Revue de presse : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,... Janvier 2015


Revue de presse de Janvier 2015

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Suite de la revue de presse : Février 2015

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Le 31 janvier 2015

Sortie de la revue Étangs


L’équipe d’Aquafilia est fière de vous annoncer le lancement de sa nouvelle revue, Étangs !

Étangs, c’est :
  • seize pages d’articles de fond et de fiches techniques dédiés à la gestion de votre étang, de son entretien à sa valorisation ;
  • des contenus rédigés par des professionnels de la filière.

Vous y trouverez 11 thématiques qui sauront vous intéresser : Écosystème, Espèce, Nuisible/Pathologie, Ouvrage, Gestion piscicole, Matériel/Produit, Législation, Diversification, Parcours de pêche, Marché et

Profitez  de l’occasion et envoyez-nous les vôtres ! Elles paraîtront avec le numéro 1 d’Étangs. Sortie prévue, mi-mars.

Pour plus d'informations : Aquafilia

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L'aquaculture, une "schizophrénie française"

http://www.cipa-pro.fr/web/index.php


La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte et affecte environ 1% de la population. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (à tout le moins pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son respect du traitement. (Source : Wikipedia)

L'aquaculture, une "schizophrénie française"

Mal vue, empêtrée dans la bureaucratie, et pourtant souvent high-tech, l'aquaculture reste confidentielle en France, alors que la deuxième puissance maritime mondiale importe la majorité de sa consommation de produits de la mer.

Source : Courrier Picard / AFP

"Il y a une vraie schizophrénie française: la consommation de poisson a augmenté de 50% en dix ans, mais nous ne sommes autosuffisants que pour 20%. Il n'y a pas les politiques pour qu'on puisse produire", tempête Jean-Sébastien Bruant. Ce pisciculteur de l'île d'Oléron en sait quelque chose: 40 millions d'alevins de daurades éclosent chaque année dans sa ferme. Ils seront exportés à 90% vers le bassin méditerranéen. Nés grâce à des technologies de pointe, ces poissons grossissent ensuite en Grèce, Turquie ou Espagne. Qui les revendent à la France une fois arrivés à maturité.

Qu'est-ce que la pisciculture ?



CIPA

Savez-vous ce qu'est la pisciculture ? C'est tout simplement l'élévage de poissons. Grâce à cette vidéo, découvrez de manière simple et ludique la filière piscicole en France, les étapes de l'élevage des poissons, le métier de pisciculteur mais aussi les différentes espèces de poissons que vous pouvez retrouver sur les étals de votre poissonnier ou en grande surface. Vous verrez quelle est la recette d'un poisson aux bienfaits nutritionnels et gustatifs assurés, il y en a pour tous les goûts ! Et si vous voulez en savoir plus sur la filière, optez pour l'aqua-tourisme !


D'où un déficit commercial énorme pour le secteur des produits aquatiques: 3,6 milliards d'euros en 2013. La France importe 80% de sa consommation de produits marins issus de l'élevage. Il pourrait difficilement en être autrement: aucun élevage de poissons marins n'a vu le jour en France depuis 15 ans, selon l'INRA. Ceux qui existent couvrent seulement 15 hectares du territoire métropolitain, dont cinq en mer. Les poissons d'eau douce ne sont pas mieux lotis. La production de truites a diminué de près de moitié en quinze ans, selon le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA).

Pourtant, l'aquaculture explose au niveau mondial. La production a doublé entre 2000 et 2012, atteignant 90 millions de tonnes. Pour la première fois en 2014, le poisson vendu sur le marché mondial est venu en majorité de l'aquaculture et non de la pêche, selon la FAO (l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation). L'Asie, Chine en tête, produit 90% des produits marins d'élevage, contre 2% pour l'UE.

- Concurrence avec le tourisme -

Mais la concurrence du poisson chinois bon marché n'est pas la seule explication du retard de la France. La géographie de l'Hexagone ne facilite pas l'installation d'élevages de poissons marins, avec une côte Atlantique sujette aux tempêtes et des fonds peu profonds. En Bretagne et en Manche, les eaux sont trop froides l'hiver pour élever des bars et des daurades, explique Olivier Poline, responsable aquaculture de la plateforme d'innovation Nouvelles Vagues, à Boulogne-sur-Mer. La Méditerranée est plus propice mais "il y a des problèmes d'accès aux terrains, car on préfère privilégier le tourisme", ajoute-t-il. Ainsi la Corse n'élève que 1.500 tonnes de bars et daurades par an, alors qu'elle a le potentiel pour 10.000, regrette le spécialiste.

Découverte de la ferme aquacole du golfe d'Ajaccio



Pavillon France : Cap sur la pêche française (émission 38)

Surtout, les entreprises doivent faire face à moultes "réglementations sanitaires et environnementales, alors que ce sont souvent de petites exploitations avec une capacité d'investissement limitée", déplore Marine Levadoux du CIPA. "Pour créer un nouveau site en France, c'est l'aventure", résume Marc Lamothe, le président du même syndicat. Le gouvernement le reconnaît aussi : "la situation n'est pas normale et le dispositif auquel nous sommes parvenus est trop complexe", soulignait en novembre Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat à la pêche, devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.

"La pisciculture fait les frais de sa petite taille. La réglementation est faite sans tenir compte des éleveurs", estime Marc Vandeputte, chercheur à l'INRA. Les investisseurs restent frileux. La pisciculture, à la merci de la moindre épidémie dans un élevage, est "une activité avec un retour sur investissement assez lent", souligne Thierry Missonnier, directeur du pôle de compétitivité Aquimer, à Boulogne-sur-Mer.

- Maternité aquatique -


Localement, des craintes de pollution par les rejets d'élevage sont souvent invoquées pour refuser de nouveaux sites. "On part d'une très petite production, donc le moindre accroissement est suspecté de causer des dommages irréversibles. C'est un peu exagéré", selon M. Vandeputte. Un avis partagé par le président de France Nature Environnement, Denez L'hostis, pour qui l'aquaculture "n'est pas à éliminer d'un revers de manche". Les élevages de poissons marins sont soumis à des études d'impact très poussées pour qu'il y ait assez de courant et de profondeur pour disperser leurs déjections. A l'heure actuelle, tous les sites existants respectent ces critères et n'ont "pas beaucoup de densité de poisson", assure M. Poline.

Manual de la acuicultura europea de peces del programa Fishfarm Europe



Sources : Acuicultura Marine et Plateforme européenne Fishfarm

Malgré ces difficultés, le point fort de la France reste la technologie.

La ferme marine du Douhet, sur l'île d'Oléron en est un exemple éclatant. Construite sur un ancien élevage ostréicole, l'entreprise est aujourd'hui l'une des plus grandes écloseries d'Europe. Cette maternité aquatique "fait naître les bébés poissons mais aussi leurs biberons", du zooplancton nourri par des algues cultivées dans des laboratoires aseptisés, surveillées comme le lait sur le feu par des employés ultra-spécialisés, explique Jean-Sébastien Bruant. Quinze ans de prévention sanitaire minutieuse ont fait chuter drastiquement le taux de mortalité des alevins, sans utiliser d'antibiotiques. Un enjeu financier important: les microscopiques daurades, très vulnérables aux germes, sont facturées à la pièce. Pour les protéger, l'eau de mer pompée pour faire fonctionner le site est pasteurisée, filtrée et soumise aux rayons ultra-violets. Le tout fonctionne en circuit fermé, sur la terre ferme, un système qui recueille de plus en plus de suffrages. "On recycle l'eau, que l'on peut refroidir ou réchauffer. On peut aussi récupérer les rejets et les boues pour les transformer en engrais pour l'agriculture", explique Olivier Poline.

Meralliance, le plus gros producteur de saumon fumé français, espère commencer à produire des saumons dans un élevage de ce type début 2017, près du port breton du Guilvinec. Près de Dunkerque, le plus gros élevage français de bars et daurades, Aquanord, fonctionne grâce à l'eau chaude rejetée par la centrale nucléaire de Gravelines. Les circuits d'eau, très surveillés, évitent la partie radioactive de l'installation.

- Haut de gamme -

L'avenir pourrait aussi prendre la forme de plateformes off-shore, à une centaine de kilomètres des côtes, qui élèveraient en symbiose poissons, algues et coquillages. Le secteur travaille aussi à améliorer la nourriture des élevages. Actuellement composée de farines à base de poissons sauvages, elle menace la survie des stocks en mer. "Nous travaillons sur de nouvelles matières premières: protéines et huiles à base d'algues ou farines d'insectes riches en protéines", explique Olivier Poline. L'INRA (Institut national de la recherche agronomique) essaie d'adapter la génétique des poissons à ces nouveaux aliments. "La recherche est performante mais c'est difficile de passer le cap au niveau économique", résume Thierry Missonnier, qui "compte bien mobiliser" les fonds alloués à la France par Bruxelles dans le cadre de la nouvelle Politique commune des pêches.

Un "plan stratégique" national est en préparation. Il table notamment sur la qualité des produits . "On ne pourra jamais avoir une production de masse et concurrencer les Chinois. Il faut aller vers le haut de gamme", préconise M. Missonnier.

Reste à convaincre les consommateurs que les poissons d'élevages sont aussi goûteux que leurs congénères sauvages. C'est la "différence entre un faisan et un poulet de Bresse", assure M. Bruant. A Oléron, il n'hésite pas à faire goûter ses daurades à des chefs.

Heureux comme un poisson dans l'eau



Source : Arte - Jeudi 29 janvier à 14h05 (42 min)

Surpêche, pollution des mers, conditions d'élevage scandaleuses : s'il semble inévitable d'interroger nos habitudes de consommation, faut-il renoncer à manger du poisson ?

Documentaire de Frank Diederichs (Allemagne 2013, 42 mn).

L’aquaculture : aubaine ou catastrophe écologique ?

Face à l’appauvrissement de la biodiversité marine, pourquoi ne pas simplement faire de l’élevage de poisson ? La plupart des saumons commercialisés en Allemagne proviennent de l’aquaculture. Or cette pratique présente de gros inconvénients : les éleveurs ont presque toujours recours aux médicaments et les eaux sont polluées par les déchets organiques (aliments et excréments des poissons). Malgré tout, certains experts sont persuadés que les fermes aquacoles seraient non seulement un moyen de protéger les océans, mais également de nourrir la population mondiale en constante augmentation.

