Revue de Presse 2010 : Pêche, Environnement, Commercialisation...

Actualités sur la pêche, commercialisation et environnement

Avec l'entrée dans l'année 2011, reprise des actualités de la pêche réparties dans plusieurs rubriques géographiques :

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Deux documents FAO sur l'Étiquetage écologique des produits des pêches de capture

Le premier document “Review of ecolabelling schemes for fish and fishery products from capture fisheries” passe en revue les différents types d’écolabel (MSC, Friend of the Sea, Naturland,…). Il examine en particulier les différents critères choisis pour l’étiquetage des produits de la pêche : les normes, les exigences, les pratiques et les résultats pour une pêche durable.

La position des pêcheries à petite échelle dans les pays en développement est prise en considération et où souvent, le coût des frais de suivi, d'évaluation et de gestion peuvent être hors de proportion avec la valeur des captures et / ou au-delà des capacités techniques nécessaires (personnel et infrastructures). Toutefois, le document a pris en compte des méthodes d’évaluation plus empiriques mieux adaptées à ces pays du Sud.

Pour télécharger “Review of ecolabelling schemes for fish and fishery products from capture fisheries - Keith Sainsbury.” Cliquer : FAO 2010 : Étiquetage écologique des produits de la pêche

Directives pour l’étiquetage écologique du poisson et des produits de la pêche maritime

Les présentes directives s'appliquent aux systèmes d'étiquetage écologiques destinés à certifier et à promouvoir des labels pour les produits issus de pêches de capture marines gérées de manière appropriée et portent essentiellement sur des points relatifs à l'utilisation durable des ressources halieutiques…. Suite Télécharger le document FAO 2005

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FranceAgriMer 2010 : Les aides aux actions structures et qualité pour la filière pêche et aquaculture

Objectif des aides

L’objectif est de soutenir les actions collectives des professionnels des filières pêche et aquaculture dans le domaine des actions structurelles et de la qualité. Ce dispositif d’aide s’applique aux structures professionnelles opérant en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer.

Bénéficiaires

Sont éligibles les structures suivantes :

› les structures professionnelles agréées par l’État représentant un ou plusieurs maillons de la filière (CNPMEM, CRPMEM, CLPMEM, CONAPPED, CNC et SRC, CIPA, OP, coopératives maritimes, pôles de compétitivité dont l’activité est dédiée à la pêche et/ou à l’aquaculture),

› toutes autres structures collectives (syndicats, groupements, associations, gestionnaires de halle à marée) dont l’implication effective et la représentativité dans le secteur des pêches maritimes et de l’aquaculture auront été vérifiées préalablement.

Actions éligibles

FranceAgriMer peut apporter son soutien financier pour les projets au sein des filières pêche et aquaculture qui concernent les thèmes suivants :

1. Contribution à la transparence des marchés, y compris dans le cadre de la traçabilité, notamment par les actions suivantes :

• amélioration de la connaissance et de la transparence de la production et du marché, notamment prévision des apports, accès aux bases de données et réseaux d’information,

• amélioration de l’organisation de la mise en vente et du fonctionnement du marché,

• recueil, analyse, traitement de données économiques et nouvelles technologies de l’information,

• normalisation, harmonisation des normes de commercialisation.

2. Amélioration de la sécurité des denrées alimentaires, notamment par des études, la conception, la réalisation et la diffusion de programmes d’amélioration et de contrôle des conditions sanitaires, dans les domaines suivants :

• conditions et durée de stockage, manipulation et conservation à bord,

• harmonisation des pratiques professionnelles - guides de bonnes pratiques, normes.

3. Amélioration de la qualité des denrées alimentaires, notamment par des études, la conception,

la réalisation et la diffusion de programmes d’amélioration et de contrôle de la qualité (systèmes

d’assurance qualité, cahiers des charges…).

4. Développement de nouveaux produits et marchés, notamment la mise sur le marché d’espèces excédentaires ou sous-exploitées, habituellement rejetées ou ne présentant aucun intérêt commercial, la mise en valeur de coproduits.

5. Adaptation des productions aux besoins du marché, à l’aide d’études de faisabilité et d’appui technique.

6. Réalisation d’études de marchés.

7. Création et mise en place de signes de qualité et de différenciation autres que des marques privées, notamment les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine (règlement (CE) n°510/2006). Les démarches éligibles sont les suivantes :

• le Label rouge,

• l’Agriculture biologique,

• l’Appellation d’origine contrôlée / protégée,

• l’Indication géographique protégée,

• la Spécialité traditionnelle garantie,

• la Certification de conformité produit,

• le logo destiné aux produits agricoles de qualité spécifique aux régions ultrapériphériques (règlement (CE) n°247/2006),

• des marques commerciales génériques et collectives d’une région ou le produit spécifique d’une région,

• des démarches de certification de produits capturés ou récoltés au moyen de techniques de production responsables et respectueuses de l’environnement, notamment les écolabels conformes aux directives pour l’étiquetage écologique du poisson et des produits des pêches de captures marines de la Fao (Rome 2005).

8. Appui à la mise en oeuvre de formations scolaires et professionnelles, collectives courtes et spécifiques :

• politique commune de la pêche, pêche durable et responsable,

• techniques de pêche,

• aquaculture durable,

• valorisation du produit de la production jusqu’à la commercialisation (hygiène, bonnes pratiques de pêche et d’élevage, de traitement et de conditionnement du produit, signes de qualité…),

• sécurité,

• création d’entreprises.

Télécharger le document complet FranceAgriMer Ici

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Conférence
Aquaculture durable de l’ormeau
Le 20 octobre 2010
Aber-Wrac'h (29), en Bretagne, France

Présentation des résultats du projet et perspectives

Le programme détaillée de la journée d’information : Cliquer Ici

Pour de plus amples renseignements et pour s'inscrire, contactez le coordinateur technique de SUDEVAB, Sylvain Huchette : sylvain.huchette@francehaliotis.com ou par téléphone / fax : +33 298 371 739 - Site Web : SUDEVAB

Colloque de l’AGLIA : « Menaces sur les écosystèmes marins et estuariens »
Les XXIIes Rencontres Interrégionales de l’AGLIA qui auront lieu les 12 et 13 octobre 2010 à Rochefort/mer (Charente-Maritime) traiteront des « Menaces sur les écosystèmes marins et estuariens - Impacts sur les ressources halieutiques et conchylicoles ». Pour plus d’informations sur le programme et les inscriptions cliquer Ici

Informations de juillet et août 2010

La Politique Commune de la Pêche en chiffres

Le poisson occupe de nos jours une place importante dans l’alimentation des Européens. Pourtant, avant d’arriver dans nos assiettes, il passe dans les mains de nombreux acteurs: des pêcheurs qui sortent en mer pour rapporter le poisson au port et des pisciculteurs qui approvisionnent eux aussi nos marchés, à ceux qui vendent et distribuent les produits halieutiques et ceux qui les transforment en produits finis que nous choisissons à l’étal du marché ou dans le rayon du supermarché. Tous ces aspects contribuent à expliquer pourquoi la pêche occupe une place si essentielle dans la vie économique, sociale et culturelle de l’Europe.
En conséquence, la politique européenne de la pêche revêt une dimension sociale, économique et environnementale. Le Fonds européen pour la pêche nous aide à assurer la viabilité des communautés de pêche et à proposer aux pêcheurs des conditions de travail et de formation décentes. Le bien-être économique et social de nos communautés maritimes est étroitement lié au bien-être de nos mers et de nos océans. C’est pourquoi la politique de la pêche de l’UE encourage des pratiques de pêche responsables et durables et une vision à long terme garantissant à notre industrie halieutique une source de revenu adéquate fondées sur des ressources marines abondantes. À l’échelle internationale aussi, l’UE oeuvre en faveur de pêcheries durables, car le poisson est un produit de base essentiel dans les échanges commerciaux et de nombreux navires européens parcourent les océans en dehors de l’Europe.
Ces enjeux et les multiples autres facettes de la pêche européenne sont traités dans cette nouvelle édition de La politique commune de la pêche en chiffres, publiée par la direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne. J’espère que, tout comme moi, vous trouverez cette lecture très intéressante et instructive.
Maria Damanaki, Commissaire européenne des affaires maritimes et de la pêche
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2010 a été décrétée Année internationale de la biodiversité par les Nations unies. Mais l'incapacité des pays à s'entendre pour limiter le commerce du thon rouge montre que le chemin est difficile. L'ouvrage explique pourquoi il faut perdre son temps avec des histoires de petites fleurs, comment la disparition des baleines dans l'Atlantique a provoqué l'effondrement de la population des oiseaux marins. Il raconte la découverte d'une molécule antimicrobienne efficace contre des maladies nosocomiales dans l'estomac des manchots empereurs. Les espèces se révèlent des cocktails d'inventions capables de se défendre les unes des autres et source infinie de nouvelles molécules. Au lieu de continuer à contribuer à les détruire sans vergogne, les acteurs économiques ont intérêt à conserver ce capital-nature, ce que les auteurs appellent « mélanger la chèvre de l'industrie et le chou de la nature ».
Les auteurs. Robert Barbault est professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie et directeur du département d'écologie et de gestion de la biodiversité au Muséum de Paris. Jacques Weber est économiste et anthropologue. Il est directeur de recherche du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et enseigne à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
La citation. « Précipiter l'extinction d'espèces de toute sorte comme nous le faisons, c'est à la fois scier méthodiquement la branche sur laquelle l'humanité est assise, mais aussi détruire, étage par étage, la plus grandiose bibliothèque d'innovation que l'on puisse imaginer - à côté de laquelle celle de l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle aurait tout juste rang d'une étagère ! »

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L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ne pouvait rester en dehors de l’année de la biodiversité. Son président vient de remettre au gouvernement un rapport qui préfigure sa stratégie en la matière. Revue de détails. Disposant de la seconde zone économique exclusive du monde, la France est responsable du maintien de la biodiversité de milieux aussi différents que les barrières de corail de Nouvelle-Calédonie, les grands fonds des Kerguelen, les lagons de Polynésie ou la bande littorale de Saint-Pierre-et-Miquelon. Au total, grâce aux confettis d’empire, le drapeau tricolore est susceptible de flotter sur 11 millions de kilomètres carrés d’océan. Un océan que l’on connaît bien mal. D’où l’importance de relancer la recherche sur cet univers mystérieux et dont les ressources restent considérables. C’est tout l’objet du rapport que Jean-Yves Perrot, le PDG de l’Ifremer, a remis ce jeudi 26 août à la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno. Intitulé « Biodiversité en environnement marin », ce document de 138 pages est, en fait, le résultat d’une expertise collective, ayant associé des chercheurs de nombreuses disciplines et d’horizons très différents.
Télécharger le document d’Ifremer : « Biodiversité en environnement marin »

Président : Gilles BŒUF / Experts : Christophe BÉNÉ, Gary CARVAHLO, Philippe CURY, Bruno DAVID, Daniel DESBRUYÈRES, Luc DOYEN, Philippe GOULLETQUER (secrétaire scientifique de l’expertise collégiale), Philippe GROS, Susan HANNA, Simon JENNINGS, Harold LEVREL, Olivier THÉBAUD, Jacques WEBER / Administration : Élisabeth LASSALLE, Florence RIVET

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Engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés

Le problème des engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés (ALDFG) est de plus en plus préoccupant. Différentes résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies comportent actuellement un mandat, et même une obligation, pour des actions visant à réduire l’ALDFG et les débris marins en général. En conséquence, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont conclu un accord pour procéder a une étude sur le sujet de l’ALDFG, dans le but d’améliorer la prise de conscience de l’importance du problème, et d’émettre des recommandations à mettre en oeuvre par les Etats de pavillon, les organismes et organisations régionaux de gestion des pêcheries et les organisations internationales, telles que le PNUE, l’Organisation maritime internationale (OMI) et la FAO. Suite…

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En 2009, la consommation des produits de la mer à la maison a globalement augmenté en France selon les données statistiques publiées par FranceAgriMer

Prises dans leur ensemble, les tendances observées précédemment sur les achats des ménages de produits de la pêche et de l’aquaculture se sont globalement poursuivies en 2009 : selon le panel Kantar Worldpanel, les sommes dépensées pour l’achat de produits aquatiques ont légèrement progressé (+2,2%), tout comme les prix moyen d’achat (+2,1%). Ces évolutions masquent néanmoins des disparités importantes selon le type de produits….

Résultats globaux :
  • Légère augmentation des produits frais (principalement saumon, cabillaud et noix de saint-jacques tous portés par les importations),
  • Diminution des produits congelés,
  • Nette hausse des produits traiteurs de la mer (crevettes cuites, poissons fumés et surimi),
  • Hausse des conserves (principalement sardine et maquereau),
Pour plus d’informations télécharger le document très détaillé de FranceAgrimer : Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture – Données statistiques 2009

Ce bilan statistique annuel reprend les éléments de la consommation française des produits de la pêche et de l'aquaculture en 2009. Il comporte des données sur la restauration hors foyer, sur la consommation des ménages ainsi que des bilans spécifiques aux principales espèces.


Four Fish : The Future of the Last Wild Food


En quatre poissons, l’avenir de la dernière nourriture sauvage


Dans son livre « Four Fish : The Future of the Last Wild Food » (Quatre poissons : l’avenir de la dernière nourriture sauvage), Paul Greenberg se penche sur la situation de la pêche à travers 4 poissons à savoir : saumon, bar, morue et thon. Il suit le parcours de ces poissons depuis l'océan jusqu’à notre table. Il montre comment nous pourrions protéger les océans et faire de la mer durable plutôt la règle que l'exception. Pour lui, l’aquaculture doit cohabiter avec la pêche et les systèmes aquacoles doivent s’améliorer pour minimiser l’impact sur l’environnement prenant l’exemple de la poly-aquaculture (aquaculture multitrophique intégrée) qui associe élevages de saumon, de moule et culture d’algues…
« Nous devons savoir comment manger les poissons. Nous devons continuer à les manger. Si nous arrêtons de voir la mer comme une source de nourriture, nous allons continuer à faire toutes sortes de forage pétrolier en mer et d’exploitation minière ; toutes ces choses vont ruiner la mer. Nous devons continuer à pêcher, mais les pêcheurs doivent devenir les gardiens de la mer, plutôt que les exploitants de celle-ci. » Source : Aquaculture : The lure of fish farming

Le 11 août 2010

Au Pérou, les pêcheurs pour la farine sont les victimes de la globalisation

Dans ce pays où le cours du poisson se négocie à la tonne, les pêcheurs se battent contre des industriels de la farine pour une augmentation des prix.



Payés 0,50 € la tonne de poisson, les pêcheurs exigent des sociétés Hayduk SA et Copeinca 1,50 € le tonne. « Nous demandons à être payé le même prix que dans les autres entreprises conformément aux accords qui ont été signés. Nous sommes plus de 800 travailleurs de Hayduk et Corporación Pesquera Inca SAC (Copeinca), qui reçoivent moins que le pourcentage minimal », se plaint Méndez Mendoza, le secrétaire général de l’Union des pêcheurs. Source : Many injured as workers protest against Hayduk (Fis)

Remarque : La société Copeinca est quotée à la bourse d'Oslo

L’association de consommateurs étatsunienne « Food and Water Watch » a ouvert un bureau en Europe : Food and Water Europe. Cette association qui fait partie des plus grandes associations de consommateurs outre-atlantiques, milite pour la consommation de produits locaux et elle s’attaque à toutes les dérives de l’industrie agro-alimentaire notamment nord américaine.
Si les grandes associations de consommateurs françaises participent peu ou même pas du tout aux débats sur l'avenir de la pêche européenne (PCP), Food and Water Europe a déjà donné son point de vue sur la réforme de la PCP et la stratégie communautaire en matière d'aquaculture :


Le comité national des pêches maritimes fait le point sur la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche :

1ère étape de la réforme du secteur de la pêche
1/ Le contexte
L’organisation professionnelle telle que nous la connaissons aujourd’hui, est le fruit d’une réforme entreprise dès la fin des années 1980 et qui a abouti en 1991 par l’adoption de la loi du 2 mai 1991 avec la création du « Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins ». Depuis 2006, la question de réformer les organisations professionnelles est au centre de nombreuses discussions, en interne dans un premier temps, et de manière plus « formelle » depuis les annonces du Ministre chargé des pêches maritimes de l’époque, M. Michel Barnier. En effet, dans le Plan Pour une Pêche Durable (PPDR), le Ministre avait annoncé la constitution d’un groupe de travail chargé de « rénover le cadre institutionnel de la pêche en conformité avec les évolutions du secteur ». Un groupe de travail piloté par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) s’est réuni à plusieurs reprises en prenant soin de rassembler les représentants des comités des pêches, les OP, les représentants du secteur coopératif et de l’aval de la filière. Dans le même temps, deux études ont été menées, l’une sur la réforme des pêches maritimes (« Rapport sur la réforme des pêches maritimes » établi par MM. Roncière, Balay, Boyer et Thomas en juillet 2008 – disponible ci-contre), l’autre sur les organisations de producteurs « Rapport sur la contribution des organisations de producteurs au renforcement de l’amont de la filière pêche », établi par MM. Cravero, Defrance et Moulinier, en février 2009 – disponible ci-contre)...... Suite et tous les rapports sur le site : CNPMEM


Présidé par Jean Louis BORLOO, le Comité Interministériel pour le Développement Durable (CIDD), réunissant les membres du Gouvernement et la Déléguée interministérielle au Développement durable, a adopté le 27 juillet 2010 la nouvelle Stratégie Nationale de Développement Durable pour la période 2010-2013 (SNDD). Elle vise à faire de la France un des acteurs majeurs de l’économie verte....

Exemples d’actions
Développement de la gestion intégrée de la mer et du littoral :
  • déclinaison de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin ;
  • définition de périmètres cohérents pour les zones côtières et gouvernance intégrant les interfaces terre-mer : protection des écosystèmes, développement durable des activités (tourisme, pêche…), aménagement durable du littoral et du domaine public maritime ;
  • association du développement des sports et des loisirs en milieu naturel à la préservation de l’environnement ;
  • gestion concertée par écosystème ;
  • réduction et prévention des pollutions liées aux activités portuaires ou venant du continent ;
  • répression des actions détruisant la biodiversité marine comme le dégazage et les rejets d’eaux de déballastage ;
  • renforcement des contrôles dans toutes les activités liées à la mer et sanction des pollueurs ;
  • gestion des stocks halieutiques en développant notamment un réseau d’aires marines protégées ; lutte contre la pêche illégale ; expérimentation des quotas de pêche administrés et non transférables ; écolabellisation des produits de la pêche ;
  • réforme et simplification du régime des extractions en mer et consolidation des études d’impact ;


Conjoncture internationale (FAO-Globefish)
  • Saumon
- Les prix du saumon d’élevage demeurent élevés mais la demande reste forte (marché peu concurrencé, forte demande des fumeurs et transformateurs ayant déjà contractualisé)
- Les prix devraient rester élevés dans les prochains mois mais redescendront avec retour sur le marché du saumon chilien.
- Les exportations norvégiennes ont augmenté de 14,5 % en volume et 29 % en valeur, tous les marchés étant en croissance

Importations janvier-avril

- Stabilité en volume des importations depuis de début de l’année
- Prix moyen à la hausse (+ 5 %)
- Hausse des importations de saumon + 9 % en volume avec prix moyen en hausse (+ 16 %)
- Hausse des importations de cabillaud + 19 % notamment frais en provenance de Norvège et du Danemark, prix en baisse (- 7 %)
- Baisse des importations de lieu d’Alaska (Etats-Unis et Chine) avec prix en baisse (- 12 %) et de lieu noir en provenance du Royaume-Uni (- 30 % ; prix + 15 %) avec la remontée de la livre Sterling.
- Hausse des importations de moule du Pays-Bas (+ 14 %) avec prix en baisse de 6 %
- Forte hausse des importations de saint Jacques surgelées en provenance du Pérou, baisse des coquilles saint Jacques du Royaume-Uni
- Baisse des importations de bar et de daurade (respect. -4 % et – 2 %, avec la hausse du prix moyen
Voir l’ensemble du document cliquez ici

Informations du 15 au 30 juin 2010

La coopération maritime plus que centenaire continue d’accompagner les pêcheurs et les conchyliculteurs en s’adaptant….
Cette semaine, les cadres de la Confédération des coopératives maritimes de France étaient réunis au Palais des congrès d'Arcachon pour leur assemblée générale avant leur congrès triennal qui aura lieu aussi à Arcachon en septembre 2011. C'est un acteur important de l'économie de la mer. Les coopératives maritimes travaillent dans six branches : l'avitaillement des navires (avec 60 magasins grand public et 35 coopératives d'avitaillement pour les professionnels) ; la finance (avec le Crédit maritime) ; l'armement des navires (1 500 navires adhérents) ; la fédération des organisations de producteurs ; le secteur des assurances ; les cultures marines.
Pistes de développement - Au total, cette confédération regroupe pas moins de 130 coopératives adhérentes en France et 1 800 salariés. La structure mène évidemment un travail de lobbying pour défendre les intérêts de ses adhérents, mais ça n'est pas tout. Source : « Nous ne voulons pas accompagner le déclin » (Sud-Ouest)

Quatre coopératives maritimes fusionnent en Vendée (Ouest France) - Les quatre ne font plus qu’une. Les coopératives maritimes et comptoirs de la mer de l’Ile d’Yeu, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l’Aiguillon-sur-Mer et les Sables d’Olonne ont scellé vendredi soir leur union. Cette fusion donne naissance à la Coopérative maritime de Vendée. Au total 73 salariés, 21 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur Youtube : Pêche : Fusion des coopératives (Vendée)

Saint Gilles Croix de Vie - La coopérative maritime a cent ans (Ouest France) - Rétrospective sur quelques grandes pages de l'histoire de la coopé avec Louis Vrignaud, fils du fondateur de l'entité née en 1910….
Au début du XXe siècle, la communauté maritime s'organise pour ses achats de matériel. Les pêcheurs ont besoin de chalut en chanvre, de filets... et surtout de rogue pour appâter la sardine. Il s'agit d'un savant mélange d'oeufs de morue qui permet de faire monter la sardine en surface pour la capturer. « La plupart du temps, elle venait d'Islande ou de Norvège se souvient Louis Vrignaud. Un cargo norvégien venait débarquer aux Sables-d'Olonne pour avitailler les marins. La marchandise était exportée par un certain Petersen. »
La coopérative permet de grouper les achats pour se fournir en tourteaux d'arachides, un produit également utilisé pour attirer la sardine avant de lancer la rogue réservée à la touche finale pour localiser le poisson. « La coopérative se fournissait aux huileries bordelaises. »

Toujours plus de concentration dans l’élevage globalisé de saumon…

Une cinquantaine de sociétés contrôle la production de près de 1,5 millions de tonnes de saumon d’élevage pour un chiffre d’affaires d’environ de 7 milliards d’euros. Des sociétés la plupart norvégiennes…
« Tandis que le nombre d’éleveurs de saumons a diminué en 13 ans, plus de consolidation arrive parce que nécessaire. Selon le directeur financier de Marine Harvest, davantage de consolidation est nécessaire dans le domaine de l’élevage du saumon. Le nombre de sociétés d’élevage du saumon en Norvège, au Chili, en Ecosse et au Canada est passé de 125 en 1997 à environ 50 l’année dernière. Comment se consolidera l’industrie dans la prochaine décennie ? » Intrafish : More salmon consolidation coming d’après Veille Produits de la mer de la CCI de Boulogne

Malgré l’industrialisation de l’élevage de saumon, les produits mis à la vente gardent un caractère artisanal !

« Cuisine gastronomie » se révolte contre le saumon OGM, pour mieux proposer dans le « Bien manger » le saumon label rouge et le saumon bio en épinglant au passage le saumon sauvage !
En fait, c’est le fumage artisanal avec du sel de Guérande qui donne toute la valeur au saumon d’élevage industriel estampillé label rouge ou bio

Saumon fumé artisanal d'Ecosse Label Rouge - filet entier tranché main sur peau (Bien manger) - La maison Fumage d’Angresse est une référence en matière de poissons fumés. Le saumon fumé Label Rouge est fabriqué à partir de saumon frais de qualité Label Rouge en provenance directe d’Ecosse….

Saumon fumé d'Ecosse bio - filet entier tranché sur peau (Bien.manger) - La maison Fumage d’Angresse est une référence en matière de poissons fumés. Les méthodes employées sont entièrement artisanales. Les poissons mis en œuvre sont frais (ils ne sont congelés à aucun moment), en provenance directe d’Ecosse…..
Fumage d’Angresse sélectionne les meilleurs saumons d’Ecosse. Ce filet entier de saumon fumé d’Ecosse est issu de la filière biologique. Sa chair est plus tendre, plus rose, plus fondante et plus parfumée que les autres saumons. Son mode d’élevage biologique lui garantit une alimentation naturelle sans colorant, sans antibiotique, sans farine animale terrestre. Les lieux d’élevage sont laissés en jachère sur deux ans pour permettre au milieu naturel de garder toutes ses qualités. Il provient des îles Shetlands et est élevé selon un cahier des charges très strict. Contrairement aux idées reçues, les meilleurs poissons sont ceux qui sont élevés et non les sauvages. Ces derniers connaissent obligatoirement une étape de congélation, alors que les poissons élevés sont travaillés frais…..

Non au saumon OGM (Cuisine gastronomie) - De quoi s’agit-il ? C’est assez simple … La demande en saumon augmente… On a surpêché les saumons sauvages et ensuite on a commencé à élever des saumons en captivité. On pourrait d’ailleurs en parler car bien souvent, ces élevages ne sont pas exempts de critiques (saumons nourris de farines animales, fortes doses d’antibiotiques pour contrer les maladies qui ne manquent pas de survenir dans des zones avec de trop fortes concentrations de poissons… mais c’est un autre sujet). Le problème des saumons d’élevage serait qu’ils ne grandissent pas assez vite. Et en particulier, ils ne prennent du poids qu’en été. L’idée géniale née aux Etats Unis serait de modifier l’ADN des saumons pour introduire un gène d’un autre poisson qui permettrait aux saumons de prendre du poids l’hiver. On aurait ainsi des saumons commercialisables à partir de 16 mois au lieu de 3 ans. L’inventeur du saumon OGM (Aquabounty) clame que cela est sans danger et la FDA - Food and Drug Administration des Etats Unis - est en train d’étudier le dossier.

Gestion des ressources halieutiques : Alors que la Commission européenne insiste sur les quotas individuels transférables, Elinor Ostrom, prix Nobel de l’Economie 2009, nous rappelle qu’il est possible d’exploiter durablement les ressources naturelles dans le cadre d’une gestion commune

« Gouvernance des biens communs » (Le Monde) - Est-il possible d'exploiter les ressources naturelles sans les détruire ? Elinor Ostrom, Prix Nobel d'économie 2009, montre comment certains modèles de gestion permettent une exploitation durable.

Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles (Cdurable) - La question de la gouvernance des ressources naturelles utilisées conjointement par de nombreux individus revêt une importance croissante pour les analystes politiques. Tant la nationalisation que la privatisation ont été mises en avant mais ni l’État ni le marché n’ont été uniformément en mesure de résoudre les problèmes liés aux ressources communes. Remettant en question les fondements de l’analyse politique telle qu’appliquée aux ressources naturelles, Elinor Ostrom fournit dans cet ouvrage un ensemble unique de données empiriques afin d’étudier les conditions dans lesquelles des problèmes de ressources communes ont été résolus, de manière satisfaisante ou non. Le Dr. Ostrom décrit d’abord les trois modèles les plus fréquemment utilisés en tant que fondements pour préconiser des solutions se basant sur l’État ou le marché. Elle passe ensuite en revue les alternatives théoriques et empiriques à ces modèles afin d’illustrer la diversité des solutions possibles. Dans les chapitres suivants, elle fait appel à l’analyse institutionnelle en vue d’examiner diverses stratégies – fructueuses ou infructueuses – de gouvernance des biens communs…..

Pêche: Paris, Berlin et Varsovie plaident pour le maintien des quotas (AFP) - L'UE ne doit pas renoncer en réformant la politique de la pêche aux quotas de capture de poisson, qui doivent rester le "système principal" de gestion des ressources halieutiques, jugent Paris, Berlin et Varsovie dans un document obtenu lundi par l'AFP. Dans cette déclaration commune qui doit être présentée mardi à une réunion des ministres européens de la Pêche à Luxembourg, les trois capitales justifient leur revendication par le fait que des systèmes uniquement orientés vers l'effort de pêche (contrôle du temps passé en mer et des types d'engins utilisés...) n'ont à ce jour "pas fait leurs preuves". Les trois pays opposent une fin de non-recevoir à l'idée d'un "marché communautaire de quotas individuels transférables", en raison du "caractère collectif et inaliénable des ressources halieutiques". Ils estiment aussi que le transfert des droits de pêche devrait demeurer "de la compétence des Etats" européens, alors que la Commission européenne envisage de créer des marchés nationaux de quotas individuels à défaut de le faire à l'échelle de l'Union……
Le transfert des droits de pêche - Le Danemark a procédé à une réduction drastique de sa flotte de pêche grâce à un système volontaire de quotas transférables. Tage Leegaard (député du parlement danois) a estimé que les États membres doivent pouvoir gérer librement leur activité de pêche. La possibilité de sélectionner les meilleurs engins de pêche ou encore, de tenir un registre précis des captures (notamment au moyen de systèmes satellitaires) pourrait également apporter des solutions, a-t-il indiqué. Isabella Lövin (Verts/ALE, SE) a estimé que l'accès aux droits de pêche devrait être invariablement fondé sur la durabilité environnementale, tandis que Michael McCarthy (parlement irlandais) a insisté sur le maintien des quotas et de systèmes relativement stables qui garantissent que les droits répartis entre les États membres soient basés sur les captures historiques. En revanche, Carmen Fraga Estévez (PPE, ES) estime que des droits transférables pour la pêche industrielle augmenterait la compétitivité tout en réduisant la dépendance du secteur à l'égard des aides publiques. Source : Réforme de la pêche: soutien à la recherche, divergences sur les quotas (Parlement Européen)

Lors des premières assises de la pêche, Le Maire insiste sur la mise en place d'une Interprofession

Premières assises des produits de la mer et de la pêche (Ouest France) - 80 000 emplois, un peu plus d’un milliard de chiffre d’affaires, la filière pêche et produits de la mer pèse lourd dans l’économie littorale. Au cours des premières Assises de la pêche et des produits de la mer, organisées par l’hebdomadaire Le Marin et la revue Produits de la mer, 270 représentants des différentes professions qui constituent la chaîne qui mène le poisson du bateau jusqu’à l’assiette du consommateur ont débattu de son avenir mercredi à Paris.
Les pêcheries peinent - Paradoxe, alors que les Français consomment de plus en plus de produits de la mer (34,5 kg par personne et par an), les pêcheries n’arrivent pas à commercialiser correctement leurs productions. Exemple : alors que la campagne à la langoustine est au mieux de sa forme, en partie grâce à la bonne gestion menée par les pêcheurs depuis plusieurs années, elle ne trouve pas son marché. Problème d’organisation sans doute, mais aussi manque de réactivité de l’ensemble d’une filière où l’individualisme est la règle depuis des décennies. Comme au foot, on a du mal à jouer collectif…..

