Aiment-ils les poissons de grands fonds ?





A cette question « Aimez-vous les animaux ? »



Jean-Claude Ameisen, l'animateur de l'émission culte « Sur les épaules de Darwin » à France Inter, répond : « Il faut aimer les hommes, ensuite l'amour des animaux viendra tout naturellement... » (1)



(1) Réponse non à la lettre près

Jean-Claude Ameisen qui aime d'abord les humains, vient d'écrire un superbe livre sur les animaux, publié dans la maison d'édition LLL, Les Liens qui Libèrent, créée en association avec Actes Sud. LLL se propose d’interroger la question de la crise des liens dans nos sociétés occidentales.

Sur les épaules de Darwin vol. 2

Jean Claude Ameisen

Après le succès du premier volume — plus de 100 000 exemplaires — voici un nouvel opus de Jean Claude Ameisen, auteur de l'émission de France Inter Sur les épaules de Darwin, Grand Prix des Médias CB News 2013, Meilleure émission de radio.

Je t’offrirai – à partir de toutes petites choses – des spectacles admirables chante Virgile.

A partir de ces toutes petites choses – les abeilles – célébrées par Virgile, à partir d’un presque rien – un flocon de neige – offert par Kepler, Jean Claude Ameisen nous entraîne dans un vertigineux voyage.

Un voyage à la rencontre des abeilles et de leur extraordinaire alliance avec les fleurs dont dépend notre survie ; des fourmis qui tressent leur fil d’Ariane et découvrent la sortie des labyrinthes ; de l’étrange géométrie des alvéoles et des flocons de neige ; de la course des planètes, comètes et astéroïdes qui scande nos jours, nos années – et les millions d’années ; des minuscules horloges biologiques qui battent les heures au cœur de chaque être vivant.

Un voyage à travers l’espace et le temps.

À la découverte de la mystérieuse splendeur de l’univers qui nous entoure et nous a donné naissance.

Autres articles :

Illustrations et encadrés  :

Copie d'écran de figaro.fr : Pêche en eaux profondes : elle se bat pour sauver les poissons
Copie d'écran de rouvre.com :  Denis Rouvre (Photographe) / Fishlove

Pour aller plus loin...

Le 14 Décembre 2013

France Inter. La Voix est libre de censurer !!!

La Tête au carré / France Inter

Vendredi 13 décembre 2013

Mathieu Vidard a invité Claire Nouvian suite au vote du 10 décembre 2013 au Parlement Européen. Les eurodéputés ont refusé d’interdire le chalutage profond dans les eaux communautaires...

Source : La Tête au carré / France Inter

Au cours de l’émission, j' (aquablog) ai envoyé deux commentaires...Les deux sont apparus un instant au moment de l'émission... Puis plus rien... Supprimé

Pourtant, ils n'étaient pas révolutionnaire...

Bonjour,

Y-a-t-il grand fond et grand fond...

Boycotter Intermarché tout en continuant à manger des espèces profondes comme Hoki de Nouvelle-Zélande et Merlu du cap, deux espèces écolabellisées "pêche durable" par le Marine Stewardship Council (MSC) organisation créée par Le WWF


Bon appétit


J'ai mis ensuite celui-ci après l'annulation du premier

Bonjour,

Y-aurait-il grand fond et grand fond...

Boycotter Intermarché tout en continuant à manger des espèces profondes comme Hoki de Nouvelle-Zélande et Merlu du cap, deux espèces écolabellisées "pêche durable" par le Marine Stewardship Council (MSC) organisation créée par Le WWF


Qui a été annulé après l’émission

Vers 23 heures, j’en ai envoyé un troisième en supprimant Intermarché

Bonjour,

Y-a-t-il grand fond et grand fond ?..

Boycotter un distributeur (GMS) tout en continuant à manger des espèces profondes comme Hoki de Nouvelle-Zélande et Merlu du cap, deux espèces écolabellisées "pêche durable" par le Marine Stewardship Council (MSC) organisation créée par Le WWF

Pour y voir plus clair


France Inter «  La voix est libre » pratique la censure...

