21 septembre : Savez-vous planter les palétuviers de la diversité biologique ?

Savez-vous planter les palétuviers dans la diversité biologique des mangroves en ce jour du 21 septembre déclaré "Journée internationale contre la monoculture d'arbres"?

Des organisations internationales et tout particulièrement le WRM (World Rainforest Movement) basé en Uruguay ont décidé de lutter contre la monoculture forestière à l’échelle mondiale. Monocultures d’eucalyptus, de pins, de palmiers à huile et de palétuviers qui détruisent la biodiversité des écosystèmes forestiers et qui mettent en péril les moyens d’existence des communautés villageoises vivant de ces diverses richesses biologiques….

La restauration des mangroves est nécessaire, la monoculture de mangliers ne l’est pas

Le tsunami de décembre 2004 qui ravagea plusieurs côtes asiatiques permit de voir à quel point l’homme avait détruit les mangroves, ces ceintures vertes protectrices du littoral. Le besoin de restaurer ces ceintures protectrices naturelles se fit sentir, mais les tentatives dans ce sens n’eurent pas beaucoup de succès. L’organisation Mangrove Action Project (MAP) l’explique comme suit sur son site web : « Après le tsunami, la plupart des tentatives de restauration des ceintures vertes ont consisté tout simplement à semer des plants et des propagules. Beaucoup de ces initiatives ont déjà échoué, en raison d’avoir planté des espèces inappropriées à des endroits inappropriés. En général, les échecs sont dus au peu de connaissance du site où la restauration est entreprise ».

L’histoire du site, les espèces de mangliers qui y poussaient et leurs besoins hydrologiques, la profondeur du substrat, le volume d’eau douce de la zone et les endroits où avaient lieu les échanges des eaux de marée n’ont pas souvent été pris en compte dans les initiatives courantes de plantation ; en général, on y applique des critères de reboisement, qui ne sont pas ce qu’il faut pour restaurer une mangrove.

Beaucoup d’argent a été dépensé à mettre en place des pépinières de mangliers, sans tenir compte du fait que, pour chaque zone à restaurer, il fallait déterminer les besoins spécifiques des arbres…..

ERM, méthode de restauration de la mangrove à long terme

Il y a une méthode meilleure que la monoculture pour restaurer des écosystèmes multi-espèces comme celui-ci, surtout en Asie, où l’on peut trouver 20 ou 30 variétés de mangliers dans une même zone. MAP propose l’approche ERM (Ecological Mangrove Restoration), une méthode de restauration de la mangrove à long terme qui met l’accent sur la restauration du système hydrologique naturel des zones perturbées…..

La méthode ERM de MAP propose une méthode en six étapes, économique et efficace, pour reconstituer la mangrove en respectant les processus naturels et en mettant la population locale au cœur des activités de restauration et d’aménagement.

Les gouvernements et les ONG devraient travailler ensemble avec les communautés locales à :

1. connaître chaque espèce mais aussi l’écologie des espèces de manglier qui poussent naturellement à l’endroit en question, en faisant surtout attention à leurs modes de reproduction, de distribution et d’établissement réussi des plants ;

2. connaître le système hydrologique normal qui contrôle la distribution, l’établissement et la croissance des espèces de manglier visées ;

3. évaluer les modifications de l’environnement qui ont eu lieu et qui empêchent à l’heure actuelle la reproduction naturelle ;

4. en appliquant les points 1 à 3, choisir des zones de restauration appropriées, c’est-à-dire celles où la réhabilitation de l’écosystème est probable et d’un bon rapport coût-performance ; considérer de quelle main-d’œuvre on dispose pour mettre en œuvre les activités, y compris la supervision des progrès accomplis pour atteindre les objectifs quantitatifs fixés avant la restauration. Cette étape comporte aussi de résoudre les problèmes fonciers existants pour garantir à long terme l’accès au site et sa conservation ;

5. formuler le programme de restauration dans les sites choisis au point 4 pour restaurer le système hydrologique approprié et faire appel à la régénération naturelle des mangroves pour l’établissement des plants ;

6. ne recourir à la plantation de propagules ou de plants qu’après avoir déterminé, à travers les étapes 1 à 5, que la régénération naturelle ne fournira pas la quantité de plants établis avec succès, le taux de stabilisation ou le taux de croissance nécessaires à la réussite du projet.

