Gérard Carrodano. Pêcheur de poissons vivants

Pêcheur de poissons vivants est le plus beau métier du monde quand on aime la mer.

Envoûté par la mer et ses poissons depuis toujours, Gérard Carrodano après 30 ans de chasse sous-marine dont 12 ans au niveau international, s’est naturellement tourné vers une autre activité : La capture de spécimens vivants (géniteurs pour fermes aquacoles et spécimens pour aquariums publics).

Aujourd’hui plus qu’un métier c’est une passion professionnelle.

La mer, il faut la « vivre » et Gérard Carrodano aime à le faire partager. (in Poissons vivants de Méditerranée, le web de Gérard Carrodano).

Le documentaire : « Gérard Carrodano, sentinelle de la mer »

Paul le poulpe, c’est lui ! Pêché par Gérard Carrodano dans la baie de La Ciotat avant de devenir un devin mondialement célèbre dans l’univers du football.

Sentinelle de la mer : un « nouveau métier » créé sur mesure pour ce plongeur invétéré, spécialiste de pêche pour les grands aquariums, mais toujours et avant tout pêcheur artisan. Et fort en gueule quand il s’agit de soutenir cet art face à l’administration, et face aux « escrologistes » qui barrent l’accès au thon rouge, une espèce en voie de « prolifération », ou qui font du parc des Calanques une affaire politique sans grand rapport avec l’environnement…

« Le montage et le mixage ont été achevés il y a tout juste un mois et demi ! » : de première fraîcheur, que la projection en avant première, jeudi 14 juin au Théâtre du Golfe à La Ciotat, du film documentaire long métrage « Gérard Carrodano, sentinelle de la mer », co-réalisé par Gilles Ammar et Matthieu Mondoulet. Vivement sa diffusion sur le petit écran, pour découvrir ce métier a priori d’extraterrestre, non répertorié par l’administration : « votre activité me plaît », tel fut tout l’argumentaire de Matthieu Mondoulet. Mais fâché avec l’administration, Gérard Carrodano ? « Sentinelle, en soi, c’est un truc à la mode. Mais, un jour, l’Agence de l’Eau est venue me voir : j’avais l’avantage d’avoir vu ce qui se passait au fond ! ».
 
Je suis pêcheur et je resterai pêcheur

A 53 ans, la « sentinelle » de la mer a à son actif plus de 6000 plongées sous-marines : « je comptabilise les espèces invasives, les macro-déchets, j’inventorie les déchets nouveaux, j’examine la posidonie, etc. et tout cela forme un dossier consultable dans Aquapoisson. ». A ce jour, l’homme n’a aucun concurrent : « mais cela ne me dérangerait pas d’en avoir un ! ». D’abord pêcheur - «quand j’ai démarré, je ne savais même pas nager… » – Gérard Carrodano pêchait les oursins, le corail « une seule fois », jusqu’au jour où Denis Jaquemin passe lui-même de l’aqua€culture à l’aquarium de Monaco : l’aventure de la pêche d’espèces vivantes pour aquarium est lancée. L’administration s’en mêle encore ? « La loi prévoit la protection de la faune sauvage et des espèces domestiques : les poissons, c’est comme les chiens et les chats ! « Qu’à cela ne tienne, Gérard Carrodano se plie à l’exercice du capacitaire et fournit aujourd’hui une cinquantaine d’aquariums à travers l’Europe : « en France, en Italie, en Allemagne, en Suède également. » L’activité requiert plutôt du métier : « Les poissons ont besoin d’une phase de stabulation : au mieux, ils ne peuvent être livrés avant une semaine. Ils ne supportent pas non plus la moindre augmentation de température, qui leur crée de l’hyperactivité. Les poulpes, eux, doivent s’habituer à la captivité : souvent, ils crachent leur encre pour se défendre, et risquent de s’empoisonner. »

A 75% spécialiste de la capture de spécimens pour les aquariums, Gérard Carrodano n’en reste pas moins pêcheur : « je suis pêcheur et je resterai pêcheur. Je pêche l’espadon, et je revendique aussi le fait d’être pêcheur de thon : même s’ils ont oublié de me répertorier ! »

