News de la pêche dans le monde (6) : Afrique, Asie, Amérique et Océanie


News de la pêche dans le monde  : Afrique, Asie, Amérique et Océanie 

Décembre 2014

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Suite de la revue de presse : Janvier 2015

Le 29 Décembre 2014

Pour plus d'explications dans Geo : Chasse à la baleine : état des lieux

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Le 22 Décembre 2014

Très large mobilisation des marins pêcheurs dans la ville de Laâyoune (Sud du Maroc)

Dans le port de Laâyoune se sont rassemblés à 19h30 du samedi 20 décembre 2014 des centaines de marins pêcheurs à l’appel du syndicat national des Marins Pêcheurs de la Pêche Côtière et Hauturière au Maroc (SNMPPH) pour réclamer leurs revendications pour lesquelles ils se battent depuis 2 ans et restées sans suite à ce jour :

1- la liberté syndicale ;

2- leurs cahiers de revendications au niveau régional et national déposés au niveau du gouvernement et au niveau local mais restées sans réponse à ce jour.

Source : Cadtm - 22 décembre par Le Syndicat National des Marins Pêcheurs de la Pêche Côtière et Hauturière au Maroc (SNMPPH)

Les revendications au niveau local sont :

1- le respect des horaires de travail

2- arrêt des sorties en cas de mauvais temps et intempéries, à l’origine des nombreux accidents et décès des marins pêcheurs en cas de mauvais temps

3- revendication d’un tableau dans le port indiquant la météo, les intempéries, etc. pour prévenir les marins en cas de tempête

4- contrôle de la pesée et déclaration dans la transparence de la quantité de poisson mis sur le marché pour limiter le marché noir

5- réglementation et solution au problème des quais à l’origine des accidents de bateaux qui ne trouvent pas où décharger.


Mais dès le début du rassemblement, deux membres du bureau du Syndicat National des Marins Pêcheurs de la Pêche Côtière et Hauturière au Maroc Aberghaz Mohamed et Azafad Rachid, ainsi que deux autres marins, Imihi et Ali Bou Baker, ont été violement arrêtés par les forces de police.

Aussitôt une manifestation de milliers de marins s’est organisée dans le port de Laâyoune pour exiger leurs libérations et appuyer les revendications.

Sous la pression des marins pêcheurs et face à leur détermination, à 21h30 Aberghaz Mohamed et ses camarades ont été relâches, acclamés par de milliers de marins dans le port de Laâyoune.

Notre devoir est d’élargir la solidarité pour appuyer la détermination et l’unité des marins pêcheurs qui luttent pour leurs revendications et contre la répression de leur mobilisation.

Pour Rappel : mobilisation des marins pêcheurs d’une grande ampleur le 11 novembre 2014 dans le port de Tan-Tan (Sud du Maroc)

Le mardi 11 novembre 2014, des centaines de marins se sont rassemblés dès 16 h dans le port de Tan-Tan suite aux tentatives de la délégation maritime de faire appliquer et d’imposer les nouveaux règlements du plan HALIEUTIS (Plan lancé par l’Etat marocain en 2009 pour dynamiser l’investissement du grand capital local et étranger dans le secteur halieutique au détriment des dizaines de milliers de marins pêcheurs).

C’est alors que les forces de répression sont intervenus et ont arrêté Aberghaz Mohamed et Mustafa Agouram membres du bureau du syndicat national des Marins Pêcheurs de la Pêche Côtière et Hauturière au Maroc (SNMPPH). Une large manifestation de solidarité s’est organisée dans le port de Tan-Tan :

Après une heure trente de protestation et face à la combativité et de la détermination de leurs camarades marins pêcheurs, les deux militants ont été relâches.

Solidarité large avec les luttes des marins pêcheurs.

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A voir : Reportage photographique sur la pêche côtière en Chine


Cliquer Ici pour découvrir le travail des pêcheurs côtiers en Chine

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Le 15 décembre 2014

Anchois du Pérou. La plus grande pêcherie au monde aux abois !

