La crise économique mondiale ne semble pas freiner la passion japonaise pour les sushi, si l'on en juge par la somme faramineuse déboursée pour un thon rouge sur le marché aux poissons de Tokyo. Un spécimen de 128 kg a été vendu lundi pour 9,6 millions de yens (75.000 euros) sur le marché de Tsukiji, soit le deuxième prix le plus élevé jamais payé dans l'archipel.
Lundi marquait le jour de reprise des ventes aux enchères du plus grand marché aux poissons du monde, après la pause des fêtes de fin d'année. Quelque 730 thons ont été négociés dans les travées. "Je voulais acheter le meilleur thon du jour", a déclaré l'acheteur, selon l'agence de presse Jiji. Il prévoit de vendre ce poisson à la découpe à des restaurants de sushi au Japon et en Chine.
La chair tendre et grasse du thon rouge est particulièrement appréciée des amateurs de poisson cru, qui la dégustent accompagnée de riz vinaigré, en sushi, ou nature, en sashimi.
Le record absolu est détenu par un spécimen acheté 20 millions de yens en 2001.
Le marché de Tsukiji constitue l'une des curiosités de Tokyo, mais les touristes étrangers sont de plus en plus mal acceptés par les professionnels qui se plaignent des nuisances provoquées notamment par les flashes des appareils photo pendant les enchères. Depuis le 15 décembre et jusqu'au 17 janvier, les ventes à la criée ont été fermées aux touristes et les responsables du marché envisagent de prolonger éventuellement cette interdiction.
Victime de surpêche depuis des années, le thon rouge est menacé en Mer Méditerranée et dans l'Océan Atlantique. Le quota total de prises va y être réduit de 30% en deux ans, une mesure insuffisante pour préserver l'espèce selon les défenseurs de l'environnement et les scientifiques. Le Japon est de loin le plus gros importateur mondial.
Lors de mon premier séjour à Tokyo j’avais visité le Tsukiji Fish Market, de bonne heure, mais pas encore assez tôt pour les enchères du thon. Cette fois-ci je voulais absolument les voir et comme je suis en plein décalage horaire quitter mon hôtel à 4h du matin ne me pose aucun problème….
Le marché s’active à partir de 3h du matin, mes les ventes de thon à la criée ne débutent que vers 5h30…
Le 5 janvier 2010
Un thon rouge vendu à prix d'or à Tokyo (AFP)
Un thon rouge a été vendu pour la somme exorbitante de 122.000 euros mardi au marché aux poissons de Tokyo, alors que les pressions internationales se renforcent pour limiter la pêche de cette espèce menacée.
Ce magnifique spécimen de 232 kg attrapé au large d'Aomori, au nord de la grande île japonaise de Honshu - une zone réputée pour la qualité de ses thons
- a atteint 16,28 millions de yens (122.000 euros) aux enchères, a annoncé un responsable du marché de Tsukiji.
Il s'agit du deuxième thon le plus cher de l'histoire du Japon, après le record de 20 millions de yens (150.000 euros) atteint en 2001. Mardi marquait la reprise de l'activité du marché après la pause des fêtes de fin d'année.....
Le 15 mars 2010 : Pendant la réunion CITES à Doha
Japon : vivre sans thon, le cauchemar du marché aux poissons de Tsukiji (AFP)
A l'heure où les bars éteignent leurs néons dans le quartier de Ginza, la journée commence au marché voisin de Tsukiji, au son de la cloche annonçant dès l'aube les premières ventes à la criée de thons.
Réunis dans un vieil entrepôt du plus grand marché aux poissons du monde -- Tsukiji, sur la baie de Tokyo, est grand comme 40 stades de football -- des adjudicateurs égrènent les enchères d'une voix forte, attribuant au plus offrant des centaines de thons frais et congelés.
A côté, des poissonniers armés de couteaux longs comme des sabres découpent avec précision des tranches de viande rouge, alors que des chariots se croisent dans un ballet incessant le long des allées étroites.
Chaque jour, le célèbre marché livre plus de 2.000 tonnes de poissons et coquillages, de 500 variétés différentes, aux dizaines de milliers de restaurants de sushi, de sashimi et aux commerces du grand Tokyo. Mais ses énormes thons rouges, qui font le délice des gourmets japonais et la joie des touristes étrangers, pourraient un jour disparaître des étals.
