«Heureusement qu'il y a eu un lâcher, ça permet d'espérer d'en prendre une ou deux….. » explique Raymond qui depuis le lever du jour parcourt les bords de l'Auvignon, ce petit ruisseau qui sillonne dans la vallée entre Agen et Nérac. Autrefois ici on trouvait des truites sauvages et d'autres poissons comme les anguilles, se souvient le septuagénaire. Aujourd'hui il n'y a plus rien. Les raisons sont multiples. L'agriculture en est une. Avant les engrais étaient épandus à la main. On savait où ils allaient. Maintenant avec les machines, lorsque les champs bordent les ruisseaux, une partie va directement à l'eau. Ce n'est pas bon pour les poissons. Comme ne sont pas bon les pompages pour irriguer les cultures. Avec les pompages, l'été il n'y a plus d'eau. Et sans eau, pas de poisson ». (Source : La Dépêche)
Pas de pêche sans élevage !
Quelques jours avant l’ouverture de la pêche, les associations de pêcheurs ont déversé des milliers de truites d’élevage dans les ruisseaux, les étangs et tout autre parcours de pêche…..
La pisciculture française produit près de 34 000 tonnes de truites adultes. Les ventes destinées aux parcours de pêche de loisirs représentent 11 % du total et portent pour 60 % sur des poissons de moins de 300 g. Les truites destinées à la consommation sont de forte taille : 27 % des ventes en catégorie « 300 à 800 g », 36 % en « plus de 800 g ». Les salmonicultures continentales produisent aussi 47 millions d’alevins et truitelles dont 75 % par les piscicultures non commerciales pour le repeuplement.
En France, la salmoniculture d’eau douce (représentée principalement par l'élevage de truites Arc-en-Ciel) est la troisième production aquacole, après l’ostréiculture (130.000 tonnes) et la mytiliculture (70.000 tonnes). Les entreprises de salmoniculture continentale - au nombre de 449 en 2007 en baisse de 29 % par rapport à 1997 – sont réparties sur l’ensemble de la métropole, avec une activité plus importante en Aquitaine, Bretagne, Picardie et Rhône-Alpes. Les salmonicultures sont pour 38 % des entreprises individuelles, 20 % des piscicultures non commerciales domaniales ou fédérales ou d’une association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique. (Source : Agreste)
Autres articles :
Pour plus d'informations :
- Les truites d’élevage bas-normandes se ramassent à la pêche (Agreste 2009)
- France : Vue générale du secteur aquacole national (FAO)
- Etude des performances économiques et de la compétitivité de l’aquaculture de l’Union Européenne (DG Mare – 2008) : Une grande partie de cette étude est consacrée à l'élevage de truites et de carpes en Europe....Cette étude a pour objectif de chercher à comprendre pourquoi l’aquaculture de l’UE stagne alors que des développements très importants ont lieu dans d’autres parties du monde, et en particulier d’identifier les forces et faiblesses du secteur ainsi que les opportunités et menaces auxquelles il est confronté. Elle a aussi pour but de définir les domaines dans lesquels des actions publiques pourraient être entreprises afin de favoriser le développement du secteur.L’étude repose sur une approche micro-économique. Elle n’a pas pour mission de décrire le secteur, mais met l’accent sur les entreprises, l’un des objectifs étant de chercher à identifier les déterminants de la performance économique....
- Face aux piètres résultats des alevinages, à de rares exceptions près, la solution d’élever des souches de truites sauvages gagne de plus en plus de terrain. Mais sous un aspect séduisant, cette option de gestion n’est-elle pas une fausse bonne idée ?
- La pisciculture dans le monde - Situation et perspectives de la pisciculture dans le monde : consommation et production - Bernard Chevassus-au-Louis et Jérôme Lazard (Cahiers Agricultures Mars-Juin 2009) article tiré du dossier : Piscicultures : le poisson de demain (Cahiers Agricultures Volume 18, Number 2)
- Introduction d’espèce exogène : interactions avec les espèces autochtones : cas du Saumon de fontaine (Salvelinus fontinalis) dans les zones humides de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Orlu (Ariège)- 2006 / ONCFS Délégation Régionale Sud-Ouest
- Pour la certification de l'élevage de truite "Aquaculture Durable" - WWF : Dialogue autour de l’aquaculture de la truite d’eau douce
- Réflexion sur le repeuplement avec l'organisation étatsunienne : Native fish society
- Inland fisheries and aquaculture (IWMI 2007) - Coordinating lead author: Patrick Dugan (avec un tableau sur la consommation d'eau par type de pisciculture)
- La truite arc-en-ciel, poisson nuisible? (Journal de Québec)
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Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites
UICN / DPMA
Septembre 2011
Le ministère chargé de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (MAAPRAT) par le biais de la Direction de la Pêche maritime et de l’Aquaculture (DPMA) a sollicité l’Union internationale de conservation de la Nature (UICN) pour organiser une réflexion (conduite lors d’un séminaire, Saint-Pée-sur-Nivelle, sept. 2010) puis rédiger ce guide, à partir des expériences respectives de tous les partenaires sur un thème porteur d’espoirs, tant pour les pisciculteurs que pour le ministère : Salmoniculture durable en France : enjeux et visions partagées entre les acteurs, indicateurs de durabilité et bonnes pratiques.
L’objet premier de ce guide est de proposer des réflexions et recommandations pour une aquaculture durable et responsable à l’intention des gestionnaires, des techniciens, des producteurs et des autres parties intéressées tels les élus ou les collectivités locales, et des représentants de la société civile. Il présente un caractère opérationnel et sa présentation facilite l’appropriation par tous, des recommandations formulées. En effet, le soutien financier apporté à l’UICN, par le ministère chargé de l’agriculture et de l’aquaculture, traduit également une volonté de toujours conforter le partenariat entre la profession et le monde de l’environnement. La démarche vise également à élargir à l’ensemble des acteurs intéressés, directement et indirectement, à la filière salmoniculture d’eau douce, la réflexion menée autour de la sélection d’indicateurs issus des différents projets connexes déjà réalisés, notamment IDAqua1 (Guéneuc et al. 2010) et EVAD (Rey-Valette et al.2008)2.
Il est utile de rappeler de façon lucide que dans un marché globalement porteur pour les produits aquatiques, l’élevage français de truite marque le pas depuis une décennie (production de l’ordre de 35 000 tonnes en 2008) sous la pression conjuguée de la montée en puissance des normes environnementales, de la concurrence étrangère, et d’un positionnement délicat dans l’esprit des consommateurs, facteurs entravant la reprise de son développement malgré un potentiel certain et toujours prometteur.
Pour télécharger le document, cliquer : Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites
Longtemps les ressources naturelles en poisson ont été considérées comme inépuisables. Pourtant elles atteignent maintenant une limite et la pêche ne permet plus de couvrir l’accroissement de la demande mondiale. Aujourd’hui, la pisciculture produit déjà 50 % de la consommation mondiale de poisson mais la production française et européenne stagne.
Cette rencontre montre comment la mobilisation de la recherche publique et de la filière piscicole peut et doit fournir de nouveaux atouts pour le développement de la pisciculture française, en répondant en particulier aux trois enjeux majeurs suivants :
* Mesurer et améliorer la durabilité des élevages piscicoles
* Comment évaluer la durabilité économique, sociale et environnementale des élevages ?
* Quelles en sont les voies d’amélioration ?
* Maîtriser les quantités d’eau utilisées
* Comment mettre au point de nouveaux systèmes d’élevage économes en eau ?
* Quel est leur impact sur les performances et la qualité du poisson ?
* S’adapter à la raréfaction des matières premières
* Quelle quantité de poisson sauvage est utilisée pour produire les poissons d’élevage ?
* Comment remplacer les huiles et farines de poissons dans les aliments aquacoles ?
* Peut-on sélectionner des poissons pouvant valoriser d’autres ressources et notamment les ressources végétales ?
Résumés des interventions (document) et discussions sur plusieurs vidéos, cliquer Vers une pisciculture compétitive et durable
- Introduction : Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
- Le GIS Piscicultures demain, un outil de mobilisation de la recherche et de la profession : Marc Vandeputte, Coordination piscicole, Inra
- Évaluer et améliorer la durabilité de la filière piscicole française : programmes IDAqua et ProPre : Aurélien Tocqueville, Ingénieur, Service Technique Aquaculture, ITAVI
- Aller vers une pisciculture économe en eau : Mathieu Gaumé, Unité expérimentale PEIMA de Sizun, INRA
- Discussion : durabilité de la pisciculture - Animée par Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
- Réduire l’usage des matières premières marines pour l’élevage aquacole : Françoise Médale, Directrice de l’Unité NuMeA, Inra Bordeaux & Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
- Adapter les poissons aux aliments végétaux : programme VEGEAQUA - Richard Le Boucher, Ingénieur en sélection aquacole, Sysaaf
- Discussion : combien de poisson sauvage pour produire du poisson d’élevage ? Animée par Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
- Conclusion : Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
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Intensification raisonnée et écologique de l’aquaculture tropicale (Cirad)
Dans un contexte de surexploitation des ressources sauvages, l’aquaculture a souvent été présentée comme une panacée capable de satisfaire la demande croissante en produits aquatiques. En effet, la production aquacole mondiale a été multipliée par plus de six depuis le milieu des années 1980 et c’est le secteur des productions animales qui a connu la plus forte croissance au cours des trois dernières décennies. Mais depuis quelques années, sa perception par le grand public s’est dégradée en raison, notamment, de l’impact environnemental de certaines pratiques comme l’emploi de farines de poissons, les rejets de matière organique (fèces et aliments non consommés), la destruction de mangroves, ...
Pourtant, l’essentiel de la production mondiale est toujours obtenu dans des systèmes semi-intensifs durables ayant même souvent un impact positif sur l’environnement en transformant certains sous-produits ou résidus polluants en protéines à haute valeur alimentaire. Quant aux autres modes de production, ils font l’objet de nombreuses recherches visant à identifier de nouvelles pratiques durables.
L’une des plus prometteuses est l’Aquaculture Multi-Trophique Intégrée (Integrated Multi-Trophic Aquaculture ou IMTA), qui tend à se développer depuis quelques années. Elle consiste à associer sur un même site des élevages polluants (comme la pisciculture) à des élevages ou cultures dépolluants (coquillages filtreurs, algues, concombres de mer, etc.).
De tels systèmes relèvent d’une démarche d’intensification écologique de l’aquaculture tropicale, étudiée dans le cadre de l’UMR Intrepid par le Cirad et l’Ifremer. Nous concevont et développont des travaux de recherche allant de la domestication de nouvelles espèces (comme des espèces herbivores) à l’étude des dynamiques d’adoption des innovations par les agriculteurs des pays tropicaux.
====================Recensements 2008 de la salmoniculture et de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons
Agreste les Dossiers n° 11 - avril 2011
Une analyse des résultats des recensements de la salmoniculture, de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons portant sur l’activité de l’année 2007.
Au sommaire de ce numéro :
Avant-propos
Les chiffres-clés
Salmonidés
- La salmoniculture, un secteur en recul
- Les marchés et la commercialisation des produits de la salmoniculture
- La salmoniculture : gestion et protection des élevages, insertion dans l’environnement
Bars, daurades royales, turbots et maigres
- Une activité d’alevinage en pointe
- Une petite filière
- Une activité et des exportations en hausse
Esturgeons et caviar
- Une filière dynamique : l’esturgeon
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Repères : les filières piscicoles en France (MAAP)
Le poisson fait partie intégrante de l’alimentation des Français. Mais les réserves dans l’océan diminuent. L’aquaculture est un bon moyen de remédier à ce phénomène. Le service de la statistique et de la prospective du ministère a recensé le poids des différentes filières d’élevages existantes.
Bar au citron , filet de turbot grillé, truite meunière … Les Français se nourrissent de plus en plus de poissons. En dix ans, la consommation de produits aquatiques a augmenté de 23 %. Mais le poisson se fait de plus en plus rares dans les océans. Pour continuer à en manger, l’aquaculture apparaît comme une solution. C’est une technique ancestrale et fortement développé en France depuis les années 70, qui permet la reproduction des poissons dans un milieu fermé. Pour mieux comprendre ces exploitations, un recensement de la salmoniculture, de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons a été réalisé par le service de la statistique et de la prospective (SSP) à la demande de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA). Et dont les résultats complets viennent d’être publiés sur le site http://agreste.agriculture.gouv.fr.
En 2008, il apparaît que 39 entreprises pratiquent la pisciculture( élevage de bars, daurades royales, esturgeons et poissons maigres) et 456, la salmoniculture (saumons et truites).
Du caviar dans vos assiettes…
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Une charte d’engagement pour le développement durable de l’aquaculture française (MAAP)
L’aquaculture tant marine que continentale est à la fois génératrice et sentinelle des perturbations des écosystèmes aquatiques. C’est aussi un secteur économique important créateur d’emplois dans de nombreux territoires ruraux. Une charte engage les pouvoirs publics et la filière aquacole pour favoriser le développement durable des filières piscicoles en France.
Le 11 février 2011, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT), l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (CIPA) et la Fédération Française d’Aquaculture (FFA) ont signé ensemble une Charte d’engagement pour le développement durable de l’aquaculture française et immédiatement installé le Comité national de liaison institué par celle-ci.
Les objectifs de cette Charte sont notamment les suivants :
- conforter les relations positives de travail entre tous les partenaires signataires et les étendre aux organisations non gouvernementales à vocation environnementale ou aux associations de protection des consommateurs ;
- faciliter l’application des normes environnementales par les filières piscicoles (salmoniculture d’eau douce, pisciculture marine, pisciculture d’étangs) ;
- veiller à une approche aussi uniforme que possible de celles-ci sur le territoire national.
Le succès de cette démarche exemplaire revêt une importance particulière : cette charte fournit un cadre pour favoriser le développement durable des filières piscicoles, soucieuses de préserver un milieu naturel dont elles sont directement dépendantes et contribuer au bon état écologique des cours d’eau ou des zones estuariennes et côtières…..
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Martinique, Guadeloupe, Réunion et Mayotte, un potentiel aquacole à développer (MAAP)
Selon le dernier recensement de la pisciculture et des élevages de crustacés outremer, 53 entreprises agricoles implantées à la Guadeloupe, la Réunion, la Martinique et Mayotte commercialisent annuellement 350 tonnes de poissons et crustacés presque exclusivement destinés à leurs marchés locaux respectifs.
