Cet article publié en 14 mars 2011 n'a pas perdu de sa couleur même si des liens ont été coupés depuis...
Dans le sondeur du Fonds mondial pour la nature (WWF), les européens répondent à une grande majorité (88%) qu’ils n’aiment pas le poisson capturé dans les chaluts de la surpêche. Effrayés par l’avancée d'un désert halieutique sur le front de l'atlantique nord-est, ces citoyens veulent sortir de ces territoires faméliques ; ils souhaitent donner un autre cap à la politique commune de la pêche et voguer dans les eaux plus calmes d’une pêche écologique qui ne capturerait que du poisson »vert ». Cliquer Ici
En France, la peur serait encore plus grande puisqu’il ne resterait plus que 7% des français à manger ces produits de la mer condamnés pour chalutage et dragage des fonds marins… des poissons, coquillages et crustacés interdits dorénavant à la consommation comme la lotte, le merlu, la langoustine, la coquille saint-jacques….
Mais qu’est-ce donc ce poisson « vert » dont sont tant friands les citoyens européens ?
Le Guide d'achat WWF poissons et fruits de mer diffusé en Suisse nous donne des indications d'une grande neutralité !!! Sinon le Consoguide Pêche durable de WWF France :
- Poisson pané issu de la pêche durable MSC comme colin d’Alaska, merlu d’Afrique du sud, lieu noir de l’atlantique nord-est
- Poisson congelé issu de la pêche durable MSC comme hoki de Nouvelle-Zélande, colin d’Alaska, merlu d’Afrique du Sud, lieu noir de l’atlantique nord-est,...
- Poisson frais issu de l’aquaculture biologique comme bar bio d'élevage, daurade bio d'élevage, saumon bio d'élevage…
Conséquences des sondages et campagnes anti-pêche
Des analyses comme celles de Terra Femina dans Consommation de poisson : Quels enjeux environnementaux et sanitaires ? Dans cet article, Elizabeth Pastore-Reiss associe progrès technique et surpêche, un slogan souvent utilisé par les ONG environnementales. « Si la pêche fait aujourd’hui beaucoup parler d’elle, c’est en premier lieu à cause de la surexploitation des ressources marines. D’après le WWF, 75% des espèces marines pêchées sont surexploitées ou en passe de l’être, alors que la demande mondiale de poissons est amenée à augmenter dans les années à venir. Ceci est d’abord dû au perfectionnement des techniques de pêches. Elles tendent de plus en plus à aller au devant des bancs de poissons pour les capturer. Moteurs puissant, systèmes de localisation (sonars, radars, sondeurs) et filets gigantesques sont autant de techniques qui « permettent de pêcher toujours plus, au delà de la capacité de régénération des écosystèmes ». C’est ce qu’on appelle la surpêche (WWF). »
Pourquoi vilipender le perfectionnement des techniques de pêche dont pourrait bénéficier une activité aussi difficile et dangereuse que la pêche alors que l’innovation technique sera en réalité un moyen parmi d'autres d’atteindre une pêche responsable et respectueuse des écosystèmes marins…
Philippe Favrelière (article publié le 14 avril 2011) (3292)
Autres articles :
- Pavillon France, la marque du poisson "made in France"
- Les engins de pêche s'affichent en poissonnerie
- Chalutage. Le MSC ordonne au WWF Canada de retirer sa pub...
- Auchan, plutôt requins que poisson "made in France"...
- Poisson Bio : L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs
- Attaque contre le poisson MSC sur le front de la pêche durable
- Langoustine de Gascogne, la marque d'une pêche locale durable
- Gestion des pêcheries : Les pêcheurs prennent des initiatives
- Avec la LPO, c'est le poisson qui se mord la queue...
- Ecolabels de la pêche durable : A boire et à manger !
Pour aller plus loin...
Le 2 Mars 2015
Etiquetage du poisson : Ecolabel MSC plutôt que Pavillon France ?
Local et artisanal...
A quoi sert le "Pavillon France" si l'écolabel MSC est performant ?
Les GMS veulent imposer leur propre système de certification... contre l’avis des consommateurs et des producteurs...
A quoi sert le "Pavillon France" si l'écolabel MSC est performant ?
Les GMS veulent imposer leur propre système de certification... contre l’avis des consommateurs et des producteurs...
Les produits français minoritaires sur les étals
Extrait de Paris Normandie : Poissons, coquillages et crustacés normands à l’affiche au Salon de l’Agriculture à Paris
Le
titre du stand, Pavillon France, où se succèdent activités pour le
grand public sur le thème des poissons est celui de la marque collective
créée en 2012 par France filière pêche, l’organisme professionnel qui
se propose de rassembler l’ensemble des acteurs de la filière en France.
Partant
du constat qu’en moyenne les étals de poissonneries du pays
n’accueillent que 20 à 25% de marchandises issues de la pêche française,
France pavillon entend « faire connaître les espèces de poissons et
donner des conseils pour les cuisiner », comme l’explique Marion
Fischer, chargée de communication à France filière pêche. L’objectif est
également de sensibiliser les visiteurs à la charte qualité des
poissons pêchés par les bateaux « battant pavillon français et affichant
un degré de fraîcheur optimal ». Chaque jour de cette semaine, les
poissons typiques d’une région sont mis à l’honneur sur l’étal glacé du
stand...
Remarque : Mettre de côté Saumon, cabillaud et crevette d'importation... Poissons, coquillages et crustacés sont issus majoritairement de la filière pêche française... Mais pas de Pavillon France sur les étals !!!
Remarque : Mettre de côté Saumon, cabillaud et crevette d'importation... Poissons, coquillages et crustacés sont issus majoritairement de la filière pêche française... Mais pas de Pavillon France sur les étals !!!
La sole est mieux gérée mais se vend mal
Extrait de Ouest France : Pêche. La sole est mieux gérée mais se vend mal
Cruelle
déconvenue, pour les 300 pêcheurs et 85 armements côtiers ciblant la
sole à Boulogne, Calais et Dunkerque. La réduction des quotas et de
l'effort de pêche devait logiquement conduire à une hausse du prix moyen
et compenser la baisse des volumes.
Mais,
au contraire, le précieux poisson plat - jusqu'à 90 % de leur chiffre
d'affaires - se vend moins cher, environ 7 € le kilo, alors qu'il s'est
établi à plus de 8 € sur la moyenne 2014. Et encore, la pleine saison
n'a pas démarré. Parmi les solutions proposées par certains responsables
professionnels, une meilleure programmation des captures par les
pêcheurs eux-mêmes, un passage systématique sous criée et des aides
ponctuelles. Tout sauf un nouveau plan de casse de navires...
L'organisation de producteurs From Nord, pour sa part, veut obtenir l'écolabel MSC. Le distributeur Carrefour, qui détecte la sensibilité écologique du consommateur, est même prêt à aider financièrement les pêcheurs pour cela...
L'organisation de producteurs From Nord, pour sa part, veut obtenir l'écolabel MSC. Le distributeur Carrefour, qui détecte la sensibilité écologique du consommateur, est même prêt à aider financièrement les pêcheurs pour cela...
Performant mais tromperie sur la marchandise (*)
(*) en réalité, la pêcherie de colin d'Alaska met en oeuvre des chalutiers industriels parmi les plus grands dans le monde
Les multinationales dans le système alimentaire
Extrait de l'article de Cairn.info
Les
consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité sanitaire des
produits, à leur mode de fabrication, à leur origine (traçabilité). La
société civile (associations, citoyens) se montre préoccupée par les
mêmes questions et par celle de la gouvernance, et dénonce une faible
transparence et une hégémonie de la part des grandes firmes. Les
gouvernements louvoient entre des objectifs économiques qui les
rapprochent de celles-ci et les autres objectifs du développement
durable qui les en éloignent. Cependant, les nombreux et puissants
lobbies à l’œuvre dans le système alimentaire ralentissent les décisions
ou les font pencher vers les plus forts [En témoigne le dossier de
l’étiquetage des produits alimentaires, enlisé à Bruxelles depuis des
années]. Finalement, le pilotage des filières est exercé de façon
croissante à travers un leadership des multinationales, soit directement
par leur potentiel de production et de vente, soit à travers le
contrôle de dispositifs institutionnels privés ou publics (instances
professionnelles, création de normes).
Un modèle de production et de consommation de masse
Le
modèle Mait peut se caractériser par son intensification, sa
spécialisation, sa globalisation et sa financiarisation. Il résulte d’un
double mouvement, en apparence paradoxal : une concentration au stade
de la production et de la vente, un individualisme dans le domaine de la
consommation. Il relève du capitalisme contemporain en tant que forme
générale d’organisation de la société. On observe un « formatage » des
individus et de leurs désirs par un univers marchand piloté par des
grandes firmes dont la prospérité dépend de l’homogénéisation des
comportements des clients [2]. Ces firmes visent une standardisation des
produits dans un modèle de production de masse. La généralisation du
monde marchand s’étend à toutes les activités humaines, y compris
l’alimentation, et emplit ainsi tout l’espace-temps du consommateur. On
assiste à l’émergence d’une « fabrique du consentement » qui vient
renforcer le modèle de production dominant [3].
