Ancien titre : Les phoques du Cambodge. Droit animal / Droits humains !
Les phoques du Canada. Militante écologiste ou pas, il ne viendrait pas à l’idée de Vanessa Paradis de porter un manteau en peau de phoque du Canada... Militante des droits humains ou pas, Vanessa Paradis porte sans sourciller les robes du « géant suédois H&M... pour incarner sa collection Conscious 2013, composée de pièces bohèmes éco-responsables. » Pourtant, ces robes sortent tout droit des usines asiatiques dans lesquelles les ouvriers-ères vivent des conditions de travail inhumaines comme nous le rappelle la catastrophe de l’usine textile au Bengladesh...
La prolifération des phoques menace la faune et la flore de la côte. Un message relayé par un nouveau collectif de défense contre la prédation des phoques, né samedi matin à Cucq. Regroupant des pêcheurs à pied, des pêcheurs professionnels ou de plaisance, le collectif proteste contre la pression des mammifères marin, jugée trop forte, sur l’écosystème de la côte. Force de protestation, le collectif se veut aussi une force de proposition à travers Fabrice Gosselin et Pierre-Georges Dachicourt. (Source : Voix du Nord du 7 avril 2013)
Les phoques du Bangladesh. Que nous soyons militants ou pas du droit animal et/ou des droits de l'homme, Guy konopnicki nous interpelle dans une chronique de Marianne : « Les phoques du Bangladesh »
En tant que militant des droits humains, je vous invite à signer la pétition de Peuples Solidaires : Cambodge, pour un salaire vital
H&M au Cambodge : l’UNconscious collection
Alors qu’H&M fait la promotion, avec Vanessa Paradis, de sa Conscious Collection, ligne de vêtements « socialement et écologiquement soutenables », des centaines d’ouvrières perdent connaissance dans les usines qui confectionnent ses vêtements au Cambodge, faute d’un salaire suffisant pour se nourrir correctement. Signez cet Appel Urgent pour que celles et ceux qui travaillent pour H&M, Gap, Zara et Levi’s reçoivent un salaire minimum vital.
« Nous voulons que [nos clients] puissent être sûrs que tout ce qu’ils achètent chez nous est fabriqué dans le respect des êtres humains et de l’environnement »(1), proclame Karl-Johan Persson, le PDG de H&M. Avec sa collection « Conscious » (conscient), la marque communique haut et fort sur sa responsabilité sociale et écologique. C’est à se demander… si H&M est vraiment « consciente » des conditions de travail des ouvrières et ouvriers qui fabriquent ses vêtements au Cambodge.
Sous-alimenté-e-s et surmené-e-s
Au Cambodge, les produits de la confection représentent plus de 85 % des exportations totales de marchandises du pays. Mais cette industrie ne profite pas à tout le monde : maintenu-e-s dans la pauvreté par des salaires de misère, les ouvriers-ères s’épuisent à la tâche. Plus de 2 900 cas d’évanouissement par épuisement ont ainsi été recensés depuis 2011, dont plusieurs centaines dans des usines où H&M se fournit. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’il a été largement médiatisé dans le pays.
Les organisations locales en lutte
Sur place, les travailleurs-ses s’organisent. Il y a deux ans, plus de 200 000 personnes prenaient ainsi part à d’immenses grèves pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les salaires insuffisants. Depuis, les syndicats continuent à se battre pour que le salaire minimum légal atteigne 115 euros. Le 21 mars, à l’issue de négociations tripartites, celui-ci a été porté de 47 à 57 euros, bien en-deçà des 215 euros dont un-e ouvrier-ère cambodgien-ne et sa famille ont besoin, pour assurer leur besoins fondamentaux, selon l’Asia Floor Wage Alliance. D’autant que ce salaire minimum perd chaque année de sa valeur réelle à cause de l’inflation.
H&M, Gap, Levi’s et Zara : une responsabilité considérable
Contrairement à d’autres pays, le Cambodge dispose d’atouts pour que la situation change : le taux de syndicalisation est élevé et l’Organisation internationale du travail (OIT) y pilote un programme d’amélioration des conditions de travail. Mais pour que la situation des travailleurs évolue réellement, il est indispensable que les grandes marques de prêt-à-porter qui se fournissent dans le pays modifient leurs pratiques, en cessant la pression à la baisse exercée sur les coûts et les délais de production.
H&M, Gap, Levi’s et Zara font partie des principaux acheteurs d’habillement au Cambodge. Avec des bénéfices qui se chiffrent en milliards d’euros – 2 milliards pour H&M en 2012 – ces entreprises ont les moyens de verser un salaire décent à celles et ceux qui fabriquent leurs produits.
A nous d’agir
« Les consommateurs ont un pouvoir de pression considérable, particulièrement dans les pays occidentaux » explique Phork Hoeurng, coordinatrice du Centre d’information des travailleurs.
En tant que citoyen-ne-s et consommateurs-trices, exigeons des marques qu’elles versent un salaire décent aux travailleurs cambodgiens. Signez cet Appel Urgent et diffusez-le à vos contacts !
Consommer équitable, c'est pourtant simple... : Quinzaine du commerce équitable du 4 au 19 mai 2013 et Plateforme pour le commerce équitable
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Au Canada : La chasse au phoque devrait progresser de 40%
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Au Canada : La chasse au phoque devrait progresser de 40%
Source : Agence France-Presse via Canoé (18 avril 2013)
Vêtements traditionnels Inuit (Phoque et Caribou) / Photographie de Ansgar Walk dans wikipedia
Les chasseurs canadiens prévoient d'abattre 100 000 phoques en 2013, contre 69 000 tués en 2012.
Les chasseurs canadiens prévoient d'abattre 100 000 phoques en 2013, contre 69 000 tués en 2012.
Les prises effectuées lors de la chasse au phoque au Canada devraient progresser de 40% cette année par rapport à 2012, ont indiqué jeudi des représentants de cette industrie boycottée par l'Europe. Les chasseurs canadiens prévoient d'abattre 100 000 phoques en 2013, contre 69 000 tués en 2012. Le manque de glace dans la golfe du Saint-Laurent avait en effet sérieusement compliqué cette activité l'année dernière. Ottawa a fixé cette année, comme en 2012, un quota maximum de 400 000 têtes, sur une population de phoques du Groenland estimée à quelque 9 millions dans l'Atlantique Nord-Ouest, selon les relevés du ministère canadien des pêches.
Scientifiques et officiels s'entendent pour dire que cette population a plus que triplé depuis les années 1970.
Les prises
Après neuf jours de chasse, 60 000 phoques ont déjà été capturés, a indiqué dans un communiqué le Réseau des gestionnaires de la ressource phoque, qui représente les quelque 6000 chasseurs de phoque canadiens. «Les bonnes conditions météorologiques et l'abondance des populations de phoques ont contribué au succès de ce début de saison», a déclaré Eldred Woodford, président de l'Association des chasseurs de phoques de Terre-Neuve. Activité surtout traditionnelle, la chasse au phoque tire notamment ses revenus de l'huile de ces mammifères, très riche en Oméga-3.
