Le 31 août 2010, WWF international a dévoilé les règles d’attribution de l’écolabel aquacole ASC (Aquaculture Stewardship Council) pour la pangaculture et la conchyliculture. Le Vietnam qui truste la production mondiale de pangasius, est particulièrement ciblé....
Rien ne semble arrêter le Vietnam dans sa progression aquacole…. Le panga vietnamien s’est imposé sur les étals de plus de 70 pays dans le monde. Après les crevettes et les crabes marins, des chevrettes de luxe partent maintenant à la conquête des pays du Nord. Un poisson, trois crustacés, manque un coquillage dans le catalogue des exportations de produits issus de l’aquaculture.
Panga, Crevette, Crabe, maintenant Chevrette et bientôt.... Huître japonaise !!!
La chevrette est une crevette géante d'eau douce au nom latin de Macrobrachium rosenbergii. Elle est originaire de l'Asie du Sud-Est. Au Vietnam, elle est principalement élevée dans le bassin du Mékong. La société Aquaprawna la commercialise depuis peu en France sous le nom de "Saphira, la reine des crevettes" (De saphir, la couleur bleue de ses deux grandes pinces). Regardez le site internet d’Aquaprawna, c’est un véritable petit bijou !
Selon le ministère des Sciences et des Technologies, le Vietnam (qui s'est hissé au 3e ou 4e rang de l'aquaculture mondiale avec près de 2,5 millions de tonnes annuelles) maitrise les techniques d’élevage de près de 60 espèces aquatiques… Depuis peu, le Vietnam a jeté son dévolu sur l’huître japonaise (Crassostrea gigas)….
En 2010, le Vietnam prévoit de produire 1,8 millions de tonnes de pangasius. Va-t-il maintenant inonder le marché international de cette huître du Pacifique ?
Huître japonaise, un fort potentiel de développement
Avec l’appui d’experts australiens, le Vietnam développe actuellement l'ostréiculture sur la côte nord du pays, une zone épargnée par la pollution. Le reportage "Spat's what friends are for" explique la coopération technique mise en place entre l’Australie et le Vietnam pour développer la culture de l’huître du Pacifique (Crassostrea gigas). Regardez cette vidéo avec en fin de reportage des huîtres vietnamiennes qui ressemblent beaucoup aux huîtres d’écloserie made in France.
Ce reportage précise que l’ostréiculture a été délaissée jusqu'à maintenant. Les experts australiens doivent former les techniciens vietnamiens depuis la production de naissain en écloserie (technique de reproduction, culture des micro-algues, nurserie,…), jusqu'à l'élevage en mer pour obtenir des produits de qualité. Selon Wayne O'Connor de l'Institut des Pêches de Port Stephens au sud de l'Australie, l’élevage d’huître a un bel avenir et cette activité pourrait occuper de nombreux paysans en situation précaire. Il indique qu’« en l'espace de trois ans, l’ostréiculture est passée de « zéro » à une production de 2.000 tonnes ».
Cette activité ostréicole qui exige beaucoup de bras et qui se satisfait de peu d’intrants, devrait connaitre un fort développement dans les années à venir. « De plus en plus de petits agriculteurs migrent vers les côtes. L'ostréiculture pourrait bénéficier à près de 10.000 chefs d'exploitation. » Pour plus de renseignements : Australian experts guide oyster aquaculture (Fis)
Philippe FAVRELIERE (modifié le 3 septembre 2010)
Autres articles :
- Panga, le meilleur ambassadeur du Vietnam
- Espagne : Invasion de panga au pays du merlu
- Aux USA, les pisciculteurs n'aiment pas le panga vietnamien
- Aquaculture : Des Ong s'opposent au nouvel écolabel ASC
- L'écolabel MSC fête ses 10 ans dans la tourmente
- Pêche et aquaculture : Les liaisons dangereuses de WWF
Précision sur le nouvel Eco-label ASC (Aquaculture Stewardship Council) pour une Conchyliculture durable et une Pangaculture durable
Deux standards mondiaux pour une aquaculture durable des coquillages bivalves et des espèces de poisson panga ont été finalisés, se félicite le WWF international dans un communiqué du 31 août. Ces standards ont été obtenus à l’issue d’une concertation initiée en 2007 par le WWF avec plusieurs centaines d’acteurs (aquaculteurs, scientifiques, ONG, etc.), dans la volonté de réduire les impacts négatifs de l’élevage de ces espèces sur l’environnement, les travailleurs et les communautés voisines. La majorité des bivalves (huîtres, palourdes, moules et coquilles Saint-Jacques) et des pangas (Pangasianodon hypophthalmus and Pangasius bocourt) consommés dans le monde sont produits dans des fermes aquacoles. Environ 80 % des bivalves d’élevage sont produits en Chine. Ce type d’industries est en pleine croissance. Le panga, l’un des poissons à chair blanche le plus vendu en Europe, est produit à 90 % au Vietnam à raison de plus d’un million de tonnes par an, selon le WWF….. Voir la suite Aquaculture: nouveaux standards pour le panga et les huîtres (Jdle)
Téléchargez les standards du WWF pour une conchyliculture durable : Bivalve aquaculture dialogue standards et une Pangaculture durable : Pangasius aquaculture dialogue standards. Ces standards regroupent plusieurs dizaines de critères sociaux, juridiques, sanitaires et environnementaux… WWF précise que les standards ciblent les impacts-clés de l’aquaculture, car une liste exhaustive de critères aurait défavorisé les petits exploitants en raison d’un coût de certification trop élevé.
