Crevette de Madagascar : Commerce Equitable dévoyé ?


Crevette de Madagascar : Commerce Equitable dévoyé ?

C’est le printemps des crevettes de Madagascar en France… Avec la quinzaine du commerce équitable du 14 au 29 mai 2011, puis la quinzaine biologique du 1 au 15 juin 2011, la crevette « Equitable » d’Unima, puis la crevette biologique d’Oso sont deux rayons de soleil de Madagascar !!!

Lu dans Actualités News Environnement : Intermarché s’engage dans l’humanitaire avec la crevette de Madagascar

Un an après l’édition 2010 qui a connu un vif succès, Intermarché a souhaité rééditer cette opération à caractère humanitaire qui concrétise sa volonté de défendre les hommes, l’environnement et la qualité.

Des centaines d’animations, petits-déjeuners équitables, concerts, débats, projections de films, rencontres avec des producteurs vous attendent partout en France du 14 au 29 mai 2011 à l’occasion de la quinzaine du commerce équitable.

La Quinzaine du Commerce Equitable met à l’honneur ces entreprises, associations et groupements de producteurs innovants, qui développent des relations économiques basées sur les principes de solidarité, d’équité, de justice sociale et de respect de l’environnement :
  • ils défendent une production et une alimentation durables pour tous,
  • ils remettent l’homme et l’environnement au centre de l’économie et des échanges,
  • ils garantissent une juste rémunération des producteurs et des travailleurs,
  • ils sont solidaires de ceux dont les produits font notre quotidien, ici et au-delà des frontières.
Durant quinze jours, les acteurs engagés dans le commerce équitable (entreprises, associations, collectivités…) et des milliers de sympathisants, proposent des animations pour mieux connaître le commerce équitable.

A cette occasion, Intermarché, très actif en faveur du Développement Durable, s’engage pour 3 ans dans l’opération « Crevette de Madagascar ».

Aussi, un an après l’édition 2010 qui a connu un vif succès, Intermarché a souhaité rééditer cette opération à caractère humanitaire qui concrétise sa volonté de défendre les hommes, l’environnement et la qualité.

En collaboration avec Unima, acteur majeur du Développement Durable et éleveur de crevettes à Madagascar, le projet de l’enseigne française s’est concrétisé en 2010 par la collecte d’une somme de 82 000 euros grâce aux ventes de crevettes dans les points de vente Intermarché, peut on lire dans un communiqué de presse.

Cette même somme a déjà permis de construire un lycée et une bibliothèque dans le village de Besakoa à l’ouest de Madagascar. A noter que l’alliance française, organisation internationale, est également engagée dans ce partenariat pour les supports pédagogiques du lycée et de la bibliothèque….. Suite…

Construire une école dans un village de Madagascar : Commerce Equitable ?

Histoire du commerce équitable

Autres articles :
Autres sources d'information sur la crevette de Madagascar :
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Capitaine Houat d'Intermarché

Capitaine Houat est une filiale du groupe Intermarché, spécialisée dans la transformation de poissons et de crustacés. Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 130 millions d'euros, elle emploie 200 salariés à Keroman (Lorient) et 100 salariés à Boulogne.

L’objectif des Mousquetaires avec l’aide de sa filiale mareyage est de passer premier en produits de la mer devant Carrefour et Leclerc. Lors du dernier exercice, Capitaine Houat a fourni 23 940 tonnes de produits finis dont 10 512 tonnes sur le seul site de Lorient. A Keroman, ses ateliers ont élaboré 3 337 tonnes de produits frais, 6 294 tonnes de produits cuisinés et 413 tonnes d’articles vendus en libre-service.

Pour améliorer sa productivité, la filiale lorientaise projette de construire une usine toute neuve et moderne. Lors de la cérémonie des vœux au personnel, on parlait d’une surface de 10 000 à 12 000 m2. Soit sur le site de Keroman ou ailleurs selon les orientations économiques de Capitaine Houat. Source : Capitaine Houat en feu à Lorient. L'usine est ravagée [vidéos+photos] (Ouest France)

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Capitaine Houat fait partie du groupe des Mousquetaire d'Intermarché. C'est la plus grosse entreprise de mareyage du port de Lorient. Elle emploie 250 salariés qui transforment le poisson frais -pêché notamment par l'armement du groupe Scapêche- en filets et darne.

L'entreprise fabrique des produits prêts à consommer, des brochettes, et autres barquettes de poisson. Elle assure le filetage et le conditionnement annuels de 11.000 tonnes de poisson. Elle cuit 5.000 tonnes de crevettes par an dans ses ateliers. Autant dire que cet incendie est un énorme coup dur pour l'activité économique du port de pêche, qui fait vivre 3.000 personnes. «C'est un constat terrible pour le port»,» commentait hier Yves Guirriec, directeur de la Compagnie d'Exploitation du Port (CEP), gestionnaire de Keroman. «L'essentiel c'est qu'il n'y ait pas eu de pertes humaines. Capitaine Houat est le premier transformateur du port et un acteur essentiel de Keroman. C'est un coup dur énorme. Mais on en a vu d'autres. Il faut que la communauté portuaire se serre les coudes. On rebondira et puis c'est tout», concluait-il rageur ! Le Télégramme : Incendie de Capitaine Houat. Un coup dur pour l'activité économique du port

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Développement durable à Madagascar : Etude de cas - Le Groupe UNIMA


Développement durable à Madagascar : Etude de cas - Le Groupe UNIMA

Sandy Rajaosafara & Thomas du Payrat

Ce document est le fruit d’une étude commandée par le WWF et le Groupe UNIMA à deux experts indépendants : Sandy Rajaosafara Manager à la Fiduciaire Luxembourg Paris Genève (LPG Paris France) et Thomas du Payrat économiste à Odyssée Développement (La Rochelle – France).

Ce travail a été coordonné par Mark Eckstein (Managing Director - International Finance WWF US) et Bertrand Coûteaux (Secrétaire Général du Groupe UNIMA, en charge du Développement Durable).

Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un partenariat novateur entre le Groupe UNIMA et le WWF. C’est la première évaluation économique indépendante des actions de développement durable d’un groupe privé à Madagascar.

L’étude décrit le business model et les activités du Groupe UNIMA, le contexte du Développement Durable et les différents aspects du partenariat.

