La production nationale s’élève à près de 800 000 tonnes chaque année :
- 250 000 tonnes de produits de l’aquaculture : huître, moule, truite, bar, daurade,...
- 550 000 tonnes de produits de la pêche : thon, sardine, saint jacques, baudroie, seiche,...
Parmi les 10 espèces majeures qui contribuent à plus des 2/3 des besoins alimentaires nationaux (directs et indirects), seules les huîtres et les moules sont produites principalement en France, le thon est pêché surtout par des armements français dans les eaux tropicales. Les 7 autres espèces sont importées des quatre coins de la planète.
Les espèces dont la consommation annuelle est comprise entre 100 000 et 200 000 tonnes (en équivalent poids vif), avec l'indication de la zone de production :
- Huître : France
- Moule : France, Hollande, Espagne, Chili,…
- Coquille Saint-Jacques + Pétoncles : France, Royaume-Uni, Argentine, Chili, USA, Canada,...
- Thon : Armements français dans l’Océan indien et au large de l’Afrique de l’Ouest,…
- Saumon : Norvège, Royaume-Uni, Chili, USA,
- Colin d’Alaska : Océan Pacifique Nord
- Autres poissons blancs (cabillaud, merlu, …) : France, Norvège, Islande, Afrique du Sud,
- Crevette : Equateur, Inde, Madagascar, Brésil, Indonésie,…
- Anchois : Pérou
- Chinchard : Chili
- Sprat + lançon : Norvège, Danemark,…
Anchois du Pérou, chinchard du Chili, sprat et lançon de Norvège et du Danemark constituent des espèces halieutiques de consommation indirecte réduites en farine et en huile pour l'alimentation des poissons et des crustacés issus de l'aquaculture. Les français consomment plus de 250 000 tonnes d'espèces carnivores issues des élevages comme saumon, crevette, truite, bar, daurade, turbot et autres. Philippe FAVRELIERE (modifié le 27 août 2010)
Autres articles :
- Ce poisson "Made in France" qui plombe la balance commerciale française
- En France, la consommation de poisson frais ne connait pas la crise
- Pas de crise économique dans le marché mondial du poisson
Bilan du commerce extérieur pêche et aquaculture pour 2011
FranceAgriMer
Données statistiques 2011
Ce document présente les résultats du commerce extérieur des produits de la pêche et de l'aquaculture pour l'année 2011, obtenu à partir des données de la DNSCE.
Sommaire
Répartition des principales catégories de produits et des principales espèces en 2011
Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur de 1980 à 2011 (tableau 1)
Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur 1997 à 2011 en poids vif (tableau 1bis)
Répartition des importations et exportations en 2011 par groupe d'espèces (tableau 2) et évolution par rapport à 2010 (tableau 2bis)
Evolution des échanges de 2009 à 2011
Evolution des échanges intra et extra communautaires de 2009 à 2011 (tableau 3)
Importations : principaux pays fournisseurs (tableaux 4 et 5).
Exportations : principaux pays destinataires (tableaux 6 et 7).
Importations, exportations et balance générale par espèce en 2011
Evolution des importations et exportations par espèce 2011/2010
Annexes par espèce
Evolution des importations et exportations de 2000 à 2011 pour les espèces principales
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FranceAgriMer : Les filières pêche et aquaculture en France
Les filières pêche et aquaculture en France
> Chiffres-clés
Production
Entreprises
Échanges
Consommation
Cahiers de FranceAgrimer
Edition 2012
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Sommaire
Production page 3
Ventes totales des produits de la pêche et de l’aquaculture
Ventes des produits de la pêche dans les halles à marée
Ventes des produits de l’aquaculture
Flotte de pêche
Entreprises d’aquaculture
Emplois
Entreprises page 15
Entreprises de poissonnerie
Entreprises de mareyage
Entreprises de transformation
Échanges page 19
Balance des échanges
Importations et exportations - Principales espèces
Importations et exportations par présentation
Importations et exportations par groupe d’espèces
Importations et exportations par zone géographique
Consommation page 25
Bilan d’approvisionnement
Achats des ménages
Achats de la restauration
Répartition des achats par circuit de distribution
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Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture
FranceAgriMer 2012
Edition juin 2012
Les données statistiques de FranceAgriMer / direction Marchés, études et prospective / édition 2012 /
Remarque personnelle : Ce rapport répond plus à une attente des transformateurs et distributeurs qu’à celle des pêcheurs français…
Ce rapport analyse la consommation française des produits de la pêche et de l’aquaculture d’une manière globale. Il ne distingue malheureusement pas la consommation des produits issus de la pêche française (futur Pavillon France) des produits étrangers. Sachant que la France importe près de 80% des produits halieutiques (pêche + aquaculture), la consommation globale reste sous l’influence des marchés internationaux… et tout particulièrement sur le marché du frais sous l’influence du saumon et du cabillaud importés en masse… Ce qui explique que les tendances des produits frais issus de la pêche française ne correspondent pas forcément aux résultats globaux.
