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"Comme l’abeille qui fait tourner la Terre"
"Comme l’abeille qui fait tourner la Terre"
Un documentaire de Hitomi Kamanaka
La Rochelle au Carré Amelot
Vendredi 6 avril à 19h30. Entrée gratuite.
Association Shiosaï
1 an après Fukushima…
Comment le monde satisfera ces futures besoins énergétiques ?
La recherche pour l’indépendance énergétique, en Suède et au japon
Un engagement local qui peut changer le monde
Depuis 28 ans les habitants d'Iwaishima, une petite île située dans la mer intérieure du Japon, s'opposent à la construction d'une centrale nucléaire qui menace les magnifiques paysages marins alentours. Les pêcheurs et les villageois de l'île vivent de leur travail de la terre et de la mer. Le plus jeune d'entre eux, Takashi Yamato, espère également que l'île devienne énergétiquement auto-suffisante. Mais le pouvoir économique et politique est d'un tout autre avis et soutient la construction de la centrale nucléaire.
A l’opposé, à l'autre bout du monde, la Suède, qui a renoncé à l'énergie issue du pétrole et du nucléaire et intensifie l'utilisation des sources d'énergie renouvelables, s’oriente vers une société durable.
Comment pouvons-nous choisir et créer nos propres sources d'énergie? Les envies et les pensées des gens ordinaires se rejoignent par-delà les frontières nationales pour créer une nouvelle vision. C’est ici et maintenant que les Hommes créent leur futur. Nous pouvons entendre résoner le son de leurs activités, semblables au bourdonnement des abeilles dont l'énergie est en harmonie avec la nature.
Site envisagé du complexe nucléaire de Kaminoseki
En 1982, la Compagnie C.E.P. a commencé à élaborer un projet pour développer une centrale nucléaire sur le site. A Iwaishima, une ile proche, les habitants vivent en harmonie avec la nature depuis plus de mille ans. Les habitants de l'île ont passé les 28 dernières années à s'opposer à la construction de cette centrale qui limiterait l'accès à l'abondance de la mer dont leur vie dépend. Ce complexe mettrait également en danger un grand nombre d'espèces en voie de disparition.
Depuis sa sortie en 2010, ce film indépendant a été projeté plus de 450 fois dans l’ensemble du Japon par des groupes de citoyens et aussi aux cinémas. Après le 11 mars 2011, le nombre de projection se multiplie. Il compte plus de 110 000 spectateurs au total en janvier 2012.
Trois prix ont été decernés sur ce film en 2011, notament à Kinema Junpo dans la catégorie « film culturel »
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Il y a 1 an : l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9.0 se produisait à 80 km au large de l'île d'Honshu au Japon. Il entraînait un tsunami, privant la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi de ses sources externes d'électricité et de ses moyens internes de refroidissement du coeur des réacteurs nucléaires. Un an après l’accident, l’IRSN propose 2 nouveaux dossiers qui font le point sur la situation au Japon.
Fukushima, un an après
Le 28 février 2012 à Paris, l'IRSN organisait un point presse sur le thème "Fukushima, un an après", avec la participation de Jacques Repussard, Directeur général de l’IRSN, Thierry Charles, directeur général adjoint chargé de la sûreté des installations et des systèmes nucléaires, Didier Champion, directeur de la crise, et Jean-René Jourdain, adjoint à la directrice de la protection de l’homme.
Ce dossier contient les enregistrements vidéos et les présentations des sujets traités durant ce point presse : le bilan de l’accident de Fukushima (état de sûreté du site, de la contamination des sols, suivi sanitaire de la population), les perspectives de reconquête des territoires contaminés, les collaborations scientifiques de l’IRSN au Japon.
Consulter le dossier : « Fukushima, un an après »
Sinon Télécharger directement le rapport : Fukushima, un an après - Premières analyses de l’accident et de ses conséquences / Rapport IRSN/DG/2012-001 du 12 mars 2012, cliquer IRSN
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Enseignements de Fukushima
Enseignements de Fukushima
Greenpeace
Mars 2012
La course à l’indemnisation : Chronique d’une zone sinistrée
Il y a bientôt 12 mois débutait le désastre nucléaire de Fukushima. Bien qu’il fut provoqué par le Grand séisme de l’Est du Japon et par le tsunami qui s’ensuivit, les principales causes de l’accident nucléaire résident dans les failles institutionnelles du lobbying politique et de la réglementation du secteur de l’industrie.
Les institutions humaines ont échoué dans la reconnaissance des risques réels des réacteurs, dans l’établissement et la mise en application de normes de sécurité nucléaire appropriées et, finalement, dans la protection des hommes et de l’environnement.
Ce rapport, commandé par Greenpeace International, étudie les leçons que nous pouvons tirer de cette catastrophe. Le premier anniversaire de l’accident de Fukushima est une occasion unique de nous interroger sur les enseignements de cette tragédie qui est loin d’être terminée pour des centaines de milliers de Japonais. Et cela soulève une autre question, à savoir si nous sommes prêts à recevoir ces enseignements.
D’autres questions plus générales et essentielles méritent également notre attention :
• Comment est-il possible que, malgré toutes les assurances, un accident nucléaire d’une ampleur comparable au désastre de Tchernobyl en 1986, se soit reproduit, dans l’un des pays les plus industrialisés au monde ?
• Pourquoi les plans d’urgence et d’évacuation n’ont-ils pas réussi à protéger la population d’une exposition excessive aux retombées radioactives et à la contamination qui en résulte ? Pourquoi, un an plus tard, le gouvernement ne réussit-il toujours pas à protéger ses citoyens des rayonnements ?
