Actualité de la pêche en Europe et France - Décembre 2014



Mois de Décembre 2014


Suite de la revue de presse : Janvier 2015

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Le 30 décembre 2014

La coquille Saint-Jacques, invitée de luxe dans les assiettes du réveillon ?

Cette année, la coquille de Baie de Seine est de qualité mais peu abondante. Le mauvais temps de ces derniers jours n'a rien arrangé. avec les fêtes, les prix ont augmenté de 30%.



Reportage de Jérôme Raguenau, Patrick Mertz et Franck Bodereau
Intervenants:
- Franck Hardy, capitaine du Breizh
- François Leboucher, poissonnier
- Sylvianne Leboucher, poissonnière
Le 2 décembre dernier, Arnaud Manner, directeur de Normandie Fraîcheur Mer, invité de votre édition régionale, déclarait sur notre antenne: "On va retrouver des prix d'il y a déjà quelques années, on risque de s'approcher des 8-9 euros le kilo pour les fêtes de fin d'année". Les prévisions semblent s'avérer justes au regard des cours actuels.

Si la coquille de Baie de Seine est de grande qualité cette année, elle est également peu abondante comme ont pu le constater les pêcheurs dés l'ouverture de la saison. La tempête du weekend dernier n'a fait qu'amplifié ce phénomène: seulement 9 tonnes et 9 tonnes 5 débarquées dimanche et lundi dernier à Port-en-Bessin.

La dernière débarque de l'année 2014 est un peu encourageante: 15 tonnes ce mardi matin. Mais pas de quoi orienter les cours à la baisse (entre 6,50 et 7 euros le kilo). Avec les fêtes, et l'augmentation de la demande, les prix ont augmenté d'environs 30% ces derniers jours.

Quelques exemples de prix dans les poissonneries en Basse-Normandie :
  • entre 10,50 et 11,50 euros à Caen
  • 12,50 euros à Alençon
  • 12,90 à Trouville

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Le 29 Décembre 2014

Saint-Brieuc : Les chalutiers de l’armement Porcher illuminent le port du Légué

Les bateaux de l'armateur Porcher au Légué



Lieu : port du Légué à Saint-Brieuc - Intervenants : Etienne Pincemin, promeneur sous le charme / Antoine Porcher, Armement Porcher - Pierre Giguelay, habitué du Légué - Jean Porcher, patron de l'armement Porcher / Reportage : JM Seigner - F. Leroy

Il y a la trêve des confiseurs, il y a aussi celle des pêcheurs. Beaucoup de bateaux restent au port, surtout ceux qui pratiquent la pêche hauturière. C'est le cas de la flotte de l'armement Porcher. Les 15 bateaux se sont mis à l'abri au port du Légué à Saint-Brieuc. Et ils sont tous illuminés.

Source : France 3 Bretagne Par Thierry Peigné

Depuis quelques jours, ils sont tous là, les 15 chalutiers hauturiers de l'Armement Porcher, alignés fièrement les uns à coté des autres au port du Légué à Saint-Brieuc. Une première qui ne passe pas inaperçue. Dès la tombée de la nuit, ils créent le spectacle, enrubanés de leurs guirlandes lumineuses pour les fêtes de fin d'année. Une image qui participe à la magie de noël.

C'est en effet la première fois que l'armement Jean Porcher regroupe l'ensemble de ses navires hauturiers à Saint-Brieuc pour l'entretien d'hiver. Très sollicités en mer, la mécanique et les parties hydrauliques des bateaux nécessitent une bonne révision.

Leur retour en mer n'est prévu que le 2 janvier. D'ici là, le spectacle de ces 15 navires illuminés ravira encore de nombreux passant sur le port du Légué.

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Le 28 Décembre 2014

Poitiers. Des saint-jacques en direct d'Erquy


La Saint-Jacques en direct d'Erquy

Depuis la fermeture du gisement de Saint-Jacques, de Brest à La Rochelle, c'est dans la baie de Saint-Brieuc et précisément à Erquy qu'il faut la pêcher. C'est ce que fait Christophe Le Marrec, à bord de son coquillier « Le Voltigeur ». Ce jeune pécheur de 31 ans a décidé de vendre sa pêche sans intermédiaire à Poitiers, à plus de 300 km de son port d'attache.

« Mes collègues explique-t-il sont déjà implantés sur différents marchés jusque dans le Maine-et-Loire, c'est pour cette raison que, depuis trois mois, je vends ma pêche des coquillages et des crustacés sur le marché, rue Magenta le vendredi après-midi et le samedi, ici à Notre-Dame. » Quatre jours et demi par semaine, le jeune homme est en mer ou quand le temps le permet en plongée en quête d'ormeaux, bien trop rares encore sur les étals poitevins.

Source : La Nouvelle République par Sylvaine Hausseguy

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A Lorient, pas de réveillon sans poisson

Si traditionnellement la période de Noël correspond à une très forte demande de la part du consommateur, ce sont surtout les conditions météo qui fixent les prix à la criée de Keroman. Heureusement, même en cas de tempête, les poissonniers ont toujours de bons conseils pour vous garantir une bonne table de réveillon.

Source : Keroman

A l’heure où nous publions ces quelques lignes, les poissonniers de Lorient s’apprêtent sans doute à vivre l’une des plus grosses journées de l’année. Ludovic Le Boulicaut, 47 ans, connaît bien la chanson. Fils de poissonnier, installé à son compte « depuis 12 ans », il fera aujourd’hui « journée continue, sans pause déjeuner ». Dans sa boutique installée rue Paul Guieysse, à Lorient, ils seront trois derrière l’étal pour  accueillir le client. Et faire face aux demandes les plus exigeantes en cette veille de Noël. « Les gens attendent en général le dernier moment pour venir chez leur poissonnier, constate-t-il. Il ne faut pas croire que c’est l’euphorie pendant tout le mois de décembre. Les clients observent les prix et préfèrent consommer un peu moins avant les fêtes pour pouvoir s’offrir des produits plus nobles le soir du réveillon ». Du côté du port de pêche de Lorient, la semaine qui précède le 24 décembre est généralement « plutôt calme ». « L’envolée des prix se fait seulement sur les deux ou trois derniers jours », indique François Cuvilly, responsable halieutique de Keroman. Avec une demande toujours très élevée en cette période, le niveau des prix dépend en fait surtout des conditions météos. « Certaines espèces sont plus difficiles à capturer en ce moment, poursuit le responsable. On sait que les bateaux essayent souvent de concentrer leurs captures sur certains produits nobles, comme la lotte, en espérant en tirer le meilleur prix, mais au final, c’est toujours le temps qui fixe le marché ».

Incontournable langoustine

L’an passé, alors que les dépressions se succédaient sur le golfe de Gascogne, François Cuvilly se rappelle avoir vu passer sur le double convoyeur de la criée de Keroman « des grosses langoustines à 50€ le kilo ». Reste que, même à ce tarif là, le crustacé trouve preneur. « Les gens en prennent moins, mais ils en prennent quand même », note Ludovic Le Boulicaut. A Lorient, tempêtes de Noël ou pas, difficile d’imaginer un plateau de fruits de mer sans langoustine. « Ca reste un produit phare », constate le poissonnier. Les autres incontournables des réveillons lorientais se nomment : tourteaux, araignées, lottes, bars, soles et coquilles Saint-Jacques. Du moins quand il y en a… Car l’année 2014 semble bien mal embarquée pour la pecten maximus. « Les volumes sont assez faibles pour l’instant », confirme François Cuvilly. A l’inverse, le bouquet breton parait plutôt abondant sur les étals des poissonniers. « Il faut en profiter », indique Ludovic Le Boulicaut. Autre conseil du professionnel, ne pas hésiter à troquer un bar contre une daurade, ou une lotte contre un lieu jaune. Deux espèces moins onéreuses en période de fête. Et qui se cuisinent « de plusieurs manières » pour vous garantir une excellente table le soir du réveillon. Comme de la saint-Sylvestre !

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27 Décembre 2014

La saison des oursins débute timidement

Les premiers oursins ont fait leur apparition sur les étals à Ajaccio. Mais en ce début de saison, ils se font désirer. Les pêcheurs déplorent de mauvaises conditions météo. Traditionnellement, les Corses les consomment plutôt à partir de janvier.

Le reportage de Marianne Romani et Stephane Agostini :



Intervenants : Vincent Scala, pêcheur professionnel à Ajaccio
Luc Martinez, patron du restaurant "Le bar du marché"
Dominique Pastacaldi, vendeuse d'oursins

Source : France 3 Corse Par Michèle Mignot

La pêche aux oursins est ouverte depuis le 15 décembre dernier. Les premiers oursins ont donc fait leur apparition sur les étals des marchés. Mais une opinion reste tenace chez les consommateurs ajacciens, il faut attendre la neige au dessus des montagnes avant de les consommer.


Consommer les coquillages pendant les mois en "R"
Selon Alain Riva, docteur en biologie la croyance selon laquelle il faut consommer les coquillages pendant les mois en R vient de "notre mémoire collective d’empoisonnements à des périodes où les transports étaient lents et la conservation par le froid inexistante. Dès 1759 un édit royal interdit la pêche, le colportage et la vente des huîtres du 1er avril au 31 octobre, suite à de nombreuses intoxications mortelles à la cour. D’où la légende des mois sans « R » adoptée pour les coquillages.

Dans le langage courant, cette notion des mois en R a été étendue à d’autres espèces, comme l’oursin. En effet, pour des raisons de préservation des stocks mais aussi parce que cet animal se conserve mal hors de l’eau, des périodes de pêche ont été proposées. Ainsi pour l’oursin commun, Paracentrotus lividus, présent sur le littoral méditerranéen, le choix de la période d’interdiction de la pêche correspond plus à une période de repos sexuel et de protection sanitaire des consommateurs plutôt qu’à une période de reproduction."

Pêche en mer calme
Le mauvais temps prévu en ce dernier week-end du mois de décembre ne va pas favoriser la pêche des échinodermes. Les professionnels ne plongent pas en cas de houle. D'autre part, les conditions météorologiques -très douces- ces dernières semaines, n'ont pas été favorables au développement des oursins, ils sont en général "pas très pleins". Cette année la saison commence timidement et cela a des répercutions sur les professionnels et les commerçants.

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Le 24 Décembre 2014

Lancement de "Lyon Fruits de Mer"



Installé à Lyon depuis 2007, élu Meilleur Ouvrier de France en 2011, et président de la Fédération des Poissonniers, Ecaillers et Traiteurs de la Mer en Rhône-Alpes, Cédic Bejaoui innove en cette fin d'année en lançant le premier service de livraison de plateaux de fruits de mer à domicile en zone lyonnaise. Ce service existe déjà en région parisienne mais c'est la première fois qu'un tel service est lancé en province.

Il consiste en la création d'un site : mylyonfruitsdemer.com, qui permet aux particuliers ou aux entreprises, pour des événements privés ou professionnels, de passer commande. Sur le territoire du Grand Lyon, les commandes peuvent être livrées le jour même ou un jour au choix, selon les arrivages, à travers deux plages horaires (11h00-13h00 ou 18h00-21h00), grâce à des camions frigorifiques.

