Pour la première fois, des poissons tués correctement au supermarché
Percée en faveur d’un maniement indulgent des poissons à consommer: dès novembre, Migros vend dans toute la Suisse des poissons conformes aux directives de l’association “fair-fish”: protection des animaux, développement durable et commerce équitable (fair-trade).
L’association “fair-fish” , fondée début 2000 par des organisations de protection des animaux, s’engage pour que les poissons soient eux aussi considérés comme des êtres sensibles à la douleur et soient traités avec respect. C’est la raison pour laquelle les directives “fair-fish” stipulent que chaque poisson doit être étourdi et tué immédiatement après qu’il ait été sorti de l’eau. N’ayant pas trouvé jusqu’à présent de pêcheurs en Suisse ou en Europe de l’ouest qui soient d’accord de suivre ces directives, l’association a eu des contacts fructueux en Afrique de l’ouest. Les pêcheurs côtiers sénégalais et leurs organisations se préparent depuis une année à la collaboration avec “fair-fish”. Ils sont formés à une technique développée par l’association, technique qui permet un étourdissement et une mise à mort rapide de chaque poisson à l’aide d’un outil simple et de fabrication locale. Pour les poissons pêchés de cette manière, ils vont recevoir un prix fixé par eux-mêmes, clairement plus élevé, outre un soutien pour des projets locaux promouvant la création de places de travail en dehors de la pêche.
“fair-fish” est en pourparler avec Migros depuis le début du projet. Si le plus gros revendeur suisse de poissons prend en charge la vente des poissons du Sénégal, ce sera une première mondiale, seulement six ans après la fondation de “fair-fish”. Une première mondiale qui marquera le début d’une pêche respectueuse en général: “fair” dans la manière de traiter chaque animal, “fair” avec la ressource poisson, et “fair” avec les pêcheurs aujourd’hui payés misérablement pour leur dur labeur. Trois fois “fair”, pour ainsi dire, “Bio”, “MSC” et “Havelaar” d’un seul coup.
Dès le 3 novembre, Migros proposera dans toute la Suisse des filets “fair-fish” du Sénégal, en commençant par les trois espèces suivantes : mulet, tilapia et chinchard. Les filiales Migros qui offrent ces produits seront reportées dans une liste actualisée chaque semaine sous "Fair-Fish" Source : SVPA.CH
Autre article :
Voir le document : Offre écologique de poisson en Suisse
Revue de presse et commentaire
Le 2 novembre 2011
Plusieurs associations demandent l'abrogation d'un décret (et arrêtés publiés au Journal officiel du 2 septembre 2011) rendant obligatoire la présence de produits d'origine animale dans les repas servis dans les cantines scolaires....
Des végétariens, mais aussi des militants du bien-être animal qui luttent contre la souffrance des animaux d'élevage et des poissons de pêche....
fishcount.org.uk est un site web consacré à la souffrance des poissons. Il a pour objectifs d’accroître la compréhension à la sensibilité des poissons, de sensibiliser et de promouvoir des solutions à la souffrance des poissons dans la pêche professionnelle.
Il est important pour cette association britannique (relayée en France par les cahiers antispécistes) d'expliquer pourquoi le pire a lieu en mer :
Plusieurs associations ont manifesté, mercredi, pour demander l'abrogation d'un décret rendant obligatoire la présence de produits d'origine animale dans les repas servis dans les cantines scolaires.
Plusieurs associations, dont celle de protection des animaux L214 et l'Initiative citoyenne pour les droits des végétariens, ont organisé, mercredi 26 octobre, un rassemblement devant la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du ministère de l'agriculture pour protester contre le décret et l'arrêté du gouvernement sur les règles nutritionnelles dans le cadre de la restauration scolaire, publiés au Journal officiel du 2 septembre.
La manifestation n'a rassemblé qu'un petit nombre de personnes, mais les associations sont convaincues de pouvoir compter sur un important soutien national et international. "Nous n'étions pas très nombreux au rassemblement du 26 octobre, reconnaît Brigitte Gothière, porte-parole de L214. Mais il faut dire que nous sommes retrouvés à Paris, en pleine semaine et en période de vacances."
