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Tous les articles : Mortalité des Huîtres : Dossier
A partir du 15 août 2010 - cliquer : Revue de presse 2010 (4) : Conchyliculture, aquaculture, pisciculture,..
Amundi, c’est une filiale commune au Crédit Agricole (75%) et à la Société Générale (25%), gestionnaire de plus de 650 milliards d’euros de capitaux. La branche japonaise, Amundi Japan Ltd, va bientôt gérer le premier fonds commun de placement « Pêche » dans le monde. Un portefeuille de plus d’un milliard d’euros (1,636 milliards de dollars) dédié au développement de la pêche et de l’aquaculture dans le monde…. Lire article complet
Rapport de suivi de l'OIE pour la mortalité des huîtres au Royaume-Uni : Rapport de suivi n°3 - Herpès virus des huîtres (OsHV-1, µvar), Royaume-Uni
Information reçue le 13/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, LONDON, Royaume-Uni
Source du/des foyer(s) ou origine de l´infection : Transport légal d'animaux
Autres renseignements épidémiologiques / Commentaires : Mise à jour du 12 août 2010 pour le Foyer du Kent : L’épisode de mortalité qui a concerné le site serait maintenant terminé, et le premier des deux contrôles consécutifs requis par l'article 4 du règlement (UE) 175/2010 de la Commission devrait être effectué aujourd'hui, c’est-à-dire un mois environ après la notification initiale de cette mortalité anormale. La recherche des contacts des deux sites qui avait acheté les animaux au sein de la zone de confinement avant l’identification de l’infection est maintenant terminée ainsi que les tests pour les trois échantillons supplémentaires prélevés dans la zone de confinement. Tous les échantillons se sont révélés négatifs au test par PCR. Il n’y a par conséquent aucune preuve de propagation de l’infection à partir du site actuel qui a connu cette mortalité. Le programme de surveillance du reste des côtes de l’Angleterre et du Pays de Galles se poursuit. A ce jour, aucun autre résultat positif d’OsHV-1 n’a été obtenu.
Récapitulatif de la situation au Royaume-Uni dans : Mortalité des huîtres 2010
Les huîtres racontées par Piqtchiu (Sud-Ouest)
De ville en ville, le conteur explique le métier d'ostréiculteur.
Les estivants sont venus nombreux à la cabane Miot aux roches pour rencontrer Piqtchiu. Cet été, le conteur patoisant est en tournée pour faire découvrir le travail ostréicole ; une idée chapeautée par la section régionale. Et c'est à sa sauce que le conteur explique les choses, avec verve et humour. Ainsi, dans la bonne humeur, Piqtchiu a raconté le captage la première année, le détroquage, la séparation des huîtres la deuxième année, l'élevage la troisième et enfin l'affinage en claire dans les 27 communes pour les Marennes Oléron. Une découverte de ce monde particulier de l'estran où les marées rythment toute la vie......
Elevage de bar et de daurade en Méditerranée
Compétition pour l’espace et des coûts élevés d’installation sont des obstacles majeurs au développement de l’aquaculture en Méditerranée. Voir l’étude complète sur la situation des élevages de bar et de daurade en Méditerranée à télécharger : Regional synthesis of Mediterranean marine finfish aquaculture sector and development of a strategy for marketing and promotion of Mediterranean aquaculture / GFCM Studies and Reviews No. 88. Rome, FAO. 2010.
Appel à experts - l'écoétiquetage et la certification des pêches de capture
Le Département des pêches et de l'aquaculture de la FAO se propose d’établir une liste d'experts dans le domaine de l'écoétiquetage et la certification des pêches de capture. veuillez faire parvenir votre CV dans les plus brefs délais, à William Emerson, avec copie à Alessandra Innelli, de préférence avant le 31 août 2010 et, au plus tard, le 15 septembre 2010.
Mesurer la contribution de l'aquaculture à petite échelle / Une évaluation
L'aquaculture à petite échelle (SSA) contribue au développement rural durable (SRD) ainsi qu’à la sécurité alimentaire, l'utilisation efficace de l'eau, la création de richesse, la diversification des moyens de subsistance, la création d'emplois et de revenus ruraux, en utilisant le travail de la famille, l'harmonie sociale et l'autonomie des femmes. Bien que reconnu comme tel, il n'y a pas eu d'évaluation systématique et claire de sa contribution.
Mesure de la contribution de l'aquaculture à petite échelle : une évaluation, présente les méthodes et les indicateurs permettant d'évaluer la contribution de l'aquaculture à petite échelle pour le développement rural durable basé sur un atelier d'experts. Le document contient le rapport de l'atelier ainsi que 10 documents techniques présentés et un compte rendu détaillé des processus mis en oeuvre dans le développement d'un système d'indicateurs pour mesurer la contribution de l'Afrique subsaharienne au SRD.
Document à télécharger : Measuring the contribution of small-scale aquaculture / An assessment (FAO 2009 FISHERIES AND AQUACULTURE TECHNICAL PAPER 534)
Outils de planification spatiale pour appuyer l'approche écosystémique de l'aquaculture
De plus en plus l'attention se tourne vers les processus, méthodes et outils pour la mise en œuvre pratique de l'approche écosystémique de l'aquaculture (CEA), il ya un plus grand besoin d'outils et de méthodologies, y compris les évaluations d'impact environnemental et l'analyse des risques. Outils de planification spatiale, y compris les systèmes d'information géographique, la télédétection et de cartographie pour la gestion des données, l'analyse, la modélisation et la prise de décision, jouera un rôle important. La Fao vient de publier un document sur le potentiel des outils de planification spatiale pour appuyer l'approche écosystémique de l'aquaculture, basé sur un atelier d'experts, examine la situation et le potentiel de ces outils de planification spatiale dans l'application de la CEA. Le document comprend le rapport de l'atelier résumant les contributions marquantes des participants, et d'un réexamen.
Document :
L'analyse des risques en aquaculture
L'aquaculture est un secteur en expansion rapide de l'économie mondiale et devrait continuer à augmenter sa contribution au monde de production de la cuisine aquatiques et continuera à renforcer son rôle dans la sécurité alimentaire. Ce développement rapide de l'industrie en vertu de diverses juridictions nationales et régionales a entraîné une diversité des cadres réglementaires. La FAO a publié un document pour la compréhension et l'application de l'analyse des risques dans l'aquaculture: un manuel pour les décideurs, donne un aperçu du processus d'analyse de risque appliquée à la production de l'aquaculture et de démontrer la variété des moyens par lesquels le risque peut manifeste dans les opérations de l'aquaculture et la gestion. Destiné aux décideurs et aux gestionnaires supérieurs de l'aquaculture à la FAO les États Membres, le manuel vise à promouvoir une meilleure compréhension et d'acceptation des demandes et des avantages de l'analyse des risques dans la production de l'aquaculture et la gestion.
Document :
- 13 août 2010
La Région a débloqué mardi une enveloppe de plus d’un demi-million d’euros pour un programme visant à développer l’élevage de crabes de mangroves au Mozambique. Une nouvelle niche qui devrait profiter en premier lieu à la société Aquapesca ainsi qu’à d’autres entreprises réunionnaises. Une enveloppe de plus d’un demi-million d’euros, dont 400 000 en provenance du Feder, a été débloquée par la Région mardi. Cette somme rondelette vise, dans le cadre du Programme d’appui réunionnais au développement de l’aquaculture mozambicaine (Pardam), à mettre sur pied une nouvelle filière d’élevage : le crabe de mangrove. Ce crustacé, le Scylla serrata, est présent sur toute la ceinture tropicale. Il est déjà largement exploité par les pêcheurs notamment en Nouvelle Calédonie. L’Association réunionnaise de développement de l’aquaculture (Arda) va piloter cette nouvelle expérimentation dans ce pays d’Afrique de l’Est au fort potentiel aquacole (holothuries, crevettes, algues…). Pierre Bosc, le directeur de la structure, souligne : “C’est le plus important programme de recherche et développement que nous avons mené dans la zone pour l’instant”….
Depuis 2007, François Isambert exploite une ferme piscicole à La Fajolle, où il élève des truites et des ombles bio qu'il vend le mercredi au marché de Quillan. Pour le touriste de passage un jour de marché à Quillan, la scène a de quoi surprendre. Debout à l'arrière de son pick-up, un homme barbu s'agite, épuisette en main, puis d'un coup de matraque miniature, achève sans coup férir une série de poissons. Pour les Quillanais habitués de la place de la République en revanche, le barbu en question n'est pas un inconnu. Ici, on l'appelle François : c'est le pisciculteur de la vallée du Rébenty, celui qui vend des truites arc-en-ciel, faro, des ombles de Fontaine et des ombles Chevalier encore vivantes et toujours succulentes. "Tous les poissons sont bio, ils sont élevés dans les eaux du Rebenty et du Funt d'argent", prévient d'emblée François Isambert….. Pisciculture de La Fajolle, tél. 04 68 20 77 40.
L’Irlande se lance dans l’algoculture : Le projet coordonné par le BIM (Bord Iascaigh Mhara) associe l'Institut maritime d’Irlande, l'Université Queen's de Belfast, l'Université nationale d'Irlande, Galway, et plusieurs sociétés d'algues : Cartron Point Shellfish Ltd, Tower Aqua Products Ltd,….. L'objectif du projet est de développer l’algoculture à une grande échelle pour au moins trois espèces d'algues - dillisk, nori et kelp – Source : Ireland to ramp up seaweed aquaculture (SeafoodSource)
Luchon. Pêchez vous-même votre dîner... (La Dépêche)
Cela fait plus de 30 ans que Thierry Nouals tient «Le vivier du Comminges», la pisciculture d'Antignac. «C'est mon grand-père qui l'a créée», confie-t-il. Dans les petits canaux alentours, près de 5 tonnes de truites fario et arc-en-ciel grandissent paisiblement. «L'eau vient d'une résurgence de la source qui alimente l'Agouaou, plus connu sous le nom de canal d'Antignac.» De la rivière, un petit barrage et un canal alimentent les bassins de chaque côté. «L'eau ici est toujours très claire et propre, grâce à cette résurgence de la source.» La qualité de l'eau est d'ailleurs régulièrement contrôlée. Les truites, quant à elles, sont nourries au poisson et aux céréales.....
- 12 août 2010
Les professionnels et les représentants de l'Etat se sont retrouvés mercredi 11 août à Saint-Lô pour faire le point sur la mortalité des huîtres. Les professionnels de la conchyliculture ont rencontré la sous-préfète de Coutances mercredi 11 août en préfecture de Saint-Lô. Une réunion qui avait pour but de faire le point sur la mortalité des huîtres de la région mais aussi sur le versement des aides aux entreprises confrontés à ce problème. Des assises régionales de la profession sont par ailleurs prévues le 15 septembre à Blainville-sur-Mer.
Des huîtres toute l'année (Radio Canada)
Il n'y a aucune contre-indication à manger des huîtres durant l'été. Il ne faut surtout pas s'en priver. Ostréophile convaincu, Ariel Fenster, de L'Organisation pour la science et la société de l'Université McGill, nous parle d'un sujet qui le fascine et qu'il a étudié sur le terrain.
Ecoutez l’interview d’Ariel Fenster de passage en Bretagne
Moules de pêche : trois gisements sur quatre fermés (Manche Libre)
Les conclusions de la dernière campagne de prospection destinée à évaluer la ressource dans les gisements de moules de l’est-Cotentin et de Grandcamp-Maisy se sont vérifiées.
Les quantités commercialisables sont en baisse sensible par rapport à celles observées en 2009. C'est la raison pour laquelle la commission moules du comité régional des pêches avait décidé de fixer pour la campagne de pêche de cette année des quotas qui se montent à 360 kilos par homme et par jour, ou bien à 1,8 tonne par bateau et par jour. Toutefois les pêcheurs, à défaut de quantité, ont trouvé la qualité, avec un taux de chair (proportion du poids de la chair par rapport au poids total de la moule) de 35 %. La campagne actuelle s’est ouverte lundi 5 juillet sur les gisements de Barfleur, Jonville, Ravenoville et Grandcamp-Maisy. Mais la présence de naissains, c’est-à dire de jeunes moules, dans les trois derniers gisements a conduit la profession à les fermer dès le jeudi 15 juillet. Mais certains pêcheurs ne jouent pas le jeu....
- 11 août 2010
Offre d’Emploi : Enseignant (e) / Techniques de la pêche option aquaculture
L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec, campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles, est à la recherche d’enseignantes ou d’enseignants pour pourvoir des charges d’enseignement à Grande-Rivière, pour la session Automne 2010. Pour plus d’informations : Cliquer Ici
Trois questions à... Pascal Métayer, grand maître de la Confrérie des bouchoteurs et ancien responsable de la section régionale des conchyliculteurs.
Qu'est-ce que la moule de bouchot de Pénestin ? C'est une moule élevée grâce à une méthode propre à la France qu'on appelle bouchot. Ça signifie que les moules sont élevées sur des pieux en bois qui leur servent de support, contrairement à l'épandage qui se fait dans des parcs. Cette méthode a été implantée à Pénestin au début du XX e siècle. En ce moment, nous les récupérons sur les bouchots de Tréhiguier ou à la pointe du Bile. Le bouchot est la technique d'élevage la plus vieille qu'il soit en France.
Pénestin : Le port de Tréhiguier, à l'abri de la déferlante touristique (Ouest France)
Reportage : Une douzaine de plages, huit campings et une population qui passe de 1 500 âmes l'hiver à plus de 35 000 au mois d'août. Autant dire que la période estivale bouleverse en profondeur la démographie pénestinoise. Le port de Tréhiguier semble épargné par ce grand chambardement. Ici, on vit au fil de l'eau, et de la marée. « Il faut venir aux alentours de 16 h pour voir le port s'activer. Que voulez-vous, on vit à l'heure des marées ! » raconte Brigitte Métayer, un personnage connu de tous les habitués du quai de Tréhiguier.
Patrimoine local - Comme les quelque 200 habitants du village, cette femme aux grands yeux noirs a toujours vécu à proximité du port. L'air marin, elle le respire depuis l'enfance. « Toute petite déjà, j'avais les pieds dans l'eau pour accrocher les moules sur les pieux et aider mes parents. » Brigitte Métayer, comme la plupart des habitants de Tréhiguier, a grandi avec la pêche et la mytiliculture (l'élevage de moules) en héritage…..
Depuis le début du siècle dernier et l'installation des premiers producteurs de moules de bouchot (élevage sur pieux), le port est tributaire de cette activité. En 1995, une Maison de la mytiliculture a même vu le jour en lieu et place du vieux phare. La mytiliculture appartient au patrimoine local…..
Fête de l'huître. Surzur célèbre demain la 10e édition (Le Télégramme)
500 personnes sont attendues jeudi pour la dixième édition de la Fête de l'huître à Surzur. L'occasion de déguster les productions des ostréiculteurs locaux. Neuf ans que l'huître est à la fête à Surzur. Neuf ans que les commerçants locaux et les ostréiculteurs organisent ensemble un moment en son honneur, qu'une vingtaine de bénévoles s'échinent à ouvrir les 350kg de mollusques et que les centaines de visiteurs prennent plaisir à les déguster. Alors cette année, Surzur a de nouveau répondu positivement à la section régionale conchylicole de Bretagne-Sud, qui organise des fêtes dans les villages volontaires….
Saint Malo : Le Vivier-sur-Mer accueille sa 26e Fête des moules (Ouest France)
Chaque année, quatre tonnes de moules sont distribuées tout au long de la Fête des moules. La grande Fête des moules aura lieu demain au Vivier. Chaque année, cet événement estival accueille près de 10 000 personnes....
4 tonnes de moules - Toute la journée, des barquettes de moules seront vendues à 1,50 €. « Elles sont à un prix très bas, même pas à prix coûtant », précise Alain Bunoult. D'où le succès toujours grandissant de la Fête des moules. Chaque année, ce sont près de 4 tonnes de moules qui sont distribuées, accompagnées de 1,5 tonne de frites. Et les amateurs devraient être ravis, les producteurs sont unanimes : « Cette année 2010 sera un bon cru. »
Adoption du guide de lecture Algues Marines Bio (InterBio Bretagne)
Lors de la dernière réunion de la commission permanente du CNAB à l'INAO, le 8 juillet dernier, les membres de la CPAB (Comité Permanent de l'Agriculture Biologique) ont adopté la proposition de guide de lecture pour la production d'algues marines Bio.
Ce guide se prononce sur les modalités de production d'algues sauvages ramassées et d'algues cultivées en plein mer et permettra ainsi l'application en France du cahier des charges européen "Algues Marines Bio" (règlement (CE) N°710/2009). Il clarifie notamment la classification des eaux côtières qui permettra leur zonage, pour identifier celles retenues comme aptes au ramassage et à la culture d'algues marines Bio. Cette classification s'appuiera entre autres sur le classement de l'état écologique des eaux côtières dans le cadre du SDAGE Loire-Bretagne (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) et aussi sur le classement conchylicole. Le nouveau guide de lecture sera officiellement adopté lors d'un vote au CNAB à l'INAO le 1er décembre 2010. Toutefois, les organismes certificateurs pourront désormais s'appuyer sur le texte proposé le 8 juillet dernier afin de procéder à la certification Bio des algues bretonnes courant 2010.
- 10 août 2010
Une ostréicultrice du Bassin d'Arcachon propose des stages pour ouvrir le coquillage sans se blesser. Un simple couteau suffit, tout est dans le doigté. Il suffit donc de quelques conseils dispensés et d'un peu d'entraînement pour être aussi adroit qu'un ostréiculteur.
Les touristes en villégiature peuvent donc s'initier sans risques à l'ouverture des huîtres en apprenant le bon geste. Sylvie Latrille a eu l'idée de ces stages ludiques, avant dégustation, en partant du principe simple qu'en désacralisant ce geste souvent considérée comme une corvée en cuisine, elle transformerait ses stagiaires en clients.
Comment ouvrir des huîtres sans se blesser ? Voir la vidéo
Arès : Elle arrive, la 39e Fête de l'huître (Sud-Ouest)
Trois jours de fête familiale et conviviale… c'est ce que va vous proposer dans un cadre exceptionnel, en bordure du Bassin, du 13 au 15 Août, la Fête de l'huître la plus traditionnelle du Bassin d'Arcachon….
Durant ces 3 jours, tout au long de la journée, un espace restauration, animé par une banda et tenu par les bénévoles permettra aux locaux comme aux vacanciers de déguster les nombreuses spécialités culinaires de la région (soupe de poissons, moules, huîtres, calamars) et de se distraire avec des attractions foraines. Le programme complet est disponible à l'office de tourisme sur simple demande et désormais sur Internet grâce au site spécialement mis en place : http://www.fete-de-lhuitre-ares.com
Bientôt des élevages de thons ? (Futura-Sciences)
En parvenant à contrôler la reproduction du thon rouge d'Atlantique, des biologistes travaillant pour deux consortiums européens, Selfdott et Allotuna, ouvrent la voie à l'aquaculture de ce grand poisson, apprécié des consommateurs du monde entier mais menacé d'extinction. Réussir l'élevage intégral de poissons ou de crustacés d'eau de mer n'a rien de facile, principalement à cause de deux écueils, le contrôle de la reproduction et le nourrissage des larves. Habituées au grand bleu, de nombreuses espèces rechignent à se reproduire à l'intérieur d'un bassin clos et surpeuplé. Lorsque la ponte a eu lieu, l'aquaculteur se trouve face à des milliers, voire des millions, de minuscules bouches à nourrir : les larves. Car rares sont les animaux marins qui naissent sous la même forme que l'adulte.
Capacité professionnelle en conchyliculture :
Arrêté du 6 juillet 2010 relatif à la liste des titres de formation professionnelle dont la détention est requise pour l'appréciation de la capacité professionnelle conchylicole. Source : JORF n°0180 du 6 août 2010 page 29 texte n° 42
Programme du Bac Pro « productions aquacoles » :
Arrêté du 11 juillet 2010 modifiant l'arrêté du 26 juillet 2000 modifié relatif au programme du baccalauréat professionnel « productions aquacoles ». Source : JORF n°0180 du 6 août 2010 page 30 texte n° 46
FranceAgriMer : Fonds de garantie / marchés des produits de la mer :
Arrêté du 28 juillet 2010 modifiant l'arrêté du 29 décembre 1998 modifié portant modalités d'application du décret n° 78-1044 du 25 octobre 1978 modifié portant création auprès de l'Etablissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer) d'un fonds de garantie des opérations relatives aux marchés des produits de la pêche maritime et des cultures marines. Source : JORF n°0180 du 6 août 2010 page 38 texte n° 57
- 9 août 2010
Ostréiculteur en ria d'Etel et président du syndicat local, Jean-Noël Yvon vient de voir reconduite sa certification «huîtres durables et solidaires», attribuée par le réseau Cohérence. Il y a un an, avec Jérôme Loire, de Locoal-Mendon également, aujourd'hui retiré du métier, Jean-Noël Yvon avait été le premier ostréiculteur à s'engager officiellement dans cette démarche. Il a été suivi par Laurence Mahéo, de Larmor-Baden, et Guillaume Sinquin, de Penerf. Et une autre certification est en cours sur Cancale.
«On se doit, soi-même, d'être exemplaire». Pour Jean-Noël Yvon, cet engagement d'entreprise qui répond à ses convictions personnelles, s'inscrit d'abord dans une cohérence: «Avec la démarche de bassin-versant, on avait commencé ces pratiques environnementales; mais quand on demande de faire des efforts aux agriculteurs, aux communes, à la population, etc.,……
Bassin de Thau - Huître : le captage contre le virus (Midi Libre)
Depuis 3 ans, les ostréiculteurs de Thau perdent jusqu’à 80 % de leurs naissains. Touchés de plein fouet par la surmortalité des naissains et jeunes huîtres, les conchyliculteurs du bassin de Thau cherchent des solutions. La création d’une écloserie locale avait un temps été évoquée, qui les aurait rendus un peu moins dépendants des fournisseurs d’Atlantique, sans toutefois les mettre à l’abri du virus tueur….. sur des supports variés (coupoles de plastique, tubes, coquilles d’huîtres) des larves. Larves issues d’un brassage entre huîtres sauvages et huîtres d’écloseries qui pourraient s’avérer plus résistantes au terrible herpès virus. Avant de crier victoire, les ostréiculteurs de Méditerranée et leur président Philippe Ortin, devront néanmoins vérifier ce qu’il advient de ces huîtres de captage lorsqu’elles atteignent la taille critique de 15 à 20 mm. Reste que, pour le directeur de la Section conchylicole Denis Regler, « même s’il n’y avait que 20 % de survivants, cette filière, naturelle, écologique, resterait intéressante ». Il faut dire, aussi, que le prix des naissains sortis d’écloserie a explosé ces derniers mois.....
Ifremer - Projet Velyger : Fort captage à Thau
Les premiers essais de captage dans l'étang de Thau (réalisés en 2010 dans le cadre d'un projet France Agrimer associant la SRC, le Cepralmar et l'Ifremer sous la coordination de Nathalie Rayssac, chargée de mission à la SRC) sont plutôt prometteurs, comme en témoigne les photos prises en juillet 2010... Cliquer Ici
Projet Velyger : Variabilité de la reproduction de l'huître
En 2008, les sites ateliers du projet Velyger étaient la Rade de Brest, le Pertuis de Marennes Oléron, le Bassin d'Arcachon.Ce réseau a été complété, en 2009, par la Baie de Bourgneuf et en 2010 par les étangs de Thau et Leucate. Pour chacun de ces sites, vous pouvez accéder aux données d'abondance larvaire en cliquant sur la carte ci-dessous : Accès aux Données
Ifremer Observatoire conchylicole : Mortalité par site
Le suivi de chaque classe d'âge est réalisé selon une fréquence a minima mensuelle puis bimensuelle au cours des périodes à risque défini pour chacun des sites ateliers sauf sur le site Marseillan-filières où n'a été suivie que la classe juvénile.
Les résultats de la classe juvénile sont regroupés et correspondent à un résultat moyen entre naissain de captage et naissain d'écloserie sauf en Méditerranée où n'a été mis en place que du naissain de captage…..
Ré : Le nouveau souffle du sel (Sud-Ouest)
Retardée par Xynthia, la saison de la récolte du sel bat son plein. Rencontre avec Pascal Dufour, saunier depuis dix ans. Pascal Dufour, saunier à Saint-Clément, en train de récolter le sel. Pieds nus, la peau noircie par le soleil, il récolte le sel. Pascal Dufour essaie de rattraper le temps perdu. Après le passage de Xynthia, les temps ont été durs pour les sauniers.
« J'ai commencé ma récolte avec un mois de retard à cause de la tempête », explique Pascal Dufour, saunier dans un marais de Saint-Clément-des-Baleines. Il se souvient : « Au mois de mars, mon marais salant était inondé. Il y avait des morceaux de bois, des herbes et des algues charriés par la mer. Pendant un mois, impossible de marcher entre les bassins du marais. Les passages se défonçaient. ».....
Morbihan. L'année ne manque pas de sel à Saint-Armel (Le Télégramme)
C'est le seul exploitant de marais salants en Bretagne. Olivier Chenelle, paludier à Saint-Armel, dans le golfe du Morbihan, est heureux même s'il doit travailler quinze heures par jour. Car cet été, le sel regorge dans ses 40 oeillets. Il a la peau saturée de soleil et les mains mangées par le sel. Iltravaille nu-pieds, les jumelles toujours au cou, non pas pour observer les promeneurs qui viennent nombreux le regarder mais pour épier ses amis les oiseaux. «Ici, c'est la preuve que l'homme peut travailler sans déranger la nature», dit Olivier Chenelle qui a comptabilisé autour de sa saline une colonie de 247 couples de sternes pierregarin.
Des années variables - Le paludier de Saint-Armel a renoué avec une tradition qui s'était perdue depuis près d'un siècle dans le Morbihan….
Château d’Oléron : Des huîtres en Ors (Sud-Ouest)
Hier, la fête de l'ostréiculture au chenal d'Ors a comblé plus de 2 000 curieux. Les balades gratuites en pontons ont été très prisées par les vacanciers. «Dans le monde, il y a deux fêtes : le Carnaval de Rio, et celle du chenal d'Ors », lance Cyril Pain, président de l'association du chenal d'Ors depuis treize ans. Pour les ostréiculteurs, c'est l'événement festif de l'année. Fini les préparatifs, qui les ont occupés depuis janvier en plus de leur labeur, et place aux festivités.
Cabanes réinvesties - Durant toute l'après-midi, quelque 25 cabanes ostréicoles se sont transformées en lieu d'exposition. Coquillages customisés, coquilles d'huître peintes, tableaux et produits locaux étaient à l'honneur. En cuisine, 800 kilos de moules, des palourdes et huîtres pour rassasier les gourmands, avec, en soirée, une grande éclade. La nuit s'est terminée avec les feux d'artifice puis un bal populaire. L'attraction principale de la journée reste sans conteste les balades dans les marais en bateaux ostréicoles, les pontons. Durant une vingtaine de minutes, les vacanciers ont pu profiter du site, vu du marais, et harceler les professionnels. « La question la plus fréquente ? On nous demande si les cabanes servent toujours, et comment vivent les huîtres », raconte Cyril Pain.....
Le Test souris selon Groland Magazine : Horrible !!!
- 8 août 2010
Touchés de plein fouet par la surmortalité des jeunes huîtres qui met en péril leurs exploitations, les conchyliculteurs du bassin de Thau espèrent pouvoir développer leur propre filière, naturelle, de naissains, achetés jusque-là sur la côte Atlantique. Un programme de reproduction naturelle des huîtres a été lancé en mai par la section régionale conchylicole de Méditerranée, sur le bassin mais aussi à Leucate (Aude).
Son but : tenter de trouver une riposte à la mortalité des jeunes huîtres (naissains), décimées a priori par un virus depuis trois ans dans toute la France, qui met en jeu la survie économique des conchyliculteurs. Sur le bassin, 25 d'entre eux, dont Philippe Ortin, le président de la section régionale, participent à ce programme, mené avec le soutien scientifique de l'Ifremer.
Le programme consiste, dans un premier temps, à réussir à capter sur des supports appropriés, après la ponte, les larves d'huîtres. Pour cela, chaque participant a installé sur ses tables conchylicoles des cordes auxquelles sont fixées une série de coupelles, immergées dans le bassin. Et ça a marché : sur sa barge, agrippé à une table, Philippe Ortin a relevé une de ces cordes et pointe du doigt les milliers de minuscules larves qui ont adhéré aux coupelles.
