Actualité de la pêche en Europe et France 2014 (2e trimestre)


Revue de presse en France et Europe

Avril / Mai / Juin 2014


Suite de la revue de presse en 2014 : Juillet / Août / Septembre 2014

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L’Italie prend la présidence de l’Union Européenne, le 1 juillet


« Une Europe seulement capable de dicter comment les pêcheurs doivent pêcher le thon ou l’espadon, mais, qui quand la mer est pleine de cadavres, préfère regarder ailleurs, une Europe comme celle-ci ne peut pas se prétendre une Europe des valeurs humaines ».

Europe : la présidence italienne pariera sur la croissance

Alors que l’Italie doit prendre la présidence de l’UE le 1er juillet, le Premier ministre italien Matteo Renzi a tenu un long discours au Parlement sur sa vision de l’Europe, une Europe qui doit retrouver une communauté de valeurs si elle veut la relance. Il a préconisé un changement de cap ambitieux, à atteindre en mille jours, mettant en avant la situation de son propre pays.



Source : Euronews

“Dans les mille jours à venir, nous allons montrer un pays qui a été capable de réaliser les mêmes réformes que d’autres pays ont menées, comme l’Allemagne après 2003. Et, si nous faisons les réformes, ce n’est pas parce que quelqu’un de l’extérieur nous l’a dicté. Nous le faisons parce que nous sommes conscients que nous devons le faire”.

Pour Matteo Renzi, les politiques d’austérité ne peuvent garantir la stabilité financière face au chômage et à la stagnation économique. Il a prôné la relance de la croissance, réclamant plus de souplesse dans l’interprétation des traités européens. Tout en assurant que l’Italie n’entendait pas violer les règles du pacte de stabilité : “c’est tout de même drôle : pour certains, parler de croissance signifie violer le traité. Ceux qui violent vraiment le traité sont ceux qui ne parlent que de stabilité. Si nous ne réduisons pas le nombre de chômeurs, si nous ne retrouvons pas notre capacité à créer de la croissance, nous ne gagnerons aucune stabilité”.

Matteo Renzi a évoqué par ailleurs le problème de l’immigration clandestine. Un des enjeux majeurs pour Rome qui appelle à davantage de solidarité européenne pour faire face au problème.

“Une Europe seulement capable de dicter comment les pêcheurs doivent pêcher le thon ou l’espadon, mais, qui quand la mer est pleine de cadavres, préfère regarder ailleurs, une Europe comme celle-ci ne peut pas se prétendre une Europe des valeurs humaines” a-t-il martelé....

Le logo du Semestre de Présidence italienne 2014

Une hirondelle stylisée aux couleurs de l’Europe et de l’Italie est le logo lauréat du concours «La mia Europa è …»

La présentation du logo du Semestre de Présidence italienne du Conseil de l’Union européenne

Le logo du Semestre de Présidence italienne du Conseil de l’Union européenne est une hirondelle stylisée aux couleurs de l’Europe et de l’Italie. Pour les jeunes du Liceo Artistico Design e Tecnico Grafico ISIS-IPSIA «Giuseppe Meroni» de Lissone, de la province de Monza – en Lombardie –, qui l’ont réalisée, cette œuvre symbolise le voyage, l’espoir et la liberté. Les étudiants lauréats du concours «La mia Europa è …», organisé pour choisir le logo officiel du Semestre, ont décidé de ne retenir que les trois éléments les plus importants : le bec, tourné vers le ciel, symbolisant la volonté de viser au plus haut ; les ailes, qui symbolisent l’orientation et la protection ; et la queue, qui distingue l’hirondelle des autres oiseaux et symbolise la diversité exprimée par la devise de l’Union européenne «Unie dans la diversité».

Le programme du Trio de Présidences en ligne

Du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2015 le Trio de Présidences est formé par l’Italie, la Lettonie et le Luxembourg

Les États membres qui exercent la Présidence semestrielle collaborent étroitement par groupes de trois, appelés «Trio». Ce système a été introduit par le Traité de Lisbonne en 2009 : le Trio fixe des objectifs à long terme et élabore un programme commun définissant les thèmes et les grandes questions qui seront traitées par le Conseil au cours d’une période de dix-huit mois. Sur la base de ce programme, chacun des trois États rédige un programme semestriel plus détaillé. Du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2015 le Trio de Présidences sera formé par l’Italie, la Lettonie et le Luxembourg.

Cliquer Ici pour accéder au programme

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Le 28 Juin 2014

Pêche. La marque Pavillon France rénove ses navires


La jeune marque collective Pavillon France développe un plan de modernisation de 160 bateaux de pêche vendéens.

Source : Ouest France par Patrick Guyomard - Les Sables-d'Olonne - 27 Juin

Les couleurs de Pavillon France hissées sur les navires de pêche. Une nouvelle étape dans le développement de la marque collective, initiée par l'association interprofessionnelle France Filière pêche. Elle regroupe pêcheurs, mareyeurs, grossistes et distributeurs. Le fonds de commerce depuis bientôt trois ans : la promotion des produits de la pêche 100 % français....

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Dans le marin du 27 juin 2014, Les stocks de l'Atlantique vont mieux, pas ceux de Méditerranée


D’année en année, le nombre de stocks de poisson exploités au taux garantissant le rendement maximal durable (RMD) s’accroît.

C’est le principal élément qui ressort de la communication de la Commission européenne introduisant la consultation sur les possibilités de pêche pour 2015, diffusée le jeudi 26 juin. Une communication qui est la première étape du marathon sur les Tac et quotas.

Il y avait en effet seulement 2 stocks au RMD en 2007, 25 en 2013 et 27 cette année.

L’organisation environnementaliste Pew préfère cependant souligner le fait que, « entre 2013 et 2014, la proportion des stocks surpêchés est passée de 39 à 41 % » (19 sur 46 en 2014, au lieu de 16 sur 41 en 2013). Mais, en 2005, la même proportion était de 94 % (32 sur 34).


La Commission, qui a pour la première fois rassemblé des données assez complètes pour la Méditerranée et la mer Noire, insiste pour sa part sur le mauvais état des stocks méditerranéens. 96 % des stocks de poisson de fond y sont surexploités, toujours par rapport au RMD, de même que 71 % des stocks de poissons pélagiques (sardine et anchois). D'après le marin : Les stocks de l’Atlantique vont mieux, pas ceux de Méditerranée

Les autres sujets dans le marin :

la Scapêche rachète les chalutiers de Dhellemmes,
lobbying. La commission océan mondial présente son "plan de sauvetage",
le démantèlement d’un trafic de civelle en Charente-Maritime,
les paradoxes et ambiguïtés de la loi relative aux activités privées de protection des navires,
l’acquisition par Bénéteau de l’américain Rec Boat,
un reportage sur les essais en mer de la Fremm Normandie, 
le jugement pour fraude à l’allocation amiante à Marseille 
et la condamnation de l’armateur grec de l’« Albion Two », échoué en 1997.

Cliquer ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk

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Consultation sur les possibilités de pêche pour 2015 au titre de la politique commune de la pêche

Communication de la Commission au Parlement européen et au Conseil concernant une consultation sur les possibilités de pêche pour 2015 au titre de la politique commune de la pêche

Dans son document de consultation annuel, la Commission européenne expose son point de vue et ses intentions concernant la fixation des possibilités de pêche (niveaux des taux admissibles de captures - TAC, quotas et effort de pêche) pour 2015 et sollicite l'avis des États membres, du secteur de la pêche et des organisations non gouvernementales au sein des conseils consultatifs régionaux ainsi que des citoyens et des organisations intéressés par l'intermédiaire d'une consultation publique en ligne.

Sur cette base, la Commission présentera à l'automne des propositions fermes concernant les possibilités de pêche pour 2015.

Il s'agit du premier document de consultation sur les possibilités de pêche depuis l'entrée en vigueur de la réforme de la politique commune de la pêche le 1er janvier 2014. La Commission entend essentiellement éliminer progressivement, d'une part, la surpêche conformément à l'objectif de la nouvelle politique commune de la pêche et, d'autre part, la pratique consistant à rejeter à la mer les captures indésirées, et restituer le pouvoir décisionnel aux acteurs régionaux.

La Commission se fonde en grande partie sur les avis scientifiques formulés par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), par le Comité scientifique, technique et économique de la pêche (CSTEP) et d'autres organes indépendants.

Cliquer Ici pour télécharger le document en consultation

Poster des TAC et Quotas de pêche 2014


Cliquer Ici pour télécharger le poster avec tous les détails des TAC par espèces et les Quotas par pays

Bruxelles, le 26 juin 2014

Les stocks halieutiques de l'Atlantique du Nord-Est se reconstituent, tandis que ceux de la Méditerranée sont largement surexploités : la Commission présente des propositions concernant les possibilités de pêche pour 2015

Les stocks halieutiques du Nord et de l'Ouest de l'Europe se reconstituent, mais de graves problèmes de surpêche subsistent en mer Méditerranée. Tel est le principal message qu'a souhaité transmettre Mme Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche, dans le rapport de cette année sur l'état des stocks halieutiques et la préparation de la fixation des quotas de pêche pour l'année prochaine. Les parties intéressées peuvent dès à présent exprimer leur avis sur ce document par l'intermédiaire d'une consultation publique en ligne, avant que la Commission ne présente ses propositions pour les possibilités de pêche de 2015 à l'automne.

Source : Europa

Pour la première fois, la Commission a pu tenir compte des avis scientifiques concernant l'état des stocks en mer Méditerranée et en mer Noire.

D'après les données sur les stocks halieutiques pour la Méditerranée, la situation est médiocre: au moins 96 % des stocks de poissons benthiques de la Méditerranée sont surexploités et, pour les stocks vivant en eaux médianes comme la sardine et l'anchois, ce chiffre est d'au moins 71 %. En mer Noire, tous les stocks de poissons benthiques et 33 % des stocks pélagiques sont surexploités.

Les nouvelles sont cependant meilleures dans d'autres régions, comme dans la zone de l'Atlantique du Nord-Est, y compris la mer Baltique et la mer du Nord, où la surpêche est passée de 86 % (30 stocks surexploités sur 35 stocks évalués) en 2009 à 41 % (19 stocks sur 46) en 2014.

Mme Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritime et de la pêche, a déclaré à ce propos: «Je suis très inquiète de voir la situation se détériorer à ce point en mer Méditerranée. Les scientifiques ont évalué beaucoup plus de stocks halieutiques ces cinq dernières années, et leur verdict est sans appel: la mer Méditerranée est largement surexploitée. J'entrevois un combat de longue haleine et des efforts considérables.: Nous devons accumuler les données scientifiques et adopter des plans de pêche régionaux pour amener les activités de pêche à des niveaux durables. Si nous n'agissons pas maintenant, nous perdrons l'énorme potentiel que ces ressources représentent pour les générations futures. Nous devons saisir l'opportunité offerte par la nouvelle politique commune de la pêche, et j'aborderai cette question avec tous les ministres de la pêche des États membres de la Méditerranée».

En ce qui concerne la situation de la zone de l'Atlantique du Nord-Est, Mme Damanaki s'est exprimée en ces termes: «La bonne reconstitution des stocks halieutiques dans l'Atlantique du Nord-Est est pour moi la preuve que si les règles appropriées sont en place, il est possible de mettre un terme à la surpêche. Si l'on dispose de données scientifiques fiables, si les volumes de captures sont fixés au niveau adéquat et, surtout, si les pêcheurs s'associent aux efforts déployés pour protéger les stocks, je suis convaincue que la situation ne peut que s'améliorer à l'avenir. C'est sur ces principes que repose la réforme de la politique de la pêche.»

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Le 26 juin 2014 

Métiers de la mer et formations maritimes : plus de 600 diplômes sur le site du "marin"

http://www.nxtbook.fr/lemarin/lemarin/DSGUIDEMETIERSDELAMER-OUV/index.php
Le Guide des métiers de la mer du "marin" répertorie plus de 600 diplômes et formations, classés par métiers et régions.

Source : Le Marin

Chaque semaine depuis bientôt 70 ans, les colonnes du marin, de ses suppléments et hors-séries le racontent : les métiers de la mer, ce sont 1 000 métiers ou presque. Métiers de navigants, au commerce, à la pêche, dans la marine nationale et les services de l’État, sur et autour des plates-formes pétrolières ; métiers du littoral, dans les cultures marines, les chantiers de construction et de réparation navales, les fournisseurs d’équipements, les ports, les administrations ; métiers dans les services liés à la mer et son économie, dans les banques, les assurances, la recherche, etc. Une palette exceptionnellement large et riche, accessible du CAP au doctorat.

Pour nourrir ces 1 000 métiers, il y a presque autant de formations initiales et continues. Depuis plusieurs années, le marin a entrepris un inventaire patient et aussi exhaustif que possible des diplômes, brevets, certificats et autres stages liés à la mer, ainsi que des organismes de formation dans toute la France. Jusqu’à constituer ce guide complet des formations et métiers de la mer, depuis le CAP jusqu’à Bac + 5. Plus de 600 formations sont répertoriées, par régions, organismes de formation, familles de métiers et nom du diplôme ou brevet. Puisse cette nouvelle édition, disponible en ligne sur le site internet du marin, aider chacun à définir son projet ou son évolution professionnels dans cet univers foisonnant qu’est l’environnement maritime.

Cliquer Ici pour lire le guide des métiers de la mer

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Le 25 Juin 2014

La France est dans le Top 10 de la pêche en Haute Mer... 

Cette illustration du Monde est une interprétation à la va-vite (voire fallacieuse) d'un document de la Commission Océan Mondial...

Selon la Commission Océan Mondial, la France se situe à la 10e place des pays de pêche en haute mer (au-delà des 200 milles) avec une production de 98 000 tonnes... 

Ce chiffre correspond aux captures de la flottille thonière française au large de l'Afrique de l'Ouest et dans l'Océan Indien... 

Capturé en haute mer, le thon tropical est aussi traqué à l'intérieur de la ZEE des pays africains, la raison principale des accords de pêche avec compensations financières entre l'UE et ces pays. Dans Le Marin, un responsable d'Orthongel (organisation des armements français) expliquait en 2013 que les 2/3 des captures thonières se pratiquaient à l'intérieur des ZEE de ces pays africains... Il resterait donc 1/3 de prises en haute mer soit 33 000 tonnes de thon tropical... 

Que pêcheraient en sus les armements français pour atteindre le chiffre total de 98 000 tonnes en haute mer ? Du chinchard au large du Chili (6e rang avec 939 000 tonnes) ?.. Du calmar et autres céphalopodes dans les profondeurs de l'Océan Pacifique ?..

Publié le 24 juin 2014, le rapport de la Commission Océan Mondial « Du déclin à la restauration – Un plan de sauvetage pour l’océan mondial » ne donne pas d'explications sur ces chiffres pour le moins fantaisistes...

Toujours est-il que Le Monde lance un appel pour sauver la haute mer suite à ce rapport :  Un appel pour sauver la haute mer, un « Etat en déliquescence »

Le Blue Charity Business met tout son poids pour sanctuariser la haute mer (et mettre des barrières dans la pêcherie thonière). Pour quelles raisons ?

Parmi 8 propositions phares pour sauver les océans, la Commission Océan Mondial propose de

Créer une zone de régénération en haute mer interdite à la pêche

Les analyses scientifiques et économiques les plus récentes indiquent que faire de la haute mer une zone de régénération, exempte de pêche industrielle, présenterait pour l'humanité et la planète de nombreux bénéfices. Des réserves marines interdisant toute extraction et des fermetures de pêcheries aideraient à restaurer non seulement la biodiversité mais aussi à renforcer la résilience au changement climatique. Des études suggèrent même que la fermeture complète de la haute mer aurait des bénéfices significativement plus importants que dans d'autres scénarios avec seulement 10% et 50% protégés.

Cette fermeture accroîtrait également l'équité en haute mer. Les dix grandes nations de pêche hauturière débarquent 63% des captures de grandes espèces pélagiques réalisées en haute mer et se partagent 70% des valeurs au débarquement. En d'autres mots, dix pays seulement, dont la France, profitent de la plus grande part commerciale de ce patrimoine commun de l'humanité. d'après Actu-environnement : Huit propositions phares pour sauver les océans 



Le 30 juin 2014, Maria Damanaki, commissaire européenne aux affaires maritimes et pêche, recevra les responsables de la Commission Océan Mondial (Global Ocean Commission) lors d'une conférence animée par le Monsieur Surpêche, Charles Clover (à l'origine du film "The end of the line")

Pour en savoir plus : "Re-energising the oceans"

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Le 24 Juin 2014

Deux initiatives pour contrer le manque de transparence dans le poisson transformé

Produits à base de poissons : "Le flou actuel n'est pas acceptable"

Parmentiers, panés, surimis... L'association nationale de défense des consommateurs a étudié les étiquettes de 70 produits à base de poissons et pointe "des produits de qualité très médiocre".

La CLCV dénonce le flou des étiquettes des produits à base de poissons, qui contiennent souvent moins de 30% de poisson...

Source : SudOuest.fr, avec AFP 

Il n'en va pas de même côté poisson, où les consommateurs ont encore souvent bien du mal à savoir exactement ce qu'ils mangent, dénonce l'association nationale de défense des consommateurs (CLCV).
  • Des étiquettes peu informatives
Une enquête menée par l'association de consommateurs et dévoilée lundi montre que pour une majorité de produits de la mer, les informations contenues sur les étiquettes restent encore très imprécises, avec un flou savamment entretenu sur les espèces utilisées ou le pourcentage exact de poisson contenu dans chaque préparation.
L'association a étudié les étiquettes de 70 produits à base de poissons (parmentiers, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés), issus à la fois de grandes marques et de marques distributeurs, sans faire l'analyse du produit lui-même.
  • Des mélanges "peu ragoutants"
  • Quelle espèce de poisson ? En quelle quantité ?
  • La palme revient aux rillettes et croquettes de poisson
  • Une teneur en poisson inférieure à 30%

Pour en savoir plus sur l'enquête de la CLCV : Produits à base de poisson

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L’Agglo met les petits poissons dans les plats

L’Agglo est entrée au capital de la SCIC Arrainetik, dans le cadre de la création d’un atelier de transformation de produits de la mer pêchés localement. C’est au 131 avenue de Jalday, dans des locaux appartenant à l’entreprise Olano, que sera sis l’atelier de transformation.

Source : Sud Ouest par Éric Becquet

C'est à l'unanimité que l'Agglo Sud Pays basque a voté la délibération numéro 13, jeudi soir dernier, lors du conseil communautaire du jour. Elle portait sur : « L'entrée au capital de la SCIC (1) Arrainetik, dans le cadre de la création d'un atelier de transformation des produits de la pêche locale. »

Concrètement, la SCIC Arrainetik, projet lancé par l'Agglo il y a trois ans après une première étude de faisabilité, achètera le poisson aux pêcheurs locaux et le transformera pour qu'il soit vendu aux clients de la restauration collective régionale. Manuel de Lara, récemment élu à la vice-présidence de l'agglomération, en charge du développement économique, explique : « La première année, il est question d'acheter 240 tonnes de poisson aux pêcheurs locaux, pour en faire à peu près 110 tonnes de produit fini, à destination des entreprises de restauration collective. Chinchards, tacauds, maquereaux seront notamment transformés en filets pour arriver directement dans l'assiette. Une alternative culinaire pour ces établissements qui n'avaient pas forcément l'habitude de proposer des produits issus de la pêche artisanale locale. Et elle va permettre aux pêcheurs de garder un niveau de rémunération correct. Nous sommes ici dans une vraie démarche d'économie sociale et solidaire. »

Suite : Sud Ouest

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Dans les coulisses du port de pêche

Tout l’été, le port de pêche propose au public de découvrir sa filière à travers une visite de la criée et un atelier. L’an dernier, 350 personnes avaient participé à la visite du port et de la criée ainsi qu’à l’atelier de mareyage.

Source : Sud Ouest par Jennifer Delrieux

Triage du poisson, calibrage des moules, vente aux enchères des produits de la mer. Cet été encore, l'univers du port de pêche de La Rochelle, à Chef-de-Baie, n'aura plus de secrets pour les habitants et les touristes. Pour la septième année, des visites du port de pêche rochelais et des ateliers de découpe de poisson frais sont proposés au grand public à travers les animations « Un matin à la criée », jusqu'au 12 septembre, en partenariat avec l'office de tourisme de La Rochelle. Tous les jeudis matins, la criée accueille le public qui rencontre les professionnels de la marée et découvre l'envers du décor en assistant au tri du poisson et à la visite des équipements. Les visiteurs assistent ensuite à une vente aux enchères des produits de la mer, réservées aux professionnels.

Un autre aspect du port


L'atelier Écailler, découper, goûter est proposé tous les vendredis matins aux adultes et adolescents. Sur les conseils de Mathieu Duportal, formateur au lycée maritime et aquacole de La Rochelle, les participants apprendront à lever les filets comme les professionnels, découvriront les secrets du métier de mareyeur et découperont eux-mêmes leurs poissons...

Suite : Sud Ouest

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Le 23 juin 2014

Le homard bleu du Cotentin, durable depuis 2011

Il est anglo-normand, se capture surtout au printemps et au début de l'été, dans des conditions très précises, et sa chair est particulièrement savoureuse. Alors que les experts de son label "pêche durable" se réunissent ce mardi, découvrez les secrets du homard bleu du Cotentin.

Source : France Bleu par Bénédicte Courret, Frédérick Thiébot, France Bleu Cotentin et l'entretien avec  Édouard Le Bart, responsable du label "MSC pêche durable" en France  (04'32'')

Le homard bleu du Cotentin.   © Normandie Fraîcheur Mer

Si vous croisez un homard doté d'un bracelet bleu et blanc "MSC Cotentin Jersey" sur les étals, sachez-le, c'est un homard pêché "durablement". Quand on s'inquiète de l'état de la ressource halieutique, ce bracelet, c'est une façon de savoir ce que l'on mange.  

130 navires

On ne pêche pas le homard du Cotentin (ou homard anglo-normand), on le capture. En effet, les 130 navires spécialisés dans ce crustacé travaillent avec des casiers posés sur la zone de prédilection de la bestiole (de la pointe de la presqu'île du Cotentin jusqu'à la baie de Granville en passant par les îles anglo-normandes). Environ 280 à 290 tonnes de homards anglo-normands sont ainsi capturées chaque année.

Pêche durable

Le label "MSC-pêche durable" est attribué au homard bleu du Cotentin depuis 2011. Ce mardi, comme chaque année, les responsables du label se réunissent pour vérifier que les pêcheurs bas-normands et leurs collègues des îles anglo-normandes respectent toujours les critères de "pêche durable" pour le homard du Cotentin. Trois grands principes pour mériter ce label : l'état du stock, l'impact de la pêche sur l'écosystème et le système de gestion de la pêcherie.

Qui est le homard du Cotentin ?

Pour en savoir + : France Bleu

Le homard bleu du Cotentin dans Epicerie Fine

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Epicerie-fine/Episodes/p-25210-Le-homard-bleu-du-Cotentin.htm

Copie d'écran de l'émission "Epicerie fine" sur TV5

Depuis le marché de la Convention à Paris puis la poissonnerie du Dôme à Paris, Guy Martin nous invite à la découverte des secrets du homard bleu du Cotentin dans Epicerie Fine (Reportage de 25 minutes)

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Le 22 Juin 2014

Boulogne : une nuit en mer à bord du fileyeur l’Épervier à la pêche à la sole (vidéo)

Illustration : Copie d'écran de l'article dans La Voix du Nord par Romain Douchin

Pascal Deborgher est le patron de l’Épervier. 

Nous avons passé une nuit à bord de l’Épervier, un fileyeur de 12 m qui pêche la sole au large de Boulogne. Devant Wimereux, le petit bateau a filé cinq kilomètres de filets et remonté 120 kilos de soles dont une partie a ensuite été vendue à l’étal, quai Gambetta, dans la matinée. Nous avons vécu la rudesse du métier de marin-pêcheur et partagé la passion de ces hommes disponibles qui font l’identité du port de Boulogne.

Suite dans : La Voix du Nord

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Les produits phares de la Méditerranée se retrouvent sur les criées

Source et copie d'écran : Midi Libre

Tous les matins, la plupart des ports du littoral proposent de savourer la pêche du jour. A ne pas manquer !

Que serait les Pyrénées-Orientales sans ses barques catalanes, ses navires de pêche, ses criées aux poissons et ses quais grouillant d'activités ?

Incontestablement tourné vers la Méditerranée, le département est réputé pour ses produits de la mer. Les artisans de la pêche ramènent dans leurs filets sardines, moules, dorades, sèches... C'est à Port-Vendres que revient la palme du plus grand nombre de poissons débarqués et commercialisés : 4000 tonnes par an.

La vente directe s'effectue sur le port tous les matins, de 8 h à 10 h. Idem pour les marchés aux poissons de Saint-Cyprien et du Barcarès qui ont lieu tous les jours de 9 h à 12 h. L'occasion de savourer les bienfaits de la mer tout en découvrant l'univers passionnant des pêcheurs.

Suite : Midi Libre

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Le 21 Juin 2014

Pêche. Les prud'hommes montent à Paris...


Carte des 33 prud'homies 

Reconnaissance des Prud’homies en débat à la Direction des Pêches   

Prud’hommes des régions PACA, du Languedoc-Roussillon et de Corse, ils étaient représentés par une délégation de 10 personnes reçue par la Directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), le Sous-directeur de la DPMA, le Directeur Interrégional de la Méditerranée et le Directeur Mer et Littoral (DML) des Alpes-Maritimes le 5 juin dernier.

Source : L'Encre de Mer

Ci-après le compte-rendu de cette rencontre par Bertrand Cazalet :

La réunion a été organisée à l’initiative de M. Denis GENOVESE, prud’homme major d’Antibes. Le sujet central de cette réunion portait sur l’affaiblissement progressif des prud’homies, leur perte de légitimité, de compétences et de capacités de gestion face à la multiplication des règles et contraintes européennes le plus souvent inadaptées aux caractéristiques de ces communautés de pêcheurs. Les personnes présentes ont donc tout d’abord souhaité témoigner de leur profond malaise, doublé d’une colère grandissante devant la dégradation de leurs conditions de vie et de travail. Ces sentiments s’expriment tant individuellement, en tant que prud’hommes responsables de la gestion et de l’avenir de leurs territoires, que collectivement au nom de l’ensemble des pêcheurs représentés.

Les pêcheurs professionnels n’arrivent plus à intégrer et accepter des décisions imposées par le haut, souvent peu ou pas négociées et qui s’avèrent in fine mal adaptées, difficilement applicables, voire contreproductives et de plus en plus couteuses. Ces règles contribuent à faire disparaitre progressivement leur profession plutôt qu’à les accompagner vers un développement durable et reconnu de leur activité. Dans de nombreux départements méditerranéens, on constate des arrêts prématurés, définitifs ou partiels des activités (plans de sortie de flotte), ainsi qu’un découragement des plus jeunes face aux difficultés d’installation et de viabilité à long terme du métier. Le sentiment de n’être absolument pas pris en compte par les instances européennes s’exprime à travers de nombreux exemples évoqués lors des discussions : permis à point, multiplication des régimes d’autorisations et des contraintes professionnelles (pesées débarquements, sécurité, géolocalisation, etc.), contingents d’autorisations et de quotas (thon rouge, poutine, gangui, senne de plage, etc.). L’UE ne considère absolument pas la situation, les caractéristiques, les contraintes et les besoins des pêcheurs méditerranéens.

Les personnes présentes ont rappelé que leur mouvement s’inscrivait aussi dans un contexte plus général de remise en question du fonctionnement et de l’action des institutions européennes. Les citoyens européens ont récemment montré leur agacement devant l’impuissance à résister aux effets d’une machine technocratique, autonome et faiblement démocratique. La volonté d’une plus grande transparence et efficacité dans la prise en compte des intérêts de la société civile s’est exprimée, incluant la voix des pêcheurs professionnels de Méditerranée française. Dans un second temps, les pêcheurs professionnels ont d’ailleurs l’intention d’interpeler et de rencontrer directement les instances de l’UE, notamment de la Commission européenne, soit directement et soit à travers leurs représentants élus au Parlement européen.

Suite sur L'Encre de Mer

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Le 20 Juin 2014 

À la une du "marin" du 20 juin : le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche


Le marin consacre son sujet d’ouverture au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche. Un fonds qui dote la France d’une belle enveloppe de 588 millions d’euros.

Également dans ce numéro du marin :

* le procès des armateurs et mareyeur de Sète et Agde suite à des fraudes sur le thon rouge ;
* l’interdiction faite au clapage en mer en Bretagne sud ;
* le remplacement de Francis Vallat à la tête du Cluster maritime français ;
* les éoliennes, nouveau défi pour les assureurs…

Cliquer ici pour lire le marin ou aller dans le kiosk

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Charente-Maritime : un trafic de civelles démantelé

https://twitter.com/Gendarmerie/status/479551371952533504/photo/1
Les gendarmes ont réalisé un coup de filet. Sept personnes ont été arrêtées

Illustration : Une cargaison de plus d’une tonne a été interceptée (Tweet de la Gendarmerie Nationale)

Aéronef : engin se déplaçant dans les airs. Il peut s'agir d'un cerf-volant, d'un dirigeable ou d'un avion-cargo. On n'en saura pas plus sur l'engin volant utilisé par des trafiquants de civelles, dont le réseau a été démantelé par la gendarmerie nationale. Le procureur de la République de Saintes n'a pas souhaité donner d'autres éléments que ceux figurant sur un communiqué laconique.

Source : Sud Ouest par Frédéric Zabalza 

Ce dernier révèle que les fréquents allers et retours d'un « aéronef » entre la France et d'autres pays européens ont éveillé les soupçons de la gendarmerie des transports aériens. Ils ont donc mené, depuis décembre 2013, des investigations sur les agissements de plusieurs personnes impliquées dans un trafic illicite de civelles. En parallèle, les brigades nautiques du groupement de gendarmerie de la Charente-Maritime ont interpellé plusieurs braconniers en lien avec le réseau démantelé.

Le rapprochement des deux enquêtes a conduit les gendarmes à déclencher ce mardi une vaste opération de police judiciaire en Charente-Maritime, dans le cadre d'une commission rogatoire. Une trentaine de militaires de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), de la gendarmerie des transports aériens, du groupement départemental et du groupement d'intervention de la gendarmerie de Poitiers ont été mobilisés.

Sept personnes ont été arrêtées. Où ?

Suite : Sud Ouest

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Le 19 juin 2014

Le génie écologique au secours de la perte de biodiversité marine

Les aménagements côtiers comme les ports de plaisance ont très souvent alteré les petits fonds rocheux et sableux propices aux larves de poissons. Une dégradation que tente de compenser des initiatives de génie écologique comme les nurseries installées dans les ports de Marseillan (34).

 Copie d'écran du reportage d'Actu-Environnement

Cliquez Ici pour visualiser le reportage d'Actu-Environnement

Loup, Sar, Poulpe, Pageot, Anguille, Hippocampe… autant d'espèces de poissons qui dépendent de la survie des larves au sein des petits écosystèmes rocheux et sableux côtiers. Problème : ces habitats naturels ont été le plus souvent irrémédiablement dégradés par les aménagements portuaires de plaisance, mais aussi la pollution des eaux liée à la mauvaise gestion des eaux grises et noires des bateaux de plaisance.

Tandis que les initiatives se multiplient pour limiter cette pollution chimique, l'ingénierie et le génie écologique intervient au secours des espèces les plus menacées, à l'instar du biohut®, un module métallique constitué d'une matrice remplie de coquilles d'huitres et d'un espace salvateur protégeant les larves et les jeunes recrues des agressions des prédateurs.

Source : Actu-Environnement par Baptiste Clarke

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Filière pêche et produits de la mer : tous à Lorient les 1er et 2 juillet


L'ensemble des responsables et des acteurs économiques et politiques de l'ensemble de la filière a rendez-vous à Lorient pour la cinquième édition des Assises...

Après quatre éditions à Paris, les 5e Assises de la pêche et produits de la mer prennent pied sur le littoral et vous donnent rendez-vous à Lorient, les mardi 1er et mercredi 2 juillet au Palais des congrès.

Une journée et demie de conférences et ateliers, réunissant des responsables économiques et politiques de premier plan, dont le secrétaire d’État Frédéric Cuvillier.

Les débats seront animés par les rédacteurs en chef du marin et de Produits de la mer.

Parmi les nouveautés, un grand débat public en soirée sur la filière des produits de la mer « made in France ». Il permettra aux professionnels d’exposer les savoir-faire d’une filière d’excellence.

Les débats « entre pros » permettront de faire le point des grands sujets du moment : la place portuaire comme centre névralgique ; les financements européens ; le renouvellement de la flottille et des hommes à la pêche ; l’étiquette comme outil de communication ; le facteur énergétique ; la lutte contre les fraudes ; le partage de la marge ; les produits de la mer face à l’opinion publique.

Les plus matinaux pourront, dès 5 h le mercredi matin, découvrir le port de Keroman.


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Le 18 juin 2014

Thon rouge : Thoniers-senneurs de retour au port !


La pêche du thon rouge est une pêche traditionnelle. Elle se divise entre une pêche artisanale côtière en Méditerranée et en Atlantique et une pêche à la senne en Méditerranée destinée à l’exportation : les thoniers senneurs sont basés principalement à Sète (Languedoc Roussillon). Les thoniers senneurs pêchent autour de la zone des Baléares ainsi qu’au Sud de Malte.

Autorisée du 26 mai au 24 juin 2014, la pêche à la senne en Méditerranée s'est terminée les 11/12 juin pour la flottille française... Le 18 juin, tous les thoniers-senneurs étaient de retour à Sète... Revoir le déroulement de la campagne aux Baléares et à Malte dans l'article : Thon rouge : Le retour ! (avec Marine Traffic)

La pêche du thon rouge reste ouverte :
  • à la palangre en Atlantique et en Méditerranée du 1er janvier au 31 décembre ;
  • à la canne et à la ligne en Atlantique et en Méditerranée du 1er juillet au 31 octobre ;
  • au chalut en Atlantique du 16 juin au 14 octobre

Deux arrêtés, des 10 et 11 avril, régissent la campagne de pêche du thon rouge. Ils ont été publiés au Journal Officiel du 19 avril 2014.


Ces arrêtés fixent les modalités de contrôle de la pêche et la liste des ports de débarquement autorisés. Ils complètent les arrêtés relatifs à la fixation des quotas et aux autorisations européennes de pêche pour 2014.

Ainsi, 185 navires en France sont titulaires d’une autorisation européenne de pêche (AEP) du thon rouge en Méditerranée ou dans l’Atlantique, avec un quota de 2 446 tonnes pour la pêche professionnelle (2 199 tonnes en Méditerranée, 247 tonnes en Atlantique) et 25 tonnes pour la pêche sportive. Ce quota est inchangé par rapport à 2013. Source : MDD

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Le 17 juin 2014

Oceana : "La pire estimation annoncée depuis des années..."


https://www.facebook.com/oceana?hc_location=timeline
 Leonardo DiCaprio, un généreux donateur.... (copie d'écran facebook Oceana)

"Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 90 % des pêcheries mondiales sont surexploitées ou pleinement exploitées - la pire estimation annoncée depuis des années. Il existe un consensus scientifique sur l'état de nos océans et la mauvaise gestion de la pêche. Nous savons délibérement qu'il faut réduire la pression de pêche pour permettre aux stocks de se reconstituer, et nous savons aussi que limiter la pêche aujourd'hui permettra de fournir plus de poissons à moyen terme..." D'après Nicolas Fournier, chargé des questions politiques européennes pour Oceana en Europe, organisation non-gouvernementale internationale créée en 2001 dont l'objectif est la conservation des océans et la préservation des écosystèmes et des espèces marines en danger. 


Ce que dit en réalité la FAO....


Actuellement, moins de 30% des stocks de poissons sauvages qui font l'objet d'un suivi régulier par la FAO sont surexploités, signe positif d'un renversement de la tendance observée au cours des dernières années. Un peu plus de 70% des stocks sont pêchés à des niveaux biologiquement durables dont les stocks pleinement exploités (c'est-à-dire très proches de leur rendement maximal équilibré) représentent plus de 60%, et les stocks sous-exploités environ 10%. D'après le communiqué de la FAO (19 mai 2014) : Un rapport de la FAO souligne le rôle croissant du poisson dans l'alimentation de la planète.  


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Le 16 Juin 2014

Paré pour la pêche aux moules !

Le Njörd, avec aux commandes Pascal Papillon, est désormais bien amarré dans son port d'attache de Barfleur. Une semaine avant l'ouverture de la pêche aux moules, la bénédiction du « Njörd » s'est déroulée avec beaucoup d'émotion... 


La foule sur le quai pour la bénédiction du « Njörd »

Source : Ouest France à Barfleur - 09 Juin

Ils étaient entre 200 et 300 personnes à assister, samedi, à la bénédiction du nouveau chalutier barfleurais le Njörd, propriété de l'armateur Pascal Papillon. Sur le pont avant, deux familles de gens de mer, trois générations de pêcheurs et de l'émotion dans les yeux de tous.

« C'est beau de voir ces générations de pêcheurs réunies pour cette cérémonie religieuse. C'est comme si les anciens étaient là pour soutenir et aider les jeunes pêcheurs. Ca doit être cela la solidarité légendaire des gens de mer », devait déclarer Michèle et Franck Lemarideau, un couple de l'Orne présent pour le week-end.

Quand au Njörd (Dieu nordique de la mer, des vents et du feu qui apporte la bonne fortune en mer ainsi qu'une bonne pêche), après avoir reçu le blé béni, gage que le bateau nourrira ses hommes, il fera cette semaine ses premiers essais en mer.

« Nous devrions débuter la campagne de pêche aux moules le 15 juin. Nous serons cinq marins à bord avec moi », explique Pascal Papillon qui poursuit. « Mon espoir, que l'on continue à faire notre métier tranquillement, sans être entravés par des règles quelconques. Il faut que les prix de vente se maintiennent et que la pêche soit au rendez-vous et la santé pour nous pour pouvoir assurer ! »

C'est sous les d'applaudissements que la bénédiction s'est terminée, un signe d'espoir pour les prochaines saisons de pêche.

Pêche aux moules : Les moules de l’Est Cotentin arrivent sur les étals

Dimanche soir (NDLR 15 juin), ils étaient une soixantaine de bateaux à partir pêcher les moules de l’Est Cotentin sur les cinq gisements en eau profonde ouverts pour la campagne 2014.