Les textes à l'origine de cette mobilisation rendent obligatoire la présence de produits d'origine animale dans chaque repas proposé, qui doit ainsi comporter un "plat protidique", dont les protéines sont d'origine animale (viande, poisson, œuf ou fromage), ainsi qu'un produit laitier pour couvrir les besoins en calcium. Ils précisent également à quelle fréquence minimum certaines viandes et poisson doivent figurer au menu. Déjà en vigueur dans les structures servant plus de 80 couverts par jour, cette réglementation devrait entrer en application dans les établissements plus petits à compter du 1er septembre 2012. Les associations mobilisées contre le projet sont cependant en train de préparer un recours en annulation devant le Conseil d'Etat.
Certains élus n'ont pas hésité pas à monter au créneau contre cette nouvelle réglementation, à l'instar des écologistes Sylvain de Smet, conseiller régional du Val-d'Oise et Annie Pournisoff, députée des Yvelines, présents mercredi. S'il n'a pu assister au rassemblement, le maire (EELV) du 2e arrondissement de Paris, Jacques Boutault, a réaffirmé au Monde.fr son soutien à la demande d'abrogation des textes, qui ne correspondent selon lui à "aucune nécessité sanitaire et de santé".
Pour les associations et les édiles qui demandent l'abrogation de ce décret et de cet arrêté, le ministère "impose un modèle alimentaire". "Il n'est pas normal que le gouvernement interdise aux mairies de proposer des menus végétariens, comme le font Strasbourg et Marseille", estime Brigitte Gothière. M. Boutault dénonce quant à lui, sur son blog, un système "privilégiant l'élevage animal coûteux en terme d'empreinte écologique, au détriment d'une agriculture tout aussi riche en éléments nutritionnels, mais plus respectueuse de l'environnement".
Si le décret en l'état ne prohibe pas de servir un repas végétarien hebdomadaire, il ne permet pas aux structures de restauration collective d'en servir plusieurs sur la semaine, explique l'élu. "Nous avions pour objectif de proposer sur la semaine [dans les cantines du 2e arrondissement de Paris] plusieurs alternatives végétariennes aux repas carnés, dont les apports nutritionnels seraient contrôlés par une diététicienne. Un projet rendu impossible par ces nouveaux textes." Par ailleurs, bien que minoritaires, les élèves soumis à un régime végétalien – qui exclut tout produit d'origine animal – se voient doublement pénalisés par ces dispositions, ajoute M. Boutault.....
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Récemment une association française - qui s’autoproclame défendre mondialement les animaux de ferme, logo Label Rouge à l’appui - s’est félicitée de la création d’un nouveau label "fair fish / poisson équitable".
Voici des extraits du texte initial d’où provient l’info : "Pour la première fois, des poissons tués correctement au supermarché.
Percée en faveur d’un maniement indulgent des poissons à consommer : dès novembre, Migros vend dans toute la Suisse des poissons conformes aux directives de l’association “fair-fish” : protection des animaux, développement durable et commerce équitable (fair-trade).
L’association “fair-fish” , fondée début 2000 par des organisations de protection des animaux, s’engage pour que les poissons soient eux aussi considérés comme des êtres sensibles à la douleur et soient traités avec respect. C’est la raison pour laquelle les directives “fair-fish” stipulent que chaque poisson doit être étourdi et tué immédiatement après qu’il ait été sorti de l’eau. N’ayant pas trouvé jusqu’à présent de pêcheurs en Suisse ou en Europe de l’ouest qui soient d’accord de suivre ces directives, l’association a eu des contacts fructueux en Afrique de l’ouest."
Business et hypocrisie des labels "bien-être animal"
La première chose qui retient l’attention est que "fair-fish" vient d’un conglomérat d’associations de protection animale. Ceci n’est pas nouveau. Depuis 1994, la RSPCA (asso anglaise équivalente à la SPA) propose le label " Freedom Food " et en octobre 2002 , ce label s’est étendu aux poissons : le saumon d’élevage d’Atlantique : RSPCA Welfare Standards for Atlantic salmon
Comment ça marche ? La RSPCA reçoit de l’argent des fermiers qui peuvent apposer son logo " Freedom Food - Freedom Farms " sur leurs produits animaux (poisson, viande, œufs, lait). Un inspecteur de la RSPCA est supposé contrôler les élevages qui suivent la charte "bien-être animal" de l’association.
"Supposé" en théorie car en pratique des émissions TV comme "Watchdog" de la BBC (25.10.01) ont filmé en caméra cachée des élevages "freedom farms" où les animaux vivaient dans des conditions similaires aux élevages intensifs : Hard-up RSPCA finds thousands to hunt for mole Cruelty at the Co-op
L’autre information qui retient l’attention et vaut son pesant de cacahuètes : " N’ayant pas trouvé jusqu’à présent de pêcheurs en Suisse ou en Europe de l’ouest qui soient d’accord de suivre ces directives, l’association a eu des contacts fructueux en Afrique de l’ouest."