Dans cette émission de la Tête au Carré, Claire Nouvian contestait les résultats du vote... Certains députés se seraient trompés de bouton au moment du vote !.. D’autre part, elle a encensé les petits partis politiques (Centriste, Ecologistes et Communistes) qui ont suivi la mobilisation citoyenne contre la pêche profonde suite à la publication de la BD de Pénélope Bagieu et la pétition de l'association Bloom avec plus de 750.000 signatures... Par contre, Claire Nouvian a attaqué avec virulence les deux eurodéputés bretons (Alain Cadec et Isabelle Thomas) qui avaient donné des consignes de vote à leur parti politique (UMP et PS) contre l’interdiction de la pêche profonde... Selon elle, ces deux élus sont des « vendus » à la pêche industrielle...

En fin d’après-midi, Terraéco publiait un article qui reprenait en partie l’intervention de Claire Nouvian

Pourquoi Bruxelles n’a pas interdit la pêche en eaux profondes

Cette méthode de pêche ne sera pas interdite. Le vote des députés européens le 10 décembre l'a confirmé. Mais qui a bloqué ? Et pourquoi ? Décryptage.


Source : Terraeco par Corinne Le Loët

Mardi 10 décembre. Les ONG attendaient ça avec impatience. A 11h30, le vote décidant du sort de la pêche en eaux profondes s’est tenu en plénière au Parlement européen, à Strasbourg. Résultat ? Pas d’interdiction pour le moment. Mais le vote fut serré puisqu’à 342 voix contre 326 voix, il suffisait que 9 personnes changent d’avis pour que la victoire change de camp.

Alors que s’est-il passé ?

Pour analyser le vote, le site Votewatch est un outil précieux. Il permet de détailler les bulletins un à un, avec le nom du votant et son parti politique. Pour la question qui nous intéresse, voilà le résultat :

Sur ce graphique, les votes « pour » sont en faveur d’un compromis excluant l’interdiction de la pêche en eaux profondes. Un texte porté par le socialiste grec Kriton Arsenis et déjà adopté par la commission Pêche en novembre dernier. Les votes « contre » rejettent ce compromis.

Pourquoi la bataille a-t-elle été perdue pour les partisans de l’interdiction ? Question de cases blanches d’abord. 19 députés se sont abstenus. Tandis que 79 députés (sur 766 députés) n’ont simplement pas pris part au vote. Parmi eux, notons l’absence remarquée de Jean-Luc Mélenchon, convoqué au tribunal de Béthune (Pas-de-Calais) dans le cadre du procès « faux tracts » contre Marine Le Pen. Ou d’Harlem Désir qui, à 9h36, soit deux heures avant le vote à Strasbourg, rendait hommage à Nelson Mandela sur le plateau d’Itélé de Boulogne-Billancourt, à en croire une vidéo publiée par Le Petit Journal. Qu’importe direz-vous. Sauf qu’à ce vote-là, toutes les voix comptaient.

Des députés socialistes rebelles
Mais revenons à nos moutons. Si le vote contre l’interdiction l’a emporté, c’est aussi parce que certaines délégations n’ont pas suivi la consigne de leur parti. C’est le cas des socialistes français, espagnols et portugais. Trois pays qui – ce n’est sans doute pas un hasard – comptent pour 90% de l’activité de la pêche au chalut. « C’est la première fois que nous avons à combattre un lobbying aussi intense », s’émeut Kriton Arsenis (socialiste grec), le rapporteur du texte. Etonnamment, l’homme a voté contre son propre compromis : « Après le vote en commission Pêche en novembre, j’avais demandé aux autres délégations si le texte avait des chances d’être accepté au niveau du Conseil (l’étape suivante pour que la législation entre en vigueur, ndlr). Elles m’avaient toutes assuré que oui. Mais avant la plénière du 10 décembre, j’ai fait mon enquête. Aucun Etat membre ne voulait s’engager officiellement en faveur du compromis », explique-t-il. Or, le texte est déjà une concession faite aux industriels (voir encadré au bas de cet article) et si le Conseil le rejette, il devra être révisé… par le bas. « Si on édulcore encore le compromis, on arrive à une législation complètement dénuée de sens. Ce n’est pas avec ça qu’on va permettre la reconstitution de stocks de poissons », poursuit Kriton Arsenis. Devant la crainte du barrage du Conseil, l’homme est donc revenu à une position plus ferme et s’est déclaré favorable à l’interdiction.

