Message chinois : « Partez pêcher à la ligne et laissez-nous tranquille avec nos affaires ! »
Des vers marins aux concombres de mer ou encore des arénicoles aux holothuries...
A quelques jours de l’ouverture de la pêche à la truite, une société chinoise installe une usine de vers marins en Belgique. Pendant ce temps, d’autres entreprises chinoises investissent massivement partout dans le monde, notamment dans les activités de pêche et d’aquaculture… dans des affaires pas toujours très catholiques….
A partir du Wavre en Belgique, DT O-J Entreprise qui détient 75% du marché européen des vers marins, va inonder l’Europe de ses arénicoles chinois fort prisés par les pêcheurs à l'hameçon et enfoncer encore plus le vieux continent dans sa vocation touristique.
7 emplois pour des millions d'européens pris à l’hameçon
Avec la création de sept emplois, trois cadres chinois et quatre employés belges, pas de quoi pavoiser. Pourtant, le ministre wallon de l'Economie, des PME, du Commerce, des Technologies et de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, s’est déplacé lors de l’inauguration de cette usine « synonyme de succès dans les loisirs de pêche », non pas pour remercier les patrons chinois du rapport qualité-prix de leurs vers marins mais pour encenser la dynamique économique de l’Empire du Milieu en véritable ambassadeur du Quotidien du Peuple. « Incontestablement la Chine occupe une place de plus en plus importante sur l'échiquier mondial », a dit M. Marcourt, rappelant que depuis 2005, la Chine a racheté la division PC d'IBM, le chimiste norvégien Elkem, le fabricant automobile suédois Volvo et une partie du Club Med. « A partir de 2009, la Chine devient le troisième créateur d'emplois parmi les investisseurs étrangers en Europe. Il est un fait que la Chine multiplie ses relations avec l'Europe jusqu'à apporter son soutien à la stabilité de la zone euro », a ajouté M. Marcourt.
Pendant ce temps, le Quotidien du peuple communique sur les conquêtes chinoises….
La Chine devient le 3e partenaire commercial du Maroc, après la France et l’Espagne
Malgré les effets de la crise financière mondiale, la coopération maroco-chinoise mutuellement bénéfique s'est élargie, suite à la visite de travail effectuée, les 13 et 14 février au Maroc, par le ministre chinois du Commerce, M. Chen Deming. L'occasion pour les deux pays de renforcer les échanges commerciaux et pour la Chine d’investir le secteur de la pêche maritime marocain… (Source : Quotidien du peuple)
Des entrepreneurs chinoises auraient posé les pieds sur les Iles Kouriles
L'agence de presse japonaise Kyodo News a rapporté que des entreprises russes et chinoises auraient trouvé un accord au début du mois de février 2011 pour lancer une co-entreprise d'élevage de concombres de mer au large de l'une des quatre îles Kouriles revendiquées par le Japon, au Nord-Est de la Préfecture japonaise de Hokkaido.
Le porte-parole du Ministère chinois des Affaires Etrangères a déclaré que le Gouvernement chinois n'avait rien à voir avec le moindre accord commercial de ce genre. « Nous ne savons rien du tout sur ce sujet », a t-il dit lors d'une conférence de presse ordinaire, réaffirmant la position de la Chine, selon laquelle ce conflit est un problème bilatéral russo-japonais qui ne peut être résolu efficacement que par le biais de négociations amicales.
D'après l'article de presse japonais, un protocole d'accord aurait été signé entre une société dont le siège est situé sur l'île disputée connue sous le nom de Kunashir en Russie et Kunashiri au Japon, et une société située dans la ville côtière chinoise de Dalian, dans le Nord-Est du pays. Cette co-entreprise devrait commencer ses activités en avril prochain après qu'une évaluation environnementale ait été faite. C'est le premier rapport d'une activité commerciale qui serait menée par une entreprise d'un pays tiers sur ces îles disputées. Le Premier Ministre japonais Naoto Kan a déclaré que cela était incompatible avec la position de son pays…. Source : La Chine aurait-elle investi dans les Iles Kouriles ? (Le Quotidien du Peuple)
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Carte Google : En rose, les quatre îles Kouriles revendiquées par le Japon
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Le 26 mars 2012
Québec. Les poissons-appâts vivants bientôt interdits (cyberpresse.ca)
Dès avril 2013, il sera interdit de pêcher à l'aide de poissons-appâts vivants durant la période estivale. Cette nouvelle réglementation a été annoncée par le ministre responsable de la région, Serge Simard.
Dès avril 2017, l'utilisation de tout type de poissons-appâts, qu'ils soient morts ou vivants, sera également interdite. Les pêcheurs pourront toutefois maintenir l'utilisation de poissons-appâts (morts ou vivants) pour la pêche hivernale.
