Pourtant, le poisson sauvage est naturellement Bio...
Les paysans bio s'organisent pour répondre au Grenelle de l'Environnement quant au repas bio dans les cantines scolaires...
Et sensibiliser les enfants à des aliments sains issus de l'agriculture biologique...
Introduire des produits bio en restauration collective
Quelques repères
D’après le baromètre CSA/Agence Bio 2008, un enfant sur quatre a déjà eu un repas avec des produits biologiques dans son restaurant scolaire en France. 78% des parents des enfants qui n’en ont jamais eu le souhaiteraient. Par ailleurs, 42% des Français se disent intéressés par des repas avec des produits biologiques au restaurant, et 38% des actifs, par des produits bio dans leur restaurant d’entreprise.
Ces chiffres sont en adéquation avec les engagements pris suite au Grenelle de l’Environnement, notamment celui de porter à 20% la part des produits biologiques dans la restauration collective publique, en commençant par celle de l’Etat (circulaire du 2 mai 2008 relative à l’exemplarité de l’Etat).
Voici quelques repères pour les acteurs qui souhaitent introduire des produits biologiques dans leurs menus, que ce soit pour le domaine public (restaurants scolaires, administratifs, hôpitaux…) ou privé (restaurants à caractère commercial, restaurants d’entreprises, maisons de retraite…).
Repasbio.org
La Fédération Nationale des Agriculteurs Biologiques (FNAB), en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture (MAAPRAT), l’Agence Bio, et l'Association des Maires de France (AMF) a initié un espace de recueil d’expériences d'introduction de produits bio en restauration collective !
Manger Bio Ici et Maintenant : alimenter la restauration collective en France
Aujourd'hui, plus de 180 producteurs et 40 distributeurs répartis dans toute la France sont investis dans la filière de restauration collective de l’association Manger Bio Ici et Maintenant (MBIM).
Créé en 2010, ce réseau national avec 9 plateformes de production en France s'est fixé comme objectif de structurer les filières bio et locales pour la restauration collective sur le territoire national, en mutualisant les savoir-faire et outils des plateformes de production et de distribution.
"Le réseau facilite la négociation des producteurs avec de potentiels partenaires, que ce soient des ministères, des sociétés de restauration concédées ou des communautés de communes», analyse Eric Grunewald, coordonateur du réseau MBIM.
Celles-ci partagent et défendent une même vision de la restauration collective :
- Ecologique : basée sur des produits bio, en limitant au maximum les impacts sur l'environnement;
- Educative : les produits bio servis en restauration collective doivent pouvoir être accompagnés d'actions éducatives auprès des convives et auprès des personnels;
- Territoriale : les échanges économiques entre production et consommation doivent pouvoir se faire au plus près, en impliquant les acteurs du territoire;
- Solidaire : la politique commerciale pratiquée doit permettre à chaque maillon de la filière de vivre de son travail et au consommateur final de pouvoir consommer facilement des produits sains.
Pour plus d'informations, cliquer MBIM
Avec ce type de repas Bio, on ne prépare pas les enfants à apprécier le poisson....
Pas beaucoup de produits de la mer dans tous ces guides Cantine Bio (en téléchargement) :
Autres articles :
- Poisson sauvage, naturellement Bio
- Poisson Bio : L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs
- Restauration scolaire. Des cantines se mettent à l'heure de la pêche durable !
Pour aller plus loin...
Le 27 février 2014
Nutrinet-Santé passe au bio et BioNutriNet oublie le poisson sauvage !
Nutrinet-Santé avec sa cohorte de près de 300.000 consommateurs français passe au bio avec l’enquête BioNutriNet.
Dans l'enquête BioNutriNet, le consommateur a le choix entre un poisson bio et un poisson classique (voir plus bas le questionnaire)
Le poisson sauvage n'est pas indiqué dans le questionnaire que remplissent chaque jour les internautes inscrits au programme Nutrinet-Santé ?
