Le marché du poisson ne connait pas la crise économique mondiale !
Selon le dernier rapport de la FAO sur les Perspectives de l'alimentation - analyse des marchés mondiaux - le marché du poisson ne connait pas la crise économique mondiale. Il offre de bonnes opportunités de profit pour les acteurs du commerce international. Plus que le marché de la viande !!!
Le volume des échanges ainsi que les prix devraient augmenter en 2011, soutenus par une demande dynamique, en particulier des économies émergentes. La flambée des prix s’explique principalement par l’insuffisance de l’offre, qui, malgré une solide croissance de la production aquacole totale, reste inférieure à la demande pour un certain nombre d’espèces d’élevage, notamment le saumon atlantique, la truite, le bar, la dorade, le tilapia et le poisson-chat vietnamien. En outre, l’essor de la consommation intérieure de produits de la pêche locale, en particulier en Asie et en Amérique du Sud, limite les possibilités d’exportation.
Production halieutique en progression
La production mondiale devrait atteindre un nouveau record en 2011, d’environ 149 millions de tonnes. Cette augmentation est due à la fois à la croissance de la production aquacole et à une reprise des captures des petites espèces pélagiques en Amérique du Sud après une année 2010 peu fructueuse. Les captures d’autres espèces importantes, comme la morue de l’Atlantique, le lieu d’Alaska et le maquereau commun devraient également augmenter. Des quotas de pêche supérieurs et une offre accrue d’espèces sauvages indiquent que les mesures de gestion des pêches mises en oeuvre par de nombreux pays ont un effet positif à long terme sur la durabilité du secteur.
L’indice FAO des prix du poisson a atteint un niveau sans précédent en avril 2011. Cela signifie que la crise que le secteur a connue à la fin de 2008 et en 2009, qui a fait baisser les prix, les marges et les volumes échangés, fait désormais partie du passé pour la plupart des opérateurs. La demande est forte dans les pays en développement et reprend de la vigueur sur les marchés des pays développés. L’offre est en augmentation, mais les coûts, en particulier des aliments pour animaux, du travail et de l’énergie sont également en hausse, ce qui signifie que les consommateurs pourraient faire face à une hausse des prix du poisson tout au long de 2011.
Pour télécharger le document, cliquer FAO
Autres articles :
- Le commerce mondial du poisson reprend ses droits !
- Libéralisation du marché du poisson : Les pays du sud ont bon dos !
- G20 Agriculture : La faim de poisson
- Face aux importations, la pêche survivra dans l’innovation commerciale !
Pour aller plus loin....
Juin 2012
Perspectives de l’alimentation. Analyse du marché mondial du poisson
La forte demande de poissons et de produits de la pêche stimule la production aquacole mondiale et entraîne une hausse des prix. La production mondiale devrait croître d’au moins 2 pour cent en 2012, en raison d’une forte progression de la production aquacole.
Les échanges devraient rester soutenus et en 2012 la valeur des exportations devrait à nouveau augmenter.
Comparé aux autres denrées alimentaires, le marché mondial du poisson est plus dynamique...
Les cours mondiaux des denrées alimentaires semblent s’être stabilisés à un niveau relativement élevé d’environ 214 points, tel que mesuré par l’indice FAO des prix des denrées alimentaires. Bien que les perspectives concernant le second semestre de cette année et l’année prochaine indiquent une amélioration générale de la situation de l’offre, la demande reste forte, et en 2012 la facture mondiale des importations de produits alimentaires ne devrait que légèrement reculer par rapport au niveau record atteint en 2011.
Le marché des poissons et des produits halieutiques en bref
La demande soutenue de poissons et de produits de la pêche dope la production de l’aquaculture mondiale et fait grimper les prix, malgré une certaine résistance des consommateurs des marchés traditionnels du sud de l’Europe. La production globale en 2012 devrait s’établir à 157,3 millions de tonnes, en hausse de 2,1 pour cent, compte-tenu d’une augmentation de 5,8 pour cent de la production aquacole qui a largement compensé une légère baisse des pêches de capture, due aux restrictions des prises de petits pélagiques dans le Pacifique.
