Huître. Les bancs naturels sont en voie de disparition dans le monde

La surpêche et le développement incontrôlé des côtes ont entraîné la disparition de 85% des récifs sur lesquels vivent les huîtres. Ces habitats marins sont parmi les écosystèmes les plus menacés au monde.

Une étude de Nature Conservacy publiée jeudi dernier montre que les récifs chinois ont subi une réduction à grande vitesse depuis 30 ans, tandis que ceux situés en Europe ont presque entièrement disparu.

L'huître se raréfie en Australie

En Australie, on ne trouve pratiquement plus d'huîtres plates. Les récifs d'huîtres naturelles, des amoncellements de bivalves cimentés les uns aux autres, se rencontraient autrefois dans presque tous les estuaires des régions tempérées du monde. Comme les récifs de corail, ce sont des éléments essentiels du paysage marin, qui contribuent à la vie d'autres plantes et animaux, souligne le rapport. Les huîtres jouent un rôle dans le filtrage de l'eau, elles nourrissent les poissons, fournissent un habitat aux crabes, et alertent les bateaux sur la présence de rochers. Elles sont aussi un indicateur de la montée des eaux.

Carte mondiale montrant l'état des gisements d'huîtres "sauvages".
Bleu : Bon
Jaune : Correct
Marron clair : Mauvais
Marron foncé : Très mauvais
Source : Nature Conservacy

Une situation pas irréversible

Mary Seddon, la présidente de la section mollusque de l'Union internationale pour la conservation des espèces, souligne que les résultats de cette étude ne sont pas surprenants après des siècles de pêche intensive. "Il est certain que 85% des régions produisant des huîtres ont connu des dégradations de leur situation. Toutefois, souligne ce rapport, les récifs d'huîtres pourraient reparaître si des mesures sont prises pour réduire la pollution des mers et mieux gérer les rivages".

Les auteurs de ce rapport notent les efforts entrepris par plusieurs régions dont la baie chinoise de Laizhou où les flux du fleuve sont beaucoup mieux gérés et une zone marine protégée a été mise en place en 2006. Source : AP

Voir l'étude en ligne (2009) : Shellfish Reefs at Risk Report

Pour plus d'informations : Nature Conservacy

Autres articles sur les huîtres et son élevage :

Photographie de Philippe FAVRELIERE : Récolte des huîtres "sauvages" dans la baie de Paranagua au Brésil. Principalement collectées par les femmes, les huîtres constituent une source alimentaire en protéines pour de nombreuses communautés littorales depuis des temps immémoriaux comme l'attestent les monticules de coquilles en bordure de rivages brésiliens.

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Le 3 février 2011

Monde : Les huîtres menacées de disparition ?

La cueillette excessive a provoqué la disparition de 85% des récifs où vivent les huîtres dans le monde et dans certaines régions en Europe et aux Etats-Unis ces mollusques sont considérés comme quasiment éteints, selon une enquête publiée jeudi dans la revue BioScience et faite par une équipe internationale menée par Michael Beck, de l'organisation américaine à but non-lucratif Nature Conservancy, et l'Université de Californie à Santa Cruz.

Les chercheurs ont examiné les récifs à huîtres dans 144 baies et 44 éco-régions autour du globe ainsi que les archives et les statistiques nationales de cueillettes. Dans un grand nombre de ces lieux, telle que la mer des Wadden, située le long des côtes néerlandaises, allemandes et danoises ainsi que la baie de Narragansett dans l'Etat du Rhode Island aux Etats-Unis, les récifs à huîtres sont considérés comme "fonctionnellement éteints" avec moins de 1% des récifs qui persistent.

Cette très forte réduction des habitats des huîtres résulte dans la plupart des cas d'une sur-cueillette des populations sauvages et de la maladie souvent exacerbé par l'introduction d'espèces de ce mollusques non-autochtones, estiment les auteurs du rapport. La plupart des huîtres naturelles cueillies dans le monde viennent de cinq éco-régions en Amérique du Nord, précise le rapport.