Grands fonds : Un rapport réalisé par la Deep Sea Conservation Coalition

La Deep Sea Conservation Coalition (une coalition internationale de plus de 60 ONG) a publié hier un rapport qui décrit les principales insuffisances de l’application des résolutions onusiennes visant à protéger les eaux profondes de l’impact destructeur de la pêche. L’auteur principal du rapport, le Dr Alex Rogers du Programme international sur l’état de l’océan (IPSO), estime que "les organisations régionales de gestion de la pêche (ORGP) ne parviennent pas à gérer la pêche profonde en haute mer de manière durable du point de vue des espèces ciblées et des prises accessoires. Pour la plupart des pêcheries profondes en haute mer, il n’existe pas (ou peu) d’informations sur l’état des stocks de poisons et dans de nombreux cas, nous ne savons même pas où se déroule la pêche"…..

Pour télécharger le rapport The Implementation of UNGA Resolutions 61/105 and 64/72 in the Management of DeepSea Fisheries on the High Seas par le Dr Alex Rogers et Matthew Gianni, cliquez ici.

Engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés

Par Graeme Macfadyen et Tim Huntington et Rod Cappell (FAO 2010 et PNUE 2010)
Le problème des engins de pêche abandonnes, perdus ou rejetés (ALDFG) est de plus en plus préoccupant. Différentes résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies comportent actuellement un mandat, et mème une obligation, pour des actions visant à réduire l’ALDFG et les débris marins en général. En conséquence, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont conclu un accord pour procéder a une étude sur le sujet de l’ALDFG, dans le but d’améliorer la prise de conscience de l’importance du problème, et d’émettre des recommandations a mettre en oeuvre par les Etats de pavillon, les organismes et organisations régionaux de gestion des pêcheries et les organisations internationales, telles que le PNUE, l’Organisation maritime internationale (OMI) et la FAO.

Le présent rapport passe en revue le volume et la composition de l’ALDFG, et, tout en tenant compte du fait que les informations ne sont pas exhaustives et ne permettent aucune estimation globale, avancent l’hypothèse que les types d’ALDFG les plus courants sont les filets maillants et les casiers et autres pièges, bien que dans certaines zones il puisse également y avoir des fragments de nappes de filets en quantités importantes.....

Informations du 1 juin au 14 juin 2010

Golfe de Gascogne : L’anchois revient et le merlu ne vaut plus rien… La langoustine, c’est le moment…

Le retour du poisson bleu (Sud Ouest)
Les bancs d'anchois sont à sept heures de mer de La Rochelle. Douze chalutiers les traquent. 30 tonnes ont été débarquées au port en milieu de semaine dernière.
Les plus avertis de ces visiteurs des coulisses auront aussi noté la présence dans le bassin d'unités de pêches immatriculées dans le quartier maritime de Saint-Nazaire. Le rendez-vous le moins évident, et pourtant le plus inattendu du jour ! es « Viking II », « Pennaouerez ar Mor II » et autres chalutiers pélagiques, des bateaux de La Turballe, n'avaient pas retrouvé le chemin des pertuis charentais depuis cinq ans.
C'est en suivant le petit poisson bleu, objet de toutes les querelles entre pêcheurs français et espagnols, mais aussi entre pêcheurs et scientifiques observant sa densité dans le golfe de Gascogne, que cette douzaine de chalutiers du port de Loire-Atlantique, et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) a atterri à La Rochelle, dans la nuit de mercredi à jeudi dernier.
La parenthèse de cinq années de fermeture de cette pêche a été rouverte.

CCRSO : Réunion du groupe de travail « Merlu » tenue le 11 juin 2010 (CLPM Le Guilvinec)
Les travaux reprennent sur la pêcherie de merlu soumise à des problèmes très graves de surproduction, d’importations massives et de faiblesse de marché. Mikaël Tuma, étudiant en droit européen, recruté pour faire ce travail au CCRSO résume le noeud du problème en affirmant « c’est une problématique sociale versus une application uniforme des mécanismes de l’OCM ». Il rappelle quelques chiffres clefs : 100 000 tonnes produites en Europe (Espagne, France, Portugal, Royaume- Uni) et 200 000 tonnes importées (frais 40 000 tonnes, congelé 50 000 tonnes, filets 110 000 tonnes).
Il propose un certain nombre de solutions à discuter : labels et identifications ; marketing et promotion ; partenariats jusqu’à une Association d’OPs européennes sur le merlu ; modification des mécanismes de l’Organisation du Commerce Mondial rendus plus efficaces et plus adaptables en collant aux fluctuations du marché ; meilleure utilisation des instruments tarifaires ; action au niveau de l’OMC et accords bilatéraux ; connaissance des produits importés pour faciliter une valorisation des produits européens…..

Langoustine. C'est le moment d'en manger ! (Le Télégramme)
C'est le moment ou jamais de se ruer sur les étals des poissonniers pour s'offrir un or rose si particulier, la langoustine fraîche débarquée dans les ports de Cornouaille.
En effet, la «demoiselle» est sortie de son terrier, où elle vit toute l'année. «La pêche est abondante, depuis une semaine, explique Pascal Boccou, de l'Opob, l'Organisation des pêcheurs de l'ouest Bretagne. Elle semble même vouloir rester, ce qui est bon signe. Par rapport à l'an dernier, les apports sont supérieurs de 20 à 30%».
Conséquence directe, les prix sous criée ne dépassent guère le prix barrage, à 6 € hors taxe. Le kilo de langoustine vivante, d'une rare qualité, se retrouve donc à un prix très bas. L'occasion pour les organisations professionnelles de vanter ce produit phare en Bretagne.


Méditerranée : Alors que la commission européenne tire la sonnette d’alarme, le député Lecou tire les plans de la pêche durable..... avec le maintien des prud'homies comme organisme de gestion locale de la pêche.

Pêche en Méditerranée: les pratiques de pêches durables ne peuvent attendre (Europa)
Plus de 54 % des stocks de poisson de la Méditerranée qui ont été étudiés par les scientifiques sont considérés comme surexploités. Pour remédier à cette situation, l'Union européenne (UE) a adopté, en 2006, le règlement «Méditerranée», qui vise à améliorer la gestion des pêches pour garantir leur durabilité, protéger les environnements marins vulnérables et permettre aux stocks d'atteindre un niveau de reconstitution satisfaisant….
Mme Damanaki, membre de la Commission chargé des affaires maritimes et de la pêche, insiste pour que les mesures adoptées dans le cadre du règlement «Méditerranée» en décembre 2006 soient intégralement mises en œuvre aujourd’hui. «Je veillerai à ce que le règlement "Méditerranée" soit dûment mis en œuvre. La période de transition est terminée! J’appelle les États membres à agir dès à présent», a-t-elle déclaré.

Méditerranée - Le député Lecou défend la pêche durable (Midi Libre)
Robert Lecou, député de la 4 e circonscription de l'Hérault (Lodève), a présenté hier un rapport – dont les résolutions ont été adoptées à l'unanimité par la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale – sur "la pêche durable en Méditerranée".
Le parlementaire lodévois estime que « cette forme de pêche artisanale durable est la seule susceptible de sauver la pêche en Méditerranée et de permettre aux littoraux de continuer à vivre en maintenant les hommes sur place et en leur évitant d'être uniquement voués aux activités touristiques ».
Très attentif au point de vue des pêcheurs, Robert Lecou préconise en premier lieu « une approche régionale de la question et non par le prisme de la technocratie européenne ». Ainsi, au niveau français, il défend le maintien des prud'homies comme organisme de gestion locale de la pêche. « Les pêcheurs sont des gestionnaires attentifs de leur patrimoine », affirme le député….

Des ports de pêche face à leur avenir : Concarneau, Lorient, Saint Malo, Les Sables d’Olonne, Granville,…

Concarneau - Que va devenir le port en 2020 ? (Ouest France)
Pour notre grand témoin, « le cycle du port de Concarneau au XXe siècle est assez déroutant. Souvent, les aménagements qui ont été créés pour une activité, ont été valorisés par une autre activité. »
Un port sans bateaux de pêche, est-ce un cauchemar ou une réelle perspective ? Un grand témoin, Jean-René Couliou, répond.
Parlons d'avenir avec...Jean-René Couliou, fils de pêcheur concarnois, professeur de géographie à l'université de Brest, auteur d'ouvrages de référence sur la pêche et les ports.
Y aura-t-il encore des bateaux de pêche à Concarneau dans 20 ans ?

Lorient. Le port de pêche de 2030 se dessine (Le Télégramme)
Le syndicat mixte du port de pêche de Lorient, chargé des investissements de Keroman, planche en ce moment sur le schéma directeur du port. Un document qui trace les investissements pour les vingt prochaines années et qui doit être présenté aux élus qui composent le syndicat (Département, Région, Cap l'Orient) le 1erjuillet prochain. Dans le cadre de ce schéma, un audit de tous les bâtiments a été réalisé. Un certain nombre sont impossibles à rénover et devraient logiquement être détruits. Sur cette liste, la vieille glacière datant de 1930, qui abrite encore quelques boxes de pêcheurs, ainsi que la société Lorigel. Dans ce futur schéma, l'activité portuaire devra être resserrée, pour réorganiser les fonctions et libérer le foncier. L'objectif étant de conforter sur Lorient la présence d'Intermarché, de la Scapêche et de capitaine Houat, l'armement et l'usine de transformation des Mousquetaires.

Les Sables d'Olonne - « Il va falloir s'adapter et rester vrai... » (Ouest France)
René Clouteau, 59 ans, a grandi à la Chaume. Après une carrière de cuisinier, il a fondé en 1985 Les Salines. Selon les prévisions, il y aura 60 000 habitants dans 20 ans. L'enjeu : ne pas dénaturer le cadre de vie.
Parlons d'avenir avec René Clouteau, directeur des Salines depuis 25 ans.
Quelle est l'âme de ce pays ?
On crée l'âme du pays en travaillant dedans. Certains ont fait le sel, d'autres la pêche. L'âme est cette action des hommes au quotidien. L'âme est ce qui n'est pas négociable. Il nous faut garder la propriété des choses, faut pas la vendre. Si on cède à l'appel des sirènes, c'est mort. Ici, on est marin de père en fils. Cela finit par renter dans les gènes. Notre âme, c'est ce cordon ombilical entre les anciens et les plus jeunes. C'est notre culture, notre ancre...
Concrètement...

Saint-Malo - En 2020, quelle activité pour le port ? (Ouest France)
Un port enclavé dans la ville, qui aurait besoin d'une réorganisation de ses espaces.
Les secteurs de la pêche et de la construction navale ont trouvé leur point d'équilibre.Le port malouin devra être à l'affût des activités nouvelles, pour compléter son offre.
Parlons d'avenir avec...
Jean-Luc Winter, président de l'Union maritime de Saint-Malo.
Sur quels critères mesurez-vous l'activité du Port ?
En tonnage pour le commerce, et en nombre de passagers. Notre seuil de flottaison se situe autour de 2 millions de tonnes, et d'1,2 millions de passagers. Cela fait vivre 3 000 emplois, directs ou indirects.
Une autre des richesses du port est par ailleurs sa diversité : avec la pêche, la construction réparation navale, la plaisance, et même la partie événementielle (comme la Route du rhum) qui contribue à l'image malouine.
Comment analysez-voussa situation économique ?

Granville - « Le désenclavement du pays est une priorité » (Ouest France)
« Un port dynamique est celui qui sait conjuguer les activités de pêche, de commerce et de plaisance ».
Brieuc Maisonneuve, Pdg du groupe Maisonneuve à Cérences.
Économie, formation, désenclavement... Jeune dirigeant d'entreprise, Brieuc Maisonneuvelivre son regard sur les défis que doit relever le Pays granvillais.
Parlons d'avenir avec...
Croyez-vous en l'avenir du Pays granvillais ?

« La Manche doit avoir une identité forte ! » (Ouest France)
Installé à Sainte-Marie-du-Mont depuis 1961, l'écrivain Gilles Perraultprône l'organisation d'États généraux pour faire surgir des idées d'avenir.
Parlons d'avenir avec...Gilles Perrault, 78 ans, écrivain, avocat de formation. Il a notamment milité contre la peine de mort et l'extrême droite au sein de « Ras l'front ».
Quel regard portez-vous sur la Manche depuis quarante ans ?

LMAP : Les charentais se réveillent maintenant alors que la réforme des organisations professionnelles de la pêche est en marche depuis plus de 6 mois et qu'elle vient d'être adoptée par les sénateurs…..

Le désaccord des pêcheurs charentais (Sud-Ouest)
Les deux comités locaux des pêches de Charente-Maritime disparaîtront. Un comité national des pêches en charge des dossiers nationaux et européens, des comités régionaux au niveau inférieur de la pyramide, renforcés dans certaines configurations par des antennes ou des comités départementaux ou interdépartementaux, afin de garder un service de proximité. La réforme des organisations professionnelles de la pêche est en marche. La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche qui en définit les principes devrait être adoptée avant fin juillet. Objectif : résoudre, entre autres, le problème du décalage entre le nombre d'entreprises de pêche et celui des structures de représentation.
C'est donc bien la mort des comités locaux qui est programmée. Elle interviendrait à la création des comités départementaux ou, au plus tard, au terme des mandats des membres en place des comités locaux.….

Le programme de création des aires marines protégées (AMP) est en marche sur la côte Atlantique : Bassin d’Arcachon, Golfe du Morbihan et la plus grande Gironde / Pertuis charentais (qui couvrirait tout le littoral charentais soit près de 100 km de côtes ! et qui concernerait la quasi-totalité de la zone de capture du 6e port de pêche français, La Cotinière)

L'aire marine protégée, « cohérente, mais vaste » (Sud-Ouest)
Les réunions d'information se succèdent. François Patsouris trouve une logique au périmètre envisagé, même s'il apparaît très étendu.
L'aire marine protégée, dans sa prochaine configuration, s'étirerait de Bordeaux aux côtes vendéennes. Du vœu pieu au projet tangible, du projet à la mise en œuvre concrète d'une mission de préfiguration, l'idée de créer une aire marine protégée n'aura pas erré des lustres, tel un serpent de mer, sous les eaux de la Gironde, de l'océan, de la Seudre et des autres fleuves côtiers inclus dans son périmètre actuel. Une mission de préfiguration est à pied d'œuvre. Elle entend depuis plusieurs semaines les acteurs des milieux naturels appelés, à terme, à être régis par l'aire marine protégée de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais.

L'idée d'un parc marin (Sud-Ouest)
Élus, professionnels, associations et services de l'État étaient, pour la première fois, réunis hier à Gujan-Mestras. Toutes les activités doivent pouvoir cohabiter sur le bassin d'Arcachon. Le préfet de Région, Dominique Schmitt, et le préfet maritime, Anne-François de Saint-Salvy, ont coprésidé, hier matin, dans le très symbolique lycée de la mer de Gujan-Mestras, le premier comité de concertation du parc naturel marin du bassin d'Arcachon. Une centaine d'invitations avaient été adressées aux élus, professionnels, usagers du Bassin, associations de défense de l'environnement et services de l'État. L'amphithéâtre était plein.
Définir le périmètre - Aux côtés d'Anne Littaye, chargée de mission nommée en février pour piloter l'étude sur l'opportunité et la faisabilité d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon, et de Pierre Leca, directeur adjoint de l'agence des aires marines protégées, qui gère les parcs naturels marins (1), les deux préfets ont expliqué les enjeux d'un parc marin. « Il ne s'agit pas de créer une structure supplémentaire, mais de mettre en cohérence tout ce qui existe et mettre en place des mesures de gestion. »…..

Les plaisanciers pourront voguer librement sur ces vastes AMP (et encore plus grandes à l’avenir). Il n’y a pas plus propre que la voile selon les responsables de l’industrie nautique ! Fermons les yeux sur la pollution et les dégradations induites par les ports de plaisance qui fleurissent et s’épanouissent sur toutes les côtes de l’Atlantique et de la Manche.

La Rochelle – Les Minimes : Le feu vert du préfet met les Verts en pétard (Sud-Ouest)
L'arrêté préfectoral d'autorisation est signé. Les Verts parlent d'une « aberration totale » et les défenseurs de la loi Littoral préparent un recours. Le projet d'extension du port des Minimes suit tranquillement son petit bonhomme de chemin. Une nouvelle étape vient d'être franchie avec le feu vert que le préfet de la Charente-Maritime, Henri Masse, vient d'accorder à la Ville de La Rochelle…..
Pourquoi cette mégalomanie ?
« Pourquoi faire de La Rochelle le plus grand port de plaisance en eau profonde ? » « Pourquoi tout concentrer ici alors que d'autres ports du département pourraient prétendre eux aussi à un développement raisonné ? » « N'y a-t-il pas d'autres investissements à faire pour l'ensemble des citoyens que de satisfaire le lobby des constructeurs de bateaux ? » Les Verts de La Rochelle/Pays d'Aunis sont vent debout contre le projet d'extension du port des Minimes. Leur secrétaire départemental, Jean-Philippe Brothier, dénonce dans un communiqué un projet « pharaonique » et quasiment indécent en ces temps de crise, de rigueur financière et de pouvoir d'achat en berne. Ce « parking démesuré » va dénaturer « la beauté d'un site si cher aux Rochelais et à leurs visiteurs » en apportant plus de pollution que d'emplois…..

Des scientifiques marins du monde entier demandent la création de « Parcs nationaux en mer » à grande échelle (Capital)
Déclaration scientifique publiée à l'occasion de la Journée mondiale des océans
Plus de 245 scientifiques marins en provenance de 35 pays demandent la mise en place d'un système mondial de réserves marines très vastes et hautement protégées, en guise de " contribution essentielle et très en retard à l'amélioration de la gestion du milieu océanique mondial. "
Bien que les petites réserves marines soient en mesure de protéger certaines espèces, les grandes réserves - comparables aux grands parcs nationaux sur terre - sont nécessaires pour mieux protéger la vie marine dans nos océans, qui recouvrent 71 % de la planète.

Belgique : l’agence de développement sort un petit guide de la pêche durable et Léon de Bruxelles ressort durable de son bilan carbone....

Surpêche, le mal des mers. Pêche responsable, le remède ? (Ctb)
La Planète est bleue, mais elle a le mal de mers. Selon le World Wide Fund for Nature (WWF), « 40% des océans du globe sont gravement touchés par les activités humaines ». Pourquoi ? L’organisation environnementale identifie trois causes principales : la hausse de la température des mers, les méthodes de pêche destructrices et la pollution.
Pour la FAO, il y a clairement surpêche : « la plupart des stocks des 10 premières espèces – qui correspondent en volume à environ 30% de la production mondiale des pêches de capture – sont surexploités ou exploités à plein rendement ». Greenpeace est encore plus alarmiste. À ce rythme, en 2048, il n’y aura plus de poissons en mers.
Léon de Bruxelles choisit des fournisseurs vertueux (La Tribune)
Médithau, le principal fournisseur de moules du restaurateur, innove avec un procédé d'élevage qui reproduit les marées.
Extrait : La moule présente un bilan carbone des plus séduisants, 100 fois moins élevé que la viande de veau, 40 fois moins que celle de boeuf. Une découverte faite par la chaîne de restauration Léon de Bruxelles lorsqu'elle a établi son bilan carbone en 2009.....

Une mise au point….

Diversité et résilience (Science et avenir)
La variabilité des populations au sein d'une espèce peut être aussi importante que la diversité des espèces pour assurer la pérennité des écosystèmes en période de changements environnementaux, selon une étude publiée dans la revue Nature de cette semaine.
Comment sauvegarder un écosystème ? En le protégeant, en s’assurant de la prospérité des espèces qui l’habitent mais aussi en veillant à ce que la diversité des génotypes à l’intérieur d’une population soit également conservée. C’est en tout cas la conclusion d’une étude réalisée par des scientifiques de l'Université de Washington sur le saumon « sukkai » (Oncorhynchus nerka), qui veut dire « poisson rouge » en langue amérindienne.
Daniel Schindler, principal auteur de l’étude, et ses assistants ont analysé l’impact de la diversité des individus dans une population de saumon rouge exploitée par les pêcheurs locaux, en Alaska, sur une période de cinquante ans. Ils démontrent que les efforts pour maintenir et promouvoir la diversité parmi les populations de saumon pourraient renforcer la résilience de l'écosystème et donc la durabilité de la pêche.
Une étude sur le thon rouge au-dessus de toute polémique
La madrague en Italie : Science, histoire et culture de la pêche au thon rouge en Sardaigne
La pêche à la madrague est une technique traditionnelle de capture du thon. « Une madrague est un filet de pêche fixe, conçu pour la pêche de thons migrant régulièrement en longeant certaines côtes, en particulier des thons rouges, mais elle peut aussi capturer d'autres espèces passant par là : germon, bonite, espadon. Le thon rouge est un très bon nageur ; les jeunes, grégaires, se mêlent en banc à d'autres scombridae de même taille. Les immatures se tiennent en eaux chaudes, les adultes pénètrent en eaux froides pour se nourrir. » (Source : wikipedia)

Dans son étude sur la madrague en Sardaigne, Katherine Emery de l’Université de Californie (Santa Barbara) aborde la pêche du thon en Méditerranée sous plusieurs angles, technique, culturel et historique. La mer Méditerranée et les eaux cristallines de la Sardaigne, en particulier, sont actuellement confrontés au problème de leur protection. D'une part, les ressources côtières italiennes sont très prisées au niveau national et international pour leur beauté naturelle ainsi que pour leurs attraits économiques et touristiques. D'autre part, les valeurs et traditions culturelles italiennes très fortes (comme le désir de poisson frais au top de la qualité dans des cuisines locales et la poursuite des techniques traditionnelles dans les communautés des communautés de pêche), ainsi que les exigences du tourisme et de l’industrie immobilière, contribuent à la destruction des écosystèmes marins. La synthèse présentée offre une perspective unique combinant des facteurs historiques, scientifiques et culturels concernant la madrague de Sardaigne dans le cadre d'un vaste débat mondial sur la conservation du thon rouge de l'Atlantique. Source : Tonnare in Italy: Science, History and Culture of Sardinian Tuna Fishing (2010) Emery, Katherine B, University of California, Santa Barbara
Des réserves marines beaucoup plus grandes !
Déclaration scientifique publiée à l'occasion de la Journée mondiale des océans

Des scientifiques marins du monde entier demandent la création de « Parcs nationaux en mer » à grande échelle (Pew Environment Group)
Plus de 245 scientifiques marins en provenance de 35 pays demandent la mise en place d'un système mondial de réserves marines très vastes et hautement protégées, en guise de "contribution essentielle et très en retard à l'amélioration de la gestion du milieu océanique mondial. "
Bien que les petites réserves marines soient en mesure de protéger certaines espèces, les grandes réserves - comparables aux grands parcs nationaux sur terre - sont nécessaires pour mieux protéger la vie marine dans nos océans, qui recouvrent 71 % de la planète.
En signant cette déclaration, les experts ont donné leur aval au dossier scientifique visant la désignation de réserves marines très vastes et hautement protégées et ont demandé aux décideurs politiques de prendre des mesures plus audacieuses pour la mise en place de telles zones. La déclaration émise par Global Ocean Legacy, une initiative du Pew Environment Group, a été publiée aujourd'hui à l'occasion de la Journée mondiale des océans.
"Le besoin de mettre de côté des réserves marines plus nombreuses et plus vastes dans le but d'assurer la santé constante de nos océans est bien accepté parmi les scientifiques marins ", a indiqué le Dr Bernard Salvat, célèbre scientifique spécialiste des récifs coralliens et professeur émérite à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE) de l'Université de Paris et au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS). " Nous devons nous concentrer sur le mise en place de zones marines protégées transfrontalières par le biais d'accords intergouvernementaux. Nous devons faire entendre notre voix afin d'éduquer les gouvernements et le public en ce qui a trait à la crise que traversent nos océans et les bénéfices à long terme de l'établissement de réserves marines vastes et sans pêche. "…. Télécharger le texte intégral
Avis du Comité des régions sur le «Livre vert — Réforme de la politique commune de la pêche et construire un avenir durable pour l’aquaculture» (2010/C 141/08) JO de l’UE
Le comité des régions :
— souscrit à la nécessité de structurer le circuit décisionnel de la politique commune de la pêche, notamment en confiant la réglementation et/ou la gestion de certaines activités de pêche aux États membres, aux régions et au secteur lui-même, dans le cadre de la réglementation communautaire;
— recommande d’examiner de plus près l’introduction de droits de pêche transférables assortis de garde- fous ad hoc, tout en étant d’avis que les quotas individuels administrés peuvent constituer une approche valable, les quotas individuels transférables étant en revanche dangereux pour l’équilibre de la filière;
— souscrit à l’établissement d’un régime différencié pour la gestion de la pêche artisanale et de l’exploitation des fruits de mer, au maintien de l’accès au financement public pour ces activités et à la simplification de la prise au niveau régional de décisions spécifiques à cette flotte; la pêche côtière artisanale ne devrait pas être définie en fonction de la longueur de l’embarcation mais plutôt d’autres critères supplémentaires;
— recommande de déterminer, pour chaque zone de pêche, le système de gestion halieutique qui cadre le mieux avec la zone concernée, les espèces visées et le type de flotte impliquée, et d’examiner plus avant l’option d’un système de gestion de quotas fondé sur les captures;
— recommande une réglementation de l’accès aux aides publiques semblable à celle de la politique agricole commune, qui instaurerait le concept de conditionnalité;
— estime que l’UE doit favoriser le développement compétitif du secteur de l’aquaculture, qui passe notamment par une feuille de route pour 2010 qui détermine les limitations existant dans chaque région, par la promotion d’une aquaculture durable et par le soutien à la plate-forme de technologie et d’innovation de l’aquaculture européenne (PTIAE), et souligne l’importance de la planification de l’espace maritime, de programmes de santé animale, de normes d’étiquetage et de procédures de simplification administrative pour le secteur..... Télécharger le document intégral
Pêche : le Guide 2010 des espèces à l'usage des professionnels est disponible
Quelles espèces choisir ? Faut-il suspendre les achats d’espèces en danger ? Faut-il les reporter vers d’autres espèces durables ? Quelles pratiques de production favoriser ?

Réalisé par L'Alliance Produits de la mer (programme international de SeaWeb), le Guide 2010 des espèces à l'usage des professionnels présente, à partir des données scientifiques disponibles, les principales espèces de produits de la mer (pêche et aquaculture) consommées en France, en Belgique et en Suisse, sous l’angle de la durabilité. Ce guide s’adresse aux enseignes de la grande distribution, aux restaurateurs, grossistes, mareyeurs, poissonniers… à tous ceux qui participent à la chaîne de distribution des produits aquatiques et qui veulent contribuer à la préservation des ressources et, plus largement, assurer la pérennité de la filière.

Ce guide est téléchargeable Ici

Moyennant une participation aux frais d’envoi, il est également possible de le commander par mail à l’adresse suivante : guidealliance@seafoodchoices.org ou par courrier à : Alliance Produits de la mer – 19, rue Martel – 75010 Paris.
Dossier d’Europolitique du 20 mai 2010 : Politique maritime intégrée : où en est-on ?
Sommaire
Bilan et perspectives
*Politique maritime intégrée: Concilier croissance économique et protection de l’environnement...4
*Politique maritime/Bilan : La PMI a changé les esprits ; reste à concrétiser...5
*Politique maritime/Bilan : Social, le parent pauvre...8
*Entretien avec Jean-Yves le Drian, Président de la région Bretagne : « La mer comme une réponse aux défis que nous devons affronter »...9
*Régions: A la recherche de financements adaptés aux macrorégions...10
*Intergroupe « Mers et zones côtières » : Première étape vers la transversalité au Parlement européen...11

Approches sectorielles
*Environnement : Le développement durable des mers repose sur un milieu marin sain...12
*Transport maritime : Les autoroutes de la mer : encore loin de la réalité...13
*Entretien avec Paul Touret, Institut supérieur d’économie maritime, Nantes-St Nazaire : Des « demi-solutions »... 14
*Social/Transport maritime : Convention du travail maritime : l’Espagne première de classe...15
*Pêche : Une politique commune de la pêche totalement intégrée à la PMI...18

Outils transversaux
Surveillance maritime : Le difficile chemin vers l’intégration des systèmes de surveillance...19
Surveillance maritime : Il faut améliorer la coopération face aux menaces grandissantes...20
Surveillance maritime : Trois questions à Harm Koster, directeur de l’Agence européenne de contrôle des pêches...22
Planification spatiale maritime : Mieux partager l’espace maritime pour éviter les conflits d’intérêts...24

Tribune libre
Maria Damanaki, commissaire en charge de la Pêche et de la Politique maritime: Après un bon départ, la politique maritime intégrée de l’UE tiendra-t-elle ses promesses ?...26
Informations du 24 au 31 mai 2010

Le Sénat adopte la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche

Au cours des 7 jours de débats (18, 19, 20, 25, 26, 28 et 29 mai 2010) sur la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP), les sénateurs n’ont consacré que deux heures à la pêche et l’aquaculture.

La partie concernant plus spécifiquement la pêche et l’aquaculture « Titre IV : Moderniser la gouvernance de la pêche maritime et de l’aquaculture », a été débattu en séance publique le samedi 29 mai 2010 entre 15h30 et 17h30.

LMAP : Partie pêche et aquaculture : discussions et amendements des sénateurs le 29 mai 2010 (Sénat)

Voir le projet de loi adopté par le Sénat dit « Petite loi » : Titre IV : Moderniser la gouvernance de la pêche maritime et de l’aquaculture (Article 18 à 23 bis)

Les pêcheurs prennent des initiatives…

Paimpol - Pêche durable. 2.000 homards suivis à la trace (Le Télégramme)
Leur croissance, leur dispersion dans la mer, etc. Telles sont les infos que souhaite collecter le Comité local des pêches, en marquant 2.000 homards. L'opération a débuté la semaine dernière pour sa deuxième année.
Un V taillé dans la queue et une marque jaune portant numéro et coordonnées, fixée à l'abdomen. Quelque 2.000 homards femelles (dont 150kg de langoustes) subiront ce traitement jusqu'au mois d'août pour une opération de marquage d'envergure, menée par le Comité local des pêches de Paimpol. Le but de cette campagne? «Nous souhaitons savoir où en est la ressource, une démarche qui porte le sceau de la «pêche durable», explique Laure Robigo, chargée de mission. Pour rappel, 45 tonnes de homards sont débarquées chaque année dans le quartier maritime de Paimpol. Une manne essentielle pour les professionnels.
Resencement des bonnes pratiques des pêches maritimes françaises (CLPM Le Guilvinec)
Jérémy Corre, ingénieur halieute, a été recruté en avril dernier par le Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) pour effectuer le recensement des bonnes pratiques de la pêche maritime française en matière environnementale, sociale et économique. Les pêcheurs qui sont actifs dans ces trois domaines s’appuient sur les trois piliers de développement durable. Son travail portera sur les efforts réalisés au-delà des normes réglementaires en vigueur. Il se divise en plusieurs phases : avril-mai bibliographie, mai- septembre rencontre sur le terrain et rédaction, septembre jusqu’à la fin de l’année valorisation et communication.

