Vers de nouvelles règles pour la pêche récréative en Europe

Depuis le 1 juillet 2012, les pêcheurs de loisir en mer doivent se déclarer sur le site du Ministère de l'Ecologie...

Pour se déclarer, cliquer Ici


Lire la revue de presse sur la pêche sportive et de loisirs à la fin du post (message), notamment la revue de presse liée à la
charte pour la pêche de loisir en mer dans le cadre du grenelle de la mer adoptée le 7 juillet 2010....

Les députés européens se sont prononcés le 22 avril 2009 pour une reformulation des règles applicables à la pêche récréative, dans le cadre de l'adoption d'un rapport consultatif sur le projet de "régime communautaire de contrôle" visant à assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (PCP). La pêche récréative se définit comme "les activités de pêche non commerciales (...) à des fins récréatives ou sportives comprenant, par exemple, la pêche à la ligne récréative, les concours de pêche et d'autres types de pêche récréative".

Suite à un rapport sur le contrôle de la pêche, les députés européens ont consacré beaucoup de temps à la pêche récréative. Le rapporteur, Raül Romeda I Rueda (Verts/ALE, ES) s’est demandé « Est-il juste, vis-à-vis des entreprises de pêche commerciale, d'autoriser la pêche récréative sans la soumettre à aucun contrôle ? ajoutant, qu’il serait discriminatoire de soumettre la pêche commerciale à des contrôles et à des limites strictes et d'en dispenser totalement la pêche non commerciale ».

Dans certains cas, la pêche récréative peut avoir un impact considérable sur les stocks halieutiques, a estimé le rapporteur. Par exemple, d'après les données des Etats membres, les pêcheurs sportifs français capturent 5 000 tonnes de bar autant que les marins pêcheurs (4768 tonnes vendues en criée en 2007) et la pêche récréative allemande est à l'origine de la capture de plus de 5 200 tonnes de cabillaud dans la mer Baltique (à titre de comparaison, les marins-pêcheurs français ont un quota de près de 9000 tonnes de cabillaud pour l’année 2009). Les captures de thon rouge effectuées dans le cadre de la pêche récréative sont si importantes que la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) a adopté des mesures de gestion afin de les contrôler. (voir l'article parue en février 2009 dans La Marseillaise ci-après : Les artisans veulent maintenir la tradition / Thon rouge. Les 40 navires de pêche au « broumé » dénoncent l’attribution de quotas à la pêche sportive)

Les députés ont adopté des amendements modifiant l'article relatif à la pêche récréative pour que celle-ci, pratiquée à bord d'un navire dans les eaux communautaires et concernant un stock faisant l'objet d'un plan pluriannuel « puisse être évaluée » par les États membres. Mais la pêche à la ligne à partir de la rive ne doit pas être concernée, ont-ils ajouté.

Pour les pratiques de pêche récréative ayant un impact significatif, « un système de contrôle permettant d'évaluer avec précision le volume total des captures pour chaque stock de poissons » devrait être mis au point. Lorsqu'il sera avéré qu'un type de pêche récréative a un impact significatif, les captures seront imputées sur les quotas de l'Etat membre du pavillon. Selon les députés, les Etats membres concernés devraient pouvoir déterminer la part des quotas qu'ils réservent exclusivement à la pêche récréative. Ils ajoutent que la commercialisation des captures de la pêche récréative devrait être interdite, sauf à des fins philanthropiques.

Voir le communiqué de presse du parlement européen : Contrôle de la pêche : vers de nouvelles règles pour les activités récréatives ?

Autres articles :

Charte sur la pêche de loisir en mer du 7 juillet 2010 :

Pour plus d'informations sur la pêche récréative ou sportive en France :

Site Internet et coordonnées :

  • Guide Pêche au Bar dans le Golfe du Morbihan
  • Arcachon : L'Association des pêcheurs plaisanciers du bassin d'Arcachon - APPBA, 53, boulevard de la Plage ; tél. 05 58 82 13 21 ; appba@orange.fr ; site internet : http://www.appba.fr/
  • La Confederación Española de Pesca Recreativa Responsable
    es una organización no gubernamental sin ánimo de lucro, que agrupa diversas asociaciones y federaciones de pesca marítima de recreo españolas. Tiene como razón de ser la defensa del sector español de la pesca recreativa desde embarcación. Está comprometida en promocionar la práctica de una pesca recreativa responsable en la difusión de su código de conducta basado en el respeto al medio marino y en la sostenibilidad de los recursos pesqueros.

Résultats de l’enquête : interactions entre pêcheurs professionnels et plaisanciers (Comité des pêches de Paimpol) Octobre 2009
Le comité local des pêches a mené entre février et aout 2009 une enquête visant à caractériser les interactions entre les pêcheurs plaisanciers et les pêcheurs professionnels.
L’objectif de cette enquête était de comprendre comment les pêcheurs perçoivent leur activité et celle des autres pêcheurs, ainsi que leurs relations, afin d’être en mesure de proposer des solutions pour aller au devant des conflits.
Pour télécharger le document synthétique des résultats sur le lien suivant : Synthèse des résultats.

Un peu d'histoire....

Pêche professionnelle et pêche récréative, 1852-1979
Jean-Christophe Fichou
p. 167-188
Résumés
La pêche en mer, de loisir ou récréative, est une activité très récente en France puisqu’elle a pris naissance à la toute fin du xixe siècle pour connaître un extraordinaire essor à partir de la Seconde Guerre mondiale, en période de pénurie alimentaire. Légalement le statut de ces pêcheurs amateurs est complexe ; pendant longtemps, leur présence est seulement tolérée sur l’eau car depuis les ordonnances de Vauban, seuls les inscrits maritimes peuvent y travailler. Personne toutefois ne songe à légiférer en la matière car ces passionnés sont peu nombreux, et les prises effectuées restent minimes. Les choses changent dans les années 1960 lorsque le nombre des pêcheurs plaisanciers s’accroît fortement, devient supérieur à celui des professionnels, alors que l’Inscription maritime disparaît. Dès lors les amateurs s’organisent et réclament des droits dont ils n’avaient encore jamais disposé. Les pouvoirs publics obtempèrent, mais le bras de fer avec les professionnels, malgré la baisse inéluctable de leurs effectifs, est loin d’être terminé d’autant plus que la prédation des amateurs sur les stocks disponibles est loin d’être marginale et que les totaux admissibles de captures sont réduits chaque année.
Jean-Christophe Fichou, « Pêche professionnelle et pêche récréative, 1852-1979 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 115-1 2008, mis en ligne le 30 mars 2010. Pour la consulation du document intégral : URL : http://abpo.revues.org/364

===============

1669, une période fondamentale (L’Union)

La pêche en Europe à l'époque de Louis XIV représentée dans une peinture devant les chutes du Rhin par Johann Rudolf Loutherburg, peintre allemand (1652-1727).

En 1669, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) né à Reims réorganise les eaux et forêts en annulant les ordonnances antérieures au profit du roi. Il refond totalement les conditions de l'exercice de la pêche.

Les principales dispositions sont impressionnantes : seuls les maîtres pêcheurs pourront exercer dans les voies navigables et les fleuves. Il est interdit de pêcher les dimanches et jours de fête (les filets et engins étant mis sous séquestre durant ces jours). La pêche ne peut s'exercer qu'entre le lever et le coucher du soleil. Interdiction de pêcher durant la période de frai. Interdiction d'utiliser certains engins « inventés » au dépeuplement des rivières. L'obligation de rejeter le poisson trop petit.

Défense de jeter des drogues ou produits destinés à enivrer le poisson sous peine de « punition corporelle ». Si la pêche à une ligne est tolérée sur les cours d'eau navigables, sur les cours d'eau non domaniaux, le droit de pêche appartient aux propriétaires riverains. À noter tout de même que certains privilèges accordés en estuaire aux pêcheurs professionnels subsistent encore de nos jours…

En 1789 et 1793, c'est l'abolition des privilèges et, le 4 août, le régime foncier qui avait mis des siècles à se mettre en place est aboli « sans indemnité ». Le 8 frimaire An II proclame la liberté de la pêche pour tous et la conséquence est un pillage éhonté des ressources piscicoles par les citoyens de la République… des rivières, fleuves et étangs.

Lors du consulat, la loi du 14 Floréal An 10 reviendra aux principes de l'ordonnance de Colbert de 1669. La pêche à une ligne reste toujours libre sur le domaine public et les propriétaires conservent le droit de pêche. À la fin du règne de Charles X (1757-1836), l'ordonnance de Colbert sera à nouveau modifiée.

C'est finalement la loi du 10 avril 1829 qui....

======================

Revue de presse :

Les artisans veulent maintenir la tradition (La Marseillaise)
Thon rouge. Les 40 navires de pêche au « broumé » dénoncent l’attribution de quotas à la pêche sportive. Un quai vidé de ses vendeuses de poissons. En signe de protestation, les bateaux sont restés à quai.

Que serait le Vieux-Port sans ses étals de poissons et l’animation qui se crée autour ? Hier matin, les Marseillais ont eu la mauvaise surprise de le découvrir. Un vide inhabituel et dérangeant s’est installé sur le quai de la Fraternité que même les passants et autres promeneurs n’ont pu combler. Amusés, quelques anciens, adossés aux murets du métro ont fait office de service de renseignements pour des clients étonnés. « Ils sont en grève parce qu’ils en ont marre comme tout le monde », leur explique un retraité.

Et il n’est pas loin de la réalité. « Nous sommes consternés, effarés, Monsieur Barnier veut nous tuer », résume sans ambages, Michel Meacci du syndicat libre des pêcheurs de thon professionnels de Méditerranée. Ce dernier faisait partie de la délégation reçue hier matin à la Direction départementale des affaires maritimes. Avec ses collègues qui pêchent au « broumé », entendre au mouillage, il ne s’est pas vu renouveler le permis de pêche spécial (PPS) qui autorise à prendre des thons rouges. 40 bateaux sont concernés de Port-Saint-Louis-du-Rhône à Martigues en passant par Port-de-Bouc et Marseille.

Une part de la pêche non négligeable - Un manque à gagner « qui n’est pas négligeable dans un contexte catastrophique » même si le thon est « accessoire », estiment les pêcheurs. Mais ce que ces professionnels n’acceptent pas c’est que la pêche sportive a, elle, obtenu un quota. « 1% du quota français réparti entre les navires immatriculés en Méditerranée et en Atlantique, soit 36 tonnes », détaille l’article 1 du texte paru au Journal Officiel le 5 février dernier. Tout ça « pour s’amuser », enragent ceux qui se veulent des artisans de la mer. « Comment peut-on autoriser les plaisanciers à pêcher une espèce soi-disant menacée ? », enrage Michel Meacci, indiquant au passage que le comité national des pêches verrait quelle attitude adopter suite à sa réunion du 26 mars prochain.

Des gros thoniers senneurs à ceux qui pêchent à la canne ou à la palangre, sans oublier nos artisans « qui ont toujours pêché ainsi » (et donc les sportifs), chacun veut sa part du gisement de poissons et s’est vu attribué par l’Iccat (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique), des tonnages précis. 3 017 tonnes par navires senneurs titulaires d’un PPS « thon rouge » et 174 tonnes pour les autres navires, à ajouter aux 5 tonnes accordées aux navires pêchant au chalut pélagique « au titre des prises accessoires ».

De simples quotas pour répondre à des préoccupations économiques voire sociétales alors que les scientifiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme environnementale, estimant que la ressource est toujours en danger. (Mireille Roubaud et P.M.-C)

Informations ajoutées le 2 mai 2009 :
Rejeter à l'eau l'excédent
Les plaisanciers sont donc contraints à se limiter pour la sole, la plie, le merlu et le cabillaud, à dix poissons par navire pour chacune de ces espèces avec un maximum de douze prises, si il y a plus de deux pêcheurs à bord. Sur les pontons, comme Guy, la plupart des amateurs trouvent justifiée la mesure préfectorale tout en mettant le doigt sur un problème. « Quand nous relevons nos filets, nous ne savons pas ce que nous pouvons y trouver alors que devons-nous faire des poissons si le quota est dépassé ? », s'interrogent à juste raison les pêcheurs. A la gendarmerie maritime, la réponse est sans appel : mort ou vif, il faut rejeter le surplus à l'eau. Les pêcheurs regrettent ce gâchis.

Informations ajoutées le 27 juin 2009 :

Pêche sportive : La pêche du thon rouge a son règlement (Sud-Ouest)
Une belle prise lors de la pesée. Un arrêté du 11 juin courant précise les conditions d'exercice des pêches sportive et de loisir dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge. La pratique est soumise à la détention d'une autorisation de pêche, obtenue suite à une demande adressée le 15 juillet au plus tard à la Direction régionale des affaires maritimes de Bordeaux, accompagnée d'une copie du titre de navigation.
La pêche est autorisée depuis le 15 juin, et ce jusqu'au 15 octobre à condition de relâcher immédiatement après capture le poisson vivant. Par dérogation, la capture et la détention sont autorisées du 15 juillet au 15 septembre, limitées à un thon par navire et par jour. Chaque thon devra être bagué immédiatement après sa capture. Seuls les poissons bagués peuvent être conservés à bord. Il est délivré un total de 1 200 bagues (500 pouvant être retirées auprès de la Fédération française des pêcheurs en mer). Les pêcheurs sportifs et de loisir de thon rouge sont soumis à une obligation de déclaration des débarquements et au renvoi des bagues à la Direction des pêches maritimes.
Voilà où a conduit l'exploitation industrielle éhontée de ce poisson dans les mers du globe. Il s'agit maintenant de sauver l'espèce et cela complique un peu le modeste concours de pêche aux thonidés organisé par l'Union nautique du Port de Capbreton, le 18 ou le 25 juillet.

Cap Breton - Un concours estival qui s'adapte (Sud-Ouest)
L'Union nautique du port de Capbreton organise le 18 ou le 25 juillet (selon la météo, annulé à partir de force 4/5) son traditionnel concours de pêche aux thonidés. Ce challenge est ouvert aux adhérents du club, en voilier ou bateau à moteur. Les voiliers partiront le vendredi 17 (ou 24) à 20 h, les bateaux à moteur à partir de 22 h. Retour au port dans la nuit du 18 juillet (ou 25). Compte tenu de la diminution des ressources, seront pris en compte les thons rouges de 115 cm minimum, les listaos, les coryphènes et les germons de 70 cm, les espadons et marlins de 15 kg minimum. Nombre de cannes : 8, zone de pêche libre. La pesée aura lieu le dimanche 19 (ou 26) à 9 h devant la station d'avitaillement.
Les engagements sont à retourner avant le 10 juillet à Jean-Pierre Galebay, 1 ZAC de Moïsan, 40660 Messanges, 06 85 32 49 48, ou Franck Baronnet, 630 avenue des Cerfs, 40150 Hossegor, 06 81 89 06 37, franck.baronner@tele2.fr, ou Guy Bonometti, 28 impasse Cyrano-de-Bergerac, 05 58 41 76 59, O6 87 42 89 96, g.bonometti@wanadoo.fr. Inscriptions 60 euros y compris repas du skipper pour la remise des trophées, le 29 août aux Salles municipales de Capbreton. Les confirmations d'inscription sont à faire par téléphone le vendredi 17 (ou 24) juillet.