Les Français n’ont pas suivi le revirement du rapporteur. Pour l’ONG Bloom, qui porte le combat contre la pêche en eaux profondes, l’explication est simple : « Ils ont été retournés par Isabelle Thomas (députée européenne de l’Ouest et membre de la commission Pêche, très engagée sur la question, ndlr). Quand des parlementaires ne connaissent pas un dossier, ils se réfèrent souvent à la consigne de vote de leur délégation européenne ou à celle de la délégation de leur pays », assure Victoire Guillonneau, chargée de mission pour l’association.

La peur du rien du tout
Dans les rangs socialistes, on fait plutôt valoir un choix, non pas tactique, mais de conviction. « Si l’amendement 62 était battu au vote – ce qui semblait se profiler – et que le compromis était battu aussi, on risquait de se retrouver avec rien du tout », souligne Catherine Trautmann, eurodéputée socialiste (Grand-Est). Et pour l’élue, le compromis n’est pas si mal : « C’est un processus, on tente aussi de sortir des positions de confrontation. » « C’est avec cette volonté de trouver un équilibre, entre la nécessité de protéger les espèces de grands fonds et les fonds marins vulnérables, et celle tout aussi nécessaire de préserver les milliers d’emplois concernés, que j’ai soutenu le compromis », abonde, par mail, Sylvie Guillaume, eurodéputée et vice-présidente du groupe socialiste. Et l’élue d’ajouter : « 758 navires sont concernés par cette activité selon l’étude d’impact de la Commission européenne, et 400 par Etat membre concerné (Espagne, Portugal, Ecosse, Irlande, France, Pologne) selon les organisations professionnelles. Quand on sait qu’un emploi en mer induit au minimum 4 emplois à terre, ce sont à minima plusieurs milliers d’emplois qui sont liés à cette pêche. Le nier, c’est nier la synergie existant entre des secteurs. »

Le vote aurait pu être inverse. L’écart de voix aurait pu être plus grand encore. Si les élus de gauche ne s’étaient pas, à leur tour, rebellés. Mais dans le sens inverse. Si la consigne de vote du groupe GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/gauche verte nordique) était de voter contre l’interdiction, les députés français de ce bord ont voté massivement… « pour ». « En tant que députés européens, nous ne sommes pas ici pour défendre les positions de tel ou tel Etat, de tel ou tel intérêt catégoriel, mais pour défendre l’intérêt général européen qui s’étend aujourd’hui à la prise en compte de la nature, des plantes et des animaux sans voix. Je regrette profondément que ce sens ait échappé à une majorité de députés, soumis aux consignes de leurs Etats et de groupes industriels », explique par mail, Younous Omarjee, eurodéputé de La Réunion.

Au tour du Conseil…

Interdiction contre compromis : qui dit quoi ?


Commentaire d’aquablog suite à l’article de Terraeco

Bonjour,

Pourquoi faire peur à vos lecteurs ?

Alors que la ressource en poisson s’améliore en Atlantique Nord-Est...

Le Ciem qui regroupe les experts halieutiques de cette zone de pêche, est plus optimiste que tous ces prédicateurs qui annoncent la fin des poissons dans les Océans en 2048...

Lisez (mais vous allez dire que c’est le lobby de la pêche industrielle qui pousse les spécialistes et chercheurs dans son sens...) :


Les stocks de poisson de l’Atlantique nord-est sont revenus au niveau des années 1970

Sinon, cette campagne contre la pêche profonde pose question ?

