Impossible de faire court, il y a trop de fondamentaux en question. Une des difficultés majeures de la méthode cartésienne est de découper la réalité en pièces de puzzle puis d’oublier les liens qui construisent et font fonctionner le puzzle. Cette méthode se révèle insuffisante quand le puzzle évolue vers un fonctionnement pathologique et qu’il faut le remettre en état physiologique : il faut en respecter toutes les pièces et les reformater pour qu’elles fonctionnent normalement à nouveau.
Jean-François Le Bitoux
Billet n°10 - le 3 juin 2014
D’abord un point de la situation
Billet n°10 - le 3 juin 2014
D’abord un point de la situation
Nous nous étions lancés un défi : Résoudre en 2014 les mortalités ostréicoles, Chiche ? Mais nous comptions sur une aide, sur l’aide de lecteurs pour y parvenir. Pourquoi si peu de retour, de besoin ou de volonté de discussion, si peu de témoignages et si peu de questions ? Cette rubrique serait-elle un coup d’épée dans l’eau, alors que la profession vient de prendre une nouvelle claque ? Au moment où je rédige ce billet, les mortalités mytilicoles du printemps restent officiellement inexpliquées mais un « Vibrio splendidus » pourrait être mis en cause. Autant de nouvelles questions dérangeantes pour tous les « scientifiques » de la terre, celui qui dit l’être, le Chercheur, celui qui utilise une cohérence quotidienne plus expérimentale, le Professionnel, et ceux qui cherchent d’autres cohérences dans leurs cultures de référence, le Politique et l’Administrateur. Ces derniers ne cherchent pas à résoudre les pathologies en cours ; ils aimeraient que les différents codes juridiques qui structurent et régulent la société française depuis deux ou trois siècles, s’imposent aux lois de la physicochimie jeunes de quelques milliards d’années et toujours identiques. Ils font donc des expérimentations à l’échelle nationale sans même chercher à résoudre ces difficultés à l’échelle locale – ce qui semble scientifiquement raisonnables. Une expression utilisée lors du débat sur les marées vertes reste d’actualité : « On attendait un médecin, on a vu arriver la gendarmerie » !
Comment est-il possible de rester si ignorant après plus d’un siècle de « travaux scientifiques » en France et dans le monde ? Et si c’était réellement un aveuglement partagé ? Existe-t-il une « guerre culturelle » entre les trois partis concernés ? - comme le conclut Christine Keiner (The oyster question, 2009) après enquête sur les échecs de politique ostréicole en baie du Chesapeake, haut lieu historique de l’ostréiculture aux USA. Compte-tenu de mes quarante ans de succès et d’échec en aquaculture marine de crevettes, en France et ailleurs, je souscris à cette hypothèse de travail. C’est une manière de dire que les solutions bien qu’écologiques et économiques, ne seront pas mises en œuvre si le débat n’est pas technique mais culturel. Mais j’espère me tromper ! A moins que la situation ne se dégrade plus encore et que ce bel équilibre soit menacé ? Par exemple que des proliférations d’algues rouges, bleues vertes, etc. asphyxient un peu plus notre quotidien comme le font les pics de pollutions de l’air ? Car ces symptômes expriment aussi des pathologies émergentes d’origine environnementale similaires à celles qui ont traversé toutes les productions agricoles. Les solutions y seront donc similaires et elles sont basées sur une amélioration quantifiable les conditions sanitaires localement.
La Science au secours du « Progrès » : une question devenue provocatrice ?
Quand le Scientifique se sent dépassé par les évènements, il fait appel à la sagesse de grands ancêtres. J’appelle donc « Au secours », l’oncle Albert (Einstein) toujours riche de mille bons conseils qui nous dit : « Le Temple de la Science se présente comme une construction à mille formes.…. Aucun chemin logique ne mène à ces lois (physiques) élémentaires » (A. Einstein dans « Comment je vois le monde/ Discours : Principes de la recherche »). C’est aussi une manière d’avancer prudemment pour avertir que des explications simplistes et cartésiennes ne suffiront pas, il va falloir sérieusement se secouer et faire preuve d’imagination pour s’en sortir. Que c’est difficile dans un pays transis dans un jacobinisme historique !