C’est l’Aquaculture Stewardship Council (ASC) qui sera chargée de vulgariser et de mettre en place ce nouveau concept de « Conchyliculture durable » et de Pangaculture durable sous la forme d’un label ASC. Voir le site ASC
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Le 1 juin 2011
La certification des élevages de crevettes met en péril les mangroves
La certification est devenue un outil pervers dans les mains des grandes entreprises : elles l’utilisent comme un « label vert » pour imposer des systèmes de production intrinsèquement nuisibles, qui deviennent une menace pour des écosystèmes de grande valeur. C’est ce qui arrive à présent aux mangroves, des écosystèmes à forte diversité biologique.
Plusieurs ONG qui travaillent avec les populations locales des pays producteurs de crevettes et avec les consommateurs des pays importateurs de crevettes ont sonné l’alarme au sujet du dénommé WWF-ShAD (Dialogue sur l’aquaculture de la crevette, d’après l’anglais), dont les critères et le processus lui-même seraient criblés de défauts.
Ayant participé à un de ces « dialogues », ces ONG ont pu vérifier par elles-mêmes que le panorama est encore pire : le produit final prédéterminé – les critères pour la certification des crevettes d’élevage – sera obtenu en se passant de toute participation équitable des parties prenantes ou des usagers des ressources. En revanche, la plupart des présents à ces « dialogues » sont des représentants de l’industrie crevettière et des usagers des ressources locales. Depuis que le processus a démarré il y a trois ans, la grande majorité de ceux qui sont touchés par l’élevage de crevettes brillait par son absence. Ce manque de contribution de la population locale au « dialogue » rend fortement discutable l’intention de certifier cette activité, et contredit surtout les déclarations du WWF, qui dit que les critères en question répondent aux vœux des communautés locales.
L’organisation Mangrove Action Project et d’autres objecteurs de conscience de tout le processus du « dialogue » ont essayé, sans succès, de convaincre le WWF et ses alliés de ne pas publier ces normes en tant que « critères sociaux et environnementaux », puisqu’il s’agit surtout de critères techniques qui, dans le meilleur des cas, correspondraient seulement à de « bonnes méthodes de gestion ».
D’autre part, en plus du manque de participation des communautés locales à la formulation des critères, nous reprochons au WWF de n’avoir pas recommandé à ses nombreux adhérents et au public en général d’éviter la consommation de crevettes bon marché. Si les consommateurs de crevettes d’élevage limitaient leur demande, il y aurait une diminution immédiate de l’expansion de cette industrie, et donc une diminution des dégâts provoqués par la forte consommation de ressources que font ces élevages ; ainsi, les effets négatifs de cette industrie toujours croissante, qui envahit sans cesse de nouvelles terres encore intactes, seraient considérablement moindres..... Suite et source : WRM
----- 23 janvier 2011 -----
Vietnam recherche investisseurs étrangers dans l'aquaculture
Développer la pêche hauturière en coopération avec d'autres pays, et appeler davantage d'investissements étrangers sont quelques unes des ambitions du secteur des produits aquatiques.
L’aquaculture est en constante progression depuis le début des années 2000 ; elle a atteint 2,8 millions de tonnes pour 1,1 million d’hectares en 2010. Malgré ces bons résultats, les autorités vietnamiennes ne veulent pas s’endormir sur leurs lauriers, « il demeure que les investissements directs étrangers allant dans ce secteur sont toujours très modestes. L'élaboration d'une stratégie et de mesures pour inciter les investisseurs étrangers à participer au développement de ce secteur s'impose donc. » Source : Produits aquatiques : une production sextuplée par rapport au plan (Courrier du Vietnam)
Par ailleurs, le Vietnam investit activement dans la recherche aquacole…
Inventorier les espèces aquatiques locales et sélectionner les meilleurs poissons, crevettes et autres dans un but aquacole…. Après le panga, bientôt de nouvelles espèces sur les marchés mondiaux !!!!
Concernant la sélection des espèces de poisson qui pourraient être les mieux adaptées pour l'aquaculture dans les localités. Ainsi, Oreochromis sp., Macrobrachium rosenbergii, Mastacembelus favus, Leptobarbus hoeveni, Osteochilus melanopleurus, Morulius chrysoplekadion, Cirrhinus microlepis, Pangasius krempfi, Clarias gracilentus, Penaeus monodon, Pangasius… sont des espèces qui sont proposées par les scientifiques.