Source : Arte - Théma "Surpêche"

Une source de protéines

Dans l’alimentation humaine, le poisson est d’ores et déjà la première source de protéines au monde, devant les viandes de volaille et de porc. Il permet déjà à près de 17 % des êtres humains de couvrir l’essentiel de leurs besoins en protéines : dans 10 à 15 ans, la demande aura plus que doublé. « Sans élevages de poissons, impossible de répondre aux besoins protéiniques d’une population en pleine croissance », affirme Ulfert Focken, expert en élevage et alimentation aquacoles au Thünen-Institut d’Ahrensburg en Allemagne. L’aquaculture est en effet bien plus avantageuse que l’élevage porcin ou bovin, car les poissons et autres organismes marins s’alimentent moins que les animaux terrestres.

Pour produire un kilo de viande de bœuf par exemple, il faut 15 fois plus de nourriture que pour produire un kilo de carpe. Les poissons consomment en effet moins d’énergie que les animaux terrestres, et ce pour deux raisons. D’une part, ce sont des animaux à sang froid : leur température interne suit à peu près celle de leur environnement. Ils n’ont donc pas besoin de la réguler comme les mammifères ou les oiseaux. D’autre part, se mouvoir en milieu aquatique leur demande peu d’efforts.

Un poisson sur deux provient de l’élevage

Une pratique de plus en plus critiquée par les écologistes

L’élevage intensif et ses conséquences

L'aquaculture durable, c'est possible

Remarque personnelle : Arte propose le modèle industriel labellisé !!!

Entre temps, certains pays ont déjà montré qu'une autre voie était possible. Ainsi, en Norvège, les méthodes de production de saumon d'élevage ont été optimisées. Notamment, des vaccins ont permis aux éleveurs de renoncer presque entièrement à l'utilisation d'antibiotiques. De plus, les poissons nourris grâce à d’autres méthodes rejettent moins d'excréments.

En mettant en pratique les bonnes idées, il est également possible de préserver les milieux aquatiques : « au lieu de laisser les nutriments des fermes aquacoles se mêler aux eaux non polluées, on peut les utiliser intelligemment », déclare Werner Kloas de l'Institut Leibniz dédié à l’écologie aquatique et de pêche côtière, chef du projet « Tomatenfisch » (littéralement, « poissons-tomates »). Ainsi que son nom le laisse deviner, le but de ce projet est de coupler l'élevage de poisson à la culture de légumes. Werner Kloas explique : « l'eau est utilisée deux fois. Une première fois dans les bassins d'élevage, puis une deuxième fois pour l'irrigation et la fertilisation des plants de légumes, comme les tomates ». Sur les parois des serres où poussent les tomates, l’eau se condense. Elle est récupérée et réutilisée dans les bassins à poissons. Le chef de projet ajoute : « en comparaison avec des écosystèmes semblables, le nôtre gaspille beaucoup moins d’eau ». Ainsi, 220 litres d’eau suffisent à produire 1 kg de poisson et 1,6 kg de tomates. Dans les écosystèmes traditionnels, il faut 600 à 1000 litres d’eau pour 1 kg de poisson et environ 1000 litres pour 1,6 kg de tomates. Les « poissons-tomates » ont déjà éveillé l’intérêt des industriels. D’après Werner Kloas, les premiers écosystèmes devraient être opérationnels d’ici un an.

Les choses bougent du côté des industriels, mais aussi du côté des consommateurs. « Les clients font beaucoup plus attention et achètent du poisson d’origine contrôlée », affirme Michael Ebeling. Garantissant un poisson élevé dans le respect de l’environnement, les labels « Bioland » et « Naturland » ont été créés il y a quelques années déjà pour guider les consommateurs en Allemagne. En outre, le label européen « Aquaculture Stewardship Council » (ASC) a été mis en place en 2012, certifiant une aquaculture durable. Les producteurs et distributeurs qui souhaitent acquérir ce label doivent non seulement respecter la protection des espèces, de l’environnement et de l’eau lors de l’élevage, mais également des normes sociales strictes.

Inka Reichert, le 6 septembre 2013

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Le 30 Janvier 2015

Les ostréiculteurs traditionnels au Sénat


Pour en savoir plus : Le Marin

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Synthèse PERLE. Programme d’Expérimentation et de recherche sur L’huître plate ostrea Edulis

IFREMER

CRC Bretagne Nord/ Agrocampus Ouest

Hussenot Mathieu, Pouvreau Stephane, Duchene Julie, Freulon Henry, Arzul Isabelle, Lapegue Sylvie

Résumé :
En complément du rapport final (Anonyme (2014). PERLE. Programme d'expérimentation et de recherche sur l'huître plate Ostrea edulis. Rapport final de l'ensemble du projet 2011-2014. http://archimer.ifremer.fr/doc/00248/35932/), ce document présente une synthèse des principaux résultats du programme PERLE et ouvre de multiples perspectives pour les années à venir.

Cliquer Ici pour télécharger "Synthèse PERLE - Programme d’Expérimentation et de recherche sur L’huître plate ostrea Edulis - Novembre 2014"

Conclusion et perspectives
Grace au programme PERLE, des avancées importantes dans l’étude de la faisabilité de restauration des bancs naturels d’huîtres plates ont été réalisées. Différentes pistes très claires sont désormais envisageables.

Les études sur l’écologie ont permis de préciser les substrats et les techniques favorisant ou non la reconstitution d’un banc.

L’étude des interactions entre l’huître plate et son environnement sont aujourd’hui mieux connues et des pistes sérieuses permettant de minimiser l’impact des parasites en rade de Brest ont été proposées (localisation des bancs et qualité des géniteurs, recrutement et dispersion des larves, qualité des substrats indispensables à la recolonisation…). En outre, l’analyse de longues séries historiques a mis en évidence l’effet des variations hydro climatiques propres jouant sur le succès de la reproduction et du captage. Il a aussi été montré que l’analyse du contexte hydro-climatique participe aussi à la définition des critères de choix pour des opérations de repeuplement. On notera que les stratégies de repeuplement seront différentes selon les sites visés. Alors que la bonamiose concerne tous les sites suivis, il semble que la marteiliose soit au coeur des stratégies à développer en rade de Brest (alors qu’en baie de Bourgneuf, il apparait prioritaire de relancer un cycle de recrutement annuel). Les efforts particuliers engagés sur la rade de Brest permettront de déterminer une méthodologie générale servant de base aux actions locales qui seront adaptées aux particularités de chaque site. Néanmoins, beaucoup d’étapes restent encore à franchir pour valider les conditions, les méthodes et le calendrier de restauration des bancs naturels.

Il n’a pas été possible d’identifier une population ou un croisement de population du grand Ouest pertinent pour la restauration des bancs. Cependant, les avancées en génétique peuvent permettre l’identification de populations locales dont l’isolement pourrait pousser à un certain degré de résistance aux parasites. L’acquisition de ce type de données doit être maintenue et renforcée.

Enfin certaines familles produites en écloserie ont montré un fort intérêt pour leurs bons taux de survie et leurs facilités de production sans clairement en identifier les raisons (pathologique, génétique, autre…). Ces bons résultats sont constatés quelque soit le site et/ou le mode d’élevage. La sélection de familles présentant des caractères de rusticité semble être une voie très intéressante et nous disposons désormais de quelques familles d’intérêt. La production de nombreuses familles devra se faire dans une unité adaptée avec un accompagnement dans la rédaction et le suivi d’un plan de sélection et ce en accord avec les principes de restauration d’espèces et d’habitats en milieu ouvert.

Comment citer ce document:

Hussenot Mathieu, Pouvreau Stephane, Duchene Julie, Freulon Henry, Arzul Isabelle, Lapegue Sylvie (2014). Synthèse PERLE. Programme d’Expérimentation et de recherche sur L’huître plate ostrea Edulis. http://archimer.ifremer.fr/doc/00249/36060/

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Connaissance des facteurs influençant la biodiversité des étangs piscicoles

D’essence artificielle, l’écosystème « étang » a été créé pour la production piscicole. Des générations de pisciculteurs se sont succédées pour entretenir ces étangs, en Brenne, en Sologne, en Dombes et ailleurs. Actuellement, les pisciculteurs sont les premières victimes de la richesse biologique de ces zones humides : Pisciculture en étang d'eau douce : la carpe ou le cormoran ?

Quand ils seront disparus, qui entretiendra ces zones humides afin que la biodiversité ne disparaisse ensuite ?


L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a publié une brochure de 62 pages présentant ses connaissances sur la biodiversité des étangs piscicoles, cumulées sur les 20 dernières années. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de ses missions de connaissance, de gestion de la faune sauvage et de ses habitats. En effet, pour l'ONCFS, les étangs ont un rôle stratégique en termes d'accueil de l'avifaune et de réservoirs de la biodiversité.

Le rapport "Connaissance des facteurs influençant la biodiversité des étangs piscicoles : quelques principes de gestion issus des travaux de l’ONCFS" présente les résultats des études menées par l’ONCFS et ses partenaires.

Les étangs par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)

En 2011, dans le cadre de son contrat d’objectifs, l’ONCFS a décidé de mettre en œuvre un pôle thématique interne sur les étangs. Son objectif est d’établir, par la recherche et l’expérimentation, des références techniques sur la gestion des étangs (génie écologique, gestion piscicole, etc.) qui ont ensuite vocation à être transférées auprès des gestionnaires et intégrés dans les politiques publiques.

La validation et la promotion des modes de gestion favorables à la biodiversité sont actuellement au cœur des projets du "Pôle étangs continentaux" dans plusieurs régions d’étangs piscicoles.


Connaissance des facteurs influençant la biodiversité des étangs piscicoles

Les complexes d’étangs piscicoles constituent des réservoirs majeurs de biodiversité en Europe. D’essence artificielle, l’écosystème « étang » a été créé pour la production piscicole.

De nombreux travaux ont été menés depuis une vingtaine d’années par l’ONCFS et ses partenaires, visant à définir, en concertation avec les gestionnaires, des modèles permettant de maintenir l’équilibre entre les activités humaines (pisciculture, chasse, agriculture) et la préservation de cet écosystème.

La gestion d’un écosystème aussi complexe que celui de l’étang piscicole suscite de nombreuses questions pour l’usager ou le propriétaire conscient de l’importance de prendre en compte les exigences de la biodiversité dans ses pratiques. Par exemple :
  • Quelle surface minimale doit avoir une roselière pour optimiser l’accueil des oiseaux d’eau ?
  • Jusqu’à quel seuil le chargement piscicole est-il compatible avec la biodiversité ?
  • Quelle serait la fréquence optimale d’assec pour le bon fonctionnement écologique de l’étang ?

