Les professionnels de la mer sont tous sur le pont à quelques jours des fêtes de fin d’année...
Pêcheurs, mareyeurs et ostréiculteurs préparent leurs produits après des mois voire des années de travail en mer... Beaucoup d'attention pour de succulents plateaux de fruits de mer...
Pêcheurs, mareyeurs et ostréiculteurs préparent leurs produits après des mois voire des années de travail en mer... Beaucoup d'attention pour de succulents plateaux de fruits de mer...
En cette année 2013, la nature a été généreuse... Les demoiselles du pays bigouden sont belles... Les dernières moules de bouchot superbes... Et maintenant des huîtres bien en chair comme les aiment les fins connaisseurs... Quant aux coquilles Saint-Jacques, bretons et normands se disputent la meilleure qualité... Autant de régions littorales autant de spécificités et de variétés : bulot, amande, homard, langouste, oursin, coque, palourde, telline, ormeau, crabe, praire, vanet, couteau, vanneau, praire, araignée, violet,...
Quelques conseils pour préparer un plateau de fruits de mer : Normandie Fraicheur Mer (NFM)
Pavillon France présente « Cap sur la pêche française » : Le tour de la pêche française en 40 vidéos de 13 minutes.
Emission n°12 : Les bulots de la baie de Granville
Denis Lecouillard, pêcheur de bulots en baie de Granville, parle de sa pêche. 
Les bulots de la baie de Granville : comment ils sont pêchés, livrés, lavés, cuits, cuisinés...
Emission n°9 : La coquille saint Jacques à Boulogne sur mer
Emission n°5 : aux rayons marée des poissonneries et GMS
Cliquer Ici pour accéder à toutes les vidéos de Pavillon France
Homard du Cotentin
Homard du Cotentin certifié Pêche Durable MSC (Marine Stewardship Council)
Reportage de France 3 Basse-Normandie du 30 juin 2011
-------------------------------------- 
Les huîtres naturellement inimitables !
La  France est le premier pays producteur et consommateur d’huîtres en  Europe. Une production totale de près de 100.000 tonnes est prévue pour  la saison 2012-2013. Comme en chaque fin année, les français seront  nombreux à mettre les huîtres à l’honneur sur les tables des fêtes. Les  ostréiculteurs sont en pleine préparation pour satisfaire la demande.
«  La production 2013 est de très bonne qualité » informe Gérald Viaud,  Président du Comité National de la Conchyliculture. La France a la  particularité de bénéficier d’un panel riche de produits, ce qui permet à  chaque amateur de trouver son bonheur. Pour les plus gourmands, M.  Viaud conseille une dégustation d’huîtres de chaque région de production  pour découvrir cette variété de saveurs. 
Les ostréiculteurs préparent activement les fêtes
Même  si les Français savourent des huîtres tout au long de l’année, la  consommation reste un incontournable pendant la période des Fêtes. Entre  Noël et le jour de l’an, plus de la moitié du volume annuel de  production sera expédiée. Pour ce faire, la main d’œuvre dans les  établissements ostréicoles double au mois de décembre, avec l’embauche  de 10 000 saisonniers dans l’ensemble des régions de production.
L’huître, un produit naturel d’exception
Élevée  en milieu naturel, puisant les éléments nutritifs dont elle a besoin  dans l’eau de mer, l’huître est une source exceptionnelle de bienfaits.  Dotée d’une multitude de nutriments essentiels, elle s’intègre dans une  alimentation équilibrée et offre des qualités nutritives uniques.  Aliment complet, riche en protéines de qualité, en vitamines et en  minéraux, elle est aussi très digeste et légère: seulement 70 calories  pour 8 huîtres environ.
Grâce  à une large palette de saveurs, tout le monde y trouve son compte. Les  huîtres conviennent aux petits comme aux grands. À consommer sans  modération !
Une information consommateur
La  mise en marché des huîtres répond à une obligation de contrôle et de  traçabilité. Vous retrouvez les informations utiles sur les bourriches  d’huîtres lors de vos actes d’achat, à savoir :
- Le nom de l’établissement de production
- Le numéro d’agrément d’expédition
- La date de conditionnement
- L’origine
- Le calibre
- L’appellation
Le saviez-vous ?