Mais même dans ces écosystèmes les récifs à huîtres sont dans de "mauvaises" conditions voire pire à l'exception du golfe du Mexique, selon ces chercheurs.Les parcs à huîtres dans cette région représentent "probablement la dernière chance de réaliser une opération de conservation des récifs à huîtres à grande échelle ainsi que d'avoir des exploitations durables", estime Michael Beck. Face à cette situation préoccupante, les auteurs plaident pour la suppressions des encouragements financiers à la sur-cueillette et une amélioration des cartes des récifs. Source : AFP

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Le 2 janvier 2012

L'huître a l'origine d'une pensée reliant écologie et économie.....

L’Europe au chevet de l’ostréiculture, ou comment un zoologiste initie une première forme d’écologie économique (1870-1880)

Patrick Matagne. Université de Poitiers – IUFM Poitou Charentes, Laboratoire Ruralités

Cette communication est une contribution à l’histoire de la pensée écologique et économique, inscrite dans le contexte européen de la seconde moitié du XIXe siècle. A l’occasion d’une étude des causes de l’épuisement des bancs d’huître, le zoologiste allemand Karl August Möbius crée, en 1877, le néologisme biocénose, qui va devenir une des deux composantes de l’écosystème (l’autre est le biotope). Croisant les apports et les analyses des naturalistes et des économistes, il dénonce les effets néfastes d’une exploitation non durable des bancs d’huîtres. Il est aux racines d'une pensée reliant écologie et économie.

En 1869, le zoologiste allemand Karl August Möbius est envoyé en mission pour étudier l’ostréiculture. La situation est alors préoccupante. En Prusse comme en France, l’épuisement des bancs d’huîtres compromet l’avenir d’une activité littorale naissante.

Quelle est alors la situation de l’ostréiculture ? Quelles sont les causes de l’épuisement des bancs d’huîtres ? Comment restaurer la productivité ?

C’est à toutes ces questions que le gouvernement prussien demande au professeur Möbius de trouver des réponses. Le zoologiste, dans le cadre de cette mission, va développer une pensée qui relève d’une première forme d’écologie économique, qui le conduit à réfléchir à la durabilité de nos modes d’exploitation des ressources naturelles…. Suite Oeconomia

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Le 20 février 2012

Arcachon : Un naissain famélique (Sud Ouest)

Isabelle Auby et Danièle Maurer, chercheuses à Ifremer, ne comprennent pas pourquoi les huîtres du bassin d'Arcachon pondent aussi peu depuis maintenant quelques années.

Ces parcs sont tristes à mourir : les tuiles sont vides, ou presque. Depuis quatre ans, le bassin d'Arcachon n'est plus la plus grande nurserie d'Europe. Alors que plusieurs milliers de petites huîtres se collent sur les collecteurs lors d'une année médiane, les ostréiculteurs n'en trouvent que quelques dizaines en 2011.

Que se passe-t-il ? C'est la question à laquelle les chercheurs de la station d'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) d'Arcachon qui surveillent le captage dans le Bassin tentent actuellement de répondre.

Une lettre au Pdg

À la demande d'Olivier Laban, président des ostréiculteurs du Bassin, Michel Sammarcelli, président du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba) a envoyé un courrier à Jean-Yves Perrot, le Pdg d'Ifremer pour l'interpeller sur les moyens à mettre en œuvre au sein de la station Ifremer d'Arcachon pour diagnostiquer les huîtres du Bassin : « Or, si on ne peut que saluer le travail de cette équipe, force est de constater qu'elle ne possède pas les moyens humains ni techniques susceptibles de répondre à cette préoccupation. Les communes sont prêtes à participer au financement des investigations complémentaires, mais c'est le savoir-faire de vos équipes qui est plébiscité à nouveau. En conséquence, je vous demanderais de bien vouloir nous faire savoir de quelle manière votre établissement pourrait s'investir dans cet énigmatique dossier, au-delà duquel la pérennité d'activités économiques ancestrales et des services connexes semble compromise. »

1 Le modèle des années 1999-2003

Les deux chercheuses arcachonnaises Isabelle Auby et Danièle Maurer ont publié en 2004 une « étude de la reproduction de l'huître creuse dans le bassin d'Arcachon » sur les années 1999 à 2003 (1). En effet, on ne trouvait en 1998 que 46 naissains par tuile.