"On va attendre qu'elles fassent entre 6 et 8 mm", explique-t-il. Après, "elles seront détachées mécaniquement, placées dans des sacs - des pearlnets - pour qu'elles s'y développent". Et si tout se passe bien, après avoir grossi, les huîtres seront collées sur les fils d'élevage…..
Eaurope : La norme nitrates européenne en Bretagne (eaux glacées)
Intitulé « De la Bretagne à Bruxelles : voyage au fil de la politique de l’eau », le site internet Eaurope rend compte du projet de recherche conduit depuis plusieurs années par un groupe d’étudiantes de Sciences-Po Paris dans le cadre de leur mastère. Un travail remarquable, qui éclaire singulièrement les errements d’une « politique de l’eau » dont la Bretagne est hélas peu ou prou devenue… le laboratoire de tout ce qu’il ne fallait pas faire. On y découvrira notamment les témoignages d’une pléïade d’acteurs qui éclairent un désastre toujours actuel, dont la dernière manifestation s’incarne dans la crise des algues vertes, loin d’être résorbée.
Le site Eaurope propose aussi une présentation du cas Breton dans le contexte français et européen, des analyses sur les outils utilisés, l’évolution historique de la norme, une étude des contentieux... L’analyse centrale s’est terminée avec le « retour des algues vertes » sur la scène nationale d’août dernier, et une page, mise à jour fréquemment, permet de rappeler ce qui s’est passé depuis….
- 7 août 2010
Offshore : En éolien... Déjà en aquaculture !
L’éolien offshore fait les titres des médias. D’un côté, les « pour » ; de l’autre, les « contre ». Pendant ce temps, le parlement européen a adopté un texte qui encourage l’aquaculture offshore.
L’association de consommateurs « Food and Water Europe » critique cette stratégie aquacole européenne dans un document : Fishy Formula : Why the European Strategy Doesn’t Add up to Sustainable Aquaculture ?
Cherbourg : Gavin Moss et son million de petits poissons (Ouest France)
Gavin Moss élève chaque année 700 000 saumons dans la vingtaine de bassins que compte sa ferme piscicole. Il aime à le rappeler, « le saumon de Cherbourg est pour moitié gonnevillais ». Dans sa gigantesque ferme piscicole de Gonneville, Gavin Moss élève les jeunes saumons avant qu'ils ne gagnent le large.
Reportage : Les bassins bruissent et grouillent, les nageoires s'agitent en un ballet frénétique. À la surface, ça saute et claque sec. Dans l'épuisette, ça frétille avec anxiété. Des poissons partout, des milliers, au moins un bon million. Des petits, des gros. Des tachetés, des argentés. Des bleus, des verts et des jaunes. Et puis, bien sûr, le poisson roi, le protégé, l'objet de toutes les attentions : le saumon atlantique, salmo salar de son petit nom. C'est lui qu'on retrouve dans nos assiettes sous l'appellation Saumon de France. « C'est un smolt : un saumon qui est élevé en eau douce avant d'être transféré en pleine mer dans des cages. Un individu passe presque un an en eau douce puis au moins une année supplémentaire en eau salée avant d'être abattu », détaille Gavin Moss. Après huit mois d'élevage, un spécimen pèse en moyenne 20 grammes pour 10 cm. « À titre de comparaison, au même âge, une truite arc-en-ciel fait au moins 300 grammes. Le cycle du saumon atlantique est très long. »…..
Hillion : Moule. La princesse de la baie reine de l'été (Le Télégramme)
Depuis quelques saisons, la moule de bouchot a fait une percée impressionnante sur les tables estivales, du particulier au restaurant, en passant par les fêtes associatives, faisant de la princesse de la baie (la reine absolue étant la coquille saint-jacques), la reine de l'été. «Avec un investissement de 22.000 € chacun, nous nous sommes équipés en machines qui permettent d'obtenir des moules prêtes à la cuisson. D'où la floraison de moules-frites du printemps à la fin de l'été», expliquent les producteurs locaux. «Contrairement à l'huître qui se déguste surtout en fin d'année, notre produit réserve son meilleur goût et sa chair la plus pulpeuse et gustative durant l'été».
4.500 t par an - Les mytiliculteurs d'Hillion et Planguenoual qui produisent plus de 4.500 t par an, soit 10% de la production nationale, exploitent toujours des concessions créées il y a quarante ans par les grands-pères venus de La Rochelle ou de La Charente, mais aussi par quelques locaux, sur 180.000 pieux, en bois dur d'Amérique du Sud, répartis sur une longueur de 100 km linéaires.
Soulagement mardi 27 juillet du côté de la ferme aquacole de Gravelines. Placée en redressement judiciaire en février 2010, la société Aquanord, a vu sa période d'observation prolongée de 6 mois sur décision du tribunal de commerce de Dunkerque. Une bouffée d'oxygène pour la ferme, qui emploie une centaine de personnes et produit du bar et des daurades d'élevage. « C'est assurément un bon signe. Cela signifie que les efforts entrepris pour sauver l'entreprise ont produit leurs fruits » a réagi le directeur du site Max Palladin qui confirme « qu'il y a toujours des négociations en cours et que ce délai pourra permettre d'affiner la recherche de nouveaux partenaires. » Plusieurs structures, dont la coopérative boulonnaise Copalis et son président Jacques Wattez, s'étaient portés candidats à la reprise.
Avec 2 500 tonnes de poisson produites en 2009, Aquanord pèse plus de 40 % de la production française et figure au premier rang des producteurs européens. Avec toutefois un paradoxe : celui de ne représenter que 1 % de la production totale européenne. La crise de la filière aquacole et la concurrence féroce de la Grèce sur le secteur ont précipité les problèmes de trésorerie de la ferme aquacole gravelinoise, fondée en 1982.
Sébastien Lusseau et sa soeur Gaëlle proposent des visites de leur établissement au port des Brochets à Bouin. L’ostréiculture est un secteur économique important sur l’estran de la baie de Bourgneuf, à Bouin et à Beauvoir, mais aussi à Noirmoutier.
Et la route des huitres en été permet de mieux appréhender ce passionnant métier qui cultive la perle de nos palais mais connaît une grave crise avec les surmortalités survenues sur les jeunes huitres trois étés de suite.
L'ostréiculture est un secteur économique important sur l'estran de la baie de Bourgneuf, à Bouin et à Beauvoir, mais aussi à Noirmoutier. Visite d'une entreprise, en suivant un groupe de touristes….
Reportage -
L'établissement de la famille Lusseau, au port des Brochets, sur la commune de Bouin, est une des escales du domaine de l'huître en Vendée-Atlantique. Sébastien Lusseau, troisième génération conchylicole de cette famille, est aux commandes de l'entreprise « depuis 8 ans. » Il vend une partie de sa production à Blois. Avec sa soeur Gaëlle, ils ont décidé, il y a un an, de se diversifier en créant Fleurs des flots, un bar à huîtres où ils proposent des dégustations dans le cadre de la route de l'huître, mais aussi de la restauration et de la vente directe au vivier.....
L'établissement fait aussi découvrir le parcours de l'huître. Une façon d'appréhender l'histoire de l'huître, mais aussi les problèmes de mortalité sur les huîtres juvéniles que subit actuellement la profession Tous les jeudis à 10 h et sur rendez-vous. Tarifs : 3, 50 € la visite ou 7 € avec la dégustation, et gratuit pour les enfants. Renseignements à l'aire de l'office de tourisme de Bouin, tél. 02 51 68 88 85 ; ou directement au « Fleur des flots », tél. 02 51 68 84 23.
Canada - Les enclos salmonicoles n’ont rien de biologique (Greenparty.ca)
Les enclos salmonicoles ouverts n’ont rien de biologique et le projet de normes sur l’aquaculture biologique qui suggère le contraire devra faire l’objet d’un examen approfondi, a fait valoir le Parti vert du Canada. Le projet de normes sur l’aquaculture biologique annoncé la semaine dernière par un comité de l’Office des normes générales du Canada ne contient pas les modifications et les améliorations nécessaires pour rendre les pratiques d’aquaculture véritablement écologiques…..
« Le grand public tient pour acquis que l'allégation “biologique” apparaissant sur un produit signifie que l’environnement a été protégé pendant la production d’un produit alimentaire. Il est faux et trompeur d’alléguer que le saumon d’élevage produit dans des parcs en filet est “biologique” et cela nuit à l’effort visant à transformer l’aquaculture en une industrie durable », a ajouté Mme Harvey. « Étant donné le tollé public soulevé par les enclos salmonicoles en filet ouvert, il est surprenant et déconcertant de voir que ces piscifactures pourraient porter l’allégation “biologique” », a dénoncé la chef des verts, Elizabeth May. « Les nouvelles normes doivent faire en sorte que l’aquaculture ne nuise pas à la pêche sauvage et à l’environnement marin. » L’Office des normes générales du Canada a lancé un examen public de 60 jours lors duquel il recueillera les commentaires du public sur le projet de normes sur l’aquaculture biologique. La période d’examen prendra fin le 30 août 2010. Le projet de normes est accessible au lien suivant :
Depuis 30 ans, entre 7 000 et 10 000 personnes se partagent, le premier samedi du mois d'août, les quatre tonnes de moules et la tonne de frites servies par les bénévoles du Comité d'animation de Lannilis. Une institution au Pays de Brest !....
Samedi 7 août, foire aux moules à Lannilis. À la carte, sans interruption de 11 h 30 à 1 h : moules, frites, grillades, fruits et boissons. Animation continue avec Trihorn (musique celtique), danses bretonnes, Libenter (chants de marins), Double face (variété) et bal populaire animé par Joël Kerjean. L'accès au site est gratuit.
La Fête malgré Xynthia demain aux Boucholeurs (Sud-Ouest)
Un concours d'ouvertures d'huîtres et de mangeurs d'huîtres est au programme. Dimanche, les habitants et les gens de la mer des Boucholeurs (communes d'Yves et de Châtelaillon), qui ont été durement frappés par la tempête Xynthia, ont voulu redonner vie à leur village en maintenant la traditionnelle Fête des huîtres et des moules. Cette manifestation estivale regroupe les ostréiculteurs et les mytiliculteurs qui ont à cœur de faire découvrir leur patrimoine dans une ambiance festive, avec de nombreuses animations. Un marché fermier de produits du terroir et artisanal complète le programme….
- 6 août 2010
Les canadiens développent l'aquaculture intégrée : association moule, algue et saumon dans la même concession maritime...
A regarder pour comprendre ce système d'aquaculture très productif et durable : Vidéo : Aquaculture (TV5 Ca)
Cette émission propose un portrait actuel de l'aquaculture dans l'Est du Canada (26 minutes). Avec un passage par l’ostréiculture normande….
43 % de la production mondiale de poissons consommés par les humains provient d'élevages industriels. En 2005, la production mondiale de la mariculture (culture en mer) atteignait 18,9 millions de tonnes alors que celle en eau douce, l'aquiculture, totalisait 28,9 millions de tonnes.
Au Canada, l'industrie de l'aquaculture a quadruplé de taille et de valeur en 15 ans. Dans de nombreux endroits, cela s'est soldé par une contamination des espèces sauvages, par des baisses radicales des taux d'oxygène dans l'eau aux dépens des espèces locales et aussi par un déplacement des pêcheries et des routes migratoires. Des problèmes sont présents au Nouveau-Brunswick, dans la Baie de Fundy où l'élevage trop intensif du saumon cause de graves destructions des fonds marins, causés par les rejets de nourriture et les défections des saumons riches en phosphore. Toutefois, la solution est venue des scientifiques et des aquaculteurs : l'aquaculture intégrée multitrophique, qui consiste à élever des coquillages et des algues capables d'utiliser les nutriments rejetés par les élevages de saumon et ainsi éliminer les polluants. Cette émission propose un portrait actuel de l'aquaculture dans l'Est du Canada.
Royaume-Uni - Foyer Herpès virus à Jersey : Herpès virus des huîtres (OsHV-1, µvar), Royaume-Uni (OIE)
Information reçue le 03/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, London, Royaume-Uni
Nouveau foyer : Baie de Grouville, South-East Jersey, Grouville Bay, Jersey
Date de début du foyer : 12/07/2010
Population atteinte : Elevage de Crassostrea gigas (diploïdes et triploïdes) en parcs et sur tables. Seules les huîtres juvéniles sont atteintes.
Source du foyer ou origine de l´infection : Transport légal d'animaux - L'infection semblerait avoir été introduite lors d’un transport légal de naissain en 2009.
Nom du laboratoire et type : Centre pour les sciences de l’environnement, de la pisciculture et de l’aquaculture (CEFAS) (Laboratoire national)
Royaume-Uni : Point sur le 1e foyer de mortalité dans le Kent. Les autorités britanniques mènent l'enquête !
Royaume-Uni : Herpès virus des huîtres (OsHV-1, µvar) (OIE)
Information reçue le 06/08/2010 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, London, Royaume-Uni
Rapport de suivi nº 2 du 06/08/2010
Commentaires sur le premier foyer de mortalité de Kent au Royaume-Uni (le 2e foyer concerne Jersey ci-dessus)
Mise à jour du 29 juillet 2010
Depuis la détection du premier foyer, d’autres échantillons ont été prélevés dans les autres élevages de Crassostrea gigas se trouvant dans la zone de confinement ainsi que chez la population sauvage de cette espèce. À ce jour, rien n'indique que le virus s'est propagé à d'autres animaux dans la zone de confinement et aucune autre mortalité n'a été signalée, bien que toutes les épreuves ne se soient pas encore achevées.
Deux sites ayant reçu plus tôt dans l’année et avant le foyer C. gigas en provenance de l’élevage atteint ont été signalés. À ce jour, aucune mortalité ni tout autre problème chez les animaux n’ont été signalés dans ces deux sites, mais des dispositions sont en place pour effectuer des épreuves sur les deux sites.
Un premier rapport épidémiologique a été produit ; aucune preuve de propagation n’existe, mais un certain nombre de voies possibles à travers lesquelles le virus aurait pu entrer dans le site s’ayant révélé positif ont été identifiées, bien qu’aucune n'ait été confirmée comme étant la voie d'infection. L'enquête épidémiologique se poursuit.
Le programme de surveillance d’OsHV-1 μvar se poursuit dans le reste du Royaume-Uni ; à ce jour, aucun autre rapport sur des mortalités inhabituelles n'a été reçu et aucun autre résultat positif n'a été obtenu.
Mise à jour du 5 août 2010
Depuis le précédent rapport de suivi, aucun changement ne se produit dans la situation épidémiologique hormis le fait que la mortalité dans le premier site infecté semble avoir atteint un pic avec une perte de 100% dans certaines populations du site. À ce jour, aucune mortalité ni tout autre problème n’ont été signalés chez les animaux à l'intérieur ou l'extérieur de la zone de confinement et le programme de surveillance d’OsHV-1 μvar se poursuit dans le reste du Royaume-Uni.
Des trois échantillons supplémentaires prélevés après le foyer sur d’autres élevages de C. gigas se trouvant dans la zone de confinement, l'un a été confirmé comme étant négatif et les résultats sont encore en attente pour les deux autres.
Des épreuves sont en cours dans les deux sites ayant reçu plus tôt dans l’année C. gigas en provenance de l’élevage atteint.
Thau : « Un produit de qualité » (Midi Libre)
Entretien : Philippe Ortin est le président de la Section régionale conchylicole.
Reste-t-il des huîtres dans l'étang de Thau ? Oui, bien sûr, et les coquillages que les amateurs dégusteront pour ces fêtes de l'huître viennent de la lagune. C'est un produit de belle qualité. Les huîtres ont frayé il y a un mois environ. Depuis, elles se sont remplies. En revanche, il reste surtout de gros numéros (de grosses huîtres, calibre 2, Ndlr), et il est assez difficile de trouver de la moyenne ou de la petite huître.
Vu les mortalités à répétition, les professionnels continuent-il à garnir les tables en huîtres ?....
Quand disposerez-vous des premières "huîtres résistantes" ?.....
Le captage naturel est-t-il une option de sortie de crise ? Cela peut constituer une porte de sortie. Mais il faut bien comprendre que sur Thau, c'est un procédé nouveau. Les anciens ont rarement joué la carte du captage car il était beaucoup plus facile, et peu onéreux, d'acheter du naissain en écloserie. Mais aujourd'hui, outre le fait que jusqu'à 80 % des naissains achetés meurent, leurs prix ont explosé : pertes incluses, ça représente environ 40 € "le mille" et jusqu'à 80 € quand le naissain se faisait rare. Sachant qu'il faut de 120 000 à 200 000 huîtres par table, ça fait 4 000 à 5 000 € pour remplir une table. Et l'on en perd ensuite plus de la moitié. Alors oui, nous mettons pas mal d'espoir dans le captage, sur coupelles, sur tubes ou sur coquilles d'huîtres. Mais tout dépendra ce que donnera la 2 e étape : le prégrossissement.
Thau : Le captage naturel, une piste prise très au sérieux (Midi libre)
Depuis 3 ans, les ostréiculteurs de Thau perdent en moyenne 80 % des naissains. Et cherchent des solutions.
Les pertes sont énormes. Colossales, même, depuis que l'ostreid herpès virus, qui a muté en herpès virus variant, a pris ses quartiers sur la lagune de Thau. Un virus tueur qui a semé la désolation au coeur les tables conchylicoles, s'attaquant prioritairement aux naissains et aux huîtres juvéniles. Ne laissant donc que peu d'espoir de renouveler le volume de coquillages commercialisables. A ce jour, donc, une partie des 2 800 tables que compte l'étang est vide et la profession est en attente. En attente d'une huître R (pour "résistante") issue d'une sélection opérée sur des familles sélectionnées pour leur résistance au virus, mais aussi du résultat d'opérations plus empiriques bien qu'aussi porteuses d'espoir, menées localement. Alors qu'à défaut d'huîtres, certains conchyliculteurs ont remis en culture des naissains de moules issus de captage naturel, c'est sur cette piste-là, justement, que travaille la Section régionale conchylicole (SRC) depuis le printemps.
Pour mener l'opération, une doctorante, Nathalie Rayssac, a été recrutée. Cette dernière, aidée de professionnels de l'étang, "suit" 30 points, dans la lagune, où des capteurs peuvent être implantés. Des sites définis en fonction du nombre de larves d'huîtres comptabilisés lors de prélèvements d'eau, où il s'agit donc ensuite de les fixer….
Thau : Les tables (Midi Libre)
Malgré la mortalité due à l'herpès virus, bénévoles et producteurs sont mobilisés. De Mèze à Bouzigues, deux hommages gourmets à la Perle de Thau ...
Les tables conchylicoles de Thau n'ont jamais été si peu garnies en huîtres, dit-on. Ce qui n'empêche pas les principales villes qui bordent la lagune de fêter comme il se doit, en ce début de mois d'août, le coquillage qui a tant fait pour la renommée de Thau. Après Marseillan, en fin de semaine dernière Mèze fêtera aujourd'hui la giga ostra de Thau. Suivie, ce week-end, par Bouzigues. Un événement reconduit depuis déjà 20 ans dans la cité mézoise (et 25 ans sur Bouzigues !) avec toujours la même ferveur depuis qu'il fut initié par l'ancien patron de la Section régionale conchylicole, François Bondon.
Aujourd'hui aux commandes de l'association "pilote" de la Fête de l'huître mézoise, Françoise Garcès – également conchylicultrice - a été témoin du succès exponentiel et chaque année…
Arcachon : Il détient la clé des huîtres (Sud-Ouest)
Patrick Lafon, ostréiculteur à Arès, vend des huîtres et fait des dégustations sur le marché couvert municipal à Lacanau-Océan depuis vingt-cinq ans. Cette année, il semble y avoir un peu plus de monde qui vient le voir, non seulement pour ses huîtres, mais aussi pour le nouveau système qu'il a inventé pour les ouvrir d'une seule main. Un système qu'il a mis au point lui-même et avec lequel il a gagné une médaille de bronze au concours Lépine. Rien de compliqué : une simple tige en métal, fixé dans un petit socle en pierre ou en bois, sur laquelle on laisse glisser l'huître qui s'ouvre toute seule. Pour l'instant, Patrick Lafon ne vend la « clé des huîtres » qu'à ses clients, car il attend le dépôt de son brevet au niveau international avant de la commercialiser à plus grande échelle….
Oléron : Un dimanche de fête sur le chenal d'Ors (Sud-Ouest)
Pendant plusieurs heures, les pontons ostréicoles feront la navette sur le chenal. Ce dimanche 8 août à partir de 13 heures, la circulation risque d'être difficile sur le chenal d'Ors, plus grand chenal ostréicole insulaire, à l'occasion de la 14e Fête du chenal organisée par l'association du même nom. « Nous allons faire de notre mieux pour réaliser un grand rendez-vous festif », commente son président Cyril Pain. Outre les traditionnelles balades sur les 25 pontons ostréicoles à la découverte de ce haut lieu d'ostréiculture, encadrés par plus de 100 bénévoles, les milliers de visiteurs attendus seront aussi conviés aux dégustations de produits locaux dont les incontournables palourdes « façon chenal d'Ors ». Tout au long de la journée, différentes expositions sur l'histoire de l'huître, de l'ostréiculture, photos locales, maquettes de bateaux seront visibles dans les cabanes du chenal. Vers 15 heures, le site recevra la visite des vieux gréements qui y feront escale….
L'association Auport défend l'ostréiculture (Sud-Ouest)
La dernière assemblée générale de l'association Auport s'est tenue à la Maison du marin, sur le port ostréicole. Le président Claude Raba a accueilli le maire Jean-Jacques Eroles, le conseiller général Jacques Chauvet, et des présidents d'associations amies. Le secrétaire Jean-Claude Baleste a dressé le bilan des activités de l'année passée.
Auport est associée aux professionnels de la mer pour la promotion de l'ostréiculture du Bassin d'Arcachon. C'est donc logiquement qu'elle a participé à différentes manifestations comme la foire au Parc des expositions et, la semaine dernière, elle a organisé la dégustation d'huîtres aux officiels lors de l'inauguration des 43es Fêtes du port.
L'huître, vedette de la baie de Bourgneuf et de Bouin (Ouest France)
Sébastien Lusseau et sa soeur Gaëlle proposent des visites de leur établissement au port des Brochets à Bouin. L’ostréiculture est un secteur économique important sur l’estran de la baie de Bourgneuf, à Bouin et à Beauvoir, mais aussi à Noirmoutier.
Et la route des huitres en été permet de mieux appréhender ce passionnant métier qui cultive la perle de nos palais mais connaît une grave crise avec les surmortalités survenues sur les jeunes huitres trois étés de suite.
Ce lundi, dans les pages été de Ouest-France, un reportage est conscacré à la vistie d'un de ces établissements ostréicoles, celui de Sébastien Lusseau et de sa soeur Gaêlle, au port des Brochets, à Bouin. Ces deux jeunes assument la passation familiale de cette activité économique en se diversifiant, notamment avec un bar à huitres....
Canada - Les enclos salmonicoles n’ont rien de biologique (Greenparty.ca)
Les enclos salmonicoles ouverts n’ont rien de biologique et le projet de normes sur l’aquaculture biologique qui suggère le contraire devra faire l’objet d’un examen approfondi, a fait valoir le Parti vert du Canada. Le projet de normes sur l’aquaculture biologique annoncé la semaine dernière par un comité de l’Office des normes générales du Canada ne contient pas les modifications et les améliorations nécessaires pour rendre les pratiques d’aquaculture véritablement écologiques…..
« Le grand public tient pour acquis que l'allégation “biologique” apparaissant sur un produit signifie que l’environnement a été protégé pendant la production d’un produit alimentaire. Il est faux et trompeur d’alléguer que le saumon d’élevage produit dans des parcs en filet est “biologique” et cela nuit à l’effort visant à transformer l’aquaculture en une industrie durable », a ajouté Mme Harvey. « Étant donné le tollé public soulevé par les enclos salmonicoles en filet ouvert, il est surprenant et déconcertant de voir que ces piscifactures pourraient porter l’allégation “biologique” », a dénoncé la chef des verts, Elizabeth May. « Les nouvelles normes doivent faire en sorte que l’aquaculture ne nuise pas à la pêche sauvage et à l’environnement marin. » L’Office des normes générales du Canada a lancé un examen public de 60 jours lors duquel il recueillera les commentaires du public sur le projet de normes sur l’aquaculture biologique. La période d’examen prendra fin le 30 août 2010. Consultation publique et projet de normes est accessible au lien suivant :
Faites un petit jeu : citez une dizaine de destinations dépaysantes à seulement deux heures de Paris pour passer un week-end ou une semaine originale en bord de mer. Peu de chance que vous pensiez à Göteborg. Dommage ! Car toute la côte ouest de la Suède, qui s'étend sur une centaine de kilomètres depuis la deuxième plus grande ville suédoise, Göteborg, jusqu'à la frontière norvégienne, réserve bien des surprises. Et des bonnes surprises…..
Les Îles de Väderöarnas - Mikhaël Hannsson a ouvert un hôtel très cosy au milieu d'une nature puissante et majestueuse. Petite visite chez lui. So swedish. Imaginez l'île de Robinson sans rien d'autre que du granit, de la pierre grise, qui fait le lien entre la mer et le ciel. À peine quelques touffes de bruyères pour égayer d'une touche de couleur. Le tableau peut paraître austère. Et pourtant, l'archipel de Väderöarnas, qui se compose de 300 minuscules îles au large de Fjällbacka a un charme fou.
Nous essayons de développer une activité aquacole. Il y a une forte demande d'huîtres. Aujourd'hui, elles sont sauvages et les pêcheurs ne peuvent en prélever plus de 300 000 par an sans mettre en danger la ressource. Or, il y a une forte demande. Nous avons réfléchi pour développer des parcs à huîtres, et depuis deux ans, il existe un projet de nurserie sur les îles Koster pour faire grandir des essaims d'huîtres plates.
- 5 août 2010
L’aquaculture selon Dan Barber : Un “One-man-show" aquacole
Consacrer quelques minutes à regarder cette vidéo :
C’est très très fort !!!
La vidéo est sous-titrée en français (sélection en bas de la vidéo) : The Farm Aquatic with Dan Barber
Des scientifiques chinois ont établi la première carte de séquençage du génome de l'huître au monde, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour augmenter l'élevage des huîtres et développer de nouveaux matériaux industriels. La carte de séquençage du génome est également la première de son genre tant pour les coquillages que pour la vie marine, a dit Zhang Guofan, scientifique en chef du Projet Séquençage du Génome de l'Huître, et chercheur à l'Institut d'Océanologie de l'Académie Chinoise des Sciences.
Après plus de deux ans, l'équipe de projet mise sur pied conjointement par Zhang Guofan et Guo Ximing, de l'Université d'Etat du New Jersey, a découvert que le génome de l'huître comprenait 800 millions de paires ADN de base, dont environ 20 000 gènes. « Cette découverte prouve que la diversité génétique des formes élémentaires de vie marine est extrêmement élevée, et elle sera d'une grande valeur pour l'élevage des huîtres », a déclaré mardi à Xinhua M. Zhang.
Plus de cent variétés du mollusque sont connues sur toutes les zones côtières du monde, à l'exception des régions polaires. L'industrie de l'élevage de l'huître est estimée à une valeur de 3,5 milliards de Dollars US par an. Près d'un quart de la production de l'aquaculture chinoise est générée par les huîtres. Li Naisheng, Vice-directeur du Départment des Sciences et Technologies de la province du Shandong, dit que l'élevage des huîtres est depuis longtemps confronté à faible taux de rendement à la surface. « Bien que les huîtres aient un taux de fertilité élevé, leur progéniture est très vulnérable et peut mourir peu après la naissance ».
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Terroir - L'huître sera la reine de la fête ce week-end (Midi Libre)
Rendez-vous : Dégustations et jeux à Bouzigues, les 7 et 8 août, de 10 h à minuit.
Samedi, l'inauguration officielle de la Foire aux huîtres sera lancée dès 10 h 30, à Bouzigues. Elle sera suivie par le défilé avec peña et le groupe Badoukada Brésilienne.
Une dégustation permanente de coquillages, une centaine de stands avec produits du terroir et artisanat, animations et jeux pour les enfants sont prévus tout au long de la journée. A ne pas manquer à 18 h 30, l'intronisation dans la confrérie du Picpoul de Pinet avec la visite du fameux Casimir de L'Ile aux enfants....