Illustration extraite de l'article d'Andina : Fishing, agriculture and livestock most threatened by climate change in Peru

Au Pérou, la disparition des anchois déroute les scientifiques

Un vent d’inquiétude souffle sur les milliers de bateaux de pêche qui peuplent le littoral péruvien.

Source : Le Monde 

Premier producteur de farine de poisson au monde, le Pérou n’a pas encore autorisé de seconde saison de pêche d’anchois, matière première pour cette farine destinée à l’aquaculture et à l’aviculture. « Il n’y a pas assez d’anchois dans les eaux péruviennes en ce moment », a reconnu le ministre de la production, Piero Ghezzi, en novembre. La biomasse des anchois, généralement évaluée à 10 millions de tonnes, a chuté à 1,45 million, selon l’Institut de la mer du Pérou (Imarpe), qui recommande, dans son dernier rapport publié vendredi 5 décembre, que le gouvernement interdise la pêche à l’anchois « jusqu’à ce que la reconstitution des stocks soit prouvée ». Un coup dur pour le secteur, qui emploie 121 000 personnes et constitue la principale activité d’une bonne partie du littoral.

Au-delà de la surpêche et de la pêche illégale, la disparition de ces poissons est surtout due, selon l’Imarpe, à « la hausse de l’activité des ondes de Kelvin qui propagent de la chaleur depuis le Pacifique équatorial jusqu’aux côtes sud-américaines ». « Ces ondes altèrent la disponibilité des nutriments pour le phytoplancton qui a une plus faible productivité et ne nourrit plus les poissons », explique le biologiste Dimitri Gutierrez de l’Imarpe.

Des scientifiques prévoient un effondrement des captures d'anchois du Pérou au cours du XXIe siècle

Graphique extrait de l'étude présentée lors du Cop 20 Lima : "The Economics of Climate Change in Peru," 

Acidification des océans

En général, le réchauffement des eaux, qui fait fuir les anchois amateurs d’eau froide, est associé au phénomène climatique El Niño, qui touche régulièrement le Pérou. Mais c... Suite : Le Monde 

Les chiffres de la pêche péruvienne

 Graphique extrait de l'étude présentée lors du Cop 20 Lima : "The Economics of Climate Change in Peru,"

Quelques chiffres selon Le Monde
* 6 % de la part mondiale de captures de poissons

* Le Pérou était le quatrième plus gros pays pêcheur en 2012.

* 30 % de production mondiale de farine de poisson

* Ce secteur a rapporté au Pérou 1,4 milliard d’euros en 2012 à l’exportation. La tonne de farine de poisson a atteint 1 900 euros en novembre, conséquence du manque d’anchois dans l’océan.

* 121 000 emplois directs issus de la pêche


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Huguette Bello prend la défense de la pêche réunionnaise



Source : LINFO.RE – créé le 15.12.2014
           
Les pêcheurs réunionnais demandent de l’aide. Des subventions pour faire face à une concurrence toujours plus forte des bateaux Thaïlandais ou Sri Lankais. La députée Huguette Bello est allée à leur rencontre ce matin.

Face à la détresse des pêcheurs réunionnais qui doivent faire face à une forte concurrence des bateaux de pêche Thaïlandais ou Sri Lankais, Huguette Bello est allée sur le terrain ce lundi matin. La députée a donc rencontré les professionnels de la pêche qui ont pu faire part de leurs difficultés au quotidien.

Face aux géants de la pêche et aux bateaux-usines venus d’Europe ou des "navires poubelles venus de l’étranger", les pêcheurs réunionnais ne parviennent pas à faire face. "On a du mal à lutter contre des concurrents qui ont des bateaux poubelles qui ne respectent pas les normes européennes (...) et qui coûtent trois fois moins cher à l’achat" explique un professionnel de la pêche.

Deuxième territoire maritime mondial grâce aux territoires d’Outre-mer, la France ne profite pas pleinement de ses ressources. Les pêcheurs sont soumis aux restrictions européennes. "L’hémisphère Nord a sans doute besoin de ces règles mais pour nous, ces règles contraignantes ne valent pas car nous avons un océan poissonneux" explique la députée Huguette Bello.