Le
but de l’entrepreneur est de faire fructifier son entreprise et nous
avons constaté que les savoir-faire ostréicole artisanal et industriel
doivent être différents pour dépasser les pathologies liées à
l’augmentation de densités d’organismes vivants. Mais quels peuvent être
les buts d’un Chercheur ?
La
première ambition de la Science et de la Recherche est de nous
« simplifier la vie ». Il paraîtra paradoxal à beaucoup que les travaux
théoriques de Galilée, Pasteur et Einstein nous simplifient la vie, mais
nous devons « le progrès » aux applications qui en ont découlé. Ils ont
travaillé en plusieurs étapes. Par une approche rigoureuse
d’observations de phénomènes complexes, ces esprits exigeants ont fait
émerger des lois générales plus simples d’emploi.
Dans un deuxième temps ces grands esprits ont testé et démontré l’efficacité de ces nouvelles lois pour rendre compte de phénomènes connus et surtout de réaliser des prévisions plus fiables que celles données par les anciennes. Bref ils nous invitent dorénavant à les apprendre et à les respecter, si possible en toute conscience ! Cette précision n’est pas de trop car des lois mal appliquées mènent dans une impasse. Cette démarche répond aux exigences de la rigueur « scientifique ». Sans cette rigueur et cette cohérence, une discussion non argumentée redevient du bavardage de café du commerce, exercice de débat social par ailleurs respectable et utile à l’anthropologue, mais souvent techniquement vains !
Face aux pathologies émergentes ostréicoles la Science serait-elle impuissante ?
Cette ode à la gloire de la Science officielle a pourtant ses limites,
notamment en épidémiologie : il faudra parfois « oser » remettre en
question des lois mal digérées. Il existe d’autres manières d’être
cohérent avec soi-même, sa corporation, sa religion ou sa tribu ; la
cohérence scientifique est celle qui cherche et qui trouve une
continuité dans les productions de la nature et les phénomènes qui en
découlent, c'est-à-dire qui utilisent les mêmes lois générales pour
« tout expliquer » - sans rentrer dans la polémique de la théorie du
grand tout qui ne nous concerne pas. Je me contente de constater qu’il
existe une cohérence écologique profonde dans l’évolution biologique,
physiologique ou pathologique, de tout écosystème aquatique. Qu’elles
soient animales ou végétales, les pathologies y sont essentiellement une
expression locale du vieillissement environnemental naturelle et
inexorable. Il est possible et il sera nécessaire d’y remédier pour
éviter leur progression, ce que certains aquaculteurs savent faire.
C.
Kiener a évoqué une guerre de cultures entre des acteurs qui s’ignorent
et s’accrochent à leurs valeurs corporatistes aussi légitimes les unes
que les autres. C’est une situation tribale aussi vieille que le monde.
Et il n’est pas inutile en notre époque de bavardage généralisé de dire
deux mots de l’exigence scientifique qui est aussi un pilier du Siècle
des Lumières, de la Démocratie et de notre mode de vie depuis deux siècles.
Cette
question sur la fracture entre Science et société est loin d’être
anodine. L’IHEST y a consacré deux ouvrages de réflexion (La Science en
jeu, 2010, Partager la Science, 2013), Le Collège de France y a consacré ses deux jours du Colloque de rentrée 2013(Science et Démocratie).