L’ostréiculture joue un rôle positif pour l’environnement
L’ostréiculture  participe au maintien des bons états sanitaires et écologiques du  milieu. Les eaux ostréicoles sont situées dans des zones protégées.  Elles satisfont de hautes exigences pour permettre la protection de la  vie, la croissance et la reproduction des stocks et des populations  conchylicoles. Elle est partie intégrante des écosystèmes estuariens et  côtiers.
Pour en savoir plus sur les services écosystémiques cliquez ici
Pour en savoir plus : Comité National de la Conchyliculture (CNC)
--------------------------------------
Arcachon, le berceau des huîtres
Réalisé par : François Reinhardt
Résumé du programme
Dans  le berceau de l'ostréiculture française, un virus met en péril la  récolte annuelle : scientifiques et éleveurs tentent de trouver un  remède.
------------------------------------
Marennes-Oléron : une application interactive pour bien choisir ses huîtres
Les ostréiculteurs du territoire ont créé une application permettant de choisir ses huîtres en répondant à six questions
Source : Sud Ouest
Source : Sud Ouest
Présentation vidéo de la gamme des huîtres Marennes Oléron :
.
.
Les  ostréiculteurs de Marennes-Oléron ont créé une application interactive  permettant de bien choisir ses huîtres en répondant à six questions :  Dégusterez-vous vos huîtres cuisinées ou nature ? Aimez-vous les huîtres  peu charnues, charnues ou très charnues ? Aimez-vous les huîtres  petites, moyennes, grosses ou très grosses ? Mangerez-vous vos huîtres à  l'apéritif, en entrée ou en plat ? Combien d'amateurs allez-vous être ?  Et, enfin, quelle est la date de dégustation ?
Les  internautes sont invités à sélectionner leurs critères sur le site  www.huitresmarennesoleron.info. Selon ces choix, un type d'huître est  préconisé. Simple et efficace.
Pour  rappel, l’aire géographique pour l’affinage, l’élevage en claires et le  conditionnement des huîtres Marennes Oléron, est répartie sur 27  communes et s’étend sur plus de 3 000 ha.
Huitres "Pousse en claire" : C'est bien ma préférence !!!
Revue des prix...
Réveillons. Des huîtres abordables
D'abord, et contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, tous ceux qui souhaitent mettre des huîtres au menu des réveillons le pourront. Certes, à cause d'une surmortalité inexpliquée, la production a beaucoup baissé en France ces dernières années (de 140.000 à 90.000 tonnes), mais elle permettra de passer le cap des fêtes de fin d'année sans encombre. « Tout le monde sera servi », assure ainsi Henri Chaumard, qui exploite des parcs à Lanmodez, près de Paimpol.
Hervé Queillé
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Après des années d’abondance, la filière ostréicole gère la pénurie. Après avoir grimpé, les prix se stabilisent.
Source : Ouest France par Jean-Pierre BUISSON.
« Nous ne devrions pas manquer d’huîtres pour les fêtes de fin d’année », assure Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture. Sauf pour la numéro 3 dont les consommateurs sont friands. Ce calibre représente 70 % des ventes. « Je suggère de préférer la numéro 4, plus petite (55 g contre 75 g) mais on en a plus au kilo : 18 contre 12 », poursuit le Charentais. « Il faut que notre clientèle comprenne qu’une huître n’est pas un produit industriel. Selon les conditions d’élevage, sa taille varie d’une année sur l’autre », précise Joseph Costard, président du comité de Basse-Normandie-mer du Nord.
Huitres "Pousse en claire" : C'est bien ma préférence !!!
Revue des prix...
Réveillons. Des huîtres abordables
Le  prix des huîtres a pas mal augmenté depuis 2008. Mais, bonne nouvelle  pour les amateurs du fameux mollusque, cette année, il n'a quasiment pas  bougé.
Source : Le Télégramme par Yvon Corre
Source : Le Télégramme par Yvon Corre
D'abord, et contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, tous ceux qui souhaitent mettre des huîtres au menu des réveillons le pourront. Certes, à cause d'une surmortalité inexpliquée, la production a beaucoup baissé en France ces dernières années (de 140.000 à 90.000 tonnes), mais elle permettra de passer le cap des fêtes de fin d'année sans encombre. « Tout le monde sera servi », assure ainsi Henri Chaumard, qui exploite des parcs à Lanmodez, près de Paimpol.