Les festivités reprendront dimanche dès 10 h jusqu'au soir avec notamment le traditionnel concours d'écaillage et le très prisé feu d'artifice tiré sur l'étang qui attire de plus en plus de monde et clôturera la Foire.
Plus de 15 000 personnes sont attendues. C'est l'occasion pour de nombreux visiteurs de goûter l'huître de Bouzigues (AOC) qui représente 15 % de la production française, à la texture ferme et fondante et à la saveur très iodée et au léger goût de noisette qui en font sa spécificité…..
Moins d'un mois après l'entrée en vigueur de la charte autorisant les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon à proposer des palourdes, crevettes, bulots et bigorneaux à la dégustation avec leurs huîtres dans leurs cabanes, les premiers contrôles ont eu lieu, et les premiers abus ont été sanctionnés. Une quarantaine d'ostréiculteurs ont signé cette charte. « Le produit d'appel reste l'huître. Les ostréiculteurs n'ont pas le droit de proposer des plateaux de fruits de mer, de cuire les produits sur place ni de les proposer à la vente à emporter », rappelle le sous-préfet Pascal Gauci.
Des sanctions - Les services vétérinaires de la DDPP (direction départementale de la protection de la personne) ont effectué plusieurs contrôles, en juillet, tout autour du Bassin. « Dans pratiquement l'ensemble des cabanes, des rappels aux règles de sécurité sanitaire et au respect de la charte ont été effectués. » Du champagne ici,….
Découverte du Bassin d'Arcachon en pinasse (Sud-Ouest)
Pinasse Compagnie propose des découvertes à la carte du bassin d'Arcachon.
Guillaume Debord est marin-pêcheur à Gujan-Mestras. Thierry Beaugendre est ostréiculteur à La Teste-de-Buch. Stéphane Thomas est charpentier à Gujan-Mestras. Tous trois ont la particularité de posséder une pinasse, bateau traditionnel du bassin d'Arcachon. À bord de « La Désirade », d'« Agur » ou de « Mandarine », ils ont choisi d'emmener des touristes, d'une manière insolite et personnalisée, à la découverte du bassin d'Arcachon.
Au printemps, avec Stéphane Lalande, commercial au Cap-Ferret, ils ont créé Pinasse Compagnie. Ils louent leur pinasse ou proposent des découvertes à la carte (1). Hier matin, justement, Guillaume Debord embarquait un groupe de sept personnes à bord de « La Désirade » à la découverte des ports ostréicoles de Gujan-Mestras, « plus adaptés à la pinasse »…..
Le petit groupe a rendez-vous chez un ostréiculteur. Une banderole est encore accrochée au-dessus de la trieuse : « Les huîtres de Lionel Ducourau, les huîtres qui vous rendent jeune et beau ». L'ostréiculteur raconte la vie de l'huître. La visite se termine forcément par une dégustation. Retour au port de Meyran. Sur la pinasse, personne ne parle. Pinasse Compagnie, tél. 06 8 08 32 94. www.pinasse-compagnie.fr
Arcachon : Le Tilh, restaurant labellisé (Sud-Ouest)
C'est en présence du député-maire, de plusieurs élus et de Vincent Nuchy, président du Parc régional naturel des Landes de Gascogne (PRNL), que Pierre Buisson a reçu le label Assiette de pays pour son restaurant Le Tilh situé à l'entrée du Teich, dans le parc technologique….. « C'est une assiette découverte du territoire qui constitue un repas à part entière,…. Garantir l'origine et la qualité des produits agricoles est depuis longtemps un enjeu majeur pour l'Aquitaine », indique Jean-Luc Boulin de la Mopa (Mission des Offices de tourisme et pays touristiques d'Aquitaine rattachée au Conseil régional).
Un label décerné par la Mopa en partenariat avec le comité départemental du tourisme et le PNRL, avec pour objectifs de valoriser les produits locaux et garantir la qualité. C'est ainsi que l'idée, insufflée par Gyslaine Fel de l'Office de tourisme, a fait son chemin et que Pierre Buisson et son équipe ont élaboré ce plat avec les produits de l'esturgeonnière du Teich, d'ostréiculteurs du Bassin et de producteurs de produits landais. Après quelques rencontres et un audit, Le Tilh a reçu le label ; une procédure d'agrément, un suivi et un contrôle sont organisés au niveau régional et local. Ce label n'est pas uniquement régional mais s'étend aussi dans le Grand Sud. Le Teich compte un deuxième établissement labellisé, la brasserie du Parc ornithologique. L'information est relayée par les organismes locaux comme les Offices de tourisme. On compte plus de 120 établissements dont une dizaine en Gironde depuis la création de ce label en 1997 par la Mopa.
L'ostréiculture à la portée de tous (Sud-Ouest)
Faire participer le public aux démonstrations de travail des huîtres sera le principal objectif de la Journée de l'huître de Seudre organisée au port de Mornac, le samedi 7 août, par l'association L'Huître pédagogique. Cette troisième édition devrait se révéler spectaculaire de par l'apprentissage, par le public, d'une activité séculaire : le dragage des huîtres à la voile et aux avirons. Il sera montré comment on travaillait sur les gisements naturels pour garnir les claires des huîtriers des bords de Seudre, dès la fin du XVIIe siècle. Cette démonstration devant le public aura lieu à bord d'une lasse, « La Salicorne », un bateau de Seudre inscrit à l'inventaire des monuments historiques….. Aux animations gratuites qui se dérouleront au port de Mornac de 14 heures à 19 heures, s'ajoutera la présentation d'une nouvelle publication « Des huîtriers… aux ostréiculteurs », qui vient d'obtenir un prix de l'Académie de Saintonge.
Renseignements : L'Huître pédagogique, 9, rue du Grimeau, Mornac. Tél. 05 46 22 65 29 ou 05 46 02 89 87 Email : pologi.roch@orange.fr ou martin.guillaume.et.sarah@wanadoo.fr
Hillion : Fête de la moule. Ils cuisinent la princesse de la baie (Le Télégramme)
Dimanche, les milliers de personnes attendues à Hillion, sur le site de la Fête de la moule,… Installés en plein air, à Bonabri, entre les hangars des mytiliculteurs, officient ceux qui savent mieux que tout autre cuisiner les trois tonnes de princesse de la baie qui passent, à chaque édition de la manifestation dédiée à la moule de bouchot, dont dix pour cent de la production nationale sont issus de la baie. Alain, Pierre et Noël sont ceux que l'on connaît depuis au moins deux décennies, comme des piliers, non pas de bar, mais de la cuisine associative locale… Tout comme les deux cent cinquante autres bénévoles de la manifestation du 8août.Pratique Dimanche à Hillion: huitième fête de la moule. De midi à minuit dégustations pour accompagner les animations et les concerts. Entrée 5 € à partir de 12 ans
Sète : Barracuda, algues, poisson lapin, ver... (Midi Libre)
Même un poisson exotique a besoin de fraîcheur. Surtout depuis que le réchauffement climatique est à l'oeuvre. Prenez les voraces barracudas….. Dans l'ensemble, la biodiversité augmente en Méditerranée. Pour l'instant, aucune espèce n'en a chassé une autre », indique Henri Farrugio, halieute à l'Ifremer Sète. Même observation de Thierry Logier, directeur-adjoint d'Ifremer Sète. Prenant exemple sur l'étang de Thau, biotope unique de 7 500 hectares, entre Sète et Mèze (Hérault), le scientifique explique : « On compte une cinquantaine d'algues dites invasives mais elles ne posent pas de problème écologique. Elles ont même enrichi la biodiversité du milieu. » Certes, s'il y avait une évolution climatique, l'une d'elles pourrait prendre le pouvoir. Mais, pour l'heure, assure Thierry Logier, « l'équilibre est robuste ». Quelque 58 espèces ont été introduites dans l'étang de Thau sur 197 espèces répertoriées, soit un bon quart ! Ces espèces arrivent essentiellement d'Asie - comme l'envahissante sargasse - importées accidentellement depuis les années 1970, en même temps que les huîtres japonaises. Hors étang de Thau, parmi les espèces nuisibles, il y a un remarquable ver marin qui s'est tout de suite plu dans nos contrées lagunaires depuis près d'un siècle : le cascails. Vivant en colonies, il produit un récif calcaire gênant la navigation, participant du comblement des étangs et à l'asphyxie des eaux. On le trouve dans des lieux passablement dégradés où il aime à proliférer (étangs de l'Or, du Méjean, du Campignol, près de Narbonne, ou à Canet...) Pour s'en débarrasser, il suffit d'améliorer la qualité des eaux....
Finistère : Aqua B. Les algues alimentaires font recette (Le Télégramme)
Elle a abandonné son activité aquacole, mais pas sa volonté de mettre des algues dans l'assiette des consommateurs. Aqua B se développe sur le port de Lesconil. Kombu, wakamé, haricot ou laitue de mer, spiruline... La mer n'est pas seulement un garde-manger pour ses poissons et ses coquillages. À Lesconil, Marie-Dominique et Patrick Plan en sont convaincus. «L'esprit de départ était de recréer des écosystèmes côtiers». Et s'ils ont rapidement abandonné la culture de semence de wakamé, depuis près de 15ans, l'entreprise se développe tout doucement autour des algues alimentaires. Un parcours souvent semé d'embûches. «Mais nous avons su tisser des partenariats, notamment avec des Bretons qui, faute de pouvoir développer leur activité ici, sont allés cultiver des algues ailleurs».
60 à 80 tonnes d'algues transformées....
Pour les huîtres, le « remède » s’est transformé en catastrophe
En Louisiane, l’ouverture des vannes d’eau douce pour repousser la nappe de pétrole plus au large, a occasionné des mortalités d’huîtres sans précédent…. Source : For Oysters, a ‘Remedy’ Turned Catastrophe (nytimes)
- 3 août 2010
Après des débuts difficiles, la moule de Dunkerque s'installe sur les étals pour la deuxième année. Le point sur cette nouvelle production locale. Les pêcheurs vendent une partie de leur production directement aux aubettes du Minck.
Deuxième saison - Destinée à offrir une activité alternative aux pêcheurs, la mytiliculture dunkerquoise a souffert à ses débuts. Attendues pour le printemps 2008, les premières « moules de Dunkerque », élevées sur des fils au large, avaient été anéanties par les tempêtes. Les mytiliculteurs ont depuis renforcé leurs installations. Ils livrent cette année leur deuxième production. « Cette saison est meilleure. On s'est adapté à la rudesse de la mer », dit Patrick Marteel, patron de La Perle, l'une des quatre barges en exploitation à Dunkerque.
Volume - L'an passé, la première campagne avait donné 350 tonnes : « Cette année, on espère monter à 600 tonnes et croître encore, calcule Johnny Prudhomme, directeur adjoint de la Coopérative maritime les volumes augmentent car les mytiliculteurs ont plus de matériel et ils apprennent à travailler la moule. »
Les débouchés - « Le marché est difficile », ne cache pas Johnny Prudhomme. La raison essentielle : la moule de Dunkerque est cette année en retard sur son tableau de marche : « Le froid a retardé la ponte, donc nous sommes en retard sur la commercialisation. Nous avons commencé en juillet, alors que normalement c'est en mai-juin. » Conséquence : la moule de Dunkerque arrive sur le marché en même temps que ses cousines de Bouchot et de Hollande, tout en souffrant d'un déficit de notoriété. Elle est aussi plus chère que les autres variétés : 2 E le kilo à la distribution contre 1,40 E pour les autres l'an passé. « Cette année,….
La Rochelle : Les incontournables du marché central (Sud-Ouest)
Ouvert tous les matins de la semaine, le marché central héberge sous sa structure métallique, près de 75 commerçants. « Sud Ouest » vous dévoile ses bons plans. Sur demande, certains ostréiculteurs se prêtent au jeu du plateau de fruit de mer en terrasse. Roumégous est de ceux-là.
1 Plateau de fruits de mer en terrasse :
Particulièrement apprécié le dimanche vers midi, le bistrot A la gerbe de blé, propose à ses clients de déguster leurs courses du jour en terrasse. Le serveur va même jusqu'à fournir le plateau qui permet de transporter ses fruits de mer, préparés par les ostréiculteurs qui acceptent de jouer le jeu. S'il en est un qui ne rechigne jamais à ouvrir une huître, c'est bien Didier, le vendeur du banc Roumégous, un producteur de Marennes-Oléron, situé au fond à droite du marché couvert. Réputé pour son huître tradition, « charnue avec un léger goût de noisette », il propose également palourdes, moules et autres coquillages. Pour peu que le soleil brille, un plateau d'huîtres accompagné d'un vin blanc sec (pas avant 10 heures du matin), au milieu du tumulte de la vie commerçante, et le marché prend une tout autre tournure….
Carnac. Airs lyriques dans un chantier ostréicole (Le Télégramme)
Du jeudi 5 au dimanche 8 août se tiendra la troisième édition du festival Opéra de poche, au chantier ostréicole «Gouzer père et fils».
Spectacles: un format adapté -
Point de départ de ce festival, l'association Appel d'airs, fondée en 2002 avec pour objectifs «la volonté de toucher de nouveaux publics et la recherche de lieux de représentation inédits pour l'opéra». Le public, au rendez-vous dès la première édition de ce festival, en 2008, continue de répondre présent. «70% des spectateurs reviennent d'une année sur l'autre, se félicite Bernard Mouscadet, le président de l'association. D'ailleurs, le spectacle de Carmen est complet depuis quinze jours.» Un succès dû à la qualité et à la diversité des spectacles proposés, ainsi qu'à leur format. «Il s'agit d'oeuvres courtes, d'une heure environ, accessibles à tous». Particulièrement adaptée aux enfants, l'oeuvre «Rita ou le mari battu», devrait beaucoup faire rire. Avant et après les spectacles, des dégustations d'huîtres auront lieu dans l'atelier du chantier ostréicole....
Plus elles exercent des métiers techniques et pointus et plus elles sont respectées par leurs collègues masculins. C'est l'un des enseignements d'une étude universitaire menée à partir de Nantes.
Embarquées sur des bateaux militaires, de commerce, de pêche, salariées ou épouses travaillant dans le secteur de la conchyliculture, les femmes marins sont de plus en plus nombreuses. Quelles sont leurs conditions de vie ? Une étude menée par 27 chercheurs de quatre universités européennes (Nantes, La Corogne, Bilbao et Greenwich) vise à y voir plus clair. La recherche est engagée sur trois ans et sera bouclée en 2011.
Premier axe de l'étude, le harcèlement. « Avec une collègue espagnole, nous sommes parties de deux cas concrets sur les ferries de compagnies française et espagnole », raconte Gwenaëlle Proutière-Maulion, directrice du centre de droit maritime et océanique de la faculté de droit de Nantes. Puis l'étude s'est élargie aux conditions de vie à terre et à bord, la formation, la sécurité au travail, la représentation dans les instances ou les conduites addictives…..
Les eaux françaises saturées en pesticides (Jdle)
Le service de l’observatoire des statistiques du commissariat général au développement durable a publié, le 29 juillet, une étude sur les pesticides dans les milieux aquatiques. Il dresse un état de la contamination des cours d’eau et des eaux souterraines par les pesticides en 2007, en France métropolitaine. Les données proviennent des services de l’État, des établissements publics et de certaines collectivités locales, sous la responsabilité des agences de l’Eau. Le document révèle qu’en 2007, les pesticides étaient présents dans 91 % des points suivis dans les cours d’eau et dans 59 % des points en eaux souterraines. Si les teneurs mesurées sont parfois faibles, elles traduisent très clairement une dispersion quasi-généralisée des pesticides dans les milieux aquatiques. Il apparaît que le niveau de contamination est plus important dans les rivières (où la concentration totale en pesticides est supérieure à 0,5 μg/l sur 18 % des points de mesure) que dans les eaux souterraines (3,8 %). Les régions les plus touchées restent les zones de grande culture céréalière et viticoles. Les substances les plus fréquemment rencontrées sont des herbicides.
Les normes de qualité environnementales (NQE)[1] définies à ce jour ne sont pas respectées sur 11 % des points en cours d’eau et sur 18 % des points en eaux souterraines. « Deux tiers des quinze substances les plus rencontrées dans les cours d’eau – toutes des herbicides – ne sont pas, à ce jour, couvertes par une norme », rappelle l’étude. C’est le cas notamment du glyphosate et de son métabolite l’AmPA[2] qui sont respectivement les troisième et première substances les plus fréquemment quantifiées dans les rivières. Il peut y avoir des spécificités locales. Par exemple, 40 % des points de mesure situés dans la région Île-de-France ne respectent pas les normes à cause du diuron, qui est depuis 2008 interdit à la vente et moyennement soluble dans l’eau….
Etude à télécharger : Les pesticides dans les milieux aquatiques - Données 2007 - Commissariat général au développement durable - Études & documents n°26 Juillet 2010
Environnement : Le CPIE salué pour son travail de prévention (Midi Libre)
Depuis deux ans l'association mézoise, le CPIE (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) bassin de Thau mène des projets d'éducation et de sensibilisation à l'environnement en territoire de Thau, au service des politiques publiques et des projets de développement durable. En juin dernier, Serge Teyssèdre (président), Emilie Varraud (directrice) et Aleksandra Rybnikow (chargée de communication) se sont rendus à l'assemblée générale de l'Union nationale des CPIE pour recevoir la confirmation de leur labellisation nationale. Ce label est attribué aux associations à fort ancrage territorial qui promeuvent le développement durable et la protection de l'environnement par des actions d'éducation, d'accompagnement des territoires et de citoyenneté. Ce label apporte ainsi aux associations une reconnaissance institutionnelle et associative, la dynamique d'un réseau fort de trente années d'expérience et des services nationaux proposés par l'Union nationale des CPIE, reconnue d'utilité publique. Il veille également, par l'exigence de critères d'évaluation, à la qualité des actions menées. Le CPIE bassin de Thau a séduit l'équipe nationale par sa structuration riche et originale….
Océan : ton phytoplancton fout le camp ! (Jdle)
Sous l’effet de l’augmentation de la température des océans, les concentrations de micro algues dans l’eau ont fortement diminué, estime une étude parue cette semaine dans Nature. Ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la faune marine et sur le climat. Il a beau être invisible à l’œil nu, le phytoplancton est d’une importance capitale. Présentes dans les couches superficielles de l’océan, ces minuscules algues jouent un rôle essentiel dans la vie terrestre. Dans l’eau, elles sont à la base de la chaîne trophique. Sans elles, pas de poissons, ni de mammifères marins. Grâce à la photosynthèse, elles absorbent aussi une centaine de millions de tonnes de CO2 par jour et relâchent près de la moitié de l’oxygène composant l’atmosphère. Bref, le phytoplancton, c’est la vie ! Problème, les populations de micro algues ont tendance à diminuer à vitesse grand V. C’est du moins la conclusion d’une étude réalisée par le biologiste Daniel Boyce, de l’université Dalhousie de Halifax (Canada). Publié, cette semaine dans Nature, l’article est des plus inquiétants…..
Le phytoplancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire marine. A ce titre, sa raréfaction aura des conséquences directes sur les animaux qui en font grande consommation : un requin baleine consomme une tonne de phytoplancton par jour….
Le déclin du phytoplancton met en péril la chaîne alimentaire (Le Monde)
La menace est grave. Elle touche des organismes minuscules, mais qui sont à la base de toute la chaîne alimentaire : le phytoplancton. Depuis un siècle, celui-ci s'est dramatiquement raréfié, selon toute vraisemblance, en raison du réchauffement climatique. C'est ce que révèle une étude canadienne publiée dans la revue Nature du 29 juillet. Le constat est d'autant plus inquiétant qu'une seconde publication, canado-américaine, montre que la température océanique joue un rôle-clé dans la diversité des espèces animales marines.
Plusieurs travaux s'étaient déjà penchés sur l'impact du réchauffement sur la production de plancton végétal. Avec des résultats contradictoires. Ils se fondaient, pour l'essentiel, sur des images satellitaires couvrant la période récente. L'intérêt de la nouvelle étude est d'avoir collecté une masse énorme de données (près d'un demi-million d'observations), à la fois historiques et océanographiques.
En combinant les mesures de concentration de matière végétale disponibles sur plus d'un siècle, et l'analyse in situ d'échantillons, les chercheurs ont calculé qu'au cours du siècle passé la biomasse planctonique a régressé, à l'échelle du globe, de 1 % par an en moyenne. Le recul est particulièrement bien documenté dans l'hémisphère nord et à partir de 1950, avec, depuis cette date, une perte d'environ 40 %. La tendance vaut pour tous les océans, à l'exception de l'océan Indien, où est observée une progression. Elle est plus marquée dans les régions polaires et tropicales.
"Le phytoplancton est le carburant qui fait tourner les écosystèmes marins. Un déclin affecte l'ensemble de la chaîne alimentaire, humains compris", s'alarme Daniel Boyce, du département de biologie de l'université Dalhousie d'Halifax, qui a piloté l'étude. Au niveau économique, l'industrie de la pêche est directement concernée.
Mèze : La fête de l'huître de Mèze soufflera ses vingt bougies (Midi Libre)
L'Aire des festivités du port de Mèze accueillera, vendredi 6 août, la vingtième édition de la fête de l'huître. Il y a vingt ans, François Bondon, président de la section régionale des conchyliculteurs, proposait à Josian Alexandre d'organiser cet événement avec un objectif précis : promouvoir les coquillages du bassin de Thau et en particulier l'huître de Bouzigues.
Depuis, plusieurs présidents se sont succédé et la manifestation située à l'origine au petit port de pêche a atteint une ampleur considérable dans le coeur des Mézois.
Actuellement présidente de l'association, Françoise Garces pourra compter vendredi sur près de soixante-dix bénévoles, en majorité conchyliculteurs et regroupant toutes les générations puisque le doyen d'entre eux fête ses quatre-vingts ans cette année.
4 000 moules farcies, 75 kg de seiches en rouille, 500 kg de moules marinières et de frites seront nécessaires pour satisfaire l'appétit des convives….
- 2 août 2010
Les ostréiculteurs gardent le cap (Sud-Ouest)
Deux ostréiculteurs témoignent de leur quotidien et peignent un clair-obscur. Yannick Vial et Kévin Bordereau font front en attendant des jours meilleurs. Derrière la digue Christ du port de Larros, au numéro 505, Sparrow embarque sur le « Macecama » à l'aide d'un monte-charge. Rien à voir avec le Jack du même nom, héros du film « Pirates des Caraïbes ». Le chien accompagne les vrais maîtres à bord, Yannick Vial et Kévin Bodereau, deux ostréiculteurs de 28 ans.
Dès 10 h 30, 2 600 tuiles trônent déjà sur la plate, prêtes à être posées dans les parcs. En ce lundi matin, les deux travailleurs s'activent. Yannick est à la barre et, en l'espace de vingt minutes, il jette l'ancre à côté d'une de ses concessions. « On va essayer de faire deux passages ce matin », lance le grand blond en même temps qu'il aide son acolyte à stabiliser l'embarcation.
Travailler plus, perdre moins - Installés à leur compte depuis trois ans, ces ostréiculteurs tentent de garder le cap, malgré les tempêtes qui se sont abattues sur leur métier. « On a monté notre entreprise en juillet 2007. Quelques mois plus tard, il y avait la crise économique et donc, moins de ventes sur les marchés le dimanche. L'année suivante, c'était la mortalité des naissains… Bref, on a l'impression de pas trop avoir de bol, mais bon, on persiste », commente Kévin, le regard sombre….
Le monde de la pêche se penche sur le littoral (Manche Libre)
Comment assurer un développement harmonieux des différentes activités dont le littoral est le siège, tout en assurant leur pérennité ?
Cette question résume le sens d'un appel à projets lancé à l'échelon national et qui se réfère à un programme du Fonds européen pour la pêche. En Basse-Normandie, le Comité régional des pêches et la Section régionale de la conchyliculture (SRC) ont répondu ensemble avec succès à cet appel en apportant une réponse qui a nécessité deux ans de mise au point. Dorénavant, c'est une association créée à leur intiative, 'Mer et terroirs du Cotentin et du Bessin”, qui se charge de la mettre en musique. Concrètement, la bande côtière choisie dans leur réponse par les deux organisations professionnelles va de Barfleur à Courseullessur- Mer. 'Elle a été retenue parce qu'elle concerne deux départements, qu'elle présente un intérêt historique et parce qu'il s'agit d'une zone où les coquillages sont un centre d'intérêt commun aux pêcheurs et aux conchyliculteurs”, précise Joseph Costard, président de la SRC.…
Le saumon de Cherbourg sur la bonne pente (Manche Libre)
Après avoir connu trois échecs successifs depuis sa création au début des années 1990, l’exploitation de la ferme aquacole implantée dans la grande rade de Cherbourg et la transformation des saumons qui y sont élevés semblent cette fois promis à un bel avenir.
Une conclusion que Franck Gouix, Gavin Moss et Franck Gondal, les trois derniers repreneurs de 'Saumon de France”, la société qui vend les saumons de Cherbourg sous cette marque commerciale, tirent de l'activité de l'année en cours.
640 tonnes de saumons -
Le redressement de “Saumon de France”, dont la disparition paraissait très probable il y a trois ans encore, est pour ses repreneurs actuels à mettre au crédit d’une recherche de qualité couronnée de succès….
Ria d'Etel. Redécouvrir le littoral lors d'une croisière ostréicole (Le Télégramme)
Naviguer à la découverte de la ria d'Etel tout en dégustant les huîtres qui y sont produites: l'idée des croisières ostréicoles au départ du port d'Etel, s'inscrit dans l'opération «La mer se cultive, la mer nous cultive». Et dans une optique de développement durable, pour «expérimenter un autre littoral», annonce le comité départemental du tourisme, partenaire du syndicat ostréicole de la ria, du syndicat d'initiative et de la Compagnie des îles dans cette initiative. Jeudi, pour la balade de 17h15, Maïel Yvon, de Locoal, avait pris place à bord du «Méaban», la vedette des îles, avec un gros panier d'huîtres D'autres ostréiculteurs de la ria participeront à tour de rôle à ces croisières: Anne-Gildas Portanguen et Jean-Pierre Julé. Parallèlement, des visites de chantiers ostréicoles sont proposées, ainsi que des dégustations.
Pratique : Croisières ostréicoles, le jeudi, à 17h15. Tarifs: 15,50€, 9,50€ et 4€ plus 6€ pour bénéficier de la dégustation d'huîtres. Réservations: tél.02.97.55.45.77.
Finistère Sud (Combrit) : Conseil. Stockage des boues : les élus très inquiets (Le Télégramme)
Lors du conseil de mercredi soir, le point majeur de la réunion a porté sur le stockage des boues des ports de pêche au lieu-dit Ty Coq à Combrit. D'un simple accord pour le stockage des boues du port du Guilvinec-Léchiagat, décidé fin mars2006 et qui devait être un «événement unique», la carrière de Ty Cop est en passe de devenir, avec l'arrivée des boues du Moros de Concarneau, le site de stockage des déblais des travaux de dragage des ports de pêche du département. «Au vu de ces éléments, avec le souci de protéger la zone naturelle de la vallée du Corroac'h, de garantir et pérenniser le développement des activités économiques sur l'estuaire, notamment dans le domaine de la conchyliculture, de la pêche, du nautisme et du tourisme», la municipalité de Combrit a abordé, lors de rencontres avec le conseil général (propriétaire des lieux), des points qui représentent à ses yeux des garanties pour l'avenir…..
Hillion. Les produits frais du pays au «Bistro à moules» (Le Télégramme)
Pour Yoann et Nathalie qui entament leur cinquième saison au «Bistro à moules», au coeur du bourg d'Hillion, berceau de la mytiliculture costarmoricaine, «mettre dans l'assiette des produits frais de saison du pays» est essentiel. Pour eux, la règle est intangible: «Appliquer une éthique que nous avons en tant que consommateurs, dans les produits proposés, pour accompagner la succulente moule de bouchot de la baie»…..
Pardon de Locoal. Une prière pour l'ostréiculture (Le Télégramme)
Un pardon dans la tradition, avec cantiques bretons, procession à la fontaine, bannières, dévotion aux reliques et retrouvailles amicales dans le jardin du presbytère: dimanche, le pardon de Saint-Goal a réuni de nombreux fidèles et pèlerins à Locoal. Lors de la bénédiction à la fontaine, l'abbé Le Fur, recteur, a rappelé le caractère, symbolique mais aussi vital, de l'eau. De là, il a exhorté à la préserver dans sa pureté. Il a établi le lien avec l'ostréiculture, aujourd'hui en péril, et a invité à invoquer Saint-Goal, en breton, pour la survie de l'ostréiculture dans son pays....
