Revue de presse 2014 (3) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...



A partir du 1 mai, la revue de presse se poursuit Ici

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Le 30 Avril 2014

Bien choisir son poisson

Guide d’achat Poisson

Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier...

Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.

Source : UFC Que Choisir par Florence Humbert



10 points clés pour bien choisir son poisson.

1. Achetez de préférence des poissons sauvages
Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage. Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB. Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.

http://www.pavillonfrance.fr/content/printemps-poissons-magasin2. Consommez local
Privilégiez les poissons issus de la pêche française. Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette. De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.

3. Respectez les saisons
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important. Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.

4. Évitez les crevettes tropicales
Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables. Il existe toutefois quelques productions plus responsables. Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.

5. Sélectionnez des poissons entiers plutôt qu’en filets
Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).

6. Variez vos menus
Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes. Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées. Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.

7. Profitez des « bonnes occasions »
Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages. On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles. N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.

http://www.normandiefraicheurmer.fr/les-produits-stars/entry-599-produits-de-la-peche-pavillon-france.html
8. Fournissez-vous plutôt chez les poissonniers, en boutiques ou sur les marchés
Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.

9. N’oubliez pas les huîtres, moules et autres mollusques
L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.

10. Ne vous fiez pas aveuglément aux guides pour acheter des poissons « durables »
Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque. En réalité, les choses ne sont pas si simples. Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.

Suivi du dossier de Florence Humbert sur les Produits de la mer

Sauvage ou élevage

Quels poissons mangerons-nous pour demain ?

Les réserves en poissons ne sont pas inépuisables. Telle est la prise de conscience de ces dernières années. Certaines des mesures prises face à la raréfaction de la ressource commencent à porter leurs fruits. Mais les avis divergent sur les solutions à adopter pour des productions durables.
 

Suite de l'article sur le site de Que choisir

Ou cliquer Ici pour lire l'article dans le numéro de mai 2014 de Que Choisir Mensuel

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Le 29 Avril 2014

Le séquençage du génome de la truite revisite l’évolution des génomes de vertébrés 


Un consortium français, coordonné par l’Inra et impliquant le CEA (Genoscope), le CNRS et les Ecoles Normales Supérieures de Paris et de Lyon a séquencé et analysé le génome de la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss). Il s’agit du premier séquençage d’un génome de salmonidés (famille des saumons et des truites). Ce résultat, publié le 22 avril dans Nature Communications, propose un nouveau scénario d’évolution des génomes de vertébrés et ouvre des perspectives pour la sélection en aquaculture.

La truite arc-en-ciel est une espèce aquacole importante élevée sur tous les continents. Elle appartient à la famille des salmonidés dont beaucoup d’espèces présentent un intérêt agronomique et écologique majeur dans le monde entier. La truite, organisme modèle pour la recherche, est l’espèce de poisson la plus étudiée au monde. La séquence obtenue par le consortium français est la première séquence de génome complète publiée pour un représentant de la famille des salmonidés.

Une ressource précieuse pour l’évolution des génomes

La connaissance du génome de la truite arc-en-ciel apporte un éclairage nouveau sur l’évolution des génomes de vertébrés. Les duplications complètes de ces derniers sont des événements qui ont profondément façonné le contenu et la structure des génomes, y compris celui de l’homme. Mais les mécanismes d’évolution d’un génome suite à un tel événement restent mal connus chez les animaux, en particulier les étapes qui se déroulent au cours des quelques dizaines de millions d’années qui suivent la duplication.

La truite arc-en-ciel est de ce point de vue une espèce particulièrement intéressante : son génome a connu une duplication complète relativement récente (100 millions d’années) qui s’est produite chez l’ancêtre commun de toutes les espèces de salmonidés actuels. La conclusion surprenante de cette étude est que l'évolution d’un génome de vertébrés après duplication complète est un processus lent et progressif. Ce résultat est notamment soutenu par le fait qu’en dépit des 100 millions d’années écoulées depuis cet événement, les deux copies issues de cette duplication restent étonnamment conservées. Non seulement la structure générale des deux copies est restée très semblable, mais le contenu en gènes est lui-même très conservé, avec notamment de nombreux cas montrant que les deux copies du gène ancestral sont encore présentes et fonctionnelles. Ce résultat remet en cause l'hypothèse communément admise selon laquelle l'évolution d’un génome suite à une duplication complète implique une évolution rapide de sa structure et de son contenu en gènes.

Des perspectives en aquaculture

Le séquençage de ce génome offre également des perspectives importantes pour le développement d’une aquaculture plus performante et plus durable, en accélérant l'analyse des caractères importants en élevage, l'identification des gènes responsables et la mise en place de programmes de sélection plus efficaces.
Projet soutenu par un financement de l’Agence nationale pour la recherche (ANR Genotrout, ANR-09-GENM-001 « Génomique et Biotechnologies Végétales »)

Référence

Berthelot C, Brunet F, Chalopin D, Juanchich A, Bernard M, Noël B, Bento P, Dasilva C, Labadie K, Alberti A, Aury J-M, Louis A, Dehais P, Bardou P, Montfort J, Klopp C, Cabau C, Gaspin C, Thorgaard GH, Boussaha M, Quillet E, Guyomard R, Galiana D, Bobe J, Volff J-N, Genêt C, Wincker P, Jaillon O, Roest Crollius H, Guiguen Y. The rainbow trout genome provides novel insights into evolution after whole-genome duplication in vertebrates. Nature Communications, 22 avril 2014. DOI : 10.1038/ncomms4657

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Le 28 Avril 2014

La campagne RESCO 2014 est lancée

Les différents lots sentinelles ont été déployés sur l'ensemble des sites-ateliers pour la nouvelle campagne RESCO 2014.

Source : Ifremer - Observatoire conchylicole


Cette année, les suivis seront effectués sur 12 sites, et sur 4 types de lots sentinelles :

- 2 lots de 6 mois (Captage Naturel d'Arcachon, et Naissain Standardisé Ifremer),
- 1 lot de 18 mois,
- 1 lot de 30 mois.



Les différents lots sentinelles ont été dispersés sur l'ensemble des sites au cours de la semaine 12.

Les premiers résultats de suivi des performances conchylicoles (mortalité, croissance, température) seront ainsi disponibles très prochainement.

Synthèse nationale 2013

Le réseau d’observations conchylicoles RESCO assure, depuis 2009, le suivi de lots sentinelles d'huîtres creuses Crassostrea gigas sur des sites ateliers disposés sur l'ensemble du littoral français. Leur suivi permet d'acquérir des données nationales de croissance et de mortalité, de traduire la dynamique spatio-temporelle des performances d’élevage et ainsi de participer à la compréhension des phénomènes observés.

Pour ce faire, des lots sentinelles d’huîtres correspondant à différentes origines (captage ou écloserie, diploïdes ou triploïdes) et à différents stades d’élevage (naissain ou adultes 18 mois) sont déployés simultanément sur 13 sites ateliers représentant les grandes régions conchylicoles du littoral français.

En parallèle des suivis de croissance et de mortalité, des données associées à la présence d’agents infectieux dans ces huîtres, ainsi que des variables environnementales (température, salinité, flores sur certains sites) sont acquises.

La synthèse nationale des résultats 2013 des suivis RESCO sera prochainement disponible.

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Mortalité des moules : la région au chevet des mytiliculteurs de L'Aiguillon

Douze exploitations de la baie vendéenne ont dû suspendre leur activité devant la mortalité des moules constatée fin mars. Une hécatombe toujours inexpliquée. Des prêts à taux zéro seront débloqués.

Source : Ouest France par Claire Haubry

Mortalité des moules : le flou

Constatée fin mars, la mortalité des moules de la Baie de l'Aiguillon ne manque pas d'intriguer. Si les risques sanitaires sont écartés pour le consommateur, l'ampleur du phénomène pénalise lourdement les professionnels. Les analyses de l'Ifremer n'ont pas détecté de virus mais évoquent la présence d'une masse d'eau douce qui pourrait expliquer la mortalité. « D'autres recherches sont en cours pour essayer de savoir d'où vient cette eau douce », explique le président du Comité régional de la conchyliculture, Jacques Sourbier. La gestion du bassin versant est regardée de près mais Jacques Sourbier en convient : « Ce n'est qu'une hypothèse. » Le vice-président de la Région, Christophe Clergeau (PS), à la rencontre des mytiliculteurs hier, se garde de prendre part au débat : « Nous sommes aussi dans l'attente des résultats mais l'urgence, c'est d'aider les entreprises à repartir. »

Douze entreprises à l'arrêt

L'aide de la Région

L'État et les banques sollicités

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Mortalité des moules : les mytiliculteurs s'interrogent

Aucune production de moules en 2014 dans la baie de L'Aiguillon et le pertuis breton (Vendée). C'est la première fois, dans l'histoire de la mytiliculture du secteur, qu'un sinistre de cette ampleur frappe les quelque 70 producteurs de moules de Charron, Marsilly, Esnandes en Charente-Maritime et L'Aiguillon-sur-Mer en Vendée.

Source : Ouest France

À juste titre, les mytiliculteurs s'interrogent et s'inquiètent. La majorité des concessions, 350 km de bouchots sont implantés sur le littoral sud Vendée de L'Aiguillon, La Faute et La Tranche, faisant de ce secteur le deuxième centre mytilicole de France, avec en outre plusieurs centaines de filières à moules en eau profonde mouillées au large des bouchots dans le pertuis breton.

2014, une mortalité inexpliquée

Le phénomène, limité au départ, a pris une ampleur catastrophique depuis quelques semaines puisqu'il touche actuellement 100 % des concessions à moules du pertuis breton (entre l'île de Ré et le littoral sud Vendée). « Nous n'aurons pas de production cette année, précise Emmanuel Bertaud, vice-président de la section conchylicole locale, mais nous devons quand même continuer à investir en cordes pour le captage de naissain en prévision de la saison 2015 sans savoir s'il survivra, poursuivre la plantation des pieux de bouchots, assurer les remboursements d'emprunts, le maintien du personnel et le règlement des redevances domaniales... Si les pouvoirs publics n'interviennent pas nous allons devoir licencier et certaines entreprises risquent un dépôt de bilan. »

Une crise limitée en 1960...

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Facts and figures on the Common Fisheries Policy


2014 Edition

Facts and figures on the Common Fisheries Policy - Basic statistical data

A new publication is online; a statistical data summary describing the fisheries and aquaculture sector in figures.

Cliquer Ici pour télécharger le document

Contents

Responsible and sustainable fishing
State of stocks
Regional Fisheries Management Organisations (RFMOs)
Fisheries partnership agreements and northern agreements
Fishing fleet
Employment
Processing sector
Fisheries and aquaculture production
5.1 Catches
5.2 Aquaculture
5.3 Fisheries and aquaculture producers' organisations
External trade
Consumption
European Union aid

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Le marché européen du poisson

Observatoire européen du marché des produits de la pêche et de l'aquaculture (EUMOFA)

Edition 2014

Champ de l'étude

« Le marché européen du poisson » vise à fournir une description économique de l’ensemble du secteur de la pêche et de l’aquaculture européennes.

Il répond à des questions telles que : « Qu’est-ce qui est produit/exporté/importé ? », « Quand et où ? », « Qu’est-ce qui est consommé ? », « Par qui ? », et « Quelles sont les principales tendances ? ».

L’analyse structurelle permet une vision globale du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Europe en comparaison avec d’autres industries alimentaires.



Cliquer Ici pour télécharger le document

Contenu

Faits saillants

L’UE dans le monde

L’approvisionnement du marché européen

La consommation

Le commerce

Les débarquements de l’UE

La production d'aquaculture

La transformation

Cette publication est l'un des services fournis par l'Observatoire européen du marché des produits de la pêche et de l'aquaculture (EUMOFA). Cette édition est basée sur les données disponibles au mois d’octobre 2013.

Des données plus précises et complémentaires sont disponibles dans la base de données EUMOFA : par espèce, lieu de vente, États membres, pays partenaires. Les données sont mises à jour quotidiennement.
L’EUMOFA, développé par la Commission européenne, est l’un des outils de la nouvelle politique de marché dans le cadre de la réforme de la politique commune de la pêche. [Règlement (CE) no 1379/2013 portant sur l'organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture, art. 42]. EUMOFA, en tant qu’outil d’intelligence du marché, fournit régulièrement les prix hebdomadaires, les tendances mensuelles du marché et des données structurelles annuelles le long de la filière. La base de données est basée sur des données fournies et validées par des États membres et des institutions européennes. Elle est disponible en quatre langues : anglais, français, allemand et espagnol.

Le site Web d’EUMOFA, accessible au public depuis avril 2013, peut être consulté à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/fisheries/market-observatory/fr/home

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À Bouin, Navalu innove désormais avec l'amphibie

Avant de voguer vers la Bretagne, un bateau de pêche amphibie a été mis à l'eau, cette semaine, par la société vendéenne basée dans le port du Bec. Peut-être un nouveau domaine porteur, après l'éolien.

Source : Ouest France

C'est un drôle d'engin qui a été mis à l'eau, ce jeudi, dans le port du Bec, à Bouin. Un bateau amphibie qui a fait arrêter les passants, habitués du port ou premiers touristes de la saison. Avant les essais « grandeur nature » en mer, à hauteur du Gois, il était testé par les Affaires maritimes, avec une charge de six tonnes à bord. Il a été conçu par l'entreprise vendéenne Navalu, mais prendra dès la semaine prochaine la direction de la Bretagne.

Son propriétaire, Sébastien Gentil, est ostréiculteur dans le secteur de Paimpol, dans les Côtes-d'Armor. Ce n'est pas la première fois qu'il fait construire un bateau ici. Celui-là, amarré à Lanmodez, va lui changer la vie. En effet, pour joindre l'île située en face du port, en contournant une région marine « qui reçoit toutes les alluvions », il mettait une heure trente jusque-là.

Le bateau amphibie est spécifiquement prévu « pour aller dans la boue, dans les endroits difficiles d'accès », indique Bernard Minguet, le directeur de la société Navalu.

Résultat : la traversée ne prendra plus que quinze minutes à Sébastien Gentil. « Au final, sur un aller-retour, je vais gagner pratiquement deux heures trente par jour », se satisfait-il déjà. Effectivement, à raison de trois ou quatre personnes sur le bateau, l'équivalent d'une journée de travail entière sera économisé.

Un catamaran pour l'éolien offshore...

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L'huître de Plouguerneau à la conquête des Asturies

De la rencontre entre quatre étudiantes brestoises en master management de projets internationaux multilingues, et le jeune producteur d'huîtres plouguernéen Benjamin Legris, est née l'association L'Iliode.

Source : Ouest France

« Le nom évoque l'Odyssée, Lilia et l'iode, des mots au coeur de notre projet d'exporter des produits de la mer bretons », explique Gaïd Le Fol-Caraës, l'une des étudiantes.

Une étude de marché leur a montré que les Espagnols connaissent bien la Bretagne mais boudent un peu les huîtres creuses. « Nous avons contacté toute la filière pour présenter la qualité des eaux et celle des huîtres des abers, confient les étudiantes. Nous louons donc un fourgon frigorifique qui embarquera sur un ferry et sommes attendus, le 10 mai, jour de marché à Gijon, par une dizaine de restaurateurs et leurs fidèles clients. »

Première dégustation à Gijón

De son côté, Benjamin Legris vient de créer, à Lilia, sa propre entreprise. « Mes parcs sont à Saint-Cava et je viens de passer du demi-élevage (grossissement avant la vente à d'autres producteurs) à l'huître de consommation. J'ai conservé 50 % de mes 100 tonnes annuelles et une partie d'entre elles, à maturité, prendra donc la route de l'Espagne ! »

L'association L'Iliode attend les réactions après cette première dégustation à Gijón pour envisager le développement de cette filière export, en l'ouvrant à d'autres produits de la mer. Elle a déjà créé son site Internet, accessible en cinq langues, dont le breton.

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Ostréiculture : Arcachon va reprendre sa place

Après quatre terribles années, le bassin d’Arcachon est redevenu depuis 2013 le premier centre naisseur d’Europe et reprend sa place sur le marché.

Source : Sud Ouest par David Patsouris 

Comment faire de l'ostréiculture sans huîtres ? Beaucoup d'ostréiculteurs arcachonnais se sont posé cette question entre 2007 et 2011 : il n'y avait plus de naissain (les petites huîtres qui se fixent sur les collecteurs) dans le Bassin. « Nous étions castrés », pour reprendre la belle et parlante expression d'un ostréiculteur de Gujan-Mestras. Naguère plus grand bassin naisseur d'Europe, Arcachon frôlait la quasi-stérilité. C'était une vraie catastrophe économique . D'abord parce que les stocks d'huîtres naturelles diminuaient à vue d'oeil. Et ensuite parce que le marché du naissain, au printemps, représentait vraiment un second Noël pour les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, et ils avaient certaines années jusqu'à 75 % du marché français. Et puis l'été 2012 est arrivé : en moyenne 3 500 naissains captés par tuile chaulée, le collecteur traditionnel du Bassin, contre 201 en 2011, 271 en 2010, 129 en 2009 ou seulement 63 en 2007. Et après 2012, il y a eu l'été 2013 avec...

Comment faire de l'ostréiculture sans huîtres ? Beaucoup d'ostréiculteurs arcachonnais se sont posé cette question entre 2007 et 2011 : il n'y avait plus de naissain (les petites huîtres qui se fixent sur les collecteurs) dans le Bassin. « Nous étions castrés », pour reprendre la belle et parlante expression d'un ostréiculteur de Gujan-Mestras. Naguère plus grand bassin naisseur d'Europe, Arcachon frôlait la quasi-stérilité.

C'était une vraie catastrophe économique. D'abord parce que les stocks d'huîtres naturelles diminuaient à vue d'œil. Et ensuite parce que le marché du naissain, au printemps, représentait vraiment un second Noël pour les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, et ils avaient certaines années jusqu'à 75 % du marché français.
Et puis l'été 2012 est arrivé : en moyenne 3 500 naissains captés par tuile chaulée, le collecteur traditionnel du Bassin, contre 201 en 2011, 271 en 2010, 129 en 2009 ou seulement 63 en 2007.

Et après 2012, il y a eu l'été 2013 avec environ 6 000 naissains par tuile. Enfin naisseur, de nouveau.

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Charente-Maritime : la récolte de naissain 2013 a été médiocre. Elle représentait un tiers de celle de 2012

Au contraire de ce qui s’est passé cet été dans le bassin d’Arcachon, la récolte de naissain a été médiocre sur les côtes charentaises-maritimes. Philippe Blachier, directeur du Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole installé au Château-d’Oléron, estime que la récolte 2013 représente un tiers de celle de 2012....

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La colère monte dans le milieu conchylicole

La colère monte dans le milieu conchylicole Comme d’autres professionnels, Jacques Maire, président du Syndicat conchylicole de Châtelaillon-Yves, est en colère contre le « pillage » des parcs ostréicoles.

Source : Sud Ouest par Jean-Luc Richard

Jacques Maire est furieux, et il tient à le faire savoir. Il va adresser dans les heures qui viennent un courrier « correct mais senti » à la Direction départementale des territoires et de la mer, pour dénoncer le pillage des parcs ostréicoles du secteur des Boucholeurs.

Une situation vécue depuis des années mais que le professionnel, qui quittera bientôt la tête du Syndicat conchylicole de Châtelaillon-Yves, ne peut plus supporter. « C'est la première fois que j'entreprends une démarche officielle », lance-t-il d'entrée.

Dans son collimateur, des promeneurs d'un nouveau genre équipés de récipients de 30 kilos qui repartent les bras chargés d'huîtres ou de palourdes, après un passage par les concessions. « Entre nous, nous les appelons les seaux blancs ! Ils sont reconnaissables, ils n'ont rien à voir avec les pêcheurs à pied de passage », affirme-t-il.

Forte exaspération...

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Le 25 Avril 2014

L'ostréiculture morbihannaise a perdu 210 emplois

Le comité régional de conchyliculture a mesuré les effets de la surmortalité des huîtres. Le pays d'Auray est le plus touché parmi la fermeture de 40 chantiers ostréicoles dans le département.

Source : Ouest France  par Patrick Certain


Pourquoi une étude sur l'état de la conchyliculture ?

En 2006, une première étude avait été menée dans le Morbihan. Sept ans plus tard, le comité régional de la conchyliculture de Bretagne sud l'a étendue à l'ensemble de son territoire, de Camaret (Finistère) à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Mardi, à Larmor-Baden, ses résultats morbihannais ont été rendus publics, aux adhérents et élus, par son président nouvellement élu, Philippe Le Gal. « Nous avions besoin d'un état des lieux de la profession pour dresser un bilan de la crise qui nous touche en raison notamment de la surmortalité des jeunes huîtres. Cela va permettre de nous connaître et de se faire reconnaître. C'était aussi l'occasion de poser les enjeux de la qualité des eaux et du maintien de nos espaces d'activité face à la pression de l'urbanisme. »

Comment a évolué la profession face à la crise ?

La surmortalité perdure pour les huîtres creuses qui restent l'espèce la plus élevée (90 %) devant les moules, les coques et les palourdes. Et si le Morbihan demeure le premier département français en terme de surfaces concédées avec 5 250 ha (un nombre stable), depuis 2006 il a cependant perdu 40 entreprises (on en compte aujourd'hui 336) et 210 salariés (-18 %), essentiellement saisonniers (on en recense désormais 1 175), répartis dans treize bassins, de Groix à Pénestin en passant par la ria d'Étel, les rivières de Crac'h, Saint-Philibert, Auray et Pénerf, et le Golfe du Morbihan.

Alors que la moyenne d'âge des chefs d'exploitation (48 ans) a tendance à vieillir, nombre d'entreprises devront être cédées d'ici cinq à dix ans, ce qui pose le problème de leur transmission et de l'occupation de l'espace maritime qui reste la propriété de l'État. Mais, depuis 2011, a été mise en place une charte conchylicole pour protéger la profession de l'urbanisation et de la pression financière.

Ainsi un chantier ostréicole devrait prochainement redémarrer, en ayant été racheté 250 000 €, alors qu'il a été proposé 600 000 € à la vente pour être transformé en une résidence secondaire...

Quels sont les secteurs les plus touchés ?

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Mortalité des moules en Charente-Maritime : Léon Gendre pointe du doigt les agriculteurs

"Il faudrait savoir ce qui provient de la Sèvre niortaise", appuie le conseiller général et maire de La Flotte-en-Ré

Source : Sud Ouest

Le Conseil général de la Charente-Maritime a décidé ce vendredi de faire "un premier geste" en faveur des mytiliculteurs de la baie de l'Aiguillon touchés par la mortalité importante des moules, en les exonérant du paiement des redevances d'occupation temporaire public (portuaire et départementale).