Disparités notables selon les modes de vente
Inévitablement,  qui dit baisse de production dit prix plus élevés. Ces dernières  années, ils ont beaucoup augmenté, de l'ordre de 30 %. En gros, la  douzaine de creuses numéro trois est passée d'un peu moins de cinq euros  à plus ou moins sept euros.Mais cette année, fini les hausses. Le prix  de l'huître s'est stabilisé. Les professionnels de la section  conchylicole de Bretagne-Sud évoquent des prix qui tournent autour de  7,04 euros le kilo.Mais ce n'est là qu'une moyenne. Des différences  notables existent selon les lieux et surtout les modes de vente. En  vente directe du producteur, le prix de la douzaine de creuses numéro  trois se situe autour de six euros. C'est le cas, par exemple, chez  Alain Morvan à Carantec ou chez Henri Chaumard. « On ne peut pas dire  que ça soit très cher par rapport à d'autres produits ; c'est quand même  trois ou quatre années de travail », observe le producteur  costarmoricain.
Poissonneries et grandes surfaces : prix proches
Dans  les poissonneries, les prix sont évidemment plus élevés. Mais là aussi,  on l'assure, ils n'ont pas augmenté par rapport à l'année dernière à  pareille époque. À la poissonnerie de Kerentrech à Lorient, le kilo est à  7,90 euros, soit entre huit et neuf euros la douzaine. Un prix qui est  également pratiqué à la poissonnerie les Trois Mousses à Saint-Brieuc :  7,90 euros la Paimpolaise numéro trois. Pour la Cancale, la plus chère,  il faudra mettre 8,90 euros.Dans les grandes surfaces, les prix sont à  peu près identiques. Dans deux enseignes concurrentes du Sud-Finistère,  on a pu noter que les prix au kilo de la creuse numéro trois étaient  exactement les mêmes : 7,95 euros le kilo. C'est aussi le prix pratiqué  dans une grande surface brestoise.
Différence réduite entre plates et creuses
Conséquence  de l'évolution du marché, les prix des huîtres creuses et des huîtres  plates se sont beaucoup rapprochés. Les plates restent un peu plus  chères, mais la différence est devenue nettement moindre. Elle n'est  plus que de deux ou trois euros au kilo alors qu'il y a encore seulement  quelques années elle allait carrément du simple au double. « Les plates  étant moins lourdes, une bourriche de 24 plates est aujourd'hui  pratiquement au même prix qu'une bourriche de 24 creuses », indique  Jean-Luc Le Gall, producteur à Plougastel-Daoulas. De quoi, peut-être,  amener certains consommateurs à changer leurs habitudes.
Coquilles Saint-Jacques. Ne pas trop tarder
Un  peu plus chères que l'an passé, en baie de Saint-Brieuc, un peu moins  qu'en 2012 pour celles de la rade de Brest... Quoi qu'il en soit, compte  tenu du mauvais temps qui est annoncé, les prochains jours, il est plus  que recommandé de ne pas tarder pour acheter ses coquilles  Saint-Jacques pour Noël.
Apports en chute
De  fait, les bateaux ne pourront sans doute pas sortir et les apports  risquent de chuter. Au contraire des prix. À cet égard, pour les  coquilles de la rade de Brest, il faut compter 8,90 euros le kilo et  6,90 euros le kilo pour celles pêchées au large, en baie de Morlaix. Les  coquilles de la baie de Saint-Brieuc, elles, sont vendues de 5 à 6  euros le kilo dans les poissonneries et grandes surfaces.Pour les noix  fraîches, il faut compter autour des 50 euros le kilo. Mais on trouve  aussi des noix de coquilles pêchées en Atlantique du nord-est, pour 35  euros (avec corail) et 30 euros le kilo (sans corail). « L'avantage de  la noix fraîche est qu'elle ne part pas en eau et qu'elle garde toute sa  consistance quand on la cuit », souligne Marc Colliot, de Flomer, à  Saint-Brieuc.
Rares langoustines
Autre  conseil : si vous voulez des langoustines, ne traînez pas car les  apports risquent d'être limités, ces prochaines heures, et les prix  (autour des 40 euros le kilo) ont toutes les chances de flamber. En  revanche, les prix des huîtres (lire ci-dessus), crevettes, praires,  crabes et araignées restent dans la normale. Enfin, pour les fans  d'ormeaux, il faut compter autour des 40 euros le kilo.