Granville : des bébés Saint-Jacques semés en mer (France 3 Basse Normandie)
500 000 coquilles Saint-Jacques de six mois ont été semées dans le Sud-Manche pour créer un nouveau gisement.
Les pêcheurs veulent ainsi créer un nouveau gisement de coquilles Saint-Jacques au large des îles Chausey. Et pour ce faire, c'est simple : ils mettent des milliers de petites coquilles à la mer, uniquement dédiées à la reproduction.
L'objectif est de pouvoir récolter ces Saint-Jacques, devenues grandes, et leur descendance d'ici trois ans.
On connaissait les naissains d'huîtres, tristement célèbres pour leur taux anormal de mortalité.
Voici donc les naissains de coquilles Saint-Jacques semés en mer. Des spécimen de 6 mois, mesurant à peine 3 centimètres, destinés à préserver la ressource dans la baie de Granville, renforcer le gisement et assurer la pérennité de l'activité des pêcheurs.

Après le golfe de Gascogne et la Méditerranée, la pénurie d’anchois touche maintenant les côtes marocaines. Les conserveries demandent un assouplissement des règles pour importer l’anchois d’Argentine….

Pénurie d'anchois ?
La Fiac, fédération des industries d’aliments conservés, lance un appel. Depuis plusieurs années, les fabricants de semi-conserves d’anchois sont confrontés à un déficit chronique de poisson dans les zones traditionnelles de pêche à l'anchois….. D’un point de vue technique, il est possible de remplacer l’anchois européen (Engraulis encrasicolus), par de l’anchois d’Argentine (Engraulis anchoita), mais ce dernier est soumis à 25 % de droits de douane lors de leur importation en Europe. Le groupe des fabricants de semi-conserves d’anchois de la Fiac plaident pour un assouplissement de ces règles d’origine.

Si l’anchois se fait rare en Gascogne, c’est la haute saison de la langoustine, même chalutée elle se porte bien…. Bonne appétit....
Morbihan - Langoustine matin, midi et soir avec l'« Océanie » ! (Ouest France)
Après trois heures de trait, le chalut est remonté et vidé par le cul.
Trier la langoustine, vite, pour qu'elle ne chauffe pas au soleil.
Le crustacé est lavé à grandes eaux.
Conservée vivante dans l'eau de mer.
Aujourd'hui, le cuistot c'est Pascal Ribler. À table, Olivier Lescoet, Franck Morel.
L'« Océanie » à Keroman.
En mai et juin la langoustine donne à plein. Les chalutiers de Lorient la pêchent au sud de Groix. Et la débarquent dans la nuit, extra-fraîche.
Reportage.....

Langoustine et risotto truffé dans Quand la Charente régale (Sud-Ouest)

Au menu de nos confrères de « Cuisines et Vins de France », « Fromage gourmand » ou « Femme actuelle » : un pique-nique très chic, concocté par dix chefs de la région. Ici, pas de sandwich SNCF sur le pouce, mais des mets subtils, servis en verrines. Thierry Verrat, de La Ribaudière à Bourg-Charente (un macaron au Michelin), avait préparé du fondant de veau au citron, sur lit de risotto truffé. Du veau, oui, mais du veau de Chalais ! Christopher Coutanceau, de La Rochelle (deux étoiles au guide rouge) a régalé les convives, avec une langoustine saisie vivante sur la plancha, sublimée d'un soupçon de fleur de sel de l'île de Ré et de piment d'Espelette, servie sur un tartare d'huîtres de Marennes. Un délice, tout en fraîcheur iodée, doux mariage du fondant et du croustillant, du chaud et du froid !

Chalutage en question... et l’extraction de maërl et de sable coquillier….

Une étude commandée par la commission pêche du Parlement Européen.
Le chalutage n’est pas productif. Conclusion d’une étude comparative menée dans les eaux entre Danemark et Suède. Dans la zone interdite au chalutage depuis les années 1930, la productivité en cabillaud est sans commune mesure avec celle d’une zone voisine où le chalutage est autorisé même avec la présence d’aires marines protégées à côté. Source : Report finds no trawling is productive

Côte d’Armor : Extraction de maërl dans les Côtes d'armor. Manifestation le 12 juin (Le Télégramme)
Bien décidé à obtenir gain de cause comme son homologue de la baie de Morlaix (29), le collectif regroupant des habitants et plusieurs associations environnementales des Côtes-d'Armor appellent à manifester, une nouvelle fois, le samedi 12 juin, à 15h, devant l'îlot Saint-Michel, afin d'obtenir l'arrêt définitif de l'extraction du maërl.
«Le tribunal administratif de Rennes, saisi par les associations environnementales locales, a rendu, ce mois-ci, un jugement suspendant l'arrêt préfectoral qui autorisait l'extraction du maërl en baie de Morlaix», a rappelé, samedi, lors d'un point presse à Fréhel, Pierre Pelan, le président de l'association Le Nouvel Essor d'Erquy.
De moins en moins de sable sur les plages
«Pourquoi, alors, poursuivre le pompage de maërl à l'îlot Saint-Michel, l'équivalent de 76.000m³ par an et ce, depuis près de 50 ans, à quelques milles de là, une extraction qui génère des dégradations environnementales et des conséquences négatives pour les activités de pêche côtière?», s'est à nouveau interrogé ce dernier. «Nous nous battons depuis septembre2008. Notre première manifestation, deux mois plus tard, avait rassemblé quelque800 personnes.

Les conseils de Tendance santé sur le poisson. Morceaux choisis !!!

Poisson sauvage ou d’élevage, lequel est le plus sain ? (tendance santé)
Quel est le poisson le plus sûr à manger : le sauvage ou celui qui provient d’élevages ? Lequel concilie le mieux valeur nutritionnelle et sécurité alimentaire ? On vous donne des réponses sur ces questions…..

4 Les poissons sauvages

C’est “Le” poisson. Une texture et un goût incomparables. Mais voilà, les poissons sauvages sont aussi parfois fortement pollués par des résidus de l’activité humaine. En haut de la chaîne alimentaire, les poissons prédateurs se nourrissent de poissons eux-mêmes contaminés, et ces polluants s’accumulent dans leur chair.

5 Faut-il arrêter de manger du poisson ?
Ce serait dommage de se priver d’une telle manne nutritionnelle. En revanche, quelques précautions s’imposent pour limiter les risques :


  • variez les espèces ;


  • préférez les espèces de haute mer aux espèces côtières ;


  • ne consommez ni la peau, ni les parties les plus sombres de la chair ;


  • choisissez les petits spécimens (plus un poisson est grand et âgé, plus la concentration en polluants est élevé) ;


  • alternez poissons d’élevage et poissons sauvages.



Quelques réflexions et analyses….

Parc marin d'Iroise. «On connaît peu de choses» (le Télégramme)
Le plan de gestion du Parc marin d'Iroise sera validé en septembre. Un constat émerge : on connait peu de choses sur ce milieu d'une extraordinaire complexité.
Une centaine de réunions en deux ans! Même si la mise en place du Parc marin d'Iroise donne l'impression d'une mer à l'étale, ses dirigeants affirment qu'il s'est passé beaucoup de choses en coulisses. Et que ce projet avait besoin de trouver le calme et la sérénité qui ont tant fait défaut lors de sa longue et tumultueuse élaboration. Ces deux années de concertation impliquant plus de 200 personnes arrivent au stade final. Le plan de gestion du premier parc marin français (21 agents dont 11 sur le terrain) sera présenté en septembre, fixant de grandes orientations pour les quinze années à venir.
Pierre Maille: «Aucune interdiction»....

Le pétrole, le dispersant et… les huitres ! (JMD)
Le pétrole sera certainement la référence historique du XX° et probablement du XXI° siècle. Toute la société industrielle repose en effet sur son extraction, son transport et sa distribution. Aucun grand événement de la planète n’est éloigné de cette ressource énergétique fossile. Son contrôle économique dicte tout simplement toute la politique mondiale et peu de décisions ne sont pas tributaires de choix reposant sur le contrôle de ce que l’on appelle à juste titre l’or noir. Les guerres modernes allant de l’épopée de Lawrence d’Arabie à l’invasion américaine visent souvent à imposer la main mise d’intérêts privés sur des territoires producteurs ou futurs producteurs. Elles découlent de la nécessaire couverture des besoins de certains belligérants ou pour maintenir leur domination découlant de leur volonté d’imposer leurs produits manufacturés utilisant le pétrole. Plus que jamais les stratégies possessives prennent le pas sur toutes les autres considérations. Les profits tirés de l’exploitation des gisements baissent et il faut donc multiplier les risques pour obtenir des rendements compatibles avec les ratios de rentabilité.....
Informations du 17 au 23 mai 2010
Après le changement climatique, la biodiversité…. Tout le monde tire la sonnette d’alarme…. C’est à ce moment-là que le PNUE lance un pavé dans la mer « En 2050, des océans sans poisson » Réponses à cette catastrophe : une pêche plus « verte » avec les aires marines protégées (AMP) et la privatisation des ressources halieutiques (Quota Individuel Transférable)… Pendant ce temps, les multinationales de la pêche se positionnent déjà dans les régions où les QIT sont déjà en place notamment au Pérou…

Environnement. Plus de poissons en 2050, sauf si... (Le Télégramme)
Des océans sans poissons ! Ce véritable cauchemar écologique pourrait se réaliser d'ici à 2050 selon des experts de l'Onu. A moins de modifier en profondeur le fonctionnement de l'industrie de la pêche.
Une équipe d'experts du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) travaille actuellement sur l'économie verte. Ils devraient publier leur rapport dans le courant de l'année. Parmi les thèmes abordés, la pêche. "Si les différentes estimations que nous avons reçues (...) se réalisent, alors nous sommes dans une situation où effectivement, dans 40 ans, nous n'aurons plus de poisson", a déclaré Pavan Sukhdev, depuis le siège de l'ONU à New-York. Le directeur de la mission propose des solutions pour éviter le drame. Il faut selon lui tailler dans les subventions aux flottes de pêche et mettre en place des zones protégées pour les poissons. Il pense que l'application de ces mesures pourrait aboutir à une industrie de la pêche florissante.

PNUE : une pêche plus 'verte' pourrait améliorer la vie de 500 millions de personnes (Onu)
Investir environ 8 millions de dollars par an pour rendre la pêche durable permettrait d'améliorer la situation de 500 millions de personnes qui en vivent, d'augmenter la quantité mondiale de produits de la pêche à 112 millions de tonnes par an et de rapporter à l'économie globale 1,7 trillion de dollars sur les 40 prochaines années, conclut un avant-rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUE) publié lundi.
« Les pêcheries du monde entier ont été pillées ou exploitées à un rythme insoutenable », a dit le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, en soulignant que la vie et les moyens de subsistance de plus d'un demi-milliard de personnes dépend des choix que les gouvernements vont faire aujourd'hui et dans les années à venir.

Biodiversité - Isabelle Autissier : du bleu au vert (Midi Libre)
À la veille de la 10e journée mondiale de la biodiversité, la navigatrice était l’invitée du Forum de la Presse quotidienne régionale.
Comme tous les marins, Isabelle Autissier sait tenir le cap : « Grenelle 2 n’a pas rempli la totalité de ses engagements même s’il a apporté de nombreuses avancées. Le combat est loin d’être terminé. D’autant que le rapport de l’ONU qui estime que les poissons pourraient disparaître des océans d’ici 40 ans en l'absence d'une restructuration profonde du secteur de la pêche, est catastrophique. ». Aussi, pour l’administratrice des Terres Australes il est plus qu’urgent d’agir. Est-ce à dire que la navigatrice n’aime pas les pêcheurs ? « Ce n’est pas une honte de pêcher du poisson, de manger du poisson. Mais, la pêche doit être respectueuse des espèces et des milieux. Alors, pêchons intelligemment car sinon les pêcheurs n’auront plus rien à pêcher ! »

Maud Fontenoy et Weleda lancent des doudous pour sauver les océans (L’Alsace)
La navigatrice Maud Fontenoy, auteure en 2007 d’un tour du monde en solitaire à contre-courant, est vice-présidente du Conservatoire national du littoral et créatrice d’une fondation consacrée à la sauvegarde des océans. Implanté en Alsace, le groupe Weleda va vendre des doudous bio au profit de cette fondation.
Dans quel objectif menez-vous cette action ?....

Journée de la biodiversité : Rien à célébrer! (Radio Canada)
L'objectif fixé par les Nations unies (ONU) en 2002 de parvenir cette année à une réduction importante du rythme d'appauvrissement de la diversité biologique n'a pas été atteint. Bien au contraire.
L'ONU en vient à cette conclusion dans un rapport qu'elle rend public à l'occasion de la Journée mondiale de la biodiversité. Pire encore : le document montre même que la situation s'est détériorée grandement depuis huit ans.
Pérou : China Fishery Group passe à la 6e position !

Le groupe chinois, China Fishery Group Limited a annoncé le 18 mai 2010 qu’il était parmi les 6 plus grandes sociétés de farine de poisson au Pérou après l’acquisition d’une deuxième entreprise péruvienne en moins d’un mois. China Fishery Group a pris contrôle de Pesquera Alejandria SAC1 ("Alejandria"), pour un montant de 95,0 millions de dollars US. Ses quotas de pêche passent à 10,91% dans le sud et à 6,05% dans le nord du Pérou (respectivement + 3,04% et + 0,97%). (Soit des captures annuelles de plus de 500.000 tonnes d'anchois ndlr). Source : China Fishery snaps up Peruvian anchovy fishing company (Fishnewseu)

Ne pas oublier que la biodiversité dépend aussi de la « santé » des océans…

Côtes-d'Armor - Baie de Saint-Michel-en-Grève. Déjà 3.700 t d’algues vertes ramassées (Le Télégramme)
La campagne de lutte contre les algues vertes a démarré en Bretagne. Les ramassages s’annoncent records dans le secteur de Saint-Michel-en-Grève.
« Quelque 3.700 tonnes ont été ramassées depuis début mai contre 1.700 tonnes l’année dernière, à la même époque, a déclaré Jean-Claude Lamandé, vice-président de Lannion-Trégor agglomération. Nous ramassons de façon systématique sept jours sur sept. Nous voulons éviter tout nouvel incident lié à une fermentation des algues sur la plage »….

Oléron : La dépollution de la plage de Saint-Trojan (17) va coûter très cher (Sud-Ouest)
La facture pour dépolluer la grande plage de Saint-Trojan devrait atteindre les 2,5 millions d'euros. Xynthia a balayé la plage de Saint-Trojan les Bains rendant encore plus urgente la dépollution du site. 2,5 millions d'euros. Tel sera le prix à payer pour dépolluer la grande plage de Saint-Trojan (et deux autres décharges à proximité) sous laquelle dorment près de 15 000 tonnes de déchets, essentiellement du plastique et du verre. Après plusieurs années d'atermoiements, la Communauté de communes de l'île d'Oléron, les services de l'État, le Conseil général, l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), et l'Office national des forêts (gestionnaire du site) ont fini par trouver un accord en revoyant le dossier initial à la baisse.

Ile d'Oléron : le casier amianté enterré (Sud-Ouest)
Le casier de dépôts, qui a recueilli pendant des années des tonnes de produits amiantés, va être recouvert d'argile et de terre. Il va disparaître pour toujours. Les travaux sont prévus courant juin. Le casier amianté de La Brée-les-Bains sera définitivement enfoui courant juin sous plusieurs couches d'argile et de terre.
L'affaire avait éclaté courant 2008 à la suite de la ténacité d'un riverain. Un an et demi plus tard, le dossier du casier amianté, sur la commune de La Brée-les-Bains,s'apprête à être refermé sous plusieurs mètres de terre. Présenté par la Communauté de communes de l'île d'Oléron (CdC), le projet de mise en sécurité et de réhabilitation du site a été validé il y a quelques semaines par arrêté préfectoral.

Sarkozy rassure les pêcheurs français sur les QIT…. Damanaki rassure les industriels espagnols sur les QIT. La filière pêche veut se rassurer au cours des assises de la pêche et des produits de la mer…

Pêche. Sarkozy rassure Dachicourt (Le Télégramme)
Nicolas Sarkozy a reçu hier les représentants du secteur de la pêche. A l'issue de cet entretien, Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national n'était pas mécontent….. Y aura-t-il une pêche demain en France. Oui, a assuré Nicolas Sarkozy: «Comme il y aura une agriculture, il y aura une pêche en France», du plus petit bateau au gros hauturier…..
Dernier point: Nicolas Sarkozy défendra bec et ongles la réforme de la Politique commune des pêches, en s'opposant notamment aux quotas individuels transférables.

Commission Pêche du Parlement européen : Discours de Maria DAMANAKI, commissaire à la pêche et aux affaires maritimes
17 mai 2010

Points forts du discours :

Régionalisation par bassin de pêche,
Commercialisation :
aide à une meilleure organisation des producteurs dans le cadre des OP. Responsabilisation des professionnels dans la gestion de leurs captures ou de leurs produits d’élevage comme la surveillance des quotas, les périodes de fermeture, la gestion des droits de pêche, les activités de marketing, etc…; « Nous devons aussi changer les mentalités et convaincre les producteurs que les poissons qui ne seront pas écoulés sur le marché, doivent rester en mer ou non être mis à bord,.... Nous devrions aider les producteurs à mieux connaitre les besoins du marché afin de tirer un meilleur profit de leurs produits : marketing et information des consommateurs ; cette politique doit bien sûr être prise en charge,.... Nous devrions toutefois abandonner les aides en faveur de la destruction des poissons (retrait en criée); un mécanisme de stockage simple devrait permettre de maintenir un flux régulier de produits sur le marché et d’optimiser les prix.
QIT : Maria Damanaki souhaite expérimenter les QITS tout en protégeant la pêche artisanale (mais quelle pêche artisanale ? Moins de 12 m et moins de 12 milles)

Les Assises de la filière Pêche et Produits de la mer
Paris, le 23 juin 2010
Le rendez-vous annuel des dirigeants de la filière des Produits de la Mer (producteurs, transformateurs et distributeurs)
Un programme de conférences animées par les journalistes du Marin et de PdM
Des intervenants de haut niveau représentant l'ensemble de la filière de la pêche et des produits de la mer avec notamment les interventions de :
- Bruno Le Maire, Ministre de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Pêche
- Alain Cadec, Vice-Président de la Commission Pêche au Parlement Européen
- Jérôme Bédier, Président FCD

Le Parlement Européen s’informe sur la gestion des pêches dans des pays hors UE

Un rapport sur la façon dont les flottilles de pêche sont gérées dans six nations de pêche importantes hors de l’Union Européenne, publié pour le compte de la commission pêche du Parlement européen.
Le rapport compare les instruments de gestion de la pêche dans 6 pays : Australie, Nouvelle Zélande, Canada, Etats-Unis, la Norvège et l'Islande.

Tools for fishing fleet management (Parlement Européen - mars 2010)
This briefing document focuses on the basic principals of fleet capacity and capacity management and examines how fleet capacity is managed in a number of non-EU countries; Australia, New Zealand, Canada, United States of America, Norway and Iceland. It aims at providing a support tool for the Members of the EP's Committee on Fisheries providing knowledge on instruments for fishing fleet management as used in different non-EU countries in comparison with the EU fishing fleet management scheme. IP/B/PECH/IC/2009-90 March 2010

Ecosse : Soutien financier à la pêche... pour être encore plus compétitive sur le marché français (l'un des trois marchés les plus importants pour les produits alimentaires écossais dont le saumon, langoustine, saint jacques,... et le Whisky au-dessus du lot....
Le gouvernement écossais soutient financièrement la pêche, il vient d’annoncer un ensemble de mesures pour aider les pêcheurs écossais.
Lors du Fishing Expo 2010 à Glasgow, Richard Lochhead, Secrétaire à la pêche, a exposé ses priorités et ses réflexions vis-à-vis du secteur des pêches. Il a annoncé des financements nationaux supplémentaires d’un montant de 6 millions de livres qui seront mis à disposition dans le cadre du Plan d'action à la pêche.

M. Lochhead a déclaré: « L'Ecosse devrait être fière de son industrie de la pêche. Nos pêcheurs récoltent les plus beaux produits de la mer au monde. En Europe, ils sont « en tête » en matière de gestion durable. » En Ecosse, la flottille de pêche regroupe près de 1500 navires pour plus de 5400 emplois. Source : Scottish Government announces funding for fishing fleets (Fishnewseu)
Seafood drives Scottish food exports to record heights (seafood today)
Les produits de la mer contribuent à l’augmentation record des exportations de produits alimentaires écossais. Le Government Agency Scottish Development International indique que le grand vainqueur est le saumon d’Ecosse qui est considéré comme étant parmi les meilleurs dans le monde avec 285 millions livres d’exportation. Les trois marchés les plus importants pour les produits de la mer : Espagne, Irlande et France qui a augmenté de 24% en 2009….
UE : Fixation des quotas 2011

L'objectif de la Commission pour 2011 : une gestion de la pêche sur la bonne voie
La Commission européenne a publié hier le rapport ouvrant les discussions sur les possibilités de pêche dans les eaux de l'UE en 2011.
Le document établit comment la Commission prévoit de tenir compte des avis scientifiques qu'elle aura reçus concernant l'état des ressources halieutiques lorsqu'elle proposera les limites de capture et les quotas pour l'année prochaine. Mme Maria Damanaki, membre de la Commission chargé des affaires maritimes et de la pêche, entend ramener les limites de capture de l'UE pour 2011 à des niveaux durables, conformément aux engagements internationaux de l'UE et aux recommandations des organismes scientifiques autorisés qui conseillent la Commission…. Suite sur Europa

Communication de la commission datée du 17 mai 2010 : Consultation sur les possibilités de pêche pour 2011
Le présent document est la cinquième communication annuelle présentant la méthode de travail employée par la Commission pour établir les possibilités de pêche (quotas et effort de pêche) ouvertes aux pêcheurs européens dans les eaux européennes. Il est utilisé comme base pour la consultation des parties intéressées et des États membres.
Télécharger le document intégral : Consultation sur les possibilités de pêche pour 2011

Sinon visiter le site de la commission pêche : Tac et quotas – Règles de la pêche dans l’UE
Informations du 10 au 16 mai 2010
Préoccupations de pêcheur : Réforme des comités locaux des pêches, création de parcs marins, voisinage avec la plaisance, aquaculture, …..

Granville - Dossiers chauds : ce qu'il en pense (Ouest France)
La réforme des comités locaux ? « Je suis contre leur disparition au profit de comités départementaux ou régionaux. C'est le dernier lieu de proximité pour les pêcheurs. Le sénateur Revet, rapporteur du projet de loi sur cette réforme, est venu nous rencontrer lundi à Granville. Nous demandons de la souplesse dans la loi. »
Le projet de parc marin ? « Nous serons très vigilants pour savoir qui fait quoi. Nous, les marins-pêcheurs et les plaisanciers du coin, nous n'avons attendu personne pour conserver dans un état exceptionnel ce lieu unique qu'est l'archipel de Chausey. Nous entendons toujours y avoir accès... »
L'aquaculture ? « Pour obtenir 1 kg de poisson d'élevage, il faut 5 à 6 kg de poisson sauvage. 60 % du poisson sauvage pêché en Europe est transformé en farine pour nourrir l'aquaculture. En Mer du Nord, ils se plaignent de ne plus trouver de morues. Normal, les autres espèces qui leur servent de nourriture sont pillées. Les morues ne reviendront pas ! »
Le « bio » ? « Un exemple : un bar sauvage pêché ici, en mer, il n'aura jamais d'étiquette « bio ». Pourquoi ? Parce qu'on ne sait pas précisément ce qu'il a mangé. En face, le bar d'élevage, élevé comme un cochon à coup de farines, il a l'étiquette bio alors qu'il est souvent génétiquement modifié, vacciné et pollué par ses propres fientes. C'est un non-sens ! »

15 mai : Fermeture de la coquille dans la morosité et ouverture mouvementée du thon rouge

Coquille, clap de fin (Paris Normandie)
Entre les jours de fermeture administrative, les quotas et le mauvais temps, la coquille laisse, cette année, un goût amer aux pêcheurs du Havre. « Depuis janvier, nous n'avons pas pu faire des semaines complètes », se plaint Gislaine. Sur le marché aux poissons, elle vend la pêche de son fils Jean-Philippe, patron du Te Reva.
Un métier difficile
La situation des pêcheurs devient économiquement très difficile. Sur les quais, l'ambiance est pesante. Les discussions sont amères. Dans les conversations, tout y passe. La rigueur administrative, les pêcheurs étrangers qui ont tous les droits, les importations.
« Le marché est inondé de ce que certains osent appeler des coquilles alors que ce sont que de vulgaires pétoncles. On veut tuer le métier », s'insurge David. L'incompréhension est d'autant plus forte que les pêcheurs ont l'impression de jouer le jeu. « Nous avons bien conscience qu'il faut préserver les ressources. Nous sommes capables de respecter les quotas et les jours sans pêche mais si on n'y gagne rien on ne comprend plus. »

Sète. Pêche : Greenpeace entre en campagne dans le sillage des thoniers sétois (Midi Libre)
11 bateaux sétois sont engagés dans la campagne de pêche qui débute samedi
La "saison", qui ne durera qu'un mois, est également très limitée en terme de volumes de prises Trois senneurs qui ont choisi d'aller pêcher à Malte avaient décidé d'appareiller hier Une équipe de Greenpeace a tenté de les en empêcher. Seule l'intervention des gendarmes leur a permis de prendre la mer « Ça commence bien ... » Il est à peine plus de 9 h, hier, sur le port de pêche de Frontignan. Généreux Avallone, patron de trois des quatre thoniers de l'armement éponyme, qui doivent appareiller vers Malte, fait grise mine : matelots à bord, radars tournant, ses bateaux doivent prendre la mer au plus vite pour être sur zone avant le « gros temps annoncé en fin de semaine. On a 48 h ». Mais voilà : dix membres de l'organisation Greenpeace, embarqués sur un semi-rigide et deux canots, comptent les en empêcher.
Sans commentaire.....
Sète - Quand les catamarans remplacent les thoniers (Midi Libre)
Ils s'appellent les Deux-Frères et stationnent déjà dans le port de Sète. Présent hier à la conférence de presse, Jean-Marie Avallone, le plus gros armateur français de pêche au thon, confiait avoir fait construire deux catamarans de 14 mètres par les chantiers navals marseillanais Sillage.
Et, visiblement, l'ancien prud'homme major a tapé dans le mille. « Nous avons fait des essais et ça semble marcher... » En période de réglages, l'un des deux bateaux , qui embarque chacun cinq marins, est un "polyvalent". Il sera pleinement exploité dès le mois de juillet, une fois la saison au thon rouge achevée. Le second catamaran le sera d'ici la fin de l'année. Ces deux unités, qui ont coûté près de 1 M€ chacune, devraient être un bon exemple de reconversion réussie.
Très stables, ces bateaux pourront quasiment tout pêcher jusqu'à 70 miles des côtes. Anchois, sardine et autres poissons, en fonction de la ressource. On peut même l'armer à la palangre ou au casier. Ils viennent remplacer des thoniers même s'ils ne pêchent pas dans la même catégorie.
« Sur nos cinq thoniers-senneurs, trois feront la campagne du thon », résume Jean-Marie Avallone. Le 4 e thonier fait désormais du transport d'alevins avec la Tunisie et le dernier, qui a été vendu, repêche des missiles de l'armée au large du centre d'essai des Landes (lire nos précédentes éditions) ! Enfin, l'armement Avallone avait acheté trois autres thoniers qui partiront à la casse, moyennant une prime allant de 850 000 € à 1,6 M€.

Deux stratégies pour un même territoire : La CCI de Quimper cherche à importer du poisson pour mieux valoriser ses infrastructures portuaires pendant qu’Haliotika du Guilvinec va à la rencontre des consommateurs pour mieux valoriser les produits de la pêche locale.

Pêche. La CCI s'attaque à la commercialisation du poisson (Le Télégramme)
Après la restructuration des criées cornouaillaises, la CCI s'attaque à la commercialisation du poisson. Et souhaite soutenir l'activité grâce à des apports extérieurs.
58.000 tonnes débarquées il y a cinq ans sous les criées cornouaillaises, 52.000 l'an dernier. Et une part de poisson blanc passée de 50.000 tonnes à 32.000 durant la même période. «La commercialisation ne peut se faire que si nous avons du poisson sur nos ports», a estimé, hier, Jean-François Garrec, président de la CCI. «Si on n'apporte pas du produit, toute la filière risque de s'effondrer, nous devons compléter ce qui manque par des apports extérieurs. On va y arriver car, aujourd'hui, les gens se parlent», a-t-il précisé. Actuellement, les apports extérieurs - ce qui ne veut pas dire forcément étranger - pèsent ainsi 20% au Guilvinec, 4.000 tonnes y viennent par la route. «Nous voulons faire venir du poisson mais en ciblant les espèces», a annoncé Philippe Le Carre, directeur chargé des équipements. Principales espèces visées: l'églefin, le merlan, la langoustine du nord, le cabillaud, la raie, la lotte ou encore le turbot. Avec un étalement des approvisionnements en semaine.

Quimper (29). Port de pêche : un chalutier à Locmaria (Le Télégramme)
Illustration de sa nouvelle politique d'ouverture, Haliotika organise une opération Quimper Port de pêche demain samedi. Un chalutier a remonté aujourd'hui l'Odet, passé de justesse sous le pont de Poulguinan avant de s'amarrer à Locmaria à l'emplacement occupé en hiver par le Lougre. Caraïbes, un côtier de 15 m, commandé par Julien Le Brun, le plus jeune patron du quartier du Guilvinec servira de repère dimanche pour de nombreuses animations autour de la pêche, dont la moindre ne sera pas une dégustation de langoustines. 200 kilos attendent les amateurs de 10 h à 18 h.à Locmaria.

Consommation 2010 : toujours plus de cabillaud des pays nordiques, toujours moins de merlu du golfe de Gascogne ?

2010, l'année du cabillaud (Linéaires)
Soyons honnête, 2009 était déjà l’année du cabillaud, à tous points de vue. Pour le distributeur, qui en a vendu plus, comme pour le consommateur, qui l’a acheté moins cher. « Le cabillaud est un pilier du rayon, apprécié, de grosse notoriété et qui se prépare facilement », résume Sébastien Bessin, responsable du département produits frais du Cora d’Evreux, magasin référent de l’enseigne en produits de la mer.
Les clients ne s’y sont pas trompés. Selon FranceAgriMer, les volumes écoulés en grande distribution ont bondi de 59 % sur les neuf premiers mois de 2009, toutes origines confondues. Sur la même période, le taux de pénétration a augmenté de trois points : 33 % des foyers français ont acheté du cabillaud frais. Cette envolée a largement été facilitée par une baisse de 11 % du prix moyen, à 13 €/kg. C’est notamment le résultat de l’accroissement de l’offre en cabillaud sauvage.

