Liste des piscicultures bio et autres aquaculteurs bio en France : 27 octobre 2011 : 46 entreprises référencées en aquaculture biologique en France (Agence Bio) : Truite, bar, crevette impériale, algues....
Et depuis décembre 2011 : Les 2 premières entreprises ostréicoles bio avec
- Frédéric Voisin, éleveur d'huîtres sur l'île de Ré : Frédéric Voisin : pionnier de l'ostréiculture bio (Phare de Ré)
- Pascal Krzyzanski à Marseillan (Thau) : Un réveillon tendance bio (Dépêche)
1 janvier 2010 : 24 entreprises
Depuis quelques années, les poissonniers proposent des saumons bio, ainsi que des bars et des daurades, il y a aussi des truites et des crevettes bio. Bientôt, des huîtres, des moules, des tilapias, des pangas,…. Tous ces produits estampillés AB sont issus d’élevages certifiés Aquaculture Biologique. Pour chaque espèce est fixé un cahier des charges qui rentrera pour la première fois dans le cadre d’une réglementation communautaire adoptée le 29 juin 2009 à Bruxelles.
La fixation du cadre législatif de l’aquaculture biologique qui concerne dorénavant l’ensemble des pays européens, s’est réalisée dans la plus grande indifférence du secteur de la pêche française. Pourtant les nouvelles directives plutôt laxistes vont avoir des retombées sur le marché des produits de la mer dans les années à venir. A l’issue des négociations, deux organisations d’agriculteurs bio, la FNAB en France et Naturland en Allemagne, ont réagi pour dénoncer la souplesse de la réglementation quant aux pratiques aquacoles retenues notamment celles relatives aux piscicultures marines.
Après plus d'un an et demi de discussions au sein du Comité Permanent de l'Agriculture Biologique à Bruxelles, les Etats membres ont voté le texte relatif à la production aquacole biologique. Au vu de la multiplicité des cahiers des charges à la fois publiques et privés pré-existants, un consensus réunissant l'ensemble des Etats membres fut difficile à trouver. Le règlement devrait paraître prochainement au Journal Officiel européen. (2)
Directives européennes et réactions de la FNAB et de Naturland
Peu d'informations autour des négociations sur l'aquaculture biologique, deux organisations agricoles qui ne connaissent pas forcément tous les enjeux dans le domaine halieutique, ont passé des communiqués :
1- Un premier communiqué de la FNAB daté du 22 mai 2009 pointe des difficultés
Aquaculture bio : le vote du premier règlement repoussé
A la demande de plusieurs Etats membres de l’Union européenne, dont la France, le vote du premier règlement sur l’aquaculture biologique présenté le 13 mai dernier a été reporté à la fin juin. La Fnab (Fédération nationale d’agriculture biologique) s’en réjouit et compte mettre à profit ce laps de temps « pour rapprocher ce projet d’un règlement véritablement bio »et « convaincre ses partenaires du bien fondé de ses demandes ». La France reprochait au texte « ses graves insuffisances et son éloignement des normes publiques françaises existantes », selon la Fnab. La France a défini depuis une dizaine d’années un cahier des charges public concernant cette production, poursuit la fédération. Une quinzaine d’aquaculteurs bio sont recensés aujourd’hui en France.
2- A l’issue des négociations, Naturland et la FNAB émettent de sérieuses réserves
L'association biologique Naturland avait déjà développé une norme pour l'aquaculture biologique il ya douze ans et a joué un rôle important dans le processus de Bruxelles. Naturland se félicite de l’initiative de l'UE pour encourager la production de poisson biologique. Toutefois, la nouvelle norme représente le plus petit dénominateur commun, des points importants ont été définis avec beaucoup trop d’imprécisions, a souligné Hans Hohenester, agriculteur bio et président du conseil d'administration de Naturland. (qui permet notamment l’utilisation de produits chimiques pour l’entretien des cages d’élevage).
La FNAB s'était fortement opposée à ce texte en raison de ses graves insuffisances (pas de distances minimales entre élevages bio et conventionnels, pas de pourcentage minimum d'alimentation bio pour les poissons omnivores, pas de seuils maximum de polluants, etc...), mais aussi des densités trop faibles pour les modèles d'élevages français de truites et de saumons (petites unités, essentiellement en rivière). Le texte n'a pas encore circulé, mais la Commission aurait accepté avant le vote une augmentation de la densité des truites et saumons, une période dérogatoire sur les densités jusqu'en juillet 2013, ainsi que le principe d'une révision du texte à cette date, basée sur un programme de recherche sérieux à mener d'ici là. Source : La brève bio de la FNAB n°39 du 30.06.2009
Pourquoi parler de l’aquaculture biologique qui a priori n'intéresse pas le monde de la pêche en France ?
Aux USA, l’adoption d’une certification d’aquaculture bio à la fin de l’année 2008 a été le résultat de plusieurs années de discussions entre les défenseurs du poisson sauvage et le lobby des pisciculteurs. En fait, les pisciculteurs souhaitaient pénétrer le marché américain avec une image redorée en bio face à la suprématie du saumon sauvage d’Alaska. Résultat : le lobby du saumon sauvage a gagné en imposant des contraintes d’élevage telles que les piscicultures bio ne sont économiquement pas viables sur le territoire étatsunien.
En matière de communication, des sociétés comme Marine Harvest (probablement leader mondial dans le saumon bio) dont le chiffre d’affaires annuel est comparable à celui de toute la filière halieutique française à hauteur de deux milliards de dollars, peuvent faire vite pencher la balance plutôt du côté du bio tout en épargnant le saumon d’élevage conventionnel dont cette société reste le premier producteur mondial, que du côté du poisson sauvage. Voir : l’article d’Agroligne tout en louange pour le saumon bio : Le saumon bio irlandais certifié " AB "
Les premiers résultats d’une communication bien ciblée : Saumon bio et autres astuces écologiques pour une belle assiette et une belle planète! (24PM Ecologie) « Les temps nous encouragent de plus en plus à se tourner vers du saumon bio, ou du moins de faire une consommation de ce poisson très populaire plus attentionnée, plus mesurée et précautionneuse afin de préserver d'une part cette espèce et d'autre part l'environnement. Choisir du saumon bio, ou labellisé est la meilleure manière de lutter contre la disparition de cette espèce considérée comme une des plus menacées.»
Petit à petit, le saumon « bio »…..
Influencés et mal informés, beaucoup de consommateurs pensent que les poissons bio à l’image des légumes, de la viande, du lait AB sont plus sains que les autres poissons. Et petit à petit, le saumon bio se fait une place sur les étals parmi les produits frais, dans les rayons parmi les produits transformés ainsi que dans les magasins spécialisés « bio ». Cette tendance pour les poissons AB va dans le sens d’une alimentation plus saine et sans OGM (1). Les principaux fournisseurs de saumon bio sur le marché français l’ont bien compris ; Norvège, Irlande et Ecosse développent actuellement ce type d’élevage sur toutes leurs côtes, d’autant plus que la réglementation européenne adoptée le 29 juin 2009 en matière d’aquaculture biologique n’est pas une barrière comme aux USA.
Les poissons et les coquillages, tout naturellement bio
Alors que la filière de la pêche française hésite sur le choix du type d’écolabels qui permettrait de valoriser les productions halieutiques, n’y aurait-il pas une niche commerciale à explorer, une réflexion à mener avec les transformateurs et les distributeurs de produits bio ? Très implanté en Bretagne, le réseau Biocoop qui commercialise déjà du saumon bio, pourrait être à la base d’une négociation entre organisations de pêcheurs et distributeurs. Les conchyliculteurs pourraient se joindre à cette réflexion. L’Agence Bio chargée de la promotion des produits biologiques en France, attend les projets d’ici mi-septembre 2009.
Il serait illogique de refuser l’appellation AB à des poissons et autres produits de la mer dont les déchets sont déjà considérés comme bio. En tant que partie intégrante de la filière agricole biologique à travers les engrais bio issus de la valorisation des déchets de produits halieutiques, les poissons et les coquillages sont tout naturellement bio.
Philippe FAVRELIERE
- Nouvelle réglementation européenne : Production biologique d'animaux d'aquaculture et d'algues marines Règlement (CE) N°710/2009 de la Commission du 5 août 2009 modifiant le règlement (CE) N°889/2008 portant modalités d’application du règlement (CE) n o 834/2007 du Conseil en ce qui concerne la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines.
Autres articles :
- Poisson Bio : L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs !
- Aquaculture biologique "Ne mangez pas ces crevettes bio !"
- Poisson et Vin se marient bien en Bio !
- Le marché du bio s’envole… Qu'attendent les conchyliculteurs ?
- Les conserves « Connétable » cherchent des poissons écolabellisés !
- La certification, une affaire de gros sous ?
- Dossier : Certification / Ecolabel / MSC
Informations complémentaires :
Depuis le 5 janvier 2010 : Les cahiers des charges de l’aquaculture Bio en France
Le cahier des charges français (CCF) a été homologué par l’arrêté interministériel du 5 janvier 2010 paru au JORF du 15 janvier 2010.
Le CCF reprend également les dispositions du CC REPAB-F concernant la production aquacole bio. En effet, la réglementation européenne bio permet aux pisciculteurs bio français de continuer à produire selon les règles françaises et ceci au plus tard jusqu’au 1er juillet 2013.
A Télécharger : Cahier des charges concernant le mode de production biologique d’animaux d’élevage (Chapitre 7 : Production d’animaux d’aquaculture - Pages 16 à 43)
Voir toute la réglementation biologique en France en fonction de la réglementation européenne sur le site du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche
Le 5 août est paru dans le JO de l’UE le règlement CE 710/2009, modifiant le règlement (CE) 889/2008 en ce qui concerne la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines. Ce règlement, entré en vigueur depuis le 8 août, ne s’appliquera qu’à compter du 1er juillet 2010 aux opérateurs. Le règlement peut être révisé sur la base des propositions pertinentes présentées par les États membres et dûment justifiées à compter du 1er juillet 2013. En effet, depuis l’adoption de ces règles par la Commission Européenne, le 29 juin dernier, les réactions ont été très mitigées voire négatives au sein des filières bio en Europe. Dans son communiqué de presse du 30 juin, IFOAM-UE estime que le règlement doit encore être amélioré. Même son de cloche chez les deux principales associations bio allemandes Bioland et Naturland. Dans leurs communiqués de presse, ils souhaitent des améliorations du règlement européen et la mise en place de projets de recherche spécifiques.
Application de la nouvelle réglementation de l'aquaculture biologique : La version française du texte voté en juin 2009 est sortie en août au journal officiel européen. La FNAB considère ce texte insatisfaisant, tant au niveau du fond (mixité sur une même espèce, pas de distances minimales entre élevages bio et conventionnels, pas de pourcentage minimum d'alimentation bio pour les poissons omnivores, pas de seuils maximum de polluants, et des densités trop faibles pour les modèles d'élevages français de truites et de saumons) que de la forme. Il s'appliquera néanmoins à partir du 1er juillet 2010, avec la possibilité de choisir individuellement de continuer à appliquer le CC REPAB F jusqu'en janvier 2013. De nombreux points relèvent de la subsidiarité (notamment les distances entre élevage et la mixité). Des discussions ont lieux actuellement au sein du CNAB de l'INAO pour décider quelle sera l’application française de ce texte européen. (Source : Brève Bio de la FNAB n°45 du 28 septembre 2009)
En octobre 2009, la Fédération Internationale des Mouvements d’Agriculture Biologique, Groupe Europe (IFOAM) a sorti un document en français où l'organisation internationale commente et donne son avis sur la nouvelle réglementation biologique européenne. Une partie est consacrée aux élevages aquacoles pour lesquels la réglementation non définitive est encore très floue, faute d'accord entre les parties prenantes....
IFOAM : Le nouveau Règlement européen pour l’agriculture et l’alimentation biologiques (CE) n°834/2007 Contexte, évaluation, interprétation
Page 48 à 52
Dispositions communes pour la production aquacole biologique dans le Règlement (CE ) 889/2008 [Andreas Stamer, Stephan Bergleiter]
Alors que l’ancien règlement (CEE ) 2092/91 permettait à des organisations privées ou à des États membres individuellement de développer leurs propres règles pour l’aquaculture biologique (conduisant au développement florissant du secteur aquacole biologique depuis les années 90), le nouveau règlement a établi dans son chapitre 2 (a) les fondements pour la mise en place de règles cohérentes et obligatoires pour le secteur. Suite …
Page 40
Étiquetage de produits dérivés de la chasse et de la pêche
En vigueur à partir du 01/01/2009
Le nouveau règlement établit des règles spécifiques pour l’étiquetage de produits dérivés de la chasse et de la pêche quand ceux-ci sont mélangés avec des ingrédients biologiques. Pour les produits dérivés de la chasse ou de la pêche, la référence au mode de production biologique peut apparaitre dans le même champ de vision que la dénomination de vente mais pas dans cette dernière, et ce à condition que le gibier ou le poisson soit l’ingrédient principal et que les autres ingrédients d’origine agricole soient biologiques. Il peut également être fait référence à l’agriculture biologique dans la liste des ingrédients, Suite…
Le 5 août 2009, la commission européenne adoptait le règlement n°710/2009 (accessible ici), donnant les critères d’éligibilité des algues au label BIO.
Ce règlement donne le cadre, mais pour qu’il ait pu être appliqué en France, et qu’une entreprise française ait pu commercialiser des algues labélisées BIO, il a fallu que l’INAO établisse un cahier de lecture précisant les critères sur les milieux, produits et méthodes à contrôler par les organismes certificateurs (OC) permettant cette labélisation en France, en coordination avec ces derniers, mais aussi les entreprises et organisations professionnelles, les agences de l’eau et autres institutions de surveillance du littoral.
Cela a pris 20 mois, 20 mois durant lesquels nous avons vécu les vicissitudes administratives malheureusement classiques, nous avons été amenés à fournir des éléments bancals en réponse à des questions ineptes, à nous substituer aux organismes publics pour fournir certains éléments objectifs, avons assuré les navettes entre les différents services concernés, enfin pas trop concernés… mais là n’est pas le sujet. En effet, 20 mois plus tard, aleor reçoit un des premiers certificats attribués en France pour la production d’algues marines labélisées BIO.
Tout est bien qui finit bien ? Ce label, maintenant opérationnel, pose pourtant questions, je vous propose à mon tour un petit guide de lecture.
Dites plutôt l’esprit de LA BIO, comme les initiés… Il s’agit de contrôler les intrants volontaires et involontaires pour les matières premières alimentaires cultivées ou élevées. Le label a été créé en réaction à l’augmentation des quantités de produits chimiques auxquelles sont exposés les aliments avant qu’ils n’arrivent dans nos assiettes....
(....)
Première contradiction pour les algues, la plus évidente : comment peut-on se targuer de contrôler la composition de l’eau de mer à un endroit précis ? Sur nos côtes, nous vivons des marées de 10 mètres d’amplitude, et des courants de plus de 6 noeuds 4 fois par jour. L’eau de nos littoraux est à chaque instant le résultats de mélanges, brassages, marées, affluants et influences très complexes. Alors, si je peux produire un historique qui prouve que sa composition est bonne et l’a été, je ne peux pas prouver qu’il en sera de même demain. Je ne maîtrise pas les intrants du milieu que j’exploite....
(....)
Corollaire intéressant : la période de conversion. Pour les cultures terrestres, cela correspond au temps jugé nécessaire pour que la terre dans laquelle on cultive se soit débarrassée des traces de traitements chimiques appliqués avant la conversion au BIO. Il est estimé à 3 ans, 3 années durant lesquelles le cultivateur doit se plier aux méthodes BIO, sans pouvoir commercialiser ses produits sous le label BIO. Ce point est souvent bloquant et explique la réticence de beaucoup d’agriculteurs à se « convertir ».
On m’a posé la question pour la mer : « Quelle période vous semblerait pertinente pour une conversion en mer ? ». J’ai répondu « Au grand maximum, 6 heures ». Bah oui, une demi marée. Inacceptable pour l’administration, ça ne ferait pas sérieux, pourtant l’argument est entendu, compris, accepté, alors ils ont tranché, ce sera 6 mois. Ca ne correspond à rien, mais c’est maintenant la règle. « Ne vous en faîtes pas, puisque la labélisation peut être rétroactive, et puisque les algues séchées se conservent, finalement, ça n’a aucun impact pour vous, ça ne fait que retarder vos ventes. »
Groupe d'experts bio à la Commission Européenne (Bio-marché)
En janvier dernier, la Commission européenne avait lancé un appel à candidatures pour constituer un groupe d’experts ayant comme objectif de rendre des avis techniques sur le cahier des charges agriculture biologique. Dans une décision du 28 septembre 2010 (2010/C 262/03), la Commission a rendu publique la liste des experts retenus ainsi que la liste complémentaire. L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des référentiels biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée. L'action n° 11 du Plan d’action européen pour l’alimentation et l’agriculture biologiques prévoit la création d’un groupe d’experts rendant des avis techniques dans le domaine de la production biologique (décision de la Commission 2009/427/EC). Ce groupe d’experts assurera un accès aisé et systématique à une expertise technique hautement qualifiée dans un large éventail de domaines liés à la production biologique. En particulier, le groupe délivrera aussi à la commission des avis techniques indépendants.
Groupe d’experts fournissant des recommandations techniques sur la production biologique (Europa)
La décision nommant les membres du groupe d’experts appelé à formuler des avis techniques sur la production biologique et établissant la liste de réserve a été publiée dans le Journal officiel de l'Union européenne, série C, du 29 septembre 2010.
Les noms figurent dans les annexes de la décision. Cliquer Ici
Introduction - L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des standards biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée….
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Aquaculture biologique en Europe et dans le monde en 2009
Lors de la réunion du CCPA le 3 juin 2010, l’IFOAM a présenté la situation de l’aquaculture biologique en Europe et dans le monde : Organic Aquaculture - EU Regulations (EC) 834/2007, (EC) 889/2008, (EC) 710/2009 - Background, assessment, interpretation
Nombre d'élevage bio en Europe (+ en projet)
Carpe : 42 (7)
Cabillaud : 1 (0)
Microalgue : 2 (0)
Moule : 6 (1)
Saumon : 22 (1)
Bar : 7 (9)
Esturgeon : 1 (1)
Truite : 49 (7)
Total : 124 (26)
Ecloserie : 88 (0)
Aliment : 13(13)
Point sur L'aquaculture biologique au Royaume-Uni en 2010 (Soil Association)
L’aquaculture bio tenait aussi ses assises…
Les Assises de l’agriculture biologique se sont tenues le 28 septembre 2010. L’Agence bio y a présenté la situation en France notamment celle de l’aquaculture biologique. En 2009, on dénombrait 39 aquaculteurs bio en France.
Le cahier des charges français fixant les règles de production et de transformation des espèces aquacoles, publié en août 2000, a été remplacé par un règlement européen sur l’aquaculture biologique entré en application le 1er juillet 2010.
Ce nouveau règlement d’application précise les règles détaillées pour la production bio de poissons, d'algues marines et de crustacés.
On comptait en 2009 :
- 29 pisciculteurs certifiés bio, un chiffre qui a plus que doublé par rapport à 2008,
- 7 producteurs de crevettes biologiques (dont 6 en Charente-Maritime)
- 3 producteurs d’algues biologiques (tous en Bretagne)
La liste des espèces certifiées bio s’estélargie au fil des années : les pisciculteurs biologiques produisent désormais des truites, des saumons, des bars, des daurades, des ombres et des carpes.
Pour plus de détails cliquer Ici
Interrogation de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) sur l’aquaculture biologique
Le développement de l’aquaculture biologique passe par le respect des principes généraux qui régisse
Aquaculture biologique - Quelque soit l’espèce élevée ou cultivée suivant le mode de production biologique, son référentiel de production doit être cohérent avec les principes généraux de notre mode de production, tels qu’énoncés par IFOAM. Quels sont-ils, et comment l’aquaculture biologique peut-elle s’y conformer, pour un développement harmonieux, et harmonisé sur l’ensemble du territoire européen ?
La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France, créée en 1978, représente quelques 70% des producteurs biologiques, au travers des Groupements régionaux qui la constituent. Se définissant comme un « syndicat de développement », elle porte la parole des producteurs biologiques, favorise les partages d’expériences, et coordonne les actions menées en régions pour développer la production. Adhérente d’IFOAM, l’internationale des organisations bio, elle est membre de l’exécutif de sa branche européenne. Elle a initiée en 2001 un réseau informel de producteurs bio européens (ENOFO ) qui se veut à terme la parole des producteurs au sein d’IFOAM et une possibilité, là encore d’échanges de savoirs et savoirs-faire. Elle est également membre fondateur de l’Association des adhérents français d’IFOAM (AsAFI), qui permet à l’ensemble de la profession biologique française de parler d’une seule voix au niveau européen chaque fois que possible. Enfin, la FNAB a organisé, en novembre 2003, un séminaire de pisciculteurs bio européens, sur les possibilités de construire un référentiel commun pour l’aquaculture biologique.
Quelque soit l’espèce élevée ou cultivée suivant le mode de production biologique, son référentiel de production doit être cohérent avec les principes généraux de notre mode de production, tels qu’énoncés par IFOAM. Quels sont-ils, et comment l’aquaculture biologique peut-elle s’y conformer, pour un développement harmonieux, et harmonisé sur l’ensemble du territoire européen ?....
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Le 20 décembre 2010
Croissance mondiale de l’aquaculture bio (abiodoc)
L’aquaculture biologique mondiale, qui partait de très bas, a connu une croissance de 950 % dans les 20-25 dernières années, selon les données du Common Fund for Commodities (CFC) et de la FAO, exposées lors d’un atelier InfoFISH qui s’est tenu à Makati dans les Philippines. 500 000 tonnes de production annuelle en 2015 sont attendues et le marché devrait suivre.
Trois espèces occupent le haut du pavé de l’aquaculture biologique, le saumon (31 %), la crevette (17 %) et la carpe (14 %).
Le CFC et la FAO lancent un projet de 3 ans de 1,4 millions de dollars appelé « CFC/FAO/Infofish/organic aquaculture project » qui se déroulera en Malaisie, Birmanie et en Thaïlande, avant une étendue des activités aux autres pays asiatiques. Les objectifs sont notamment de contribuer à un développement durable du secteur aquacole, de développer la connaissance sur la certification et la commercialisation des produits aquacoles bio…
Pour plus d’informations : www.ciheam.org
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Informations diverses :
- Pour accéder au dossier d'aide au projet : Fonds AVENIR BIO de l’Agence Bio
- Bretagne - Ferme Marine de l'Aber-Wrac'h : Truite de Mer et Saumon Bio
Suisse : réglementation biologique
En Suisse : Cahier des charges Bio Suisse au 1 janvier 2010
Pisciculture biologique page 28
Suisse : Les directives bio 2010 sont en ligne (Fibl)
Le contenu a été actualisé et complété. A partir de la page d'accueil, il est possible d'accéder à 50 fichiers avec un simple clic de souris. Chaque fichier a une table des matières interactive: en cliquant sur un chapitre de la table des matières, on accède directement au texte.
Les directives bio sont en trois langues (allemand, français, italien). Vous avez accès à ces directives de trois manières: en ligne, ou en les téléchargeant gratuitement, ou en commandant le CD-Rom à Fr. 30.-.
Télécharger les directives bio 2010
Suisse : compilation et comparaison des directives bio (Marche.info)
Le FIBL a mis en ligne l’ensemble des nouveaux textes réglementaires Bio qui régissent l’Agriculture Biologique en Suisse en 2010. Le contenu des directives bio a été actualisé et complété. Disponibles en trois langues (allemand, français, italien), les directives bio 2010 contiennent pratiquement toutes les ordonnances, tous les cahiers des charges, règlements et listes qui concernent l'agriculture biologique.
A partir de la page d'accueil, il est possible d'accéder à 50 fichiers avec un simple clic de souris. Chaque fichier contient une table des matières interactive (en cliquant sur un chapitre de la table des matières, on accède directement au texte). Il est également possible d’accéder aux comparaisons des exigences entre l’Ordonnance Suisse (public) et les cahiers des charges privés, tels que Demeter, Migros, Delinat, Natura-Beef ou Bio Suisse.
Voir toutes les informations et réglementations en Suisse : Bioactualités.ch
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Nouveau guide de Bio Suisse sur l'étiquetage des produits Bio (Bio Marché Info)
Bio Suisse a publié une fiche technique qui donne une vue d’ensemble des bases légales d'étiquetage et des directives des différentes organisations labellisatrices valables en Suisse pour l’étiquetage des denrées alimentaires biologiques. Elle décrit les principales exigences en matière d'étiquetage ainsi que les possibilités de déclaration des produits pour les cahiers des charges suivants : l'Ordonnance Suisse, Bio Suisse, Demeter et également pour les produits en vue d'être exportés vers l'Union Européenne. L’étiquetage des denrées alimentaires biologiques doit tout d’abord respecter non seulement les dispositions de la législation sur les denrées alimentaires, mais aussi celles de l’Ordonnance fédérale sur l’agriculture biologique et, selon les produits, celles de la réglementation de l’UE. Les fabricants qui vendent leurs produits avec un label bio privé (par exemple Bio Suisse, Demeter) doivent en plus respecter les prescriptions de l’organisation correspondante.
Télécharger le guide ici.
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Label ou marque Bio
Les producteurs bio lancent un nouveau label privé (Novethic)
Un nouveau logo pour les produits issus de l'agriculture biologique française apparaîtra bientôt dans les rayons. Celui de Bio Cohérence, marque lancée le 12 avril dernier, à l'initiative de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique.
L'idée d'une nouvelle marque française a commencé à germer au sein de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (FNAB) en 2007, alors que le cahier des charges du label bio européen était en cours de révision. La Commission a en effet retiré aux États membres le droit de compléter ce cahier des charges européen par des réglementations nationales plus contraignantes, jugeant que celles-ci entravaient les échanges commerciaux sur le territoire communautaire. Dès le 1er janvier 2009, les seuls états membres à s'être dotés de règles nationales supplémentaires, la Belgique, le Danemark, la Norvège et la France (avec son label national AB), ont donc revu a minima les critères d'obtention de leurs labels respectifs. De sorte qu'aujourd'hui, le label français AB et le label de l'agriculture biologique européen sont peu ou prou équivalents.
Tableau comparatif des grands critères de la réglementation européenne en agriculture biologique et le cahier des charges de Bio Cohérence, cliquer ici
Découvrez le label Demeter ! (Développement durable)
Le label Demeter certifie des produits issus de l’agriculture biologique, mais pas n’importe laquelle : celle dite bio-dynamique, une méthode de culture bio basée notamment sur le respect des rythmes de la nature et la revitalisation des végétaux (Dans la mythologie grecque, Déméter, la Terre-Mère, est la déesse de l'agriculture et des moissons).
Le label Demeter suit les principes de l'agriculture bio-dynamique élaborés par Rudolf Steiner en 1924…..
Site de Demeter
Liste de produits de la mer bio AB
Et le surimi bio ? Dans Qu'est-ce qui se cache derrière le surimi ? (Le Coin bio)
Une seule marque en France, La Compagnie des pêches, semble proposer du surimi bio et "made in France" de surcroit. L'entreprise annonce 73% d'ingrédients biologiques dans son surimi et le produit est certifié par ECOCERT. L'avantage avec la version bio c'est que le produit ne contient ni d'arôme artificiel ni colorant de synthèse.
Petit bémol, le prix. Il faut compter 18.00 € le kilo pour du surimi bio et environ 12,00 € le kilo pour du surimi non bio.
Bio ou pas bio, d'un point de vue nutritionnel, le surimi comporte peu davantages. Les poissons utilisés sont tellement transformés qu'ils ne contiennent pratiquement plus, une fois dans l'assiette, les précieux acide gras insaturés que l'on retrouve habituellement dans les poissons.
Bref, le surimi c'est idéal pour avoir une bonne dose de protéines durant les repas pressés. Mais sans plus. Si vous êtes un inconditionnel, mieux vaut alors le choisir bio et "made in France"!
Soupe de saumon AB 500g (Naturalia)
Ingrédients :
Eau, saumon* 21%, concentré de tomate*, oignons*, carottes*, huile de tournesol*, farine de blé T65*, crabe vert, sel de guérande, épaississants : carraghénanes, ail*, estragon*, alurier*
* 96% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique.
Magasin Coop en Suisse
Coop pionnière de l'aquaculture bio
De marché de niche, le bio est devenu une véritable tendance. Le développement durable, la conscience écologique ou encore l’alimentation saine sont des thèmes de plus en plus chers à la population. Bio Suisse et Coop ont permis à l'agriculture biologique de percer en Suisse. Coop prouve également son rôle de pionnier dans le secteur du poisson bio. Mais que signifie le bourgeon bio dans ce domaine? Vous trouverez la réponse à cette question et à de nombreuses autres dans nos dossiers d'information.
Dossier Coop Suisse : Poisson bio – pour le plaisir de manger sainement / Au rayon poisson comme ailleurs : pour le bio sans compromis
La Spiruline, l’algue bleue des Andes – Flamant vert
Une spiruline produite selon le cahier des charges de l'aquaculture écologique Ecocert
Le site de culture de L'Algue Bleue des Andes fût en 2006 le premier site à obtenir la certification de production selon les standards de l'aquaculture biologique Ecocert.
La maitrise des conditions de culture et la gestion des nutriments naturels certifiés sont les garants d'une production biologique.
Plouguerneau : Agrimer (33 salariés, 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 70 % à l’export), filiale de Bretagne cosmétiques marins, est spécialisée dans la récolte et la transformation des algues et plantes marines. Elle lance une gamme de produits bio, baptisée "Organics", certifiée Ecocert. Ouest-France (Source : CCI Quimper)
Réseau Biocoop
BIOCOOP, chaîne de 300 supermarchés spécialisés dans les produits biologiques, a réalisé un chiffre d’affaires de 300 millions d’€ en 2007. Le rayon poisson représente moins de 2% du chiffre d’affaires, mais sa part devrait passer à 3% à l’horizon 2011-2012. Il est approvisionné pour 50% par des espèces sauvages et pour 50% par des espèces issues de l’aquaculture.
La stratégie de BIOCOOP est d’arrêter l’approvisionnement par la pêche quand un poisson est disponible en aquaculture bio (label AB). Cependant le débat aquaculture/pêche est sensible et
BIOCOOP a décidé de proposer les deux types de produits à ses clients. Le saumon d’Ecosse et la truite de Bretagne représentent 30% de l’approvisionnement total. BIOCOOP commercialise des poissons d’élevage depuis 2000 : saumon des îles Hébrides en Ecosse (70 t), truite de Bretagne et de Midi-Pyrénées en France (70 t), bar et dorade de Méditerranée en France (10 t). Tous les produits aquacoles sont certifiés AB. Ils sont vendus majoritairement en fumé (50% du total), le frais (emballé sous vide) représente 20%.
BIOCOOP veut développer les rayons marée dans ses magasins et conserver l’équilibre entre les produits de la pêche et les produits de l’aquaculture. En termes de qualité, il favorise les produits aquacoles sous AOP ou IGP (coquille Saint-Jacques des Côtes-d’Armor, moule de bouchot du Mont-Saint-Michel) afin de soutenir des démarches durables.
Source : Etude des performances économiques et de la compétitivité de l’aquaculture de l’Union Européenne (DG Mare)
Etude 3 dans le cadre du contrat cadre Lot 3 – études relatives à la mise en oeuvre du FEP
Rapport final - Décembre 2008
Revue de presse :
Inter Bio Bretagne : Association Interprofessionnelle de la filière agrobiologique bretonne
Réglementation : Les règles d'application aquaculture finalement adoptées
Les règles d'application aquaculture finalement adoptées
Après un an et demi de négociations auxquelles Inter Bio Bretagne a contribué, le Comité Permanent à l'Agriculture Biologique (CPAB ou SCOF) a adopté, lundi 30 juin 2009, les règles détaillées pour la production bio de poissons, d'algues marines et de crustacées à l'échelle européenne.
Inter Bio Bretagne s'est notamment mobilisée pour influer sur les règles de production d'algues marines (culture et ramassage). La rentrée en vigueur du règlement qui modifiera le règlement 889/2008 est prévue en juillet 2010 seulement. Par ailleurs, certaines dispositions bénéficieront de dérogations jusqu'en 2013, notamment celles qui concernent la densité dans les exploitations/fermes aquacoles bio. Suite ….
20 mars 2009 - Plus de limite à la taille maximale des exploitations de saumon Bio
Le CNAB réuni le 18 mars s'est prononcé en faveur d'une demande de modification du règlement Bio français concernant la suppression des quotas annuels de production pour le saumon Bio. A noter que le futur cahier des charges européen ne prévoit pas de limitation de la taille des exploitations aquacoles Bio, comme c'est le cas actuellement dans le REPAB-F (Règlement Européen Production Animales Biologiques - version Française).
Le saumon écossais fait sa pub dans la revue des professionnels de la restauration et de l'hôtellerie.
Un environnement idéal pour le Saumon écossais Label Rouge (L’Hotellerie)
mardi 21 juillet 2009
La région des "Highlands and Islands" est la plus propice aux saumons. L’eau des torrents et des rivières venant des sommets fournit les ressources idéales à la croissance du jeune poisson dans les bassins d’eau douce jusqu’à la smoltification (passage à l’âge adulte). L’eau froide des lochs salés prendra ensuite le relais. Cet environnement dynamique encouragera les saumons à nager constamment, contribuant ainsi à leur assurer une chair ferme et un taux de lipide limité, deux éléments qui concourent à la qualité supérieure du produit. Cet environnement remarquable associé au travail rigoureux et constant des producteurs a permis au saumon écossais de devenir le premier poisson et le premier produit non français à recevoir la prestigieuse distinction du Label Rouge qui fait référence en termes de qualité supérieure et de saveur.
Manger du poisson. Oui mais moi je le choisis bio (Bjorgbio)
Le poisson est un aliment essentiel pour l’organisme humain. Ses avantages nutritionnels (protéines, omega 3) sont bien connus de tous. Mais l’on sait également que le poisson est un aliment fragile. Qu’en est t-il du poisson bio ? Quelles différences entre pisciculture biologique et pisciculture conventionnelle ? Le poisson bio est-il plus ou moins sujet aux contaminations ?
Les poissons biologiques sont issus d’élevage car il est impossible de contrôler leurs conditions de vie (qualité de l’eau, alimentation) dans les mers et océans. Seules certaines espèces de poisson peuvent être élevées en pisciculture biologique : le saumon, la truite, le bar, le cabillaud, la daurade, le turbot et la carpe.
Les particularités de la pisciculture biologique
La pisciculture biologique est basée sur une culture extensive et non intensive comme la pisciculture conventionnelle, c'est-à-dire qu’il y a moins de poissons dans un espace plus grand, ce qui permet d’éviter la propagation de maladies ou bactéries. La pisciculture biologique interdit l’utilisation d’antibiotiques à l’inverse des pratiques de la pisciculture conventionnelle. L’eau dans laquelle les poissons vivent est très contrôlée. Un des principes fondamentaux de l’élevage biologique est le respect de la biodiversité et de l’environnement. En effet, l’élevage conventionnel de poissons est source de pollution à cause des produits chimiques utilisés pour traiter l’eau et les déchets, ainsi que des excréments et des restes de nourritures. La pisciculture biologique par contre n’utilise pas ou très peu de produits chimiques ou médicaments. La pollution de l’eau et de l’environnement est très surveillée. Quand aux matières organiques, elles sont principalement recyclées. Le poisson bio est aussi différent du poisson issu d’élevage conventionnel de par son alimentation. En effet, les poissons bio ont une alimentation à partir de végétaux bio, garantis sans OGM. Aucun traitement chimique n’est appliqué aux les aliments donnés aux poissons. L’élevage biologique est donc une garantie d’un poisson de qualité, sans résidus de produits chimiques, élevé dans le respect de l’environnement et de l’animal. Voir la suite sur Bjorgbio
Le 28 août 2009
Monaco : le « Fairmont » s’investit à fond dans la protection de l’environnement (Paris Côte d’Azur)
Vaisseau amiral de la flotte des palaces de la Principauté
L’établissement a toujours été prestigieux, notamment du temps du Loew’s, en tournant résolument le dos à Monaco pour n’avoir que le port et la Méditerranée en vis-à-vis. Mais depuis le rachat par le groupe Fairmont & Resort, tout a changé pour qu’à terme, ce superbe complexe hôtelier devienne unique sur la Côte d’Azur.