Pourquoi interdire la pêche profonde dans l’Atlantique Nord-Est, alors que l’Europe importe des quantités très importantes d’espèces d’eaux profondes de l’hémisphère Sud (Pacifique et Atlantique) ? Des espèces profondes comme le Hoki de Nouvelle-Zélande et le merlu du Cap qui sont par ailleurs écolabellisées Pêche durable par le Marine Stewardship Council (MSC), organisation de certification créée par le WWF


Cordialement

Philippe Favrelière
13.12 à 20h10 - Répondre - Alerter


Aquablog : Pourquoi Bruxelles n’a pas interdit la pêche en eaux profondes

Autre point...

Vous indiquez que les eurodéputés PS (Français et Espagnols) sont des rebelles dans leur propre parti politique...

En fait, cette opposition dans le même parti correspond à la fracture qui existe dans l’UE. Une fracture entre les pays Producteurs (Pêche et aquaculture) et les pays Transformateurs (Industrie halio-alimentaire)

Par exemple :

Allemagne, Hollande et Danemark sont des pays plus transformateurs que producteurs (Emplois et CA)

France et Espagne sont plus producteurs que Transformateurs (en emplois)

Vous aurez les explications avec carte à l’appui dans cet article


Aussi les attaques contre les eurodéputés bretons qui ont donné des consignes de vote aux membres français de leur parti politique, ne tiennent pas compte de cette réalité économique... Ces élus ne sont pas des "vendus" à la pêche industrielle, ils défendent une activité économique essentielle dans certaines régions périphériques sachant que la pêche est de plus en plus encadrée... (voir autre commentaire)

Et applaudir les élus PS allemands qui ont voté pour l’interdiction de la pêche profonde... C’est les verdir à bon compte car ils n’ont aucun intérêt pour cette pêche... Au contraire, leur pays (Allemagne, Danemark et Hollande) pourront toujours importer plus de poisson pour la prospérité de leurs industries de la transformation... Et même importer des espèces d’eaux profondes labellisées MSC...

13.12 à 20h38 - Répondre - Alerter

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Commentaires

Anonyme a dit…
On ne finit pas de s'étonner devant une telle désinvolture. Avoir recours à ce type de "communication" onéreux et surtout plus que douteux est en quelque sorte la preuve que Bloom - et sa directrice ("tout est foutu" dit-elle) - ne sont ni crédibles ni honnêtes, mais représentent un réel danger non seulement pour la pêche mais aussi pour le fonctionnement démocratique de nos institutions (nationales et européennes). On est des milliers à espérer que de telles puissances nuisibles à connotation totalitaire n'auront pas le dernier mot dans quelques heures à Bruxelles.
Hippolyte a dit…
Monsieur l'anonyme,

De la désinvolture, il y en a beaucoup dans le comportement des pêcheurs et de ceux qui les soutiennent. Les ONG environnementalistes ne font que canaliser la rancœur justifiée des citoyens à leur égard. Une rancœur justement motivée par cette désinvolture dont nous payons tous le prix, directement ou indirectement.

Je vais prendre l'exemple d'un autre dossier que je connais bien : celui du bar.

En septembre 2012, le CIEM avait indiqué que les captures commerciales de bar de l’ensemble de l’Atlantique nord-est devraient diminuer de 20 % en 2013, par rapport à la moyenne des captures des trois années précédentes. En juin 2013, le CIEM a fait savoir que les débarquements commerciaux de bar devraient diminuer de 36 % en 2014, par rapport à l’année précédente, dans un ensemble de zones très précisément énumérées (en gros, au nord du 48ème parallèle) et ne donc pas dépasser 2700 tonnes pour l’ensemble des pays européens, pour cet ensemble de zones.

Par quoi croyez-vous que ces recommandations se soient traduites en France ? La réponse est : par rien !!!