Après neuf jours de chasse, 60 000 phoques ont déjà été capturés, a indiqué dans un communiqué le Réseau des gestionnaires de la ressource phoque, qui représente les quelque 6000 chasseurs de phoque canadiens. «Les bonnes conditions météorologiques et l'abondance des populations de phoques ont contribué au succès de ce début de saison», a déclaré Eldred Woodford, président de l'Association des chasseurs de phoques de Terre-Neuve. Activité surtout traditionnelle, la chasse au phoque tire notamment ses revenus de l'huile de ces mammifères, très riche en Oméga-3.
Embargo européen
Mais l'industrie canadienne a été durement frappée par l'embargo décrété en 2010 par l'Union européenne. Les 27 interdisent désormais le commerce des produits dérivés du phoque, à l'exception de la vente «à des fins non lucratives» des produits provenant de la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits. L'UE juge cruelles les méthodes de chasse utilisées, notamment l'usage de l'hakapik, une sorte de massue dotée d'un pic en métal utilisée pour assommer les phoques.
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Le 21 Janvier 2014
Renforcer la réaction de l'UE face aux importations déloyales
Renforcer la réaction de l'UE face aux importations déloyales
Un projet visant à réformer les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a été adopté le 21 janvier 2014 en commission du commerce international du parlement européen. Les députés ont invité l'UE à améliorer sa méthode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des éléments environnementaux, sociaux et de développement, et aider les PME qui ont des difficultés à tirer profit de ces instruments....
Et les importations qui bafouent les droits de l'homme ?
Le coût humain derrière la crevette importée du Bangladesh
Si la crevette du Bangladesh nous arrive si peu chère, c’est que derrière, les droits de l’homme sont bafoués. L’Environmental Justice Foundation (EJF) a sorti, le 16 janvier, un rapport et un film accablants, témoignages et analyses à l’appui.
Source : Le Marin
Source : Le Marin
Le Bangladesh est l’un des dix premiers exportateurs de crevettes. C’est sa deuxième source de devises après l'industrie du vêtement. Mais les conditions de travail y sont abusives : absence de sécurité, santé en danger, exploitation des enfants, servitude pour dette, retenue de salaires, salaire excessivement bas, violence verbale, heures excessives…
La demande mondiale pour une offre abondante de crevettes bon marché a causé l’expansion rapide de cette industrie et des lacunes réglementaires importantes, explique l’EJF. Car le secteur est en majorité informel, et la chaîne d’approvisionnement bien peu transparente.
L’EJF appelle à un engagement des acheteurs, en Europe et aux États-Unis, pour faire cesser ce travail forcé ou servile. Qu’ils fassent pression pour que cette industrie soit encadrée et que la population du Bangladesh ne souffre plus de ces abus mais puisse bénéficier de cette ressource naturelle.
Renforcer la réaction de l'UE face aux importations déloyales
Source : Europarlement / Communiqué de presse - Commerce extérieur/international − 21-01-2014 - 14:59
Un projet visant à réformer les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a été adopté en commission du commerce international. Les députés ont invité l'UE à améliorer sa méthode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des éléments environnementaux, sociaux et de développement, et aider les PME qui ont des difficultés à tirer profit de ces instruments.
"Il s'agit d'une proposition en faveur d'une réforme ambitieuse des instruments de protection commerciale au sein de l'Union européenne. Nous étions largement d'accord pour améliorer la proposition afin d'accroître la transparence, le principe de responsabilité et la vitesse de réaction, mais aussi dans le but de répondre aux inquiétudes des PME qui estiment qu'il est extrêmement onéreux et compliqué de participer à des enquêtes antidumping à l'heure actuelle. Le principe sous-jacent du calcul des niveaux des droits antidumping nous a divisé et cette question devra désormais être clarifiée par un vote en plénière", a affirmé le rapporteur Christofer Fjellner (PPE, SE), après l'adoption du texte en commission du commerce international par 24 voix pour, 6 voix contre et aucune abstention.
Le dumping social et environnemental devrait entrer en ligne de compte
Lors du vote en commission ce mardi, les députés ont proposé que l'UE modifie les règles afin de pouvoir imposer des droits plus stricts sur les biens importés qui font l'objet d'un dumping ou de subventions si le pays exportateur "ne présente pas un niveau suffisant de normes sociales et environnementales", sur la base des conventions en matière d'environnement et de droits du travail.
Parallèlement, l'UE devrait appliquer des droits plus modérés (en utilisant la "règle du droit moindre") lorsque les biens subventionnés proviennent d'un pays moins avancé qui souhaite atteindre ses "objectifs de développement légitimes".
Défendre les intérêts des petites entreprises
Les députés soulignent qu'en raison de leur complexité et leurs coûts, les enquêtes antidumping et antisubventions sont presque exclusivement ouvertes par les grands acteurs de l'industrie. En revanche, les petites et moyennes entreprises (PME) sont désavantagées en termes d'accès aux instruments de protection commerciale de l'UE. Selon les parlementaires, un service d'aide aux PME pourrait résoudre le problème. Ce service aiderait les PME à introduire une plainte, à satisfaire aux seuils nécessaires pour ouvrir une enquête et à présenter les preuves du dumping et des dommages causés par les importations déloyales.
Les députés ont également proposé que, dans les secteurs composés essentiellement de PME, les périodes d'enquête coïncident avec l'année budgétaire et qu'il soit possible d'imposer des droits plus élevés sur les importations de biens faisant l'objet d'un dumping ou de subventions.
Réagir plus rapidement face aux importations déloyales
Dans leurs amendements, les députés de la commission du commerce international ont suggéré que l'UE puisse répondre plus rapidement aux pratiques commerciales déloyales et que les enquêtes antidumping et antisubventions soient limitées à neuf mois (contre 15 mois dans la proposition initiale). Ils souhaitent également que des droits antidumping provisoires soient imposés dès six mois après l'ouverture de l'enquête (contre neuf mois dans la proposition initiale).
Contexte
La législation actuelle sur la protection commerciale de l'UE remonte à 1995. Depuis, les relations commerciales de l'Union avec les pays tiers ont énormément changé et la chaîne de valeur est devenue plus globale. La proposition de réforme vise à rendre la législation de protection commerciale de l'UE plus efficace, à l'adapter aux défis et aux systèmes commerciaux d'aujourd'hui, ainsi qu'à accroître la transparence et l'accès des entreprises européennes.
La plupart des enquêtes antidumping et antisubventions lancées par l'UE concernent la Chine.
Prochaines étapes
Les propositions de la commission parlementaire seront mises aux voix en plénière, probablement lors de la première session de février, afin de donner aux députés un mandat pour débuter les négociations avec le Conseil. L'objectif est de conclure une nouvelle législation avant la fin de la législature actuelle....