Plusieurs documents pédagogiques existants rassemblent les connaissances acquises à l’usage des gestionnaires des étangs. Toutefois, ces divers documents n’intègrent pas les résultats des recherches conduites par l’ONCFS et ses partenaires dans plusieurs régions d’étangs et laisse en suspens un certain nombre de questions que peuvent se poser les gestionnaires confrontés à l’évolution actuelle des pratiques.

Il était donc nécessaire de réaliser une compilation des résultats d’études de l’ONCFS, avec un triple objectif :
  • rassembler et synthétiser les connaissances scientifiques et l’expérience acquises par l’ONCFS sur son cœur de métier « faune sauvage-habitat »,
  • proposer les grandes lignes d’orientations de gestion qui en résultent,
  • contribuer a l’identification des pistes de recherche et d’expérimentation prioritaires pour les prochaines années.

L'ONCFS présente les grands habitats des étangs : végétation aquatique, sédiment, vasières et habitats périphériques (prairie et champs). Le gros du document repose sur l'évaluation des conditions nécessaires à la présence et à la préservation des habitats de la faune et la flore de ces zones humides. Il s'agit notamment de la gestion de la végétation aquatique, de la pratique de l'assec, d'une herbivorie limitée, de la qualité physico-chimique du sédiment et de la transparence de l'eau favorable aux herbiers aquatiques, de la qualité de l'eau du bassin versant ou encore de l'agriculture riveraine.

L'ONCFS identifie également trois acteurs de la gestion des étangs : le pisciculteur, le chasseur et l'agriculteur. L'étang est pour le premier un outil de production, pour le second un support pour la chasse et un lieu de reproduction du gibier, et pour le dernier un lieu de production dans le cas de la culture du fond de l'étang en assec ou un débouché du fumier. L'office promulgue pour chacun des conseils spécifiques. D'après Actu-Environnement : Etang piscicole : l'ONCFS diffuse ses recommandations en matière de biodiversité


Cliquer Ici ou pour télécharger "Connaissance des facteurs influençant la biodiversité des étangs piscicoles : quelques principes de gestion issus des travaux de l’ONCFS"

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Le 29 Janvier 2015

Écosystèmes estuariens, quels enjeux pour la biodiversité ?

Colloque francophone international

BioSphère Environnement

29, 30 et 31 janvier 2015

Royan et Saint-Georges-de-Didonne

Accès gratuit et ouvert à tous (Inscription avant le 15 janvier 2015)

Cliquer Ici pour télécharger le programme et fiche inscription

Transitions entre les eaux douces et les eaux marines, les estuaires abritent différents écosystèmes exploités par un grand nombre d’espèces durant tout ou partie de leur cycle de vie. Zones de reproduction ou de grossissement pour les poissons, escales migratoires ou zones d’hivernage pour les oiseaux, habitats privilégiés pour un grand nombre d’espèces végétales..., les estuaires sont des espaces déterminants pour la conservation de nombreuses espèces ou populations animales comme végétales et le maintien de services écosystémiques essentiels à l’humanité.

Le colloque « Écosystèmes estuariens, quels enjeux pour la biodiversité ? » a pour objectif de développer des échanges entre scientifiques et gestionnaires d’espaces, permettant de mesurer les enjeux relatifs aux espaces estuariens pour la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques rendus par ces espaces.

L’ensemble des porteurs de ce projet, très impliqués dans des logiques de sensibilisation du public indispensables à la construction de stratégies de conservation de la biodiversité, ont souhaité que le grand public puisse être pleinement associé à l’événement. Dans ce cadre, sont proposés à toutes et tous, en plus de la possibilité de participer librement au colloque : des expositions, des conférences et des sorties thématiques, un espace « forum » permettant des temps d’échanges avec les équipes scientifiques et des rencontres avec des structures offrant régulièrement des sorties, des visites, des conférences... sur le thème des estuaires.


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Histoire de cannibalisme

Lassé de son régime d'huîtres et de palourdes, il va manger son esclave noir...


Aux enchères à Bordeaux : les aventures rocambolesques de Pierre Viaud en 1765

Naufragé sur une île de Louisiane en 1765, il a fait le récit édifiant de sa survie, avec aventures et cannibalisme. Un exemplaire original est mis en vente ce samedi

Source : Sud Ouest

Pierre Viaud était le second du fameux capitaine Saincric. A bord de"L'Aimable Suzette", l'équipage appareille début 1765 du port de Bordeaux pour Saint-Domingue. La maison Schröder et Schyler, qui arme et arraisonne le navire, y fait commerce de vin, d'huile, de farine et de savon. Tombé malade, Pierre Viaud ne peut pas quitter l'île avec "L'Aimable Suzette" pour rentrer à Bordeaux". Il affrète un autre navire, "Le Tigre", avec l'idée de gagner la Louisiane. Mais le brigantine fait naufrage le 16 février 1765 après plusieurs jours de tempête, ne restent que le Bordelais, quelques matelots ainsi que l'officier Desclau, le capitaine La Couture, sa femme et son fils de 15 ans et l'esclave noir de Pierre Viaud. Ils échouent sur une île déserte. Avec poudre, fusils et quelques vivres, les rescapés vivent de chasse et de pêche, rencontrent quelques "sauvages". Les naufragés connaissent moultes aventures, réapprennent à faire du feu avec deux bouts de bois, se battent avec des ours et des caïmans, meurent les uns après les autres, naviguent d'île en île. Las, la pirogue qu'ils construisent s'enfoncent dans la mer, noyant Desclau et La Couture. Dont le fils meurt bientôt. Ne restent finalement que Mme La Couture et Pierre Viaud avec son esclave noir qu'il ne nomme même pas. Et qu'il va tuer et manger pour survivre, lassé de son régime d'huîtres et de palourdes. Jusqu'à ce que les deux derniers survivants soient récupérés par un navire anglais, en mai après 81 jours d'aventures.

Une édition  originale de ce récit édifiant paru en 1770 (et plusieurs fois réédité au cours des trente années suivantes) sera vendu aux enchères chez Gérard Cahuzet et Jean-Dit-Cazaux samedi 31 janvier à partir de 11h. Estimation : 300 à 400 euros. La vente est consacrée aux livres anciens, documents et affiches.

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Le 28 Janvier 2015

Le bocuse d'or en live avec la truite fario au menu poisson des 24 Grands Chefs


Cliquer Ici pour vivre le live

12h30























15h30




La Norvège et son chef Orjan Johannessen sont Bocuse d'Or


Les 24 membres du jury, présidé par le Français Thibaut Ruggieri, Bocuse d’Or 2013, ont été conquis par la «pintade fermière des Landes parfumée au cèpe et fenouil, oignons paille, citrouille Hokaïdo et salsifis gratiné» (ci-dessus), ainsi que par la «truite fario et crabe Kamtchatka croustillante» du norvégien Orjan Johannessen...

La Norvège a décroché le Bocuse d’Or, devant les Etats-Unis (Bocuse d’argent) et la Suède (Bocuse de Bronze) lors de la 15e édition de ce championnat du monde de gastronomie à Lyon.

Par groupes de 12, mardi et mercredi, 24 chefs internationaux se sont affrontés pendant 5h30 pour sublimer la pintade fermière des Landes Label Rouge ainsi que la truite fario.

Pour la cinquième fois la Norvège est Bocuse d'Or (1993, 1999, 2003 et 2009) avec son chef Orjan Johannessen. Chef du restaurant familial Bekkjarvik Gjestgiveri, Orjan Johannessen, 29 ans, a remporté ce précieux trophée après avoir déjà remporté le Bocuse d'Or Europe en 2012, devant l’Américain Philip Tessier, 35 ans, et le Suédois Tommy Myllimaki, 36 ans, au cours d’un show à grand spectacle, au dernier jour du salon de la gastronomie (Sirha).

Cité parmi les favoris, le Japon s’est vu remettre le «prix spécial poisson».

Gisèle Lombard et AFP .

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Le 17 Janvier 2015

La Truite Fario au menu du Bocuse d’or

La truite Fario de la pisciculture Charles Murgat a été choisie au menu de l'épreuve Poisson pour le Bocuse d'Or 2015, au moment du Sirha de Lyon, le salon international de la restauration et de l'hôtellerie.

Le Bocuse d'Or est le plus prestigieux concours culinaire mondial. Du mardi 27 au mercredi 28 janvier 2015, il met en lice 24 Grands Chefs sélectionnés dans autant de pays. Le concours est sponsorisé par Metro France.

Reine des rivières françaises bien oxygénées, la truite fario est livrée par la pisciculture Charles Murgat dans l’Isère, fournisseur officiel de l’épreuve. L’entreprise familiale élève ce salmonidé à chair blanche, livré en taille portion supérieure (autour de 300 g) pour l’occasion. Les Grands Chefs internationaux avaient déjà commandé des Fario Charles Murgat pour se faire la main.

Ce concours prestigieux est suivi par les TV du monde entier et ici en live. Les taux d'audience dans certains pays sont analogues à ceux des championnats de foot.

Les pisciculteurs de l'Adapra au Sirha de Lyon

Du 24 au 28 janvier, l'Adapra et les poissons de la région Rhône-Alpes sont  au Sirha  sur le stand Hall 2.1 J43, à Lyon Eurexpo

L'Association pour le Développement de l’Aquaculture et de la Pêche Professionnelle en Rhône-Alpes est une association loi 1901, créée en 1984. C’est l’organisation professionnelle régionale de la filière aquacole.

Elle réunit les producteurs de poissons d'étangs de la Dombes et du Forez, les salmoniculteurs, les pêcheurs professionnels des lacs alpins, ainsi que les négociants et les transformateurs de poissons de Rhône-Alpes. L’Adapra regroupe aussi les organismes d’enseignement en aquaculture et les représentants de la profession agricole. Des organismes de recherche (Inra, Ifremer, Isara, ...) et des instituts techniques (Itavi) sont également associés dans les programmes conduits par l'Adapra au travers de leurs actions de recherche.

Venez à la rencontre des professionnels qui font la pisciculture et la pêche en Rhône-Alpes : Charles Murgat, Ets Fenouillet, Apped, Liatout Aquaculture et Le Fumet des Dombes.

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Ostréiculture : le bassin d'Arcachon redevient le premier centre naisseur d'Europe



Le bassin d’Arcachon a connu cet été un captage important avec 22 000 naissains par tuile. La météo estivale y est pour beaucoup, mais pas seulement.

