Pêche et aquaculture : un atout pour l'aménagement des territoires côtiers
En suscitant l’échange d’expériences et de points de vue, les Rencontres halieutiques de Rennes se donnent ainsi pour ambition de défricher des voies nouvelles pour que la pêche et l’aquaculture jouent pleinement leurs rôles dans la dynamique de ces territoires....
IUCN avec l'appui financier de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID)
Extinction des espèces d’eau douce : une double perte
Source : IUCN
C’est la première fois qu’une étude qui regroupe et intègre l’information sur la valeur socio-économique des espèces d’eau douce et leur menaces au nord de l’Afrique est effectuée.
Les écosystèmes d’eau douce au Nord de l’Afrique, comme cela est le cas dans d’autres parties du monde, abritent des espèces dont les retombées socio-économiques sont directes et importantes pour les communautés locales. En effet, les espèces d’eau douce sont bien souvent source de nourriture, de matériaux de construction, de matières premières pour l’artisanat et de médicaments. Cependant, les espèces d'eau douce d'Afrique du Nord sont également confrontées à l'un des plus hauts niveaux de menace en Afrique continentale, avec 28% de tous les poissons, mollusques, crabes, libellules, hippocampes, et plantes aquatiques menacés d’extinction.
Télécharger le rapport, cliquer IUCN
Les résultats de cette étude coordonnée par le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN et supervisée par le Programme des Espèces de l'UICN, sont édifiants. La valeur socio-économique élevée des espèces d'eau douce est clairement démontrée, puisque qu’environ 46% des poissons et 28% des plantes sont utilisés d'une manière ou d'une autre par les populations. Malheureusement, les espèces d'eau douce qui constituent les écosystèmes des zones humides tendent à disparaître rapidement en raison de l'activité humaine, avec 25% de toutes les espèces utilisées en danger.
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Braving Troubled Waters
Sea Change in a Dutch Fishing Community
Rob Van Ginkel
2009
Cette étude ethnographique considère l'engagement des pêcheurs néerlandais avec les ressources limitées du monde marin, ainsi que les marchés capricieux et les interventions politiques qui régissent l'industrie de la pêche du début du XVIIIe siècle à nos jours. Plus précisément, elle se concentre sur les propriétaires-exploitants, les matelots, les épouses de pêcheurs et autres personnes impliquées dans les pêcheries de Texel, une île à l'extrémité nord-ouest des Pays-Bas. Élucider la façon dont les pêcheurs ont navigué sur des eaux dangereuses, à la fois dans un sens réel et métaphorique, pendant de nombreuses décennies, Bravant Troubled Waters offre un portrait d'une communauté à l'interface des processus locaux, nationaux et supranationaux.
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Aglia. Suivi socio-économique des filières pêche et aquaculture...
L'observatoire des pêches et des cultures marines du Golfe de Gascogne a rassemblé l'ensemble des données socio-économiques des filières pêche et aquaculture sur 10 ans.
Préambule...
La crise économique mondiale persiste depuis plus de trois ans et peine à se résorber avec les impacts conjugués de la flambée des prix des matières premières (énergie notamment), des prix des denrées alimentaires, de la crise financière et de la récession économique. Dans ce contexte, les secteurs de la pêche et de l'aquaculture conjuguent bon nombre de ces maux. D'autant plus qu'à ces effets conjoncturels, viennent s'ajouter les difficultés structurelles propres aux secteurs. Ce constat vaut bien au delà du cas français, et dans la mesure où les marchés alimentaires ciblés sont mondialisés, les effets sur les activités maritimes implantées sur nos franges littorales sont amplifiés.
Toutefois, même si les dommages sont loin d'être nuls, un premier simple constat permet de mettre en évidence une activité globale qui perdure. Sans un profond ancrage de ces activités primaires sur nos territoires et les aides au secteur, les chances de maintien auraient été minimes : peu d'autres secteurs de l'économie auraient résisté à de tels chocs (hausse des coûts d'exploitation, crise sanitaire,...). Le secteur des pêches maritimes et de l’aquaculture reste toujours essentiel dans la vie et l’alimentation des français.
Depuis maintenant 30 ans, la politique française des pêches maritimes et de l’aquaculture s’inscrit dans le cadre européen de la politique commune des pêches (PCP).
Que ce soit pour les pêches maritimes ou l'aquaculture françaises, les problématiques actuelles sont toutefois nombreuses. Spécifiques ou communes aux deux secteurs, elles deviennent de plus en plus urgentes avec la réforme de la Politique Commune des Pêches qui doit normalement avoir lieu en 2012, plus surement en 2013. Avec la nouvelle PCP, les décisions seront rapprochées du terrain : La gouvernance sera décentralisée (principe introduit dans les textes fondateurs par le traité de Lisbonne). Ainsi, les législateurs européens définiront le cadre général. Les Etats membres en collaboration avec les régions seront en charge de l'exécutif (édiction des mesures de mise en oeuvre). Toutefois, sur le plan international, l'Union Européenne aura compétence exclusive. Elle sera pleinement souveraine concernant les engagements internationaux et régionaux dans le secteur des pêches et de l'aquaculture.
Téléchargez le document en cliquant ICI.
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L’exposition au soleil et les risques pour la santé
Au sommaire du Culture Prévention n°8, l’exposition au soleil et les risques pour la santé :
- indicateurs et facteurs de risques (index UV et types de peau),
- risques pour la santé (coups de soleil… et cancer)
- mesures de prévention (éviter l’exposition et se protéger)
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Les VFI (Vêtement de travail à flottabilité intégrée)
Source : IMP
Guide d'achat des VFI Vêtements de travail à flottabilité intégrée
Pour télécharger le document, cliquer IMP
Lorsque la protection collective est insuffisante, le chef d’établissement doit mettre à disposition des travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI). Ces équipements, choisis en concertation avec les salariés, doivent être adaptés aux conditions de travail et aux risques professionnels rencontrés. La réglementation précise les devoirs du chef d’entreprise en matière de choix, de port, de conformité, de maintien en état des EPI, ainsi que les informations qui doivent être données à leurs utilisateurs, tout comme les obligations de ces derniers concernant la préservation de la santé.
L’équipement des marins en Vêtement de travail à Flottabilité Intégrée (VFI) est donc de la responsabilité de l’employeur et son maintien en état est l’affaire de tous. Le choix du VFI doit être guidé par l’évaluation des risques professionnels effectuée à bord des navires et retranscrite dans le document unique de prévention.
L’employeur peut librement choisir, conformément aux dispositions de la circulaire de la Direction des Affaires Maritimes (DAM) du 12 octobre 2007 entre des aides à la flottabilité de niveau de performance 50 ou des vêtements autogonflants de niveau de performance 100, 150 ou 275 utilisés alors comme des équipements de protection individuelle.
Si les VFI choisis sont d’un type 50 ou 100, ils ne peuvent en aucun cas remplacer la drome de sauvetage réglementaire.
Dès lors que l’employeur dispose de cette dernière à bord, il a satisfait aux obligations relatives à la détresse et au sauvetage et il peut donc ne retenir que des VFI de niveau de performance 50.
En 2011, plus de 20 marins professionnels ont été sauvés, en France, grâce au port systématique d’un VFI en situation exposée au risque de chute à la mer.
Réglementation et normes
- Lors des opérations de pêche ;
- En cas de travail de nuit, en l’absence de visibilité ou en cas de circonstances météorologiques défavorables ;
- Lors de trajets en annexes ou autres embarcations légères.
Le port de cet équipement de protection individuelle est également obligatoire en toute circonstance le justifiant, dont le capitaine est le seul juge, compte tenu du niveau de formation de l’intéressé.’’ Il prévoit par ailleurs, dans sont article 8 que : ‘‘Les conditions de mise à disposition, de maintenance, d’utilisation et de formation à l’utilisation des équipements de protection individuelle [...] sont applicables aux équipements de protection individuelle [...] fournis à bord des navires.....
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Internet, changer l’espace, changer la société
Internet, changer l’espace, changer la société
Les logiques contemporaines de synchorisation
De Boris Beaude
Collection : Société de la connaissance
Pour plus d'informations, cliquer Ici
Internet change notre rapport au temps, mais il transforme également en profondeur notre rapport à l’espace.
Aujourd’hui, internet n’est plus seulement un réseau informatique : c’est devenu un espace commun qui occupe une place croissante dans nos pratiques et se généralise à l’ensemble de notre existence. Facebook, Google, Youtube, les sites de vente en ligne et l’économie numérique sont devenus des éléments de notre quotidien.
Or, comme pour chaque espace, il est essentiel pour nos sociétés d’organiser et de le partager équitablement Internet.
De nombreuses questions se posent alors : qui organise cet espace ? Qui crée internet ? Y-a-t’il une gouvernance d’internet ? Une régulation d’internet ? A-t-il une limite que l’on peut définir ? Peut-on le réguler, en bloquer l’accès comme on ferme une frontière ? En quoi un tel espace change la société dans son ensemble ?
Dans cet ouvrage, Boris Beaude, géographe expert de la dimension spatiale de la télécommunication, démontre que nous devons cesser de considérer Internet comme un monde virtuel et qu’il faut l’aborder comme un espace réel.
Grâce à cette approche innovante, il apporte une réponse claire à tous les enjeux d’Internet. Il analyse en profondeur les problématiques posées par l’hybridation de ce nouvel espace avec les territoires, telles que les questions de gouvernance, d’économie, de transaction, de droit, de propriété, de valeur ou de responsabilité.
Cet ouvrage apporte un éclairage inédit qui rend les enjeux d’Internet plus lisibles, pour pouvoir en saisir toutes les opportunités et en maîtriser les dérives.
Il fournit des clés pour agir individuellement et collectivement afin que, face à Internet, notre société puisse faire les bons choix et évite le mur vers lequel nous risquons d’aller à grands pas.
Boris Beaude est chercheur au sein du laboratoire Chôros de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Avant de rejoindre l’EPFL, il a obtenu un doctorat de géographie humaine de l’université Panthéon-Sorbonne et a été maître de conférences pendant huit ans à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Ses recherches portent sur les conditions spatiales de l’interaction sociale. Il s’intéresse en particulier à Internet comme espace de reconfiguration de la production, de l’information, de la transmission et plus généralement de la coexistence…
Introduction. De quoi Internet est-il l’espace ?
« Nous n’avons pas toujours le regard adéquat pour appréhender les phénomènes émergents. Nous tendons à les approcher avec des grilles de lectures anciennes et nous concluons alors que rien n’a changé ».
Jacques Lévy, « Vers la société-monde ? », in M.-F. Durand, J. Lévy et D. Retaillé, Le Monde, espaces et systèmes, Dalloz-Sirey, 1992.
Et si Internet était réellement un espace au sein duquel avait lieu une part croissante de notre existence, de nos pratiques, de nos échanges, de notre culture ? Le monde contemporain est tellement plus lisible lorsque l’on réalise la qualité de l’un de ses espaces les plus importants. En assumant cette proposition, les virtualités qui se présentent à nous sont plus intelligibles. Il devient possible de s’en emparer et d’agir activement dans un monde certes incertain, certes complexe, mais aussi d’une immense richesse.
En une quarantaine d’années à peine, Internet s’est imposé dans le monde entier. Aucune technologie de communication n’a su répondre à ce point à des exigences si diverses. Internet peut être local et mondial, synchrone et asynchrone, symétrique et asymétrique, interactif et passif, visuel et auditif, permanent et éphémère : autant de propriétés qui correspondent généralement à des moyens de communication spécifiques, tels que la radio, la télévision, la presse écrite ou le téléphone.
Internet, pourtant si jeune, questionne profondément les modes d’organisation que nous avons élaborés sur des millénaires. Comme le firent l’écriture, l’imprimerie, le train, le télégraphe, la radio ou la télévision, Internet augmente notre capacité à agir, ensemble, sur des étendues de plus en plus vastes. À chaque nouvelle technologie de médiation, c’est la société dans son ensemble qui a été transformée par le renouvellement des modalités de l’interaction entre ses composantes (individus, objets, idées). De tels changements ont des incidences sur l’organisation de l’espace, mais aussi sur les transactions économiques, sur la politique, sur la culture et sur l’identité. Trop souvent, nous oublions à quel point notre existence est tributaire des moyens de maîtriser la distance qui nous sépare de notre environnement et plus particulièrement des réalités dont nous souhaitons le contact, l’échange et les qualités.
C’est pourquoi la virtualité d’Internet n’est pas celle que l’on croit. Elle ne s’oppose pas au réel, mais à l’actuel. Elle se trouve dans chacune de nos actions. Internet offre de nouvelles potentialités d’action et chacune des virtualités qui est ainsi actualisée, conjointement, change subrepticement le monde que nous vivons.
Si Internet mérite une attention particulière, c’est probablement parce que les virtualités qu’il offre sont en partie inédites et pour une grande part en devenir. Manifestement, Internet est devenu un haut lieu du monde contemporain, et il est urgent d’en comprendre les propriétés et les enjeux spécifiques. Car il s’agit non seulement d’une médiation, mais aussi d’un espace, réel, où se déroule à chaque instant un nombre considérable d’événements qui, aussi insignifiants soient ils, participent du Monde en devenir.
Faire une relecture spatiale de cet espace prétendument a-spatial est un impératif. Pour y répondre, il est indispensable de définir explicitement l’espace dont il est question, afin de mieux caractériser l’une de ses principales propriétés : sa capacité à être le lieu de pratiques déployées tant localement que mondialement. En cela, Internet n’est pas tant un lieu de synchronisation, mais surtout un lieu de synchorisation, à savoir un espace qui rend possible une action en commun : l’interaction.
Les propriétés spécifiques d’Internet ont en effet déstabilisé les acteurs territoriaux les mieux établis. La maîtrise du territoire leur assurait une telle rente de situation, qu’ils se satisfont peu d’un espace émergent dont ils n’ont qu’une maîtrise approximative. En une décennie, Google a bouleversé significativement notre accès à l’information. En à peine moins de temps, Wikipédia a remis en cause des valeurs importantes de l’ordre social, de la gouvernance, et de l’expertise. En quelques années, Facebook est devenu l’une des principales médiations entre les individus et Wikileaks a affecté des pratiques gouvernementales solidement ancrées.
Cela engage à prendre au sérieux la capacité d’Internet à créer des centralités inédites, dès lors qu’il autorise une concentration du pouvoir sans précédent. Internet rappelle, s’il le faut, que la société est faite de liens sociaux et plus généralement de contacts, qui supposent un espace d’interaction. Changer l’espace, de ce point de vue, c’est changer la société. L’économie et le droit comptent parmi les dimensions de la société les plus tiraillées par ce renouveau, tant la convergence du numérique et de la télécommunication bouleverse les fondements de la propriété, de la valeur, de l’expression, de la responsabilité ou de l’exclusivité. La gratuité, en particulier, a été érigée en modèle, portée par le coût marginal de reproduction, de stockage et de diffusion des œuvres numériques, au risque d’en négliger le coût de production, parfois considérable. La musique est un parfait exemple de bouleversement d’un secteur dont les principaux acteurs se sont vus dépassés par l’émergence de pratiques massives dont ils furent incapables d’endiguer la généralisation.
La capacité d’Internet à créer du contact réticulaire en dépit de la distance territoriale offre aussi une opportunité considérable d’organisation, de production et de coordination. L’intelligence collective, la sagesse des foules ou le crowdsourcing sont autant de notions qui ont émergé de ce potentiel. Certes, une part majoritaire de la population n’est pas vraiment impliquée dans ce processus. Mais il n’en demeure pas moins le témoignage d’une étape décisive de l’humanité qui, après le livre, la radio, le téléphone et la télévision, se trouve en mesure d’augmenter remarquablement sa capacité à échanger et à partager. On peut ainsi discuter et renouveler la connaissance dans des conditions autrement plus décentralisées qu’auparavant. Ce qui importe, ce n’est pas vraiment l’égale compétence ou légitimité des acteurs, mais leur non-détermination a priori. Il est non seulement question d’intelligence collective, mais peut-être plus encore de capacité distribuée : d’une augmentation du potentiel d’action individuel dans un monde commun. Devant de tels changements, il faut plus que jamais apprendre à apprendre. Il faut aussi repenser la gouvernance, en la conformant au moins à la complexité qui émerge d’une telle multitude d’expressions individuelles, dont l’œuvre est inégalement fructueuse, mais potentiellement vertueuse.....
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Actes de la Conférence mondiale sur l'aquaculture 2010
Ce document de la FAO - NACA, vous donne les résultats de la Conférence mondiale sur l'aquaculture 2010...
Il fournit des informations techniques complètes sur la façon dont l'aquaculture pourrait contribuer à lutter contre la pauvreté dans le monde et à améliorer la sécurité alimentaire dans les décennies à venir.
La Conférence mondiale sur l'aquaculture 2010 a réuni un large éventail de spécialistes et d'intervenants de renom ; elle a permis d'examiner l'état actuel et les tendances en matière de développement aquacole.
La Conférence a permis d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie de Bangkok 2000, et d’aborder les questions émergentes pertinentes en matière de développement de l'aquaculture, les défis pour l'avenir de l'aquaculture sur la base d'un consensus selon lequel l’aquaculture est un secteur déterminant de la production alimentaire mondiale, durable et compétitif.
Cliquez ici pour télécharger le document sur le site Web de NACA
Bilan du commerce extérieur pêche et aquaculture pour 2011
FranceAgriMer
Données statistiques 2011
Ce document présente les résultats du commerce extérieur des produits de la pêche et de l'aquaculture pour l'année 2011, obtenu à partir des données de la DNSCE.
Sommaire
Répartition des principales catégories de produits et des principales espèces en 2011
Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur de 1980 à 2011 (tableau 1)
Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur 1997 à 2011 en poids vif (tableau 1bis)
Répartition des importations et exportations en 2011 par groupe d'espèces (tableau 2) et évolution par rapport à 2010 (tableau 2bis)
Evolution des échanges de 2009 à 2011
Evolution des échanges intra et extra communautaires de 2009 à 2011 (tableau 3)
Importations : principaux pays fournisseurs (tableaux 4 et 5).
Exportations : principaux pays destinataires (tableaux 6 et 7).
Importations, exportations et balance générale par espèce en 2011
Evolution des importations et exportations par espèce 2011/2010
Annexes par espèce
Evolution des importations et exportations de 2000 à 2011 pour les espèces principales
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
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Suivi des résultats économiques et analyse financière des entreprises de pêche dans les régions de l’Aglia
Bretagne / Pays-de-Loire / Poitou-Charentes / Aquitaine
(1987-2010)
Mai 2012
Laurent Baranger, Jean-François Bigot, Arnaud Souffez, CAPACITES SAS - Filiale de l’Université de Nantes
Yves Perraudeau, LEMNA Laboratoire d’Economie et de Management de Nantes Atlantique - Université de Nantes
Pour télécharger le document cliquer Aglia
Lorsqu'on analyse la situation économique d'une entreprise, il est important de distinguer l'ensemble des volets de la rentabilité globale. Il est également important d’intégrer l'environnement de "l'entreprise" et les difficultés ou opportunités à venir. Cette remarque vaut particulièrement ici pour l'analyse économique qui vient d'être menée sur les entreprises de pêche. Car selon que l'on se focalise sur tel ou tel pan de l'analyse, le bilan peut être contrasté et les jugements plus mitigés.
Au-delà de la rentabilité d’exploitation, il est primordial de s’intéresser aux conditions de renouvellement des entreprises de pêche (les outils et les hommes) et plus précisément aux politiques d’accompagnement que les collectivités territoriales pourraient mettre en oeuvre. Dans un contexte de vieillissement des outils de production, de réduction des aides à l’investissement et de réflexions sur les droits à produire, les prises en compte des coûts d’investissement (au sens des coûts d’accès au métier) et des coûts de financement (autofinancement, garantie, etc.) sont primordiales afin d' assurer de bonnes conditions de rentabilité financière des entreprises de pêche....et un avenir au secteur
Sur l'environnement sectoriel, la pêche appartient sans aucun doute à une économie mondialisée. Les prix de vente de la production française dépendent fortement du contexte conjoncturel de l'économie mondiale. Les difficultés de marché de 2009 sont, de ce point de vue, très illustratives puisqu'elles étaient fortement corrélées au contexte espagnol. De la même manière, l'accès aux matières premières, et à l'énergie notamment, rappelle que les entreprises de pêche sont très dépendantes du contexte géopolitique du marché du pétrole. Dernier exemple, les navires français sont en concurrence avec d'autres navires étrangers qui n'appliquent pas forcément les mêmes règles sociales. De ce point de vue, une harmonisation progressive au niveau européen devrait être un premier pas indispensable pour limiter le dumping social.
Au niveau des facteurs de production, le constat reste le même depuis plusieurs années, et aucune anticipation n'apparaît. Les bateaux vieillissent en même temps que les marins qui les patronnent.
Si l'on doit juger de l'environnement sectoriel, beaucoup de point apparaissent donc comme un handicap pour s’assurer d’un avenir « durable ». Pourtant, une lecture plus optimiste est possible. Chaque année en France, de jeunes diplômés accèdent au secteur, des navires sont construits. La diversité des métiers présents sur les trois façades maritimes françaises offre un panel de produits conséquent aux consommateurs et la demande en produits de la mer reste dynamique.
Au niveau de l'exploitation des entreprises, les résultats sont plutôt satisfaisants. A 14 -15 % en moyenne, les taux de marge brute d'exploitation sont suffisants pour garantir une activité pérenne et sont quasiment 2 fois plus élevés que la moyenne observée dans l'industrie. Cependant, ce bilan ne doit pas masquer des faits inquiétants.
En premier lieu, la part de plus en plus importante de l'énergie dans le chiffre d'affaires des entreprises. En 2010, la charge de carburant pouvait représenter jusqu'à 27 % du CA moyen d'un segment, en 2008 c'était 30 %, en 2012, certaines projections conduisent à des estimations jusqu’à près de 40 %. La question que tout le monde se pose est jusqu'à quel niveau de prix les entreprises peuvent-elles tenir ? Une analyse prospective montre qu’à plus de 75 centimes le litre de gasoil au début de l'année 2012, le point de rupture est proche, voir atteint pour certains segments de métier. Une simple estimation, à activité constante, sur l'ensemble de l'échantillon que nous analysons, admet le prix de 0,86 €/ litre comme point de rupture. Cette estimation ayant été faîte sur différents métiers, les résultats vont entre 0,75 et 1,39 €/litre. A ce prix de rupture, les entreprises de pêche sont juste à l'équilibre financier ; elles peuvent faire face à leurs engagements bancaires mais n'ont plus aucune liquidité disponible et elles ne font plus aucune réserve. A 1 €/litre, l’ensemble de ces entreprises génèrent un résultat opérationnel nul et elles ne couvrent plus leurs emprunts.
Si cette situation est réellement alarmante, quelques éléments de l'exploitation des navires sont cependant positifs. Les rémunérations offertes pour le métier de marins pêcheur sont attractives puisque le niveau de salaire est 15 % supérieur au salaire moyen français (toutes activités confondues). Au final, les ratios d'exploitation sont plutôt bons et ils permettent de rembourser les emprunts contractés par les entreprises pour acquérir leurs bateaux. Aujourd'hui la rentabilité des capitaux investis est bonne (12,6 % en moyenne). C'est en deçà de la moyenne de l'industrie (13,1 %, source INSEE) mais supérieur à l'industrie automobile (8,8 %) et à l'industrie de l'énergie (7,5 %). Cependant l'âge des bateaux étant en moyenne de 25 ans, certaines unités doivent être remplacées. C'est ici que réside une autre difficulté majeure : l'accès aux sources de financement pour des outils de production qui coutent au moins 2 fois plus cher aujourd’hui que dans les années 1980.
L'investissement dans un bateau de pêche neuf aujourd'hui, compte tenu de la conjoncture énergétique notamment, peut permettre d'espérer un taux de rentabilité interne de l'ordre de 5% pour un investissement amorti sur 15 ans. Des travaux prospectifs menés sur la technologie hydrogène montre qu'elle pourrait être adaptée à la pêche et qu'un investissement dans cette technologie pourrait permettre un taux de rentabilité interne supérieur (6-7 %) (exemple pour un navire de 12 mètres polyvalent aux arts dormants). Renouveler la flotte avec des technologies favorisant la réduction de la dépendance énergétique demeure sûrement aujourd'hui l'enjeu prioritaire de la pêche de demain. Les conditions d'exploitation montrent que cette activité est viable même si un changement de modèle économique doit être envisagé. Enfin, l'accès aux sources de financement est également une problématique qui doit être traitée de manière collective, et le travail réalisé en ce sens par plusieurs régions littorales est encourageant. Des dispositifs spécifiques de fonds d'investissement compatibles avec les règles européennes permettront de favoriser un nouvel élan pour le secteur et les économies littorales.
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Comptage les 7 et 8 avril 2012
Iodde / Vivarmor / Conservatoire du Littoral / AAMP
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Compte-rendu et résultats
Pour la première fois, un comptage des pêcheurs à pied a été réalisé, à l’échelle des côtes françaises de l’Atlantique et de la Manche mer du Nord, par un ensemble coordonné d’environ 230 observateurs. Les premiers mots de ce rapport sont pour les remercier vivement, ainsi que les dizaines d’organismes très divers qui ont participé à l’aventure.
