Selon le PNUE, les ressources naturelles sont essentielles à la Consolidation de la paix. L'environnement et les ressources naturelles doivent faire l'objet d'une attention accrue dans le processus de consolidation de la paix pour éviter que les conflits internes ne perdurent ou ne s'amplifient, selon un nouveau rapport publié le 20 février 2009 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). En effet, les conflits liés aux ressources naturelles ont statistiquement deux fois plus de chances de reprendre dans les cinq années suivant un accord de paix.
Pourtant, ces questions ne sont prises en compte que par un quart des accords de paix réglant des conflits liés aux ressources naturelles.
Un rôle plus important pour l'environnement dans la planification post-conflit, ainsi qu'une plus grande capacité pour l'alerte précoce sont requis pour répondre aux risques environnementaux et mieux exploiter les opportunités, révèle le rapport. Ceci inclut une meilleure intégration des questions environnementales dans les activités de consolidation de la paix entreprises par le système onusien, ainsi qu'une utilisation plus attentive des ressources naturelles pour le rétablissement de l'économie et des services essentiels, et pour la création de moyens de subsistance durables dans les pays en phase post-conflit.
A mesure que croît la population mondiale, et à mesure qu'augmente la demande, il est probable que les conflits liés aux ressources naturelles s'intensifient dans les décennies à venir. De nouveaux conflits pourraient également être générés par les conséquences possibles du changement climatique pour l'accès à l'eau et la sécurité alimentaire, par exemple.
La piraterie somalienne s'internationalise
Depuis l'envoi des forces navales internationales pour protéger les eaux de la corne de l'Afrique à la fin de l'année 2008, la situation n'est toujours réglée même si les médias restent actuellement muets. Au contraire, la piraterie s'étend maintenant aux eaux yéménites. « Les pirates africains du Golfe d’Aden et de la mer d’Oman menacent la vie et les moyens de subsistance des pêcheurs yéménites, selon les autorités locales. La lutte menée par les forces navales internationales contre les pirates a en outre aggravé ces risques, ont indiqué les autorités, car les pirates utilisent les bateaux des pêcheurs yéménites pour camoufler leurs activités. « La piraterie est devenue une menace pour les pêcheurs et leurs activités en mer, parce que les gardes-côtes [yéménites] n’assurent pas leur protection et les pêcheurs yéménites sont devenus des boucliers humains », a déploré Khaled Abdullah, secrétaire général de l’Association du littoral de l’Hadramaout », selon un article de l'IRIN du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l'ONU.
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