La forte demande de poissons s’explique par une augmentation de la consommation moyenne de poisson par habitant, qui a progressé de 1,1 pour cent en 2011 et qui devrait encore augmenter de 2,6 pour cent en 2012 pour atteindre 19.2 kg par an. Les poissons issus de la production aquacole devraient satisfaire l’essentiel de cette augmentation, mais du fait d’une réduction de l’utilisation de poissons comme aliments pour animaux en 2012, les pêches de capture contribueront également à la croissance de la consommation alimentaire de poissons.
Le commerce international devrait augmenter de 9,4 pour cent en 2012, soit un ralentissement par rapport à la croissance du commerce en 2011.
Les prix ont augmenté au cours des trois derniers trimestres, en particulier ceux des espèces de capture comme le thon, le hareng, le maquereau et le calmar. Les prix du poisson d’élevage ont connu des tendances inégales, le prix du saumon est en baisse par rapport à 2011, tandis que le repli de la production de crevettes d’élevage a fait grimper le prix des crevettes. L’indice FAO des prix du poisson a augmenté de 12,4 pour cent l’année dernière et devrait continuer à augmenter.
Pour plus de détails sur le marché mondial des différentes espèces halieutiques de capture et d'aquaculture : Global Fish Economy : 2012 Outlook Page 54
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Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2012-2021
Juillet 2012
La production agricole devra augmenter de 60 % sur les quarante prochaines années pour répondre à la demande croissante de produits alimentaires. Il sera essentiel d’accroître la productivité pour contenir les prix alimentaires, compte tenu de l’aggravation des contraintes de ressources, et pour réduire l’insécurité alimentaire mondiale.
Les prix agricoles se maintiennent à un palier plus élevé
Si, d’après les projections, les prix mondiaux de nombreux végétaux vont rester élevés, ils vont cependant baisser à court terme par rapport aux niveaux atteints en 2011, la production mondiale continuant de réagir aux prix élevés des dernières années, les stocks se reconstituant et la demande augmentant moins vite, dans un premier temps, sous l’effet de conditions macroéconomiques moins favorables. Suite…
Poissons - Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2012-2021
Le secteur du poisson devrait entrer dans une décennie marquée par des prix, mais aussi des coûts de production, plus élevés.
Situation du marché
Après la reprise de 2010, le secteur de la pêche et de l’aquaculture a continué de se développer en 2011 et début 2012, comme en témoigne l’augmentation de la production, de la demande, des échanges et des prix du poisson et des fruits de mer. Selon les données préliminaires, la production totale a atteint 154 Mt en 2011, la pêche de capture progressant de 2 % et l’aquaculture de 6 % par rapport à 2010. Les exportations totales de poisson frais et transformé (farine et huile de poisson comprises) ont battu un nouveau record en 2011, puisqu’elles ont représenté plus de 126 milliards USD, soit 16 % de plus qu’en 2010.
Compte tenu de la hausse de la demande, la consommation apparente de poisson par habitant dans le monde a atteint pour la première fois 18.8 kg (équivalent poids vif). Le poisson a constitué environ 16 % de la consommation mondiale de protéines animales et 6 % de la consommation totale de protéines.
En 2011, les prix du poisson ont tout d’abord enregistré une forte hausse pour ensuite s’infléchir légèrement en fin d’année et au début de l’année 2012, restant toutefois toujours plus élevés que ceux des années précédentes. L’indice FAO des prix du poisson indique qu’en moyenne les prix courants du poisson ont atteint des niveaux sans précédent, en passant par un record absolu en août 2011 (14 % de plus qu’en août 2010), après quoi les niveaux agrégés d’indice ont lentement régressé.