Pourquoi cette opération ? Parce que l’avenir de la pêche à pied récréative préoccupe de nombreux acteurs, à commencer par les pêcheurs eux-mêmes, les gestionnaires d’espaces côtiers, des organismes scientifiques, des observateurs de l’environnement… Cette activité est en pleine évolution, c’est un point qui ne fait pas de doute. Mais dans quelles proportions ? A quels niveaux ?
Dans quels endroits ? Peut-on prévoir son évolution future ? Quelles méthodes d’évaluation peut-on mettre en place pour accompagner la pérennité de l’activité ?
Et justement se pose cette question du nombre, question qui revient souvent dans les bouches des pêcheurs locaux, des habitués, mais aussi dans celles des néophytes et des autres utilisateurs de l’estran. Mais ce nombre n’a pas de dimension : suivant les personnes et les sensibilités on trouve qu’il augmente, qu’il baisse, qu’il est trop important… De ce nombre perçu, on tire parfois des conclusions, des représentations rassurantes ou dramatiques, mais généralement sans fondement.
Les pêcheurs à pied : nombreux ils sont, mais jusqu’à quel point ?
C’est pour commencer à répondre à cette question, et à tout ce qu’elle sous-tend, que cette grande opération de terrain a été menée. Ce rapport présente quelques-uns des résultats les plus significatifs d’un travail qui s’est avéré très riche en retombées, sur le plan des données recueillies et de la dynamique de réseau. A l’avenir, d’autres rapports, locaux ou nationaux, feront sans doute référence à cette première expérience.
Parmi les activités les plus traditionnelles des bords de mer, la pêche à pied tient une place particulière. En quelques décennies, cette activité a profondément évolué sur les estrans. D’une pêche de subsistance pratiquée par les habitants des communes littorales, l’essor du tourisme a contribué au développement d’une pêche de loisir accessible à tous, et dont un certain nombre de valeurs de liberté, de qualité de vie, de lien avec la nature, de réflexes ancestraux d’autonomie dans l’alimentation, exercent un pouvoir attractif de plus en plus fort dans la société moderne….
Résultats par types de milieux
Les milieux rocheux purs et mixtes (ou les substrats durs et meubles) sont les plus emblématiques de la pêche à pied. Lieux de découverte de l’activité pour des familles en séjour, qui y ramassent « crabes, bigorneaux et crevettes », ce sont aussi les estrans où se pratiquent les pêches d’amateurs plus assidus et motivés : étrilles, tourteaux, oursins, gastéropodes, huitres, moules, palourdes ou praires dans les zones sédimentaires qui peuvent leur être associés.
Si certaines pêches peuvent y être pratiquées à tout coefficient de marée, les zones rocheuses, souvent plus pentues que les zones sédimentaires, sont souvent le lieu des pêches de grands coefficients comme les crabes (étrilles et tourteaux principalement), les ormeaux, les pétoncles, les homards…, qui attirent en masse un public d’amateurs chevronnés dès que les coefficients de marées dépassent des valeurs de 100.
Représentant près d’un tiers de la surface des sites comptés lors de l’opération, les estrans rocheux ont accueilli un peu moins de la moitié de la fréquentation observée (43,67%).
Les milieux sableux et vaseux, ont été moins fréquentés lors de cette marée, ce qui est cohérent avec les travaux menés antérieurement. S’agissant de milieux où la diversité des espèces pêchées est plus faible et où, même si les grandes marées permettent d’accéder plus longtemps à des parties plus intéressantes du gisement, il ne se pratique pas (ou peu) de pêches spécifiques aux grandes marées, on n’observe pas d’effet de « charisme » des grandes marées aussi fortement que pour les zones rocheuses. De plus, ces zones sont souvent fréquentées de manière plus importante lors de la saison estivale, par un public différent…. Pour télécharger le document, cliquer Iodde
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L'Alliance Produits de la mer, programme international de SeaWeb, travaille avec l'ensemble des acteurs des filières pêche et aquaculture (pêcheurs, aquaculteurs, grossistes, distributeurs, chefs, restaurateurs, poissonniers) pour rendre le marché des produits de la mer durable sur les plans environnemental, économique et social.
Pêche Durable : le nouveau guide des espèces est disponible
Source : L'Hôtellerie / Restauration
Nous l'avons déjà évoqué de nombreuses fois, la ressource halieutique est en danger, les trois-quarts des espèces marines de la planète sont surexploitées ou exploitées à un niveau maximum. Et l'aquaculture qui se développe et représente aujourd'hui près de la moitié de l'offre mondiale de poissons ne représente pas la solution idéale.
Dans ce contexte, il est essentiel d'être bien informé sur l'état de la ressource pour passer ses commandes de poisson.
C'est le propos de SeaWeb/Alliance Produits de la mer avec le "Guide des espèces à l'usage des professionnels". La première édition de ce guide est parue en avril 2008. Ce guide a rencontré un tel succès auprès de l'ensemble des professionnels de la filière, que SeaWeb/Alliance Produits de la mer l'a mis à jour régulièrement sur la base des données scientifiques les plus récentes. La troisième édition est désormais disponible.
Les principales espèces sous l'angle de la durabilité
Cette 3e édition présente les principales espèces consommées en France, en Belgique et en Suisse, sous l'angle de la durabilité. L'ouvrage détaille l'état des différents stocks d'une même espèce, ainsi que les impacts des techniques de production. Il permet à un restaurateur de dialoguer avec ses grossistes, mareyeurs, ou poissonniers… avec tous ceux qui l'approvisionnent en produits de pêche et d'aquaculture pour contribuer à la préservation des ressources et assurer la pérennité de la filière.
Le guide liste, à côté de plus de 60 fiches espèces, les principales questions à poser à son fournisseur pour s'assurer de la durabilité de l'espèce achetée : Quelles espèces choisir ? Faut-il suspendre les achats d'espèces en danger ? Faut-il les reporter vers d'autres espèces durables ? Quelles pratiques de production favoriser ? Le guide contient également des entretiens avec plusieurs professionnels de la filière engagés dans la préservation de la ressource.
Le Guide des espèces est à la disposition des professionnels, pour vous le procurer il suffit d'adresser votre demande à guidealliance@seafoodchoices.org
ou par courrier à : SeaWeb – 51, rue Le Peletier – 75009 Paris
Il vous sera expédié en échange d'une participation aux frais d'impression et d'envoi.
Le Guide des espèces à l'usage des professionnels est également disponible en version numérique : Seaweb / Alliance Produits de la Mer
The National Diet of Japan
The official report of The Fukushima Nuclear Accident Independent
Investigation Commission
Executive summary
Michel de Pracontal
« Le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ont été des désastres naturels d’une ampleur qui a choqué le monde entier. Bien que déclenché par ces événements cataclysmiques, l’accident qui s’est ensuivi à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ne peut pas être regardé comme un désastre naturel. Ce fut un désastre profondément causé par l’homme – qui aurait pu et aurait dû être prévu et prévenu. Et ses effets auraient pu être atténués par une réponse humaine plus efficace. »
Ces lignes sont tirées du rapport de la commission d’enquête parlementaire japonaise sur l’accident de Fukushima (Naiic, ou National diet of Japan Fukushima nuclear accident independant investigation), dont une synthèse (en anglais) a été publiée récemment [1]. Ce rapport, peu traité par la presse, brosse pourtant un tableau dévastateur de l’action du gouvernement de Tokyo, des autorités nucléaires japonaises et de Tepco, l’exploitant de la centrale de Fukushima.
On y apprend que les populations ont été évacuées de manière « chaotique », au point que soixante patients hospitalisés sont morts « de complications liées à l’évacuation ». Le rapport révèle que la gravité de l’accident, souvent imputée à la fatalité du tsunami, est due à « une multitude d’erreurs et de négligences délibérées », qui expliquent l’impréparation de Tepco face aux événements du 11 mars 2011. Le rapport de la Naiic montre aussi que le gouvernement a diffusé des informations tronquées et inadéquates, répétant que les radiations n’entraînaient pas « d’effet immédiat pour la santé », et donnant au public « une fausse impression de sécurité ».
La commission parlementaire indépendante s’est appuyée sur une masse considérable d’informations : 900 heures d’auditions ont permis d’entendre 1 167 personnes – dirigeants de Tepco, responsables gouvernementaux, membres de l’autorité de sûreté nucléaire, etc. La commission s’est rendue dans douze municipalités qui se trouvent aujourd’hui dans la zone d’exclusion. Elle a recueilli 10 633 réponses à un questionnaire adressé aux habitants évacués. La commission a aussi relevé plus de mille commentaires de travailleurs qui se trouvaient à la centrale de Fukushima Daiichi, le 11 mars 2011.
Les révélations du rapport de la Naiic ne sont pas toutes inédites, mais c’est la première fois qu’autant d’éléments divergents de la version officielle se trouvent rassemblés dans un même document. Les enseignements qui se dégagent de cette somme d’informations peuvent être récapitulés en six points :
1. Des négligences sont à l’origine de l’impréparation de Tepco
2. L’accident nucléaire a sans doute été déclenché par le séisme, et pas seulement par le tsunami.
3. La gestion de la crise sur le site nucléaire a été confuse.
4. L’évacuation a été « chaotique ».
5. L’information et le suivi sanitaire des populations sont insuffisants.
6. Les travailleurs du nucléaire de Fukushima ont payé un lourd tribut aux radiations.
7. Fukushima a été un drame typiquement japonais, ou peut-être pas…
Texte intégral dans Europe Solidaire
Pour télécharger le rapport (Résumé en anglais), cliquer FukushimaPerspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2012
Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2012-2021
La dix-huitième édition des Perspectives agricoles, élaborée conjointement pour la huitième fois avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présente des projections à ...
Poissons et fruits de mer
Graphiques
Hausse des prix du poisson résultant de l'augmentation des prix de l'alimentation animale et de la forte demande
La hausse des coûts enraye la baisse des prix du poisson
L'aquaculture permet de maintenir le volume total de la production de poisson au-dessus de celui de la production de viande de bœuf, de porc et de volaille
Les produits de l'aquaculture devancent ceux de la pêche dans la consommation humaine
Une part croissante de la farine de poisson est tirée de déchets de poisson
Croissance de la consommation par habitant, à l'exclusion de l'Afrique
Volume des produits certifiés par le MSC
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Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs
Fondation d'utilité publique
Boulevard Paepsem 20 – 1070 Bruxelles
Avec le soutien de la Ministre de l’Environnement et de l'Energie de la Région de Bruxelles-Capitale
Remarque personnelle : Quel poisson manger ? Un poisson choisi uniquement sous l'angle environnemental...
Viande et poisson sont les aliments dont la consommation croît le plus rapidement, au niveau mondial. Si en Belgique nous consommons davantage de protéines animales sous forme de viande que de poisson; il en va différemment dans de nombreux autres pays. Les défis d’accroissement de la production pour faire face à une demande en augmentation et leurs enjeux environnementaux se posent avec acuité pour les deux secteurs mais avec des questions différentes. Dans ce dossier, nous avons voulu explorer les questions concernant la consommation de poisson.
Les océans recouvrent les deux tiers de notre planète et contiennent 80% de la biodiversité. De nombreux stocks de poissons et autres animaux aquatiques (mollusques, crustacés…) sont aujourd’hui surexploités et en danger d’extinction. L’aquaculture bien gérée peut constituer une solution ; malheureusement de nombreuses exploitations aquacoles se développent en entrainant de nouveaux problèmes : pollutions et déchets, destruction d’habitats naturels, fuite d’animaux d’élevage et compétition avec les espèces sauvages…
Ce dossier n'a pas pour objectif d'écrire une synthèse encyclopédique sur le sujet mais de rassembler les informations pertinentes pour le consommateur qui souhaite faire des choix durables en matière de consommation alimentaire. De nombreux dossiers d'information existent sur la pêche : ils seront référencés de telle manière que la personne qui souhaite obtenir plus d'information sur le sujet, puisse recourir facilement à des informations fiables. Les questions qui ont guidé notre recherche s'énoncent de la manière suivante :
- Quels sont les impacts environnementaux de la pêche et des choix de consommation en matière de poisson et autres produits de la mer ?
- Peut-on encore manger du poisson : En quelle quantité ? Quelles espèces ? Comment reconnaître ces espèces sur les lieux de vente ? A quel prix ? Existe-t-il des labels, des marques de qualité ?"
- Développer des propositions pour encourager une consommation de poisson plus durable
Après avoir exploré les données existant sur la pêche et ses impacts environnementaux, les outils existant en matière de pêche durable, nous avons enquêté dans les magasins pour évaluer si aujourd'hui les choix de consommation durables au rayon "poissons" sont possibles et encouragés.
Pour télécharger le document, cliquer Guide poisson=====================
Alors que les gouvernements s’apprêtent à consacrer l’Économie verte lors du Sommet Rio+20, ETC Group présente une réévaluation du pouvoir des entreprises et émet un avertissement selon lequel la course pour le contrôle de la biomasse perpétuera plutôt une économie motivée par la cupidité.
Pour télécharger le document, cliquer ETC Group
Problématique
Au cours de la période précédant le Sommet de la Terre (Rio+20) qui se tiendra en juin 2012, la perspective d’une grande transformation technologique débouchant sur une économie verte a été largement diffusée à titre de clé de la survie de notre planète. L’idée maîtresse consiste à substituer l’exploitation de la biomasse (cultures alimentaires et textiles, herbacées, résidus forestiers, huiles végétales, algues, etc.) à l’extraction du pétrole. Les tenants de cette notion entrevoient un avenir sans pétrole où la production industrielle (de plastiques, de produits chimiques, de carburants, de médicaments, d’énergie, etc.) ne dépendra plus des carburants fossiles, mais plutôt de matières premières végétales transformées à l’aide de plateformes de bioingénierie de haute technologie. Plusieurs des principales entreprises et des gouvernements les plus puissants du monde vantent les mérites de l’utilisation de nouvelles technologies – dont la génomique, la nanotechnologie et la biologie synthétique – pour transformer la biomasse en produits à forte valeur ajoutée.
Impact
Les plus importantes réserves de biomasse terrestre et aquatique sont disséminées à travers les pays du Sud, et sont surtout préservées par les paysans, les éleveurs de bétail, les pêcheurs et les habitants de la forêt, dont les modes de subsistance dépendent de ces réserves. ETC Group émet un avertissement selon lequel l'économie basée sur la biomasse occasionnera un accroissement de la convergence du pouvoir des entreprises et déclenchera la plus importante mainmise sur les ressources naturelles jamais observée depuis 500 ans. Les Maîtres du vivant issus du monde entrepreneurial sont sur le point de transformer la nature en biens de consommation selon une ampleur jamais égalée, de détruire la biodiversité et de délocaliser les populations marginalisées...
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Nouveau rapport de la FAO sur la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture
Selon les dernières statistiques, près de 30 % des stocks halieutiques sont surexploités
9 juillet 2012, Rome - Les pêches et l'aquaculture durables jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en garantissant des moyens d'existence à des millions de personnes.
La dernière publication-phare de la FAO sur l'état des pêches et de l'aquaculture présentée à l'ouverture de la 30ème session du Comité des pêches de la FAO, met l'accent sur la contribution vitale du secteur au bien-être et à la prospérité du monde, comme le soulignait également le récent Document de résultats Rio+20.
La Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2012 révèle que le secteur a produit un chiffre record de 128millions de tonnes de poisson destiné à la consommation - soit une moyenne de 18,4kg par personne - assurant à plus de 4,3 milliards de personnes 15 pour cent environ de leurs apports en protéines animales. Les pêches et l'aquaculture représentent aussi une source de revenus pour 55 millions de personnes.
"Pêches et aquaculture jouent un rôle vital dans l'économie mondiale, nationale et rurale, souligne le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Les moyens d'existence de 12 pour cent de la population mondiale en dépendent directement ou indirectement. Les pêches et l'aquaculture apportent une importante contribution à la sécurité alimentaire et la nutrition; elles sont la principale source de protéines pour 17 pour cent de la population mondiale et pour environ 25 pour cent dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier".
Selon Árni M. Mathiesen, chef du Département FAO des pêches et de l'aquaculture, "les pêches et l'aquaculture apportent une contribution vitale à la sécurité alimentaire mondiale et à la croissance économique. Toutefois, le secteur est confronté à toute une série de problèmes tels qu'une mauvaise gouvernance, des régimes d'aménagement des pêches précaires, des conflits sur l'utilisation des ressources naturelles, le recours persistant à de mauvaises pratiques halieutiques et aquicoles. Sans compter le manque d'intégration des priorités et des droits des petites communautés de pêcheurs et les injustices liées à la discrimination des femmes et au travail des enfants".
Renforcer la gouvernance
La FAO exhorte les gouvernements à déployer tous les efforts possibles pour garantir des pêches durables à l'échelle mondiale. Le rapport fait remarquer que de nombreux stocks halieutiques marins contrôlés par la FAO restent soumis à de fortes pressions. Selon les dernières statistiques disponibles, près de 30 pour cent de ces stocks sont surexploités, un léger fléchissement par rapport aux deux années précédentes, quelque 57 pour cent sont pleinement exploités (c'est-à-dire que les prises atteignent ou avoisinent le rendement constant maximal) et seulement 13 pour cent ne sont pas pleinement exploités.
"La surexploitation a non seulement des répercussions sur l'écologie, mais elle amenuise également la production halieutique, avec des effets négatifs d'ordre social et économique", affirme le rapport. "Pour accroître la contribution des pêches marines à la sécurité alimentaire, aux économies et au bien-être des communautés côtières, des plans de gestion efficaces doivent être mis en place pour reconstituer les stocks surexploités".
Le renforcement de la gouvernance et de la gestion des pêches s'impose. Le rapport soutient que la promotion d'une pêche et d'une aquaculture durables peut servir de levier à une meilleure gestion des écosystèmes en préconisant des mécanismes tels que l'adoption d'une approche écosystémique fondée sur des systèmes de pêche équitables et responsables.
Production mondiale de poisson
En 2010, les pêches de capture et l'aquaculture ont produit quelque 148 millions de tonnes de poisson pour une valeur estimée à 217,5 milliards de dollars EU.
La production aquicole est un des secteurs de production animale à plus forte croissance, et qui continue à croître plus vite que la croissance démographique - tendance appelée à perdurer.
Le poisson et les produits de la pêche sont parmi les denrées alimentaires les plus échangées dans le monde. A la suite d'un fléchissement en 2009, le commerce mondial a repris son essor sous l'effet d'une demande soutenue, de politiques de libéralisation, de la mondialisation des systèmes alimentaires et d'innovations technologiques. En 2010, il a affiché un chiffre record de 109 milliards de dollars et devrait atteindre un nouveau record estimé à 125 milliards de dollars en 2011....
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Les truites de pisciculture prennent leur envol....
Cliquer ICI pour la vidéo
Alevinage par hélicoptère: plus de 150 000 poissons dans les lacs de montagne Ariégeois (Ariegenews)
Le département de l’Ariège demeure une destination phare des pêcheurs de truites de l’hexagone au regard de la diversité de son réseau hydrographique (torrents, lacs de montagne, lacs de plaine) et la richesse de ses espèces piscicoles.
La Fédération de pêche a pour vocation la gestion et la protection de ces milieux: suivi des espèces piscicoles, qualité des cours d’eau mais également approvisionnement en poissons des lacs et cours d’eau.
Les alevinages répondent aux besoins halieutiques de renouvellement mais aussi aux demandes touristiques.
Chaque année Jean Louis Fugairon, vice-président de la Fédération de Pêche de l’Ariège organise l’alevinage des lacs de montagne: les bébés truites ou saumon qui ont vu le jour à la pisciculture fédérale d’Auzat sont conditionnés et héliportés dans le lacs de montagne.
Cela demande une organisation précise et une importante préparation en amont: «sur les 250 lacs de montagne répertoriés, nous allons aleviner 63 lacs du côté ouest de la chaine des Pyrénées en partant du Vicdessos jusqu’au Couserans.
Ils sont alimentés en poissons en fonction de plusieurs paramètres: profondeur, superficie, minéralité, fréquentation, etc… au total ce sont 150 000 jeunes poissons qui y seront déversés lors de cette journée un peu particulière où les bénévoles des AAPPMA* concernées sont mobilisés» précise le responsable de la fédération.
La journée commence tôt le matin pour installer ce dispositif désormais bien rodé.
Les techniciens de la fédération préparent les alevins en suivant une feuille de route précise pour chaque lac: au final ce seront 95 000 alevins de truites farios, 37 000 saumons de fontaine, 33 000 truites arc en ciel et 6000 truites de Bouillouse qui seront déversés dans des lacs dits «bassines» c’est-à-dire déconnectés du réseau hydrographique naturel....
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Saumons d'élevage : du bio dans le bassin ?
A Bon Entendeur, une très bonne émission de la TV Suisse RST.ch
Manger du poisson et surtout du saumon, poisson gras plein d'oméga 3, c'est bon pour la santé ! Un message qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, nous en consommons de plus en plus, mais avec la surpêche, les mers se vident, alors l'homme a inventé l'aquaculture : le problème, c'est que l'aquaculture conventionnelle n'est vraiment durable non plus. Alors, l'aquaculture bio est-elle une partie de la solution ?
Le bio, ça marche aussi sur l'eau
A Bon Entendeur : Plateau avec Luc mariot
La polyculture, une piste à défricher pour l'aquaculture
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Guide des espèces 2012 de Produits de la Mer
Synthèses utiles et pratiques, résumant l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur un poisson, un coquillage, un mollusque ou un crustacé, les fiches espèces publiées au fil des ans dans PdM sont réunies dans un seul et même ouvrage de 174 pages.
Mises à jour, classées par univers de consommation et par ordre alphabétique, les fiches ont été complétées cette année par une rubrique « Regards sur l’avenir ». Objectif ? Répondre aux questions d’aujourd’hui : que pensent les scientifiques, les ONG de l’état des stocks, de la production ? Quelles initiatives les pêcheurs et les États ont mis en place pour préserver l’environnement et la ressource ?
Un recueil à consulter tout au long de l’année pour en savoir plus sur les espèces, les techniques de pêche, d’aquaculture et la pensée des consommateurs.
Prix de vente : 30€ l’exemplaire (ou offert avec votre abonnement)
Pour l'acheter, cliquez ici
Pour feuilleter quelques pages de présentation, cliquez ici
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Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture
FranceAgriMer 2012
Edition juin 2012
Les données statistiques de FranceAgriMer / direction Marchés, études et prospective / édition 2012 /
Remarque personnelle : Ce rapport répond plus à une attente des transformateurs et distributeurs qu’à celle des pêcheurs français…
Ce rapport analyse la consommation française des produits de la pêche et de l’aquaculture d’une manière globale. Il ne distingue malheureusement pas la consommation des produits issus de la pêche française (futur Pavillon France) des produits étrangers. Sachant que la France importe près de 80% des produits halieutiques (pêche + aquaculture), la consommation globale reste sous l’influence des marchés internationaux… et tout particulièrement sur le marché du frais sous l’influence du saumon et du cabillaud importés en masse… Ce qui explique que les tendances des produits frais issus de la pêche française ne correspondent pas forcément aux résultats globaux.
Ce rapport « Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture » s’adresse principalement aux acteurs de la distribution. Pour une meilleure information des pêcheurs français (et notamment pour la mise en place de politique commerciale efficace à partir des organisations de pêche de l’hexagone), il serait nécessaire que FranceAgriMer fasse mieux la distinction entre la consommation des poissons « Pavillon France » et la consommation des poissons étrangers…
Ce rapport analyse :
- Achats des ménages pour leur consommation à domicile en 2011
- Achats de la restauration hors foyer en 2011
- Focus par espèce : Bar, baudroie, cabillaud, céphalopodes, crevette, églefin, grenadier, hareng, huître, langoustine, lieu noir, limande, maquereau, merlan, merlu, moule, pangas, perche, saint-jacques, sardine, saumon, sole, surimi, thon, tourteau, truite.
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
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Marennes. Une bande dessinée « made in Oléron » (Sud Ouest)
À l'occasion de la sortie de la BD « Sylvère et Dédé », une réception était organisée vendredi dernier au musée de l'île d'Oléron où les auteurs locaux Bilout et son complice Ludo (Philippe Couteau et Ludovic Nadeau pour les intimes) étaient accueillis par Patrick Moquay, président de la Communauté de communes et maire de Saint-Pierre et Micheline Humbert, adjointe au maire du Château-d'Oléron, collectivités qui ont soutenu cette publication.