Information ajoutée le 25 juillet 2009 :

Fécamp - Une réglementation stricte de la pêche de plaisance (Paris Normandie)
Un document papier explique comment effectuer le marquage des captures
Les pêcheurs plaisanciers doivent dorénavant couper la nageoire codale de la queue de leurs prises avant de les débarquer.
Trois quarts des 800 anneaux que compte le port de plaisance de Fécamp sont occupés par les petits bateaux de pêche-promenade, d'où l'importance de la bonne circulation des informations sur la réglementation en matière de pêche maritime de loisir et principalement en période estivale.
« Le dernier arrêté diffusé par la direction régionale des Affaires Maritimes date de juin dernier. Il impose le marquage des captures effectuées à partir de navires autres que ceux titulaires d'un rôle d'équipage de pêche en Manche et en mer du Nord. Cela se traduit par le fait de couper la nageoire codale de la queue de toute espèce de poisson, avant le débarquement. Cela est valable pour les pêcheurs à pied au bord du rivage », explique Frank Carton, l'un des rares pêcheurs à être membre de la Fédération de Pêche Plaisance et sportive Française (FNPPSF). « C'est par le biais de ma fédération que je suis mis au courant, les autres usagers doivent se rendre au bureau des Affaires Maritimes où l'arrêté est affiché. On peut regretter que l'on ne puisse pas en faire une photo-copie. Faute de quoi, l'information circule sur les pontons et peut être mal interprétée. »
Avec son ami Julien Ebran, ancien marin professionnel aujourd'hui à la retraite, il aime pratiquer la pêche pour le loisir, tout en respectant la réglementation : « Le produit de notre pêche est destiné exclusivement à notre consommation et à celle de notre famille et ne peut en aucun cas être colporté, exposé ou vendu sous quelle que forme que ce soit ou acheté en connaissance de cause. Pour éviter ce genre d'abus, le règlement demande même de vider les bars aussitôt pêchés. C'est dommage parce que cela nuit à sa conservation », précise Julien Ebran.
Pour exercer cette pêche de loisir sur des navires titulaires d'un titre de navigation, la réglementation autorise des engins de pêches spécifiques comme des lignes gréées pour l'ensemble d'un maximum de douze hameçons ; deux palangres, deux casiers à crustacé, une épuisette, un filet trémail d'une longueur maximale de 50 m et d'une hauteur de 2 m, etc. « Le matériel utilisé doit être marqué des lettres et du numéro du navire auquel il appartient. Ainsi mouillés, ils doivent être signalés au moyen d'une bouée permettant de repérer leur position, leur orientation et leur étendue. »
Interdiction est faite de pêcher aux feux et du mouillage d'engin dans la zone limitée par l'alignement des jetées Nord et Sud, la laisse de haute mer sur la plage de Fécamp et dans un arc de cercle de 1 000 m de rayon, centré sur le feu de la jetée sud du port. Un quotas de dix poissons par espèce pêchée est autorisé.
Tailles minimales des poissons et crustacés pouvant être pêchés : cabillaud - 35 cm ; sole - 24 cm ; maquereau - 20 cm ; limande sole 25 cm ; bar - 36 cm ; tourteau 14 cm ; hareng - 20 cm ; limande 15 cm ; merlan - 27 cm ; plie - 25 cm ; araignée - 120 mm ; homard - longueur totale 24 cm ; longueur céphalothorax 85 mm.
I.N.
La colère des pêcheurs plaisanciers s'est déclenchée en mars dernier après le décès de l'un des leurs à bord de son embarcation.
« Des contrôles répétés par les gendarmes des Affaires Mari-times avaient conduit bon nombre d'entre nous à nous séparer de petits cabestans pour remonter nos mouillages. Depuis notre ami se sentait fatigué et c'est avec consternation que nous avons appris son décès, même si l'absence de cabestan n'en était pas la cause », déclare Julien Ebran.
Avec ses amis pêcheurs, celui-ci interpellait le député Daniel Fidelin sur cet arrêt relatif aux appareils de levage électrique trop flou pour une bonne interprétation du texte. Lettres à la Présidence de la République, au Conseil européen quand arriva une réponse du cabinet du sous-préfet via le député stipulant que : « Les appareils de levage électriques et de moins de 800 watts de puissance sont autorisés à bord des navires de plaisance sous réserve que ces modifications, faites sur des navires de série, aient fait l'objet des déclarations et approbations réglementaires… Les points de relevage des mouillages sont en effet toujours situés à l'avant, la manipulation depuis le travers à fardage important serait de nature à compromettre la sécurité du flotteur ».
Satisfaits de cette réponse, les pêcheurs plaisanciers n'en demeurent pas moins prudents, préconisant pour toute embarcation la VHF plutôt que le portable : « La radio VHF est d'un prix abordable, elle est plus fiable que le portable qui peut tomber en panne de batterie. De plus, le système polaris permet de donner immédiatement la position exacte du navire ».
Un loisir qui n'est pas sans danger. Julien Ebran ne partira jamais en mer avant d'avoir consulté le bulletin météo : « L'état de la mer et la direction du vent sont deux éléments qui entrent dans ma décision de sortir ou non. si je n'ai pas confiance, je ne sors pas ! »

Ajouté le 27 juillet 2009

Pêche de loisir : les amateurs sont furieux (Manche Libre)
Une nouvelle loi menace la pêche de loisirs. Les amateurs sont désormais soumis aux mêmes contraintes que les professionnels. Et ils ne sont pas contents du tout.
Sensiblement moins nombreux que les pêcheurs à pied, en Basse-Normandie et dans la Manche en particulier, les pratiquants de la pêche de loisir en bateau, représentent malgré tout dans ce département une cohorte de quelque 4 à 5 000 passionnés. Adeptes réguliers ou occasionnels de cette activité, ils se demandent aujourd'hui s'il ne devront pas l'abandonner. Les raisons ? Jean Lepigouchet, président du comité 50 de la pêche maritime de loisir, les connaît fort bien. 'Contrairement à ce que nous souhaitions, parce que nous trouvions cela injustifié au regard de nos prélèvements, des quotas ont été instaurés pour les pêcheurs-plaisanciers.” Ceux qui concernent directement les départements bas-normands portent sur la sole, la plie et le cabillaud.
Quota ridicule
“Ces quotas sont de dix poissons par bateau et par jour. Une quantité qui monte à douze poissons lorsqu’il y a plus de deux personnes à bord du bateau. Notre volonté était que ce quota de poissons soit défini par personne et non par bateau”, fait observer Jean Lepigouchet.
Pour celui-ci en effet, comme pour la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF), le quota imposé apparaît ridicule. D’autant que les quantités de poissons capturées par les pêcheurs amateurs ne représentent que 1 à 2% de celles prélevées par les professionnels. Ce que reconnaît d’ailleurs l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), pour qui le prélèvement des pêcheurs amateurs est “ridiculement faible”.
Mais les raisons de mécontentement de ces derniers ne s’arrêtent pas là. “Le 4 juin dernier, la direction interrégionale des Affaires maritimes du Havre a publié un arrêté qui concerne la lutte contre la fraude et le braconnage. Pour cela, il est question de marquer le poisson pêché par section d’une nageoire caudale. Mais que faire quand il s’agit d’une espèce comme la raie qui n’en possède pas ? “.
Permis contesté
Ce même arrêté s’intéresse aussi au respect de la taille minimale des captures, en imposant que la mesure de cette taille se fasse sur des poissons entiers. Une pratique que Jean Lepigouchet n’hésite pas à qualifier “d’idiote”: pour lui, il serait préférable de laisser les amateurs couper la tête de leurs prises. “Un poisson pourrait ne pas avoir la taille voulue une fois sa tête coupée, mais l’aurait avec sa tête.“
Dans cette affaire, le président du Comité 50 estime qu’il faut renégocier ces mesures au niveau national. Cependant, la principale pomme de discorde entre les pêcheurs plaisanciers et l’administration reste le projet de celle-ci de créer un permis de pêcher. Alors qu’un bras de fer est en cours entre les deux parties, les plaisanciers, “pas trop optimistes”, constatent qu’un tel projet de permis a été définitivement abandonné en Grande-Bretagne. Pourtant, de ce côté-ci de la Manche, un éventuel permis mer est présenté comme n’ayant “aucunement pour but de limiter le nombre des pêcheurs de loisir”.
Il s’agirait plutôt d’en faire “un outil de formation à la préservation des ressources et à la sécurité.” Des arguments auxquels les pêcheurs de loisir accordent peu de crédit. Ils soulignent en effet que leur fédération a créé il y a de nombreuses années de cela des règles de mesure et des planches de poissons, coquillages et crustacés intitulées “Respectons les tailles”. Ces amateurs, en outre, diffusent sur tout le littoral un “Guide des bonnes pratiques” gratuit, destiné à tous les pêcheurs de loisir. Quant au braconnage, ”il n’est le fait que de quelques pêcheurs tricheurs, issus pour la plupart de la filière professionnelle.”
Fabrice Constensoux

Ajouté le 8 août 2009

No Kill : Le Défi méditerranéen, un concours pas commun (Midi Libre)
Ce n'est pas de la pêche ordinaire. Le Défi méditerranéen, dont la 6e étape débute aujourd'hui au Cap d'Agde, fonctionne sur le principe du "no kill". Les équipages de la quarantaine d'embarcations en lice rejetteront donc toutes leurs prises à la mer.
Le but, protéger les ressources en thon tout en continuant à pêcher. Un parti pris écolo quelque peu forcé certes, puisqu'il est « très difficile d'obtenir des autorisations pour pêcher le thon », reconnaît Serge Soler, président du Thon Club d'Agde et du Cap d'Agde (TCAC) et organisateur de l'étape. Mais aussi le sentiment d'adopter la « bonne mentalité ».
Durant les deux jours de compétition, les poissons seront mesurés et pris en photo. Sur certains seront aussi installées des balises qui serviront à suivre leurs migrations. Des données très utiles au milieu scientifique avec qui le Défi méditerranéen, créé en Espagne en 2003, travaille depuis le début, en particulier en ce qui concerne le thon rouge. Mieux connaître ses déplacements permettra de mieux évaluer les ressources.
Le thon en général est très apprécié des sportifs. « C'est un poisson noble, une locomotive », confie André Harnist, chargé de communication du TCAC. Mais, la pêche sportive n'est évidemment pas le principal danger qui pèse sur le très menacé thon rouge. « Il faut remettre les choses dans leur proportion », rappelle-t-il.
En effet, cette espèce est la plus convoitée au monde. Les Japonais notamment en raffolent. En 2001, un thon rouge de l'Atlantique de 300 kg s'est vendu 174 000 $ sur un marché de Tokyo. France, Espagne et Italie sont responsables de près de la moitié des prises mondiales. Le thon rouge de Méditerranée est donc particulièrement menacé.
Les spécialistes appellent à un meilleur contrôle de la pêche en Méditerranée et du marché japonais. Et réclament que les individus reproducteurs soient épargnés, seule solution à la portée du TCAC. « En pêchant à la traîne, on vise les bancs, explique André Harnist. Or les vieux thons, les géniteurs, sont plutôt solitaires. »

Manche - Les pêcheurs amateurs sur le pied de guerre (Ouest France)
Louis Paisnel, président de l'Apam.
Instauration d'un permis de pêcher, création d'un parc marin. L'association des pêcheurs amateurs de la Manche (Apam) veille.
Trois questions à... Louis Paisnel, président de l'association des pêcheurs amateurs de la Manche.
L'assemblée des pêcheurs amateurs s'est tenue cette semaine avec 500 personnes dans le public. Vous êtes fortement mobilisés...
C'est assez impressionnant de voir cela. Avec nos 2000 adhérents, nous faisons partie des plus grandes associations du département. Les gens savent que nous avons un certain pouvoir. Aujourd'hui, de nombreux sujets nous préoccupent.

L'instauration d'un permis de pêche, entre autres. Vous ne l'acceptez pas ?
Le sujet revient régulièrement et le dernier coup est parti d'un rapport parlementaire d'un sénateur de la Sarthe. Il évoque cette création de permis, soulignant la place important prise par la pêche amateur sur la pêche professionnelle. Pourtant, un récent sondage annonçait que le prélèvement annuel de la pêche amateur n'atteignait pas 3 % des prises des professionnels. Le grenelle de la mer a décidé d'un moratoire pendant deux ans, pour déterminer ou non s'il faut l'imposer. Nous nous y opposons mais demandons des contrôles plus sévères.

L'autre projet qui vous inquiète, c'est la création d'un parc marin entre La Hague et le Cap Fréhel...
Le projet est encore flou. Nous craignons que ce soit 20 % du territoire maritime qui soit concerné. Imaginons que cela concerne les îles Chausey ou la baie du Mont ! Nous sommes contactés pour des concertations, mais tout cela semble fait d'avance. Nous restons vigilants.

Information ajoutée le 10 août 2009

Saint-Malo - Mer ou rivière, Émeric vous apprend à pêcher (Ouest France)
Émeric Gauvin et Stéphane, son élève du jour. La pêche n'a pas été bonne, Stéphane est maintenant paréà pêcher le bar.
Émeric Gauvin à 28 ans. Son métier : moniteur guide de pêche de loisir et éducateur à l'environnement.Amis pêcheurs à vos moulinets !
Emeric est titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité pêche de loisir. « Ce diplôme me permet d'organiser, d'encadrer et d'animer des séances, des stages ou des séjours de pêche, explique très académiquement le jeune moniteur guide. Je suis aussi à même d'accompagner des groupes sur les différents lieux où se pratique la pêche de loisir, afin de partager mes connaissances des milieux aquatiques et la valeur patrimoniale du territoire »

Champion d'Europe
Passionné de pêche dès son jeune âge, Emeric Gauvin ne s'est jamais éloigné du monde de la mer ou des rivières. Il a même été jusqu'à participer à des concours de pêche à la carpe, et décrocher un titre de vice-champion de France et un autre de champion d'Europe en 2006.
Aujourd'hui Stéphane s'offre une demi-journée d'initiation à la pêche au bar. « Je suis un habitué de la dorade et du maquereau, et j'avais envie de connaître la technique et le matériel avant de me proclamer pêcheur de bar, s'amuse le Malouin amateur de la pêche au leurre. Il est vrai que le bar est un poisson solitaire et malin. Il est en moins grandes quantités que d'autres espèces. Il faut donc le traquer. Le séduire. C'est presqu'une chasse, qui apporte sa dose d'adrénaline », poursuit Emeric. L'expérience de Stéphane n'aura pas permis d'assurer le dîner en famille, « mais c'est tout bon pour la technique. »

Pour ces initiations, Emeric Gauvin propose des pointes rocheuses. Il lui arrive de louer un bateau, mais il peut aussi prendre place sur le bateau du client. « C'est une chose qui se fait couramment, précise le moniteur. Quand on me sollicite pour de la pêche en mer, je reste sur la baie de Saint-Malo. Mais quand on me demande d'apporter mes compétences pour de la pêche en eau douce, c'est soit en vallée d'Arguenon (Jugon-les-Lacs) ou en vallée de Rance (Dinan). Là, l'initiation concerne le sandre, le brochet et la carpe. »

De la pédagogie auprès des enfants
Le job d'Emeric est aussi de faire de la pédagogie auprès des enfants. Pour cela, les écoles, les centres de vacances, les maisons de quartiers font appel à lui pour organiser des sorties de pêche à pied, « pour montrer aux enfants comment il faut retourner une pierre pour découvrir une étrille, et l'importance de remettre le caillou en place afin de protéger l'écosystème. On parle aussi de chaîne alimentaire et d'environnement. »
Pour les plus grand, il y a aussi les randonnées découvertes des dunes, estrans rocheux et les vasières, avec leurs faunes et flores. « Et pour ceux qui ne connaissent pas le système des marées, en partenariat avec l'office de tourisme, j'organise des sorties familiales en bord de mer. Nous avons la chance d'avoir les plus grandes marées d'Europe, il est donc important que le public s'y intéresse ». Philippe BRIEND.

Ajoutée le 10 août 2009

Pour ou contre le No Kill (RDS.ca)
Au Québec, lorsque nous rendons la liberté à un poisson, que nous venons de ferrer à l’hameçon, nous nous disons adeptes de la « graciation » (substantif inexistant dans le Petit Robert).
Chez nos amis français, ce geste est désigné par un mot ayant probablement traversé la Manche, provenant d’Angleterre. Peut-être l’Atlantique venant des États-Unis, c’est le « no kill ! »

Études de mortalité
Tous les pêcheurs se posent la question, lorsqu’ils remettent à l’eau, cette truite, qu’ils viennent de capturer, survivra-t-elle? C’est la raison de cette intrusion dans le « no kill », sous cette rubrique.
Plusieurs études furent réalisées, au sujet de la mortalité des poissons, lorsqu’ils sont libérés de l’hameçon. « American Fisheries Society par son biologiste Thurston Dotson, effectuait des recherches à ce sujet.
Selon Warner et Johnson, en ce qui a trait aux truites capturées à la mouche pour être libérées par la suite, ou si vous préférez graciées, il y eut seulement 4% de mortalités
. Suite …

Information ajoutée le 17 août 2009

"Les vrais pêcheurs ne pillent pas les ressources" (
La Provence)

Gérard Peroddi est le nouveau président de la Fédération française de pêche en mer
Gérard Perddi est aussi et surtout le président de la société nautique de Martigues dont la semaine halieutique commence demain.
Sur la pêche, il est intarissable. En véritable passionné, il évoque aussi bien les mille et une façons de capturer ses proies en mer que les mille et un moyens de préserver la ressource naturelle. Car comme tout passionné, Gérard Peroddi sait qu'il n'y a aucun intérêt à piller la mer. Aussi, le combat du président de la société nautique de Martigues et nouveau président de la Fédération française de pêche en mer (FFPM) sera double.
En premier lieu, défendre les intérêts des passionnés, comme lui. Parallèlement, il devra s'imposer comme force de proposition, devant les ministres, pour les convaincre que ses pêcheurs n'ont rien à voir avec le tarissement des ressources. "Vous savez, ce ne sont ni les pêcheurs sportifs ni les plaisanciers qui ont raclé les fonds marins avec des filets et pillé la mer, et encore moins conduit à la disparition du thon rouge, explique Gérard Peroddi. Pendant des années, en matière de pêche professionnelle, on a laissé faire tout et n'importe quoi et l'an passé, subitement, on a tout coupé. Pour les professionnels et pour les particuliers. Nous avions dû annuler les compétitions car la pêche au gros avait été interdite. Cette année, il y a du mieux. Il a été attribué un quota de 36tonnes de thon rouge pour la totalité de la France et pour les deux fédérations."