Cédric Bejaoui réfléchit à dupliquer ce système innovant dans d'autres régions de France, à Saint-Tropez pour débuter, grâce à des partenariats passés avec des poissonniers locaux. Source : Info-economique

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Le 19 Décembre 2014

Plus de transparence pour qui ?

L’étiquetage des poissons n’est pas toujours réglementaire


Elles doivent indiquer l’origine et l’espèce. Mais elles se font rares, notamment sur les étals des marchés. Une enquête de l’association de consommateurs CLCV effectuée dans une vingtaine de départements montre que la zone de pêche n’est indiquée que sur 8% des étiquettes, le mode de pêche dans 5% des cas seulement. Pourtant, les consommateurs y sont sensibles.


Après enquête à l’étalage « Etiquetage du poisson : les commerçants sont loin du compte », l’association de consommateurs CLCV s’étonne que le nouvel étiquetage imposé par l’Europe n’est toujours pas appliqué dans les poissonneries...

Plus de transparence sur le poisson frais...

Sans nier le retard à l'allumage dans l'étiquetage des produits de la mer sur les étals, on peut tout de même s'interroger sur le décalage introduit par les nouvelles normes entre le poisson frais et le poisson transformé (conserve, préparation,...). L'association CLCV pourrait plutôt se poser la question pourquoi l’effort en matière de transparence - affichage des engins de pêche et indication plus précise des lieux de pêche -  revient essentiellement aux acteurs de la filière fraiche notamment aux pêcheurs et aux mareyeurs installés dans les ports de l’hexagone, alors que les industriels - importateurs et transformateurs - seront en grande partie épargnés par cette réglementation (voir plus bas, l'étiquette d'une conserve de poisson).

En Espagne, les éleveurs de moule s’insurgent contre ces nouvelles règles européennes qui vont permettre à certains transformateurs de travailler incognito des moules du Chili... Lire dans FIS : New labelling and biotoxin analysis worry mussel industry

Toujours le flou sur le poisson transformé !

En effet, pêcheurs et aquaculteurs européens peuvent s’inquiéter dans ce marché du poisson de plus en plus ouvert sur l'international.


Source : Le marché européen du poisson – Edition 2014


Etiquette du poisson frais




Etiquette de poisson en conserve




Pour plus de renseignements, cliquer Ici pour télécharger le document de la commission européenne (en anglais !) "A pocket guide to the EU’s new fish and aquaculture consumer labels"

Avec cette nouvelle réglementation communautaire, on peut déplorer le décalage introduit entre la filière fraîche et la filière "transformation", de nature à créer des distorsions de concurrence en faveur des produits de la mer d’importation...


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Le 18 Décembre 2014

Pêche intensive : le grand écart de Ségolène Royal


En politique, il faut parfois maîtriser l’art de la contradiction. Dernier exemple en date : deux prises de positions de Ségolène Royal sur le thème de la pêche. En octobre dernier, la ministre de l’Ecologie et du Développement durable se faisait prendre en photo lors d’une remise de prix en compagnie de scientifiques spécialisés dans l’étude des océans. En marge de l’événement, elle s’engageait clairement sur Twitter : “il faut arrêter le chalutage en eau profonde, c’est clair”.

Un mois plus tard, Ségolène Royal posait pour un nouveau cliché. Mais cette fois, la ministre est accompagnée de membres de Blue Fish, une ONG pas vraiment connue pour sa lutte contre la pêche en eaux profondes. Et pour cause, l’Oeil du 20h a rencontré son patron, Olivier Le Nézet, qui se trouve être le représentant des pêcheurs bretons.

Chalutage profond : la France défend la position du Parlement européen

Interrogée à l’Assemblée nationale le 16 décembre, Ségolène Royal a clarifié la position du gouvernement sur le chalutage profond. La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, était interpellée par Jean-Louis Roumegas, député écologiste de l’Hérault : « Comptez-vous défendre l’interdiction du chalutage profond au conseil européen ? » Source : Le Marin

Assemblée Nationale

Pêche en eaux profondes

Mardi 16 décembre 2014 Jean-Louis Roumégas posait une question à Mme Ségolène Royale sur la position de la France au sujet du chalutage profond.


Chalutage profond par Roumegas

TRANSCRIPTION :

M. Jean-Louis Roumegas :

« Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’écologie. La France persiste, et hier encore au sein du Conseil des ministres européens de la pêche, à défendre le maintien de quotas de pêche excédant la capacité de renouvellement, contre les recommandations des scientifiques, contre les propositions de la Commission européenne, contre l’esprit de la Politique commune de la pêche, contre l’intérêt des pêcheurs, dont l’activité est avant tout menacée par l’épuisement des stocks. La même logique de court terme prévaut en matière de chalutage profond, considéré par les scientifiques comme la méthode de pêche la plus destructrice de l’histoire. En contradiction avec ses engagements internationaux, la France s’oppose pourtant à son interdiction.

Il faut rappeler l’absurdité économique et écologique qu’est la pêche en eaux profondes. Les dix chalutiers qui la pratiquent en France peuvent raser la surface de Paris en deux jours, alors qu’ils n’occupent directement que 0,5 % des marins pêcheurs ! Cette absurdité économique et écologique n’échappe pas aux Français, qui sont, selon un sondage, 73 % à souhaiter que la France soutienne la proposition européenne d’interdiction du chalutage profond, reprise par la proposition de loi de notre collègue Laurence Abeille. Vous avez déclaré le 20 octobre dernier, madame la ministre : « il faut arrêter le chalutage profond, c’est clair ».

Quelle est aujourd’hui la position de la France sur ce sujet ? Comptez-vous défendre l’interdiction du chalutage profond au Conseil européen, en accord avec la volonté citoyenne et l’aspiration d’une France que François Hollande décrit comme la « nation de l’excellence environnementale » ? »


Mme Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie :

http://www.sudouest.fr/2014/12/17/poitou-charentes-les-resultats-du-sondage-quelle-image-avez-vous-de-votre-region-1770442-1179.php
« Vous soulevez là, monsieur le député, une question en effet extrêmement sensible, sur laquelle les positions me semblent évoluer dans la bonne direction.

Rappelons que le chalutage en eaux profondes désigne la pêche à plus de 800 mètres de profondeur au moyen de filets mesurant entre soixante et cent mètres raclant en quelques jours ce qui a mis des millénaires à apparaître, les écosystèmes marins, les coraux, les rochers, les herbiers sous-marins, en un mot tout ce qui permet aux poissons de se reproduire et de se nourrir et dont dépend l’avenir de la ressource halieutique. Le Parlement européen s’est saisi du sujet et a mis en place une réglementation très stricte du chalutage en eaux profondes. je dis très clairement que la position du gouvernement français est celle du Parlement européen.

J’ai rencontré le 22 novembre dernier à Lorient les pêcheurs bretons. Ceux-ci se sont déclarés prêts, manifestant sur ce sujet une évolution que je salue, à se conformer à la réglementation issue du débat démocratique qui a eu lieu au sein du Parlement européen autour de quatre principes : le gel de l’empreinte, c’est-à-dire l’interdiction d’ouvrir de nouvelles zones de pêche quelle que soit la profondeur ; la création de zones fermées à la pêche en cas de présence avérée d’écosystèmes marins vulnérables, même là où elle est autorisée aujourd’hui ; l’amélioration de la cartographie et de l’évaluation des incidences, dont un bilan est rendu obligatoire – c’est le quatrième principe.

Comme vous le savez, j’ai décidé en outre de rendre publiques les données de l’IFREMER, qui jusqu’à présent ne l’étaient pas, afin de permettre le débat démocratique à ce sujet. N’oublions jamais que la ressource de pêche future dépend de la protection actuelle des fonds marins, lieux d’alimentation et de reproduction des poissons. En appliquant des règles responsables de protection des fonds marins, les pêcheurs… »

Pêche profonde en Nouvelle-Zélande. Le hoki se porte bien... 


Grands fonds. Du hoki de Nouvelle-Zélande considéré comme totalement reconstitué...

Selon le Marine Stewardship Council, le stock occidental de hoki de Nouvelle-Zélande est considéré comme totalement reconstitué, et les deux stocks (occidental et oriental) sont désormais considérés comme respectant les limites de durabilité (supérieurs à BMSY). Depuis sa première certification en 2001, la population des deux stocks de hoki de Nouvelle-Zélande a plus que doublé. D'après : MSC

Hoki de Nouvelle-Zélande et Merlu du Cap, deux poissons capturés au chalut dans les grands fonds, sont écolabellisés Pêche durable MSC....

Grands fonds : Bloom met la pression sur Ségolène Royal

L’annonce, faite ce jeudi 20 novembre, d’une rencontre entre les responsables de la pêche lorientaise et la ministre chargée de l’Écologie, Ségolène Royal, à l’occasion de sa venue à Lorient ce samedi 22 novembre, n’a pas manqué de faire réagir l’association Bloom, opposante la plus virulente à la pêche de grands fonds.

L’association fondée par Claire Nouvian a diffusé sur Twitter un appel à la mobilisation générale de ses soutiens, demandant en particulier aux internautes d’inonder les membres du cabinet de la ministre d’encouragements à résister à la « pression d'un minuscule lobby industriel qui veut faire dérailler un règlement européen pour défendre les pratiques de pêche les plus destructrices de l'histoire ». Source : Le Marin

En 2013, la France a importé plus de 7000 tonnes de Hoki (ou grenadier bleu) - filets congelés


Tableau extrait du document de FranceAgriMer : Commerce extérieur des produits de la pêche et aquaculture 2013 - Données et Bilans - juillet 2014

Un nouveau cap vers la pêche durable: découvrez les derniers résultats du MSC

Le Rapport annuel 2013/14 et le Rapport sur les impacts environnementaux publiés récemment par le Marine Stewardship Council (MSC) mettent en avant les progrès réalisés pour assurer l'avenir des océans et garantir une offre abondante en produits de la mer pour les générations futures.

Source : MSC

Alors que 29% des océans de la planète sont actuellement surexploités [1], ces deux rapports montrent comment les engagements pris par les pêcheurs, les distributeurs et les consommateurs ont des impacts positifs sur la durabilité des écosystèmes marins, des stocks de poissons et des communautés de pêcheurs.

Des centaines d'améliorations réalisées par les pêcheries certifiées

10 % des captures mondiales de poissons sauvages proviennent aujourd’hui de pêcheries engagées dans le programme MSC, un programme scientifique et rigoureux qui permet d’assurer la durabilité des écosystèmes marins. Depuis 1999, plus de 220 pêcheries ont été évaluées indépendamment. Celles qui ont obtenu la certification ont réalisé 575 améliorations pour atteindre les meilleures pratiques. Parmi ces améliorations, citons par exemple des mesures pour réduire les captures accessoires d'espèces en voie de disparition, pour restaurer les habitats et pour  améliorer les connaissances scientifiques sur les écosystèmes marins.