Devant l'assemblée départementale, Léon Gendre, conseiller général et maire de La Flotte-en-Ré, en a profité pour demander à ce que toute la lumière soit faite sur l'origine de ce phénomène. "Il n'y a pas que ce problème dans le pertuis Breton, a-t-il souligné. On a également une détérioration de la qualité des eaux du milieu maritime, qui sont passées de A à B dans certains secteurs, et un apport massif d'algues vertes à partir du printemps jusqu'à l'automne".

L'élu rétais est allé jusqu'à pointer du doigt la responsabilité des agriculteurs situés au bord de la Sèvre niortaise, qui se jette dans la baie de l'Aiguillon. "Il faudrait savoir ce qui provient de la Sèvre Niortaise. Car c'est bien, l'enrichissement des terres agricoles pour dépasser les 100 quintaux à l'hectare de production céréalière, mais, avec les pluies qu'on a eues au cours de l'hiver, tout ça a des conséquences. Et le réceptacle, c'est le pertuis Breton."

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Menaces sur les moules-frites en Charente-Maritime

La mortalité des moules de la baie de l’Aiguillon fait craindre un été difficile pour les mytiliculteurs de la Charente-Maritime. Les restaurants, eux, s’adapteront.

Source : Sud Ouest par Frédéric Zabalza

Farcie, à la marinière, en panaché ou en grande marmite, la moule est la vraie star de l'été sur le Vieux Port de La Rochelle, plus que les artistes des Francofolies ou les réalisateurs du Festival international du film. Rien ne remplace l'incontournable moules-frites dans le cœur des vacanciers.

Pourtant, les mytiliculteurs locaux n'ont pas la patate. L'importante mortalité qui frappe les moules de la baie de l'Aiguillon, entre la Vendée et la Charente-Maritime, le troisième bassin producteur de France avec 10.000 tonnes par an, où naît la célèbre moule de Charron, leur fait craindre de passer un été difficile. « Ça va être tendu pour la trésorerie », confirme Benoît Durivaud, propriétaire de l'un des 62 établissements de la baie - une cinquantaine en Charente-Maritime - et président départemental du Syndicat des mytiliculteurs.

A quel prix ?

La mortalité dans la baie de l’Aiguillon fera-t-elle flamber le prix des moules cet été ? « On ne peut pas se permettre de doubler le prix de la vente directe au consommateur. Pour ce qui est de la grande distribution, nous avons proposé une augmentation, que la plupart de nos clients ont acceptée. Ils comprennent. Après, il ne faudrait pas que des opérateurs extérieurs interviennent et nous coupent l’herbe sous le pied », confie Benoît Durivaud.

Calamité agricole

(...)

Les Bretons à l'affût

(...)

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Marennes. La Cité de l’huître vient de rouvrir ses portes

La Cité de l'huître de Marennes vient d'ouvrir ses portes au public. La visite de ce site est incontournable pour toute personne qui souhaiterait mieux comprendre la culture locale. Une belle promenade en perspective pour les familles en vacances dans la région.

Source : Sud Ouest par Michel Reynaud

Cette cité propose un autre regard sur l'ostréiculture. Elle est située au cœur du marais de Marennes-Oléron, sur les rives de la Seudre, et est composée de trois pôles. Le premier est la gare d'accueil, porte d'entrée de la Cité de l'huître. Le deuxième est la cabane des claires, lieu de rencontres entre visiteurs et professionnels. Une véritable ferme ostréicole en activité où les ostréiculteurs et les animateurs guident les visiteurs. Le troisième s'appelle « L'Aventure de l'huître ». Il est composé de cinq cabanes avec cinq ambiances. Elles sont destinées à mieux comprendre l'huître et le marais de la Seudre, ses ostréiculteurs et leurs histoires.

Atelier mercredi 30 avril

Pendant les vacances de Pâques, la Cité propose des animations. Une « Journée mer et sciences » aura lieu mercredi 30 avril. Des expériences autour de l'huître et du milieu marin seront proposées aux enfants.

Jeff D'Argy, artiste baladin marennais, donnera un spectacle pour petits et grands vendredi 1er mai.

Initiation culinaire et expo

Cette année, les visiteurs pourront découvrir l'exposition sur les huîtres dans le monde dans le hall. Sur le ponton, les enfants pourront s'adonner à la pêche au carrelet, à la peinture sur coquilles d'huîtres, aux jeux de canon à eau et au nourrissage de dorades.

Les gourmets feront une halte au Bar à huîtres afin de s'initier avec le chef de cuisine à l'ouverture des coquillages et à la cuisine d'huîtres chaudes.

Michel Reynaud

Le centre et le bar-restaurant La Claire sont ouverts tous les jours de 11 à 19 heures. La visite, les animations, la dégustation et le prêt de vélo (sous réserve de disponibilité) sont compris dans le billet d'entrée. Cité de l'Huître, Chenal de la Cayenne, Marennes. Tél. 05 46 36 78 98. Site internet : www.cite-huitre.com. Mail : infos@cite-huitres.com.

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Le 24 Avril 2014

La Safer de la mer, une piste pour renouveler la flottille de pêche

Garder en France une flotte de pêche dynamique : un objectif que les Safer maritimes pourraient aider à atteindre.

Source : Le Marin

Bientôt un outil permettant de renouveler la flottille ? Un projet de texte législatif devrait permettre d’ouvrir à la pêche les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer).

Structures publiques détentrices d’un droit de préemption sur la vente des terrains agricoles, les Safer ont largement contribué à la modernisation de l’agriculture et au renouvellement de la profession. Une section maritime « permettrait de structurer un fonds d’intervention et d’investissement afin de faciliter l’installation des jeunes et prévenir la fuite des navires vers l’étranger », explique Olivier Le Nezet, qui a œuvré au projet en tant que président du comité des pêches de Bretagne.

Le texte aurait pris forme au conseil régional de Bretagne dans le cadre des discussions engagées depuis octobre pour la création d’un pacte d’avenir. Après une vérification de conformité auprès de la Direction des pêches, il devrait être proposé sous forme d’amendement au projet de loi Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, revenu le 17 avril à l’Assemblée nationale.

Plus d’informations dans « le marin » du vendredi 25 avril.

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Un projet breton de « safer » de la pêche

Pour renouveler la flottille et prévenir la fuite des quotas, les Bretons imaginent de copier le monde agricole.
Source : Ouest France  par Jean-Pierre Buisson

Depuis que les subventions publiques sont interdites par l’Europe, peu de jeunes pêcheurs ont les moyens de se lancer. Peu de patrons pêcheurs ont les moyens de faire construire des navires neufs. Parallèlement, des armateurs, proches de la retraite, souhaitent vendre et se tournent vers des sociétés étrangères pour en tirer le meilleur prix. Conséquence ? La pêche française craint de voir son accès à la ressource (quotas) changer de main.
« Dans un souci d’aménagement du territoire et de maintien des emplois dans les ports », élus et pêcheurs bretons ont imaginé une parade : « créer une safer de la pêche ». Dans le monde agricole, les Safer (littéralement Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural) ont été créées au début des années 1960. Leur objectif ? Réorganiser les exploitations dans le cadre de la mise en place d’une agriculture plus productive. Permettre aussi l’installation de jeunes agriculteurs. Pour y parvenir, cet organisme géré par les professionnels dispose d’un outil incontournable : le droit de préemption en cas de vente de terres.

Suggéré au Parlement avant l'été

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Arcachon : l'enquête publique pour le Pôle Océanographique Aquitain ouverte le 12 mai

L'enquête publique préalable au lancement du chantier du Pôle Océanograhique Aquitain d'Arcachon se déroulera du 12 mai au 13 juin

Source : Sud Ouest

Le lancement est officiel : l'enquête publique sur le projet de création du Pôle Océanographique Aquitain (POA) à Arcachon se déroulera du 12 mai au 13 juin prochain. Le maître d'oeuvre de ce projet est l'Université de Bordeaux. Pour financer les 35 millions d'euros du futur POA, elle avait d'abord besoin de vendre l'îlot Peyneau d'Arcachon, où elle est actuellement installée. Or, un client a en effet été retenu. Dès lors, les procédures officielles  pouvaient être lancées.

Cette enquête publique se divise en fait en quatre procédures. La première a trait aux " installations classées pour la protection de l'environnement " en raison de la présence d'un aquarium de plus de 10 000 m³ d'eau dans le projet. La deuxième, sur le permis de construire, est obligatoire puisque le POA dépasse10000 m² de surface plancher (11200m² de surface en fait).

La troisième consiste en une mise en compatibilité du projet avec le plan local d'urbanisme de la ville d' Arcachon. Enfin, la quatrième enquête publique traite du changement d'utilisation du Domaine public maritime (DPM), une procédure prévue par le code général des propriétés des personnes publiques. Le site du Petit Port, où l'Université veut implanter son POA , appartient en effet au DPM.

Pro et anti-POA vont donc pouvoir se mobiliser...

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Le 21 avril 2014

Charron: Les moules meurent par milliers

A Charron, sur les bouchots et les filières, il ne reste rien de vivant

Charron (17) Ramassage des moules mortes




Les explications de Yannick Marionneau, vice Président du comité régional de la conchyliculture, au micro d'Eric Vallet et de Pierre Layahe

Source : France 3 Poitou-Charentes par François Gibert publié le 20/04/2014 | 

Sur les filières du pertuis breton, 100% de la production est anéantie et des pertes supérieures à 50% sur les bouchots du même secteur.

Pour les professionnels, environ 300 personnes sur la baie de l'aiguillon, c'est la catastrophe.

La saison devait débuter dans trois semaines. Désormais les entreprises sont donc financièrement prise à la gorge. Elle demande aujourd'hui au pouvoir publics des aides d'urgence pour pouvoir faire face.

La seule certitude que l'on ait c'est qu'ici, dans le berceau historique de la mytiliculture française, personne n'avait connu un tel épisode aussi violent, massif et inexpliqué.

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Mortalité des moules en Charente-Maritime : "je pense qu'on a été saboté"

Les mytiliculteurs ont manifesté leur désarroi, ce week-end, face à la mortalité des moules de la baie de l’Aiguillon.

Source : Sud Ouest par Yannick Picard

«On doit connaître la cause de cette mortalité ! » Présente avec de nombreux élus autour des mytiliculteurs dépités, Suzanne Tallard, député de la deuxième circonscription de la Charente-Maritime, n'a pas manié la langue de bois, samedi, au port du Pavé.

Le mystère de cette mortalité reste entier 

Pour cette journée de mobilisation des mytiliculteurs exerçant dans la baie de l'Aiguillon, dont la totalité de la production est aujourd'hui décimée sans en connaître la cause, trois cimetières de moules avaient été créés.

Une profession en deuil.

Le premier au péage du pont de l'île de Ré, le second à L'Aiguillon-sur-Mer et le dernier au port du Pavé, lieu autant symbolique que mythique pour la profession.

« Je pense qu'on a été saboté. J'ai des moules en baie de Saint Brieux et elles sont magnifiques ! » Colère pour Stéphane Pairpaix, producteur marsellois venu déposer une gerbe aux pieds des bacs contenant les moules mortes.

Aujourd'hui, le mystère de cette mortalité reste entier, car localisée exclusivement dans la baie de l'Aiguillon, et toutes les hypothèses circulent maintenant à vitesse grand V, dans les rangs des professionnels : dégazage sauvage en mer, lâcher d'eau douce trop important du côté des bassins versants expliquant une dessalure importante, boum planctonique…

Seule certitude, afin de ne pas créer de psychose, le mollusque n'est et n'a pas été malade ; il est mort, tout simplement.

Chronique de la mort d'une profession annoncée ?

Suite : Sud Ouest

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Le département soutient les exploitations mytilicoles

Publié le 08/04/2014 à 21:31 - Modifié le 19/04/2014 à 23:27

Suite à une catastrophe naturelle ayant détruit la majorité des productions de moules en Vendée, Bruno Retailleau apporte son appui aux producteurs d'exploitations de mollusques. 

Conseil Général de Vendée : Communiqué du 08 avril 2014 : 

"La filière mytilicole vendéenne est touchée de plein fouet par un phénomène inexpliqué de surmortalité des moules.

Je me suis rendu, hier, auprès des représentants des mytiliculteurs de la baie de l’Aiguillon, l’un des bassins de production majeurs de moules sur le plan national et j’ai pu constater en mer avec eux les conséquences dramatiques de cette catastrophe qui a détruit près de 90 % de la production et qui, désormais, fragilise gravement l’équilibre financier des exploitations mytilicoles.

J’ai demandé au Préfet de la Vendée une réunion d’urgence, qui a été fixée au 11 avril prochain, pour que toutes les initiatives soient prises afin de répondre à l’inquiétude de nos mytiliculteurs et que puissent être envisagées très rapidement les mesures de soutien à cette filière essentielle à notre économie maritime.

J’exprime, bien évidemment, ma totale solidarité à la soixantaine de producteurs de la baie de l’Aiguillon qui craignent, aujourd’hui, pour l’avenir de leur exploitation et les assure que je serai à leurs côtés pour les aider dans leurs démarches visant à trouver les causes de cette mortalité anormale de la production mytilicole et à bénéficier, auprès de l’Etat, d’une légitime indemnisation."

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Mortalité des moules : le député H. Fourage mobilisé

Vendée - 15 Avril

Depuis mars, des mytiliculteurs de la baie de L'Aiguillon-sur-Mer ont constaté des pertes importantes sur leurs productions de moules de filières et de bouchots.

Source : Ouest France

Hugues Fourage, député PS, a écrit à Frédéric Cuvillier, secrétaire d'État en charge des transports, de la mer et de la pêche, au sujet de cette mortalité inexpliquée. Il a aussi contacté le préfet. Le député PS a pris rendez-vous avec des professionnels le 11 avril. Il demande à Frédéric Cuvillier « son attention au dossier, en vue de mesures exceptionnelles, voire activer le dispositif de calamité agricole ».

L'Ifremer réalise actuellement des études sur le sujet.

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Le 19 avril 2014

La détresse des mytiliculteurs charentais

Depuis 15 jours, des rumeurs alarmantes concernant une mortalité exceptionnelle sur les parcs de moules en Charente-Maritime circulaient sur les pontons de La Rochelle et de Charron. Sur le terrain, dans la baie de l'Aiguillon, le constat est encore pire qu'on ne pouvait l'imaginer.



Source : France 3 Poitou-Charentes par Yann Salaun publié le 16/04/2014

Des grappes de coquilles vides, des tonnes de coquillages morts... En remontant sur sa barge ses premières filières ou en examinant ses kilomètres de bouchots plantés dans la baie de l'Aiguillon, BenoÏt Durivaud le sait : 2014 sera une année noire pour la mytiliculture.

Les premiers résultats des analyses effectuées par IFREMER confirment que nous ne sommes pas en présence du même élément pathogène qui sévit depuis quelques années sur la filière ostréicole. On parle plutôt d'une trop grande turbidité de l'eau et d'une salinité déréglée par les abondantes chutes de pluie de cet hiver.

Quoi qu'il en soit, pour beaucoup de professionnels, il va être difficile de garder le cap. Benoît, comme ses collègues, espèrent limiter les dégâts dans les parcs du sud de la zone, apparemment épargnés.

Mais des mesures de reconnaissance de catastrophe naturelle sont déjà à l'examen en préfecture et les organismes bancaires ont également été alerté.

Du côté des collectivités locales, tant en Vendée qu'en Charente-Maritime, on s'inquiète également de l'impact environnemental de cette catastrophe annoncée et on réfléchit déjà à des filières temporaires de traitement de ces tonnes de déchets naturels.

La mytiliculture charentaise représente près de 20% de la production nationale, mais est, surtout, le bassin historique de culture de naissain pour l'ensemble de la filière.

Cette crise pourrait donc bien avoir des répercussions qui dépasseraient largement les frontières de la baie de l'Aiguillon.

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Mytiliculture. "Aucune moule en baie de L'Aiguillon cette année"

La Faute-sur-Mer 

S'ils essaient de conserver un peu d'humour, le cœur n'y est pas vraiment chez les mytiliculteurs frappés de plein fouet. S'ils essaient de conserver un peu d'humour, le cœur n'y est pas vraiment chez les mytiliculteurs frappés de plein fouet. | Ouest-France

Source : Ouest France

Le 100 % de mortalité relevé sur les moules de L'Aiguillon-sur-Mer inquiète les mytiliculteurs. Ils tiennent à informer le public tout le week-end.

Le constat est sans appel : « Le taux de mortalité atteint 100 %, il n'y aura aucune moule de la baie de L'Aiguillon cette année ». Profitant de l'afflux du public ce week-end de Pâques, les mytiliculteurs ont installé des banderoles sur les trottoirs du pont, entre La Faute et L'Aiguillon, surmontant des grands bacs remplis de ce qui aurait dû constituer la récolte de l'année, et ne contenant en réalité que des coquilles vides. La version officielle du « problème climatique dû à l'excès d'eau douce de l'hiver » ne les satisfait pas réellement ; ils souhaitent que les recherches soient plus approfondies, « mais ça n'avance pas assez vite ». Pendant ce temps, « nos entreprises continuent à travailler sans rentrée d'argent durant 18 mois ». Adieu les quelque 10.000 à 12.000 tonnes de production, mais il reste à débarrasser les bouchots et les cordes de toutes les coquilles pour faire place nette. Le captage du naissain, déjà formé, devrait être possible. Encore faudra-t-il qu'il se développe et ne subisse pas le même sort que les aînés. Car « s'il y a une seconde année sans moules, nous mettons tous la clé sous la porte ».


La colère gronde dans le pertuis

Les résultats scientifiques tardent à arriver et les mortalités se poursuivent. Forte tension pour 140 mytiliculteurs.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux le 16/04/2014

Les producteurs de moules vont-ils devoir déposer les rôles d'équipages, autrement dit recourir à une période de chômage qui toucherait leurs équipages ? La question se pose face aux mortalités des moules dont les toutes dernières évaluations - réalisées hier matin - confirment la gravité de la crise que traversent près de 120 producteurs en Charente-Maritime et une vingtaine de Vendéens.

Ils ont en commun de produire des moules sur filières et sur bouchots dans le pertuis Breton, le secteur le plus nettement frappé par ces mortalités dont les premières ont été constatées au début du mois dernier. Yannick Marionneau et Benoît Durivaud, respectivement vice-présidents des sections moules des comités régionaux conchylicoles de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire, partagent le même bilan du sinistre : 100 % de pertes sur les filières du pertuis Breton, 100 % sur les bouchots depuis le secteur des Écluseaux (face à La Tranche-sur-Mer) à la pointe d'Arçay (à l'embouchure du Lay). Pour le reste des bouchots du Breton, la mortalité atteint 60 %.

Le premier des deux producteurs embarquait hier une équipe de la Direction départementale des territoires et de la mer, en vue de poser des pourcentages précis qui préfigurent l'instruction d'un dossier de calamités agricoles. Le second avait à son bord le maire de Charron, Jérémy Boisseau, et le représentant du service économique de la Communauté de communes Aunis Atlantique.

Un bilan fait à Charron

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« Le climat est très tendu, renchérit Benoît Durivaud. Nous sommes dépités de voir mourir le cheptel sans connaître la cause de ces mortalités. Et dépités d'être suspendus à la réactivité de l'État. Si elle ne se manifeste pas concrètement dans les prochaines semaines (et j'ai tendance à mettre la formule au singulier), nous ne pourrons pas contenir des comportements isolés. La colère gronde. »

Pollution, apports d'eau ?

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Olivier Falorni au soutien des mytiliculteurs

Le député était invité dans le pertuis Breton, hier.

Source : Sud Ouest le 19/04/2014

Olivier Falorni a écouté les explications de Benoît Durivaud sur le problème de la mortalité des moules....

À l'invitation de Benoît Durivaud, président du Syndicat des mytiliculteurs du pertuis Breton, Olivier Falorni, député de la première circonscription de la Charente-Maritime, a pris la mer, hier. Il s'est rendu sur les zones de moules de filières, touchées à 100 % par la mortalité, et sur celles de bouchots, décimées elles à 70 %.

Manifestation aujourd'hui (samedi 19 avril 2014)

Ce samedi, à 10 heures, symboliquement, les professionnels devraient créer des cimetières de moules au péage du pont de l'île de Ré, au port du Pavé à Charron et à L'Aiguillon-sur-Mer.

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Mytiliculture : la gestion de l'eau inquiète


Les professionnels vendéens estiment que le climat n'est pas seul responsable de la mortalité catastrophique des moules.

Source : Ouest France

Quarante mytiliculteurs de la baie de L'Aiguillon se sont réunis, dans le calme, ce jeudi, à Luçon, devant l'établissement public de l'eau du Marais poitevin (EPMP) réuni en conseil d'administration annuel.

« Nous voulons sensibiliser et alerter sur les conséquences d'une mauvaise gestion de l'eau et du marais, indique Benoît Duriveau, vice-président du comité régional de la conchyliculture (CRC) Poitou Charentes et président des mytiliculteurs du pertuis Breton. Actuellement, 10 000 tonnes de moules, soit près de 100 % du cheptel, sont mortes en un mois, pour des raisons climatiques. Les cultures marines, c'est 3 000 emplois directs en Charente-Maritime et Vendée, 300 emplois et 15 millions d'euros de chiffre d'affaires rien que pour la baie de l'Aiguillon. Le pertuis Breton a été le plus atteint alors que le pertuis d'Antioche est moins touché, pourquoi ? ».

Comme dans les années 1960

Yannick Marionneau, vice président de la CRC Pays de la Loire, ajoute : « Certes les moules sont en période de reproduction donc plus sensibles, mais on pense qu'en plus des raisons climatiques, il y a d'autres raisons. Qu'y a-t-il dans l'eau douce qui s'est écoulée du marais ? La dernière mortalité de cette ampleur remonte aux années 1960, et elle était due à un parasite. On attend les résultats des analyses ».

L'EPMP met en place fin avril un groupe de travail sur la baie de L'Aiguillon : « c'est dommage qu'on ait perdu autant de temps », estiment les mytiliculteurs.

Un fonds européen mobilisé

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L'agro-écologie, c'est concilier économie et environnement

À Sées, dans l'Orne, 290 personnes ont participé au début du mois à un colloque sur l'agro-écologie proposé par les services de la DDT (Direction départementale des territoires) et des étudiants en BTS au lycée agricole. Michel Griffon, agronome et économiste était l'intervenant vedette de la journée consacrée à l'agro-écologie. Il a développé le concept d'intensification écologique.

Source : Ouest France

Ryk Vandererven, le représentant du ministère de l'Agriculture, était présent à ce colloque. « Stéphane Le Foll veut que la France soit le leader européen de l'agro-écologie ». Alors, que cache ce terme, conjugué à tous les temps ? « C'est concilier la performance économique et la performance environnementale. Ces deux aspects ne doivent plus être antagonistes mais au contraire être en synergie » précise Michel Griffon.

Amis des vers de terre

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« Les agriculteurs vont devoir s'habituer à gérer la complexité »

Point de vue par Michel Griffon, agronome et économiste.