Hervé Queillé
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
L’huître toujours au menu des fêtes
Après des années d’abondance, la filière ostréicole gère la pénurie. Après avoir grimpé, les prix se stabilisent.
Source : Ouest France par Jean-Pierre BUISSON.
« Nous ne devrions pas manquer d’huîtres pour les fêtes de fin d’année », assure Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture. Sauf pour la numéro 3 dont les consommateurs sont friands. Ce calibre représente 70 % des ventes. « Je suggère de préférer la numéro 4, plus petite (55 g contre 75 g) mais on en a plus au kilo : 18 contre 12 », poursuit le Charentais. « Il faut que notre clientèle comprenne qu’une huître n’est pas un produit industriel. Selon les conditions d’élevage, sa taille varie d’une année sur l’autre », précise Joseph Costard, président du comité de Basse-Normandie-mer du Nord.
«  On doit pouvoir trouver du numéro 3 autour de 8 € à 9 € le kilo sur les  étals », indique Gérald Viaud. Certaines promotions dans les grandes  surfaces annoncent 6 €. « La grande distribution a tardé à passer  commandes, sans doute pour mieux négocier », témoigne Hervé Jenot,  président du Comité Bretagne-sud.
Un produit de luxe…
À  ce prix de détail, le producteur peine à rentabiliser son exploitation.  « Le niveau correct de vente à l’expédition se situe entre 5,50 € et  6,50 € », calcule Gérald Viaud. Redevenue produit de luxe, l’huître se  consomme trois plus à Noël qu’au Jour de l’an. Et peut atteindre des  sommets dans les catégories spéciales. « Jusqu’à 30 € la douzaine en  région parisienne, voire 42 € dans certains restaurants… »
Les  fortes mortalités, qui ont touché les huîtres adultes pendant l’été et  jusqu’aux premiers jours de froid, ont fait chuter sa production. On est  loin des 140 000 tonnes des années fastes. Depuis cinq ans, elle  plafonne à 80 000 tonnes. Cette mortalité des sujets adultes s’ajoute à  celle des naissains qui perdure depuis plus de cinq ans.
Si  le volume produit réussit à se maintenir, « c’est parce que les  écloseries produisent plus (on parle de 3 milliards de naissains) et que  nous avons multiplié par cinq le nombre de collecteurs », explique  Hervé Jenot.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Sète : à quelques jours des fêtes, les étals à marée haute
Dans leurs habits de fête, les halles accueilleront plusieurs milliers de personnes ce week-end.
Source : Midi Libre
Source : Midi Libre
Petit palmarès des poissons à servir sur vos tables de fête.
On  a beau s’y prendre de plus en plus tard, désormais, ça urge. À Sète  comme ailleurs, ça cogite ferme sur l’organisation de la table du  Réveillon, ou plutôt sur ce que l’on y servira. Et soyons honnêtes :  sorti des sempiternelles dindes, c’est vers le rayon marée que se porte  naturellement le regard du consommateur héraultais. Puis, forcément, qui  dit marée dit halles de Sète, temple des produits de la mer s’il en  est, où nous sommes allés pêcher hier les tendances de ce Noël 2013.
Passé  les écaillers, auprès desquels tout un chacun pourra choisir  coquillages de Thau - la “Bouzigues”, un peu moins charnue qu’à  l’accoutumée, reste assez alléchante (entre 4,50 et 5,60 € le kilo) - ou  d’ailleurs, les étals des poissonniers ont endossé leurs habits de fête  afin de répondre à une demande dopée par l’afflux de chalands venus,  par exemple, du Montpelliérain.
Avec  au palmarès des espèces les plus demandées cette semaine : la coquille  Saint-Jacques (souvent d’origine normande), vendue aux alentours de 9 €  le kg (pour quatre pièces au kg) ces jours-ci, ce qui est plutôt une  affaire. Son prix peut en effet atteindre 15 € le kg si la demande  explose. Ensuite viennent les gambas et les saumons labellisés et, pas  loin derrière, les premières espèces de Méditerranée. Encornets (17 € le  kg hier), baudroie (lotte pour les Parisiengs, entre 18 et 30 € le kg,  selon le calibre), loup de ligne (passé de 18 à 30 € le kg en quelques  semaines) et bien sûr sole de Méditerranée. Une espèce assez onéreuse  (plus de 30 € le kg) dont les prix, cette semaine, seront en partie  fonction du résultat de la pêche des “soliers” (des petits-métiers qui  officient du côté d’Agde). Bref, à surveiller.