Les pêcheries certifiées MSC se sont également engagées à apporter 600 autres améliorations d’ici 2020.

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Bénéfices environnementaux

Les deux rapports mettent en évidence une série d'améliorations réalisées par les pêcheries certifiées MSC. Voici quelques exemples :

La pêcherie du merlu d’Afrique du Sud qui a apporté des améliorations pour assurer la pérennité économique de son activité et préserver son environnement. Cela inclut des mesures qui ont conduit à une réduction de 90% de la mortalité aviaire, y compris une réduction de 99% des captures accessoires d’albatros, depuis 2009.

https://www.davigel.fr/france/fr/BrandsAndProducts/Brands/Davigel/Pages/1681882.aspx

La légine australe et Antarctique : Plus connue sous le nom de « bar du Chili », la légine australe et antarctique était largement considérée il y a seulement quelques années comme une espèce en danger victime de la surpêche. Les pêcheries de légine ont provoqué un spectaculaire renversement de la situation grâce, entre autres, à la réduction des captures accidentelles d'oiseaux marins (désormais proches de zéro alors qu'elles se comptaient auparavant par dizaines de milliers) ainsi qu'à la présence d'observateurs sur 100% des navires pour garantir la conformité avec les règles de gestion,  éviter les captures illégales et la surpêche.

Le stock occidental de hoki de Nouvelle-Zélande est considéré comme totalement reconstitué, et les deux stocks (occidental et oriental) sont désormais considérés comme respectant les limites de durabilité (supérieurs à BMSY). Depuis sa première certification en 2001, la population des deux stocks de hoki de Nouvelle-Zélande a plus que doublé.

https://www.davigel.fr/france/fr/BrandsAndProducts/Brands/Davigel/Pages/12157132.aspx


La pêcherie de crevette rose d’Oregon a mis en place un suivi annuel afin de pouvoir modéliser son stock et mettre en œuvre des méthodes de gestion qui tiennent compte de la dynamique des populations. Les captures par unité d'effort ont augmenté de près de 130% depuis que le stock a été initialement certifié en 2007.

La «Fiji Tuna Boat Owners Association» a lancé un plan pour réduire les prises accessoires de requins. Cela inclut l'interdiction des techniques de pêche nuisibles aux requins et l'utilisation de petits hameçons circulaires.

Rupert Howes, directeur général du MSC a conclu: «Je tiens à saisir cette occasion pour remercier tous ceux qui ont soutenu le MSC. Nous faisons de grands progrès. Cependant, il y a encore beaucoup à faire si nous voulons assurer un avenir durable pour nos océans et nos communautés de pêcheurs. Pour ce qui est de l'avenir, le MSC s'attachera à créer de la valeur ajoutée pour nos partenaires, les pêcheries du programme et les entreprises de l'industrie qui partagent notre vision. Nous mettrons également au point de nouveaux outils pour permettre une plus grande participation des pêcheries artisanales et des pays en voie de développement, ainsi que pour renforcer la robustesse de nos exigences de traçabilité."

En cours d'évaluation MSC, une autre espèce de la pêche profonde : Empereur ou hoplostète rouge

https://www.davigel.fr/france/fr/BrandsAndProducts/Brands/Davigel/Pages/1681889.aspx


Le dossier RPA : Pêche profonde. Discussion autour du chalutage dans les grands fonds

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Le 17 Décembre 2014

Tac et quotas 2015 : les initiatives des professionnels Français ont le vent en poupe

Le Conseil des Ministres Européens de la pêche sur les Totaux Autorisés de Captures (TAC) et quotas, pour l’année 2015, vient de s’achever sur un compromis que le CNPMEM qualifie de satisfaisant.

Source : CNPM

Les propositions pour des mesures de gestion sur différentes espèces, ainsi que les protocoles scientifiques et programmes portés par les professionnels Français, ont permis de faire bouger les lignes. Cela a permis au Ministre de mieux défendre les intérêts de la pêche française. La Commission Européenne elle-même a reconnu les efforts des pêcheurs français et la solidité de leurs propositions.

Ce travail engagé depuis quelques années, qui a été très intense tout au long de l’année 2014, notamment avec la poursuite des programmes scientifiques sur la raie brunette et la langoustine, entre autres, et les mesures de gestion concernant la sole et l’églefin, a montré l’engagement des pêcheurs français en faveur de la durabilité de leurs pêcheries.

La collaboration pêcheurs/scientifiques, relayée par l’administration française et le gouvernement par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat Alain Vidalies, a joué en termes de méthode sa pleine efficacité.

Restent néanmoins des baisses de quotas de certaines espèces qui ne seront pas sans poser quelques problèmes aux entreprises de pêche concernées.

A l’avenir, la profession propose que la méthode de fixation des Tacs et quotas soit revue afin de tenir compte des objectifs de la nouvelle PCP, relatifs à l’atteinte du rendement maximal durable, au plus tard en 2020. Le choix de quotas pluriannuels sur 3 ou 5 ans, avec un suivi scientifique robuste, serait une solution qui éviterait le stress de la remise des compteurs à zéro chaque année pour les entreprises de pêche. Cette solution assurerait aussi une meilleure visibilité économique aux chefs d’entreprise.

Enfin, le CNPMEM garde un œil attentif sur l’évolution du dossier brulant de la raie brunette, dont la pêche est interdite depuis 2009. L’interdiction avait été levée en 2014 pour la mise en place d’un quota zéro… Les professionnels sont donc suspendus à la décision du Conseil Scientifique Technique et Economique de la Pêche (CSTEP) qui évaluera les mesures de gestion proposées par les pêcheurs Français. Le CSTEP doit rendre son verdict dans le courant du mois de janvier.

Quotas de pêche, un point à Boulogne


Le conseil des ministres européens s’est réuni à Bruxelles de mardi pour déterminer les nouveaux quotas de pêche. Pas de grand changement annoncé pour l’année 2015 et une baisse prévue plutôt modérée. Pourtant à Boulogne-sur-Mer la situation est grave et beaucoup de patrons pêcheurs jettent l’éponge.

Quotas de pêche 2015 : un compromis « équilibré » selon la France

Le conseil des ministres européens chargés de la Pêche est arrivé, dans la soirée du mardi 16 décembre, à un accord sur les Totaux autorisés de capture pour l’année 2015. Un horaire pas trop tardif, par rapport à certaines années qui voyaient les négociations s’éterniser jusque très tard dans la nuit ou au petit matin, mais un accord un peu plus difficile à trouver que l’an dernier.

Source : Le Marin

Ce marchandage de fin d’année était le premier depuis l’adoption de la nouvelle politique commune de la pêche (PCP), qui impose d’arriver, d’ici 2020, à un niveau d’exploitation des stocks qui assure le rendement maximal durable (RMD, MSY en anglais). C’était aussi le premier conseil Tac et quotas pour le nouveau commissaire chargé de la Pêche, le Maltais Karmenu Vella, comme pour le nouveau secrétaire d’État français chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies.

Ce dernier a qualifié, dans un communiqué (ci-dessous), l’accord trouvé par les 28 États-membres (lire ci-dessous le communiqué du conseil, en anglais) « d’équilibré », notamment puisqu’il « permet de garantir l’exploitation durable et responsable des ressources, tout en préservant la durabilité économique du secteur ».
Ainsi, pour le stock le plus emblématique, celui de la sole en Manche-est, le Conseil a limité la baisse à 28 %, au lieu des 60 % proposés par la Commission. Avec 3 438 tonnes au lieu de 4 838, la coupe est sévère (les pêcheurs auraient voulu la limiter à 20 %) mais moins insupportable qu’au départ.

Cet assouplissement n’a cependant été possible qu’à une condition, comme le rappelle le Comité national des pêches maritimes (CNPM) dans un communiqué (ci-dessous). La France est en effet arrivée à Bruxelles avec une série de propositions de mesures de gestion, qui avaient été discutées au sein du CNPM et avec les organisations de producteurs, et qui seront prochainement reprises dans un arrêté.

(...)

Le 16 Décembre 2014

Quotas de pêche pour 2015 adoptés par l'UE

Les ministres européens de la Pêche ont approuvé mardi soir les quantités de pêche autorisées pour 2015. Cet accord a été salué par la Commission comme un premier pas pour reconstituer des stocks durables.

La politique commune de pêche (PCP), réformée en 2013 pour lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques, "a réussi son premier test", s'est réjoui le commissaire européen chargé du dossier, Karmenu Vella. Il est cité dans un communiqué publié à l'issue de deux jours de négociations.

Cliquer Ici pour télécharger le compte-rendu du CE (avec tous les Tac et quotas de pêche adoptés)

Les ministres européens de la Pêche ont approuvé mardi soir les quantités de pêche autorisées pour 2015. Cet accord a été salué par la Commission comme un premier pas pour reconstituer des stocks durables.

La politique commune de pêche (PCP), réformée en 2013 pour lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques, "a réussi son premier test", s'est réjoui le commissaire européen chargé du dossier, Karmenu Vella. Il est cité dans un communiqué publié à l'issue de deux jours de négociations.

Il s'est réjoui que "certains Etats membres aient pris des engagements très précis pour adopter des mesures afin d'alléger la pression sur certains stocks à un niveau déjà critique et pour prendre des mesures additionnelles, y compris une réduction (des prises), si celles qu'ils proposent ne s'avèrent pas satisfaisantes".

Les décisions prises mardi "ouvrent la voie à une nouvelle amélioration de l'état des stocks européens de poisson au bénéfice des pêcheurs", a-t-il insisté.

Lutter contre la surexploitation

La Commission invoque les prescriptions de la PCP réformée pour lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques, affectant 40% des stocks en Atlantique et Mer du Nord. Celle-ci prévoit que les taux de captures (TAC) soient fixés de manière à assurer la pérennité des espèces d'ici 2020, et dès que possible à partir de 2015, tout en tenant compte de l'impact socio-économique.

L'accord a également été salué par les services du ministre français de la Pêche, Alain Vidalies, comme permettant "de garantir l'exploitation durable et responsable des ressources, tout en préservant la durabilité socio-économique du secteur".
Sole et cabillaud

"Sur la sole de Manche Est, stock le plus débattu, la baisse finale est ramenée à 28%" alors que la Commission "proposait initialement une baisse de 60%", a-t-il précisé dans un communiqué. Parmi les autres résultats salués par la France figurent, en Mer Celtique, une baisse du TAC "limitée à 12% pour l'églefin et à 26% pour le cabillaud grâce à l'adoption de mesures de sélectivité renforcées".

Les TAC ont été reconduits pour toutes les zones concernant les raies, et la Commission s'est engagée à faire évaluer une nouvelle méthode de calcul par les scientifiques. En revanche, aucun accord n'a été obtenu pour le bar, et les discussions doivent se poursuivre en 2015. Source : AFP

Quelques heures avant le compromis

Bruxelles : les pêcheurs du littoral n’approuvent pas les quotas négociés ce mardi



Source : La Voix du Nord à Bruxelles : Romain Douchin

Comme chaque année, les ministres de la Pêche de l’union européenne débattent à Bruxelles des quotas de pêche pour l’année prochaine. La sole est l’espèce sensible du moment.