Au fil de pages très colorées, on retrouve le coup de patte de Ludo avec ses personnages hauts en couleur et des dialogues qui ne manquent pas de sel, le condiment préféré de Bilout. Avec « Sylvère et Dédé », le lecteur vit les aventures de deux marins pêcheurs, ces autochtones que connaît bien Ludo pour avoir été lui-même marin-pêcheur, Bilout ayant quant à lui tâter l'ostréiculture, ce qui explique sans doute sa passion pour les perles…
« Nous voici à la Cotinière, haut lieu (noir ou jaune) de la pêche en Oléron. Ici, dit-on, " Ou tu es pêcheur ou tu es poisson ". Les pêcheurs professionnels ont la patience des étrilles (crabes fameux dont le vrai nom local est " batailler "), il convient donc de les caresser dans le sens des écailles sinon ils deviennent vite rugueux. »
Avec un tel préambule, on est fixé sur ce qui attend le lecteur en feuilletant cette BD « made in Oléron » qui égratigne un peu les travers (de port bien entendu) des autochtones et des baignassoutes qui trouveront sans doute au long des pages les codes pour aller sans encombre à la rencontre de la faune et de la flore oléronnaise.
Humour et tendresse font bon ménage avec Sylvère et Dédé, personnages à peine caricaturaux et bourrés d'humour, comme le sont les autoportraits des deux auteurs à la fin de la BD.
« Sylvère et Dédé, la pêche met l'bas » de Bilout et Ludo. Le Croît vif. collection Générale. Album 230x300. 48 pages 16 euros.
Rio+20 s’ouvre… Le 7e continent se découvre !
Découvrez cet excellent documentaire de Jean-Christophe Victor (Dessous des cartes)
Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme six fois la France.
Des îles de déchets plastiques dans les océans ?
Par le jeu des courants marins, mais avant tout par l'utilisation par l'Homme de plastiques de tout genres et sous toutes formes (bouteilles, sacs, filets de pêche...), et leurs rejets volontaires ou non dans l'environnement, certaines zones des océans sont pollués par des millions de tonnes de débris de plastique.
Découvrez ce phénomène à travers cet excellent documentaire.
Partagez cet article autour de vous. Sensibilisons le plus grand nombre de personnes à ce type de pollution. Ainsi, avant de jeter le moindre déchet par terre ou dans l'eau, aussi petit soit-il, peut-être y penserons-nous à deux fois ! Source : Bioécologie
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Les poissons d'élevage sont-ils stressés ?
Auteur : Michel Girin
Editeur : Quae, Versailles, France
Sorti le : 31/05/2012
La présentation de l'éditeur
À force de surexploitation, la pêche décline, alors que les marchés sont de plus en plus demandeurs. L'aquaculture en profite pour s'installer solidement sur les étals. Mais sa croissance inquiète. N'est-elle pas en train de détruire des milieux fragiles ? d'ajouter d'autres pollutions dans des zones déjà fortement agressées ? Ne va-t-elle pas reproduire les dérives de l'agriculture, poissons «aux hormones», bourrés d'antibiotiques et de pesticides, OGM dangereux pour la nature et le consommateur ?
Les professionnels ont trois objectifs : l'amélioration de la qualité des aliments, l'utilisation de matières premières végétales dans la composition des aliments et le respect de l'environnement littoral.
En 80 questions, ce livre aborde toutes les rumeurs, toutes les inquiétudes, toutes les accusations, sans tabou, en vue d'éclairer une activité longtemps décriée pour son manque de perspectives et critiquée aujourd'hui pour son succès.
L'auteur
Michel Girin, docteur es sciences, a consacré 24 ans de sa vie professionnelle à la recherche et au développement de l'aquaculture. Il a publié en 1991 L'aquaculture adulte, réflexion sur son expérience de l'activité. Maintenant en retraite, il s'est attaché à faire un point accessible au grand public d'un acquis professionnel qui l'a conduit à intervenir dans plus de soixante pays.
Extrait de l'avant-propos
Les poissons d'élevage sont-ils stressés ? ce titre, choisi par l'éditeur pour piquer votre curiosité, n'est qu'une des 80 questions plus ou moins candides sur l'aquaculture auxquelles il m'a été demandé d'apporter ici une réponse aussi claire et aussi objective que possible. Vous en mesurerez toute la diversité en parcourant la table des matières. Elles ne couvrent certainement pas tous les aspects de l'aquaculture, mais elles en couvrent une très large partie.
Ma première rencontre avec l'aquaculture ne date pas d'hier. Après deux ans de recherche en écologie marine, j'ai fait partie, en 1970, des premiers recrutés dans la toute nouvelle équipe de recherche en aquaculture du Centre national pour l'exploitations des océans (Cnexo), à Brest. J'y ai été chargé de la maîtrise de la reproduction et de l'élevage larvaire des poissons marins, les poissons plats en particulier. Cela m'a donné le privilège d'être le premier au monde à obtenir la métamorphose de larves de turbots en turbotins identiques à l'adulte, à partir d'oeufs pondus par des reproducteurs captifs.
En 1978, une opportunité m'a été offerte de passer au développement, dans le cadre d'une société d'ingénierie aquacole. Les hasards de la vie professionnelle m'ont conduit ensuite vers le conseil en matière de développement des pêches, de l'aquaculture, du commerce des produits de la mer et finalement de lutte contre les pollutions accidentelles. Le moteur du passage à cette dernière étape était l'impact des pollutions accidentelles sur l'aquaculture, la pêche et le commerce des produits de la mer. J'ai ainsi totalisé quarante-deux ans d'activité professionnelle intense, avec des missions sur le terrain dans plus de soixante pays, qui m'ont permis de faire une large moisson d'images étonnantes, séduisantes et parfois choquantes, d'engranger une multitude de souvenirs, souvent heureux, parfois amers. Pour ne citer qu'un de ces souvenirs, j'ai vu un homme pleurer en découvrant qui j'étais. Cela s'est passé en Galice. Le Fonds international pour l'indemnisation des pollutions accidentelles du transport pétrolier m'utilisait pour contribuer à l'évaluation des demandes de dommages causés par la marée noire du pétrolier Aegean Sea. Nous venions d'arriver chez un éleveur de turbots, un autodidacte. Sans nous laisser le temps de nous présenter, il m'expliquait avec passion les techniques qu'il employait, droit sorties de la thèse de doctorat d'un scientifique français, le Dr Michel Girin, son modèle. Pour me convaincre, il a ouvert un exemplaire largement écorné et couvert d'annotations de la thèse de ce scientifique. J'ai posé ma carte de visite sous le nom de l'auteur. Il m'a regardé avec des points de stupéfaction et d'interrogation dans les yeux, a bondi de sa chaise et nous a quittés sans un mot. Son fils l'a suivi, pour revenir quelques minutes plus tard et nous dire «Mon père pleure. C'est l'émotion de voir le Dr Girin en personne. Il va bientôt revenir.» Il est effectivement revenu au bout d'un moment et nous avons fait du bon travail ensemble : nous parlions le même langage.
Lorsque j'ai quitté l'aquaculture, poussé dehors par un nouvel actionnaire majoritaire avec lequel je n'avais pas de langage commun, j'ai rassemblé tout ce que je n'avais pas réussi à faire comprendre à ce repreneur dans un livre, L'aquaculture adulte, publié en 1991 par les éditions Aqua Presse. Ce livre se voulait une référence pour toute personne s'intéressant aux perspectives et au développement de l'aquaculture. Nombre de lecteurs ont eu la gentillesse de me dire qu'ils y avaient trouvé de l'intérêt et une certaine logique dans l'analyse. En épilogue, j'y avais hasardé quelques pronostics sur l'aquaculture du début du XXIe siècle. Ils ne se sont pas tous vérifiés. Mais deux paragraphes de la dernière page n'ont pas pris une ride vingt ans après. Les voici, en souvenir : «L'aquabusiness est en route, un aquabusiness qui fourmille d'abus et d'aberrations, parce que telle est la nature humaine. Ici et là, périodiquement, éclatent des scandales : ententes illicites, dumping, vente de produits hors normes, utilisation d'hormones chargeant les chairs d'eau intracellulaire. Source : La Passion du livre
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Marine and coastal environment
The european environment
State and outlook 2010
European marine regions include the north-east Atlantic and Arctic oceans, and the Mediterranean, Black and Baltic seas. Human activities — such as fishing, aquaculture and agriculture — and climate change cause large and severe impacts on Europe's coastal and marine ecosystems. The EU objective of halting biodiversity loss by 2010 has not been met in either the coastal or the marine environment. Recognising the need for an integrated ecosystem-based approach to reduce pressures, the EU Integrated Maritime Policy allows for the development of sea-related activities in a sustainable manner. Its environmental pillar, the Marine Strategy Framework Directive, aims to deliver 'good environmental status' of the marine environment by 2020, and the Common Fisheries Policy will be reformed in 2012 with the aim of achieving sustainable fisheries. Complementary policy efforts include the EU Water Framework Directive and other freshwater legislation, and the Habitats and Birds Directives.
Published by EEA (European Environment Agency) / Nov 28, 2010
Pour télécharger le document, clique EEA
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Hazardous substances in Europe's fresh and marine waters
Chemicals Water Coasts and seas
Technical report No 8/2011
Chemicals are an essential part of our daily lives and are used to produce consumer goods, to protect or restore our health and to boost food production, to name but a few examples. Some chemicals, however, are hazardous, raising concerns for the environment and human health. Hazardous substances are emitted to fresh and marine waters via a number of pathways and can have detrimental effects on aquatic biota. Humans can be exposed to hazardous substances in water through the ingestion of contaminated drinking water and the consumption of contaminated freshwater fish and seafood. A wide range of legislation now exists in Europe to address the release of hazardous substances to the environment, including water. New challenges exist, however, including the issues of chemical mixtures and emerging pollutants.
Published by EEA (European Environment Agency) / Jul 15, 2011
Pour accéder au document cliquer EEA
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GEO5 - L’avenir de l’environnement mondial
Résumé à l'intention des décideurs
PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement
Juin 2012
Le cinquième rapport sur L’Avenir de l’environnement mondial offrira une analyse scientifique des raisons pour lesquelles la planète doit réorienter d’urgence son développement 20 ans après le Sommet de la Terre tenu à Rio en 1992.
GEO-5 met en évidence non seulement la gravité des changements et des défis environnementaux qui se font jour dans le monde entier, mais montrera également que dans beaucoup trop de régions les changements environnementaux s’accélèrent et poussent la planète vers les points de bascule.
En tant qu’évaluation de l’état, des tendances et des perspectives de l’environnement mondial établie par l’ONU qui fait le plus autorité, le rapport GEO-5 et le processus consultatif à l’échelle mondiale sur lequel reposent ses conclusions offrent aux gouvernements et aux sociétés, à la veille de Rio+20, des prévisions scientifiques susceptibles d’engendrer une évolution environnementale positive à titre de contributions à la réalisation du développement durable.
Le présent résumé de GEO-5 pour les décideurs fournit un instantané de l’état actuel de l’environnement et de la performance de la planète dans la réalisation des principaux objectifs internationalement convenus. Il expose en outre les approches, les réponses et les options de politique prometteuses qui sont propres à favoriser une transition vers une économie verte sans exclusive et un siècle durable.
Pour télécharger le document, cliquer Pnue
Océans
Un certain nombre de conventions, de protocoles et d’accords ont été institués aux niveaux mondial, régional et sous-régional pour protéger le milieu marin contre la pollution. Ils favorisent en outre une utilisation intégrée et durable des ressources marines et côtières ainsi qu’une gestion écosystémique de l’eau.
Malgré ces accords mondiaux, les signes de dégradation persistent. Ainsi, le nombre des zones côtières eutrophiques a augmenté considérablement depuis 1990 – au moins 415 zones côtières ont connu une grave eutrophisation et 13 d’entre elles seulement sont en train de se rétablir. Le nombre des poussées signalées d’intoxication paralytique par fruits de mer (IPFM), dues par exemple à la toxine produite par des efflorescences algales dans des eaux eutrophiques, est passé de moins 20 en 1970 à plus de 100 en 2009. Dans les 12 mers étudiées entre 2005 et 2007, c’étaient les côtes de la mer d’Asie de l’Est, du Pacifique Nord, du Pacifique Sud-Est et de la mer des Caraïbes qui étaient les plus touchées par les détritus marins, et celles de la Caspienne, la Méditerranée et la mer Rouge qui l’étaient le moins. Une absorption excessive de CO2 atmosphérique provoque une acidification des océans dont on postule qu’elle constitue une menace majeure pour les communautés des récifs coralliens et pour les coquillages et crustacées. De nouvelles études sont nécessaires pour mieux apprécier l’étendue, la dynamique et les conséquences de ce processus.
Une gestion durable des zones côtières et des ressources marines, notamment par le biais des zones marines protégées, passe par des mesures nationales, une coordination efficace et une coopération à tous les niveaux.
Biodiversité
Les zones protégées couvrent désormais 13 % de la superficie terrestre totale et comportent de plus en plus de zones gérées par des communautés autochtones et locales. Des préoccupations demeurent, cependant, car les zones protégées sont souvent isolées les unes des autres. On peut remédier à cela en créant des couloirs biologiques entre les zones protégées. Moins de 1,5 % de la superficie marine totale est actuellement protégée, alors que l’objectif d’Aichi pour la biodiversité convenu au niveau international dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique (CDB) vise à protéger 10 % des zones côtières et marines d’ici à 2020.
Des politiques, des réglementations et des mesures ont été adoptées en vue de minimiser les pressions sur la biodiversité, et notamment de réduire la perte d’habitats, la conversion des terres, les charges de pollution et le commerce illégal d’espèces menacées d’extinction.
Ces actions ont également encouragé la récupération d’espèces, une récolte durable, la restauration des habitats et la gestion des espèces exotiques envahissantes.
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Mars 2012
CESER Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de Loire, Bretagne
La pêche de coquillages, une activité ancestrale
La pêche de coquillages pour la consommation humaine est une activité ancestrale apparue dès la Préhistoire.
Des amoncellements de coquilles d’huîtres et de moules sont ensuite retrouvés autour des habitations des zones côtières datant de l’Antiquité. L’huître était alors si commune qu’à Athènes, où est née la démocratie, on utilisait sa coquille comme bulletin de vote servant à bannir un citoyen jugé indésirable (de là vient le mot d’ostracisme).
Au Moyen-âge, les huîtres étaient consommées par les populations aisées dans les villes et constituaient un plat de pauvres dans les régions de production.
A la Renaissance, de nombreux marchands d’huîtres à l’écaille firent leur apparition à Paris, ville qui faisait une grande consommation d’huîtres.
A partir du 18ème siècle, l’exploitation des ressources augmenta prodigieusement. Partout, on prélevait de plus en plus et la pénurie s’annonçait. Dès 1750, on tenta de protéger la ressource par des réglementations, très difficiles à faire accepter par les populations locales dont la survie dépendait de cette activité.
La naissance de l’ostréiculture moderne
C’est au milieu du 19ème siècle que naît l’ostréiculture moderne : ce terme traduit le passage de la cueillette des huîtres sauvages à leur élevage. En France, un système de plancher-collecteur est inventé afin de collecter les larves
– appelées alors naissain – en période de reproduction des huîtres. Le naturaliste Victor Coste, étudiant le captage et l’élevage du naissain, expérimente les premiers parcs d’élevage à Arcachon puis en Baie de Saint-Brieuc.
Il s’inspire pour cela de techniques romaines qu’il adapte : c’est en effet un Romain, Sergius Orata, qui inventa le premier système de parc à huîtres et parvint ainsi à faire grossir dans des lagunes des huîtres provenant du littoral, ainsi qu’à fixer les larves d’huîtres sur des branches d’arbres, maîtrisant ainsi l’ensemble du cycle de vie.
Les parcs se multiplient donc sur le littoral français, atlantique, mais également en Méditerranée, avec des techniques de plus en plus perfectionnées.
C’est en 1868 que la langue française intègre le terme ostréiculture.
L’histoire récente de l’ostréiculture : une succession de trois espèces
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’huître plate (Ostrea edulis) est la seule espèce présente dans les eaux françaises.
Elle fut alors fragilisée et se raréfie progressivement, jusqu’à disparaître totalement en 1920 à Arcachon et en Charente. En Bretagne, on assiste à un regain de production de l’huître plate à partir de 1929 : elle atteint 24 000 tonnes en 1970. Victime de deux parasitoses en 1973, la production retombe à un niveau très faible (500 tonnes en 1980). Avec environ 1 200 tonnes par an, l’huître plate est aujourd’hui loin d’avoir retrouvé son tonnage des années 1970 et n’est produite qu’en Bretagne.
Deux espèces d’huîtres creuses se sont parallèlement succédé :
- l’huître « portugaise » (Crassostrea angulata) : introduite du Pacifique Ouest par les navigateurs portugais au XVIIème siècle, elle a été importée fortuitement en France dans les années 1870 par un navire devant se décharger de sa cargaison de coquillages pour affronter une tempête. Suite à cette introduction accidentelle, l’huître portugaise se développa très bien dans les eaux françaises. Elle sera ensuite cultivée jusque dans les années 1970, victime alors d’une épizootie d’origine virale.
- et l’huître dite « japonaise » (Crassostrea gigas) : originaire du Pacifique, elle a été introduite massivement dans les années 1970 ; c’est l’huître exploitée aujourd’hui. De récents résultats scientifiques en génétique montreraient que l’huître dite « portugaise » ne serait qu’une variété importée au Portugal de cette huître dite « japonaise ».
L’ostréiculture française aujourd’hui : une filière d’importance
Principal pays producteur d’huîtres en Europe, la France offre une grande diversité de crus et de terroirs à travers ses 7 régions d’élevage situées sur le littoral français, et notamment le littoral atlantique, avec des bassins de production principalement situés sur les côtes bretonnes, les côtes vendéennes, le bassin de Marennes Oléron et le bassin d’Arcachon.
L’ostréiculture est une activité emblématique des régions de la façade atlantique : base traditionnelle dans notre économie, elle est également un élément constitutif de notre richesse paysagère, culturelle et patrimoniale.
Pour mieux comprendre les enjeux de la filière, il est nécessaire, dans un premier temps, de bien appréhender les caractéristiques, le poids socio-économique de l’ostréiculture, le contexte réglementaire dans lequel elle s’exerce et son environnement de production.
Quel avenir pour la filière ostréicole ?
Cette analyse fait apparaître un certain nombre de défis auxquels doit actuellement faire face la filière. Ces défis sont tant structurels, du fait de la dépendance de l’ostréiculture vis-à-vis de son environnement, que conjoncturels, liés au phénomène de mortalité des jeunes huîtres creuses observé depuis 2008.
Dans ce contexte difficile, les réponses apportées à la filière sont de différents ordres. La communauté scientifique, les structures d’accompagnement technique et les interprofessions se consacrent à la compréhension, au suivi du phénomène et aux pistes de sortie de crise. L’Etat et les collectivités territoriales se mobilisent dans des plans de soutien pour compenser en partie les conséquences socio-économiques de la crise.
Les Assises de la conchyliculture, organisées par l’Etat de juin à octobre 2010, ont également permis de faire émerger des propositions consensuelles pour préserver cette activité.
Sur ces bases, les CESER de l’Atlantique ont à leur tour souhaité formuler des préconisations qui puissent être pertinentes au vu des caractéristiques de la façade atlantique, et bénéficier d’une approche interrégionale.
C’est l’objet de la dernière partie de cette contribution.
Le rapport intégral, cliquer Ici
Le rapport synthèse, cliquer Ici
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Évaluation et gestion des risques de biotoxines dans les mollusques bivalves
Le présent document regroupe les informations scientifiques recueillies par les experts pour le Comité FAO / COI / OMS sur les biotoxines dans les mollusques bivalves qui a tenu une réunion à Oslo (Norvège), 26-30 Septembre 2004 pour répondre à la demande d'avis scientifiques exprimés par la Commission Codex pour les produits du poisson et de la pêche (CCFFP).
Afin de satisfaire les nombreuses demandes reçues par la FAO pour diffuser l'information recueillie au cours de ces années depuis 2004, les données et informations disponibles ont été éditées et mises à jour en 2009.
Le document est organisé en trois parties principales qui présentent l'information scientifique et technique nécessaire pour les programmes d'évaluation, de suivi et de surveillance des risques et, en outre, d'illustrer la façon dont le CCFFP appelle à l'expertise internationale pour faire avancer et de finaliser les normes internationales pour les mollusques bivalves. Source : FAO
Pour accéder au document, cliquer FAO
Pour télécharger directement le document, cliquer FAO
Assessment and management of biotoxin risks in bivalve molluscs
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 551
Jim Lawrence / Consultant / Ottawa, Canada
Henry Loreal / Consultant / La Chapelle sur Erdre, France
Hajime Toyofuku / Section Chief (Food Safety) National Institute of Public Health / Saitama, Japan
Philipp Hess / Director, Environment, Microbiology and Phycotoxin Research Unit French Research Institute for Exploration of the Sea (IFREMER) / Nantes, France
Karunasagar Iddya / Senior Fishery Officer Products, Trade and Marketing Service FAO Fisheries and Aquaculture Department / Rome, Italy
Lahsen Ababouch / Director Fisheries and Aquaculture, Policy and Economics Division FAO Fisheries and Aquaculture Department / Rome, Italy
FAO Rome, 2011
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FranceAgriMer : Les filières pêche et aquaculture en France
Les filières pêche et aquaculture en France
> Chiffres-clés
Production
Entreprises
Échanges
Consommation
Cahiers de FranceAgrimer
Edition 2012
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
Sommaire
Production page 3
Ventes totales des produits de la pêche et de l’aquaculture
Ventes des produits de la pêche dans les halles à marée
Ventes des produits de l’aquaculture
Flotte de pêche
Entreprises d’aquaculture
Emplois
Entreprises page 15
Entreprises de poissonnerie
Entreprises de mareyage
Entreprises de transformation
Échanges page 19
Balance des échanges
Importations et exportations - Principales espèces
Importations et exportations par présentation
Importations et exportations par groupe d’espèces
Importations et exportations par zone géographique
Consommation page 25
Bilan d’approvisionnement
Achats des ménages
Achats de la restauration
Répartition des achats par circuit de distribution
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Bilan des connaissances scientifiques sur les causes de proliférations des macroalgues vertes
Mars 2012
Ministère de l'agriculture / Ministère de l'Ecologie
Avis de l'association Eau et Rivières
Marées vertes : les confirmations du rapport ministériel
La mission interministérielle chargée de dresser le "bilan des connaissances scientifiques sur les causes de proliférations des macroalgues vertes" a rendu son rapport. Rien de bien nouveau : les experts scientifiques confirment le bien fondé de la réduction d'azote d'origine agricole pour enrayer les marées vertes.
Ainsi, la mission considère que "la construction d'un nouveau modèle économique breton est nécessaire pour pouvoir mettre en mouvement les acteurs ; le maintien d'une économie bretonne dynamique passera par une évolution qui reliera ce modèle à l'ensemble des activités de la région (tourisme et industries agro-alimentaires), et à une image positive car connectée au milieu naturel (et non plus qui s'en affranchit comme avec l'élevage hors-sol) et donc aux externalités qui en découlent. Changer de modèle, produire autrement sont aussi des choix de société, donc des choix politiques par rapport aux usages des sols, des espaces et des ressources. Les agriculteurs ne peuvent pas changer seuls, ni rapidement, cela prendra du temps et demandera d'exprimer une solidarité et de redonner du sens à leur métier."
Cette analyse renforce l'action menée ces derniers jours par les militants d'Eau & Rivières et ceux de 3 autres associations impliqués dans la construction du projet de territoire de la baie de Douarnenez. Ils contestent en effet, les orientations prises par celui-ci et viennent de le faire savoir en s'adressant par courrier au comité de pilotage régional (Préfet et Président de Région, Agence de l'eau, Conseil général) pour lui demander de ne pas le valider et exiger une réorientation du projet local. Source : Eau et rivières
Pour télécharger le rapport, cliquer Marée verte
Résumé
La mise en oeuvre du plan d’action gouvernemental « algues vertes » en Bretagne est perturbée par une campagne de remise en cause des fondements scientifiques expliquant la prolifération de ces ulves, sur lesquels est fondée l’action de l’Etat. Cette contestation traduit l’inquiétude de la profession agricole directement mobilisée par les mesures correctrices du plan (réduction drastique des nitrates dans les eaux).
La mission confiée au CGEDD et au CGAAER, associée à trois experts reconnus internationalement, a consisté à établir un état des connaissances disponibles sur ces proliférations d’algues et à apporter une analyse critique des arguments de la contestation du rôle des nitrates agricoles. La revue bibliographique a porté sur les observations, les expérimentations et les modélisations conduites en Bretagne, sur les lagunes italiennes, en mer du Nord, sur la côte Est des USA, en Chine et au Japon.
Les échouages massifs sur les plages ne sont observés que lorsque plusieurs conditions particulières sont réunies : une courantologie propre à des baies « fermées », une faible hauteur d’eau et l’absence de turbidité sont nécessaires pour assurer pendant le printemps et l’été les conditions de température, d’éclairement et de concentration en nutriments suffisantes.