Rien  de bien nouveau, donc, si ce n’est l’arrivée d’une petite nouvelle sur  les tables de fête : la seiche. Une entrée dans le “top 10” due autant,  selon les poissonniers, à son bon rapport qualité-prix (comptez  actuellement 11 € le kg) qu’à son aspect pratique : "Une rouille de  seiche est un plat convivial, succulent, qui peut être préparé à  l’avance et permet ainsi aux maîtres de maison de profiter, eux aussi,  de l’apéro…" Bonne analyse en effet, complétée par ce conseil : "Plutôt  que de décider du menu puis de venir faire vos emplettes, jetez d’abord  un coup d’œil sur les étals et décidez en fonction de ce que vous y  trouverez, c’est bien plus économique." Le message est passé.
(...)
Hier, les inspecteurs de la DDCSPP étaient à l’ouvrage, en ce jour de plus forte fréquentation dans les grandes surfaces...
Au  rayon poisson, pas de répit pour les vendeurs et ce n'est pas le  thermomètre de David qui effraie le chaland. La température sur l'étal  est dans la norme et le dos de cabillaud d'une fraîcheur irréprochable.  Au rayon traiteur, il manque juste quelques petits degrés, mais David et  Jean s'empressent de préciser que c'est sans incidence sur la qualité  du produit. Au terme de leur contrôle, ils établiront un rapport pour  faire remonter au professionnel de la distribution quelques mesures  correctives à apporter, si besoin. Mais au terme de plus d'une heure  d'inspection, aucune infraction à signaler.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 
Le 25 Décembre 2013 
Inquiétude pour les huîtres
Il y aura des huîtres en fin d’année, mais les numéro 3 risquent de s’épuiser rapidement. Conséquence de la mortalité des huîtres adultes...
Source : Sud Ouest publié le 23/12/2013 par Philippe Baroux
Il y aura des huîtres en fin d’année, mais les numéro 3 risquent de s’épuiser rapidement. Conséquence de la mortalité des huîtres adultes...
Source : Sud Ouest publié le 23/12/2013 par Philippe Baroux
Ils  n'ont pas le cœur à la fête. Chez Philippe Favier, le niveau du  désastre se mesure à l'aune de l'alignement de palettes chargées de  coquilles d'huîtres mortes. Impressionnante muraille qui s'étire sur 50  mètres de long, 3 mètres de large, et s'élève à hauteur d'ostréiculteur  désœuvré. Ci-gît, sur une bosse du marais, une perte colossale de  chiffre d'affaires. « C'est le résultat du tri depuis septembre dernier !  » se désole l'affineur de La Tremblade, haut lieu de l'ostréiculture  charentaise-maritime.
Chenal  de la Baudissière, à Dolus-d'Oléron (17), le même requiem est produit  par les coquilles vides. Yann Nadeau précise les dégâts. Les quatre  personnes qui s'affairent au tri d'avant fêtes remplissent un bac toutes  les deux heures : 1 mètre cube de coquilles. « Normalement, c'est le  volume de pertes d'une journée de tri… » Morne plaine aussi au  Château-d'Oléron, chez Cyril Pain, où le « tas de coques » grossit  derrière la cabane, ou aux établissements Ancelin à Bourcefranc.
Une bactérie tueuse
« C'est catastrophique »
Les prix augmentent
Cette  figure de l'ostréiculture en Charente-Maritime assurera bien son  traditionnel marché angoumoisin. Il prévient cependant : « Nous risquons  de manquer de spéciales numéro 3, la taille la plus demandée. Mais nous  aurons des huîtres plus basiques, et aussi des numéros 4 et 5. » Pour  se regarnir, les cabanes ont acheté des volumes… quand la surmortalité  des juvéniles n'avait pas grignoté toute leur trésorerie. « Cette  campagne sera déficitaire de chez déficitaire ! Je vais dépasser les 50  tonnes de mortalité et les 200 000 euros de pertes », prévoit déjà  Jean-Pierre Suire.