Après avoir passé plus de trois semaines à quai pour redonner un coup de neuf aux bateaux, l'ouverture de la campagne de pêche aux moules sur les gisements de l'Est Cotentin était attendue comme un bol d'air pour les armements du Calvados et de la Manche. Source : Ouest-France  
 
Lire aussi :

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Le 13 juin 2014 

À la une du "marin" du 13 juin : l’essor de l’éolien offshore flottant


Également dans ce numéro du marin :
* les résultats d’un sondage réalisé pour l'Agence des aires marines protégées sur le jugement que les Français portent sur la mer,
* les afflux de migrants en Italie et à Malte,
* la valorisation des crépidules,
* les intentions de l’ONG Pew pour interdire la pêche en haute mer,
* le retour de l’anchois dans le golfe de Gascogne,
* un dossier consacré à la Charente-Maritime…

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Selon la Cour des comptes européenne, Bruxelles ne lutte pas assez contre la fraude....


La gestion des régimes commerciaux préférentiels ne protège pas pleinement les intérêts financiers de l´UE, selon l´auditeur externe de l´UE

Dans un rapport publié le 21 mai 2014, la Cour des comptes européenne estime, que malgré l'amélioration de la qualité de ses analyses d'impact, la Commission européenne n'examine pas suffisamment l'incidence économique des accords commerciaux préférentiels. Elle constate en outre que des recettes échappent à l'UE en raison de la faiblesse des contrôles douaniers effectués au niveau des États membres, qui ne permettent pas d'empêcher que certaines importations bénéficient indûment de préférences tarifaires.


« Des accords commerciaux préférentiels couvrent les échanges commerciaux de l'UE avec 180 pays et territoires. La valeur des marchandises importées dans l'Union européenne dans le cadre de ces accords s'est chiffrée à plus de 242 milliards d'euros, soit 14 % des importations de l'UE. » a déclaré M. Baudilio Tomé Muguruza, Membre de la Cour responsable du rapport. «Le commerce profite, sur le plan économique, aussi bien à l'UE qu'aux pays partenaires, et favorise le développement durable ainsi que l'éradication de la pauvreté dans les pays en développement. Les régimes commerciaux préférentiels constituent un instrument essentiel de la politique commerciale de l'UE, mais ils doivent être bien gérés pour assurer la protection des intérêts de l'Union.»

Les accords commerciaux préférentiels permettent à des partenaires commerciaux de s'octroyer des conditions préférentielles dans le cadre de leurs échanges. Les accords réciproques abaissent les barrières tarifaires afin d'intensifier les échanges commerciaux, de dynamiser la croissance économique et l'emploi et d'accroître les avantages offerts aux consommateurs pour les deux parties. Dans le cadre d'accords unilatéraux, l'UE octroie à des pays en développement des conditions préférentielles en leur donnant accès à son marché en franchise de droits, et contribue ce faisant à éradiquer la pauvreté et à promouvoir le développement durable.

Les rapports spéciaux de la Cour des comptes européenne, publiés tout au long de l'année, présentent les résultats d'audits sélectionnés portant sur des domaines spécifiques du budget de l'UE ou sur des questions de gestion particulières.



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Le 12 juin 2014

Bruxelles. 600 millions d'euros pour la pêche française et l'aquaculture

Ces financements européens sont attribués au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) sur la période 2014 - 2020...

La France va devoir présenter sa stratégie pour l'utilisation de ces crédits à Bruxelles. Elle a jusqu'à l'automne pour boucler son plan. « C'est un exercice important, afin de définir la stratégie pour la pêche française et l'aquaculture à l'horizon 2020 et la mobilisation des soutiens financiers européens et nationaux pour accompagner cette stratégie », souligne le communiqué du Ministère de l'écologie.

Les régions auront autorité pour gérer de nombreuses mesures, la préparation de ce plan est donc conduite en étroite concertation avec elles. Dans cette optique, un premier comité Etat-régions aura lieu le 9 juillet prochain. Des scientifiques et des membres de la société civile seront associés à ce travail. La nouvelle politique commune de la pêche vise à reconstituer les stocks de poissons fragilisés, soutenir la pêche artisanale et l'installation de jeunes pêcheurs, ainsi qu'à développer l'aquaculture.

Frédéric Cuvillier salue l’attribution d’une enveloppe financière européenne à la France pour la pêche et l’aquaculture en forte augmentation

Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, se félicite du montant de l’enveloppe financière attribuée à la France au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), obtenue à l’issue de discussions constructives avec la Commission européenne.

369 millions d’euros seront disponibles pour le développement durable de la pêche, de l’aquaculture et des zones côtières dépendantes de ces activités, sur la période de programmation 2014-2020. Pour mémoire, l’enveloppe disponible pour le fonds européen pour la pêche (FEP) sur la période 2007-2013 était de 216 millions d’euros.

Source : Commission Européenne

Dans le cadre du régime de compensation des surcoûts additionnels supportés par les pêcheurs et aquaculteurs ultramarins en raison de leur éloignement, des moyens financiers sont également prévus en augmentation et étendus à tous les départements d’outre-mer français, à hauteur de 86,45 millions d’euros sur la période 2014-2020.


La France bénéficiera au total d’une enveloppe globale de 588 millions d’euros de crédits du FEAMP pour la période 2014-2020, qui permettra de financer la mise en œuvre de  la réforme de la Politique commune de la pêche dans ses différentes composantes : développement durable de la pêche, de l’aquaculture et des zones côtières dépendantes de ces activités (369 millions), collecte de données (66 millions), contrôle des pêches (56 millions), compensation des surcoûts supportés par les Régions ultrapériphériques du fait de leur éloignement (86.45 millions), aide au stockage (4.7 millions) et politique maritime intégrée (5.3 millions).

Frédéric Cuvillier indique : « les montants attribués à la France sur la période 2014 - 2020 viennent reconnaître l’importance de notre secteur pêche et aquaculture au sein de l’UE, et intègrent la place de nos outre mer. Le FEAMP permettra d’accompagner, dans toutes ses composantes, les évolutions du secteur de la pêche et de l’aquaculture, dans une démarche de durabilité pour atteindre les objectifs ambitieux de cette réforme, tout en veillant au maintien du tissu économique de la filière,  essentiel pour nos territoires».

Les prochains mois seront consacrés à la poursuite de la mise en œuvre du FEAMP. C’est un exercice important, afin de définir la stratégie pour la pêche française et l’aquaculture à l’horizon 2020 et la mobilisation des soutiens financiers européens et nationaux pour accompagner cette stratégie. Cette préparation est conduite en pleine concertation avec les Régions, qui seront autorités de gestion déléguées pour de nombreuses mesures, et avec l’ensemble des acteurs socio-économiques. Elle associe également, au titre du partenariat, les scientifiques et la société civile. Ce travail doit permettre la transmission à la Commission européenne du programme opérationnel français à l’automne.

Frédéric Cuvillier co-présidera avec Pierrick Massiot, président de la région Bretagne et référent pêche au sein de l’Association des régions de France (ARF), le 9 juillet prochain, le premier Comité Etat-Régions pour débattre et valider les premières orientations stratégiques du FEAMP.

Par ailleurs, FranceAgrimer prévoit un Conseil spécialisé exceptionnel FEAMP

Conseil spécialisé exceptionnel FEAMP du 30 juin 2014

Le Conseil spécialisé se tiendra sous la présidence d'Hervé Jeantet. le lundi 30 juin à 14h30

Ce conseil sera consacré à la préparation du Séminaire du Fonds Européen Action Mer et pêche  du matin du 11 juillet 2014

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Le 11 juin 2014

Trop de mer dans la loi biodiversité ?

La future Agence française pour la biodiversité (AFB) serait-elle trop tournée vers la mer, au détriment de la terre ? C’est ce qu’ont dit craindre plusieurs députés lors de l’audition, mardi 10 juin, de la ministre de l’écologie Ségolène Royal par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité.

Source : Journal de l'Environnement

Extrait : Prévue pour 2015, l’AFB constitue la mesure phare du projet de loi sur la biodiversité, présenté fin mars par le prédécesseur de Ségolène Royal, Philippe Martin (voir le JDLE). Conçue sur le modèle de l’Agence de...

Assemblée Nationale

Dossier : Environnement : Biodiversité

Projet de loi relatif à la biodiversité, n° 1847, déposé le 26 mars 2014 (mis en ligne le 3 avril 2014 à 11 heures) : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/projets/pl1847.pdf

et renvoyé à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Etude d'impact - Dépôt des contributions sur cette étude d'impact

Travaux des commissions


- commission du développement durable
La Commission saisie au fond a nommé Mme Geneviève Gaillard rapporteur le 16 avril 2014

Amendements déposés en commission sur le texte n° 1847

Audition Mme Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et discussion générale au cours de la réunion du 10 juin 2014 à 17 heures
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 24 juin 2014 à 17 heures
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 24 juin 2014 à 21 heures 30
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 25 juin 2014 à 9 heures 30
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 25 juin 2014 à 16 heures 30
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 25 juin 2014 à 21 heures
Examen du texte prévu au cours de la réunion du 26 juin 2014 à 9 heures 30

- commission des affaires européennes
Rapport d'information déposé par la commission des affaires européennes portant observations sur le projet de loi relatif à la biodiversité (n° 1847) n° 1973 déposé le 27 mai 2014 par Mme Danielle Auroi

Loi Biodiversité : début de l'examen du texte à l'Assemblée

La commission du développement durable de l'Assemblée a auditionné Ségolène Royal le 10 juin et a débuté l'examen du projet de loi sur la biodiversité. La rapporteure a pointé l'absence des chasseurs au sein de l'Agence parmi les lacunes du texte.

Source : Actu-Environnement par Rachida Boughriet

"Je tiens à saluer le profond travail accompli par Philippe Martin [son prédécesseur, ndlr], qui a fait adopter ce projet en conseil des ministres le 26 mars dernier, et je ferai tout pour être fidèle à son engagement tout en apportant ma pierre à ce bel édifice", a assuré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, lors de son audition le 10 juin devant les députés de la commission développement durable. Le projet de loi "affirme un principe – la solidarité écologique – et crée des outils pour agir plus efficacement : un instrument de pilotage intégré, l'Agence française pour la biodiversité, une instance de débat avec toutes les parties prenantes et une instance d'expertise scientifique", a rappelé Mme Royal.

Le texte prévoit en effet la création de l'Agence française de la biodiversité (AFB), dotée d'un budget d'environ 220 millions d'euros en 2015. Issue du rapprochement de structures déjà existantes, cette Agence est "l'instrument référent de la protection de la biodiversité". Elle regroupera l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), les parcs nationaux de France, l'Agence des aires marines protégées, l'Atelier technique des espaces naturels (Aten), mais aussi le service du patrimoine naturel, certains personnels techniques de la fédération des conservatoires botaniques nationaux, des réserves naturelles de France, de la fédération des parcs naturels régionaux, a précisé la ministre. Mais son périmètre, la gouvernance territoriale et ses modalités de financements posent question alors que l'agence n'inclut ni l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ni l'Office national de la forêt (ONF).

Agence de la biodiversité : porte ouverte à l'Office national de la chasse

Geneviève Gaillard, députée socialiste des Deux-Sèvres et rapporteure du projet de loi à l'Assemblée, juge "problématique" la non-intégration de l'ONCFS "en raison du choix politique des chasseurs", parmi les "lacunes" du projet "ambitieux" de cette Agence...

(...)

Les amendements du texte seront débattus à partir du 24 juin en commission de l'Assemblée...

(...)

Déclinaison territoriale

(...)

Débats autour de la compensation et des sites inscrits

Geneviève Gaillard a également pointé d'autres "lacunes" au projet de loi qui seront discutées au Parlement. Si ce texte se "revendique" notamment de la séquence "éviter, réduire, compenser", la séquence compensation est encore" mal définie", estime la rapporteure.

"Notre objectif est d'éviter et de réduire les atteintes portées aux écosystèmes et de savoir évaluer les incidences sur l'environnement de tous les projets afin de les minimiser ainsi que la directive européenne du 16 avril 2014 nous y invite", a-t-elle indiqué. La députée entend proposer des outils de compensation "sans toutefois - ce qui n'est pas souhaitable - financiariser les services rendus par la nature et la biodiversité elle-même". La rapporteure proposera également des amendements "pour la reconnaissance du principe de non-régression dans notre droit".

En terme de gouvernance, Mme Gaillard a en outre appelé à "clarifier le rôle" du conseil scientifique du patrimoine naturel de la biodiversité...

(...)

Ce projet de loi "est plein de bonnes intentions et il présente une certaine innovation. Les attentes sont fortes sur le terrain, et je suis sûre, madame la ministre, que nos travaux permettront d'adopter le texte et de le faire finalement avec beaucoup de convictions", a déclaré la rapporteure. "Nous intégrerons le principe de la solidarité écologique. Les fondements de ce concept sont consubstantiels à une politique intégrée de préservation et de restauration de la biodiversité", a-t-elle ajouté.

La protection de la nature et des espèces représente "un formidable gisement d'activités et d'emplois nouveaux" dans les territoires et "non délocalisables", a souligné Mme Royal en rappelant les "150 PME du génie écologique" de France.

Rachida Boughriet

Création du Programme Océans et zones côtières à l’IDDRI

L’Iddri (*) a le plaisir d’annoncer la création du programme Océans et zones côtières, coordonné par Julien Rochette.

Face à la multiplication et à la diversification des activités humaines sur les océans et les côtes, comment assurer la protection de l'environnement marin et côtier, la conservation de la biodiversité et la gestion durable et équitable des ressources ?

Le Programme Océans et zones côtières s'attachera à identifier et promouvoir des stratégies permettant de répondre à ces enjeux, en se focalisant sur certains leviers d’action déterminants, parmi lesquels : (i) la transformation de filières économiques, comme la pêche, aujourd’hui placées sur la voie d’un développement non durable ; (ii) l’évolution des pratiques des acteurs privés vers une meilleure intégration des exigences écologiques, dans le domaine des activités extractives par exemple ; (iii) la construction de systèmes de gestion – cadres politiques, juridiques, institutionnels, etc. – permettant d’assurer une meilleure gouvernance des océans et des côtes, par une articulation entre organisations internationales et régionales notamment ; (iv) le renforcement des liens entre l’expertise scientifique et le processus décisionnel.

(*) Iddri : Institut du développement durable et des relations internationales

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Le 10 Mai 2014

Mission de la mer. Aller à la rencontre des gens de la mer

Mission de la Mer  -  Session Nationale 2014 - Rezé (44)

Déclaration finale

Réunie en session nationale à Rezé (44), les 29 et 30 mai 2014, la Mission de la Mer, à partir de son thème d’année, « l’expérience maritime de la rencontre », a réfléchi à la façon dont elle vivait la rencontre, le dialogue, et le partage dans le monde maritime, s’efforçant de mettre en pratique son texte d’orientation : « La Mission de la Mer nous aide à aller à la rencontre des marins français ou  étrangers, puisque le Christ envoie l’Eglise à toute créature. A la Mission de la Mer, on peut vivre la fraternité entre peuples, langues, religions, promise à ceux qui accueillent le Royaume de Dieu ».

Les ports, de pêche comme de commerce, par l’activité économique générée, sont des lieux de rencontre entre gens de terre et gens de mer. La Mission de la Mer a pris la mesure de cet enjeu et de ce défi pour s’ouvrir à toutes les professions portuaires, en lien avec les diocèses.

Rencontrer les marins, c’est être attentif à tout ce qui fait leur vie.

Ceci exige de nous rendre proches des marins et de leurs familles. Beaucoup de membres de la Mission de la Mer participent à l’accueil des marins dans les ports. Les escales sont courtes  et les marins bien occupés. Sortir du bateau devient difficile ;  aussi la visite des marins à bord devient essentielle pour leur rendre des services, recueillir leurs paroles, et aider les chrétiens à vivre leur foi à bord. Nous avons à renforcer cette approche pastorale.

A la pêche, le quai, la criée, sont les lieux de rencontre et de partage de la vie des pêcheurs qui exercent encore leur métier dans des conditions difficiles et souvent dangereuses. Nous entendons qu’il est parfois difficile de gagner sa vie : l'effort de pêche est limité, et  le prix du poisson reste bas, ne permettant pas une juste rémunération du travail. L’avenir du métier paraît compromis. Pourtant, même si la flotte vieillit, des jeunes continuent à s’installer et à croire en l’avenir. Dans beaucoup de ports, la Mission de la Mer reste en contact avec les pêcheurs, les lycées maritimes. Là où elle n’est pas présente, il nous faut, par les paroisses et les diocèses, garder le contact avec ce monde des pêcheurs.

Rencontrer les marins,  c’est aussi se préoccuper de leur devenir.
            A la Mission de la Mer, nous observons que les pêcheurs sont majoritairement responsables.  Nous appuyons leur demande que leur parole soit prise en compte face au lobbying des ONG Environnementalistes. Nous préconisons  que ne soient pas prises des mesures à l’efficacité écologique et économique contestables (zéro rejets, interdiction totale des filets dérivants, …). La Mission de la Mer fait confiance à la capacité des communautés maritimes  à prendre en main leur destin et à respecter la biodiversité halieutique.
            Au commerce, la MLC 2006 (convention du travail maritime) est maintenant en vigueur, renforçant les droits des marins. Nous redisons l’importance pour les marins d’aller  à terre, d’être accueillis dans des foyers, de recevoir des visites à bord, et que leurs besoins humains et spirituels puissent être satisfaits. Aussi, nous rejoignons les associations d’accueil des marins dans leur demande d’un financement pérenne de cet accueil, pour améliorer les services rendus aux marins.

La mer représente un enjeu économique essentiel.

Elle commence à être exploitée comme source d’énergies nouvelles. Elle devient ici et là un lieu de conflits. Nous devons tout mettre en œuvre pour qu’elle continue à être mer « nourricière » pour toutes les populations qui dépendent d’elle pour leur survie. Cela passe par des accords internationaux équitables, dans le but de préserver et de respecter, ici et là-bas, ce « bien commun de l’humanité ».

Le secrétaire national : Guy Pasquier              

Le président : Ph. Martin

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Dans le marin du 6 juin 2014, Le cabillaud détrône le saumon


Le Français achète plus de cabillaud, dont le prix recule, et moins de saumon, dont le prix a grimpé. Ainsi le poisson blanc détrône-t-il le rose en tête des achats des ménages. L’un ou l’autre, ça reste de l’import qui profite surtout à la Norvège, au détriment d’une bonne valorisation de la pêche française.

C’est l’un des constats relevés lors du conseil spécialisé mer de FranceAgriMer, le 28 mai. Il relève aussi, en France, un recul général des achats des ménages en produits aquatiques. À l’international, la demande est toujours croissante, plus que la production, ce qui soutient les cours. À part pour le cabillaud abondamment pêché, et la crevette tropicale dont la production repart à la hausse.

Du côté des criées françaises, pour ce début d’année, les gros apports en mars ont compensé, en volume, les faibles débarquements de février liés aux tempêtes. Mais la demande n’a pas suivi cette dynamique et le prix moyen est à la baisse de 5 % (sur ce début d’année, par rapport à 2013). Ainsi, les apports massifs de sole ont entraîné de fortes difficultés de commercialisation : le prix a baissé de 27 % (en mars 2014 par rapport à mars 2013) et les invendus ont augmenté. La filière n’est pas parvenue à réguler le marché de ce poisson fin.

Note de conjoncture et diaporama sur la situation du marché des produits aquatiques.

Également dans ce numéro du marin :
Le thon rouge en abondance aux Baléares,
l’interview de l’armateur à la pêche Jean-Marc Le Garrec,
Port-la-Nouvelle. La criée chargée des ventes des lamparos,
Acav. Christian Pitra quitte la passerelle,
Bord à bord. Quatre vedettes livrées à Sea Shepherd France,
Royan remporte le Défi des ports de pêche,
Algues vertes : premiers succès d'une filière de valorisation,
Tribune de Stéphan Beaucher : "PCP : la reprise en main par les Etats membres s'opère dans le plus grand secret"
le débarquement ou l’histoire d’un exploit militaro-industriel... Le marin consacre son sujet d’ouverture à la construction des navires qui ont fait le débarquement. Un exploit militaro-industriel, réalisé sur le sol britannique et outre-Atlantique.

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk

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Les Sables d'Olonne. Route Pêche, port ouvert 2014

Samedi 7 juin 2014, la pêche partage sa passion avec le grand public, de 9h à 12h30 au port de pêche et à la criée. Banc de poissons et de crustacés, stands et animations, chants de marins, visites de navires et de la criée...

Route pêche - port ouvert : une journée sous le signe du partage

Visites des navires, chants de marins, présentation des différents produits de la mer et dégustation de langoustines rythmeront la 9e édition de l'opération Route pêche - port ouvert. Samedi, le comité régional des pêches maritimes (Corepem) organise une matinée pour « promouvoir la filière pêche et valoriser les différents acteurs de ce milieu », détaille Didier Garrec, l'un des membres.

Marins-pêcheurs, gendarmerie maritime, SNSM et Affaires maritimes seront présents pour l'occasion et proposeront diverses animations. Une simulation de vente à la criée, des visites guidées des bateaux de pêche et des vedettes de la gendarmerie divertiront les passants. « On parle de la pêche comme d'une activité du passé. L'objectif est, non pas de faire revivre le passé, mais de faire partager notre quotidien aux visiteurs », précise José Jouneau, président du Corepem.

Promouvoir le métier de marin-pêcheur auprès des jeunes générations est le second enjeu de la matinée. « C'est un métier de liberté où on gagne bien sa vie », insiste José Jouneau.

Pour en savoir plus : Route Pêche

Les Sables-d'Olonne. Stany Guyard, marin-pêcheur depuis 25 ans, explique son métier

Pour la 9e édition de l'opération Route pêche, une journée consacrée à la promotion de la filière pêche, le marin fait découvrir, samedi, son métier aux visiteurs.

Civelles, crevettes grises, seiches et coquilles Saint-Jacques sont le quotidien de Stany Guyard, marin-pêcheur depuis 25 ans. Sur la Santa Maria, son bateau et outil de travail, il navigue seul. Suspendu à la météo, il n'y a que les fortes rafales de vent qui l'empêchent de travailler. « Je travaille toute l'année. L'hiver je pêche des civelles, au printemps et en été, la seiche, et le reste du temps, des crevettes. »
« Un métier où il faut être courageux »

« Ma journée commence à 5 h du matin. Vers 6 h, je mets en vente les crevettes que j'ai pêchées la veille, à la criée, puis je pars en mer. En fin de journée, je retourne dans le port et trie ce que j'ai pêché. Je ne rentre chez moi que vers 20 h, le soir. Il y a encore deux ans, je ne prenais même pas de week-end l'hiver, mais maintenant il y a des quotas pour la pêche des civelles. »
25 ans de pêche

À 15 ans, il passe son CAP à l'école des mousses et commence à naviguer. Treize ans après, il obtient son capacitaire qui lui permet d'avoir son propre bateau puis travaille à son compte. « Et vingt-cinq ans après, j'aime toujours autant le poisson », précise-t-il en souriant.

Pour la deuxième année consécutive, il participe à Route pêche - port ouvert, une journée consacrée à la valorisation de la filière pêche.

Sur le ponton, face à son bateau, il attendra samedi les visiteurs pour répondre à leurs questions. « Cela permet de valoriser le métier auprès des jeunes. Et puis, je fais monter les enfants à bord, c'est convivial. » D'après Ouest France

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Embarquez pour Keroman Port en Fête !

Huitième édition déjà pour Keroman Port en Fête !

Lorient

Les 7 et 8 juin 2014

Découvrir Keroman, ses bateaux, ses magasins de marée, ses poissons : c'est l'invitation que lance chaque année le port de pêche de Lorient. Pour sa 8ème édition, l'événement maritime aura lieu pendant le week-end de la Pentecôte, les 7 et 8 juin prochains.

Voir le programme complet de Keroman Port en Fête

Cette année, l'événement maritime consacré au port de pêche de Lorient aura lieu pendant le week-end de la Pentecôte, les 7 et 8 juin prochains. Au menu : visites des bateaux et des ateliers de marée, recettes de cuisine, expo photo... Et un grand concert gratuit de Sansévérino le samedi à 18h avenue de la Perrière !

Programmée généralement fin juin, la fête du port de pêche de Lorient aura lieu cette année les 7 et 8 juin, en plein week-end de la Pentecôte. Organisée depuis huit ans par la SEM Lorient-Keroman (entreprise gestionnaire du port), cet événement maritime permet de faire découvrir à des milliers de visiteurs le port de pêche dans une ambiance à la fois festive, ludique et pédagogique. Au programme : visites des bateaux de pêche et des ateliers de marée, découverte du port en petit train, rencontre avec les professionnels, ateliers pédagogiques, recettes de cuisine par des chefs lorientais, dégustations de produits de la mer, démonstration d'hélitreuillage, bassin maquette de bateaux radiocommandés. Mais aussi des expos photo, des projections de films, une vente à la criée, un espace restauration et des animations musicales programmées tout au long du week-end.

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Avis à la population de pêcheurs : 100 euros le bar marqué !

  
BARGIP – Marquage de bars adultes

L’Ifremer démarre du 1er au 15 juin à Dunkerque, et du 16 au 28 à Saint-Quay-Portrieux, des campagnes de marquage de bars. Ces campagnes permettront de marquer 1200 bars adultes. Elles se dérouleront sur 8 sites différents de Dunkerque à Bayonne jusqu’en 2015.

Les pêcheurs professionnels et de loisir peuvent obtenir 100 euros de récompense pour le retour d’un poisson avec ses marques. L’analyse des marques récupérées va permettre une meilleure connaissance de l’espèce (Dicentrarchus labrax) et une meilleure compréhension de la structure de sa population par l’analyse des comportements migratoires.

Cette action s’inscrit dans le cadre du projet national de recherche Bargip qui sera conduit jusqu’en 2017 par l’Ifremer en partenariat avec le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture), le Comité National des Pêches Maritimes et Elevages Marins (CNPMEM) et France Filière Pêche (FFP). Source : CNPMEM

Pour en savoir plus sur le projet BARGIP

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Le 5 Juin 2014

FranceAgriMer lance une consultation publique sur le projet de référentiel

Écolabel des produits de la pêche maritime

La création d’un écolabel public en France répond au souhait de la filière pêche de disposer d’un écolabel facilement reconnaissable par les consommateurs et différent des écolabels privés existants. Cet écolabel, conforme aux lignes directrices de la FAO sur la pêche responsable (1995) et sur l’éco-étiquetage (2005), a été enrichi de critères sociaux et économiques (valorisation par la qualité) respectant la définition du développement durable. Quatre axes ont ainsi été retenus par les opérateurs : ’’écosystème’’, ‘’environnement’’, ‘’social’’ et ‘’qualité’’.

Prévue par le Grenelle de l’environnement, l’écolabellisation des produits de la pêche est inscrite à l’article L. 644-15 du Code rural et de la pêche maritime : « Les produits issus de la pêche durable peuvent bénéficier d’un écolabel. Les conditions auxquelles ils doivent répondre pour en bénéficier sont déterminées dans un référentiel dont les modalités d’élaboration et de contrôle de son application par des organismes accrédités sont fixées par décret ».

En application du décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime, le référentiel détaille les critères applicables aux pêcheries selon ces quatre thématiques, ainsi que les critères de traçabilité et de garantie de qualité du produit tout au long de la chaîne de commercialisation.
Ce référentiel a été élaboré par la Commission de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général de FranceAgriMer. Cette Commission est composée de représentants de l'ensemble des parties prenantes de la filière pêche, du producteur au consommateur.

Suite à une première consultation publique qui s’est tenue du 3 décembre 2013 au 3 février 2014, le projet de référentiel a été modifié.

Par décision du directeur général de FranceAgriMer du 30 mai 2014 (NOR : DEVM1411568S, publiée au JORF), le nouveau projet de référentiel relatif à l’écolabel des produits de la pêche maritime est soumis à consultation publique jusqu’au 22 juin 2014 inclus.

Les observations déposées à l'occasion de cette consultation publique seront communiquées à la Commission de l’écolabel pour avis et réponse.

Les commentaires éventuels sur ce projet de référentiel doivent être envoyés jusqu’au 22 juin 2014 inclus par courriel à l’adresse suivante : ecolabel@franceagrimer.fr , en utilisant le formulaire prévu à cet effet.

Le référentiel et le formulaire sont disponibles en téléchargement ci-dessous :

Pour en savoir + : FranceAgriMer

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Le 4 juin 2014

Une mission de contrôle des bolincheurs avec la Gendarmerie maritime

Par le prisme de la Gendarmerie maritime, dont l’une des missions est la surveillance des pêches, François Didierjean nous embarque aujourd’hui à la découverte de la bolinche, l’une des grandes techniques de pêche utilisées au large des côtes bretonnes.

Source : Mer et Marine par François Didierjean,  Capitaine de frégate de réserve
Le gain d’un degré en température des masses marines européennes en 30 ans a modifié les aires de répartition des poissons. Leur migration bouleverse géographiquement les ressources halieutiques et les techniques de pêche. En Bretagne sud, filets, chaluts et bolinches peuvent se faire concurrence sur une même zone. L’équipage de la vedette côtière de surveillance maritime Elorn, à l’image de ses 23 sisterships de la Gendarmerie maritime, procède depuis Concarneau à des opérations de police des pêches et de la navigation jusqu’à une vingtaine de miles des côtes. Une de ses missions est justement d’éviter les contestations éventuelles entre pêcheurs professionnels pour certains poissons emblématiques comme le bar, en raison de sa forte valeur.

Techniques de pêche : arts dormants, arts traînants

Pour bien comprendre, il n’est pas inutile de décrire quelques unes des grandes techniques de pêche en vigueur. Le filet, tout d’abord, est un outil passif tendu verticalement dans l'eau. Il capture principalement des poissons (rouget barbet, merlu, lotte, sole...) d'une taille précise grâce aux mailles dimensionnées pour les retenir par les ouïes. Alors que le filet peut mesurer de 2 à 10 kilomètres, des bouées surmontées d'un pavillon le signalent. Le chalut, pour sa part, est un filet de forme conique (entonnoir) tracté par un ou deux chalutiers à l’aide de câbles, que l’on appelle des «funes». En fonction de la longueur filée, la profondeur du chalut est ajustée à celle du banc de poissons (Saint Pierre, sole, plie, raie, lotte...).

Quant à la bolinche, il s’agit d’un filet tournant coulissant. Long de plusieurs centaines de mètres avec une chute de 70 mètres, ce véritable lasso permet d’abord d’encercler rapidement le banc de poissons (anchois, sardine, maquereau, merlan bleu...) préalablement repéré. Un filin (coulisse), glissé dans sa partie inférieure assure sa fermeture.

Suite dans : Mer et Marine

Mission du jour, le contrôle des bolincheurs

Une activité très règlementée

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Paris 2015 : Conférence sur le climat....

L'innovation au secours de la biodiversité ?

Conférence organisée par l'IDDRI

Paris

Vendredi 13 juin 2014

La biodiversité, au cœur des services que les écosystèmes rendent aux hommes, connait un rythme alarmant d’érosion, amenant certains experts à parler de sixième extinction de masse sur la Terre. L'érosion de la biodiversité est étroitement liée à l’activité humaine et aux effets de la croissance et du développement économique. L’extraction des ressources renouvelables et non renouvelables, l’activité industrielle et énergétique, l’extension de l’urbanisation, ainsi que l’agriculture sont autant de secteurs de l’économie ayant un impact sur la biodiversité.

Au cœur de la croissance et du développement économique, l’innovation joue un rôle central. Elle permet en effet, théoriquement, la croissance des gains de productivité, la baisse des coûts de production, l’augmentation de la sécurité et de la qualité, une meilleure efficience d’usage des ressources, mais aussi la création de nouveaux marchés.

Mais quels effets cette innovation a-t-elle sur la biodiversité ? Risque-t-elle d’aggraver les tendances actuelles à la dégradation, ou bien permettrait-elle aussi de les contrer ? Si d'un côté, l’innovation peut représenter une solution possible face à l’actuelle érosion de la biodiversité, elle peut mettre en risque la biodiversité, de manière avérée ou potentielle. Risques et bénéfices de l’innovation pour la biodiversité font ainsi l’objet de débats qui traversent autant la recherche que la société civile.


Cette conférence vise ainsi à examiner et évaluer les possibilités et limites des nouvelles technologies et plus généralement de l’innovation au service de la conservation de la biodiversité. Quels sont les risques pour la biodiversité dont sont porteuses les innovations ? Quels sont leurs apports pour limiter les impacts négatifs sur la biodiversité ? Peut-on piloter ou canaliser ces innovations afin qu’elles entrent en synergie, plutôt qu’en contradiction, avec le maintien de la diversité biologique sur Terre ?

Programme de la journée (8h45 - 16h45) :

09h45 – 12h00
Première session

Innovations technologiques : vers une meilleure gestion des écosystèmes ?

Session présidée par Julien Rochette, coordinateur du programme Océans et zones côtières, Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), France

Le développement de la technologie a incontestablement contribué à renforcer les pressions sur les ressources naturelles. Les outils technologiques déployés aujourd’hui permettent en effet d’exploiter plus intensément – dans le cas des activités extractives notamment – et d’atteindre des milieux jusqu’alors inexplorés – les fonds marins par exemple. Toutefois, l’outil technologique peut également concourir à une meilleure gestion des écosystèmes, en offrant notamment les moyens d’une surveillance renforcée des activités humaines. S’ils sont mis au service de la protection de l’environnement, radars, satellites, transpondeurs ou autres drones, ainsi que les nouvelles formes de circulation de l’information et d’organisation liées aux nouvelles technologies peuvent ainsi se révéler de précieux atouts, particulièrement dans la mise en œuvre des normes nationales et internationales. Cette session visera donc à faire le point sur l’utilisation de ces outils et, à partir de cas d’études, à donner des éléments d’évaluation de leur efficacité pour la gestion des écosystèmes.

Comment les nouvelles technologies contribuent à la lutte contre les activités illégales ayant un impact sur la biodiversité : l’expérience d’Interpol
David Higgins, responsable du programme sur les atteintes à l’environnement, Interpol, France

Le programme Global Forest Watch 2.0 : suivre l’évolution des forêts
Crystal Davis , responsable du programme Global forest Watch 2.0, World Resources Institute (WRI), Etats-Unis

Surveillance et contrôle des activités humaines en mer
Sandra Brooke, attachée de recherche conservation, Laboratoire côtier et marin, Université d’Etat de Floride, Etats-Unis

John Tanzer, directeur du programme marin, WWF international, Suisse, discutera ces trois interventions.
 
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12h00  – 13h30
Table ronde - L'innovation en agriculture : quels effets sur la conservation de la biodiversité ?

14h45 – 16h15
Seconde session - Restauration écologique innovante : les sciences et techniques au service des écosystèmes ?
Conclusion - Quelles pistes de réflexion pour orienter l'innovation en faveur de la biodiversité ?

Avec : Émilie Babut (ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie – MEDDE), Sandra Brooke (université d’État de Floride), Crystal Davis (World Resources Institute), Damien Demailly (Iddri), Émile Frison (Bioversity International), David Higgins (Interpol), Renaud Lapeyre (Iddri), François Meienberg (Déclaration de Berne [DB]), Macy Merriman (DuPont Pioneer), Fabien Quetier (Biotope), Bruno Racine (BnF), Julien Rochette (Iddri), John Tanzer (WWF International), Frédéric Thomas (IRD), Sébastien Treyer (Iddri), Catherine Tsekenis (Fondation d'entreprise Hermès).

Programme détaillé en ligne

Pour en savoir + : IDDRI

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Le 3 juin 2014

YAB se lance dans le poisson... Parti pris "environnement"

Copie d'écran de Meltyfood : L'application "Planet Ocean" par Yann Arthus-Bertrand

« Planète Océan », l’application pour choisir son poisson sur des critères environnementaux

Quelle est cette espèce de poisson ? D’où vient-il ? Et comment a-t-il été pêché ? Pour aider le consommateur à faire des choix orientés vers une pêche durable, une application gratuite baptisée « Planète Océan » a été mise au point par l’ONG SeaWeb Europe et la Fondation Goodplanet.

L’application, disponible sur iPhone et Android en français et en anglais, « va rendre accessible l’information sur l’état des stocks des grandes espèces de poissons consommés (menacés ou gérés durablement) et permettre aux consommateurs de choisir en connaissance de cause », a expliqué vendredi à l’AFP Cédric Javanaud, océanographe à la Fondation Goodplanet.

« C’est une façon très concrète de pouvoir agir pour l’environnement », a ajouté le scientifique en rappelant que 32% des stocks de poissons mondiaux sont surexploités et que l’avenir de ces espèces est donc compromis. « Nous défendons l’idée qu’on peut manger du poisson mais en faisant les bons choix », ajoute le scientifique. Exemple: le saumon de l’Atlantique est surpêché, pas celui du Pacifique. Également: si la dorade rose est surexploitée, les daurades royale ou grise peuvent être conseillées.


L’application a été mise au point à partir de la base de données de l’ONG SeaWeb Europe, qui a établi un « Guide des espèces à l’usage des professionnels » (pêcheurs, mareyeurs, distributeurs, restaurateurs, etc.). L’état des stocks de chaque espèce y est indiqué, ainsi que les techniques de pêche associées (chalut de fond, ligne, palangre, senne, filet, etc.).

Parallèlement à la mise à disposition de cette application, la Fondation Goodplanet a indiqué dans un communiqué que le film « Planète Océan », réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot, serait disponible gratuitement sur Youtube à partir de dimanche. Sorti sur les écrans fin 2012, le film, qui montre la richesse biologique des mers et rappelle leur rôle central dans le système climatique, sera disponible en plusieurs langues.

Appli mobile « Planet Ocean »

Dans le cadre du programme Océan, la Fondation GoodPlanet a développé l’application « Planet Ocean » pour informer les consommateurs sur les espèces marines les moins menacées et encourager une pêche durable.

Pédagogique et pratique, l’appli « Planet Ocean » répertorie 100 espèces de poissons, coquillages et crustacés selon leur provenance, l’état de leur stock et leurs techniques de pêche. Elle saura guider le consommateur dans ses choix en l’aidant à identifier les espèces gérées durablement.

Vous y découvrirez aussi les actualités du monde marin en temps réel à travers les articles du magazine GoodPlanet, des conseils conso et des recettes de cuisine.