Projet de rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 1225/2009 du Conseil relatif à la défense contre les importations qui font l'objet d'un dumping de la part de pays non membres de la Communauté européenne et le règlement (CE) n°597/2009 du Conseil relatif à la défense contre les importations qui font l'objet de subventions de la part de pays non membres de la Communauté européenne (COM(2013)0192–C7-0097/2013–2013/0103(COD))
Exposé des motifs
Introduction
La proposition de la Commission, qui vise à moderniser à la fois le règlement antidumping et le règlement antisubventions, comprend quatre changements principaux: la suppression de la règle du droit moindre dans les affaires antidumping où se produisent des distorsions structurelles du marché des matières premières et, dans toutes les affaires antisubventions, l'obligation pour les producteurs de l'Union de coopérer aux enquêtes engagées d'office, le remboursement des droits perçus pendant les réexamens au titre de l'expiration des mesures et le délai de deux semaines avant l'introduction des droits provisoires, communément dénommé "clause d'expédition". Les arguments de la Commission se fondent sur un triple objectif: accroître l'efficacité des instruments, réduire la menace de rétorsion de la part de pays tiers et renforcer la transparence et la prévisibilité. Le rapporteur se réjouit de ces trois objectifs et estime qu'ils doivent être combinés afin de maintenir la confiance du public dans les instruments. Le rapporteur souhaite par conséquent donner un aperçu du cœur du projet de rapport en soulevant les questions ci-dessous.
Dans quelle mesure la proposition de la Commission garantit-elle une utilisation efficace des instruments?
Cliquer Ici pour télécharger le projet de rapport
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Ces pêcheurs haïtiens sont montrés du doigt par l'Onge NRDC. Leurs nasses à langouste seraient des pièges à mammifères marins... Il en de même au Canada pour les casiers à homard !!!
Un important groupe écologiste des États-Unis s'attaque aux importations de fruits de mer provenant de pays, dont le Canada, qui, selon lui, ne respectent pas les normes nationales en matière de pêche.
Source : La Presse Canadienne (7 janvier 2014)
On y déplore notamment qu'au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n'utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.
Source : AFP / Marine-Océans
Le 7 février 2014
Aux USA, le Marine Mammal Protection Act protège les mammifères marins
Le Marine Mammal Protection Act (MMPA) de 1972
fut le premier article de la législation visant une approche
écosystémique de la gestion des ressources et de la conservation de la
nature.
Le
MMPA interdit la prise de mammifères marins et décrète un moratoire sur
l'importation, l'exportation et la vente de tout mammifère marin, ainsi
que toute partie ou produit de mammifère marin aux États-Unis.
Le Congrès américain définit la « prise » comme « l'acte de chasse », tuer, capturer et/ou harceler tout mammifère marin, ou une telle tentative. Le MMPA prévoit l'application de ses interdictions, et l'établissement de règlements afin de mettre en œuvre ses objectifs légaux. (D'après Wikipedia)
Le Congrès américain définit la « prise » comme « l'acte de chasse », tuer, capturer et/ou harceler tout mammifère marin, ou une telle tentative. Le MMPA prévoit l'application de ses interdictions, et l'établissement de règlements afin de mettre en œuvre ses objectifs légaux. (D'après Wikipedia)
Le Canada ne respecte pas les règles des USA, selon des écologistes
Ces pêcheurs haïtiens sont montrés du doigt par l'Onge NRDC. Leurs nasses à langouste seraient des pièges à mammifères marins... Il en de même au Canada pour les casiers à homard !!!
Un important groupe écologiste des États-Unis s'attaque aux importations de fruits de mer provenant de pays, dont le Canada, qui, selon lui, ne respectent pas les normes nationales en matière de pêche.
Source : La Presse Canadienne (7 janvier 2014)
Dans
un rapport publié début janvier 2014, le conseil de défense des ressources
naturelles (NRDC) fustige les pays fautifs au nombre desquels figure le
Canada. L'organisation presse l'administration américaine de mettre en
application une loi interdisant toutes importations de produits
provenant d'États qui n'observent pas les règles américaines visant à
assurer la protection des mammifères marins.
Ce
rapport survient alors que les États-Unis songent à apporter des
modifications aux règlements dans le domaine, ce qui pourrait durcir
l'application de la loi — déjà existante —, sur les importations de
poissons au pays. Le Canada étant le deuxième exportateur de poissons
aux États-Unis, après la Chine, il va sans dire que tout changement aux
directives américaines pourrait être ressenti de ce côté-ci de la
frontière. Chaque année, le Canada exporte l'équivalent de 2,5 milliards
$ de poissons.
Le
document souligne également que, tous les ans, 650 000 mammifères
marins sont tués, alors que pratiquement toutes les importations de
poissons proviennent de pays - incluant le Canada -, qui ne fournissent
pas de protections semblables ou ne respectent pas les directives
américaines.
On y déplore notamment qu'au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n'utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.
Selon
le NRDC, le volume de mammifères capturés a chuté d'environ 30 pour
cent - soit 4356, en 2006 -, après l'adoption de directives nationales
dans les années 1990 pour aider à l'application de la loi fédérale sur
la protection des mammifères marins.
Or,
les dispositions renvoyant aux importations, qui représentent plus de
90 pour cent des poissons consommés aux États-Unis, n'ont jamais été
respectées.
Télécharger Ici le rapport "Net Loss: The Killing of Marine Mammals in Foreign Fisheries"et le résumé Ici
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Les dauphins ne sont pas le problème
Le
mardi 10 décembre, un pêcheur de crevettes de l’Alabama a plaidé
coupable d’avoir sciemment tiré sur un dauphin durant l’été 2012. Le
crevettier pêchait activement dans le Détroit du Mississippi lorsqu’il a
abattu le dauphin avec un fusil de chasse. D’après le Département de la
Justice des États-Unis, Brent Buchanan a plaidé coupable du délit
mineur d’avoir délibérément ôté la vie d’un mammifère marin protégé en
vertu du Marine Mammal Protection Act (Loi pour la protection des
mammifères marins), un crime fédéral pour lequel il risque une peine
maximum d’un an d’emprisonnement, de 100 000$ d’amende et de 25$ de
cotisation spéciale.
Source : Seashepherd
Source : Seashepherd
Alors
que son jugement sera rendu le 24 février 2014, cet abominable acte de
violence n’était qu’un exemple parmi une série d’attaques et de meurtres
perpétrés le long de la Côte du Golfe l’année dernière. En plus de
plusieurs dauphins retrouvés avec des blessures par balle ou par arme
blanche ou avec la mâchoire ou l’aileron tranché, un dauphin a été
découvert vivant et nageant, un tournevis enfoncé dans la tête. Le
fondateur de Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson, a personnellement
offert une récompense de 20 000$ pour toute information menant à
l’arrestation et à la condamnation de la ou des personnes responsables
de ces horribles attaques sur les dauphins.
La
plupart de ces affaires n’ont pas été résolues et feraient toujours
l’objet d’une enquête, bien qu’il soit largement suspecté que beaucoup
de ces dauphins soient les victimes des pêcheurs qui les accusent de
leur voler "leurs prises" de poissons. La National Oceanic and
Atmospheric Association (NOAA) a fait part de son inquiétude à voir les
dauphins toujours blessés en déclarant "les pêcheurs sont de plus en
plus frustrés de voir les dauphins prendre leurs appâts et leurs
prises."