Selon  Cyril Pain, l'éleveur du Château-d'Oléron, le problème du manque  d'huîtres se posera moins pendant les fêtes que lors de la jonction avec  la campagne suivante. Il envisage le printemps avec un certain effroi,  redoutant de rogner sur son roulement de stock, alors qu'il doit en  principe boucler la saison avec le reliquat. « C'est aussi à cette  période que je constitue ma réserve de trésorerie pour la campagne  suivante… Un collègue m'a raconté que la mortalité des juvéniles l'avait  contraint à engager 150 000 euros pour garnir ses parcs de finition.  Avec la mortalité des adultes par-dessus, il tirera au mieux 50 000  euros de ses élevages… » Dans ce contexte, aucun professionnel n'ose  imaginer ce que sera 2014 si de tels taux de mortalité sont à nouveau  constatés l'été prochain.
S'agissant  du prix, les ostréiculteurs répercutent les surcoûts liés à l'achat de  naissains pour réensemencer les parcs, et d'huîtres adultes pour garnir  les trous du stock. Mais en partie seulement. « Les cours ont augmenté  de 15 à 20 % à la production depuis un an, souligne ce professionnel de  Bourcefranc. Et nous affichons une hausse de 6 à 7 % à l'expédition. » «  Selon la catégorie, on applique une hausse de 10 à 15 % sur la  spéciale, confirme un collègue trembladais. Elle est de 2 à 3 % pour la  fine de claire. » Dans ces hauts de gamme, en bout de circuit sur le  marché, le kilo de fines tutoiera les 8 euros, celui de spéciales les 11  euros.
--------------------------------
Ostréiculture : le coup de gueule trembladais
Philippe Favier ne comprend pas pourquoi les ostréiculteurs baissent les prix alors que le marché manque d’huîtres.
Source : Sud Ouest publié le 24/12/2013 par Philippe Baroux
Source : Sud Ouest publié le 24/12/2013 par Philippe Baroux
Oui,  nous avons un super tas de coquilles à lui montrer… ! " Philippe Favier  raccroche son téléphone et glisse sous le sceau de la confidence que  l'interlocuteur était un fonctionnaire de l'administration des affaires  maritimes qui organise une visite de cabane ostréicole pour la nouvelle  sous-préfète de Rochefort. Si le représentant de l'État veut évaluer la  situation des mortalités d'huîtres adultes qui affecte depuis l'été un  pan entier de l'économie conchylicole, l'adresse de la rive gauche de la  Seudre en est une bonne.
Le  scénario est celui d'une accumulation de catastrophes, ponctuées au  passage pour l'entreprise Favier par un impressionnant vol d'huîtres  dans les claires, des lots à forte valeur ajoutée destinés à devenir des  pousses en claires, le meilleur de la gamme Marennes-Oléron. Affaire  non résolue et classée sans suite.
Anomalie sur les prix
La  solution ? La question tombe dans le vide comme un pavé dans la mare.  Pas de solution, mais la colère sourde que le producteur exprime, quitte  à s'attirer l'inimitié de certains de ses collègues. « Nous pouvions  compenser une partie des pertes de production de cette année avec une  augmentation des prix à la grande distribution. Or, fin novembre, il y a  eu des dérapages sur les réseaux d'achat des grandes surfaces. Certains  collègues ont baissé les prix et, du coup, entraîné dans la logique  toute la filière. Une fine de claires n°3, négociée à 5,75 € le kilo au  départ de la cabane, est tombée à 5,55 € pour les fêtes, ce qui n'est  pas le moindre des paradoxes quand il y a des pertes de production de 30  à 50 %. L'idéal eut été de se rapprocher des 6 euros. »
Pourquoi  ces professionnels se tirent-ils une balle dans le pied alors même que  la filière est au bord du précipice ? « Il n'y a pas une réponse, mais  cela peut résulter de plusieurs paramètres : soit le besoin de vendre  alimenté par la crainte de surmortalités à venir, soit le besoin de  trésorerie urgent qui dit que ces collègues se portent plus mal qu'ils  ne le laissent voir. Quelles que soient les raisons, ça fait tache  d'huile au sein d'une même enseigne de la grande surface, qui demande  alors à ses autres fournisseurs les mêmes baisses. »
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Opération sécurité sur les étals de fête
Source : Sud Ouest publié le 25/12/2013 par Christine Lamaison
Hier, les inspecteurs de la DDCSPP étaient à l’ouvrage, en ce jour de plus forte fréquentation dans les grandes surfaces...
