Plus d’un siècle sépare ces deux photographies prises de part et d’autre l’Atlantique Nord.
Au cours de cette période, le monde halieutique a connu l’effondrement de la ressource en morue sur les bancs de Terre Neuve, puis l’explosion des populations de cabillaud en mer de Barents avec des captures fixées à 1 million de tonnes en 2013 pour une rente annuelle de 2 milliards d’euros (que se partagent Russie et Norvège...)
Au cours de cette période, le monde halieutique a connu l’effondrement de la ressource en morue sur les bancs de Terre Neuve, puis l’explosion des populations de cabillaud en mer de Barents avec des captures fixées à 1 million de tonnes en 2013 pour une rente annuelle de 2 milliards d’euros (que se partagent Russie et Norvège...)
Alors que les norvégiens s'interrogent pour écouler sur le marché international autant de cabillaud, sans que les cours ne s’effondrent, et ne pas perdre une partie de cette fabuleuse rente, on nous explique encore que la morue de l’Atlantique Gadus morhua est en voie d’extinction !
Il est en ainsi dans le dernier rapport de l'Assemblée nationale sur la réforme de la politique commune de la pêche : Rapport législatif enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 20 mars 2013. Rapport fait au nom de la commission des affaires économiques sur la proposition de résolution européenne sur la réforme de la politique commune de la pêche, par Mme Annick Le Loch et M. Daniel Fasquelle, Députés. Rapport à télécharger Ici
Il est en ainsi dans le dernier rapport de l'Assemblée nationale sur la réforme de la politique commune de la pêche : Rapport législatif enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 20 mars 2013. Rapport fait au nom de la commission des affaires économiques sur la proposition de résolution européenne sur la réforme de la politique commune de la pêche, par Mme Annick Le Loch et M. Daniel Fasquelle, Députés. Rapport à télécharger Ici
Suite à plus tard...
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Le 4 juin 2013
Cabillaud. La Norvège récompense les meilleures poissonneries de l'hexagone...
La Norvège offre une tonne de cabillaud à partager entre les trois meilleurs ambassadeurs en France...
Résultats du challenge Skrei de Norvège avec l’UNPF
La Norvège offre une tonne de cabillaud à partager entre les trois meilleurs ambassadeurs en France...
Résultats du challenge Skrei de Norvège avec l’UNPF
Source : Ambassade de Norvège
Le nom des trois vainqueurs du challenge « Skrei de Norvège » organisé du 27 février au 27 mars 2013 par l’UNPF (l’Union Nationale de la Poissonnerie Française) et le Centre des Produits de la Mer de Norvège a été révélé. Ces trois poissonneries se partageront ainsi prochainement une tonne de Cabillaud de Norvège.
Le but de cette opération était double :
- fédérer les poissonniers de l’union à travers un challenge motivant : vendre le plus de Skrei de Norvège en une période donnée ;
- promouvoir le produit d’exception qu’est le Skrei de Norvège à travers des kits de communication adaptés.
Voici la liste des gagnants :
- Catégorie 1 (0 – 5 salariés) : S.A.R.L POSEIDONIA en région Rhône-Alpes – 324 kilos vendus
- Catégorie 2 (5 – 10 salariés) : LABATUD en région Poitou-Charentes – 666 kilos vendus
- Catégorie 3 (plus de 10 salariés) : NEW SCHALLER SARL en région Lorraine – 722 kilos vendus
Marché des produits de la mer : le cabillaud de Norvège déboule
Source : Le Marin
Le quota record d’un million de tonnes de cabillaud en mer de Barents a fait exploser les captures norvégiennes en 2013...
Les
exportations de cabillaud réfrigéré de Norvège ont augmenté de 63 % en
volume au premier quadrimestre 2013 ! C’est l’un des faits marquants du
marché des produits aquatiques, selon le bilan effectué à l’occasion du
Conseil spécialisé pêche et aquaculture de FranceAgriMer, le 22 mai.
Le
quota record sur le cabillaud de la mer de Barents a conduit à des
prises abondantes et à de forts échanges. Autres faits marquants à
l’international depuis début 2013 : la hausse du cours du saumon
(demande soutenue mais disponibilités limitées en Norvège et au Chili) ;
hausse du cours des crevettes d’élevage (prévision de production à la
baisse en Asie car mortalités précoces en Thaïlande) ; et hausse
également pour le cours du thon (disponibilité insuffisante face à la
demande des conserveries asiatiques).