Ce
n’est pas la première fois que nous entendons cette tentative illogique
de justifier la violence faite à l’encontre des dauphins. Chaque année,
environ 20 000 dauphins et marsouins sont tués dans les eaux
japonaises, dont 2 000 rien qu’à Taiji durant la chasse annuelle...
Nous
avons réagi avec effroi aux tueries dont sont victimes les dauphins
dans la Côte du Golfe, ce qui était tout à fait légitime. Avec un peu de
chance les enquêtes qui ont suivi rendront la justice. Mais tandis que
nous nous soucions des dauphins tués aux États-Unis, qu’en est-il des
dauphins tués brutalement et stupidement partout ailleurs? Ne
ferons-nous donc rien contre ces crimes contre nature? Nous avons
tendance à penser que les océans sont des entités d’eau séparées les
unes des autres, mais ils sont tous connectés en un seul et même océan
et cet océan connecte toutes les formes de vie. Nous avons des
organisations internationales censées en assurer la protection et la
gestion, mais elles sont tout au plus inefficaces. Bien qu’il existe des
accords mis en place pour protéger la vie marine, ces accords ne sont
pas toujours appliqués. Il est désormais temps qu’une organisation
internationale mette en application ces protections pour la vie marine
qui se trouve sérieusement en danger et qu’elle reconnaisse notre
responsabilité concernant notre impact sur les océans.
La
chasse de Taiji est-elle le prix que les dauphins doivent payer
simplement pour manger les poissons dont ils ont besoin pour survivre?
Les lions de mer du barrage de Bonneville doivent-ils être capturés,
marqués et même tués simplement pour manger du saumon? Ceux-ci sont
d’ailleurs les mêmes saumons que les hommes pêchent et que le barrage
lui-même tue.
Les
océans souffrent de la surpêche. C’est indéniable. Il existe un
prédateur dont l’avidité et l’insatiable appétit privent les océans de
toute vie. Ce prédateur n’est pas un dauphin, un lion de mer ou un
requin. À travers les effets dévastateurs de la surpêche, de la
pollution, des déchets, du trafic des navires et de bien d’autres
impacts humains, les dégâts causés par les hommes sur la vie marine sont
bien plus importants que ceux de n’importe quel autre animal, et nous
prenons aux océans plus qu’ils ne peuvent perdre.
APPEL
À L’ACTION: Le 24 février 2014, Brent Buchanan se tiendra devant le
juge John M. Roper de la Cour de district des États-Unis du district sud
du Mississippi pour son jugement. N’hésitez pas à contacter le juge
Roper en utilisant les informations ci-dessous, en lui réclamant
poliment que Buchanan reçoive la peine maximum pour son acte violent
commis envers un dauphin.
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OMC : mise en place de 2 panels sur des conflits commerciaux contre les USA
Deux
panels (groupe d'experts), chargés d'arbitrer deux conflits commerciaux
contre les Etats-Unis, ont été mis en place par l'ORD (office de
réglement des différends) de l'OMC (organisation mondiale du commerce),
a-t-on appris mercredi auprès de l'organisation basée à Genève.
Source : AFP / Marine-Océans
Le
premier panel concerne des mesures anti-dumping imposées par Washington
et frappant des machines à laver sud-coréennes importées aux
Etats-Unis. Ce panel a été constitué à la demande de la Corée du Sud,
qui proteste contre ces mesures anti-dumping.
Le
deuxième panel concerne l'application par les Etats-Unis d'une décision
antérieure condamnant des pratiques d'importation et de vente de thon
en provenance du Mexique.
Les
Etats-Unis avaient été condamnés pour leurs pratiques par l'OMC, et
devaient modifier leurs lois et réglements en conséquence, pour que leur
politique en matière d'importation de thon soit conformes aux règles de
l'OMC.
Le
Mexique estime que les Etats-Unis n'ont pas rempli leurs engagements,
conformément à une décision de l'OMC de mai 2012, et demande un nouvel
examen de ce dossier, qui sera fait par ce panel.
Le
conflit entre les Etats-Unis et le Mexique est plus vieux que l'OMC,
car il a été porté pour la première fois devant son prédécesseur, le
GATT, en 1991.
Le
conflit porte sur l'étiquetage des produits du thon indiquant que les
poissons ont été pêchés sans mettre les dauphins en danger.
Pour
le Mexique, les règles mises en place par les Etats-Unis enfreignent
les principes du commerce international établis par l'OMC. Les
Etats-Unis estiment en revanche que leurs pratiques sont bien conformes
au jugement de l'OMC concernant l'importation, la commercialisation et
la vente de thon et de produits du thon.
Les
Etats-Unis et le Mexique se disputent depuis plusieurs années sur la
question des conditions d'utilisation d'un étiquetage "Dolphin Safe"
pour les produits du thon.
Lors
d'un premier jugement, l'OMC avait donné raison aux Etats-Unis, mais
dans un jugement en appel, publié en mai 2012, l'OMC avait relevé que le
fait que les Etats-Unis imposent l'étiquetage "Dolphin Safe" sur les
boîtes de thon dont les conditions de pêche ne nuisent pas aux dauphins
est un élément qui "modifie les conditions de concurrence sur le marché
des Etats-Unis au détriment des produits de thon mexicains".
Selon le Mexique, le marché nord-américain du thon en boîte représente des "milliards de dollars".
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Le 8 Janvier 2014
Un rapport dévastateur sur les « prises accidentelles »
Source : La Presse par Éric-Pierre Champagne
Des victimes « collatérales »
Le problème n’est pas nouveau. La surpêche du thon n’est pas sans conséquence pour l’espèce, mais elle fait aussi depuis des années une victime collatérale : le dauphin à long bec. Dans l’océan Indien, jusqu’à tout récemment, l’industrie de la pêche sri-lankaise tuait ou blessait 15 000 dauphins par année. Par ailleurs, une réglementation plus sévère dans l’océan Pacifique a permis de réduire considérablement les prises accidentelles, mais les scientifiques s’inquiètent de voir la population de dauphins stagner malgré ces nouvelles mesures. Pour expliquer cet état de fait, le NRDC émet entre autres l’hypothèse que la réglementation n’est pas respectée par toute l’industrie.
Source : Journal de Montréal par Patrick Campeau
Le 8 Janvier 2014
Un rapport dévastateur sur les « prises accidentelles »
Un
peu de dauphin avec votre salade de thon? C’est malheureusement ce qui
arrive aux États-Unis, souvent à l’insu des consommateurs, estime le Natural Resources Defense Council (NRDC).
Cet influent organisme américain a rendu public hier un rapport dévastateur sur l’impact des différentes techniques de pêche dans le monde. Et de nombreux pays, dont le Canada, sont montrés du doigt pour leur laxisme en matière de pêche durable.
Au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n’utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.
Voici six faits saillants.