L'agriculture du futur

« Elle devra être plus adaptée aux changements climatiques. À partir d'environ 2070, le climat deviendra méditerranéen jusqu'à Poitiers. Il faudra trouver des alternatives pour réduire les pesticides, limiter les pollutions en général, intégrer la biodiversité dans les objectifs de production, inventer une agriculture plus économe en énergie en raison notamment de la hausse du prix du pétrole... L'addition de ces contraintes fait l'agriculture va devoir s'adapter. Les opportunités existent (augmentation de la demande en grains, biocarburants de 2e et 3e générations, bio molécules) ».

L'intensification écologique

« C'est l'utilisation intensive de concepts de l'écologie. C'est une démarche qui part de l'agriculture conventionnelle et qui va le plus loin possible vers l'utilisation de l'écologie à des fins productive avec la réduction des intrants chimiques. Il n'y a donc pas une forme d'agriculture écologiquement intensive. Il existe un soubassement scientifique extrêmement sérieux à l'agro écologie et l'intensification écologique ».

Gérer la complexité

« En considérant le système de production dans un écosystème, les générations montantes d'agriculteurs vont devoir comprendre et s'habituer à gérer la complexité. Ce n'est pas une mince affaire. Mais l'irruption de l'écologie productive va aussi en faire l'un des métiers les plus passionnants. Conduire un écosystème productif d'une grande exploitation de par exemple 300 ha sera équivalent à être un pilote d'avion. Cela reviendra à savoir intégrer un très grand nombre de raisonnements et savoir prendre les décisions opportunes ».

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Le 18 avril 2014

A l’Assemblée, Yves Foulon interroge le secrétaire de la mer et de la pêche sur les aides

http://www.tvba.fr/videos-2/societe/assemblee-yves-foulon-mer-peche-aides-2014.html

A l’occasion des questions orales à l’Assemblée Nationale, Yves Foulon a interrogé Frédéric Cuvillier, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, sur le maintien des aides allouées à la filière maritime au travers du prochain Contrat du Plan Etat Région 2014-2020 (CPER) et sur le devenir des dossiers d’investissement au titre du Fond Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP). 

Le Fonds européen d'aides à la pêche adopté

Il devait entrer en vigueur en janvier dernier, avec la nouvelle Politique commune de la pêche. Au mieux, ce sera le cas à l'automne.

Source : Ouest France par Jean-Pierre Buisson

La bataille aura été rude. Le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) a été adopté, mercredi, par le Parlement européen. Ce fonds, d'un montant de 6,5 milliards d'euros, doit accompagner la Politique commune de la pêche sur la période 2014-2020. Il aurait dû être mis en oeuvre en janvier dernier, mais Parlement, Conseil des ministres et Commission européenne n'ont réussi à trouver un terrain d'entente que le 28 janvier.

« Ce fonds va permettre d'épauler nos pêcheurs et cofinancer des projets de développement d'une industrie durable des produits de la mer », se réjouit Maria Damanaki, commissaire européenne aux affaires maritimes. Satisfaction, également, des associations écologistes. « Cette réforme historique permettra d'en finir avec la surpêche », déclare Uta Bellion, directrice du programme marin européen de Pew Charitable Trusts.

« Des victoires importantes »

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Le 17 avril 2014

Pisciculture : un pôle unique à Sizun


Mercredi, les nouvelles installations de la Pisciculture expérimentale Inra des Monts d'Arrée (Peima), à Sizun, ont été inaugurées.

Source : Ouest France

La Pisciculture expérimentale Inra des Monts d'Arrée (Peima) s'étend sur 9 000 m², au coeur du Finistère, en aval du barrage du Drennec. Sur ce site, 20 tonnes de truites sont produites par an. Avec les 120 nouveaux, la Peima compte aujourd'hui 400 bassins en milieu ouvert.

En tout, douze agents travaillent sur ce site. Cette équipe met en place des expérimentations pour mieux comprendre la biologie des truites. La Peima s'illustre notamment dans un programme où la farine de poisson est remplacée par de la farine végétale. Les truites deviennent ainsi « végétariennes ».

Respect de l'environnement

Pour les chercheurs de la Peima, l'évolution des habitudes des poissons d'élevage est un enjeu majeur : « Ces recherches ont pour objectifs d'apporter des connaissances permettant à la filière piscicole de répondre aux nouvelles exigences en matière de bien-être animal, de respect de l'environnement et de qualité des produits. » Par exemple, un système économe en eau y est mis en place.

Cette pisciculture expérimentale s'illustre dans une approche globale : génétique, physiologie, comportement, nutrition, pathologie. La truite y est étudiée de l'oeuf à l'espèce en grande taille...

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Enjeux et stratégies des fabricants d’aliments pour animaux

La compétitivité du maillon nutrition animale vue par ses acteurs et ses interlocuteurs

FranceAgriMer

Mars 2014

Dans un contexte économique difficile pour les filières animales, FranceAgriMer a réalisé une étude sur les stratégies mises en place par les fabricants d’aliments pour animaux, sur la compétitivité de ce maillon et son positionnement au sein des filières animales.

La démarche d’étude s’est organisée autour des trois questions classiques de la réflexion stratégique :

Quels sont les atouts et handicaps de ce secteur dans le contexte actuel ?

Quelles sont les opportunités et menaces pour demain ?

Quelles sont les perspectives stratégiques de ce maillon ?

Réalisée sur la base d’entretiens des fabricants d’aliments pour bétail et d’interlocuteurs gravitant autour de ce maillon, cette synthèse décrit les principaux enjeux pour demain de ce maillon.

Cliquer Ici pour télécharger cette étude de FranceAgriMer

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Pêche et tourisme : construisons une dynamique

2ème édition des Journées Professionnelles de Rennes

Pôle halieutique AGROCAMPUS OUEST

Mercredi 4 juin 2014

Dans le cadre du projet GIFS (Geography of Inshore Fishery and Sustainability), visant à étudier l'importance socio-économique et culturelle globale de la pêche côtière, AGROCAMPUS OUEST organise la deuxième édition des journées professionnelles de Rennes

La journée s'organisera autour de quatre sessions thématiques et d'un débat :
  • Les synergies pêche-tourisme eu Europe et en France
  • La pêche, un atout pour le tourisme
  • Un tourisme respectueux des activités de pêche ?
  • S’appuyer sur le tourisme pour développer la pêche
  • Débat : Pêche et tourisme, concurrence ou synergie ?

Ce séminaire est un lieu d’échanges et de réflexions entre les différents acteurs de la filière halieutique et touristique en France. Il vise à rassembler l’ensemble des acteurs de ces domaines : professionnels, administratifs et décideurs.

Une exposition photos sur la thématique "individus, lieux et pêche": importance de la pêche maritime, sera visible durant ce séminaire.

Cliquer Ici pour accéder au programme détaillé... Le formulaire d'inscription est disponible ici (Inscription gratuite jusqu'au 22 mai)

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Des investisseurs bretons misent sur la moule de Dunkerque

Stéphane Hesry vient de racheter la société dunkerquoise L'Epaulard qui exploite une centaine de filières de moules au large de Zuydcoote.

Source : Le Phare Dunkerquois

Ce Breton, d'une quarantaine d'années qui produit 1 000 tonnes de moules AOC en Bretagne, mise sur le mollusque local. Avec ses associés, il veut développer le produit et le commercialiser dans toute la France. Il assure qu'il gardera l'identité de la moule de Dunkerque : « La moule de Dunkerque est un beau produit ! » A terme, il compte sortir 600 tonnes de sa concession.

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Le 16 avril 2014

Paimpol : le projet de zone ostréicole bloqué par des riverains

Le tribunal administratif de Rennes a tranché le vendredi 11 avril : il retient le recours déposé par un collectif de riverains contre le projet de zone ostréicole de Boulgueff, à Paimpol, au titre de la loi littoral. L’autorisation d’aménagement est donc annulée. La communauté de communes Paimpol-Goëlo s’insurge.

Source : Le Marin

Elle fustige, dans un communiqué, cette décision qui « remet en cause les principes mêmes qui avaient prévalu lors de la rédaction de la loi littoral en 1986 ». Alors qu’un schéma de mise en valeur de la mer (SMVM), pris par décret en Conseil d’État en 2007, « prévoit explicitement le développement de l’activité ostréicole dans le sud de la baie de Paimpol avec une zone à terre dans le secteur de Boulgueff ». La zone légèrement en retrait du littoral avait justement été retenue pour limiter l’impact visuel, et concilier préservation de l’environnement et intérêt économique.

Le village ostréicole (4 hectares, 20 lots) représente « un enjeu important en matière d’activités et d’emplois pour Paimpol-Goëlo ». « Veut-on sauvegarder l’activité ostréicole sur la côte nord de Bretagne ou veut-on la tuer ? », s’interrogent les élus. Ils décideront avec les ostréiculteurs et l’État des suites à donner dans les prochaines semaines, afin que « l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers de quelques individus autoproclamés défenseurs de l’environnement mais en fait soucieux uniquement de leurs intérêts personnels ».

Comité national de la conchyliculture au gouvernement Valls....

1- Simplifier les procédures administratives appliquées par l’État à la conchyliculture et renforcer le rôle des organisations professionnelles.
2- Protéger la qualité des milieux estuariens et marins.
3- Mettre en œuvre, en France, la volonté européenne de développement de l’aquaculture, dont la conchyliculture est le principal pilier. Apporter des aides à la filière conchylicole, en grande difficulté.

Source : Le Marin

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Dans l'Union Européenne, l'aquaculture stagne voire diminue...

La production aquacole mondiale a continué de croître pour atteindre son niveau le plus élevé en 2010, à savoir 60 millions de tonnes (à l'exclusion des plantes aquatiques et des produits non alimentaires).

La production aquacole dans l'Union est restée relativement stable, atteignant entre 1,2 et 1,4 million de tonnes pendant la période 1995-2010. En 2010, la production s'élevait à 1,2 million de tonnes, soit 2,1 % du volume de production total mondial.

Source : Parlement européen

L'aquaculture européenne

L'aquaculture européenne stagne, contrairement à la production aquacole au niveau mondial et, en particulier, en Asie, qui ne cesse de croître. Dans un effort visant à ralentir cette tendance, la Commission a publié deux communications contenant des stratégies destinées à développer l'aquaculture européenne, une en 2002 et une autre en 2009. Tandis que la stratégie 2002 n'est pas parvenue à dynamiser la production européenne, la concurrence des pays tiers s'est fortement accrue, il y a eu plusieurs crises du marché, et la crise économique mondiale a touché le marché et le secteur de l'aquaculture.

Contexte

La production aquacole européenne est restée relativement stable entre 1995 et 2010, allant de 1,2 à 1,4 million de tonnes. Elle a atteint 1,26 million de tonnes en 2010, soit 20,3 % de la production totale des pêcheries. La valeur de la production aquacole européenne a atteint 3,1 milliards d'euros en 2010, dont 70 % provenaient des produits à base de poisson et 30 % des crustacés et des mollusques.

L'aquaculture se concentre majoritairement sur quatre espèces: les moules, la truite, le saumon et les huîtres. Cependant, la production s'est étendue à d'autres espèces telles que le bar, la daurade et le turbot. En 2010, la production de poisson représentait la moitié du volume total et 70 % en termes de valeur, alors que les mollusques représentaient 50 % et 30 % respectivement. Les mollusques bivalves (moules, huîtres et palourdes) sont majoritaires en Espagne, en France et en Italie, mais les espèces varient selon les États. Le Royaume-Uni, quant à lui, produit essentiellement du saumon.

Les principaux aquaculteurs parmi les États membres sont l'Espagne (20 %), la France (17 %), le Royaume-Uni (16 %), l'Italie (12 %) et la Grèce (9,6 %), qui ont réalisé ensemble près de 75 % de la production aquacole totale en 2010. Néanmoins, si l'on considère la valeur de la production, c'est la France qui est le premier producteur (21 %), suivie du Royaume-Uni (19 %) et de l'Espagne (12 %). Les mollusques bivalves (moules, huîtres et palourdes) prédominent en Espagne, en France et en Italie. Le Royaume-Uni produit principalement du saumon, tandis que la Grèce produit surtout du bar et de la daurade.

Une stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne (COM(2002)0511)

Pour faire face à la stagnation de la production aquacole, en 2002, la Commission a publié une communication intitulée «Une stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne» (COM(2002)0511). Les objectifs de la stratégie étaient les suivants:
  1. créer des emplois sûrs à long terme, en particulier dans les régions dépendantes de la pêche et augmenter le nombre d'emplois dans l'aquaculture par la création de 8.000 à 10.000 emplois équivalent temps plein sur la période 2003-2008;
  2. assurer aux consommateurs la disponibilité de produits sains, sûrs et de qualité, ainsi que promouvoir des normes élevées en matière de santé et de bien-être des animaux;
  3. garantir une activité respectueuse de l'environnement.

Cette stratégie n'a toutefois pas atteint ses objectifs, en particulier en ce qui concerne l'augmentation de la production et de l'emploi – ni l'objectif d'un taux de croissance de 4 %, ni celui de la création de 8.000 à 10.000 nouveaux emplois n'ont été atteints.

Le problème majeur pour le secteur de l'aquaculture a été l'absence d'augmentation de la production, à la différence des autres régions du monde, où de forts taux de croissance ont été constatés. Le secteur a néanmoins enregistré des progrès notables dans des domaines tels que la mise à disposition au consommateur de produits de qualité et la durabilité environnementale.

Outre les obstacles et les contraintes traditionnels, depuis 2002, l'aquaculture européenne s'est heurtée à une concurrence accrue de la production de pays tiers et a dû faire face à des crises de gouvernance et, plus récemment, aux effets de la crise économique.


Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne (COM(2009)0162)

Afin de repérer et de traiter les causes de la stagnation de la production aquacole européenne, la Commission a publié une nouvelle communication le 4 août 2009, intitulée «Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne» (COM(2009)0162). Cette communication vise à assurer que l'Union européenne demeure un acteur essentiel dans ce secteur stratégique, en accroissant la production et l'emploi par la mise en œuvre des mesures suivantes:

A.promouvoir la compétitivité de la production aquacole de l'Union européenne par:

* la recherche et le développement technologique;
* la promotion de la planification de l'espace pour l'aquaculture afin de remédier au problème de la concurrence au niveau de l'espace;
* les moyens donnés au secteur aquacole pour faire face aux demandes du marché;
* la promotion du développement de l'aquaculture dans sa dimension internationale;

B.créer les conditions d'un développement durable de l'aquaculture en:

* assurant la compatibilité entre l'activité aquacole et la protection de l'environnement;
* bâtissant un secteur aquacole hautement performant;
* assurant la protection des consommateurs et en reconnaissant les bienfaits des aliments d'origine aquatique pour la santé;

C.améliorer l'image et la gouvernance du secteur en:

* veillant à une meilleure mise en œuvre de la législation de l'Union;
* réduisant les tâches administratives;
* assurant une vraie participation des parties intéressées et en veillant à une bonne information du public;
* assurant un suivi adéquat du secteur aquacole.

Orientations stratégiques pour le développement durable de l'aquaculture dans l'Union européenne (COM(2013)0229)

La proposition de la Commission de réforme de la politique commune de la pêche (PCP) vise à promouvoir l'aquaculture via une méthode ouverte de coordination: un processus volontaire de coopération basé sur des orientations stratégiques et des plans stratégiques nationaux pluriannuels.

Les orientations stratégiques publiées par la Commission le 29 avril 2013 visent à aider les États membres à définir leurs propres objectifs environnementaux, en tenant compte de leurs positions de départ respectives, des circonstances nationales et des arrangements institutionnels. Les questions couvertes par la législation de l'Union européenne ne sont pas traitées par la méthode ouverte de coordination, mais celle-ci fournit un cadre pour les activités de l'Union. Les orientations abordent quatre domaines prioritaires:
  1. la simplification des procédures administratives et la réduction du délai d'autorisation pour les fermes aquacoles;
  2. la planification coordonnée de l'espace pour surmonter les problèmes que pose le manque d'espace;
  3. le renforcement de la compétitivité de l'aquaculture de l'Union européenne;
  4. la promotion de conditions de concurrence égales.

Les plans nationaux pluriannuels que les États membres sont invités à soumettre devraient couvrir la période 2014-2020. La Commission élaborera un rapport synthétique de tous les plans nationaux d'ici avril 2014, dans l'objectif de partager l'information avec les États membres et de diffuser de bonnes pratiques. Par ailleurs, les États membres sont encouragés à réaliser une évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de leur plan national pluriannuel d'ici la fin de 2017.

Rôle du Parlement européen

Le 16 janvier 2003, le Parlement européen a adopté une résolution en réponse à la communication de la Commission relative à une «stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne» sur l'aquaculture dans l'Union européenne: présent et avenir. Le Parlement a invité la Commission à prendre des mesures en ce qui concerne:

A.Les marchés des produits aquacoles

* afin d'équiper le secteur aquacole d'un véritable outil économique en cas de crise et d'intervenir afin de remédier aux problèmes découlant des pratiques impliquant des ventes à perte;
* afin d'établir de nouvelles règles pour la reconnaissance des organisations de producteurs.
B.Le soutien à la recherche pour l'aquaculture
* afin de dégager des fonds pour la recherche sur les vaccins, d'améliorer les souches résistantes aux maladies et d'approuver l'usage de tout produit de vaccination autorisé dans l'un des États membres;
* afin de soutenir la recherche en matière d'alimentation des poissons en vue de garantir l'approvisionnement en matières premières, la qualité des produits et la sécurité alimentaire des consommateurs;
* afin de contribuer au développement de techniques en vue de déterminer la concentration de toxines dans les coquillages.

C.Les questions environnementales

* afin de réaliser une étude de faisabilité sur la création d'une banque de données et la conservation de souches de poissons sauvages;
* afin d'accélérer la recherche en vue d'empêcher l'introduction de poissons échappés, de poissons transgéniques et d'espèces non indigènes dans l'environnement;
* afin d'identifier des systèmes de soutien en cas de catastrophes naturelles (comme la prolifération d'algues toxiques) ou anthropiques (type Erika ou Prestige);
* afin de sauvegarder les pratiques traditionnelles, comme l'aquaculture dans les estuaires;
* afin de fournir un rapport sur le bien-être des poissons d'élevage;
* afin d'avoir comme priorité pour l'aquaculture de rechercher de nouvelles espèces de haute qualité et à haute valeur ajoutée.

Le 17 juin 2010, le Parlement a adopté une résolution en réponse à la communication de la Commission intitulée «Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne».

Le Parlement s'est dit convaincu qu'un secteur de l'aquaculture durable et fort pourrait jouer un rôle de catalyseur pour le développement de nombreuses régions reculées, côtières ou rurales des États membres.

Le Parlement y invite la Commission à :
  • créer un label de qualité spécifique de l'Union européenne pour les produits de l'aquaculture, ainsi qu'un label de qualité pour les produits de l'aquaculture biologique;
  • harmoniser les critères d'incidence sur l'environnement et veiller à ce que l'approvisionnement en matières premières utilisées pour l'alimentation des poissons s'effectue dans des conditions respectueuses de l'environnement, en élaborant des directives techniques relatives à la certification de la nourriture pour poisson produite sur un mode durable;
  • assurer une application rigoureuse de la législation de l'Union tout au long de la chaîne des produits de l'aquaculture et œuvrer à ce que les principes de la reconnaissance mutuelle et de la libre circulation des biens soient appliqués aux médicaments curatifs et préventifs utilisés dans l'aquaculture;
  • remettre un rapport sur les normes sociales et environnementales de la production aquacole hors de l'Union européenne et lancer des études d'impact sur les incidences potentielles des accords commerciaux conclus par la Communauté sur le secteur aquacole;
  • créer un instrument économique destiné à faire face aux crises économiques et à identifier les systèmes d'aide utilisables en cas de catastrophes biologiques ou anthropiques;
  • organiser et encourager, en étroite coopération avec les États membres, des campagnes d'information institutionnelles pour la promotion des produits issus de l'aquaculture, y compris les produits biologiques, et envisager la création d'organisations spécialisées pour la promotion des produits du secteur;
  • élargir le champ d'application du règlement (CE) n° 1/2005 du Conseil relatif à la protection des animaux pendant le transport afin de favoriser de la sorte l'élevage local d'œufs de poissons et de jeunes poissons ainsi que leur abattage à proximité du lieu d'élevage; proposer des critères de durabilité spécifiques concernant le bien-être des poissons d'élevage; et éviter les procédés préalables à l'abattage que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) considère comme nuisibles au bien-être des poissons;
  • prendre les mesures demandées par le Parlement européen en ce qui concerne la mise en place d'un plan de gestion des cormorans;
  • assurer une formation professionnelle adaptée dans le domaine de l'aquaculture;
  • favoriser, en coopération avec les pays en développement, des actions de soutien et de formation qui contribuent à encourager l'aquaculture durable.

Irina Popescu - 07/2013

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Morbihan. Les ostréiculteurs balisent en couleur la ria d'Étel

En amont du Pont-Lorois, les professionnels ont commencé à jalonner la rivière de grands tuyaux verts et rouges. Une opération qui facilitera la navigation des plaisanciers, tout en protégeant les parcs.


Source : Ouest France  par François NIKLY.

10 h 30, lundi, au pied de la cale de la Vieille-Chapelle, à Sainte-Hélène. Les barges des ostréiculteurs sont amarrées les unes aux autres, dans l'attente du départ. Ce ne sont pas des huîtres et des palourdes que ces bateaux vont transporter, mais des longs tuyaux en PVC, rouge pour babord, vert pour tribord. Une révolution dans le petit monde de la ria !

A la place des perches en bois

Ces professionnels qui se mobilisent sont tous adhérents du syndicat des ostréiculteurs de la Ria d'Étel.

Jean Mahéo, le président, montre la petite mer qui étend ses bras multiples jusqu'à Landévant et Nostang. Il est temps de commencer la pose. Car la marée est descendante et l'eau saumâtre dévale vers la barre d'Étel. Bancs de sable et parcs à huîtres se révèlent à toute allure, sur une superficie impressionnante.

Or, l'équipement des Phares et balises s'arrête juste en amont du Pont Lorois, qui relie le pays de Port-Louis au Pays d'Auray. « Le secteur a besoin d'un balisage, pour tous ceux qui viennent se balader en bateau à moteur... Certains se plaignent de casser leurs hélices sur nos parcs ! Sans penser aux poches qu'ils abîment.

Suite : Ouest France

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Le 15 avril 2014

La mortalité des moules souligne la détresse de la filière

Après la mortalité des huîtres, celle des moules ternit l’inauguration du salon conchylicole.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

« Nous prêchons dans le désert. Tout le temps… » En aparté des allocutions officielles inaugurant la 42e édition du salon du matériel ostréicole, conchylicole, cultures marines et pêches, ce fin connaisseur des questions ostréicoles ne cache même plus sa lassitude.