Les facteurs de l’environnement contribuant à la croissance des algues vertes et dont la modification permet d’expliquer le phénomène de leur développement massif, ont été passés en revue. Aucun des facteurs physiques (lumière, température, pluviométrie, hydrodynamique côtière) comme biologiques et écologiques (espèce d’ulve, faune herbivore, effet des perturbations comme les marées noires) n’a connu d’évolution marquée pouvant expliquer de telles proliférations. Par contre, parmi les facteurs chimiques, les apports au milieu marin d’azote et de phosphore (ceux de silicium étant restés stables) sont impliqués fortement : ils ont augmenté de façon considérable à partir des années 1960 et leur concentration s’est accrue dans les zones de prolifération d’ulves. Le rôle prédominant des apports d’azote distingue nettement les milieux côtiers bretons des milieux lacustres pour lesquels le phosphore était clairement déterminant, dans les années 1970, de l’eutrophisation des lacs alpins en particulier. L’écologie fonctionnelle de ces deux types de milieux diffère en effet fortement.
L’analyse des différentes sources possibles de nutriments met en évidence que l’essentiel des apports d’azote et de phosphore sont terrigènes et anthropiques. Le phosphore est stocké dans les sédiments et relargué indépendamment des flux parvenant dans les baies. Même si cela ne remet pas en cause le bien-fondé des actions de réduction des apports de phosphore vis-à-vis de la qualité des eaux douces, c’est l’action sur les apports d’azote qui est la plus efficace et le plus efficiente pour éradiquer le phénomène du « bloom » algal en zone côtière.
Enfin la part agricole représente au moins 90% des apports azotés et ne semble pas régresser. Elle est de 50 à 60% pour le phosphore, en croissance relative du fait des efforts en cours sur les réseaux d’assainissement. Il apparaît donc que la réduction des apports azotés liés aux activités agricoles et d’élevage reste l’objectif le plus pertinent pour limiter la prolifération des algues vertes.
Une modélisation complexe mais précise et efficace du phénomène de prolifération des ulves a été développée. Elle permet de rendre compte de la localisation et de l’ampleur des échouages observés, d’expliquer les variations constatées entre les sites et de prévoir le résultat d’une action sur chacun des facteurs étudiés.
L’examen des axes de recherche complémentaires qui pourraient être définis montre que le corpus actuel des connaissances permettant de fonder l’action de l’État est suffisant et que ces aspects ne serviront qu’à conforter, en les détaillant, les acquis scientifiques actuels.
Le rapport recommande par ailleurs de restructurer le débat de société en mobilisant des compétences en sciences économiques et en sociologie afin de construire une acculturation suffisante des acteurs locaux, de développer une adaptation des techniques agricoles et de mettre en place les outils d’une bonne gouvernance.
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Pratiques et comportements en milieu marin
Avril 2012
Publication d'un cahier technique sur l'éconavigation
EcoNav, avec le soutien de Voile de Neptune et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme publie un cahier technique de l'éconavigation, intitulé « Pratiques et comportements en milieu marin ». Plus de 100 pages qui abordent les problématiques environnementales de l'ensemble des activités maritimes : éco-conception des bateaux et équipements, pratiques et comportements en milieu marin, et services et infrastructures des ports et abris.
Il dresse un état des lieux des impacts générés par l'homme dans le cadre des différentes activités maritimes et des projets et initiatives exemplaires allant dans le sens d'une navigation durable. Il se divise en trois parties : La mer et son usage, Comment agir pour l'éconavigation au quotidien ? et enfin Vers qui me tourner ? qui propose une liste non exhaustive des acteurs publics ou privés de formation, sensibilisation, et d'accompagnement des usagers amateurs ou professionnels dans des pratiques maritimes plus respectueuses du milieu marin. Source : Actu-Environnement
Le cahier technique est en téléchargement gratuit
Extrait : Pêche professionnelle et aquaculture marine
« Il n’existe pas de définition légale de la pêche professionnelle alors même que la réglementation est très restrictive. On peut dire que, contrairement au pêcheur de loisir, le pêcheur professionnel tire son revenu du produit de sa pêche. » (source : Ifremer)
La pêche professionnelle maritime concerne la pêche embarquée et la pêche à pied professionnelle. La pêche à pied se pratique sans embarcation sur le rivage et sur les rochers et îlots, par des pêcheurs se déplaçant essentiellement à pied. Mais l’essentiel des marins pêcheurs français pratiquent une pêche embarquée sur des navires professionnels.
La pêche maritime constitue une activité importante en France générant de nombreux emplois. En 2008 elle était composée d’environ 5000 bateaux et 19 000 marins. La débarque était de 463 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 1 121 millions d’euros.
L’aquaculture est constituée d’activités de pisciculture marine, algocultures et de conchyliculture (élevage de coquillages). Il conviendra de tenir compte du développement de l’aquaculture off-shore dans les prochaines années.
La consommation des produits de la mer et la pression exercée sur les espèces et les milieux sont en constante augmentation. Aujourd’hui la consommation moyenne de poissons en France est estimée à 34kg/an/personne, les pêcheries françaises fournissent seulement 15% de cette demande, les 85% restant provenant de l’exportation.
En réponse à cette demande grandissante, l’aquaculture s’est développée fortement, pour arriver aujourd’hui à 50% des produits présents sur le marché….
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A l’approche de la Sommet de la Terre 2012 (Rio+20), de nombreuses études sont publiées…
Ce document montre les services écologiques des zones humides dans plusieurs pays en développement… dont l’apport en poisson et autres produits aquatiques pour les populations locales…
Releasing the Pressure Water Resource Efficiencies and Gains for Ecosystem Services
Year of Publication: 2012
Author: UNEP / Stockholm Environment Institute
Number of Pages : 80
Water is under increasing pressure for supporting both various functions in society whilst sustaining healthy ecosystem services (ESS) in landscapes. These pressures impacts human well-being, and there is a growing need to consider the productivity of how water can be used for multiple benefits. Water productivity is a concept used to assess water use and resource efficiency. However, due to the multiple uses of water by humans and ecosystems, it is not evident that one measure of efficiency can capture the multifaceted and multi-sectoral benefits that water provides. By using water productively at one scale of space and time, important functions of water flows at other levels of use and demand, or disparities in the beneficiaries of water flows between men versus women, or wealthy versus poor. Finally, it is particularly important to consider water productivity in terms of the trade-offs between managed agricultural ESS and the surrounding landscape ESS. Resource efficiency must refer to a broad web of ESS, including agro-ecosystem services. Human well-being has the potential to be greatly improved via the mainstreaming of activities that address water flows and efficiencies in landscape ESS, particularly for facilitating a transition to a Green Economy.
The KEY MESSAGES are listed here, and then explored in detail throughout the following document.
1. The quantity, timing, and quality of water flows in landscapes need to be sustained to improve human well-being reliant on landscape ecosystem services.
2. Pressure on limited water resources can be managed, and thus made available for other ecosystem services, by using known management interventions to improve water productivity in low-yielding rainfed crop production.
3. Trade-offs between agro-ecosystem services and landscape ecosystem services must be managed so that improved agricultural water management and water productivity may lead to synergies with the surrounding landscape.
4. Wetlands maintain key regulating and supporting ecosystem services at landscape scales, thus contributing to high landscape water productivity in terms of multiple benefits for human well-being.
5. Livestock management practices can have co-benefits that require less water, allowing the unused soil water to support the surrounding landscape.
6. Forest ecosystems provide multiple services for human well-being locally, regionally, and globally, and should be considered as productive uses of water flows.
7. Managing both natural and man-made water storage in landscapes can support and enhance productive uses of water for ecosystem services and human well-being.
8. Agricultural water productivity gains are optimal when they are connected to and balanced with the surrounding supporting and regulating ecosystem services thereby ensuring adequate water flows for a wide range of uses in the landscape.
9. Integrated water resources management (IWRM) can be an approach to govern the complexity of upstream-downstream water-dependent ecosystem services, because water links multiple ecosystem services and multiple users of ecosystems services.
10. Capacity building and awareness raising, via the sharing of successful ecosystem services valuation practices can facilitate the integration of ecosystem services into IWRM programs.
Pour télécharger le document cliquer Ici====================
Measuring Water use in a Green Economy
Measuring Water use in a Green Economy
Year of Publication: 2012
Author: UNEP
Number of Pages: 92
Water is an essential resource for virtually all aspects of human enterprise, from agriculture via urbanization to energy and industrial production. Equally, the many uses for water create pressures on the natural systems. In this context, enhanced water productivity and management is a major challenge not only for direct water users, water managers and policy makers but also for businesses and final consumers. In most parts of the world, however, the development of consistent water accounting systems both from the production and consumption perspective is in its infancy.
This report analyses the different ways for quantifying and accounting for water flows and productivity within the economy (including environmental needs). Based on data from the literature, the report provides the current state of knowledge of the different indicators and tools for quantifying water productivity and highlights why this is important for developing robust allocation and management systems that preserve the natural capital. It is therefore an important piece of work to inform the discussions on decoupling economic growth from water use and impacts and the debate on resource productivity indicators going beyond GDP and carbon that underpin a green economy.
The report focuses on two main elements: 1) the conceptual background and knowledge on how water use puts pressure on the environment; 2) methodologies to quantify water availability and use and how this influences ecosystems.
Pour télécharger le document, cliquer Pnue=====================
À paraître aux Editions Quae le 18 mai : « Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? »
À force de surexploitation, la pêche décline, alors que les marchés sont de plus en plus demandeurs. L’aquaculture en profite pour s’installer solidement sur les étals. Mais sa croissance inquiète. N’est-elle pas en train de détruire des milieux fragiles ? d’ajouter d’autres pollutions dans des zones déjà fortement agressées ? Ne va-t-elle pas reproduire les dérives de l’agriculture, poissons « aux hormones », bourrés d’antibiotiques et de pesticides, OGM dangereux pour la nature et le consommateur ?
Les professionnels ont trois objectifs : l’amélioration de la qualité des aliments, l’utilisation de matières premières végétales dans la composition des aliments et le respect de l’environnement littoral.
En 80 questions, ce livre aborde toutes les rumeurs, toutes les inquiétudes, toutes les accusations, sans tabou, en vue d’éclairer une activité longtemps décriée pour son manque de perspectives et critiquée aujourd’hui pour son succès.
Michel Girin, docteur es sciences, a consacré 24 ans de sa vie professionnelle à la recherche et au développement de l’aquaculture. Il a publié en 1991 L’aquaculture adulte, réflexion sur son expérience de l’activité. Maintenant en retraite, il s’est attaché à faire un point accessible au grand public d’un acquis professionnel qui l’a conduit à intervenir dans plus de soixante pays.
Ouvrage broché, collection « Clés pour comprendre », 13,5 x 21 cm, 144 pages - ISBN 978-2-7592-1768-7 - Réf. 02310 - Livre : 20 €
Source : Ifremer=====================
La politique commune de la pêche en chiffres
La politique commune de la pêche en chiffres
Données statistiques de base
Edition 2012
Table des matières
- Pêche responsable et durable 4
- Protection de l’environnement maritime 10
- Flotte de pêche 12
- Emploi 16
- Production de la pêche et de l’aquaculture 17
- Captures 19
- Aquaculture 26
- Organisations de producteurs de pêche et d’aquaculture 33
- Industrie de transformation 34
- Commerce extérieur 36
- Consommation de produits de la mer 44
- Aides de l’Union européenne 47
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La certification dans les secteurs halieutique et aquacole
Éditions OCDE
Date de publication : 26 avril 2012
Version: E-book (PDF Format)
Les préoccupations concernant la durabilité et l'efficacité de la gestion des pêches de la part du public ont donné lieu à la demande des ONG, des détaillants et les consommateurs l'assurance que les aliments qu'ils achètent a été d'une production durable. Cela a conduit à un certain nombre d'entités privées qui ont répondu à cette demande en mettant en place les écolabels et systèmes de certification qui prétendent fournir des informations crédibles pour le consommateur.
Ces étiquettes ont l'intention de servir l'intérêt des pêcheurs et les transformateurs qui ont besoin de transmettre des informations positives pour le consommateur à maintenir leurs marchés, et de servir les consommateurs en fournissant des informations disponibles ailleurs pas.
Ce rapport considère la tendance croissante des besoins en information pour les produits de la mer en général, et en particulier aux caractéristiques de durabilité des pêches de capture distinctes sauvages et de l'aquaculture.
Ce travail se réfère principalement aux systèmes de certification privés axés sur qui sont devenus une caractéristique ancrée sur le marché pour les éco-labels dans les pêcheries et l'aquaculture.
Le rapport met l'accent sur l'éco-étiquetage privé et analyse les aspects économiques des systèmes de certification, discute des principaux enjeux à l'interface entre les pouvoirs publics, les systèmes d'étiquetage privés, les exploitants et les consommateurs.
Pour commander le document, cliquer Ocde
http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/agriculture-and-food/la-certification-dans-les-secteurs-halieutique-et-acquacole_9789264119901-fr
E-book : cliquer sur l'image ci-dessous :
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Algues Bio: le Guide de Bonnes Pratiques est disponible (InterBio Bretagne)
Le guide est le résultat d'un travail de collecte de données scientifiques et de connaissances des principes de l'Agriculture Biologique, de consultation d'acteurs de la filière algues (récoltants d'algues, scientifiques, administrations, entreprises de transformation) et d'un travail de terrain avec des récoltants d'algues. Il a bénéficié d'un soutien financier de FranceAgriMer (FAM), du Conseil régional de Bretagne, du Fonds Européen pour la Pêche (FEP), du Conseil général des Côtes d'Armor et du Parc Naturel Marin d'Iroise.
* ALGMARBIO est un projet pluriannuel multipartenaire (Syndicat des récoltants, CSVAM, CNRS, IFREMER, UBO, AgroCampus Ouest, ParcNaturel Marin d'Iroise, CRPMEM de Bretagne, entreprises de la filière) dont l'objectif général est la structuration de la filière "Algues marines" Bio bretonne. Il comprend différents axes de travail : récolte des algues (guide de bonnes pratiques et formation des professionnels), structuration de la filière, réglementation, recherche, communication.
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Revue des données disponibles relatives aux dangers et aux expositions éventuelles liés à la baignade et la consommation de coquillages dans des zones touchées par des proliférations d’algues vertes (Étude menée entre décembre 2010 et mai 2011)
Saisine : 2010-SA-0241 (liée à la saisine 2010-SA-0175)
Rapport d’étude
Mars 2012
Pour télécharger l'étude, cliquer Anses
Résumé
Dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les « marées vertes », l’Anses a été saisie le 27 septembre 2010, par les Ministères chargés de l’environnement, du travail et de la santé, d’une demande d’évaluation des risques sanitaires que les échouages massifs de macro-algues observés sur les côtes françaises sont susceptibles de provoquer, en cas de baignade ou de consommation de coquillages.
Une expertise interne a été menée sur la base de la littérature scientifique et de données de surveillance disponibles (en mai 2011) afin d’apprécier la pertinence et la faisabilité de mener une telle évaluation des risques.
L’objectif principal de ce travail prospectif était de collecter des informations sur les microorganismes et les substances chimiques associés à la présence massive de macro-algues afin d’identifier les éventuels dangers auxquels seraient exposés les baigneurs et les consommateurs de coquillages ramassés à proximité.
Les espèces impliquées dans les marées vertes bretonnes sont très majoritairement Ulva armoricana et Ulva rotundata. Les Ulva spp. font partie des genres de macro-algues utilisés en alimentation humaine et référencés au niveau européen comme ingrédients cosmétiques.
Concernant les dangers microbiologiques, la bibliographie relate la présence de bactéries sur les macro-algues ou dans les amas d’algues en décomposition, mais sans permettre d’établir un profil type des populations bactériennes qui s’y développent. Les données disponibles sont rares et ne permettent pas d’estimer le niveau de concentration de bactéries pathogènes dans ces différents cas. De surcroît, rares sont les données spécifiques des côtes françaises.
Concernant les dangers chimiques, des données ont été collectées sur la composition des algues en divers éléments traces métalliques, sur des contaminations par des polluants organiques persistants et des pesticides, ainsi que sur des substances potentiellement toxiques produites par certaines algues (par exemple le diméthylsulfure, l’acide acrylique, la dopamine). A nouveau, rares sont les données spécifiques des côtes françaises et aucune ne se rapporte à un épisode d’échouage massif d’algues vertes. Ainsi, il s’avère difficile d’identifier et de caractériser les dangers chimiques liés à la survenue de marées vertes en France.
Du point de vue épidémiologique, aucune des publications analysées dans le cadre de ce travail et portant sur des dangers microbiologiques ou chimiques en lien avec un épisode de prolifération de macro-algues, n’a mentionné de symptôme chez l’Homme, après une activité de baignade ou la consommation de coquillages ramassés dans ces zones (ex : toxiinfections, irritations, etc.).
Au final, la liste des dangers établie dans ce travail ne peut pas être considérée comme exhaustive.
L’estimation de l’exposition des populations aux dangers identifiés s’est avérée impossible faute de données adaptées, notamment concernant leur concentration lors d’échouages massifs d’algues vertes sur les côtes françaises. Les rares données disponibles concernant les côtes françaises sont celles de la surveillance des eaux de baignade, de la surveillance de la contamination des coquillages et les signalements de marées vertes.
Avant une éventuelle évaluation quantitative des risques sanitaires, le recueil de données épidémiologiques pourrait permettre d’objectiver un éventuel signal sanitaire. Le cas échéant, l’acquisition de connaissances nécessaires à une quantification des risques pourrait s’inscrire dans la cadre de travaux de recherche....
(...)
Surveillance de la contamination des coquillages
Sur les sites faisant l’objet d’une fréquentation par les amateurs de pêche à pied, les ARS ont mis en place un réseau de surveillance sanitaire depuis 1997. Ce réseau a été mis en place en complément de celui concernant les zones de production conchylicoles exploitées par des professionnels.
Concernant les productions professionnelles, on distingue les zones de production (ou zones d’élevage) et la pêche à pied professionnelle qui se pratique sur des gisements naturels. Ces productions professionnelles empruntent les circuits normaux de commercialisation qui font l’objet d’un suivi de qualité. « Lors de leur mise sur le marché, les coquillages doivent répondre aux critères microbiologiques fixés par le règlement (CE) n°2073/2005. Pour les mollusques bivalves vivants, les critères de sécurité concernent Escherichia coli (E. coli) dont le dénombrement doit être inférieur à 230 UFC/100g de chair et de liquide inter valvaire (CLI) et Salmonella avec une absence dans 25g de CLI. La conformité des produits à ces critères est une obligation réglementaire pour les exploitants conchylicoles » (2010).
« Depuis 2009, la Direction générale de l’alimentation (DGAl) a mis en place un plan de surveillance de la contamination par Escherichia coli des mollusques vivants. Ce plan de surveillance concerne onze régions littorales et l’Ile-de-France pour un total de 500 analyses annuelles. Depuis la mise en place de ce plan de surveillance par la DGAl, les plans de contrôle précédemment assurés par les directions départementales des services vétérinaires ne sont plus effectués qu’en cas de mise à jour des agréments sanitaires ou lors d’investigations spécifiques (suspicion, alerte, TIAC, etc.) » (2010).
L’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) est chargé par l’Etat de la surveillance permanente de la qualité microbienne, phytoplanctonique et chimique de ces zones de production. Elle utilise pour cela son Réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicole (REMI). Les résultats conduisent au classement des zones en A, B, C ou D, par ordre décroissant de salubrité. Ce classement, fixé par arrêté préfectoral, est basé sur la recherche et le dénombrement de bactéries indicatrices de contamination fécale Escherichia coli (E. coli) dans la chair et le liquide inter-valvaire (CLI) des coquillages en élevage. Les coquillages issus d’une zone classée A peuvent être récoltés et directement commercialisés, ceux provenant d’une zone classée B doivent être purifiés avant commercialisation, ceux provenant d’une zone C doivent être reparqués pendant deux mois minimum avant commercialisation ou commercialisés après destruction des micro-organismes pathogènes par stérilisation ou par traitement thermique. Toute exploitation de coquillages est interdite en zone D. Les limites réglementaires des zones sont :
- zone A : 100 % des prélèvent doivent être < à 230 E. coli/100 mL ;
- zone B : 90 % des prélèvent doivent être < à 4600 E. coli/100 mL et 100 % des prélèvent doivent être < à 46000 E. coli/100 mL ;
- zone C : 100 % des prélèvent doivent être < à 46000 E. coli/100 mL ;
- zone D : existence de résultats > à 46000 E. coli/100 mL.
L’annexe 4 est une synthèse des résultats de surveillance des gisements de coquillages entre 2001 et 2010.
Spécifiquement pour la surveillance microbiologique des zones de production conchylicole et du risque lié à la consommation des coquillages, l’Afssa a mené une expertise sur la pertinence des indicateurs actuels (avantages et inconvénients), qui n’a pas permis d’en proposer de nouveaux (2008).
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L’avenir de la poissonnerie en France
Via Aqua & Proteis
Décembre 2011
Synthèse de l’étude réalisée par FranceAgriMer
L’avenir de la poissonnerie en France
Etude réalisée de février à novembre 2011.
Elle s’est appuyée sur les sources documentaires et statistiques disponibles, ainsi que sur des enquêtes auprès de professionnels de la filière produits de la mer. Le document présente une synthèse de ces travaux en cinq parties : Etat des lieux du secteur, Typologies des entreprises, Facteurs influençant l’avenir de la poissonnerie, Perspectives à moyen terme pour la poissonnerie, Grandes lignes d’un projet pour le secteur.
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer=====================
"Le Monde du Silence" film du Commandant Cousteau avec Albert Falco
En 1955, Albert Falco tient l'un des rôles-titres dans le film de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, "Le Monde du silence", palme d'or à Cannes l'année suivante puis oscarisé par la suite. Le commandant du mythique navire océanographique "Calypso" est décédé à l'âge de 84 ans, dans sa ville natale de Marseille, le 22 avril 2012.
En 1962, Albert Falco, réalise une première mondiale avec Claude Wesly. Ils sont les premiers "océanautes" à vivre 7 jours sous la mer au large de l'archipel du Frioul, face à Marseille. Sud Ouest : Disparition d'Albert Falco, compagnon d'aventures du commandant Cousteau
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Le présent document a été demandé par la commission de la pêche du Parlement européen.
Jesús Iborra Martín
Département thématique des politiques structurelles et de cohésion
Avril 2011
Note d’information sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Pologne pour la délégation de la commission de la pêche qui se réunira du 16/05/2011 au 20/05/2011. La présente note décrit la mer Baltique, la pêche en Pologne ainsi que les activités connexes.
La mer Baltique est une mer quasi fermée d’eau saumâtre ouverte sur la mer du Nord à travers les détroits de Kattegat et de Skagerrak. Sa faible profondeur et sa petite ouverture vers l’océan rendent le renouvellement des eaux très lent et favorise les problèmes de pollution. La salinité de la Baltique est très faible et sa productivité est très haute, avec un problème persistant d’eutrophisation.
Bien que la contribution de la pêche à l’économie polonaise soit relativement faible, la pêche joue un rôle important dans l’économie et dans la société des zones côtières. L’activité est notamment très importante dans trois régions (en Poméranie, en Poméranie occidentale et en Varmie-Mazurie), et plus particulièrement dans la zone des Cachoubes.
Les captures ont fortement chuté depuis 1988 (628 026 tonnes), atteignant 179 309 tonnes en 2008. Près de 90 % des captures effectuées dans l’Atlantique nordoriental proviennent de la Baltique, le reste est issu de l’océan Atlantique. Les captures sont essentiellement constituées de sprat. Viennent ensuite, le hareng, la morue et la sole et les poissons plats. On enregistre également des captures de krill dans l’Antarctique, mais ces captures diminuent constamment depuis la seconde moitié des années 90.....
Il existe, au total, le long de la côte polonaise de la mer Baltique, 59 points de débarquement, des ports de pêche ou d’autres lieux considérés comme tels. Les trois principaux ports de pêche sont Władysławowo, Kołobrzeg et Hel, où 75 % de l’ensemble des débarquements sont réalisés....
La production de l’industrie de transformation s’élève à quelque 220.000 tonnes, dont une part de plus en plus importante est constituée de fumaisons. La demande dépasse même la production locale, si bien que l’industrie polonaise de transformation du poisson dépend à présent des importations de matières premières. La production des usines de fumaison, de marinade et de salaison dépend en grande partie de la matière première importée. Les conserveries travaillent avec des matières premières nationales (sprat et hareng) et d’importation (essentiellement hareng, maquereau et saumon). Le hareng congelé d’importation est utilisé comme matière première pour les fumaisons et les conserves. Le poisson blanc, comme l’églefin d’Alaska, le merlu et la morue de la Baltique, est principalement destiné à l’élaboration de produits congelés.....
La consommation de poissons et de produits dérivés en Pologne est faible. Elle équivaut à la moitié de la consommation moyenne de l’Union européenne. Cependant, la baisse des prix du poisson et une évolution dans les préférences des consommateurs stimulent la consommation, surtout des espèces marines. Traditionnellement, le hareng a toujours été le principal poisson consommé en Pologne. Cependant, ces dernières années, l’églefin d’Alaska lui dispute la première place. Par ailleurs, la consommation de pangasius se développe rapidement, en raison de son prix modique. La consommation de saumon et de thon augmente également, mais dans des proportions bien moins importantes. En revanche, la consommation de merlu diminue. Parmi les poissons d’eau douce, l’espèce plus importante est la carpe....