En 2006, la valeur des exportations de crevettes constitue le premier poste d’exportation malgache des produits de la mer. Le Groupe UNIMA est le principal opérateur crevettier à Madagascar. Il commercialise ses crevettes sous des marques de distributeurs ou sa propre marque NOSSI-Bé. Sa production en 2007 est répartie de la façon suivante :
  • Pêche crevettière : 18 chalutiers pêchant 1.923 tonnes de crevettes sauvages par an.
  • Elevage de crevettes : 2 fermes produisant plus de 5.500 tonnes de crevettes par an sur 1.120 hectares.
Pour télécharger le document, cliquer UNIMA

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Autres informations...


Ce samedi matin, des étiquettes rouges "espèce en danger" envahissent la poissonnerie de l'Intermarché des Longchamps. Les militants de Greenpeace tendent une grande toile, avec une inscription : "Quel poisson dans votre assiette ?"

L'action de l'association écologiste est lancée au même moment dans 22 grandes surfaces Intermarché de France, ainsi qu'en Espagne (où l'enseigne possède une chaîne de supermarchés). Les militants informent les clients sur la pêche de grands fonds, qui menacerait certaines espèces d'extinction : lingue bleue, grenadier, flétan...

De quoi attiser la curiosité des clients : "Je ferai davantage attention au poisson que j'achète à l'avenir", lance une cliente. Une autre de renchérir : "Qu'en est-il du merlu ?"

« La plus grande flotte de chaluts profonds en France »

Une enquête menée par Greenpeace Rennes sur trois hypermarchés (Leclerc, Intermarché, Carrefour), en février dernier à Rennes, révèle que ces groupes commercialisent sur leurs étals des poissons de grands fonds. "Nous ciblons symboliquement Intermarché, qui possède la plus grande flotte de chaluts profonds en France", justifie Sébastien Glaz, coordinateur de la section Greenpeace Rennes. Une pêche industrielle, ainsi qu'une reproduction lente des espèces, laissent présager le pire, selon l'association, pour la préservation des poissons en eaux profondes.

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Le 20 septembre 2011


La pêche crevettière industrielle malgache a réalisé un faible redressement cette année par rapport à l'année dernière suite à l'adoption de quelques stratégies pour la promotion de cette filière, apprend-on mardi du site Internet officiel de l'Observatoire économique de la filière crevettière (OEFC).

Une augmentation de plus de 31% du niveau de captures de crevettes a été constatée en fin juin 2011 par rapport à cette même période de l'année dernière. Ainsi, 2 825 tonnes de crevettes ont été pêchées contre 2 150 tonnes en 2010.

Cette année, un renforcement du nombre de bateaux de pêches en activités et ayant chacun leur licence a été effectué. 37 chalutiers ont pu travailler cette année contre 30 en fin juin de l'année dernière et chacun ont capturé jusqu' à 682 Kg de crevettes par jour si auparavant, il était de 670 Kg seulement.

Ces mesures ont été prises afin d'encourager les opérateurs de cette filière qui ont connu depuis une chute flagrante de l'exportation. En 2005, la grande île a exporté près de 11 320 tonnes évaluées à 203 milliards d'Ariary (1 dollar équivaut à 2 000 Ariary) tandis que l'année dernière, l'exportation était seulement de 6 500 tonnes correspondant à 124 milliards d'Ariary d'entrée.

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Le 28 septembre 2011


Des aquacultures mozambicaines sont infectées par le virus du syndrome de point blanc. Les experts malgaches craignent sa propagation à Madagascar.

La vigilance est de mise. Les crevettes élevées dans les aquacultures courent actuellement un grand danger. En effet, le virus du syndrome de point blanc (white's point) est en train de faire des ravages au Mozambique. Le virus n'est pas fatal pour l'être humain mais peut être nuisible à l'exportation de l'or rose.

« Comme son nom l'indique, le virus se manifeste à travers des points blancs sur les carapaces des crevettes. Il ne présente pas de danger pour l'homme mais peut engendrer la méfiance de la part des consommateurs. Le virus pourrait être nuisible pour l'économie », explique Simon Rabearintsoa, directeur général de la Pêche.

Un expert indique que le risque de propagation à Madagascar est très important. « Nous avons des liaisons en permanence avec des pays en communication avec le Mozambique. Même les boutres en provenance des Comores peuvent représenter du danger. Il est possible qu'elles soient en contact avec des crustacés venant de ce pays », explique l'expert. Il recommande l'extrême prudence afin d'éviter le pire.

Anticipation

« À mon avis, des mesures doivent, par exemple, être prises pour que les grandes surfaces arrêtent toute importation de crustacés en provenance de pays, tels que l'Afrique du Sud », recommande-t-il.

Conscient de ces dangers, le directeur général de la Pêche a révélé l'existence d'une réunion entre les experts de la filière, hier. Celle-ci a eu comme objet d'étudier les mesures préventives pour prévenir la propagation du virus auprès des aquacultures dans la Grande île.

La rencontre a réuni, entre autres, des représentants du ministère de la Pêche, ceux de l'autorité sanitaire halieutique et ceux du ministère de l'Élevage. « Nous devons anticiper pour que ce virus n'entre pas à Madagascar. Les experts ont suggéré la promulgation d'un arrêté qui stipule l'interdiction des importations des crustacés et produits alimentaires qui contiennent du crustacé en provenance des zones à risque. Il devrait aussi mentionner le renforcement de la sécurité des moyens de transport, tel que les boutres, venant de ces zones », confie Simon Rabearintsoa.

Il a toutefois précisé qu'il revient au Conseil de gouvernement de ratifier l'application de cet arrêté. Une autre réunion est également prévue se tenir ce jour, avec les aquaculteurs. L'objectif de la rencontre est de les informer du danger qui plane sur leur activité et leur rapporter les mesures préventives à prendre. Judicaëlle Saraléa

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Le 12 octobre 2011 : Le virus du syndrome des points blancs ne passera pas !!!


La filière crevette traverse actuellement la plus grave crise de son histoire. Si ce secteur a occupé le premier rang des exportations malgaches il y a quelques années, il se trouve actuellement au 6è rang. En effet, d'après les données de la banque centrale, la capture de crevette a baissé de 60% entre 2002 et 2009. Et sur le marché international, le prix moyen du kilo des crevettes a diminué de 28%.

Et cette situation risque de s'aggraver si le virus du syndrome des points blancs arrive à s'introduire dans la Grande île. Cette maladie qui touche des espèces de crevettes pénéides cultivées connues fait rage au Mozambique. Il peut provoquer des pertes significatives de production au niveau national, notamment la filière crevettière.