Unique, certes, par l’engagement de la direction, qui préconise, dans ses restaurants, des plats préparés à partir d’ingrédients locaux, biologiques et écologiques. Pour réaliser ce challenge, on a fait appel à Maryan Gandon. On pouvait difficilement faire un meilleur choix. Après avoir travaillé dans des établissements étoilés, le chef a dirigé les cuisines du Carlton intercontinental à Cannes pendant 4 ans, avant de poursuivre sa carrière notamment au Liban et en Chine d’où il est revenu enrichi par les saveurs des cuisines orientales.
Convaincu que l’avenir de la planète passe par la philosophie « locavore » : la consommation de poissons locaux (d’élevage bio de préférence pour respecter l’équilibre des espèces), de légumes de la Vallée du Var (1 hectare consacré au Fairmont), des viandes de Sisteron ou Turin. Et la démarche de Maryam Gandon va encore plus loin : les menus sont en carton recyclable, les tenues des serveurs issues de l’économie équitable. À la tête d’une brigade de 70 personnes, il donne le meilleur de sa créativité au tout nouveau restaurant, « L’Horizon », installé sur la terrasse, avec desk, restaurant et bar à champagne.
Le 28 octobre 2009
Salons: Marjolaine et Vivexpo en novembre 2009 (Organic market)
Après Natexpo, salon professionnel bio, plusieurs salons grand public ouvriront leurs portes au mois de novembre.
Le salon « Marjolaine », du 07 au 15 novembre 2009 aura lieu au Parc Floral (12ème) à Paris. Il bénéficie d'une très grande notoriété et rassemble un public nombreux. En 2008 environ 550 exposants engagés dans le développement durable ont rencontré 80000 consommateurs responsables. Conviviale et éthique, à Marjolaine la bio est d'abord une histoire humaine qui a commencé en 1967 déjà. Chaque année, producteurs, consommateurs, acheteurs professionnels et journalistes se retrouvent à Marjolaine. L'organisation de débats (20 ciné-conférences et 130 ateliers thématiques) avec les grands noms de l'écologie place ce salon au coeur de l'actualité.
Viv'expo renouvelle son édition à Rennes au Parc des expositions les 20 au 22 novembre 2009. Créé en 2006 en partenariat avec l’ADEME Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, Viv’expo donne rendez-vous pour la quatrième année consécutive. Le concept original du "3 salons en un", unique en Bretagne, séduit un public toujours plus nombreux. En effet, ce salon regroupe les 3 pôles suivants « Santé, bien-être, alimentation bio », « Ecohabitat et jardin naturel », « Tourisme vert et sport nature ». Inter Bio Bretagne (IBB) sera partenaire du pôle "Alimentation Bio" sur lequel elle organisera un espace collectif avec ses adhérents, un Café-Lecture Bio, des ateliers culinaires en partenariat avec la Laiterie Triballat et des goûters Bio proposés aux enfants pendant les 3 jours. En 2008, 230 exposants étaient présents sur 8000 m² d'exposition. 15 500 visiteurs sont ciblés, centrés sur des valeurs écologiques, naturelles et équitables.
Le 18 janvier 2010
Information du Syndicat National des Entreprises Bio au service de la filière agriculture biologique : Synabio
Entrée en application du règlement « aquaculture bio » en juillet 2010 : transition des règles françaises vers les règles européennes pour les producteurs et transformateurs
Le règlement (CE) 710/2009 paru au JO en le 5 août 2009 mentionne la date d’entrée en application à du 1er juillet 2010. Mais les nouveaux opérateurs peuvent dès aujourd’hui sur une base volontaire être certifiés selon le nouveau règlement.
Concernant les transformateurs bio déjà engagés avant août 2009, ils peuvent soit continuer à appliquer le CC-REPAB-F jusqu’au 1er juillet 2010, soit appliquer le nouveau règlement (CE) 710/2009. Dans le premier cas, seul le logo AB est utilisable sur les produits et dans le deuxième cas, à la fois le logo européen et le logo AB sont utilisables.
A partir du 1er juillet 2010, seul le règlement (CE) 710/2009 s’appliquera à l’ensemble des opérateurs.
Le 27 janvier 2010
Le bio en restauration collective (La cuisine collective)
Avec le Grenelle de l'environnement et ses objectifs, la restauration collective dispose d'une initiative idéale pour mettre en valeur son rôle, sa fonction, ses actions autour de l'alimentation. En soutenant et s'impliquant dans le développement de l'agriculture biologique et la distribution des produits bio, le secteur accompagne les attentes des consommateurs, liées à la santé, à la protection de l'environnement, au développement durable.
L'introduction des produits biologiques en restauration collective est un des axes d'actions du Grenelle de l'environnement, avec pour objectif 20 % de produits biologiques dans les commandes de la restauration collective publique d'Etat d'ici à 2012. Si ce texte vise à favoriser le développement de l'agriculture biologique, il ne fait que suivre un mouvement engagé par les consommateurs depuis de nombreuses années, et surtout, il utilise un des leviers possibles de son essor, la restauration collective.
Prise de conscience biologique
Les mesures gouvernementales succèdent à la montée en puissance de la commercialisation et de la consommation de produits biologiques engagée en France : 10 % entre 1999 et 2006, 25 % de 2007 à 2008 ; près d'un Français sur deux se laisse désormais tenter par les produits bio… Pourtant, en France, comme en Allemagne, la demande de produits bio est supérieure à la production du pays. Une partie des produits issus de l'agriculture biologique est donc importée. Cela pose deux problèmes. Un problème écologique : les produits importés augmentent l'indice carbone. Un second économique : le volume des importations explose (20 à 35 % du lait, des produits laitiers, de la charcuterie, des produits traiteur, du pain et de la farine ; 50 à 60 % des produits d'épicerie sucrée et salée, des surgelés et des fruits et légumes ; 75 % des boissons végétales et des jus de fruits, et 90 % pour les produits de la mer). Ces facteurs environnementaux et socio-économiques, profitent au développement de l'agriculture biologique hexagonale, entre autre, par la mise en place du Plan pluriannuel de Développement de l'Agriculture biologique, des pouvoirs publics.....
Le 29 janvier 2010
Nouveau référentiel pour la certification de la restauration collective Bio (Naturland)
L’association bio allemande Naturland a publié, fin 2009, son cahier des charges spécifique à la certification Bio de la Restauration Hors Domicile (RHD). Le cahier des charges „Richtlinien für gemeinschaftliche Verpflegungseinrichtungen“ complète ainsi le référentiel existant pour la préparation des produits Bio et s’adresse à la restauration collective (à caractère social) aussi bien qu’à la restauration commerciale, telles que sociétés de restauration, hôtels et restaurants.
Parmi les exigences de base, l’opérateur de la RHD s’engage entre autres, à entretenir au moins un partenariat étroit avec un producteur Bio certifié Naturland (contractualisation, actions pédagogiques, etc.), à proposer également des plats végétariens et à
Le 11 mars 2010
Châteauneuf-du-Faou - Une avalanche de récompenses pour Bretagne Saumon (Ouest France)
La semaine passée a été faste pour Bretagne Saumon. La société châteauneuvienne basée sur la zone industrielle intercommunale de Kroas Lesneven, est lauréate des Coups de coeur d'Ouest-France et de Produits en Bretagne. « Nous sommes particulièrement honorés de faire partis des six entreprises bretonnes finalistes de cette première édition », soulignent Hervé Delpierre et Jean-François Floc'h, respectivement PDG et directeur général de la société. Ils ont été récompensés car il s'agit d'une entreprise innovante qui a su évoluer sur de nouveaux marchés comme le bio, attachée à sa région et qui a eu la volonté de repartir après le sinistre qui a bien failli avoir raison d'elle (un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros en 2009), dynamique sur le marché français comme à l'international (85 % et 15 %), et créatrice d'emplois (150 salariés qui constituent l'effectif moyen annuel hors la fin d'année où sont employées 330 personnes).....
Des partenariats
C'est en 2002 que Bretagne Saumon s'est lancée sur le créneau du bio. « Notre premier client, en France, a été Biocoop. Depuis près de trois ans, nous constatons un réel engouement pour nos gammes, et ce de la part de la grande distribution. Nous avons su tisser des partenariats étroits au plus près des éleveurs. Cela nous permet d'avoir des approvisionnements sécurisés, une disponibilité régulière et une diversité des origines. » De fait, la société participe à la création et au soutien d'une filière bretonne en truite bio en accompagnant les pisciculteurs à la conversion au bio. Une carte maîtresse dans son positionnement dans les produits haut de gamme.
Biomania (Consom’ action)
Plus rien n'arrête la biomania qui déferle sur la France ! Du panier bio au savon au lait de jument en passant par le tee-shirt en chanvre et les ordinateurs en bambou, tout le monde veut consommer bio. C'est d'ailleurs le seul secteur à avoir échappé à la crise l'an dernier. Incroyable quand on sait qu'un panier de produits bio est en moyenne 22 % plus cher qu'un panier équivalent de produits « conventionnels » ! C'est un marché rentable, très rentable même.
Tout le monde veut aujourd'hui sa part du gâteau bio. A commencer par la grande distribution qui, selon l'UFC-Que Choisir, «a intégré ce business du «manger sain» et en profite pour augmenter ses marges» et les industriels qui s'emparent de ce marché juteux !....
Le 12 mars 2010
Bretagne Saumon se lance dans le bio (Bretagne innovation)
Créée en 1988 à Roudouallec (56) par Jean-François Floc'h, Bretagne Saumon, localisée à Châteauneuf-du-Faou depuis 1991, s’est relevée d’un incendie accidentel qui a eu lieu en 2002. L’entreprise se lance aujourd’hui dans le bio.
En février 2003, tout est reconstruit et depuis, l’entreprise travaille 1.400 tonnes de poissons/an. Travaillé de façon traditionnelle (sciure de hêtre) au sel sec, le saumon fumé est distribué sous trois marques (Bretagne-Saumon, Compagnie du saumon et Maxim's) pour des niches de marchés. Son nouveau marché aujourd’hui : le saumon et la truite bio. Déjà leader du secteur, Bretagne Saumon a reçu le 4 mars 2010 le Coup de Cœur Ouest-France et Produits en Bretagne pour son développement d’activités économiques innovantes.
Source : "Bretagne Saumon taquine aussi la truite bio" (Jean-Laurent Bras), Ouest-France du 26 février 2010
Le 13 mars 2010 : "Bio Truite Larzac"
Saint-Jean-du-Bruel - Ouverture d'une conserverie de truite et de saumon bio (Midi Libre)
Les locaux Marmus-Papillon situés rue d'Algues seront demeurés vacants bien peu de temps. En effet, l'ancienne fabrique de pâté, délocalisée à La Cavalerie en septembre, vient d'être réhabilitée, en ce début du mois de mars, en une conserverie de poisson dénommée "Bio Truite Larzac" avec à sa tête un jeune couple, Xavier et Sophie Lécussan, originaire de Toulouse.
La particularité de leur entreprise, qui emploie trois salariés (un chauffeur et deux manutentionnaires), est qu'elle maîtrise le produit de A à Z. Entendez par là, de l'élevage à la commercialisation.
Disposant depuis 2006, à Nant, au mas de Pommiers, d'une structure de pisciculture, ils élèvent de manière bio des truites arc-en-ciel et fario et saumons de fontaine. Avec des journées fort remplies : ils transportent le poisson de Nant à Saint-Jean, ensuite dans leurs spacieux locaux, mis en conformité, se livrent au rituel de la chaîne : vidage du poisson, deux lavages et un rinçage. Ensuite, le poisson est coupé en tranches, filets, pavés. Ainsi, le poisson est amené à la machine à barquette......
20 mars 2010
Biomarine : Création d’une unité de géniteurs et d’une écloserie marine (Pole Mer PACA)
Le projet BIOMARINE, labellisé en mars 2007, concerne la création d’une unité de géniteurs et d’une écloserie permettant de contrôler une qualité exemplaire des cheptels et de la mise en place d’une traçabilité totale.
BIOMARINE a pour vocation d’être la première écloserie française d’alevins biologiques de poissons marins. Cette écloserie sera la seule en France capable de produire trois espèces de poissons : loups, daurades royales, maigres.
En parallèle, BIOMARINE continuera l’effort de Recherche et Développement initié par Cannes Aquaculture en partenariat avec l’Ifremer sur les espèces nouvelles : sérioles, ombrines et cobias.
La principale innovation de ce projet est la création du chaînon manquant dans la production aquacole biologique, l’écloserie, pour lequel il n’existe pas encore de cahier des charges.
La principale innovation de ce projet est la création du chaînon manquant dans la production aquacole biologique : l’écloserie pour lequel il n’existe pas encore de cahier des charges.
Porteur du projet
Cannes Aquaculture
Partenaires industriels
Cannes Aquaculture et Bio Aquaculture
Partenaires recherche
SE EMM et IFREMER
Budget
1540 K€ sur 18 mois
21 mars 2010
Document de la chaine de magasins suisses : COOP (extrait)
Poisson bio – pour le plaisir de manger sainement / Au rayon poisson comme ailleurs : pour le bio sans compromis (Coop pour moi et pour toi)
Les poissons, crustacés et autres fruits de mer certifiés bio proviennent exclusivement d’élevages. L’aquaculture biologique respecte des normes spécifiques. Ainsi, les aliments d’origine végétale sont issus de l’agriculture biologique. Les poissons sont généralement élevés dans leur milieu naturel, telle la daurade bio, qui grandit non pas dans des bassins artificiels mais en pleine mer au large de Cannes. Bercés par le va-et-vient des vagues, les enclos de « Cannes Aquaculture » garantissent aux daurades des conditions de vie quasi naturelles.
Dans la plupart des pays, l’aquaculture biologique n’est pas réglementée. Elle ne figure pas non plus dans le règlement bio européen. D’après Barbara Steiner, du service de Promotion de la qualité et des ventes à l’Office fédéral de l’agriculture, cette lacune sera comblée par le projet de directive européenne en cours d’élaboration. La Suisse non plus n’a pas encore légiféré en la matière. « Dès que la directive européenne entrera en vigueur, elle examinera si elle doit s’aligner et, si oui, dans quelle mesure », explique Barbara Steiner. En attendant, ce sont les réglementations nationales qui s’appliquent ou, à défaut, les directives d’associations bio reconnues.
Les règles de Bio Suisse également appliquées au poisson bio :
Pour obtenir le label du bourgeon décerné par Bio Suisse, il faut remplir l’un des cahiers des charges les plus sévères et les plus ambitieux du monde. C’est ce cahier des charges que Coop impose pour son poisson bio, comme pour tous les autres produits bio qu’elle distribue. En juillet 2000, les directives de Bio Suisse ont été complétées par des exigences spécifiques à l’aquaculture biologique, élaborées en collaboration avec des aquaculteurs, des fabricants d’aliments pour poisson, des organisations de protection animale et des experts suisses et étrangers. Ces exigences sont les suivantes :....
Le 30 mars 2010
Magasins Coop Suisse : Protection des mers et lutte contre la surpêche
Depuis 2000, Coop intègre graduellement, dans son assortiment, des poissons et des fruits de mer de production durable.
- 31% de l’assortiment de poissons et de fruits de mer sont issus d’une production durable certifiée.
- 34% des poissons sauvages sont certifiés MSC.
- 29% des poissons d’élevage satisfont aux directives de Bio Suisse.
- Pour les 69% restants, Coop s’est engagée vis-à-vis du WWF Seafood Group à renoncer aux espèces considérées comme menacées de disparition.
Le saviez-vous?
Coop est le premier distributeur de poissons bio du monde.
Le 14 avril 2010
Bonjour bio (Delhaize)
Jean-François Caerdinael, expert en la matière, a contribué à faire de Delhaize le pionnier du bio en Belgique, en introduisant en 1987, au rayon boulangerie, les premiers pains bio (Lima, à l’époque). Depuis, les produits bio, fraichement étiquetés en vert et orange, se rencontrent dans tous les rayons (ou presque). Avec plus de 650 références, Delhaize serait-il devenu le plus grand ‘marché bio’ du pays ?
Du saumon bio, bien entendu, ça existe !
On pourrait parfois se demander si, vu la pollution marine, il est possible de trouver du poisson bio. Heureusement, il existe encore, dans le monde, des mers aux eaux d’une grande pureté. En Europe, on les rencontre en Écosse au large des côtes nord et nord-ouest de l’Irlande, là où l’océan Atlantique est particulièrement houleux et sauvage, assurant des fonds marins toujours propres**. Mais pour garantir que le poisson ait bien vécu dans ces eaux pures et se soit nourri d’une alimentation bio, il a fallu l’y élever dans des fermes marines (aquaculture). Le saumon bio proposé chez Delhaize, qu’il soit frais ou fumé, a vécu à quelques miles des côtes irlandaises, près de Clare Island (Comté de Mayo). La puissance des courants et des marées dans cette partie de l’océan Atlantique oblige les saumons à être presque aussi actifs que les saumons sauvages, ce qui rend leur chair plus ferme et plus maigre que s’ils grandissaient dans des eaux tièdes et calmes (comme en Norvège). Pour obtenir le label bio, l’élevage du saumon doit répondre à d’autres critères extrêmement stricts. Le bien-être des poissons est au coeur de l’élevage bio. La densité de poissons au m3 est très faible (bien moins de la moitié que dans l’aquaculture conventionnelle); la nourriture se compose de céréales biologiques, de farines et d’huile de poissons entiers et sauvages (hors saumon) provenant de la pêche irlandaise régie par quota ; les antibiotiques sont interdits (alors qu’ils sont nécessaires dans les élevages conventionnels intensifs) et la jolie couleur orangée des saumons provient d’un champignon du blé naturel appelé Phaffia.
Le saumon bio frais est vendu en fi let et le saumon fumé est vendu tranché à la main (par 4 à 6 tranches, soit 140 g) et en portion de 125 g (coeur de saumon).
**Ces eaux ont été unanimement classées en qualité 1A (la meilleure !) par l’Union européenne.
Le 15 avril 2010
Forza10 Bio – Les meilleurs aliments d’entretien biologique dans le commerce
Indiqué pour :
- mettre à la disposition de tous ceux qui croient que le biologique représente une forme d'assurance santé des aliments sains et certifiés pour leurs chiens et leurs chats ;
- permettre à ceux qui partagent la philosophie de SANYpet de choisir une ligne qui allie l'aliment que les chiens et les chats préfèrent, la viande (poulet bio), aux bienfaits du poisson de mer (présents dans tous les produits Every Day) ;
- garantir un bon apport naturel d'acides gras essentiels oméga-3/6 et des résultats parfaitement équivalents à ceux des autres lignes FORZA10.
Bases scientifiques
De nombreuses études cliniques ont démontré que l'utilisation de protéines ne provenant pas de l'élevage intensif permet de guérir la plupart des problèmes dus aux intolérances et/ou allergies alimentaires. De ces études est née la ligne biologique FORZA10BIO, ou les sources de protéines (poisson et poulet) proviennent exclusivement de l'élevage biologique, garantissant des résultats identiques à nos lignes diététiques spécifiques pour les intolérances alimentaires. Toute la ligne sera évidemment contre-indiquée en cas d'allergie alimentaire avérée aux sources protéiques utilisées…..
Le 29 avril 2010
Proposition de l'Union européenne pour de nouveaux travaux concernant l’aquaculture biologique (FAO)
Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires
Comité du codex sur l’étiquetage des denrées alimentaires – Trente-huitième session – Québec (Canada), 3 – 7 mai 2010
L’UE estime que les directives CAC/GL 32, afin de continuer à servir de référence générale pour les normes biologiques, doivent être actualisées de manière à intégrer la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines.
L’UE propose dès lors que de nouveaux travaux soient entrepris afin d’élaborer des dispositions sur la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines.
Proposition de nouveaux travaux visant à inclure la production d’animaux d’aquaculture et d’algues marines dans les directives concernant la production, la transformation, l’étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l’agriculture biologique
Inclusion de l’aquaculture et des algues marines
S’il est vrai qu’il n’existe aucune réglementation définie au niveau international pour l’aquaculture biologique, un certain nombre de gouvernements travaillent actuellement à l’élaboration de réglementations nationales ou en ont déjà fixé les dispositions, afin de compléter les normes approuvées dans le secteur privé qui sont en vigueur dans ce domaine. Pour sa part, l’Union européenne a adopté en 2009 des règles détaillées pour la production biologique d'animaux d’aquaculture et d’algues marines, au moyen du règlement (CE) n° 710/2009 de la Commission modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d’application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne la production biologique d’animaux d’aquaculture et d’algues marines (publié au Journal officiel de l’UE le 6 août 2009 et disponible à l’adresse http://eur-lex.europa.eu).
Ce dernier vise à concilier les règles nationales en vigueur dans les États membres de l’UE et les différentes normes du secteur privé, afin de fixer une norme minimale pour la production biologique d’animaux d'aquaculture et d’algues marines. Il réduira la nécessité d’obtenir des certifications multiples pour accéder au marché de l’UE et garantira la libre circulation des produits biologiques conformes aux exigences de la législation sur le marché unique européen. Il s’appliquera aussi bien à la production européenne qu’aux produits importés qui fournissent des garanties équivalentes. Le nouveau règlement s’inspire des nouvelles règles européennes générales de production biologique introduites en 2007, qui énoncent les objectifs, les principes et les règles générales de production. Il entrera en vigueur le 1er juillet 2010 et sera assorti de l’obligation d’utiliser le nouveau logo biologique européen sur les produits préemballés produits dans l’UE.
CX/FL 10/38/18 2
La production biologique peut être envisagée dans le contexte de l’importance donnée aux systèmes d’agriculture durable, où les meilleures pratiques environnementales, la protection de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles et l’application de normes élevées de bien-être animal sont réunies pour offrir des produits qui correspondent à la préférence de certains consommateurs pour des denrées fabriquées à l'aide de substances et de procédés naturels, comme alternative à l’approche intensive plus traditionnelle. La proportion de produits de l’aquaculture augmente dans le commerce international des produits de la mer et, malgré la crise économique, le marché des produits biologiques de l’aquaculture ne cesse de croître. Il convient dans ce contexte d’entreprendre de nouveaux travaux sur l’aquaculture biologique et les algues marines biologiques en vue d’intégrer de nouvelles dispositions dans les directives CAC/GL 32.
Les multinationales à l’assaut du bio et du commerce équitable (Cdurable)
Comme chaque année, Politis édite un hors-série consacré au bio et au commerce équitable. Cette nouvelle édition ouvre le débat sur l’emprise des multinationales dans le commerce bio et équitable. "En une décennie", constate Politis, "le monde prometteur du commerce équitable et de l’agriculture biologique a changé de visage".
A l’image de "la très convoitée Quinzaine du commerce équitable qui célèbre ses dix ans et, comme l’a indiqué Max Havelaar, l’événement sera dignement fêté avec "l’engagement cette année de Starbucks et Ben & Jerry’s". Les célébrations seront à la hauteur du prestige de ces marques de l’agroalimentaire, et l’on oubliera vite que la Quinzaine fut initiée par une discrète plate-forme en 2001." Pour Thierry Brun qui signe l’éditorial de ce hors-série, "les multinationales de la grande distribution se sont emparées de cette manifestation pour en faire une période clé du calendrier de la consommation. Loin les mouvements militants qui dénonçaient naguère les méfaits du commerce mondial. Le discours sur les petits producteurs du Sud démunis face à ces multinationales qui imposent leur prix et leurs conditions s’est évanoui dans les linéaires, fiefs des grandes fortunes de ce monde."
Thierry Brun fait le même constat pour le bio : "Difficile de ne pas constater aussi que "le marché s’est emparé du bio", comme l’écrit Richard Marietta, Président de Nature et Progrès. L’hypermarché bio est même devenu le laboratoire du commerce du futur, lancé par le fils du fondateur de Décathlon, joyau de l’empire Mulliez, autre grande fortune nationale, comme le montre l’enquête de Christophe Jacquiau, auteur des Coulisses de la grande distribution" que vous pourrez découvrir dans ce hors-série passionnant de Politis.
Le 4 mai 2010 : Justifier que le poisson sauvage n'est pas bio, alors que le poisson bio mange du poisson sauvage !!!
Poisson bio ou poisson sauvage ? (La Vie Claire)
Un poisson bio est-il un poisson sauvage ? Un poisson sauvage est-il forcément bio ? Le point pour comprendre leurs différences et faire son choix !
Les poissons bio sont forcément des poissons d’élevage puisque le poisson pêché en mer se débrouille tout seul ! L’élevage biologique a trois objectifs clairs : le respect de l’environnement, le respect du bien-être animal, le respect du consommateur.
L’alimentation du poisson est garantie sans aucune substance d’origine animale terrestre. Il est nourri de farines de poissons issues de pêches gérées dont la qualité est contrôlée et certifiée, de végétaux biologiques et garantis sans OGM, de vitamines et de minéraux. D’autre part, pour un meilleur confort, le poisson bio a de la place dans son bassin, rempli d’eaux de première qualité (eaux littorales classe A). Le poisson sauvage reste un aliment tout à fait conseillé tant que vous choisissez une espèce non menacée de disparition (sardines, maquereaux, merlans, harengs…). Il présente une chair moins grasse car ses muscles sont plus développés (c’est particulièrement vrai pour les saumons et les truites).
Le 20 mai 2010
Les Français consomment presque deux fois plus de produits bio qu'en 2005 (France Soir)
Le marché alimentaire biologique a le vent en poupe : depuis 2005 son chiffre d'affaires a quasiment doublé pour s'établir à 3 milliards d'euros l'année dernière. Entre 2008 et 2009, la croissance s'est évaluée à 19%.
La valeur des ventes des produits alimentaires biologiques est passée de 1,6 milliard d'euros en 2005 à 3 milliards d'euros en 2009, soit un quasi doublement en l'espace de quatre ans, révèle l'enquête AND-I pour l'Agence Bio, publiée ce mercredi 19 mai. Cette progression n'est pas dû à une hausse des prix mais plutôt à une augmentation en volume des achats…..
Si la valeur des ventes des produits alimentaires bio a progressé aussi fortement en quatre ans, ce n'est pas sous l'effet d'une hausse des prix, indique l'Agence Bio, mais ceci est plutôt « lié à une augmentation des volumes de produits vendus ». A ce sujet, les surgelés, les produits de la mer et la charcuterie font office de bons élèves avec une croissance de leurs ventes en valeur de l'ordre respectivement de 73%, 50% et 48% par rapport à 2008.
Ses poissons bien élevés croissent dans une ferme de pleine mer (Géo)
Aquaculteur, Emmanuel Briquet ne supporte plus les reproches qui collent à sa profession : nourriture pas nette, traitements chimiques, antibiotiques, gavage et croissance folle… Pour parer à la surpêche, il a créé en 1989 une ferme aquacole dans les îles du Frioul (13), au large de Marseille. «Chez nous, on voit bien qu’on peut tout mettre en oeuvre pour faire le meilleur.» Cages, filets, structures flottantes affleurent sur un peu plus de deux hectares dans l’anse de Pomègues. Les îles du Frioul bénéficient de toutes les mesures de protection du parc maritime qui les englobe et du label européen Natura 2000. Une orientation qu’a suivie le pôle aquacole en étant le premier en France à obtenir la certification bio AB en 2002. «Chaque poisson vendu a une étiquette numérotée. Notre production est de 60 t par an, à terme on veut doubler, mais ici ce sera encore une ferme modèle d’aquaculture douce.»
Provence Aquaculture, archipel du Frioul, 13001 Marseille, tél. 04 91 59 03 41, provaqua.com
Le 4 juin 2010
Circuits courts et restauration "bio" dans les cantines scolaires 13 ème législature (Sénat)
Question écrite n° 12853 de Mme Nicole Bonnefoy (Charente - SOC) publiée dans le JO Sénat du 01/04/2010 - page 790
Mme Nicole Bonnefoy attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences de l'arrêt du Conseil d'État du 10 février 2010, sur le développement des circuits courts et de la restauration « bio » dans les cantines scolaires.
Depuis le 19 décembre 2008, le seuil des marchés pouvant être passés sans publicité ni mise en concurrence avait été fixé à 20.000 euros, permettant ainsi aux collectivités de pouvoir favoriser l'approvisionnement en circuits courts dans les cantines scolaires, en passant des contrats avec des producteurs locaux n'ayant pas la capacité de répondre aux exigences des marchés publics.
Cependant, la décision du Conseil d'État du 10 février 2010, qui entrera en vigueur le 1er mai 2010, rabaisse ce seuil à 4.000 euros.
Si cette décision repose sur le respect des règles de mise en concurrence et de la nécessité de transparence des marchés, elle handicape néanmoins le développement des circuits courts et l'accès, pour les enfants scolarisés, à une nourriture saine et équilibrée.
En conséquence, de nombreuses collectivités vont devoir abandonner des projets qu'elles avaient engagés depuis plus d'un an, avec des producteurs locaux.
Elle souhaiterait donc connaitre les intentions du ministre, suite à cette décision, sur les moyens qu'il souhaite, réellement, mettre en œuvre pour favoriser l'approvisionnement de produits « bio » dans les cantines scolaires, en respect des engagements du Gouvernement, d'encourager le développement des circuits courts.
Réponse du Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche publiée dans le JO Sénat du 03/06/2010 - page 1387
Le Conseil d'État a annulé, à compter du 1er mai 2010, le décret n° 2008-1356 du 19 décembre 2008 qui relevait le seuil de dispense de procédure, inscrit à l'article 28 du code des marchés publics, de 4 000 à 20 000 ¬ HT. En raison de son caractère général et de son montant, il a considéré que ce seuil était contraire aux principes de la commande publique. La décision du Conseil d'État restaure le seuil de dispense de procédure à 4 000 ¬. Prenant acte de la décision du Conseil d'État, le Gouvernement étudie la meilleure manière d'organiser la passation des petits marchés, nécessaires au développement des circuits courts et de la restauration « bio » dans les cantines scolaires. Il réfléchit également aux compléments réglementaires qui, tout en respectant la décision du Conseil d'État, pourraient être faits dans le cadre du code des marchés publics. Le Conseil d'État sera associé à ce travail de rédaction pour garantir la solidité juridique du dispositif.
10 juin 2010 : Dossier Réseau biocoop
Le réseau Biocoop peut-il perdre son âme ? (Basta)
Le réseau Biocoop compte plus de 300 magasins. Son statut coopératif en fait un spécimen un peu à part au pays de la grande distribution alimentaire. Mais le marché des produits bio, qui a enregistré une croissance de 25 % en 2008, attise les convoitises. L’éthique et les valeurs sociales de Biocoop sont aujourd’hui menacées par les logiques de compétitivité à tout prix, aux dépens des salariés et des fournisseurs. Comment y résister ?
15% : c’est la croissance du chiffre d’affaires 2009 de Biocoop, soit 450 millions d’euros. De quoi faire rêver nombre d’entreprises ! Créé en 1986, « le premier réseau de magasins bios » de France enregistre, depuis une quinzaine d’années, une impressionnante augmentation de son activité : doublement du nombre de magasins (environ 320) et croissance du chiffre d’affaires à deux chiffres (allant parfois au-delà de 20% par an). Le nombre de salariés a, lui aussi, explosé. Ils sont aujourd’hui 700 (3.000 en intégrant les magasins). « Biocoop maintient sa ligne de conduite en matière de recrutement et d’accompagnement de porteurs de projets, méthode qui se différencie largement de celles des autres acteurs du marché : les valeurs, l’éthique, la volonté de développer l’agriculture biologique et un esprit coopératif sont des critères de recrutement », aime à répéter le service de communication de la société. Son slogan : « Ensemble pour plus de sens ». Il semble pourtant que la guerre commerciale autour du bio menace ce beau projet. Sa réussite économique risque, paradoxalement, d’entraver son dynamisme coopératif.....
Le 11 juin 2010 : Rappel
Pour Ecocert, principal organisme certificateur bio en France, les produits de la mer à l’état sauvage ne peuvent pas être bio, mais les produits de la pisciculture alimentés avec ces produits sauvages peuvent être certifiés en bio !
Vrai bio, faux bio, produits naturels et d'origine sauvage. Un exemple : pourquoi les produits de la mer, naturels par essence ne peuvent-ils pas bénéficier de cette appellation. Le sauvage et naturel peut-il être indiqué sur l'étiquetage ?
Le règlement Bio est un règlement agricole, il ne s'applique qu'aux productions végétales et animales où il y a maîtrise par l'homme du cycle biologique de la plante et de l'animal. Il ne peut couvrir la cueillette, la chasse et la pêche que dans des conditions complémentaires hors réglementation bio. Ainsi, les huîtres et les moules et les coquillages dont on ne contrôle pas le naissain ne peuvent pas être bios en France. Donc, on ne peut déclarer Bio un poisson sauvage de pêche même si certains organisme de contrôle et de certification à l'étranger dépassent allègrement ces frontières. En France, on fait appel à d'autres types de certification de type privé : exemple du Bar de ligne en Bretagne. Par contre tous les poissons d'aquaculture peuvent être certifiés en bio depuis août 2000 en France (pp. 42 à 88 du CC REPAB France)
Dans le futur quand nous aurons un logo Ab Bio sur du gibier par exemple, il proviendra d'élevages en plein air, sans stress animal avec des aliments bios, avec des cahiers des charges très proches des bovins de plein air, mais il ne proviendra jamais d'animaux sauvages de chasse (cas des cervidés, des bisons, des faisans...).
Source : Produits bio : une confiance certifiée (naturemania)
Le 12 juin 2010
Logo européen bio : comment gérer la phase de cohabitation ? (Marché-info)
Le Synabio a réalisé une nouvelle lettre d’information intitulée « Info Réglementation - Nouveau logo européen : Quelles garanties ? Comment gérer la transition à la fois pour les professionnels et les consommateurs ? ».
Cette note de 4 pages fait le point sur les modalités d'utilisation du nouveau logo européen, baptisé « Euro-feuille », obligatoire à partir du 1er juillet 2010. Le règlement européen prévoit pour les professionnels une période de transition pendant laquelle les produits étiquetés conformément aux anciennes règles pourront être écoulés. Le consommateur sera ainsi confronté, sur une période d’environ 2 ans, à une cohabitation entre anciens et nouveaux étiquetages pour les produits biologiques qu’il trouvera en rayons. Cette note donne des explications sur cette phase clé de changement des étiquetages pour les acteurs de la filière biologique.
En savoir plus ici.
Le 18 juin 2010
Poissons bio : un enjeu de taille pour la filière (Méricq)
Méricq s’engage et propose une palette de plus en plus large de produits issus de l’aquaculture biologique.
Qu’est ce que c’est ?
Le poisson bio est toujours un poisson d'élevage. Meilleur au goût, pour la santé et pour l'environnement, son alimentation est naturelle et ses conditions de vie sont très contrôlées.
Les espèces disponibles se limitent donc à celles élevées dans les fermes piscicoles.
Que mangent-ils ?
Bénéfices environnementaux :
Le poisson bio n'est pas seulement meilleur dans l'assiette!
L'aquaculture biologique est également plus respectueuse de l'environnement : les élevages sont installés dans des zones non fragiles, après la réalisation d'une étude d'impact. Les analyses d'eau régulières permettent de déceler d'éventuelles nuisances pour l'écosystème. Enfin, les plus faibles densités de poissons et l'absence d'antibiotique évitent d’éventuelles nuisances pour le milieu naturel.
Le 22 juin 2010
Les poissons bio sont en vogue
Poissons bio : un enjeu de taille pour la filière (Méricq)
Méricq s’engage et propose une palette de plus en plus large de produits issus de l’aquaculture biologique.
Qu’est ce que c’est ?
Le poisson bio est toujours un poisson d'élevage. Meilleur au goût, pour la santé et pour l'environnement, son alimentation est naturelle et ses conditions de vie sont très contrôlées.
Les espèces disponibles se limitent donc à celles élevées dans les fermes piscicoles.
Que mangent-ils ?
Bénéfices environnementaux :
Le poisson bio n'est pas seulement meilleur dans l'assiette!
L'aquaculture biologique est également plus respectueuse de l'environnement : les élevages sont installés dans des zones non fragiles, après la réalisation d'une étude d'impact. Les analyses d'eau régulières permettent de déceler d'éventuelles nuisances pour l'écosystème. Enfin, les plus faibles densités de poissons et l'absence d'antibiotique évitent d’éventuelles nuisances pour le milieu naturel.
