selon une étude indépendante, cet accord pourrait à terme augmenter le PIB colombien de 1,3 % et le PIB péruvien de 0,7 % […]. Ces gains considérables entraîneront de nouvelles opportunités pour les exportateurs andins par l'élimination immédiate de tous les tarifs douaniers de l'UE sur les produits industriels et de pêche, à compter de la date d'entrée en vigueur de l'accord, ce qui va encourager ces pays à capturer une plus grande part de la valeur ajoutée, en bénéficiant d'un marché européen de quelques 500 millions de consommateurs totalement ouvert. » Source : Signature par l'UE, la Colombie et le Pérou d’un accord de libre-échange axé principalement sur la pêche (CTA/Agritrade mai 2011)

Présentation de la production des pétoncles au Pérou (ou Concha de Abanico « Argopecten purpuratus »), cliquer : Perfil del Mercado y Competitividad Exportadora de la Concha de Abanico

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Séisme/Tsunami du 11 mars 2011 au japon : Une grande région de coquille saint-jacques sinistrée

Les deux préfectures les plus sinistrées, Miyagi et Iwate, sont de très grandes zones aquacoles localisées
dans la région de Tohoku au nord-est du Japon
.

Il faut ajouter les préfectures d'Aomori et d'Hokkaïdo (tout au nord du Japon) dont les installations d'élevage de coquilles saint-jacques ont été très endommagées. Cette région japonaise produit chaque année près de 250.000 tonnes de coquilles saint-jacques (ou plutôt pétoncles). Soit 10 fois plus que la production française de saint-jacques !!!

Principales espèces aquacoles de cette région du Japon : huîtres, coquilles saint-jacques, algues et ascidies... (1)

En 2007, ces deux préfectures ont fourni 15% de la production aquacole du Japon avec une quantité de 188.000 tonnes (2) sur un total de 1, 242 million de tonnes au niveau national :
  • 57.000 tonnes d'huîtres sur un total de 204.000 tonnes au Japon,
  • 21.000 tonnes de coquilles saint-jacques sur un total de 248.000 tonnes (produites exclusivement dans deux autres préfectures sinistrées d'Aomori, 101.000 tonnes, et d'Hokkaïdo, 126.000 tonnes),
  • 42.000 tonnes de Wakamé (algue) sur un total de 54.000 tonnes,
  • 16.000 tonnes de Kombu (algue) sur un total de 41.000 tonnes,
  • 30.000 tonnes de Nori (algue) sur un total de 396.000 tonnes,
  • 9.000 tonnes d'ascidie sur un total de 10.000 tonnes au Japon.
(1) Le Ministère des pêches japonais n'indique pas dans ses statistiques aquacoles la production de saumon en écloserie dans le cadre de l'aquaculture de repeuplement. Dans cette région, des coopératives de pêcheurs gèrent des écloseries de saumon : Production de smolts pour repeupler la mer...
(2) En volume, ces deux préfectures d'Iwate et Miyagi ont une production aquacole marine équivalente à celle de la France !

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Les coquilles Saint-Jacques chiliennes affectées par le tsunami japonais (AFP/Le Télégramme)

A l'autre bout de l'Océan Pacifique, des centaines de conchyliculteurs chiliens s'apprêtent à changer de vie, victimes distantes du tsunami au Japon qui, à 17.000 km de distance, a ruiné la production locale de coquilles Saint-Jacques. Durée: 01:46.

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Le tsunami au Japon, coup de grâce pour les Saint-Jacques du Chili

A l'autre bout de l'Océan Pacifique, des centaines de conchyliculteurs chiliens s'apprêtent à changer de vie, victimes distantes du tsunami du 11 mars au Japon, dont l'onde, à 17.000 km, a donné le coup de grâce à la production locale de coquilles Saint-Jacques.

"Je ne crois pas que je vais continuer. Il y a trop de pertes. Il y avait toutes les Saint-Jacques qu'on voulait, et là, regardez..." Patricio secoue la tête en montrant la poignée de mollusques ramenée de sa sortie dans la baie de Tongoy, à 450 km au nord de Santiago.

Comme le reste du littoral chilien, ce village de 5.000 habitants a été placé en alerte tsunami le 11 mars, après la catastrophe meurtrière du Japon.

Et comme ailleurs sur la côte, l'alerte a été levée après le passage de faibles vagues 24 heures après le séisme, sans victime "ni dégâts significatifs", selon les autorités.

Mais après un voyage de 17.000 km, la force de l'onde était réelle. Sous la baie de Tongoy, elle a envoyé promener des blocs de béton de près d'une tonne, qui arrimaient les filets ou "lanternes", dans lesquelles les coquilles suspendues en étages serrés attendent la maturité, au terme d'un cycle de deux ans.

"Jamais on n'aurait imaginé que cela ferait tant de dégâts. On pensait que la vague mourrait avant d'arriver, ou que viendrait juste une vaguelette", raconte Eduardo Briones, un autre conchyliculteur de Tongoy.

"Mais ce n'était pas une vaguelette, c'était un courant sous-marin qui a laissé tout sens dessus-dessous", ajoute-t-il, en décrivant les filets emmêlés et les mollusques prêts à la récolte entraînés au fond de la baie.

Les autorités n'ont pas encore chiffré les pertes à Tongoy, mais elles s'éléveraient à 3 milliards de pesos (4,4 millions d'euros) selon la presse locale, et les conchyliculteurs assurent qu'entre 50 et 100% de la production est perdue à cause du tsunami japonais. Source et suite : Le tsunami au Japon, coup de grâce pour les Saint-Jacques du Chili (La Dépêche)

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Revue de Presse : (Cliquez sur le titre pour lire l'article en entier)

Pour la campagne 2011/2012, la revue de presse se poursuit Ici

Le 25 mai 2011

Pêche. Auray : Un million d'euros pour le pays (Le Télégramme)

Le dossier du Pays d'Auray a été retenu dans le cadre du fonds européen pour la pêche. Neuf projets locaux sont déjà dans les cartons. Avec, en toile de fond, la reconquête de l'image et de la qualité de l'eau.

«Cette fois, c'est du concret, pas une énième étude qui ne débouche sur rien, mais bien des projets pour développer le territoire et son identité maritime», souligne Jean-Yves Bannet, vice-président du Pays d'Auray, en charge des îles et des espaces côtiers. Le pays d'Auray est l'un des deux seuls territoires bretons (onze en France) retenus dans le cadre de l'axe 4 du nouveau Fonds européen pour la pêche (FEP), qui vise à «maintenir la prospérité économique et sociale des zones de pêche et d'aquaculture». Le Pays d'Auray dispose ainsi d'une enveloppe prévisionnelle de 1M€ pour financer des projets en lien avec le programme européen d'ici à 2013. «Les projets sont sélectionnés par un comité de programmation qui associe élus, associations et professionnels de la filière pêche et conchyliculture», souligne Anne Hirsch, chargée de développement économique au Pays d'Auray.

Un observatoire de l'eau....

Valoriser la Saint-Jacques

Un autre projet n'en est pour le moment qu'au stade de l'étude de faisabilité, mais pourrait rapidement se concrétiser: la création d'un atelier de valorisation des produits de la mer à la criée municipale de Quiberon. «Nous sommes partis du problème rencontré avec la Saint-Jacques, qu'une toxine amnésiante nous interdit de commercialiser entièredepuis la saison 2010», explique Anne Guillaumin-Gauthier, directrice du port de pêche de Quiberon. Une des solutions serait de décortiquer et de commercialiser uniquement les noix. «Plus largement, un tel atelier permettrait de valoriser d'autres produits, comme les pouces-pieds par exemple». L'étude, financée par le FEP et attendue pour cet été, devra en outre permettre de choisir entre la création d'un atelier d'insertion ou le recours à une main-d'oeuvre conventionnelle. Parmi les autres projets à l'ordre du jour, citons une exposition sur les conserveries, des promenades en bateaux sur les parcs conchylicoles, ou encore un projet de sensibilisation sur la qualité de l'eau hors bassins versants.

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Le 17 mai 2011

Fermeture coquille en baie de seine. Fécamp : « Ni mauvaise ni extraordinaire… »

La campagne 2010-2011 de la coquille Saint-Jacques s'est achevée ce dimanche 15 mai. Faute de statistiques officielles, qui ne sont pas encore établies, on s'en remettra aux sentiments des professionnels.

« Ni mauvaise, ni extraordinaire, cette campagne se distingue malgré tout par une qualité constante du produit. D'autre part, des volumes souvent moindres ont été compensés par un cours moyen légèrement supérieur, constate-t-on au comité local des pêches de Fécamp. En tout cas, nous n'avons pas subi de retrait qui conduit la coquille à la poubelle ou dans les congélateurs… »

A Dieppe, le comité régional observe que « le passage du quota par homme embarqué au quota par bateau a permis de maintenir la production et la rentabilité : à six à bord au lieu de quatre, on a pu amortir la hausse du prix du carburant. Les cours ont été très favorables d'octobre à décembre, atteignant jusqu'à 4 € le kilo, malgré une légère chute ensuite en février. Par ailleurs, des marées courtes ont souvent compensé le mauvais temps… »

Sujet récurrent, la coquille Saint-Jacques de Haute-Normandie bénéficiera-t-elle un jour, comme sa consœur de Basse-Normandie, d'un label de qualité ?

Les professionnels y songent. Mais ils savent également que cette certification a un coût, à toutes les étapes : débarque, criée, mareyage, poissonnerie, restauration.

Quel financement pour quel impact ? La question reste entière. Source : Fécamp : Le permis qui ne passe pas (Paris Normandie)

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Le 14 mai 2011

Les pêcheurs de Saint-Malo sèment 800 000 coquilles saint-jacques (Ouest France)

Les coquilles ont été livrées par camion, puis dispersées en mer d'un des 80 coquillers licenciés à Saint-Malo.

Les pêcheurs malouins ont dispersé 800 000 petites coquilles saint-jacques dans leur gisement de pêche, situé au large de Saint-Malo. Les coquilles sont nées dans l'écloserie du Tunduff, dans le Finistère, où elles ont été prégrossies. L'opération est renouvellée chaque année depuis son lancement en 1994, financée par les pêcheurs eux-mêmes. Objectif : préserver la ressource. En 17 ans, la pêche de Saint-Jacques est passée de 420 tonnes à 1 500 tonnes, à Saint-Malo. Voir la vidéo, cliquer Ici

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Le 9 avril 2011

Coquille. Fin de saison demain en rade (Le Télégramme)

Une envie de coquilles Saint-Jacques fraîches de la rade de Brest? Il ne va pas falloir traîner puisqu'une bonne partie des 60bateaux autorisés cette année remisera ses dragues après la marée de demain matin. La pêche sera fermée demain midi en rade mais continuera en mer d'Iroise (gisements du large) jusqu'au dimanche 15mai. Dernière marée de la saison, demain matin, pour les coquilliers de la rade ayant oeuvré tout l'hiver.

Entre 350 et 400 t en rade - Cette année encore, la production de la rade de Brest se situe entre 350 et 400t (chiffres à confirmer après les derniers relevés compilés par le comité local des pêches). «Plutôt une bonne année», selon le comité local chargé du réensemencement régulier des différents gisements de la rade (avec la participation financière des pêcheurs). Et surtout aucun pic de toxine ASP qui, les années précédentes, avait pu restreindre les zones de pêche et défavoriser temporairement le marché.

5.000 t à Saint-Brieuc - Pour la praire, la production approche cette année les 150 t, alors que le pétoncle noir reste plutôt confidentiel avec moins de 10 t prélevées. Du côté de la baie de Saint-Brieuc, la pêche s'arrête ce soir pour le gisement principal mais se poursuit jusqu'au mercredi 11mai pour les secteurs «large» et «Nerpute». Les 218 armements autorisés à draguer cette saison en baie de Saint-Brieuc ont ponctionné autour de 5.000 t de coquilles, conformément aux préconisations de l'Ifremer.

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Le 2 avril 2011

Carantec : Embarquement pour la coquille Saint-Jacques, samedi (Ouest France)

Le réalisateur Loïc Marrec organise, samedi, au bar des sports, une projection de son documentaire sur la pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Morlaix.

Embarqué à bord de l'Ouragan II, fin décembre, Loïc Marrec a laissé tourner sa caméra, le temps d'une marée, avec Serge Bernard, le patron, et Guénolé Couvidat, le matelot. « Je n'interviens pas, l'histoire c'est eux qui la racontent. » Le film fait partie de la collection Tronche de vie, « une collection de portraits locaux que j'aimerais bien développer », précise le cinéaste. Le documentaire, Une chance au grattage, plonge le spectateur au coeur d'« une marée assez exceptionnelle (1,2 t au grattage), le 20 décembre, avec les quatre saisons : averses, vent, jusqu'au super-soleil... Et une petite frayeur, lors d'une croche assez rude, avec déblocage de treuil et marche arrière en urgence, pour se dégager en moins de 5 minutes qui paraissaient alors une éternité », témoigne-t-il….

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Le 29 mars 2011

Le groupe Le Graët a un nouveau partenaire (Ouest France)

Le Crédit mutuel Arkéa a pris 25 % des parts dans le capital. De quoi conforter l'avenirdu premier groupe familial costarmoricain (lire aussi page 7).

Une histoire de famille - Si Noël Le Graët occupe le poste de président-directeur général de la holding, le groupe est entre les mains de la famille. Ainsi, Carole est directrice recherche et développement à Celtigel et s'occupe plus particulièrement de la cellule direction marketing. Servane est directrice générale de Celtigel et responsable de la partie commerciale. Valérie préside les conserves Stéphan depuis sept années et y gère la partie commerciale. Bertrand Desplat, le gendre, dirige la SAS Fipêche holding du pôle pêche qui chapeaute les sociétés Halios, Celtarmor, Pêches d'Armorique et Marée Saint-Malo, un ensemble qui pèse 64 millions d'euros de chiffres d'affaires et emploie 229 salariés.

1986, le début de la saga - C'est en 1986 que Noël Le Graët fait l'acquisition des Salaisons d'Armor (Celtigel aujourd'hui) qui comptait alors 25 salariés. Vingt-cinq ans plus tard, le groupe compte 700 salariés.

Huit sociétés - Le groupe compte huit entités. Le pôle industriel comprend : Celtigel (plats cuisinés surgelés : coquilles saint-jacques, lasagnes...) à Plélo, 234 salariés, 52 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Conserves Stéphan, produits appertisés (pâtes, verrines, saucisses cocktails, plats cuisinés) à Guingamp, 90 salariés, 23 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Fidèle (aliments pour chiens et chats, produits appertisés) à Grâces, 99 salariés, 28 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Les délices de la mer (produits appertisés : soupes de poissons, rillettes, sauces...) à Plélo, 48 salariés, 13 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le pôle pêche se compose de : Pêcheries d'Armorique à Erquy, achat et transformation des produits de la mer (frais et surgelés), 68 salariés, 23 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Halios (achat et transformation des produits de la mer (frais et surgelés) au Guilvinec (Finistère), 96 salariés, 18 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Celtarmor à Saint-Quay-Portrieux, décorticage coquilles Saint-Jacques, pétoncles, 54 salariés, 16 millions d'euros de chiffre d'affaires ; Marée de Saint-Malo (achat et transformation des produits de la mer (frais) à Saint-Malo, 11 salariés, 7 millions d'euros de chiffre d'affaires. Des investissements - D'importants investissements ont été réalisés durant ces dernières années notamment dans deux des sociétés du groupe : 7 millions d'euros chez Fidèle en 2005-2006 (extension, modernisation) et 16 millions d'euros chez Celtigel en 2008-2009 (extension, modernisation). Ces deux entreprises feront l'objet d'un million d'euros d'améliorations techniques de l'outil industriel. Patrick CROGUENNEC

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Le 27 mars 2011

Camaret-sur-Mer : Kocéliand remplace Ekoidor au port de pêche (Ouest France)

Éric Grégoire, patron pêcheur de 38 ans, pêcheur depuis ses 17 ans, remplace son coquillier de près de 9 mètres, Ekoidor, par une autre unité, le Kocéliand, qu'il a acquise à Port Haliguen, dans le Morbihan. Nous l'avons rencontré.

Avez-vous eu beaucoup de travaux sur votre nouveau navire ? Après ma journée de pêche à la coquille, j'ai travaillé dessus pendant un mois et demi dans le hangar à Sylvain. J'ai notamment vérifié le moteur et refait la peinture.

Que faites-vous de l'Ekoidor ? Je le mets en vente. Il est au Fret parce que je l'utilise jusqu'à la fin du mois, pour terminer la campagne de pêche à la coquille. Il rejoindra ensuite Camaret. J'entamerai ma saison de pêche à la dorade ensuite, sur le Kocéliand, jusqu'à la reprise de la coquille, à la mi-octobre. Le Kocéliand, est plus performant. J'apprécie notamment la double commande qui me permet de manoeuvrer à partir de l'arrière comme de la cabine.

Comment avez-vous choisi le nom ?

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Coquille Saint-Jacques. Sébastien Triche, pêcheur (Le Télégramme)

250 bateaux ont obtenu leur licence de pêche à la coquille Saint-Jacques sur le gisement de la baie de Saint-Brieuc, pour la saison 2010-2011. Pour préserver les ressources, la pêche est réglementée, à raison de45minutes par jour, deux fois par semaine.

Deux visions du produit - Alors que la pêche à la coquille Saint-Jacques vit ses dernières semaines (jusqu'au 30 mars sur le gisement principal), Sébastien Triche, marin pêcheur et Jean-Luc Coutin, professeur de cuisine au lycée hôtelier La Closerie de Saint-Quay-Portrieux, sont au coeur de la matière première, mais sous deux aspects différents.

40 % du chiffre d'affaires de l'année - Marin pêcheur depuis l'âge16 ans, Sébastien Triche a commencé dans le métier avec son père. Après avoir étudié au lycée maritime de Paimpol, il a pris les commandes du «Bar». «La coquille représente environ40% du chiffre d'affaires d'une année. En dehors de ces périodes de pêche à la coquille, nous pêchons le poisson, le bar de ligne notamment». Il embarque avec Pierrick, matelot, en direction du Grand-Léjon, à environ neuf milles du port de Saint-Quay-Portrieux. Il faut remonter les coquilles dans les 45 minutes de temps imparti.

Pas une minute à perdre - «Sur le pont, il n'y a pas une minute à perdre, il faut courir au treuil, remonter les dragues, les vider, trier rapidement les coquilles. Celles inférieures à la taille marchande sont alors remises à l'eau.» Car la taille marchande minimale de la coquille est réglementée, «on est sur du 10-12cm». Les coquilles sont ensuite triées, nettoyées, mises en sac et identifiées au nom du propriétaire du bateau, afin d'assurer une traçabilité.

800 kg par sortie…

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Le 12 mars 2011

Pesca-tourisme interdit aux chalutiers et coquillards ?

Les chalutiers et les coquillards seront-ils exclus d'une activité complémentaire de pesca-tourisme ?

Le texte en préparation qui réglemente l'embarquement des passagers dans le cadre du pescatourisme, exclut les bateaux de pêche pratiquant la drague et le chalut....

Deux métiers essentiels à la survie de la pêche artisanale sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique comme coquille saint-jacques et langoustine, seraient donc interdits de Pescatourisme ?

Lire de texte de René-Pierre Chever, Secrétaire du CLPM Le Guilvinec :

Parapluie, parachute, parasol, paratonnerre, précaution maximale pour l’Administration.

Tous ces noms commençant par le préfixe « para » semblent coller à la Direction des Pêches Maritimes. Depuis l’affaire Michelin (on oublie que cela concerne Guillaume Normand réputé pour sa prudence en mer), rien n’est plus possible au niveau du transport de passagers pour les canots. On se demande bien pourquoi ? A priori c’est un espace maritime sécurisé. S’il était si dangereux nous le saurions depuis longtemps. Aujourd’hui, ce sont les chalutiers qui sont dans le collimateur, promus ennemis touristiques N°2 après les canots.

Le projet d’article 227-10-03 stipule que Le transport de passagers n’est pas autorisé à bord des navires pratiquant le dragage ou le chalutage. C’est évidemment un non sens absolu dans un secteur comme le notre où l’osmose pêcheurs-tourisme est réalisée depuis longtemps. Suite....

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Le 15 février 2011

Ile de Bréhat : une bombe dans la drague à coquilles (Ouest France)

Alors qu’il était en pêche, ce lundi matin, au nord-est de Bréhat, un coquiller a ramené une bombe de près d’un mètre de long pour cinquante centimètres de diamètre dans sa drague. Le pêcheur n’a pas voulu prendre le risque de la remonter à bord et a préféré la remettre à l’eau. Après avoir relevé sa position il a alerté la Marine nationale.

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Le 10 février 2011

Baie de Saint-Brieuc : Une perle nommée coquille Saint-Jacques (Ouest France)

Mon nom savant est pecten maximus. Mais moi, je préfère quand on m’appelle « perle de la baie ». Habituellement blanche, ça me ferait presque rougir… Les pêcheurs costarmoricains ne m’apprécient pas seulement dans l’assiette. Je suis pour eux une importante source de revenus. Près de 60 % du chiffre d’affaires pour un navire côtier. Selon les spécialistes, ma filière pèserait près de 13 millions d’euros. Au final, je ferais vivre quelque 750 emplois.

Au centre de la baie de Saint-Brieuc, je prends mes aises sur un gisement de 150 000 ha. J’offre un rendement avoisinant la tonne par heure de pêche et par navire ; faisant du gisement classé briochin le plus productif de France !

Étant devenue au fil du temps une perle précieuse, ma pêche est particulièrement réglementée. Histoire d’assurer la longévité de mon espèce. Une réglementation imaginée par les pêcheurs eux-mêmes. Là, je leur tire mon chapeau. Dans les journaux, on parle d’une gestion exemplaire de la ressource. Je suis assez de cet avis.

Ne me pêche donc pas qui veut. Chaque année, quelque 230 licences sont délivrées. Je séduis la grande majorité des pêcheurs des Côtes-d’Armor ; mais certains viennent de plus loin : de Saint-Malo, Audierne et Brest….

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Le 30 janvier 2011

Erquy : La coquille en fête à Montmartre avant Erquy en avril (Ouest France)

L'année 2011 sera forte en événements pour l'association réginéenne de la coquille Saint-Jacques qui était le week-end dernier à Montmartre pour fêter la coquille. Cet événement phare de Côtes-d'Armor tourisme, jumelé avec la Saint-Vincent à Montmartre, ouvrait la campagne de promotion du département et de la Bretagne, pour la prochaine saison touristique.

9 et 10 avril à Erquy - L'association réginéenne, qui avait fait le déplacement avec 35 bénévoles, y participait pour la cinquième fois avec encore un énorme succès : 900 kg de poissons, 1 tonne d'huîtres, autant de coquilles entières et en noix, rillettes de poissons, mais aussi 800 litres de soupes de poisson et 1 700 brochettes de coquilles ont fait le bonheur des Parisiens. Avec les bénévoles, plusieurs producteurs locaux avaient fait le déplacement pour promouvoir les produits bretons, tout comme les offices de tourisme…

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Rade de Brest : Coquilliers en zone interdite. Sanctions en vue ‘Le Télégramme)

Les premières sanctions ne devraient pas tarder à tomber pour les six coquilliers pris en flagrant délit de pêche en zone interdite, le 8 décembre, non loin de l'Ile-Longue.

Le 8 décembre, un coquillier qui évolue en zone interdite avec cinq autres navires arrache l'un des plots immergés, qui assure la protection d'un des trois systèmes sous-marins de démagnétisation. La drague épargne heureusement l'équipement militaire qui, en 2008, avait subi d'importants dégâts pour une ardoise de remise en état évaluée à un million d'euros! Plus de peur que de mal, mais cette fois, six navires sont pris la main dans le sac, dont un qui manque d'y laisser sa drague.

Devant le tribunal maritime commercial…

«Nous ne laisserons pas passer cet incident»

Même si les dégâts sont mineurs, cette fois-ci, on sent que la Direction générale de l'armement (DGA) ne souhaite pas en rester là: «Nous ne récupérerons jamais les sommes engagées pour les casses précédentes (toujours le même polygone en eau profonde touché) mais nous ne laisserons pas passer ce nouvel incident dans une zone interdite clairement indiquée en surface, sur les cartes et les traceurs», commentent, de conserve, Stéphane Toulliou et Eveline Spina, les responsables du Gesma à Brest et Toulon.

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  • Le 25 janvier 2011

Pérou : Les exportations de pétoncles surgelés en hausse de 89% en 2010

Les exportations de pétoncles surgelés ont augmenté de 88,9 % pour atteindre 117,8 millions de dollars en 2010. Ce qui représente 12.300 tonnes de noix congelé. Le développement des exportations s'explique par une demande accrue du Chili (+947,3% en volume), Pays-Bas (+145,9 %), Espagne (+66,1%) et Belgique (+44,3%).

Cependant, USA (+ 34,5%) et France (+30,6%) restent les deux principaux clients ; ces deux pays absorbent 74,3% des exportations de pétoncle congelé du Pérou.

Les principales sociétés d’exportation : Corporación Refrigerados Iny (21% du volume exporté), Seafrost (15.4%), Inversiones Prisco (10.2%), Acuacultura y Pesca (9.9%) y Nemo Corporation (5.8%). Source : Exportaciones de congelados de conchas de abanico crecieron en 88.9% en el 2010 en Perú (Seafood Today)

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Le 24 janvier 2011

Les coquilles Saint-Jacques stars des Abbesses (Le Parisien)

Un air iodé a soufflé samedi et dimanche sur la place des Abbesses (XVIIIe) à l’occasion de la cinquième fête des coquilles Saint-Jacques. Véritables stars de ce week-end, en provenance directe de la baie d’Erquy (Côtes-d’Armor), elles ont régalé les Parisiens et les touristes qui ont également pu savourer des crêpes ou des caramels au beurre salé. « C’est sympa, on dirait un petit bout de Bretagne à Paris », apprécient Jacques et Martine, un couple de retraité en pleine dégustation d’huîtres accompagnées d’un verre de muscadet. En tout, une tonne de coquilles et autant de noix de Saint-Jacques et d’huîtres, 800 kg de poissons, 600 l de soupes de poisson ainsi que 400 kg de rillettes de saumon ou de sardine sont partis pendant ces deux jours rythmés par les chansons de marins et le défilé de la Saint-Vincent.

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  • Le 21 janvier 2011

Criées costarmoricaines. Les coquillages en pointe en 2010 (Le Télégramme)

En 2010, les criées costarmoricaines reprennent leur souffle après une baisse des résultats en 2009. La relance del'activité est due à la reprise du marché descoquillages.

Les criées costarmoricaines ont réussi, en 2010, à stopper l'érosion des chiffres entamée depuis 2008. Mercredi, Michel Lerat, vice-président de la CCI22, en charge des ports et aéroports, Alain Nicol, président de la commission ports et pêche affichaient un certain optimisme lors de la présentation du bilan 2010, tout comme Patrick Macé, directeur des criées des Côtes-d'Armor «En Côtes-d'Armor, le bilan des criées est positif. Nous sommes à +16% en quantité et plus 8% en valeur, après deux années de baisse, on repart dans le positif. C'est dû essentiellement aux coquillages : pétoncles, bulots amandes. Cette hausse s'explique par la reprise du marché espagnol en particulier, mais qui existait auparavant et qui était absent depuis deux à trois ans. «Le gisement est là, et le marché était en stand-by», précise Patrick Macé.

Un marché plus discret - Le marché de la coquille Saint-Jacques est en baisse de 7%. «Le produit est là, mais le marché est plus discret. L'effort de pêche est à la baisse pour ne pas faire n'importe quoi.» Poursuit Patrick Macé....

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Coquilliers en zone interdite. Sanctions en vue (Le Télégramme)

Les premières sanctions ne devraient pas tarder à tomber pour les six coquilliers pris en flagrant délit de pêche en zone interdite, le 8décembre, non loin de l'Ile-Longue.

Le 8 décembre, un coquillier qui évolue en zone interdite avec cinq autres navires arrache l'un des plots immergés, qui assure la protection d'un des trois systèmes sous-marins de démagnétisation. La drague épargne heureusement l'équipement militaire qui, en 2008, avait subi d'importants dégâts pour une ardoise de remise en état évaluée à un million d'euros! Plus de peur que de mal, mais cette fois, six navires sont pris la main dans le sac, dont un qui manque d'y laisser sa drague.

Devant le tribunal maritime commercial - Dans un premier temps, des sanctions administratives, initiées par la Délégation à la mer et au littoral, devraient être infligées aux marins-pêcheurs concernés. Semble-t-il à très brève échéance, avec des amendes s'élevant jusqu'à 22.500 EUR par contrevenant et/ou une suspension des droits de pêche pouvant aller d'un jour à une interdiction définitive. En fonction du préjudice subi, l'affaire pourrait également être examinée au pénal devant le tribunal maritime commercial (Brest)….

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Chevaliers de la coquille Saint-Jacques.1.100 membres dans la confrérie (Le Télégramme)

La confrérie des Chevaliers de la coquille Saint-Jacques, qui promeut la coquille de la baie de Saint-Brieuc à travers le monde, revendique 1.100 membres. Lundi, le conseil a élu unnouveau bureau : Patrick Levard, président ; Daniel Brosse et Claude Pancin, vice-présidents ; Jean Geffriaud, secrétaire ; Jean-Paul Le Manceau, trésorier ; André Lenagard, responsable technique.

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Plus de mille chevaliers de la coquille à travers le monde (Ouest France)

Quel est le point commun entre Pierre Bellemare, Gilbert Montagné, Gérard Depardieu, Bernard Hinault, Pierre Troisgros, Bernard Loiseau ? Comme 1 100 personnes à travers le monde, connues et inconnues, ils sont tous chevaliers de l'ordre de la coquille Saint-Jacques !

« Notre association, fondée en 1987 se bat pour la promotion de la coquille de la Baie de Saint-Brieuc, mais aussi pour faire connaître les sites et les monuments de notre département, et participer à son économie », indique Patrick Levard.

En 2010, en véritables pèlerins de la Saint-Jacques, les animateurs ont ainsi parcouru plus de 25 000 km en 210 journées ! « Pour 2011, les projets sont à la hauteur de ce bilan. Dès la semaine prochaine, nous retrouverons à Paris nos amis de la République de Montmartre, dont quatre représentants sont venus nous faire un clin d'oeil lors de notre dernière assemblée générale. Nous participerons aux fêtes de la Coquille, nous rencontrerons les Suisses à Villard, nous serons présents au Syrah, premier salon de la gastronomie à Lyon, en mars prochain : 250 restaurants auront de la coquille de la baie de Saint-Brieuc au menu pendant tout le mois ! »

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  • 19 janvier 2011

Montmartre fête la coquille Saint-Jacques ! (Le Figaro)

Du 21 au 23 janvier 2011, la butte Montmartre célèbre la traditionnelle fête des vignerons de la Saint-Vincent et invite pour la 5ème année consécutive les Costarmoricains et leurs coquilles Saint-Jacques !

« Il n'aura échappé à personne que la gastronomie française a récemment été inscrite au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Dès lors, comment l'année 2011 aurait-elle pu commencer autrement qu'en mettant à l'honneur, à Paris, et dans le 18ème, le fameux coquillage breton ?» affirme Daniel Vaillant pour présenter les festivités de ce week-end sur la Butte. En effet, le temps d'un week-end, le quartier de Montmartre fêtera deux Saints : Saint-Vincent, patron des vignerons, sur l'initiative du Clos Montmartre, et Saint-Jacques et ses fameuses coquilles ! En partenariat avec le Conseil Général des Côtes D'Armor, gastronomie, tradition et terroir bretons investiront le quartier Lepic/Abbesses, notamment lors d'un marché gastronomique. De nombreuses animations, des chants et des danses animeront les festivités….

www.mairie18.paris.fr

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  • Le 18 janvier 2011

Une jambe dans les filets du bateau de pêche de Barfleur (Ouest France)

Mardi, l'équipage du «Cap à l'amont», un chalutier de Barfleur , pêchait la coquille près de la pointe du Hoc non loin des îles Saint-Marcouf . Après un coup de drague, le bateau a remonté sur le pont une jambe humaine , sectionnée au niveau du genou, une chaussette couvrant le pied. Aussitôt le patron pêcheur, à bord avec quatre collègues , a prévenu les autorités .La jambe a été récupérée par les pompes funèbres. Une enquête est ouverte. L'ADN permettra peur-être d'en savoir plus.

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  • Le 11 janvier 2011

La coquille ne plaît plus (Paris Normandie)

Faute d'amateurs, la coquille ne fait plus recette sur les étals

C'est un constat : depuis la fin des fêtes, les clients délaissent la coquille Saint-Jacques. « Beaucoup de clients la trouvent encore trop chère », explique Cathy. Pourtant à 5 euros le kilo, 4 euros par 5 kg, le prix n'a pas changé depuis des années. D'autres...

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  • Le 10 janvier 2011

Le Havre : La coquille Saint-Jacques se fait rare (Paris Normandie)

Surprise sur les étals du marché aux poissons du Havre : la coquille Saint-Jacques ne fait plus vraiment recette. Depuis la fin des fêtes de fin d'année, elle est remplacée par les poissons. Et les marins pêcheurs du petit port repartent à la pêche aux poissons plutôt qu'à la coquille.

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Le 8 janvier 2011 : Fêtes. Bon bilan pour tous le coquillages

Produits de fête. La coquille atteint des sommets (Le Télégramme)

La sinistrose annoncée autour de l'huître creuse, dont le prix a augmenté cette année, n'a pas résisté à Noël. La plate est aussi très bien partie. C'est la coquille Saint-Jacquesqui a surtout atteint des sommets.

L'augmentation de 1,50 € sur les huîtres creuses n'a pas refroidi les fins gourmets de Noël. Tous les producteurs et expéditeurs du secteur le confirment. Ils ont autant vendu que l'année dernière. Ils ont même enregistré un coup de fouet sur les huîtres plates, dont «le moindre différentiel de prix avec la creuse a tenté ou retenté certains», observe Jean-Luc Le Gall, de Pors-al-Loc'h à Plougastel.

Jusqu'à 14 € le kilo ! - Mais la star de ces fêtes de fin d'année est sans nul doute la coquille Saint-Jacques qui, une fois de plus, a atteint des sommets à Noël. Vendue entre 5 et 6 € du kilo sous criée, la coquille de la rade s'est arrachée jusqu'à 12 voire 14 € sur les étals les plus disputés de France. Pour les fêtes, on ne trouvait d'ailleurs plus de coquille de la rade à Paris qui s'est plutôt rabattu en force sur la Normande labellisée. «En Bretagne, pour Noël, on ne pouvait plus trouver que de la Saint-Brieuc et de la Morlaix en raison de l'interdiction de pêche entre le Pertuis charentais et les Glénan», observe Thierry Larnicol, de la société Keraliou à Plougastel. Évidemment, côté prix, celle de la rade a largement profité de l'interdiction de pêche dans le sud. «Même l'araignée se vendait hier (mercredi, NDLR) 8 € du kilo en criée! Des prix de Noël préjudiciables pour l'image des crustacés», déplore Yvon Madec, de Prat-Ar-Coum.

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  • Le 30 décembre 2010

Saint-Jacques et Saint-Savin (La Dépêche)

Alexis Saint-Martin et sa découverte : la Saint-Jacques norvégienne géante…. En voilà deux qui vont faire bon ménage au Viscos ! Trente chefs de Châteaux et Hôtels Collection, dont Alexis Saint-Martin, sont partis à la découverte des produits norvégiens de la mer, aux alentours de Stavanger, capitale gastronomique du pays. En dehors de produits connus comme le saumon, leurs hôtes leur ont fait découvrir d'autres « petites » merveilles : le flétan blanc, le cabillaud arctique, le crabe royal et… la coquille Saint-Jacques. Cette dernière a subjugué notre ami et il y a de quoi. Pêché à la main, plus précisément en plongée dans une eau entre 3 et 6° et bénéficiant d'un milieu nourricier exceptionnel, ce coquillage prend des dimensions impressionnantes par rapport à celui de nos contrées. Pensez donc, la noix pèse aux alentours de 75 g contre 20 ici, de quoi envisager des recettes sortant de l'ordinaire….

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Baromètre des produits frais : Trois produits de la mer dans le Top 3 des hausses de prix (Relaxnews)

Selon le baromètre national Relaxnews des produits frais, publié ce mercredi 29 décembre, à deux jours du réveillon, le top des produits dont les prix sont le plus en hausse cette semaine concerne surtout des produits de fête.

A deux jours du réveillon du Nouvel an, le kilo de langoustines fraîches est en progression de 29%, à 22,66 euros. De leurs côtés, le prix du kilo de coquilles Saint-Jacques fraîches est en hausse de 19% et celui de la lotte de 12%.

Du côté des baisses, le prix du kilo de litchis continue de se faire remarquer en plongeant de 45%, à 4,01 euros. Dans un tout autre ordre, le prix de l'ananas est en baisse de 25% et celui de la mangue de 23%.