C'est que, depuis sept éditions déjà, le rendez-vous de La Tremblade fait écho aux mortalités des huîtres. Celle du naissain à partir de 2008, et, depuis l'année dernière, la perte du cheptel des huîtres de taille marchande. Le tableau se noircit encore cette saison, avec les mortalités que subissent les mytiliculteurs depuis le début du printemps. Le lien terre mer n'a jamais été aussi menacé, la dégradation du milieu marin n'est plus contestable, et les conchyliculteurs qui travaillent à l'exutoire des bassins versants, reçoivent tout ce que les terriens leur abandonnent d'indésirable. Des années qu'ils agitent les bras comme des moulins pour que cesse le saccage, qu'ils expriment le sentiment de n'être pas entendus. Alors s'installe la lassitude, et l'inauguration trembladaise n'a plus rien à voir avec celle d'une fête professionnelle. On y dénombre les victimes.

« Situation très grave »

« Nous, élus, allons devoir réfléchir pour faire en sorte que le milieu soit viable pour de longues années encore », exprime le maire de La Tremblade, Jean-Pierre Tallieu. Il convoque les énergies, et Gérald Viaud, qui lui succède, ne se fait pas prier pour dire sa colère. Le président du comité national conchylicole met en exergue les niveaux de mortalités, lâchant au passage qu'ils atteignent aussi dans les pertuis charentais cette année ceux des pétoncles et des coquilles saint-jacques (ce qui ne va pas manquer de pénaliser les pêcheurs professionnels l'hiver prochain).

« Cela fait 40 ans que nos écosystèmes -qui nous fournissaient une biodiversité incroyable-, n'en peuvent plus. Les coquillages sont des sentinelles environnementales. Leurs mortalités sont en temps réel le reflet de ce qui nous arrive. »

Suite dans Sud Ouest

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Les moules de la baie de l'Aiguillon meurent par milliers

Cette mortalité anormalement élevée pourrait entraîner des pertes allant jusqu'à 80 % du cheptel dans les filières et sur les bouchots de l'ensemble de la baie de l'Aiguillon. »

Mortalité des moules dans la baie de l'Aiguillon


Les explications de Christian Béchemin, responsable du laboratoire "environnement ressources", IFREMER La Tremblade au micro de nos confrères de France3 pays de de Loire

Source : France 3 Poitou-Charentes  par François Gibert

C'est l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer , l'Ifremer de La Tremblade qui est en charge du dossier.

« Les analyses sont très larges sur les virus, les bactéries. Il faut attendre un mois avant les premiers résultats », explique Sandrine Richard, chef de service à la Direction départementale des territoires et de la mer..

Tout problème sanitaire est exclu

L'hypothèse invoquée: un problème de « turpitude » dans la mer, avec un fort apport d'eau douce, dû aux fortes pluies récentes.

Les premières conclusions sont rassurantes pour les consommateurs : elles excluent tout problème sanitaire.

La baie de l'Aiguillon est le berceau de la mytiliculture sur bouchots. Les professionnels du secteur y exploitent 44 km de linéaires de ces pieux en bois sur lesquels grandissent les moules, sur les 187 km disponibles dans la région. Ils produisent 19 000 tonnes de moules.

Mytiliculture en chiffre dans la baie de l'Aiguillon
    44 km de linéaires exploités
    9 000 tonnes produites
    80% des parcs sont dans le domaine public vendéen
    80% des exploitants sont des Charentais

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Le 14 avril 2014

FEDER / FSE : 15,1 milliards d’euros pour la France sur la période 2014 / 2020

https://www.google.com/fusiontables/DataSource?docid=1mrGo8mwuxp6PeD5r6dsC6VGiWfMbsl3uh9_6zEU#map:id=3
A quelques semaines des élections européennes du 25 mai 2014, la Commission européenne examine l’accord de partenariat français qui doit décliner pour chacun des fonds les priorités retenues par le pays au titre de la politique structurelle européenne pour 2014 / 2020. Une enveloppe de 26,8 milliards d’euros devrait être disponible dont 15,1 milliards au titre du FEDER et du FSE.

Source : La Gazette des Communes par Madeleine Chopin

Après plus deux ans de négociations, la feuille de route des fonds structurels européens pour la période 2014/2020 est prête. La Commission examine en ce moment l’accord de partenariat rédigé par la France qui décrit l’emploi des 26,8 milliards d’euros que l’Union européenne prévoit d’affecter au titre des politiques structurelles. La validation doit intervenir courant mai 2014.

L’enveloppe est en hausse par rapport aux négociations intervenues dans le courant de l’été 2013 : fin septembre, la France devait bénéficier de seulement 12 milliards d’euros pour l’ensemble des fonds structurels (1). Finalement, c’est 15,1 milliards d’euros au titre du FEDER et du FSE qui pourront être utilisés par les autorités françaises sur les onze objectifs définis par la Commission et voté par le Parlement européen.

Pour le FEADER et le FEAMP, les enveloppes nationales ne sont pas encore disponibles. Destiné à aider les pêcheurs à se conformer aux exigences de la nouvelle politique commune de la pêche, les règles d’intervention du FEAMP seront votées mercredi 16 avril par les parlementaires européens.

L’objectif du fond est d’aider les pêcheurs à respecter l’interdiction des rejets de poisson en mer, en investissant dans des engins de pêche plus sélectifs ainsi qu’à améliorer la sécurité et les conditions de travail des activités liées à la pêche.

Pas d’objectif privilégié - Dans son accord de partenariat, la France a choisi de ne pas privilégier spécifiquement un objectif défini par l’Union européenne, contrairement à d’autres pays. Ce sont donc les 11 objectifs qui seront simultanément financés.

Toutes les régions ne seront pas éligibles aux fonds européens de la même manière selon qu’elles se situent dans la catégorie des régions en transitions, les plus développées ou les moins développées :

Ainsi par exemple, dans les régions en transition, la part des fonds structurels (FEDER-FSE) dans le cofinancement de projets pourra atteindre 60%, contre 50% dans les régions les plus développées. Dans les régions les moins développées, le taux de cofinancement pourra s’élever jusqu’85%.


Les régions ultra-périphériques bénéficient également d’une enveloppe spécifique afin de prendre en compte leur éloignement.

Les régions, autorités de gestion - Enfin, c’est dans le cadre d’une délégation aux régions qu’une partie fonds européens sera gérée. Jusqu’à présent, l’Etat était autorité de gestion des fonds européens (sauf en Alsace et pour les programmes de coopération territoriale européenne). A partir de 2014, les conseils régionaux deviennent autorités de gestion du FEDER, du FEADER et d’une partie du FSE.

Parmi les obligations nouvelles de la politique structurelle, figure un volet urbain important : 5% au moins de l’enveloppe FEDER doit être consacrée au développement urbain, 10% des programmes opérationnels du FEDER et du FSE fléchés sur les quartiers prioritaires de la nouvelle politique de la ville. Enfin, 10% du programme national FSE bénéficiera aux publics issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

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Jeunes ostréiculteurs, ils défendent un choix

Ils ont échangé hier matin sur leur métier et ses perspectives à l’occasion du Salon de l’ostréiculture.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

«Nous ne pouvons pas être pessimistes. Sinon, nous changeons de métier », lâche Aurélie Suire, une ostréicultrice âgée de 28 ans. Un colloque était organisé hier, à La Tremblade, dans le cadre du 42e salon ostréicole. Un débat axé sur l'avenir des jeunes professionnels du secteur en temps de crise.

Autant dire que le panorama général, entre mortalité élevée et frilosité des banques en matière de financement, n'offre rien de réjouissant. Les jeunes ostréiculteurs venus témoigner lors de ces rencontres ont pourtant fait montre d'une réelle motivation, d'une passion pour un métier qu'ils ont eux-mêmes choisi.
L'envie de travailler...

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Règlement bio: les craintes de Coop de France

Le syndicat agricole Coop de France craint que le futur règlement européen sur l’agriculture biologique mette un frein au développement du secteur, en décourageant les agriculteurs de s’y convertir.

Source : Journal de l'environnement par Romain Loury

Publiée fin mars par la Commission européenne, cette proposition de règlement relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques devrait être discutée au Parlement européen en 2015, avec une entrée en vigueur prévue le 1er juillet 2017. Son but, mieux encadrer ce type d’agriculture en garantissant au consommateur qu’il s’agit vraiment de bio.

Si le projet a recueilli l’assentiment de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) (voir le JDLE), il est loin d’en être de même pour Coop de France, qui craint qu’il n’aille bien plus dans le sens du consommateur que dans celui du producteur.

Saluant «quelques avancées notables, comme l’amélioration du système de contrôle, le renforcement du régime d’importation pour les pays tiers, l’harmonisation des règles de production», le syndicat craint que le projet ne décourage les candidats à la conversion bio. Ce qui serait fâcheux, la tendance étant déjà à la décélération (voir le JDLE).

La fin des exploitations mixtes, mesure dissuasive?

Parmi les craintes de Coop de France, la fin des exploitations mixtes, celles qui produisent en bio et en conventionnel. Interrogé par le JDLE, Christophe Lécuyer, qui préside la commission filières biologiques de Coop de France, estime que «25% des producteurs bio sont en mixité». «Il y en a pour qui cela va poser problème, par exemple ceux qui font de l’arboriculture, avec des vergers qui ne peuvent pas passer en bio», ajoute-t-il, redoutant que certains ne soient obligés de repasser en agriculture conventionnelle.

Autre grief, la fin des dérogations, dont certaines permettent de recourir à des semences non bio lorsque l’équivalent bio n’est pas disponible sur le marché. Si la Commission considère qu’elles ont mené à de nombreux abus, Christophe Lécuyer, tout en reconnaissant qu’«il faut aller vers une diminution», estime la mesure peu réaliste, du fait du manque de semences bio pour certaines plantes, notamment fourragères.

Quant à la fin de l’obligation de contrôle annuel minimal par opérateur, présentée par la Commission comme un allègement du système, elle «déstabilise la crédibilité du système de certification biologique», estime Coop de France. Selon Christophe Lécuyer, «on peut difficilement mettre fin à [ce contrôle annuel minimal]: la réglementation évolue sans cesse, il faut que le producteur soit régulièrement tenu au courant».

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UE : vers des produits bio mieux encadrés

La Commission européenne a publié mardi sa proposition de règlement sur l’agriculture biologique, avec des contrôles renforcés et moins de dérogations, mais un accès facilité pour les petits agriculteurs.

Source : Journal de l'Environnement par Romain Loury

De 20,9 milliards d’euros en 2012, le marché du bio a connu une forte hausse depuis la fin des années 1990, ce qui se reflète dans le doublement des terres cultivées -désormais 5,4% des surfaces agricoles de l’UE. «Toutefois, ni l'offre intérieure ni le cadre législatif n'ont suivi cette expansion du marché», observe la Commission.

D’où cette proposition de règlement, qui vise à mieux encadrer ce type d’agriculture, tout en garantissant au mieux qu’il s’agit vraiment de bio. Le texte devrait être discuté en 2015 au Parlement européen, avec une entrée en vigueur prévue le 1er juillet 2017.

Selon la Commission, «les règles régissant la production ne tiennent pas suffisamment compte de l'évolution des préoccupations et des attentes des consommateurs et des citoyens, les règles en matière d'étiquetage sont compliquées, et des lacunes ont été relevées au niveau du système de contrôle et du régime commercial».

Suite : Journal de l'Environnement

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Réchauffement : les dix points marquants du rapport du GIEC
 
Une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques par plus de 800 chercheurs. Voilà la somme que représente le cinquième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui vient d'être intégralement achevé et s'avère bien plus alarmant que la précédente édition, en 2007.

Source : Le Monde.fr | Par Audrey Garric

Après un premier volet qui concernait l'état des connaissances scientifiques sur le réchauffement, publié fin septembre 2013, et un deuxième sur l'impact et l'adaptation du changement climatique en cours sur les sociétés et écosystèmes, fin mars, la troisième partie a été révélée, dimanche 13 avril, et concerne cette fois les mesures d'atténuation de ce dérèglement climatique. Voici une synthèse en dix points pour s'y retrouver dans ces travaux colossaux, les plus complets sur le sujet.

Jusqu'à 4,8 °C d'augmentation de la température d'ici à 2100

Les modèles climatiques prévoient, selon quatre scénarios plus ou moins pessimistes, une élévation de la température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la moyenne de 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère ces prochaines décennies.

Pour l'instant, la Terre s'est réchauffée de 0,85 °C depuis l'époque pré-industrielle, et les trois dernières décennies sont « probablement » les plus chaudes qu'a connu l'hémisphère Nord depuis au moins mille quatre cents ans. De 2000 à 2010, décennie qui a vu un retour en force du charbon, les émissions ont augmenté de 2,2 % par an contre 0,4 % en moyenne au cours des trois décennies précédentes. A ce rythme, le seuil des 2 °C supplémentaires, qui est l'objectif international réitéré lors des conférences successives des Nations unies sur le climat, sera franchi dès 2030. A l'exception du scénario le plus sobre en émissions carbonées, il est hautement improbable que la hausse des températures soit contenue dans cette limite de 2 °C.

(....)

Un réchauffement d'origine humaine

Les experts du climat estiment désormais « extrêmement probable » – c'est-à-dire, dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95 % – que l'élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l'accumulation des gaz à effet de serre d'origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90 % dans le précédent rapport.

Une hausse du niveau des mers jusqu'à un mètre

L'élévation du niveau de la mer, l'une des conséquences majeures du réchauffement, a été revue à la hausse : les scientifiques tablent désormais sur une augmentation moyenne de 26 cm à 98 cm d'ici à 2100 contre 18 cm à 59 cm dans le rapport 2007. Au-delà de la fonte de la banquise arctique estivale (qui a perdu, en surface, entre 9,4 % et 13,6 % depuis 1979), les climatologues prennent désormais mieux en compte la fonte dans les océans des calottes glacières du Groenland et de l'Antarctique. Entre 1901 et 2010, les océans se sont déjà élevés de 19 cm.

Conséquence : tout au long du siècle, les populations côtières – plusieurs centaines de millions de personnes selon le rapport, dont une grande part en Asie, en Europe ou en Amérique latine – seront soumises à des inondations de plus en plus fréquentes et à une érosion des littoraux en hausse, deux phénomènes aggravés par l'urbanisation massive des bords de mer.

Des événements climatiques extrêmes plus nombreux...

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L'acidification des océans perturbe les poissons

Source : Le Monde.fr avec AFP

D'après des travaux menés au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les poissons qui évoluent dans des eaux plus acides que la moyenne ont tendace à perdre leur instinct de survie. Dans le récif coralien étudié, où l'activité l'activité volcanique sous-marine affecte le pH de l'eau, les animaux sont même attirés par leurs prédateurs, dont ils évitent en général l'odeur, relève le professeur Philip Munday, de l'université australienne James Cook.

Selon le scientifique, les poissons semblent avoir échoué à s'adapter aux conditions d'acidité, bien qu'ils vivent dans ce milieu depuis leur naissance. « Ils nageaient par ailleurs plus loin de leur abri, ils étaient plus actifs (…), accroissant ainsi le risque pour leur survie car ils sont plus facilement repérables par un prédateur », a ajouté le scientifique, dont l'étude est publiée lundi 14 avril dans la revue Nature Climate Change.

Dioxide de carbone

Quelque 30 % du dioxide de carbone relâché dans l'atmosphère est absorbé par l'océan, ce qui accroît l'acidité des eaux. Celles de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont un taux d'acidité comparable au taux prévu pour la fin du siècle dans la plupart des mers du monde.

Les recherches ont été menées par le centre de recherches sur les coraux de l'université James Cook, l'Institut australien de science marine, la Société nationale de géographie et l'Institut de technologie de Georgie.

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Du saumon transgénique bientôt dans nos assiettes

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a récemment approuvé, pour la première fois, un animal transgénique pour la consommation humaine : le saumon de l'Atlantique.

Source :  Radio Canada

Est-ce à dire que ce saumon modifié génétiquement pourrait bientôt se retrouver dans notre assiette? Ce ne serait qu'une question de temps.

À l'heure actuelle, la demande en protéines animales, et en particulier celles qui proviennent de la mer, est en hausse - augmentation de la population mondiale oblige.

L'aquaculture a répondu en partie à cette demande, mais certains chercheurs se sont demandé s'il était possible d'utiliser les installations mises en place par les aquaculteurs pour y élever des saumons génétiquement modifiés pour croître deux à trois plus vite que les saumons sauvages.

L'idée est d'introduire deux gènes d'intérêts dans des œufs de saumons sauvages de l'Atlantique. Le premier provient du saumon chinook. Il permet la production de l'hormone de croissance toute l'année, à la différence du saumon sauvage, qui n'est produit que trois ou quatre mois par année, pendant l'été.

Le deuxième introduit une protéine qui permet au saumon de résister au froid. Donc, un effet double qui permet au saumon génétiquement modifié de croître plus vite et en eau très froide.

C'est ce que certains groupes environnementaux appellent le « Frankenfish ».

Aquabounty

Derrière cette prouesse technique figure une entreprise appelée Aquabounty. Dès 1994, elle demande à la FDA d'autoriser ce saumon pour la consommation humaine. La FDA l'approuve finalement en 2013, provoquant un tollé aux États-Unis. Les questions fusent à propos de l'impact de ce poisson non seulement sur la santé humaine, mais aussi sur l'environnement.

Dans la foulée, AquaBounty a demandé récemment à Santé Canada d'approuver ce saumon transgénique pour consommation humaine. La réponse du gouvernement est pendante.

L'industrie de l'aquaculture, tant au Canada qu'au niveau international, assure qu'il n'y a aucune demande sur le marché pour un tel saumon. De fait, elle est inquiète de l'effet que ce saumon pourrait avoir sur les ventes des saumons d'élevage, dont les méthodes de production sont déjà critiquées.

(...)

D'énormes répercussions

Les décisions prises aux États-Unis et au Canada sur le saumon transgénique d'AquaBounty auront d'énormes répercussions à terme. Si elles sont favorables, la porte vient de s'ouvrir sur d'autres animaux modifiés génétiquement pour la consommation humaine. Il y a en effet d'autres poissons transgéniques, comme le tilapia, qui attendent d'être mis en production. Sans compter les poules et les cochons.

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Charolais. Le saumon: un poisson voyageur qui gravit les échelles

Un voyage de trois ans, 10 000 km et un retour sur son lieu de naissance pour y donner la vie et y mourir : le roi saumon est de retour.

Source : Journal de Saone-et-Loire | Guillaume Segaud (CLP)

Présent en nombre dans les siècles passés, la population de saumon atlantique (Salmo salar) a vu ses effectifs chuter en raison de nombreux facteurs : surpêche, pollution et construction de barrages, qui sont autant de freins à sa reproduction.

Mais depuis quelques années, plusieurs saumons ont été comptabilisés dans l’Arroux, notamment grâce à une caméra placée dans une passe à poisson.

Eau douce et de mer

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Le 12 avril 2014

Du poisson à Châteaubriant, de la mer à l'assiette

Une Amap poisson va voir le jour à Châteaubriant. Chaque mois, des paniers de 3 à 4 kg de poissons, en provenance de l'Île d'Yeu, seront proposés à la vente en circuit court. Deux essais ont lieu en mai et juin.

Source : Ouest France par Nathalie Baril

L'idée a germé après le festival du film de l'environnement, en mars 2013. Éric Taraud, patron pêcheur du Petit Gaël II, à l'Île d'Yeu, était venu parler d'Amap et de poisson. Une Amap (1), quèsaco ? C'est un système d'économie alternative, sociale et solidaire, qui lie directement le producteur au consommateur, appelé aussi « mangeur. Ce dernier paye à l'avance un « panier ». En contrepartie, le producteur s'engage à fournir des produits de qualité, dans le respect de l'environnement.

Quatorze Amap poisson existent en Loire-Atlantique. L'Amap poisson de Châteaubriant est la dernière à se mettre en place. En contrat avec des pêcheurs de l'Ile d'Yeu, constitués en Groupement d'intérêt économique (GIE), l'initiative est portée par deux autres Amap : les Paniers de la Mée à Châteaubriant et la Manne au panier, à Saint-Michel-et-Chanveaux (Maine-et-Loire), « avec le concours de personnes hors du circuit des Amap », précise Semia Boyer, coordinatrice de l'Amap poisson à Châteaubriant.

Produit frais, respect de la pêche traditionnelle

« L'Amap nous lie avec Éric Taraud et ses membres d'équipage. Soixante-dix familles, c'est le minimum pour qu'il puisse nous livrer une partie de sa pêche. » Ce seuil garantit la rentabilité, compte tenu de la mobilisation d'un camion, d'un chauffeur et de la préparation des colis. Pour l'instant, plus d'une soixantaine de personnes sont intéressées. Une fois l'Amap créée, les contrats mangeur-pêcheur les engagent de septembre à juin, avec une livraison mensuelle. Soit neuf colis de 3,7 kg en moyenne, au prix total de 34 €.

Dans les colis, deux espèces différentes, selon la saison : sole, lotte, bar, daurade, merlu, thon, etc. « Les poissons sont livrés mais pas forcément vidés, précise Semia Boyer. La livraison est assurée par camion frigorifique, de Fromentine à Châteaubriant. »

Suite Ouest France 

(1) Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.

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Le salon joue l’ouverture

La 42e édition du salon conchylicole ouvre ce matin, jusqu’à lundi. Une édition ouverte à la plaisance.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Ce samedi 12 avril ouvre la 42e édition du Salon conchylicole, aquacole et de pêche, énergies renouvelables et environnement de La Tremblade. Quatre-vingts exposants donnent rendez-vous place Faure-Marchand aux professionnels pour lesquels ce rendez-vous a été créé.

Parole aux jeunes

« Ces jeunes conchyliculteurs qui bravent la crise » est le thème du colloque qu’anime la rédaction de « Sud Ouest » au salon trembladais. Sont réunis, ce dimanche, à 10 h 30, pour débattre du défi qu’ils engagent en s’installant malgré les mortalités, les jeunes professionnels Mathieu et Sarah Bon, Aurélie Suire, Henri Schaller, ainsi que Jean Hartz, du point Info mer, et Marianne Perez, du Centre de formation professionnelle pour adultes de Bourcefranc.

Autre conférence, lundi, à 10 h 30, à l’initiative de l’Ifremer : « Les bactéries du genre Vibrio : diversité et risques pour les organismes marins », prononcée par Agnès Travers, chercheuse en microbiologie au Laboratoire de génétique et de pathologie des mollusques marins de La Tremblade.

En premier lieu, donc, les ostréiculteurs et les mytiliculteurs. Mais aussi, et c'est une tendance forte que le salon tente d'ancrer depuis quatre ou cinq ans, pour élargir son audience, à un public qui vient y rechercher d'autres centres d'intérêts que les nouveautés des fabricants pour les élevages.

C'est ainsi que l'ouverture récente aux énergies renouvelables, à travers, principalement, des exposants de panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité, est musclée pour cette édition de l'accueil d'exposants de la plaisance. Bateaux neufs et d'occasion seront à vendre. La Tremblade sera donc, désormais, cette adresse de la Seudre où l'on pourra se renseigner pour l'acquisition de bateaux à moteur.