Le
mouvement de concentration des entreprises, à tous les niveaux du
système alimentaire, est à l’œuvre depuis environ un siècle. Il a donné
naissance à un oligopole « à franges » dominé par de très puissantes
firmes multinationales. Cette structure duale s’explique par la nature
même de l’activité de production alimentaire, encore largement fondée
sur des entreprises familiales et artisanales au sein du socle constitué
par l’agriculture et l’industrie alimentaire et d’un des deux canaux de
commercialisation, la restauration, qui fournissent à eux trois de gros
bataillons de micro-entreprises. Il y a coexistence de TPE/PME et de
très grandes firmes transnationales dans ces trois secteurs. Les
mécanismes d’offre font que la concentration s’opère principalement au
sein du groupe des leaders et laissent des interstices aux petits, parmi
lesquels on assiste à d’importants renouvellements...
C’est
dans la grande distribution que l’on trouve désormais les firmes les
plus importantes tous secteurs confondus. Wal-Mart Stores est devenu au
début des années 2000 la plus grande firme mondiale, supplantant les
pétroliers et les fabricants d’automobiles. Elle a réalisé, en 2007, un
CA colossal de près de 380 milliards de $ et un résultat net de plus de
12 milliards, avec deux millions de salariés (tous ces indicateurs ont
doublé dans les huit dernières années). Le numéro deux du secteur est
Carrefour, environ 3,5 fois plus « petite » que Wal-Mart. On trouve
ensuite le britannique Tesco et l’allemand Metro. À côté de ces
puissants distributeurs se placent les chaînes internationales de
restauration privée (Mac Donalds) et collective (le français Sodexo,
leader mondial des services alimentaires et son challenger l’anglais
Compass). Les entreprises de la grande distribution et de la
restauration possèdent des dizaines de milliers de points de vente dans
le monde entier qui contribuent à l’uniformisation de la consommation et
du style de vie évoquée ci-dessus. Ces firmes pèsent en outre sur les
filières de production par leur puissance d’achat, renforcée par des
super-centrales et des plateformes électroniques de marché communes.
Leur essor très rapide depuis le milieu des années 1990 dans les pays en
développement est le premier facteur de la mondialisation du système
alimentaire....
Des objectifs contradictoires
Des ressources très stratégiques
Cliquer Ici pour lire l'article intégral "Les multinationales dans le système alimentaire"
Après Pavillon France, l'écolabel français "Pêche durable"
FranceAgriMer présente l'écolabel public "Pêche durable"
Écolabel des produits de la pêche maritime (logo dévoilé au Salon de l'Agriculture)
La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2009), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.
Pour José Jouneau, ce travail montre « l’engagement de la filière dans la mise en oeuvre de pratiques durables, afin de garantir la pérennité des ressources halieutiques et de l’activité de pêche, tout en collaborant avec l’ensemble des partenaires de la filière ». En effet, ce label est le fruit d’une réflexion participative, menée avec tous les acteurs représentatifs de la filière pêche, de l’amont à l’aval, ainsi que des représentants de l’administration, des organisations non gouvernementales (ONG), des consommateurs et des scientifiques. Deux consultations publiques ont, de plus, permis d’enrichir le référentiel avec les avis de la société civile.
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel et son plan de contrôle cadre ont été élaborés par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur. Elle dispose également d'un règlement intérieur et d'un programme de travail (documents accessibles ici).
Les entreprises de pêche et les distributeurs de produits de la mer intéressés sont invités à contacter des organismes certificateurs. La composition des dossiers de candidature demandés aux entités postulantes est prévue par le plan de contrôle cadre.
Pour toute information complémentaire : FranceAgriMer
Après Pavillon France, l'écolabel français "Pêche durable"
FranceAgriMer présente l'écolabel public "Pêche durable"
Écolabel des produits de la pêche maritime (logo dévoilé au Salon de l'Agriculture)
"FranceAgriMer
va entamer une tournée sur le littoral pour présenter aux pêcheurs
l’écolabel public français Pêche durable,..." Le Marin : Écolabel public Pêche durable : place aux candidatures
Prévue
par le Grenelle de l’environnement, l’écolabellisation des produits de
la pêche est inscrite à l’article L. 644-15 du Code rural et de la
pêche maritime : « Les produits issus de la pêche durable peuvent
bénéficier d’un écolabel. Les conditions auxquelles ils doivent
répondre pour en bénéficier sont déterminées dans un référentiel dont
les modalités d’élaboration et de contrôle de son application par des
organismes accrédités sont fixées par décret ».
La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2009), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.
Pour José Jouneau, ce travail montre « l’engagement de la filière dans la mise en oeuvre de pratiques durables, afin de garantir la pérennité des ressources halieutiques et de l’activité de pêche, tout en collaborant avec l’ensemble des partenaires de la filière ». En effet, ce label est le fruit d’une réflexion participative, menée avec tous les acteurs représentatifs de la filière pêche, de l’amont à l’aval, ainsi que des représentants de l’administration, des organisations non gouvernementales (ONG), des consommateurs et des scientifiques. Deux consultations publiques ont, de plus, permis d’enrichir le référentiel avec les avis de la société civile.
Il
s’agit d’un écolabel public qui repose sur une définition complète du
développement durable, incluant exigences environnementales, économiques
(relatives à la qualité des produits) et sociales (relatives à la
sécurité à bord, la formation,…). En cela, son périmètre est novateur et
se distingue des écolabels existants. D'après communiqué de presse : « Pêche durable » : l’écolabel des produits de la pêche maritime lancé par FranceAgriMer
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce
référentiel est complété par un plan de contrôle cadre qui précise les
modalités de contrôle interne et de certification qui doivent être
mises en œuvre par les organismes certificateurs pour les pêcheries
candidates et certifiées ainsi que pour les opérateurs de la chaîne de
commercialisation.
Ce référentiel et son plan de contrôle cadre ont été élaborés par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur. Elle dispose également d'un règlement intérieur et d'un programme de travail (documents accessibles ici).
Les entreprises de pêche et les distributeurs de produits de la mer intéressés sont invités à contacter des organismes certificateurs. La composition des dossiers de candidature demandés aux entités postulantes est prévue par le plan de contrôle cadre.
Pour toute information complémentaire : FranceAgriMer
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Produits de la pêche. L'Union européenne prépare un écolabel
L'Union
européenne travaille à la création d'un écolabel pour les produits de
la pêche. L'Union européenne travaille à la création d'un écolabel pour
les produits de la pêche.
Source : Ouest France
L'union européenne prépare un écolabel pour les produits de la pêche. Sa mise en oeuvre pourrait entrer en vigueur en 2016.
"Les
consommateurs européens réclament à juste titre un étiquetage précis
sur les produits de la pêche et de l'aquaculture. On constate
l'émergence de nombreux labels qui se concurrencent les uns les autres.
Très clairement, les labels privés et les labels publics nationaux sont
insuffisants pour fournir une véritable information aux consommateurs
sur la durabilité, la qualité et la traçabilité des produits mis sur le
marché. Ils sont trop nombreux et leur champ d'action est trop étroit.
Les consommateurs s'y perdent. Seul un label public européen peut
garantir le respect de standards environnementaux, sociaux et sanitaires
élevés" explique Alain Cadec, l'eurodéputé des Côtes-d'Armor, président
de la commission de la pêche.
"Lors
de la réforme de la politique commune de la pêche, je me suis battu
pour la création d'un écolabel européen pour les produits de la pêche.
Le principe est désormais acquis et l'Union européenne y travaille. La
Commission présentera ainsi cette année les options envisageables,
notamment en ce qui concerne les exigences minimales de ce label. Sur
cette base, un écolabel européen pourra être mis en place dès 2016.
C'est une de mes priorités comme président de la commission de la pêche
du Parlement européen", assure Alain Cadec.
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Mariage des possibles pour une pêche durable
Mercredi 12 novembre 2014
Maison des Acteurs du Paris Durable (21, rue des Blancs Manteaux. 75004 Paris)
Peut-on encore manger du poisson ? Existera-t-il encore des pêcheurs dans 50 ans ? Comment découvrir, aimer et protéger le milieu marin ?
Une soirée participative pour réfléchir à ces questions essentielles, tenter un « mariage » inédit entre une militante environnementaliste (Claire Nouvian) et un ancien marin pêcheur (Charles Braine)... et rendre demain possible !
Ce sera aussi l'occasion de découvrir Kaizen 17 (édition novembre-décembre 2014), un numéro consacré à la pêche durable.
Pour en savoir plus : Facebook
Pour en savoir plus : Facebook
Les intervenants :
Claire Nouvian. Environnementaliste, auteur du livre Abysses et fondatrice de BLOOM (association qui lutte contre l’exploitation des océans profonds). Claire a été désignée « Femme en Or de l’environnement » (2012) et a reçu la médaille de l’Ordre national du Mérite (2013).
Charles Braine. Chargé du programme « pêche durable » au WWF-France pendant 4 ans, ancien marin pêcheur, Charles est aujourd’hui très engagé sur le plan associatif où il agit pour France Nature Environnement, la Plateforme Petite Pêche et l’Association Bretagne vivante dont il est le directeur.