Méthodologie : Le baromètre des prix des produits frais Relaxnews est réalisé chaque mercredi à partir des données fournies par le Service des Nouvelles des Marchés qui dépend du ministère de l'Agriculture. Chaque semaine, une vingtaine d'agents du SNM relèvent le prix au détail de 150 produits (fruits, légumes, viandes, poissons...) dans 150 grandes et moyennes surfaces réparties dans toute la France (échantillon représentatif de la consommation des ménages en France, établi par la Sofres). Source : Le Parisien

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  • Le 29 décembre 2010

Granville : Ses coquilles font les délices du réveillon (Ouest France)

Albéric Fresnais, 25 ans, fait ses premières armes de matelot en pêchant la coquille Saint-Jacques dans la baie du Mont-Saint-Michel. Récit de la quête de ce produit convoité. Avec son air de Viking, on le verrait bien sur un drakkar et on n'en est pas loin. C'est sur Le Réfractaire, le bateau de Patrick Delacour, patron-pêcheur granvillais, qu'Albéric Fresnais affronte les froidures de l'hiver pour rapporter les précieuses coquilles. « C'est physique la pêche, ça vous casse un bonhomme ! », lâche-t-il.

15 h : c'est la moyenne du temps passé en mer. « Quand on embarque en pleine nuit, c'est dur ! Heureusement, le temps d'arriver sur zone, on peut faire un p'tit somme dans les bannettes, pendant que le patron pilote. Mais après, plus question de buller ! »

Arrivés sur zone, les pêcheurs laissent filer deux dragues à la mer, une sur tribord, l'autre sur bâbord. Au bout d'un quart d'heure, ils les remontent pour les vider sur le pont. « Quand elles sont en équilibre sur la lisse, c'est un moment délicat, une vague peut les faire repartir à la mer et là, réflexes ! Ça vous passe au raz de la tête, j'en ai fait l'expérience et ça fait peur ! », raconte Albéric.

Aussitôt vidées, les dragues sont de nouveau larguées pour racler les fonds et les hommes trient ce qui vient d'être remonté…

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Dieppe: la police des pêches contrôle... (Paris Normandie)

La police des pêches renforce ses contrôles avec pour objectifs de vérifier la traçabilité, la taille réglementaire des poissons et fruits de mer transportés et éviter le marché noir. C'était notamment le cas vendredi à Tourville-sur-Arques, sur la RN 27, où une centaine d'automobilistes ont été contrôlés. D'autres opérations seront menées sur le secteur dans les prochains jours.

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Réveillon. La Saint-Jacques reine de la Saint-Sylvestre (Le Télégramme)

À peine le menu du réveillon de Noël digéré, qu'il faut songer à celui du Nouvel An. Selon les commerçants, les tables de fête 2010 restent classiques et ne riment guère avec restriction.

«Les gens viennent avec leur menu pour être conseillés sur les vins qui s'accordent avec poissons, viandes et desserts.» Francis Hamon, responsable de «La Cavavin» a une idée assez précise des tendances des réveillons 2010. Il a pu constater qu'en entrée, la Saint-Jacques s'imposait, «accompagnée d'un chardonnay élevé en fût de chêne». En plat principal, le chapon revient souvent. Il le propose avec un chinon, vin léger et fruité. De même que le chevreuil, à déguster avec un médoc. Après le fromage, qu'il suggère avec un saint-émilion, suit le dessert. «Il reste à base de chocolat, une bûche ou une forêt-noire, arrosée d'un maury (un vin doux de Perpignan)». Il remarque, par ailleurs, que ses clients recherchent la qualité. «Notamment, lors des repas de famille. Ils ne veulent pas se tromper». Mais ce menu type se confirme-t-il auprès des autres fournisseurs des tables de fêtes?

Les huîtres malgré le prix - «La Saint-Jacques est, effectivement en tête des ventes, cette année», indique Sylvie Le Boudec, de la poissonnerie «la Marée bleue». Aurait-elle pour autant remplacé les huîtres, plus chères de 20%, en moyenne, pour cause d'une plus grande mortalité? «Pas vraiment. Beaucoup de clients n'envisagent pas un réveillon sans huîtres. À Noël, en particulier, où le réveillon se déroule, le plus souvent, en famille». Quant aux poissons, lotte, sole et bar, leur chaire fine demeure appréciée pour un festin d'exception. De même que les plateaux de fruits de mer. Elle n'a enregistré aucune chute des commandes par rapport aux années passées…..

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Concarneau : Campagne annulée : l'hiver des coquilliers sera long (Le Télégramme)

L'annulation de la campagne de coquille aux Glénans cet hiver pour cause de pseudo-nietzschia (Le Télégramme du 30 novembre) est un coup dur pour les marins-pêcheurs. D'autant qu'aucun dispositif de compensation n'existe face à ce problème sanitaire. Patron du Zoé-Jules, côtier immatriculé à Concarneau, Frédéric Louédec s'attend à passer un hiver difficile. «Faute de coquille, on ne peut se rabattre sur rien», regrette le professionnel, qui est de plus confronté à des ennuis mécaniques. Quelques dizaines de kilos de langoustines, un peu d'encornets ou de seiches: les sorties au chalut s'avèrent assez peu rentables. Bien loin en tout cas du revenu quotidien quasi garanti que représente une campagne à la coquille. «D'autant qu'il faut faire plus d'une heure de route pour plonger les chaluts: avec la coquille, les frais sont réduits et les conditions de travail appréciables», ajoute Pascal Séhédic, patron du Jean-Pascal II, autre Concarnois. Qui pressent «un hiver très long, notamment pour ceux qui étaient déjà dans le rouge».

Suggestion de nouvelles analyses….

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St-Jacques. Campagne annulée aux Glénan (Le Télégramme)

Il n'y aura pas de coquilles Saint-Jacques des Glénan, cet hiver, sur les étals. La présence de taux importants de pseudo-nitzschia dans un gisement devenu fragile a conduit à l'annulation de la campagne 2010-2011. Cette année, le premier lundi de décembre ne sera pas celui des premiers coups de drague sur le gisement de coquilles Saint-Jacques des Glénan. L'annulation de la campagne 2010-2011 a été votée lors d'une assemblée générale, samedi, à Concarneau. Une décision motivée par les conclusions de la campagne de prospection effectuée à la mi-octobre par l'Ifremer.

Rendement en baisse... Effectués sur deux jours au lieu d'un seul, allongement souhaité par les pêcheurs, les prélèvements ont été opérés au moyen de deux modèles de dragues, l'une étant équipée de petits anneaux. «Une évolution technique destinée à obtenir des données sur les différentes classes d'âge et appréhender ainsi les campagnes futures», commente Marc Bigot, secrétaire du comité des pêches concarnois qui fait état de résultats «globalement pas bons». Une baisse de la biomasse a été constatée en plusieurs endroits du gisement. Une diminution de rendement dont l'un des éléments d'explication pourrait être le faible écart entre les deux dernières campagnes. L'an dernier, des résultats comparables avaient déjà poussé l'Ifremer à préconiser un tonnage à la baisse et des efforts de pêche à freiner dans des zones précises du gisement sud-finistérien. De l'ordre de 130t en 2009-2010, le quota était réduit à 80t pour cette campagne. Insuffisant pour les 25 titulaires d'une licence, des coquilliers concarnois en majorité, mais également bigoudens et morbihannais…..

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Le 28 décembre 2010

L'industrie halio-alimentaire s'approvisionne à l'étranger notamment en pétoncle d'Argentine : Exemple "Océan Délices" à Boulogne

La société "Océan Délices" est née de la rencontre entre son directeur, Alain Ducamp, et un grand distributeur qui souhaitait trouver quelqu'un à Boulogne pour fabriquer de la charcuterie de la mer et des plats préparés à cuire ou à manger.

Alain Ducamp a relevé le challenge. Nous sommes en 2003.... La production débute en 2004 à Résurgat au sein d'une unité de production de 1 000 m². Et, en octobre 2010, la société vient s'implanter au sein du parc d'activités de Capécure.... L'effectif est de 35 personnes avec une moyenne annuelle de 42 personnes. La nouvelle unité de production s'étend sur 4 000 m² avec cinq lignes de productions.

Son implantation à Boulogne est aussi stratégique car la société bénéficie des approvisionnements réguliers de poissons frais et d'une logistique à dimension européenne, avec accès direct aux autoroutes.

20 produits - La gamme d'Océan Délices se compose d'une vingtaine de produits dont le produit phare, le rôti de saumon ou délices de saumon aux Saint-Jacques ou à l'Emmental. Le saumon vient de Norvège avec une couleur prédéterminée. Les Saint-Jacques viennent d'Amérique du Sud. La farce est composée de cabillaud et lieu noir de la mer du Nord, et des morceaux de saumon. Le rôti est vendu en produits frais dans la grande distribution. Il suffit de le cuire au four en y ajoutant un peu de vin blanc : « Il n'y a aucune arête, c'est le régal des enfants et des ménagères car il n'y a plus qu'à le cuire avec un peu de riz ou des pommes de terre », ajoute Alain Ducamp. Autres produits qui rencontrent du succès : les ballotins, la mer façon paillote, les cassolettes, le Potch'de la mer, les tartares, les verrines, le boudin de saumon aux cèpes, le boudin de poisson aux noix de Saint-Jacques, la choucroute de la mer, le carpaccio, les saucisses de poisson les brochettes de saumon et cabillaud, abricot et pruneau... Mais pas question de s'endormir sur ses lauriers, il faut sans cesse innover pour répondre à la demande des consommateurs qui demandent de plus en plus de "prêts à cuire ou à manger", avec par exemple des verrines de saumon. Si la grande distribution représente un pourcentage du chiffre d'affaires non négligeable, Océan Délices travaille avec des grossistes poissonniers, de la restauration hors foyer. Elle exporte également en Belgique, Luxembourg, Espagne, Italie, et même la Pologne. Source : La Semaine dans le boulonnais

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  • Le 27 décembre 2010

Ile Longue. Six coquilliers en flagrant délit (Le Télégramme)

Six coquilliers de la rade de Brest ont été surpris en zone de pêche interdite, le 8décembre dernier. Au moins l'un d'entre eux a dragué dans la zone de démagnétisation, en face de l'Ile Longue. Un endroit très sensible depuis 2008. Ce n'est pas la première fois que les coquilliers viennent endommager un des systèmes immergés qui sert aux réglages des navires de la Marine nationale. En décembre 2008 et février 2010, les coups de drague sur les installations militaires de la Direction générale de l'armement n'avaient jamais été identifiés. Le système sous-marin acoustique avait subi d'importants dégâts pour une ardoise totale dépassant le million d'euros! Mais, se heurtant à la profonde omerta du milieu, les enquêteurs n'ont jamais réussi à identifier le ou les auteurs. Cette fois-ci, le vent a tourné.

Six d'un coup….

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Un délit passible de 22.500 EUR d'amende (le Télégramme)

Les procès-verbaux ont été transmis au parquet de Brest qui devrait bientôt se prononcer sur ces délits passibles d'une amende de 22.500EUR par armement, en plus des sanctions administratives et des retraits de licence qui pourraient être décidés par la profession. Une fois enregistrés au tribunal de grande instance de Brest, ces procès-verbaux de constatation donneront lieu à des auditions menées par des officiers de police judiciaire. Les six bateaux concernés traîneront obligatoirement derrière eux les passifs des dégâts précédents…..

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Lille : La grande vague huîtres et crustacés déferle sur Marcq (Nord Eclair)

Juste après Noël et avant le Nouvel An, les produits de la mer sont traditionnellement de grandes vedettes. Quelle est la tendance cette année ? Coquillages ? Crustacés ? Poissons ? Petit tour à l'Effet Mer, seul poissonnier traiteur écailler à Marcq-en-Baroeul. Pas de mystère, pas le moindre signe de renversement des habitudes chez les clients de Geofffrey Lebez. Dans son magasin, avenue Foch à Marcq, quartier du Bourg, les commandes sont tombées drues et révèlent que les grands rois de la fête seront à nouveau les coquillages, à commencer par les huîtres, et les crustacés : « Le 24 décembre, ils représentent quatre-vingts pour cent de nos ventes. » Servis sur un plateau Le plateau est particulièrement prisé et a progressé d'une année à l'autre : « D'abord, avec son côté théâtre, il est beau à regarder et vous décore joliment la table….

….Face à l'huître, la coquille Saint-Jacques ne fait pas de complexes. Les ventes ont augmenté de vingt pour cent par rapport à l'an dernier. La noix de Saint-Jacques est magnifique depuis le début de la saison, en octobre, à des prix qui restent abordables, explique Geoffrey Lebez : « Pour Noël, on a vendu cent trente kilos de crues et quarante de cuisinées. » Il reste que tout le monde n'aime pas les coquillages…..

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  • 17 décembre 2010

Erquy. Coquille : une première partie de campagne moyenne (Ouest France)

La coquille Saint-Jacques sera l'invitée de choix sur les tables de fêtes de fin d'année, puis les pêcheurs mettront les dragues à terre pour la trêve hivernale. La pêche en Baie de Saint-Brieuc s'arrêtera le 28 décembre pour ne reprendre que le 24 janvier. « Une première partie de campagne plutôt moyenne, beaucoup de petites coquilles », estiment les professionnels, qui espèrent donc une meilleure saison l'an prochain.

1 718 t vendues - 664 tonnes ont été vendues en criée d'Erquy par les quelque 70 coquilliers de la côte est de la Baie (Erquy, Dahouët, Saint-Cast) jusqu'à ce jour et 1 718 tonnes pour l'ensemble de la Baie. « C'est un peu moins que l'an dernier à la même époque, constate Patrick Macé directeur des criées, une baisse de l'ordre de 2 % due essentiellement au mauvais temps, qui a empêché les bateaux de sortir et au froid. La coquille ne supporte pas les températures négatives et avec la neige nous avons eu à faire face aux problèmes de transport. »

Une bonne année 2010 pour la criée - Côté prix, pas de flambée non plus, la moyenne reste à 2,04 € au kilo, très proche du prix de retrait et l'on n'attend pas mieux, même à l'approche des fêtes. Par contre, le bilan de l'année 2010 pour la criée d'Erquy s'annonce plutôt positif....

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Les coquilles St-Jacques intoxiquées en Loire Atlantique ! (Youtube)

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La Coquilles St Jacques interdite en Loire Atlantique (Youtube)

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  • 16 décembre 2010

Paimpol : Mer. Les femmes ont une sacrée pêche ! (Le Télégramme)

À Paimpol, il y a une rue de la Vieille-Poissonnerie. Mais c'est dans la rue Saint-Vincent que se vend le poisson. À la barre des étals, des femmes.

On dit «jurer comme un charretier». On dit aussi «parler comme une poissonnière». Dans la rue Saint-Vincent, tous les mardis matin depuis des décennies, les femmes sont bel et bien présentes. Et l'ambiance est souvent à la fête même si le métier est pénible. Les articulations deviennent vite douloureuses quand elles ne sont pas «bouffées» par l'arthrose. «Quand il n'y a pas de pluie, il y a du vent, ou le contraire!», confie Jacqueline. Et pourtant, cette rue et ce métier, faut pas les lui conter!

Des fous rires et des coups de gueules «Dans ma famille, on est dans la pêche depuis cinq générations. Je venais déjà sur le marché avec ma mère». Maintenant, elle vend le produit de la pêche de son mari, patron de l'Horizon. Leur fils y est aussi embarqué. Quand elle évoque le métier, Jacqueline bénit la coquille. «Heureusement qu'elle est là! Mais sur mon étal, j'ai aussi du poisson de ligne, comme dans le temps».....

Port-en-Bessin-Huppain : Mise à l'eau du bateau de pêche L'île Maurice (Ouest France)

Samedi, c'était l'effervescence sur les quais, pour la mise à l'eau d'un bateau de pêche. Arrivé de Boulogne en août, L'île Maurice a fait l'objet de transformations aux Chantiers du Bessin, pour permettre la pêche au chalut au filet et à la coquille. « Quand j'ai acheté ce bateau il était destiné uniquement à la pêche au filet, explique l'armateur Gérald Lebrequier. Trouver une société qui puisse faire des transformations sur une coque en polyester et pouvoir mettre en place un autre type de pêche n'a pas été facile. À Boulogne aucune entreprise ne pouvait réaliser la totalité des travaux, c'est pourquoi je suis venu à Port-en-Bessin. »

Les entreprises ont conservé la coque en polyester et le moteur. Tout le reste a été revu et repensé. « Nous sommes plutôt habitués au travail sur le bois, explique Patrick James, patron des Chantiers du Bessin. Ces travaux démontrent notre savoir-faire à travailler d'autres matières et nous apportent des références supplémentaires. »

L'équipage de L'île Maurice sera composé de quatre hommes, qui partiront pour des courtes marées. L'investissement s'est élevé à 350 000 €. L'Europe et la région Nord - Pas-de-Calais ont apporté une subvention de 114 000 €. Dès que l'armement sera terminé le bateau repartira à Boulogne son port d'attache, pour commencer sa campagne de pêche.

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Galice (Espagne) : Reprise difficile de la Saint-Jacques

A Cambados dans l’estuaire d’Arousa, la saison de coquille saint-jacques est très attendue. Mais cette année, la qualité des coquilles n’est pas au rendez-vous des 25 bateaux autorisés à pêcher. De nombreuses coquilles hors taille (inférieur à 11,5 cm) font qu’il sera difficile d’atteindre le quota de 40 kg/ jour / pêcheur. Une grande partie des Saint-Jacques sont achetés par la société Mariscos Veiro à Tragove. Fis : Despite low expectations, scallop season begins

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  • 13 décembre 2010

Mangez des saint-jacques pour diminuer votre empreinte carbone !!!

Le blog Fat Knowledge nous explique que l’empreinte carbone de la saint-jacques est 100 moins élevée que celle du thon.

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Angleterre : Des pêcheurs de saint-jacques s’inscrivent dans une démarche de pêche responsable…. C’est l’initiative de Coombe Fisheries, une société de conditionnement de saint-jacques dans le Devon, exportatrice sur le marché européen. Le Responsible Fishing Scheme (RFS) a été créé par l’agence des produits de la mer britannique Seafish. Fishnewseu : Scallopers sign up to Responsible Fishing Scheme

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12 décembre 2010 : La désinformation d'un site Web très visité quelques jours avant les fêtes...

Voilà ce que nous lisons dans les recommandations d’un site très visité comme Mes courses pour la planète : Coquillages et crustacés / rubrique : Le saviez-vous ?

Le WWF recommande de consommer des coquilles Saint-Jacques, mais avec modération. Une diminution progressive des stocks, notamment sur les gisements importants tels que la Manche ou Saint-Brieuc, témoignent d’une surcapacité de pêche, en comparaison des quantités disponibles. Cela dit, aujourd’hui, en Europe, une réglementation draconienne n’autorise la pêche que certains jours, dans certains créneaux horaires et selon des quotas précis. Mieux vaut donc choisir les coquilles de la communauté européenne : leur période de pêche est respectée (de mi-novembre à mai), tout comme leur taille minimum (11 cm), ce qui oblige les pêcheurs à se cantonner aux individus adultes, en dehors de leur période de reproduction. Quand cela est nécessaire, des semis répandus sur les fonds marins peuvent entretenir les stocks de coquilles.

Les langoustines, les écrevisses et les homards sont des espèces largement surpêchées, qu’il vaut mieux éviter. Qu’il soit pêché en Atlantique Nord Est ou Nord Ouest, le homard donne lieu à une pêche qui endommage les fonds marins et les ressources halieutiques, entre autres parce que les prises dites "annexes" (non ciblées) sont nombreuses.

La pêche à la drague, qui permet notamment de collecter les praires (petits coquillages), a été interdite dans les écosystèmes sensibles d’Europe, suite aux dégâts provoqués, en particulier en Mer de Wadden (Pays-Bas). Malgré la nocivité de ce type de pêche pour le milieu, les pêcheurs cherchent à intervenir dans les eaux mauritaniennes, afin d’échapper aux lois européennes. Recourir à une consommation uniquement locale de praires permet de dissuader ce type de contournement, qui nuit à l’environnement, mais aussi à la pêche artisanale dans les pays du Sud….

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  • 10 décembre 2010

Douarnenez. Coquille Saint-Jacques. Son retour en baie à l'étude (Le Télégramme)

Repêchera-t-on un jour la coquille Saint-Jacques en baie de Douarnenez? Le gisement quasiment épuisé pourrait retrouver de la vigueur grâce à la production de l'écloserie de Plougastel Daoulas.

Ifremer, le parc marin et la profession étudient la possibilité de repeupler de Saint-Jacques le gisement naturel de la baie de Douarnenez. Actuellement, les pêcheurs qui s'y aventurent ne ramènent que quelques dizaines de kilos aux meilleurs endroits. Et surtout des tonnes d'algues vertes et d'étoiles de mer, principales prédatrices des coquilles. «Mais il existe des endroits plutôt favorables», rapporte André Le Gall, un patron pêcheur de Plougastel qui a participé à des tests de drague à différents endroits de la baie. «Nos essais ont prouvé que certaines zones n'étaient pas envahies par les algues et les étoiles de mer, notamment vers Morgat qui présentent des hauteurs d'eau et des conditions plutôt favorables». Mais les coquilles trouveront-elles suffisamment de nourriture dans ces secteurs moins brassés par les courants que la rade de Brest. On sait qu'il faudra plutôt privilégier les zones les plus proches du rivage, celles qui par le ruissellement de la côte garantissent suffisamment de nutriments. Les fonds peu profonds qui laissent passer davantage de lumière seront également à privilégier….

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  • Le 9 décembre 2010

La saint-jacques de la baie de Morlaix se fait plus rare (Ouest France)

À 2,41 €, le prix de la coquille saint-jacques est stable par rapport à 2009. « Mais la baie de Morlaix est moins prolifique cette année » témoigne Serge Bernard, patron carantécois de l’Ouragan II. Pour préserver la ressource, le comité local des pêches a limité le temps de dragage à deux heures par jour. Ce calendrier restrictif reste valable jusqu’à la fin de l’année. « On peut s’attendre à une légère hausse juste avant le 23 décembre, indique Guirec André, le responsable de la criée de Roscoff, en effet, le prix moyen était de 2,79 € le 21 décembre de l’année dernière ».

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  • Le 4 décembre 2010

Arrivage d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques (AMAP de Plaisir (78))

Chers gourmets,

Un panier même bio, ça fait pas tout d’un bon repas ! Nous vous proposons de commander des coquilles Saint-Jacques au prix de 5 euros le kilo (5 à 7 coquilles au kilo)

Si vous êtes intéressés par cette commande groupée, inscrivez-vous lors de la distribution le 9 décembre au plus tard. Voici quelques informations données par le marin pêcheur qui viendra nous livrer :

« Bonjour,….

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  • 2 décembre 2010

Pêche à la coquille : personne n’est sorti ce matin (Ouest France)

Une demi-heure de pêche à la coquille Saint-Jacques était programmée ce matin, pour les marins-pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc. Il ne fait pas un temps à mettre un bivalve dehors (non plus un marin-pêcheur). Les patrons sont donc venus pointer, entre autres à la Maison de la Mer, à Paimpol. Ce fut la seule activité maritime du secteur ce matin (notre vidéo....)

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  • 30 novembre 2010

Grandcamp : Fête de la Coquille

Grandcamp fête ses coquilles St-Jacques le weekend du 4 et 5 Décembre et vous êtes tous invités.

Vous pourrez y déguster des coquilles à toutes les sauces, en acheter autant que vous pouvez en rapporter, en direct des pêcheurs, à des prix imbattables.

Et vous n'en trouverez pas de plus fraiches.

Et bien sûr, il y aura de quoi s'amuser: expositions d'art, chants marins, visite des chalutiers et de La Grandcopaise, le vieux gréément du pays, marchédu terroir, où vous trouverez fromages et cidre et autres produits de la région.

Et samedi soir, si le temps le permet, le feu d'artifice illuminera le ciel et la mer. Pour plus d'informations, cliquer ICI

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Coquille saint-jacques. Campagne annulée aux glenan (Le Télégramme)

Il n'y aura pas de coquilles Saint-Jacques des Glénan cet hiver sur les étals. Comme pour le gisement de la baie de Quiberon (Le Télégramme du 24novembre), la présence de taux importants de pseudo-nitzschia a conduit à l'annulation de la campagne 2010-2011. Outre la présence de la toxine, le gisement affiche une baisse de la biomasse. De l'ordre de 130 t en 2009-2010, le quota avait été réduit à 80 t cette année.....

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28 novembre 2010

Noix de Saint-Jacques ou noix de pétoncle ? (Paris Normandie)

Comment vendre de l’eau du robinet au prix de la coquille ? Facile. Il suffit d’enlever la noix et de la mettre à tremper. La noix se gorge d’eau et prend du poids… Bien sûr, l’eau disparaît à la cuisson, et le procédé fait perdre de sa saveur à la coquille. Mais pour le vendeur, la combine est juteuse. La Répression des fraudes avait dénoncé cette « tromperie » en 2002. L’affaire était allée deux fois en appel et deux fois en cassation (une exception) pour conclure, quelques années plus tard, que s’il n’est pas interdit de tremper la coquille, le consommateur avait droit à une information complète. « Aujourd’hui, s’il y a ajout d’eau, cela doit être indiqué sur l’étiquette, explique Michel Guerrier, chef de service au contrôle des produits alimentaires. Mais on ne voit jamais la mention sur les étals des grandes surfaces ou des poissonniers ». Comment s’en prémunir ?...

La meilleure façon de ne pas se tromper, c’est encore de l’acheter vivante, quand elle est encore dans sa coquille, et de l’éplucher soi-même ou de la faire éplucher par le poissonnier ». D’ailleurs, la Direction départementale de protection des populations (ex-répression des fraudes) prévoit des opérations de contrôle dans les grandes surfaces prochainement.

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  • 26 novembre 2010

Les pics de toxine relevés juste après Xynthia (Ouest France)

Entretien avec Anne Pellouin-Grouhel, responsable du laboratoire environnement ressource de l'Ifremer, à Nantes.

Qu'est-ce que la toxine ASP ? Elle peut aller jusqu'à provoquer des troubles de la mémoire. ASP signifie Amnesic shellfish poison. Elle est produite par la pseudonitzschia, une micro-algue qui se multiplie à certaines périodes de l'année, quand elle trouve des conditions favorables. Température, éléments nutritifs...

Pourquoi la saint-jacques est-elle touchée ? Elle accumule la toxine dans la partie noire. La noix n'est pas concernée. Contrairement à d'autres coquillages, elle est très longue à se décontaminer. Il y a donc un décalage dans le temps. Alors qu'on observe moins de toxine dans l'eau, et que les autres coquillages peuvent être consommés, la saint-jacques met des mois à se décontaminer.

Peut-on faire le lien avec la tempête Xynthia ? Il y a de fortes présomptions. Les pics de contaminations ont été observés juste après, au printemps. Le lien est établi, sans que l'on puisse expliquer précisément pourquoi. En quoi une tempête peut-elle jouer ? En favorisant la remise en suspension de sédiments, par exemple.

Combien de temps cette contamination peut-elle durer ?

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  • 25 novembre 2010

L’Aiguillon/mer : Les pêcheurs du Sud-Vendée en difficulté après l’interdiction de la coquille saint-jacques (Ouest France)

Depuis le 1er octobre, la pêche à la saint-jacques est interdite au large de la Vendée. Le coquillage est contaminé par une toxine. À L’Aiguillon-sur-Mer, cette pêche peut représenter jusqu’à la moitié de l’activité, pour certains équipages. Huit mois après Xynthia, l’ambiance est morose chez les marins. Surtout que les quotas de civelles, l’autre pêche importante dans le secteur, ont été revus à la baisse.

24 novembre 2010 : Tout comme dans les pertuis charentais, le gisement de Quiberon n'ouvrira pas : en cause une toxine !

Coquille. Le gisement de Quiberon (56) fermé à la pêche (Le Télégramme)

Après les huîtres, les coquilles Saint-Jacques... La campagne de pêche à la coquille n'aura pas lieu en baie de Quiberon, ni aux abords de Belle-Ile, en raison de la persistance de la même toxine qui a contaminé les huîtres.

Si elle n'est pas la principale ressource des armements de la baie de Quiberon (56), la coquille Saint-Jacques constitue néanmoins une source de revenus non négligeable. Près de 150 tonnes remontées sur les gisements de la baie, ainsi qu'au large de Belle-Ile, alimentent chaque année le marché. Ce ne sera pas le cas en 2010. L'ouverture de la saison, programmée au début de ce mois, n'a pas eu lieu. Et n'aura pas lieu. Le coupable est connu: l'ASP, aussi connu sous le nom de «pseudo-nitzschia» ou «toxine amnésiante». Cette fameuse toxine qui, après avoir contaminé une grande partie des huîtres morbihannaises et contribué à affaiblir une profession déjà durement touchée par la surmortalité des naissains, fait à nouveau parler d'elle.

Toxique pour l'homme....

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  • 23 novembre 2010

Ouverture de la pêche à la coquille St-Jacques (Tendance Ouest)

C'était le début de la pêche à la coquille Saint Jacques en baie de seine hier, lundi 22 novembre revenons sur cette ouverture anticipée. Au total, durant deux semaines, 2000 tonnes de coquilles devraient être pêchées. La réglementation impose aux 250 bateaux du secteur de ne pas pêcher plus de quatre heures par jour. De quoi tout de même remonter à la surface une coquille de qualité en quantité.

Ecoutez Arnaud Manner, directeur du groupement qualité Normandie Fraîcheur Mer.

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Vidéo : Les chalutiers font le plein de coquilles Saint-Jacques en Baie de Seine (Ouest France)

Gros embouteillage ce lundi soir à l’entrée du port de Port-en-Bessin. Une cinquantaine de chalutiers de Trouville, Honfleur, Granville, Fécamp, Dieppe, Boulogne-sur-Mer, Port-en-Bessin... sont rentrés de leur première journée de pêche à la coquille Saint-Jacques en Baie de Seine, peu après 20 h. Après avoir été ouverte le 4 octobre dernier au large des 12 milles, elle l’est depuis ce lundi en deçà de cette limite, au large du Calvados et à l’est du Cotentin. Une ouverture plus tardive pour préserver la ressource dans cette zone, notamment protégée des mauvaises conditions météorologiques, et donc plus facilement accessible. Résultat probant au moment de la débarque : les bateaux ont fait le plein. « Nous avons réalisé notre quota d’1,5 tonnes en 2 h 30 alors que la pêche est limitée cette semaine à 4 heures par jour », témoigne par exemple Claude Milliner, patron du Défi, un chalutier de Port-en-Bessin.

« Nous avons réalisé notre quota d’1,5 tonnes en 2 h 30 alors que la pêche est limitée cette semaine à 4 heures par jour », témoigne par exemple Claude Milliner, patron du Défi, un chalutier de Port-en-Bessin.

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  • 22 novembre 2010

Baie de Saint-Brieuc. Tombé à l'eau, un marin-pêcheur hélitreuillé (Le Télégramme)

Aujourd'hui, à 12 h 50, le CROSS Corsen a reçu l'appel d’un coquillier de 12 mètres, l’Ar Vro Vigouden, immatriculé au Guilvinec et en mission de pêche en baie de Saint Brieuc, l’informant qu’un de ses marins était tombé à l’eau. Ce dernier, un matelot de 51 ans, a été récupéré en état de choc par le patron du coquillier.

Hypothermie sévère - L’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale...

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21 novembre 2010

Saint-Vaast-la-Hougue : La pêche à la coquille Saint-Jacques ouvre lundi 22 novembre en baie de Seine (Ouest France)

Avec plus d’une semaine d’avance, la pêche à la coquille Saint-Jacques ouvre lundi 22 novembre en baie de Seine. « Cette décision d’avancer la date d’ouverture a été prise au vu des prix de vente actuels de la coquille qui se négocie entre 3 € et 3,80 € et des prospections effectuées par Ifremer indiquant une ressource en augmentation de 30 % », précise le président du comité local de Saint-Vaaast-la-Hougue, Alain Rigault….

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12 novembre 2010

Port-en-Bessin s'apprête à fêter la saint-jacques (Ouest France)

Claude Milliner a fait le choix de pêcher la saint-jacques d'octobre à mai. Il compte sur la fête de Port-en-Bessin pour promouvoir son produit fétiche. Ce week-end, les pêcheurs organisent la 7e édition du « Goût du large ». L'occasion de promouvoir une coquille un peu plus rare cette année.

Reportage : « Ils sont fous de partir en mer par ce temps. Mais c'est le métier qui veut ça. » Installé devant la criée de Port-en-Bessin, Claude Milliner scrute l'avant-port et attend son bateau, Le Défi. « J'ai commencé la saint-jacques en 1975, explique l'armateur. Je fais partie des plus anciens, peut-être même le plus ancien. Naviguer, ce n'est plus de mon âge. » Pourtant, Claude Milliner ne lâche pas sa coquille. « Mes trois fils ont repris la pêche. Avec ma femme, je la vends tous les jours sur les quais. »…

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Les fruits de mer en toute sécurité (Presse Océan)

Le procédé mis au point par Biocéane a été breveté au niveau international. Les restaurateurs, les poissonniers peuvent bénéficier du brevet mis au point par Biocéane.

À Nantes, les Pêcheries Océanes, installées au M.I.N. l'ont adoptée pour la noix de coquille Saint-Jacques fraîche, après la société voisine Miti, spécialiste de la crevette. La bio-préservation est une méthode naturelle de conservation des produits de la mer brevetée et commercialisée par le laboratoire Biocéane de Saint-Herblain, créé en 2001 par Patrice Daniel et Sylvie Lorre. Un brevet international a été déposé à partir des recherches scientifiques de cette dernière. La méthode consiste à pulvériser à la surface du produit un ferment lactique qui va, en se développant durant la conservation, retarder l'apparition des germes d'altération. Les produits traités se conservent ainsi mieux et les qualités de texture et de goût sont préservées.

Les noix de Saint-Jacques sont traitées immédiatement après leur pêche à Blainville-sur-Mer. « Elles conservent durant toute leur durée de vie les caractéristiques des noix fraîches. Le ferment lactique utilisé est autorisé pour la conservation des produits de la mer depuis 2003 » explique Patrice Daniel. « Nous commercialisons entre 100 et 200 kg de noix par jour. C'est une véritable avancée pour les restaurateurs » admet Stéphane Bernard, responsable achats coquillages et crustacés des Pêcheries Atlantiques. Éric Cabanas

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10 novembre 2010

USA : Fureur des petits pêcheurs face à la privatisation du pétoncle géant (RPA)

Sur la côte nord-est des USA, la capture de pétoncle géant pèse près de 400 millions de dollars en chiffre d’affaires. Cette ressource parmi les cinq plus importantes du pays est entrée dans le processus de privatisation "Catch share" ("captures partagées") depuis le jeudi 4 novembre 2010. L'administration étatsunienne en charge des affaires maritimes (NOAA) poursuit donc sa politique des quotas individuels transférables (QIT) malgré le désaccord d’une majorité de pêcheurs (Gloucester Times : NOAA affirms catch share push in face of industry fire).

La privatisation de la plus grande ressource de pétoncle au monde (plus de 30.000 tonnes de noix de pétoncle par an) intervient au moment où la criée de Fécamp, port normand de coquilles saint-jacques, passe dans la plus grande indifférence sous la coupe d’un armement privé ((1) Le Marin du 5 novembre 2010 : Fécamp. La criée passe au privé)….

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Accident de pêche. Le courage d'un miraculé [Témoignage] (Le Télégramme)

Qui aurait cru qu'il reprendrait, à 50 ans, la pêche à la coquille en rade de Brest ? La jambe broyée dans un treuil, Noël Uguen est évacué en hélicoptère, le 5décembre 2008. Moins de deux ans plus tard, il est de nouveau sur le pont, sur le même bateau. Heureux comme jamais.

5 décembre 2008, au matin. Le VenusII a eu le temps de faire deux traits de coquille. Le ciel est bas, le vent souffle jusqu'à 35 noeuds mais le coquillier tire sa drague à l'abri, dans la baie de Roscanvel (29). Le câble vient de sortir du treuil. Alors que Noël Uguen s'affaire à placer une élingue pour le dégager, dans un coup de roulis, sa jambe part avec le câble. Et s'enroule autour du…

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6 novembre 2010

Coquille Saint-Jacques. 234 t débarquées (Le Télégramme)

La saison 2010-2011 de la pêche à la coquille Saint-Jacques, sur le gisement de la baie de Saint-Brieuc, a débuté il y a trois semaines. En six sorties de 45' de pêche chacune, les bateaux d'Erquy, Dahouët et Saint-Cast ont ramené à la criée 234 t de pecten maximus, nom scientifique de ce mollusque bivalve….

Saint-Jacques. Une campagne dans la moyenne (Le Télégramme)

La campagne de pêche de la coquille Saint-Jacques sur le gisement de la baie de Saint-Brieuc a débuté il y a trois semaines. En six sorties de 45 minutes chacune, les bateaux d'Erquy, Dahouët et Saint-Cast ont ramené 234 tonnes de coquilles. «Un tonnage à peu près équivalent aux deux campagnes précédentes», confie Patrick Macé, directeur départemental des criées des côtes d'Armor. Chaque sortie des lundi et mercredi voit la participation de 55 unités, dont la pêche moyenne est de l'ordre de 700 à 800 kg. Le cours moyen est à ce jour de 2,02€ le kilo, identique à celui des précédentes campagnes….

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Port-en-Bessin : Fête de la coquille 13 et 14 novembre 2010

Fête de la coquille Saint-Jacques et festival de chants de marins

Port en Bessin Huppain (14) vous invite à larguer les amarres et à gagner le large pendant deux jours de fête. Fête de la coquille Saint-Jacques et des produits de la pêche et festival de chants de marins sont réunis et déclinent de nombreuses animations selon un seul thème : la mer!