La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et Mayotte bénéficient de conditions climatiques favorables à l’élevage de poissons de grande taille à croissance rapide comme le cobia et l’ombrine ocellée. La demande locale est forte. Avec une moyenne de 40 kg de poisson frais par habitant et par an, la consommation ultramarine, selon l’Ifremer, est presque deux fois plus importante que la consommation métropolitaine.
En 2008, quelque 2182 quintaux d’ombrines, ont été produits par 21 fermes aquacoles. Ce poisson marin carnivore, originaire du Golfe du Mexique, pèse entre 2 et 3 kg au bout de cinq à douze mois d’engraissage.
Quinze entreprises aquacoles se consacrent à l’élevage du tilapia, un poisson d’eau douce originaire d’Afrique et du Moyen-Orient. La production globale annuelle s’élevait à 625 quintaux en 2008.
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La Perle de Polynésie française fête ses 50 ans (MAAP)
Le 50ème anniversaire de la Perle de Tahiti sera célébré place Vendôme, à Paris, du 15 mai au 2 juin, par le biais d’une exposition intitulée « de la mer à l’écrin ». La Polynésie française, avec 25 % de part de marché, est en effet le premier exportateur mondial de perles d’origine marine.
En dépit d’un grave crise en 2008, l’exportation des perles couvre 60 % de l’ensemble des exportations polynésiennes. On compte actuellement quelque 570 concessions réparties sur 27 îles et générant environ 4 000 emplois.
Blondes ou noires, montées en pendentif, en bague ou en collier, elles ont fait rêver les princesses et les maharadjas d’antan. Leur rareté a déclenché bien des passions et des cupidités.
Pendant des siècles, les pêcheurs devaient plonger en apnée dans des mers souvent infestées de requins pour remonter des huîtres perlières sauvages. Seules quelques-unes d’entre-elles, recelaient une perle. En effet, ce n’est que quand un corps étranger s’introduit accidentellement entre son manteau et sa coquille, que l’huître l’enrobe avec une concrétion plus moins sphérique formée de couches de carbonate de calcium (l’aragonite). Le hasard et une réaction de défense de l’huître donnent ainsi naissance aux perles sauvages appelées perles fines. De nos jours, elles ne sont pratiquement plus pêchées et ont été remplacées par les perles de culture.
De la pêche à la culture....
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Les principaux impacts de l’aquaculture de la truite d’eau douce
• Utilisation de l’eau : la quantité d’eau utilisée sur le centre piscicole peut excéder la capacité limite des ressources locales en eau douce. De même, l’altération du débit d’eau naturel peut avoir un impact négatif sur l’environnement.
• Évasions : les truites qui s’échappent des centres piscicoles peuvent entrer en compétition avec les poissons sauvages pour l'habitat et les zones de reproduction. Certaines régions sont confrontées à des problèmes liés au croisement des poissons échappés des centres piscicoles et le stock sauvage, ce qui peut altérer la diversité génétique générale.
• Décharges : des déchets excessifs peuvent polluer l’eau et nuire à l’environnement.
• Conversion de l’habitat : la conversion de l’habitat pour créer des centres piscicoles peut nuire aux écosystèmes importants.
• Santé/bien-être des poissons et transfert de maladies : en cas de mauvaise gestion, la production de truites peut exposer les poissons au stress et à des maladies pouvant avoir un impact sur les stocks sauvages et d’élevage.
• Ingrédients composants l’alimentation : l’alimentation utilisée dans la production de truites est constituée en grande partie de poissons sauvages, certains issus de pêcheries qui ne sont pas durables sur le plan de l’environnement.
• Efficacité énergétique et empreinte carbone : l’empreinte carbone associée à de nombreux centres piscicoles peut être élevée en raison de la quantité d’énergie utilisée pour les pompes à eau, les systèmes de recirculation et les autres équipements.
• Contrôle des prédateurs : les oiseaux et autres prédateurs peuvent consommer des volumes considérables de poissons issus des fermes et causer de sérieuses pertes économiques aux producteurs.
• Impacts sur la société/communauté : l’aquaculture de truite d’eau douce peut entrer en conflit avec d’autres utilisations importantes d’une région ou de ressources. Il peut également y avoir des problèmes liés aux conditions de travail
Source : WWF. Dialogue autour de l’aquaculture de la truite d’eau douce
Les pisciculteurs d’Aquitaine sont associés au sein du Groupement de défense sanitaire aquacole d'Aquitaine (G.D.S.A.A) dans la lutte contre les maladies piscicoles.
Cette association regroupe pêcheurs et pisciculteurs pour la protection du milieu aquatique et l’amélioration de l’état sanitaire des poissons, dans les piscicultures comme dans les étangs et rivières d’Aquitaine. Et elle effectue des contrôles sanitaires et des analyses sur l’eau et les poissons, en collaboration avec le laboratoire départemental, ainsi que des études sur l’environnement et la pathologie des poissons.
Contact :
Valérie Chesneau, Directrice du GDSAA, cliquer GDSAA
GDSAA – 1, rue Marcel David – BP 219 – 40004 Mont de Marsan Cedex
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Le 7 janvier 2011
Aménagement de la pêche en eau douce
Décret n° 2010-1773 du 31 décembre 2010 modifiant diverses dispositions relatives à la pêche en eau douce (JORF n°0001 du 1 janvier 2011 page 23)
Publics concernés : associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique et leurs fédérations, pêcheurs professionnels en eau douce.
Objet : modification de diverses dispositions relatives à la pêche en eau douce. Cliquer Ici
Le texte permet au ministre chargé de la pêche en eau douce d'autoriser, à des fins expérimentales, « de nouveaux procédés et modes de pêche susceptibles d'améliorer la sélectivité de la pêche, la qualité sanitaire des produits de la pêche ou les conditions de travail des pêcheurs professionnels ». Il faut notamment entendre par là que les pêcheurs vont pouvoir bénéficier de moyens techniques leur permettant de ne pêcher que l’espèce souhaitée et éviter ainsi les prises de juvéniles ou d’espèces protégées par exemple.
Il rend obligatoire la consultation des associations agréées de pêcheurs professionnels en eau douce dans la procédure de classement des cours d'eau et plans d'eau dans les deux catégories « piscicoles »…. Source : Jdle
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Revue de presse :
Le 27 mars 2010 : les galères d'un pisciculteur en cours d'installation en truite bio
Montpellier. Le Vigan : La pisciculture dans les mailles administratives (Midi Libre)
Imbroglio : Un Matellois voit son projet de reprise d'entreprise compromis
Alexandre Allier ne sait plus à quel saint se vouer. Ce Matellois se débat depuis un an pour reprendre l'exploitation d'une pisciculture au Vigan. L'activité, implantée sur un affluent de l'Arre, a fonctionné de 1956 à 2004. Le hic : une modification de la loi sur l'eau, datant de 2006, compromet la reprise de l'activité au grand dam d'Alexandre Allier.
Cet ancien formateur a volontairement tourné une page de sa vie pour se lancer dans ce métier qu'il a « toujours voulu faire ». Cet incurable pêcheur croit trouver son bonheur au Vigan où il rencontre un pisciculteur prêt à lui louer son installation.
Ni une ni deux. Alexandre Allier se lance dans une étude de marché très poussée pour vendre des truites bios, fario et arc-en-ciel, d'élevage. « J'ai créé deux circuits de vente auprès des restaurateurs, comités d'entreprise, campings... avec un potentiel de vente de 8,5 tonnes de poissons », s'enflamme-t-il. Chiffre d'affaires prévu : 90 000 €. Il compte salarier sa compagne, également au chômage, dans un futur proche.
Les difficultés commencent lorsqu'il met son nez dans la réglementation. Alexandre Allier, qui ne veut rien laisser au hasard avant de déposer son autorisation d'exploiter à la sous-préfecture du Vigan, fait le tour des administrations compétentes. Il s'aperçoit que le débit du Coularou, notamment en période d'étiage, n'est pas conforme à la loi de 2006. Une dérogation sur les cours d'eau atypiques existe mais la circulaire n'est pas sortie. Résultat : sa demande d'autorisation sera rejetée.
Dominique Baril, adjoint au délégué interégional de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), confirme : « Une obligation réglementaire porte sur le débit à maintenir en aval des ouvrages. Certaines dérogations sont prévues mais les dispositions ne sont pas opérationnelles. La rivière doit être considérée comme "atypique". Des mesures doivent être réalisées à l'étiage pour calculer notamment l'importance des sous-écoulements. La circulaire d'application doit sortir prochainement. Le préfet ne pourra pas statuer dans l'immédiat. L'objectif de la loi, rappelle le technicien, est de prévenir toute atteinte au bon état écologique de l'eau et des milieux aquatiques. La réglementation concerne tous les usages : ouvrages électriques, irrigation... » Alexandre Allier ne cache pas son amertume. « Il n'y a pas moyen de négocier ou d'anticiper quoi que ce soit. C'est une entreprise en moins dans un secteur qui en aurait bien besoin. » Il craint que son projet ne disparaisse à jamais dans les méandres administratifs. Cathy SOUN
Le 22 avril 2010
Aquaculture. « Les consommateurs nous connaissent peu » (Bretagne Nord)
L’aquaculture est souvent accusée de piller les mers, de polluer et d’offrir des produits d’une qualité inférieure.
Pour lutter contre ces idées reçues, le Comité Interprofessionnel des Produits d’Aquaculture (CIPA) lance une grande campagne de communication sur le thème « Halte aux idées reçues ». A cette occasion, des pisciculteurs ouvrent leurs portes à travers la France pour faire découvrir leur métier.
En Bretagne, la pisciculture de l’Elorn située à Pont Ar Zall à Loc Eguiner participe à l’opération. Chacun d’entre nous est invité à franchir les portes de la structure, le samedi 24 avril, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Entretien avec Jean-Yves Colleter, pisciculteur à Plouigneau et président du Syndicat de la Truite d’Elevage de Bretagne (STEB).
Le 23 avril 2010 : Parcours de pêche et Natura 2000
À Monchel-sur-Canche et Wail, Alexis Cléret est un ambassadeur de la truite (La Voix du Nord)
Alexis Cléret a repris la pisciculture de Monchel-sur-Canche en 1998. Il gère aussi celle de Wail. À Monchel-sur-Canche, la pisciculture est connue de nombre de pêcheurs de la région mais également de la Somme. Elle accueille, chaque année, 70 000 visiteurs (en comptant celle de Wail). À la tête de ces deux piscicultures, on retrouve Alexis Cléret, qui poursuit l'aventure familiale.
Dire qu'à la pisciculture, Alexis Cléret est comme un poisson dans l'eau serait un jeu de mots un peu facile... mais réel. L'homme a toujours grandi dans ce milieu. C'est son grand-père qui, dans les années 1960, a commencé à louer la pisciculture de Monchel-sur-Canche. Pour cet agriculteur du village, l'objectif était d'occuper ses trois fils. L'un d'eux, Gonzague, se prend au jeu. Et de quelques bassins en béton, il décide de développer l'endroit. « Au début, les premiers clients venaient chez nous pour pêcher leur repas du midi, raconte Alexis Cléret, fils de Gonzague, qui a repris la pisciculture familiale en 1998. Au fil des années, on a développé l'espace et on a tout fait pour que les gens viennent ici pour passer une journée à la campagne et taquiner la truite dans un beau cadre. »
Métier prenant
Aujourd'hui, le domaine comprend trente parcours de pêche aménagés sur sept hectares et alimentés par la Canche. Parmi la clientèle, on trouve beaucoup de personnes venant du bassin minier. « Les gens qui viennent ici ne sont pas des fondus de pêche. C'est vraiment familial. Les plus anciens transmettent leur savoir aux enfants.
Perpignan - La pisciculture menacée par la législation européenne (L’Indépendant)
Les pêcheurs des P-O ont évoqué au cours de leur congrès la censure de la cour européenne concernant leur activité dans les zones Natura 2000.
C'est à Canohès, que s'est tenu récemment le congrès de la Fédération de pêche des Pyrénées-Orientales…..
Précisons encore que l'atelier "pêche-nature", tous modules confondus, a généré 2 787 journées enfants au cours de l'année écoulée. Activités perturbantes Au chapitre des contraintes, il fut question du déficit pluviométrique, du difficile entretien des berges et d'une législation européenne qui, selon René Patau, "a censuré, le 4 mars dernier, la législation française qui ne considérait pas la chasse et la pêche comme des activités perturbantes dans les zones Natura 2000. De quoi se faire du souci". Sont ensuite intervenus Hermeline Malherbe, pour le Conseil Général. L'élue a dénoncé la prise de position européenne et la reforme des collectivités territoriales pouvant, selon elle, affecter la ruralité. Prirent également la parole Jean-Marie Jantzen, délégué inter régional de l'ONEMA qui a rappelé les missions qui découlent de la directive cadre sur l'eau et Pascal Jobert, représentant le préfet, qui a évoqué les enjeux, à l'horizon 2015, de la gestion quantitative de l'eau et de la régression des pollutions.
Le 24 avril 2010 : Pisciculture pour le repeuplement des rivières et autres parcours de pêche
Caen / Troarn : Découverte d'une pisciculture avec l'office de tourisme (Ouest France)
Grâce à l'association « le Brochet caennais » adhérente de la fédération de pêche du Calvados, l'office de tourisme de Troarn a pu organiser une visite de la pisciculture de Mery-Corbon mercredi dernier. Guidée par Patrick Couturier, plus d'une vingtaine de personnes ont apprécié cette découverte d'une « ferme piscicole ». Appartenant à la fédération de pêche du Calvados depuis 1976, elle possède 7 000 m² de bassins, alimentés par le Laizon, et accueille jusqu'à 200 000 poissons par an (truite fario et truite arc-en-ciel) voués au repeuplement des rivières. Les organisateurs ont précisé qu'il s'agit d'une « ferme de grossissage, qui reçoit les alevins provenant de la pisciculture de Coquainvilliers et les élève jusqu'à obtenir les tailles et les poids demandés par les sociétés de pêche du Calvados, pour les déversements en rivière »….
Le 1 mai 2010 : Ouverture du brochet
Ouverture nationale demain pour les 13 000 pêcheurs vauclusiens : un brochet pour le 1er mai (Dauphiné)
L'ouverture de la pêche au brochet ouvre pour la première fois à la même date dans toute la France. Demain, les 13 000 pêcheurs vauclusiens profiteront en effet de la fête du travail pour taquiner le poisson d'eau douce.
