Malgré les tempêtes, Tilapia l'Africain garde son cap mondial

Après le passage du typhon Morakot, Taïwan compte ses morts par centaines. De leur côté, les aquaculteurs taïwanais estiment leurs pertes en millions de dollars. Parmi les victimes piscicoles, il y a Tilapia une espèce d’origine africaine qui s’est hissée en moins de trois décennies sur la troisième marche du podium de l’aquaculture (d’espèces animales), derrière les carpes et les huîtres, mais devant les salmonidés et les crevettes. Les clés du succès de tilapia sur la scène mondiale, rusticité, prolificité, adaptabilité. Espèce omnivore contrairement au saumon et à la crevette, le tilapia est facilement « adopté » par les pisciculteurs dans tous les pays du Sud.

Le Typhon Morakot qui a ravagé l’île de Taïwan et la province de Fujian en Chine, vient nous rappeler que parmi les principales victimes des catastrophes naturelles nous retrouvons régulièrement les pêcheurs et les aquaculteurs.

« Avec le passage du cyclone Morakot, Taïwan vient de subir les inondations les plus fortes depuis 50 ans. Celles-ci ont causé près de 63,5 millions d’euros de pertes dans la florissante activité aquacole » d’après l’Agence de l’Agriculture taïwanaise (COA). Les inondations ont submergés près de 5832 ha de bassins. Plusieurs jours après la catastrophe, les éleveurs essayaient encore de récupérer leurs "progénitures" emportées par les flots. En Chine, Morakot a touché la très riche région de Fujian, détruisant des maisons, et des entreprises aquacoles pour une valeur estimée à 7,1 millions d’euros. Près de 35000 bateaux de pêche s’étaient réfugiés dans les ports de la province après les alertes météo.

Crevette, mérou et tilapia emportés par les flots
A Taïwan, les zones les plus touchées concernent les comtés de Tainan, Kaohsiung et surtout Pingtung au Sud. Ci-dessus, l’image Google Earth nous donne une vue très lisible des bassins d’élevage avant les inondations à Pingtung ; nous remarquons même les minuscules aérateurs en fonctionnement. Dans ces petits bassins, les éleveurs taïwanais élèvent principalement crevettes et tilapias. L’Agence de l’Agriculture parle aussi de pertes dans les élevages de mérous et de palourdes....

Taïwan est le pays de référence en matière d’aquaculture intensive dans le monde. Le manque d’espace a contraint les éleveurs à intensifier plus que nulle part ailleurs. C’est un véritable laboratoire grandeur nature avec des réussites et des échecs retentissants. Tout le monde se souvient du chaos qui a emporté la crevetticulture alors que Taïwan en était le leader mondial au milieu des années 80. Les éleveurs se sont tournés vers d’autres élevages toujours sur le même modèle intensif et toujours à la recherche d’espèces à forte valeur marchande comme le mérou ou l’anguille.

Néanmoins, certains éleveurs choisissent des espèces bon marché qui sont techniquement moins risquées comme le rustique tilapia, un poisson prolifique et omnivore pour lequel Taïwan est aussi reconnu comme le précurseur des piscicultures hautement intensives.

Tilapia et sécurité alimentaire : A l’image de la carpiculture et de l’ostréiculture, les productions de tilapia sont principalement destinées aux marchés nationaux. Moins de 15% des tilapias d’élevage font l'objet d'un commerce international. Le tilapia a un rôle majeur dans la sécurité alimentaire des populations vivant dans les pays du Sud. Ce qui n’est pas le cas des crevettes qui sont élevées uniquement pour l’exportation vers les pays du Nord.

Carpe, Huître et Tilapia

Dans le monde, le tilapia (toutes espèces confondues) est le deuxième plus important groupe de poissons cultivé après les carpes, et la troisième espèce aquacole animale après les carpes et les huîtres. La production globale de tilapia a augmenté rapidement depuis les années 80 et elle devrait atteindre près de 3 millions de tonnes en 2010.

L’Europe est peu concernée par cette espèce, les importateurs ayant misé sur d'autres produits filetés équivalents comme la perche du Nil et maintenant le panga. Il n’en est pas de même aux USA qui absorbent 80% du tilapia mis sur le marché mondial ; dans ce pays, le tilapia fait partie des cinq espèces halieutiques les plus consommées. En France, le tilapia importé entier et congelé est principalement consommé par les communautés sub-sahariennes. D’origine africaine, le tilapia est un poisson endémique dans de nombreuses régions de ce continent notamment celle des lagunes du golfe du Guinée où ce poisson fait partie des mets de choix. En Côte d’Ivoire, beaucoup ne manqueraient pour rien au monde une soirée autour de carpes braisées (carpe = tilapia) accompagnées d’attiéké ou fécule de manioc fermentée. (C’est excellent…. avis personnel).

Le tilapia africain à la conquête du monde

Le tilapia nous vient donc d’Afrique. Les deux principales espèces cultivées dans le monde sont le tilapia du Mozambique et surtout le tilapia du Nil (à côté, la courbe de la production mondiale de tilapia du Nil - FAO).

La culture du tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) remonte à l'antiquité égyptienne. Elle est représentée par des poissons tenus dans des étangs ornementaux sur un bas-relief d'une tombe égyptienne remontant à 4000 ans.

Pendant les années 40 et 50, l’élevage de tilapia a été initié un peu partout dans le monde tropical avec notamment le tilapia du Mozambique (Oreochromis mossambicus). Mais c’est avec le tilapia du Nil, plus apprécié, que l’élevage a pris réellement son élan entre les années 60 et 80.

Le tilapia du Nil produit au Japon a été introduit en Thaïlande en 1965, et de la Thaïlande il a été envoyé aux Philippines. Le tilapia du Nil de la Côte d'Ivoire a été introduit au Brésil en 1971, et du Brésil il a été expédié aux États-Unis d'Amérique en 1974. En 1978, il a été introduit en Chine, qui est maintenant le leader mondial avec une production annuelle de près de 1,2 millions de tonnes, suivie loin derrière de l'Egypte, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Taïwan,...
Philippe FAVRELIERE à partir de documents de la FAO (modifié le 16 août 2009)

Autres articles :
Point sur le marché mondial....
  • Marché mondial du Tilapia 2011

    La production de tilapia va atteindre 3,7 millions de tonnes en 2011 pour près de 50% à partir des élevages chinois. Le tilapia est maintenant l'une des 5 espèces halieutiques les plus consommées aux USA. Sur le marché européen, il concurrence de plus en plus le cabillaud…. Pour plus d’informations, cliquer Tradex


Pour plus d'informations sur le Tilapia :

Pour plus d'informations sur l'aquaculture à Taïwan :

Image Google Earth : Bassins d'élevage dans la région de Pingtung au Sud de Taïwan

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Afrique et tilapia

L'Afrique est un des plus importants consommateurs de tilapia avec 950 000 tonnes consommées par an, tandis que l’UE ne compte que pour environ 56 000 tonnes, même s'il est probable que la demande augmente. L’augmentation de la production de produits à plus forte valeur ajoutée à base de tilapia est probable dans les pays en développement, y compris sous forme de bâtonnets de poisson. Les investissements étrangers dans les fermes de tilapia des pays en développement vont vraisemblablement augmenter, pour des produits ciblant principalement les marchés étrangers. Les prix sont susceptibles de s’accroitre, compte tenu de l'augmentation générale des prix des denrées alimentaires et en raison également des coûts plus élevés des aliments pour animaux et du transport.