Une éclade à la Cayenne (Sud-Ouest)
« Claire Marine », chenal de la Cayenne, à Marennes. Tél : 05 46 85 62 00. Tout sauf une usine à touristes, voici une discrète cabane posée dans le marais à quelques encablures de l'estuaire de la Seudre, parmi le superbe chenal de la Cayenne, à Marennes. À la carte de « Claire Marine », sardines, bulots, crevettes, huîtres et bulots, mais surtout l'incontournable éclade de moules cuites dans un manteau d'aiguilles de pin sur une simple planchette de bois (9,50 €).
Les doigts noircis par les coquilles encore fumantes servies en terrasse par le solide Johanny, vous découvrirez ainsi la saveur inédite de bouchots quasiment « al dente », simplement accompagnées d'une tartine de beurre salé et d'un verre de blanc de Pays charentais....
Le Cabanajam. Chemin du Chaffaud, Le Vert-Clos, Saint-Martin de Ré. Tél. 05 46 66 45 89.
Sur la piste cyclable entre Saint-Martin et la Couarde, depuis quatre ans, James Baron officie au Cabanajam, restaurant de dégustation de fruits de mer. D'abord scaphandrier, le patron de la cabane est devenu plus tard ostréiculteur. Poids plume parmi les producteurs d'huîtres, il a décidé de se lancer dans la dégustation, « seul moyen de valoriser mon travail », explique-t-il….
- 1 août 2010
Arcachon : Touristes à la pêche (Sud-Ouest)
Ostréiculteurs et pêcheurs embarquent des touristes sur leur bateau de travail. Samedi matin, 9 heures sur le port d'Arcachon. Jean-Michel Labrousse, pêcheur de moules et président du comité local des pêches, embarque des touristes sur « Yaka », sa plate de travail. Il a arrimé trois sièges de jardin en plastique blanc sur un côté du bateau. Pour trois passagers. Il leur tend les gilets de sécurité, orange fluo, tout neufs, avec le nom du bateau tracé à la peinture blanche. Il pousse les casiers en plastique de l'autre côté du bateau « pour équilibrer les poids » et lance le moteur.
« Valoriser le métier » - Avec trois autres pêcheurs et quatre ostréiculteurs, Jean-Michel Labrousse propose du pescatourisme. Une opération organisée avec le soutien des trois intercommunalités du bassin d'Arcachon et du val de l'Eyre et du Siba, dans le cadre du programme européen FEP Axe 4, « pour valoriser leur métier, le faire découvrir aux touristes et diversifier leurs revenus » (1). « On embarque les touristes quand on peut, c'est un plus, ce n'est pas un transport passagers », précise Jean-Michel Labrousse, en sortant lentement du port d'Arcachon, direction le banc d'Arguin, « un coin à moules »…..
(1) Renseignements sur www.bassin- arcachon.com, 50 euros sur un bateau de pêche, 60 euros sur un bateau d'ostréiculteur, avec dégustation. Quatre à cinq heures de sortie.
Un Collectif de défense du marais se constitue en réaction à la politique d'urbanisme de l'équipe municipale des Mathes (17). On vit à l'étroit sur le littoral. La densité de population y est trois fois supérieure à la moyenne nationale. 4 % du territoire national où 10 % des Français ont élu domicile. Parmi eux, nombre de néoretraités qui aspirent à venir couler des jours paisibles en bord de mer, alimentant ainsi d'un flux migratoire régulier la courbe démographique côtière…..
«Protéger l'environnement» - D'un côté, une équipe municipale qui présente cette semaine aux services de l'État une version réécrite et édulcorée du plan local d'urbanisme (PLU) que l'administration retoquait il y a un an. De l'autre, un collectif de défense du marais qui est en cours de formation pour contrer ces visées expansionnistes, au prétexte qu'elles grignotent la nature et génèrent des pollutions dommageables au pied du bassin-versant : l'exutoire du marais qui se jette dans le bassin ostréicole. « Protéger l'environnement, c'est protéger le tourisme », plaide Claude Charles. L'association syndicale du Marais doux de La Tremblade qu'il représente intègre le Collectif de défense du marais dans lequel se fondent la Section régionale conchylicole, le puissant syndicat d'ostréiculteurs AproMarais, les défenseurs de l'environnement de Natvert et les passeurs de la mémoire ostréicole de l'Huître pédagogique. Sa demande est simple : « Un moratoire sur les permis de construire dans toute la presqu'île d'Arvert. »….
Huîtres d'Arcachon : duel UMP-ostréiculteurs autour du test de la souris (Sud-Ouest)
Le président des ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon, Olivier Laban, est intervenu lors d'un meeting UMP à Gujan-mestras. Il s'en est pris au gouvernement qu'il accuse "d'avoir tué la profession". Pour Xavier Bertrand, il s'agit d'un "mauvais procès"
Olivier Laban se l'était promis, alors il l'a fait « sans stratégie, avec les tripes, et sans prévenir personne ». Mardi soir, il s'est glissé dans l'assistance du meeting UMP organisé à Gujan-Mestras et il a attaqué frontalement Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP et ministre de la Santé en 2006 : « Je ne voulais pas rater votre venue dans la capitale de l'ostréiculture arcachonnaise. C'était une occasion de vous revoir sur les lieux du crime. En 2006, vous nous avez collé la responsabilité de deux morts sur le dos. Vous avez tué une profession. Le gouvernement s'était engagé à faire des excuses et à restaurer l'image des huîtres d'Arcachon aussi. On attend encore. Notre profession a été salie. Je tenais à vous le dire en face. Maintenant, l'incident est clos. » La salle en est restée toute coite…..
Olivier Laban attaque Xavier Bertand (Sud-Ouest) -
Hier soir, dans la salle des fêtes de Gujan-Mestras, lors d'un meeting organisé par l'UMP, Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret, a vivement attaqué Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP, présent à cette réunion. « Je ne voulais pas vous rater, M. Bertrand. C'était une occasion de vous revoir sur les lieux du crime. En 2006, vous nous avez collé la responsabilité de deux morts sur le dos (Xavier Bertrand était alors ministre de la Santé et Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture, NDLR). Vous avez alors tué une profession. Le gouvernement s'était ensuite engagé à faire des excuses et à restaurer l'image des huîtres d'Arcachon aussi. On attend encore. »......
Cabanes et restos au micro (Sud-Ouest) -
Débat hier à la radio entre Jean-François Tastet et Olivier Laban sur les dégustations ostréicoles. L'échange fut courtois, mais ferme. Il a eu lieu hier, entre midi et 13 heures, à l'initiative de Radio Cap-Ferret (97.9), et opposait deux personnalités bien trempées : Olivier Laban et Jean-François Tastet. Le premier est président des ostréiculteurs du Bassin ; le second, patron du restaurant l'Escale au Cap-Ferret et membre actif de l'UMIH, représentait les hôteliers et les restaurateurs. Entre eux, il y a manifestement du respect, mais aussi, depuis quelques jours, une sacrée pomme de discorde : la charte qui accorde aux ostréiculteurs le droit de proposer lors de leurs dégustations, dans leurs cabanes, non seulement des huîtres et du pâté mais aussi, nouveauté, des bulots, des crevettes, des palourdes et des bigorneaux…..
Situation et perspectives de l'aquaculture aux USA :
Aquaculture is a fast growing form of food production. It is also a significant source of protein for people in many countries, including the
- 24 juillet 2010
Les poissons font les beaux le jeudi (Sud-Ouest)
Les amateurs de poissons d'ornement, d'aquarium, de petit bassin, de grande lagune vont apprécier les jeudis du bassin. Jean-Michel Depoix fait visiter l'écloserie de la pisciculture Carpio tous les jeudis de juillet et août.
Près de 30 000 alevins
L'EARL Carpio, gérée par Nathalie et Jean-Michel Depoix, est une pisciculture d'ornement créée en 1990 dans la commune de Consac. L'amateur, novice ou éclairé, y trouvera de nombreuses variétés de poissons rouges, des poissons multicolores et des carpes Koï. Il y découvrira toute la reproduction de ces différents poissons : dès que la température dépasse 15 °C, les adultes pondent des millions d'œufs qu'il faut vite mettre à l'abri sous peine d'être mangés par d'autres poissons. Les œufs sont mis en écloserie puis les larves nageantes sont mises dans des petits étangs à raison de 50 000 à 100 000 larves par étang, qui donneront de 20 000 à 30 000 alevins pêchés en hiver.....
Renseignements : info@carpio-fr.com. Tél. 06 67 31 47 60
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23 juillet 2010
Une centaine d'ostréiculteurs de Bretagne Sud se sont réunis, hier, à Sainte-Hélène, pour faire le point sur la surmortalité des huîtres juvéniles.
Selon les secteurs, entre 30 et 90% des huîtres juvéniles subissent une mortalité anormale. Le phénomène est apparu en 2008 et, cette année, il a commencé au début du mois de juin, dès que la température de l'eau a augmenté. «En 2009, 30% des 370 entreprises qui dépendent du Syndicat régional de la conchyliculture ont été touchées par le phénomène, explique son président, Hervé Jénot. Cette année, l'impact est encore difficile à évaluer mais il y en aura probablement encore plus». D'où l'idée de cette réunion générale d'information qui s'est tenue, hier après-midi, à Sainte-Hélène, avec l'ensemble des services de l'État, pour faire le point. «C'est un phénomène fulgurant et rapide, explique Hervé Jénot……
Comment lutter contre ces agents infectieux? Les traitements médicamenteux sont impossibles. Reste l'amélioration de la survie par la génétique,….
Pays des Abers - Conchyliculture. Le même poids économique que le tourisme (Le Télégramme)
La Communauté de communes du pays des Abers a souhaité établir un diagnostic pour mieux connaître le positionnement économique des ostréiculteurs et leur impact sur l'environnement. Hier matin, au Vilh, Christian Calvez, président de la CCPA, Loïc Guéganton, vice-président chargé de l'environnement, et Yannick Paco, chargé de l'étude, ont présenté les travaux, en présence d'ostréiculteurs. L'activité économique des onze exploitations conchylicoles concernées est à rapprocher de celle du tourisme. Ainsi, leur chiffre d'affaires est de 7,5M€ et les dépenses touristiques, de 7,1M€. Les emplois équivalents temps plein sont de 87pour les premiers et 90 pour les seconds. Ces professionnels respectent l'environnement. Ils reconnaissent que certains ne jouent pas le jeu «mais leur nombre reste très marginal»…..
Gujan-Mestras : pose des collecteurs de naissains (France 3 Aquitaine)
Les collecteurs de naissains finissent d'être posés. Les captages futurs s'annoncent bons selon les professionnels. La pose des collecteurs de naissains est un moment important pour l'élevage des huîtres, dans un contexte difficile marqué par une surmortalité persistante des huitres juvéniles. Les collecteurs, ce sont souvent des tuiles chaulées qui permettent aux larves de se fixer. Depuis 2008, les ostréiculteurs voient 80% des huitres juvéniles mourir pour diverses raisons. Sans oublier le mauvais captage de l'an dernier qui préfigure un creux dans la production à venir en 2011 et 2012. 1500 naissains d'huitres par tuile, voilà qui permettrait malgré la surmortalité d'assurer une bonne production d'huîtres à consommer en 2013.
Voir la Video
Transfert de l’Enim à La Rochelle : Implantation confirmée (Sud Ouest)
Concédée en échange du départ du 519e régiment, la sécu des marins viendra à La Rochelle.
L'Enim gère la retraite de 120 000 marins.
« Le transfert du siège de l'Établissement national des invalides de la marine à La Rochelle est définitif. » Le doute n'est donc a priori plus permis : le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, vient de l'affirmer sans détour, en réponse à une question écrite du député rochelais Maxime Bono, qui exprimait ses inquiétudes.
Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche : Mortalité des huîtres 2010 : Liste des zones de confinement
Hausse de la mortalité des huîtres
France : liste des zones confinement établies en 2010 en raison d’une hausse de la mortalité d’huîtres creuses creuses Crassostra gigas associée à la détection d’OsHV-1 µvar (en application de l’article 2.2 du règlement UE 175/2010)
Ce document contient : zones où des mesures de confinement ont été prises / zones où des mesures de confinement ont été levées / Carte administrative de France (dans la d
ernière mise à jour du 8 juillet 2010, les départements bretons et la Loire-Atlantique n'ont toujours pas d'arrêtés préfectoraux de zones de confinement)
OIE : Royaume-Uni : Herpès virus des huîtres (OsHV-1, µvar)
Foyer 1 (21207) : Port de Whitstable , ENGLAND
Date de début : 12/07/2010
Date de première confirmation de l´événement : 16/07/2010
Statut du foyer : Le foyer se poursuit (ou date de clôture non fournie)
Population atteinte : Elevage de Crassostrea gigas (diploïdes et triploïdes) en parcs et sur tables. Tous les stades sont atteints, du naissain à l'âge adulte…
Télécharger le document intégral ici
La mortalité des huîtres vient de toucher l’entreprise Seasalter Shellfish dans le Kent au Sud-Est de l’Angleterre. Aussitôt, les autorités britanniques ont mis en place une zone de confinement autour de la zone atteinte qui concerne la région côtière : The Swale, Thames and north Kent coast.
John Bayes, directeur de Seasalter Shellfish, a déclaré : « C’est une catastrophe dans la mesure où dès le début nous avions pris toutes les précautions pour réinstaller notre élevage de Crassostrea gigas. »
Lire l’article de BBC : Movement ban after virus is found in Kent oyster stocks
Document FAO : Aquaculture en cage : aperçu mondial
Albert G.J. Tacon et Matthias Halwart
L’élevage et la production d’organismes aquatiques cultivés dans des cages est une innovation aquacole relativement récente. Même si on peut établir que les origines de l’emploi de cages destinées au stockage et au transport de poissons pour de courtes durées remontent à près de deux siècles dans la région asiatique, la culture commerciale en cage a été lancée en Norvège dans les années 1970 avec l’essor et le développement de la salmoniculture. Tout comme dans l’agriculture terrestre, le changement qui s’est opéré au sein de l’aquaculture vers le développement et l’utilisation de systèmes intensifs d’élevage en cage a été favorisé par une combinaison de facteurs. Parmi ces facteurs figurent notamment: la concurrence accrue à laquelle le secteur fait face pour trouver des ressources disponibles (telles que l’eau, la terre, le travail et l’énergie), le besoin de réaliser des économies d’échelle et une productivité plus élevée réalisée par zone d’unités, enfin la motivation et le besoin de la part du secteur d’accéder, et de s’y étendre, à de nouveaux sites inexploités d’élevage en eaux libres, tels que les lacs, les réservoirs, les rivières, ainsi que les zones côtières d’eau saumâtre et les eaux de mer ouverte.
Lire le document intégral : Aquaculture en cage / Études régionales et aperçu mondial
- 22 juillet 2010
Les ostréiculteurs sont à bout. Troisième été de surmortalité des jeunes huîtres. Cet été encore, on compte jusqu'à 75 % de perte sur les huîtres d'un an ; bilan provisoire.
Prenez les mêmes, trois ans en arrière. Écoutez leurs maux - identiques - et jugez des causes - similaires. Rien ne ressemble plus à la troisième crise de surmortalités de jeunes huîtres que les ravages qui ont submergé l'ostréiculture les deux étés précédents.
Le scénario se rejoue, inexorablement, mais les figurants paraissent toujours moins nombreux, ou sinon plus désespérés.
Ils étaient un peu plus de 300, hier à La Tremblade, à répondre à l'invitation de la section régionale et de son nouveau président Gérald Viaud. Une de ces réunions publiques convoquées quand l'heure est grave et qu'il faut s'assurer de la diffusion du message le plus précis, au plus grand nombre.
Sinistre bilan d'étape - Le message ? Tenir bon. Comment ? En espérant que le plan de soutien, présenté il y a quinze jours par Bruno Le Maire et rebattu hier, aidera à passer la vague du manque de produit, entre 2010 et 2012…..
Pour tirer l'ostréiculture française de l'ornière dans laquelle l'enfonce ce troisième été de surmortalité des jeunes huîtres, trois pistes sont ouvertes. Les sections régionales conchylicoles, le Comité national de la conchyliculture, les écloseries et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) se sont entendus tout d'abord sur un réensemencement de sauvegarde. À partir de souches résistantes provenant d'un programme de recherche de l'institut scientifique, les écloseurs mettront à disposition des sections régionales 1 milliard de naissains, dès la fin de cet été. Une solution de secours insuffisante pour combler le déficit de production de cette année et de 2011, mais qui, espère-t-on dans la profession, aidera à faire la jonction avec les résultats - espérés concluants - des travaux que mènent ces mêmes écloseurs sur une huître qui résisterait aux causes de surmortalité. Lesquels ne devraient pas produire leurs effets, dans le meilleur des cas, avant deux, voire trois ans…..
Park-an-Istr est un parc à huîtres à vocation pédagogique gérée par une association composée pour l'essentiel d'élus et de professionnels de l'ostréiculture. Son inauguration, vendredi, a été l'occasion pour tous les intervenants de parier sur le début d'une belle aventure pour l'huître de Paimpol.
Une initiative plouézécaine - Jacques Mangold, le maire, a rappelé que les élus plouézécains et particulièrement Yvon Simon, cheville ouvrière de ce projet, travaillent depuis plus de deux ans sur cette réalisation. « Le littoral accueille des mondes qui se côtoient sans se connaître vraiment. Cette méconnaissance amène parfois des tensions entre professionnels et riverains ou usagers de la mer. Toutes les activités littorales provoquent des contraintes qui ne sont pas toujours comprises. Nous avons donc souhaité que se crée une structure pour pouvoir travailler ensemble. »
Une vitrine de l'huître - Cette structure a pris la forme d'une association, Istr.com, dont la première réalisation est ce parc à huîtres mais qui a d'autres ambitions : la fête de l'huître le 12 septembre, la création d'une maison de l'huître ou l'accompagnement de la réalisation de la future zone ostréicole de Boulgueff peut-être.
Le Thomi vient d'embarquer neuf tonnes de graviers, contenus dans six grands sacs remplis à ras bord. Même chargement à bord du Istr Breizh. Il est 9 h, ce mercredi 30 juin. La brume se lève tout juste à la pointe de Vieille Chapelle. Et hop, cap sur les chenaux de Listrec et Landevant. Chaque chaland ostréicole va y immerger les petits cailloux entre les bancs de sable. Le but ? Relancer le captage naturel de l'huître plate.
Un espoir pour le métier - « La profession est frappée de plein fouet par la mortalité des huîtres creuses. La plate est un espoir », résume Jean-Noël Yvon, président du syndicat ostréicole de la ria d'Étel. Une cinquantaine de professionnels qui aiment leur métier et ne veulent pas voir mourir un savoir-faire et, avec, l'un des grands crus de Bretagne.
L'huître plate n'est plus exploitée dans la rivière depuis 1972. Année de l'hécatombe due à la martellia, une maladie parasitaire. « Le champignon s'installait dans les branchies de l'huître et empêchait l'oxygène de s'y fixer. Le coquillage mourait », explique Jean Mahéo, de Beg Morzel et vice-président du syndicat ostréicole.
Impossible d'aller à Leucate sans y déguster quelques douzaines d'huitres. Eleveurs d'huîtres, de moules, de palourdes et même de crevettes impériales sont regroupés au centre ostréicole. 12 mois par an, il vous est possible de déguster la célèbre « Cap Leucate », l'huître creuse à la chair fine et au goût de noisette.
Les ostréiculteurs de Leucate vous accueillent directement aux mas afin de vous faire goûter leurs produits, accompagnés d'un verre de vin du terroir avec vue sur la mer.....
Notre coup de cœur va vers le « Panier Cadeaux » comprenant 1 bouteille de Vin Blanc 0.50 cl, 1 bouteille de Vin Rosé 0.50 cl, 3 kg d'Huîtres, 2 citrons et 1 Couteau à Huître, le tout présenté dans une magnifique barque en osier. Prix : 38 euros. chez Allary Frères , ostréiculteurs à Leucate depuis 1970.
Narbonne : L'huître de Saint Martin verra-t-elle le jour ? (L'Indépendant)
C'est l'un des aspects du projet porté sur le salin de Gruissan. Et pas le seul. Voilà pourquoi la commune de Gruissan dénonce le bail des Salins du Midi qui – eux – ont abandonné le site.
On connaît désormais la volonté de la commune de Gruissan, et celle de son maire Didier Codornio u, de "récupérer" le salin de Gruissan en dénonçant le bail de la Compagnie des Salins du Midi. D'autant qu'un projet se fait jour, porté principalement par Jean-Jacques Promé, et que la commune de Gruissan ne cache plus son agacement devant le quasi abandon du site par le bailleur, "lequel ne respecte plus tous les enjeux de ce site" dixit Didier Codorniou. Il faut dire qu'il y a de quoi être séduit par le projet porté par une société d'ores et déjà constitué et enregistrée au Registre du Commerce, la SAS SDG, soit la SAS Salin De Gruissan. Sans oublier la SOMEVAL, Société Méditerranéenne de Valorisation des Lagunes….
Tout l'été, Piqthiu, l'homme à la vareuse et à la casquette de marin, va sillonner le secteur au volant de sa 404 (1). Amateur et gros mangeur lui-même d'huîtres et de moules, il fera étape dans 46 communes et sur leurs marchés, à la rencontre des consommateurs. Au programme, « vérité et authenticité », insiste-t-il. Recettes, anecdotes, histoires, il dira tout sur ces coquillages et proposera des jeux pour gagner des cadeaux et des pass pour la Cité de l'huître, à Marennes. « Piqthiu sera à bord d'une 404 fraîchement achetée et rénovée », précise Gérald Viaud, le président de la Section régionale de conchyliculture de Poitou-Charentes. Pour lui, Piqthiu est un bon animateur et même « l'ambassadeur prioritaire référencé des produits du Poitou-Charentes ».
La seule écloserie de ce poisson en France se situe dans l'île d'Oléron. Visite de cette entreprise atypique. Sur deux hectares et demi, la petite ferme marine du Douhet concentre une production très disputée par ces concurrents européens, des géants du secteur, espagnols et grecs principalement. Près de 70 % de ses stocks sont exportés dans ces pays. La raison de son succès ? « Nous sommes l'écloserie de daurades la plus au Nord de l'Europe et nous avons la chance d'être sur une île. Deux atouts qui nous protègent des maladies », précise Jean-Sébastien Bruant, directeur du site oléronnais depuis trois ans. Avec un chiffre d'affaires compris entre 5 et 7 millions d'euros par an, selon le directeur, et une production 2010 déjà vendue à ses clients, l'écloserie de l'île a de beaux jours devant elle. Reportage au cœur de cette ferme à daurades.
Des larves aux alevins….
….. Deux à trois fois par semaine, les alevins quittent l'île en camion-cuve pour des destinations exotiques : en plus des principaux clients grecs et espagnols, la firme multiplie ses relations avec la Croatie, la Tunisie, le Portugal et l'Arabie Saoudite, entre autres. La ferme de Douhet n'est pas au bout de ses projets, loin de là. De nouveaux circuits dans l'écloserie doivent être créés. L'objectif : obtenir le label européen d'aquaculture biologique.
Engagée en 2009, la réhabilitation du port des Salines devrait aujourd'hui permettre de renouer avec le patrimoine salicole. Comme son nom ne l'indique pas, le marais du port des Salines est guérandais. Depuis quatre ans, la Communauté de communes de l'île d'Oléron s'emploie à corriger le tir. Patrick Moquay, son président, est formel : « C'était vraiment dommage de ne pas voir sur ce site les caractéristiques typiques de la saline oléronnaise »….
La création d'un marais joue un rôle de vitrine pour les jeunes entrepreneurs qui croient en l'avenir de cette filière. Guillaume Bonatti cherche une exploitation depuis deux ans. Il est venu repérer les lieux : « Pour nous, c'est toujours encourageant de voir se créer des marais salant. » En formation saliculture, Amandine Glinche est particulièrement attachée à l'île d'Oléron mais elle reste sceptique : « Dans l'île de Ré, c'est plus simple. Il existe déjà une dynamique autour du sel, c'est ancré dans la culture. Ici, c'est plutôt l'ostréiculture qui prime. ».....
Bernard Minguet est le patron de Navalu, chantier de construction navale en alu, installé au port du Bec. Pour mémoire, il a repris en 2002MPH constructions qui s'est aussi appelé Etablissements Garreau. « Christian Garreau est toujours le chef d'atelier. C'était d'ailleurs le deal qu'il reste avec moi. Il a tout dans les mains ! Les innovations, c'est lui qui s'en occupe. »
Car Navalu, 11 salariés, 20,5 millions euros par an de chiffre d'affaires, est souvent dans l'innovation. Plus précisément dans le « sur-mesure », à raison de deux bateaux conçus chaque mois. Et en ce moment, l'innovation sur-mesure concerne des chalands mytilicoles, « dont les béquilles incorporées peuvent se déplier jusqu'à 2,50 m sous l'eau. C'est le principe des tracto-pelles adaptées à la mer », poursuit succinctement Bernard Minguet. C'est le troisième en 18 mois qui soit sorti des ateliers bouinais à destinations de professionnels noirmoutrins. Car la culture sur bouchots a toujours eu droit de cité dans la baie de Bourgneuf et elle retrouve des faveurs avec la crise des surmortalités que traverse l'ostréiculture. D'autres commandes pourraient arriver, « mais rien de ferme pour l'instant ».
Jusqu'à Saint-Tropez et en Irlande
Des visites guidées sont organisées cet été pour découvrir l'histoire de Gujan-Mestras.
Pour les vacances d'été, à partir du 1er juillet, l'Office du tourisme propose au public de s'immerger dans ce qui représente à la fois le patrimoine maritime, ostréicole et naturel de la ville aux sept ports, capitale de l'ostréiculture. Chaque semaine, quatre visites guidées d'une heure et demie en moyenne seront organisées dans les sites remarquables de la commune que sont le port de Larros, le parc de la Chêneraie, le sentier du littoral et les estrans à marée basse. Ces visites ont un tarif unique de 4 euros pour les adultes et de 2,50 € pour les enfants de 5 à 15 ans ; elles sont gratuites pour les moins de 5 ans. Les réservations et inscriptions sont prises à la Maison de l'huître 05 56 66 23 71 et à l'Office du tourisme 05 56 66 12 65.
Situé sur la route de la corniche qui mène au port, la Ferme marine propose durant tout l'été de partir à la découverte des Jardiners de la mer. Pris en charge à l'accueil par Cynthia le groupe est conduit dans une salle pour un exposé sur l'ostréiculture cancalaise, son évolution, ses moyens de production et de consommation. « Du naissain au pied-de-cheval, toutes les étapes nécessaires à la bonne croissance de l'huître sont expliquées dans un petit film que nous proposons aux visiteurs avant de poursuivre la visite dans les ateliers », explique Cyntia.
Cyril et Sandie viennent à Cancale pour la première fois : « Nous aimons les huîtres et venant ici, il nous semblait logique d'en savoir plus sur elles. Cette visite nous a vraiment appris beaucoup de chose et surtout donné envie d'aller en manger tout de suite ».
Pratique : La Ferme marine de Cancale, ouverture du 1 er juillet au 14 septembre tous les jours (dimanche sous réserve), visites guidées en français à 11 h, 15 h et 17 h, visite guidée en anglais à 14 h et visite guidée en allemand à 16 h. Tel 02 99 89 69 99
« Le parc marin est un enjeu absolument majeur » a immédiatement rappelé, hier matin, Jean-Louis Borloo qui a lancé la mission de préfiguration du parc marin du bassin d'Arcachon au mois de janvier. Placés sous l'égide de l'agence des aires marines protégées, les dix parcs naturels marins de France et d'outre-mer (créés ou en projet) sont destinés à trouver un nouveau mode de gestion pour des espaces sensibles tout en permettant la poursuite des différentes activités. Le ministre a même répété qu'il était bien décidé à accélérer le mouvement : « Je voudrais que ce soit mon cadeau de Noël 2011 ». Le préfet, Dominique Schmitt, aux côtés du sous-préfet Pascal Gauci, est plus prudent : « On pourra au moins lancer la concertation fin 2011. Il faut bien un an pour établir le diagnostic »….