L’Union Européenne néglige depuis un an les pêcheurs car les subventions qui permettent d’assurer le financement du renouvellement de la flotte peinent toujours à être versées. "La pêche réunionnaise dans son ensemble reste sans instruments financiers depuis quinze mois" affirme un professionnel.

Sur l’île, le secteur de la pêche représente 920 emplois et il affiche un important potentiel de croissance. Et c’est pour cela que la députée Huguette Bello souhaite qu’un "lycée des métiers de la mer" soit mis en place sur l’île afin de former les futurs pêcheurs.

La deputée compte faire passer le message des pêcheurs réunionnais à l’Assemblée Nationale. Elle insistera donc sur l’importance de la création d’une école des Métiers de la mer sur le département.

Le défi de la filière de la pêche réunionnaise pour les prochaines années est clair : limiter l’importation de poissons congelés et favoriser la pêche locale.

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Le 13 Décembre 2014

L'évolution du trafic maritime mondial révélée par satellite



Cette carte n'est pas extraite de l'étude de Jean Tournadre, mais d'un dossier cartographique de Vox

Le trafic maritime a connu une croissance sans précédent depuis le début des années 1990. C'est la principale conclusion d'une étude publiée par l’Ifremer dans le journal Geophysical Research Letters, reposant sur l’analyse de 20 ans de données satellite. L'océan Indien connaît l’augmentation la plus marquée, avec une hausse du trafic de l'ordre de 300% en 20 ans.

Source : Ifremer

« Le trafic maritime est la cause principale de pollution atmosphérique en océan ouvert. Ainsi sur la route Sri Lanka-Sumatra-Chine, une des plus fréquentée au monde, la concentration atmosphérique en NO2 mesurée par satellite a augmenté de 50% entre 1997 et 2010. En pleine mer, les bateaux constituent le vecteur majeur de pression anthropique sur le milieu, que ce soit en terme de pollution atmosphérique et sonore (important pour les mammifères marins notamment), ou d'impact sur les écosystèmes. Il est donc primordial de pouvoir quantifier aussi précisément que possible l'évolution du trafic. Notre étude est la première qui présente un état des lieux mondial de la navigation maritime sur une longue période » explique l’auteur de la publication, Jean Tournadre, chercheur au Laboratoire d’Océanographie Spatiale du centre Ifremer Bretagne à Brest.

Ce niveau d'analyse a été rendu possible grâce à l’altimétrie satellite, technique radar habituellement utilisée pour mesurer par satellite le niveau de la mer, les courants océaniques et la topographie du fond de l’océan. « Pour étudier les icebergs, nous utilisons déjà une méthode similaire de traitement des données de missions altimètriques passées et présentes. Nous avons réalisé que nous pouvions aussi utiliser ces données altimètre pour analyser l'évolution du trafic des navires et donc de la pression anthropique sur l'océan, » souligne Jean Tournadre.

Une hausse du trafic qui s’accélère Sur la période 1992-2012, l’analyse des données de 7 satellites montre une forte augmentation du trafic maritime: « La densité de bateaux, c'est-à dire leur présence en mer, a pratiquement quadruplé. La pression s’est particulièrement accrue dans l’océan Indien, notamment dans le golfe du Bengale et la mer d’Arabie et dans les mers de Chine » constate le chercheur.

Dans les autres bassins, en particulier l’Atlantique nord, le Pacifique nord et la Méditerranée, la hausse est certes moins forte mais reste comprise entre 100% et 200%. Toutes les routes maritimes (même celle des bateaux de croisière entre l'Europe et les Caraïbes) connaissent une croissance significative. Seule exception le large de la Somalie, où la piraterie a pratiquement stoppé le trafic depuis 2006. « Les données satellites permettent une analyse fine de l'évolution de la densité de bateaux. Ces données illustrent également le changement du rythme de croissance de l'ordre de 6 % entre 1992 et 2002, jusqu'à 8% à 10% par an entre 2002 et 2012, ainsi que la quasi stagnation durant la crise économique de 2008-2009 », remarque Jean Tournadre.