Ce changement des règles pour la pêche sportive, le patron des plaisanciers, pense que c'est un peu du n'importe quoi. Pour plusieurs raisons. "D'abord parce que le thon, il y en a. Même les scientifiques ne sont pas tous d'accord pour dire qu'il est en train de disparaître. Ensuite, parce qu'on nous autorise à pêcher, du moment que l'on relâche le poisson. Dans la majorité des cas, c'est possible car le thon notamment, à un système de défense naturelle qui fait qu'un hameçon coincé entre ses lèvres, ne reste pas longtemps. Nous avons fait interdire les hameçons en inox de façon à ce que ceux en acier se désagrègent rapidement. Mais si le poisson avale l'hameçon, c'est foutu. Il ne peut que mourir et là, on doit le relâcher. C'est du n'importe quoi! Certains pays, précurseurs du «no-kill», en sont revenus. En France, on veut se donner bonne conscience en faisant ça mais il y a beaucoup de travail à accomplir avant d'arriver à une pêche responsable." A l'heure ou s'ouvrent les compétitions pour le club, Gérard Peroddi entend bien contribuer à faire évoluer les mentalités.

Information ajoutée le 19 août 2009

Interdiction de consommer les poissons : les pêcheurs ne digèrent pas (La Provence)
A partir du mois de mars, le lac artificiel de la Tuilière devient le paradis des pêcheurs. Bien que situé dans la partie préservée de la Cadière, en amont, ce plan d'eau est aussi frappé par l'arrêté préfectoral interdisant la consommation des poissons.
Gloups… La pilule est dure à avaler pour les pêcheurs de l'Association pour la protection des milieux aquatiques (APPMA) Infernet-Cadière dont le président, Luc Rossi, ne décolère pas. L'arrêté préfectoral interdisant la consommation et la commercialisation des poissons pêchés dans plusieurs rivières et plans d'eau du département dont la Cadière, le Raumartin et le lac de la Tuilière lui semble complètement disproportionné et injustifié. Cette décision se base sur le principe de précaution: les services de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) ont effectué des analyses sur des poissons révélant un taux de PCB huit fois supérieur à la norme. La petite Cadière se retrouve donc dans la même situation que le grand Rhône… Luc Rossi, qui est aussi à la tête de la fédération départementale de pêche, ne sous-estime pas les dangers du PCB mais il déplore les conditions dans lesquels ces analyses ont été réalisées.
"Veut-on tuer la pêche loisir?" Suite... La Provence

Le 5 septembre 2009

Pêche-plaisance en mer. «Balayer devant chez soi » (Le Télégramme)
Un lecteur de Saint-Avé, Francis Prévost, réagit à notre article sur les maigres prises réalisées cet été par les pêcheurs-plaisanciers (Le Télégramme du jeudi 20août). «Il n'y a plus de poissons. Eternelles ritournelles, écrit-il. Il y a bien sûr les causes connues: pesticides, herbicides, eaux de pluie, bref les activités agricoles et industrielles, ainsi que la surpêche des professionnels». «Mais il y a aussi celles dont on ne parle pas. Et c'est là qu'il faut balayer devant chez soi et faire son mea culpa». «Dans votre article, quelqu'un évoquait les tableaux de chasse d'autrefois. Et c'est là que le bât blesse. Le comportement stupide et la rapacité de certains plaisanciers souvent retraités. Combien de fois je me suis fâché en voyant leurs tristes exploits: entre 100 et 150 maquereaux pour un seul pêcheur, 10, 15 et 20 bars ou daurades et cela deux, trois, quatre fois par semaine. Certains capturent en quelques jours plus que cinq à six pêcheurs en une année». «Dans votre article, vous évoquiez les regrets d'une personne qui trouvait que prendre trois ou quatre bars, ce n'est pas terrible. Quand on est pêcheur, on sait que c'est déjà une belle pêche, de quoi rentrer à la maison satisfait». «Je ne parle pas des filets et lignes de fond (baos) qui devraient être uniquement réservés aux professionnels et interdits aux plaisanciers». «Il faudrait, et sans remettre en cause l'activité des pêcheurs amoureux de la mer, mettre en place une réglementation stricte en quantité et en poids, afin que ceux-ci puissent pêcher raisonnablement sans subir le manque de poissons, résultat du pillage d'une minorité sans scrupules».

Le 6 septembre 2009

Communique de Collectif Bar Européen

Pêches de loisirs : entre rendement et ressource, à chacun ses priorités
Certaines déclarations publiques publiées ici ou là laissent entendre que « les pêcheurs récréatifs » sont en désaccord voire même furieux avec les mesures d’encadrement issues du Grenelle de la mer ou tout simplement de bon sens. Les tensions sur la ressource ont provoqué des tensions évidentes dans le milieu professionnel. Comment la pêche récréative aurait-elle pu échapper à ce processus ? Dans ces conditions, évoquer l’ensemble des pêcheurs récréatifs sous le vocable « les amateurs » semble pour le moins erroné et abusif. Ce monde n’a jamais été uni, ne s’est jamais rallié sous une quelconque bannière représentative (la Fédération « officielle » ne compte qu’une vingtaine de milliers d’adhérents pour près de deux millions de pratiquants). Après le Grenelle de la mer, on peut dire qu’il est moins que jamais homogène.
Lire la suite

Le 9 septembre 2009

Pêche de loisir : la zizanie (La Manche Libre)
“Le monde des pêcheurs de loisir n’a jamais été uni, ne s’est jamais rallié à une quelconque bannière représentative. Après le Grenelle de la mer, on peut dire qu’il est moins que jamais homogène.”

En illustration de ces propos, le 'collectif bar européen� critique durement les pêcheurs amateurs qui minimisent l'impact de leur activité sur les ressources et demandent par conséquent que soient restreintes les mesures du Grenelle de la mer tendant à encadrer la pêche de loisir.
Un seul argument
Raison invoquée : celle-ci ne représente que 2% du tonnage pêché par les professionnels. Mais, fait remarquer le collectif, les pêcheurs de loisir ne pêchent pratiquement pas les cinq espèces qui représentent la moitié des captures de la pêche professionnelle.
Conclusion : “ce fameux 2% est le seul argument qui masque un farouche combat pour le maintien de privilèges anciens et le rejet de toute contrainte réelle, quand ce n’est pas pour l’extension des droits. Tout en faisant assumer à la pêche professionnelle 98% des problèmes liés à la gestion des ressources marines.” Face à cela, le collectif se situe du côté des pêcheurs amateurs “réalistes” qui admettent et assument que leurs captures ne comptent pas pour rien dans le cas des espèces où il y a concurrence avec la pêche professionnelle (bar, daurade, sole, maquereau, cabillaud, coquillages et crustacés...
Voilà pourquoi ces réalistes acceptent de ne plus pêcher les espèces qui font l’objet de quotas pour les professionnels. D’autant qu’à leurs yeux, les limitations imposées aux amateurs sont très raisonnables. D’où un appel à une coexistence avec les professionnels fondée sur le respect mutuel. Cette condition suppose un partage des efforts à faire dans un souci de préservation des deux sortes de pêche.

Le 15 septembre 2009

La Baule - Les meilleurs pêcheurs du monde s'affrontent ! (Ouest France)
L'équipe de France espoirs compte deux jeunes du coin : 1er à partir de la droite, au premier rang, Benoît Belliot, de Saint-Nazaire ; et 4e, en pull clair, Jimmy Caillon, de Saint-André-des-Eaux.
Les 150 pêcheurs de18 nations vont en découdre ce matin à bord de bateaux, au large du plateau de la Banche. Explications.
Quelle est cette compétition ? C'est le 45e rendez-vous international pêche en mer bateau. Il n'a eu lieu que trois fois en France. Un honneur, donc, pour Pornichet et le club organisateur, l'El Dorado, présidé par Maïté Dassonville. Il y a aussi une épreuve Espoirs, pour les 18-21 ans.

Qui participe ? Les nations présentes, par équipe de 6 : Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Belgique, Croatie, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Monténégro, Pays-Bas, Pays de Galles, Portugal, Russie, San Marino, Slovénie, Suisse. Pour les espoirs : Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, France, Italie, Slovénie.

Les Français ont-ils leurs chances ? Absolument. L'an dernier, l'équipe adulte a fini vice-championne du monde, derrière les Italiens. Et dans l'équipe, il y a deux Nazairiens, le père et le fils Lefrère, qui comptent bien mettre en évidence leurs connaissances du terrain ! Les Italiens remportent assez systématiquement la compétition mais les Français jouent à domicile, un peu comme les footballeurs tricolores en 98... Et chez les Espoirs, également, l'équipe de France compte sur un Nazairien, Benoît Belliot et un Andréanais, Jimmy Caillon.

Comment cela se passe-t-il ? Sur trois manches, une par jour, de mardi à jeudi. Les pêcheurs montent par 6 ou 7 sur un bateau, tous de nationalité différente. On compte le nombre de poissons pêchés par chacun. Et les espèces de poissons, suivant leur rareté, n'ont pas toutes le même nombre de points. Ainsi le congre vaut-il plus de point que le tacaud. On ne tient pas compte du poids.

Respecte-t-on la nature ? Oui, on est même très vigilant là-dessus : tous les poissons sont remis à l'eau après la capture. Ce n'est pas tout à fait le « no kill » (on ne tue pas) mais presque ; le no kill oblige à supprimer les ardillons sur les hameçons pour ne pas abîmer du tout les lèvres du poisson. Là, les hameçons sont équipés d'ardillons, c'est le « catch and release », c'est-à-dire capturez et remettez à l'eau.

Quelle technique de pêche ? Les pêcheurs en mer ont droit à un bas de ligne de moins de 5 m avec trois hameçons maximum. Souvent, c'est un plomb plus ou moins gros, au-dessus duquel trois empiles contiennent l'esche. On peut remonter trois poissons à la fois... L'amorçage est interdit.

Quelle place occupe le skipper ? Très importante, c'est lui qui place le bateau. Si la majorité des pêcheurs le veut, elle peut demander à changer de lieu de pêche. Il y a une rotation pendant toute la manche pour que tout le monde pêche sur tous les postes. De plus, un astucieux classement permet de minimiser les pêches abondantes d'un bateau à l'autre. C'est bien la valeur du pêcheur, pas le hasard, qui sera reconnu à la fin des trois manches...
Michel ORIOT.

Le 13 octobre 2009

Pêche plaisance - Trois cabestans, c'est légal (Paris Normandie)
Franck Carton avec un cabestan on ne peut plus légal : moins de 800 watts… et autant d'euros à l'achat
Combien de treuils à bord pour pêcher à la plaisance ? La joute qui oppose les usagers aux autorités devrait s'apaiser. Au bénéfice des premiers.
Gros malaise sur le port de Fécamp : au printemps dernier, la pêche à la plaisance avait pris acte de quotas limitant numériquement les prises de sole, de plie, de merlu et de cabillaud. Maintenant, on évoque un projet parlementaire pour un permis de pêche en mer. Y compris, dit-on, si l'on se contente de tremper une ligne depuis le quai !

La pêche plaisance fichée
Déjà, il y a un an, les Affaires maritimes avaient fiché, photos à l'appui, la capacité de relevage des embarcations amarrées à Fécamp. Des rappels à l'ordre, des courriers officiels, des convocations ont émaillé une sorte de « chasse aux cabestans ». Certes, certains étaient surdimensionnés pour des parties de pêche qui ne soient pas vénales. Toujours est-il que cette pression a engendré une aigreur non dissimulée parmi les plaisanciers à la pêche. Car, parmi les 700 anneaux du port de Fécamp, une grande majorité concerne des bateaux à moteur - et bien peu de yachting hors saison - armés à la pêche de loisir, souvent par d'anciens professionnels. Et la mer, c'est toute leur vie.

Un décret de 1852
Pour ce litige, un homme a su faire valoir (et triompher semble-t-il) les droits de ses amis pêcheurs. « La loi est la loi et elle doit être la même pour tout le monde », clame Franck Carton.
Il faut dire que cet artisan de Fécamp est très engagé dans la vie civile. Il s'est emparé de ce dossier au titre de président de l'association des libertés individuelles pour la Seine-Maritime. Franck Carton s'appuie sur un décret de 1852, dépoussiéré depuis, mais garantissant trois treuils à bord.

Un vire-lignes n'est pas un cabestan
Par courrier et au téléphone, il n'a cessé d'interpeller tous azimuts Nicolas Sarkozy, le ministre de la Pêche, la cour européenne des droits de l'homme, le préfet de région, le député et conseiller général Fidelin, la fédération des plaisanciers de France et d'autres instances encore.
Une capacité maximale de relevage à 800 watts n'est pas en cause. Notons qu'il s'agit bien de cabestans à fonctionnement électrique et nullement hydrau-lique.
« Le problème est que les Affaires maritimes ne reconnaissent que les vire-lignes et les moulinets électriques et déclarent hors la loi les cabestans », explique Franck Carton.
« Or, si un cabestan peut remplir la fonction d'un vire-lignes ou d'un moulinet, le contraire est techniquement impossible ! »
Il y a peu, la réponse du ministre est tombée dans la boîte aux lettres de Franck Carton. Selon lui, ce courrier dissipe toute ambiguïté (lire ci-dessous) : « Trois cabestans à bord, c'est légal. Leur usage est légitime. S'il y a des tricheurs, les plaisanciers n'y peuvent rien : aux autorités d'intervenir ! »
Pierre-Georges Canu

Un courrier ministériel doit clore la polémique
Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité du courrier que signe, en date du 16 septembre, Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, à l'adresse de Franck Carton, au titre de président de l'Association des libertés individuelles.
« La lecture de ce texte mérite la plus grande attention », insiste Franck Carton. « Chaque mot pèse son poids, plus particulièrement le troisième paragraphe où le ministre désigne les appareils électriques […] utilisés comme vire-lignes. Ce courrier doit être amplement connu de ceux qui pratiquent la pêche plaisance. ».
« Monsieur, par courrier en date du 7 avril 2009, vous aviez appelé l'attention du président de la république sur les engins électriques autorisés pour l'exercice de la pêche de loisir.
Conformément à l'article 3 bis du décret n° 90-168 du 11 juillet 1990, les vire-lignes et moulinets élec-triques ne sont autorisés pour la pêche plaisance que dans la limite de 800 watts de puissance pour chaque engin.
Par ailleurs, ces appareils électriques, permettant de relever un mouillage de moins de 800 watts de puissance et utilisés comme vire-lignes électriques, peuvent être installés à bord des navires de plaisance, à la condition que les modifications réalisées sur des navires de série aient fait l'objet des déclarations et approbations réglementaires. Dans cette hypothèse, les points de levage des mouillages doivent être toujours situés à l'avant des navires, sauf à compromettre leur stabilité et la sécurité des plaisanciers.
Je vous prie de croire, Monsieur… ».

Le 15 octobre 2009

L’UE voudrait inclure la pêche de loisirs dans les quotas de pêche (Drakkaroline)
Un projet de la Commission européenne de comptabiliser l’impact de la pêche de loisirs pour le déduire des quotas alloués aux pêcheurs professionnels, suscite la controverse en Europe, à quelques jours d’une réunion des ministres européens concernés à Luxembourg.
Dans une proposition de mise en place d’un "régime de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche", Bruxelles envisage de tenir compte, quand il est significatif, de l’impact des prises faites par les pêcheurs du dimanche dans le calcul des quotas de pêche alloués aux pêcheurs professionnels…..