Le syndrome des points blancs, comme son nom l'indique, se manifeste à travers des points blancs sur les carapaces des crevettes. Les experts soulignent qu'elle ne présente pas de danger pour l'homme mais peut toutefois engendrer une certaine méfiance de la part des consommateurs.

Bien que Madagascar ne soit pas encore touché par le syndrome des points blancs des crevettes, des mesures ont été prises par les autorités locales. Aussi, le ministère de l'élevage a décidé de mettre en place une barrière sanitaire contre l'introduction du virus du syndrome des points blancs à Madagascar.

Ainsi, il est interdit d'importer, sur tout le territoire national, en provenance du Mozambique, de toutes espèces de crustacés, des produits qui en sont issus ainsi que de leurs matériels pathologiques.

Les responsables ont également décidé que tous crustacés importés du Mozambique doivent être détruits sous contrôle et surveillance simultanée des Agents du Service des Douanes et ceux de la Direction des Services vétérinaires.

Face à cette menace économique nationale et afin de garantir un processus de prise de décision rapide et efficace, une Chaîne de commandement, afférente aux stratégies de lutte, sera mise sur pied par la Direction des Services vétérinaires, de l'Autorité sanitaire halieutique et le Centre de surveillance de la pêche du ministère.

Un système de désinfection des produits visant à protéger le territoire malgache contre l'introduction des maladies est mis en place au niveau des ports et aéroports de Madagascar. Cette désinfection concerne sans exception tous les articles importés avant leur emmagasinage et leur acheminement vers le lieu de destination.

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Le 26 novembre 2011


Madagascar - L'Office alimentaire et vétérinaire de l'Union européenne fera une inspection de la chaîne de production et de contrôle des produits de pêche malgaches. 2012 sera une année cruciale pour les ressources halieutiques malgaches. L'Office alimentaire et vétérinaire (OAV) de l'Union européenne prévoit d'effectuer une visite d'inspection de la chaîne de production et de contrôle des produits de pêche exportés par la Grande île vers l'Europe. Ceci concerne surtout la filière crevette qui représente 61 % des exportations des produits halieutiques malgaches, mais aussi d'autres espèces comme le thon et le trépang….

L'Europe reste la principale consommatrice des produits halieutiques malgaches. Elle absorbe, par exemple, 80 % des exportations de crevettes du pays. Le volume total des exportations malgaches vers cette zone s'élève à plus de 305 milliards d'ariary en 2010.

L'OAV prévoit de faire sa visite du 16 au 27 janvier 2012. Mais l'ASH a suggéré de reporter cette date durant la période d'ouverture de la pêche crevettière qui devra débuter vers le mois de mars.

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Unima signe un nouveau partenariat avec la WWF. La préservation de l'éco­système sur les sites d'élevage de crevettes en est l'objectif.

L'ambition du groupe Unima pour ses productions est d'arriver à des crevettes d'élevage neutres en émission de carbone. Amyne Ismaïl, directeur général du groupe, l'a annoncé hier lors de la signature de la reconduction d'un partenariat avec la World Wildlife Found (WWF). Unima, aujourd'hui à 78% de compensation de carbone, veut porter ce chiffre  à 100%. La collaboration avec WWF s'inscrit justement dans cette optique. Ce partenariat technique vise à sauvegarder, et même à restaurer l'écosystème sur les sites d'élevage de l'Aquaculture de la Mahajamba (Aqualma).

«Madagascar aujourd'hui produit la meilleure crevette au monde. Cela ne s'est pas fait par hasard, il a fallu des engagements pour la pêche responsable, et qui ont conduit petit à petit à la reconnaissance et à la notoriété des produits malgaches vis-à-vis des consommateurs et les professionnels», déclare Amyne Ismaïl. 
En signant un partenariat avec WWF, Unima s'est fait un allié disposant des expériences et du savoir-faire nécessaire, d'une notoriété mondialement prouvée, pour  l'accompagner dans toute sa démarche environnementale. 

Intérêts communs

D'ailleurs, les visions des deux entités convergent sur plusieurs  points, comme l’intérêt particulier accordé par WWF aux forêts de mangrove qui abondent sur les sites d'Unima. 

La première phase de partenariat a été signée en 2007. Pour cette deuxième phase, il est axé sur cinq points majeurs : la préservation et la gestion responsable de la mangrove, création d'une aire protégée marine, suivi des espèces sensibles comme l'Ankoay, grand oiseau typique de cette région, l'inventaire de la forêt sèche de Mifoko....


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Le 13 décembre 2011



La crevette, l'une des principales sources de revenus à l’exportation pour Madagascar.

Madagascar : la crevette et le WWF
(02:24)



La crevette est l’une des principales sources de revenus à l’exportation pour Madagascar, que ce soit pour la pêche ou l’élevage, c'est Unima qui domine le marché. La société produit environ la moitié du volume global. En 2007, Unima a signé un partenariat avec le WWF pour valoriser et améliorer ses actions en faveur de l’environnement.

Près de 3% du chiffre d’affaire d’environ 50 millions d’euro sont ainsi investi dans le développement durable, aussi bien autour la ferme enclavée de Madzambe que pour la pêche en mer. Et cette stratégie a permis des retombées commerciales positives.

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Le 16 janvier 2011

Le volume de la pêche crevettière a été amélioré à Madagascar en 2011 par rapport à l' année 2010, selon les chiffres provisoires de l' Observatoire économique de la filière crevettière.

En volume, 3 954 tonnes de crevettes ont été capturées dans les mers et bassins de production de crevette de la grande île, pendant la saison de pêche 2011, contre 3 227 tonnes pour la même période de l' année précédente, a dit le directeur de l' Observatoire, Rado Rakotosoa, cité mardi par le journal l' Express de Madagascar.

"Par rapport à la situation à la fin de septembre 2010, on enregistre une nette augmentation du niveau des captures de crevettes à fin septembre 2011. Il est passé de 2 986 à 3 954 tonnes soit plus de 32 % d' accroissement", stipule un document officiel de cet observatoire.

Rado Rakotosoa a expliqué qu' outre le résultat des efforts de pêche, le changement climatique, qui rend la température de l' eau adéquate à la production, est également avancé par les scientifiques comme le motif de cette amélioration.

