====== 29 mars 2012 ======
Collision Condor ferry/bâteau de pêche: un an après
Collision Condor ferry/bâteau de pêche: un an... par france3bassenormandie_845
Collision Condor ferry/bâteau de pêche: un an après par France 3
Un caseyeur "les marquises" coupé en deux par un bateau de la Condor ferry lancé à pleine vitesse en plein brouillard. Un marin qui perd la vie et la colère du monde de la pêche. Souvenez-vous c'était il y a un an au large de Granville, le 28 mars 2011. A la veille de ce triste anniversaire, nous avons voulu savoir où en était l'enquête.
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Collision Ferry/caseyeur granvillais : la colère du patron du comité local des pêches par Manche Libre
Patron du comité local des pêches, André Piraud met en cause la vitesse excessive du Condor dans l'accident survenu en mer, le lundi 28 mars, au large de Chausey et provoquant la mort d'un patron pêcheur.
Collision Ferry/caseyeur granvillais : la colère... par MancheLibre
Freddie Follezou, le patron d'Océaniques, ne fait rien comme les autres. Hors des standards commerciaux et hors de la grande distribution, il se développe entre Carhaix et Lorient....
Gourmet passionné et gourmand, Freddie Follezou élabore lui-même ses produits, « avec deux nouvelles gammes par an », comme les collections de prêt à porter ! Malin, Freddie a complété son activité par une deuxième société : La Maison du Poisson, très grosse poissonnerie (cinq salariés) sur le port de pêche de Lorient. À la marée débarquée du matin, s’ajoutent ses terrines et conserves, le vin d’un copain bordelais. « Avec mes clients, je peux tester tous mes nouveaux produits… » Réaction immédiate garantie… Le concept marche et va faire des petits : deux autres sont en projet à Rennes et Nantes.
Une pêche de proximité
Et ce n’est pas tout. Son site de Lorient disposant d’une usine inutilisée, Freddie Follezou (qui s’appuie sur une autre société de mareyage) y prépare un projet industriel « pour valoriser la pêche lorientaise ». Avec, sous sa propre marque, Maison de la pêche, des conserves et des produits à emporter, en se calant sur les saisons, en promouvant la pêche de proximité, en jouant sur le concept de pêche éco-responsable.
Car, mieux vaut apporter localement de la valeur ajoutée à un filet de merlu à 3 € le kilo, « en l’élaborant dans un produit transformé, plutôt qu’il finisse tristement en farine animale… », conclut sagement Freddie Follezou.... Ouest France : Océaniques : une niche dans les produits de la mer
« Paris-Bretagne ». Le premier chalutier français pêchant par l’arrière a été construit à Lorient, il y a 50 ans (Ouest France)
======= 24 mars 2012 ========
====== 23 mars 2012 ======
Regards de cinéastes sur la pêche (France 3 Bretagne)
Par Antonin BILLET
Une trentaine de documentaires, projetés à Lorient, nous interrogent sur les pratiques de la pêche.
Depuis 2008, le festival "Pêcheurs du monde" montre les regards de réalisateurs du monde entier sur le monde de la pêche. Des portraits intimistes de pêcheurs, des films dénonçant la surpêche, militant pour la préservation de la ressource...
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Romain LE BLEIS et Bastien MALGRANGE
Promotion et vulgarisation du secteur de la pêche : l’exemple des arts traînants.
Production : Région Bretagne/ Collectif Pêche et Développement
Bruno, fileyeur en baie de Douarnenez, Romain, ligneur sur la chaussée de Keller. Avant toute chose pêcheurs, ils nous présentent leur métier, leur passion, leur détermination, mais également les changements dans leur métier, leur interrogation, l’arrivée d’un parc marin sur leur zone de pêche... Au final, une belle vision des petits métiers de la pêche en Bretagne, une vision positive, une vision convaincue.
Pêcheurs du monde. «Tout n'est pas noir» au festival lorientais (Le Télégramme)
Le coup d'envoi du festival de films « Pêcheurs du monde » a été donné hier soir. Rencontre avec Romain Le Bleis, réalisateur du film « A la côtière », et président du jury jeunes.
Vous avez choisi d'aborder les métiers de la pêche en Bretagne avec une vision positive. N'est-ce pas aller un peu à contre-courant ?
A la côtière, c'est le point de vue de pêcheurs face à la problématique environnementaliste, avec l'arrivée d'un parc marin dans leur zone de pêche. Et donc la nécessité de trouver une entente qui leur permette de continuer à travailler correctement.
Mon collègue et moi travaillons pour promouvoir les métiers de la pêche. Aujourd'hui, ce sont des métiers en tension au niveau de l'emploi, avec un besoin de main-d'oeuvre importante. Voilà pourquoi il faut montrer que tout n'est pas noir, qu'il existe des situations plutôt bonnes. On entend beaucoup parler de problèmes de salaires, de gasoil, mais plus de la volonté et de la passion des marins pêcheurs.
La profession n'est-elle pas menacée par la diminution des ressources ?
Ce qui va être le problème des pêcheurs de demain, ce n'est pas tant les problèmes de ressources - en tout cas, pas en Bretagne, ou même en France - mais la raréfaction de la main-d'oeuvre, et de la volonté de faire ce métier. Cette filière souffre d'un problème d'image et de communication. Tout cela est lié à l'environnement et au lobbying écologiste. Certains types de pêche détruisent l'écosystème, oui, mais cela prend des proportions énormes à cause de cette tendance à très vite généraliser. Cela amène la gestion maritime vers une sorte de préservation et de mise sous cloche du milieu de la mer.
Vous gardez néanmoins une certaine confiance en l'avenir de la profession ?
(...)
====== 23 mars 2012 ======
L'aquaculture, l'un des 4 piliers du FEAMP
Bruxelles. Lors de la dernière réunion du Conseil Agriculture et Pêche, les ministres ont procédé à un débat sur le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Un grand nombre de délégations a indiqué que l'UE devait faire de l'aquaculture une de ses principales priorités afin d'atteindre les objectifs et de satisfaire aux obligations de la politique commune de la pêche réformée.
En outre, au cours de cette session, seize États membres ont présenté une déclaration commune en faveur d'un soutien accru du FEAMP aux entreprises aquacoles (Bulgarie, République tchèque, Allemagne, Estonie, Espagne, France, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Autriche, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie, Finlande).
Le FEAMP devrait être doté d'une structure à quatre piliers :
- une pêche verte et intelligente (gestion partagée) ;
- une aquaculture verte et intelligente (gestion partagée);
- un développement territorial durable et solidaire (gestion partagée); et
- une politique maritime intégrée (gestion directe centralisée).
La recherche et l'innovation ont également été citées parmi les principales priorités du FEAMP.
En ce qui concerne les mesures financées par le FEAMP, certains États membres ont souligné que ce fonds devrait continuer à offrir des financements pour le renouvellement des flottes de pêche et pour l'aide aux pêcheurs qui choisissent de mettre fin à leur activité dans ce domaine, tandis que d'autres États membres ont fait valoir que ce fonds devait concentrer son action sur l'innovation, la croissance et la création d'emplois.
La discussion a permis de conclure que le FEAMP devrait servir à favoriser l'innovation et la sélectivité, la protection de l'environnement, la collecte de données, la recherche et les avis scientifiques et le contrôle des opérations de pêche.
Enfin, plusieurs États membres ont fait observer que, s'il est possible d'optimiser l'utilisation des ressources du FEAMP pour favoriser la croissance, la création d'emplois et la cohésion sociale dans les zones côtières et rurales, la charge administrative risque cependant de s'alourdir. Pour de nombreux États membres, la simplification serait extrêmement souhaitable. Sources : Conseil de l’UE via Cta
Autres points traités pendant le Conseil des Ministres "Pêche et Agriculture"
Télécharger le Communiqué de presse de la 3155e session du Conseil Agriculture et pêche Bruxelles, les 19 et 20 mars 2012 / Présidente Mme Mette GJERSKOV, Ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche du Danemark
Réforme de la politique commune de la pêche.. 7
Dispositions de base de la PCP.. 7
Organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture.. 9
Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.. 10
Dimension extérieure de la politique commune de la pêche -
Conclusions du Conseil.. 14
Divers.. 15
Maquereau de l'Atlantique du Nord-Est. 15
Partenariat européen d'innovation.. 16
Autres points approuvés Pêche
– Enlèvement des nageoires de requin à bord des navires - Orientation générale du Conseil.. 19
– Accord de partenariat entre l'UE et Kiribati - Négociations sur son renouvellement.. 19
====== 22 mars 2012 ======
Avec la Saint-jacques, c'est une question de prix !
Tipiak : net fléchissement des bénéfices en 2011 (Boursier)
En 2011, le chiffre d'affaires de Tipiak s'établit à 167,6 Millions d'Euros. Il est en progression de 6% dans les deux secteurs du groupe. La croissance est tirée par les ventes à l'international (+14%) et par la marque Tipiak qui poursuit sa croissance dynamique (+9% en GSM).
Dans un environnement toujours très perturbé, les résultats économiques sont en net retrait sous l'effet des hausses, fortes et brutales, des prix d'achat des principales matières premières : noix de Saint-Jacques, semoule de blé dur, manioc. Le résultat net consolidé s'établit à 3,2 ME (4,5 ME en 2010). Il est en retrait de 28,3%
La capacité d'autofinancement et le ratio d'endettement financier net du groupe se situent néanmoins à des niveaux proches de ceux de 2010, malgré 7,3 ME d'investissement.
Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 14 juin 2012, le versement d'un dividende de 3 Euros par action.
Côté perspectives 2012, Tipiak maintient sa politique de développement de ses parts de marché et de renforcement de ses investissements (9,5 ME). Le groupe vise la poursuite de la croissance dynamique de ses ventes et la consolidation de ses résultats économiques et financiers.
Coquilles Saint-Jacques. Un mois d'avance en baie de Paimpol (Le Télégramme)
La pêche à la coquille Saint-Jacques prendra fin la semaine prochaine dans la baie. Un mois plus tôt qu'en 2011 et, déjà, le quota est dépassé.
La pêche à la drague de la coquille Saint-Jacques dans la baie prendra fin mercredi. Une saison ni franchement mauvaise, ni excellente, avec un constat: il faut être vigilant sur la ressource. «Le prix a été bon en fin d'année», rappelle Laure Robigo, ingénieur halieute à la Maison de la mer. «La coquille n'a pas été au prix plancher tout le temps. C'est un point positif, même s'ilfaut arrêter la semaine prochaine.»
Quotas à respecter
Chaque année, Ifremer fixe un quota à ne pas dépasser. Il était de 4.000 tonnes. 4.800 tonnes sont déjà pêchées. «Il ne faut pas rêver, souligne Yannick Hémeury. L'an prochain, on sera à 3.500 tonnes. Il faut être vigilant et continuer de protéger la biomasse de profondeur.» Le prix de retrait aura été de l'ordre de 2 € à 2,04 €. La baisse de la quantité ne voulant pas forcément dire meilleur prix! Pour Yannick Hémeury, «on revient à la même situation qu'à la fin des années 80 et début des années90. On commençait en novembre et on arrêtait en mars. Là, ça fait déjà deux ans, 2010 et 2011, que ce n'est pas très bon.» Le Paimpolais est d'accord avec son président départemental, Alain Coudray, pour semer des naissains en mer. «J'appuie sa décision à 100%. Cela nous confortera de 300 tonnes de plus dans deux ans».....
======= 21 mars 2012 ========
Après la campagne de Coquille, la saison du Turbot...
En Baie de Seine, Dimitri Rogoff de Port-en-Bessin vient de terminer la campagne de coquille saint-jacques 2011-12. Commence la saison du turbot... Son coquillard "Le Sauvage" devient alors fileyeur...
Président de Normandie Fraicheur Mer (NFM), Dimitri nous explique avec détails sa démarche en matière de pêche sélective et responsable...
Pour plus d'informations : Pêche sélective à bord du Sauvage (News de la pêche normande)
======= 20 mars 2012 ========
Le satellite, ce mouchard des océans (Ouest France)
Les scientifiques inquiets sur la continuité des observations d’Envisat. En dix ans, il a révolutionné la connaissance.
C’est le plus gros satellite de surveillance de l’environnement jamais construit. Depuis 2002, Envisat, ce géant de 26 mètres (huit tonnes) a fait 50.000 fois le tour de la Terre. Sept groupes d’instruments observent l’atmosphère (ozone, méthane, CO2…), les terres émergées (répartition des forêts, séismes…) et les océans (température, transparence, courants…). « On a appris beaucoup de choses sur la terre » se félicite Henri Laur, responsable d’Envisat à l’Agence spatiale européenne (Esa). La pollution de l’air qui s’est multipliée par deux en Chine ou qui varie du simple au double sur les villes européennes entre le week-end et la semaine, la répartition des glaces en mer Baltique, l’impact du tsunami japonais mesuré jusqu’en Antarctique…
(....)
Doutes sur le financement
Côté opérationnel, c’est aussi Envisat qui a permis de réduire la pêche frauduleuse à la légine autour des Kerguelen, en repérant des taches blanches, comme autant de bateaux, dans cette immense zone impossible à surveiller par bateau....
(...)
L’Agence spatiale européenne tire quelques dividendes de ces services. Mais pour Henri Laur, cette mission est « surtout un service public ». À partir de 2013, sept satellites Sentinel (1,7 milliard d’euros), doivent prendre le relais d’Envisat. Cette phase est financée, mais les acteurs ont quelques inquiétudes pour la suite. La France, pour des raisons budgétaires, envisage de ne plus verser sa participation au volet « observation de la Terre » de l’Esa (1,8 milliard d’euros sur 5 ans)....
Patrick Vincent, directeur général d’Ifremer insiste : « Les observations des océans ont besoin de continuité dans le temps. C’est aussi évident que pour la météorologie. On ne maîtrisera pas par exemple les changements à venir en Arctique sans cette observation ». Sébastien PANOU.
====== 17 février 2012 ======
Dans les brumes du marais de Brouage, hier, les premières remises à l'eau de civelles....
La tortue cistude, le héron argenté, les grenouilles et libellules élégantes, ainsi que quelques vaches maraîchines entrées en résistance contre l'élevage intensif, partagent désormais les vastes étendues humides du marais de Brouage avec de nouveaux locataires.
Ils sont très précisément 837 000 à avoir pris leurs quartiers dans les canaux et fossés, entre la tour de Broue et l'écluse de Beaugeay. 270 kilos de civelles (1) qui, hier et aujourd'hui, sont déversés en 90 points disséminés sur les communes de Saint-Sornin, Saint-Jean-d'Angle, La Gripperie-Saint-Symphorien et Saint-Agnant. Avec l'accord du syndicat gestionnaire des ouvrages hydrauliques de ce marais.
837 000 civelles
C'est la première fois, depuis qu'en 2009 l'Union européenne et les États membres ont arrêté les mesures de restauration de l'espèce dans des plans de sauvegarde, que des alevins d'anguilles sont rendus à la nature en Poitou-Charentes.
