Avec Ocean Space Center, 500 étudiants norvégiens directement dans le grand bain !

Immersion garantie...

A l'intérieur de ce centre de recherche offshore, les étudiants norvégiens seront directement dans le bain des sciences marines !

Ocean Space Center : l'avenir de la recherche marine norvégienne

Les plans définitifs du projet de nouveau laboratoire en sciences marines, Ocean Space Center, devraient être prêts avant l'été 2012. Le centre accueillera les nouveaux locaux de Marintek (institut de recherche sur les technologies marines) et sera érigé en mer, en face de Trondheim, autour d'une piscine naturelle en eaux profondes. Il devrait accueillir environ 1000 employés et 500 étudiants.

Ce projet entre dans le cadre de la stratégie globale de Norges Rederiforbund (association des armateurs norvégiens, regroupant plus de 160 sociétés dans le domaine des transports maritimes et des activités offshore) qui vise à conserver la place de la Norvège parmi les leaders mondiaux en termes de recherche et développement dans les thématiques marines. "Beaucoup de nations construisent des navires et des laboratoires toujours plus modernes. Nous devons prendre soin de garder une longueur d'avance, la recherche doit s'étendre à l'océan dans son intégralité.", dit Sturla Henriksen, Directeur Général de Norges Rederiforbund. En plus des technologies propres aux navires et à la construction offshore, le nouveau centre de recherche étudiera les ressources minérales des fonds marins, l'aquaculture, les algues, ainsi que les problématiques arctiques. L'inauguration de l'Ocean Space Center est prévue pour 2020. Le coût total du projet est estimé à 15 milliards de couronnes norvégiennes (environ 2 milliards d'euro).

"Selon les références de théorie économique, il est presque contre nature que la Norvège se retrouve parmi les pays leaders de l'innovation marine.", dit Torger Reve, Professeur à BI (grande école de commerce norvégienne) et un des 21 professeurs membres du Maritime Knowledge Hub (centre de connaissance maritime mondial). "Les coûts et les salaires semblaient indiquer que nous nous dirigions vers la faillite. Il y a 10 ans, certains avaient prédit que l'industrie norvégienne de la construction navale disparaitrait. Au lieu de cela, nous avons vécu une croissance proche de 140 pour cent.", ajoute-t-il.

Suite et plus d'informations : BE Norvège

Illustration : Ocean Space Center par Snohetta (Crédits : Mir)

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Un projet imaginaire, créateur de ressource halieutique pour Fécamp...

Fécamp port secondaire, Fécamp qu'ça bouge

Maud et Marine, deux étudiantes en architecture, imaginent le port du futur...

Voici quelques nouvelles du projet "Fécamp port secondaire, Fécamp qu'ça bouge"

Parcourez les rues du port imaginaire en compagnie de Maud et Marine, architectes depuis juillet 2012...

Nous avons obtenu notre diplôme avec les félicitations du jury. Nous venons tout juste de mettre le blog à jour avec les documents présentés lors du rendu de projet en juillet.

Vous pourrez y voir les images des projets de l'écloserie, des serres de traitement de l'eau "aquaponiques", et des éoliennes productrices de ressource halieutique. Plus tard nous ajouterons les photos des maquettes qui ne sont malheureusement pas encore en notre possession.

Maud Atamaniuk et Marine Canté

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Sea Orbiter de Jacques Rougerie


À Paris, l'équipe de Jacques Rougerie fait état «de discussions avancées avec un consortium pour construire le premier Sea Orbiter à Saint-Nazaire», indique le Journal des entreprises. Le dossier financier n'est pas encore bouclé mais Saint-Nazaire devrait rafler 170.000 heures de travail dès 2013. Et le rêve en plus.

Du Nautilus à SeaOrbiter - Grande Histoire des Océans

Navale Saint-Nazaire a de grandes chances de construire le Sea Orbiter, ce vaisseau d'exploration océanographique conçu par l'architecte parisien Jacques Rougerie -le créateur d'Océanopolis et digne fils spirituel de Jules Verne.

Capable d'embarquer une vingtaine de membres d'équipage, ce laboratoire flottant en forme d'hippocampe est conçu pour la recherche scientifique, technique et industrielle. Il s'agit d'une structure en aluminium de 500 tonnes, mesurant 58 mètres de hauteur, dont 31 mètres seront immergés.

35 millions nécessaires, 170.000 heures de travail

Pour l'heure, seuls des investisseurs privés se sont montrés intéressés. Ils assurent 80% du bouclage financier (35M€) mais des négociations sont bien avancées avec l'Etat et le conseil régional des Pays de la Loire.

Car c'est bien Saint-Nazaire qui devrait construire le premier Sea Orbiter. Dès la finalisation des études techniques, à la fin de l'année 2012, début 2013. Des entrepreneurs agrégent leur savoir-faire au sein du cluster nazairien Néopolia pour y parvenir.