L'un des plus énergiques poissons d'eau douce
Habituellement, la pêche n'était autorisée uniquement qu'à partir du troisième samedi du mois d'avril. « La date a été unifiée pour éviter que les gens passent d'un département à l'autre. Dans le nord, la reproduction est plus tardive, le poisson est donc très recherché » explique Claude Chadefaux de la fédération départementale de pêche de Vaucluse.
Dès demain, les cannes seront ainsi jetées à l'eau et la patience sera de rigueur pour tenter d'attraper l'un des poissons les plus énergiques d'eau douce. Les adeptes se retrouveront sur plusieurs sites : le Rhône et ses annexes, la Durance, le Revestidou à Caderousse, le parc des libertés sur l'île des Barthelasse à Avignon et sur tous les cours et plans d'eau classés en deuxième catégorie piscicole.....
Le 7 mai 2010
Transport des animaux aquatiques 13 ème législature (Sénat)
Question écrite n° 06492 de M. Philippe Madrelle (Gironde - SOC) publiée dans le JO Sénat du 04/12/2008 - page 2403
M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences de la législation européenne sur le transport des animaux aquatiques vivants. Il lui rappelle que la mise en application sur le plan national du règlement (CE) n° 1/2005 du Conseil, du 22 décembre 2004, applicable au 5 janvier 2007 risque de condamner définitivement l'activité d'un certain nombre de sociétés. L'agrément dérogatoire accordé à deux sociétés en France pour le transport d'animaux vivants est arrivé à échéance le 30 juin 2008, prolongé jusqu'au 31 octobre 2008, il n'a pas été renouvelé. Il y a donc un blocage de la situation qui entraîne une situation d'illégalité, ce qui ne sera pas sans conséquences sur l'avenir de certaines sociétés de transports, mais également sur la filière aquacole. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il compte prendre afin de corriger ces dysfonctionnements.
Transmise au Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire
Réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat publiée dans le JO Sénat du 06/05/2010 - page 1131
La France s'est dotée, depuis 1976, d'un dispositif législatif et réglementaire important en matière de protection animale, qui est réexaminé et modifié régulièrement, en fonction des connaissances scientifiques et des textes communautaires. Le règlement européen n° 1/2005 du 22 décembre 2004 sur le transport des animaux, applicable depuis le 5 janvier 2007, a fait l'objet de nombreux débats au cours des dernières années. La France a participé activement à ces travaux et a eu l'occasion de souligner l'importance qu'elle attache à l'agrément des transporteurs et au contrôle des conditions de transport, ainsi qu'à la collaboration entre les autorités des États membres de l'Union européenne. L'agrément dérogatoire accordé en France à deux sociétés pour le transport d'animaux aquatiques vivants a été renouvelé autant que de besoin, et la situation de ces deux sociétés a été régularisée depuis. Ces sociétés ont notamment élaboré un guide de bonnes pratiques du transport d'animaux en colis. Le règlement précité a permis d'obtenir des avancées significatives dans les conditions et le contrôle des conditions de bien-être des animaux.
Le 8 mai 2010 : Echange d'expérience
Canourgue : Le Legta Louis-Pasteur accueille des étudiants slovaques (Midi Libre)
Depuis 5 ans, le Legta et le lycée agricole slovaque ont établi un partenariat afin de procéder à des échanges. C'est ainsi que six stagiaires et deux enseignants slovaques ont été accueillis à la pisciculture du Legta tout récemment. En mai, deux jeunes slovaques effectueront un stage ici même. De même, une classe de bac pro partira en Slovaquie durant deux semaines.
Ces divers échanges sont réalisés dans le cadre du programme européen Leonardo et Erasmus. Il faut rappeler que le lycée Louis Pasteur a obtenu le label européen des langues et signé une charte Erasmus avec l'Union Européenne….
Le 17 mai 2010 : Pisciculture, eau et carrière
Carrière de lherzolite : l'opposition s'organise (Sud-Ouest)
500 personnes ont déjà signé la pétition des Amis de Moncaut pour contrer le projet d'exploitation de lherzolite. Un pique-nique est prévu pour la Pentecôte.
Le projet de carrière mené par l'entreprise Daniel, de Lescar, leur fait craindre le pire. Ils ont donc intégré l'association Les Amis de Moncaut, créée en mars dernier, qui regroupe des éleveurs, des chasseurs, des pêcheurs, des habitants, des socioprofessionnels. Ils imaginent déjà « le défilé » de camions dans ce petit village, « la disparition des estives » et toutes les conséquences écologiques sur les cours d'eau. L'association a fait circuler une pétition chez les habitants et a recueilli 500 signatures en faisant du porte à porte…..
Un projet de pisciculture
Le dialogue s'annonce compliqué avec Xavier de Canet. Les Amis de Moncaut ont l'intention de lui demander un entretien, tout comme ils ont rencontré Jacques Daniel, responsable de l'entreprise. « Il nous a parlé de l'emploi. Nous ne sommes évidemment pas contre l'emploi. Mais nous ne sommes pas pour l'emploi contre l'emploi », argumente Philippe Osanz, géomètre à Pau, originaire de Pedehourat où vivent encore ses parents dans la maison familiale. Sa famille est propriétaire d'une ancienne pisciculture qui pourrait reprendre vie grâce à Romain Veau et sa compagne. « On attend les autorisations pour une remise en fonctionnement de la pisciculture grâce à des souches de truites. Le projet aquabiologique prévoit de l'accueil du public », explique Romain. La qualité de l'eau est une de ses priorités. « C'est un bassin-versant hydrologique particulier avec des résurgences. L'exploitation d'une carrière causerait inévitablement des nuisances. » Tous s'accordent pour dire que le site, qui figure sur la liste des sites Natura 2000, est exceptionnel. D'après Philippe Osanz, des espèces protégées ont été recensées : « Desmans, loutres ainsi que des végétaux comme la fougère du type sélaginelle ou anémone jaune. » Autant d'arguments qui seront développés à la Pentecôte, lors du pique-nique revendicatif organisé par l'association.
Le 11 juin 2010
Trop ensemencer modifie la diversité génétique des truites (Cyberpresse)
L'ensemencement massif de la truite mouchetée dans les lacs peut à long terme modifier l'intégrité génétique et mener à l'homogénéisation des populations de cette espèce.
Voilà la conclusion des recherches menées par une équipe de biologistes de l'Université de Sherbrooke et de leurs collaborateurs sur les lacs du Québec.
Les résultats publiés dans le numéro de mai de Molecular Ecology pourraient modifier les pratiques d'ensemencement qui répondent aux besoins de plus d'un demi-million de pêcheurs sportifs au Québec, indique un communiqué diffusé par l'UdeS.
Il s'agit de la première étude du genre réalisée sur la truite mouchetée, aussi appelée l'omble de fontaine, au Canada, ajoute-t-on.
Dans les lacs fortement ensemencés, il y a une modification importante à court terme de la diversité génétique des populations naturelles, affirme le professeur Dany Garant, un des auteurs de l'étude. Cette modification diminue le potentiel que les adaptations évolutives se produisent de manière efficace.....
23 juillet 2010
Qu'est-ce qu'une « sardine » du gave ? (Sud-Ouest)
Le quiproquo est fréquent, entre le vacancier et le pêcheur pyrénéen. Car que peut-on bien pêcher dans les eaux glaciales du gave ? C'est bien ce que se demande l'estivant, voyant ces types déguisés en kaki paramilitaire « tremper du fil » dans nos torrents impétueux.
Ceux-ci pêchent la truite et rien d'autre. Mais cela, le vacancier venu de La Rochelle ou de Nantes l'ignore. Car pour ce dernier, le poisson est espèce plurielle : bars, dorades, soles, grondins, etc. Il sait de la pêche ce qu'il en a vu dans les cases des mareyeurs à l'encan de La Rochelle, à la criée de Saint-Nazaire…
Le pêcheur pyrénéen, lui, ne rêve d'accrocher qu'une seule espèce à son hameçon : un salmonidé nommé « truite ». Pour la bonne raison qu'elle est la seule à braver le « bouillon ». Passagère, depuis Schubert, la truite est soit fario soit arc-en-ciel. La première est naturelle, endémique, la seconde est « de lâcher » et ne se reproduit pas. L'une et l'autre sont aisément reconnaissables, mais passons…
À un pêcheur qui pêche, on demande fatalement : « Ça mord ? ». Le pêcheur pyrénéen, selon son humeur, grogne alors un « boh ! » qui ne renseigne guère. Ou bien il annonce, un rien agacé : « Rien que des sardines ». La « sardine », c'est la truitelle qui ne fait pas la passe - on dit aussi « la maille » -, bref, la truite qui n'a pas la longueur requise par la réglementation pour pouvoir être conservée….. Par Thomas Longué
Le 12 août 2010
Pisciculture : L'été des migrateurs de l'air (Sud-Ouest)
Sur le couloir migratoire de la Vallée de la Garonne, la pisciculture est un terrain convoité par les oiseaux d'ailleurs. Le soleil s'est levé, il y a à peine une heure sur la pisciculture de la Fédération départementale de la protection du milieu aquatique et de la pêche, à Bruch. Ici, les poissons règnent en guest « stars » sur le site de 26 hectares (dont 15 en eau). De nombreux visiteurs, et notamment des enfants, - pas moins de 3 000 depuis le début des vacances - viennent les observer, les découvrir et les comprendre. Pour autant, depuis des années, l'équipe de la pisciculture et Cédric Butin, animateur et garde des lieux, ont mis la tête hors de l'eau et observent avec attention et précaution les espèces qui occupent l'air et les berges, autrement dit les oiseaux. Des oiseaux migrateurs qui, à des centaines de mètres au-dessus du plancher des vaches, repèrent ces petites étendues d'eau, au cœur de la vallée de la Garonne, pour y passer quelques jours, voire semaines en y trouvant de quoi s'emplir le gosier.
Pourprés contre cendrés…
Le 13 août 2010
Quillan : Ces truites élevées dans les eaux limpides du Rébenty (L’Indépendant)
Depuis 2007, François Isambert exploite une ferme piscicole à La Fajolle, où il élève des truites et des ombles bio qu'il vend le mercredi au marché de Quillan. Pour le touriste de passage un jour de marché à Quillan, la scène a de quoi surprendre. Debout à l'arrière de son pick-up, un homme barbu s'agite, épuisette en main, puis d'un coup de matraque miniature, achève sans coup férir une série de poissons. Pour les Quillanais habitués de la place de la République en revanche, le barbu en question n'est pas un inconnu. Ici, on l'appelle François : c'est le pisciculteur de la vallée du Rébenty, celui qui vend des truites arc-en-ciel, faro, des ombles de Fontaine et des ombles Chevalier encore vivantes et toujours succulentes. "Tous les poissons sont bio, ils sont élevés dans les eaux du Rebenty et du Funt d'argent", prévient d'emblée François Isambert….. Pisciculture de La Fajolle, tél. 04 68 20 77 40.
www.pisciculturedelafajolle.com
Luchon. Pêchez vous-même votre dîner... (La Dépêche)
Cela fait plus de 30 ans que Thierry Nouals tient «Le vivier du Comminges», la pisciculture d'Antignac. «C'est mon grand-père qui l'a créée», confie-t-il. Dans les petits canaux alentours, près de 5 tonnes de truites fario et arc-en-ciel grandissent paisiblement. «L'eau vient d'une résurgence de la source qui alimente l'Agouaou, plus connu sous le nom de canal d'Antignac.» De la rivière, un petit barrage et un canal alimentent les bassins de chaque côté. «L'eau ici est toujours très claire et propre, grâce à cette résurgence de la source.» La qualité de l'eau est d'ailleurs régulièrement contrôlée. Les truites, quant à elles, sont nourries au poisson et aux céréales.....
Le 22 août 2010 : les pêcheurs sont étonnés de trouver des truites dans le canal d'irrigation.... En Asie, des dizaines de milliers de tonnes de poissons sont élevées dans ce type de canaux qui servent à irriguer les rizières....
Lannemezan. Des truites dans la rigole d'irrigation ! (La Dépêche)
La rigole d'irrigation tout juste large, en moyenne, de 80 cm longe la route de Clarens. Ce n'était qu'une rigole d'irrigation. Mais après la pêche, peut-on dire miraculeuse, réalisée hier matin par l'association lannemezanaise Les Pêcheurs Plateau, pour le compte de l'Association syndicale autorisée de Clarens (Asa), elle a pris rang de véritable cours d'eau. A deux égards, d'ailleurs. Par la nature du produit de cette pêche électrique et par la quantité de poisson capturé. En effet, ont été pêchés 28 lamproies de planer, cette espèce de poisson méconnue du grand public, 167 truites dont une de 50 cm et 2 de 40 cm, 168 truitelles et 824 vairons. La rigole d'irrigation longe la RD 10, de Lannemezan au village de Clarens.
Le 28 août 2010 :
L’eutrophisation de la mer Baltique serait aussi liée au développement de la salmoniculture…
Etude de Saikku, L. et Asmala, E. de l’Université d’Helsinki : Eutrophisation de la mer Baltique : le rôle de l'aquaculture des salmonidés, la consommation et le commerce international : La consommation de poisson est en augmentation dans le monde. La surpêche met la pression sur les pêcheries, mais l'aquaculture est considérée comme une alternative pour satisfaire les besoins croissants en produits de la mer. Toutefois, les émissions de déchets provenant de l'aquaculture contribuent à l'eutrophisation et l'élevage de poissons placés en haut de la chaîne alimentaire est inefficace. Dans cette étude, les deux chercheurs analysent l’impact des élevages industriels de truites arc-en-ciel sur la mer Baltique et le phénomène d’eutrophisation… Voir l’étude : Saikku, L. and Asmala, E. Eutrophication in the Baltic Sea : the role of salmonid aquaculture, consumption, and international trade. Journal of Industrial Ecology 14(3): 482-495, 2010.
Lien entre eutrophisation, élevage de truite, consommation et commerce international : Saikku, L. and Asmala, E. Eutrophication in the Baltic Sea : the role of salmonid aquaculture, consumption, and international trade. Journal of Industrial Ecology 14(3): 482-495, 2010.