Dans le but d'obtenir des produits aquatiques de qualité, capables de résister aux épizooties et au changement climatique, le Centre national de génétique aquatique en eau douce du Nam Bô occidental (...) ont appliqué des mesures de multiplication in vitro des poissons à haute valeur commerciale pour les élever à titre expérimental avant généralisation. "Les résultats de sélection des gènes +d'Oreochromis sp+ sont positifs, (...) ce poisson pèse en moyenne 300 grammes après neuf mois d'élevage, satisfaisant aux exigences du marché", affirme Trân Huu Phuc, cadre dudit centre.
Les recherches génétiques sur la résistance aux épizooties des espèces sont renforcées, les maladies souvent causées par des bactéries et des insectes parasites des poissons sont maintenant facilement détectées et rapidement contrôlées grâce aux techniques classiques et modernes des chercheurs, la prise de conscience des pratiques de bon élevage, conforme aux normes nationale et internationale, par les paysans s'est améliorée.
Selon les chercheurs, les modèles d'élevage mixte des crevettes, de concert avec la riziculture, (...) ont enregistré de bons résultats. En fondant des clubs, des coopératives d'éleveurs, comme proposés par le projet "Renforcement de la gestion des eaux dans la province de Soc Trang" lancé en 2006, les éleveurs ont pu profiter de formations sur les techniques d'élevage, le savoir-faire d'organisation, le contrôle de l'environnement aquatique, ce a permis d'améliorer leurs connaissances ainsi que leurs revenus.
Les scientifiques soulignent également qu'il faudra accélérer davantage la multiplication in vitro de toutes les espèces de produits aquatiques pour développer activement et durablement les ressources génétiques. "Le poisson Pseudapocryptes elongatus, nouvellement élevé dans les provinces de Bac Liêu et Soc Trang, a une haute valeur économique et est très prometteur pour l'aquaculture", estime Truong Hoàng Minh, enseignant au Département d'aquaculture de l'Université de Cân Tho. Source : Vers un développement durable des espèces aquatiques dans le delta du Mékong (Courrier du Vietnam)
Au Vietnam, le développement national de la pêche et de l’aquaculture a favorisé la création d’une industrie halio-alimentaire de plus en plus forte… Ce secteur a maintenant besoin de s’approvisionner en matières premières sur le marché international des produits de la mer, notamment en saumon, maquereau,....
Par ailleurs, la demande intérieure va s’accroitre avec le développement économique du pays : « D'après les prévisions, l'économie vietnamienne continuera probablement à connaître l'une des croissances les plus rapides du monde au cours des cinq prochaines années. Certains économistes prévoient aussi que l'économie de la ville de Hanoï deviendra l'une des économies de zone urbaine au plus fort taux de croissance mondial… »
Après avoir présenté le dynamisme du secteur halieutique vietnamien, cette étude qui s’adresse aux exportateurs canadiens, tentent d’évaluer les tendances importatrices du Vietnam… Plus d’informations au Service d'exportation agroalimentaire / Agriculture - Agroalimentaire Canada, cliquer Ici
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Plusieurs articles sur l'aquaculture du Vietnam, 3e producteur mondial avec plus de 2,5 millions de tonnes par an (10 fois la production française dominée par la conchyliculture). Au Vietnam, a crevette arrive en premier en valeur, alors que le panga est leader en volume. En plus les coquillages, les algues....
Vietnam : Développer des palourdes biologiques à Giao Thuy (Le Courrier)
Aujourd'hui, les palourdes de Giao Thuy dans la province de Nam Dinh (Nord) sont une marque connue des consommateurs du pays comme de l'étran-ger. Avec un chiffre d'affaires annuel de 350 milliards de dôngs, cette spécialité participe directement à la lutte contre la pauvreté dans cette localité.
Avec plus de 1.500 ha d'élevage dans les districts de Giao Thuy et Nghia Hung, Nam Dinh est la province disposant de la plus grande superficie d'élevage de palourdes du Nord du pays, dont le rendement annuel atteint 17.000 tonnes. Giao Thuy à lui seul en possède 1.400 ha pour une production annuelle de 12.000 tonnes.
Outre la Chine qui est le débouché principal, plusieurs pays européens importent ce produit de Nam Dinh avec un total de plus de 3.000 tonnes par an.
Afin d'augmenter la production de palourdes, Nam Dinh aménage la superficie d'élevage et ouvre des établissements de transformation, et renforce par ailleurs le contrôle de la qualité des produits, selon le Service provincial de l'agriculture et du développement rural.
Une marque respectueuse de l'environnement
En juin 2010, les palourdes de Giao Thuy se sont vues décerner une médaille d'or et le titre de "Denrée alimentaire de toute sécurité pour la santé". Giao Thuy est également la seule localité du Nord spécialisée dans l'élevage de ce mollusque bivalve qui satisfait chaque année aux normes de sécurité alimentaire depuis 2004.....
Vietnam : Environ 800.000 ha de plans d’eau pour l'aquaculture dans le delta du Mékong (Le Courrier)
Selon le secteur aquatique du delta du Mékong, cette année, 800.000 ha de plans d’eau seront consacrés à l'aquaculture dont 550.000 ha pour l'élevage des crevettes tigrées, 29.000 ha pour les crevettes à pattes blanches et 195.000 ha pour les poissons et crevettes d'eau douce.