Le marché du Merlu sous observation (CLPM Le Guilvinec)
Mikaël Tuma, en master 2 droit de l’Organisation Mondiale des Marchés (OMC) et droit de de l’Union Européenne (UE) a été recruté par le Comité Consultatif Régional du Sud-Ouest (CCRSO) pour faire une étude sur le marché européen du merlu. Il doit rendre sa copie à l’assemblée générale du CCRSO, qui se tiendra les 10 et 11 juin 2010 à San-Sébastian, Pays-Basque espagnol…..
La ministre des pêches et des affaires côtières norvégienne, Lisbeth Berg-Hansen, se félicite de l’arrêt de la pêche illégale en mer de Barents qui au plus fort pouvait atteindre 100.000 tonnes de poisson. Selon elle, c’est le résultat d’une collaboration étroite entre les autorités russes et norvégiennes depuis 2005. Source : IUU cod fishing halted in the Barents Sea, says Norway (Fishnewseu)

Tableau de bord mensuel Kantar Worldpanel sur les produits aquatiques frais et traiteurs réfrigérés

Tableau de bord Trimestriel Kantar Worldpanel sur les produits aquatiques surgelés et conserves

FranceAgriMer : Rapport du bilan annuel 2008 : Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture

Documents pour mieux comprendre le commerce des produits de la mer

Seminar : Supply of fishery and aquaculture products to the EU markets Madrid – 15 th April 2010 :

1 - Compte-rendu des interventions
2 - Accès des produits de la pêche aux marchés de l’Union Européenne - Libre échange / régulation - Rôle des acteurs privés et publics par Bruno Bordeau (AND international)
3 - Fishreg - Fisheries and Regulations at JRC

Description of fisheries in project, their management, enforcement and enforcement costs (2009)
Project acronym: COBECOS / Project title: Costs and Benefits of Control Strategies
Les pêcheries étudiées :
- Northern hake (AZTI)
- The Bay of Saint-Brieuc Scallops (CEDEM)
- CCAMLR South Georgia/ Kerguelen or Seychelles/Mauritius/Chagos (MRAG)
- Ligurian and Northern Tyrrhenian Sea bottom trawling fishery (IREPA)
- Norwegian fisheries (NHH)
- Icelandic cod fishery (IoES)
- Dutch beam trawl (LEI)
- Kattegat & Skager-rak nephrops fishery (FOI)
- UK South West fishery (CEMARE)

Façade Atlantique : Coquillages entre ouverture et fermeture

Finistère - Interdiction de pêcher les coquillages dans le secteur de Bénodet (Ouest France)
Le préfet du Finistère vient d’interdire la pêche récréative et professionnelle de tout coquillage dans le secteur de Bénodet, de la pointe de Penmarc’h à la pointe de Mousterlin (à l’exclusion de la rivière de Pont-l’Abbé). En cause ? La présence de toxines attestée par des analyses de l’Ifremer. L’ingestion des coquillages, même cuits, peut donc entraîner « des gastro-entérites accompagnées de maux de tête avec risques de déshydratation », fait savoir la préfecture.

Morbihan - Toxines. Des zones partiellement ouvertes à la pêche (Le Télégramme)
La préfecture du Morbihan a annoncé, hier, que les analyses effectuées par le laboratoire de référence microbiologique des coquillages de La-Trinité-sur-Mer avaient révélé plusieurs modifications au niveau des toxines amnésiantes et lipophiles: «La pêche récréative et professionnelle, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation humaine de tous les coquillages provenant de l'estuaire de la Vilaine et du littoral damganais sont interdits, avec retrait et rappel des coquillages en date du 10mai 2010. Il est demandé aux personnes qui détiendraient des produits issus de ces secteurs de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente». Certaines zones ont été néanmoins partiellement ouvertes: «En baie de Quiberon et en rivière d'Etel, seules les huîtres sont autorisées à la commercialisation». Les zones des coureaux de Groix et Belle-Ile, Mor Braz, Ile de Groix, Belle-Ile, Ile de Houat, Ile de Hoëdic, la Laïta, bande côtière entre la Laïta et Port-Louis, côte entre la rade de Port-Louis et la rivière d'Etel, la Petite Mer de Gâvres, les côtes de Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon, la côte sauvage de Quiberon restent fermées pour tout coquillage en raison des toxines lipophiles….

Charente-Maritime / Coquillages bivalves et crabes : Interdiction de la pêche (Communiqué de Préfecture de la Charente-Maritime - 14/05/2010 11:30:00)
Interdiction de la pêche, du ramassage, de l'expédition, de la commercialisation et mesures de retrait de tous les coquillages bivalves et crabes (étrilles- tourteaux- araignées) mis sur le marché depuis le 10 mai en provenance de la côte Nord du littoral du Charente-Maritime.
Monsieur Henri Masse, préfet de la Charente-Maritime, a décidé ce jour d'interdire la pêche maritime professionnelle et de loisir, le ramassage, l'expédition, la commercialisation de tous les coquillages bivalves élevés ou pêchés dans le département, des crabes (étrilles- tourteaux- araignées) et de rappeler ceux mis sur le marché depuis le 10 mai 2010 en provenance de la côte nord du littoral de Charente-Maritime (Nord de l'Ile de Ré, secteur L'Houmeau à Charron).
Marine Harvest, ce n'est pas seulement le premier dans l'élevage de saumon.....
Kritsen. Lancement de gammes innovantes (Le Télégramme)
Flans et rillettes marins, dés de saumon cuits: Kritsen lance cette semaine, dans toute la France, des innovations culinaires qui vont conforter son développement. Et les palais des consommateurs.
Après avoir investi quelque 400.000 € sur son site châteaulinois, la filiale du groupe norvégien, Marine Harvest, commence, tout juste, à alimenter supermarchés et restaurants de ses nouveaux produits marins. On connaissait déjà les terrines de poisson, les mini-cakes et autres produits «snaking» que l'entreprise de la zac de Run ar Puñs accommodait à toutes les (bonnes) sauces.....
Alors que le gouvernement navigue à sec, le Grenelle de la Mer met à l'eau un club des explorateurs. Borloo sponsor de navigateurs !

Grenelle de la Mer: un "Club des explorateurs" pour chercher et expliquer (AFP)
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé lundi la création, dans le cadre du Grenelle de la mer, d'un "Club des explorateurs", qui se traduit par le parrainage d'expéditions maritimes à vocations à la fois scientifique et pédagogique.
"On a des navigateurs invraisemblables, des explorateurs inouïs (...). On crée un club des explorateurs pour leur donner un coup de main public", a déclaré M. Borloo lors du lancement de cette initiative.
Parmi les quatre projets déjà labellisés figure celui de la goélette océanographique Tara qui a entamé en septembre 2009 à Lorient un périple de 150.000 km sur trois ans, pour étudier les effets du changement climatique sur la vie des océans….. Autre projet parrainé par le ministère de l'Ecologie : le PlanetSolar, navire équipé de plus de 500 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, qui doit entamer en 2011 le premier tour du monde à l'énergie solaire.
Le Français Gérard d'Aboville, premier homme à avoir traversé l'Atlantique à la rame, sera co-skipper, avec l'ingénieur suisse Raphaël Domjan, initiateur du projet, de ce catamaran solaire. La navigatrice Isabelle Autissier, le producteur de cinéma Jacques Perrin ("Océans"), ou encore le journaliste Georges Pernoud ("Thalassa") font partie de la dizaine de personnes qui composent le comité de parrainage de ce "club"…..
Informations du 1 au 9 mai 2010
PCP - Après un départ raté à cause du nuage de cendres volcaniques, la réforme de la pêche est lancée le mardi 4 mai 2010 à Vigo dans le plus grand port de pêche de l’Europe des 27

Vigo (Espagne) : Réunion informelle des ministres européens de la pêche (Présidence Espagnole de l’UE)
«Aujourd'hui, à Vigo, nous posons nos premiers pas sur la voie de la réforme de la politique commune de la pêche…. » a déclaré Elena Espinosa, Ministre espagnol de l'Environnement, du Milieu rural et marin, qui préside la réunion informelle des ministres des pêches à Vigo.

A Vigo, dans la « capitale » de la pêche communautaire, siège de Pescanova, la plus grande société de pêche de l’Europe des 27, les armements industriels espagnols frappent fort en se positionnant sur un marché des droits de pêche transférable à l’échelle européenne. « Le marché intérieur fonctionne pour tous les secteurs économiques, sauf pour la pêche, qui ne jouit pas de la liberté de circulation des biens et des capitaux, explique Javier Garat, le secrétaire général de la confédération espagnole de pêche (Cepesca). Nous demandons un système de droits de pêche transférables dans toute l'Europe, de manière à pouvoir acheter des quotas dans d'autres pays. »

Après cette entrée en matière, les autres pays se positionnent par rapport aux grands armements espagnols favorables aux droits de pêche sur l’ensemble des eaux communautaires (Quota individuel transférable) :


  1. Contre l’Espagne (= contre les QIT) : France, Allemagne et Irlande. La France et de nombreux autres pays s'opposent à la création d'un tel marché financier des droits de pêche. « Nous savons très bien que si un tel marché voyait le jour, les entreprises les plus puissantes pourraient racheter des quotas et déséquilibrer l'activité socio-économique de nos littoraux », affirme Philippe Mauguin, le directeur des Pêches au ministère français. Pierre-Georges Dachicourt, le président du Comité national des pêches, est inquiet : « En 2002, les Espagnols étaient nos alliés sur certaines réformes. Si on ne les a plus avec nous aujourd'hui, on risque d'avoir un problème. »


  2. En position d’attente : Danemark et Hollande, deux pays qui pratiquent les droits de pêche à l’échelle nationale, mais qui semblent craindre la puissance de frappe des espagnols et autres armements étrangers en cas de libéralisation complète du marché des quotas de pêche au niveau européen.


  3. Maria Damanaki, la commissaire européenne à la pêche n'est pas contre l'idée des transferts (Qits), mais seulement entre pêcheurs du même pays. Comme cela existe déjà au Danemark et aux Pays-Bas. : « c’est un bon instrument pour réduire les surcapacités au niveau national », estime la commissaire, qui ajoute que même si un tel système était instauré au niveau national, il faudrait y joindre des mesures de sauvegarde pour éviter une trop grande concentration des droits et l’abandon de la petite pêche.
Bras de fer franco-espagnol autour de l'avenir de la pêche en Europe (AFP)
Un bras de fer se dessine entre les grandes nations de pêche de l'UE, Espagnols et Français en tête, dans les négociations sur les réponses à apporter à la surexploitation des stocks de poisson et à l'avenir des pêcheurs. Mardi et mercredi à Vigo, plus grand port de pêche espagnol dans le nord-ouest du pays, les ministres européens ont donné le coup d'envoi à quinze mois de pourparlers sur la réforme de la Politique commune de la Pêche (PCP).
La Commissaire européenne Maria Damanaki espère boucler la réforme d'ici la fin 2011. Mais le bras de fer a d'emblée commencé, opposant l'Espagne, numéro un du secteur, à un groupe de pays menés par la France, l'Irlande et l'Allemagne…..

Le gros appétit de la pêche espagnole (Ouest France)
Ses armateurs veulent pouvoir acheter des quotas de poissons dans d'autres pays. Levée de boucliers côté français. À Vigo, où s'est tenue hier une réunion des ministres européens, les marins-pêcheurs espagnols n'attendent pas grand-chose des débats sur la réforme de la politique commune de la pêche. La Commission de Bruxelles devrait faire des propositions en 2011. La seule chose qu'ils espèrent, c'est qu'on les autorise à pouvoir un jour acquérir des quotas de captures anglais ou français.

Pendant ce temps, Greenpeace fustige les Espagnols. L’association environnementale dénonce la surcapacité de pêche espagnole dans un rapport dévoilé en Espagne.

Vigo : des ULM de Greenpeace survolent une réunion des ministres de la pêche (AFP)
Des ULM de l'organisation écologiste Greenpeace ont survolé mercredi matin le lieu de réunion des ministres européens de la Pêche à Vigo, en Galice (nord-ouest de l'Espagne), appelant l'Union européenne à "sauver la pêche", a constaté l'AFP….. Deux militants écologistes à bord de deux ULM ont survolé le Musée de la mer de Vigo, tirant des banderoles lestées par des poids, proclamant "UE: Sauvez la Pêche"…..

Pêche. Greenpeace fustige les Espagnols (Le Télégramme)
L'Espagne encourage le développement d'une flotte industrielle qui écume les océans de la planète. C'est le constat que dénonce l'association Greenpeace dans un rapport publié hier. Selon Greenpeace, 400 navires espagnols passent 90% de leur temps en dehors des eaux européennes. Ils représentent en tonnage la moitié de la flotte espagnole. En tonnage, l'Espagne représente à elle seule un quart de la flotte européenne, soit plus du double des flottes britannique et française, respectivement deuxième et troisième d’Europe.

Télécharger : le rapport de Greenpeace

Code rural relatif à la pêche maritime et l’aquaculture marine

Ordonnance n° 2010-462 du 6 mai 2010 créant un livre IX du code rural relatif à la pêche maritime et à l'aquaculture marine (JORF n°0106 du 7 mai 2010 page 8304 texte n° 49)

Document d’une vingtaine de pages sur les droits et devoirs par rapport à l’activité de pêche
Par exemple :
TITRE III - ENTREPRISES ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS DE LA MER
Section 1 - Dispositions générales
Art. L. 931-1. ― Toute activité de pêche maritime pratiquée, à titre professionnel, à bord d'un navire et en vue de la commercialisation des produits est réputée commerciale sauf lorsqu'elle est exercée à titre individuel sur des navires d'une longueur inférieure ou égale à douze mètres ou effectuant habituellement des sorties de moins de vingt-quatre heures……

La Saint-Jacques se termine, la langoustine commence…
Saint Malo - La saison de pêche à la coquille s'achève (Ouest France)
Le 15 mai, les pêcheurs malouins n'auront plus le droit de pêcher la coquille, jusqu'en octobre. Le bilan de la saison est mitigé.
Entretien avec Pascal Lecler, président du comité local des pêches.
La saison de pêche à la coquille s'arrête le 15 mai. Quel est le bilan ?
Le bilan est mitigé. Depuis quelques saisons, les prix de vente n'augmentent plus. Les coquilles partent au prix de retrait à longueur d'année maintenant (N.D.L.R. : 2 €).
A quoi doit-on cette chute des prix ?
Le marché de frais s'est écroulé. Il nous faudrait vraiment développer la vente en direct. On en parle depuis plusieurs années, l'année prochaine, il faudrait qu'il voie le jour. On installerait des stands de vente en direct à la débarque des bateaux, cale de Dinan. Mais pour ça, il faut des autorisations.
Où en est le projet d'usine de transformation des coquilles ?....

Langoustines. Réduction de la longueur des bateaux ? (Le Télégramme)
La commission nationale langoustine qui attribue les licences de pêche s'est réunie hier à Lorient. Elle a proposé la diminution de la taille des bateaux.
Depuis trois semaines, la saison des langoustines qui se pêchent dans le golfe de Gascogne a démarré pour les chalutiers lorientais. Lorient avec ses 800 tonnes pêchées chaque année est le premier port de France pour la langoustine. Hier, la commission nationale du Comité national des pêches maritimes (CNPM), qui attribue les licences de pêche aux bateaux, se réunissait à Lorient. C'est la première fois que cette commission est délocalisée. Elle se tient habituellement à Nanterre au siège du CNPM.

Armement de type industriel et pêcheurs artisans innovent dans la vente directe

Du poisson frais à portée de clics (ABP)
« La pêche de nos bateaux chez vous en 24 heures », promet le site www.poissonfrais.fr ouvert en octobre dernier. Pari gagné pour l'armement La Houle à Penmarc'h.
Bar sauvage, sole, lotte, Saint-Pierre, lieu jaune, cabillaud, merlan, églefin, dorade grise, barbue, rouget barbet... Rien que du frais pêché en mer Celtique et ouest Bretagne par des navires qui participent à une démarche de préservation et de valorisation de la ressource halieutique. « Nous apportons une sécurité au niveau de la pêche et une démarche écologique dans l'approvisionnement », expose Julien Loussouarn qui a eu l'idée de vendre sur Internet. À l'automne est né http://www.poissonfrais.fr/..... 20 à 30 commandes par jour

Ciboure (64) : la vente directe aux consommateurs, une pratique rentable (Sud-Ouest)
A Ciboure, trois bateaux vendent, depuis un an, le produit de leur pêche sans passer par un grossiste. Difficile d'évaluer la part que représente cette activité dans leur résultat, mais cela reste intéressant
Un an d'activité. Marina Alsugurren et Véronique Courtiau n'ont pas pensé à souffler de bougie et n'aiment pas que l'on parle d'anniversaire. La crise économique que traverse le monde de la pêche ne les encourage pas aux célébrations. Mais cela ne les empêche pas de conserver le moral. Bien au contraire. En jetant un œil dans le rétro, elles sont même plutôt fières de ce qu'elles ont accompli et ne regrettent pas du tout leur reconversion. Marina est la première à s'installer à côté de la criée de Ciboure pour vendre le produit de la pêche de son frère et de son père, du bateau « Kittara ». Elle venait d'obtenir son BTS dans le secteur commercial et ne trouvait pas d'emploi. En guise d'alternative à la situation difficile des pêcheurs, elle franchit le pas et devient salariée pour vendre directement à la table…..

Boulogne conforte sa place de plus grand centre halio-alimentaire de France, notamment avec le saumon et le cabillaud de Norvège

À Capécure, le nouveau congélateur géant refroidira-t-il la concurrence ? (La Voix Eco)
La modernisation de Capécure se poursuit avec l'ouverture d'un congélateur géant d'une capacité de 30 000 m³. Conçu comme une immense étagère de 15 mètres de haut, il permettra aux professionnels de stocker leurs marchandises et de suivre leur stock sur internet. Coût du projet : 6 millions d'euros.
« Pour nous démarquer, nous voulons faire mieux que nos concurrents qui ont certaines lacunes. » Georges Guy, un homme d'affaires bien connu à Capécure et propriétaire de plusieurs ensembles immobiliers sur la zone, se lance dans la guerre du froid. Il vient de construire, grâce au financement 100 % privé de la société d'investissement luxembourgeoise Publi-invest, un congélateur géant dans la rue Albert-Lavocat. Ses mensurations sont impressionnantes : d'une capacité de 6 000 palettes, il pourra accueillir 30 000 m³ de marchandise (5000 à 6000 tonnes de produits de la mer) sur 3000 mètres au sol et un peu plus de près de 15 mètres de haut.

Saumon règne sur le marché français
Le saumon reste le poisson le plus populaire des consommateurs français, devant le cabillaud et le lieu noir. En terme d’achat, le saumon fumé arrive en tête suivi du frais et du congelé, respectivement 72% des français, 46% et 25% selon l’étude Kantar Worldpanel. En 2008, l'Union européenne a importé 600.000 tonnes de saumon pour une valeur de 2,2 milliards d'euros, dont 75% de Norvège. Les Français en ont consommé environ 165.000 tonnes. L'an dernier, les consommateurs ont payé en moyenne 22,41 € par le kilo de saumon fumé, 11,60 € le saumon frais et 13,80 € le surgelé.

En volume, le saumon frais représente 48% du marché, contre 34% pour le saumon fumé, 14% pour le surgelé et 1% pour le pané congelé. En valeur, le saumon fumé représente 50% du marché du saumon, 35% pour le frais et 13% le congelé. Source : Salmon still reigns supreme in France (Seafoodsource)

Label Rouge est le roi des saumons écossais
Parmi les certifications, le label Rouge qui répond à une liste d’exigences strictes, est perçu comme un produit de qualité. En 1992, le saumon écossais est devenu le premier aliment non-Français à recevoir le label rouge, et maintenant plus que 7.100 tonnes de saumon écossais sont vendues chaque année sous ce label.

« Le saumon écossais Label Rouge saumon est perçu comme un produit de qualité supérieure, et la demande est forte. » « Le marché concerne essentiellement la France (90%) où les consommateurs sont déjà sensibilisés, mais nous constatons également une demande ailleurs », a ajouté un responsable de l’organisation des producteurs de saumons écossais (Scottish Salmon Producers' Organization), qui s'est fixée des «objectifs ambitieux» pour les mois à venir.

Quatre producteurs écossais - Marine Harvest, Loch Duart, Scottish Seafarms and Sea Products of Scotland - alimente le marché en saumon Label Rouge. Environ 70 à 75% du saumon Label Rouge est vendu frais, le reste fumé. La France a récemment augmenté les exigences de traçabilité pour le label, et depuis 2006 tous les Label Rouge saumon fumé doit être fumés à partir de saumon Label Rouge. Pour plus d’informations : For Scottish salmon, Label Rouge is king (Seafoodsource)

Protection de l’Environnement : zone humide et ports de plaisance avec différentes options….

Pordic (22). Polémique autour d'une zone humide (Le Télégramme)
Polémique à Pordic, où une zone humide sera bientôt recouverte par une zone commerciale. Deux associations dénoncent un projet contraire au plan de lutte gouvernemental contre les algues vertes. La mairie souligne la parfaite régularité de l'opération.
«On dépense des millions d'euros pour faire des inventaires, des diagnostics et des études sur les zones humides qui ne servent à rien. Parce que, dans la réalité, la destruction continue. On se moque du monde!» Gilles Huet, le président d'Eau et rivières de Bretagne, est «consterné». Il y a un mois, le responsable associatif a appris que les travaux d'aménagement sur la zone de Keribet, à Pordic, avaient débuté. Seulement, le 11mai prochain, cette même zone de Keribet va être classée en zone humide. «Les zones humides ont la particularité d'être saturée d'eau une grande partie de l'année», poursuit GillesHuet. «Elles jouent un rôle d'éponge en période hivernale, mais elles ont aussi une fonction d'épuration pour éliminer les nitrates (en partie responsable de la prolifération des algues vertes,NDLR). Leur présence est indispensable dans la reconquête de la qualité de l'eau en Bretagne».

À Roscoff, le port de plaisance prend forme (Ouest France)
Le chantier qui doit durer 30 mois s'ouvrira aux bateaux de plaisance au second trimestre 2012. 1 000 tonnes de roche déversées par jour. En provenance du site maritime ou de carrières, le chantier bat son plein. Livraison dans deux ans.
Chaland en mer, camions à terre (65 en moyenne par jour) déversent à la chaîne, les blocs de

Bassin d’Arcachon : Un port à sec à Larros (Sud-Ouest)
La société Port Adhoc a présenté, jeudi soir, son projet de port à sec. Le site retenu pour le port à sec se trouve sur la darse est du port de Larros..... Pour l'heure, il ne s'agit cependant que d'un projet, présenté jeudi soir aux Gujanais, mais aussi aux associations, ostréiculteurs, plaisanciers et autres élus, dont la sénatrice-maire Marie-Hélène des Esgaulx.
Dans la salle du cinéma Gérard- Philipe à La Hume, il y avait également Marc Druart, ancien président de la Section régionale conchylicole : « J'ai découvert le port à sec de Paimpol en allant sur mes parcs à huîtres en Bretagne. J'ai rencontré Gilles Tersis et je lui ai dit qu'il y avait peut-être quelque chose à faire sur le bassin d'Arcachon. »…..

La Rochelle-Les Minimes : Citoyen ou aiguillon ? (Sud-Ouest)
Henri Moulinier soulève de nouvelles questions au sujet du projet d'extension.
Henri Moulinier se questionne à propos du projet d'extension du port. photo philippe baroux
Le 28 avril dernier, nous avons publié les résultats de l'étude menée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sur les sédiments qui seront dragués pour le chantier d'extension du port des Minimes. Résultats favorables. Plus rien ne s'oppose au lancement du chantier, dès lors que le préfet de la Charente-Maritime l'aura autorisé…..
Voilà pour la forme. Sur le fond, Henri Moulinier avait demandé dans l'enceinte municipale que ce projet « ne coûte rien la ville, que des mesures très précises soient réalisées sur un éventuel danger radioactif, enfin, que la voile légère et populaire soit développée à Port-Neuf. » Le volet de la radioactivité est donc refermé par l'étude, même si l'ancien élu apprécierait de la retrouver sur le site de la Ville, en plus de sa mise à disposition sur celui de l'IRSN. Il s'interroge aujourd'hui sur l'impact du rejet, dans la fosse d'Antioche, entre les îles de Ré et d'Oléron, d'un million de mètres cubes de sédiments. « Il faudrait savoir si nous sommes en zone Natura 2000. Il est dit que les aplombs de cette fosse présentent des éléments naturels remarquables. » La question n'avance aucun sous-entendu : « N'est-ce pas incompatible avec le clapage de sédiments ? »
Importations européennes des produits de la mer : entre concurrence loyale et libéralisation des échanges !

Alain Cadec, député européen, vice président de la commission pêche au Parlement Européen vient de remettre sur rapport sur les importations des produits halieutiques, il prône une concurrence loyale sur le marché européen des produits de la pêche et l’aquaculture. Pendant ce temps, le ministre du Commerce canadien Van Loan prône la libération des échanges commerciaux entre le Canada et l’Union Européenne. Remarque : le Canada est un grand exportateur de produits de la mer : Homard, pétoncle, saumon,

….promouvoir les négociations en vue d’un accord économique et commercial global avec l’Union européenne.
« Le Canada est déterminé à accroître la libéralisation des échanges commerciaux avec l’Union européenne, une initiative qui créera davantage de débouchés pour les entrepreneurs et les milieux d’affaires dynamiques du Canada ainsi que pour le secteur des affaires de la Suède, a déclaré le ministre Van Loan. Un accord commercial stimulerait les échanges bilatéraux, ouvrirait des portes à nos entreprises et créerait des emplois pour nos citoyens des deux côtés de l’Atlantique. » Source : Le ministre Van Loan termine une visite fructueuse en Suède (Gouvernement Ca)
Les Eurodéputés travaillent sur la pêche et l'aquaculture....
Parlement Européen - Com Pêche : Programme du 4 mai 2010
Vote sur l'aquaculture européenne
Lors de sa réunion du 04.05.2010, la commission PECH va voter le projet de rapport de Guido Milana (S&D, IT) sur la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne. Dans un monde où les ressources halieutiques se font rares et où la demande mondiale en poissons et fruits de mer ne cesse de croître, l'aquaculture revêt une importance de plus en plus grande pour l'UE.
En savoir plus:

11 novembre 2009 : Document de travail - Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne

25 février 2010 : Projet de Rapport de Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

2 mars 2010 : Avis de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire à l'intention de la commission de la pêche sur la communication de la Commission "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne"

14 avril 2010 : Amendements au Projet de Rapport de Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

Importations de produits de la pêche et de l'aquaculture dans l'UE
Lors de la réunion de la commission PECH du 4 mai, Alain Cadec (PPE, F) présentera son projet de rapport sur "Le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture". Les importations en provenance de pays tiers couvrent déjà plus de 60% du marché communautaire. Le projet de rapport se penche sur les conditions dans lesquelles ces importations sont effectuées.

5 mars 2010 : Document de travail sur le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP - Rapporteur: Alain Cadec

14 avril 2010 : Projet de rapport sur le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP - Rapporteur: Alain Cadec

9 avril 2010 : Projet d’Avis de la commission du commerce international
à l'intention de la commission de la pêche sur le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP - Rapporteur: Alain Cadec
Informations du 19 au 30 avril 2010
L’affaire du merlu espagnol bradé sur le marché français... après sa capture illégale au large de nos côtes….

Le merlu est au plus bas, les ligneurs au plus mal (Sud-Ouest)
Hier, à la criée, le merlu de ligne s'est vendu à 2,50 euros le kilo. Ce prix plancher, jamais atteint, inquiète la douzaine de bateaux qui ne vivent que de cette pêche artisanale.
Le merlu de ligne pêché côté français souffre de la concurrence espagnole. Le merlu de ligne pêché côté français souffre de la concurrence espagnole. La plupart des pêcheurs de merlu de ligne s'interrogent. Faut-il reprendre la mer ou laisser le bateau au port pour ne pas perdre davantage d'argent ? Le prix de vente négocié hier matin à la criée ne peut que les encourager à la deuxième solution : 2,50 euros le kilo. Jamais, de mémoire de pêcheurs luziens, le merlu de ligne ne s'était échangé à un prix aussi bas. Les ligneurs sont à la fois en colère et désabusés par une situation qui s'apparente à une lente agonie…..

Les pêcheurs luziens déversent leur colère à Bayonne (Sud-Ouest)
Les pêcheurs ont déversé 170 kilos de sardines aux affaires maritimes de Bayonne et devant la sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques…..
Le seuil de rentabilité est fixé à environ 5 euros le kilo, là il se vend à peine un peu plus cher que la sardine que ces mêmes pêcheurs doivent acheter pour constituer leurs appâts. Finalement, travailler leur coûte de l'argent. L'organisation des producteurs Capsud tire la sonnette d'alarme. « Nous subissons la concurrence des gros palangriers espagnols, explique David Milly, directeur de l'OP Capsud. Ils pêchent entre 70 000 et 100 000 tonnes de merlu par an, pour 25 000 tonnes de quotas. Si l'on ne fait rien, la flottille du port va disparaître. »
Le respect des règles

La Rochelle - Un patron et deux capitaines à la barre (Sud-Ouest)
Un important patron de pêche espagnol comparaissait hier au tribunal de La Rochelle, avec les capitaines de ses bateaux déroutés en octobre dernier.
Francisco Acarregui Arauco, armateur, Jesus Arrasate Urquiaga et Francisco Egana, capitaines des deux chalutiers « Kaxu » et « Kaxarra ». La diction des magistrats rochelais fut mise à rude épreuve hier soir. Les trois marins pêcheurs venus d'Ondarroa, au Pays basque espagnol, comparaissaient à la barre du tribunal de grande instance de La Rochelle six mois après que les deux navires furent arraisonnés et déroutés par les Affaires maritimes. Une « mesure lourde » selon les dires mêmes de François Boudet, chef de l'unité Encadrement et contrôle des usages des Affaires maritimes, appelé à témoigner.
Le 30 octobre 2009, donc, « Kaxu » et « Kaxarra » (prononcez Kachou et Kacharra), deux chalutiers de près de 40 mètres appartenant à la société Chemaipa, furent contrôlés par une vedette des « Aff'mar » alors qu'ils pêchaient le merlu dans le golfe de Gascogne. Considérant que les chaluts des navires étaient en infraction avec les règlements communautaires, les agents de l'État intimèrent l'ordre aux deux capitaines de mettre le cap sur La Rochelle. Si l'armateur dut payer 20 000 euros pour lever la mainmise de ses bateaux, il put toutefois récupérer sa pêche, qui fut transportée par camion en Espagne.

Pendant ce temps, les boulonnais font de la promo au salon des produits de la mer de Bruxelles, principalement des préparations à partir de poissons importés au prix le plus bas (saumon et autres poissons exotiques…)

À Bruxelles, les Boulonnais mettent sur la table leurs dernières nouveautés (La Voix du Nord)
Cette semaine, Capécure,la zone portuaire boulonnaise spécialisée dans la transformation des produitsde la mer, expose son savoir-faire au « Seafood », le salon international des produits de la mer à Bruxelles… Ce salon, c'est notamment l'occasion pour les entreprises de Capécure de présenter leurs dernières nouveautés. Comme cette étonnante saucisse sèche au saumon, proposée par Marcel Baey dans sa gamme Océanic Salaisons, qui peut marcher sur les plates-bandes de Justin Bridou à l'heure de l'apéro. On ajoutera les sushis et sahimis produits par Traiteur Côté Mer, une filiale d'Océan Délices…..