Poissons et produits de la mer : à manipuler avec soin (L’Hotellerie)
A l’heure actuelle, nos ressources de poissons et de produits de la mer s’amenuisent jusqu’à voir venir même la disparition de certaines espèces comme le thon rouge. Et si la pêche n’est pas durable ni respectée, c’est parce que le consommateur est en demande constante des mêmes espèces et mêmes morceaux. Il faut donc le sensibiliser et lui réapprendre à apprécier d’autres espèces et d’autres préparations qu’il ne connaît tout simplement pas ou mal.
Depuis plusieurs années en effet, certaines espèces sont boudées comme le grondin ou le griset. Le poissonnier a réellement besoin du cuisinier pour sortir de cette situation de crise qui risque d’être dramatique d’ici à 2050. Le cuisinier détient en effet le pouvoir de valoriser certains poissons et produits de la mer et à les faire connaître du grand public.
Les produits bio ont l’avantage d’être ancrés d’emblée dans une dynamique de pêche durable, c’est donc déjà une sécurité que d’opter pour ce type de produits comportant de bons critères de réglementation et donc à l’éthique maitrisée.
Bien équilibrer sa carte avec un poisson d’eau douce et de mer
Le 22 juin 2010
Blinis : du bio chez Guyader (Linéaires)
Le marché des blinis n’est plus plat comme une galette. Il se porte mieux, avec une légère hausse de 2,3 % de ses volumes sur douze mois. « On a observé un vrai regain sur Noël (+ 7 %) grâce à la promotion, mais aussi l’arrivée de Blini sur les écrans », explique Agnès Barral, directrice marketing de la marque. Autre fait à souligner sur la période : les marques de distributeurs sont en retrait, avec un peu plus de 3 points de perte de part de marché valeur, à 45,7 %.
De son côté, Blini renforce son statut de leader. Avec sa sœur Labeyrie, ils ont gagné ensemble plus de 6 points de part de marché (46,4 %). Depuis le mois dernier, Blini a totalement revu sa charte graphique dans une optique cosmopolite, ethnique. Ce mois-ci, la marque lance un nouveau blini sur le format cœur de marché, le coktail, qui représente 45 % des volumes. Vendus par 16 en 135 g, ces 16 blinis sont aux trois céréales (blé complet, froment et sarrasin) et véhiculent une image boulangère. Blini leur procure un emballage spécifique, remplaçant la traditionnelle barquette operculée par un sachet soufflé étiqueté (PVC de 2,10 €).
Une telle bipolarité MDD/Blini n’effraie pas les nouveaux venus. Guyader estime avoir toute la légitimité pour intervenir. « On peut penser que le marché est déjà couvert, mais c’est un complément parfait de notre activité, les tartinables, estime Isabelle Séchet, chef de produit chez Guyader. C’est aussi une alternative pour nos clients, car les acteurs ne sont pas nombreux sur ce marché. » Son offre bio est composée de deux références cœur de marché en sachet flow pack, l’une de 4 blinis (PVC de 3 € les 200 g), l’autre de 16 mini (2,90 € les 135 g).
27 juin 2010 : saumon bio meilleur que saumon sauvage !
Saumon fumé d'Ecosse bio - filet entier tranché sur peau (Bien.manger)
Faites découvrir ce produit : Environ 1,2kg (minimum 1,1kg) 98.90 €
89.91 € / kg
La maison Fumage d’Angresse est une référence en matière de poissons fumés. Les méthodes employées sont entièrement artisanales. Les poissons mis en œuvre sont frais (ils ne sont congelés à aucun moment), en provenance directe d’Ecosse. Ils sont filetés à la main et les arrêtes sont retirées à la pince, également à la main. Le salage des filets est réalisé avec du sel de Guérande, et le fumage est assuré par une combustion lente de sciure de bois de hêtre, de façon traditionnelle. L’étape finale, le tranchage, est lui aussi réalisé à la main, directement sur la peau du filet, et ce après 12 heures de repos. Cela permet d’obtenir des tranches fines et régulières sans blesser la chair. Les filets tranchés sont conditionnés sous-vide, aucun gaz n’est injecté dans l’emballage. Fumage d’Angresse sélectionne les meilleurs saumons d’Ecosse. Ce filet entier de saumon fumé d’Ecosse est issu de la filière biologique. Sa chair est plus tendre, plus rose, plus fondante et plus parfumée que les autres saumons. Son mode d’élevage biologique lui garantit une alimentation naturelle sans colorant, sans antibiotique, sans farine animale terrestre. Les lieux d’élevage sont laissés en jachère sur deux ans pour permettre au milieu naturel de garder toutes ses qualités. Il provient des îles Shetlands et est élevé selon un cahier des charges très strict. Contrairement aux idées reçues, les meilleurs poissons sont ceux qui sont élevés et non les sauvages. Ces derniers connaissent obligatoirement une étape de congélation, alors que les poissons élevés sont travaillés frais.
Concernant l’expédition, elle est assurée par un envoi en Chronopost, en étui isotherme, pour la France métropolitaine.
Le 30 juin 2010
Coopération Chine -Allemagne : Produire des Tilapia «SuperBio »
Plusieurs entreprises allemandes et chinoises ont signé un accord ce mois-ci pour produire des poissons biologiques en milieu complètement contrôlé. Les Tilapia « Super bio » seront vendus en Europe et en Chine. Le groupe Baader, le Groupe Pourkian, l'Institut Fraunhofer pour les lignes de production et les techniques de construction, San'an Technology Group and Maoming Hi-Taste Aquatic Product Technology Co Ltd ont tous signé l'accord le 12 Juin 2010….. Source : Chinese-German Cooperation To Develop 'SuperBio' Tilapia (The Fishsite)
Nouvelles règles d’étiquetage européennes à partir du 1er juillet, y compris un nouveau logo bio (Europa)
Le 1er juillet 2010, l’Union européenne introduit de nouvelles règles d’étiquetage des produits alimentaires biologiques, dont l’obligation d’afficher le nouveau logo bio de l’Union. Ce logo, appelé «eurofeuille», sera désormais obligatoire sur les denrées alimentaires préemballées qui ont été produites dans les États membres de l’Union et respectent les normes en vigueur. D’autres logos, à caractère privé, régional ou national, continueront à apparaître à côté du logo de l’UE, qui restera facultatif pour les produits biologiques non emballés et importés. Outre le logo, les nouvelles règles d'étiquetage prévoient également l’obligation d'indiquer le lieu d'obtention des ingrédients du produit, ainsi que le code de l’organisme chargé des contrôles. Les opérateurs disposent d’une période transitoire de deux ans pour se conformer à ces nouvelles règles. Parmi les autres nouveautés figure l’introduction de règles de l’UE applicables à l’aquaculture biologique.
«Nous avons l'espoir que le nouveau logo de l’UE deviendra un symbole largement reconnu de la production alimentaire biologique à travers toute l’Union et qu’il donnera aux consommateurs l’assurance que les produits sont obtenus en parfaite conformité avec les règles strictes de l’UE en la matière», a déclaré Dacian Cioloş, membre de la Commission européenne chargé de l’agriculture et du développement rural. «J’espère que ces nouvelles règles donneront un coup de fouet au secteur de l'agriculture biologique, mais aussi qu’elles renforceront la protection des consommateurs.»
Le logo «eurofeuille» représente les étoiles de l’Union européenne réparties en forme de feuille sur un fond vert. Il fait passer deux messages clairs aux consommateurs: la nature et l’Europe. Le logo a été enregistré comme marque collective par la Commission. Conçu par un étudiant allemand, Dušan Milenković, il a remporté une nette majorité des suffrages lors d’un vote en ligne organisé à l’issue d’un concours destiné aux étudiants en art de l’Union. Le gagnant ainsi que les deuxième et troisième lauréats de ce concours seront récompensés lors d'une cérémonie de remise de prix officielle qui se tiendra à Bruxelles le 19 juillet 2010, en marge de la conférence des 19 et 20 juillet sur l’avenir de la politique agricole commune.
Nouvelles règles pour l’aquaculture biologique
Les nouvelles règles couvrent également la production aquacole biologique de poissons, coquillages et algues marines. Ces règles régissent, dans toute l’Union, l’environnement de la production aquacole et la séparation des unités de production biologique et non biologique, de même qu’elles fixent des conditions relatives au bien-être animal, notamment des densités de peuplement maximales, indicateur mesurable du bien-être. Conformément à ces règles, la biodiversité doit être respectée et le frai ne peut être provoqué par l’utilisation d’hormones artificielles. Les aliments pour animaux doivent être biologiques et peuvent être utilisés en association avec des aliments pour poissons provenant de pêcheries gérées de façon durable. Des dispositions spécifiques sont prévues pour la production de mollusques bivalves et d’algues marines.
S’exprimant à propos de ces nouvelles règles, Mme Maria Damanaki, membre de la Commission chargé des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré ce qui suit: «L'existence de règles applicables à l'aquaculture dans toute l'UE est désormais une réalité. Ces règles permettront aux consommateurs de faire de meilleurs choix et favoriseront une production saine et respectueuse de l’environnement, solution de rechange viable à l’approche intensive plus traditionnelle. L’UE est le plus grand marché mondial de produits de la mer et il est donc normal que l'Europe joue un rôle de premier plan dans la mise en place de règles globales dans ce domaine. La durabilité et la cohésion sociale des secteurs de la pêche et de l'aquaculture font partie des priorités de mon mandat. Ces nouvelles règles pour l'aquaculture biologique constituent une étape importante car elles intègrent ces deux priorités dans l'aquaculture.»
En 2008, l'Europe comptait quelque 123 exploitations aquacoles biologiques certifiées, sur un total de 225 à travers le monde. Ces exploitations étaient à l’origine de plus de la moitié de la production mondiale, soit 50 000 tonnes en 2008. Les cinq plus gros producteurs de l’Union sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hongrie, la Grèce et la France. Le saumon est l’espèce la plus représentée.
Pour en savoir plus sur les nouvelles règles et télécharger le logo bio de l'UE, rendez-vous sur le site consacré à l'agriculture biologique de l'UE, à l’adresse : L'Europe en Bio
Le 30 juillet 2010
Selon Aquamedia, le site internet de la Feap (The Federation of European Aquaculture Producers), les pratiques aquacoles modernes sont déjà presque « biologiques » !
Tout comme pour d'autres types de production de nourriture, le consommateur semble intéressé par l'aquaculture biologique. Bien que les éleveurs de poissons aient mis du temps à adopter les normes biologiques, beaucoup d'entre eux soutiennent que les pratiques aquacoles modernes sont presque “biologiques” dans le principe mais n'ont pas exactement la même interprétation. Les principaux principes de l'aquaculture biologique sont les suivants:
- contrôle de l'impact environnemental
- procédures d'élevage naturelles sans utilisation d'hormones et d'antibiotiques
- intégration d'un ensemble de plantes naturelles dans la gestion de l'élevage aquacole
- pas d'utilisation de fertilisants non-biologiques (uniquement valable pour les éleveurs de carpes)
- pas de pesticides ni d'herbicides synthétiques
- nourriture et fertilisant certifiés par l'agriculture et la pêche biologique
- critère biologique de la durabilité des sources de viande de poissons
- absence d' OGM dans les stocks et la nourriture
- densité de stockage limitée
- restriction de la consommation d'énergie (par ex. en ce qui concerne l'oxygénation)
- préférence pour les médecines naturelles
- activité dans des installations biologiques approuvées
Le 22 juillet 2010
Charente-Maritime : Ils veulent un pôle bio à la Métairie (Sud-Ouest)
La zone de la Métairie devrait accueillir une nouvelle activité dès l'automne 2011. Une zone commerciale entièrement consacrée au développement durable : Spiritus Res. Au départ, une poignée d'entrepreneurs persuadés « qu'il est devenu essentiel d'avoir un esprit sain dans un corps sain », ont eu une prise de conscience collective. Celle-ci les a conduits à l'idée de « développer un grand magasin bio pour permettre à tous d'avoir accès à des produits de qualité », explique Xavier Guigan, l'un des initiateurs du projet.
L'identité de Spiritus Res….
…. De par la grandeur de la zone de la Métairie (11 000 mètres) le magasin bio imaginé au départ s'est alors transformé en zone commerciale de développement durable. Vaste projet qui, aujourd'hui, regroupe une dizaine d'entrepreneurs allant du conseiller financier à l'ostéopathe en passant par l'infirmière sophrologue, le mytiliculteur, le cuisiniste ou bien encore le commerçant en vêtements de soie…..
Le 23 juillet 2010
Aquaculture biologique
Pour la première fois, l’aquaculture biologique est également concernée par les réglementations de l’UE, portant notamment sur la production de poissons, coquillages, crustacés et algues. Elles concernent les conditions de l’environnement de production, qui doivent être séparées dans les unités bio et non bio, et du bien-être des animaux, par exemple la densité maximale, un indicateur mesurable du bien-être. L’UE est le plus grand marché de produits de la mer au monde. Source : mon argent
Le 5 août 2010 : Canada, polémique autour du saumon biologique
Canada : Les enclos salmonicoles n’ont rien de biologique (Greenparty.ca)
Les enclos salmonicoles ouverts n’ont rien de biologique et le projet de normes sur l’aquaculture biologique qui suggère le contraire devra faire l’objet d’un examen approfondi, a fait valoir le Parti vert du Canada. Le projet de normes sur l’aquaculture biologique annoncé la semaine dernière par un comité de l’Office des normes générales du Canada ne contient pas les modifications et les améliorations nécessaires pour rendre les pratiques d’aquaculture véritablement écologiques. Le programme du Parti vert est axé sur la durabilité à long terme dans le domaine de la gestion des pêches côtières par le biais de méthodes de capture respectueuses des contraintes écologiques et de pratiques de gestion qui valorisent la pêche sauvage. Les piscifactures de saumon faisant usage de parcs en filet ne cadrent pas avec ce modèle de durabilité et le Parti vert recommande l’élimination graduelle des piscifactures existantes sur les dix prochaines années.
« Les pratiques actuelles associées aux enclos salmonicoles sont truffées de problèmes, dont la transmission de maladies et de parasites au saumon sauvage, l’utilisation de poissons sauvages dans l’alimentation du poisson d’élevage, la dispersion de tonnes de déchets solides et de nutriments dans les eaux environnantes et l’utilisation problématique des antibiotiques dans le poisson d’élevage. Toutes ces questions auraient dû être abordées dans les normes provisoires », a souligné Janice Harvey, porte-parole des verts en matière de pêches. « Le grand public tient pour acquis que l'allégation “biologique” apparaissant sur un produit signifie que l’environnement a été protégé pendant la production d’un produit alimentaire. Il est faux et trompeur d’alléguer que le saumon d’élevage produit dans des parcs en filet est “biologique” et cela nuit à l’effort visant à transformer l’aquaculture en une industrie durable », a ajouté Mme Harvey. « Étant donné le tollé public soulevé par les enclos salmonicoles en filet ouvert, il est surprenant et déconcertant de voir que ces piscifactures pourraient porter l’allégation “biologique” », a dénoncé la chef des verts, Elizabeth May. « Les nouvelles normes doivent faire en sorte que l’aquaculture ne nuise pas à la pêche sauvage et à l’environnement marin. »
L’Office des normes générales du Canada a lancé un examen public de 60 jours lors duquel il recueillera les commentaires du public sur le projet de normes sur l’aquaculture biologique. La période d’examen prendra fin le 30 août 2010. Le projet de normes est accessible au lien suivant : http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/cgsb/prgsrv/stdsdev/nsa/pubrevdoc/pubrevdoc-f.html
Le 13 août 2010 : Truite Bio à Quillan (Ariège)
Quillan : Ces truites élevées dans les eaux limpides du Rébenty (L’Indépendant)
Depuis 2007, François Isambert exploite une ferme piscicole à La Fajolle, où il élève des truites et des ombles bio qu'il vend le mercredi au marché de Quillan. Pour le touriste de passage un jour de marché à Quillan, la scène a de quoi surprendre. Debout à l'arrière de son pick-up, un homme barbu s'agite, épuisette en main, puis d'un coup de matraque miniature, achève sans coup férir une série de poissons. Pour les Quillanais habitués de la place de la République en revanche, le barbu en question n'est pas un inconnu. Ici, on l'appelle François : c'est le pisciculteur de la vallée du Rébenty, celui qui vend des truites arc-en-ciel, faro, des ombles de Fontaine et des ombles Chevalier encore vivantes et toujours succulentes. "Tous les poissons sont bio, ils sont élevés dans les eaux du Rebenty et du Funt d'argent", prévient d'emblée François Isambert….. Pisciculture de La Fajolle, tél. 04 68 20 77 40. www.pisciculturedelafajolle.com
Quillan : Les exigences du poisson bio (Midi Libre)
Les exigences du bio En France, on compte une petite dizaine de pisciculteurs bio. Cette rareté s'explique notamment par les contraintes qu'impose le cahier des charges de l'élevage des poissons en bio. Ce dernier repose sur quatre points essentiels. "Il y a d'abord la qualité de l'eau, explique François Isambert, puis la densité de poissons dans les bassins, l'alimentation et l'aspect sanitaire". Dans tous ces domaines, le pisciculteur de La Fajolle remplie les conditions indispensables. Elevant ses poissons dans le Rébenty et la Funt d'Argent, il bénéficie d'une eau de grande qualité. En ce qui concerne la densité, elle atteint un maximum de 20 kg par m 3 , contre "100 à 150 chez certains professionnels en conventionnel". Enfin, les truites et ombles ne sont nourries qu'avec des aliments labellisés bio, et un seul traitement de l'eau par an est autorisé, uniquement sur ordonnance d'un vétérinaire.
Le 16 août 2010
La supérette biologique mise aussi sur le local (Sud-Ouest)
Mercredi 1er septembre, le nouveau magasin Biocoop, construit avenue Michel-Grandou, ouvrira ses portes. 600m2 de surface de vente de produits bio et du Périgord. Guillaume Dalix sera à la tête de la plus grande enseigne bio de Dordogne. Après une année de travaux, le nouveau magasin Biocoop, implanté sur la N21, à Trélissac, s'apprête à accueillir ses premiers clients mercredi 1er septembre…..
Proposant entre 6 000 et 7 000 références en bio, Guillaume Dalix a souhaité proposer un maximum de produits locaux et de saison. « Avec les éleveurs de Dordogne, nous nous sommes associés pour créer la SARL Les éleveurs bio du Périgord. Ils fourniront les rayons charcuterie et boucherie, détaille-t-il. Pour les fruits et légumes, nous allons essayer de nous fournir en local aussi, mais il n'y a pas tout. » Et même le poisson, pas local mais bio, trouvera sa place dès le 15 septembre.
Produits en vrac et d'ici - Toujours dans une logique éco-responsable, 250 produits différents, des céréales aux épices en passant par le café seront proposés en vrac selon la charte Biocoop. « On veut respecter un juste prix pour les producteurs....
Le 17 août 2010
Fréchencourt – Truites bio et écrevisse : Il fournit les meilleures tables (Courrier picard)
Depuis 2001, Séverin Leborgne est propriétaire d'une pisciculture. Des écrevisses rares aux truites bio, il oriente sa production vers un marché de produits de qualité. Le domaine aquacole de Fréchencourt a plusieurs particularités : les truites arc-en-ciel ou albinos (bientôt) bio et les écrevisses à pattes rouges ou grêles. « Cela fait un an maintenant que je respecte le cahier des charges de la culture biologique pour l'élevage de truites. J'espère et attends la labellisation à la fin de l'été », explique Séverin Leborgne, propriétaire de la pisciculture. La truite albinos est de couleur orange : « Il s'agit d'un défaut génétique qui a été exploité en élevage. Dans la nature, ces individus sont rares, ils ne survivent pas longtemps car trop repérables par leurs prédateurs », poursuit Séverin. Mais l'intérêt des restaurateurs est plus dû à la couleur dorée que l'on obtient en faisant griller une truite albinos avec ses écailles.
Des truites biologiques et des écrevisses européennes - La labellisation serait pour lui une plus values non négligeable, mais nombreuses sont les règles à respecter. Par exemple, le taux de concentration de poissons pour une production bio est de 25 kg au m³ maximum, alors que dans un élevage traditionnel il est de 75 kg au m³ et la nourriture du poisson doit elle aussi être bio…..
Pisciculture de Fréchencourt sur www.pisci-frechencourt.com
Le 18 août 2010
Adoption du guide de lecture Algues Marines Bio (InterBio Bretagne)
Lors de la dernière réunion de la commission permanente du CNAB à l'INAO, le 8 juillet dernier, les membres de la CPAB (Comité Permanent de l'Agriculture Biologique) ont adopté la proposition de guide de lecture pour la production d'algues marines Bio.
Ce guide se prononce sur les modalités de production d'algues sauvages ramassées et d'algues cultivées en plein mer et permettra ainsi l'application en France du cahier des charges européen "Algues Marines Bio" (règlement (CE) N°710/2009). Il clarifie notamment la classification des eaux côtières qui permettra leur zonage, pour identifier celles retenues comme aptes au ramassage et à la culture d'algues marines Bio. Cette classification s'appuiera entre autres sur le classement de l'état écologique des eaux côtières dans le cadre du SDAGE Loire-Bretagne (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) et aussi sur le classement conchylicole. Le nouveau guide de lecture sera officiellement adopté lors d'un vote au CNAB à l'INAO le 1er décembre 2010. Toutefois, les organismes certificateurs pourront désormais s'appuyer sur le texte proposé le 8 juillet dernier afin de procéder à la certification Bio des algues bretonnes courant 2010.
Le 19 août 2010
Pisciculture bio de Civadoux dans le Puy-de-Dôme
Située dans la vallée de Civadoux, à l'entrée du parc Livradois-Forez dans le Puy de Dôme, à 15 km d'Issoire et 45 km de Clermont Ferrand, la pisciculture est installée depuis 1963 face au moulin de Civadoux. Avec ses bassins en terre et une eau pure, la qualité de nos truites est parfaite.
Nous élevons de la truitelle de 4 g jusqu'à la grosse truite de 3 kg en Arc en ciel, Fario et Saumon de Fontaine. La commercialisation se fait sur place sur commande la veille, sur les marchés (Sauxillanges, Issoire) auprès de certains restaurants et principalement en AMAP.
Elevage de dimension humaine en BIO:… Suite Ici
Le 20 août 2010
Aides pour le développement de l'agriculture biologique (Sénat)
Question écrite n° 13949 de M. Yves Chastan (Ardèche - SOC) publiée dans le JO Sénat du 17/06/2010 - page 1502
M. Yves Chastan attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la situation des aides en faveur du développement de l'agriculture biologique. Alors que le plan "Agriculture biologique : horizon 2012", repris par le Grenelle de l'environnement, a pour objectif de tripler les surfaces actuelles cultivées en "bio" et de les porter à 6 % de la surface agricole française d'ici 2012, les agriculteurs s'inquiètent de l'évolution récente de la mise en application des aides PAC (politique agricole commune), suite au « bilan de santé de la PAC »….
Réponse du Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche publiée dans le JO Sénat du 19/08/2010 - page 2099
Le développement de l'agriculture biologique constitue un axe fort de la politique agricole conduite par le Gouvernement. Cet engagement se traduit par plusieurs mesures concrètes : la mise en oeuvre dans le cadre des orientations prises dans le cadre du bilan de santé du soutien à l'agriculture biologique (SAB) financé à hauteur de 50 M€ annuels par le premier pilier de la Politique agricole commune (PAC). Il s'agit bien de moyens supplémentaires dans la mesure où l'aide préexistante du second pilier « maintien à l'agriculture biologique » n'était que très peu mobilisée (0,3 M€ annuel) ; une dotation très largement abondée pour la conversion à l'agriculture biologique (CAB) du second pilier. L'enveloppe 2010 consacrée à ce dispositif passera de 56 M€ en 2009 à plus de 81 M€ tous financeurs confondus dont 29 M€ apportés par le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche (MAAP). Pour l'année 2010, ce sont plus de 25 M€ supplémentaires qui seront ciblés sur la conversion. Les préfets de région peuvent, par ailleurs, compléter ces montants par fongibilité des crédits annuellement disponibles sur d'autres dispositifs : le maintien des crédits d'animation du dispositif à hauteur de 2,7 M€ permettant de financer les projets de structuration des filières et d'animation ; la mise en place d'un fonds de structuration de 3 M€ par an pour une durée de cinq ans jusqu'en 2012. Ce fonds permet de soutenir les projets professionnels (production, collecte, transformation, commercialisation) pour l'accroissement de l'offre de produits bio. 28 projets de structuration de filière ont d'ores et déjà été aidés depuis 2007 ; à compter de 2011, les aides à la conversion seront prises en charge au titre du premier pilier permettant de sécuriser jusqu'en 2013 les financements consacrés à ce dispositif. Ainsi, 34 M€, 44 M€ et 56 M€ sont prévus à ce titre respectivement en 2011, 2012 et 2013 en montant annuel (pour une comparaison avec les aides du second pilier, il convient de les multiplier par 5). Au total, l'agriculture biologique bénéficie en moyenne de plus de 100 M€ d'aides par an. Ce niveau de soutien n'avait jamais été atteint jusqu'à maintenant. En ce qui concerne…
24 août 2010 : En Suisse, WWF ne voit qu'en bio !
Les conseils du WWF Suisse dans Guide d’achat Poissons & fruits de mer
Pensez-y !
Réservez le poisson pour les occasions spéciales
Préférez le poisson de lac indigène
Le poisson d’élevage : toujours bio
Le poisson sauvage: toujours MSC
Lors de vos achats : consultez le guide du WWF
Sont toujours recommandables :
- Les produits bio du monde entier
- Les produits Marine Stewardship Council (MSC) du monde entier
- Les poissons de lac indigènes
Carrefour lance son hypermarché du futur (Ouest France)
Dans la banlieue lyonnaise, deux magasins géants, au concept nouveau, ont ouvert hier. Si les clients les adoptent, tous les hypers européens du groupe seront transformés…. Depuis plusieurs années, Carrefour enregistre une baisse de chiffre d'affaires dans ses hypers (- 2,9 % en 2009, hors essence). Principale raison de cette détérioration : le concept des hypers est à bout de souffle. « L'esprit ' tout sous le même toit ' appartient au passé », lâche le Suédois Lars Oloffson, nouveau directeur général du groupe. Le client a changé. Il s'est lassé de ces grands centres. Il est davantage attiré par les enseignes spécialisées. Ou par l'e-commerce….
Huit pôles, des services, des conseils - Finies, les têtes de gondole au coin des travées à angles droits, les grands « couloirs » déserts ou complètement embouteillés, les rayons où l'on a du mal à se repérer... Le Carrefour Planet, au parcours complètement repensé, se décline autour de huit pôles : marché, bio, surgelés, beauté, bébé, mode, maison, loisirs-multimédia. En clair, le client va où il a besoin d'aller. Point….
Un nouveau Label pour les sels aromatisés : tout bio, tout beau (Agrisalon)
Canada : 40 organisations nord-américaines disent « Non » aux critères choisis pour l’aquaculture bio
Plus de 40 organismes canadiens et étatsuniennes ont présenté une lettre conjointe s'opposant à l'Office des normes générales du Canada (ONGC) qui a proposé des normes biologiques dans lesquelles sont permises les traitements antibiotiques et chimiques des poissons d’aquaculture.
Ces organisations pensent que le projet de norme est incompatible avec les normes biologiques, car il permet aussi la certification des saumons élevés en cages (milieu ouvert), une pratique qui affecte négativement les écosystèmes marins, y compris le saumon sauvage. Toutefois, les organisations sont d’accord avec les normes proposées pour les algues et les coquillages ainsi que les piscicultures en circuit fermé.
« L'utilisation d'antibiotiques et de produits chimiques, et l'acceptation de techniques d’élevage traditionnelles qui nuisent au saumon sauvage et aux écosystèmes marins est complètement contraire aux principes des élevages biologiques et à ce que les consommateurs s'attendent à recevoir au moment de choisir des produits bio, dit Shauna MacKinnon de Living Oceans Society. Source : Proposed organic aquaculture standards opposed (Fis)
Le 30 août dernier, aux côtés de 43 organisations canadiennes et étasuniennes, Équiterre signait une lettre pour demander à ce que le projet de normes canadiennes sur l'aquaculture biologique de l’Office des normes générales du Canada respecte l'environnement et les attentes des consommateurs.
Les signataires dénoncent le fait que les normes proposées contreviennent aux principes mêmes de la production biologique en autorisant la certification de saumons élevés dans des parcs en filets. Selon la recherche scientifique, cette pratique a des impacts négatifs sur les saumons sauvages et les écosystèmes marins. Le projet de normes permettrait également de certifier comme étant biologiques des poissons ayant été traités à l’aide d’antibiotiques (ce qui est interdit pour toutes les autres viandes vendues sous le sceau biologique) et de parasiticides synthétiques.
Communiqué de presse : « Proposed Canadian Organic Aquaculture Standard Opposed by Over 40 North American Organizations. « Organic » Label for Farmed Fish Fails to Meet Consumer Expectations and Environmental Principles »
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Le 3 septembre 2010 : Des crevettes impériales "Gambas" vraiment Bio
Marc Soubielle, ostréiculteur de Marennes-Oléron s'est spécialisé dans la crevette impériale pour faciliter l'engraissement de ses huîtres "pousse en claire".
Direct producteur - Du mois d’aout à fin novembre, c’est la pleine période de production ostréicole à Marennes Oléron. Preuve de son extrême gentillesse, malgré son emploi du temps chargé Marc Soubielle a accepté de m’ouvrir les portes de son exploitation un matin, afin de présenter, de visu, ses crevettes impériales. Une rareté française. Il s’agit de la seule crevette élevée en France. Cette espèce tropicale craint le froid. Si bien que la période de production démarre fin juillet et s’achève fin novembre. Juste avant les fêtes. C’est dommage, car cette crevette vendue vivante mériterait plus de notoriété. Elle fait partie des produits ultra frais destinés aux gastronomes éclairés et quelque peu fortunés. Vendue 23,50 € le kilo au départ de l’exploitation, elle s’affiche sur les étals entre 40 et 60 € le kilo en poissonnerie….
Bio ? Quelques producteurs de Marennes ont franchi le pas, respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique et vendent leurs crevettes bio. Il leur en coûte près de 400 € chaque année pour être contrôlé par un organisme indépendant. « J’adhère au principe bio «déclare Marc soubielle, « Mais l’appellation bio est devenue trop commerciale selon moi et est apposée sur n’importe quoi. Je suis bien au-dessus de ce qui est exigé comme les autres éleveurs de crevettes français qui ne traitent pas. Les seules garanties du cahier des charges portent sur l’origine des granulés qui servent à nourrir les proies des crevettes et qui se composent actuellement de farines de poisson, de maïs et de blé. Je passerai sans doute au label bio comme les autres, mais sans conviction ». Ce produit est naturel, pas traité ni manipulé….
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Crevettes impériales vivantes des Marais Charentais (Papilles et pupilles)
Des crevettes impériales ? En France ? Vivantes ? Eh bien oui, n’en déplaise à Frédéric Anton, qui l’autre jour disait dans MasterChef que cela n’existait pas, cela existe bel et bien. Je fais la fière mais il y a quelques jours, je ne le savais pas non plus. J’ai découvert l’existence de cette production en visitant les claires de Marennes-Oléron. Dans ce département de Charente Maritime une vingtaine de producteur élève ces crevettes impériales [Penaeus Japonicus]. La production est assez confidentielle puisqu’elle s’élève à 40 tonnes par an. J’ai pu en goûter et c’est absolument divin….
Crevettes impériales en carpaccio
Alors à quoi ressemblent-elles, vous demandez-vous ?
Et pourquoi en Charente Maritime alors, vous demandez-vous ?
- La structure des claires de Marennes-Oléron est très adaptée à l’élevage de ces crevettes, parce que la crevette peut s’y enterrer très facilement. Oui, la crevette s’enterre le jour, Ladies and Gentlemen, et ce, pour se mettre à l’abri des prédateurs. Sinon, elle est un peu comme Cathy Guetta, elle vit la nuit.
- L’autre raison c’est la nourriture. Elle trouve en en effet dans les claires une nourriture naturelle très riche en planctons et en petits organismes naturels de toute sorte.
L’élevage est pratiqué de manière extensive, c’est à dire que l’exploitant met seulement 4 à 6 crevettes au mètre carré. Dans certains pays tropicaux producteurs de crevettes, on peut multiplier ce chiffre par 100..... De plus, ici, aucun produit chimique n’est utilisé. La production est saisonnière, liée aux conditions climatiques. Il ne faut pas oublier que la bestiole est d’origine tropicale. Alors, quand la température descend trop, grosso modo à partir du 15 novembre, c’est terminé, et ce, jusqu’au mois de mars de l’année suivante........
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Le 9 septembre 2010
Langolen (29). Une pisciculture bio victime d'une pollution [Diapo] (Le Télégramme)
Le déversement d'un produit chimique dans l'Odet serait à l'origine de la mort de 300.000 truites, hier à Langolen. La rivière a également été touchée sur 1km. La mort a été instantanée d'après le vétérinaire qui est intervenu, hier matin, à Pont-ar-Stang, à Langolen. Dans la nuit de mardi à mercredi, toute la production de la Pisciculture bio a été comme foudroyée. «Hier soir (mardi soir), tout était normal. Un salarié a découvert la situation à 8h ce matin (hier). Les poissons étaient déjà morts depuis plusieurs heures». Gérant de l'entreprise, Régis Thomas ne décolère pas. Les 300.000 truites biologiques prendront aujourd'hui le chemin de l'équarrissage. Mystérieuse trace orange - Les six bassins qui contenaient près de vingt-cinq tonnes de truites ont été touchés par la pollution survenue dans la nuit. La mortalité s'est rapidement dissipée en aval. «Les installations piscicoles ont fait barrage». Une pollution d'une rare violence. «Il n'y a pas cinq poissons de vivant sur les 300.000», poursuit le gérant de l'entreprise, également à la tête de deux autres piscicultures, à Brasparts et Pleyben…..
Finistère : Pollution dans l’Odet : plus de 20 tonnes de poissons morts à Langolen (Ouest France)
Un désastre pour la pisciculture bio installée à Pont ar Stang, dans la campagne de Langolen (Finistère). Cette nuit, une pollution a tué la totalité des truites arc-en-ciel de cette exploitation, directement alimentée par l’Odet. Entre 20 et 25 tonnes de poissons, environ 270 000 têtes, ont péri. Un employé, habitant sur place, les a trouvés flottant dans les six bassins de production, à 8 h, ce matin. En cause ? Certainement une pollution due à un produit chimique répandu dans la rivière. Une enquête de la gendarmerie est en cours. Selon les premiers éléments, le produit chimique aurait pu être déversé du haut d’un pont, à un kilomètre en amont de l’exploitation. Entre la pisciculture et ce pont, de nombreux poissons sauvages sont également morts. Le pisciculteur, Régis Thomas, est sonné. « Des pollutions, ça arrive. Mais de cette violence, je n’en ai encore jamais vu. » L’homme, également exploitant de deux autres piscicultures à Brasparts et Pleven, chiffre son préjudice à 500 000 €. « Je viens de perdre un an et demi de production. »....
Le 10 septembre 2010
Le traiteur de la mer en haut de la vague (LSA)
Nouveaux produits, extensions de gammes, concepts novateurs, textures inédites... Marqué par un fort dynamisme, le rayon traiteur de la mer se diversifie jusqu'à investir le coeur de repas. Sain, pratique, varié : le traiteur de la mer jouit toujours d'une image positive auprès des consommateurs, comme en atteste sa vitalité (+ 10,1 % en valeur sur 2009). « La polyvalence est l'un des atouts de ce rayon en pleine expansion », confirme Vincenzo Corleto, directeur marketing chez Coraya…..
Le saumon fumé porté par la vague bio - « Les distributeurs cherchent à innover et à dynamiser le rayon, quitte à ce que certaines spécialités soient éphémères, analyse Sébastien Thomas, chef de produits chez Meralliance. La difficulté, c'est que le coeur de ce marché repose essentiellement sur la tranche traditionnelle de saumon, qui représente encore 80 % des poissons fumés. » Avec ses 34 % des ventes de la saurisserie et une croissance de 11,5 % l'an dernier, le saumon fumé demeure, en effet, le pilier du rayon et compte bien le rester : quelles que soient sa forme et son origine, ses ventes ont progressé. Stéphane Billet, chef de groupe saumon et foie gras chez Labeyrie (22,3 % de part de marché), considère que 2009 fut une année exceptionnelle, notamment marquée par le recrutement de nouveaux consommateurs : « 2010 semble démarrer sur les mêmes bases, avec une progression de 14 % en janvier. Désormais, 72 % des foyers français achètent du saumon fumé. » Parmi les leviers de croissance de ce marché, le segment du saumon bio s'avère particulièrement porteur : « Ce créneau explose, avec un taux de croissance qui atteint 60 à 70 %. Nous avons donc enrichi notre gamme, explique Stéphane Billet. De même, nous étendons notre offre concernant le saumon sauvage, un segment qui a enregistré une croissance de 10 %. ».....