Selon les données de l' Institut national de statistiques (INSTAT), les crevettes occupent la première place des produits halieutiques exportés par Madagascar et les principaux preneurs sont le Japon et la France.

En valeur, l' exportation de langoustes fait entrer à la grande île près de 6 milliards d' Ariary (1 dollar équivaut à 2 000 Ariary), tandis que les autres crustacés et mollusques aux environs de 17 milliards d' Ariary en 2010, soit les 20% de la valeur entrée par les crevettes, d' après l' INSTAT.

Le moment le plus faste pour l' exportation de crevettes malgaches a été l' année 2005, pendant laquelle, Madagascar a exporté près de 11 320 tonnes évaluées à 203 milliards d' Ariary.

Selon le directeur d' exploitation de la société Aquaculture de la Mahajamba (Aqualma), Ndriana Raveloson, les crevettes de Madagascar restent au premier choix des clients européens grâce à sa qualité, malgré l' abondance des productions venant de la Chine et de l' Indonésie.

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Le 10 mai 2012

L'Hotellerie-Restauration remet les pavillons de la pêche durable....

Le journal des restaurants, hôtels et cafés qui propose toutes les informations nécessaires aux métiers de la restauration et de l'hôtellerie, est bien ancré dans la pêche durable...

Lors du European Seafood de Bruxelles, l'Hotellerie-Restauration a fait le tour des stands et a distribué les pavillons de la pêche durable.... Des résultats sans appel !...

Pavillon rouge pour FranceAgriMer.... "

 ... le pavillon Français sous l'égide de FranceAgriMer avec une quarantaine d'exposants, communique très peu sur une approche Pêche Durable. Au total seulement 3 exposants affichent discrètement le label MSC (Marine Stewardship Council) et les Huîtres Marennes Oléron leur label Rouge. Mieux, la responsable d'Algues de Bretagne m'explique à mon grand désappointement que sa préoccupation ce n'est pas le Développement Durable mais le goût et la qualité de ses produits. Son approche est totalement louable, mais avec ses excellents produits à base d'algues, il me semble que d'autres perspectives se dessinent dans un futur durable."    

Pavillon vert pour Norge et Unima

"Heureusement quelques entreprises adoptent une attitude responsable et proposent une alternative séduisante à l'exploitation inconsidérée d'une ressource vitale. Ainsi dans le pavillon Norvégien, le Centre de Produits de la Mer Norge, explique comment une action conjointe de tous les acteurs de la filière poisson a permis de reconstituer les stocks de Cabillaud. Ils sont fiers que leurs produits de la mer aient été pour la cinquième année consécutive choisis comme produits officiels des Bocuse d'Or sous l'impulsion de leur chef emblématique Eyvind Hellstom du restaurant Bagatelle d'Oslo (Relais & Châteaux). Enfin, à côté du Cabillaud, du Saumon, des Crevettes, du Crabe Royal et des Saint-Jacques, ils font actuellement la promotion d'un nouveau produit de qualité : la Truite des Fjords.

Dans un autre hall, UNIMA met en avant la qualité gustative de ses crevettes haut de gamme de Madagascar et son partenariat avec le WWF qui lui a permis depuis 2007 de construire un éco modèle d'aquaculture douce. Cette crevette Label rouge est élevée dans la mangrove et pêchée de façon responsable. Une stratégie de filière intégrée permet ensuite à son usine basée à Isques près de Boulogne-sur-Mer, de proposer à ses clients, dans les meilleures conditions de fraîcheur, un produit sain et goûteux. Un partenariat avec l'ONG Blue Ventures dans la baie de Mahajamba permet non seulement de lutter contre la déforestation, de préserver la mangrove mais aussi d'améliorer les conditions de vie des populations locales par la création communautaire de dispensaires, d'écoles et du 1er lycée de brousse."

Pavillon hors classe pour Oso

Enfin le "must" est atteint avec le stand d'OSO®, la marque durable et responsable du groupe R&O SEAFOOD GASTRONOMY. Ce groupe, comme l'explique Mathias Ismaïl, son directeur général, souhaite avec ses 1 300 collaborateurs, dont 450 en France, être "une référence pour un prix accessible de produits de la mer durables, au goût et à la fraîcheur inégalés, en toute sécurité alimentaire". R&O SEAFOOD GASTRONOMY est la parfaite intégration de deux univers à cheval sur deux hémisphères, le nord et le sud : Reynaud® qui est "la" marque de la haute gastronomie de la mer et OSO® qui est totalement dédiée à l'aquaculture Bio et la pêche durable. Reynaud® avec son savoir-faire reconnu depuis 1924, peut répondre à toutes les demandes les plus exigeantes de la gastronomie. La marque OSO® de façon subtile, peut prendre plusieurs significations et en particulier OrganicSustainableOnly (exclusivement bio et durable), c'est la marque du premier producteur mondial de Gambas en aquaculture Bio-AB (1 600 tonnes annuelles) qui pratique également une pêche durable certifiée MSC pour ses espèces sauvages. Au catalogue de R&O SEAFOOD GASTRONOMY, environ 500 références mais surtout 7 d'entre elles qui représentent les deux tiers du chiffre d'affaires, des marques OSO® et Reynaud® : le Saumon et le Cabillaud sauvage du Cercle Polaire, les Gambas déjà citées en aquaculture bio AB ou sauvage de Madagascar, le Bar et la Daurade en aquaculture durable dans le Golfe de Corinthe, le Thon de ligne de l'océan indien et une succulente huître française : La Perle Blanche®, autre marque de R&O SEAFOOD GASTRONOMY. Pour sa contribution à l'aquaculture durable et responsable certifiée BIO-AB, OSO® a obtenu en 2009 la distinction de "Seafood Champion" de l'ONG international SeafoodChoices Alliance. C'est le fruit d'une intégration totale de la filière à tous les stades : l'écloserie, le grossissement, le conditionnement, la cuisson, la distribution et la maîtrise du dernier kilomètre pour la livraison. En parallèle, l'entreprise vient d'installer à Rungis un laboratoire de préparation culinaire dirigé par Bruno Gauvain (MOF). Cet atelier lui permet de répondre sur mesure aux besoins des chefs dans un rayon de 200 kilomètres autour de Paris avec une garantie fraîcheur, de qualité et de livraison. Une assistance Qualité opérationnelle 24 h sur 24 permet également de garantir une totale sécurité alimentaire. A partir de l'article de l'Hotellerie : La pêche durable bien représentée au Salon Européen 2012 à Bruxelles

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Aquaculture : L’industrie de la crevette en plein greenwashing ? (basta)

Les crevettes peuvent-elle être écolos ? Après le soja et l’huile de palme « responsables », c’est la crevette qui attire les critiques contre le WWF, qui travaille à une certification « écologique » de la filière. Une centaine d’ONG ont remis à l’association environnementale une lettre ouverte [1] pour dénoncer le Dialogue autour de l’aquaculture de la crevette [2], qui vise à créer une nouvelle certification afin de réduire l’impact environnemental de l’industrie de la crevette.