Une soirée animée par Cyril Dion. Directeur de la Rédaction de Kaizen Magazine, auteur et co-réalisateur de Demain Le Film, co-fondateur et porte parole du Mouvement Colibris.
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Le 30 Avril 2014
Bien choisir son poisson
Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier...
Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.
Source : UFC Que Choisir par Florence Humbert
10 points clés pour bien choisir son poisson.
Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.
Source : UFC Que Choisir par Florence Humbert
10 points clés pour bien choisir son poisson.
1. Achetez de préférence des poissons sauvages
Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage. Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB. Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.
Privilégiez les poissons issus de la pêche française. Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette. De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.
3. Respectez les saisons
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important. Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.
4. Évitez les crevettes tropicales
Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables. Il existe toutefois quelques productions plus responsables. Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.
5. Sélectionnez des poissons entiers plutôt qu’en filets
Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).
6. Variez vos menus
Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes. Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées. Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.
7. Profitez des « bonnes occasions »
Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages. On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles. N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.
Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.
9. N’oubliez pas les huîtres, moules et autres mollusques
L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.
10. Ne vous fiez pas aveuglément aux guides pour acheter des poissons « durables »
Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque. En réalité, les choses ne sont pas si simples. Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.
Sauvage ou élevage
Quels poissons mangerons-nous pour demain ?
Les réserves en poissons ne sont pas inépuisables. Telle est la prise de conscience de ces dernières années. Certaines des mesures prises face à la raréfaction de la ressource commencent à porter leurs fruits. Mais les avis divergent sur les solutions à adopter pour des productions durables.
Suite de l'article sur le site de Que choisir
Ou cliquer Ici pour lire l'article dans le numéro de mai 2014 de Que Choisir Mensuel
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Le 19 Mai 2014
Commercialiser la pêche locale
Cette publication présente quelques-unes des pistes et outils que les pêcheurs et autres acteurs locaux peuvent utiliser pour améliorer la commercialisation de la pêche locale avec l’aide de leur Groupe d’action locale pêche (FLAG). Nous allons commencer par examiner pourquoi la commercialisation des produits issus de la pêche locale doit être améliorée ainsi que quelques-uns des avantages qui en découleront. Nous nous pencherons ensuite sur le rôle spécifique des FLAG et sur l’aide qu’ils peuvent apporter au développement de projets de commercialisation.
Pour terminer, nous présenterons deux approches innovantes pour améliorer de la commercialisation à l’échelon local (la vente directe et les CSF – Pêcheries soutenue par la communauté/Community Supported Fisheries) ainsi que trois outils pratiques qui peuvent être utilisés pour améliorer l’efficacité de la stratégie de commercialisation : les outils numériques, les activités axées sur l’expérience ainsi que les labels et les marques.
Les différents thèmes développés dans la présente publication ont été identifiés dans le cadre de la préparation du séminaire FARNET « Commercialiser la pêche locale » organisé en juin 2013 à Stockholm. Avant l’évènement, les FLAG participants ont en effet été interrogés via une enquête visant à identifier les différents thèmes des groupes de travail du séminaire. Les discussions et les conclusions de ces groupes de travail ont alimenté une grande partie de la présente publication.
Sommaire
Sommaire
En bref ..... 3
Comment utiliser ce guide ? ..... 3
1. Pourquoi améliorer la commercialisation de la pêche locale ? ..... 4
2. Quel soutien les FLAG peuvent-ils apporter ? ....... 6
3. Pistes, astuces et conseils : cinq boîtes à outils ........ 11
3.1 ● Vente directe, les bases ........ 12
3.2 ● Circuits courts : pêcheries soutenues par la communauté et « paniers de poissons» » .... 24
3.3 ● Le marché numérique ...... 32
3.4 ● Les zones de pêche et l’économie de l’expérience ...... 40
3.5 ● Marques et labels au niveau local ...... 46
Cliquer Ici pour télécharger le document "Commercialiser la pêche locale"
Bienvenue dans FARNET, le réseau européen des zones de pêche
FARNET est le réseau européen des zones de pêche soutenues par l'Axe 4 du Fonds européen de la pêche (FEP). Grâce à des échanges approfondis d’informations et à une cellule d’appui spécialisée, le réseau vise à soutenir les différents acteurs impliqués dans le développement durable des zones de pêche au niveau local, régional, national et européen.
Le cœur du réseau est composé de quelque 300 Groupes d’action locale pêche (Fisheries Local Action Groups / FLAG). Ces partenariats public-privé constitués au niveau local travaillent ensemble au développement durable de leur territoire. Basés dans 21 Etats membres, les FLAG gèrent chacun leur budget pour animer une série de projets proposés et réalisés par un ensemble varié d’intervenants locaux.
Pour en savoir + : Farnet
Pour en savoir + : Farnet
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Consommations et pratiques alimentaires durables
Analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion
CEP - Centre d'études et de prospective
Analyse n° 69 - mai 2014
Les pratiques alimentaires durables dépendent des préoccupations des consommateurs, liées à la protection de l’environnement, aux enjeux éthiques, à la recherche de proximité ou de bien-être personnel.
Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.
Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture
Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.
Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture
Cliquer ici pour télécharger "Analyse n° 69 - mai 2014 Consommations et pratiques alimentaires durables : analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion"
Le produit tel qu’il se présente aux clients des restaurants Flunch (source : PdM)
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Le 26 Août 2014
La connaissance des engins de pêche permet de minimiser les impacts sur les fonds marins
Le contexte prime : les meilleures pratiques croisent le type d'engin de pêche, l'habitat et la gestion de la pêcherie
Dans le volume 2 des Séries Scientifiques du Marine Stewardship Council (MSC), une étude montre que la bonne gestion et la conservation des pêcheries et des zones de pêche exigent une compréhension globale des méthodes et engins de pêche.
Source : Marine Stewarship Council
Dans le volume 2 des Séries Scientifiques du Marine Stewardship Council (MSC), une étude montre que la bonne gestion et la conservation des pêcheries et des zones de pêche exigent une compréhension globale des méthodes et engins de pêche.
Source : Marine Stewarship Council
Les engins de pêche utilisés pour capturer les espèces benthiques et démersales ont un impact variable sur les fonds marins. Comprendre les impacts directs et indirects des pratiques de pêche sur les habitats benthiques est important afin d’assurer la viabilité des océans de la planète.
Dans le volume 2, Chris Grieve et al. explore les meilleures pratiques de mesure, de gestion et d'atténuation des impacts benthiques de la pêche. L'examen porte sur un grand nombre d'engins de pêche les plus largement utilisés. Les auteurs y donnent une description de chaque engin et de son interaction avec l'environnement.
Historiquement, l'amélioration des engins de pêche visait à maximiser les captures. Aujourd’hui, pour répondre aux préoccupations de l'industrie et des ONG, la recherche se concentre davantage sur des modifications d’engins visant à minimiser les impacts sur les fonds marins et les prises accessoires.
Dans l’article, Analyse des impacts sur les habitats des engins de pêche mobiles et statiques qui interagissent avec les fonds marins, les auteurs écrivent : «Les travaux de recherche sur les habitats benthiques sont en plein essor et deviennent disponibles pour les décideurs et les gestionnaires de ressources. La prise de conscience de la nécessité de gérer activement les composants complexes des écosystèmes marins et de comprendre les impacts directs et indirects de la pêche augmente".
La classification des types d’engin de l’Organisation Mondiale de l’Alimentation et de l’Agriculture (FAO) est en cours d’actualisation pour intégrer les récents développements dans ce domaine et sera prochainement publiée. Parmi les améliorations récentes, nous pouvons citer les avancées en technologie de la fibre, la mécanisation de la manutention des engins, l'amélioration des performances des navires et la motorisation, le traitement informatique pour la conception des engins, les aides à la navigation et la détection de poissons.
Cette analyse, ainsi que trois documents publiés dans le volume 2 des Séries Scientifiques, guident le MSC dans son développement stratégique sur les meilleures pratiques mondiales.
D'autres documents publiés sur la réduction des prises accessoires et les recommandations pour la gestion des stocks de saumon ont également joué un rôle important dans l'orientation de la Révision du Référentiel Pêcherie, un processus qui permet au Référentiel MSC de répondre aux meilleures pratiques scientifiques actuelles.
Dr David Agnew, directeur de l’équipe Référentiel du MSC déclare : «Pour vraiment apprécier les impacts mondiaux de la pêche, il est nécessaire d’augmenter la connaissance scientifique. Au MSC, nous révisons régulièrement nos Référentiels pour assurer leur rigueur et pertinence. Grâce à nos Séries Scientifiques, nous continuons de partager de nouvelles connaissances et contribuons à l'effort mondial de recherche sur la pêche durable ".