Ce rapport « Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture » s’adresse principalement aux acteurs de la distribution. Pour une meilleure information des pêcheurs français (et notamment pour la mise en place de politique commerciale efficace à partir des organisations de pêche de l’hexagone), il serait nécessaire que FranceAgriMer fasse mieux la distinction entre la consommation des poissons « Pavillon France » et la consommation des poissons étrangers…
Ce rapport analyse :
- Achats des ménages pour leur consommation à domicile en 2011
- Achats de la restauration hors foyer en 2011
- Focus par espèce : Bar, baudroie, cabillaud, céphalopodes, crevette, églefin, grenadier, hareng, huître, langoustine, lieu noir, limande, maquereau, merlan, merlu, moule, pangas, perche, saint-jacques, sardine, saumon, sole, surimi, thon, tourteau, truite.
Pour plus d'informations sur les importations françaises : données et statistiques de FranceAgriMer et des Douanes
Douanes : Données Importation - Exportation des produits de la mer par espèce / Accédez aux résultats NC8 : annuels 2008, 2009 et 12 derniers mois cumulés (août 2009 - juillet 2010) et mensuels des 13 derniers mois
- FranceAgriMer : Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture – Bilan année 2009
- FranceAgriMer 2010 : Bilan annuel 2009 du commerce extérieur des produits de la pêche et de l’aquaculture
- FranceAgriMer : Les filières pêche et aquaculture en France / Chiffres-clés / Edition avril 2010
- Produits halieutiques : importations / exportations par présentation / par groupe d’espèces / par zone géographique / principales espèces (FranceAgrimer 2010)
Chiffres clés de la filière pêche et aquaculture, édition 2008 (OFIMER) :
Photographie Wikipedia : une assiette d'huîtres
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Revue de presse
Le 22 juin 2012
Dans la plaine du Cambodge brûlée par le soleil, où la poussière pique les yeux et bouche les pores de la peau, se dresse une minuscule habitation bâtie sur des pilotis en ciment. Elle abrite trois générations d’esclaves en fuite. Le chef de famille, Sokha (un pseudonyme), est de retour depuis peu, après deux ans de captivité. La maison est dans le même état que lorsqu’il l’a quittée : vide, avec quelques oreillers sales en guise de meubles. Des rais de lumière filtrent à travers les fissures des murs. Le bien le plus précieux de la famille, une truie, se dandine en grognant sous le plancher surélevé. Jusqu’à son évasion, en décembre dernier, Sokha était la propriété d’un capitaine de chalutier de haute mer. Ce Cambodgien de 39 ans, son jeune fils et deux de ses neveux avaient chacun été achetés pour environ 650 dollars [520 euros] via des intermédiaires leur ayant promis un travail au noir dans une conserverie de poissons.La conserverie n’existait pas. Introduits clandestinement en Thaïlande, les quatre Cambodgiens ont été embarqués sur un bateau en bois qui a pris le large sur une mer de non-droit. L’oncle de Sokha était tombé dans le même piège cinq ans plus tôt. Il avait réussi à s’échapper et avait mis en garde sa famille. En vain. Sokha a persuadé son fils, alors âgé de 16 ans, que, cette fois, l’aventure tournerait différemment. Bien entendu, il se trompait. “Nous étions contraints de travailler à l’œil et sans arrêt pendant parfois deux ou trois jours d’affilée, malgré le mal de mer et les vomissements, se souvient-il. Nous obéissions au doigt et à l’œil au capitaine.” Un capitaine qui proférait des menaces de mort pour maintenir son emprise sur l’équipage et n’hésitait pas à sortir son pistolet K-54 datant de la guerre du Vietnam. Une nuit, il a tailladé le visage de l’un des esclaves sous les yeux de l’équipage. “Vingt heures par jour, nous étions forcés de pêcher et de trier ce que nous remontions : maquereaux, crabes, calmars, poursuit Sokha. Mais le poisson n’était pas pour nous.”
Un marché axé sur l’exportation
A qui était-il donc destiné ? La réponse devrait faire tomber des nues tous ceux qui observent de près l’industrie de la pêche en Thaïlande, secteur générant plusieurs milliards de dollars. “C’est un marché axé sur l’exportation. Et nous savons vers quels pays ces produits partent”, indique Lisa Rende Taylor, du Projet interagences des Nations unies sur le trafic d’êtres humains (Uniap). “Il suffit de faire le calcul.”