La plate-forme émergée du vaisseau pourrait, elle, être construite à Couëron, au sein du chantier naval Alu Marine. Le Journal des entreprises liste la synergie en marche et note que, quoi qu'il en soit, si le projet se réalise, il ne devrait pas échapper aux industriels régionaux...

La construction de la plate-forme représente 170.000 heures de travail. C'est vingt fois moins qu'un gros paquebot, mais ce rêve n'a pas de prix...et d'autres Sea Orbiter devraient suivre.

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Haut de 58 mètres, dont 31 en dessous du niveau de la mer, le Sea Orbiter est une station scientifique flottante destinée à étudier la biosphère marine.

Navale Saint-Nazaire a de grandes chances de construire le Sea Orbiter, le vaisseau d'exploration océanographique de l'architecte parisien Jacques Rougerie.

Un vaisseau digne du capitaine Némo pourrait se construire à Saint-Nazaire. À la barre, l'architecte et académicien Jacques Rougerie, un passionné de la mer marqué par Jules Verne et le commandant Cousteau. Le créateur de l'Océanopolis de Brest planche depuis une quinzaine d'années sur un vaisseau d'exploration océanographique, baptisé Sea Orbiter. Capable d'embarquer une vingtaine de membres d'équipage, ce laboratoire flottant en forme d'hippocampe est conçu pour la recherche scientifique, technique et industrielle.

Budget pas encore bouclé

Soutenu par des personnalités comme le Prince Albert 2 de Monaco, le spationaute Jean-Loup Chrétien ou Thierry Pilenko, P-dg de Technip, le projet nécessite 35 millions d'euros d'investissement. Pour l'instant, 80% de la somme serait collectée, assure-t-on du côté de Sea Orbiter. Des fonds émanant à ce jour exclusivement d'investisseurs privés au premier rang desquels le fabricant de montres Rolex. L'équipe du Sea Orbiter espère boucler son budget avant l'automne, en ayant recours à des deniers publics. Des négociations sont en cours avec des structures étatiques, mais aussi avec le conseil régional des Pays de la Loire. Ces discussions seraient en bonne voie, indiquent plusieurs sources impliquées dans le projet. Restera ensuite à finaliser les dernières études techniques afin d'être en mesure de démarrer la construction de cette structure en aluminium de 500 tonnes, mesurant 58 mètres de hauteur, dont 31 mètres seront immergés, en fin d'année ou au début 2013.

Consortium régional...

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H2Ocean, la plateforme maritime du futur

La filiale catalane d'AWS Truepower [1] dirige un projet de plateforme marine multi-usages dont le but principal est de produire de l'hydrogène à partir de ressources renouvelables. Le projet baptisé H2OCEAN qui rassemble 17 entreprises et institutions publiques européennes est cofinancé par l'Union Européenne à hauteur de quatre millions et demi d'euros via son 7è Programme Cadre.

Une plateforme multi-usages, basée sur les énergies renouvelables marines

La plateforme est prévue pour fonctionner en haute mer et valoriser deux types d'énergie renouvelables offshore : l'énergie éolienne et l'énergie houlomotrice. A partir de l'énergie électrique ainsi produite, la plateforme fera fonctionner une unité d'aquaculture, une unité de potabilisation d'eau et une unité de production d'hydrogène. Cet hydrogène sera stocké in situ et mis à disposition des navires commerciaux, ou bien transporté à terre pour une utilisation dans des piles à combustible. Le but est de l'utiliser comme vecteur énergétique afin de s'affranchir des coûteuses liaisons par câbles et augmenter la compétitivité de l'énergie produite. D'autre part, les synergies entre les différentes activités de la plateforme permettent de réduire leur impact environnemental et d'augmenter le potentiel socio-économique de ce type d'activités marines.

La plateforme est prévue pour faire entre 300 mètres et un kilomètre de côté, de quoi accueillir jusqu'à trois pétroliers modernes. La taille d'une telle installation sera d'ailleurs un des éléments clés à prendre en compte lors du choix de son lieu d'installation. Il faudra ainsi définir quels sont les emplacements viables, choisir la méthode et la profondeur maximale d'ancrage etc. Des responsables du projet soulignent d'ailleurs qu'après la fin de la conception conceptuelle qui devrait s'achever en 2014, il faudra encore six ans pour développer un prototype réel. Autant de défis à relever pour l'initiative H2OCEAN dont ce projet d'envergure s'inscrit dans la durée....

Pour plus d'informations, cliquer BE Espagne

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Le 7 septembre 2012

La Fondation Franco-Norvégienne et l’aquaculture


La Fondation Franco-Norvégienne (FFN) a pour mission de développer la coopération en matière de recherche scientifique et technique et de développement industriel. La Fondation est une association de droit norvégien géré par un Conseil d'Administration, où siègent à parité des représentants de l'industrie et des pouvoirs publics français et norvégiens, avec l'aide :
  • en Norvège, du Ministère de l'Industrie et du Research Council
  • en France, des Ministères en charge des Affaires Etrangères , de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Economie, des Finances, de l’Industrie, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, de l’Environnement, de l’Energie, des Conseils Régionaux, d'Oseo, de l’ANR, de l’Ademe, …

Pour remplir sa mission, la Fondation Franco-Norvégienne conduit un certain nombre d'actions visant à :
  • mettre en contact des entreprises et des centres techniques français et norvégiens ;
  • financer directement ou indirectement des projets communs de R&D ;
  • organiser des ateliers et séminaires bilatéraux ;
  • favoriser des échanges de chercheurs et de personnalités scientifiques.