L’appli « Planet Ocean » est gratuite. Elle a été développée en partenariat avec OMEGA et en collaboration avec SeaWeb Europe. Bientôt disponible pour iPhone et Android !

Téléchargez gratuitement  l’application « Planet Ocean » sur l’App Store ou Google Play.

Afnor, sans parti pris...

Une norme Iso pour les marques de pêche durable

L’Afnor, Agence française de normalisation, invite à participer à un projet international, qu’elle pilote : élaborer une norme Iso définissant la pêche maritime durable.

Source : Le Marin

Les systèmes de marquage se prévalant de la pêche durable se multiplient, difficilement comparables : écolabels privés, cahiers des charges des armements, écolabels nationaux (Islande, Norvège, Canada)… Sur des critères variables, qui oublient souvent l’aspect social. La norme Iso donnera un cadre international cohérent à ces démarches. Elle s’appuie sur le travail de FranceAgriMer, qui élabore l’écolabel français pour les produits de la pêche.

« Il s’agit de moraliser le marché des marques pêche durable, de le rendre plus transparent », explique Bernadette Ruetch, chef de ce projet à l’Afnor avec Stéphanie Tiprez. La démarche est transparente : tout le monde peut s’inscrire aux réunions de travail, la prochaine étant le 3 juillet, à Paris (inscription en ligne).

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Le 2 juin 2014

Le coût environnemental de l'éolien en mer....

Les pêcheurs de Fécamp anticipent

Avant la construction d'un parc de 83 éoliennes en mer au large de Fécamp en 2016, les pêcheurs s'organisent pour mesurer la ressource halieutique sur le site du futur parc éolien. France Bleu Haute-Normandie s'est embarquée à bord du fileyeur Yodemae lors de l'une de ces expéditions scientifiques. Et francebleu.fr vous propose le récit de cette journée en mer en images ce lundi.

Illustration et article : France Bleu

Quelles seront les conséquences de l'installation des 83 éoliennes au large de Fécamp sur la vie aquatique ? La construction doit commencer dans deux ans, mais déjà, des scientifiques sont sur le terrain pour tenter de répondre à cette question. Les pêcheurs, eux, craignent que les zones situées près du parc éolien soient désertées par les poissons.

Régulièrement, des scientifiques de la cellule de suivi du littoral normand accompagnent des pêcheurs pour observer la faune sous-marine. Pour France Bleu Haute-Normandie, Justin Morin s'est embarqué lui aussi sur le fileyeur Yodemae au large de Fécamp jeudi dernier.

"Quantifier la pêche des professionnels dans la zone du futur champ d'éoliennes en mer"

Dans leurs salopettes cirées, Camille et son assistant pèsent et mesurent tous les poissons récoltés dans les filets : raies, soles, grondin rouge, carrelets, etc. Camille, scientifique de la cellule de suivi du littoral normand note consciencieusement les "mensurations" des poissons. Son objectif ? "quantifier la pêche des professionnels, pour mesurer l'impact que pourraient avoir les travaux."

Enjeux financiers

Car l'installation des éoliennes entre 2016 et 2018 sur cette zone de 65 km² va forcément bouleverser la vie aquatique. Camille poursuit : "pendant les travaux, la faune va partir ou mourir. Il y a un enjeu sur la recolonisation de la zone. Mais on va vers l'inconnu car ce sont les premiers grands champs d'éoliennes en mer en France."

C'est à partir de ces données que d'éventuelles compensations financières seront versées aux pêcheurs. Il semble probable que les professionnels de la pêche doivent affronter un manque-à-gagner. Et il est déjà prévu que les prélèvement se poursuivent plusieurs années après l'installation des éoliennes au moins jusqu'en 2020.

Comment évaluer un dommage environnemental ?

Analyse d'une méthode d'évaluation d'un dommage environnemental : la méthode ressource-ressource européenne

Commissariat général au développement durable

Études et documents - Numéro 104 - Mai 2014

La Loi Responsabilité Environnementale du 1er août 2008 (LRE) préconise la réparation intégrale et en nature de certaines atteintes à l’environnement. Cette loi et son décret d'application du 23 avril 2009 transposent en droit français la directive européenne 2004/35, qui établit « un cadre de responsabilité environnementale fondé sur le principe du pollueur-payeur, et créent ainsi un nouveau régime de responsabilité ». Sont concernées les détériorations « directes ou indirectes mesurables qui affectent certaines ressources naturelles, certains services écologiques et services rendus au public ».

Pour cela, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié le 23 mai une étude qui analyse les méthodes pour évaluer les impacts d'un dommage environnemental. La loi LRE qui préconise la réparation intégrale et en nature de certaines atteintes à l'environnement, privilégie le recours aux méthodes d’équivalence service-service et ressource-ressource élaborées par les Etats-Unis dans les années quatre-vingt et adaptées au contexte européen par la Commission européenne, en 2008.

La méthode service-service raisonne en termes de services écologiques liés à des fonctions écologiques et la méthode ressource-ressource en termes d'espèces ou de groupes d'espèces.

Si la méthode européenne service-service ne semble pas poser de problème d’application, la méthode européenne ressource-ressource est plus délicate à utiliser, en raison notamment du manque de données sur le rythme de régénération d’un milieu (durée nécessaire à un milieu endommagé pour revenir à son état avant perturbation). A l’heure actuelle, seul le rythme de régénération des cours d’eau en Europe est connu et c’est donc en priorité aux milieux d’eau douce que la méthode européenne ressource-ressource pourra être appliquée. Pour les autres écosystèmes, la méthode ressource-ressource américaine semble la plus appropriée, tout au moins à court terme, le temps de compléter les connaissances sur ces milieux.

Extrait du document

Les dommages aux eaux

Ils sont de trois types : marins, dulcicoles (eaux douces), ou plus rarement les dommages aux nappes phréatiques.

L’approche européenne semble adaptée aux impacts liés aux cours d’eau puisque le rythme de régénération est a priori connu (estimé à trois ans selon Arrignon, 1994).

Pour les dommages marins, le probable manque de données sur le rythme de régénération de ces milieux, rend en revanche l’application de la méthode européenne difficile. L’approche américaine apparaît alors la plus appropriée. Les Etats-Unis l’appliquent aux dommages causés aux écosystèmes marins depuis plus de 30 ans.

Concernant les proxys, il est essentiel de considérer toutes les espèces pertinentes pour lesquelles des données sont disponibles, et de mettre en place, dans la mesure du possible, des proxys composites. Néanmoins, si les données de terrain de certaines espèces devaient être insuffisantes, nous recommandons de retenir, lors de dommages :
  • aux cours d’eau, les espèces de poissons, bien souvent les plus étudiées ; 
  • en milieu marin, les espèces d’oiseaux marins.

Cliquer Ici pour Télécharger : analyse d’une méthode d’évaluation d’un dommage environnemental : la méthode ressource-ressource européenne

D'après : CGDD et Actu-Environnement

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Dans le marin du 30 mai 2014 : La SNSM veut l'aide de toutes les régions



Trois à quatre millions d’euros par an, soit la moitié du budget d’investissement de la SNSM, c’est ce que perdra l’association si la réforme territoriale, annoncée par le Premier ministre et confirmée par le président de la République, est mise en place tel qu’il est envisagé actuellement.

Pourquoi ? La suppression de la clause de compétence générale n’autorisera plus le versement de telles subventions par les mairies, départements et régions. Impensable dans une association dont le budget de 25 millions d’euros relève à 75 % des 70 000 donateurs et mécènes, avec une participation de l’État au plus bas à moins de 10 %.

Le président de la SNSM, Xavier de La Gorce, dont le mandat vient d’être conforté en assemblée générale, milite donc pour que non seulement une clause de compétence particulière soit attribuée aux régions, mais aussi pour que toutes les régions de France, actuelles ou futures, soient astreintes à apporter leur financement. « Quoi de plus normal ? Les plaisanciers auxquels nous portons secours sont pour l’essentiel des ressortissants de l’intérieur des terres. » Le modèle à suivre est, selon le président de La Gorce, celui de la convention signée avec la région Bretagne.

Le président de la SNSM veut également clarifier avec l’État l’organisation des secours coordonnée par les Cross. Depuis l’été dernier, sur consigne de Frédéric Cuvillier, ce sont les sociétés privées de remorquage qui ont la priorité en Méditerranée. L’essor que l’assureur Generali entend donner au secours privé sur toute la côte devrait relancer ce sujet brûlant. La SNSM s’inquiète de la confusion qui pourrait s’ensuivre lorsqu’un simple « dépannage » vire au sauvetage de personnes, par exemple lorsque la météo se dégrade.

Autres sujets à l’ordre du jour : la réorganisation des moyens nautiques, la poursuite de la construction chez Sibiril du prototype de nouveau canot tout temps et la révision des tarifs d’assistance. D'après l'article du marin : SNSM : Xavier de La Gorce demande la contribution de l’ensemble des régions de France

Autres sujets au menu du marin : 
 
le chalutier "Célacante" échoué en portant secours à un voilier,
au Royaume-Uni, le sauvetage en mer en manque de moyens aériens,
à Boulogne/mer, la CME veut tourner la page de sa pire année,
Bugaled Breizh. Le non-lieu a été prononcé,
éolien. Le changement de fondations envisagé à Saint-Brieuc énerve,
le coup d’envoi de la campagne du thon rouge en Méditerranée,
les pêcheurs des prud'homies reçus par la DPMA,
en Basse-Normandie, redressement de l'OPBN se confirme,
en Paca, la Copémart liquidée,
avec l'Afnor, une norme Iso pour "moraliser le marché des marques de pêche durable",
CFDT maritime. Un nouveau souffle nouveau au service des marins (pêcheurs),
première guerre mondiale. Hommage aux pêcheurs morts pour la France,
pollution en Nouvelle-Calédonie. Un conflit menace le port de Prony,
en Polynésie, créer un élevage de tortue marine pour lutter contre le braconnage,
océanographie. Le "Marion Dufresne" en arrêt technique à Arno Dunkerque,
en mer d'Okhost, la revendication russe validée,
un dossier complet sur la Haute-Normandie, axe Seine, éolien, criée privé de Fécamp, etc.

Cliquer Ici pour lire le marin, ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Le 30 Mai 2014

La Commission publie des documents internes sur la pêche

La Médiatrice européenne, Emily O'Reilly, a salué la décision de la Commission européenne de communiquer des documents internes concernant sa proposition de nouveau règlement pour la politique commune de la pêche. Ceci fait suite à une plainte d'un chercheur allemand dont la demande d'accès aux documents a initialement été refusée.

Source : Cta

Emily O'Reilly a expliqué : « La Commission européenne joue un rôle crucial dans l'élaboration de la législation. Les informations sur lesquelles elle se base devraient être accessibles au public tout au long du processus législatif. Cela permettrait au Parlement européen de jouer son rôle de législateur de façon plus efficace et d'améliorer la confiance du public. »

En 2011, un universitaire allemand avait demandé à la Commission l'accès à divers documents, y compris les versions préliminaires des consultations interservices et des propositions d'amendements concernant un nouveau règlement sur la politique commune de la pêche. La Commission ne lui a accordé qu'un accès partiel, en faisant valoir que la pleine divulgation porterait atteinte à son processus décisionnel.

Ce chercheur s'est adressé à la Médiatrice qui a inspecté les documents et a conclu que les arguments de la Commission portant à en refuser la divulgation, n'étaient pas convaincants. Selon la Médiatrice, les règles de transparence de l'UE prévoient un accès public le plus large possible, lorsque les institutions de l'UE agissent en qualité de législateur. En outre, elle ne partage pas les préoccupations de la Commission qui craint qu'une divulgation porterait atteinte à ses délibérations internes. Bien au contraire, elle a noté que dans un système démocratique des avis différents et même divergents doivent être discutés ouvertement.

La Commission a suivi la recommandation de la Médiatrice de divulguer les documents, mais seulement après qu'un accord sur la réforme de la politique commune de la pêche avait été conclu en mai 2013. Elle s'est félicitée de ce résultat, mais a précisé qu'à l'avenir, elle attend à ce que la Commission donne immédiatement accès à des documents similaires.

Pour en savoir + : Cta 

Lire la décision de la médiatrice : Decision of the European Ombudsman closing the inquiry into complaint 2232/2011/(RA)FOR against The European Commission

Le Médiateur européen enquête sur des cas de mauvaise administration dans l'action des institutions et organes de l'Union européenne. Tout citoyen de l'Union, résident, entreprise ou association ayant son siège statutaire dans un État Membre de l'Union peut introduire une plainte auprès du Médiateur. Le Médiateur offre des moyens rapides, flexibles et gratuits pour résoudre des problèmes avec l'administration de l'UE. Pour plus d'informations, veuillez consulter : www.ombudsman.europa.eu

Des enquêtes en cours....

Politique de « cohésion » de l'UE : la Médiatrice enquête sur la protection des droits fondamentaux


La Médiatrice européenne, Emily O'Reilly, a ouvert une enquête d'initiative sur le respect des droits fondamentaux de la politique de « cohésion » de l'UE. La Médiatrice a reçu plusieurs plaintes à ce sujet, comme par exemple, des problèmes auxquels les petites entreprises doivent faire face pour accéder à des financements de l'UE, ou encore des plaintes de candidats à des projets financés par l'UE qui affirment être victimes de discrimination. L'enquête de la Médiatrice se concentre sur le rôle de la Commission qui consiste à veiller à ce que les fonds de l'UE soient utilisés conformément à la Charte des droits fondamentaux.

Emily O'Reilly a déclaré : « Il est essentiel pour la crédibilité de l'Union européenne que, partout où va l'argent de l'UE, les droits fondamentaux soient respectés. Dans de nombreux cas, ces fonds sont censés aider les membres les plus vulnérables de la société. Mais si, par exemple, il y a des plaintes qui indiquent que l'argent de l'UE est utilisé pour “ institutionnaliser ” les personnes handicapées au lieu d'aider à les intégrer, la Commission doit clairement assurer que la question soit étudiée et que des mesures correctives soient prises si nécessaire. »...

Suite du Communiqué de presse n° 14/2014
      
La Médiatrice européenne lance une consultation publique concernant la composition des groupes d'experts de la Commission européenne

Pour en savoir + : Médiatrice européenne

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Le 29 Mai 2014

Sète : des thoniers déjà de retour !

Les armements sétois engagés aux Baléares pour la campagne 2014 de pêche au thon rouge n'ont eu besoin que de trois jours pour "faire" leur quota. Ils ont touché le port héraultais ce jeudi en fin de matinée.


Source : Midi Libre par Patrice Castan | le 29/05/2014, 13 h 25

Partis en fin de semaine dernière de Sète pour un début officiel de campagne de pêche au thon rouge le 25 mai, plusieurs thoniers sétois n'ont eu besoin que de trois petites journées pour boucler leur quota et ont donc regagné l'Île singulière ce jeudi 29 mai.


C'est par exemple le cas du Janvier-Giordano ou encore du Cisberlande 5, qui vient à peine d'accoster. Des bateaux qui étaient engagés sur la zone des Baléares et dont certains n'auraient même pas eu le temps de "caler" un filet parce qu'associés à des patrons espagnols dont les prises, rapides, auraient absorbé le volume autorisé avant même la pêche des senneurs français. Mais dans tous les cas, ce retour rapide, pour des navires dotés chacun d'environ 70 tonnes de quota, rappelle si besoin était que la ressource en thon rouge a repris des couleurs.

Mauvais temps à Malte, soucis en Libye

Suite : Midi Libre

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BCCEAM. Formation Conjoint Collaborateur

Le CFPPA de Bourcefranc et la Caisse Maritime d'Allocations Familiales envisagent de mettre en place une formation de conjoint collaborateur en vue d'obtenir le Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM) suite à plusieurs demandes formulées.

Télécharger Ici une plaquette d'information sur Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM)

Pour organiser les modalités de fonctionnement, également vous informer sur les possibilités de financement, ainsi que sur le contenu de la formation et répondre à vos questions, nous vous invitons à participer  à une réunion, dont les dates et lieux sont précisés ci-dessous :

* Royan le 28 mai 2014 à 10h à la salle de la Criée
* Charron le 3 juin 2014 à 9h30 à la mairie de Charron 
* St Pierre d'Oléron le 4 juin 2014 à 10h à la salle de la Criée de La Cotinière
* Bourcefranc le Chapus le 20 juin 2014 à 9h30 au CFPPA
* La Rochelle le 20 juin 2014 à 14h30 au Syndicat Mixte Chef de Baie à La Rochelle

Cette formation s'adresse indistinctement aux conchyliculteurs et aux pêcheurs.

Vous trouverez ci-joint le coupon de participation à télécharger et à retourner afin d'organiser au mieux les différentes réunions :
- par courrier à : CFPPA , rue William Bertrand - 17560 Bourcefranc
- ou par mail à : cfppa.bourcefranc@educagri.fr
- ou par téléphone : 05.46.85.98.20 ou 06.70.03.98.99

Christine Guezou
Chargée d'interventions sociales - Action sociale
christine.guezou@caf.fr
Tél. :  05 46 41 84 46
Port. : 06 07 96 52 24
Fax. : 05 46 41 02 01
Web : caf.fr / urssaf.fr

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Le 28 mai 2014

Défi des ports de pêche. Gros succès pour la parade


Le 27e Défi des ports de pêche a débuté, aujourd'hui mardi, à Pornic. Après une régate de réglage, les équipages ont offert une parade dans le vieux port à partir de 15h.

Source : Ouest France

Des quais bien remplis attendaient les navigateurs.

Après avoir régaté, les 21 bateaux engagés dans le Défi des ports de pêche sont entrés dans le vieux port de Pornic pour y présenter une parade. 700 enfants des écoles de la commune les attendaient de pied ferme.

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Le 27 Mai 2014

De nuit, coup de projecteur sur la pêcherie thonière...


 De jour, toutes les pêcheries au travail.... (Petits métiers non représentés)


Thon rouge : ouverture de la campagne 2014 pour les senneurs de Méditerranée

La campagne de pêche au thon rouge en Méditerranée a démarré ce lundi 26 mai. Les 17 thoniers-senneurs sudistes, chacun avec un quota individuel, ont jusqu’au 24 juin pour pêcher le fameux poisson.

Source : Le Marin 

En tout, leur quota est de 1 942 tonnes parmi les 2 471 tonnes allouées à la France (pour 13 400 tonnes autorisés par l’Iccat dans l’Atlantique est et la Méditerranée pour l’ensemble des 49 pays membres). Si les armements ne discutent plus les volumes attribués, ils craignent encore les aléas dus aux conditions météo.

Le départ des côtes françaises a ainsi dû être retardé en raison du mauvais temps qui régnait dans le golfe du Lion. Les navires sont partis à l’ultime moment (entre les 22 et 23 mai) pour atteindre les zones de pêche à temps pour l’ouverture, au large des Baléares ou de Malte.

168 autres bateaux (palangriers, canneurs, ligneurs ou chalutiers) sont aussi titulaires d’une autorisation européenne de pêche (AEP). Les dates de pêche varient en fonction des engins.

Au total 185 navires français sont titulaires d’une autorisation européenne de pêche (AEP) au thon rouge en Méditerranée ou dans l’Atlantique. Pour 2014, leur quota est de 2 471 tonnes : 2 199 tonnes en Méditerranée (dont 10 % pour les canneurs et ligneurs), 247 tonnes en Atlantique. 25 tonnes sont accordées aux plaisanciers. Canne et la ligne, sont autorisées dans l’Atlantique Est et la Méditerranée du 1er juillet au 31 octobre. Pour les chalutiers pélagiques du 16 juin au 14 octobre.

Thon rouge : début de campagne et procès

Depuis hier, les senneurs sétois sont en mer. Le 11 juin, plusieurs armateurs seront devant les juges pour surpêche dissimulée.

Les Sétois ont jusqu’au 24 juin pour capturer leur quota (1). L’an dernier, le contrat avait été rempli en quelques jours. La ressource était abondante, résultat de contrôles de plus en plus sévères d’une pêcherie aux nombreux dérapages tant en quantités capturées que déclarées. Désormais, pas un senneur ne part sans son observateur. Et, en mer, les navires sont marqués à la culotte par l’Agence européenne de contrôle des pêches (AECP) et la Marine nationale.

Aujourd’hui, « tous les signes sont positifs », indique Sylvain Bonhommeau, chercheur à la station Ifremer de Sète. Toutefois « l’amélioration des stocks de thon rouge est tellement récente qu’il est difficile de savoir si c’est une tendance de fond ». Face au déclin préoccupant de l’espèce, depuis 2007, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta) a mis sur pied un plan de reconstitution sur 15 ans. En limitant, notamment, le temps de pêche et le nombre de navires français autorisés (17 contre 32)

Suite dans Ouest France par Jean-Pierre Buisson

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Le 26 mai 2014

En Méditerranée, une pêche durable, c'est quoi ? et avec qui ?

Réponse dans cette vidéo de France Nature Environnement



Reportage réalisé par FNE PACA avec le soutien de la Fondation Itancia.

Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards. Avec sa gouvernance propre au sein des Prud'homies... Gouvernance "gommée" par l'Europe Bleue...

Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.

D'après L'Encre de Mer : Méditerranée : une pêche durable – vidéo de France Nature Environnement

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Le 25 mai 2014 : Elections Européennes

Poullaouen : triste épilogue pour Marine Harvest

Il y a un an, les employés apprenaient la fermeture de l'usine Marine Harvest de Poullaouen. Vendredi, la production a cessé. Le dernier jour. Vers 17 h, ils se sont retrouvés pour dire au revoir et afficher leur colère.

Source : Ouest France par Rosemary Bertholom

Il y a quatre décennies, ils étaient 1 000 ouvriers en pleine saison. Pour entrer « dans la maison », il fallait faire la queue sur plusieurs centaines de mètres dès 6 h du matin. « De ce temps-là, on était bien payés. Il n'y avait pas encore les machines, les supermarchés... » se souvient un salarié. C'était du temps de Pierre Chevance, le fondateur. Hier, l'usine de transformation de saumon de Poullaouen, propriété du groupe Marine Harvest, a fermé. La production a cessé. 130 personnes se retrouvent sans emploi.

Denis était là en 1974. Amer, il lance : « Si j'avais su que j'ouvrirais l'usine et la fermerais... » Vendredi, encore une cinquantaine de personnes étaient à Poullaouen. Beaucoup ont soldé leurs congés et d'autres, plus tôt dans la semaine, mardi, avaient déjà connu la fin avec l'arrêt de la P1, l'atelier de filetage du saumon. Vendredi, c'est l'atelier de conditionnement du poisson qui a fermé. Toutes les machines ont été arrêtées à 12 h.

« Il y a tant de gâchis »

Suite dans : Ouest France


Marine Harvest : « Heureux de tourner la page »

Jérôme Joffroy fait partie des 130 employés de Marine Harvest à se retrouver sans emploi vendredi. Élu du personnel, il revient sur le dossier. Entre sentiment de gâchis et l'espoir nécessaire pour l'avenir.

Source : Ouest France

Quand on a appris, le 4 juin, que ça allait fermer, on a bien compris qu'on ne pourrait rien y changer : Marine Harvest ne reviendrait en aucun cas sur sa décision. Avec le recul, j'ai envie de dire heureusement qu'on a abordé le dossier de la sorte, car je pense qu'autrement, les gens n'auraient rien eu au bout du compte. Je crois aussi que ce qui nous a un petit peu sauvés c'est que tous les élus du comité d'entreprise (CE) n'avaient pas d'ambition politique.

Cela m'a chagriné que des personnes de l'extérieur nous aient beaucoup critiqués. Ça a été les moments les plus difficiles à vivre. On nous a presque reproché d'avoir trop d'indemnités de départ. Cela m'a embêté. Surtout quand, à ce moment-là, on voyait la situation des Gad. Eux n'avaient malheureusement pas d'indemnités importantes. Là, il n'y a pas eu un mot. Ils ne se sont pas révoltés en disant : « Tiens ce n'est pas normal, ces ouvriers n'auront rien pour partir ». Il y a des Marine Harvest qui n'arrivaient même plus à sortir pour aller faire les courses. Ils se faisaient apostropher : « Tu vas pouvoir t'acheter une Porsche ! »


Il ne faut pas croire, nous regrettons tous ces licenciements alors que le groupe réalise des profits monstres. L'année dernière, ils ont fait entre 700 et 800 millions d'euros de bénéfices. Là, c'est carrément écoeurant. C'est cette situation particulière qui fait que les gens ne peuvent plus avoir confiance en Marine Harvest. C'est impossible.

Suite dans : Ouest France 

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Le 24 Mai 2014

Sète : les thoniers sont partis

Dans la nuit de vendredi à samedi, les navires de l'armement Avallone ont pris la direction de Malte pour pêcher leurs 600 tonnes de quota. D'autres ont choisi les Baléares. Retour dans un mois au plus tard.


Source : Midi Libre par Patrice Castan | Mis à jour le 24/05/2014, 16 h 26

Le port de pêche était bien tristounet, samedi matin. Privé des mastodontes qui - si l’on en croit l’émoi suscité par leur départ chez les touristes - constituent une réelle attraction au cœur des canaux. La plupart des douze thoniers senneurs sétois ont en effet pris la mer depuis jeudi, afin de pointer leur étrave dans leurs zones de pêche respectives quand sera donné le coup d’envoi de la campagne 2014, lundi. Après les Saint Sophie-François II et III, qui avaient appareillé dans la nuit de jeudi, le Cisberlande V, l’Eric-Marin, le Janvier-Giordano ont pris la mer vendredi, suivis, samedi au petit matin, des quatre senneurs de l’armement Avallone, les fameux Jean-Marie Christian.

"Il y a du poisson partout, seule inconnue : la météo"

Où sont-ils partis ? Vers les Baléares, ou Malte, en fonction des mareyeurs avec lesquels les patrons travaillent, et qui convoient les cages de transfert vers les lieux de pêche. Puisque, comme l’assurait vendredi Généreux Avallone (qui a pris les commandes du Jean-Marie Christian VI), "il y a autant de poisson à Malte qu’aux Baléares. La seule inconnue, c’est la météo."


À quelques heures d’appareiller, ce vendredi, les “cadres” du premier armement thonier français ne savaient d’ailleurs pas trop sur quel pied danser sur ce point. D’où une tension palpable ajoutée à une certaine impatience et, bien sûr, à la peur de la tuile de dernière minute. De la panne mécanique ou, pire, informatique, dont les thoniers sont désormais bardés, symptôme d’une pêche totalement sous contrôle.

Connexions satellites

"Sans informatique, sans connexion internet, une campagne au thon est aujourd’hui inimaginable", expliquait vendredi Jean-Marie Avallone junior, “second” sur le Jean-Marie Christian VI, fils de Généreux et petit-fils de l’ancien prud’homme major. "Il faut s’assurer de tout, et notamment que nos connexions satellites fonctionnent." Une défaillance à ce niveau-là serait une catastrophe. Une fois sur zone, tous les jours à midi (“temps universel”, soit 14 h), les thoniers doivent en effet informer la Direction des pêches, et le Cross Etel (en Bretagne) de toutes leurs actions. En temps réel. "Si nous calons un filet, ils doivent le savoir, si on pêche, ils doivent le savoir aussi, et nous devons leur faxer une demande d’autorisation de transfert avant de faire passer le poisson des filets vers les cages (des mareyeurs)", détaille Jean-Marie Avallone.

Suite du très long article de Patrice Castan : Midi Libre

Le transfert des thons filmé et visé par un contrôleur indépendant

Sur 1500 mètres de fond

En campagne...

20 000 euros pour un matelot

8 à 9 euros le kilo

Mauvais temps


Côté survie, il n’embarque pas moins de six canots semi-rigides ainsi que deux annexes. Généralement, les navires de l’armement font route groupés. Habitués à essuyer du mauvais temps en mer, les hommes redoutent surtout toutes les longues heures durant lesquelles ils doivent parfois attendre les cages des mareyeurs, « en dérivant avec le filet au cul du bateau, le poisson dedans, et l’impossibilité de faire quelque manœuvre que ce soit ». À la merci de la houle, du mauvais temps, et d’un cargo éventuel…

Les plus mauvais souvenirs de l’équipage se situent aux abords de la Crête, et de la Sardaigne.

Sète : les thoniers partent en campagne

Plusieurs senneurs sétois ont déjà appareillé vers leurs zones de pêche, Malte ou les Baléares. D'autres ont suivi ce vendredi, puis samedi au petit matin. Ils auront ensuite un mois pour pêcher leur quota. 

Source : Midi Libre par Patrice Castan | Mis à jour le 23/05/2014, 17 h 50

La flottille sétoise détient plus de la moitié du quota français de thon rouge, dont 1238 tonnes pour la seule organisation de producteurs Sathoan. Sète reste ainsi le premier port thonier de France, voire de toute la Méditerranée. Et le départ en campagne est toujours un petit événement. Qui a débuté dans la nuit de jeudi à vendredi avec le départ des deux thoniers de l'armement Giordano (les Saint Sophie-François), suivis ce vendredi du Eric-Marin, du Cisberlande 5, du Janvier-Giordano...

Et dans la nuit de vendredi à samedi, ce sont les quatre senneurs de l'armement Avallone qui mettront le cap vers le large. Des thoniers qui se dirigent vers Les Baléares, ou Malte, en fonction des mareyeurs avec lesquels ils ont pour habitude de travailler. Avec chacun, à leur bord, un observateur de l'Iccat (Commission de conservation des thonidés).

Cap sur Malte : Armement Avallone (gauche) et Armement Giordano (droite)


Une fois sur zone (entre dimanche et lundi), ils auront ensuite un mois maximum pour pêcher le quota attribué à chaque bateau (150 tonnes par navire pour l'armement Avallone). Apparemment, le thon est au rendez-vous. Reste à savoir si la météo suivra.

Beaucoup d'italiens du côté de Malte...



Dimanche 25 mai 2014



Aller sur Marine Traffic pour suivre la flottille thonière

Sinon pour suivre la campagne 2014 : Thon rouge : Le retour ! 

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WWF : coup de bambou sur le panda

Salariés poussés sans ménagement vers la sortie, trou de plus de 1 million d'euros dans les caisses : l'antenne française de l'ONG va mal. La direction est aussi accusée de tricoter des partenariats douteux avec des multinationales et d'autres entreprises bien peu soucieuses de l'environnement. Bref, de brader le label du panda.

Source : Marianne par Pascale Tournier | Samedi 24 Mai 2014

Dans son milieu naturel, l'espérance de vie d'un panda dépasse rarement les 20 ans. En novembre dernier, le WWF France, l'antenne hexagonale du World Wildlife Fund, a célébré son 40e anniversaire. Le ban et l'arrière-ban du petit milieu écolo se sont donc pressés au Muséum d'histoire naturelle, à Paris, pour fêter dignement cette remarquable longévité. Parmi les « people », l'animateur multicartes Nicolas Hulot, le photographe Yann Arthus-Bertrand ou l'ami des oiseaux Allain Bougrain-Dubourg. Même le ministre vert de l'époque, Pascal Canfin, et Marie-Hélène Aubert, « Mme Environnement » à l'Elysée, ont claqué la bise à l'ours bicolore, devenu la mascotte de l'ONG. Une ambiance paillettes et bon enfant qui tranche avec la crise profonde que traverse le bureau français. Les rares salariés qui acceptent de s'exprimer - et uniquement sous couvert d'anonymat - dressent un état des lieux terrifiant. « C'est une vraie boucherie d'un point de vue humain », lâche l'un d'eux. « Une boîte aux méthodes pourries. Le droit du travail y est totalement bafoué », ajoute un autre, toujours sous le manteau, de peur des représailles. Michel*, qui travaille encore dans les murs, donne rendez-vous dans un café loin du QG situé sur le verdoyant domaine de Longchamp, en lisière du bois de Boulogne. Ses traits sont tirés, sa nervosité, palpable. Autour d'un Perrier, il raconte l'ambiance étouffante qui règne chez le panda. Délation, ordres contradictoires de la direction, rumeurs nauséabondes... A l'écouter, on se croirait dans l'univers impitoyable d'une banque d'affaires, pas dans celui d'une ONG créée en 1961 par Sir Julian Huxley, un chasseur britannique préoccupé par l'état de la faune et de la flore.

Direction sourde...

Suite dans Marianne

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Le 23 Mai 2014

Flunch / Au menu, Merlu d’Yeu

Le merlu des fileyeurs de l’île d’Yeu à la carte des restaurants Flunch, c’est possible.

Le produit tel qu’il se présente aux clients des restaurants Flunch (source : PdM)

Source : PDM par B.Vaudour

Même si l’adéquation entre les contraintes de pêche et l’approvisionnement régulier d’une enseigne est délicate, l’expérience mérite d’être renouvelée. En contact avec les pêcheurs de l’île, Flunch a trouvé un prestataire de choix pour fileter et surgeler cet abondant poisson blanc du golfe de Gascogne. Débarqué au Sables d’Olonne, le merlu de filet doit offrir une bonne tenue à la transformation. Son classement en Extra ou en A répond au cahier des charges de Flunch. Fil'mer, filiale de l’entreprise de découpe boulonnaise Frai’Emball, portionne (170 g) et surgèle le poisson sur le site vendéen de Givrand où travaille une quarantaine de personnes. L'usine a livré ensuite 260 restaurants Flunch qui ont mis en avant le merlu sous le logo Pavillon France. « France Filière Pêche a souhaité soutenir la démarche même s’il s’agit d’un produit surgelé, l’essentiel est de promouvoir la pêche de nos côtes » rappelle Marion Fisher, responsable communication de l’association interprofessionnelle.

Merlu, matière à transformer

Plus cher que les blocs de colin d’Alaska, le merlu surgelé recule dans l’industrie des panés. Mais il tient ses lettres de noblesse en portion nature surgelée.... 

Pour en savoir + : PDM

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À la une du marin du 23 mai 2014 : le point sur la campagne de la coquille Saint-Jacques


Le marin consacre son sujet à la campagne 2013-2014 de la coquille Saint-Jacques. Les bons prix ont fait le bonheur des pêcheurs en Manche-est, secteur principal, mais n’ont pas suffi à compenser les tonnages en baisse dans les autres gisements.

Également dans ce numéro du marin : 
* une campagne pour changer l'image du thon rouge,
* le projet de mesure de l’emprise spatiale de la pêche côtière,
* la répartition contestée des quotas de pêche,
* le From Nord compte entreprendre une évaluation MSC pour la sole,
* les réponses à l’appel à manifestations d’intérêt pour les fermes hydroliennes, 
* le recours de WPD Offshore contre le résultat de l’appel d’offres éolien en Vendée, 
* les projets maritimes retenus par les pôles de compétitivité, 
* la dissolution de la garde-côte sud-coréenne…

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller en Kiosk (en ligne)

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Parc éolien : changement à Saint-Brieuc ?


Hors éoliennes flottantes, il existe à ce jour quatre types de fondations pour asseoir une éolienne en mer (voir infographie). Les jackets, consistant en un treillis métallique, ont toujours eu les faveurs d'Ailes Marines. Elle en a fait un argument de « vente » maintes fois avancé lors du débat public, notamment pour rassurer sur un plan environnemental. Les fondations de type jacket ont en effet un impact moindre sur les courants et la faune marine. Une garantie qui a pesé dans la décision des pêcheurs de se prononcer en faveur du parc.

Ailes Marines pourrait choisir des machines plus puissantes et en réduire le nombre. Et changer de type de fondations.

Source : Ouest France  par François Grégoire

« Rien n'est encore tranché. » Voilà ce que répète à l'envi Ailes Marines, la société qui porte le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Des changements importants pourraient bien intervenir concernant ses caractéristiques. À commencer par les machines.


Adossée à Areva, Ailes Marines prévoyait d'implanter cent machines de 5 MW chacune. Mais Areva a depuis développé une turbine de 8 MW, avec laquelle GDF Suez vient de remporter l'appel d'offres pour les parcs du Tréport et Noirmoutier-Yeu. Ailes Marines réfléchit très sérieusement à opter pour ces machines plus puissantes. Pour une production constante de 500 MW, cela ferait tomber le nombre d'éoliennes à 62. Ce qui réduirait très vraisemblablement le coût d'implantation du parc, les travaux offshore étant des plus onéreux.

Ce possible changement de machines - qui demandera validation du ministre de l'Ecologie - tombe, diront certains, à point nommé pour Ailes Marines. Cette dernière fait face à des difficultés concernant le type de fondations imaginées par les éoliennes. Ailes Marines a depuis le départ privilégié les jackets, ces treillis métalliques aux impacts moindres sur les courants et la faune marine. Mais aujourd'hui,....

Côtes-d'Armor. Quels types de fondations pour les éoliennes ?

Ailes Marines, porteur du projet dans la baie de Saint-Brieuc, a toujours dit vouloir privilégier les « jackets » métalliques. Mais le spectre du béton refait surface.

Suite dans Ouest France

Le partenariat qui fait toujours grincer....


Parc éolien. Les fondations en béton très mal perçues par les pêcheurs

Ailes Marines envisage de changer le type de fondations des futures éoliennes. Le comité départemental des pêches s'oppose fermement à un modèle en béton de type gravitaire.

Source : Ouest France

Les comités départementaux des pêches des Côtes-d’Armor et d'Ille-et-Vilaine ont fait savoir, en début d'après-midi, qu'ils sont contre toutes modifications du cahier des charges de l'appel d’offre.

Or cette offre, qui a été discutée et approuvée, par les marins pêcheurs prévoit que les éoliennes soient de type jacket (treillis métallique) car elles auraient moins d'impact sur la faune et l'activité de la filière.

La perspective que ces fondations deviennent de type gravitaires agace beaucoup les pêcheurs.

"Cette solution est inenvisageable, les travaux seront trop longs, trop lourds avec des conséquences néfastes pour les pêcheurs. Nous espérons que Ailes Marines fera le nécessaire pour tenir ses engagements, si non, nous mettrons un terme à notre collaboration",  a dit Alain Coudray, président du comité départemental des pêches, qui évoque l'idée de recours déposés devant un tribunal compétent.

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Le 22 Mai 2014

Pêche maritime durable : la France à l’initiative d’une norme internationale pour harmoniser les labels

La France, grâce à la mobilisation des professionnels français réunis sous l’égide d’AFNOR, pilote l’élaboration d’une norme internationale pour définir un cadre commun à l’ensemble des labels de pêche durable. La prochaine réunion de travail, ouverte à tous, est prévue le 3 juillet. La future norme ISO 19565 sera publiée fin 2016.