Source : Sud Ouest par David Patsouris 

Après de terribles années (de 2007 à 2011), le Bassin est redevenu l'exceptionnelle nurserie qu'il avait toujours été, le premier centre naisseur d'Europe, l'écrin idéal pour la reproduction de l'huître.

En effet, depuis l'été 2012, le captage du naissain (c'est-à-dire des petites huîtres), est redevenu abondant et il a même été extrêmement important cet été.

          22 000 naissains par tuile chaulée

Le rapport sur la reproduction de l'huître creuse dans le Bassin (1) publié comme chaque année par les chercheurs arcachonnais de l'Institut Français pour la recherche et l'Exploration de la Mer (Ifremer) le démontre. Le texte parle d'un « captage très élevé à la fin de la saison de reproduction (environ 22 000 naissains par tuile) ».

Pour bien comprendre, revenons quelques années en arrière et comparons. En moyenne, 63 naissains par tuile en 2007, 129 en 2009, 201 en 2011, 3 500 en 2012, et 6 236 en 2013. 2014 dépasse même le chiffre record de 2003 (20 920).

          Tout concourait à un bon captage

          Les huîtres ont-elles bien pondu ?

          L'eau est chaude, la larve survit

          La lentille d'eau venue de l'estuaire

Et expliquant ainsi cet exceptionnel captage 2014…

(1) Cliquer Ici pour télécharger le rapport Ifremer (Décembre 2014) « Reproduction de l'huître creuse dans le bassin d'Arcachon. Année 2014 », par Isabelle Auby, Danièle Maurer, Sarah Passoni, Claire Méteigner Loïc Rigouin, Myriam Perrière-Rumèbe, Marie-Pierre Tournaire.

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Heureux comme un poisson dans l'eau



Arte - mardi 27 janvier à 21h55 (42 min)
Rediffusion mercredi 28.01 à 10h00
Rediffusion lundi 09.02 à 10h00

Surpêche, pollution des mers, conditions d'élevage scandaleuses... : s'il semble inévitable d'interroger nos habitudes de consommation, faut-il renoncer à manger du poisson ?

Dossier

Existe-t-il encore des modes de pêche "durables" ? Pour la Food and Agriculture Organization, la plupart des espèces de poissons sauvages sont surexploitées, menacées d’extinction, ou pêchées selon des méthodes qui détruisent les écosystèmes et les fonds marins, comme le chalutage. Pour parer ces critiques, les producteurs misent de plus en plus sur l’aquaculture, qui fournit la moitié des poissons consommés dans le monde. Mais cette solution est-elle moins nocive ? Au Chili, l’un des premiers pays exportateurs de saumons d’élevage, ces derniers sont gavés d’antibiotiques, de colorants et… de farines de poissons sauvages, ce qui ne fait que contribuer à la surpêche, sans compter les déchets qui polluent la côte du Pacifique. Certains consommateurs se tournent vers le secteur bio, mais ses labels ne garantissent pas toujours une aquaculture respectueuse et transparente.

Pour plus d'informations : Arte

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Le 26 Janvier 2015

Comment développer l'aquaculture européenne, face au mastodonte chinois

Face à la Chine qui fournit 60% de la demande mondiale de produits issus de l'aquaculture, l'Europe a une carte à jouer: celle d'une aquaculture de qualité, moins intensive, et respectueuse de l'environnement.

Source : La Tribune Par Thierry Missonnier, Directeur du pôle Aquimer

À l'instar de leurs voisins européens, les français n'ont pas dérogé à la règle pour leur réveillon 2015, en faisant la part belle aux crevettes et au saumon fumé dans leurs assiettes. Cette tradition ne coule pourtant pas de source : ces deux espèces figurent en tête des poissons les plus importés par l'Union européenne, devant le thon et le cabillaud. Au total, plus d'un poisson ou crustacé sur deux consommé en Europe est importé, principalement en provenance de la Chine ou de la Norvège. Les Européens ne produisent pas suffisamment pour subvenir à leurs besoins. Mais comment produire plus lorsque l'Union européenne demande aux pêcheurs de pêcher mieux, mais moins, et réduit comme peau de chagrin les soutiens au secteur ?

L'Union européenne et la réponse aquacole

C'est la Commission européenne elle-même qui a fourni la réponse, en mettant depuis plusieurs années les bouchées doubles sur l'aquaculture [i.e. l'élevage d'espèces marines, d'eau douce ainsi que de diverses sortes d'algues par différentes méthodes]- annonçant dès 2009 sa volonté de «donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne». Figurant parmi les secteurs alimentaires qui connaissent la croissance la plus rapide dans le monde, l'aquaculture apparait en effet comme incontournable à ce stade puisque les chiffres montrent que la production sauvage ne suffira pas à elle seule à combler une demande en constante augmentation.

Une stratégie européenne la plus complète possible

Et dans le domaine, la stratégie européenne se veut la plus complète possible. En amont de la chaine de valeur, l'Union européenne soutient la recherche et le développement technologique, à travers ses instruments financiers, pour faire de l'aquaculture un secteur hautement performant, plus efficace, plus intégré, plus durable et donc moins énergivore ou consommateur en eau. En aval, c'est le FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) qui vient directement apporter des aides financières aux aquaculteurs européens, comme l'encadre la nouvelle politique commune de la pêche, en vigueur depuis le 1er janvier 2014. Lors de son audition face aux députés européens, le nouveau Commissaire européen en charge de la pêche, Karmenu Vella, a affirmé sa volonté de continuer d'œuvrer à l'exploitation du plein potentiel de l'aquaculture. En parallèle, la Commission européenne s'efforce de desserrer l'étau administratif sur les entreprises du secteur. L'horizon de l'aquaculture européenne semble a priori bien dégagé.

Une carte à jouer pour l'Europe face à l'ogre chinois

Pourtant et malgré tous ces efforts, l'aquaculture européenne ne décolle toujours pas, subissant avec violence - ô surprise ! - la compétitivité chinoise. Aujourd'hui, la Chine produit à elle seule plus de 60% des volumes mondiaux, contre seulement 4% pour l'Union européenne... L'ogre a indéniablement un coup d'avance. La solution ? Promouvoir encore davantage l'excellence européenne. La production aquacole chinoise, pas systématiquement respectueuse de l'environnement et des conditions de travail, n'est pas un modèle durable. La production intensive nuit par ailleurs à la qualité des produits. L'Union européenne a donc une carte majeure à jouer. À la clé, ce sont plus des dizaines de milliers d'emplois dans toutes l'Europe. Aujourd'hui, le secteur compte déjà 85 000 emplois directs et implique plus de 14 000 entreprises au sein de l'UE, pour la plupart des PME.

Aquimer, un acteur incontournable de la production aquacole

Le pôle de compétitivité Aquimer, à Boulogne-sur mer et sa Plate-Forme d'Innovation Nouvelles Vagues travaillent à concrétiser cette excellence européenne. Renforcer la compétitivité de l'aquaculture européenne, tout en s'imposant des normes environnementales élevées, est un objectif du pôle. Et les projets du pôle traduisent directement cet objectif : le projet Vege-Aqua vise par exemple à remplacer des protéines animales par des protéines végétales dans l'alimentation des poissons, favorisant ainsi une aquaculture plus durable. Vega-Aqua est un exemple de projets parmi tant d'autres, menés avec des acteurs européens  (Seafish au Royaume-Uni, Danish Technological Institute au Danemark ou encore Flander's Maritime Cluster en Belgique pour ne citer qu'eux) comme internationaux (Québec, Japon, Maroc, Russie...). Et les nouveaux partenaires sont toujours les bienvenus !

Dans un monde où les protéines de qualité ne sont pas présentes en quantité nécessaire à l'état naturel pour satisfaire une demande exponentielle, l'aquaculture constitue une réponse majeure aux défis alimentaires et environnementaux du XXIe siècle. Le déblocage de fonds de l'Union européenne pour promouvoir la production aquacole va incontestablement dans la bonne direction. L'impulsion politique est là. Aux acteurs du secteur de concrétiser cette volonté.

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Mêmes causes, mêmes effets ?



Un arrêté préfectoral interdit depuis le 16 janvier la vente des huîtres provenant du lac marin. Depuis un an, rien n’aurait-il changé ?

Source : Sud Ouest par Christine Lamaison

Le 16 janvier, un arrêté interdisait notamment, la commercialisation des huîtres provenant du lac d'Hossegor. Encore ! Pourrait-on s'exclamer, comme s'il fallait se résoudre à pareille mesure chaque fois que se conjuguent un épisode de forts abats d'eau et un pic d'épidémie de gastro-entérite. Comme l'an passé, comme l'année d'avant. Mais alors, rien n'aurait bougé, malgré la plainte des ostréiculteurs ? Où en sont les études, les diagnostics promis par le Sivom, gestionnaire du lac, et les services de l'État ?
C'est le 12 janvier que les services sanitaires apprenaient que trois personnes s'étaient plaintes de vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, en lien probable avec la consommation d'huîtres d'Hossegor. Prélèvements d'échantillons du même lot, batteries de tests et d'analyses croisées pour en arriver à la conclusion de la présence de norovirus.

« On se fait insulter »

Jérôme Labéguerie, ostréiculteur sur le lac, ne se console pas du fait que cette contamination n'arrive pas cette année à la période cruciale des fêtes. « On se fait insulter, par téléphone, par mail, sur les réseaux sociaux. On nous traite d'empoisonneurs. On essaie d'expliquer aux gens que cela vient de l'eau, mais c'est dur. J'ai un collègue qui a investi à Arcachon… On a interpellé tout le monde. Mais cela semble stérile. Ce ne sont pas six ostréiculteurs qui vont faire changer les choses. Si, comme on le soupçonne, une des causes est le rejet des stations d'épuration en amont, on sait que cela prend du temps. On nous propose des solutions pour acheminer de l'eau, pour utiliser des forages, mais il faut nous aider pour arriver à une solution pérenne. Pour la santé des gens, pour la qualité de l'eau de ce lac. »

Le comité régional de la conchyliculture et la Sepanso avaient déposé plainte au pénal lors de la précédente crise. Me François Ruffié, leur avocat, a le dossier devant lui. « Nous avions convenu d'un traitement administratif de cette plainte mais, aucun résultat n'étant encore parvenu, il y a eu un soit transmis du parquet de Dax le 7 novembre pour confier une enquête à la gendarmerie. En tout cas, si rien ne bouge d'ici deux à trois mois, nous demanderons l'ouverture d'une information judiciaire avec constitution de partie civile. »

(...)