Huit autres opérations identiques sont programmées cette année en France, notamment en Aquitaine. Jamais jusqu'alors la démarche n'avait atteint un tel seuil.
On parle de 3,4 t au total. Des lâchers d'un coût de 400 euros le kilo de civelles achetées au mareyage. Près de 110.000 euros, en l'occurrence, financés à 96 % par l'État, 2 % par l'Association pour le repeuplement de l'anguille et 2 % par le Comité régional des pêches maritimes de Poitou-Charentes.
Les contingences sanitaires qui avaient conduit, l'année dernière, à ajourner la réintroduction en Charente-Maritime, ont été levées cette année.
Marquées, puis libérées....
Voir le reportage photo, Ici
Les synthèses de FranceAgriMer
Produits Pêche et Elevage
Décembre 2011
Au cœur du repas quotidien, la viande et le poisson sont deux types de produits directement substituables. Les Français consomment l’un ou l’autre, rarement les deux au cours du même repas. La présente synthèse a pour objet d’éclairer cette consommation à partir d’une analyse des prix d’achat de ces deux grandes familles de produits. Ce travail est réalisé à partir des données sur les achats des ménages français issues du panel Kantar Worldpanel pour les produits carnés et aquatiques. On regardera en particulier s’il peut être répondu à la question fréquente : Le poisson est-il plus cher que la viande ?
Un ménage moyen français, composé de 2,3 personnes, a consacré annuellement en moyenne, entre 2008 et 2010, 1 033 € pour ses achats cumulés de viande et de poisson. Il en a dépensé 76 % pour les produits carnés et 24 % pour ceux aquatiques. Au cours des trois dernières années, la part de ces derniers dans les dépenses est en progression de près de 1 point.
Pourquoi consomme-t-on moins de poisson que de viande ? Parmi d’autres explications telles que la difficulté d’approvisionnement, de préparation et le goût, le prix d’achat élevé est une des raisons fréquemment avancée. Le poisson est réputé plus cher que la viande. C’est ce que confirme, en mai 2011, le Baromètre de la pêche et de l’aquaculture réalisé par la société MICA RESEARCH pour FranceAgriMer. Sur 700 personnes interrogées, 66 % estimaient que le poisson était plus cher que la viande, contre seulement 11 % moins cher.
Cette perception globale peut paraître surprenante dans la mesure où, il existe une grande dispersion des prix, tant au sein des produits carnés que des produits aquatiques, selon les espèces et les morceaux choisis. Par exemple, pour les poissons frais, le prix moyen d’achat en 2010 se situe entre 4,9 €/kg pour la sardine fraîche et 19,6 €/kg pour la sole (toutes présentations) ; pour les viandes fraîches, entre 5,8 €/kg pour le poulet et 14,5 €/kg pour le veau.
Pour affiner l’analyse, il est intéressant de rapporter le prix moyen d’achat des ménages à des produits entièrement consommables, c’est-à-dire des morceaux de viande fraîche sans os comme les steaks et les escalopes, d’une part, et les découpes de poisson frais, soit sans tête et dans la plupart des cas sans arête (filet, darne, pavé), d’autre part.
Il a également été choisi de centrer l’analyse sur les produits carnés à griller ou rôtir pour qu’ils correspondent mieux aux produits aquatiques substituables, qui sont peu concernés par des cuissons longues....
Les facteurs qui influencent le prix du poisson
Le prix de vente du poisson frais en halle à marée est extrêmement volatil, et de nombreux facteurs l’influencent, au jour le jour.
Tout d’abord, le prix moyen varie sous l’effet d’une offre très aléatoire : variations difficilement prévisibles des quantités d’une espèce débarquée dans la halle à marée, mais aussi par l’offre présente dans une halle à marée voisine, ainsi que par les importations quotidiennes sur la même espèce ou des espèces concurrentes.
L’offre est dépendante de facteurs journaliers (météo), saisonniers (présence des stocks de poisson) ou plus structurels (quotas, plans de sortie de flotte des navires de pêche, arrêts temporaires de captures).
La demande est davantage prévisible mais aussi variable selon le jour de la semaine (plus de demande en fin de semaine), de la météo, des périodes de congés. Les clients (grande distribution, restauration, exportations) sont également déterminants sur l’évolution du prix moyen : promotions de la grande distribution, besoins des pays étrangers, situation économique globale conduisant à des arbitrages des ménages…
D’un point de vue plus global et sur le moyen terme, l’évolution de la ressource, du prix du gazole, de la demande en produits aquatiques des pays émergents et l’augmentation de l’offre aquacole ont un impact sur le prix du poisson.
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer
Etang de Thau. Derrière la façade....
Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour (Midi Libre)
La ville accueille jeudi (15 mars ndlr) une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.
Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.
C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.
Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.
L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.
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Sète / Thau. Lagune : riche et menacée (Midi Libre)
Sur l’étang de Thau, en 2011, on a soufflé le chaud et le froid. Côté négatif : la suspension de la commercialisation des coquillages durant près de six semaines dès le mois de janvier, les pollutions de l’étang noir, menacé de déclassement, ou encore celles issues des navires de plaisances, contre lesquelles de plus en plus de voix s’élèvent.
Côté positif : le classement des herbiers de zostères comme “habitat exceptionnel” par l’Europe, le retour de la grande nacre, la bonne santé des hippos...
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Sète. Étang noir : le "scandale" des décharges sauvages (Midi Libre)
La prud’homie et le syndicat des petits-métiers ont conduit une action hier matin.
Hier matin, 9 h, le long de la route reliant Sète à Balaruc et bordant la zone des Eaux-Blanches. Une épaisse fumée noire s’élève au-dessus de la décharge sauvage où s’active un ferrailleur. Le temps que Jean-Marie Ricard et une dizaine d’autres pêcheurs arrivent sur place à bord de leurs sapinous, la fumée - provenant de la combustion de gaines de cuivre - s’est dissipée. Et le ferrailleur est reparti.
"C’est un scandale !", tonne Jean-Marie Ricard
Pas grave. L’opération conduite en ce tout début d’année n’avait pas pour but de surprendre untel ou untel “en flagrant délit”. Mais bien de dénoncer l’impéritie des pouvoirs publics face à l’existence de sources humaines de pollutions bactériologiques qui menacent l’étang et donc l’activité des professionnels. Et en particulier les deux volumineux dépôts clandestins de déchets qui ont “poussé” de part et d’autre du site de Lafarge. Sur les rives du bien nommé “étang noir”, appellation traditionnelle de l’anse comprise entre la pointe du Barrou et Balaruc-les-Bains. Elle est menacée de déclassement alors qu’il s’agit de l’un des plus prolifiques secteurs à coquillages fouisseurs (palourdes, clovisses, coques) de la lagune.
"C’est un scandale !", tonne Jean-Marie Ricard. Comme il l’avait laissé entendre dès son élection, il y a trois semaines, le nouveau prud’homme major de l’étang est passé rapidement à l’action pour interpeller les pouvoirs publics. "Fin novembre, après un épisode pluvieux, on a eu une fermeture de quinze jours de l’étang noir. Aujourd’hui, nous lançons un avertissement. Si rien n’est fait rapidement de la part de la Préfecture et des collectivités concernées pour raser ces deux décharges et empêcher que d’autres apparaissent aux mêmes endroits ou ailleurs, nous hausserons le ton.". A bon entendeur...
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Sète. Quand se vide la cuvette, où finit son contenu ? (Midi Libre)
Les systèmes d’assainissement sur le bassin versant de Thau. Des dispositifs qui garantissent la pérennité de la conchyliculture et de la pêche.
Rendez-vous compte : jusqu’en 2002, en tirant leur chasse d’eau, quelque 8.000 Sétois des îlots Est de Sète (4-Ponts, Mas Coulet...) envoyaient directement le contenu de la cuvette dans le canal ! Et s’ils faisaient ainsi le bonheur des muges, la situation pouvait bien sûr rester en l’état. Depuis, les contrats de lagune sont passés par là, le Département, les intercommunalités ont bossé puis le Syndicat mixte du bassin de Thau a été créé afin de coordonner les politiques contractuelles d’assainissement sur l’ensemble du bassin versant. 50 millions d’euros ont, aussi, été investis. Et ce n’est pas fini.
Très prosaïquement, où vont aujourd’hui nos eaux usées quand, de Montbazin à Sète, de Gigean à Marseillan, on prend une douche, vide un évier, tire une chasse ? Toutes les eaux usées de la ville de Sète, depuis les travaux engagés sur l’îlot Est, rejoignent la station d’épuration (Step). À l’exception, bien sûr, des 1.500 habitations de “la butte Saint-Clair” qui sont, elles, équipées en assainissement non collectif (fosses septiques et champs d’épandage).....
En 2006, 10 % des effluents se perdaient dans la nature....
Pour aller plus loin....
En France, l’interprofession de la filière algues ne croit pas en l’algoculture !
Remarque personnelle :
L’interprofession doit "sortir" de ses champs d’algues sauvages de Bretagne et ouvrir les yeux en regardant vers d’autres horizons.
Dans le monde, la production d’algues issue de culture dépasse de très loin la collecte sauvage, de plusieurs millions de tonnes !
Dans les deux préfectures japonaises d’Iwate et de Miyagi de configuration comparable et pour une longueur de façade maritime équivalente à deux départements bretons (Finistère + Côtes d’Armor), l’algoculture a produit en 2007 :
- 42.000 tonnes de Wakamé (Undaria)
- 16.000 tonnes de Kombu (laminaire)
- 30.000 tonnes de Nori (Porphyra)
Soit 88.000 tonnes d’algues alimentaires d’une valeur bien plus importante et de très loin que les 70.000 tonnes de laminaires bretonnes à destination industrielle….
Photographie de champs d'algues Wakamé "Undaria" dans la baie d'Ofunato (Iwate - Japon)
========= 13 mars 2012 ========
Parc National des Calanques : L'appel des pêcheurs artisans sera-t-il entendu ?
Lettre des Prud’hommes Pêcheurs sur le projet de Parc National des Calanques
Suite au projet de Parc des Calanques et aux zones de non-prélèvement (ZNP) envisagées, les Prud’hommes Pêcheurs, afin de préserver l’avenir de la pêche artisanale, proposent :
- de déplacer la ZNP de la Cassidaigne au-dessous de la ligne de sonde des 500 mètres, ce qui permettrait de protéger les éventuelles espèces de grand fond et de faciliter le repérage de cette zone pour les navigateurs,
- de tolérer l’usage des palangres qui n’ont pas d’impact sur les espèces de fond et qui sont susceptibles de dériver avec les courants,
- de déplacer la ZNP de Soubeyran afin de libérer le poste de pêche des dorades (Le Gabian), l’un des 3 postes répertoriés en Prud’homie de Cassis, et qui fait partie du patrimoine des pêcheurs depuis des temps immémoriaux,
- d’être associé au projet et à la future gestion de ce Parc.
Concernant la ZNP de La Cassidaigne, les Prud’hommes pêcheurs font remarquer les points suivants :
- elle est d’une dimension phénoménale (33 km²), sans comparaison avec les autres réserves intégrales : Banyuls 0,65, Côte Bleue 2,95, Port-Cros 0,62, Scandola 0,671…
- elle se trouve sur l’un des rares sites de pêche dans une région où le plateau continental est très étroit. Pour cette raison, les Prud’hommes « gèlent » rarement des zones de pêche, préférant alterner la pression sur les espèces et sur les zones par la réglementation des droits d’usage,
- l’interdiction de la pêche sur cette zone entraînera un report sur la bande côtière et provoquera la surexploitation des espèces et des zones littorales, ainsi que la désorganisation de l’ensemble de l’activité,
- les espèces ciblées par la pêche professionnelle (merlu, dorade rose, sabre…) sur cette zone ne sont pas inféodées au fond et ne sont pas menacées d’extinction. L’interdiction de cette pêche n’entrainera pas « d’effet réserve », elle n’est pas justifiée sur le plan scientifique, ce qui a été noté par les Commissaires enquêteurs,
- la tolérance envisagée pour l’exercice d’un certain nombre de pêcheurs, sur une partie de la zone, est nominative et décadente. Cette mesure est discriminante à l’égard des pêcheurs qui souhaiteraient y travailler dans l’avenir. Elle condamne à terme l’activité halieutique sur la zone. Si une tolérance devait être accordée, elle devrait concerner l’ensemble des petits métiers et sans limite de temps (cf. Charte de pêche dans le Parc National de Port-Cros).
Dans le projet actuel, c’est toute la pêche artisanale entre Marseille et Toulon qui est entravée et ce, sans réelle justification scientifique. Les Prud’hommes ont su préserver les écosystèmes littoraux. Forts de leur expérience séculaire, ils demandent à être associés à cette démarche de gestion territoriale qui fait partie de leurs attributions.
Prud’homies de La Seyne sur mer, Le Brusc, Sanary, Bandol, La Ciotat, Cassis
Union Interprofessionnel des Petits Métiers de la Pêche Méditerranéenne (UIPMPM)
Contacts : Djamal Boukhenifra, Prud’homme de Cassis Tél : 06 70 16 95 93
Jean-Michel Cei, Prud’homme de Sanary Tél : 06 88 46 86 19
Pour plus d'explications, cliquer Le Parc National des Calanques veut en finir avec 230.000 années d'histoire halieutique
Aquitaine et Midi-Pyrénées lancent leur label alimentaire (Le Télégramme)
93.000 exploitations
Entre les vins de Bordeaux, le foie gras, le Roquefort ou le pruneau d'Agen, Aquitaine et Midi-Pyrénées totalisent à elles deux 250 labels officiels de qualité (label rouge, AOC pour Appellation d'origine contrôlée ou encore IGP pour Identification géographique protégée). Mais le consommateur peut connaître un produit sans savoir forcément qu'il vient du Sud-Ouest, observe Martin Malvy. Partant du constat qu'on les associe généralement l'une à l'autre quand il est question du Sud-Ouest, les deux régions se sont rapprochées pour mieux affirmer une identité commune et aider ce secteur à conserver ses parts de marché et en conquérir de nouvelles, en France et à l'étranger. Le secteur représente 210.000 emplois, 93.000 exploitations et 1.500 entreprises dans le Sud-Ouest.
Sud Ouest France
Qu'il s'agisse des vins, des viandes, des fromages ou des préparations traditionnelles, la bannière «Sud Ouest France» figurant sur les emballages garantira l'origine et la qualité à un consommateur de plus en plus exigeant sur la traçabilité. Un cahier des charges énonçant des conditions draconiennes, selon Martin Malvy, est en cours d'élaboration. Les produits et les entreprises pourront aussi se regrouper lors de salons professionnels sous l'emblème «Sud Ouest France», mariant les logos des deux régions.