• Pourquoi les 100 000 personnes, qui souffrent le plus des conséquences de l’accident nucléaire, ne reçoivent-elles toujours pas le soutien social et financier nécessaire à la reconstruction de leur habitat, de leur vie et de leur communauté ?
Voici les questions fondamentales que nous devons nous poser pour être en mesure de tirer un enseignement du désastre nucléaire de Fukushima. Ce rapport les étudie en profondeur et en tire des conclusions importantes :
1. L’accident nucléaire de Fukushima signe la fin du paradigme de la « sûreté nucléaire ».
2. L’accident nucléaire de Fukushima révèle l’échec systémique, dans toute sa profondeur, des institutions mêmes censées contrôler l’énergie nucléaire et protéger le peuple des accidents qu’elle engendre.
Pour télécharger le document, cliquer GreenpeaceInitiatives citoyennes au Japon suite à la catastrophe de Fukushima
Février 2012
Etude réalisée à la demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire
ACRO - Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest
L’accident nucléaire enclenché le 11 mars 2011 au Japon, est l’une des plus graves catastrophes nucléaires de l’histoire dont les conséquences dureront plus longtemps que le séisme et le tsunami qui ont provoqué la fusion de trois coeurs de réacteur de la centrale de Fukushima daï-ichi. Il a en effet, provoqué une contamination durable d’un vaste territoire et une pollution marine sans précédent.
Face à une situation aussi exceptionnelle, les autorités japonaises ont donné l’impression d’improviser continuellement lors du déroulement de la catastrophe, subissant les évènements plutôt que les anticipant. Les réactions de la société civile, quant à elle, sont très variées. Nous allons tenter d’en brosser un portrait en se basant essentiellement sur ce qui est paru dans la presse écrite japonaise1 et quelques entretiens que nous avons pu mener. Cette approche préparatoire est forcément réductrice et ne dispense pas d’une étude plus approfondie des conséquences sociétales de l’impact d’une catastrophe nucléaire majeure.
Le stress subi par la population est multiple. Tout le pays est confronté à une baisse de la quantité d’électricité disponible car les réacteurs nucléaires ne sont pas autorisés à redémarrer suite aux arrêts de routine. En effet, les élus locaux exigent des garanties sur la sûreté que l’autorité de sûreté, complètement décrédibilisée, est incapable de donner. En avril 2012, tout le parc japonais sera à l’arrêt. Les 54 réacteurs produisaient environ 30% de l’électricité du pays.
Le pays entier s’est aussi trouvé confronté à la nourriture contaminée : puis-je avoir confiance en ce que j’ai dans mon assiette ? En particulier dans la restauration collective où les familles n’ont pas de contrôle.
S’est aussi ajouté le problème des énormes volumes de déchets issus du tsunami. Pour y faire face, le gouvernement veut les répartir dans tous les centres de traitement de déchets du pays, mais les populations y sont opposées par crainte de la radioactivité.
Plus localement, le déplacement des populations a créé un traumatisme. Outre le fait de tout perdre, c’est aussi le lien social, très fort au Japon, qui est détruit. Et pour les personnes qui restent dans les territoires contaminés, c’est un questionnement constant.
Face à tous ces problèmes, on peut se demander comment les différentes corporations, médecins, avocats, scientifiques, élus… ont réagi. Outre les réactions individuelles des gens, de nombreuses initiatives collectives ont été créées. Soit parmi des métiers spécifiques, soit de manière transversale.
Dans la suite de ce rapport, nous allons essayer de croiser ces différents thèmes avec les différents niveaux de réaction.
Pour télécharger le document, cliquer ACROEffets des rayonnements ionisants
Cinquante-septième session, y compris le rapport sur les effets des rayonnements à faibles doses sur la santé
Télécharger : Unscear 2010 report
Publications
Since its inception, UNSCEAR has issued 20 major publications. These reports are highly regarded as principal sources of authoritative information.
The latest publication is the UNSCEAR 2010 Report: "Summary of low-dose radiation effects on health".
The UNSCEAR 2010 Report comprises the main text of the 2010 report to the General Assembly (A/65/46) and a scientific report.
Les effets des rayonnements de Fukushima
Fukushima's Radiation Effects: World Experts to Assess Impacts from Japanese Power Plant (Les effets des rayonnements de Fukushima : Les experts du monde évaluent les impacts de la centrale électrique japonaise), cliquer Sciencedaily
The Fukushima-Daiichi nuclear power plant accident
UNSCEAR's assessment of levels and effects of radiation exposure due to the nuclear accident after the 2011 great east-Japan earthquake and tsunami
On 11 March 2011 the Fukushima-Daiichi nuclear power plant suffered major damage from the failure of equipment after the magnitude 9.0 great east-Japan earthquake and subsequent tsunami. It was the largest nuclear accident since the Chernobyl accident of 1986. There was release of radioactive material from the damaged plant and thousands of people were evacuated.
UNSCEAR is undertaking a major study to assess the radiation doses and associated effects on health and environment. At the high-level meeting on nuclear safety and security convened in New York on 22 September 2011, the Secretary-General of the United Nations called on Member States to ensure that UNSCEAR has the necessary capacity and resources to accomplish its task. The work was also endorsed by the UN General Assembly resolution 66/70 on 9 December 2011. To date eighteen UN Member States have offered more than 60 experts to conduct the analytical work cost-free. Pour plus d’informations: unscear
Commentaires
Leucémies, pneumonies, saignements de nez, des diarrhées, de la toux, des thyroïdes enflées.
Même la famille impériale est touchée.
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