Quotas de pêche. Le projet d'inclure la pêche de loisirs dérange (Le Télégramme)
Le projet de la Commission européenne de comptabiliser l'impact de la pêche de loisirs pour le déduire des quotas alloués aux pêcheurs professionnels, suscite une controverse en Europe. Lundi le projet sera adopté ou rejeté par les ministres des 27 à Luxembourg.
Dans une proposition de mise en place d'un "régime de contrôle afin d'assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche", Bruxelles envisage de tenir compte, quand il est significatif, de l'impact des prises faites par les pêcheurs du dimanche dans le calcul des quotas de pêche alloués aux pêcheurs professionnels.

Le 25 octobre 2009

La pêche de loisir échappe aux quotas (AFP)
Les gouvernements européens ont renoncé aujourd'hui à contrôler trop sévèrement l'impact de la "pêche de loisirs" en mer, vidant de son contenu un projet de Bruxelles qui prévoyait de déduire les prises des pêcheurs du dimanche des quotas alloués aux pêcheurs professionnels.

Le 16 novembre 2009

Un sursis pour le permis de pêche loisir en mer (Sud-Ouest)
Journée jeunes organisée par Pêche Carrelets et Moulinets.
Actuellement, la pêche récréative compte environ 2,5 millions de participants mais n'est pas soumise à un permis, ce qui en fait un loisir populaire ouvert à tous, bien qu'il soit délicat d'attirer les jeunes à la pratique d'une telle activité de plein air, comme a pu s'en rendre compte l'association Pêche Carrelets et Moulinets lors de la journée découverte organisée cet été.

De ce fait, la FNPPSF (Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France), associée à la FFPM (Fédération française des pêcheurs en mer), regroupées au sein de la CNPPM (Confédération nationale de la plaisance et de la pêche en mer), ont milité fortement pour être présentes à la table des négociations et ont réussi à se faire entendre lors de la mise en place d'une charte d'engagements et d'objectifs, privilégiant une pêche maritime de loisir écoresponsable.

Deux ans
Cette charte est mise à l'essai durant une période de deux ans, en sachant que si les résultats ne sont pas concluants, un permis de pêche de loisir sera donc instauré.
L'association Pêche Carrelets et Moulinets soutient la démarche écoresponsable entreprise par la FNPPSF. Le Comité de pêche maritime 17, représentant départemental de la FNPPSF, organisera prochainement une réunion publique avec vidéo sur ce sujet (réglementation, prise de connaissance de la charte, débat).

Un parc naturel marin ?
Autre sujet en gestation, la mise en place d'un parc naturel marin englobant le littoral. Toutes les personnes intéressées par ces démarches peuvent contacter l'association et venir la rejoindre car, par leur mobilisation, les adeptes de la pêche en mer pourront être entendus par les pouvoirs publics et les élus.

Un pôle pédagogique
L'association Pêche Carrelets et Moulinets poursuit également son projet de réhabilitation de l'embarcadère du Chapus. Elle a déposé auprès du Conseil général une idée de projet concernant la création de pôle pédagogique et d'information concernant la pêche de loisir à l'extrémité la plus maritime de cet embarcadère, ce qui donne un argument supplémentaire à une étude approfondie de l'état de la structure.

Paimpol - Pêche en mer. Bataille navale à terre (Le Télégramme)
La guéguerre dure depuis longtemps et c'est un peu à qui coulera l'autre le premier. Les relations entre les professionnels de la mer et les plaisanciers ne sont pas toujours au beau fixe mais une enquête tente de faire avancer les choses.
Samedi, il faisait un temps à ne mettre ni un plaisancier, ni un marin-pêcheur dehors. Ils étaient rassemblés à la salle des fêtes pour un colloque autour de leurs pratiques et de la protection de la ressource. Pour en parler, des professionnels de la mer, des élus impliqués dans le domaine, des écologistes, des scientifiques.

Une enquête
À l'origine, une enquête réalisée par le comité local des pêches entre février et août dernier. Menée par Antonin Hubert, ingénieur halieute, elle fait parler uniquement des volontaires et ne donne aucun détail sur les prises. Elle est un ressenti qui porte sur les interactions entre les pros et les plaisanciers et force est de constater que les perceptions de ce que font les uns et les autres sont souvent à plusieurs milles nautiques d'écart! Un exemple frappant, celui des captures. Pour les plaisanciers, la part pêchée dans la bande côtière est de 17% par eux et 83% par les professionnels. Les chiffres des pros, respectivement, sont de 43% et 57%, rejoignant en cela ceux d'Ifremer qui parlent même d'un 50/50, notamment pour la pêche du bar. Les deux activités sont étrangères l'une de l'autre; les tensions sont marquées par cette ignorance et les critiques vont bon train.

Fléau et menaces
Surpêche, chalutage près des côtes ou sur les frayères, non-respect de la réglementation, appropriation de l'espace et de la ressource. Ce sont les griefs qui vont des plaisanciers vers les professionnels. Ces derniers évoquent le braconnage et la vente du produit de la pêche, les répercussions économiques sur leur activité, le matériel relevé ou volé. «La plaisance est un vrai fléau», dit Philippe, pêcheur de Loguivy, rencontré en fin de réunion. «Dans cinq ans, il n'y aura plus rien. Que deviendra le métier?». «Ils chalutent hors zone» dit, a contrario ce plaisancier de Bréhec. «J'ai voulu prendre des photos une fois; j'ai été menacé et suivi pour intimidation».

Condamnés à s'entendre
Yannick Hémeury, président du comité local, et Jean Quinquis, du comité des plaisanciers, ont parlé d'une même voix malgré quelques divergences. «Les deux activités existent; elles sont essentielles pour l'économie locale. Les pratiques extrêmes sont minoritaires et il y a plus de controverses que de conflits réels». «Pas loin de 200 personnes sont salariées directes de la pêche. La France estime à 2milliards d'euros, ce que rapporte la plaisance. 10% de cette somme concerne le quartier de Paimpol». Un point commun déjà. La volonté de respecter le repos biologique du bar. Armelle Menguy

Manche -Pêcheurs plaisanciers : le comité réuni (Ouest France)
La réunion s'est déroulée dans un climat très serein, mais les plaisanciers se montrent néanmoins préoccupés par un certain nombre de sujets sensibles.
Dimanche matin, le Comité 50 de la pêche maritime de loisir, présidé par Jean Lepigouchet, tenait son assemblée générale à Portbail.
Plus d'une centaine de personnes, venues de tout le département, ont assisté à cette réunion et approuvé les rapports à l'unanimité. Existant depuis 7 ans, le Comité 50 regroupe seize associations comptant au total 2204 adhérents.
Au cours de cette assemblée, très dense, de près de 3 heures, Jean Lepigouchet et les membres du bureau ont rendu compte de la trentaine de réunions auxquelles ils ont participé depuis le début de l'année, « du Havre à Cancale », et portant sur divers sujets, tels « le Grenelle régional de la mer, les projets éoliens, le parc marin... ». Des rencontres à l'évidence plus ou moins capitales où parfois, « à défaut d'être entendus, nous avons été écoutés », déclare le président.
Autres sujets sensibles : l'apparition d'algues vertes au Sud d'Agon-Coutainville. « Ça va être un point préoccupant dans les années à venir », reconnaît le président ; le marquage des poissons, obligatoirement mutilés dès leur capture, « je me demande s'il ne faudra pas qu'on dépose plainte à la SPA », s'interroge un membre de l'assistance ; la complexité de la réglementation, son manque d'harmonie d'un département à l'autre, et son évolution, « difficile de s'y retrouver », disent-ils.
Soucieux d'aider ses adhérents, mais aussi l'ensemble des amateurs de pêche, le Comité 50 a réalisé « un guide des bonnes pratiques » contenant une mine d'informations et diffusé sur l'ensemble du département, notamment dans les offices de tourisme.
Invité à cette réunion, Morgan Bourhis, directeur adjoint des Affaires maritimes de la Manche, a répondu aux questions des plaisanciers et présenté un bilan des contrôles depuis le début de l'année.

Le 22 novembre 2009

Permis de pêcher : les amateurs vigilants (Manche Libre)
Le projet de Charte des bonnes pratiques issu du Grenelle de la mer a dominé les débats de l’assemblée générale du Comité 50 de la pêche maritime de loisir, tenue le 15 novembre à Portbail.
Premier aspect : la généralisation à tous les départements maritimes du comité de suivi de la pêche amateur qui existe dans la Manche et permet des échanges entre les Affaires maritimes et les pêcheurs. Ces derniers ont à ce propos évoqué la question du marquage des produits de la pêche et approuvé le projet de convention tendant à lutter, avec sanctions à la clé, contre le travail illégal, en clair la vente de leur pêche par les amateurs.
Repos biologiqueQuant à une éventuelle déclaration d’activité de pêche de loisir, le Comité 50, par la voix de son président Jean Lepigouchet, s’interroge sur...

Le 4 décembre 2009

Bourcefranc (17) - Les pêcheurs non professionnels mobilisés (Sud-Ouest)
L'association Pêche, Carrelets et Moulinets a organisé le vendredi 27 novembre, à Bourcefranc-le- Chapus, une réunion d'information avec la participation du Comité 17 Pêche maritime de loisir, représentant départemental de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF).
Une salle comble et l'origine géographique diverse des adeptes de la pêche a illustré l'actuel climat d'inquiétude.
Les dispositions du Grenelle de la mer (permis de pêche mer » charte de bonne conduite), ainsi que le classement du littoral charentais en aire marine protégée, sont, en effet, préoccupants.

D'autres domaines touchés
Les détaillants d'articles de pêche, les marchands de bateaux s'interrogent également car ce loisir bénéficie à d'autres domaines : accastillage, vêtements marins, sans compter la mise en valeur du site.
On peut difficilement évaluer de manière précise le nombre de pratiquants (sauf ceux qui sont adhérents à une association).
À l'heure actuelle, le projet du Parc naturel marin est encore assez flou. Une plus large communication permettrait une meilleure approche. Les membres de l'association Pêche, Carrelets et Moulinets cherchent des soutiens afin de mieux faire entendre leur voix auprès du comité départemental.
Actualités de l'association sur www.l-embarcadere-du-chapus.com ; contact : damp17@wanadoo.fr ou tél. 06 50 18 52 39

Le 22 janvier 2010

Sète - La pêche récréative victime de son succès ? (Midi Libre)
De l’époque de la dorade à celle du loup, des centaines de pêcheurs à la ligne peuplent Sète, ses côtes et ses canaux…
« Hier soir, je suis allé au loup avec un copain. On s’est gelés une demi-heure, y avait rien. Pas grave, on a discuté et on est rentrés… » Cet habitué des quais n’en veut pas aux canaux sétois de ne lui avoir pas versé son tribut… Il ressort du magasin avec l’anneau qui faisait défaut à sa canne, et quelques appâts, pour la soirée. Il fait partie, comme plusieurs centaines de Sétois, rejoint par au moins autant "d’estrangers", de ces pêcheurs à la ligne qui, été comme hiver - ou automne, d’ailleurs - fixent leur sillon, ou leur bouchon un peu partout en ville mais aussi sur l’étang et même en mer. Jamais bien loin en tout cas. Paisibles - sauf à la Pointe, parfois.

Sète. Pêche récréative : Sans permis (Midi Libre)
Sans permis Bouc émissaires, vrais prédateurs ou un peu des deux ? Les bonhommiques pêcheurs à la ligne ne laissent personne indifférent. Pris entre ces patrons pêcheurs qui les accusent de trop prélever de poisson en mer comme dans les ports (où ils sont seulement tolérés, rappelons-le) et leur passion, ils ont bien du mal à trouver un statut. Que d'aucuns voudraient leur accorder via un permis obligatoire, ou des quotas. Idée que réfute la…

Le 18 février 2010

Saint-Martin-sur-Oust – APPMA : Les pêcheurs restent opposés au goudronnage du halage (Ouest France)
Le président, Pierrick Courjal, ne comprend pas que l'interdiction de pêcher l'anguille ne vise pas les professionnels qui peuvent continuer de pêcher les petits (civelle). Selon lui, « si l'anguille est une espèce en voie de disparition, alors pour nous, cette suspension doit s'appliquer à tous ». Il se dit prêt, en qualité de président de l'association, à « prendre la responsabilité de me faire verbaliser en pratiquant cette pêche si l'on maintient cette réglementation en l'état ».

Le 29 mars 2010

Pêche. Les plaisanciers devront se déclarer (Le Télégramme)
Évoquée dans le cadre du Grenelle de la mer, l'idée d'un permis de pêche pour les plaisanciers avait été écartée par leurs fédérations. Dans les prochains mois, les plaisanciers adeptes de la pêche en mer devront, malgré tout, se faire connaître. «Une déclaration gratuite et obligatoire», satisfaisante aux yeux du Finistérien Jean Kiffer, président de la fédération nationale des pêcheurs plaisanciers qui tenait son assemblée générale, hier, à Loctudy (29). «Le texte de la charte est sur le bureau de Jean-Louis Borloo, nous devrions la signer courant avril», précisait-il, satisfait de permettre aux plaisanciers de s'associer à la lutte contre la vente illégale de poisson. Pour y parvenir, le dispositif de déclaration sera complété par l'obligation de marquage des prises.
Aires marines: question de concertation ....

Le 17 avril 2010

Pêche sous-marine. fin de la déclaration auprès des affaires maritimes (Le Télégramme)
Le décret n°2009-727 du 18 juin 2009, publié au Journal officiel du 20 juin 2009, stipule que la procédure de déclaration auprès des Affaires maritimes pour les personnes désirant pratiquer la pêche sous-marine, est supprimée. En cas de contrôle, il est toutefois indispensable de présenter une attestation d'assurance prouvant la couverture pour la pratique de la chasse sous-marine, ainsi qu'une pièce d'identité (âge minimum 16ans).

Décret n°90-618 du 11 juillet 1990 relatif à l'exercice de la pêche maritime de loisir

Article 4 - Modifié par Décret n°2009-727 du 18 juin 2009 - art. 1

I. - L'exercice de la pêche sous-marine est interdit aux personnes âgées de moins de seize ans.

(II Supprimé) Les personnes désireuses de se livrer à la pêche sous-marine doivent au préalable en faire chaque année la déclaration auprès des services déconcentrés des affaires maritimes, qui en délivrent récépissé. Les personnes titulaires d'une licence délivrée par une fédération sportive agréée pour la pratique de cette activité par le ministre chargé des sports sont dispensées de souscrire une telle déclaration.

II. - L'usage, pour la pêche sous-marine de loisir, de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface est interdit. Sauf dérogation accordée par le préfet, la détention simultanée à bord d'un navire ou embarcation d'un équipement respiratoire ainsi défini et d'une foëne ou d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine est interdite.

Sont interdits les engins de pêche sous-marine dont la force propulsive développée est empruntée au pouvoir détonant d'un mélange chimique ou à la détente d'un gaz comprimé, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l'action d'un mécanisme manoeuvré par le seul utilisateur.

III. - Il est interdit aux pêcheurs sous-marins :

- d'exercer la pêche sous-marine entre le coucher et le lever du soleil ;
- de s'approcher à moins de 150 mètres des navires ou embarcations en pêche ainsi que des engins de pêche signalés par un balisage apparent ;
- de capturer les animaux marins pris dans les engins ou filets placés par d'autres pêcheurs ;
- de faire usage, pour la pêche sous-marine, d'un foyer lumineux ;
- d'utiliser, pour la capture des crustacés, une foëne ou un appareil spécial pour la pêche sous-marine ;
- de tenir chargé hors de l'eau un appareil spécial pour la pêche sous-marine.

IV. - Toute personne pratiquant la pêche sous-marine de loisir doit signaler sa présence au moyen d'une bouée permettant de repérer sa position et dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé des pêches maritimes.

Le 24 avril 2010 : Professionnels et plaisanciers tous ensemble

Paimpol : Pêche. Professionnels et plaisanciers main dans la main (Le Télégramme)
Le comité des pêches et les associations de pêcheurs plaisanciers du quartier maritime ont signé hier une convention célébrant la naissance d'un groupe de travail commun. Une première, à Paimpol comme en France.