De quoi satisfaire petits et grands.

Au programme : vente directe de coquilles Saint-Jacques et de produits de la pêche, dégustations, visites guidées, vieux gréements, démonstrations, exposition: "Images de Saint-Pierre-et-Miquelon", conférences...

5 concerts sous un chapiteau au bord de l'eau :

Le chants des sardinières (samedi 13 nov à 15 h); Sans Souci (samedi 13 nov à 17 h 30); Foumagnac (samedi 13 nov à 21 h 30) ; Scone (dimanche 14 nov à 14 h 30) ; Capstern (dimanche 14 nov à 16 h) Renseignements complémentaires : 02 31 21 92 33 ou port.en.bessin@wanadoo.fr

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Le poisson pour compenser la coquille (Manche Libre)

Après avoir échoué à s’entendre à propos des modalités de la campagne de pêche à la coquille saint- Jacques, qui s’est ouverte le 4 octobre en baie de Seine au delà de la zone des 12 milles, les Bas-Normands et les Hauts-Normands ont fini par trouver un terrain d’entente, sinon sur les quantités, du moins sur les horaires de pêche qui ont été élargis.

Ils partent maintenant du lundi à 6 h du matin et non plus midi. Cette mesure concerne les bateaux qui ne sont pas équipés du VMS (Vessel monitoring system).

La ressource est présente - Mais au-delà de ces aménagements,…

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  • Le 29 octobre 2010

La coquille se vend mal (Manche Libre)

Environ 3 tonnes de coquilles sur 12 n'ont pas trouvé preneurs sous la halle à marée granvillaise. C'était pire ailleurs, notamment à Port en Bessin (10 tonnes) et à Grandcamp (5, 7 tonnes). "Toute la semaine passée, à Granville, 7 tonnes de coquilles n'ont pas été vendues, "reconnaît Richard Brouzes, responsable de l'OPBN. "Elles ont été retirées du marché et stockées pour les mois à venir, " ajoute-t-il. Comme tout va très mal, les saint-Jacques ont eu aussi du mal à partir au-dessus du prix de retrait, proposé par l'organisation des producteurs, soit 2,05 euros le kilo. Naturellement, les ventes directes aux mareyeurs et aux commerçants compensent un peu les mauvais chiffres. Mais ces ventes ne calment en rien la colère de beaucoup pêcheurs... qui pestent contre leurs homologues haut-normands. "Ils ont réussi à décrocher une ouverture de leur pêche au début du mois d'octobre, des jours de mer supplémentaires, des taux relevés de capture par bateau..." indique un….

Le 23 octobre : Un bon reportage d'Ouest France pour suivre minute après minute la pêche en Rade de Brest

Brest : À la drague des saint-jacques en rade (Ouest France)

Pêcheur, « C'était mon rêve de gosse », dit Jean-Philippe Tanguy. « Les punitions chez moi, c'était d'être privé d'aller voir les goémoniers décharger ».

La saison est ouverte depuis lundi. Nous avons accompagné Jean-Philippe Tanguy, jeune patron de 26 ans, au petit matin.

Reportage

7 h 45 : Ça pince ! Il fait 1 °C ce jeudi sur le port de commerce. Jean-Philippe Tanguy a déjà démarré le moteur du Roc'h Avel, un goémonier de 9 mètres. Le patron a 26 ans. Quand il l'a acheté, il en avait 23. « J'étais le cadet de la flottille », dit-il, toujours réjoui d'avoir choisi ce métier. L'hiver à la coquille en rade et le printemps-été au goémon au départ de Portsall. « C'était mon rêve de gosse. Les punitions chez moi, c'était d'être privé d'aller voir les goémoniers décharger. » Son premier bateau, il se l'était payé à 12 ans, avec l'argent du p'tit goémon, cueilli à la main.

8 h 45 :…

Vidéo : La pêche aux saint-jacques est ouverte en rade de Brest (Ouest France)

Depuis lundi 18 octobre, la pêche aux coquilles Saint-Jacques est ouverte en rade de Brest. Une soixantaine de bateaux ont sorti les dragues. Les pêcheurs ont trente jours de pêche d’ici fin décembre. Nous avons accompagné Jean-Philippe Tanguy, 26 ans, à bord du Roc’h Avel. Cliquer Ici

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Villers-sur-Mer : Ce week-end, une Fête de la coquille aux accents slaves (Ouest France)

Trois questions à... Clotilde Cassot, directrice de l'office de tourisme, et Hélène Baslé, chargée de communication.

En 15 ans, cette fête a-t-elle pris de l'envergure ? Née grâce à une idée d'Alain Fresnel, directeur alors de Villers animation, la Fête de la coquille avait pour but de meubler une période plutôt calme en cette fin d'année. Il avait misé sur le côté gastronomique du produit, les confréries du terroir et de nombreuses animations recentrées autour d'un thème. Le succès de la fête a été immédiat et sa notoriété a grandi d'année en année, avec une recette inchangée tout en conservant une date immuable, le dernier week-end d'octobre.

Qu'avez-vous prévu cette année ?...

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  • Le 22 octobre 2010

Un film sur « Les matelots d'Etaples » en avant-première samedi à Nausicaà (La Voix du Nord)

Un documentaire de 52 mn tourné sur les matelots d'Étaples sera projeté en avant-première samedi à Nausicaà avant d'être diffusé sur Wéo le samedi 6 novembre. ... Le journaliste Alain Pitten a posé l'été dernier sa caméra sur les chalutiers étaplois. Patrick Ramet, Patrick Wacogne, Alexis Hagniéré, Thierry Leprêtre et Éric Ramet, tous patrons de pêche, sont les vedettes de ce film où ils s'expriment librement devant la caméra et évoquent les difficultés du métier, les contraintes qui pèsent sur eux, l'histoire du port d'Étaples et son ensablement progressif, les valeurs qui ont fondé l'histoire de la CME, les critiques aussi... Gros plan sur le chalut qui remonte à bord des espèces triées sur le pont et parfois rejetées en mer... Zoom sur les coquilles Saint-Jacques arrachées du sable. « Quand on était à l'école des Mousses, on rêvait de liberté. Aujourd'hui, c'est quelque chose qu'on nous a volé » déclare l'un d'eux. Beaucoup d'amertume et de tristesse dans leurs propos. « Mon père n'avait aucune contrainte » déclare Patrick Ramet du Jésus de Prague. Ajutres temps, autres moeurs... Aujourd'hui le carcan européen pèse lourdement sur les épaules des patrons de pêche et de leurs équipages….

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  • Le 21 octobre 2010

USA : Des ambitieux dans l’industrie du pétoncle

Le transformateur de pétoncles Mar-Lees Seafood à New Bedford dans le Massachusetts a beaucoup d’ambition. Il vient de s’associer au fonds d’investissement européen Harbinger Seafoods qui lui injectera les financements nécessaires à son programme de développement très ambitieux sur le marché nord-américain (ndlr et pourquoi pas sur le marché européen ?). Source : U.S. scallop processor looks to expand (Seafoodsource)

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Le 20 octobre 2010

Villiers-sur-Mer (Calvados) : 15e Fête de la Coquille

Samedi 23 et dimanche 24 octobre

Un immense succès populaire autour d’un produit d’exception ! La Fête de la Coquille réunit chaque année les plus grands chefs de la région et près de 50 000 visiteurs autour de ce produit d’exception. Elle est devenue au fil des ans un rendez-vous gastronomique incontournable.

Durant deux jours, les fins gourmets peuvent assister à des démonstrations de recettes et s’attabler pour savourer les produits du terroir normand, mais aussi déguster des fruits de mer.

Véritable vitrine sur un pays ou une région du monde, cet événement permet de faire découvrir au public une culture, des coutumes, des spécialités culinaires et du folklore différents chaque année. Lors de cette quinzième édition, les Pays Slaves seront à l’honneur!

La Fête de la Coquille, c’est aussi des tonnes de coquilles et de fruits de mer vendus sur place, un grand marché gastronomique et artisanal, une foire aux vins, des intronisations par des confréries gastronomiques, des dégustations, des animations pour toute la famille… Tous les ingrédients sont réunis pour que la fête soit réussie !

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Fin d'année sans coquilles Saint-Jacques (Le Phare de Ré)

Les pêcheurs rétais prenant tous les ans la licence pour la pêche à la coquille sont pénalisés. Le laboratoire ifremer a confirmé la contamination des coquilles Saint-Jacques des pertuis charentais. La campagne traditionnelle de pêche à la coquille qui débute généralement fin octobre est reportée suite à une décision préfectorale.

Y aura-t'il des coquilles Saint-Jacques sur les tables de fin d'année ? Si oui, elles ne proviendront pas des pertuis charentais puisque la pêche locale au précieux et savoureux coquillage est reportée sine die... Et dans un premier temps interdite sur décision préfectorale. La réouverture de cette pêche très traditionnelle de nos pertuis sera peut-être pour le début de l'année 2011, elle dépendra, en tout état de cause, des résultats des prochaines analyses du laboratoire d'Ifremer de L'Houmeau. Après plusieurs séries de tests,…

Les pêcheurs pénalisés - Traditionnellement, la pêche à la coquille Saint-Jacques débute fin octobre. Elle rassemble plus d'une centaine de petits chaluts dans les pertuis d'Antioche et de Bretagne. Les pêcheurs participant régulièrement à cette campagne sont immatriculés aux Sables d'Olonne, à Oléron et majoritairement à La Rochelle. Trois ou quatre pêcheurs, parmi les derniers de l'île de Ré, font la campagne des Saint-Jacques, car cette pêche constitue pour eux, l'assurance de revenus stables pendant l'hiver. Les restaurateurs de l'île de Ré qui mettent tous les hivers ce met local à la carte de leur établissement n'auront plus qu'à aller acheter des coquilles Saint-Jacques en Normandie et en Bretagne. Mais les spécialistes disent que ces coquillages là sont moins coraillés et moins fins…..

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  • Le 19 octobre 2010

Coquille. Drague sous surveillance en rade de Brest (29) [Video+Diapo] (Le Télégramme)

La pêche à la coquille a repris, hier matin, en rade de Brest. Trente des 60 bateaux autorisés cette saison ont donné leurs premiers coups de drague. Avec, dans leur sillage, un pneumatique des plus attentifs.

Mer d'huile, hier matin, en rade de Brest. Seulement une moitié des 60 bateaux autorisés ouvre la campagne de la coquille. La plupart d'entre eux se retrouvent entre Lanvéoc et Lauberlac'h (Plougastel) pour les premiers traits. Deux canots pneumatiques tournent sur zone. Un premier avec un radar et deux agents des Affaires maritimes. Un deuxième, inconnu au bataillon. À son bord, Yannick Gaurat, le garde-pêche (le garde-juré dans le texte) choisi par la profession pour inciter à davantage de rigueur de la part des pêcheurs professionnels. Un oeil de plus sur l'eau. Pas tant pour sévir mais pour maintenir une présence dissuasive. Respect des horaires de pêche (de 9h à 11h30), de la conformité de la drague utilisée, des zones de pêche et des espaces militaires rigoureusement interdits... Trente des 60 bateaux autorisés à draguer cette saison en rade étaient hier à l'ouvrage. Les autres peaufinant la transformation de leur navire ou attendant que les cours se mettent en place..........

........ Les pêcheurs de coquilles avaient plutôt choisi le gisement de Lanvéoc, face à Plougastel, en limite de la zone de réserve de Lauberlac'h (travaillée exclusivement le mardi pour les entreprises de décorticage). Les adeptes de la praire - une dizaine de bateaux hier- avaient opté pour l'anse du Poulmic ou les abords de Pen-al-Lan en direction du Tinduff. Pour ce démarrage de campagne, la pêche se déroulera les lundis, mercredis et jeudis, les mardis étant consacrés à la pêche sur réserve pour les usines de décorticage. Pourquoi, d'ailleurs, maintenir une activité de décorticage alors que le risque d'apparition d'algue toxique semble éloigné cette année ?.....

Coquille de la baie de Saint-Brieuc.100 tonnes pour l'ouverture du gisement principal (Le Télégramme)

Environ 160 bateaux, soit la quasi-totalité de la flotille de 220 inscrits (si l'on excepte les navires en panne et ceux qui ont fait le choix d'une autre pêche) ont participé, hier, à la première journée de pêche à la coquille sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc. La pêche, sur un gisement situé plus au large est, elle, ouverte depuis le 4 octobre. Très réglementée, cette pêche s'est déroulée sur un créneaude trois quarts d'heure, entre 10h 45 et 11 h 30. Quelque 40tonnes de coquilles ont ainsi été vendues en fin de journée à la criée de Saint-Quay-Portrieux, 39 à Erquy et 20 à Loguivy-de-la-Mer. Le produit s'est négocié à 2 € le kilo en moyenne.

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  • Le 18 octobre 2010

Royaume-Uni : Un concours pour une drague à coquilles plus respectueuse de l’environnement

Seafish, l’agence britannique des produits de mer, vient d’annoncer les résultats du concours des dragues à coquilles. Lancé en septembre 2009, ce concours avait pour but d’encourager les chercheurs et l’industrie à trouver une drague économiquement plus performante tout en étant plus respectueuse de l’environnement.

Trois dragues répondaient aux critères de sélection. Après en avoir testé deux au cours de l’été, il semblerait qu’elles ne soient pas pour le moment plus « écologiques » que les dragues classiques… Un rapport complet sur les essais en mer sera bientôt disponible. Pour de plus amples renseignements sur les essais contacter : Bill Lart à l’adresse : w_lart@seafish.co.uk

ou Mike Humphrey à l’adresse: m_humphrey@seafish.co.uk

Pour de plus amples renseignements sur ce communiqué ou pour obtenir des photographies, contacter : Karen Green, Seafish communication-marketing. T: 07515 993499 E: k_green@seafish.co.uk

Brest (29). Pêche à la coquille : la campagne 2010-2011 est lancée [Vidéo] (Le Télégramme)

La campagne 2010-2011 de pêche à la coquille s'est ouverte ce matin, en rade de Brest. Seule une trentaine des 60 bateaux inscrits cette année y a participé. Des coquillers surveillés de près par un garde-juré (garde-pêche) embauché par le comité des pêches du Nord-Finistère.

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Boulogne : La coquille Saint-Jacques au mieux de sa forme (Voix du nord)

Huit cent cinquante tonnes de Saint-Jacques débarquées l'an dernier à Boulogne par les chalutiers de la CME ! ... Ce labeur intensif des travailleurs de la mer se poursuit en cuisine avec un mets apprécié des consommateurs. Au restaurant de la CME (Coopérative maritime étaploise), « Les Pêcheurs d'Étaples », Claude Janszen et son chef, David Sergent, proposent un menu spécial pour déguster ce délicieux coquillage sous des formes inattendues et variées. Le Charles de Foucauld (actuellement en réparation) et aujourd'hui le Scapulaire travaillent presque exclusivement pour la poissonnerie et les restaurants des Pêcheurs d'Étaples. « Ce sont des marins qui travaillent bien les produits, qui font attention à ne pas écraser le poisson par exemple » note Claude Janszen. La coquille, justement, est ramassée dans un gisement entre Le Touquet et Le Crotoy. « Cela nous vaut des coquilles très propres, qui ne sont pas vaseuses à la différence des normandes qui sont pêchées en baie de Seine »…..

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  • Le 16 octobre 2010

Coquille de la rade. La pêche reprend lundi (Le Télégramme)

La pêche à la coquille reprend lundi, à 9h, en rade de Brest. Soixante bateaux vont aussi se consacrer, jusqu'à la fin mars, à la praire, au pétoncle noir et à l'huître plate.

Une majorité de bateaux se concentre sur la coquille Saint-Jacques, avec environ 400t prélevées en rade ces dernières années. Les 60bateaux inscrits pour cette nouvelle campagne (50 l'année dernière) disposent de 30 jours effectifs de pêche, parmi les 39programmées pour cette première partie de campagne (fin décembre). Un deuxième acte de pêche s'étirera jusqu'àla fin mars. Pour ce démarrage, tous les compteurs sont au vert quant aux analyses effectuées sur les coquillages.

Brest, Plougastel et Logonna - Comme les autres années, les bateaux seront majoritairement basés au troisième bassin du port de commerce brestois. Certains iront s'amarrer au Moulin-Blanc et une douzaine d'autres se répartiront entre le Tinduff, à Plougastel, et Pors-Beac'h, à Logonna. La pêche sera ouverte à tous les bateaux le lundi, le mercredi et le jeudi, et à toutes les espèces ? hormis la praire seulement pêchée le lundi ?....

Leur mission consiste également à informer les pêcheurs plaisanciers (apnéistes) pour une meilleure cohabitation sur les zones de pêche, les plongeurs sans bouteille étant autorisés à prélever jusqu'à 20coquilles par marée, pendant les jours de pêche ouverts aux professionnels.

Pertuis charentais : Automne sans coquilles (Sud-Ouest)

Une nouvelle série d'analyses révèle une diminution lente de la contamination.

Les patrons de pêche intéressés par la coquille des pertuis doivent se résigner. Ils ne sortiront pas cet automne chercher ce produit. Une décision préfectorale leur interdit, après la découverte dans les saint-jacques de trop fortes concentrations en ASP, la phycotoxine amnésiante responsable, déjà en mars dernier, d'une interdiction de pêche des huîtres. Donc, pas d'ouverture de campagne à la saint-jacques, un rendez-vous traditionnel d'octobre. « Deux séries d'analyses ont été réalisées, explique Mireille Ryckaert, du laboratoire Ifremer de L'Houmeau. L'une fin août, la seconde fin septembre, début octobre. Il en ressort que les coquilles sont contaminées au-delà du seuil sanitaire, qui est de 20 mg par kilo. On était entre 100 et 200 mg en août, et autour de 100 mg fin septembre. » La concentration diminue, certes, mais lentement. La « décontamination » des saint-jacques est, pour une raison inconnue des chercheurs, moins rapide que celle d'une huître ou d'une moule. Du coup, selon les références de contamination connues sur le littoral français, ces coquilles ne seraient à nouveau consommables qu'à la fin de l'année 2011….

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  • 15 octobre 2010

La pêche ouvre-t-elle trop tôt ? (Manche Libre)

Depuis le 4 octobre, date de l’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques, les chiffres sont tristes. Mais ils ne sont pas alarmants, contrairement à l’an dernier. Échaudés par la catastrophe d’octobre 2009, les pêcheurs ont boudé l’ouverture. Seulement huit bateaux de Port-en-Bessin et sept de Grandcamp avaient décidé de mettre leur drague à l’eau là où la totalité de la flottille, soit vingt et douze bateaux partaient les années précédentes.

Ce dimanche 17 octobre, à l'occasion des deuxièmes Foulées du Port à Port-en-Bessin, chaque coureur qui aura franchi la ligne d'arrivée repartira avec un lot de coquilles Saint-Jacques. Les athlètes risquent donc d'être plus nombreux et de se bousculer plus sévèrement que les acheteurs potentiels de coquilles….

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Coquilles Saint-Jacques entre espoir et crainte (Manche Libre)

Le lundi 4 octobre a repris la pêche à la coquille Saint-Jacques. Une pêche à forts enjeux pour les équipages locaux qui s'y sont bien préparés. Mais, comme chaque année, le retour de ce produit roi ne se fait pas sans heurts. Cette année, les professionnels bas-normands s'inquiètent d'une réglementation assouplie, qui pourrait occasionner des difficultés de marché... Le premier constat était pourtant encourageant. Les sondages effectués par IFREMER annoncent en effet une ressource exploitable (coquille de deux ans et plus) similaire à celle de l'an passé. Le stock des coquilles de trois ans et plus est même le plus important jamais observé depuis 10 ans (plus de 30 % du stock global). Des chiffres encourageants et qui tendent à prouver que les mesures de gestion de la ressource adoptées par les pêcheurs portent leurs fruits. Mais, à l'encontre des propositions émises par les pêcheurs bas-normands (60 % de la flottille coquillère de Manche Est avec près de 200 navires), la saison de pêche ouvre cette année encore trop tôt, avec un temps de pêche plus important que l'an passé et des quotas de prélèvement supérieurs. Dimitri Rogoff, Président de Normandie Fraîcheur Mer voit même " un recul des conditions d'ouverture de pêche par rapport à l'année précédente. Elles risquent….

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Les Sables : Les dossiers chauds qui mobilisent les pêcheurs (Ouest France)

Le port des Sables, hier soir. En début d'année, la campagne de la sole a été décevante. Mais depuis juin, les pêcheurs se rattrapent. Parc naturel marin, extraction de granulat, éolien... Le comité des pêches surveille de près ces actualités.Et compte bien se faire entendre….

La campagne de la saint-jacques est suspendue à cause des toxines. Ça vous inquiète ?

Oui. La saint-jacques, c'est treize équipages en Vendée, toute une flottille de petits bateaux. Beaucoup pêchent aussi la civelle, pour laquelle on ne connaît pas encore les quotas, actuellement en négociation. On risque un gros manque à gagner pour ces équipages. Pour l'instant, on n'a pas de solution….

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  • Le 14 octobre 2011

Communiqué de presse de NFM : La pêche à la coquille Saint Jacques ouvre ce lundi 4 octobre au large de la Baie de Seine (au delà des 12 milles).

La ressource s’annonce belle et en quantité satisfaisante, Pourtant les professionnels bas-normands s’inquiètent d’une réglementation assouplie, qui pourrait occasionner des difficultés de marché… Le premier constat était pourtant encourageant … Les sondages effectués par IFREMER annoncent en effet une ressource exploitable (coquille de deux ans et plus) similaire à celle de l’an passé, un peu plus conséquente que ce qui était attendu. A y regarder de plus près, le stock des coquilles de trois ans et plus – les grosses coquilles – est même le plus important jamais observé depuis 10 ans, atteignant plus de 30% du stock global. Des chiffres encourageants. Les mesures de gestion de la ressource adoptées par les pêcheurs auraient porté leurs fruits….

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Rade de Brest : Huit armements pénalisés (Le Télégramme)

Sur les 57armements qui ont dragué en rade de Brest la saison dernière, huit d'entre eux font l'objet d'une suspension administrative de pêche, après des infractions à la réglementation. Prises sous taille, dépassement d'horaires, évolutions en zone non autorisée, dragues non immatriculées... Leurs 60 jours de pêche autorisés cette saison seront amputés de deux à dix jours. Ce rappel à l'ordre est infligé par les gendarmes maritimes chargés du contrôle en mer et à quai.

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Arrêté n°112/2010 portant réglementation de la pêche de la coquille Saint-Jacques dans le secteur « Hors baie de Seine » pour la campagne 2010-2011 – Le Préfet de la Région Haute Normandie – Le Havre 30 septembre 2010. Cliquer Ici

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Livre : Philippe Toinard a craqué pour les Saint-Jacques (Ouest France)

« La Saint-Jacques, c'est la star des coquillages ! Elle se prête à tout, se déguste crue ou cuite. Elle ne déteste qu'une chose : la surcuisson. » Philippe Toinard sait de quoi il parle. Ce Dinanais d'origine, qui vit à Plérin depuis 8 ans, est chroniqueur gastronomique pour une dizaine de magazines. Il anime aussi des émissions à la télévision : « Family Tripes », programme court diffusé sur plusieurs chaînes nationales, et sur la chaîne du câble Cuisine TV, « Cook en Scoot » et plus récemment « Coach en Cuisine » qu'il présente en duo avec Eric Léautey. Avec Jean-Luc Petitrenaud, il est aussi l'un des créateurs de la Semaine du Goût.

Quand il n'est pas au restaurant pour tester les tables des grands chefs, Philippe Toinard écrit. Des livres de recettes, bien sûr. À son actif, quelques titres savoureux : Le rugby se met à table, Fort en chocolat, Craquez pour les coquillages et crustacés. « J'ai rassemblé dans ces ouvrages des recettes glanées auprès de grands chefs, explique-t-il. Mais pour la coquille Saint-Jacques, qui est la vedette de mon dernier livre, je n'ai choisi que des recettes personnelles, testées dans ma cuisine. »

Saint-Jacques poêlées, gratinées, en papillotes, en millefeuille au chorizo, en chou farci... Trente idées gourmandes, qui feront craquer les cuisiniers amateurs et professionnels.

Craquez pour les Saint-Jacques de Philippe Toinard, éditions Mango, en librairie : 64 p, 9,80 €.

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  • Le 11 octobre 2010

L'Ifremer ausculte la coquille avant la pêche (Ouest France)

7 h 30, port de Saint-Quay Portrieux. Les 135 tonnes du Thalia s'ébrouent. Le navire Genavir - armement spécialisé dans la recherche océanographique - prend rapidement le large. À son bord, six hommes d'équipages et cinq techniciens de l'Ifremer.

Jérôme Huet, chef de la mission et Gilles Le Cléac'h, commandant du Thalia, se penchent sur une carte marine truffée de croix. Le premier trait - action de traîner la drague au fond de la mer - se fera au sud-est du Petit-Léjon. « 115 points comme celui-ci sont choisis chaque année de façon aléatoire sur l'ensemble du gisement principal », précise Jérôme Huet. À l'aide du GPS, Gilles Le Cléac'h dirige le Thalia sur le premier point de la journée.

8 h 10, la première drague est jetée à….

Coquille, quel âge as-tu ?

Granville : La coquille à toutes les sauces (Manche Libre)

Depuis le début du mois d’octobre, les pêcheurs granvillais sont à la pêche à la coquille. Sous la criée, le produit phare devrait partir… comme des petits pains. Mais encore faut'il que les consommateurs l’achètent pour la manger à toutes les sauces. Pour les inciter, le patron du comité local des pêches de la baie de Granville, André Piraud, déploie toute son énergie et vante les mérites d’un mollusque granvillais.

On ne le dit jamais assez. Mais en octobre, les pêcheurs granvillais ressortent en mer pour pêcher la perle de la baie : la coquille saint-Jacques. 'Après la rupture estivale et une période de vaches maigres, cette campagne n'est pas anodine, explique André Piraud, patron du comité local des pêches. “Elle nous permet de renflouer notre trésorerie”, ajoute-t-il.

La gestion des ressources

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Le 8 octobre 2010

Communiqué de FranceAgriMer : Seconde vague de la campagne de promotion de FranceAgriMer sur « Les poissons de nos côtes » et « La coquille Saint-Jacques fraîche »

FranceAgriMer lance la seconde vague de la campagne de communication visant à promouvoir les produits issus de la pêche de nos côtes : « Les poissons de nos côtes, ce n’est pas compliqué de les déguster ! ». Comme prévu, bien que décalée d’une semaine pour tenir compte de la date d’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques, cette campagne, consacrée aux poissons et à la coquille Saint-Jacques de nos côtes françaises, sera de nouveau présente sur les ondes à partir du samedi 9 octobre 2010.

En parallèle, un visuel destiné à promouvoir la coquille Saint-Jacques paraîtra dans la presse quotidienne régionale présente sur les côtes françaises (sauf Méditerranée), afin de valoriser, auprès des consommateurs, ce produit de haute qualité. Cette campagne débutera le vendredi 8 octobre 2010.

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Erquy : 31 tonnes en criée, pour la première pêche à la coquille (Ouest France)

Pratiquement tous les bateaux d'Erquy étaient en mer, lundi matin, pour mettre leurs dragues à l'eau. Seuls quelques-uns n'étaient pas encore tout à fait prêts pour cette première journée d'ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques sur le banc du large de la Baie de Saint-Brieuc. « Ils sont au quota, explique-t-on à la criée d'Erquy, avec un tonnage par jour et par bateau, limité à 750 kg pour ceux embarquant jusqu'à 2 hommes et 900 kg pour ceux embarquant 3 hommes ou plus. »

Environ 2 € le kilo - Un peu plus de 31 tonnes ont été vendues lundi après-midi à la criée d'Erquy pour les 55 bateaux en pêche, à un prix n'excédant guère le prix de retrait (2 €). « C'est courant maintenant, même en début de campagne, les prix ne flambent pas, sauf en cas de réel mauvais temps », explique le crieur du jour Mickaël Tyli. Ils sont trois à Erquy avec Eric Le Gall et Bruno Saëz, à lancer les ventes. Celle de lundi n'aura pas duré plus de cinq minutes pour vendre tous les lots du jour.

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Claudy Lebreton : "L'importance de la coquille Saint-Jacques en Côtes d'Armor"

L'ouverture de la saison de la coquille Saint-Jacques est l'occasion de rappeler l'importance que revêt cette activité pour l'économie de notre département, puisqu'elle représente 750 emplois et 13 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, soit environ 60 % de celui de la flotte côtière costarmoricaine. Le gisement classé de la baie de Saint-Brieuc est à la fois le plus productif de France, mais aussi le plus réglementé, par la volonté des professionnels eux-mêmes. Côtes d'Armor Développement (ex-Comité d'expansion économique des Côtes d'Armor) fut d'ailleurs à l'origine de cette politique de gestion de la ressource. Cette action fut entreprise avec les professionnels de la mer et le soutien indéfectible du Conseil général.

C'est pourquoi je suis particulièrement vigilant vis-à-vis de l'implantation d'un parc éolien offshore au large de Saint-Brieuc.

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  • Le 7 octobre 2010

Réglementation : Pêche de la coquille saint-jacques en Manche Est (Légifrance)

Arrêté du 30 septembre 2010 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative à l'organisation de la pêche à la coquille Saint-Jacques dans le secteur de la Manche Est et sur le gisement classé de la baie de Seine (JORF n°0232 du 6 octobre 2010 page 18094)

Arrêté du 26 juillet 2010 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative à l'organisation de la pêche à la coquille Saint-Jacques dans le secteur de la Manche Est et sur le gisement classé de la baie de Seine (JORF n°0180 du 6 août 2010 page 37)

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Les sushis sont à la mode en France. N’y aurait-t-il pas un marché à développer pour la Saint-Jacques ?

Exemple de la chaine de restaurants Matsuri

Matsuri travaille avec la première société de pêcherie située en Equateur de thon albacore certifiée « Friend of the Sea » en 2010. La sériole, poisson fin et blanc, labellisée « Friends of the Sea », la Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc et le tourteau du Devon issus de zones de pêches durables figurent également à la carte. Un nouveau restaurant succursale ouvrira prochainement rue Marbeuf à Paris (VIIIe), doté de 62 places assises. Au Cnit de la Défense, l’enseigne y installera sa première unité franchisée, d’une capacité de 109 places assises. Ces nouveaux points de vente auront deux activités : comptoir et vente à emporter. Pour 2009, Matsuri, qui emploie 360 salariés, enregistre un chiffre d’affaires de 25 MЄ. En un an, la chaîne de restauration Matsuri a réduit de 16 % ses émissions de gaz à effet de serre. Source : Matsuri passe au riz bio (Restaurant 21)

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La pêche à la coquille St Jacques interdite (France 3 Poitou-Charentes)

C'est une conséquence de la tempête Xynthia, les coquilles sont contaminées par une toxine amnésiante. Après la tempête, cette toxine avait déjà atteint d'autres coquillages en particulier les huitres cet hiver, elle est aussi présente aujourd'hui dans les coquilles St Jacques . C'est le résultat des analyses réalisées par l'IFREMER avant le début de la saison de pêche .

Cette toxine amnésiante est dangereuse pour les consommateurs . Elle peut entrainer des troubles gastriques et neurologiques importants. Pour l'instant la pêche est interdite, d'autres analyses seront réalisées au cours de l'hiver pour surveiller l'évolution de cette toxine et la levée éventuelle de l'interdiction de pêche.

En Charente-Maritime, la saison de pêche commence début novembre . Les pêcheurs sont très inquiets car selon les spécialistes, il faut un an à cette bactérie pour disparaitre complètement des coquilles St Jacques. Une pollution qui aura des conséquences économiques importantes pour les pêcheurs concernés, essentiellement à la Cotinière sur l'Ile d'Oléron .

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Le 6 octobre 2010 : La réussite de la pêcherie de saint-jacques : Ecloserie de Tinduff et ses matelots

Coquilles Saint-Jacques. Trois millions de bébés à l'eau [Vidéo] (Le Télégramme)

Quatre cents tonnes de coquilles Saint- Jacques ont été pêchées lors de la dernière campagne, en rade de Brest (*). Le stock se maintient en grande partie grâce aux semis effectués par l'écloserie du Tinduff, à Plougastel. Le travail est titanesque! Chaque année, les employés de l'écloserie du Tinduff relâchent, en rade de Brest, des millions de jeunes coquilles de quelques mois (3cm). Ces juvéniles sont issus de coquilles adultes sélectionnées en rade de Brest. Deleur semence et de leurs oeufs, naissent des larves puis de minuscules coquilles qui partent grandir en mer, en rade de Brest, à Sainte-Anne du Portzic ou dans la baie de Morlaix.

Au jet d'eau !....

Échapper aux prédateurs….

(*) Quinze mille tonnes de coquilles sont généralement pêchées en baie de Seine, entre 5.000 et 7.000 en baie de Saint-Brieuc. La France importe par ailleurs, chaque année, 120.000 tonnes de pectinidés (coquilles et pétoncles divers).

La campagne au large s'est ouverte lundi sur les gisements de Sein. En rade de Brest, la pêche commencera le lundi 18 octobre.

Des coquilles jusqu'à La Rochelle ou Granville - Que de tâtonnements depuis la fin des années 70! Aujourd'hui, l'écloserie du Tinduff maîtrise parfaitement son sujet. L'écloserie du Tinduff n'assure pas seulement le repeuplement de la rade de Brest, puisque d'autres gisements récupèrent régulièrement leurs bébés Saint-Jacques jusqu'à Paimpol, Granville, Quiberon ou La Rochelle. Des essais sont actuellement réalisés autour du pétoncle noir qui a connu une sérieuse valorisation de son prix depuis quelques années. L'écloserie du Tinduff est devenue une véritable référence, en Europe, sur le sujet. Au vu des incertitudes autour de l'huître (la mortalité chez les jeunes), bon nombre de professionnels et de sociétés observent les différentes possibilités de diversification qui s'offrent à eux.

Dix millions de coquilles….

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« Il y a quand même du boulot pour les matelots » (Ouest France)

Les premières coquilles Saint-Jacques débarquées lundi après-midi sur le port ont été vendues mardi matin sous la criée de Granville.

La praire en septembre, la saint-jacques en octobre... Il y a de l'activité sur le port de pêche. Est-ce aussi synonyme d'embauche ?

Trois questions à André Piraud, président du comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin.

Matelot sur le port de Granville : la profession recrute-t-elle ? Il y a beaucoup de jeunes qui demandent à être embarqués comme matelot. Oui, on peut travailler sur le port de Granville. Quelqu'un vient nous voir, en quinze jours on arrive généralement à lui trouver du travail. D'une manière générale, la profession manque de matelots même si à Granville on ne s'en sort pas trop mal.

Sont-ils d'abord des enfants de marins-pêcheurs ? Pas du tout. Les trois quarts de nos matelots ne sont pas des fils de pêcheurs, ce ne sont pas des enfants issus du monde de la pêche. Et pour quelqu'un qui n'a pas envie de s'engager dans des études, c'est un débouché possible. Le métier est dur, il a ses contraintes, mais il y a du travail.

Faut-il quand même une qualification minimum avant d'embarquer ? Oui, il faut un certificat d'initiation nautique (CIN) pour être embarqué comme matelot.....

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Les premières Saint-Jacques débarquées (France 3 Basse Normandie)

Cette année, la campagne s'annonce aussi difficile que l'an dernier pour les pêcheurs. La pêche à la coquille Saint-Jacques a été rouverte lundi 4 octobre, hors Baie de Seine.

Une date vivement contestée par les pêcheurs Bas-Normands qui auraient préféré la reporter de deux ou trois semaines pour que la coquille présente une belle noix coraillée, ce qui n'est pas encore le cas, et pour que les acheteurs soient au rendez-vous.

"On va droit dans le mur dès les premières semaines de pêche", estime le président du comité local des pêches de l’Est Cotentin dont la crainte est de voir le prix de la coquille s’effondrer rapidement. La crise avait fortement frappé la coquille l'année dernière. Les pêcheurs l'écoulaient au prix de retrait. Ils ont perdu 30% de leur chiffre d'affaire.

Cette année s'annonce difficile elle aussi, notamment en raison des quotas. Les mesures de préservation de la ressource imposées aux pêcheurs Français ne s'appliquent pas aux autres et on voit déjà les Anglais brader la coquille à moins de 2 euros le kilo. En ce début de campagne, la ressource justement est bonne bien qu'en légère baisse. Les coquilles sont en nombre suffisant, particulièrement en Baie de Seine où la pêche....

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  • Le 5 octobre 2010

Boulogne : Les toutes premières Saint-Jacques débarquées hier après-midi (La Voix du Nord)

La pêche de la Saint-Jacques est rouverte depuis hier. Les toutes premières ont été débarquées dans l'après-midi au bassin Loubet. Jusqu'au 15 mai prochain, une vingtaine de coquillards étaplois vont pêcher la coquille au large de Boulogne et en baie de Seine à partir de décembre. Et pour un début de campagne, elles ont déjà une très belle taille. Raphaël Descharles, le patron du « Yann-Mary », un coquillard de 12 m, est le premier hier en milieu d'après-midi à faire son retour au port, le pont de son bateau rempli de caisses. Il ne cache pas sa satisfaction après sa toute première marée à coquilles. « Elles sont belles, le gisement est bon », glisse-t-il.