Le portail de recherche halieutique a été lancé en Novembre 2013 pour partager les connaissances scientifiques qui alimentent le Référentiel MSC. Le résultat de la révision du Référentiel sera publié le 1er Août 2014, intégré aux Exigences de certification des pêcheries MSC 2.0
Cliquer Ici pour télécharger le document "Review of habitat dependent impacts of mobile and static fishing gears that interact with the sea bed"
Pour plus d’informations : MSC
Pour plus d’informations : MSC
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Le 24 Mai 2014
Flunch / Au menu, Merlu d’Yeu
Le produit tel qu’il se présente aux clients des restaurants Flunch (source : PdM)
Source : PDM par B.Vaudour
Même si l’adéquation entre les contraintes de pêche et l’approvisionnement régulier d’une enseigne est délicate, l’expérience mérite d’être renouvelée. En contact avec les pêcheurs de l’île, Flunch a trouvé un prestataire de choix pour fileter et surgeler cet abondant poisson blanc du golfe de Gascogne. Débarqué au Sables d’Olonne, le merlu de filet doit offrir une bonne tenue à la transformation. Son classement en Extra ou en A répond au cahier des charges de Flunch. Fil'mer, filiale de l’entreprise de découpe boulonnaise Frai’Emball, portionne (170 g) et surgèle le poisson sur le site vendéen de Givrand où travaille une quarantaine de personnes. L'usine a livré ensuite 260 restaurants Flunch qui ont mis en avant le merlu sous le logo Pavillon France. « France Filière Pêche a souhaité soutenir la démarche même s’il s’agit d’un produit surgelé, l’essentiel est de promouvoir la pêche de nos côtes » rappelle Marion Fisher, responsable communication de l’association interprofessionnelle.
Merlu, matière à transformer
Plus cher que les blocs de colin d’Alaska, le merlu surgelé recule dans l’industrie des panés. Mais il tient ses lettres de noblesse en portion nature surgelée....
Pour en savoir + : PDM
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Suite à une première consultation publique qui s’est tenue du 3 décembre 2013 au 3 février 2014, le projet de référentiel a été modifié.
Par décision du directeur général de FranceAgriMer du 30 mai 2014 (NOR : DEVM1411568S, publiée au JORF), le nouveau projet de référentiel relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime est soumis à consultation publique jusqu’au 22 juin 2014 inclus.
Les observations déposées à l'occasion de cette consultation publique seront communiquées à la Commission de l’écolabel pour avis et réponse.
Les commentaires éventuels sur ce projet de référentiel doivent être envoyés jusqu’au 22 juin 2014 inclus par courriel à l’adresse suivante : ecolabel@franceagrimer.fr , en utilisant le formulaire prévu à cet effet.
Le référentiel et le formulaire sont disponibles en téléchargement ci-dessous :
Pour en savoir + : FranceAgriMer
L’Afnor, Agence française de normalisation, invite à participer à un projet international, qu’elle pilote : élaborer une norme Iso définissant la pêche maritime durable.
Source : Le Marin
Les systèmes de marquage se prévalant de la pêche durable se multiplient, difficilement comparables : écolabels privés, cahiers des charges des armements, écolabels nationaux (Islande, Norvège, Canada)… Sur des critères variables, qui oublient souvent l’aspect social. La norme Iso donnera un cadre international cohérent à ces démarches. Elle s’appuie sur le travail de FranceAgriMer, qui élabore l’écolabel français pour les produits de la pêche.
« Il s’agit de moraliser le marché des marques pêche durable, de le rendre plus transparent », explique Bernadette Ruetch, chef de ce projet à l’Afnor avec Stéphanie Tiprez. La démarche est transparente : tout le monde peut s’inscrire aux réunions de travail, la prochaine étant le 3 juillet, à Paris (inscription en ligne).
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Le 5 Juin 2014
Écolabel des produits de la pêche maritime
FranceAgriMer lance une consultation publique sur le projet de référentiel
La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2005), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus par les opérateurs : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.
Prévue par le Grenelle de l’environnement, l’écolabellisation des produits de la pêche est inscrite à l’article L. 644-15 du Code rural et de la pêche maritime : « Les produits issus de la pêche durable peuvent bénéficier d’un écolabel. Les conditions auxquelles ils doivent répondre pour en bénéficier sont déterminées dans un référentiel dont les modalités d’élaboration et de contrôle de son application par des organismes accrédités sont fixées par décret ».
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel a été élaboré par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur.
Suite à une première consultation publique qui s’est tenue du 3 décembre 2013 au 3 février 2014, le projet de référentiel a été modifié.
Par décision du directeur général de FranceAgriMer du 30 mai 2014 (NOR : DEVM1411568S, publiée au JORF), le nouveau projet de référentiel relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime est soumis à consultation publique jusqu’au 22 juin 2014 inclus.
Les observations déposées à l'occasion de cette consultation publique seront communiquées à la Commission de l’écolabel pour avis et réponse.
Les commentaires éventuels sur ce projet de référentiel doivent être envoyés jusqu’au 22 juin 2014 inclus par courriel à l’adresse suivante : ecolabel@franceagrimer.fr , en utilisant le formulaire prévu à cet effet.
Le référentiel et le formulaire sont disponibles en téléchargement ci-dessous :
Pour en savoir + : FranceAgriMer
Une norme Iso pour les marques de pêche durable
L’Afnor, Agence française de normalisation, invite à participer à un projet international, qu’elle pilote : élaborer une norme Iso définissant la pêche maritime durable.
Source : Le Marin
Les systèmes de marquage se prévalant de la pêche durable se multiplient, difficilement comparables : écolabels privés, cahiers des charges des armements, écolabels nationaux (Islande, Norvège, Canada)… Sur des critères variables, qui oublient souvent l’aspect social. La norme Iso donnera un cadre international cohérent à ces démarches. Elle s’appuie sur le travail de FranceAgriMer, qui élabore l’écolabel français pour les produits de la pêche.
« Il s’agit de moraliser le marché des marques pêche durable, de le rendre plus transparent », explique Bernadette Ruetch, chef de ce projet à l’Afnor avec Stéphanie Tiprez. La démarche est transparente : tout le monde peut s’inscrire aux réunions de travail, la prochaine étant le 3 juillet, à Paris (inscription en ligne).
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Le 22 Mai 2014
Pêche maritime durable : la France à l’initiative d’une norme internationale pour harmoniser les labels
La France, grâce à la mobilisation des professionnels français réunis sous l’égide d’AFNOR, pilote l’élaboration d’une norme internationale pour définir un cadre commun à l’ensemble des labels de pêche durable. La prochaine réunion de travail, ouverte à tous, est prévue le 3 juillet. La future norme ISO 19565 sera publiée fin 2016.
Source : Afnor
Source : Afnor
Devant la multiplication des marques, des logos et des labels existants pour valoriser les produits de la pêche maritime durable, le consommateur a du mal à s’y retrouver et les professionnels de la filière ont des difficultés dans le choix de leurs fournisseurs. Aujourd’hui, aucun label français ou international, même fiable, ne s’appuie sur un ensemble cohérent de critères durables : c’est majoritairement le seul volet environnemental qui est privilégié.
Des exigences environnementales, économiques et sociales
En accord avec les préconisations du Conseil économique, social et environnemental1, la France souhaite élargir le nombre de critères à prendre en compte. La future norme ISO 19565, d’application volontaire, définira des exigences minimales à respecter pour la certification des produits de la pêche maritime durable sous les aspects :
- environnementaux : gestion adaptée de la ressource, minimisation de l’impact sur l’écosystème marin ;
- économiques : optimisation de la rentabilité des entreprises de la filière ;
- sociaux : amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Des exigences seront également définies sur la traçabilité, l’étiquetage des produits, l’organisation des contrôles et de la démarche de certification associée.
Vous êtes utilisateurs de produits de la pêche maritime durable ou acteurs de cette filière. Vous souhaitez vous impliquer et participer activement à l’élaboration collective de ce projet de norme internationale ? Rejoignez la commission de normalisation AFNOR/V45P « Pêches et produits aquatiques ».
Date de la prochaine réunion de la commission : 3 juillet 2014
Principales organisations mobilisées à ce jour :
CITPPM (Confédération des Industries du Traitement des Produits des Pêches Maritimes), FranceAgriMer (Etablissement national des produits de l’agriculture et de la mer), CNPMEM (Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins), SNSSP (Syndicat National des Saleurs Saurisseurs de Poisson), FROM Nord (Organisation de producteurs), ORTHONGEL (Organisation française des producteurs de thon congelé et surgelé).
Les pays déjà engagés dans les travaux : France, Norvège, Canada, Malaisie, Île Maurice, Espagne, Thaïlande, Etats-Unis.
Qu'est-ce qu'une norme ?
Une norme est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. 33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation. 2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013 (88% d’origine européenne ou internationale), dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées.
A propos d’AFNOR
L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat. Pour en savoir plus : www.afnor.org
(1) Le Conseil économique, social et environnemental a délivré un avis en juillet 2013, par la voix de son rapporteur, Mme Catherine Chabaud, rapporteur section Environnement « le CESE réitère sa proposition en faveur de l’instauration d’un label européen certifiant des produits issus d’une pêche durable. Les critères de ce signe officiel de qualité devraient impérativement inclure des critères de traçabilité environnementale et sociale précisément définis (conditions de travail, sécurité…). ».