Le tilapia est une espèce de poisson qui est très facile à élever, que ce soit en exploitation industrielle intensive ou artisanale. Bien que la production africaine ait augmenté au cours des dernières années (principalement en Égypte), le continent importe encore plus de la moitié du tilapia qu'il consomme. Le développement de la production de tilapia en Afrique, tant pour assurer la sécurité alimentaire locale que pour exporter des produits à plus forte valeur ajoutée, est une occasion à ne pas manquer pour les pays ACP. Source : CTA / Agritrade

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20 décembre 2011

Inondations en Asie du Sud-est : Plus de 1000 morts aux Philippines...

Avant les Philippines, il y a eu en septembre Bangkok et plus de 1000 morts en Thaïlande...

Des quartiers de Bangkok sont toujours sous l'eau.... Dans les campagnes, agriculteurs et pisciculteurs demandent des aides pour repartir....

Dans la province de Khon Kaen, près de 9.000 piscicultures sinistrées... Avec les moyens du bord, les pisciculteurs relancent leurs activités.... Impressionnant....

Regardez ces images avec des élevages de Tilapia directement dans le lit des fleuves....

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Revue de Presse

Le 21 septembre 2009

Noël en décembre, tropiques en Ecosse (Effets de Terre)
Mais quelle arête a-t-elle donc piquée les responsables de l’aquaculture écossaise? C’est bien connu, cette contrée est célèbre pour ses eaux chaudes… Si chaudes qu’il est désormais question de mettre sur pied des fermes à Tilapia, un poisson star de l’aquaculture. Bref, on va donc chauffer de l’eau pour élever ces bestioles et nourrir les européens affamés… Quatre candidats se sont déjà fait connaître auprès de l’organisme Tilapia Scotland. Il reste une ou deux places, avis aux amateurs.

Taïwan - L'aquaculture en quête de son avenir (Taïwan Aujourd’hui)
Le tilapia est le premier produit d’exportation de l’aquaculture insulaire en termes de volume.
A Beimen, dans la partie ouest du district de Tainan, le paysage est typique du littoral du sud-ouest de Taiwan. La vue sur le détroit de Taiwan est assez dégagée, et la côte est parsemée de bassins à poissons contenant principalement des tilapias et des chanos, deux des espèces qui figurent en tête de la production aquacole insulaire. Plus près de l’eau s’étendent des terres sablonneuses qui sont protégées des fortes rafales saisonnières par des filaos, quoique certains d’entre eux, les pieds dans l’eau salée, soient malades. Le panorama a un charme certain, même si Wang Chang-hao y trouve plutôt des raisons de s’inquiéter. « Ces arbres meurent parce que les sols s’affaissent et que l’eau de mer remonte », explique ce natif de Beimen qui est président de l’Association du développement de l’aquaculture du district de Tainan.
On peut dire de Tainan que c’est le berceau de l’aquaculture taiwanaise, dans la mesure où c’est dans cette région que s’installèrent les premiers colons venus du continent, au XVIIe s., certains y conduisant des activités d’élevage de poissons. L’aquaculture s’est par la suite développée le long de la côte sud-ouest et dans d’autres régions de l’île. Un élan décisif a été donné au secteur par les Japonais qui, entre 1895 et 1945, alors que l’île était sous leur contrôle, créèrent des laboratoires spécialisés pour développer de nouvelles techniques de pêche et d’élevage. Mais le secteur ne décolla pas vraiment avant les années 60, lorsque des chercheurs taiwanais trouvèrent le moyen de produire en masse des carpes argentées et des carpes herbivores grâce à la fécondation artificielle. Rapidement, ......

Tilapia, la tropicale, ne s’adapte pas à la Belgique !

Tilapia du Hainaut, fleuron devenu saga (actu24.be)

VitaFish, c'est la production de l'oeuf au filet mis sous vide en un seul et même lieu. Une fierté locale si cela pouvait tourner mieux...

VitaFish a lancé sa production en 2007. Depuis, l'établissement a été fermé entre deux, suite à une bactérie, permettant notamment de perfectionner son programme d'élevage qui, faut-il le rappeler, fait figure de fleuron. En effet, l'entreprise représente le plus grand système d'élevage en circuit fermé au monde et est - ou plutôt essaie d'être - le premier producteur européen à élever du tilapia à grande échelle au sein de sa ferme piscicole. Poissons reproducteurs, production d'alevins, élevage, transformation et conditionnement se font sous un seul et même toit ! Avec un investissement de 15 millions d'euros dont la moitié financée par des capitaux privés, comprenez qu'une fermeture serait malvenue...

Retour sur l'épopée VitaFish

  • Juillet 2003 : la recherche d'investisseurs potentiels est lancée. On démarre à ce moment-là une unité pilote à Erembodegem (Flandre orientale).
  • Novembre 2005 : VitaFish naît.
  • Février 2006 : le gros oeuvre débute à Dottignies, rue Théodor Klüber.
  • Juillet 2006 : déplacement des poissons adultes des installations provisoires situées à Erembodegem.
  • Août 2006 : lancement de l'alevinage.
  • Novembre 2006 : les premiers jeunes poissons rejoignent les installations d'élevage autonomes. L'élevage devient donc réalité.
  • Août 2007 : l'atelier de filetage est opérationnel, en même temps que les premiers tilapias atteignent un poids idéal pour être récoltés.
  • 2008 : interruption temporaire de l'élevage. Le système est perfectionné.
  • Avril 2009 : le tilapia est sur les étals.
  • Août 2009 : VitaFish dépose son bilan.T.T.

Le 11 octobre 2009

Algérie : Lâcher imminent de 5000 alevins dans une retenue collinaire à Corso (La Tribune)
Quelque 5000 alevins de Tilapia seront lâchés cette semaine dans une retenue collinaire relevant d'une exploitation agricole de la localité de Corso (Boumerdes), a-t-on appris dimanche de la Direction de la pêche et des ressources halieutiques
"Ce lâcher vise à l'extension des capacités de production piscicole dans la région, au vue notamment de l'existence en son sein d'une retenue collinaire alimentée annuellement par de grandes quantités d'eaux traitées provenant de la station d'épuration des eaux de Boumerdes", a indiqué le propriétaire de cette exploitation.
D'autres opérations similaires seront effectuées prochainement à travers la wilaya de Boumerdes, au titre de la mise en oeuvre de la politique d'intégration de l'aquaculture dans le secteur agricole" lancée, depuis peu, entre les deux secteurs sous forme de coopération, selon les explications de la Direction de la pêche.
Ce "partenariat permettra, à terme, une production piscicole à moindre frais avec une disponibilité plus grande au niveau du marché qui conduira à la baisse des cours du poisson", selon la même source, qui souligne "la contribution de ces opérations dans l'épuration et le renouvellement biologique des plans d'eau".

Le 17 octobre 2009

Belgique – Tilapia : Evacuation de 530 tonnes de poissons à Mouscron (7sur7)
Spécialisée dans l'aquaculture de tilapias, la société mouscronnoise Vitafish a été déclarée en faillite en août dernier. En l'absence de tout repreneur, un plan d'évacuation de 530 tonnes de poissons a été décidé.
Le bourgmestre de Mouscron, Alfred Gadenne, a pris un arrêté visant à procéder à l'évacuation de 530 tonnes de poissons entreposés dans les installations de Vitafish à Dottignies (Mouscron). Ce plan s'étalera sur une cinquantaine de jours. Afin d'éviter tout risque sanitaire, la commune financera le démantèlement de Vitafish. Les frais sont estimés à quelque 300.000 euros.