Le 9 septembre 2010
Comment reconvertir son usine en ferme écologique ? (Bastamag)
Que faire des friches industrielles laissées en désuétude ? Aux États-Unis, plusieurs usines abandonnées sont reconverties en ferme d’agriculture urbaine. Objectif : produire des aliments sains à proximité des villes et de manière quasi auto-suffisante, tout en créant des emplois. Reportage à Milwaukee dans une ferme en aquaculture.
Consommer du poisson provenant du lac Michigan comporte un « risque élevé ». En cause : le haut niveau de pollution des grands lacs nord-américains, hérité de l’activité industrielle. Les perches ont même disparu de l’écosystème du lac. Pourtant, certains restaurants de Milwaukee (Wisconsin) sont désormais en mesure d’en proposer des fraîches issues d’une ancienne usine... reconvertie en ferme. À proximité de l’immense lac Michigan, une ferme urbaine s’est lancée en 2009 dans l’élevage de poissons et de légumes en aquaculture. Le lieu est improbable – une ancienne usine rachetée à un fabricant d’équipementier minier au sud du centre-ville – mais le potentiel de production est considérable. Entre ces quatre murs de béton, James Godsil est un homme heureux. « Nous avons reproduit une véritable zone humide », se félicite l’un des fondateurs de Sweet Water Organics, qui signifie « Eaux douces biologiques ».
Viser l’autosuffisance - L’ancienne usine est devenue un véritable écosystème en quasi autosuffisance. Poissons et plantes prospèrent côte à côte, ou plutôt les unes au dessus des autres. Sur près de 11.000 m2, des milliers de perches jaunes et de tilapias se reproduisent dans des cuves de 40.000 litres. Les plantes surplombent les cuves où grandissent les poissons. Pourquoi cette proximité ? Cresson, salades et plants de tomates participent à filtrer et purifier l’eau. Les déchets produits par les poissons créent de l’ammoniac que des millions de bactéries transforment en nitrites et nitrates de potassium qui sont des nutriments clés pour la croissance des plantes. Les poissons nourrissent les plantes qui purifient leur environnement. Il reste juste à progressivement remplacer les pompes électriques, qui font circuler l’eau, par un système de pression mécanique. Et la boucle est presque bouclée..... Suite et photos....
Le 10 septembre 2010
Pollution mortelle dans une pisciculture bio (France 3)
25 tonnes de poisson sont morts. En cause, un produit chimique déversé dans l'Odet, en amont de l'entreprise aquacole. C'était la seule pisciculture biologique de Bretagne. Dans la nuit de mardi à mercredi, la totalité de la production de la pisciculture de Langolen (centre Finistère) a été détruite. Près de 25 tonnes (300 000 individus) de poissons sont morts. Une plainte a été déposée et une enquête ouverte par les gendarmes de Châteauneuf du Faou. Les employés de l'entreprise piscicole ont enlevé les 25 tonnes de truites mortes qui s'accumulaient dans les bassins. D'après le vétérinaire intervenu hier matin, les poissons sont morts instantanément. Pas une truite survivante, l'entreprise est à terre. La rivière en amont est contaminée sur un kilomètre. Un trace jaune laissée par un produit chimique est visible sur un pont. Avant le pont, aucune trace de pollution, en aval, les poissons sont morts. La communauté de brigades de gendarmerie de Chateauneuf-du Faou est chargée de l'enquête. Elle a réalisé des prélèvements. Pour le gérant de la pisciculture, la thèse de l'acte de malveillance est largement privilégiée. L'objectif du pisciculteur est de relancer la production dont dépendent directement trois personnes salariées sur le site mais aussi une dizaine d'autres employées dans deux usines finistériennes de transformation. Par Antonin BILLET
Le 12 septembre 2010
PAC: Bruxelles prépare des mesures spécifiques pour l'agriculture bio (Le Monde)
Le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, en visite samedi en France, a promis des mesures spécifiques dans la nouvelle politique agricole commune (PAC) pour l'agriculture biologique et les circuits courts, a constaté l'AFP. "On a une réflexion pour mettre en place, pour proposer des mesures spécifiques pour le bio et les systèmes de production bio qui visent directement le consommateur", a assuré samedi M. Ciolos à Mur-de-Bretagne (ouest), où avait lieu une foire aux produits biologiques. Le commisssaire envisage notamment de "donner la possibilité aux Etats membres de soutenir l'agriculture bio", rappelant qu'il s'agit d'une "agriculture qui assure une gestion bonne et durable des ressources naturelles". La Commission travaille aussi sur "un logo pour les producteurs locaux qui s'adressent à des circuits courts et dont la production bio pourra bénéficier", a-t-il dit. "Ne craignez pas l'Europe", a-t-il dit, incitant les producteurs locaux à aller à la rencontre des consommateurs. Il a aussi affirmé vouloir "assurer le maintien de la diversité" des productions en Europe et, selon lui, "on ne peut pas parler de système unique, chaque système de production a sa place. Le circuit court, la vente directe a sa place sur le marché communautaire".
Le 21 septembre 2010
À Langolen, la pisciculture bio a été polluée par un pesticide (Ouest France)
Le responsable de la mort de 270 000 poissons dans une pisciculture bio à Langolen, près de Quimper, dans la nuit du 7 au 8 septembre, est désormais connu. Il s’agit d’un désherbant extrêmement toxique, le Dinoterbe. Ce pesticide aurait été déversé dans l’Odet, la rivière qui alimente directement l’exploitation, du haut d’un pont, à un kilomètre en amont. « On s’orienterait donc vers la piste criminelle », commente tristement Régis Thomas, le pisciculteur. Les enquêteurs exploreraient plusieurs pistes, notamment la piste agricole. Dans les années 90, le Dinoterbe était en effet utilisé pour la culture du maïs. Accusé par le conseil supérieur de la pêche et l’association « Eau et rivières de Bretagne » de polluer les rivières, il a été interdit en 1997. Mais il resterait des stocks dans les hangars.
Le 29 septembre 2010
Restauration collective : "Mon assiette bio, ma pelle" (Bio-Marché info)
Vivrao est une agence conseil qui aide les collectivités territoriales qui recherchent des produits bio et un accompagnement. Vivrao recense également tous les producteurs intéressés par la restauration collective, puis organise le lien entre les différents protagonistes.
Le nouveau concept de Vivrao « mon assiette bio, ma pelle » a pour but de créer un lien direct et durable, sous la forme d'un contrat sur 5 ans, entre le donneur d’ordre, c'est a dire la collectivité territoriale ou l'opérateur et le producteur, qu'il soit seul ou en groupement de producteurs. Ce contrat permet de privilégier un approvisionnement local et d'augmenter la diversité des produits et la fréquence de leur présence, en fonction de l’accroissement planifié de la production.
En savoir plus ici.
Mon assiette bio, ma pelle est un concept élaboré par Vivrao, agence conseil, afin de promouvoir et organiser l’introduction de produits bio locaux en restauration collective.
Il s’agit de créer un lien direct et durable entre le donneur d’ordre (collectivité territoriale, opérateur…) et le producteur ( seul ou en groupement avec d’autres ) sur un temps long:
- en privilégiant la proximité entre lieux de production et de consommation;
- en contractualisant sur du long terme (5 ans), incluant la période de conversion si nécessaire (produits pris mais non valorisés en bio pendant cette période);
- en fournissant un ou plusieurs ingrédients bio pour des repas, de façon régulière;
- en augmentant la diversité des produits et la fréquence de leur présence, en fonction de l’accroissement planifié de la production;
afin d’être un réel levier au développement de l’agriculture biologique sur les territoires, en phase avec le Grenelle de l’environnement (6% de SAU bio en 2013 ), et avec les demandes des collectivités territoriales et des consommateurs….
Livre : Poissons bio, guide d'achat et recettes (Actu-Environnement)
Auteur : Claude Aubert, Lionel Goumy / Editeur : Terre Vivante
Du poisson oui, mais pas n’importe lequel ! 48 poissons et crustacés – 82 recettes « Il faut manger du poisson au moins deux fois par semaine ». Telle est la recommandation unanime des nutritionnistes depuis que l’on a découvert l’importance des omégas 3 dans l’alimentation. « Le poisson est très pollué » font remarquer de leur côté de nombreux toxicologues. « Du fait de la surpêche, il n’y aura bientôt plus de poisson » ajoutent les écologistes. Alors que faire ?
La réponse n’est évidemment pas, pensons-nous – de cesser de manger du poisson, sinon ce livre n’existerait pas. Il est en effet possible en choisissant judicieusement les espèces que l’on va mettre dans l’assiette, de profiter des bienfaits du poisson sans s’exposer aux dangers sanitaires ni aggraver les problèmes écologiques liés à sa consommation. Fort heureusement, certaines espèces restent en effet peu polluées et ne sont pas menacées d’extinction. Ce sont elles qui ont été retenues et décrites dans ce livre ainsi que les poissons d’élevage bénéficiant d’une certification bio. Ce livre est à la fois un guide d’achat pertinent et un livre de recettes savoureuses. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour mieux consommer le poisson : choix des espèces (Petits ou gros poissons ? D’eau de mer ou d’eau douce ?), labels bio, fréquence de consommation. Vous y trouverez aussi les fiches descriptives de 48 poissons et crustacés accompagnées de 82 recettes. Sommaire à télécharger ici
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Echange au sujet du livre de Claude Aubert avec un Blog de cuisine qui n’admet pas les remarques et la contradiction : Grelinette et cassolettes
http://grelinettecassolettes.over-blog.com/article-poissons-bio-68874686.html
Mes commentaires loin d'être révolutionnaires ont été supprimés !!!!
Le 9 mars 2011
Bonjour,
Ce livre est bien présenté, mais avec beaucoup d'erreurs...
Un exemple parmi d'autres : Parler encore des huîtres portugaises alors que cette espèce a été décimée au début des années 1970 et remplacée par l'huître japonaise. En France, nous avons 2 espèces d'huîtres sur les marchés : la plate (Ostrea edulis) et la creuse japonaise (Crassostrea gigas) Sans parler des triploïdes !!!
D'autre part, les écolabels "pêche durable" sont fortement remis en cause actuellement et ils concernent des produits de type industriel...
Le meilleur conseil à donner aux consommateurs est d'acheter des poissons entiers, des coquillages vivants, des crustacés vivants... Ces caractéristiques sont la meilleure garantie d'un produit frais issu de la pêche française et artisanale...
Voir sur mon site :
Comment choisir ses poissons et autres produits de la mer
http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2009/02/comment-choisir-ses-poissons-et-autres.html
Sinon le livre donne de bonnes recettes de poissons, coquillages et crustacés sauvages qui sont naturellement bio
Aquablog
Bonjour philippe,
Je ne connais pas (encore) ton blog et tu as raison d'en parler sur le mien pour te faire connaitre, on n'est jamais mieux servi que par soi même, et l'audace vient à ceux etc...
Je ne vois pas bien le rapport entre les polémiques dont tu parles et le livre que je présente ? L'as tu lu ? Le connais tu vraiment ? Je connais bien le problème des triploïdes mais franchement en parler ici est complètement incongru. Mon blog n'est pas une tribune où régler des problèmes industriels. C'est un lieu d'échange où je tente de faire découvrir à mes lecteurs lectrices des livres que j'ai sélectionnés et qui me plaisent. Saisis tu la nuance ?
Ceci dit merci de donner des conseils aux consommateurs via mon blog, je suis sure qu'ils y seront sensibles. Sans doute autant qu'aux conseils, bien fondés et plein de bon sens que ceux qui se trouvent pas le livre que je présente, parce que je l'ai choisi.
Claude Aubert, qui est l'auteur, est ingé agronome et pour avoir lu pas mal de ses bouquins, je trouve qu'il connait bien le sujet de l'agriculture, et de la pêche durable. Je le trouve fiable et plein d'à propos bien fondés. C'est pour cela que j'ai choisi de présenter son livre. D'autres ouvrages de cet auteur vont probablement suivre sur Grelinette d'ailleurs.
Je trouve savoureux qu'on critique un livre sans le connaitre et qu'on puisse ensuite faire de la pub pour son propre blog, au passage, sur le mien.
Il est probable que ton comm, un peu honteux, s'auto détruise après lecture ;-)
Je verrai ce que je décide...
Isa-Marie
Merci de votre réponse
Ingénieur agricole moi-même, et ayant pratiqué l’agro-écologie, je connais les premiers livres de Claude Aubert sur le jardinage bio dont j’ai suivi les conseils… C’est pour cette raison que j’ai acheté et lu son dernier livre sur Poissons bio dès sa sortie fin 2010… Et je confirme que son livre ne tient pas du tout la route pour la partie pêche durable… Des écolabels contestés par les plus grands spécialistes de la pêche comme Daniel Pauly et bien d’autres…
Mon blog s’adresse avant tout aux professionnels de la mer et à toutes personnes travaillant dans le monde de la mer, enseignants, étudiants et chercheurs…
Membre d’un Collectif Pêche et développement, je défends la pêche artisanale en France et dans le monde…
Si vous êtes intéressé, le 3e festival international du Film « Pêcheurs du Monde » se tiendra fin mars à Lorient du 24 au 27 mars avec plus de 30 films…
Vous aurez une autre image de la pêche après avoir vu les films et suivi les débats avec des spécialistes et des professionnels qui présentent une autre pêche durable, locale, humaine,…
Festival International de Films "Pêcheurs du Monde"
1, avenue de la Marne- 56100 LORIENT
Tél:02.97.21.15.63/
Mail : festivalpecheursdumonde@yahoo.fr/
Site : www.pecheursdumonde.org
Philippe Favrelière
Rajouté le 11 mars 2011 - En conclusion : Avec Grelinette et cassolettes, la cuisine de salons parisiens !!!
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Le 4 octobre 2010 : Le bio en quête de sens
Agriculture : les filières Bio, filières d’avenir (Ane)
Pourtant, l’exploitation en bio de la surface agricole utile (SAU) n’est que de 2,5%, selon l’Agence Bio…..Une progression de la filière Bio en parfaite opposition à la filière agricole conventionnelle, qui elle, se retrouve en crise. En effet, il faut savoir que les revenus des agriculteurs ont baissé de 34% en 2009 contre 20% en 2008. C’est dans ce cadre, et afin de satisfaire durablement une demande en pleine croissance avec des produits de qualité, issus de production locale (française), que certains acteurs comme Biocoop décident d’organiser, de structurer et de construire la production en amont et également d'éviter des dérives.
Ce travail auprès de la production s’illustre par la démarche « Ensemble pour plus de sens » qui a pour vocation d’assurer une juste rémunération à tous les producteurs, apprend-t-on dans un communiqué de presse.
Mettre en œuvre et développer des filières qui se veulent durables implique de s’intéresser à plusieurs questions, qui peuvent bien sûr se poser différemment selon le secteur d’activité, que l’on traite d’agriculture, de textile, d’informatique ou de matériaux de construction. Ces questions se posent au niveau d’un territoire comme au niveau planétaire. Atteindre la durabilité par les filières constitue donc une vaste ambition qui nécessite la prise en compte de nombreux éléments :
Sur quelles ressources, renouvelables et non renouvelables, s’appuie la production d’un bien (matière première, énergie, substances chimiques…) et quelle est son empreinte écologique ?
Dans quelles conditions sociales travaillent les personnes qui produisent ce bien et de quels droits bénéficient-elles (responsabilité sociale des entreprises…) ?
Quels sont les modes d’acheminement du bien produit vers son lieu de distribution et de vente, et quelle est la distance parcourue (émissions de CO2, recours aux hydrocarbures…). Et là encore, quel statut des personnes en charge du transport ?
Par quels circuits de distribution ce bien est-il mis en vente, et le produit de la vente bénéficie-t-il en partie aux personnes qui ont fabriqué ce bien, et dans quelle proportion (peut-on parler de commerce équitable par exemple) ?
Enfin, une fois ce bien consommé ou usé, quelles sont les perspectives en matière de recyclage du bien lui-même ou de son emballage ?
Ces liens, à tous les échelons, permettent à Biocoop et à ses partenaires de s’engager de manière pertinente et constructive dans le maintien et le développement des filières agricoles biologiques en France, et surtout dans leur développement durable.
Cependant, chaque filière a son propre enjeu. Pour exemple :
- La filière viande bio : En plein développement, la filière viande bio apprend à maîtriser un marché en forte expansion.
- La filière céréales bio : Une organisation économique singulière pour mieux structurer et davantage réguler le marché/Lien vers CP
- La filière bio Fruits & Légumes : L’enjeu principal de la filière est de faire coïncider les aléas de la production avec les variations de la consommation/lien vers CP
- La filière lait bio : Une structuration de filière très élaborée qui garantit une juste rémunération aux producteurs/lien vers CP
En attendant, et pour faciliter la compréhension de ses objectifs, les Responsables de filières Biocoop et les représentants des groupements de producteurs partenaires invitent à découvrir les enjeux de chacune des filières agricoles biologiques et les moyens mis en place par Biocoop pour construire celles-ci de manière durable ainsi que pour garantir une juste rémunération à tous les opérateurs d’une même filière.....
Le 5 octobre 2010
Matsuri passe au riz bio (L’Hôtellerie)
L’enseigne de restauration japonaise aborde une nouvelle étape de sa démarche environnementale initiée depuis deux ans. En un an, la chaîne de restauration Matsuri a réduit de 16 % ses émissions de gaz à effet de serre.
Certifié AB, cultivé en Italie dans la plaine du Pô, le riz court blanc Japonica Selenio Premium est désormais dans tous les sushis vendus dans les 11 restaurants japonais Matsuri, à Paris, Lyon, Reims et Genève.... “Nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là, ajoute Éric Woog, p.-d.g. de Matsuri. Nous travaillons actuellement à de nouveaux approvisionnements, en crevettes bio par exemple. Mais certains prix de produits bio sont encore trop importants. C’est le cas du saumon bio d’élevage, qui pourtant serait idéal pour répondre à une demande de plus en plus importante de nos clients sur la qualité des produits associés à la protection de l’environnement.” Le p.-d.g. annonce également la mise en place prochaine, pour les produits vendus en VAE et livrés, de boîtages recyclables ainsi que “toute une liste de chantiers environnementaux qui seront présentés en temps voulu”.
De nouvelles ouvertures prévues - Matsuri travaille en Équateur avec la première société de pêcherie de thon albacore certifiée ‘Friend of the Sea’. La sériole, poisson fin et blanc, ‘Friend of the Sea’, la Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc et le tourteau du Devon issus de zones de pêches durables figurent également à la carte. Un nouveau restaurant ouvrira prochainement rue Marbeuf à Paris (VIIIe), doté de 62 places assises. Au Cnit de la Défense, l’enseigne y installera sa première unité franchisée, d’une capacité de 109 places assises. Ces nouveaux points de vente auront deux activités : comptoir et vente à emporter. Pour 2009, Matsuri, qui emploie 360 salariés, enregistre un chiffre d’affaires de 25 MЄ.
Le 6 octobre 2010
1. Déclaration d'IFOAM for Living Change
Le 16 Septembre, IFOAM a lancé à Bonn sa Déclaration for Living Change lors d’une rencontre de onze lauréats du Prix Nobel Alternatif ainsi que du lauréat du Prix Mondial de l’Alimentation, Hans Herren (Suisse).
Adoptée par les lauréats, cette Déclaration nous engage à embrasser le changement et lance un appel en faveur d’un développement durable, respectueux de la biodiversité et du bien-être social. Selon IFOAM, il est impératif de sensibiliser plus largement sur les approches biologiques (financièrement abordables et résilientes) pour améliorer la sécurité alimentaire. Vous aussi, vous pouvez adopter la Déclaration d’IFOAM for Living Change en anglais ou en allemand ! Une version française sera bientôt disponible sur le site Internet d’IFOAM : www.ifoam.org.
La conférence intitulée “Inspiration for Living Change” a été organisée par IFOAM et COLABORA à l’occasion du 30ème anniversaire du Prix Nobel Alternatif. Au cours de cet événement d’une journée, les lauréats ont échangé avec 200 participants de 15 pays au cours de sessions plénières et des ateliers. De plus, la diffusion de l’événement en vidéo conférence à également permis à de nombreuses personnes d’Allemagne, de Tunisie, de Chine, de Belgique, d’Italie, de Zambie, des Etats-Unis et de la Suisse de participer à distance à la conférence.
Les Lauréats ont apporté leurs expertises sur des sujets critiques tels que :
L’agriculture biologique et l’approvisionnement alimentaire mondial ;
L’intensification écologique ;
Le génie génétique et la nanotechnologie ;
Un nouveau paradigme pour les politiques agricoles ;
L'agriculture biologique nous conduit vers une nouvelle économie ;
Conserver les semences c’est conserver la vie ;
Des terres agricoles pour les agriculteurs sans terres.
Les onze lauréats suivants étaient présents à la conférence : Vandana Shiva (Inde) ; Percy et Louise Schmeiser (Canada) ; Ibrahim et Helmy Abouleish de SEKEM (Egypte) ; Frances Moore Lappe (USA) ; Taeko Ogiwara & Ikuko Sasaki du « Seikatsu Club Consumers Cooperative Union » (Japon) ; Worede Melaku (Ethiopie) ; Maria Salete Campigotto du « Movimento dos Trabalhadores Rurais sem Terra » (Brésil) ; Pat Mooney (Canada).
La couverture médiatique de cet événement a été bien assurée. Des rapports et des articles sur l’événement ont été publiés par plusieurs radios et journaux locaux. Cliquez ici pour consulter les premières vidéos de la conférence. D’autres vidéos et les déclarations clés des lauréats seront bientôt disponibles sur le site Internet d’IFOAM : www.ifoam.org.
Le 8 octobre 2010
En France, le marché du poisson bio s’élevait à près de 17 millions d'euros (2008)
En France, le marché des produits halieutiques étiquetés bio (AB) s’est élevé à près de 17 millions d’euros et sa croissance a été de 220% entre 2007 et 2008. En 2008, 123 fermes aquacoles étaient certifiées en aquaculture biologique dans l’Union Européenne pour un total de 225 dans le monde entier. L'UE représente près de la moitié de la production mondiale qui est estimée à 50.000 tonnes.
En termes de production, les cinq États membres les plus importants : Royaume-Uni, Irlande, Hongrie, Grèce et France. Elle concerne principalement les élevages de saumon, truite, bar, daurade et carpe (ndlr + production de crevette impériale bio en Charente-Maritime + production d'algue bio en Bretagne). Le marché du saumon bio connait une très forte croissance en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Le Règlement communautaire sur l'aquaculture biologique 710/2009 est entré en vigueur le 1 juillet 2010. Il définit les conditions de production aquacole biologique (densité, espacement, alimentation, utilisation produits chimiques...)
Par exemple, la densité maximale pour le saumon est fixée à 10 kg par m³ (kg/m3) dans les cages en mer et 20 kg/m3 dans les bassins en eau douce. Pour le bar et la daurade, la densité maximale est de 15 kg/m3 en mer et de 4 kg/m3 en bassin ou lagune…
Remarque personnelle : si cette réglementation a permis d’uniformiser les règles de l'aquaculture bio au niveau européen, elle est très critiquée par les pionniers de l’aquaculture bio qui observent un nivellement vers le bas au profit de l’aquaculture industrielle. Actuellement, les plus grands producteurs bio dans l'Union Européenne sont les salmoniculteurs norvégiens qui possèdent des fermes en Irlande et en Ecosse. Source : Organic aquaculture laws go into effect (Fis)
Le 13 octobre 2010 : Quelques algues et conserves !!!
Un Fruit pour la Récré : un fruit Bio, c'est mieux ! Premier trimestre : inscription possible jusqu’au 15 octobre 2010
15 septembre 2010 Un Module de recherche de Fournisseurs et de Produits Bio pour la restauration collective en Bretagne
L'identification des fournisseurs Bio constitue pour les collectivités une problématique récurrente lorsqu'il s'agit d'entamer une démarche d'intégration d'ingrédients Bio en restauration collective.
Inter Bio Bretagne, en charge de la coordination régionale du dossier "Manger Bio en restauration collective" propose sur son site Internet un Module dynamique de recherche de Fournisseurs et de Produits Bio pour la restauration collective en Bretagne. Cliquer Ici
Le 15 octobre 2010 : Les USA observent le marché bio européen...
Examen du marché « bio » européen par l’USDA (Agritrade / Cta)
Le département américain de l’agriculture (USDA) a publié une analyse des développements intervenus sur les marchés de l’UE à 27 pour les produits issus de l’agriculture biologique. Malgré le ralentissement économique, la demande de l’UE pour les produits dits « bio » ne cesse de croître, cette tendance étant largement influencée par les supermarchés qui contribuent à généraliser la consommation de ces produits. En Allemagne, « les magasins de hard discount et les supermarchés dominent la distribution d’aliments de l’agriculture biologique, essentiellement sous leurs labels privés ». Au Royaume-Uni et dans les pays nordiques, « la plupart des ventes sont générées dans les supermarchés ». Au Pays-Bas, le marché est divisé de manière égale entre les « supermarchés et les magasins spécialisés dans les produits « bio » », tandis qu’en Espagne et en Italie, « la plupart des ventes sont générées dans les magasins spécialisés ». L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie représentent « 72% des ventes de produits de l’agriculture biologique de l’Europe », tandis que le Danemark et l’Autriche affichent la plus forte consommation de ces produits par habitant. En 2008, le marché de l’agriculture biologique européen valait environ US$26 milliards.....
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Le 18 octobre 2010 : Brandade de morue bio
Ales. Goût La société Coudène met aussi le bio à sa carte (Midi Libre)
A cheval entre deux anniversaires symboliques -sa création date de 1936-, la société Coudène ne s'endort pas sur ses lauriers. Et l'arrivée d'Alain Hohwiller, un Alsacien, à la direction commerciale est un élément supplémentaire pour expliquer son dynamisme. Oubliée l'époque des dégâts des eaux répétés dans les anciens locaux, le leader français de la brandade de morue peut se consacrer à son développement dans les bâtiments occupés depuis cinq ans.
«Nous demeurons un spécialiste des produits de la mer et méridionaux, explique le cadre recruté il y a tout juste un an.
Mais cela ne nous empêche pas d'évoluer tout en conservant l'image de qualité associée à notre nom.» Et par les temps qui courent, dans l'agroalimentaire, évoluer c'est souvent se diriger vers le bio.
«C'est une voie que l'entreprise explore depuis 2007, mais ce n'est qu'au cours du premier trimestre 2010 que nous avons pu sortir nos produits sur le marché: une brandade et un parmentier de brandade. Il a donc fallu trois ans pour y parvenir en sachant que tout commence par l'aptitude de nos fournisseurs à assurer un approvisionnement certifié et régulier. Notre morue en provenance d'un élevage en Norvège répond à tous les critères. L'huile et les pommes de terre qui servent à l'élaboration de ces deux produits sont également bio.» Le succès, même si la part de marché est encore réduite, est au rendez-vous.
«Nous sommes distribués dans les rayons spécifiques de la grande distribution mais aussi dans le réseau de la restauration collective où l'on sait que le parmentier plaît beaucoup aux enfants.» Mais était-il indispensable pour cette PME de venir se placer sur cette niche commerciale ?
«Nous sommes déjà leaders sur le marché de la brandade, on doit donc aussi être présents si on sent une tendance nouvelle chez le consommateur. Bien sûr, il ne représente pas de gros volumes, mais son développement peut s'avérer intéressant, c'est ce qui nous conduit à poursuivre dans cette voie. D'autant que, sur un plan technique, c'est assez facile pour nous qui n'utilisons ni colorant, ni conservateur.»
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Le 22 octobre 2010
Groupe d'experts bio à la Commission Européenne (Bio-marché)
En janvier dernier, la Commission européenne avait lancé un appel à candidatures pour constituer un groupe d’experts ayant comme objectif de rendre des avis techniques sur le cahier des charges agriculture biologique. Dans une décision du 28 septembre 2010 (2010/C 262/03), la Commission a rendu publique la liste des experts retenus ainsi que la liste complémentaire. L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des référentiels biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée. L'action n° 11 du Plan d’action européen pour l’alimentation et l’agriculture biologiques prévoit la création d’un groupe d’experts rendant des avis techniques dans le domaine de la production biologique (décision de la Commission 2009/427/EC). Ce groupe d’experts assurera un accès aisé et systématique à une expertise technique hautement qualifiée dans un large éventail de domaines liés à la production biologique. En particulier, le groupe délivrera aussi à la commission des avis techniques indépendants. En savoir plus ici.
Groupe d’experts fournissant des recommandations techniques sur la production biologique (Europa)
La décision nommant les membres du groupe d’experts appelé à formuler des avis techniques sur la production biologique et établissant la liste de réserve a été publiée dans le Journal officiel de l'Union européenne, série C, du 29 septembre 2010.
Les noms figurent dans les annexes de la décision.
Introduction - L’évolution des techniques et des méthodes et le développement de nouvelles règles dans l’agriculture et la transformation biologiques peuvent nécessiter des modifications des standards biologiques de l’UE à l’issue d’une évaluation appropriée….
La gambas de Madagascar élue meilleur "produit de la mer" de l’année en France (Xinhua)
Pour la sixième fois consécutive, la gambas de Madagascar, de la marque BIO d’OSO reconnue par les consommateurs européens, est élue meilleur "Produit de la mer" de l’année par les professionnels et consommateurs français. Cette nouvelle a été proclamée récemment lors de la remise des trophées des "Saveurs de l’année 2011" concernant la catégorie "Poissonnerie" et celle des "Surgelés" à l’Olympia à Paris, a indiqué un communiqué rendu public mercredi. Malgré la crise que subit le secteur de l’exportation des produits de la mer en six ans, l’OSO réussit la prouesse d’être l’entreprise proposant le crustacé préféré des gastronomes. Les gambas bio OSO de Madagascar sont produits avec des conditions écologiques extraordinaires au bord de l’océan Indien, aux pieds des Tsingy de l’Ankarana, à une centaine de kilomètres au sud de Diego-Suarez, dans le nord de la grande île. A noter qu’OSO est une division de la firme R&O, Seafood Gastronomy, le premier distributeur de gros de France, avec 40.000 tonnes de produits de mer frais vendus par an et qui emploie 1.300 personnes dans le monde dont 900 collaborateurs dans sa filiale OSO Madagascar. (Xinhua)
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Le 25 octobre 2010
Manger bio en Rhône Alpes : un nouvel annuaire des fournisseurs bio pour la restauration collective
La restauration collective s’intéresse de plus en plus aux produits de l’agriculture biologique. Pour faciliter l’approvisionnement des restaurants collectifs, le réseau CORABIO (Coordination Rhône Alpes de l’Agriculture Biologique) propose une nouvelle édition de l’annuaire des producteurs, transformateurs et distributeurs de produits biologiques locaux. Avec plus de 230 contacts, cette nouvelle version de l’annuaire montre que les fournisseurs de produits biologiques de Rhône-Alpes sont bien organisés pour approvisionner les restaurants collectifs…. Télécharger le document actualisé en octobre 2010. Cliquer Ici
Un pisciculteur bio : Paol Stéphane : Truite arc-en-ciel, fario, omble de fontaine portion, en pavé, ou filet dans la Drôme - 7 Montée des usines - 26190 SAINT JEAN EN ROYANS / T: 06 20 51 57 06
Site web : Corabio (Corabio est la coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique)
Information aux agriculteurs Bio : Votre subvention Rhône-Alpes pour les frais de certification en AB
Nous vous rappelons que la Région Rhône-Alpes subventionne 50% des frais de certification en AB pour les producteurs en conversion ou en bio. Corabio en charge de la gestion administrative vous a transmis le dossier par courrier en ce début d’année. Nous vous signalons que les producteurs qui n’auraient pas encore renvoyé leur dossier à Corabio sont invités à le faire avant la fin décembre 2010 et dans le cas où ils n’auraient rien reçu à en faire la demande auprès de Corabio.
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Le 29 octobre 2010
Colloque sur le marché Bio : stratégies et opportunités (LSA/Bio marché)
Le magazine LSA organisera le 2 décembre prochain à Paris, un colloque qui réunira industriels et distributeurs pour débattre sur le marché bio, avec de nombreuses conférences et tables rondes animées par des professionnels du milieu. Ce colloque sera suivi le lendemain par une journée de formation. Sous le titre "Marché Bio : Quelles stratégies pour saisir les nouvelles opportunités ?", plusieurs thèmes seront abordés : Le marché bio : évolution du comportement des consommateurs, état des lieux, chiffres clés et perspectives d'évolution à l'horizon 2012, profil et attentes du consommateur... Distribution & Bio : surmonter la problématique de l’approvisionnement et sécuriser la filière bio, démocratiser le bio, fixer le juste prix... Marques : les clés pour lancer, développer et pérenniser une gamme bio, comment se différencier en innovant... La place de la bio en linéaire : quelle implantation pour quel type de consommateur, comment développer les ventes...
Avec les interventions de représentants de Biocoop, Interfel, Carrefour, Pronatura, Agence Bio, TNS Sofres, Kraft, Lascad (groupe l' Oreal), Hacot & Colombier, Poder, Auchan, Biostore, Lea Nature, Fleury Michon, IGD.
Pour plus d'informations, inscriptions et tarifs, cliquer ici.
Salon Marjolaine à Paris du 06 au 14 novembre (Marché bio)
Le salon "Marjolaine" aura lieu du 06 au 14 novembre 2010, au Parc Floral (12ème) à Paris. Il bénéficie d'une très grande notoriété et rassemble un public nombreux. Comme chaque année, plus de 550 exposants seront présent pour accueillir près de 80000 visiteurs. L'organisation de débats (20 ciné-conférences et 130 ateliers thématiques) avec les grands noms de l'écologie place ce salon au cœur de l'actualité. Un « Café Ecolo » organisé par Nature & Progrès permettra de rencontrer et de dialoguer avec les auteurs et conférenciers. Parmi les animations au programme, 120 ateliers adultes, un portrait de 3 femmes en bio, créatrices d'entreprises, sans oublier la sélection de produits les plus innovants du moments.
Pour plus d'information, cliquer ici.
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Le 2 novembre 2010
Sodipa, l'emballage en phase avec le bio (Ouest France)
Sodipa Emballages fabrique le papier alimentaire, celui qui emballe la viande, le poisson ou la charcuterie. L'entreprise guérandaise est spécialisée dans le papier d'emballage de produits alimentaires.Un secteur de pointe en constante mutation qui emploie 90 salariés. Du papier d'emballage pour l'alimentaire. Située au coeur des marais salants à Guérande, à Leniphen, la société Sodipa Emballages surfe sur les nouveautés dans son domaine : le papier d'emballage de produits alimentaires. L'entreprise est spécialisée dans la fabrication et l'impression, essentiellement en papier et dans des matières écologiques biodégradables.
Un terrible incendie en 2005. Sodipa existe depuis 1949. Après avoir été victime d'un incendie en 2005, elle a dû remonter la pente. Avec une production en deux équipes, cinq jours sur sept, ses 90 salariés fournissent les commerçants et artisans, boucheries, charcuteries, pharmacies et plus généralement tout ce qui touche à l'agroalimentaire. Pionnier pour le papier paraffiné. Sa principale activité est l'impression personnalisée de papier pour l'emballage de la viande, du jambon, du poisson ; chacun ayant sa spécificité. Ce fut la « première entreprise à enduire le papier alimentaire de paraffine pour aider à la conservation des produits ». Sodipa a aussi lancé l'impression sur ces papiers...
Le marché était trop alléchant pour que Fleury Michon y résiste plus longtemps. Quatrième famille du traiteur de la mer avec un peu plus de 9 000 tonnes, les crevettes sont en plein essor. Volume et chiffre d’affaires enregistrent une croissance de près de 20 % sur un an ! Tous les indicateurs sont au rose : la pénétration a bondi de trois points et le niveau d’achat par foyer de 10 %. Mais le roi du surimi arrive sur un marché déjà bien encombré. Les marques nationales représentent encore 61,6 % des volumes. Le reste est partagé entre les premiers prix, dont la croissance exponentielle (+ 63 %), et les marques de distributeur standards. « Ce marché est cependant très atomisé, avec pas ou peu de marques fortes », analyse Nathalie Sicard, responsable marketing chez Fleury Michon. Delpierre et L’Assiette Bleue devraient apprécier…..