Cet influent organisme américain a rendu public hier un rapport dévastateur sur l’impact des différentes techniques de pêche dans le monde. Et de nombreux pays, dont le Canada, sont montrés du doigt pour leur laxisme en matière de pêche durable.
Au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n’utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.
Source : La Presse par Éric-Pierre Champagne
Une réglementation vieille de 40 ans
Adopté
en 1972 par le Congrès américain, le Marine Mammal Protection Act
interdit la prise de mammifères marins et l’importation de tout produit
de mammifère marin aux États-Unis. En théorie, cette loi devrait
protéger plusieurs espèces trop souvent capturées au cours d’une
activité de pêche commerciale. Mais ces prises, dites accessoires ou
accidentelles, sont monnaie courante partout dans le monde. Or, les
Américains importent 91 % des fruits de mer et poissons qu’ils
consomment. Le rapport du NRDC cible les pratiques de pêche de plusieurs
pays, dont le Canada, la Chine, le Japon et la Nouvelle-Zélande.
Populaires, les produits de la mer
Poissons
et fruits de mer sont de plus en plus populaires au sud de la
frontière. Pour faire face à cette demande grandissante, les États-Unis
doivent se tourner vers les marchés extérieurs. En 2012, on y a importé
quelque 31 milliards en produits de la mer. Parmi les plus populaires,
la crevette, avec des importations totalisant 4,46 milliards US, dont
le tiers en provenance de la Thaïlande. De son côté, le Canada fournit
du crabe et du homard à l’Oncle Sam. Le Chili, la Thaïlande et la Chine
l’approvisionnent également en saumon, thon et tilapia.
Des victimes « collatérales »
Plusieurs
techniques de pêche font des victimes « collatérales ». Le NRDC estime
que plus de 650 000 mammifères marins sont tués ou sérieusement
blessés chaque année au cours des activités de pêche hors des eaux
américaines. « Pendant 40 ans, le gouvernement américain a échoué à
donner plus de mordant à une loi qui aurait pu sauver des milliers de
baleines et de dauphins tués à cause des pratiques de pêche négligentes
des autres pays », affirme Zak Smith, avocat au NRDC et coauteur du
rapport.
La baleine franche de l’Atlantique Nord
Parmi
les principaux mammifères marins menacés par la pêche commerciale se
trouve la baleine franche de l’Atlantique Nord. L’espèce est considérée
comme en voie de disparition. Selon les derniers estimés, il ne restait
que 509 baleines franches en 2011. La pêche au homard et au crabe des
neiges est particulièrement dangereuse pour les baleines au printemps
et à l’automne. Selon le NRDC, il n’existe pas de réglementation sur
les « prises accidentelles » pour ces deux industries au Canada. La
pêche au crabe serait responsable de 60 % des cas de baleines blessées
par la pêche commerciale entre 1979 et 1998.
Le dauphin à long bec
Le problème n’est pas nouveau. La surpêche du thon n’est pas sans conséquence pour l’espèce, mais elle fait aussi depuis des années une victime collatérale : le dauphin à long bec. Dans l’océan Indien, jusqu’à tout récemment, l’industrie de la pêche sri-lankaise tuait ou blessait 15 000 dauphins par année. Par ailleurs, une réglementation plus sévère dans l’océan Pacifique a permis de réduire considérablement les prises accidentelles, mais les scientifiques s’inquiètent de voir la population de dauphins stagner malgré ces nouvelles mesures. Pour expliquer cet état de fait, le NRDC émet entre autres l’hypothèse que la réglementation n’est pas respectée par toute l’industrie.
Une loi plus sévère
Aux
États-Unis, la loi sur la protection des mammifères marins a connu un
certain succès, puisqu’elle a permis de réduire de 30 % les prises
accidentelles en eaux américaines. Le Natural Resources Defense Council
invite maintenant le gouvernement américain à revoir sa loi pour la
rendre encore plus contraignante, notamment en ce qui a trait aux
importations de produits de la mer. Le NRDC croit que l’importance du
marché américain pour les pêcheurs étrangers pourrait les amener à
revoir leurs pratiques en mer. Les consommateurs américains sont aussi
invités à acheter seulement des produits qui respectent les standards
gouvernementaux.
Pour consulter le rapport du NRDC : Net Loss: The Killing of Marine Mammals in Foreign Fisheries et résumé
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Le 10 Juillet 2014
Arctique : l'Europe doit prendre ses responsabilités
Tiraillée
entre des possibilités économiques grandioses et des risques
environnementaux démesurés, l'Union européenne doit adopter une position
claire sur l'Arctique.
La
"légitimité géographique" de l'Union européenne sur l'Arctique ne fait
pas de doute, explique le sénateur écologiste André Gattolin
(Hauts-de-Seine) lors de la présentation de son rapport "Arctique :
préoccupations européennes pour un enjeu global", jeudi 10 juillet. En
effet, le Danemark (Groenland), la Finlande et la Suède, membres de
l'Union européenne, sont traversés par le cercle polaire (66° nord) et
appartiennent ainsi à ce que l'on nomme la "région arctique". C'est
aussi le cas de la Norvège et de l'Islande, membres de l'Espace
économique européen (EEE).
L'Union européenne doit réparer les erreurs du passé
Dans
ses conclusions du 12 mai, le Conseil de l'Union européenne a demandé à
la Commission de lui soumettre, avant la fin 2015, "des propositions
sur la poursuite du développement d'une politique intégrée et cohérente
pour la région arctique" (1), relaye le rapport sénatorial. L'objectif est
de passer d'une approche européenne "embryonnaire" à une véritable
politique "intégrée", explique André Gattolin.
Mais
l'Union doit "réparer les erreurs du passé", avertit le rapport. Le
député incite ainsi à "surmonter le traumatisme causé par l'interdiction
du commerce des produits du phoque", décidée par l'Union européenne en
2009. En interdisant les produits dérivés du phoque sur son territoire,
"pour des raisons éthiques liées au bien-être de l'animal", l'Union "a
contribué à considérablement réduire l'activité de la chasse et les
ressources des populations autochtones". Or, au Canada, 600.000
personnes (locaux et inuites) dépendent de la chasse au phoque, explique
l'étude.
En
outre, la résolution du 9 octobre 2008 du Parlement "a considérablement
dégradé l'image (…) de l'Union elle-même auprès des Etats et des
populations de l'Arctique", ajoute le document sénatorial. Cette
résolution visait à sanctuariser l'Arctique, à la manière de
l'Antarctique qui a le statut de "réserve naturelle consacrée à la paix
et à la science". En effet, "à la différence de l'Antarctique,
l'Arctique n'est pas un continent sans habitants, mais un océan entouré
de continents et peuplé de quatre millions d'habitants", clarifie le
rapport.
Une politique intégrée, mais laquelle ?
(....)
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Le 10 février 2015
Une chasse nécessaire, très attrayante
La
pourvoirie des Îles-de-la-Madeleine organise des excursions au cours
desquelles vous pouvez capturer jusqu’à six phoques gris, pouvant peser
jusqu’à 400 kilos.