Études et travaux

(...)

Début février, Jean-Pierre Dufau va réunir professionnels, élus, services de l'État et associations environnementales pour évoquer le dossier du désensablement du lac, qui pourra participer aussi à sa meilleure oxygénation. Une initiative dont se réjouit Xavier Gaudio. « Je trouve que la démarche excellente, car tout le monde sera au même niveau d'information. » Une occasion sans doute d'élargir les débats au problème plus général de la pollution du lac.

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Le 24 Janvier 2015

Mégaferme de saumon bio en Irlande : catastrophe écolo en vue

Illustration extraite du Facebook de Gatheringirelandagainstsalmonfarms, opposant à un projet de ferme salmonicole de 15000 tonnes de saumon bio sur 450 ha dans la baie de Galway (Irlande)


En décembre 2014 a été rediffusé sur RFI un petit reportage sur l’élevage de saumon bio en Irlande, réalisé avec l’aide de l’Union européenne, présentant un certain nombre de lacunes que nous souhaitons combler ici.

Source : Rue89 par Diane Berbain

Saviez-vous, d’abord, que les comparaisons de la côte ouest de l’île d’émeraude avec celle de la Norvège sont nombreuses ? La façade atlantique de ces deux pays est très morcelée par des îles, l’écosystème est unique, les paysages actuels ont été façonnés au cours de la dernière ère glaciaire. On trouve même des fjords en Irlande, et on peut venir de loin pour pêcher le saumon et la truite. Galway, comme Bergen, capitale économique du saumon d’élevage sur la côte ouest norvégienne, est une capitale régionale culturelle très vivante, étudiante, aux portes d’espaces naturels d’exception.

Et aujourd’hui, les Vikings voient le potentiel d’enrichissement dans la baie de Galway, un site Natura 2000, avec l’approbation du gouvernement irlandais. 75% de la production d’élevage dans ce pays est sous le contrôle de la multinationale norvégienne Marine Harvest. Il y a de grandes chances pour que ce saumon vous soit vendu sous le « Label rouge » et la certification « Agriculture biologique ».

Le saumon bio, c’est du bluff

Le label bio est censé rassurer le consommateur averti, lui garantissant d’acheter un produit dont la production a un impact minime sur l’environnement et la santé, dont l’usage de produits chimiques synthétiques est banni, et un bétail nourri avec une alimentation à son tour 100% bio.

Malheureusement, dans le cas du saumon d’élevage bio, cette garantie n’existe pas. Le label bio autorise le confinement en cage d’un prédateur. Il n’empêche pas les inconvénients de l’élevage en cage ouverte, et masque au contraire une myriade d’impacts négatifs sur l’environnement et la santé, autorisant l’usage de produits chimiques pour lutter contre différents parasites et maladies.

Beaucoup d’Irlandais sont contre l’expansion de cette industrie autour de leurs côtes. Ils sont alarmés car le pays a décidé de miser gros sur l’aquaculture, avec le soutien de l’Union européenne. L’Irlande souhaite atteindre des revenus liés à l’industrie des produits de la mer pour une somme d’au moins 1 milliard d’euros, créer 3 000 emplois et faire croître l’aquaculture de 78%, en agrandissant les fermes déjà existantes.
Un projet de ferme monstre

L’installation d’une ferme de saumon bio gérée par Marine Harvest pouvant produire 15 000 tonnes de poisson par an est aussi prévue. Ce serait la plus grosse ferme au monde, installée entre Galway et Inis Oirr et les îles d’Aran.

Avec 456 hectares, cette ferme serait un monstre dans la baie de Galway. Son industrie renommée de fruits de mer pourrait être mise en péril à cause de ces installations. La surcharge en nutriments présente dans les déchets rejetés directement dans la mer pourrait aussi causer la prolifération nocive d’algues, empoisonnant les fruits de mer.

L’Irlande est un pays qui cherche à sortir de la crise, mais est-ce la bonne méthode pour faire renaître le Tigre celtique de ses cendres ?

J’étais à Galway il y a quelques mois pour prendre la température. Et la chanson était la même qu’en Norvège. Comme en Norvège, les Irlandais récoltent les richesses venant de la mer depuis des siècles, et c’est sans doute leur ressource la plus importante.

Comme en Norvège, on y lit la même détresse chez les activistes, on y rencontre des gens inquiets pour l’environnement, des pêcheurs qui ont peur pour leurs souches de poissons sauvages. Comme en Norvège, le gouvernement se soumet à la volonté des multinationales.

Comme en Norvège, l’industrie salmonicole fait pression pour augmenter la production, aux dépens des risques que cela implique pour la santé publique et l’environnement.

Comme en Norvège, le saumon sauvage, qui fraie dans les rivières, devra, pour aller en mer, nager dans des eaux remplies de saumon d’élevage, des eaux infestées par le pou du saumon.

Problème environnemental et démocratique

Suite : Rue89 par Diane Berbain
 
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L'impact économique et écologique à long terme d'une aquaculture durable de grande ampleur

The long-term economic and ecologic impact of larger sustainable aquaculture

Une publication du Parlement européen

L'UE reconnaît l'aquaculture comme une contribution importante au panier alimentaire de l'UE et cette étude permet de mieux comprendre les implications économiques et écologiques de l'augmentation de l'aquaculture de l'UE.

La production actuelle, classés par technologie et par secteur, est transposée dans les prévisions à l'horizon 2030 qui identifie les principales technologies du futur, les tendances et les défis sectoriels. Une matrice d'évaluation de l'impact écologique est utilisé pour comparer les systèmes de production.

Les besoins alimentaires sont présentés, avec des observations sur la façon dont ceux-ci pourraient avoir un impact sur la pêche de l'UE. Soutien et considérations d'intérêt public sont discutées. Source : Zones Conchylicoles

Cliquer Ici pour télécharger le document (en anglais) publié par le Parlement européen "The long-term economic and ecologic impact of larger sustainable aquaculture"

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Le 23 Janvier 2015

Les bénéfices du poisson gras pas prouvés scientifiquement

Élise Lucet recevait le docteur Dominique Dupagne pour parler des effets du poisson gras sur la santé.



Source : France 2

Le saumon est le poisson le plus consommé en France. Il fait partie de ce que l'on appelle les poissons gras. Ces poissons sont-ils vraiment bons pour la santé ? "Si on fait la synthèse de toutes les études disponibles, il n'y a pas d'évidences majeures pour une protection du coeur ou des artères par la consommation de poissons gras ou d'huile de poisson", rapporte le docteur Dominique Dupagne.

Poissons gras ou viandes blanches ?

"On se tourne toujours vers les médecins pour savoir ce qu'il faut manger, mais on n’a pas réponse à tout. Je viens de vous montrer que l'on avait assez peu de preuves du caractère bénéfique du poisson, donc la réponse est toujours la même : mangez ce qui vous fait envie, en variant les menus et sans excès bien sûr. C'est le seul message scientifique que l'on peut sortir de tout ça", conclut le docteur Dominique Depagne, sur le plateau de France 2.

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Le 22 Janvier 2015

Recensement de la conchyliculture 2012 

Chute de l’huître en Bretagne-Sud, progression de la moule en Bretagne-Nord


Conchyliculture. 624 entreprises bretonnes et 4 000 emplois

Source : Draaf Bretagne 

Selon les données 2012 de l'Agreste Bretagne, la conchyliculture bretonne représente 624 entreprises qui emploient 4 000 salariés. En 12 ans, la production a baissé de 23 % et l'emploi, de 16 %. La production d'huitres creuses est en baisse en Bretagne Sud alors que celle de moules se développe notamment sur la rade de Brest et en Ille-et-Vilaine.

Les 2/3 des sites de production d'huitres creuses sont installés en Bretagne sud. En 12 ans, le nombre d'entreprises installées y a baissé de 20 % contre 9 % en Bretagne nord. Toutefois, le nombre de salariés conchylicoles est plus important en Bretagne nord (2 282 emplois, + 5 % en 12 ans) qu'en Bretagne sud (1752, -33 % en 12 ans).

Cliquer Ici pour télécharger le document publié en décembre 2014

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Charente-Maritime : toujours de fortes mortalités d'huîtres

Et 30% de mortalité sur les huîtres marchandes

Source : Sud Ouest

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Communiqué du CSO (Comité de Survie de l'Ostréiculture)

On va droit à la catastrophe

Souvenez-vous...

Lorsqu’en 2008, Dame Nature a décidé de nous infliger les premières surmortalités de l’histoire de l’huître creuse Crassostrea gigas en France...

Nous allions à la catastrophe par la surproduction qui se profilait à l’horizon des fêtes de fin d’année 2008. Nous nous attendions à vendre à perte nos huîtres tellement le tonnage annoncé était énorme !

“Heureusement” Dame Nature en a décidé autrement et d’une surproduction nous sommes arrivé en 2 ans à une sous production avérée. Alors que la majeure partie d’entre nous c’est empressé d’augmenter, proportionnellement aux pertes, les quantités de collecteurs de naissains, d’autres se sont empressés d’agrandir leurs usines à concentrés de bactéries ou à créer de nouvelles écloseries tellement la demande en naissains nourris aux antibiotiques était forte. Les “sauveurs en naissains résistants” allaient sauver la planète toute entière... Alléluia ! Tout est « open », tout est sous contrôle… sans aucun contrôle !

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Nous sommes de nouveau en surproduction avec des prix qui chutent pour atteindre des niveaux dont on ne sait pas s’ils sont définitifs ou pas...

Quels en sont les causes ?

La multiplication des collecteurs de naissains avec Dame Nature plus ou moins généreuse, selon les sites et les années, comme l’on a toujours connu dans notre métier et pour lequel nous nous sommes toujours accommodés.

La démultiplication du naissain d’écloserie, la surcharge des parcs sans aucun respect d’un quelconque schéma des structures puisque de toute façon les triplos poussent alors à quoi bon se limiter en quantité...