Les ministres de la pêche de l’Union européenne sont réunis depuis lundi matin à Bruxelles pour décider des tacs (1) et quotas de pêche pour la période 2015/2016. Un premier compromis est tombé ce mardi. Il propose un maintien de l’effort de pêche dans le cadre du plan cabillaud. Depuis 2007 la Manche et la mer du Nord sont soumises à un plan de restauration de la ressource de cabillaud. Concrètement, cela contraint les pêcheurs à réduire leur présence en mer et à limiter leurs prises. C’est ce qu’on appelle l’effort de pêche.
La sole, enjeu principal

Une forte attente des pêcheurs concerne la sole. La commission, présidée par un Maltais, Karmenu Vella, propose – 60 % comme base de négociation. Autant dire que les pêcheurs boulonnais, calaisiens et dunkerquois n’entendent pas quitter Bruxelles avec une baisse si drastique. Ce mardi matin, le texte atténue la réduction à -45 %. Les fileyeurs veulent le moins possible....

(...)

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La pêche au bar bientôt sous quotas : les pêcheurs du Sud Bretagne inquiets




Source : Public Sénat par Pauline Dame et Paul Bouffard, envoyés spéciaux à Sainte-Marine (Finistère Sud)

Il est 8h du matin, au large des Glénan, à 11 milles des côtes (20 kilomètres).

Le Belouga, un bateau de 8m, est déjà en pêche. A bord, son capitaine, Gwenael Pennarun traque le bar. Dans sa famille, on est ligneur de père en fils.


Au mois de décembre, les conditions de mer sont rudes mais impossible pour le patron-pêcheur de rater le coche. L’eau se refroidit. Les bars se regroupent en banc et cherchent à manger. Alors ils mordent à l’hameçon. En cette période, Gwenaël réalise son plus gros chiffre d'affaire. Son ami et collègue, Alain, est venu l'épauler.

(Voir également notre reportage photo : « Au large des Glénan, avec Gwenaël, pêcheur de bar »)

200 hameçons

« On est à la palangre. Un kilomètre de ligne et 200 hameçons tout le long », indique le pêcheur en relevant sa première ligne. La palangre, une technique de pêche qui est ancestrale. Aujourd’hui, pour appâter les poissons, les pêcheurs fixent des petits crabes.

Des plombs sont accrochés de chaque côté de la ligne. Elle flotte entre deux eaux et attire le bar en chasse. Aujourd’hui, l’équipage relèvera sept lignes au total.

Une ressource qui se raréfie...

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Le 15 Décembre 2014

Au Guilvinec, on déplore les quotas de pêche



Des pêcheurs déplorent l'instauration des quotas de pêche, actuellement discutés à Bruxelles.

Source : France 2 - JT 20h

Un conseil des ministres européens de la Pêche s'ouvre ce lundi 15 décembre à Bruxelles. L'objectif est de statuer sur les fameux quotas.

D'un côté, il y a ceux qui défendent la préservation des espèces. De l'autre, les pêcheurs ne comprennent pas toujours la logique de ces limitations. Une équipe de France 2 s'est rendue au Guilvinec, l'un des premiers ports de pêche français.

Ici, on s'offusque des quotas imposés. "Quand on a atteint le quota, il faut balancer et remettre du poisson à l'eau, ça ne fait jamais plaisir", s'énerve Nicolas Bernard, le patron du "Bara Dous".

Les quotas ne cessent de diminuer

"Ca peut être très difficile à supporter, car ces décisions conditionnent des chiffres d'affaires, des salaires", lance Soazig Le Gall, directrice de l'armement Bigouden.

Les quotas ne cessent de diminuer. En 2013, les Bateaux de Soazig Le Gall pouvaient pêcher 670 tonnes d'aiglefin. Un chiffre qui est passé à 473 tonnes cette année.

Europe, des pêcheurs normands protestent contre les nouveaux quotas

Ce lundi 15 décembre, des pêcheurs de Manche-est observaient un mouvement de protestation, alors que s'est ouvert pour deux jours à Bruxelles un conseil des ministres européens de la Pêche qui doit statuer en particulier sur les quotas 2015.

Source : Tendance Ouest / Afp

"Depuis ce lundi matin, les bateaux en mer ont coupé leurs balises de contrôle et ne remplissent plus les déclarations de pêche sur lesquelles ils doivent indiquer chaque jour leur lieu de pêche, les espèces et les volumes pêchés", a indiqué à l'AFP Paul Françoise, président du comité départemental des pêches du Calvados.

Selon lui, le mouvement est largement suivi parmi les quelque 5 à 600 équipages composant la flotte de Manche-est. Les pêcheurs des Pays de la Loire (350 bateaux au total) sont également partie prenante du mouvement, ainsi que quelques bateaux bretons, a-t-il précisé.

Les marins-pêcheurs entendent par ce mouvement symbolique affirmer leur refus d'une nouvelle baisse des quotas de pêche en 2015. "Celle-ci pourrait atteindre 60% pour la sole, 20% sur la raie et le cabillaud", a indiqué M. Françoise, également membre du Comité national des pêches.

"On peut accepter des diminutions de quotas, mais pas comme ça. On ne va pas pouvoir tenir économiquement" Paul Françoise

Lors de sa venue aux Assises de l'économie de la mer et du littoral, le 2 décembre à Nantes, le Premier ministre avait tenté de rassurer les pêcheurs, affirmant que la France défendrait à Bruxelles des quotas de pêche pour 2015 tenant compte de "leur impact économique sur la filière".

Manche : La raie brunette bientôt dans nos assiettes ?



Reportage de Stéphanie Potay et Claude Leloche avec les interventions de :
- David Leroy, patron du "Marie Catherine"
- Julien Pouin, élève du Lycée Aquacole et Maritime de Cherbourg
- Nicolas Leblanc, chargé de mission étude raie brunette pour le Comité Régional des Pêches

Déclarée espèce menacée en 2009, la raie brunette vient d'être déclassée par Bruxelles mais le quota reste à zéro. A Cherbourg, pêcheurs et apprentis ont mené l'enquête. Dans la Manche, la ressource existe. Alors, la raie brunette bientôt dans nos assiettes ?

Source : France 3 Basse Normandie par Sabine Daniel

Son petit nom scientifique est Raja Undulata mais selon les côtes on l'appelle aussi: raie fleurie, raie lisse ou japonaise. Près de Cherbourg, c'est une brunette. Interdite de pêche depuis 2009, elle vient d'être déclassée et à nouveau potentiellement " pêchable". Le législateur a cependant indexé sur zéro le droit de capture donc, pour le moment, les brunettes peuvent encore nager à leur guise sur les fonds sableux de nos côtes.

Les apprentis du Lycée aquacole et maritime de Cherbourg et les pêcheurs professionnels ont menés l'enquête. La ressource existe et la brunette au lieu d'être pour l'instant rejetée en mer, pourrait être bientôt commercialisée.

Pour en savoir plus sur la "brunette" : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=1303

Quotas de pêche 2015. Pêcheurs et écologistes mobilisés pour le début des négociations

Pêcheurs et militants écologistes ont mis sous pression lundi les ministres européens de la Pêche, sommés de concilier intérêts du secteur et conservation des poissons, à l'amorce de difficiles négociations sur les taux de captures pour 2015.

Source : Terre Net / AFP

« Cela va être difficile », a relevé à son arrivée à la réunion, qui doit se prolonger mardi, la ministre espagnole de l'Agriculture, Isabel Tejerina. « De notre point de vue, l'interprétation de la Commission européenne est très stricte » et « nous croyons qu'il y a des marges pour les améliorer » au profit des pêcheurs, a-t-elle souligné.

Pour l'Atlantique et la mer du Nord, l'exécutif européen propose d'augmenter ou maintenir les quantités de pêche autorisées pour 29 stocks et de les réduire pour 40 stocks, notamment pour la sole, l'églefin et le cabillaud. La Commission invoque les prescriptions de la politique commune de pêche (Pcp), réformée en 2013 pour lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques, affectant 40 % des stocks en Atlantique et Mer du Nord.

La nouvelle Pcp prévoit que les taux de captures (Tac) soient fixées de manière à assurer la pérennité des espèces d'ici 2020, et dès que possible à partir de 2015, tout en tenant compte de l'impact socio-économique. Invoquant les progrès en cours contre la surpêche, les organisations professionnelles et grands pays pêcheurs - Espagne, France et Royaume-Uni - veulent étaler les mesures nécessaires. « Nous voulons voir les stocks pêchés aux niveaux de rendement maximal durable, mais nous voulons aussi voir les pêcheurs prendre la mer », a rappelé lundi Europêche, qui regroupe des organisations nationales d'entreprises de pêche de l'UE.

De leur côté, les Ong environnementales, dont Greenpeace, la Fondation Pew ou Oceana, sont mobilisées contre tout délai. Dans une lettre signée par 137 organisations, elles demandent aux ministres de « refuser la facilité de reporter les efforts à plus tard »

Pour asséner le message, des activistes de Greenpeace ont déployé lundi matin une banderole représentant des fonds marins déserts, frappés de l'inscription « empty » (vide), devant le bâtiment où se tient la réunion des ministres.

Le Premier ministre français, Manuel Valls, avait assuré au début du mois que la France défendra des Tac tenant compte de « l'impact économique sur la filière ». Il avait prôné de dépasser l'« opposition stérile entre "les défenseurs des poissons" et les "défenseurs des pêcheurs" ».

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Le 14 Décembre 2014

La Saint-Jacques sort de sa coquille


France Inter - On va déguster

par François-Régis Gaudry

Emission du dimanche 14 décembre 2014

A re-écouter ici

"Coquilles Saint-Jacques"

Maria Canabal

Photographies de Pierre Monetta

paru le 1er. Novembre 2014 

Editions Canabal

Maria Canabal

Journaliste et critique culinaire. Infatigable food-trotteuse, cette polyglotte qui vit entre Paris, Madrid et Copenhague, parcourt le monde à la recherche des dernières tendances culinaires pour les lecteurs de Gourmet, Monocle ou encore Apicius.

La véritable coquille Saint-Jacques - ou Pecten Maximus  -  naît exclusivement sur les rivages  des pays traversés par les chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle. Dans chacun des onze pays traversés, les chefs des meilleurs restaurants d'Europe ont livré leur interprétation de la coquille Saint-Jacques. Poêlée entière ou effilochée, en chips ou en sashimi, servie grillée ou même "brûlée", accompagnée de réglisse et anguille fumée ou d'un simple velouté de potiron, la précieuse noix a inspiré 69 recettes, comme autant d'étapes savoureuses sur le chemin de Compostelle.