La région s'efforce d'atteindre cette année 2,4 millions de tonnes de produits aquatiques, soit une hausse de 160.000 tonnes en glissement annuel. Les espèces élevées sont crevettes tigrées, crevettes à pattes blanches, pangasius, anabas (pour l'exportation), stromatés, gobies, huîtres, oreilles-de-mer, moules (pour le marché domestique). Elles sont élevées en majorité dans les provinces de Cà Mau, Bac Liêu, Kiên Giang, Soc Trang, Trà Vinh et Bên Tre. Les espèces d'eau douce sont élevées dans les provinces traversées par les fleuves Hâu et Tiên, comme An Giang, Dông Thap, Cân Tho et Vinh Long.
Les provinces renforcent la formation de la main-d'œuvre dans ce secteur et assistent les entreprises dans la modernisation des technologies afin de varier les produits, mais aussi pour satisfaire les demandes exigeantes formulées par les marchés étrangers. Elles aident aussi les entreprises à s'informer sur les marchés importateurs.
Les localités continueront à construire des systèmes hydrauliques pour faire face au changement climatique et assurer la fourniture d'eau des régions aquicoles. Elles renforceront la gestion de l'environnement, de la réserve après récolte, de la transformation, de la consommation, de l'exportation, de la qualité et de l'hygiène alimentaire, conformes aux normes internationales.
Le delta du Mékong renforce aussi la construction d'infrastructures pour les zones de transformation, l'application du système de gestion et d'assurance de l'hygiène alimentaire. Les autorités publieront les normes concernant les déchets des transformateurs et les rejets des eaux usées dans l'aquaculture pour limiter les impacts sur l'environnement.
Renforcement de l'exportation....
Vietnam : Créer une marque de "Crevettes Soc Trang" (Le Courrier)
La province méridionale de Soc Trang est devenue le centre d'élevage et d'exportation de crevettes du delta du Mékong grâce à au développement d'infrastructures d'aquiculture, ainsi qu'à la qualité comme la quantité de ses produits.
Une délégation de la compagnie française Aquapesca, qui vient d'effectuer une visite dans cette localité afin d'étudier l'élevage des crevettes, a rencontré les dirigeants du Service de l'agriculture et du développement rural de la province ainsi que des transformateurs. Azmina Ibrahim Goulamaly, représentante de cette société, également présidente du groupe Aceinde, s'est déclarée impressionnée par la qualité des crevettes de Soc Trang.
Elle a conseillé aux éleveurs de renforcer la coopération pour élever la qualité de leurs produits, afin de mieux satisfaire aux exigences de la clientèle. Aquapesca possède actuellement une ferme d'espèces et plusieurs usines de transformation au Mozambique. Ces dernières, construites en considération du respect de l'environnement, traitent des produits qui ont reçu le certificat AB - l'un des plus rigoureux du monde. Aquapesca s'engage aussi à ne pas détruire les mangroves et à planter des arbres au Mozambique.
D'après le président de l'Association des crevettes My Tu de Soc Trang, Nguyên Van Nhiêm, la société française pourrait coopérer avec cette dernière afin de créer une marque "Crevettes Soc Trang", dans le cadre d'un projet réalisé par le Service de l'agriculture et du développement rural de Soc Trang, avec le soutien de la société de conseil technique Qualasa et de la MTSA.
Qualasa étudie la faisabilité de créer des modèles d'usines de production des variétés avec les groupes prestigieux du monde pour augmenter la capacité de gestion des fermes, développer la marque. D'après Nguyên Van Nhiêm, l'intervention de Qualasa dans la création d'une chaîne de production en cycle fermé permettra d'augmenter la qualité des crevettes.
Selon le directeur exécutif de Qualasa, Xavier Bocquillet, cette société continuera de coopérer avec ses partenaires dans l'approvisionnement en espèces et en aliments, dans le traitement de l'eau ainsi que dans le transfert de techniques d'élevage afin d'améliorer la qualité des crevettes de Soc Trang et, plus généralement, du Vietnam….
Vietnam : Plus de deux milliards de dollars à l'exportation de crevettes en 2010 (Vietnam)
En 2010, le Vietnam a exporté pour un montant 2,08 milliards de dollars de crevettes, a annoncé l'Association des entreprises de transformation et d'exportation des produits aquatiques du Vietnam (VASEP).
C'est la première fois que la valeur d'exportation de ce produit dépasse le cap des 2 milliards de dollars. Les exportations de crevettes tigrées ont atteint 1,45 milliard de dollars et celles de crevettes à pattes blanches, près de 410 millions. Les crevettes à pattes blanches sont particulièrement prisées sur les marchés japonais et sud-coréen.
Selon VASEP, la production de crevettes du pays augmentera cette année par rapport à l'an dernier. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural estime que 640.000 ha de bassins seront consacrés à l'élevage de crevettes pour une production de 460.000 tonnes, dont 360.000 de crevettes tigrées. La production de crevettes à pattes blanches devrait passer de 136.000 tonnes en 2010 à 140.000 tonnes cette année.