Source : Journal de Montréal par Patrick Campeau
Dans
sa quête d’expansion, l’homme repousse continuellement les limites de
l’arrière-pays et chamboule l’œuvre de mère Nature. Malgré tout, cette
dernière réussit à rétablir un certain équilibre. Si bien, que les
populations de chevreuils, d’orignaux, d’oies des neiges, de bernache,
etc., se portent très bien. Heureusement, les règlements décrétés par
les autorités gouvernementales limitent les prélèvements effectués au
sein des différents cheptels.
Réalité du passé
Les
pêcheurs commerciaux ont tellement capturé de poissons dans les années
70 et 80, qu’ils ont littéralement épuisé une bonne partie des
ressources disponibles. Ils se sont alors vu imposer des interdictions
de toutes sortes afin d’aider les diverses espèces touchées, à se
repeupler.
En
1976, Brigitte Bardot est venue se pavaner dans le golfe du
Saint-Laurent afin de sensibiliser la planète tout entière sur la chasse
aux rejetons du phoque du Groenland, le blanchon. Son message et les
campagnes orchestrées ont eu un impact tel, que de sévères embargos ont
totalement paralysé l’industrie de la chasse aux phocidés et à tous ses
produits dérivés.
Il
est évident que la capture de ces petits mammifères, vêtus d’un manteau
blanc sur un tapis enneigé, projetait une image questionnable, voire
négative. Nul ne peut maintenant les chasser.
Migration
Lorsque
les phoques du Groenland se déplacent vers les Îles-de-la-Madeleine,
ils arrivent par millions. Ils viennent dans l’estuaire afin de mettre
bas vers la fin du mois de février et au début de mars. Ils repartent
ensuite vers le Grand Nord.
Cette surabondance de prédateurs crée une pression supplémentaire sur les stocks de poissons, déjà fortement amoindris.
Résidents
En
1960, dans l’est du Canada, on ne comptait que 13 000 phoques gris. La
chasse n’étant presque plus pratiquée depuis l’ère Bardot, il y a eu une
explosion démographique. On en dénombre aujourd’hui plus de 500 000,
dont un nombre record d’environ 104 000 seulement dans le sud du golfe.
Ce
qui est disproportionné, c’est que ces mammifères pouvant vivre jusqu’à
46 ans, dévorent en moyenne une tonne de poissons par année, et
certains chiffres parlent même d’une tonne et demie, alors que les
populations peinent à se relever. Comme si ce n’était pas suffisant,
sachez que ces habiles nageurs transmettent un parasite à la morue et à
l’aiglefin, qui se nomme ver du phoque ou pseudoterranova decipiens.
Le
capitaine du bateau R. Luc me confiait qu’en 2014, son équipage et lui
avaient eu le droit de pêcher le flétan pendant une période maximale de
neuf heures. Vous avez bien lu, neuf heures. À l’époque, ils capturaient
des flétans pendant plusieurs mois par année. Cela vous donne une bonne
idée de la situation.
Ajoutez
à cette problématique que les phoques gris sont de plus en plus
menaçants pour les saumons. Ils dévorent ces nobles poissons lors de
leur migration annuelle. Ce qui est encore pire, c’est qu’à certains
endroits précis, les loups-marins menacent les rivières à saumons. Ils
les attaquent avant même qu’ils puissent atteindre ces cours d’eau.
Surabondance
Selon
le Comité sénatorial des pêches, il faudrait prélever 70 000 phoques
gris par année afin de rétablir un certain équilibre. Ce qui est
malheureux, c’est que la réalité est toute autre. En 2011, seulement 195
de ces mammifères marins ont été attrapés et ce chiffre est descendu à
zéro, en 2012. On fait donc face à une impasse, car son seul prédateur
dans le golfe est l’homme.
Une belle aventure
L’an
dernier, une jeune dame fort sympathique et dynamique de 73 ans,
Danielle Bouchard, a décidé de se lancer en affaires et d’offrir ses
services à titre de pourvoyeur. Cette passionnée a œuvré au sein de
plusieurs organismes de chasse et de pêche et a travaillé avec de grands
noms dans le domaine, tels Henri Poupart, Tony Le Sauteur, Jean Pagé,
etc. Son grand-père était d’ailleurs un chasseur de phoques réputé. Elle
a donc fondé la pourvoirie des Îles-de-la-Madeleine afin de faire
connaître cette activité ancestrale aux nemrods en quête de sensations
fortes.
Déroulement
L’aventure
débute par un cours obligatoire, fort intéressant, qui se nomme Séance
d’obtention du permis de chasse au phoque gris. Un officier de Pêches et
Océans Canada nous enseigne tout ce qu’il y a à savoir afin de jouir
pleinement de l’activité de prélèvement, tout en s’assurant que la
chasse se déroulera selon les règles de l’art, tout en vouant beaucoup
de respect aux bêtes pourchassées. On y apprend entre autres à
reconnaître les phoques gris, qu’ils appellent aussi tête de cheval. Que
leur poids peut atteindre 400 kilos, qu’ils peuvent mesurer 2,3 mètres
et que les femelles sont plus petites et plus pâles que les mâles.
Par
la suite, on se rend sur un bateau de pêche commerciale d’une douzaine
de mètres de longueur par environ quatre de largeur. Le capitaine, Luc
Éloquin, sillonne la lagune adjacente au port de Grande-Entrée à la
recherche d’îlots de sable qui immergent à marée basse ou il navigue le
long des plages de la côte. Les phoques adorent y prendre des bains de
soleil. Le guide, Régis Éloquin, pour sa part, prodigue de judicieux
conseils sur le déroulement de la chasse. Retenez que ces grands gibiers
sont plutôt nerveux. Normalement, ils ne demeurent pas très longtemps
totalement exposés. Lors de mon expédition, en octobre dernier, je n’ai
pas eu l’occasion de faire feu sur un loup-marin hors de l’eau. Ces
ogres peuvent plonger à 300 mètres et rester immergés près de 30
minutes.
La chasse
La
stratégie consiste à scruter constamment la surface du fleuve. Dès
qu’on voit une tête sortir, on a habituellement une quinzaine de
secondes pour la viser et appuyer sur la détente d’un calibre minimal de
.222 ou plus. Mme Bouchard m’indiquait que toutes les carabines pour le
chevreuil sont également très appropriées. Mon guide, quant à lui,
avait une nette préférence pour la 22-250. Personnellement, j’utilisais
une .270 WSM.
Jusque-là,
la majorité des amateurs croiront que c’est incroyablement facile de
faire mouche. Détrompez-vous, car, en fait, la cible à la taille d’un
ballon de football. Cette dernière valse au rythme des vagues. Le
tireur, pour sa part, est sur un bateau qui tangue continuellement en
suivant les mouvements de la surface. C’est extraordinairement excitant
et frustrant à la fois, car on manque souvent l’objectif.
Pour
vous donner une meilleure idée, sachez que j’ai fait feu à 20 reprises
pour récolter deux phoques gris. Si les vagues avaient été plus fortes,
il m’aurait certainement fallu plus de munitions.