Le chalutier rentre d'une marée de douze heures au large de Boulogne et d'Équihen dans une zone qu'on appelle le Vergoyer. « En quatre coups de drague, j'avais fait mon quota », poursuit le patron de pêche. Les caisses sont calibrées à 30 kg, pesées et empilées avant que le chariot-élévateur ne les emmène dans le hall réfrigéré où elles seront stockées avant la vente en criée ce matin. Quelques caisses prendront la direction d'Étaples où, ce matin, le bateau en écoulera une partie à l'étal. Un peu plus loin sur le quai, ce sont les marins du « Saint-Philippe », un coquillard de 12 m, qui s'affairent. Le patron, Nicolas Descharles, cousin de Raphaël, est lui aussi content : « Elles sont belles pour un début de saison. Encore plus belles que l'an passé. Et plus il va faire froid, plus la noix et le corail vont grossir »Comme le « Yann-Mary » et « Ita-Est », lequel fera son entrée peu après, le « Saint-Philippe » débarque ses 1800 kg, et pas un kilo de plus. « Chaque coquillard a droit à 1800 kg par période de 24 heures et le week-end, la pêche est fermée », explique Nicolas Descharles.....

Pendant ce temps, « Ita-Est » empile ses caisses sur le quai. Quelques-unes d'entre elles rejoignent le grand camion blanc qui va les convoyer jusqu'à Étaples où le bateau possède un étal. Il n'y a pas une minute à perdre. « On débarque et on repart aussitôt pour refaire une marée avant demain, car on nous annonce une dégradation du temps cette nuit, indique Christophe, second du « Ita-Est ». Météo France prévoit un vent de force 6 en fin de nuit, 6 à 7 demain dans la journée et un retour du beau temps mercredi. » Cette saison, 20 coquillards étaplois, chiffre de la Coopérative maritime étaploise (CME), vont pêcher la coquille Saint-Jacques. En décembre, certains iront pêcher en baie de Seine. L'année dernière, le prix moyen du kilo de Saint-Jacques payé aux professionnels a tourné autour de 2,55 E. À l'étal, on la trouve à environ 15 E les 3 kilos. Huit cents tonnes de coquilles sont passées en criée lors de la dernière campagne.

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Coquille Saint-Jacques. Début de campagne correct (Le Télégramme)

La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques a démarré hier en baie de Saint-Brieuc sur le gisement dit du large. Malgré des apports et un prix moyen encore modestes, cette première journée était jugée acceptable. Une centaine de bateaux, sur les 220 inscrits pour la campagne, ont pris part hier à la première journée de pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc, sur le gisement dit «du large». L'an dernier, ils étaient 175, mais le mauvais temps explique sans doute cette relative désaffection. Le tonnage, logiquement, est aussi en baisse: 71,5 tonnes au lieu de 130 l'an dernier. Il s'explique, outre par le nombre de bateaux, par la durée de pêche, réduite de cinq heures l'an dernier à quatre (de 8h à midi).

Deux euros le kilo…

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Granville : Ouverture de la saint-jacques : les premières coquilles débarquées cet après-midi (Ouest France)

C’était l’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques ce matin. A la criée de Granville, les premiers sacs ont été débarqués en début d’après-midi. Dans le même temps, 250 000 naissains sont arrivés sur le port avant d’être embarqués aussitôt pour rejoindre le carré d’ensemencement du comité local des pêches, au sud de Chausey….

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Campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques : discorde entre les pêcheurs haut et bas-normands (Ouest France)

De nombreux armements de la côte bas-normande ont pris la mer aujourd’hui pour une nouvelle campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques hors baie de Seine. Au vu des quotas accordés, les pêcheurs bas-normands avaient demandé à ce que la pêche ne soit autorisée que 3 jours par semaine, mais la décision a été portée à 4 jours. « On va droit dans le mur dès les premières semaines de pêche », estime le président du comité local des pêches de l’Est Cotentin Alain Rigault…..

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À Port-en-Bessin la coquille est belle et pas chère (Ouest France)

Ce matin, les premières coquilles Saint-Jacques ont été débarquées sous les criées de Port-en-Bessin et Grandcamp-Maisy. Près de 25 tonnes ont été proposées aux enchères. Un peu plus d’un tiers a trouvé preneur au-dessus du prix de retrait. Un sale coup pour les pêcheurs, mais une bonne affaire pour les consommateurs. « Il faut profiter de ce début de campagne, car les prix seront serrés jusqu’à novembre», indique Richard Brouze, le directeur de l’Organisation des producteurs de Basse-Normandie. Sur les quais les premières saint-jacques sont affichées à 3,20 € le kilo. «Une bonne affaire, remarque Claude Milliver, un pêcheur. Si elle n’est pas très coraillée, cette coquille a une très belle noix. » Il faut donc en profiter. «D’autant que nous épluchons gratuitement les coquilles «, assure le pêcheur.

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Perros-Guirec : Coquilles saint-jacques : notre reportage à bord du Milton II (Ouest France)

Sur le pont arrière du Milton II, la drague déverse sa pêche de saint-jacques de la baie de Perros-Guirec. La pêche à la coquille saint-jacques a démarré, ce matin, dans la baie de Perros-Guirec sur les gisements secondaires entre Port-Blanc et l’Ile Tomé. Une dizaine de bateaux sont sortis. Nous avons embarqué à bord de l’un d’eux, un coquillier de 11,60 m, le Milton II.

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Pêche à la coquille. Le matelot sain et sauf après une chute à la mer ! (Le Télégramme)

Un marin-pêcheur âgé de 41 ans, demeurant à Saint-Quay-Portrieux, a été précipité à la mer hier, alors qu'il participait à la première journée de pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc. L'incident s'est produit entre 9 h 30 et 10 h au nord du Grand Léjon, à bord du Diégo, basé à Saint-Quay-Portrieux, qui avait deux hommes à bord. Le matelot a été emporté par la drague qu'il était en train de mettre à l'eau. Dans une mer assez houleuse, le patron, Dominique Le Hégarat, a réussi les manoeuvres qui lui ont permis de récupérer son homme d'équipage sain et sauf......

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  • Le 4 octobre 2010

Dieppe : ouverture de la pêche à la coquille (France 3 Normandie)

Voir les reportages de France3 Normandie

A Dieppe, les coquillards ont pris la mer tôt ce matin pour une nouvelle campagne de pêche

Les pêcheurs attendent beaucoup de cette nouvelle campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques qui va durer jusqu'au 15 mai prochain. La coquille peut représenter jusqu'à 80 % du chiffre d'affaires annuel pour les équipages. Une trentaine de bateaux dieppois participent à cette nouvelle campagne, c'est presque la moitié de la flotte haut-normande de coquillards.

Les équipages préparent leur bateau et leur matériel depuis des mois. Parmi eux, Eric Maret, Président du comité local des pêches, et son bateau "le P'tit Idéfix". Pour Eric : "Coquillard, c'est plus un métier de ferrailleur !". Une boutade pour expliquer qu'il y a beaucoup de manutention et de préparation à effectuer sur les pièces métalliques. Il faut préparer les dragues, et surtout bien vérifier qu'elles sont parfaitement attelées aux câbles de tractage.

Car lorsque le bateau drague le fond pour ramasser les coquilles, les frottements sont très importants. Les vibrations peuvent desserer les maillons s'ils sont mal soudés. Une heure et demi de drague permet de ramener à bord une tonne de coquilles et de cailloux mêlés.

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Feu vert pour la coquille (Paris Normandie)

Les pêcheurs dieppois sont dans les starting-blocks

Une trentaine de bateaux rattachés au port de Dieppe se prépare à reprendre la mer, dès le petit jour, pour aller pêcher la coquille. C'est en effet ce lundi 4 octobre que la saison reprend officiellement, à raison d'un quota de pêche autorisé de 1 800 kilos par semaine et par navire, sur quatre débarques. Les pêcheurs espèrent beaucoup de la saison qui se profile, après une période où ils n'étaient pas tous autorisés à pêcher du poisson et une précédente saison de coquille plus que morose...

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Pêche à la coquille Saint-Jacques. La saison est ouverte en baie de Saint-Brieuc (Le Télégramme)

La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques a débuté, ce matin, en baie de Saint-Brieuc. Dans un premier temps, seul le gisement du large est ouvert aux pêcheurs de Paimpol, Saint-Quay-Portrieux et Erquy. Le gisement principal, lui, ouvrira le 18 octobre.

15 tonnes à Saint-Quay-Portrieux, 20 à Paimpol (port de Loguivy) et 36,5 à Erquy. Ce matin, à l'occasion de l'ouverture de la pêche à la coquille saint-jacques dans le gisement situé au large de la Baie de Saint-Brieuc, seules 71,5 tonnes de pecten maximus, "le trésor de la baie", ont été pêchées (*). Soit presque deux fois moins que l'an passé (130 tonnes). Deux fois moins de bateaux en pêche à l'ouverture cette année….

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Saint-Brieuc : petite rentrée pour la coquille Saint-Jacques (Ouest France)

71,5 tonnes vendues cet après-midi dans les trois criées costarmoricaines : petite rentrée pour la saint-jacques. Aujourd’hui débutait la campagne 2010-2011 de pêche à la coquille Saint-Jacques avec l’ouverture des gisements dits secondaires du large, du Nerput et de Perros-Guirec ; des gisements à la densité de coquilles nettement moindre que le gisement principal ouvert à la pêche le 18 octobre. En raison de conditions météorologiques difficiles, seuls cent bateaux sont sortis en mer, contre 175 l’an passé. Au total, 71,5 tonnes auront été vendues en criée à 16 h.

Un homme à la mer….

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Les Normands s’affrontent pour la coquille Saint-Jacques (Manche Libre)

Rien ne va plus dans la coquille Saint-Jacques. Pêcheurs de Haute et de Basse-Normandie s’affrontent. 'La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques qui va ouvrir en baie de Seine, en dehors de la zone des 12 milles, cumule beaucoup de difficultés. Directeur du groupement qualité Normandie fraîcheur mer, Arnaud Manner est inquiet. Ces difficultés résident dans la mésentente persistante entre les pêcheurs bas-normands et ceux de Haute-Normandie et du Nord-Pas-de-Calais. Ils s'affrontent au sujet de la date d'ouverture de la pêche et du niveau des quotas à respecter. Un enjeu de taille puisqu'il s'agit d'une activité économique essentielle pour plus de 300 navires de pêche, dont près de 250 en Basse-Normandie.

Guerre des Normandie - Plus soucieux de ménager la ressource, les Bas-Normands souhaitent reculer l’ouverture de la pêche au-delà du 4 octobre, la date initialement prévue. Ils veulent limiter cette pêche à 3 jours par semaine et 12 heures maximum par jour. Ces mêmes Bas-Normands demandent des quotas qui dépendent du nombre de marins embarqués et de la taille du bateau…..

Irresponsabilité des Haut-Normands - Les Haut-Normands et les pêcheurs du Nord-Pas-de-Calais entendent conserver la date du 4 octobre, avec la possibilité de pêcher quatre jours

par semaine, 24 heures sur 24. Dans ces conditions, le risque de surexploitation de la ressource est réel. Surtout….

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Plouzané : Exploitation de cultures marines dans le goulet (Ouest France)

Lors de la séance de juin 2009, le conseil municipal avait été sollicité pour un avis sur une autorisation d'exploitation de cultures marines (élevage en conteneurs, en haut profonde), dans le goulet de la rade de Brest, à la pointe du Diable. La demande émanait de la Coop maritime écloserie du Tinduff et portait sur une superficie de 64 460 m², située entre l'extrémité de la jetée d'Ifremer et la Pointe du Diable. L'exploitation concerne la culture marine de divers mollusques pectinidés (sauf huître et moule). Les conseillers avaient réservé leur avis au motif que la présentation d'un dossier plus étayé comportant notamment une notice d'impact sur l'environnement leur étaient indispensable pour qu'ils puissent se prononcer. Par courrier, en date du 14 juin 2010, le directeur délégué à la mer et au littoral, a rappelé que.....

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Granville se prépare à pêcher et à «semer» de la coquille saint-jacques(Ouest France)

A l'occasion de l'ouverture de la pêche à la coquille saint-jacques, le comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin va procéder à la seconde campagne d'ensemencement cette année, au sud de l'archipel de Chausey.

C'est l'ouverture de la pêche à la coquille saint-jacques, ce lundi 4 octobre, en baie de Seine et sur la côte Ouest de la Manche. 28 licences sont enregistrées au comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin pour la coquille saint-jacques sur la côte Ouest. Si certains iront pêcher les Pecten Maximus, d'autres vont aller semer près de 500 000 naissains lundi et mardi, dans le carré d'ensemencement délimité au sud de Chausey. Objectif: pérenniser la ressource.

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Le 1 octobre 2010

Vidéo : 200 000 naissains de saint-jacques déversés à l’ouest des Héaux de Bréhat (Ouest France)

Ce jeudi, à quatre jours de l’ouverture de la pêche à la coquille sur les gisements secondaires, le comité local des pêches de Paimpol a déversé 200 000 naissains de coquilles saint-jacques à l’ouest des Héaux de Bréhat, sur le gisement de Perros-Guirec. Les coquilles font 3 cm de diamètre. Il faudra 3 ans avant qu’elles arrivent à la taille réglementaire des 10,2 cm. En attendant, pêche interdite sur le lieu du déversement.

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Bréhat (22). 200.000 bébés Saint-Jacques mis à l'eau [Video + Diapo] (Le Télégramme)

Hier, le comité local des pêches du quartier maritime de Paimpol a procédé à un ensemencement de coquilles Saint-Jacques. Pas moins de 200.000 juvéniles ont ainsi été immergés derrière les Héauts de Bréhat. Elles naissent en écloserie dans la rade de Brest, au Tinduff. Elles grandissent en pleine mer et en cages, dans la baie de Morlaix afin de prégrossir. Elles finissent leur croissance sur le gisement de Perros-Guirec, dans le quartier maritime de Paimpol, derrière les Héauts de Bréhat et la rivière de Tréguier. Puis font la fierté de la baie et le bonheur des gourmets. Ce sont les coquilles Saint-Jacques. Hier, pour la cinquième saison consécutive, le comité local a procédé à l'ensemencement du mollusque de trois centimètres de diamètre.

Une biomasse confortée - «En Europe, seuls les Bretons et les Danois pratiquent ce système de l'écloserie», rappelle Yannick Hémeury, président du comité local. «C'est primordial pour nous de garder cet outil pour en avoir la maîtrise». En2007 et2008, 500.000 jeunes coquilles avaient été introduites. En 2009, c'est un million de petits mollusques qui avaient rejoint le quartier de Paimpol. Pour cette année, il s'agit de 200.000 individus, pour un coût total de 16.000€. «Les premières fois, il y avait des subventions. Cette fois, nous autofinançons et les retours sont très bons. La biomasse est confortée. On le sait grâce au suivi assuré depuis le début de l'opération». Les naissains sont, en effet, protégés et non pêchés pendant trois ans. «Un sac est déversé autour d'une bouée que nous surveillons grâce à cinq plongées jusqu'en mars», explique Laure Robigo, ingénieur halieute du comité.

La force économique du quartier maritime...

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Le 27 septembre 2010 : Première Saint-Jacques pour le festival des coquillages et crustacés de Granville

Succès populaire pour les gréements et coquillages (Ouest France)

Il n'y a pas d'âge pour rejoindre les bénévoles du festival ! Côté crustacés, la palme revient au homard, dont les ventes ont augmenté d'un tiers par rapport à l'an dernier, pour la seule journée de samedi…. Pari réussi pour les organisateurs du festival des coquillages et crustacés ! L'événement, associé cette année aux 20 ans de la bisquine La Granvillaise, a réuni plus de 60 000 visiteurs, contre 39 000 l'an dernier.

« Je ne pensais pas, quand le festival a démarré il y a huit ans, que nous accueillerions autant de bateaux et accomplirions un tel travail », a déclaré Georges Cornier lors de l'inauguration, samedi..... L'Association du Festival des produits de la mer granvillais s'est réjouie d'une telle affluence, constatée au Bar de l'écaille. L'incontournable lieu de dégustation proposait des assiettes de praires, bulots et homards grillés, une nouveauté. Pour cette édition, un second espace avait été installé devant la criée. « On a presque doublé les assiettes par rapport à l'an dernier puisqu'on est passé de 1 500 à 2 600 pendant le week-end. » Côté vente aussi, les pêcheurs et bénévoles affichaient le sourire. Les praires et les premières coquilles saint-jacques de la saison ont eu plus que jamais la cote chez les acheteurs, et la tonne de homards a été rapidement engloutie....

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Le 24 septembre 2010

Promotion de la coquille. La Saint-Jacques fait sa pub (Le Télégramme)

Avec l'ouverture imminente de la campagne 2010-2011, l'association locale de promotion de la Saint-Jacques a décidé de mettre les petits plats dans les grands, offrant à son bivalve star une promotion maximale. Une campagne locale massive de publicité. Voilà la nouvelle trouvaille de l'Association de promotion de la coquille Saint-Jacques et de son président, Yannick Hémeury, pour assurer à la «Belle de la baie» une exposition des plus médiatiques et un démarrage de campagne en trombe. En clair et sans fard, la saison de pêche ouvre le 4octobre, les produits seront sur les étals le lendemain, et les pêcheurs veulent que cela se sache. Une campagne de pub et une embauche…. Enfin, l'association de promotion s'est assurée un renfort humain, en la personne d'Anna Le Meur, embauchée par le biais d'une convention avec le Comité des pêches. Latâche de la jeune Plouézécaine de 27 ans sera essentiellement d'appuyer la communication autour du produit «coquille». Assurant les prises de contact pour la vente, elle sera aussi chargée des préparations du Salon de l'agriculture et de la pêche, à Paris, au mois de février2011, ainsi que de la prochaine édition de la Fête de la Coquille, prévue le 1ermai prochain à Perros-Guirec. «C'est une embauche sous forme de contrat aidé, pour six mois renouvelables, précise Yannick Hémeury, et la présence d'Anna permettra de pallier à des lacunes constatées en terme de communication»….

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Le 23 septembre 2010

Une campagne de pub pour lancer la saison de la coquille Saint-Jacques (Ouest France)

Pourquoi attendre l’hiver pour manger des coquilles Saint-Jacques ? Pour le président du comité local des pêches, la question ne se pose pas ! La pêche à la coquille démarre le 4 octobre, mais « la vente est difficile avant la Toussaint ». Aussi, pour booster le début de la saison, l’Association pour la promotion de la coquille Saint-Jacques de Paimpol lance une campagne publicitaire le même jour, sur les radios et dans les journaux. Une première. « Notre campagne s’étalera sur deux semaines. Quatre radios diffuseront huit spots publicitaires par jour. Deux semaines de parution dans la presse locale sont également prévues », commente Yannick Hémeury, président du comité local des pêches de Paimpol. Coût de l’opération : 20 000 €, dont 20 % de subvention de l’Agrimer (ancien Ofimer)......

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Le 22 septembre 2010

Seine-Maritime. La criée de Fécamp en cessation de paiement (Le Télégramme)

La criée de Fécamp en Seine-Maritime s'est déclarée en cessation de paiement, hier, devant le tribunal de commerce du Havre, faute de pouvoir payer ses charges et ses fournisseurs. "Nous allons réaliser 50% de moins que notre prévisionnel en septembre après un - 70% en août et un - 10% en juillet", a indiqué le directeur, Alexis Maheut. Le tribunal de commerce a fixé à vendredi l'audience où doit se discuter l'avenir de cette criée qui emploie une douzaine de salariés et qui a traité en 2009 1.700 tonnes de poissons et crustacés (hareng, maquereau, cabillaud, saint-jacques...). Cette criée, qui était en difficulté depuis plusieurs mois, avait cessé provisoirement ses activités entre février et juin. Elle avait repris ensuite grâce à des aides des collectivités locales et de l'Etat qui n'ont pas suffi à faire revenir les pêcheurs….

Fécamp. Réaction de Bruno Le Maire au sujet des problèmes de la criée (Paris Normandie)

Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, « prend acte de la décision prise le jeudi 16 septembre par le conseil d'administration de la coopérative des marins-pêcheurs de Fécamp de se déclarer en cessation de paiement devant le tribunal de commerce du Havre alors que les résultats de l'audit de restructuration demandé par le préfet de Haute-Normandie le 1er février 2010 doivent être connus d'ici la fin du mois.

A mon initiative, un plan de sauvetage et de restructuration de la criée de Fécamp avait été mis en œuvre pour faire face aux graves difficultés financières qu'elle rencontrait depuis fin 2009. Grâce à l'intervention du médiateur national du crédit et de la médiatrice nommée par l'Etat, ce plan, associant la Banque populaire, les collectivités territoriales et l'Etat, a permis le redémarrage de l'activité de la criée en juin 2010. La coopérative maritime de Fécamp rend des services d'intérêt général indispensables aux marins-pêcheurs et la saison de pêche de la coquille Saint-Jacques doit démarrer prochainement. Je souhaite donc que toutes les pistes soient étudiées afin de préserver l'activité de pêche et les emplois sur le littoral. »

Le 20 septembre 2010

L’Ifremer ausculte la saint-jacques en baie de Saint-Brieuc (Ouest France)

Comme chaque année, Ifremer sonde les fonds de la baie de Saint-Brieuc afin d’évaluer l’abondance du stock de coquilles Saint-Jacques. Cette campagne menée à bord du Thalia a pris fin vendredi dernier. Au total le Thalia aura dragué en 115 points différents du gisement classé de la baie. Une pêche scientifique, réalisée à l’aide d’une drague dont les anneaux sont plus petits que ceux utilisés par les pêcheurs ; ce pour étudier les coquilles les plus jeunes. Les résultats de cette campagne d’évaluation permettent à l’Ifremer de déterminer les quotas qui seront communiqués au comité régional des pêches pour l’organisation de la saison 2010-2011.

Canada : Les Premières nations se lancent dans l'élevage de pétoncles avec la construction d’une écloserie

Les Premières Nations côtières MDC ont reçu l’autorisation pour installer une écloserie de pétoncles dans les bâtiments de la société de pêche Seal Cove de Prince Rupert sur la côte atlantique canadienne. Le projet s’élève à environ 400.000 dollars pour une production de 30 millions de naissains. Les Premières nations côtières ont conclu un partenariat avec la société Blossom Canada, une filiale de la société chinoise Dalian Blossom qui a une grande expérience de la pectiniculture en Chine. « Les pétoncles ont toujours été utilisés dans l’alimentation des Premières nations, mais ils n’ont jamais fait l’objet d’une grande industrie. C'est ce que nous allons faire maintenant », a déclaré Sterritt, directeur exécutif des Premières Nations côtières. Source : Scallop grow-out gets approval for construction (bclocalnews)

Le 15 septembre 2010

Coquilles Saint-Jacques : l'Ifremer en alerte (Phare de Ré)

Des analyses révélant des taux très élevés de toxine dans les coquilles Saint-Jacques mettent en péril la pêche du bivalve qui doit démarrer dans quelques semaines. Des analyses complémentaires ont été demandées. L'information est officielle. Dans un communiqué de presse daté du vendredi 10 septembre, la préfecture de Charente-Maritime indique que des analyses récentes menées par l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) ont permis de détecter "des taux très élevés de toxine dans les coquilles Saint-Jacques". Il s'agirait de l'ASP amnésiante, une toxine qui avait été trouvée dans des mollusques suite à la tempête Xinthia. À l'heure actuelle, la pêche à la coquille Saint-Jacques n'est pas autorisée. Elle devrait l'être d'ici quelques semaines, au début du mois de novembre. D'ici là, d'autres analyses auront été effectuées. En effet, l'IFREMER devrait procéder à de nouvelles analyses très prochainement afin de déterminer si ces toxines sont encore présentes dans les coquilles Saint-Jacques.

Près de 170 bateaux concernés….

Des empoisonnements au Canada (Sud-Ouest)

Dans les laboratoires de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, on la connaît pseudo nitzschia. La sale bête a laissé ses premières empreintes en 1987 au Canada où se sont déclarées des intoxications. 145 personnes qui avaient consommé des moules dans l'estuaire de l'Île du Prince-Edouard présentèrent des troubles digestifs, neurologiques, et une perte de mémoire. Parmi ces victimes, « quatre sont mortes, et d'autres ont eu des séquelles neurologiques permanentes », nous confiait au printemps, Mireille Ryckaert, chercheuse à la station Ifremet de L'Houmeau. Par la suite, le réseau de surveillance phytoplanctonique d'Ifremer Rephy a identifié ce phytoplancton qui est surveillé avec une plus grande acuité depuis une dizaine d'années. Les premiers symptômes gastro-intestinaux surviennent dans un délai de 2 à 24 heures après la consommation de coquillages contaminés. Entre 24 et 48 heures ce sont des symptômes neurologiques qui sont observés : maux de tête persistants, désorientation et confusion. Dans les cas les plus graves, c'est la perte de mémoire, parfois des convulsions et un coma qui peut mener à la mort. Selon les éléments que nous avons recueillis hier, mais que nous ne sommes pas encore parvenus à recouper auprès d'Ifremer, l'ASP ne serait pas présente dans l'eau des pertuis, mais en forte concentration dans la chair des saint-jacques….

Le 10 septembre 2010

Charente-Maritime : menace d’interdiction de pêche pour la coquille Saint-Jacques (Sud-Ouest)

Cette mesure pourrait s'abattre sur 160 bateaux avant la fin octobre. En cause, une micro-algue toxique. Il n'y aura pas de campagne de pêche à la coquille Saint jacques dans les pertuis charentais cet automne. C'est une quasi certitude, après la découverte d'une toxine, la Pseudo nitzschia, ou ASP amnésiante, dans les coquillages. C'est la même phyco-toxine qui, en mars dernier, avait conduit l'autorité administrative à suspendre plusieurs jours la vente des huîtres de Charente-Maritime. Cette décision, qui pourrait intervenir en octobre, toucherait quelque 160 bateaux de pêche. Elle signifierait pour une perte de 30 % à 40% de chiffre d’affaire....

3 septembre 2010

Campagne d'évaluation du stock de coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc - du 2 au 19 septembre 2010 (ABP)

La campagne océanographique COSB, menée chaque année par l'Ifremer depuis 1986, permet d'évaluer l'abondance du stock de Coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc. Les résultats de cette campagne, qui se déroulera à bord navire Thalia du 2 au 19 septembre, seront communiqués aux gestionnaires pour l'organisation de la saison de pêche 2010/2011 et la fixation du quota global.

20 août 2010

Non aux pétoncles vendues sous l'appellation Noix de Saint Jacques! (Facebook)

Catégorie : Intérêts communs - Causes et convictions

Description : Depuis 1996 la toute puissante OMC a autorisé l'appellation "Saint Jacques" pour tous les pectens ce qui provoque une confusion entre les véritables coquilles "Saint Jacques" et les pétoncles.Confondre la pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les oeufs de lump. Confusion qui ne sert que des intérêts commerciaux et dont abusent honteusement tous les industriels du surgelé, les transformateurs et pire tous ceux qui nous préparent des plats cuisinés. C'est un véritable scandale et une tromperie pour les consommateurs. Les plats cuisinés nommés "Coquille de Noix de St Jacques, Recette Bretonne" sont le parfait exemple, on vous sert des noix de pétoncle du Chili dans des valves de vraies coquilles avec une recette pseudo bretonne...

Le 15 août 2010

Pêcheurs contre moulins à vent (Jdd)

L’Etat veut des éoliennes au large des côtes bretonnes. Mais les deux sites pressentis sont au cœur des zones de pêche… Sur les quais, la colère monte…..

Le projet des marins est crédible - Entre les deux solutions, le préfet de région doit trancher début septembre puis transmettre sa décision au gouvernement. Mais il n’a pas accueilli la proposition des pêcheurs avec enthousiasme. Evaluée à 2,5 milliards d’euros, elle lui semble plus complexe à financer, dit-on, que deux zones à 900 millions d’euros chacune qui pourraient être confiées à deux investisseurs différents. Surtout, il a entendu les industriels marteler depuis des années qu’on ne pouvait pas implanter d’éoliennes au-delà de 30 mètres de profondeur. "La technique a évolué, assure pourtant Guillaume Simon, directeur général de la société Vent d’Ouest. Depuis un an, au lieu de bases en béton remplies de sable, on sait construire des fondations sur treillis métalliques, ce qui permet d’aller là où l’eau est plus profonde, jusqu’à 50 mètres." Ce qui rend crédible le projet des marins briochins. Reste à savoir si, derrière les rodomontades de façade, l’union affichée des gens de mer tiendra. Personne ne l’avoue publiquement, mais d’un port à l’autre on entend les mêmes "bruits de coursives": certains seraient prêts à se laisser acheter. Ils pourraient pencher en faveur des "zones de l’Etat" contre la promesse de généreuses indemnités compensatoires. L’idée scandalise les plus jeunes patrons, comme Nicolas Eouzan, 24 ans, en plein dessoudage de sa trieuse à palourdes: "Je viens d’investir 300.000 euros dans un bateau, ce n’est pas pour rester à la maison! Un pêcheur, c’est fait pour pêcher. Pas pour vivre d’indemnités."

Le 10 août 2010

Les pêcheurs bretons vent debout contre un projet d'éoliennes offshore (Le point)

La France veut installer plus d'un millier d'éoliennes offshore à l'horizon 2020…. Elle a tout de la zone idéale. Assaillie par les vents marins, quasiment invisible depuis le rivage, une parcelle d'eau de 35 km2 au large des Côtes-d'Armor, en Bretagne, est convoitée par l'État afin d'accueillir un parc d'éoliennes offshore….. Mais c'était sans compter sur la résistance des Bretons. Voilà plus de deux ans que les pêcheurs de Saint-Brieuc sont engagés dans un bras de fer avec l'État sur ce projet de parc éolien. Ils répètent à l'envi que la parcelle définie par les autorités empiète largement sur une zone de pêche de coquilles Saint-Jacques. Le bouillonnant président du comité local des pêches de Saint-Brieuc Alain Coudray estime que le projet créerait de "graves difficultés" aux pêcheurs locaux. "La zone est traversée chaque année par 36 chalutiers quotidiens, et 150 bateaux en octobre, mois de la récolte de la coquille", fustige-t-il, précisant que les pêcheurs ne sont "pas du tout opposés par principe" aux éoliennes offshore. Mais selon lui, "30 bateaux disparaîtraient" si la zone proposée était définitivement tracée. "120 emplois" seraient menacés.

Pêche de la Saint-Jacques en baie de Seine et Manche Est

Arrêté du 26 juillet 2010 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative à l'organisation de la pêche à la coquille Saint-Jacques dans le secteur de la Manche Est et sur le gisement classé de la baie de Seine. Source : JORF n°0180 du 6 août 2010 page 37 texte n° 55

Le 5 août 2010

Coquille St-Jacques. Le comité de pêche contre-attaque (Le Télégramme)

Face au désaveu des restaurateurs costarmoricains pour la coquille Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc, AlainCoudray, président du comité local de pêche, voit rouge. Il a donc mis en place, début juillet, avec l'organisation de producteurs (Cobrenord) une charte à destination des restaurants qui font travailler la pêche dans les Côtes-d'Armor.

Un gage de qualité - «C'est un gage de qualité pour la clientèle, déclare AlainCoudray, qui est assurée de déguster un produit du terroir issu d'un gisement protégé, produit d'une pêche durable et responsable, transformé directement dans les ateliers partenaires de la coopérative des pêcheurs». Jeudi, deux restaurateurs binicais ont signé cette charte, Laëtitia L'hostis, du restaurant «An Arvor», et Dominique Boscher, de «La Table de Margot». «Si les vacanciers venaient en Bretagne pour la chaleur, cela se saurait, souligne le président. Les touristes qui viennent chez nous apprécient la nature, l'authentique et le terroir, il ne faut donc pas les flouer sur l'origine des produits,….

Bretagne - Une nurserie pour coquilles Saint-Jacques (France Soir)

Pour contrer les effets de la surpêche, la rade de Brest est régulièrement ensemencée en naissains de coquilles Saint-Jacques. La commune de Plougastel-Daoulas (Finistère) est plus connue pour ses fraises croquantes et savoureuses que pour ses activités piscicoles. Ancrée dans la rade de Brest, elle abrite pourtant le port du Tinduff qui fut, jusque dans les années 1960, spécialisé dans la pêche à la coquille Saint-Jacques….

Les navires de plaisance ont aujourd’hui largement remplacé – hélas ! – les coquilliers. En cause, la surpêche et un hiver 1962-63 particulièrement rigoureux qui ont contribué à la raréfaction progressive de la ressource. Auparavant, lors des meilleures campagnes de pêche, les 400 coquilliers de la rade de Brest pouvaient ramener plus de 3.000 tonnes des précieux mollusques bivalves dans leurs cales. A partir de 1964, la moyenne se situait plutôt aux alentours de 100 tonnes. Pas de quoi faire vivre l’ensemble des équipages dont une partie a dû se reconvertir dans la praire, le pétoncle ou l’huître plate sauvage. Une solution transitoire en attendant la création d’une écloserie capable de reconstituer les stocks de coquilles Saint-Jacques, et qui interviendra en 1980.

Chaque année, l’écloserie du Tinduff sème en moyenne entre trois et quatre millions de naissains, dont 30 à 50 % sont ensuite recapturés une fois arrivés à l’âge adulte. Cette nurserie insolite abrite des dizaines de bassins d’eau de mer, ainsi que des cultures de phytoplancton dont se nourrissent les coquilles Saint-Jacques. Après sélection des géniteurs en milieu naturel, la ponte des mollusques est déclenchée artificiellement grâce à un choc thermique. Au bout d’un an, les naissains, qui mesurent alors trois centimètres, sont prêts à être lâchés en pleine mer. Grâce à un système de jachères, les coquillages bivalves disposent ensuite de quatre ans pour atteindre leur taille adulte.

Chiffres prometteurs - Une soixantaine de coquilliers, équipés de dragues spécialement conçues pour limiter leurs dégâts sur les fonds marins, exploitent à l’heure actuelle la coquille Saint-Jacques en rade de Brest. Cette activité est toutefois très réglementée puisqu’ils ne disposent que de soixante jours de pêche par an. Chaque navire doit également s’acquitter d’une licence (4.000 €). Autant de contraintes qui permettent de récolter quelque 350 tonnes de précieux bivalves chaque année qui sont ensuite vendus aux environs de 4 € le kilo à la criée. Des chiffres prometteurs, mais qui sont sans commune mesure avec ceux de la baie de Saint-Brieuc et ses 8.000 tonnes par an. L’objectif de l’écloserie du Tinduff, qui fonctionne selon le principe d’une coopérative, est désormais de produire des naissains moins chers. Le coût de production d’un spécimen est en effet aujourd’hui estimé à 0,08 €, ce qui est encore trop cher pour développer cette technique à plus grande échelle.

Le 24 juillet 2010

Coquilles saint-Jacques : 40 ans de prospection (La Manche Libre)

Ressource importante pour la région, la coquille saint-Jacques fait pour la 40e année l'objet d'une campagne de prospection.

Lors de la prochaine saison de pêche à la coquille saint-Jacques, d'octobre à mai, à quoi devront s'attendre les 250 navires bas-normands qui y participent chaque année ? Pour être en mesure de répondre à cette question, les scientifiques de la station de l'Ifremer (Institut français de rexcherche pour l'exploitation de la mer) de Port-en-Bessin mènent depuis le 30 juin et jusqu'au 17 juillet, une campagne de prospection dans la baie de Seine.

L'opération prend cette année un relief particulier car il s'agit de la 40e du genre. Cette durée, selon Eric Foucher, responsable du laboratoire "ressources halieutiques" de la station portaise de l'Ifremer, souligne l'étroitesse des relations nouées au fil du temps par l'Ifremer avec les organisations professionnelles et les collectivités territoriales, en l'occurrence le Conseil régional de Basse-Normandie.

Résultats à la fin juillet

Intitulée COMOR (Coquille de Manche orientale), la campagne océanographique en cours utilise un navire côtier de l'Ifremer, le "Thalia", grâce auquel sera évaluée l'abondance du stock de coquilles saint-Jacques de la baie de Seine. Dans ce but, l'équipe d'Eric Foucher s'intéresse plus précisément aux jeunes coquilles nées en 2008 et 2009. Et c'est à partir des résultats de cette campagne que les pêcheurs pourront préparer la saison de pêche 2010/2011.

Semis de Saint-Jacques. 250.000 coquilles à la mer en baie de Quiberon (Le Télégramme)

Le comité local des pêches a mis à l'eau 250.000 bébés coquilles Saint-Jacques dans la baie de Quiberon et au large de Belle-Ile. Une opération renouvelée chaque année à la même période.

Il faut environ trois ans pour qu'une coquille Saint-Jacques soit ramassée et commercialisée... Il est donc nécessaire chaque année de repeupler la zone de pêche, et notamment les courreaux de Belle-Ile et la baie de Quiberon. Chaque été à la mi-juillet, le comité local des pêches de Quiberon récupère des semis cultivés à Tinduff sur Plougastel-Daoulas près de Brest, pour les implanter dans eaux belliloises et quiberonnaises. «Nous reconstituons ainsi les stocks, c'est un aménagement de la pêcherie», note Louis Ferrero, le directeur du comité local des pêches. Cette réintroduction se fait régulièrement depuis une quinzaine d'années, mais la prise de conscience des pêcheurs pour la préservation des espèces date déjà du début des années 80.