Les crevettes vietnamiennes sont de plus en plus prisées sur le marché mondial et sont vendues sur 92 marchés de par le monde, contre 82 marchés en 2009. Les trois débouchés les plus importants du Vietnam sont le Japon, les États-Unis et l'Union européenne qui occupent 70% des exportations. Pendant les 11 premiers mois de 2010, le Japon a importé 55.600 tonnes de crevettes du Vietnam, soit une hausse de 12,8% en glissement annuel. Le Vietnam est devenu le premier exportateur de crevettes surgelées et le 5e fournisseur de produits à base de crevettes du Japon.....
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Le 25 mars 2011
Le Vietnam poursuit ses investissements dans l’aquaculture
Le Vietnam va investir 200 millions $ dans l’aquaculture dans les dix prochaines années. Dans les cinq premières années, il est projeté d’augmenter la production à hauteur de 3,6 millions de tonnes et les exportations au montant de 3,5 à 4 milliards $. Les chiffres pour les cinq années suivantes augmenteront respectivement à 4,5 millions de tonnes et entre 5 et 5,5 milliards $. Le panga et la crevette continueront à être les gagnants à l’export. Source : Veille des produits de la mer / CCI Côte d’Opale (Vietnam invests $200 million in aquaculture - Intrafish.com 14/03/2011)
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Une première entreprise vietnamienne reçoit la certification BAP
La société vietnamienne QVD a été certifiée par l’Alliance d’aquaculture globale (GAA) pour son usine d’élevage et de transformation de panga. http://fr.vietnamplus.vn 17/03/2011
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Le 7 avril 2011
Selon le Département général de l'aquaculture, relevant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR), le tétrodon est un poisson très apprécié en Corée du Sud, au Japon, à Taïwan (Chine)....
Ce produit offre de nouvelles perspectives pour l'exportation aquacole. Le Vietnam recense une quarantaine d'espèces de tétrodon et dispose d'une réserve de plus de 37.000 tonnes de ce poisson en pisciculture. À elle seule, la zone littorale de la province de Kiên Giang (extrême Sud) peut en exploiter de 6.000-10.000 tonnes par an. Mais l'élevage de tétrodon sert avant tout à produire des aliments pour animaux, le restant étant bradé au marché noir.
Pour éviter de déséquilibrer l'écosystème et diminuer le gaspillage, le gouvernement et le MADR ont autorisé les provinces de Khanh Hoà et Kiên Giang à expérimenter l'exploitation, la transformation et l'exportation de tétrodon vers la Corée du Sud. Les entreprises de Kiên Giang ont décroché des contrats avec Korea Poseido Seefood Co., Ltd., et la sarl des produits aquatiques de Sao Mai a signé un contrat record de 56 tonnes de tétrodon avec la compagnie sud-coréenne en question. Selon les experts, bien que l'exportation de tétrodon reste à ses balbutiements, les exploitants vietnamiens souhaitent recevoir de bons échos de la Corée du Sud sur les produits qu'ils délivrent.
Le Tétradon (ou Tétraodon) quesaco ?
Réponse de Wikipedia :
Le terme « Tétraodon » regroupe un ensemble de poissons dont le corps peut se gonfler d'où leur nom de « poisson boule » ou « poisson globe ».
Ils sont principalement connus pour trois raisons :
- Ils sont très toxiques et sont responsables de tétrodotoxisme qui provoque chaque année de nombreux décès, notamment au Japon où leur consommation est très prisée sous le nom de Fugu.
- Ils sont capables de se remplir d'eau ou d'air lorsqu'ils sont inquiétés.
- Ils n'ont pas de piquants, ce qui les distingue des Diodontidae qui en ont.
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Le 6 juin 2011
Migros s'engage en faveur d'élevages de poisson respectueux de l'environnement (Presseportal)
En tant que membre du WWF Seafood Group, Migros promeut la consommation de poisson de production durable. Elle a banni de son assortiment les espèces menacées et étendu son offre de poisson sous labels Bio et MSC. Aujourd'hui, Migros franchi un nouveau pas en encourageant également l'initiative «Aquaculture Stewardship Council» (ASC). Cette dernière a été lancée en 2009 par le WWF conjointement avec l'organisation néerlandaise pour le commerce respectueux du développement durable IDH afin de favoriser des élevages piscicoles répondant à cette préoccupation de sauvegarde de l'environnement.
Le poisson est digeste et facile à préparer. La demande globale de cet aliment augmente, y compris en Suisse. Or, cette consommation en hausse menace d'extinction les populations marines. Migros prend ce problème très au sérieux et met tout en oeuvre pour que ses clients puissent acheter du poisson sans arrière-pensée. Ainsi, elle collabore avec le WWF, élimine les espèces menacées de ses assortiments et développe en permanence son offre de poisson issu de pêcheries MSC et d'élevages Bio.
La moitié du poisson consommé dans le monde provient d'aquaculture (élevages piscicoles). Les espèces les plus respectueuses de l'environnement portant le label Bio ne représentent toutefois qu'une petite partie du poisson d'élevage. C'est pourquoi il est important d'introduire également des standards pour les exploitations ordinaires. L'ASC (Aquaculture Stewardship Council, www.ascworldwide.org) s'est fixé pour but d'élaborer des directives pour l'aquaculture. Celles-ci visent les douze espèces principales de poisson d'élevage au nombre desquelles figurent le pangasius, le tilapia et le saumon.