Un système révolutionnaire de congélation des langoustines

Une méthode révolutionnaire de congélation des langoustines : C’est un système qui congèle les langoustines en dépensant moins, moins d’argent et moins d’énergie, qui congèle ultra-rapidement les langoustines en gardant toutes les qualités d’une langoustine vivante. C’est un système de congélation utilisé en Ecosse, l’un des grands fournisseurs de la France. Source : A ‘revolutionary’ way to freeze langoustines (SeafoodSource)

Dans le cadre de sa réunion sur le commerce internationale des produits de la pêche et de l’aquaculture, la FAO note que les pays du Sud ont plus de problèmes pour exporter vers les pays développés, ce qui n’empêche pas le Métro Maroc d’envisager d’exporter du frais vers l’Europe à partir de juin 2010.

FAO : Crise économique et nouvelles règles affectent le secteur de la pêche
Les pays en développement rencontrent de plus en plus de difficultés à exporter leurs poissons en raison de nouvelles règles d'accès au marché et de la crise économique, selon des rapports préparés pour la session du Sous-comité de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur le commerce de poisson, qui se tient cette semaine à Buenos Aires du 26 au 29 avril…..

Metro Maroc exportera du poisson frais vers les magasins européens du groupe (La Vie Eco)
Les premières cargaisons partiront en juin prochain. Daurade, Saint-Pierre et pageot seront les espèces exportées. De 10 tonnes par semaine, les quantités passeront à 240 tonnes à la fin 2010. Dès juin prochain, Metro Maroc commencera à exporter du poisson frais marocain. L’idée est d’acheter directement ce produit pour approvisionner les magasins de la chaîne situés dans 14 pays européens, principalement la France, l’Italie et l’Allemagne qui en comptent 265. Pour cette nouvelle activité, l’enseigne, qui écoule 100 000 tonnes de poisson frais en Europe de l’ouest, n’a pas créé d’entité spécifique. C’est sa filiale marocaine qui gérera elle-même l’activité, mais fera appel à deux prestataires pour l’achat à la criée et l’emballage. Pour le démarrage, huit à dix tonnes seront envoyées chaque semaine, sachant qu’il est prévu d’écouler 240 tonnes par semaine d’ici fin 2010.

Dans le pays bigouden, la filière pêche cogite…. Sur un modèle de coopérative « Scop à la pêche » pour le financement d’un navire… Les armements industriels européens mettent le cap sur 2025 et penchent pour une plateforme technologique de recherche et développement

Pays Bigouden - Bassin d'emploi. La filière pêche à la loupe (Le Télégramme)
Suivi du plan de sortie de flotte, valorisation des acquis de l'expérience... L'observatoire de la filière pêche poursuit ses travaux. Avec pour objectif d'aiguiller la filière…..
Un modèle de Scop - Réunis hier à l'occasion de l'assemblée générale du CBE, les représentants de la filière ont enfin pu prendre connaissance du modèle de Scop à la pêche. Le fruit d'un travail des étudiants de Sciences po Rennes. «Il est utilisable pour un projet de création d'entreprise», explique Guy Le Berre. Un statut proche de la rémunération à la part, chère aux pêcheurs. Mais encore plus du quirataire qui, il y a bien longtemps, permettait au boulanger, par exemple, de prendre des parts dans un bateau. Il peut apporter un début de solution face aux difficultés rencontrées pour le financement d'un bateau.

Une plate-forme technologique de la pêche va doper la R&D (Europolitique)
Rapprocher la recherche et développement du marché est une des difficultés auxquelles l’UE est confrontée dans pratiquement tous les domaines. Et la pêche n’y fait pas exception. Ayant décidé de prendre le taureau par les cornes, les armateurs européens présenteront le 18 mai, dans le cadre du Salon Navalia et E-Fishing qui se tiendra à Vigo (Espagne), la « Plate-forme Technologique de la Pêche (EFTP) ». L’objectif est de centraliser tous les projets de recherche et d’innovation technologique (RDI) en rapport avec le secteur de la pêche afin de promouvoir leur application et l’adaptation des politiques des entreprises et administrations aux nouvelles réalités du secteur, tout en favorisant la durabilité, l’efficacité, la sélectivité et la rentabilité de la pêche en Europe.
Les plates-formes technologiques sont « des outils nécessaires et utiles qui permettent d’unir les efforts et d’adopter des positions consensuelles sur les priorités dans les domaines de la RDI dans un secteur économique déterminé ou dans un domaine technologique concret », a déclaré, le 21 avril à Vigo, le président de l’Association des organisations nationales d’entreprises de pêche de l’UE (Europêche), Javier Garat. Ces priorités, définies par le secteur, doivent ensuite être transposées dans un Agenda Stratégique de la Recherche, moyennant la participation à des projets, ou par le biais du transfert de la technologie permettant leur arrivée rapide et efficace sur le marché. M. Garat a, par la même occasion, annoncé que les membres de l’EFTP (plus de 30 associations et organisations de différents pays) travaillent depuis plusieurs mois à la rédaction d’un document intitulé « Vision 2025 », étape préliminaire à l’élaboration de l’Agenda Stratégique de la Recherche..... Voir le communiqué d'Europêche : EU/pêche : les armateurs européens présentent la Plateforme Technologique Européenne de la Pêche (Europêche)

La pollution s’étend….

La pêche aux anguilles interdite dans l'estuaire de la Gironde (Sud-Ouest)
La pêche aux anguilles est interdite jusqu'à nouvel ordre dans l'estuaire de la Gironde.
Les préfectures de Gironde et de Charente-Maritime ont interdit mardi la pêche, la consommation et la commercialisation des anguilles de l'estuaire de la Gironde en raison d'une contamination aux pyralènes. "Il a été mis en évidence une contamination par les PCB dans la chair de ces poissons", ont annoncé les préfectures, sans indiquer jusqu'à quelle date courait cette interdiction ni d'où provenait cette contamination.
"La consommation fréquente de poissons contaminés constitue un risque potentiel pour la santé humaine, en particulier chez les femmes en âge de procréer et les enfants de moins de trois ans", a-t-on encore précisé

Les marins-pêcheurs et plaisanciers, tous ensemble…

Paimpol : Pêche. Professionnels et plaisanciers main dans la main (Le Télégramme)
Le comité des pêches et les associations de pêcheurs plaisanciers du quartier maritime ont signé hier une convention célébrant la naissance d'un groupe de travail commun. Une première, à Paimpol comme en France.
«Apprendre à se connaître»….

Le saumon sauvage développe des résistances génétiques au parasite

Depuis plus de 20 ans, le Conseil norvégien de la ressource en saumon sauvage essaie d’éradiquer le Gyrodactylus. Ce parasite mortel est la cause principale de la diminution du stock de saumon sauvage. Le parasite décime les jeunes saumons dans leur phase eau douce. Le traitement des rivières à la roténone, très couteux par ailleurs, a été un échec puisqu’il n’a pas permis de juguler le déclin des populations naturelles de saumon.

Les chercheurs de Nofima en Norvège ont remarqué que le saumon sauvage de l’Atlantique développe des résistances génétiques contre le Gyrodactylus. A partir delà, il sera possible de mettre en place une stratégie pour le repeuplement des rivières norvégiennes en saumon sauvage dont les stocks n’ont jamais été aussi bas. Source : Norwegian research shows wild salmon can develop resistance to deadly parasite (Fishnewseu)
Les sociétés de pêche espagnoles sur le net, Pescanova et Albacora

Pescanova met en avant de la queue de langouste de Cuba (L’Hôtellerie)
Pescanova commercialise des produits de la mer surgelés auprès des professionnels de la restauration et propose de faire redécouvrir ce mois-ci un des produits de la mer "star", la queue de langouste de Cuba. Disponible dans de nombreux calibres, elle offre de larges possibilités de mises en œuvre qui s’intégreront parfaitement dans les menus, avec un coût portion maîtrisé, un gain de temps et un service optimum.
1 - Pescanova : La plus grande société de pêche et d’aquaculture dans l’Europe des 27
2- Albacora : La plus entreprise européenne dans la pêche au thon, sur les 3 océans : Indien, Pacifique et Atlantique

Le CCRS SO cherche son Secrétaire Général
Offre d’emploi : Ingénieur Halieute - Secrétaire Général du CCRS


Informations du 12 au 18 avril 2010
Gouvernance de la filière de la pêche et de l’aquaculture et réforme de l’Organisation commune de marché

Philippe Mauguin, directeur des Pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA) du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche a présenté aux membres du Conseil un point sur le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, et notamment sur les clés d’une meilleure gouvernance de filière de la pêche et de l’aquaculture : réforme de l’organisation professionnelle, comité de liaison scientifique et technique, renforcement des missions des organisations de producteurs et des comités des pêches dans la gestion de l’accès à la ressource halieutique, élaboration de schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine, registre d’immatriculation des entreprises conchylicoles pour faciliter notamment l’installation des jeunes.
Le directeur de la DPMA a également invité la filière à reprendre la réflexion pour l’élaboration de propositions de réforme de l’Organisation commune de marché (OCM), dans la ligne de la réponse française au livre vert sur la réforme de la Politique commune des pêches (PCP). La Commission pourrait annoncer une proposition de texte pour l’été 2010. FranceAgriMer réunira un groupe de travail fin avril.
Source : Points-clés du Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce du 31 mars 2010

Grenelle de Mer : Remise des premières copies au Ministre de l’Environnement

Sept Présidents des Comités opérationnels (Comops) du Grenelle de la Mer ont remis leur rapport à Jean-Louis BORLOO, Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat :
N’avait-on pas pointé du doigt les pollutions telluriques : 80% de la pollution constatée en mer viendrait de la terre ? Depuis la fin des tables rondes du Grenelle de la Mer et la publication du livre bleu avec des dizaines de propositions en juillet 2009, il y a eu l’interdiction de la pêche à la sardine en Baie de Seine en février 2010. En cause les PCB ! A quand la prochaine interdiction en mer ?

En remontant à la source, les choses ne s’arrangent pas du tout. Par exemple : La fédération de pêche aveyronnaise s’interroge : « La préservation de l'eau et des milieux aquatiques devrait être placée au coeur de l'aménagement du territoire. Une question essentielle se pose : A quand la mise en place de politiques cohérentes dans le respect de l'intérêt général ? » Lire : Aveyron : « Une écrevisse révélatrice de bien des maux » (Midi Libre)
Des plaisanciers pas contents du Grenelle de le Mer : Paimpol - Plaisanciers. Un réquisitoire contre le Grenelle de la Mer (Le Télégramme)
L'Association nautique Paimpol- Ploubazlanec a tenu son assemblée générale, samedi. L'occasion de dénoncer des mesures prises, au niveau national, sans concertation avec les plaisanciers.
L'assemblée générale de l'Association nautique Paimpol-Ploubazlanec (ANPP) qui s'est tenue, samedi, à la Maison des plaisanciers, a permis à son président Jacques Nicollet, de dénoncer les conclusions de la conférence sur le Grenelle de la Mer, qui faisait suite à celui de l'Environnement. Tout d'abord, le président ne comprenait pas pourquoi les instances de la plaisance n'avaient pas été invitées à ce Grenelle qui devait rassembler tous les acteurs de la vie maritime. La plaisance représente tout de même, en France, 900.000 bateaux immatriculés, deux milliards d'euros d'activité économique, un milliard d'euros de rentrées fiscales pour l'État, 4.900 entreprises, 50.000 emplois directs et des retombées induites sur l'économie littorale très importantes.

En 2009, la consommation de poisson frais n’a pas connu pas la crise : Saumon, Cabillaud, Lieu noir ainsi que celle de noix de saint-jacques. Beaucoup de produits frais d’importation des pays du nord de l’Europe (Norvège, Royaume-Uni…) et moins de produits surgelés….

Au rayon des produits de la mer, les ventes de poissons frais ont progressé de 3%. Les consommateurs privilégient d'abord le saumon, premier poisson ingéré par les Français, devant le cabillaud et le lieu noir. La consommation de produits de la mer n'a pas été ternie en 2009 par la crise économique. Le rayon des poissons frais est celui qui s'est le mieux maintenu, enregistrant une hausse des achats de 3%, dont +4% pour le poisson découpé et 8% pour le poisson préemballé. Les linéaires de coquillages ont quant à eux été sauvés par la très bonne performance des ventes de noix de Saint-Jacques (+56%) ; les autres produits ayant enregistré un recul de leurs ventes de 4%.
En termes de parts de marché, le saumon est le poisson le plus consommé par les Français, devant le cabillaud et le lieu noir (21% en volume et 22% en valeur). Les consommateurs plébiscitent surtout le saumon fumé avec 72% de ménages acheteurs, devant le poisson frais (46%) et le saumon surgelé (25%). Sources : Points-clés du Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce du 31 mars 2010 et Diaporama sur les tendances des marchés France & international (FranceAgriMer)

Dans le cadre de la réforme de politique commune de la pêche, le Parlement européen écoute les groupes d'intérêts, parmi lesquels les pêcheurs qui souhaitent la mise en place de barrières à l’entrée de l’Europe. Pendant ce temps le rapport de Alain Cadec sur le régime des importations dans l'UE se paufine.

Les pêcheurs réclament une réglementation plus stricte vis-à-vis des importations en provenance de pays tiers alors que les conserveries et l'industrie de la transformation s'élèvent cependant contre cette idée. Lire : Réforme de la pêche : plus réglementer les importations de poisson ? (Parlement Européen)
Le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP (Parlement Européen)
Projets de rapport au 14 avril 2010
Auteur : Alain Cadec
Proposition de résolution du Parlement Européen sur le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP
(2009/2238(INI))

Choix de l'Europe en matière d’aquaculture

Ces dernières années, en Europe, le secteur de l'aquaculture n'a cessé de se développer alors qu'on le sait les pêcheurs, y compris en Corse, ont de plus en plus de mal à vivre. L'aquaculture, elle, fait partie des secteurs économique que l'Europe a choisi d'aider « parce qu'elle peut compenser l'appauvrissement des stocks de poissons », la commission européenne envisageant d'adopter « des mesures supplémentaires afin de l'aider à réaliser son potentiel ». C'est-à-dire des financements.

Dans cette affaire, les pêcheurs, eux, sont quelque peu laissés de côté. On ne les aide guère à renouveler leur matériel ou à payer un carburant qui devient de plus en plus cher. Le tout au moment où la législation, sous prétexte de « protection des ressources » est de plus en plus restrictive. Ce qui conduit beaucoup d'entre eux à abandonner le métier et n'incite pas les jeunes à les remplacer. Source : Ajaccio - Quand les maigres se font la belle (Corsica)

Méditerranée : Dérogation concernant le chalut de fond pour la petite pêche côtière

Parlement Européen : Question écrite posée par l’euro-député italien Guido Milana (S&D) à la Commission le 26 mars 2010

Objet: Urgence pour le secteur de la petite pêche côtière au chalut de fond en Méditerranée

Considérant que le règlement (CE) n° 1967/2006[1] concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée prévoit en son article 14 une série de dérogations transitoires aux dispositions relatives au maillage minimal et à la distance minimale de la côte pour l’utilisation des engins de pêche, reconnaissant ainsi les spécificités liées aux caractéristiques géomorphologiques particulières du bassin méditerranéen;

Considérant que ce même règlement prévoit, en son article 4, paragraphe 1, une dérogation permanente aux mesures introduites pour les espèces et habitats protégés pour un système de pêche artisanale français (le «gangui» provençal), dont l’utilisation traditionnelle se fait au moyen de filets trainés sur le fond de la mer comparables au chalut de fond, y compris au-dessus des prairies sous-marines;

considérant que l’échéance du régime des dérogations transitoires visées à l’article 14, prévue pour le 31 mai 2010, engendrera une grave crise de rentabilité pour les divers secteurs de pêche concernés, notamment la petite pêche côtière au chalut de fond dans le nord de l’Adriatique, y compris les «pêches spéciales» telles que la pêche au nounat, au lançon et à l’athérine, des espèces adultes de petite taille qui sont présentes le long de presque toutes les zones côtières nationales;

considérant l’analyse d’impact menée par l’institut de recherche socio-économique CLES, qui confirme les lourdes conséquences futures sur le secteur;

1. Quelles initiatives la Commission entend-elle entreprendre afin d’éviter que l’échéance imminente des dérogations européennes ne se traduise par une quantité drastique et catastrophique de licenciements et afin de contenir les répercussions socio-économiques sur le secteur italien de la pêche?
Source : Question écrite posée par l’euro-député italien Guido Milana (S&D) à la Commission le 26 mars 2010

Attrait touristique des activités liées à la pêche : Le débarquement du poisson, la vente aux mareyeurs... Un spectacle incontournable des ports de pêche

Le beau temps revient avec les vacances de Pâques. Les criées s’ouvrent aux vacanciers comme à Sète qui a compris l’intérêt touristique d’un patrimoine vivant comme la pêche et sa criée au cœur de la cité. Quant à La Rochelle qui a misé sur le tout plaisance, elle a relégué sa pêche au patrimoine ancien. Les touristes peuvent visiter un « Musée maritime » qui a remplacé la criée du centre-ville. Aujourd’hui, la pêche rochelaise meurt doucement loin des yeux dans une zone industrio-portuaire ! Lire : Sète. Les visites à la criée (Midi libre)

A Concarneau, la mixité pêche-plaisance est au coeur de la réflexion menée par la Ville, la CCI et le conseil général (Lire : Concarneau. Ag2r, symbole d'une mutation? (Le Télégramme)) et un mareyeur innove dans la vente ( Lire : Concarneau : Pêche côtière. Du poisson vendu par abonnements) Contact Tél.06.59.24.59.92 ou www.terredepeche.com

Le pétoncle japonais vise l’écocertification MSC

La plus grande pêcherie de pétoncle au monde entre de processus de certification MSC. La Fédération des associations de coopératives de pêche d’Hokkaido qui gère la pêcherie de pétoncle japonais (Patinopecten yessoensis) avec une production de 433.000 tonnes en 2008, vient de demander son inscription à l’évaluation « Pêche durable » du Marine Stewardship Council (MSC). Source : Japanese scallop fisheries enter MSC assessment (FIS)

Chat : Aliment à base de poissons pose question !

L’analyste britannique Callander Mac Dowell n’a pas du tout apprécié le film de Charles Clover « The End of the Line » qui attaque avec virulence l’élevage de saumon. Le film explique par exemple que pour produire 1 kilo de saumon, il est nécessaire de pêcher 5 kilos de poisson sauvage. Fervent défenseur de la salmoniculture, Callander Mac Dowell ne comprend pas pourquoi Charles Clover est si critique à l’encontre de l'alimentation des poissons d’élevage alors qu’il reste étrangement silencieux au sujet de l'utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des animaux de compagnie.

Une facture de 114.000 euros pour la certification MSC

Mars Petcare, fabricant de Whiskas et Sheba, a annoncé qu'il avait l'intention d’incorporer des poissons certifiés pêche durable MSC durable dans la nourriture pour chat vendue en Europe d'ici à Noël 2010 et dans le reste du monde d'ici 2020. La facture de Marine Stewardship Council s’élève à 100.000 livres !

Aussi étrange que cela puisse paraitre, les aliments ne sont pas composés principalement de rejets de l’industrie du poisson mais de morceaux de choix (filets et autres). Whiskas a plusieurs gammes : thon, crevette, saumon, morue, sardine, hareng, poisson blanc. Sheba : truite, espadon et plie. Avec la certification, Mars Petcare s’est fixé comme objectif d'éliminer progressivement l'utilisation de filets de premier choix. « Mais est-ce assez ? », s’interroge Callander Mac Dowell qui explique que le chat peut se satisfaire des ingrédients d’origine terrestre à savoir boeuf, agneau, poulet, lapin, dinde, canard et porc pour Whiskas et jambon, gibier et oie pour Sheba. Voir Market Solution du 15 avril 2010

Lecture : Les Echos du Pôle Mer Bretagne : Edition spéciale avril 2010

Xynthia : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir…. de changement pour le gouvernement

A l'issue d'une réunion sur la tempête Xynthia, le 13 avril 2010 à l'Hôtel Matignon. François Fillon a affirmé aujourd'hui qu'il n'y aurait pas de "remise en cause des critères de zonage" déterminant les habitations à détruire après la tempête Xynthia et annoncé la nomination de "délégués à la solidarité" pour "une prise en charge individuelle" des sinistrés. Lire : Sur quels critères l'État a-t-il déclaré des secteurs inhabitables ? (Ouest France)
Près de 8000 français travaillent pour des entreprises islandaises

Avant la crise économique - L'Islande à la conquête du continent européen : Voici donc un tout petit pays s’élançant vers l’Europe continentale et choisissant comme bases opérationnelles l’Angleterre (premier partenaire depuis le ravitaillement des troupes alliées en poissons pendant la Seconde Guerre mondiale), la France et les pays d’Europe du Nord. Près de 8 000 Français travaillaient ainsi pour des entreprises, filiales de sociétés islandaises (Labeyrie, Delpierre et Blini sont des filiales d’Alfesca ; Promens France, Actavis France, Gibaud sont des filiales d’Ossur ; Cinquième Saison est une filiale de Bakkavor, etc.). Source : Les origines et l’évolution de la crise islandaise (France Monde Express)
Eruption volcanique : Saumons norvégiens cloués en mer !


Norvège - Le nuage de cendre volcanique handicape les exportateurs de saumon. Les pisciculteurs sont dans l’obligation d’arrêter leur récolte ou de congeler leur production. Jeudi dernier, Marine Harvest, le plus grand producteur mondial, prévoyait d’exporter 100 tonnes de saumon en France via l’aéroport principal d’Oslo, Gardermoen. Source : Volcano hits Norway hard

Marine Harvest, le géant de la salmoniculture mondiale, vient de révéler les résultats du premier trimestre 2010. Un total de 73.000 tonnes dont 50.000 tonnes en Norvège, 1.000 au Chili, 11.000 au Canada, 7.000 en Ecosse,.... Un peu moins qu’au 4e trimestre 2009 avec 89.000 tonnes. Source : Marine Harvest bat 1Q prévisions de sortie (Seafoodsource)

Grieg seafood, un autre grand du saumon norvégien, prend le contrôle de la société Northern Aquaculture Ltd. dans l’archipel des Shetland (Ecosse) pour un prix de 1,1 million d’euros et une capacité de production de 2.900 tonnes par an. Source : Grieg acquires Shetland producer (SeafoodSource)

La France est le principal client des sociétés norvégiennes qui produisent du saumon en Ecosse, Irlande, Féroé et Norvège. Pour plus de précisions sur le marché du saumon, FranceAgriMer vient de publier un document qui présente la situation mondiale et française du marché des produits de la mer : Diaporama sur les tendances des marchés France & international (FranceAgriMer)
Saumon : Marché français (2008)
Environ 165 000 tonnes de consommation apparente (eq. poids vif)
Importations 190 000 tonnes dont :


  • 97 000 tonnes de Norvège


  • 25 000 tonnes d'Ecosse


  • 15 000 tonnes du Chili


  • 10 000 tonnes de Chine


  • 8 000 tonnes de Pologne


  • 5 000 tonnes du Danemark
Exportations 25 000 tonnes dont :


  • 9 000 tonnes en Belgique


  • 5 000 tonnes en Italie

Informations du 1 au 11 avril 2010

La filière sardine de Normandie, la première victime des PCB… Au Japon, la communauté de pêcheurs de Minamata, victime d’une pollution au mercure, a été indemnisée après plus d’un demi-siècle de procédures !

Fécamp - Vers le chômage technique (Paris Normandie)
50 emplois directs sont menacés par l'interdiction européenne de pêcher la sardine en baie de Seine. Avec leur direction, les salariés d'Ecopromer sont descendus hier dans la rue. Leur avenir est en jeu.
La sardine est-elle trop polluée qu'on ne puisse plus la vendre et si oui que pêcher d'autre ? Telle est la double question qui met en péril deux entreprises de Fécamp : Spes-Armement, d'une part, qui, avec ses deux chalutiers, approvisionne et, d'autre part, l'usine de transformation Ecopromer…..

Le Havre - Les doutes des pêcheurs (Paris Normandie)
Les marins craignent que l'interdiction de pêche de la sardine touche, à terme, d'autres espèces. «Le marin pêcheur est une espèce en voie de disparition. » Sur les quais du port de pêche du Havre, le moral est au plus bas. Entre colère et résignation, les pêcheurs sont au bout du rouleau. Avec l'interdiction de pêcher la sardine en baie de Seine, la profession vient de recevoir un nouveau coup de massue. Le préfet a décidé d'interdire cette pêche à cause d'une contamination au PCB, identifiée par les prélèvements de l'Ifremer et analyses de l'AFSSA, (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Un coup qui s'ajoute au prix du gazole, aux quotas, au nombre réduit de jours de pêche.
La zone concernée est comprise entre les méridiens de Barfleur et de Dieppe. Même si la sardine ne fait pas partie des prises des bateaux de la porte océane, patrons et matelots ne se font guère d'illusion. Ils redoutent que l'interdiction soit étendue à d'autres espèces.
Métier en danger
« Nous avons peur que d'autres poissons viennent allonger la liste », confie Yann. Le propriétaire du Led Zeppelin,…..

Au Japon, les victimes du mercure obtiennent réparation (Le Monde)
Le long combat des victimes de la maladie de Minamata, symbole des dérives du développement économique du Japon de l'après-guerre, touche à sa fin. 2 123 victimes de ce mal provoqué par la pollution au mercure de la baie de Minamata, ville de la préfecture de Kumamoto, dans l'ouest de l'archipel, ont passé, lundi 29 mars, un accord avec le gouvernement et le géant de la chimie Chisso, responsable de la contamination. La transaction prévoit le versement à chaque victime d'une indemnité de 2,1 millions de yens (16 700 euros) assortie d'une allocation mensuelle d'environ 17 000 yens (135 euros).
En 1959, l'origine du mal est enfin identifiée : il s'agit du mercure déversé en quantité dans les eaux de la baie de Minamata par l'usine Chisso, qui produit de l'acétaldéhyde depuis 1932. Ce mercure se retrouve dans les poissons et crustacés, aliments de base de la population locale.

Pourquoi vouloir toujours minimiser la pêche artisanale ?

En 2000, les chercheurs d’Ifremer estimait l’importance de la production en provenance de la bande des 12 milles, de l’ordre de 50 % en poids (avec des variantes selon les façades) ;
Rapport sur l’exercice de la pêche dans la zone côtière de la France (Ifremer 2000)
Jacques Bolopion, André Forest, Louis - Julien Sourd

Les produits de la mer sont écocertifiés durables sous la pression de la grande distribution et de l’industrie halio-alimentaire…. Même les aliments pour chien et chat…. Pendant ce temps, les consommateurs français se lassent du développement durable.

Les moules de corde d’Ecosse sont écocertifiées durables FOS (Friend of the Sea)
L’organisation Friend of the Sea (FOS) a écocertifié les moules élevées sur des filières (long line) par les membres de l’association des conchyliculteurs écossais SSMG (Scottish Shellfish Marketting Group). Source : Scottish Shellfish’s mussels achieve Friend of the Sea certification (Fishnewseu)

Rapport préliminaire d’évaluation selon les principes et critères du MSC pour une pêche durable - Pêcherie de sardine à la bolinche de Bretagne Sud (Bureau Veritas / 30 novembre 2009)
Engagée depuis janvier 2009 par l’Association des bolincheurs de Bretagne, la démarche d’évaluation complète de la pêcherie de Sardine de Bolinche selon les principes et critères du standard MSC pour une pêche durable est menée par l’Organisme certificateur BUREAU VERITAS CERTIFICATION. Cette évaluation complète fait suite à une pré-évaluation menée fin 2008. L’objet du présent rapport est la présentation des résultats préliminaires d’évaluation de la pêcherie et les soumettre à la consultation des parties prenantes.
Avant la publication du rapport final d’évaluation, les parties prenantes disposent d’un délai de 30 jours à compter de la publication du présent rapport sur le site internet du MSC, pour adresser leurs commentaires à BUREAU VERITAS CERTIFICATION.

Du poisson issu de la pêche durable dans les aliments pour animaux Mars Petcare d'ici 2020 (La Dépêche)
La division "animaux de compagnie" du groupe Mars Incorporated s'engage ce mercredi 31 mars à n'utiliser que du poisson provenant de la pêche durable pour élaborer ses produits sous les marques Pedigree, Whiskas, Cesar et Sheba d'ici 2020. Selon Michel Klersky, Président de Mars Petcare France, l'entreprise n'utilise déjà plus de thons patudo, de thons rouges et d'espadons.
D'ici 2020, les produits pour animaux des marques Pedigree, Whiskas, Cesar et Sheba ne contiendront plus de poissons non issus de la pêche durable, selon un engagement pris par Mars Petcare ce mercredi. L'entreprise qui dépend de Mars Incorporated compte remplacer les poissons entiers et les filets de poisson provenant de la pêche sauvage par des "produits dérivés durables et des produits de l'aquaculture durable"…..

Les consommateurs lassés du développement durable (La Tribune)
Moins de communication mais plus d'informations. Les consommateurs expriment des attentes paradoxales vis-à-vis des entreprises.
Développement durable, réchauffement climatique, produits plus verts que verts... Les consommateurs en ont assez. C'est l'impression qui domine à la lecture des résultats de l'étude sur « Les Français et la communication responsable » présentée aujourd'hui par le cabinet de conseil en marketing durable Ethicity en présence de la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno. Menée en partenariat avec TNS Media Intelligence auprès d'environ 4.500 individus âgés de 15 à 70 ans, cette étude révèle une certaine lassitude des consommateurs face au développement durable, 60 % déclarant avoir changé leur comportement contre 69 % en 2008.


Les pêcheurs australiens demandent des compensations financières pour la création d’aires Marines protégées. Fishers demand compensation for marine reserves

La diminution des prix en criée et l’augmentation des rejets favorisent de nouvelles filières de commercialisation… Lulu le Merlu à Lorient et les paniers de la mer dans le pays Bigouden et à La Rochelle.

Lorient - Le bon merlu de Keroman prend du galon ! (Ouest France)
Chez Moulin Marée, Maryse Uzel et ses collègues valorisent le merlu entier en en tirant de beaux filets, appréciés du consommateur.
P'tit poisson, étoile ou dauphin, voilà Lulu le Merlu de Keroman dans son assiette préparée par Halieutis. Quotas bien gérés, circuit court de distribution et rémunérateur... Voilà le merlu fileté puis pané, que le port de pêche s'applique à valoriser.
Trophée, primé
Le merlu de Keroman était à l'honneur hier au port de pêche. Le poisson, emblème local, a reçu le Trophée du développement durable, créé par le ministère de l'Écologie. C'est en fait l'entreprise Halieutis qui a été primée, mais à travers elle, l'ensemble du port de pêche, comme l'a souligné son président Pierric Bouleau, heureux lauréat.
Du poisson, pas de marché
Le merlu peuple à nouveau les mers. Les chalutiers français gèrent correctement les quotas, la ressource reste abondante. Résultat : le marché s'engorge. L'Espagne, premier client des bateaux bretons, n'importe plus de merlu. Pire, elle en exporte. Les prix se sont effondrés. Et des tonnes de merlu lorientais finissent en farine animale. Stupide !