Source : Afnor

Devant la multiplication des marques, des logos et des labels existants pour valoriser les produits de la pêche maritime durable, le consommateur a du mal à s’y retrouver et les professionnels de la filière ont des difficultés dans le choix de leurs fournisseurs. Aujourd’hui, aucun label français ou international, même fiable, ne s’appuie sur un ensemble cohérent de critères durables : c’est majoritairement le seul volet environnemental qui est privilégié.

Des exigences environnementales, économiques et sociales

En accord avec les préconisations du Conseil économique, social et environnemental1, la France souhaite élargir le nombre de critères à prendre en compte. La future norme ISO 19565, d’application volontaire, définira des exigences minimales à respecter pour la certification des produits de la pêche maritime durable sous les aspects :
  • environnementaux : gestion adaptée de la ressource, minimisation de l’impact sur l’écosystème marin ;
  • économiques : optimisation de la rentabilité des entreprises de la filière ;
  • sociaux : amélioration des conditions de travail et de sécurité.

Des exigences seront également définies sur la traçabilité, l’étiquetage des produits, l’organisation des contrôles et de la démarche de certification associée.


La participation est ouverte à tous

Vous êtes utilisateurs de produits de la pêche maritime durable ou acteurs de cette filière. Vous souhaitez vous impliquer et participer activement à l’élaboration collective de ce projet de norme internationale ?   Rejoignez la commission de normalisation AFNOR/V45P « Pêches et produits aquatiques ».

Date de la prochaine réunion de la commission : 3 juillet 2014

Principales organisations mobilisées à ce jour :

CITPPM (Confédération des Industries du Traitement des Produits des Pêches Maritimes), FranceAgriMer (Etablissement national des produits de l’agriculture et de la mer), CNPMEM (Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins), SNSSP (Syndicat National des Saleurs Saurisseurs de Poisson), FROM Nord (Organisation de producteurs), ORTHONGEL (Organisation française des producteurs de thon congelé et surgelé).

Les pays déjà engagés dans les travaux : France, Norvège, Canada, Malaisie, Île Maurice, Espagne, Thaïlande, Etats-Unis.

Qu'est-ce qu'une norme ?

Une norme est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. 33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation. 2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013 (88% d’origine européenne ou internationale), dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées.

A propos d’AFNOR

L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat. Pour en savoir plus : www.afnor.org

(1) Le Conseil économique, social et environnemental a délivré un avis en juillet 2013, par la voix de son rapporteur, Mme Catherine Chabaud, rapporteur section Environnement « le CESE réitère sa proposition en faveur de l’instauration d’un label européen certifiant des produits issus d’une pêche durable. Les critères de ce signe officiel de qualité devraient impérativement inclure des critères de traçabilité environnementale et sociale précisément définis (conditions de travail, sécurité…). ».


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Le 21 Mai 2014

L'Union européenne à la croisée des chemins

Avis du CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental)

Publié le : 13/05/2014

Traitée par : Section des affaires européennes et internationales

Rapporteur/Intervention : Christophe Quarez

L’UE doit être réinventée en replaçant les citoyens au cœur d’un projet politique refondé. Aller à leur rencontre, avancer vers une Europe plus ouverte, plus solidaire, plus puissante sur la scène internationale, tels sont les objectifs à poursuivre. L’année 2014 marque, à cet égard, une étape importante pour l’Union européenne (UE) puisque seront renouvelés, pour cinq ans, le Parlement européen et la Commission.

Cette succession d’événements, qui mettra l’Europe sous les feux de l’actualité pour plusieurs mois, constitue une opportunité à saisir pour redonner le cap. Avec cet avis, le Conseil économique, social et environnemental souhaite apporter sa contribution sur les voies et moyens de redonner à l’UE un nouvel élan à la fois mobilisateur et ambitieux.

Cliquer Ici pour télécharger le 2 pages (résumé) de l'avis

Cliquer Ici pour télécharger l'avis

L’Union Européenne à la croisée des chemins

L’année 2014 marque, à cet égard, une étape importante pour l’Union européenne (UE) puisque seront renouvelés, pour cinq ans, le Parlement européen et sa Commission après des élections dont les résultats seront scrutés et analysés avec la plus grande attention.

Cette succession d’événements, qui mettra l’Europe sous les feux de l’actualité pour plusieurs mois, constitue une opportunité à saisir pour lui conférer un nouvel élan. Bâtie sur la paix et la liberté retrouvées, l’Union européenne doit être réinventée en plaçant les citoyens au cœur d’un projet politique refondé.

Aller à leur rencontre, avancer vers une Europe plus ouverte, plus solidaire, plus puissante sur la scène internationale, tels sont les objectifs à poursuivre, constituant une opportunité à saisir pour lui conférer une nouvelle force.

Comment redonner à l’Union Européenne un nouvel élan, à la fois mobilisateur et ambitieux ?



Avis présenté par M. Christophe Quarez, rapporteur, au nom de la Section des affaires européennes et internationales en séance plénière le 13 mai 2014 

Dans cette perspective, le CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental) apporte sa contribution sur les voies et les moyens pour redonner à l’UE, une dynamique à la fois mobilisatrice et ambitieuse. Les propositions et recommandations de son projet d’avis intitulé « L’union européenne à la croisée des chemins », sont déclinées autour de trois axes forts :
  • Le renforcement de la dimension politique de l’UE et de la légitimité démocratique de ses institutions ;
  • Le défi économique dans un contexte de mondialisation et de concurrence très forte sur les marchés internationaux ;
  • Le défi social à l’aune notamment des différences de régimes sociaux

Dans cette perspective, l’Union européenne ne manque pas d’atouts. La singularité et la modernité de la construction européenne constitue un mode inédit d’organisation des interdépendances entre États. L’UE est, par ailleurs, une grande puissance économique à l’échelle de la planète par une contribution à hauteur de 19 % à la production de la richesse mondiale, ses 500 millions de consommateurs et la détention de la deuxième monnaie de réserve du monde.

Pour autant, on ne saurait l’éluder, la crise, la mondialisation et l’évolution des rapports de force politiques et économiques sur l’échiquier international ont ébranlé la confiance des citoyens dans la capacité de l’UE à répondre aux défis auxquels elle est confrontée. Plus, elle a renforcé leurs doutes sur son devenir même.

L’UE doit être réinventée en replaçant les citoyens au coeur d’un projet politique refondé. Aller à leur rencontre, avancer vers une Europe plus ouverte, plus solidaire, plus puissante sur la scène internationale, tels sont les objectifs à poursuivre.

Affirmer une volonté politique

L’Europe s’est construite progressivement en alternant approfondissement et élargissement. Mais l’heure de la clarification est venue et il y a urgence à doter l’Europe d’un projet politique mieux défini.


Porter un projet politique autour d’une grande priorité, le développement durable et fondé sur :
  • la valorisation de son modèle reposant sur des valeurs humanistes et l’objectif d’une croissance intelligente, inclusive et durable ;
  • la défense, sur la scène internationale, des principes de respect des droits de l’homme, d’Etat de droit, de démocratie et de solidarité, un positionnement fort sur les grands enjeux politiques et stratégiques du XXIe siècle, une politique européenne de défense ;
  • l’approfondissement et l’encouragement à des coopérations plus étroites par : une nécessaire pause dans les élargissements afin de faire émerger un réel sentiment d’appartenance à un ensemble politiquement et géographiquement délimité ; une plus forte incitation, pour les États qui le souhaitent, à aller plus avant dans l’intégration sur des sujets concrets et tangibles pour les citoyens ;
  • le renforcement du contrôle démocratique de la zone euro par : l’instauration d’une « Assemblée de la zone euro » composée des députés européens de la zone euro ainsi que des membres des commissions des finances des parlements nationaux des pays de la zone euro ou appelés à la rejoindre ; une plus grande implication des parlements nationaux.

Rendre l’Europe plus proche des citoyens par :
  • une pleine reconnaissance du rôle des organisations de la société civile et l’octroi d’un statut européen aux fondations et aux associations ;
  • le développement des dispositifs de mobilité dans le cadre de l’éducation formelle ou non formelle avec la multiplication des échanges et le renforcement du service volontaire européen, voire la création d’un « service civique européen » ;
  • l’amélioration de la compréhension du fonctionnement de l’UE par une politique de communication volontariste conduite par les responsables politiques eux-mêmes, et non pas par les administrations ou par leurs porte-paroles et guidée par un impératif d’explication autour du fonctionnement de l’UE et une exigence de réponse aux préoccupations quotidiennes des citoyens ;
  • la consécration des élections européennes comme le temps fort des échanges sur l’avenir de l’UE autour de programmes politiques centrés sur les enjeux européens ;
  • la valorisation, comme instrument de participation de la société civile, du droit d’initiative citoyenne européenne (ICE) introduit par le traité de Lisbonne.

Mettre le cap sur la relance de l’activité et le développement durable

L’Union européenne est confrontée à un double défi à mener de front : consolider les fondations de l’UEM afin de la doter des moyens de faire face à d’éventuelles nouvelles crises ; au-delà de la zone euro et en parallèle, dessiner une véritable stratégie de croissance pour toute l’UE.

Consolider l’intégration de la zone euro par :
  • un engagement des pouvoirs publics à associer les partenaires sociaux et les acteurs de la société civile à l’agenda, à la définition et à l’évaluation des réformes économiques et budgétaires à mettre place ;
  • une adaptation des objectifs en matière de réforme aux particularités et aux contraintes propres à chaque Etat ;
  • l’examen de l’opportunité de la création d’une capacité budgétaire au sein de l’UEM, comme une première étape vers une Union budgétaire.

Investir dans des stratégies mobilisatrices par :
  • le parachèvement du marché intérieur dans le but de tendre vers une optimisation de son fonctionnement ;
  • le lancement d’une politique d’investissements de long terme au service : d’une stratégie industrielle offensive, du développement des industries de haute technologie, d’un soutien à la recherche et au développement, de la valorisation de l’économie sociale et de la transition énergétique ;
  • la mobilisation, à cette fin, de toutes les sources de financement possibles publiques et privées et de cofinancements.

Promouvoir la dimension sociale de l’UE

Il est fondamental de redonner tout son sens à la notion de solidarité afin qu’elle ne soit pas un simple slogan mais qu’elle participe de la rélégitimation du projet européen auprès des opinions publiques qui ont le sentiment, dans une conjoncture économique difficile, d’un délitement du modèle européen fondé sur la croissance économique et l’amélioration des conditions de vie et de travail.

Affermir la place du dialogue social européen par :
  • la reconnaissance de la négociation de conventions collectives sectorielles comme une composante structurante du dialogue social ;
  • une vraie prise en compte des consultations menées avec les partenaires sociaux dans le cadre notamment du sommet social tripartite annuel et du dialogue macroéconomique.

Lutter contre la concurrence faussée et agir pour l’emploi par :
  • l’exploration des voies pour une convergence fiscale et sociale sous la forme éventuellement d’un « serpent fiscal et social » au sein de la zone euro inspiré de l’ancien serpent monétaire européen ;
  • l’inscription, à l’agenda social de l’UE, de la question de l’institution, à terme, d’un salaire minimum dans chaque État membre ;
  • le renforcement, dans le cadre de la dernière directive, des mesures de contrôle des détachements de travailleurs par une coopération plus étroite entre les corps de contrôle des différents États membres , voire la mise sur pied, à terme, d’un corps d’inspecteurs du travail européen .

Et enfin, mettre en oeuvre le tableau de bord d’indicateurs récemment adopté au service d’une approche plus qualitative des objectifs de convergence des politiques de l’emploi et des politiques sociales.

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Retour sur l'avis du CESE

La future politique commune des pêches

Avis du CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental)

Publié le : 24/01/2012

Traitée par : Section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation

Rapporteur/Intervention : Joëlle Prévot-Madère

Malgré un formidable potentiel halieutique, la situation actuelle de la pêche européenne est très préoccupante. La future PCP, après sa 3ème réforme en 30 ans, devra permettre d’atteindre les objectifs initialement fixés, toujours d’actualité : prévenir la surpêche, garantir aux pêcheurs des moyens d’existence pérennes, approvisionner les transformateurs et les consommateurs de manière régulière en volume et en niveau de prix améliorer la préservation et la gestion des stocks halieutiques et assurer un développement équilibré des territoires.

Dans cette voie, le CESE formule des préconisations destinées à développer les connaissances sur l’état des ressources afin de mieux protéger et gérer celles-ci, à améliorer la rentabilité économique du secteur et à prévenir les conséquences sociales de la réforme. Enfin, il souhaite qu’une attention particulière soit portée sur la situation des régions ultramarines.

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La future politique commune des pêches



Présentation de Joëlle Prévot-Madère

Malgré un formidable potentiel halieutique, la situation actuelle de la pêche européenne est très préoccupante. La future PCP, après sa 3ème réforme en 30 ans, devra permettre d'atteindre les objectifs initialement fixés, toujours d'actualité : prévenir la surpêche, garantir aux pêcheurs des moyens d'existence pérennes, approvisionner les transformateurs et les consommateurs de manière régulière en volume et en niveau de prix améliorer la préservation et la gestion des stocks halieutiques et assurer un développement équilibré des territoires. Dans cette voie, le CESE formule des préconisations destinées à développer les connaissances sur l'état des ressources afin de mieux protéger et gérer celles-ci, à améliorer la rentabilité économique du secteur et à prévenir les conséquences sociales de la réforme. Enfin, il souhaite qu'une attention particulière soit portée sur la situation des régions ultramarines.


Quelle politique européenne pour la pêche ?

Extrait de cet article

Pour la responsabilisation des pêcheurs plutôt que la contrainte

Au niveau environnemental, le CESE juge nécessaire de développer une démarche écosystémique permettant de suivre en temps réel l’état des stocks de poissons et des milieux marins, par la création d’une instance européenne de coordination des structures de recherche et le renforcement des partenariats entre scientifiques et professionnels. Pour le RMD, il faut prévoir des modalités différenciées selon les espèces et les zones.

À l’interdiction des rejets, le CESE préfère la sélectivité des techniques pour éviter les captures non commercialisables, ainsi que la responsabilisation des pêcheurs. Il lui semble indispensable de lutter contre la pêche illicite, en renforçant les contrôles et en maintenant des observateurs européens dans les zones internationales. L’aquaculture, à condition d’être écologiquement soutenable, apparaît comme une piste intéressante pour réduire la pression sur la faune sauvage et offrir des revenus complémentaires, voire des possibilités de reconversion, aux pêcheurs.

Sur le volet économique et social, le CESE s’oppose à la financiarisation du secteur, qui résulterait de la commercialisation des droits de pêche. Il milite pour une gestion pluriannuelle, administrative et territorialisée de ces quotas. Un système d’aides à la modernisation et au renouvellement des navires devrait être rétabli en favorisant les investissements socialement et écologiquement responsables. Des progrès doivent être également accomplis dans la voie d’une harmonisation vers le haut des réglementations sociales qui s’appliquent aux pêcheurs salariés.

Enfin, les zones ultramarines ne doivent pas être oubliées. Pour valoriser leurs atouts, il convient de favoriser le développement des flottilles et des industries de transformation locales et de soutenir la coopération régionalisée, en attachant une attention particulière à Mayotte, appelée à intégrer prochainement l’Union européenne.

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Le 20 Mai 2014

L'Europe, ça met la pêche ?

L'Europe a ses avantages et ses inconvénients pour les pêcheurs bretons. Au-delà du problème des quotas, qui continuent généralement à susciter des tensions entre pays, Bruxelles est a l'origine de normes et de directives, bonnes ou mauvaises mais pas toujours comprises par les pêcheurs.

Rejets, aides, sélectivité, formation, recherche,...

Au laboratoire Ifremer de Lorient, on travaille justement sur ces filets de demain.



L'Europe et la pêche : reportage de Isabelle Rettig, Marc-André Mouchère

Source : France 3 Bretagne par Stéphane Grammont

Lorient, l'un des premiers ports de pêche français, avec Boulogne-sur-mer. Parmi la trentaine de chalutiers immatriculés ici, celui de Clément Arrial, l'Annytia... À 30 ans, le jeune patron pêcheur compte déjà 17 années de campagne derrière lui, et porte sur l'Europe un regard assez critique.

Car Bruxelles a parfois tendance à imposer des normes ou des équipements qui ne sont pas toujours du goût des pêcheurs. Comme ce log book électronique qui a remplacé le journal de bord en papier...

En revanche, les filets plus sélectifs imposés par Bruxelles qui permettent de mieux préserver la ressource sont plutôt une bonne chose pour Clément.

Mais difficile pour lui d'avaler l'interdiction des rejets de petits poissons en mer comme l'impose désormais la nouvelle politique européenne des pêches. Un surpoids et un surcoût impossible à gérer. De fait, cette directive oblige les pêcheurs à utiliser des filets de plus en plus sélectifs.

Au laboratoire Ifremer de Lorient, on travaille justement sur ces filets de demain.

Des recherches menées de concert avec les pêcheurs qui ont déjà porté leurs fruits puisque selon le Conseil international pour l'exploration de la mer, la majorité des stocks de poissons est désormais exploitée sans surpêche par les Européens.

Reste que la nouvelle politique ne prévoit pas d'aides au renouvellement des navires dont dépend aussi l'avenir de la filière.

En Bretagne, si la moitié de la flotte a été détruite depuis 20 ans pour se mettre en adéquation avec la ressource, il reste encore 5 300 pêcheurs qui ne demandent qu'a vivre du fruit de leur pêche.

En 2013, ce secteur a généré près de 300 millions d'euros de chiffres d'affaires. Une somme certes en baisse, mais dont la région pourrait difficilement se passer.


Surpêché ou épuisé ? Petits mots, grands effets !

Evolution de l'état des stocks de poisson dans le monde (1)

En Avril 2014, dans sa chronique de World Fishing, le scientifique israélien, Menakhem BenYami, un dissident de la science halieutique dominante se félicite de la bataille qui se déroule au Congrès des Etats-Unis sur le changement d’un mot dans le Magnuson Act, qui définit la politique de gestion des pêches du pays. Un parlementaire veut remplacer «overfished » (surpêché) par « depleted » (épuisé, réduit). Derrière la bataille des mots se joue en fait la révision de l’approche scientifique et politique de la gestion des pêches. L’utilisation du terme surpêché pour qualifier un stock en mauvais état induit une explication unique et la responsabilité des pêcheurs dans la situation. Elle implique donc des mesures de contraintes seulement pour les pêcheurs. Mais dans les faits, un stock en mauvais état peut être lié à des modifications environnementales, une variabilité naturelle, un accroissement de la prédation naturelle, une pollution. Il ne s’agit pas de nier la surpêche mais de rechercher la multiplicité des causes possibles, ce qui implique des mesures bien plus complexes qui ne concernent plus seulement les pêcheurs.

Au-delà de la gestion d’un stock particulier avec les approches classiques de RMD, de Tac et Quotas par espèces, il faut engager une approche scientifique de l’écosystème beaucoup plus complexe et prendre en compte les incertitudes, la variabilité naturelle dans le temps et l’espace, le rôle des éléments extérieurs à la pêche, celui du climat, etc… Pour Menakhem Ben-Yami, qui plaide depuis longtemps pour une révision radicale des approches classiques de gestion fondées sur les modèles mathématiques, aussi bien aux Etats-Unis (à la NOAA) qu’en Europe, au CIEM, les scientifiques ont pris conscience de la nécessité de modifier leurs approches. La politique de gestion basée sur la seule estimation de la mortalité par pêche mène à des impasses. Les ONGE ont concentré leurs critiques sur la surpêche et les responsabilités des pêcheurs, en minimisant les autres facteurs, pour imposer leur pouvoir, avec l’appui de Jane Lubchenco (issue d’une ONGE ultra-libérale, Environmental Defense Fund). Elles vont devoir changer de discours, si elles veulent continuer à prétendre s’appuyer sur les analyses des scientifiques. Menahkem Ben-Yami cite un récent rapport de la NOAA qui présente les principaux facteurs affectant l’habitat, dans l’ordre suivant.

    Pollution et qualité des eaux.

    Modification et dégradation des fleuves et routes migratoires.

    Fragmentation et pertes des habitats estuariens et des eaux peu profondes.

    Impact de la pêche sur les habitats.

    Variabilité et changement climatique.

    Espèces invasives et déchets en mer

    Le bruit et le trafic maritime.

Pour la NOAA, l’approche écosystémique et environnementale va donc bien au-delà de la pêche. Dans cette approche, les pêcheurs peuvent jouer un rôle positif de sentinelles de la mer pour surveiller au jour le jour l’évolution du milieu, en lien avec les scientifiques. Les ONGE peuvent jouer un rôle d’alerte sans prétendre mettre les pêcheurs sous leur tutelle.

 Alain Le Sann – Mai 2014

(1) FAO : The State of World Fisheries and Aquaculture 2014

Le zéro rejet sans sélectivité est néfaste pour l’environnement

Les pêcheurs s’en doutaient bien : les rejets sont utiles, notamment pour nourrir des espèces détritivores. Une étude montre que l’élimination des rejets, seule, est anti-écologique. Mais qu’associée à la sélectivité, elle devient bénéfique.

Source : Le Marin

Publiée le 13 mai dans Nature Communication (2), l’étude porte sur les effets écologiques en cascade de l’élimination des rejets de la pêche. Elle s’est concentrée sur un modèle de pêche en mer du Nord, où 30 à 40 % des captures des chalutiers sont rejetées. Les chercheurs montrent que l’interdiction des rejets, sans autre changement dans les pratiques, pénaliserait les oiseaux et mammifères marins, et la faune des fonds marins… et ne présenterait aucun avantage pour les stocks de poisson !

En revanche, poursuivent les scientifiques, combiner l’obligation de débarquement avec une pêche plus sélective serait bénéfique, aux oiseaux, mammifères et à la plupart des stocks de poissons.

(2) Nature : Cascading ecological effects of eliminating fishery discards

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Le 19 Mai 2014

FFP – dispositif d’aide à la modernisation des navires

France Filière Pêche a ouvert les inscriptions pour la nouvelle campagne d’aide à la modernisation des navires de pêche. Cette inscription est ouverte du 23 avril 2014 au 30 juin 2014.

Source : Cnpmem

Une application Web de gestion du dispositif est directement accessible à partir du site Internet www.ffp-dispositifnavire.fr (application également accessible à partir du site Internet www.francefilierepeche.fr ).

Pour plus de précision sur les modalités et sur les thématiques éligibles, veuillez vous reporter au document que vous trouverez en cliquant Comité national des pêches.

Les actions de France Filière Pêche (FFP)

Une flotte modernisée

La modernisation de la flotte vise la recherche de solutions économes en énergie et sélectives, et améliorant la qualité des produits débarqués. France Filière Pêche distingue les investissements individuels des démarches collectives dites aussi collaboratives.
L’Association investit dans un programme individuel de modernisation des navires métropolitains autour de 3 thématiques :
• économies d’énergie (mise en place d’économètres, de panneaux de chalut optimisés…),
• amélioration de la sélectivité (panneaux à mailles carrées …),
• limitation des impacts sur les fonds marins (engins plus légers),
• amélioration de la qualité des produits à bord des navires.

Au total, déjà plus de 1 600 navires de tous types, de toutes tailles et de toutes régions littorales françaises, ont participé à ce dispositif.

Afin de répondre aux nouveaux enjeux réglementaires et dans une logique de progrès, France Filière Pêche participe à l’innovation à travers un soutien à des projets collectifs basés sur l’expérimentation et la collaboration entre pêcheurs, chercheurs et industriels, et portés par les organisations professionnelles.

Mieux connaître pour mieux agir

Parce qu’elle est indispensable à l’amélioration des connaissances, fondement d’une pêche plus durable, France Filière Pêche soutient la recherche en halieutique et en technologie des pêches, en association avec plusieurs universités et instituts scientifiques (Ifremer, IRD, Muséum National d’Histoire Naturelle, AgroCampus Ouest…). Ces programmes ont par exemple pour objectifs de mesurer l’impact des marées vertes sur les habitats, d’améliorer le modèle scientifique permettant de déterminer l’indice d’abondance du thon rouge, d’identifier les zones essentielles pour l’accomplissement du cycle de vie du bar…

Mieux valoriser les produits de la pêche française

Outre la mise en place de la marque collective PAVILLON FRANCE, principale activité du Pôle Commercialisation de l’Association, France Filière Pêche mène des actions de communication génériques, notamment auprès des plus jeunes et en partenariat avec les interprofessions aquacoles. Ainsi, une mallette pédagogique autour des métiers et des produits de la mer sera lancée au niveau national en septembre 2014.

Pour en savoir + : France Filière Pêche (FFP)

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À la une du "marin" du 16 mai : GDF Suez remporte le deuxième appel d’offres concernant l’éolien offshore


Le marin consacre son sujet à la désignation de GDF Suez, associé au portugais EDP Renewables et au français Neoen marine, pour l’installation des parcs offshore du Tréport et de Yeu-Noirmoutier. Ce marché de 4 milliards d’euros conforte les engagements industriels d’Areva au Havre.

Également dans ce numéro du marin :
* la volonté de l’Europe d’interdire le petit filet dérivant,
* la réduction de la flotte de pêche européenne,
* le Ciem recommande une hausse des quotas de maquereau,
* Ifremer. La fosse de Kermades fatale au robot sous-marin "Nereus",
* la cure de jouvence envisagée pour le Marion Dufresne,
* Nouvelle Calédonie : Le Vanuatu contre le Parc Marin de la mer de Corail,
* Décès de Thomas Kocherry, leader international de la pêche,
* Dossier : Propulsion,

Cliquer ici pour le marin ou aller dans le kiosk (en ligne)

WPD Offshore conteste le résultat du 2e appel d’offres éolien pour la Vendée

Le groupe allemand WPD Offshore, partenaire du consortium porté par EDF Énergies nouvelles, conteste l’attribution du parc éolien offshore des îles d’Yeu et Noirmoutier au consortium rival mené par GDF Suez. Il a annoncé le vendredi 16 mai le dépôt d’un référé devant le tribunal administratif.


Source : Le Marin

Ce référé précontractuel porte sur l’appréciation par la Cré (Commission de régulation de l’énergie) de « 9 des 16 critères de l’appel d’offres », indique le communiqué. WPD « conteste la fiabilité technique et économique de la proposition du consortium concurrent » associant GDF Suez, EDP Renewables et Neoen marine, avec des turbines Areva.

WPD critique notamment le choix des fondations de type jacket (30 % de l’investissement), « incompatible avec le site », ce qui « entraîne une sous-évaluation très significative du coût global du projet et fausse donc la notation de plusieurs critères de l’appel d’offres ».

Le 7 mai, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, s’était appuyée sur la recommandation de la Cré, qui n’a souhaité faire « aucun commentaire » selon l’AFP.

Mais cette évaluation était juridiquement consultative, ce qui rend peu probable le succès de la procédure.



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Capbreton fête le merlu

Organisée pour sa 5e édition, à l’initiative du Sivom Côte Sud, la Fête du Merlu aura lieu les 17 et 18 Mai 2014 sur le Port de Capbreton

Le principe est désormais installé sur la cité portuaire. Chaque année (samedi et dimanche pour cette édition 2014), le merlu devient le poisson roi sur le port.

Au-delà de cette nomination, ce sont tous les poissons de la pêche du jour qui sont proposés, pour le week-end, à des tarifs attractifs sur les étals des marins pêcheurs de Capbreton et dans les restaurants participant à l'opération.

Un partenariat actif du Comité des fêtes/Ville de Capbreton et Syndicat des Pêcheurs permet de promouvoir tout au long de ces 2 journées ce poisson pêché au large de Capbreton.

Des animations gratuites (spectacles de rue, bandas, musique, etc…) seront proposées aux visiteurs pendant ces deux journées (voir programme ci-joint).

A partir de l'article de Sud Ouest : Capbreton : du merlu dans les fleurs



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La Rochelle : la Fête du port de pêche aura lieu samedi… sans les pêcheurs

Après une pause en 2013 pour cause de mauvais temps, le port de Chef-de-Baie retrouve samedi l'ambiance chaleureuse de la fête

Sources : Sud Ouest et à partir de l'article de Frédéric Zabalza : 6 000 amis de la pêche serrés comme des sardines

Musique et chants marins, sardines grillées et beignets de morue : la Fête du port de pêche promet de nombreuses réjouissances.

Voilà vingt ans que ça dure. Chaque fois, 6000 personnes n'ont pas peur de se serrer comme des sardines face au port de Chef-de-Baie pour se rappeler que la pêche a compté et compte encore à La Rochelle.

Une fête… sans les pêcheurs

Comme ces deux dernières années, où ils avaient décidé de boycotter la Fête du port de pêche, finalement annulée en 2013, les pêcheurs de La Rochelle ne proposeront pas de promenades en bateaux, ni la traditionnelle messe en mer et le dépôt de gerbe. Raison invoquée :

« le contexte économique ».

Mais Jean-François Fountaine et Jean-Paul Coffre étaient hier plus précis : « ils sont fâchés avec la CCI [Chambre de commerce et d’industrie] au sujet des autorisations d’occupation temporaire (AOT) ». Il s’avère en effet que les tarifs de ces AOT ont été revus à la hausse, provoquant la colère des pêcheurs. « On nous a vendu des chais d’armement pour un bail de trente ans, on a signé des tas d’avenants, finalement le bail passe à quinze ans. Ils veulent nous louer ce qu’on a acheter et qu’on a plus le droit de vendre ! », s’insurge Dominique Moreau, président du Syndicat autonome des pêcheurs côtiers rochelais, qui annonce « un mouvement » pour bientôt.

De son côté, Robert Butel, président de la CCI, remarque que ce bail, « qui n’est pas de trente ans, arrive à expiration pour une partie et revient dans le domaine public ». « Il y a de nouveau tarifs, actualisés en accord avec le Département, de même que la concession du port de pêche est signée avec l’Etat. Les AOT, ce n’est qu’un prétexte à leur colère. C’est un peu triste, car le but de la fête est de valoriser la pêche et les pêcheurs. »....

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Le 16 mai 2014

Commercialiser la pêche locale

Cette publication présente quelques-unes des pistes et outils que les pêcheurs et autres acteurs locaux peuvent utiliser pour améliorer la commercialisation de la pêche locale avec l’aide de leur Groupe d’action locale pêche (FLAG). Nous allons commencer par examiner pourquoi la commercialisation des produits issus de la pêche locale doit être améliorée ainsi que quelques-uns des avantages qui en découleront. Nous nous pencherons ensuite sur le rôle spécifique des FLAG et sur l’aide qu’ils peuvent apporter au développement de projets de commercialisation.

Pour terminer, nous présenterons deux approches innovantes pour améliorer de la commercialisation à l’échelon local (la vente directe et les CSF – Pêcheries soutenue par la communauté/Community Supported Fisheries) ainsi que trois outils pratiques qui peuvent être utilisés pour améliorer l’efficacité de la stratégie de commercialisation : les outils numériques,  les activités axées sur l’expérience ainsi que les labels et les marques.

Les différents thèmes développés dans la présente publication ont été identifiés dans le cadre de la préparation du séminaire FARNET « Commercialiser la pêche locale » organisé en juin 2013 à Stockholm. Avant l’évènement, les FLAG participants ont en effet été interrogés via une enquête visant à identifier les différents thèmes des groupes de travail du séminaire. Les discussions et les conclusions de ces groupes de travail ont alimenté une grande partie de la présente publication.

Sommaire

En bref ..... 3
Comment utiliser ce guide ? ..... 3
1. Pourquoi améliorer la commercialisation de la pêche locale ? ..... 4
2. Quel soutien les FLAG peuvent-ils apporter ? ....... 6
3. Pistes, astuces et conseils : cinq boîtes à outils ........ 11
3.1 ● Vente directe, les bases ........ 12
3.2 ● Circuits courts : pêcheries soutenues par la communauté et « paniers de poissons» » .... 24
3.3 ● Le marché numérique ...... 32
3.4 ● Les zones de pêche et l’économie de l’expérience ...... 40
3.5 ● Marques et labels au niveau local ...... 46

Cliquer Ici pour télécharger le document "Commercialiser la pêche locale"

Bienvenue dans FARNET, le réseau européen des zones de pêche

FARNET est le réseau européen des zones de pêche soutenues par l'Axe 4 du Fonds européen de la pêche (FEP). Grâce à des échanges approfondis d’informations et à une cellule d’appui spécialisée, le réseau vise à soutenir les différents acteurs impliqués dans le développement durable des zones de pêche au niveau local, régional, national et européen.
Le cœur du réseau est composé de quelque 300 Groupes d’action locale pêche (Fisheries Local Action Groups / FLAG). Ces partenariats public-privé constitués au niveau local travaillent ensemble au développement durable de leur territoire. Basés dans 21 Etats membres, les FLAG gèrent chacun leur budget pour animer une série de projets proposés et réalisés par un ensemble varié d’intervenants locaux.

Pour en savoir + : Farnet

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Consommations et pratiques alimentaires durables


Analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion

CEP - Centre d'études et de prospective

Analyse n° 69 - mai 2014

Les pratiques alimentaires durables dépendent des préoccupations des consommateurs, liées à la protection de l’environnement, aux enjeux éthiques, à la recherche de proximité ou de bien-être personnel.

Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.

Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture

Cliquer ici pour télécharger "Analyse n° 69 - mai 2014 Consommations et pratiques alimentaires durables : analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion"

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Le 15 mai 2014

Européennes 2014 : le WWF rend publique son évaluation des votes des députés européens

Les Françaises et les Français vont désigner le 25 mai leurs représentants au Parlement européen.

Pour éclairer les électrices et électeurs, le WWF a évalué les votes des partis politiques et des députés sortants sur trois thématiques : Climat-Energie, Pêche et Agriculture.

Afin de couvrir à la fois les enjeux relatifs au climat et à l’énergie ainsi qu’à la préservation de la biodiversité, le WWF a sélectionné les votes portant sur les politiques suivantes :
  1. La résolution du Parlement européen sur le cadre Energie - Climat à l’horizon 2030
  2. La réforme de la Politique Commune de la Pêche
  3. La réforme du Fonds Européen pour les Affaires maritimes et la pêche (FEAMP)
  4. Le règlement sur la Pêche Profonde
  5. La réforme de la Politique Agricole Commune

Le but est de déterminer quels députés européens et quels partis politiques ont soutenu des politiques européennes ambitieuses en matière environnementale. Le WWF était une ONG apartisane, cette évaluation objective est fondée sur les résultats des votes individuels communiqués sur le site www.votewatch.eu

- Les très mauvais élèves (0 à 24%) : Le FN (2%) et l’UMP (9%)

- Les mauvais élèves (25% à 49%) : Le MPF (29%), l’UDI (32%) et le PS (48%)

- Les bons élèves (50 à 74%) : Le FDG (52%)

- Les très bons élèves (75 à 100%) : le MODEM (80%), EELV (94%) et CAP 21 (100%).

Dans chaque parti, certains parlementaires comme par exemple Rachida Dati, Jean-Luc Mélenchon, François Alfonsi, Pervenche Bérès ou Sophie Auconie se sont singularisés, en bien ou en mal, en votant en divergence avec la position officielle du parti.

D'après : CDurable

Vous aurez compris que pour le WWF, les cancres sont les eurodéputés qui ont voté pour le maintien des subventions à la modernisation de la flotte, pour le maintien d'une pêche profonde encadrée, pour la sélectivité des engins de pêche plutôt que la fin des rejets.... Les cancres sont les eurodéputés qui ont défendu les pêcheurs, face aux bons élèves, les eurodéputés qui ont défendu les poissons.... en faisant feu de tout bois sur les loups !

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Le 14 mai 2014

Vers la prohibition des filets dérivants dans les eaux européennes


Cette pêcherie aux filets dérivants qui remonte à la nuit des temps, devrait être interdite à partir du 1 janvier 2015 dans les eaux communautaires... C'est la proposition de la Commission Européenne annoncée aujourd'hui le 14 mai 2014.... 

Technique simple, le filet maillant dérivant est positionné en surface et n'est pas retenu par un ancrage. C'est un filet droit muni de flotteurs sur sa partie supérieure qui dérive avec le courant. Il peut être constitué d’une ou de plusieurs nappes rectangulaires de filet, qui pendent verticalement dans l’eau grâce à un lest fixé dans le bas du filet. C'est une technique très ancienne utilisée pour pêcher le hareng, de nuit lorsqu'il remonte en surface... (Selon Wikipedia)

Facile d'utilisation, cette pêcherie s'est développée à très grande échelle à partir des années 1980...

Bruxelles, le 14 mai 2014

Pêche : la Commission européenne propose l'interdiction totale des filets dérivants

Source : Europa

La Commission européenne veut interdire tout type de filets dérivants utilisés pour la pêche dans l'ensemble des eaux de l’Union européenne à compter du 1er janvier 2015. Bien que des règles soient déjà en place afin d'interdire l’utilisation de filets dérivants pour la capture de certains poissons migrateurs, cette pratique continue à poser problème en raison des captures accidentelles de mammifères marins, de tortues de mer et d'oiseaux marins, espèces le plus souvent protégées par la législation de l’Union. Afin d'empêcher le contournement de la réglementation, la proposition de la Commission comporte une interdiction totale de la pêche au filet dérivant dans l’Union européenne ainsi que l’interdiction de garder des filets dérivants à bord des navires de pêche. En outre, pour éviter toute ambiguïté, la proposition précise la définition actuelle d'un filet dérivant.

Mme Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré à ce propos: «La pêche au filet dérivant détruit les habitats marins, met en danger la vie des espèces sauvages et menace la durabilité de la pêche. Je suis persuadée que la seule manière d’éradiquer cette pratique une fois pour toutes est de disposer de règles claires qui ne laissent aucune place à l’interprétation. Nous devons combler toute lacune éventuelle et simplifier le contrôle et l’exécution de la législation par les autorités nationales. Au bout du compte, cela permettra également de sauvegarder les moyens de subsistance des pêcheurs qui ont appliqué les règles au cours de ces dernières années. L’interdiction envoie un message clair, à savoir que nous ne tolérons plus aucune pratique irresponsable.»


Les filets dérivants sont des filets de pêche qui peuvent dériver et être utilisés à proximité ou au niveau de la surface de la mer pour cibler les espèces de poissons évoluant dans la partie supérieure de la colonne d’eau. Depuis 2002, tous les filets dérivants, quelle que soit leur taille, sont interdits dans les eaux de l’UE lorsqu’ils sont destinés à la capture de grands migrateurs tels que le thon et l’espadon.