Le commerce extérieur de poissons et de produits dérivés constitue une importante partie du commerce de produits alimentaires et agricoles polonais. Le commerce extérieur de la Pologne en produits de la pêche est déficitaire....
Pour télécharger le document, cliquer Pologne======================
Conditions de travail dans le secteur de la pêche
Normes d’ensemble (une convention complétée par une recommandation) sur le travail dans le secteur de la pêche
Cinquième question à l’ordre du jour
Conférence internationale du Travail 92e session 2004
Bureau international du Travail / Genève
Le présent rapport sur la législation et la pratique a été établi par le Bureau pour donner suite à la décision prise par le Conseil d’administration, lors de sa 283e session1 (mars 2002), d’inscrire une question concernant l’élaboration de normes d’ensemble (une convention complétée par une recommandation) sur le travail dans le secteur de la pêche à l’ordre du jour de la 92e session de la Conférence internationale du Travail (juin 2004).
Ce rapport fait le point de la législation et de la pratique des Etats Membres de l’OIT en ce qui concerne le secteur de la pêche. Le terme «législation» est utilisé ici dans son sens large et comprend les lois, règlements, recueils de directives pratiques et autres instruments similaires à caractère législatif ou réglementaire. Chaque fois que possible, le rapport tente d’analyser l’application de la législation sur la base des informations disponibles. Son contenu se fonde sur les renseignements fournis par les Etats Membres dans le cadre d’une enquête, sur les rapports élaborés par les Etats Membres à propos des mesures prises pour donner effet aux conventions pertinentes de l’OIT (par exemple les conventions sur le logement à bord des bateaux de pêche, l’examen médical, le contrat d’engagement des pêcheurs, etc.), sur la base de données législatives du BIT, sur des études récentes concernant les conditions de travail des pêcheurs dans certains pays, ainsi que sur d’autres sources disponibles au BIT à Genève.
Le temps imparti pour l’établissement du rapport étant limité et plusieurs réponses des Etats Membres à l’enquête étant en retard, le rapport a été achevé alors que certaines réponses n’avaient pas encore été reçues. Sans prétendre passer en revue la législation pertinente dans chacun des Etats Membres de l’OIT, le rapport donne des exemples de lois nationales dans le monde de manière à présenter aux lecteurs un échantillon représentatif des questions que soulèvent la législation et la pratique actuelles concernant les normes du travail dans le secteur de la pêche.
Ce rapport comporte huit chapitres.
Le chapitre I donne un aperçu général du secteur de la pêche dans le monde en mettant l’accent sur les problèmes relevant des conditions de travail.
Le chapitre II porte sur les raisons qui conduisent à envisager l’élaboration d’une nouvelle norme d’ensemble pour le secteur de la pêche. Cette initiative s’inscrit dans le programme d’activité de l’OIT en faveur du travail décent et les travaux du Groupe de travail sur la politique de révision des normes de la Commission des questions juridiques et des normes internationales du travail créé par le Conseil d’administration pour déterminer quelles sont les conventions et recommandations adoptées avant 1985 qu’il y a lieu de réviser en vue de mettre à jour et de renforcer le système normatif. Ce chapitre décrit également d’autres travaux pertinents du BIT relatifs au secteur de la pêche.
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Suite et téléchargement du document, cliquer : Ilo
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Mercredi 11 mai 2011
La commission économie et finances a auditionné M. Pierre-Georges Dachicourt, président du comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM).
M. le président Serge Poignant. Nous sommes heureux d’accueillir M. Pierre-Georges Dachicourt afin d’évoquer avec lui plusieurs sujets d’importance, tant nationaux qu’européens, concernant la pêche.
Je souhaite la bienvenue à une délégation de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale de la République du Congo, conduite par son président, M. Sylvestre Ossiala. Notre commission s’est particulièrement impliquée dans tous les sujets qui concernent la pêche, notamment dans le cadre de l’examen de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) qui a réalisé plusieurs réformes importantes pour ce secteur. Nous souhaiterions, monsieur le président, connaître votre position sur les mesures adoptées et sur leur application, qu’il s’agisse de la gouvernance – avec la transformation des comités locaux en antennes locales, la répartition des compétences de gestion entre le comité national et les organisations de producteurs, la création du comité de liaison scientifique et technique – ou d’autres mesures comme l’encadrement des modalités de première vente.
Deux de nos collègues ont été chargés par le Gouvernement de missions relatives à la pêche : Louis Guédon, sur la compétitivité de la filière pêche, et Daniel Fasquelle sur le renouvellement de la flotte de pêche maritime française. La semaine dernière, Louis Guédon a remis son rapport au Premier ministre, dans lequel il formule des propositions extrêmement intéressantes. Nous souhaiterions à ce propos vous interroger sur les moyens de soutenir le métier de marin pêcheur, ainsi que sur les perspectives de constitution d’une interprofession et les projets de création d’une marque de distribution de la pêche française.
Enfin, nous aimerions connaître les orientations que vous souhaitez voir donner à la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), sur laquelle la Commission européenne doit présenter des propositions en juillet prochain.
M. Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). Je vous remercie, ainsi que Daniel Fasquelle, d’avoir pris l’initiative de cette audition : c’est la première fois que le président du Comité national est ainsi auditionné au Parlement. Je m’en réjouis d’autant plus que les élus « terriens » me paraissaient depuis longtemps ne s’intéresser que d’assez loin au secteur de la pêche. Les élus du littoral connaissent mes convictions et mon acharnement à me battre pour ce beau métier, que j’ai moi-même exercé pendant près de quarante ans, que je suis fier de représenter et dont le poids économique, même s’il est difficile à mesurer, est important – y compris outre-mer.
L’homme fait partie intégrante de la biodiversité ; les pêcheurs exploitent cette biodiversité et transforment leurs prises prioritairement en nourriture. Plus de trois milliards d’humains dépendent de la pêche pour 15% de leurs apports en protéines.
Je voudrais vous présenter la flotte française et ses emplois associés, ses métiers, sa production, enfin sa place dans l’Union européenne. Faute de moyens, les statistiques relatives à la pêche française portent toujours sur l’année n-3, ce qui est bien regrettable….
Suite et téléchargement de l'audition, cliquer Parlement=====================
Pêche équilibrée. L’UICN propose de repenser la gestion de la pêche
Selective Fishing and Balanced Harvest in Relation to Fisheries and Ecosystem Sustainability
S. M. Garcia, (Ed.)
IUCN, Gland, Switzerland
2011 International Union for Conservation of Nature and Natural Resources
Report of a scientific workshop organized by the IUCN-CEM Fisheries Expert Group (FEG) and the European Bureau for Conservation and Development (EBCD) in Nagoya (Japan), 14–16 October 2010
Pour télécharger le rapport, cliquer IUCNUn régime équilibré : l’UICN propose de repenser la gestion de la pêche
Une étude de l’UICN publiée en mars 2012 dans le journal Science propose de repenser la gestion de la pêche de façon à améliorer la sécurité alimentaire et réduire les effets négatifs de la pêche sur l’environnement.
La nouvelle approche, présentée par un groupe de spécialistes de l’environnement et de la pêche, membres de la Commission sur la gestion des écosystèmes (CGE) de l’UICN, change complètement le cap en matière de gestion de la pêche.
« Pendant des siècles, on a cru qu’une pêche sélective qui évite les jeunes poissons et les espèces rares et emblématiques et préfère les individus plus âgés et de grande taille permet d’accroître les captures et de réduire les impacts sur l’environnement, » dit François Simard, conseiller principal de l’UICN pour la pêche. « Mais en fait les individus plus âgés ont un fort potentiel de reproduction et leur capture altère la structure et le fonctionnement de l’environnement. Elle peut aussi avoir des effets secondaires graves sur le plan de l’évolution et de l’écologie.»
Dans la partie est du plateau néo-écossais, par exemple, la pêche sélective classique a modifié la structure de la chaîne alimentaire du milieu marin et, en Mer du Nord, on observe une proportion croissante d’espèces de plus petite taille.
La nouvelle approche proposée par l’UICN, appelée « prélèvement équilibré », cible toutes les composantes comestibles du milieu marin, de façon proportionnelle à leur productivité.
En effet, lorsque la pêche cible une plus grande diversité d’espèces et de tailles, la capacité de production de l’écosystème est pleinement utilisée. Cette approche améliore la sécurité alimentaire en préservant le potentiel des ressources marines, tout en minimisant les effets négatifs des pêcheries sur l’environnement. Nécessitant une réduction de l’exploitation des stocks de poissons, elle change radicalement notre mode actuel de gestion de la pêche, qui vise la pleine exploitation des populations prises individuellement et entraîne souvent leur surexploitation.
« Le prélèvement équilibré est un mode de pêche sélectif mais, conformément à l’approche axée sur l’écosystème adoptée par la Convention sur la diversité biologique et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il s’agit d’une sélectivité entendue dans une perspective bien plus large que celle utilisée jusqu’à présent, » explique Serge M. Garcia, président du Groupe de spécialistes de la pêche de la CGE de l’UICN. « Au lieu de viser exclusivement l’optimisation des captures d’un certain nombre d’espèces cibles et de tailles sélectionnées, elle a pour but de préserver la structure et la productivité de l’ensemble de l’écosystème ».
Le document est fondé sur une étude comparative de plusieurs types de sélectivité, en utilisant 36 modèles d’écosystèmes différents. Quelques exemples de modes de pêche se rapprochant du prélèvement équilibré ont aussi été trouvés en Afrique, dans des pêcheries artisanales des eaux intérieures du continent.
« Cette nouvelle démarche en matière de pêche peut paraître utopique, car la capacité humaine de gestion des écosystèmes est limitée », dit Jeppe Kolding, membre du Groupe de spécialistes de la pêche. « Mais il s’agit d’une utopie qui permet de mobiliser les énergies dans le bon sens. Nous avons maintenant suffisamment d’éléments qui démontrent que cette nouvelle approche peut accroître considérablement la durabilité de la pêche, réduire son impact sur les écosystèmes et améliorer l’environnement marin aussi bien que la sécurité alimentaire ».
Des questions liées à la gestion de la pêche seront examinées de façon plus approfondie pendant le Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui se tiendra à Jeju, République de Corée, du 5 au 15 septembre 2012. Source : IUCN
Coastal fisheries of Latin America and the Caribbean
Pêcheries côtières en Amérique Latine et Caraïbes
Coastal fisheries of Latin America and the Caribbean
Silvia Salas, Ratana Chuenpagdee, Anthony Charles, Juan Carlos Seijo
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper. No. 544. Rome, FAO. 2011. 430p.
Pour accéder au document, cliquer Fao
The importance of fisheries for coastal communities and livelihoods in Latin America and the Caribbean (LAC) is well documented. This is particularly the case for coastal fisheries, including subsistence, traditional (artisanal) and advanced artisanal (or semi-industrial) varieties. There are, however, major gaps in knowledge about these fisheries, and major challenges in their assessment and management. Therein lies the key theme of this document, which seeks to contribute to a better understanding of coastal fisheries in the LAC region, as well as to generate discussion about ways to move towards sustainable fisheries.
The document includes three main components. First, an introductory chapter provides an overview of general trends in the fisheries of the LAC countries, as well as some of the key challenges they are facing in terms of sustainability. Second, a set of twelve chapters each reporting on the coastal fisheries of one country in Latin America and the Caribbean, collectively covering fisheries of each main subregion: the Caribbean islands (Barbados, Cuba, Dominican Republic, Grenada, Puerto Rico, Trinidad and Tobago), North and Central America (Costa Rica, Mexico) and South America (Argentina, Brazil, Colombia, Uruguay).
All these country-specific chapters follow an integrated approach, to the extent possible, covering aspects ranging from the biological to the socio-economic. Third, the final component of the document contains a synthesis of information from the countries examined, an analysis of the main issues and challenges faced by the various fisheries, an outline of policy directions to improve fisheries management systems in the LAC region, identification of routes toward more integrated approaches for coastal fisheries management, and recommendations for ways forward. in dealing with fishery assessment and governance issues in the region.
Pour télécharger le document, cliquer FAO
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Little fish - Big impact
A summary of new scientific analysis
Little fish - Big impact
Managing a crucial link in ocean food webs
Summary of a report from the Lenfest Forage Fish Task Force
Les poissons « fourrage », ou bancs de petits poissons comme les anchois et les sardines, jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire marine en tant que proie pour les gros poissons, les oiseaux de mer et les mammifères marins. Le marché de la farine et de l’huile de poisson en direction de l'aquaculture et des élevages de bétail a placé ces espèces de petits pélagiques sous une pression commerciale croissante.
Le groupe de recherche « The Lenfest Forage Fish Task Force » présidé par Ellen Pikitch (Institute for Ocean Conservation Science – New York), a été créé pour élaborer des normes en matière de gestion durable des pêcheries de petits pélagiques.
Treize éminents scientifiques (dont Philippe Cury (Ird) et Daniel Pauly (Ubc)), experts dans un large éventail de disciplines, ont procédé à un examen exhaustif de la gestion des populations de poissons « fourrage ». Leur recherche a porté sur la gestion conventionnelle de ces espèces. Représente-t-elle un risque important pour cette ressource et contribue-t-elle à la baisse de leurs prédateurs ?
Principale conclusion : Les captures de petits pélagiques (sardine, anchois, chinchard, sprat, capelin ou hareng), utilisées pour fabriquer farine et huile de poissons, devraient être divisées par deux, selon ces scientifiques, si l’on veut protéger à la fois les ressources en petits poissons mais aussi leurs prédateurs naturels qui en dépendent. Cette étude « Little fish, big impact » (petits poissons, gros impacts) financée par la fondation Pew a été publiée dimanche 1er avril.
Pour télécharger le résumé très illustré, cliquer « Little fish, big impact »
Pour télécharger le rapport intégral, cliquer Little fish - Big impact
Pour plus de renseignements, cliquer The Lenfest Forage Fish Task Force
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Pêche sélective : La pêche chasse le gaspi
La pêche chasse le gaspi
26 mn| France| 2009 |
Réalisation : Thierry Le Vacon
Production : Aligal Production et France Télévisions (France 3 Bretagne Pays de Loire)
Scénario : Thierry Le Vacon
Image : Thierry Le Vacon, Camille Queffelec
Son : Emmanuelle Sabouraud
Montage : Anne Renneson
La pêche est au bord du gouffre : raréfaction de la ressource, hausse du prix du carburant, législation sur l’environnement, concurrence d’autres activités sur le littoral ... Alors est-ce la mort d’une activité millénaire ? Jusqu’à la fin du XXe siècle, des générations ont prélevé des quantités de poissons régulées par l’incertitude et le hasard, la dureté de la mer et les aléas climatiques. Puis le recours à une technologie performante et surpuissante a repoussé toujours plus loin le degré d’incertitude et de hasard. La pêche est donc à un tournant : faut-il laisser faire jusqu’à atteindre l’épuisement possible de la ressource ? ou bien orienter ces progrès technologiques pour mettre en place une pêche raisonnée et maîtrisée ? Ce documentaire questionne avec pertinence le monde de la pêche, les pouvoirs économiques et politiques sur les enjeux actuels. Source : Pêcheurs du Monde
A travers 4 exemples dans des ports de la Façade Atlantique, le film montre les efforts des pêcheurs pour inventer la pêche de l’avenir.
Pêche de langoustine : Amélioration de la sélectivité du chalut
Senne danoise : Baisse gazole et meilleure qualité poisson
Pêche de langoustine au casier (Ecosse) : Pêcherie labellisée MSC
Pêche de sardine à la bolinche : Pêcherie labellisée MSC
Pour visualiser l’intégralité du documentaire diffusé le 21/11/2009 dans le magasine Littoral, cliquer France 3
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Petite pêche et politique commune de pêche
Parlement Européen : Document de travail sur la petite pêche et la réforme de la politique commune de la pêche
30.1.2012
Commission de la pêche
Rapporteur: João Ferreira
Bien qu'il n'existe pas de définition universellement reconnue de la "petite pêche", la réalité qui est généralement désignée par ce concept, ou par d'autres qui sont similaires mais non synonymes, comme la "pêche artisanale", rassemble un certain nombre de caractéristiques communes relativement consensuelles, qui sont confirmées par diverses études scientifiques.
Le concept de "petite pêche" recouvre des flottes, des engins et des types de pêche qui peuvent être passablement différents, en fonction des États membres et des zones de pêche.
En dépit de ces différences, ils partagent un ensemble de caractéristiques communes, qui les rapproche et qui les distingue de ce que l'on qualifie habituellement de "pêche à grande échelle" (notamment la pêche industrielle).
Les caractéristiques normalement associées à la petite pêche sont, entre autres: un lien étroit avec l'économie, la structure sociale, la culture et les traditions des localités et des communautés côtières; le fait que les activités de pêche s'effectuent relativement près de la côte et que le séjour en mer soit assez court; une composante directe de travail humain plus élevée, c'est-à-dire l'utilisation d'une plus grande quantité de main-d'oeuvre par unité de capture; une consommation de carburant moins élevée par unité de capture; l'utilisation d'engins plus sélectifs, susceptibles de produire un impact moindre sur les ressources marines vivantes; une association plus étroite entre le pêcheur, les ressources et la communauté à laquelle il appartient – ce qui est de nature à faciliter la perception de l'importance de la bonne conservation des ressources; l'intégration dans des structures de commercialisation plus simples et dans des chaînes d'approvisionnement plus courtes, le poisson étant principalement destiné à être consommé frais; la prépondérance, parmi les opérateurs, des micro-entreprises, petites et moyennes entreprises ou entreprises familiales.
Comme le mentionnent diverses résolution du Parlement européen, parmi lesquelles la résolution du 15 juin 2006 sur la pêche côtière et les problèmes rencontrés par les populations tributaires de la pêche, et la résolution du 25 février 2010 sur le livre vert sur la réforme de la politique commune de la pêche, la petite pêche, y compris la pêche artisanale et (au moins certains types de) pêche côtière, présente des caractéristiques et des problèmes spécifiques, qui la différencie de la pêche à grande échelle, de nature industrielle. De ce fait, ces deux grands segments doivent faire l'objet d'un traitement différencié, et être soumis à des régimes ou des modèles de gestion adaptés à leurs caractéristiques et à leurs problèmes spécifiques. Un modèle unique et uniforme ne convient pas pour traiter des réalités substantiellement différentes.
(…)
Suite et téléchargement du document, cliquer Parlement Européen
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Caractéristiques de la pêche artisanale en Europe
Juillet 2011
Étude
Résumé
La présente étude porte sur la structure et les performances économiques de la pêche artisanale (PA) en Europe. Elle recense 18 segments majeurs au sein de la flotte de PA et présente la distribution de ceux-ci à travers les régions NUTS 2. L’apport de la PA en termes de revenus et d’emplois aux économies des régions NUTS 2 est également abordé. Enfin, différentes répercussions politiques potentielles des conclusions de cette étude sont envisagées compte tenu de la réforme de la politique commune de la pêche.
IP/B/PECH/IC/2010-158 21/07/2011
Pour télécharger cette étude, cliquer Parlement Européen
Autres études du Parlement Européen, cliquer PE
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"Sécheresse et forte pluies : Comprendre et anticiper"
Pourquoi assiste-t-on à des printemps de plus en plus secs ? Comment se forment ces pluies intenses qui s’abattent avec violence et occasionnent des inondations ? Doit-on s’attendre à voir se renforcer ces phénomènes ? Que peut-on faire pour les anticiper ?
La nouvelle publication du Réseau Action Climat "Sécheresse et forte pluies : Comprendre et anticiper" présente de façon claire et illustrée les mécanismes climatiques qui expliquent le renforcement de ces phénomènes extrêmes dans la tendance au réchauffement climatique. Elle fait le point sur les constatations scientifiques actuelles et donne un aperçu du climat qui attend la France et le monde au cours du XXIème siècle. En fin de brochure, on découvre également quelques pistes pour s’organiser au niveau de son territoire pour faire face à ces épisodes.
Didactique et colorée, cette brochure s’appuie sur les études scientifiques de référence (GIEC, Académie des sciences, CRNM, etc) et offre la possibilité à chacun de comprendre les évolutions en cours. Elle a été réalisée grace aux soutiens de l’ADEME, de la mairie de Paris et de l’ONERC.
Pour télécharger le document, cliquer RAC
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L’algoculture et ses contraintes géographiques en ChineEchoGéo | numéro 19 | 2012 : janvier 2012/mars 2012
Sophie Litzler
La production aquacole mondiale a un taux de croissance annuel moyen de 6,2 % (2003-2008). La production des végétaux marins suit cette tendance avec 15,8 millions de tonnes d’algues cultivées. La Chine est le premier cultivateur mondial avec 10 millions de tonnes d'algues mais en 2008 elle a signalé une baisse de 13 % de sa production aquacole. Cet article souhaite montrer en quoi de nouvelles contraintes géographiques peuvent limiter le développement de l’algoculture malgré le grand potentiel de la filière. Nous présenterons un état des lieux mondial de cette activité puis une typologie de ces contraintes. Nous illustrerons cet axe de recherche par des études de cas sur la Chine.
Sommaire
- Présentation générale de l’algoculture à différentes échelles
- Les pays de culture de macro-algues à l’échelle mondiale.
- Les principales espèces d’algues cultivées en Chine
- Les usages des macro-algues, de la consommation alimentaire directe à l’industrie agro-alimentaire
- Les différentes contraintes géographiques de l’algoculture
- Les contraintes naturelles pour la production algacole.
- Les contraintes anthropiques et la pollution littorale
- Les conflits d’usages sur le littoral et la poldérisation menacent des espaces de cultures marines
- Les évolutions de la culture des algues en Chine
- Étude de cas d’un recul des concessions algales face à la littoralisation des activités en Chine : le choix du développement portuaire à Xingang (Liaoning)
- Les perspectives d’évolution de l’algoculture chinoise dans le développement d’une aquaculture intégrant les productions marines
- Un nouveau modèle chinois de mariculture intégrée exportable ?
- Conclusion
Extrait
Les étendues à perte de vue des cultures marines sur le littoral de la Chine du nord offrent la sensation rare que les hommes peuvent enfin cultiver la mer. Elles nourrissent des hommes mais surtout leurs espoirs de nouvelle conquête agricole. Nous apportons ici une analyse géographique nécessaire de ces vastes cultures, de leurs contraintes et de leurs productions qui dans la nouvelle modernité chinoise sont en réalité sujettes d’autant d’espoir que d’inquiétude.
Les algues ne se réduisent pas aux phénomènes de marées vertes qui touchent les estrans de Bretagne ou de Chine. Présenter une thématique de recherche sur les algues, c’est tenter d’aller au-delà de la vision médiatique ou de l’opinion publique qui les perçoit en général de façon négative. Si nous changeons d’échelle et que nous portons un regard scientifique vers le monde asiatique, nous nous apercevons que l’algue est un végétal marin d’une grande valeur industrielle et commerciale cultivé intensivement depuis les années 1970 (les algues brunes cultivées s’échangent à 2 000 euros la tonne sur le marché mondial). Les enjeux de cette culture sont aussi économiques, en permettant une main-d’œuvre nombreuse et en constituant une filière agro-alimentaire performante sur un des rares espaces de conquête agricole : l’estran et la zone marine littorale ; les enjeux sont écologiques : la culture des algues avec la culture des coquillages et des poissons participent par exemple positivement au bilan carbone chinois avec une capture officielle de 1,4 million de tonnes de C02 en 2006 (Fang, 2009)....
Pour accéder au document intégral, cliquer Ici
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Demand and supply of feed ingredients for farmed fish and crustaceans
Tacon, A.G.J.; Hasan, M.R.; Metian, M.
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 564. FAO, 2011. 87 pp.
The rise into global prominence and rapid growth of finfish and crustacean aquaculture has been due, in part, to the availability and on-farm provision of feed inputs within the major producing countries. More than 46 percent of the total global aquaculture production in 2008 was dependent upon the supply of external feed inputs. For the aquaculture sector to maintain its current average growth rate of 8 to 10 percent per year to 2025, the supply of nutrient and feed inputs will have to grow at a similar rate.
This had been readily attainable when the industry was young. It may not be the case anymore as the sector has grown into a major consumer of and competitor for feed resources. This paper reviews the dietary feeding practices employed for the production of the major cultured fed species, the total global production and market availability of the major feed ingredient sources used and the major constraints to feed ingredient usage, and recommends approaches to feed ingredient selection and usage for the major species of cultivated fish and crustacean. Emphasis is placed on the need for major producing countries to maximize the use of locally available feed-grade ingredient sources, and, in particular, to select and use those nutritionally sound and safe feed ingredient sources whose production and growth can keep pace with the 8 to 10 percent annual average annual growth of the fed finfish and crustacean aquaculture sector.
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Note : La pêche en Bretagne
La pêche en Bretagne
Cette note a été demandée par la Commission de la Pêche du Parlement européen.