Une gestion unique et rigoureuse - «Il faut souligner que la gestion du cheptel est entièrement réalisée par les pêcheurs qui régulent d'eux-mêmes la pêche. Les règles sont extrêmement précises et impliquent un respect strict. C'est la commission de la coquille Saint-Jacques, présidée par Marc Hébert, qui décide des quotas», explique Louis Ferrero…..

Le 30 Juin 2010

Baie de Saint-Brieuc.une Charte de promotion pour la coquille Saint-Jacques (Le Télégramme)
La coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc soigne son image. L'organisation de producteurs (Cobrenord) et le comité local des pêches de Saint-Brieuc viennent de signer une charte de promotion avec les restaurateurs de la ville de Saint-Quay-Portrieux. Les enseignes signataires s'y engagent à informer leurs clients sur la provenance de la coquille. Pour cela, chaque restaurant disposera de stickers sur sa vitrine et sur ses menus indiquant qu'il s'agit de coquilles Saint-Jacques Pectem Maximus bretonnes (et non un pétoncle ou une coquille d'importation) issues d'un gisement protégé, issues d'une pêche durable et responsable; et transformées directement dans les ateliers partenaires de la coopérative des pêcheurs.

Le 27 juin 2010

La ressource en coquille Saint-Jacques évaluée (Paris Normandie)
La campagne d'évaluation s'effectue à bord du navire océanographique Thalia
Chaque année, en partenariat avec les organisations professionnelles et les collectivités territoriales, l’Ifremer mène la campagne COMOR (COquilles Manche ORientale) afin d’évaluer l’abondance du stock de coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine. La campagne 2010 qui se déroulera du 30 juin au 18 juillet, marque la 40e édition de COMOR. "Éric Foucher, responsable du Laboratoire Ressources Halieutiques de la station Ifremer de Port-en-Bessin et de la mission COMOR, accueillera les différents partenaires de la station à bord du navire océanographique Thalia à quai à Caen mardi 29 juin à 11h" annonce l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer dans un communiqué de presse…..
La coquille Saint-Jacques constitue l’une des espèces les plus emblématiques de la région. En baie de Seine, sa pêche constitue une activité économique essentielle pour plus de 300 navires de pêche du littoral de la Manche Est (de la Basse-Normandie au Nord-Pas-de-Calais), dont près de 250 en Basse-Normandie. "La pêche dure d’octobre à mai, pour une production oscillant entre 3 000 et 10 000 tonnes. Tous les ans, le protocole d’échantillonnage réalisé durant la campagne COMOR reste le même afin de pouvoir comparer les indices estimés d’une année à l’autre, et pouvoir ainsi dégager des tendances à long terme" explique-t-on à l'Ifremer. "La base de données recueillies permet à la profession et à l’administration des pêches d’avoir une image exhaustive de l’état de la ressource avant le démarrage de la campagne de pêche et d’organiser la saison en conséquence" ajoute le service de presse de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.

Le 26 juin 2010

Loguivy-de-la-Mer : la fête de la Coquille boit la tasse (Ouest France)
Les particuliers achètent des coquilles en avril, en fin de saison. Mais cela ne suffit pas à assurer la réussite financière de la fête.
Début avril, la fête de la Coquille s’est déroulée à Loguivy-de-la-Mer. Mais cette édition ne laisse pas un bon souvenir aux organisateurs. Manque de bénévoles, recettes en berne, baisse des subventions… Yannick Hémeury, le président du comité local des pêches de Paimpol, a tiré les conclusions, et envisage un éventuel déménagement vers Paimpol. « Ce serait beaucoup moins cher en investissements et le site du port serait parfait », estime-t-il.

Le 29 mai 2010

Les pêcheurs élèvent des "coqu'..îles" de Chausey (Manche Libre)
Patron du comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin, André Piraud milite pour la préservation de la ressource et... des pêcheurs.
Avec ses équipes, il ne manque pas d'idées pour sauver la plus belle des professions de mer. La dernière en date consiste à ensemencer des petites coquilles de 3 à 4 centimètres au sud de Chausey.
Comme l'automne dernier, environ 230 000 naissains ont été plongés dans l'eau mardi après-midi grâce à Guy Montreuil, patron d'un caseyeur bulotier…..
Dossier prioritaire en Basse-Normandie, l'ensemencement de ces naissains profitera largement aux vingt bateaux qui vivent de cette ressource dans la Baie. "A Granville, nous en pêchons en moyenne 1 600 tonnes, "précise André Piraud. Néanmoins, les marins devront attendre l'été 2012 pour pêcher ces "pépites", soumises comme les autres à une taille réglementaire. Ces petites coquilles sont venues tout droit de la rade de Brest et plus exactement de l'écloserie du Tinduff, à deux pas de Plougastel. Cette dernière entreprise, sous la responsabilité de Jean-Pierre Carval, fournit les pêcheries côtières de La Rochelle à Granville, en passant par la cité corsaire toute proche, Saint-Malo.

Saint-Malo : 300 000 bébés coquilles Saint-Jacques semés au large (Ouest France)
Les matelots du chalutier Le Briscard ont réceptionné les coquilles Saint-Jacques. Placées dans des bacs d’eau, elles ont ensuite été dispersées en mer.
Les pêcheurs de Saint-Malo procèdent aujourd’hui à leur traditionnelle opération de préservation de la ressource. Chaque année, ils sèment des naissains de saint-jacques au large de Saint-Malo pour éviter que le gisement ne s’épuise. Durant tout l’après-midi, 300 000 coquilles, d’une largeur de 3 cm, seront semées au large de Saint-Malo. Elles pourront être pêchées dans deux ans. Habituellement, le comité local des pêches achète des larves de coquilles à l’écloserie du Tunduff, dans le Finistère. Il les fait ensuite grossir en mer et les sème lorsqu’elles ont atteint 3 cm. Cette année, faute de moyens, il a dû les acheter déjà pré-grossies.

La Saint-Jacques ramassée en plongée (Le Trégor)
Durant quinze jours, les pêcheurs ont pu ramasser les saint-Jacques en plongée. Une première pour préserver les fonds marins.
En six heures, les plongeurs ont remonté 400 kilos de coquilles

Le 27 mai 2010

Granville : des bébés Saint-Jacques semés en mer (France 3 Basse Normandie)
500 000 coquilles Saint-Jacques de six mois ont été semées dans le Sud-Manche pour créer un nouveau gisement.
Les pêcheurs veulent ainsi créer un nouveau gisement de coquilles Saint-Jacques au large des îles Chausey. Et pour ce faire, c'est simple : ils mettent des milliers de petites coquilles à la mer, uniquement dédiées à la reproduction.
L'objectif est de pouvoir récolter ces Saint-Jacques, devenues grandes, et leur descendance d'ici trois ans.
On connaissait les naissains d'huîtres, tristement célèbres pour leur taux anormal de mortalité.
Voici donc les naissains de coquilles Saint-Jacques semés en mer. Des spécimen de 6 mois, mesurant à peine 3 centimètres, destinés à préserver la ressource dans la baie de Granville, renforcer le gisement et assurer la pérennité de l'activité des pêcheurs....

Le 19 mai 2010

Granville - 230 000 bébés Saint-Jacques semés hier en mer (Ouest France)
De gauche à droite : André Le Gall, pêcheur et membre du conseil d'administration de l'écloserie du Tinduff, dans la rade de Brest, d'où viennent les petites coquilles Saint-Jacques ; André Piraud, président du comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin ; Jean-Pierre Carval, directeur de l'écloserie du Tinduff.
Les caisses de coquilles ont été embarquées à bord du Rocalamauve, caseyeur-coquillier polyvalent de Guy Montreuil, pêcheur granvillais et responsable du dossier « ensemencement » au comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin.
Le comité local des pêches poursuit son projet d'ensemencement au sud de Chausey.Objectif : un million de naissains par an.
Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi « semer » des coquilles en mer ?
Pour préserver la ressource en baie de Granville, renforcer le gisement et assurer la pérennité de l'activité des pêcheurs : c'est l'ambition du comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin qui a lancé seul ce projet à l'automne dernier, sous l'impulsion de son nouveau président André Piraud. « Rien qu'ici, vingt bateaux vivent exclusivement de la pêche de la coquille Saint-Jacques, explique-t-il. A Granville, on en pêche environ 1 600 tonnes par an. A Saint-Malo, où l'on ensemence depuis des années, ils sortent la même quantité sur une zone de pêche dix fois moins grande que la nôtre. »….

Le 18 mai 2010 : Bilan de campagne à Dieppe - Préparation des campagnes futures à Granville

230 000 «bébés» coquilles Saint-Jacques semés ce mardi au large de Granville (Ouest France)
Une tonne de petites coquilles Saint-Jacques a été semée en début d'après-midi, au large de Granville, dans une zone sanctuarisée au sud de Chausey. La cargaison est arrivée par camion en fin de matinée à Granville. Les 230 000 petites coquilles ont été retirées de l'eau vers 6 h, mardi matin, dans une écloserie de la baie de Brest et livrées directement sur le port de Granville avant de partir en mer. Cette opération s'inscrit dans le cadre du projet d'ensemencement de coquilles initié par le comité local des pêches de l'Ouest-Cotentin.

Coquille : « une année pourrie ! » (Les informations dieppoises)
La saison de la coquille Saint-Jacques s’est achevée samedi à minuit. Les coquillards vont s’armer au chalut ou profiter de cette pause pour remettre le bateau en état. A condition de ne pas avoir trop souffert d’une saison épouvantable.
Mauvais temps, fermetures…
Occasion de dresser un bilan de ces huit mois de pêche : « Pour résumer, c’est une saison pourrie, il n’y a pas d’autre mot lâche Eric Maret. Le président du comité local des pêches de Dieppe – Le Tréport estime que cette saison a été l’une des pires que l’on ait connue ».
Les coups de boutoirs ont été particulièrement nombreux cette année avec, pour commencer, une météo très défavorable en début de saison : « On a été longtemps à quai sans pouvoir sortir, surtout les petits bateaux. »

2011 une année test
Face à un tel constat il était urgent de réagir. Des réunions ont permis d’établir de nouvelles réglementations : les marins pêcheurs auront le droit à 96 heures de pêche hebdomadaires. Quatre jours à répartir comme bon leur semble, du lundi au dimanche. « L’avantage c’est que c’est modulable ça nous permet donc de sortir lorsque le temps est favorable ».
Autre avancée également, les quotas, qui passent à 1 800 kg par navire, quel que soit l’équipage. En revanche tous les bateaux devront désormais être équipés d’un système VMS (Vessel monitoring system) qui est obligatoire depuis 2005 sur les navires de plus de 15 mètres. Ce dispositif permet de localiser en direct les bateaux.

Après cette année extrêmement difficile où se sont multipliées les ventes flash, bien des bateaux sont en grande détresse économique et des hommes en souffrance. Malgré de nouvelles mesures hexagonales, cela ne règle pas la question d’une réglementation européenne incomprise : « Seulement 30 % des coquilles consommées sont françaises, les 70 % restant sont d’importation a lancé le président du comité régional des pêches, Alexis Maheut sur le plateau de nos confrères de France 3 Haute-Normandie. Sans parler des coquilles trempées dans l’eau douce ! On ne rentabilise plus nos navires. Comment faire face aux navires anglais, néerlandais, belges… qui ne sont pas soumis aux mêmes règles ? »

Eric Maret soulève enfin un autre problème, sérieux à ses yeux : « L’extraction croissante des graves de mer. A terre, on ne crée plus de carrières alors on se sert dans la mer, sauf que cela détruit tout et de plus en plus loin sans parler des câbles enterrés qui sont arrachés et qui représentent un vrai danger. » Laurent Rebours

Le 17 mai 2010

C'est fini pour la coquille (Paris Normandie)
La saison de la coquille Saint-Jacques s'est terminée officiellement samedi. Si elle a été abondante cette année, les pêcheurs en revanche peinent à la vendre correctement.
La saison de la coquille est officiellement terminée depuis samedi après sept mois de campagne.
« Elle est belle, bien nacrée. Il y a beaucoup de corail mais c'est normal à cette époque. C'est une belle saison pour la coquille Saint-Jacques », se félicite le restaurateur Laurent Kleczewski aux fourneaux du Colombier à Offranville.
Cette saison la coquille a fait le bonheur des gourmands et des gourmets. Belle, bonne et en quantité…
Ce que confirme le président du comité régional des pêches de Haute-Normandie, Alexis Maheut. « Il y a eu beaucoup de production mais les prix sont catastrophiques ! Ils ont été convenables en septembre puis en décembre à l'approche des fêtes de fin d'année mais en janvier et février, on est descendu à 1,80 € le kilo alors que le prix de retrait en criée est de 2,35 €. » Les consommateurs l'ont payée en moyenne 5 € le kilo mais parfois 3 €, lors de ventes flash.....

Le 15 mai 2010

Coquille, clap de fin (Paris Normandie)
Entre les jours de fermeture administrative, les quotas et le mauvais temps, la coquille laisse, cette année, un goût amer aux pêcheurs du Havre. « Depuis janvier, nous n'avons pas pu faire des semaines complètes », se plaint Gislaine. Sur le marché aux poissons, elle vend la pêche de son fils Jean-Philippe, patron du Te Reva.
A quelques jours de la fin de la saison, la fermeture est fixée au 15 mai, le bilan est globalement négatif pour la communauté….
Un métier difficile
La situation des pêcheurs devient économiquement très difficile. Sur les quais, l'ambiance est pesante. Les discussions sont amères. Dans les conversations, tout y passe. La rigueur administrative, les pêcheurs étrangers qui ont tous les droits, les importations.
« Le marché est inondé de ce que certains osent appeler des coquilles alors que ce sont que de vulgaires pétoncles. On veut tuer le métier », s'insurge David. L'incompréhension est d'autant plus forte que les pêcheurs ont l'impression de jouer le jeu. « Nous avons bien conscience qu'il faut préserver les ressources. Nous sommes capables de respecter les quotas et les jours sans pêche mais si on n'y gagne rien on ne comprend plus. »

Le 12 mai 2010

La coquille Saint-Jacques, valeur sûre de l'hiver (Télépoisson)
C'est la pleine saison: Normande, Bretonne ou Charentaise, la Coquille Saint-Jacques est délicieuse et simple à préparer. Ce mollusque bivalve appartient à la classe des lamellibranches, de l’ordre des filibranches et de la famille des pectinidés. L’espèce la plus noble, la pecten maximus, est présente dans les eaux tempérées européennes depuis les côtes de Norvège jusqu’au nord de l’Espagne. Elle est pêchée sur les fonds sablo-vaseux où elle se déplace par hydropropulsion : l’eau aspirée à l’intérieur de la coquille est vivement expulsée par les fentes situées à la base des oreillettes. Ces valves abritent la partie comestible, constituée de la noix et du corail (organes sexuels) qui, alimentent une querelle entre les Bretons du nord (et non du sud) et les Normands. Pour le comprendre, une petite leçon de reproduction s’impose……

Il faisait trop de pub pour ses coquilles (Paris Normandie)
Un panneau publicitaire installé devant sa porte a trahi l'habitant de Gonfreville-l'Orcher, le 30 octobre dernier. Les gendarmes, intrigués par l'écriteau, constatent que l'homme de 47 ans vend des coquilles Saint-Jacques sans autorisation. La semaine dernière, l'ancien marin pêcheur reconnaît les faits devant le tribunal correctionnel. « J'ai fait ça pour survivre », se justifie-t-il. « Combien en avez-vous vendu ? », demande le président. « 150 kg pour un an. J'ai fait de mal à personne. »….

Le 1 mai 2010 : nouveau débouché pour la saint-jacques, la coquille !

Purification et rechargement par la Coquille Saint Jacques (enerebosphos)
Purifier ses pierres est quelque chose d'important. Cela fait partie des soins à leur porter. C'est un minimum à faire, surtout si on les utilise régulièrement.
En ce qui concerne la purification par la coquille Saint Jacques, ce qu'il convient de mettre en avant c'est l'onde de forme. L'onde de forme de la coquille Saint Jacques lui confère des propriétés hautement purificatrices. L'effet sur les pierres est profond, mais surtout rapide... plus rapide que les autres méthodes de purification (eau, sel, etc). C'est un excellent moyen pour soigner les pierres quand on manque de temps.
De plus, c'est la méthode de purification la moins agressive entre toutes les méthodes à notre disposition : l'eau, le sel et le soleil altèrent certaines pierres. C'est pourquoi il est important de bien étudier ses pierres avant de les soigner. La coquille Saint Jacques permet de purifier une pierre ou un cristal sans craindre de voir la couleur pâlir et/ou la surface abîmée.
Personnellement, c'est LA méthode que je préfère…..

Le 30 avril 2010

Trébeurden - Plongée : formation à la pêche sous-marine (Ouest France)
Le centre d'activités de plongée de Trébeurden est reconnu depuis plusieurs années pour la qualité de ses formations. Celle prodiguée à neuf marins pêcheurs n'a pas failli à sa réputation. « L'objectif pour ces professionnels est d'obtenir le certificat d'aptitude à l'hyperbarie, classe I, mention B. Cette aptitude permet aux pêcheurs d'exercer ponctuellement leur métier sous l'eau », explique Laurent Boyer, directeur du CAP.
Depuis le 16 février, les « élèves » et leurs moniteurs ont bravé le froid « avec une eau frôlant parfois les 6° », pour se former aux rouages de la plongée dans un cadre professionnel. Certification en poche, les marins pêcheurs pourront exercer jusqu'à 40 m de profondeur.
L'occasion de s'essayer à la pêche à la coquille Saint-Jacques en immersion en toute sécurité. « Ce nouveau projet, lancé à titre expérimental cette année, constitue une vraie complémentarité avec les techniques de pêche traditionnelles actuelles », souligne un professionnel. Il devrait permettre une collecte raisonnée de la coquille en plongée, dans le souci de la préservation de l'espèce. « Nous pourrons ainsi trier en fonction de la taille directement sous l'eau, sans avoir à draguer les fonds.

Saint Malo - La saison de pêche à la coquille s'achève (Ouest France)
Le 15 mai, les pêcheurs malouins n'auront plus le droit de pêcher la coquille, jusqu'en octobre. Le bilan de la saison est mitigé.
Entretien avec Pascal Lecler, président du comité local des pêches.
La saison de pêche à la coquille s'arrête le 15 mai. Quel est le bilan ?
Le bilan est mitigé. Depuis quelques saisons, les prix de vente n'augmentent plus. Les coquilles partent au prix de retrait à longueur d'année maintenant (N.D.L.R. : 2 €).
A quoi doit-on cette chute des prix ?
Le marché de frais s'est écroulé. Il nous faudrait vraiment développer la vente en direct. On en parle depuis plusieurs années, l'année prochaine, il faudrait qu'il voie le jour. On installerait des stands de vente en direct à la débarque des bateaux, cale de Dinan. Mais pour ça, il faut des autorisations.
Où en est le projet d'usine de transformation des coquilles ?....

Le 27 avril 2010

Est-on en train d'écrire l'acte de décès de la coquille Saint Jacques ? (News de la Pêche Normande)
Faisons un bilan de la saison de coquille, il est "grand temps". Le début de saison a connu, le problème récurrent de la surproduction d'une coquille blanche qui ne trouve pas preneur sur le marché. La saison de Baie de Seine s'est déroulée sans coup d'éclat. Encore une fois la « grosse » coquille de plus de 13 cm, surtout identifiée en Label Rouge, a démontré tout l'intérêt d'une politique forte en faveur d'un reliquat permettant de travailler sur plusieurs classes d'âge. On se plait même à rêver de faire un tri de plus de 15 cm avec de " la 4 ans"......

Le 16 avril 2010

Le pétoncle japonais vise l’écocertification MSC

La plus grande pêcherie de pétoncle au monde entre de processus de certification MSC. La Fédération des associations de coopératives de pêche d’Hokkaido qui gère la pêcherie de pétoncle japonais (Patinopecten yessoensis) avec une production de 433.000 tonnes en 2008, vient de demander son inscription à l’évaluation « Pêche durable » du Marine Stewarship Council (MSC). Source : Japanese scallop fisheries enter MSC assessment (FIS)

Le 8 avril 2010

La coquille Saint-Jacques dans la tourmente (Manche Libre)
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques qui s’achève ne laissera pas de bons souvenirs aux pêcheurs.
La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques 2009-2010 ne restera certainement pas gravée dans les mémoires des pêcheurs bas-normands pour ses résultats économiques. Un phénomène d'autant plus préjudiciable que la coquille est très importante pour l'équilibre financier de beaucoup d'armateurs et pêcheurs côtiers. Pourtant bien gérée par la profession, de nombreuses raisons ont conduit à tirer les prix vers le bas.
Quantités et quotas
En début de saison, la douceur des températures n’a pas du tout été favorable à la consommation. Ce qui, combiné à des apports importants, a contraint les pêcheurs qui vendent dans les criées à se contenter du prix de retrait. D’où la décision de certains d’entre eux de revenir pour un temps à la vente directe, soit aux mareyeurs, soit aux consommateurs.
Dans quelle proportion ? L’Organisation des producteurs marins pêcheurs de Basse-Normandie (OPBN) ne peut le préciser, les quantités débarquées......

Le 5 avril 2010

Paimpol : Loguivy, capitale de la coquille Saint-Jacques (Ouest France)
« Aujourd'hui (dimanche, ndlr), c'est le rush », constate, avec plaisir, Yannick Hémeury, président de l'association de promotion de la coquille ( organisatrice de la fête de la coquille). Les organisateurs avancent même près de 25 000 visiteurs pour les deux jours. Un chiffre équivalent selon eux à celui de la dernière édition. De quoi animer le petit bourg de Loguivy-de-le-Mer. Près de 25 tonnes de coquilles ont ainsi été écoulées sur les deux points de vente, au port et à Kerpalud. Près de 400 kg d'ormeaux ont été vendus et 8 000 brochettes avalées. « Ça n'a pas arrêté, avoue Christine, bénévole affectée au service restauration, c'était intense entre 11 h et 16 h. »Pourtant, les intempéries de samedi avaient fait craindre le pire. Les averses ayant occasionné notamment des coupures de la programmation (lire Dimanche-Ouest-France du 4 avril). Sachant que ce type d'événement est très tributaire de la météo. « Nous avons eu de la pluie jusqu'à 20 h, explique le président. Une chance donc pour les concerts de Charly et les Gaillards d'avant et Red Cardell .....

Loguivy-de-la-Mer : Fête de la coquille. La pluie est aussi de la partie (Le Télégramme)
La 18e Fête de la coquille Saint-Jacques a ouvert ses portes, hier, le long des quais de Loguivy. L'occasion, pour les gastronomes et les mélomanes, de conjuguer deux passions, malgré une météo peu clémente.
Parkas, cirés, vareuses, kabigs... La scène ne se déroule pas sur les podiums du salon du vêtement de pluie, mais bien le long des quais de Loguivy-de-la-Mer, hier, à l'occasion de la première journée de la 18e Fête de la coquille Saint-Jacques, organisée cette année à Ploubazlanec. Officiellement inaugurée par Mélanie Craignou, Miss Bretagne 2009, en présence des maires de Ploubazlanec et Paimpol, d'Alain Cadec, député européen et vice-président de la commission Pêche au parlement européen, et de Corinne Erhel, député, la manifestation fait donc escale pour la sixième fois en Trégor-Goëlo, respectant l'alternance avec Saint-Quay et Erquy.
Musique et gastronomie
«Cette fête de la coquille est placée sous le double signe de la gastronomie et…..

Slow Food Rouen Haute-Normandie valorise les poissons et les coquillages des côtes normandes
Avec Slow Food Rouen Haute-Normandie : Privilégiez les produits locaux et de saison
pour mangez "bon","propre","juste" et valorisez le patrimoine gustatif haut-normand
Manger local c'est donner la préférence à la production d'agriculteurs, d'éleveurs ou d'artisans proches de chez vous : cela renforce l'économie locale et contribue à resserrer les liens entre les habitants d'un même territoire.
Achat en circuit-court
« Si vous habitez près de la côte, achetez votre poisson en circuit court. Nos côtes sont riches en poissons, nous avons la chance de pouvoir trouver tous les jours une grande variété de poissons tout juste débarqués du bateau. »
Voir la liste : lieux de vente

Le 31 mars 2010

Loguivy-de-la-Mer. Une coquille gastronomique et festive (Le Télégramme)
Samedi et dimanche, la coquille Saint-Jacques sera à la noce sur le port de Loguivy-de-la-Mer. Il sera possible de la déguster sur place, d'emporter des sacs, de faire le tour des quarante artisans qui tiendront des stands, d'assister aux arrivées de bateaux dans le port mais aussi de faire la fête avec de la musique à tous les étages. A propos de la vente, il sera possible, cette année, de prendre des coquiles mais aussi des ormeaux, dans Paimpol, à Kerpalud, dès samedi matin.
Le programme musical ….

Le 29 mars 2010 : Pétoncle canadien écocertifié MSC

Clearwater Seafoods annonce un 3ème ajout à la famille de produits certifiée MSC
Les pétoncles sauvages canadiens se sont officiellement ajoutés à la liste grandissante de Clearwater Seafoods de produits certifiés par la Marine Stewardship Council, en plus des pétoncles argentins et des crevettes canadiennes d'eaux froides préalablement certifiées.

Cette toute dernière certification est une reconnaissance d'ordre scientifique qui indique que les pétoncles canadiens connus mondialement respectent les normes environnementales établies par le MSC et sont récoltés dans une pêcherie durable et bien gérée.
Le MSC salue cette certification de pêche hauturière de pétoncles de l'Est du Canada et félicite ceux qui sont impliqués dans la récolte, le traitement, et la gestion de cette pêcherie nouvellement certifiée , a déclaré Rupert Howes, le président directeur général du Marine Stewardship Council. La demande du marché pour des fruits de mer reconnus à l'échelle internationale et certifiés et étiquetés par une tierce partie, est en croissance à travers le monde et nous nous réjouissons de voir les produits de la pêcherie arborer l'éco-étiquette distinctive du MSC.

Le 25 mars 2010

Une coquille Saint-Jacques géante ramenée à Maréis (Voix du Nord)
Ce n'est pas une pêche miraculeuse qui a été faite par le « Charles de Foucault » mais une plutôt une pêche rarissime, pour ce coquillard étaplois de 18 mètres. Une coquille de 20 cm de large, soit presque deux fois la taille d'une coquille normale dont la taille minimale de capture est de 11 cm. L'équipage fut fort étonné de cette prise. Luc Ramet n'avait jamais vu çà. ...
Amenée à Maréis à Étaples, et confiée à Arnaud Decaix, l'aquariologiste,…

Le 17 mars 2010

Paimpol - Tournage. L'oeil de TF1 braqué sur la criée de Loguivy (Le Télégramme)
Le calme de la criée de Loguivy était rompu lundi par l'arrivée d'une équipe de tournage de l'émission de TF1, «Tous ensemble». Les acteurs locaux de la pêche avaient fait le déplacement.

Loguivy-de-la-Mer (22). 100kg de Saint-Jacques offerts devant TF1 (Le Télégramme)
C'est ce qu'on appelle un échange de bons procédés. 100kg de coquilles Saint-Jacques brutes, soit 10kg de noix, étaient offerts par une association de promotion, aux estomacs des bénévoles qui travaillaient jusqu'à hier sur le chantier d'une maison de Squiffiec. Celle-là même qui se retrouve star immobile d'une émission dite solidaire de TF1 et baptisée «Tous ensemble».
Coquille en promotion sur TF1

Le 16 mars 2010

USA : Le pétoncle géant demande la certification MSC

Le pétoncle géant des USA, Placopecten magellanicus, va entrer dans une phase d’évaluation en vue de l’obtention du label pêche durable du Marine Stewardship Council (MSC). L'annonce spéciale a été faite au moment de l'International Boston Seafood Show par Ross Paasche, Président de l'association étatsunienne de pétoncles.

La pêcherie de pétoncles des USA est l’une des plus importantes dans le monde. Les débarquements de pétoncle géant américain le long de la côte Est ont atteint 53,5 millions de livres en 2008, selon le National Marine Fisheries Service. La plupart des produits sont débarqués à New Bedford, au Massachusetts, qui a été numéro 1 des ports américains en termes de valeur économique pendant neuf années consécutives. Le chiffre d’affaires de la pêcherie s’est élevé à 241,3 millions de dollars en 2008. Source : U.S. sea scallops enter MSC assessment (Seafoodsource)

Le 12 mars 2010

Fécamp - La criée en suspens (Paris Normandie)
Le directeur de la criée Alexis Maheut veut croire encore au miracle FECAMP.La criée attend toujours le déblocage de fonds de sa banque, alors que les collectivités ont promis 165 000 €.
Après le médiateur national du crédit, Alexis Maheut, directeur de la criée de Fécamp a rencontré le président du Tribunal de Commerce du Havre qui a nommé jeudi dernier un conciliateur, M.Hess, pour garantir les 165 000 € des collectivités et les 135 000 € d'autorisation de découvert garanti par l'Etat.
« Aujourd'hui la banque n'accepte plus de débloquer d'argent de peur d'être accusée de soutien abusif », explique Alexis Maheut qui ne sait plus vers qui se tourner pour régler la situation « voici quinze jours, le Médiateur National du Crédit avait obtenu un accord de principe de notre banque qu'elle remet aujourd'hui en cause ».

Bruno Le Maire aux Halles Centrales (Paris-Normandie)
Elections. Le candidat UMP rencontrait, hier, des commerçants.
«J'adore les carottes sable ». Au cœur des Halles Centrales du Havre, Bruno Le Maire, candidat UMP aux élections régionales et ministre de l'Agriculture et de la Pêche, serre les mains et félicite les commerçants……. Un peu plus loin en revanche, le candidat se trouve légèrement pris à partie par le poissonnier. « Comment ça se fait qu'on nous empêche de prendre la mer pour la coquille le week-end alors que les Hollandais viennent chez nous avec leurs grosses unités pour tout rafler ? C'est désolant de voir ça. Il faut sauvegarder l'artisanat de chez nous », argumente le poissonnier. « On va y arriver », assure Bruno Le Maire…..

Le 10 mars 2010

Brest - Pêche à la coquille. La fin de saison se précise (Le Télégramme)
Jusqu'à quand trouvera-t-on de la coquille Saint-Jacques chez son poissonnier? Au plus tard jusqu'au 15mai.
Les apports sont moins importants ces jours-ci mais on continue à trouver des coquilles sur les étals des poissonneries finistériennes. Pour la rade de Brest, la fin de campagne est programmée au 8avril. Une petite cinquantaine de bateaux est encore occupée, en rade de Brest, le lundi, le mercredi et le jeudi, pendant deux heures le matin. On pêche également la praire le lundi et le jeudi, sur les mêmes horaires. Le tonnage pêché sur la saison devrait se situer entre 300 et 350tonnes. Une fois la rade fermée, les dragueurs pourront toujours travailler jusqu'au 15mai au large, sur les gisements du Four et d'Armen. Alors….

Le 8 mars 2010

Dieppe - Priorité : faire revivre le port (Paris Normandie)
Dominique Patrix est aujourd'hui formateur maritime. Professionnel de la mer, Dominique Patrix nous livre sa réflexion sur l'actualité de trois des quatre ports.
Figure bien connue du paysage maritime local, professionnel de la mer pendant vingt ans et ancien patron pêcheur, Dominique Patrix, aujourd'hui formateur maritime, est un homme discret.
Ce qui ne l'empêche pas d'observer, avec la plus grande attention, l'évolution de son métier et plus généralement du port de Dieppe. Aussi, face à une actualité d'une intensité rare et des dossiers décisifs pour l'avenir des ports de pêche, de commerce et de plaisance, il a décidé de sortir de sa réserve. En tant que simple citoyen.

Le 5 Mars 2010

Après le Comité local des pêches du Guilvinec, Criées de Dieppe et Fécamp : Apports et prix en ligne

La pêche a le mal de mer (Paris Normandie)
Lorsque ce n'est pas pour échapper à du gros temps, les coquillards restent au port pour cause de mévente
Roulis. Mauvais temps, mévente, chute des quotas… La filière pêche traverse une zone de turbulences qui exige la mise en œuvre d'un plan de sauvetage.
Ce n'est un secret pour personne, la pêche va mal et ce n'est pas la campagne 2009-2010 de coquilles Saint-Jacques qui redressera les comptes d'exploitation des professionnels de la région, où les apports de ce produit-phare vendus en criée de Dieppe et de Fécamp, ont représenté l'an passé 1 542 tonnes.
« Les cours sont au ras des pâquerettes et les volumes de ventes sont peu importants », résume Dominique Chachuat, chef du service Agriculture et Pêche au Département de la Seine-Maritime. « Or, la coquille est une véritable vitrine, un produit d'appel susceptible d'amener des acheteurs sur nos criées. A partir du moment où ils y viendront, ils pourront acheter d'autres lots. Des soles, par exemple, et d'autres espèces du littoral haut-normand », explique-t-il.
La coquille, produit phare d'une filière à structurer
La promotion de ces criées, dont il est possible depuis peu de consulter au jour le jour les volumes et les cours (http://www.les-criees-haute-normandie.fr/)

Dieppe - Soulagement aux Barrières (Paris Normandie)
Les Barrières permettent de faire travailler soixante-dix personnes PORT. Vendeuses de poissons et clients accueillent avec satisfaction la décision de préserver le site actuel.
«Alors c'est vrai, vous allez rester là ? Tant mieux, je préfère. Je ne serai pas venue là-bas quand avec le pont ouvert ! »....

Le 4 mars 2010

Le Havre - Les bateaux à la casse ? (Paris Normandie)
La situation difficile anime les conversations des pêcheurs. Les pêcheurs ne voient pas le bout du tunnel. Quotas sur les poissons et concurrence menacent le métier.
Rien ne va plus pour les pêcheurs. Quotas, réduction des jours de pêche : dans la coquille comme dans le poisson, le moral est au plus bas. « S'ils veulent nous voir disparaître qu'ils le disent tout de suite. Nous allons mettre tous les bateaux à la casse. Il ne restera que du poisson d'élevage à manger »…..
« Ici on privilégie la vente en direct mais nous devons faire face à la concurrence des grandes surfaces. La grande distribution importe du Pérou et du Chili à 6 euros le kilo de la grosse noix de pétoncle. Ce n'est même pas de la coquille mais ça passe sous cette appellation auprès des clients. Il faudrait absolument limiter les importations ». Les pêcheurs ne l'ont jamais caché : la coquille était le pain blanc de la profession. Mais, avec cette concurrence, le compte n'y est plus…..

Saint-Quay-Portrieux - Avec la grande marée, la pêche a été bonne (Ouest France)
Lundi, après la tempête marquée ici surtout par les inondations, c'était jour de pêche au Port d'Armor. Au nord, les bateaux se pressaient pour décharger la coquille à la criée. Un peu partout, les plaisanciers rentraient de leurs fouilles et grattages de l'une des plus fortes marées de l'année. « Le stock de coquilles est bon, assure Alain Coudray, président du comité des pêches maritimes local, mais la vente ne suit pas, c'est comme partout. » Il ajoute : « Nous partons cette semaine pour deux jours au salon de l'Agriculture pour une vente promotionnelle de deux jours. Les puristes diront que la coquille n'a rien à voir avec la culture, pourtant on la charrue avec des dragues qui labourent et on la cultive aussi... et le ministère de tutelle est le même. »
Du côté des pêcheurs à pied,….

Le 3 mars 2010

La saint-jacques de Saint-Brieuc à l’assaut des tables lyonnaises (Ouest France)
Une opération de promotion de la coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc est menée à Lyon.
Durant tout le mois de mars, 52 restaurants lyonnais, dont les établissements Bocuse, vont mettre la coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc à l’honneur. Élus, office de tourisme, représentants de la confrérie de la coquille Saint-Jacques, des sociétés Celtarmor et Pêcheries d’Armorique (groupe Fipêche), chefs et cavistes : pour lancer l’opération, une délégation costarmoricaine s’est rendue mardi dans la capitale des Gaules…..

Le 2 mars 2010

Loguivy-de-la-Mer : Coquille Saint-Jacques. Une fête pour lui faire honneur (Le Télégramme)
Encore quelques semaines de patience. Et le petit port de Loguivy-de-la-Mer accueillera la Fête de la coquille comme il le fait tous les trois ans depuis vingt ans.
Copieuse. Savoureuse. Goûtée. C'est la coquille Saint-Jacques. La belle de la baie fait sa fête tous les ans mais, coquette, elle change de port à chaque fois. Après Saint-Quay-Portrieux et Erquy, c'est à nouveau au tour de Loguivy-de-la-Mer de l'accueillir cette année. Ce sera les 3et 4 avril, en plein week-end de Pâques. La fête risque d'être à la hauteur de la réputation du mets…..