« Mais nous ne sommes pas le Grand Pavois, prévient cependant en souriant l'organisateur, le président du Comité Foires et salons, Jacky Frétillère.

Les jeunes et la crise

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Ainsi donc, comme de coutume, plusieurs colloques ponctueront les trois jours de salon. Dimanche à 10 h 30, la rédaction de « Sud Ouest » animera le thème des « Jeunes conchyliculteurs qui bravent la crise » (lire ci-contre).

Lundi 14 avril, à 14 h 30, suivront les thèmes suivants, à l'initiative du Comité régional conchylicole : « Le suivi du captage », « Les claires : zones de purification naturelle », « État des élevages et suivi des mortalités ».

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C’est le retour des grandes marées et des comptages

La semaine prochaine, les conditions devraient être réunies pour de bonnes parties de pêche. L'association Iodde-Cpie va donc profiter des grandes marées de printemps pour continuer son travail de sensibilisation auprès des pêcheurs à pied, dans le cadre du projet « Life et pêche à pied » dans lequel le Cpie s'est inscrit depuis l'été dernier.

Source : Sud Ouest

C'est dans le nord de l'île (au Pérré d'Antiochat et à La Brée-les- Bains) que ses équipes de salariés et bénévoles se déploieront, sur l'estran rocheux, propice à la recherche de crabes.

Les 16 et 17 avril

Deux marées de sensibilisation sont en effet prévues : le mercredi 16 avril, à Saint-Denis d'Oléron, rendez-vous à 10 h 30 au parking du moulin de Soubregeon (après le camping municipal) et le jeudi 17 avril à La Brée-les-Bains, rendez-vous à 11 heures au parking de la pointe des Proires (panneau d'entrée commune de Saint-Denis d'Oléron).

Renseignements auprès de Cpie Marennes-Oléron (association Iodde : Ile d'Oléron développement durable environnement), 111 route du Douhet, La Brée-les-Bains. Tél. 05 46 47 61 85.

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Huître américaine (Crassostrea virginica)

On pêche l'huître dans l'est du Canada au moyen de pinces et râteaux ou, lorsque les eaux sont trop profondes (2 mètres et plus), à la drague. Dans le golfe du Saint-Laurent, l'élevage de l'huître américaine se situe au deuxième rang après la moule bleue. On pratique l'élevage de l'huître de deux façons soit directement déposée sur le fond et en suspension dans la colonne d'eau. L'huître est habituellement commercialisée à une taille supérieure à 76 mm, mais elle peut aussi être offerte en format « cocktail » d'environ 65 mm. L'huître n'est pas présente naturellement au Québec, sauf à l'état endémique aux Îles-de-la-Madeleine.

Source : Merinov

Merinov appuie des promoteurs privés qui montrent depuis quelque temps un intérêt pour le développement de l'ostréiculture au Québec.

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Le 11 avril 2014

Côtes-d’Armor : le plancton à la semaine océanographique


Le plancton est la vedette de la semaine océanographique organisée, dans les Côtes-d’Armor, du 13 au 18 avril. Ce forum de la mer débute le dimanche à Hillion avec des ateliers animés par l’Observatoire du plancton, qui accueillera aussi des scolaires toute la semaine.

Source : Le Marin

Du lundi au vendredi, à Ploufragan, Paimpol, Hillion, Plérin et Saint-Brieuc, des conférences aborderont la valorisation des algues, la biodiversité du plancton, l’océanographie, les ressources halieutiques, la modélisation des océans, le climat…

Le vendredi, à la « journée océanographique », le prix Christian Le Provost, grand prix de l’Académie des sciences, sera remis à Séverine Alvain, chercheuse au CNRS, pour ses travaux sur la reconnaissance du phytoplancton depuis l’espace.

Cinq expositions se prolongeront jusque fin avril, voire mi-mai : photos de plancton de Pierre Mollo (Plérin) ; photos de pêcheurs et d’aquaculteurs d’Olivier Barbaroux (Ploufragan et Saint-Brieuc) ; œuvres marines de Patrice Cudennec (Saint-Brieuc) ; le monde du plancton à Hillion ; et l’arbre à plancton, une maquette géante, à Plérin.

Cliquer Ici pour télécharger le programme détaillé et pour accéder à la page Web dédiée à la semaine océanographique

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Ostréiculture. Installation en temps de crise des surmortalités d'huîtres

Le 42e Salon du matériel ostréicole et mytilicole de La Tremblade ouvre ses portes du 12 au 14 avril 2014.

Tout au long de la semaine, « Sud Ouest » pose la question de la reprise d'établissements ostréicoles à de jeunes producteurs, sur fond de crise des surmortalités d'huîtres.

Article5

Pour ne pas vivre de regrets

La quarantaine approchant, Christelle et Nicholas Werkhoven ont radicalement changé de vie. Les cadres sont devenus ostréiculteurs à Dolus-d’Oléron.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux 

Juste avant la décision de reprendre une entreprise ostréicole avec son épouse, il avait senti l'appel du pied d'un chasseur de têtes. Celui-ci lui proposait un poste commercial d'envergure européenne.

Mais c'était avant. C'était en 2007, lorsqu'après deux lentes années de maturation, Nicholas Werkhoven, a dit « oui » à la proposition de son beau-père François Fonteneau. Lequel lui avait suggéré, ainsi qu'à Christelle Werkhoven (épouse du premier, et fille du second), de reprendre l'entreprise familiale, route des huîtres à Dolus-d'Oléron.

« Mon mari a pris la décision. Moi, je ne voulais pas. Je m'éclatais vraiment dans mon travail », évoque Christelle Werkhoven. Avant la cession de l'affaire ostréicole, elle occupait un poste de chef de projet et responsable Europe francophone d'une entreprise informatique. Avec, jusqu'à 240 personnes sous sa responsabilité. Tandis que son néerlandais de mari, courait les routes pour vendre des remorques de transport hors gabarit. Pas moins épanoui dans son job.

« C'était le moment… »

« Pourquoi pas les huîtres finalement ? J'avais 35 ans, et s'il y avait un moment pour me lancer, c'était là. De plus, notre fille venait de naître, je voulais être davantage à la maison, et je ne voulais pas vivre avec le regret d'avoir refusé la proposition de mon beau-père. » Tels sont les ressorts qui emportèrent la décision de Nicholas, à laquelle Christelle se rallia finalement.

Ces deux cadres, très installés alors dans la vie, comme l'on dit, ont tout remis à plat, du jour au lendemain. Itinéraire insolite dans l'ostréiculture....

Suite dans Sud Ouest

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Grande marée du 16 mai 2014 : comptage des pêcheurs à pied dans les Côtes d'Armor

Source : VivArmor Nature

Sciences participatives
16/05/2014

Date limite d'inscription:  Jeu, 15/05/2014

Selon vos disponibilités, votre présence peut être de 1h ou plus à 1h ou plus.

Comptage des pêcheurs à pied à l'occasion d'une grande marée

Depuis 2008, l’association VivArmor Nature développe des actions de sensibilisation et des études du milieu naturel pour gérer durablement la pêche à pied récréative dans sur plusieurs sites des Côtes d'Armor.

Tous les bénévoles sont les bienvenus! Plus de 140 personnes ont déjà participé : aucune compétence particulière exigée!

Contexte

En quelques décennies, avec l’essor du tourisme et l’attractivité des littoraux, la pêche à pied récréative s’est fortement développée. C’est une des activités les plus pratiquées sur le littoral français, par près de 2 millions de personnes selon une étude menée par l’institut BVA en 2008 pour l’IFREMER.

Une enquête réalisée en 2008 dans les Côtes d’Armor par l’association VivArmor Nature a montré que 83% des pêcheurs à pied ne connaissent pas la taille réglementaire des espèces capturées.

Cette méconnaissance des règles et du milieu naturel peut avoir un impact sur les espèces et les habitats littoraux et pourrait à terme faire disparaître une activité traditionnelle : la pêche à pied.

Cette opération se déroule dans le cadre d'un programme national LIFE+ 2013-2017 sur la pêche à pied récréative.

Objectif

Connaître la fréquentation des sites de pêche et les pratiqes des pêcheurs à pied permet d'identifier les enjeux et de cibler au mieux les actions de sensibilisation à mener afin de gérer durablement cette activité et préserver la biodiversité littorale.

Journée type
Le rendez-vous est donné sur le site de son choix avec l'équipe de VivArmor. L'action dure le temps d'une basse mer, à savoir 2 à 3 heures à la rencontre des pêcheurs à pied.

Rôle du bénévole
S'inscrire auprès du coordinateur pour définir ensemble le lieu et l'heure du RDV. Le matériel est fourni et un accompagnement est assuré tout au long de l'action sur le site par une personne expérimentée. Prévoir bottes, vêtements chauds.

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Seafood de Bruxelles


Seafood Expo Global du 6 au 8 mai 2014

L’espace France, fédéré par FranceAgriMer, au Seafood Expo Global 2014 à Bruxelles : 40 entreprises innovantes dans le secteur des produits de la mer et de l’aquaculture

Dans le cadre de sa mission de promotion des produits de la mer et de l’aquaculture à l’international, FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, accompagne comme chaque année les entreprises, en organisant leur présence sur l’espace France, à l’occasion de la 22e édition du salon Seafood Expo Global, qui se tiendra du 6 au 8 mai 2014, au Parc des expositions de Bruxelles.

L’espace France jette l’ancre dans le hall 7 au Seafood 2014

Situé à l'entrée du hall 7, l’espace France (stands 1501, 1601, 1701, 1801 et 1911) réunira, sur environ 1000 m2, quarante entreprises et structures de la filière pêche et aquaculture : mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs et ostréiculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche, associations interprofessionnelles.

Ces entreprises présenteront aux visiteurs venus du monde entier la diversité, la qualité et l'innovation de leurs produits. Les démarches et signes de qualité développés par ces entreprises sont également valorisés sur l’espace France.

Le livret de présentation des entreprises accueillies sur l’espace France et la dernière édition des Chiffres clés de la filière pêche et aquaculture en France, réalisée en français et en anglais par FranceAgriMer, seront diffusés auprès des professionnels et des visiteurs.

Une entreprise de l’espace France finaliste au Seafood Prix d’Élite 2014

Une entreprise de l’espace France, Kermarée, a été retenue pour participer au Seafood Prix d'Élite 2014. Ce concours, dont le jury est composé d'experts de l'industrie, d'acheteurs et de chefs, récompense les produits les plus innovants en restauration hors domicile (atouts nutritionnels, gamme de produits, praticité, originalité, conditionnement...).

Rendez-vous international incontournable pour tous les professionnels du secteur de la pêche et de l’aquaculture, le Seafood Expo global accueille environ 1 600 exposants et des acheteurs venus de 145 pays.

Ce salon offre aux entreprises présentes sur l’espace France la possibilité de rencontrer les acteurs majeurs du secteur et de nouer des contacts avec des partenaires potentiels.

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Calvados. Des hippocampes au coeur du Bessin

« Un jour, on vous donne un couple d'hippocampes. Et peu à peu, vous vous prenez de passion pour cette étrange bestiole. » C'est avec ces quelques mots que Jérôme et Christine Détienne résument l'origine de leur engouement pour les hippocampes.

Source : Ouest France

Depuis plus de vingt ans, ils élèvent, nourrissent et observent leurs chevaux de mer avec une attention et un dévouement peu commun. « Plus qu'un loisir, c'est une vraie histoire d'amour », déclarent en choeur ce couple attachant du Fresne-Camilly, petit village du Bessin, situé à quelques kilomètres de Caen.

Un commerce d'hippocampes

Tout chez eux montre leur attachement à leur animal fétiche. A commencer par le bâtiment dédié qu'ils ont fait construire pour vivre pleinement leur passion. Une extension de la maison familiale de 100 m2, entièrement équipée, chauffée comme il se doit et permettant une quasi-autonomie en eau grâce à un ingénieux système de récupération d'eau de pluie. « On pourrait nous prendre pour des fous », s'amuse ainsi la joviale Christine Détienne, en montrant tout cet équipement pour le moins inhabituel.

Au fil du temps, le loisir initial s'est transformé en un passe-temps chronophage pour le couple normand qui a dû faire des choix de vie. Infographiste de métier, Christine Détienne a décidé en 2010 d'étendre son activité pour se consacrer à sa passion et développer le commerce d'hippocampes. Son mari Jérôme, salarié d'une entreprise pharmaceutique et biologiste de formation, la soutient et l'aide dans cette aventure, en apportant son concours chaque soir et durant le week-end.

Aujourd'hui, Christine et Jérôme Détienne sont les seuls éleveurs d'hippocampes en France déclarés à la Direction des services vétérinaires. Une position qui leur permet de s'adresser aux particuliers, « amateurs éclairés uniquement », précise Christine, et de fournir les plus grands aquariums français.

Contact. www.aquario.net

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Deepwater, 4 ans après

Zoom sur 14 espèces qui portent encore les traces d'une exposition aux hydrocarbures

Source : Journal de l'Environnement par Stéphanie Senet 

Une dizaine d’espèces marines portent encore les stigmates de la marée noire liée à l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, le 20 avril 2010, dans le golfe du Mexique. Une compilation des études scientifiques, réalisée par la National Wildlife Federation (NWF), estime que la restauration des écosystèmes est loin d’être achevée.

«Le pétrole n’a pas disparu. Il y en a encore au fond du golfe, sur les plages et dans les marais», constate le chercheur Doug Inkley, qui a piloté le nouveau rapport du groupe environnemental NWF, publié le 8 avril.
Ces observations ne sont malheureusement pas surprenantes, puisque l’Alaska porte encore les marques du naufrage de l’Exxon Valdez, 25 ans après la catastrophe.

L’explosion de la plate-forme affrétée par BP a provoqué la pire des marées noires de l’histoire américaine: près de 5 millions de barils de pétrole brut (795 millions de litres) ont été relargués dans les eaux du golfe.
Echouages en hausse

Suite : Journal de l'Environnement

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Le 10 avril 2014

Le salon conchylicole de La Tremblade ouvre ses portes le week-end prochain

Le salon de la Tremblade, 42e du nom, ouvre ses portes du samedi 12 au lundi 14 avril. L’occasion pour ses exposants – les organisateurs en annoncent près de 80 – et ses visiteurs d’évoquer l’actualité conchylicole.

Source : Le Marin

Une actualité toujours marquée par les mortalités ostréicoles mais aussi par les tracas administratifs auxquels les professionnels – ostréiculteurs et mytiliculteurs – sont de plus en plus soumis. Et ceci sans parler des conflits d’usage de plus en plus fréquents, avec des résidents de la bande côtière qui ne veulent pas que les entreprises se développent devant chez eux. Des questions dont il sera question au salon, notamment lors des conférences et débats qui se tiendront pendant ces trois jours.

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Le 42e Salon du matériel ostréicole et mytilicole de La Tremblade ouvre ses portes du 12 au 14 avril 2014.

Tout au long de la semaine, « Sud Ouest » pose la question de la reprise d'établissements ostréicoles à de jeunes producteurs, sur fond de crise des surmortalités d'huîtres.

Article 4

Damien cultive son jardin marin

Damien Thuillias rêvait, gamin, de devenir jardinier. À Bourcefranc et Brouage, ses champs de claires sont un jardin où il bâtit sa jeune entreprise ostréicole.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

A 37 ans, Damien Thuillias a roulé sa bosse. Pour autant, dans son statut de chef d'entreprise ostréicole, il est quasiment novice. Installé depuis deux ans.

Janvier 2012, il prend ses marques dans la cabane que détenait Didier Ledoux au Grand Mottard, marais de Bourcefranc, et y crée son propre établissement ostréicole.

Damien Thuillias dénote dans ce décor que borde la magnifique anse de Daire. D'abord, parce qu'il n'est pas l'héritier de conchyliculteurs. « Un père imprimeur, et une mère comptable ! » Ensuite, parce que, bien que ne disposant pas d'un atavisme attaché au métier, il n'en a pas moins senti toute l'atmosphère, à travers les larges baies vitrées du Terminus, cette institution de Bourcefranc que créa avant-guerre Léone Boussereau, une femme de tête, ex-mannequin parisien. Elle était son arrière-grand-mère, et avait ouvert cet hôtel-restaurant avec vue sur mer.

« J'ai grandi là. Mais mon grand-père a interdit à ma mère et à ma tante de lui succéder… ». Pointe du Chapus, Le Terminus où Damien Thuillias, adolescent, travaillait comme saisonnier, fut vendu. Crève-cœur ? « J'ai baigné dans les récits des vieux ostréiculteurs. Au comptoir, ça sentait l'huître et les bottes… mais moi, je voulais devenir jardinier ! » Il nourrira ce rêve dix années, avant d'embrasser une nouvelle idée : tourneur-fraiseur. Le projet fait long feu. Trois mois pour changer de cap. Voici Damien Thuillias inscrit à deux pas de son domicile, au Lycée de la mer et du littoral de Bourcefranc. « J'aimais le surf. Ma mère m'a proposé de voir si un métier dans l'environnement marin pouvait me tenter… » Le BEP mer et conchyliculture y sera validé.

Employé dans un premier temps chez un ostréiculteur de Saint-Just-Luzac, Damien Thuillias travaillera ensuite dans des entreprises spécialisées dans le négoce et la cuisson des fruits de mer, à Bourcefranc et au Château-d'Oléron. « Je livrais des poissonniers, des mareyeurs… et je voulais connaître la relation avec le consommateur. »

Le choix de l'affinage

Suite : Sud Ouest 

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Huîtres et moules toujours à marée basse

Mortalité, alertes sanitaires, baisse de la production... Les maux de la conchyliculture normande persistent. La section régionale souhaite davantage de contrôles sur la production.

Source : Ouest France  par Christophe Leconte

Deux mois après son élection à la tête de la section régionale conchylicole (SRC) Normandie - Mer du Nord, le Blainvillais Louis Teyssier a fait en quelque sorte une déclaration de politique générale pour les 4 ans à venir, hier en assemblée générale à Gouville-sur-Mer. « Je vois tout le travail effectué par Joseph Costard (NDLR : ancien président, pendant 8 ans) dans une période marquée par des crises importantes, souligne Louis Teyssier. Nous serons dans la continuité. Nous sommes interdépendants et tous responsables, sur la densité, sur les produits que l'on met et sur les conditions d'élevage. »

Depuis une demi-douzaine d'années, la conchyliculture connaît une succession de crises : mortalité massive des huîtres juvéniles depuis 2008, mortalité des huîtres adultes depuis 2013, pollution des eaux et déclassements sanitaires... Si l'on parle souvent des huîtres, les moules ne sont pas épargnées. « Malgré un taux d'ensemencement à 70 %, nous n'avons pas le retour espéré », constate Loïc Maine. Le président de la section moules a listé plusieurs fléaux : « les sargasses (NDRL : des algues), les crépidules qui sont remontés avec les coups de vents de cet hiver, et les goélands, très nombreux et qui font des dégâts dans le Sud-Sienne. »

Travailler plus pour produire moins

Mais l'enjeu majeur reste la densité d'huîtres et de moules dans les concessions, avec en point de mire l'origine de la mortalité. Pour un mytiliculteur, « la profession a oublié la nature. On paye les pots cassés : la production a énormément chuté. On en met de plus en plus, et on travaille davantage pour en sortir de moins en moins. Il faut arrêter la fuite en avant ! » Mais pour un ostréiculteur, persuadé que la source du problème n'est autre que la pollution mondiale, « les huîtres crèvent en mer. Il faut donc analyser l'eau de mer. »

Pour Louis Teyssier, « on doit se poser des questions. Mais il n'est pas question de capituler. » La section régionale compte sur le nouveau schéma des structures des cultures marines. « Cela prendra du temps, mais nous sommes décidés à appliquer le texte. » La SRC envisage aussi d'embaucher un directeur des services et un garde. Celui-ci aura pour mission de vérifier la conformité des densités et des produits utilisés. « Nous porterons plainte contre ceux qui épandent n'importe quoi n'importe où. »

La section régionale veut enfin porter plainte à chaque déclassement sanitaire par une pollution extérieure, avoir des retours d'information sur les dysfonctionnements des stations d'épuration... Et aussi balayer devant sa porte. Ou plutôt sur les plages. Des municipalités ont signalé des déchets plastiques en quantité cette année. Pour Loïc Maine, « soyons très vigilants à nos déchets et à l'image que l'on peut donner. »

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Huîtres et moules : Un garde pour les conchyliculteurs normands

La section régionale conchylicole a tenu son assemblée générale mardi à Blainville-sur-Mer, avec son nouveau président le Blainvillais Louis Teyssier.

Source : Ouest France

Face à la persistance des crises (mortalité massive des huîtres juvéniles depuis 2008, mortalité des huîtres adultes depuis 2013, pollution des eaux et déclassements sanitaires, chute de la production...), la section régionale envisage plusieurs mesures: embaucher un garde pour vérifier la conformité des densités et des produits utilisés dans les concessions, porter plainte contre les épandages illégaux et à chaque déclassement sanitaire et enfin avoir des retours d'information sur les dysfonctionnements des stations d'épuration.

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Perte de biodiversité et vulnérabilité sanitaire des systèmes de production

Organisé par : Chaire de développement durable de Sciences Po et l’Anses

25 juin 2014

Lieu : Sciences Po - Amphithéâtre Jean Moulin - 13, rue de l’Université - 75007 Paris

Public : Ouvert à tous

Ce colloque exploratoire vise à faire le point des éléments de diagnostic qui mettent en évidence des liens avérés ou possibles entre la diminution de la biodiversité agricole et la sécurité sanitaire des systèmes de production, voire de l’ensemble du système alimentaire. Il vise également à comprendre quels sont les déterminants de cette réduction de la biodiversité agricole, et à identifier quels pourraient être les leviers d’actions pour une re-diversification, et dans quelle mesure ils sont compatibles avec ou peuvent s’appuyer sur la recherche d’une meilleure sécurité sanitaire du système alimentaire.

Problématique

Les transformations et l’intensification des systèmes de production agricoles et d’élevage au cours des dernières décennies ont conduit à une diminution de la biodiversité domestique. Cela concerne tant la diminution du nombre d’espèces, de variétés ou de races cultivées ou élevées, que la réduction de la diversité génétique intra-spécifique, sans parler des impacts sur la biodiversité des espèces auxiliaires de la production agricole ou encore de la biodiversité sauvage en général.

Pour faire face à l’accroissement de la demande de produits alimentaires, l’augmentation de l’offre s’est appuyée sur des schémas d’amélioration et de sélection génétiques privilégiant les performances quantitatives et reposant sur la spécialisation des systèmes de production. Cette recherche d’optimisation de la productivité s’est accompagnée d’un recours accru à des consommations intermédiaires ( e.g. produits phytosanitaires et médicaments vétérinaires) dont les conséquences sanitaires et environnementales à long terme peinent à être maitrisées et qui questionnent la résilience des modes de production déployés. 