Remarque personnelle : Aucune mention concernant les produits de la pêche et de l'aquaculture (truite et huître) dans les communiqués et le dossier de presse. S'appuyant principalement sur les labels officiels, la bannière « Sud Ouest France » pourrait bénéficier aux saumons issus des élevages de Norvège, d'Ecosse et d'Irlande qui sont estampillés label rouge et Bio une fois sortie des ateliers du plus grand fumeur hexagonal "Labeyrie fine foods" dont le siège est dans le Sud-Ouest....
Télécharger le Dossier de presse
La bannière « Sud Ouest France » : une première en France et sur le Salon de l’agriculture
Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a conduit une délégation régionale sur le Salon de l’agriculture de Paris, ce mardi 28 février, aux côtés de Jean-Louis Cazaubon, président de la Chambre régionale d’Agriculture de Midi-Pyrénées et de l’Irqualim, et Vincent Labarthe, vice-président de la Région en charge de l’agriculture.
Région Midi-Pyrénées
Au cours de cette visite des éleveurs et exposants de Midi-Pyrénées, Martin Malvy est revenu sur la création de la bannière « Sud Ouest France », lancée la veille officiellement avec Alain Rousset, président de la Région Aquitaine :
« Il s’agit d’une première en France et sur le salon, a indiqué Martin Malvy. Les deux régions, qui ont ensemble une superficie comparable au Portugal, comptent 93 000 exploitations agricoles, 1 500 entreprises agroalimentaires et 210 000 emplois dans le secteur. Elles représentent 17 milliards de chiffre d’affaires, soit 8 % du chiffre d’affaires national et 10 % des exportations agricoles françaises.
A travers cette bannière, nous souhaitons promouvoir avec Aquitaine nos produits de qualité issus d’un même terroir, le Sud Ouest, et accompagner la filière économique qui représente le premier employeur de nos deux régions.
Elle a pour objectifs, dans un contexte économique difficile, de maintenir voire de gagner des parts de marchés dans les différents circuits de commercialisation - aux plans local, national et international -, de fédérer les filières et les producteurs, et de mutualiser les moyens des deux régions pour la mise en place d’opérations conjointes.....
Nouveau port de pêche, comme rampe de lancement de la voile rochelaise !
Au début des années 1990, le nouveau port de chef de baie devait relancer la pêche rochelaise...
20 années après, La Rochelle est devenu un port de pêche de second rang en France. Cependant, ce port en eau profonde pourrait bien devenir la rampe de lancement de la voile sportive. La cité aux trois tours qui en son temps (*) avait déjà chassé ses pêcheurs de son cœur historique, tirerait-elle définitivement un trait sur son activité ancestrale ?
Après le départ de la Mini Transat, l'annulation de l’Europa Race serait un nouveau coup dur pour La Rochelle. Où en êtes-vous de vos projets de nouvelle course ?
Jack Dillenbourg, l'adjoint au maire de La Rochelle en charge des sports : « On continue à réfléchir. Il n'y a rien d'avancé au stade d'une signature. Mais il y a une volonté partagée par le plus grand nombre pour y arriver. Il faut se donner le temps pour imaginer quelque chose de durable. »
Sud-Ouest : Avec qui êtes-vous en discussion ?
JD : Avec la Class 40 et la Class Figaro.
Des skippers, à l'instar de Yannick Bestaven, reprochent aux élus et aux décideurs de ne pas fournir les meilleures conditions aux marins, qui finiraient par partir…
C'est une vieille ritournelle que l'on peut entendre. Je me sens tout à fait prêt à faire des tours de tables nécessaires avec les marins, des experts… Il faut que les skippers élaborent leur demande, qu'ils établissent un véritable cahier des charges. Il faut être très précis sur les besoins. Je crois que c'est le moment, que les conditions sont réunies, nonobstant le contexte économique. Développer des centres d'entraînements, des infrastructures, pourquoi pas ? Il y en a à recréer. Mais on n'a pas de friches maritimes comme en avait Lorient.
SO : Des solutions existent peut-être du côté de Chef de Baie, au nord de La Rochelle ?
JD : C'est peut-être du côté du port de pêche qu'il faudra se tourner, en effet. Ça fait partie des pistes.
SO : Tous les élus ont-ils conscience de l'importance de la voile à La Rochelle et dans le département ?
JD : Si la région Poitou-Charentes perdait conscience de l'importance de la façade atlantique, ce serait grave. On connaît bien le problème, on en a conscience. Mais Lorient a toute une région derrière. Ce qui a fait le lustre de La Rochelle n'est plus d'actualité. Le gigantisme des bateaux et le manque de grandes infrastructures économiques compliquent la donne. Il faut réinventer l'identité de La Rochelle en matière de voile, on ne peut pas vivre sur une vieille renommée. Mais la ville, son plan d'eau et ses structures sont très attractifs. Et n'oublions pas que nous sommes leaders en voile olympique. Il ne faut pas le sous-estimer. Sud Ouest : « Réinventer l'identité »
(*) A la fin des années 1980, Michel Crépeau, maire de La Rochelle, s'était opposé à la volonté de la filière pêche rochelaise qui souhaitait restée dans le coeur historique.Après le Danemark, c’est l’Islande qui propose ses conseils pour réformer la pêche communautaire.
Ces deux grands pays de pêche se ressemblent. Leur secteur de la pêche se caractérise par la prépondérance de la pêche minotière (plus de 50% des captures) et par le sacrifice de la pêche artisanale sur l’autel des concessions de pêche transférables (ou qits).
Les "gros" armements islandais ont probablement intérêt à ce que la PCP prenne la voie de la privatisation des ressources halieutiques...
Lire les réactions de l’ambassadeur islandais auprès de l’UE, Thorir Ibsen dans Euractiv : L'Islande propose son aide à l'UE pour la réforme des politiques de pêche
On peut dire beaucoup de choses positives sur l'UE, mais les politiques de pêche communes n'ont pas atteint leur objectif, a expliqué à EurActiv l'ambassadeur islandais auprès de l'UE, Thorir Ibsen. Il a affirmé qu'il n'y aurait « pas de mal » à ce que l'Islande, un pays candidat à l'UE, contribue à cette réforme, dans la mesure où elle « jouit d'une plus grande expérience dans ce domaine que l'UE ».
Le diplomate a déclaré que l'Islande avait une population de 300 000 habitants et pêchait 1,5 million de tonnes de poisson chaque année. En comparaison, l'UE a une population de 500 millions de personnes et ne pêche que 4 millions de tonnes par an au total.
« Nos stocks sont durables, nous avons travaillé durant de nombreuses années pour disposer de pêcheries durables. Cela s'est révélé avantageux sur le plan économique ; nos pêcheries sont gérées par des entreprises, elles doivent survivre sur le marché et elles s'adaptent aux stocks de poissons qui peuvent être pêchés », a déclaré l'ambassadeur.
La politique de l'UE sur la pêche est par ailleurs en train d'être réformée en profondeur. Selon la Commission européenne, les navires pêchent plus de poissons que ce qui peut être produit sans risque, ce qui épuise les réserves halieutiques et menace l'écosystème marin. En 2011, la Commission a présenté ses propositions de réforme de la politique commune de l'UE sur la pêche et en 2012, ces propositions seront débattues au Parlement européen et au Conseil. La politique commune de la pêche (PCP) révisée entrera en vigueur en 2013.
« On peut dire beaucoup de choses positives sur l'UE, mais les politiques de pêche communes n'ont pas atteint leur objectif et c'est la raison pour laquelle elles sont revisitées et révisées. Il n'y aurait pas de mal à ce que nous partagions notre expérience, dans la mesure où nous sommes plus expérimentés dans ce domaine que l'UE », a expliqué M. Ibsen.
Ecosse. Plus d’1 million d’euros d’amendes pour pêche illégale
Pour une valeur totale de près de 70 millions d’euros !
Où cacher une telle quantité de poisson à la vue de tout le monde ?
Tout un stratagème avait été mis en place au moment du débarquement. 2 circuits de transformation, l’officiel et le non déclaré. Non déclaré mais comptabilisé comme le montre le schéma du Guardian : Fishing skippers and factory fined nearly £1m for illegal catches
===== 22 février 2012 =====
Le chiffre d’affaires de l'entreprise est en croissance depuis 2005 et devrait s'établir à environ 1.7 milliard d’euros pour l'exercice en cours. Le résultat net suit cette progression à 51.4 millions d’euros attendus contre 36.3 millions d'euros sur l’exercice précédent. La marge nette est également anticipée par le consensus à un niveau légèrement supérieur à l’année précédente à 3.05%. La santé financière du groupe semble donc solide. Les avis du consensus à « Acheter » et « Accumuler » sont presque unanimes et permettent de fixer un objectif moyen terme à 32 EUR.
Techniquement le titre présente une volatilité importante à l'image d'un gap haussier non comblé à ce jour à 25.80 EUR. Dernièrement, les cours sont revenus au contact du point intermédiaire des 26.25 EUR, précédemment testé. L'arrivée en soutien de la moyenne mobile à 50 jours devrait contenir toutes velléités baissières à court terme.
La solidité du dossier accompagné d’un fort potentiel de croissance permet d’engager une stratégie acheteuse sur la valeur Pescanova. Un objectif sera fixé à 27.5 EUR dans un premier temps afin de profiter d'un rebond technique sur le niveau médian des 26.25 EUR. Le franchissement de la résistance permettra de fixer un objectif long terme à 30 EUR dans un second temps. Un stop de protection sera fixé sous 25.5 EUR, au niveau de la moyenne mobile 100 jours. Source : Zone bourse
La multinationale espagnole a atteint 1,7 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2011...
Les principales conditions de cette émission sont les suivantes :
- Montant émis : € 160 M
- Maturité : 7 ans
- Prix de conversion : € 32,81
- Coupon : 8,75%
Luxempart a souscrit à cette émission d’obligations convertibles pour un montant de € 17 M, pouvant renforcer, en cas de conversion des obligations, sa participation dans le capital de Pescanova de 5,1% à environ 7,5%.
Pour rappel, en juillet 2011, Luxempart a acquis une participation de 5,1% pour un montant d’environ € 30 millions dans Pescanova. La société couvre toute la chaîne de création de valeur, de la pêche, l’élevage de poissons (aquaculture) à la commercialisation de produits de la mer.
L'opération, d'un coût total de 8 millions d'euros s'étend sur une zone de 200 hectares, située entre les îles du Frioul et la baie du Prado. Elle constitue le plus grand récif artificiel constitué d'Europe....
L'expérience marseillaise s'inspire du modèle japonais, qui compte 20 millions de m3 de récifs artificiels. Différence notable, ils sont installés dans une logique de production et financés par les coopératives de pêche.
Récifs artificiels à Marseille: la biodiversité en hausse de 30% (AFP)
L'immersion de près de 30.000 m3 de récifs artificiels au cours de l'été 2008 dans la rade de Marseille a donné lieu, trois ans plus tard, à une hausse de 30% de la biodiversité, a annoncé jeudi Emilia Medioni, ingénieur en charge du suivi du projet.
La présence de ces quelque 200 hectares d'habitat artificiel pour la faune et la flore, situés entre les îles du Frioul et la baie du Prado, constitue le plus grand récif artificiel constitué d'Europe, a précisé Didier Réault, conseiller municipal (UMP) délégué au nautisme, aux plages et au parc national des Calanques, lors d'une conférence de presse.
Récif artificiel de Marseille une 1ère en France par yannaki
Selon M. Réault, on est dans un peuplement similaire à de l'habitat littoral marin, qui a été beaucoup plus rapide que ce qu'espéraient les scientifiques et les pêcheurs professionnels ou amateurs.
On constate le retour du mérou, lentement, mais c'est un très bon signe, s'est-il félicité, ne pensant pas voir autant d'espèces, en si grand nombre et si rapidement.
Pour expliquer cette rapide acclimatation, M. Réault a mis en avant un système de protection respecté et la situation de la zone sur une branche du courant ligure qui amène beaucoup d'espèces.
L'élu a écarté l'éventualité d'un accès des pêcheurs à la zone. A l'origine du projet, deux zones de même taille étaient prévues: l'une sanctuaire, où toutes les activités étaient proscrites à l'exception de la navigation de surface, et une seconde, où les activités étaient interdites jusqu'au 31 décembre 2012 avant de devenir une zone de pêche réglementée.
L'expérience marseillaise s'inspire du modèle japonais, qui compte 20 millions de m3 de récifs artificiels. Différence notable, ils sont installés dans une logique de production et financés par les coopératives de pêche.
L'opération, d'un coût total de 8 millions d'euros (dont 2 millions pour le suivi), est financée par le fonds européen pour la pêche (40%), l'agence nationale de l'eau (30%), la ville de Marseille (20%) et la région (10%).
Par Krystel Veillard
La langoustine est la spécialité du port de pêche de Loctudy dans le Finistère...
Depuis 2010, des mareyeurs se sont associés dans le petit port de pêche du Sud-Finistère afin d'éviter l'hémorragie... Le port de Loctudy, dans le sud-Finistère, a été plus que d'autres encore, très secoué par les plans de casse successifs, qui ont vidé le port des bateaux de pêche au large.
Des mareyeurs se sont associés depuis 2010 pour racheter des navires et tenter de sauver ce port spécialisé dans la langoustine.
Voir la vidéo : Le port de pêche de Loctudy sort la tête de l'eau
Ce jour-là, le Hent ar Mor, chalutier du port de Loctudy, rentre avec 3 tonnes et demi de Langoustines. Cela n'était pas arrivé depuis longtemps. En 2007, le port comptait encore 30 chalutiers, ils ne sont plus que 10. Afin de stopper l'hémorragie, mareyeurs et pêcheurs ont choisi d'agir collectivement.
La pêche illégale en Europe
Durée : 29 minutes (à partir de 15' 30'' reportage sur le port de pêche de Vigo en Galice)
Comme chaque semaine Europe Hebdo revient sur l'actualité européenne.
Le grand format de la semaine nous emmènera à Vigo, en Espagne, le plus grand port de pêche en Europe. L'an dernier, près d'un million de tonnes de poissons y ont transités. Comment est contrôlé le port de pêche qui reçoit le plus de subventions européennes ? Les bateaux sont devenus énormes et sophistiqués, il faut constamment redoubler d'effort pour maintenir un niveau de pêche élevé. Les grands industriels s'imposent en rachetant les quotas de pêche d'autres exploitants et les petits pêcheurs se trouvent affaiblis.
Avec :
- Pascal CANFIN, Député européen du groupe des Verts/Alliance libre européenne
- Alain CADEC, député européen (PPE), vice-président de la commission de la pêche
EUROPE HEBDO,La pêche illégale en Europe par publicsenat
Pour plus d'informations, Cliquer Ici
Le 10 février 2012, s'est tenu le séminaire de clôture du projet Aires marines protégées et gestion halieutique par optimisation des ressources et des écosystèmes (Amphore), dont l'un des principaux objectifs était d'évaluer l'efficacité réelle des Aires marines protégées (AMP) à des fins de gestion des pêcheries. Il a été mené entre 2008 et 2012 dans le cadre du programme Biodiversité de l'Agence nationale de la recherche (ANR).
