Plus d’un an après la très médiatique libération d’Ingrid Bétancourt, les associations internationales des droits humains nous rappellent que la Colombie vit toujours sous la loi de la jungle. Les populations indigènes sont parmi les plus touchées, notamment la communauté Awá de la région de Tumaco à la frontière avec l’Equateur.
« Silence, on tue les peuples indigènes de Colombie », un article de l’organisation internationale « Tribune des Droits humains » basée à Genève. Les membres de la communauté Awá sont soumis à la terreur pour les forcer à quitter leurs terres. L’assassinat de douze Awá, parmi lesquels quatre enfants et un bébé, le 26 août dernier, s’inscrit dans une logique d’extermination qui a fait plus de 170 victimes depuis le début de l’année. L’objectif est de déposséder les indigènes de leurs terres.
Drogue, armes et crevettes
La région de Tumaco est très riche en ressources minières et on pense qu’elle recèle de nombreux gisements de pétrole. On y trouve également des cultures de palmiers à huile et de palmiers africains – utilisés dans la fabrication d’agro-combustibles –, ainsi que des élevages de crevettes.
« La région attire les mégaprojets », observe Bruno Rütsche de l’organisation internationale. En d’autres termes, elle excite les convoitises, ce que ses habitants payent très cher.
Selon le responsable du Groupe de travail Suisse-Colombie, la population indigène en Colombie est d’environ un million de personnes, avec 18 ethnies comptant moins de 200 membres et 18 autres moins de 500. « Cela signifie qu’il s’agit de peuples en voie d’extinction. Chaque mort implique donc la fin d’un monde. »
Dans ce pays, des lois devenues constitutionnelles ont pourtant été promulguées dans les années 1990 pour améliorer le sort des populations en question. Elles stipulent que les indigènes représentent l’autorité dans les zones qu’ils habitent (les réserves) et que la terre leur appartient.
« Silence, on tue les peuples indigènes de Colombie », un article de l’organisation internationale « Tribune des Droits humains » basée à Genève. Les membres de la communauté Awá sont soumis à la terreur pour les forcer à quitter leurs terres. L’assassinat de douze Awá, parmi lesquels quatre enfants et un bébé, le 26 août dernier, s’inscrit dans une logique d’extermination qui a fait plus de 170 victimes depuis le début de l’année. L’objectif est de déposséder les indigènes de leurs terres.
Drogue, armes et crevettes
La région de Tumaco est très riche en ressources minières et on pense qu’elle recèle de nombreux gisements de pétrole. On y trouve également des cultures de palmiers à huile et de palmiers africains – utilisés dans la fabrication d’agro-combustibles –, ainsi que des élevages de crevettes.
« La région attire les mégaprojets », observe Bruno Rütsche de l’organisation internationale. En d’autres termes, elle excite les convoitises, ce que ses habitants payent très cher.
Selon le responsable du Groupe de travail Suisse-Colombie, la population indigène en Colombie est d’environ un million de personnes, avec 18 ethnies comptant moins de 200 membres et 18 autres moins de 500. « Cela signifie qu’il s’agit de peuples en voie d’extinction. Chaque mort implique donc la fin d’un monde. »
Dans ce pays, des lois devenues constitutionnelles ont pourtant été promulguées dans les années 1990 pour améliorer le sort des populations en question. Elles stipulent que les indigènes représentent l’autorité dans les zones qu’ils habitent (les réserves) et que la terre leur appartient.
Remarque : La Colombie est le cinquième fournisseur de crevettes sur le marché français après l'Equateur, le Brésil, Madagascar et l'Inde
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- A près de 100 km de Tumaco de l'autre côté de la frontière en Equateur - Les pêcheuses de coquillages luttent pour leurs mangroves
Pour plus d'informations sur le peuple indigène Awá "Los Awá somos de la selva y pertenecemos a ella":
Image Google Earth : Sous les nuages, la région de Tumaco en Colombie
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