Irina POPESCU
Département thématique B: politiques structurelles et de cohésion
Parlement européen
Février 2012
Résumé
Cette note a été demandée par la Commission PECH en vue de la visite d’une délégation en Bretagne du 20 au 22 février 2012. Elle donne un aperçu des principales caractéristiques du secteur breton de la pêche et retrace des questions telles que la gestion de la pêche, la flotte, la production de la pêche et de l’aquaculture, l’industrie de la pêche, l’emploi, et la recherche marine.
Introduction
La Bretagne est entourée de 2730 km de linéaire côtier, soit plus que tout autre région française. Chacun de ses quatre départements (Finistère, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine et Morbihan) possède une façade maritime (Tableau 1). L’essentiel des agglomérations se situent sur le littoral, dont un grand nombre de villes-ports. Environ 40% de la population bretonne vit dans une commune littorale, et plus de 95% se trouve à moins de 60 km de la mer. Les eaux territoriales au large de la Bretagne s’étendent à 12 milles nautiques de la côte, dont 90% ne dépassent pas 100 m de profondeur.
La responsabilité générale de la gestion de la pêche incombe au Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement par le biais de sa Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA). En Bretagne, comme dans toutes les régions de la France, une partie de la gestion s'exerce au niveau régional.
C’est le Comité Régional de Bretagne qui prend des mesures de gestion de l'effort de pêche et de défense des intérêts de la filière. Le droit de pêcher est accordé par le biais d'une licence du Ministère (Permis de Mise en Exploitation - PME), liée au bateau de pêche et non transférable. En fonction de la pêcherie et/ou du stock, d'autres types de licences peuvent être nécessaires: Permis de Pêche Spécial (PPS) pour les espèces soumises au système de TAC et quotas de l'UE ou à des plans de gestion et récupération, licence nationale pour d'autres espèces, ou licence régionale pour les stocks dans les eaux territoriales sous la gestion des Comités Régionaux.
Outre les licences, la gestion de la pêche est organisée via le système de quotas, en tant qu'instrument de la Politique Commune de la Pêche (PCP). Chaque année, après avoir consulté le Comité National des Pêches Maritimes, les autorités françaises délivrent aux Organisations de Producteurs les quotas de pêche accordés à la France dans le cadre de la PCP, divisés en sous-quotas principalement en fonction de l’historique des captures des producteurs.
L'aire marine protégée (AMP) la plus importante de Bretagne est le Parc Naturel Marin d’Iroise. D'autres AMP y sont répertoriées au titre de Natura 2000 en mer, et comme réserves naturelles littorales nationales et régionales.
La flotte bretonne de pêche compte 1400 navires, dont 1348 navires actifs à la pêche.
Elle représente de loin la plus grande flotte régionale en France pour le nombre de navires….
(…)
La production de la pêche bretonne est considérable par rapport à l’ensemble des pêches maritimes françaises : avec 134 454 tonnes de produits de pêche (46% des ventes des pêches maritimes an France métropolitaine) et une valeur de 336,4 millions d'euros (45% du chiffre d’affaires de la pêche française), la Bretagne est, de loin, la première région halieutique du pays. En Bretagne Nord, les volumes de pêche sont pour l’essentiel constitués de poissons (42%) et d’algues (33%). En Bretagne Sud, il s’agit surtout de poissons (85%) et de crustacés (8%).
En 2008, les espèces les plus représentatives de la pêche professionnelle bretonne, en termes de chiffre d’affaires, ont été la baudroie (lotte, 21%), la langoustine (13%), la coquille Saint-Jacques (7%), le bar (5%), le Saint-Pierre (4%) et la sole (3%). Ces espèces constituent 53% de la valeur des captures. En termes de volume, les espèces principales sont la sardine (13%), la baudroie (12%), la coquille Saint-Jacques (11%), la langoustine (4%), l'églefin (4%) et la lingue (3%). La grande différence par rapport à la structure des captures au début des années 2000 est la disparition de la partie supérieure du classement des espèces comme le cabillaud, le merlu et les poissons de grands fonds. Une place importante (33% de la valeur des captures débarquées) revient au thon albacore tropical pêché par une flotte de senneurs océaniques opérant en Atlantique centrale et en Océan Indien, mais contrôlée par des armements ayant leur siège à Concarneau.
La Bretagne est une région aquacole importante, axée surtout sur la conchyliculture (l'élevage des coquillages comestibles). Les principales espèces sont les huîtres et les moules; dans une moindre mesure on produit des palourdes, des coques et des ormeaux. La région concentre 52% des concessions françaises du domaine public maritime vouées aux élevages conchylicoles. Elle est la première région productrice de coquillages en France avec une production globale de 90 799 tonnes, soit 35% de la production nationale en volume et 34% en valeur (en hausse depuis 1997). Elle produit notamment 27% des huîtres et 44% des moules élevées en France. Le nord de la région fournit près de 75% des moules et le sud plus de 60% des huîtres produites en Bretagne.
Les captures débarquées en Bretagne sont vendues dans 15 halles à marées (criées). Réparties sur tout le littoral, les halles à marée sont le lieu de débarquement des bateaux, de tri des produits et de vente aux enchères auprès des mareyeurs et des poissonniers. Les mareyeurs sont le premier acheteur des produits de la pêche, qu'ils commercialisent ensuite à leurs clients (grossistes, poissonneries, restaurateurs etc.). Le poisson est le plus souvent vendu après une première transformation (éviscération, étêtage, tranchage, filetage, pelage). Avec 37% des entreprises de mareyage et 32% du chiffre d'affaires, la Bretagne est la première région française en ce domaine. L’industrie de transformation des produits de la mer regroupe les entreprises dont l’activité principale ou secondaire consiste à élaborer des produits destinés à l’alimentation humaine à partir de poissons, crustacés, coquillages et céphalopodes. La Bretagne représente 26% des entreprises et 36% du chiffre d’affaires national, ce qui en fait la plus importante région française dans l'industrie de transformation. 180,4 millions d’euros de produits issus de la transformation et de la conservation de poissons, crustacés et mollusques (préparations et conserves) en ont été exportés en 2010, soit 26% des exportations nationales…..
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Conseils Economiques Sociaux et Environnementaux de l'Atlantique Aquitaine, Bretagne, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes
2012
Entrepreneurs, syndicalistes, associations… composent ce que l’on appelle la société civile, dont les CESER (Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux) de l’Atlantique sont l’expression et la représentation organisée au niveau régional.
Depuis plus de 15 ans, les CESER de l’Atlantique se mobilisent conjointement sur des sujets d’intérêt interrégional comme le transport maritime, le tourisme, l’attractivité des régions atlantiques, la sécurité maritime, le nautisme… L’objectif de ces coopérations consiste à développer des approches et des démarches communes sur des enjeux de portée interrégionale et de faire entendre le point de vue des assemblées socioprofessionnelles vis-à-vis des instances régionales, nationales et européennes.
La filière ostréicole est une activité économique d’importance pour les régions d’Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, qui doit faire face à de nombreux enjeux aggravés depuis 2008 par un phénomène de mortalité des jeunes huîtres.
A travers cette étude, les CESER de l’Atlantique ont souhaité appréhender le poids socioéconomique de cette filière et les défis auxquels elle doit répondre pour assurer sa pérennité. Sans entrer de manière détaillée dans la technicité et l’expertise du sujet, cette étude a eu pour objectif de favoriser une meilleure compréhension des enjeux et des actions possibles. Le rôle des CESER est bien ici de se poser en tant que facilitateur du dialogue entre les acteurs et les décideurs publics. Ils considèrent également que les observations et les préconisations formulées dans ce document peuvent servir l’ensemble de l’activité conchylicole, confrontée à des problématiques sinon identiques, du moins comparables à certains égards.
En se saisissant de cette question, les CESER de l’Atlantique veulent également se mobiliser pour la préservation d’une activité primaire littorale qui est une base traditionnelle de notre économie mais aussi un élément constitutif de notre richesse paysagère, patrimoniale et culturelle.
Au delà de l’attachement à une activité traditionnelle de nos régions, la problématique ostréicole pose la question des conflits d’usage sur le littoral et met en jeu la complexité des relations entre populations, activités et territoires.
Annick HERAULT et Jean-Claude TESSIER Rapporteurs de l’étude
Pour télécharger l'étude : CESER=====================
Le WWF France publie son indicateur Empreinte Eau de la France
Alors que s’est ouvert en début de semaine le 6e Forum Mondial de l’eau, le WWF France engagé depuis 20 ans maintenant sur les questions de l’eau, renforce sa lutte contre la perte de biodiversité des écosystèmes aquatiques et la promotion de gestions plus responsables de la ressource eau, en publiant son indicateur Empreinte Eau.
L’Eau : une ressource naturelle extrêmement fragile
Alors que 70 % de la surface de la planète est couverte par les océans, seulement 3% de l’eau sur terre est douce, sans compter que cette eau douce est répartie de façon très inégale selon les pays. En effet, 23 pays s’accaparent aujourd’hui les 2/3 des ressources mondiales tandis que 26 autres, soit 250 millions d’habitants, souffrent de pénuries graves. Les cours d’eau ne représentent aujourd’hui que 0,001 % environ du volume total de l’eau douce sur terre.
L’eau est une ressource naturelle fragile. Elle est la base de toute forme de vie et nous l’exploitons au quotidien dans nos modes de vie : besoins vitaux, habitat, alimentation, production de biens et de services, culture et agriculture, moyens de transport et de biens marchands…
L’Empreinte Eau, un indicateur permettant à tous de mesurer son impact sur la ressource eau
Destiné à tous, entreprises, collectivités, particuliers…, l’étude sur l’Empreinte Eau, initiée et financée par le WWF France, et menée par l’Université de Twente (Pays-Bas), révèle pour la première fois les caractéristiques de l’empreinte eau de la France.
Cet indicateur fait prendre conscience de façon simple des impacts des modes de vie et donc des pressions exercées par les activités humaines sur la ressource eau, qu’elles soient domestiques, industrielles ou agricoles.
Qu’est ce que l’empreinte eau ?
L’empreinte eau d’un individu, d’une communauté ou d’une entreprise est définie comme le volume total d’eau douce utilisé pour produire les biens et services consommés par l’individu ou la communauté, ou produits par l’entreprise (ou le producteur agricole).
L’empreinte eau a trois composantes :
- l’empreinte eau bleue : c’est la consommation des eaux de surface et des eaux souterraines ;
- l’empreinte eau verte : c’est la consommation des eaux de pluie, notamment par évaporation dans les cultures agricoles ;
- l’empreinte eau grise : c’est le volume d’eau douce requis pour diluer les polluants.
On distingue l’empreinte eau de production, l’empreinte eau virtuelle et l’empreinte eau de consommation.
Le saviez-vous ? Une tasse de café, c’est 140 litres !
Ces chiffres comprennent l’eau utilisée pour faire pousser le plan de café, le récolter, le transporter, l’emballer, le vendre et le préparer. Ce chiffre comprend également le volume d’eau nécessaire à la fabrication de la tasse dans laquelle il sera but.
L’empreinte Eau de la France en quelques chiffres :
Empreinte eau virtuelle d’importation : 47 % de l’empreinte eau française est liée aux importations. (Eau utilisée à l’étranger pour la fabrication de produits importés pour être consommés en France) : la France dépend donc presque de moitié de l’étranger pour son approvisionnement en eau.
Empreinte eau de consommation nationale : 53 % de l’empreinte eau de consommation nationale est interne (Eau utilisée en France pour la fabrication et la consommation de produit en France).
L’empreinte eau de production de la France (l’eau utilisée sur le territoire français pour la production de biens et services) est de 90 milliards de m3 par an . Les cultures agricoles représentent 86 % de cette empreinte eau, les céréales représentent 50 % de cette empreinte eau de production de la France (principalement sous forme l’empreinte eau verte), sachant que le maïs représente à lui seul 50% de l’empreinte eau bleue agricole.
Le Midi-Pyrénées et l’Aquitaine sont les deux régions françaises ayant la plus forte empreinte eau bleue, en raison des besoins en irrigation notamment pour le maïs.
L’empreinte eau d’un consommateur français est de 1.786 m3 par an, soit l’équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747 . 36% de cette empreinte correspond à la consommation de viande (via le maïs et le soja pour le bétail), et 10% le lait (via les fourrages).
Pour accéder au rapport : Empreinte Eau de la France
Poisson ou viande, est-ce seulement une question de prix ?
Les synthèses de FranceAgriMer
Produits Pêche et Elevage
Décembre 2011
Au cœur du repas quotidien, la viande et le poisson sont deux types de produits directement substituables. Les Français consomment l’un ou l’autre, rarement les deux au cours du même repas. La présente synthèse a pour objet d’éclairer cette consommation à partir d’une analyse des prix d’achat de ces deux grandes familles de produits. Ce travail est réalisé à partir des données sur les achats des ménages français issues du panel Kantar Worldpanel pour les produits carnés et aquatiques. On regardera en particulier s’il peut être répondu à la question fréquente : Le poisson est-il plus cher que la viande ?
Un ménage moyen français, composé de 2,3 personnes, a consacré annuellement en moyenne, entre 2008 et 2010, 1 033 € pour ses achats cumulés de viande et de poisson. Il en a dépensé 76 % pour les produits carnés et 24 % pour ceux aquatiques. Au cours des trois dernières années, la part de ces derniers dans les dépenses est en progression de près de 1 point.
Pourquoi consomme-t-on moins de poisson que de viande ? Parmi d’autres explications telles que la difficulté d’approvisionnement, de préparation et le goût, le prix d’achat élevé est une des raisons fréquemment avancée. Le poisson est réputé plus cher que la viande. C’est ce que confirme, en mai 2011, le Baromètre de la pêche et de l’aquaculture réalisé par la société MICA RESEARCH pour FranceAgriMer. Sur 700 personnes interrogées, 66 % estimaient que le poisson était plus cher que la viande, contre seulement 11 % moins cher.
Cette perception globale peut paraître surprenante dans la mesure où, il existe une grande dispersion des prix, tant au sein des produits carnés que des produits aquatiques, selon les espèces et les morceaux choisis. Par exemple, pour les poissons frais, le prix moyen d’achat en 2010 se situe entre 4,9 €/kg pour la sardine fraîche et 19,6 €/kg pour la sole (toutes présentations) ; pour les viandes fraîches, entre 5,8 €/kg pour le poulet et 14,5 €/kg pour le veau.
Pour affiner l’analyse, il est intéressant de rapporter le prix moyen d’achat des ménages à des produits entièrement consommables, c’est-à-dire des morceaux de viande fraîche sans os comme les steaks et les escalopes, d’une part, et les découpes de poisson frais, soit sans tête et dans la plupart des cas sans arête (filet, darne, pavé), d’autre part.
Il a également été choisi de centrer l’analyse sur les produits carnés à griller ou rôtir pour qu’ils correspondent mieux aux produits aquatiques substituables, qui sont peu concernés par des cuissons longues....
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
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Il y a 1 an : l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9.0 se produisait à 80 km au large de l'île d'Honshu au Japon. Il entraînait un tsunami, privant la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi de ses sources externes d'électricité et de ses moyens internes de refroidissement du coeur des réacteurs nucléaires. Un an après l’accident, l’IRSN propose 2 nouveaux dossiers qui font le point sur la situation au Japon.
Fukushima, un an après
Le 28 février 2012 à Paris, l'IRSN organisait un point presse sur le thème "Fukushima, un an après", avec la participation de Jacques Repussard, Directeur général de l’IRSN, Thierry Charles, directeur général adjoint chargé de la sûreté des installations et des systèmes nucléaires, Didier Champion, directeur de la crise, et Jean-René Jourdain, adjoint à la directrice de la protection de l’homme.
Ce dossier contient les enregistrements vidéos et les présentations des sujets traités durant ce point presse : le bilan de l’accident de Fukushima (état de sûreté du site, de la contamination des sols, suivi sanitaire de la population), les perspectives de reconquête des territoires contaminés, les collaborations scientifiques de l’IRSN au Japon.
Consulter le dossier : « Fukushima, un an après »
Sinon Télécharger directement le rapport : Fukushima, un an après - Premières analyses de l’accident et de ses conséquences / Rapport IRSN/DG/2012-001 du 12 mars 2012, cliquer IRSN
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L'amélioration de la sélectivité des engins de pêche contribue à cibler les captures et à réduire le niveau de poissons non désirés et d'autres espèces (les rejets) qui peuvent être gaspillées en étant rejeté à la mer, souvent morts.
Chaque pêcherie (et parfois chaque navire) exige ses propres solutions afin de minimiser les rejets indésirables et d'optimiser la sélectivité des engins de pêche. Des progrès ont été réalisés à ce jour, et les rejets sont à la baisse dans le secteur de la pêche anglais et gallois. Un exemple récent est celui des essais du Projet 50%.
Il y a, cependant, une nécessité de continuer à travailler en étroite collaboration avec le secteur de la pêche afin de réduire davantage les rejets au minimum. Nous continuons à travailler activement dans ce domaine pour trouver des solutions pratiques.
Principalement financé par le Defra, notre collaboration étroite avec le secteur de la pêche et les agences des autres parties prenantes, telles que Seafish, AFBI (Irlande du Nord), Marine Scotland et divers partenaires européens, est en train de faire la différence et prouve que les options techniques peuvent jouer un rôle dans la gestion des pêches. Source : Cefas
Pour télécharger le document : Devon beam trawlermen reduce discarded juvenile fish by over 50%
Project 50% - Project to reduce fishery discards
A film about Project 50%. A project undertaken by Cefas and fishermen based in Devon working to reduce the number of discards by testing new nets for beam trawlers. Scientists and fishermen are working together to improve sustainability in UK fisheries.
What Trawlermen Want
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Finfish News
Cefas / Defra
Cliquer Cefas/Defra
Sommaire
Aquaculture News from Seafish
FAWC Opinions on the welfare of farmed fish and on the welfare of farmed fish at slaughter A little memory can go a longway!
First description of severe gill disease in UK rainbow trout fry associated with an amoeba-like pathogen
Preventing reproductive development of farmed finfish… Triploid salmon
Levercliff report generates ‘food for thought’
The use of rotenone to eradicate Gyrodactylus salaris in Norway
Non-native species work at Cefas
Cefas National Reference Laboratory for crustacean diseases
Crimestoppers – combating illegal importation of fish and theft of angling equipment. Announcements
FAO: Food and Agriculture Organization of the United Nations
European Commission
Marine Management Organisation
Defra’s Aquatic Animal Health and Movements website Environment Agency
Natural Environment Research Council PlanetEarth FISHupdate.com
Fishnewseu.com
Humane Slaughter Association
British Trout Association
Research News 56
In the Press 72
Info File 79
The Fish Health Inspectorate and you
Where to get help and advice
Useful publications
Crimestoppers initiative
The activities of Cefas Weymouth
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Guide de l’accueil des écoles primaires chez les professionnels de la filière Pêche & Aquaculture
Source : alimentation.gouv.fr
Vous êtes enseignant ou professionnel de la filière pêche & aquaculture et souhaitez organiser une sortie pour des élèves de primaire ? Ce guide est fait pour vous. Il vous accompagnera pas à pas dans l’organisation de cette sortie scolaire.
L’objectif du PNA (Programme National pour l'Alimentation) est de donner à chacun les moyens de connaître, accéder et apprécier la richesse de l’alimentation en France en faisant redécouvrir aux Français le plaisir du bien manger, en renforçant les liens sociaux, en prenant en compte le développement durable dans les modes de production, en préservant la culture et le patrimoine alimentaire français et en soutenant l’économie de ce secteur.
Dans ce contexte, l’information et l’éducation sont primordiales. Elles doivent inciter les enfants à manger de façon équilibrée, leur faire prendre conscience du lien entre alimentation et filière de production, et en faire des consommateurs responsables.
Les sorties scolaires axées sur la visite d’une ou plusieurs entreprises de la filière Pêche et Aquaculture s’inscrivent dans cet objectif, en montrant les dimensions techniques mais aussi humaines de l’approvisionnement en produits alimentaires issus de la mer et de l’eau douce.
L’accueil de scolaires, pour certains professionnels, est nouveau et suscite de nombreuses interrogations. En réponse à ces préoccupations, ce guide se donne pour but d’accompagner les professionnels et les enseignants dans cette démarche.
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Eléments d’information sur la coquille Saint-Jacques en baie de Seine....
2010 Ifremer
Foucher Eric, Biseau Alain, Berthou Patrick, Fifas Spyros, Forest André, Vigneau Joël
La coquille Saint-Jacques en Manche Est, dont la plupart des gisements (baie de Seine étendue, Greenwich, Vergoyer, Bassurelles…) sont vraisemblablement inter-connectés, est aujourd’hui exploitée par des flottilles de plusieurs états membres de l’UE, selon des systèmes de réglementation différents. Le système d’exploitation français, historiquement basé sur une pêche intense concentrée en période automnale et hivernale, s’oppose radicalement au système anglo-saxon, plus ouvert, reposant davantage sur une exploitation tout au long de l’année, en particulier en été pour alimenter le marché français en noix fraîches, au moment où les français ne pêchent pas. De nombreuses discussions entre représentants professionnels des différents pays (lors des groupes de travail du NWWRAC notamment) ont eu lieu au cours des années passées sur la nécessité de mettre en place un système global de gestion. Ces débats, marqués par la volonté française d’imposer, à tous, son propre système, n’ont jamais abouti. La mise en place d’une zone de restriction spéciale opposable aux ressortissants des autres états membres a du sens au regard de l’homogénéité de la population de coquilles Saint-Jacques. Ainsi une homogénéisation des règles de gestion applicables à tous les acteurs semblent être de nature à maintenir ce stock dans un état qui permet à chacun de vivre, ce qui est particulièrement important pour les flottilles françaises compte tenu du degré de dépendance à cette ressource et à ces zones.
Pour télécharger le document, cliquer archimer====================
Les analyses de l'Observatoire des Zones Humides Méditerranéennes portent, entre autres, sur vingt-cinq indicateurs concernant l’état de la biodiversité, les services écologiques fournis par les zones humides, les pressions qu’elles subissent et les réponses de la société pour les conserver et les gérer durablement.
Pendant trois ans dix-sept indicateurs ont été développés et évalués. Les résultats de ces analyses ont fait l'objet d'un rapport, le premier sur l'état des zones humides dans la bassin méditerranéen.
Des résultats saillants ressortent de ces analyses, tels qu’une évolution contrastée de la biodiversité entre l’Ouest et l’Est méditerranéen, des pressions très fortes et croissantes sur l’eau et de multiples causes de dégradation sur les zones humides. Les questions de politique et de gouvernance ainsi que les segmentations institutionnelles entre acteurs sont des causes majeures de ces pressions.
Le rapport souligne également les nombreux services rendus par les zones humides à l’Homme, notamment les services de régulation tels que la purification de l'eau et la diminution du risque d'inondation. Il a vocation à apporter des réponses stratégiques et opérationnelles possibles et des perspectives d’actions pour les décideurs et les acteurs de la société civile.
L'équipe de l'OZHM a produit deux volumes, chacun produit en français et en anglais :
- un premier rapport technique, destiné à un public scientifique et technique, qui détaille les dix-sept indicateurs et analyse leurs résultats;
- un second volume qui propose une analyse dans un contexte plus large et s’adresse aux décideurs.
Pour télécharger le document cliquer Ozhm
Lire le résumé du Journal de l'Environnement : La Méditerranée perd ses zones humides (Jdle)
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June 2011
FFA
Amanda Hamilton / Antony Lewis / Mike A. McCoy / Elizabeth Havice / Liam Campling
Over a series of ten chapters, this report provides an overview of the current status of the global tuna industry in terms of major tuna fishing fleets, tuna trading companies, processing sites and principal markets....
Pour accéder et télécharger le document en 4 parties, cliquer FFA
Agritrade/CTA a résumé en français ce document, véritable bible sur la filière "Thon" dans le monde
Dynamique du marché et de l’industrie dans la chaine mondiale d’approvisionnement en thon
L'Agence des pêches du Forum des îles du Pacifique (FFA) a publié une étude qui décrit, sur dix chapitres, la dynamique de la chaîne d'approvisionnement en thon, en s’intéressant aux principaux acteurs de la chaîne industrielle de ce poisson (flottes de pêche, sociétés de négoce, industrie de transformation et marchés), avec une attention particulière sur les segments de la conserverie, du sashimi et d’autres produits à valeur ajoutée (par ex. les produits frais et surgelés à valeur ajoutée). Le rapport met également en lumière les principaux enjeux auxquels l'industrie du thon est confrontée, tels que les programmes de certification de la durabilité, l'évolution des régimes commerciaux internationaux, les APE, la réglementation de l'UE en matière de pêche INN (illégale, non réglementée et non déclarée) et les négociations à l'OMC au sujet des subventions. Il examine en outre les implications pour les États insulaires du Pacifique (EIP), qui constituent la majorité des membres de la Commission des pêcheries de l’Ouest et du Centre du Pacifique (WCPFC).