« L'objectif était d'étudier ce qui se passe pour les activités de pêche à l'extérieure des AMP », explique Raymond Laë, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et coordinateur du projet Amphore. « Dans cette démarche, l'AMP est considéré comme un investissement réalisé par la société et qui bénéficie à certains acteurs », rappelle Jean Boncoeur, professeur au Centre de droit et d'économie de la mer (Cedem), ajoutant que les impacts positifs ne se limite pas à la pêche aux frontières de l'Aire, mais aussi aux activités récréatives et plus généralement sur le développement économique local.
Quatre AMP ont été évaluées : Le parc national de Port Cros (Var), le parc marin des Bouches de Bonifacio (Corse-du-Sud), l'AMP de Bambung (Sénégal) et le parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie).
Un compte-rendu tout au conditionnel d’Actu-Environnement : Aires marines protégées : les pêcheries bénéficieraient indirectement de la création de réserves
« Finalement, il n'y a pas de miracle à attendre », estime Didier Gascuel, chercheur au pôle halieutique de l'Agrocampus Ouest de Rennes, précisant que « ce que l'on ne peut pas pêcher dans la zone se retrouve plus ou moins à l'extérieur ».
Pour Didier Gascuel, « d'un point de vue des ressources halieutiques, si l'on pouvait contrôler strictement les prises on n'aurait plus besoin de créer des zones protégées ». Finalement, pour les chercheurs, la décision de créer une zone protégée revient à sélectionner les zones où la pêche est autorisée ou non, l'effet source compensant globalement l'interdiction de pêche dans l'AMP.
Si mettre en réserve des zones marines, sur des milliers de Km2 et pendant des décennies, donne si peu de résultats et des conclusions formulées au conditionnel, on peut se poser des questions sur l’utilité des aires marines protégées.
- Des essais sont en cours à bord d'un bateau senneur
Un senneur espagnol a été désigné comme premier navire pour le thon tropical au monde pour tester la technologie de surveillance la plus récente, conçue pour les situations dans lesquelles il n'est pas pratique, voire même dangereux, d'avoir un observateur sur place, ou encore afin de suppléer aux observateurs humains. L'observation des activités de la pêche permet de confirmer des données cruciales sur les prises et les opérations, essentielles pour les analyses scientifiques et la transparence du marché.
Des experts en provenance de Archipelago Marine Research Ltd., travaillant pour le compte de la International Seafood Sustainability Foundation (ISSF), ont équipé le navire d'un système de surveillance électronique par le biais de caméras. Le système se sert d'une série de capteurs afin de surveiller les engins de pêche et déclencher les caméras vidéo lorsqu'il détecte des activités de pêche. Un centre de contrôle à bord gère le système et entre les données, telles que la position des navires, leur vitesse ainsi que les renseignements sur le cap, qui sont fournis par le receveur GPS lié au système. Pendant toute la durée du voyage, le système offre également des mises à jour toutes les heures via satellite, en indiquant la position des navires, les activités de pêche ainsi que toutes autres informations pertinentes. Une fois que le navire est revenu au port, toute portion des données saisies peuvent être consultées pour d'aider à évaluer l'activité de pêche.
" La surveillance est au coeur des activités de pêche durables, et ce projet, tout comme la coopération en provenance de l'industrie de la pêche, nous aidera à comprendre comment l'équipement électronique peut être employé dans des situations réelles ", a déclaré le Président de l'ISSF, Susan Jackson. " Nous sommes persuadés que cette technologie prometteuse contribuera à remplir un vide en terme de transparence de la chaine d'approvisionnement. "
PEVASA est une société établie en Espagne qui s'engage à assurer une couverture d'observateur intégral de sa flotte, et qui a proposé son senneur Playa de Bakio pour le projet. Un expert provenant de AZTI-Tecnalia sert d'observateur à bord pendant les sorties d'essai du navire et l'équipage est sur le point d'effectuer une seconde sortie plus tard dans le mois.
Borja Soroa, Directeur administratif de PEVASA, a eu ceci à ajouter : " Le succès de cette technologie de surveillance signifie que même dans les régions ou la sécurité est préoccupante, telles que dans l'Océan Indien, la couverture d'observateur n'est pas facultative. Celle-ci deviendra une norme commerciale obligatoire et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin que cela marche. "
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La pêche en mer sous haute surveillance (Le Figaro)
Par Yves Miserey
L'œil de Moscou à côté de Lorient
La pièce maîtresse du système de surveillance français est basée à Etel, dans le Morbihan. Le centre collecte et traite les signaux envoyés automatiquement toutes les heures (toutes les deux heures pour les autres pays de l'UE) par les balises du système de positionnement par satellite VMS (Vessel Monitoring System). Ces balises équipent depuis le 1er janvier tous les bateaux de pêche de plus de 12 mètres et seront bientôt obligatoires sur les plus petites unités. Les signaux donnent des informations sur la position, le cap et la vitesse. «Si le navire se déplace lentement, à 3 nœuds, on sait qu'il pêche, et s'il se trouve dans une zone interdite, une alerte est lancée», explique Hugues Vincent. Le centre suit les bateaux français sur toutes les mers et océans du monde ainsi que ceux de l'UE qui viennent pêcher dans les eaux françaises. Les données sont transmises à l'agence européenne de contrôle qui les corrèle au système d'identification automatique (AIS en anglais) dont les données sont publiques, contrairement au VMS.
Livres de bord électroniques
Les bateaux de pêche de plus de 15 mètres ont désormais l'obligation de transmettre chaque jour leur journal de bord, ce qui représente en tout 600 navires, soit près de la moitié de la flotte française de cette longueur. «La déclaration électronique en temps réel des captures permet de limiter la fraude par rapport au papier», souligne Jean-Noël Druon, du Centre de recherche de la Commission européenne (JCR), basé à Ispra (Italie).
Des images radar contre la pêche illégale
Contrôles en mer et au débarquement
(....)
Sanctions et permis à points
(...)
Mette Gjerskov, Ministre danois de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, président du Conseil AGRIFISH propose de supprimer les rejets en mer et de garantir des accords de pêche responsables avec les pays tiers qui selon elle constituent les deux grands principes d’une politique de pêche durable.
Mette Gjerskov se garde bien de parler de la pêcherie minotière, spécialité de la pêche danoise !!!
Une proposition pour une politique de pêche durable dans l'Union Européenne :
- Bien identifier la vocation des différents quotas de pêche pour tendre vers une valorisation optimale des produits de la pêche : frais, congelé, conserve, surimi, farine,...
« La présidence danoise tentera de mettre fin aux rejets en mer »
Supprimer les rejets en mer et garantir des accords de pêche responsables avec les pays tiers constituent les deux grands principes d’une politique de pêche durable, écrit Mette Gjerskov, ministre danois de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.
L’UE possède entre ses mains la chance de pouvoir forger un nouveau modèle de croissance verte économiquement viable. Y compris en matière de pêche. La Politique commune de la pêche, la PCP, constitue un champ d’expérimentation idéale pour appliquer la conception de croissance verte de la présidence danoise de l’UE. La pêche est un secteur où l’économie est étroitement liée à l’environnement, et les aspects environnementaux prendront une importance capitale dans la réforme de la Politique commune de la pêche.
La proposition de réforme déposée par la commissaire Damanaki en juillet 2011, est centrée autour d’une gestion durable des ressources halieutiques et sur la protection des écosystèmes. Il n’est pas uniquement question de garantir l’emploi et les captures de l’année en cours et de la suivante. Il s’agit également de garantir des gains futurs, de conserver les écosystèmes marins en bonne santé, et d’assurer aux futurs consommateurs des produits de la mer de première qualité.
La suppression des rejets en mer
Pour garantir une pêche durable, nous devons résoudre le problème des rejets en mer. La présidence danoise s’efforcera d’éliminer les captures non désirées et de supprimer les rejets en mer. Nous devons nous rappeler que le rejet en mer consiste à retourner des poissons dans la mer. Des poissons morts. Il va sans dire qu’il s’agit d’un terrible gaspillage de nourriture, un gaspillage des ressources qui met en péril d’importantes populations de poissons.
Le Danemark et la Suède sont prêts – de conserve avec la Norvège – à faire œuvre de pionnier en interdisant les rejets. En novembre 2011, le Danemark, la Suède et la Norvège ont signé une déclaration commune interdisant les rejets dans le Skagerrak à partir du 1er janvier 2013. J’espère que l’exemple dano-suédois inspirera d’autres États membres de l’UE à en faire autant. Néanmoins, en tant que président du Conseil, je tiens à rester ouvert à toute autre proposition pour atteindre notre objectif.
Accords avec les pays tiers
Un autre aspect important pour garantir une pêche responsable et durable, relève de la dimension dite extérieure – «la politique étrangère» de la PCP. Cela fait également partie de la proposition de la Commission, et la présidence danoise oeuvrera pour que les accords de partenariat en matière de pêche respectent les mêmes normes que celles applicables dans les eaux de l’UE. Nous devons nous assurer que les pêcheurs de l’UE prennent uniquement des poissons appartenant à des ressources excédentaires, et que cet engagement bénéficie également aux pays avec qui nous passons des accords.
Suite : cfp-reformwatch.eu
WWF. Le KIT de la « Pêche responsable et durable »
De la surpêche…
Longtemps considérés comme une source infinie de poissons, les océans ont subi une surexploitation qui a provoqué l’effondrement de certains stocks et la destruction de certains habitats. Les ressources marines sont une des premières ressources renouvelables dont on voit aujourd’hui les limites.
A l’heure où s’affirment deux tendances opposées : diminution de la ressource et augmentation de la population mondiale, quelles sont les solutions du secteur de la pêche pour concilier alimentation, emploi et respect de l’environnement ?
Un constat évident : augmenter encore la pression de pêche n’est pas la solution !
… à une évolution vers une pêche durable
Heureusement, certains pêcheurs ont su s’adapter et développer une pêche à visage humain où l’écosystème est un allié et où les objectifs économiques se conjuguent avec progrès social et respect de l’environnement.
Des exemples de bonnes pratiques de pêche
A l’heure où se déroulent les discussions qui détermineront la réforme de la Politique Commune des Pêches, le WWF France a pris le parti de montrer qu’une pêche responsable et durable est possible à travers 3 exemples français.
Ces 3 court-métrages d’une quinzaine de minutes permettent de partir à la rencontre de quelques pêcheurs aux méthodes de travail respectueuses de la ressource, de l’environnement et des hommes. Ces vidéos abordent :
La pêche à la langouste sur le littoral Corse
La pêche aux bulots et aux grands crustacés en Normandie du côté de Granville
La pêche au merlu à la ligne dans le pays Basque à St Jean-de-Luz
Ces vidéos réalisées par le WWF France et tournées en juin 2011, s’intègrent dans le cadre des actions menées autour de la réforme de la Politique Commune de la Pêche. Après avoir visionné ces vidéos « Pêche responsable et Durable », si vous souhaitez agir signez la pétition « Nos océans sont en crise » : http://wwf.fr/petition/morefish
- L’arrêt des pratiques de pêche destructrices
- La sauvegarde des communautés littorales et des emplois liés à la pêche
- La garantie de conserver des populations de poissons disponibles pour les générations futures
« 2048 : une mer déserte ? » : http://www.dailymotion.com/WWF_France#videoId=xnr1bd
Lien vers la pétition : http://wwf.fr/petition/morefish
Source : Communiqué de presse====== 11 février 2012 ======
Ce cahier des charges prévoit 3 niveaux d’engagement des restaurateurs en termes d’offre biologique, des règles de production et un dispositif de contrôle adaptés à chaque niveau d’engagement. En matière de communication, les dispositions déjà applicables dans ce secteur sont précisées.
Il entrera en vigueur le 1er octobre 2012
Les restaurateurs qui le souhaitent peuvent toujours, d’ici là, faire contrôler à titre volontaire et notifier leur activité en tant que préparateurs.
Qui est concerné ?
Ce cahier des charges concerne les opérations de la restauration définies comme activités principales ou secondaires relevant de la division 56 de la Nomenclature d’Activités Française (NAF) à l’exclusion des activités relevant du règlement (CE) n°834/2007.
Au sein de cette division, le cahier des charges couvre les opérateurs qui préparent et/ou distribuent directement aux consommateurs des denrées prêtes à être consommées, sur place ou à emporter, y compris lorsque tout ou partie de la préparation de ces denrées n’est pas réalisée sur le lieu de vente, et qui souhaitent faire référence à l’agriculture biologique pour tout ou partie de ces denrées alimentaires.
Il ne s’appliquera pas :
- à la restauration à caractère social (cantines scolaires, restaurants universitaires, restaurants d’entreprises, de prisons, d’hôpitaux, de collectivités militaires ou religieuses…),
- aux activités ponctuelles de restauration exercées de manière limitée dans le temps et n’excédant pas un total de 15 jours cumulés par an,
- aux opérateurs ne proposant que des produits préemballés présentés dans leur conditionnement d’origine et portant les mentions de conformité au mode de production biologique, ou pour lesquels l’offre en produits biologiques ne concerne que du café.
Pour aller plus loin :
- Restaurant bio : un cahier des charges pour y voir plus clair (Eco-sapiens)
- Nouvelle législation : Cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique. Arrêté interministériel du 28 novembre 201 - Journal officiel du 10 décembre 2011, cliquer Ici
- Provenances : Pas bio, mon restau ? Point sur la réglementation
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Nature et progrès. Cahier des charges « Transformation des produits Alimentaires & restauration»
Nature & Progrès s’est toujours souciée de la préservation de l’environnement et de la qualité des aliments. Dans cet esprit, la mise en place d’un cahier des charges spécifique aux produits transformés permet de codifier un ensemble de bonnes pratiques.
Alors que les conditions de transformation édictées dans les différents cahiers des charges de la bio européenne restent volontairement très généralistes, Nature & Progrès apporte sa garantie spécifique en :
- Valorisant le savoir faire artisanal ;
- Sélectionnant les conditions optimales de fabrication afin de préserver la qualité des ingrédients biologiques utilisés ;
- Limitant au strict minimum l’emploi des additifs et autres auxiliaires technologiques ;
- Améliorant l’ensemble des pratiques sociales et environnementales des sites de production.
Dans un souci d’approche globale, le présent cahier des charges aborde l’ensemble des pratiques de transformation des produits alimentaires à l’usage des paysans transformateurs, des transformateurs ainsi que des restaurateurs. Seuls des produits spécifiques tels que le vin, les boissons fermentées ainsi que le pain font l’objet d’un cahier des charges spécifique.
Page 6 : Ingrédients d’origine marine
3.1. Algues
Les algues sont autorisées sous réserve de leur innocuité pour la santé du consommateur. La récolte sauvage respecte les dispositions du point 2. Dans le cas d’un risque de pollution avérée par les hydrocarbures dans la zone de prélèvement, des analyses sur les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) peuvent être demandées.