Parmi les fidèles de la coquille Saint-Jacques, citons en pêle-mêle : Joan Roca et Juan-Mari Arzak (Espagne), René Redzepi (Danemark), Kobe Desramault et Sang-Hoon Degeimbre (Belgique), Sat Bains (Royaume-Uni), Mathias Dahlgren et Björn Frantzén (Suède), Moreno Cedroni (Italie) et, en France, Alexandre Gauthier, Anne-Sophie Pic ou encore Alain Passard.

Dimitri Rogoff

Devenu pêcheur un peu par hasard, passionné depuis 30 ans par ce beau métier de libertés.

© Dimitri Rogoff - 2014

Partisan d'une pêche responsable. Défenseur des produits de la mer de grande qualité qui sont notre dernière nourriture sauvage.

A vendu depuis 1 an, à son second, son bateau Sauvage, polyvalent de 13m avec lequel il traquait  coquilles Saint Jacques, soles et turbots en baie de Seine. Il est toujours basé à Port en Bessin.

Il consacre maintenant son temps à apporter tout son soutien  aux "gens de mer".

Investit auprès du Comité Régional et National des Pêches,il ’œuvre à donner aux pêcheurs les moyens de gérer la ressource et notamment la coquille Saint Jacques. Coquillage qui présente l'immense avantage d'être une espèce sédentaire et aussi d'avoir une croissance rapide, ce qui offre un potentiel de gestion important.



Il est également Président de Normandie Fraicheur Mer, groupement qualité au statut associatif, qui gère 3 Label Rouge, signes officiels de qualité appliqués à la coquille Saint Jacques de Normandie. Il travaille aussi à l'amélioration de la qualité des produits de la mer, pour leur meilleure valorisation.

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Le 12 Décembre 2014

Les coquilles Saint-Jacques sont très prisées à Noël

Alors que les fêtes arrivent, les commandes de coquilles Saint-Jacques s'accumulent. Une équipe de France 2 s'est rendue à Dieppe.

Les chemins de la Saint-Jacques



Source : France 2 - JT du 12 décembre 2014

C'est l'un des produits phares des fêtes de fin d'année. La Coquille Saint-Jacques de Dieppe est très prisée au mois de décembre. La période est cruciale pour les vendeurs. "On va dire que j'ai un petit 350 kilos ce matin", souligne Nathalie, mariée à un pêcheur. "On a beaucoup de commandes", ajoute-t-elle. À midi, ses Saint-Jacques seront presque toutes parties.

Des prix plus élevés



Pour Miguel aussi, Noël est un moment clé. Au moment des fêtes de fin d'année, le mareyeur double son chiffre d'affaires. Pour tenir la cadence, il a embauché six femmes, toutes saisonnières et payées au kilo. Mais cette année, les prix sont plus élevés. Et pour cause : il y a moins de coquilles à cause des températures plus douces cet automne. "Pour la même époque l'année dernière c'était un euro de moins", souligne Miguel.

Fêtes de fin d'année 2014 : les conseils de la DGCCRF

Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes


Noël est synonyme de « réveillon » de « sapin de Noël » et de « bûche » !

Ce moment convivial permet aux familles de se retrouver et de partager des moments agréables autour de la table et d’échanger des cadeaux.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, dans le cadre de ses missions de protection du consommateur, de sécurité et de fiabilité des produits alimentaires, et non alimentaires, vous propose quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises et vous permettre de passer de joyeuses fêtes…

Bonnes fêtes de fin d’année !


Des conseils entre autres pour :
  • le caviar,
  • les huitres
  • le saumon
  • et la saint-jacques...


Cliquez Ici pour télécharger le document

Les coquilles Saint-Jacques

Ces coquillages sont représentés par les espèces de la famille des Pectinidés ont deux valves, de couleur blanche ou ocre, avec des oreillettes de chaque côté des deux valves.

En France, la plus connue est la coquille SaintJacques que l’on trouve sur les côtes bretonnes ou normandes, relativement grande, avec une valve bombée et une valve plate, striée, de couleur blanche et ocre, avec un corail bicolore.


On trouve également des pétoncles de deux sortes : le pétoncle, dit aussi vanneau, petit, relativement ferme de consistance, et le pétoncle bigarré ou pétoncle noir, particulièrement recherché. Les coquilles sont composées de deux valves bombées et striées.

La principale caractéristique des pectinidés est l’importance de leur muscle dit “adducteur” (qui retient les deux valves entre elles), partie ronde, blanche ou crème, qui donne la chair du coquillage. Les consommateurs français apprécient également le corail qui compose les organes reproducteurs de l’animal. L’hépatopancréas (poche noire) n’est généralement pas consommé ; il est susceptible de concentrer des toxines présentes dans le milieu ambiant.

Les règles d’étiquetage

La dénomination, le nom scientifique (ou nom latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine sont obligatoires. La chair des coquillages de cette famille peut s’appeler “noix de SaintJacques” (noix car ils sont décoquillés).

Les consommateurs peuvent ainsi distinguer, par exemple, les “noix de SaintJacques françaises” (Pecten maximus), des “noix de SaintJacques du Canada” (Platopecten magellanicus), des “noix de SaintJacques du Chili” (Argopecten purpuratus) ou des “noix de SaintJacques de Chine” (Clamys farreri).

Il arrive que soit vendu des préparations à base de noix de saintjacques qui peuvent facilement être confondues avec les noix de saint jacques non préparées. Dans ce cas, la dénomination de vente doit indiquer clairement le traitement subi par la noix, il s’agit le plus souvent de « préparation de noix de saintjacques avec eau ajoutée ». Dans la liste des ingrédients vous trouverez l’indication du pourcentage d’eau ajoutée, ainsi que la liste des additifs utilisés, généralement les polyphosphates et de l’acide citrique.

En lisant attentivement les étiquettes, on peut donc faire son choix en toute connaissance de cause.

Des différences en fonction des espèces et des goûts

Selon les espèces et les origines, les coquillages diffèrent par leur goût, leur couleur, leur taille et leur consistance.

Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de votre département.

Concarneau. La coquille saint-jacques des Glénan au rendez-vous



Source : Ouest France

Les bateaux concarnois et bigoudens ce sont retrouvés dès 9 h ce matin aux Glénan pour ce premier jour de pêche. Une campagne qui s'annonce d'ores et déjà prometteuse.

L'ouverture de la campagne de pêche de la coquille saint-jacques des Glénan avait lieu ce lundi matin. Une campagne très attendue après quatre années de disette, dues à la contamination du gisement par la toxine amnésiante (ASP).

A 9 h, ce lundi matin, les marins du P'tit Émile, se sont ainsi retrouvés au nord des îles Glénan pour leur premier coup de pêche. A 11 h, ils avaient atteint leur quota : 300 kg de coquilles de 11,5 cm à 16 cm. Pour les marins la ressource est là...

Coquille Saint-Jacques. Coquille des Glénan : la pêche bientôt élargie

Après le site des Glénan et de la Voleuse côté Moutons, la pêche à la coquille Saint-Jacques devrait être élargie. Les analyses réalisées par l'Ifremer sont favorables.

La pêche à la coquille Saint-Jacques, déjà autorisée sur le site des Glénan et de la Voleuse, côté Moutons, devrait être élargie au secteur de Corven-Trévignon. Les résultats des prélèvements réalisés lundi et analysés par l'Ifremer Concarneau, montrent ce jeudi, une concentration en dessous du seuil sanitaire autorisé. L'interdiction devrait donc être prochainement levée par la préfecture... Source : Ouest France

Pêche de la coquille saint-jacques : ouverte aux Glénan, fermée à Brest

La toxine ASP a encore frappé les côtes finistériennes, entraînant la fermeture de la pêche de la coquille saint-jacques à Brest et Douarnenez.

Source : Le Courrier (6 Décembre 2014)

Les amateurs de coquilles saint-jacques des Glénan vont se précipiter chez leur poissonnier lundi 8 décembre. C’est en effet le premier jour d’ouverture de la pêche sur Les Glénan-Concarneau. L’attente est d’autant plus forte pour les gastronomes et professionnels que la dernière campagne de pêche “classique” remonte à l’hiver 2009-2010. Ensuite, le gisement a été contaminé par la phycotoxine ASP qui rend la consommation des saint-jacques impossible. « L’hiver dernier, la pêche a été autorisée sous conditions. Les coquillages étaient énucléés (c’est-à-dire décortiqués) par deux sociétés spécialisées. On ne pouvait pas acheter la coquille entière », rappelle Marc Bigot, du Comité des pêches et des élevages marins du Finistère. 69 tonnes ont ainsi été prélevées.

Report sur la praire et le pétoncle

Le stock s’est reconstitué ces dernières années. 20 bateaux devraient ramener une centaine de tonnes d’ici la fin du mois de décembre. La coquille saint-jacques devrait se vendre autour de 5 euros sous criée. « C’est plus cher qu’en Baie de Saint-Brieuc parce que la coquille est plus grosse et coraillée », décrit Marc Bigot. Les professionnels décideront ensuite de poursuivre ou non la pêche en janvier.

Si les coquilliers des Glénan sont ravis, ceux de Brest sont dépités. « Un bloom d’algues toxiques a touché la rade au printemps. Les saint-jacques mettent beaucoup de temps à décontaminer. La pêche est donc interdite. C’est la troisième fois en dix ans », calcule Joël Le Gall, du Comité des pêches et des élevages marins du Finistère. Un coup dur pour les 50 coquilliers de la Rade de Brest qui ramènent en moyenne 200 tonnes de saint-jacques par an...

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Le 11 Décembre 2014

Thierry aux petits soins pour les moteurs des navires


Passionné de mécanique, Thierry Roudaut a monté son entreprise, au Légué (Saint-Brieuc). En à peine trois ans, il a déjà créé cinq emplois en plus du sien.

Source : Ouest France par Anne Kiesel

Il a commencé seul. Aujourd'hui, il a cinq salariés : Serge, qui est le responsable d'atelier, Bastien, Alexandra, l'assistante, Sébastien. Et Tanguy, 21 ans, qui vient d'arriver, il y a 15 jours, en alternance. « Et je suis en train de monter un atelier à Morlaix, un bon endroit pour intervenir à bord des bateaux à Roscoff. »

Thierry Roudaut a retrouvé, à bord des bateaux de pêche, les mêmes émotions que sur les voitures de course. « Sur les bateaux professionnels, il y a toujours une recherche. Si le moteur d'une voiture est cassé, on jette la voiture. À bord des bateaux, il y a beaucoup de réparations. Il faut trouver une cohérence technique, chercher à optimiser le fonctionnement pour diminuer la consommation de carburant. Notre rôle de mécanicien est très important. »

" Un métier complet "

Il apprécie le côté complet du métier, où il faut techniquement être mécanicien, tuyauteur, soudeur, avoir des connaissances électriques et électroniques. « On a nos valises diagnostiques, avec l'ordinateur qu'on branche sur le moteur et qui nous détaille l'historique des pannes : c'est pile ma formation, les nouvelles technologies pures. C'est vraiment un métier complet, on ne s'ennuie jamais ! »

Il a trouvé auprès de marins-pêcheurs une relation de confiance qu'il apprécie. « Le pêcheur nous appelle, nous laisse les clés de son bateau, va dormir. Et quand il repart en pêche, nous avons résolu son problème. »

Lire article intégral : Ouest France
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Le 10 Décembre 2014

Écosystèmes estuariens, quels enjeux pour la biodiversité ?