Durant les dernières décennies, les marchés mondiaux du poisson frais et transformé ont considérablement évolué. Depuis un certain temps en effet, les opérateurs de la filière (pêcheurs, aquaculteurs, négociants, transformateurs et détaillants) cherchent à exploiter de nouveaux créneaux, à réduire leurs coûts de production et à opérer des investissements rentables dans un cadre d’activité de plus en plus internationalisé. Les nouveaux produits et méthodes de production, la fragmentation et l’externalisation des activités de production, de même que la modification des chaînes de valeur témoignent de l’évolution et de l’adaptation permanentes des marchés mondiaux du poisson. Les pêcheries ont pour particularité de faire partie du patrimoine commun et leur gestion nécessite une coopération régionale et internationale pour assurer que les stocks de poissons sont exploités de façon durable et responsable.
Selon les projections, la production halieutique et aquacole mondiale devrait atteindre environ 172 Mt en 2021, ce qui marque une hausse de 15 % par rapport au niveau moyen de 2009-11. Cette hausse est à mettre au compte principalement de l’aquaculture, qui augmentera de 33 % pendant la période couverte par les Perspectives, la pêche de capture progressant quant à elle de 3 %. Cependant, la croissance de l’aquaculture devrait marquer le pas, le taux de croissance annuel moyen, qui était de 5.8 % durant la dernière décennie tombant à 2.4 % pendant la période considérée.
La production de poisson est l’une des sources de protéines animales qui se développe le plus vite. La production halieutique et aquacole mondiale devrait augmenter de 15 % pendant la période de projection. Cependant, avec une croissance de 33 % de sa production, l’aquaculture surclassera la pêche proprement dite et deviendra la principale source de poisson destiné à la consommation humaine en 2018.
Le secteur du poisson devrait entrer dans une décennie marquée par des prix, mais aussi des coûts de production, plus élevés. Sous l’effet de l’augmentation des prix des farines de poisson, de l’huile de poisson et des autres produits d’alimentation animale, le prix moyen des espèces d’élevage devrait connaître une hausse un peu plus élevée que celui des espèces sauvages pendant la période couverte par les Perspectives.
La mondialisation de la filière se poursuivra, une grande partie de la production totale de poisson (34%) étant destinée à l’exportation.
La consommation apparente de poisson par habitant devrait atteindre 19.6 kg en 2021, soit 16% de plus que le niveau moyen pour 2009-11. En raison de la hausse des prix du poisson, la croissance de la consommation de poisson devrait diminuer de 0.3 % par an durant la période de projection contre 1.7 % par an au cours de la précédente décennie.
Les économies émergentes s’arrogeront une part croissante du commerce mondial de produits agricoles, lui même en augmentation. Figureront au premier plan des pays comme le Brésil, l’Indonésie, la Thaïlande, la Fédération de Russie et l’Ukraine, qui investissent beaucoup dans l’agriculture pour stimuler leur capacité de production. En 2021, les pays en développement assureront la majeure partie des exportations de riz, de graines oléagineuses, d’huile végétale et d’huile de palme, de tourteaux protéiques, de sucre, de viande bovine, de volaille, et de poisson frais et transformé. Source : Ocde
Pour aller plus loin....
La dix-huitième édition des Perspectives agricoles, élaborée conjointement pour la huitième fois avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présente des projections à ...
Poissons et fruits de mer (cliquer sur les images pour lire)
Graphiques :
- Hausse des prix du poisson résultant de l'augmentation des prix de l'alimentation animale et de la forte demande
- La hausse des coûts enraye la baisse des prix du poisson
- L'aquaculture permet de maintenir le volume total de la production de poisson au-dessus de celui de la production de viande de bœuf, de porc et de volaille
- Les produits de l'aquaculture devancent ceux de la pêche dans la consommation humaine
- Une part croissante de la farine de poisson est tirée de déchets de poisson
- Croissance de la consommation par habitant, à l'exclusion de l'Afrique
- Volume des produits certifiés par le MSC
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Le 27 janvier 2012
2011, année des records de la pêche dans le monde
Selon la FAO, 2011 est l’année de tous les records dans la pêche et l'aquaculture et ce malgré la crise économique mondial :
- Record de l’offre avec 152 millions de tonnes
- Record des exportations avec 120 milliards de dollars US
- Record du prix en mars 2011
- Record de la consommation avec 17,8 kg de poisson/hab/an
La forte croissance continue de la production aquacole et la reprise de la pêche de capture après le recul de 2010 provoqué par El Niño, se sont traduites par une estimation de l’offre totale de poissons pour 2011 d’environ 152 millions de tonnes, le niveau le plus élevé jamais enregistré. Bien qu’une partie des augmentations de pêches de capture soit destinée à la production de farine et d’huile de poisson, la consommation de poisson destiné à l’alimentation humaine directe par habitant pourrait augmenter de 1,3 pour cent en 2011.