Autres informations : Programme de normalisation dans le domaine de la pêche et l'aquaculture
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A chacun son guide et autres applications
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Le 3 juin 2014
YAB se lance dans le poisson... Parti pris "environnement"
Copie d'écran de Meltyfood : L'application "Planet Ocean" par Yann Arthus-Bertrand
« Planète Océan », l’application pour choisir son poisson sur des critères environnementaux
Quelle est cette espèce de poisson ? D’où vient-il ? Et comment a-t-il été pêché ? Pour aider le consommateur à faire des choix orientés vers une pêche durable, une application gratuite baptisée « Planète Océan » a été mise au point par l’ONG SeaWeb Europe et la Fondation Goodplanet.
L’application, disponible sur iPhone et Android en français et en anglais, « va rendre accessible l’information sur l’état des stocks des grandes espèces de poissons consommés (menacés ou gérés durablement) et permettre aux consommateurs de choisir en connaissance de cause », a expliqué vendredi à l’AFP Cédric Javanaud, océanographe à la Fondation Goodplanet.
« C’est une façon très concrète de pouvoir agir pour l’environnement », a ajouté le scientifique en rappelant que 32% des stocks de poissons mondiaux sont surexploités et que l’avenir de ces espèces est donc compromis. « Nous défendons l’idée qu’on peut manger du poisson mais en faisant les bons choix », ajoute le scientifique. Exemple: le saumon de l’Atlantique est surpêché, pas celui du Pacifique. Également: si la dorade rose est surexploitée, les daurades royale ou grise peuvent être conseillées.
L’application a été mise au point à partir de la base de données de l’ONG SeaWeb Europe, qui a établi un « Guide des espèces à l’usage des professionnels » (pêcheurs, mareyeurs, distributeurs, restaurateurs, etc.). L’état des stocks de chaque espèce y est indiqué, ainsi que les techniques de pêche associées (chalut de fond, ligne, palangre, senne, filet, etc.).
Parallèlement à la mise à disposition de cette application, la Fondation Goodplanet a indiqué dans un communiqué que le film « Planète Océan », réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot, serait disponible gratuitement sur Youtube à partir de dimanche. Sorti sur les écrans fin 2012, le film, qui montre la richesse biologique des mers et rappelle leur rôle central dans le système climatique, sera disponible en plusieurs langues.
Appli mobile « Planet Ocean »
Dans le cadre du programme Océan, la Fondation GoodPlanet a développé l’application « Planet Ocean » pour informer les consommateurs sur les espèces marines les moins menacées et encourager une pêche durable.
Pédagogique et pratique, l’appli « Planet Ocean » répertorie 100 espèces de poissons, coquillages et crustacés selon leur provenance, l’état de leur stock et leurs techniques de pêche. Elle saura guider le consommateur dans ses choix en l’aidant à identifier les espèces gérées durablement.
Vous y découvrirez aussi les actualités du monde marin en temps réel à travers les articles du magazine GoodPlanet, des conseils conso et des recettes de cuisine.
Téléchargez gratuitement l’application « Planet Ocean » sur l’App Store ou Google Play.
Afnor, sans parti pris...
L’Afnor, Agence française de normalisation, invite à participer à un projet international, qu’elle pilote : élaborer une norme Iso définissant la pêche maritime durable.
Source : Le Marin
Les systèmes de marquage se prévalant de la pêche durable se multiplient, difficilement comparables : écolabels privés, cahiers des charges des armements, écolabels nationaux (Islande, Norvège, Canada)… Sur des critères variables, qui oublient souvent l’aspect social. La norme Iso donnera un cadre international cohérent à ces démarches. Elle s’appuie sur le travail de FranceAgriMer, qui élabore l’écolabel français pour les produits de la pêche.
« Il s’agit de moraliser le marché des marques pêche durable, de le rendre plus transparent », explique Bernadette Ruetch, chef de ce projet à l’Afnor avec Stéphanie Tiprez. La démarche est transparente : tout le monde peut s’inscrire aux réunions de travail, la prochaine étant le 3 juillet, à Paris (inscription en ligne).
Une norme Iso pour les marques de pêche durable
L’Afnor, Agence française de normalisation, invite à participer à un projet international, qu’elle pilote : élaborer une norme Iso définissant la pêche maritime durable.
Source : Le Marin
Les systèmes de marquage se prévalant de la pêche durable se multiplient, difficilement comparables : écolabels privés, cahiers des charges des armements, écolabels nationaux (Islande, Norvège, Canada)… Sur des critères variables, qui oublient souvent l’aspect social. La norme Iso donnera un cadre international cohérent à ces démarches. Elle s’appuie sur le travail de FranceAgriMer, qui élabore l’écolabel français pour les produits de la pêche.
« Il s’agit de moraliser le marché des marques pêche durable, de le rendre plus transparent », explique Bernadette Ruetch, chef de ce projet à l’Afnor avec Stéphanie Tiprez. La démarche est transparente : tout le monde peut s’inscrire aux réunions de travail, la prochaine étant le 3 juillet, à Paris (inscription en ligne).
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17 septembre 2012
McDo mise sur le Poisson vert !!!
Pas du poisson frais "Pavillon France", mais du poisson congelé MSC issu des 5 océans
En France, les 1.200 établissements de la chaîne McDonald's ont vendu environ 3.000 tonnes de cabillaud, églefin, hoki (de Nouvelle-Zélande) et colin d'Alaska.
McDo et Quick s'engagent pour une pêche durable
La filiale européenne de McDonald's, leader mondial du hamburger, et le français Quick, N°3 européen, ont annoncé s'être engagés en faveur d'une pêche durable, en assurant que le poisson servi dans leurs restaurants respectait les normes de préservation des ressources. Le poisson servi par McDonald's et Quick est certifié MSC, un label qui vise à promouvoir les pratiques de pêche durables et à faire évoluer le marché mondial des produits de la mer.
Dans un communiqué publié lundi, Quick, qui sert 888 tonnes de poissons chaque année, assure qu'avec cette certification "l'ensemble de la chaîne est engagé dans la préservation des ressources naturelles, depuis les pêcheries jusqu'aux restaurants."
En juin, McDonald's avait signé un engagement similaire concernant ses approvisionnements en poisson blanc pour l'ensemble de l'Europe. En France, les 1.200 établissements de la chaîne ont vendu environ 3.000 tonnes de cabillaud, églefin, hoki et colin d'Alaska.
3 mai 2011
Findus mise sur la pêche responsable
Avec 150 000 tonnes de poissons achetées chaque année, Findus est le premier acheteur européen de produits de la mer. Le 1er avril, l'entreprise a dévoilé son site dédié à la pêche responsable : Respect des ressources marines. Destiné au consommateur, ce site communique les indices de durabilité de neuf familles de poissons et lui apprend à décoder les indications des emballages. Source : La Tribune Via revue de presse de la CCI Côte d’Opale du 3 mai 2011.
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Communiqué du 8 juin 2011
Une nouvelle enquête du WWF indique que 91 % des Canadiens jugent important que les poissons et autres produits de la mer vendus au Canada proviennent de stocks durables qui ne sont pas surexploités. Cependant, à peine 8 % des Canadiens jugent qu'ils disposent d'information suffisante sur l'approvisionnement des poissons et des produits de la mer qu'ils achètent.
Le sondage, mené par EKOS Research Associates pour le compte du WWF, visait à établir les attitudes et les connaissances des Canadiens en matière de produits de la mer durables. Une majorité de répondants sont d'avis que la pérennité des océans et des stocks de poissons de la planète dépend de produits de la mer durables.
Voici les principales conclusions de l'enquête :
Voici les principales conclusions de l'enquête :
- Au total, 63 % des répondants connaissent l'expression " produit de la mer durable "
- Au total, 11 % des répondants achètent toujours ou presque toujours des produits de la mer durables; 21 % des répondants en achètent au moins une fois par mois
- Au total, 65 % des Canadiens consultent des détaillants et des producteurs pour obtenir de l'information sur la provenance des produits de la mer; 33 % des répondants consultent le gouvernement ou des organismes gouvernementaux; 24 % des répondants consultent plutôt des organismes sans but lucratif à vocation environnementale
Tous les résultats nationaux et régionaux du sondage peuvent être consultés sur demande.
FAITS
Toute vie sur Terre dépend d'océans en santé et plus de 1 milliard de personnes dépendent des océans pour leur apport de protéines
Aujourd'hui, deux tiers des stocks mondiaux de poissons sont exploités à fond, sont surexploités, sont décimés ou se rétablissent lentement
Les produits de la mer durables sont issus de sources bien gérées qui sont propices à des populations de poissons croissantes et prospères et à des écosystèmes florissants
Le Marine Stewardship Council (MSC) représente le principal système de certification indépendant de l'approvisionnement responsable en produits de la mer
CITATION
" C'est gratifiant de constater que les Canadiens adoptent avec autant d'enthousiasme les produits de la mer durables, car ces derniers jouent un rôle important dans le maintien de la santé de nos océans, affirme Gerald Butts, Président et chef de la direction du WWF. Nous sommes fiers que notre travail en cours partout dans le monde avec le Marine Stewardship Council et des détaillants assure aux Canadiens un accès plus facile à des produits de la mer ayant été certifiés par un organisme crédible. "
À propos du WWF
Le WWF trouve des solutions aux principaux défis de conservation de notre planète et aide les gens à prospérer dans la nature. www.wwf.ca.
