La campagne 2012 de thon rouge se termine le 15 juin en Méditerranée. Cette campagne serait passée sous silence et sans la moindre vague, sans les révélations de l’organisation WWF : Frénésie de pêche du thon rouge pour la saison 2012
Le thon rouge chinois. Une armada de « Poly Technologies, Inc. » fait route en direction de la Mauritanie, un point chaud de cette Afrique de l’Ouest en insurrection Touareg…
« Thon rouge », une diversion de la société chinoise « Poly Technologies, Inc. », la branche militaire de China Poly Group, l’un des plus grands conglomérats de l’Empire du milieu ?
« Poly Technologies, Inc. » n’en est par ailleurs pas à son premier coup d’essai sur le continent africain puisque la société chinoise est intervenue au moment des crises du Soudan et du Zimbabwe,…
« Poly Technologies, Inc. », branche militaire de China Poly Group…
Au niveau mondial, « Poly Technologies, Inc. » fait des affaires principalement dans le domaine de l’armement.
Cette société chinoise a récemment équipé le Ghana de patrouilleurs dans la lutte contre la pêche illégale. « Poly Technologies, Inc. » intervient accessoirement dans le business de luxe, la distribution de marques prestigieuses (Ferrari, Maserati, Mercedes-Benz,…) et depuis peu, les bateaux des milliardaires (Marquis Yachts).
En Mauritanie, sa filiale Polyhondone a signé un contrat dans le domaine de la pêche qui a fait couler beaucoup d’encre l'année dernière : l’accès aux ressources halieutiques contre la construction d’une usine de transformation du poisson et 100 millions de dollars….
Quelques mois plus tard, « Poly Technologies, Inc. » ressurgit dans l’actualité en pleine campagne de thon rouge en Méditerranée. Sa flottille de pêche (en route pour Nouadhibou, le grand port de pêche mauritanien) est suspectée de pêche illégale au large des Baléares !
A-t-on vérifié les cales des bateaux de pêche au moment de l'accostage en Mauritanie ?
Version officielle dans Rejoprao...
Le démarrage expérimental lundi de l'usine de transformation installée par Polyhondone à Nouadhibou n'intervient pas sous les meilleurs auspices pour l'investisseur chinois. Au moins treize de ses navires sont formellement identifiés pour pratique de pêche INN en méditerranée. De plus l'expérience d'autres navires déjà présents dans les eaux mauritaniennes serait désastreuse au regard des résultats escomptés par lui. Des négociations sont désormais engagées, en coulisse, avec les autorités pour une révision du protocole de la convention signée entre les deux parties. Eclairages.
Ils sont au moins une dizaine de navires chinois se rendant dans leur port d'attache à Nouadhibou à avoir été épinglés pour pêche non autorisée de thon rouge en méditerranée. Ce qui en dit long sur les risques encourus par la ressource halieutique mauritanienne. Les navires en question avaient été repérés récemment en méditerranée s'adonnant à des activités de pêche non autorisées au thon rouge. Nous avons pu établir que les navires en question sont immatriculés FU YUAN YU 966, 977, 974, 973, 975, 965, 972, 976, 953 et 956. Tous ces navires appartiennent à la société chinoise Polyhondone liée à la Mauritanie par une convention de pêche signée le 7 juin 2010 (ministre des affaires économiques et développement) et pour 25 ans.
La convention avait suscité une vive polémique notamment au cours de la session parlementaire de juin 2011. Les bateaux en question, nous avons pu le confirmer, ont mouillé l'ancre dans la rade de Nouadhibou où ils étaient dépêchés pour rejoindre l'armement de pêche expérimentale au pélagique et côtière, en prévision de l'entrée en activité de l'usine de transformation. Selon une dépêche de nos confrères de l'Afp, les navires chinois qui pêchaient illégalement (avec d'autres inconnus) s'activaient dans l'une des principales zones de reproduction du thon rouge. En réponse à des demandes d'éclaircissements, les autorités chinoises ont déclaré que la flotte se dirigeait vers la Mauritanie, indique WWF, cité par l'Agence France Presse (Afp). Que feront les autorités mauritaniennes? C'est le mystère encore! Mais quoiqu'il en soit l'on soutient que les navires épinglés hors des eaux mauritaniennes ne pourraient même pas entrer en activité en Mauritanie, étant donné le quasi-échec de l'expérience des premiers palangriers. Cet échec s'expliquerait par la sélectivité des engins de pêche imposée à ces navires chinois par le protocole signé entre les deux parties.