Oui, forcément, la Suisse n’a pas la réputation d’être un pays dont l’activité maritime est importante (pas facile de pêcher des animaux marins dans le lac Leman) ! Et l’Europe de l’ouest a lapidé son vivier marin et doit se rabattre sur les côtes africaines. L’association a eu des contacts " fructueux " avec le Sénégal... et pour cause !
Du colonialisme à la sauce "tuons correctement" les poissons africains
On a demandé un jour à une vendeuse de poissons à Dakar : "Pourquoi tu n’as plus de poisson de qualité, comme autrefois ?". Elle a tout simplement répondu : "Le bon poisson est pris au port pour être envoyé ailleurs".
D’après WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, les Africains tirent du poisson 22 % de leur consommation de protéines animales. Dans certains pays, ce taux atteint 70 %. Les pauvres dépendent plus du poisson que les autres, car c’est souvent la source de protéines la moins chère.
Au Sénégal, la consommation annuelle de poisson par habitant est de 21 kg, en France, c’est 30kg. Le poisson fait de plus en plus partie de la nourriture des Africains, mais dans de nombreux pays il y a une demande locale insatisfaite ; celle-ci se tourne vers les produits d’importation à bas prix. Le marché africain est inondé de maquereau et de chinchard congelé, poisson de qualité inférieure. Mais, que les bobos toubabs se rassurent, ils pourront enfin manger les plus beaux poissons sénégalais "tués correctement".
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Le 19 mars 2010 : Le bien-être animal en Europe
Le réglementation européenne en matière de bien-être animal doit être appliquée de façon plus rigoureuse, en renforçant les contrôles et les amendes, a déclaré la commission de l'agriculture, mercredi. Les députés se sont félicités de la diminution, à la suite d'une interdiction au niveau de l'Union européenne, de la présence d'antibiotiques dangereux dans l'alimentation animale.
La mise en œuvre du plan d'action en faveur du bien-être animal pour la période 2006-2010 a été satisfaisante, toutefois la réglementation existante devrait être mieux appliquée avant d'envisager de nouvelles dispositions, ont déclaré les députés de la commission de l'agriculture. Ils ont également demandé à la Commission européenne de présenter sans tarder un plan d'action pour 2011-2015, tirant les enseignements du programme précédent et prévoyant des ressources adéquates sa mise en œuvre.
Des importations qui respectent la réglementation de l'UE
La commission parlementaire réaffirme qu'avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, les exigences en matière de bien-être devraient être intégrées dans toutes les politiques européennes concernées et elle propose de "définir un niveau minimal commun de bien-être animal dans l'Union européenne", condition sine qua non pour garantir une concurrence libre et équitable dans le marché intérieur.
Par ailleurs, la réglementation existante doit être pleinement respectée, notamment l’interdiction des cages en batterie pour les poules, la réglementation sur les porcs, la réglementation sur le transport des animaux ainsi que sur l’élevage des oies et des canards, ont indiqué les députés. Afin de mieux faire respecter la législation en matière de bien-être animal, la commission de l'agriculture a aussi indiqué que l'Union européenne devrait affecter des ressources suffisantes de manière à permettre à la Commission européenne de procéder à des inspections et de contrôler l'état de la mise en œuvre de la législation.
Les produits animaux importés dans l'Union européenne, notamment la viande, doivent également satisfaire aux exigences en matière de bien-être animal, ont ajouté les députés.
Antibiotiques: des progrès encourageants
Les députés se sont félicités de la diminution de l'utilisation des antibiotiques destinés à stimuler la croissance dans l'alimentation animale, depuis leur interdiction dans toute l'Union européenne en 2006, qui a eu des effets positifs sur la santé humaine. Toutefois, afin d'assurer la protection de la santé des personnes, les députés ont demandé à la Commission de poursuivre son examen de l'utilisation des produits vétérinaires et d'étudier la question de la résistance des animaux aux antibiotiques stimulateurs de croissance.
Un réseau européen pour le bien-être animal
La commission parlementaire a également préconisé la création d'un réseau européen pour le bien-être animal, prévu dans une communication de la Commission européenne d'octobre 2009. Il devrait utiliser les structures existant au sein de la Commission ou des États membres, pour coordonner et fournir l'aide, notamment en assurant la formation des acteurs de la chaîne alimentaire et en facilitant l'essai de nouvelles techniques.