Le 15 Septembre 2014
Un groupe de pêcheries pélagiques des Pays Bas, d’Allemagne, de France, d’Angleterre, de Lituanie, du Danemark et d’Irlande fait entrer pour la première fois le merlan bleu de l’Atlantique Nord dans le processus d’évaluation de la Marine Stewardship Council (MSC). Il s’agit de la troisième évaluation multinationale de la pêche pélagique au cours des derniers mois, ce qui traduit une tendance à la hausse de la coopération transfrontalière dans le secteur, selon des déclarations de la MSC. En unissant leurs efforts, les organisations nationales de pêche peuvent réduire leurs coûts d'évaluation et améliorer leur gestion de la pêche.
A versatile fish
Blue whiting for human consumption is typically used to make surimi. However, over the last 15 years, improvements in fishing techniques and freezing and storage technologies have also resulted in a growing demand for whole frozen and frozen filleted blue whiting.
Protéger l'économie de la filière pêche et ouvrir de nouveaux marchés
Réduire la mortalité des oiseaux marins
Les changements en cours
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"Cette coopération internationale est une excellente réponse face à cette situation difficile", précise Camiel Derichs, le directeur Europe du MSC, "En travaillant ensemble, ils améliorent la gestion de la pêcherie et font de réelles économies vis-à-vis du coût de l’évaluation MSC. Les pêcheries du MINSA sont à la pointe des meilleures pratiques depuis un certain temps. Il est bon de les voir poursuivre cette voie en décidant de se lancer ensemble pour la réévaluation MSC. Cette réévaluation montre bien que les pêcheries sont confiantes quant à la résolution de la situation autour du maquereau de l'Atlantique Nord-Est".
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Le 15 Septembre 2014
Pêcheries de l’UE : une première pour le merlan bleu de l’Atlantique Nord
Un groupe de pêcheries pélagiques des Pays Bas, d’Allemagne, de France, d’Angleterre, de Lituanie, du Danemark et d’Irlande fait entrer pour la première fois le merlan bleu de l’Atlantique Nord dans le processus d’évaluation de la Marine Stewardship Council (MSC). Il s’agit de la troisième évaluation multinationale de la pêche pélagique au cours des derniers mois, ce qui traduit une tendance à la hausse de la coopération transfrontalière dans le secteur, selon des déclarations de la MSC. En unissant leurs efforts, les organisations nationales de pêche peuvent réduire leurs coûts d'évaluation et améliorer leur gestion de la pêche.
Source : CTA d'après worldfishing.net
First North Atlantic blue whiting enters MSC assessment
Source : MSC Aug 13, 2014
A large group of Dutch, German, French, English, Lithuanian, Danish and Irish pelagic fishers has entered the first North Atalntic blue whiting (Micromesistius poutassou) fishery into MSC assessment. This is the third multi-national assessment of a pelagic fishery in recent months marking a growing trend of cross-border cooperation in the pelagic sector. By working together, national fishing organisations are reducing their assessment costs and collaborating to improve fishery management.
“It has been our longstanding intention to get our blue whiting fishery under MSC certification.” said Gerard van Balsfoort, president of the Pelagic Freezer-trawler Association, on behalf of all fleets concerned, “Now the stock is doing very well and the development of an effective management plan for this fishery is entering its final phase, we are confident that the MSC assessment can be concluded successfully.”
Early adopters
Camiel Derichs, MSC Director Europe welcomed the group’s move: “It is great to see these North Atlantic blue whiting fisheries enter assessment against MSC standards. Historically, the early adopters, the first to bring a new species into MSC assessment, have realized the greatest benefit from certification. These fisheries have invested a great deal in the quality of their fish and I hope that they will be successful and that their success will inspire other blue whiting fisheries to consider MSC assessment.”
Over recent years, stocks of blue whiting have risen as new management measures have taken effect in combination with strong recruitment of the stock. Between them, the companies under assessment caught 73,000 tonnes of blue whiting in 2013, which is mostly exported to Africa and China as whole frozen fish for direct human consumption or for further processing into frozen block fillets.
A versatile fish
Blue whiting is a small (30cm) white fish, related to cod. With off-white flesh, it has traditionally been used to produce fishmeal. The fleets under certification have increasingly targeted this fish for human consumption purposes only.
Blue whiting for human consumption is typically used to make surimi. However, over the last 15 years, improvements in fishing techniques and freezing and storage technologies have also resulted in a growing demand for whole frozen and frozen filleted blue whiting.
Getting involved
The assessment will be carried out by independent auditors MacAlister Elliott and Partners (MEP) and should be completed to include the catches in the 2015 fishing season, starting early in the year. Anyone with an interest in the fishery is invited to participate and MEP have already identified 40 stakeholders. Anyone who would like to participate should contact Chrissie Sieben on chrissie.sieben@macalister-elliott.com
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Des bénéfices économiques et environnementaux durables pour la pêcherie de merlu d’Afrique du Sud
* De nouveaux marchés se développent au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en Suède et en Australie, assurant un marché d'exportation de 187 millions de dollars.
* Le travail primé de l’Albatross Task Force a permis un déclin de 90% de la mortalité d'oiseaux marins.
* Des recherches novatrices ont été menées sur la faune benthique en eaux profondes en Afrique du Sud.
Source : MSC
Source : MSC
Dix ans après l’obtention de sa première certification MSC (Marine Stewardship Council) pour une pêche durable, l’une des plus anciennes pêcheries commerciales d'Afrique du Sud a non seulement prouvé ses performances environnementales, mais a également démontré que la durabilité générait des gains économiques à long terme.
Des études indépendantes récentes démontrent les avantages durables de la certification MSC de la pêcherie de merlu du Cap en Afrique du Sud sur l'économie et l'environnement. Assurer la santé de la pêcherie a empêché la perte d’environ 12.000 emplois dans le secteur de la pêche, alors que la demande pour le poisson certifié durable a conduit à l'expansion des marchés d'exportation d'une valeur de 187 millions de dollars.
Dans le même temps, de meilleures pratiques de pêche ont permis d'importantes améliorations environnementales telles que la baisse de 90% de la mortalité aviaire, la préservation de refuges naturels pour le merlu et une plus grande coopération entre l’industrie de la pêche, les scientifiques et le gouvernement.
Protéger l'économie de la filière pêche et ouvrir de nouveaux marchés
La pêcherie de merlu du Cap emploie plus de 8.000 hommes et femmes et génère un revenu à l’exportation de l'ordre de 187 millions de dollars par an. Deux études économiques indépendantes menées par les groupes de consultants en pêcheries, OLRAC, et le Bureau de Recherche économique (BER) indiquent que la certification a contribué à créer des opportunités de diversification vers des marchés non traditionnels, tels que le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse, la Suède et l'Australie, où les engagements des acheteurs pour la durabilité ont souvent été moteurs.
Les résultats ont montré que, sans la certification, la valeur actuelle nette (VAN) de la pêcherie au chalut de merlu d’Afrique du Sud pourrait diminuer d'environ 35% en 5 ans. La perte résultant de la contribution de la pêcherie au PIB serait comprise entre 28 et 47%, et s’ajouterait le risque de perte de 12.000 emplois dans le secteur de la pêche et des industries connexes.
Roy Bross, Secrétaire de l’Association sud-africaine de l'industrie du chalut en eaux profondes (SADSTIA), commente : "L'industrie de la pêche est certainement consciente des avantages de la certification MSC sur le marché. Nous sommes également très fiers des améliorations environnementales réalisées. Etre capables de démontrer notre travail grâce à la certification MSC signifie que nous pouvons finalement communiquer ces avantages sur le marché à toute la famille du chalut".
Réduire la mortalité des oiseaux marins
La pêcherie de merlu d’Afrique du Sud a également apporté des améliorations environnementales significatives en raison des conditions fixées lors de sa certification. Cela comprend la mise en place de lignes d'effarouchement des oiseaux. Selon une étude menée pendant 7 ans et publiée récemment par BirdLife Afrique du Sud, cette pratique a entraîné une réduction de 90% de la mortalité des oiseaux marins et une réduction de 99% des décès accidentels d'albatros dans la pêcherie au chalut de merlu d’Afrique du Sud.
Cette histoire à succès pour l’environnement a commencé dès la première certification de la pêcherie en 2004. Une condition posée lors de la certification a permis de découvrir que chaque année environ 10 000 oiseaux marins (dont 70% d’albatros) étaient tués accidentellement. BirdLife Afrique du Sud a recommandé l'utilisation de lignes d'effarouchement des oiseaux pour résoudre ce problème, et a mené, en collaboration avec l'industrie de la pêche et le soutien du gouvernement, des recherches scientifiques sur l'efficacité de cette mesure.
Bronwyn Maree, qui dirige l'Albatross Task Force de BirdLife Afrique du Sud indique : "Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la pêcherie certifiée pour démontrer qu’éviter les captures accidentelles était bénéfique pour l'environnement et pour les affaires. La certification MSC a certainement joué un rôle dans les succès rencontrés".