Toutefois, le cadre législatif actuel de l’UE présente des faiblesses et des lacunes. Le caractère artisanal des navires de pêche concernés et le fait que ceux-ci n’opèrent pas ensemble sur les mêmes zones ont comme conséquence qu'il leur est plus facile d'échapper à la surveillance, au contrôle et à l'exécution effective de la législation. Des activités de pêche illégales au filet dérivant menées par des navires de pêche de l’Union continuent d’être signalées et ont suscité des critiques en ce qui concerne le respect par l'Union des obligations internationales en vigueur.

L’interdiction des filets dérivants répond à l'objectif de la nouvelle politique commune de la pêche visant à réduire au minimum les incidences des activités de pêche sur les écosystèmes marins et à limiter dans toute la mesure du possible les captures indésirées. En fonction des priorités des États membres, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche pourrait être utilisé pour soutenir la transition vers une interdiction totale, pour autant que certaines conditions soient remplies.

Contexte

Dans les années 90, faisant suite aux résolutions spécifiques de l'Assemblée générale des Nations unies en faveur d'un moratoire sur les «grands filets pélagiques dérivants» (c'est-à-dire d'une longueur supérieure à 2,5 km), l'Union européenne a établi une série de dispositions visant à mettre en œuvre une interdiction des grands filets dérivants.

Le cadre juridique actuel de l’Union en matière de pêche au filet dérivant est entré pleinement en vigueur le 1er janvier 2002. Il interdit tous les filets dérivants, quelle que soit leur taille, dans les eaux de l’UE lorsqu’ils sont destinés à la capture de grands migrateurs tels que le thon et l’espadon.

Dans la mer Baltique, l’utilisation de filets dérivants et la détention à bord de tout type de filets dérivants sont totalement interdites depuis le 1er janvier 2008.

Malgré la mise en place de ce cadre réglementaire d'ensemble, les règles n’ont pas été pleinement respectées. En avril 2013, la Commission a par conséquent publié une feuille de route concernant une révision du régime de l’Union relatif aux pêcheries exploitées au moyen de filets dérivants et a lancé deux études1, ainsi qu'une consultation publique (clôturée en septembre 2013) sur les pêcheries exploitées au moyen de petits filets dérivants, afin d’obtenir une vue d’ensemble du secteur, d’évaluer l’incidence des filets dérivants sur les espèces protégées ou sur celles dont la capture est interdite et de décider s'il convient de revoir la mise en œuvre de la législation de l’UE relative aux pêcheries exploitées au moyen de petits filets dérivants, et selon quelles modalités.

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Le 13 mai 2014

Les thoniers se préparent à la campagne de pêche au thon rouge


Sète (34) : les thoniers préparent leur campagne de pêche

2.471 tonnes de thon rouge à pêcher. Pas une de plus. C'est le quota attribué pour 2014 aux bateaux français. La campagne démarre dans 10 jours et ne peut durer qu'un mois maximum. Dans le port de Sète, on se prépare au grand départ, le 25 mai.

Source : France 3 Languedoc Roussillon  par Fabrice Dubault

Arrêté du 1er avril 2014 établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge (Thunnus thynnus) accordé à la France pour la zone océan Atlantique à l’est de la longitude 45° Ouest et Méditerranée pour lʼannée 2014 - JORF n°0078 du 2 avril 2014

Le quota de thon rouge (Thunnus thynnus) alloué à la France pour la zone océan Atlantique et la Méditerranée est de 2 471 tonnes pour lʼannée 2014.

Il est réparti dans les proportions suivantes :
2 199 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en mer Méditerranée ;
247 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en Atlantique ;
25 tonnes du quota français sont réparties de façon collective entre les navires immatriculés en mer Méditerranée et en Atlantique dans le cadre de la pêche de loisir.

Répartition du quota de thon rouge (Thunnus thynnus) accordé à la France en Méditerranée 

Rien à l'horizon. Sous le soleil sétois. L'heure est aux réglages, pas encore à l'action.

Sur le Jean-Marie Christian 6, nom de l'un des thoniers de la flotte Avallone, il règne, ce matin là comme, une ambiance de veillée d'armes.

25 mai-25 juin. 31 jours pour réussir l'année. Un mois pour pêcher 150 tonnes de thon rouge pour chaque thonier senneur engagé en Méditerranée. Comme l'an dernier, puisque les quotas ont été reconduits de 2013 à 2014.

Malte aura cette année les préférences de ce bateau. L'équipage prévoit 3 jours de voyage pour rallier le sud de l'île.

A bord, les marins auront à composer avec les aléas mécaniques, climatiques, les surprises de la mer mais aussi avec un contrôleur européen. Il est chargé de veiller au bon respect des règles et des quotas de pêche. Une surveillance qui se fera aussi ici à Sète, dans les bureaux de la coopérative.

La pêche au thon rouge est aujourd'hui l'une des plus surveillées au monde. Les abus, l'approximation n'y auraient plus leur place selon les professionnels rencontrés. Même si la ressource semble à la hausse depuis 2 ans, les quotas internationaux demeurent et restent stables.

Reste une chose qu'aucun ne peut aujourd'hui anticiper et qui monopolise toute l'attention de ces marins à quelques jours du départ, la météo.

Les quotas de pêche au thon rouge inchangés en Méditerranée pour 2014

Les quotas de pêche au thon rouge pour 2014 ont été maintenus, lundi, au même niveau que cette année, à l'issue de la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), ont indiqué le WWF et d'autres ONG. Soit 13.400 tonnes.

Source : France 3 Languedoc Roussillon par Fabrice Dubault le 25/11/2013

"Le WWF est satisfait du maintien des quotas annuels de prise de thon rouge dans l'Est de l'océan Atlantique et en Méditerranée à 13.400 tonnes (...)", a-t-il réagi dans un communiqué, corroboré par celui de l'association Oceana qui se félicite aussi du "statu quo" et du "leadership manifesté par l'Union Européenne --le principal titulaire des quotas-- sur le respect de l'approche de précaution".

Un comité scientifique avait recommandé le maintien des quotas, laissant toutefois une petite marge de négociation.

Plusieurs gouvernements avaient exercé de fortes pressions pour les augmenter.

Espagne, Portugal, Italie, Grèce et Malte souhaitaient rouvrir les discussions, mais l'idée n'était pas soutenue au niveau de l'Union européenne.

Une nouvelle évaluation scientifique des stocks est attendue en février.


Thon amer sur les quais de Sète

Les petits métiers qui réclament des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour 2014 attendent une réponse imminente, mais probablement négative des autorités européennes. Pour ces petites unités, qui font face à la rude concurrence des thoniers senneurs, le constat est amer.

Les petits métiers veulent pêcher plus de thon rouge



Source : France 3 Languedoc Roussillon  par Valérie Luxey, le 09/02/2014

Y-aura-t-il des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour les petits métiers ? La décision se fait attendre et l'inquiétude monte, par exemple sur les quais du port de Sète (Hérault). Depuis plusieurs mois, les petits patrons pêcheurs du Syndicat des Petits Métiers du Languedoc-Roussillon ferraillent pour obtenir 20 permis de pêche équivalant à 8 tonnes de thon rouge.

Une question de survie économique

Le 18 octobre dernier, ils avaient organisé une pêche non autorisée par marquer les esprits et faire entendre leurs revendications. Car pour ces petites unités, qui font face à la rude concurrence des thoniers senneurs, il est question de survivre.

Or, les Autorisations Europénnes de Pêche (AEP) sont délivrées au compte goutte par l'Union Européenne : 5 seulement leur ont été accordées en 2013, pour 2,3 tonnes de thon rouge pêchées. A charge ensuite pour le gouvernement de les répartir entre grosses et petites unités. C'est cet arbitrage qui se fait attendre. C'est ce qu'ils ont expliqué à nos confrères Philippe Ollive-Simon et Thierry Will, qui se sont rendus à Sète pour faire le point sur ce dossier.

Les petits métiers veulent pêcher plus de thon rouge

Les petits métiers du Languedoc-Roussillon réclament depuis des mois des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour 2014. Il s'agit pour eux de pallier la rude concurrence des thoniers senneurs. Mais le gouvernement tarde à arbitrer cette question.

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Le 12 mai 2014

Attention, danger ! Récifs dans la zone de pêche...

Des prud’hommes varois, inquiets d’un projet de récifs, écrivent au Préfet maritime de Méditerranée...

Inquiets d’un projet de récifs qui leur enlèverait des zones et des postes de pêche multi-centenaires, dans une zone très réduite, du fait de l’étroitesse du plateau continental, les prud’hommes de La Seyne sur mer, Le Brusc et Sanary écrivent au Préfet maritime de Méditerranée et au Préfet du Var :

« Les pêcheurs des prud’homies concernées par cette zone de pêche sont très inquiets du préjudice que pourrait leur causer l’implantation de récifs (400 m² sur 2 m de haut) de part et d’autre du Cap Vieux. Au départ du projet, il était question d’installer ces récifs au droit de la station d’épuration. Depuis la mise en place de la station Amphitria, cette zone est redevenue propre. Malgré tout, les pêcheurs n’y travaillant pas, ils étaient d’accord pour la mise en place d’installations de nature à améliorer la biomasse.

Par la suite, la zone a été déplacée en un lieu très poissonneux, avec une biodiversité spécifique. Elle constitue une zone de pêche importante pour nous, avec des postes de pêche répertoriés depuis plusieurs siècles en prud’homie. S’y trouvent notamment une frayère de rascasses blanches et une petite frayère de soles, ce qui est très rare dans nos eaux. Comme vous le savez, nos zones de pêche sont très réduites du fait de l’étroitesse du plateau continental, et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des sites. Ce projet nous enlèverait une surface importante (de l’ordre de  1 mille sur ½ mille marins) et entraverait notre pratique polyvalente  – en l’occurrence des battudes, battudons, entremails calés selon les espèces ciblées – qui est au fondement de la réussite de notre gestion prud’homale. Certains de nos pêcheurs ont déjà perdu une zone importante de pêche avec la zone de la Cassidaigne du Parc des Calanques, nous ne pouvons plus nous permettre de réduire encore nos territoires, sous peine de disparaître.

Enfin, nous ne comprenons pas les raisons qui motivent ce dernier projet :

Suite dans L'Encre de Mer

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Le 10 mai 2014

La réforme de la politique commune de la pêche est définitivement adoptée...

Le 6 mai 2014,  le Conseil des ministres a adopté le règlement du nouveau fonds pour la pêche (Feamp). C'est le dernier des trois textes qui constituent le paquet de réforme de la politique commune de la pêche (PCP), qui comprend également un nouveau règlement de base relatif à la PCP et un nouveau règlement relatif aux marchés.

Depuis la sortie du Livre vert (22 avril 2009) qui donnait le ton de la réforme concoctée par Bruxelles, l'adoption des modalités de financement par le Conseil de l’Union Européenne vient clôturer 4 années de discussions, de négociations et d'aller/retour entre la Commission, le Conseil et le Parlement européen...

Le 5 mai 2014, c’est la date choisie par le Sénat pour publier les actes de l’audition organisée au Palais du Luxembourg le 6 février 2014 : « Pêches maritimes : comment concilier exploitation et préservation des ressources halieutiques ? » Claquage de porte quand les pêcheurs ont quitté la salle Médicis, laissant experts, ong, députés et sénateurs discuter entre eux de l’avenir de la pêche. La nouvelle politique de la pêche venait tout juste de débuter, le 1 janvier 2014...

L'adoption de ses modalités de financement clôture la réforme de la politique commune de la pêche

Bruxelles, le 6 mai 2014

Source : Communiqué du Conseil Européen

Le Conseil a adopté un règlement relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) qui remplace le Fonds européen pour la pêche existant (PE-CONS 20/14), à la suite d'un accord en première lecture avec le Parlement européen.

La délégation roumaine s'est abstenue.

Le règlement relatif au FEAMP est le dernier des trois textes qui constituent le paquet de réforme de la politique commune de la pêche (PCP), qui comprend également un nouveau règlement de base relatif à la PCP et un nouveau règlement relatif aux marchés. Ces deux derniers règlements ont été adoptés par le Conseil en octobre dernier (il s'agit des règlements (UE) n° 1380/2013 et 1379/2013) dans le cadre d'un accord en première lecture avec le Parlement européen. Le FEAMP est le dernier des fonds structurels  européens adoptés pour la période de financement 2014-2020.

Le FEAMP a pour objectif général de soutenir la mise en œuvre de la PCP réformée et de contribuer à développer la politique maritime intégrée de l'UE en finançant certaines de priorités recensées.

Les principaux éléments du règlement sont les suivants :

– Les ressources budgétaires et leur affectation dans le cadre du plafond général de 6 396 millions EUR défini pour le FEAMP pour la période 2014-2020 (article 15) constituent l'une des questions les plus importantes. À ce sujet, il a été décidé :
  • de fixer les ressources affectées, par la voie de la gestion partagée (entre l'UE et les États membres), au développement durable de la pêche et de l'aquaculture à 4 340,8 millions EUR;
  • de porter l'enveloppe affectée à la collecte de données à 520 millions EUR et celle affectée au contrôle et à l'exécution à 580 millions EUR;
  • d'affecter une enveloppe de 192 millions EUR à la compensation en faveur des régions ultrapériphériques, une enveloppe de 71,1 millions EUR à la PMI et une enveloppe de 45 millions EUR à l'aide au stockage en cas de crise;
  • de fixer à 647 millions EUR le montant en gestion directive (par l'UE).

En ce qui concerne la répartition des ressources budgétaires, le règlement instaure la possibilité de transférer des fonds entre le contrôle et la collecte de données et vice versa.

– Les conditions de remplacement des moteurs (article 39); à ce sujet, il a été décidé que le FEAMP soutiendrait le retrait, le remplacement ou la modernisation des moteurs,
  • des navires de pêche artisanale côtière d'une longueur inférieure ou égale à 12 mètres, pour autant que le nouveau moteur ait une puissance inférieure ou égale à celle du moteur actuel;
  • des navires dont la longueur se situe entre 12 et 18 mètres, pour autant que la puissance du nouveau moteur soit inférieure d'au moins 20 % à celle du moteur actuel;
  • des navires dont la longueur se situe entre 18 et 24 mètres, pour autant que la puissance du nouveau moteur soit inférieure d'au moins 30 % à celle du moteur actuel.

– Soutien à l'arrêt temporaire des activités de pêche (article 32) durant six mois au maximum au cours de la période de programmation en cas de non-renouvellement d'un accord de pêche entre l'UE et un pays tiers.

– Un plan d'action en faveur de la flotte active dans la petite pêche côtière sera mis en place dans les États membres où cette flotte est proportionnellement significative (article 20).

– En ce qui concerne l'admissibilité (article 13), les équipements qui augmentent la capacité d'un navire à trouver du poisson ne sont pas illégibles au titre du FEAMP.

– Les conditions ouvrant la voie à la compensation des dommages causés par les prédateurs (article 38).

Le Parlement européen a adopté sa position en première lecture sur ce règlement le 16 avril 2014.


Pêches maritimes : comment concilier exploitation et préservation des ressources halieutiques ?

Rapport de M. Marcel-Pierre CLÉACH, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques n° 495 (2013-2014) - 5 mai 2014

Source : Sénat

Ce rapport rend compte de l'audition ouverte à la presse organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques le 6 février 2014, sur le thème de la conciliation entre exploitation et préservation des ressources halieutiques.

Cette audition a permis de faire le point sur la situation des ressources halieutiques et des pêches dans l'Union européenne, peu après l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2014, d'une réforme importante de la politique commune de la pêche.

Dans le prolongement d'une précédente étude de l'Office parlementaire, en date de 2008, les débats ont mis en évidence les enjeux économiques, écologiques et sociaux de la pêche, ainsi que les défis que cette activité représente tant pour la recherche scientifique que pour l'élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.

Bien que les orientations de la nouvelle politique commune de la pêche soient encourageantes, l'irréversibilité possible de certaines évolutions justifie une vigilance constante, afin de préserver la biodiversité des océans et la pérennité de cette activité humaine ancestrale qu'est la pêche.

Cliquer Ici pour télécharger le document ou lire directement en ligne : Sénat

M. Gérard Romiti, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM)

Je souhaiterais faire une déclaration au nom du Comité national des pêches, en préambule, si vous me le permettez.

Les professionnels du secteur de la pêche maritime sont particulièrement sensibles à l’intérêt que vous portez à leur devenir.

L’invitation à participer à cette audition qui a été adressée aux représentants de l’organisation professionnelle des pêches maritimes françaises, en témoigne de façon indéniable.

Vous vous êtes adressés au bon interlocuteur.

Notre organisation professionnelle dont la légitimité a été confirmée et renouvelée à la suite d’une loi que vous avez adoptée récemment, représente la collectivité de toutes les entreprises de pêche françaises, qu’elles soient petites ou grandes, qu’elles se livrent à la pêche côtière ou à la pêche hauturière ou aux pêches lointaines. Toutes ont la possibilité de participer à nos débats, à nos prises de position, au choix de leurs représentants au travers d’élections, que ce soit à l’échelle locale, régionale ou nationale.

Mais, en vous assurant qu’il ne s’agit aucunement d’une marque de défiance vis-à-vis des représentants nationaux – nous avons trop de respect pour les lois de la République – nous ne voulons pas, ni ne pouvons, nous livrer aujourd’hui à un jeu que nous croyons inutile. Nous ne fuyons pas – nous n’avons pas l’habitude de fuir devant le mauvais temps – ce n’est ni l’habitude de la profession ni la mienne. Mais il y a des raisons essentielles à ma déclaration.


Le rapport de 2008 du sénateur Marcel-Pierre Cléach appelait à plus de concertation et d’échanges entre ceux qui participent à la recherche dans le domaine de l’halieutique et à la pêche, pour déjà fonder un consensus sur l’état des ressources que les pêcheurs européens exploitent.

Depuis, les échanges et les collaborations qui existaient déjà à cette époque se sont poursuivis, se sont encore amplifiés et renforcés, tant avec les chercheurs des principaux instituts de recherche français qui interviennent dans ce domaine, que sont l’IFREMER, l’IRD ou encore le Muséum national d’histoire naturelle pour ce qui concerne les eaux australes des Terres australes et antarctiques françaises, qu’avec les chercheurs étrangers qui participent aux instances collégiales d’expertise et de mise en commun des résultats de recherches, comme par exemple le CIEM, et, ce, de conserve avec nos collègues européens.

Les relations que les professionnels de la pêche française et, au-delà, de la pêche européenne entretiennent avec les chercheurs qu’ils côtoient pratiquement tous les jours, sont maintenant empreintes d’une confiance, qui n’est pas une complicité, mais qui a abouti à forger dans la plupart des cas une perception commune de l’état des ressources, ce qui a permis de rapprocher considérablement les points de vues et les moyens qui sont encore à emprunter pour aboutir à une exploitation pleinement durable de ces ressources.

Il est dorénavant indéniable que la pression des pêches a été, par exemple, diminuée par deux dans l’Atlantique Nord-Est depuis le début des années 2000, et non depuis que la Commission actuelle a lancé la dernière réforme de la politique commune des pêches, et s’établit vraisemblablement maintenant à des niveaux proches de ceux du début des années 1960.

Et même si cela est encore contesté fortement par certains, il est indéniable qu’il y a beaucoup plus de poissons dans l’eau maintenant qu’il y en avait dans les années 2000.

Et pourtant...

Vous nous proposez aujourd’hui d’échanger, et encore indirectement, avec des représentants de la recherche halieutique, qu’aucun pêcheur n’a jamais rencontré sur les quais, à l’exception peut-être d’un qui se reconnaîtra certainement ; nous les estimons pour cela incapables de témoigner utilement de l’état des relations qui existent entre la recherche halieutique et les pêcheurs français et des constats communs qu’ils ont réussi à établir.

Vous nous proposez également d’échanger, cette fois directement dans la même table ronde, avec des représentants d’organisations non gouvernementales qui font profession de détruire la pêche commerciale, de nier sa légitimité, de faire chanter en prônant des boycotts, de contester à l’organisation professionnelle des pêches françaises sa représentativité, par le dénigrement, de contester aux votes des représentants européens tout crédit, allant même jusqu’à faire croire que ses élus français en forment la majorité.

Échanger avec eux, nous ne pouvons pas ou plus.

Pour ces deux raisons, nous vous prions de bien vouloir nous excuser de ne pas participer pleinement à cette audition. Les échanges ne seraient d’aucune utilité.

Nous restons bien entendu à votre disposition si vous souhaitez nous entendre encore, ou si vous pensez utile d’organiser un débat contradictoire, mais avec d’autres interlocuteurs.

Nous sommes à votre entière disposition et nous allons quitter la séance, en vous remerciant.

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À la une du marin du 9 mai : les 25 ans de la catastrophe de l’« Exxon Valdez »


Il y a 25 ans le naufrage de l’« Exxon Valdez » causait la plus grave marée noire des Etats-Unis, qui plus est, dans un sanctuaire fragile, l'Alaska. Un électrochoc qui secoua toute la planète shipping...

Également dans ce numéro du marin :
* la colère des pêcheurs corses,
* civelle. 45 navires devraient sortir de flotte,
* Granville. Le bulot vise le label MSC,
* coquille saint-jacques. Les conditions d'exercice fixées,
* conchyliculture. La profession affaiblie en Bretagne Sud, 
* les offres pour le rachat de Dhellemmes,
* la commande d’un palangrier par l’armement Le Garrec,
* la mise à l’eau du Mabon 3 pour l’Armement coopératif vendéen,
* algues. Une zone attribuée pour chaque goémonier,
* les réaménagements du port du Conquet,
* banque. Important recul des prêts au Crédit Maritime du Nord,
* stabilité. Des ailerons testés sur un navire de l'Apak,
* Polynésie. Le thon revient après trois mois difficiles,
* Vendée. Le trait de côte malmené,
* élus du littoral. les journées nationales d'études à La Rochelle en octobre,
* Hyères. Un contrat de baie en préparation pour 2006,
* la disparition de Tristan Vieljeux,
* le peu d’incidences de la crise ukrainienne sur les BPC russes, 
* l’inventaire des munitions immergées dans l’Atlantique nord-est…

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le kiosk (en ligne)

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Le 8 mai 2014

Machine à remonter le temps : comment l’UE a changé notre vie ces 35 dernières années ?


La machine à remonter le temps

Source : Parlement européen − 06-05-2014 - 16:05 (European Parliament's Elections)

Voyagez en un clic entre 1979 et 2014

Qui se souvient de 1979 ? Les téléphones portables relevaient de la science-fiction et il fallait des heures d’attente pour traverser les douanes en Europe. La machine à remonter le temps vous permet de retourner à cette époque et découvrir tout ce qui a changé depuis et quel impact le Parlement européen a eu sur l’évolution jusqu’à 2014.

Notre application vous permet de naviguer dans un appartement décoré dans le style de 1979, l’année des premières élections européennes, et un appartement de 2014. Cliquez sur les objets des différentes pièces pour comparer la vie quotidienne en Europe en 1979 à celle d’aujourd’hui.

Vous pouvez accéder à notre machine à remonter le temps via votre ordinateur ou votre tablette, et ce dans les 24 langues officielles de l’Union européenne. Vous pouvez la partager et il sera également bientôt possible de l’intégrer dans votre page web.

Pour commencer à naviguer dans le temps, cliquez sur l’illustration ou le lien à droite. Bon voyage !

Un  voyage dans le temps qui n'oublie pas de parler du poisson issu de la pêche durable

Illustration : Copie d'écran + petits aménagements

A Strasbourg, Ska Keller délaisse le développement pour le commerce international

Ska Keller est la nouvelle tête européenne des Verts...

Illustration : Copie d'écran de http://campaign.europeangreens.eu/

À 32 ans, l’eurodéputée allemande Ska Keller mène avec José Bové la campagne écologiste pour le scrutin du 25 mai. Son ambition : « changer le monde avec des petits pas et de la persévérance ».

Elle s’appelle Franziska mais se fait appeler « Ska ». Elle a 32 ans et conduit, en tandem avec José Bové, la campagne des Verts pour les élections européennes du 25 mai. L’eurodéputée allemande Ska Keller a remporté aux côtés du Français la primaire organisée sur Internet par le parti écologiste en janvier. Malgré son jeune âge, Ska a déjà un solide parcours politique derrière elle.

Elle siège au Parlement européen depuis 2009, après avoir été porte-parole de la fédération des jeunes Verts européens et présidente de la section écolo du Brandebourg, sa région natale, dans l’est de l’Allemagne. « J’ai commencé à m’engager politiquement à l’âge de 13 ans. Dans la protection des animaux et dans une association de jeunes contre le racisme, raconte-t-elle dans un café de Berlin où nous la rencontrons, et là où j’ai grandi, le racisme était un gros problème. » L’eurodéputée vient de Guben, une ville de 20 000 habitants située à deux pas de la frontière polonaise.

À Strasbourg, l’élue s’occupe de politique migratoire et de commerce international. À ce titre, elle suit les négociations du TTIP, le partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement entre l’UE et les États-Unis. « Les questions commerciales, c’était un nouveau monde pour moi, admet-elle. J’étais d’abord dans la commission sur le développement. Le problème est que la commission développement prend des décisions progressistes, mais qui sont ensuite balayées par les autres commissions. Et dans la politique commerciale internationale, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas et qui ont beaucoup à voir avec le développement. C’est pour ça que j’ai changé. » Dans sa déclaration d’intentions publiée sur son site web, l’eurodéputée écrit : « Avec mon travail, j’espère changer le monde. Mais ça passe souvent par des petits pas et de la persévérance. » Plus terre à terre que ses aînées, Ska Keller ? Peut-être. D’après Politis : Ska Keller, la nouvelle tête européenne des Verts

Commission du Commerce international (INTA)

La commission du Commerce international (INTA) du Parlement européen est présidé par le portugais Vital Moreira (Groupe socialiste)

José Bové, colistier de Ska Keller, est aussi membre de la Commission du Commerce International au Parlement Européen, ainsi que Yannick Jadot (Vice-Président de l'INTA) et tête de liste des Verts dans la région Ouest,... 

Les autres membres français de cette commission : Nora Berra (Parti Populaire Européen), Marielle de Sarnez (Mouvement Démocrate), Franck Proust (Parti Populaire Européen), Christine Revault d’Allones Bonnefoy (Parti Socialiste), Henri Weber (Parti Socialiste), Jacky Hénin (Front de Gauche), Marine Le Pen (Front National), Tokia Saïfi (Parti Populaire Européen). 

Cliquer Ici pour accéder à la liste des membres de cette commission

Présentation et compétences

Cette commission est compétente pour les questions ayant trait :

à la définition et à la mise en œuvre de la politique commerciale commune de l'Union et de ses relations économiques extérieures, et notamment :
  1. aux relations financières, économiques et commerciales avec des pays tiers et des organisations régionales;
  2. aux mesures d'harmonisation ou de normalisation technique dans les domaines régis par les instruments du droit international;
  3. aux relations avec les organisations internationales pertinentes et les organisations de promotion de l'intégration économique et commerciale régionale en dehors de l'Union;
  4. aux relations avec l'Organisation mondiale du commerce, y compris avec sa dimension parlementaire.

La commission assure la liaison avec les délégations interparlementaires et ad hoc compétentes en ce qui concerne les aspects économiques et commerciaux des relations avec les pays tiers.

En liaison avec les produits de la pêche, cette commission a produit entre autres :

Rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 1225/2009 du Conseil relatif à la défense contre les importations qui font l'objet d'un dumping de la part de pays non membres de la Communauté européenne...

Avis sur la situation et les perspectives d'avenir du secteur européen de la pêche dans le cadre de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et la Thaïlande...

Rapport d’initiative sur les Relations économiques et commerciales avec les États-Unis

Pour en savoir + : INTA

 Autres informations en lien avec l'INTA

Conclusions du Conseil sur l'initiative relative aux biens environnementaux

Conseil de l’Union Européenne

Conclusions du Conseil sur l'initiative relative aux biens environnementaux


Bruxelles, 8 mai 2014

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes :

"1. Rappelant le paragraphe 31, point iii), de la déclaration ministérielle de Doha, par laquelle les membres de l'OMC s'engagent à négocier "la réduction ou, selon qu'il sera approprié, l'élimination des obstacles tarifaires et non tarifaires visant les biens et services environnementaux", le Conseil se félicite que quatorze États membres de l'OMC aient annoncé, le 24 janvier 2014 à Davos, qu'ils avaient pour objectif de libéraliser au niveau mondial le commerce des biens environnementaux. Lancée par les principaux acteurs du commerce de ces biens, cette initiative vise à faire avancer le programme de Doha pour le développement (PDD) dans les domaines du commerce et de l'environnement. Le Conseil espère que les négociations commenceront rapidement et constitueront la première étape d'un processus conduisant à un résultat multilatéral.

2. Le Conseil est favorable à la libéralisation du commerce des biens et services environnementaux, compte tenu de la contribution qu'elle peut apporter au programme international de protection de l'environnement et à l'action menée dans le domaine du changement climatique, ainsi qu'à la croissance et à l'emploi. Dans le cadre de l'initiative "Biens écologiques", l'UE coopérera avec les membres de l'OMC qui sont également attachés à la libéralisation.

Commerce extérieur/international - 25-04-2013

La commission du commerce international invite le Conseil à lancer les négociations sur le commerce et l'investissement avec les États-Unis

Commission : Commerce international

Le Conseil des ministres de l'UE devrait autoriser, en juin, l'ouverture des négociations pour un accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement avec les États-Unis, a affirmé la commission du commerce international dans une résolution adoptée ce jeudi. Le mandat de négociations devrait inclure les marchés publics et les services financiers, mais exclure le domaine culturel, selon les députés.

Source : Europarlement

"Je me félicite qu'une large majorité de députés de cette commission ont soutenu mon point de vue: les négociations doivent débuter dès que possible afin d'exploiter la dynamique politique et le potentiel d'emplois et de croissance d'un marché transatlantique plus intégré. Nous soulignons que le résultat ne doit pas porter préjudice aux valeurs fondamentales de l'UE", a déclaré le rapporteur Vital Moreira (S&D, PT), après l'adoption de la résolution par 23 voix pour, 5 voix contre, et une abstention.

Se concentrer sur les intérêts économiques de l'UE: marchés publics, transports et services

Afin de stimuler la croissance et l'emploi pour l'UE, l'accord transatlantique devrait créer de nouvelles possibilités pour les entreprises européennes, en garantissant par exemple un accès total aux marchés publics et en supprimant les restrictions imposées aux fournisseurs de services européens (tels que les propriétaires étrangers de compagnies aériennes américaines), affirment les députés. Les services financiers doivent également être inclus dans les négociations, dans le but de promouvoir la convergence prudentielle entre les systèmes de réglementation financière européens et américains, ajoutent-ils.

Par ailleurs, les députés appellent les États-Unis à lever l'interdiction relative à l'importation du bœuf européen, en tant que "mesure de confiance".

Culture, propriété intellectuelle, données privées, santé publique et OGM

Un amendement visant à exclure du mandat de négociation les services culturels et audiovisuels, notamment ceux en ligne, a été adopté par 14 voix pour, 11 voix contre et 5 abstentions.

Le texte demande la protection de "domaines de droits de propriété intellectuelle clairement définis, comme la protection des indications géographiques" ainsi qu'un "niveau élevé de protection des données personnelles".

Les différences entre l'UE et les États-Unis concernant les OGM, le clonage et la santé du consommateur ne doivent pas menacer le "principe de précaution" européen, ajoutent les députés.

Impliquer les parties prenantes

Le texte appelle la Commission européenne, qui négociera l'accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement au nom de l'UE, à consulter également le plus large éventail possible d'acteurs concernés, afin de prendre en compte divers intérêts.

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Le 7 mai 2014

Que pèse la voix des pêcheurs dans les activités offshore ?

Les pêcheurs ont interpellé en vain Ségolène Royal, qui s'est pliée à la loi de l'équité Public-Privé

"Le gouvernement a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie."

6 mai 2014

Éolien offshore en Vendée : les pêcheurs interpellent Ségolène Royal

L'attribution des deux parcs éoliens en Seine-Maritime et en Vendée représentent un contrat de 4 milliards d'euros.

Source : Economie Matin

C'est demain que deux parcs éoliens offshore seront attribués par Ségolène Royal. L'un en face du Tréport (Seine-Maritime), l'autre fiché entre l'île d'Yeu et celle de Noirmoutier (Vendée). Pour chacun de ces deux parcs, deux consortiums ont déposé un dossier. D'un côté EDF EN - Alstom - WPD, de l'autre GDF Suez - EDP Renovaveis - Neoen Marine - Areva. Les enjeux sont de taille puisqu'à eux deux, ces parcs représentent un investissement estimé à 4 milliards d'euros. Les pêcheurs, par la voix du Président du CRPEM des Pays de la Loire, dans une lettre adressée à la ministre, l'alertent sur les dangers de se passer de leur avis et de confier le projet au consortium mené par GDF Suez. La rédaction d'Économie Matin s'est procurée cette lettre.

Madame la Ministre

Avant toute chose je vous prie très sincèrement d'excuser ma démarche .

Avant d'être président du comité régional des pêches et des élevages marins des Pays de la Loire, je suis surtout marin pêcheur donc vous comprendrez aisément ma supplique... La littérature et tout ce qui s'accompagne n'est pas mon corps de métier.

Pour être synthétique et ne pas vous faire perdre de temps, je vais donc aller à l'essentiel.

Je m'adresse à vous, madame la Ministre, au sujet du projet" Eolien en mer des deux îles ". Je sais qu'entre les deux protagonistes EDF/WPD et GDF/Neoen l'affaire n'est pas simple et nous en mesurons tous les enjeux, mais surtout toutes les conséquences pour l'activité de pêche. L'affaire ALSTOM n'arrange certainement en rien la prise de décision...

Mais pour nous autres pêcheurs, ces enjeux qui nous dépassent sont bien différents des nôtres.
Je tiens juste à vous dire, et cela est un cri du cœur, qu'une décision a été prise au sein de notre instance professionnelle le CRPEM Pays de la Loire. Ce vote, en faveur du projet porté par EDF/WPD, a d'ailleurs bien été transmis à notre Préfet de région .

Mais tout cela, vous devez évidemment le savoir. J'aimerai toutefois vous exposer les raisons de ce choix.
Ce qui a motivé cette décision n'est pas un "on est pour EDF ou pour GDF", non cela est beaucoup plus simple. Depuis 6 ans, une entreprise, WPD, a décidé de construire un véritable projet de territoire. Et ce, en totale transparence avec les marins pêcheurs. Nous avons mis 6 ans pour dessiner ce projet avec WPD et la physionomie du parc a été influencée par les différents métiers pratiqués sur la zone, essentiellement des petits bateaux artisans qui comme vous le savez peinent terriblement à exister aujourd'hui.


De multiples réunions ont eu lieu, essayant de faire cohabiter les immenses enjeux d'un tel projet et l'activité ancestrale de nos pêcheurs, des liens humains se sont créés, mais pas uniquement.

La pêche ligérienne n'est pas plus favorable que les autres régions littorales à voir se développer des fermes éoliennes sur des zones d'activités de pêche mais nos marins ont décidé de s'intégrer dans la démarche de la transition énergétique. Ils ont décidé de partager l'espace à condition de dessiner un parc respectueux de la pêche. Et ce, afin de développer de nouvelles activités qui serviront à définir un monde plus respectueux de l'environnement au sens noble du terme, un cadeau pour nos enfants et nos petits enfants que nous avons grand peine déjà à voir naître et même grandir !

Pour toutes ces raisons, Madame la Ministre, vous comprendrez et je crois que vous ressentirez mon émotion et ma démarche.

Les pêcheurs ligériens ont choisi de s'inscrire dans une démarche constructive, et ce afin de développer un véritable projet de territoire, au cœur de la transition énergétique.

Nous vous demandons donc de prendre en compte ce travail initié il y a 6 ans et notre souhait de voir retenu NOTRE projet, celui construit avec le consortium EDF/WPD !

Le troisième appel d'offres éolien en mer se profile à l'horizon et il serait préjudiciable pour le développement de cette filière que l'avis de la pêche soit une nouvelle fois mis de coté. Cela risquerait de totalement désolidariser les pêcheurs de toute discussion future sur ces sujets comme tant d'autres ...

Autrement dit, développer des projets fait par des intérêts pour des intérêts pour le soit disant bien être de notre société, mais sans aucune humanité ni respect de l'activité de pêche.

Veuillez excuser ma franchise mais le sujet nous tient à cœur.

Veuillez recevoir, Madame la Ministre, ma respectueuse considération.

Jose Jouneau
Président du CRPEM des Pays de la Loire
Vice-Président du CNPM

Paris, 7 mai 2014 (AFP)

Eolien en mer: le gouvernement choisit GDF Suez pour le 2e appel d'offres au nom de l'équité

Le gouvernement a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

Source : Marine-Océans/AFP

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Suite sur Marine-Océans/AFP



Bruxelles, le 8 mai 2014

L’innovation bleue : lever les obstacles aux investissements durables en faveur des mers

Conférence de presse sur l’innovation bleue

Mesdames et Messieurs, bonjour,

Je suis heureuse d’être en compagnie de la commissaire Geoghegan-Quinn aujourd'hui pour vous dévoiler nos plans visant à faire progresser l’économie maritime européenne sur la voie de l’innovation.

Parce que, si nous voulons que, demain, nos océans soient un moteur pour l’emploi et la prospérité, nous devons être prêts dès aujourd'hui. C'est de cela précisément dont traite le document.

Investiriez-vous dans l'achat d'un terrain sans disposer d'une carte de ce qui l'entoure et sans savoir exactement ce qui s'y trouve? Non, personne ne le ferait.

De même, il est très difficile d'investir dans nos mers - et d’examiner le caractère durable de tels investissements - alors que le fond de la Méditerranée recèle encore plus de mystères pour nous que la surface de la Lune.

C'est la raison pour laquelle je souhaite que nous nous concentrions sur trois domaines en particulier: la collecte de données sur le milieu marin, l'amélioration de la coopération entre les États membres et l'acquisition de compétences.

1) Données sur le milieu marin

Pour être prêts, il nous faut avant tout disposer de données sur le milieu marin. Notre objectif est de dresser une carte des fonds marins européens d’ici à 2020.