Peut-on dire aujourd’hui de la baisse de diversité génétique des espèces domestiques liée à l’homogénéisation et à l’intensification de tels modes de production ?  Faut-il craindre que cette réduction de la biodiversité conduise à une augmentation de la vulnérabilité des systèmes de production ? Quelles sont les évolutions récentes constatées tant du point de vue de l’offre que de la demande alimentaires et dans quelle mesure peut-on concilier intensification, diversité génétique et résilience des modes de production /du système alimentaire.

Ce colloque exploratoire vise à faire le point des éléments de diagnostic qui mettent en évidence des liens avérés ou possibles entre la diminution de la biodiversité agricole et la sécurité sanitaire des systèmes de production, voire de l’ensemble du système alimentaire. Il vise également à comprendre quels sont les déterminants de cette réduction de la biodiversité agricole, et à identifier quels pourraient être les leviers d’actions pour une re-diversification, et dans quelle mesure ils sont compatibles avec ou peuvent s’appuyer sur la recherche d’une meilleure sécurité sanitaire du système alimentaire.
Format

Un colloque d’une journée à Sciences Po, co-organisé par la Chaire et l’Anses, permettant de croiser des regards entre les experts, les académiques, les ONG et les entreprises.
Cliquer Ici pour télécharger le pré-programme

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Les moules vont-elles sauver les fjords de la pollution ?

Des chercheurs danois se sont aperçus que le mollusque pouvait absorber d'impressionnantes quantités de nitrogène injectées dans les eaux par les engrais utilisés dans l'agriculture.

Source : Francetv info

Dans l'assiette, elles sont déjà très bonnes, mais dans les fjords, elles sont carrément dotées de superpouvoirs. Selon une étude menée par des chercheurs danois, les moules peuvent, grâce à leur capacité filtrante, lutter efficacement contre la pollution dans les fjords, ces anciennes vallées glacières envahies par la mer, rapporte jeudi 10 avril le site du Copenhagen Post (en anglais).

Le talent du mollusque consiste à ingurgiter des algues ainsi que d'impressionnantes quantités de nitrogène, expliquent les chercheurs du Centre danois des coquillages, à l'université technique du Danemark. "Dans le fjord de Skive, nous avons installé 18 hectares d'élevages mytilicoles, ce qui a permis de nettoyer et d'améliorer la clarté de l'eau dans une surface dix fois plus grande", a expliqué, au magazine scientifique, Videnskab Karen Timmermann, de l'institut des Bioscience à l'université d'Aarhus (Danemark).

Une solution (aussi) pour l'agriculture

Chaque moule peut filtrer de 20 à 25 litres par jour. Ces mollusques permettent donc d'empêcher que ces zones aquatiques fragilisées ne manquent d'oxygène, conséquence inévitable de la présence d'algues qui se développent à cause des émissions de nitrogène issues de l'agriculture.

Récolter ces moules et les réutiliser comme engrais permet de retirer le nitrogène des eaux et de le restituer dans les terres, là où les agriculteurs en ont besoin, poursuit le site du Copenhagen Post. Certes, le mollusque ne peut pas, à lui seul, constituer la solution contre la pollution des eaux. Mais les chercheurs s'accordent à dire qu'il pourrait au moins empêcher la concentration de nitrogène de mettre en danger les côtes, notamment au Danemark.

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Algérie : l’Algérie veut atteindre une production aquacole de 100 000 tonnes à l’horizon 2020

Passer d’une production aquacole de 5000 tonnes à 100 000 tonnes d’ici 2020 afin de satisfaire la demande locale, c’est l’objectif que l’Algérie veut atteindre en lançant un nouveau programme dédié au développement de l’aquaculture.

Source : Agence Ecofin

Ce programme qui ambitionne mener à terme 352 projets, verra la création de 10 000 emplois dans le pays, indique l’APS.

Alors que 10 de ces projets de développement aquacole seront opérationnels d’ici le mois de juillet, le pays veut franchir la barre des 20 000 tonnes d’ici 2016, ce qui devrait entraîner une baisse des prix du poisson sur le marché algérien.

Le programme a bénéficié de mesures d’accompagnement comme l’annulation des taxes douanières sur les importations des intrants alimentaires nécessaires à l’élevage des poissons et la réduction de la TVA qui passe de 17% à 7%.

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Le 9 avril 2014

Frédéric Cuvillier nommé secrétaire d'Etat des Transports, de la Mer et de la Pêche

Frédéric Cuvillier nommé secrétaire d'Etat des Transports, de la Mer et de la Pêche Frédéric Cuvillier nommé secrétaire d'Etat des Transports, de la Mer et de la Pêche

Source : Semaine dans le Boulonnais

Le maire de Boulogne-sur-Mer Frédéric Cuvillier vient d'être nommé secrétaire d'État des Transports, de la Mer et de la Pêche.

Une annonce faite mercredi après-midi par Pierre-René Lemas, secrétaire général de l'Elysée.

Une semaine après avoir ceint l'écharpe de maire lors du conseil d'installation de Boulogne, il devrait la remettre à sa première adjointe, Mireille Hingrez-Cereda.

Frédéric Cuvillier rejoint ainsi les 16 ministres du gouvernement Valls nommés voilà tout juste une semaine.
Sous un titre différent, l'élu boulonnais retrouve donc le portefeuille dont il était en charge sous le gouvernement Ayrault du 16 mai 2012 au 2 avril 2014.

Le secrétariat d'Etat de Frédéric Cuvillier est rattaché au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie, dont la ministre est Ségolène Royal.

Cuvillier reconduit : le choix de la stabilité

Frédéric Cuvillier disposera-t-il de la nouvelle direction ministérielle réunissant tous les services concernés ayant trait à la mer ?

Source : Le Marin

Frédéric Cuvillier, 45 ans, a été nommé secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, lors de la nomination des quatorze secrétaires d’État du gouvernement Valls, le 9 avril. Une « titulature » qui, le rang de secrétaire d’État mis à part (mais c’est le lot commun, le gouvernement ne comptant plus aucun ministre délégué), est exactement celle de son ancien portefeuille, sous le gouvernement Ayrault, depuis sa constitution le 16 mai 2012.

Cette nomination est accueillie avec un certain soulagement par nombre d’acteurs de la vie maritime.

D’une part parce que Frédéric Cuvillier, élément de stabilité dans un ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie balloté par la succession des Bricq, Batho et Martin en moins de deux ans, peut instantanément reprendre les dossiers en attente.

Deuxièmement parce ce que celui dont on considère qu’il a « fait le job », selon les termes d’un responsable professionnel, est perçu comme ayant la capacité de défendre les intérêts économiques des secteurs dont il a la charge auprès d’une Ségolène Royal qui inspire plus de méfiance.

Le Cluster Maritime Français par la voix de son président Francis Vallat, s'il est "déçu au premier stade" que la mer n'ait pas été affichée "au moment de la nomination des ministres" puis qu'elle n'ait pas l'objet "d'un secrétariat d'État "plein"", perçoit cependant la nomination de Frédéric Cuvillier "cvomme un nouvelle positive", par son "vrai tropisme maritime" et sa "connaissance des dossiers". Raison de plus pour que les dossiers en souffrance "où il n'y a plus aucune raison de ne pas avancer vite". Et de citer les lois attendues (embarquement des gardes armés, loi de 1992, simplification des possibiltés de recours dans le domaine des EMR, grands fonds marins, déblocage des extractions de granulats, etc.).

Dans le monde de la pêche, où l'on se préoccupe surtout, en ce moment, de l'effondrement des marchés, les positions divergent quant au maintien de la pêche dans un secrétariat d'État maritime et transversal. Il était souhaité par le comité national des pêches. Mais certaines organisations de producteurs auraient préféré un retour sous le giron du ministère de l'Agriculture.

À ce jour, il reste à connaître les moyens dont disposera Frédéric Cuvillier. Il s’agit d’une part de l’ampleur de son cabinet, un secrétariat d’État étant supposé être moins doté qu’un ministère délégué.
Et surtout de l’avenir de la délégation ministérielle de la Mer, dont la création avait été annoncée par le ministre en fin d’année.

Cette direction a pour objectif de fédérer sous une autorité unique l’ensemble des directions ou services du ministère ayant trait à la mer, depuis les transports, les affaires maritimes, la flotte, les ports, jusqu’à la partie maritime de la direction de l’eau et de la biodiversité. Un outil évidemment majeur pour le secrétaire d’État, mais qui bouleverse quelque peu les cloisonnements de la maison dont il dépend....

Suite : Le Marin 

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Ostréiculture. Installation en temps de crise des surmortalités d'huîtres

Le 42e Salon du matériel ostréicole et mytilicole de La Tremblade ouvre ses portes du 12 au 14 avril 2014.

Tout au long de la semaine, « Sud Ouest » pose la question de la reprise d'établissements ostréicoles à de jeunes producteurs, sur fond de crise des surmortalités d'huîtres.

Article 3


Il fournit son père poissonnier

Nancéen de 27 ans, Henri Schaller a racheté à Marennes l’exploitation où son père, poissonnier, s’est fourni durant trente-cinq ans pour ses points de vente dans l’est de la France.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux 

Son envie, c'était un parcours dans le sport automobile. Son métier aujourd'hui, c'est ostréiculteur. À première lecture, Henri Schaller, 27 ans, offre un profil inattendu. Le nom est d'origine suisse, mais Henri a grandi dans l'est de la France. Retrouver ce Nancéen titulaire d'un CAP-BEP véhicules automobiles, d'un bac professionnel maintenance des véhicules industriels, et d'un CAP de conducteur routier aux commandes de l'établissement ostréicole qu'exploitaient les Marennais Claude et Gilberte Mège, est moins incongru qu'il y parait. Le lien, c'est la famille et l'amitié.

René, le père d'Henri Schaller est poissonnier. Une grosse entreprise : 12 points de vente entre Metz et le Jura, en passant par Nancy, et Épinal. 90 salariés. René Schaller est âgé de 56 ans. Mais il n'avait pas 20 ans lorsqu'à ses débuts, il est venu chercher en Charente-Maritime un producteur d'huîtres qui alimenterait sa première poissonnerie. Il rencontra alors les Mège. Le début d'une longue amitié. Trente-cinq années durant, le couple Marennais fournira les poissonneries Schaller. Et au fil du temps, René Schaller est devenu le client quasi exclusif de ces ostréiculteurs. Les meilleures années, ils lui expédiaient près de 110 tonnes.
Schaller fils a le doux souvenir de ces moments partagés. « Les Mège sont venus au mariage de mes parents, ils étaient là aussi pour mon baptême. » Et tout aussi naturellement, la porte des Marennais s'ouvrait à Henri Schaller durant les vacances d'été. « Gamin, j'allais avec eux à la marée, me promener, passer du bon temps… »

7 000 poches mises à l'eau

Suite : Sud Ouest

Demain : Damien Thuillias relève un défi à taille humaine.

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De fortes mortalités sur les moules de Vendée et Charente-Maritime


Depuis début mars, des mytiliculteurs du sud Vendée et du nord de la Charente-Maritime constatent des taux de mortalités importants sur leurs filières et bouchots, en particulier en baie de l’Aiguillon. Elles touchent du naissain comme des moules marchandes.

Source : Le Marin

D’abord discrets afin de ne pas affoler les marchés, ils s’expriment désormais, à la suite de la préfecture de Vendée. Selon un bilan du Comité national de la conchyliculture (CNC) au 4 avril, les mortalités affectaient surtout des élevages au sud des Pays de la Loire (baie de l’Aiguillon, les Roulières) et au nord de la Charente-Maritime (filières du pertuis d’Antioche, bouchots de la baie d’Yves, filières de Charron), avec des taux atteignant 80 % de pertes. Or, la situation s’est aggravée depuis. Quelques pertes plus ponctuelles ont aussi été observées à Pénestin et en rade de Brest, jusqu’à 40 %.

Des résultats de l’Ifremer sont attendus d’ici la fin de la semaine, mais, selon la préfecture de Vendée, les premières analyses « excluent tout problème sanitaire pour le consommateur ». L’hypothèse d’un stress généré par de forts apports d’eau douce est évoquée. Le CNC a saisi officiellement la DGAL (direction générale de l’alimentation).

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8 avril 2014

Ostréiculture. Installation en temps de crise des surmortalités d'huîtres

Le 42e Salon du matériel ostréicole et mytilicole de La Tremblade ouvre ses portes du 12 au 14 avril 2014.

Tout au long de la semaine, « Sud Ouest » pose la question de la reprise d'établissements ostréicoles à de jeunes producteurs, sur fond de crise des surmortalités d'huîtres.

Article 2

Promesse d’une surprise

Aurélie Suire ne se destinait pas à prendre la relève familiale. La promesse de vente qu’allait signer son père l’a convaincue de changer d’avis. Elle et son compagnon préparent la succession à Marennes.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Lieu-dit la Prise de Fenard, un parfum de bout du monde flotte dans l'air. Sur la petite route tortueuse qui cherche son cap dans le marais, la nature éclabousse le pare-brise. À droite, un couple de canards tadornes se darde au premier soleil printanier. Sur la gauche, un étier envasé murmure la douceur du paysage. Au loin, la Seudre guide les ostréiculteurs vers les parcs d'élevage en mer. Et plein ouest, le clocher de Marennes s'élève, pour rappeler que la civilisation est à portée d'angélus.

On peut comprendre pourquoi Aurélie Suire n'a pas résisté longtemps à l'appel des claires. L'annonce par son père qu'il s'apprêtait à signer une promesse de vente de l'entreprise ostréicole familiale emporta sa décision : elle lui succéderait. « Je trouvais dommage de laisser partir tout ça. » La jeune femme de 28 ans qui, enfant, n'avait que peu d'empressement à participer aux travaux ostréicoles, a connu la complainte des Noël solitaires quand ses parents étaient submergés par la fièvre des expéditions de fin d'année. Elle sait donc tout l'investissement que réclame le métier. Mais elle relève le défi et se prépare à devenir la quatrième génération de Suire de la rive droite de la Seudre. La démarche n'est pas exceptionnelle nous renseigne le Point info cultures marines qui gère à Marennes le répertoire des cessions d'entreprises ostréicoles. Sur les 25 jeunes installés dans le métier entre 2009 et 2012, 13 l'ont été dans un cadre familial.

Oh mon bateau… !

« La proposition de reprise d'Aurélie m'a surpris, concède son ostréiculteur de père, le président du Groupement qualité, ce garde-fou de la marque Marennes-Oléron. Mais, cela fut une surprise agréable… » Avec humour, Jean-Pierre Suire, 61 ans, ponctue : « À présent je sais que ma retraite est foutue. J'avais un petit bateau, je pensais aller à la pêche… Si on veut un bon plan retraite, il faut surtout éviter que la reprise soit faite par ses enfants. En même temps, les aider conserve bien ! » Peut-être Jean-Pierre Suire revendra-t-il le bateau… Il est plus certain qu'il vienne régulièrement prodiguer ses conseils à sa fille, et à Dominique Bouthier, son compagnon, lui aussi embarqué dans l'aventure.

Maçon de formation, il se reconvertit dans la conchyliculture. À lui l'élevage. Aurélie, titulaire d'un BTS de gestion de petites et moyennes entreprises décroché en alternance (elle travaillait alors au Comité régional conchylicole, à Marennes), développe une tendance plus naturelle à l'administration de l'entreprise.

Huîtres d'eau profonde

Suite : Sud Ouest

Demain : Henri Schaller, le Lorrain adopté par l'ostréiculture charentaise.

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Comment sauver les huîtres élevées en Europe ?




Virus, bactéries et parasites déciment les huîtres en Europe. Comment la science peut-elle contribuer à y remédier ? Dans le sud-ouest de la France, par exemple, les ostréiculteurs font face à un véritable fléau depuis plusieurs années comme nous l’explique l’un d’eux : “le cycle d‘élevage des huîtres dure de 3 à 4 ans”, indique Gérald Viaud. “La première année, on peut avoir jusqu‘à 80, voire 90 % de mortalité ; la deuxième, c’est parfois de l’ordre de 10 à 15 % et la troisième, on a encore une importante mortalité de 30 à 40%”, énumère-t-il avant de conclure : “au final, on arrive péniblement à vendre une huître sur dix”.

Un projet de recherche scientifique soutenu par l’Union européenne a justement pour but d’identifier et de neutraliser ce redoutable ennemi. Dans le laboratoire de l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) à La Tremblade (ouest de la France), on dissèque un virus, trois bactéries et un parasite et plus précisément, l’action de ces pathogènes sur les huîtres. Des animaux vulnérables qui s’avèrent très difficiles à protéger d’après le coordinateur de ce projet baptisé Bivalife, Tristan Renault, chef du laboratoire génétique et pathologie. “La vaccination n’est pas possible chez les coquillages”, souligne-t-il, “ce sont des invertébrés qui ne possèdent ni anti-corps, ni lymphocyte T et B qui sont les composantes que l’on stimule au travers de la vaccination chez l’homme ou chez les animaux”.

Ce qui n’empêche pas les chercheurs d’envisager des solutions : les plus prometteuses – bien qu’elles prennent du temps -, ce sont la sélection naturelle et les croisements. “Au sein des huîtres”, poursuit Tristan Renault, “il peut exister des individus qui ont une capacité supérieure par rapport à d’autres à se défendre de cette infection virale et donc on peut les utiliser, les croiser entre eux et obtenir des groupes résistants”.

À la différence des animaux de ferme, les huîtres sont élevées dans un milieu ouvert où les facteurs environnementaux ne sont pas évidents à contrôler comme la température de l’océan, la salinité et l’acidité de l’eau ou encore la pollution. Ainsi, Jean-Paul Lopez, ostréiculteur, pointe du doigt “le virus, mais aussi la pollution comme le nitrate, les pesticides, les engrais qui vont dans la mer et les stations d‘épuration qui ne sont pas aux normes”. “On est dans un environnement ouvert, donc d’interaction”, insiste Tristan Renault, le coordinateur du projet. “Donc notre travail”, dit-il, “consiste à regarder si un mélange de douze pesticides peut rendre les animaux plus sensibles à l’infection virale”. Une démarche dont les professionnels attendent beaucoup : “la recherche sur la qualité du milieu, de l’eau, des sédiments, c’est tout cela qui nous intéresse, mais il y a aussi le fonctionnement et la gestion du territoire dans son ensemble”, déclare Gérald Viaud.

Malgré la complexité de la tâche, scientifiques et ostréiculteurs refusent de baisser les bras : “j’avais 20 ans en 1970 quand on a vécu la grande épizootie, alors si je n‘étais pas optimiste aujourd’hui à 63 ans, je ne serais pas là et je n’essaierais pas de défendre la profession”, lance Gérald Viaud, “parce que mes enfants font eux aussi ce métier et j’ai bon espoir de voir mes petits-enfants travailler un jour avec nous dans l‘établissement familial”.

Pour plus d’informations sur ce projet de recherche : www.bivalife.eu

Copyright © European Commission 2014 / euronews 2014

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Baie de L'Aiguillon : mortalité anormale de moules


Les mytiliculteurs ont tiré la sonnette d'alarme. Des analyses sont en cours pour connaître les causes de l'hécatombe. Les premiers résultats excluent tout risque sanitaire pour le consommateur.

Source : Ouest France  par Loïc Tissot

Quel est le constat dans la baie de L'Aiguillon-sur-Mer ?

Mi-mars, la filière mytilicole a alerté les services de l'État sur une mortalité anormalement élevée de moules au niveau de la pointe d'Arçay. Cette mortalité, explique la préfecture, « touche des moules de taille marchande et juvéniles et peut entraîner des pertes allant jusqu'à 80 % du cheptel dans les filières (NDLR : en pleine mer) et sur les bouchots de l'ensemble de la baie de l'Aiguillon. » Ce qui n'est pas anodin.

Car cette baie est le berceau de la mytiliculture sur bouchots. Les professionnels du secteur y exploitent 44 km de linéaires de ces pieux en bois sur lesquels grandissent les moules, sur les 187 km disponibles dans la région. Ils produisent 19 000 tonnes de moules (source : comité régional de la conchyliculture). C'est un pan économique local important.

Est-ce que cette mortalité est sectorisée ?

A priori, si l'on regarde par le prisme vendéen. « Aucune mortalité n'est actuellement à déplorer sur l'île d'Yeu et sur la baie de Bourgneuf », confirme la préfecture. Par contre, un phénomène similaire se développe dans le Morbihan (à Pénestin) et en Charente-Maritime.

Il faut dire que la qualité de l'estran de la baie de L'Aiguillon est telle qu'ils sont très nombreux, du département voisin, à travailler dans ce secteur. « Si 80 % des exploitations sont sur le domaine public vendéen, 80 % des exploitants sont Charentais », confirme ce spécialiste.

Comment réagissent les mytiliculteurs ?

Suite dans Ouest France

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Charente-Maritime: surmortalité des moules "jusqu'à 70%"


Ce phénomène touche surtout les filières au large.

Source : Charente Libre par Agnès Marroncle

Après les huîtres, les producteurs de moules de Charron, Esnandes et de la baie de l’Aiguillon constatent depuis trois semaines des pertes sur leurs bouchots, mais surtout sur leurs filières au large. "Pour certaines entreprises, cette mortalité atteint 70% du cheptel", affirme Benoît Durivaud, président du syndicat des mytiliculteurs de Charente-Maritime. Peu sensible du côté de Fouras et Chatelaillon, le phénomène est surtout important au nord de la Charente Maritime, ce bassin de la baie de l’Aiguillon, second de France en production après la Normandie, d’où partent chaque année 10 000 tonnes de moules.

L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, l’Ifremer, fera connaître la semaine prochaine les résultats de tests approfondis. En attendant, les professionnels font des suppositions. "L’hiver a été très agité. Les tempêtes à répétition ont dû mettre en suspension des sédiments retenus dans la vase. Ensuite, il a beaucoup plu, les terres agricoles ont été lessivées, les lâchés d’eau douce ont entraîné une irrégularité de la salinité de l’eau dans la baie."

Suite dans la Charente Libre

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Saumon : le premier producteur norvégien prend des mesures pour décontaminer son poisson

Marine Harvest a annoncé qu'elle allait désormais nourrir ses poissons avec des aliments décontaminés afin de réduire la teneur en dioxines et PCB du poisson d'élevage.

Source : France TV Par Marion Solletty

C'est une mesure importante pour la santé des amateurs de poisson : Marine Harvest, premier producteur norvégien et mondial de saumon d'élevage, a annoncé jeudi 3 avril qu'elle nourrirait désormais ses poissons avec des huiles de poissons préalablement nettoyées de certains contaminants environnementaux.

Comme l'a soulignée une enquête de francetv info sur le saumon publiée en décembre, les poissons gras comme le saumon contiennent des doses non négligeables de polluants organiques persistants (POP) comme les PCBs et dioxines. Ces substances sont accusées notamment de perturber le système immunitaire et hormonal. Les poissons y sont exposés via la pollution des eaux mais aussi et surtout à cause de l'accumulation de ces contaminants le long de leur chaîne alimentaire.