Bernadette Bensaude-Vincent, (L’opinion publique et la science, 1999)
et bien d’autres philosophes et scientifiques sont légitimement inquiets
des difficultés à s’exprimer de manière rigoureuse dans une société de
communication manipulatrice. Le risque est une disqualification de la
méthode scientifique et de la perte des valeurs des Lumières (synonymes
de connaissances) et de la Démocratie à laquelle elles ont donné
naissance, par ricochet. Le
lecteur pourra trouver que je m’égare mais tôt ou tard, il faudra
revenir à la rigueur de la pensée scientifique qui reste la base de
toute cette discussion, de ses succès et de ses échecs. Sans elle
l’échec est parfaitement naturel et normal car la paresse prime ! Je ne
suis pas sûr que ce soit le rôle premier de ce blog de philosopher sur
ce thème mais pourquoi pas ? L’exigence est de toutes les démarches de
partage de connaissances, sauf à se tirer une balle dans le pied. A une
époque où plastronnent les communicateurs et autres sorciers
communicants (spin-doctor) qui tentent réécrire une histoire à leur seul
profit sur des principes douteux, ce sera aussi une invitation à relire
la démarche scientifique anthropologique et écologique exigeante de
Paul Jorion.
En
résumé, seule une analyse scientifique rigoureuse - pléonasme
nécessaire – des phénomènes pathologiques conchylicoles permet de
simplifier la vie de tous, du Professionnel, du Chercheur et de
l’Administration et de prévenir les réclamations de l’Ecologiste et du
Touriste qui dort au creux de chacun, puisque des solutions « scientifiques »
ont déjà fait le bonheur d’aquaculteurs à travers le monde entier et
qu’elles permettent de développer des solutions à d’autres pathologies
aquatiques majeures.
L’épidémiologiste, chercheur mal-aimé dérangeant !
Une
enquête épidémiologique s’intéresse à l’étiologie des phénomènes
pathologiques qui dérangent une routine de santé silencieusement
entretenue par des « services rendus par la Nature »
en toute ignorance de cause. La pathologie apparait alors comme une
prise de conscience, un dur retour à une réalité qui fait mal (selon
Lacan) quand la physiologie a perdu des repères et des paramètres
essentiels : il reste à déterminer lesquels et comment récupérer la
santé.
J’ignorais
avant de me plonger dans la littérature disponible combien
l’épidémiologiste était un spécialiste dérangeant pour tous et peu
apprécié de ses pairs, de la Recherche et surtout de l’Administration
qui ne sent à peine concernée ! L’épidémiologiste utilise les
connaissances de l’époque et attire l’attention sur quelques « détails »
qui ont pu être négligés et se révèlent essentiels en creusant plus
profond. Il a fallu des années à Henri Pézerat pour dénoncer la toxicité
de l’amiante. L’épidémiologiste piétine donc les plates-bandes de pairs
qui s’en accommodent ou n’ont rien vu. Il accumule les maladresses en
creusant dans des domaines de recherche sans en être « spécialiste » ;
les tenants n’apprécient aucune intrusion. Parfois même contre leur
avis, l’épidémiologiste ose mettre en exergue des phénomènes ignorés
ailleurs : une arrogance insupportable et au départ, démocratiquement
ridicule ! Et quelle curieuse idée que de s’intéresser à la dimension
quantique du vivant pour mieux expliquer la vie d’une huître ?
Ignace
Semmelweis en est un bon exemple. Autour de 1850, soit quelques années
avant les découvertes majeures de Pasteur, ce médecin écoute la rumeur
publique : les femmes savent que certaines maternités sont fiables,
d’autres des mouroirs. Une enquête statistique lui permet de constater
la réalité des faits puis qu’un minimum d’hygiène (Ex : se désinfecter
les mains) améliore la survie des parturientes : compte tenu des
connaissances scientifiques de l’époque, c’est un vrai miracle !
Quelques expériences le rassurent et démontrent vite le bienfondé de
cette pratique mais ces conclusions scientifiques seront vigoureusement
combattues par ses pairs. Je ne crois pas que Semmelweis serait mieux
compris ni accepté aujourd’hui.