Le 28 octobre 2009

Sénégal - Vulgarisation de l’aquaculture (Le Soleil)
Dans sa station pilote de production d’alevins du pont Emile Badiane, l’Ana a empoissonné 2 étangs (de 1 250 m2 chacun) en géniteurs, prélevés dans le milieu naturel. « Nous avons pêché dans les fleuves 2 espèces de Tilapia d’eaux saumâtres (Sarotherodon melanotheron et Tilapia guineensis) », a expliqué M. Abdoulaye Diallo, représentant de l’Ana à l’antenne Sud de Ziguinchor. L’un des étangs contient à peu près 2 000 poissons dont 1 200 femelles pour 750 mâles. Soit un rapport de 2 mâles pour 3 femelles. Dans le 2ème étang, il y a des Tilapia guineensis : 640 femelles pour environ 450 mâles. Avec ces géniteurs, l’Ana devrait produire 1 500 000 alevins par année pour approvisionner les pisciculteurs. « Après la reproduction des poissons dans les étangs géniteurs, les alevins sont destinés aux fermiers privés et autres porteurs de projets piscicoles qui vont les grossir dans leurs exploitations aquacoles, jusqu’à la taille commerciale », a fait remarquer M. Diallo. Ce sera le cas dans les étangs de Colobane (5 étendues d’eau stagnante de plus de 1 000 m2 chacune et d’une capacité totale de production de 5 tonnes de poissons susceptibles de rapporter sur place 5 millions de francs Cfa, à chacune des 2 cycles de production par an.) Il s’agit-là d’un projet communautaire, « lucratif et créateur d’emplois » pour les populations de Colobane (périphérie de la ville de Ziguinchor.). L’Ana se propose de mettre en œuvre d’autres projets, notamment au quartier Goumel, alors que les demandes continuent d’affluer. M. SADIO

Le 2 décembre 2009

Madagascar : Région Boeny - Très bientôt un grand projet d’aquaculture avec les Japonais (Tribune)
Le gouvernement japonais à travers son Agence d’exécution JICA envisage de mettre sur pied un grand projet d’aquaculture dans la Région Boeny à partir de ce mois de décembre 2009.
Suite aux diverses études de faisabilité effectuées depuis 2007, les sites de Marovoay, Mahajanga II et Ambato Boeny ont été considérés favorables à l’aquaculture de tilapia. Aussi, le senior Advisor de JICA Chikami Satoshi et son équipe sont-ils venus à Mahajanga la semaine dernière afin de travailler avec la Région Boeny sur la question du personnel qualifié pour ce projet....

Le 3 décembre 2009 : Algérie

Smail Mimoun à Ghardaïa et Ouargla : La Tilapia à l’honneur (elmoudjahid)
Taille du texte: Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Smaïl Mimoun, se rendra aujourd’hui dans les wilayas de Ghardaïa et de Ouargla, dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection. Le ministre visitera 3 fermes d’élevage de poisson d’eau douce d’envergure régionale, en l’occurrence, le complexe aquacole de Moulay de Ouargla qui prévoit la production annuelle de 1.000 tonnes de Tilapia et la ferme de Ghardaïa dont la production escomptée est de 450 tonnes par an de Tilapia. Le ministre visitera, également, quelques exploitations agricoles qui développent, actuellement, au niveau des bassins d’irrigation la pisciculture d’eau douce.

Le 17 décembre 2009 : Vitafish n'est pas mort

New fish for VitaFish ?
Les projets d'AquaBio pour VitaFish pourraient comporter la production d'autres espèces que le tilapia, comme, par exemple, le panga.
FISH FARMING INTERNATIONAL - 01/12/2009 - 1 p - (Source : CCI Boulogne)

Le 20 décembre 2009

Le tilapia : l'avenir pour l'aquaculture océanienne? (Cps)
Le tilapia serait-il l'avenir pour l'aquaculture océanienne ?
À l'occasion d'une consultation organisée par la Section aquaculture du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, des spécialistes mondiaux de l'aquaculture ont informé les experts océaniens que la production mondiale de tilapia, espèce que l'on surnomme « le poulet aquatique », atteint aujourd'hui des niveaux incroyables, de l'ordre de 3 millions de tonnes pour une valeur d'environ 5 milliards de dollars des États-Unis d'Amérique.
Aux États-Unis d'Amérique, le tilapia est l'un des cinq produits de la mer les plus vendus. Sa chair ferme, blanche et à la saveur délicate est très bien acceptée sur le marché, tant par les ménages que par les meilleurs restaurants, d'autant que, comme l'explique le Professeur Kevin Fitzsimmons, ancien président de l'American Tilapia Association, il est pratiquement aussi polyvalent dans la cuisine que le poulet. ....

Le 19 janvier 2010

L’aquaculture en Algérie - Institut des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral - Karali Amina et Echikh Fella - 2007
La vulgarisation et l’introduction sur le marché national d’espèces nouvelles, ayant une valeur marchande intéressante, ont incité le secteur privé à s’intéresser à l’aquaculture, en particulier la pisciculture continentale, ceci est démontré par le nombre de demandes de concessions qui ne cesse d’affluer à l’administration des pêches.

L'aquaculture en Algérie et son contexte maghrébin - Abdelhafid Chabali
L'aquaculture, activité récente au Maghreb, puise néanmoins ses racines à près d'un siècle dans la région. Restreinte initialement au domaine continental, l'activité s'est étendue au milieu saumâtre et marin. Bien que les acquis soient sensiblement différents d'un pays à l'autre, en raison de conditions hydro-biologiques locales difficilement comparables, à l'exception d'une baisse de la pluviométrie qui a touché l'ensemble du bassin sud méditerranéen, la dynamique aquacole provient d'une même motivation de compensation des baisses de captures des produits de la pêche.

Le 29 juin 2010 :

Coopération Chine -Allemagne : Produire des Tilapia «SuperBio »
Plusieurs entreprises allemandes et chinoises ont signé un accord ce mois-ci pour produire des poissons biologiques en milieu complètement contrôlé. Les Tilapia « Super bio » seront vendus en Europe et en Chine. Le groupe Baader, le Groupe Pourkian, l'Institut Fraunhofer pour les lignes de production et les techniques de construction, San'an Technology Group and Maoming Hi-Taste Aquatic Product Technology Co Ltd ont tous signé l'accord le 12 Juin 2010….. Source : Chinese-German Cooperation To Develop 'SuperBio' Tilapia (The Fishsite)

Le 25 août 2010

HS Sustainable Maritime Industries Inc., une importante société de production et de commercialisation de produits durables et de biomasse centrés sur l’aquaculture du tilapia, a annoncé un bénéfice net pour le second trimestre de 978,500 €. Le bénéfice net de la société pour la même période 2009 s’élevait à 827,960 €. Source : HQS boosts Q2 profit (Intrafish.com 10/08/2010) / Veille Produits de la mer / CCI Boulogne

Le 26 août 2010

Qu’est-ce-que l’Aquaponics ?

L’Aquaponics est une approche relativement nouvelle de production alimentaire qui associe poissons et plantes dans une relation symbiotique. Myles Harston de l’AquaRanch qui travaille selon ce système depuis 1992, élève des tilapias et une grande variété de légumes biologiques comme laitue, chou frisé, bette à carde, tomates et piments.

Pour plus d’informations : Aquaponics project to launch in Santa Cruz (Fis)

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Le 24 octobre 2010

Le jeune Benkrane obtient la médaille d’argent de la FAO pour son projet d’exploitation intégrée (Algérie Focus)

Le jeune Moussa Benkrane, agriculteur à Hassi Ben Abdallah, wilaya de Ouargla, vient de recevoir la médaille d’argent de l’organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour son projet d’exploitation intégrée. Moussa Benkrane a obtenu cette distinction pour sa contribution aux objectifs de la Journée Mondiale de l’Alimentation de l’année 2010, est-il précisé sur le titre qui lui a été décerné, avec une médaille d’argent, la semaine dernière à Ager. Le projet présenté par ce passionné de l’agriculture, mais aussi bricoleur avéré, lui a valu cette distinction pour un projet intégré entre une exploitation intégrant les activités agricole et aquacole.