Casse-tête chinois... Suite... Bateaux épinglés et protocole contesté !
Autres articles :
- Le poisson Iso, dans les eaux troubles de la corruption !
- Accord de pêche UE/Mauritanie : Le pêcheur de poulpe face aux eurodéputés
Pour aller plus loin...
Le 28 août 2013
Sherpa décortique l'accord de pêche Mauritanie-Chine
Sherpa, association française dirigée par l'avocat William Bourdon, monte au filet. Dans une déclaration intitulée : « Accord de pêche Mauritanie – Chine : le cri d’alarme de la société civile auprès de l’UE et du gouvernement mauritanien » Sherpa -association qui "protège et défend les victimes de crimes économique"- a rendu public une déclaration dans laquelle elle s’en prend à la convention de pêche passée entre la Mauritanie et la société chinoise Polyhondone. Elle appelle le gouvernement mauritanien « à dénoncer la convention de pêche conclue avec la société chinoise Poly-Hondrone PELAGIC Fishery CO » dans un document fleuve. Elle demande également « à l’Union Européenne (UE) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher que l’argent public européen ne soit utilisé à des fins contraires aux principes qui gouvernent son action en faveur des pays en développement ».
L’association Sherpa s’attaque à l’accord de pêche Mauritanie-Chine
Sherpa décortique l'accord de pêche Mauritanie-Chine
Sherpa, association française dirigée par l'avocat William Bourdon, monte au filet. Dans une déclaration intitulée : « Accord de pêche Mauritanie – Chine : le cri d’alarme de la société civile auprès de l’UE et du gouvernement mauritanien » Sherpa -association qui "protège et défend les victimes de crimes économique"- a rendu public une déclaration dans laquelle elle s’en prend à la convention de pêche passée entre la Mauritanie et la société chinoise Polyhondone. Elle appelle le gouvernement mauritanien « à dénoncer la convention de pêche conclue avec la société chinoise Poly-Hondrone PELAGIC Fishery CO » dans un document fleuve. Elle demande également « à l’Union Européenne (UE) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher que l’argent public européen ne soit utilisé à des fins contraires aux principes qui gouvernent son action en faveur des pays en développement ».
L’association Sherpa s’attaque à l’accord de pêche Mauritanie-Chine
Source : Cridem
Dans une déclaration intitulée: « Accord de pêche Mauritanie – Chine : le cri d’alarme de la société civile auprès de l’UE et du gouvernement mauritanien » l’association française Sherpa a rendu public une déclaration dans laquelle elle s’en prend à la convention de pêche passée entre la Mauritanie et la société chinoise Polyhondone. Voici l’intégralité du texte :
L’exploitation
des ressources halieutiques représente un enjeu stratégique pour
l’économie mauritanienne : principal pourvoyeur de devises après les
mines, le secteur de la pêche représente 10% du PIB du pays, entre 35%
et 50% des exportations et près de 36% des emplois[1].
Soucieux
de préserver le potentiel de ce secteur, le gouvernement mauritanien a
adopté une « Stratégie de Gestion du Secteur des Pêches et de
l’Aquaculture 2008-2012 » destinée à « assurer, dans le cadre d’une
gestion durable des ressources halieutiques, l’optimisation des
bénéfices socio-économiques tirés du secteur, en termes de recettes
budgétaires, de revenus des opérateurs privés, d’emplois, de sécurité
alimentaire et de réduction de la pauvreté »[2].
Or,
les termes de la convention sur la pêche conclue par la Mauritanie avec
la société chinoise Poly-Hondone Pelagic FisherY Co, reliée à la
société POLY TECHNOLOGIES INC soupçonnée de faits de vente illégale
d’armes chinoises à l’étranger (Annexe 2), s’éloignent « sensiblement »
de cette stratégie. Signé le 7 juin 2010, ce contrat prévoit que,
moyennant un simple investissement de 100 millions USD en nature via la
construction et l’exploitation d’une usine de transformation de poisson à
Nouadhibou, la société chinoise bénéficie d’un droit de pêche sur une
durée de 25 ans dans des conditions fiscales et commerciales extrêmement
avantageuses (Annexe 1).