Agroalimentaire. Des allers-retours en Chine pour Saint-Jacques ou boyaux



Des boyaux de porc français expédiés au bout du monde pour y être découpés, puis qui reviennent chez nos charcutiers. Des coquilles Saint-Jacques qui font le même trajet pour un simple lavage. Fou ? Explications.

Source : Ouest France par Patrice Moyon 

Les arrière-cuisines de la mondialisation réservent d'étonnantes surprises. Exemple avec ces porcs élevés et abattus en Europe, mais dont les intestins sont expédiés à l'autre bout du monde par bateaux. Préparés et calibrés dans des usines chinoises, ils reprennent la mer, quelques semaines plus tard, pour « habiller » chipolatas et andouillettes françaises.

« Les Chinois font ce que nous ne sommes plus capables de faire pour des raisons de coût de main-d'oeuvre », explique l'un des rares industriels qui a accepté de s'exprimer sur le sujet. Mais ce n'est pas la seule explication. « Sur certains métiers, comme celui-ci qui exige de la minutie, le travail n'est pas automatisable et cela peut rebuter. Je ne suis pas sûr qu'on pourrait aujourd'hui recruter. »

Plus récemment, le cas de Celtarmor a fait beaucoup de bruit dans les médias et sur Internet. Certaines de ses coquilles Saint-Jacques pêchées en Bretagne sont décortiquées puis envoyées en Chine pour être lavées avant de revenir pour être garnies dans des plats cuisinés. Le directeur de l'entreprise a, depuis, nuancé l'information, précisant que cela relevait de l'exceptionnel.


Assiste-t-on à un vaste mouvement de sous-traitance, voire de délocalisation de l'industrie agroalimentaire ? À FranceAgrimer, l'organisme qui collecte l'ensemble des données françaises, on dit avoir peu d'informations. Dans le secteur des produits de la mer, c'est en tout cas déjà une réalité. Des poissons congelés sont débarqués de bateaux européens dans les ports chinois. Préparés en filets, ils sont ensuite vendus à des centrales d'achat. Ou livrés à des spécialistes des plats cuisinés européens pour leurs préparations.

Coût dérisoire du transport

(...)

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12 Décembre 2014

Pollution des océans : une première estimation globale des plastiques flottants



Publiée dans le journal PLoS ONE le 10 décembre, une étude coordonnée par l'institut 5 Gyres à laquelle l'Ifremer est associée, révèle que l'ensemble de la pollution de la surface des océans est évaluée à 5,25 mille milliards de particules, soit 269 000 tonnes de plastique. Cette étude, la plus complète à ce jour, compile les résultats de 6 ans de travaux et prélèvements effectués sur une distance parcourue de 50 000 milles nautiques. Grâce à cette première estimation globale de la pollution par les plastiques flottants, l'équipe internationale impliquée dans le projet a pu conclure que les plastiques et microplastiques sont présents sur l'ensemble de l'océan mondial.

Source : Ifremer

Initiée par le Docteur M. Erikssen de l'institut 5 Gyres et associant des équipes de 6 pays, dont la France à travers la participation de l'Ifremer, cette étude avait pour objectif de disposer de données sur l'ensemble de l'océan mondial afin d'évaluer l'importance de la pollution par les plastiques et les risques associés.

Les chercheurs ont assemblé, modélisé et analysé les données issues de 24 campagnes océanographiques réalisées ces 6 dernières années. Ils ont utilisé des filets de surface pour l'étude des microplastiques et l'observation visuelle pour les plastiques de plus grande taille.

D'après leurs résultats, toutes les zones océaniques, y compris les plus éloignées, sont touchées. Si les densités de plastiques dans les zones de convergence ou gyres océaniques1 sont plus faibles qu'attendues ou décrites précédemment, les zones côtières, notamment la Méditerranée, sont très affectées.