La Thaïlande est le deuxième fournisseur de produits de la mer des Etats-Unis, avec une part de marché de 16 % de ces importations. En 2011, selon la Direction américaine des pêches maritimes, la Thaïlande a exporté 375.000 tonnes de poissons et de fruits de mer aux Etats-Unis pour une valeur dépassant 2,5 milliards de dollars [1,6 milliard d’euros]. Seul le Japon en consomme davantage.
En cette ère de mondialisation, les Etats-Unis apparaissent de plus en plus sensibilisés aux mauvais traitements subis par les pauvres qui, à l’étranger, les approvisionnent en produits de consommation. Il suffit de voir le succès remporté par le commerce équitable, l’indignation suscitée par les “diamants de sang” [qui financent des guerres en Afrique] et, plus récemment, le tollé provoqué par les conditions de travail inhumaines qui règnent chez les sous-traitants chinois d’entreprises comme Apple.
Mais l’assemblage des iPad est une sinécure comparé à l’esclavage pratiqué sur les chalutiers thaïlandais. Là, les conditions de travail sont aussi dures et exténuantes que dans les plantations américaines au XIXe siècle. Les plus chanceux parviennent à s’évader au bout d’un an ou deux. Les autres sont revendus encore et encore. Quand ils ne sont pas assassinés.
Il est de plus en plus difficile de nier que les gros importateurs de produits de la mer thaïlandais – Japon, Etats-Unis, Chine et Union européenne – profitent, de fait, du travail forcé. Les témoignages d’anciens esclaves, d’associations de pêcheurs thaïlandaises, de fonctionnaires, d’exportateurs et de travailleurs sociaux recueillis par le Global Post au cours d’une enquête de trois mois ont levé le voile sur une chaîne logistique qui repose sur l’esclavage. La complexité du réseau de chalutiers, bateaux-mères et grossistes indépendants contribue à masquer l’origine du poisson pêché par les esclaves bien avant que celui-ci ne soit débarqué à terre. C’est ainsi que nombre de patrons d’usines thaïlandaises ignorent par qui a été pêché le poisson qu’ils transforment avant de l’exporter.
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24 juin 2010
Le bilan carbone de la France plombé par ses importations (Actu Environnement)
Les émissions de CO2 françaises liées aux importations font augmenter le bilan carbone de l'économie du pays, indique l'Insee dans un rapport du 17 juin. L'institut s'intéresse aussi aux émissions des ménages, proportionnelles à leurs revenus.
Les émissions françaises de CO2 liées à l'activité économique se sont élevées à un peu plus de 400 millions de tonnes en 2005, soit 6,7 tonnes par an et par habitant. Cela représente 1,3% des émissions mondiales (32 milliards de tonnes), pour un pays dont la population représente 1% de la population mondiale et l'économie 3% du PIB mondial. C'est ce qu'indique l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son édition 2010 de ''l'économie française'', parue jeudi 17 juin.
Toutefois, une fois prises en compte les émissions de CO2 produites à l'étranger pour la demande finale intérieure française, les émissions françaises se sont élevées à près de 550 millions de tonnes en 2005, soit 9 tonnes par an et par habitant. Le volume de ces émissions françaises ''produites à l'étranger'' dépasse de 20% les émissions de l'appareil productif national !
Selon l'Insee, ''les trois quarts de ces émissions sont induites par les dépenses de consommation des ménages, principalement sur les postes du logement, du transport et de l'alimentation ; 10 % sont induites par les dépenses de consommation des administrations publiques et 15 % par l'investissement''. Si logement, alimentation et transport représentent 57% des dépenses des ménages, ces trois postent représentent 78% des émissions de CO2. ''Ce résultat n'a rien de surprenant, écrit l'Insee, puisque les ménages consacrent l'essentiel de l'énergie qu'ils achètent directement à se chauffer (fioul, gaz, électricité) et à se déplacer (carburant)''.
Sans surprise, plus un ménage est riche, plus il émet de CO2. ''Les 20 % des ménages les plus aisés induisent, via leurs achats, 29 % des émissions de CO2, alors que les 20% les plus modestes n'en induisent que 11%''. Enfin, plus les membres d'un ménage sont nombreux, plus la quantité de CO2 par personne liée à la consommation a tendance à décroître : les personnes célibataires induisent en moyenne 8,6 tonnes de CO2 par an, contre 4,1 tonnes pour les personnes vivant au sein d'une famille nombreuse. Victor Roux-Goeken
Etude de l’Insee : Du producteur au consommateur : les émissions de CO2 liées à l’activité économique en France (Insee juin 2010)
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