D’après le WWF, cinq millions de tonnes de crevettes sont consommées chaque année. Une consommation qui ne cesse de progresser. Un tiers des crevettes provient des fermes aquacoles, principalement de Chine, mais aussi de Thaïlande, d’Indonésie, d’Inde, du Vietnam, du Brésil, d’Équateur et du Bangladesh. Le développement de cette aquaculture s’exerce au détriment des mangroves, détruites pour faire place à de nouveaux bassins. À cela s’ajoute une pollution de l’eau et des terres côtières due aux déchets organiques rejetés par les crevettes, à l’eau salée, aux produits chimiques et aux antibiotiques utilisés par cette industrie. Les populations locales sont parfois privées de leur accès aux zones côtières.

Les standards de certification impulsés par le WWF permettront-ils une production plus respectueuse de l’environnement ? La certification provoquera plus de dommages locaux, estiment les associations dans leur lettre ouverte. En cause, notamment : la méconnaissance des conséquences de l’industrie sur les populations locales, la surreprésentation de l’industrie dans les négociations et des standards trop faibles. Ces derniers auraient été nettement affaiblis, au fil de leur élaboration, afin de s’assurer « qu’au moins 20 % de la production industrielle de crevettes puissent être immédiatement certifiés une fois les standards publiés ». En plaçant « un timbre vert » sur la crevette tropicale, le label du WWF pourrait aussi accentuer la demande de ce produit, critiquent les signataires de la lettre ouverte. Et donc finalement promouvoir et accélérer l’expansion de cette industrie.

[1] Lettre diffusée le 24 avril 2012. Une première version de la lettre avait déjà été publiée en mai 2011, cliquer Coalition contre ASC Crevette

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Le 22 mai 2012

Le virus se manifeste par l’apparition de points blancs sous la cuticule des crevettes. Le white spot syndrome virus est apparu pour la première dans la zone au Mozambique en milieu d’année dernière. Il vient d’être détecté cette fois à Madagascar. La maladie tue les crustacés, notamment les crevettes d’élevage. Les fermes aquacoles touchées chiffrent les pertes en millions d’euros.

White spot syndrome virus (WSSV) ou maladie des points blancs. Jusqu’en 2011, l’océan Indien était l’une des dernières régions au monde épargnée par cette épizootie qui touche plus de quarante espèces de crustacés sur la planète. Une étiquette « free white spot » qui aurait pu inciter davantage d’investisseurs à développer l’aquaculture, notamment dans le canal du Mozambique. Il s’agissait d’un argument de poids face aux élevages concurrents d’Asie ou d’Amérique du sud. Argument aujourd’hui caduc car l’océan Indien est bel et bien contaminé à son tour. Les premiers cas ont été signalés fin août, l’an dernier, dans une ferme réunionnaise installée dans la région de Quélimane, au Mozambique. La structure implantée par Aquapesca (groupe Océinde) et dirigée par Azmina Goulamaly s’est vue contrainte de stopper net sa production de crevettes bio. Cette information communiquée à l’Organisation mondiale de la santé animale avait à l’époque fortement inquiété les autorités de Madagascar, à juste titre puisque la filière crevettes s’y est développée dans les mangroves de la côte ouest, à moins de 700 km des côtes mozambicaines. Le gouvernement avait immédiatement interdit toute importation de crustacés du Mozambique ainsi que toute introduction de produits transformés ou de matériels ayant servi à leur manipulation.

Madagascar touchée à son tour

Mais la barrière douanière n’aura pas eu l’effet escompté. Le laboratoire de pathologie aquacole de l’Université d’Arizona (Etats-Unis) vient en effet de confirmer le premier cas malgache. Le virus a été détecté le 5 mai dans une ferme du Menabe, proche de Morondava, propriété selon nos informations du groupe Aquamen EF, l’un des deux poids lourds du secteur sur la Grande île aux côtés du groupe Unima. Un désastre potentiel pour la filière. Car le précédent mozambicain en dit long sur l’impact du virus, mortel pour les crevettes à plus de 75%. « Nous avons dû isoler la ferme et pêcher 100% des crevettes pour les brûler » explique Azmina Goulamaly. « C’était un début de cycle, il n’y avait donc pas beaucoup de biomasse dans le bassin mais nous avons perdu un cycle complet, soit environ 300 tonnes. C’est comme une catastrophe climatique. À cette époque-là, il y avait 600 à 700 employés à qui on explique depuis 10 ans tout le soin qu’il faut apporter aux crevettes. Et ce jour-là, on leur a demandé de tout brûler. Sur la ferme, les gens avaient les larmes aux yeux. » . Estimation des pertes selon le magazine économique Marchés Tropicaux et Méditerranéens qui avait révélé l’information : plus de 3.5 millions d’euros. La directrice d’Aquapesca explique avoir du réaliser depuis de nombreux travaux d’aménagement et réadapté son élevage pour maintenir l’activité. Un nouveau cycle sain devrait d’ailleurs être lancé à la fin de l’hiver austral. En parallèle, autorités mozambicaines et associations de producteurs ont étendu les tests à toutes les zones d’élevage du pays et d’autres cas positifs auraient été enregistrés dans des fermes de taille plus modeste..... Suite...


====== 9 juin 2012 ======

Bio ou label rouge, la crevette de Madagascar menacée d’embargo…

Les crevettes de Madagascar bio ou label rouge font la fierté de toute une filière économique entre Madagascar et l’Europe. Et la fortune de plusieurs investisseurs français, pionniers dans la crevetticulture malgache…

Le virus du point blanc qui touche actuellement les crevettes de Madagascar, l’un des derniers pays tropicaux épargnés par cette maladie très contagieuse, chamboule tout !

En premier, la santé des consommateurs européens !