Elles ont dégagé de cette étude un modèle pour appréhender le captage sur le Bassin. Il combine l'intensité des pontes et la survie des larves avec la température de l'eau. Peu de pontes et maigre survie donnent un petit captage. Peu de pontes et excellente survie donnent un captage moyen. Grosse ponte et bonne survie donnent un captage excellent, etc.

C'est à travers le prisme de ce modèle qu'elles ont travaillé sur plusieurs pistes : température, salinité, maladies, stock de géniteurs et leur localisation, contaminant perturbant la ponte ou la survie, nourriture disponible.

2 L'importance de la température....

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L’acidité croissante des océans tue le naissain d’huître et de moule

Gretchen Hofmann, de l'Université de Californie à Santa Barbara, a indiqué que l'acidité croissante des océans, causée par le CO2 venant des carburants fossiles, tue le naissain -les larves d'huîtres et de moules notamment- dans le monde entier. Sur les côtes pacifiques du nord-ouest du Canada et des Etats-Unis, la destruction des élevages de mollusques menace une industrie dont le chiffre d'affaires atteint 200 millions de dollars, a souligné Gretchen Hofmann.

Source : Les maladies terrestres font des victimes sous-marines (Express)

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Le 17 juin 2012

Estimation des stocks sauvages d'huîtres creuses dans les pertuis charentais en 2010

Estimation des stocks sauvages d'huîtres creuses dans les pertuis charentais en 2010

Ifremer 2012

Laboratoire Environnement-Ressources des Pertuis Charentais

Patrick Soletchnik, Philippe Geairon, Olivier Le Moine, Stéphane Robert

Pour télécharger le document, cliquer Ifremer

Résumé

Une évaluation des stocks d'huîtres sauvages est effectuée en 2010 au cours d'une campagne visant à mesurer le risque de contamination des huîtres sauvages par les huîtres d'élevage et inversement, dans le contexte de l'épidémie à herpes virus qui touche l'ostréiculture depuis 2008. L'investigation conduite sur 21 secteurs des pertuis charentais, incluant les cotes Ouest des îles de Ré et d'Oléron, font apparaître une très forte hétérogénéité de répartition des stocks d'huîtres sauvages, fortement concentrées à l'Est des pertuis Breton et d'Antioche. L'estimation faite à partir des 21 secteurs est d'environ 35000 tonnes d'huîtres sauvages; stock probablement sous estimé car certaines zones rocheuses modestes n'ont pas été étudiées. Quoiqu'il en soit, la présence de milliers de tonnes d'huîtres sur des secteurs d'estran rocheux facilement accessibles, constitue, en cette période de crise, plus un stock à exploiter qu'à détruire !

Introduction

Depuis 2008, l'ostréiculture française connaît une très forte crise, sans doute la plus importante depuis l'importation de l'huître creuse dans les écosystèmes conchylicoles français à la fin des années 60. Le naissain subit depuis 2 ans, des taux de mortalité de 60 à 80% mettant à mal les entreprises et en danger la profession. Dans les pertuis charentais, la « surmortalité» de naissains d'huîtres creuses apparaît comme « émergente» en 2008 (Soletchnik et al. , 2009). A partir de 2009, la mortalité survient au delà d'un seuil thermique de 16-17'C, et en progressant dans les pertuis à partir du S-E du bassin de Marennes Oléron (région Seudre). Les naissains, préservés de toute mortalité en nurserie, subissent des mortalités au bout de quelques jours après leur immersion dans le bassin de Marennes Oléron (Dégremont, comm. pers.).