Bronwyn a récemment reçu une reconnaissance pour son travail sur la conservation des oiseaux marins, en étant nommé lauréat du prestigieux prix international Future For Nature 2014 (FFN).
Protéger les écosystèmes
Un autre avantage environnemental majeur de la certification est la recherche en cours sur les impacts de la pêcherie sur les habitats et autres espèces benthiques.
Parmi les améliorations nécessaires au maintien de la certification MSC, SADSTIA a entrepris des recherches utilisant les meilleures données disponibles pour tracer les zones de chalutage, y compris les zones historiques de chalutage intensif. Cette information a été utilisée pour délimiter les zones de chalut pour éviter d'endommager les zones peu chalutées et pour préserver les refuges naturels du merlu.
Des recherches pointues sont également menées dans l'océan Atlantique, à 100 miles nautiques au large de la côte ouest de l'Afrique du Sud, où l'industrie du chalut a convenu d'arrêter la pêche dans certaines zones pendant au moins 4 ans pour surveiller la régénération de l’écosystème dans les zones de fermeture. Le Benthic Trawl Experiment[1] est une initiative conjointe entre l’industrie de la pêche, le Réseau sud-africain d'observation de l'environnement (SAEON), l'Université du Cap (UCT), l'Institut national de la biodiversité en Afrique du Sud (SANBI) et le ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (DAFF). Il met également en lumière l'approche collaborative prise par le secteur de la pêche pour améliorer leurs impacts environnementaux et répondre aux conditions de certification.
Lara Atkinson de SAEON, qui gère le projet, a déclaré : "La certification MSC a contribué à favoriser un esprit de coopération entre les différents acteurs pour mener cette expérience. Nous sommes très heureux de cette opportunité de pouvoir analyser les évolutions des communautés benthiques dans les zones où le chalutage a cessé ".
Les changements en cours
La certification apporte aussi des avantages organisationnels. En Afrique du Sud, elle a contribué à une coopération plus étroite entre les scientifiques, les organisations non gouvernementales (ONG) et l'industrie, visant à une gestion responsable des pêcheries prenant en compte les écosystèmes. Une étude récente, publiée dans The Journal of Fish Biology[2], par certains des plus grands scientifiques marins en Afrique du Sud, a constaté que les conditions attachées à la certification MSC ont conduit à l’accroissement de la recherche sur les écosystèmes et à leur préservation. Cela comprenait la prise en compte des défis que ce secteur doit relever comme par exemple la recherche sur l'effet du chalutage en eaux profondes, les captures accidentelles et accessoires et l'évaluation des stocks.
Martin Purves, Responsable du Programme Afrique du Sud du MSC, a déclaré : "Le MSC a pour vision des océans en bonne santé pour aujourd'hui et pour demain."
"Cette pêcherie illustre clairement la théorie du changement du MSC. Les pêcheurs responsables devraient être récompensés et voir les avantages économiques de leurs efforts de conservation sur le marché. D'autre part, les améliorations environnementales devraient être évidentes et conduire à la viabilité à long terme des pêcheries certifiées. La collaboration entre les professionnels de la pêche, les scientifiques, les gouvernements et les ONG pour trouver des solutions a conduit à d'énormes gains environnementaux dans cette pêcherie sur une période relativement courte".
Au moment de cette annonce, nous apprenons avec beaucoup de tristesse que Roy Bross vient de nous quitter en ce 8 septembre. Roy a longtemps contribué à la durabilité des pêcheries, et nous regrettons sa disparition.
Martin Purves, Responsable du Programme Afrique du Sud du MSC, témoigne : “Roy a travaillé pendant plus de 30 ans sur la pêcherie de merlu d'Afrique du Sud. Son travail a été conséquent dans la collaboration de l'industrie et la réalisation des améliorations décrites dans ce communiqué. Sans son engagement et sa dévotion, la plupart de ces améliorations n'auraient pu se réaliser. Nous avons décidé de conserver sa citation, en hommage à Roy et à son travail."
Découvrez notre galerie de photos de la pêcherie de merlu du Cap sur Flickr
[1] En savoir plus sur the Bethic Trawl Experiment
[2] Field, J.G., Attwood, C.G., Jarre, A., Sink, K., Atkinson, L.J. and Petersen, S. 2013. Cooperation between scientists, NGOs and industry in support of sustainable fisheries: the South African hake Merlucciusspp. trawl fishery experience. Journal of fish biology, 83(4): 1019-1034. DOI:10.1111/jfb.12118.
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Les pêcheries de maquereau s'unissent pour entrer en réévaluation MSC
Le 10 juillet 2014, ce sont plus de 700 bateaux pêchant le maquereau, allant du petit ligneur côtier au grand chalutier pélagique, qui sont entrés en réévaluation MSC. Au total, en 2013, ils ont capturé 450 000 tonnes de maquereau, soit environ 83% des quotas recommandés par le CIEM.
Source : MSC
Source : MSC
Ces pêcheries plurinationales se sont regroupées sous la Mackerel Industry Northern Sustainability Alliance (MINSA), un groupe créé pour répondre à la discorde autour du maquereau de l'Atlantique Nord-Est. À l’origine de ce désaccord, le dépassement continu du TAC (total admissible de captures) pour le stock de maquereau de l'Atlantique Nord-Est, qui a conduit, en avril 2012, à la suspension de la certification MSC pour toutes les pêcheries de maquereau d’Atlantique Nord-Est.
En se regroupant pour ne suivre qu’un seul audit de réévaluation, les différentes pêcheries montrent bien leur confiance quant à la résolution de ce désaccord. Ce rassemblement fait écho à un mouvement similaire qui a eu lieu en juin pour le hareng atlanto-scandinave.
La réévaluation concerne les pêcheries suivantes:
Maquereau de l’Atlantique du Scottish Pelagic Sustainability Group (SPSG) (Royaume-Uni)
Maquereau de l’Atlantique nord-est DPPO (Danemark)
Maquereau IPSA d’Irlande
Maquereau, chalut pélagique IPSG (Irlande)
Maquereau, chalut pélagique, senne coulissante et ligne de l’Atlantique nord-est (Norvège)
Maquereau de l’Atlantique nord-est de la Pelagic Freezer-Trawler Association (Pays-Bas)
Maquereau de l’Atlantique nord-Est de la Swedish Pelagic Producers Organisation (Suède)
Une coopération unique
Ian Gatt du Scottish Pelagic Sustainability Group et coordinateur du MINSA a déclaré : "C'est un énorme engagement de la part du MINSA de se lancer dans une certification conjointe pour le maquereau, le poisson le plus précieux de l'Atlantique Nord-Est. Une telle coopération de cette échelle n'a jamais été vue de ce côté de l'Atlantique et démontre bien notre volonté de pêche durable et bien gérée pour le maquereau. Le MINSA se réjouit que FCI réalise l’évaluation de ce groupement de pêcheries compte tenu de sa solide expérience dans l’évaluation de pêcheries pélagiques".
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Le 2 Mars 2015
Etiquetage du poisson : Ecolabel MSC plutôt que Pavillon France ?
Local et artisanal...
A quoi sert le "Pavillon France" si l'écolabel MSC est performant ?
Les GMS veulent imposer leur propre système de certification... contre l’avis des consommateurs et des producteurs...
A quoi sert le "Pavillon France" si l'écolabel MSC est performant ?
Les GMS veulent imposer leur propre système de certification... contre l’avis des consommateurs et des producteurs...
Les produits français minoritaires sur les étals
Extrait de Paris Normandie : Poissons, coquillages et crustacés normands à l’affiche au Salon de l’Agriculture à Paris
Le titre du stand, Pavillon France, où se succèdent activités pour le grand public sur le thème des poissons est celui de la marque collective créée en 2012 par France filière pêche, l’organisme professionnel qui se propose de rassembler l’ensemble des acteurs de la filière en France.
Partant du constat qu’en moyenne les étals de poissonneries du pays n’accueillent que 20 à 25% de marchandises issues de la pêche française, France pavillon entend « faire connaître les espèces de poissons et donner des conseils pour les cuisiner », comme l’explique Marion Fischer, chargée de communication à France filière pêche. L’objectif est également de sensibiliser les visiteurs à la charte qualité des poissons pêchés par les bateaux « battant pavillon français et affichant un degré de fraîcheur optimal ». Chaque jour de cette semaine, les poissons typiques d’une région sont mis à l’honneur sur l’étal glacé du stand...
Remarque : Mettre de côté Saumon, cabillaud et crevette d'importation... Poissons, coquillages et crustacés sont issus majoritairement de la filière pêche française... Mais pas de Pavillon France sur les étals !!!
Remarque : Mettre de côté Saumon, cabillaud et crevette d'importation... Poissons, coquillages et crustacés sont issus majoritairement de la filière pêche française... Mais pas de Pavillon France sur les étals !!!
La sole est mieux gérée mais se vend mal
Extrait de Ouest France : Pêche. La sole est mieux gérée mais se vend mal
Cruelle déconvenue, pour les 300 pêcheurs et 85 armements côtiers ciblant la sole à Boulogne, Calais et Dunkerque. La réduction des quotas et de l'effort de pêche devait logiquement conduire à une hausse du prix moyen et compenser la baisse des volumes.