Par rapport aux énormes programmes, souvent ratés, financés par des prêts de la Banque mondiale et des agences gouvernementales, la méthode artisanale proposée par MAP a eu beaucoup de succès. Dans le cadre des activités de réparation après le tsunami et avec la participation des communautés locales, 580 hectares de mangrove ont été réhabilités à Riau et dans le Nord de Sumatra, en Indonésie, en appliquant la méthode EMR de MAP. Texte intégral sur le site de WRM

Autres articles :

Pour aller plus loin....

Pour plus d’informations sur l’ERM de MAP veuillez visiter le site : http://www.mangroveactionproject.org/map-programs/restoration.

Photographies de Philippe Favrelière : Mangrove dans le Sine Saloum (Sénégal) - Pêcheur de crabes dans la mangrove d'Ilha Rasa (Parana - Brésil)

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21 septembre : journée mondiale de la forêt

WRM : "Définissons les forêts en leur donnant leur véritable signification"


En cette Année internationale des forêts

Il y a là un ours polaire, mais ce n’est pas le pôle

Il y a là de l’eau et des poissons, mais ce n’est pas l’océan

Il y a là beaucoup d’arbres, mais ce n’est pas une forêt

Peut-on imaginer de remplacer les pôles par ceci ?

Et de remplacer les océans par ceci ?

La définition de « forêt » de la FAO permet

que l’on remplace les forêts par ceci

Les plantations ne sont pas des forêts

Définissons les forêts en leur donnant leur véritable signification

Raconte au monde ce que la forêt signifie pour toi



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Le 21 février 2014

Des mangroves pour améliorer les moyens de subsistance en milieu côtier

Les forêts tropicales de mangroves, qui poussent dans les estuaires et les zones intertidales entre terre et mer, contribuent à protéger les zones côtières contre l’érosion et l’arrière-pays contre les hautes vagues.

Source : Cifor par Julie Mollins

BOGOR, Indonésie (17 février 2014) – L’impact global des projets actuels, qui visent à convertir 2,24 millions d’hectares (ha) de forêts de mangroves indonésiennes en étangs pour l’élevage de crevettes, est inconnu et pourrait mettre en péril les stratégies de gestion durable des terres, selon les hôtes de la conférence qui se tiendra au siège du Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR).

Bien que le Ministère des Forêts indonésien ait mis en place une stratégie durable pour la protection et l’utilisation des mangroves, les plans actuels du Ministère des Pêches incluent l’expansion de l’aquaculture des 660 000 ha actuels à plus de 2,9 millions ha, selon le Mangrove Action Project (MAP).

Lors d’une conférence de trois jours, intitulée «Restoring Coastal Livelihoods» (Rétablir les moyens de subsistance en milieu côtier) et organisée par le MAP du 17 au 20 février, plus de 100 délégués débattront des sujets tels que les impacts de la conversion des mangroves, le potentiel de restauration des mangroves et les solutions alternatives pour assurer des moyens de subsistance durables dans les zones dégradées. Ils prévoient ensuite de développer des modèles et scénarios adaptatifs et de fournir des recommandations à la Stratégie nationale de l’Indonésie pour les mangroves.

Les forêts tropicales de mangroves, qui poussent dans les estuaires et les zones intertidales entre terre et mer, contribuent à protéger les zones côtières contre l’érosion et l’arrière-pays contre les hautes vagues. Leurs racines et feuilles, filtrant le sel, leurs permettent de survivre dans les zones humides salines.