L'ASC est encore en pleine phase d'organisation. «Nous attachons beaucoup d'importance au fait de pouvoir acheter de la marchandise, même non certifiée Bio, qui provienne aussi d'aquaculture respectueuse de l'environnement. C'est pourquoi nous avons soutenu l'ASC dès ses débuts déjà», explique Oskar Sager, chef du Marketing Migros.
Le WWF Suisse approuve les efforts visant des méthodes d'élevage de poisson plus respectueuses du développement durable. «Nous soutenons l'ASC en plus des produits Bio et MSC. Les élevages conventionnels utilisent la plupart du temps des poissons comme aliments, ce qui augmente d'autant la pression sur les populations marines sauvages. En outre, ils contribuent souvent à la pollution des mers. C'est pourquoi des directives claires s'imposent», précise Felix Meier, responsable Consommation et Economie au WWF Suisse.
Du poisson de production durable à Migros Migros est un partenaire stratégique du WWF mais aussi un membre du WWF Seafood Group. L'année dernière, elle a pu augmenter sensiblement la part de poisson MSC et Bio dans son assortiment. Les ventes de poisson MSC ont augmenté de 30% pour atteindre 50 millions de francs....
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21 novembre 2011
Le N°1 mondial de l'aliment piscicole dans le conseil de surveillance de l'Ecolabel ASC
Knut Nesse est nommé membre du Conseil de Surveillance de l'ASC (Skretting)
Knut Nesse, PDG de Nutreco Aquaculture (Groupe Skretting), a accepté d'être l'un des membres du Conseil de Surveillance de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC).
Fondée en 2009, ASC est une organisation indépendante à but non lucratif responsable de la gestion des normes développées lors des Aquaculture Dialogues pour une filière aquacole durable. Les Aquaculture Dialogues sont un programme de tables rondes initiées et coordonnées par WWF.
"Je suis impatient de prendre mes fonctions. Etre impliqué dans une telle organisation permettra d'avoir un aperçu et de comprendre un grand nombre de questions environnementales concernant de multiples espèces aquacoles" déclare Knut Nesse. "Puisque Skretting étend ses activités en Asie, avoir un meilleur aperçu des questions environnementales concernant les espèces aquacoles de la région, telles que la crevette, sera une expérience très enrichissante."
"Nous sommes très heureux que Knut Nesse ait accepté d'être le nouveau membre du Conseil de Surveillance de l'ASC. Sa nomination a été unanimement acceptée par les 4 autres membres" déclare José R. Villalón, président du Conseil de Surveillance.
En collaboration avec de nombreux partenaires dans le monde entier, ASC conduira un programme ambitieux de transformation des marchés mondiaux des produits de la mer et de promotion des meilleures performances environnementales et sociales de la filière aquacole. Les normes d'ASC ont pour but d'accroître la disponibilité des produits de la mer certifiés comme étant durables. ASC va lancer un label consommateur qui garantira la conformité des produits et qui permettra à tout acteur de la filière d'y prendre part.
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Le 12 décembre 2011
Lors de ces onze derniers mois, 487.700 tonnes de filet de poisson tra (pangasius) ont été exportées, soit une croissance de 28% en glissement annuel, pour un chiffre d'affaires représentant plus de 30% de celui du secteur national des produits aquatiques.
Pour leur part, les poissons tra sont arrivés précocement au but plus d'un mois. Selon les statistiques du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le pays possède plus de 5.300 ha de bassins d'élevage de pangasius, dont la production cette année devrait atteindre plus de 990.000 tonnes.
Dans la province de Dong Thap qui possède le plus d'élevages au sein du delta du Mékong, la production a atteint plus de 314.000 tonnes représentant une augmentation de 4,83% par rapport au plan fixé. Une augmentation identique a également été constatée dans les provinces de An Giang (+237.000 tonnes) et Can Tho (+157.000 tonnes).
Depuis le 20 octobre, le prix du tra augmente de manière continue pour osciller entre 26.000 et 28.500 dongs le kilogramme, permettant aux pisciculteurs de réaliser des bénéfices d'entre 1.500 et 3.500 dongs le kilo.
Toutefois, ces bénéfices demeurent insuffisants pour conduire ces professionnels à développer davantage leur élevage du pangasius, le coût du crédit bancaire demeurant trop élevé. La conséquence directe est un approvisionnement insuffisant des entreprises de transformation de ce segment, lequel devrait se poursuivre, selon les prévisions actuelles, jusqu'en début d'année prochaine.
En outre, la légère augmentation du prix des produits exportés est aussi une question majeure pour les exportateurs vietnamiens. Actuellement, le prix du tra en Europe n'est que de 3,1 à 3,3 dollars le kilo, en Asie, de 3,1 à 3,2 dollars, aux Etats-Unis, de 3,4 à 3,6 dollars.
Compte tenu de cette situation, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et les organismes concernés doivent renforcer la coopération entre pisciculteurs, entreprises et distributeurs.