Pourtant nous ne sommes pas arrivés en 2048, date de l'extinction des poissons sauvages prévue par certains grands experts ! En 2014, le poisson sauvage représente encore près de la moitié du poisson consommé dans le monde selon la FAO...
Ne pas indiquer le poisson issu de la pêche dans le questionnaire BioNutriNet biaise l'étude dont l'objectif est de connaitre l'impact "nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique" des produits bio consommés.
Ne pas indiquer le poisson sauvage dans le questionnaire laisserait penser que le poisson bio (issu de l'aquaculture) serait le poisson le plus "clean". Or, ce n'est globalement pas le cas comme l'indique ce document tiré de l'étude de la FAO/Globefish : Overview of Organic Markets: An Opportunity for Aquaculture Products?
Lire RPA : Poisson Bio. L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs !
Dans l'enquête BioNutriNet, le consommateur a le choix entre un poisson bio et un poisson classique (voir plus bas le questionnaire)
Le poisson sauvage n'est pas indiqué dans le questionnaire que remplissent chaque jour les internautes inscrits au programme Nutrinet-Santé ?
Pourtant nous ne sommes pas arrivés en 2048, date de l'extinction des poissons sauvages prévue par certains grands experts ! En 2014, le poisson sauvage représente encore près de la moitié du poisson consommé dans le monde selon la FAO...
Ne pas indiquer le poisson issu de la pêche dans le questionnaire BioNutriNet biaise l'étude dont l'objectif est de connaitre l'impact "nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique" des produits bio consommés.
Ne pas indiquer le poisson sauvage dans le questionnaire laisserait penser que le poisson bio (issu de l'aquaculture) serait le poisson le plus "clean". Or, ce n'est globalement pas le cas comme l'indique ce document tiré de l'étude de la FAO/Globefish : Overview of Organic Markets: An Opportunity for Aquaculture Products?
Le poisson sauvage est plus clean que le poisson bio qui est plus clean que le poisson classique
Lire RPA : Poisson Bio. L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs !
Alimentation bio et santé : lancement de l'étude BioNutriNet
Source : Actu-Environnement.com par Rachida Boughriet
Adeptes d'aliments issus de l'agriculture biologique occasionnels, réguliers ou non sont invités à participer à l'étude BioNutriNet, lancée le 11 février par la cohorte NutriNet-Santé, visant à étudier l'impact "nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique" des produits bio consommés.
La
cohorte NutriNet-Santé a été lancée en 2009 par l'équipe de recherche
en épidémiologie nutritionnelle (Inserm/Inra/Cnam/Université Paris 13),
dirigée par le Pr Serge Hercberg.
L'objectif
de l'étude BioNutriNet, menée sur 5 ans, est de mieux comprendre qui
sont les consommateurs de produits bio et les liens entre la
consommation d'aliments bio et la santé.
En
fonction du type de consommation, l'étude vise à comparer les profils
sociodémographiques, psychologiques et économiques et les motivations
des différents consommateurs "à l'égard de la durabilité de
l'alimentation", à estimer l'apport en contaminants et l'impact
environnemental des modes alimentaires liés à la consommation de
produits bio. Il s'agit également de "caractériser" le statut
nutritionnel (vitamines et minéraux), le statut toxicologique (résidus
de pesticides) et le métabolome urinaire (signatures métaboliques des
aliments consommés). L'étude doit également préciser les relations avec
la qualité de la santé et le risque de maladies chroniques (cancers,
maladies cardiovasculaires, obésité, diabète ...).
L'enquête
devrait concerner au moins 100.000 internautes (dont 50.000
consommateurs de produits bio) suivis dans le cadre de l'étude
NutriNet-Santé.
Via le site www.etude-nutrinet-sante.fr,
tous les participants consommant des aliments bio ou non sont invités à
répondre, pendant les 5 prochaines années, à plusieurs questionnaires
sur la consommation alimentaire, l'activité physique, les motivations
de consommation… Les lieux d'achat seront collectés afin d'estimer les
pratiques et le coût de l'alimentation bio et non bio.