La fragilisation des produits des “4 saisons” qui font toutes les saisons sauf celle pour laquelle elles ont été créées à l’origine à savoir l’été. Toutes ces huitres triploïdes, rendues tellement nombreuses, qu’elles sont vendues majoritairement en dehors de la période estivale...... à tel point qu’elles sont promues par les grands de notre profession comme étant le produit le plus exceptionnel qui soit tant en chair qu’en coquille. Un produit devenu manufacturé comme des boulons... de luxe même si la réussite de ces entreprises reste un exemple, il n’en n’est pas moins décevant que de “trahir” la mémoire de nos ancêtres sans aller très loin (juste 1 génération). Transformer nos huîtres “préhistoriques” salées par un produit manufacturé sucré vous avouerez quand même que c’est dommage. La forme est égale tout le temps, le goût est apprécié certes, le taux de chair est également remarquable mais ne sommes-nous pas aller trop loin ?

Qu’importe me direz vous ! Ca marche il y a la demande les gens sont satisfaits du produit...

Mais attention au tournant !

Nous avons (nous avions) la chance de travailler un produit 100% naturel, non transformé et non transformable, sans doute l’un des derniers produits 100% naturel que le consommateur pouvait trouver sur le marché, un fleuron de l’économie maritime, une certaine fierté ! Aujourd’hui le doute s’installe auprès du consommateur et la crainte de la tromperie existe et les risques d’un détournement d’achat est plus que jamais à craindre.

Alors vous allez me dire que les “antis” écloseries n’avaient qu’à fermer leur gueule au lieu de crier sur tous les toits que la triplo elle est comme ci et la naturelle elle est comme ça... Suite du communiqué du CSO

Cliquez Ici pour télécharger directement le communiqué du Comité de Survie de l’Ostréiculture

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Bassin d'Arcachon : qu'est-ce qu'une huître triploïde ?

Ce dimanche vous allez peut-être manger des huîtres triploïdes. Ces coquillages, conçus en laboratoire, ont l'avantage de ne pas être laiteux et de grandir plus vite que les huîtres naturelles. Mais pour certains puristes les triploïdes n'ont rien a faire dans nos assiettes car elles s'apparenteraient à des OGM. Des ostréiculteurs "traditionnels" ont saisi la justice.

Source : France Bleu Gironde par par Stéphane Hiscock

30 % des huîtres commercialisées en France sont des triploïdes 

Le reportage de Stéphane Hiscock à Arcachon

Vous l'avez peut-être remarqué dans vos assiettes : cette année au réveillon les huîtres étaient plus grosses que d'habitude. Il semblerait que les ostréiculteurs aient un peu de mal à contrôler la croissance des coquillages. En cause : l'huître triploïde conçue en laboratoire. Son avantage : elle grandit plus vite que les autres et surtout elle n'est jamais laiteuse.

Des huîtres non laiteuses

Quelque 30 % des huîtres produites en France aujourd'hui sont des triploïdes. Seule différence avec leurs cousines naturelles, elles possèdent un chromosome en plus et sont stériles. Développé depuis 15 ans dans les labos d'IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer), ce coquillage répond clairement à une demande des consommateurs. Été comme hiver nous souhaitons les déguster non laiteuse.

Techniquement ce n'est pas un produit OGM. Les scientifiques n'ont pas touché à son génome mais de nombreux consommateurs aimeraient que ces triploïdes fassent l'objet d'un étiquetage particulier.

Une huître plus fragile selon les ostréiculteurs "traditionnels"

Certains ostréiculteurs refusent toujours d'en commercialiser. Une association de producteurs traditionnels vient d'ailleurs d'assigner IFREMER devant la justice. Pour eux la triploïde représente une menace pour la biodiversité. Ils estiment que cette huître est plus fragile que les autres et que sa croissance est difficilement contrôlable. Pourtant, selon Jean-Pierre Baud responsable conchyliculture à IFREMER, la triploïde ne pourra jamais appauvrir le capital génétique de l'huître naturelle. Et pour cause : elle est stérile.

Sur le Bassin d'Arcachon les ostréiculteurs constatent que l'huître triploïde est plus fragile face aux virus mais qu'elle a rendu un grand service aux producteurs quand le nombre de naissains (bébés huîtres) a dramatiquement baissé il y a quelques années de cela. Pour Olivier Laban, président des ostréiculteurs d'Arcachon, la triploïde a permis de sauver des centaines d'emplois.

"Les plus belles huîtres, celles qui récupèrent des médailles au concours agricoles et que l'on retrouve sur les meilleurs tables de France jusqu'à l'Élysée sont des triploïdes."  – Olivier Laban

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Chiffres clés pêche et aquaculture



Retrouvez les chiffres clés pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture en 2014 : des chiffres sur la flotte, les emplois, les stocks halieutiques, la commercialisation des produits de la mer… et bien d’autres encore.

Source : Medde 

Cliquer Ici pour télécharger directement le document

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Le 21 Janvier 2015

La pisciculture, une production d'avenir ?

Académie d'Agriculture de France

Séance du 04/02/2015 à 15h00

Animateur(s) :
René LÉSEL

Introduction
René LÉSEL

Exposé(s)

Quelles protéines mangerons- nous demain ? Contraintes et impacts globaux de la pisciculture, de la pêche et de l'élevage terrestre tels que vus par l'Analyse du Cycle de Vie
Joël Aubin, INRA Rennes

Poissons herbivores, poissons carnivores : quels choix pour développer la pisciculture et fournir à tous des aliments sains et nutritifs ?
Sadasivam KAUSHIK

Les poissons d'aquaculture: un groupe d'espèces en cours de domestication
Fabrice Teletchea, Université de Nancy

Conclusion
Benoît Fauconneau , INRA, Bordeaux

Cliquez Ici pour en savoir plus 

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Pisciculteurs de père en fils depuis quatre générations

Juline Darreau dirige l'entreprise depuis cinq ans...

Source : La Nouvelle République

Les établissements Couturier auront pêché 150 étangs, d’octobre à février. Une opération pertubée par les énormes dégâts causés par les cormorans.

La pisciculture Couturier est une affaire familiale qui se transmet de père en fils depuis maintenant quatre générations. Julien Darreau a pris la suite de Jean-Pierre, il y a maintenant cinq ans, avec trois salariés et deux travailleurs saisonniers.


Entre octobre à février, l'entreprise gère la pêche de cent cinquante étangs représentant 1.700 ha d'eau, situés principalement en Brenne. La production annuelle s'élève à 300 tonnes de poissons dont la carpe représente la moitié.

Jusqu'à 70 % de pertes

Les conditions climatiques sont propices au bon développement de ce poisson qui fait la réputation de la Brenne pour sa bonne qualité. Une partie de ces produits est transformée sur place, dans deux ateliers, dont Fish Brenne, situé au Blanc. Le reste de la production est vendue en Alsace ou utilisée pour le repeuplement des étangs.

Le nombre de cormorans sur les étangs en Brenne et leur appétit féroce remet en cause les rendements piscicoles, la baisse de la production qui leur incombent est évaluée à 30 %. « La perte atteint 70 % dans certains de nos bassins de stockage, les cormorans sont voraces et gros consommateurs de nourrains (jeunes poissons), explique Julien Darreau. Devant ce constat, nous sommes dans l'impossibilité de repeupler correctement nos plans d'eau. Nous testons depuis deux ans plusieurs méthodes pour éloigner les oiseaux : des ficelles tendues au-dessus des bassins de stockage, des cages flottantes sur les étangs ou bien un système qui émet le cri de l'orque. »

Des moyens qui paraissent bien dérisoires face à la voracité de cet oiseau, devenu le fléau des pisciculteurs de Brenne.

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Réduire, réutiliser et recycler

Vos opinions et vos comportements au quotidien

Nous vous invitons à participer à un bref sondage pour nous aider à comprendre vos opinions sur les déchets, en particulier en ce qui concerne les déchets plastiques et les déchets marins.

On vous posera quelques questions sur vos opinions et comportements du quotidien au sujet des plastiques, des déchets et de solutions telles que « réduire, réutiliser, recycler ». L'enquête ne devrait pas prendre plus de 5-10 minutes Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses aux questions de cette enquête. Nous sommes seulement intéressés par votre opinion.

Cette enquête fait partie du projet MARLISCO (déchets marins dans les mers d'Europe : la conscience sociale et la coresponsabilité) et est dirigée par l'Université de Plymouth au Royaume-Uni. Les réponses et les informations que vous fournissez sont anonymes et confidentielles. Une fois analysées, un compte rendu des conclusions pourra être publié et mettra en lumière les grandes tendances, mais il ne sera pas possible d'identifier les répondants. Un résumé des résultats sera disponible auprès de Bonny Hartley sur demande.

Réduire, réutiliser et recycler : Donnez votre avis !

Contact pour plus d'informations :

Si vous désirez davantage d'informations ou avez des questions au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec:

Dr Bonny Hartley
email bonny.hartley@plymouth.ac.uk

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Le 21 Janvier 2015

Pour surmonter la crise du saumon sur le marché français

Guyader, Meralliance et Delpeyrat créent un label pour le saumon fumé supérieur... sans Labeyrie


Trois fabricants de saumon fumé, Guyader, Meralliance et Delpeyrat s’allient dans une association pour créer l’appellation saumon fumé supérieur. Le leader du secteur, Labeyrie n’en fait pas partie.

Source : Usine Nouvelle Par Adrien Cahuzac 

Même si les trois entreprises s’en défendent, impossible de ne pas voir dans l’alliance de Guyader, Meralliance et Delpeyrat une tentative pour déstabiliser le numéro un français du saumon fumé : Labeyrie. Les trois PME, qui pèsent environ 10 000 tonnes sur les 22 000 tonnes du marché français, viennent de créer l’Association pour la promotion du saumon fumé supérieur, assorti d’un nouveau label.

"Notre démarche répond aux préoccupations de plus en plus forte des consommateurs sur la qualité du saumon, qui a beaucoup été décriée ces derniers temps, a expliqué le 15 janvier, Gilles Charpentier, le PDG de Meralliance. Il nous est apparu primordial de guider le consommateur dans son choix d’un produit de qualité garantie."

Un cahier des charges certifié

Les trois fabricants se sont mis d’accord autour d’un cahier des charges spécifique garantissant l’appellation de "saumon fumé supérieur".  436 points de contrôles viennent valider cette certification. Trois principaux critères sont pris en compte : des élevages contrôlés et certifiés Global Gap, une certification d’origine britannique garantissant des normes de qualité en matière d’alimentation et de sécurité sanitaire, et les poissons doivent être garantis jamais congelés, à aucune des étapes de transformations et de stockage.