Concernant le thon en conserve, l'étude confirme qu’avec cinq grandes entreprises de transformation, dont quatre disposent de leur propre capacité de pêche, l’Espagne constitue le principal transformateur de l'UE dans ce domaine. Quatre autres entreprises de l'UE, dont une seule est détenue par des capitaux européens, sont également actives dans ce secteur. L'étude note : « La vente de MW Brands à Thai Union Frozen (TUF) est la plus importante évolution intervenue dans le secteur de la conserverie de thon de l’UE ces dernières années. Elle a approfondi les niveaux relatifs de concentration des entreprises et de centralisation du contrôle au sein de l’industrie mondiale de la conserve de thon. Cela signifie également que TUF acquiert un siège au groupe de pression de l'UE, Eurothon, qui avait déjà concentré son attention sur la menace concurrentielle des transformateurs du Sud-Est asiatique. L'adhésion de TUF à Eurothon est susceptible de fragmenter la cohérence politique du lobby du thon de l'UE s’agissant des principales questions stratégiques telles que le régime commercial du thon. »
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Organisé par la Ville des Sables d’Olonne
Sous l’initiative de la Société et l’Enseignement professionnel et technique des pêches maritimes
Du 3 au 7 septembre 1896
1896 Institut International de bibliographie scientifique Paris
Auteur(s) Odin Amédée, Baudouin Marcel
Comptes rendus des séances
Ce document historique de 414 pages traite notamment de l’Assurance des marins
Depuis 1888, la question de l'Assurance des Marins est à l'ordre du jour des Congrès qui s'intéressent à la situation des gens de mer, ainsi qu'à son amélioration matérielle et sociale. A Paris, à Toulon, à Saint-Malo, nous avons fait appel a l'initiative privée et aux pouvoirs publics, à la première pour créer l'Assurance ; aux seconds pour concourir à son développement, grâce à ses nombreux moyens d'action.
Mais aussi de :
- Transport de poisson,
- Pisciculture de morue,
- Elevage de Homards,
- Ostréiculture
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Ifremer
2006
Auteurs :
Kélig Mahé
Jean Paul Delpech
André Carpentier
Ifremer
Centre Manche-mer du Nord
Département Halieutique
Laboratoire Ressources Halieutiques de Boulogne sur mer
150, quai Gambetta
BP 699
62321 Boulogne sur mer
Ce rapport est réalisé dans le cadre d’une convention Ifremer/Ministère de l’industrie.
Le but de ce travail est de faire une description la plus précise possible de la biologie des principales espèces du golfe de Gascogne et de la Manche orientale.
Les espèces ont été sélectionnées par les laboratoires Ifremer Ressources Halieutiques de Boulogne-sur-mer, la Rochelle, Nantes et Port-en-Bessin. Les critères de choix ont porté sur : la présence, l’abondance, l’intérêt commercial et l’écologie. Ainsi, 32 espèces ont été retenues parmi lesquelles 26 poissons, 3 céphalopodes, 2 crustacés et 1 mollusque bivalve.
Cette synthèse reprend, complète et actualise le travail bibliographique des deux études suivantes :
- Anonyme, 1993. Identification biogéographique des principaux stocks exploités en Manche, relations avec ceux des régions voisines. Rap. Int. DRV/RH/Ifremer, 93-023, 256p.
- Forest, A., (Coord.), 2001. Ressources halieutiques hors quotas du Nord Est Atlantique : bilan des connaissances et analyse de scénarios d’évolution de la gestion. Rapport de contrat Ifremer/MAPA 99-1-03-01, 2 volumes.
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« Pêche responsable et durable »: Trois métiers de la pêche artisanale
De la surpêche…
Longtemps considérés comme une source infinie de poissons, les océans ont subi une surexploitation qui a provoqué l’effondrement de certains stocks et la destruction de certains habitats. Les ressources marines sont une des premières ressources renouvelables dont on voit aujourd’hui les limites.
A l’heure où s’affirment deux tendances opposées : diminution de la ressource et augmentation de la population mondiale, quelles sont les solutions du secteur de la pêche pour concilier alimentation, emploi et respect de l’environnement ?
Un constat évident : augmenter encore la pression de pêche n’est pas la solution !
… à une évolution vers une pêche durable
Heureusement, certains pêcheurs ont su s’adapter et développer une pêche à visage humain où l’écosystème est un allié et où les objectifs économiques se conjuguent avec progrès social et respect de l’environnement.
Des exemples de bonnes pratiques de pêche
A l’heure où se déroulent les discussions qui détermineront la réforme de la Politique Commune des Pêches, le WWF France a pris le parti de montrer qu’une pêche responsable et durable est possible à travers 3 exemples français.
Ces 3 court-métrages d’une quinzaine de minutes permettent de partir à la rencontre de quelques pêcheurs aux méthodes de travail respectueuses de la ressource, de l’environnement et des hommes. Ces vidéos abordent :
La pêche à la langouste sur le littoral Corse
La pêche aux bulots et aux grands crustacés en Normandie du côté de Granville
La pêche au merlu à la ligne dans le pays Basque à St Jean-de-Luz
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La future politique commune des pêches
La future politique commune des pêches
Avis du
Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE)
Publié le : 24/01/2012
Rapporteur/Intervention : Joëlle PREVOT-MADERE
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Recherche et Développement en aquaculture au Canada de 2011
R et D en aquaculture au Canada de 2011
D. John Martell, Ingrid Burgetz, Johannie Duhaime et G. Jay Parsons
Produit par
Pêches et Océans Canada, Association Aquacole du Canada
Nous vous souhaitons la bienvenue à la quatrième édition de la publication biannuelle R&D en aquaculture au Canada. Cette revue offre un recueil des projets de R.-D. en aquaculture qui ont été menés lors des deux dernières années dans l'ensemble du Canada. Elle contient la description de plus de 220 projets ainsi que des détails sur un éventail impressionnant de sujets, de domaines et d'espèces en provenance de la vaste étendue géographique du Canada. Les projets présentés portent sur les espèces marines et d'eau douce, et les sujets abordés couvrent la santé des poissons, les méthodes d'élevage, la nutrition, la génomique, les interactions environnementales et davantage encore.
R&D en aquaculture au Canada été publié avec le support et le financement de Pêches et Océans Canada – Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) et le support de l'Association Aquacole du Canada (AAC). Les ouvrages soumis ont été édité en considération de la longueur des textes et du style de la rédaction. Les projets qui ne sont pas inclus dans cette édition devraient être soumis à temps pour l'édition 2013.
Table des Matières
- Introduction
- Poissons – Dulcicoles
- Poissons – Saumons
- Poissons – Marins
- RCAMTI
- Pou du poisson
- Mollusques et crustacés
- Aquaculture – Interactions environnementales
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Guide : Convention de l’OIT sur le travail dans la pêche 2007
Convention de l’OIT sur le travail dans la pêche 2007
Guide pour les syndicats
ITF
La convention de l’OIT sur le travail dans la pêche 2007 (n° 188) vise à faire en sorte que les pêcheurs du monde entier bénéficient de conditions de travail et de vie décentes. Après des années de négociations difficiles, elle a été adoptée en juin 2007, de même qu’une recommandation officielle qui l’accompagnait.
Cette convention historique s’applique à tous les types de pêche commerciale et s’attache à fournir des normes minimales acceptables qui protègent les pêcheurs dans tous les aspects de leur travail, sachant qu’il s’agit d’une profession extrêmement dangereuse qui n’est pratiquement pas réglementée.
Les pêcheurs et les navires de pêche étant exclus de la quasi-totalité de la législation existante, cette convention établit un cadre fondamental d’obligations pour les employeurs, et d’obligations correspondantes pour les gouvernements concernant l’intégration des normes minimales à la législation nationale. Cela représente un plus grand défi pour certains gouvernements que pour d’autres, étant donné la diversité des conditions dans lesquelles opère l’industrie de la pêche à travers le monde. Pour cette même raison, il est probable que les dispositions les plus fondamentales de la convention auront davantage d’impact sur les pêcheurs travaillant dans les secteurs de l’industrie les moins développés.
La convention est flexible, de manière à être pertinente pour tous les types de pêche commerciale et à être appliquée dans le monde entier. Certaines de ses dispositions bénéficient en outre d’une mise en place progressive.
Cependant, bien qu’adoptée, elle n’entrera pas en vigueur avant d’avoir été ratifiée par 10 États membres de l’OIT (Organisation internationale du travail), dont huit doivent être des États côtiers. Cette condition n’est pas encore remplie. L’ITF estime qu’il est essentiel que davantage de pays la ratifient, et que les syndicats ont un rôle important à jouer pour les convaincre de le faire.
L’ITF tient à rendre hommage aux 30 millions d’hommes et de femmes dans le monde qui travaillent dans le secteur de la pêche et veut les aider à obtenir des conditions de travail décentes à travers l’application de cette convention. Ce guide vise à aider les syndicats et leurs membres à mieux comprendre la convention et à mener des actions de lobbying plus efficaces en faveur de sa ratification ; à les aider à s’en servir pour améliorer les conditions de travail et soutenir les négociations collectives ; et enfin à montrer comment elle peut être appliquée en utilisant une convention collective cadre de l’ITF spécifique.
Sommaire :
- À propos de la convention
- De quelle protection bénéficient les pêcheurs ?
- Que signifie « flexible » dans ce contexte ?
- Qui est couvert ?
- En quoi la convention profite-t-elle aux petits pêcheurs ?
- Quelles sont les répercussions sur la réglementation existante concernant le travail dans la pêche ?
- Qu’est-ce que cela signifie pour les pêcheurs ?
- Quel est l’âge minimum ?
- Quelles sont les normes médicales ?
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Les aires marines protégées d'Afrique de l'Ouest
Gouvernance et politiques publiques
Editeurs scientifiques
Jean-Yves Weigel, François Féral, Bertrand Cazalet
Veigel J.Y, Féral F, Cazalet B., Les aires marines protégées d'Afrique de l'Ouest. Gouvernance et politiques publiques. Presses Universitaires de Perpignan, 232 pages. PUP, 2007
Le Sommet mondial pour le développement durable, qui s'est tenu à Johannesburg en 2002, a réaffirmé le rôle des aires marines protégées dans la conservation de la biodiversité en prenant l'engagement de créer des réseaux représentatifs censés couvrir 20 à 30% de la surface maritime à l'horizon 2012.
L'expression détaillée des recommandations du Sommet et de celles du Congrès mondial sur les parcs de Durban (2003) ont mis l'accent sur la nécessaire cohérence des politiques de préservation des ressources naturelles et de développement socio-économique, plus particulièrement en ce qui concerne la catégorie d'aire protégée administrée principalement à des fins d'utilisation durable des écosystèmes naturels (IUCN, 1994)
Mais au-delà, ces recommandations soulignent l'indispensable association de toutes les parties prenantes (stakeholders) aux différentes étapes de la constitution et de la mise en œuvre d'une aire protégée ; elles appellent à la reconnaissance et au respect de la propriété coutumière, des droits d'usage et d'accès des populations locales, ce dernier point étant particulièrement important dans la mesure où il englobe la question des droits de pêche traditionnels peu ou pas pris en compte par les programmes de protection des espaces marins.
L'importance de la gouvernance est ainsi explicitement reconnue dans plusieurs recommandations du Congrès, dont celles concernant l'établissement d'un système mondial de réseaux d'aires protégées marines et côtières, la protection de la diversité biologique marine et des processus écosystémiques, la gestion intégrée du paysage pour soutenir les aires protégées, ou bien encore les recommandations portant sur la cogestion des aires protégées et sur la pauvreté des populations locales". Ces recommandations s'inscrivent dans un mouvement général qui mentionne le caractère central des facteurs sociaux, culturels, économiques et institutionnels pour la conservation et qui appelle à décentraliser le plus possible la gestion.
Cette reconnaissance de l'importance de la gouvernance environnementale conduit à adopter une conception plus ouverte de la gestion des aires marines protégées permettant de discuter, non seulement du rôle de l'administration dans le processus de régulation de l'accès et de l'usage des ressources, mais également de la contribution que peuvent apporter d'autres intervenants tels que les communautés de résidents ou de pêcheurs, les ONG et les acteurs privés. Cette reconnaissance, qui s'inscrit dans une tendance mondiale à la décentralisation de l'autorité et de la responsabilité, vise à obtenir un engagement plus marqué de la société civile dans le processus décisionnel et réhabilite la gouvernance locale.
Ainsi, la question de la gouvernance environnementale et locale des aires marines protégées est celle de la coordination des organisations et des acteurs privés, communautaires ou publics, qui suppose la prise en compte d'un ensemble de contraintes et la levée d'un certain nombre d'ambiguïtés susceptibles d'être autant d'obstacles à l'atteinte des objectifs de développement durable, Les aires marines protégées sont un champ d'expérimentation privilégié de tels modes de coordination dont l'enjeu dépasse ces espaces, au regard du nombre considérable d'usagers dépendant des ressources naturelles dans les pays du Sud.
La caractérisation et l'évaluation des modes de gouvernance….
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Case studies from West Africa
Weigel, J.Y.; Féral, F. & Cazalet, B., eds.
FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 548. Rome, FAO. 2011. 78 pp.
Ce document en anglais est une synthèse du document en français ci-dessus
« Les aires marines protégées d’Afrique de l’Ouest. Gouvernance et politiques publiques (Weigel et. al, 2007)
This document is a synthesis of Les aires marines protégées d’Afrique de l’Ouest. Gouvernance et politiques publiques (Weigel et. al, 2007) which proposes an analytical framework to study the governance of MPAs in the LDCs, drawing on four sources of inspiration: (i) the interactive fisheries governance approach; (ii) the risk governance approach; (iii) the socioanthropology of mediations and brokerage; and (iv) the governance analytical framework. The framework indicates the five issues that must be addressed in order to operationalize the concept of governance in LDC MPAs: (i) definition of the problem or the issue at stake; (ii) identification of the set of relevant governance norms; (iii) presentation of the actors involved in the governance process; (iv) highlighting the nodes around which actors’ strategies converge; and (v) recalling the processes that have led to the current state of governance. This analytical framework makes it possible to characterize the governance system of each of the MPAs considered and to develop a typology of these systems. The characterization of different governance systems highlights their weaknesses and paves the way for new public policy options and, more generally, for the restructuring of governance to correct these weaknesses. In order to develop an analytical framework and the characterization of governance systems the main MPA governance principles and constraints, as well their legal context, were clarified. This was done by testing the proposed methodology in three West African coastal and marine protected areas, which illustrated the difficulties of governance in LDCs: the Banc d’Arguin National Park in Mauritania, the Saloum Delta Biosphere Reserve in Senegal, and the Bolama Bijagos Archipelago Biosphere Reserve in Guinea-Bissau. The analysis of demographic and economic constraints in these West African MPAs showed the importance of: (i) increasing population density and mobility; (ii) the intensification of resource exploitation; and (iii) and the opening of the MPA economy. The analysis of the legal and institutional contexts showed the international inspiration of the MPA objectives and conservation arrangements, and the syncretism of the legal system.
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“Studies linked to the implementation of the European Fisheries Fund”
EU intervention in inland fisheries
European commission / Directorate general for maritime affairs and fisheries
EU wide report – final version
Un document de 132 pages avec pour objectifs :
- Définir la pêche continentale,
- Clarifier l’importance socio-économique de la pêche en eau douce,
- Identifier les actions qui pourraient bénéficier des fonds européens pour la pêche.
The goal of the survey was to determine the elements that will justify the added value of the Community intervention as regards Inland Fishing.
The main objectives of the survey were to:
- Provide a definition of inland fishing and evaluate its limits;
- Clarify the socio-economic importance of inland fishing;
- Define the framework of the Article 33 of the EFF;
- Identify the appropriate actions that should benefit from the EFF support.
The framework of this EU-wide report provides an integrated analysis of the definition and the socioeconomic importance of commercial inland fishing at the EU level.
The rationale of the analysis developed in each chapter is to highlight the differences and similarities between the MS and regions, regarding structures and needs of the sector, and to identify subsequent challenges and fields for EU intervention.
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PCB et consommation de poissons de rivière : Résultats de l'étude nationale sur l'imprégnation aux PCB des consommateurs de poissons d'eau douce
Interdits depuis plus de 20 ans en France et dans de nombreux pays, les PCB sont des substances chimiques persistantes dans l'environnement largement répandues à la surface du globe. Au niveau européen comme international, des dispositions ont été prises pour réduire l'exposition de la population aux PCB et notamment la fixation en 2006 des teneurs maximales européennes à ne pas dépasser dans les denrées. En France, comme dans plusieurs pays européens, des dépassements de ces teneurs dans les poissons d'eau douce ont été observés dans plusieurs cours d'eau. Depuis 2006, des restrictions de pêche et des recommandations de non consommation des espèces de poissons les plus accumulatrices de PCB (anguilles, poissons gras, espèces dites fortement bio-accumulatrices) ont ainsi été prises localement, sur la base de la réglementation en vigueur. Au niveau national, il est recommandé de limiter la consommation des espèces fortement bio-accumulatrices (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), en particulier pour les femmes en âge de procréer auxquelles il est préconisé de l'éviter. En effet, les principaux effets critiques mis en évidence sont des effets sur le développement mental et moteur chez le jeune enfant exposé pendant la grossesse ou l'allaitement.
Dans ce contexte, et dans le cadre du plan national d'actions sur les PCB, le ministère chargé de la Santé a demandé, en 2008, à l'Anses, en collaboration avec l'InVS, de réaliser une étude sur l'imprégnation aux PCB des consommateurs adultes de poissons de rivière, principalement les pêcheurs et les membres de leurs familles.
L'objectif principal de l'étude était d'identifier les déterminants prédominants de l'imprégnation sanguine aux PCB. Il s'agissait notamment de rechercher l'existence d'un lien éventuel entre la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs et l'imprégnation. Cette étude devait ainsi aider à la définition de fréquences acceptables de consommation de ces poissons, c'est-à-dire sans risque pour l'homme sur le long terme.
A l'issue de plus de trois années de travail, les résultats de cette étude sont publiés aujourd'hui.
Avec la participation de la Fédération nationale de la pêche en France (FNPF) et du Comité national de la pêche professionnelle en eau douce (CONAPPED), des foyers de pêcheurs amateurs et professionnels ont pu être contactés sur six sites de niveau de contamination contrasté en PCB.
Au total, 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels ont été inclus dans l'étude. Pour chaque participant, les habitudes alimentaires, ainsi que les pratiques de pêche et de consommation des poissons d'eau douce ont été recueillies. En parallèle, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer le niveau d'imprégnation aux PCB.
Il ressort de ce travail que le niveau de consommation de poissons d'eau douce est faible (en moyenne 1 fois/mois chez les pêcheurs amateurs), en particulier pour les poissons fortement bio-accumulateurs de PCB (environ 2,5 fois/an). Seuls 13% de la population des pêcheurs amateurs de l'étude consomment des poissons fortement bio-accumulateurs plus de deux fois par an.
Deuxième enseignement, cohérent avec l'observation précédente, les niveaux d'imprégnations observés chez les participants à l'étude sont similaires à ceux observés dans la population générale. Ils sont inférieurs à ceux de la population française à la fin des années 80 lorsque les PCB ont été interdits. D'un point de vue sanitaire, très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique - valeur en dessous de laquelle les risques sont écartés. Leur proportion est du même ordre de grandeur qu'en population générale et ces individus sont parmi les plus âgés.
L'étude a aussi mis en évidence que la consommation des poissons fortement bio-accumulateurs était associée à une augmentation de l'imprégnation aux PCB. Cependant, la consommation actuelle de ces poissons aurait une influence moindre sur l'imprégnation que la consommation passée, compte tenu de la diminution progressive de la contamination en PCB dans l'environnement.
Sur la base de ces résultats, l'Anses s'est auto-saisie afin de déterminer une fréquence de consommation maximale de poissons fortement bio-accumulateurs sans risque sur le long terme et, ainsi, de préciser les recommandations qu'elle avait formulées dans son avis du 14 juin 2010 relatif à l'évaluation des bénéfices et des risques de la consommation de poissons. Au regard de cette nouvelle étude spécifique au risque PCB, l'Anses recommande de limiter les consommations de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) :
- à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes,
- à 2 fois par mois pour le reste de la population.
Au regard des caractéristiques de cette nouvelle étude, en particulier en raison de son caractère national et global, ces recommandations ne sont pas applicables aux zones de très forte contamination pour lesquelles des évaluations de risques spécifiques ont été réalisées par l'Agence depuis 2008. Elles ne remettent donc pas en cause les recommandations locales de non consommation. Sur la base des conclusions de cette étude, l'Anses pourra proposer des recommandations complémentaires en 2012 définissant les modalités d'une surveillance dans la durée de la contamination des cours d'eau. Enfin, toujours dans le cadre de cette étude, les recherches se poursuivent en 2012 sur d'autres composés persistants, en particulier les composés perfluorés et bromés. Source : Anses
Pour télécharger le document : Anses
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Editions Quae
Dans un contexte de défi alimentaire auquel est confrontée l'humanité, qui plus est sur fond de changement climatique, l'alimentation dite "durable" s'inscrit évidemment dans la continuité d'une agriculture elle-même durable. Si cette dernière a fait l'objet de travaux conséquents et de réflexions importantes au cours de ces dernières années, en revanche l'alimentation durable [1], qui constitue pourtant un thème majeur des années à venir, n'a pas encore la notoriété de son "aînée". D'où l'intérêt de l'ouvrage que publient les Editions Quae. Intitulé Pour une alimentation durable, fruit de la réflexion stratégique d'un travail nommé duALIne (DUrabilité de l'ALImentation face à de Nouveaux Enjeux). Réalisé entre novembre 2009 et juin 2011, celui-ci a mobilisé environ 125 experts au travers de 10 ateliers. Coordonné par Catherine Esnouf, Marie Russel et Nicolas Bricas, cet ouvrage dresse ainsi en dix chapitres un panorama des évolutions des systèmes alimentaires et identifie les points critiques afin de dégager des axes de recherche pour de futurs programmes.
Une partie de ce livre vise à montrer quels ont été les grands déterminants qui ont structuré et organisé la dynamique du système alimentaire plutôt industriel et à identifier les difficultés auxquelles est confronté celui-ci, puis à envisager les pistes de recherche les plus prometteuses qui émergent actuellement. "La logique de départ de l'industrie alimentaire, sa première fonction, c'est la conservation, avec la possibilité d'une consommation retardée dans le temps des aliments", explique Louis-Georges Soler, chercheur en économie qui dirige l'Unité ALISS (Alimentation et Sciences Sociales) au sein de l'INRA et a piloté un atelier dans le cadre de ce travail. Parallèlement à cette fonction de conservation ont émergé deux activités dans cette industrie : d'abord le fractionnement de la matière agricole et ensuite l'assemblage. La première, qui a donné naissance à tout un domaine spécifique de cette industrie, vise à décomposer la matière agricole en composants élémentaires et en ingrédients, au contraire de la seconde dont l'objectif est de formuler et de fabriquer de nouveaux aliments. La dissociation de ces deux fonctions a évidemment entraîner une standardisation de la matière agricole nécessaire à l'optimisation des procédés de fractionnement. "En revanche, la possibilité pour l'industrie d'assembler et de reformuler a conduit à un déplacement des leviers d'action de la création de variétés de produits et à l'ouverture d'un espace des possibles", observe-t-il.
Ce changement de la logique du système industriel alimentaire a eu évidemment des conséquences importantes en particulier au niveau de la diffusion, du rôle de l'innovation et des échanges de matières au sein des filières. Louis-Georges Soler explique qu'à ce stade, duALIne a pu identifier 4 difficultés. La première d'entre elles tourne autour de l'énergie consommée lors des différents changements de la matière, depuis la matière première agricole jusqu'au produit final. La deuxième de ces difficultés est que ce modèle qui s'est progressivement mis en place a intégré peu à peu toute une succession de contraintes : la contrainte microbiologique, la contrainte organoleptique, la contrainte nutritionnelle, enfin la contrainte environnementale et énergétique. D'où aujourd'hui un certain essoufflement des gains de productivité qu'a entraîné cet empilement des contraintes. "Nous ne l'avons pas démontré formellement, mais nous supputons assez fortement que l'empilement des ces contraintes y est pour partie l'un des déterminants", précise Louis-Georges Soler. Troisième difficulté, une plus grande variabilité de la matière première agricole en raison de la multiplication des échanges et de l'instabilité en termes de prix, alors que le système mis en place a conduit à une homogénéisation et une standardisation de la matière première agricole. "Aussi va-t-il falloir réussir à augmenter la flexibilité et la robustesse d'un système qui n'a pas été pensé pour cela", note l'économiste de l'INRA. Quant à la quatrième difficulté, elle vient de la distance qui sépare aujourd'hui un aliment, tel que les consommateurs se le représentent, et celuii qui sort effectivement de l'outil industriel, avec son lot d'additifs et d'ingrédients complémentaires, le tout sur fond de process technologique, un contexte qui pousse tout naturellement les consommateurs à se poser des questions, voire à contester ce modèle de production.