Dès
que l’animal est touché, le bateau se dirige vers lui à toute vitesse
pour le récupérer et le hisser à bord. Mon premier phoque pesait
approximativement 160 kilos et le deuxième franchissait la barre des
230. Le client qui me précédait a quant à lui intercepté un trophée de
360 kilos.
La
deuxième journée s’est également déroulée sur le navire. Lors de la
troisième, nous avons enfourché des VTT et avons parcouru de nombreux
kilomètres le long des dunes ensablées. On tente alors de repérer des
spécimens au loin et de les approcher à portée de tir. Le guide enfile
ensuite des bottes-pantalons et va récupérer la dépouille.
Au total, chacun des chasseurs peut récolter jusqu’à six loups-marins.
Il s’agit d’une activité coup de cœur que j’ai eu énormément de plaisir à découvrir, qui vaut vraiment la peine d’être essayée.
Pistes et repères
Nom : Pourvoirie des Îles-de-la-Madeleine
Directions
: Se rendre en voiture jusqu’à la ville de Souris, à
l’Île-du-Prince-Édouard (1227 km), puis prendre le traversier vers les
îles (5 h 30). Par la voie des airs, la firme Pascan Aviation offre
trois envolées par jour, de St-Hubert, avec escale à Québec
www.pascan.com ou le 1 888 313-8777.
Habitations
: Hôtel Bellevue, à Cap-aux-Meules. Propose un service de restauration,
un bar, une navette vers l’aéroport, une vue imprenable sur le fleuve,
etc. www.hotelbellevueim.com ou le 1 866 827-0025.
Forfaits : De base ou VIP tout inclus
Période : 15 septembre au 31 décembre
Coûts : À compter de 2900 $
Commodités
: Transformation de la chair de deux phoques comprise dans le forfait,
par Réjean Vigneau, seul boucher accrédité par le MAPAQ pour traiter la
venaison de ces mammifères. 418 986-3322. De plus, une de vos peaux est
délardée et il ne reste plus qu’à la faire tanner.
Espèce : Phoque gris.
Activités : Tous les attraits des superbes Îles-de-la-Madeleine.
Unicité
: Possibilité de capturer six phoques gris avec le permis compris dans
le forfait. Un guide doit obligatoirement accompagner un ou deux
chasseurs.
Infos : www.pourvoiriedesilesdelamadeleine.com ou téléphonez à madame Bouchard au 418 969-2232.
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Source : Sud Ouest par Emilien Gomez Publié le 18/07/2015
Sa présence a longtemps égayé le public qui a suivi ses pérégrinations depuis plusieurs mois maintenant. Sur le web et les réseaux sociaux, You, sa bouille et ses relations attendrissantes avec certains surfeurs ont marqué la toile.
Présent aux Pins secs de Naujac-sur-Mer avant-hier, You a poussé les sauveteurs de la commune à déplacer la zone de bain d'une centaine de mètres, pendant qu'un des secouristes surveillait l'animal en train se dorer la pilule.
Un animal sauvage
Toute présence à ses côtés est circonscrite. Car aussi attendrissant soit-il, cet animal - qui pèse aujourd'hui la bagatelle de 120 kilos - n'en est pas moins sauvage et notamment porteur de maladies. Si au début les jeux amusaient les badauds, aujourd'hui, ces mêmes jeux, au départ anodins, peuvent se transformer en catastrophe, pour l'homme et pour l'animal.
« Il est semi-domestiqué, c'est un ado joueur. Le problème est qu'il nous prend pour ses congénères et qu'il essaye de se reproduire, alerte Hervé Bénachour-Teste, chef de poste à Montalivet. Pour cela, il grimpe sur le dos de la femelle et la mord à l'arrière du cou. Récemment, il a agrippé deux surfeurs avec ses griffes qui, avec son poids, restaient la tête sous l'eau. » « Il n'est pas agressif mais il peut blesser quelqu'un avec une mauvaise réaction », ajoute Olivier Van Canneyt, responsable des activités d'observation des animaux marins à Pelagis.
« Il faut le laisser tranquille »
Pour faire en sorte que l'été se passe dans le calme et éviter le moindre problème, toutes les mesures de sécurité ont été prises par les sauveteurs des différentes stations. Les postes collaborent étroitement avec l'observatoire et les autorités pour connaître la marche à suivre. « Il ne faut plus s'en occuper et couper tout lien. Si on veut lui donner une chance, il faut le laisser tranquille, continuer à faire ce travail que les sauveteurs font très bien, de limiter la zone de baignade, faire en sorte que personne ne l'approche », s'exclame Olivier Van Canneyt.
En plus des zones de sécurité et de la pédagogie mises en place par les secouristes auprès des plagistes, des affiches sont visibles sur les différentes zones de présence de You. On peut y lire, entre autres, qu'il faut éloigner ses enfants et son animal de compagnie de l'animal, que You peut mordre, griffer ou transmettre des maladies. Le sujet d'actualité, drôle un temps, s'est transformé en inquiétude pour les spécialistes. « Sa présence mobilise beaucoup de personnes. Elle symbolise l'échec de la cohabitation entre un animal sauvage et les usagers, poursuit l'expert. Je comprends que ça perturbe les gens qui veulent se baigner, mais c'est son territoire. Il faut le laisser faire. » Et d'ajouter : « Il n'aurait pas dû rencontrer les gens. Normalement, quand il en voit, un phoque s'en va. Plusieurs phoques sont présents dans la région depuis les tempêtes de 2013 et 2014. Certains sont restés sur les plages faute de places dans les centres de soins. Aujourd'hui, ce phoque est fortement imprégné par les comportements des gens. Il y a eu des comportements irrespectueux. Ce sont les personnes qui sont responsables. Ce n'est pas de leur faute, ils ont manqué d'informations sur le sujet. »
Un déplacement est prévu
Nombreux sont les quidams qui aimeraient avoir la chance d'entrevoir l'animal au détour d'une sortie plage en famille. Mais à cette heure précise, cette possibilité pourrait disparaître plus vite que prévu. De concert, les autorités locales et Pelagis réfléchissent en effet à capturer et à déplacer l'animal. « Je ne peux pas encore dire quand, mais on y réfléchit, malheureusement. » Avant de conclure : « Il y aura des précautions à prendre. »
Sa présence, a priori surprenante, est en réalité plus courante qu'on ne le pense. Les phoques seraient particulièrement présents en Bretagne. Ce genre de cohabitation pourrait donc être amené à se renouveler à l'avenir. Avec son lot d'imprévus en prime.
55 commentaires
Le 19 Juillet 2015
Gironde : le phoque You pourrait être capturé et déplacé
Illustration : Le feuilleton "Phoque You" dans Sud Ouest
La présence du phoque sur les plages bouleverse le déroulement de la saison. Il pourrait être déplacé bientôt.
Source : Sud Ouest par Emilien Gomez Publié le 18/07/2015
Sa présence a longtemps égayé le public qui a suivi ses pérégrinations depuis plusieurs mois maintenant. Sur le web et les réseaux sociaux, You, sa bouille et ses relations attendrissantes avec certains surfeurs ont marqué la toile.
