Les assises de l'économie maritime en direct de Biarritz les 20 et 21 novembre 2012, cliquer Ici
Comme vous le voyez, c'est Frédéric Cuvillier, Ministre délégué aux Transports, à la Mer et la Pêche, qui a ouvert les débats à 9 h ce mardi 20 novembre 2012
19 décembre 2012. (Re) vivez les Assises 2012 de l'économie maritime
Source : Le
Marin
Les Assises 2012 de l'économie maritime et du littoral à
Biarritz ont été un grand cru. Plus de 1 400 participants. Un panel
d'intervenants de haut niveau, comme toujours, pour faire le point sur les
grands sujets de l'économie maritime. Découvrez ou revivez ces deux jours de
débats sur notre site.
En vidéo, mais aussi par écrit, avec la publication des
actes de ces deux journées passionnantes, organisées par "le marin",
"Les Échos", en collaboration avec le Cluster Maritime Français et
l'Institut Français de la Mer.
Retrouvez les vidéos et actes des conférences en cliquant
ici :
http://www.economiedelamer.com/pro/fiche/quest.jsp;jsessionid=Oop.OcBxChIhQyO7u-K3vhnr.gl1?pg=testvideo&locale=2Revue de presse :
Le conseil des ministres va brosser, ce mercredi, les
grandes lignes du développement de l’économie maritime.
« Notre pays a trop longtemps tourné le dos à la mer. Il est
temps de prendre la mesure des gisements d’emplois que représente ce secteur. »
À Biarritz, devant les 1 200 participants des Assises de l’économie maritime,
organisées par Le Marin et Les Echos, Frédéric Cuvillier, ministre des
Transports, de la mer et de la pêche, a tenu un discours volontariste. Ce
mercredi, il présente en conseil des ministres les grandes lignes « d’une politique
maritime intégrée. »
Débat début 2013
Parmi les pistes annoncées, « l’organisation, début 2013,
d’un grand débat national mené par les conseils de façades maritimes. Il
permettra de clarifier et de donner une feuille de route. Un comité interministériel,
dédié à la mer, actera ensuite les choix ». Une sorte de Grenelle de la mer bis
? Plutôt une remise à plat des bonnes idées qui avaient été émises mais pas
forcément menées à terme, laisse comprendre Frédéric Cuvillier.
Au programme également, l’amélioration des dessertes
terrestres des ports de commerce, une politique de redynamisation de la
construction navale, une réforme en profondeur de l’enseignement maritime,
rapprochant École nationale supérieure maritime, lycées professionnels,
universités et recherche, une politique de modernisation de la pêche… « C’est
la première fois qu’un conseil des ministres débattra de l’ambition maritime du
pays », se félicite Frédéric Cuvillier.
Le discours a été applaudi par une assistance toujours assez
méfiante avec les propos ministériels, de droite comme de gauche. « La volonté
est là », commente Francis Vallat, président du Cluster maritime français. «
Attendons et espérons les actes. »
Jean-Pierre BUISSON
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Pierre MAILHARIN
Frédéric Cuvillier n’est pas vraiment un adepte des
déclarations fracassantes. Invité à ouvrir les 8e Assises de l’économie
maritime et du littoral à la Gare du Midi de Biarritz hier, le ministre délégué
aux Transports, à la Mer et à la Pêche a d’ailleurs prévenu d’emblée la
nombreuse assistance : il réserve la primeur de sa stratégie maritime au
Conseil des ministres de ce matin.
Passons donc sur son discours inaugural. Le ministre s’était
ensuite engagé à rencontrer une délégation de pêcheurs. Ce qu’il a fait, mais
dans la précipitation, compte tenu du retard accumulé. “Il nous a écoutés,
j’espère qu’il nous a entendus”, retranscrivait aussitôt Serge Larzabal,
président du comité interdépartemental des pêches maritimes des
Pyrénées-Atlantiques et des Landes.
Les quotas et les contrôles
Trois dossiers ont été évoqués : “Je lui ai parlé d’une
manière générale de la politique des quotas, indiquait M. Larzabal. Je lui ai
dit que quand les avis scientifiques étaient mauvais, il pouvait y avoir une
baisse des quotas, mais que quand ils étaient bons, les quotas devaient au
moins être stables voire augmenter”. Et de citer l’exemple de la sole et du
merlu pour lesquels les quotas ont été revus à la baisse malgré “des avis
scientifiques plutôt bons”.
Une deuxième intervention a pointé le contrôle de ces quotas
: “Il faut une équité de traitement de tous les pêcheurs européens, que la même
rigueur soit appliquée par tous les Etats membres. Nos voisins ibériques
dépassent leurs quotas, ce qui effondre les marchés, les cours”, résumait-il.
Troisième préoccupation, la défense de la pêche artisanale :
“C’est un élément structurant du littoral, mais il faut faire attention à
trouver un équilibre, avec les aires marines protégées, les réserves naturelles
et les énergies marines renouvelables, pour que les petits bateaux ne soient
pas exclus de la zone de pêche”.
Après la Mer et avant de reprendre les airs, Frédéric
Cuvilier a posé quelques instants les pieds sur terre. Interrogé sur
l’hostilité à la LGV en Pays Basque, symbolisée par la dernière manifestation à
Bayonne du 27 octobre (près de 10 000 personnes), il lui a opposé les
approbations au projet : “J’ai été accueilli par des personnes et des élus me
disant : ‘Il faut absolument la LGV’. Donc voyez qu’au moins ça fait débat”.
Les réponses sur la LGV en 2013....
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