Alertée par un virus dit du point blanc qui contamine les crevettes sur la Grande île, l’Union Européenne a dépêché plusieurs vétérinaires pour contrôler les produits de pêche exportés par Madagascar vers l’Europe. Travaillant pour le compte de l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV), ces inspecteurs sont chargés de contrôler plus particulièrement la filière crevette malgache dont l’Europe reste la principale consommatrice.

En cas d’embargo de l’Union Européenne…

Les premières victimes seront comme toujours les locaux, les villageois malgaches à qui on aura fait miroiter beaucoup d’espoir avec ce soit disant « Or rose ». Pour des plateaux de fruits de mer dans les pays du Nord qui seront alimentés par d'autres filières, en cas d'embargo de la crevette de Madagascar....

La crevette, l'une des principales sources de revenus à l’exportation pour Madagascar.

Y a-t-il une menace d'embargo sur les crevettes roses de Madagascar ? L'Union européenne a dépêché une mission vétérinaire dans le pays, pour tenter d'évaluer la dangerosité d'un virus mondial dit du « point blanc », qui touche aujourd'hui les crevettes de Madagascar. Cette mission coïncide avec la signature le 7 juin d'un protocole de bonne gouvernance du secteur pêche entre Madagascar et justement l'UE, un accord d'autant plus crucial que cette dernière importe 90% de la pêche malgache. La mission des vétérinaires européens doit s'achever dans une dizaine de jours, et en attendant, Madagascar comme l'UE, se veulent rassurantes.

La perspective d'un embargo européen sur les crevettes roses, fait peur. Ces crevettes à elles seules, représentent 61% des produits de la mer malgache exportés vers l'Union européenne, et pour l'Etat malgache, c'est plus de 35 millions d'euros de revenus, par an.

Madagascar est l'un des derniers pays du monde à avoir été touché par le virus dit du « point blanc » sur ses crevettes. Selon le Premier ministre Omer Beriziky, les techniciens malgaches seraient déjà en train de traiter ce virus : « La maladie est en train d'être éradiquée. La discussion avec les vétérinaires de l'Union européenne est en cours. Nous pensons que si les mesures s'avèrent efficaces, le spectre de l'embargo ne sera pas pour Madagascar ».

Les vétérinaires européens, c'est l'OAV, l'Office alimentaire et vétérinaire de l'Union européenne. L'ambassadeur de l'UE à Madagascar Leonidas Tezapsidis veut dédramatiser cette visite de l'OAV. « Ce n'est pas vraiment, dit-il, pour vérifier. Evidemment ce virus est très important mais ce n'est pas le point central de leur mission. Actuellement, ils sont en train de visiter différentes parties du pays parce que ce qui les intéresse évidemment c'est la santé humaine et la vie des consommateurs de l'Union européenne ».

Cette mission de l'OAV doit s'achever dans une dizaine de jours. Des sources vétérinaires internationales indiquent qu'en théorie, un embargo sur les crevettes roses n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour. Le virus du « point blanc » ne serait pas transmissible, à l'homme.

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Le chef de la région Boeny affirme que la société Unima devrait payer 2,3 milliards d’ariary de ristourne à sa circonscription. Il se base sur une loi en date de 2004.

Jean Christophe Rasoloniaina, chef de la région Boeny, veut donner un coup de massue à la société Unima. Il réclame 2,3 milliards ariary à cette entreprise franche qui travaille dans la pêche et l’aquaculture de crevettes depuis le début des années 90. Des arriérés à titre de ristourne entre 2009 et 2011, selon lui et que la société devrait payer, profitant de l’inauguration du pensionnat du lycée les Mousque­taires du Boeny, mercredi, le chef de région affirme avoir déjà notifié per­son­nellement les responsables d’Unima sur son intention d’aller jusqu’au bout pour obtenir le paiement de cette somme.

« La loi de 2004 sur les régions prévoit les ristournes issues des produits de commerce et d’exportation sont parmi les sources de revenus des régions. Il est donc normal qu’Unima doive payer », soutien avec hargne Jean Christophe Rasoloniaina.

Aucune réaction pour l’instant, du côté de la société qui affirme simplement que le débat reste ouvert sur la légalité ou pas d’une telle démarche. Plusieurs points plaident cependant en leur faveur concernant la requête de la région. D’abord et surtout le principe la non rétroactivité de la loi qui devrait justifier la nullité de cette démarche. En effet, Unima déjà travaille sous le statut d’entreprise franche depuis 1994 alors que la loi sur les régions date de 2004. La société est donc régie par des conditions spécifiques prévues par la loi sur les zones franches.

« Il est impossible qu’au bout de presque 20 ans d’activités, la société soit obligée de payer une nouvelle taxe dont le montant en plus a été fixée unilatéralement par la région. Une telle démarche de la part de l’administration met en péril les investissements », analyse un économiste.

Difficultés

L’aquaculture soulève également des débats techniques vu que ce n’est pas un produit de pêche normal. Les crevettes produites à la ferme de Mahajamba sont des produits d’élevage au même titre que les autres animaux d’élevage. Ils ont, par ailleurs, nécessité un investissement lourd et très risqué, notamment à l’heure ou les virus comme le White spot constituent des menaces permanentes pouvant faire effondrer toute la filière et les milliers d’emplois qu’elle crée.

En tout cas, difficile, pour l’instant, de se prononcer sur l’issue de ce dossier. Le débat reste ouvert, non seulement pour le cas d’Unima, mais sur les responsabilités sociales des entreprises franches en général. Un dossier qui est certainement à suivre.
Mahefa Rakotomalala

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Le bras de fer risque d'être rude entre la région Boeny et UNIMA, une entreprise franche d'élevage et d'exportation de crevettes.

Selon le chef de Région Boeny, en effet, sur la base de la loi sur les régions publiées en 2004, UNIMA doit payer des ristournes d'un montant de 2,3 milliards sur ses productions halieutiques. Mais cette prétention du chef de région risque de buter sur les dispositions d'une autre, cette fois-ci, sur les zones franches exportatrices qui sont exonérées de paiement de tous droits et taxes. Ce d'autant plus que cette dernière est antérieure à la loi sur les régions, laquelle évidemment ne peut pas produire des effets rétroactifs.

En somme, une bataille juridique risque de s'engager entre les deux parties. Sauf si comme d'habitude, la transition arrive une fois de plus à imposer sa position par un autre coup de...force.