Toute enquête débute par des observations approfondies,
répétées, minutieuses des écosystèmes où se déroulent les phénomènes à
la recherche du chainon manquant : il faudra déterminer pourquoi là et
pas ailleurs, et comment l’écosystème a pu « construire » ce phénomène.
C’est en étudiant les sites sans problème que l’on comprend mieux
pourquoi d’autres évoluent vers la pathologie ; ils sont parfois
voisins. Et il n’est pas acquis qu’un éleveur qui entretient
correctement ses animaux vous livrent clef en main ses secrets ! Au
contraire ! D’une manière simplifiée, l’éleveur sait bien plus de choses
sur ses animaux et son environnement qu’un chercheur mais il ne fait la
différence entre local et global, entre des lois générales et leurs
applications locales. Il faut « contextualiser avant de hiérarchiser »
enseigne l’historienne Mona Ozouf. Le besoin d’exigence est le même dans
tous les domaines.
Le
travail du chercheur est de mettre en évidence au cœur des données
récoltées avec plus ou moins de précautions, des lois générales
scientifiques connues ou parfois d’y découvrir de nouvelles lois. Mais
attention, Dame Nature tend des pièges au détour de chaque réaction
enzymatique : des lois établies dans le monde aérien produisent parfois
des effets différents en écosystème aquatique. La démarche scientifique
relève d’une cohérence exigeante qui peut paraître contre-intuitive, se
trouver parfois en rupture avec une interprétation ayant pignon sur rue
et heurter frontalement les conservatismes ambiants.
L’enquête
épidémiologique est un long travail de détails qui cadre mal avec les
obligations administratives formatées de notre époque. Elle va chercher
ses informations dans une longue analyse des écosystèmes affectés et en
s’intéressant à ce qui a pu être dédaigné par la Recherche officielle.
Il sera donc difficile de financer une telle recherche !
Les sources d’informations de la Recherche
En
ce qui concerne nos préoccupations actuelles, la Recherche officielle
met par Internet, à disposition du public intéressé une première
montagne de rapports et de publications couvrant plusieurs dizaines
d’années. Cette montagne croît continuellement (programme Previmer,
résultats d’observation des satellites et des bouées d’information,…) et
on peut comprendre qu’elle intimide quiconque envisage de s’y attaquer.
Il est donc préférable de trouver des chemins de traverse !
Il
existe une seconde montagne d’informations officielles, moins facile
d’accès, celle des suivis sanitaires de la qualité des eaux côtières.
C’est un travail précieux qui veille sur nos santés avec succès. La
routine de travail de ce programme ne lui permet pas d’assurer
simultanément un suivi épidémiologique des populations en élevage car ce
sont deux grilles de lecture différentes. En constatant que des
proliférations d’algues toxiques sont de plus en plus fréquentes, ce
programme donne aussi une information sur l’évolution de la biodiversité
locale. Il existe aussi des rapports officiels « non publics » dont on
peut subodorer un réel intérêt technique ou politique destinés à
quelques « initiés ». Je serais très preneur de cette information mais
il y a des secrets financés par l’argent du contribuable qui restent
inaccessibles.
Il
existe une troisième montagne d’informations « grand public » que le
chercheur dédaigne car elle ne dépend pas de la Recherche officielle
telle qu’elles sont produites par « les Média ».
Elles sont riches d’informations essentielles si elles sont prolongées
par une connaissance du terrain : elles reflètent les sensations de la
profession, bon gré mal gré. Pourtant la multiplication d’études même
selon le rituel scientifique, finit par dérouter et par décourager tout
le monde faute de savoir en tirer quelques enseignements pratiques. Les
professionnels sont fatigués du défilé de jeunes thésards, pleins de
bonne volonté mais forcément novices. Les politiques sont fatigués de
financer un tonneau des Danaïdes.