Exploitant une parcelle d’un hectare, au niveau du périmètre agricole El-Khalidj, à quelques encablures de la commune de Hassi Ben Abdallah, ce jeune agriculteur a su harmoniser entre les deux activités (agriculture et aquaculture). Il s’agit de fertiliser les sols avec les résidus organiques de l’activité aquacole, et de compléter la nourriture, à distance, des poissons d’un aliment local, une alchimie de produits agricoles (dérivés régiments de dattes, mais, luzerne, et les résidus des blé et orge) savamment dosés, explique le jeune

Moussa Benkrane mène sur son exploitation, qu’il travaille depuis le début 2006, une activité agricole, composée essentiellement de palmiers et de cultures maraîchères, et dispose d’un unique bassin d’élevage de poisson de Type Tilapia du Nil, aussi bien le Tilapia rouge que le Nérotica, ou sont entreprises les activités aquacole (écloserie, élevage, engraissement).

Etant aussi bricoleur, il a mis au point un système, il est vrai, rudimentaire, d’alimentation de ses poissons, déclenché par simple sonnerie sur un téléphone portable qui actionne les ouverture et fermeture des doseurs d’aliments. Un système qu’il utilisait auparavant, dit-il, pour agir sur les ouvertures et fermetures « électroniques » de ses serres en plastiques.

Bien plus, il a conçu un dispositif ressemblant pour agir sur les ouverture et fermeture de la conduite d’alimentation de son bassin aquacole dès que la température de l’eau atteint les 28°C, pour éviter que l’eau chaude, débitée par un forage albien collectif dans la zone, selon les tours d’eau de chacun, ne tue ses poissons.

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Le 3 novembre 2010

Eco-certification : Première pisciculture de tilapia ASC au Honduras

La société piscicole, Regal Springs Tilapia farm Aquafinca, est la première tilapiaculture dans le monde à être auditée par l'Institut pour Marketecology (OMI) conformément aux critères fixés par le WWF dans le cadre du Tilapia Aquaculture Dialogue (ASC). L’OMI est un organisme certificateur suisse, équivalent au français Ecocert… Source : Farm in Honduras first to be compliant with Aquaculture Dialogue Standards

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Le 8 novembre 2010

Malaisie : Tilapia 2010 conference

La popularité du tilapia grandit dans le monde entier et la production globale s’élève à 3,2 millions de tonnes par an avec la Chine représentant plus de la moitié. Au Vietnam, quelques fermes d’élevage de panga se sont converties en fermes de tilapia. En Malaisie, l’élevage de tilapia est sur la voie de l’expansion avec l’aide du gouvernement et d’investisseurs privés. Source : Tilapia 2010 wraps up in Malaysia (seafoodsource) / Veille Produits de la mer CCI Boulogne

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Le 28 mars 2011

Comment élever des poissons sur la terre ferme ? (BE Israël)

L'industrie de la pisciculture, c'est à dire de l'élevage de poissons dans des bassins clos, est un domaine en rapide expansion en réponse à une stagnation, depuis le milieu des années 1980, dans le secteur de la pêche traditionnelle. En 2011, on estime qu'environ 40% des poissons consommés dans le monde viennent déjà de la pisciculture et ce nombre devrait atteindre 60% en 2024. Cependant, comme certains des déchets organiques (ammoniaque par exemple) produits par les fermes sont toxiques pour les poissons, ces composants doivent être largués dans les eaux avoisinantes. Disposer d'une grande quantité d'eau de mer propre de manière à nettoyer quotidiennement les bassins limite les fermes d'élevages aux zones portuaires ou côtières. Naturellement, cette technologie est largement critiquée par les organisations écologistes qui dénoncent la pollution biochimique engendrée par les fermes d'élevage de poissons.

La compagnie israélienne GFA ("Grow Fish Anywhere") propose un nouveau système de purification de l'eau permettant de faire fonctionner les fermes d'élevage en circuit complètement fermé, c'est à dire sans aucun échange entre les bassins et le monde extérieur. Le système de purification développé à GFA par le Dr. Yossi Tal est basé sur les travaux du Pr. Jaap van Rijn au département de "Sciences Animales" de l'Université Hébraïque….

Au-delà des ses avantages environnementaux, la technologie proposée par cette compagnie devrait permettre de construire des fermes d'élevages sur la terre ferme. Cela signifie que les agglomérations géographiquement éloignées d'un océan pourraient être alimentées en poissons frais. Pour l'instant GFA dispose d'un site commercial à New-York qui est capable de produire 100 tonnes de poisson par an (chiffre 2010), principalement daurades, bars et tilapia. Les sites de recherche et développement se situent à Herev La'Et dans le nord d'Israël ainsi que dans le laboratoire du Pr. Jaap van Rijn à la faculté d'Agriculture de l'Université Hébraïque sur le campus de Rehovot.

Pour en savoir plus, contacts : Vous pouvez en apprendre plus en vous rendant sur le site de la compagnie GFA ("Grow Fish Anywhere") : http://growfishanywhere.com/

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Le 25 mai 2011

Des poissons dans la porcherie (Coop Suisse)

Au lieu d’importer des poissons du monde entier, on pourrait les élever chez nous. Le biologiste Olivier Mueller nous indique la marche à suivre. Que pensez-vous de son projet?

Il travaille dans une ancienne porcherie. Ses petits protégés sont tout roses. Et pourtant, l’activité du biologiste vaudois Olivier Mueller (46 ans) n’a pas grand-chose à voir avec les cochons. Il s’intéresse au tilapia, un poisson tropical. Il exploite un élevage pilote de sa conception à Chavornay (VD) depuis 2009.

Ce bricoleur ingénieux étudie – en étroite coopération avec Urs Weingartner, spécialiste des poissons chez Coop – s’il serait possible d’élever des poissons d’eau chaude en Suisse. De la façon la plus rentable possible et avec une consommation énergétique optimale.

L’idée peut paraître bizarre, mais elle est le fruit d’une mûre réflexion. «Aujourd’hui, il est tout naturel de les importer par avion du monde entier, remarque Olivier Mueller. Du moins pour l’instant! Car les ressources disponibles vont diminuer. Il y a d’autres aspects écologiques dont il faut tenir compte, comme la surpêche, ou le fait que nous transportons le poisson frais par avion.»

La pisciculture pilote d’Olivier Mueller est écologique en termes de protection climatique. Sa conception repose sur la récupération des rejets thermiques d’installations industrielles pour chauffer l’eau des bassins. «J’ai toutefois constaté qu’on pouvait procéder différemment. La chaleur émise par le compresseur, le renouvellement continu de l’eau, le métabolisme des poissons, la bonne isolation de la porcherie, rien que cela me permet d’atteindre une température de 26° C.»

Les déperditions d’eau sont minimes car il s’agit d’une installation en circuit fermé. «L’année dernière, pour produire un kilo de chair de tilapia, j’ai consommé 50 litres d’eau, précise le scientifique. Dans une pisciculture classique, la consommation peut atteindre 17 000 litres.»

Le système de filtration présente des avantages sur le plan écologique. Le premier filtre est mécanique et retient les particules organiques, qui sont refoulées dans un bac et servent à produire du biogaz. «On pourrait aussi les composter et utiliser les vers du compost pour nourrir les poissons», ajoute Olivier Mueller.

Le second filtre est biologique. Il transforme l’ammonium en nitrate, qui est le meilleur des engrais azotés pour l’agriculture….

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Le 27 mai 2011

Aquaculture : La ferme moderne de Mbodiène lance ses activités expérimentales (Walf)

Le projet a été lancé en mai 2009 par l’Institut de recherche pour le développement (Ird) pour participer à la demande croissante en matière alimentaire. Par croisement, ses experts ont pu y développer une nouvelle espèce de tilapia d’eau de mer baptisée ‘marquis argenté du Sénégal’ et qui a une valeur nutritive proche du thiof ou de la carpe rouge. Ce projet qui est à sa phase expérimentale devra permettre de produire plus de 200 tonnes de poisson par an.