Dans un contexte de pathologie d'origine virale, en lien avec l'environnement, il semblait indispensable de comprendre dans quelle mesure les stocks d'huîtres sauvages étaient ou non impliqués dans les processus de contamination, de « portage » du virus. Avant toute chose, il était donc nécessaire de connaître ces stocks. C'est l'objectif principal de ce rapport.

Estimation des stocks

Sur les 21 sites visités sur le pourtour des pertuis charentais, les biomasses d'huîtres sauvages sont comprises entre quelques tonnes et près de 15.000 tonnes pour le site de Nieul sur Seudre au sud du pertuis d'Antioche (Tableau 2). Les 4 sites exposés situés à l'Est de l'île de Ré (14,15) et de l'île d'Oléron (17,18) représentent moins de 100 tonnes. La plus grosse population d'huîtres sauvages est bien concentrée à l'Est des pertuis avec près de 20.000 tonnes à l'Est du pertuis Breton et plus de 10.000 tonnes à l'Est du pertuis d'Antioche (Figure 4). Le total d'huîtres sauvages ainsi estimé en 2010 est d'environ 35.000 tonnes.

Discussion

Très tôt après l'importation de l'huître creuse dans les pertuis charentais au début des années 1970, Héral montre que la capacité trophique du bassin de Marennes Oléron est très vite atteinte, et que 100.000 tonnes d'huîtres en élevage constitue très certainement une limite à ne pas dépasser (Héral, 1986).

Les stocks d'huîtres en élevage dans le bassin de Marennes Oléron ont été évalués en 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 à respectivement 69, 82, 90, 94 et 110.103 tonnes, montrant par là combien cette biomasse n'a cessé d'augmenter durant cette période (Héral, 1986 ; Bodoy et al., 1987 ; Bodoyet Geairon, 1988; Caryo, 1991). En 1992, le stock est estimé à 76.103 tonnes (Bodoy, comm. Pers.). Une estimation des huîtres élevées en « surélevé » réalisée en 2001 fait état d'un stock de 40 000 tonnes (Le Moine et al., 2002), bien inférieur aux estimations de stocks réalisées dans les années 80. Une nouvelle évaluation est en cours en 2011 . Concernant les filtreurs compétiteurs, Sauriau (1987) estime leurs stocks à 14.400 ± 3.000 tonnes dans le bassin de Marennes, à partir de 370 stations d'échantillonnage. Une nouvelle étude de stocks de compétiteurs est également en cours en 2011. Les huîtres sauvages, sur les parcs abandonnés, ont pu constituer des biomasses atteignant 20.103 tonnes en 1994 (Prou et al., 1994). A partir du milieu des années 90, des opérations d'entretien (dragage) du DPM (domaine public maritime) sont entreprises régulièrement, secteur par secteur, afin de contenir les compétiteurs.

Les stocks d'huîtres sauvages (hors DPM) ont été rarement estimés. Cette étude fait état d'un stock évalué (à partir de 21 stations de mesure), à 35.000 tonnes qui représenterait déjà près d'1/3 de la capacité trophique des pertuis charentais. En 1994, Prou (Prou et al. , 1994) estiment la biomasse d'huîtres cultivées à 95 000 tonnes et les stocks sauvages, hors concessions, de l'ordre de 3.000 tonnes dans le bassin de Marennes. Aujourd'hui les stocks seraient de l'ordre de 7.500 tonnes pour ce secteur. Dans le contexte de l'épidémie à herpes virus touchant le naissain depuis 2008, ces stocks, dont certains sont facilement accessibles (par exemple, le site de Nieul avec 16.000 tonnes) peuvent représenter pour la profession en difficulté, une opportunité d'approvisionnement en juvéniles et en huîtres de demi élevage.