Il en a profité pour lui redire son « attachement à la complémentarité essentielle en terme d'usages du bassin d'Arcachon, pour les ostréiculteurs, les pêcheurs et les plaisanciers » : « Les élus vont veiller à ce que les usages soient respectés. ». Les professionnels (pêcheurs et ostréiculteurs) justement regrettent de ne pas avoir été invités à rencontrer le ministre. « Le parc marin, c'est absolument essentiel, le littoral français et celui du bassin d'Arcachon sont un patrimoine de l'humanité » a conclu le ministre.
Le préfet les autorise à agrémenter les dégustations.
On peut déguster crevettes, bulots et bigorneaux avec les huîtres sur les ports du Bassin. Le sous-préfet du bassin d'Arcachon, Pascal Gauci, s'est lui-même déplacé à la section régionale conchylicole du bassin d'Arcachon, à Gujan-Mestras, hier après-midi, pour informer les ostréiculteurs que le préfet, Dominique Schmitt, les autorisait « de manière expérimentale et temporaire » à proposer des crevettes, des bulots et des bigorneaux à la dégustation, avec leurs huîtres, dans les cabanes sur les ports du Bassin, durant tout l'été.
Cette autorisation est survenue au lendemain de la rencontre avec le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, qui avait plaidé la cause de ses collègues, mardi après-midi à Bordeaux.
En 2006, pour mettre un terme aux abus, la préfecture avait limité l'accompagnement de la dégustation d'huîtres aux pains, beurre, vin et pâté. Depuis plusieurs étés, les ostréiculteurs souhaitaient proposer d'autres coquillages pour faire face à leurs difficultés économiques, à la suite des interdictions de vente, mais aussi d'une mortalité des jeunes huîtres et d'une baisse du naissain.
Les restaurants méfiants.....
Marie-Hélène des Esgaulx et Olivier Laban, invités la semaine dernière au Festival international de l'huître à Knysna, cette ville d'Afrique du Sud qui a accueilli l'équipe de France de football durant leur court passage au Mondial, ne pouvaient pas rentrer à Gujan-Mestras sans ramener des vuvuzelas.
Vuvuzelas mis à part, l'élue et l'ostréiculteur rentrent d'Afrique du Sud, enchantés de l'accueil réservé par le consul de France, Antoine Michon, de Pissos, et la mairesse de Knysna, mais aussi plein de projets pour rapprocher les ostréiculteurs des deux régions.
« J'avais déjà l'idée de faire évoluer Larrostréa vers un Mondial de l'huître, Je suis décidée à le lancer l'an prochain », assure Marie-Hélène des Esgaulx qui inaugure, vendredi, l'édition 2010 de Larrostréa. « Le Mondial de l'huître serait étendu à tout le Bassin », complète-t-elle.
« On pourrait voir un Japonais, un Coréen, un Australien dans les cabanes ostréicoles comme on y voit des peintres depuis plusieurs années », ajoute Olivier Laban. « Nous sommes dans l'actualité, avec la volonté de réintroduire de nouvelles souches dans le Bassin, comme dans les années 70. Il faut créer des passerelles. »
Marie-Hélène des Esgaulx et Olivier Laban souhaitent, également, lancer un « vrai partenariat » avec l'ostréiculture d'Afrique du Sud. Si Knysna organisait, la semaine dernière, le Mondial de l'huître, cette ville sur la riviera sud africaine, dont « la passe est aussi dangereuse que celles de l'entrée du Bassin », peut difficilement rivaliser avec le bassin d'Arcachon : « Un seul concessionnaire exploite 4 hectares, contre 800 sur le Bassin. Il produit 4 à 5 millions d'unités, ce que je produis dans mon entreprise. C'est faible et on sent qu'ils n'ont pas la connaissance. Nous pouvons leur apporter notre savoir-faire et nos connaissances. Les huîtres sont issues des écloseries du Chili, du Royaume-Uni et de France. Il y a très peu de reproduction naturelle. Leur ostréiculture n'a que 30 ans ».
À l'aube de la saison estivale, la Maison du tourisme a souhaité frapper un grand coup auprès des médias en lançant une opération « commando ». Les principales rédactions des médias nationaux ont ainsi vu débarquer dans leurs locaux un livreur surprenant. Celui-ci leur apportait un plateau d'huîtres Marennes-Oléron fraîchement ouvertes, accompagné d'un dossier de presse dont le titre traduit bien l'ambiance : « l'île d'Oléron et le bassin de Marennes, 100 % en pleine forme ! »
Dites-le avec des huîtres !... L'objectif de cette opération était de valoriser le Pays Marennes-Oléron, mais aussi de montrer un visage plus positif que ce qui a pu être dit depuis quelques mois. Comme l'indique Lionel Pacaud, directeur de la Maison du tourisme : « Le message que l'on a voulu faire passer aux médias nationaux, c'est qu'après Xynthia, la mortalité des huîtres, les zones noires, il serait bien de passer à autre chose, et de parler aussi de ce qui va bien. Car il faut le dire, on vit aujourd'hui très bien en Pays Marennes-Oléron, on a la chance d'avoir un environnement exceptionnel, et ça, il faut le dire haut et fort ! »…..
De TF1 à Canal+, en passant par France 2, ainsi qu'Europe 1, RTL, France Inter, « Le Monde », « Le Figaro », et quelques autres médias d'envergure, tous ont pu profiter de nos huîtres, et découvrir quelques propositions de sujets. « Le Monde », RTL, et TF1 nous ont déjà contactés pour nous demander des informations pour préparer prochainement un sujet pour ne citer que les médias principaux. On sait que Jean-Pierre Pernault, grand amateur d'huîtres, a particulièrement apprécié l'opération et doit nous envoyer une équipe prochainement. C'est donc une belle réussite ».
La maison d'édition sud-girondine Milathéa publie deux ouvrages documentaires sur la forêt des Landes et l'ostréiculture.
Patrice Julien, éditeur et auteur de ces deux premiers ouvrages de la collection documentaire. La toute jeune maison d'édition sud-girondine s'était fait connaître il y a un peu plus d'un an avec sa collection Mythologies du monde. Depuis Cazalis, Patrice Julien a lancé une nouvelle collection plus tournée vers le documentaire, destinée, toujours, aux jeunes lecteurs. Sur le thème « Connais-tu cette région ? », l'éditeur et auteur a déjà consacré deux volumes à la forêt des Landes de Gascogne et l'ostréiculture dans le bassin d'Arcachon…..
« La grande forêt des Landes de Gascogne » et « L'ostréiculture dans le bassin d'Arcachon », collection documentaire jeunesse, Éditions Milathéa jeunesse, 9 euros, www.milathea.fr
L’utilisation d’un « médicament », contenant du diflubenzuron, un pesticide, pour soigner les saumons est autorisé par la réglementation européenne, a assuré mardi la ministre...
Le mytiliculteur qui devait livrer le pique-nique « solidaire » du littoral, s'est curieusement décommandé. C'est Alain Bashung le premier qui avait poétiquement lancé le débat en se demandant « à quoi ça sert la frite, si t'as pas les moules ». Pas sûr donc que Ségolène Royal ait gaiement fredonné ce refrain hier. Car après avoir annulé à la dernière minute cette semaine l'assemblée générale de ses comités Désirs d'avenir, la présidente de Poitou-Charentes s'est retrouvée confrontée à la soudaine et curieuse défection de son marchand de moules. Dans la nature, donc, les 250 kilos de coquilles commandées afin de garnir les 770 couverts déjà dressés pour le pique-nique « solidaire du littoral » organisé aujourd'hui à Rochefort par le Conseil régional….
….. Aux dernières nouvelles de l'estran, une cargaison de précieux bouchots semblait enfin avoir été trouvée à la tombée de la nuit du côté de Charron. Preuve qu'il existe donc bel et bien au moins un mytiliculteur solidaire de Ségolène Royal en Charente-Maritime.
La zone de la Métairie devrait accueillir une nouvelle activité dès l'automne 2011. Une zone commerciale entièrement consacrée au développement durable : Spiritus Res. Au départ, une poignée d'entrepreneurs persuadés « qu'il est devenu essentiel d'avoir un esprit sain dans un corps sain », ont eu une prise de conscience collective. Celle-ci les a conduits à l'idée de « développer un grand magasin bio pour permettre à tous d'avoir accès à des produits de qualité », explique Xavier Guigan, l'un des initiateurs du projet.
L'identité de Spiritus Res….
…. De par la grandeur de la zone de la Métairie (11 000 mètres) le magasin bio imaginé au départ s'est alors transformé en zone commerciale de développement durable. Vaste projet qui, aujourd'hui, regroupe une dizaine d'entrepreneurs allant du conseiller financier à l'ostéopathe en passant par l'infirmière sophrologue, le mytiliculteur, le cuisiniste ou bien encore le commerçant en vêtements de soie…..
Pays royannais : Voisinage difficile entre les camps et les marais (Sud Ouest)
Les élus de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique ont dénoncé l'installation « sauvage » de groupes importants sur les petites communes. Un groupe de 92 caravanes s'est installé à proximité du marais ostréicole. «Il ne s'agit pas de stigmatiser à outrance une population. Mais il est inadmissible de voir un ensemble d'une centaine de caravanes s'installer d'autorité sur des terrains se trouvant en outre à proximité d'une zone de marais ostréicoles… » Le dossier sensible - et surtout récurrent - des grands rassemblements de population nomades à la belle saison est revenu spontanément sur le tapis, au détour d'une délibération de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique (Cara). Les débats ont tourné, comme de coutume, sur les aspects législatifs. Mais aussi sur les aspects environnementaux. L'installation sauvage d'une communauté importante à proximité des eaux ostréicoles, à Étaules, inquiète les élus soucieux de la qualité des eaux.
Difficile pour les communes….
Les visites se font le mardi, le mercredi et le vendredi.
La commune de l'Éguille propose, tous les mardis, mercredis et vendredis matins (du 12 juillet au 29 août), une balade à vélos, gratuite, à la découverte d'un village ostréicole.
Au fil des venelles de la commune, Didier Grolleau, ostréiculteur en retraite, accompagne le groupe de cyclistes jusqu'à la Pointe, en expliquant l'histoire des marais salants et la culture des huîtres sur les bords de Seudre.
Rendez - vous à 10 heures devant le Syndicat d'initiative. Réservation obligatoire. Possibilité de location de vélos pour 5 € par jour.
Différentes sorties sont proposées aux visiteurs en juillet et en août.
«Ne pas bronzer idiot » pourrait être la devise de l'Office de tourisme (OT), qui désire faire découvrir les différents aspects culturels de la commune à ses habitants ainsi qu'à ses visiteurs, en établissant un programme très varié impliquant des associations locales.
Programme
Mardi. Découverte des prés salés est, pour comprendre l'importance des zones humides. Les mardis à 10 heures, les 20, 27 juillet et les 3, 10, 17, 24 août. Rendez-vous au port du Rocher à 10 heures, durée, deux heures, tarif : 5 euros, 2,50 €, pour les enfants de 10 à 16 ans. Inscription obligatoire à l'OT…
…. Le port ostréicole. Dégustation organisée par le Syndicat ostréicole de La Teste-de-Buch et l'OT. Tarif : 8 euros pour six huîtres n° 3 + pain beurre + un verre de vin blanc. Inscription au 05 56 54 02 22. Jours et horaires sur demande. Toutes ces visites sont gratuites pour les enfants de moins de 10 ans.
Renseignements à l'Office de tourisme de La Teste-de-Buch, place Jean-Hameau au 05 56 5463 14 et annexe du Pyla au 05 56 54 02 22.
Pendant trois longues soirées, le port de Larros a renoué avec le patrimoine maritime, ostréicole, et fait la fête autour de toutes ces valeurs qui font son identité. Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur- maire, de retour d'Afrique du Sud où s'est déroulé le Mondial de l'huître, a voulu placer cette fête sous le signe du mollusque. Le maire s'est plu à imaginer toutes les cabanes occupées par des ostréiculteurs du monde entier. Mais bien au-delà de l'ostréiculture, la fête a été une totale réussite avec des animations de qualité qui ont séduit le très nombreux public venu tout spécialement assister à Larrostréa, digne descendante de la Fête des bateaux en bois et des cabanes. En s'ouvrant sur de nombreuses régions maritimes (Bretagne, Pays basque, Languedoc, Provence), Larrostréa a fait renaître un véritable esprit festif autour des valeurs de la mer et de ses coutumes festives.
Larrostrea a été inaugurée, hier soir, par Goulven Brest et Olivier Laban. La présence du président national des ostréiculteurs, Goulven Brest, hier soir, à l'inauguration de Larrostrea, est tout un symbole.
« Je veux remettre l'huître au centre de la fête. L'an dernier, au même moment, les huîtres étaient interdites, et tous les maires étaient rassemblés sur cette esplanade des ostréiculteurs pour le test des maires », se souvenait Marie-Hélène des Esgaulx, juste avant de couper le ruban, entourée de Goulven Brest, d'Olivier Laban, le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, du sous-préfet Pascal Gauci et de plusieurs élus, dont le maire de Lège-Cap-Ferret et président du Siba, Michel Sammarcelli.
« C'est exemplaire » - « J'étais très heureux de recevoir votre invitation. Vous vous êtes toujours très bien occupée de la profession », confiait, quelques instants avant l'inauguration, le président national des ostréiculteurs à Marie-Hélène des Esgaulx….
L'Huître pédagogique de Mornac et le Phare de Saujon se sont associés pour organiser, le 13 juillet, une sortie nocturne dans le marais salé. 60 participants ont assisté au coucher du soleil avant de goûter à la douceur de la nuit. Tout en cheminant le long des sentiers des eaux, les animateurs de la visite, Gisèle et Paul Rocher, Guillaume Martin, Jean-Baptiste Heyraud et Roger Cougot, ont fait partager l'histoire et la vie du milieu marin. Des démonstrations de travail ont suivi sur le site de Téger. Le plus insolite a été le lancer de mottes de vase par Guillaume Martin. En passant le long des claires, les organisateurs ont aussi présenté l'ostréiculture et les difficultés actuelles de la profession. Note poétique
Les bénévoles de l'association L'Huître pédagogique, lors de la construction d'une cabane de saunier. Cette année, deux balades nocturnes sont organisées dans le marais de Seudre par l'association l'Huître pédagogique, soutenue par l'association Le Phare de Saujon. Par ces promenades « au grand air », les bénévoles souhaitent valoriser le Pays Seudre, qui possède un milieu côtier très particulier. Ces sorties de nuit, d'une durée de deux heures, permettront au public de mieux appréhender la vie du marais, la faune et la flore, mais aussi le patrimoine ostréicole.
Roger Cougot et son équipe, passionnés par ce milieu caractéristique, commenteront le parcours. Ils s'attacheront à faire partager les savoir-faire d'antan et sensibiliser le public au devenir du milieu ostréicole. Les sens en éveil, les visiteurs découvriront d'étonnants effets phosphorescents, ainsi que la voûte étoilée qui se reflète dans le miroir des eaux… Pour cette sortie, il est recommandé de se munir d'un vêtement de pluie, d'un parapluie, d'une paire de bottes et d'une lampe électrique.
Pratique : sortie nocturne dans le marais de Seudre, le mardi 13 juillet et jeudi 19 août dès 21 heures. Rendez-vous au port de Mornac-sur-Seudre. Entrée fixée à 3,50 € par adulte, gratuit pour les moins de 10 ans. Réservation conseillée à l'Office de tourisme au 05 46 02 83 77.
lundi 19 juillet 2010 Des méthodes de captage, à la mise en « poche » des jeunes huîtres, jusqu'à la maturité de celles que l'on pourra consommer, Yvon Simon dit tout sur l'huître et le travail des ostréiculteurs.
Ce vendredi 16 juillet avait lieu, sous un ciel plus qu'incertain, la deuxième visite gratuite du parc à huître pédagogique de Port-Lazo : Park an Istr. Près de soixante personnes ont suivi les explications d'Yvon Simon dans le paysage de la grève magnifié par la lumière des éclaircies entre les grains.
D'abord le site - Yvon Simon, juché sur une barge ostréicole à mi-étape, commence par présenter le site : la baie de Paimpol, les rives de Ploubazlanec, les falaises de Plouézec, la toponymie de Port-Lazo... Et les 550 ha des concessions ostréicoles : une surprise pour la plupart qui ignorent souvent où et comment sont « élevées » les huîtres qu'ils dégustent pourtant régulièrement. L'histoire de l'huître et de son élevage….
Pays Centre Bretagne : Gastronomie. Un gîte qui forme à la cuisine bretonne (Ouest France)
Saint-Caradec, nouveau rendez-vous des chefs cuisiniers? Dans leur gîte, les Cail ont en tout cas décidé de créer une formation à la cuisine bretonne. On y vient parfois de loin.
Christian et Christiana Cail tiennent un gîte à Saint-Caradec. Mais ils sont beaucoup plus que de simples loueurs de gîtes. «Ils aiment la Bretagne et la gastronomie, et ont à coeur de les faire découvrir et apprécier par leurs pensionnaires». Pour cela, ils proposent, sur Internet et avec la complicité du Pays, des formations sur la gastronomie bretonne. Jean-Paul Martinet, président de la commission tourisme du conseil de développement du Pays Centre-Bretagne, soutient cette démarche. «Je veux mettre les acteurs du tourisme en réseau pour aider à la mise en place de séjours touristiques avec des professionnels et des gens qui ont des idées pour découvrir et acquérir une meilleure connaissance du Pays Centre-Bretagne».
Depuis les bouchots jusqu'à la casserole - Au gîte, la formation ne se passe pas seulement en cuisine. Christian Cail emmène ses stagiaires sur les sites de production. Il veut leur montrer d'où viennent les produits: poissons, crustacés, huîtres, moules... Il a ainsi lancé un circuit «moule et mer» qui connaît un joli succès. «C'est un nouveau concept pour présenter les richesses gastronomiques de la Bretagne. Nous conduisons les personnes sur le site de production des moules, ils rentrent dans le parc et regardent travailler les producteurs. Puis, ils assistent à la récolte, au tri, au traitement et à l'expédition des produits. De retour à Saint-Caradec, je leur cuisine une recette à base de moules».
Cap-Ferret : Laurette et la douceur du Canon (Sud-Ouest)
Laurette Techoueyres, ostréicultrice à la retraite, évoque, avec passion et inquiétude, « son » village, Le Canon, au cœur de la presqu'île. Elle est Canon, Laurette. Et elle a bien raison : ce village où elle est née et qu'elle défend avec un « chauvinisme » assumé est souvent considéré comme un concentré de l'âme ferret capienne. D'abord, peut-être, pour sa discrétion : ses cabanes vivent loin des regards, dans un entrelacs de ruelles encaissé entre l'eau et la route de Bordeaux ; sa jetée et sa petite plage ne connaissent guère le bruit du jet ski… Et puis ce village est tout entier tourné vers la culture de l'huître, une culture que Laurette Techoueyres, chaleureuse ostréicultrice à la retraite, « fille et petite-fille d'ostréiculteur », porte haut et fort….
…. L'huître. « L'huître, c'est le Bassin, c'est ce qui fait la vie sur le Bassin. Et c'est le dernier rempart avant la banalisation. Si un jour il n'y a plus d'ostréiculture, ici, ça deviendra Saint-Tropez. »
La foule a envahi durant trois jours ou plutôt trois soirs le bout de quai du port ostréicole où se tenait la célèbre Fête de l'huître.
Les flonflons des bandas, la chanteuse de l'orchestre, ou la dextérité du DJ ont donné un vrai parfum de fiesta à cette manifestation qui a vu se côtoyer des Belges, des Allemands, des Hollandais, vacanciers de passage, et le tout Andernos : le maire Philippe Pérusat en tête, accompagné du sous-préfet d'Arcachon Pascal Gauci et de bon nombre d'élus de la commune ou des communes voisines.
Un événement durant lequel les ostréiculteurs et les jeunes bénévoles n'ont pas chômé puisqu'ils ont servi pas moins de 8 000 huîtres, 600 kilos de moules et 300 de sardines, sans compter les centaines de saucisses et les barquettes de frites pour accompagner le tout.
Crevette bio OSO : Groupe Socota, le succès de la diversification (foi)
Le groupe Socota est un élément-clé du paysage économique malgache. C'est un acteur majeur dans toutes les filières porteurs qui font la réputation de la Grande île dont le textile, la pêche et l'aquaculture. Le groupe Socota regroupe en son sein la société Cotons d'Antsirabe, la Gambas de l'Ankarana (LGA) où sont élevées les célèbres crevettes bio vendues sous le label OSO en Europe…..
Par ailleurs, la diversification de ses activités fait l'une des forces du groupe Socota et de son président directeur gênerai Salim Ismaïl. En 1992, il a fait l'acquisition de OSO Fishing ou la Pêcherie du Melaky et du Menabe (PMM), spécialisée dans la pêche sauvage de crevettes haut de gamme. Le produit est vendu sous le label bio OSO. Puis, en 2001, il crée les Gambas de l'Ankarana, une ferme aquacole implantée dans le Nord-ouest du pays. Le procédé d'élevage biologique suivant les normes européennes fait la réputation de la LGA -
(L'Express de Madagascar Hors série juin 2010)
Soutenus par l’Unesco et le WWF, les élevages de crevettes de l’île sont considérés comme les plus écologiques au monde. Implantation des bassins sans déboisement et alimentation bio sont parmi leurs meilleurs atouts. Seul bémol : une partie de la nourriture des crustacés arrive d’Europe.
La campagne de pêche sur les gisements de moules de l'Est-Cotentin est ouverte depuis lundi 5 juillet. Comment se présente-telle pour la soixantaine de bateaux titulaires d'une licence pour cette pêche ?
La dernière campagne de prospection effectuée sur ces gisements laisse apparaître des quantités qui pourraient être en baisse par rapport à celles de la campagne 2009. C'est pourquoi la commission moules du comité régional des pêches, que préside Pascal Papillon, a fixé les quotas à 1,8 tonne de moules par bateau et par jour. Une consolation toutefois : la qualité, elle, devrait être au rendez-vous, avec un indice de chair (proportion de chair par rapport au poids total de la moule) de 35%, considéré comme satisfaisant par les professionnels.
Malgré tout, estime Pascal Papillon, cela n'assure pas des prix susceptibles de compenser la hausse du prix du gazole. D'où l'intérêt du label de qualité mis en place depuis 2001 sous l'appellation "Belle, blonde et sauvage, moule de Barfleur."
Moule de Barfleur, marque de qualité
Pour mériter cette marque de qualité, la moule de pêche locale doit passer dans les bassins de dessablage du point de débarque de Barfleur, mais aussi être propre, non cassée, posséder un indice de chair d'au moins 23% et être débarrassée des petits crabes qui s'y trouvent parfois.
L'an dernier, quelque 552 tonnes de ces moules labellisées ont été commercialisées, essentiellement en Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais, ainsi que, dans une moindre mesure, dans quelques régions de l'Atlantique et de la Méditerranée. Ces moules ont atteint un indice de chair moyen de 29% pour une densité de 66 animaux par kilo et une taille de 59 millimètres.
Les premières moules doivent être débarquées ce matin sur les quais des ports de l'Est Cotentin.
Depuis 23 h dimanche, les pêches de l'Est Cotentin ont redémarré une nouvelle campagne de pêche aux moules. Une décision prise à l'unanimité malgré les mises en garde des responsables d'Ifremer.
« Les prospections effectuées sur les quatre gisements de Barfleur, Réville, Ravenoville et de Grancamp ont montré des résultats peu encourageants. Il y a très peu de moules sur certains gisements tels qu'à Barfleur et Réville et pas du tout sur les gisements de Ravenoville et Grancamp », expliquent une des responsables d'Ifremer. « De plus, le taux de moules juvéniles est très faible et annonce un faible renouvellement de la ressource pour l'an prochain. Quant au taux de moules commercialisables, il est faible pour le moment. »
Les dernières prospections effectuées n'ayant pas démontré plus de moules sur les gisements, cette campagne 2010 s'annonce morose. « La moule est au rendez-vous pour cette ouverture et sa qualité également. Nous espérons que les prix de vente vont être corrects et maintenus tout au long de la saison », insistent quelques pêcheurs qui, pour quelques-uns, passent les moules en bassins avant la vente afin d'assurer une qualité supérieure au produit.
- 21 juillet 2010
Livre : «Arvert était plus connu que Royan» (Sud Ouest)
Ex-ostréiculteur, Henri Moreau a pris la plume pour sauver la mémoire de la presqu'île.
Henri Moreau ne cesse d'écrire pour préserver l'identité de la presqu'île d'Arvert. photo ph.b.
«J'ai voulu ce livre car j'y parle de ce que je connais. De ce métier que j'aimais, que j'ai pratiqué durant quarante ans. Je ne l'ai abandonné que contraint et forcé, dans les années 70, lors de la grande vague de mortalité des huîtres… » Henri Moreau présente avec fierté « La Vie maritime en Arvert ». Son sixième livre, écrit avec la même ferveur que ses aînés. Cet ancien ostréiculteur, aujourd'hui octogénaire, devenu commerçant par nécessité, creuse depuis des années un même sillon. Celui de l'Histoire. Un grand « H » pour un petit bout de territoire, son territoire, la presqu'île d'Arvert.
La Fête du vieux-port aux huîtres est devenue légendaire par la diversité de ses animations et le charme de son site. Elle aura lieu le dimanche 25 juillet, organisée par les associations Le Verdon en fêtes et Terre et rivière, avec le soutien de la municipalité.
Toute la journée, dans les cabanes et le long du chenal tendu de filets de pêche utilisés comme cimaises, expositions de peinture, artisanat et produits régionaux fleuriront. Un vide-greniers est organisé en centre-ville. La restauration est prévue sur place, avec dégustations d'huîtres et grillades.
Ingénieur agronome, Frédéric Vidal a l'ambition de faire de Perle Noire du Périgord une marque haut de gamme. Les débuts sont prometteurs.
Frédéric Vidal a choisi Les Eyzies pour développer son élevage d'esturgeons.
Il est probable que la consommation de caviar sauvage cessera après les prochaines fêtes de fin d'année. La raréfaction des stocks naturels d'esturgeons impose une pause. Depuis 2006, seul l'Iran disposait d'une autorisation d'exportation de caviar de quelques dizaines de tonnes. La protection de l'espèce, en danger d'extinction, est aujourd'hui la priorité absolue.
Frédéric Vidal, ingénieur agronome, spécialiste des questions halieutiques, en est convaincu, le caviar d'élevage a de l'avenir.
Ce Lyonnais de 50 ans, qui a mené de nombreuses missions et projets dans le monde et a travaillé pour l'Ifremer, vient d'arriver en Dordogne pour y développer l'expérience qu'il a inaugurée dans le département du Maine-et-Loire, à Pouancé, où il élevait en pisciculture principalement des poissons de repeuplement (carpes, black-bass, sandres). Il a choisi le Périgord noir, la pisciculture du Cros Noir, aux Eyzies, pour installer la production d'esturgeons qui était à l'étroit en Maine-et-Loire.
L'objectif est d'atteindre 3 tonnes de caviar par an à partir de 2015. Pour l'heure, Perle Noire du Périgord est une marque confidentielle.
Les anciens élèves et les amis de l'établissement rochelais ont créé une association.
Lors de la dernière Fête du port de pêche, le 12 juin dernier à Chef-de-Baie, un Calmar est sorti au grand jour. Pas l'animal aux tentacules qui terrorisait les jeunes lecteurs de Jules Verne dans le roman « 20 000 lieues sous les mers », mais une nouvelle association rochelaise : le Cercle des amis du lycée maritime et aquacole de La Rochelle.
Vendredi soir chez Alice, lors de la présentation des deux livres : le graphiste Walid Salem, l'éditeur Eric Audinet et Jésus Veiga, directeur de la Fédération départementale des chasseurs. Chasse, pêche, nature et urbanisation : tels étaient les fils rouges de la soirée-débat qui a rassemblé vendredi sur le parvis de la librairie Alice, au Cap-Ferret, une centaine de Ferret-Capiens, ou de Bordelais en vacances sur la Presqu'île.
Patrick Hourquebie, directeur du magasin, souhaitait marquer le début de cette saison estivale en invitant le même soir les auteurs de deux ouvrages consacrés au patrimoine du bassin d'Arcachon.
Le premier de ces livres, paru aux éditions Confluences, privilégie une approche intime. Il s'appelle « Cabane numéro 12, profession ostréiculteur » ; son auteur, le graphiste Walid Salem, donne à voir, à travers beaucoup de photos et quelques textes, le travail quotidien des ostréiculteurs.