Laura Saikku de l'Université d'Helsinki
Le 29 août 2010 : Salmonidés et génétique
Rouze-en-donezan. Quand la pêche devient scientifique (La dépêche)
Dans les Pyrénées, la pêche de la truite est un loisir incontournable. Elle est d'une part socialement ancrée dans les mœurs et d'autre part un vecteur économique important au regard du tourisme pêche qu'elle génère. Actuellement en cours de caractérisation et donc dans l'attente des conclusions, l'unité de la Bruyante continue d'être gérée par du déversement de truitelles de souche atlantique alors qu'elle se trouve sur l'enclave ariégeoise du bassin versant méditerranéen et donc, fort vraisemblablement, avec des truites de souche méditerranéenne. À ce stade, la fédération de Pêche en partenariat avec l'AAPPMA de Quérigut souhaite donc approfondir la connaissance de l'état qualitatif des populations qu'elles gèrent….. Sur l'ensemble des six stations de pêche désignées pour ces deux jours, des échantillons d'écailles et de nageoires ont été prélevés sur 180 poissons préalablement mesurés et photographiés. Tous ces poissons ont été relâchés après l'analyse. Désormais, l'accumulation des connaissances scientifiques montre, sur des secteurs conformes ou perturbés, que la gestion patrimoniale peut se pratiquer sans crainte de voir les populations s'effondrer et cela indépendamment de la pression de pêche.
Cependant, ces pratiques d'alevinage de par leur fréquence de déversements pluriannuelles et de leur quantité peuvent avoir modifié le patrimoine génétique des truites autochtones du bassin de la Bruyante. Le but de cette étude est donc de réaliser un état des lieux qualitatif des truites de ce bassin versant afin de sensibiliser le monde de la pêche et les collectivités aux multiples enjeux inhérents à la sauvegarde d'un patrimoine génétique.
Saumon : Test génétique pour lutter contre une maladie virale
La société norvégienne Aqua Gen a mis au point un nouveau test génétique qui permet de sélectionner les saumons les plus résistants au virus à l’origine de la nécrose pancréatique infectieuse (IPN). Le lancement commercial du produit constitue un réel progrès dans la lutte contre cette maladie onéreuse. En 2007, les chercheurs des entreprises norvégiennes Aqua Gen et Nofima, et du Centre de recherche de génétique (CIGENE) ont découvert les marqueurs d'un gène qui rend les saumons plus résistants aux virus causant la nécrose pancréatique infectieuse (IPN). Les nouvelles connaissances sur ces marqueurs est maintenant appliquée à la reproduction sélective - et Aqua Gen a déjà fourni des œufs de poissons de reproducteurs QTL génétiquement résistant à l’IPN. Pour plus d’informations : Genetic Test Finds Healthiest Fish for Breeding (Sciencedaily)
Le 3 septembre 2010
Question écrite n° 12801 de M. Edmond Hervé (Ille-et-Vilaine - SOC) publiée dans le JO Sénat du 01/04/2010 - page 790
M. Edmond Hervé attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la réforme de la réglementation de la pêche en eau douce et ses conséquences pour la pêche associative de loisir. En effet, une lettre de mission de la direction de l'eau et de la biodiversité, datée de janvier 2010, avance que « la réforme de la réglementation de la pêche doit, du point de vue des pêcheurs professionnels, permettre d'assouplir les pratiques de la pêche et, ce faisant, d'optimiser leur activité ». Conscients des difficultés économiques que rencontrent les pêcheurs professionnels, les adhérents de la pêche associative de loisirs, qui œuvrent au quotidien en faveur de la restauration et de la mise en valeur des milieux aquatiques et des espèces piscicoles, vivent néanmoins mal cet argumentaire et craignent d'être lésés par cette nouvelle réglementation. C'est pourquoi il lui demande ce qu'il entend faire pour que la réforme de la réglementation de la pêche en eau douce soit équitable pour toutes les catégories de pêcheurs.
Réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat publiée dans le JO Sénat du 02/09/2010 - page 2272
La pêche professionnelle en eau douce se trouve actuellement dans une situation difficile. Dans un environnement socio-économique peu favorable à ce type d'activité artisanale, cette pêche doit, depuis peu, réduire ses prélèvements en application du plan de gestion de l'anguille et suspendre ses activités sur plusieurs cours d'eau contaminés par les polychlorobiphényles (PCB), par suite de l'interdiction de commercialisation du poisson. Ces nouvelles conditions d'exercice de la pêche sont perçues par les pêcheurs professionnels comme la cause majeure de la dégradation de leur pratique séculaire. De son côté, la pêche de loisir souhaite à juste titre poursuivre l'élan donné par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, particulièrement en matière de gestion piscicole et de protection des milieux aquatiques. C'est dans ce contexte qu'il incombe aux services de l'État de procéder au renouvellement des baux de pêche de l'État pour le 1er janvier 2012. Toutes catégories confondues, pêcheurs de loisir, y compris les pêcheurs amateurs aux engins et aux filets sur le domaine public, et pêcheurs professionnels revendiquent, dans un élan volontariste, une réforme de la réglementation de la pêche qu'ils érigent en préalable au renouvellement des baux de pêche. Pour encourager cette volonté partagée des différentes catégories de pêcheurs de travailler ensemble, le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, a décidé de donner une suite favorable à cette demande de réforme…..
Le 10 septembre 2010
Pollution mortelle dans une pisciculture bio (France 3)
25 tonnes de poisson sont morts. En cause, un produit chimique déversé dans l'Odet, en amont de l'entreprise aquacole. C'était la seule pisciculture biologique de Bretagne. Dans la nuit de mardi à mercredi, la totalité de la production de la pisciculture de Langolen (centre Finistère) a été détruite. Près de 25 tonnes (300 000 individus) de poissons sont morts. Une plainte a été déposée et une enquête ouverte par les gendarmes de Châteauneuf du Faou. Les employés de l'entreprise piscicole ont enlevé les 25 tonnes de truites mortes qui s'accumulaient dans les bassins. D'après le vétérinaire intervenu hier matin, les poissons sont morts instantanément. Pas une truite survivante, l'entreprise est à terre. La rivière en amont est contaminée sur un kilomètre. Un trace jaune laissée par un produit chimique est visible sur un pont. Avant le pont, aucune trace de pollution, en aval, les poissons sont morts. La communauté de brigades de gendarmerie de Chateauneuf-du Faou est chargée de l'enquête. Elle a réalisé des prélèvements. Pour le gérant de la pisciculture, la thèse de l'acte de malveillance est largement privilégiée. L'objectif du pisciculteur est de relancer la production dont dépendent directement trois personnes salariées sur le site mais aussi une dizaine d'autres employées dans deux usines finistériennes de transformation. Par Antonin BILLET
Le 29 septembre 2010
Périgueux : Profession pêcheur (Sud-Ouest)
Périgueux : La Maison familiale et rurale propose une nouvelle formation depuis la rentrée. Les candidats au BP JEPS pêche de loisirs ont passé des épreuves théoriques avec des techniciens de la Fédération de pêche. Si vous pensez que taquiner le brochet ou passer des heures à surveiller un bouchon à la surface de l'eau n'a plus d'avenir, la nouvelle formation proposée par la Maison familiale et rurale (MFR) de Périgueux (ex-Ireo) devrait vous faire changer d'avis. Depuis la rentrée, l'établissement scolaire forme au Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport option pêche de loisirs (BP JEPS). Une formation unique en Aquitaine et dans le Sud-Ouest vu que les plus proches proposées sont dispensées dans l'Aveyron ou à Nantes. « En 2006, la grande réforme de la loi sur l'eau a changé la donne pour la pêche de loisirs. Les fédérations ont eu des financements pour l'embauche de professionnels pour l'animation autour de la pêche. Pour devenir animateur, il faut un brevet », explique Jean-Christophe Bout, directeur de la Fédération de pêche de Dordogne, qui travaille main dans la main avec la MFR de Périgueux sur ce dossier.
Un savoir-faire existant….
Le 30 septembre 2010
Un pisciculteur inquiet de la ressource en eau (Est Eclair)
Bachelier père et fils sur leur site de Trouans consacré essentiellement à la truite. La ressource en eau est un bien commun partagé. Si elle manque, c'est toute une économie qui est touchée et pas seulement l'agriculture. Patrick Bachelier est pour ainsi dire comme un poisson dans l'eau, quand il aborde la configuration des réseaux fluviaux dans le nord du département, les nappes phréatiques et les résurgences des rivières. L'eau, c'est la vie et surtout celle de ses poissons puisqu'il exerce la profession de pisciculteur avec son fils Paul.
460 forages ? Depuis quelques années, la situation des cours d'eau s'est dégradée, elle est régulièrement dénoncée par les pêcheurs du département qui constatent des cours d'eau asséchés. Certes, chacun reconnaît qu'il y a un déficit de pluviométrie depuis environ une décennie et que les hivers ne rechargent plus suffisamment les nappes. « Oui, mais il y a des vérités qu'il faut dire », assure Patrick Bachelier qui a dû abandonner le moulin de Voué en raison d'un déficit en eau de la Barbuise. « Sur le canton d'Arcis-sur-Aube, il y avait en 1988 une vingtaine de forages pour l'irrigation. Dans un périmètre de 20 km aujourd'hui, c'est 220 forages qui sont déclarés selon mes sources auprès de la DDT (direction départementale des territoires) et 460 dans le département. À Trouans par exemple, la rivière la Lhuitrelle assurait bon an/mal an 800 litres/seconde en 1970, c'est maintenant 300 l/s ».
Une ressource à partager - Patrick Bachelier jure n'avoir aucune animosité contre les agriculteurs ni contre les irriguants. Il avoue : « J'ai encore assez de copains dans le monde paysan pour que l'on ne me fasse pas un mauvais procès. Mais moi aussi, j'en vis de l'eau et j'aimerais bien que l'on prenne aussi en compte les besoins des pisciculteurs. » Selon Patrick Bachelier, la Barbuise n'a jamais été asséchée de mémoire d'homme. « En 2002 en raison des incertitudes pour mener à bien notre pisciculture du moulin de Voué, j'ai revendu le domaine parce qu'il n'y avait plus d'eau et cela m'a coûté de l'argent. Je veux bien croire que les précipitations ces dernières années n'ont pas rechargé les nappes mais je pense que sur l'année, le cumul des précipitations doit être sensiblement le même. En 1976, année de sécheresse, la Lhuitrelle a toujours coulé sans jamais s'assécher. Aujourd'hui, sur l'ensemble du réseau fluvial de l'Aube, dès qu'il fait un peu sec, l'eau semble s'évaporer des cours d'eau. Il y a un vrai problème et il faudra bien un jour travailler tous de concert pour trouver des solutions viables et à long terme. Moi, l'eau, j'en ai besoin pour mon entreprise et ce n'est pas normal que l'on continue à faire des forages alors que l'on est arrivé à une situation critique. »
Une situation qui amène les pisciculteurs à répartir davantage leur élevage pour éviter les mortalités.
Le 14 octobre 2010
La vallée ouvre ses portes en grand (Sud-Ouest)
Dès aujourd'hui, jeudi 14 octobre, et jusqu'au dimanche 17, la vallée des Aldudes ouvrira ses portes pour quatre journées d'événements festifs qui mettront en évidence le dynamisme et les richesses de cette vallée qui s'étend sur trois villages : Banca, les Aldudes et Urepel. Pour ce week-end portes ouvertes, l'ACVA, qui regroupe commerçants, artisans et agriculteurs, fête, avec ses 250 bénévoles des trois communes, les 20 ans d'organisation de cette manifestation. Le thème choisi : « Le Développement durable et les actions écoresponsables dans la vallée », illustre bien son dynamisme, où les activités agricoles et piscicoles sont très importantes…. Quatre inaugurations débuteront le jeudi 15 ; dès 15 heures, les invités, découvriront le nouvel espace visite de la pisciculture Goicoechea, puis la nouvelle zone artisanale des Aldudes et la coopérative fermière Belaun et, enfin, ils découvriront l'extension du séchoir collectif de jambons, couvert de 400 m² de panneaux photovoltaïques....
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Le 25 octobre 2010 : Une autre pisciculture détruite en Bretagne !!!
Un élevage de truites dévasté par une pollution (Ouest France)
C'est par dizaines de milliers que des truites ont été foudroyées par une pollution intense et brève du Guillec, qui alimente la pisciculture du Dourduff. Samedi soir, 130 tonnes de truites ont péri dans une pisciculture du nord du Finistère. Deux ans de travail anéantis et un préjudice évalué à 500 000 €. « On a vu les poissons mourir. Ils étaient à la verticale, à la surface de l'eau, comme cherchant à fuir. Je n'ai jamais vu ça », témoigne Robert Le Coat, pisciculteur au moulin du Dourduff, à Plougoulm, près de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Son élevage est alimenté par le Guillec, une rivière qui se jette dans la mer, non loin de là.
Samedi, vers 19 h, « l'eau de la rivière est devenue rouge-brun. Ce n'était pas de l'eau chargée de terre. Dans ce cas, les poissons se tapissent au fond de l'eau », raconte le propriétaire. Une pollution aussi brutale que soudaine vient de foudroyer les bassins de production.
Du gasoil ?
Plougoulm (29). Une pisciculture victime d'une pollution [Diapo] (Le Télégramme)
La commune de Plougoulm a été victime, samedi soir, d'une catastrophe écologique. Une pollution a détruit 130 tonnes de poisson dans une pisciculture. La faune sauvage est également touchée. Consternation, hier, à Plougoulm, lors de la découverte des dégâts provoqués par une importante pollution sur la rivière du Guillec, en amont de la pisciculture du Dourduff. L'exploitation a été complètement ravagée.
L'origine de la pollution reste inconnue - C'est aux environs de 19h30, samedi soir, que Robert Le Coat, pisciculteur, a constaté le comportement étrange de ses truites dans les bassins. Il n'aura fallu qu'un quart d'heure pour que l'ensemble des 130tonnes de poisson meurent et se retrouvent le ventre à l'air. Alors entassés en bout de bassins, ils ont bouché les grilles d'évacuation, les faisant déborder et déposant les truites mortes aux abords des bassins. Il s'agissait d'alevins et de truites de 2,5 kg, prêtes à être commercialisées. Appelés, les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon et de Morlaix, ainsi que les pompiers, se sont rendus sur place. Des prélèvements ont été réalisés sur les poissons ainsi que dans l'eau, en amont de la pisciculture, dans celle-ci et en aval. Des analyses vont permettre d'alimenter l'enquête qui est en cours. Pour le moment, l'origine de la pollution reste inconnue.
500.000 € de dégâts.....