La décision sera prise lors de la réunion qui se tient à Doha jusqu'au 25 mars, de la CITES, l'organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger. Une interdiction du commerce du thon rouge pêché dans l'Atlantique et en Méditerranée pourrait bien être votée à cette occasion, si les deux tiers des membres présents suivent la recommandation des Etats-Unis et de l'Union européenne.
"Je ne peux imaginer des sushi sans thon", déclare Ayaka Mimura, une étudiante de 21 ans, rencontrée sur le marché de Tsukiji. "Bien sûr que je suis contre la surpêche. Mais une interdiction soudaine et totale, ça me dérange. On mange juste du poisson comme d'autres mangent du boeuf", proteste-t-elle.
Le Japon, qui consomme les trois quarts du thon rouge pêché dans le monde, juge trop sévère une interdiction du commerce international et n'écarte pas la possibilité de s'y soustraire si elle est décrétée. "C'est tout à fait injuste de traiter les thons comme on le fait pour les lions, les tigres et les éléphants", réplique Yuichiro Harada, un responsable d'un groupe d'influence prônant une pêche "responsable". "Contrairement à ces espèces, le thon peut porter des centaines de millions d'oeufs et est reconnu internationalement comme un produit d'alimentation commercial", souligne-t-il.
Le thon rouge, connu sous le nom de "kuro maguro" (thon noir) en japonais, est le plus grand des thonidés et très apprécié par les amateurs de sushi et sashimi. Un sushi d'"otoro", la partie la plus grasse du ventre du poisson, peut atteindre 2.000 yens (16 euros) dans certains restaurants de luxe de Tokyo.
Le gouvernement japonais se veut rassurant et affirme que même en cas d'interdiction, le thon ne disparaîtra pas du jour au lendemain des comptoirs. Quelques 20.000 tonnes de thon rouge congelé sont stockées dans l'archipel et 25.000 tonnes sont capturées chaque année dans le Pacifique, contre 19.000 tonnes importées annuellement d'Atlantique.
L'Agence des pêcheries craint toutefois que l'interdiction s'étende aux autres zones de pêche. "Nous ne sommes pas optimistes sur cette réunion", confie Hisashi Endo, un des responsable de l'Agence. "Nous avons peur que ses décisions soient ensuite appliquées au Pacifique et à d'autres océans".
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Le 8 janvier 2011
Un thon rouge vendu 396 000$ au Japon (AP)
Un énorme thon rouge a été vendu à un prix record de 32,49 millions de yens (environ 396.000 $US), mercredi au Japon, lors de la première vente aux enchères de l'année dans le plus grand marché de poissons au monde.
Le prix obtenu pour le thon de 342 kilos bat le précédent record établi en 2001, quand un poisson de 202 kilos avait été vendu pour 20,2 millions de yens au marché Tsukiji de Tokyo.
Le Japon est le plus important consommateur de poissons et de fruits de mer au monde; les Japonais mangent 80 pour cent du thon rouge pêché dans l'Atlantique et le Pacifique. Ces deux espèces de thon sont les plus recherchées par les amateurs de sushis.
Le thon qui a établi le nouveau record a été pêché au large de l'île d'Hokkaido, dans le nord du Japon.