"Nous pensons qu’un tranchage en frais permet une meilleure qualité finale du produit", souligne Gilles Charpentier, qui s’appuie sur des études sensorielles auprès de consommateurs. D'autre part, le salage doit être fait au sel sec, sans injection de saumure et les chairs brunes doivent être éliminées. Pour contrôler la bonne exécution de leur cahier des charges, l’association a fait appel à l’organisme certificateur Certipaq et sa marque Visalim. Les produits certifiés se verront ainsi apposés sur leur packaging, le label "Qualité supérieure contrôlée".

Lancement au printemps

Ce label, censé se situer en dessous du label rouge sur le plan qualitatif, ne devrait concerner qu’une faible part des produits vendus en supermarchés. Les volumes sont encore flous pour Guyader et Meralliance qui fabriquent beaucoup pour les marques de distributeurs. "La totalité des saumons à marque Delpeyrat, soit 900 tonnes, porteront ce label qui apparaitra en rayons au printemps", promet de son côté, Fréderic Oriol, le directeur général de Delpeyrat, qui assure que "l’association est ouverte à d’autres marques de saumon si elles souhaitent intégrer la démarche".

Labeyrie a, pour l’heure, décliné le projet. "Nous avons longtemps travaillé sur le sujet au sein du syndicat professionnel des Entreprises du traiteur frais (ETF), sans atteindre le niveau d’exigences que nous souhaitions", explique Alain Charpentier pour justifier la création d’une association séparée du syndicat qui rassemble tous les fabricants. En attendant d’éventuelles nouvelles adhésions, le succès de ce nouveau label dépendra de l’adhésion des distributeurs. Discussions houleuses en perspective...


Le "saumon supérieur", qu’est-ce que c’est ?

Saumon supérieur : la démarche sera en rayon dans le courant du premier semestre 2015.

Source : LSA par Julie Delvallée

Trois entreprises viennent de s’associer pour créer un nouveau segment de marché : le saumon supérieur. Explications de cette nouvelle démarche.

Le saumon supérieur, quels critères ?

Le saumon supérieur correspond à trois points clés : il doit être certifié Global GAP (ensemble de plus de 400 critères environnementaux et salariaux), il promet une chaine rapide entre l’abattage et l’arrivée en rayon, et, dernier point, le produit n’a pas d’injection de saumure, il est salé au sel sec. "Il est en outre sans chair brune et sans raidissage pour le tranchage", détaille Gilles Charpentier, le président de Meralliance.

Quelles garanties pour le consommateur ?
L’ensemble de ces pratiques est contrôlé par un organisme certificateur indépendant, Visalim. En rayon, le logo ci-dessus sera visible sur chaque packaging pour expliquer aux consommateurs ce qu’implique cette nouvelle démarche.

Qui y participe ?
Meralliance, Guyader et Delpeyrat se sont associées pour créer ce nouveau segment de marché. Ils représentent à eux trois près de 10.000 tonnes de saumon fumé sur un marché français qui pèse 22.000 tonnes en rayon. Concrètement, les trois marques auront 100 % de leur offre à marque sous ce logo. Elles sensibilisent aussi les distributeurs, déjà deux marques propres auront bientôt un saumon qualité supérieur.
A noter que le leader à marque, Labeyrie, n’est pas à ce jour engagé dans cette démarche. Il a son propre cahier des charges nommé Certiconfiance.

Quand le verra-t-on en rayon ?
Le logo doit encore être validé avec Visalim, il devrait être en rayon dans le courant du premier semestre 2015.

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Le 20 Janvier 2015

Charente-Maritime : de grandes marées en approche, le littoral sous surveillance

Des marées d’hiver à gros coefficients s’approchent. Le Conseil général a présenté le dispositif en place pour y faire face, hier.

Source : Sud Ouest par Alain Babaud

Des marées hautes à gros coefficients sont attendues sur le littoral charentais-maritime, la semaine prochaine (1), mais également en février et en mars. Avec une pointe à 119 dans l'après-midi du 21 mars, jour de la Sainte-Clémence. Mais c'est la marée du matin, avec une pleine mer annoncée à 5 h 14, qui voit la hauteur d'eau doit être la plus haute de la journée, à 6,80m. Pour peu qu'une tempête d'hiver comme Xynthia, en 2010, passe par là… Et une nouvelle submersion des côtes n'est pas exclue.

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Consultation eau - inondation - milieu marin

Du 19/12/2014 au 18/06/2015

De nouveaux plans de gestion portant sur l’eau, les risques d’inondation et le milieu marin sont en cours d’élaboration. Ils sont soumis à l’avis du public avant leur adoption fin 2015.

Dans chaque bassin hydrographique, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux et son programme de mesures, d’une part, et le plan de gestion des risques d’inondation, d’autre part, fixeront pour 6 ans les objectifs à atteindre et les mesures à mettre en œuvre.

Dans chaque sous-région marine, le programme de mesures du plan d’action pour le milieu marin fixera les actions à mettre en œuvre pour atteindre ou maintenir le bon état écologique des eaux marines à l’horizon 2020.

Nous sommes tous concernés. Donnez votre avis !

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Le 19 Janvier 2015

Sirha de Lyon. Thon rouge et truite fario à l'honneur...

Sans aucune reconnaissance envers les producteurs français, pêcheurs et pisciculteurs !!!

Ce qui n'était pas le cas lors du Bocuse d'or 2011 : Langoustine, lotte et crabe d'Ecosse...

Truite fario et thon rouge seront sous les projecteurs du Bocuse d'Or et du Sirha, le salon mondial de la restauration et de l'hôtellerie qui se tiendra du 24 au 28 janvier 2015 à Lyon...

Illustration : Truite fario (wikipedia). En France, plusieurs espèces de salmonidés d’eau douce sont élevées. La truite fario (Salmo trutta) est la truite autochtone de nos rivières. Elle représente environ 3% du tonnage français, et se destine essentiellement aux marchés du repeuplement et de la pêche de loisir.  

La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) représente plus de 95% du tonnage produit. Cette espèce, originaire d’Amérique du nord s’est imposée depuis des décennies par la maîtrise de son élevage et ses qualités gustatives. Enfin, un certain nombre de pisciculteurs élèvent d’autres espèces de salmonidés, comme le saumon de fontaine (Salvelinus fontinalis) ou l’omble chevalier (Salvelinus alpinus)...

Découpe du thon rouge à la façon japonaise

Découpe du thon rouge de Méditerranée entier (environ 150 Kg) à la façon traditionelle japonaise

Chef Market vous propose un véritable spectacle ludique où seront à la fois expliqués les spécificités du produit et le caractère durable et raisonné de la pêche raisonnée. Un thon rouge entier sera découpé par un spécialiste japonais selon la méthode traditionnelle. C'est une occasion unique d'apprendre tout ce que vous ne saviez pas sur l'espèce et goûter les différentes parties qui composent cet animal fascinant : filet, ventrèche, joues...

Intervenant : Vincent Giroud Directeur Chef Market

Rendez-vous sur le plateau de la Sirha TV (Place des Lumières près de l'entrée principale) pour assister à la démonstration. Pour plus d'informations

Virtuosité, créativité et ouverture sur le monde gastronomique

Le Bocuse d’Or sera une nouvelle fois le lieu où le meilleur de la gastronomie mondiale se rencontre, échange et inspire les tendances de la haute cuisine et révèle des chefs artistes.

Mais ce sera également un challenge de taille à relever pour 24 équipes, la finale du concours réservant toujours plus de surprises aux candidats, qui devront allier créativité et spontanéité  la maitrise de leur art.

Pour l’épreuve viande :
En plus de devoir présenter la Pintade Fermière des Landes Label Rouge entière ou reconstituée, les candidats devront exprimer la culture culinaire de leur région, sur laquelle ils seront notés.

Pour l’épreuve poisson :
La Truite fario devra faire partie d’une préparation contenant au moins 50% de végétal.  Tous les légumes composant la recette devront provenir du « Marché de fruits et légumes » de METRO dont le contenu ne leur sera révélé que la veille du concours, les forçant à faire preuve spontanéité. Ils devront aussi intégrer à leur recette un légume obligatoire qui sera tiré au sort parmi les 4 légumes suivants : Le Céleri branche, le Fenouil, la Butternut et le Poireau

Les candidats seront notés sur la sublimation des légumes dans leur plat, en plus des notes de présentation et de goût

Plus que jamais, l’alliance de l’art et de la technique sera indispensable pour accrocher un podium au Bocuse.

Pour plus d'informations : Bocuse d'Or

La truite fario d’origine française au menu de l’épreuve poisson du Bocuse d’Or

Vedette des eaux vives, froides et bien oxygénées, la truite fario d’origine française sera au menu de l’épreuve Poisson du prochain Bocuse d’Or. Le produit vient d’être dévoilé aux équipes sélectionnées pour la finale, qui ont désormais moins de deux mois seulement pour imaginer leur recette, et faire preuve de réactivité et de spontanéité. Pour sublimer la chair blanche du poisson, la préparation chaude qui l’accompagnera devra contenir au moins 50 % de végétal. Les équipes feront leur marché la veille du premier jour du concours parmi une sélection de fruits et légumes. Un choix crucial qui pèsera dans la notation du jury dégustation, d’autant que les équipes devront relever un défi supplémentaire : un légume mystère, dévoilé la veille de l’épreuve, devra obligatoirement figurer dans la recette.

Les règles à respecter :
• La préparation devra comporter un ou plusieurs accompagnements (au choix du candidat).
• Les produits imposés devront être identifiables visuellement et/ou gustativement.
• Chaque élément de l’assiette devra être comestible.
• Tous les légumes de la préparation devront provenir du « Marché de fruits et légumes» mis en place par l’organisation. Le candidat n’aura pas la possibilité de revenir sur le marché une fois ses produits choisis et enregistrés par les huissiers. Source : Zepros

Le RNM au SIRHA, rendez-vous mondial de la restauration et de l'hôtellerie en janvier 2015

Le Réseau des Nouvelles des Marché, piloté par FranceAgriMer, sera présent au Salon International de la Restauration, de l'Hôtellerie et de d'Alimentation (SIRHA) qui se tiendra du 24 au 28 janvier 2015 à Lyon, pour y présenter son nouveau « Panier Restauration Collective ».

Un "Panier Restauration Collective" adapté aux professionnels de l’agroalimentaire et de la restauration hors foyer

Source : FranceAgriMer

Service public créé en 1953 et rattaché depuis 2009 à FranceAgriMer, le RNM recueille en temps réel, des informations sur les prix et la conjoncture de 500 produits frais en France: fruits et légumes, fleurs, viandes, œufs, produits laitiers et marée.