Emploi. L'atelier d'insertion s'installe à Saint-Guénolé (Le Télégramme)
L'atelier de mareyage du Panier de la mer vient de s'installer à Saint-Guénolé. Un déménagement synonyme de développement pour l'association, toujours à l'étroit sur ses terres de Kerambourg.
Les difficultés financières rencontrées en 2008 ne sont plus que de mauvais souvenirs. «La procédure de sauvegarde, qui prendra fin en 2011, a contribué à renforcer notre démarche vers une amélioration de nos prestations», commentait, mardi, Colette Rodet, la présidente du Panier de la mer 29, à l'occasion de l'assemblée générale de l'association. Et bien qu'elle soit toujours à la recherche de nouveaux partenaires, les conventions signées avec les ministères de l'Agriculture et de la Pêche et de la Cohésion sociale, dans le cadre du plan de relance, ont offert de nouvelles perspectives à l'association. À commencer par son atelier de mareyage, à l'étroit dans les locaux mis à disposition depuis plusieurs années par le lycée maritime du Guilvinec. «Depuis la mi-janvier, les salariés en insertion travaillent dans un nouvel atelier, sur le port de Saint-Guénolé», poursuit Hélène Rochet, la directrice de la fédération du Panier de la mer. Une unité de 300m² équipée d'un tunnel de surgélation et de chambres froides.

Paniers de la mer à La Rochelle - L'atelier devient une usine : Du social à l'agroalimentaire (Sud-Ouest)
Installé depuis sa création en 2001 à Chef-de-Baie, le Panier de la mer a déménagé dans un bâtiment remis à neuf, au Grand Port maritime. Une page se tourne dans l'histoire de la petite structure d'insertion le Panier de la mer, fondée au début du siècle par Jacques Luciani et Yann Leclerc. Hébergée depuis sa création, en 2001, dans les locaux du lycée maritime et aquacole à la criée du port de pêche de Chef-de-Baie, elle a fait ses valises en début d'année pour s'installer à quelques encablures, dans un bâtiment situé dans la zone du Grand Port maritime.

Discrimination : Reconnaissance du travail des femmes dans la pêche et reconnaissance des pêcheurs à pied comme des pêcheurs à part entière

Avis du CCR Sud sur la Pêche à Pied y les pêcheurs de coquillage (mariscadoras)

Avis du CCR Sud sur la situation des femmes de la pêche
Reconnaissance de la contribution des conjointes aidantes et révision de la directive 86/613/CEE

Deux propriétaires expropriés du littoral déboutés par la CEDH (Actu-Environnement)
La Cour européenne des droits de l'homme vient de donner raison à la France sur une application stricte de la loi Littoral. Son non-respect avait été mis en cause après la tempête Xynthia, qui a causé la mort de 53 personnes en février dernier.
Dans deux arrêts du lundi 29 mars, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a débouté les propriétaires de deux maisons construites sur le domaine public maritime, à Arradon (Morbihan), qui contestaient leur expropriation.
Deux histoires !

Histoire - Pêche professionnelle et pêche récréative, 1852-1979 (Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest)
Jean-Christophe Fichou
La pêche en mer, de loisir ou récréative, est une activité très récente en France puisqu’elle a pris naissance à la toute fin du xixe siècle pour connaître un extraordinaire essor à partir de la Seconde Guerre mondiale, en période de pénurie alimentaire. Légalement le statut de ces pêcheurs amateurs est complexe ; pendant longtemps, leur présence est seulement tolérée sur l’eau car depuis les ordonnances de Vauban, seuls les inscrits maritimes peuvent y travailler. Personne toutefois ne songe à légiférer en la matière car ces passionnés sont peu nombreux, et les prises effectuées restent minimes. Les choses changent dans les années 1960 lorsque le nombre des pêcheurs plaisanciers s’accroît fortement, devient supérieur à celui des professionnels, alors que l’Inscription maritime disparaît. Dès lors les amateurs s’organisent et réclament des droits dont ils n’avaient encore jamais disposé. Les pouvoirs publics obtempèrent, mais le bras de fer avec les professionnels, malgré la baisse inéluctable de leurs effectifs, est loin d’être terminé d’autant plus que la prédation des amateurs sur les stocks disponibles est loin d’être marginale et que les totaux admissibles de captures sont réduits chaque année.

La crise sardinière de 1902-1913 au cœur des affrontements religieux en Bretagne
Jean-Christophe Fichou
Au début de l’automne 1902, la sardine a disparu des côtes bretonnes et vendéennes ; 15 000 à 20 000 ouvrières des conserveries, et le double de pêcheurs sont au chômage. La misère se fait tous les jours plus pesante. Pour tenter de la soulager, des fonds importants sont recueillis après une intense campagne de presse et un formidable élan national. Pour les distribuer, un comité de secours est constitué en janvier 1903, mais pour beaucoup de donateurs il présente le défaut d’être dirigé par des personnalités proches du gouvernement jugé trop républicain. Un second comité catholique est donc créé pour répondre aux attentes des donateurs hostiles aux radicaux et au gouvernement d’Émile Combes. Le grand débat d’idées à propos de la séparation de l’État et de l’Église qui secoue la France au cours des premières années du xxe siècle trouve assez étonnamment un prolongement inattendu dans la grande crise sardinière qui frappe la Bretagne entre 1902 et 1907.
Etude
Des initiatives dans la pêche bretonne
Identification, analyse et mise en valeur des initiatives de gestion, de préservation et de valorisation des ressources mises en œuvre par les pêcheurs en Bretagne
Bastien Malgrange - Septembre 2009
Institut Universitaire Européen de la Mer / Université Occidentale de Bretagne
Master « Sciences de la mer et du Littoral » Mention « Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral »
Semaine du 21 au 28 mars 2010
Interdiction des rejets de poissons en mer et biodiversité

Alors que la Commission européenne veut imposer à la pêche communautaire le « zéro rejet en mer », des scientifiques britanniques avertissent que l’interdiction des rejets pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur les populations d’oiseaux de mer.

L'UE souhaite interdire de jeter par-dessus bord les poissons indésirables. Dans une étude conduite par le Dr Keith Hamer, les chercheurs de l'Université de Leeds montrent par exemple que les fous de Bassan se nourrissent en grande partie à partir des abats rejetés en mer par les bateaux de pêche. Ils indiquent : « Même si les rejets doivent être arrêtés pour protéger la biodiversité marine, il est nécessaire de connaitre l'impact environnemental d'une telle mesure… » Source : Fishing Discard Ban Could Damage Sea Bird Success, Scientists Warn (Science daily)

Oslo renforce sa position boursière dans la pêche mondiale.

Avec l’introduction de la multinationale chinoise China Fishery Group Limited, la bourse d’Oslo renforce sa position dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture mondiales avec une dizaine de sociétés halieutiques avoisinant ou dépassant le milliard de US$ de chiffre d’affaires. (Source : Bourse d’Oslo). Voir : Les sociétés de pêche cotées à la bourse d’Oslo

Thon rouge : Mise au point des scientifiques au moment où l'éco-pirate entre en scène...

Thon rouge, une réaction des scientifiques (Libération)
Le refus des pays membres de la CITES (Convention sur le commerce des espèces sauvages menacées) d'interdire le commerce international du Thon rouge a suscité une réaction de l' Association Française d'Halieumétrie (AFH). Dans une note précédente, j'avais attiré l'attention sur la confusion jetée sur ce problème par des informations non vérifiées parues dans la presse.

Dossier Ifremer : Le thon rouge, une espèce surexploitée

Le cap'tain Paul Watson promet la guerre à outrance contre les pêcheurs de thon en Méditerranée (L’Express)
Paul Watson, fondateur de Greenpeace, est considéré comme un héros par les uns, comme un pirate par les autres (lire notre article : Le pirate de l'Antarctique ). Désormais à la tête de son organisation Sea Shepherd , ce Canadien est le seul qui ose défier la flotte baleinière japonaise en plein Antarctique. En mai, il sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs. Jeudi, le Cap'tain Watson était de passage à Paris pour annoncer sa campagne. Entouré de sa garde prétorienne de jeunes gens arborant la tête de mort des pirates sur leur

Alors que Petit Navire met le Cap sur le Portugal, le pôle halio-alimentaire lorientais se renforce :

Paulet (Douarnenez). 28.000 € de primes supralégales (Le Télégramme)
Le comité d'entreprise (CE) des établissements Paulet vient de rendre son avis sur le projet de réorganisation de l'usine douarneniste. Ce projet comprend le transfert au Portugal de la production de salades composées pour le marché anglais et la suppression de 38 postes, basée sur des départs volontaires. Le comité d'entreprise indique avoir obtenu, notamment, 28.000€ nets de primes supralégales. Même si «ce plan reste un plan de volontariat, des inquiétudes subsistent sur l'avenir du site», ajoute le CE.

Lorient - Visitez l’usine de poisson et crevettes de Capitaine Houat à Lorient (Ouest France)
Capitaine Houat ouvre ses portes au public lundi 29 et mardi 30 mars, au port de pêche de Lorient. C’est une première ! L’entreprise est le premier mareyeur de Lorient et l’un des plus importants en France : 200 salariés à Lorient, 100 à Boulogne, 10 000 tonnes de produits traités par an, pour 130 millions d’euros de chiffre d’affaires. Deux activités : la découpe de poisson en filet (le filetage) (4 000 tonnes) et la cuisson de crevettes (6 000 tonnes).
Lorient - Crevette. Nouvelle usine pour Krustanord (Le Télégramme)
La nouvelle usine de cuisson de crevettes de l'entreprise Krustanord sortira de terre en juin. Située à deux pas de l'aire de réparation navale du port de pêche, elle permettra dedoubler la production.
Pour l'instant, c'est encore un terrain vague, rue chalutier de la Tanche. L'endroit verra bientôt sortir de terre 8.200m² de locaux industriels qui abriteront les nouveaux ateliers de cuisson de Krustanord. Cette filiale de Pescanova est installée actuellement, une rue plus loin, rue Chalutier des deux Anges. Elle y cuit chaque année 4.500 tonnes de crevettes importées et a besoin d'espace pour répondre à la demande de plus en plus forte des consommateurs. Le prix des crevettes d'élevage a baissé, les volumes ont augmenté.

Vendée : Après Merlin-plage avec ses appartements « Pieds dans l’eau », Bretignolles-plaisance avec ses yatchs « Pieds sur l’eau » !

Vendée - Port Bretignolles : le projet est bouclé (Ouest France)
Le dossier ne sera plus retouché à Bretignolles pour le port de plaisance. Sa réalisation est désormais suspendue à l'avis des services de l'État.
Entretien avec Christophe Chabot, maire de Bretignolles-sur-Mer.
Quel est l'intérêt d'un port de plaisance pour les Bretignollais ?
C'est une alternative à l'urbanisation. Nous voulons arrêter de laisser construire des maisons vides l'hiver. Au début des années 2000, avec 85 % de résidences secondaires et un programme immobilier tous les 10 ans, Bretignolles possédait le plus mauvais ratio entre résidences secondaires et principales sur le littoral vendéen. Cela nuit à la qualité de vie à l'année.
On ne construit donc plus à Bretignolles ?
Si, mais nous encourageons la résidence principale. Lorsque nous avons été élus à la mairie en 2001, nous avons engagé une première option consistant à entourer notre zone constructible de 300 à 400 ha de ceinture verte. La deuxième option fut de créer des zones constructibles réservées uniquement aux jeunes ménages. Elle a permis l'installation de 100 familles entre 2001 et 2007, sur des terrains au prix moyen de 45 € le m2, l'ouverture de cinq nouvelles classes à l'école publique, et d'autres équipements de vie quotidienne…..
Réglementations
Listes des Permis de Pêche Spéciaux (PPS) mises à jour au 23 mars 2010
Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture
Note de service DPMA/SDRH/N2010-9611 Date: 24 mars 2010

Contexte : L’arrêté cadre du 18 décembre 2006 a précisé les relations existant entre les régimes d’autorisation en vigueur et les interactions entre eux. L’autorisation générale de pratiquer une activité de pêche commerciale, obligatoire pour tout navire de pêche déclaré actif dans le fichier de la flotte de pêche communautaire (FPC), est la licence prévue par le règlement R(CE) 1681/05.
L’objet de la présente note de service est de rappeler les régimes en vigueur et de préciser les listes des navires disposant de ces PPS.

Les régimes de permis de pêche spéciaux en vigueur au 23 mars 2010 : Il existe dix-huit régimes de permis de pêche spéciaux en vigueur et mis en oeuvre par les autorités françaises, dont vous trouverez les listes mises à jour jointes en annexes : Suite….
Pêche du cabillaud (document pdf - Journal officiel de l’UE)
Règlement (UE) n° 237/2010 de la Commission du 22 mars 2010 fixant les modalités d'application du règlement (CE) n° 1342/2008 du Conseil établissant un plan à long terme pour les stocks de cabillaud et les pêcheries exploitant ces stocks.
Programme de travail des eurodéputés, études en cours, séance plénière.....
Informations du 8 au 21 mars 2010
Thon rouge : Les enseignements de Doha

Le Japon n’est plus depuis longtemps la première puissance de pêche mondiale, mais le pays défend et sécurise coûte que coûte son approvisionnement en produits de la mer. N’est-il pas le premier marché halieutique dans le monde ?

Rien n’était joué… Avant la réunion de la Cites à Doha, les japonais étaient dans le doute et beaucoup avaient misé sur l’interdiction du commerce international du thon rouge de Méditerranée et de l’Atlantique Est. A la bourse de Tokyo, les actions des sociétés impliquées dans le thon ont monté jusqu’à la réunion de Doha puis elles ont chuté après le rejet de l'interdiction du commerce international de thon rouge.
Avant Doha... Les actions des entreprises de pêche ont progressé après l'accord annoncé par l'Union Européen sur l'interdiction de la pêche du thon rouge (espèce menacée), selon journal économique Nikkei. Les entreprises favorisées par cette nouvelle sont notamment les producteurs de poissons d'élevage : Tohto Suisan a grimpé en flèche de 9,9% à 167 yens, tandis que Hayashikane Sangyo a progressé de 4,6% à 138 yens. Nitto Seimo Co spécialisé dans l'élevage de thon a gagné 5,7% à 111 yens tandis que Maruha Nichiro Holdings éleveur de thon rouge, a gagné 1,6% à 131 yens. Source : La Bourse de Tokyo s'affiche en hausse (La Tribune)
Le lendemain de la votation, Hayashikane Sangyo a perdu 8,21%. Source : La Bourse de Tokyo finit en hausse de 0,75% (Le Point)

La vague « Pêche durable ». Euronor, première pêcherie française à obtenir le label « MSC », le pétoncle américain cible le trophée pour mieux attaquer le marché français !!!

Euronor fier de recevoir un label qui valide ses bonnes pratiques (La Voix du Nord)
Bruno Leduc, directeur adjoint d'Euronor, hier devant le Bressay Bank, qui a débarqué cette nuit sa première pêche labellisée. Bruno Leduc, directeur adjoint d'Euronor, hier devant le Bressay Bank, qui a débarqué cette nuit sa première pêche labellisée.
L'armement hauturier Euronor vient d'être certifié par un organisme indépendant (MSC), réputé intransigeant, pour sa pratique durable et responsable de la pêche au lieu noir. Bruno Leduc, directeur adjoint, est fier de cette reconnaissance.

USA : Le pétoncle géant demande la certification MSC
Le pétoncle géant des USA, Placopecten magellanicus, va entrer dans une phase d’évaluation en vue de l’obtention du label pêche durable du Marine Stewardship Council (MSC). L'annonce spéciale a été faite au moment de l'International Boston Seafood Show par Ross Paasche, Président de l'association étatsunienne de pétoncles.
La pêcherie de pétoncles des USA est l’une des plus importantes dans le monde. Les débarquements de pétoncle géant américain le long de la côte Est ont atteint 53,5 millions de livres en 2008, selon le National Marine Fisheries Service. La plupart des produits sont débarqués à New Bedford, au Massachusetts, qui a été numéro 1 des ports américains en termes de valeur économique pendant neuf années consécutives. Le chiffre d’affaires de la pêcherie s’est élevé à 241,3 millions de dollars en 2008. Source : U.S. sea scallops enter MSC assessment (Seafoodsource)

Pas besoin de label à Saint-Jean-de-Luz, les pêcheurs de Logicoop misent sur la vente directe et comptent plutôt sur des relations de confiance avec les consommateurs…

Ciboure/Saint-Jean-de-Luz : Le poisson frais est livré à domicile (Sud-Ouest)
Depuis hier, les pêcheurs proposent la livraison de paniers de poisson. Un nouvelle avancée dans la vente directe. A Mourenx, Salies-de-Béarn ou Saint-Palais, on a mangé hier, sans se déplacer, du poisson frais venu directement de Ciboure. Derrière cette nouveauté, aucune diablerie d'Internet et du commerce en ligne. La ligne reste bien celle des pêcheurs du port de Ciboure. En effet, sous la bannière de la coopérative maritime Logicoop, les navires proposent désormais le fruit de leur sortie de la nuit, ou de la veille, sous la forme de « panier des produits de la mer », livré tout près de chez soi.
Hier, lors de sa tournée inaugurale, Logicoop a honoré 93 commandes. « Près de 200 kg de poisson », annonce Mathilde Ubera, directrice de la coopérative. « Nous avons recueilli les demande en 15 jours seulement, et j'ai dû en refuser une dizaine. »
Moyennant 20 euros, le consommateur reçoit un emballage scellé contenant au moins 2 kg de poisson, voire plus en fonction de l'espèce pêchée. Fraîcheur et traçabilité garanties, avec une étiquette indiquant le jour de pêche et le nom du bateau.

Des architectes navals souhaiteraient construire les bateaux de demain…. Des pêcheurs auraient souhaité garder leurs bateaux de pêche et qui partent à la casse encore neufs….

Faciliter l'éco-conception des navires de pêche : une urgence (Novethic)
Conçus il y a plus de trente ans, la majorité des navires de pêche français sont aujourd'hui énergivores et dangereux pour leurs équipages. Les professionnels du secteur réclament donc de nouveaux bateaux éco-conçus, mais la réglementation freine leur émergence.
« S’il y a bien un secteur dans lequel l’éco-conception des bateaux doit être encouragée, c’est celui de la pêche. » Invité le 5 mars dernier par l’Association Econav, réseau de promotion de l’éco-navigation, à l’occasion d’une journée thématique sur les bateaux du futur, Gérard d’Aboville a surtout tenu à rappeler l’état désastreux de la flotte de pêche française. « Nos navires de pêche ont 24 ans de moyenne…

La Baule - Pêche : La Turballe se lance dans la déconstruction
La Turballe est actuellement le seul port sur la façade Atlantique à proposer ce service. La déconstruction de navires de pêche a débuté. Quatre bateaux vivent leurs derniers jours.
C'est le bateau de Bernard Groisard qui a ouvert le bal. Un senneur âgé de tout juste 7 ans, de 24 m de long par 8 m de large. Le bateau d'un pêcheur devenu écrivain « Ouest-France du 16 mars ». Hissé sur la nouvelle l'aire technique, le navire de 160 tonnes est en cours de déconstruction.
« Pour l'instant nous avons quatre bateaux à découper, explique Sébastien Piotrowski, directeur régional de Barta recycling, filiale spécialisée dans les métaux, déconstruction d'avions ou de bateaux, du groupe Véolia. Les trois premiers, construits en aluminium, viennent de l'île d'Yeu, le 4e est en acier et arrive de Lorient. »
Quinze jours pour un bateau....

Le Croisic croit toujours à son port de pêche… La Rochelle, non ?

Le Croisic sauve sa criée (Ouest France)
La négociation a abouti, hier, entre le Département et Le Croisic : le port voulait préserver à tout prix son outil. Hourra peuvent crier ce matin les Croisicais, ceux qui pestaient voici un an contre le gestionnaire défaillant de sa criée (la chambre de commerce), lors d'une vaste manifestation ! Hier après-midi, le conseil portuaire réunissant élus croisicais et représentants du Département sont arrivés à un bon compromis : le conseil général récupère, de la ville du Croisic, sa gestion (excédentaire) du port de plaisance (400 anneaux, 20 000 € de bénéfice l'an passé) pour la mettre dans un pot commun avec la gestion de la criée plus celle du port et de la criée de La Turballe (très déficitaire).
La Rochelle - Le port de pêche perd une béquille (Sud-Ouest)
La Chambre de commerce n'épongera plus ses dettes. Est-il condamné pour autant ?
La production de la pêche rochelaise est insuffisante pour équilibrer les comptes du port de pêche. La Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle « n'a plus les moyens d'assurer la couverture des pertes » du port de pêche. Son président, Robert Butel, ne retire pas une virgule de ce qu'il annonçait lors des voeux consulaires, le 20 janvier dernier.

Chef-de-Baie, Chef-de-Baie, morne port... (Sud-Ouest)
Le port a été conçu en 1988, quand la pêche rochelaise débarquait 9 800 tonnes par an. Transformer le port de pêche de Chef-de-Baie en annexe du port de plaisance des Minimes. La proposition avait été formulée en 2000 par cinq très sérieux hauts fonctionnaires partis ausculter les criées hexagonales, de Dunkerque à Sète….

Même dans les réserves marines, les oursins sont des victimes !!!

Les oursins victimes de la pollution et du braconnage (Var Matin)
La cueillette des oursins ? Ce fut une source non négligeable de revenus il y a quelques années. Mais elle ne fait plus vivre les derniers pêcheurs professionnels. Ils ne sont plus qu'une poignée entre Menton et Cannes à exercer ce métier. Qui dure de moins en moins longtemps : habituellement ouverte en septembre, la saison n'a démarré que le 1er novembre et se poursuivra jusqu'au 15 avril. Une mesure prise par la préfecture de Région pour harmoniser les périodes de capture entre les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes…..
« Pas plus d'oursins dans la réserve de l'Estérel »
La cueillette n'est plus cette manne qui permettait aux anciens de vivre confortablement toute l'année. Leurs successeurs refusent de les accabler. « Ce ne sont pas les professionnels qui sont à l'origine de la désertification de l'oursin, explique Vincent Peri qui, dès l'ouverture de la saison, lâche son taxi, à Antibes. Nous sommes les jardiniers de la mer et ne prélevons que pour nos commandes. »
Et Fabrice Ruggiero de se demander : « Pourquoi, dans la réserve de l'Estérel, zone interdite de pêche, n'y a-t-il pas plus d'oursins qu'ailleurs ? Parce que des milliers de bateaux y sont nettoyés quotidiennement à coup de détergents, polluant ainsi les hérissons de mer. A cela, il faut ajouter le changement des courants et de la température de l'eau, sans compter la surpopulation en période estivale. »
Pour eux, la réduction de la saison ne va pas pour autant favoriser le repeuplement. « Au contraire, elle risque d'occasionner plus de prélèvements dans un temps plus réduit pour maintenir le chiffre d'affaires », s'inquiète Vincent Peri.
Les exportations canadiennes souffrent et par conséquent les pêcheurs canadiens…
Gilles Thériault, consultant spécialiste des pêches, estime qu'une restructuration de l'industrie est inévitable. « Les prix ne vont pas revenir à ce qu'ils étaient. Alors, il va falloir procéder à un ajustement de l'industrie des pêches, un ajustement très important, c'est-à-dire à une restructuration tant au niveau de la capture qu'au niveau de la transformation », dit-il.
Source : Le déclin des pêches se poursuit (Radio Canada)

Grands fonds : "peut-être faudrait-il écouter les pêcheurs ?"
La mission française dédiée à la pêche profonde doit conclure ses travaux début avril. Elle donnera le "la" pour une décision communautaire. Mais, selon les patrons spécialisés dans ce métier, elle ne les écoute pas. Le point de vue de Thierry Le Du et de Christophe Paullac, deux patrons concernés. C’est deux commandants de chalutiers, qui pratiquent la pêche dans les grands fonds, demandent que leur connaissance en la matière soit prise en compte avant de prendre des décisions. Selon eux, cette pêche est durable, financièrement et écologiquement.
Le Marin, édition du N° 3270, page 22 et 23 (transmis par les CCI Quimper et Côte d’Opale)

De Récife à Paris, en passant par Doha, les experts du thon rouge poursuivent leur migration… Ils voyagent après ce grand migrateur.....

Certains spécialistes pensent que l’interdiction du commerce international du Thon rouge aura des répercussions sur l’ensemble des thonidés. « L’industrie thonière aura de nouveaux défis à affronter ces prochains mois: les conserveries de thon s’attendent à ce qu’une décision de lister le thon rouge à l’annexe 1 de la CITES (proposition qui sera discutée lors de la réunion de la CITES de Mars 2010) ait des répercussions sur la consommation générale de thon en conserve. Le consommateur moyen ne reconnaît pas les différentes espèces de thon, ni la situation des différents stocks, et une action visant à préserver une espèce sera vue comme applicable à toutes. » Source : Nouveaux défis pour les marchés européens du thon (Agritrade)

Les petits pêcheurs méditerranéens de thon rouge expriment leur "ras-le-bol" (AFP)
Les petits pêcheurs de thon rouge des environs de Marseille ont dit mercredi leur "ras-le-bol" face à la faiblesse du quota qui leur a été attribué pour 2010, s'interrogeant sur les "réelles intentions" du ministère quant à l'avenir de la pêche artisanale.
"Une fois de plus, l'arrêté de répartition des quotas ne correspond pas à la politique affichée par le gouvernement ni aux demandes de certaines ONG: promouvoir la pêche artisanale", dénonce la coordination des pêcheurs de l'étang de Berre et de la région dans un communiqué.
"Malgré nos protestations depuis plus d'un an, nous allons devoir comme l'an passé rembourser le dépassement de quota de 2007 des thoniers senneurs (gros navires spécialisés qui pratiquent une pêche industrielle, NDLR), soit 22 tonnes en moins pour les ligneurs et palangriers en Méditerranée sur le quota 2010 qui viennent s'ajouter aux 10 tonnes de 2009", souligne le syndicat qui demande la restitution de ces 32 tonnes.
Au total, les 70 bateaux de la coordination se partagent 98 tonnes de quota sur les 300 tonnes attribués aux pêcheurs artisanaux d'Atlantique et Méditerranée, tandis que les 28 thoniers senneurs disposent de 1.700 tonnes.

Peut-on encore manger du thon ? (et si oui lequel ?) (Terra Eco)
Pratique - Le sort du thon rouge est depuis ce week-end entre les mains des pays membres de la CITES, qui discutent d'une interdiction de son commerce international. Mais les autres espèces sont-elles à l'abri de notre appétit vorace ?
Vu de l’Hexagone, le feuilleton du thon rouge est surtout une affaire de pêcheurs. Le poisson ne fait en effet pas exactement partie de notre menu typique, et la diminution du stock s’expliquerait plutôt par la gourmandise des Japonais, qui voient dans sa chair la Roll’s des sushis. De quoi donner une bonne conscience au consommateur français. Sauf qu’il engloutit 215 860 tonnes de thon en moyenne par an, en majorité sous forme de conserves, ce qui en fait le premier produit de la mer dans notre assiette. En se focalisant sur le thon rouge, rebaptisé "panda des mers", ne perd-on pas de vue les risques que courent les autres espèces ? Pas simple d’y répondre….

Nouveaux défis pour les marchés européens du thon (Agritrade)
Dans son rapport de Janvier 2010 sur le marché du thon, Globefish souligne que: ‘le thon en conserve des Philippines continue de faire son chemin sur les marchés européens, avec les chiffres des douanes des six premiers mois qui confirment la tendance de l’an dernier. Il y a eu une augmentation de 45% des importations en provenance des Philippines en 2009, avec une augmentation majeure en Allemagne – jusqu’à 36%’. Pendant ce temps, les chiffres de Globefish montrent que les importations de thon des pays ACP (Côte d’Ivoire, Madagascar, les Seychelles et le Sénégal) en France, un autre marché européen important pour les produits thoniers, sont en diminution. Lire : Tuna Market Report - January 2010

Angleterre : Wallasea renonce à ses digues (Ouest France)
Cette île de la côte est de l'Angleterre va redevenir inondable. Pour le bonheur des oiseaux, qui recommencent à la coloniser.
Londres. De notre correspondante
À une heure de Londres, au bord de la mer du Nord, la plus grande zone de prés salés d'Europe est en cours d'aménagement. Bordée par les estuaires des rivières Roach et Crouch, l'île de Wallasea, pendant 400 ans, s'est étendue en gagnant sur la mer. Depuis dix ans, le mouvement est inversé, sous l'impulsion de la Société royale protectrice des oiseaux. D'ici 2019, ce bout de terre inhabité, d'un millier d'hectares, entouré de digues, deviendra une mosaïque de marécages, de lagons, de pâturages.
Les digues : une bombe à retardement….


Parlement Européen : Document de travail du 5 mars 2010
Document de travail sur Le régime d'importation dans l'UE des produits de la pêche et de l'aquaculture dans la perspective de la réforme de la PCP (Commission de la pêche - Rapporteur: Alain Cadec)
« De toute évidence, la production communautaire ne suffit pas et ne pourra jamais suffire à satisfaire la demande actuelle et future. Les importations sont donc une nécessité incontestable.
Il n’en demeure pas moins que cette question préoccupe légitimement un certain nombre d’acteurs du secteur qui s’inquiètent, soit du volume, soit du prix des PPA importés, soit encore des conditions dans lesquelles ces produits sont obtenus dans les pays tiers et admis sur le marché communautaire. C’est, pour l’essentiel, de cette préoccupation que traite le rapport en préparation en examinant, sous tous ses aspects, la question du régime d’importation dans l’UE des PPA. »
Parlement Européen : Etudes et rapports
Les conséquences des négociations à l’OMC et des autres discussions commerciales sur le secteur de la pêche (Parlement Européen - septembre 2009 )
Cette étude décrit et analyse certains flux d’échanges communautaires et internationaux et examine les barrières tarifaires appliquées au commerce de la pêche, avec un intérêt particulier pour les protections douanières maintenues par l’UE. C’est dans ce cadre que les négociations bilatérales et multilatérales actuellement en cours devant l’OMC sont décrites et analysées, sous l’angle de leurs conséquences sur les secteurs de la pêche et de l’aquaculture dans l’UE. L’examen des discussions ouvertes à l’OMC est principalement axé sur l’AMNA et les subventions pour la pêche. L’utilisation par l’Union d’instruments de défense commerciale est également évoquée dans le contexte de modifications éventuelles apportées aux mesures antidumping et à la jurisprudence de l’OMC.
La pêche en Islande (Parlement européen - septembre 2008)
Contenu : Le présent document a été rédigé à la demande de la commission de la pêche à l’intention de la délégation qui se rendra en Islande en octobre 2008. La visite se concentre essentiellement sur le système de gestion des pêches mis en place en Islande (système de gestion fondé sur les droits de pêche), sur la politique en matière de rejets, ainsi que sur le contrôle des activités de pêche et la lutte contre les infractions.