Le commerce a également été soutenu, en particulier durant la première moitié de l’année, mais avec quelques fléchissements des prix pour un certain nombre d’espèces au cours de la seconde moitié de l’année. Les valeurs des importations et des exportations en 2011 devraient enregistrer de nouveaux niveaux record malgré le ralentissement actuel. Le volume croissant des exportations pourrait représenter presque 120 milliards de dollars E.U., soit une augmentation de 11 pour cent par rapport à 2010.
L’indice FAO des prix du poisson a atteint un niveau sans précédent en mars 2011, après quoi les niveaux de prix ont baissé pour certains produits de la pêche.
Comme d’habitude, la situation n’est pas homogène. Des limitations de l’offre pour certaines espèces comme le thon, la crevette, le tilapia, le hareng et le maquereau ont entrainé des hausses des prix, alors que les prix du saumon de l’Atlantique d’élevage se sont effondrés en raison d’une augmentation des disponibilités.
Pour tous les détails sur le marché du poisson en 2011 : Perspectives de l'alimentation - Analyses des marchés mondiaux (novembre 2011), cliquer FAO
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Le 30 septembre 2011
Ubifrance : Les grandes tendances du marché des produits de la mer
* Développement de l’aquaculture mondiale et accroissement de sa part dans les apports halieutiques : de 2005 à 2009, elle est passée, selon la FAO, de 32 à 38%. Certaines espèces d’élevage comme le cobia ou le maigre, commencent à se faire connaître. D’autres, (bar, daurade, panga, tilapia, saumon, crevettes) tiennent une place croissante dans la transformation et la consommation. L’Espagne et l’Allemagne ont été en 2009 les deux premiers pays importateurs de panga. Ce poisson occupe la cinquième place dans le classement des 10 espèces favorites des Allemands ; il est présent au sein du top 10 des consommateurs belges.
*Forte augmentation des échanges commerciaux de produits de la mer, dans un contexte de raréfaction des ressources, de libéralisation du commerce international, et de délocalisation en Asie et Europe centrale et orientale de certaines activités de transformation.
* Forte hausse des coûts de production (coût des carburants, cours record du saumon ou de la crevette suite à productions en crise), l’approvisionnement en matières premières étant un problème crucial.
*Prolifération de labels et certifications écologiques, et nombreuses initiatives prises par la grande distribution en faveur de pratiques de pêche durable au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, aux Etats-Unis ou encore au Canada.
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Le 15 mai 2013
Un commerce vert est un impératif au développement durable
Le rapport du PNUE démontre que la promotion de l'économie verte dans six secteurs clés permet de créer de nouvelles opportunités commerciales
Cliquer Ici ou là pour accéder au dossier "Green Economy" du Pnue
Source : PNUE /UNEP
Rendre
le commerce international plus écologique représente une étape
essentielle afin d'atteindre le développement durable, et les pays en
développement (PED) sont bien placés pour aider à promouvoir cette
transition, selon un nouveau rapport diffusé aujourd'hui par le
Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
«
Aujourd'hui, dans un monde de plus en plus interconnecté où des
milliards de dollars en biens et services sont échangés chaque année,
rendre le commerce international plus écologique présente toujours des
défis, mais offre également des opportunités considérables », a déclaré
Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur
exécutif du PNUE. « Si nous voulons inverser le déclin de la
biodiversité à l'échelle planétaire, réduire les émissions de gaz à
effet de serre (GES), mettre un terme à la dégradation des terres et
protéger nos océans, il est impératif que le commerce international
devienne plus durable et contribue à la protection du capital naturel
des économies du monde en développement ».