Des contaminants "sources d'interrogation pour le consommateur"

"Des débats sur les quantités maximales de saumon que devrait manger le consommateur font régulièrement surface dans les médias", explique Marine Harvest dans un communiqué. "Nous reconnaissons que ces débats sont source d'interrogation pour le consommateur. Notre objectif avec la décontamination des aliments est de lever les doutes concernant ces doses maximales."

La décontamination des aliments à base de poisson - huiles principalement - qui composent leur alimentation était de fait l'une des principales mesures suggérées par les spécialistes pour réduire l'exposition des consommateurs.

Une mesure saluée par les spécialistes

Suite : France TV

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L'algue et les légumiers de la mer inventent l'avenir

Samedi, les légumiers de la mer sont venus expliquer leur défi aux Roray-clubs de Paimpol.

Source : Ouest France  Philippe PERON

Témoignage de Sébastien Floch, groupe Roulier.

Qu'elle soit à usage alimentaire ou industrielle, la consommation d'algues va crescendo.

Par ses ressources maritimes environnementales et le savoir-faire de ses professionnels (pêcheurs, ostréiculteurs ou chercheurs du Centre de valorisation des algues à Pleubian), le pays de Paimpol - Goëlo possède une très belle carte à jouer.
Samedi, devant 450 personnes, des « légumiers de la mer » ont fixé les enjeux à l'invitation des Rotary-clubs du district Bretagne - Mayenne. « Le marché de l'algue est un marché mondial qui pèse aujourd'hui 23 millions de tonnes en équivalent fret par an, a vite rappelé Marc Danjon, le directeur du Ceva. À titre de comparaison, le soja, tout seul c'est 280 millions de tonnes, le maïs c'est 800 millions de tonnes. On reste donc sur une matière première assez peu importante. Cela reste cependant 20 % du total de l'aquaculture mondial qui est à 90 à 100 millions de tonnes. Ces chiffres laissent aussi bien imaginer tout le potentiel que l'on peut avoir sous le pied au niveau mondial au niveau des algues. C'est une production qui se développe depuis 30 ans à raison de 5 à 10 % par an de croissance. 90 % de la production est concentrée sur l'Asie et l'Asie du sud est. »

Des prézonages et du dialogue

(....)

« De vraies possibilités de développement »

« Chez nous, les algues représentent 500 000 tonnes de produits, au niveau mondial (45 pays) pour 600 à 700 millions d'euros de chiffre d'affaires. Il existe trois familles de produits : la nutrition de la plante ; la nutrition animale avec de vraies possibilités de développement au niveau mondial notamment vers le monde de l'aquaculture et l'alimentation humaine. Là, nous développons deux segments : l'algue en tant que mets et l'autre de produit fini. Sur ces produits finis (colorants, gélifiants, etc.) il y a un marché. Le monde de l'agroalimentaire va veners des produits de plus en plus naturels. »

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Saint-Malo. Un centre mondial de recherche pour Roullier

Le spécialiste breton des engrais va regrouper ses chercheurs et ses ingénieurs dans un bâtiment aux lignes futuristes sur les quais de Saint-Malo. Montant de l'investissement : 27 millions d'euros.

Découvrez en 3D  le bâtiment une fois sorti de terre :


Le groupe Roullier est né en 1959, sur le port de Saint-Malo. L'aventure s'y poursuit pour la société qui a lancé, hier, le chantier de son futur centre mondial de recherche et développement.

Source : Ouest France  par Isabelle LÊ.

Installé sur deux hectares, face à l'actuel siège social du groupe, le bâtiment de 8 000 m2 abritera 200 chercheurs. Ils y mettront au point de nouvelles gammes de produits dans les domaines des fertilisants, des algues et de la nutrition animale. Le recrutement de quatre-vingt salariés est prévu dans les années à venir : ingénieurs, techniciens d'essais et de laboratoire, experts en marketing...

En 2011, le fondateur Daniel Roullier a transmis l'ensemble de ses actions à ses enfants et petits-enfants. Il préside aujourd'hui le conseil de surveillance. « Avec nos produits pensés à Saint-Malo, nous nous sommes développés jusqu'en Amérique du Sud, a-t-il déclaré dans son discours. Si nous devions faire quelque chose d'important au niveau international, ça devait se faire ici. » Le centre de recherche « va nous permettre d'aller encore plus loin ».

Serres et laboratoires

Le groupe, implanté dans quarante-six pays, dispose de soixante-dix-sept usines de part le monde. « Nous devons répondre aux besoins de nos amis les paysans pour faire pousser papayes, soja ou maïs. Chaque végétal a ses particularités. » Le défi est de répondre « aux besoins alimentaires de la population mondiale». Peu implantée en Afrique, la société entend s'y développer ainsi qu'en Asie. « Nous allons nous y déployer à partir de la Chine », indique Olivier Julienne, directeur général adjoint.

Le nouveau vaisseau amiral de l'entreprise comportera des serres de culture sur 800 m2, des laboratoires en physique minérale, microbiologie, chromatographie, hygiène et échantillonnage. S'y ajoutera le service marketing produits. Le bâtiment sera en partie ouvert au public. Un circuit de visite a été intégré au projet. Le chantier devrait s'achever à l'été 2015.

Le chiffre d'affaires du groupe, en forte progression depuis trois ans, s'est élevé à 3,1 milliards d'euros en 2013. L'industriel emploie 7 000 collaborateurs dans le monde, dont 920 à Saint-Malo et Dinard.

Des embauches

Suite dans Ouest France

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Huîtres et moules : Un garde pour les conchyliculteurs normands

La section régionale conchylicole a tenu son assemblée générale mardi à Blainville-sur-Mer, avec son nouveau président le Blainvillais Louis Teyssier.

Source : Ouest France

Face à la persistance des crises (mortalité massive des huîtres juvéniles depuis 2008, mortalité des huîtres adultes depuis 2013, pollution des eaux et déclassements sanitaires, chute de la production...), la section régionale envisage plusieurs mesures: embaucher un garde pour vérifier la conformité des densités et des produits utilisés dans les concessions, porter plainte contre les épandages illégaux et à chaque déclassement sanitaire et enfin avoir des retours d'information sur les dysfonctionnements des stations d'épuration.

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Les baleines aussi aiment les anguilles


L’incroyable voyage de trois balises prouve que les anguilles se font manger par les baleines quand elles tentent de rejoindre leur aire de ponte dans la mer des Sargasses.

Source : Sciences et Avenir Par Loïc Chauveau

PRÉDATEUR. L’Université du Danemark Sud vient de trouver un nouvel ennemi pour Anguilla anguilla qui déjà n’en manquait pas. Les chercheurs ont désormais la certitude que des baleines sont des prédateurs des anguilles argentées lors de leur migration vers la mer des Sargasses. Les cétacés n’étaient pas spécialement visés comme des menaces pour l’espèce dans la mesure où les anguilles se déplacent dans l’Océan à plus de 700 mètres de profondeur. Elles s’y font pourtant manger, et ce sont des balises qui en ont apporté la preuve.

En 2009 et 2010 en effet, une équipe européenne regroupant des scientifiques suédois, danois, irlandais et français s’est lancé dans le programme «Eeliad » qui s’est achevé en 2012. L’expérience a consisté à équiper de balises émettrices (cf image ci-contre) 156 anguilles femelles (elles sont plus grosses et plus résistantes que les mâles) afin de tenter de les suivre dans leur migration en mer.

Si l’expérience a pu conclure que le réchauffement climatique et les changements océanographiques ne semblent pas perturber le cycle de l’espèce, elle a cependant échoué à résoudre le mystère de la migration.

« Les spécimens lâchés à hauteur de la Suède ont contourné l’Ecosse avant de disparaître et celles parties d’Irlande et de France ont toutes pris la route des Açores, mais les émissions se sont arrêtées juste après cet archipel, alors qu’il leur restait les 2/3 de la distance à parcourir pour arriver dans les Sargasses » raconte Eric Feunteun, chercheur au Muséum d’histoire naturelle et partenaire du programme Eeliad. Que sont devenues les anguilles ? Mystère.

Suite dans Sciences et Avenir 

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7 avril 2014

Ostréiculture. Installation en temps de crise des surmortalités d'huîtres

Le 42e Salon du matériel ostréicole et mytilicole de La Tremblade ouvre ses portes du 12 au 14 avril 2014.

Tout au long de la semaine, « Sud Ouest » pose la question de la reprise d'établissements ostréicoles à de jeunes producteurs, sur fond de crise des surmortalités d'huîtres.

Article 1


L’élevage est revalorisé

La crise des surmortalités ostréicoles complique la transmission d’entreprises. Certains jeunes relèvent cependant le défi.

Source : Sud Ouest

La transmission des entreprises conchylicoles, c'est le domaine de Jean Hartz. Au Point info de Marennes depuis 2001, il met en relation les candidats à la retraite et les porteurs de projets, essentiellement ostréicoles.

Propos recueillis par Philippe Baroux

« Sud Ouest ». Peut-on dire que la crise des surmortalités d'huîtres qui sévit depuis 2008 influe sur le volume des cessions et des reprises d'installations conchylicoles en Charente-Maritime ?

Jean Hartz. Cette mortalité a surpris beaucoup de monde. Nous étions en plein stage d'installation, avec une dizaine de stagiaires, lorsqu'est tombée, en 2008, la première information sur les surmortalités d'huîtres juvéniles. Certains stagiaires ont alors décidé de reporter leur projet d'installation. L'impact fort a duré deux ans. Entre 2008 et 2009, jeunes et cédants se sont donné le temps de prendre la pleine dimension de ce nouveau problème. À partir de 2010, les candidats à l'installation sont revenus avec une nouvelle approche qui intégrait cette problématique des surmortalités, et avec l'idée que, malgré cela, il y avait une voie pour un projet de reprise viable d'installation.

Cette crise a-t-elle infléchi le coût des installations disponibles ?

L'impact à la baisse s'est surtout fait sentir sur le coût des parcs d'élevage en mer, pas sur la globalité de la structure de production. Mais la valeur moyenne d'une structure globale, reste comprise entre 100 000 et 200 000 €. Paradoxalement, les parcs de captage dépréciés jusqu'en 2008 ont vu leurs prix s'envoler ; les ostréiculteurs cherchant à augmenter l'approvisionnement en naissain, du fait de la surmortalité des juvéniles. Et depuis l'an dernier, avec l'apparition des surmortalités des huîtres de taille marchande, les parcs d'élevage ont connu une nouvelle dépréciation. Un terrain à Lamouroux, parc de finition qui se négociait 10000 à 15000 €, est accessible aujourd'hui à 5 000 ou 6 000 €.

De 2007 à 2012, sur 51 offres, 8 seulement ont donné lieu à une reprise globale de l'installation. Pourquoi les 43 autres entreprises n'ont-elles pas trouvé preneur ?

Suite dans Sud Ouest

Demain : A Marennes, Aurélie Suire prend la relève de ses parents et son compagnon, maçon, devient ostréiculteur.

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Le 5 avril 2014

Après les huîtres, mortalité des moules...

Les mytiliculteurs sont inquiets

Les producteurs locaux attendent des résultats de l’Ifremer pour comprendre la mortalité qui sévit depuis un mois sur leurs élevages.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Que se passe-t-il dans les eaux des pertuis charentais ? La question posée depuis 2008 avec les surmortalités d'huîtres n'a pas trouvé d'autre réponse que la mise à l'index de la dégradation du milieu, reliée à une mauvaise gestion qualitative et quantitative des apports d'eau douce du bassin versant. Et voici que l'acuité de l'interrogation se trouve renforcée par un nouvel épisode de mortalité. Les victimes cette fois, ce sont les moules.

Les producteurs charentais et vendéens ont dressé les premiers constats au début du mois de mars. Un phénomène disparate dans sa répartition géographique et ses seuils qui, semble-t-il, serait aujourd'hui en phase de stabilisation. Encore qu'il faille être prudent et attendre la prochaine grande marée, mi-avril, pour disposer d'une photo affinée de la situation.

De 5 à 70 % de mortalité

Quel est à ce jour l'état des lieux ? La situation était appréciée avant-hier, lors d'une réunion convoquée par Mme la préfete de la Charente-Maritime, en présence des représentants des services de l'État, de l'Ifremer et des professionnels. Tandis qu'une équipe de la direction des territoires et de la mer évaluait ce même jour la situation sur les élevages du nord du département, et le lendemain dans le sud des zones de production, entre Aix et Châtelaillon. Dans l'attente des conclusions de ces relevés officiels, les professionnels avancent leurs propres éléments. « Les pertes sont très fortes sur les filières du Pertuis breton, fortes sur les bouchots du pertuis, moindres partout ailleurs », exprime le président du Syndicat des mytiliculteurs du Breton et vice-président moules au Comité régional conchylicole, Benoît Durivaud.

« Très fort », c'est un impact de 70 % environ dans le pertuis Breton, qui à lui seul fournit 10.000 des 15.000 tonnes du département. Une cinquantaine de producteurs travaillent ces concessions (Vendéens compris), qui, dans leur majorité, ne bénéficient pas de l'apport de sites moins touchés pour rééquilibrer leurs volumes marchands.

Salinité et turbidité

(...)

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Les moules sont comestibles

Au plan commercial, les producteurs ne pouvaient pas rencontrer pire scenario. C'est au mois de mai pour les lots de moules provenant des filières, et en juin-juillet pour celles cultivées sur bouchots, que débute la pleine saison de commercialisation des moules charentaises.

Source : Sud Ouest

Le consommateur doit-il s'inquiéter de la situation actuelle ? Au plan sanitaire, la réponse est non. Les moules qui restent en vie sont saines, absolument saines. Exactement comme les huîtres qui connaissent des surmortalités depuis sept ans.

L'autre question qui se pose est de savoir si le marché pourra être alimenté en moules charentaises. La réponse est un «oui mais». Oui, les marchés de proximité auront sûrement des bouchots sur les tables estivales. Mais assurément, les producteurs seront moins enclins à desservir leurs marchés les plus lointains. On peut s'attendre à une augmentation du prix.

Une autre inquiétude les taraude: la préservation de l'emploi. Les 112 établissements mytilicoles du département emploient entre 300 et 500 personnes. Si la situation s'aggravait, des mesures de chômage partiel pourraient être envisagées. Jeudi, devant les services de l'Etat, la profession a sollicité des aides pour l'accompagner dans cette période: ouverture d'un dossier de calamités agricoles, médiation bancaire, allègement de charges, et soutiens de trésorerie jusqu'au lancement de la campagne de commercialisation, à la fin du printemps.

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Le 4 avril 2014

Passer de l’échelle artisanale à l’industrielle suppose une zootechnie plus précise, plus efficace

Eric Orsenna – « Mes amis maliens ont coutume de se demander si ce que nous allons apprendre vaudra ce que nous allons oublier… »

Jean-François Le Bitoux

Billet 9

De retour en Roussillon j’ai retrouvé Matthieu qui me fournit en huitres de Leucate. Il était particulièrement content de la pousse hivernale malgré un épisode de dinoflagellés en décembre : enfin quelqu’un qui se satisfait d’un hiver moins rigoureux bien qu’il craigne de payer la facture au printemps quand la température montera. Matthieu et sa femme se sont installés il y a environ 25 ans et ils ont vécu des années difficiles comme le reste du pays. Mais en Méditerranée il n’est pas question de changer de sites comme cela a pu se faire ailleurs. Certaines années le captage local a pu aider les producteurs mais il est irrégulier. Matthieu appartient à cette génération de producteurs écologistes à l’écoute du milieu et des animaux ; il n’a pas souvenir que cela lui fut enseigné en formation mais il espère que les choses ont changé depuis. Il a testé des techniques d’amélioration de la qualité de l’eau comme de la diatomite utilisée en étangs. Je ne devrais sans doute pas le mentionner car j’ai entendu d’une «fonctionnaire territoriale » qu’il était interdit a priori d’utiliser « tout traitement » ou de « jeter quoique ce soit à l’eau » ! J’ai du mal à vérifier cette information mais comme l’Administration veut contrôler même ce qu’elle ne connait pas, cela ne m’étonnerait guère.- Merci de me signaler les textes auxquelles elle faisait référence -

La même semaine, RPA Aquablog évoque des huitres qui reviennent du Maroc ou d’Irlande. Dans une discussion avec J. P. Baud, Alain Dréano (CRC Bretagne) (Vidéo « Mortalités des huîtres : solutions et avenir » à la CCSTI Maison de la Merde Lorient, 2012) rappelle qu’il n’est pas envisageable d’empêcher la circulation des coquillages car certaines régions productrices n’ont pas de zones de captage de naissain. Bloquer la circulation des marchandises fut une méthode pour enrayer les grandes épidémies moyenâgeuses mais aujourd’hui tout va trop vite !

J’ai le sentiment que comme en agriculture, il existe autant de savoir-faire empirique professionnel que d’ostréiculteurs et d’écosystèmes exploités. En ostréiculture chacun tente de tirer parti de l’écosystème et bricole isolément ses solutions plus ou moins efficaces : les situations fluctuent en bien et en mal dans des écosystèmes variés et changeants. Car les concessions sont inégales et chacun ne passe pas le même temps à gérer ses jardins (le terme est utilisé à différentes reprises dans des témoignages disponibles sur le web). C’est pourquoi il faut vivre au moins l’espace de quelques instants avec un éleveur sur ses sites de production pour prendre en compte des dizaines de paramètres dont personne ne parle et qu’on a tort de passer sous silence comme l’âge des concessions et leur évolution passée et récente par exemple.

Il y a trois ans, peu après avoir visité les parcs de Monique du côté de Paimpol et ceux d’autres producteurs sur la Côte de Granit Rose, j’ai croisé un élu professionnel régional et, fort de ces observations, je lui ai fait la remarque qu’il existait encore des sites ostréicoles sains. Il m’a répondu que « Ce n’était pas possible et que toutes les côtes Françaises étaient malades »....

Suite...

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Le 3 avril 2014

Les ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon retrouvent leur place de leader européen dans la production de naissains

Après deux bonnes années de captage, les ostréiculteurs d'Arcachon repassent devant leurs collègues de Marennes-Oléron dans la production de naissains, ces "bébés huîtres" qui atteindront leur taille adulte dans trois ans. C'est une bonne nouvelle pour cette profession durement touchée par les virus depuis quelques années.

Source : France Bleu


4 milliards de naissains ont été récoltés dans les eaux du Bassin d'Arcachon cette année

Les ostréiculteurs d'Arcachon ont le sourire. Ils viennent de récupérer la place de leader européen dans la production de naissains. Après deux années de bon captage sur les collecteurs et les tuiles, ils repassent ainsi devant leur principaux concurrents de Marennes-Oléron.

Cette production est utilisée localement pour garnir les parcs à huitres du Bassin mais une partie est également revendue dans d'autres régions ostréicoles de l'hexagone. La Charente-Maritime, la Vendée, la Normandie et la Méditerranée sont en train de passer commande.

Attention tout de même à ne pas s'emballer car la mortalité des huîtres est un phénomène récurrent depuis quelques années. Il est trop tôt pour dire si ces naissains atteindront tous la taille adulte et seront commercialisables d'ici trois ans.

Difficile d'expliquer pourquoi les naissains se sont particulièrement bien développés à Arcachon cette année. Certains producteurs y voient tout de même le signe d'un bon équilibre des eaux du Bassin. Pourtant, au début de l'été dernier, de nombreuses huîtres de trois ans avaient péri. L'ostréiculture n'a jamais été une science exacte !

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Bretagne. L’arrêté sur les prélèvements de naissains d’huitres creuses a été publié

La préfecture de la région Bretagne a publié, mardi 1er avril, l’arrêté définissant les conditions de délivrance des autorisations de prélèvements de naissains et de juvéniles d’huitres creuses au bénéfice des ostréiculteurs et des pêcheurs à pied professionnels touchés par des problèmes de surmortalité. Les conditions d’exercice de ces HUITRES PECHES2prélèvements en Bretagne sont également définies par l’arrêté.

Source : CDPM 56

Vous pouvez télécharger l’arrêté en cliquant sur ce lien.

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Toxines dangereuses : Pêche des moules et coquillages interdits en rade


La présence de toxines amnésiantes a conduit la préfet à interdire la pêche professionnelle des moules et des autres coquillages dans certains secteurs de la rade de Brest.© Photo : Ermeline Mouraud / Ouest-France

La présence de toxines amnésiantes a conduit la préfet à interdire la pêche professionnelle des moules et des autres coquillages dans certains secteurs de la rade de Brest.

Source : Ouest France

Selon les analyses effectuées par Ifremer, les moules présentent actuellement un taux de toxines amnésiantes supérieures à la norme autorisée. Ces toxines sont considérées comme très dangereuses pour la santé. Le préfet a donc pris un arrêté d'interdiction de pêche professionnelle ou récréative des moules en rade de Brest Est, à l'est de la ligne joignant la Pointe de l'Armorique à la Pointe de Pen-ar-Vir. L'interdiction vaut aussi pour tous les coquillages en rade de Brest Ouest en limite nord de la ligne joignant la Pointe des Espagnols à la Pointe de l'Armorique ; en limite est, de la Pointe de l'Armorique à la pointe de Pen-ar-Vir.

Il est rappelé que les interdictions portant sur les secteurs suivants sont maintenues : secteur rade de Brest, pour les pectinidés.

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Plancton marin et pesticides : quels liens ?

29,00€

Auteurs : Geneviève Arzul, Françoise Quiniou

Editeur : Quae

Date de parution : 12 mars 2014

Public : Professionnels

Nombre de pages : 144

Cliquer Ici pour commander cet ouvrage sur Actu-Environnement

Bien que liés à deux mondes différents, le plancton vivant en milieu marin et les pesticides utilisés en milieu terrestre peuvent se rencontrer en eaux côtières. En effet, même à dilutions élevées les produits de traitement appliqués et leurs résidus, entraînés par les eaux de ruissellement, parviennent à plus ou moins long terme jusqu’aux eaux estuariennes, puis littorales. Les contaminations expérimentales d’organismes planctoniques ont confirmé les observations faites en milieu naturel. Ainsi, à partir de certaines concentrations et en présence de plusieurs molécules de pesticides, sont apparues perturbations métaboliques, sélections d’espèces tolérantes au détriment des plus sensibles, modification des équilibres naturels allant jusqu’à l’altération des écosystèmes.

L’ouvrage décrit les étapes expérimentales de la recherche en écotoxicologie réalisée, d’une part, en microcosmes au laboratoire sur phytoplancton et zooplancton et, d’autre part, in situ, en zones côtières océaniques tempérées. Des bioessais mis au point en zone tropicale, sur les coraux et leurs symbiontes, complètent les connaissances dans le domaine.