« J'ai découvert un métier en danger, un métier accablé, entre les tempêtes, les contrôles, l'avenir incertain de l'huître sur le Bassin, a expliqué Walid Salem. Mais j'ai aussi été frappé par la modernité de ces ostréiculteurs, par leur recherche pour toujours mieux faire, par leur jeunesse ! »
Le second ouvrage se veut plus scientifique. Baptisé « Le bassin d'Arcachon, un milieu naturel menacé ? », il croise les regards, (géographes, cartographes, historiens, chasseurs, pêcheurs…) sur l'évolution géographique et démographique de ce territoire.
D'un côté, les représentants du comité départemental du tourisme, qui lient tourisme et développement durable dans leur opération «La mer se cultive, la mer nous cultive». En face, des représentants de deux professions en crise à la suite d'atteintes à l'environnement: l'ostréiculture et l'apiculture. En toile de fond: de nouveaux constats quant aux algues vertes, et l'inquiétude détaillée par Camille Rigaud à la suite de l'approbation de l'amendement Le Fur qui «abaisse la vigilance face aux élevages». La réunion publique initiée par Eau et rivières, mardi, offrait un panorama des enjeux écologiques et de leurs impacts économiques.
Pointées par les intervenants: les dégradations des milieux, les interactions des toxines (pesticides, etc.) qui apparaissent en grand nombre dans les analyses des eaux et les difficultés, faute de recherches, à établir scientifiquement les liens entre ces faits et les taux élevés de mortalité des abeilles et des huîtres ou encore le développement de planctons toxiques comme le dinophysis…..
- 20 juillet 2010
Mortalité des huîtres : nouveau coup dur ou pire encore ! (Phare de Ré)
Les ostréiculteurs s'inquiètent du taux record de mortalité, pour la troisième année consécutive. Les écloseries cherchent une huitre résistante au virus pour sauver la filière. Il n'y a pas eu de miracle, le problème de la mortalité des huîtres juvéniles s'est reproduit cette année. Les conséquences pour les consommateurs sont encore peu visibles puisque le précieux coquillage met trois ou quatre ans avant d'atterrir dans les assiettes. Le phénomène remontant à 2008, les stocks des années "noires" arriveront sur les étals à partir de 2011. Sur l'île de Ré comme ailleurs, les ostréiculteurs s'inquiètent de la chute brutale de leur production. Coup dur passager ou déclin annoncé, les professionnels ne se donnent plus beaucoup de temps avant de baisser les bras.
Les stocks en chute libre….
"À force, le virus s'est adapté" - Apparu dès 1976, le virus (Ostreid Herpes virus) a toujours influé sur la mortalité des huîtres, mais dans des proportions bien moindres. Alors comment en est-on arrivé là ? Les adeptes du captage naturel s'opposent aux responsables des écloseries (sélection génétique), entre débats scientifiques et idéologiques. Reste que le virus est aujourd'hui plus virulent et qu'il s'adapte à des températures plus fraîches. Autrefois inoffensif à moins de 19°C, il est désormais actif dans des eaux de 15-16°C et donc sur des périodes plus longues. PDG des écloseries Grainocéan (Saint-Martin-de-Ré), Éric Marissal pense que les transhumances de naissains (Bretagne, Irlande) sont à l'origine de cette évolution du virus : "ils se sont rendus compte que les naissains étaient moins touchés dans les eaux de moins de 19°C. Mais à force, le virus s'est adapté et nous avons aujourd'hui une nouvelle variante". "C'est sûrement vrai, confie Sébastien Réglin. Mais on le fait depuis toujours pour éviter le captage naturel. Les huîtres restent propres et on n'a pas besoin de les passer à la bouilloire. Et puis il y a aussi plus de place."…..
Larmor-Baden : le feu dans le chantier ostréicole est éteint (Ouest France) - Les 26 pompiers qui étaient à pied d’œuvre à Pen en Toul à Larmor-Baden, viennent de rejoindre leur caserne d’Auray, Ploeren et Vannes. Ils avaient convergé vers le chantier ostréicole d’Olivier Mahé vers 14 h 30 : un incendie était en train de ravager des milliers de poches d’huîtres en plastique qui se trouvait à terre.
Coquillages et crustacés au menu (Sud-Ouest) - On n'imaginait pas qu'un jour au Temple, on pourrait déguster de magnifiques crustacés bien frais, le Bassin proche s'arrogeant le droit de ce genre de choses. C'était sans compter sur la détermination de Didier Miguez, ostréiculteur de métier : « C'est un challenge. Devant la vie difficile que l'on mène aux huîtres, je me suis dit qu'il fallait réagir »….
Venez visiter un élevage d'ormeaux en pleine mer (Ouest France) - À Plouguerneau, France Haliotis est la seule entreprise française à élever ces « truffes de l'océan » en pleine mer. Une visite étonnante. Il existe en France cinq entreprises d'halioculture (élevage d'ormeaux), mais France Haliotis est la seule à élever des ormeaux en pleine mer. De la reproduction à la vente auprès de prestigieux restaurateurs à travers toute la France et l'Europe, en passant par le nourrissage en nurserie du naissain avant son immersion pour grossissement en mer, France Haliotis maîtrise la chaîne ormeaux ¯ les truffes de la mer ¯ de bout en bout.
Un pari un peu fou et un challenge énorme - Lorsque Sylvain Huchette, docteur en biologie, démarre son entreprise en avril 2004 à Plouguerneau, ce n'est pas uniquement pour la beauté de la côte qu'il choisit cette commune : la « capitale finistérienne » du goémon, avec une pratique goémonière toujours très active, présente un atout unique : la richesse et la diversité de ses algues, nourriture essentielle des ormeaux…..
Espagne : Infection à Bonamia exitiosa (OIE) - Information reçue le 16/07/2010 de Dr Lucio Ignacio Carbajo Goni , Subdirector General de Sanidad de la Producción Primaria, Dirección General de Recursos Agrícolas y Ganaderos, Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino, Madrid, Espagne
Apparition pour la première fois d’une maladie appartenant à la liste de l'OIE : Bonamia exitiosa sur Ostra plana (Ostrea edulis)
Foyer 1 : Les cases de Alcanar, CATALUNA / Date de début du foyer : 23/04/2010 / Statut du foyer : Clos (16/07/2010)…..
La diversité des truites menacée par l'ensemencement (BE) - D'après les résultats d'une étude publiée dans le numéro de mai de Molecular Ecology par des biologistes de l'Université de Sherbrooke, l'ensemencement des truites mouchetées modifie leur diversité génétique.
"Dans les lacs fortement ensemencés, il y a modification importante à court terme de la diversité génétique des populations naturelles" affirme le Professeur Dany Garant de la Faculté de Biologie de l'Université de Sherbrooke.
Le professeur Garant et son équipe ont analysé, pendant deux ans, les données génétiques de 2.000 truites mouchetées prélevées dans 24 lacs situés dans les réserves fauniques de Portneuf et de Mastigouche. L'équipe de biologiste a étudié l'ampleur des différences génétiques entre les populations d'élevage et les populations sauvages à l'aide de petites variations présentes dans l'ADN des poissons. Les chercheurs ont ensuite évalué le niveau d'hybridation entre poissons domestiques et sauvages causé par les ensemencements. Ils ont ensuite associé la variation des niveaux établis avec l'historique des ensemencements et l'hétérogénéité environnementale.
Les ventes d'huîtres augmentent (Radio Canada) - Des producteurs d'huîtres de l'Île-du-Prince-Édouard répondent à une demande accrue pour leurs produits depuis quelques semaines, en raison de la marée noire dans le golfe du Mexique. Les producteurs de cette région des États-Unis sont les principaux fournisseurs d'huîtres des restaurants américains, mais la marée noire a entraîné l'interruption de la production dans le golfe. Les restaurateurs américains s'approvisionnent de plus en plus au Canada.
Ted Boutilier, de l'entreprise Future Seafoods, à Fernwood, à l'Île-du-Prince-Édouard, indique qu'il vend en ce moment de 30 000 à 40 000 huîtres par semaine dans le sud des États-Unis. Cela apporte à son entreprise des revenus hebdomadaires supplémentaires de près de 10 000 $. Plusieurs autres entreprises insulaires brassent aussi de bonnes affaires. Jefferson Oranellas, directeur des ventes chez J. P.'s Shellfish, un important distributeur du Maine, confirme la popularité de l'huître de l'Île-du-Prince-Édouard. Il précise que ses ventes de ce produit ont augmenté de 20 % comparativement à l'an dernier. L'ostréiculteur Ted Boutilier s'attend d'ailleurs à ce que la demande pour ses produits continue de croître. Selon lui, l'interruption de la production d'huîtres dans le golfe du Mexique durera plusieurs années….
- 19 juillet 2010
Ostréiculture : c'est le moment de poser les tuiles (Sud-Ouest)
Les beaux jours sont, pour les ostréiculteurs, synonymes d'espoir. L'espoir de l'arrivée des naissains et d'années de travail à venir. L'heure est donc à la pose des collecteurs.
Chez les Bergerot, ostréiculteurs au Cap-Ferret, on en est à la sixième génération. Pour Patrick, même s'il est bien conscient qu'il faut bien vivre avec son temps, et profiter des progrès faits dans ce métier, la pose des collecteurs ne doit se faire qu'avec des tuiles blanchies à la chaux. « Chez moi on a toujours récolté le naissain ainsi et nous n'avons jamais été déçus »......
Inquiétude pour les huîtres sur les parcs (Sud-Ouest)
Vendredi 16 juillet, 13 h 30, port de La Tremblade, la vedette des Affaires maritimes lève l'ancre pour se rendre sur les parcs avec la complicité de la marée, la mortalité des juvéniles étant à nouveau à l'ordre du jour… À son bord, des représentants de l'État (dont le sous-préfet de Rochefort, Henri Duhaldeborde, et le directeur départemental des territoires et de la mer, ancien directeur des Affaires maritimes, Gilles Servanton) et des représentants de la profession conchylicole régionale SRC Marennes-Oléron (dont son président Gérald Viaud), embarqués pour une visite des parcs.
Chronique d'une mortalité.....
Au Cap Ferret, les crevettes et bulots des ostréiculteurs mécontentent les restaurateurs (Sud-Ouest)
Désormais, les ostréiculteurs ont le droit de proposer crevettes et bulots lors des dégustations d'huîtres. Les clients sont ravis. Les restaurateurs un peu moins.... Quelle vue ! La dune du Pilat occupe de toute sa masse l'arrière-plan du panorama, la langue de sable du Mimbeau se glisse entre des nappes d'océan, et, au premier plan, des bateaux gisent dans un marais desséché… « C'est magnifique », commentent, épatés, deux couples de Parisiens, qui mangent un morceau sur la terrasse de la cabane de l'ostréiculteur Sébastien Degrave, au cœur du quartier des pêcheurs, au Cap-Ferret.
Sur leur table, il y a, naturellement, des couronnes d'huîtres, des quarts de citron, des tranches de pain et quelques bouteilles de vin. Mais aussi, et ça c'est nouveau, des assiettes de bulots, de crevettes et de bigorneaux.
Depuis une semaine, en effet, les ostréiculteurs sont autorisés à varier leurs dégustations. Ils étaient jusqu'ici soumis au régime strict « huîtres-paté-vin blanc-pain beurre », une règle que la Préfecture avait fixée en 2005 pour précise r les frontières, parfois floues sur le Bassin, entre dégustation, commerce et restauration.
La Préfecture a choisi, la semaine dernière, d'assouplir ces normes : les « agriculteurs de la mer » sont désormais en droit d'ajouter sur leurs ardoises « des crevettes, des palourdes, des bulots et des bigorneaux. »
Vente à emporter interdit.....
Ostréiculture : les huîtres japonaises au banc d'essai (Sud-Ouest)
Pour tirer l'ostréiculture française de l'ornière dans laquelle l'enfonce ce troisième été de surmortalité des jeunes huîtres, trois pistes sont ouvertes. Les sections régionales conchylicoles, le Comité national de la conchyliculture, les écloseries et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) se sont entendus tout d'abord sur un réensemencement de sauvegarde. À partir de souches résistantes provenant d'un programme de recherche de l'institut scientifique, les écloseurs mettront à disposition des sections régionales 1 milliard de naissains, dès la fin de cet été. Une solution de secours insuffisante pour combler le déficit de production de cette année et de 2011, mais qui, espère-t-on dans la profession, aidera à faire la jonction avec les résultats - espérés concluants - des travaux que mènent ces mêmes écloseurs sur une huître qui résisterait aux causes de surmortalité. Lesquels ne devraient pas produire leurs effets, dans le meilleur des cas, avant deux, voire trois ans.
Des souches de l'étranger....
- Juillet 2010
Ostréiculture : au chevet des parcs abandonnés du banc d'Arguin (Sud-Ouest) - Une quinzaine d'ostréiculteurs a nettoyé vendredi des concessions à l'abandon dans la conche sud du Banc d'Arguin.
Après avoir relevé la zone à nettoyer en début de semaine, les agents des affaires maritimes sont venus hier « contrôler » le travail des ostréiculteurs vendredi à Arguin. Nous voici ce vendredi après-midi les deux pieds dans l'eau cristalline de la conche sud du Banc d'Arguin. Au nord, la dune du Pilat bat des cils en regardant le soleil. Pressés d'arriver, quelques nuages s'empalent dans la forêt. L'orage connaît la route et passera dans les terres.
Sur la conche sud d'Arguin, le spectacle n'est pas beau à voir : voilà une concession laissée dans un total abandon. Des poches d'huîtres sortent de la plage. Des tables rouillées et cassées émergent du sable. Un nid à blessures. Un champ miné pour les plaisanciers.
Plouézec - Istr.com. Inauguration de Park an Istr le 2 juillet (Le Télégramme) - Lundi, l'association Istr.com s'est réunie, afin de finaliser ses prochaines actions. La première se déroulera le vendredi 2juillet, à 17h, et concernera l'inauguration de Park an Istr, à Port Lazo. Le parc à huîtres, qui est opérationnel dès à présent, a avant tout pour objectif de faire découvrir l'huître et le métier d'ostréiculteur, aussi bien aux touristes qu'aux locaux et aux enfants (scolaires et centre aéré). Des visites gratuites et commentées auront lieu pendant l'été. En juillet: le 11 à 12h30, le 16 à16h30 et le 27 à 13h45. En août : le11 à 14h, le13 à 15h30 et le 27 à 14h30.
Fête de l'huître
Ostréiculteurs. Pont-Lorois se prépare au blocage (Le Télégramme) - Le ton monte, du côté des ostréiculteurs. Voici revenu le temps de l'action. Les producteurs de la ria d'Etel vont bloquer le Pont Lorois. Ils seront soutenus par d'autres professionnels.
L'horizon semble bouché. Déjà durement éprouvées par la surmortalité des naissains, les productions ostréicoles de la région ont été également touchées par une toxine amnésiante et le dinophysis..., avec des conséquences qui se révèlent aujourd'hui dramatiques, pour la survie même des entreprises. «Depuis le 16avril et jusqu'au moins le 17juillet, nous n'avons pas pu vendre notre production», résume Jean-Noël Yvon, président du syndicat des professionnels de la Ria d'Etel.
Opération à durée indéterminée...
Ostréiculteurs. Un blocage pour débloquer la crise (Le Télégramme) - Manifestation pacifique, hier pour les ostréiculteurs de la Ria d'Etel, avec le blocage du Pont-Lorois. Certaines de leurs revendications ont d'ailleurs été entendues par le sous-préfet.
Soutenus par les élus, les représentants d'autres secteurs morbihannais et des sections régionales Bretagne Nord et Bretagne Sud, les ostréiculteurs de la ria d'Etel ont exigé «de n'être plus seulement écoutés, mais entendus».
Des dossiers bloqués depuis dix ans…
La cabane de la discorde doit partir (Sud Ouest) - Bernard Lartigue et son associé se battent pour garder leur cabane, illégale selon la DDTM. Bernard Lartigue voulait installer sa cabane snack, baptisée Le Testut, sur la plage de la Lagune. Les autorités maritimes en ont décidé autrement.
Mercredi 8 juillet dernier, il raconte que des officiers de la Direction départementale des territoires maritimes (DDTM) lui ont demandé de quitter les lieux, sous peine de lourdes sanctions financières. L'autorité a été contactée par nos soins mais aucune personne habilitée n'était présente pour nous répondre. Bernard Lartigue et son associé Jimmy Pittet n'en démordent pas : « Le préfet des affaires maritimes ainsi que le maire de La Teste-de-Buch nous ont donné leur accord. Et maintenant, ils font volte-face », affirme Bernard Lartigue avec ferveur.
En réalité, l'affaire est beaucoup plus complexe qu'un simple contentieux…..
Belz - Eau et rivières. L'avenir de l'ostréiculture en débat mardi (Le Télégramme) - L'ostréiculture en rivière d'Etel sera le thème central des exposés et débats, mardi, lors de la 57 réunion publique bimestrielle du groupe local d'Eau et rivières de Bretagne. Jean-Noël Yvon, président du syndicat ostréicole, exposera la situation et les perspectives de l'ostréiculture dans la ria. Hélène Cochet et Gwenaël Allain, chercheurs indépendants, participeront au débat.
Plusieurs actions prévues…
Huîtres plates. La ria d'Étel (56) sème du gravier pour l'avenir (Le Télégramme) - Vingt-cinq tonnes de graviers semées au fond des deux rivières de la ria d'Étel. C'est une solution que le syndicat ostréicole de la zone a choisie pour fixer les jeunes huîtres plates naturelles.
De la pointe du Listrec à celle du Verdon, en rivière de Locoal-Mendon, de la pointe de la Vieille Chapelle à celle de Beg-Morzel, en rivière de Landévant, les ostréiculteurs connaissent depuis toujours l'existence de bancs naturels d'huîtres plates. Un récent test de dragage a montré que ces bancs étaient très actifs. Mais ils ne sont pas entretenus depuis 1972, date de la grande mortalité des huîtres plates. Confrontés aujourd'hui à une surmortalité du cheptel de leurs parcs alors que les bancs naturels semblent mieux résister, les ostréiculteurs de la Ria d'Étel, dont le syndicat est présidé par Jean-Noël Yvon, ont décidé d'aider ces bancs à se développer.
Un semis en période de reproduction….
La remorque Hardy primée au salon conchylicole de Saint-Lô (Ouest France) - L’entreprise Hardy (26 salariés à Carentan et Sainteny) fabrique des remorques agricoles depuis 50 ans. Depuis quelques années, la PME cherche à élargir sa clientèle aux professionnels de la mer, en proposant des remorques adaptées à l’ostréiculture et la mytiliculture. Dernière innovation en date : une remorque équipée d’un engin capable de saisir et retourner les poches à huîtres, sur les tables de culture. Ce qui vaut à la PME manchoise de décrocher le prix de l’innovation au 6e salon professionnel Conchypêche, qui se tient jusqu’à jeudi soir à Saint-Lô (parc des expositions, route de Torigni-sur-Vire). Le prix a été remis ce mardi matin lors de l’inauguration du salon.
- 7 juillet 2010
Communiqué du Comité de Survie de l'Ostréiculture (CSO)
Manifestation des ostréiculteurs le 08 juillet 2010
Les ostréiculteurs manifesteront leur colère pour une durée illimitée à partir du jeudi 08 juillet à 07 heures par le blocage du pont lorois à Belz.
Dégustation et point presse en présence des élus locaux à 11 heures.
Merci du soutien de tous.
Outre la crise, nous subissons des mois de fermetures administratives alors même que la profession ostréicole est en train de mourir par la disparition totale de ses stocks depuis 3 ans ! Et depuis tout ce temps là rien n'a été fait pour nous sauver, bien au contraire !!
le c.s.o
- 30 juin 2010
Auray : Pêche, territoire, transports : des accords (Ouest France)
Les élus du Pays d'Auray se sont réunis une dernière fois avant les vacances. Une occasion de passer en revue les actions 2010.
Cap sur le fond européenpour la pêche
Pour assurer la mise en oeuvre du programme, un poste d'animateur va être créé. Rappelons qu'il s'agit de réunir les acteurs locaux, issus de la pêche, de l'aquaculture et du développement territorial et local. À la clé, une dotation de 1 168 000 € sur 5 ans. L'objectif définit par le Pays concerne une action collective pour la qualité de l'eau, gestion durable des ressources halieutiques et des milieux de production, valorisation des produits et la filière halieutique en renforçant l'identité maritime du Pays d'Auray, et enfin, renforcer le rôle des professionnels.
Schéma de cohérence territoriale - Après qu'il ait été retoqué par l'État, le schéma de cohérence territoriale nécessite des études complémentaires, des réajustements...
Saint-Cast-le-Guildo : Fête de l'huître. Un nouveau record de visiteurs! (Le Télégramme)
Samedi, a eu lieu la Fête de l'huître au port de Notre-Dame-du-Guildo. Tout a commencé vers18h et s'est parfaitement déroulé. Entre chaque concours d'écaillers, on a pu assister à des démonstrations de danse country, tout en se restaurant (moules-frites, huîtres, grillades, galettes-saucisses, crêpes,etc.). À 19h, l'arrivée des barges ostréicoles, des bateaux de la SNSM de Saint-Cast et des vieux gréements a suscité l'intérêt des spectateurs.
1.525 entrées payantes
Coopération Chine -Allemagne : Produire des Tilapia «SuperBio »
Plusieurs entreprises allemandes et chinoises ont signé un accord ce mois-ci pour produire des poissons biologiques en milieu complètement contrôlé. Les Tilapia « Super bio » seront vendus en Europe et en Chine.
Le groupe Baader, le Groupe Pourkian, l'Institut Fraunhofer pour les lignes de production et les techniques de construction, San'an Technology Group et Maoming Hi-Taste Aquatic Product Technology Co Ltd ont tous signé l'accord le 12 Juin 2010….. Source : Chinese-German Cooperation To Develop 'SuperBio' Tilapia (The Fishsite)
UE : Introduction de règles applicables à l’aquaculture biologique
Nouvelles règles d’étiquetage européennes à partir du 1er juillet, y compris un nouveau logo bio (Europa)
Le 1er juillet 2010, l’Union européenne introduit de nouvelles règles d’étiquetage des produits alimentaires biologiques, dont l’obligation d’afficher le nouveau logo bio de l’Union. Ce logo, appelé «eurofeuille», sera désormais obligatoire …. Parmi les autres nouveautés figure l’introduction de règles de l’UE applicables à l’aquaculture biologique…..
Nouvelles règles pour l’aquaculture biologique
Les nouvelles règles couvrent également la production aquacole biologique de poissons, coquillages et algues marines. Ces règles régissent, dans toute l’Union, l’environnement de la production aquacole et la séparation des unités de production biologique et non biologique, de même qu’elles fixent des conditions relatives au bien-être animal, notamment des densités de peuplement maximales, indicateur mesurable du bien-être. Conformément à ces règles, la biodiversité doit être respectée et le frai ne peut être provoqué par l’utilisation d’hormones artificielles. Les aliments pour animaux doivent être biologiques et peuvent être utilisés en association avec des aliments pour poissons provenant de pêcheries gérées de façon durable. Des dispositions spécifiques sont prévues pour la production de mollusques bivalves et d’algues marines.
S’exprimant à propos de ces nouvelles règles, Mme Maria Damanaki, membre de la Commission chargé des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré ce qui suit: «L'existence de règles applicables à l'aquaculture dans toute l'UE est désormais une réalité. Ces règles permettront aux consommateurs de faire de meilleurs choix et favoriseront une production saine et respectueuse de l’environnement, solution de rechange viable à l’approche intensive plus traditionnelle. L’UE est le plus grand marché mondial de produits de la mer et il est donc normal que l'Europe joue un rôle de premier plan dans la mise en place de règles globales dans ce domaine. La durabilité et la cohésion sociale des secteurs de la pêche et de l'aquaculture font partie des priorités de mon mandat. Ces nouvelles règles pour l'aquaculture biologique constituent une étape importante car elles intègrent ces deux priorités dans l'aquaculture.»
En 2008, l'Europe comptait quelque 123 exploitations aquacoles biologiques certifiées, sur un total de 225 à travers le monde. Ces exploitations étaient à l’origine de plus de la moitié de la production mondiale, soit 50 000 tonnes en 2008. Les cinq plus gros producteurs de l’Union sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hongrie, la Grèce et la France. Le saumon est l’espèce la plus représentée.
Pour en savoir plus sur les nouvelles règles et télécharger le logo bio de l'UE, rendez-vous sur le site consacré à l'agriculture biologique de l'UE, à l’adresse: http://www.organic-farming.europa.eu/
Les huîtres de Cancale ont un goût unique (TF1)
Le premier volet de la série sur les produits du terroir de la baie du Mont-Saint-Michel est consacré aux huîtres plates. Coontrairement à d'autres huîtres, elles sont pêchées à plusieurs mètres de profondeur.
The oysters king
Blog d'un écailler qui propose ces services et sa passion pour tout événement, fêtes, mariage, communion, anniversaire inauguration, de manière originale et sympa.
Depuis de nombreuses années, j'ai une activité à temps complémentaire dans le domaine des huîtres. Je suis écailler, disponible pour tout vos événements, je propose mes services sous forme et présente où vous le souhaitez mon banc d'écailler. Voici quelques photos lors d'un mariage.
« Pièces à conviction » sur la sécurité sanitaire, réaction du ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche (MAAP)
Le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche est le premier à réagir à l'émission de France 3 , "pièces à conviction" diffusée ce lundi, une émission se voulant axée sur la "sécurité alimentaire ", mais mettant surtout en scène par une enveloppe sonore, un ton de commentaire des plus anxiogènes une "insécurité alimentaire".
Bruno Le Maire, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, dans un communiqué, " réaffirme l’engagement du gouvernement et des autorités sanitaires en France pour garantir au consommateur une sécurité sanitaire optimale ".
Le communiqué intégral du Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche
1/ Concernant la production de saumon en Norvège, Bruno LE MAIRE a saisi son homologue norvégienne dès qu’il a pris connaissance du reportage pour qu’elle lui apporte les garanties sur la production du saumon. En réponse à sa demande, Lisbeth BERG-HANSEN, Ministre norvégienne de la pêche et des affaires côtières, assure que les aquaculteurs norvégiens ont recours à un médicament vétérinaire bénéficiant d'une autorisation nationale de mise sur le marché accordée à l’issue d’une évaluation scientifique et réunissant l’ensemble des conditions de sécurité. L’utilisation de ce médicament, qui contient du diflubenzuron, répond aux conditions prévues par la réglementation communautaire. Son usage est strictement encadré et l’élimination du produit de la chair du poisson est assurée par le respect d’un délai d’attente, avant la commercialisation, de 100 jours après administration…..
2/ Les polychlorobiphényls (PCB) ont été utilisés par l'industrie pour leurs propriétés isolantes (transformateurs électriques) ainsi que leur stabilité chimique et physique (encres, peintures). Leur production et leur utilisation ont été interdites en 1987. Stables chimiquement et peu biodégradables, ces molécules sont classées parmi les polluants organiques persistants qui se sont accumulés dans l'environnement, en particulier dans certains réservoirs comme les sédiments marins ou de rivière. Des teneurs maximales en PCB ont été fixées pour chacun des aliments suivants : Chair des poissons et produits de la pêche, .....
- 29 juin 2010
Ostréiculture - Des raisons d’espérer
Las d’attendre des réponses d’Ifremer, les 15 jeunes ostréiculteurs ont fait leur propre expérience avec des huîtres survivantes issues de captage naturel sur un site à Saint-Germain-sur-Ay. Cette expérience est en cours depuis le début d’année, « et alors que nous avons 80 à 90 % de mortalité ailleurs, nous n’avons aucune mortalité sur ce site, explique Pierre-Aurélien Danlos, 19 ans, le plus jeune. Nous avons réalisé nous-mêmes ce télécaptage. On se forme car ce n’est pas notre métier à la base. On ne veut pas crier victoire trop tôt. Attendons ! »
Source : Manger la mer
Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche : Dernier round à l’Assemblée nationale avec comme sujets importants : création de porcherie, gaec, installation des jeunes (adasea),…
Modernisation : l'amendement Le Fur, point chaud (Ouest France)
Il vise à relever les seuils des installations classées (porcheries...). Le texte de loi est débattu dans son ensemble, à compter d'aujourd'hui, à l'Assemblée nationale.
Deuxième round pour la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche. Les députés ont cinq jours, à partir d'aujourd'hui, pour débattre de ce texte déjà examiné par les sénateurs en mai. Le gouvernement ayant engagé une « procédure accélérée », il n'y aura pas d'autres débats publics. L'enjeu est donc important. D'autant que, sans bouleverser le texte, les commissions de l'Assemblée lui ont apporté un certain nombre de modifications qui posent question.