Au
cours des deux dernières décennies, le commerce n'a cessé de s'élargir,
favorisant ainsi la croissance économique et le progrès et permettant
d'éradiquer la pauvreté dans les PED. Dans le même temps, toutefois,
l'augmentation du volume des échanges a exercé une pression
supplémentaire sur les ressources naturelles, entraîné l'accroissement
des émissions de GES et contribué aux inégalités sociales.
La
structure du commerce international montre que les PED, et en
particulier les pays les moins avancés (PMA), dépendent toujours
largement des produits basés sur les ressources naturelles et des
matières premières pour leurs exportations. Toutefois, afin d'atteindre
un développement économique durable à long terme, les PED doivent saisir
les opportunités tangibles et réelles qui leur permettront de
diversifier leur économie et de se positionner de manière à tirer parti
de la demande globale croissante pour des produits et services plus
écologiques.
Bien
qu'il ne représente encore qu'une faible part du marché international,
le commerce de produits certifiés et de biens et services
environnementaux est en hausse en termes absolus. Par exemple, le marché
mondial des technologies à basse émission de carbone et à haut
rendement énergétique, qui comprend les produits innovants dans le
domaine de la fourniture d'énergie renouvelable, devrait presque tripler
pour atteindre 2,2 milliards de dollars US d'ici à 2020.
Le
rapport intitulé « L'économie verte et le commerce ? tendances, défis
et opportunités », constate que les PED disposant d'abondantes
ressources renouvelables sont bien placés pour exploiter les
opportunités leur permettant d'augmenter leurs parts de marché dans le
commerce international des biens et services durables.
Le
rapport fait l'analyse de six secteurs économiques (agriculture, pêche,
forêts, manufacture, énergies renouvelables et tourisme) dans lesquels
les débouchés commerciaux existent, et identifie les mesures, telles que
les réformes politiques et la certification, pouvant aider les PED à
tirer parti de ces marchés.
Cliquer Ici pour télécharger le rapport "Green Economy and Trade : Trends, Challenges and Opportunities", le Rapport du PNUE sur L’économie verte et le commerce – tendances, défis et opportunités
Green Economy and Trade / Chapter 3 Fishery and Aquaculture
Cliquer Ici pour télécharger le chapitre consacré à la pêche et l'aquaculture
Extrait....
3.2.2 Trade and fisheries
Extrait....
3.2.2 Trade and fisheries
Fish and fish products are the most extensively traded commodities in the food sector. As shown in Figure 3, approximately 40 per cent of fish output is traded internationally (FAO 2012a). Furthermore, fishery exports are increasing significantly. The share of total fishery production exported in the form of various food and feed items rose from 25 per cent in 1976 to about 38 per cent or 57 million tonnes in 2010. In the same period, world trade in fish and fish products grew significantly also in value terms, rising almost thirteenfold from US$ 8 billion to US$ 102 billion. In 2011, despite the economic instability experienced in many economies, increasing prices and strong demand in developing countries pushed trade volumes and values to the highest levels ever reported. Despite some softening in the second half of the year, preliminary estimates indicate that in 2011 exports exceeded US$ 125 billion (FAO 2012a).
Due
to the high perishability of fish products, 90 per cent of trade in
terms of quantity (live weight equivalent) comprises processed products
such as frozen food and prepared and preserved fish (FAO 2012a).
Even
if not comparable with volumes of fish traded for consumption, there is
also considerable trade in aquarium or ornamental fish and supplies. An
estimated one billion ornamental fish are exported annually (Dykman
2012). The world export value in 2010 was over US$ 350 million. The main
exporting countries include Singapore, Malaysia and Thailand. Brazil
and Columbia are also significant exporters. The main importing
countries include Germany, Japan, Singapore, the US and the UK. The
figures for Singapore also include re-export, from imports from all
surrounding countries (Ploeg 2013).