Colloque francophone international

BioSphère Environnement

29, 30 et 31 janvier 2015

Royan et Saint-Georges-de-Didonne

Accès gratuit et ouvert à tous (Inscription avant le 15 janvier 2015)

Cliquer Ici pour télécharger le programme et fiche inscription

Transitions entre les eaux douces et les eaux marines, les estuaires abritent différents écosystèmes exploités par un grand nombre d’espèces durant tout ou partie de leur cycle de vie. Zones de reproduction ou de grossissement pour les poissons, escales migratoires ou zones d’hivernage pour les oiseaux, habitats privilégiés pour un grand nombre d’espèces végétales..., les estuaires sont des espaces déterminants pour la conservation de nombreuses espèces ou populations animales comme végétales et le maintien de services écosystémiques essentiels à l’humanité.

Le colloque « Écosystèmes estuariens, quels enjeux pour la biodiversité ? » a pour objectif de développer des échanges entre scientifiques et gestionnaires d’espaces, permettant de mesurer les enjeux relatifs aux espaces estuariens pour la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques rendus par ces espaces.

L’ensemble des porteurs de ce projet, très impliqués dans des logiques de sensibilisation du public indispensables à la construction de stratégies de conservation de la biodiversité, ont souhaité que le grand public puisse être pleinement associé à l’événement. Dans ce cadre, sont proposés à toutes et tous, en plus de la possibilité de participer librement au colloque : des expositions, des conférences et des sorties thématiques, un espace « forum » permettant des temps d’échanges avec les équipes scientifiques et des rencontres avec des structures offrant régulièrement des sorties, des visites, des conférences... sur le thème des estuaires.

Pour plus d'informations : http://espacesite.pagesperso-orange.fr/colloque-estuaires.pdf

« On tue la pêche sur l’estuaire »


La Commission européenne veut interdire l’utilisation, en janvier, des filets dérivants. Les pêcheurs de l’estuaire n’auraient plus d’outil de travail

Source : Sud Ouest par Étienne Béguin



Les pêcheurs sur l'estuaire de la Gironde vont-ils disparaître incessamment sous peu ? La Commission européenne s'apprête à interdire totalement, à compter de janvier 2015, l'utilisation de leur outil de travail, à savoir les filets dérivants. L'objectif est de mettre fin aux pratiques de pêche illégales liées à l'utilisation de cet engin.

Selon la Commission européenne, le respect des dispositions sur l'utilisation de ces filets est difficile à contrôler car la petite taille des flottilles concernées permettrait à certains pêcheurs de capturer des espèces dont la pêche au moyen de filets dérivants est interdite (1). Des pratiques de pêche illégale au filet dérivant ont en effet été constatées à plusieurs reprises. Ce qui a valu à la France d'être condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne en 2009 pour ne pas avoir suffisamment contrôlé ces pêcheries.

Assemblée nationale : Communication sur les filets maillants dérivants de Mme Estelle Grelier


Espèces en danger

« La pêche au filet dérivant détruit les habitats marins, met en danger la vie des espèces sauvages et menace la durabilité de la pêche, déclarait, en mai, Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes. Je suis persuadée que la seule manière d'éradiquer cette pratique une fois pour toutes est de disposer de règles claires qui ne laissent aucune place à l'interprétation. L'interdiction envoie un message clair, à savoir que nous ne tolérons plus aucune pratique irresponsable. »

De fait, la proposition de la commissaire européenne s'appliquera à tous les pêcheurs sans distinction, y compris à ceux de l'estuaire respectant la loi...

Suite : Sud Ouest

(1) Depuis 2002, tous les filets dérivants, quelle que soit leur taille, sont interdits dans les eaux de l'Union européenne lorsqu'ils sont destinés à la capture de grands migrateurs tels que le thon et l'espadon.

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Le 9 Décembre 2014

A partir du 13 décembre, nouvel étiquetage du poisson sur les étals




From 13 December 2014, the rules for labels accompanying all fishery and aquaculture products for EU consumers will change. This pocket guide explains what must appear on the new labels and what additional information can be displayed.

Cliquer Ici pour télécharger "A pocket guide to the EU’s new fish and aquaculture consumer labels"


Union Nationale de la Poissonnerie Française

Nouveautés dans l’étiquetage : méthodes de pêche et zones plus précises doivent être mentionnées

Ce que dit l’Union Nationale de la Poissonnerie Française (UNPF) dans son magazine d’information l’Info N°18 Octobre-Décembre 2014

Dès le 13 décembre 2014, il y aura désormais l’obligation de noter la méthode de pêche et une zone de pêche plus précise. 

L’UNPF condamne la mise en place de ce changement car c’est une surcharge de travail qui engendre des coûts. Toutefois, il faut envisager cette mesure comme une garantie supplémentaire pour le consommateur de la qualité du produit, de sa fraîcheur, de sa traçabilité et du respect de l’environnement. 

Profitons-en pour consolider l'image de la poissonnerie artisanale et de son savoir-faire.

Jusqu’au 13 décembre 2014, trois éléments suffisaient :
  • la dénomination commerciale de l’espèce, 
  • le mode de production, 
  • la zone de capture ou le pays d’élevage.

À partir du 13 décembre, le règlement information consommateur 2065 /2001 sera remplacé par le règlement 1379 /2013.

Deux éléments devront être rajoutés :
  • une zone de pêche plus précise que la zone FAO pour l’Atlantique Nord Est et la Méditerranée.
Pour ces deux zones, le nom de la sous-zone ou de la division de pêche figurant sur la liste des sous zones de pêche et des divisions de la FAO est indiqué obligatoirement au consommateur.

FAO 27
Sous-zone I : Mer de Barents
Sous-zone II : Mers de Norvège
Sous-zone III : Mer Baltique
Sous-zone IV : Mer du Nord
Sous-zone V : Islande et Féroé
Sous-zone VI : Ouest Ecosse
Sous-zone VII : Manche et Mers Celtiques
Sous-zone VIII : Golfe de Gascogne
Sous-zone IX : Ouest Portugal
Sous-zone X : Açores
Sous-zone XII : Nord Açores
Sous-zone XIV : Est Groenland
FAO 37
Sous-zone I : Ouest Méditerranée
Sous-zone II : Centre Méditerranée
Sous-zone III : Est Méditerranée
Sous-zone IV : Mer Noire

  • la méthode de pêche. L’un des 7 engins de pêche énumérés doit obligatoirement figurer sur l’étiquette : sennes, chaluts, filets maillants et filets similaires, filets tournants et filets soulevés, lignes et hameçons, dragues, ainsi que casiers et pièges.

Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
L’information des consommateurs sur les produits de la pêche et de l’aquaculture

La nouvelle réglementation communautaire fixe des dispositions relatives à l’information des consommateurs plus complètes que les précédentes, notamment la mention de zones de pêche plus précises et l’indication de la catégorie d’engin de pêche.

Source : Ministère de l'économie (DGCCRF) - 09/12/2014

La réglementation communautaire portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture vient d’évoluer.

Outre les mentions déjà obligatoires depuis 2001, comme la dénomination commerciale et le mode de production, le dernier règlement communautaire[1] fixe de nouvelles dispositions qui portent notamment sur la catégorie d’engin de pêche et les zones de pêche. Ces obligations s’appliquent à partir du 13 décembre 2014.

Ce texte concerne l’information du consommateur final, lors la vente au détail de poissons, algues, mollusques et crustacés,


Les conserves ou les œufs de poissons, les produits cuits (à l’exception des crustacés non décortiqués) ou préparés avec d’autres ingrédients (salades, marinades, plats cuisinés…)  ne sont pas concernés. En revanche, si les produits ne comportent que des produits de la mer et sont présentés en brochettes, ficelés, bardés ou accompagnés d’un ingrédient utilisé uniquement à titre décoratif, ils doivent être étiquetés conformément au règlement.


Des précisions obligatoires

Le consommateur final de produits non transformés de la pêche et de l’aquaculture doit être informé :
  • de la dénomination commerciale, 
  • du nom scientifique, 
  • de la méthode de production : « pêché », « pêché en eaux douces » ou « élevé », 
  • de la zone de pêche ou du pays d’élevage,

Pour les poissons d’aquaculture, le pays d’élevage correspond au pays dans lequel « le produit a atteint plus de la moitié de son poids final ou est resté plus de la moitié de la période d’élevage ».

Pour les produits pêchés en eaux douces, la mention des eaux d’origine dans le pays de provenance doit être indiquée.  Les « eaux » peuvent être entendues comme le nom d’un fleuve, d’un lac, d’un étang ou d’une zone de lacs ou d’étangs.

A noter que les opérateurs peuvent indiquer une zone de capture ou de production plus précise (« Huîtres élevées en France, affinées en Vendée », par exemple).

Les autres mentions obligatoires sont :
  • la catégorie de l’engin de pêche (« senne », « chalut », « filet maillant »…), 
  • la mention « décongelé ». Des dérogations sont cependant permises (denrées utilisées comme ingrédient dans une salade composée, par exemple).

Des modes de présentation et d’affichage divers

Les producteurs doivent étiqueter tous les produits s’ils sont préemballés.

Pour les produits non préemballés, l’information peut être fournie sous différentes formes. Il peut s’agir de tableaux (comme pour les catégories d’engins de pêche), de cartes (pour les zones de pêche) par exemple.

A noter que la vente en mélange est autorisée. Pour le mélange d’espèces, la liste des mentions obligatoires doit être indiquée pour chaque espèce. Cette obligation s’applique aux plateaux de fruits de mer notamment. Les informations communes à plusieurs espèces peuvent être rassemblées (« huîtres et moules élevées en France », par exemple).

Des informations complémentaires facultatives sont autorisées (date de capture, date de débarquement…) sous réserve qu’elles soient vérifiables, qu’elles ne soient pas trompeuses ou de nature à induire le consommateur en erreur.

Les produits étiquetés avant le 13 décembre 2014 et qui ne sont pas conformes aux nouvelles règles peuvent être vendus jusqu’à épuisement des stocks. Cependant, les étiquettes en stock qui ne sont pas encore collées sur l’emballage des produits ne peuvent pas être utilisées.

 Les étiquettes utilisées à partir de cette date doivent satisfaire aux nouvelles exigences.

A noter que pour les publicités hors du lieu de vente, la mention de l’origine du produit, pour les denrées périssables, est indispensable. L’indication de la zone de pêche permet de satisfaire à cette obligation.

[1] Le règlement (UE) n° 1379/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 portant organisation des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture a abrogé le règlement précédent  (CE) n° 104/2000.