Pisciculture et mairie négocient (Sud-Ouest)
En mai dernier déjà, « Sud Ouest » avait fait état du litige opposant la municipalité de Nogaro à la pisciculture Estalens. Cette dernière prélève les calories dans l'eau chaude de la ville pour chauffer ses bâtiments d'élevage. Une fois passée dans les circuits de l'entreprise, l'eau devrait revenir dans la nappe, mais le retour ne se fait pas. Il semble que la canalisation aller et retour existante, propriété de la commune, ait des fuites importantes. Il s'agit de tuyaux en fonte sur lesquels des fuites sont régulièrement constatées. Ces tuyaux traversent les terres d'un agriculteur. Bien que son taux de facturation d'eau soit un des plus élevés de France, la municipalité ne peut tolérer cette déperdition d'eau. Elle a donc saisi l'occasion d'une régularisation du dossier d'installation de l'entreprise pour s'opposer à celle-ci, si la perte d'eau n'est pas arrêtée. À noter que la pisciculture Estalens, qui existe depuis 1985, emploie 21 personnes. Après plusieurs réunions entre les parties sous l'égide de la préfecture, la municipalité envisage de faire monter un échangeur eau chaude (51°C)/ eau refroidie (31°C) en tête du puits d'extraction. Revenant dans la nappe à 31°C, l'effet de refroidissement…
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Le 12 novembre 2010
Aqualandes : Les sentinelles des rivières (Sud-Ouest)
Roquefort - Aqualandes, leader français de la truite fumée, naturellement partie prenante dans la gestion de l'eau sur ses sites aquacoles, mène une politique environnementale ambitieuse
6 décembre 2010
Des truites haut de gamme à Toulouse (La Dépêche)
La pisciculture du GAEC des chutes d'Aston sera représentée au Salon international de la qualité alimentaire à Toulouse, qui récompense les meilleurs produits, et qui se tiendra du 9 au 12 décembre prochain, au Parc des Expositions.
Le GAEC des chutes d'Aston, pisciculture installée aux Cabannes, participera au SISQA (Salon international de la qualité alimentaire) qui se déroulera du 9 au 12 décembre au parc des expositions de Toulouse. Alain Poulat qui est l'élément coordinateur du GAEC, présentera les produits issus des bassins irrigués par l'eau descendue de la montagne, en l'occurrence de la truite sous diverses formes :, en terrine, en émincés, sous vide, en filets fumés, en miettes, ou en soupe. Le GAEC fournit la matière première qui est transformée par des entreprises associées par le lien du label rouge. Ainsi, la truite est fumée à Vichy, les terrines à Marmande, etc. Alain Poulat s'est battu pour obtenir ce label particulièrement exigeant : « Le bio c'est très bien, mais jamais on ne s'est penché sur la qualité des produits. Le label rouge c'est autre chose. Cela veut dire donner un espace de vie au poisson, c'est aussi une alimentation….
Une entreprise familiale - Le GAEC des chutes d'Aston emploie quatre personnes à temps complet. Alain Poulat est chargé de l'organisation des ventes, son frère de l'élevage et du transport, sa sœur de la comptabilité et la gestion d'un gîte de pêche ; une autre personne s'occupe du fonctionnement.
17 décembre 2010
Réduction des délais de paiement dérogatoires à compter du 1er janvier 2011 (Net Iris)
La loi (n°2008-776) du 4 août 2008 dite loi de modernisation de l'économie a réformé les règles de négociabilité des conditions de vente en supprimant les marges arrière, et en rééquilibrant les relations entre fournisseurs et distributeurs, notamment en matière de délais de paiement, de pénalités pour retard de livraison ou de contenu des conditions générales de vente. Elle a ainsi plafonné à compter du 1er janvier 2009, les délais de paiement entre entreprises à 45 jours fin de mois ou à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture. Le but de la réforme étant de favoriser le développement des PME, par un paiement plus rapide des factures correspondant à des biens livrés ou des prestations fournies, afin d'améliorer les fonds de roulement et limiter les impayés….
Dérogation : Dans le secteur de la pisciculture, les délais de paiement passeront à 80 jours nets à compter de la date d'émission de la facture ou 65 jours fin de mois, pour toute facture émise en 2011. Décret n°2009-1299 du 26 octobre 2009 et son annexe : Le délai dérogatoire figurant dans l’accord ayant été étendu par le décret, celui-ci s’applique à tous les opérateurs remplissant les deux conditions cumulatives suivantes : Les activités concernées entrent dans le champ d’application de l’accord et les opérateurs ont une activité qui relève des organisations professionnelles signataires.
« Pour ce qui est de la reconversion, il faut que le projet soit avant tout en phase avec ses valeurs. On ne doit pas l'appréhender seulement sous l'aspect rentabilité économique sinon on va droit au mur, souligne Régis Fabre. Dans le cas de notre exploitation, les difficultés liées à la reconversion bio concernent essentiellement l'alimentation et le surcoût qu'elle engendre. Nous avions très mal évalué l'impact d'un changement alimentaire sur les truites. En effet, la nouvelle alimentation certifiée AB est beaucoup moins énergétique. Elle est constituée d'un tiers de produits animaux et de deux tiers de produits minéraux, des proportions inversées d'une alimentation conventionnelle. »
Régis Fabre a donc mis près d'un an à établir la ration adéquate aux besoins des truites. Des besoins qui fluctuent avec les saisons. « Avec une conduite selon le cahier des charges, nous devons tenir compte du fait que la croissance est plus longue et que la ration journalière est plus élevée. Des paramètres que nous n'avions pas forcément bien mesurés. Et puis le prix des matières premières fluctue tellement. »
Pour faire face à ce surcoût, le Gaec a dû augmenter le prix de vente d'environ 20 %. « Le fait de passer en AB a été assez bien perçu par les consommateurs locaux. Les restaurateurs ont adapté leurs menus. Cela nous a permis de toucher une nouvelle clientèle. La société est sensible aux signes officiels de qualité », indique le pisciculteur. « Toutefois, je regrette que le cahier des charges soit souvent modifié avec des conditions moins exigeantes. J'espère que l'on ne va pas tomber dans du bio industriel ».
Une fois la reconversion terminée, Régis Fabre et Guy Lleu, son associé, vont optimiser l'atelier agroalimentaire de transformation mis en service depuis l'automne 2009. « Ces deux projets étaient complémentaires. Nous allons pouvoir achalander les coopératives bio en produits transformés comme des filets de truite fumée, des soupes, des terrines. La France n'en produit pas suffisamment, c'est donc un marché porteur. Cela nous permet de nous affranchir de la chaîne de froid. »
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Le 21 janvier 2011
Développer une nouvelle approche de l'alevinage (Sud Ouest)
Préserver la pêche dans nos ruisseaux n'est pas facile, les espèces sauvages ont pratiquement disparu et les nombreux alevinages ne donnent pas forcément les résultats espérés. L'année écoulée a été difficile pour la survie en milieu aquatique, marquée par une pénurie d'eau pendant la période estivale et des crues dévastatrices pour les berges au printemps. Alors que la Fédération de pêche demande l'ouverture de l'écrevisse en 2011, les comptages effectués par l'APPMA sont catastrophiques et il est demandé d'urgence un oratoire pour la non-pêche de cette espèce.
« Alevibox » - La nouvelle technique d'alevinage de truites fario, développée par Michel Salanave-Péhé, « l'Alevibox », laisse présager d'un avenir moins morose. Des tests sont en cours et les premiers résultats sont surprenants, à suivre… Michel Maumus constate que les années d'efforts consacrées à la réintroduction du saumon dans nos rivières ont été réduites à néant par une pêche industrielle côtière non maîtrisée. Des groupes de chalutiers professionnels remontent la côte landaise, à parfois moins de cinquante mètres de la plage, ne laissant ainsi aucune chance aux saumons de rejoindre leurs lieux de naissance et, par là même, de se reproduire.
Des problèmes de pollutions persistantes - huit ans déjà - souillent la Baïse à Os-Marsillon. Le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) mène, depuis 2008, une étude du sous-sol, mais à ce jour rien n'a filtré… À suivre donc…
l'APPMA des Bayses a mandaté Michel Maumus pour, lors de son entrevue avec le président national de la pêche, dire qu'il « n'est pas normal qu'un président départemental de la pêche soit aussi président d'une APMMA. Il est indispensable de prévoir cette situation dans les statuts. »...
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Le 10 février 2011
Mayenne : À l'écloserie, on prépare la pêche du futur (Ouest France)
Une ouverture à la truite sauvage, la fario, sera-t-elle possible dans quelques années ? On y croit à la Truite suzannaise. Depuis sept ans, en partenariat avec la fédération départementale de pêche, l'association présidée par Roger Plot, bichonne dans l'écloserie, un bâtiment en bordure de l'Erve, plusieurs milliers d'oeufs de truites sauvages.
Samedi matin, c'était « portes ouvertes » à l'écloserie. Pêcheurs, curieux et défenseurs de la nature ont partagé le travail des bénévoles qui oeuvrent pour repeupler naturellement l'Erve, mais aussi beaucoup d'autres cours d'eau de la Mayenne.
« Cette année, nous avons reçu 80 000 oeufs de farios qui ont éclos en décembre. Une bonne heure de travail tous les jours pour nettoyer, nourrir et surveiller les truitelles » explique le secrétaire, Alain Fouqueray. Les futures truites sauvages ont grossi et mesurent actuellement 3 cm. Près de 40 000 ont déjà regagné les rivières de la région.
« Si elles échappent aux carnassiers et aux pêcheurs du dimanche, elles deviendront adultes dans trois ans » ajoute-t-il. Un pari sur l'avenir qui semble sur la bonne voie. De plus en plus de pêcheurs signalent avoir réussi à prendre des « truites à la gueule plus longue et à la couleur plus sombre que les autres. » Et surtout plus combatives.
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Le 15 février 2011
Les pêcheurs désignent la truite lacustre comme poisson de l’année (tdg)
La truite lacustre est le poisson de l’année 2011. Par ce choix, la Fédération Suisse de Pêche (FSP) désire attirer l’attention sur une espèce fortement menacée. Les microcentrales hydroélectriques, en particulier, sont fatales aux truites. Les pêcheurs n’attrapent plus que très rarement un poisson de cette espèce, a expliqué mardi la FSP. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cet état de fait n’est pas dû à une pêche excessive, mais plutôt aux obstacles toujours plus nombreux sur la route de ce poisson migrateur.
Comme le saumon, la truite lacustre remonte les cours d’eau en automne pour pondre ses oeufs. Entre le lac, son lieu de croissance, et le lieu de l’affluent où elle se reproduit la distance peut être assez longue. Les obstacles le long des rivières empêchent la reproduction et les turbines des centrales hydroélectriques sont fatales aux jeunes qui redescendent vers le lac. Revendications
C’est pourquoi la Fédération Suisse de Pêche demande de renoncer à la construction de toute nouvelle centrale hydroélectrique qui entrave le cheminement des truites. Elle exige en outre que les installations existantes soient pourvues de passages pour les truites et qu’elles privilégient les turbines qui occasionnent le moins de dommages possibles aux poissons. Enfin, elle demande des mesures pour réguler la population des oiseaux piscivores. Sur de nombreux affluents, leur nombre dépasse en effet la moyenne, provoquant ainsi une mortalité importante chez les jeunes truites.
Vivant dans tous les grands lacs suisses, la truite lacustre (Salmo trutta fario lacustris) porte différents noms suivant les régions. Truite saumon, grande truite, sardinière, truite argentée, saumon lacustre, saumon argenté, saumon fario ou saumon alpin sont autant de ses appellations....
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Le 17 février 2011
Truites : Ouverture d'une enquête sur la pisciculture de Môtiers (NE) (Le Matin)
Il a été constaté que deux produits non autorisés, dont l’un ne peut être utilisé que sur recommandation d’un vétérinaire, auraient pu être employés à la pisciculture de Môtiers.
La pisciculture cantonale de Môtiers (NE) fait l’objet d’une enquête interne menée par le service de la faune, des forêts et de la nature. La production non programmée de truites Arc-en-ciel et la possible utilisation de produits non autorisés sont en cause.
Cette investigation a été ordonnée par le conseiller d’Etat Claude Nicati, a indiqué mercredi la Chancellerie d’Etat dans un communiqué de presse. Elle doit permettre d’établir les faits. Il a été constaté que deux produits non autorisés, dont l’un ne peut être utilisé que sur recommandation d’un vétérinaire, auraient pu être employés à la pisciculture de Môtiers. Il n’y a aucun risque pour la population, souligne la Chancellerie d’Etat. Jusqu’en 2009, des alevins de truites Arc-en-ciel servaient pour le nourrissage, dans les étangs de la pisciculture de Môtiers, des truites du Doubs, avant que celles-ci ne soient relâchées dans leur milieu naturel....
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Le 28 février 2011
Aquaculture : La Commissaire Damanaki rencontre les Ministres de cinq pays sans littoral pour discuter de l'avenir de l'aquaculture en eau douce
Communiqué de presse - 23/02/2011
Maria Damanaki, commissaire aux affaires maritimes et de la Pêche, a reçu le 21 février 2011 les ministres de l'Agriculture de la République tchèque Ivan Fuksa, de Hongrie Sandor Fazekas, de Slovaquie Zsolt Simon, d'Autriche Nikolaus Berlakivich ainsi que le Directeur des affaires internationales du Luxembourg Frank Schmidt.
La délégation ministérielle a remis au commissaire Damanaki une "Déclaration commune sur le rôle futur de l'aquaculture d'eau douce et la pêche continentale au sein de la réforme de la PCP. "Les deux parties ont échangé leurs vues sur les perspectives de l'aquaculture d'eau douce et sa contribution à l'approvisionnement de produits de la pêche de haute qualité pour les consommateurs, à la croissance économique et l'emploi dans les zones rurales et à la préservation de l'environnement et de la biodiversité. Ils ont convenu que l'aquaculture d'eau douce devrait être prioritaire dans le cadre de la future politique commune de la pêche et ses instruments de financement.
Les pays sans littoral ont des surfaces d'eau et des réseaux fluviaux importants. Ils possèdent une longue tradition dans l'aquaculture continentale (lacs, étangs, rivières), des plans d’eau qui ont aussi des fonctions non-productives, comme la lutte contre les inondations, la rétention d'eau, l'aménagement paysager et le développement rural. Ils produisent ensemble environ 40.000 tonnes de poisson (3% de la production de l'UE). Ils reçoivent du Fonds européen pour la pêche une aide financière de 81 millions d'euros pour la période 2007-13.