Trade in fish products can play a key role in the growth strategies of many developing countries. In particular, fish trade represents a significant source of foreign currency earnings. Developing countries’ net exports of fish products have been increasing rapidly in recent years. There was a seven-fold increase from 1980 to 2010 – from US$ 3.7 to 27.7 billion. Fish exports of US$ 27.7 billion represented twice the value of exports of other key commodities such as coffee from the same group of countries. In 2010, 48 per cent of fish consumed in developed countries was imported from developing countries. This share has increased by 10 per cent between 2000 and 2010, and is expected to further rise in the near future due to the steady demand in developed countries coupled with a declining domestic fish production (FAO 2012a).
Remarque personnelle....
Commerce vert = Plus on commerce et plus on éco-labellise...
La pêche d'espèces sauvages déjà certifiée ou en cours d'évaluation complète enregistre des captures annuelles de près de 18 millions de tonnes métriques de fruits de mer. Cela représente environ 17% de la capture annuelle mondiale dans le secteur de la pêche d'espèces sauvages, et la demande dépasse largement l'offre. De plus, la valeur totale de fruits de mer d'élevage conformément aux normes de durabilité certifiées devrait atteindre 1,25 milliard de dollars US d'ici à 2015, comparé à 300 millions de dollars US en 2008.
Certaines des tendances relevées dans ce rapport illustrent ci-dessous ce potentiel dans les secteurs étudiés :
Agriculture : le
marché mondial des aliments et boissons biologiques devrait s'accroître
et atteindre 105 milliards de dollars US d'ici à 2015, par rapport à
une valeur totale de 62,9 milliards de dollars US en 2011. Ainsi, la
production de thé respectant les normes en matière de durabilité a
augmenté de 2 000% entre 2005 et 2009.
Pêche et aquaculture :
la pêche d'espèces sauvages déjà certifiée ou en cours d'évaluation
complète enregistre des captures annuelles de près de 18 millions de
tonnes métriques de fruits de mer. Cela représente environ 17% de la
capture annuelle mondiale dans le secteur de la pêche d'espèces
sauvages, et la demande dépasse largement l'offre. De plus, la valeur
totale de fruits de mer d'élevage conformément aux normes de durabilité
certifiées devrait atteindre 1,25 milliard de dollars US d'ici à 2015,
comparé à 300 millions de dollars US en 2008.
Forêts : au
début 2013, la surface totale de forêts certifiées à travers le monde
s'établit à près de 400 millions d'hectares, ce qui représente environ
10% des ressources forestières mondiales. Les ventes de produits ligneux
certifiés totalisent plus de 20 milliards de dollars US par an.
Industrière manufacturière : de
nombreux fournisseurs rendent leurs pratiques plus écologiques dans le
but de sécuriser leur positionnement au sein des chaînes
d'approvisionnement internationales. Cette démarche est illustrée, par
exemple, par une hausse de 1 500% du nombre de certifications ISO 14001 à
l'échelle mondiale dans la gestion de l'environnement entre 1999 et
2009.
Énergies renouvelables : depuis
1990, la croissance mondiale annuelle des capacités d'approvisionnement
en panneaux photovoltaïques, énergie éolienne et biocarburants
représente en moyenne respectivement 42, 25 et 15%. En 2010, les
investissements dans la fourniture d'énergies renouvelables ont atteint
211 milliards de dollars US, soit cinq fois plus qu'en 2004, et plus de
la moitié de ces investissements ont été réalisés dans les PED. Les PED
ont considérablement augmenté leurs exportations d'équipements destinés à
l'exploitation des sources d'énergie renouvelables tels que les
panneaux photovoltaïques, les éoliennes et les chauffe-eau solaires,
tout en élargissant leur potentiel afin d'exporter l'électricité issue
de sources renouvelables.