Il
restera toujours un risque de complications locales plus douloureuses
les unes que les autres. Apprendre que la Charente est une des rivières
les plus polluées de France – sans avoir accès au document qui présente
les mesures – crée une angoisse additionnelle. Mais un impact même local
devrait laisser d’autres empreintes sur la biodiversité ! Il existe de
nombreuses « théories
du complot » qui proposent des explications directes ici et là, mais
nous sommes à la recherche d’étiologies multifactorielles complexes qui
s’expriment tout au long des côtes françaises et ailleurs dans le monde.
La
recherche dispose d’informations scientifiques sur les activités
ostréicoles depuis plus d’un siècle et elle pratique un suivi
scientifique rigoureux des pathologies depuis une trentaine d’années. En
juin 2014, ces documents sont suffisants pour définir l’étiologie
environnementale des mortalités chroniques et aigües subies le long des
côtes françaises et pour permettre la mise au point de techniques de
luttes et de prévention efficaces de ces pathologies. Elles disposent
aussi d’autres suivis scientifiques sur les proliférations d’algues
bleues, rouges et vertes et ces informations devraient se rajouter aux
montagnes de données citées pour en faire une synthèse constructive. On
sait en aquaculture de crevettes que ces phénomènes obéissent à des
mécanismes similaires.
Les
modes d’analyse et de traitement vétérinaires consistent d’abord à
parer au plus pressé afin de soulager l’écosystème malade afin de lui
permettre de se défendre. Et pour tester le bien-fondé de toute
hypothèse thérapeutique sérieuse, il faut imaginer puis tester des
techniques correctrices.
Quand
Jean Noël Yvon écrit sur son blog : « Nous avons remis l’entreprise à
niveau, en matériel après 5 ans d’entretien minimum. 70% des parcs en
surélevés ont été nettoyés et préparés pour 10 ans. » C’est un message
professionnel et l’expression du savoir-faire d’un éleveur qui a tiré
les enseignements d’années d’expérience de terrain. Il ressort de la
lecture de ce blog qu’il a trouvé un équilibre que la Recherche ignore
ou ne sait pas mesurer.
Conclusion provisoire
Les
montagnes de données accumulées sont impressionnantes ; il faut en
tirer quelques applications à la hauteur des investissements consentis.
La
Recherche se propose de nous simplifier la vie et de permettre « le
progrès » mais ce concept aussi est discuté car chacun met en avant ses
références qu’il confond allègrement avec « l’intérêt général ».
Avons-nous tout dit des états d’âme de la recherche ? Evidemmen pas ! Si
elle veut financer ses travaux et faire carrière, il lui faut passer
par les fourches caudines des références et des desiderata
administratifs et officiels. Les professionnels ont peu leur mot à
dire !
Si
les difficultés de la Recherche sont bien réelles, son travail premier
est bien de faire preuve d’imagination car c’est là que la Profession et
le reste du pays l’attendent !
En
ce qui concerne le domaine conchylicole, le passage à un niveau
industriel n’est pas le but d’acteurs qui aiment la dimension artisanale
de leur activité. Faire fonctionner les écosystèmes de manière
artisanale fiable et écologique est satisfaisant pour beaucoup et c’est
ce qui expliquerait alors le peu d’entrain à « innover » pour « produire
plus » ! Ils ont raison puisque les productions sont limitées par les
conditions locales. Les confidences des nombreux professionnels et le
Blog de Jean Noël Yvon vont dans ce sens.
Il
y a pourtant une autre pathologie qu’il faut qu’ils prennent en
compte : la prolifération d’algues toxiques. Ces pathologies procèdent
de mécanismes biochimiques identiques et précèdent maladies et
mortalités aigües ! Pour lutter écologiquement et de manière préventive
contre ces déséquilibres qui provoquent la fermeture de leurs parcs, des
techniques de récupération de la qualité aquatique et de la
biodiversité deviennent indispensables pour tout le monde. Et pour les
mettre en place, la collaboration du conchyliculteur est nécessaire.
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