La cartographie de nos fonds marins permettra tant aux entreprises privées qu’aux pouvoirs publics de disposer des informations dont ils ont besoin pour réduire les coûts des études et planifier leurs investissements de manière plus efficace. Nous pensons qu'une telle carte pourrait générer un avantage économique global d’au moins un milliard d’euros par an.

2) Amélioration de la coopération

Le deuxième défi à relever consiste à davantage coordonner les efforts des pays de l'UE dans le domaine de la recherche maritime. Nous devons également établir le lien entre les résultats de la recherche, d’une part, et les investisseurs potentiels, d’autre part, pour que l’innovation quitte les laboratoires pour se concrétiser sur le marché.

3) Compétences

Troisièmement, il nous faut un marché du travail de première qualité. La technologie sous-marine, les éoliennes modernes, l’utilisation des algues dans les produits cosmétiques, sont autant de domaines pour lesquels nous avons besoin d'ingénieurs, de biologistes et de soudeurs compétents. En conséquence, nous avons élargi le programme Erasmus de l’UE afin de permettre la création de partenariats transnationaux entre des établissements œuvrant dans les secteurs de l'enseignement, de la formation ou de la jeunesse.

En résumé...

... ce que nous voulons, c’est lever tous les obstacles qui empêchent les entreprises d’investir dans l’économie bleue — y compris les handicaps tels que l’imprévisibilité, les lacunes dans les connaissances ou le manque de compétences,

... mais il va sans dire que ce cadre devrait également protéger la mer contre tout préjudice causé par l'homme.

Je suis bien consciente des dangers d'une ruée incontrôlée sur les richesses de nos mers. Aussi permettez-moi d'être claire à ce sujet: il serait totalement irresponsable à ce stade de favoriser une croissance qui ne serait pas durable à 100 %.

Cela fait quatre ans que je me bats pour une pêche durable en Europe. Je ne suis donc pas disposée, après tant d'efforts, à tolérer le moindre compromis environnemental dans l’économie maritime. Le plan d'action qui vous est présenté aujourd'hui vise précisément à assurer une meilleure coordination entre les pays de l'UE, sur la base de données communes, afin de pouvoir contrôler nos activités et d'en connaître les conséquences sur l'environnement.

Je cède maintenant la parole à Màire, qui va vous présenter les aspects du plan liés à la recherche.

Je vous remercie de votre attention.


Maria Damanaki

Membre de la Commission chargé des affaires maritimes et de la pêche

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Le 6 mai 2014

Le Seafood, salon des produits de la mer, ouvre ses portes à Bruxelles

Le salon des produits de la mer, Seafood Expo Global 2014, ouvre ses portes ce mardi 6 mai, au parc des expositions de Bruxelles.

Accéder au Daily mis en ligne par PdM :
* n°1 du 6 mai 2014 en cliquant Ici 
* n°2 du 7 mai 2014 en cliquant Ici

Le Seafood expo Global (ex European Seafood Exposition) accueille chaque année, durant trois jours, environ 1600 exposants et des visiteurs du monde entier (145 pays l’an dernier). Il s’y déroule aussi le concours prix d’Élite, récompensant des produits innovants.

Cette année, l’entreprise française Kermarée figure parmi les finalistes avec, comme produit présenté, un coffret de barquettes pour composer un plateau de fruits de mer (comprenant langoustines, bulots, crevettes, pinces de tourteaux cuites).

L’espace France, fédéré par FranceAgriMer, accueille 40 entreprises sur environ 1 000 m2 : mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche, associations interprofessionnelles. Leurs démarches et signes de qualité y sont présentés. 

Source : Le marin

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Le 5 mai 2014

Bienvenue à bord du chalutier-école du lycée maritime de Cherbourg

Embarquez à bord du chalutier-école "Ma Normandie" du lycée maritime de Cherbourg.

Les élèves du lycée maritime de Cherbourg sortent en mer pour apprendre le chalut. Ils embarquent à bord du chalutier-école "Ma Normandie" pour apprendre la pêche et observer le milieu marin. Une de nos équipes était sur le pont pour suivre les manoeuvres d'apprentissage.

Reportage de Stéphanie Potay et Claude Leloche :




Intervenants : Christian Falighero, professeur de pêche ; Nicolas Cagnon, biologiste Cité de la Mer ; Julien Bouin, élève lycée aquacole et maritime

Les pêcheurs de demain apprennent les différentes pratiques, à l'exemple de celle du chalut.

Ils prennent aussi le temps d'observer l'évolution du milieu.

Certaines des espèces pêchées iront dans les aquariums de la Cité de la mer de Cherbourg ou ailleurs en France.


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Le 3 mai 2014

Marine Harvest : Toujours plus....

Au premier trimestre 2013, Marine Harvest Group (MHG) annonçait la fermeture de deux sites de transformation en Bretagne, à un moment où la multinationale norvégienne affichait un bénéfice de 80 millions $US (pour cette période). 

Un an plus tard, alors que les deux usines de saumon, Poullaouen et Châteaugiron, ont mis sur le carreau près de 500 personnes, MHG annonce 181 millions de dollars de bénéfices au cours du premier trimestre 2014...

Début 2014, MHG a versé 1 million d’euros pour le plan de revitalisation, lié à la fermeture de l'usine Marine Harvest Kritsen de Poullaouen (29)... Et maintenant 0,8 dollar de dividende (par action) aux actionnaires, selon l’article de FIS : Marine Harvest obtains Q1 strong result.

Sachant que les actionnaires de MHG se partagent 4 000 000 000 parts (page 161 du rapport financier 2013 mise en ligne Ici - Marine Harvest 2013 Annual Report), nous aurions un versement de dividende de 3 600 000 000 $US !

Cherchez l’erreur...


Retour sur les tribulations de Marine Harvest en Bretagne et ailleurs : Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé

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À la une du marin du 2 mai : L’e-navigation, la révolution du siècle pour le monde maritime


Le marin consacre son sujet d’ouverture à l’e-navigation. AIS, Ecdis, VTS… l’électronique a envahi les passerelles depuis quelques années. Ceci afin d’intégrer, d’analyser et d’échanger les informations collectées à bord des navires. Aujourd’hui, cette e-navigation se structure à l’échelle mondiale : une révolution pour le monde maritime.

Également dans ce numéro du marin : 

Thon rouge. Les dates de la campagne 2014 sont publiées,
les aides pour les mytiliculteurs vendéens touchés par les mortalités, 
les plans de gestion pour les espèces sensibles, 
maquereau. l'Islande s'octroie un quota de 147570 tonnes,
la fin de la grève à la criée de Sète,
Alpes-Maritimes. Vent de colère chez les pêcheurs,
Méditerranée. Modification du règlement sur le gangui,
Dhellemmes. Les concarnois structurent leur offre,
accord de pêche entre l'UE et le Sénégal,
Polynésie. Les neuf thoniers-palangriers de l'Avai'a vendus,
le projet de loi sur les gardes armés à bord adopté en première lecture,
Marseille. Le port réimplante des algues disparues,
dragage. Fin des travaux en vue au Pays bigouden,
le système Écoplage pour lutter contre l’érosion, 
Damen. Une nouvelle génération de canots de sauvetage néerlandais,
Tribune de Jean-Marie Lhuissier : "L'espace maritime européen : défis et perspectives."

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le kiosk

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Le 2 Mai 2014

Capacité de pêche : les États membres de l’UE respectent leurs obligations en matière de réduction de flotte...


... mais il est possible d’aller plus loin

Le rapport annuel de la Commission européenne sur la flotte de pêche européenne montre que des progrès ont été accomplis pour parvenir à un équilibre entre la capacité et les possibilités de pêche disponibles. Toutefois, des efforts doivent encore être consentis afin de garantir que les stocks soient gérés conformément à l’objectif de rendement maximal durable (RMD) et la Commission estime qu’il reste nécessaire pour les États membres de prendre des mesures d’adaptation de la capacité de la flotte active en vue d’atteindre cet objectif.


Source : Europa

Les principaux messages du rapport sont les suivants :

Les données figurant actuellement dans le fichier de la flotte de l’Union montrent que tous les États membres ont respecté les plafonds de capacité de pêche en tonnage et en puissance. Globalement, la capacité de pêche de la flotte de l’Union était inférieure de 16,4 % aux plafonds de capacité en matière de tonnage et de 10,4 % aux plafonds de puissance.

Au 31 décembre 2012, la flotte de l'UE était constituée de 76 023 navires. Le nombre de navires a été réduit de 1,6 % tandis que le tonnage et la puissance motrice ont baissé respectivement de 2 % et de 1 % par rapport à 2011.

Le déclassement financé par des fonds publics est l’outil de gestion qui a été le plus utilisé en 2012 pour réduire la capacité de pêche. Entre le 1er janvier 2007 et le 31 juillet 2012, 464 millions d'euros ont été alloués au titre du Fonds européen pour la pêche, ce qui correspond à un arrêt des activités de pêche pour environ 3 700 navires.

Une puissance de pêche excessive est une des principales causes de la surpêche. La réforme récente de la politique commune de la pêche (PCP) de l’UE impose aux États membres d’adapter au fil du temps la capacité de pêche de leurs flottes aux possibilités de pêche dont ils disposent.

Désormais, les États membres devront inclure dans leurs rapports un plan d’action pour les segments de flotte affichant des déséquilibres structurels déterminés. Les plans d’action permettront d’accroître la transparence et d'améliorer le suivi en ce qui concerne les objectifs, les mesures et le calendrier prévus par les États membres pour remédier à ces déséquilibres. Dans le cadre de la nouvelle PCP, un défaut d’engagement avéré de la part des États membres à l’égard de la réalisation de l’équilibre entre la capacité de la flotte et les possibilités de pêche peut entraîner la suspension ou l’interruption du financement octroyé au titre du nouveau Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.

Contexte

Le rapport annuel sur la flotte est fondé sur les rapports des États membres relatifs aux efforts qu’ils ont consentis pour instaurer un équilibre durable entre leur capacité de pêche et leurs possibilités de pêche. Les États membres ont la responsabilité de parvenir à un équilibre stable et durable entre la capacité de pêche de leur flotte et leurs possibilités de pêche et de prendre les mesures appropriées pour conserver cet équilibre. Applicable en vertu de la politique commune de la pêche (PCP) depuis 2002, cette obligation est maintenue par la nouvelle PCP adoptée en décembre 2013. L’équilibre entre capacité et possibilités de pêche contribue à la réalisation des objectifs de la PCP, qui consistent en particulier à atteindre le rendement maximal durable (RMD) afin de garantir que les activités de pêche soient durables à long terme sur le plan de l’environnement et compatibles avec l’obtention de retombées économiques, sociales et en matière d’emploi.

Il est demandé aux États membres d’appliquer les lignes directrices de la Commission pour élaborer leurs rapports. Les données collectées au titre du cadre pour la collecte des données (CCD) sont également utilisées. Le comité scientifique, technique et économique de la pêche (CSTEP) a évalué les rapports des États membres.

Le rapport utilise des indicateurs concernant l’exploitation durable et viable des flottes de pêche, qui permettent de répondre à la question de savoir si celles-ci :
  • sont tributaires de stocks exploités à des niveaux dépassant le RMD,
  • ont une incidence sur les stocks exposés à un risque biologique élevé,
  • atteignent un point d’équilibre,
  • sont viables économiquement,
  • sont sous-utilisées,
  • sont inactives.

Pour de plus amples informations:


Discours de la commissaire Damanaki (SPEECH/14/223): Fishing Overcapacity: time to move forward at global level, le 13 mars 2014

Cliquer Ici pour télécharger "Rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil relatif aux efforts déployés par les États membres en 2012 pour atteindre un équilibre durable entre la capacité de pêche et les possibilités de pêche / Bruxelles, le 29.4.2014 / COM(2014) 233 final"

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Le 30 Avril 2014

Bien choisir son poisson

Guide d’achat Poisson

Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier...

Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.

Source : UFC Que Choisir par Florence Humbert


10 points clés pour bien choisir son poisson.

1. Achetez de préférence des poissons sauvages

Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage. Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB. Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.

http://www.pavillonfrance.fr/content/printemps-poissons-magasin2. Consommez local

Privilégiez les poissons issus de la pêche française. Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette. De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.

3. Respectez les saisons

Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important. Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.

4. Évitez les crevettes tropicales

Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables. Il existe toutefois quelques productions plus responsables. Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.

5. Sélectionnez des poissons entiers plutôt qu’en filets

Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).

6. Variez vos menus

Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes. Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées. Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.

7. Profitez des « bonnes occasions »

Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages. On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles. N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.

http://www.normandiefraicheurmer.fr/les-produits-stars/entry-599-produits-de-la-peche-pavillon-france.html
8. Fournissez-vous plutôt chez les poissonniers, en boutiques ou sur les marchés

Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.

9. N’oubliez pas les huîtres, moules et autres mollusques

L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.

10. Ne vous fiez pas aveuglément aux guides pour acheter des poissons « durables »

Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque. En réalité, les choses ne sont pas si simples. Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.

Suivi du dossier de Florence Humbert sur les Produits de la mer

Sauvage ou élevage

Quels poissons mangerons-nous pour demain ?

Les réserves en poissons ne sont pas inépuisables. Telle est la prise de conscience de ces dernières années. Certaines des mesures prises face à la raréfaction de la ressource commencent à porter leurs fruits. Mais les avis divergent sur les solutions à adopter pour des productions durables.
 

Suite de l'article sur le site de Que choisir

Ou cliquer Ici pour lire l'article dans le numéro de mai 2014 de Que Choisir Mensuel

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Le 29 Avril 2014

La campagne des élections européennes

Frontières de l’UE: la pêche sur la côte ouest sauvage de l’Union européenne

L'avenir de la pêche en Europe




EU Frontiers: The future of fishing in Europe
Source : Europarlement le 24 avril 2014 (European Parliament's Elections)

Chaque fois que Stephen McHale attrape une femelle homard qui porte des œufs, il fait une marque sur sa queue pour prévenir les autres pêcheurs de ne pas la prendre. Cette pratique, connue sous le nom d’entaille en V (v-notching), protège les stocks locaux. « Nous pêchons pour satisfaire la demande du marché, estimée par notre vendeur qui habite à quelques kilomètres de la côte. Comme ça le marché n’est pas plein de poissons indésirables », a-t-il expliqué.


C’est une après-midi douce d’avril et la dernière tâche de la journée de Stephen McHale est de soulever quelques crabes et homards avant de ramener son bateau à l’ancienne cale en vue des mauvaises prévisions de la météo.

Depuis plus de 40 ans, il pêche le maquereau migratoire, le crabe et le homard dans un petit port d’une des zones les plus éloignées de l’Union européenne. Située à mi-chemin entre les Stags de Broadhaven et Downpatrick Head, sur la côte ouest sauvage du comté de Mayo en Irlande.

Durant sa carrière de pêcheur, il a vu beaucoup de changements, surtout depuis que l’Irlande a rejoint l’Union européenne : « la disponibilité des marchés dans toute l’Union européenne, où nous pouvons vendre nos poissons, a toujours été un grand avantage pour nous ici et ça nous apporte la sécurité. Avant que l’Irlande ne rejoigne la Communauté économique européenne (CEE) en 1973, nous n’avions pas de marché du tout. À cette époque, le poisson n’occupait pas une place importante dans le régime alimentaire de l’Irlande ou au menu des restaurants, donc nous donnions souvent du crabe gratuitement ».

Comme de nombreux pêcheurs en mer le long de cette côte sauvage de l’Atlantique, Stephen McHale pêche de mai à octobre dans son bâteau de 9 mètres appelé « La fierté d’Eileen » (Eilee’s Pride, en anglais). Il l’a nommé ainsi d’après sa femme qui dirige une maison d’hôtes près de leur maison.

Stephen McHale a adapté son bâteau aux méthodes traditionnelles et durables pour sa pêche passive, où la traçabilité est une priorité. Il utilise une ligne de pêche qui permet d’attraper chaque maquereau individuellement, ce qui garantit un faible impact.

Un objectif clé de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), adoptée en janvier 2014 après un processus de consultation long et approfondi avec les États membres, est de veiller à ce que la pêche sera à l’avenir durable écologiquement, économiquement, socialement ainsi que culturellement.

Stephen McHale soutient pleinement les idées de cette réforme : « Je me réjouis du fait que les nouvelles mesures de conservation permettent une plus grande participation de notre gouvernement (national), de nos groupes représentatifs et de nous-mêmes. Après tout, nous saurons bien avant Bruxelles ou des scientifiques qui vivent loin d’ici si les stocks de la pêche s’amenuisent ou si la qualité est en baisse. Cela signifie que je peux prendre des décisions fondées sur des connaissances à jour et me déplacer dans d’autres zones pour éviter la surpêche ».

Stephen McHale sort son bateau chaque jour. « Nous avons levé 20 plants cette après-midi et nous avons trouvé neufs homards et plein de crabes. Beaucoup d’entre eux sont directement vendus en Europe et si les crabes sont découpés, cela est réalisé dans une usine ici pour le marché intérieur. Nous avons une niveleuse sur le bâteau et tout poisson qui n’atteint pas la taille réglementaire est rejeté en mer. Nous gardons aussi les homards pour les marquer d’une entaille en V », a-t-il expliqué alors que son bateau retournait au port.

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Les pêcheurs en ont marre des technocrates européens

Claude Roiron, numéro 2 sur la liste socialiste Nord-Ouest aux Européennes, est venue au port de Dieppe s’imprégner des enjeux et problèmes pour les pêcheurs.

Source : Les Informations Dieppoises par Madeline Plard, le 28/04/2014

Illustration tirée de Toute L'Europe (28 avril 2014) : Elections européennes 2014 : Les candidats français

Claude Roiron, candidate PS aux européennes, est venue avec la députée Sandrine Hurel rencontrer Yannick Pourchaux, président du comité régional des pêches.

Numéro 2 sur la liste, elle représente les deux Normandie. Au côté de la députée PS Sandrine Hurel, elle a souhaité faire le déplacement « pour écouter ce que les professionnels ont à dire, et comprendre les enjeux, souligne-t-elle. Et l’enjeu est celui de la préservation de l’activité.

(...)

Rejet de la politique européenne

« Il y a dix ans de ça, il y aurait eu le feu à Dieppe, mais on n’a même plus les moyens d’arrêter l’activité, on court à la catastrophe…  », annonce d’emblée Yannick Pourchaux, président du comité régional de pêche. Ce que rejettent les pêcheurs dans l’Europe, c’est la politique technocrate et les lobbys.

« A Bruxelles, il y a 20 cartons de tracts qui arrivent tous les jours des écolos contre la pêche. Aujourd’hui on est dans une logique de pêche durable pourtant », assure-t-il. Si on leur montre une étude scientifique qui prouve que telle ou telle pratique ou pêche est dangereuse, « on s’y pliera, c’est l’avenir de notre travail ».

Principe de précaution

Et c’est un problème notamment soulevé par Yannick Pourchaux : le manque de fonds pour la recherche qui conduit au principe de précaution. L’Europe met en place des totaux admissibles de capture (TAC) annuels qui sont répartis entre les États membres sous la forme de quotas.

« Un exemple très concret, celui de la raie. On a bloqué sa capture avec des quotas alors que l’espèce est en abondance. La réglementation est due à une seule espèce protégée mais qui n’est pas présente ici dans la Manche », explique le président.

En effet, réglementer la même chose pour tous ne tient pas toujours compte des spécificités des régions. « Si la Région pouvait avoir un pouvoir réglementaire, ça faciliterait les choses », avoue Claude Roiron.

Toujours plus...

Réforme de la politique commune de la pêche

Source : Europarlement − 10-12-2013

En dépit de plusieurs améliorations faisant suite à la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) menée en 2002, il a été communément admis que la PCP doit encore être réformée d'urgence, car elle n'a pas permis de rendre la pêche durable, les flottes des États membres de l'UE continuant à capturer des volumes beaucoup plus importants que ceux qui peuvent être remplacés par les écosystèmes marins.

À l'heure actuelle, 88% des réserves en Méditerranée et 39% des réserves dans l'océan Atlantique font l'objet d'une surpêche, en raison de capacités excédentaires de la flotte, de captures excessives et d'un respect inégal des règles de l'UE. L'on a également jugé inadmissible que le volume des "rejets" (les poissons rejetés en mer, souvent morts ou mourants) demeure si élevé.

En 2011, la Commission européenne a proposé une nouvelle législation sur la pêche dans l'UE, et les députés ont joué un rôle capital dans l'élaboration des réformes s'inspirant de cette proposition, étant donné que, pour la première fois, le Parlement était sur un pied d'égalité avec le Conseil en tant que co-législateur, suite à l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

Le 30 mai 2013, grâce à un accord conclu entre les négociateurs du Parlement et du Conseil, des mesures visant à mettre un terme à la surpêche et à interdire les rejets - qui sont les enjeux majeurs du Parlement dans la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) - ont été garanties. L'accord doit permettre de mettre en place, début 2014, une politique commune de la pêche durable. Le vote final (deuxième lecture) sur le texte concernant cet accord se déroulera le 10 décembre 2013.

Cliquer Europarlement pour Éléments clés de la nouvelle PCP

Les Pêcheurs de Bretagne s'expriment....


Cliquez Ici pour télécharger la Lettre d'information des Pêcheurs de Bretagne n°4 - Avril 2014

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Facts and figures on the Common Fisheries Policy


2014 Edition


Facts and figures on the Common Fisheries Policy - Basic statistical data

A new publication is online; a statistical data summary describing the fisheries and aquaculture sector in figures.

Cliquer Ici pour télécharger le document

Contents

Responsible and sustainable fishing
State of stocks
Regional Fisheries Management Organisations (RFMOs)
Fisheries partnership agreements and northern agreements
Fishing fleet
Employment
Processing sector
Fisheries and aquaculture production
5.1 Catches
5.2 Aquaculture
5.3 Fisheries and aquaculture producers' organisations
External trade
Consumption
European Union aid

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Le 28 avril 2014

L'abandon du "prix de retrait" met les pêcheurs de Seine-Maritime en péril

Entre le prix du poisson à la sortie du bateau et sur l'étal des poissonniers, les prix font le grand écart. La récente libéralisation du secteur par l'Union européenne, met les professionnels de la pêche en grande difficulté.

Le prix du poisson, un reportage de Cédric Lepoittevin et Judickaelle Rousseau




Avec les interviews de :
  • Miguel Marguerie, mareyeur à Dieppe
  • Séverine Picard, chef de rayon poissonnerie (Dieppe)
  • Pascal Danger Fileyeur dieppois

Source : France 3 Haute-Normandie par Jean-Luc Drouin, le 26/04/2014

Depuis janvier 2014, les prix planchers assurés aux pêcheurs à la criée (prix de retrait) ne sont plus compensés par l'Union européenne. Cette pratique assurait jusqu'ici un revenu minimum pour l'ensemble des pêcheurs.

Mais depuis l'abandon du prix de retrait au nom de la libre concurrence, les prix sont revus à la baisse pour les professionnels de la pêche qui se retrouvent financièrement en grande difficulté. En revanche, le consommateur, lui, ne ressent guère cette baisse tarifaire.

Les OP sans filet

Depuis le 1er janvier 2014, les Organisations de Producteurs interviennent sur le marché sans filet de sécurité. En cause : un décalage entre la mise en application de la nouvelle organisation commune des marchés et celle du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.

Source : PDM Seafoodmag

L’application de la nouvelle OCM a fait disparaître le système des prix de retrait. Contraintes à s’adapter, les OP l’ont remplacé par un prix de déclenchement. Seul hic : ces dernières s’engagent dans le flou lorsqu’elles endossent le rôle d’acheteuses, incertaines des aides au stockage qu’elles devraient recevoir du Feamp. Ce qui n’est pas sans conséquence : les OP hésitent à intervenir sur un marché qui continue à se dérégler et à subir les effets de la crise, amplifiée par la disparition de la mesure étalon que représentait le prix de retrait.

Une réticence encore plus prononcée suite aux nouvelles contraintes d’appel à concurrence imposée par l’OCM — difficile de faire jouer le marché quand il faut faire preuve d’une véritable réactivité. Certaines OP choisissent de passer outre cette obligation, au risque de se voir refuser les aides futures.

Pour réguler le marché et limiter le retrait, certaines OP choisissent d’imposer des restrictions sur les pêches de certaines espèces. Une décision parfois mal accueillie par les pêcheurs.

Pour plus d'explications, cliquez ici pour lire le dossier du Marin (25 avril 2014) ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Le 27 avril 2014

Sète : Les pêcheurs au chômage forcé se tournent vers l'Espagne

Suite à la grève des acheteurs locaux contre l'augmentation des taxes de la criée, les professionnels de la pêche sétois ont pris des contacts avec les mareyeurs espagnols qui pourraient venir acheter le poisson sur place dès la semaine prochaine. Les mareyeurs locaux doivent réagir aujourd'hui.

La criée et les pêcheurs sétois pourraient se tourner vers l'Espagne




Reportage de Sandrine Navas et Cédric Métairon qui ont rencontré les professionnels de la pêche prêts à commercer avec l'Espagne pour contourner la grève.

Source : France 3 Languedoc-Roussillon par Sylvie Bonnet, le 26/04/2014

La criée est déserte et les chalutiers restent à quai. A Sète la grève des mareyeurs régionaux se poursuit et paralyse toute l'activité. Faute de pouvoir vendre leur poisson, les pêcheurs sont au chômage technique. Ils envisagent donc, avec l'aide de la criée, de faire appel à des mareyeurs espagnols. Des contacts ont été pris et un premier rendez-vous a eu lieu hier soir de l'autre côté de la frontière. Les responsables de la criée annoncent que les acheteurs espagnols pourraient venir à Sète acheter le poisson dès la semaine prochaine.

Ce samedi, en fin de matinée, les mareyeurs locaux doivent annoncer la suite de leur mouvement et leur réaction face à une éventuelle arrivée de leurs confrères espagnols.

La Criée : toujours pas de déblocage en vue

Les acheteurs exigent que la hausse de la “taxe criée” soit limitée à 0,5 point.

Source : Midi Libre par Marc Caillaud | 27/04/2014

L’horizon est toujours bouché. Quatre jours après le début de la grève à la criée, on ne s’acheminait pas, hier, vers un règlement imminent du conflit qui oppose une bonne partie des mareyeurs à l’EPR Port-Sud de France.

Les premiers, rappelons-le, ont décidé de ne plus acheter de poisson sur la place sétoise pour protester contre l’augmentation des taxes de fonctionnement que le second a décidé d’appliquer : 1,5 point sur le poisson blanc (de 2 % à 3,5 %) et 2,5 % sur le poisson bleu (de 1,30 % à 3,80 %).


Jeudi dernier, le port a fait un geste, en proposant de ramener la hausse à un point sur le poisson blanc (à 3 % donc), et à ne pas toucher à la taxe sur le poisson bleu (qui resterait ainsi à 1,30 %).

Mais rien n’y a fait. "C’est 0,5 point d’augmentation maxi, ou rien", ont martelé hier matin les grévistes lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux d’Azaïs-Marée, aux Eaux-Blanches, et ce afin de répliquer aux propos tenus par Marc Chevallier, président du port, dans nos colonnes (Midi Libre de vendredi) : "Nous avons assez fait d’efforts depuis cinq ans : la filière a perdu plus d’une centaine d’emplois. Aujourd’hui, il n’est pas question que l’on nous fasse payer le déficit de cette criée dont on ne connaît d’ailleurs même pas la situation financière précise."

Une main tendue aux pêcheurs

Les grossistes récalcitrants ont toutefois renouvelé leur proposition aux pêcheurs : "Lundi, nous nous engageons à commercialiser la pêche sétoise, si nous la leur achetons directement, en la cédant aux poissonniers sans toucher de commission."

Ce à quoi Pierre d’Acunto, le prud’homme major, répond : "José Llinarès (NDLR : le patron de la criée) nous a dit qu’il se mettait en quête de nouveaux acheteurs et qu’il ne faudrait pas rentrer trop tard lundi." Et le prud’homme major de répéter : "Ce conflit n’est pas le nôtre. Dans cette affaire, nous sommes les victimes."

Bref, bien malin qui peut prédire l’heure de la sortie de crise...

Grève des mareyeurs à Sète

Près de 6 tonnes de poissons sont restées sur les étals de la criée de Sète hier après-midi. Une grève des acheteurs pour protester contre les hausses des taxes de criée décidées par le port. Les mareyeurs pourraient recommencer la même opération aujourd'hui.

Les mareyeurs en conflit contre la criée : Reportage de Sandrine Navas et Cédric Métairon



Deuxième jour de criée désertée par les mareyeurs. la nouvelle taxe en cause.

Source : France 3 Languedoc-Roussillon par Laurence Creusot | 24/04/2014 | 19:39

La crise de confiance est totale entre le port de Sète et les mareyeurs. Les acheteurs ont boycotté la criée hier après-midi et menacent de recommencer aujourd'hui.
6 tonnes de poissons sont restées invendues.

Le conflit porte sur la hausse des taxes de criée entrée en vigueur le 1er avril : une hausse de 2 à 3,5 % selon la direction du port. Selon Lucien Barba, le président des poissonniers du Languedoc-Roussillon :" la baisse du chiffre d'affaires de la criée n'est un phénomène nouveau et ne justifie pas ses hausses".

Les mareyeurs expliquent aussi qu'ils ont manqué d'information, le directeur de la criée José Llinarès, parle de discussions engagées en novembre et de réunions boudées par les mareyeurs.

Le syndicat des poissonniers organise une manifestation à 15 h 30 ce jeudi et la criée devrait reproposer à la vente les tonnes de poissons invendues réfrigérées hier.


Midi Libre le 25 avril 2014 : Dialogue de sourds en criée de Sète

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Le 26 avril 2014

Il y a merlu de ligne et merlu de ligne

Le merlu de ligne des pêcheurs artisans basques et le merlu de ligne MSC capturé par l’armement galicien « Grupo Regal »

Quelques milliers de kilogrammes contre quelques milliers de tonnes...

3e édition de la fête du Merlu d'avril

Port de pêche de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure

26 et 27 avril 2014

Merlu d'avril de la ligne à l'assiette

La Fête du « Merlu » aura lieu cette année des deux côtés du port de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure le 26 et 27 avril 2014.

Pendant ces deux journées, le merlu de ligne de Saint-Jean-de-Luz sera mis à l’honneur.

À découvrir tout au long du week-end : démonstrations culinaires par de grands chefs locaux, cours de cuisine gratuits non stop et dégustations gratuites de merlu de ligne…

Des cours de cuisine gratuits, non stop donnés par deux chefs locaux : Scott Serrato et Christophe Leborgne auront lieu au port de Ciboure, à côté de la criée. Découvrez les recettes autour du merlu qui seront réalisées tout au long de ces deux jour, en cliquant ici

Des festivités gratuites

Au port de Saint-Jean-de-Luz

Samedi 26 avril, à 10 heures : visite guidée. À 10 h 30, 17 heures et 18 heures : démonstrations de chefs cuisiniers. De 19 heures à 20 heures : dégustations avec Uhaina.
Dimanche 27 avril, à 10 heures : concours de cuisine. À 10 h 30, 16 heures et 17 heures : démonstrations de chefs. Demain et dimanche, de 11 heures à 13 heures : dégustations.

Au port de Ciboure : samedi et dimanche, à 11 heures,  visites en bateau. De 10 h 30 à 18 h 30 (17 h 30 dimanche) : cours de cuisine par deux chefs cuisiniers. À 15 heures : conférences à la Grillerie et à la mairie de Saint-Jean-de-Luz.

Cliquez Ici pour en savoir plus sur le programme de la fête

Pour plus d'informations sur le Merlu de ligne de Saint Jean de Luz : La fraicheur sur toute la ligne

Merlu de Ligne de Saint-Jean-de-Luz



Henri Lapeyre


Pêche responsable et durable : la pêche au merlu à la ligne dans le pays Basque à St Jean de Luz



WWF France

 

La pêcherie galicienne de Grupo Regal

devient la première pêcherie européenne de merlu à obtenir la certification MSC

Le Marine Stewardship Council (MSC) a annoncé le 3 avril que la pêcherie à la ligne de merlu (Merluccius merluccius) de l’entreprise  Grupo Regal  a été certifiée suite à une évaluation indépendante menée selon le Référentiel MSC pour des pêcheries durables et bien gérées. À partir de maintenant, le merlu capturé par cette pêcherie à la palangre peut afficher le label bleu du MSC, permettant aux consommateurs de profiter de leur poisson préféré tout en ayant la garantie qu'il a été pêché en respectant l'environnement.

Source : MSC

La certification a été attribuée après une évaluation effectuée par Food Certification International, un organisme de certification accrédité et indépendant. L'évaluation (un processus participatif), a été menée selon le référentiel MSC, et a montré que le stock est en bonne santé, que la pêcherie est bien gérée et que l’impact sur l'écosystème marin est minimal.

La certification de Grupo Regal : pionnière pour le merlu de ligne frais en Espagne et ouverte à d'autres entreprises

La certification a été attribuée à des bateaux de pêche à la palangre exploités par Grupo Regal et par des entreprises associées. La certification est ouverte, ce qui signifie qu'elle peut être partagée avec d'autres palangriers espagnols pêchant le merlu de l'Atlantique nord-est, qui seraient donc également éligibles pour afficher le label bleu du MSC sur leurs captures.

Les captures de merlu à la ligne sont effectuées dans la région de la Grande Sole en Atlantique Nord-Est (zone de pêche FAO 27), dans les eaux européennes. L'unité de certification se compose de deux navires, dont les captures atteignaient 1800 tonnes en 2013. Le merlu est pêché à la palangre, une technique sélective qui a un impact minimal sur l'environnement et qui capture rarement les petits individus reproducteurs.

Grupo Regal a également intégré un code de conduite robuste, permettant de planifier une stratégie de captures qui vise à maintenir une activité de pêche durable et responsable. Le code de conduite comprend des protocoles pour réduire les captures d'oiseaux et les rejets, diminuer l'impact sur ​​les écosystèmes marins vulnérables et les zones protégées et pour améliorer la gestion des déchets.

Grupo Regal est une entreprise familiale fondée en 1964. En 2010, elle a obtenu la certification MSC pour ses captures de légine. À l'heure actuelle, l'ensemble de la flotte de Grupo Regal est certifiée MSC.

L’avis de Grupo Regal

Juan Antonio Regal, le directeur de Grupo Regal, a déclaré: «Cette certification récompense notre engagement à fournir sur le marché du merlu de ligne espagnol frais, un produit naturel de qualité extraordinaire, tout en ayant l'assurance qu'il a été pêché de manière durable et dans le respect de l'environnement. Ainsi, nous contribuons à l'amélioration des ressources halieutiques pour cette génération de pêcheurs et les générations futures.»

Une espèce qui contribuera à transformer le marché espagnol vers un modèle durable

Laura Rodríguez, la responsable du MSC en Espagne et au Portugal, commente: « Le merlu est l'une des espèces les plus prisées en Espagne et dans toute l'Europe. Cette certification est une étape importante car elle permet d’offrir du merlu européen pêché à la ligne certifié MSC en poissonneries et sur les étals de poissons frais à travers toute l’Espagne. »

MSC, un référentiel environnemental rigoureux et internationalement reconnu

Le programme de certification pour la pêche sauvage MSC est reconnu internationalement et se base sur un référentiel scientifique solide et sur des évaluations tierce partie, effectuées par des organismes de certification accrédités. Pour cette pêcherie, l'évaluation a été menée par l’organisme de certification Food Certification International pendant plus de 18 mois. La pêcherie a été évaluée selon les trois principes fondamentaux du référentiel MSC : la santé du stock de poissons, l'impact de la pêche sur l'écosystème marin, et l’efficacité de la gestion de la pêcherie.

Contact médias

Pour plus d'informations, veuillez contacter Cátia Meira, responsable communication pour le MSC Espagne et Portugal, par mail : catia.meira@msc.org ou par téléphone +3637557646.

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À la une du marin du 25 avril : l’intervention, sans filet, des organisations de producteurs pour réguler le marché


Le marin consacre son sujet d’ouverture au travail des OP. Depuis la fin des prix de retrait, celles-ci sont devenues acheteuses en criée pour soutenir les prix. Mais elles travaillent dans le flou le plus total concernant les aides à venir.

Également dans ce numéro du marin :
* Les pêcheurs de la baie de Seine face aux nouvelles règles de gestion des zones Natura 2000,
* Pêche. La Houle teste les rotations courtes,
* Ressource. Le poisson migre au nord,
* Le Crédit Agricole du Finistère crée sa filière mer,
* Pêche. La France va ratifier une convention de l'organisation internationale du travail,
* "Bugaled Breizh". Les réquisitions de non-lieu du parquet réfutées,
* La casse des tapouilles en Guyane, 
* Les suites du naufrage du Sewol en Corée du Sud,
* Les essais d’hydroliennes effectués par Alstom au large de l’Écosse,
* Le recrutement de nouveaux professeurs à l’ENSM…

Cliquez ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Le 21 Mars 2014

La croissance de Findus stoppée net par le scandale de la viande de cheval

Il y a plus d'un an, la marque de surgelés Findus était dans la tourmente. La révélation, début février 2013, de la présence de viande de cheval substituée à celle de boeuf dans des lasagnes commercialisées par l'entreprise levait un voile sur un scandale alimentaire qui secouait l'Europe.

Source : Le Monde | 18.03.2014 | Par Laurence Girard

L'affaire a coûté cher à Findus France. Selon les chiffres publiés mardi 18 mars, sa croissance a été stoppée net en 2013, son chiffre d'affaires restant stable à 210 millions d'euros. En cause, le plongeon de 17 % des ventes de plats cuisinés surgelés, dont les fameuses lasagnes, sur cette période.

Pourtant, début 2013, Matthieu Lambeaux, PDG de Findus France, était optimiste, espérant une progression de près de 10 % du chiffre d'affaires, après une hausse de 7,6 % en 2012. C'était avant le scandale de la viande de cheval.

« Entre le retrait des plats cuisinés incriminés et le temps de mise sur le marché de notre nouvelle gamme 100 % viande bovine française, nous avons été absents quatre mois des rayons avec cette catégorie de produits », explique M. Lambeaux. Les nouveaux produits ont été présentés en mai 2013. Les gratins et autres poêlées Findus contenant des éléments carnés sont désormais fabriqués par la société bretonne Celtigel à Plelo (Côtes-d'Armor). Et non plus par le français Comigel dont l'usine luxembourgeoise avait produit les lasagnes à la viande de cheval.