De par ses statuts, la Fondation Franco-Norvégienne n'est d'ailleurs pas limitée dans ses initiatives pour autant qu'elles soient considérées comme utiles au développement des relations technologiques et industrielles entre la France et la Norvège.

A ce jour, les activités de la Fondation ont principalement été exercées dans les domaines suivants :
  • Aquaculture, agroalimentaire
  • Biotechnologie, biomédical
  • Environnement, économie d'énergie
  • Génie civil
  • Industrie pétrolière et gazière
  • Informatique, systèmes experts
  • Matériaux
  • Recherches polaires
  • Robotique
  • Technologies marines et spatiales
  • Télécommunication

Pour plus de renseignements, cliquer FFN


Source BE Norvège

Au printemps 2012, huit nouveaux projets ont été approuvés par la Fondation Franco-Norvégienne (FFN).

Parmi les nouveaux projets :
  • PIES FPI Enriched Salmon

Participants norvégiens : DUE Miljø AS, Nutrimar AS, NOFIMA AS Tromsø

Participant français : Labeyrie AS
  • ENVI-BUOY : Environment-monitoring buoy for the aquaculture industry

Participants norvégiens : NORTEK AS, AKVA Group as, Aquaculture Engineering AS (SINTEF)

Participants français : NortekMED AS, Université de Toulon

Trois projets sont en attente d'éclaircissements concernant le financement ou autres formalités dont :
  • SISQUONOR Spatial Information System for aquaculture in Normandy and in Norway

Participants norvégiens : CMR Computing, IMR, Université de Bergen

Participant français : IFREMER

La FFN soutient également des séminaires bilatéraux, dans ses domaines prioritaires, et gère un programme de mobilité (programme Asgard) qui permet aux chercheurs norvégiens de recevoir jusqu'à 15.000 couronnes norvégiennes (environ 2.000 euros) pour des séjours de courte durée en France. Les candidatures sont reçues en continu. Pour les chercheurs français souhaitant se rendre en Norvège, les programmes Asgard et Aurora sont gérés par la Mission Scientifique de l'Ambassade de France en Norvège.

La FFN reçoit les demandes de financement de projets et de séminaires en continu. La prochaine date limite de dépôt des candidatures est fixée au 1er octobre 2012. Les dossiers seront examinés par le conseil début novembre.

Pour plus d'informations, cliquer BE Norvège

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Le 21 Novembre 2014

Une ville sous la mer : l'ambitieux projet d'une entreprise japonaise


Coloniser la mer plutôt que l'espace ? C'est le projet futuriste imaginé par la firme japonaise Shimizu

Source : Sud Ouest / Afp

Et si au lieu de songer à coloniser l'espace interstellaire, l'humain s'intéressait davantage à occuper l'aire la plus importante de la planète bleue: la mer ? C'est l'ambition d'une entreprise de construction japonaise avec son projet de "ville-globe flottante".

Quelque 4 000 résidents et 1 000 visiteurs pourraient vivre et travailler dans une sorte d'Atlantis moderne, une sphère de 500 mètres de diamètre qui abriterait des hôtels, des complexes résidentiels, des bureaux, des sites de recherche et des centres commerciaux.

Ce globe de béton et matériau transparent flotterait aux neuf dizièmes plongé dans la mer, mais pourrait être totalement immergé par mauvais temps, en descendant le long de l'axe central, une gigantesque structure hélicoïdale de 600 mètres de diamètre qui s'enfoncerait jusqu'à 4 000 mètres de profondeur.

Une construction à 20 milliards d'euros

Cette construction en spirale constituerait un chemin de 15 kilomètres menant à un bâtiment au fond de l'océan, qui pourrait servir d'usine d'exploitation de métaux rares et autres ressources.

Selon les ingénieurs visionnaires de la firme Shimizu à l'origine de cette création imaginaire, il serait même possible d'utiliser des micro-organismes appelés "méthanogènes" pour convertir en méthane le dioxyde de carbone (CO2) capturé à la surface. De l'énergie serait en outre produite par différentiel thermique entre le fond et la surface de l'océan. Le projet coûterait 3 000 milliards de yens (20 milliards d'euros) et toute la technologie requise pourrait être prête d'ici à 2030.

Ce concept de science-fiction a été pensé avec plusieurs organisations, dont l'Université de Tokyo et l'Agence japonaise pour les Sciences et Technologies maritimes (JAMSTEC). "Nous avons passé deux ans à concevoir le projet avec des technologies que nous imaginons plausibles dans l'avenir", a expliqué un porte-parole de Shimizu.

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