Le gourou du LOL
Si vous aimez la culture Nipponne, vous n'êtes certainement pas sans savoir que les Japonais raffolent du Thon. Au grand désespoir des écologistes de tous bords, ils sont prêts à toutes les folies pour pouvoir manger les spécimens les plus beaux. Et même plus que tout puisqu'un thon bleu géant vient tout juste de trouver preneur pour une somme juste incroyable sur le marché Tsukiji de Tokyo, le plus grand marché aux poissons du Monde. Tenez vous bien... le poisson présenté dans la vidéo ci-dessous s'est vendu à 396 000 dollars (plus de 300.000 €). Pour un thon de 342 kilos, ce prix devient le record mondial et il ira ravir les papilles des clients d'une chaine de restaurants de sushi très réputés de Hong-Kong. Faut vraiment aimer ça! Source : Lol.net
Cette vente a largement dépassé le précédent record, établi en 2001 avec un poisson de 202kg parti à 20,2 millions de yens (246.000 dollars, 185.000 euros), a précisé un porte-parole du marché de Tsukiji. « C’était un poisson exceptionnellement gros », a commenté Yutaka Hasegawa. « Mais nous avons tous été surpris par le prix » auquel il s’est vendu. Cela représente 95.000 yens le kilo (526 dollars, 396 euros). Le thon rouge, qui avait été pêché au large des côtes nord du Japon, a été acheté par les propriétaires de deux restaurants de sushis haut de gamme à Tokyo et Hong Kong. Les journalistes se sont jetés sur l’entrepreneur hong-kongais Ricky Cheng après la vente. « J’étais nerveux quand je suis arrivé à Tokyo hier, mais je suis soulagé maintenant », a-t-il confié. (Source : AP)
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Le 21 février 2011
Tsukiji, le ventre de Tokyo (Le Monde)
C'est le plus grand marché aux poissons du monde. A Tsukiji, près du centre de Tokyo, poissons et fruits de mer s'échangent comme des petits pains. Menacé, le thon rouge y est vendu à la criée.
Tsukiji, le ventre de Tokyo from Ulysse, la culture du voyage on Vimeo.
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Le 16 février 2011
Boulogne. Océan Délices va construire un nouvel atelier de 2700 m² dédié au sushi (Voix du Nord)
Océan Délices, via sa filiale Traiteurs de la mer, va prochainement construire un nouvel atelier de 2700 m² dédié au sushi à Capécure II. Cette spécialité culinaire japonaise séduit de plus en plus les gourmets.
Installée sur 600 m² dans la pépinière d'entreprise Haliocap à Capécure, les Traiteurs de la mer vont déménager, sans doute début 2013, pour un nouveau bâtiment de 2700 m² (atelier de 1700 m² et 1000 m² de stockage). Car le succès du sushi ne faiblit pas, bien au contraire. « La progression des Traiteurs de la mer est même plus forte qu'Océan délices » explique Alain Ducamp, son directeur général.
Le marché du sushi explose littéralement : + 54 % par an. Ce sont les consommateurs entre 40 et 60 ans qui cèdent au vertige du poisson cru et de sa petite boulette de riz assaisonnée. Le sushi est tendance : le poisson cru est assimilé à un produit sain qui ne fait pas grossir et qui cale bien l'estomac. Et c'est un produit à forte valeur ajoutée pour l'industriel qui le fabrique.
Avec un chiffre d'affaires de 2,3 M € en 2011 (3 M € prévu en 2012), les Traiteurs de la mer voient grand. Contacté par la GMS qui souhaitait en fabriquer pour ses magasins, Alain Ducamp a pris l'avion pour Tokyo et est revenu enthousiasmé par ce qu'il avait vu... et goûté.
Aujourd'hui à Boulogne, son entreprise a recruté trente salariés dont deux ingénieurs en agro-alimentaire, tous formés à la découpe du filet de saumon ou de thon rouge « à la goutte d'eau ». L'un d'eux a même subi une formation particulière à la découpe auprès de chefs japonais à Londres.
Deux équipes produisent deux gammes de produits différents. La première, dès 4 h le matin, fabrique du sushi pour la grande distribution avec une date limite de consommation de 4 jours, comme son homologue boulonnais, Delpierre. La seconde est spécialisée dans l'ultra-frais, c'est à dire le sushi fabriqué et consommé le jour-même. La cuisson du riz thaïlandais démarre la veille à 17 h. « Le riz, c'est l'élément fondamental. Il y a des variétés de riz différents comme les cépages pour le vin. » Des goûts même et des textures différents. Le riz est lavé, cuit puis assaisonné à une vinaigrette et du vin de saké sur place. Vient ensuite la confection du sushi sur des machines importées du Japon qui roulent et tranchent ces petits boudins de poisson cru et de légumes marinés. A 2 h du matin, tout est terminé. Les camions acheminent alors les produits ultra-frais en GMS et région parisienne et le sushi se retrouve dans les corners à 8 h à l'ouverture des magasins.
Les deux ateliers fabriquent jusqu'à 30 000 sushis chaque jour ! Le nouvel atelier prévu début 2013 produira également des spécialités japonaises, des soupes chinoises, etc. Les spécialités culinaires du pays du Soleil levant sont en train de réaliser une belle percée à Boulogne !
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