Diversité des produits

En présentant sa nouvelle offre, le PDG misait encore sur une croissance de l'activité de 4 % à 5 %. Mais les consommateurs français ont continué à bouder les plats cuisinés et conserves à base de viande de boeuf. M. Lambeaux estime que la chaleur de l'été a aussi joué en défaveur des ventes. Globalement, le manque à gagner se chiffre donc à près de 20 millions d'euros.

Le PDG de Findus veut relativiser l'impact de la crise sur son entreprise. « Les plats cuisinés ne représentent que 10 % de notre chiffre d'affaires. » Et de mettre en exergue la progression de 12 % de ses ventes de légumes en 2013. L'entreprise a, il est vrai, investi 2 millions d'euros auprès de son partenaire industriel breton Gelagri à Loudéac (Côtes-d'Armor), pour renouveler les emballages de ses épinards. Et l'activité poisson, qui représente 60 % de ses ventes, a progressé de 3 %.

La diversité des produits commercialisés sous la marque Findus lui a permis d'amortir le choc...

La pêche en Alaska



Fleury Michon, le 20 mars 2014

Venez vérifier comment les pêcheurs de « l'Arcturus » ramènent les poissons qui servent à la préparation du surimi.
 
Étendre le territoire de la marque

Comigel a aussi choisi de changer de nom pour se refaire une virginité et s'est rebaptisée, début 2014, CookUp Solutions.

Le fabricant de lasagnes Fraisnor, installé à Feuchy (Pas-de-Calais), lui, n'a pas résisté à la chute de ses ventes. La liquidation judiciaire a été prononcée en mai 2013. Et fin janvier 2014, la société JB Viande a annoncé la reconversion du site en une unité de transformation de viande de porc.

Enfin, le trou d'air des ventes a précipité la fermeture de l'usine Nestlé de Beauvais, qui fabriquait lasagnes et hachis parmentier pour la marque Maggi.

Findus France espère, dès 2014, renouer avec la croissance, avec une progression de ses ventes de 5 %. Au-delà, l'entreprise s'est fixé comme objectif de doubler son chiffre d'affaires, à 400 millions d'euros d'ici à 2018. L'idée est d'étendre le territoire de la marque Findus. « Déjà présents dans le poisson, les épinards, les pommes de terre, les snacks, les plats cuisinés, nous allons entrer dans quatre nouvelles catégories d'ici à 2015-2016 », affirme M. Lambeaux.

 « Made in France »

Croustibat de Findus soutient Alaska Seafood "sauvage, naturel et durable" dans Findus communique ses engagements !

Au programme, un nouvel investissement de 10 millions d'euros dans l'usine de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Un temps, les 200 salariés du site ont été inquiets pour leur avenir. Mais l'usine a été confortée par un investissement de 10 millions d'euros entre 2012 et 2014. De quoi réintégrer la production des poissons en sauce, en plus des poissons panés ou en filets. Mais aussi pour Findus de communiquer autour du « made in France ». Un dossier suivi de près par le ministre de la mer, Frédéric Cuvillier, tête de liste (PS) aux élections municipales de Boulogne-sur-Mer.

Ce nouvel investissement industriel doit être approuvé par les financiers qui pilotent maintenant le groupe Findus. En effet, Findus France, Royaume-Uni et Scandinavie ont été rachetés, en 2008, par le fonds d'investissement Lion Capital qui, écrasé par la dette, a tenté, en vain, de revendre en 2011. En 2012, les principaux créanciers, la banque JPMorgan et son fonds spéculatif High Bridge, ont pris 70 % du capital, Lion Capital détenant les 30 % restants.


Le groupe Findus, qui pèse 1,4 milliard d'euros, s'est étendu à l'Espagne et, depuis février, à la Belgique, avec le rachat de Lutosa. Un spécialiste de la frite belge qui affiche un chiffre d'affaires de 10 millions. Les salariés de Findus France restent vigilants sur les intentions des actionnaires, alors que le marché des surgelés pourrait subir une vague de consolidation.

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Le 18 avril 2014

Dans le marin du 18 avril 2014, Des aides pour la pêche "durable et compétitive"

Dernier volet législatif pour réformer la politique commune de la pêche, le Parlement européen a adopté en plénière, le mercredi 16 avril, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (Feamp), à 473 voix pour, 52 contre et 40 abstentions.

Ce fonds d’un montant de 6,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020, aurait dû être mis en œuvre en janvier 2014, en même temps que la politique commune de la pêche (PCP) qu’il doit financer. Or l’accord politique sur le Feamp n’a été trouvé que le 28 janvier entre le Parlement, le Conseil et la Commission. La Commission européenne annonce son entrée en vigueur en juin, après adoption par le conseil des ministres de la pêche et publication au Journal officiel. Mais le temps que le programme opérationnel pour la France soit rédigé, validé, puis mis en œuvre par l’État et les régions (qui y prendront une grande part), il ne faut pas s’attendre à toucher des financements avant l’automne.

Le député Alain Cadec, rapporteur sur ce texte, souligne les apports du Parlement à ce texte : « L’augmentation du budget alloué au contrôle et à la collecte des données, le maintien de l’aide à l’installation des jeunes et l’accompagnement du remplacement des moteurs sont des victoires importantes pour l’avenir de notre modèle de pêche. » La commissaire Maria Damanaki comme des ONG environnementales se félicitent de l’adoption de ce texte visant à mettre en oeuvre une politique de la pêche exigente en termes de durabilité.

Réactions : Maria Damanaki, Alain Cadec, Isabelle Thomas, Oceana, Ocean2012

D'après le marin : Le Parlement européen adopte le nouvel instrument financier pour la pêche

Les autres sujets du marin : 

* Chalutier du futur. La première tôle d'Arpège découpée à Boulogne-sur-Mer,
* Le projet d’un patron de bolincheur concarnois pour racheter l’armement Dhellemmes,
* Un projet ostréicole bloqué à Paimpol,
* Mortalité. Les espoirs de l'huître de Méditerranée,
* Sable coquillier (Sein). Fin de l'enquête publique pour Kafarnao,
* Anguille. Vers un label européen,
* Palourde. La taille minimale de capture sur le bureau de Bruxelles,
* Les paniers de la mer ne cessent de se remplir,
* Le salon Thétis de Cherbourg consacré aux EMR, 
* Le harcèlement à bord des navires,
* Corée du Sud : un naufrage qui pose question,
* Offshore. Total lance le champ ultra-profond Kaombo en Angola,
* Saint-Guénolé. Un comptoir de la mer flambant neuf,
* Un dossier consacré au Nord - Pas-de-calais.

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Feamp. Retour sur 1 an de rebondissements quant aux subventions à la pêche

Rapport secret de Polichinelle sur la pêche française !

Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (Feamp) en question ?

Le rapport secret sur la pêche française publié le 2 juillet 2013 par le NouvelObs n’a de secret que pour les personnes qui n’auraient pas encore accès à internet !

Il s’agit d’un secret de Polichinelle puisque les informations révélées sur les subventions à la pêche française sont directement accessibles sur le site du Ministère de l’Agriculture : Soutiens Publics Pêche. (NDLR étaient directement accessibles... Mais toujours téléchargeable ici (2008), ou (2007) et (2006))

Ce qui est scandaleux ! Non pas les révélations du NouvelObs.... Mais, les conclusions tirées de ce rapport secret de Polichinelle qui sont fausses ! Yan Giron démonte la supercherie : 100% de la pêche française subventionnée ?

Ce qui est scandaleux ! C'est l'utilisation de ces conclusions frauduleuses par Isabella Lövin et Jean-Pierre Besset, deux eurodéputés écologistes qui prétendent défendre la pêche européenne : Une multitude d'études préconisent aux députés européens d'interdire les subventions dévastatrices


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A l’Assemblée, Yves Foulon interroge le secrétaire de la mer et de la pêche sur les aides

http://www.tvba.fr/videos-2/societe/assemblee-yves-foulon-mer-peche-aides-2014.html

 A l’occasion des questions orales à l’Assemblée Nationale, Yves Foulon a interrogé Frédéric Cuvillier, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, sur le maintien des aides allouées à la filière maritime au travers du prochain Contrat du Plan Etat Région 2014-2020 (CPER) et sur le devenir des dossiers d’investissement au titre du Fond Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP).

Voici la question et la réponse du ministre.

Le Fonds européen d'aides à la pêche adopté

Il devait entrer en vigueur en janvier dernier, avec la nouvelle Politique commune de la pêche. Au mieux, ce sera le cas à l'automne.

Source : Ouest France par Jean-Pierre Buisson

La bataille aura été rude. Le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) a été adopté, mercredi, par le Parlement européen. Ce fonds, d'un montant de 6,5 milliards d'euros, doit accompagner la Politique commune de la pêche sur la période 2014-2020. Il aurait dû être mis en oeuvre en janvier dernier, mais Parlement, Conseil des ministres et Commission européenne n'ont réussi à trouver un terrain d'entente que le 28 janvier.

« Ce fonds va permettre d'épauler nos pêcheurs et cofinancer des projets de développement d'une industrie durable des produits de la mer », se réjouit Maria Damanaki, commissaire européenne aux affaires maritimes. Satisfaction, également, des associations écologistes. « Cette réforme historique permettra d'en finir avec la surpêche », déclare Uta Bellion, directrice du programme marin européen de Pew Charitable Trusts.

« Des victoires importantes »

(...)

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Le 17 avril 2014

Fin de la 7e législature du Parlement européen

La 7e législature du Parlement européen se termine avec beaucoup d'interrogations quant à l'avenir de la pêche communautaire. Par exemple : La protection des pêcheurs européens contre la pêche illégale et les importations déloyales...

Le 17 avril 2014, le Parlement européen a clôturé la dernière session de sa septième législature avec le dépôt d'une proposition de résolution sur la protection des pêcheurs européens et la lutte contre la pêche illégale... Une bouée de sauvetage jetée dans une mer déchainée !

Et aucune décision face aux importations déloyales qui impactent fortement le secteur européen de la pêche et de l'aquaculture...

En clair, cette législature a ouvert le marché communautaire à la jungle du commerce international des produits de pêche et de l'aquaculture !

Proposition de résolution du Parlement européen sur la protection des pêcheurs européens et la lutte contre la pêche illégale


Le Parlement européen,

– vu l'article 120 de son règlement,

A. considérant que l'ONG "Environmental Justice Foundation", au cours d'une enquête menée au large des côtes d'Afrique de l'Ouest, a rencontré une véritable flotte fantôme de bateaux de pêche qui se livrent, quasiment sans être inquiétés, à des activités de pêche illégale;

B. considérant que les prises illégales s'élevaient chaque année à environ 11 millions de tonnes (d'une valeur de quelque dix milliards de dollars), dont une grande partie est commercialisée sur le marché de l'Union;

C. considérant que certains de ces bateaux de pêche disposent des autorisations nécessaires et qu'ils trouvent un canal de vente direct dans le port espagnol de Las Palmas, qui a été critiqué plus d'une fois par les autorités européennes à cause des lacunes de son système de contrôle;

1. invite la Commission à adopter des normes plus strictes de lutte contre la pêche illégale afin de protéger tant l'écosystème que le marché réglementé de la pêche en Europe.


Le Parlement demande des mesures plus strictes contre les importations déloyales

L'UE devrait augmenter les droits antidumping contre les importations qui font l'objet de subventions ou d'un dumping, et aider les PME à utiliser les outils de l'UE pour lutter contre cette pratique, a affirmé le Parlement ce mercredi, confirmant sa position sur le projet de mise à jour des instruments de défense commerciale. Le Parlement demande aussi des droits plus élevés contre le dumping social et environnemental, et le dumping encouragé par les subventions à l'exportation de pays tiers.

Pendant la 7e législature du Parlement, la balance commerciale des produits de la pêche s'est détériorée... Et aucun plan de relance n'est prévu dans la nouvelle PCP pour inverser cette tendance...


Source : Parlement européen, le 16 avril 2014

"Aujourd'hui, nous avons pris position sur une question très controversée de la politique commerciale de l'UE. Des désaccords entre les États membres n'ont pas permis une adoption du texte lors de cette 7e législature, ce qui est décevant. Le Conseil doit trouver le moyen d'avoir confiance dans les instruments de l'UE, qui soit adapté au commerce international dans une économie de plus en plus mondialisée", a déclaré le rapporteur Christofer Fjellner (PPE, SV), dont le rapport a été approuvé par 535 voix pour, 85 voix contre et 24 abstentions.

Permettre aux PME d'avoir accès aux instruments de défense commerciale de l'UE

Les députés soulignent qu'en raison de leur complexité et de leurs coûts, les enquêtes antidumping et antisubventions sont souvent initiées par les grandes entreprises. En revanche, les PME sont désavantagées en termes d'accès aux instruments de protection commerciale de l'UE. Les députés suggèrent de mettre en place des services d'assistance pour aider les PME à introduire des plaintes et pour fournir des informations relatives aux procédures. Ce service pourrait également aider les secteurs économiques composés essentiellement de PME à rassembler les preuves initiales du préjudice économique qui sont nécessaires au lancement d'une enquête anti-dumping.

Pour ces secteurs, il devrait être possible d'imposer des droits plus élevés pour lutter contre les importations subventionnées ou faisant l'objet d'un dumping, ajoutent les députés.

Pas d'avis préalable aux enquêtes

Les députés ont supprimé une proposition qui aurait averti deux semaines à l'avance les importateurs européens et les pays tiers exportateurs, des projets de l'UE d'imposer des droits anti-dumping provisoires. La Commission avait proposé cet avertissement pour garantir que les biens déjà expédiés ne soient pas touchés. Les députés ont cependant répliqué que cette mesure pourrait encourager le stockage de biens faisant l'objet d'un dumping et politiser la relation commerciale.

Prendre en compte le dumping social et environnemental

Les députés souhaitent que l'UE impose des droits plus stricts sur les biens importés qui font l'objet d'un dumping ou de subventions si le pays tiers exportateur "ne présente pas un niveau suffisant de normes sociales et environnementales", sur la base des conventions en matière d'environnement et de droit du travail. Parallèlement, l'UE devrait imposer des droits plus modérés (en utilisant la "règle du droit moindre") lorsque les biens subventionnés proviennent d'un pays moins avancé qui souhaite atteindre ses "objectifs de développement légitimes".

Contexte: réforme des instruments de défense commerciale

La législation actuelle sur la protection commerciale de l'UE remonte à 1995. Depuis, les relations commerciales de l'Union avec les pays tiers ont énormément changé et la structure des échanges s'est mondialisée. La proposition de réforme vise à rendre la législation de protection commerciale de l'UE plus efficace, à l'adapter aux défis et aux systèmes commerciaux d'aujourd'hui, ainsi qu'à accroître la transparence et la prévisibilité.

La plupart des enquêtes antidumping et antisubventions lancées par l'UE concernent la Chine.

Prochaines étapes

Étant donné que le Conseil n'a pas encore présenté de position commune sur le projet de mise à jour des instruments de défense commerciale, le Parlement a confirmé sa position en première lecture. Le nouveau Parlement sera chargé de conclure un accord sur la version finale de ces dispositions.

Procédure: codécision (procédure législative ordinaire), première lecture

REF. : 20140411IPR43445

Cliquer Ici pour accéder à Fiche de procédure : Défense contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de la part de pays non membres de la Communauté européenne

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Fin de la 7e législature du Parlement: débat présidentiel, nuit électorale, constitution des groupes et du nouveau Parlement

La fin de la septième législature du Parlement sera suivie d'un débat présidentiel, de la nuit électorale, de la formation des nouveaux groupes politiques et de la constitution du nouveau Parlement.

Source : Communiqué de presse - Institutions − 17-04-2014

Le Parlement européen a clôturé la dernière session de sa septième législature avec 70 projets législatifs adoptés. Ces cinq dernières années, le Parlement a adopté 970 actes législatifs. Le huitième Parlement sera constitué le 1er juillet, après les élections des 22-25 mai. Plusieurs événements seront organisés d'ici là.

Le 15 mai, un débat "présidentiel" avec les cinq principaux candidats à la présidence de la Commission européenne aura lieu dans l'hémicycle du Parlement à Bruxelles et sera organisé par l’Union européenne de radiodiffusion (Eurovision). Jean-Claude Juncker pour le Parti populaire européen, Martin Schulz pour le Parti des socialistes européens, Guy Verhofstadt pour l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, Ska Keller pour le Parti des Verts et Alexis Tsipras pour le Parti de la Gauche européenne participeront au débat prévu de 21h à 22h30.

Le 25 mai, le Parlement organisera sa nuit électorale, durant laquelle projections et résultats au niveau européen seront présentés aux médias. La salle de presse du Parlement sera ouverte pendant tout le weekend. Un briefing pour la presse sur l'organisation de la nuit électorale sera annoncé prochainement.

Le 27 mai, la Conférence actuelle des présidents (composée du Président du Parlement et des chefs de file des groupes politiques) se réunira à 11h30 pour procéder à une première évaluation des résultats électoraux. Le Président du Parlement, Martin Schulz, informera le Président du Conseil, Herman Van Rompuy, des conclusions de la Conférence. Le Conseil européen - soit les chefs d'État et de gouvernement de l'UE - se réunira plus tard ce jour-là.

Les députés nouvellement élus se rencontreront pendant le mois de juin pour former les nouveaux groupes politiques. Toute notification de constitution de groupe doit être remise au Président du Parlement d'ici le 24 juin.

Note aux rédacteurs

Ces cinq dernières années, le Parlement européen a organisé 76 sessions qui ont duré plus de 2150 heures au total. Il a déposé 45 000 amendements et voté 970 actes législatifs et 754 actes non législatifs en session plénière. Il a tenu 27 séances solennelles et, au total, 22,403 votes par appel nominal et électroniques ont été effectués en plénière (sans compter les deux sessions d'avril).
REF. : 20140417IPR44805

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Le 16 avril 2014

Politique de la pêche : les députés adoptent la dernière phase de la réforme (Feamp)

Les règles de fonctionnement du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), destinées à aider les pêcheurs à se conformer aux exigences de la nouvelle politique commune de la pêche, ont été votées mercredi. Le FEAMP vise à aider les pêcheurs à respecter l’interdiction des rejets de poisson en mer, par exemple en investissant dans des engins de pêche plus sélectifs, à améliorer la sécurité, les conditions de travail, la collecte des données et les infrastructures portuaires.

Source : Parlement européen 

Ce vote va promouvoir un modèle de pêche durable pour les dix prochaines années. Pour moi, parler de pêche durable ne se résume pas à des incantations et à de bons sentiments. La pêche durable, c'est avant tout des mesures concrètes pour éliminer la surpêche et maîtriser la capacité de la flotte tout en permettant aux pêcheurs de vivre de leur métier", a déclaré le rapporteur Alain Cadec (PPE, FR).

Davantage de fonds pour la collecte des données afin de mieux gérer la pêche

Les négociateurs du Parlement ont amélioré la proposition de la Commission, en particulier sur la collecte et la gestion des données de la pêche, utilisées par exemple pour calculer le rendement constant maximal requis par les nouvelles règles de la politique commune de la pêche (le rendement maximal est défini comme la plus grande capture qui peut être prise, de manière sûre, année après année et qui maintient la taille de la population de poissons à sa productivité maximale).

Les députés ont veillé à ce que 520 millions d'euros du budget du FEAMP - une augmentation considérable par rapport à la proposition initiale de la Commission - soient alloués à la collecte des données.

Soutien aux jeunes pêcheurs

Les députés ont en outre amendé la proposition relative au FEAMP pour permettre aux jeunes pêcheurs de moins de 40 ans de se voir accorder un soutien individuel à l'installation jusqu'à 75 000 euros s'ils achètent un navire de pêche artisanale ou côtière entre 5 et 30 ans et s'ils disposent d'une expérience professionnelle de 5 ans dans le secteur.

Modernisation des moteurs de bateaux

Grâce au Parlement, le FEAMP interviendra également pour le retrait, le remplacement et la modernisation des moteurs des bateaux de 24 mètres maximum. Pour les navires entre 12 et 24 mètres, la puissance du nouveau moteur devra être inférieure à celle du moteur remplacé. Cependant, un amendement proposant de réintroduire des financements pour la rénovation de la flotte de pêche a été rejeté.

Vers une politique de la pêche durable dans l'UE

Afin de mettre en œuvre l'accord conclu entre le Parlement et le Conseil sur la prochaine PCP, qui oblige les États membres à définir des quotas de pêche durable à partir de 2015 et à introduire une interdiction de rejet en mer des poissons, le FEAMP aidera les pêcheurs à se conformer aux nouvelles règles en soutenant les investissements dans des engins de pêche plus sélectifs ou des équipements facilitant la gestion, le débarquement et la conservation des captures non désirées. Le FEAMP sera également utilisé en vue d'améliorer la sécurité et les conditions de travail, la collecte des données et les infrastructures portuaires.

Prochaine étapes

Le Conseil devrait approuver formellement l'accord dans les semaines à venir et celui-ci sera ensuite publié au journal officiel de l'UE. Le règlement FEAMP est le dernier texte de trois textes législatifs sur la réforme de la politique commune de la pêche à avoir été adopté. Les deux autres textes (déjà en vigueur) concernent le règlement sur la réforme de la PCP et celui sur l'organisation communes des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture.

Le texte été adopté par 473 voix pour, 52 voix contre et 40 abstentions.

Procédure: codécision (procédure législative ordinaire), accord de première lecture
REF. : 20140411IPR43503

Cliquer Ici pour accéder : Fiche de procédure : Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) 2014-2020

Lire aussi :

Réforme de la politique commune de la pêche
 
En dépit de plusieurs améliorations faisant suite à la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) menée en 2002, il a été communément admis que la PCP doit encore être réformée d'urgence, car elle n'a pas permis de rendre la pêche durable, les flottes des États membres de l'UE continuant à capturer des volumes beaucoup plus importants que ceux qui peuvent être remplacés par les écosystèmes marins.

À l'heure actuelle, 88% des réserves en Méditerranée et 39% des réserves dans l'océan Atlantique font l'objet d'une surpêche, en raison de capacités excédentaires de la flotte, de captures excessives et d'un respect inégal des règles de l'UE. L'on a également jugé inadmissible que le volume des "rejets" (les poissons rejetés en mer, souvent morts ou mourants) demeure si élevé.

En 2011, la Commission européenne a proposé une nouvelle législation sur la pêche dans l'UE, et les députés ont joué un rôle capital dans l'élaboration des réformes s'inspirant de cette proposition, étant donné que, pour la première fois, le Parlement était sur un pied d'égalité avec le Conseil en tant que co-législateur, suite à l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

Le 30 mai 2013, grâce à un accord conclu entre les négociateurs du Parlement et du Conseil, des mesures visant à mettre un terme à la surpêche et à interdire les rejets - qui sont les enjeux majeurs du Parlement dans la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) - ont été garanties. L'accord doit permettre de mettre en place, début 2014, une politique commune de la pêche durable. Le vote final (deuxième lecture) sur le texte concernant cet accord se déroulera le 10 décembre 2013.

Suite...

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Le 15 avril 2014

2014. La pêche européenne envoie 200 000 tonnes de lançon à la farine !

Le 24 mars 2014, le conseil des ministres européen a donné son accord pour envoyer 200 000 tonnes de lançon à la farine (*)... A l'issue de ce conseil, on parlait surtout de l'accord sur le maquereau, et des sanctions à l'égard de trois pays, Belize, Guinée et Cambodge, pour leur implication dans la pêche illégale...

La Commission européenne est plus préoccupée par la pêche illicite de trois petits pays que par la pêche minotière pratiquée par le Danemark au sein de l'Europe bleue...

Le lançon est ce petit poisson "bleu" que l'on voit quelquefois dans les poissonneries. (*) 200 000 tonnes = Tonnage de l'ensemble des criées françaises au cours d'une année...

3307e session du Conseil "Agriculture et pêche"
Bruxelles, le 24 mars 2014
Président : Athanasios TSAFTARIS
Ministre grec du développement rural et de l'alimentation

Cliquer Ici pour lire le communiqué de presse

Gestion du lançon
En ce qui concerne les questions relatives à la pêche, le Conseil est parvenu à un accord établissant un total admissible des captures (TAC) pour le lançon pour 2014.
Cette proposition prévoit également un TAC pour le merlan bleu.

Consultations entre les États côtiers sur le maquereau
Les États membres ont aussi largement salué l'accord sur le maquereau dans l'Atlantique du Nord-Est, conclu pour une durée de cinq ans entre l'UE, la 4orvège et les Îles Féroé. Ils ont toutefois déploré que l'Islande ne se soit pas jointe à l'accord.

Autres points approuvés
Au cours de cette session, le Conseil a par ailleurs adopté des mesures commerciales à l'encontre de trois pays tiers en réaction à leurs activités de pêche illicites,...

Gestion du lançon - Établissement de TAC pour 2014

Le Conseil est parvenu à un accord sur l'établissement d'un total admissible de captures (TAC) pour le lançon pour 2014 respectant les avis scientifiques. En outre, cet accord comprend également un TAC plus élevé pour le merlan bleu, à la suite de la conclusion de l'accord bilatéral entre l'UE et la Norvège et l'accord entre les États côtiers (voir détail dans doc.7916/14).

La question du lançon revêt une importance particulière pour le Danemark, principal acteur dans les zones de pêche de ce poisson. Compte tenu de la brièveté de la vie de cette espèce, la campagne de pêche doit débuter le 1er avril. Les avis scientifiques concernant ce stock sont en général disponibles juste avant le début de la campagne de pêche. Cette année, les avis scientifiques pour 2014 ont été publiés le 28 février, laissant très peu de temps pour élaborer et adopter une décision spécifique.

En décembre 2012, le Conseil a invité la Commission à soumettre des propositions de TAC séparées pour chaque stock d'espèces dont la durée de vie est courte, notamment le lançon.

Consultations entre les États côtiers sur le maquereau

La Commission a rendu compte au Conseil au sujet de l'accord sur le maquereau dans l'Atlantique du Nord-Est qui a été conclu à Londres le 12 mars 2014 entre l'UE, les Îles Féroé et la Norvège pour une durée de cinq ans.


Les États membres ont largement salué cet accord, qui met un terme à une période de quatre années d'absence de gestion commune par les États côtiers de ce stock de maquereau. Ils ont également déploré que l'Islande ne se soit pas jointe à l'accord.

Cet accord établit un certain nombre de principes importants, notamment un engagement en faveur d'une pêche durable, un partage des ressources entre les parties et un engagement à établir en 2014 un nouveau plan de gestion à long terme fondé sur les avis du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM). L'Islande n'est pas encore partie à l'accord, mais les dispositions de celui-ci prévoient la possibilité qu'un autre État côtier adhère à un stade ultérieur.

Après la conclusion de cet accord, un accord a été trouvé entre l'UE et les Îles Féroé sur l'échange réciproque de possibilités de pêche dans les eaux des deux parties pour 2014. Ce nouvel accord prévoit l'échange d'un certain nombre de quotas importants, notamment les quotas de cabillaud, d'églefin, de lieu noir et de sébaste pour l'UE avec les quotas de tacaud norvégien et de merlan bleu pour les Îles Féroé. Les parties se sont également mises d'accord sur l'accès réciproque à leurs eaux respectives pour le maquereau et le merlan bleu.

En outre, des consultations bilatérales entre l'UE et la Norvège ont établi des échanges réciproques de possibilités de pêche dans les eaux des deux parties pour 2014.

Activités de pêche illicites - Mesures commerciales contre trois pays

Le Conseil a déclenché ce jour un ensemble de mesures affectant le commerce des produits de la pêche avec le Belize, le Cambodge et la Guinée et d'autres activités liées à la pêche menées par ces pays, afin de mettre fin aux bénéfices commerciaux tirés d'activités de pêche illicites. À terme, les captures effectuées par des navires de ces pays seront frappées d'une interdiction d'importations dans l'UE (doc.6262/14).

L'adoption de la décision d'exécution établissant une liste des pays tiers non coopérants dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en application du règlement (CE) n° 1005/20082, la première décision de ce type, fait suite à un avertissement formel lancé en novembre 2012.

Pour de plus amples informations, voir le communiqué de presse : « Activités de pêche illicites: mesures commerciales arrêtées par le Conseil »

Pêche illicite, non déclarée et non réglementée

La délégation espagnole a fait part aux ministres de ses préoccupations quant aux effets collatéraux des mesures commerciales adoptées par le Conseil à l'encontre d'autres pays (voir la première décision de ce type sous "Autres points approuvés" ci-après) dans le cadre du règlement concernant la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) (doc.7511/14). Ces mesures affecteraient directement le commerce des produits de la pêche et d'autres activités liées à la pêche avec ces pays, tandis que les mesures de lutte contre la pêche INN n'empêcheraient pas les flottes de pays tiers de pêcher dans les eaux de ces pays et d'approvisionner ensuite les marchés de l'UE. La délégation espagnole a demandé également plus de transparence dans le processus consistant à recenser les pays non coopérants, et a engagé la Commission et les États membres à utiliser tous les instruments existant dans le cadre de la lutte contre la pêche INN pour garantir une approche cohérente dans toute l'Union.
Plusieurs États membres étaient d'accord avec l'Espagne pour considérer qu'il était nécessaire d'attirer l'attention du Conseil sur cette question et de demander à la Commission de prendre les mesures voulues pour garantir une transparence maximale, instaurer une collaboration et veiller à l'application cohérente du règlement concernant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Ces pays ont relevé en particulier la distorsion de concurrence entre les flottilles de pêche des États membres et celles de pays tiers résultant de l'application de ces mesures commerciales. La Commission a salué l'ambition de lutter contre la pêche INN manifestée par les États membres et a mentionné la procédure complexe à suivre pour appliquer la stratégie de lutte contre la pêche INN, en précisant qu'une évaluation de cette stratégie commencerait cette année.

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Le 14 avril 2014 : Bon reportage...

Difficile saison de la seiche pour les pêcheurs du Bassin d'Arcachon



La seiche n'est pas au rendez-vous cette année, éloignée du bassin par les pluies et les fortes houles. C'est une catastrophe pour les pêcheurs qui effectuent plus de la moitié de leurs chiffres d'affaires avec ce mollusque.

Source : France 3 Aquitaine par CA

"Quand on commence la saison par une bonne saison de seiche après on voit l'avenir plus rose, mais là... il va falloir travailler un peu plus" - Yves Castaing, pêcheur du port d'Arcachon.

La saison de la seiche commence en mars et dure normalement trois mois.

Nous sommes début avril et les mollusques sont encore très rares. Les 70 pêcheurs du bassin peinent à en trouver, les paniers qu'ils posent un peu partout ne se remplissent pas. Le mollusque a eu du mal à rentrer dans le secteur cette année en raison du mauvais temps qui s'est éternisé.

"Je me rappelle mon père ou mon frère, pour un quart de filet qu'on remplit maintenant, eux ils attrapaient 700 à 800 kilos de seiche par jour" se désole Yves Castaing.

Une saison noire qui a de fortes répercussions à terre puisqu'...

... "un pêcheur embarqué génère quatre emplois à terre" nous explique Yves Herszfeld, le directeur de la criée d'Arcachon. "Et le pêcheur qui ne pêche pas, c'est quatre emplois qui sont directement touchés par cette crise".

Les pêcheurs ne semblent pas très optimistes sur la suite de la saison, car, même avec le retour du beau temps, "la migration est commencée" disent-ils, "les seiches sont passées. Il faudra revenir l'année prochaine."

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Le 13 Avril 2014 : Reportage à voir !

La pêche électrique, une technique illégale en France mais utilisée par les Hollandais


TF1 - 3min 27s - dimanche 13 avril à 20h35

Enquête. Les pêcheurs du nord de la France sont en colère après les professionnels hollandais. Ces derniers munissent leur bateau d'un courant électrique pour paralyser les poissons. Une technique qui n'est pas autorisée en France et en Belgique. Alors lorsque les Français pêchent dans les mêmes eaux, ils se disent défavorisés, et parlent de concurrence déloyale.


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Le 12 avril 2014

L'Europe, plus grand marché aux poissons dans le monde


L'Union Européenne est le plus grand marché mondial des produits de la pêche et de l'aquaculture. D'une valeur de 52 milliards d'euros pour une consommation de plus de 12 millions de tonnes de poissons, coquillages, crustacés et autres produits aquatiques. L'UE devance le Japon (2e) et les USA (3e)...

Dans l'UE, la France représente le deuxième marché avec 9,9 milliards d'euros de dépenses en produits de la pêche et de l'aquaculture en 2012, derrière l'Espagne (11,3 milliards d'euros), devant l'Italie (9,6 milliards d'euros), l'Allemagne (4,8 milliards d'euros), Royaume-Uni (4 milliards d'euros) et Portugal (2,8 milliards d'euros)...

A cette consommation directe, il conviendrait d'ajouter la consommation indirecte des produits de la pêche minotière (anchois, chinchard,...) à travers les produits issus de l'aquaculture, consommateurs d'huile et de farine de poisson...

Le marché européen du poisson

Un rapport de l’Eumofa (observatoire du marché européen de la pêche et de l’aquaculture)

Édition 2014

Cliquer Ici pour télécharger le rapport "Le marché européen du poisson"

Faits saillants

L’UE est un important marché de consommation de produits de la mer avec 12,3 millions de tonnes représentant 52,2 milliards d’euros en 2011. Elle est le premier importateur de produits de la mer, absorbant 24 % de la valeur totale des échanges mondiaux.

Contraction de la consommation par habitant

La consommation par habitant de l’UE est de 24,5 kg (2011). Elle a diminué de 5 % entre 2008 et 2010 et est restée stable entre 2010 et 2011. Il s'agit d'un changement de tendance après une forte croissance de la consommation par habitant depuis 2000. La consommation des produits de la mer varie beaucoup d'un État membre à l'autre. Les États membres du Nord sont davantage axés sur le poisson transformé alors que les États membres du Sud préfèrent les produits frais et consacrent une plus grande part des dépenses des ménages au poisson. Les pays de l’Europe centrale et orientale se situent en dessous de la moyenne de l’UE, mais enregistrent une augmentation de la consommation.

3 produits de la mer consommés dans l’UE sur 4 proviennent de la pêche. La part de marché des produits d’aquaculture a diminué

La consommation de produits d’aquaculture, qui représente 24 % de la consommation totale de produits de la mer de l’UE, a diminué de 5 % en 2011, conséquence à la fois de la réduction de la production aquacole de l’UE et de la diminution des importations de produits d’élevage, notamment du pangasius

Une croissance constante et dynamique des importations, en valeur, entraînée par les crevettes et le saumon

La valeur des importations extra-UE a augmenté à un rythme élevé de 3 % entre 2011 et 2012 et a atteint 19,2 milliards d'euros.

La Norvège et la Chine sont les principaux fournisseurs de l’UE. Les volumes des produits de la mer exportés vers l’UE par la Norvège ont affiché d’importantes augmentations – principalement le saumon et le cabillaud. La Chine confirme son rôle de leader en tant que pays de transformation des poissons blancs. Les importations de crevettes (principalement destinées à l’Espagne) ont grimpé de 20 % entre 2011 et 2012, après trois années de baisse.

En 2012, la valeur des exportations extra-UE a augmenté de 24 % si on la compare à 2011, pour atteindre 4,1 milliards d'euros. Ce chiffre inclut une forte prépondérance des exportations en provenance de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark. Les principaux clients sont les États-Unis, la Norvège et la Suisse, en valeur, et le Nigeria, la Norvège, la Russie et l'Égypte en volume.

Rôle prépondérant du commerce intra-UE

En 2012, les exportations entre les États membres de l’UE ont été 4 fois plus importantes que les exportations vers les pays tiers. Le commerce intra-UE a enregistré un volume d’échanges de plus de 5,1 millions de tonnes (poids net), soit une augmentation de plus de 270 000 tonnes (+5,6 %) par rapport à 2011. En termes de valeur, cela représente 17,9 milliards d’euros (+8,5 %).


Chute des débarquements de l’UE

En 2011, les débarquements UE ont atteint leur volume le plus bas des six dernières années, baissant de 12 % par rapport à l’année précédente. Les petits pélagiques et les poissons de fond ont subi la plus forte baisse entre 2010 et 2011. Au niveau des États membres, le Danemark, l’Espagne et le Royaume-Uni ont affiché les baisses les plus importantes.

La consommation de produits de la mer par habitant dans l'UE semble avoir atteint un plafond après une décennie de croissance dynamique.

Tendances et dynamiques principales du marché

Les dépenses en produits de la mer à l’échelle de l'UE a augmenté de 1 % entre 2011 et 2012 et a presque atteint le niveau de 2007. Toutefois, elles ont diminué dans les pays de l'UE les plus touchés par la crise économique.

Les prix à la consommation des produits de la mer ont augmenté plus vite que les autres produits alimentaires depuis 2010.

Le thon, le cabillaud et le saumon sont les principales espèces consommées dans l'UE en volume.

Les importations sont caractérisées par une forte augmentation de la valeur (+15 % ou +3 milliards d'euros) entre 2009 et 2012. En ce qui concerne le volume, elles demeurent au-dessous des niveaux enregistrés entre 2007 et 2009, malgré une hausse de 1,8 % entre 2011 et 2012.

Sur le plan de la valeur, les crevettes occupent la première place des espèces importées devant le saumon, le thon et le cabillaud.

L’autosuffisance de l'UE pour les produits de la mer (à savoir, la production par rapport à sa consommation interne) est stable à environ 45 % entre 2008 et 2011. Alors que l'UE couvre entièrement ses besoins en poissons plats et petits pélagiques (et même produit des excédents), elle est de plus en plus dépendante de l'approvisionnement de sources externes pour les poissons de fond, les salmonidés et le thon.

Lire aussi :

Le Marin : L’Europe, plus grand importateur mondial de produits de la mer
Le Marin : Le prix du poisson a augmenté moins vite que celui de l’alimentation

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À la une du marin du 11 avril : Royal et Cuvillier face à l’impatience maritime


Le marin consacre son sujet d’ouverture à la nomination de Frédéric Cuvillier au secrétariat d’État aux Transport, à la Mer et à la Pêche. Une reconduction perçue comme un élément de stabilité dans une politique qui en a manqué.

À la demande du "marin", les grandes organisations professionnelles maritimes ont fixé leurs priorités, à l'intention de Manuel Valls. Cliquer Ici pour savoir ce que les acteurs du maritime attendent du gouvernement Valls...