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Un atelier international sur l’aquaculture de crevette aura lieu à la mi-novembre, selon le Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar (GAPCM). Une étude d’évaluation des stratégies et du coût de restructuration de la filière crevette du Mozambique et de Madagascar précédera toutefois l’atelier, note ce groupement. Le « white spot » sera parmi les sujets traités durant cet atelier. Notons que le comité exécutif du GAPCM s’est déjà réuni en septembre dernier pour voir de près cette maladie, ainsi que la restructuration de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) et la marque collective des crevettes de Madagascar. Lors de cette même journée, une vidéoconférence avait réuni autour du thème de l’organisation d’un atelier international sur le « white spot », des experts en aquaculture du siège de la Banque mondiale (Washington), des représentants de l’« Associação de Produtores de Camarão de Moçambique » (APCM) et de l’Agence française de Développement (AFD) du Mozambique et des représentants du GAPCM (Madagascar).

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Des dirigeants du groupe Intermarché ont loué la qualité de la crevette d'aqua­culture d'Unima. Le produit malgache résiste à la crise européenne.

Une véritable admiration. Des dirigeants du groupe français Intermarché, en visite à Madagascar, n'ont pas tari d'éloges sur la qualité des crevettes produites dans les fermes d'aquaculture du groupe Unima. Conditions d'élevage exceptionnelles, utilisation d'aliments sains, sans protéines et des crevettes ayant un goût spécifique qui n'a rien à voir avec d'autres produits d'élevage dans les autres pays sont autant d'appréciations que ces hauts responsables du leader français de la distribution ont utilisées.

« La crevette label rouge d'Unima est un produit haut de gamme, fruit d'un long travail de fond mené avec cette société. Madagascar a réussi, aujourd'hui, à bâtir une image et une reconnaissance sur la qualité de son produit », a déclaré Jean Michel Balaguer, directeur général et administrateur du groupe Intermarché, en marge de l'inauguration du pensionnat du lycée les Mousquetaires du Boeny, à Mahajamba, la semaine dernière.

De tel éloge de la part de ces opérateurs français signifie beaucoup pour les produits malgaches. Intermarché est la principale chaîne de distribution de produits de la mer en France avec un-quart du marché.

Défi relevé

La crevette représente 10 % des produits qu'il vend et celle de Mada­gascar est exposée dans les rayons haut de gamme. Elle se vend entre 13 et 20 euros le kilo, contre 4 à 5 euros pour les produits normaux issus des autres pays producteurs.

Après des années de crise qui a véritablement pris de l'ampleur en 2005, à cause de la crise financière mondiale et la flambée du prix du pétrole, la filière crevette malgache semble avoir remonté la pente. Face à une baisse de la production des crevettes sauvages, le développement de l'aquaculture a été la voie qui a permis à des sociétés de s'adapter à la conjoncture. Il a fallu, ensuite, convaincre les consommateurs dont les critères d'achat placent les produits de pêche en tête de liste. Unima, avec ses produits label rouge, semble avoir relevé ce défi. Et, malgré la crise économique qui frappe l'Europe, actuellement, les dirigeants d'Intermarché se montrent sereins pour les mois, et même les années, à venir. « Nous exportons dans de nombreux pays dans le monde mais Intermarché fait partie de nos plus importants clients », soutient de son côté Amyne Ismaïl, directeur général d'Unima.

Unima exporte à l'heure actuelle entre 5 000 et 6 000 tonnes de crevettes. Sa ferme de Mahajamba fournit à elle seule 3 800 tonnes, contre 700 tonnes pour celle de Besa­lampy, qui vient de redémarrer en 2011 après avoir été arrêtée durant près de trois ans à cause de la crise qui a frappé la filière. Entre 500 et 600 tonnes sont issues de la pêche sauvage.
Mahefa Rakotomalala

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La franchise de poursuit son engagement humanitaire à Madagascar

La franchise Intermarché continue de mener à bien son engagement grâce à l’opération «Crevette de Madagascar».

Deux ans après sa première édition et la construction d’un lycée, l’enseigne a inauguré un pensionnat le 10 octobre à Besakoa. L’initiative de cette opération partage a été saluée par une mention spéciale du prix de la « Distribution Responsable » au Grand Prix Essec en février 2012.

Une démarche respectueuse des hommes et de l’environnement

Depuis 2009, le réseau de supermarché du Groupement des Mousquetaires cherche à s’associer à des partenaires qui reflètent ses valeurs en matière de respect des hommes et de l’environnement, de préservation des ressources naturelles et de recherche de qualité optimale.

L’opération « Crevettes de Madagascar » est le fruit d’un partenariat responsable et durable depuis trois ans entre un producteur de crevettes exemplaire et un distributeur engagé, au profit de populations pauvres et qui vivent dans une zone enclavée de l’île de Madagascar.

Un pensionnat pour Besakoa

De mai à novembre 2011, Intermarché a proposé à ses clients la vente de crevettes de Madagascar « Sélection les Mousquetaires » au profit d’un projet humanitaire mené par l’enseigne et Unima*. Les 55 000 € récoltés grâce à cette opération ont servi à construire un pensionnat dans la ville de Besakoa, inauguré mercredi 10 octobre. La construction de ce pensionnat permettra d’éviter la déscolarisation des enfants vivant dans les villages isolés.

En 2010, pour la première édition de l’opération « Crevettes de Madagascar », un lycée avait pu être construit.

En 2013, les clients d’Intermarché, grâce à une nouvelle opération de collecte sur l’achat de crevettes de Madagascar, auront la possibilité de financer la deuxième tranche de construction du pensionnat. Ainsi la capacité maximale d’accueil du pensionnat sera portée à 48 élèves au cours du 1er semestre.

Afin d’assurer le bon déroulement des opérations, Intermarché et son fournisseur Unima* sont accompagnés dans ce projet par la DIDEC (Direction de l’Enseignement Diocésain et Catholique de Madagascar) et l’Alliance Française.

Un lycée porteur de belles promesses d’avenir pour les élèves
Le lycée des Mousquetaires a accueilli, le 9 octobre dernier, 61 élèves pour sa rentrée des classes.

C’est avec beaucoup de fierté et d’émotion que l’enseigne a pris connaissance des résultats 2011. Les taux de réussite au Lycée des Mousquetaires du Boeny en 2011 :
- Classe de 1ère : 100 %
- Classe de 2nde : 83 %

Douze élèves (présents à l’ouverture en 2010) auront la possibilité de passer les épreuves du baccalauréat en fin d’année.