Ces mesures ont pour objectif de réduire les risques liés à l'utilisation des poissons-appâts et font suite à diverses études et consultations menées auprès des clientèles et intervenants concernés. En effet, l'utilisation de poissons-appâts augmente les risques d'introduction de virus, bactéries, parasites et, par le fait même, de maladies, telle la septicémie hémorragique virale, et la prolifération d'espèces envahissantes, tel le gobie à tache noire, susceptibles de contaminer les cours d'eau.
« Les pêcheurs sont de plus en plus soucieux des effets négatifs résultant de l'utilisation des poissons-appâts et seulement une minorité de pêcheurs les utilisent. Par cette intervention aujourd'hui, nous désirons faciliter la transition vers de nouvelles pratiques. Avec une année entière devant eux, nous sommes confiants que les pêcheurs sauront adopter de nouvelles habitudes d'ici l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation », indique M. Simard.
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune réalisera des activités d'information et de sensibilisation avec la collaboration de la Fondation de la faune du Québec qui commenceront au cours de la prochaine saison de pêche. Celles-ci auront pour objectifs de présenter les risques liés à l'utilisation des poissons-appâts, de favoriser l'adoption de pratiques de pêche sécuritaires et d'informer les pêcheurs sur les modifications réglementaires à venir.
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Le 24 mai 2011
Pecheur.com, devenu "micromultinationale" auvergnate grâce au e-commerce (AFP)
Gannat - Né il y a dix ans dans un grenier auvergnat, pecheur.com, "micromultinationale" vantée par le président exécutif de Google Eric Schmidt comme une +success story+ à la française, est aujourd'hui numéro Un de la vente sur internet d'articles de pêche en Europe.
Pour le dirigeant américain de Google, "la France peut être fière de ces deux entrepreneurs" de Gannat (Allier), Olivier Bernasson et Pierre Ourliac, à l'origine de ce site de e-commerce qui a réalisé 10 millions d'euros de chiffre d'affaires (+39%) en 2010, via un catalogue en ligne de près de 87.000 articles.
Ils permettent "à des milliers d'autres PME à travers le pays de saisir à leur tour l'opportunité de se développer sur la Toile", écrit-il dans le quotidien Le Monde de mardi.
Cette tribune est affichée dans le hall d'entrée de l'entreprise, aux côtés des courbes de croissance des ventes. Les 30 salariés n'ont guère le temps de s'y attarder: comme chaque jour il faut préparer et expédier des centaines de colis, 120.000 au total par an.
La France compte 3 millions de pêcheurs non-professionnels et ce loisir se développe chez les plus jeunes en quête de nature.
De l'hameçon au moulinet, les articles proposés arrivent en continu par camions de chez les fabricants, français pour la plupart. Ils repartent via divers transporteurs dans l'Hexagone et pour 10% à l'international, prochaine cible de développement de la société.
Réunis près du graphiste, les "responsables d'univers" - pêche à la carpe, pêche aux carnassiers mais aussi chasse ou animaux, secteurs que pecheur.com a également investis - donnent leur avis sur une illustration....
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Le 26 septembre 2011
Normandie Appâts : une entreprise unique en France (Ouest France)
Michel Lopuzanski et sa famille, ont ouvert récemment leurs ateliers et présenté l'activité de l'entreprise Normandie Appâts.
En Méditerranée
Cette société s'occupe essentiellement de vers pour la pêche en mer, principalement pour les pêcheurs méditerranéens. Ces vers proviennent de la baie de l'Orne ramassés par les « plouzeux » comme il est dit à Sallenelles, d'Amérique du Nord, du Canada et du Vietnam. Cette société au chiffre d'affaires de 10 millions d'euros par an a démarré en 1969 au Havre.
Michel Lopuzanski a débuté alors qu'il était étudiant, avec son frère qui rentrait de l'armée. Ainsi est née cette activité. Il y a des décennies, de nombreuses petites sociétés étaient sur le marché. Maintenant, Normandie Appâts est la seule qui reste dans l'Hexagone.
En avion
Dans les ateliers, les vers, quand ils viennent de l'étranger par avion, arrivent dans des cageots. Ils sont lavés sous des jets d'eau, puis conditionnés par catégorie dans des boîtes. Puis réexpédiés aussitôt pour être distribués dans toutes les régions aux détaillants. Michel Lopuzanski doit être très réactif : le stock de vers n'existe pas car la durée de vie de ces vers est très courte. 23 personnes travaillent à l'année pour la société et la saison d'été, ce sont des jeunes étudiants, souvent ranvillais, qui viennent renforcer les équipes.
Des brevets
Des brevets ont été déposés pour la litière où sont déposés les vers, comme pour les boîtes de conditionnement. En dehors des Ranvillais, ceux-ci ne connaissaient pas cette société qui est très moderne et dans des locaux magnifiques, un environnement idéal pour un travail méconnu.
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