Alors
même que les stocks de poissons mauritaniens sont gravement menacés,
aucune restriction aux modalités de pêche n’est prévue par cette
convention. Ce droit de pêche illimité se traduit par un pillage des
ressources halieutiques par la société chinoise, aggravé par un contexte
général de captures illégales et non déclarées (Annexe 3). Cette
surexploitation des ressources halieutiques a pour conséquence des
atteintes irréversibles à l’environnement et à l’écosystème,
caractérisant de facto un véritable « préjudice écologique ».[3]
Aucune
obligation en termes de développement économique et social n’est non
plus envisagée si ce n’est la création de 2 463 emplois destinés
prioritairement au personnel mauritanien qualifié. Un engagement bien
négligeable au regard des importantes pertes d’emploi chez les pêcheurs
traditionnels : environ 13 000 emplois sont déjà concernés à ce jour.
Les
termes de la convention avec la société chinoise sont d’autant plus
surprenants qu’ils s’éloignent largement de ceux du nouveau protocole
d’accord de partenariat sur la pêche (APP) et actuellement en cours de
négociation avec l’UE depuis le 27 juillet 2012. La seule comparaison
coût-durée des accords est éloquente : 4 millions USD d’investissement
de la société chinoise par an sur 25 ans, contre 70 millions € par an
sur 2 ans pour l’APP avec l’UE. A qui cette différence de traitement
profite-t-elle ?
De
nombreux parlementaires et organisations de la société civile locale
s’étaient vainement opposés à l’approbation par le Parlement mauritanien
de cette convention qui a finalement été adoptée le 6 juin 2011 dans un
climat très controversé[1]. Le contrat est d’autant plus
disproportionné qu’aucun investissement n’a été réalisé par la société
chinoise et que ses obligations en terme d’emploi n’ont pas été
respectées.
Cette
disproportion se traduit en termes juridiques par une illicéité de la
convention qui devrait pour cette raison être dénoncée sur le fondement
de l’absence d’objet, de cause, ou la violation de l’ordre public
mauritanien. La dénonciation de cette convention et sa renégociation à
l’initiative de la Mauritanie est donc impérative et indispensable afin
de préserver les intérêts des mauritaniens.
Par
ailleurs, en juin 2013, le nouvel accord avec l’UE a été rejeté par la
Commission de pêche du Parlement européen, notamment en raison des coûts
trop élevés pour l’Union européenne (UE) et les armateurs, et devrait
être examiné, en séance plénière, par le Parlement, le 8 octobre 2013.
Lors de leur réunion des 19 et 20 février derniers, l’UE avait aussi
réitéré « la nécessité de recevoir (…) les informations demandées sur
l’utilisation du reliquat » des fonds apportés « de 25 millions d’euros »
et « de disposer de ces informations avant d’envisager le déclenchement
du nouvel appui financier »[2]. Ce rappel fait par l’UE à la Mauritanie
quant à la traçabilité de l’appui financier européen était prévisible
au regard des risques élevés de corruption en Mauritanie mais demeure
insuffisant[3].
L’UE,
promoteur des « mesures destinées à garantir la prospérité et le
caractère durable du secteur » de la pêche, devrait donc à la fois
dénoncer les agissements de pêche illicite par des sociétés étrangères
en accord avec la Mauritanie[4], et négocier prochainement le nouveau
protocole d’accord de façon à favoriser une meilleure transparence de
ses investissements dans ce pays et garantir l’intérêt des mauritaniens.
A défaut l’accord avec l’UE ne sera guère plus crédible que celui
conclu avec la Chine.
Cliquer Cridem pour accéder au rapport de Sherpa
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Le 13 mars 2013
Pillage organisé en Mauritanie
Source : Farmlandgrab / Afrik.com
Depuis
son accession au pouvoir, le Président Aziz, malgré ses promesses, a
passé son temps à construire sa propre fortune au lieu de gouverner. Il
fait main basse sur l’ensemble de l’économie mauritanienne, de
l’exploitation des ressources naturelles aux banques, en passant par la
pêche et les projets d’infrastructures. En trois ans, l’auto-proclamé «
Président des pauvres » a établi un quasi-monopole du business : état
des lieux des pillages du pays et présentation des hommes du président.