Des salariés impliqués et mobilisés

Afin d’aller jusqu’au bout de sa démarche et d’impliquer un maximum de salariés, une collecte de fournitures a été organisée au sein du siège et des bases de l’activité Mer du Groupement des Mousquetaires. Cette démarche a suscité un grand élan de générosité et ce sont ainsi 18 palettes de fournitures scolaires qui ont été remises le mercredi 10 octobre lors de l’inauguration du pensionnat à l’attention des bibliothèques de toutes les écoles de la région.

* Unima : Fournisseur de crevettes pour Intermarché depuis plusieurs années. C’est une entreprise très engagée dans le développement durable. C’est la seule entreprise crevettière à avoir signé un accord de partenariat non financier avec le WWF (première organisation mondiale de protection de l'environnement).
 
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Depuis près de 40 ans, le Groupe Unima est un pionnier de la crevette à Madagascar. La société a mis au point des éco-modèles de pêche et d’élevage, synthèse des meilleures pratiques mondiale pour le respect de l’environnement. Premier exportateur, Unima a commercialisé, en 2009, 4000 tonnes de crevettes destinées aux consommateurs les plus exigeants. Avec 4000 employés, Unima est le plus gros employeur de Madagascar. Les activités du groupe sont la crevetticulture (Aqualma « aquaculture de la Mahajamba »), la pêche de crevettes, la culture de noix de cajou (Verama), et les services informatiques.

Développement local

L’engagement de l’entreprise dans la lutte contre la pauvreté est vécu comme un élément essentiel pour atteindre un haut niveau de performance et de pérennité. Aqualma offre d’importants avantages à ses employés, intègre la communauté locale dans ses activité, établit des partenariats avec elle et avec des ONGs locales et internationales. 1% de ses revenus est investi dans des programmes de développement auxquels la communauté apporté également sa participation financière. Assurer la durabilité de son engagement dans le développement reste néanmoins un défi.

Unima a créé le premier projet de crevetticulture à Madagascar. En France, Madagascar est le deuxième fournisseur en volume et le premier en valeur. Suite aux ravages de plusieurs virus en Asie du Sud-Est, le niveau de production de la « tigrée noire » a chuté de plus de 75% au niveau mondial depuis le début des années 1980. Mais la maîtrise de la domestication des géniteurs a permis de continuer à produire cette espèce avec succès.

Produit de qualité

La concurrence vient aujourd’hui principalement d’Asie et d’Amérique du Sud, où se pratiquent des élevages intensifs de crevettes « white » (vanamei) dont l’afflux sur le marché provoque une baisse générale des prix. Pour résister aux géants aquacoles d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, la filière crevettière malgache, qui génère un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros par an, a choisi de parier sur la qualité. Unima mise sur les produits de haut de gamme. A part cela, l’objectif d’Aqualma est de développer une entreprise malgache de qualité qui promeut le développement communautaire. Cette vision est profondément enracinée dans la philosophie de l’entreprise

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Rappel

Le lycée les Mousquetaires de Besakoa dans la région Boeny a été inauguré mardi 5 octobre. C'est le fruit de l'engagement du groupe Unima. Pour 1 kg de crevettes sélection des Mousquetaires vendu entre le 4 et 15 mai 2010 chez Intermarché en France, 1 euro a été reversé pour la construction du lycée et d'une bibliothèque toujours à Besakoa. Notons que le prix de ce type de crevettes est de 13,90 euros/kg. A travers ce projet, le groupe poursuit ses actions inscrites dans le développement durable et ce, malgré la crise. Celle-ci frappe la filière crevettière depuis plusieurs années déjà. Plusieurs facteurs expliquent ce problème. On peut citer la flambée du pétrole qui affecte le coût de l'énergie, notamment pour le secteur pêche. Il y a aussi la crise économique internationale qui a fait reculer la demande. C'est ainsi qu'une baisse de 20% des prix des crevettes de base a été enregistrée. Cette année, la situation commence à s'améliorer un tant soit peu avec une remontée d'environ 8% des prix des crevettes de base. Notons toutefois que les crevettes de Madagascar sont positionnées dans le haut de gamme.

En ce qui concerne le lycée de Besakoa, il a été construit grâce au partenariat entre Unima, le plus grand producteur de crevettes à Madagascar, et le groupe Intermarché, un des principaux distributeurs français. L'opération " produit-partage " a eu lieu pendant la Quinzaine du commerce équitable organisée tous les ans en France. Selon Unima, cette démarche répond à trois objectifs : "S'engager dans une action concrète qui répond à des besoins réels, valoriser une aquaculture durable en proposant une crevette équitable, permettre aux consommateurs français d'accéder à un produit d'exception et d'être acteurs responsables pour le développement durable ". Le lycée est d'envergure régionale, il peut accueillir les élèves de Besakoa et ceux du Boeny. La construction d'une telle infrastructure est une première pour une région enclavée. Le groupe estime qu'elle constitue une véritable opportunité pour l'éducation des jeunes malgaches. La collaboration entre Unima, l'Alliance française et la direction du diocèse catholique de Mahajanga fera de cet établissement scolaire un projet durable avec une autonomie financière. L'établissement compte 4 salles de classe, 1 bibliothèque, 1 préau, 1 bâtiment administratif, 1 bloc sanitaire. La construction d'un laboratoire pour la physique-chimie est également envisagée.

En ce qui concerne les travaux de construction, ils ont été réalisés selon les recommandations de l'Unicef et suivant une démarche respectant l'environnement. C'est ainsi que des matériaux locaux et écologiques comme la terre rouge compressé ont été utilisés.  En fait, Unima affirme qu'il fonde son action dans une démarche conciliant l'homme, l'environnement et l'économie. En 1992, il a implanté le site d'Aqualma à Besakoa, l'un des endroits les plus enclavés du pays. A l'époque, le village comptait quelques familles. L'aquaculture l'a développé car d'une trentaine d'habitants, Besakoa compte actuellement près de 4 000 âmes. Un programme de développement communautaire durable incluant, entre autres, un dispensaire, une école, un marché, a été mis en œuvre pour accompagner cette croissance démographique.

Commentaires

C'est vrai que même si Intermarché ne dit jamais que son projet relève du commerce équitable, le fait de citer la quinzaine du commerce équitable à deux reprises est pour le moins douteux...

De toute façon le communiqué commence déjà mal avec "la franchise Intermarché, très active en faveur du Développement Durable" !