Une nouvelle variété de tilapia adaptée à l’eau de mer, c’est la trouvaille du Comptoir de recherche aquacole et miticole du Sénégal (Crams), une structure de l’Institut de recherche pour le développement (Ird), à travers son bureau de Mbour. Le ‘marquis argenté du Sénégal’, c’est le nom donné à cette nouvelle espèce obtenue par croisement génétique expérimentée à la ferme aquacole moderne de Mbodiène. C’est l’Ird qui a déterminé ce poisson grâce à une étude menée sur le tilapia qui a l’avantage de se reproduire facilement et qui, s’il est bien encadré, peut avoir des taux de grossissement sur des durées très courtes.

Guy Gohier, un promoteur privé passionné de cuisine associé du projet, a voulu transformer ce poisson d’eau douce en poisson d’eau de mer. Il a joué sur plusieurs générations de poissons pour l’adapter à l’eau de mer et a fait évoluer la souche en augmentant la salinité de l’eau de mer pour que la chaire, sur le plan gustatif, devienne un poisson que l’on a l’habitude de manger au Sénégal. Voilà donc comment est né ce nouveau poisson baptisé ‘marquis argenté du Sénégal’.

Durant sa phase expérimentale, sa production devra atteindre un peu plus de 200 tonnes par an, soit 100 tonnes par récolte, tous les cinq mois. En plus, l’écloserie devra permettre d’obtenir plus de 8 000 alevins par semaine. Des révélations faites par le chargé de la communication de l’Ird au Sénégal, Ibrahima Datt, en marge de la visite officielle de lancement des activités du projet d’écloserie par le ministre des Ecovillages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture, Babacar Ndao.‘Le produit de nos recherches nous a permis de mettre à la disposition des populations un produit sénégalais noble et de qualité supérieure qui s’appelle le marquis argenté du Sénégal’, a-t-il indiqué. ‘La baie de Mbodiène comporte tout un ensemble de phénomènes techniques exceptionnels pour l’aquaculture, avec 1 mètre de fond par kilomètre, très peu de rochers et des courants chauds idéaux pour le grossissement du poisson, car le zooplancton en est très riche. Par conséquent, la baie de Mbodiène est un endroit idéal pour être une baie d’aquaculture’, a-t-il affirmé.

Le représentant du Directeur général de l’Ird a, quant à lui, estimé que ce projet démontre combien le lien entre le privé et le public est possible et combien l’aquaculture et l’écologie sont compatibles. Tout en se félicitant de la disponibilité des autorités sénégalaises à accompagner ce projet, ‘signe de la vitalité des relations franco-sénégalaises’.

Le ministre des EcoVillages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture, Babacar Ndao, venu procéder au lancement officiel des activités du projet, a exprimé sa satisfaction. ’C’est une belle initiative que le Crams a engagée et qui nous intéresse du fait que notre ministère a en charge le secteur de l’aquaculture au Sénégal. Et que notre souhait est, par rapport à l’atteinte de nos objectifs qui étaient que d’ici 2015, nous puissions atteindre les 150 000 tonnes par an, que le privé puisse s’impliquer de manière très significative…

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Le 9 janvier 2012

L’élevage de tilapia obtient un soutien de la Banque africaine au Zimbabwe (Agritrade/Cta)

Un crédit de 8 millions $US proposé par la Banque africaine de développement (BAD) pour financer le projet Lake Harvest Aquaculture (LHA) sur le lac Kariba a été octroyé pour aider à augmenter l’élevage de tilapia et ainsi approvisionner la sous-région en protéines à un prix abordable. Les installations du LHA formeront la plus grande ferme d’élevage de tilapia en Afrique subsaharienne. D’après le FIS, « la BAD veillera à ce que le projet continue à se conformer aux bonnes pratiques internationales en matière de gestion environnementale et sociale. Lake Harvest Aquaculture respecte les normes de production européennes les plus strictes et est la seule ferme aquacole certifiée par GlobalGap ».

LHA pourrait au final produire 20.000 tonnes de poisson par an d’ici 2015, notamment des produits frais et surgelés, la production annuelle de tilapia étant actuellement de 2 500 tonnes. « L’entreprise cible essentiellement les marchés africains, et le Zimbabwe devrait absorber 37 % de la production. Cinquante pour cent supplémentaires seront destinés aux marchés de la région d’Afrique australe, tandis que l’Europe devrait absorber les 13 % restants des exportations », déclare le FIS, qui ajoute que « les bénéfices du projet incluent plus de 900 nouveaux emplois, une croissance économique et de la diversification. Le projet contribuera également aux recettes publiques, au commerce régional et à l’intégration, à la génération de devises et à l’amélioration de la sécurité alimentaire au Zimbabwe et dans les pays voisins ».

« Lake Harvest Aquaculture est considéré par de nombreux experts comme un modèle d’élevage durable de poisson sur le continent », d’après le directeur du Département du secteur privé et de la microfinance de la BAD. Sur son site web, le LHA affirme que « nous n’utilisons pas de produits chimiques ou pharmaceutiques pour promouvoir la croissance ou le contrôle des maladies (...) Nous fournissons à nos poissons une alimentation équilibrée, quasi végétarienne qui est fabriquée sur site et sous notre surveillance. L’alimentation est à base de céréales et ne contient aucune culture OGM. La faible proportion de farine de poisson est approvisionnée auprès d’une pêcherie durable. Nous avons l’intention d’éliminer complètement la farine de poisson et nous menons actuellement une recherche à ce sujet »....

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Le 21 janvier 2012

Aquaculture – L’élevage des tilapias : Une nouvelle approche génétique de sélection des mâles (ecolomagazine)

L’élevage des tilapias n’est rentable que s’il porte uniquement sur des populations mâles. Mais les méthodes d’inversion hormonale utilisées pour produire de telles populations présentent de nombreux inconvénients. Le Cirad explore depuis plusieurs années une approche génétique. Il vient de découvrir le moyen de sélectionner très tôt des géniteurs à descendances mâles grâce à un gène présent dans la tête des alevins.

Chez le tilapia, le contrôle du sexe est une préoccupation majeure pour les producteurs. Les mâles grossissent plus vite que les femelles, et ces dernières font des petits tous les mois dès l’âge de 4 mois. L’utilisation de populations monosexes mâles permet donc d’optimiser la croissance des animaux en élevage et la transformation de l’aliment. Cependant, ces populations sont principalement produites par des techniques d’inversion hormonale, qui soulèvent bien des questions pour l’environnement et le consommateur. Afin de trouver une alternative à ces pratiques, une équipe du Cirad propose deux approches, l’une environnementale, qui repose sur l’effet masculinisant des fortes températures, l’autre génétique, qui passe par l’utilisation de géniteurs à descendances monosexes mâles, les mâles YY.

Produire des populations monosexes

Pour sélectionner les mâles YY, à descendances monosexes mâles, il faut faire appel à des approches indirectes comme le testage sur descendances, car il n’existe pas de chromosomes sexuels différenciés chez la plupart des poissons. En analysant le sex-ratio d’une descendance, on peut identifier le génotype sexuel (XX, XY, YY) de ses parents. Seul problème : pour sexer les descendants, et donc identifier les parents intéressants, il faut attendre 4 à 5 mois. Tous les laboratoires travaillant sur le tilapia recherchaient donc dans les gonades des marqueurs moléculaires qui permettraient un sexage précoce, efficace et simple.