Accueillir  des inspecteurs de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion  sociale et de la protection des populations), en blouse blanche, le jour  de plus forte consommation de l'année ne doit pas faire sauter au  plafond d'allégresse. Mais Delphine Darrouzes, responsable qualité,  hygiène, sécurité au Centre Leclerc de Saint-Paul-lès-Dax, affiche un  sourire à toute épreuve. « Il y a tellement d'exigences en matière de  sécurité alimentaire, de normes, de traçabilité, que nous mettons une  pression quotidienne sur nos chefs de rayons , et donc je suis plutôt  tranquille. »
En  ce 24 décembre, 10 à 12 000 clients vont se ruer dans les rayons de  cette grande surface, et en particulier vers les produits stars que  demeurent le foie gras, le poisson, le rayon traiteur, la pâtisserie, la  boucherie traditionnelle. Autant dire qu'il faut une vigilance de tous  les instants pour qu'il n'y ait aucun incident sur la chaîne du froid,  que toutes les températures soient respectées, tant pour les plats  cuisinés que pour les crustacés.
Il est frais mon poisson !
Jean  et David, les deux inspecteurs de l'antenne de Dax, démarrent par le  rayon huîtres. Ils contrôlent l'étiquetage : origine du produit, date de  conditionnement, etc. Tout est parfait. David prend aussi une huître  dans sa main, palpe la coquille. « Ce qui importe c'est que le  coquillage soit vivant. Sur ce produit-là, aucun problème. » Direction  le bac à foie gras, bien rempli en ce début de matinée. Là aussi,  contrôle de l'étiquetage, de la température. Le magasin travaille avec  des producteurs locaux et s'est adjoint les services d'un cabinet  conseil pour la qualité. Une cliente penchée sur le bac plonge la main  sans hésitation. « Non, je ne regarde pas l'étiquette. J'ai confiance. »
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Un poisson moins festif ?
Selon le principe des assiettes communicantes, c'est donc sa cousine la truite fumée qui en profite pour afficher cet automne une pêche d'enfer. « Encore plus 20 % depuis le début de l'année », sourit Stéphane Dargelas, le directeur commercial d'Aqualande, archi-leader du marché hexagonal.
Mais si le groupe aquitain commercialise bien quelques barquettes pyrénéennes sous la marque Ovive (1), de l'eau a coulé sous les ponts des vallées d'Aspe et d'Ossau depuis la création de l'entreprise en 1981. Village peuplé d'irréductibles Gascons résistant encore et toujours à l'envahisseur norvégien (2), c'est désormais à Sarbazan - dans l'est des Landes - que 320 salariés abattent et fument quotidiennement 70 % des truites consommées en France. « Avant d'arriver, ici, vivantes par camions spéciaux, toutes sont élevées deux années durant dans l'une de nos 30 piscicultures du Sud-Ouest », explique Stéphane Dargelas. « Uniquement des gros poissons de 3 kilos, pour que l'on puisse tailler de vraies tranches dedans. »
À Sarbazan, loin des chalets nordiques et de leur fumeuse image d'Épinal, c'est à l'ombre d'une usine ultramoderne que 2 400 tonnes de poissons s'en vont pourtant chaque année en fumée. « Oui, mais celle-ci vient exclusivement des copeaux de hêtre que nous brûlons », insiste le maître de cérémonie.
Le business « Canada Dry »
Croisée hier parmi les rayons d'un supermarché bordelais, comme beaucoup de consommateurs, Anne-Sophie avoue plus prosaïquement être une convertie de l'effet « Canada Dry » : « J'ai remplacé le saumon par la truite simplement parce que c'est moins cher et que ça a exactement le même goût, la même allure. »
Qu'importe la mauvaise réputation du Viking, la petite bête n'est pour autant pas sur le point de manger la grosse d'une bouchée. Selon la filière, plus de neuf Français sur dix auront encore croqué au moins une fois du saumon fumé en 2014.