Mais
aujourd'hui, le phoque de plus en plus imposant sur les plages du
littoral girondin, a bien malgré lui bouleversé le début de la saison
estivale des baigneurs mais surtout des maîtres nageurs sauveteurs (MNS)
qui se retrouvent avec une nouvelle donnée à gérer. Que ce soit à
Montalivet, à Hourtin ou encore à Soulac (toutes ces plages ont vu le
mammifère marin faire son apparition), ses derniers ont dû redoubler de
vigilance pour protéger le public et l'animal d'une cohabitation devenue
dangereuse.
Présent aux Pins secs de Naujac-sur-Mer avant-hier, You a poussé les sauveteurs de la commune à déplacer la zone de bain d'une centaine de mètres, pendant qu'un des secouristes surveillait l'animal en train se dorer la pilule.
Un animal sauvage
Toute présence à ses côtés est circonscrite. Car aussi attendrissant soit-il, cet animal - qui pèse aujourd'hui la bagatelle de 120 kilos - n'en est pas moins sauvage et notamment porteur de maladies. Si au début les jeux amusaient les badauds, aujourd'hui, ces mêmes jeux, au départ anodins, peuvent se transformer en catastrophe, pour l'homme et pour l'animal.
« Il est semi-domestiqué, c'est un ado joueur. Le problème est qu'il nous prend pour ses congénères et qu'il essaye de se reproduire, alerte Hervé Bénachour-Teste, chef de poste à Montalivet. Pour cela, il grimpe sur le dos de la femelle et la mord à l'arrière du cou. Récemment, il a agrippé deux surfeurs avec ses griffes qui, avec son poids, restaient la tête sous l'eau. » « Il n'est pas agressif mais il peut blesser quelqu'un avec une mauvaise réaction », ajoute Olivier Van Canneyt, responsable des activités d'observation des animaux marins à Pelagis.
« Il faut le laisser tranquille »
Pour faire en sorte que l'été se passe dans le calme et éviter le moindre problème, toutes les mesures de sécurité ont été prises par les sauveteurs des différentes stations. Les postes collaborent étroitement avec l'observatoire et les autorités pour connaître la marche à suivre. « Il ne faut plus s'en occuper et couper tout lien. Si on veut lui donner une chance, il faut le laisser tranquille, continuer à faire ce travail que les sauveteurs font très bien, de limiter la zone de baignade, faire en sorte que personne ne l'approche », s'exclame Olivier Van Canneyt.
En plus des zones de sécurité et de la pédagogie mises en place par les secouristes auprès des plagistes, des affiches sont visibles sur les différentes zones de présence de You. On peut y lire, entre autres, qu'il faut éloigner ses enfants et son animal de compagnie de l'animal, que You peut mordre, griffer ou transmettre des maladies. Le sujet d'actualité, drôle un temps, s'est transformé en inquiétude pour les spécialistes. « Sa présence mobilise beaucoup de personnes. Elle symbolise l'échec de la cohabitation entre un animal sauvage et les usagers, poursuit l'expert. Je comprends que ça perturbe les gens qui veulent se baigner, mais c'est son territoire. Il faut le laisser faire. » Et d'ajouter : « Il n'aurait pas dû rencontrer les gens. Normalement, quand il en voit, un phoque s'en va. Plusieurs phoques sont présents dans la région depuis les tempêtes de 2013 et 2014. Certains sont restés sur les plages faute de places dans les centres de soins. Aujourd'hui, ce phoque est fortement imprégné par les comportements des gens. Il y a eu des comportements irrespectueux. Ce sont les personnes qui sont responsables. Ce n'est pas de leur faute, ils ont manqué d'informations sur le sujet. »
Un déplacement est prévu
Nombreux sont les quidams qui aimeraient avoir la chance d'entrevoir l'animal au détour d'une sortie plage en famille. Mais à cette heure précise, cette possibilité pourrait disparaître plus vite que prévu. De concert, les autorités locales et Pelagis réfléchissent en effet à capturer et à déplacer l'animal. « Je ne peux pas encore dire quand, mais on y réfléchit, malheureusement. » Avant de conclure : « Il y aura des précautions à prendre. »
Sa présence, a priori surprenante, est en réalité plus courante qu'on ne le pense. Les phoques seraient particulièrement présents en Bretagne. Ce genre de cohabitation pourrait donc être amené à se renouveler à l'avenir. Avec son lot d'imprévus en prime.
55 commentaires
• Gilgamesh
il y a 9 heures - 19/07/2015 à 12h22
@Elina83
Non, bien sûr, mais ils ont un grave problème à gérer !
Je pense qu'ils ne doivent pas compter sur vous pour les aider !
•
Elina83
il y a 10 heures - 19/07/2015 à 11h09
Le gouvernement canadien n'a pas la parole divine!
•
Gilgamesh
il y a 11 heures - 19/07/2015 à 10h46
Je
trouve que cet animal à beaucoup de chance d'être né dans nôtre pays
parce qu'au Canada les phoques sont classés nuisibles dans beaucoup de
régions, leurs proliférations depuis une trentaine d'années créent des
problèmes sanitaires et écologiques sans précédant sur la faunes
aquatiques et est responsable d' une part importante de la non
reconstitution des stock de poisson en Atlantique nord-ouest.
Tout cela est vérifiable sur le site officiel du gouvernement Canadien.
À
lire certain commentaire, nous voyons que nous avons à faire à des gens
qui sont beaucoup plus sensible au bien être de cet animal qu'aux
milliers d'enfant qui meurent tous les jours de faim dans le monde !
Je
pense que le vérité de nôtre décadence sociétale est parfaitement
résumé dans l'article mais surtout dans les commentaires de certains.
•
kayock
il y a 11 heures - 19/07/2015 à 10h03
Quelle
honte,On est comme les enfants avec un jouet au dèbut on s'amuse
beaucoup ,on prend des photos puis on se lasse et on finit par se
dèbarrasser du jouet tout ça pour ne pas dèranger les touristes qui
viennent chez nous 1 semaine et qui repartent en laissant derrire eux
leurs dèchets
•
Alain oulôtre
il y a 12 heures - 19/07/2015 à 09h45
Capturé mort ou vif ??? Brigitte Bardot pourrait se déplacer en Aquitaine...
•
Zebcat
il y a 12 heures - 19/07/2015 à 09h04
Bah
voyons ! Tous ce qui dérange l'humain doit disparaître et peu importe
que ce soit au détriment de l'autre espèce.... Comme d'habitude ! Que va
nous pondre notre ministre de l'anti-écologie à ce sujet ?
•
Elina83
il y a 14 heures - 19/07/2015 à 07h28
Donc si je résume, c'est le phoque contre l'argent?
Le monde ca mal!
•
Tiotbello
il y a 1 jour - 18/07/2015 à 20h53
Laissons
faire la nature !!!! Arrêtons de faire ce qui nous arrange , et encore
ce qui arrange les touristes , sans déconnér , une honte
Commentaires