Ils sont venus, ils sont tous là! Hier, au lycée maritime Pierre-Loti, les représentants de douze associations locales de pêcheurs plaisanciers avaient rendez-vous avec le comité des pêches, pour enterrer la hache de guerre et signer une convention devant aboutir à la création d'un groupe de travail. «Convaincus que leur avenir et leur activité future sont liés en de nombreux points et passent par la reconnaissance réciproque de leurs devoirs et de leurs droits», les deux parties étaient représentées par Jean Quinquis, président départemental des pêcheurs plaisanciers, et Yannick Hémeury, du comité des pêches. La signature s'est tenue en présence de Pierre Simunek, sous-préfet des Côtes-d'Armor, de Jean-Yves de Chaisemartin, maire, et de représentants du conseil général.

«Apprendre à se connaître»

Positions communes et actions concrètes
En pratique, le groupe de liaison se réunira quatre fois par an et aura force de proposition, dans ses domaines de compétence (actions, campagnes d'information, études, etc). Les deux parties se sont également engagées à chercher des positions communes concernant les enquêtes publiques, pour défendre, au mieux, les intérêts de chacun. Un rapport annuel sera, enfin, publié à la fin de l'activité. La première action concrète ne devrait d'ailleurs pas tarder. Une plaquette d'information sur le homard est en préparation. Et une campagne de marquage des femelles impliquera, très prochainement, tous les acteurs du secteur.

Le 27 avril 2010

Saint Brieuc - Pêcheurs plaisanciers : pas de permis mais une charte (Ouest France)
Trois questions à...
On annonçait la création d'un permis obligatoire pour les pêcheurs. Ce permis verra-t-il le jour ?
Non, et en tout cas, pas aujourd'hui. Il a été écarté à notre demande. L'impact de la pêche de plaisance sur le milieu est négligeable : moins de 2 % des prélèvements de la pêche professionnelle. Par contre, la pêche loisirs a une importance économique évaluée à 2 milliards d'euros par an, générés notamment par des achats de bateaux et matériels divers. Nous nous sommes battus pour obtenir le remplacement de ce projet de permis par une charte, qui est sur le point d'être signée par la fédération et le ministère de l'Environnement.

Que prévoit cette charte ?
Essentiellement cinq règles simples, que nous nous engageons à respecter pour une pêche responsable : une déclaration annuelle gratuite et obligatoire qui pourrait se faire par internet, le marquage des poissons pêchés pour en interdire la revente, la mise en place de conventions de lutte contre le braconnage, le respect d'une période de repos pour les espèces menacées, le renforcement de la sensibilisation sur le terrain. Cette charte, confirmée lors du Grenelle de la mer, est assortie d'une période d'observation de deux ans.

Qui est concerné ?
Tous les pratiquants de la pêche loisir en mer : pêcheurs plaisanciers, pêcheurs à la ligne du bord, pêcheurs à pied, même occasionnels comme à l'époque des grandes marées.
Contact : FNPPSF au 02 98 35 02 81. Plus d'infos sur http://www.fnppsf.fr/

Le 29 avril 2010

Roussillon - Le Thon club renforce sa coopération avec l'IFREMER (Midi Libre)
Le Thon club Roussillonnais et l'IFREMER vont coopérer pour mieux dénombrer les requins au large de nos côtes. Le TCR en profite aussi pour donner le programme d'une prochaine saison riche. SAINT-CYPRIEN Le Thon club Roussillonnais de Saint-Cyprien, fort de ses 34 bateaux hauturiers, devrait avoir de nouveau l'autorisation de prélèvement du thon rouge, sous un contrôle rigoureux de l'Etat et de la Fédération française de pêche en mer seuls habilités à organiser les concours de pêche sportive en haute mer. L'année passée, un système de bagues avait déjà été mis en place avec quelques difficultés d'organisation au démarrage, mais qui s'est soldé par un suivi rigoureux et détaillé des prises. La fédération ayant montré ses capacités de gestion, les autorités mises en confiance mettent en place, cette année, un processus identique. Le TCR s'est orienté vers une coopération plus active avec l'IFREMER en rencontrant dernièrement ses représentants au sein de la capitainerie. Un premier dénombrement a été fait avec les archives du club sur les prises de requins depuis les huit dernières années, principalement les bleus et les renards. Le Thon club envisage, cette année d'orienter sa pêche vers deux pôles principaux : le premier étant, d'organiser trois concours de pêche au tout gros, (seuls les poissons de plus de 100 kg seront comptabilisés) en prélevant le minimum de thon rouge, dans le strict respect de la législation en vigueur. La vente de ces poissons est désormais interdite même pas en faveur d'associations caritatives comme par le passé.

Le 30 avril 2010

Bourcefranc (17) : Promouvoir l'écopêche (Sud-Ouest)
L'association Pêche carrelets et moulinets souhaiterait faire réhabiliter l'embarcadère de Bourcefranc. Les 8 et 9 mai, l'association Pêche, carrelets et moulinets organise une manifestation à l'occasion des journées du bateau de plaisance regroupant : un vide-greniers, une exposition et un stand d'information sur le développement durable des activités de loisirs en mer. Les professionnels et les particuliers pourront proposer leurs biens sur le site du port de Bourcefranc-le-Chapus. Le vide-greniers fonctionnera le 9 mai.
L'association sera à la disposition du public pour commenter les différents engagements pris notamment par la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France en vue d'une pratique responsable de la pêche de loisir.

Une charte
Le Grenelle de la mer a conforté l'idée d'une charte pour une pêche écoresponsable et repoussé l'idée de la mise en place d'un permis de pêche. Toutefois, plaisanciers et pêcheurs en mer devront prendre conscience qu'il est indispensable d'adopter ou de changer certains comportements pour permettre un développement durable de ces loisirs.

Parc naturel marin
L'association suit également de près l'étude relative à la mise en place d'un parc naturel marin sur le littoral charentais et diffusera des informations sur l'évolution du dossier. La première phase qui consistait à faire un état des lieux. Ensuite, les différentes entités concernées (administrations, collectivités locales, associations…) ont fait plus ample connaissance. Actuellement, une phase d'analyse et de concertation est engagée.

Le 10 mai 2010 : S'unir pour mieux se défendre

Granville - Les pêcheurs amateurs s'unissent (Ouest France)
Gérard Mongin représentera le CPAG à l'assemblée générale du Collectif Emeraude-Cotentin.
Les pêcheurs et plaisanciers amateurs ont décidé de créer un collectif pour peser sur les décisions concernant le parc marin.
La création du Parc naturel marin du golfe normando-breton a été officiellement lancée début février. Pour en définir le périmètre, envisagé actuellement sur un large secteur s'étendant du cap de La Hague au Cap Fréhel, l'agence des aires marines protégées a délégué quatre personnes à Granville. L'équipe est chargée de rencontrer les élus, pêcheurs professionnels et amateurs, plaisanciers locaux, etc.
« L'agence des aires marines protégées parle, dès à présent, de créer un certain nombre de « zones de non-pêche ». Il serait question de quatre zones par département », s'inquiète Gérard Mongin, nouveau président du Comité des pêcheurs amateurs granvillais, CPAG.
Lorsque le parc naturel marin de la mer d'Iroise, premier en son genre, a été créé en 2007, les plaisanciers et pêcheurs amateurs ont constaté qu'ils avaient été « sous-représentés » au sein du conseil de gestion de ce parc, « de sorte que des restrictions fortes menacent de peser sur la pratique de leur loisir », estime Gérard Mongin. Pour ne pas revivre cette situation, « un certain nombre d'associations a décidé de se rassembler ».
D'où la création d'un Collectif Emeraude-Cotentin, CEC…..

Le 26 mai 2010

Finistère - Les pêcheurs plaisanciers devraient se déclarer (Ouest France)
Environ 100 000 Finistériens pratiquent la pêche récréative, à pied ou en bateau. En Iroise, une déclaration préalable via internet permettrait de mieux connaître l'effort de pêche. À condition de pouvoir digérer la masse de données...
À Brest en réunion publique, le Parc marin a présenté son plan de gestion pour 15 ans.En voici quelques tendances.
« Connaître l'effort de pêche »
Les pêcheurs à pieds, mouilleurs de casiers et autres ligneurs, qu'ils soient du dimanche ou de loisirs intensifs, devront sans doute se déclarer. Ce sera l'une des mesures du Parc marin d'Iroise les plus visibles du grand public. Pas question de permis de pêche, trop lourd pour l'administration. Mais plutôt d'une déclaration via internet.
L'idée circulait depuis longtemps chez les pêcheurs professionnels et les scientifiques. Obligatoire ou sur la base du volontariat ? Les modalités restent floues. Mais le principe n'est plus tabou. « C'est pour connaître l'effort de pêche sur l'Iroise » selon le président du Parc, Pierre Maille. Suivront éventuellement des règles selon les espèces, les lieux, les périodes et donc des contrôles, mais rien n'est décidé.
La gouvernance plutôt que l'action….

Le 10 juillet 2010 : Charte pêche maritime

La pêche loisir se veut éco-responsable (Ouest France)

La pêche loisir compte 2,5 millions d'adeptes, en majorité concentrés sur les côtes du Grand-Ouest. Déclaration de pêche, marquage des poissons, la charte signée hier avec les ministères de l'Environnement et de l'Agriculture et la Pêche responsabilise les pêcheurs amateurs.

Deux millions et demi de pratiquants, un poids économique de plus de 2 milliards d'euros : la pêche loisir pèse lourd. Son impact sur la ressource halieutique est à la hauteur de l'engouement qu'elle suscite. On estime qu'elle prélève plus de 30 000 tonnes de poissons, coquillages et crustacés chaque année. « Pour certaines espèces, comme le bar (5 000 tonnes), c'est autant que la pêche professionnelle », souligne Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture et de la Pêche. D'où des conflits d'intérêts parfois virulents.

Dans le cadre du Grenelle de la mer, une charte « pour une pêche maritime éco-responsable » a été élaborée. Deux années de discussions, parfois houleuses, ont été nécessaires. « Une mission délicate », souligne Gérard d'Aboville, président du Conseil supérieur de la navigation de plaisance et animateur des débats. « Nous avions envisagé un permis. » Fausse bonne idée. « Il n'aurait servi à rien contre le braconnage. Or, notre principale préoccupation est d'éviter la revente. »

Les poissons marqués….

Peu favorables au marquage des poissons, les cinq fédérations de pêche ont finalement accepté cette mesure. « Effectué à la sortie de l'eau, le marquage permettra d'identifier le poisson pêché par des amateurs. » Donc plus difficile à commercialiser. Elles ont aussi admis la déclaration d'activité. « Lors de cette déclaration préalable et gratuite, l'usager recevra une information complète sur la réglementation et les sanctions potentielles en cas d'infraction. »

Elles ont également suggéré de « respecter un repos biologique pour certaines espèces,....

Pêcheurs amateurs, des règles au bout de la ligne (Midi Libre)

Une charte pour encadrer la pêche en mer a été signée le 7 juillet. C'est le fruit de deux ans de travail avec des associations et les ministères concernés : Jean-Louis Borloo pour l'Ecologie et le Développement durable ; Bruno Le Maire pour l'Alimentation, l'Agriculture et la Pêche La charte concerne les pêcheurs de loisir et entre dans le cadre du Grenelle de la mer, lancé en 2009 Objectif : lutter contre le braconnage et protéger les ressources. Les pêcheurs devront se déclarer ou encore marquer certaines espèces protégées Mise en place prévue en 2011, suivie de deux ans de mise à l'essai « La quoi ? Non, pas entendu parler... » La charte de la mer est signée, mais pas encore connue. Au bord du canal du Rhône à Sète, à Frontignan (Hérault), Claude, bob en jean sur le crâne et marcel bleu assorti, ne se sent pas vraiment concerné. « Je fais rien de mal. » Il lit la mesure sur la déclaration obligatoire des pêcheurs. « Et ça sert à quoi ? » Le Normand, qui « n'aime pas la répression », relâche ses prises et fait frire le poisson du supermarché. « Je suis pour respecter des périodes de repos, ce serait mieux pour renouveler les poissons. Mais on les connaît comment ? » Sur le papier, la charte plaît. « En mer, tout le monde fait ce qu'il veut, regrette Pierrot Falce, président du Frontignan Thon-club. Certains pêcheurs ne respectent pas la mer. L'essentiel de la charte, c'est que l'on protège le poisson et la mer le mieux possible » , dit-il de sa voix rocailleuse. Dans les faits, encore faut-il appliquer les directives. « Cela paraît assez difficile que les gens les respectent. » Le marquage des poissons dès leur sortie de l'eau (lire ci-dessous) pour éviter la vente illicite ? « On pourra pas mettre un policier derrière chaque pêcheur à la ligne », ironise Pierre D'acunto, président de la Sathoan, qui représente les thoniers professionnels sétois. Assis sur un pliant, Robert, tenue kaki et casquette camouflage sable, est prêt à faire du marquage, « mais d'abord, faut connaître les poissons ». Selon lui c'est du côté de l'étang de Thau qu'il faut faire du ménage : « Les pêcheurs se disent pro et revendent leurs prises. On ne peut même pas pêcher à côté. C'est eux qu'il faut attraper. » Le Frontignanais Pierrot Falce relève une faille : « Il suffira que celui qui veut vendre son poisson ne le marque pas... » Et fait, le parallèle avec la chasse qui, bien que réglementée, connaît les mêmes dérives. « Tant que je peux pêcher en été... », plaisante Aurélien au bout de sa canne, à propos du respect des périodes de repos. Il est voisin de parasol de Robert et pêche « ce qu'il peut ». Il reprend son sérieux : « Si ce sont des espèces menacées, il faut mieux les respecter. » Pierrot Falce, lui, lance une pique : « Tout le monde devrait les respecter, même les professionnels. » « Je n'ai rien contre la pêche de loisir, conclut Pierre D'acunto . Cette charte réglementerait beaucoup de choses. Mais qui est capable de contrôler ça ? s'interroge le professionnel, favorable au permis. Cela fait vingt ans que je le réclame. Pourquoi ils pêcheraient gratuitement alors que dans les rivières, on a besoin d'une carte ? » Selon une étude Ifremer / BVA (2005) , entre 41 % et 63 % des pêcheurs seraient favorables à sa mise en place. Pierrot Falce hésite, réfléchit. Et lance, catégorique : « Oui, payer inciterait au respect. » Textes : Emilie BROUZE

Charte de la pêche récréative : Les cinq commandements (Midi libre)

C'est une charte « d'engagement et d'objectifs », pas d'un texte législatif ; il définit uniquement des grandes orientations et plusieurs décrets d'application vont découler de cette charte. Un calendrier de mise en place sera fixé lors de la prochaine réunion, en septembre.

Zoom sur les cinq points censés encadrer la pêche de loisir.

1 Se déclarer tout en s'informant Déclaration gratuite et obligatoire de l'activité de pêche de loisir. Un document sur les règles et les bonnes pratiques à observer est donné en échange. Les pêcheurs s'engagent à les respecter.

2 Marquer les poissons contre le braconnage Le plaisancier devra marquer les poissons qui ont une valeur marchande (loups, daurades...) dès leur prise, par une encoche sur la nageoire caudale ou dorsale. Ceci afin d'en identifier l'origine.

Objectif : en interdire la vente sur les étals et dans les restaurants. Et donc éviter des activités commerciales et le travail illicite. D'un coup d'oeil, la provenance du poisson sera évidente.

3 Contrôler et punir plus sévèrement Durcissement des peines en cas de braconnage, qui irait jusqu'à la confiscation des bateaux ou véhicules en cas de récidive. Mise en place dans les départements littoraux d'une convention contre la vente illicite des produits de la mer, signée par tous les acteurs de la filière commerciale.

4 Préserver les espèces protégées Période de repos biologique pour des espèces ciblées et menacées.

5 Informer et mieux communiquer Renforcement de l'information et de la sensibilisation sur le terrain.

Meilleure représentation des fédérations de pêcheurs plaisanciers auprès des pouvoirs publics par la mise en place de comités de suivi.

Le 23 juillet 2010

Lacanau - La pêche au filet ferre la discorde (Sud-Ouest)

La préfecture rappelle que la pratique des filets n'est pas interdite sur le lac de Lacanau. Mais le message passe mal.

C'est une guerre qui dure depuis des années. Elle est intestine. D'un côté les défenseurs d'une pêche moderne et sportive qui a le vent en poupe et rassemble toujours plus d'adhérents. De l'autre, une poignée d'anciens qui se bagarrent pour préserver une pratique traditionnelle : la pêche au filet sur les lacs.

Dans le Médoc, l'affaire a pris une tournure politique. Henri Sabarot, maire de Carcans, est l'avocat de ceux qui soutiennent la tradition. Rien de très étonnant. De l'autre, il y a trois associations de pêche - Lacanau, Carcans et Hourtin - qui ont évincé de leur plan de gestion halieutique les filets. Selon eux, une pratique dépassée.