Un gène dimorphique lié au sexe dans la tête des alevins

L’équipe du Cirad a eu l’idée de regarder dans la tête des alevins. Elle y a trouvé un gène considéré jusque-là comme typiquement gonadique chez tous les vertébrés, qui présentait un énorme dimorphisme d’expression lié au sexe, beaucoup plus précoce dans le système nerveux central que dans les gonades. En utilisant des mélanges de populations monosexes mâles et monosexes femelles, elle a constitué des lots de différents sex-ratios connus (100 % de femelles, 75 %, 50 %, 25 % et 0 %) et a réalisé, en aveugle, un sexage moléculaire sur chacun des lots d’alevins âgés de 14 jours. Le reste de chaque lot était conservé et sexé à 4 mois par la technique classique. Les sex-ratios identifiés à 14 jours correspondent à 100 % à ceux trouvés à 4 mois.

C’est une nouvelle étape franchie pour un contrôle du sexe chez le tilapia par des approches respectueuses du consommateur et de l’environnement.

L’élevage des tilapias en Tunisie :

L’aquaculture en Tunisie regroupe les activités piscicoles (élevage de poissons essentiellement…) et conchylicoles (élevage de coquillages, en majorité huîtres et moules ainsi que palourdes à moindre degré).

L’élevage du tilapia commence à se développer dans les barrages du centre du pays et dans les oasis du sud tunisien intégré aux cultures géothermales.

Référence : Cirad

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22 février 2012 : Après la carpe, le tilapia est l'espèce de poisson la plus élevée dans le monde... Chez le tilapia, le sexe, c'est d'abord dans la tête (Cirad)
L’élevage des tilapias n’est rentable que s’il porte uniquement sur des populations mâles. Mais les méthodes d’inversion hormonale utilisées pour produire de telles populations présentent de nombreux inconvénients. Le Cirad explore depuis plusieurs années une approche génétique. Il vient de découvrir le moyen de sélectionner très tôt des géniteurs à descendances mâles grâce à un gène présent dans la tête des alevins…

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Sélectionner très tôt des tilapias mâles (Cirad)

L’élevage des tilapias n’est rentable que s’il porte uniquement sur des populations mâles. Mais les méthodes d’inversion hormonale utilisées pour produire de telles populations présentent de nombreux inconvénients. Le Cirad explore depuis plusieurs années une approche génétique. Il vient de découvrir le moyen de sélectionner très tôt des géniteurs à descendances mâles grâce à un gène présent dans la tête des alevins.

Chez le tilapia, le contrôle du sexe est une préoccupation majeure pour les producteurs. Les mâles grossissent plus vite que les femelles, et ces dernières font des petits tous les mois dès l’âge de 4 mois. L’utilisation de populations monosexes mâles permet donc d’optimiser la croissance des animaux en élevage et la transformation de l’aliment. Cependant, ces populations sont principalement produites par des techniques d’inversion hormonale, qui soulèvent bien des questions pour l’environnement et le consommateur. Afin de trouver une alternative à ces pratiques, une équipe du Cirad propose deux approches, l’une environnementale, qui repose sur l’effet masculinisant des fortes températures, l’autre génétique, qui passe par l’utilisation de géniteurs à descendances monosexes mâles, les mâles YY.

Produire des populations monosexes...

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Le 28 avril 2012
Pisciculture : Le tilapia de salon

Après les poules dans son jardin, voici les poissons élevés dans son salon. Une pratique lancée par des fanatiques du bio artisanal - en plein New York. Source : Des New-yorkais se mettent à l'élevage de poissons

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Le 18 juin 2012

Suisse : Tilapia. Un projet d’aquaculture à Bretonnières

La société Nodules & Pebbles SA a présenté son projet au Conseil général de Bretonnières. Elle l’imagine à l’emplacement de l’actuelle gravière, une parcelle propriété de la Commune.

L’exploitation de la Gravière de Bretonnières touche à sa fin et le site devra retrouver sa forme première, estiment de nombreuses personnes. D’où l’opportunité, pour des promoteurs, de tirer avantage du site actuel et d’y construire un parc d’aquaculture souterrain, en recréant les courbes initiales du terrain, et en y incluant un reboisement de la parcelle.

La parcelle est éloignée du village, à proximité des voies de chemin de fer, un atout que les concepteurs espèrent développer, tout en évitant des nuisances supplémentaires aux villageois pour joindre le site. L’accessibilité aux véhicules est envisagée avec un ancien passage sous-voies en amont de la gravière.

Une approche respectueuse

L’approche des concepteurs se veut «respectueuse de l’environnement» pour cette gravière qui est visible depuis Lignerolle: l’impact sur le paysage des constructions projetées sera d’épouser le dénivelé de la colline, avec une fusion visuelle et arborisée, moderne et naturelle de la forêt avoisinante. Il est envisagé la construction d’un bâtiment sur «pilotis», au-dessus du parc, qui pourrait recevoir des infrastructures diverses (service hôtelier, appartements, restaurant, etc.) et selon son orientation, la pose de panneaux solaires permettrait de couvrir une part des besoins en électricité du parc.

Une masse critique est de rigueur pour assurer la viabilité d’une telle entreprise (rotation de production et livraison pour un marché européen qui est en pleine croissance). Ce projet (le cinquième pour Ludovic Suarez, (un homme qui a déjà construit quatre parcs aquacoles en Afrique et au Canada) prévoit l’implantation de 350 bassins de 15 m. de diamètre et d’une hauteur de 9 m (7,50 m sous terre) Une surface de 50 hectares est requise avec un cordon sanitaire de 20 hectares. La production mensuelle prévue est d’environ 180 tonnes par mois, pour augmenter progressivement à 250 tonnes par mois (soit 3000 tonnes par année).

Le nourrissage des poissons (Tilapia) est uniquement à base de céréales (maïs et soja), mais adaptable en fonction des produits disponibles (blé par ex.).

Bonnes conséquences économiques...

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Le 25 juin 2012

La Chine exporterait plus de tilapias vers l’Afrique en 2012 (Ecofin)

En 2012, la Chine, premier producteur mondial de tilapia, devrait moins se focaliser sur le marché américain et accroître ses exportations de tilapia vers l’Afrique, indique la FAO dans son rapport de marché sur le tilapia, publié en juin. Elle observe que pour la première fois depuis plusieurs années, les importations de tilapia aux Etats-Unis ont chuté de 10,4% en 2011.

Déjà en 2011, les marchés africains étaient venus au secours de l’Empire du Milieu. En effet, si les exportations de tilapia de Chine ont progressé de 2,3% en volume et de 10% en valeur, les exportations de filets congelés ont chuté de 15% en volume. La FAO indique que cette baisse a été partiellement compensée par une hausse des expéditions de tilapia entier congelé, de moindre valeur, vers les marchés africains comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Angola, la RD Congo, le Ghana, la Namibie, le Nigeria et le Bénin. Des marchés souvent moins exigeants en termes de normes sanitaires.

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Le 23 août 2012

La première société aquacole labellisée ASC

ASC (Aquaculture Stewardship Council) est le nouvel écolabel aquacole lancé par le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Ce label ASC va concerner tous les types d'aquaculture sur la base d'un cahier des charges spécifique à chaque espèce....

C'est une société d'élevage de tilapia en Indonésie qui pourra la première faire valoir l'écolabellisation ASC dans le monde... Il s'agit de PT Aquafarm Nusantara (Regal Springs Group) qui possèdent deux centres d'élevage : Toba Farm (Sumatra) et Kedung Ombo (Java)

Les tilapia ASC seront disponibles dans les points de vente de plusieurs pays, depuis le 15 août aux Pays-Bas et en Allemagne.

Prochainement suivra le panga ASC... Pour les espèces comme les bivalves, l'ormeau et le saumon à partir du début de l'année 2013, alors que les cahiers des charge pour la truite et les crevettes devraient être finalisés prochainement.