Pour consulter les autres études : Parlement Européen
Semaine du 1 au 8 Mars 2010

La Rochelle : La complainte des épouses de marin (Sud-Ouest)
L'opération autour de la Journée du 8 mars a débuté par des débats consacrés aux femmes de marins. Marie-Claude Braché est l'une d'elles.
Marie-Claude Braché, présidente de l'Association charentaise des femmes et familles de marins : « Ils disent que, pour eux, c'est la liberté. Ils la paient assez cher ».
Pour « rompre la solitude », Marie-Claude Braché a adhéré à l'Association charentaise des femmes et familles de marins en 1993. Elle en est devenue présidente en 2000. Aujourd'hui, une douzaine de femmes, mères ou épouses de marins, se réunissent régulièrement, quai du Ponant, dans un local de la Chambre de commerce et d'industrie, au sein de cette association. Confrontées aux mêmes difficultés, elles se remontent le moral et se soutiennent en cas de coup dur, notamment lors du décès en mer de l'un des leurs.

Eolien en mer : Débat public en Haute-Normandie. Les vendéens proposent que les promoteurs installent des récifs artificiels en compensation….

Dieppe - Le débat sur l'éolien en mer se prépare (Paris Normandie)
La parole aux internautes sur le site de la Commission du débat public DEBAT PUBLIC. Un site internet mis en place pour une large participation.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a été saisie pour organiser une consultation à propos du projet de parc éolien en mer des Deux Côtes, au large de Dieppe et du Tréport. Le débat se déroulera du 8 avril au 31 juillet, afin d'intervenir en amont de toute décision concernant l'implantation du parc en projet. Et ce sur demande du maître d'ouvrage la Compagnie du vent (filiale du groupe GDF Suez). La commission particulière du débat public en charge de sa préparation a souhaité ouvrir un dispositif de participation sur Internet : ainsi, entre le 8 et le 22 mars, le grand public pourra se prononcer sur la question « Quels sont selon vous les thèmes à aborder dans un débat public sur un projet de parc éolien en mer, au large des côtes de la Somme et de la Seine-Maritime ? »

Au pied des éoliennes, des HLM à poissons (Ouest France)
Les récifs artificiels sont efficaces, mais il faudrait qu'ils soient plus nombreux.
Cette structure coûte un peu cher. Pourquoi ne pas la financer grâce aux énergies renouvelables, suggèrent les pêcheurs ?
« En 2004, du tacaud et des crustacés sont apparus, en 2005, du homard et du congre, en 2006, du lieu. L'année dernière, les lieus avaient atteint une taille respectable de 70 à 90 cm. » Devant le Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche en Pays de la Loire (Smidap), le biologiste Julien Duprès, du cabinet In Vivo, a dressé un bilan encourageant de la colonisation progressive des récifs artificiels expérimentaux de l'île d'Yeu. Des structures en béton immergées en 2003, dans le cadre d'un projet du Comité régional des pêches…..
Des « niches » plus variées….

La pêche s’expose au Salon de l’agriculture de Paris ; pêcheurs boulonnais et basques vont au contact des consommateurs…. Et lancement de la filière Origine France

Boulogne - De retour à Paris, les pêcheurs racontent leur métier aux visiteurs (Voix du Nord)
L'ensemble de la filière est représenté sur ce stand, qu'il s'agisse de pêche artisanale ou hauturière. Et les visiteurs nous posent de nombreuses questions. » Des questions auxquelles se chargent de répondre les pêcheurs qui ont fait le déplacement pour parler de leur profession : « Sur le salon, on est proches des gens, se satisfait Bruno Margollé, président de la CME (Coopérative maritime étaploise).
On leur raconte nos difficultés. » En ce moment, c'est le hareng qui pose problème. « Notre quota est de 775 tonnes pour 70 navires. Il était de 25 000 tonnes dans les années 70... » Le président de la CME tient aussi à rassurer le public : « On leur explique qu'on est responsables et respectueux de la ressource…..
Olivier Leprêtre et Marc Perrault, présidents du comité régional et du comité local des pêches, sont aussi présents sur le stand pour parler de leurs conditions de travail. « On nous interroge sur les lieux où l'on pêche, la profondeur... et beaucoup sur le prix, qui monte avec les taxes des différents intermédiaires. On nous demande aussi s'il reste du poisson dans la mer…..
Le poisson basque remonte la Seine (Le Journal)
Aujourd'hui, pour la première fois, la filière pêche du Pays Basque sera représentée lors du Salon de l'Agriculture où la truite d'élevage et le merlu de ligne seront à l'honneur. Serge Larzabal, Président du Comité local des pêches, explique que la proposition de participation émane de la Chambre départementale d'Agriculture qui a convié quatre pêcheurs et deux mareyeurs sur leur stand. Sur place, un petit film de moins de 10 minutes sera passé en boucle pour montrer les techniques de pêche à bord des bateaux et le travail autour du poisson. Les merlus seront cuisinés sur place, façon «koskera» ou «à l'espagnole» par le chef Dominique Masson. Pour Jean-François Gallet, chargé de mission à l'IMA (Institut des milieux Aquatiques), la présence des pêcheurs au salon représente une réelle opportunité : «elle sera l'occasion de rencontrer des critiques gastronomiques et des restaurateurs et, plus généralement, de valoriser la filière dans son ensemble et les filières qualité en particulier»....

Pêche. La filière met en avant l'origine «France» (Le Télégramme)
Tous ensemble! Une fois n'est pas coutume... Organisations de producteurs, conserveurs, transformateurs, grande distribution, artisans poissonniers se prennent par la main pour défendre les intérêts économiques de la filière et faire vendre la pêche française, en mettant en avant l'origine «France» des produits. Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, a tenu à assister, mardi au salon de l'Agriculture, à la signature de cette nouvelle association baptisée «France Filière Pêche». Qualité, traçabilité, efforts de pêche durable: un cahier des charges a été défini. L'association va maintenant créer un label qui devrait voir le jour dans les prochaines semaines. Le consommateur saura ainsi clairement d'où vient le poisson. «J'ai senti le parfum d'une interprofession dans cette démarche», a souligné hier Gérad Higuinen, vice-président du conseil de surveillance du groupe de distribution et agro-industriel Pomona. Il est vrai qu'elle manque au secteur. «Une interprofession ne se décrète pas. Elle se bâtit avec les professionnels». France Filière Pêche, constitue peut-être les prémices de cette introuvable interprofession.

La transparence sur les prix en criée : Après Le Guilvinec, les criées haute-Normandes mettent en ligne les prix et les quantités : Criées de Dieppe et Fécamp : Apports et prix en ligne. Pendant ce temps, à Agde, la criée s’agrandit : A la Criée du Grau, les travaux vont bon train (Midi Libre)
« Le calendrier est respecté. Nous sommes même en avance. » Président de la Criée aux poissons du Grau d'Agde, Christian Théron ne peut que se féliciter du bon déroulement des travaux qui chamboulent actuellement le site.
En 2009, près de 120 mètres de quais ont été réceptionnés. Une trentaine l'est en ce moment – ils vont permettre d'amarrer deux thoniers, NDLR – et les 180 mètres restant le seront en juin prochain. Soit 330 mètres de quais au total, pour un montant de 9 millions € (financés à 90 % par le Département et 10 % par la Ville d'Agde et l'Agglo).
Ces aménagements sont une aubaine pour les professionnels de la pêche. Sous peu, trois nouveaux chalutiers sont attendus au port, ce qui porterait les effectifs de la flotte rattachée à la Criée d'Agde à dix chalutiers, neuf métiers au large et une cinquantaine de petits métiers. « L'année dernière, les ventes en volume de la Criée d'Agde ont augmenté de 5,8 % (les ventes en valeur ont baissé dans un même temps, NDLR) contre une baisse moyenne en France de 9 % » , se satisfait le conseiller général, Sébastien Frey…..

Pour et contre le thon rouge, le feuilleton continue :
Pêche : « Le thon, ce n'est pas le panda, il ne disparaîtra pas » (Midi Libre)
Jean-Marc Fromentin est l'un des experts mondiaux du thon rouge. Délégué de l'Union européenne au comité scientifique de la Commission pour la conservation des thonidés (Cicta), il a toujours préconisé un renforcement des restrictions de pêche, au grand dam des thoniers qui en ont fait leur bête noire. L'homme s'exprime rarement mais à quelques jours de l'assemblée générale au Qatar de la Cites (l'organisation de l'ONU pour la protection des espèces en danger) qui pourrait interdire la commercialisation du thon, ce chercheur de l'Ifremer-Sète, parle. Entre jusqu'au-boutisme des ONG écologistes et activisme du lobby de la pêche, son propos remet les pendules à l'heure….

Thon rouge: l'UE penche en faveur d'une interdiction de la pêche industrielle au thon rouge (Midi libre)
Les pays de l'Union européenne sont proches d'un accord visant à demander l'interdiction de la pêche industrielle au thon rouge au niveau international pour protéger cette espèce très appréciée des Japonais pour les sushis, a indiqué vendredi soir une source diplomatique.
"Une très, très grande majorité des Etats membres de l'UE sont en faveur" d'une telle solution, qui permettrait à la pêche dite artisanale de se poursuivre, a indiqué cette source, à l'issue d'une réunion sur le sujet des représentants des 27 pays de l'UE à Bruxelles.

Les murs de Haute Normandie disent à Bruno Le Maire que le thon rouge ne peut pas attendre !
2500 affiches ont été posées cette nuit sur toute la Haute Normandie, région où Bruno Le Maire est candidat. Les murs du Havre, de Rouen, d’Evreux, de Vernon, de Louviers et de Dieppe, les principales villes de la région, disent aujourd’hui au Ministre que « le thon rouge ne peut pas attendre et que c’est maintenant qu’il faut agir pour sauver l’espèce, en prenant un moratoire sur le pêche industrielle, comme l’a fait l’Italie.

Le débat sur le stock de thon rouge en Méditerranée est relancé (la Croix)
Un scientifique italien estime que l’espèce ne serait pas en voie d’extinction. Une hypothèse controversée
Jeudi 25 février, à Marseille, s’est tenue une conférence publique orchestrée par Mourad Kahoul, président des pêcheurs de thon de Méditerranée. Objectif : « montrer la vérité » sur les stocks de thon rouge, dont la France et l’Union européenne veulent interdire le commerce international. « L’Europe dit ce qu’elle veut, mais les scientifiques qui travaillent sur le terrain ont, je pense, plus de cervelle que ceux qui travaillent à Bruxelles », a déclaré Mourad Kahoul.


Dans d’autres lieux, on parle encore de thon :

Corne de l’Afrique : La mer peut remercier les pirates (Politis)
La piraterie en Somalie produit certains effets bénéfiques inattendus, comme la protection du biotope marin contre son exploitation intensive par les pêcheries européennes.
Cet automne, l’Espagne a suivi avec émotion le sort du thonier basque-espagnol Alakrana, entre les mains de pirates somaliens pendant plusieurs semaines. Le navire et les trente-six membres d’équipage ont finalement été libérés après qu’une rançon de ­quatre millions de dollars a été versée par le gouvernement de José Luis Zapatero. Fin septembre, la marine américaine faisait état d’une reprise des actes de piraterie au large de la Somalie à la faveur de la fin de la (...)

Notre principal garde-manger de cabillaud se porte bien selon : Premier rapport conjoint russo-norvégien sur l'état environnemental de la mer de Barents (BE Norvège)
L'état de l'environnement de la mer de Barents est aujourd'hui globalement satisfaisant. La diminution de la pêche illégale et les bons rapports entre les russes et les norvégiens en matière de gestion halieutique y sont pour beaucoup. Il existe cependant des inquiétudes concernant les effets du changement climatique, la prolifération rapide d'espèces étrangères, les dommages occasionnés par la pêche au chalut, et le niveau toujours plus bas des populations de certains poissons en raison de la pêche intensive pour leur commercialisation.
Voir : Institut Polaire de Norvège

Des chercheurs américains montrent que les nanoparticules sont nocives pour les poissons.
Une étude de Maria Sepúlveda et Geoff Laban de Purdue University publiée dans the journal Ecotoxicology, explique que les « nanosilver » sont à l’origine de malformations qui peuvent provoquer des hémorragies parfois léthales… (Source : Popular Nanoparticle Causes Toxicity In Fish)
Semaines du 15 au 28 février 2010

Le Parlement européen adopte le rapport Nevez sur le Livre Vert de la réforme de la PCP

Les eurodéputés ont adopté à une large majorité le rapport Neves dans un vote en séance plénière du Parlement européen le jeudi 25 février 2010, 456 députés ont voté en faveur du rapport de l’eurodéputée, Maria Do Céu Patrão Neves (PPE Portugal), avec 50 contre et 67 abstentions. C’est la Proposition de résolution du parlement européen sur le Livre vert pour la réforme de la politique commune de la pêche.

Le rapport Neves représente donc la réponse des eurodéputés au livre vert. La séance plénière a fait l’objet d’un communiqué de presse du Parlement Européen : Réforme de la politique commune de la pêche : le Parlement Européen prône la "régionalisation". Ce communiqué plutôt consensuel ne reflète pas tout à fait la position de la trentaine d’eurodéputés qui se sont succédés pour 1 ou 2 minutes d’exposés (retransmis en direct sur le net).

L’eurodéputée espagnole Carmen Fraga Estévez (PPE), présidente de la commission Pêche au Parlement Européen, a fait l’apologie des grandes entreprises de pêche en mettant en exergue les Quotas Individuels Transférables (QITs) dans un but de compétitivité de la pêche européenne dans le monde.

Quelques minutes plus tard, l’eurodéputé français Alain Cadec (PPE), vice-président de la commission Pêche, ne s’est pas formellement opposé au discours de Mme Fraga (tous les deux appartenant au groupe politique majoritaire), indiquant que la gestion par les Qits devait être encadrée et ne concernerait que la pêche industrielle.

Que penser alors du communiqué : Réforme de la Politique commune de la pêche (UMP)

…. « Je me félicite de l'adoption de ce rapport », explique Alain Cadec, qui a négocié longuement avec le rapporteur (ndlr Maria Do Céu Patrão Neves) afin qu'il ne soit pas fait mention des "quotas individuels transférables" dans le texte du rapport.

« C'est une grande satisfaction d'avoir convaincu mes collègues d'exclure du rapport les mentions de gestion par droits individuels transférables. A mon sens, il s'agit d'un outil de gestion dangereux pour la pêche non industrielle. Certains pays en ont fait l'amère expérience. Les droits transférables, s'ils étaient institués, favoriseraient la spéculation et génèreraient une concentration des droits aux mains de quelques sociétés au détriment de nos pêcheurs et de nos armateurs locaux. Même s'il sera sans doute incontournable de mettre en œuvre de nouveaux modes de gestion, la Commission sait désormais quel est le point de vue du Parlement par rapport à la future gestion de la pêche. Il reste désormais à définir les contours des différentes pêches: industrielle, artisanale et côtière. Il s'agit donc d'une première étape vers une véritable politique commune des pêches qui tienne compte à la fois des réalités sociales environnementales et économiques. »

Le rapport constitue la contribution du Parlement Européen à la consultation publique (qui s’est achevée le 31 décembre 2009), dont les résultats devraient être analysés d’ici le mois de mars. Elle sera complétée par une série de réunions organisées, au printemps, conjointement par la présidence espagnole et la Commission. Celle-ci présentera avant la fin de l’année un Livre blanc assorti de propositions législatives afin, a précisé Mme Damanaki, que la nouvelle PCP puisse être adoptée en 2011. Un processus auquel le Parlement, doté des nouveaux pouvoirs de la codécision, a bien l’intention de participer activement ainsi que l’ont rappelé plusieurs députés. (Source : Europolitique)
Pendant ce temps, la pêche normande ou du Nord-Pas-de-Calais souffre….

« Nous sommes à bout de nerfs » (Paris Normandie)
Nouvelle baisse de quotas sur la sole
Dix-sept tonnes de sole. Il lui en faudrait plus du double pour rentrer dans ses frais et payer correctement l'équipage…
« En réduisant encore mon quota de sole, les autorités me mettent dans l'impossibilité d'équilibrer mes comptes et d'assurer la pérennité de mon entreprise et des cinq emplois et demi qu'elle génère », explique Hervé Poisson, le patron du Jolie Brise, un fileyeur de 12 m de Fécamp. « Mes charges annuelles s'élèvent à 200 000 €. Avec 17 tonnes à un prix moyen de 10 € le kg - mais j'ai vu être obligé de vendre à 6 € au plus fort des apports - je ne réunirai au mieux que 170 000 €. Vous le voyez : impossible de s'en sortir ! »

Plan d'urgence en faveur de Boulogne-sur-Mer : La Région soutient la pêche (La semaine dans le Boulonnais)
Le 1er février dernier, lors de la dernière réunion de la commission permanente, le Conseil régional Nord/Pas-de-Calais a adopté "un plan d'urgence exceptionnel" en faveur de la pêche.
Deux mesures ont fait débat pour être finalement adoptées. La première concerne le fonds régional Oséo : il permettra aux entreprises individuelles de pêche de recourir à un fonds de garantie. Il a également été décidé d'accorder une avance remboursable d'1,2 million d'euros à l'entreprise boulonnaise Euronord (Société comptoir des pêches d'Europe du Nord), nouvelle compagnie constituée des deux armements, Leduc et Le Garrec (2006).
Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national de pêche, est formel. « La pêche a besoin de soutien, c'est inévitable, avance le président. Mais un développement est encore possible, et sans le soutien précieux de la région, nous n'y parviendrons pas ».
Et de nouveaux acteurs tissent leurs toiles...

Lorient - Les éoliennes voient leur avenir en mer (Ouest France)
Xavier Ferrey, directeur de la communication du groupe Nass & Wind.
Le groupe lorientais Nass & Wind est l'invité du CCSTI-Maison de la mer ce soir. Pour parler de ses projets d'éoliennes en mer, au sud-est de Groix et en Bretagne-nord.
Entretien

Bretagne - Les pêcheurs vigilants sur les éoliennes en mer (Ouest France)
Sur cette carte, on voit les deux zones à potentiel éolien au large de Saint-Malo. L'État semble privilégier la zone ouest, pour éviter d'implanter des éoliennes trop près du Mont Saint-Michel. Les pêcheurs ne sont pas d'accord.
Au large de Saint-Malo, un vent contraire souffle sur l'éolien offshore. Les pêcheurs craignent que l'État sacrifie leurs zones de pêche pour préserver le Mont Saint-Michel.
Pourquoi ? Comment ?
Où en sont les projets en Bretagne ?

Dans la jungle des labels, la direction des fraudes enquête

Depuis un an, le label MSC a également fait son apparition sur les étals. On trouve encore peu de produits labellisés MSC mais plusieurs pêches françaises comme la sardine de bolinche (en Bretagne), le homard de Basse-Normandie ou le lieu noir sont en cours de certification auprès du WWF », explique-t-on à FranceAgrimer. Malheureusement, diverses allégations environnementales, telles que « pêche durable », « pêche artisanale », etc., ont fait florès.
« C’est la jungle des labels ! » proteste Philippe Cury, qui en appelle d’urgence aux pouvoirs publics pour mettre de l’ordre. Le travail est en cours : en décembre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été chargée d’une mission sur le sujet. Il devrait en sortir, fin avril, un rapport très attendu. Source : Comment manger du poisson… sans piller les mers ? (Le Parisien)

Vannes - L'ex-Saupiquet raconte ses 35 années de boîte (Ouest France)
Roland Fablet avait 22 ans quand il est entré à l'usine de Saint-Avé. En décembre, à 58 ans, il a été licencié. En 1990, déjà, il avait tiré la sonnette d'alarme sur la situation du site.
Témoignage
« Quand je regarde, là, l'usine qui se casse la figure ça me fait mal au coeur... Ça me fait mal de voir mon usine partir... C'est un coup dur que ça se finisse comme ça.
« J'ai été licencié en décembre 2009. J'ai fait partie des neuf départs volontaires pour soulager l'entreprise, réduire les charges. Même, ça, ça n'aura servi à rien...
« J'ai fait toute ma carrière chez Saupiquet. J'y suis entré en 1974, à 22 ans après quatre ans chez Michelin.
« Ici, j'étais autoclaviste. À la stérilisation des boîtes jusqu'en 1985. Pendant un an, je suis parti pour monter mon entreprise. Ça n'a pas marché, je suis revenu chez Saupiquet et j'ai été repris de suite. Il y avait du boulot…..
Conséquence inévitable des problèmes graves que rencontre la flottille de pêche régionale, les criées, elles aussi, souffrent. Plus sans doute que les années précédentes, la pêche bas-normande a dû faire face en 2009 à des difficultés croissantes.
Infos de la semaine du 7 février au 14 février 2010
Thon rouge : Avis et mise au point d’Alain Fonteneau, chercheur à l’I.R.D, le meilleur spécialiste français des pêcheries de thon dans le monde et notamment de thon rouge : Espèces : non, le thon rouge n'est pas le « panda des mers » (Rue 89)
Est-on en train d'éradiquer le thon rouge ? Sa sauvegarde est-elle un réel enjeu écologique ? Deux spécialistes en débattent. Après les vagues suscitées par la position française sur le thon rouge, les consommateurs se demandent s'il faut arrêter sur le champ de manger du thon. L'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît.
Pour démêler le vrai du faux, Rue89 a interrogé un chercheur de l'Institut de Recherches pour le Développement spécialiste du sujet et le chargé de campagne océans de Greenpeace, dont les avis ont l'art de ne pas toujours converger…..
A quelques jours de Doha, Bertrand Delbecq évalue les forces en présence, les pour et les contre à l'annexe I de la CITES. Cependant après lecture de l'article de Rue89 ci-dessus et l'avis d'Alain Fonteneau, nous pouvons nous demander si les ong environnementalistes ne nous mènent pas en bateau !!!!
Interdire le commerce du thon rouge, une idée qui fait son chemin (Effets de Terre)
Quelle sera la position des Etats-Unis sur le thon rouge? Alors que le nombre de soutiens officiels à la proposition de classer l’espèce comme menacée d’extinction, et donc d’en interdire le commerce international, l’administration américaine reste muette. La conférence des parties signataires de la Convention internationale sur le commerce international des espèces menacées (CITES) s’ouvrira le 15 mars à Doha (Qatar). Elle doit notamment statuer sur la sauvegarde du thon rouge….
A partir du moment que la qualité des eaux touche l'activité touristique, on dénonce et on prend des mesures importantes.... La pêche et la conchyliculture sont touchées depuis longtemps (fermeture temporaire de la pêche et interdiction d'activités conchylicoles,...), mais on ne faisait rien....
La Cour des Comptes fustige l'inefficacité des politiques de l'eau (Actu-Env)
Bilan décevant, manque de volonté, attentisme des agences de l'eau… l'analyse de la politique de l'eau par la Cour des Comptes est loin d'être élogieuse. Des ajustements seront donc nécessaires pour relever le défi de la directive cadre sur l'eau.
Dans son rapport annuel présenté hier, la Cour des Comptes pointe du doigt des insuffisances dans l'application de la politique de l'eau en France. Basé sur le contrôle de l'exercice de la police de l’eau et des comptes des six agences de l’eau, le rapport évoque un ''bilan décevant'' qu’il s’agisse de l’état des ressources en eau ou du respect des échéances communautaires.
Un manque de volonté de l'Etat

Littoral basque : Sauver les eaux (Sud-Ouest)
Les normes plus sévères pour les eaux de baignade exigent un travail en amont. Préserver le littoral basque dépend de chacun, de la source des cours d'eau à l'océan.
Globalement, la qualité des eaux est satisfaisante sur le littoral basque. Les différents cours d'eau du bassin versant, de l'Uhabia qui sépare Bidart de Guéthary, jusqu'à la Bidassoa (qui fait l'objet d'une gestion transfrontalière), sont tous classés en « bon état ». Ce bilan satisfaisant a été établi à partir d'études portant sur des « masses d'eau », zones considérées comme « témoins » de l'état général de l'ensemble des cours d'eau et du littoral.
Les analyses qui ont permis d'établir cet état des lieux concernent les pollutions chimiques et physiologiques. Désormais, il faudra y ajouter des analyses bactériologiques.
Les substances toxiques sont prioritairement visées : nitrates, matières lourdes, insecticides et plastiques... Leur présence éventuelle devra être détectée d'autant plus finement que les seuils de pollution tolérés au niveau européen ont été nettement abaissés. Le taux d'echerichia coli, qui détermine la qualité de l'épuration de l'eau, passe ainsi de 2 000 à 500...
Pollution aux PCB: interdiction de la pêche à la sardine en Baie de Seine (AFP)
La pêche à la sardine a été interdite en Baie de Seine entre Dieppe (Seine-Maritime) et Barfleur (Manche) en raison d'une pollution aux polychlorobiphényles (PCB), appelés aussi pyralène, a annoncé lundi la préfecture de la Haute-Normandie….
En revanche, les contrôles ont montré que les principales espèces pêchées en Baie de Seine comme la coquille Saint-Jacques, la sole, le merlan et le grondin étaient conformes. Les PCB sont des polluants liés à l'activité humaine dont la commercialisation est interdite depuis 1979. Un plan a été lancé en 2008 pour surveiller leur devenir dans l'environnement et éliminer ceux encore présents dans certains appareils comme les transformateurs électriques.Très stables, ces molécules s'accumulent dans les sédiments des fleuves et des estuaires où ils peuvent être consommés par les poissons et se fixer dans leur graisse.
La conservie Gonidec investit dans le Bio
Conserverie de Concarneau - Un prix Produit en Bretagne pour Gonidec (Ouest France)
Jacques Gonidec présente le produit qui a permis à son entreprise d'obtenir le prix nouveauté 2010 de Produit en Bretagne : des rillettes de saumon bio.
Les rillettes de saumon bio constituent le dixième produit labellisé.
Le prix Produit en Bretagne.
Les Mouettes d'Arvor se voient décerner pour la troisième fois un prix Produit en Bretagne. Pour des rillettes de saumon bio. Produit en Bretagne (l'association visant à promouvoir la production régionale) vient de décerner ses prix nouveauté 2010. La conserverie Gonidec (installée à Keramporiel, mais qui mitonne un projet d'extension) s'illustre une nouvelle fois. Car elle avait déjà été primée pour ses sardines au beurre, et ses boîtes millésimées que les collectionneurs s'arrachent. Cette fois, ce sont les rillettes de saumon bio qui ont obtenu la faveur du jury 2010, dans la catégorie nouveauté. « Cette gamme de produits bio constitue pour nous une niche non négligeable, confiait hier Jacques Gonidec. Et si jusqu'ici ce sont les ingrédients qui ont le label bio (il n'existe de label bio que pour le poisson d'élevage), l'ensemble a obtenu l'agrément AB (agriculture biologique). Ce qui nous permet de considérer ces produits comme bio. » Ce marché du bio, l'entreprise Gonidec y croit beaucoup. Elle a ainsi lancé plus de dix produits : « C'est suffisant, ajoute Jacques Gonidec. Et nous n'avons pas créé une nouvelle marque pour les distribuer. Nous souhaitons qu'ils figurent en rayon parmi nos autres produits, et plutôt pas à l'écart, dans un rayon spécifique bio. »….
Exportation 2009 : La Chine passe la barre des 10 milliards de dollars de produits halieutiques

Après un début d’année calamiteux, les exportations chinoises de produits halieutiques se sont bien reprises et ont battu un record historique avec un chiffre de 10,7 milliards de dollars en 2009. La Norvège, second exportateur mondial, a progressé aussi en 2009. Lire l’article : Export Value Of Chinese Aquatic Products Hits High
Infos du 24 janvier 2010 au 6 février 2010

Pêche. « Elle obéit à une logique à la Madoff» [Réagissez!] (Le Télégramme)
Selon le chercheur Daniel Pauly, spécialiste des ressources marines, la pêche fonctionne dans une logique de fuite en avant «à la Madoff» où l'on tente de camoufler les pertes de stocks de poissons en ratissant les mers du globe.

Pêcheurs, poissonniers, restaurateurs, en première ligne pour sauver la mer (AFP)
Pêcheurs, poissonniers, restaurateurs: c'est d'eux avant tout que dépend la survie des poissons et des océans, plus que des consommateurs qui n'ont pas toujours le temps de s'informer, estime l'Alliance des produits de la mer qui organise jusqu'à mardi à Paris un sommet à ce sujet.
"Si on fait une campagne pour dire +Ne mangez pas de thon rouge+, 3% des consommateurs vont suivre cette recommandation. Si un président dit +Ne mangez pas de thon rouge+, il a à sa disposition toutes les ressources de l'Etat (administration, douanes, etc.) pour faire appliquer cette mesure", explique à l'AFP le Pr Daniel Pauly, universitaire canadien, spécialiste de la pêche et de la biodiversité, en marge du Seafood Summit.
A l'origine de ce congrès international regroupant plus de 600 professionnels de la pêche, utilisateurs de produits de la mer et associations environnementales, l'Alliance des produits de la Mer est un programme lancé par l'ONG internationale Seaweb.

Saint-Jean-de-Luz : La vente à la table va souffler sa première bougie (Sud-Ouest)
La vente à la table luzienne, qui a débuté sous l'ancienne criée, est désormais sous chapiteau Pour faire face à la crise, plusieurs pêcheurs vendent directement leur produit aux consommateurs, notamment le collectif qui a initié la formule il y a bientôt un an.
L'année 2010 va-t-il être plus rude que 2009 ? Au port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure, comme dans de nombreux secteurs d'activités, la question est légitime. L'État français vient de donner sa position sur la commercialisation du thon rouge (lire en page départementale), et l'inquiétude gagne aussi les vendeurs à la table. L'an dernier, plusieurs pêcheurs ont opté pour cette alternative en vendant directement le produit de leur pêche. Une solution plutôt payante.

Pays Basque - Une manne européenne pour soutenir la filière (Sud-Ouest)
Un peu plus d'un million d'euros de fonds publics est débloqué pour aider les pêcheurs à développer leurs projets. Diversification et développement durable sont prônés.
François Maitia, Éric Guilloteau, Serge Larzabal et Jean-Jacques Lasserre présentent les axes de travail du plan d'action. Le foie de lotte va-t-il connaître la même carrière que le foie de canard ? La question peut prêter à sourire, mais c'est bien en s'inspirant des recettes de la filière agricole que la pêche espère trouver des solutions pour sortir de la crise. Quotas

Lorient - La mer doit être à tout le monde... (Ouest France)
Pêcheurs, éoliennes, loisirs nautiques, zone de tir militaire... Comment concilier tout ça ? Préfets, élus et professionnels en ont débattu hier matin.
Début juillet 2009, le préfet du Morbihan et le préfet maritime de l'Atlantique refusaient au groupe Lafarge le permis d'extraction de sables et granulats dans l'est de Groix. Deux motifs à cette décision : l'utilisation de l'espace maritime en champ de tir par l'armée et la présence, au fond de la mer, de munitions non explosées.