Spatialisation des stocks d'huîtres sauvages : Les stocks d'huîtres sauvages les plus importants sont situés à l'Est des pertuis Breton, d'Antioche et du bassin de Marennes Oléron. Si ces sites sont plutôt euryhalins, car soumis à l'influence du fleuve Charente, ce sont également ceux qui concentrent le plus les larves émises à partir des stocks d'huîtres en élevage ou sauvages. Ainsi, le captage se concentrerait « naturellement » d'abord dans les secteurs les plus calmes d'un point de vu hydrodynamique.

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Gros plan sur le déclin des bancs d'huîtres (Cordis)

Une équipe anglo-américaine de chercheurs dirigés par l'université de Cambridge au Royaume-Uni a réalisé une analyse quantitative sur une zone de bancs d'huîtres, une grande première dans ce genre d'étude. En collaboration avec le Nature Conservancy et d'autres institutions de recherche et agences de gestion, le groupe de Cambridge a déterminé la biomasse actuelle, ou le poids vivant des bancs d'huîtres de nombreux estuaires des États-Unis.

Leurs travaux, présentés dans la revue Proceedings of the Royal Society B, contribueront à l'intensification des efforts pour la restauration côtière. L'habitat des huîtres souffre depuis de nombreuses années, tant sur le plan spatial que temporel.

Les chercheurs font remarquer que la biomasse totale a diminué de 88% au cours du siècle passé, tandis que les zones de bancs d'huîtres ont diminué de 64%. Ils ont fait remarquer qu'une zone physique simple n'est pas un indicateur fiable de l'état de l'habitat.

Commentant les résultats de l'étude, l'auteur de l'étude, le Dr Philine zu Ermgassen de l'université de Cambridge explique que les données nous offrent un meilleur tableau historique des conditions environnantes dans les baies et estuaires, ce qui entraînera de meilleures activités de restauration.

«Les huîtres ont toujours été une ressource précieuse, même il y a un siècle quand les gouvernements avaient répertorié de vastes ancrages et développé des archives sur les habitats très importants et bien détaillés», explique le Dr zu Ermgassen. «Bien que moins répandues ici en Europe, les huîtres étaient si nombreuses, ici et aux États-Unis, qu'elles formaient de grandes structures, des bancs d'huîtres, qui s'étendaient depuis les fonds marins.

Grâce aux archives rassemblées il y a un siècle, nous avons pu quantifier avec précision les changements concernant les bancs d'huîtres au fil du temps. Les anecdotes se sont transformées en faits incontestables. Bien évidement, de nombreuses pertes ont été ressenties mais ce n'est qu'une partie de l'histoire. Nous avons aussi remarqué des changements au niveau de la densité et de la structure des huîtres restantes, démontrant qu'il s'agit d'un habitat nettement en déclin. Les gestionnaires et scientifiques doivent être très attentifs à la densité lorsqu'il s'agit d'établir des objectifs de restauration et de conservation.»

Etude : Historical ecology with real numbers: past and present extent and biomass of an imperilled estuarine habitat

Philine S. E. Zu Ermgassen,*, Mark D. Spalding, Brady Blake, Loren D. Coen, Brett Dumbauld, Steve Geiger, Jonathan H. Grabowski, Raymond Grizzle, Mark Luckenbach, Kay McGraw, William Rodney, Jennifer L. Ruesink, Sean P. Powers and Robert Brumbaugh

Proceedings of The Royal Society B published online 13 June 2012.... Télécharger Ici

Lire aussi : Le déclin inquiétant des huîtres aux Etats-Unis (Notre planète)

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Commentaires

Biscay Oysters a dit…
Rien d'anormal a cela ... la "Science" oriente les productions ostréicoles (ou autres)vers une stérilté programmée et dangereuse ... qu'on se le dise la stérilité engendrera la disparition du vivant de l'homo sapiens sapiens (vous savez celui qui pense qu'il pense qui sait qu'il sait ...)aux batraciens .
Nous avons connu Cro-Magnon puis Einstein , mais depuis ce dernier nous retournons vers Cro-Magnon !