La résolution de Parlement européen sur le plan d'action de la Commission européenne en faveur du bien-être animal pour la période 2006-2010 (rapporteure du PE: Marit Paulsen, PPE, SE) a été approuvée par 37 voix pour, 7 voix contre et 3 abstentions.
Commission de l'Agriculture et développement rural
Sous la présidence de Paolo DE CASTRO (S&D, IT)
Rapporteure: Marit Paulsen (ALDE, SE)
Procédure: Rapport d'initiative
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Le 15 mai 2010
Si on analyse uniquement la pêche en termes de « durabilité » ou d’équité dans l’accès aux « ressources » halieutiques, on oublie d’intégrer une dimension majeure dans l’évaluation de cette activité. Il ne s’agit ni de cueillette, ni d’exploitation minière, mais bien de chasse. Les mers, lacs et cours d’eau sont hérissés de pièges humains qui conduisent à la mort des dizaines (centaines) de milliards d’animaux chaque année : des animaux, c.a.d. des êtres sentants, qui peuvent éprouver la souffrance et qui possèdent des capacités cognitives. Culum Brown (biologiste, spécialiste du comportement des poissons) écrit[1] :…..
Artisanale ou industrielle, durable ou pas, la pêche impose une agonie longue et douloureuse à la plupart de ses victimes : les animaux tirés vivants de l’eau peuvent suffoquer longtemps avant de mourir. Pris à l’hameçon, harponnés, coincés dans des filets, ou traînés dans des chaluts où ils frottent les uns contre les autres parmi des débris divers, le calvaire commence pour eux bien avant la sortie de l’eau. Lorsque la remontée forcée du chalut a lieu à partir d’une certaine profondeur, la décompression devient insoutenable ; il arrive alors que la vessie natatoire éclate, que les yeux sortent des orbites ou que l’œsophage et l’estomac sortent par la bouche[4]. Les poissons coincés dans les filets maillants se débattent et se blessent. Il arrive qu’ils se coupent au point de mourir vidés de leur sang. Une fois immobilisés, ils deviennent des proies faciles pour les prédateurs et les parasites. Quand les filets ne sont pas remontés tous les jours, la mort peut être très longue à venir. Lorsqu’on transpose par l’imagination les techniques employées pour capturer les poissons à des animaux terrestres qui nous sont plus familiers, on en perçoit mieux la brutalité.
La pêche induit toujours la souffrance animale, une souffrance souvent à la fois intense et prolongée.
1. dans Brown C, Laland K. and Krause J., Fish Cognition and Behaviour, Blackwell Publishing, Cambridge, UK, 2006. Cité par David Chauvet dans La mentaphobie tue les animaux, 2008, p. 39.
2. Stéphane Deligeorges, « Les céphalopodes apprennent vite et bien », La Recherche, espace blogs.
3. « Une étude révèle que les crabes ressentent eux aussi la douleur », Cordis Nouvelles, 20 mars 2009.
4. Joan Dunayer, « Fish: Sensitivity Beyond the Captor’s Grasp », The Animals’ Agenda, juillet-août 1991, p. 12-18. Traduction française. Sur le thème de la souffrance causée aux animaux pêchés, voir également cette page en anglais.
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21 septembre 2012
Tenir compte du bien-être animal du poisson !!!
Il est relativement nouveau de prendre en compte le bien-être animal dans le domaine de la pêche. On constate cependant de plus en plus que les poissons ressentent le stress et la douleur. La Sea First Foundation et le « Department of Animal Physiology » de la Radboud Universiteit Nijmegen ont effectué des recherches sur l’influence de chaque technique de pêche sur les animaux. La durée de la pêche joue un grand rôle dans le stress subi par les poissons ; plus rapide est la prise, moins le poisson souffre. Nous vous communiquons déjà ici les premiers résultats en fonction de la durée de la pêche. En nous appuyant sur ceux-ci, nous pouvons maintenant chercher, avec nos fournisseurs, des techniques de pêche présentant un impact moins important sur le bien-être animal (ou plus respectueuses des animaux).
Outre la durée de la pêche, d’autres facteurs ont une influence, comme le temps durant lequel les poissons sont entreposés vivants dans de la glace sur le bateau.