Par ailleurs, l'Etat devrait élaborer des politiques permettant aux pisciculteurs d'avoir un plus grand accès au crédit bancaire....
Source : Aquaculture: les exportations du tra et du thon en hausse (Vietnam +)
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Le 27 février 2012
Panga. De belles perspectives pour le poisson tra (Courrier du Vietnam)
Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra (Pangasius), soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars.
La qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...
En 2011, la crise de la dette publique en Europe a eu une nette incidence sur la consommation de produits aquatiques vietnamiens, et notamment de poissons tra et basa (pangasius). Compte tenu de la situation, les États-Unis et les pays d’Amérique latine sont d’autant plus considérés comme des marchés prometteurs pour ces poissons. La plupart des entreprises de ce secteur estiment en effet que ces deux marchés vont prendre davantage d’importance que l’Union européenne au cours de cette année.
Selon Nguyên Van Ky, directeur de la Compagnie d'import-export de produits aquatiques de An Giang (Agifish), cette dernière a reçu après le Têt de nombreuses commandes des États-Unis, du Mexique, du Brésil et de plusieurs marchés asiatiques. Un représentant de la compagnie d'import-export de produits aquatiques Hung Ca a annoncé expédier 150 conteneurs de poissons tra et basa durant ce 1er trimestre, dont 70 en Amérique latine, soit 40 de plus que lors de la même période de l'année précédante.
Le chiffre d’affaires à l’exportation de poissons tra et basa aux États-Unis s’est élevé l’année dernière à 331,6 millions de dollars, représentant 18% des exportations nationales de ces produits, celles en Amérique latine en représentant 15%. La croissance en montant des exportations de poisson tra dans les pays d'Amérique du Sud fait mieux que suivre sa lancée. D'après les spécialistes, le Brésil est le marché le plus prometteur pour ce produit. La commercialisation du tra vietnamien au sein des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) comme Singapour, la Thaïlande et les Philippines est également en croissance.
Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra, soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars. Pour 2012, selon l’Association vietnamienne des producteurs de poisson tra (VASEP), les marchés traditionnels comme l’Union européenne et les États-Unis vont maintenir une croissance stable. Les entreprises vietnamiennes comptent bien par ailleurs faire une percée sur de nouveaux marchés tels que le Mexique, le Brésil, le Chili, le Pérou, l’Algérie, l’Angola... En particulier, la qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...
Pour favoriser davantage cette industrie, les spécialistes proposent au gouvernement d'introduire le poisson tra dans la liste des produits stratégiques afin qu'il bénéficie d'une meilleure gestion de son développement sur le long terme. En outre, la Banque d'État du Vietnam va collaborer avec le Département des produits aquatiques et autres services concernés dans l’étude des besoins financier des éleveurs et entreprises de transformation afin de leur ouvrir davantage l’accès au crédit bancaire.
Les aliments pour poissons sont aussi et toujours un problème majeur. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural va prochainement proposer au gouvernement de compléter la réglementation afin d’obliger les éleveurs à industrialiser leur élevage et l'emploi d’aliments industriels en vue d'améliorer la qualité de leur production et de limiter la pollution.
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Aquaculture : mesures pour réduire le coût de production (Courrier du Vietnam)
En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural table sur 6,5 milliards de dollars d'exportations de produits aquatiques, soit 800 millions de plus en un an.
«Malgré les difficultés actuelles, les entreprises du secteur aquicole doivent se montrer plus solidaires entre elles et éviter tout acte nuisant à l’image de ce secteur, tels que dumping ou concurrence déloyale...», a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Cao Duc Phat lors d’une récente rencontre avec les responsables de ces entreprises.
En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit des exportations de 6,5 milliards de dollars, soit 800 millions de plus en un an. Selon l'Association de transformation et d'exportation de produits aquatiques du Vietnam (VASEP), le prévisionnel pour la crevette est de 2,5 milliards de dollars, et pour le pangasius, de deux milliards. La République de Corée, la Chine, le Japon et les États-Unis demeurant considérés comme des marchés prometteurs pour les produits aquatiques du Vietnam.
En 2012, les exportations de crevettes sont estimées à 2,5 milliards de dollars.
«Ces deux derniers mois, les entreprises font face à d’importantes difficultés que sont une augmentation du coût de production, un déficit de matières premières et un accès restreint au crédit» a indiqué le directeur de la compagnie de produits aquatiques de Hùng Vuong, Duong Minh Ngoc.
Les dirigeants d’entreprise ont avancé quatre propositions en vue d’améliorer coût de production et compétitivité : simplifier les procédures de contrôle d’hygiène alimentaire et contrôler strictement les conditions d’élevage, exempter de certification les entreprises sur les marchés n’en demandant pas, généraliser les contrôles de qualité et, enfin, améliorer les contrôles de l'emploi d’antibiotiques.
«L’augmentation des frais de certification ainsi que des amendes trop lourdes élèvent également le coût de production des entreprises», a souligné de son côté le président de la VASEP, Trân Thiên Hai.