3.2. Huîtres, moules et autres coquillages
Ces produits de la mer doivent être conformes au cahier des charges « conchyliculture » de Nature & Progrès.
3.3. Poissons et crustacées
D’élevage
Les poissons et crustacées doivent être conformes au cahier des charges «aquaculture » de Nature & Progrès et/ou certifiés en agriculture biologique.
D’origine sauvage
Afin de favoriser une pêche respectueuse des ressources halieutiques, le poisson doit provenir de pêcheries engagées dans une gestion respectueuse des écosystèmes.
En conséquence est autorisée :
- La pêche locale issue d’artisans pêcheurs garantissant un poisson frais issu d’espèces gérées par quota et obtenu par une technique de pêche sans équipement excessif (Exemple des petits filets du type Bolinche)
Interdit
- Pêche par chalut pélagique
Pour télécharger le cahier des charges : Nature et Progrès
Si manger du fugu ne fait pas peur au pays du Hara-Kiri…. Manger de la saint-jacques devient de plus en plus problématique au pays du camembert au lait cru !
Depuis quelques années, les gisements de coquilles Saint-Jacques de la rade de Brest, des Glénan et de Quiberon ainsi que de la Baie de Seine et des Pertuis charentais (depuis la tempête Xynthia) sont régulièrement confrontés à une fermeture de la pêche. En cause la contamination ASP (phytoplancton toxique), produite par la micro-algue pseudo-nitzschia. Ces interdictions de pêche représentent un manque à gagner très important pour de nombreux pêcheurs-artisans en période hivernale…
Les responsables professionnels se posent la question d’ouvrir les gisements contaminés contre le décortiquage des coquilles dans un atelier de transformation agréé… La toxine s’accumule dans la partie noire de la chair de saint-jacques.
Cependant, le décortiquage a un coût et « rien ne remplacera, aux yeux des consommateurs, la coquille Saint-Jacques entière, gage à la fois de qualité et de fraîcheur. «La coquille Saint-Jacques de Bretagne-Sud bénéficie d'une bonne image. Le décortiquage dévalue l'origine» », dit la porte-parole de Normapêche (*)
Un coût assumé uniquement par le pêcheur alors qu’il n’a rien à se reprocher dans la pollution des eaux…
Tirer les enseignements du fugu japonais
La solution du décortiquage sur le lieu de vente ?
« La consommation du fugu comportant des risques, sa préparation est réglementée : les chefs doivent avoir un diplôme attestant leur dextérité à le préparer de manière que les organes contenant du poison soient retirés sans dommages, afin que la chair ne soit pas contaminée. On compte des dizaines de milliers de chefs préparateurs de fugu à travers l'Archipel, et les restaurants, ornés souvent d'une reproduction du poisson-lune à la peau tigrée, gonflé comme une outre, sont nombreux. La plupart ont en vitrine un aquarium dans lequel les fugus évoluent en rond, attendant leur sort. Si des accidents peuvent survenir dans des restaurants patentés, le risque d'empoisonnement est plus grand lorsque des particuliers préparent eux-mêmes le poisson qu'ils ont pêché. »
Dans l'attente d'une évolution de la réglementation
Suite Ici
====== 9 février 2012 ======
La convention des Nations unies sur le droit de la mer (la « CNUDM »), signée à Montego Bay en 1982, a institué un régime d’ensemble visant à résoudre tous les problèmes concernant le droit de la mer. Son article 76 autorise les États côtiers à revendiquer l’exercice de droits souverains sur le plateau continental aux fins de son exploration et de l’exploitation de ses ressources naturelles.
Au sein de l’Organisation des Nations unies, une Commission des limites du plateau continental (CLPC) a été mise en place et a pour objectif d’examiner les demandes de tout État côtier désireux d’étendre son plateau continental au-delà de 200 milles marins de ses côtes jusqu’au rebord externe de la marge continentale.
Avec près de 11 millions de km2 sous sa juridiction, dont 97 % en Outre-mer, la France est la deuxième puissance maritime du monde, derrière les États-Unis. Elle est ainsi présente sur trois océans et dispose donc d’une responsabilité particulière concernant l’avenir de la mer. En prenant appui sur cette convention qu'elle a signé en 1996, elle espère augmenter son domaine maritime d’un million de km2.
Annoncé au Comité interministériel de la mer du 1er avril 1998 et mis en oeuvre à partir de 2002, le programme français d’EXTension RAisonnée du PLAteau Continental (EXTRAPLAC) est chargé de préparer les dossiers pour toutes les zones d’extension potentielles, sans pour autant élaborer systématiquement des études sur les ressources halieutiques ou minérales.
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) assure la maîtrise d’ouvrage scientifique et technique de ce projet. Ainsi, depuis 2006, la France a déposé plusieurs dossiers concernant par exemple, le golfe de Gascogne, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, les Antilles, La Réunion, etc. Certains de ces dossiers ont déjà reçu une recommandation de la CLPC.
L’étude de la délégation à l’Outre-mer du CESE sur cette thématique permettrait de :
- faire comprendre l’intérêt scientifique, géostratégique, économique et social que revêt l’enjeu de cette extension de sa juridiction pour la France,
- identifier et mesurer les enjeux environnementaux,
- faire le point sur les dossiers terminés, en cours et à venir en s’intéressant notamment à la superficie et la localisation des espaces maritimes concernés, aux différents acteurs, aux moyens financiers, techniques et humains mobilisés et aux dispositions réglementaires, législatives ou institutionnelles nécessaires,
- décrire les ressources susceptibles d’être protégées ou exploitées suite à ces extensions et leur apport au développement endogène des collectivités ultramarines et, en particulier, l’impact sur la formation et les emplois de leurs habitants.
Source : CESE
Voir le programme d'EXTRAPLAC, cliquer Ifremer
Qui a dit qu'il n'y avait plus de cabillaud ?
L'armement norvégien Aker Seafoods commande 3 chalutiers de 70 m !
Ces trois chalutiers de nouvelle génération - propulsion diesel électrique - vont traquer le cabillaud en mer de Barents
En fin d'année 2011, la multinationale norvégien Aker Seafoods a commandé trois chalutiers de nouvelle génération aux chantiers STX OSV, pour un montant total de 95 millions d'euros.
Aker Seafoods est l'un des armements les plus importants en Norvège. La société cible principalement Cabillaud et Eglefin, notamment en mer de Barents...
Ces chalutiers, de 70 mètres de long et de 1500 tonneaux de jauge, seront équipés de deux hélices et d'une propulsion diesel-électrique. Les coques des bateaux seront construits dans les chantiers roumains de Braila avant d'être remorquées en Norvège pour être équipées. Les navires doivent être livrés entre le deuxième trimestre 2013 et le premier trimestre 2014. Ces trois unités inaugurent un nouveau design de chalutier, dessiné par STX OSV en coopération étroite avec Aker Seafoods. L'accent a été mis sur les performances environnementales, avec notamment une réduction de la consommation grâce à la forme de la carène. Aker Seafoods dispose actuellement d'une flotte de 11 chalutiers. Source : Mer et Marine
Pour découvrir les navires du futur, cliquer STX OSV
===== 4 février 2012 =====
“Studies linked to the implementation of the European Fisheries Fund”
EU intervention in inland fisheries
European commission / Directorate general for maritime affairs and fisheries
EU wide report – final version
Un document de 132 pages avec pour objectifs :
- Définir la pêche continentale,
- Clarifier l’importance socio-économique de la pêche en eau douce,
- Identifier les actions qui pourraient bénéficier des fonds européens pour la pêche.
The goal of the survey was to determine the elements that will justify the added value of the Community intervention as regards Inland Fishing.
The main objectives of the survey were to:
- Provide a definition of inland fishing and evaluate its limits;
- Clarify the socio-economic importance of inland fishing;
- Define the framework of the Article 33 of the EFF;
- Identify the appropriate actions that should benefit from the EFF support.
The framework of this EU-wide report provides an integrated analysis of the definition and the socioeconomic importance of commercial inland fishing at the EU level.
The rationale of the analysis developed in each chapter is to highlight the differences and similarities between the MS and regions, regarding structures and needs of the sector, and to identify subsequent challenges and fields for EU intervention.
Labeyrie quitte l'islandais Alfesca pour redevenir 100 % français avec Lur Berri comme actionnaire majoritaire. Rebaptisé Labeyrie Fine Foods, le nouvel ensemble réalise un chiffre d'affaires total de plus de 700 millions d'euros, et emploie plus de 3 000 personnes. Le groupe compte 15 sites en France et au Royaume-Uni.
Labeyrie, le groupe bien connu pour son saumon fumé et son foie gras, repasse sous pavillon tricolore. Après neuf ans, les actionnaires islandais se sont entièrement retirés du capital au profit notamment de la coopérative basque Lur Berri, basée dans les Pyrénées-Atlantiques. Celle-ci a augmenté sa participation de 49,9 % à 62,9 % du capital. Labeyrie avait été acheté en 2004 par l'islandais Alfesca pour constituer un leader européen de produits de la mer et du foie gras.Le fonds d'investissement français LBO entre dans le capital à hauteur de 33,3 %. Le management est actionnaire pour 3,8 %. Lur Berri a eu recours à l'emprunt pour réaliser cette opération auprès d'un pool de six banques et de trois fonds mezzanine, Cerea, Unigrains et BNP Paribas Invest.
Rebaptisé Labeyrie Fine Foods, le nouvel ensemble commercialisera du foie gras et du saumon fumé, mais aussi des gambas, des crevettes et des crustacés, des blinis et différentes spécialités apéritives, telles que le tarama ou le guacamole, ainsi que les pâtisseries surgelées achetées à Brossard en août 2010.
En achetant Labeyrie, « Lur Berri double presque son chiffre d'affaires de 700 millions d'euros, à 1,2 milliard d'euros », a indiqué Olivier Gemin, directeur général de la coopérative basque. Le groupe pyrénéen conforte ainsi les débouchés industriels de ses adhérents coopérateurs, qui élèvent des canards. Il gagne aussi un portefeuille de grandes marques, telles que Delpierre, un leader des poissons fumés et des crustacés, ainsi que Blini, spécialiste des produits apéritifs cosmopolites. Auquel il convient d'ajouter un volume très important de marques de distributeur vendues en Europe. Lur Berri produit également des légumes surgelés et de la viande.
« Fine Foods »
La volonté de retrait complet d'Alfesca (« Un choix personnel de monsieur Olafsson (actionnaire majoritaire d'Alfesca ndlr) », précise Olivier Gemin) a donc permis à la coopérative basque de franchir une troisième étape décisive : « Labeyrie est un des fleurons de l'agroalimentaire français, c'était l'occasion de sauter le pas et de conforter ainsi à la fois notre pôle amont et aval », explique le directeur. Le montant de la transaction n'a pas été révélé.
Labeyrie réalise un chiffre d'affaires annuel de 700 millions d'euros (contre 412 M€ en 2008), dont 50 % sont réalisés en France. Il bénéficie dans le Sud-Ouest d'une image plutôt foie gras, bien que ce dernier ne représente en réalité que 20 % de son activité. C'est le saumon (et autres poissons fumés) qui arrive en tête (40 %), devant les crustacés et coquillages (30 %), crevettes, gambas, coquilles Saint-Jacques cuisinées notamment.
La société développe également une activité de spécialités apéritives dites cosmopolites, du type tarama et guacamole, blinis. Elle réalise aussi des pâtisseries salées et sucrées surgelées héritées du rachat de Brossard Surgelés. Les produits, en fonction de leur spécificité, sont commercialisés sous trois marques : Labeyrie, Delpierre et Blini.
Le choix du nom de Labeyrie Fine Foods ne doit rien à une certaine mode de l'anglicisme. « Fine parce que nous sommes sur une gamme de produits alimentaires de plaisir, Foods parce que nous sommes tournés vers l'international », indique Olivier Gemin. Pour l'heure, il ne fait pas état de projets nouveaux : « Notre volonté est d'abord de consolider l'existant. »
Retour au bercail
En faisant l'acquisition de Labeyrie, le groupe Lur Berri, dont le siège se situe à Aïcirits (64), double quasiment de taille et porte son chiffre d'affaires à 1,2 milliard d'euros. Il boxe désormais dans la même catégorie que ses grands voisins, le landais Maïsadour et le béarnais Euralis. Lur Berri est notamment spécialisé dans le maïs, les légumes et céréales, les canards gras, bovins, porcins, ovins et aliments du bétail. Il est l'actionnaire de référence d'Arcadie Sud-Ouest (produits carnés, steaks hachés surgelés) et majoritaire chez Spanghero (produits élaborés et cuisinés à base de viande, le cassoulet en particulier).
Ex-président d'Alfesca, Xavier Govare est désormais le président de Labeyrie Fine Foods. Pour lui, sa prise de contrôle par Lur Berri s'apparente en quelque sorte à « un retour au bercail » et apporte de la « cohérence » dans l'actionnariat. Pour le reste, lui-même et son équipe ont, dit-il, « plein d'idées » pour la suite. Il affiche sa volonté de développer l'activité et l'emploi dans le Sud-Ouest, où Labeyrie compte environ 1 500 salariés, avec des pointes saisonnières jusqu'à 2.000.
Les détails de cette opération seront présentés aux 5 000 agriculteurs adhérents de Lur Berri lors de l'assemblée générale de la coopérative, le 17 février prochain.
Sources : Les Echos et Sud Ouest
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« Ce mardi, les dirigeants de Bretagne saumon ont informé leur comité d’entreprise du projet de rachat de leur société par Guyader gastronomie. » Le communiqué officiel confirme la volonté de Christian Guyader, dirigeant de Guyader gastronomie à Landrévarzec, près de Quimper, de poursuivre la croissance externe de son groupe qui produit des produits de la mer (60 %) et de la charcuterie traditionnelle.
290 salariés
Guyader gastronomie compte cinq usines et un centre logistique. Il emploie 290 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros. En rachetant Bretagne saumon, Christian Guyader passe à la vitesse supérieure. La PME spécialisée dans les saumons et les truites fumées compte un effectif permanent de 150 personnes et dégage un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros….
Reprise de Bretagne Saumon par Guyader Gastronomie (Bretagne Economique)
Ce mardi 24 janvier 2012, Hervé Delpierre et Jean-François Floch, les dirigeants de Bretagne Saumon (Châteauneuf du Faou, Finistère) ont informé leur comité d’entreprise du projet de rachat de leur société par Guyader Gastronomie (Landrévarzec, Finistère) dirigée par Christian Guyader et Antoine Gorioux. « Guyader Gastronomie et Bretagne Saumon, en réunissant leur savoir faire et leurs équipes commerciales, vont pouvoir optimiser leur dynamique de croissance en France et en Europe. Avec les dirigeants de Bretagne Saumon, nous partageons le même positionnement haut de gamme, les mêmes valeurs de qualité, d’innovation, d’attachement au territoire et d’ouverture sur le monde. Ensemble, nous serons plus forts pour nous adapter aux évolutions de notre environnement et mieux répondre aux exigences croissantes de nos clients et des consommateurs » explique Christian Guyader. Depuis le 2 janvier, Christian Guyader a été rejoint aux commandes de l’entreprise par Antoine Gorioux, ex DG de Marine Harvest Kritsen, spécialiste du saumon fumé et des produits traiteur de la mer.....