Avec les mêmes partenaires, nous travaillons sur une évaluation de cet aspect et nous recherchons des techniques qui pourraient contribuer à améliorer le bien-être des poissons durant la pêche.
Il est relativement nouveau de prendre en compte le bien-être animal dans le domaine de la pêche. On constate cependant de plus en plus que les poissons ressentent le stress et la douleur. La Sea First Foundation et le « Department of Animal Physiology » de la Radboud Universiteit Nijmegen ont effectué des recherches sur l’influence de chaque technique de pêche sur les animaux. La durée de la pêche joue un grand rôle dans le stress subi par les poissons ; plus rapide est la prise, moins le poisson souffre. Nous vous communiquons déjà ici les premiers résultats en fonction de la durée de la pêche. En nous appuyant sur ceux-ci, nous pouvons maintenant chercher, avec nos fournisseurs, des techniques de pêche présentant un impact moins important sur le bien-être animal (ou plus respectueuses des animaux).
Outre la durée de la pêche, d’autres facteurs ont une influence, comme le temps durant lequel les poissons sont entreposés vivants dans de la glace sur le bateau.
Avec les mêmes partenaires, nous travaillons sur une évaluation de cet aspect et nous recherchons des techniques qui pourraient contribuer à améliorer le bien-être des poissons durant la pêche.
Colruyt a fait évaluer à la loupe la durabilité de son assortiment de poisson sauvage. Pour la première fois le critère du ‘bien-être’ animal a été pris en compte lors de cette analyse. Colruyt est la première chaîne de magasins à intégrer ce critère.
Deux évaluations indépendantes
Ces derniers mois Colruyt a fait analyser son assortiment de poisson sauvage par deux organisations indépendantes : l’ILVO (Institut de Recherche sur la Pêche et l’Agriculture, à Ostende) et la Sea First Foundation. Celles-ci lors de l’évaluation ont été particulièrement attentives à quatre critères : les populations de poissons, l’impact écologique, la politique de pêche et donc également le bien-être animal. « Car les poissons ressentent la douleur et le stress, tout comme les autres animaux », explique Tony De Bock, Manager de Division Produits frais et surgelés au journal de Standaard. « Donc nous trouvons important d’en tenir compte. »
L’étude révèle des scores assez satisfaisants quant à la durabilité de l‘assortiment de poisson du distributeur de Hal : 96 % des poissons vendus ne sont pas des espèces menacées, 91 % du poisson obtient un score très bon à acceptable au niveau de l’impact écologique et pour 95 % du poisson la politique de pêche est considérée comme très bonne à acceptable.
« Ces scores nous stimulent à continuer sur cette voie », affirme-t-on au siège principal de Hal. « Pour les poissons obtenant de moins bons scores en termes de durabilité, nous prendrons progressivement dans les prochains mois les initiatives nécessaires pour trouver des alternatives plus durables. D’ici mars 2013 Colruyt veut que toutes les espèces de poisson menacées soient bannies de son assortiment. »
Véritable primeur
Colruyt est la première chaîne de magasins à intégrer le bien-être animal dans ses critères d’évaluation en matière de durabilité. Sea First Foundation et le Department of Animal Physiology de la Radboud Universiteit de Nijmegem ont étudié l’influence des différentes techniques de pêche sur le bien-être des poissons. La durée de la pêche semble un facteur important : au plus rapide la pêche, moins les poissons souffrent.
Début de la semaine prochaine tous les clients enregistrés de Colruyt recevront avec leurs bons de réduction un folder détaillé concernant l’assortiment de poisson, avec pour chaque sorte de poisson les quatre scores obtenus à l’issue de l’audit de durabilité quant à la population de l’espèce, l’impact écologique, la politique de pêche et le bien-être animal.
L’évaluation de l’assortiment de poisson sauvage chez Colruyt et Okay n’est qu’une première étape vers un assortiment de poisson plus durable. Colruyt envisage également de faire évaluer son assortiment de poisson d’élevage et de crustacés et même le poisson en conserve. « Ceux-ci nécessitent une autre méthode d’évaluation et seront analysés d’ici peu », annonce le groupe.
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Commentaires
Vous pouvez vous informer vous-même sur notre site: http://www.fair-fish.ch/francais
(voir réunion de Bangkok en octobre 2008) qui ne veulent pas de nos labels (issus des pays du Nord).
Ils admettent à la rigueur des appellations d'origine (le lieu de production).
Je pense qu'il est important de poursuivre le débat.