Source : First Fish Farms ASC Certified (The Fishsite)

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Le 4 septembre 2012

Tilapia l'africain s'installe en Pologne

Après la carpe, le tilapia d'origine africaine est l'espèce de poisson la plus élevée dans le monde (plus de 3 millions de tonnes chaque année dont près de la moitié en Chine). Pour plus de détails : Malgré les tempêtes, Tilapia l'africain garde son cap mondial La plus grande installation de pisciculture industrielle d'Europe sera inaugurée en Pologne le 12 septembre. Ce site produira environ 1 200 tonnes de tilapias par an

Ce site s'inscrit dans le cadre d'une solution visant à réaliser des économies d'énergie dans l'industrie en réponse à la pénurie de poissons. Le coût de construction du projet s'élève à 12 millions d'euros. La conception de l'usine s'appuie sur des brevets appartenant à la société AquaMaof, qui est chargée de la construction et de l'exploitation du site.

Le 12 septembre 2012 marquera l'inauguration de la plus grande usine industrielle d'Europe consacrée à la " production " de poissons. Il s'agit de l'installation la plus vaste et la plus moderne d'Europe, qui produira 1 200 tonnes de tilapias par an. Le site s'étend sur plus de 8 000 mètres carrés. Le coût de la construction, qui s'élève à environ 12 millions d'euros, devrait être amorti en 5 ans d'activités. Les travaux de construction étaient prévus pour une durée d'un an et comme nous venons de l'indiquer, le site sera inauguré au cours des semaines à venir par l'entreprise AquaMaof Aquaculture Technologies, en charge de la conception et de l'exploitation de l'usine, en collaboration avec des entrepreneurs locaux opérant en Pologne.

La demande mondiale pour des installations de pisciculture s'explique par une offre à la baisse des poissons d'eau de mer, qui trouve sa cause dans les activités de pêche commerciale intensive et non règlementée et par le fait que l'industrie traditionnelle des poissons d'élevage ayant recours à des bacs ouverts ne parvienne plus à satisfaire la demande. Ainsi, pour faire face à cette demande qui ne cesse d'augmenter chaque année, un groupe de spécialistes israéliens et américains ont créé une entreprise dénommée AquaMaof Aquaculture Technologies, et ont développé une technologie innovante brevetée pour industrialiser la procédure.

Cette nouvelle méthode permet d'élever des poissons sous température contrôlée pour tout type de conditions météorologiques, de pays et tout au long de l'année, indépendamment des facteurs externes.

Bien que cette méthode implique un élevage sous serre dans des réservoirs, un autre brevet permet de réaliser des économies d'énergie et de main-d'oeuvre de plus de 70 % par rapport aux autres installations d'élevage du monde. Cette méthode permet de réaliser des coûts de production et de produire une qualité et une quantité prédéterminées de poisson, parfaitement maîtrisées par les opérateurs de l'usine.

La nouvelle usine permet de produire des poissons de même taille grâce à un système de sélection automatique qui évalue et compte les poissons présents dans chaque réservoir, en les transportant d'un bac à l'autre et en veillant à ce que les poissons élevés dans chaque réservoir soient de la même taille, une technologie permettant d'offrir aux clients des poissons de la taille qu'ils désirent.

AquaMaof Aquaculture Technologies est une entreprise israélienne spécialisée dans la construction et la gestion de sites de pisciculture industrielle en Israël et dans le monde entier. L'entreprise a été fondée par un groupe de spécialistes en aquaculture, qui ont chacun apporté leurs propres compétences dans un domaine bien précis, comme la conception et l'intégration de systèmes, le développement et la création d'équipement, l'ichtyologie, la gestion de projet, la gestion commerciale et le plus important, une longue expérience.

Plusieurs projets sont actuellement en cours de développement : un projet à proximité de Moscou, en Russie, qui consiste à produire 500 tonnes de truites par an et qui sera inauguré en 2013, et un autre projet en Roumanie pour l'élevage d'esturgeons dans le cadre de la production de caviar, entre autres.

L'entreprise a signé plusieurs accords avec un certain nombre de groupes d'investisseurs pour construire d'autres sites en Israël, en Afrique et en Asie du Sud-Est, et est actuellement en pourparlers avec des organismes publics et privés pour construire des installations du même type dans plusieurs pays d'Europe, d'Extrême Orient, d'Afrique et d'Amérique du Nord. Les coûts de construction de chacune de ces fermes d'élevage industriel de poissons se situent entre 4 et 150 millions d'euros. Source : Communiqué de presse

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Le 8 septembre 2012

Au Kenya, les agriculteurs se lancent dans la pisciculture

Farmers in Mt. Elgon embrace fish farming

Publié le 26 août 2012 par NTVKenya

L'agriculture est l’activité principale au Mont Elgon. Les habitants se sont lancés dans la pisciculture qui selon eux est plus rentable. Harith Salim de NTV nous décrit cette évolution bénéfique pour ces agriculteurs.

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Le 18 janvier 2013
L’aquaculture artisanale en expérimentation en milieu  agricole dans la wilaya d’Oran donne des "résultats satisfaisants", a affirmé  lundi le directeur de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture.
Les résultats de cette expérience pilote, menée de concert avec la Direction  de la pêche et des ressources halieutiques et les services agricoles de la wilaya  dans certains bassins d’ensemencement en milieu agricole, "sont très encourageants  notamment pour le poisson-chat et le tilapia, des poissons d’eau douce", a expliqué  à l'APS M. Benali Mejdoub.  Entamée en juillet dernier au niveau de quatre bassins d’irrigation  au niveau d'exploitations agricoles situées à El Mohgoun (Arzew), Benfréha (Oued  Tlélat), Emir Abdelkader (Sidi Chahmi), Bousfer (Aïn El Turck) et Gdyel, cette  nouvelle culture de poissons d’eau douce a été étendue à d’autres bassins, compte  tenu de l’intérêt suscité par des agriculteurs ayant souhaité intégrer l’aquaculture  en milieu agricole pour augmenter leur revenu, a-t-il ajouté.     
M. Mejdoub a expliqué, à ce propos, que ces projets sont suivis, pour  l’essentiel, par des élèves de l’Institut de technologie de la pêche et de l’aquaculture  (ITPA) d’Oran. 
Un fellah d’une exploitation agricole individuelle (EAI), à Gdyel, M. Ahmed  Naouri, estime que cette expérience est à encourager. "J’ai ramené de Ghardaïa des alevins de Tilapia de 2,5 centimètres.  En deux mois, ils étaient à 40 centimètres et aujourd’hui ils mesurent plus.  Il faudrait attendre encore quatre mois pour que le poisson atteigne sa maturité",  a-t-il dit.  Par ailleurs, les travaux de réalisation de la ferme aquacole de Cap  Blanc (Boutlélis), une des premières lancées dans l’Ouest du pays, sont à l’arrêt  depuis une année et demi pour des raisons financières, selon la même source.
 