Mais, au contraire, le précieux poisson plat - jusqu'à 90 % de leur chiffre d'affaires - se vend moins cher, environ 7 € le kilo, alors qu'il s'est établi à plus de 8 € sur la moyenne 2014. Et encore, la pleine saison n'a pas démarré. Parmi les solutions proposées par certains responsables professionnels, une meilleure programmation des captures par les pêcheurs eux-mêmes, un passage systématique sous criée et des aides ponctuelles. Tout sauf un nouveau plan de casse de navires...
L'organisation de producteurs From Nord, pour sa part, veut obtenir l'écolabel MSC. Le distributeur Carrefour, qui détecte la sensibilité écologique du consommateur, est même prêt à aider financièrement les pêcheurs pour cela...
L'organisation de producteurs From Nord, pour sa part, veut obtenir l'écolabel MSC. Le distributeur Carrefour, qui détecte la sensibilité écologique du consommateur, est même prêt à aider financièrement les pêcheurs pour cela...
Performant mais tromperie sur la marchandise (*)
(*) en réalité, la pêcherie de colin d'Alaska met en oeuvre des chalutiers industriels parmi les plus grands dans le monde
Les multinationales dans le système alimentaire
Extrait de l'article de Cairn.info
Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité sanitaire des produits, à leur mode de fabrication, à leur origine (traçabilité). La société civile (associations, citoyens) se montre préoccupée par les mêmes questions et par celle de la gouvernance, et dénonce une faible transparence et une hégémonie de la part des grandes firmes. Les gouvernements louvoient entre des objectifs économiques qui les rapprochent de celles-ci et les autres objectifs du développement durable qui les en éloignent. Cependant, les nombreux et puissants lobbies à l’œuvre dans le système alimentaire ralentissent les décisions ou les font pencher vers les plus forts [En témoigne le dossier de l’étiquetage des produits alimentaires, enlisé à Bruxelles depuis des années]. Finalement, le pilotage des filières est exercé de façon croissante à travers un leadership des multinationales, soit directement par leur potentiel de production et de vente, soit à travers le contrôle de dispositifs institutionnels privés ou publics (instances professionnelles, création de normes).
Un modèle de production et de consommation de masse
Le modèle Mait peut se caractériser par son intensification, sa spécialisation, sa globalisation et sa financiarisation. Il résulte d’un double mouvement, en apparence paradoxal : une concentration au stade de la production et de la vente, un individualisme dans le domaine de la consommation. Il relève du capitalisme contemporain en tant que forme générale d’organisation de la société. On observe un « formatage » des individus et de leurs désirs par un univers marchand piloté par des grandes firmes dont la prospérité dépend de l’homogénéisation des comportements des clients [2]. Ces firmes visent une standardisation des produits dans un modèle de production de masse. La généralisation du monde marchand s’étend à toutes les activités humaines, y compris l’alimentation, et emplit ainsi tout l’espace-temps du consommateur. On assiste à l’émergence d’une « fabrique du consentement » qui vient renforcer le modèle de production dominant [3].
Le mouvement de concentration des entreprises, à tous les niveaux du système alimentaire, est à l’œuvre depuis environ un siècle. Il a donné naissance à un oligopole « à franges » dominé par de très puissantes firmes multinationales. Cette structure duale s’explique par la nature même de l’activité de production alimentaire, encore largement fondée sur des entreprises familiales et artisanales au sein du socle constitué par l’agriculture et l’industrie alimentaire et d’un des deux canaux de commercialisation, la restauration, qui fournissent à eux trois de gros bataillons de micro-entreprises. Il y a coexistence de TPE/PME et de très grandes firmes transnationales dans ces trois secteurs. Les mécanismes d’offre font que la concentration s’opère principalement au sein du groupe des leaders et laissent des interstices aux petits, parmi lesquels on assiste à d’importants renouvellements...
C’est dans la grande distribution que l’on trouve désormais les firmes les plus importantes tous secteurs confondus. Wal-Mart Stores est devenu au début des années 2000 la plus grande firme mondiale, supplantant les pétroliers et les fabricants d’automobiles. Elle a réalisé, en 2007, un CA colossal de près de 380 milliards de $ et un résultat net de plus de 12 milliards, avec deux millions de salariés (tous ces indicateurs ont doublé dans les huit dernières années). Le numéro deux du secteur est Carrefour, environ 3,5 fois plus « petite » que Wal-Mart. On trouve ensuite le britannique Tesco et l’allemand Metro. À côté de ces puissants distributeurs se placent les chaînes internationales de restauration privée (Mac Donalds) et collective (le français Sodexo, leader mondial des services alimentaires et son challenger l’anglais Compass). Les entreprises de la grande distribution et de la restauration possèdent des dizaines de milliers de points de vente dans le monde entier qui contribuent à l’uniformisation de la consommation et du style de vie évoquée ci-dessus. Ces firmes pèsent en outre sur les filières de production par leur puissance d’achat, renforcée par des super-centrales et des plateformes électroniques de marché communes. Leur essor très rapide depuis le milieu des années 1990 dans les pays en développement est le premier facteur de la mondialisation du système alimentaire....
Des objectifs contradictoires
Des ressources très stratégiques
Cliquer Ici pour lire l'article intégral "Les multinationales dans le système alimentaire"
Après Pavillon France, l'écolabel français "Pêche durable"
FranceAgriMer présente l'écolabel public "Pêche durable"
Écolabel des produits de la pêche maritime (logo dévoilé au Salon de l'Agriculture)
La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2009), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.
Pour José Jouneau, ce travail montre « l’engagement de la filière dans la mise en oeuvre de pratiques durables, afin de garantir la pérennité des ressources halieutiques et de l’activité de pêche, tout en collaborant avec l’ensemble des partenaires de la filière ». En effet, ce label est le fruit d’une réflexion participative, menée avec tous les acteurs représentatifs de la filière pêche, de l’amont à l’aval, ainsi que des représentants de l’administration, des organisations non gouvernementales (ONG), des consommateurs et des scientifiques. Deux consultations publiques ont, de plus, permis d’enrichir le référentiel avec les avis de la société civile.
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel et son plan de contrôle cadre ont été élaborés par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur. Elle dispose également d'un règlement intérieur et d'un programme de travail (documents accessibles ici).
Les entreprises de pêche et les distributeurs de produits de la mer intéressés sont invités à contacter des organismes certificateurs. La composition des dossiers de candidature demandés aux entités postulantes est prévue par le plan de contrôle cadre.
Pour toute information complémentaire : FranceAgriMer
Après Pavillon France, l'écolabel français "Pêche durable"
FranceAgriMer présente l'écolabel public "Pêche durable"
Écolabel des produits de la pêche maritime (logo dévoilé au Salon de l'Agriculture)
"FranceAgriMer va entamer une tournée sur le littoral pour présenter aux pêcheurs l’écolabel public français Pêche durable,..." Le Marin : Écolabel public Pêche durable : place aux candidatures
Prévue par le Grenelle de l’environnement, l’écolabellisation des produits de la pêche est inscrite à l’article L. 644-15 du Code rural et de la pêche maritime : « Les produits issus de la pêche durable peuvent bénéficier d’un écolabel. Les conditions auxquelles ils doivent répondre pour en bénéficier sont déterminées dans un référentiel dont les modalités d’élaboration et de contrôle de son application par des organismes accrédités sont fixées par décret ».
La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2009), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.
Pour José Jouneau, ce travail montre « l’engagement de la filière dans la mise en oeuvre de pratiques durables, afin de garantir la pérennité des ressources halieutiques et de l’activité de pêche, tout en collaborant avec l’ensemble des partenaires de la filière ». En effet, ce label est le fruit d’une réflexion participative, menée avec tous les acteurs représentatifs de la filière pêche, de l’amont à l’aval, ainsi que des représentants de l’administration, des organisations non gouvernementales (ONG), des consommateurs et des scientifiques. Deux consultations publiques ont, de plus, permis d’enrichir le référentiel avec les avis de la société civile.
Il s’agit d’un écolabel public qui repose sur une définition complète du développement durable, incluant exigences environnementales, économiques (relatives à la qualité des produits) et sociales (relatives à la sécurité à bord, la formation,…). En cela, son périmètre est novateur et se distingue des écolabels existants. D'après communiqué de presse : « Pêche durable » : l’écolabel des produits de la pêche maritime lancé par FranceAgriMer
En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel est complété par un plan de contrôle cadre qui précise les modalités de contrôle interne et de certification qui doivent être mises en œuvre par les organismes certificateurs pour les pêcheries candidates et certifiées ainsi que pour les opérateurs de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel et son plan de contrôle cadre ont été élaborés par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur. Elle dispose également d'un règlement intérieur et d'un programme de travail (documents accessibles ici).
Les entreprises de pêche et les distributeurs de produits de la mer intéressés sont invités à contacter des organismes certificateurs. La composition des dossiers de candidature demandés aux entités postulantes est prévue par le plan de contrôle cadre.
Pour toute information complémentaire : FranceAgriMer
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