À la différence de Carcans, les maires des deux autres communes, Jean-Michel David et Christophe Birot, ne sont pas intervenus dans le débat. Les trois AAPPMA (associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique) ont donc été souveraines. Les décisions d'interdiction prises à la majorité ont été respectées.

Mais aujourd'hui, cette petite guerre locale se concentre sur Lacanau. Et elle s'est déplacée sur le champ juridique.

La préfecture recadre - Communiqué à la rédaction de « Sud Ouest » par Philippe Eclina, pêcheur canaulais défendant la pratique des filets, un courrier de la préfecture (en date du 16 juin) rappelle à Daniel Bourdie, le président de l'AAPPMA de Lacanau que : « l'arrêté préfectoral portant réglementation de la pêche permet encore la pratique de la pêche aux engins (filet) sur le lac de Lacanau ». Et que la demande de la Fédération départementale de la pêche avait été rejetée « en l'absence d'éléments tendant à montrer un impact préjudiciable de cette pratique sur la ressource halieutique ». Un argument déjà développé cet hiver par le maire Henri Sabarot, lors de la réunion des pêcheurs de Carcans...

Le 30 juillet 2010

Golfe du Morbihan. Un guide pour la pêche au bar (Le Télégramme)

Dans le golfe, le bar est le roi en son domaine. Un redoutable prédateur qui est aussi la proie préférée des pêcheurs. Un poisson que connaît par coeur Bertrand Fenart, guide professionnel. Son aire de jeu, c'est le golfe, rien que le golfe. Et Bertrand Fenart y trouve amplement son compte. À l'écouter, cela ne sert à rien d'aller courir à Houat ou à Hoedic pour pêcher le bar. Les poissons y sont sans doute plus gros en moyenne, mais selon lui, le plaisir est plus intense dans le golfe. «C'est une pêche plus technique et les fonds y sont plus variés. Selon le lieu et l'heure à laquelle on s'y trouve, l'approche sera différente.» Foi d'un spécialiste, Arradonnais pur jus, qui aurait presque pu faire ses premiers pas canne en main. «Mon premier souvenir d'enfance, c'est vers 3 ou 4 ans, avec mon père, lors d'une partie de pêche.»

Pêche sportive - Le bar, ce n'est pas une monomanie pour Bertrand Fenart….

D'avril à décembre - C'est à la fraîche, dès potron-minet, que le guide embarque à la cale d'Arradon. À bord de son pneumatique, il peut accueillir trois personnes au maximum, pour quatre à cinq heures de pêche. Parmi sa clientèle, il y a de purs novices comme des pêcheurs expérimentés. Bertrand Fenart fournit tout le matériel, des cannes haut de gamme aux différentes sortes d'appâts. L'exception, c'est de revenir bredouille, «mais cela fait aussi partie du jeu». À l'inverse, la pêche peut parfois être miraculeuse comme il y a quelques jours où un de ses clients «a sorti une quarantaine de bars». Un ou deux sont conservés, c'est la règle. Le surplus est remis à l'eau. Il reste quelques places disponibles en août. Mais il y a le temps. Son activité court d'avril à décembre. Contact Informations au 06.50.83.62.90 ou sur www.guide-peche-bar.com

Pêche sportive du thon rouge : La réglementation 2010 (Top Fishing)

La pêche sportive et de loisir du thon rouge est désormais strictement réglementée. L’arrêté du 5 mai 2010 précise les conditions d’exercice des captures sportives de thon rouge en Méditerranée et dans l’Atlantique Est pour la saison 2010.

Des autorisations indispensables pour pêcher le thon - En application de l’arrêté du 5 mai 2010 version consolidée au 14 mai 2010, la pêche de loisir du thon rouge est soumise à autorisation délivrée par la direction Interrégionale de la mer. La demande d’autorisation devait se faire par courrier entre le 15 mai et le 30 juin 2010. Une fois l’autorisation délivrée, il est possible sous conditions de pêcher le thon rouge du 15 juin jusqu’au 15 octobre 2010.

No Kill intégral du 15 juin au 14 juillet et du 15 septembre au 15 octobre - Les pêcheurs ont l’obligation de relâcher les thons vivants immédiatement après leur capture et il est interdit formellement interdit d’embarquer les poissons pour les décrocher. Le décrochage des prises doit donc nécessairement s’effectuer poisson dans l’eau, le long de la coque du navire. C’est la méthode idéale pour relâcher les poissons de sport dans les meilleures conditions possibles.

Un thon par bateau et par jour du 15 juillet au 15 septembre - Du 15 juillet jusqu’au 15 septembre, il sera possible pour les pêcheurs détenteurs de l’autorisation de pêche de prélever un thon rouge qui pourra être gardé à bord et débarqué sous les conditions suivantes :

  • Le thon devra être bagué immédiatement après capture
  • La capture est limitée à un thon par navire et par jour
  • Le poisson doit respecter la taille minimale légale de capture à savoir mesurer 115cm ou peser 30kg minimum.
  • Tout transbordement est interdit
  • La bague de marquage, accompagnée du formulaire de déclaration de capture, doit être transmise sous les 48 heures à la Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture.

- En cas de pêche nulle (sans prise) sur la saison 2010, un formulaire de déclaration devra être transmis entre le 16 et le 18 septembre 2010.

La demande de bague doit être effectuée auprès de la Fédération Française des Pêcheurs en Mer, ou de la Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France.

Le 2 août 2010

Agde. Une pêche responsable : celle du thon en "no kill" (Midi Libre)

Le concours défi méditerranéen en "no kill" et lancé depuis hier à côté de la capitainerie de l'avant-port au Cap d'Agde. Organisé sur place par le Thon club d'Agde et du Cap, c'est en réalité la première manche d'un concours en cinq sets dont les quatre autres dates auront lieu en Espagne. C'est une Fédération de pêche ibérique qui est à l'origine du concept "no kill" et qui a initié le mouvement il y a sept ans. Depuis deux ans, le club agathois participe au concours de cette fédération espagnole et ils sont pour le moment encore les seuls en France. Ce genre de compétition consiste à attraper la prise, la peser, la mesurer et la "tagger" avant de la relâcher. « Toujours sans blesser le poisson », insiste le secrétaire du Thon club d'Agde, Jean-Charles Caunegre.

Ces concours en "no kill" ont, en réalité, un double objectif. Le premier est avant tout de se faire plaisir et de passer une bonne journée à la pêche. Le deuxième et non des moindres est d'essayer de faire avancer la science. "Tagger" une prise signifie lui laisser une marque avec un numéro auquel correspond une fiche signalétique. Ces fiches serviront à analyser l'évolution de l'espèce. Pour cela, le club travaille de concert avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et l'association Ailerons basée à Sète qui fait le même travail sur les requins. « Lors du dernier concours du club, il y a quinze jours, nous avons réussi à "tagger" quatre requins », raconte le président de l'association Nicolas Ziani, enthousiaste….

Le 4 août 2010

La pêche de plaisance bientôt réglementée dans le Var (Var Matin)

La charte permettra de mieux faire connaître la réglementation aux pêcheurs et, peut-être, à terme, de leur appliquer une nouvelle taxe ou un permis.

Les pêcheurs de plaisance et du dimanche vont devoir se déclarer auprès des affaires maritimes. Le but de cette charte ? Lutter contre le braconnage

Une page se tourne pour les pêcheurs du dimanche. Symbole de liberté, de détente et de farniente au soleil, la pêche va changer de cap. Jusqu’à présent, la pêche de plaisance n’était pratiquement soumise à aucun contrôle. Tout l’inverse des chasseurs et des pêcheurs en eau douce qui, eux, sont titulaires d’un permis. Cette liberté-là est terminée. La « faute » à quoi ? À une « charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche maritime de loisir écoresponsable », signée le 7 juillet, entre les représentants des pêcheurs et les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie.

Connaître le nombre de pêcheurs en France - Parmi les mesures négociées : le marquage du poisson pêché par les plaisanciers, afin d’éviter sa revente au noir, et le renforcement des contrôles. Les pêcheurs seront aussi tenus de se déclarer auprès de l’administration, ce qui permettra de mieux leur faire connaître la réglementation. Le but de cette charte ? Officiellement, son dessein principal est la lutte contre le braconnage, longtemps favorisé par ce vide législatif. Mais au bout du fil se cache peut-être un gros hameçon. Avec cette charte, l’État va pouvoir recenser le nombre exact de pêcheurs en France. Ils ne sont soumis à aucune taxe. Appât du gain. Avec environ, 2,5 millions de pêcheurs en France, la manne financière est considérable. L’idée d’un permis de pêche payant serait même sortie de l’eau. Proposition rejetée en bloc par les fédérations de pêche qui ont donc proposé cette charte.

Le 7 août 2010

Villages de Narbonne : Les signes prometteurs de la pêche au thon (L’Indépendant)

Les pêcheurs de cette spécialité savent bien qu'il y a eu des périodes de vaches maigres pour la pêche au gros ces dernières années. Mais, depuis 2 ou 3 ans, les signes positifs d'évolution commencent à apparaître. Ainsi, pour ce concours 2010 organisé par l'ANPG (Association narbonnaise de pêche au gros) présidée par Daniel Sabathé, avec 17 bateaux inscrits, quatre petits thons ont été remontés des profondeurs. Dimanche, le premier thon a été capturé par l'équipage du bateau Hermès, de Louis Madaule : 48 kg. A cet instant le bateau prend la tête du concours. A mentionner tout de même une sacrée performance, puisque : première sortie en concours, première année de pêche au gros, et première prise : on appelle ça : une perf ! Il faut dire qu'à bord, le député-maire Jacques Bascou n'était pas en reste pour s'occuper à démêler les bobines de fil et faire face avec ses collègues aux aléas d'une première ! Tout reposait donc sur les prises du lundi pour savoir qui remporterait le concours….

Le 8 août 2010

Brignoles : Les pêcheurs du dimanche veulent se mobiliser (Var Matin)

«Ça ne va pas passer. Ça va faire beaucoup de bruit ! » En liant son Var-matin jeudi, Bruno a bien failli « tomber de sa chaise ». L'article qui lui a fait boire son café de travers ? Celui sur la charte qui va bientôt réglementer la pêche de loisir.

Bruno n'est affilié à aucune fédération. Il est donc complètement indépendant. « Je pense, de temps à autre. Quand les fédérations s'expriment, je ne me sens pas concerné. Je suis complètement contre cette charte. On va en parler avec tous les pêcheurs que je côtoie et qui sont dans le même cas, pour que l'on étudie nos possibilités. » Parmi les pistes à méditer. Celle d'une mobilisation. « Une manifestation ? Pourquoi pas. »

« Une atteinte à la liberté » - Ce pêcheur n'est pas le seul à s'être manifesté auprès de notre rédaction. Gérard, lui, y voit une « atteinte à la liberté ». « La mer était le seul endroit où l'on pouvait pêcher tranquillement. On pouvait pratiquer sans passer par une fédération. Là, on nous prive de notre dernier espace de liberté. Il va falloir vraiment être vigilant quand cette charte va se transformer en loi », nous écrit-il....

Le 9 août 2010

Pêche-Plaisance : rappel de l’interdiction de vente (CLPM Le Guilvinec)

Chaque été la question de l’interdiction de vendre les prises capturées par les pêcheurs-plaisanciers revient sur le tapis. Parfois avec une certaine acuité, quand il s’agit non plus de la vente d’un particulier, mais d’une mise en marché organisée par les représentants de la vie associative, fussent-ils bien intentionnés. Cette interdiction est clairement rappelée, quelles que soient les circonstances, par le Directeur départemental des Affaires maritimes dans un courrier du 23 juin 2009.

Depuis quelques années la pratique de "Concours de pêche" se généralise dans le département du Finistère. Cela peut poser problème à deux niveaux : d’abord celui de la ressource qui se trouve être ponctionnée d’une façon inhabituelle et importante dans un secteur donné et ensuite par la vente des prises effectuées. Il arrive, comme ce fut le cas à Portsall récemment que cette vente soit "justifiée" par l’intérêt public (ici la remise en état de la vedette SNSM). Aux yeux des pêcheurs rien ne peut permettre d’enfreindre le règlement, sinon c’est la porte ouverte à la généralisation de la vente des prises de la pêche-plaisance. La Fédération des Comités locaux du Finistère vient d’écrire une lettre à…

Le 10 août 2010

Arcachon - Toujours pas de thon rouge pour la pêche sportive (Sud-Ouest)

Pour le Cercle arcachonnais de pêche sportive (CAPS), c'était, le week-end dernier, le Grand Prix de la ville d'Arcachon de la pêche aux thonidés. La nouvelle réglementation autorise la prise d'un seul specimen de plus de 30 kilos ou plus de 115 centimètres, par bateau et par sortie. L'océan n'a pas été généreux puisque parmi les 21 équipages présents au concours, aucun n'a pu ramener cette espèce rare ; les pêcheurs ont remis à l'eau 25 thons rouges de 5 à 25 kilos…. Faute de thon rouge, les concurrents ont quand même ramené du poisson : le premier est « Keep Cool », de Luc Darbonne avec un thon obèse ou patudo de 25 kilos ; Christian Loubère, à bord du « Claudia » a ramené un spearfish (famille des marlins) de 23 kilos, et Francis Dejanty sur le « Nellie » a amené une daurade coryphène de 15 kilos. Les thons germons, qui, il y a quelques années faisaient l'essentiel des prises sont désespérément absents. Par cette attitude exemplaire, le CAPS affirme sa pratique respectueuse de l'environnement pélagique, sans risque pour la survie de l'espèce des thons rouges.

Le 17 août 2010

Les pêcheurs amateurs perdent leur liberté (La Provence)

Signée le 7 juillet dernier à Paris, la Charte pour la pêche de loisir en mer va les soumettre à des obligations inédites. Pour l'heure, les pêcheurs à la ligne ont échappé à un permis payant. Mais qu'en sera-t-il à l'avenir ? Organisé au coeur de l'été, l'événement est passé quasi inaperçu. La signature le 7 juillet dernier, à Paris, de la Charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable introduit pourtant une véritable révolution. Pour la première fois, en effet, les pêcheurs amateurs vont être soumis à une double obligation de déclarer leur activité et de marquer leurs prises. Approuvée par le ministre de l'Environnement, de la Mer et de la Pêche, Jean-Louis Borloo, et cinq grandes fédérations de pêcheurs plaisanciers, cette charte constitue l'une des mesures phares du Grenelle de la Mer dont le but est de mieux gérer la ressource, lutter contre la fraude et améliorer l'information du public. Ses signataires se sont donnés jusqu'à la fin de l'année 2010 pour en préciser les modalités d'application sur le terrain.

"La pêche amateur ne représente que 1 à 2% du total des prises de poissons, souligne Jean Kiffer, président de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF), cosignataire du texte, mais ceux qui la pratiquent de manière déloyale jettent l'anathème sur tous les autres. Nous admettons donc ces mesures, tout en étant conscients que nous avons échappé de peu à des décisions beaucoup plus coercitives qui auraient sonné le glas de la pêche de loisir et de la manne économique qu'elle représente"….

Le 18 août 2010 : Charte Pêche loisir en mer

Communiqué de presse du Ministère de l’Ecologie daté du 7 juillet 2010 : Les acteurs de la pêche maritime de loisir s’engagent à des pratiques éco-responsables

Signature d’une charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable

Le ministère du Développement durable, le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, ont signé avec différentes acteurs du secteur de la pêche une charte d’engagements et d’objectifs pour un pêche maritime de loisir éco-responsable.

Cette charte comprend 6 articles :

Article 1. Gestion de la ressource : Les fédérations représentatives des pêcheurs de loisir, les instances représentatives des pêcheurs professionnels et des conchyliculteurs s'engagent à apporter leur concours pour participer au recueil de l’information sur l’activité de pêche maritime de loisir et les délivrer aux instances administratives et scientifiques.

Article 2. Échanges entre l’administration et les pêcheurs de loisir : Les Parties signataires de la présente convention s'engagent à entretenir entre elles et avec la société civile un dialogue permanent notamment avant chaque évolution réglementaire dans le cadre des instances de concertation nationale et infranationale.

Article 3 – Lutte contre la fraude : Elle se fera à travers des contrôles, un marquage des produits de la pêche maritime de loisir, la mise en place de conventions pour la prévention et des sanctions renforcées.