Les mangroves séquestrent également de grandes quantités de carbone: «L’ensemble du stock de carbone dans les écosystèmes de mangroves est exceptionnellement élevé par rapport à la plupart des autres types de forêts», écrivent les auteurs d’un article du CIFOR de 2009, intitulé «Carbon storage in mangrove and peatland ecosystems» (Stockage de carbone dans les écosystèmes de mangroves et de tourbières). Par conséquent, le défrichement des forêts de mangrove libère des quantités relativement importantes de carbone, un des principaux facteurs du changement climatique.

Risques environnementaux

Depuis 1980, l’Indonésie a perdu plus de 26% de ses mangroves, celles-ci ayant diminué en surface de 4,2 millions ha à 3,1 millions ha. Cette diminution est en grande partie due à l’expansion des étangs aquacoles créés dans le cadre de la «révolution bleue» à la fin du 20ème siècle.

La révolution bleue a été initiée pour fournir des emplois et accroître l’accès aux protéines pour les communautés côtières de l’Indonésie. Néanmoins, l’accent mis sur la production industrielle de crevettes afin d’accroître l’entrée de devises étrangères, couplé à des constructions, un entretien et une gestion de mauvaise qualité des étangs de poissons ont réduit la santé écologique des systèmes côtiers et les moyens de subsistance des communautés côtières, selon le MAP.

Environ 60% de la perte des mangroves a été attribuée à leur conversion en étangs aquacoles en eaux saumâtres. Entre 2000 et 2009, le taux annuel de déforestation des mangroves en Indonésie était de 22 000 ha par an, selon le MAP. Un tel taux engendrerait des émissions annuelles de carbone de 23 millions de tonnes. La recherche montre que la déforestation génère environ 10% des émissions de carbone issues de la déforestation mondiale, même si elle ne représente que 0,7% du couvert forestier tropical du monde. La déforestation conduit également à l’affaissement des systèmes à proximité des côtes, aggravant ainsi les effets de l’élévation du niveau de la mer.

Note de la rédaction: Des parties de la conférence « Restoring Coastal Livelihoods » seront diffusées en direct sur Internet. Rendez-vous sur le site forestsasia.org  pour regarder les discours d’ouverture (18 fév., de 9h à 11h) ; une table ronde avec la modératrice Prita Laura de Metro TV (19 fév., de 9h à 11h) ; et la séance de clôture (20 fév., de 15h45 à 17h00). Tous les horaires indiqués sont en Heure de l’Indonésie occidentale (UTC+07:00).

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Où sont passés les crabes de palétuvier de Nouvelle-Calédonie ?

C'était la question que se posaient les clients au marché de Moindou qui inaugure la période de pêche de crabes de palétuviers. Elle est ouverte jusqu'en novembre mais les crabes se font rares. Retour sur la réglementation en vigueur.

Source : Nouvelle Calédonie la 1e par Karine Bopp du Pont (A.P)

Sheima Riahi et Christian Sfalli sont allés à la rencontre des vendeuses de crabes sur le marché de Moindou



La pêche au crabe de palétuvier (ou Scylla serrata) était fermée du 1er décembre au 31 janvier. Il était donc interdit de le pêcher, le consommer, l’acheter ou le vendre durant cette période. On lit aussi dans la réglementation en vigueur que la pêche du "crabe mou" (le crabe durant sa mue) est, quant à elle, interdite toute l’année, tout comme la vente de chair de crabe. Si la quantité de crabes pêchée pendant la période d’ouverture n’est pas réglementée, par contre leur taille doit être supérieure à 14 cm.

A noter qu'en cas d’infraction, le pêcheur est passible d’une amende de 180.000 F CFP, prévue par le code de l’environnement. En cas d’absence d’indication sur une nasse, celle-ci peut être saisie par les agents habilités. Car pour les pêcheurs utilisant des nasses à crabes, le maximum de nasses utilisées est limité à deux par pêcheur, pour les non professionnels. Et les nasses doivent être munies d’un flotteur, sur lequel sera indiqué le numéro de la nasse, ainsi que le numéro du bateau ou le nom de la personne pour les pêcheurs à pied.

