Si certains organismes marins servent à guérir le corps humain, d'autres peuvent fournir de précieuses indications sur l'état de l'environnement.
Chez l'huître creuse Crassostrea gigas, qui agit comme un filtre et ne se déplace pas, "des processus d'accumulation peuvent se faire au niveau des polluants, bien plus que dans le cas de l'eau", indique Andrea Luna Acosta, dont la thèse est financée par le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. L'équipe du laboratoire LIENSs à La Rochelle cherche notamment à observer la réponse immunitaire apportée par l'huître aux dégradations de son environnement.
L'aquaculture, une activité importante le long du littoral, est en effet très sensible à la pollution d'origine humaine. La recherche porte notamment sur la purification d'une protéine du système digestif de l'huître, la phénoloxydase, qui est considérée comme un marqueur pertinent de l'effet des polluants.
L'activité de cette protéine devrait permettre d'évaluer de manière plus fine la pollution du milieu marin, "et d'agir avant que n'apparaissent des problèmes de santé chez l'huître", assure Andrea Luna Acosta.
Chez l'huître creuse Crassostrea gigas, qui agit comme un filtre et ne se déplace pas, "des processus d'accumulation peuvent se faire au niveau des polluants, bien plus que dans le cas de l'eau", indique Andrea Luna Acosta, dont la thèse est financée par le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. L'équipe du laboratoire LIENSs à La Rochelle cherche notamment à observer la réponse immunitaire apportée par l'huître aux dégradations de son environnement.
L'aquaculture, une activité importante le long du littoral, est en effet très sensible à la pollution d'origine humaine. La recherche porte notamment sur la purification d'une protéine du système digestif de l'huître, la phénoloxydase, qui est considérée comme un marqueur pertinent de l'effet des polluants.
L'activité de cette protéine devrait permettre d'évaluer de manière plus fine la pollution du milieu marin, "et d'agir avant que n'apparaissent des problèmes de santé chez l'huître", assure Andrea Luna Acosta.
Par Boris CAMBRELENG
Source : AFP
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