Les quantités de bar mises en ventes dans les criées françaises n’ont pas diminué en 2013. Elles ont même globalement augmenté de 4,5 % sur la période des 40 premières semaines de l’année, par rapport aux 40 premières semaines de l’année 2012 : 3347 tonnes pour ces 40 premières semaines de 2013, contre 3200 tonnes pour les 40 premières semaines de l’année 2012. L’année 2012 était elle-même une année qui se situait tout à fait au niveau de la moyenne de l’ensemble des années 2010, 2011 et 2012 (4160 tonnes sur l’ensemble de l’année 2012 et une moyenne de 4166 tonnes annuelles pour l’ensemble des trois années).

La réglementation mise en place par la France, par l’arrêté du 14 décembre 2012, sur la base de la délibération n° B48/2012 n’a donc pas permis d’aller dans le sens des préconisations du CIEM pour 2013. La nouvelle réglementation mise en place par la France, par l'arrêté du 6 novembre 2013, sur la base de la délibération n° B70/2013, n'est à l'évidence pas plus propice au respect des préconisations du CIEM pour 2014 que ne l'était la précédente au respect des préconisations pour 2013. C’est d’autant plus inquiétant que la France réalise à elle seule près de 70 % des captures de cette espèce, dans l’ensemble Manche-Atlantique.

Même le gouvernement français semble convaincu de l'inefficacité des mesures élaborées par le CNPMEM, pour le bar, puisqu'il demande maintenant à la Commission européenne d'établir un TAC et des quotas pour cette espèce. Cela démontre bien qu'il est illusoire de demander aux pêcheurs de se limiter volontairement dans leurs prélèvements. En d'autres termes, c'est un exemple de plus qui montre que seule la coercition peut amener les pêcheurs à adopter des pratiques de pêche responsables.

Nous sommes de nombreux citoyens à avoir compris les limites de ce qu'on peut attendre des pêcheurs eux-mêmes. Ce n'est pas du totalitarisme, c'est simplement du réalisme… et les ONG environnementalistes nous aident à nous faire entendre !
Aquablog a dit…
Monsieur Hippolyte...

Le sujet n'est pas la pêche au Bar mais bien celle des espèces en eaux profondes et des méthodes utilisées par plusieurs ONGE (dont la survie dépend de financements outre-atlantiques) pour défendre une cause que tout le monde défend à savoir la préservation de la biodiversité...

Ce sont les méthodes utilisées comme le harcèlement de personnes ciblées et qui fort heureusement ont su résister à la très forte pression (même à l'intérieur de leur propre partie politique), du harcèlement constant des chercheurs de l'Ifremer, des chercheurs qui travaillent de concert avec les experts du Ciem en Atlantique Nord-Est... Leurs travaux ne valent-ils pas ceux des experts qui ont permis d'arriver à une pêche durable labellisée MSC comme en Nouvelle-Zélande pour le Hoki (et bientôt pour le Grenadier d'Australie), deux espèces d'eaux profondes de l'hémisphère Sud...

Aussi nous comprenons l'écoeurement des marins et des femmes de marée devant toutes ces célébrités qui se mettent à nu pour défendre des intérêts autrement plus important que l'approvisionnement en poisson ou la biodiversité des grands fonds que sont les besoins en énergie... Voir les débats dans "le Marin" lors des dernières Assises de la mer à Montpellier : exploitation minière et pétrolière, Energie offshore...

Lisez l'intervention de Monsieur Ayrault... Il ne parle pas de biodiversité, il parle d'exploitation minière des grands fonds...

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a participé aux Assises de la mer à Montpellier. Il a envoyé un signal fort en direction des Grands Fonds Marins.

"Tout doit être fait pour faciliter la mise en valeur économique de ces espaces. Cela concerne en premier lieu les grands fonds marins. L'océan est un formidable gisement de ressources minérales et ses perspectives de développement économique sont majeures", a insisté Jean-Marc Ayrault.

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2013/12/direct-assises-economie-maritime.html