En acceptant la déclaration commune, la commissaire Damanaki a exprimé son soutien à leur initiative et a indiqué que la promotion de l'aquaculture, y compris l'aquaculture continentale, sera traitée comme une priorité au cours de la prochaine réforme de la Politique commune de la pêche et de la proposition d'un nouvel instrument financier pour la politique maritime et la pêche pour la période post-2013. Son plan pour soutenir et promouvoir un secteur compétitif et durable de la pisciculture repose sur deux orientations. Tout d'abord, en facilitant les possibilités d'investissement qui permettront au secteur de se développer au sein de l'UE. Il s'agira notamment d’agir pour réduire les obstacles administratifs ainsi que de promouvoir et de permettre l'aménagement du territoire en prenant en compte les contraintes environnementales. Deuxièmement, en mettant tout particulièrement l'accent sur le financement de l'aquaculture dans le cadre du Fonds européen pour la pêche et de son successeur post-2013. Enfin, des efforts particuliers doivent être pris pour la promotion de l'aquaculture biologique.
Commissaire Damanaki et la délégation ministérielle ont accepté de rester en contact étroit au cours des prochains mois afin de mettre en place les conditions qui permettront une meilleure prise en compte de l'aquaculture d'eau douce. Source : Commission Européenne
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Le 2 mars 2011
Cormoran : un pisciculteur indemnisé par l'Etat (France 3)
Les cormorans, qui se nourrissent de poissons, sont accusés de piller les plans d'eau.
La cour administrative d'appel de Lyon a condamné l'Etat à verser 55 000 euros à un pisciculteur victime des cormorans. La décision est saluée par de nombreux propriétaires d’étangs, qui se plaignent des prélèvements effectués par les cormorans. Ces oiseaux, qui se nourrissent de poissons, sont accusés de piller les plans d'eau.
Le cormoran, qui était menacé d'extinction dans les années 1970, est devenu une espèce protégée grâce à la directive 79/409 concernant la conservation des oiseaux sauvages.
A partir de là, le nombre de cormorans a cru de manière très importante. En 40 ans, cette population est passée de 1 000 à 100 000 individus en France. Ces oiseaux, qui se nourrissent d'un demi-kilo de poisson en moyenne, sont devenus un fléau, pour les exploitations piscicoles.
Charente-Maritime : « L'ouverture de la truite, c'est le réveil du pêcheur »
Effervescence à la fédération départementale. Samedi matin, à partir de 6 h 40 précisément, les taquineurs de truites chaussent les bottes .
C'est bien connu. À l'instar de la marmotte et du loir, le pêcheur hiberne. Il ne sort de sa léthargie qu'aux derniers jours de l'hiver, quand le printemps se profile à l'horizon et que les rivières murmurent de plaisir, c'est-àdire début mars. Nous y voilà. C'est samedi matin, très exactement à partir de 6 h 40, que les berges des rivières de notre département seront prises d'assaut par les vitruoses de la mouche ou les acrobates du leurre.
« L'ouverture de la truite, c'est le réveil du pêcheur », confirme Xavier Sécher, coordinateur départemental de la fédération. Comme chaque année, une dizaine de tonnes de truites ont été lâchés dans les cours d'eau de première (1) et deuxième catégories pour « appâter » les pêcheurs du premier matin.
Les eaux sont claires - « Mais la véritable ouverture, c'est les jours qui suivent, quand l'eau retrouve son calme. Il y a des lâchers complémentaires et des parcours de truites organisés », ajoute Xavier Sécher.
À deux jours du grand matin, la situation des cours d'eau n'est toujours pas fameuse. « Nous sommes toujours en déficit d'eau à une période où, normalement, les rivières sont au maximum. Les pluies d'octobre n'ont fait que lessiver les sols. » À bas niveau, les eaux sont claires. S'il ne pleut pas d'ici dimanche, il faudra des ruses de Sioux pour approcher les berges sans se faire repérer par ces rusées de farios.
Petits points règlementaires indispensables : il faut être muni de sa carte de pêche, la prise maximun est de six truites par personne, la pêche en marchant dans l'eau est interdite jusqu'au 31 mars. Et une nouveauté pour finir : avec la carte interfédérale (85 euros), vous pouvez pêcher partout en France. Il suffit de l'avoir en permanence dans le coffre de la voiture. Par Thierry Brosset
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400 kg de truites fario lâchés pour l'ouverture (Sud Ouest)
En cette veille d'ouverture de la truite, qui aura lieu ce samedi comme dans tout Midi-Pyrénées, aussi bien en première catégorie qu'en seconde, les alevinages salmonicoles vont bon train. Pour ce faire, la Fédération de pêche du Gers vient d'empoissonner la rivière Gers ce mardi, de Masseube à Chelan, classée en première catégorie.
Sur ce linéaire prisé par tous les pêcheurs du département, ont été lâchés 400 kg de truites fario de belle taille, en provenance directe de la pisciculture du Cirons dans le Lot-et-Garonne. Un alevinage conduit par l'agent de développement de la fédération Joahn Allard, aidé dans cette tâche par des pêcheurs locaux.
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Ne pas oublier que la pêche à la truite dépend en grande partie du rempoissonnement des plans d’eau à partir de pisciculture fédérale ou privée….
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Samedi, c'est la reprise (La Dépêche)
La production totale de la pisciculture fédérale du Pujol, est de 30 tonnes/an. Elle est exclusivement réservée au rempoissonnement des cours d'eau et plans d'eau du département, réalisé par des pisciculteurs fidèles au poste depuis de longues années, avec l'aide des bénévoles des AAPPMA.
La Fédération de Pêche du Tarn a doté sa pisciculture de nouveaux bassins de stockage pour répondre aux exigences du programme GENESALM, qu'elle s'est engagée à respecter en adhérant au Club de la Charte des Salmonidés de Repeuplement. Le but du programme GENESALM est d'élaborer une stratégie nationale, contrôlable, qui permettra de restaurer les populations de truites de souche locale. La Fédération de Pêche du Tarn témoigne ainsi de sa volonté de mettre à disposition de ses AAPPMA des poissons qui offrent la garantie d'un soin constant apporté à l'élevage et adaptés à leur introduction dans les eaux naturelles.
La pisciculture du Pujol à Brassac a obtenu l'agrément européen en 2002 indemne NHI et SHV (maladies des truites). De ce fait, elle fait l'objet de contrôles réguliers des services de l'Etat. En 2011, la Fédération déversera 10 tonnes de truites fario et saumons de fontaine, 15,5 tonnes de truites arc-en-ciel, dont 1,5 tonne réservé aux concours organisés pour les enfants, soit un montant de 103 000 € de dotation pour nos pêcheurs. 75% de la production est ainsi cédée gratuitement à nos associations. Oeufs, alevins, truitelles sont à la disposition de nos AAPPMA….
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Le 12 mars 2011 : Ouverture de la pêche à la truite !!!
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Floirac. Ouverture de la pêche LaDépêche.fr Avec l'ouverture de la truite ce samedi 12 mars, la pisciculture du Blagour, à Lachapelle Auzac propose aux pêcheurs, deux horaires pour une journée de pêche. De 7 heures à 12 heures, ou de 13 heures à 18 heures vous pourrez vous adonner à votre sport ... | ||
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Montceau : Génelard - 330 kg de truites ont rejoint le canal Montceau - Actu , news et informations ... d'honneur à l'apport de truites à l'occasion de l'ouverture qui, rappelons-le, a lieu aujourd'hui. Jeudi matin, nombreux étaient les sociétaires à participer à la réception des quelque 330 kg de truites livrées par la pisciculture Cordier de Corgoloin. |
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Beaune : La pollution à l'origine de la disparition des truites Beaune information Nous avons déversé 180 kg que nous avons achetés à la pisciculture de Velars-sur-Ouche. Ce sont de beaux poissons de qualité », explique Gabriel Roy. En mai, ils feront un deuxième lâcher, mais de truites arc-en-ciel cette fois. =================== Le 16 mars 2011 |
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Biesheim Chez les pêcheurs Biesheim L'APP a changé de président DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace Après douze ans de présidence à la tête de l'Association de Pêche et de Pisciculture (APP) de Biesheim, Daniel Sabourdy a passé la main à Gilbert Dietsch. Daniel Sabourdy fait partie de l'APP depuis plus de 40 ans, il reste au comité où il a été élu ... | ||||
Turckheim Ouverture de la pêche DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace Après la longue trêve hivernale, les pêcheurs ont enfin pu renouer avec la pratique de leur sport samedi dans la Fecht, et dimanche dans les étangs de l'association de pêche et de piscicultureTurenne. Comme Yannick, quelques pêcheurs n'ont pas manqué ... | ||||
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BOULZICOURT Les pêcheurs rempoissonnent L'Union Cent cinquante kilos de truites fario de la pisciculture de Vendresse ont donc été déversées dans la Vence en différents points du parcours de La Francheville au pont de Saint-Pierre-sur-Vence. Il espère que les travaux d'assainissement seront ... ================== Le 3 avril 2011
Photographie (NOAA) : Truite Fario (Salmo trutta) |
Le 15 avril 2011
Truite arc-en-ciel: accroître la pêche (Le Soleil)
(Québec) Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) autoriserait bientôt les pêcheurs à la ligne à récolter plus de truites arc-en-ciel afin de réduire les populations de ces poissons non indigènes au Québec qui nuisent à nos stocks de saumons atlantiques et d'ombles de fontaine (truites mouchetées). Dans ses établissements piscicoles, le Québec a cessé la production de truites arc-en-ciel fertiles pour réduire leur prolifération chez nous.
Voilà ce qu'a révélé, samedi, la biologiste Isabel Thibault, chercheuse au MRNF, lors d'une conférence au congrès annuel de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique. La spécialiste, qui étudie depuis des années la truite arc-en-ciel, a souligné les impacts négatifs importants de ce salmonidé sur nos poissons indigènes et leurs habitats.
Impacts négatifs
L'arc-en-ciel, originaire de la côte ouest de l'Amérique du Nord, a été introduite dans près de 100 pays; dans plusieurs cas, elle a eu des impacts négatifs sur les poissons indigènes et les écosystèmes de ces pays. Au Québec, des adeptes de pêche sportive ont introduit l'arc-en-ciel, voilà environ 120 ans, dans des cours d'eau du sud-ouest de la province, mais cette truite se répand progressivement vers le golfe du Saint-Laurent; il y a un quart de siècle, l'arc-en-ciel était déjà présente dans 17 rivières de l'est du Québec....
Selon la biologiste Thibault, l'arc-en-ciel est parmi les 100 espèces de poissons du monde qui ont eu le plus d'impacts négatifs sur les poissons indigènes vivant déjà dans les habitats envahis. L'arc-en-ciel s'alimente de la même nourriture que la truite mouchetée et que les saumoneaux. Elle s'empare des écosystèmes et force mouchetées et saumons à se retirer dans des habitats moins propices à leur survie.
L'arc-en-ciel tolère mieux l'eau chaude que les mouchetées et les saumons : avec le réchauffement de la planète, cette truite migratrice pourrait se répandre encore plus vers l'est, ce qui fait craindre qu'elle ne fasse diminuer beaucoup le nombre des mouchetées et des saumons, si elle ne fait pas carrément disparaître ces derniers poissons de nos rivières.
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Le 30 avril 2011
Danger : Septicémie hémorragique virale
Moselle : poissons en danger (Le Quotidien)
La maladie touche notamment les truites d'élevage dans le sud du département de la Moselle. Elle n'est pas dangereuse pour l'homme mais mortelle pour les poissons. Les éleveurs craignent une catastrophe.
La crainte d'une épidémie à plus grande échelle. Tel est le scénario catastrophe que redoutent les responsables sanitaires dans le secteur du sud de Sarrebourg. Il y a quelques jours, une mortalité importante a été constatée dans une pisciculture de truites à Abreschviller. Les examens sur les poissons morts ont conclu à une épidémie de septicémie hémorragique virale, une maladie rare qui touche uniquement les salmonidés (truites, brochets, et ombres notamment). Une infection sans danger pour l'homme, ni pour la flore et la faune environnantes.
Ces dernières heures, l'espoir que cette contamination soit restée localisée sur l'exploitation d'Abreschviller s'amenuise. À quelques kilomètres de là, à la pisciculture Heymann de Barville-Bas, des signes de la même maladie ont été repérés sur des poissons. «Nous avons fait des prélèvements au sein de l'élevage piscicole le plus proche de celui où le foyer s'est déclaré, indique Dominique Bemer, directeur départemental de la protection des populations. Les autopsies des poissons ont montré qu'ils portaient les symptômes du virus. Des échantillons seront analysés à Brest dans un laboratoire spécialisé pour confirmer ces premiers éléments.»
Les autorités sur le qui-vive….
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Le 3 mai 2011
2 e pisciculture infectée : l’éleveur n’a plus la pêche (Républicain lorrain)
Après Abreschviller, une seconde exploitation piscicole est infectée par le SHV. Les services de l’État pointent du doigt les poissons de Georges Heymann, désormais placés sous haute surveillance. L’éleveur est dans le déni.
Sale temps pour les poissons du Pays de Sarrebourg. Il y a quelques jours, une exploitation piscicole d’Abreschviller interrompait son activité (lire RL 28 et 29 avril) suite à la présence d’un foyer de septicémie hémorragique virale (SHV). Hier, après une suspicion annoncée vendredi (lire RL du 30 avril), la contamination d’une seconde exploitation piscicole, située en aval de la première, a été confirmée par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Georges Heymann, pisciculteur, propriétaires de sites à Fénétrange, Vasperviller et Barville, est visé, et n’en mène pas large. « Les truites de mes bassins à Barville ne peuvent pas être malades pour la simple raison qu’il n’y en a pas ! Moi je fais du saumon des fontaines (30 tonnes), du silure (3 tonnes) et de l’esturgeon (50 tonnes), espèces non sensibles au SHV ». Il est moins catégorique lorsqu’il évoque son banc de truites fario et arc-en-ciel à Vasperviller : « Ils (les spécialistes de la DDPP, Direction départementale de la protection des populations) disent que les analyses sont positives. Je ne conteste pas : il n’y a pas de mortalité pourtant, on verra bien ce que les analyses diront. Mes esturgeons ? Ils ont la forme ». Ces derniers alimentent les poissonneries allemandes ; d’ici deux ou trois ans, il les fera pondre. Quant à Fénétrange, les bassins étaient à sec la semaine dernière : « La vétérinaire de la DDPP a pu le constater ». Georges Heymann loue aussi des espaces aquacoles, à deux pas de la pisciculture de Barville, à Sylviane, exploitant l’Auberge du pêcheur : « Les gens viennent taquiner la truite et pique-niquer dans la verdure. Ce week-end, nous avons eu sept pêcheurs au lieu d’une quarantaine ; je comprends que le public ait peur, avec tout ce qui traîne… Mais si ça continue, je vais mettre la clé sous la porte. Et s’ils nous font fermer, les pêcheurs iront tremper leurs hameçons dans la Sarre Rouge juste derrière, la même qui alimente Abreschviller et Barville » !