====== 2 février 2012 ======
Pêche durable. Une histoire de Princes !
Après le Prince de Monaco et le thon rouge... Le Prince Charles et la pêche durable…
Le Maroc prend part à une importante rencontre à Londres sur la pêche durable (AufaitMaroc)
Le Maroc prendra part à une importante rencontre sur la pêche responsable et durable, qui se tiendra vendredi à Londres, a-t-on appris jeudi.
La rencontre sera marquée par la participation du Prince Charles de Galles, Prince Héritier du Royaume-Uni, qui lancera à cette occasion un programme visant à faciliter un consensus international sur les meilleurs moyens de relever les défis auxquels l'activité de la pêche est confrontée.
Le lancement du programme, baptisé "Marine Programme", coïncide avec la publication des résultats d'une étude menée par l'"International Sustainable Unit" (unité internationale pour la pêche durable), placée sous le patronage du Prince Charles.
L'étude vise à démontrer, à travers des cas concrets de par le monde, qu'une transition est possible vers une pêche responsable et durable, permettant de créer plus de richesses et d'emplois.
La recherche s'est focalisée sur les bienfaits d'une transition vers une pêche durable, en s'appuyant sur des expériences réussies dans ce domaine.
Le lancement du programme devra marquer le début d'une deuxième phase de l'action de l'ISU, fournir des informations actualisées aux participants sur l'action menée jusqu'à présent et examiner les opportunités de coopération durant la prochaine phase du programme.
Le Maroc sera représenté lors de cette rencontre par M. Youssef Benjelloun, Vice-président de la Fédération de la Pêche Maritime et de l'Agriculture (FPMA).
Rapport :
Towards sustainable fisheries management
International examples of innovation
A report prepared by MRAG
Innovative approaches to fisheries management
Pour télécharger le rapport, cliquer Ici
====== 31 janvier 2012 ======
Quand la communauté honore ses pêcheurs...
Quand Michel et Gilbert Le Guil partent à la retraite, c'est tout le quartier de Conleau qui vibre. Ce mardi, jour de leur dernière pêche, les deux marins ont été accueillis en héros. Grande émotion....
Aujourd'hui, Michel et Gilbert Le Guil ont effectué leur dernière sortie en mer. Il s'agissait des derniers pêcheurs professionnels de Conleau, le petit port de Vannes.
Le reportage de Bertrand Le Bagousse et Tangi Loisel.
Prud'homie du Brusc : Les pêcheurs veulent prendre leur destin en main (six-fours.net)
La prud'homie des pêcheurs du Brusc a tenu son assemblée générale et les pêcheurs ont clairement la volonté de s'ouvrir et de se faire entendre.
Le premier prud'homme est toujours Eric Féraud, mais désormais Daniel Hildebrandt s'occupera de la communication et assistera aux différentes réunions. Il n'est pas un novice dans le métier. Il avait auparavant le "Pierrot III" qui servait à la pêche au gros puis a racheté le bateau du regretté Ritou, "Cricri". La prud'homie compte clairement s'ouvrir vers l'extérieur et faire entendre sa voix.
Le Brusc compte une dizaine de pêcheurs et le mot d'ordre est de s'adapter aux nouvelles évolutions du port, tout en maintenant et sauvegardant l'activité de pêche, caractéristique du lieu et dont on ne pourrait imaginer qu'elle disparaisse.
A la demande de la mairie, les filets ne seront plus disposés de la sorte entre les terrasses des deux bars pour des raisons de sécurité au niveau du passage qui s'est réduit au fil des ans. Les pêcheurs vont s'atteler à l'achat de bacs à filets et demanderont une subvention pour faire l'acquisition d'un transpalette. Ils se sont aussi accordés à accepter la proposition de la municipalité qui est de créer un espace de vie à côté de l'ancienne aire de carénage, où les pêcheurs pourraient s'installer et vendre leur poisson. Cet espace adapté devrait voir le jour en 2013, après la deuxième phase de réhabilitation du quai de la prud'homie.
====== 27 janvier 2012 ======
Le réchauffement climatique redessine la géographie des ressources halieutiques
Rayon poissons, fruits de mer et coquillages, le changement climatique contribue à fragiliser certaines espèces. "La dégradation des habitats et des lieux de ponte explique la diminution de la pêche des saumons depuis trente à quarante ans", avance Denez L'Hostis, de l'association France Nature Environnement (FNE). La hausse des températures modifie le calendrier et les lieux de ponte ou encore la nourriture des alevins.
La prolifération d'algues toxiques atteint les coquilles Saint-Jacques mais épargnerait la noix et le corail. Le tableau est sombre, même si, explique l'ingénieur breton, les stocks de homards ou de langoustines sont en bon état. La migration des espèces pour s'adapter à la nouvelle donne thermique dessine une nouvelle géographie des ressources.
"Dans le golfe de Gascogne, la température de l'océan a augmenté de plus de 1,5 degré au cours des vingt-cinq dernières années, entraînant une migration des espèces vers le nord tout en modifiant l'abondance des populations", constate Marion Le Foll, de l'institut Ifremer.
Réchauffement climatique favorisé par nos modes de consommation
Les réveillons de Noël ou de la Saint-Sylvestre deviennent eux-mêmes facteurs du réchauffement de la planète.
Pierre Ozer, chargé de recherche au département des sciences et gestion de l'environnement de l'Université de Liège (Belgique), a calculé le bilan carbone d'un réveillon pour huit personnes avec des produits traditionnels, provenant des quatre coins du monde, tels que proposés par les publicités des supermarchés : 209 000 km parcourus pour 41,3 kg de CO2. Est-ce bien raisonnable ? s'interroge-t-il.
La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite
Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, arguant d'une manipulation planétaire. Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? C'est ce qu'a effectué la NASA, en résumant dans une vidéo de 26 secondes 131 ans d’évolution des températures sur Terre, de 1880 à 2011.
Dans cette animation, réalisée par le laboratoire de la NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS), les couleurs rouges indiquent des températures supérieures à la moyenne pendant la période de référence de 1951 à 1980, tandis que les bleus témoignent de températures plus basses. Les données proviennent des relevés d'un millier de stations météo dans le monde, des observations satellitaires de la température de la surface de la mer et des mesures effectuées par la station de recherche de la NASA en Antarctique.
On voit ainsi que l'augmentation de la température s'est accélérée à la fin des années 1970. Fait encore plus marquant : neuf des dix années les plus chaudes enregistrées l'ont été au cours de la dernière décennie — 2010, 2005 et 1998 constituent les trois records de températures moyennes depuis le début des relevés en 1880.
2011, elle, se classe 9e année la plus chaude au niveau planétaire. "Même avec les effets rafraîchissants d’une forte influence de La Niña et une activité solaire faible ces dernières années, 2011 a été une des dix années les plus chaudes enregistrées", commente James Hansen, directeur du GISS. Au total, l'écart de températures entre l'année la plus froide (1884) et 2011 est de + 0,51°C.
Le Monde : La NASA illustre le réchauffement climatique depuis 1880 et Le réveillon fait les frais du réchauffement climatique
====== 25 janvier 2012 ======
Malgré la crise générale, 2011 s’est avérée une année finalement bonne pour la pêche régionale, avec en particulier des prix de vente favorables. Les résultats des prix de vente de 2011, en criée, le montreront dans le prochain numéro.
Ce numéro ci est spécialement tourné vers les nouvelles dynamiques de la filière pêche bas-normande : la valorisation de la qualité des produits et la durabilité des pêcheries.
Vous y découvrirez : Que le Bulot de la Baie de Granville, seconde espèce en volume de la région, fait l’objet de toutes les attentions, avec à la fois un projet d’écolabellisation et d’IGP ! Que le Label Rouge coquille, jusqu’alors très inféodé à Port en Bessin, élargit son champ d’action à Cherbourg et très probablement bientôt, à Granville et au Nord Bretagne. Et que NFM développe de nouveaux outils de diagnostic et de promotion.
Enfin, nous ne pouvons nous abstenir de vous souhaiter une excellente année 2012, en reprenant la citation « CARPE DIEM » qu’arbore fièrement le nouveau chalutier hauturier arrivé récemment à Cherbourg ; signe qu’une dynamique positive est toujours possible, contre vents et marées, sur ce créneau aussi de la pêche normande !
Pour en savoir plus, cliquer NFM
===== 24 janvier 2012 =====
PCP. L’approche sociale et économique du CESE
Le pêcheur n’est pas le seul coupable….
La future PCP telle que la conçoit la Commission devrait s’articuler autour de six grandes priorités : la durabilité ; l’avenir du secteur (pêche et aquaculture) et de ses emplois ; la satisfaction des besoins et des attentes des consommateurs ; une meilleure gouvernance via la régionalisation ; un financement plus ciblé et plus efficace et enfin la diffusion des principes de la PCP au niveau international. Nul ne saurait contester le caractère pertinent et équilibré d’une telle plate-forme. En revanche, les mesures concrètes envisagées et leurs poids respectifs qui se fondent sur la conviction que la surcapacité de pêche des flottilles constitue la cause essentielle des problèmes constatés, suscitent des interrogations et des inquiétudes légitimes. En effet, ces principales dispositions : atteinte du rendement maximum durable (RMD) pour toutes les espèces dès 2015, interdiction totale des rejets (le « zéro rejet ») ou encore mise en place d’un système de concessions de pêche transférables apparaissent difficilement compatibles avec la pérennité d’une pêche à la fois, socialement, économiquement et écologiquement durable, y compris dans les régions ultramarines. Toutefois certaines dispositions comme l’instauration de plans pluriannuels de gestion, de modes de gouvernance plus régionalisés ainsi que le développement de l’aquaculture constituent des avancées indiscutables, même si leurs modalités de mise en œuvre restent encore largement à préciser.
Le CESE estime que la future PCP doit viser trois grandes priorités : développer les connaissances sur l’état des ressources halieutiques afin de mieux protéger et gérer celles-ci, améliorer la rentabilité économique du secteur et, enfin, préserver l’emploi, améliorer les conditions de travail et prévenir les conséquences sociales de la réforme. De plus, une attention particulière doit être portée sur la situation des régions ultrapériphériques ainsi que des PTOM qui ne font pas partie de l’UE.
Source : Vote de l'avis sur la future politique commune des pêches
===== 22 janvier 2012 =====
Thon rouge. Pour se mettre dans l'ambiance de la prochaine campagne....
Thoniers-Senneurs contre greenpeace 4 sur 6
===== 21 janvier 2012 =====
La filière pêche des Côtes-d’Armor s’inquiète de la politique européenne commune.
L’Europe discute actuellement de la réforme de la politique commune de la pêche. Les propositions faites inquiètent dans les Côtes-d’Armor.
« Si les propositions sont adoptées dans l’état, c’est la mort programmée de la pêche bretonne ! », estiment professionnels de la pêche, de l’aquaculture et élus des Côtes-d’Armor.
Ils étaient réunis ce samedi matin, au conseil général des Côtes-d’Armor pour débattre des orientations du futur fonds européen pour les activités maritimes et la pêche. Et ce, au moment où l’Europe discute actuellement de la future réforme de la politique commune de la pêche censée entrer en vigueur en 2013.
Tous sont unanimes pour affirmer que les propositions faites jusqu’à présent, sont « inacceptables ». Dans le viseur, Maria Damaki, commissaire européenne à la pêche et aux affaires maritimes, que les pêcheurs disent très proche des lobbies écologistes, et dans le même temps portant, « paradoxalement, une vision plutôt libérale de la pêche », dixit Alain Cadec, député européen et vice-président de la commission de la pêche au Parlement européen.
Pour plusieurs professionnels et notamment, Alain Coudray, ancien président du comité local des pêches de Saint-Brieuc, c’est le projet d’instaurer des concessions de pêches transférables qui ne passe pas. Il s’agirait de mettre en place des quotas individuels « et donc monnayables ». « Dans cette logique, seuls arriveraient à survivre les gros armements qui se partageraient les espèces, prévient Alain Coudray. Dans nos ports, nos petits bateaux ne seraient plus là que pour le folklore. » Bruno ALVAREZ
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Penlee. Les britanniques en soutien au chalutier français
Mer difficile. Le Penlee a escorté un chalutier français en difficulté (avec une hélice endommagée) jusqu’au port le 17 Janvier. Thierry au commande du Vihan Kristel ! Through the gaps : Penlee lifeboat escorts French trawler
Le Télégramme : Pêche. Le métier malgré tout moins dangereux
La pêche ? Un métier dangereux. L'accident, qui vient de coûter la vie d'un marin de la Scapêche il y a une semaine, vient encore une fois de le démontrer. Pourtant, depuis quelques années, la situation s'améliore. C'est ce que constate l'Institut maritime de prévention.
On meurt encore beaucoup à bord des bateaux de pêche?
Françoise Douliazel, directrice adjointe de l'Institut Maritime de Prévention: C'est un métier très dangereux, même si, depuis 2006, on constate une baisse des accidents du travail à bord des bateaux de pêche. C'est à relativiser et à mettre en relation avec la baisse du nombre de marins. Si on compare avec d'autres secteurs dangereux, comme le BTP, on constate tout de même une baisse intéressante. En 2005, à la pêche au niveau national, il y a eu 110 accidents déclarés pour 1.000 emplois équivalents temps plein. En 2010, il y en a eu 80. C'est un chiffre qui se rapproche de plus en plus du secteur du bâtiment à terre, également accidentogène. Ça reste tout de même une situation de travail à risque. On n'aura jamais à la pêche les chiffres du tertiaire.
Cette baisse est-elle inédite?
F.D: En fait on observe les accidents du travail à la pêche avec un outil fiable depuis 1995. Les Affaires maritimes produisent des documents annuels, mais depuis 2005, cette baisse est régulière.
À quoi l'attribuez-vous?
Yvon Le Roy, directeur de l'IMP: il y a beaucoup d'actions de prévention, notamment à travers notre institut, qui est de plus en plus sollicité par les pêcheurs. On nous demande d'embarquer sur des bateaux, de poser des diagnostics, de former les marins. On ne construit plus de navires neufs. Pour la sécurité, soit on agit sur les comportements, soit on agit sur les outils....
(...)
===== 20 janvier 2012 =====
En Côte d'Armor, les 3 criées affichent les bons résultats 2011...
La quantité est là.... Le prix toujours à conquérir...