Des crevettes décortiquées à la main - Les crevettes nature, sans conservateurs, sont proposées en 100 g. Les queues de crevettes en 90 g sont accompagnées de leur sauce « apéro » de 20 g (PVC conseillé de 3,80 €). Fleury Michon lance également des crevettes biologiques (PVC de 4,50 € les 100 g). Les trois références sont actuellement en test chez Intermarché et Monoprix. Autre détail, qui a son importance : décortiquées et déveinées à la main, les crevettes sont présentées en sachet Doypack… signature de l’Assiette Bleue, qui produit ces références pour Fleury Michon.
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Le 11 novembre 2010
Aquaculture : La compétition entre les éco-labels est ouverte
Selon le journal en ligne Seafoodsource, deux grands éco-labels se dégagent (1) Global Aquaculture Alliance (GAA) et (2) Aquaculture Stewardship Council (ASC) en matière d’aquaculture durable. Le premier est porté par l’industrie aquacole. Le deuxième par l’organisation environnementale WWF…. « La compétition entre les deux éco-labels est ouverte c’est le marché qui décidera, » conclut James Wright, rédacteur-adjoint de Seafoodsource. Cependant, il ne faudrait pas oublier d’autres éco-labels, les uns officiels (comme le label AB), les autres associatifs portés par des structures plus petites, et qui représentent les différentes composantes de l’aquaculture durable. L’allemand Naturland pour l’aquaculture biologique. L'association Friend of the Sea qui a écolabellisé des moules de bouchot en baie du Mont-saint-Michel. D’après l’article : Farm fight (Seafoodsource)
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Le ministère du Développement durable lance un appel à candidature pour participer à l’expérimentation nationale de l’affichage des caractéristiques environnementales des produits. Les entreprises, regroupement d’entreprises, syndicats, fédérations professionnelles peuvent faire part de leur candidature du 3 novembre et jusqu’au 31 décembre 2010.
Cette expérimentation qui est inscrite à l’article 228 de la loi d’engagement pour l’environnement dite loi grenelle 2 adoptée le 12 juillet 2010 débutera le 1er juillet 2011 et durera au minimum un an.
Pour acheter vert, suivez le guide (Jdle)
Le consommateur est noyé sous les labels et devient de plus en plus méfiant.
Les campagnes publicitaires et les emballages des produits sont riches en messages bio et écolos. Mais pas toujours à bon escient. Pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver parmi le foisonnement « d’allégations environnementales », un guide pratique vient de paraître. Présenté aujourd’hui 10 novembre par la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno, et le secrétaire d’Etat chargé du commerce, Hervé Novelli, le guide pratique résulte du travail entrepris par le Conseil national de la consommation (CNC). L’élaboration d’un tel document est le fruit d’un constat : certains professionnels exagèrent les aspects environnementaux de leurs démarches ou les qualités « bio » de leurs produits. En clair, les allégations environnementales manquent de transparence. « Elles sont trop souvent globalisantes, imprécises ou inadaptées », explique le CNC dans son avis et son rapport du 6 juillet 2010. C’est pourquoi, lors des « Assises de la consommation » d’octobre 2009, Hervé Novelli, en accord avec Chantal Jouanno, a souhaité que le CNC procède à une clarification des appréciations environnementales les plus fréquemment utilisées.....
Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, se félicitent du récent travail entrepris par le Conseil National de la Consommation (CNC) en vue de clarifier les allégations environnementales les plus couramment employées sur les produits. Ils lancent aujourd’hui un guide pratique sur les allégations environnementales pour que les consommateurs disposent de repères leur permettant de mieux comparer les produits en termes de performance environnementale et éviter toute confusion lors de l’achat de tels produits. Le 6 juillet 2010, les professionnels et les consommateurs, réunis au sein du CNC, se sont mis d’accord sur les conditions d’emploi de sept expressions. Sur cette base, Hervé Novelli et Chantal Jouanno ont décidé de lancer un guide pratique qui donne, pour chaque allégation telle que « durable », « responsable », « biodégradable »… ou encore, pour les produits non alimentaires, « bio » ou « naturel », des informations simples et claires à partir des critères définis par le CNC : la signification du terme, les garanties à apporter par le professionnel ou encore les précisions qui doivent être portées à la connaissance du consommateur.
Ce guide pratique est consultable sur le site du CNC, cliquer Ici
Ou télécharger le Guide pratique des allégations environnementales à l’usage des professionnels et des consommateurs Durable, responsable, bio, naturel - Comment s’y retrouver ? Cliquer Ici
Regard critique sur l'alimentation des animaux bio (Bio-Marché info)
La Soil Association (UK) vient de publier une étude sur la vulnérabilité de la filière animale européenne. Intitulé "Feeding the animals that feed us" ("nourrir les animaux qui nous nourrissent"), ce rapport souhaite ouvrir le débat sur la question de la non-durabilité des méthodes d'alimentation de nos animaux. Selon l'étude, depuis les années 60, nos filières animales se sont trop orientées vers une production intensive qui fait appel à des importations de soja et non sur la valorisation de ressource locale : pâturages et production d'aliments sur la ferme. L'importation de protéagineux en Europe est souvent synonyme de déforestation de la forêt amazonienne, de cultures d'OGM et de contamination tout au long de la chaine alimentaire. Puisque la filière bio semble pas être épargné de ce problème, le rapport fait également des propositions d'améliorations à apporter aux différentes productions animales bio anglaises. Document à télécharger : SoilAssociation : Feeding the animalsthat feed us
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Le 16 novembre 2010
RMT Développement de l’Agriculture Biologique (Devab)
Le Réseau Mixte Technologique "Développement de l’Agriculture Biologique" est un réseau de compétences spécifiques à l’AB en recherche, formation et développement permettant de construire des projets intégrateurs pour l’AB et de développer la visibilité européenne de la France. L’enjeu de ce RMT est d'aider à développer la production en AB.
Appel à projet européen ! - Un premier appel à projets dans le cadre du projet européen Era-Net Core Organic II a été lancé le 5 juillet 2010, auquel participent l'Inra et le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche pour la France. Ce projet européen, démarré en 2010, regroupe 22 pays européens et vise à coordonner les recherches en agriculture biologique. Pour en savoir plus ...
Le RMT DévAB a organisé une journée sur le thème Agriculture biologique et enjeux environnementaux, le 1er octobre 2010 au MEEDDM, à la Grande Arche de la Défense. Les présentations de cette journée sont disponibles en ligne. Pour en savoir plus...
Le RMT DévAB, la SFER et l'Université de Strasbourg organisent un colloque à Strasbourg les 23 et 24 juin 2011 avec pour thème "Les transversalités de l’agriculture biologique". N'hésitez pas à envoyer vos propositions de communication. Pour en savoir plus, c'est ici !
Poissons, coquillages et algues marines : l’élevage bio réglementé
Depuis le 1er juillet, la production aquacole bio de poissons, coquillages et algues marines est encadrée par de nouvelles règles européennes. Applicables dans tous les États membres de l’Union, celles-ci régissent l’environnement de la production aquacole et la séparation des unités de production bio et non bio. Elles fixent aussi les conditions relatives au bien-être animal, notamment les densités de peuplement maximales.
Outre de garantir la qualité de l’eau, elles interdisent l’utilisation d’hormones pour provoquer le frai, et limitent l’usage des médicaments vétérinaires. Les aliments pour animaux doivent être bio, et ceux à base de poissons doivent provenir de pêcheries gérées de façon durable.
En 2008, l’Europe comptait quelque 123 exploitations aquacoles bio certifiées, sur un total de 225 à travers le monde. Ces exploitations étaient à l’origine de plus de la moitié de la production mondiale, soit 50 000 tonnes en 2008. Les cinq plus gros producteurs de l’Union sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hongrie, la Grèce et la France. Le saumon reste l’espèce vedette. Source : Echobio.fr / Auxiliaire Bio n°9
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La Chlorella : Micro-algue d’eau douce (Echobio)
Très répandue en Asie, la chlorella reste timide en Europe. Pourtant, cette micro-algue d’eau douce, riche en nutriments, possède de multiples atouts. Elle est notamment connue pour renforcer l’immunité, et surtout détoxifier des métaux lourds.
La chlorella a un mode de reproduction asexuée, la cellule mère sedivisant en quatre spores pour donner des organismes identiques à celui qui les a produits.
Ce sont les lourdes suspicions sur les dangers du mercure diffusé par les amalgames dentaires dans l’organisme, – et notamment le cerveau –, qui ont contribué à faire connaître la chlorella (ou chlorelle) en Europe. Cette micro-algue aurait la faculté d’absorber et d’éliminer le mercure. “Les fibres de la chlorella sont capables de fixer, c’est-à-dire de chélater les métaux lourds, le mercure très présent dans les poissons, mais aussi le plomb, le cadmium, ainsi que d’autres polluants comme les dioxines, PCB et pesticides, notamment grâce à sa membrane cellulosique complexe , explique Muriel Cathaud, docteur es Sciences et professeure à l’Insa Lyon.
Elle est aidée dans cette fonction par un certain nombre de composants, dont la chlorophylle et d’autres petites molécules telles que des glycoprotéines. Les éléments toxiques fi xés par les fibres sont alors rejetés via les fèces .” Convaincue de l’intérêt de cette micro-algue unicellulaire, Muriel Cathaud, en tant que scientifique, ne cesse de vouloir en renforcer les preuves. “ Il existe déjà plusieurs centaines d’études sur ses vertus , confirme celle qui, consommatrice depuis des années, en teste en direct les bienfaits.Mais je suis en train de lancer une étude clinique en France de grande envergure pour les confirmer.”
Synergie d’actions - Présente sur notre planète depuis environ 2,5 milliards d’années – preuve de sa résistance –, la chlorella regroupe une trentaine d’espèces et souches recensées dans la nature. La chlorella vulgaris est la plus cultivée. De couleur verte, car gorgée de chlorophylle, elle est remarquée pour sa richesse en protéines (50 %), en lipides polyinsaturés, sels minéraux, fibres, vitamines (notamment la B12 qui intéresse particulièrement les végétariens). La chlorella se démarque aussi par la présence d’éléments qualifiés de “facteurs de croissance”, ou CGF (Chlorella Growth Factor). Ceux-ci sont reconnus capables de revitaliser et stimuler le développement cellulaire, donc le métabolisme physiologique. “La chlorella bénéficie de la synergie des effets de ses deux principaux modes d’action, celui de la détoxification renforcé par celui de la stimulation. Ce qui expliquerait l’essentiel de son action bénéfique pour le corps humain”, explique la scientifique.
Différents modes de culture - La majorité des chlorelles est cultivée à l’extérieur, dans des bassins de béton ou des lagunes d’origines naturelle ou artificielle. Or, ce mode de production a ses détracteurs car il soumet le végétal aux pollutions diverses, avec le risque de le charger en microorganismes et métaux lourds….
La face cachée du sel (Echobio)
> Les salines de Guérande (44) | |
> Artisans du Sel (44) | |
> artisan paludier, producteur récoltant |
Le sel de l’atlantique est récolté à la main selon des méthodes ancestrales.
Indispensable à notre organisme, mais dangereux en excès, le sel utilisé traditionnellement pour la conservation exhausse délicatement les saveurs des plats. Il existe plusieurs manières de le produire. Sur la côte atlantique, il est récolté selon des méthodes ancestrales.
Le sel bio n’existe pas. Par nature, le sel marin est considéré comme un produit minier et non pas agricole. Il ne peut donc pas bénéficier du label Agriculture Biologique. En revanche, la mention “Nature et Progrès”, émanation de l’association du même nom, lui est permise. Celle-ci atteste du caractère naturel du sel et garantit des pratiques respectueuses de l’environnement selon un cahier des charges strict. Les règles imposent l’absence totale de traitements chimiques dans et autour de la saline, le respect des méthodes traditionnelles de production et un égouttage à l’air libre. Elles fixent aussi des taux maximums de métaux lourds, hydrocarbures, nitrates, phosphates et pesticides nettement inférieurs à ceux recommandés par les normes officielles. Les salines concernées doivent, par conséquent, être éloignées des sources de pollutions telles que les grands axes routiers, les zones urbaines et agricoles. Les interventions comme le lavage, l’ajout d’oligo-éléments, d’agents de blanchiments, d’antiagglomérants et d’additifs sont rigoureusement proscrites. Cette mention dépend uniquement d’une démarche volontaire de la part du récoltant. Une récente révision du cahier des charges a renforcé la périodicité et les méthodes de contrôle. Tous les sites de production ne bénéficient pas de cette mention. Car il existe plusieurs manières de produire du sel.
La nature du sel....
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Etude prospective : le marché bio en 2020 (Bio-marché info)
Arrivé à mi-parcours du PSDAB (Plan Stratégique de Développement de l'Agriculture Biologique), Agrobio Poitou-Charentes a souhaité repositionner actions et objectifs face à un contexte qui a fortement évolué depuis 2007, année de lancement du plan. Pour cela une "étude prospective" a été menée par le cabinet d'étude spécialisé Futurouest. Ainsi, AgroBio Poitou-Charentes a tenté d’envisager objectivement le futur du marché biologique français dans la diversité de ses possibles développements. Quel sera le marché bio en 2020 ? La méthode qui a été appliquée a permis d’aboutir à 4 scénario possibles et 2 scénario improbables. A partir de cela et du contexte socio-économique probable en 2020, un scénario préférentiel a été établit. Ce scénario prévoit une démocratisation des produits bio et un développement des marques de distributeurs (MDD). La consommation de produits bio devrait s’accélérer, pour représenter d’ici 10 ans 6% de la SAU française, et ce malgré une baisse tendancielle du revenu des ménages. La vente en circuits courts, après s’être développée, devrait atteindre ses limites en 2020. A partir de l’ensemble des évolutions du marché bio envisagée pour 2020, AgroBio Poitou-Charentes a définit un plan d’action pour les années à venir. Les objectifs prioritaires retenus sont mettre en place la structuration des filières de produits bio en Poitou-Charentes et développer a la fois la production et la consommation de produits bio régionaux.
En savoir plus dans le dernier N° de l'Auxiliaire bio N°10, octobre 2010.
Guide pratique des allégations environnementales
Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal Jouano, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, se félicitent du récent travail entrepris par le Conseil National de la Consommation (CNC) en vue de clarifier les allégations environnementales les plus couramment employées sur les produits. Ils lancent aujourd’hui un guide pratique sur les allégations environnementales pour que les consommateurs disposent de repères leur permettant de mieux comparer les produits en termes de performance environnementale et éviter toute confusion lors de l’achat de tels produits.
Le 6 juillet 2010, les professionnels et les consommateurs, réunis au sein du CNC, se sont mis d’accord sur les conditions d’emploi de sept expressions. Sur cette base, Hervé Novelli et Chantal Jouano ont décidé de lancer un guide pratique qui donne, pour chaque allégation telle que « durable », « responsable », « biodégradable »… ou encore, pour les produits non alimentaires, « bio » ou « naturel », des informations simples et claires à partir des critères définis par le CNC : la signification du terme, les garanties à apporter par le professionnel ou encore les précisions qui doivent être portées à la connaissance du consommateur.
Ce guide pratique est consultable sur le site du Conseil National de la Consommation : http://www.bercy.gouv.fr/conseilnationalconsommation/
Document directement téléchargeable cliquer Ici
25 novembre 2010
Ecocert : Guide pratique : Plan de gestion durable pour l’aquaculture biologique
Mise en place d'un plan de gestion durable pour les opérations aquacoles biologiques selon les exigences des Règlements européens (CE) n°834/2007 et (CE) 889/2008
Le règlement européen est constitué de deux textes : le règlement cadre 834/2007, qui dicte les grands principes à suivre pour la production bio et son règlement d'application 889/2008 (complété par le 710/2009), qui en détaille les exigences techniques.
Les exigences spécifiques concernant la gestion durable des opérations d'aquaculture sont décrites dans ce document. Vous retrouverez ces exigences dans l'article 6 ter du Règlement (EC) 889/2008. A télécharger Ici
Mozambique : Black Qwehli, la crevette bio haut de gamme (Globecooker)
Alors que "crevette" rime malheureusement souvent avec fermes intensives en Chine, au Brésil, ou en Thaïlande, avec des crevettes nourries avec des aliments à base d'OGM et une densité d'élevage atteignant plusieurs centaines d'individus au mètre carré, de nombreuses fermes bio ont vu le jour lors des 10 dernières années. Parmi elles, il en existe une qui a attiré particulièrement mon attention, Aquapesca, une société réunionnaise basée au Mozambique, à l'embouchure du Zambèze sur le site de Quelimane, qui produit depuis 2005 la Black Qwehli.
Reconnue par les plus fins gastronomes, et présente à la table des plus grands chefs (notamment Michel Guérard, Pascal Barbot, et son restaurant 3 étoiles parisien "L'Astrance", qui est devenu l'ambassadeur de la marque), cette crevette Black Tiger (Penaeus monodon), d'un poids moyen de 30gr, offre un goût délicatement iodé, avec une chair de couleur blanche à la texture ferme et croquante….
Bio Cohérence au salon La Terre est Notre Métier (Bio Marché info)
Le salon professionnel de la bio du Grand Ouest « La Terre est Notre Métier », qui s’est tenu en octobre dernier, vient de publier ses actes 2010 qui retracent près de 14 conférences. Le résumé de la conférence sur le nouveau label Bio Cohérence apporte de nombreuses informations sur son origine, ses membres actuels, son logo, mais aussi sur ses engagements, sa charte et son cahier des charges. Initialement issue d’une démarche de la FNAB datant de 2008, cette initiative a rapidement été partagée par plusieurs autres organisations et opérateurs de l’agriculture biologique, au sein de l’association Alternative Bio 2009.
Bio Cohérence a été créé dans le but de compléter le cahier des charges européen, pour les acteurs de l’agriculture biologique qui désirent aller plus loin. En effet, tout opérateur souhaitant utiliser la marque Bio Cohérence devra nécessairement être certifié sur la base du règlement bio européen. Un engagement dans une dynamique de progrès est également demandé, ainsi qu’un autodiagnostic, qui se veut être un outil participatif et évolutif. Le cahier des charges de Bio Cohérence prévoit notamment la non-mixité des fermes, une alimentation produite majoritairement sur la ferme, le refus catégorique des contaminations OGM (dès le seuil de détection de 0,1%), une liste des procédés de transformation qui ne dénaturent pas le produit ou bien encore la possibilité d’un étiquetage local.
Membres actuels de Bio Cohérence: FNAB, Biocoop, Bio Consom’acteurs, Biomonde, Biogalline, Les paniers bio du Val de Loire, BioBourgogne, Pronatura, EBF, laboratoire Science et Nature, Collectif Euskal Herri, Bio Breizh, Bio Direct, PMAF, Agrosemens.
En savoir plus et télécharger les actes de 68 pages :
http://www.salonbio.fr/images/stories/documentpdf/Actes_conferences_definitif_bd.pdf
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10 décembre 2010
Effervescence à Rungis avec l'arrivée de Bar bio en direct de Grèce
Les produits phares du dîner de Noël 2010 (Le Figaro)
À Rungis, le plus grand marché de gros européen, les commerçants rivalisent d'imagination avant les fêtes. Chapons, huîtres, foie gras, fruits exotiques sans oublier le traditionnel sapin...
«En décembre, il s'est vendu chaque jour 500 tonnes de poisson et de crustacé, souligne Marc Spielrein, président de la Semmaris, la société gestionnaire de Rungis. Pour les ostréiculteurs, cela représente 40% de leur activité annuelle», poursuit-il. Toutefois, les mareyeurs sont inquiets. Cette année, ils subissent pour la première fois les contrecoups de la mortalité estivale des naissains décimés par une maladie virale. Il faut deux années pour que l'huître soit consommable. Pour le reste, langoustes, saumons fumés et homards figurent toujours parmi le trio de tête des produits les plus consommés. On remarque une nouveauté cette année: l'apparition du bar bio qui vient compléter la gamme existante avec la dorade et la crevette. Toutefois, ces produits sont peu développés. «Cela représente à peine 5% de notre activité mais nous permet d'atteindre une clientèle en plein essor qui ne se limite plus à quelques bobos parisiens», ironise Éric Achard, directeur général des établissements Reynaud……
L'arrivée du bar bio - Depuis quelques semaines, le bar bio a fait son apparition dans les allées de Rungis. Pour avoir ce label, il faut respecter tout un cahier de charges. «La qualité des eaux, la nourriture, le conditionnement et le transport du poisson» font la différence, explique Franck Petiniot, vendeur aux établissements Reynaud. «C'est du haut de gamme similaire à de la pêche de ligne. Visuellement et gustativement je mets quiconque au défi de pouvoir faire la différence», ajoute-t-il. Principal avantage de ce produit bio: il pallie la rareté du bar de ligne, de plus en plus difficile à trouver. Mais il a un coût: il s'achète 20 à 30% plus cher que le bar d'élevage «classique».
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Des huîtres 20% à 30% plus chères pour Noël (20 minutes)
Le marché de Rungis commence à vivre au rythme des fêtes de fin d’année. Pour les grossistes, la tendance sera à la tradition, et à la hausse des prix pour l’un des produits phares: l’huître…
Inquiets. A deux semaines de Noël, les grossistes en poissons et coquillages du marché de Rungis appréhendent la montée des prix de l’un des produits favoris des Français pour les repas de fête, l’huître.....
Vers une filière bio dans le poisson d’élevage - Et le bio dans tout cela? Il commence à faire son apparition au rayon poisson. Reynaud propose ainsi des bars et des daurades d’élevage bio. «Ils sont élevés dans une ferme en Grèce. Les poissons, nourris à la farine bio, sont conditionnés juste après avoir été tués, et sont livrés à Rungis 48 heures plus tard, explique Franck Petiniot, vendeur. La qualité est très au-dessus d’un poisson d’élevage classique.» Le prix aussi: de 20% à 30% plus cher… «Pour faire face à la raréfaction des stocks de poissons, les producteurs seront obligés de développer du poisson d’élevage, et pour contenter l’exigence de qualité du consommateur, cet élevage devra être bio», analyse David Bourganel, directeur de la communication de la Semmaris, la société gestionnaire du marché….
Tendance bio même chez le poisson - Huître, bio par nature
Bio : La commune de Sains (Ille-et-Vilaine) remporte la palme du Noël-développement durable grâce à son marché tout bio, avec des producteurs locaux, des produits gastronomiques (champagne, vin, saumon, chocolats...), une restauration, de l'artisanat local (bio, lui aussi ?). Ce dimanche 12. Ouest France : Les nouvelles tendances des marchés de Noël
La Terre, en Questions - menus de fête éco responsables !... Pour un repas écologique et "bio", il faut bien entendu bannir le foie gras. Pour remplacer ce plat, il existe des terrines végétales ou simples à réaliser sur une base de lentilles. En revanche, les huîtres... c'est à volonté. Elles sont toutes bio (par nature), peu caloriques et très bonnes pour la santé et vous trouverez dans le commerce d'excellents saumons bio….
Pour les entrées - Le foie gras «bio» n'existant pas, vous pouvez vous jeter sur des poissons et des crustacés dont certains sont issus de l'élevage biologique. Par exemple, il vaut mieux manger du saumon issu de l'élevage biologique car cette espèce est menacée. Le poisson le plus écolo est labellisé MSC (Marine Stewardship Council), une organisation indépendante ayant certifié les pêcheries garantissant une pêche compatible avec le développement durable et le renouvellement des espèces. Le saumon d'élevage industriel est souvent gavé et soumis à une stimulation lumineuse artificielle. Quant au saumon pêché en mer et plus connu sous le nom de saumon de l'Atlantique, il est en danger d'extinction en raison de la surpêche.
Enfin, le saumon, qui provient de la Baltique, fortement polluée, concentre dans sa chair de fortes doses de métaux lourds comme le mercure.
Le saviez-vous ? L'élevage «bio» n'a pas recours aux antibiotiques et garantit une alimentation sans OGM.
Les huîtres sont excellentes pour la santé. Peu caloriques, riches en oligo-éléments et vitamines, les huîtres sont élevées dans la mer sans ajout de produits chimiques dans des zones qui font l'objet d'une vérification stricte de la qualité de l'eau. Ushuaia : Noël 2010 : un repas écologique et "bio"
Oui au bio dans ma cantine, saison 2 : pour une alimentation locale, de saison et en circuit court (CDurable)
Tout d’abord, il est bon pour la santé car riche en éléments nutritifs mais surtout, exempt d’OGM, de pesticides et de conservateurs potentiellement nocifs pour l’organisme !
Le bio, c’est également bon pour l’environnement en privilégiant un mode de production qui respecte les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. S’il est local et de saison, c’est moins d’énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre pour la planète ! Enfin, le bio, c’est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d’emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l’utilisation des pesticides….
Pour accéder au site : Oui au bio dans ma cantine
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L'avenir de la pêche est-il dans les bassins ? (Arte TV)
Les pays de l'Union Européenne se sont mis d'accord hier sur leur quotas de pêche pour 2011. Certains poissons comme le cabillaud, victime de pêche excessive font l'objet de baisse sévère des quotas (-18% en moyenne). D'autres dont les stocks sont jugés suffisants comme le hareng de Mer du Nord voient leurs quotas augmenter. Dans ce domaine où les enjeux nationaux sont farouchement défendus, où la survie des pêcheurs est souvent mise en balance avec la survie des espèces, les compromis sont toujours difficiles à trouver.
Dans ce contexte tendu, l'aquaculture se développe. Mais est-ce bien une réponse efficace, durable et rentable à la surpêche ? Éléments de réponse dans une ferme piscicole bio des Iles du Frioul, à quelques encablures de la cité phocéenne.
Reportage signé Richard Bonnet dans un élevage bio de bar
« Pour ce qui est de la reconversion, il faut que le projet soit avant tout en phase avec ses valeurs. On ne doit pas l'appréhender seulement sous l'aspect rentabilité économique sinon on va droit au mur, souligne Régis Fabre. Dans le cas de notre exploitation, les difficultés liées à la reconversion bio concernent essentiellement l'alimentation et le surcoût qu'elle engendre. Nous avions très mal évalué l'impact d'un changement alimentaire sur les truites. En effet, la nouvelle alimentation certifiée AB est beaucoup moins énergétique. Elle est constituée d'un tiers de produits animaux et de deux tiers de produits minéraux, des proportions inversées d'une alimentation conventionnelle. »
Régis Fabre a donc mis près d'un an à établir la ration adéquate aux besoins des truites. Des besoins qui fluctuent avec les saisons. « Avec une conduite selon le cahier des charges, nous devons tenir compte du fait que la croissance est plus longue et que la ration journalière est plus élevée. Des paramètres que nous n'avions pas forcément bien mesurés. Et puis le prix des matières premières fluctue tellement. »
Pour faire face à ce surcoût, le Gaec a dû augmenter le prix de vente d'environ 20 %. « Le fait de passer en AB a été assez bien perçu par les consommateurs locaux. Les restaurateurs ont adapté leurs menus. Cela nous a permis de toucher une nouvelle clientèle. La société est sensible aux signes officiels de qualité », indique le pisciculteur. « Toutefois, je regrette que le cahier des charges soit souvent modifié avec des conditions moins exigeantes. J'espère que l'on ne va pas tomber dans du bio industriel ».
Une fois la reconversion terminée, Régis Fabre et Guy Lleu, son associé, vont optimiser l'atelier agroalimentaire de transformation mis en service depuis l'automne 2009. « Ces deux projets étaient complémentaires. Nous allons pouvoir achalander les coopératives bio en produits transformés comme des filets de truite fumée, des soupes, des terrines. La France n'en produit pas suffisamment, c'est donc un marché porteur. Cela nous permet de nous affranchir de la chaîne de froid. » Coordonnées du Gaec la Truite du mont Lozère dans l'annuaire de l'Agence Bio, cliquer Ici
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Les produits alimentaires Bio
En 2009, le marché des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique était évalué à 3 milliards d'euros (contre 1,6 milliard en 2005), soit 1,9 % du marché alimentaire contre 1 % en 2005. Ce marché est en augmentation constante.
Depuis le 1er juillet 2010, un nouveau logo européen - une feuille étoilée sur fond vert - est apparu sur nos emballages. Il doit figurer sur tous les produits bio vendus en Europe. Dans tous les cas, le lieu de production des matières premières agricoles est indiqué. Ce label garantit des cultures sans pesticide chimique et sans traitement chimique après récolte. L'alimentation des animaux doit être sans pesticide et composée essentiellement de céréales. Lesquelles peuvent provenir d'une autre exploitation. Mais pas d'OGM, pas plus de trois antibiotiques par an et le bien-être des animaux doit être assuré. Les organismes certificateurs : Aclave, Agrocert, Ecocert.
Le Label AB est la propriété du ministère de l'Agriculture. Son cahier des charges est désormais celui du nouveau label européen. Ce dernier est moins exigeant que le label historique AB.
Puisque le label AB est désormais moins exigeant, certains acteurs de la filière bio, dont la Fédération nationale de l'agriculture biologique, les éleveurs bio de France et certains magasins ont créé un nouveau label : Bio Cohérence. En plus des critères européens, il impose des engagements spécifiques : pas de coexistence bio/non bio, au moins 50 % des aliments des animaux doivent être produits par la ferme, 100 % d'ingrédients bio dans le produit transformé, moins de traitement vétérinaire autorisé.
Il existe aussi Demeter, le Label rouge, Mr Goodifsh, Nature et Progrès. Source : Paris Normandie
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Le 29 décembre 2010
Elle a créé un annuaire des magasins bio (Ouest France)
Karine Le Corre développe un annuaire national d'enseignes et de produits bio.
En 2009, Karine Le Corre a créé son site internet bioetbienetre.fr, qu'elle va développer avec un annuaire de produits naturels. Une idée venue avec la naissance de sa fille. « J'étais attirée par tout ce qui était bio. À la naissance de ma fille, en 2004, c'est devenu une question essentielle, mais j'avais du mal à trouver des adresses d'enseignes, raconte Karine Le Corre. Mon idée était claire : je voulais créer un annuaire national de magasins proposant à plus de 50 % des produits bio ou écolos ».
Commerciale, la trentenaire mûrit son projet, constitue peu à peu son listing de professionnels. En 2009, elle saute le pas et se lance à son compte, sous le statut d'entreprise individuelle. Son site internet, www.bioetbienetre.fr est mis en ligne. Karine Le Corre s'attache en priorité à son référencement sur internet, « essentiel pour que le site fonctionne et soit connu », enrichit son annuaire, se fait connaître lors de salons bio et bien-être.
« Mon but est de réunir un maximum de professionnels et que ça soit utile à l'internaute », souligne la pétillante chef d'entreprise. Basée à Questembert, elle vient de déménager à Riantec. L'inscription des professionnels est payante, ou gratuite en échange de la présence du lien bioetbienetre.fr sur leur propre site. Aujourd'hui, « la mayonnaise a pris. J'ai dépassé les 55 000 internautes par mois, ce qui est plutôt bien en deux ans et plus de 7 500 professionnels sont référencés (dans divers domaines : alimentation, transport, vêtement, beauté, maison, etc.) », précise-t-elle.
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Le 14 janvier 2011
Colloque sur les produits Bio en restauration collective (Bio Marché info)Il s'adresse à tous les acteurs de la restauration collective : gestionnaires ou responsables de cuisines, cuisiniers, élus, associations de parents d'élèves, fournisseurs, etc. Le colloque souhaite apporter des réponses à l'approvisionnement en produits Bio, à la complémentarité de l'offre, à l'identification des fournisseurs, à la maîtrise des coûts et à l'équilibre alimentaire des repas.
Le colloque aura lieu à la Faculté des Métiers à Bruz, près de Rennes (35). Les places sont limitées - inscription obligatoire.
En savoir plus ici.
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Visites guidées à l'occasion de BioFach 2011 (Bio-Marché info)
Bio-Marché.Info vous offre en partenariat avec le salon Biofach qui se tiendra du 16 au 19 février 2011 à Nuremberg, trois possibilités de visites guidées : vous pourrez vous rendre auprès de détaillants biologiques, chez des commerçants proposant des textiles, des cosmétiques naturels et un assortiment de produits équitables, et chez des agriculteurs ou des transformateurs bio. A l'issue des ces visites sur le terrain, une visite guidée des principales attractions de la vieille ville de Nuremberg vous sera proposée. Il faut compter deux à trois heures pour chacune d'entre elles, et l'on vous offrira des pauses snacks bio. Celle qui s'effectuera en autocar pour aller visiter les exploitations agricoles très intéressantes dans la région de Nuremberg, prendra environ cinq heures.
Les visites guidées se feront dans l'ensemble en anglais car elles s'adressent en premier lieu à la clientèle internationale du salon. Les visites de ce type déjà effectuées dans le passé ont connu un vif succès. Pour les groupes de dix personnes ou plus, souhaitant avoir des visites guidées dans leur propre langue, il est possible moyennant un supplément d'obtenir un interprète (par exemple pour une visite guidée entièrement en français, espagnol, italien, polonais, russe, tchèque, japonais ou chinois)....
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15 janvier 2015 : Poisson au programme et à la cantine
Les poissons bio (France Inter)
On va déguster par François-Régis Gaudry le vendredi de 6h45 à 6h50
Le saumon bio, on connaissait déjà mais on voit apparaître depuis peu, chez nos poissonniers, du bar et de la dorade frappés du logo AB, comme Agriculture Biologique.
Bon, n’exagérons rien, ce n’est pas encore le ras-de-marée des poissons bio : ils ne représentent que 7% des poissons produits par l’aquaculture marine. Mais on décèle des signaux encourageants, comme par exemple l’arrivée, l’automne dernier, sur nos étals, de bars et des dorades bio de qualité remarquable, produits par la marque française OSO.
Alors certes, pour un bar bio par exemple, il faut mettre la main au porte-monnaie : entre 20 et 30 € le kilo selon le calibrage : c’est 20 % plus cher que le bar d’élevage conventionnel, mais 40 % moins cher que le bar sauvage de ligne, le must en la matière.
Une précision, en passant : poisson sauvage et poisson bio, ce n’est pas la même chose. Un poisson sauvage ne peut pas être certifié « bio », puisqu’il est de fait impossible de contrôler son alimentation, son milieu de vie, et d’éventuelles traces de pollution. Seul un poisson d’élevage peut répondre à un cahier des charges Bio.
Le poisson bio provient forcément de l’aquaculture, mais on imagine que ses conditions d’élevage ne sont pas les mêmes que dans l’aquaculture conventionnelle….
On est allé demander conseil à Charles Braine, chargé de programmes pêche durable au WWF. Et vous allez voir, il a la solution.
Interview de Charles Braine : « Ce qui est important, c'est ce qu'on appelle la sobriété heureuse : il faut un peu de tout et si possible, de la qualité. Donc si on a envie d'acheter du saumon et de la truite aujourd'hui, il vaut mieux privilégier le bio et ne pas en manger tous les jours, parce que là, on va contribuer au développement sûrement trop rapide et anarchique du système. Par contre, on peut en prendre un peu, retravailler des poissons oubliés comme la carpe et la tanche qui ont très mauvaise presse et qui pourtant, sont des produits de qualité qui ont été consommés par des générations et des générations d'européens, et varier les plaisirs, retrouver, aussi, le goût des coquillages, revenir aux huîtres et aux moules qui sont des produits avec un impact moindre sur l'environnement, qu’on peut largement consommer »
Retenez bien le message : du poisson bio de temps en temps mais aussi des coquillages et des espèces de poisson oubliés. C’est que Charles Braine appelle très joliment « la sobriété heureuse ».
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Du saumon bio au menu - le 21 janvier 2011 (Sivuresc)
Bienvenue sur le site du syndicat intercommunal de restauration des villes du Blanc-Mesnil et de Pantin (Sivuresc)
Le poisson servi au déjeuner du vendredi 21 janvier sera du saumon issu de l'aquaculture biologique.
Comme tout produit bio, le saumon bio est élevé selon un cahier des charges répondant à des règles très strictes. Celles-ci prennent en considération le respect de l'environnement, le bien être de l'animal et bien sûr du consommateur. Les grans principes sont :
Maintenir la qualité de l'eau en prévenant le développement des parasites et bactéries par des règles d'hygiènes strictes, en assurant un brassage et un renouvellement permanent du milieu.