Sur
le marché français, au contraire, le prix moyen des espèces sous criée a
baissé de 5 % (sur 12 mois à fin avril 2013, vs. 2012), pour un volume
quasi stable (-1 %). En cause : la demande faible (intérieure et
exportation) ; et la modification des captures. Il y a eu par exemple
beaucoup de poisson blanc (mais baisse du prix donc valeur stable), et
peu de poisson fin. Le chiffre d’affaires sur les petits pélagiques
progresse de 14 % grâce à des apports d’anchois en hausse de 36 %. Côté
céphalopodes, le prix moyen baisse, comme la valeur des ventes, avec
beaucoup de calmar et peu de seiche.
Cliquer Ici pour télécharger la Note de conjoncture (Analyse économique de FranceAgriMer)
Cliquer Ici
pour télécharger la Situation du marché des produits aquatiques
(présentation sous forme de tableaux lors du Conseil spécialisé pêche et
aquaculture de FranceAgriMer, le 22 mai 2013)
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Rapport d'information de M. André GATTOLIN, fait au nom de la commission des affaires européennes n°684 (2013-2014) - 2 juillet 2014
Source : Sénat
Le 12 Juillet 2014
Rapport d'information de M. André GATTOLIN, fait au nom de la commission des affaires européennes n°684 (2013-2014) - 2 juillet 2014
Source : Sénat
Un accès aux ressources naturelles facilité
L’exploitation des minerais en Arctique : la nouvelle ruée vers l’or
La fièvre des hydrocarbures et le cauchemar d’une marée noire en milieu polaire
La pêche en Arctique : une ressource à gérer durablement
Les
dernières années ont montré un fol emballement autour de l'océan
Arctique et sa région en raison des effets du réchauffement climatique
sur la fonte de la banquise. Les spéculations sur les richesses
supposées de son sous-sol en ont fait un nouvel eldorado. Les fantasmes
de nouvelles routes commerciales mondiales autour du Pôle Nord agitent
les puissances exportatrices et les pays qui souhaiteraient exploiter
ces routes, la Russie et le Canada. Enfin, la fonte de la banquise
permettrait, dit-on, de pêcher toujours plus de poissons !
Derrière
cette agitation, se cache une réalité plus sévère : l'Arctique se
réchauffe au moins deux fois plus vite que le reste de la planète, ce
qui entraine un changement profond et peut-être irrémédiable de la vie
dans la région. C'est le cas pour ses habitants et aussi pour un
environnement qui reste fragile.
Cela
n'a pas empêché plusieurs États d'avoir élaboré une stratégie ou une
politique visant à leur permettre d'agir et d'être présents dans cette
région du monde en pleine mutation. Les États côtiers de l'Arctique,
certes, mais aussi des pays européens ou encore des pays asiatiques,
grands exportateurs et armateurs.
Dans
ce contexte, que peuvent faire l'Union européenne et la France ? Le
Parlement européen a adopté une résolution le 12 mars 2014 et le Conseil
des conclusions le 12 mai. Pour sa part, la France, en plus du «
chantier arctique », lancé par le monde de la recherche, est en train
d'élaborer une Feuille de route nationale pour l'Arctique qui guidera
son action dans la région pour les années qui viennent. Le rapport
présente et analyse l'ensemble de ces aspects, afin de permettre une
meilleure compréhension des enjeux et des évolutions de l'Arctique.
Cliquer Ici pour accéder au sommaire du rapport et cliquer là
pour accéder directement à la partie consacrée à la pêche dans l'Océan
Arctique : "La pêche en Arctique : une ressource à gérer durablement"
Cliquer Ici pour télécharger le rapport d'information du Sénat : "Arctique : Préoccupations européennes pour un enjeu global"
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Commentaires
La restauration de ce stock arctique de morues est due, pour l'essentiel, aux mesures de gestion adoptées par les Norvégiens et les Russes, qui sont les deux principaux pays qui l'exploitent.
Les quotas sont établis sur la base des recommandations du CIEM. Les rejets sont strictement interdits. La taille minimale est fixée à 44 cm. Le pêcheur doit signaler lorsque plus de 15 % des captures (en nombre) n'ont pas cette taille, et cela entraîne la fermeture de la zone de pêche.
Bel exemple de gestion intelligente des pêches que nous donnent là les Norvégiens et les Russes. Il y a hélas en France des gens qui, dans le cadre de la PCP, s'opposent à l'interdiction totale des rejets et à la stricte application du rendement maximal durable. C'est pas grave, on mangera du cabillaud norvégien !
Très bon, du frais certainement !
de ce cabillaud ?
La mer de Barents est une poubelle nucléaire !