Au nombre des sujets « chauds » : l'amendement Le Fur. Il vise à relever les seuils des installations classées (porcheries...) définis au niveau national pour les harmoniser avec les seuils européens, moins pénalisants pour les élevages. Il s'agit de « corriger les distorsions de concurrence criantes », selon l'exposé des motifs. Mais la proposition soulève la colère des écologistes bretons, notamment.
Autre sujet de débat : un amendement présenté par le gouvernement qui confierait aux chambres d'agriculture les missions relatives à l'installation et à la transmission assurées aujourd'hui par les associations départementales pour l'Aménagement des structures des exploitations agricoles (Adasea). Sur le plan fiscal et social, les députés ont aussi décidé d'élargir le statut du Gaec aux époux, concubins ou pacsés. Ils ont aussi souhaité proroger et étendre au salarié en formation le crédit d'impôt remplacement mis en place à la suite de la loi
Le développement du territoire en débat (Sud-Ouest)
Andernos-les-bains : Le Sybarval, réuni hier matin, ne pourra pas adopter le schéma de cohérence territoriale (Scot) avant l'an prochain. Les élus vont travailler tout l'été
Samedi, au cours du comité de suivi du schéma de mise en valeur de la mer à Gujan-Mestras, le préfet Dominique Schmitt assurait que si « l'adoption du Scot (schéma de cohérence territoriale) était trop lente, il lancerait une directive d'aménagement national relative à l'aménagement et à la protection du littoral ».
Hier matin, Jean-Guy Perrière, maire d'Arès et président du Sybarval, en charge de la réalisation et l'adoption du Scot, n'a pas vraiment répondu au préfet. À l'occasion du conseil syndical du Sybarval, à Andernos-les-Bains, il a même souhaité « effacer l'impression de non-avancement du dossier »....
Loire Atlantique : Pêche à pied, la zone d’interdiction étendue (Ouest France)
Il est recommandé de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou est incertaine.
Le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages sont interdits aux pêcheurs professionnels et de loisir. La zone géographique d’interdiction gagne du terrain et s’étend de la baie de Pont-Mahé (commune d’Assérac) à la Pointe de Chemoulin (commune de Saint-Nazaire). Cette interdiction fait suite à la prolifération d’une algue dinophysis qui produit une toxine entraînant des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages. Les symptômes cliniques sont de type vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et surviennent une demi-heure à quatre heures après l’ingestion de coquillages contaminés. Les toxines produites par le dinophysis ne sont pas détruites à la cuisson. Il est recommandé de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou est incertaine.
Saumon Gargantua, en route pour les animaux OGM (Effets de Terre)
Le frankenfish serait donc en marche. Selon le New York Times, l’administration américaine de l’alimentation et des médicaments (FDA) pourrait engager la phase finale de la procédure d’approbation d’un saumon transgénique dès l’automne. Cinq des sept chapitres du dossier d’autorisation déposé par la firme AquaBounty seraient d’ores et déjà acceptés par la FDA, a annoncé l’entreprise il y a quelques jours.
Ce saumon OGM comporte deux gènes introduit: l’un —tiré d’un salmonidé— stimule la production naturelle d’une hormone de croissance, et le second —tiré d’un autre poisson active le premier. Au final, selon AquaBounty, le saumon atteindrait sa taille de commercialisation deux fois plus vite que le même saumon élevé en pleine mer…..
Saumon : un pavé dans la mer (Tvmag)
Sur France 3, Pièces à conviction a enquêté sur la production des principaux aliments que nous consommons
Cru, fumé ou cuit à la vapeur, le saumon est l'aliment le plus riche en vitamine D après l'huile de foie de morue. Il semble qu'il soit aussi malheureusement l'un des plus pollués. L'enquête de Pièces à conviction en témoigne. Mais faut-il pour autant cesser d'en consommer ?
« Je suis certaine que notre enquête a ouvert les yeux du ministre de l'Agriculture, M. Le Maire, sur le problème du saumon, commente Élise Lucet, présentatrice et rédactrice en chef de Pièces à conviction. Apparemment il ne le connaissait pas. Il a été assez scandalisé et a décidé d'appeler son homologue norvégien juste après son passage sur le plateau pour demander l'interdiction du produit incriminé, sachant que 80% du saumon vendu en France vient de Norvège .» Le produit en question, c'est le diflubenzuron, un pesticide utilisé dans certaines fermes aquacoles norvégiennes pour éradiquer les poux de mer qui ravagent les élevages de saumons. Ce pesticide est interdit chez nous, sauf dans la lutte contre les termites et autres rampants.
«Le saumon d'élevage est meilleur que le saumon sauvage» (20 Minutes)
Santé - Le toxicologue Jean-François Narbonne répond aux questions de 20 minutes.fr...
Le reportage qui sera diffusé ce soir sur France3 dans l’émission Pièces à conviction lance l’alerte sur les dangers de l’alimentation: saumons d’élevage intoxiqués aux pesticides, mais aussi PCB dans les poissons français ou engrais interdits dans les fruits et légumes en provenance d’Espagne.
Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’Université de Bordeaux et expert à l’AFSSA (Agence Française de sécurité sanitaire des aliments) a répondu aux questions de 20minutes.fr.
Pesticides, PCB,... prend-on réellement un danger quand on mange?
Ces substances sont des dangers car elles sont toxiques pour l’homme. Officiellement, les produits présents sur le marché entrent dans le cadre de la garantie d’innocuité et respectent les valeurs limites de pesticides, ils ne font pas courir de risque aux consommateurs. Les distributeurs sont responsables de ce qu’ils mettent sur le marché. Ça, c’est la loi. Sur les 1.300 molécules dont l’autorisation a été demandée par les industriels, seulement 300 ont été homologuées. Ce qui pose le problème de l’utilisation illégale ou détournée des produits non autorisés. La situation en France est quand même globalement meilleure en France qu’aux Etats-Unis ou au Canada, où les hormones par exemple sont autorisées dans l’agriculture. Après, c’est à chaque consommateur de faire son choix et de diminuer son risque personnel d’exposition aux pesticides. En consommant bio par exemple, on réduit son risque d’exposition d’un facteur de 6 à 9.
Le saumon d’élevage est montré du doigt dans le reportage de Pièces à conviction : faut-il éviter d’en consommer?
Globalement, le saumon d’élevage est meilleur que le saumon sauvage, car les mers sont contaminées par divers produits. Lorsque le saumon d’élevage provient de filières contrôlées, avec un label de qualité, il ne pose pas de problèmes. Quant aux poissons traités avec des antibiotiques, il y a un délai d’abattage après traitement pour que le produit ait disparu de l’animal.
Ecosse : Plus de 17000 signatures pour sauver le saumon sauvage
La semaine dernière, Lord Steel a remis au Parlement écossais la liste des 17.000 signataires de la pétition contre l’élevage de saumon. Cette pétition portée par Salmon & Trout Association exige une action concertée pour limiter les dégâts causés par les élevages de saumon vis-à-vis des ressources de saumon sauvage et de truite de mer dans l'ouest des Highlands et dans les îles. Paul Knight, chef de la direction de STA, a déclaré: « Il n'y a aucun doute que le gouvernement écossais est très loin d’assumer ses responsabilités et ses obligations internationales pour protéger le saumon sauvage et la truite de mer. Notre pétition confirme qu'il existe un grand intérêt auprès de la population pour que le gouvernement prenne sans délai des mesures correctives nécessaires qui permettront aux populations de poissons migrateurs de se restaurer dans l'ouest de l'Ecosse ». M. Knight a ajouté: «Nous sommes tout à fait réaliste et reconnaissons que l'élevage du saumon a toute sa place. Toutefois, comme le montre notre dernière étude, nous avons la preuve que la salmoniculture telle qu’elle est pratiquée actuellement, a des impacts dévastateurs sur les stocks de poissons sauvages migrateurs. Il est de la responsabilité du gouvernement, et de l’industrie salmonicole de fournir une protection adéquate pour sauver deux espèces emblématiques des ressources naturelles d’Ecosse - saumons sauvages et truites de mer - avant qu'il ne soit trop tard. » Source : Thousands sign petition demanding action to save wild salmon (Fishnewseu)
Grenelle de la mer : sept nouveaux comités rendent leurs propositions (Actu-environnement)
Sept nouveaux comités opérationnels du Grenelle de la mer ont remis leurs recommandations visant à mettre en œuvre les engagements pris en juillet dernier en matière de stratégie maritime. Les prochains rapports sont attendus pour fin juillet 2010.
Après sept premiers rapports remis le 16 avril dernier, sept nouveaux comités opérationnels (Comop) du Grenelle de la mer ont remis leurs propositions au ministre du développement durable Jean-Louis Borloo. Installés en novembre dernier, 18 comités avaient été chargés de décliner en mesures ''concrètes'', les 137 engagements pris par le gouvernement à l'issue des réflexions du Grenelle de la mer en juillet 2009. Deux autres rapports (''avenir des pêches profondes'' et ''fonctionnement du FIPOL et réparation'') seront présentés fin juillet, tandis que le dernier, dédié aux aires marines protégées rendra ses conclusions à la fin de l'année.
Contamination des sédiments de dragage.....
- 28 juin 2010
Pièces à conviction : Assiette tous risques (France 3)
Lundi 28 juin 2010 - 20h35
Production Ligne de Mire avec la participation de France Télévisions
journalistes : Jean-Pierre Canet, Romain Icard, Caroline Benarrosh
cadreurs : Ludovic Tourte, Aurel Ziegler
Trois journalistes de Pièces à conviction ont été les cobayes d’une expérience inédite. Chacun suivant un régime alimentaire spécifique, ils ont été soumis pendant plusieurs semaines aux analyses d’un laboratoire indépendant. Les résultats sont sans appel : manger peut nuire à la santé.
Au menu : saumon aux pesticides, porc et poulet aux antibiotiques, fruits et légumes toxiques. Pour trouver ces produits il suffit d’aller au supermarché le plus proche. 60 % des fruits et légumes consommés en France sont importés d’Espagne, de Turquie ou du Maghreb. 70% des poissons de Norvège, de Corée ou encore du Vietnam. 30% de ce que mangent les Français et leurs animaux d’élevage est importé de Chine. Notre assiette est désormais mondialisée et son contenu ne respecte pas toujours les normes sanitaires.
Mais le « made in France » est aussi victime des dérives de l’industrialisation et de l’élevage intensif. Nos porcs et nos poulets sont souvent dopés aux antibiotiques en dépit de la loi et nos poissons frais gorgés de produits polluants. Pièces à conviction a enquêté sur la production des principaux aliments que nous consommons, et sur l’efficacité des contrôles censés protéger notre santé.
Assiettes au goût de soufre (20 minutes)
Pour les autorités, le poisson vendu sur les étals est sans risque. Dur à digérer « Pièces à conviction » lance l'alerte alimentaire
Saumons intoxiqués aux pesticides, porcs gavés d'antibiotiques, fraises saupoudrées d'engrais interdits… C'est le menu que vous dégusterez cet été. A quelques jours des vacances et des joies du barbecue, « Pièces à conviction » (à 20 h 35 sur France 3) lance l'alerte alimentaire : la pêche à la sardine a déjà été interdite en baie de Seine. Le pyralène menace désormais d'autres poissons.
Au sujet des pesticides toxiques utilisés en Norvège pour soigner les saumons, des contacts ont été pris avec la ministre norvégienne. « Nous attendons sa réponse. Ce qui s'est passé en Norvège ne pourrait pas arriver en France », assure le conseiller. Et le gavage aux antibiotiques, bien français ceux-là, des animaux d'élevage par des vétérinaires peu scrupuleux ? « Le ministre prétend que le phénomène est marginal, raconte Elise Lucet. Il va quand même annoncer une grande réunion avec le conseil de l'ordre de cette profession. » Il y a urgence : à l'hôpital, les patients sont de plus en plus souvent insensibles aux antibiotiques tellement ils en ont ingurgité. Stéphane Leblanc et Audrey Chauvet
Menu de la peur sur France 3 (Ouest France)
Le magazine Pièces à conviction nous sert ce soir un menu de la peur. Assiette tous risques est un réquisitoire en règle contre l'alimentation. À l'issue des 90 minutes de reportages fournis à la presse, rythmés par des tambours dignes d'un peplum de Ridley Scott et de notes aussi joyeuses qu'une musique de film d'Hitchcock, difficile de ne pas penser que tous les produits issus de l'élevage, de la pêche ou de la culture maraîchère sont suspects. Le magazine de France 3 ne donne pas vraiment dans la nuance. Ça commence avec le saumon de Norvège : infecté. Se poursuit avec le poisson en baie de Seine : contaminé. Le porc d'Ille-et-Vilaine : atomisé. L'élevage de chiens: pourri à la tétracycline -¯ on se demande encore qui mange du chien ? ¯ Les fraises et les oeufs, pas si frais.
Et puis il y a cette « expérience » réalisée par trois journalistes. Chacun d'eux a suivi un régime alimentaire différent : industriel, bio ou normal. Après douze semaines de « test », la révélation tombe. Le bio, c'est bien. Le reste, c'est moyen. Et les animaux dégustent. Pour eux, c'est « L'enfermement et la mort dès la naissance. Le reste finit dans nos assiettes ». Tous aux abris. Yann-Olivier BRICOMBERT.
Remarque : Après l'émission de FR3, des personnes cherchaient des adresses où trouver du poisson bio (recherche : google)
Réflexions venues du Québec….
Des arguments pour manger des huîtres, des moules et autres coquillages d’élevage…
Léon de Bruxelles va bientôt faire campagne sur le bilan carbone des moules…
Liste verte des guides écolo, la souffrance, chaine alimentaire, bilan carbone,….
Les mollusques sortent de leur coquille (paob)
Est-il éthiquement acceptable de manger certains animaux marins ? Hier soir, j’étais invitée dans un restaurant portugais pour l’anniversaire d’une amie. Spécialités : grillades et fruits de mer. On est loin du paradis du végétarien. C’est alors que je me suis rappelé un article paru dans Slate en avril dernier qui allait peut-être sauver mon souper et ma moralité : « Manger des huitres ne fait pas de mal (même aux huitres)« . Au même moment, je me suis souvenu d’un autre article, celui-là sur les moules, qui les présentait comme l’aliment de demain, parce que nourrissant, peu polluant, facile à cultiver et résistant aux maladies. Existerait-il des animaux marins dont la pêche n’a pas d’impact écologique, qui ne souffrent pas et qui seraient bons pour la santé ? Bref, pouvais-je consommer sans remords autre chose que du pain imbibé d’huile portugaise ?
Toujours plus de concentration dans l’élevage mondialisé de saumon…
Une cinquantaine de sociétés contrôle la production de près de 1,5 millions de tonnes de saumon d’élevage pour un chiffre d’affaires d’environ de 7 milliards d’euros. Des sociétés la plupart norvégiennes… (Production moyenne de chaque société : 30.000 tonnes de saumon par an !)
« Tandis que le nombre d’éleveurs de saumons a diminué en 13 ans, plus de consolidation arrive parce que nécessaire. Selon le directeur financier de Marine Harvest, davantage de consolidation est nécessaire dans le domaine de l’élevage du saumon. Le nombre de sociétés d’élevage du saumon en Norvège, au Chili, en Ecosse et au Canada est passé de 125 en 1997 à environ 50 l’année dernière. Comment se consolidera l’industrie dans la prochaine décennie ? » Intrafish : More salmon consolidation coming d’après Veille Produits de la mer de la CCI de Boulogne
Malgré l’industrialisation de l’élevage de saumon, les produits mis à la vente gardent un caractère artisanal !
« Cuisine gastronomie » se révolte contre le saumon OGM, pour mieux proposer dans le « Bien manger » le saumon label rouge et le saumon bio en épinglant au passage le saumon sauvage !
En fait, c’est le fumage artisanal avec du sel de Guérande qui donne toute la valeur au saumon d’élevage industriel estampillé label rouge ou bio
Non au saumon OGM (Cuisine gastronomie)
De quoi s’agit-il ? C’est assez simple … La demande en saumon augmente… On a surpêché les saumons sauvages et ensuite on a commencé à élever des saumons en captivité. On pourrait d’ailleurs en parler car bien souvent, ces élevages ne sont pas exempts de critiques (saumons nourris de farines animales, fortes doses d’antibiotiques pour contrer les maladies qui ne manquent pas de survenir dans des zones avec de trop fortes concentrations de poissons… mais c’est un autre sujet). Le problème des saumons d’élevage serait qu’ils ne grandissent pas assez vite. Et en particulier, ils ne prennent du poids qu’en été. L’idée géniale née aux Etats Unis serait de modifier l’ADN des saumons pour introduire un gène d’un autre poisson qui permettrait aux saumons de prendre du poids l’hiver. On aurait ainsi des saumons commercialisables à partir de 16 mois au lieu de 3 ans. L’inventeur du saumon OGM (Aquabounty) clame que cela est sans danger et la FDA - Food and Drug Administration des Etats Unis - est en train d’étudier le dossier.
Et moi, je trouve cela révoltant. Arrêtons de jouer aux apprentis sorciers avec la nature et notre nourriture. La course au productivisme en élevage et en agriculture a trop souvent débouché sur des gachis : les oeufs de poules en batterie sont carencés en omega 3, les viandes des élevages intensifs sont aussi carencés en omega 3, les farines animales et les hormones de croissance ont montré leurs limites… Je ne veux pas d’animaux OGM … Du strict point de vue gustatif et nutritionnel, la preuve a été faite 100 fois de la meilleure qualité des méthodes d’élevage traditionnel. Il est temps d’ouvrir les yeux.
Saumon fumé artisanal d'Ecosse Label Rouge - filet entier tranché main sur peau (Bien manger)
Faites découvrir ce produit : Environ 1,2kg (minimum 1,1kg) 88.80 €
80.73 € / kg
La maison Fumage d’Angresse est une référence en matière de poissons fumés. Le saumon fumé Label Rouge est fabriqué à partir de saumon frais de qualité Label Rouge en provenance directe d’Ecosse….
Saumon fumé d'Ecosse bio - filet entier tranché sur peau (Bien manger)
La maison Fumage d’Angresse est une référence en matière de poissons fumés. Les méthodes employées sont entièrement artisanales. Les poissons mis en œuvre sont frais (ils ne sont congelés à aucun moment), en provenance directe d’Ecosse….. Fumage d’Angresse sélectionne les meilleurs saumons d’Ecosse. Ce filet entier de saumon fumé d’Ecosse est issu de la filière biologique. Sa chair est plus tendre, plus rose, plus fondante et plus parfumée que les autres saumons. Son mode d’élevage biologique lui garantit une alimentation naturelle sans colorant, sans antibiotique, sans farine animale terrestre. Les lieux d’élevage sont laissés en jachère sur deux ans pour permettre au milieu naturel de garder toutes ses qualités. Il provient des îles Shetlands et est élevé selon un cahier des charges très strict. Contrairement aux idées reçues, les meilleurs poissons sont ceux qui sont élevés et non les sauvages. Ces derniers connaissent obligatoirement une étape de congélation, alors que les poissons élevés sont travaillés frais…..
Consommation. Manger peut nuire à la santé (Le Télégramme)
Un pesticide pour contrer l'attaque dévastatrice du pou de mer, friand de saumon norvégien (photo ci-contre : poux de mer fixés sur un jeune saumon). La réalité est loin d'être rassurante quand on sait que 70% des poissons consommés par les Français viennent de Norvège, de Corée ou du Vietnam. Pour éradiquer ce parasite, les éleveurs utilisent du diflubenzuron, qui, selon son emploi, pourrait être dangereux pour l'environnement et toxique pour les poissons. Après avoir vu l'émission, le ministre de l'Agriculture, BrunoLe Maire s'est dit «choqué». Il a trouvé «révoltant» d'apprendre que le saumon d'élevage était nourri avec des pesticides «dont personne ne sait quels dégâts ils peuvent provoquer sur la santé humaine». Il devrait en parler à son homologue norvégien. Certains poissons pêchés dans la baie de Seine sont quant à eux contaminés au PCB, un polluant industriel. La pêche à la sardine vient d'y être interdite, et bar et maquereau semblent en sursis. «Il est impossible de dépolluer la mer du PCB qu'elle contient», dit-on à la préfecture.....
Un vaccin prometteur contre le pou du saumon (BE Irlande)
Une équipe de chercheurs de University College Dublin travaillant sur un vaccin contre le pou de mer, un parasite s'attaquant au saumon d'élevage et menaçant les saumons sauvages, aurait obtenu des résultats prometteurs. Ces chercheurs travaillent en collaboration avec le "Marine Institute", centre de recherche irlandais sur les sciences de la mer et l'université McGill au Canada.
Le pou du saumon est un parasite s'accrochant au saumon, qui cause des dommages à sa peau et à ses écailles et qui provoque un déclin général de l'état de santé du poisson. Les saumons attaqués par ce parasite grossissent moins vite que les poissons sains. Il s'agit d'un problème majeur des éleveurs de saumons qui pourrait à terme se propager à la population sauvage.
En Irlande, jusqu'à présent, les taux d'infestation ont été mesurés régulièrement et des produits chimiques ont été utilisés pour traiter les poissons atteints par ce parasite. Ces traitements chimiques posent des problèmes environnementaux......
- 27 juin 2010
Conchyliculture - La coopérative fait le point après les assises (Midi Libre)
La coopérative conchylicole Les 5 Ports a tenu son assemblée générale ordinaire cette semaine, à Mèze. Les différents rapports d'activités et financiers ont été validés et proposition a été faite par le conseil de surveillance d'envisager l'ouverture des 116 tables non attribuées à des pêcheurs privés, afin de ne pas les laisser inutilisées. Ce qui pourrait également être un moyen de pérenniser l'avenir de l'organisme en ces temps de crise. Ce projet sera soumis à études afin que les producteurs de la coopérative ne soient pas lésés lors des futures distributions de tables. De retour des assises nationales de la conchyliculture, où ils étaient en compagnie du député Gilles d'Ettore, Philippe Ortin et Denis Regler,….
Pour Didier Aspa, président de la coopérative : « La diversification peut également être un moyen de relancer l'activité ». De nombreux chantiers sont donc en cours pour tenter de sortir les conchyliculteurs du Pays de Thau de cette triste conjoncture économique.
Saint-Cast-le-Guildo - La 10e édition de la fête de l'huître, c'est samedi (Ouest France)
C'est un événement de taille qui se tiendra samedi 26 juin, dès 18 h sur le port du Guildo. Les organisateurs et les services techniques étaient présents sur le port du Guildo dès 14 h 30 jeudi après-midi, UCAMM, office de tourisme, SNSM (qui assurera la sécurité), les Pierres Sonnantes, comité des fêtes, centre nautique et société des chasseurs, afin de poursuivre l'installation débutée la veille, mercredi. Le président de l'office de tourisme commente « c'est la fête la plus importante à Saint-Cast au niveau du nombre de participants (entrées payantes). » Pour sa dixième édition, les différentes associations ont voulu marquer le coup : agrandissement du périmètre, scène de 15 x 8 m, pour le fest-noz et la démonstration de danse country, feu d'artifice musical à la tombée de la nuit, et 1 500 visiteurs attendus, soit 200 de plus que l'année passée....
- 26 juin 2010
Les Etats-Unis pourraient autoriser un saumon génétiquement modifié (Le Monde)
La FDA pourrait prochainement autoriser un saumon génétiquement modifié pour grandir deux fois plus vite que ses congénères ordinaires.
Face à une demande croissante, la science a réussi à produire des saumons d'élevage. Mais ces poissons ont encore un défaut, ils ne grandissent pas assez vite. Les avancées de la génétique ont permis de créer un saumon qui arriverait à maturité deux fois plus vite que ses congénères ordinaires. Le dossier quasi-complet est sur la table de la Food and drud administration (FDA) américaine qui pourrait autoriser sa commercialisation aux Etats-Unis.
Comme l'explique AquaBounty, la compagnie qui l'a élaboré, "ce poisson serait le premier animal transgénique destiné à l'alimentation humaine qui serait approuvé par la FDA". L'administration créerait ainsi un précédent qui servirait les intérêts d'autres firmes ayant mis au point des animaux issus de manipulation génétique – bovins résistants à la maladie de la vache folle, porcs dont on pourrait tirer un bacon meilleur pour la santé...
Hormone de croissance
Cette croissance accélérée du saumon a été obtenue en modifiant le gène qui code pour l'une des hormones de croissance du poisson. Sans modification génétique, le saumon ne la sécrète pas s'il se trouve dans une eau froide. La modification génétique a consisté à faire produire cette hormone tout au long de l'année, quelle que soit la température de l'eau. Ainsi, il atteint la taille à laquelle il devient commercialisable au bout de 16 à 18 mois au lieu de trois ans.
Selon le New York Times, la FDA aurait validé cinq des sept jeux de données scientifiques portés à sa connaissance par AquaBounty. La firme insiste sur l'absence de danger inhérents à ses produits, fruits de "plus de vingt ans de recherche". Les poissons ont été "conçus pour des élevages clos", assure-t-elle avant de préciser qu'il s'agit uniquement "de femelles stériles pour éliminer tout risque de contamination" des saumons ordinaires.
Les arguments de la société Aquabounty
Procédures d'autorisation des animaux génétiquement modifiés par l’Administration étatsunienne Food and Drug Administration (FDA) : Genetically Engineered Animals
Chili: otaries et baleines menacées par les élevages de saumons (Sciences et avenir)
Au cours d’une étude sur les baleines menée au large des côtes chiliennes, des chercheurs ont pu observer que les dégâts de l’aquaculture intensive s’étendaient toujours plus au sud du Chili, après avoir gravement pollué les eaux de la région de Chiloe et de Puerto Montt.
Saumons d'élevage dans une usine de Puerto Montt, au Chili, l'un des plus gros producteurs mondiaux de saumon.
Dans la province chilienne d’Aysén, célèbre pour ses fjords, le parc naturel ne protège qu’une partie des côtes. Autour, des fermes de salmoniculture s’installent, relatent des chercheurs de l’Institut Max Planck et de l’Université de Göttingen (Allemagne), partis à l'origine étudier la communication des mammifères marins. Plus au nord, les fermes ont été abandonnées car les poissons meurent d’une maladie virale introduite dans les élevages –l’anémie infectieuse du saumon. La densité des bacs d’élevage, l’usage intensif d’antibiotiques, le manque d’hygiène ont favorisé l’épidémie.
Otaries victimes des filets....
Saint-Cast-le-Guildo - La 10e édition de la fête de l'huître, c'est samedi (Ouest France)
C'est un événement de taille qui se tiendra samedi 26 juin, dès 18 h sur le port du Guildo. Les organisateurs et les services techniques étaient présents sur le port du Guildo dès 14 h 30 jeudi après-midi, UCAMM, office de tourisme, SNSM (qui assurera la sécurité), les Pierres Sonnantes, comité des fêtes, centre nautique et société des chasseurs, afin de poursuivre l'installation débutée la veille, mercredi. Le président de l'office de tourisme commente « c'est la fête la plus importante à Saint-Cast au niveau du nombre de participants (entrées payantes). » Pour sa dixième édition, les différentes associations ont voulu marquer le coup : agrandissement du périmètre, scène de 15 x 8 m, pour le fest-noz et la démonstration de danse country, feu d'artifice musical à la tombée de la nuit, et 1 500 visiteurs attendus, soit 200 de plus que l'année passée.....
- 25 juin 2010
Saumon aux pesticides, lait au PCB : une "Assiette tous risques" (AFP)
Saumon norvégien, maquereau de la Manche ou fraises d'Andalousie, autant de risques d'ingurgiter pesticides, antibiotiques ou PCB, selon "Assiettes tous risques", du magazine de France 3, "Pièces à conviction".
Soixante-dix pour cent des poissons consommés par les Français viennent de Norvège, de Corée ou du Vietnam, rappellent les journalistes. Or le saumon norvégien, particulièrement prisé, est victime des attaques du dévastateur pou de mer. Pour contrer ce parasite, les éleveurs utilisent du diflubenzuron, un pesticide, qui, selon son mode d'emploi, serait dangereux pour l'environnement et toxique pour les poissons. Kurt Oddekalv, président de Green Warriors of Norway, une organisation écologique, brandit des "poissons monstres" victimes de déformation. "30% des cabillauds achetés sous forme de filets proviennent de ces poissons", dit-il.