Disponibles par mail ou fax, les données de moins de 45 jours sont payantes et gratuites au-delà.

Pour la première fois, le RNM participera au Salon International de la Restauration, de l'Hôtellerie et de d'Alimentation (SIRHA) qui se tiendra du 24 au 28 janvier 2015 à Lyon.
Il présentera aux professionnels son nouveau service, le "Panier Restauration Collective".

Ce panier regroupe toutes les informations de prix susceptibles d'intéresser les acteurs de la restauration à un prix beaucoup plus avantageux que le même service à l'unité.

Il se compose de plusieurs messages par secteur de produit et place de cotation, hebdomadaires ou mensuels.
  • Messages Fruits et légumes de gros : Rungis, Lille, Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg, Toulouse, Avignon
  • Messages Marée de gros - Rungis
  • Messages Viandes de gros - Rungis
  • Messages Produits laitiers et œufs de gros – Moyenne nationale / Rungis
  • Message Bio : fruits et légumes, œufs et lait de gros – Moyenne nationale
  • Message Produits surgelés de gros – Moyenne nationale

Chaque message contient des références de prix HT par produit, au stade grossiste, précisé par espèce, variété, catégorie, calibre, conditionnement et origine ainsi que des variations de prix en pourcentage par rapport à la semaine ou au mois précédent.

Les informations de prix du RNM constituent une référence officielle utilisée par le Groupe d’étude des marchés (GEM) de restauration collective et nutrition du Ministère de l’Économie et des Finances, les organisations professionnelles, les services de l’État et de l’Union européenne.

Les enquêtes de ce réseau sont certifiées sous démarche qualité ISO 9001: 2008 pour observer au mieux la réalité des négociations commerciales sur le terrain entre vendeurs et acheteurs.

Rendez-vous sur le stand n° 2.2F126, pour découvrir ce nouveau service du RNM, au cœur d’un salon d’affaires international innovant, en pleine croissance avec près de 3 000 marques ou exposants et 185 500 visiteurs professionnels en 2013 ( http://www.sirha.com/ ).

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Le 17 janvier 2015

Les mangroves à l’honneur en 2015



Le CNRS et l’IRD ont décidé de dédier aux mangroves l’année 2015 afin de mieux faire connaître le rôle crucial joué par ces écosystèmes pour le bien-être des populations locales et de la planète en général. Petit tour d’horizon des recherches actuellement en cours sur le sujet.

Source : Cnrs par Arby Gharibian

Les mangroves sont des écosystèmes forestiers couvrant près des trois quarts des côtes tropicales, où leur capacité à s’adapter leur permet de prospérer dans des estrans soumis aux variations des courants marins, des flux sédimentaires et de la salinité. Ils assurent des services écosystémiques irremplaçables, limitant l’érosion côtière, séquestrant le carbone et servant de zone tampon face aux cyclones et aux tsunamis. Riches en jeunes crustacés et en alevins qui finissent par migrer dans les eaux côtières voisines, ils constituent, directement ou indirectement, une ressource importante pour les populations locales. Toutefois, leur surface s’est réduite de 30 % au cours des trois dernières décennies, et elle continue de régresser au rythme inquiétant de 1 à 2 % par an, principalement en raison de l’extension des fermes d’élevage de crevettes.

Paradoxalement, peu d’études détaillées ont été consacrées aux mangroves, et l’intérêt croissant qu’elles suscitent depuis quelques années n’est pas parvenu à ralentir le déclin de cet écosystème. Des équipes du CNRS et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont tenté de combler cette lacune en étudiant les mangroves dans une perspective pluridisciplinaire. Elles ont de plus contribué au lancement de l’opération CNRS/IRD 2015 Année de la mangrove afin d’alerter le public sur leur importance tant en France que dans les territoires d’outre-mer, où se situent certaines des forêts les mieux préservées au monde.

Une étonnante capacité de dépollution

Un processus cyclique d’expansion et de retrait

Une biodiversité extrêmement riche

Un piège à carbone efficace

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Landes : les huîtres du lac d'Hossegor interdites à la vente

Ce vendredi, un arrêté préfectoral a entraîné l'interdiction temporaire du ramassage et de la commercialisation des huîtres en provenance du lac marin d'Hossegor...

Source : Sud Ouest

Il précise que "les activités d'élevage peuvent toutefois y être poursuivies sous réserve que les lots de coquillages de cette zone ne soient pas transférés dans une autre".

La raison de cet arrêté : la présence de norovirus détectés lors d'analyses réalisées par le Laboratoire national de référence "microbiologie des coquillages", et les conséquences et dangers qu'ils représentent pour la santé des consommateurs.

Toutes les huîtres pêchées au lac marin d'Hossegor depuis le 4 janvier sont considérées comme "dangereuses".

Le lac marin a déjà connu des interdictions similaires, notamment en janvier 2014, où des problèmes de pollution et des taux élevés de coliformes fécaux avaient été constatés.

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Le 16 Janvier 2015

Economistes atterrés: «Il faut un choc de la demande verte»

Le collectif des Economistes atterrés a présenté, ce 16 janvier, son «Nouveau manifeste»[1] dans lequel il propose une économie alternative à l’austérité, à la précarité, au chômage et à la pauvreté. Un projet de société où l’écologie représente la seule issue possible au néolibéralisme.

[1] Ed. Les liens qui libèrent, parution le 21 janvier 2015

Source : Journal de l'Environnement par Stéphanie Senet 

Plus de 20 plumes se sont rassemblées autour de cet opus vivifiant, représentant la suite logique du premier manifeste publié en novembre 2010. Après avoir tiré les conclusions de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière, ces nouveaux économistes, dont était proche feu Bernard Maris, récidivent en proposant des clés pour une société alternative au néolibéralisme, basée sur la démocratie, l’égalité, la réhabilitation de l’intervention publique, l’initiative des citoyens et l’écologie.

«Force est de constater que non seulement les leçons de la crise de 2008 n’ont pas été tirées, mais en plus l’Europe a poussé encore plus loin les limites de ce modèle qui a échoué en développant sa politique d’austérité, catastrophique pour le chômage et la dette publique», lance Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne et enseignant à l’université Paris I.

Relancer la demande et le plein emploi
Les Economistes atterrés ont identifié plusieurs chantiers dont ils ont présenté les grandes lignes, 5 jours avant la sortie du Nouveau manifeste. L’écologie y occupe une place centrale, puisque «l’aspect social et l’aspect écologique de la crise se renforcent. Les plus pauvres, dans les pays riches et encore plus dans les pays moins développés, sont et seront les plus durement touchés par la dégradation écologique», écrivent-ils.
Conclusion: la relance de l’activité doit se faire en fonction des nouveaux objectifs environnementaux. «Il faut arrêter d’augmenter la compétitivité par de bas salaires. Cela ne fonctionne pas puisque les entreprises ne créent pas plus d’emplois», observe Benjamin Coriat, professeur d’économie à l’université Paris 13 et co-président du Collectif. «Il faut un choc de la demande verte et arrêter la politique de l’offre qui ne marche pas. Il faut au contraire favoriser le plein emploi en développant massivement les trois chantiers urgents que sont la rénovation thermique des bâtiments, le développement des énergies renouvelables et des transports collectifs», poursuit Christophe Ramaux.

Une fiscalité écologique et solidaire
Comment les financer? «Par l’épargne, les banques publiques d’investissement, la mise en place d’une taxe sur les transactions financières et sur les activités nuisibles, qui favorisent la pollution ou la spéculation, par le renforcement de l’imposition des sociétés, par la lutte contre la fraude fiscale qui s’élève à 70 milliards d’euros par an», répond Philippe Légé, maître de conférences en économie à l’Université de Picardie.
Quid des produits financiers verts? Le collectif les écarte, estimant qu’ils ne parviennent pas à répondre aux défis écologiques, comme le montre l’échec du marché européen de quotas d’émissions, avec un prix de la tonne de CO2 devenu imprévisible et ridiculement bas. Au total, le coût de la transition énergétique est évalué à 350 Md€ par an, pendant 10 ans, dans l’Union européenne. «Le coût de l’inaction serait bien plus élevé», rappelle le groupe.

Une intervention publique et des initiatives citoyennes
Les économistes atterrés en sont convaincus. Accompagnée de lois d’objectifs, la fiscalité écologique doit aussi être incitative pour aider les productions non polluantes, privilégiant la durée de vie des produits plutôt que leur obsolescence programmée, ainsi que l’agriculture de proximité, biologique ou agro-écologique au détriment de l’agriculture intensive, grosse consommatrice d’énergie et d’intrants chimiques. «La politique agricole commune, qui représente un tiers du budget total de l’Union européenne doit être revue en fonction de ces nouvelles exigences», affirme le Nouveau manifeste, alors que le verdissement souhaité lors de la dernière réforme de la PAC a passablement échoué. Pour être durable, la transition énergétique doit aussi s’appuyer sur une forte intervention publique, des initiatives de collectivités locales et de citoyens.

Réduire les inégalités par l’éducation et la rénovation urbaine
Intéressante, leur initiative inscrit l’écologie au cœur d’un projet de société global, qui donne également la priorité «à la réduction des inégalités de revenus, qui ont bondi depuis les années 1990 et encore plus depuis 2008», rappelle Anne Eydoux, maître de conférences à l’université Rennes 2. L’économiste n’oublie pas les inégalités sociales, touchant les femmes ou les étrangers, estimant qu’il faut donner davantage de moyens à l’Education nationale et lancer de grandes politiques de rénovation urbaine.

Quel écho dans la société?
Le Nouveau manifeste complète son projet par la promotion des salaires élevés, des contrats à durée indéterminée, de la réduction du temps de travail… «La mise en place des 35 heures a permis de créer en France de 300.000 à 500.000 emplois», rappelle le nouvel opus. Et pour ne pas perdre le fil de la reconquête de ce bien-être social et environnemental, un nouvel indicateur doit compenser les manques du PIB, en intégrant la production non marchande des administrations et le respect des équilibres sociaux et écologiques. Seront-ils entendus? Au regard du succès inattendu de leur premier manifeste, vendu à près de 100.000 exemplaires, de bonnes surprises sont possibles. «Nous ne sommes ni conseillers du prince ni un groupe de lobbying mais une simple association citoyenne», répond le collectif, qui se refuse à tout pronostic. 

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Suite de la revue de presse : Année 2014

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