« Le Parc National des Calanques, ce qui me chagrine est que cela n’apporte rien à la mer »

Pour la suite lire dans L'Encre de Mer

Autres articles :

Photographie de la revue de L'encre de mer d’après un reportage d’Alain Ponchon et Philippe Joachim (Association Bleue Passion) qui a remporté le prix plongée Magasine du meilleur reportage sous-marin, au Festival mondial de l'image sous-marine 2009, à Marseille

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Le 23 octobre 2013

Aquaculture : un quatorzième bateau-vivier pour Sølvstrans

Le « Ronja Polaris » sera affecté à la Norvège. Le reste de la flotte est aussi présent au Chili, Écosse et Canada.

Source : Le Marin

Le norvégien Sølvstrans, premier armateur de bateaux viviers dédiés à l’aquaculture, doit prendre possession, d’ici la fin de l’année, du premier de ses deux navires commandés auprès du chantier espagnol Zamakona de Bilbao.

Le Ronja Polaris, qui coûte 30 millions d’euros, a une capacité de stockage de 3 200 m3. Dédié au transport de saumons et de truites, il est doté de trois vastes cales alimentées en oxygène et désinfectées par ozone. Il s’agit d’un nouveau design développé en commun avec Rolls Royce qui fournit aussi les deux moteurs Bergen et les deux propulseurs de ce navire de 75,80 mètres de long sous propulsion diesel-électrique. Comme tous les bateaux-viviers de Sølvstrans, il sera affrété. D’abord par Marine Harvest, le premier producteur mondial du saumon.

Le transport de poisson vivant est considéré comme un enjeu majeur par le pôle de compétitivité Aquimer, à Boulogne, qui vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt sur ce thème.

Aquimer veut exporter du poisson vivant

Aquimer, c’est le pôle français qui planche le plus sur la filière aval des produits de la mer. Depuis Boulogne, il planche sur de nombreuses innovations touchant à la valorisation et la transformation dans cette filière. Cette fois, il s’agit de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour le transport de poisson vivant. Une logistique encore balbutiante au plan mondial. Mais, « une fois maîtrisée, cette technique devrait permettre d’apporter une valeur ajoutée supplémentaire aux poissons pêchés ou élevés en France afin de conquérir de nouveaux marchés au grand export ».

Source : Le Marin

Entreprises, centres techniques, laboratoires de recherche, organismes de formation sont donc invités à soumettre leur candidature dès lors que leur projet concerne les aspects suivants : intégration des contraintes de transport du poisson vivant dans la chaîne logistique ; adaptation du matériel de transport ; sélection des espèces concernées ; outils de traitement de l’eau durant le transport ; alimentation des poissons ; anesthésie du poisson ; gestion des pathogènes. Date limite : le 8 novembre. Les dossiers sont disponibles sur le site d’Aquimer.

Appel à manifestation d'intérêt : Mise en place d'un module de transport innovant pour les poissons vivants

Le Pôle AQUIMER a souhaité lancer un Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) sur la problématique du transport du poisson vivant car, une fois maîtrisée, cette technique devrait permettre d’apporter une valeur ajoutée supplémentaire aux poissons pêchés ou élevés en France afin de conquérir de nouveaux marchés, notamment au grand export.

En quoi cet appel à manifestation d’intérêt peut vous concerner ?

L’objectif de cet A.M.I. est de pouvoir détecter et identifier :
- vos idées de projets,
- vos besoins en R&D,
- vos attentes en termes de partenariat,
- vos projets de recherche dans les thématiques de « la mise en place d’un module de
transport innovant pour les poissons vivants »

afin de :
- favoriser l’émergence de nouveaux projets,
- vous aider à concrétiser vos idées,
- identifier vos besoins (technologiques),
- vous aider à les financer.

Que vous fassiez partie d’une entreprise, d’un centre technique, d’un laboratoire de recherche, d’un organisme de formation, ayant un établissement en France et développant des activités, produits ou services, dans les domaines considérés par cet A.M.I : votre structure peut être concernée et éligible pour soumettre votre demande à cet A.M.I. 

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