Le 24 février 2010

Boulogne - Nausicaa : Une dégustation thématique (Semaine dans le Boulonnais)
Après la crevette de Madagascar, le centre Nausicaa vous accueillait samedi dernier pour une dégustation de coquilles Saint-Jacques.
David Delamer et Sébastien Dusaussoy, du restaurant Nausicaa, vous expliquaient tour à tour comment ouvrir et nettoyer les coquilles sans gâcher le produit ainsi qu'une ou deux manières de les cuisiner. La dégustation était en prime.
Cette opération entre dans le cadre de la réflexion " sur une consommation responsable des produits de la mer" menée par le centre Nausicaa et ses partenaires depuis 2006. L'océan nous offre ses richesses, autant de mets aux qualités nutritionnelles exceptionnelles. Mais ses ressources ne sont pas inépuisables et pour pouvoir continuer encore longtemps à en profiter, quelques gestes simples sont à respecter. Une (ré)éducation en somme du consommateur que nous sommes tous, par divers intervenants du monde de la mer, afin de nous aider à retrouver des comportements raisonnables…..

PCB : la pêche à la sardine interdite en baie de Seine (Actu-Environnement)
Depuis le 8 février, un arrêté de la préfecture de la région Haute-Normandie interdit la pêche à la sardine en baie de Seine entre Dieppe (Seine Maritime) et Barfleur (Manche), pour cause de contamination aux PCB (polychlorobiphényles).
Les résultats d'analyses, effectuées par l'agence française de sécurité des aliments (Afssa) sur les poissons et mollusques pêchés en baie de Seine, ont montré que la sardine était ''en dépassement de la norme sur l'ensemble de la zone''. ''Cette contamination peut constituer un risque potentiel pour la santé humaine en cas de consommation réitérée'', a prévenu la préfecture.
En revanche, la coquille Saint-Jacques, la sole, le merlan et le grondin ont été déclarés conformes. Un seul armement basé à Fécamp, spécialisé dans la pêche à la sardine, serait pénalisé.
Pour l'organisation environnementale WWF, ''cette nouvelle interdiction ne fait que ramener en pleine lumière un problème de santé majeur. Depuis deux ans, la pollution aux PCB est devenue un drame récurrent qui touche de plus en plus de professionnels de la pêche et de l'agriculture'', a dénoncé l'organisation.
Le WWF regrette….

Le 8 février 2010

Saint-Hernin : l’entreprise Youinou (53 salariés, 14 millions d’euros de chiffre d’affaires), 3ème transformateur français de noix de Saint-Jacques, va doubler sa capacité de production en passant à 4 000 m² de surface. Elle vient de mettre sur le marché un nouveau produit : des huîtres en boîte à mettre au four.
Ouest-France, édition du 6/2/2010, page 7 (Source : CCI Quimper)

La coquille saint-Jacques en plein marasme (La Manche Libre)
La coquille saint-Jacques restait l’une des espèces qui permettait aux pêcheurs bas-normands de vivre de leur activité. Malheureusement, en janvier, le marché pour cette ressource est en plein marasme, après une courte embellie au moment des fêtes de fin d’année.
Les criées, notamment celle de Port-en-Bessin et de Grandcamp-Maisy, enregistrent ainsi des tonnages d'invendus en forte progression. Les années précédentes, ce phénomène trouvait sa cause dans une météo trop clémente, qui n'incite pas les consommateurs à se tourner vers la coquille.
Mais aujourd’hui, l’arrivée sur le marché de noix de coquilles saint-Jacques prêtes à cuisiner a les faveurs des consommateurs. Qui plus est, si l’on excepte la noix label rouge, celle présente sur les étals est originaire de Grande-Bretagne et vendue à des prix très bas,…

Le 6 février 2010

Fécamp - Etat de crise à la criée (Paris Normandie)
La criée rencontre des difficultés et ses responsables veulent croire en sa pérennité. Le ministère vient de nommer une médiatrice pour sortir la criée et le monde de la pêche de l'impasse dans laquelle ils se trouvent.
Odile Bobenritter, directrice régionale de la DRAAF de Haute Normandie (direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) vient d'être nommée par l'Etat, médiatrice pour régler la crise que traverse la filière pêche dans la région et tout particulièrement la criée de Fécamp.
« Nous devons rassurer les producteurs afin qu'ils ne fuient pas la criée », explique Yannick Pourchaux, président de la coopérative de Fécamp, vice-président du comité régional des pêches, à l'issue d'une réunion de crise qui s'est tenue mardi après-midi entre les collectivités territoriales, la préfecture, la trésorerie générale et l'Etat. « La criée est en difficulté mais n'a pas la tête sous l'eau, nous devons croire en sa survie et en son développement », affirme Yannick Pourchaux.
Rassurer les professionnels
L'alerte était donnée la semaine passée par les banques refusant de payer des chèques de la criée de....

Le 4 février 2010

Côtes-d'Armor : Saint-Jacques. À Loguivy, la coquille fera oublier les œufs (Le Télégramme)
Trois ans après sa dernière escale, la Fête de la coquille Saint-Jacques sera de retour dans le port de Loguivy-de-la-Mer, le week-end de Pâques. Pour une édition 2010 qui s'annonce copieuse....

Le 30 janvier 2010

Concarneau : Coquille. Le préfet est venu draguer aux Moutons (Le Télégramme)
Hier matin, le préfet a participé à une journée de pêche à la coquille. L'occasion également d'évoquer divers sujets, comme le pacte pour une pêche durable.
Il s'agit du cinquième embarquement sur un navire de pêche de Pascal Mailhos. Précédemment il avait embarqué à deux reprises sur des langoustiniers du Pays bigouden, une autre fois sur un bolincheur et d'une façon assez brève sur un coquillier de la rade de Brest. Une expérience qu'il souhaitait renouveler et prolonger, d'où son embarquement à bord du Zoé-Jules un coquillier concarnois qui, hier, avait choisi de draguer dans le secteur des Moutons. Rentré au ponton à

Le 29 janvier 2010

Dieppe : Deux jours pour survivre (Paris Normandie)
Aux barrières, la décision des organisations de producteurs provoque colère et incompréhension PECHE. En décidant de limiter la pêche à la coquille à deux jours par semaine, les organisations de producteurs provoquent la colère des marins et aggravent leur situation.
« Je propose une démission collective »
Hier matin sur le port de Dieppe, l'ambiance était à l'image du ciel. Grise et morose. A la criée comme aux barrières, la décision des trois organisations de producteurs (OP) - From Nord en ce qui nous concerne, Coopérative Maritime Etaploise et Copeport-Marée-OPBN - de limiter les jours de pêche à la coquille Saint-Jacques à deux pour cette semaine (lundi et jeudi) provoque un tollé chez les pêcheurs. Une initiative….
Trop d'importation
« Ce n'est pas un problème d'apport mais de marché. Il y a trop d'importation » tempête-t-il. « Et on ne peut plus lutter. Face à cette situation, la seule solution que trouvent les organisations que nous payons toute l'année et qui sont censées nous trouver des marchés, c'est de limiter les jours de pêche ! Déjà, avec le plan de casse et une….

Dieppe : A la criée, pas de surabondance (Paris Normandie)
Du côté de la criée de Dieppe, paradoxalement, on ne constate pas de surabondance… au contraire !
En novembre et décembre 2008, ce sont respectivement 133 217 et 222 298 kg de coquilles qui ont été enregistrés à Dieppe. Durant les mêmes périodes en 2009, on tombe à 87 094 et 193 913 kg. Quant au prix de vente moyen, c'est la dégringolade. Le kilo se vendait en moyenne 2,81 € entre le 1er octobre 2008 et le 25 janvier 2009. Il tombe à 2,49 € entre le 1er octobre 2009 et le 25 janvier 2010. Hier matin, le prix était fixé à 2,18 €.
Comment expliquer un tel phénomène ?....

Le 28 janvier 2010

Le Havre - La coquille en danger (Paris Normandie)
La coquille était à 5 € le kg hier au petit port. La Saint-Jacques ne se vendrait plus. Les frigos
de la criée débordent. Réactions hier sur le petit port.
Le cours de l'or blanc s'écroule. 2,05 € le kilo la semaine passée (2,17 € hier à la criée de Fécamp). Le prix de retrait (*) est atteint. Du coup, la pêche est limitée à deux jours par semaine, le lundi et le jeudi. Responsables de l'effondrement des cours, les importations bien sûr. « La livre anglaise a perdu 40 % de sa valeur », constatait récemment Richard Brouzes, directeur de l'OPBN, organisation de producteurs de Basse-Normandie. De fait, l'Anglaise se vend mieux. En cause également, les pêcheurs qui vendent hors des criées. Les ventes sauvages porteraient une part de responsabilité dans la baisse des cours…
« On ne demande rien » Faux, expliquent Christia….

Fécamp - Ils vont faire crever la filière (Paris Normandie)
Une partie des coquillards reste à quai jusqu'à jeudi. Une partie de la flotte des coquillards ne sort plus que deux jours
par semaine. Une situation dangereuse pour le Fécampois Alexis Maheut.
Avec seulement trois tonnes de coquilles Saint-Jacques mises en vente hier matin à la criée de Fécamp, la journée a une nouvelle fois été des plus calme. « Seulement trois bateaux, deux fécampois et un dieppois, ont déchargé, d'ordinaire c'est au moins le double », annonce-t-on à la criée. Il faut dire qu'avec un prix moyen au kilo à 2,17 € ce mardi, il n'y a pas de quoi se frotter les mains. « Et c'est comme ça depuis trois semaines », tempête Alexis Maheut, directeur de la criée fécampoise et président du comité régional des pêches.
« On n'arrive pas à vendre la coquille. Alors je fais de l'épicerie. Soit je réussis à la vendre en direct, soit je la mets à la poubelle. » Et de détailler les options qui restent aux pêcheurs de la ville. « Il y en a qui sont en contrat avec un mareyeur. Depuis 15 jours, ils vendent entre 1,30 et 1,50 € le kilo, ensuite il y a ceux qui vendent en direct sur le quai (3 € le kilo), les autres....

Le 25 janvier 2010

Saint-Vincent 2010 : La coquille Saint-Jacques des Côtes d'Armor débarque à Montmartre (29 au 31 janvier) (APB)
Le week-end du 30 janvier, toute la Butte Montmartre sera en fête. La Commanderie du Clos Montmartre, les pêcheurs et les commerçants du XVIIIe arrondissement célèbrent le saint-patron des vignerons, Saint-Vincent. Les milliers de visiteurs savoureront coquilles Saint-Jacques, poissons et crustacés des Côtes d'Armor. Demandez le programme de l'édition 2010 !...

Saint-Jacques : La pêche à la coquille réduite à deux jours par semaine (Paris Normandie)
La coquille Saint-Jacques est abondante devant Dieppe. Conséquence : les pêcheurs pêchent beaucoup, alors que les consommateurs achètent très peu. Et pourtant les prix de vente sont plutôt alléchants. Samedi, place du Vieux Marché à Rouen, on trouvait les 3 kilos de coquilles à 10 euros et les 5 kilos à 15 euros…..

Le 23 janvier 2010

Normandie - Trop de saint-jacques tue les cours de la coquille (Ouest France)
La coquille Saint-Jacques est abondante devant Dieppe. Conséquence : les pêcheurs pêchent beaucoup, alors que les consommateurs achètent très peu. Limitations de pêche attendues.
« On constate que les coquilles Saint-Jacques qu'on met en criée ne se vendent pas ou pas beaucoup », notait hier Richard Brouzes, directeur de l'OPBN, l'organisation de producteurs de Basse-Normandie. L'organisation, qui achète les invendus au prix de retrait de 2,05 € le kg, a retiré « cent tonnes en deux semaines ». C'est énorme, car, de l'autre côté, l'organisation n'a plus de clients pour ces coquilles. « On ne peut pas aller au-delà. On a donc averti les bateaux qu'on achèterait, mais sans être sûr de payer. »…
…. Première victime de ces ventes hors criée : la criée de Grandcamp. Les bateaux n'y vont plus. Jeudi, une tonne était à la vente ; hier vendredi, c'était la moitié moins. La situation est dramatique. Des mesures vont être annoncées ces jours-ci. Cela pourrait aller jusqu'à la fermeture de la criée.

Le 22 janvier 2010

Crise de la coquille Saint-Jacques (France 3 Basse Normandie)
La coquille se vend très mal et l'organisation des producteurs ne peut plus la racheter au prix de retrait.
Un prix de retrait fixé à 2,05 € le kg à Port-en-Bessin.
L'organisation des producteurs ne peut plus payer ces invendus faute de preneurs. Les congélateurs débordent déjà de coquilles. La seule solution pour calmer le jeu est que les pêcheurs pêchent moins.
Les normands, Hauts et Bas, sont d'accord sur le fait de diminuer le nombre de journées pêchées, mais ceux du Nord ne veulent pas en entendre parler. Par conséquent, pour l'instant, aucune décision n'est prise à ce sujet…..
Interview : Dimitri Rogoff invité du 12/13 : Le vice-président du comité local des pêches Port-en-Bessin s'explique sur la crise de la coquille.
Reportage à Port en Bessin : Les mareyeurs dans la crise de la coquille avec Julie Benzoni & Franck Bodereau

Le 21 janvier 2010

Normandie - La coquille Saint-Jacques en pleine crise (Ouest France)
Les pêcheurs vont être obligés de limiter leurs apports en coquilles pour survivre.
À Port-en-Bessin, l'organisation des producteurs ne peut plus payer les coquilles au prix de retrait de 2,05 € le kg.
« Nous ne pouvons plus payer des invendus de coquilles faute de preneurs en congélation. Le produit ne se vend pas car nous avons une forte concurrence sur le marché du congelé qui se négocie en dollars », précise l'adjoint au directeur de l'Organisation des producteurs (OP) de Basse-Normandie, Raphaël Sauvé. « La situation doit être revue et nous demandons aux pêcheurs de moins pêcher pour relancer le marché. La balle est dans leur camp ! » Avec 80 navires inscrits à l'OP et 100 tonnes de coquilles récupérées depuis le 1er janvier sur les 250 débarquées en Manche, la situation devient délicate. « Nous allons maintenir le prix de retrait en criée sans assurer le paiement aux pêcheurs pour le moment », conclut Raphaël Sauvé.Pêcheurs désappointés « C'est la catastrophe ! Nous n'avons plus le choix. On va ....

Le 19 janvier 2010

Côtes d'Armor - Les criées se débattent dans le creux de la vague (Ouest France)
Moins touchées que leurs voisines, les criées des Côtes-d'Armor n'en demeurent pas moins fragilisées.
Quand on se regarde, on se désole ; quand on se compare, on se console. Oui, tant en volume qu'en valeur (voir notre infographie), les voyants sont au rouge. Le rouge n'est certes pas aussi vif que dans les autres départements, mais quand même. Les compteurs n'avaient pas fait aussi grise mine dans les criées de Saint-Quay-Portrieux, Erquy et Loguivy-de-la-Mer depuis 2001-2002.
La coquille pas épargnée
Coquillages, céphalopodes, poissons : tous les produits de la mer sont en baisse. Seuls les crustacés sont en progression de 40 %, mais pour un tonnage marginal de 55 tonnes. La coquille Saint-Jacques n'échappe pas à la tendance : en 2009, 6 676 tonnes ont été débarquées en criée, soit 14 % de moins que l'année précédente. Rappelons à ce sujet qu'en début de campagne 2009-2010, la pêche avait été autorisée deux jours par semaine contre trois en 2008…

Le 17 janvier 2010 :

Reportage : Les coquilles ne trouvent plus preneur à la criée (France 3 Normandie)
Des tonnes de coquille Saint-Jacques risquent de finir à la poubelle. Les mareyeurs n'arrivent plus à écouler les stocks
Avis de tempête sur la coquille Saint-Jacques. Elle ne se vend plus. Ce week-end, les pêcheurs de Dieppe n'ont pas trouvé d'acheteur à la criée pour leur marchandise. En désespoir de cause, certains ont choisi de vendre eux-mêmes les coquilles sur les quais, à un prix sacrifié : 3 euros le kilo

Les frigos des mareyeurs sont pleins. Avec la neige et les difficultés de circulation, les coquilles n'ont pas pu arriver jusqu'aux consommateurs.
La coquille française souffre aussi de la concurrence. 90 % des coquilles vendues dans notre pays proviennent des exportations.
Ca n'est pas un problème de "surpêche", les quotas journaliers sont respectés.
Pour retrouver un certain équilibre sur le marché de la coquille, les autorités viennent de prendre des mesures de restriction dans la baie de Seine ... Les pêcheurs ne pourront plus pêcher la coquille le week end, et ce jusqu'au 28 février.....

Le 16 janvier 2010

Brest : Coquilles. Les apnéistes défendent leur activité (Le Télégramme)
Les marins pêcheurs professionnels pratiquant la pêche à la coquille en rade de Brest rencontrent de plus en plus d'apnéistes sur les mêmes zones et horaires de pêche.
La concentration de plongeurs sans bouteille sur les spots communs de la rade agace certains professionnels, qui déplorent devoir éviter les zones où sont mouillés les pneumatiques. Ils soulignent que les professionnels sont les seuls à financer le repeuplement de coquilles en rade et évoquent les activités éventuelles de braconnage des plongeurs avec ou sans bouteille. Suite à l'article relatif à la pêche de la praire paru dans nos colonnes le 30décembre 2009 et intitulé «La part des plongeurs», les dirigeants de la ligue de Bretagne et des Pays de la Loire de la Fédération nautique de pêche sportive en apnée (FNPSA) défendent leur droit de venir prélever 15coquilles à la main, les jours et pendant le temps imparti de la marée, sans impacter le milieu. Voici leur point de vue.
«Ni voyous, ni sots»….

Le 13 janvier 2010

Coquille des Glénan. Fin de campagne le 29 janvier (Le Télégramme)
La campagne de pêche sur le gisement de coquille des Glénan va se poursuivre jusqu'au 29 janvier. Au total, environ cent tonnes auront été prélevées, comme le préconisait Ifremer.
Comme de coutume, la période des fêtes aura marqué un tournant dans la campagne de pêche aux coquilles Saint-Jacques des Glénan, débutée le 1erdécembre. En ce début d'année, la flottille est ainsi sensiblement réduite: sur les 25 navires titulaires d'une licence, ils ne sont désormais qu'une petite douzaine, avec autant de Concarnois que de Bigoudens, à poursuivre la drague dans l'archipel. Les autres sont repartis au chalut……

Mercredi 6 janvier 2010

Erquy - Pêche à la coquille. 60 bateaux en activité (Le Télégramme)
Dans l'attente de la mise en service des nouvelles installations portuaires en mai, les marins pêcheurs côtiers et hauturiers continuent d'utiliser les actuelles structures et de débarquer leur poisson à la vente en criée. «Nous avons enregistré en 2009, à l'image des autres criées de la région, une baisse de 8% de l'activité, en terme de quantité livrée, et de 7%, en valeur», confie RoselyneCarré, responsable du secteur pêche à la CCI. Au global, 8.791t (tous produits de pêche confondus), ont été commercialisés, pour un montant de 24.300.000 €».
Trois hommes par équipage….

Brest – Saint-jacques : La part des plongeurs (Le Télégramme)
Quelle est la part de braconnage sur les gisements de coquilles de la rade? Difficile à établir. On sait simplement que les professionnels jouent le jeu du travail encadré. Ils immergent et remontent leur drague à la minute près. Pour ce qui est des plongeurs apnéistes de loisir, le doute est permis, puisque le contrôle individuel est matériellement impossible à multiplier. Cependant, on peut considérer que leurs prises sont marginales et restent de l'ordre du symbolique par rapport au prélèvement professionnel.
Aux mêmes heures que les bateaux….

Lundi 4 janvier 2010 :

Calvados - Le mareyeur Lequertier innove dans la coquille (Ouest France)
Pêchées par des bateaux basés à Grandcamp-Maisy et Port-en-Bessin, les coquilles sont décortiquées et emballées à Mondeville.
Installé à Mondeville, ce groupe familial normand emploie 160 salariés. Il lance des noix de saint-jacques label rouge vendues sous emballage, dans les rayons libre-service des magasins.
Corail rouge orangé, chair blanche, les coquilles tranchent avec le noir élégant des barquettes. Sur la ligne d'Elabo'pack (groupe Lequertier), à Mondeville, l'emballage bat son plein. Il est 10 h ce mercredi. Juste avant d'être conditionnées, les saint-jacques ont été décortiquées à la main dans l'atelier adjacent. Le groupe normand vient de lancer la commercialisation de noix de saint-jacques label rouge en barquettes, proposées en libre-service dans les grandes surfaces. Pour l'heure, il est le seul sur ce créneau. Un produit emblématique de ses nouvelles orientations : innover tout en conservant ses fondamentaux.
Créée en 1968 par Marcel Lequertier, maintenant dirigée….

Le lancement de noix label rouge sous emballage s'inscrit dans cette optique. « On valorise un produit local, tout en apportant une solution pratique au consommateur », souligne Jean-Marc Leva. « En Normandie, la coquille, c'est facile. Dans les terres, c'est plus compliqué. Le consommateur ne sait pas forcément comment la décortiquer. Cela constitue un frein à l'achat. Un frein qu'on essaie de faire disparaître pour développer le marché », précise Frédéric Chevallet.....

Les écossais peuvent aussi lancer du label Rouge beaucoup moins cher ! Que choisiront alors les GMS voir les articles plus bas.... Cette solution n'est pas valable à long terme pour les pêcheurs ! Il est nécessaire d'éduquer les consommateurs. Ne vient-on pas d'écouler plus de 60.000 tonnes d'huîtres en 15 jours, des huîtres au combien plus dangeureuses à ouvrir !

Jeudi 31 décembre 2009

Perros-Guirec : Coquille : l'ouverture de la pêche reportée. La pêche ne débutera qu'en mai prochain sur le banc de Perros où l'on expérimentera la pêche en plongée. (Source : Ouest France)

Mercredi 30 décembre 2009

Saint-Malo : la coquille saint-jacques prête pour le réveillon (Ouest France)
À l’approche du réveillon du Nouvel an, il y aura des huîtres de Cancale sur les tables mais aussi de la coquille saint-jacques, très appréciée en période de fêtes. La pêche se pratique actuellement au large de Saint-Malo. En fin de matinée, les bateaux ont débarqué leur pêche à la criée du port malouin, avant de rejoindre les étals des poissonniers. Le gisement a ouvert en décembre, pour préserver la ressource, et la campagne de pêche dure sept mois et demi maximum.

Mardi 29 décembre 2009

Dieppe - Les fêtes de la St-Jacques (Paris Normandie)
En cette période de fêtes, les étals des Barrières sont très appréciés des Dieppois mais aussi des touristes
Lors des repas de fin d'année, la coquille reste une valeur sûre pour les Dieppois et les touristes, toujours nombreux aux Barrières. Janvier s'annonce plus dur...
Pour les fêtes de fin d'année, la coquille Saint-Jacques va s'imposer dans les plats, prête à la dégustation. En amont, les marins-pêcheurs dieppois vont sans relâche la chercher au large des côtes. Poissonnier en centre-ville, Morgan Voisin, fils du patron pêcheur du bateau Rêve de mousse en convient. « Mon père est pêcheur depuis qu'il a 14 ans et il en a 47 maintenant. Il n'a pas le choix. Il faut en ramener pour les jours précédents le jour de l'An. C'est une saison moyenne et, pourtant, la coquille belle cette année. Elle n'a pas beaucoup de corail et les noix sont grosses. ».....

Dieppe - Les Barrières veulent rester (Paris Normandie)
Le projet, très contesté, du transfert des Barrières de l'autre côté du pont Ango est remis… à plus tard. Dans un premier temps, les pêcheurs n'étaient pas contre ce déménagement quai Trudaine. Le syndicat du port, propriétaire de l'espace pressenti, souhaite la construction d'une halle aux poissons pour un coût de 200 000 €. Voici un mois, c'était le branle-bas de combat aux Barrières : les pêcheurs ont découvert un projet qui ne correspondait pas aux attentes.....

Dieppe - Paroles d'anciens (Paris Normandie)
Les Barrières et la pêche à la coquille Saint-Jacques sont des symboles de Dieppe. Guy Boullier et Jacques Dolé qui viennent d'être médaillés après plus de trente ans de pêche ont connu les heures glorieuses.....

Lundi 21 décembre 2009 : tout connaitre de la saint-jacques de la Côtinière et La Rochelle

Pertuis charentais - Quand la noix sort de sa coquille (Sud-Ouest)
Le pertuis d'Antioche et le pertuis Breton sont des endroits privilégiés pour la pêche à la saint-jacques.
Coup de chaud à La Cotinière à cause du... froid. Avec les températures qui ont chuté à - 7 °C la semaine dernière, une question a affolé les rangs de la criée : « Y aura-t-il des coquilles Saint-Jacques à Noël ? » Contrairement aux autres produits haut de gamme des fêtes (bar de ligne, turbot, lotte), le mollusque cher aux pèlerins et pour les porte-monnaie est un frileux qui ne supporte pas les températures négatives. Moins de 1 °C et on le laisse en paix. Sa pêche a donc été interrompue, faisant craindre le pire aux 150 bateaux à licence (des ports de Royan, La Cotinière, Bourcefranc, La Rochelle et des Sables-d'Olonne) qui draguent les fonds des pertuis charentais d'Antioche et Breton.

Dimanche 20 décembre 2009 : Vente directe se développe en baie Saint Brieuc

Pleneuf-Val-André (Côte d’Armor) : La coquille Saint-Jacques directement du pêcheur au consommateur (AFP)
Lassés de voir des intermédiaires empocher des marges trop importantes à leur goût, de nombreux pêcheurs de coquilles Saint-Jacques optent pour la vente directe de leur "or blanc", un produit de la mer particulièrement prisé pendant les fêtes.
"A la criée, on s'est rendu compte qu'on se faisait arnaquer. Il y avait trop d'écart entre le début et la fin de la chaîne", raconte Tanguy Lagadeuc, jeune patron pêcheur de Pléneuf-Val-André.
Trois fois par semaine, il fait les marchés locaux avec son associé et ami d'enfance Jérôme Cabaret. Ce vendredi, ils ont écoulé près d'une centaine de kilos de ses coquilles sous les flocons de neige.
Pour Jérôme, debout depuis cinq heures du matin, avec "des nuits de mer derrière", le choix de la vente directe s'est imposé: "on avait tellement de frais de carburant. On était obligé, si on voulait garder nos bateaux".

Granville, capitale du coquillage pour les fêtes (Ouest France)
Sous la halle à marée granvillaise, l'activité est soutenue à cette période de l'année.
En cette période des fêtes de fin d'année, Granville, premier port coquillier français, connaît une belle activité. Rencontre avec des professionnels de la mer de la Manche.
Une bonne fin d'année
Pour Jacques Cléreaux, pêcheur de bulots (bulotier) depuis 1988, cette fin d'année s'annonce bien. « On a pas mal galéré avec les coups de vent successifs. Et comme l'eau était encore chaude, le bulot s'est dessablé plus tard. Aussi, face à la demande pour les fêtes, les cours se tiennent bien. Mais c'est toujours une période aléatoire. L'an dernier, on avait mieux pêché en novembre qu'en décembre ». À la fin de ce mois, les bulotiers mettront sac à terre en raison d'un arrêt biologique de pêche tout le mois de janvier, période de reproduction du bulot.

Samedi 19 décembre 2009 : La coquille un métier parmi les plus dangereux et pourtant près des côtes

Disparition d’un marin - pêcheur sur un coquillard : Les secours ont tenté l'impossible (Paris Normandie)
Disparition: un marin-pêcheur est passé par dessus bord au large du Havre.
Encore et comme toujours, ils y sont allés. En cette nuit où la neige s'est invitée, ils ont rejoint les secours officiels sans réfléchir, pour tenter de retrouver l'un des leurs, tombé dans une mer glacée. Sitôt le message émis, hier matin, pas moins de huit équipages de marins pêcheurs ont stoppé leur route, leur travail en Manche pour se rendre à 26 milles nautiques, soit une cinquantaine de kilomètres, au nord-est du port d'Antifer. Antifer, ce maudit point de repère côtier, qui fut déjà celui de quatre ou cinq naufrages, parfois dramatiques, ces cinq dernières années.

« Il n'a pas pu tenir longtemps » (Paris Normandie)
A 16 heures, hier, le canot tout temps de la station SNSM (société nationale de sauvetage en mer) de Fécamp a regagné sa base, quittée dès 4 heures du matin. Autour du patron Dominique Tessier et son second Rémi Legros, les visages sont graves. « Il a fait son trou ». Cette expression terrifiante, que l'on connaît bien sur les quais, signifie que le marin pécheur du Vincent-Sébastien est considéré comme perdu. « Allez, on va manger et dormir », lance l'un des sauveteurs, les traits tirés par la fatigue.
Il faut maintenant dissiper le souvenir de cette nuit meurtrière. Le président des sauveteurs bénévoles est venu accueillir ses hommes. Claude Moré n'embarque plus mais il est sur le ponton, comme à chaque retour de mission.
« Des creux de 4 mètres ! »....

Coquille saint-Jacques : la course aux labels rouges (La Manche Libre)
Après un label rouge obtenu en 2002 pour la coquille saint-Jacques de Normandie, c’est maintenant sa noix qui est labellisée.
Depuis l'ouverture, le 1er octobre, de la pêche à la coquille saint-Jacques 'hors baie de Seine”, en fait au-delà de la zone des 12 milles à partir du littoral normand, les pêcheurs locaux font grise mine.
La raison ? Un temps inhabituellement doux qui détourne les consommateurs de ce genre de produits de la mer, une météo clémente favorisant la sortie des bateaux et une ressource satisfaisante. Résultat : un marché qui ne peut absorber les importants tonnages débarqués et des prix qui restent à un niveau très bas.
Cependant, l’arrivée des frimas ne pourra à elle seule redonner le tonus voulu à ce marché. C’est que les importations de pétoncles, qui peuvent être vendues sous le nom de Saint-Jacques, concurrencent fortement les produits locaux de la pêche. Et surtout tirent les prix vers le bas, alors que la production nationale est loin de satisfaire les gros appétits des consommateurs. “Voilà pourquoi est apparue en 2002 la coquille saint-Jacques label rouge, vendue uniquement sous criée”, explique le groupement qualité Normandie fraîcheur mer (NFM).
Course à la qualité….

Vendredi 11 décembre 2009

Côtes d'Armor - Vol de coquilles Saint-Jacques à Saint-Cast-le-Guildo (Ouest France)
Les ostréiculteurs connaissaient le vol d'huîtres sur les parcs. Voici le vol de coquilles Saint-Jacques. Dans la nuit du 25 au 26 novembre, 1,3 tonne de coquilles Saint-Jacques a été dérobée dans le port de Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. Le procédé est assez inhabituel selon la gendarmerie. Les voleurs ont utilisé un bateau, retrouvé abandonné et dérivant en mer, pour prélever plusieurs dizaines de sacs de coquilles dans un vivier, au large du port.

Discussions autour de la coquille à Loctudy (CLPM Le Guilvinec)
La coquille des Glénan cherche toujours un mode de commercialisation conforme à la fois aux prescriptions de l’arrêté 2004/ 853 et à la volonté des pêcheurs de valoriser au mieux les différentes qualités de coquilles Saint-Jacques des Glénan, au demeurant une des plus cotées de France. Son prix l’atteste tous les jours.

Reportage - Pêcheur de coquilles Saint-Jacques des Glenan (CLPM Le Guilvinec)
Quand un problème se pose dans une pêcherie, le mieux, c’est d’aller voir en mer de quoi il en retourne.
L’Eter-Vag [1] pratique cette activité depuis plusieurs années, s’il est un des derniers arrivés, son patron David Chever, commence à connaître les secrets de la Coquille des Glénan. Son navire correspond parfaitement aux critères de longueur et de puissance autorisées, qui ne doivent pas dépasser 12 mètres et 200 kilowatts. Le bateau a d’ailleurs été construit au chantier Pacaled de Pors Es Leu à Saint-Quay Portieux, coeur de la pêcherie de coquilles Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc. Les deux pêcheries ne sont pas comparables, celle du Nord est la plus importante de Bretagne, avec une production totale de 6000 tonnes alors que celle de la Baie de Concarneau ne dispose pour la campagne 2009-2010 que d’un quota de 100 tonnes pour une quinzaine de bateaux des quartiers de Concarneau et du Guilvinec. C’est très peu, mais cela permet à quelques navires de délaisser le stock de langoustine et de gagner leur vie en cas de mauvais temps car la Baie de Concarneau est à l’abri.
L’approche ne sera évidemment pas la même dans la pêcherie sud où l’idéal serait de valoriser chaque coquille, alors que dans celle Nord l’angoisse quotidienne est d’écouler la pêche, essentiellement vers les usines de transformation et de plats cuisinés.
Pour David et ses collègues, le problème du jour est de….

Jeudi 10 décembre 2009 : C'est parti en baie de Quiberon

Quiberon - Pêche. 40 bateaux traquent la coquille Saint-Jacques (Le Télégramme)
Mercredi, entre 9h et 11h, ils étaient une quarantaine de bateaux de pêche à braver les éléments en ce premier jour de pêche à la coquille Saint-Jacques. Pendant deux heures, malgré la houle, le vent, la pluie, ils ont dragué dans les courreaux de Belle-Ile à la recherche de la précieuse marchandise. Le résultat est très mitigé, puisque la moyenne pêchée a été de 200kg environ par bateau pour deuxheures de travail dans de très mauvaises conditions. Même s'ils ont dû mesurer une grande partie des coquilles, en raison de leur taille, l'avenir est légèrement prometteur, au vu du nombre de coquilles de petite taille, pêchées et remises aussitôt à l'eau.

Belle Ile en Mer (56). Le pouce sectionné à la pêche aux coquilles (Le Télégramme)
Ce matin, vers 9 h 30, un marin à bord d'un bateau de pêche travaillant à bord du Marie Johanna, une unité immatriculée au Crouesty (56), s'est blessé au moment de la remontée de la drague aux coquilles Saint-Jacques.
L'accident est intervenu au large de Kerdonis, à Belle Ile en Mer. Le pouce gauche sectionné à la première phalange, le blessé, un homme de 51 ans domicilié à Séné (56), a été rapidement conduit au Palais par le bateau de surveillance des pêches et pris en charge par les pompiers du Palais.

Lundi 7 décembre 2009

Un label rouge pour la coquille Saint-Jacques (France info)
Dimitri Rogoff, patron du Sauvage, bateau de 13 mètres amarré à Port en Bessin va prendre la mer pour le début de la pêche à la saint-jacques. Cinq heures en mer par jour et pas plus afin de préserver la ressource eau claire, coquillages.

Cette année, 25 pêcheurs de Normandie vont bénéficier d’un nouveau Label Rouge élaboré par les pêcheurs eux-mêmes. Le produit sera proposé en barquettes mais restera un produit de haute gamme. Dimitri Rogoff explique que cela va ouvrir à un marché plus large tout en gardant la qualité du produit. Le but n’est pas d’en faire un produit de masse.

Grandcamp: Toirette/ Label Rouge (Côtes Normandes)
Fin d'après-midi dans le port de Grandcamp: Le soleil frappe de plein fouet les chalutiers amarrés sur le quai est. C'est de la passerelle juste a côté de la cabine de contrôle des portes qu'on a les meilleurs points de vue.
La coquille Saint-Jacques pêchée en Normandie a obtenu son Label Rouge pour la saison 2009-2010, a annoncé lundi 16 novembre le Groupement Qualité des Marins-Pêcheurs, Criées et Mareyeurs de Basse-Normandie (NFM).

Samedi 5 décembre 2009

La coquille Saint-Jacques en fête à Grandcamp – Bayeux (Ouest France)
Samedi et dimanche, vente directe, animations et concerts autour des marins, des métiers de la pêche et... de la coquille.
La coquille Saint-Jacques est la vedette ce week-end à Grandcamp-Maisy. La fête de la coquille, c'est quinze tonnes de produits fraîchement pêchés et vendus directement sous la criée pendant les deux jours, et uniquement par les pêcheurs.
À l'heure ou le mollusque a des difficultés à se vendre, les pêcheurs grandcopais comptent bien faire découvrir le meilleur produit de la mer pêché en Basse-Bormandie. « La coquille de la baie de Seine, y'a pas mieux », ventait une femme de pêcheur sur le bord du port. D'ailleurs à Grandcamp, le retour d'un bateau attire la foule. Mais cette année, peu achètent, crise oblige. « Il ne faut pas la vendre trop chère pour que tous en profitent. » Cette consigne a été respectée, ce week-end, elle sera affichée à 4 € sur les étales. Le prix qui est actuellement pratiqué sous la criée. Autour de la vente, le comité local des pêches, la coopérative maritime, les associations et la commune, mettent en place des animations pour faire de ce week-end une fête.....

Vendredi 4 décembre 2009

Naufrage d'un chalutier granvillais : un marin décède (Manche Libre)
Mardi matin 2 décembre, vers 8h35, le navire granvillais Emmanuel Jean, coquillier de 12 mètres immatriculé à Cherbourg, a coulé alors qu'il se trouvait en action de pêche à cinq kilomètres au nord de la commune de Saint-Lunaire, en Ille-et-Vilaine.
Immédiatement alerté, le CROSS Corsen a déployé l'hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile. Avant son arrivée, les trois membres du chalutier de 11,80 m, construit en 1988, ont été toutefois récupérés par des pêcheurs de trois autres navires granvillais qui étaient sur zone.