Ce livre s’adresse tant aux chercheurs qu’à un public averti, et met en évidence le risque potentiel que présente l’usage non contrôlé des pesticides pour les organismes et les écosystèmes non ciblés.

Sommaire
Chapitre 1. Quelques définitions de base
Chapitre 2. Pesticides dans les eaux côtières
Chapitre 3. Phytoplancton et pesticides
Chapitre 4. Zooplancton et pesticides
Chapitre 5. Coraux et pesticides

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Ecotoxicologie : création d'une unité de recherche sur la surveillance des milieux aquatiques

L'Ineris, l'Université de Reims Champagne-Ardenne et l'Université du Havre ont annoncé, le 2 avril, la signature d'une convention pour la création d'une unité mixte de recherche dédiée aux stress environnementaux et à la biosurveillance des milieux aquatiques (Sebio). Dirigée par le Pr Alain Geffard, l'unité compte 43 chercheurs, 28 doctorants et post-doctorants.

Source : Actu-Environnement.com  par Sophie Fabrégat

"Au regard des enjeux et attentes fortes dans le domaine de l'écotoxicologie, Sebio a pour vocation d'acquérir une meilleure compréhension des mécanismes fondamentaux à la base de l'action toxique, afin de permettre le développement et la validation, chez différentes espèces (poissons, mollusques, crustacés), de biomarqueurs utilisables comme indicateurs pour la surveillance des milieux aquatiques".

Trois thèmes de recherche seront développés : les effets de stress environnementaux sur la physiologie des organismes aquatiques (principalement l'action des polluants chimiques, mais aussi les stress d'origines biologique et physique) ; l'influence des paramètres biotiques (propres à l'individu : âge, sexe…) et abiotiques (propres au milieu : température, nourriture…) sur la réponse des biomarqueurs à un stress et la place que peuvent occuper les biomarqueurs dans la surveillance environnementale.

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Offshore Mariculture Conference 2014


The 5th Offshore Mariculture Conference, an international two-day conference focused on the offshore fish farming business, will be held in Naples, Italy on 9-11 April 2014.

Source : Offshore Mariculture Conference

The conference will benefit fish farmers who are either growing their offshore fish farming business or it will prove beneficial to those who are looking to move their businesses offshore.

The programme will explore the progress and prospects for offshore aquaculture in both European and international waters and includes a technical visit to a fish farm allowing delegates a comprehensive insight in to how offshore fish farms are operating today.

This is a must attend event for anyone looking to benefit from learning about latest legislation, technical advances and investment opportunities which effect the day to day running and profitability of an offshore fish farming business.

Cliquer Ici pour télécharger le programme

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Sandrine Rambert, un lien entre pisciculteurs et l’administration

La Fédération Française d’Aquaculture a une nouvelle secrétaire générale, Sandrine Rambert.

Sandrine Rambert succède à Yvette White à la tête de la FFA et du Sfam

Source : PDM-Seafoodmag

La Fédération Française d’Aquaculture (FFA) qui regroupe 11 syndicats piscicoles, et le Syndicat français de l’aquaculture marine et nouvelle (Sfam) qui compte 35 entreprises adhérentes, ont une nouvelle secrétaire générale. Agée de 46 ans, Sandrine Rambert a succédé dans ses fonctions à Yvette White qui a fait valoir ses droits à la retraite au début de l’année. « Marine Levadoux a pris, elle, la suite d’Yvette White à la tête du Cipa (Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture) », précise-t-elle.

Mariée, mère de deux filles, Sandrine Rambert connaît bien la filière pour avoir été durant 14 ans l’assistante d’Yvette White. « Elle s’occupait plus du côté politique des dossiers et moi de la partie technique », explique-t-elle. Un volet pour lequel elle sera désormais aidée par Béatrice Bonnot.

La nouvelle secrétaire générale entend « rester à l’écoute de tous les pisciculteurs  et perpétuer le rôle de lien entre les administrations et la profession qu’implique sa fonction. » Avec la mise en place du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (Feamp), elle ne devrait pas manquer d’être sollicitée.

Loïc FABRÈGUES

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Marine Harvest. En situation de monopole en Ecosse...


Depuis plus d’1 an, le norvégien Marine Harvest produit près de la moitié du saumon écossais...
Leader du saumon écossais avec une production de 44 700 tonnes en 2012, le norvégien Marine Harvest est devenu l’Hyper N°1 du saumon d'Ecosse avec l’acquisition des fermes écossaises de son concurrent Morpol... Depuis plus d’1 an, Marine Harvest produit la moitié du saumon made in Scotland...

Fin mars 2014, Marine Harvest s'est mis d'accord avec le canadien Cooke Aquaculture pour le rachat des ex fermes de Morpol : Cooke Aquaculture announces $203M Scottish purchase  et dans SeafoodSources : Cooke buys Marine Harvest UK salmon farms
 
Concentrations : la Commission informe Marine Harvest de ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition de Morpol

Source : Europa  le 31 mars 2014

La Commission européenne a transmis à l’éleveur et transformateur norvégien de saumon Marine Harvest ASA ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition, par cette entreprise, de son concurrent norvégien Morpol ASA. En décembre 2012, Marine Harvest avait acquis une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol. Cette opération a seulement été notifiée en août 2013, puis autorisée, sous réserve du respect de certaines conditions, en septembre 2013 (voir IP/13/896). La Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a omis de lui notifier son projet d’acquérir Morpol avant la réalisation de celui-ci, en violation du règlement de l’UE sur les concentrations. Si l’infraction est confirmée, la Commission pourra infliger à l’entreprise une amende équivalant à 10 % maximum de son chiffre d’affaires annuel mondial. L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Marine Harvest a notifié son projet de prise du contrôle de Morpol le 9 août 2013 et la Commission l’a autorisé sous conditions le 30 septembre 2013. La Commission considère qu’en acquérant une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol le 18 décembre 2012, Marine Harvest a pris le contrôle de cette entreprise. L’opération a été réalisée quatre jours seulement après sa signature, soit huit mois avant sa notification à la Commission et dix mois avant son autorisation par cette dernière. Par conséquent, la Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a réalisé l’acquisition de Morpol avant de la notifier à la Commission pour autorisation, en violation de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations.

L’interdiction de réaliser une concentration avant sa notification et son autorisation par la Commission constitue une pierre angulaire du système de contrôle des concentrations de l’UE et de la plupart des systèmes de contrôle des concentrations dans le monde.

La réalisation anticipée d’une concentration a des incidences sur la structure du marché et peut rendre le travail de la Commission plus difficile lorsqu’il se révèle nécessaire de rétablir une concurrence effective. Afin d’éviter tout préjudice permanent et irréparable à une concurrence effective, les entreprises ont l’obligation de notifier préalablement les concentrations portant sur des montants supérieurs à certains seuils et de ne pas les réaliser avant d’avoir reçu l’autorisation de la Commission. Toute violation de ces obligations est grave, car elle porte atteinte à l’essence même du contrôle des concentrations effectué par l’UE.

Contexte

Le 14 décembre 2012, Marine Harvest a conclu un accord d’achat d’actions avec Friendmall Ltd et Bazmonta Holding Ltd. Bazmonta est une filiale à 100 % de Friendmall, qui, à son tour, est contrôlée par M. Jerzy Malek, fondateur et ancien directeur général de Morpol. Conformément à cet accord, Marine Harvest a acquis une participation de 48,5 % dans Morpol. La clôture de cette opération a eu lieu le 18 décembre 2012.

Le 15 janvier 2013, Marine Harvest a soumis une offre publique obligatoire sur les actions restantes de Morpol (équivalant à 51,5 % des parts) en vertu de la loi norvégienne relative aux opérations sur valeurs mobilières. Après le règlement-livraison de l’offre obligatoire le 12 mars 2013, Marine Harvest détenait 87,1 % des parts de Morpol. L’acquisition du reste des actions de Morpol s’est terminée le 12 novembre 2013. Le 28 novembre 2013, Morpol a été radiée de la Bourse d’Oslo.

L’affaire de concentration Marine Harvest/Morpol

Le 30 septembre 2013, la Commission a autorisé le projet d’acquisition de Morpol, premier transformateur de saumon de l’Espace économique européen (EEE), par Marine Harvest, principal salmoniculteur de l’EEE. Cette autorisation était subordonnée à la cession de l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse.

L’opération envisagée, telle qu’initialement notifiée, aurait réuni deux des principaux éleveurs et transformateurs primaires de saumon écossais. L’entité issue de la concentration aurait détenu des parts de marché importantes et ses concurrents n’auraient pas été en mesure d’exercer une pression suffisante à son égard. L’acquisition aurait probablement conduit à une hausse des prix, ce qui aurait pu, finalement, léser les consommateurs.

Afin de répondre aux préoccupations de la Commission, Marine Harvest s’est engagée à céder l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse, plus précisément dans les îles Shetland et Orcades. La Commission en a conclu que l’opération envisagée, telle que modifiée par les engagements, ne poserait pas de problème de concurrence (voir IP/13/896).

La présente enquête relative à la violation présumée de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations par Marine Harvest n’a aucune incidence sur la décision de la Commission d’autoriser l’opération, car elle ne modifie pas l’analyse du marché effectuée par la Commission.

Contexte de la procédure

Une communication des griefs est une étape formelle dans une enquête par laquelle la Commission informe par écrit les entreprises concernées des objections retenues à leur encontre. Les entreprises peuvent alors examiner les documents versés au dossier de la Commission, répondre par écrit et demander à être entendues afin de faire part de leurs observations sur l’affaire à des représentants de la Commission et aux autorités nationales de concurrence.

L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Les enquêtes ne sont pas soumises à des délais légaux. Leur durée est fonction d’un certain nombre d’éléments, dont la complexité de l’affaire, le degré de coopération des entreprises considérées avec la Commission et l’exercice des droits de la défense.

Contacts :
Antoine Colombani (+32 2 297 45 13, Twitter: @ECspokesAntoine )
Marisa Gonzalez Iglesias (+32 2 295 19 25)

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Le 2 avril 2014

Gouvernement : le CNPMEM plaide pour que la pêche reste dans un ministère chargé de la mer


Mardi, alors que le nouveau Premier ministre composait son gouvernement, Gérard Romiti, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), a appelé à reconduire le dispositif actuel : la pêche au sein d'un ministère traitant de toutes les questions liées à la mer.

Source : Le Marin

L’ancienne formation gouvernementale avait été l’occasion de rattacher le secteur de la pêche au ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, le secteur de la pêche étant suivi par le ministre délégué Fréderic Cuvillier. À maintenir, pour le CNPMEM, afin « que le secteur de la pêche soit bien identifié comme un interlocuteur important du développement économique et de l’emploi le long du littoral métropolitain et domien ».

Le CNPMEM rappelle que « les pêcheurs se sont inscrits dans une activité responsable et durable » et que « les nombreux efforts engagés, depuis plusieurs années, en ce qui concerne la gestion de la ressource et l’amélioration de la sélectivité des engins de pêche, ont conduit à une amélioration certaine d’un bon nombre de stocks de poisson ».

De nombreux comités des pêches régionaux et le comité conchylicole de Bretagne sud appellent, eux aussi, au « maintien d'un ministère en charge du monde maritime » (communiqué).

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Charente-Maritime : Mortalité des moules de bouchot et de filières

Depuis mi-mars 2014, les élevages de moule dans les pertuis charentais subiraient de fortes mortalités...

Voir : Ostrea

Pour rappel en 2013

À Oye-Plage, une étude est lancée pour connaître l’origine de la mortalité des moules de bouchot

Source : Voix du Nord par Éric Dauchart Publié le 10/07/2013

Lors de la réunion du conseil municipal de Oye-Plage, qui s’est tenue lundi soir salle Dolto, les élus ont décidé de participer financièrement à la réalisation d’une étude pour connaître l’origine de la mortalité des moules de bouchot, qui touche durement les exploitants. Celles-ci restent consommables.

« Toutes les analyses sanitaires ont été réalisées. Il n’y a aucun risque à la consommation de nos moules, aucun problème sanitaire », explique-t-on du côté de l’exploitation familiale Daubelcour. Les conchyliculteurs font face, depuis environ quatre ans, à une surmortalité de leurs moules, installées sur 18 000 pieux sur l’estran de Marck et Oye-Plage. Cette année, cette mortalité a augmenté et pourrait concerner environ la moitié de leur exploitation. La cause reste inconnue : « Nous n’avons aucune idée et c’est l’étude, qui va durer six mois, qui trouvera les causes », ajoute l’exploitant.

Lundi soir, les élus ansériens ont approuvé leur participation au financement de cette étude, d’un coût global de 60 000 euros. La commune de Oye-Plage est accompagnée dans cette démarche par la CCI Côte d’Opale, le conseil général, le conseil régional, Cap Calaisis, la ville de Marck et la communauté de communes de la région d‘Audruicq. Tous unis pour sauver « un produit identifié à Oye-Plage, comme la chicorée et les asperges. Avec cette étude, nous prenons toutes les précautions d’usage. Et je pense aussi aux quatre emplois de l’exploitation », lance le maire Olivier Majewicz.

La délibération fait état d’une « présence de plus en plus régulière de vase sur l’estran, dans et à proximité des concessions. La pérennité de l’activité mytilicole sur ce secteur est clairement remise en cause car les pertes massives impactent la rentabilité des entreprises présentes ».

L’étude sera conduite par le comité régional de la conchyliculture Normandie-Mer du Nord. Une réunion du comité de suivi s’est déroulée en sous-préfecture de Calais le 6 juin : « Il n’y a pas de danger, poursuit Guy Vermersch, adjoint à l’environnement qui a participé à cette réunion. Les moules meurent par étouffement, pas à cause d’une bactérie. On sait aussi que la vasière s’étend depuis plusieurs années ».

L’envasement de l’estran est montré du doigt. Pour le conseiller municipal Albert Rémy, les boues pourraient « provenir de l’Aa, qui n’est jamais draguée. Et à Oye-Plage, l’eau est bonne, on a le pavillon bleu. Et si l’eau est bonne pour l’homme, elle est bonne pour les moules ». La délibération a été adoptée à l’unanimité moins deux abstentions. Les conclusions de cette étude ne devraient pas être connues avant la fin du mois de décembre.

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Charente-Maritime. Victoire de l'Unam contre les filières conchylicoles de la Maleconche


Plus de 700 adhérents pour 3 600 places de port, et des perspectives de voir le nombre de membres augmenter avec l'extension du bassin des Minimes. L'association des plaisanciers de La Rochelle (APLR) qui tenait son assemblée annuelle samedi, ne se contente pas d'afficher le nombre de ses cotisants pour dire sa bonne santé. Alain Garcia, son président - par ailleurs, président national de l'Unan (Union nationale des associations de navigateurs) - se réjouit aussi de l'excellente fréquentation des activités de formation et de sorties en mer.

Il souligne encore la victoire de l'Unan, l'hiver dernier, qui est parvenu avec l'Aplimap à faire casser par le tribunal l'arrêté autorisant le champ de filières conchylicoles de la Maleconche, devant Oléron. Les conchyliculteurs sont en train de revoir leur copie pour réduire l'emprise du champ.

Les plaisanciers qui ne se déclarent pas en substance farouchement opposés à ces installations attendent cependant de voir la mouture que présentera l'enquête publique à venir.



Le 1 avril 2014

Tribunal de Grasse: condamnés un 1er avril pour vol de poissons


Ceci n'est pas un poisson d'avril... Deux frères ont été condamnés ce mardi à Grasse pour avoir volé puis vendu des poissons d'élevage au prix de poissons sauvages à des restaurants et commerçants de la région.

Source : Var Matin

Ils sont soupçonnés d'avoir volé, entre 2007 et 2010, 2.500 kg de poissons d'élevage dans une ferme aquacole de Cannes pour les revendre au prix du poisson sauvage, escroquant ainsi dix restaurants, poissonneries et écaillers azuréens. Deux frères de 29 et 33 ans ont été condamnés ce 1er avril par le tribunal correctionnel de Grasse à un an de prison avec sursis.

Les prévenus ont reconnu avoir pêché des loups, daurades et maigres en zone protégée, c'est à dire à moins de 150 mètres de la ferme aquacole. Ils nient en revanche avoir dégradé les filets et pêché dans les cages.
Le 13 octobre 2010 ils avaient été interpellés par la gendarmerie maritimes alors qu'ils revenaient d'une partie de pêche sous-marine illégale. Dans leur fourgon non-réfrigéré, 30 kg de loups de calibre identique et à jeun avaient été découverts.

"Ils s'étaient échappés des cages", ont assuré les frères. Mais le tribunal les a déclarés coupables de vol, escroquerie et pêche en zone interdite.

Télécharger Ici le document de l'Ifremer "Méthodes de différenciation : Poissons d'élevage / Poissons sauvages"

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Le Portel : en 2010-2011; les saumons de Marcel-Baey étaient contaminés à la listeria

Voilà une affaire qui va faire grand bruit dans Capécure et bien au-delà. L’ancien directeur de l’illustre maison Marcel-Baey du Portel, spécialiste du saumon fumé, était jugé hier devant le tribunal de grande instance de Boulogne. Le tribunal a révélé une affaire sanitaire impressionnante qui a été dissimulée à l’ensemble des clients et consommateurs. Un autre volet concerne aussi la publicité mensongère sur les produits mis en vente.

Source : Voix du Nord par Marie-Caroline Debaene

L’entreprise a été fondée par Marcel-Baey en 1948. Elle a été cédée en 2004 à l’Islandais, Kristjan Kristjansson, puis en juillet 2013 au Polonais Suempol.

L’audience a duré cinq heures et demi pour tenter de faire la lumière sur ce dossier édifiant. Suite à un dépôt de plainte au tribunal de commerce et à des « on-dit » rapportés par des concurrents de Marcel-Baey, les agents de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) se sont intéressés de plus près à la société. Depuis 2004, elle a été cédée par Marcel Baey à l’Islandais, Kristjan Kristjansson, ancien cadre de Gelmer. Un homme qui s’est volatilisé de la région lors du placement judiciaire de son entreprise, en mai 2013, laissant sur le carreau 70 salariés.

Mais, l’entrepreneur n’était pas à la barre, hier. Il n’est tout simplement pas poursuivi. Le parquet aurait même beaucoup de difficultés « à mettre la main dessus ». Le prévenu est le directeur du site de l’époque, qui avait une délégation de pouvoir. La SAS Établissements Marcel Baey, personne morale, est aussi poursuivie. Mais autant dire qu’elle ne risque plus grand-chose puisqu’elle a depuis été reprise, en juillet 2013, par le Polonais Suempol (*) et qu’aucune amende prévisionnelle n’a été inscrite dans le plan de cession.

Présence de listeria

Pas de victimes non plus, hier, du côté de la partie civile puisque « l’on ne saura jamais si des personnes ont peut-être été tuées ou encouru des risques », lançait la substitut du procureur au prévenu impassible. « En avez-vous conscience ? »

En 2009, les agents de la DDPP effectuent des contrôles au sein de l’entreprise. Ils constatent d’abord que le « niveau de traçabilité est un peu flou ». Ils vont aller de surprise en surprise. En 2012, au fil de leur enquête, ils découvrent que les produits ont été contaminés de juin 2010 à mai 2011 par la listeria, une bactérie pathogène qui peut provoquer des décès chez les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées. L’entreprise qui effectuait des analyses auprès de laboratoires privés était au courant de cette crise sanitaire mais n’a pas alerté l’administration ni les services vétérinaires comme leur imposent leurs obligations. Aucune procédure de mise en retrait du marché des produits ou mesures de rappel n’a été engagée.

« Pour moi, la listeria, c’était des cauchemars quotidiens car on essayait de le résoudre, tente de se justifier le prévenu. À mon avis, il aurait fallu fermer durant trois à quatre mois l’entreprise pour tout remettre à plat et nettoyer mais on ne pouvait pas pour des raisons économiques. On essayait de trouver des solutions avec les moyens du bord. On a mis en place beaucoup de procédures. Ça s’est beaucoup amélioré lorsque je suis parti. » De fait, la présence de la bactérie n’apparaît plus après mai 2011 mais les pratiques commerciales douteuses ne s’arrêtent pas là.

Du saumon norvégien vendu écossais

Le saumon soi-disant « fumé à l’ancienne », qui est le savoir-faire de cette institution, fondée en 1948, n’est pas fumé à la verticale comme il se doit mais à plat. Quant au saumon étiquetté « tranché main », sept sur neuf sont coupés à la machine. Autre tromperie, des saumons provenant de Norvège sont emballés sous l’étiquette « saumon d’Écosse ». Un mensonge pour vendre plus cher et gagner en productivité. Yasmine Hedin, substitut du procureur, a souligné la « gravité » des actes : « Je suis incapable de vous dire si des gens ont été malades à cause de Marcel-Baey mais je vous dis juste que c’est malheureusement possible. Les pratiques que le prévenu a relayées et cautionnées sont inacceptables. » Elle a requis une amende de 50 000 € à l’encontre de l’entreprise et une peine de huit mois de prison assortie d’un sursis et 10 000 € d’amende à l’encontre du directeur de site. La décision sera rendue le 8 avril.

(*) Si la marque commerciale Marcel-Baey a été reprise par Suempol, la DDPP assure que les pratiques actuelles et les analyses effectuées sont tout à fait conformes à la réglementation.

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Le 31 mars 2014

« Changer d’échelles pour mieux regarder et surtout voir autre chose, sous un autre angle »

Jean-François Le Bitoux

Billet 8

Le livre de référence de Christine Kiener – The oyster question 2009 – attribue dès la première phrase les échecs de la politique ostréicole depuis 130 ans dans la baie du Chesapeake (Maryland-USA) à une « guerre culturelle » entre les trois partis concernés: les professionnels (watermen), la Recherche et l’Administration politique. On doit se demander comment se manifeste cette guerre culturelle sans attendre que de nouvelles cultures touristique (disposer d’un environnement d’une santé irréprochable) et écologique (entretenir des productions durables !) réclament d’autres droits tout aussi légitimes. Il semble que chaque parti regarde et vit les mêmes scènes de points de vue trop différents, juché sur des échelles de valeurs propres à sa communauté. On pourrait s’attendre à ce que les « responsables» prennent un peu de hauteur afin de mieux apprécier les paramètres qui participent aux phénomènes vécus, dans la mesure où ils sont pressentis comme de meilleurs garants de l’intérêt général. Mais il semble très difficile à tous de changer d’échelles, de lunettes ou de jumelles, pour partager, discuter, croiser et confirmer les indications rapportées par les uns et les autres : la langue française ne serait-elle pas suffisante pour faire cette enquête ?

En affichant « Mortalités ostréicoles 2014 l’année des solutions, chiche ? », je pensais qu’il serait relativement simple de faire passer l’idée que de mieux cultiver les jardins aquatiques pourrait être prise au sérieux. Des témoignages disponibles sur le web confirment que bien des ostréiculteurs se considèrent effectivement comme autant de « jardiniers qui entretiennent leur écosystème»!

Suite...

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