Répondant aux questions, le ministre Cao Duc Phat a souligné que le gouvernement continuera de soutenir au mieux les entreprises aquicoles que ce soit sur le plan de la production, de la création d’emploi ou des exportations. Le ministère accélérera la réforme du système de contrôle d’hygiène alimentaire ainsi que l’application de modèles plus efficients d’élevage aquicole.
Quand Camaret se souvient de ses langoustiers, la ruine des fonds marins de Mauritanie, le Vietnam met à l’honneur ses actaciculteurs, riches éleveurs de langoustes en baie de Vung Rô.
Camaret-sur-Mer : Salle comble pour la projection sur la pêche à la langouste (Ouest France)
Le cinéma Rocamadour était comble, dimanche soir, pour assister au film « A bord du Claire Jeanne » de Jean Pencalet, ancien patron pêcheur. Il compte 14 ans à bord du langoustier Claire Jeannne. Les images de ce documentaire, monté par sa fille Emmanuelle, sont muettes. Jean Pencalet commentait le film de la vie quotidienne à bord, dans les années 70 et 80. De sa carrière à la pêche, il totalise 50 voyages à raison de 2 voyages par an.
Le navire embarquait 700 à 1 000 casiers. « On travaillait de 5 h à 21 h. Les mois défilaient sans que l'on s'en rende compte. Le GPS a facilité la navigation. Avant avec le sondeur, il nous arrivait de nous perdre. On avait des nouvelles de la famille une fois par mois, puis Saint Lys radio nous a permis d'avoir des contacts plus fréquents avec nos familles. Les mauvaises nouvelles ne nous étaient pas divulguées. Il fallait garder le moral. J'ai fait ce film pour qu'il reste des traces de ceux qui sont partis sans laisser de trace. J'ai fait mon dernier voyage en 1986. En 1990, les fonds de Mauritanie étaient ruinés ».....
L’élevage de langoustes rapporte gros à Vung Rô
Vung Rô est une petite baie de la commune de Hòa Xuân Nam, district de Dông Hoa, province de Phu Yên. Pendant la guerre, c’est là que les « bateaux non immatriculés » venus du Nord déchargeaient secrètement du matériel pour alimenter le front du Sud. Aujourd'hui, c’est une fameuse région d’élevage de homards (langoustes ndlr).
À l'heure actuelle, 460 ménages élèvent des homards dans plus de 400 radeaux, constitué chacun de 20-50 cages, voire 200. En moyenne, chaque cage contient 70 à 100 homards. Les radeaux se trouvent surtout à Bai Ngà et Bai Lau, un lieu entouré de montagnes et d’une profondeur moyenne de 10 m.
Actuellement, chaque homard d’un kg est vendu 1,6 million de dôngs (soit près de 80 dollars), soit 300.000 dôngs de plus que l'année dernière. Un prix record.
Trân Van Ngai, président du Comité populaire de la commune de Hoà Xuân Nam, a déclaré: «En 2010, les astaciculteurs locaux ont récolté 200.000 homards. Ce nombre a quadruplé en 2011 ».
Reportage photographique : cliquer Ici
- La baie de Vung Rô, abritée du vent, convient à l'élevage des homards.
- Nettoyage des cages flottantes.
- Les petits poissons sont la nourriture principale des homards.
- Les homards sont souvent nourris au petit matin.
- Les cages flottantes conviennent bien à l’astaciculture.
- Un homard pèse de 1,3 à 1,5 kg
Pendant la récolte, Vung Rô vend chaque jour près de 500 kg à 1 tonne de homards. Beaucoup d’éleveurs comme Nguyên Cut, Lê Duc Tiên, Dô Nam, Nguyên Hiên gagnent de 700 à 1000 millions de dôngs à chaque récolte, et certains d’entre eux sont devenus milliardaires.
Selon Dang Xuân Ngoi, président de l'Association Hoa Xuan Nam, chaque famille élève des centaines de homards voire des milliers. Ces deux dernières années, les homards ont moins souffert de maladies et le prix était élevé. L'année dernière, la famille de Dang Xuân Ngoi a élevé 1.000 homards et a gagné environ 600 millions de dôngs après déduction des frais. Cette année, il en a vendu 400, pour plus de 670 millions de dôngs.
Auparavant, la plupart des familles de la commune vivait de la pêche, dont celle des homards. En devenant astaciculteurs, leur niveau de vie s’est beaucoup amélioré.
Pour encourager cette filière, l'Association des agriculteurs du Vietnam et la Banque vietnamienne pour l'agriculture et le développement rural ont octroyé des prêts de 20 millions de dôngs aux éleveurs.
Par ailleurs, le district de Dông Hoà a élaboré un plan de développement de l'aquaculture pour chaque région, chaque quartier d’habitation. Les activités illégales comme l'utilisation de produits chimiques sont sévèrement punies.
Vung Rô en particulier, et le district de Dông Hoà en général, ont des stratégies économiques qui s'harmonisent avec la protection des ressources, en vue d’aider les pêcheurs locaux à s’enrichir sans hypothéquer l’avenir de leurs enfants. Texte : Thao Vy - Photos: Trân Huân - Source : L’astaciculture à Vung Rô (vnanet)
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