Georges Heymann a déjà eu affaire au virus, il y a vingt ans : « J’ai tout tué puis désinfecté »....
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Le 24 mai 2011
Les piscicultures charentaises le bec dans le manque d'eau (La Charente Libre)
La profession est touchée par la sécheresse. Les sociétés de pêche ne commandent plus de poissons. Les truites encombrent les bassins.
Depuis un mois, il a déjà commencé à restreindre l'alimentation de ses truites pour en limiter la croissance. Yann Bellet est l'un des plus gros pisciculteurs de France et la sécheresse commence à lui faire faire des cheveux blancs. Installé sur la Touvre, il constate: «On est à l'étiage avec cinq mois d'avance. On a le débit d'octobre qui, pour nous, est le plus bas de l'année.» Sauf qu'en octobre, il ne reste que très peu de poissons dans les bassins.
Son problème majeur, c'est qu'il fournit les piscicultures françaises en truitelles. «Mais comme toutes les piscicultures ont des problèmes d'eau, elles ne veulent pas se charger en truites, pour passer l'été correctement.» Les sociétés de pêche ne leur achètent plus de poissons, faute d'eau dans les rivières pour les lâcher. Elles annulent donc leurs commandes les unes derrière les autres. «J'ai peut-être déjà 100 000 pièces annulées», compte-t-il. Et donc un stock de poissons qui gonfle démesurément. «Et plus les truites grossissent, plus elles ont besoin d'eau.»
Un million de poissons menacés
En outre, plus le niveau des bassins baisse, plus leur température s'élève, plus le taux d'oxygène diminue et la survie des truites se trouve menacée. Diminuer l'alimentation, c'est aussi «altérer les résultats, avec des truites qui sortiront plus tard, ce qui risque de mécontenter les clients».
Un début de solution passe probablement par le rachat d'une partie de sa production par les grossistes. Mais Yann Bellet ne se fait pas d'illusions: «Si la tendance reste la même, j'envisage d'envoyer à l'équarrissage les truitelles de 30 grammes pour ne pas gêner la production de 2012 et 2013. On peut détruire de 800 000 à 1 million de poissons.» Dans ce cas de «scénario catastrophe», selon ses termes, le dégât collatéral serait le chômage technique pour une partie de ses équipes.
Actuellement, il fait travailler 15 personnes sur trois sites. Sa pisciculture, qui produit 600 tonnes par an, avait été créée par son père en 1970. Depuis, il n'avait jamais connu une situation aussi critique, excepté en 1976 «où on avait manqué d'eau très tôt».
«Tous les jours, on surveille la météo», avoue-t-il. Tout comme sa voisine Évelyne Ravenel, qui gère une petite pisciculture à quelques encablures de là. «Tous les jours, on surveille le niveau de l'eau.» En 2005, pour cause de sécheresse, les époux Ravenel avaient dû fermer leur pisciculture durant plusieurs mois. Depuis, ils ont relancé leur activité, mais avec une grande prudence. Sur les treize bassins, seuls trois sont actuellement utilisés. Le souvenir de leurs truites envoyées à l'équarrissage a laissé de profondes cicatrices. D'un côté, l'Echelle et la Lèche alimentent leurs bassins. Et, déjà, ils ont dû modifier le sens de circulation de l'eau: «Ça permet d'avoir plus de courant, donc plus d'oxygène.»...
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Le 24 octobre 2011
Bruch. A la pisciculture, pêcherie et tri des poissons (La Dépêche)
Comme tous les ans, à mi-octobre, la pisciculture de Bruch livre ses poissons aux 44 sociétés de pêche du département. Les bassins de production sont vidés de leurs poissons qui sont triés et remis aux sociétés de pêche à des fins de repeuplement des cours d'eau et plans d'eau tels que lacs et étangs. Alain Lartigue, vice président et responsable du site présente l'opération : « Notre site fait environ 15 ha sur lequel nous gérons une vingtaine de bassins. Il fournit plusieurs espèces de poissons parmi lesquels les perches, brochets, sandres, black-bass, en poissons carnassiers, mais aussi tanches et gardons pour les eaux calmes et l'affourragement des bassins. Une fois les bassins vidés de leurs poissons et de leur eau, les parois et le fond sèchent. Nous brisons la croûte du fond et désinfectons à la chaux vive qui va aussi apporter un calcium dont les poissons ont besoin pour leur croissance. La remise en eau, à partir du canal, se fait en février avec réactivation du phytoplancton. Les reproducteurs de toutes les espèces sont alors réintroduits début mars après un nouveau tri, pour 30 kg de sandres de 20 g, nous mettons 220 kg de gardons. Le site produit entre deux et cinq tonnes par an de poisson, une partie est gardée dans quatre petits bassins ; ils serviront de reproducteurs pour l'année suivante. »
Une surveillance de tous les instants
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Le 7 décembre 2012
Truite Aqualande. L'étiquette écologique vous dit tout (Sud Ouest)
Encore des contraintes et des coûts supplémentaires ? C'est probablement ce que pensent la majorité des entrepreneurs avec le principe d'étiquetage environnemental de la production, inscrit dans la loi Grenelle 2. Ils sont pourtant sept « courageux » - et consentants ! - en Aquitaine (1) à s'être lancés dans la phase expérimentale initiée par le ministère de l'Environnement, avec 160 autres entreprises françaises.
Cet affichage vise à faire apparaître sur le produit les impacts environnementaux générés tout au long de son cycle de vie. Le Château Larose Trintaudon (cru bourgeois, haut-médoc), où l'on veut toujours « avoir un coup d'avance », inscrit la nouveauté sur sa cuvée 2007 et y voit beaucoup d'avantages….
Transparence
Comme le château médocain, le groupe Aqualande (40), qui produit des truites, n'a pas attendu la loi Grenelle pour faire attention à son impact sur l'environnement. Mais cette expérimentation lui permet (enfin) de communiquer. « On avait envie de valoriser notre démarche d'entreprise et, aujourd'hui, on peut l'afficher. Avant, à part dire que c'est bien… Cela nous a déjà permis de réduire les coûts en travaillant sur l'emballage (carton, plastique). Et demain, avec ces chiffres, on pourra le quantifier », explique Lionel Colin, directeur qualité, hygiène, sécurité et environnement d'Aqualande.
Mais si communiquer sur les efforts environnementaux restera toujours positif pour l'image des entreprises, il est difficile de croire que cela influencera réellement le grand public. Cette démarche semble cependant avoir un impact sur les entreprises, car elle les pousse à se remettre en cause….
« Avantage concurrentiel »
« C'est intéressant économiquement, car on se met aussi en danger à travers cette transparence. Nous avons récemment remporté un marché avec…
Aucune entreprise ne s'est vu imposer une étiquette type. La société Lartigue et Fils (40), par exemple, a préféré communiquer au maximum sur son site Internet, alors qu'Aqualande a choisi de tout montrer et détailler sur son étiquette.
À l'issue de cette phase expérimentale, dans un an, un rapport sera remis au gouvernement, qui devrait statuer dans la foulée. Si toutes les entreprises ont un jour l'obligation d'afficher ces données, comme le stipule la loi, alors pourquoi ne pas imaginer une sorte de comptabilité écologique, comme il existe aujourd'hui une comptabilité financière ?
(1) Dans les Landes, Rip Curl (boardshop), Aqualande (truite fumée), Lartigue et Fils (saumon), Sikig (Kiwi) ; dans les Pyrénées-Atlantiques, Notox (planches de surf), Cool Shoe (tongs) ; et, en Gironde, le Château Larose Trintaudon (vin).
Pour découvrir la plus grande société aquacole française, cliquer Aqualande
à ne pas confondre avec "Viviers de France", l'autre grand producteur de truites landais (qui est passé sous le contrôle du groupe norvégien "Aker seafoods")
C'est en Mai 1981 qu'est créée la SCA (Société Coopérative Agricole) des Aquaculteurs Landais par Jacques Lamothe, Jean-Claude Béziat, Michel Barrucand, Abel Caubarrus, François Pomarez, Michel Harispe, Joël Lucas et Christophe Tragnan.
Aqualande est le premier éleveur-transformateur de truites en eau douce avec 25 sites pour une production d'environ 5000 tonnes.
Aqualande, c'est :
- 40 millions d'euros de CA en 2007
- 280 Salariés et plus de 100 personnes pour les élevages
- 25 piscicultures de truites en France
- 3 truites fumées sur 4 vendues en France
- 300 tonnes de bars (élevés dans les Pyrénées Orientales) sur 1 site
Landvika : la performance environnementale s’affiche !
Le travail mené sur l’affichage environnemental depuis le début de l’année dans le cadre de l’expérimentation nationale de l’affichage des caractéristiques environnementales des produits organisée par le ministère de l’écologie et du développement durable nous permet de communiquer les valeurs suivantes : -- Pour 100g de truite fumée Lanvika consommée: -- Réchauffement climatique : 900 g CO2eq -- Empreinte eau : 2,47 litres d’eau eq -- Empreinte biodiversité : 0,75 m² de zone urbaine pendant 1 an. Ces valeurs seront imprimées sur les emballages de nos truites fumées Landvika 6 tranches et 8 tranches à partir du mois d’octobre 2011.
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10 mars 2012
A vos cannes à pêche ! (Cipa)
De nombreuses piscicultures de truites proposent des activités de pêche. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos offices de tourisme locaux, ou sur les sites internet spécialisés (en savoir plus).
Par ailleurs, tout au long de l’année, des pisciculteurs organisent des portes-ouvertes sur leurs sites. C’est l’occasion de venir en famille ou entre amis découvrir l’activité piscicole de votre région !....
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Pollution. Du lisier s'écoule dans l'Elorn (Le Télégramme)
Le blocage d’un système d’épandage par aéro-aspersion sur une parcelle agricole a causé une pollution, ce mercredi, dans le ruisseau Dour Ar Men Glaz, à Locmélar.
"L’aéro-asperseur étend le lisier sur la parcelle à l’image d’un jet d’eau sur un terrain de foot", explique Philippe Masquelier, directeur du syndicat de bassin de l’Elorn. Le dysfonctionnement de l’appareil a entraîné la création d’une petite mare de lisier qui, par ruissellement, s’est étendue jusqu’au Dour Ar Men Glaz.
Trois kilomètres en aval, l’Elorn a également été touchée par la pollution. "J’ai retrouvé des dizaines de cadavres de poissons morts", se désole Guy le Maout, directeur de l’association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de l’Elorn.
"À quelques jours de l’ouverture de la pêche, ça fait très mal !". De fortes doses d’ammoniac ont été enregistrées à la station de pompage de Goasmoal, qui fournit de l’eau aux habitants du bassin de vie de Landivisiau. "La pollution n’a pas eu de conséquences sur l’usine car elle était déjà fermée pour entretien", indique le syndicat mixte de Landivisiau. L’usine de pompage de Pont Ar Bled, située encore plus en aval, n’a pas enregistré de taux anormaux mais les techniciens n’excluaient pas un risque. Kévin Cabioch
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Vienne : La pisciculture du Talbat à la pêche au gros (Nouvelle République)
La pisciculture du Talbat veut accroître son activité. Son objectif : produire 50 tonnes de truites et saumons par an, contre 20 aujourd’hui.
Employé de la pisciculture du Talbat pendant vingt-cinq ans, Jean-Paul Boureau a racheté le site en 2006. Depuis, il fait fructifier l'activité.
Propriétaire de l'EARL Pisciculture du Talbat depuis 2006, Jean-Paul Boureau a progressivement développé l'activité du site. « Quand j'ai racheté il y a six ans, on devait être à 10-12 tonnes de poissons produites par an. Très vite, on a atteint 20 tonnes. » Pour répondre à une demande croissante, l'entrepreneur voudrait encore augmenter sensiblement sa capacité de production. Son projet ? Être autorisé à produire jusqu'à 65 tonnes de salmonidés – essentiellement des truites (1) – par an. Sachant, précise-t-il, que « l'objectif raisonnable se situe aux alentours de 50 tonnes. »
En passe de recruter un deuxième salarié
Comme l'entreprise utilise l'eau du Talbat pour ses bassins d'élevage, le projet doit d'abord être soumis à enquête publique. Celle-ci prend fin ce soir (2).
Pour l'heure, 70 % des poissons élevés par la pisciculture sont vendus à des associations de pêche agréées pour du repeuplement des cours d'eau. Les 30 % restants sont destinés à la consommation. Dans ce domaine, la pisciculture du Talbat a plusieurs types de clients : grandes et moyennes surfaces, restaurants, collectivités, poissonneries, négociants… Elle propose aussi de la vente directe sur le site, ainsi que sur le marché de Chauvigny.
C'est essentiellement cette activité de consommation que Jean-Paul Boureau veut renforcer : « On a identifié un besoin. On a déjà un petit atelier de transformation (éviscération, filetage) sur le site pour nos quelques clients. L'idée, c'est que cet atelier fonctionne la nuit pour pouvoir livrer le matin même à nos clients un poisson très frais. Ce qui fera notre force. »
Pour accompagner cette montée en puissance espérée, l'entrepreneur a installé un système d'oxygénation de l'eau des bassins et de dégazage de gaz carbonique. Il envisage d'investir dans un camion frigo pour assurer les livraisons à ses clients, et est en passe de recruter un deuxième salarié. Il n'attend plus, finalement, que l'aval des services de l'État pour se lancer…
(1) Truite arc-en-ciel (70 % de sa production), truite fario de souche sauvage et auvergnate (25 %), saumon de fontaine, ombre commun et truite jaune (5 %). (2) Ouverte depuis un mois, l'enquête publique se termine ce vendredi soir. Les Chauvinois n'ont donc plus que quelques heures pour consulter le projet en mairie. Le commissaire enquêteur sera présent en mairie ce vendredi de 14 h à 17 h pour recevoir en direct les éventuelles observations du public. A noter que le conseil municipal a donné un avis favorable la semaine dernière. Anthony Floc’h
«La partie de pêche est déjà terminée?». «Il n'y a plus rien à pêcher, tous les poissons sont morts». Au petit matin du 20août 2009, c'est ce pêcheur qui avait alerté les agents de l'Office national des eaux. Le même matin, ils avaient constaté la mortalité de «plusieurs centaines de poissons» sauvages. Un désastre sur près de 400m du Ster Goz, en aval de la pisciculture du Moulin de Kerry, entre Scaër et Bannalec. Pas seulement de la truite fario. De jeunes saumons aussi. Entraînant la constitution de partie civile d'associations de pêcheurs, aux côtés de l'association Eaux et rivières et du syndicat des eaux.