Par exemple : Mieux "vendre" les homards en les maintenant dans des viviers réfrigérés
Afin de tester la qualité des premiers spécimens pêchés au début de l’été, Yannick Hémeury, président de l’ex-comité local des pêches, a convié représentants du monde de la pêche et élus locaux à une dégustation en grande pompe, hier midi au restaurant « La Vieille Tour ».
Gwenn Kervela, chargée de mission au comité local des pêches, a suivi l’évolution des 46 homards donnés gracieusement par des pêcheurs pour tester ces viviers expérimentaux....
Cette conservation a été rendue possible grâce à un dispositif de viviers réfrigérés qui permettent de maintenir les crustacés dans un état de léthargie, sans alimentation, dans une eau à 5°. « Le but est de les pêcher pendant l’été et de les garder pour les fêtes de fin d’année, lorsque le marché est plus porteur », explique Yannick Hémeury. « En plein essor aux États-Unis et au Canada, cette méthode qu’on a mis en place à Loguivy-de-la-Mer est une première en France », précise Gwenn Kervella, chargée de mission au comité local des pêches.
C’est SeaTech France, une entreprise basée à Saint-Malo, qui a fourni cette machinerie d’une capacité de 100 kg de stockage, installée à la criée du petit port de Loguivy-de-la-Mer.
Cette expérience doit valider le processus avant de le développer à plus grande échelle. Un projet de viviers, dans un bâtiment de 600 m², d’une capacité de 40 tonnes de stockage est en effet à l’étude pour la fin de l’année dans la zone de Kerpalud, à Paimpol.
Lire aussi Le Télégramme : Paimpol. Homard : un projet de viviers pour 2013
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16 janvier à l’Ecole Ferrandi
18 janvier au lycée hôtelier de Dinard
L’Ecole Ferrandi à Paris et le lycée hôtelier de Dinard ont accueilli les épreuves du premier concours culinaire national « Produits de la pêche durables »
Des élèves d’écoles hôtelières et des jeunes chefs ont participé aux épreuves du premier concours culinaire national « Produits de la mer durables », cofondé par l’Alliance Produits de la mer et FERRANDI, le 16 janvier à l’Ecole Ferrandi et le 18 janvier au lycée hôtelier de Dinard. A cette occasion, ils ont présenté deux recettes de leur composition puis ont argumenté leur démarche devant un jury de professionnels sous la présidence du chef André Eslan, représentant le parrain de cette initiative, Olivier Roellinger.
Lundi 16 janvier, 9 jeunes candidats de lycées hôteliers ont inauguré la première série d’épreuves du concours « Produits de la mer durables ». Face au succès de la journée, le pari d’un projet fédérateur pour les chefs, les étudiants et les professionnels de la filière pêche est tenu pour Michel Mouisel, responsable du Développement International à FERRANDI: « Les candidats ont impressionné le jury non seulement par leur créativité culinaire, mais aussi par leur intérêt pour la durabilité des ressources et les connaissances qu’ils avaient sur le sujet.
Ils prennent leur rôle d’ambassadeur pour la préservation des ressources au sérieux. En tant que formateurs, nous nous devons de les accompagner dans cette démarche pour associer cuisine et respect de l’environnement ».
Ce concours a initié de nouveaux échanges comme le note Elisabeth Vallet, Directrice Europe de l’Alliance produits de la mer : « Chercher un fournisseur durable a été une véritable étape du concours pour les candidats. Certains d’entre eux ont rencontré de réelles difficultés mais ils ont réussi à les surmonter avec brio. Il est très encourageant pour l’Alliance de voir la motivation qu’a suscité ce concours ; c’est grâce à l’engagement de ces professionnels et futurs professionnels que nous arriverons à contribuer à la préservation les ressources à long terme.
===== 18 janvier 2012 =====
Pêche. Retour du bois ! Et de la voile ?
Programme de casse, alerte sur la ressource, le carburant qui flambe (0,72 € le litre à la pêche hier): le moral n'est pas au beau fixe chez les pêcheurs. Besame l'a remonté et l'émotion était palpable au fil de son lancement, auquel assistait notamment la députée Annick Le Loch.
«J'ai choisi le bois. Le polyester, j'ai donné... La ferraille, non, çase plie», commentait Pierrick Berrou. «Il y a un savoir-faire bigouden et il ne faut pas qu'il se perde», livrait-il. Préoccupation partagée par Jacques Hénaff.
Un bel outil de travail
Le navire, dont le coût est de 9 M€, supporté à 60 % par Pierrick Berrou et à 40 % par la Scap (Société cornouaillaise d'armement à la pêche, association de mareyeurs) est équipé d'un vivier à langoustines et d'une chambre froide sur le pont, ainsi que de deux chambres froides dans la cale avant. La capacité des cuves à gasoil est de 7.500 l. Il prendra la mer sous 15 jours, pour sa première marée, après achèvement des équipements à quai.
La construction d'un sister-ship, lié au reliquat de PME dégagé par Talisman, entrera en construction au Chantier Hénaff la semaine prochaine.
Dans cette vidéo, P-Y Glorennec développe les motivations à l'origine de son projet :
Projet Grand Largue : réintroduire la voile sur... par developpement-durable
Bateaux de pêche: le retour de la voile ? (bluewin.ch)
Réintroduire la voile sur les chalutiers afin de réduire la dépendance énergétique des pêcheurs, c'est l'idée d'une petite entreprise française de recherche appliquée. Loin d'être anachronique, ce projet permettra aux patrons de pêche de faire des économies substantielles sur le prix du gasoil qui semble monter inexorablement.
Rajouter des voiles aux bateaux de pêche, c'est l'idée qui a germé dans la tête du chercheur Pierre-Yves Glorennec, enseignant à l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rennes et mathématicien chevronné.
Comme l'a expliqué son concepteur, interrogé par téléphone, « à l'époque du lancement du projet Grand Largue, il n'y avait pas grand monde à croire à cette idée ». Mais à force de persévérance, le chercheur a réussi à décrocher un financement régional, via le Pôle Mer Bretagne, une plateforme qui encourage les projets novateurs dans le domaine maritime. Depuis, son initiative a débouché sur la naissance d'une petite société, la création d'un poste de recherche et développement, la rédaction d'une thèse INSA et la publication de quatre articles scientifiques.
Un système de propulsion hybride fonctionnant au gasoil et au vent
L'objectif principal du projet Grand Largue est de tester et de promouvoir des solutions techniques et technologiques pour économiser du carburant dans le monde de la pêche. Son concepteur explique : « réutiliser la voile a deux buts : aider à la propulsion et réduire le roulis qui peut être désagréable et dangereux pour les équipages ».
Avec la société qu'il a créée, P-Y Glorennec a acquis un ancien chalutier en bois, équipé d'un moteur largement répandu dans la marine de travail. Avec ses 16 mètres de long et ses 65 tonnes, il est représentatif de la flotte de pêche de la France : vieillissant. Le bateau a servi à mener des tests grandeur nature.
La recherche effectuée a permis d'élaborer un système de voiles automatisées. Un logiciel gère lui-même, ou en mode semi-automatique, la prise au vent du bateau. Le choix de voiles autovireuses était une solution nécessaire comme le précise P-Y Glorennec : « Actuellement, tous les bateaux ont un pilote automatique, c'est passé dans les moeurs. D'autre part, les pêcheurs n'ont plus la culture de la voile. Plus personne ne touche une drisse ou une écoute (ndlr : des cordages). S'occuper des voiles nécessitent du personnel formé et de l'attention. Les automatiser résolvait ce problème ».
Selon le Pôle Mer Bretagne, « les résultats obtenus ont été concluants avec des économies de carburant avérées de l'ordre de 20%, selon les conditions de vent et le type de conduite, sans incidences sur la vie à bord. De plus, ce système rend la vie à bord plus confortable, atténuant considérablement le roulis ».
Une initiative française novatrice... qui peine à décoller en France….
==== 17 janvier 2011 ====
Interception sur France Inter
Pour (ré)écouter cette émission disponible jusqu’au 10/10/2014
L'île fait à peine 2 Km2. Un minuscule morceau de caillou et de sable ancré à une heure de mer au large du Morbihan. Pendant 9 mois de l'année, moins d'une centaine d'habitants y vivent à l'écart du monde, reliés au continent par le seul bateau. Surtout le tourisme et reste la pêche (7 marins pêcheurs pour 5 bateaux)
L'été, la population bondit à 3.000 habitants avec le renfort des touristes venus profiter du charme de ses plages.
Pourtant, même pendant la mauvaise saison, Hoëdic n'est pas un vaisseau à la dérive à l'écart du temps : les rendez-vous de cette petite communauté humaine sont nombreux, entre les activités musicales, les lieux conviviaux comme "La Trinquette", l'incontournable café de l'île, ou encore sa bibliothèque ou son école, où s'ébattent une douzaine d'enfants. Les adolescents, eux prennent le bateau chaque jour pour aller au collège dans une île voisine, ou s'exilent pour la semaine vers les lycées du continent.
Pendant plusieurs jours, Marie-Christine Le Dû et Frédéric Cayrou se sont mêlés à la population, à l'occasion de la fête du Patron de l'île, Saint Goustan. Ils pensaient y trouver un havre de calme et de silence. Ils y ont découvert une animation et une chaleur humaine rares.
===== 16 janvier 2012 =====
Et pour reconnaitre la vraie saint jacques, écoutons les explications des spécialistes de Normandie Fraicheur Mer (NFM)....
La vidéo suivante est extraite de l’émission 100% mag sur M6 et nous détaille précisément comment reconnaitre la vraie coquille saint jacques. En prime, le reportage nous offre une délicieuse recette de carpaccio de saint jacques....
Depuis 1996 l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce autorise l’appellation « Saint Jacques » pour tous les pectens ce qui provoque une confusion entre les véritables coquilles « Saint Jacques » et les pétoncles. Pourquoi l’OMC a dénoncé la réglementation de 1993 sur les dénominations commerciales ? Tout simplement pour favoriser les exportations du Canada, du Pérou et du Chili. Même si certains de ces produits sont très bons, ce ne sont pas de vraies coquilles saint jacques. D'après l'article de Chez mon poissonnier
Et le meilleur pour la fin avec l'Hôtellerie : Une journée avec Dimitri Rogoff, marin-pêcheur
Port-en-Bessin (Calvados). Depuis vingt-cinq ans, Dimitri Rogoff pêche les coquilles Saint-Jacques dans la baie de Port-en-Bessin, dans le Calvados. Ce patron-pêcheur exerce un métier difficile, mais qui reste attractif en matière d'emploi. Reportage.
13 heures : En ce jour d'ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques en Baie de Seine, Dimitri Rogoff est 'remonté à bloc'. Ce patron-pêcheur de 51 ans compte beaucoup sur la pêche de ces prochains jours. "La coquille Saint-Jacques trouve toute sa place sur les tables de fêtes. 70 % de notre chiffre d'affaires est d'ailleurs réalisé avec ces mollusques. Autant dire qu'on n'a pas intérêt à se louper à cette période de l'année", concède-t-il sans détour.
13 h 30 : Direction la Baie de Seine. Après une heure de route, Dimitri et ses quatre matelots s'arrêtent là où plusieurs bateaux sont concentrés. Pour dénicher où se cachent les petits mollusques à la chair tendre et au goût raffiné, Dimitri a sa petite technique : "J'essaie de repérer ce qu'on appelle les tâches. Ce sont les endroits où sont regroupées les coquilles. L'expérience et l'intuition font toujours le reste !"
15 h 45 : Toutes les heures, le patron du Sauvage - le bateau de 13 m qu'il a acheté il y a quelques années à Port-en-Bessin -lève la drague. La pêche est vidée sur le bateau. Après la capture, c'est le moment du tri. "Il faut trier les coquilles avec soin, ne garder que les plus belles." Une à une, les coquilles sont examinées : les plus petites (moins de 11 cm) retournent à l'eau. Celles comprises entre 11 cm et 13 cm sont considérées comme de taille moyenne. Et les mollusques de plus de 13 cm sont les gros calibres. Une fois séparées, toutes sont scrupuleusement lavées et dépourvues de leurs crépidules (petits parasites). Elles sont ensuite stockées à plat dans des coffres à criée. "C'est la meilleure manière de conserver leur eau, et ainsi de garantir leur fraîcheur."
18 h 30 : Après quatre heures de pêche, il est temps de retourner au port.....
(...)
9 heures (le lendemain) : Dimitri jette un oeil à sa feuille de vente du matin. Résultat : 4 000 € de chiffre d'affaires. "Sachant qu'on ne travaille que quatre jours par semaine et que j'ai quatre matelots, ce n'est pas mal du tout. De toute façon, je ne sors pas à moins de 2 000 € en mer." Si cela peut paraître abrupt, il faut dire que les pêcheurs détiennent le triste record de métier le plus dangereux. "La Manche est particulièrement dangereuse. Les bateaux cassent et se démantèlent régulièrement. En à peine dix heures, le temps peut se lever et la mer se déchaîner."
10 h 25 : Dimitri se rend à Normandie fraîcheur mer, un groupement qualité, dont il est le président. Cet ancien étudiant en architecture est très impliqué dans la gestion durable de la ressource. Il jette un oeil critique sur ses contemporains, notamment au travers de ses blogs(www.finemaree.com et www.rogoff.fr). "Ce groupement qualité me permet de me renseigner sur les grandes tendances du marché. En fonction des résultats, nous pouvons décider d'agir en modulant les heures de pêche, voire en diminuant les quotas de pêche par bateau. Nous avons une biomasse de coquilles : il faut donc veiller à ne pas dilapider les stocks, et à faire en sorte qu'elles se reproduisent. Pour cela, je milite en faveur d'une pêche durable et responsable." Autre cheval de bataille de ce patron engagé : le Label rouge, obtenu en 2002, puis de nouveau en 2009. Une manière de bénéficier d'une meilleure reconnaissance du métier : "Notre produit et le soin qu'on lui apporte sont mieux valorisés. Tout le monde s'y retrouve, pêcheurs comme consommateurs."...
Pour suivre l'actualité de la campagne de saint-jacques 2011/2012, cliquer Pecten maximus
===== 14 janvier 2012 =====
Les parcs naturels marins ou comment faire cohabiter les différents usages de la mer
Inauguré fin octobre, le parc du golfe du Lion est le troisième parc naturel marin créé en France. Ce statut n'entraînant aucune réglementation spécifique, la protection des 4000 km2 de cette nouvelle aire marine protégée est suspendue au bon vouloir des usagers locaux.