Partie 1
Le
Président Aziz a-t-il depuis 2008 déjà déclaré ses avoirs personnels ?
A-t-il payé une seule fois un impôt quel qu’il soit ? Où est caché le
butin gigantesque amassé en si peu de temps grâce à un système
politico-économique lucratif ? Dans n’importe quel autre pays on se
serait posé ces questions depuis longtemps déjà mais, jusqu’à présent en
Mauritanie et au sein des institutions internationales on a préfèré
fermer les yeux laissant Mohamed Ould Abdel Aziz instaurer un guichet
unique des affaires pour les marchés publics ou internationaux, créer
ses propres entreprises « d’État » dans tous les secteurs de l’économie,
faire main basse sur les acteurs concurrents, sans hésiter à
instrumentaliser la justice, à faire régner la terreur et enfin, en
utilisant la Banque Centrale comme goulet d’étranglement pour faire
transiter son butin puis le transformer en devises. Mais la situation
commence à évoluer avec de nombreuses révélations sur l’implication du
président ou de ses hommes, avec récemment encore les déclarations du
député français Noël Mamère qui accuse Aziz d’être une plaque tournante
du trafic de drogue dans la région.
Les hommes du Président
Pour
s’assurer du bon fonctionnement de sa machine à laver l’argent, Aziz
doit employer en permanence un gang de courtisans qu’il enrichit tout en
les chargeant de dissimuler ses propres avoirs. Qui sont les prête-noms
qu’il utilise pour blanchir sa fortune fraîchement acquise ? Cette
nouvelle classe d’hommes d’affaires maquignons, qui tous travaillent
pour Aziz, sont en train de mettre en coupe réglée l’économie du pays.
Pas un secteur n’échappe à leur voracité…
1- Feil Ould Lahah :
«
Cousin germain » du président Aziz, ce jeune homme dont la famille est
venue en Mauritanie suite à l’expulsion des mauritaniens du Sénégal en
1989, est aujourd’hui à la tête d’une immense fortune et d’un puissant
groupe économique et financier.
La Banque : BMS (Banque A l Mouamalatt Essahiha)
Consignation et l’Armement : Ridha
BTP : EGEC - TP : Entreprise Générale de Construction et de Travaux Publics
Transport maritime : Canary Feeder
Transit et Consignation : TCS
Assurances : EL WAVA Assurances
Distribution des produits pétroliers : National Petroleum-sa
BTP
: Feil a signé un contrat avec la société espagnole Franjuan en vertu
duquel 3% de tout contrat signé en Mauritanie lui reviennent en
contrepartie de ses « facilitations ».
2- Mohamed Abdallahi Ould Yaha :
A
l’arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir, les affaires de Ould
Yaha battaient de l’aile ; MIP Auto, MIP Naval et SOFAPOP étaient en
instance de fermeture. Rapidement, il deviendra, pour le compte du
Président, l’homme des Chinois en Mauritanie.
Ould
Yaha est le partenaire-intermédiaire de la fameuse convention de pêche
avec les Chinois de Polyhondong qui fait couler tant d’encre car il
s’agit d’un blanc seing illimité sur 25 ans (aussi bien en termes de
réserves naturelles que de techniques de pêche). C’est sans doute pour
leur laisser le champ libre que les conditions posées aux européens ont
été si difficiles, et c’est aussi pour eux que les licences libres
octroyées depuis plusieurs années aux Ukrainiens de Bougherbal, aux
Russes de Maurice Benza, aux Hollandais de Meyloud Ould Lekhal, aux
Espagnols d’Ahmed Ould Mouknass etc….ont été annulées à partir du 1er
septembre dernier.
Il
touche des commissions sur tous les contrats d’armement impliquant
l’Empire du Milieu, avec à la clé plusieurs dizaines de milliards de
MRO.
Il
se fait construire actuellement par ses partenaires chinois un hôtel
dont il a déjà signé le contrat de location avec Kinross (société
minière canadienne qui doit exploiter la nouvelle mine d’or de Taziazt)
pour plusieurs années payées à l’avance.