Article 4. Déclaration de l’activité de pêche maritime de loisir : Les parties prenantes à la présente charte acceptent la mise en place d’une déclaration préalable de l’activité de pêche de loisir. Lors de cette déclaration préalable et gratuite, chaque usager recevra une information complète sur la réglementation et les sanctions potentielles en cas d’infraction, la sécurité et les bonnes pratiques, comprises comme celles qui assurent la pérennité des ressources et des écosystèmes marins et littoraux. En se déclarant, le pêcheur de loisir s’engagera à respecter ces bonnes pratiques.

Article 5. Chantier réglementaire : Le chantier réglementaire visant notamment à faire entrer dans la réglementation les dispositions examinées dans la présente charte sera engagé dans un délai raisonnable en concertation avec les parties concernées. Il devra être cohérent avec les évolutions de la réglementation communautaire relative au contrôle des pêches. Par ailleurs l’Etat s’engage à développer en partenariat, les outils et la logistique qui permettront la mise en oeuvre des principes retenus dans la charte.

Article 6. Evaluation de l’application et de l’efficacité de la Charte : Un comité de suivi de la présente charte sera mis en place dans les 3 mois de la signature de celle-ci. Il réunira pour moitié les fédérations signataires, et pour moitié des associations dédiées exclusivement à la protection de l’environnement, des représentants des élus du littoral, de l’Etat et de ses établissements publics.

Le 31 août 2010

Mais où est donc passé le bar ? (Ouest France)

Le bar, poisson si convoité pour la finesse de sa chair, se fait rare cette année, constatent plaisanciers et professionnels. Ce superbe poisson convoité par les plaisanciers comme par les professionnels se fait rare cet été...Pénurie cyclique, mer trop froide, manque de proies ? Chercheurs et pêcheurs s'interrogent. « D'habitude, je pêche une vingtaine de bars pendant l'été. Cette année, j'en ai sorti un seul », s'étonne un plaisancier de la côte de Granit rose. Dicentarcus labrax, de son nom latin, aurait décidé de ne pas venir se dorer les écailles sur le littoral breton. Jean Kiffer, président de la Fédération nationale des plaisanciers, a les mêmes échos. « Niveau bar, cette année est très moyenne. C'est valable pour toute la Manche. »

Au bout des lignes des professionnels, même son de cloche : ça ne mord pas beaucoup. « C'est une année tristounette, confirme Yannick Hémeury, président du comité local des pêches Lannion-Paimpol. C'est un peu mieux depuis les grandes marées d'août. Mais c'est un peu tard, la saison, qui commence en mai, est bien avancée. »

Moins de bars, plus de homards - Normalement, elle doit battre son plein cet automne, quand le poisson carnassier se rapproche des côtes pour se ravitailler avant de se reproduire. Pour l'association des ligneurs de la pointe de Bretagne (120 professionnels adhérents), cette raréfaction remonte à 2008, « avec des captures en recul de 30 à 50 %. L'année 2009 a été tout aussi mauvaise. Cette saison, il a fallu attendre juin pour voir les premières belles prises »…..

Le 3 septembre 2010

Les bases d'une réglementation pour la pêche de loisir sont jetées (Corse matin)

Les pêcheurs du dimanche jetant leur ligne dans la grande bleue risquent d'être nombreux à tiquer. Symbole de liberté, de détente et de farniente au soleil, leur loisir préféré s'apprête à connaître une petite révolution qui n'a pas fini de faire parler. Contrairement à leurs collègues taquinant le poisson en eau douce, ils n'étaient jusque-là soumis à aucun contrôle. Seulement, voilà, les temps changent.

La faute « à quoi » ? A un petit document de sept pages établi le 7 juillet dernier, entre les représentants des pêcheurs (professionnels comme amateurs) et les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture, portant le doux nom de « charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable » (ouf !). Où il est établi que les pêcheurs pourraient être appelés à se déclarer auprès de l'administration.

À travers cette démarche, il s'agit de les sensibiliser sur la préservation des espèces et des équilibres marins. Un moyen aussi pour les autorités de comptabiliser plus précisément leur nombre, jusque-là évalué à 2,5 millions.

De par l'importance de cet effectif, les pêcheurs plaisanciers ont un rôle non négligeable sur les équilibres marins. Une étude menée pour l'Ifremer montre qu'ils ont pêché au niveau national environ 30 000 tonnes de poissons, coquillages et crustacés en 2009. Une quantité presque équivalente à la production vendue à Boulogne-sur-Mer, le premier port de pêche français, en 2008 !

Vers un permis pour les pêcheurs de loisir ?

Le 28 septembre 2010

Avis relatif à la fermeture de la pêche sportive et de loisir du thon rouge (Légifrance)

Avis relatif à la fermeture de la pêche sportive et de loisir du thon rouge, réalisant la capture, la détention à bord et le débarquement du thon rouge

Conformément à l'article 3 alinéa 3 de l'arrêté du 5 mai 2010 précisant les conditions d'exercice des pêches sportive et de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge dans l'Atlantique Est et la Méditerranée : La détention à bord et le débarquement du thon rouge pêché dans l'Atlantique Est et la Méditerranée sont interdits après le 15 septembre 2010 aux pêcheurs sportifs et de loisir. JORF n°0225 du 28 septembre 2010 page 17537 texte n° 95

Le 6 octobre 2010

Plaisance. Il n'y aura pas de permis de pêche en mer (Le Télégramme)

Une charte pour la pêche de loisir en mer a été signée à Paris, en juillet. Paul Vinay, président pour la Bretagne de la Fédération des pêcheurs plaisanciers, pointe les avancées et les difficultés du document.

Avez-vous participé à la préparation de la charte avec le ministère de l'Écologie? - Il a fallu forcer des portes pour être accepté aux réunions du Grenelle de l'environnement puis de la mer. La fédération des pêcheurs plaisanciers n'était pas invitée. Nous avons réussi et l'idée de la charte est sortie des débats.

Pourquoi avez-vous été oubliés? - Peut-être parce que nous posons des questions qui peuvent gêner. Par exemple, quand nous mettons en doute des données d'Ifremer sur le bar, où il est annoncé 30.000 pêcheurs de bar en loisir dans le Finistère et 5.600 tonnes pêchées en France par les plaisanciers, à la suite d'extrapolations. La seule donnée que nous pouvons admettre, c'est un équilibre entre le prélèvement des plaisanciers et des professionnels.

Quel est le premier avantage de cette charte? - Elle met un point d'arrêt aux débats et disputes, comme celles que l'on pouvait avoir justement avec Ifremer. Il y a eu un accord autour de cinq points fondamentaux. Les principes du permis de pêche et des quotas pour les plaisanciers, qui étaient encore à l'ordre du jour au début des discussions, ont été abandonnés.

Y aura-t-il un permis de pêche?

Bréhat : le pêcheur plaisancier utilisait douze casiers (Ouest France)

Un pêcheur plaisancier a été interpellé il y a quelques jours dans l'archipel bréhatin par des agents de l'unité littoral des affaires maritimes (Ulam) pour non-respect de la réglementation de la pêche de loisir. Notamment parce qu'il utilisait douze casiers alors que le règlement n'en autorise que deux. D'autres casiers ont aussi été trouvés à son domicile. Son canot et ses casiers ont été saisis et le pêcheur sera prochainement convoqué en justice.

Pour la préfecture, cette opération traduit « la vigilance et l'implication des services de l'État pour garantir le respect de la réglementation afin de permettre la préservation de l'environnement et le partage harmonieux de l'espace maritime entre plaisanciers et professionnels ». D'autant qu'« une réforme récente de la réglementation des pêches maritimes aligne les sanctions encourues par les pêcheurs plaisanciers sur celles des pêcheurs professionnels ». L'utilisation d'un nombre excessif d'engins est un délit passible d'une amende de 22 500 €, tout comme la revente d'une pêche de loisir passible de la même sanction.

Le 8 octobre 2010 : Finistère, du bar pour qui ?

Bar. Part égale entre le métier et le loisir (Le Télégramme)

Une étude d'Ifremer rendue en janvier montre que la part des bars pêchés par les plaisanciers serait équivalente, voire supérieure,à celle des professionnels. Comme en mer d'Iroise, les frictions sont récurrentes dans le Sud-Finistère.

Paul Vinay, président finistérien et régional de la Fédération des pêcheurs plaisanciers.

«On peut accepter le principe que les prélèvements de bars s'équilibrent entre professionnels et plaisanciers», dit-il. Combien ? La réponse est incertaine. Ifremer donne, dans un document diffusé en janvier, une estimation de 5.600 tonnes de bars pêchés par les plaisanciers en France, soit légèrement plus que la part professionnelle. L'institut estime le nombre de pêcheurs de bar «loisir» à 229.215, dont 30.418 dans le Finistère. Ces chiffres résultent d'une «extrapolation» à partir d'une enquête téléphonique auprès de 15.000 foyers, réalisée en 2009. «Ce n'est pas crédible, estime Paul Vinay. Au total, ce sont seulement 460 pêcheurs de bar qui ont été interrogés. On ne peut pas faire des moyennes». Entre le pêcheur qui sort tous les jours avec son canot de 3,50m mouillé dans un abri du Cap-Sizun et le plaisancier de Bénodet qui navigue pour le plaisir et rapporte une cinquantaine de maquereaux à l'année et «accidentellement» un ou deux bars, il y a un monde de statistique. «Les revendeurs de poissons, tout le monde les connaît, nous comme l'administration», ajoute-t-il….

================

21 novembre 2010 : Encadrement pêche au bar beaucoup de réactions sur Le Télégramme

Pêche au bar. Les pêcheurs professionnels veulent des règles (Le Télégramme)

Les pêcheurs professionnels français souhaitent mettre en place une réglementation pour protéger et sécuriser la ressource de bar, la troisième espèce de poisson pêché en termes de valeur. La profession a en effet constaté "un affaiblissement des stocks à la pointe Bretagne". Même si ce phénomène semble localisé, les pêcheurs demandent qu'il soit "expliqué scientifiquement" et souhaitent des "mesures concrètes". En 2009, le bar a représenté un montant de 40 millions d'euros pour les pêcheurs français........

5.600 tonnes par an....

=============

25 novembre 2010

Paimpol : Pros et plaisanciers. L'entente cordiale (Le Télégramme)

Les pêcheurs professionnels d'un côté. Les plaisanciers de l'autre. Yannick Hémeury et Jean Quinquis unissent leurs forces pour que tout le monde aille dans le même sens.

Pourquoi oeuvrer ensemble? «Nous avons démarré en avril dernier car il nous semblait évident qu'il fallait le faire. Nous n'avons plus à nous regarder en chiens de faïence et dire que ce sont les uns qui font ça et les autres qui détruisent la ressource... De cette façon-là, on n'avance pas! Nous voulons aussi éditer une plaquette commune. C'est Laure Robigo qui va s'en occuper au comité local».

C'est unique en France. Pourquoi? «Difficile de répondre! En tout cas, c'est regardé de partout. On intrigue, on intéresse et on étonne à la fois. Nous avons des demandes du sud-ouest et de l'estuaire de la Loire mais aussi du Croizic et de Concarneau pour savoir comment nous nous organisons. En même temps, nous en sommes à un stade de débroussaillage. Il est primordial que tous les utilisateurs de la mer s'associent pour connaître les traditions et les méthodes de pêche de chacune des parties. C'est important aussi de tordre le cou aux mauvaises images que l'on a des uns et des autres, surtout sur le braconnage et la destruction des ressources. On unit nos idées. C'est aussi une force pour aller négocier au niveau national ou européen».

Des exemples? «Nous sommes contre l'extraction de sable en baie de Lannion. C'est une position commune. Les quantités prélevées sont sans rapport avec les besoins. De plus, le dossier d'enquête ne nous convient pas. Il n'y a aucun suivi sérieux sur le sujet. Nous voulons aussi nous unir afin que les associations environnementales ne prennent pas de décisions à notre place. Elles sont souvent trop excessives. Un autre point commun actuellement, la zone classée C pour les palourdes au Yaudet. Ce serait bien de mettre les élus face à leur responsabilité sur la question des stations d'épuration. C'est un sujet sensible. On voudrait que la zone soit reclassée en B»....

Bar. Les pêcheurs veulent plus de réglementation (Le Télégramme)

Confrontés à un affaiblissement des stocks de bars depuis trois ans, les pêcheurs professionnels français souhaitent mettre en place une réglementation pour protéger et sécuriser la ressource, troisième espèce pêchée en valeur (40M€ en 2009). Le Comité national des pêches (CNPM) rappelle que ce poisson très prisé est également convoité par les plaisanciers, qui en prélèvent environ 5.600 tonnes par an, soit autant que les professionnels. Parmi les pistes envisagées, figurent un recensement des flottilles pratiquant de façon ciblée la pêche du bar, la mise en place d'une licence et un renforcement du contrôle.

================
Le 7 décembre 2010

Leurres. La griffe Ange Porteux (Le Télégramme)

Dans le monde de la pêche, AngePorteux est une référence. De nombreux leurres portent son nom, des cannes aussi. À 96 ans, le doyen de Penmarc'h, commune où il s'est posé il y a un quart de siècle, est toujours aussi actif. Rencontre.

Lorsqu'il n'est pas en balade, ni dans son potager, ni même à la pêche, Ange Porteux est dans son atelier. «Je suis toujours en train de bricoler, là je suis sur un truc avec une grenouille». Son truc à lui, ce sont les leurres. Casquette publicitaire solidement vissée sur le crâne, Ange Porteux, installé face au phare d'Eckmühl, à Penmarc'h, depuis un quart de siècle, invente des leurres. Moins qu'avant, certes. Mais à 96 ans, âge respectable qui lui vaut d'être le doyen de sa commune, l'homme est «toujours en train de chercher». Une vraie passion. Et pas question de s'arrêter. «Je serai à la retraite quand je serai mort. D'ici là, je travaille». Dans un coin du salon, solidement accroché au mur, un large diplôme loue «ses grandes connaissances techniques, sa passion inassouvie de la pêche et ses qualités humaines». Le compliment est signé du propriétaire de la maison Ragot avec laquelle Ange Porteux a collaboré de nombreuses années, signant quelques-uns de ses plus beaux leurres.

La passion de la pêche...

=================

Le 1 février 2011 : La pêche sportive s'inquiète

Inquiétudes des charters pêche au gros méditerranéens pour 2011 (Communiqué)

Depuis déjà deux ans, les armements de charter pêche au thon en Méditerranée, ont enregistré une baisse sensible de fréquentation due aux mesures drastiques instaurées concernant la pêche au thon. Leurs interventions auprès de leurs administrations de tutelle pour obtenir une dérogation sur la quantité des poissons pêchés afin de pouvoir procéder à un partage entre les pêcheurs de la journée, n’ont eu guère de résultats.

Les amateurs de pêche au gros Méditerranéens se battent pour pouvoir, en fin de journée de pêche, offrir du poisson à leurs clients. On peut se le demander, car il faut savoir que la majeure partie de leurs prises est constituée de thons rouges dont le prélèvement est très sévèrement contrôlé.

Ce que recherche le client d’un charter pêche : Passer une bonne journée en mer dans une ambiance sympathique sur un bateau confortable et surtout comme cela se pratique dans le monde entier, pouvoir garder pour lui en fin de journée, un peu du produit de la pêche du bateau.

Depuis 2 ans déjà, les règlements édictés par la CICTA concernant la protection de la ressource ont mis un frein aux prélèvements.

A l’heure actuelle, les charters pêche sont soumis aux règlements appliqués à la pêche plaisance récréative : un thon rouge par sortie (minimum 1,15 m ou 30 k) avec pose de bague obligatoire. Le Ministère de la Pêche et de l’Agriculture leur a octroyé un quota de 6 T sur les 2500 T du quota français, soit 0,24% de ce dernier.

Il faut savoir que c’est à l’ouest de Marseille que vivent les gros spécimens de thon rouge. Ces poissons sont pêchés « au broumé » bateau ancré. Les charters situés à l’est de Marseille (région Provence-Côte d’Azur) pratiquent dans une zone où le relief sous-marin ne se prête pas à cette technique. Ils pêchent à la traîne, moyen avec lequel les captures de poissons de plus de 30 K sont exceptionnelles. Cela à entraîné une baisse de fréquentation de l’activité : les prises étant insuffisantes, pour le partage entre les clients.