C'est une pêche traditionnelle dans certaines régions du Nord du territoire. A Arama, des légendes racontent que le crabe représente la femme, arrivée sur une petite pirogue faite avec un fruit de palétuvier. Ainsi il ne faudrait jamais lui casser les pattes en l'attrapant car ce serait détruire la femme qu'il symbolise. Par ailleurs, la pleine lune et la lune montante seraient bénéfiques à la pêche au crabe.

Mais au marché de Moindou qui a eu lieu le premier week-end de l'ouverture de la pêche, les amateurs de crabes ont été déçus. Ils n'ont trouvé que très peu de crabes sur les étals. 

Quelle est la taille de la population de crabes de palétuviers ? Faudrait-il revoir la réglementation et augmenter la période de fermeture ? 

Globalement, les résultats d'une étude l'IRD datant déjà de 2010 sur la zone VKP laissaient apparaître certains éléments de réponse. Premièrement, ils indiquaient que la pression de pêche estimée en 2006 ne semblait pas avoir d’impact significatif sur l’abondance de la ressource et la taille des crabes, qui apparaissent surtout liées à l’habitat.

Conséquence de l'industrialisation de la zone VKP, le nombre d'individus n’est pas distribué de manière homogène. Mais surtout ces résultats confirment la nécessité d’une gestion spatialisée de la pêche au crabe. 
Par ailleurs, l’abondance de crabes varie fortement au cours du temps, d’une semaine à l’autre ou d’une année à l’autre. Une augmentation significative de la densité moyenne de crabes dans la zone avait ainsi été enregistrée en 2009 dans les suivis des deux pêcheurs équipés d’un GPS.

Pas d'affolement donc, vous pourrez jusqu'au 30 novembre arpenter les mangroves à pêche au crabe en respectant bien sûr la réglementation en vigueur ou plus simplement vous délecter d'un délicieux plat de crabes au curry !

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Huitre de mangrove. Mission Sénégal, le retour


Une semaine à Toubacouta, loin des tempêtes bretonnes, pour retrouver les groupements d’ostréiculteurs que nous avions rencontrés l’an dernier, un peu plus tard dans la saison. Jean Noël avait été missionné en 2013 pour faire une sorte d’expertise et d’état des lieux de l’ostréiculture dans le Sine Saloum.

Source : Les huîtres naturelles par Jean-Noël et Tifenn 

Beaucoup de gens connaissent l’huître de Casamance, peu celle des mangroves du Sine Saloum, et pourtant.
Nous avions visité 7 villages, rencontrés tous les pêcheurs, enfin surtout pêcheuses car sur les 7 villages, un seul fait travailler des hommes dans la mangrove.

Il s’agissait alors plus de cueillette sur les palétuviers, dont la ressource allait en diminuant. Les sénégalais connaissent le problème de la Casamance et la disparition de la mangrove, et conscients de ce fait, voulaient passer à l’élevage. Au départ, pare qu’ils sont obligés d’aller de plus en plus loin pour pêcher, et aujourd’hui par une prise de conscience profonde de la nécessité de protéger la ressource.

Ces femmes sur la photo nous attendaient en écossant des arachides avant de nous emmener dans les bolongs voir le travail effectué depuis l’an dernier. C’est un groupe pour lequel nous avions une affection particulière car elles avaient déjà pressenti le travail ostréicole, et avaient, par leur dynamisme et leur courage, une production qui promettait d’être intéressante.

Nous avons pu constater qu’elles avaient bien vendu leurs huîtres, et bien mis à capter de nouvelles huîtres pour la production suivante. Le travail fourni était conséquent.

Notre problématique en 2013, était de permettre à tous les villages de vendre leurs huîtres "en frais".

En effet, traditionnellement au Sénégal, les huîtres sont consommées cuites par les locaux, presque jamais crues. Elles sont séchées au soleil après avoir été cuites à l’étouffée, puis transformées, soit mises en bocaux, soit cuisinées avec des oignons par exemple (et c’est très bon aussi).