Le Havre - La coquille reste discrète (Paris Normandie)
Les pêcheurs espèrent un temps plus clément pour mieux travailler.
La campagne de la Saint-Jacques en baie de Seine a débuté, mais les pêcheurs ne sont guère optimistes.
Malgré l'ouverture en début de semaine de la pêche à la coquille en baie de Seine, l'euphorie ne s'est pas emparée du marché aux poissons du Havre. Les conditions météo toujours difficiles, un gisement moins optimiste que prévu et des restrictions de pêche font que la morosité ne quitte pas la profession.
Concurrence écossaise
Les poissonniers du Havre rencontrent aussi des difficultés d'approvisionnement. S'ils préfèrent se ravitailler à la source auprès des pêcheurs locaux, le mauvais temps les a contraints, pour honorer la demande de leurs clients en fin de semaine, de se rapprocher des grossistes. « Pour satisfaire la clientèle, il a fallu acheter à la criée de Fécamp », confie Philippe Clément qui a repris depuis un an la poissonnerie Thiers. Mais hier, même si les étalages ne débordaient pas, c'était la pêche du Bonne Brise, un bateau havrais qui était proposée à un prix à peine plus cher qu'à la vente directe.
Quant aux grandes surfaces, elles préfèrent en ce moment faire l'impasse sur la Saint-Jacques en coquille. « Les prix à la criée sont trop élevés aujourd'hui. Nous importons d'Ecosse de la coquille fraîche décortiquée », explique un vendeur de chez Auchan.
Vendue 25 € le kg de noix aux clients, les pêcheurs français voient d'un mauvais œil l'arrivée dans les rayons de cette marchandise concurrente.

Faut-il tuer les derniers "Mohicans" ? (CLPM Le Guilvinec)
Cette façon provocante de présenter un problème lié à la pêche maritime ne l’est pas pour les pêcheurs. Ils ont le sentiment, vérifié, jour après jour d’être victimes d’une grande machination qui vise à les faire disparaître. En jetant un coup d’œil dans les ports on n’est pas rassuré : indéniablement ils se vident. Quand viennent se rajouter des règlementations européennes ubuesques, les pêcheurs traversent un grand moment de solitude et se demandent, à juste titre, si on ne veut pas accélérer leur disparition, s’ils ne sont pas devenu les derniers des "Mohicans" ?

Le Le règlement 2004/853 de la Commission européenne fait 65 pages qui concernent tous les produits alimentaires, des végétaux aux animaux, terrestres ou maritimes.

Aucun pêcheur de Loctudy n’est opposé au strict respect des normes sanitaires en vigueur. Ils disposent d’une coquille Saint-Jacques, dite des Glenan, d’une qualité telle, qu’ils ont tout intérêt à la traçabilité de leur produit. Pourtant c’est dans les moyens préconisés que résident le problème. La DSV (Direction des Services Vétérinaires), en application de l’arrêté 2004/853, conteste le circuit actuel, pourtant très court :….. Suite

Jeudi 3 décembre 2009

Déception des pêcheurs de coquilles Saint-Jacques (France 3 Normandie)
De faibles quantités de coquilles Saint-Jacques ont été pêchées en Baie-de-Seine, mais les cours ont remonté
A leur arrivée à Port-en-Bessin ou au Havre les pêcheurs de coquilles avaient leur tête des mauvais jours. Les quantités pêchées en Baie-de-Seine, le 1er décembre étaient inférieures aux attentes des professionnels.
Henri Vingtrois, marin-pêcheur à Port-en-Bessin, est en train de débarquer ses coquilles. Il ne peut cacher sa déception : "il y a beaucoup de petites, il n'y a pas assez de grosses. C'est comme ça. Il y a des années avec et des années sans".
Un autre pêcheur estime que "seulement" 400 kilos ont été pêchées au lieu des 1,5 tonne habituelles. Voir le reportage

Les cours de la coquille saint-Jacques remontent (La Manche Libre)
Déprimés jusqu'à présent, les cours de la coquille saint-Jacques ont repris des couleurs. Mardi 2 décembre, les premiers apports suivant l'ouverture de cette pêche à l'intérieur de la baie de Seine, dans la zone des 12 milles, se sont vendus à des prix allant de 3,10¤ pour les plus petites coquilles à 4,50¤ pour les plus grosses.

Mercredi 2 décembre 2009

Les coquilles débarquent à Saint-Malo (Ouest France)
La plupart des pêcheurs vendent leurs coquilles en direct aux mareyeurs qui attendent sur le port.
Près de 15 tonnes de coquilles Saint-Jacques ont été pêchées hier pour l'ouverture de la saison en baie de Saint-Malo. En criée, elles ont été vendues 2,19 €. C'est trois centimes de plus qu'en 2008.
Saison
Chaque gisement de coquilles Saint-Jacques a sa propre saison de pêche. À Saint-Malo, elle est limitée pour préserver la ressource. Elle a débuté hier matin, à 8 h, et devrait se terminer en avril. Pour chaque bateau, les quotas sont de 250 kg par jour et par personne embarquée. 84 bateaux ont une licence pour pêcher la coquille en baie de Saint-Malo.
En mer.... Suite

Mardi 1 décembre 2009

Production/consommation durable - La coquille Saint-Jacques : de l'or blanc devenu vert (Actions solidaires)
Dans la baie de Saint-Brieuc, on la surnomme l’or blanc. Reine parmi les mollusques, la coquille Saint-Jacques fait l’objet d’une pêche strictement réglementée par… les pêcheurs eux-mêmes !
Confrontés à la disparition progressive de la praire à partir des années 1960, les pêcheurs sont passés à la contre attaque : ils se sont imposés une autorégulation qui au fil des années est devenue de plus en plus contraignante....

Coquilles : plan drague en baie de Concarneau (Ouest France)
La saison de la coquille Saint-Jacques s'est ouverte hier matin aux Glénan. Une première journée de pêche en demi-teinte.
Reportage (comme si vous étiez embarqués avec les pêcheurs)

Saint-Malo : 14,7 tonnes de coquilles pêchées à Saint-Malo (Ouest France)
La saison de pêche des coquilles saint-jacques en baie de Saint-Malo s'est ouverte ce matin, à 8 h. Les derniers bateaux ont débarqué leur cargaison à 16 h. Au total, 14,7 tonnes de coquilles ont été pêchées. Le kilo s'est vendu en criée 2,19 € en moyenne.

Coquille aux Glénan: beaucoup de goëmon ! (Ouest France)
La saison demarre mollement en Finistère sud.
Les pêcheurs sont à 3/4 d heure de la fermeture, mais ils remontent beaucoup de goemon et pas beaucoup de coquilles. C'était la première journée de cette campagne 2009-2010.

Coquille des Glénan. Début de campagne le 1er décembre (Le Télégramme)
La campagne de pêche de la coquille Saint-Jacques des Glénan débutera le 1erdécembre. Ifremer a décelé une baisse de rendement sur le gisement, et demande de limiter l'effort de pêche devant Trévignon.
Vingt-cinq navires, dont quatorze concarnois et huit bigoudens (*), donneront le mardi 1erdécembre les premiers coups de drague sur le gisement de coquille Saint-Jacques des Glénan.

Brest (29). Bruno Le Maire embarque pour la coquille (Le Télégramme)
Le ministre de la Pêche Bruno Le Maire participera ce matin aux assises de l'économie maritime à Brest (lire ci-dessus). Après son discours devant les participants, il rejoindra le port où il embarquera à 10h30 sur un bateau de pêche à la coquille Saint-Jacques. Puis en fin de matinée, il échangera sur les quais avec des professionnels.

Début de campagne de la coquille aux Glénan... en direct (Ouest France)
9h ce mardi matin, sur le Zoé-Jules (Concarneau) .
Le bateau est parti vers 7h du Moros pour l'ouverture de la campagne de pêche à la coquille dans les Glénan. Les pontons étaient gelés, la température étant hivernale. La première drague est mise à l'eau à 9h, comme pour la vingtaine de navires concarnois et bigoudens.
Ouest-France est à bord...

Concarneau- Coquille aux Glénans: la première pêche (Ouest France)
10h ce mardi matin sur le Zoé-Jules.

Lundi 30 novembre 2009

La météo compromet l'ouverture de la coquille (Reportage France 3 Normandie)
Seuls 2 chalutiers sur 20 ont pris la mer, à Port-en-Bessin, dans le Calvados.
La pêche à la coquille Saint-Jacques commence ce lundi en Baie de Seine.
A Port-en-Bessin, le grand port coquillard de Basse-Normandie, une majorité des 20 chalutiers sont restés à quai.
Les prévisions météo sont mauvaises, des vents de 100 km/h sont annoncés cet après-midi

La pêche à la coquille ouvre en baie de Seine (Ouest France)
Selon le président du comité de Saint-Vaast-la-Hougue Alain Rigault, les contrôles vont être renforcés pour cette campagne de pêche à la coquille.
Aujourd'hui, 200 armements des ports des côtes de la Manche partent pour une nouvelle campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques.
« La pêche à la coquille était ouverte dans le large depuis le 1er octobre. La quantité était au rendez-vous mais les prix de vente n'ont pas suivi », précise le président du comité local des pêches Alain Rigault « Cette pêche en baie de Seine devrait redonner le moral. Elle est autorisée à l'intérieur d'une ligne située à environ 12 miles des côtes du Calvados. Une prospection…

Dimanche 29 novembre 2009

Xavier Hauchard sort de sa coquille (Paris Normandie)
Portrait. Son nouveau chalutier est prêt. A la veille de l’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Seine, le marin dieppois parle de son métier, de son amour de la mer, des contraintes d’une vie rythmée par la marée, les coups de vent et ceux du sort. Embarquez.
La mer jette ses chevaux d’écume à l’assaut des falaises. Elle a pris ce matin, une teinte vert clair qui ne laisse présager rien de bon. Ça doit bastonner ferme au large de Dieppe. Les chalutiers sont à quai. Les rares à être sortis, poussés dehors par des comptes dans le rouge ou par la promesse d’une vente à bons prix, vont rappliquer vite fait. « Force 8 à 9. Des rafales à 70 nœuds. Environ 13 km/h », résume Xavier Hauchard, calé dans la passerelle du Tourville, deuxième du nom, amarré dans le bassin Duquesne face à la Chambre de commerce.

Samedi 28 novembre 2009 :

Le Havre - Tempête : Les pêcheurs à quai (Paris Normandie)
Les pêcheurs du Havre espèrent le retour du beau temps pour l'ouverture de la baie de Seine lundi prochain
Au port de pêche, la coquille se fait rare et le poisson totalement absent. La tempête bloque les bateaux. Pour les marins-pêcheurs, la situation est insupportable. Ils sont bloqués à terre depuis lundi dernier. L'attente est interminable. La semaine dernière, le mauvais temps les a déjà contraints à limiter les sorties.

La colère des pêcheurs de coquilles (Reportage video France 3 Normandie)
Les réglementations européennes diffèrent suivant les pays. Résultats : les prix sont tirés vers le bas. Les pêcheurs veulent faire évoluer la pêche à la coquille. Ils souhaitent que la réglementation nationale puisse s’appliquer aux autres pays de l’Union puisqu'ils pêchent tous dans la même zone.
Alors que la saison de la pêche à la coquille bat son plein, les pêcheurs de Baie de Seine poussent un coup de gueule contre la législation en vigueur. En cause, certains pays de l'Union Européenne (Belgique, Hollande) qui bénéficient de réglementations plus laxistes dans la même zone de pêche.

Baie de Seine : la saint-jacques débarque (Ouest France)
Les pêcheurs attendent une belle campagne de coquille Saint-Jacques dans la baie de Seine avec une production plus forte d'environ 10 %.
La belle coquille Saint-Jacques de l'intérieur de la baie de Seinese présente avec de nouveaux attraits cet hiver.
Pourquoi ? Comment ?
Qu'est-ce que la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine ?
C'est une coquille pêchée dans la limite des 12 milles, soient 20 km, à l'intérieur de la baie. Elle est plus grosse et possède un beau corail orangé. Avec cinq à six coquilles, parfois quatre à cinq, on obtient un kg de noix !
Qu'est-ce que le label rouge ?

Vendredi 27 novembre 2009 :

Ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques dans la baie de Seine (Ouest France)
C’est lundi que la campagne de coquille Saint-Jacques ouvre à l’intérieur de la baie de Seine, là où la coquille est plus grosse, possède un corail plus développé et là où les plus petits bateaux peuvent pêcher. Nouveauté cette année : les noix de coquille Saint-Jacques peuvent être vendues sous Label rouge, en respectant un cahier des charges très strict. Quatre mareyeurs pourront proposer ce nouveau produit à la vente dès le milieu de la semaine prochaine. Les estimations de production montrent un accroissement de 10 à 15 % des coquilles Saint-Jacques présentes à l’intérieur de la zone de pêche, par rapport à l’an dernier. Pour les pêcheurs, il est impératif que le marché soit davantage preneur et à un prix correct. Première mesure pour soutenir ce marché : le nombre d’heures de pêche est limité à quatre par jour, le nombre de jours de pêche est lui aussi limité à quatre par semaine, du lundi au jeudi.

Mercredi 25 novembre 2009 : La pêche dans la baie de Saint Brieuc en images avec Ouest France

La coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc : une pêche atypique (Ouest France)
La pêche à la coquille Saint-Jacques bat son plein en baie de Saint-Brieuc. Deux jours par semaine, limitée à 45 minutes de pêche par jour. Un contre-la-montre auquel participent quelque 230 navires côtiers, principalement costarmoricains.
Une pêche particulièrement réglementée pour protéger la ressource et donc soumises à de nombreux contrôles. Sur mer ou dans les airs, les affaires maritimes veillent. Et pêcher au-delà du temps autorisé peut coûter cher…
Découvrez cette pêche atypique en photo et video.

Mardi 24 novembre 2009

La coquille saint jacques Label rouge de Normandie sur You Tube : News de la pêche normande

Vendredi 20 novembre 2009

FranceAgriMer fait la promotion de la "pêche de nos côtes"

FranceAgriMer lance une campagne radio visant à inciter les consommateurs à acheter des produits issus de la pêche de nos côtes.
Un spot spécifique (de 15 secondes) sera dédié à la coquille Saint-Jacques fraîche afin de
mettre en valeur, auprès du consommateur, ce produit de haute qualité.
Lancement de la campagne
La campagne, d'une durée de six semaines, commence le 14 novembre 2009 et sera poursuivie chaque samedi jusqu'au 19 décembre prochain.
Une seconde vague, sur ces mêmes radios, est d'ores et déjà programmée fin janvier 2010 pour les poissons de nos côtes et en février 2010, pour le spot dédié à la coquille Saint-Jacques fraîche......

Mercredi 18 novembre 2009

Politique de repeuplement dans l’union européenne
Le représentant de la Fédération Européenne des Producteurs Aquacoles (FEPA) a déclaré que l'importance économique de l’industrie aquacole de repeuplement, son rôle en faveur de la pêche et des activités liées au tourisme, ainsi que son importance dans les activités de restauration et de conservation devraient être reconnus. Dans ce contexte, il a fourni des explications sur la résolution adoptée par la FEPA à la réunion du 9 octobre qui s’est tenue à Helsinki. Il a rappelé que la séance plénière du 17 juin 2009 avait demandé qu’une nouvelle proposition soit élaborée conjointement avec les ONG. Cette nouvelle proposition serait examinée et soumise à la séance plénière de la CCPA prévue en décembre. Certains participants ont souligné la difficulté d'harmoniser la législation dans les 27 États membres. Selon la FEPA, il faudrait analyser la situation dans les différents pays et préparer des orientations concrètes pour résoudre le problème.
Conclusion : la FEAP ferait le point sur l’objectif de la résolution avant de le soumettre à la séance plénière.
Source : Compte-rendu succint de la réunion du groupe de travail II (Aquaculture) du Comité Consultatif sur la pêche et l’aquaculture du 13 octobre 2009 (CCPA)

Samedi 14 novembre 2009

Lorient / Quiberon - Coquille des courreaux : ça ouvre lundi ! (Ouest France)
A bord du « Reine des Anges II ». La drague est tractée pendant quarante minutes à la vitesse de 3 noeuds (5,5 km/h) par 30 m de profondeur.
Cette année, huit petits bateaux de Lorient et de Quiberon ont obtenu une licence pour draguer la coquille saint-jacques entre l'île et le continent. Cap sur deux mois de campagne.
Le Reine des Anges II sera sur zone lundi, si la météo le permet bien sûr. Le canot de Locmalo, 9,80 m, patron Frédéric Uzel, ne rate pas une saison de coquille saint-jacques dans les courreaux de Groix. La campagne 2009-2010 ouvre lundi. Pour deux mois, jusqu'au 15 janvier. Elle pourrait être prolongée jusqu'à fin février. Seuls les bateaux possédant une licence, attribuée par le comité local des pêches de Lorient-Étel, sont autorisés à pêcher. Ils sont huit cette année : quatre de Lorient, quatre de Quiberon-Auray.

Groix - Quand la Saint-Jacques sort de sa coquille (Ouest France)
La coquille de Groix est exceptionnelle par la saveur de sa chair et la taille de ses noix.
Voici deux recettes simples pour accommoder les coquilles saint-jacques.
La Saint-Jacques aux cèpes

Les pêcheurs britanniques anticipent l’interdiction de la drague à coquilles
Les pêcheurs britanniques de coquilles saint-jacques sentent le vent tourner. Les écologistes commencent à regarder de très près la drague qu’ils utilisent pour récolter leurs coquillages. S’ils ne font rien, toutes leurs pêcheries peuvent du jour au lendemain se voir interdites aux techniques traditionnelles considérées par certains comme destructrices.
Pour aller de l’avant et anticiper une éventuelle interdiction de leur art favori, la drague à coquilles, les pêcheurs de saint-jacques participent actuellement à la cartographie des fonds marins à travers l’ensemble du Royaume-Uni dans le but d’améliorer la gestion des pêcheries tout en protégeant les écosystèmes marins.

Mardi 10 novembre 2009

Dieppe Hareng chevaleresque (Paris Normandie)
Dix-neuf nouveaux chevaliers ont été intronisés samedi
La Confrérie du hareng et de la coquille a tenu son chapitre (assemblée générale) samedi, en avant-première, en quelque sorte, de la quarantième foire aux harengs de ce week-end. Jean-Claude Lagrou, son grand chambellan, fait le point.
En quoi consiste la mission de la confrérie et de ses chevaliers ?
« Nous sommes quatre-vingt-cinq adhérents avec pour objectif de promouvoir ces deux produits emblématiques de la pêche dieppoise. Nous disposons de trois leviers. Accueillir à Dieppe un maximum d'amis d'autres confréries pour leur faire découvrir nos produits lors du chapitre. Les Belges sont ainsi allés acheter de la coquille, hier, dans les cours de marée. Ensuite, organiser des concours culinaires ouverts aux professionnels, amateurs, juniors et personnes handicapées. Et enfin, mettre en place régulièrement des carrefours gastronomiques chez un restaurateur de l'agglomération dieppoise. »....

Dimanche 8 novembre 2009

La fête de la coquille bat son plein à Port-en-Bessin (Ouest France)
La fête « Le goût du large », à Port-en-Bessin permet de découvrir les dragues à coquillesOuverte hier samedi, la fête « Le goût du large » se poursuit aujourd’hui dimanche à Port-en-Bessin (Calvados). Des arrivages de coquilles Saint-Jacques sont attendus pour la fin de matinée. Les 21 pêcheurs et armateurs, qui vendent sous la criée, affichent la coquille à 3,50 €. Deux concerts de chants de marins.... (entrée : 2,50 € pour les adultes).

Samedi 7 novembre 2009

Coquille Saint Jacques, Port-en-Bessin la fête
Festival Le Goût du Large à Port-en-Bessin, les 7 et 8 novembre 2009 - Premier port bas-normand en tonnage débarqué, Port-en-Bessin consacre un week-end à la coquille Saint-Jacques et la met ...

Charente-Mme : campagne de pêche à la St-Jacques (FR3 Poitou-Charentes)
La campagne de pêche à la coquille St-Jacques a débuté : réglementée, elle souffre de la concurrence européenne
La campagne de pêche à la coquille St-Jacques a débuté dans les pertuis charentais. Très réglementée, elle devrait durer jusqu'à la fin de l'année
Cette année elle subit la grande concurrence d'autres coquilles européennes : en la matière il n'y a, semble-t-il pas de politique commune. Si bien que la coquille charentaise, assez rare à cause de sa réglementation de pêche, a vu ses prix s'effondrer devant l'avalanche sur le marché des coquilles d'Europe du nord

Vendredi 6 novembre 2009 : La Saint-Jacques a la faveur sur le net

Top 10 des produits alimentaires les plus recherchés sur le Net : les crêpes toujours n°1 (Relaxnews)
Chaque mois, Relaxnews, en partenariat avec le portail de la gastronomie Keldelice.com, établit un classement des dix produits alimentaires et recettes les plus recherchés sur Internet. Au mois d’octobre, le trio de tête reste inchangé avec en première position les crêpes, suivies de la bière puis du sirop.

La coquille Saint-Jacques remonte dans le classement, à l’approche des fêtes de fin d’année, au dépend du macaron. Aussi, les produits corses et la piperade basque laissent place désormais aux produits alsaciens.
Méthodologie : Ce classement est établi en fonction des statistiques issues des 23.622 requêtes réalisées par les internautes durant le mois d’octobre 2009 sur le moteur de recherche de Keldelice.com, parmi les recettes et les produits recherchés.
Site : http://www.keldelice.com/

Jeudi 5 novembre 2009

Pertuis Breton (Charente Maritime) - Coquilles Saint-Jacques : elles sont sur les étals ! (Phare de Ré)
La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques a repris dans les pertuis la semaine dernière. Le Phare de Ré a embarqué à bord du Morgaric en compagnie des matelots Jean-Marie et Boris et du capitaine du navire Jean-Marc.
Port de Saint-Martin, 9h du matin, sur L'Atlas, Le Ptit Jules, ou Le Morgaric, les équipages se préparent pour leur première sortie dans le pertuis Breton pour la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques 2009/2010. Les dragues sont prêtes, le plein de gas-oil est fait, les ponts sont propres et les matelots sont équipés de leur bonnet.
Hugues Moinard, capitaine du Ptit Jules approche son chalut du Morgaric. Il interroge le patron, Jean-Marc, sur sa destination de pêche : "au banc du Bûcheron, c'est pas profond et il devrait y avoir de la bonne taille de coquille sans trop de déchets d'algues"…..

La coquille cherche à se vendre (Manche Libre)
Attraction principale du week-end à travers le festival du Goût du large, fête qui lui est dédiée depuis six ans à Port-en-Bessin, la coquille saint-Jacques n’a pourtant jamais autant souffert pour s’imposer, plus encore que l’an dernier, après une crise économique majeure. Le produit phare de la pêche dans le Bessin est dans la même impasse : une bonne pêche mais pas de vente, de l’offre mais pas de demande.
Produit phare dans le Bessin, la coquille saint-Jacques est l'objet de toutes les attentions. Villers-sur-Mer l'a célébrée pendant deux jours fin octobre, Port-en-Bessin va en faire la reine des quais avec son festival Le Goût du large (lire ci-contre) ce week-end et Grandcamp-Maisy la mettra à l'honneur les 5 et 6 décembre prochains.
Un territoire entier rend hommage à cet or blanc et orange de l’économie locale, à cette première espèce en valeur des pêches du Bessin, réputée “très coraillée et généreuse en noix”.
“Jamais vu de tels chiffres”.....

Mardi 3 novembre 2009

Saint-Jacques. Coup d'envoi en baie de Saint-Brieuc (Le Télégramme)
La campagne de pêche à la coquille a débuté, hier, dans la baie de Saint-Brieuc. Pour cause de mauvais temps, seuls 85 des 230bateaux autorisés à pêcher ont pris la mer.
Hier, 85 bateaux sont partis en mer pour pêcher la coquille dans la baie de Saint-Brieuc. Le lundi et le mercredi de chaque semaine dorénavant, les pêcheurs auront 45 minutes pour ramasser des coquilles, pas une seconde de plus: les services de l'État, dont les Affaires maritimes, veillent. Un quota de 5.200 tonnes....

Le marché de la coquille ensablé (Ouest France)
Malgré les faibles apports, l'ouverture de la baie de Saint-Brieuca fait un flop aux enchères hier.
2,02 € le kilo, soit à peine deux centimes au-dessus du prix de retrait : le marché de la coquille n'a même pas frémi, hier, lors de l'ouverture de la coquille sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc. Pourtant, à cause du mauvais temps, seulement 64 tonnes ont été débarquées par 85 bateaux, soit la moitié d'une bonne journée. La rareté ne fait même plus la cherté.
Depuis le début octobre, le marché de la coquille est en effet calamiteux sur l'ensemble du littoral : concurrence des importations britanniques à bas prix, abondance de la ressource mais aussi beau temps favorable aux pêches abondantes mais peu propice à la consommation surtout en période de congés scolaire.....

Côtes d'Armor - La coquille est là, mais se vendra-t-elle ? (Ouest France)
L'ouverture de la pêche à la saint-jacques a eu lieu hier, sur le gisement principal,en baie de Saint-Brieuc. 64 tonnes ont été débarquées.
Pourquoi ? Comment ?
Pourquoi seulement 85 bateaux sur l'eau hier midi ?
Les coquilliers (deux fois moins nombreux que d'habitude) sont partis vers 10 h, des ports d'Erquy, Paimpol, Loguivy de la mer, Saint-Quay-Portrieux... À huit ou dix milles des côtes, la mer était très agitée rendant la drague difficile. De nombreux bateaux ont fait demi-tour. Ces pêcheurs préférant bénéficier d'une journée dite de rattrapage à effectuer par beau temps

Saint-Quay-Portrieux : Coquilles. Nicolas Éouzan, patron à 23 ans (Le Télégramme)
Hier, à bord de «L'Atlantis», l'un des 36 bateaux partis de Saint-Quay-Portrieux sur les 81 autorisés à pêcher, Nicolas Éouzan, 23ans, a entamé en patron sa première campagne de pêche à la coquille.
Lundi matin, Nicolas Éouzan et son matelot de 18 ans s'affairent à bord de «L'Atlantis» dans le port de Saint-Quay-Portrieux. «On part à 11h, la pêche commence à 12h30 pour 45 minutes. Ça va être stressant car on n'a pas le droit à l'erreur....

Lundi 2 novembre 2009

Coquille Saint-Jacques : 64 tonnes pêchées à l'ouverture en baie de Saint-Brieuc (Ouest France)
64 tonnes de coquilles ont été pêchées aujourd'hui, premier jour de la campagne 2009-2010.
La mer très agitée en baie de Saint-Brieuc (22) a contraint ce midi de nombreux coquilliers à faire demi-tour alors que s’ouvrait la campagne 2009-2010 sur le gisement principal de coquilles Saint-Jacques.
Au final, seuls 85 navires - 230 se sont vus accorder une licence cette année - ont profité des trois quarts d’heure de pêche autorisés. De retour dans les criées costarmoricaines, ils ont permis la mise en vente de 64 tonnes de coquilles, soit une moyenne de 700 kg par bateau.
50 jours de pêche
En criée, la Saint-Jacques a été vendue à 2,02 €/kg; un prix identique à celui de l’an passé à l’ouverture, ce malgré des apports nettement plus réduits. Rappelons que la pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc, particulièrement réglementée, sera autorisée environ 50 jours durant la campagne qui s’achèvera au printemps prochain, à raison de 45 minutes de pêche par sortie.

Samedi 31 octobre 2009 : pour 1 euro de plus, des saint-jacques dégorgées

Pertuis charentais - La saint-jacques nouvelle (Sud-Ouest)
La campagne de pêche des saint-jacques vient d'ouvrir. 18 jours de prospection sont autorisés jusqu'à fin décembre. Et une idée originale a vu le jour à La Rochelle
Premier déchargement de coquilles à Chef-de-Baie.
Elles reviennent avec la régularité d'un vol d'hirondelles. Sauf que les campagnes de pêche des coquilles saint-jacques annoncent l'automne. Le coup d'envoi a été donné mardi dernier. Les flottilles de coureauleurs de La Rochelle et du quartier de Marennes-Oléron étaient autorisées à prospecter les gisements du pertuis d'Antioche. Jeudi, c'est dans le pertuis Breton que les dragues à coquilles ont été immergées.
Au total, jusqu'au 28 décembre prochain, date de clôture de cette campagne, 18 jours de pêche sont autorisés…..

Celles vendues à Chef-de-Baie mercredi matin (6,7 t) provenaient des mêmes gisements. Leur prix moyen a atteint 2,38 €. Une partie de ce volume rochelais a cependant pris ses distances avec ce prix moyen : 380 kilos qui ont atteint le prix moyen de 3,33 € le kilo.
Cette différence de près d'un euro est le résultat d'une expérience lancée avec le concours des patrons de pêche du « Flipper », Pascal Henaf, et du « Kevguylian », Hugo Victor. L'un et l'autre ont accepté de confier 200 kilos de coquilles à chaque marée afin qu'elles subissent un traitement particulier en criée.

L'idée ?
La valorisation du produit, et l'espoir de décrocher un cours meilleur. Ainsi, ces produits sont dégorgés dans les viviers de l'encan
, durant la nuit qui précède leur vente. Plus longtemps si nécessaire. Les bacs ne sont jamais remplis de plus de 15 kilos de coquilles, afin que celles-ci filtrent sans contrainte et, ainsi, se vident des sables et des vases. Après quoi, elles suivent la filière classique de vente, comme un produit commun de la pêche.
Mais, dégorgées et conditionnées en barquettes de 6 kilos maximum, elles sortent du lot. Et peuvent ainsi bénéficier de l'estampille « Savoir-faire La Rochelle ». Elle signale un produit local dont la qualité a été reconnue en amont de la chaîne de commercialisation par les trieurs de la criée. Auteur : Philippe baroux

Les coquilles Saint-Jacques vendues à la criée d'Arcachon (Sud-Ouest)
1,2 tonne ont été vendues hier matin à la criée d'Arcachon. Une seconde vente aura lieu vendredi prochain
Yves Herszfeld (le directeur de la criée d'Arcachon) avait fait venir deux pêcheurs de Charente et de Vendée. Ils reviendront la semaine prochaine.
Hier, 7 heures du matin. Une dizaine de poissonniers et mareyeurs sont au rendez-vous de la vente de coquilles Saint-Jacques à la criée d'Arcachon, la première de la saison.
Depuis lundi, Yves Herszfeld, le directeur de la criée, les a littéralement harcelés de coups de téléphone, mails, fax et SMS. Il ne cache pas son inquiétude : « Si la vente est correcte, il y en aura une autre, sinon ce sera la dernière. »

Dieppe - Le hareng a quarante ans (Paris Normandie)
Les organisateurs comptent bien marquer cet anniversaire
La Foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques aura lieu les 14 et 15 novembre. Programme.
Dieppe va vivre le week-end des 13 et 14 novembre, le 40e anniversaire de sa grande Foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques.

Vendredi 30 octobre 2009 : ouverture dans les pertuis charentais

La pêche des saint-jacques ouverte dans les pertuis charentais depuis le mardi 27 octobre 2009 (Sud-Ouest)
La campagne de pêche des coquilles Saint-Jacques est ouverte depuis mardi dernier en Charente-Maritime. Une pêche très réglementée, comme chaque année, qui n'est autorisée que durant dix-huit jours….

Le Tréport (76) - La coquille Saint-Jacques est en crise (Le Courier Picard)
Les débuts de campagne de la coquille Saint-Jacques connaissent souvent des difficultés mais cette année, alors que le gisement est au large de Dieppe, la concurrence extérieure est importante et le prix de retrait en baisse.
«On a été poignardé. C'est malheureux de parler comme ça, mais les soucis qui sont à l'extérieur, ce ne sont pas les problèmes des marins pêcheurs de Dieppe et du Tréport. »
En fin de semaine dernière, Eric Maret, président du comité local de pêche de Dieppe et du Tréport, était plutôt en colère. Comme tous ses homologues patrons pêcheurs qui participent à la nouvelle campagne de pêche de la coquille Saint-Jacques jusqu'à la mi-mai 2010, il a le sentiment que les jours à venir vont être très difficiles à vivre si la coquille Saint-Jacques ne se vend pas.....

Deux cents euros de perte pour un homme d'équipage » (Courier picard)
Eric Maret, président du comité local de pêche de Dieppe et du Tréport, évoque les difficultés de la campagne actuelle de la « coquille ».
1 Comment jugez-vous la concurrence des navires étrangers ?
Nous avons des lois chez nous en France. On a des dates d'ouverture pour la coquille Saint-Jacques car c'est un produit de saison. Or, à l'extérieur, c'est ouvert à longueur d'année. Et le souci, c'est que ces navires-là viennent travailler devant nos côtes, et qu'ils n'ont pas de quota. Résultat, ils submergent le marché français avec des prix concurrentiels qui sont entre 20 à 30 % en moins par rapport au prix des marins-pêcheurs français.
2 La baisse unilatérale effectuée par l'opérateur de Basse-Normandie vous est-elle préjudiciable ?....

Un prix de retrait en baisse (Courier Picard)
Depuis plus d'ue semaine, de façon unilatérale, l'organisation de producteurs de Basse-Normandie (OPBN) a décidé d'appliquer un nouveau prix de retrait si elle doit acheter des coquilles Saint-Jacques invendues.
De 2,36 €, celui-ci passe à 2,05 €, soit une baisse de 31 centimes. Une décision qui met les marins-pêcheurs de Haute-Normandie en fureur.
En effet, comme le soulignent les responsables des comités locaux de pêche de Dieppe et de Fécamp, Eric Maret et Yannick Pourchaux « c'est un coup de poignard dans le dos » que l'OPBN vient de leur asséner. Leur homologue de Port-en-Bessin (Basse-Normandie),.....

Lundi 26 octobre 2009

Normandie - La saint-jacques prise dans une drôle de danse (Ouest France)
Hier à Villers-sur-Mer, ce vendeur de Port-en-Bessin a écoulé une bonne partie de ses 10 tonnes de coquilles. Mais dans le même temps, les pêcheurs réduisent leurs sorties en mer.
Les clients de la Fête de la coquille de Villers-sur-Mer sont au rendez-vous. Mais les pêcheurs n'arrivent pas forcément à écouler leur stock. Et sont contraints de réduire leurs sorties en mer.
Reportage

Samedi 24 octobre 2009

Calvados - Villers-sur-Mer fête la coquille + Video (FR3 Normandie)
Sur fond de crise, cette 14ème édition devrait enfin permettre de doper les ventes.
2 euros et 5centimes: jamais le prix de retrait (prix en dessous duquel la pêche est retirée de la vente aux professionnels) de la coquille Saint-Jacques n'a été aussi bas.
Le marché n'absorbe pas les tonnages débarqués sur les criées...
Trois semaines après le début de la campagne, la fête de Villers-sur-Mer (Calvados) marque enfin un timide signe de reprise.
16 tonnes seront vendues d'ici demain soir, au prix de 4 euro le kilo. Les professionnels retrouvent un peu d'optimisme, car la coquille est plus belle qu'au début du mois, et la clientèle achète.
Mais, si les prix ne remontent pas de manière significative dans les prochaines semaines, certains pêcheurs arrêteront la coquille.

Jeudi 22 octobre 2009 :

FranceAgriMer : Suivi Hebdomadaire des Ventes en Criées n°4 : Semaine étudiée : du 12/10 au 17/10/2009

Coquille Saint-Jacques, j'adore (Etoile de Normandie)
Depuis l'ouverture à la coquille St-Jacques, pour moi la reine des coquillages, nos pêcheurs, nos mareyeurs, les grossistes se plaignent du bas prix dû à l'abondance, été chaud oblige et du peu de demande. Grand amateur, je me demande pourquoi il n'y a pas de campagne européenne de publicité pour faire la promotion de ce produit.
Il n'y a pas de marché clandestin de la coquille mais Paris Normandie laisserait entendre qu'il y aurait une concurrence déloyale entre les basse et haute Normandie. La basse vendrait à plus bas prix, n'est ce pas là la seule logique que nous pouvons trouver à la division normande ? Basse pour les prix bas, Haute pour les prix élevés..:-)) .
En tout cas de mon exil en Bavière, je n'en trouve pas la vraie coquille St-Jacques normande ni d'ailleurs, fraiche ou congelée. Je me demande à qui Grandvilmer destinait ses produits congelés? Alors à qui la faute ?

Importations illégales: les pêcheurs demandent plus de contrôles (AFP)
Le Comité des pêches a écrit mercredi au ministre de la Pêche pour demander un renforcement des contrôles aux frontières afin de limiter les importations illégales, en partie responsables, selon les pêcheurs, d'une mévente du poisson frais et d'une baisse importante des prix…..
La mévente touche aussi la coquille Saint-Jacques et le tourteau. Plusieurs lots de coquilles, dont la saison vient de débuter, ont dû être retirés de la vente car le prix proposé par les acheteurs était inférieur au prix de retrait.

Mercredi 21 octobre 2009 : Nouvelle du Royaume-Uni

Eloge pour l’élevage en suspension de saint-jacques (
Seafoodsource)
Les associations de l’environnement déconseillent les saint-jacques récoltés à la drague, elles conseillent les pétoncles en provenance d’Asie qui sont cultivés en suspension.
Au Royaume-Uni, la pêche des saint-jacques a été fermée dans les baies de Lyme, Firth of Lorn et Cardigan en raison de la réduction des stocks et des inquiétudes concernant l’état des fonds marins en relation avec la méthode de récolte, le dragage. Un rapport scientifique, publié le 13 octobre par le Scottish Environment LINK blâme les saint-jacques de dragage ; cette organisation demande de remplacer les plus rapidement possible les dragues qui détruisent les algues sur le fond, par la récolte manuelle. L'Association professionnelle des coquillages de Grande-Bretagne a nommé un expert chargé d'élaborer un code de conduite pour la pêche de la saint-jacques.

