Le Figaro : Le cabillaud dépasse le saumon dans l'assiette des Français - Le marin : Consommation : le cabillaud a détrôné le saumon - Marine-Océans / AFP : Les Français achètent moins de poisson, "embellie" pour le saumon - BFMTV : Les Français commencent à se réconcilier avec le saumon
Le saumon détient depuis longtemps la palme des achats de poissons frais des français pour leur consommation à domicile... Mais le scandale de « dopage » dans les cages piscicoles, en novembre 2013, du poisson à chair rose, va mettre un terme à sa suprématie dans la course au marché du poisson bon marché. En 2014, le cabillaud sauvage a détrôné le saumon d’élevage ! « Il s’en faut de peu : 23 385 tonnes de cabillaud contre 23 261 tonnes de saumon », précise le marin.
Dans la compétition entre les deux champions aux couleurs nordiques, rivalité mise en avant dans le teaser des chroniqueurs spécialisés, le merlu, n°1 des criées françaises, fait pâle figure au 7e rang des achats sur les étals des poissonneries... Un vrai tocard ! Derrière le lieu noir, favori des pêcheries industrielles, la truite, championne française de la pisciculture, le fin merlan et le sombre maquereau...
Pour l'année 2015, l'Europe bleue a attribué un quota de 47 927 tonnes de merlu à la France
Le merlu, champion des criées françaises, surclassé en poissonnerie !
Leader en halles à marée, le merlu a un fort potentiel avec des quotas de capture à la hausse depuis plusieurs années... Malgré des ressources optimales, contre toute attente, le merlu régresse de 17% dans les achats au cours de 12 derniers mois selon FranceAgriMer (Conseil spécialisé « mer et aquaculture » du 27 mai 2015). Alors que le saumon retrouve de sa superbe ! « Un recul des achats des Français en poissons frais, avec une embellie pour le saumon et un ralentissement pour le cabillaud ».
Criée 2014 : merlu, première espèce débarquée en quantité (17 590 tonnes) et 3e en valeur (43 millions d'euros)
(cliquer sur l'illustration pour agrandir)
Le 27 mai 2015, FranceAgriMer a présenté le bilan de la campagne générique de communication sur le poisson, « En frais ou déjà prêts, les produits de la mer, ils ont tout pour plaire », réalisée en deux vagues, à l’automne 2014 et au printemps 2015. D’un montant de 1,5 M€, cofinancée par FranceAgriMer à hauteur de 76 % et par l’Union européenne pour 24%, cette campagne a été bien ressentie par les consommateurs et par les acteurs de la distribution (grandes surfaces et poissonneries) ; ces derniers ayant particulièrement apprécié les animations en magasins dont les ventes ont augmenté les jours d’animation...
« Cette campagne de communication sur les produits de la mer a été bien accueillie par les consommateurs et les acteurs de la distribution » selon FranceAgriMer ! Et les pêcheurs, premier maillon de la filière produits de la mer ?
Que vaut une campagne de communication si elle n’a pas d’impact sur les pêcheries françaises ? Cette campagne correspond à la relance du saumon d’importation, alors que dans le même temps les espèces issues de pêcheries françaises reculent : « Les espèces les plus concernées par ce repli des achats en frais sur douze mois sont le lieu noir (- 9%), le merlu (- 17%), la dorade (- 11%), la sole (- 7%) et l’églefin (- 18%). »
Philippe Favrelière
Communiqué et note de conjoncture de FranceAgriMer suite au Conseil "pêche et aquaculture" du 27/05/15
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Que vaut une campagne de communication si elle n’a pas d’impact sur les pêcheries françaises ? Cette campagne correspond à la relance du saumon d’importation, alors que dans le même temps les espèces issues de pêcheries françaises reculent : « Les espèces les plus concernées par ce repli des achats en frais sur douze mois sont le lieu noir (- 9%), le merlu (- 17%), la dorade (- 11%), la sole (- 7%) et l’églefin (- 18%). »
Philippe Favrelière
Communiqué et note de conjoncture de FranceAgriMer suite au Conseil "pêche et aquaculture" du 27/05/15
- Présentation du marché des produits aquatiques - 27 mai 2015 : Diaporama de conjoncture présenté au Conseil Spécialisé Mer du 27 mai 2015. Conjoncture internationale. France : données des halles à marée, commerce extérieur, consommation.Situation du marché des produits aquatiques - 27 mai 2015 : Note de conjoncture remise au Conseil Spécialisé Pêche et Aquaculture du 27 mai 2015. Conjoncture internationale - Pêche française - Commerce extérieur - Consommation
- Mai 2015 : Consommation des produits de la pêche et de l'aquaculture - Données 2014
- Avril 2015 : Les filières pêche et aquaculture en France
- Février 2015 : Les filières animales terrestres et aquatiques - Bilan 2014 et perspectives 2015
Autres articles :
- A en perdre son merlu ! (revue de presse)
- FranceAgriMer mène campagne pour le poisson frais... de Norvège !
- Pavillon France : La marque du poisson "made in France"
- En France, la consommation du poisson frais ne connait pas la crise
- Etiquetage du poisson : Les engins de pêche s'affichent en poissonnerie
- Le merlu à la farine, le hoki à la cantine et les pêcheurs à la ruine
Pour aller plus loin
Les chiffres clés de la filière pêche : 31 000 emplois directs
Selon Pavillon France, la filière de la pêche emploie directement 31 000 personnes réparties dans 7 800 unités de production (bateau de pêche (4600), mareyage (295) et poissonnerie (2900))
A ces chiffres clés, il faut ajouter les emplois dans l'industrie halio-alimentaire estimés à 16 000 personnes et tous les emplois en amont (construction navale, avitaillement,...)
Les emplois dans la conchyliculture et la pisciculture : > 20 000 emplois
Secteur Pêche + Aquaculture : Plus de 80 000 emplois directs et indirects en France
Pour plus d'informations sur la filière de la pêche : Pavillon France
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De la mer à l'assiette
Le Poissonnier
Poissonnier : Jean-Pierre Fernandez
PavillonFrance
Plusieurs fois par semaine, le poissonnier commence sa journée par l'achat de marchandises auprès d'un grossiste, dans un MIN ou dans les criées du littoral. De retour sur son point de vente, il les met en scène sur l'étal préalablement couvert de glace. À la demande du client, il va préparer et transformer le poisson : l'étêter, l'écailler, le vider, le fileter ou le trancher et ouvrir les coquillages. Quand il pratique l'activité traiteur, il confectionne ses plats préparés dans son atelier : salades de la mer, soupes, terrines...
Plusieurs fois par semaine, le poissonnier commence sa journée par l'achat de marchandises auprès d'un grossiste, dans un MIN ou dans les criées du littoral. De retour sur son point de vente, il les met en scène sur l'étal préalablement couvert de glace. À la demande du client, il va préparer et transformer le poisson : l'étêter, l'écailler, le vider, le fileter ou le trancher et ouvrir les coquillages. Quand il pratique l'activité traiteur, il confectionne ses plats préparés dans son atelier : salades de la mer, soupes, terrines...
Formation requise
Après le CAP poissonnier, il peut exercer en poissonnerie, en grande surface ou sur les marchés. Après plusieurs années comme vendeur et une formation de gestion, il peut s’installer à son compte.
Qualités requises
Il sait faire partager sa passion pour les bons produits. En bon acheteur il est attentif à la qualité et au prix. Il connaît toutes les espèces et sait conseiller sur la manière de les cuisiner.
De la mer à l’assiette :
découvrir les étapes en images avec Pavillon France
De la mer à l’assiette :
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