[1] Le règlement (UE) n° 1379/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 portant organisation des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture a abrogé le règlement précédent  (CE) n° 104/2000. Cliquer Ici pour télécharger le règlement 

Règlement d’exécution (UE) n° 1420/2013  de la Commission du 17 décembre 2013.  A télécharger Ici

Listes des dénominations commerciales - 11/12/2013

La liste des dénominations commerciales des produits de la mer et d'eau douce admises en France, conformément à la réglementation communautaire (règlement (CE) n° 2065-2001) est constituée des listes de dénominations ci-dessous ainsi que de celles fixées dans l'arrêté du 26 juin 1996 sur les pectinidés. Chaque modification de ces listes est également notifiée à la Commission immédiatement après son adoption.

    Poissons
    Mollusques et autres invertébrés aquatiques
    Crustacés
    Céphalopodes

Pour accéder à la liste des dénominations commerciales : DGCCRF 


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Le 8 Décembre 2014

Vers une privatisation des océans ?

Lorient - Maison de la mer

Conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer" 

Lundi 8 décembre 2014 à 18 h 30 - Entrée libre

Lieu : dans l’amphithéâtre de la station Ifremer située 8, rue François Toullec à Lorient.

La pêche lorientaise subit des attaques en réputation concernant la pêche au chalut des grands fonds. Au delà du bien fondé ou non de cette campagne, qui ne sera pas l'objet de cette présentation, il est intéressant de caractériser les acteurs qui ont piloté ce mouvement, les trusts caritatifs US.

Il sera rappelé en quoi les trusts caritatifs aujourd'hui participent d'un mouvement global de l'accaparement des Océans, au même titre que les multinationales industrielles ; comment ils fonctionnent, génèrent leurs fonds et se rémunèrent ; quelles sont les techniques utilisées et en quoi elles participent d'un accaparement ; et les valeurs qui les guident.

Des pistes et des perspectives seront évoquées sur les nouvelles formes d'accaparement qui sont actuellement en préparation, notamment via la privatisation des droits à produire et les mécanismes de dettes environnementales, en s'appuyant notamment sur l'exemple des Seychelles et ceux des forêts.

Par Yan GIRON, consultant privé spécialisé en pêche maritime professionnelle, animateur du blog  Bluelobby, corédacteur du rapport Blue Charity Business.

Renseignements : CCSTI/Maison de la Mer au 02 97 84 87 37

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Le 7 Décembre 2014

Le Tréport. 24 heures en mer à bord d’un coquillard

Thomas Laurent a pris la mer mercredi 26 novembre sur son chalutier, « Mon P’tit Célestin ». Pêcheur depuis plus de dix ans, dans les villes sœurs, il entame sa saison de coquille.


Source : Courrier Picard par Magali Mustioli-Hercé

Avant le départ, la bruine s’abat sur le navire dans le port du Tréport. Les marins se sont équipés pour la coquille. Les filets en partie métalliques, ou grages à coquilles, ne sont pas les mêmes que pour le poisson. Les mailles, en partie métalliques, sont particulières. Les câbles usés sont remplacés par 100 mètres d’autres qui permettront de filer quatre fois la mise de 25 mètres de profondeur. Plus qu’à faire le plein de fioul et à passer l’écluse. La pluie n’inquiète pas. « Du moment qu’il n’y a pas de vent », lance William Devismes, matelot à bord de Mon P’tit Célestin, un chalutier de 10,30 mètres, qui appartient à Thomas Laurent. À 31 ans, ce marin a quitté le chalutier paternel et pris le large à la barre de ce navire. Pour le nom, « je n’ai pas cherché loin, c’est celui de mon fils ». Presque une tradition. Célestin, 3 ans, adore la mer et le bateau. Il est bien parti pour être pêcheur. Comme son père. Mais Célestin ne voit pas son papa très souvent. Thomas Laurent travaille au rythme des marées ; ça complique la vie de famille. Il part en mer pour 18 heures en moyenne, mais pousse parfois plus longtemps pour revenir la cale pleine de poissons. Ce mercredi-là, il pensait rentrer au bout de 12 heures. « On va essayer de rentrer pour vendre le poisson sur le port à 6 heures ». Mais la mer maîtresse n’a pas donné ses fruits. Et la marée s’est poursuivie jusqu’au lendemain, 15 h 30. Depuis le 1er décembre, la pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte en baie de Seine, en façade du Calvados, (Deauville). Thomas Laurent loue un appartement sur place, du lundi au jeudi, et sort pour des marées de 6 heures. « La vie de famille ? On s’appelle et puis c’est tout. Pour le petit, c’est long, mais on fait tous avec. »

Un autre monde

En mer, tout est différent. Les repères changent, les réflexes changent, les valeurs changent. Le temps se disloque. Tout est mouillé, moite. L’odeur de rouille se mêle à celles du tabac froid et de l’humidité dans la passerelle, la cabine de commandement. Un seul siège pour le commandant de bord, plusieurs écrans : un sonar pour mesurer le fond marin, 25 mètres à 12 milles du Tréport, et observer ses brusques remontées. Une tache rouge au fond révèle un banc de harengs. Un radar pour repérer la côte et les bateaux alentours. Une carte informatique révélant le trajet, les zones de pêche, les obstacles comme les roches ou les épaves… Tout ce qui avant était couché sur papier. La vieille boussole est toujours au centre du tableau de bord en bois patiné.

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Une épreuve physique et psychologique...

La coquille, produit de luxe ?...

« On ne peut pas accuser. Juste se poser des questions »

L’absence d’explication consterne également. Olivier Becquet, à la tête de la coopérative des artisans pêcheurs associés (Capa) du Tréport, rappelle que la coquille est avant tout « un produit vivant. Il y a des saisons avec et d’autres sans. Ajoutons à cela la température de l’eau, trop chaude pour avoir beaucoup de plancton, dont se nourrit la coquille. En a-t-elle assez ? La coquille va où elle se sent bien et l’eau de mer est de plus en plus polluée… La coquille met deux ans pour arriver à maturité. On peut aussi se retourner en arrière et faire le rapprochement avec la surexploitation écossaise constatée en 2012 pendant la période d’arrêt biologique imposée en France. Mais on ne peut pas accuser. Juste se poser des questions. La surexploitation n’est pas française, puisque nous sommes régis par les quotas. Ce qui est certain, c’est que la coquille est rare et qu’au moment des fêtes, le prix va grimper. »

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Pêche. Questions sur la ressource de coquilles Saint-Jacques


Pour Eric Foucher, chef de mission à Ifremer, la préservation de la ressource des coquilles en baie de Seine est primordiale pour l'avenir de la pêcherie.

Source : Ouest France par

Sur la gestion de la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine, Eric Foucher, d'Ifremer, dresse un constat en forme d'avertissement pour une prise de conscience du monde de la pêche. « Après plus de 20 ans de gestion ou d'essais de gestion, on ne fait que reculer ces dernières années ! La pression de pêche, qui devrait globalement diminuer, recommence à augmenter. La ressource, dont l'état s'était amélioré, se dégrade à nouveau, y compris en baie de Seine où il est difficile d'accuser les autres Etats européens... »

La dernière campagne de prospection plaide en faveur du scientifique d'Ifremer. « La biomasse disponible est de 6 027 tonnes, c'est la plus faible depuis près de 10 ans, bien en deçà de la moyenne 2004-2013 qui était de 12 750 tonnes. Il y a un retard de croissance généralisé. »

Pour Eric Foucher, « il y a une très faible arrivée de jeunes coquilles de 2 ans. De ce fait, la ressource exploitable n'est constituée que du reliquat de pêche des années passées, de bon niveau malgré tout. »

Des augmentations de quotas ? Pas raisonnables

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Fête de la coquille à Grandcamp-Maisy. Grande affluence aujourd'hui


Tout le week-end, des coquilles Saint-Jacques sont en vente sous la criée du port de Grandcamp-Maisy, à l'occasion de la 12e édition de la Fête de la coquille.

Source : Ouest France

Quelques jours après l'ouverture de la pêche à la coquille en baie de Seine, Grandcamp-Maisy organise une vente en direct, avec 19 bateaux qui proposent coquillages, poissons et coquilles Saint-Jacques.

Pour cette 12e édition, les visiteurs sont nombreux à vouloir acheter cette coquille. « Elle est plus rare cette année, nos six heures de marée ne permettent que très rarement de faire le quota, déplore Franck, patron du Vox Maris. Mais question qualité, c'est un très beau produit ».

« J'ai rarement vu autant de monde dès le début de la fête », constate un élu grandcopais. Il fallait en effet jouer des coudes pour entrer dans la criée et s'approcher des étales.

Vu la rareté du produit et la très forte demande, le prix de vente est de 5 € le kilo de coquille entière. Quant à la coquille décortiquée, elle approche les 40 € le kilo.

Dimanche 7 décembre, de 10 h à 18 h, Fête de la coquille autour de la criée de Grandcamp-Maisy.

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En Vendée, La Sablaise mise sur l'export

Spécialisée dans l'anchois, cette conserverie familiale La Sablaise vise les meilleures tables d'Orient et d'Asie.

En 2014, la société vendéenne aura traité 1 300 tonnes de produits bruts pour une production de 650 tonnes et un chiffre d'affaires « de 2,6 millions d'euros, en progression d'un petit 3 % ».

Source : Ouest France par

« Je ne vends que les produits que je peux servir à mes enfants », annonce Marie Bévillon, gérante d'une entreprise qui a bâti sa réputation sur le savoir-faire maison et le goût pour l'authentique. « Pas d'épaississant dans nos soupes, pas d'additif et d'édulcorant non plus, indique-t-elle. Autrement dit, pas de tralala, mais du bon ».

Installée à Olonne-sur-Mer, à deux pas des Sables d'Olonne, La Sablaise est née sur une table de restaurant voici vingt-cinq ans. Celle de la famille Martineau, dont la renommée de la soupe de poisson attirait les gourmets. En 1990, les frères Antoine et Jérôme lancent la conserverie. Aujourd'hui, c'est la seule du pays d'Olonne à avoir résisté aux différentes crises, notamment celle de l'anchois. Quand l'Europe a fermé la pêche de cette espèce en 2005, la flottille des ports de l'Atlantique a durement souffert. « Les conserveries aussi... » Le quota de pêche ne sera rouvert qu'en 2012, après reconstitution du stock de poisson.

Une gestion pointue....

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Le 6 Décembre 2014

Un air de revanche


Voilà quatre générations que les Alsuguren défient l’océan. Aujourd’hui, le père et le fils pêchent sur « Kittara ». Et la fille se charge de vendre le poisson à Ciboure.

Source : Sud Ouest par Arnaud Dejeans

«Un café ? » Il vaut mieux tremper ses lèvres dans une boisson chaude avant de raconter les histoires du large qui sentent l'iode et le poisson. La potion noire, boussole gustative, accompagne la famille Alsuguren depuis quatre générations maintenant : l'arrière-grand-père (Jean-Baptiste), le grand-père (Pantxoa), le grand-oncle (Beñat), le père (Philippe), l'oncle (Dominique), le fils (Jean-Baptiste) et la fille (Marina).