Saint-Jacques : ouverture le 2 novembre sur le gisement principal de la baie de st Brieuc (Ouest France)
L’ouverture de la pêche à la coquille sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc aura lieu le lundi 2 novembre. La pêche sera autorisée ce jour-là de 12 h 30 à 13 h 15. De même, elle sera autorisée sur une même durée huit autres jours au mois de novembre : les 4, 9, 12, 16, 18, 23, 25 et 30. Quelque 200 licences ont à ce jour été délivrées pour la campagne 2009-2010 sur le gisement principal, pour lequel Ifremer a préconisé un quota de 5 200 tonnes, contre 4 800 pour la campagne précédente.

Dieppe Coquille : déjà la galère ! (Paris Normandie)
Pour le poissonnier Francis Solleau, « le marché noir a tué la coquille »
Concurrence acharnée, « marché noir », ventes flash : le début de la saison de la Saint-Jacques n'est pas de tout repos. Explications avec les divers acteurs du marché.
La saison de la coquille a repris voilà à peine un mois. Et l'on parle déjà de ventes flash : un commerce effectué directement au retour des bateaux, sans intermédiaire et à prix cassé. « C'est la troisième fois cette saison : la coquille ne se vend pas », indique une femme de pêcheur installée hier au niveau du pont Ango avec des coquilles à 3 € le kilo. L'an passé, ce mode d'écoulement avait eu lieu en fin de saison, lorsqu'il était plus évident que les réfrigérateurs des mareyeurs étaient pleins. « En plus de la baisse du pouvoir d'achat, les clients attendent les ventes flash : du coup on a des difficultés pour vendre, nous aussi », précise Michèle, aux barrières.
Pour Francis Solleau, à la tête de la poissonnerie....

Dieppe Des horaires de pêche limités (Paris Normandie)
Eric Maret : « De nouveaux horaires de sortie ont été fixés »
Eric Maret, président du comité local des pêches et patron pêcheur, a participé avec d'autres membres de la commission « Coquille » (Alexis Maheut, président du comité régional des pêches, et des pêcheurs dieppois) à une réunion, vendredi au Havre, en présence d'organisations de producteurs et de la Direction régionale des affaires maritimes (Dram).

Mardi 20 octobre 2009

Rade de Brest - Coquille. Et bien, draguez maintenant ! (Le Télégramme)
La coquille, c'est parti! Avec la praire, le pétoncle et l'huître plate, les autres joyaux de la rade. Sur les 56bateaux qui ontobtenu leur licence, 35 étaient à l'ouvrage, hier, par une bonne brise de Sud-Est.
Démarrage en douceur. Tous les bateaux ne sont pas arrivés. Ils ont 30 jours de pêche autorisés, sur les 38 ouverts àla drague, dans le calendrier déterminé jusqu'à début janvier. Un deuxième calendrier sera établi, en fonction de ces trois premiers mois de travail. La campagne 2009-2010 devrait s'achever autour de la fin mars. Une petite dizaine de bateaux seulement est originaire de la rade de Brest. Les autres, une grosse quarantaine, viennent de Douarnenez, Camaret, LeConquet, Lanildut et de la région des Abers Plouguerneau.
Partage de la ressource

Brest - La pêche aux coquilles Saint-Jacques est ouverte en rade (Ouest France)
La moitié des coquilles Saint-Jacques a été débarquée hier en criée. Elles s'y sont vendues 5,11 € le kilo.
Hier matin, une trentaine de bateaux se sont lancés. Pour l'instant, l'horizon est dégagé : pas de toxine et un bon prix.
2 heures 30 de pêche
C'était hier le premier jour de la saison coquillière en rade. Sous surveillance, cette pêche à la drague est limitée à 2 heures 30. Le calendrier, défini par le Comité local des pêches, prévoit 38 jours ouverts jusqu'à fin décembre. Parmi ceux-là, les pêcheurs doivent en choisir 30 pour la saint jacques. Tout le monde n'était donc pas de sortie hier. Selon le comité local, ils étaient une trentaine de bateaux, notamment en baie de Roscanvel ou du Poulmic.
56 bateaux

Coquille : démarrage en douceur en rade de Brest (Le Télégramme)
La campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques vient de démarrer en douceur en rade de Brest. Sur les 56 bateaux qui obtenu leur licence, 35 étaient à l'ouvrage hier par une bonne brise de sud-est. L'an dernier, 283 tonnes de coquilles ont été débarquées, un résultat moyen, les meilleures années se situant entre 350 et 400 tonnes. Les professionnels espèrent que cette campagne 2009-2010 ne sera pas perturbée par la présence d'algues toxiques. (Photo Stéphane Jézéquel)

Coquillages. Levées d'interdiction de pêche (Le Télégramme)

Les résultats des analyses effectuées sur les coquilles Saint-Jacques prélevées dans le secteur de la rade de Brest, partie «Le Caro», ont révélé une concentration d'acide domoïque inférieure au seuil de sécurité sanitaire. L'arrêté préfectoral du 16octobre 2009 lève donc l'interdiction temporaire de pêche, ramassage et expédition des coquilles Saint-Jacques provenant du secteur situé en amont de la ligne reliant la pointe du Portzic (Brest) à la pointe de l'Armorique (Plougastel-Daoulas). Par ailleurs, l'interdiction de pêche, de ramassage et d'expédition des coquillages a également été levée dans les secteurs suivants: rade de Brest, anse Saint-Jean, à l'intérieur d'une ligne reliant la pointe du Château à un

Lundi 19 octobre 2009

La pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte en rade de Brest (Ouest France)
Depuis ce lundi matin, la saison de la coquille Saint-jacques est rouverte en rade de Brest. Très surveillée, cette pêche à la drague dure 2h30. 56 bateaux ont une licence cette année. Mais ils ne sont que 35 en mer ce matin. En effet, ils peuvent choisir d'ici Noël 30 jours d'activité sur les 38 jours ouverts. Cette année, la campagne débute un peu plus tôt que d'habitude. Notamment pour profiter de l'absence de la toxine ASP, qui a fortement perturbé les dernières saisons. Les coquilliers ont le choix entre la coquille Saint-Jacques et la praire, dont la pêche est également rouverte. Pour ces deux espèces, le comité local des pêches a obtenu que les tailles minimales autorisées soient revues à la hausse, en vue de protéger les stocks. Les praires sont passées à 43 mm (contre 40 l'an dernier) et les saint-jacques à 10,5 cm (contre 10,2 l'an dernier).

Samedi 17 octobre 2009

Celtarmor. Maillon fort du marché de la coquille (Le Télégramme)
A Saint-Quay- Portrieux, Celtamor, leader sur le marché de la saint-jacques pêchée en France, absorbe la majorité des tonnages bretons. Des coopératives de pêcheurs détiennent près de la moitié de son capital. La campagne de la coquille a démarré début octobre en baie de Saint-Brieuc. Celtarmor, (groupe Le Graët) s'est engagée à acheter 4.200 tonnes d'ici la fin de la saison, fin avril2010. L'entreprise costarmoricaine, créée en 1995 pour écouler les excédents du marché, est devenue au fil du temps une «béquille» pour les producteurs. Les temps ont changé, les rangs des mareyeurs se sont éclaircis sur ce marché, le débouché industriel est devenu primordial. Le consommateur réclame des produits prêts à l'emploi. La spécialité de la maison, c'est la noix, fraîche ou surgelée.
80% en surgelé

Vendredi 16 octobre 2009 : Problème de prix de vente

Bayeux - Baisse du prix de retrait de la coquille Saint-Jacques (Ouest France)
2,05€ le kg de coquilles Saint-Jacques pêché en Manche-est : c'est le nouveau prix de retrait que l'organisation de producteurs de Basse-Normandie (OPBN) appliquera à partir de lundi, si elle doit acheter des coquilles Saint-Jacques invendues. Ce prix recule de 31 centimes. L'explication tient au marché qui n'absorbe pas les forts tonnages débarqués sous les criées. Cette décision a été rendue publique peu de temps après que les pêcheurs normands et nordistes, réunis au Havre, ont décidé de reconduire le nombre de jours de pêche à trois par semaine, soit lundi 19, mercredi 21 et jeudi 22

Coquilles : malaise après la réunion du Havre (FR3)
En ce début de saison de pêche, la coquille ne se vend pas. La réunion du Havre n'a pas dissipé le malaise
Cette année encore le début de la campagne de pêche à la coquille est difficile pour les marins-pêcheurs. Les prix sont trop bas et la coquille ne se vend pas.
D'après le Comité régional des pêches, quotidiennement environ 30% de la production de coquilles, soit 80 tonnes, ne s'écoule pas sur tout le littoral.
L'association des producteurs a été obligée de racheter les stocks au prix de retrait, soit 2,36 euros. Une somme modique qui ne satisfait pas les marins-pêcheurs de Normandie.
La réunion de crise n'aura pas dissippé le malaise à la criée d'autant que les organisations bas-normandes viendraient de décider après la réuinion et sans concertation de baisser leur prix de retrait 2,05 euros le kilo.

Calvados - La saint-jacques se vend très très mal (Ouest France)
Tri de coquilles à bord. Les pêcheurs se retrouvent aujourd'hui pour trouver des solutions à la mévente des saint-jacques.
Malgré la limitation à trois jours de pêche cette semaine,il y a trop de coquilles Saint-Jacques sous les criées.
Pourquoi ? Comment ?
Pourquoi la coquille Saint-Jacques se vend mal cette année ?
« Il y a énormément de débarque, tout n'arrive pas à s'écouler », note Richard Brouzes, directeur de l'Organisation de producteurs de Basse-Normandie (OPBN). Environ 50 tonnes mercredi, autant jeudi, sous les quatre criées bas-normandes de Granville, Cherbourg, Grandcamp-Maisy et Port-en-Bessin. Il faut y ajouter les ventes directes des bateaux aux mareyeurs. Le marché, en ce début d'automne, ne peut visiblement absorber autant de coquilles.

Finistère - La pêche s'enlise dans la crise (Ouest France)
Patrice Donnart et André Guéguen vont dénoncer les tricheries des pêcheurs du sud à Bruxelles.
Le poisson se vend de plus en plus mal sous les criées finistériennes.
« Un quart du merlu débarqué en Pays Bigouden reste invendu et part à la destruction. » Au Guilvinec, Patrice Donnart, président de l'organisation de producteurs Opob s'effraie du marasme qui s'installe dans tous les ports. Le constat est le même, du côté de PMA et Cobrenord, les autres organisations bretonnes. La saint-jacques a du mal à se vendre, les équipages crabiers de Roscoff et Camaret restent à quai dans l'attente que les prix du tourteau remontent, etc, etc.

Pêche : les "coquillards" se réunissent au Havre (Paris Normandie)
Leur mouvement sera peut-être occulté par leurs collègues agriculteurs qui ont décidé de manifesté en masse ce vendredi un peu partout en France et dont le point de ralliement en Haute-Normandie sera Rouen, mais les pêcheurs de coquilles Saint-Jacques espèrent se faire entendre également vendredi au Havre. Alors que la pêche à la coquille n'est ouverte que depuis le début du mois d'octobre, les chiffres ne sont pas bons.
La coquille Saint-Jacques se vend très très mal Les 50 tonnes de coquilles Saint-Jacques pêchées dans l’est de la Manche et mises en vente sous les quatre criées bas-normandes, mercredi et ce jeudi, ont eu toutes les peines du monde à trouver preneurs. L’organisation de producteurs a été obligée d’acheter 80 % de la production au prix de retrait de 2,36 € le kg. La situation n’est plus tenable. Les pêcheurs bas et haut-normands et leurs collègues du nord ont décidé de se retrouver vendredi matin au Havre pour tenter de trouver une solution.

Un coquillard bercko-boulonnais dérouté par la gendarmerie (La Voix du Nord)
L'équipage de l'«Emacles» est inquiet: le bateau ne peut quitter le port pour aller pêcher la coquille.
Mercredi, un coquillard qui pêchait au large de Boulogne a été dérouté par la gendarmerie maritime vers le port. ...
Selon les Affaires maritimes, ce bateau immatriculé à Fécamp mais armé par un équipage boulonnais et berckois avait subi récemment une suspension de pêche de 15 jours suite, selon le capitaine du navire, à une pêche hors quota commise l'an dernier.
Les centaines de kilos de coquilles saint-jacques qui avaient été remontées à bord ont été rejetées sur ordre des gendarmes du Glaive,

Mardi 13 octobre 2009 : Paimpol morosité sur les prix

Paimpol - Pêche à la Saint-Jacques. Un début de saison morose (Le Télégramme)
La saison de la pêche à la coquille Saint-Jacquesa débuté lundi dernier. Et les acheteurs ne se bousculent pas. Hier, à la criée de Loguivy, seuls deux mareyeurs sont venus se fournir.
Ceux qui pensaient assister, hier, à un concert de vocalises de la part de Nicolas Guillou, responsable d'exploitation de la criée de Loguivy depuis onze jours, en ont été pour leurs frais.
Deux mareyeurs présents

Dieppe - Pour l'amour d'une mer (Paris Normandie)
L'équipage du P'tit Idéfix, composé d'Eric Maret (à gauche), Charles Legardien et Loïc Brehamel, va reprendre la mer ce matin pour une première campagne de pêche dans la Manche
Eric Maret repart ce matin pour la mer avec son nouveau bateau « Le P'tit Idéfix », un an après le naufrage de son coquillard éperonné par un cargo libérien. Récit.

Le changement climatique augmente les stocks de coquille saint-jacques (Fishnewseu)
Un effet positif du changement climatique a été découverte.
Le réchauffement des eaux du Royaume-Uni tend à augmenter les stocks de Pecten maximus selon une étude publiée dans la revue Marine Biology.
Toutefois, les chercheurs ont prévenu que de nouvelles hausses des températures de l'eau pourraient avoir l'effet inverse sur les saint-jacques et qu’une meilleure gestion de ces pêcheries est nécessaire pour protéger les habitats des fonds marins.

Lundi 12 octobre 2009

Le Havre - Elle s'appelle Désirée (Paris Normandie)
Jean-Philippe à la barre du « Te Reva », le bateau familial
Les coquillards sont obligés de monter jusqu'à Dieppe pour trouver la précieuse Saint-Jacques.
Premières marées, premières déconvenues pour les pêcheurs du Havre. La coquille est absente du secteur. La flottille havraise est contrainte de « pousser » jusqu'à Dieppe. Des milles supplémentaires à parcourir qui forcément alourdissent les charges. « Il n'y a plus rien au Havre, les équipages ne parviennent même pas à faire leurs quotas », se plaint Ghislaine depuis son étal au marché aux poissons, quartier Saint-François. Son fils, Jean-Philippe, « patronne » le bateau familial, le Te Reva, une unité de 17 mètres. Le quota est fixé à 300 kg par homme à bord.

Rouen - La « Belle blanche » de retour (Paris Normandie)
Marcel, en amateur, avoue une préférence pour la Baie de Seine LES ECHOS DU CLOS. Chaque lundi, retour sur l'ambiance d'un dimanche matin sur le marché de la place Saint-Marc.
S'il est un saint que les gourmets adorent adorer, c'est bien Jacques et sa coquille. Depuis début octobre, la coquille est de retour sur les étals. Et si le corail se fait encore désirer sur les Dieppoises et Bretonnes - la première coquille de la saison, aussi baptisée la « Blanche » -, la noix se découvre « pas vilaine, même plutôt belle pour un début de saison », s'enthousiasme les poissonniers. Et de vanter la meilleure recette pour savourer leurs Saint Jacques : au naturel. Ou presque.

Samedi 10 octobre 2009 : Ouverture en Rade de Brest

Rade de Brest - Coquille : la campagne démarre le 19 octobre (Ouest France)
Le comité local des pêches a fixé la date de démarrage de la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques en rade de Brest. Ce sera le lundi 19 octobre. Cette date vaut également pour la praire, la palourde et les huîtres. Cette année, 55 bateaux ont leur licence pour pratiquer cette activité. Ils sont basés pour l’essentiel à Brest, mais aussi en fond de rade, comme au Tinduff ou à Logonna-Daoulas. L’année dernière, la campagne avait été fortement perturbée par des interdictions de pêche. Elles étaient liées à la présence d’une bactérie dans les coquilles.

Mercredi 7 octobre 2009 : Labeyrie mise sur la saint-jacques, laquelle ?

Labeyrie se diversifie (Sud-Ouest)

"Le groupe landais Labeyrie, essentiellement spécialisé dans le saumon fumé, le foie gras et les autres produits de la filière canard (confit, etc.), vient de se lancer dans une nouvelle diversification. Il va, en effet, proposer des saint-jacques sous vide ou en terrine.
Fort de son implantation dans la grande distribution, où sa marque occupe le premier rang pour ses deux produits phares, Labeyrie s'efforce d'élargir sans cesse la gamme de ses références. Cette stratégie se traduit, notamment, par l'apparition régulière de nouvelles recettes et de nouveaux conditionnements pour ses saumons et ses foies gras.
Avec la coquille Saint-Jacques, la société franchit une étape supplémentaire en se lançant dans un nouveau produit qu'elle estime se situer en harmonie avec le reste de sa gamme. Pour faire face à la demande, elle a jeté les bases d'une véritable filière en nouant des relations dans les ports de pêche écossais, où se récolte une bonne partie de ces crustacés.
Labeyrie est la principale filiale du groupe Alfesca, qui était presque intégralement contrôlé jusqu'au début de l'année par des capitaux islandais. Un moment secoué par la crise de la finance locale, le groupe, resté bénéficiaire dans la tourmente, a reclassé un tiers de son capital auprès de l'entreprise coopérative basque Lur Berri, avec laquelle il avait déjà des liens très étroits. Il ne sera sans doute bientôt plus coté à la Bourse de Reykjavik.

Labeyrie multiplie les Saint-Jacques (Linéaires) de juillet 2009
Labeyrie poursuit sa stratégie de diversification en produits de la mer. Après la marée libre service à Noël dernier, les terrines de la mer ce printemps, Labeyrie s’intéresse à d’autres champs d’action pour cette fin d’année. A commencer par les coquilles Saint-Jacques...
Labeyrie arrive donc sur ce créneau avec trois références de 100 g de noix de coquilles Saint-Jacques marinées au sel de guérande, au chablis et au thym, ou encore à l’huile d’olive et au safran. Présentées non en barquette, mais sous skin avec fourreau, elles se différencient également par la sélection de la matière première : il s’agit de noix de Saint-Jacques sauvages d’Ecosse. Leur calibre 20-40 assure 6 à 8 noix/100 g. Cuites en 5 minutes à la poêle, elles bénéficient d’une DLC de 21 jours (PVC 5,80 €).

Après ses terrines de la mer, dont une recette comprenait des Saint-Jacques, Labeyrie proposera cet automne une gamme de tartinables baptisés « spécial apéritif ». Les trois crèmes sont à base de saumon fumé, de crevettes et bien entendu de Saint-Jacques sont fabriquées sur le même site que les terrines, à Saint-Geours-de-Marennes dans les Landes (PVC de 3,50 € les 120 g). Un peu ballotté au rayon traiteur de la mer, le secteur des soupes reste selon Labeyrie « insuffisamment exploité ». Fabriqués par Soup’Idéale et habillés du bleu marine Labeyrie, deux veloutés proposent des recettes plutôt innovantes de saumon fumé aux pointes d’asperges et de noix de Saint-Jacques à la fondue de poireaux safranées (3,99 € les 500 ml). Labeyrie conforte également sa gamme de verrines festives. Lancées en 2007, elles accueillent une troisième référence à base de coquilles Saint-Jacques, cuisinées selon deux recettes à la sauce homardine ou safranée (5,99 € les 4 x 36 g).... Suite Linéaires

Mardi 6 octobre 2009 : Lannion - ouverture repoussée en mai 2010

Perros-Guirec - La pêche à la coquille n’ouvrira qu’en mai sur le banc de Perros-Guirec (Ouest France)
Les pêcheurs de Perros-Guirec ne débuteront la campagne de coquilles qu’en mai prochain. : La pêche à la coquille Saint-Jacques n’a pas débuté ce lundi sur le banc de Perros-Guirec contrairement aux autres années, où les dragues entraient action le premier lundi d’octobre. Le comité local des pêches de Paimpol-Lannion a en effet choisi de reporter l’ouverture au mois de mai prochain après la clôture de la saison dans la baie de Saint-Brieuc.

Lannion - Coquille : l'ouverture de la saison reportée (Ouest France)
La pêche à la coquille n'ouvrira qu'en mai prochain sur le banc de Perros.
La pêche ne débutera qu'en mai prochain sur le banc de Perros-Guirec où l'on expérimentera la pêche en plongée.

Baie de Saint Brieuc - La pêche à la coquille a très mal commencé (Ouest France)
Un enchaînement d'accidents a empoisonné la première journée. Ici, l'Alexis, bateau qui a subitement pris feu. : Jérôme Fouquet
Un bateau a coulé, un autre a brûlé. Jour de pêche maudit, hier à Saint-Quay-Portrieux,pour l'ouverture de la coquille Saint-Jacques dans la baie de Saint-Brieuc.
Le Da Viken II repose par 30 m au fond de la baie. L'Alexis, coque calcinée, est tristement amarré au ponton du port de Saint-Quay-Portrieux. Le premier a sombré à 8 h 15, le second a pris feu à 12 h 30. La communauté des pêcheurs a vécu dans la douleur, hier, l'ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques.

Naufrage. Un coquillier coule, un autre brûle (Le Télégramme)
Un accident de mer a eu lieu, hier matin, en baie de Saint-Brieuc. Deux navires qui pêchaient la coquille sont entrés en collision. L'un a coulé, l'autre non. Un troisième bateau, venu leur porter secours, a pris feu. Les marins sont tous sains et saufs.

Dieppe - Coquille : petit début (Paris Normandie)
Reprise timide de la pêche à la coquille en 1979
Chaque mardi, retrouvez l'actualité de 1979. Cette semaine : les premières coquilles.
Journée de l'enfance à Neuville, cross des pompiers en centre-ville dieppois, affluence de voyageurs dans le bilan des passagers du transmanche : 800 000 contre 500 000 en 1978 !)… Des événements qui peuvent surprendre, trente ans après.
Mais l'actualité dieppoise du début du mois d'octobre 1979, c'est aussi, exactement comme il y a quelques jours, un rendez-vous centré sur la bande dessinée à la MJC du centre-ville, ou bien encore l'arrivée des premières coquille Saint-Jacques !

Lundi 5 octobre 2009 : Début de campagne Baie de Saint Brieuc

Baie de Saint-Brieuc - Ce matin, la pêche des premières coquilles (Ouest France)
Jean-Daniel Hébert, ici à Pors-Even, est le patron du « Louise-Elisa », un bateau de 10 m et quelques, qu'il possède depuis 1977.
Ce lundi à 8 h, c'est l'ouverture de la pêche aux saint-jacques. Pas encore sur le gisement de Saint-Brieuc.Mais sur le banc du large et sur celui que les pêcheurs appellent les crépidules.
Reportage

Pêche à la coquille. Un bateau sombre au large de Saint-Brieuc (Le Télégramme)
Un accident de mer a eu lieu ce matin en baie de Saint-Brieuc. Deux navires, qui pêchaient la coquille, sont entrés en collision. L'un a coulé, l'autre non. Les marins sont sains et saufs.
C'est vers 8 h 15 que l'accident a eu lieu. Alors qu'ils faisaient l'ouverture de la pêche à la coquille en baie de Saint-Brieuc, le Da Viken II et le Petit Celte sont entrés en collision. Le premier navire, immatriculé à Saint-Brieuc et basé à Saint-Quay-Portrieux, a sombré. Le second, immatriculé à Saint-Malo, a subi une avarie. Les marins se trouvant à bord du Da Viken II ne sont pas tombés à l'eau.
Le patron reste à bord jusqu'au bout

Jeudi 1 octobre 2009 : Début de campagne Baie de Seine / Normandie

Dieppe : La coquille est de retour (Paris Normandie) le 2 octobre 2009
Pêcheurs, marchands de poisson, mais aussi amateurs de bonnes tables et de produits frais 100 % dieppois l'attendaient impatiemment... La coquille Saint-Jacques a fait une entrée remarquée sur les étals des vendeurs aujourd'hui vendredi. La saison de pêche ayant officiellement repris jeudi, les premiers mollusques ont pu être écoulés notamment aux barrières de Dieppe, face à l'office de tourisme, dès ce matin, au prix - tout de même - de 5 le kilo.

La Saint-Jacques, objet de toutes les convoitises (Manche libre)
La campagne de pêche à la saint-Jacques ouvre le 1er octobre en baie de Seine, en dehors des eaux territoriales. Etat des lieux.

Granville - Coquille saint-jacques : une ouverture attendue (Ouest France)
Le matelot de Philippe Bouillon a fini de préparer les dragues à coquilles saint-jacques mercredi après-midi.
La pêche au fameux mollusque ouvre ce jeudi 1er octobre. Une date attendue par certains comme une bouffée d'oxygène.
Reportage

Granville sème en mer des bébés saint-jacques (Ouest France)
Le comité local des pêches a semé hier des dizaines de milliers de petites coquilles Saint-Jacques au large de Granville. Une seconde sortie de semis est prévue en octobre.
Le comité des pêches de l'Ouest-Cotentin a lancé hier sa première nurserie de coquilles au sud de l'Archipel de Chausey.
Reportage

Les Malouins sèment leurs bébés coquilles (Ouest France)
Brice Lemasson, matelot, et François Lang, conseiller technique et scientifique, déversent les jeunes coquilles saint-jacques dans un vivier à bord du Youkilai II.
Pour entretenir la ressource, ils font grossir des larves de saint-jacques.Les jeunes mollusques viennent d'être dispersés en baie de Saint-Malo.
Reportage

Fécamp Les coquillards repartent (Paris Normandie)
Sur le quai Sadi-Carnot, les marins préparent les dragues pour le départ jeudi
Jeudi prochain, la nouvelle campagne de pêche à la coquille commence dans un contexte économique difficile après quatre mois passés à quai.

Boulogne-sur-Mer - Ce matin, José, Patrick et Éric partent pour quatre mois pêcher la coquille (Voix du Nord)
Hier, les trois frères Leprêtre: Patrick, José et Éric préparaient leur bateau sur le port de Boulogne. : La Voix du Nord
Les trois frères patrons pêcheurs ont troqué leurs filets à drague pour celui à coquilles Saint-Jacques. Une pêche physique qui va les occuper tout l'hiver mais qui va aussi leur permettre de mettre un peu de beurre dans les épinards et de fuir les quotas de pêche déjà atteints...

Le Havre Saint-Jacques en vue (Paris Normandie)
Guillaume, marin-pêcheur prépare le matériel pour la coquille
La saison de la coquille ouvre dans deux jours. Les équipages comptent sur cette campagne.

Coquille - Interdit de pêcher ! (Paris Normandie)
En raison d'une mauvaise retranscription des textes européens,
« Une vingtaine de bateaux haut-normands sur les 150 exerçant entre Le Havre et Le Tréport, se sont retrouvés avec l'interdiction de pêcher après la campagne à la coquille de 2008/2009. Ceci en raison d'une mauvaise retranscription des textes européens par la direction des pêches », s'insurge Alexis Maheut, président du comité régional des pêches.

Dieppe - Reprise progressive (Paris Normandie)
Le directeur régional des pêches, Alexis Maheut, indique que l'ouverture de la pêche à la coquille se fera progressivement avec pour ce jeudi une marée de douze heures : « Ceci afin de limiter les apports pour maintenir les prix. Une réunion aura lieu après la deuxième semaine de pêche. Selon les apports, il sera décidé d'établir dès la troisième semaine quatre marées de vingt-quatre heures, du lundi au vendredi midi, avec fermeture le week-end tout au long du mois d'octobre. »
Pierrick Bodéré, directeur de la criée de Dieppe, confirme : « Difficile de donner une tendance sur la saison à venir. On attend, le marché est tellement évolutif ! Etant donné que le temps de pêche a été réduit pour le début de la saison, on ne peut pas savoir ce que cela donnera avant que le marché ne se mette vraiment en place. »

Dieppe La coquille, elle a tout bon (Paris Normandie)
La saison de la coquille reprend aujourd'hui, soulevant l'espoir des pêcheurs dieppois. La saison de la coquille Saint-Jacques commence aujourd'hui. A l'heure où les coquillards reprennent la mer, le point sur les bienfaits du célèbre mollusque dieppois.
Dieppe, premier port coquillard de France ! Au-delà de la carte de visite, la coquille Saint-Jacques représente beaucoup pour la ville et pour ses habitants. La preuve en quelques arguments, développés par des professionnels de divers domaines… A l'occasion de la reprise de la saison de pêche, qui commence aujourd'hui.

Calvados - La saison de saint-jacques ouvre jeudi (Ouest France)
Les premières saint-jacques seront vendues sous les criées, vendredi matin. Elles seront sur les étals samedi. Beaucoup de nouveautés pour cette nouvelle campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques en baie de Seine.

5 000 tonnes
C'est le stock de coquilles Saint-Jacques disponibles dans la zone de la baie de Seine, située au nord de la limite des 12 milles nautiques (environ 22 km). « C'est une quantité moyenne », indique Eric Foucher, chef du laboratoire halieutique de l'Ifremer, à Port-en-Bessin. C'est dans cette zone que la pêche ouvre jeudi, à 10 h précises.

7 500 tonnes
C'est le stock de coquilles Saint-Jacques disponibles dans la zone de la baie de Seine, située cette fois, au sud de la limite des 12 milles nautiques. « C'est mieux que l'an dernier. L'effort de gestion depuis plusieurs années porte ses fruits », se réjouit Eric Foucher. La limitation des jours et des horaires de pêche fait que les coquilles sont moins pêchées et ont le temps de grandir. « Ça a joué », reconnaît Paul Françoise, président du comité local des pêches de Port-en-Bessin. La saison de pêche ouvrira que début décembre dans cette zone particulièrement protégée.

12 heures de pêche
Jeudi, premier jour de pêche, les bateaux ne pêcheront « que de 10 h à 22 h et rentreront dans la nuit, détaille Paul Françoise. La coquille sera plus fraîche puisqu'elle sera vendue vendredi matin, sans avoir vu le jour. » Cette restriction horaire, la première du genre, « évitera un engorgement du marché », précise Raphaël Sauvé, directeur adjoint de l'organisation de producteurs OPBN. La pêche ne reprendra que le lundi 5, jusqu'au jeudi 8, pour douze heures par jour. « En fonction de l'état du marché, on continuera comme ça ou non », ajoute Paul Françoise.

2,36€
C'est le montant du prix de retrait, prix auquel l'Organisation de producteurs achète les coquilles qui ne trouvent pas preneur. L'objectif est évidemment de tout vendre aux mareyeurs. « Nous avons demandé une campagne de promotion de la coquille Saint-Jacques à France Agrimer », précise Raphaël Sauvé. « Elle commencera autour du 15 octobre, c'est un peu tard », regrette Paul Françoise.

200
C'est le nombre de bateaux bas-normands, hauts-normands et nordistes qui disposeront du permis de pêche spécial (PPS) pour pêcher la saint-jacques. « C'est un peu moins que l'an dernier », note Paul Françoise. C'est logique : le nombre de bateaux de pêche a diminué dans tous les ports de France.
Philippe SIMON.

L'article du 12 octobre 2009 dans la Manche Libre confirme le caractère aquacole des opérations de repeuplement au large de Granville

Granville - Coquilles : une nurserie en mer (La Manche Libre)

Depuis de longues années, la coquille représente une part importante de la pêche granvillaise. Pour la dénicher dans les eaux froides de la Manche, il faut parfois brûler du carburant. Pour économiser l’énergie et ainsi respecter l’environnement, les pêcheurs ont jeté à la mer des petites coquilles saint-Jacques dans une zone non loin de Granville. Arrivées à maturité, elles seront pêchées d’ici à trois ans. Encouragée par les scientifiques et les élus, cette démarche responsable des pêcheurs entre dans le cadre d’une gestion maîtrisée et organisée de la ressource. Mardi 29 septembre, sous un ciel gris et dans une mer calme, trois bateaux de pêche mettent les gaz vers le large. A leur bord, les élus locaux et les professionnels de la pêche ne manqueraient pour rien au monde une première : l'ensemencement de coquilles saint-Jacques dans la baie de Granville. Arrivés dans une zone prévue à cet effet, les pêcheurs jettent à la mer 600 000 petits mollusques de 3 à 4 centimètres par seaux entiers. Loin d’être anecdotique, leur geste est vraiment symbolique, tourné vers l’avenir et respectueux de l’environnement. De l’aquaculture pour économiser du gasoil Car si la saint-Jacques n’est pas en danger dans les eaux manchoises, elle nécessite de longs trajets coûteux en carburant pour la dénicher partout dans la baie. Afin d’économiser du gasoil et de gagner du temps, les professionnels ont créé cette réserve de saint-Jacques à deux pas de Chausey et de Granville. D’ici à trois ans, ils pourront y piocher allègrement sous la condition que les “semis” poussent sans prédateurs. “Tout dépendra de leur mortalité et de leur dispersion dans la mer,” fait remarquer Béatrice Harmel, membre éminent du Comité régional des pêches. “Pendant trois ans, il faudra éviter les vandales…” Choisie par les pêcheurs pour ses fonds propices, la réserve sera interdite à la pêche pendant trois ans. Cette interdiction sera complétée par un suivi pointu et poussé de la part de scientifiques de la région. “Mais ne vous y trompez, note Béatrice Harmel, cette forme d’aquaculture n’a pas pour objectif de remplacer une ressource en perte de vitesse. Nous sommes loin de ce schéma. Notre but est au contraire de proposer une nouvelle manière de pêcher beaucoup plus prospective, en clair plus prévisionnelle.” Moyennant une cotisation annuelle, les chalutiers granvillais auront le droit de remplir leurs dragues. “L’organisation de cette pêche sera beaucoup plus fine que les autres. Entre autres choses, les pêcheurs devront remplir correctement un livre de bord,” ajoute-t-on au comité local des pêches. Toutefois, il est encore trop tôt pour en fixer les modalités. Mais en coulisses, les responsables de la profession encourageraient volontiers la pose de balises… de toutes les manières déjà prévue pour des questions de sécurité. Dans trois ans, les pêcheurs en sauront un peu plus sur la pérennité de cette nouvelle ressource. Identifiée sous la criée, cette coquille pourrait être vendue plus chère. “Il le faut pour que ce mollusque soit valorisé par rapport aux autres,” admet Béatrice Harmel. Ne serait-ce que pour mettre en valeur la démarche responsable d’une profession. Pratique. La campagne de coquille saint-Jacques est ouverte depuis le 1er octobre. Vendredi 2 octobre, plus de 6,5 tonnes ont été vendues sous criée.

Pêche à la Saint-Jacques très encadrée dans la baie de Saint-Brieuc (Le Télégramme)

Hier, à Saint-Quay-Portrieux, 46 bateaux sur les 81 autorisés à pêcher n'ont pas pris la mer, principalement en raison du mauvais temps. 5.200 tonnes à pêcher Depuis hier, 12h30, la pêche à la coquille Saint-Jacques dans la baie de Saint-Brieuc est ouverte. La campagne cessera lorsque les quelque 230 bateaux autorisés à pêcher auront ramené, en tout, un maximum de 5.200 t de coquilles, limite fixée par l'Ifremer après avoir inspecté le gisement de la baie. Autre possibilité: que les pêcheurs décident de s'arrêter en raison d'une demande insuffisante sur le marché. En principe, la saison de pêche durera jusqu'en avril. Organisation Chaque lundi et mercredi, les bateaux ont 45 minutes pour ramasser des coquilles Saint-Jacques. La drague qui ramasse les coquilles doit être à bord au départ et être sortie de l'eau à la fin de ce temps limité. Si certains bateaux inscrits ne peuvent participer à une session pour cause de mauvais temps ou d'avarie, les patrons peuvent bénéficier d'une séance de rattrapage. Contrôles De nombreux contrôles sont effectués sur la zone de la baie. Un avion affrété par le comité régional des pêches, dans lequel est embarqué un agent des Affaires maritimes, survole la baie. Par ailleurs, les différents services de l'État (affaires maritimes, gendarmerie nationale, douanes, répression des fraudes et services vétérinaires) multiplient les contrôles en mer et sur terre, à la débarque et dans les cales. Mercredi 28octobre, trois bateaux ont ainsi été pris en flagrant délit de pêche à la coquille dans la baie. Des procès-verbaux ont été dressés. Les pêcheurs pris en infraction risquent des sanctions administratives pouvant aller jusqu'à la suspension de leur licence pour 30 jours de pêche. Ils peuvent aussi être poursuivis pénalement, sur décision du procureur. «Il ne faut pas que le comportement de quelques bateaux nuise aux efforts collectifs. C'est pourquoi les sanctions sont exemplaires», précise Denis Mehnerte, directeur départemental des Affaires maritimes.

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