Restauration - Le thon rouge sur le point de sortir de table (Ouest France)
La mode de la cuisine japonaise est épinglée par les partisans de l'interdiction.
La France s'est prononcée hier pour l'interdiction du commerce international du thon rouge, dans un délai de dix-huit mois. Pas dit, cependant, qu'on ne pourra pas en acheter dans l'Hexagone... Les restaurants du réseau Relais et châteaux, eux, l'ont déjà écarté de leur carte. Et ceux qui proposent de la cuisine japonaise songent à diversifier leurs sushis. Petit tour de tables, à l'Ouest.

Thon rouge : des subventions pour le pêcher, puis le sauver (Rue 89)
Après avoir aidé les pêcheurs à acheter des thoniers, la France veut subventionner leur destruction, protection du thon rouge oblige.
La France a beau prôner l'interdiction du commerce du thon rouge, elle n'en a pas fini avec les thoniers-senneurs… Ils ne sont que 300 marins méditerranéens pour 28 bateaux. Ils ont touché des millions pour acheter leurs énormes navires, on leur en propose encore plus les mettre à la casse ; ça ne suffit pas à les calmer.
On les entend promettre une « grosse crise », dire qu'ils ne se laisseront « pas mourir », et le gouvernement semble les craindre…. Pourtant les thoniers-senneurs [la senne est une technique de pêche] ne représentent que 10% de la population des pêcheurs de thon, comme le précise Bruno Le Maire à Rue89…..

Thon rouge : Sauver la pêche artisanale (Sud-Ouest)
« On nous dit en substance : sauvons l'espèce, mais pas tout de suite ! », a regretté François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace, en reprochant au gouvernement de « plier devant les pêcheurs, tout en voulant sauver les apparences ».
Mais l'urgence, pour M. Le Maire, c'est de mettre à profit ce délai pour sauver la pêche côtière artisanale, « qui ne menace pas la ressource mais représente la majorité des emplois et des activités », a-t-il souligné.

Les pêcheurs de thon de St Jean de Luz craignent de disparaître (Sud-Ouest)
Si la demande d'interdiction française est avalisée au niveau international, le port de Saint-Jean-de-Luz se prépare à une crise économique qui pourrait lui être fatale. Grosses inquiétudes sur le port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure. Les craintes manifestées lundi par une trentaine de pêcheurs basques et landais, devant les portes de la direction des Affaires maritimes à Bayonne se sont en effet confirmées hier. La France est donc favorable « au nom de la protection de l'espèce » à l'interdiction de la commercialisation du thon rouge, dans un délai de 18 mois... Mais la décision définitive qui relève de la communauté internationale n'est pas encore prise.
« On sentait un vent très écolo souffler depuis des mois sur la pêche. David Milly, directeur de l'OP Cap Sud (Organisation des producteurs). Le vrai ministère de tutelle aujourd'hui c'est l'Environnement, et il suit les écologistes les plus intransigeants. La question

Saint-Jean-de-Luz : Premier port thonier de France en 1959 (Sud-Ouest)
Inutile de rappeler que la pêche traditionnelle au thon rouge fut l'image même du port de Saint-Jean-de- Luz-Ciboure, le premier thonier de France en 1959, bien avant que la Méditerranée ne s'y mette et ne soit soit pillée.
Cette pêche est jugée absolument vitale pour les pêcheurs basques du sud, notamment à Fontarabie où l'on pratique la pêche traditionnelle…..

Thon rouge : réactions à Sète (Midi libre)
Jean-Marie Avallone Patron thonier, ancien prud'homme majeur « Nous attendons de comprendre une décision particulièrement ambiguë. Ce que nous demandons, au-delà de la pression écologique et l'acharnement médiatique, c'est de donner les moyens aux scientifiques de se prononcer. Vous verrez alors qu'avec les mesures conservatoires qui ont été prises, cette pêche est saine depuis au moins quatre ans. » François Commeinhes Maire de Sète « Je salue la décision du gouvernement qui, sans s'aligner sur les préconisations monégasques d'inscription dans la liste des espèces menacées, propose un moratoire permettant d'approfondir la connaissance de la ressource.

Reportage TV:"Global sushi" de la mer à l'assiette, pas de sursis pour les poissons (AFP)
A force de le manger au carré ou sur des boulettes de riz, on en finit par oublier d'où il vient. Pourtant, la consommation débridée de poissons est en train de vider les océans.
Construit comme un témoignage à charge contre la surpêche et le gâchis, "Global sushi", un documentaire de Capa diffusé lundi sur Canal Plus, suit l'itinéraire de cette gourmandise mondialisée pour illustrer son propos et remonter la filière, depuis la table des restaurants jusqu'au fond des mers.

Conclusions de la réunion du groupe technique « Anchois » du CCR Sud, réuni le 21 janvier 2010 à Saint Sébastien (CCRS)
Le groupe technique « anchois » du CCR Sud souhaite maintenir et défendre à 100% « l’accord de Bilbao » qui a des divergence avec l’accord politique Franco-Espagnol qui a permis en décembre de l’année dernière de rouvrir la pêcherie d’anchois du Golfe de Gascogne. L’accord de Bilbao prévoit notamment :
- Un calendrier de pêche : mois de mars à mai réservés pour les bolincheurs, toutes les flottilles autorisées du 1er juin au 30 novembre, pêche fermée de décembre à février.
- Une répartition du TAC sur la base de la clé de répartition historique (90% pour l’Espagne, 10% pour la France) prévoyant une cession de l’Espagne à la France de 10% supplémentaire du TAC + 100 tonnes (soit 20% + 100T pour la France)

Saint-Nazaire (44). Les remorqueurs bloqués par les pêcheurs de civelle (Le Télégramme)
Depuis plusieurs jours la filière est en colère en raison de la chute des cours: la civelle, vendue 300 euros le kilo habituellement, est tombée ces derniers jours autour de 200 euros le kilo.
Une conséquence, selon les pêcheurs, du retard de l'Union européenne à leur octroyer l'autorisation d'exporter un quota de civelle vers la Chine, ce qui permettrait de faire jouer la concurrence entre l'Asie et les pays de l'Europe du Nord et de faire remonter les cours.
Les droits à exporter de nouveau examinés par l'UE vendredi
Lors d'une réunion vendredi, l'UE devrait examiner à nouveau le dossier des droits à exporter. L'anguille a été placée en juin 2007 sous la protection de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et classée parmi les espèces dont le commerce doit être strictement réglementé.

La Rochelle - La pibale fait monter la pression (Sud-Ouest)
Les pêcheurs de civelles font pression pour l'exportation en Asie.
Hier soir, les pêcheurs de civelles demandaient l'exportation en urgence d'alevins d'anguilles vers l'Asie. « Il subsiste encore de petits marchés, de cent kilos. Mais ce n'est pas ça le business. En revanche, si le marché chinois nous est ouvert, ce sont 1 000 kilos par jour qui partiront. Ils veulent des civelles, comme des fous ! » Jérôme Gurrutchaga parle en connaissance de cause : la pibale, c'est l'univers de cet exportateur, basé à Charron, dont l'entreprise de mareyage concentre à elle seule 80 % des volumes envoyés depuis la France à l'étranger. Hier en début de soirée, il participait à une réunion au port de pêche de La Rochelle, un rendez-vous provoqué par certains patrons de pêche du comité local poussés à bout par la chute des cours. Lesquels décidaient de se joindre, vendredi prochain, à une action nationale dont les formes ne sont pas encore précisées.

Pêche. L'UE envisage sous conditions d'autoriser l'exportation de civelles (Le Télégramme)
Les régulateurs européens de la pêche ont déclaré vendredi être disposés à lever, sous certaines conditions, l'interdiction d'exportation de civelles (jeunes anguilles) très prisées en Chine et au Japon, qui avait provoqué un blocage pendant quatre jours de ports français.
Des marins-pêcheurs de Saint-Nazaire, un port de la côte atlantique de la France, ont déclaré qu'ils étaient en train de mettre fin à leur mouvement et s'apprêtaient à repartir en mer vendredi soir. Leur mouvement symbolique visait à protester contre l'interdiction d'exportation et la baisse du prix des civelles.
Semaine du 16 au 23 Janvier 2010

Mauvaise année 2009 pour la pêche française....
FranceAgriMer a confirmé les mauvais chiffres de la pêche française en 2009. Dans les halles à marée, la valeur des ventes de poissons a baissé de 11 %, sous l'effet du recul des volumes de 6 % et de la chute du prix moyen de 5 %. Les poissons blancs ont été les seuls à connaître une augmentation du volume mis en vente (+ 4 %), mais avec un prix moyen en baisse de 11%, en raison d'une hausse des apports de merlu, merlan et cabillaud. (Source : Le Télégramme)

..... Mais, la multinationale norvégienne Marine Harvest voit la vie en rose !
« Quel est l'avenir du marché ? » Réponse de Serge Deschamps, directeur du site de Marine Harvest à Châteaugiron en Bretagne : "Il est favorable pour quatre raisons : les quotas imposés pour la pêche du saumon sauvages favorisent le marché du poisson d'élevage. Le prix est très abordable pour un poisson de qualité. En diététique, le poisson gras présente des qualités nutritives bénéfiques par sa richesse en Oméga 3. La demande est en hausse régulière et le produit se vend durant toute l'année." (Source :
Ouest France)

Dans le pessimisme général, le port de Cherbourg a des projets notamment renforcer la vente locale et le petit port voisin de Saint-Vaast se porte bien.
Des actions seront menées notamment localement pour tenter de mieux vendre auprès des consommateurs locaux le Saint-Pierre, le turbot ou encore la barbue. L’idée est de créer un label local facilement identifiable par les consommateurs en épinglant sur la tête des poissons un petit “pin’s” coloré. “Nous allons jouer la carte de la proximité,” souligne Marc Delahaye. (Source :
Manche Libre)


Frayère et nurserie à poisson : l'Estuaire de la Loire se meurt
La zone la plus riche de l'estuaire de la Loire, entre Cordemais et Donges, est fragilisée. Au fil des siècles, les deux tiers des vasières ont été supprimés par les aménagements successifs. Et les poissons disparaissent.
Les raisons ? Sans doute la marée noire, le climat... Les solettes et les éperlans manquent notamment à l'appel. Problème : les futures captures des pêcheurs naissent ici.
« La densité des poissons est la plus faible de toutes les campagnes effectuées dans l'estuaire de la Loire », a révélé, hier, l'universitaire Anne-Laure Barillé en présentant les résultats d'une opération de chalutage scientifique réalisée entre juin et octobre 2008. C'était à Nantes, devant le Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche en Pays de la Loire (Smidap). Source : L'estuaire de la Loire perd ses poissons (Ouest France)

Les petits métiers marquent leur territoire

Finistère - Langoustine. Pas d'autorisation pour le chalutier lorientais : Réunie vendredi à Paris, la commission nationale langoustine du Comité national des pêches a refusé d'attribuer une licence pour le golfe de Gascogne au Monica II. Au-delà de la taille du chalutier (20 mètres), les Guilvinistes refusaient depuis plusieurs semaines l'arrivée du chalutier hauturier lorientais dans une pêcherie dont la bonne gestion provient des décisions des pêcheurs eux-mêmes. Défendue par les Bigoudens, cette position n'était pourtant pas gagnée d'avance, la décision du comité régional des pêches, prise en 2006, limitant la taille des navires n'ayant jamais été entérinée au niveau national. (Source : Le Télégramme)

Sète - Grogne au sein des petits métiers de la pêche : l'Etat prend l'affaire en main : Une soixantaine de petits métiers de la pêche de la région se sont retrouvés ce matin à Sète pour montrer leur mécontentement à la suite de plusieurs incursions de chalutier dans la zone des trois milles. Une réunion a eu lieu avec les responsables des affaires maritimes et divers professionnels du monde de la pêche. Les affaires maritimes provoqueront une réunion ce vendredi avec toutes les forces de l'ordre et le parquet pour mettre en place une procédure de contrôles plus efficace. (Source :
Midi Libre)
Actualités de la semaine du 9 au 16 janvier 2010
Bruno Le maire a présenté le projet de Loi de Modernisation de l’Agriculture… et de la Pêche (qui concerne aussi la Conchyliculture)
L’objectif de cette loi qui passera devant le Parlement après les élections régionales, est d’améliorer la compétitivité des entreprises agricoles ….et halieutiques. « L’agriculture et la pêche doivent également se préparer à des évolutions majeures des politiques européennes qui interviendront en 2012 et 2013. » Le gouvernement veut donc rendre les agriculteurs et les pêcheurs capables d'être plus autonomes pour la défense de leur revenu et de leurs investissements. De moins dépendre de l'État, en somme.
Promouvoir une alimentation sûre et les circuits-courts de commercialisation pour les produits agricoles. (Ce dernier point ne serait pas une priorité pour les produits de la pêche ?)
Le texte entend aider à la stabilisation des revenus grâce à la ''conclusion de contrats écrits avec les acheteurs et une meilleure couverture des risques''. Crée en 2008, l'Observatoire des prix et des marges voit notamment sa mission élargie à l'ensemble des produits de l'agriculture, de la pêche et de l’aquaculture. Le rôle des interprofessions agricoles est consolidé, comme celui des organisations de producteurs. Bercy affiche les prix tous les mois avec un peu de retard : Résultats de l'observation des prix du mois de novembre 2009
La quatrième partie de ce projet de loi est consacrée plus particulièrement à la pêche et à la conchyliculture. La loi veut moderniser la gouvernance et l’organisation de la pêche et de l’aquaculture. Pour accéder au texte de projet de loi : 2009, l’année de toutes les réformes : Pêche et Conchyliculture !
Le feuilleton Thon Rouge continue avec le WWF qui décoche en premier en ce début d’année 2010

Supplique du WWF pour le thon rouge par Isabelle Autissier et Serge Orru (Cdurable)
Le thon rouge est proche de l’extinction : l’appel du WWF au Président de la République
La Commission européenne attend toujours le choix de Paris pour arrêter sa position en vue de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction (CITES) qui prendra une décision finale sur le sort du thon rouge en mars au Qatar. Le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) souhaite que le gouvernement français attende la prochaine évaluation du stock de thon rouge pour 2010 avant d’arrêter sa décision, de crainte que les pêcheurs de cette espèce se retrouvent privés de revenus du jour au lendemain. Dimanche dernier, ce Comité a notamment menacé le gouvernement : si le "fantasme écologique" devait l’emporter, les pêcheurs "n’auraient plus rien à perdre et sauraient prendre leurs responsabilités".
Les pêcheurs ne veulent pas être pris en otage - Réponse de CNPM : Le thon rouge ne doit pas être la caution écolo du gouvernement (pêcheurs) (AFP)
Le comité national des pêches maritimes a estimé dimanche que le gouvernement ne devait pas interdire la pêche au thon rouge pour se donner "une caution écologiste" et a averti que les pêcheurs sauraient "prendre leur responsabilité" si une telle décision était prise. "Après l'échec de Copenhague et le camouflet de la taxe carbone, l'interdiction du thon rouge, par son inscription à l'annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (Cites), ne doit pas être la caution écologique du gouvernement donnée aux ONG environnementalistes", affirme le comité dans un communiqué. Celui-ci dénonce "la pression exercée" par les écologistes, après la publication dans le Journal du Dimanche d'une tribune de la navigatrice Isabelle Autissier, récemment élue à la présidence du WWF-France. Mme Autissier demande au président Nicolas Sarkozy de prohiber le commerce du thon rouge, dont la survie est, selon elle, "menacée par le déploiement ces dernières décennies d'une pêche intensive basée sur le profit à court terme, répondant à une demande forte du marché japonais". Le comité estime, lui, que "les avis scientifiques, qu'il s'agisse de ceux de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)…..
Thon rouge : non au commerce, oui à la pêche (France soir) : A quelques semaines de la conférence de Doha sur l’avenir du thon rouge, Bruno Le Maire veut interdire sa commercialisation. Le ministre de l’Agriculture s’est en effet déclaré favorable à une interdiction de la commercialisation du thon rouge, mais pas de sa pêche. « Je souhaite qu’effectivement nous prenions des décisions d’encadrement de la pêche, d’interdiction de la commercialisation, mais pas d’interdiction de la pêche », a-t-il déclaré sur France 2.
Les thons en danger sous les feux de la rampe (Robin des bois)
Les ONG attachées à la défense du thon rouge ne sont pas unanimes. La plupart ont affirmé pendant une décennie que la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (CICTA) était la seule instance compétente et décisionnaire pour le thon rouge....
Robin des Bois est favorable à l’option annexe 2. D’expérience, l’ONG considère que sur un marché aussi important que celui du thon rouge et dans un domaine aussi complexe que celui de la pêche, seules des avancées pas à pas sont productives à la différence des présentations dramaturgiques sur des prétendues réunions de la dernière chance. Il est demandé au gouvernement français et à l’Union Européenne de prendre des décisions réalistes et efficaces.

Les subventions au secteur de la pêche représentent entre 60 et 80% de la richesse générée par le secteur
Avant la crise économique, les subventions européennes aidaient le secteur de la pêche à maintenir ses opérations. Une comparaison entre les subventions reçues et la valeur des captures en première vente, basée sur des données de la CE, démontre que les subventions représentent 60% de la richesse générée en Espagne, 80% en France, 70% en Italie, 75% au Danemark, etc
'Pouvons nous maintenir un secteur qui dépend autant des subventions?’ a demandé un représentant de la CE, lors de la présentation de ces données aux organisations de pêche et de propriétaires de bateaux espagnols. Dans la situation actuelle, il estime que des réductions supplémentaires sont inévitables : ‘moins de bateaux pour capturer moins de ressources, cela peut contribuer à mettre en place un secteur plus viable et rentable’.
Il y a des indications, même si la réforme de la Politique commune de la Pêche est encore dans sa phase consultative, que l’UE devrait décider de réduire drastiquement les subventions à la pêche après 2014, lorsque la nouvelle réglementation du Fonds européen pour la pêche entrera en vigueur. Source : Voz de Galicia, 22 Novembre 2009
Analyse intéressante sur les circuits-courts de commercialisation : Alimentation : le retour des circuits courts ? (Actu-environnement
Le marché de l'alimentaire est aujourd'hui dominé par la grande distribution, au détriment des circuits courts. Mais des producteurs souhaitent se réapproprier les activités de transformation et de vente, appuyés par la demande des consommateurs.
Autrefois considérés comme la norme puis progressivement abandonnés au profit d'une organisation de la production et de la distribution de plus en plus spécialisée, les circuits courts reviennent en force depuis quelques années. Comme un défi à l'agriculture productiviste et à la grande distribution, ces modes d'organisation alternatifs (coopératives, AMAP, vente à la ferme, marchés de producteurs…) se développent sur l'ensemble du territoire. Jugés marginaux dans les années 80, ils semblent aujourd'hui davantage confirmer une tendance de fond, impulsée par de nombreux enjeux économiques, sociaux et environnementaux mais également par une forte attente des consommateurs.....

Les experts financiers recommandent d’acheter des actions Pescanova
Depuis octobre 2009, la multinationale espagnole Pescanova va bien après l’augmentation du capital de 100 millions d’euros qui lui a permis de renforcer ses positions sur un marché des produits de la mer en pleine croissance. Selon les analystes financiers, les actions « Pescanova » devrait prendre 50% en 2010. Ce qui place la société parmi les 10 meilleures en Espagne.
Pescanova fait partie des intervenants majeurs dans le monde de la pêche et de l’aquaculture. Le groupe se classe à la deuxième place en Europe selon El Nuevo Lunes.
Pescanova possède sa propre flotte, entre 120 et 130 bateaux, pour des captures voisines de 120.000 tonnes. A cela s’ajoutent 60.000 tonnes de productions aquacoles, principalement saumon, crevette, turbot,… (Source : Seafood today)
Les exportations de produits agro-alimentaires se redressent en fin d’année 2009. Cependant, l’excédent de la balance commerciale se contracte sur toute l’année. En raison d’une diminution des exportations des produits phares (vins et champagne) et de l’augmentation des importations des produits de la pêche et de l'aquaculture. (Source : Agrisalon)
En France, la pêche côtière résiste contre vents et marées : Alors que beaucoup veulent écarter et même enterrer la pêche française mettant en exergue la diminution des captures en criée, l’observatoire des métiers de la mer révèle contre toute attente que l’emploi dans la pêche côtière se maintient sur une période de 10 ans. Ce secteur de la pêche artisanale se renforce même étant donné l’érosion dans les secteurs industriel et hauturier. Télécharger le document du Faf pêche : L'emploi à la pêche en 2008
Semaine du 1 au 8 janvier 2010
DG Mare - Communiqué suite à la réunion de fixation des quotas 2010 : Le Conseil Pêche donne une nouvelle impulsion à la question de la durabilité environnementale, sociale et économique
Lors de leur dernière réunion au Conseil de l’année 2009, les ministres européens de la pêche sont parvenus à un accord politique sur la proposition de possibilités de pêche pour 2010 présentée par la Commission. Maintenant que cet élément fondamental est en place, l’Union européenne va pouvoir avancer dans la mise en œuvre de son programme en faveur de la durabilité environnementale, économique et sociale, pour le bien de son secteur maritime, de son secteur halieutique, de ses citoyens et de l’environnement marin.

M. Joe Borg, membre de la Commission européenne chargé des affaires maritimes et de la pêche, a exprimé sa satisfaction à l’issue de la réunion: «L’accord auquel nous sommes parvenus aujourd’hui montre bien ce dont l’Europe est capable – même sur les questions les plus épineuses….

Télécharger le tableau : Tac et quotas pour 2010
Le feuilleton Thon Rouge continue - WWF : La France va t-elle ouvrir l'année internationale de la biodiversité par la condamnation du thon rouge ? (TV5 Monde)
Ce jeudi, la France va décider si elle soutient ou non une inscription du thon rouge à l'annexe I de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), en vue de l'interdiction du commerce international de cette espèce, seule possibilité aujourd'hui pour - peut-être - sauver le thon rouge de Méditerranée de l'effondrement.
Terra Eco fait le point sur l’éolien offshore français : Les projets d’éolien off-shore en France (Terra éco)
Enquête - Déjà important en Europe du Nord, le développement de l'éolien off-shore en est encore à ses balbutiements en France. Le point sur les principaux projets.
420 MW : c’est la puissance des parcs d’éolien off-shore installés cette année en Europe, le total des installations frôlant désormais les 2 000 MW. Mais sur les côtes de l’Hexagone, le vent n’entraîne toujours aucune turbine. Pourtant, les objectifs du Grenelle de l’environnement pour cette source d’énergie sont fixés à 6 000 MW en 2020. Alors quels sont les projets qui pourraient prochainement sortir de mer ?
Un seul parc opérationnel en 2011....
Réaction du Comité Local des Pêches Le Guilvinec : L’éolien maritime fend la bise
1. Le rouleau compresseur est en marche
Le 5 janvier 2010, une centaine de personnes se sont réunies dans la salle Henri Verniére pour participer à une réunion de concertation afin d’identifier les sites propices au développement des Energies Marines Renouvelables (EMR)…..

L’Encre de Mer réagit : Commentaires
«La France a besoin de matières premières et le Maroc de marchés» : Pêche - L’Hexagone lorgne la ressource marocaine (L’économiste)
Des accords signés pour aider l’ONP à devenir «global operator»
«Consolider l’offre marocaine et la rendre encore plus attractive». C’est, selon Mohammed Tarmidi, secrétaire général au département de la Pêche maritime, l’un des principaux objectifs des deux conventions de coopération signées dans le domaine de la pêche entre la France et le Maroc. Les conventions ont été entérinées lundi 7 décembre, entre l’Office national des pêches (ONP) et deux opérateurs français. Il s’agit de FranceAgriMer, établissement public en charge des filières de l’agriculture et de la mer, et de la Compagnie d’exploitation des ports (CEP), filiale de Veolia, en charge de la gestion du port de Lorient (deuxième port de pêche de France).
Des poissons plus agressifs avec le changement climatique
Selon une étude de l’université australienne UNSW, le réchauffement climatique aurait des effets sur l’humeur des poisons coralliens de la Grande barrière de corail. Ils deviendraient plus agressifs. Voir : Fish With Attitude: Some Like It Hot (Sciencedaily)

Océan Atlantique : Cartographier la distribution des éléments nutritifs pour mieux comprendre le développement du phytoplancton
Pour la première fois, une équipe de chercheurs britanniques a cartographié sur l’ensemble de l’Océan Atlantique la distribution de l’azote et du phosphore organiques dissous (DON et DOP). Les résultats ont des implications importantes pour la compréhension des cycles de l’azote et du phosphore et en définitive sur la productivité primaire (phytoplancton et zooplancton), la pompe à carbone biologique dans l'océan Atlantique. Voir : Mapping Nutrient Distributions Over The Atlantic Ocean (ScienceDaily)

Saumon : Ecloseries surpeuplées affaiblissent les saumoneaux
Tous les ans, les rivières scandinaves sont repeuplées en smolts de saumon. Mais les taux de survie sont très faibles. Selon Sofia Brockmark, chercheur au Département de zoologie de l’Université de Göteborg «La combinaison de la densité élevée et beaucoup de nourriture affecte le développement des jeunes saumons. Nos expériences montrent que les saumons élevés dans un environnement plus spacieux s'adaptent mieux à la vie dans les rivières et les ruisseaux ». Source : Hatchery-Raised Salmon Too Crowded (Science Daily)

Ecosystèmes : Se déplacer plus vite que le changement climatique pour survivre
Des chercheurs californiens ont calculé qu'en moyenne, les écosystèmes doivent se déplacer de l'ordre de 420 mètres par an (environ un quart de mile par an) pour suivre au rythme de l'évolution des températures à travers le monde. Si les mangroves ont les capacités de se mouvoir au-delà de cette vitesse (950 mètres/an) pour survivre au changement climatique, d’autres écosystèmes « immobiles » ou « plus lents » disparaitront. « La gestion des Aires Protégées devra tenir compte de ce paramètre pour conserver la biodiversité dans le contexte des changements climatiques mondiaux», affirme Hamilton Healy, directeur du Center for Applied informatique de la biodiversité à l'Académie des sciences de Californie. Source : Scientists Map Speed of Climate Change for Different Ecosystems (Science Daily)
Les AMAPs Loire-Atlantique viennent au secours des pêcheurs de l'Île d'Yeu !
Les AMAPs peuvent-elles soutenir les pêcheurs? (AMAP 44)
La pêche locale, une autre activité en péril, menacée par les intermédiaires et les industriels, et des acteurs qui interpellent le réseau des AMAPs à la recherche d'une meilleure connaissance de leur fonctionnement.
Une rencontre sur l'Ile d'Yeu en décembre
Ce mois ci Daniel VUILLON a contacté le réseau AMAPs 44 après avoir été interpellé par le maire de l'île d'Yeu qui lance un appel à la solidarité des AMAP pour le "Maintien de la pêche locale" .....
Nouvelles du projet AMAP Poisson (AMAP 44)
Premier vœux pour 2010, le "montage" d'une AMAP Poisson avec les pêcheurs de l'ile d'Yeu?
WWF en association avec les grands chefs d'Euro-Toques sort un guide de cuisine : Planète Cuisine : le guide de l’écogourmand par le WWF (cdurable)
Que manger ? Entre crise écologique et questions de santé, cuisiner suscite parfois plus d’inquiétudes que de plaisir. Du poisson, oui mais lequel ? Les produits du maraîcher bio sont-ils préférables aux productions locales ? Faut-il être végétarien pour être un gourmand écologique ? Les saisons concernent-elles tous les produits ? Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre deux experts : le WWF (association de protection et défense de la nature) et Euro-Toques (association de préservation du patrimoine culinaire).
Quelques conseils simples et peu contraignants à suivre en hiver : Les produits de la mer : Pour un maintien des espèces pour les générations futures, il faut privilégier le saumon fumé labellisé MSC (Marine Stewardship Council), la crevette grise ou encore tous les autres poissons issus de la liste verte du WWF (http://www.pourunepechedurable.fr/). Outre les poissons de la liste rouge du WWF, comme le thon rouge ou la sole, on évite l’anguille, le saumon atlantique, ou encore le brochet, ces poissons de rivières étant en déclin en France. Profitez aussi des produits de saison : palourdes, coquilles Saint Jacques, huîtres… dont les coquilles stockent le carbone.
Sur le site WWF Pour une pêche durable, la langoustine et la baudroie sont dans la liste des espèces que le consommateur doit éviter !
Un article de l'EUFIC (Conseil Européen de l’Information sur la consommation) est plutôt partisan : Reste-t-il encore assez de poisson dans la mer ? (Eufic)
Les recommandations nutritionnelles actuelles invitent les consommateurs à manger davantage de poisson pour se protéger des maladies cardiovasculaires. Doivent-ils toutefois se préoccuper des questions d’éthique que soulève la consommation de poisson sauvage ? Et par ailleurs, le poisson d’élevage est-il bon pour la santé ?....
Cet article du Conseil Européen de l’Information sur la consommation (EUFIC) oublie de parler des produits de la conchyliculture la principale activité aquacole européenne (moule et huître) et il met en valeur le saumon et la truite. Ce document fait référence à des institutions qui soutiennent le développement de la pisciculture industrielle en Europe…..

L’Irlande se lance dans le business des produits de la mer « santé »
On connaissait les boissons lactées pour baisser la pression artérielle, les produits carnés pour réduire le risque de maladie cardiaque, le chocolat pour vous calmer, et maintenant une nouvelle gamme d'aliments pour lutter contre l'obésité créée à partir d'animaux et de plantes de la mer. Au Japon, plusieurs produits sont déjà en rayons et les programmes de recherche sont en cours partout dans le monde pour en créer d'autres. L'Irlande est déjà en bonne voie de devenir un acteur majeur dans ce monde « de plusieurs milliards d'euros », selon les résultats du projet NutraMara présentés par des scientifiques renommés au Food Teagasc Ashtown Research Centre à Dublin. Source : Marine Research Is Key To 'Super Foods' Market (Science Daily)
La contribution de l’ONG Germano-Suisse Fair-Fish à la réforme de la Politique Commune de la Pêche PCP.
Pour gérer durablement les pêcheries européennes, Fair-Fish propose : réduction de la consommation de poisson, diminution des flottes de pêche européennes dans les eaux communautaires, interdiction de capturer les stocks épuisés, interdiction du chalut de fond, arrêt des subventions pour la pêche industrielle et amélioration du bien-être animal dans les pêcheries et l'aquaculture.
Télécharger le document envoyé à la commission pêche
http://www.fair-fish.ch/files/pdf/english/fair-fish_cfp_en.pdf

Nautisme - La plaisance est en mal d’anneaux (Midi Libre)
En 2009, la claque aura été majuscule, le premier recul enregistré par le marché de la plaisance depuis 2003, une dégringolade des ventes de bateaux neufs de 50 % dont la crise assume la responsabilité. La crise et, pour une part, la difficulté des acheteurs à trouver place dans les ports. Selon les estimations admises par les professionnels, le déficit serait en France de l’ordre de 65 000 anneaux, équivalant au quart de ce qui existe. En Languedoc, la situation ne diffère pas du reste du littoral.....

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