Le marché de la vente en frais est dix fois plus rémunérateur que le marché en transformation.

Les huîtres sont alors acheminées vers Dakar en camion, au bassin des Almadies, le seul bassin agréé du Sénégal. Là, elles sont stockées, puis vendues essentiellement à des restaurateurs et hôtels où les touristes européens consomment l’huître de la même façon qu’ici en France, crue, et aux même périodes qu’ici également, à Noël essentiellement.

Un mois et demi après notre retour en avril 2013, la structure commerciale pour permettre à tous les villages de vendre en frais était créée, sous le nom d’Union des Ostréiculteurs du Sine Saloum.

Cette rapidité d’exécution à l’échelle sénégalaise montrait bien leur motivation.

Nous étions donc impatients de voir si les suggestions de Jean Noël avaient été appliquées et surtout de voir si ça fonctionnait! En tant que producteur d’huîtres en France, Jean Noël pouvait craindre, dans un milieu qu’il ne connaît pas (quelle salinité, quel courant…) et pour une huître qu’il ne connaît pas (la cassostrea gazar), de s’être fourvoyé.

Sur un autre site, nous avons pu constater immédiatement que ses craintes pouvaient s’envoler.

Toutes ses recommandations avaient été appliquées avec succès, et le groupe avait vu encore plus loin. Intégrant une donnée importante en ostréiculture, l’anticipation. Ce qui jusqu’à lors n’était pas le cas, loin sans faut, l’habitude de vivre au jour le jour étant bien ancrée dans la tradition.

Ainsi, avec la plus value de la vente d’huîtres, elles avaient pu acheter des perches pour continuer de mette des guirlandes et augmenter la production, sans appauvrir la mangrove.

L’activité ostréicole est devenue la principale pour ce groupement et elles envisagent de continuer de travailler de manière collective tout en mettant en place une production personnelle.

D’autres villages que nous avons vus cette semaine n’avaient pas avancé autant.

Le constat était évident : là où les groupes avaient travaillé de manière collective avec un partage du travail et des tâches (dans le village le plus avancé, quand une femme ne peut pas travailler pour des raisons familiales, elle est remplacée), il y a réussite. Là où le travail est inexistant, c’est visiblement du à des dissensions internes au groupement, dissensions qui se sont exprimées devant nous, et peu de progrès.

Comme l’an dernier, à chaque réunion avec les villages, les choses ont été mises à plat. Les problèmes ont été évoqués et des pistes de solution trouvées.

Une réunion de l’union a été tenue, permettant à tous les responsables ostréicoles des villages de se rencontrer.

La décision prise de programmer des rencontres directement sur les site. La première visite se fera sur un site qui fonctionne bien, pour que celles qui ne sont pas encore à ce stade puissent voir et comprendre comment faire. Les progrès en un an ont été énormes, et il est permis de croire que les retards vont se combler rapidement.

Maintenant il reste un problème de taille. Le transport.

Les conditions actuelles font qu’entre le moment où les huîtres sont pêchées et celui où elles arrivent à Dakar pour être vendues il peut y avoir jusqu’à 40% de mortalités.

Nous avions cette donnée l’an dernier, nous en avons les raisons exactes cette année (pas de paniers pour le transport, un transport aléatoire, trop d’huîtres livrées etc…)

La seule solution pour permette de diminuer cette perte nette en revenus, est de trouver un camion fiable, qui ne tombe pas en panne, et qui peut au minimum doubler le nombre de ses rotations jusqu’au bassin des Almadies.

L’association Arradon Terres du Monde à laquelle nous appartenons et qui a intégré l’association Vilaine et Saloum de laquelle est parti ce projet ostréicole, accompagne activement notre volonté de trouver et de financer ce camion.

Néanmoins, il manque des euros, environ 4000, pour permettre cet achat.

Un camion pour l’Union des Ostréiculteurs du Sine Saloum voilà qui pourrait être le leitmotiv de cette année pour nous !

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