(1) 8 % du volume, le reste étant vendu sous l'appellation Landvika et différentes marques distributeurs.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le 13 Décembre 2014
Landes : pour les fêtes, pas de fumée sans truites
Plombé
 par quelques casseroles, le saumon fumé se vend moins, tandis que la 
truite explose. Près des trois quarts de celles que nous avalons sont 
fumées en Aquitaine. 
Source :  Sud Ouest par Sylvain Cottin 
Déjà
 pris en sandwich entre le foie gras et les huîtres, voilà qu'à 
l'approche des fêtes le saumon boucané part un peu plus en fumée. Tandis
 que sa consommation explose partout ailleurs dans le monde, les ventes 
ont encore chuté de 13 % le mois dernier en France. Plombé par de 
nombreux reportages dénonçant la toxicité de son alimentation, le 
poisson rose s'y débat en eau d'autant plus trouble que son prix a dans 
le même temps bondi d'environ 10 %.
Un poisson moins festif ?
Selon le principe des assiettes communicantes, c'est donc sa cousine la truite fumée qui en profite pour afficher cet automne une pêche d'enfer. « Encore plus 20 % depuis le début de l'année », sourit Stéphane Dargelas, le directeur commercial d'Aqualande, archi-leader du marché hexagonal.
Mais si le groupe aquitain commercialise bien quelques barquettes pyrénéennes sous la marque Ovive (1), de l'eau a coulé sous les ponts des vallées d'Aspe et d'Ossau depuis la création de l'entreprise en 1981. Village peuplé d'irréductibles Gascons résistant encore et toujours à l'envahisseur norvégien (2), c'est désormais à Sarbazan - dans l'est des Landes - que 320 salariés abattent et fument quotidiennement 70 % des truites consommées en France. « Avant d'arriver, ici, vivantes par camions spéciaux, toutes sont élevées deux années durant dans l'une de nos 30 piscicultures du Sud-Ouest », explique Stéphane Dargelas. « Uniquement des gros poissons de 3 kilos, pour que l'on puisse tailler de vraies tranches dedans. »
Las,
 si jamais les œufs de lompe n'ont supplanté le caviar dans l'estomac 
des nantis, pour le saumon, la truite joue en revanche les empêcheurs de
 tourner en rond dans l'eau. « Sans que l'on puisse parler encore de 
véritable substitution, le phénomène n'est plus marginal », assure Éric 
Hémar, patron de la puissante société de transport IG Logistics. « 
Essentiellement produit en France, ce poisson profite de conditions 
environnementales mieux maîtrisées. »
À Sarbazan, loin des chalets nordiques et de leur fumeuse image d'Épinal, c'est à l'ombre d'une usine ultramoderne que 2 400 tonnes de poissons s'en vont pourtant chaque année en fumée. « Oui, mais celle-ci vient exclusivement des copeaux de hêtre que nous brûlons », insiste le maître de cérémonie.
Le business « Canada Dry »
Quoique
 toujours considérée comme moins festive que son rival, la truite fumée 
devrait malgré tout réaliser 20 % de ses ventes en cette fin d'année. De
 quoi renforcer encore le chiffre d'affaires annuel d'Aqualande que, par
 ouï(e)-dire, les spécialistes estiment à 72 millions d'euros. « À 
l'inverse de la truite fraîche - qu'achète une clientèle plus âgée -, la
 grande distribution joue de plus en plus le jeu de la truite fumée pour
 Noël et le jour de l'An », explique son directeur commercial.
Croisée hier parmi les rayons d'un supermarché bordelais, comme beaucoup de consommateurs, Anne-Sophie avoue plus prosaïquement être une convertie de l'effet « Canada Dry » : « J'ai remplacé le saumon par la truite simplement parce que c'est moins cher et que ça a exactement le même goût, la même allure. »
Qu'importe la mauvaise réputation du Viking, la petite bête n'est pour autant pas sur le point de manger la grosse d'une bouchée. Selon la filière, plus de neuf Français sur dix auront encore croqué au moins une fois du saumon fumé en 2014.
(1) 8 % du volume, le reste étant vendu sous l'appellation Landvika et différentes marques distributeurs.
(2) En trente ans, la Norvège a multiplié sa production par 30. La moitié de la consommation française y est importée.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^










Commentaires