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Le 26 février 2014
Nutrition animale : InVivo parie sur l'aquaculture
Un poisson sur deux consommés dans le monde est issu d'un élevage. Une manne pour l'industrie de l'alimentation animale.
Source : Les Echos par Marie-Josée Cougard 
« La plus grosse croissance de l'alimentation animale viendra du développement de l'aquaculture au cours des prochaines années », dit Hubert de Roquefeuil, directeur général adjoint d'InVivo NSA, la division nutrition et santé animale de la plus grosse union de coopératives en France. Désormais, l'élevage fournit en effet 50 % des poissons consommés dans le monde, selon la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et alimentation. Des chiffres de nature à stimuler quelques ambitions.
Déjà actif dans ce domaine, InVivo NSA y voit néanmoins un axe privilégié pour contribuer au doublement du chiffre d'affaires qu'il s'est fixé à l'horizon 2025. A cette échéance, il prévoit que son activité totalisera 3 milliards d'euros, contre 1,4 milliard sur l'exercice 2012-2013 clos le 30 juin. Une année difficile pour l'industrie mondiale en raison des crises sanitaires en Asie, de la flambée des matières premières auxquelles se sont ajoutées les difficultés de l'Europe et une croissance négative de l'agriculture au Brésil.
InVivo NSA pense s'appuyer particulièrement sur le développement des élevages de crevettes, de pangas (une espèce importante au Vietnam) et de tilapias, un poisson blanc, bon marché, élevé en Asie, dont les filets sont vendus dans le monde entier.
Parier sur l'innovation
Le groupe pense être en mesure de proposer des formules alimentaires plus concentrées, garantissant la même croissance au poisson tout en diminuant les rejets. « L'alimentation animale est pour nous un produit d'appel pour vendre nos services et nos conseils, source de forte valeur ajoutée », explique encore Hubert de Roquefeuil. Une évolution indispensable pour s'adapter aux marchés matures, où les ventes d'alimentation animale régressent. Tous ces projets passent par une forte capacité à l'innovation, l'autre pilier sur lequel InVivo NSA veut faire reposer son développement. « Nous voulons casser les freins à l'innovation en la plaçant dans les mains des acteurs de la création de valeur », dit encore Hubert de Roquefeuil. C'est dans ce but que le groupe prépare pour la fin 2015 la construction d'un « incubateur de l'innovation » à Saint-Nolff, dans le Morbihan. Confié à Jean-Pierre Maignan, l'édifice, à nul autre pareil, a l'ambition de « décloisonner » les échanges entre tous les occupants.
L'idée est d'y accueillir des starts-up, des chercheurs, des universitaires, des porteurs de nouvelles technologies et des spécialistes du marketing, afin de faire naître des solutions très innovantes. Et de déboucher sur de nouveaux partenariats. Si affinités.
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Pour Capital (M6), le Tilapia est un produit low cost !
Comprendre que le Tilapia est un poisson à prix faible du fait qu'il est omnivore contrairement au saumon, bar et autre dorade qui exigent une ration à base de farine et d'huile de poisson très coûteuse...
C'est plutôt M6 qui produit des émissions Low Cost, vu comment l'émission Capital aborde le sujet... Une vraie arnaque que ce reportage !
Nouveaux produits low cost : arnaques ou bonnes affaires ?  Source : M6
Jusqu'où ira le low cost ? Aujourd'hui, il semble qu'aucun secteur de la consommation ne soit épargné par cette tendance qui vise à toujours écraser davantage les prix. Évidemment, cette offre de produits bon marché est la bienvenue alors que notre pouvoir d'achat ne cesse de baisser. Mais comment s'y prennent les industriels pour produire moins cher ? Quels sont les nouveaux pays transformés en usines à bas prix ? Et surtout faites-vous toujours une bonne affaire en achetant ces nouveaux produits à petit prix ? Du high tech à l'habillement en passant par l'alimentation, Capital vous révèle les secrets de quelques-uns de ces nouveaux produits low cost.
Les chaussures « premier prix » sont-elles dangereuses ?
Que valent les smartphones à moins de 200 euros ?
Le nouveau poisson miracle
http://www.reportagestv.com/2014/02/24/capital-le-nouveau-poisson-miracle/
Durée du reportage 24 minutes... Cliquer Ici pour le visualiser
Il a un drôle de nom mais son prix est presque imbattable : entre 6 et 8 euros le kilo au rayon surgelé des grandes surfaces. Ce poisson au goût neutre et quasiment sans arrêtes est adoré par les enfants. Mais d'où vient le tilapia ? Au départ, on le pêchait dans les fleuves d'Afrique mais aujourd'hui, il est élevé de manière industrielle en Chine. Herbivore, il a le gros avantage d'être nourri au maïs et au soja et non pas avec des farines de poissons comme le saumon. Cependant, pour en produire toujours plus, des éleveurs abusent des antibiotiques et des hormones. Parfois même, ils fertilisent les bassins avec des excréments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santé ?
Géraldine Doussier
Pièces auto: l'homme qui fait baisser la facture
Fan li doit se retourner dans sa tombe !
Il y a 2500 ans, le chinois Fan li décrivait dans un traité consacré à la pisciculture de son époque, la technique de l’agro-pisciculture. Cette méthode ancestrale associe un élevage terrestre (porc, volaille) avec son caca et un élevage de poisson dans des étangs d’eau douce...
2500 ans plus tard, cette technique traditionnelle serait suspecte ! Parfois même, ils fertilisent les bassins avec des excréments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santé ?
Intégration agriculture-aquaculture : Principes de base et exemples
FAO Document technique sur les pêches. No. 407. Rome FAO. 2003. 161p.
Institut International pour la reconstruction rurale
Worldfish Center
FAO
Rome, 2003
Résumé
Ce document est une version corrigée et légèrement révisée d'un dossier d'information technologique précédemment publié sur l'intégration agriculture-aquaculture (IAA ou agro-pisciculture). Il contient 38 chapitres en sept sections, exposant les points fondamentaux et les caractéristiques des systèmes IAA avec une utilisation généreuse de dessins et d'images.
Les quatre premiers articles présentent des considérations socioculturelles, économiques et environnementales relatives à l'introduction des techniques IAA. Cette section est suivie par une vue d'ensemble des systèmes agricoles intégrés, accompagnée par six exemples, allant des systèmes intégrés herbacées-poissons et digues-poissons pratiqués en République populaire de Chine aux méthodes de cycles courts en étangs saisonniers et fossés au Bangladesh, en passant par le système VAC du nord du Viet Nam. La section suivante contient quatre documents qui concernent les systèmes d'élevage animal-poisson avec intégration de poules, canards et porcs. Deux sections avec un total de 16 présentations abordent ensuite différents aspects des systèmes riz-poissons, commençant par huit exemples techniques de cinq pays, y compris les systèmes d'irrigation concernant les crevettes marines en régions côtières et les crevettes d'eau douce en régions continentales. Huit autres présentations donnent des recommandations sur le choix du site, la préparation de la rizière, l'empoissonnement, l'alimentation, la gestion du riz et les questions relatives à la gestion intégrée des déprédateurs dans les systèmes riz-poisson. Une autre section de quatre documents concerne les aspects relatifs à l'alimentation et la gestion des poissons en IAA, tels que l'utilisation dans les étangs du fumier animal, des eaux usées domestiques et du lisier de bio-gaz, ainsi que les sources végétales d'aliments pour poissons. La dernière section contient quatre articles sur la propagation et l'alevinage des poissons se concentrant sur la production de petits et grands alevins et sur les carpes. Y est incluse une description de la propagation de la carpe en champs de blé et de l'alevinage en rizière comme activités de saison morte, et de la production en rizière irriguée de grands alevins.
Le but de cette publication est de donner aux décisionnaires des organisations gouvernementales et non gouvernementales ainsi que d'autres organisations impliquées dans l'agriculture et le développement rural, une vue d'ensemble et une base pour comprendre les principes du système IAA et les aider ainsi à décider s'ils souhaitent s'engager dans de telles activités et les inclure dans leurs programmes. Pour ceux qui travaillent directement avec les agriculteurs, cette publication vise à fournir de bons exemples du système IAA, mais elle n'est pas conçue comme une compilation de procédures à suivre à la lettre. Elle devrait plutôt contribuer à convaincre les lecteurs/usagers que les agriculteurs peuvent effectivement améliorer leurs conditions de vie soit en introduisant des systèmes IAA, soit en les développant davantage et en améliorant les nombreuses possibilités d’IAA sur leurs fermes actuelles au sein de leurs communautés.
Cliquer Ici pour télécharger le document "Intégration agriculture-aquaculture : Principes de base et exemples"
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