Accorder un espace vital suffisant aux poissons en fixant une densité maximum à 12-15kg/m³ (contre 30kg/m³ en conventionnelle).
Limiter le quota de production annuel (pas de limitation dans l'aquaculture conventionnelle).
Nourrir les poissons avec des farines et huiles de poissons provenant de pêches sauvages gérées ou de "chutes" de poissons issus de la pêche pour l'homme, ainsi qu'avec 30% minimum d'ingrédients végétaux bio.
Interdire l'adjonction de stimulateurs de croissance ou d'appétit, de médicaments, d'hormones de synthèses ou encore de colorants chimiques de synthèses.
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Le 21 janvier 2011
Réponse à l’article de Bioaddict : Le poisson sauvage n'est pas bio !
Bonjour
Vous affirmez que « le poisson sauvage n’est pas bio ! » parce qu’il est impossible de contrôler sa nourriture….
Mais le poisson bio est-il vraiment bio ?
Prenons le cas de la viande de boeuf bio. Le bœuf est nourri uniquement d’aliments bio (herbes bio, ensilage de maïs bio, farine de soja bio, etc…)
Quant à un saumon bio, il absorbe des granulés composés à 70% de farine et d’huile de poissons sauvages, les 30% restant végétaux bio et autres minéraux…
Pensez-vous que la farine et l’huile de poisson sauvage que mange le saumon dit bio, soit plus bio que la nourriture que mange le poisson sauvage ?
Sinon, trouvez-moi de la farine et de l’huile de poisson bio pour nourrir ces saumons bio ?
Tous les arguments négatifs que vous apposez aux poissons sauvages, concernent aussi la farine et l’huile de poisson.
Je vous cite : « Tous les poissons sauvages ne sont pas encore, fort heureusement, pollués. Mais en pratique comment savoir si ceux que nous achetons, ou consommons, sont sains ? Aujourd'hui il est quasiment impossible de le savoir. Les lieux de pêche ne sont que très rarement précisés sur les étals, et pratiquement jamais au restaurant. Et lorsque la provenance est précisée comment savoir si le lieu est pollué ou non ?
Le poisson sauvage n'est donc pas bio, ni forcément de qualité…. »
Je rajouterai : « Toutes les farines et huiles de poissons sauvages ne sont pas encore, fort heureusement, polluées. Mais en pratique comment savoir si celles que nous donnons à manger aux saumons d’élevage, sont saines ? Aujourd'hui il est quasiment impossible de le savoir. Les lieux de pêche ne sont que très rarement précisés sur les sacs de granulés. Et lorsque la provenance est précisée comment savoir si le lieu est pollué ou non ?
Le poisson bio n'est donc pas bio, ni forcément de qualité…. »
Merci
Aquablog
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Le 2 février 2011
Pour les magasins spécialisés
Un contrôle annuel par l'association Nature et Progrès valide la certification. Tout y passe : l'état des marais, le matériel, les contenants qui transportent le sel qui est traité à part, favorisant la traçabilité, essentielle pour cette norme. La production est ensuite déclinée dans la gamme Fine de saline composée de gros sel, sel fin et fleur de sel. En sachet ou en pot de verre, la vente cet « or de l'or blanc » est réservée aux magasins spécialisés et épiceries fines. Emmanuel Mercier, saunier et président de la coopérative, explique : « Nous avons la volonté de développer notre gamme dans les petites boutiques et, pour ces produits, nous devions répondre à une demande de bio certifié pour, par exemple, les boulangers. »....
Charte Nature et Progrès
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Des moules bio chez Auchan (Bio 91)
Des moules de Corde issues de l’agriculture biologique, c’est chez Auchan que l’on peut en trouver en ce moment. Ces moules élevées en Irlande ont reçu les labels AB et label bio européen. Elles sont vendues nettoyées et prêtes à cuire, en barquettes de 2 litres (1,4 kg), au prix de 6,50 € (soit 4,64 € le kilo).
A essayer sans tarder ! D’autant qu’Auchan revendique son engagement en faveur de la promotion des espèces non menacées, notamment les huîtres et les moules.
Article RPA : Le Marché du Bio s'envole ! Qu'attendent les conchyliculteurs ?
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9 février 2011Autrement dit, chaque nouvel opérateur devra désormais notifier son activité à l'Agence Bio avant de s'engager auprès de l'organisme certificateur de son choix. Pour les producteurs, le début de la période de conversion est ainsi conditionné par la notification. De plus, chaque organisme certificateur bénéficiera d'un accès à la base de données de l'Agence Bio ce qui rendra inutile l'envoi de l'attestation d'engagement à l'Agence Bio. En cas de changement d’organisme certificateur, l’opérateur pourra à tout moment mettre à jour sa notification..... Suite Bio-marche.info
Agence Bio : La notification en agriculture biologique
Qui est concerné et quand notifier son activité ?
La notification est une déclaration obligatoire définie par l'article 28 du règlement CE 834/2007. Tous les opérateurs en agriculture biologique sont concernés, à l'exception de certains distributeurs dispensés (consulter les conditions de dispense ici ). Depuis 2003, sa gestion est assurée par l’Agence Bio pour le compte du ministère de l’agriculture.
La notification permet de figurer sur l'annuaire professionnel des opérateurs en agriculture biologique (annuaire.agencebio.org ) et de recueillir des informations statistiques très utiles au secteur.
Elle constitue également une condition indispensable au versement de certaines aides attribuées par l'Etat ou les Régions.
Pour cette raison la date limite de notification est fixée chaque année au 15 mai pour les opérateurs demandant des aides à l'agriculture biologique, et au 31 décembre pour les autres opérateurs..... Suite...
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Le 9 mars 2011
Algues de rives : un label bio difficile à cueillir (Ouest France)
C’est le dernier casse-tête breton : obtenir un label bio pour les algues cueillies à la main ou coupées à la faucille. Ces algues de rives sont utilisées dans les cosmétiques, la thalassothérapie ou l’alimentation. Commercialement, elles sont associées au bien-être en général. Un secteur où la demande se porte facilement vers les produits bio.
Des algues d’Espagne, d’Islande et d’Argentine arrivent déjà sur le marché avec le label bio. Les Français voudraient s’y mettre. Dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, où pousse le plus grand champ d’algues d’Europe (850 espèces), une trentaine de petites entreprises et laboratoires, comptent, selon Ifremer, environ 50 cueilleurs à l’année et 500 saisonniers. Tous professionnels déclarés. Depuis 2009, cette activité traditionnelle, où se côtoyaient retraités, adolescents en quête d’argent de poche et petites entreprises, est réglementée.
Une partie de la mer d’Iroise - L’Europe prévoit la labellisation bio depuis juillet 2010. Elle suppose le bon état écologique des eaux, leur bon état chimique et une qualité bactériologique équivalente à celle des zones conchylicoles. Soit autant d’analyses chimiques régulières et de tests sur des coquillages, qui concentrent les polluants. La procédure peut durer des années. Or, il suffit d’une analyse négative pour déclasser une vaste zone. À terre, un champ bio peut être non loin d’un champ conventionnel. Dans une mer brassée par les courants, comment faire ? Trop de TBT (un polluant issu des anciennes peintures antifouling à l’étain des navires) dans le petit port d’Ouessant a suffi pour déclasser une grande partie de la mer d’Iroise, à la pointe du Finistère ! Idem avec les marées vertes, qui stagnent sur les plages, mais déclassent aussi tous les secteurs dans lesquels elles sont présentes, jusqu’à plusieurs kilomètres au large.
Mystère du zonage....
Vins et pisciculture biologiques
Les surfaces viticoles atteignent 5 % du vignoble national et pourraient, selon les prévisions, atteindre 8 % l'année prochaine. La pisciculture (truites, bars, daurades) représente, quant à elle, 5 % des sites d'élevage français et enregistre une très forte hausse en tonnage. Entre 2007 et 2010, le nombre de sites a augmenté de 12 à 28, la production de 700 à 1 200 tonnes.
Parmi les produits, on retrouve poissons frais, truites fumées, rillettes et préparations pour bébés, note Gaël Michel, chargé de mission développement durable au Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA). Ce dernier n'est pas rassuré pour autant. Il " redoute un développement majeur de la pisciculture bio à l'étranger " à la suite de l'introduction de règles européennes en 2009, notamment la suppression de certains critères comme la qualité d'eau des sites et la baisse de la densité maximale d'élevage (de 25 kg à 15 kg par m3 en mer, de 35 kg à 25 kg par m3 en eau douce). Cette évolution pénalise les pisciculteurs français, car elle nécessite une extension des sites. Or, aucune expansion de la sorte n'est autorisée en France depuis plus de 10 ans.
L'alimentation bio fait son chemin à l'école - Pour faciliter l'approvisionnement en bio des cantines scolaires, le Conseil général de la Drôme est en train de mettre en place une plate-forme départementale de services sur Internet. Le but de cet outil, qui sera présenté au Printemps Bio à Paris en juin, est de permettre aux intendants des trente collèges du département de consulter rapidement les disponibilités et prix des producteurs proches de leur établissement et d'effectuer des achats inférieurs à 4 000 euros, donc sans appel d'offres. Sur environ 1,7 million de repas distribués chaque année aux 18 309 élèves des collèges drômois (13 417 pensionnaires), la part du bio approche les 20 % : fruits du verger, légumes, céréales, oeufs, viande, fromage... Soit le pourcentage préconisé par le gouvernement en 2012 pour la restauration collective de l'ensemble des entreprises publiques françaises
Révélations incendiaires sur le poisson bio
Quand les armateurs se couvrent, les consommateurs s’empoisonnent à l’éthoxyquine....
Anne-Katrine Lundebye Haldorsen, directrice des recherches sur la sécurité alimentaire en Norvège nous explique la présence d’éthoxyquine dans l’alimentation des poissons d’élevage : « L’éthoxyquine est un anti-oxydant de synthèse, il est ajouté à la farine de poisson pour prévenir de possibles explosions ».
Voilà le fin mot de l’histoire. La farine de poisson et l’huile de poisson qui entrent dans la composition de la nourriture des saumons d’élevage, proviennent en bonne partie de la pêche minotière d’Amérique du Sud. Elles sont livrées par cargo aux fabricants de croquettes du Nord. Mais ce long voyage comporte un risque : l’auto-combustion par oxydation. On asperge donc la matière première d’antioxydants.
Et Anne-Katrine Lundebye Haldorsen de rappeler que : « L’Organisation Maritime Internationale a approuvé seulement deux antioxydants synthétiques: l’éthoxyquine, qui est le plus efficace, mais aussi le BHT.»
Et les certificateurs bio acceptent l’utilisation de l’éthoxyquine ? « Nous en avons discuté avec eux, ils préféreraient que nous n’en utilisions pas, mais ils ont reconnu qu’il était essentiel que nous donnions un peu de farine de poisson sud-américaine à nos saumons. Ils ont donc accepté un peu d’éthoxyquine. »...
Lire l’article de Cedepa : Vous avez dit « bio »?
Visionner le reportage de la télévision suisse tsr.ch de novembre 2010 : Norvège et Irlande : le fjord de l’angoisse et la tempête de croquettes bio
Les poissons cannois se mettent au bio (20 Minutes)
En baie de Cannes, une ferme aquacole « cultive » 400 tonnes de poissons certifiés
Non, il n'y a pas que les yachts de luxe et les amateurs de jet-ski qui squattent les eaux de la baie de Cannes. On y trouve aussi... des fermiers ! Loin des paillettes de la Croisette, quelques azuréens prennent la mer chaque jour pour venir surveiller, contrôler et bien sûr nourrir des poissons certifiés 100% bio. Ce matin-là, il n'est que 6h lorsque les employés de Cannes aquaculture se lancent dans une pêche miraculeuse. Loups, daurades, maigres...Parqués dans leurs enclos, les poissons sont recueillis et immédiatement plongés dans de l'eau glacée pour optimiser leur conservation. Ainsi démarre la « chaîne du froid ». Ramenés à terre, les voilà conditionnés dans une salle spécialisée puis placés dans des caisses. Ils seront expédiés dans la foulée, avant le fin de la journée.
Un business qui marche - Mais pour élever du poisson estampillé « agriculture biologique » un cahier des charges strict est à respecter. Pas de stress, ni de maladies. La production est répartie sur cinq fermes. Le site de la Figueirette joue les rôles de crèche, et accueille les alevins. Lorsque le poisson pèse un gramme et demi, il est transféré à Golfe Juan, aux Iles de Lérins ou encore au large du cap d'Antibes, et finit de grandir toujours en eau de mer, dans des filets. Au bout de deux ans, il peut alors être pêché. L'aquaculture, un business peu connu sur la Côte d'Azur et qui marche pour Cannes Aquaculture. Fondée en 1988 par un retraité passionné par la mer qui « cultivait » modestement 30 tonnes de poisson par an, cette affaire emploie aujourd'hui 70 personnes et produit 800 tonnes chaque année (dont 50% de « bio »), écoulées en Italie, en Suisse et jusqu'en Allemagne. ilan Malka
Concurrence : L'élevage halieutique reste très limité dans les Alpes-Maritimes. Seuls deux autres exploitants tiennent des « parcs à loups »
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Le 12 avril 2011
L'association Bio Consom'acteurs vient de publier son troisième livret d'information intitulé "Etudie en Bio - Etre étudiant et manger Bio c'est possible".
Avec seulement 6% des étudiants disposant d’un budget mensuel de plus de 1000€, le logement et l’alimentation sont les principales dépenses. Si 48% d’entre eux déclarent acheter des produits issus de l’agriculture biologique, l’autre moitié avance le coût comme raison principale de ne pas consommer bio*.
L'association Bio consom’acteurs propose aujourd’hui un petit livret pratique qui vise à sensibiliser les étudiants à l’alimentation bio et surtout à leur donner les clés d’une consommation bio financièrement accessible et compatible avec leur mode de vie. En partenariat avec 3 réseaux étudiants (REFEDD, GRAPPE et ANIMAFAC) il incite également à l’introduction de la bio dans les restaurants universitaires et donne des informations pratiques sur une meilleure alimentation. (Saisonnalité des fruits et légumes, recettes simples, des lieux d’achats, des initiatives étudiantes…)
Face à la réelle préoccupation des étudiants de réviser leur propre mode de consommation tant en terme de qualité que de quantité, de nombreuses initiatives étudiantes ont vu le jour. La Semaine de l’environnement portée par 9 associations du réseau GRAPPE propose des évènements résolument engagés durant lesquels seront distribués les livrets comme outils pratiques d’action.
Etudier tout en privilégiant sa santé et un mode de consom’action responsable sans pour autant dépenser plus est donc possible. Pour plus d'informations, Cliquer Ici
Seul petit hic dans ce guide, la partie sur le poisson :
Poisson bio ou sauvage ?
• Le poisson sauvage est une ressource naturelle à protéger !
Attention aux espèces, à leur provenance et à la saison.
• Le poisson bio est un poisson d’élevage, répondant à un cahier des charges spécifique : densité d’élevage, nourriture bio, etc.
Le livret "Etudie en Bio" est un outil à lire, diffuser, partager, débattre et mettre en pratique.
Vous pouvez télécharger le guide, en cliquant Ici
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Le 5 mai 2011
Food4Good, le poisson écolo qui voyage en porte-container !
Vous qui passez du temps à rechercher le petit logo "MSC" ou "AB" dans les rayons surgelés de vos hypermarchés, ne cherchez plus. Avec Food 4 Good, vous avez la certitude que votre produit est éco-certifié. Qu'il porte la mention du Marine stewardship council, ou l'eurofeuille et le label AB, le poisson dans votre assiette n'est pas la victime d'un crime écologique. Oui, ce n'était pas précisé avant, mais Food 4 Good ne propose que du poisson. Sept références exactement, dont quatre "MSC" (saumon sauvage d'Alaska, merlu blanc d'Afrique du Sud, cabillaud et colin lieu d'atlantique nord-est) et 3 bio (saumon, bar et dorade royale).
La marque a par ailleurs pris comme engagement de réduire au maximum son empreinte écologique. Des mesures simples, qui ne sont pas toujours adoptées par la concurrence. Le choix de bateaux porte-containers plutôt que de l'avion pour transporter les produits, et un bilan carbone transport divisé par 100. Le choix d'emballages en carton certifiés FSC et surtout le choix de proposer des produits surgelés : des études prouveraient que 30% des produits frais sont gaspillés et finissent jetés à la poubelle, quand les produits surgelés peuvent être conservés jusqu'à deux ans. Difficile alors de se faire surprendre par une date de péremption.
Pour tester vous-même ces produits, il vous faut malheureusement habiter l'Ile-de-France. Ils ne sont en effet disponibles que dans trois magasins Biocoop : Le Biocoop du Faubourg (Paris IXème), celui du Retour à la terre (Paris XIème), et celui des Queues de cerises (Issy-les-Moulineaux). Marcel Green : Food4Good, le poisson écolo
The organic market in
Manuel sur l'importation de produits bio en Europe
Le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO) et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont publié un manuel conjoint pour faciliter l’accès du marché bio européen aux pays en développement et en transition.
Le marché du bio est en plein expansion, mais pour importer des produits bio en Suisse et dans l’Union européenne, il faut bien connaître les conditions d’entrée sur le marché. Le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO), programme intégré au dispositif suisse de promotion économique de l’Osec, et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont joint leurs efforts pour publier "The Organic Market in Europe", un ouvrage d’information novateur destiné aux pays en développement ou en transition en quête de débouchés pour leurs produits bio en Europe.
En 150 pages, ce guide fait le tour des marchés biologiques de l’Union européenne et de l’AELE et compare les réglementations européenne et suisse (notamment dans le domaine de l'aquaculture bio). Ce manuel a pour mission d’aider les producteurs des pays en développement ou en transition à se positionner plus facilement sur le marché européen du bio. Source : Bio-marché.info
Les producteurs, les distributeurs et les consommateurs sont toujours plus nombreux à reconnaître et à apprécier les avantages de l’agriculture et des produits biologiques. Les chiffres du marché mondial du bio sont très réjouissants. Vingt-sept millions d’hectares dans le monde sont exploités en cultures biologiques. Et le chiffre d’affaires mondial des produits bio, stimulé par la hausse de la demande, a plus que doublé entre 2003 et 2009 pour passer de 25 à 55 milliards de dollars. L’Europe est le deuxième marché du biologique après les Etats-Unis.
L’accès au marché facilité
Le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO), programme intégré au dispositif suisse de promotion économique de l’Osec, et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont joint leurs efforts pour publier «The Organic Market in Europe», un ouvrage d’information novateur destiné aux pays en développement ou en transition en quête de débouchés pour leurs produits bio en Europe. En 150 pages, ce guide fait le tour des marchés biologiques de l’Union européenne et de l’AELE et compare les règlementations européenne et suisse. Ce manuel a pour mission d’aider les producteurs des pays en développement ou en transition à se positionner plus facilement sur le marché européen du bio. Fibl : L’importation en Europe de produits bio facilitée
Plus d'information, cliquer FIBL
------ 24 août 2011 ------
Au large, les ferries à destination de Porto Vecchio, Tunis ou Alger affrontent une mer démontée. C’est jour de mistral à Marseille. Mais dans l’anse de Pomegues, sur l’île la plus au sud de l’archipel du Frioul, tout est calme…..
En ligne, un client Suisse qui souhaite commander des dorades et des bars – ici on les appelle « loups » - pour les magasins qu’il fournit. Si certains poissons partent à l’export, la majorité des débouchés se situe en France, dans la région de Marseille. « Nous sommes référencés dans la grande distribution au niveau national, mais on vend surtout dans le Sud-Est. On fournit aussi des brasseries et des restaurants. Pour moi, il faut limiter le transport. Si on envoie trop loin, le poisson est moins frais et ce n’est plus vraiment la philosophie du bio », précise Emmanuel Briquet.
Une première mondiale
C’est en 1986 que prend forme l’aventure « Provence Aquaculture ». La ville de Marseille projette alors de créer dans cette calanque un centre pédagogique de la mer, en partenariat avec des professionnels de l’aquaculture. Deux ans plus tard, une convention est signée entre la ville de Marseille et la jeune société. « J’avais suivi une formation de technicien en ressources littorales mais les premières années, nous avons appris sur le tas. Il a fallu énormément travailler pour maitriser la production de poissons, équiper le site et le mettre au normes », se souvient-il. Le virage vers le bio s’opère à la fin des années 90. Un cahier des charges est alors rédigé en France pour l’aquaculture marine biologique et le premier organisme certificateur de la filière commence ses contrôles. A l’époque, c’est la toute première fois dans le Monde que des produits d’aquaculture marine bio sont certifiés par un cahier des charges officiel. Au delà du sur-coût dû à l’achat d’aliments bios pour les poissons, la démarche présente de réelles contraintes, comme le souligne M. Briquet : « Nous devons apporter une attention particulière à la gestion de la qualité. Avec le bio, il faut toujours raisonner en préventif. Et puis aujourd’hui, un nouveau cahier des charges européen vient remplacer celui mis en place par la France en 1999. Cela représente du travail administratif en plus »….
Provence Aquaculture en chiffres :
- Lancement en 1989
- 5 employés (équivalents temps plein)
- 60 tonnes de poisson produites par an, dont 40 tonnes de bars et 20 tonnes de dorades
- Près de 250 000 alevins achetés chaque année à Sète et Oléron
- 130 tonnes d’aliment bio consommées par an
- Un poisson vendu entre 10 et 15 euros le kilo, selon la taille et la qualité (prix grossiste, hors taxes)
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Quels sont les produits bio les plus demandés en France? (agriculture.gouv.fr)
En 2010, tous circuits confondus, les produits bio les plus proposés sur le marché étaient les produits d’épicerie (20 % du marché), suivis des fruits et légumes (17 %), du lait et produits laitiers (15 %), les pain et farine (10 %) et le vin (10 %).
Le reste du marché était composé des viandes bovine, ovine et procine (7 %), des œufs (6 %), des boissons (5 %), des produits traiteurs-surgelés (4 %), des volailles (3 %), de la charcuterie (2 %) et des produits de la mer (1 %).
Le marché des produits bio a progressé de 32 % en 2 ans. Le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique atteint 3,4 milliards d’euros TTC en 2010 (+ 10,8 % par rapport à 2009), avec des prix quasiment aussi stables que l’an passé.
En 2010, les achats par le consommateur final ont progressé de 10,8 % par rapport à 2009.....
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Jusqu’à la mise en œuvre de ce nouveau règlement européen, la certification pratiquée par les Etats membres de l'Union européenne se référait à des standards privés ou un cahier des charges national. Désormais ce texte impose une série de critères minimaux communs à l’ensemble des Etats de l’Union européenne.
Cette mesure est d’autant plus importante que jusqu’alors seuls deux pays – le Danemark (2004) et la France (2007) – disposaient d’une législation nationale sur l’aquaculture biologique. L’Irlande qui élaborait un cadre juridique en 2007, l’avait mis en sommeil dans l’attente de ce texte européen. Par ailleurs dans l’ensemble de l’Union, la majorité des opérateurs sont privés mais, seuls quelques-uns sont présents dans plus d’un Etat. Cette situation hétérogène rendait par conséquent les procédures complexes, la traçabilité plus difficile, et les exportations plus coûteuses.
En effet, l’absence de systèmes de labellisation transfrontaliers en Europe conduisait les opérateurs à supporter des coûts de re-certification des produits qu’ils souhaitaient commercialiser dans des pays tiers. Désormais un seul règlement s’applique avec une commercialisation sous un logo bio commun qui encourage les producteurs en valorisant les bonnes pratiques environnementales.
« Les nouvelles normes de productions entendent assurer un réel bien-être aux poissons. Les densités établies par le texte européen sont en ligne avec celles généralement pratiquées par les certifications bio existantes, et nettement plus strictes que la productions dite conventionnelle »(**).
L’innovation essentielle porte aussi sur le fait que les algues marines sont incluses dans le périmètre du règlement. « Aucun texte jusque-là ne permettait aux algues d’être labellisées bio », Jean-François Arbona de C-Weed Aquaculture indiquant par ailleurs que s’agissant des zones de récoltes « la transposition du règlement a contribué à le rendre encore plus stricte si bien qu’à l’heure actuelle seuls 20 % des côtes bretonnes sont éligibles » (***).
Les points de blocage sont essentiellement liés au classement des eaux côtières conformément à l'application de la DCE (Directive Européenne 2000/60 dite "Directive Cadre sur l'Eau") et conformément au zonage conchylicole. S’il ne s'agit pas de classer l'ensemble du littoral breton en zone éligible Bio, il convient d’établir un protocole d’accord et de suivi rigoureux des masses d'eau éligibles Bio en lien avec les différents organismes concernés par la transposition en droit français de la DCE (les Agences de l'Eau, Ifremer, le Ceva, les DDTM...).
Le règlement n’impose pas un changement brutal aux exploitations aquacoles en bio existantes, puisque des délais d’adaptation sont prévues jusqu’en 2013 pour satisfaire à l’ensemble des critères. En revanche l’ensemble de ces mêmes critères contenus dans le cahier des charges européen s’imposent à toute nouvelle implantation de ferme d’élevage en bio.
Quelques repères pour mieux connaître les algues :
Sur les 16 millions de tonnes d’algues produites chaque année dans le monde, près de 80% sont utilisées en alimentation humaine, représentant une valeur économique d’environ 8Md$.….
Le guide des intrants en agriculture biologique est disponible en ligne
Le guide des intrants autorisés en agriculture biologique est disponible en ligne sur le site Internet de l’INAO, rubrique Guides, ainsi que sur le site du Ministère de l’agriculture. Vous pouvez y accéder directement en cliquant ici.
Ce guide a été réalisé à la demande conjointe de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité), de la DGPAAT (Direction Générale des Politiques Agricoles et Agroalimentaires des Territoires), de la DGAl (Direction Générale de l’Alimentation) et de la profession. Il recense les intrants autorisés pour la lutte contre les parasites et les maladies, c’est-à-dire les produits phytopharmaceutiques, de la gamme professionnelle à la gamme amateur.
La liste des substances actives utilisables en Agriculture Biologique est validée par la DGAl au titre de leur inclusion au Règlement d’Exécution (UE) n°540/2011 de la Commission du 25 mai 2011 et des Autorisations de Mise sur le Marché au titre de l’article L. 253-1 et suivants du Code Rural et de la Pêche Maritime, par l’INAO et la DGPAAT au titre de la réglementation Agriculture Biologique (RCE n°834/2007 du 28 juin 2007 et RCE n°889/2008 du 5 septembre 2008).
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Le 21 octobre 2011
Production Bio sous serres : l’enjeu européen reste entier
Dans son communiqué du 13 octobre, la FNAB informe sur l’adoption d’une motion sur la production bio sous serres, lors de l’assemblée générale de la Fédération Internationale des Mouvements de l’Agriculture Biologique (IFOAM), qui s’est tenue en Corée du Sud du 3 au 5 octobre 2011.
Le texte approuvé par IFOAM stipule que les différentes réglementations doivent être en accord avec les principes de la production végétale biologique : favoriser une agriculture cohérente avec la préservation des équilibres naturels du sol et des plantes, recherche d’un équilibre en matières organiques, en rappelant que cette production est liée au sol y compris le sous-sol. En ce sens, la culture hors sol y est très clairement proscrite.
Selon la FNAB, l’adoption de cette motion permettra de faire évoluer dans le bon sens le cadre réglementaire européen. Ainsi, la FNAB « continuera de poser les bonnes questions en s’appuyant sur l’élan collectif qui a su être impulsé, pour faire valoir dans leur globalité les pratiques de production sous serre aujourd’hui mises en œuvre et défendues par les maraîchers bio français et par les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes. »
Les interrogations de la FNAB par rapport au bio en culture sous serre hors-sol, cliquer Communiqué de presse
Conférence Mondiale d'IFOAM en Corée du Sud
Le Congrès bio mondial et l'assemblée générale d’IFOAM se tiendront du 26 septembre au 5 octobre 2011 en Corée du Sud. Des pré-conférences auront lieu du 26 au 28 septembre sur les thèmes de l'aquaculture, le thé, le ginseng, l'agriculture urbaine, les cosmétiques, les textiles et le vin bio.
Le congrès mondial d'IFOAM se tiendra, en partenariat avec ISOFAR (International Society of Organic Agriculture Research), du 29 septembre au 1er octobre 2011 et s'intéressera en particulier aux thèmes suivants : La bio est la vie, les principes de l'agriculture biologique (santé, équité, précaution, écologie), petits producteurs, sécurité alimentaire, changement climatique, biodiversité, préservation de l'eau et des sols, circuits courts, production de riz, l'assurance qualité, méthodologie de la recherche, recherche au niveau des fermes, transfert des connaissances innovantes, etc….
Le 5 août 2009, la commission européenne adoptait le règlement n°710/2009 (accessible ici), donnant les critères d’éligibilité des algues au label BIO.
Ce règlement donne le cadre, mais pour qu’il ait pu être appliqué en France, et qu’une entreprise française ait pu commercialiser des algues labélisées BIO, il a fallu que l’INAO établisse un cahier de lecture précisant les critères sur les milieux, produits et méthodes à contrôler par les organismes certificateurs (OC) permettant cette labélisation en France, en coordination avec ces derniers, mais aussi les entreprises et organisations professionnelles, les agences de l’eau et autres institutions de surveillance du littoral.
Cela a pris 20 mois, 20 mois durant lesquels nous avons vécu les vicissitudes administratives malheureusement classiques, nous avons été amenés à fournir des éléments bancals en réponse à des questions ineptes, à nous substituer aux organismes publics pour fournir certains éléments objectifs, avons assuré les navettes entre les différents services concernés, enfin pas trop concernés… mais là n’est pas le sujet. En effet, 20 mois plus tard, aleor reçoit un des premiers certificats attribués en France pour la production d’algues marines labélisées BIO.
Tout est bien qui finit bien ? Ce label, maintenant opérationnel, pose pourtant questions, je vous propose à mon tour un petit guide de lecture.
Dites plutôt l’esprit de LA BIO, comme les initiés… Il s’agit de contrôler les intrants volontaires et involontaires pour les matières premières alimentaires cultivées ou élevées. Le label a été créé en réaction à l’augmentation des quantités de produits chimiques auxquelles sont exposés les aliments avant qu’ils n’arrivent dans nos assiettes....
(....)
Première contradiction pour les algues, la plus évidente : comment peut-on se targuer de contrôler la composition de l’eau de mer à un endroit précis ? Sur nos côtes, nous vivons des marées de 10 mètres d’amplitude, et des courants de plus de 6 noeuds 4 fois par jour. L’eau de nos littoraux est à chaque instant le résultats de mélanges, brassages, marées, affluants et influences très complexes. Alors, si je peux produire un historique qui prouve que sa composition est bonne et l’a été, je ne peux pas prouver qu’il en sera de même demain. Je ne maîtrise pas les intrants du milieu que j’exploite....
(....)
Corollaire intéressant : la période de conversion. Pour les cultures terrestres, cela correspond au temps jugé nécessaire pour que la terre dans laquelle on cultive se soit débarrassée des traces de traitements chimiques appliqués avant la conversion au BIO. Il est estimé à 3 ans, 3 années durant lesquelles le cultivateur doit se plier aux méthodes BIO, sans pouvoir commercialiser ses produits sous le label BIO. Ce point est souvent bloquant et explique la réticence de beaucoup d’agriculteurs à se « convertir ».
On m’a posé la question pour la mer : « Quelle période vous semblerait pertinente pour une conversion en mer ? ». J’ai répondu « Au grand maximum, 6 heures ». Bah oui, une demi marée. Inacceptable pour l’administration, ça ne ferait pas sérieux, pourtant l’argument est entendu, compris, accepté, alors ils ont tranché, ce sera 6 mois. Ca ne correspond à rien, mais c’est maintenant la règle. « Ne vous en faîtes pas, puisque la labélisation peut être rétroactive, et puisque les algues séchées se conservent, finalement, ça n’a aucun impact pour vous, ça ne fait que retarder vos ventes. »
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Le 24 novembre 2011
Aquaculture : Micro filière pour macro algues bio (Biofil)
“Les cultures d’algues produisent 70 % de notre oxygène et absorbent le CO2, ce sont de grandes frayères naturelles, des forêts vierges où la chaîne alimentaire se reconstitue d’elle-même”, affirme avec force Jean-François Arbona qui, tout comme sa compagne Magali Molla, est un algoculteur passionné.
L’algue est récoltée depuis des siècles à l’état sauvage. Son utilisation a évolué au fil des avancées scientifiques, dans l’alimentaire, les cosmétiques, la pharmacie, l’industrie, l’agriculture… Riche en vitamines et oligoéléments, ses qualités nutritives ne sont plus à démontrer. Si sa consommation est courante dans les pays asiatiques, elle reste encore confidentielle sous nos latitudes, mais séduit de plus en plus. Près de 67 000 t d’algues ont été récoltées en 2009 en Bretagne, une des premières régions productrices d’Europe (2). Les professionnels misent sur la certification bio, désormais possible, mais les critères d’obtention sont complexes, notamment sur la question du classement des eaux. Si, en Espagne, la procédure est déjà opérationnelle, en France, elle peine à s’étendre. En attendant, des algues bio sont importées de pays hors Union (Chine, Argentine, Chili…), parfois à des prix défiant toute concurrence.
Seules les macros algues, de culture ou sauvages, entrent dans le champ d’application du règlement bio européen. En Bretagne, l’algue sauvage, dite algue de rive, est le domaine d’une cinquantaine de professionnels et près de 500 “occasionnels”. La création d’une filière bio devrait accentuer la professionnalisation du secteur.
Des critères d’éligibilité drastiques
“Selon le cahier des charges, un site de production doit être classé en bon état chimique, écologique et sanitaire ; notre matériel est recyclable ou réutilisable ; on n’utilise ni intrant, ni fertilisant ; la peinture du bateau n’est pas nocive ; et nous travaillons moteur arrêté”, énumèrent Jean-François Arbona et Magali Molla, de C-Weed Aquaculture, algoculteurs installés sur l’estuaire de la Rance, près de Saint-Malo, en zone Natura 2000. Ils y cultivent le wakamé, algue brune alimentaire de la famille des laminaires. Ils sont les premiers en France à avoir obtenu la certification bio, il y a tout juste un an. “Nous sommes ici en zone aquacole et nous n’avons rien eu à changer à notre mode de production”, précise le producteur, en remontant de l’eau les algues qu’il récolte chaque année en mai. Le site de culture de 12 ha est en effet conforme aux critères de l’Inao (3), en charge de l’application du cahier des charges bio, notamment via la rédaction du guide de lecture français. Il cumule un bon état chimique de l’eau et un bon état (ou très bon état) écologique selon les classements de la Directive Cadre sur l’eau (DCE). De plus, il bénéficie du classement en zone conchycole A ou B. Or tous les sites de récoltes bretons ne sont pas logés à la même enseigne. La DCE considère en effet des zones globales : “Pour l’Agence de l’eau qui en a la charge, il est difficile de faire du sur mesure, alors un seul critère peut déclasser une zone entière, c’est un vrai casse-tête”, estime Michaël Böhm, coordinateur du programme Algmarbio à IBB. Autre frein, une grande partie des sites de récolte d’algues n’est pas située en zone conchylicole.
Lever les obstacles
Vingt-six analyses effectuées sur une durée de 13 mois sont nécessaires au classement d’une zone en conchyliculture (règlement CE 854/2004), pour un coût d’environ 20 000 euros. (...)
Frédéric Ripoche
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28 décembre 2011
Frédéric Voisin : pionnier de l'ostréiculture bio (Phare de Ré)
Pour Frédéric Voisin, avoir obtenu avant les fêtes de fin d’année, et après trois longues années de conversion, les certifications bio pour ses quatre produits, et notamment pour ses huîtres, est l’aboutissement d’une longue démarche qualité entamée bien avant. C’est aussi le fruit de lourds investissements pour l’installation de ses claires (1) et de procédés de travail longs et exigeants. Il n’hésite pas, d’ailleurs, à dire que ses huîtres sont “en thalasso permanente”. Il leur a même installé un “jacuzzi”. Entretien.
Le Phare de Ré : Quelles sont les principales contraintes du cahier des charges pour obtenir la certification “huîtres bio” ?