Tourisme : en
2012, le nombre de touristes internationaux a pour la première fois
atteint un milliard par an. Dans les PED, la part de marché dans cette
industrie est passée de 30% en 1980 à 47% en 2011 et devrait atteindre
57% d'ici à 2030. Le sous-secteur connaissant la croissance la plus
rapide dans le domaine du tourisme durable est l'écotourisme, qui est
centré sur les activités liées à la nature. De nombreux PED disposent
d'un avantage comparatif dans le secteur de l'écotourisme du fait de
leurs environnements naturels, leur patrimoine culturel et les
possibilités de circuits d'aventure.
«
Le passage à une économie verte peut ouvrir la voie à de nouveaux
débouchés commerciaux, qui à leur tour permettront de rendre le commerce
international plus durable », a déclaré M. Steiner. « Dans le même
temps, le commerce de biens et de services environnementaux est
manifestement un domaine dans lequel de nombreux PED possèdent un
avantage concurrentiel. Grâce à la mise en place de politiques et
régimes tarifaires adaptés, les PED sont bien placés pour encourager la
transition mondiale vers une économie plus durable ».
Le
rapport identifie plusieurs domaines dans lesquels des mesures
publiques et privées peuvent contribuer à soutenir les efforts des PED
afin d'accéder à des marchés plus écologiques sur le plan international,
à savoir :
Investissements publics dans les infrastructures économiques majeures,
l'assistance technique, les programmes d'éducation et de formation
ciblés, et l'accès à des ressources durables, telles que l'électricité
issue de sources d'énergie renouvelable.
Instruments basés sur les marchés,
notamment l'élimination de subventions qui encouragent la production,
la consommation et le commerce non durables, et des politiques
tarifaires qui prennent en compte les coûts réels de production et de
consommation, tant aux plans environnemental que social.
Cadres réglementaires qui soutiennent les industries vertes
et intègrent les enjeux du développement durable dans les plans de
développement nationaux et les stratégies de promotion des exportations.
Méthodes de production à faible consommation d'énergie et de ressources afin d'assurer la compétitivité à long terme sur les marchés internationaux.
Instances régionales et multilatérales
pouvant permettre la libéralisation du commerce de biens et services
environnementaux, la suppression de subventions néfastes pour
l'environnement, et offrir des possibilités d'action collective en vue
de relever les défis environnementaux et sociaux à l'échelle mondiale.
Créer des opportunités commerciales durables
peut impliquer que les fournisseurs doivent se conformer à un nombre
croissant d'exigences environnementales et sociales. Lors des
préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement
durable (Rio+20), plusieurs pays ont fait part de leurs inquiétudes à
l'égard des difficultés d'accès aux marchés d'exportation en raison de
la complexité des régimes de réglementation. En outre, le respect des
exigences peut se révéler onéreux, en particulier pour les petites et
moyennes entreprises.
C'est
pour ces raisons que le soutien de l'État et du secteur privé est
nécessaire afin d'aider les entreprises à rendre leurs production et
chaînes d'approvisionnement plus écologiques. De plus, la coopération en
matière de réglementation, l'assistance technique et financière et le
renforcement des capacités seront déterminants si les PED souhaitent
exploiter les nouvelles opportunités offertes par le commerce vert.
Le
PNUE, dans le cadre du Projet sur l'économie verte et les opportunités
commerciales commerciaux (GE-TOP en anglais), vise à identifier les
politiques et mesures qui permettraient aux PED de relever les défis et
répondre à la demande d'exportation de biens et services durables.
Suite
à ce rapport, qui représente la première grande réalisation dans le
cadre du GE-TOP, le PNUE passe à la deuxième phase de mise en ?uvre du
projet. En réponse aux appels lancés à Rio+20 pour davantage d'actions
de la part de la communauté internationale, le PNUE fournira aux PED une
assistance spécifique au secteur par le biais d'un processus inclusif
de consultation des parties prenantes pour qu'ils saisissent les
opportunités offertes par la transition vers une économie verte.
Note aux rédacteurs :
Ce
rapport a été rédigé grâce au soutien inextinguible de la Commission
Européenne, laquelle contribue à la réalisation du programme de travail
du PNUE tel qu'à travers ce projet par le biais d'un accord de
coopération stratégique avec la DG Environnement sous le programme
thématique pour l'environnement et la gestion durable des ressources
naturelles, dont l'énergie (ENRTP).