Déversement d'acide chlorhydrique
Deux jours plus tôt, l'employé de la pisciculture avait entrepris de nettoyer l'un des bassins de l'exploitation (140t de truites arc-en-ciel par an). La première étape avait conduit à l'utilisation de formol pour sa décontamination, dans une quantité trois fois supérieure à la normale. La station de captage de l'eau potable située en aval s'était mise en sécurité à quatre reprises, les jours suivants. Mais c'est au moment de nettoyer le filtre, qu'un bidon d'acide chlorhydrique de 2l avait chuté dans le bassin. Sans s'inquiéter davantage, l'employé était allé chercher du permanganate de potassium, versant la poudre dans le filtre avant de reprendre le cours normal de sa journée. Le mélange des deux derniers produits pourrait être à l'origine de l'importante mortalité constatée, conduisant à la formation d'un gaz hautement toxique. Oui mais voilà, «on ne peut pas se baser sur les analyses de Véolia dans ce dossier où le mélange des produits n'est pas établi», souligne Me Moalic, l'avocat de la défense.
La méthode en question
«Ça pose quand même quelques questions, l'emploi de tels produits», s'étonne le président Molié. Pas le chef d'entreprise: «Dans l'élevage, il a toujours fallu utiliser des produits». Visées par Me Riou, le conseil de l'APPMA du Ster Goz et de la fédération de pêche, ainsi que par Eau et rivières, les conclusions de la direction des services vétérinaires: «L'entretien régulier du filtre pouvait se faire à l'aide de moyens mécaniques». L'utilisation de l'acide chlorhydrique ne pouvait se faire avec un rejet direct dans le milieu naturel. Pour Me Riou, dans ces conditions, «cette histoire d'accident c'est une fable pour présenter un système de défense qui ne tient pas», évoquant la volonté du chef d'entreprise «de privilégier ses intérêts économiques, en utilisant massivement les produits chimiques».
«Négligence coupable»...
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Le 6 juillet 2012
Les truites de pisciculture prennent leur envol....
Cliquer ICI pour la vidéo
Alevinage par hélicoptère: plus de 150 000 poissons dans les lacs de montagne Ariégeois (Ariegenews)
Le département de l’Ariège demeure une destination phare des pêcheurs de truites de l’hexagone au regard de la diversité de son réseau hydrographique (torrents, lacs de montagne, lacs de plaine) et la richesse de ses espèces piscicoles.
La Fédération de pêche a pour vocation la gestion et la protection de ces milieux: suivi des espèces piscicoles, qualité des cours d’eau mais également approvisionnement en poissons des lacs et cours d’eau.
Les alevinages répondent aux besoins halieutiques de renouvellement mais aussi aux demandes touristiques.
Chaque année Jean Louis Fugairon, vice-président de la Fédération de Pêche de l’Ariège organise l’alevinage des lacs de montagne: les bébés truites ou saumon qui ont vu le jour à la pisciculture fédérale d’Auzat sont conditionnés et héliportés dans le lacs de montagne.
Cela demande une organisation précise et une importante préparation en amont: «sur les 250 lacs de montagne répertoriés, nous allons aleviner 63 lacs du côté ouest de la chaine des Pyrénées en partant du Vicdessos jusqu’au Couserans.
Ils sont alimentés en poissons en fonction de plusieurs paramètres: profondeur, superficie, minéralité, fréquentation, etc… au total ce sont 150 000 jeunes poissons qui y seront déversés lors de cette journée un peu particulière où les bénévoles des AAPPMA* concernées sont mobilisés» précise le responsable de la fédération.
La journée commence tôt le matin pour installer ce dispositif désormais bien rodé.
Les techniciens de la fédération préparent les alevins en suivant une feuille de route précise pour chaque lac: au final ce seront 95 000 alevins de truites farios, 37 000 saumons de fontaine, 33 000 truites arc en ciel et 6000 truites de Bouillouse qui seront déversés dans des lacs dits «bassines» c’est-à-dire déconnectés du réseau hydrographique naturel....
(...)Le 20 août 2012
Des cages à poissons vues sous-marines et aériennes
Une plongée unique au milieu des Bars et des Dorades Royales dans une ferme aquacole. C’est très impressionnant d’être tout prés de ces centaines de poissons. Il est difficile de faire des photos, le banc étant en mouvement permanent et on est très très prés. Quelques clichés pour cette première. Un très grand merci à la société Gloria Maris et l’équipe super sympa de Campomoro. (Voir les Photos)
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Visite de la ferme aquacole de la rade de Cherbourg (manche.gouv.fr)
Adolphe Colrat, Préfet de la Manche, accompagné d'Yves Husson, sous préfet de Cherbourg et de Dominique Mandouze, directeur départemental des territoires et de la mer, a visité la ferme aquacole de la rade de Cherbourg, ainsi qu'un certain nombre d'entreprises de la zone d'activités dédiées aux produits de la mer du port de Cherbourg qui travaillent les saumons produits par la ferme mais aussi des produits issus de la pêche locale.
Cette ferme, implantée dans le site propice, car abrité, de la grande rade de Cherbourg, a été reprise voilà quatre ans environ, et produit aujourd'hui chaque année environ 1000 tonnes de saumons de très haute qualité. Il s'agit d'une production unique en France.
Plus globalement, cette visite a permis de mettre en avant une filière composée de la pêche et de l'aquaculture, qui représente une activité économique d'ores et déjà essentielle à l'échelle du département. Les entreprises visitées (Filpromer , Manche Marée et Nutrifish , soit plus de 100 emplois directs) ainsi que celles présentes dans la zone, constituent la partie aval de cette filière. Elles pratiquent le mareyage, le filetage et le fumage des produits de la mer.
Il s'agit aussi d'un secteur porteur d'emplois d'avenir, qui répondent à l'exigence de développement durable. En effet, l'entreprise Nutrifish dispose d'un atelier de valorisation des coproduits de la pêche (partie aujourd'hui souvent non commercialisée du poisson) sous forme, notamment, de pulpe de poisson, de farines et demain d'huile riches en oméga 3, puisqu'il est envisagé l'implantation d'une usine de 3400 m2, afin de mettre en place un processus susceptible de valoriser l'ensemble des coproduits de la mer de la région.
DIANA participera au salon AQUA 2012 à Prague (CP Diana)
DIANA participera au salon AQUA 2012, organisé conjointement par l’EAS (European Aquaculture Society) et la WAS (World Aquaculture society), qui se déroulera du 1er au 5 septembre 2012 à Prague, en République Tchèque. Rendez-vous sur le stand #57 !
Véritable événement mondial, AQUA 2012 s'appuie sur les expertises d’acteurs internationaux de l’industrie de l’aquaculture situés en Europe, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et en Asie Pacifique pour créer un des plus grands salons de l'aquaculture dans le monde. Cette édition 2012 présentera pour la première fois, l'une des plus grandes variétés de produits jamais rassemblés sur un salon Aqua.
A cette occasion, DIANA, représenté par son activité Aquativ, spécialiste des solutions nutritionnelles pour l’aquaculture, lancera et présentera à son tour, ses nouveaux produits développés en partenariats au cours de l’année 2012.
Par ailleurs, les équipes reviendront sur la concrétisation du projet AquaSea grâce à l’ouverture de 2 nouvelles usines cette année, au Costa Rica et en Equateur.
Le lundi 3 septembre, le Dr Vincent Fournier, Responsable Recherche et Développement de l’activité Aquativ, animera deux conférences au sein de la session « Fish Meal and Fish Oil Extension : Enabling Technologies »
Nous vous attendons nombreux sur le stand #57 !
DIANA est l’acteur mondial de référence des solutions fonctionnelles naturelles pour les industries agro-alimentaire, pet food, nutraceutique, aquaculture et cosmétique.
Fournisseur de solutions nutritionnelles pour l’aquaculture, Aquativ a développé une expertise unique dans le comportement alimentaire et les besoins nutritionnels des poissons et des crevettes. Ses hydrolysats fonctionnels permettent d'améliorer l’appétence et l’efficacité nutritionnelle des aliments, et donc de maximiser la productivité des élevages. Aquativ s’appuie sur un réseau commercial et industriel international. Cette implantation géographique unique permet d’offrir aux clients du monde entier des produits compétitifs et un support technique de proximité.
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Question écrite n° 23835 de M. Roland Courteau (Aude - SOC) publiée dans le JO Sénat du 28/06/2012 - page 1395
Or il lui indique, qu'en France, le Conseil national de l'alimentation (CNA) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) ont délivré deux avis opposés.
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 09/08/2012 - page 1829
Dans sa feuille de route adoptée le 16 juillet 2010, la Commission européenne a envisagé de lever l'interdiction totale d'usage des protéines animales transformées dans l'alimentation des animaux producteurs de denrées alimentaires. Les deux principes fondamentaux, celui du non-recyclage des protéines au sein de la même espèce, dit « principe non cannibalisme », et celui de l'interdiction de l'emploi de protéines provenant de mammifères dans l'alimentation des ruminants restent maintenus. Les protéines animales transformées, dont il est question dans la feuille de route, concernent des protéines issues de carcasses de non-ruminants, ayant fait l'objet, a minima, d'une inspection ante mortem favorable à l'abattoir, et pour lesquelles une méthode de transformation normalisée d'hygiénisation, combinant des paramètres de température, pression, durée et granulométrie, est appliquée. Les premiers projets de la Commission portaient sur la possibilité d'utiliser ces protéines animales transformées dans l'alimentation des animaux non ruminants, tels que les porcins, les volailles ou les poissons. Les avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail et du Conseil national de l'alimentation (CNA) portaient exclusivement sur ces projets. Ils soulignaient que les conditions permettant une utilisation sécurisée des protéines animales transformées devraient porter sur la spécialisation des filières par espèce, ainsi que la disponibilité de méthodes analytiques pour le contrôle de l'espèce d'origine des protéines animales transformées. Compte tenu des réserves exprimées par un certain nombre d'États membres ainsi que des difficultés de développement de méthode analytique, la Commission a récemment modifié le projet de texte et propose à présent un dispositif autorisant l'emploi de protéines animales transformées, issues de non ruminants et à destination des animaux aquatiques uniquement. Il n'en résulte pas moins que, compte tenu des difficultés d'acceptation sociétale sur ce sujet et de l'impact médiatique possible sur la filière aquacole, le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt est opposé à ce projet et l'a exprimé au nom du gouvernement français auprès de la Commission européenne. Pour autant, le projet de texte devrait être prochainement soumis au vote par la Commission européenne à l'ensemble des États membres. La France réaffirmera à cette occasion son opposition ferme au projet de texte.
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Le gène déterminant le sexe chez la truite : une innovation évolutive surprenante ? (Inra)
Chez les vertébrés il existe une remarquable diversité des systèmes de déterminisme du sexe, allant de déterminismes strictement génétiques (comme chez l’homme, les mammifères ou les oiseaux) à des systèmes dans lesquels le sexe d’un individu peut être fortement influencé par des facteurs environnementaux (comme chez les reptiles ou les amphibiens). Des chercheurs de l’Inra ont découvert qu’un gène, jusqu’ici seulement connu pour son implication dans la réponse immunitaire, est le déterminant majeur du sexe chez la truite. Ces résultats sont publiés dans la version en ligne de Current Biology du 21 juin 2012.
Dans le cas d’un déterminisme du sexe strictement génétique, on appelle ‘déterminant majeur du sexe’ le gène qui déclenche le processus de différenciation des gonades de l’embryon et les oriente vers la formation d’ovaires ou de testicules. En dépit d’efforts de recherche considérables, très peu de gènes déterminants majeurs du sexe ont pu être caractérisés chez les vertébrés. Chez les salmonidés, famille de poissons ayant une forte valeur aquacole et patrimoniale, on savait seulement que le système de détermination du sexe était de type XX/XY comme chez les mammifères.
Des scientifiques de l’Inra ont réussi à identifier et caractériser le gène déterminant majeur du sexe chez la truite arc-en-ciel. Ce gène, sdY («sexually dimorphic on the Y chromosome»), n’est détectable que dans le génome des mâles, donc porté par le chromosome Y, et il est le premier à s’exprimer spécifiquement dans les gonades mâles chez l’embryon de truite. Par inactivation ciblée de sdY chez des mâles génétiques (XY) de truite arc-en-ciel, les chercheurs ont pu obtenir des individus de sexe femelle. A l’inverse, la surexpression de ce gène chez des femelles génétiques (XX) a produit des mâles. Ce gène est donc bien nécessaire à la différenciation mâle; il est également suffisant pour permettre la différenciation mâle « dans un fond génétique femelle ». Le gène sdY vient donc compléter la très courte liste des gènes connus chez les vertébrés comme déterminant le sexe.
Un point extrêmement original pour les chercheurs concerne l’identité de ce gène sdY. Alors que tous les déterminants majeurs du sexe connus jusqu'ici sont issus de la duplication et de la spécialisation de gènes initialement acteurs de la différenciation de la gonade, le gène sdY code pour une protéine impliquée dans un processus de régulation de la réponse immunitaire. Cela suggère qu’un tel processus serait impliqué dans le déterminisme du sexe ou bien que ce gène a évolué pour acquérir une nouvelle fonction.
Ces résultats ouvrent maintenant des possibilités de sexage génétique chez la truite et plus généralement chez les salmonidés puisque les chercheurs ont aussi montré que ce gène est conservé chez nombre d’espèces de cette famille. Cet outil de sexage génétique devrait être particulièrement utile dans la gestion et la préservation des populations sauvages de salmonidés (saumon Atlantique, truite fario), et dans le développement des techniques de contrôle du sexe en pisciculture. Il pourra aussi servir pour le suivi de la qualité des milieux aquatiques par la mise en évidence de phénomènes de masculinisation ou de féminisation induite par des polluants présents dans l’eau et de leur impact sur les populations naturelles de salmonidés….
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