Frédéric Voisin : Le fait que mon établissement soit situé en zone très protégée a beaucoup compté. Ma cabane est installée à Loix, non loin du Grouin. Mes parcs en mer sont situés sur 3 hectares en mer et 4 hectares en marais dans la fosse de Loix et dans le Fier d’Ars. Mes huîtres y grossissent en moyenne deux ans avant de terminer leur croissance ou leur affinage en claire. Mes choix d’aménagement, dès mon installation en 2002, ont permis d’obtenir un outil cohérent et compatible avec une démarche qualité intégrant déjà un cahier des charges environnemental.
Cet engagement, dans une démarche bio de l’Union européenne pour une production associée d’huîtres, palourdes, crevettes impériales, salicorne, a nécessité la signature d’un contrat de contrôle et de certification. La délivrance de ma licence et celle de mon certificat annuel sont intervenues après l’habilitation par un organisme certificateur. C’est une démarche longue et précise. J’ai signé mon plan de contrôle début 2009 et obtenu mes certificats fin 2011. La constitution d’un plan de gestion durable est une partie du processus de certification bio. On y trouve notamment une étude d’impact de l’élevage des crevettes impériales et leur interaction bénéfique sur la production d’huîtres et de palourdes en claire. Le fait de mêler ces différentes productions permet d’optimiser l’écosystème des claires et de produire en extensif.
Qu’est-ce qui vous a incité à entamer cette démarche ?
Ma culture familiale a été très déterminante dans mes choix professionnels, notamment le contact de mon arrière-grand-père, Léopold Gourmel, de Sainte-Marie-de-Ré. Attiré très jeune par la biologie et l’écologie, la production de qualité nécessite de la passion et de l’acharnement. J’aurais choisi une autre voie si mes motivations étaient purement financières.
Quel est l’organisme de certification qui vient vérifier la mise en application pour la conversion et quel est le processus ?
L’obtention et le maintien des agréments passent par des contrôles et des auto-contrôles nombreux, aussi bien sur les milieux de production que sur les productions elles-mêmes. Les analyses sont réalisées par le laboratoire de Lassat à La Rochelle. Les garanties apportées par une certification sont notamment des seuils très bas de contamination en métaux lourds et en pesticides. Il ne s’agit pas de modifier la production des crevettes ou de la salicorne, car tout apport se retrouverait ensuite dans les huîtres ou les palourdes… La traçabilité est un élément déterminant du plan de contrôle, de l’origine certifiée des semences, des naissains et des larves de crevettes. L’absence d’OGM est garantie, le croisement des huîtres dans le but d’obtenir des huîtres stériles (triploïdes) n’est pas toléré. Les huîtres peuvent être d’origine naturelle ou d’écloserie.
Quelle est la différence entre une huître diploïde et une triploïde ?
Il faut distinguer l’huître dite laiteuse de l’huître dite charnue : c’est une question de maturité. Si tous les tissus sont épais et fermes, c’est qu’ils sont chargés de glycogène. Si l’huître est prête à pondre, ses réserves sont en grande majorité mobilisées et transformées en une sorte de lait blanc : le frai. Ce qui déclenche la maturation, c’est notamment l’élévation de la température de l’eau. Une huître élevée dans des eaux froides devient laiteuse si on la transfère dans des eaux plus chaudes, sauf si elle est stérile, donc triploïde. C’est pour cette raison que les triploïdes ne sont pas laiteuses l’été, ce qui nous permet de continuer à commercialiser en période estivale d’excellentes huîtres non bio. L’élevage d’huîtres triploïdes avec des huîtres diploïdes n’est possible en certification bio que si la traçabilité est parfaite, les triploïdes étant exclues de la démarche de certification.
Est-ce que cette certification bio se répercute sur les prix du produit ?
Il a déjà fallu répercuter les coûts liés aux mortalités des naissains. Aussi est-il difficile de répercuter le surcoût d’une démarche de certification qui, d’ailleurs, n’est pas facile à quantifier.
Mes fines de claire bio et non bio sont à 6,80 €/kg. Mes spéciales de claire “pousses” bio et non bio sont à 9,50 €/kg Les crevettes bio sont plus chères à produire que les crevettes non bio. Je les vends 35 €/kg mais, en revanche, la chair est plus ferme et nourrissante. Idem pour la salicorne bio (12 €/ kg en frais) qu’il ne faut pas confondre avec la salicorne ligneuse et amère de cueillette sauvage.
Pourquoi pensez-vous que produire une huître bio est une démarche importante ?
Mes produits ne sont pas indispensables, on ne les achète que pour se faire plaisir, d’où la recherche de la qualité et le souci de préserver la santé…
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Un deuxième ostréiculteur Bio à Marseillan (Thau) Un réveillon tendance bio (Dépêche) Consommation. Le marché est en pleine expansion pour les fêtes de fin d'année. Pascal vend ses huitres bio au marché du Ravelin (Toulouse) chaque vendredi. « Non, ça n'a rien de snob. Les réveillons biologiques ont de plus en plus la cote et pas seulement chez les bobos », lance Pascal Krzyzanski, producteur d'huîtres et de moules bio à Marseillan, près de l'étang de Thau. « Mes huîtres sont élevées en milieu naturel avec deux percées sur la mer, une à Sète et l'autre à Marseillan. L'eau peut ainsi se renouveler deux fois par an ce qui donne à ces fruits de mer ce goût subtil de noisette ». Depuis un an, Pascal « trompe » ces huîtres aussi. En langage du métier, cela signifie qu'il les sort régulièrement de l'eau de façon à recréer la marée. Cette méthode améliore aussi la chair et rend l'huître moins iodée. Depuis septembre, il vient chaque vendredi vendre ses fruits de mer au marché du Ravelin à Saint-Cyprien. « Je suis le seul sur Toulouse et je serai bientôt sur le marché du Capitole ». (…)
Et un salmoniculteur La société Larzac élève des truites et du saumon de fontaine bio près de Millau. Danièle, commerciale de la société, confirme l'engouement du public pour ce type d'alimentation : « Nous avons beaucoup de commandes pour Noël. Les consommateurs sont vraiment très vigilants, désormais, sur la qualité des produits ». Truites et saumons sont élevés en bassin de terre spacieux et nourris avec des céréales bio et du poisson de mer deux fois par an. Serge Marquié, producteur de volailles à Villefranche-de-Lauragais, confirme : « Ici, chapons, pintades et poules sont élevés en plein air et nourris aux céréales biologiques ». Quant au prix, il est fonction de la qualité de l'élevage. Compter 14 € pour un chapon de 4 kg contre 9 € pour un chapon classique.
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Le 13 février 2012
Ce cahier des charges prévoit 3 niveaux d’engagement des restaurateurs en termes d’offre biologique, des règles de production et un dispositif de contrôle adaptés à chaque niveau d’engagement. En matière de communication, les dispositions déjà applicables dans ce secteur sont précisées.
Il entrera en vigueur le 1er octobre 2012
Les restaurateurs qui le souhaitent peuvent toujours, d’ici là, faire contrôler à titre volontaire et notifier leur activité en tant que préparateurs.
Qui est concerné ?
Ce cahier des charges concerne les opérations de la restauration définies comme activités principales ou secondaires relevant de la division 56 de la Nomenclature d’Activités Française (NAF) à l’exclusion des activités relevant du règlement (CE) n°834/2007.
Au sein de cette division, le cahier des charges couvre les opérateurs qui préparent et/ou distribuent directement aux consommateurs des denrées prêtes à être consommées, sur place ou à emporter, y compris lorsque tout ou partie de la préparation de ces denrées n’est pas réalisée sur le lieu de vente, et qui souhaitent faire référence à l’agriculture biologique pour tout ou partie de ces denrées alimentaires.
Il ne s’appliquera pas :
- à la restauration à caractère social (cantines scolaires, restaurants universitaires, restaurants d’entreprises, de prisons, d’hôpitaux, de collectivités militaires ou religieuses…),
- aux activités ponctuelles de restauration exercées de manière limitée dans le temps et n’excédant pas un total de 15 jours cumulés par an,
- aux opérateurs ne proposant que des produits préemballés présentés dans leur conditionnement d’origine et portant les mentions de conformité au mode de production biologique, ou pour lesquels l’offre en produits biologiques ne concerne que du café.
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Restaurant bio : un cahier des charges pour y voir plus clair (Eco-sapiens)
Fin 2011 a été publié un arrêté qui règlemente l’activité des restaurants bio.
Jusqu’à aujourd’hui il n’existait pas de réglementation spécifique pour l’exercice d’une activité de restauration commerciale bio conforme aux labels français et européens. Seule l’association Nature et Progrès avait déjà proposé un cahier des charges pour les activités de restauration.
Or, l’augmentation de la consommation de produits biologiques et le développement de restaurants proposant des produits ou menus biologiques nécessitait de clarifier la notion de restaurant bio et de distinguer un restaurant utilisant un ou quelques ingrédients bio de celui qui cuisine exclusivement des produits biologiques.
C’est pourquoi, un cahier des charges pour la restauration bio a été initié et validé le 9 juin dernier par le Comité national de l’agriculture biologique de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine). Ce cahier des charges du bio en restauration commerciale a été homologué par un arrêté publié au journal officiel le 10 décembre 2011.
Qui est concerné ?
Ce cahier des charges concerne les restaurateurs et traiteurs (plats à consommer sur place ou à emporter) qui réalisent tout ou partie des préparations sur place et qui souhaitent faire référence à l’agriculture biologique pour tout ou partie de ces denrées alimentaires.
Il ne s’applique pas à la restauration collective à caractère social (cantines scolaires, restaurants universitaires, restaurants d’entreprises, de prisons, d’hôpitaux, de collectivités militaires ou religieuses…) et aux activités ponctuelles de restauration exercées de manière limitée dans le temps et n’excédant pas un total de 15 jours cumulés par an.
Les restaurateurs ont jusqu’au 1er octobre 2012 pour se conformer à la nouvelle réglementation.
Trois niveaux d’engagement
Le cahier des charges prévoit 3 niveaux d’engagement en termes d’offre de restauration bio :
- Le premier niveau consiste à introduire un ou plusieurs ingrédients bio parmi les différents produits proposés à la carte.
- Le second niveau consiste à présenter un plat ou un menu composé dans sa totalité de produits issus de l’agriculture biologique.
- Le troisième niveau concerne des restaurants 100 % bio. Tous les produits présentés à la carte sont issus de l’agriculture biologique, y compris les vins qui doivent être produits à partir de raisins issus de l’agriculture biologique.
Droit d’utilisation des mentions bio et biologique
Seuls les restaurants de la 3ème catégorie pourront utiliser les termes « bio » ou « biologiques » et les logos équivalents pour caractériser leur établissement....
Nouvelle législation : Cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique. Arrêté interministériel du 28 novembre 201 - Journal officiel du 10 décembre 2011, cliquer Ici
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Nature et progrès. Cahier des charges « Transformation des produits Alimentaires & restauration»
Nature & Progrès s’est toujours souciée de la préservation de l’environnement et de la qualité des aliments. Dans cet esprit, la mise en place d’un cahier des charges spécifique aux produits transformés permet de codifier un ensemble de bonnes pratiques.
Alors que les conditions de transformation édictées dans les différents cahiers des charges de la bio européenne restent volontairement très généralistes, Nature & Progrès apporte sa garantie spécifique en :
- Valorisant le savoir faire artisanal ;
- Sélectionnant les conditions optimales de fabrication afin de préserver la qualité des ingrédients biologiques utilisés ;
- Limitant au strict minimum l’emploi des additifs et autres auxiliaires technologiques ;
- Améliorant l’ensemble des pratiques sociales et environnementales des sites de production.
Dans un souci d’approche globale, le présent cahier des charges aborde l’ensemble des pratiques de transformation des produits alimentaires à l’usage des paysans transformateurs, des transformateurs ainsi que des restaurateurs. Seuls des produits spécifiques tels que le vin, les boissons fermentées ainsi que le pain font l’objet d’un cahier des charges spécifique.
Page 6 : Ingrédients d’origine marine
3.1. Algues
Les algues sont autorisées sous réserve de leur innocuité pour la santé du consommateur. La récolte sauvage respecte les dispositions du point 2. Dans le cas d’un risque de pollution avérée par les hydrocarbures dans la zone de prélèvement, des analyses sur les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) peuvent être demandées.
3.2. Huîtres, moules et autres coquillages
Ces produits de la mer doivent être conformes au cahier des charges « conchyliculture » de Nature & Progrès.
3.3. Poissons et crustacées
D’élevage
Les poissons et crustacées doivent être conformes au cahier des charges «aquaculture » de Nature & Progrès et/ou certifiés en agriculture biologique.
D’origine sauvage
Afin de favoriser une pêche respectueuse des ressources halieutiques, le poisson doit provenir de pêcheries engagées dans une gestion respectueuse des écosystèmes.
En conséquence est autorisée :
- La pêche locale issue d’artisans pêcheurs garantissant un poisson frais issu d’espèces gérées par quota et obtenu par une technique de pêche sans équipement excessif (Exemple des petits filets du type Bolinche)
Interdit
- Pêche par chalut pélagique
Pour télécharger le cahier des charges : Nature et Progrès
Voir aussi : Provenances : Pas bio, mon restau ? Point sur la réglementation
L’offre de produits bio se développe en France (LSA)
Les 10 ans de l’Agence BIO sont l’occasion de faire le point sur les 10 dernières années de développement de l’agriculture biologique, qui ont mis en lumière ce mode de production agricole respectueux des équilibres écologiques.
En dix ans, le nombre d’exploitations bio a doublé : elles étaient 10 364 en 2001, elles sont passées à 20 604 en 2010 et à 23 100 en 2011 (soit +12% en un an). De 2001 à 2011, la part des exploitations bio dans l’ensemble des exploitations françaises a presque triplé : passant de 1,6% à 4,6% en 2011. Les surfaces exploitées en bio ont également largement progressé : en 2001, on comptait 419 750 ha de terres bio, elles atteignent de l’ordre de 950 000 ha en 2011. En 2010, la part des surfaces en mode de production bio dans la surface agricole utile (SAU) était de 3,09% vs 1,5% en 2001. La progression a été très marquée depuis 2008 (+126% en 2011 par rapport à 2001 et +63% par rapport à 2008). En aval de la filière, les entreprises de transformation et de distribution certifiées bio ont également connu un important essor. Elles sont passées de 5 390 en 2001 à environ 12 000 en 2011.
Le marché alimentaire bio qui atteignait à peine 1 milliard d’euros en 2001, s’élevait à 3,5 milliards d’euros TTC en 2010, et selon les estimations en cours, s’approche des 4 milliards d’euros en 2011 En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001 à 39% en 2011. Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011. YVES PUGET
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Le 24 mars 2012
Document de travail sur l'aquaculture Bio et les algues (culture + sauvage) Bio
Inclure les animaux d’aquaculture et les algues marines dans le codex alimentarius des aliments issus de l’agriculture biologique
Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaire
Comité du codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires
Quarantième session
Ottawa, Ontario (CANADA), 15 – 18 mai 2012
Avant-projet de révision des directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique (GL 32-1999) (pour inclure les animaux d'aquaculture et les algues marines)
Pour télécharger le document cliquer FAO
À l’étape 3
Préparé par l’Union européenne
Les gouvernements et les organisations internationales ayant le statut d’observateur auprès de la Commission du Codex Alimentarius qui souhaitent offrir des commentaires sur la proposition sont invités à les présenter au plus tard le 11 avril 2012 au :
Point de contact du Codex pour le Canada, Direction des aliments, Santé Canada, 251, Sir Frederick Banting Driveway, Ottawa, ON K1A 0K9, Canada, Télécopieur : +1.613.941.3537, Adresse électronique : codexcanada@hc-sc.gc.ca
Avec copie au :
Secrétariat, Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie, Télécopieur : +39.06.5705.4593; Adresse électronique : codex@fao.org
A) Modifications générales à l’avant-propos, Section 1 et Section 2 :
• Avant-propos, paragraphe 6, dernière phrase : Ajouter « et la vie aquatique » après « sols ».
• Section 1.1 – Domaines d’application : Ajouter la mention des animaux d’aquaculture et des algues marines (signalons que les algues marines ne sont pas toutes des plantes) soit en 1.1 a) après les produits des animaux d'élevage et en 1.1 b) après les produits des animaux d’élevage. Au moyen d’une note de bas de page, il faudrait faire référence aux travaux de la FAO sur le sujet distinct et plus vaste de l’aquaculture durable dont il faudrait tenir compte (http://www.fao.org/focus/e/fisheries/sustaq.htm).
• Section 2.1 – Description : ajouter une phrase à la fin de la section : « L’élevage biologique des animaux aquatiques se fonde sur la relation harmonieuse entre l’eau, les algues marines et les animaux d’aquaculture et le respect de leurs besoins physiologiques et comportementaux caractéristiques. »
• Section 2.2 – Définitions : préciser que les animaux d’élevage désignent les animaux terrestres. Ajouter les définitions suivantes : « L'aquaculture consiste dans la culture d'organismes aquatiques qui implique une quelconque forme d'intervention dans le processus d'élevage en vue d'améliorer la production et implique également la propriété individuelle ou juridique du stock en élevage ». (définition de l’aquaculture dans les Directives techniques sur la certification de l’aquaculture de la FAO, document accepté par le sous-comité sur l’aquaculture en 2010 et approuvé par le Comité des pêches de la FAO en février 2011); « système de recirculation fermée » désigne une installation qui n’a aucune connexion quelle qu’elle soit avec les eaux libres, y compris par la voie des effluents, et qui dispose d’un système de traitement de l’eau de rejet pour permettre sa réutilisation »; « système
de confinement » désigne l’équipement pour l’élevage d’animaux d’aquaculture et la culture d’algues marines qui empêche la dispersion des organismes aquatiques concernés -- par exemple des cages (parcs en filet), des étangs et des bassins, des filières et des radeaux auxquels sont suspendues des cordes sur lesquelles se fixent les organismes et des poches en filet et des tréteaux; « espèce aquatique élevée localement » désigne tant les organismes aquatiques qui sont élevés dans leur aire de répartition naturelle que ceux qui, bien que hors de leur aire de répartition naturelle, sont élevés depuis au moins dix ans, comptés à partir de l’achèvement de deux cycles de production, sans effets négatifs sur les habitats ou les espèces indigènes et « cycle de production » désigne la durée de vie d’un animal d’aquaculture ou d’une algue marine du tout premier stade de la vie à celui de la récolte.
B) Modifications à l’Annexe I
Ajouter la section B.1 : Animaux d’aquaculture
Principes généraux
1. L’aquaculture est une activité importante qui contribue à l’approvisionnement en poissons et autres espèces marines dans un monde où les pêches sont hautement exploitées. Les produits de la pêche sont importants dans le commerce mondial et l’aquaculture en représente une composante qui gagne en importance avec le temps.
2. L’exploitation et la gestion des animaux d’aquaculture et des algues marines, en milieu confiné ou non, doivent respecter les principes de l’agriculture biologique. La biodiversité du milieu aquatique et la qualité des eaux environnantes doivent être maintenues.
3. Les producteurs aquacoles doivent appliquer en permanence un plan de gestion biologique pour guider l’exploitation de la ferme, eu égard particulièrement aux questions environnementales, afin de minimiser l’impact sur l’environnement et établir les mesures de contrôle à appliquer pour que cet objectif soit atteint chaque année. Le plan doit comprendre la décharge des nutriments, s’il y a lieu, et la réparation et la surveillance de l’équipement technique.
Emplacement
4. La nature de la zone d’élevage doit présenter les caractéristiques qui permettent la production de produits sûrs et de haute qualité sans effet négatif inacceptable sur les écosystèmes naturels environnants. Les installations d’aquaculture doivent être situées à des endroits où le risque de contamination est minimisé et où les sources de pollution sont peu probables et peuvent être contrôlées et atténuées.
5. L’eau utilisée en aquaculture doit être d’une qualité qui convient à la production d’aliments propres à la consommation humaine et par conséquent ne doit pas provenir d’eaux usées d’origine domestique ou industrielle conformément aux Directives techniques relatives à la certification en aquaculture de 2011 de la FAO.
6. L’organisme ou l’autorité de certification doit confirmer dès le début que l’emplacement de la ferme est approprié en réalisant une analyse des risques de sources de contamination potentielles par des substances interdites ou des contaminants inacceptables en production biologique. Il ou elle peut également établir les distances minimales qui doivent séparer les unités de production biologique de celles de production non biologique. Les autorités compétentes pourront établir les critères à appliquer aux distances de séparation.
Période de conversion
7. Les produits des animaux d’aquaculture peuvent être vendus en tant que produits biologiques lorsque ces directives auront été suivies pendant au moins une année. Dans les cas où l’eau peut être drainée et l’installation nettoyée et désinfectée, une période plus courte de six mois pourra être appliquée. Dans le cas d’emplacements marins non confinés, une période de trois mois pourra être appliquée. Durant la période de conversion, le stock ne doit pas être soumis à des traitements ou exposé à des produits qui ne sont pas autorisés en production d’aliments biologiques.
Origine ou stock
8. Il est préférable d’utiliser autant que possible des espèces locales pour l’élevage biologique. Après la période de conversion, si des animaux d’aquaculture biologique ne sont pas disponibles, un stock jeune provenant de l’aquaculture non biologique peut être introduit pour être élevé à condition que les deux derniers tiers de son cycle de production se fassent sous un régime de gestion biologique et que le stock soit sain. Le stock de géniteurs doit provenir d’unités de production biologique où le stock parent a été sous gestion biologique depuis au moins trois mois avant de servir à la reproduction. Il est interdit d’utiliser des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Règles de production applicables à l’élevage et à la reproduction
9. L’unité de production doit offrir un espace suffisant selon ce qui convient le mieux aux espèces concernées pour répondre à leurs besoins en ce qui concerne la densité de peuplement et le nombre par mètre cube ou par mètre carré de la surface. Il faut fournir une eau de bonne qualité répondant aux besoins des espèces et contenant assez d’oxygène et, dans le cas des animaux filtreurs, tenir compte d’autres facteurs nutritionnels dont ils ont besoin. La température et l’éclairage doivent convenir aux espèces élevées à l’endroit géographique particulier de l’exploitation d’élevage.
10. Les systèmes de confinement, lorsqu’ils sont utilisés, y compris les cages (parcs en filet) doivent être conçus, construits, situés et exploités de manière à réduire le risque d’échappement et tout autre impact négatif sur l’environnement et aussi à empêcher l’entrée d’espèces prédatrices.
11. Les systèmes de recirculation fermés sont interdits sauf pour les écloseries et les nurseries ou l’élevage d’espèces destinées à la production d’aliments biologiques pour les animaux en raison du fait qu’ils dépendent d'apports extérieurs et sont gourmands en énergie. Comme ils présentent des caractéristiques positives comme réduire les rejets de déchets et prévenir les risques d'échappement, cette interdiction pourra être revue plus tard lorsque l’on disposera de plus grandes connaissances sur leur compatibilité avec la production biologique.
12. Les conditions de reproduction doivent correspondre d’aussi près que possible pour ce qui est des conditions ambiantes à la situation naturelle des souches qui seront celles appropriées au type d’élevage.
L'induction polyploïde artificielle, l'hybridation artificielle, le clonage et la production de souches monosexes, sauf par tri manuel, sont interdits.
13. Les autorités compétentes ou d’autres organismes de contrôle reconnus doivent établir et diffuser des valeurs guides de densité maximale pour les espèces cultivées sous leur autorité, qui reflèteront le comportement naturel des espèces et seront conformes à leur bien-être.
14. Les autorités compétentes ou d’autres organismes de contrôle reconnus doivent également établir et diffuser des critères pour les systèmes de production aquacoles qui feront particulièrement référence au type de système, au débit d’eau, à la saturation en oxygène, à l’élimination des effluents d’élevage et, au besoin, à la mise en jachère.
Nutrition
15. Lorsque des aliments sont utilisés, les exploitations aquacoles doivent disposer de procédures pour éviter la contamination de ces aliments, qui seront conformes à la réglementation nationale ou correspondront aux normes internationalement acceptées. Ces aliments doivent répondre aux besoins nutritionnels de l’animal à ses divers stades de développement. Les matières végétales employées dans les aliments aquacoles doivent avoir été cultivées biologiquement et doivent toujours respecter les conditions exigées dans ces directives. Les poissons carnivores ne doivent pas recevoir une alimentation provenant de la même espèce, ni exclusivement à base de plantes de manière à répondre à leurs besoins physiologiques et à assurer leur bien-être. La portion de l’alimentation à base d’animaux aquatiques doit être constituée de farine et d’huile de poisson ou d’ingrédients provenant de poissons obtenus des sources suivantes :
• Animaux aquatiques élevés biologiquement et leurs résidus, ou
• Résidus de poisson pêchés pour la consommation humaine dans des pêches durables, ou
• Poissons et invertébrés pêchés dans des pêches durables.
Santé et bien-être
16. La prévention des maladies en aquaculture biologique se fondera sur les lignes directrices et les normes de l’OIE et sur les principes et les pratiques prévus pour les soins de santé des animaux d’élevage (animaux terrestres) dans ces directives, plus particulièrement l’Annexe I, paragraphes 20, 21, 22 et 24,et sur les points additionnels suivants :
• Garantir que l’emplacement et la conception de l’unité de production sont optimaux et que l’unité est nettoyée et désinfectée le cas échéant.
• Pour lutter contre les ectoparasites comme le pou du poisson, il faut utiliser des poissons plus sains au lieu de parasiticides dans la mesure du possible. Les traitements antiparasitaires sont limités à deux par an, hors les programmes obligatoires de lutte antiparasitaire. • L'utilisation de traitements allopathiques est limitée à deux traitements par an, hors vaccinations et programmes d'éradication obligatoires.
• Si les limites indiquées sont dépassées, les animaux d’aquaculture ne doivent pas être vendus sous le label biologique.
17. Le traitement hormonal ne doit pas être utilisé.
Transport
18. Les lignes directrices et les normes établies par l’OIE doivent spécifiquement servir de base normative. Les dispositions concernant la conservation et le transport du Code d’usages pour le poisson et les produits de la pêche (Section 6.3.5 du CAC/RCP 52-2003) doivent également s’appliquer.
Les poissons vivants doivent être transportés dans des bacs de conservation appropriés remplis d’eau propre qui répond à leurs besoins physiologiques pour ce qui est de la température et de l’oxygène dissous. Avant usage, les bacs doivent être nettoyés, désinfectés et rincés à fond. Il faut prendre des précautions pour réduire le stress durant le transport, particulièrement en ce qui a trait à la densité.
Mise à mort 19. Les animaux d’aquaculture doivent être manipulés de manière à leur épargner tout stress inutile. Les techniques de mise à mort doivent immédiatement rendre les poissons inconscients et insensibles à la douleur.
Ajouter section B.2 : Algues marines
20. Les algues marines récoltées peuvent être vendues en tant que produits biologiques lorsque ces directives ont été respectées. Les critères relatifs à l’emplacement des unités d’animaux d’aquaculture énoncés dans ces directives doivent être appliqués selon qu’il sera approprié aux unités de culture d’algues. Les critères relatifs à la conversion des plantes et des produits végétaux énoncés dans ces directives (Annexe I.A, 1-4) doivent être appliqués selon qu’il sera approprié aux unités de production d’algues marines. Si l’autorité compétente accepte une période de conversion de moins de 12 mois, cette période devra être d’au moins six mois.
21. Tant la culture que la récolte d’algues marines doivent être menées sur des sites qui répondent aux critères du paragraphe 4. Tous les producteurs d’algues biologiques établiront et appliqueront un plan de gestion biologique visant à faire en sorte que l’exploitation de l’unité de production n’ait qu’un faible impact sur l’environnement et à exposer les mesures de contrôle à prendre pour garantir que cet objectif est atteint chaque année.
22. La récolte d'algues marines comestibles et de parties de celles-ci, se développant naturellement dans la mer, est assimilée à une méthode de production biologique, à la condition que les quatre conditions de l’Annexe 1.A.9 soient respectées.
23. La culture doit être menée de manière durable à tous les stades allant de la collecte de jeunes algues marines à la récolte. La fertilisation doit être restreinte à la culture en étang. Les cordages et les autres équipements utilisés pour la croissance des algues marines doivent être réutilisés ou recyclés dans la mesure du possible. Les salissures marines seront de préférence enlevées par des moyens physiques.
C) Changements à l’Annexe 2
Une liste de substances pour nettoyer et désinfecter l’équipement et les installations est à établir et à ajouter à l’Annexe 2, Tableau 2 des directives.
ftp://ftp.fao.org/codex/meetings/ccfl/ccfl40/fl40_10f.pdf
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Aquaculture bio, quelles garanties ? (Natura-sciences)
Peu de médias s’intéressent à la question de l’aquaculture bio ? Natura Sciences remédie à ce laxisme ! Découvrez dans cet article les règles, les avantages et les zones d’ombres de ce type d’élevage !
Le nouveau règlement bio européen entré en vigueur en 2009 détermine les règles de production des animaux d’aquaculture ainsi que des algues marines. Il faut bien comprendre que les animaux issus de la pêche d’espèces sauvages ne peuvent jamais provenir de la filière biologique car on ignore ce qu’a mangé le poisson sauvage. Il peut être « propre » ou « pollué », selon les rivières ou les mers où il évolue. Pour tous les « fruits de mer » qui filtrent l’eau, le règlement insiste sur la qualité de l’eau et la préservation des sites de production en instaurant une gestion durable. Destiné à remplacer peu à peu le règlement français, il sera totalement effectif en juillet 2013. L’aquaculture bio est encore une très rare exception. Moins de 1 % de la production mondiale de poisson provient de l’aquaculture biologique, bien que la demande et l’offre se développent dans de nombreux pays.
Des règles bien précises…
L’objectif de cette production biologique pourrait se résumer ainsi : « produire des aliments sains et de qualité en limitant le plus possible les impacts sur le milieu aquatique et en respectant le bien-être animal ». Pour arriver à ces fins, le règlement encadre drastiquement les pratiques d’élevage, les règles ayant trait à l’alimentation et aux médicaments ainsi que l’origine des animaux. Il limite également la densité de poissons par mètre cube d’eau. Celle-ci dépend évidemment des espèces et de la taille des poissons adultes, mais garantit que les animaux ne vivent pas les uns sur les autres. Par exemple, la densité est limitée à 25 kg/m3 de truites bio, à opposer aux 100 kg/m3 en conventionnel.
Cela permet d’interdire les antibiotiques et les antidépresseurs, alors qu’ils sont obligatoires en aquaculture conventionnelle pour contrer la propagation des maladies et le stress dû à la promiscuité. Sont tout de même autorisés un traitement allopathique de synthèse par an et un traitement antiparasitaire pour 18 mois pour les cycles courts et deux traitements allopathiques par an et un traitement antiparasitaire par an pour les cycles longs.
Les pesticides et herbicides de synthèse sont interdits. En bio, l’eau doit être assez oxygénée, mais suroxygéner le milieu pour accélérer la croissance des poissons est interdit. Le recours à l’oxygène liquide est proscrit et l’oxygénation mécanique n’est autorisée que dans certains cas temporaires bien précis. Une température, un pH et un éclairage correspondant aux besoins des animaux sont requis. Enfin, les piscicultures doivent prendre en compte la capacité auto-épuratrice du milieu et prévoir une gestion des effluents d’élevage. Elles doivent être installées dans des endroits faiblement exposés aux risques de pollution dues aux activités urbaines. Les espèces utilisées ne doivent pas affecter les stocks sauvages en cas de fuite.
Que mangent les poissons bio ?
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Aquaculture, environnement et poissons triploïdes (natura-sciences)
La densité en aquaculture conventionnelle conduit à différents impacts environnementaux
Environ 50 millions de tonnes de poissons proviennent des fermes piscicoles, majoritairement en eau douce. On compte désormais plus de 200 espèces de poisson élevées dans le monde. Les pêches de capture ayant atteint leurs plafonds de production, l’aquaculture représente le seul moyen de combler le déficit. D’ici à 2030, on estime qu’il faudra que l’aquaculture produise près de 85 millions de tonnes de poisson par an, pour conserver les niveaux actuels de consommation.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’aquaculture a fourni 76 % de la production mondiale de poissons d’eau douce, 68 % des poissons diadromes (poissons vivant alternativement en eau de mer et en eau douce), 64 % des mollusques, 46 % des crustacés et moins de 3 % des poissons de mer en 2008. [1] Cette même année, 89 % de la production mondiale aquacole a été réalisée en Asie, dont 62% en Chine. La part de l’Europe dans cette production ne s’élève qu’à 4,5 %. Il y a donc de grandes chances que vos poissons ou crustacés soient importés d’Asie ! Les carpes représentent 71 % des poissons d’eau douce de l’aquaculture mondiale.La Norvègeet le Chili sont les principaux producteurs mondiaux de saumon.
Des poissons à trois jeux de chromosomes
Une technique mise au point peu avant les années 2000 est utilisée couramment en aquaculture pour quelques espèces ; truites et huîtres par exemple. Celle-ci consiste à faire subir aux embryons, au stade où ils ne sont composés que d’une cellule, des traitements physiques qui perturbent leur développement. Les cellules de l’embryon se retrouvent alors avec trois jeux de chromosomes au lieu de deux. Ces animaux sont triploïdes. De tels animaux sont parfaitement viables et se développent de manière normale, mais ils sont stériles. La formation des gamètes est trop perturbée. Ils n’accumulent pas de laitance pendant l’été et peuvent être consommés même en dehors des fameux « mois en r ».
Pourquoi fait-on cela? La triploïdie est utilisée, par exemple, chez certains poissons comme la truite pour améliorer la qualité gustative. La maturation sexuelle s’accompagne d’une altération de son goût, tout comme c’est le cas pour les cochons dont nous avons parlé. La triploïdisation est également bénéfique pour réduire les impacts sur les espèces sauvages en cas d’ « évasion ».
L’aquaculture est le terme générique qui désigne l’élevage ou la culture de produits aquatiques d’eau continentale – douce ou saumâtre – ou marine : poissons, coquillages, mollusques et algues. Si l’aquaculture peut aider à lutter contre la faim dans les pays en voie de développement, elle est aussi le vecteur de nuisances environnementales. Eutrophisation, contamination chimique, espèces invasives et compagnie sont monnaie courante.
L’environnement dans tout ça ?
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Le 14 mai 2012
La nouvelle norme biologique pour l'aquaculture est critiquée par des écologistes (Radio Canada)
La nouvelle norme de l'industrie canadienne de l'aquaculture qui prévoit une certification biologique pour certains saumons de fermes d'élevage inquiète des organismes de conservation de la faune.
La Norme canadienne sur l'aquaculture biologique interdit l'utilisation d'antibiotiques, d'herbicides et d'organismes génétiquement modifiés, mais permettrait l'utilisation de parasiticides sous supervision vétérinaire comme dernier recours de traitement, par exemple contre une infestation de poux de saumon.
Kelly Roebuck, gestionnaire de projet auprès de l'organisme Living Oceans, s'oppose à ce que du saumon d'élevage puisse recevoir l'étiquette de produit biologique et affirme que ce type d'élevage ne respecte pas les principes fondamentaux de la culture biologique.
Elle évoque que l'industrie utilise des antiparasitaires pour éliminer le pou du saumon et que la pollution due aux excréments dans les cages d'élevage ne répond pas aux normes d'appellation biologique.
Dans un communiqué, son collègue Matt Abbott du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick abonde dans le même sens et ajoute que plusieurs preuves scientifiques appuient leurs propos.
La nouvelle norme considérée suffisamment stricte
Cyr Couturier, professeur au Marine Institute School of Fisheries à l'Université Mémorial, à Terre-Neuve croit de son côté que quoi qu'en disent les opposants aux nouvelles normes, elles sont strictes. Il soutient que les saumons qui recevront le sceau de produits biologiques n'auront reçu que très peu d'antiparasitaires et d'antibiotiques, et qu'autrement ils ne seraient pas certifiés.
Par voie de communiqué, Matthew Holmes, directeur général de l'Association pour le commerce biologique du Canada, dit que cette norme de l'industrie définit les exigences canadiennes.
« Jusqu'à présent, les affirmations de produit biologique pouvaient être faites pour des produits de l'aquaculture étrangers, et les consommateurs ignoraient si ces affirmations étaient fiables ou quelles normes elles respectaient. » — Matthew Holmes directeur général, Association pour le commerce des produits biologiques
Après les produits de la terre, voilà que les produits de la mer auront également leur appellation biologique au Canada. Selon l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture et la Canada Organic Trade Association, les consommateurs canadiens pourront désormais choisir des produits d’élevage biologiques certifiés, ce qui comprend les poissons, les fruits de mer et les plantes aquatiques, et ce grâce à la mise en application, dès jeudi, de la Norme canadienne sur l’aquaculture biologique.