Également dans ce numéro du marin : 

les moules touchées par la mortalité,
le Feamp en bonne voie,
les assises des énergies renouvelables à Cherbourg,
la contre-offre des Concarnois pour reprendre Dhellemmes,
Mer et sécurité. Bientôt un observatoire des accidents et un numéro d'urgence,
Polynésie. L'archipel aura son cluster maritime,
Denez L'Hostis. Un profil très maritime à la présidence de FNE,
Thon. L'Europe envisage un accord de pêche avec le Libéria,
Disparition. André Dhellemmes ex-dirigeant de la Cobrecaf,
le projet de loi sur les gardes armés à bord,
Dossier : Salon ostréicole de la Tremblade.

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le Kiosk (en ligne)

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Le 10 avril 2014

Les députés veulent encourager les lobbyistes à signer le registre de transparence de l’UE

Des mesures visant à encourager les lobbyistes travaillant avec l’Union européenne à signer le registre de transparence public de l'UE et à rendre leurs relations avec les institutions plus transparentes/ouvertes, seront votées mardi 15 avril 2014.

Jusqu’à présent, environ 75% de l’ensemble des organisations professionnelles et approximativement 60% des ONG opérant à Bruxelles ont signé le registre.

Débat: lundi 14 avril
Vote: mardi 15 avril

Cliquer Ici pour savoir plus

Cliquer Ici pour télécharger "Rapport sur la modification de l'accord interinstitutionnel relatif au registre de transparence" (31 mars 2014)

Rapport sur la modification de l'accord interinstitutionnel relatif au registre de transparence

Exposé des motifs

Lettre adressée le 19 décembre 2013 par Rainer Wieland, vice-président du Parlement européen, à Martin Schulz, Président du Parlement européen

Monsieur le Président,

Le 12 décembre 2013, le groupe de travail interinstitutionnel, de haut niveau, sur la révision du registre de transparence, auquel participe la Commission, a mis un terme à ses consultations, conformément au mandat qui lui avait été confié par le Bureau le 10 juin 2013.

En ma qualité de président dudit groupe de travail, j'ai l'honneur de rendre compte au Bureau des résultats obtenus et de lui soumettre un certain nombre de projets de conclusions et de modifications concernant l'accord interinstitutionnel (AII) sur le registre de transparence, lesquels ont été, dans leur ensemble, approuvés à l'unanimité par les membres du groupe de travail. Ehrenhauser, député non inscrit, qui, à ce titre, participait en tant qu'observateur au groupe de travail, s'est abstenu.

Le train de mesures ayant fait l'objet de l'accord, dont la présente lettre et le contenu de la résolution proposée font partie intégrante, s'articule fondamentalement autour de trois points:
• la reconnaissance du succès du registre à ce jour;
• la confirmation de l'engagement du Parlement européen visant à établir un registre obligatoire à l'avenir;
• un ensemble de propositions concrètes destinées à améliorer le système actuel, lesquelles sont le fruit des discussions menées avec la Commission au sein du groupe de travail.

Lors de l'examen attentif du fonctionnement du registre de transparence auquel ils ont procédé, les membres du groupe de travail ont salué les progrès réalisés au cours des deux dernières années pour ce qui est de la couverture, par le registre, des représentants des groupes d'intérêts concernés, qui est estimée à 75 % de l'ensemble des entités liées aux entreprises et à quelque 60 % des ONG exerçant leur activité à Bruxelles. Ils sont néanmoins conscients de la nécessité d'améliorer encore le fonctionnement et la qualité du registre après deux ans d'existence, notamment en ce qui concerne les conditions d'enregistrement et le suivi y afférent.



Pour ce qui est de l'établissement futur d'un registre de transparence obligatoire, il ressort des avis rendus par les services juridiques des deux institutions que, pour l'instant, le droit de l'Union européenne ne fournit pas de base juridique solide permettant l'inscription obligatoire des lobbyistes.

Il est désormais établi que l'article 298, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne s'applique uniquement à l'administration de l'Union, mais qu'il ne concerne pas les membres des institutions ni les activités législatives de l'Union. Par ailleurs, si l'article 352 dudit traité fournit une base juridique, la procédure législative à suivre en l'espèce requiert l'unanimité au Conseil et seulement l'approbation du Parlement.

Devant cette situation difficile, les représentants du PE au sein du groupe de travail sont d'avis qu'une position du Parlement européen examinant la proposition de révision du registre de transparence ne devrait pas seulement confirmer et réitérer les décisions précédentes que ce dernier a prises afin de réclamer l'instauration d'un registre obligatoire, mais aussi refléter clairement son souhait que la Commission arrête les mesures politiques nécessaires à la création d'une nouvelle base juridique, plus indiquée que l'article 352 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, pour l'instauration d'un registre obligatoire.

Au cas où la Commission ne parviendrait pas à atteindre cet objectif, la résolution du PE devrait l'inviter à présenter, avant la fin 2016, une proposition destinée à introduire un registre obligatoire reposant sur la base juridique actuelle. Il convient, dans tous les cas, de prévoir un réexamen du registre de transparence au plus tard d'ici à la fin de l'année 2017.

Jusqu'à cette date, le groupe de travail propose d'instaurer un certain nombre de mesures d'incitation importantes afin de renforcer l'acceptation du registre de transparence et de persuader encore plus d'entités à s'inscrire.

En ce qui concerne la Commission, ces incitations pourraient se présenter comme suit:
• des mesures relatives à la transmission de l'information aux organisations inscrites lors du lancement de consultations publiques;
• des mesures portant sur les groupes d'experts et d'autres organes consultatifs;
• des listes de diffusion spécifiques ou un patronage de la part de l'institution.

Le groupe de travail s'est félicité de l'intention exprimée par la Commission de prendre uniquement en considération, à l'avenir, les organisations inscrites aux fins d'une consultation ciblée.

Pour ce qui est du Parlement, ces mesures d'incitation pourraient entre autres prévoir de lier l'inscription aux éléments suivants:
• une simplification de l'accès aux bâtiments du PE, à ses députés et à son personnel;
• l'autorisation d'organiser ou de co-organiser des manifestations dans ses locaux;
• une transmission plus fluide de l'information, y compris à la faveur de listes de diffusion spécifiques;
• la participation en tant qu'orateurs dans les auditions des commissions;
• un patronage de la part de l'institution.

Dans cette optique, il serait possible de limiter les contacts avec les organisations qui pourraient s'inscrire mais ne l'ont pas encore fait au strict nécessaire pour assurer le respect des traités et des principes de l'état de droit. Les services administratifs pourraient dès lors recevoir des instructions pour agir dans ce sens.

Je tiens à souligner qu'en souscrivant à ces mesures d'incitation, les membres du Bureau s'engagent à modifier, en conséquence, les décisions existantes du Bureau(1). Il pourrait par ailleurs être nécessaire de réviser d'autres règles administratives.

Pour finir, les membres du PE au sein du groupe de travail proposent au Bureau d'inviter la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) à rédiger, sur la base des modifications de l'AII qui ont fait l'objet d'un accord de sa part, un rapport sur la révision du registre de transparence, en vertu de l'article 127 relatif aux accords interinstitutionnels, qui devrait être soumis à la plénière avant la fin de la législature actuelle afin de veiller à ce que le registre entre en vigueur lors de la prochaine législature.

Il conviendrait, dans un tel rapport, non seulement de rendre compte des modifications apportées à l'accord interinstitutionnel mais aussi de s'employer, entre autres, à trouver une définition viable et généralement acceptée de termes juridiques qui demeurent non définis, tels que "représentants d'intérêts" et "comportement inapproprié", et ce afin d'anticiper et de préparer l'avènement d'un registre obligatoire. Par ailleurs et dans la même optique, il y a lieu de s'intéresser aux incompatibilités éventuelles avec les législations nationales pour ce qui est des règles de confidentialité applicables à certaines professions réglementées (par exemple les avocats), étant entendu que le groupe de travail a accueilli favorablement une proposition de solution transitoire de la présidence, laquelle doit faire l'objet d'un examen plus approfondi.

En conséquence, le groupe de travail soumet au Bureau en annexe, conformément au mandat qui lui incombe, les projets détaillés de modifications relatifs au texte de l'accord interinstitutionnel sur le registre de transparence. Le Bureau est dès lors invité à adopter les mesures nécessaires afin de conclure, dans les plus brefs délais, le processus de révision de l'accord interinstitutionnel visant à améliorer le fonctionnement du registre et à accroître son rôle à long terme.

(1) Les décisions du Bureau sujettes à modification comprennent:
- les règles relatives aux parrainages du PE (décision du Bureau du 9.6.1997, modifiée le 15.4.2013);
- le guide sur les obligations des fonctionnaires et agents du PE (décision du Bureau du 7.7.2008);
- les règles relatives à la sécurité (consolidées par la décision du Bureau du 3.5.2004);
- la réglementation concernant les auditions publiques (décision du Bureau du 18.6.2003, modifiée en dernier lieu le 19.11.2012);
- la réglementation sur l'utilisation des locaux du Parlement par des utilisateurs extérieurs (décision du Bureau du 14.3.2000).

Source : Europarlement

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Le 9 avril 2014

Éolien offshore : l’avis des marins pêcheurs, une « valeur négligeable » ? 

Après la Bretagne, Les Pays de la Loire sont la deuxième région française pour la pêche. Avec 12 ports de pêche, 441 navires et 1228 marins, la région représente 9 % de l’activité de pêche française.

La Commission de régulation (CRE) se serait prononcée en faveur du consortium GDF Suez/Areva sur le dossier de l’implantation des parcs éoliens en mer au large du Tréport et des îles d’Yeu et de Noirmoutier. Une recommandation qui, si elle n’est pas encore confirmée, n’a pas manqué de susciter la réaction du comité régional des pêches et élevages marins des Pays de la Loire. Selon son président José Jouneau, le projet du consortium emmené par EDF doit être retenu car lui seul prend bien davantage en compte les préoccupations des marins pêcheurs.

Source : Alterinfo

Après la Bretagne, Les Pays de la Loire sont la deuxième région française pour la pêche. Avec 12 ports de pêche, 441 navires et 1228 marins, la région représente 9 % de l’activité de pêche française.

Au regard de ces chiffres et de l’évolution de la profession, on comprend pourquoi le respect des pratiques de pêche pesait lourd (20 %) dans le cahier des charges relatif à l’implantation des deux parcs éoliens offshore au large de l’île d’Yeu et de Noirmoutier. Une consultation régionale était incontournable : il s’agissait de s’assurer que les projets candidats n’entravaient pas la pratique des pêcheurs sur le terrain.

Les marins pêcheurs ont donc donné leur avis, après examen des propositions des deux consortiums en lice (EDF Energies Nouvelles/WPD/Alstom/WDP versus GDF Suez/Areva). Le comité régional des pêches et élevages marins des Pays de la Loire (COREPEM) a clairement fait connaître sa préférence pour le premier dans un communiqué officiel : « Les professionnels ont voté à l’unanimité pour le projet qu’ils ont jugé le moins impactant pour leurs activités : celui d’EDF/WPD/Alstom », écrit José Jouneau, président du COREPEM.

« Je tiens par ailleurs à souligner que WPD travaille, et cela depuis de nombreuses années, en étroite collaboration avec les professionnels de la pêche des différents ports concernés (…). Au cours de ces années, le respect entre les différents acteurs s’est instauré et, lorsque l’on parle de travailler pour les générations futures, la notion de confiance ne se quantifie pas en termes de promesses, mais bien sur des valeurs et des faits », avait-il ajouté.

En effet, la proposition d’EDF et WPD, fruit de 7 années de concertations avec les acteurs locaux, a pris soin d’intégrer les préoccupations pratiques des marins pêcheurs. Elles concernaient...

Suite dans Alterinfo

Information complémentaire dans le marin :


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Le 8 Avril 2014

Les marins pêcheurs vent debout contre le permis à points

Tout comme les automobilistes, les pêcheurs ont aussi désormais leur permis à points. Les capitaines de navire et armateurs seront sanctionnés en cas d'infraction aux règles de la pêche.



Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner. Ils ont embarqué avec Yoann Crochet, un patron pêcheur du port de pêche de La Cotinière (Oléron) : Les marins pêcheurs sont opposés au permis à point

Source : France 3 Poitou-Charentes

Les capitaines de bateau de pêche ont désormais, eux aussi, un permis à points

Un décret paru le 26 janvier 2014 au "Journal officiel" définit les contours de cette mesure destinée à lutter contre la pêche illicite. Après quelques semaines d'application, les professionnels de la mer affirment leur mécontentement face à cette nouvelle réglementation.

A chaque infraction, un engin de pêche non réglementaire par exemple, la sanction tombe: un minimum de trois points sur dix-huit. Lorsque le capitaine a perdu l'ensemble de ses points, le bateau est tout simplement immobilisé pendant deux mois.

Certains estiment que la mesure est injuste. "On peut avoir un contrôle où on aura juste une amende, raconte Yoann Crochet, patron pêcheur, et le lendemain être à nouveau contrôlé par une autre personne et perdre trois ou sept points. Apparemment, c'est un quota (...)"

Mais la profession déplore une chose, en particulier: en cas de vente du bateau, les points perdus sont transférés à l'acheteur.

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Le 7 Avril 2014

Elections européennes. Yannick Jadot, le pro-européen écologiste part en campagne


Cette liste des candidats écologistes concerne la Zone Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes), la plus grande région halieutique de l'hexagone...

Vont-ils écouter les professionnels de la mer qui s'opposent à la réforme de la pêche punitive avec son Permis à point voire répressive avec les caméras de surveillance à bord des bateaux de pêche...

L’eurodéputé débute sa campagne en vue des élections européennes de mai prochain. Comme en 2008, il présente sa candidature dans la circonscription Ouest. Cet habitant de Paris y avait été élu avec 16, 64% des voix.

Source : Metro

"Il ne faut pas se raconter d’histoires." "On ne va pas se voiler la face." Comme des balises anti-langue de bois, les phrases reviennent sans cesse dans la bouche de l’écologiste Yannick Jadot. Sitôt les municipales terminées, le député européen a présenté ce Lundi à Nantes sa liste Europe écologie-les Verts pour les élections européennes du 25 mai prochain. C'est la deuxième fois que cet ancien de Greenpeace se présente comme tête de liste pour la région Ouest, qui rassemble la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. En 2009, il avait été élu en totalisant 16,64% des voix.

La tête de liste a adhéré en 2009 à EE-LV. Il a rapidement acquis une stature nationale symbolisant l'ouverture au monde associatif. Depuis son élection, il a remisé ses tee-shirts et ses jeans pour l’uniforme veste, chemise. Il a toutefois conservé une certaine forme de décontraction. Le regard bleu direct, la parole franche, posée, la formule percutante. Des atouts qui lui ont permis de devenir un habitué des plateaux télé.

"L'Europe est dans l'impasse politique"

(...)

Côté score, il espère qu’EELV conservera les deux sièges gagnés en 2009 dans l’Ouest. Mais pas plus. Prudent. "Je veux croire que notre discours, qui reconstruit la souveraineté du peuple va toucher", dit-il cependant.

Yannick Jadot, tête de liste des écologistes de la région Ouest, s’y connait en campagne, c’est l’ancien directeur de Greenpeace France. Quant à l’autre grande ONGE, WWF France, elle prépare la Conférence sur le climat Paris 2015 (COP21). Elle vient d’ « embaucher » Brice Lalonde. Voilà ce qu’en pense Fabrice Nicolino.... Les pêcheurs peuvent s’inquiéter sur l’évolution du climat.... Les tempêtes ne sont pas prêt de s'arrêter !

Brice Lalonde reprend du service pour l’industrie lourde

Cet article a été publié le 27 mars 2014 par Charlie Hebdo

Source : Blog Fabrice Nicolino 

Illustration : France Diplomatie

Comique troupier un jour, comique troupier toujours. Brice Lalonde, l’ancien du PSU et des Amis de la Terre, devenu ultralibéral et pote d’Alain Madelin, lance une OPA sur le WWF, un an avant le Sommet du climat de Paris.

Brice Lalonde est de la race costaude des morts-vivants. Tu l’as à peine jeté de la fenêtre du troisième étage qu’il est déjà dans l’escalier de secours, à remonter quatre à quatre. Ainsi qu’on va voir, il s’est une nouvelle fois remis en selle. Cette fois aux côtés de son vieux compagnon Philippe Germa, propulsé à la tête du WWF en France. Mais qui est-il ? Pour les jeunes et les oublieux, une mise à niveau s’impose.

Jusqu’en 67, il est au PSU, sous l’aile d’un certain Rocard. En 68, il est soixante-huitard. En 69, il est aux Amis de la Terre. En 74, il est de la campagne du vieux Dumont à la présidentielle. En 81, il se présente lui-même à cette dernière. En 89, il accepte d’être secrétaire d’État – à l’Environnement – de son pote Michou Rocard. En 90-91, il monte avec Mitterrand et Jean-Louis Borloo sa petite entreprise, Génération Écologie, pour torpiller les Verts naissants. En 95, ruiné politiquement, il devient maire d’un patelin breton, Saint-Briac et proche de l’ultralibéral et sympathique Alain Madelin.

Ensuite, comme Madelin, les affaires. Il devient consultant dans des projets de « développement » en Afrique, et doit son premier come-back politique à Sarkozy soi-même, qui le nomme « ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique ». Un triomphe, qui mènera à la faillite du sommet de Copenhague, en décembre 2009, dont Lalonde n’est quand même pas le seul responsable.

Quand même pas. Il est ensuite chargé par l’ONU – et Sarko en coulisses - de préparer le deuxième Sommet de la Terre de Rio, en juin 2012. Peu de gens savent que ce raout est totalement infiltré par l’industrie transnationale, et que son inventeur, Maurice Strong, a dirigé les plus grosses boîtes canadiennes, comme PetroCanada ou Ontario Hydro, géant de l’hydro-électricité et du nucléaire.

Donc Lalonde. On croyait bêtement que le Sommet de Rio serait son chant du cygne, mais tout au contraire, ce n’était qu’un tremplin. Le voilà de retour pour une opération grand style qui concerne le WWF. La machine à sous décorée d’un panda, c’est ça. Le WWF a été créé par des riches chasseurs britanniques en 1961, et depuis cette date, n’a jamais cessé de fricoter avec les plus grosses boîtes de la planète. Du côté des premiers financiers, on peut citer Mobutu, le cher ange propriétaire du Congo (ex-Zaïre) entre 1965 et 1997, McNamara, le grand responsable des bombardements massifs sur le Vietnam ou encore, pour la rigolade, madame André Bettencourt. La vieille ? C’est cela même.

Le WWF-international a décidé il y a deux ans de faire le ménage dans sa section française, soupçonnée d’altermondialisme. L’ancien directeur, Serge Orru, est débarqué en septembre 2012, et comme par enchantement, Philippe Germa prend sa place en janvier 2013, avec le plein soutien de la navigatrice Isabelle Autissier, présidente du WWF, pleine de belles compétences patronales.

Suite sur Blog Fabrice Nicolino

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Le 4 avril 2014

À la une du « marin » du 4 avril : vers une vraie politique maritime ?

Alors que s’engage le remaniement ministériel, l’heure est au bilan pour le gouvernement Ayrault. Le manque de fermeté reproché à l’ex-Premier ministre a impacté les énergies marines et la marine marchande. Et si la pêche et la Défense s’en sont mieux sorties, les défis maritimes qui attendent l’équipe de Manuel Valls ne manquent pas. Armateurs de France le lui rappelle et réclame la fin d’un système « grippé ». Deux pages d’actualité à lire dans le marin.

Également au sommaire :

* Thon tropical. Offensive d’ONG pour interdire la pêche en haute mer,
* Thon rouge. Les quotas français fixés,
* un fileyeur de 18 mètres à 1 million d’euros,
* Comités des pêches. La CPO minimale divisée par 2,
* Ressource. Le Giec prédit une baisse,
* Antarctique. Le Japon cesse la pêche à la baleine,
* Naufrage. Moins de pertes totales en 2013,
* Biodiversité. Une nouvelle taxe au détour du projet de loi,
* Chalut. Disparition de Jean Morgère,
* entretien avec Yves Lyon-Caen, nouveau président de la Fin ;

Cliquer Ici pour lire Le Marin ou aller dans le Kiosk (version en ligne)
En kiosque également dès ce vendredi 4 avril, un hors série de 52 pages consacré aux énergies marines renouvelables.

Pour une vraie politique maritime de la France

« Monsieur le Premier ministre n’oubliez pas la mer »

Le changement de gouvernement inquiète le monde maritime. Armateurs de France, Comités des pêches et ostréiculteurs ne veulent pas passer à la trappe.

Source : Ouest France le 1 avril 2014 par Jean-Pierre Buisson.

La Mer peine toujours à se faire une place dans les différents gouvernements. Celui de Jean-Marc Ayrault lui avait accordé un strapontin. Homme de mer Frédéric Cuvillier a porté la parole d’un secteur d’activités qui pèse plusieurs centaines de milliers d’emplois « et représente un fort potentiel de développement économique et social si on sait l’écouter et lui en donner les moyens », rappelle aujourd’hui Raymond Vidil, président d’Armateurs de France.


Dans les ports de pêche, on se mobilise aussi pour ne pas passer à la trappe d’un gouvernement trop resserré. L’ancienne formation gouvernementale avait été l’occasion de rattacher le secteur de la pêche au ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.

« Le Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) souhaite que ce dispositif soit reconduit afin que le secteur de la pêche soit bien identifié comme un interlocuteur important du développement économique et de l’emploi le long du littoral métropolitain et d’outremer » écrit Gérard Romiti, président du CNPMEM.

Il rappelle au passage « que les pêcheurs se sont inscrits dans une activité responsable et durable et que les nombreux efforts engagés, depuis plusieurs années, en ce qui concerne la gestion de la ressource et l’amélioration de la sélectivité des engins de pêche, ont conduit à une amélioration certaine d’un bon nombre de stocks de poisson. La pêche a un avenir et le CNPMEM souhaite que le nouveau gouvernement l’accompagne et le garantisse. »

De nombreuses attentes aussi du côté des Énergies marines renouvelables. « Nous attendons des décisions urgentes dans de nombreuses branches, comme la flotte pétrolière française, les aides pour la lutte contre les rejets de Soufre des navires… Il ne faudrait pas que ce changement de gouvernement soit un prétexte pour aller moins vite » alerte Raymond Vidil. « Dans le secteur du maritime, des milliers d’emplois peuvent être créés », martèle le président d’Armateurs de France. « À condition, de prendre des décisions et rapidement. »

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Nouveau gouvernement : la place de la mer à préciser

Le Syndicat des énergies renouvelables se félicite de la nomination de Ségolène Royal.

Source :  Le Marin le 2 avril 2014

La composition du nouveau gouvernement resserré – mais encore incomplet – annoncé le mercredi 2 avril par le successeur de Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, ne permet pas d’avoir une vision claire de l’ambition maritime du nouvel exécutif.

Le mot « Mer » ne figure pas dans les attributions des ministres de plein exercice.

Le Cluster maritime français, présidé par Francis Vallat, n’a d’ailleurs pas manqué de le relever dans un communiqué.

Rappelons que la mer n’était pas plus présente dans les attributions des ministres de plein exercice des première et seconde compositions du gouvernement précédent. À l’époque de nombreux responsables professionnels avaient regretté un système qui avait fait ses preuves lors des gouvernements Fillon 1 et 2, lorsque le « super ministère » confié d’abord à Jean-Louis Borloo puis à Nathalie Kosciusko-Morizet comprenait explicitement la Mer, en sus des Transports, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Écologie.

À ce jour, pas de poids lourd, donc, dans la nouvelle équipe, à être officiellement chargé de la mer (du moins dans ses thématiques civiles, les aspects militaires restant de toute façon du ressort de la Défense).

Qui traitera la pêche ?

Le maroquin attribué à Frédéric Cuvillier par Jean-Marc Ayrault innovait en plaçant la Pêche sous la houlette de ce ministre délégué aux côtés des Transports et de la Mer, lui-même rattaché à l’Écologie et au Développement durable.

Le périmètre attribué à Frédéric Cuvillier – « plume » du candidat Hollande pour son « Défi maritime français » - rompait avec son rattachement auparavant traditionnel à l’Agriculture. Petit secteur économique en soi, la pêche bénéficiait ainsi à Bruxelles de l’influence d’un ministre français boxant en catégorie poids lourd.

À la lumière des nominations du gouvernement Valls, impossible de dire si la pêche restera sous la tutelle de l’Écologie et du Développement durable, et donc de Ségolène Royal. Une hypothèse qui, à tort ou à raison, fait frémir les professionnels. Ou bien si elle repartira auprès de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, que conserve Stéphane Le Foll.

Le Comité national des pêches et des élevages marins et plusieurs orgismes représesntatifs des professionnels de la mer ont en tout cas publié, le 1er avril, un communiqué dans lequel ils souhaitent que soit reconduit le rattachement de la pêche à un ministre délégué au portefeuille au moins aussi large que celui de Frédéric Cuvillier. Manière sans doute de « faire tampon » avec une Ségolène Royal soupçonnée d’être trop sensible aux pressions environnementales.

La présence d’une personnalité politique forte et aguerrie – Ségolène Royal était déjà ministre de l’Environnement en 1992 - suscite en revanche des commentaires enthousiastes de la part du Syndicat des énergies renouvelables, son action volontariste en ce domaine en Poitou-Charente étant de bon augure.

Sa stature politique devrait également permettre l’essor des politiques relevant de ses compétences, après les cacophonies, couacs et retards liés à la succession à ce poste de trois ministres en moins de deux ans (Nicole Bricq, Delphine Batho et Philippe Martin).

Ce qui n’a facilité ni l’essor des énergies renouvelables, ni les projets pétroliers en Guyane, ni l’arbitrage en faveur de l’extension du pavillon français sur les importations d’hydrocarbures.

Autres points intéressants les activités maritimes : la reconduction de Jean-Yves Le Drian à la Défense, dont on s’accorde à estimer qu’il a su limiter la casse dans les réductions de dépenses militaires, vitales pour tout un pan de l’industrie des chantiers et équipements navals.

À noter également la promotion de Bernard Cazeneuve, du Budget à l’Intérieur, et dont les racines cherbourgeoises en font un relais précieux pour les lobbies maritimes, quel que soit son portefeuille.

On relève enfin l’extension des prérogatives du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius au Commerce extérieur. La mise à profit du réseau diplomatique – naturelle aux États-Unis, mais pas du tout en France – devrait être saluée par les acteurs français dans le domaine naval.

Rappel de la composition du gouvernement de Manuel Valls :

- Premier ministre: Manuel Valls

- Ministre des Affaires étrangères et du Développement international: Laurent Fabius
- Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie: Ségolène Royal
- Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Benoît Hamon
- Ministre de la Justice, garde des Sceaux: Christiane Taubira
- Ministre des Finances et des Comptes publics: Michel Sapin
- Ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique: Arnaud Montebourg
- Ministre des Affaires sociales: Marisol Touraine
- Ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social: François Rebsamen
- Ministre de la Défense: Jean-Yves Le Drian
- Ministre de l'Intérieur: Bernard Cazeneuve
- Ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports: Najat Vallaud-Belkacem
- Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique: Marylise Lebranchu
- Ministre de la Culture et de la Communication: Aurélie Filippetti
- Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
- Ministre du Logement et de l'Égalité des territoires: Sylvia Pinel
- Ministre des Outre-mer: George-Pau Langevin

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Nouveau gouvernement : les marins et la mer amers

À la lecture de la composition du gouvernement et au nom de la communauté maritime française, « le Cluster Maritime Français s’étonne (et le mot est faible !) de l’absence, une fois de plus, du mot « MER » ! »

Source : Ouest France le 3 avril 2014 par Jean-Pierre Buisson.

Comme Raymond Vidil, le président d’Armateurs de France hier, le Cluster maritime sonne le branle-bas. « Il est plus que temps, à l’ère de la maritimisation du monde, que l’État montre qu’il a compris que ce grand et dynamique secteur de notre économie est l’un des atouts majeurs pour l’avenir de notre pays avec ses 305 000 emplois directs, ses 65 milliards de valeur de production ».

Le CMF a du mal à comprendre, « et n’accepte pas, que la mer soit absente des priorités affichées au moment où est publiée la première liste de ministres du gouvernement Valls….et espère qu’une correction sera apportée très prochainement ». Selon les professionnels de la mer, « la solution pourrait être l’annonce d’un Ministère délégué ou d’un Secrétariat d’État « plein », politiquement fort, et disposant des moyens lui permettant de mener une véritable politique maritime ».

Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest vient à la rescousse et déplore également l’absence de l’économie maritime dans l’intitulé des ministères. Il réclame, lui aussi, « un Secrétaire d’État important avec de vrais moyens qui s’occupera avec efficacité de la Mer, du cabotage maritime, du statut de tous les marins et de toutes les activités liées au maritime ». La pêche n’est pas retard non plus pour regretter cet « oubli ».

Les Organisations de Producteurs, qui ont à la fois des missions de gestion de la ressource (délégation de la gestion des quotas de pêche nationaux) et du marché et assurent le lien entre les deux, sont inquiètes. Elles plaident pour que « le secteur de la Pêche soit, au même titre que l’Agriculture, être avant tout considéré comme une activité économique, tout en relevant les enjeux de préservation de la ressource et dépendre d’une administration propre qui puisse défendre et maintenir cette activité, notamment dans le cadre des instances communautaires où se définit la politique des pêches maritimes. »

La réponse devrait leur être apportée avec les nominations des Secrétaires d’État, annoncées pour mardi prochain. Une question demeure aussi : à quel ministère serait rattaché un éventuel secrétariat d’État à la Mer ? Économie ou Environnement ? Le choix n’est pas neutre.

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Les marins CGT dénoncent l'absence d'un ministère de la Mer

Le syndicat CGT des marins du Grand Ouest a déploré l'absence d'un ministère chargé de la Mer dans le gouvernement Valls dont les ministres ont été nommés mercredi matin.

Source : France 3 Bretagne avec AFP, le 04/04/2014

Dans une lettre ouverte au nouveau Premier ministre, l'organisation, qui se présente comme le "premier syndicat maritime du littoral français", "constate avec une certaine amertume et inquiétude que votre gouvernement n'a pas souhaité se doter d'un ministère de la Mer".

Cet oubli "est perçu par notre syndicat, adhérents, sympathisants et le monde maritime dans son ensemble comme insultant", affirment les marins CGT. Le gouvernement Ayrault comptait un ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche en la personne de Frédéric Cuvillier. Il était rattaché à Philippe Martin, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Ce portefeuille a été attribué à Ségolène Royal dans le gouvernement de Manuel Valls.

Le syndicat CGT souhaite voir figurer lors des nominations des secrétaires d'Etat la semaine prochaine "un secrétaire d'Etat important avec de vrais moyens qui s'occupera avec efficacité de la mer, du cabotage maritime, du statut de tous les marins et de toutes les activités liées au maritime". Selon la CGT, les activités maritimes représentent plus de 320.000 emplois privés en France, "plus que l'industrie automobile". Les métiers de la mer "sont indispensables au développement de la France, aux exportations et importations (5 milliards de tonnes de marchandises ont transité par la mer en 2012)", estime le syndicat dans sa lettre ouverte.

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Le 3 avril 2014

Marine Harvest. En situation de monopole en Ecosse...


Depuis plus d’1 an, le norvégien Marine Harvest produit près de la moitié du saumon écossais...

Leader du saumon écossais avec une production de 44 700 tonnes en 2012, le norvégien Marine Harvest est devenu l’Hyper N°1 du saumon d'Ecosse avec l’acquisition des fermes écossaises de son concurrent Morpol (25 600 tonnes)... Depuis plus d’1 an, Marine Harvest produit près de la moitié du saumon made in Scotland...

Fin mars 2014, Marine Harvest s'est mis d'accord avec le canadien Cooke Aquaculture pour le rachat des ex fermes de Morpol : Cooke Aquaculture announces $203M Scottish purchase  et dans SeafoodSources : Cooke buys Marine Harvest UK salmon farms

Concentrations : la Commission informe Marine Harvest de ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition de Morpol

Source : Europa  le 31 mars 2014

La Commission européenne a transmis à l’éleveur et transformateur norvégien de saumon Marine Harvest ASA ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition, par cette entreprise, de son concurrent norvégien Morpol ASA. En décembre 2012, Marine Harvest avait acquis une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol. Cette opération a seulement été notifiée en août 2013, puis autorisée, sous réserve du respect de certaines conditions, en septembre 2013 (voir IP/13/896). La Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a omis de lui notifier son projet d’acquérir Morpol avant la réalisation de celui-ci, en violation du règlement de l’UE sur les concentrations. Si l’infraction est confirmée, la Commission pourra infliger à l’entreprise une amende équivalant à 10 % maximum de son chiffre d’affaires annuel mondial. L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Marine Harvest a notifié son projet de prise du contrôle de Morpol le 9 août 2013 et la Commission l’a autorisé sous conditions le 30 septembre 2013. La Commission considère qu’en acquérant une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol le 18 décembre 2012, Marine Harvest a pris le contrôle de cette entreprise. L’opération a été réalisée quatre jours seulement après sa signature, soit huit mois avant sa notification à la Commission et dix mois avant son autorisation par cette dernière. Par conséquent, la Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a réalisé l’acquisition de Morpol avant de la notifier à la Commission pour autorisation, en violation de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations.

L’interdiction de réaliser une concentration avant sa notification et son autorisation par la Commission constitue une pierre angulaire du système de contrôle des concentrations de l’UE et de la plupart des systèmes de contrôle des concentrations dans le monde.

La réalisation anticipée d’une concentration a des incidences sur la structure du marché et peut rendre le travail de la Commission plus difficile lorsqu’il se révèle nécessaire de rétablir une concurrence effective. Afin d’éviter tout préjudice permanent et irréparable à une concurrence effective, les entreprises ont l’obligation de notifier préalablement les concentrations portant sur des montants supérieurs à certains seuils et de ne pas les réaliser avant d’avoir reçu l’autorisation de la Commission. Toute violation de ces obligations est grave, car elle porte atteinte à l’essence même du contrôle des concentrations effectué par l’UE.

Contexte

Le 14 décembre 2012, Marine Harvest a conclu un accord d’achat d’actions avec Friendmall Ltd et Bazmonta Holding Ltd. Bazmonta est une filiale à 100 % de Friendmall, qui, à son tour, est contrôlée par M. Jerzy Malek, fondateur et ancien directeur général de Morpol. Conformément à cet accord, Marine Harvest a acquis une participation de 48,5 % dans Morpol. La clôture de cette opération a eu lieu le 18 décembre 2012.

Le 15 janvier 2013, Marine Harvest a soumis une offre publique obligatoire sur les actions restantes de Morpol (équivalant à 51,5 % des parts) en vertu de la loi norvégienne relative aux opérations sur valeurs mobilières. Après le règlement-livraison de l’offre obligatoire le 12 mars 2013, Marine Harvest détenait 87,1 % des parts de Morpol. L’acquisition du reste des actions de Morpol s’est terminée le 12 novembre 2013. Le 28 novembre 2013, Morpol a été radiée de la Bourse d’Oslo.

L’affaire de concentration Marine Harvest/Morpol
Le 30 septembre 2013, la Commission a autorisé le projet d’acquisition de Morpol, premier transformateur de saumon de l’Espace économique européen (EEE), par Marine Harvest, principal salmoniculteur de l’EEE. Cette autorisation était subordonnée à la cession de l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse.

L’opération envisagée, telle qu’initialement notifiée, aurait réuni deux des principaux éleveurs et transformateurs primaires de saumon écossais. L’entité issue de la concentration aurait détenu des parts de marché importantes et ses concurrents n’auraient pas été en mesure d’exercer une pression suffisante à son égard. L’acquisition aurait probablement conduit à une hausse des prix, ce qui aurait pu, finalement, léser les consommateurs.


Afin de répondre aux préoccupations de la Commission, Marine Harvest s’est engagée à céder l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse, plus précisément dans les îles Shetland et Orcades. La Commission en a conclu que l’opération envisagée, telle que modifiée par les engagements, ne poserait pas de problème de concurrence (voir IP/13/896).

La présente enquête relative à la violation présumée de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations par Marine Harvest n’a aucune incidence sur la décision de la Commission d’autoriser l’opération, car elle ne modifie pas l’analyse du marché effectuée par la Commission.

Contexte de la procédure
Une communication des griefs est une étape formelle dans une enquête par laquelle la Commission informe par écrit les entreprises concernées des objections retenues à leur encontre. Les entreprises peuvent alors examiner les documents versés au dossier de la Commission, répondre par écrit et demander à être entendues afin de faire part de leurs observations sur l’affaire à des représentants de la Commission et aux autorités nationales de concurrence.

L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Les enquêtes ne sont pas soumises à des délais légaux. Leur durée est fonction d’un certain nombre d’éléments, dont la complexité de l’affaire, le degré de coopération des entreprises considérées avec la Commission et l’exercice des droits de la défense.

Contacts :
Antoine Colombani (+32 2 297 45 13, Twitter: @ECspokesAntoine )
Marisa Gonzalez Iglesias (+32 2 295 19 25)

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Le 2 avril 2014

Gouvernement : le CNPMEM plaide pour que la pêche reste dans un ministère chargé de la mer


Mardi, alors que le nouveau Premier ministre composait son gouvernement, Gérard Romiti, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), a appelé à reconduire le dispositif actuel : la pêche au sein d'un ministère traitant de toutes les questions liées à la mer.

Source : Le Marin

L’ancienne formation gouvernementale avait été l’occasion de rattacher le secteur de la pêche au ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, le secteur de la pêche étant suivi par le ministre délégué Fréderic Cuvillier. À maintenir, pour le CNPMEM, afin « que le secteur de la pêche soit bien identifié comme un interlocuteur important du développement économique et de l’emploi le long du littoral métropolitain et domien ».

Le CNPMEM rappelle que « les pêcheurs se sont inscrits dans une activité responsable et durable » et que « les nombreux efforts engagés, depuis plusieurs années, en ce qui concerne la gestion de la ressource et l’amélioration de la sélectivité des engins de pêche, ont conduit à une amélioration certaine d’un bon nombre de stocks de poisson ».

De nombreux comités des pêches régionaux et le comité conchylicole de Bretagne sud appellent, eux aussi, au « maintien d'un ministère en charge du monde maritime » (communiqué).

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