Après avoir vu l'émission, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire s'est dit "choqué". Il a trouvé "révoltant" d'apprendre que le saumon d'élevage était nourri avec des pesticides "dont personne ne sait quels dégâts ils peuvent provoquer sur la santé humaine". Il a l'intention d'en parler avec son homologue norvégien.....
- 24 juin 2010
Les Assises de la conchyliculture (MAAP)
Bruno Le Maire, ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, a lancé les Assises de la conchyliculture, mardi 22 juin, à Paris. Cette journée ouvre un cycle de rendez-vous qui se poursuivront en septembre sur les quatre façades maritimes (Manche, Atlantique Nord et Sud, Méditerranée). La synthèse de ces travaux aura lieu à Paris en octobre. Voir tous les documents présentés lors du lancement des Assises de la Conchyliculture
CSO : Compte-rendu des assises de la conchyliculture du 22 juin 2010
Préambule :
A l’entrée du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, la délégation du CSO dont sa présence avait été confirmée par mail le 7 juin et confirmée au secrétariat de Mr QUIMBERT, était composée de son Président Renan Henry, de son Vice Président Christian Ducos, de son Trésorier Bruno Amossé et de sa représentante de Charente Annie Aubier. Elle a été particulièrement mal reçue par Monsieur QUIMBERT, Conseiller Pêche du Ministre qui a rejeté la délégation sauf, le Président qui a eu « la faveur d’être accepté ». Sous le prétexte que la salle n’était pas assez grande. Notre destin serait-il contenu à une seule contrainte logistique ( ?). Cette introduction commençait mal, à l’image de la suite, que nous pouvons qualifier haut, fort et clair de « MASCARADE ET DE MEPRIS ENVERS LA BASE »…..
Mortalité des huîtres 2010 : Sauve qui veut !
Deux mois après le déclanchement de la mortalité massive des jeunes huîtres, tous les bassins ostréicoles sont maintenant touchés.
Les années 2008 et 2009 n’auront pas permis de dégager une ligne de conduite en matière de prévention sanitaire… En 2010, les pratiques d’élevage se sont poursuivies comme si de rien n’était. Les recommandations de l’Afssa et la réglementation européenne sur le transfert des huîtres n’ont pas été respectées. C’est le sauve qui peut d’une profession aux abois…
Sète. Étang« Ils ne veulent pas vivre de subventions à vie » (Midi Libre)
Le député G. D'Ettore participait mardi à Paris aux Assises nationales de la conchyliculture au côté des membres de la Section régionale
Quel était l'objectif de ces assises parisiennes ?
Il s'agissait pour le ministre Bruno Le Maire de formuler des solutions à plus ou moins long terme à la crise grave que traverse la conchyliculture. Elles seront ensuite déclinées lors d'assises régionales qui auront lieu sur la manche, l'Atlantique et la Méditerranée, probablement en septembre. J'ai demandé à ce que les assises méditerranéennes aient lieu à Sète. Je ferai ensuite le point avec Bruno Le Maire le 11 octobre……
A terme, peut-on croire en la pérennité de la conchyliculture ?
Bien sûr. Mais il faudra peut-être penser aussi à diversifier l'activité. Sur Thau, on souffre plus qu'ailleurs car on produit essentiellement des huîtres, et un peu de moules. Pourquoi ne pas associer d'autres cultures marines ? Même si bien sûr, il ne faudra pas introduire n'importe quoi dans le milieu. Avant de diversifier, il faudra sécuriser la filière. En ce sens, et c'est directement lié à la survivance du métier, j'ai demandé au ministre la mise en place d'une traçabilité qui permette au consommateur de savoir s'il mange du coquillage de Thau ou des produits importés.
Et l'opportunité de créer, localement, une écloserie ?
Nous en débattrons lors des assises régionales.
Personne ne doit donc craindre de voir à l'avenir un étang de Thau couvert de marinas et abandonné au seul tourisme...
Non, l'étang de Thau ne sera pas un étang de Berre. Les efforts opérés ici pour la qualité du milieu, en terme d'amélioration de l'assainissement par exemple, nous placent parmi les meilleurs élèves quant à la qualité de l'eau.
Quant à l'option de laisser tomber la conchyliculture, c'est impensable : le ministre l'a dit, c'est un patrimoine national, si nous perdions nos conchyliculteurs, les répercutions seraient terribles. Il faut donc répondre à leur désespoir, réel. Ça fait 3 ans que le virus est là et qu'ils n'en voient pas le bout, ce qui génère un légitime énervement.
Ces gens-là ne veulent pas vivre de subventions à vie.
Léon de Bruxelles : un bon bilan carbone pour les moules (L’Hôtellerie)
Depuis 2 ans sous l’impulsion de son actionnaire OFI Private Equity Capital, le spécialiste des moules s’est structuré pour réduire son empreinte écologique. Les moules présentent un bilan carbone 100 fois moins élevé que la viande de veau et 40 fois moins élevé que la viande de boeuf. Au final, les moules avec les frites et la bière, produits qui font l’identité de Léon, représentent 17% de l’impact carbone global de l’enseigne (chiffre prenant en compte leur fabrication, leur transport et leur emballage), dont seulement 11% pour les 3 000 tonnes de moules consommées chaque année par les 5 millions de clients des restaurants Léon de Bruxelles. Le bilan carbone à périmètre complet a comptabilisé 20 545 tonnes équivalant CO2, reflétant une activité à faible impact, comparée à d’autres chaînes de restauration à thème. La chaîne entend communiquer sur cette performance.
Jusqu'à trois fois plus de moules Belgica cette année (Rtlinfo.be)
La nouvelle récolte des moules Belgica a été présentée mardi après-midi sur la plage d'Ostende. Il s'agit de la production provenant du mytiliculteur Reynaert-Versluys. Les cultures sont suspendues à des pontons flottants au large de Nieuport. La récolte de cette année devrait atteindre les 300 tonnes, soit le triple de l'année passée.
Les moules Belgica sont par leur manière d'être cultivées plus petites que les moules zélandaises. "Nous n'aurons jamais des moules vraiment grosses", a commenté Willy Versluys. "Nous avons trois classes: les 'juniors', mesurant jusqu'à 5 cm, les 'prestige', de 5 et 6 cm et les "royales", de plus de 6 cm. La quantité de chair se monte actuellement entre 30% et 35%. Cela peut grimper jusqu'à 45% plus tard dans la saison", a-t-il ajouté. La connaissance et l'expérience des producteurs augmentent chaque année. C'est pourquoi trois fois plus de moules que les années précédentes seront récoltées. La répartition des moules se fera désormais via les criées de Zeebrugge et d'Ostende. Les grossistes pourront y passer leurs commandes. "Nous avons un stock de deux à trois jours", a déclaré Willy Versluys. Si une tempête doit éclater pendant plusieurs jours cet été, l'approvisionnement pourrait toutefois s'arrêter temporairement. "Les prix sont fixes. Les grossistes paient en moyenne 4 euros pour un kilo", a encore indiqué Willy Versluys.
- 23 juin 2010
Une bouée lancée aux ostréiculteurs (Sud-Ouest)
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche ouvrait hier les Assises d'une filière naufragée.
«Mes parcs d'élevage sont vides ! J'ai moins de 20 tonnes d'huîtres en mer, sur les 80 que j'élevais avant les premières surmortalités. » Pour la troisième année consécutive, le variant de l'herpès virus, associé à la bactérie Vibrio splendidus, fait des ravages dans les installations ostréicoles. Aucune côte de France n'y échappe. À Ré, Frédéric Voisin remâche ses craintes. Parce qu'il est encore loin d'avoir remboursé les emprunts qu'il a contractés il y a neuf ans, lorsque tout voulait sourire à son projet de reconversion professionnelle dans l'ostréiculture. Compagnon ébéniste alors âgé de 43 ans rattrapé par le mal du pays et l'envie de valoriser quelques arpents d'anciens marais salants. Un décor qui lui était familier depuis l'enfance, à une époque où son grand-père, le dernier bourrelier de l'île, descendait dans ses parcs quand il avait réparé les harnais ou lorsqu'il ne pêchait pas dans les écluses à poisson. Deux salariés, une production écoulée sur des marchés locaux, dont celui de La Rochelle, et sur une vingtaine de tables gastronomiques du département, l'entreprise Voisin a les contours d'une ostréiculture à taille humaine. Celle de bien des établissements de la Charente-Maritime, des cabanes d'Arcachon, des exploitations des côtes de Bretagne et de Normandie, ou des ateliers de l'étang de Thau, en Méditerranée…..
En préambule de ces échanges, le président du Comité national de la conchyliculture, Goulven Brest, disait craindre « que ces assises soient celles du ministre, et pas celles de la conchyliculture ». Au terme de cette première rencontre, il modulait, après avoir pris acte « des propos fermes de Bruno LeMaire. On le sent décidé à faire avancer les choses, à bousculer ce qui se passe au niveau de la recherche ». L'Ifremer n'apporte pas les réponses qu'attendent les ostréiculteurs. Olivier Laban, l'Arcachonnais, tempête et ne comprend pas…
Huîtres : « Mobilisation générale » (Ouest France)
Les Assises nationales de la conchyliculture, ouvertes hier à Paris, visent à sauver l'ostréiculture en péril. « Nous ne sommes plus au bord du gouffre, on plonge dedans. » Au Ministère de l'Agriculture et de la pêche, le Morbihanais Renan Henry, président du Comité de survie de l'ostréiculture, avait le moral en berne. « Pour la troisième année consécutive, la mortalité des juvéniles est repartie de plus belle. Les adultes sont aussi touchées. » Goulven Brest, président du Comité national conchylicole parle même « de profession en péril ».....
« Il faut décréter la mobilisation générale », plaide Bruno Le Maire. Première mesure d'urgence : « Nous allons reconduire les calamités agricoles de 2008 et 2009 » indique le ministre de l'Agriculture et de la Pêche. « Ce ne sera pas suffisant », craignent les ostréiculteurs….. En attendant, les ostréiculteurs sont invités à se diversifier. La conchyliculture produit de 200.000 tonnes de coquillages par an (774 millions d'euros). L'ostréiculture représente 65 %. La mytiliculture, elle, produit 65 000 tonnes de moules (120 millions d'euros). Au total, 3 500 entreprises emploient 20 000 personnes. Elles débattront en septembre dans leurs régions, avant la réunion de restitution, le 11 octobre, chez le ministre.
Conchyliculture. Le Maire appelle à la mobilisation (Le Télégramme)
Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, a fixé hier un nouveau rendez-vous à l'automne aux acteurs de la filière de la conchyliculture, lors d'assises qui se sont tenues à Paris pour faire face notamment à la mortalité persistante des jeunes huîtres. «La situation des mortalités est à nouveau très préoccupante» et «je souhaite que nous décrétions tous ensemble la mobilisation générale pour sauver la conchyliculture», a déclaré le ministre en clôturant ces assises….. Les ostréiculteurs ont évalué récemment à 150 millions d'euros sur trois ans l'aide nécessaire pour faire face à la surmortalité des jeunes huîtres depuis trois ans,…
«Repenser la filière»
«Il faut repenser complètement la filière conchylicole: imaginer de nouveaux modes de fonctionnement, une nouvelle gouvernance des entreprises comme de la recherche, une diversification de la production», avait déclaré la veille, Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture.
L'ostréiculture, une tradition à conserver (Sud-Ouest)
Des professionnels venus de tous les bassins se sont rencontrés sur le bassin d'Arcachon au sein de leur mouvement, Ostréiculteurs traditionnels. Lundi soir, à l'issue de leur assemblée générale, les ostréiculteurs traditionnels se sont retrouvés à Arcachon. «Si nous avons choisi de tenir notre première assemblée générale sur le bassin d'Arcachon, c'est bien parce que ce dernier a toujours été un important centre naisseur. »
Benoît Le Joubioux, président de l'association Ostréiculteurs traditionnels, installé dans le Morbihan, était présent ces deux derniers jours sur le bassin d'Arcachon, accompagné d'une quarantaine de membres du mouvement, issus de tous les bassins ostréicoles français. Après l'assemblée générale qui s'est déroulée dans les locaux de la section régionale conchylicole à Gujan-Mestras, c'est une soirée conviviale qui a eu lieu lundi soir, à l'invite d'Angelika Hermann, membre de l'association.....
Bilan des Assises de la conchyliculture (Aquitaine France 3)
Les ostréiculteurs sont rentrés chez eux avec une promesse d'aides et un nouveau rendez-vous avec le ministre. "La situation des mortalités est à nouveau très préoccupante" et "je souhaite que nous décrétions tous ensemble la mobilisation générale pour sauver la conchyliculture", a déclaré M. Le Maire.
Organisées par Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, à la suite d'une journée d'action de la profession dans la capitale début mai, les assises rassemblaient notamment producteurs et chercheurs. Les services ministériels évaluent actuellement la situation avec les sections régionales conchylicoles et des comités d'expertise départementaux pourront être réunis par les préfets dès juillet-août, a précisé le ministre. De nouveaux débats sur la situation de la filière se tiendront en septembre et M. Le Maire a fixé au 11 octobre la date pour en présenter le bilan. La filière ostréicole a déjà obtenu près de 85 millions d'euros de l'Etat pour indemniser les pertes 2008 et 2009, et 20 millions pour les dégâts occasionnés par Xynthia. "Nous allons faire la même chose pour l'année 2010", a dit le ministre, sans autres précisions.
Surmortalité des naissains : l'Ifremer accusé
Le président de l'Association pour une ostréiculture traditionnelle, Benoit Le Joubioux, a estimé hier à Arcachon que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer pourrait avoir une responsabilité dans la surmortalité des naissains d'huîtres et demandé le report d'un plan de réensemencement….
Réflexions pour sortir de la crise (20 Minutes) - Une délégation d'ostréiculteurs du bassin d'Arcachon emmenée par le président de la section régionale conchylicole, Olivier Laban, participait hier au lancement des assises de la conchyliculture, qui s'ouvrent dans un contexte de crise. Les producteurs girondins attendent avec anxiété de voir si les huîtres mères qu'ils ont réimplantées au printemps, ont pondu. Une solution expérimentée par l'Ifremer pour pallier la mortalité du naissain, les jeunes huîtres, depuis quelques années. Lors des assises, hier, les ostréiculteurs ont pu constater qu'ils n'étaient pas seuls concernés. Quasiment tous les bassins de production sont touchés avec un taux de mortalité qui varie de 15 % à 90 % selon les secteurs.
- 22 juin 2010
Surmortalité des huîtres: des ostréiculteurs mettent en cause l'Ifremer (Le Télégramme)
Le président de l'Association pour une ostréiculture traditionnelle, Benoit Le Joubioux, a estimé lundi à Arcachon (Gironde) que l'Ifremer pourrait avoir une responsabilité dans la surmortalité des naissains d'huîtres et demandé le report d'un plan de réensemencement. "Nous refusons totalement le plan de réensemencement (mis en place pour compenser cette surmortalité, NLDR) tant que l'expert nommé par le tribunal administratif de Rennes n'aura pas rendu son rapport" sur l'éventuelle responsabilité de l'Institut français de recherche pour
L'huître crée des vagues (France 3 Bretagne)
Les producteurs, frappés depuis 3 ans par une surmortalité des naissains, attendent des mesures exceptionnelles.
Ce lundi et mardi, une cinquantaine d'ostréiculteurs dit "traditionnels " vont se retrouver dans le bassin d'Archachon pour réfléchir au plan d'attaque à adopter pour sauver "l'huître"frappée de surmortalité ces trois dernières années.
Ces ostreiculteurs traditionnels, pas tous issus de la la filière bio, défendent l'idée d'un retour aux méthodes traditionnelles, une huître naturelle qui naît en mer et non pas en écloserie. Ils attaquent notamment l'IFREMER, qu'ils estiment responsable de la situation actuelle avec la mise en place de l'huitre triploïde...
Sachez par ailleurs que les assises de l'huître se tiennent à compter du 22 juin, événement auquel les ostréiculteurs traditionnels ne sont pas conviés.....
Le Bassin d'Arcachon, un écosystème en danger (Sud-Ouest)
Les activités humaines mettraient en péril la fantastique diversité naturelle du Bassin.
L'urbanisation et la pression touristique ont-elles eu raison de ce fantastique équilibre naturel ?
Alerte ! Le bassin d'Arcachon est en danger. C'est un livre rare qui nous le dit, un livre d'images savant qui pose un diagnostic sévère sur un milieu naturel menacé. Il pourrait provoquer un déclic chez tous les usagers du Bassin, décideurs politiques en tête, pour sauver ce qui peut l'être encore.
Posons-nous au bord du Bassin à marée basse. Le vert l'emporte sur le bleu. Sous nos yeux s'étale le plus grand herbier du monde. Un véritable jardin aquatique qui nourrit les oiseaux migrateurs qui viennent hiverner et sert de niche aux coquillages et crustacés. Cette faune est un indicateur de la qualité des eaux du Bassin. Elle donne la première alerte d'une dégradation inquiétante. Au début, on n'y a pas prêté attention : quand l'huître plate, l'espèce originelle du Bassin a disparu. Comme l'hippocampe que l'on vernissait quand on était enfant. Puis, les sardines et les mulets ont préféré éviter le Bassin. Aujourd'hui, on se demande s'il y aura encore des huîtres dans cinq ans. C'est le tocsin. L'ostréiculture fait partie de l'identité du Bassin, elle lui donne son cachet, outre une activité économique de 35 millions d'euros.
Dans la stupeur et l'affolement, on fait appel aux scientifiques. Certains lèvent timidement….
Mortalité des huîtres: la profession demande une refonte de la filière (AFP)
Les principaux représentants ostréicoles bretons ont demandé une refonte totale de leur filière avec l'aide de l'Etat, alors que se tiennent mardi à Paris les assises de la conchyliculture pour faire face à la mortalité persistante des jeunes huîtres.
"Il faut repenser complètement la filière conchylicole: imaginer de nouveaux modes de fonctionnement, une nouvelle gouvernance des entreprises comme de la recherche, une diversification de la production", a déclaré à l'AFP Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture.
Organisées par le ministère de l'Agriculture à la suite d'une journée d'action de la profession dans la capitale début mai, les assises doivent rassembler notamment producteurs et chercheurs.
Renan Henry, président du Comité de survie de l'ostréiculture, a indiqué attendre "des annonces très fortes car nous subissons aujourd'hui une troisième vague de mortalité du naissain (jeunes huîtres), encore pire que les années précédentes".
Il a demandé "un véritable moratoire sur les charges, redevances et remboursements de prêts", mais s'est déclaré "pessimiste" quant à l'issue de la réunion, déplorant que les élus et les ministères de l'Economie et des Affaires sociales n'y soient "pas conviés".
Stéphan Alleaume président de l'Organisation de producteurs conchyliculteurs de Bretagne, a également exigé une engagement accru de l'Etat….
Narbonne. Ostréiculture - Leucate désire « importer des naissains » (Midi Libre)
Face à cette crise, des Assises de la conchyliculture vont se tenir mardi à Paris. La profession va, une nouvelle fois, tirer la sonnette d'alarme face aux responsables du ministère de la Pêche.
Dans les mas conchylicoles, on reconnaît que la tâche sera rude. « Ces Assises, c'est surtout pour plâtrer », lâche Ange Gras. Le président des conchyliculteurs de Leucate estime qu'il ne sortira pas grand-chose de ce rendez-vous dans les salons du ministère de l'Agriculture et de la Pêche.
A Leucate, lui-même et ses pairs croisent les doigts. « Début mai, les températures sont montées et avec elle la mortalité des naissains. Environ 70 % des petites huîtres ont succombé », affirme Ange Gras. Avec la météo actuelle, « l'hécatombe s'est stabilisée. Mais c'est après le 14 juillet que l'on pourra juger des dégâts ».
Mais d'ores et déjà, les 24 entreprises ostréicoles leucatoises estiment leur manque à gagner entre « 150 000 et 200 000 euros ». Pour les professionnels audois de l'huître, « les aides ça va un temps mais ça ne règle pas tout ». Ils réclament du concret : des mesures pérennes qui puissent les accompagner efficacement jusqu'à ce qu'une parade soit trouvée à la progression de l'herpes virus.....
Huîtres - Ruinée par un virus, la conchyliculture mobilise (Midi Libre)
L’enjeu : Lors de ses assises, la profession va demander un plan durable
« A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles » : les producteurs d'huîtres de Méditerranée, confrontés depuis près de trois ans à la surmortalité des naissains, tenteront de faire passer ce message et d'obtenir gain de cause, lors des assises de la conchyliculture demain à Paris.
« Il y a urgence » tant les entreprises conchylicoles souffrent, souligne Philippe Ortin, producteur à Marseillan et président de la section régionale conchylicole de Méditerranée.
« L'ampleur de la crise est sans précédent » , explique le directeur de la section régionale, Denis Regler.
En Méditerranée, où exercent quelque 600 producteurs, comme sur les bords de l'Atlantique, les naissains sont décimés depuis près de trois ans, la mortalité des jeunes mollusques dépassant dans certains secteurs les 80 %, voire les 90 %....
Sète. L'oeil était vif (Midi Libre)
Midi Libre, La Voile Rouge et la Section régionale conchylicole ont réuni hier dix écaillers de cinq communes de Thau sous l'égide du chef étoilé Gilles Goujon
L'oeil était vif , le regard sans concession mais la main quelque peu tremblante à l'heure de saisir le couteau à huîtres. Il faut dire qu'hier, à La Voile Rouge, dans l'anse du Lazaret, cinq communes jouaient leur réputation de dignes représentantes du bassin de Thau : Mèze, Marseillan, Bouzigues, Sète et Agde. Chacune avait, à cette fin, délégué deux de ses plus fines lames (lire la composition des équipes ci-contre) prêtes à en découdre face à 30 huîtres de Bouzigues calibre n° 2 (par candidat) mais également un jury placé sous la présidence d'une des plus hautes toques que le Languedoc ait jamais portées : Gilles Goujon, le chef aux trois étoiles Michelin de L'Auberge du Vieux-Puits, à Fontjoncouse, dans l'Aude. Avec, pour l'épauler, le président de la Section régionale conchylicole Philippe Ortin et la rédaction de Midi Libre.
Les deux Balaruc et Loupian n'ayant délégué aucun ambassadeur, ce sont dix candidats qui étaient jugés non seulement sur leur vitesse d'exécution mais aussi leur tenue vestimentaire, leur technique d'ouverture et la présentation de leur plateau....
Auray - Mortalité des jeunes huîtres. Ça s'annonce plutôt mal (Le Télégramme)
Pour la troisième année consécutive, le phénomène de surmortalité qui décime les naissains devrait encore toucher durement les ostréiculteurs du pays d'Auray.
Comme attendu, le phénomène s'est déclenché au début du mois de juin, lorsque la température de la mer remonte au-dessus de 16%. C'est l'un des nombreux facteurs avancé par Ifremer pour expliquer la surmortalité qui touche les jeunes huîtres, avec l'évolution du milieu naturel et les pollutions humaines (CO2, pesticides, eaux usées, etc.). En 2008, le taux de mortalité des huîtres de moins d'un an a passé le cap alarmant des 50% en Bretagne-Sud, pour atteindre 80% l'année dernière.
«70 à 90% de mortalité» - «Dans certains secteurs de la baie de Quiberon ou de la rivière du Pénerf, 70 à 90% des naissains sont déjà touchés», s'alarme Hervé Jenot, président de la Section régionale conchylicole (SRC) de Bretagne-Sud. Même s'il est encore trop tôt pour en tirer un bilan global, tant la disparité est importante entre les différents secteurs, les professionnels s'attendent à une véritable «flambée de mortalité» cet été: «On part déjà sur une échelle de 30 à 50% de mortalité. En attendant la suite». L'état des lieux ne fait que commencer, à la faveur des grandes marées de ce début de semaine. «On en saura un peu plus au milieu de l'été», explique-t-on au service des Affaires maritimes, chargé d'enregistrer les déclarations de perte des ostréiculteurs….
Stocks en berne - «On entre donc dans la phase de diminution des stocks. Pour la première année, le tonnage national pourrait passer de 130.000 à 70.000 tonnes. Et le pire, c'est qu'on ne sait toujours pas où ça va s'arrêter», rappelle Hervé Jenot. Dans le cadre du plan de réensemencement proposé par Ifremer, certains ostréiculteurs devraient recevoir les nouveaux naissains triploïdes à partir du mois d'août. «Et il faudra au moins quatre ou cinq ans pour sélectionner une génération de diploïde plus résistante». Un laps de temps bien trop important pour les plus petits chantiers ostréicoles, ceux qui ont le moins de stock. Hervé Jenot parle désormais d'une centaine de fermetures administratives avant la fin de l'année, soit près d'un tiers des 330 entreprises de Bretagne-Sud.
L'esturgeon gagne du terrain dans la Garonne (Sud-Ouest)
Après de bons résultats, le plan de sauvegarde de l'espèce prend de l'ampleur.
Le poisson ne se reproduit plus en milieu naturel.
L'esturgeon européen, Acipender sturio de son nom scientifique, est menacé de disparition depuis les années 1970. C'est pour tenter de le sauver que le Cemagref a créé, en 1991, le Centre de recherche et d'expérimentation sur les amphihalins (Crea) de Saint-Seurin-sur-l'Isle (Gironde).
Il était temps car, depuis 1994, ce poisson ne se reproduit plus en milieu naturel. La seule façon de le préserver était d'obtenir une reproduction artificielle, ce que les scienti- fiques sont parvenus à faire pour la première fois en 2007 dans les bassins de la station. Depuis, 130 000 alevins ont pu être relâchés. Ce premier succès ne garantit pas pour autant la survie de l'espèce. Son cycle biologique est, en effet, relativement long. Les jeunes poissons restent entre trois et sept ans dans l'estuaire et s'aventurent petit à petit en mer…..
Normandie - Du nouveau sur les huîtres..
Il y a un mois, nous avions organisé à la région une réunion avec les représentants de la profession et des organismes de recherche : le SMEL, l'Université de Caen, les laboratoires départementaux, Ifremer.. pour faire le point sur les avancements en matière de recherche sur les mortalités ostréicoles. Le responsable de ces mortalités, c’est l’herpès virus OsHV-1, souvent combiné à une bactérie appelée V. Splendidus, il s’attaque aux cellules de l’huître et les conduit à s’autodétruire quand le mollusque est en période de reproduction, donc affaibli.
Depuis 2008, ce virus a vu son génome légèrement muter pour une raison que les scientifiques ignorent. Le phénomène naturel de mortalité qui touchait auparavant " entre 10 et 40% des lots testés ", s’est alors accentué, touchant désormais " entre 60 et 100% " des prélèvements effectués par les Affaires maritimes. Ce phénomène peut être accentué en période "plus chaude" et dans certaines conditions de pratique. En tout cas, aujourd'hui, les mortalités réapparaissent. Elles se sont manifestées d'abord dans les bassins méditerranéens et aujourd'hui, en Aquitaine, Poitou Charentes et quelques cas en Manche.....
- 21 juin 2010
Bruno Le Maire ouvrira les Assises de la conchyliculture le mardi 22 juin (MAAP)
Bruno Le Maire, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, ouvrira les Assises de la conchyliculture, mardi 22 juin, au ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Cette journée ouvrira un cycle de rendez-vous qui se poursuivront en septembre sur les quatre façades maritimes (Manche, Atlantique Nord et Sud, Méditerranée). La synthèse de ces travaux aura lieu à Paris en octobre.
Ces assises associeront le Comité national de conchyliculture, les sections régionales, le Syndicat des écloseurs nurseurs de coquillage, l’Organisation des producteurs de la mer, le Syndicat des sélectionneurs avicoles et aquacoles français, les élus du littoral, le Syndicat mixte pour l’équipement du littoral, le Syndicat mixte pour le développement de l’aquaculture et de la pêche, le Cépralmar, le Fonds d'assurance formation pêche et cultures marines, France nature environnement, le Conseil général de l’environnement et du développement durable, le Conseil général de l’Alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, FranceAgrimer, l’Agence des aires marines protégées, le Conservatoire du littoral, des scientifiques de l’Institut national de la recherche agronomique, du Centre national de la recherche scientifique, de l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, du Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole, le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.....
Assises de la conchyliculture: « à crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles » (Le Monde)
"A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles": les producteurs d'huîtres de Méditerranée, confrontés depuis près de trois ans à la surmortalité des naissains, tenteront de faire passer ce message et d'obtenir gain de cause, lors des Assises de la conchyliculture mardi à Paris. "Il y a urgence" tant les entreprises....
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