Les chercheurs en concluent que les zones de convergence océaniques ne sont pas des zones d'accumulation permanentes mais des lieux de transfert, de transformation et de redistribution des plastiques flottants en raison des phénomènes de dégradation par divers mécanismes et des mouvements des eaux.

Martine Thiel, co-auteur des travaux, précise : "on aurait pu s'attendre à des quantités plus importante de particules de petites tailles mais de manière surprenante, l'étude montre qu'elles représentent 90 % du nombre total des plastiques flottants mais seulement 10 % du poids total, c'est 100 fois moins qu'attendu.".

Markus Erikssen indique que "malheureusement, avec une répartition mondiale, les effets de ces particules touchent tous les écosystèmes océaniques, y compris les organismes marins notamment les filtreurs, le zooplancton et les organismes vivants dans les sédiments. Ils peuvent également concentrer les polluants organiques et altérer le fonctionnement des chaînes alimentaires".

Francois Galgani de l'Ifremer, co-auteur des travaux, précise que "ces plastiques flottants peuvent favoriser un transport d'organismes marins sur des longues distances avec des conséquences très mal connues à l'heure actuelle".

L'institut 5 Gyres dont les actions sont basées sur des travaux de recherche, encourage l'industrie à maîtriser l'ensemble du cycle de leurs produits. En lien avec des agences gouvernementales, des associations et les compagnies responsables, 5 Gyres veut favoriser les polymères biodégradables. " Il paraît essentiel de favoriser l'utilisation de produits innovants pour le remplacement des objets à usage unique. La bonne nouvelle est que l'arrêt des apports permettrait une dégradation dans le temps des plastiques présents et la diminution du problème. Il est temps de traiter ce problème à la source afin d'entrer dans une démarche de restauration et de responsabilité " précise Marcus Erikssen.

1. Les gyres océaniques sont de gigantesques tourbillons d'eau océanique de surface formés par les courants marins.

Pour en savoir plus sur 5 Gyres Institute

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Productivité des pêcheries dans le monde


World fisheries yield

Commercial fishing is an interesting modern link back to certain key aspects of the pre-agricultural economic paradigm. Nobody owns the ocean and nobody owns the fish it contains. Unfortunately, when you combine this traditional approach to property rights with state-of-the-art technology, you get a tragedy of the commons — everyone grabs as much fish as they can, and the long-term productivity of the fishery declines. This UN Environmental Program map of global fishing yields shows that we are pulling an awful lot of fish out of most coastal waters. At the same time, the average depth is falling as the most promising fisheries fall prey to overfishing. The good news is that policy solutions are available and, where implemented — as in many US fisheries — they are working.

Carte extraite du document de Vox : 38 maps that explain the global economy by Matthew Yglesias on August 26, 2014

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Quand les pêches artisanales font de la résistance



Maison de la Mer - CCSTI Lorient

Le lundi 24 novembre 2014, conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer".

Cette présentation, qui s’appuie sur une thèse de doctorat en géographie (soutenue à l’Université de Nantes en 2011), propose un regard critique sur un mouvement international de résistance propre au secteur halieutique.

Appréhendé comme une des composantes constitutives de la mouvance altermondialiste, ce mouvement transnational contestataire de pêcheurs artisans et de travailleurs du poisson (fishworkers) est étudié sous plusieurs aspects :
  • le système d’acteurs en place : il s’agit ici de présenter succinctement une typologie de la multitude d’acteurs qui compose ce mouvement de résistance ;
  • les stratégies mises en œuvre : cette seconde partie s’intéresse aux discours proférés, aux idéologies mobilisées ainsi qu’aux modes d’actions utilisés par les militants ;
  • les dynamiques historiques traversées : autrement dit, les principales étapes qui jalonnent la (courte) existence de cette contestation artisanale halieutique depuis une trentaine d’années.
Nous conclurons cette présentation sur les enjeux actuels, les perspectives et les pistes d’action auxquels est aujourd’hui confrontée cette altermondialisation halieutique…

Par Julien NOEL, géographe, Maitre de Conférences contractuel, Université d'Angers, ESO UMR 6590-CNRS

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Suite de la revue de presse :  Novembre 2014

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