Il s’est emparé du phosphate de Bofal qu’il a vendu à une firme indienne installée au Sénégal.
Il
est « le moins disant » sur les trois offres retenues pour l’achat
d’une centrale duale de 120 MW avec les Chinois de CMEC (China Machinery
Engeneering Corporation).
Il
est l’un des « samsar » de Xstrata (exploitation minière), une affaire
qui pourrait devenir plus importante que la SNIM (Société Nationale
Industrielle et Minière).
Enfin,
dans le secteur de l’agro-industrie, il est également derrière le
projet de production sucrière avec des généraux soudanais à la retraite
et quelques investisseurs saoudiens.
3- Ahmedou Ould Abdel Aziz :
Ce
fils du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui poursuit ses études à
Londres est déjà impliqué dans nombre d’affaires. C’est lui le
mystérieux partenaire de WARTSILA France qui malgré son offre coûteuse
(154 millions d’Euros, soit environ 30 millions d’Euros au-dessus de
celle du moins disant), a obtenu à la surprise générale le marché pour
la construction d’une centrale électrique duale de 120 MW (SOMELEC, le
EdF mauritanien). Ahmedou joue le rôle de vrai directeur de cabinet de
son père ; il est rapidement devenu la pierre angulaire par laquelle
toutes les affaires passent.
4- Ahmed M’hamed Yamaa dit Hamady Ould Bouchraya,
Citoyen
espagnol, ancien consul honoraire d’Espagne en Guinée Bissau puis
Consul honoraire de Mauritanie à partir de 2009, il hérite curieusement
au décès de l’homme d’affaires Veten Ould Moulaye de la présidence de la
SOBOMA (ie Coca-Cola Mauritanie dont il détient 4% et dont Aziz serait
devenu le principal actionnaire). Aujourd’hui il est le mentor de Bedr
Ould Abdel Aziz (un autre fils du Président) dont il est inséparable et
qu’il est chargé d’initier aux affaires. Il a bénéficié de 6.000 ha de
terres agricoles au bord du fleuve Sénégal.
C’est
également lui le Président et principal fournisseur d’ATERSA PV
Mauritanie S.A., filiale de la société espagnole ATERSA dont l’Etat
mauritanien détient 40% et qui est destinée à la production des cellules
photovoltaïques. Cette société a obtenu au conseil des ministres du 20
Septembre 2012 une concession 20.000 mètres carrés en plein centre de
Nouakchott.
Il
a obtenu par ailleurs le monopole de la logistique de la SPEG (Société
de Production de l’Electricité à partir du Gaz) dont les actionnaires
sont : SOMELEC, SNIM et Kinross (toujours la société canadienne qui doit
exploiter la mine d’or de Taziazt).
Il
a obtenu quasiment en mode gré à gré la construction du siège de la
SNIM à Nouakchott pour près de 15 millions d’euros avec ATERSA. Enfin
Ould Bouchraya est en train de lancer la distribution des cigarettes
Winston.
5- Sidi Mohamed Ould Bouh :
Actionnaire
d’IVECO (camions), dont l’armée Nationale a acquis une très grande
quantité, Ould Bouh est spécialisé dans le trafic des devises à
destination du golfe et en particulier des Emirats Arabes Unis. C’est
par ses mains que transite une grande partie des devises acheminées par
la famille présidentielle, principalement au Maroc (pour l’acquisition
d’un immense patrimoine immobilier) et aux Emirats Arabes Unis.
Quasiment
tous les terrains sur la route de Soukouk (nouvelle zone résidentielle
et probable futur centre-ville) lui appartiennent. On parle aussi de lui
dans l’affaire SOMELEC (la nouvelle centrale électrique offre de
Wartsila à 157 millions d’euros).
6-Bellahi Ould Boumowzouna et Sidi Mohamed Ould Bobatt :
Il s’agit ici encore de proches cousins et amis de longue date du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce duo opère dans la pêche avec le bateau chinois le La Fayette qui a une capacité de stockage de 300.000 tonnes ; chassé du Chili, ce bateau est désormais exploité par ces nouveaux venus dans le secteur. En dehors de la pêche, leur activité s’est élargie à :
La logistique pour le compte de Kinross et de MCM (Mauritanian Mines Corporation).