L’aquaculture, soit l’élevage de végétaux et d’animaux aquatiques, est le système de production d’aliments qui affiche la plus forte croissance dans le monde, produisant environ 50 pour cent des poissons et fruits de mer consommés actuellement. Comme cette activité représente l’élevage de végétaux et d’animaux, il est possible d’appliquer des principes d’exploitation et d’alevinage biologiques à ce système de production. « Comme son homologue terrestre, le secteur aquatique biologique utilise des protocoles d’exploitation spécifiques, qui minimisent l’utilisation de substances synthétiques et maximisent la qualité de l’environnement local », mentionne-t-on dans l’annonce diffusée jeudi.
Plus précisément, la norme sur l’aquaculture biologique interdit l’utilisation d’antibiotiques, d’herbicides et d’organismes génétiquement modifiés, et limite sévèrement l’utilisation de parasiticides, permis uniquement sous supervision vétérinaire comme dernier recours de traitement. La norme, indique-t-on par voie de communiqué, établit des exigences mesurables sur des pratiques minimisant l’impact des déchets. Cela comprend la définition de la capacité porteuse, les procédures de nettoyage, et le matériel de nettoyage et d’alimentation devant être utilisé.
La nouvelle norme a été élaborée avec l’Office des normes générales du Canada et un comité d’intervenants formé de représentants de l’industrie, de défenseurs des consommateurs, de responsables de la réglementation et d’organismes environnementaux. L’ébauche de la norme a fait l’objet de deux examens publics et la norme a subi d’innombrables changements avant d’être rendue publique cette semaine, précise-t-on.
« L’industrie travaille fort pour maintenir des normes élevées, a dit Ruth Salmon, la directrice exécutive de l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture (AICA), et la certification biologique permettra à certains exploitants d’appliquer des normes biologiques à leurs modes de production. »
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Le 16 mai 2012
Finistère. Bientôt un label bio pour les algues du rivage (Ouest France)
Un label après des études poussées
Elles sont utilisées principalement pour l'alimentaire et la cosmétique. Les algues marines récoltées sur le rivage et poussant sur l'estran (la partie du littoral découverte à marée basse) de la pointe de la Bretagne garderont le même goût et la même couleur... Ce qui change tout, c'est qu'avant la fin de l'année, elles vont obtenir le label « bio ». Une bonne nouvelle annoncée lundi soir lors du conseil de gestion du Parc marin d'Iroise au Conquet. Le parc englobe une zone allant de la pointe du Raz au nord de l'île d' Ouessant.
Ce gros dossier, mis sur pied avec la chambre syndicale des algues marines, a nécessité des études poussées de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Elles ont notamment passé au crible les zones de récolte. L'ensemble du parc marin est concerné et aussi, dans un second temps, six autres zones situées en Finistère nord (île de Batz), dans les Côtes-d'Armor et en baie d'Audierne.
Un enjeu économique
« L'enjeu économique est de taille, a souligné Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, et du Parc marin. C'est une vraie reconnaissance pour le métier de récoltant d'algues. Il concerne cinquante récoltants dits professionnels, et plusieurs centaines d'emplois saisonniers. »
Dans la course à la reconnaissance de ces algues marines de rive (douze espèces), les Espagnols arrivent en tête devant l'Islande et l'Argentine. « Ils ont obtenu le label bio et taillent des croupières à nos récoltants lors des salons internationaux », rappelle Christine Bodeau, représentante de la chambre syndicale professionnelle. Le classement des algues du parc a été rendu possible grâce à la très bonne qualité écologique et chimique des eaux, validée par des études poussées et des prélèvements, avec aussi un classement pointu des zones conchylicoles....
Les métiers des algues ont poussé sur la côte bretonne (Ouest France)
Dans les Côtes-d'Armor et le Finistère surtout, la filière emploie 1 000 personnes, dont 500 saisonniers. La cueillette à pied se professionnalise et espère décrocher un label bio.
La filière algues emploie environ 1 000 personnes en Bretagne, dont 650 à la production et environ 300 dans une trentaine d'entreprises de transformation. 70.000 tonnes ont été produites en 2011. 90 % sont récoltés en mer par 35 bateaux goémoniers, pour l'essentiel dans le Finistère nord et notamment dans l'archipel de Molène.
« Loin d'être en déclin, nous sommes une filière extrêmement dynamique », insiste Yvon Troadec, représentant au comité régional des pêches. Les pêcheurs ciblent avant tout la Laminaria digitata et dans une moindre mesure la Laminaria hyperborea.
« La récolte est adaptée, il n'y a pas de surexploitation, précise Martial Laurans, spécialiste du suivi à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). L'outil est assez sélectif. Les jeunes plants ne sont pas arrachés. »
Deux usines, Danisco (groupe Dupont de Nemours) à Landerneau et Cargill à Lannilis, en extraient les alginates utilisés comme épaississants et gélifiants. Ces deux usines pèsent 20 % des alginates pharmaceutiques et alimentaires produits dans le monde.
Une pêche à pied professionnelle
Le Chondrus crispus ou « p'tit goem'» ou encore « pioca » fut longtemps récolté à pied, hors cadre légal, par les enfants, retraités ou toute personne souhaitant arrondir ses fins de mois. Ils étaient plus de 2000 estimés, il y a 20 ou 30 ans.
C'est fini. Depuis une réglementation de 2009, l'État contrôle. Résultat, 65 petites entreprises sont nées, surtout en Finistère et Côtes-d'Armor. Elles emploient une centaine de permanents. Environ 500 saisonniers travaillent aussi avec le système des Chèques emplois services agricoles (Tesa).
Tous ciblent une vingtaine d'algues utilisées en cosmétique, pharmacie, alimentation ou comme engrais. « On veut pérenniser la profession. On veut de nouveaux arrivants », dit André Berthou, membre du syndicat de récoltants d'algues de rive en Bretagne.
Le label bio est convoité dans ce domaine proche du bien-être et de la santé. Problème : des algues vertes en fond de baies ou des pollutions à proximité des villes déclassent d'immenses zones englobant des champs d'algues, pourtant sains, battus par les vagues.
Précieux label
La Chambre syndicale des algues bataille pour définir un zonage spécifique avec des prélèvements et analyses réguliers qui permettront aux organismes certificateurs de donner ou non le précieux label. Ces analyses coûteront cher. La filière algues compte sur un soutien de la collectivité.
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Le 22 mai 2012
Algues. Quand le bio gagne la mer (Le Télégramme)
L'association «Inter Bio Bretagne» a proposé, hier, à Lanildut, unejournée professionnelle autour des algues marines bio. Objectif : structurer la filière dans la région.
Hier, à Lanildut, la journée d'information et de découverte de l'association «Inter Bio Bretagne» (IBB) était orchestrée par Violaine Canevet, Esther Savina et Erwan Jestin, référent algue bio au sein de l'association. Trente-huit personnes (professionnels, chercheurs, récoltants, porteurs de projets,etc.), venant de Bretagne et de Normandie, ont pris part à cette journée qui avait pour axe le projet «Algmarbio», porté par IBB. Un programme qui vise à structurer la filière algues marines bio enBretagne et fédérer les acteurs, afin de pérenniser cette nouvelle filière, via, notamment, le développement et l'organisation de l'offre ou encore l'adaptation des méthodes de production et de transformation. La matinée a permis à tous de découvrir, sur la grève d'Argenton, en Landunvez, les différentes algues récoltées en Bretagne: laminaires, fucus, dulce, nori, laitue, haricot,etc. Une visite de site animée par André Berthou, président du syndicat desrécoltants, et Jean-Marc Héliès, récoltant. L'après-midi, legroupe s'est retrouvé à la maison de l'Algue, à Lanildut. Plusieurs intervenants ont présenté différents aspects de la filière des algues bio.
Des zones de récolte à élargir...
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Madagascar : Un nouveau virus frappe l’aquaculture dans l’océan Indien (Clicanoo.re)
Le virus se manifeste par l’apparition de points blancs sous la cuticule des crevettes. Le white spot syndrome virus est apparu pour la première dans la zone au Mozambique en milieu d’année dernière. Il vient d’être détecté cette fois à Madagascar. La maladie tue les crustacés, notamment les crevettes d’élevage. Les fermes aquacoles touchées chiffrent les pertes en millions d’euros.
White spot syndrome virus (WSSV) ou maladie des points blancs. Jusqu’en 2011, l’océan Indien était l’une des dernières régions au monde épargnée par cette épizootie qui touche plus de quarante espèces de crustacés sur la planète. Une étiquette « free white spot » qui aurait pu inciter davantage d’investisseurs à développer l’aquaculture, notamment dans le canal du Mozambique. Il s’agissait d’un argument de poids face aux élevages concurrents d’Asie ou d’Amérique du sud. Argument aujourd’hui caduc car l’océan Indien est bel et bien contaminé à son tour. Les premiers cas ont été signalés fin août, l’an dernier, dans une ferme réunionnaise installée dans la région de Quélimane, au Mozambique. La structure implantée par Aquapesca (groupe Océinde) et dirigée par Azmina Goulamaly s’est vue contrainte de stopper net sa production de crevettes bio. Cette information communiquée à l’Organisation mondiale de la santé animale avait à l’époque fortement inquiété les autorités de Madagascar, à juste titre puisque la filière crevettes s’y est développée dans les mangroves de la côte ouest, à moins de 700 km des côtes mozambicaines. Le gouvernement avait immédiatement interdit toute importation de crustacés du Mozambique ainsi que toute introduction de produits transformés ou de matériels ayant servi à leur manipulation.
Madagascar touchée à son tour
Mais la barrière douanière n’aura pas eu l’effet escompté. Le laboratoire de pathologie aquacole de l’Université d’Arizona (Etats-Unis) vient en effet de confirmer le premier cas malgache. Le virus a été détecté le 5 mai dans une ferme du Menabe, proche de Morondava, propriété selon nos informations du groupe Aquamen EF, l’un des deux poids lourds du secteur sur la Grande île aux côtés du groupe Unima. Un désastre potentiel pour la filière. Car le précédent mozambicain en dit long sur l’impact du virus, mortel pour les crevettes à plus de 75%. « Nous avons dû isoler la ferme et pêcher 100% des crevettes pour les brûler » explique Azmina Goulamaly. « C’était un début de cycle, il n’y avait donc pas beaucoup de biomasse dans le bassin mais nous avons perdu un cycle complet, soit environ 300 tonnes. C’est comme une catastrophe climatique. À cette époque-là, il y avait 600 à 700 employés à qui on explique depuis 10 ans tout le soin qu’il faut apporter aux crevettes. Et ce jour-là, on leur a demandé de tout brûler. Sur la ferme, les gens avaient les larmes aux yeux. » . Estimation des pertes selon le magazine économique Marchés Tropicaux et Méditerranéens qui avait révélé l’information : plus de 3.5 millions d’euros. La directrice d’Aquapesca explique avoir du réaliser depuis de nombreux travaux d’aménagement et réadapté son élevage pour maintenir l’activité. Un nouveau cycle sain devrait d’ailleurs être lancé à la fin de l’hiver austral. En parallèle, autorités mozambicaines et associations de producteurs ont étendu les tests à toutes les zones d’élevage du pays et d’autres cas positifs auraient été enregistrés dans des fermes de taille plus modeste.
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Le 23 mai 2012
Norvège: Moule biologique de la société Oldermann Seafood
Pas de poisson à la cantine, le jour du repas bio !
Les paysans bio s'organisent pour répondre au Grenelle de l'Environnement quant au repas bio dans les cantines...
Introduire des produits bio en restauration collective : quelques repères
D’après le baromètre CSA/Agence Bio 2008, un enfant sur quatre a déjà eu un repas avec des produits biologiques dans son restaurant scolaire en France. 78% des parents des enfants qui n’en ont jamais eu le souhaiteraient. Par ailleurs, 42% des Français se disent intéressés par des repas avec des produits biologiques au restaurant, et 38% des actifs, par des produits bio dans leur restaurant d’entreprise.
Ces chiffres sont en adéquation avec les engagements pris suite au Grenelle de l’Environnement, notamment celui de porter à 20% la part des produits biologiques dans la restauration collective publique, en commençant par celle de l’Etat (circulaire du 2 mai 2008 relative à l’exemplarité de l’Etat).
Voici quelques repères pour les acteurs qui souhaitent introduire des produits biologiques dans leurs menus, que ce soit pour le domaine public (restaurants scolaires, administratifs, hôpitaux…) ou privé (restaurants à caractère commercial, restaurants d’entreprises, maisons de retraite…). Cliquer Ici c'est l'Agence Bio
La FNAB, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture (MAAPRAT), l’Agence Bio, et l'Association des Maires de France (AMF) a initié un espace de recueil d’expériences d'introduction de produits bio en restauration collective !
Visitez le ! ou Ici
Manger Bio Ici et Maintenant : alimenter la restauration collective en France
Aujourd'hui, plus de 180 producteurs et 40 distributeurs répartis dans toute la France sont investis dans la filière de restauration collective de l’association Manger Bio Ici et Maintenant (MBIM).
Créé en 2010, ce réseau national avec 9 plateformes de production en France s'est fixé comme objectif de structurer les filières bio et locales pour la restauration collective sur le territoire national, en mutualisant les savoir-faire et outils des plateformes de production et de distribution.
"Le réseau facilite la négociation des producteurs avec de potentiels partenaires, que ce soient des ministères, des sociétés de restauration concédées ou des communautés de communes», analyse Eric Grunewald, coordonateur du réseau MBIM.
Celles-ci partagent et défendent une même vision de la restauration collective :
- Ecologique : basée sur des produits bio, en limitant au maximum les impacts sur l'environnement;
- Educative : les produits bio servis en restauration collective doivent pouvoir être accompagnés d'actions éducatives auprès des convives et auprès des personnels;
- Territoriale : les échanges économiques entre production et consommation doivent pouvoir se faire au plus près, en impliquant les acteurs du territoire;
- Solidaire : la politique commerciale pratiquée doit permettre à chaque maillon de la filière de vivre de son travail et au consommateur final de pouvoir consommer facilement des produits sains.
Pour plus d'informations, cliquer MBIM
Remarque : on ne prépare pas les enfants à manger du poisson....
Pas beaucoup de produits de la mer dans tous ces guides pratiques de cantine Bio (en téléchargement) :
Des normes alimentaires internationales pour des aliments sûrs et savoureux pour tous...
Trente-cinquième session, Siège de la FAO
Rome, Italie, 2-7 juillet 2012
Aquaculture biologique (Point 5d de l’ordre du jour)12
81. Le Comité a rappelé qu’à sa dernière session, il était convenu que l’Union européenne reformule le projet de proposition pour son examen à cette session.
82. La délégation de l’UE a présenté le document et déclaré que les observations faites à la dernière session et par la suite avaient été introduites dans le document.
83. De nombreuses délégations, tout en accueillant favorablement le travail sur l’aquaculture biologique, étaient d’avis que l’avant-projet devait être élaboré davantage. Plusieurs délégations et un observateur ont proposé un nouvel examen des points de désaccord, comme l’autorisation de systèmes de recirculation fermée, l’origine du stock, les périodes de conversion et l’utilisation de parasiticides
84. Une délégation a fait remarquer, d’une part, que le travail devait être mené en conformité avec les textes sur l’aquaculture déjà établis par le Codex et de l’OIE, tels que le Code d’usages pour les poissons et les produits de la pêche (CAC/RCP 52-2003) et le Code sanitaire pour les animaux aquatiques (2011) afin d’éviter tout double emploi et, d’autre part, que l’égalité de la production aquacole et de la production agricole devait être reconnue tout au long des Directives par l’emploi des deux termes. Le Comité a rappelé sa décision de demander au Comité sur les poissons et les produits de la pêche et au Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO leur avis pour l’élaboration de ce texte.
85. Le Comité est convenu de constituer un groupe de travail électronique ayant pour langue de travail l’anglais seulement, puis un groupe de travail physique travaillant en anglais, en français et en espagnol immédiatement avant la prochaine session du Comité, tous deux présidés par l’Union européenne en vue de la révision des Directives concernant la production, la transformation, l’étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l’agriculture biologique (GL 32-1999) pour inclure les animaux d’aquaculture et les algues marines.
État d’avancement des Directives concernant la production, la transformation, l’étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l’agriculture biologique: Aquaculture biologique
86. Le Comité est convenu de renvoyer l’avant-projet à l’étape 2 en vue de sa reformulation par le groupe de travail électronique susmentionné et distribution pour observations à l’étape 3, pour examen de la part du groupe de travail physique et examen à l’étape 4 au cours de la prochaine session.
Processus structuré et modèle (Point 5e de l’ordre du jour)13
87. Le Comité a rappelé qu’à sa dernière session, il était convenu de constituer un groupe de travail électronique présidé par les États-Unis afin d’examiner l’approche de travail structurée répartie sur un cycle de deux ans en vue de la révision des Directives concernant la production, la transformation et l’étiquetage des aliments issus de l’agriculture biologique.
88. Eu égard à une proposition visant à mettre en oeuvre un processus d’« examen périodique » analogue à celui mis en place pour les LMR de pesticides, on a fait remarquer que les listes dressées dans les Directives différaient fondamentalement des listes établissant les limites de résidus de pesticides. La liste au Tableau 2 de l’Annexe 2 était établie à titre indicatif et les produits employés dans la production alimentaire donnaient toutes les garanties de sécurité sanitaire. L’évaluation faite par le Comité ne visait qu’à établir leur compatibilité avec les systèmes de production biologique.
89. Le Comité a fait remarquer également que, au cours des dernières années, il avait retiré des Directives le texte portant sur des examens périodiques, reconnaissant que les textes du Codex faisaient l’objet d’un examen continu et que les membres avaient la faculté de formuler en tout temps des propositions conformes aux procédures.
90. Le Comité a examiné le texte de l’amendement proposé en CRD 25. Il a accepté de reformuler comme suit le libellé du premier paragraphe afin de faire une distinction entre les critères d’évaluation et les critères régissant l’établissement des priorités : « Les propositions de substances à étudier peuvent faire état de l’impact et des bienfaits d’ordre environnemental, socio-économique et/ou commercial afin d’aider à l’établissement des priorités de leur examen. »
91. Au sujet de la deuxième phrase, le Comité est convenu de remplacer le terme « que son » par «si son »”.
92. Le Comité a résolu de joindre le présent document au rapport en tant qu’Annexe VIII.
12 CX/FL 12/40/10; CX/FL 12/40/10-Add.1 (Australie, Brésil, Iran, Kenya, Maurice, Mexique, Nouvelle-Zélande, Norvège); CX/FL 12/40/10-Add.2 (Nigéria); CRD 3 (Argentine); CRD 7 (Ghana); CRD 9 (Philippines); CRD 11 (États-Unis); CRD 12 (Canada); CRD 14 (Malaisie); CRD 15 (Équateur); CRD 16 (Inde); CRD 19 (Mali); CRD 21 (Thaïlande)
Site Web Codex Alimentarius
Inclure les animaux d’aquaculture et les algues marines dans le codex alimentarius des aliments issus de l’agriculture biologique
Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaire
Comité du codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires
Quarantième session
Ottawa, Ontario (CANADA), 15 – 18 mai 2012
Avant-projet de révision des directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique (GL 32-1999) (pour inclure les animaux d'aquaculture et les algues marines)
Pour télécharger le document cliquer FAO
À l’étape 3
Préparé par l’Union européenne
Les gouvernements et les organisations internationales ayant le statut d’observateur auprès de la Commission du Codex Alimentarius qui souhaitent offrir des commentaires sur la proposition sont invités à les présenter au plus tard le 11 avril 2012 au :
Point de contact du Codex pour le Canada, Direction des aliments, Santé Canada, 251, Sir Frederick Banting Driveway, Ottawa, ON K1A 0K9, Canada, Télécopieur : +1.613.941.3537, Adresse électronique : codexcanada@hc-sc.gc.ca
Avec copie au :
Secrétariat, Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie, Télécopieur : +39.06.5705.4593; Adresse électronique : codex@fao.org
A) Modifications générales à l’avant-propos, Section 1 et Section 2 :
• Avant-propos, paragraphe 6, dernière phrase : Ajouter « et la vie aquatique » après « sols ».
• Section 1.1 – Domaines d’application : Ajouter la mention des animaux d’aquaculture et des algues marines (signalons que les algues marines ne sont pas toutes des plantes) soit en 1.1 a) après les produits des animaux d'élevage et en 1.1 b) après les produits des animaux d’élevage. Au moyen d’une note de bas de page, il faudrait faire référence aux travaux de la FAO sur le sujet distinct et plus vaste de l’aquaculture durable dont il faudrait tenir compte (http://www.fao.org/focus/e/fisheries/sustaq.htm).
• Section 2.1 – Description : ajouter une phrase à la fin de la section : « L’élevage biologique des animaux aquatiques se fonde sur la relation harmonieuse entre l’eau, les algues marines et les animaux d’aquaculture et le respect de leurs besoins physiologiques et comportementaux caractéristiques. »
• Section 2.2 – Définitions : préciser que les animaux d’élevage désignent les animaux terrestres. Ajouter les définitions suivantes : « L'aquaculture consiste dans la culture d'organismes aquatiques qui implique une quelconque forme d'intervention dans le processus d'élevage en vue d'améliorer la production et implique également la propriété individuelle ou juridique du stock en élevage ». (définition de l’aquaculture dans les Directives techniques sur la certification de l’aquaculture de la FAO, document accepté par le sous-comité sur l’aquaculture en 2010 et approuvé par le Comité des pêches de la FAO en février 2011); « système de recirculation fermée » désigne une installation qui n’a aucune connexion quelle qu’elle soit avec les eaux libres, y compris par la voie des effluents, et qui dispose d’un système de traitement de l’eau de rejet pour permettre sa réutilisation »; « système de confinement » désigne l’équipement pour l’élevage d’animaux d’aquaculture et la culture d’algues marines qui empêche la dispersion des organismes aquatiques concernés -- par exemple des cages (parcs en filet), des étangs et des bassins, des filières et des radeaux auxquels sont suspendues des cordes sur lesquelles se fixent les organismes et des poches en filet et des tréteaux; « espèce aquatique élevée localement » désigne tant les organismes aquatiques qui sont élevés dans leur aire de répartition naturelle que ceux qui, bien que hors de leur aire de répartition naturelle, sont élevés depuis au moins dix ans, comptés à partir de l’achèvement de deux cycles de production, sans effets négatifs sur les habitats ou les espèces indigènes et « cycle de production » désigne la durée de vie d’un animal d’aquaculture ou d’une algue marine du tout premier stade de la vie à celui de la récolte.
B) Modifications à l’Annexe I
Ajouter la section B.1 : Animaux d’aquaculture
Principes généraux
1. L’aquaculture est une activité importante qui contribue à l’approvisionnement en poissons et autres espèces marines dans un monde où les pêches sont hautement exploitées. Les produits de la pêche sont importants dans le commerce mondial et l’aquaculture en représente une composante qui gagne en importance avec le temps.
2. L’exploitation et la gestion des animaux d’aquaculture et des algues marines, en milieu confiné ou non, doivent respecter les principes de l’agriculture biologique. La biodiversité du milieu aquatique et la qualité des eaux environnantes doivent être maintenues.
3. Les producteurs aquacoles doivent appliquer en permanence un plan de gestion biologique pour guider l’exploitation de la ferme, eu égard particulièrement aux questions environnementales, afin de minimiser l’impact sur l’environnement et établir les mesures de contrôle à appliquer pour que cet objectif soit atteint chaque année. Le plan doit comprendre la décharge des nutriments, s’il y a lieu, et la réparation et la surveillance de l’équipement technique.
Emplacement
4. La nature de la zone d’élevage doit présenter les caractéristiques qui permettent la production de produits sûrs et de haute qualité sans effet négatif inacceptable sur les écosystèmes naturels environnants. Les installations d’aquaculture doivent être situées à des endroits où le risque de contamination est minimisé et où les sources de pollution sont peu probables et peuvent être contrôlées et atténuées.
5. L’eau utilisée en aquaculture doit être d’une qualité qui convient à la production d’aliments propres à la consommation humaine et par conséquent ne doit pas provenir d’eaux usées d’origine domestique ou industrielle conformément aux Directives techniques relatives à la certification en aquaculture de 2011 de la FAO.
6. L’organisme ou l’autorité de certification doit confirmer dès le début que l’emplacement de la ferme est approprié en réalisant une analyse des risques de sources de contamination potentielles par des substances interdites ou des contaminants inacceptables en production biologique. Il ou elle peut également établir les distances minimales qui doivent séparer les unités de production biologique de celles de production non biologique. Les autorités compétentes pourront établir les critères à appliquer aux distances de séparation.
Période de conversion
7. Les produits des animaux d’aquaculture peuvent être vendus en tant que produits biologiques lorsque ces directives auront été suivies pendant au moins une année. Dans les cas où l’eau peut être drainée et l’installation nettoyée et désinfectée, une période plus courte de six mois pourra être appliquée. Dans le cas d’emplacements marins non confinés, une période de trois mois pourra être appliquée. Durant la période de conversion, le stock ne doit pas être soumis à des traitements ou exposé à des produits qui ne sont pas autorisés en production d’aliments biologiques.
Origine ou stock
8. Il est préférable d’utiliser autant que possible des espèces locales pour l’élevage biologique. Après la période de conversion, si des animaux d’aquaculture biologique ne sont pas disponibles, un stock jeune provenant de l’aquaculture non biologique peut être introduit pour être élevé à condition que les deux derniers tiers de son cycle de production se fassent sous un régime de gestion biologique et que le stock soit sain. Le stock de géniteurs doit provenir d’unités de production biologique où le stock parent a été sous gestion biologique depuis au moins trois mois avant de servir à la reproduction. Il est interdit d’utiliser des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Règles de production applicables à l’élevage et à la reproduction
9. L’unité de production doit offrir un espace suffisant selon ce qui convient le mieux aux espèces concernées pour répondre à leurs besoins en ce qui concerne la densité de peuplement et le nombre par mètre cube ou par mètre carré de la surface. Il faut fournir une eau de bonne qualité répondant aux besoins des espèces et contenant assez d’oxygène et, dans le cas des animaux filtreurs, tenir compte d’autres facteurs nutritionnels dont ils ont besoin. La température et l’éclairage doivent convenir aux espèces élevées à l’endroit géographique particulier de l’exploitation d’élevage.
10. Les systèmes de confinement, lorsqu’ils sont utilisés, y compris les cages (parcs en filet) doivent être conçus, construits, situés et exploités de manière à réduire le risque d’échappement et tout autre impact négatif sur l’environnement et aussi à empêcher l’entrée d’espèces prédatrices.
11. Les systèmes de recirculation fermés sont interdits sauf pour les écloseries et les nurseries ou l’élevage d’espèces destinées à la production d’aliments biologiques pour les animaux en raison du fait qu’ils dépendent d'apports extérieurs et sont gourmands en énergie. Comme ils présentent des caractéristiques positives comme réduire les rejets de déchets et prévenir les risques d'échappement, cette interdiction pourra être revue plus tard lorsque l’on disposera de plus grandes connaissances sur leur compatibilité avec la production biologique.
12. Les conditions de reproduction doivent correspondre d’aussi près que possible pour ce qui est des conditions ambiantes à la situation naturelle des souches qui seront celles appropriées au type d’élevage.
L'induction polyploïde artificielle, l'hybridation artificielle, le clonage et la production de souches monosexes, sauf par tri manuel, sont interdits.
13. Les autorités compétentes ou d’autres organismes de contrôle reconnus doivent établir et diffuser des valeurs guides de densité maximale pour les espèces cultivées sous leur autorité, qui reflèteront le comportement naturel des espèces et seront conformes à leur bien-être.
14. Les autorités compétentes ou d’autres organismes de contrôle reconnus doivent également établir et diffuser des critères pour les systèmes de production aquacoles qui feront particulièrement référence au type de système, au débit d’eau, à la saturation en oxygène, à l’élimination des effluents d’élevage et, au besoin, à la mise en jachère.
Nutrition
15. Lorsque des aliments sont utilisés, les exploitations aquacoles doivent disposer de procédures pour éviter la contamination de ces aliments, qui seront conformes à la réglementation nationale ou correspondront aux normes internationalement acceptées. Ces aliments doivent répondre aux besoins nutritionnels de l’animal à ses divers stades de développement. Les matières végétales employées dans les aliments aquacoles doivent avoir été cultivées biologiquement et doivent toujours respecter les conditions exigées dans ces directives. Les poissons carnivores ne doivent pas recevoir une alimentation provenant de la même espèce, ni exclusivement à base de plantes de manière à répondre à leurs besoins physiologiques et à assurer leur bien-être. La portion de l’alimentation à base d’animaux aquatiques doit être constituée de farine et d’huile de poisson ou d’ingrédients provenant de poissons obtenus des sources suivantes :
• Animaux aquatiques élevés biologiquement et leurs résidus, ou
• Résidus de poisson pêchés pour la consommation humaine dans des pêches durables, ou
• Poissons et invertébrés pêchés dans des pêches durables.
Santé et bien-être
16. La prévention des maladies en aquaculture biologique se fondera sur les lignes directrices et les normes de l’OIE et sur les principes et les pratiques prévus pour les soins de santé des animaux d’élevage (animaux terrestres) dans ces directives, plus particulièrement l’Annexe I, paragraphes 20, 21, 22 et 24,et sur les points additionnels suivants :
• Garantir que l’emplacement et la conception de l’unité de production sont optimaux et que l’unité est nettoyée et désinfectée le cas échéant.
• Pour lutter contre les ectoparasites comme le pou du poisson, il faut utiliser des poissons plus sains au lieu de parasiticides dans la mesure du possible. Les traitements antiparasitaires sont limités à deux par an, hors les programmes obligatoires de lutte antiparasitaire. • L'utilisation de traitements allopathiques est limitée à deux traitements par an, hors vaccinations et programmes d'éradication obligatoires.
• Si les limites indiquées sont dépassées, les animaux d’aquaculture ne doivent pas être vendus sous le label biologique.
17. Le traitement hormonal ne doit pas être utilisé.
Transport
18. Les lignes directrices et les normes établies par l’OIE doivent spécifiquement servir de base normative. Les dispositions concernant la conservation et le transport du Code d’usages pour le poisson et les produits de la pêche (Section 6.3.5 du CAC/RCP 52-2003) doivent également s’appliquer.
Les poissons vivants doivent être transportés dans des bacs de conservation appropriés remplis d’eau propre qui répond à leurs besoins physiologiques pour ce qui est de la température et de l’oxygène dissous. Avant usage, les bacs doivent être nettoyés, désinfectés et rincés à fond. Il faut prendre des précautions pour réduire le stress durant le transport, particulièrement en ce qui a trait à la densité.
Mise à mort 19. Les animaux d’aquaculture doivent être manipulés de manière à leur épargner tout stress inutile. Les techniques de mise à mort doivent immédiatement rendre les poissons inconscients et insensibles à la douleur.
Ajouter section B.2 : Algues marines
20. Les algues marines récoltées peuvent être vendues en tant que produits biologiques lorsque ces directives ont été respectées. Les critères relatifs à l’emplacement des unités d’animaux d’aquaculture énoncés dans ces directives doivent être appliqués selon qu’il sera approprié aux unités de culture d’algues. Les critères relatifs à la conversion des plantes et des produits végétaux énoncés dans ces directives (Annexe I.A, 1-4) doivent être appliqués selon qu’il sera approprié aux unités de production d’algues marines. Si l’autorité compétente accepte une période de conversion de moins de 12 mois, cette période devra être d’au moins six mois.
21. Tant la culture que la récolte d’algues marines doivent être menées sur des sites qui répondent aux critères du paragraphe 4. Tous les producteurs d’algues biologiques établiront et appliqueront un plan de gestion biologique visant à faire en sorte que l’exploitation de l’unité de production n’ait qu’un faible impact sur l’environnement et à exposer les mesures de contrôle à prendre pour garantir que cet objectif est atteint chaque année.
22. La récolte d'algues marines comestibles et de parties de celles-ci, se développant naturellement dans la mer, est assimilée à une méthode de production biologique, à la condition que les quatre conditions de l’Annexe 1.A.9 soient respectées.
23. La culture doit être menée de manière durable à tous les stades allant de la collecte de jeunes algues marines à la récolte. La fertilisation doit être restreinte à la culture en étang. Les cordages et les autres équipements utilisés pour la croissance des algues marines doivent être réutilisés ou recyclés dans la mesure du possible. Les salissures marines seront de préférence enlevées par des moyens physiques.
C) Changements à l’Annexe 2
Une liste de substances pour nettoyer et désinfecter l’équipement et les installations est à établir et à ajouter à l’Annexe 2, Tableau 2 des directives.
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Connaissez-vous les gambas de Charente-Maritime ? (France 3 Poitou-Charentes)
Par Elodie Gérard
C'est l'autre star des bassins de Marennes-Oléron : la crevette impériale japonaise... made in Charente-Maritime.
Dans le bassin de Marennes-Oléron, ne poussent pas que des huitres. Des gambas y sont également élevées : il s'agit en fait de crevettes impériales japonaises.
Sur le littoral, les éleveurs ont ouvert leurs portes la semaine dernière afin de faire découvrir aux consommateurs ce produit trop méconnu.
L'impériale, qui se vend sur les étals aux alentours de 38 euros le kilo, se consomme plutôt poêlée, flambée au cognac ou à la plancha.
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La crevette impériale selon la tradition (Sud Ouest)
Bernard et Sophie Montauzier sont les seuls producteurs de crevettes impériales, membres de l'Acrima (Association crevette impériale des marais charentais), dans l'île d'Oléron.
«C'est le top de la crevette ! », plaisante, à demi-mot, Bernard quand on lui demande ce qui fait la particularité de la crevette impériale. Bernard et sa femme ont repris l'exploitation familiale depuis 1996 et sont ostréiculteurs à la base. « Mais avec la mortalité qui s'est intensifiée, on a dû se diversifier, on fait maintenant des palourdes, des huîtres et des crevettes impériales. » Avec une production qui atteint 200 kilogrammes par an, la crevette impériale reste une activité de complément pour le couple. Surtout que l'élevage de l'animal grisâtre - qui atteint une vingtaine de grammes - demande un protocole bien particulier, si on veut faire les choses dans les traditions comme Bernard et Sophie.
Protocole
« L'important est de bien travailler la claire afin d'éviter les parasites et les crabes », explique Bernard. L'impériale est un carnivore qui chasse pour se nourrir : « Nous, on ne veut pas les nourrir, alors on utilise un fertilisant biologique qui produit la proie des crevettes qui grandissent en faible densité, une crevette et demi au mètre carré en moyenne. »
La crevette impériale a, en plus, la particularité de très bien s'accorder avec les huîtres dans les claires puisqu'elle limite le développement des algues. Après trois mois, quand la mi-juillet arrive, vient alors le temps de la pêche qui se déroule la nuit. « Je mets le réveil tous les jours à minuit et demi ou 1 heure et je pose des filets dans les claires afin de faire les prélèvements en fonction des demandes. »
Le couple tient absolument à vendre le produit vivant sur les marchés et dans leurs points de vente grâce à des viviers, ce qui a d'ailleurs un côté ludique : « Quand les gens repartent, les crevettes bougent dans leur sac et parfois les clients nous racontent des anecdotes assez marrantes des crevettes qui sautent encore un peu partout dans la cuisine au moment de la cuisson », raconte Sophie.
Des portes ouvertes
Pendant quatre jours, les producteurs de Charente-Maritime, dont font partie Bernard et Sophie, ouvrent leurs portes afin de présenter au public leur méthode d'élevage. « L'idée c'est de valoriser un produit local dans la mesure où certaines personnes achètent des crevettes roses sur les marchés et pensent qu'elles sont produites localement alors qu'elles arrivent, par exemple, de Thaïlande », remarque Sophie.
L'impériale se consomme, d'ailleurs, rarement bouillie à l'eau avec de la mayonnaise, mais plutôt poêlée, flambée au cognac ou à la plancha. La chair ferme de l'impériale, qui n'a pas du tout le goût d'aliments d'élevage, a cependant un coût, 38 euros le kilo pour celle vendue par le couple, « mais le prix se justifie parce que c'est un produit de très bonne qualité ».
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