Chaque armement injecte annuellement une moyenne de 700.000 euros dans l’économie locale, ce qui n’est pas négligeable. Pour pérenniser leurs entreprises en fidélisant leur clientèle ils demandent au titre des pêches accessoires (ce qui est déjà accordé au pescatourisme), de pouvoir pêcher au moins 3 poissons sous maille à concurrence de 30 k de poids total par sortie. De cette façon, les thons rouges de plus de 30 k (poids de maturité sexuelle) remis à l’eau, pourraient contribuer avec efficacité, à la protection du stock, et les 30 k prélevés par sortie resteraient conformes aux exigences du quota, l’impact sur la ressource étant négligeable du fait du faible poids du prélèvement.

Louis PROT

http://www.peche-croisiere-charter.com

louis@peche-croisiere-charter.com

================

Le 10 février 2011

Manche : Pêcheurs à pied et plaisanciers devront se déclarer (Ouest France)

« Une charte pour une pêche de loisir en mer éco-responsable a été signée en juillet, dans laquelle de nombreux points proposés par la Fédération nationale ont été retenus mais nous avons dû aussi faire des concessions. Ainsi, plutôt qu'un permis payant, nous avons accepté l'idée d'une déclaration gratuite mais obligatoire et le principe de marquage de certaines espèces de manière à en interdire la vente », a indiqué samedi 5 février, en assemblée générale, Joël Aubert, président de l'association des pêcheurs à pied et plaisanciers de la côte Ouest. Association qui compte 256 adhérents, contre 228 en 2009.

Cette déclaration gratuite concernera « tous les pratiquants de la pêche maritime de loisir, y compris ceux occasionnels. Elle pourra se faire via Internet et sera opérationnelle dès l'été ».

Cependant, précise le président, « les informations dont nous disposons à l'heure actuelle ne nous permettent pas d'être plus précis sur cette déclaration ».

Selon Jean Lepigouchet, président du comité de la pêche maritime de loisirs de la Manche, le marquage concerne le bar, le lieu, le cabillaud, la sole et le homard.

Par ailleurs, « un autre groupe de travail réfléchit à la gestion de la ressource pour laquelle nous préconisons toujours le repos biologique », a ajouté Joël Aubert.

Projet de parc marin - Jean Lepigouchet, lui, a présenté les grandes lignes du projet de parc marin qui s'étendrait du Cap Fréhel au Cap de La Hague ;...

================

Le 8 mars 2011

Gironde : Les pêcheurs amateurs veulent se faire entendre (Sud Ouest)

Les pêcheurs amateurs aux engins et aux filets s'estiment lésés par la réglementation.

Diminution de la longueur des filets, du nombre de bourgnes (sorte de nasse), du nombre de jours de pêche, suppression de la pêche de nuit, pas de nasse à poissons blancs avec une maille de 10 : trop, c'est trop. Les pêcheurs amateurs aux engins et aux filets sont en colère et ils l'ont dit samedi lors de leur assemblée générale qui s'est tenue au lycée viticole de Libourne-Montagne.

« Nous comprenons les mesures de précaution prises pour faire face à la raréfaction de certains poissons, mais nous réclamons une répartition plus équitable de la pêche. Nous ne voulons plus être les dindons de la farce », explique le nouveau président de la plus importante association de pêche amateur en France et en Gironde, Marc Trely.

« Si nous n'arrivons pas à nous faire entendre par l'administration, nous irons défendre la pêche traditionnelle et exposer nos griefs devant le ministre d'État. Ce n'est pas une menace, juste un avertissement », poursuit-il.

Maison des pêcheurs

================

Le 25 mars 2011

Le nouveau permis bateau de plaisance fait des remous (Ouest France)

Avant le 1er mars, les propriétaires d’un bateau de plaisance à moteur devaient être titulaires d’un Certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR), pour avoir le droit d’utiliser une radio VHF, c’est-à-dire de très haute fréquence. Désormais, le CRR n’est plus obligatoire dans les eaux françaises.

Un nouveau permis bateau, doté d'un module sur l'usage de la VHF, entrera en vigueur le 1er mai. La partie pratique sera portée de 3 h à 3 h 30. Les candidats devront également réaliser deux heures de conduite effectives sur le navire, et plus sur un simulateur en salle ou sur Internet, comme ils sont autorisés à le faire aujourd'hui. Cette réforme provoque la colère de certains moniteurs de bateaux école, qui la jugent inutile, voire « absurde ». « Elle ne concernera pas les pilotes de voiliers ou de scooters, puisqu’ils n’ont pas à passer le permis bateau, alors que l’usage de la VHF leur est vivement conseillé », regrette Jean-Louis Demange, responsable de Bateau école Navimer….

==================

Le 2 juin 2011

Ile-de-Groix : Selon les plaisanciers : « La ressource halieutique se raréfie » (Ouest France)

C'est ce qui est ressorti de la réunion organisée vendredi soir par l'Aumig, Association des usagers de mouillages, en présence d'Alain Bayaert, président du comité 56 de la FNPPSF, et de nombreux pêcheurs plaisanciers de Groix. Une constatation effectuée par tous, professionnels et amateurs. En cause, le clapage de boues au large de Pen Men. « La Marie-salope continue à claper et le poisson se fait rare autour de Groix », dénoncent-ils.

Une étude des fonds marins - L'Aumig ayant intégré il y a 2 ans la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France, elle bénéficie désormais de l'aide et des précieux conseils du comité départemental, emmené par un président très actif et réactif. « Nous tirons la sonnette d'alarme, en espérant qu'il y ait une prise de conscience des pouvoirs publics et de la part des dirigeants de Cap l'Orient. De ce fait, nous envisageons d'intervenir auprès de la commission européenne, afin de demander une étude approfondie des fonds marins et de l'impact sur la ressource », explique Alain Bayaert.

Le marquage des espèces - Autre sujet de discussion, le marquage obligatoire des espèces. « En date du 7 mai, un arrêté ministériel est paru au Journal officiel, listant les poissons et crustacés qui doivent être désormais marqués... Il faut couper la partie inférieure de la nageoire caudale ou de la queue pour les crustacés... Le but, est d'éviter le braconnage et de lutter contre les ventes illégales de produits de mer, bien qu'ils restent marginaux. Au sein de la fédération, nous reconnaissons nous-mêmes que certaines espèces sont menacées. D'ailleurs, nous pratiquons le repos biologique. Mais nous ne sommes pas d'accord pour que le maquereau figure dans la liste, car il présente peu d'intérêt commercial... A cet effet, nous allons mener une action pour qu'il en soit retiré », développe le président.

Nombreuses contraintes - Au final, il s'avère que la pêche de loisir est soumise à de plus en plus de contraintes et pourtant, face à la professionnelle, elle ne représente que 1 % du marché. De l'avis du comité, si le permis pêche venait à être imposé à l'ensemble des catégories, ce serait néfaste pour toute la filière. Et le président de rappeler l'exemple du Portugal, où la mesure a engendré une coupe énorme dans l'impact économique de la pêche.

===============

Le 8 juin 2011

Le pêcheur amateur doit couper la queue du poisson (Ouest France)

Lutter contre la revente illégale des prises issues de la pêche de loisir... C'est l'objectif d'une nouvelle réglementation, applicable depuis la fin mai. Et qui fait débat.

Depuis des lustres, les pêcheurs professionnels se plaignent de la concurrence de certains pêcheurs amateurs qui vendent leurs poissons aux restaurateurs ou aux poissonniers, voire à leurs voisins. Une pratique illégale car leurs captures, normalement limitées, ne doivent servir exclusivement qu'à l'alimentation de la famille. Pour tenter d'enrayer ce phénomène, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche vient de prendre un arrêté, publié au Journal officiel le 27 mai.

Désormais, le pêcheur amateur ne sortira plus sans sa paire de ciseaux... La nouvelle réglementation l'oblige à couper la partie inférieure de la queue des poissons pêchés. Ainsi, il sera facile de repérer sur l'étal, ou dans l'assiette, le poisson acheté illégalement par les commerçants. Les principales espèces qui naviguent près des côtes françaises sont concernées : bar, lieu jaune, maquereau, sole. Le homard et la langouste devront, eux aussi, subir l'ablation partielle de la caudale.

22 000 € d'amendes... L'arrêté du ministère concerne toutes les pratiques : la pêche embarquée, la pêche à la ligne depuis le rivage, la pêche à pied et la pêche sous-marine. Le bout de queue devra être coupé dès la capture du poisson ou du crustacé. Ou, au plus tard, au retour de la pêche. « À l'origine, nous étions contre le marquage. Mais, d'un autre côté, cette concession nous a permis d'écarter la mise en place d'un permis de pêche en mer dont on ne veut absolument pas », rappelle Alain Bayaert, président du comité morbihannais de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France. La FNPPSF, présidée par le Costarmoricain Jean Kiffer, regroupe 150 associations et revendique 20 000 adhérents.

Alain Bayaert admet que « ces pratiques nuisent à notre image et à la ressource. Certes, le marquage peut résoudre certains à ne plus tricher. Mais d'autres ¯ les vrais braconniers ¯ continueront à faire comme avant. » Ceux-là encourent jusqu'à 22 860 € d'amendes.

Bon gré mal gré, les pêcheurs plaisanciers devront composer avec la nouvelle réglementation. Sauf pour le maquereau. « Il n'a pas la valeur commerciale du bar, très prisé. En plus, quand il mord, on en pêche beaucoup. Le marquage deviendra vite une contrainte. Nous demandons le retrait de ce poisson de la liste des espèces à marquer », insiste Alain Bayaert.

==============

Le 12 juin 2011

Pêche amateur : «Les contrôles seront plus efficaces» (Le Télégramme)

Christian Bénic est responsable aux Affaires maritimes de Saint-Malo de l'unité littoral 35. Pour ce contrôleur, le marquage des poissons est un outil qui va lui faciliter la tâche.

Sur le terrain comment allez-vous appliquer cet arrêté ? Le texte est normalement applicable dès sa publication. Après, c'est une affaire de bon sens. Il y aura un traitement au cas par cas. C'est sûr que l'on ne va pas traiter de la même manière un pêcheur à la ligne qui, au bout d'une jetée, aura pris un maquereau et un plaisancier qui aura pêché plusieurs bars. Il faut préciser que cet arrêté ne nuit pas au vrai plaisancier dont l'unique but est de se faire plaisir avec un bon barbecue.

Avez-vous déjà commencé à verbaliser ? Pour l'instant, on fait passer l'information à l'occasion des contrôles que l'on effectue ou des journées sécurité qui sont organisées ici ou là. Je constate que les associations ont très bien fait passer le message. Je pense qu'assez rapidement une grande majorité des prises sera marquée. Une fois l'information totalement passée, il est clair qu'un plaisancier qui débarque un poisson sans le marquer sera verbalisable.

Cette obligation de marquer les poissons vous paraît-elle de nature à vraiment réduire les ventes illicites? Ce n'est pas forcément la panacée mais c'est un outil qui va nous faciliter la tâche. Nous étions demandeur d'une telle mesure. Avant cet arrêté, on avait, certes, la possibilité de traquer certaines pratiques mais c'était une démarche excessivement lourde. Il n'y aura pas nécessairement plus de contrôles mais les contrôles seront plus efficaces. Le but est de débusquer les faux professionnels, de différencier le poisson destiné à la consommation personnelle de celui qui entre dans la chaîne commerciale.

Y aura-t-il des contrôles dans les restaurants? Oui, c'est évident. Il y aura des contrôles dans l'ensemble de la filière, poissonniers, restaurateurs... Un professionnel chez qui on trouverait un poisson marqué aura à s'expliquer et un consommateur qui verra dans un restaurant un bar avec une nageoire mutilée pourra se poser des questions.

=================

Le 18 mai 2012

Diplômes requis pour la profession de moniteurs guides de pêche (Sénat)

13 ème législature

Question écrite n° 22327 de Mme Marie-Thérèse Bruguière (Hérault - UMP-A) publiée dans le JO Sénat du 09/02/2012 - page 323

Mme Marie-Thérèse Bruguière attire l'attention de M. le ministre des sports sur les diplômes requis pour la profession de moniteurs guides de pêche. Actuellement ces derniers doivent, pour exercer leur profession, être titulaires du brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et sportive et, pour ceux qui souhaitent pratiquer sur le domaine maritime, ils doivent obtenir une unité capitalisable complémentaire, « pêche de loisir en milieu maritime » (UCC maritime). Or il semblerait qu'une réforme soit en cours pour les obliger à passer un diplôme de la marine marchande qui exige près de deux ans de formation supplémentaires. Ce diplôme ne semble pas correspondre à l'activité exercée par les moniteurs guides de pêche et la durée de préparation serait, en outre, préjudiciable à beaucoup d'entre eux. Aussi elle lui demande de lui préciser si effectivement une réforme est prévue et, dans l'affirmative, dans quel sens.

Réponse du Ministère des sports publiée dans le JO Sénat du 17/05/2012 - page 1284

L'attention du ministère des sports a été attirée sur une requête formulée par la Fédération française des moniteurs guides de pêche concernant un éventuel projet de réforme de la formation des moniteurs guides de pêche. Actuellement, il faut en effet être titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS) spécialité « pêche de loisir » pour encadrer l'activité contre rémunération. Afin de consolider les compétences du titulaire de ce diplôme notamment en milieu maritime, une unité capitalisable complémentaire intitulée « pêche de loisir en milieu maritime » a été créée par arrêté du 16 janvier 2006. Pour les professionnels désirant exercer sur le domaine maritime, aucune nouvelle qualification ou évolution des qualifications existantes n'est, à ce jour, envisagée. Le diplôme de la marine marchande nommé « capitaine 200 » est un diplôme délivré par le ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, direction des affaires maritimes qui permet le commandement des navires de commerce de jauge brute inférieure à 200 (moins de 24 m environ) naviguant à moins de 20 milles des côtes. Il n'est pas, à ce jour, envisagé de faire passer ce diplôme aux éducateurs sportifs relevant du champ du ministère chargé des sports pour exercer leur activité. L'activité professionnelle exercée par les éducateurs sportifs diplômés de moniteur « guide de pêche de loisir » est une profession qui ne nécessite pas l'obtention du brevet de capitaine 200. Il nécessite en revanche la possession du permis plaisance délivré par le ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement.

=====================

Le 20 juillet 2012

Pêche Maritime de Loisir : Déclarez, pêchez...

Activité populaire et pratiquée par environ 2,5 millions de personnes en France, la pêche récréative maritime n’est pas sans impact sur la ressource et les milieux littoraux et aquatiques. Afin de sensibiliser les pratiquants aux enjeux environnementaux de leurs pratiques, l’ensemble des acteurs de la pêche de loisir (pouvoirs publics, fédérations, le conseil supérieur de la navigation de plaisance, le conservatoire du littoral et l’agence des aires marines protégées) a signé le 7 juillet 2010 une charte pour une pêche de loisir éco-responsable.

Pour une meilleure connaissance et préservation des ressources

Cette charte a inauguré une collaboration inédite entre les amateurs de pêche récréative et les autorités pour une meilleure préservation des ressources halieutiques et des écosystèmes marins. La déclaration préalable de l’activité de pêche de loisir via un site de télédéclaration, prévue par l’article 5 de la charte, est un grand pas pour améliorer la connaissance de l’impact de cette activité sur les stocks de poisson et la biodiversité marine. En se déclarant, le pêcheur de loisir contribue à la protection et au respect des ressources marines.

Pour une pêche de loisir éco-responsable

Depuis le 1er juillet 2012, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, en charge de la pêche récréative maritime, a ouvert un site de déclaration d’activité sur Internet. Si vous êtes amateurs de pêche récréative en mer, que ce soit de la pêche embarquée, à pied, du bord ou sous-marine, vous pouvez désormais déclarer votre activité en ligne avant d’aller pratiquer votre loisir favori. Vous contribuerez ainsi à l’amélioration de la connaissance sur les pratiques de pêche et sur la ressource.

Pour mieux informer les pratiquants

Cette déclaration volontaire et gratuite permettra à chaque pratiquant de recevoir une information sur la réglementation nationale en vigueur et les sanctions potentielles en cas d’infraction, la sécurité et les bonnes pratiques, comprises comme celles qui assurent la pérennité des ressources et des écosystèmes marins et littoraux. En se déclarant, le pêcheur de

Vous êtes un pêcheur responsable ? N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre Fédération et déclarez-vous !

Pour se déclarer, cliquer Ici

Photo de Wikipedia : Bar ou Dicentrarchus labrax

Commentaires