Avec la création du parc marin du golfe du Lion, le ministère de l’écologie se targue d’avoir plus de 10 % des espaces maritimes métropolitains « désormais protégés », et d’avoir ainsi atteint l’objectif fixé pour 2012 par le Grenelle de la mer. Cet affichage ne correspond pourtant à aucune réalité réglementaire en matière de nouvelles protections des zones marines. Le parc naturel marin ne crée en effet pas de contraintes supplémentaires. Ses objectifs de protection et de « développement durable des activités de pêche et de loisirs » reposent sur un conseil de gestion, regroupant des représentants de l’État, des collectivités locales et des usagers. À charge à ce conseil pléthorique d’établir un plan de gestion qui permettra, ou non, de protéger les ressources. Le parc naturel marin est une nouvelle catégorie d’aires marines protégées créée en 2006. Premier parc marin en Méditerranée, le parc du golfe du Lion est le troisième du genre, avec ceux d'Iroise dans le Finistère et de Mayotte, créés respectivement en 2007 et 2010....
« Le parc marin n’est pas un outil de protection, plutôt un outil de gestion décentralisée de la mer », explique Bertrand Cazalet, juriste de l’université de Perpignan associé à la mission d’étude pour la création du parc marin méridional : « C’est original car la gestion de la mer est très centralisée en France. » Ainsi, les collectivités locales, les professionnels de la pêche et du tourisme et les associations d’usagers et environnementales seront en charge de la gestion des usages de la mer dans la zone du parc. Les représentants de l’État sont, eux, minoritaires dans ce « parlement de la mer ». Les responsables professionnels ne s’y sont pas trompés. Les pécheurs, très méfiants sur la création du parc, sont aujourd’hui bien représentés dans le conseil de gestion. Sachant que le parc allait se faire de toute façon et qu’ils n’avaient pas à craindre de nouvelles contraintes réglementaires, ils valaient mieux être dedans, résume Bertrand Cazalet.
La pêche récréative représente autant de prélèvements de poissons que la pêche professionnelle
Organiser les usages de la mer sur les 100 Km de côte entre l’Aude et les Pyrénées-Orientales, c’est surtout concilier les intérêts des pécheurs et de l’industrie du tourisme. Le littoral du parc accueille 2,5 millions de visiteurs par an. La pêche récréative représente par exemple autant de prélèvements de poissons que la pêche professionnelle sur la frange côtière. Or cette pêche n’est soumise à pratiquement aucune réglementation – il n’y a pas de permis de pêche. « Le parc devrait permettre de mieux mesurer la pêche de loisir et de gérer les conflits latents avec les professionnels », explique Christian Chaboud, économiste de l’environnement dans le domaine maritime à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et membre du conseil scientifique de la réserve marine de Banyuls qui se trouve dans la zone du parc. Au sein même des pêcheurs, les chalutiers et les « petits métiers » de la pêche se disputent certaines zones de pêche. « Les petits métiers de la pêche pourraient tirer parti d’une gestion concertée de la ressource, estime Christian Chaboud. Le parc peut réactiver une gestion locale de la pêche, qui est devenue très verticale, les décisions étant prises au niveau national et européen ».....
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Parc naturel marin du bassin d'Arcachon
L'enquête publique pour la création d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon a débuté aujourd'hui (26 décembre ndlr), jusqu'au 2 février. Chacun peut exprimer son opinion.
Le préfet de Région, Patrick Stéfanini, et le préfet maritime, Anne-Philippe de Saint-Salvy, souhaitaient que l'enquête publique pour la création du parc naturel marin ait lieu à cheval sur des vacances afin de permettre, notamment, aux résidents secondaires d'exprimer leur opinion sur le projet, au même titre que les résidents permanents, les associatifs ou les professionnels.
Cet engagement, exprimé le 8 octobre dernier au cours du troisième comité de concertation à Lanton, est tenu. Même si l'enquête publique a été reportée d'une quinzaine de jours sur la date initialement souhaitée, en raison de modifications apportées au projet de la mission d'études.
La place des élus
L'enquête publique débute, en effet, aujourd'hui lundi 26 décembre, et durera un peu plus d'un mois, jusqu'au jeudi 2 février. Soit deux ans pile après le lancement de la mission d'études, confiée à Anne Littaye.
Le projet soumis à enquête publique ne fait cependant pas l'unanimité, comme l'ont déjà exprimé un collectif d'associations (lire ci-dessous), des professionnels et même des politiques (lire « Sud Ouest » de vendredi dernier). Le principal point d'achoppement concerne la composition du conseil de gestion proposé, et notamment la place quasi prépondérante des élus.
Alors que la mission d'études proposait un conseil de gestion à 47 membres dont 12 sièges pour les élus des 10 communes, du Conseil général et du Conseil général (le parc naturel de la mer d'Iroise compte un conseil de gestion à 50 membres pour 147 communes), le projet amendé par les préfets a porté ce à 60membres dont 25 sièges pour les élus (deux par communes, un pour le Siba, un pour le Sybarval, deux pour le Conseil général et un pour le Conseil régional). Avec les six postes des représentants de l'État, ce double collège aurait une majorité de 31 voix.
Tous les élus ne sont cependant pas d'accord. Pour simplifier, disons que les élus de droite, dont Marie-Hélène des Esgaulx et Yves Foulon, souhaitaient une présence conséquente des élus, alors que les élus de gauche, comme Nathalie Le Yondre, François Deluga et Christian Gaubert, trouvent ce nombre excessif. Une analyse que partage Michel Sammarcelli, le maire (ex-UMP) de Lège-Cap-Ferret dont le souhait de la présence du Siba a été exaucé.
Les sept orientations
Les professionnels maritimes auraient 12 sièges, dont huit pour la pêche et l'ostréiculture, trois sièges pour les espaces protégés (banc d'Arguin, prés salés d'Arès, parc naturel régional), six pour les loisirs en mer, six pour la protection de l'environnement et du patrimoine naturel, et deux personnes qualifiées (connaissance scientifique)....
Pour accéder à plus d'informations sur l'enquête publique, cliquer Agence des Aires Marines Protégées
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Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et les pertuis charentais
En début d'année, l'État devrait annoncer la création du parc naturel marin sur l'estuaire de la Gironde et les pertuis charentais. Une mission débutée en 2009.
L'enquête publique concernant le projet de parc naturel marin sur l'estuaire de la Gironde et les pertuis charentais est terminée. Elle s'est déroulée durant l'été, entre le 22 août et le 22 septembre. Le dossier est maintenant entre les mains des préfets qui ont suivi toute la procédure, pour ensuite être expédié au ministère de l'Environnement, si ce n'est déjà fait. Au total, 117 communes ont été consultées. Selon l'Agence des aires marines protégées, qui a accompagné toute la procédure, la création de ce parc marin, une mission lancée en mars 2009 par l'État, pourrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2012.
Un vaste périmètre
Ce nouveau parc marin, le troisième en France, a une surface imposante. À ce jour, c'est le plus grand de la métropole. Il couvre 6 500 km2 pour 700 km de côtes. « Au nord, la limite intègre l'ensemble du pertuis breton et s'appuie sur la rive droite du Payré à son embouchure. »
Plus au sud, sur le secteur concernant le Médoc, la limite du parc « se situe à la pointe de la Négade sur la commune de Soulac-sur-Mer, ce qui permet d'inclure l'ouvert et le panache de la Gironde ».
Le document de présentation du parc précise aussi que, le long de la côte, « la limite retenue est celle du domaine public maritime naturel ». Dans l'estuaire de la Gironde, le parc descend jusqu'à la salure des eaux, au niveau du bec d'Ambès.
Un premier projet discuté
En mai dernier, un premier projet du parc marin, qui avait été présenté à l'ensemble des parties prenantes (pêcheurs, usagers de la plaisance et du nautisme, élus locaux, etc.), n'avait pas suscité l'adhésion au sein du comité de concertation chargé d'accompagner le dossier. Fin juin, une nouvelle épreuve a finalement obtenu l'aval des intervenants. C'est sur la composition du conseil de gestion et les orientations du futur parc que les discussions s'étaient cristallisées. Sur ce dernier point, les professionnels de la mer ont demandé à obtenir une orientation de gestion davantage dédiée à la pêche et à la conchyliculture.
Toutefois, les orientations générales correspondent à trois grands principes que l'on retrouve pour tous les parcs marins. « La connaissance du milieu marin, la protection du patrimoine naturel et le développement durable des activités marines. » Dans le cas de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais, une orientation spécifique sur l'amélioration de la connaissance scientifique a été retenue.
Sur ce vaste périmètre, il y a un manque de connaissance entre les interactions qui peuvent exister entre les pertuis et l'estuaire de la Gironde, puis la migration d'espèces. Enfin, sur le lien terre-mer et la qualité de l'eau qui dépend de ce qui arrive des bassins-versants, le parc marin dispose aussi d'un avis sur toute activité qui pourrait avoir un impact notable sur le milieu marin. C'est-à-dire sur les activités qui se déroulent à terre.
Le parc et le développement
Selon l'Agence des aires marines protégées, le développement des activités économiques n'est pas incompatible avec le parc marin. La question est d'autant plus sensible dans le Médoc que la commune du Verdon dispose d'un avant-port industriel sur lequel de nouveaux projets sont envisagés.
Dans les faits, c'est à l'usage que les acteurs locaux pourront vérifier le véritable impact d'un parc marin sur les activités littorales du territoire. Un premier exemple permet de se faire une opinion. Dans le parc marin d'Iroise, le projet d'extension d'une porcherie a été annulé. L'exploitation donnait sur la baie de Douarnenez. Le dossier avait été soumis au conseil de gestion du parc marin, qui a donné un avis défavorable. Les services de l'État ont suivi l'avis du parc....
===== 13 janvier 2012 =====
La confédération nationale de la pêche côtière au Maroc veut rester en dehors des négociations menées actuellement par la commission mixte des professionnels maroco-espagnols de la pêche. Selon Mohamed Alalou, président de la confédération nationale de la pêche côtière, « cette commission ne représente pas le secteur de la pêche maritime sur le plan national. » Cette commission mixte de professionnels marocains et espagnols qui déplore le blocage du protocole de pêche entre le Maroc et l'UE en l'imputant à des « motifs politiques » et qui s'est prononcée pour son réexamen sur la base des seuls aspects techniques et économiques, est composée du secrétaire général de la confédération espagnole de la pêche, du président de la fédération andalouse des professionnels de la pêche et du vice-président de la fédération des pêcheurs du Maroc.
Selon Mohamed Alalou « les participants à ces négociations, côté marocain, ne représentent qu'eux-mêmes et leur action est motivée par des intérêts personnels….. Les négociations menées actuellement par cette commission affaibliront la force de négociation du Maroc au cas où un accord serait envisagé. »
Et de souligner que l'ensemble des professionnels du secteur de la pêche « sont contre la reconduction de l'accord de pêche en ses termes actuels. » L'accord a engendré une « surexploitation » des pêcheries et une baisse constante des ressources halieutiques du Maroc, selon des statistiques établies par l'Institut scientifique, a-t-il averti, ajoutant que le secteur a besoin plutôt d'un plan d'aménagement pour toutes les filières de la pêche (côtière, hauturière et artisanale).
Kamal Sabri, président de la Chambre des pêches maritimes Atlantique Nord et membre de la confédération, fait le même constat relevant que les cinq dernières années ont été marquées par une baisse importante des captures. Pis encore, « on est menacé, d'ici 10 ans, d'épuisement de nos ressources. » Il a appelé, à cet égard, toutes les parties prenantes à tout mettre en oeuvre pour préserver cette richesse qui « n'a pas de prix ». Au cas extrême où une reconduction de l'accord s'avèrerait inévitable, poursuit M. Sabri, « il faut repenser ses termes dans le sens d'un renforcement de la coopération avec l'UE en matière d'infrastructures et de mise à niveau de la flotte, loin de toute exploitation directe de nos ressources. »
Kamal Sabri propose, par ailleurs, que « les professionnels nationaux se chargent eux-mêmes et de l'exploitation et de la commercialisation des divers produits de la mer qui sont la propriété de tous les Marocains, à qui revient d'ailleurs de décider ou non la reconduction de l'Accord de pêche avec l'UE via le Parlement. » D’après Au fait Maroc : Accord de pêche Maroc-UE : Divergences de vues entre les professionnels marocains du secteur de la pêche
===== 12 janvier 2012 ======
Dans les Côtes d'Armor, la réserve des Sept Iles, 40000 couples d'oiseaux, soit 80000 volatiles.
Chacun mange environ 500 Grammes de poisson par jour, sur environ 200 jours, ce qui représente 8000 tonnes de poisson.
Les pêcheurs locaux, environ une dizaine, prélèvent pour 1000 tonnes de poissons... Lesquels sont les prédateurs..?
Autre détail, on accuse les agriculteurs avec les nitrates, alors dites vous bien que ces mêmes oiseaux rejettent à la mer environ 200 Grammes de guano soit un total de 3200 tonnes de nitrates directement dans la mer....!
Poisson fourrage, peut être, mais est-on surs que les oiseaux font une différence entre ce qui est nommé poisson fourrage dans l'article et les alevins de poissons tel le Bar ou le Lieu par exemple ? Les Cormorans déclarés oiseaux protégés il y a déjà longtemps, qui emmigrent de manière massive dans les terres, et font des dégâts importants dans les rivières, les étangs, les pisciculteurs subissent une perte de 6000 tonnes par an...!!!!!!!!!!
Commentaire sur le site Notre planète : Les océans : berceau et avenir de l'humanité
il y a marcel qui dit : qu'il va falloir imposer des quotas de pêche aux oiseaux (voir les phoques et autres) pour suivre les demandes du consommateur français qui consomme le double de ce que l'on pêche.
===== 6 janvier 2012 =====
Accord Maroc/UE : Tout bénef pour les pêcheurs andalous !Par exemple : La flottille andalouse à la senne tournante cible les petits pélagiques, sardines et anchois, dans les eaux marocaines. Les gains ont représenté 30% des 5,5 millions € de la valeur ajoutée brute en 2010. Chaque bateau enregistre 3.523 euros par pêcheur (+ 41,6%), et chaque matelot gagne le double (600 euros par semaine) d’un matelot travaillant uniquement dans le golfe de Cádiz.
On comprendra que les armements basés dans les ports andalous défendent bec et ongles la prolongation de l’accord de pêche sabordée en décembre 2011 par le Parlement Européen…. d'après diariodesevilla.es : La flota andaluza ingresa 21 millones extras gracias al acuerdo con Marruecos
(*) Un revenu supplémentaire estimé à 21,37 millions d’euros pour un total de captures de 52,3 millions d'euros soit une augmentation de près de 70% !!!... Voir aussi l'article de Yabiladi : L’accord de pêche UE/Maroc a-t-il fait augmenter le prix du poisson au Maroc ?
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Le 1 janvier 2012
Le Comité Local des Pêches Le Guilvinec ferme...
La réforme a eu raison du CLPM Le Guivinec, mais pas de ses 66 années d'histoire qui resteront fixées dans les mémoires et maintenant sur le net....
Pour plus d'informations sur ces 66 années de lutte dans les ports du pays bigouden, cliquer CLPM Le Guilvinec
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Pour revenir sur les infos de l'année 2011, cliquer France/Europe
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