Comment raconter l'océan à un terrien ? Pour des pêcheurs d'excellence comme Philippe (57 ans) et Jean-Baptiste (32 ans), l'exercice est moins agréable que de repérer un banc de chinchards, remonter une palangre à merlu ou « croquer » un thon rouge.

L'instinct et la patience

Par quoi commencer ? L'arbre généalogique par exemple, dont les racines se nourrissent d'eau salée depuis l'après-guerre. Le père, Philippe, rembobine : « Mon grand-père est devenu armateur dans les années 50 en achetant l' “ Izuria” et le “Martha”. Mon père et mon oncle ont pris le relais. C'était la grande époque. Ils partaient quatre à six mois à Dakar et revenaient l'été pour l'anchois et le thon. » Grandir, se construire, loin d'un père dont le cœur bat au rythme des marées. Un vide ? « Ce sont des questions que je ne me posais pas à l'époque », tranche Philippe, qui finira par suivre le sillon paternel. Il s'inscrit à l'école de pêche : « Je suis né là-dedans, je ne me voyais pas faire autre chose. » À 15 ans, Philippe embarque sur le mythique « Aigle des mers » de Jeannot Harispe et part pour une première campagne de quatre mois : « Mon père ne m'a jamais empêché de devenir marin. C'est lui qui m'a tout appris. » Un apprentissage qui ne figure sur aucun manuel scolaire : « Il avait l'instinct. La patience surtout. Il insistait quand les autres avaient envie de rentrer au port. » Une marque de fabrique familiale encore reconnue aujourd'hui.

Philippe part s'installer à Dakar quelques années...

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Les femmes ont leur place

Marina (28 ans) a un BTS vente dans sa poche. Elle a même pensé devenir enseignante. « Pêcheur ? Pas pour moi. Je suis suffisamment inquiète quand mon père et mon frère partent les jours de mauvais temps. Je vais les observer depuis la corniche dès fois. Quand tu vois un petit point noir minuscule au milieu d'un océan déchaîné, ça fait peur. » Lors des repas de famille, où les hommes parlent de quotas et de grosses prises, Marina se sentait parfois exclue. « Ce n'est pas ma passion. Mais quand ils m'ont proposé d'ouvrir un stand de vente directe, j'ai accepté. » Tous les matins depuis 2009, Marina vend le poisson du « Kittara » dans le nouveau local de vente à la table de Ciboure. Elle ne regrette pas : « Cela m'a permis de me rapprocher d'eux. Je comprends mieux ce qu'ils vivent. Je suis sereine en vendant mes poissons aux clients. Je sais d'où ils viennent. »...

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Le 5 décembre 2014

Aux Assises : « Ce que la France peut réaliser de meilleur »

http://www.lemarin.fr/


Avant que les 1 600 participants aux Assises de l’économie de la mer - ainsi que les milliers de personnes qui les ont suivies en « live » sur le site internet  du marin - n’écoutent le Premier ministre Manuel Valls, qui prononçait là son premier discours de politique maritime, André Thomas, rédacteur en chef du marin, lui a adressé le message suivant :

« Monsieur le Premier ministre,

C’est un honneur pour les organisateurs des Assises de l’économie de la mer de vous accueillir aujourd’hui et nous nous remercions chaleureusement de votre venue.

Nous la considérons comme une marque de reconnaissance de l’Etat pour les activités maritimes, comme ce fut le cas lors de la venue de vos deux prédécesseurs, Jean-Marc Ayrault et François Fillon.

Votre présence ici rappelle également que le Premier ministre est par essence le seul membre du gouvernement ayant une responsabilité sur l’ensemble de la politique maritime, puisque la mer touche presque tous les ministères.

Il va de soi que tout le monde ici vous connaît. Mais il n’est pas certain que vous connaissiez tous ceux qui vont vous écouter. Je vais donc me permettre, en quelque sorte, de faire les présentations.

Les hommes et les femmes qui sont devant vous sont les  fils spirituels de 400 générations de marins qui se sont succédées depuis ce qu’on sait des débuts de la navigation maritime.

En effet, le navire - c’est son seul défaut - est plus vieux, bien plus vieux que le train, l’avion, le camion. Avant que Jules Verne ou Léonard de Vinci n’imaginent l’idée folle du sous-marin, avant même que la mythologie grecque ne crée Icare et le rêve de l’homme volant, les marins pratiquaient ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation, qui a d’abord été la maritimisation du monde.

Cette histoire de la maritimisation du monde, commencée il y a 14 siècles s'est poursuivie depuis lors, sans à-coups et en s’amplifiant. Et c’est le public que vous avez devant vous qui en écrit les pages actuelles.

Ces chefs d’entreprises, ces marins, ces ingénieurs, ces scientifiques qui vont vous écouter, participent à la circulation du sang de l’économie mondiale. Ils transportent le pétrole, le gaz, le fer, le charbon, les céréales, les objets de tous les jours de manière telle qu'aucun avion, ni aucun train, ni aucun camion ne pourra jamais le réaliser, avec un ratio écologique imbattable

C’est un monde que les « terriens » connaissent mal mais sans lequel leur propre vie s’arrêterait.

Un monde où, comme le disait Kipling, on doit prendre « le maximum de risques avec le maxium de précautions ».

Songez qu’un seul grand porte-conteneur vaut une fois et demi le montant des usines que l’on construit actuellement pour produire nos futures éoliennes offshore. Et qu’en un seul voyage, il transporte une cargaison valant l’équivalent du PIB d’un petit État.

Monsieur le Premier ministre, les hommes et les femmes qui sont devant vous cherchent et trouvent du pétrole et du gaz sous plusieurs kilomètres d’eau et d’écorce terrestre. Les minéraux de demain suivront.

Les grands moulins, à eau ou à vent, qu’ils vont installer au dessus et au dessous de la mer nous transmettront l’énergie que produit la nature. Un seul d'entre eux pourra approvisionner un village entier. 

Ces hommes et ces femmes posent à travers les océans les câbles sous-marins sans lesquels les inventions de Graham Bell et de Bill Gates seraient sans utilité.

Ils pêchent dans les mers les plus dures des poissons que l’on s’arrache jusqu’au Japon.


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Le 3 Décembre 2014

Saint-Malo et Baie de Seine "banc classé" : la pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte depuis le 1 décembre 2014

Coquille Saint-Jacques : une saison qui s'annonce très moyenne


C'est le début de la saison pour la pêche à la coquille Saint-Jacques, en baie de Seine. Et elle s’annonce d'ores et déjà mitigée.

Source : France 3 JT 19-20

Il est six heures du matin, à Barfleur (Manche). Les pêcheurs partent à la chasse à l'or blanc, la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine. Aujourd'hui, la mer est capricieuse. Pourtant, Alain Rigault et son équipage n'auraient jamais manqué la journée d'ouverture lundi 1er décembre. Une équipe de France 3 s'est rendue sur le chalutier, le Cap à l'Amont.

"C'est rien du tout"

"Si tout se passait bien, huit bacs, 300 kilos", explique le patron du Cap à l'Amont. "Mais ça m'étonnerait", finit-il par préciser. Grosse déception en effet : à peine 40 kilos de coquilles pour le premier filet tracté par le navire. "Vis-à-vis des autres années, ce n'est rien du tout. Mais on n'est au premier, on va bien voir", déclare Alain Rigault. Pour tous les marins, cette pêche est vitale. "Avec la coquille, en un mois, on peut faire deux mois de salaire habituel" , explique ainsi le second du Cap à l'Amont, Philippe Rigault.

La coquille Saint-Jacques ouvre sur un bon prix à Saint-Malo

À 2,88 euros de prix moyen, les pêcheurs malouins étaient plutôt contents.

La campagne sur le gisement de coquilles Saint-Jacques de Saint-Malo a ouvert le lundi 1er décembre. C’est l’ouverture la plus tardive en Manche, après Saint-Brieuc, l'ouest-Cotentin et la baie de Seine.

Pour en savoir plus dans le marin

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L'Île-d'Yeu

Manifestation des marins pêcheurs à Nantes : "Laissez-nous travailler et faites nous confiance !"



Mardi matin, le quai de la Fosse de Nantes avait des allures de port de pêche. A la demande du Comité régional des pêches maritimes des Pays de la Loire, seize bateaux de pêche en provenance des ports de la région avaient remonté la Loire pendant la nuit, pour essayer de rencontrer le Premier Ministre Manuel Valls, en visite aux Assises de la Mer.

Source : Le Courrier Vendéen

La délégation de l’Ile d’Yeu était constituée de 90 marins pêcheurs. Elle a été emmenée par le Petit Gaël II, le Marial et le Mammouth, qui avaient quitté l’Ile d’Yeu à 3 heures du matin pour rallier Nantes après sept heures de navigation.

“En vingt ans nous avons subi la baisse des quotas, la mondialisation du prix du poisson, l’interdiction des filets maillants dérivants, l’interdiction de la pêche au requin-taupe, l’échec de la reconversion vers le thon rouge, alors que le Golfe de Gascogne en regorge” a rappelé Eric Taraud, patron du Petit Gaël II.

Les organisateurs de la manifestation saluent la forte mobilisation, ainsi que l’accueil des Nantais. Ce sont finalement entre 300 et 400 professionnels de la pêche et élus, qui se sont rassemblés au pont Anne de Bretagne, avant de rejoindre à pied la Préfecture, escortés par des motards de la Police, qui leur ouvraient la route.

Une petite délégation de marins pêcheurs et d’élus de la région a été reçue dans un premier temps par Marie Guittard, Conseillère agriculture et pêche à Matignon, avant d’être rejointe à la demande de Manuel Valls, par Alain Vidalies, Secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, auprès de la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

“Laissez-nous travailler et faites-nous confiance, c’est tout ce que nous demandons” ont déclaré à l’envie les marins pêcheurs, qui ne savent pas ce qu’ils pourront pêcher dans les prochains mois. “Nous sommes des chefs d’entreprises responsables. Il nous faut une visibilité sur les quotas de pêche à plus d’un an et il faut également que la détermination des quotas prenne en compte les impacts socio-économiques et non pas uniquement des considérations halieutiques ou scientifiques” ont-ils expliqué.

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Le 2 décembre 2014

La conserve de thon pêché à la ligne fait des remous chez Saupiquet


La mise en avant du côté «respectueux des ressources marines» du thon à la ligne fait débat...

La conserve de thon subit depuis quelques semaines une campagne médiatique de Greenpeace, visant particulièrement la marque Petit Navire, qui fustige l’usage des dispositifs de concentration de poisson (DCP) par les senneurs.

Pour plus d'explications dans le marin


Ce qui ne vous empêche pas de participer au Grand Jeu Thon Pêché à la Ligne sur la page facebook de Saupiquet



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Suite de la revue de presse : Novembre 2014

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