Pour
télécharger une copie du rapport ou pour obtenir plus d'informations
sur le Projet sur l'économie verte et les débouchés commerciaux du PNUE,
consulter le site suivant : www.unep.org/greeneconomy
Pour plus d'informations, contacter :
Nick Nuttall, Directeur des communications et porte-parole du PNUE
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Le 10 août 2013
Créer et relier des réseaux d’information sur le commerce international du poisson
La valeur des exportations, dans le monde entier, de poisson et de produits associés a connu une véritable explosion ces dernières décennies, passant de 15 milliards d’USD en 1980 à 130 milliards d’USD aujourd’hui. Parallèlement, la chaîne d’approvisionnement et de valeur du poisson a connu de profondes mutations, l’aquaculture s’est énormément développée et des améliorations extraordinaires ont été apportées à la logistique, à la distribution et au conditionnement, avec en toile de fond des préoccupations grandissantes en termes d’écologie et de durabilité. GLOBEFISH, l’unité de la FAO chargée de la collecte, de l’évaluation et de la diffusion d’informations et d’analyses sur le commerce international du poisson, a pratiquement trente ans d’expérience dans la mise en place de réseaux d’information régionaux
Cliquer Ici pour télécharger le document de 2 pages
La
valeur des exportations, dans le monde entier, de poisson et de
produits associés a connu une véritable explosion ces dernières
décennies, passant de 15 milliards d’USD en 1980 à 130 milliards d’USD
aujourd’hui. Environ la moitié de ce chiffre est le fait du monde en
développement, où les recettes nettes que les pays tirent de
l’exportation du poisson sont supérieures aux recettes combinées de
l’exportation du thé, du riz, du cacao et du café. Parallèlement, la
chaîne d’approvisionnement et de valeur du poisson a connu de profondes
mutations, l’aquaculture s’est énormément développée et des
améliorations extraordinaires ont été apportées à la logistique, à la
distribution et au conditionnement, avec en toile de fond des
préoccupations grandissantes en termes d’écologie et de durabilité.
GLOBEFISH, l’unité de la FAO chargée de la collecte, de l’évaluation et
de la diffusion d’informations et d’analyses sur le commerce
international du poisson, a pratiquement trente ans d’expérience dans la
mise en place de réseaux d’information régionaux. Mais elle va plus
loin en générant un effet multiplicateur grâce à la coordination du
réseau mondial FISHINFONetwork (FIN), qui relie six réseaux régionaux
englobant 85 pays. Ce réseau fournit le type d’informations commerciales
actualisées dont ont besoin toutes les parties prenantes – ministères,
bureaux d’étude marketing, secteur privé – pour veiller à ce que chaque
maillon de la chaîne d’approvisionnement assure le bon déroulement des
échanges commerciaux.
Plus d’un tiers de la production halieutique mondiale fait l’objet d’échanges commerciaux internationaux
mais, ces dix dernières années, ce commerce a changé de nature. La
mondialisation et la libéralisation des marchés, combinées à la
croissance économique des pays en développement, à la demande locale
croissante et à l’importance accrue de la production de l’aquaculture,
ont eu des incidences énormes sur le secteur halieutique mondial en
général, et sur le commerce du poisson en particulier. Par ailleurs,
alors que le commerce s’est libéralisé, la chaîne alimentaire s’est
allongée, rendant plus nécessaires les normes de contrôle de la qualité
garantissant la salubrité des produits consommés.
Alors
que les ventes du secteur halieutique dépendent de plus en plus du
commerce régional et international, il est devenu essentiel pour les
parties prenantes de disposer d’informations cohérentes, indépendantes
et correctes sur les marchés. L’unité GLOBEFISH de la FAO, créée en
1984, est reconnue comme un leader au niveau international pour la
collecte, l’évaluation et la diffusion d’informations et d’analyses qui
égalisent les chances des acteurs du marché halieutique mondial.
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