Pour plus d'informations : Dossier de presse
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Le 19 Mai 2014
Commercialiser la pêche locale
Cette
publication présente quelques-unes des pistes et outils que les
pêcheurs et autres acteurs locaux peuvent utiliser pour améliorer la
commercialisation de la pêche locale avec l’aide de leur Groupe d’action
locale pêche (FLAG). Nous allons commencer par examiner pourquoi la
commercialisation des produits issus de la pêche locale doit être
améliorée ainsi que quelques-uns des avantages qui en découleront. Nous
nous pencherons ensuite sur le rôle spécifique des FLAG et sur l’aide
qu’ils peuvent apporter au développement de projets de
commercialisation.
Pour
terminer, nous présenterons deux approches innovantes pour améliorer de
la commercialisation à l’échelon local (la vente directe et les CSF –
Pêcheries soutenue par la communauté/Community Supported Fisheries)
ainsi que trois outils pratiques qui peuvent être utilisés pour
améliorer l’efficacité de la stratégie de commercialisation : les outils
numériques, les activités axées sur l’expérience ainsi que les labels et les marques.
Les
différents thèmes développés dans la présente publication ont été
identifiés dans le cadre de la préparation du séminaire FARNET
« Commercialiser la pêche locale » organisé en juin 2013 à Stockholm.
Avant l’évènement, les FLAG participants ont en effet été interrogés via
une enquête visant à identifier les différents thèmes des groupes de
travail du séminaire. Les discussions et les conclusions de ces groupes
de travail ont alimenté une grande partie de la présente publication.
Sommaire
Sommaire
En bref ..... 3
Comment utiliser ce guide ? ..... 3
1. Pourquoi améliorer la commercialisation de la pêche locale ? ..... 4
2. Quel soutien les FLAG peuvent-ils apporter ? ....... 6
3. Pistes, astuces et conseils : cinq boîtes à outils ........ 11
3.1 ● Vente directe, les bases ........ 12
3.2 ● Circuits courts : pêcheries soutenues par la communauté et « paniers de poissons» » .... 24
3.3 ● Le marché numérique ...... 32
3.4 ● Les zones de pêche et l’économie de l’expérience ...... 40
3.5 ● Marques et labels au niveau local ...... 46
Cliquer Ici pour télécharger le document "Commercialiser la pêche locale"
Bienvenue dans FARNET, le réseau européen des zones de pêche
FARNET
est le réseau européen des zones de pêche soutenues par l'Axe 4 du
Fonds européen de la pêche (FEP). Grâce à des échanges approfondis
d’informations et à une cellule d’appui spécialisée, le réseau vise à
soutenir les différents acteurs impliqués dans le développement durable
des zones de pêche au niveau local, régional, national et européen.
Le
cœur du réseau est composé de quelque 300 Groupes d’action locale pêche
(Fisheries Local Action Groups / FLAG). Ces partenariats public-privé
constitués au niveau local travaillent ensemble au développement durable
de leur territoire. Basés dans 21 Etats membres, les FLAG gèrent chacun
leur budget pour animer une série de projets proposés et réalisés par
un ensemble varié d’intervenants locaux.
Pour en savoir + : Farnet
Pour en savoir + : Farnet
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Consommations et pratiques alimentaires durables
Analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion
CEP - Centre d'études et de prospective
Analyse n° 69 - mai 2014
Les
pratiques alimentaires durables dépendent des préoccupations des
consommateurs, liées à la protection de l’environnement, aux enjeux
éthiques, à la recherche de proximité ou de bien-être personnel.
Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.
Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture
Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.
Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture
Cliquer ici
pour télécharger "Analyse n° 69 - mai 2014 Consommations et pratiques
alimentaires durables : analyse de données nationales issues d’enquêtes
d’opinion"
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