Le
Transit et la Consignation : Ould Bobat et Ould Lahah sont les seuls
qui peuvent s’endetter sans limitation auprès du Trésor.
Usine de savon de Marseille. : Atlantic Service
Projet Bumi Mauritanie pour l’exploitation du fer de Tamagout
Radio privée : Mauritanide FM.
Suite dans Afrik.com
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Le 5 juillet 2012
M’bera a été créé il y a à peine cinq mois. Pourtant, ce camp de réfugiés à la frontière malienne est aujourd’hui la quatrième plus grande ville de Mauritanie et peut être comparé (au moins dans les grandes lignes) à l’immense complexe de réfugiés de Dadaab, au Kenya.
Mis sur pied pour accueillir les personnes fuyant le conflit qui sévit dans le nord du Mali, ce camp pose des questions de sécurité pour la Mauritanie et pèse lourdement sur l’environnement fragile de la région de Bassikounou, une ville se trouvant à 18 km.
Tout comme à Dadaab, les habitants de la région de M’bera doivent se disputer les rares ressources disponibles avec la population en pleine expansion du camp (plus de 400 personnes arrivent chaque jour). On craint également que le camp de M’bera, à l’instar de Dadaab, soit pris pour cible par des terroristes.
Selon les estimations du gouvernement, le camp de M’bera compte 80 000 habitants. Nouadhibou (anciennement appelée Port-Étienne) et Kiffa, les deuxième et troisième villes du pays, ont chacune une population de 100 000 habitants. « M’bera atteindra probablement les 100 000 [habitants] si le conflit au Mali ne prend pas fin rapidement », a dit Mohamed Abdallah Ould Zeidane, président de la commission nationale chargée des réfugiés maliens en Mauritanie.
La ville de Bassikounou, en revanche, compte moins de 8 000 habitants.
Sécurité
La Mauritanie est le seul pays du Sahel à avoir ouvertement affronté Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le pays a lancé des frappes aériennes contre le mouvement au Mali, en conséquence de quoi son armée et ses frontières ont été prises pour cible au cours des six dernières années.
« Avec autant de nouveaux arrivants et autant de travailleurs humanitaires près de la frontière, la sécurité est notre principale source de préoccupation », a dit M. Zeidane. Le gouvernement mauritanien fournit gratuitement des escortes militaires aux travailleurs humanitaires qui se rendent de Bassikounou, où toutes les organisations d’aide humanitaire se sont implantées, au camp. Des soldats mauritaniens doivent également accompagner les travailleurs humanitaires dans un éprouvant trajet de cinq heures à travers le désert depuis la piste d’atterrissage la plus proche, à Nema, la capitale de la région du Hodh el Chargui, où se trouve le camp de M’bera.
« Nous craignons qu’une situation semblable à celle de Dadaab se développe », a dit un responsable de la sécurité d’une organisation humanitaire en faisant référence à l’enlèvement de travailleurs humanitaires à Dadaab par le groupe islamiste Al-Shabab, basé en Somalie.
Samba Thiam, le président des Forces de libération africaine de Mauritanie (FLAM), un groupe paramilitaire clandestin militant pour les droits des Négro-Mauritaniens et contre l’élite arabo-berbère au pouvoir, a dit, selon une citation publiée sur un site Internet soutenu par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), que la stratégie de prévention de la Mauritanie avait sauvé le pays d’une menace « terroriste » imminente.
Selon M. Thiam, la crise humanitaire au Sahel, qui a laissé de nombreuses personnes dans une situation de vulnérabilité, aussi bien matérielle qu’économique, « constitue un terreau fertile pour les terroristes dans le pays ». La sécheresse qui sévit actuellement au Sahel a touché 20 pour cent de la population mauritanienne et les habitants du Hodh el Chargui — dont la plupart sont des éleveurs — sont parmi les plus vulnérables. Les Maliens qui se réfugient dans la région ont la même origine ethnique que ces derniers....
Photographie d'un patrouilleur livré par « Poly Technologies, Inc. » au Ghana (Ministère de l'alimentation et de l'agriculture)
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