"Peut-on se sortir aujourd'hui de ces difficultés, par de simples ajustements mais en ne touchant pas aux grandes logiques mises en place, ou sommes-nous confrontés à la nécessité de repenser de façon un plus fondamentale le modèle actuel", s'interroge le chercheur de l'INRA ? Certes, il n'est pas question de revenir en arrière. En revanche, plusieurs voies commencent à être explorées par les technologues comme le minimal processing qui vise à réduire les changements d'états tout au de la chaîne de fabrication pour trouver des solutions permettant de réduire la consommation énergétique. "Sans doute faut-il aussi repenser le fractionnement de manière à générer des co-produits qui vont devenir des substituts à l'énergie fossile carbone et plus généralement, repenser l'interface entre agriculture et industrie", conclut Louis-Georges Soler.
[1] En 2010, la FAO a proposé une définition de l'alimentation durable : une alimentation durable protège la biodiversité et les écosystèmes, est acceptable culturellement, accessible, économiquement loyale et réaliste, sûre, nutritionnellement adéquate et bonne pour la santé, optimise l'usage des ressources naturelles et humaines.
Source : Bulletin Electronique
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L’Europe lance ses filets de pêche de plus en plus loin
Spatial expansion of EU and non-EU fishing fleets into the global ocean, 1950 to the present
Reg Watson, Dirk Zeller and Daniel Pauly
Sea Around Us Project Fisheries Centre,
2202 Main Mall
Vancouver, B.C.
Canada, V6T 1Z4
December-02-2011
Abstracts
The Concept of Primary Production Required (PPR), initially proposed by D. Pauly and V. Christensen (2001, Nature, 374:255-257) is recalled and used, jointly with annual maps of spatialized fisheries landings, to describe the geographic expansion of fisheries from 1950 to 2006, separately for EU, non-EU and all global fleets. The results, maps of threshold levels of PPR (reaching and then exceeding 10, 20 and 30% PPR), clearly show the spatial expansion of fisheries that went along with catch increase from 1950 to the late 1980, followed by a stagnation, then decline of landings. These trends suggest that overall, global fishery resources have not been sustainably exploited.
Pour télécharger le document, cliquer Sea Around Us
Communiqué WWF : L’Europe lance ses filets de pêche de plus en plus loin
L'étude publiée par le WWF ce 25 janvier indique que le secteur de la pêche européen envoie ses bateaux de plus en plus loin. Les conséquences sont désastreuses pour les eaux du monde entier. Nous demandons à l'Union européenne que la pêche se responsabilise et devienne durable.
Selon notre rapport, la flotte de pêche européenne est plus mobile que la plupart des autres flottes. Depuis 1980, elle exploite en premier de nouvelles zones de pêche.
Et cela grâce à
- la négociation d’accords d’accès aux zones de pêche avec les pays en voie de développement,
- la pratique non éthique du « changement de drapeau » (par laquelle des bateaux de pêche européens échappent à la réglementation européenne en adoptant un drapeau non européen)
- les subsides perçus.
L'expansion de la pêche en image
Pour la première fois, les données sur l’expansion globale de la pêche, de 1950 à nos jours, sont transposées dans une carte animée. On y voit les bateaux européens dans les coins les plus reculés et lointains du monde où ils exploitent les ressources marines. Les raisons sont la diminution des stocks de poissons et la réduction du nombre de bateaux de pêche dans les eaux européennes.
Notre objectif : une pêche durable
Le WWF demande à l’Union Européenne et aux Etats membres de s’assurer que la pêche européenne se responsabilise et devienne durable. L’UE doit promouvoir la gestion durable des pêcheries au niveau international. Nous demandons aussi que le milliard d’euros du budget, affecté par l’UE pour les opérations de flotte dans les eaux internationales, ne soit pas utilisé pour financer des pratiques de pêche destructrices.
+ Consultez le rapport
+ MSC ou comment la pêche peut-elle devenir durable
+ Consultez la carte animée
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FARNET Guide n ° 5 : Diversification des zones de pêche
Diversification des zones de pêche
Les défis socioéconomiques que connaît aujourd’hui le secteur européen de la pêche exigent le déploiement d’un large éventail de mesures en vue d’améliorer les sources de revenus des pêcheurs et de leur famille ainsi que d’autres habitants des communautés de pêche.
L’Axe 4 du Fonds européen pour la pêche (FEP) a ici ouvert une piste : la diversification économique des zones de pêche.
L’Axe 4 soutient « le développement durable des zones de pêche » au travers de stratégies élaborées par des partenariats locaux représentés au sein de groupes d’action locale pêche (FLAG). Ces stratégies peuvent inclure des activités leur permettant de diversifier l’économie de leur territoire et d’offrir aux communautés de pêche des emplois et des revenus supplémentaires . Certaines stratégies FLAG se limitent à faire référence, d’une manière générale, à la diversification ; dans d’autres, le partenariat présente déjà sa vision préliminaire de l’orientation à donner à ces activités de diversification. Dans les deux cas, la diversification peut porter sur des activités concernant exclusivement les pêcheurs ou concerner des stratégies plus générales à mettre en œuvre dans tout le territoire de pêche.
Le présent guide s’adresse aux FLAG qui ont fait de la diversification un des objectifs de leur stratégie ainsi qu’aux bénéficiaires potentiels souhaitant mener à bien des projets de diversification.
Le guide s’articule autour de trois grands chapitres:
> Dans le 1e chapitre, nous présentons les questions fondamentales en rapport avec la diversification des zones de pêche ; il s’agit de questions que se poseront de nombreux FLAG au moment de préparer ou de réorienter leur stratégie ainsi que dans le cadre de leur coopération avec les promoteurs de projet et lors du processus de sélection de projets;
> Le 2e chapitre expose un large éventail d’activités de diversification pouvant être intégrées dans une stratégie de diversification des zones de pêche ; ce chapitre sera illustré de nombreux exemples issus de pratiques actuelles de développement local ;
> Enfin, dans le 3e et dernier chapitre, nous passerons en revue certains aspects clés que le FLAG doit prendre en compte pour diversifier avec succès sa zone de pêche.
Le lecteur trouvera également dans ce guide des références et des liens utiles
Pour télécharger le guide, cliquer Farnet
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Guide pratique. Pourquoi et comment labelliser les produits de pêche et d’élevage ?
Un guide pratique d'aide à la décision...
Par Marie Christine Monfort et Pascale Baelde
Le concept de durabilité est relativement récent et continue d’évoluer sous l’influence de nombreux facteurs sociétaux eux-mêmes en mutation, qu’ils soient économiques, politiques ou scientifiques. La durabilité est particulièrement difficile à appréhender dans l’industrie des produits de pêche et d’élevage. Qu’est ce qu’un poisson durable ? Quels sont les enjeux et les outils de la durabilité des produits de la mer ? Ces questions s’adressent aujourd’hui aussi bien aux exploitants de la ressource, aux acteurs du marché qu’aux gestionnaires de l’industrie.
La multiplication des labels sur les produits aquatiques provoque aujourd’hui hésitation chez les producteurs, doutes chez les intermédiaires et suspicion chez les consommateurs alors même qu’ils sont mis en place pour rassurer.
Pour une entreprise, s’engager dans une démarche de labellisation reste une stratégie marketing qui répond à un besoin de différenciation et de communication auprès du consommateur. Mais pour dire quoi ? Vers quelle cible ? Quel label pour vanter quelle valeur ? Jouer solo ou en groupe ? Quels bénéfices économiques espérer et quel impact financier craindre ?
Sur le marché français, les produits de la mer offrent de nombreuses possibilités de différenciation en raison à la fois de la grande variété de leurs attributs et de la diversité des attentes des consommateurs. La filière est activement entrée dans l’ère du marketing et de la différenciation.
Voir clair dans le maquis des labels
Ce rapport accompagne de façon pragmatique ceux d’entre vous qui ont besoin de mieux comprendre, au-delà des préjugés et idées reçues, ce que la labellisation peut leur apporter et de quelle manière. Dans l’absolu, il n’y a pas de démarche de labellisation qui soit supérieure aux autres ; il en est juste une qui convient mieux à votre cas particulier. L’ambition de ce guide est de vous accompagner dans le maquis des labels, en vous aidant à vous poser les bonnes questions et en vous faisant gagner un temps précieux dans vos réflexions et vos décisions.
La première partie du rapport évalue et resitue les enjeux de la labellisation pour les produits de la pêche et de l’élevage dans le contexte commercial, règlementaire et sociétal actuel et dégage les tendances.
Dans la seconde partie, le rapport décrit en détail la quinzaine d’approches possibles de type B2C pour les produits aquatiques sur le marché français, distinguant :
- labels à proprement parlé (publics),
- certifications privées,
- marques collectives privées,
- marques privées.
A qui s’adresse ce guide ?
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2011. Enjeux maritimes
Hors-série du Marin. Enjeux maritimes
12.50 €
Les plus grands ports du monde, les spécialistes des transports de marchandises, le classement des pavillons maritimes, la croisière, les chantiers navals, l'offshore, les flottes militaires, les pêches et l'aquaculture, les navires exceptionnels récemment entrés en flotte... Sur tous ces domaines et quelques autres encore, "Enjeux maritimes 2011" dresse un panorama complet. Des cartes, des chiffres, des faits ainsi que des commentaires pour mieux comprendre. Un document de synthèse qui permet enfin de mesurer les grands enjeux économiques maritimes du monde d'aujourd'hui. Ce document a été réalisé par les meilleurs spécialistes du "marin" avec la collaboration de l'Isémar et de l'université de Nantes. En 116 pages et vingt chapitres, ces informations sont présentées sous une forme attractive, dans un album grand format très illustré. (Infomer, nov. 11, relié, 116 pages, 250 x 350 mm)
Pour commander, cliquer Infomer
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La délégation à la mer et au littoral a publié en 2011 le rapport d'activité 2009 de l'activité maritime.
Pêche. Avec 273 navires de pêche, pour environ 819 marins, l’activité de pêche maritime engendre dans le département de la Vendée un chiffre d’affaires de l’ordre de 49 millions d’euros pour une production de 12 026 tonnes….
Conchyliculture. La Vendée constitue un département à l’identité forte qui se retrouve dans ses deux bassins de production conchylicole.
Le premier bassin s’étend majoritairement sur la partie vendéenne de la baie de Bourgneuf. L’ostréiculture s’y est progressivement développée depuis 1947, principalement par la culture de l’huître creuse portugaise avant l’apparition de la maladie qui anéantit complètement la production en 1965. Depuis les années 1970, la relance de l’ostréiculture s’est faite par l’introduction de l’huître creuse japonaise, Crassostrea gigas.
Le second bassin regroupe, quant à lui, le sud du département de la Vendée, dont la proximité géographique avec la Charente-Maritime explique les liens. Les exploitations y sont moins étendues et se concentrent particulièrement en Baie de l’Aiguillon avec une prédilection pour la mytiliculture. Historiquement, la culture des moules remonterait en France au 13ème siècle et l’installation des bouchots sur le côté vendéen de la baie de l’Aiguillon est chose acquise en 1844. Aujourd’hui encore, la baie de l’Aiguillon demeure une grande région d’élevage, avec ses plantations de bouchots qui composent des alignements spectaculaires, sur une longueur totale de plus de 500 km. La Vendée, dans son ensemble, comporte un certain nombre d’atouts qui la classe parmi les premières régions conchylicoles....
Pour télécharger le document, cliquer Vendée
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Bar de ligne. Des images prises dans la houle de la Pointe du Raz
A voir ces images prises à bord d'un ligneur de 8 m dans la forte houle, au milieu des rochers de la pointe du Raz...
Le 17 janvier 2012, le nouveau magazine «Le chef en France» (M6), présenté par Cyril Lignac, a été regardé par 2,5 millions de personnes en moyenne, soit 17 % de part d’audience. Consacrée à la Bretagne, l'émission a permis aux téléspectateurs de découvrir les recettes du kouign amann, du far breton et du kig-ha-fars. Le chef s'est aussi essayé à la pêche au bar et à la langoustine. Certains y auront peut-être vu une série de clichés sur la cuisine bretonne, mais l'ensemble était plutôt sympathique. Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Le Télégramme : M6. 2,5 millions de téléspectateurs pour "Le chef en Bretagne" : votre avis sur l'émission ?
>> Voir l'émission : http://www.m6replay.fr/#/emissions/le-chef-en-france/40138
- Partie 1 : pêche au bar de ligne à la pointe du raz
- Partie 6 : pêche langoustine au Guilvinec
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A Market Analysis towards the Further Development of Seaweed Aquaculture in
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Review of the Irish Rope Mussel Industry
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Aquaculture : A la recherche d’un nouvel élan halieutique français...
France : Toujours à la recherche d’un nouvel élan de l’aquaculture !!!
Avec Internet, Ifremer nous ouvre ses bibliothèques à des documents précieux comme la thèse de doctorat de Bernard Gilly sur les systèmes aquacoles en France.
Préparé au département de Stratégies de Développement et d'Aménagement de l'Ifremer, ce document daté de 1987 donne une analyse du développement aquacole de notre pays qui est toujours d’actualité. Une analyse avec un modèle d’aide à la décision que devrait lire tous les décideurs en mal de développement aquacole…
En 1987, Bernard Gilly se posait la question de savoir pourquoi la France n’arrivait pas à développer son aquaculture toujours ancrée dans la conchyliculture « traditionnelle » alors que d’énormes investissements avaient été consacrés à l’aquaculture dite « nouvelle ».
25 ans plus tard, les interrogations de Bernard Gilly sont toujours d’actualité ainsi que les analyses et les réponses apportées dans son document : "Les systèmes aquacoles en France : Analyse du développement de la recherche et modèle théorique d’aide à la décision"
Résumé.
Le secteur des cultures marines en France est souvent assimilé, dans les discours dominants, à l'aquaculture nouvelle (poissons ou crustacés élevés en mer) dont la production reste anecdotique. Dans la pratique, les élevages d'huitres et de moules (aquaculture traditionnelle) représentent un secteur d'activité d'un poids économique équivalent à celui des pêches maritimes.
Les discours dominants, étatiques, corporatistes et scientifiques, sur l'aquaculture nouvelle ont constitué un "paradigme aquacole", pérennisé sous la forme d'un système de représentations idéologiques empruntées à d'autres secteurs (en particulier au secteur agricole). Ignorant l'efficacité, la complexité et le déterminisme des différents systèmes de valorisation aquacoles, ce paradigme repose sur un modèle évolutionniste que l'analyse de l'histoire récente ne permet pas de confirmer.
Les différents résultats montrent que les freins au développement se situent au niveau de l'entreprise, vecteur essentiel d'un développement du secteur. Ils sont liés à la nature et au niveau de l'investissement d'une part, et d'autre part à l'évaluation des risques et incertitudes liés à la dépendance de la production par rapport à 1'environnement et aux imperfections des marchés des produits aquacoles.
Un modèle théorique d'aide à la décision de l'entreprise utilisant la programmation linéaire est présenté, avec un double objectif :
- obtenir une représentation du comportement général d'une firme aquacole indépendamment de sa ou ses productions, en tenant compte des facteurs de risque et d'incertitude ;
- permettre l'utilisation ultérieure de ce modèle pour fournir, aux investisseurs, aux organismes d'aménagement et à la recherche, un outil à multiples fonctions : sensibilité des résultats à des modifications de certains facteurs maîtrisés ou non par l'entreprise, faisabilité économique en univers incertain, simulation de l'évolution optimale des entreprises à plus ou moins long terme.
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Crises and conflicts in the island territories in the Caribbean and
Michel Desse et Mario Sélise
Les crises environnementales ont de profondes répercussions sur les économies et les sociétés insulaires, et ceci de manière exacerbée en Haïti, après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les petites îles de la Caraïbe et de l’Océan Indien sont confrontées à de nombreuses crises qui ont des origines locales, mais le plus souvent exogènes. Par delà le marasme mondial actuel, l’insularité et l’exiguïté sont autant de facteurs qui aggravent la crise économique et accroissent les tensions dans ces territoires. Dans les DROM (Département et Région d’Outre-mer), les mouvements sociaux ont été très importants.
Les quarante-quatre jours de conflits, de grèves, de manifestations, et de blocages économiques à l’initiative du collectif guadeloupéen « Liyannaj Kont Pwofitasyon » (LKP) qui ont marqué les opinions sont le reflet des crises sociales, économiques, voire politiques et identitaires qui secouent les Départements et Régions d’Outre-Mer mais aussi de nombreux territoires insulaires. En Guadeloupe, au cours de cette mobilisation d’envergure, des dizaines de milliers de manifestants organisés derrière le collectif LKP regroupant près de cinquante organisations culturelles, politiques et syndicales, ont revendiqué une hausse du pouvoir d’achat avec pour leitmotive la lutte contre « la vie chère ». Ces crises qui impactent les territoires insulaires ont souvent une cause lointaine, globale, multiforme. D’autres ont participé activement au déclenchement de cette crise mondiale, notamment certains paradis fiscaux à l’origine de la faillite des subprimes.
1. Lorsque la crise s’installe dans les îles
2. Regards sur la crise, des Grandes Antilles aux territoires français d’outre-mer
Michel Desse et Mario Sélise, « Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) », Études caribéennes [En ligne], 17 | Décembre 2010, mis en ligne le 13 janvier 2012, consulté le 14 janvier 2012. URL :http://etudescaribeennes.revues.org/5013 ; DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5013
Pour télécharger l'étude, cliquer revues.org
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Vallée de la Sélune dans la Manche...
Barrages : arguments et soutiens des partisans de l'effacement (La manche Libre)
La pêche et l'observation du saumon constituent, aux yeux du collectif "Les Amis de la Sélune", un attrait majeur pour la revitalisation de la vallée de la Sélune.
Le collectif des "Amis de la Sélune", regroupant 17 organisations écologistes, a édité une plaquette vantant les bienfaits de l'effacement des barrages sur le tourisme et la renaturation de la vallée.
Dans un document publié fin décembre, intitulé « Adoptons la vallée de la Sélune », le collectif « Les Amis de la Sélune » énumère ses arguments en faveur de la suppression des barrages de Vezins et La Roche-qui-Boit et de la reconversion de la vallée de la Sélune. « Infranchissables » par les poissons migrateurs, comme le saumon ou l'anguille, les deux ouvrages hydroélectriques « fonctionnent comme des pièges à sédiments [favorisant] l'accumulation de substances dangereuses », rappelle la plaquette de dix pages. En restaurant la continuité écologique de la Sélune, l'effacement des barrages est perçu comme « une formidable opportunité à saisir pour revitaliser écologiquement et socialement la vallée » et « la rendre à nouveau sauvage ».
Le saumon pour appâter les touristes
Les Amis de la Sélune militent pour la mise en place d'un « écotourisme » avec la création de services et d'activités spécialisés dans l'observation de la nature et des sports nature comme des sentiers de randonnée pédestre et équestre, des descente en canoë-kayak ou des connexions VTT entre la Sée et la Sélune. « Ce nouvel attrait touristique de la vallée de la Sélune, en faisant de celle-ci un laboratoire grandeur nature d'un tourisme durable, offrira un grand potentiel pour l'expansion de l'économie durable », estime le collectif composé de 17 organisations écologistes. L'objectif est bel et bien d'attirer les touristes de la baie du Mont-Saint-Michel « vers les bassins versants trop ignorés ».
Le saumon occupe une place de choix dans ce schéma de revitalisation de la vallée. La remontée supposée des saumons d'avril à octobre « prolonger[ait] avantageusement la saison touristique », aidée en cela par l'organisation de parcours de pêche, de séances d'observation du saumon pendant la période de reproduction, d'une Fête des migrateurs au printemps ou de la création d'une école de pêche à la mouche....
Pour télécharger le document, cliquer Sélune
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Chasse sous-marine - Archipel de Molène
Chasse dans les champs d’algues comme dans un jeu vidéo !!!
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Afrique de l'Ouest. Deux documents historiques à la compréhension des pêcheries actuelles
1934
Par Gérard Belloc, chef du laboratoire de l’Office des pêches maritimes à La Rochelle
Le « Catalogue illustré des Animaux marins comestibles, avec leurs noms communs français et étrangers» (1), publié en 1925 par JHf . JOUBIN et LE DANOIS comprenait uniquement les espèces des côtes de France et des mers limitrophes. Il nous paraît utile de le compléter au moment où les chalutiers français étendent leur rayon d'action vers le Sud, jusqu'au Sénégal.
Le but principal du précédent Catalogue était de faire adopter pour tout notre pays un nom officiel et unique pour chaque poisson. Il faut reconnaitre, avec regret, que ce but n'a pas été atteint et que l'on continue à donner, par exemple, trente-quatre noms à la Baudroie et que, parmi eux, cinq au moins, sont aussi employés pour désigner d'autres poissons bien différents.
Peut-être aurons-nous plus de succès avec les poissons de la côte occidentale d'Afrique, au moins avec ceux qui n'ont encore aucun nom vulgaire français.
Quoi qu’il en soit, nous sommes persuadés que nous aurons rendu service aux patrons de chalutiers qui pratiquent ces régions et à leurs armateurs. Cela facilitera au moins la rédaction et la compréhension de leurs bulletins quotidiens de pêche….
Pour télécharger le document, cliquer Ifremer
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Pêche au chalut
Les fonds chalutables de la côte occidentale d’Afrique
(du Cap Vert au cap Spartel)
1934
Par Gérard Belloc, chef du laboratoire de l’Office des pêches maritimes à La Rochelle
La pêche au chalut sur la côte africaine, quoique plus productive que celle du Golfe (de Gascogne ndlr), n’a tenté jusqu’à ces dernières années qu’un petit nombre d’armateurs français.
Actuellement le gros merlu se maintient au large de nos côtes par des profondeurs où le chalutage est difficile, parfois même impossible, avec les méthodes et les engins habituels, et il aborde très rarement le plateau continental où le merluchon est toujours abondant, ce qui est une preuve de l’existence des reproducteurs….
Pour télécharger le document, cliquer Ifremer
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Lancement du premier guide audio des phrases standardisées pour les communications maritimes en anglais
24 janvier 2012 (de 16h00 à 17h00)
Guilvinec - Finistère
Salle de réunion d'Haliotika, criée du port de pêche du Guilvinec suivi d'une distribution sur les quais...
Une initiative du Lycée Professionnel Maritime du Guilvinec
« Comment, dans des circonstances difficiles, aider les marins dans leur communication, et ainsi prévenir de dangers qui peuvent survenir ? »
Le lycée professionnel maritime du Guilvinec, a immédiatement soutenu le projet proposé par David Palmer, enseignant en anglais maritime au lycée qui a eu l'idée de créer ce guide audio.
Un outil professionnel au service des marins et un outil pédagogique pour la formation maritime.
Présenté à Jean-Charles Cornillou du Cross Corsen, ce CD a reçu un écho très positif et est considéré comme un véritable outil au service des professionnels. Tous les élèves, futurs marins pourront utiliser ce support pédagogique. Il les aidera dans l'apprentissage des phrases standardisées pour les communications maritimes et dans celui de la langue anglaise….
Un projet d'ampleur nationale soutenu par la Région Bretagne
C'est Isabelle Thomas, Vice-présidente du Conseil Régional de Bretagne en charge de la mer et de la protection du littoral qui officialisera la distribution du CD le 24 janvier prochain. Ce projet a pu être concrétisé grâce au soutien financier de la Région Bretagne et du Conseil Général du Finistère, ainsi qu'à l'aide de partenaires privés (Crédit Mutuel de Bretagne, Crédit Maritime, Coopératives Maritimes et Ardecom). Ainsi, le CD pourra être distribué gratuitement et à grande échelle via le réseau des coopératives maritimes. 3000 exemplaires ont été édités et bénéficieront à la fois aux professionnels et à la formation des élèves des 12 lycées maritimes français.
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Le secteur agricole et agro-alimentaire comme tous les secteurs économiques émet des gaz à effet de serre (GES). Néanmoins, il se distingue à la fois par les enjeux associés et par les processus en présence :
* Le secteur agricole et agro-alimentaire a, en effet, pour vocation première de nourrir la population,
* Il est fondé sur des processus biologiques très complexes. Les principaux gaz émis par le secteur sont liés à ces processus ; ce sont le protoxyde d’azote (N2O) et le méthane (CH4),
* Enfin, l’agriculture est à la fois puits et sources d’émissions puisqu’elle peut stocker et déstocker du carbone dans les sols.
L’objectif de ce guide est d’aider toute entreprise du secteur dans la réalisation de bilans des émissions de gaz à effet de serre (GES) de leur organisation. Il a été établi à partir de retours d’expériences, de nombreux échanges, et des dernières évolutions méthodologiques connues lors de ce projet.
Il insiste en particulier sur la nécessité de réaliser cet exercice de quantification et de mise en œuvre des leviers de réduction des émissions dans le cadre d’une réflexion globale et d’une implication des différents acteurs de la filière, de la fabrication des intrants pour l’agriculture jusqu’à la distribution aux consommateurs. Cette réflexion doit s’inscrire dans une logique « gagnant - gagnant » sur le long terme pour l’ensemble des acteurs. Source : Ademe
Pour visualiser le guide, cliquer : Emission GES
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