Les miraculés racontent :
Alors que les quatre hommes pêchent sur leur petite embarcation à moteur, ils sont surpris par des vents violents associés à de forts courants qui les poussent au large. N’ayant plus de carburant, leur embarcation part à la dérive. Pendant plus d’un mois, l’équipage se nourrit de poissons crus et recueille l’eau de pluie. De nombreux navires les croisent, mais ceux-ci ne les remarquent pas malgré leur agitation désespérée.
M. Rimon, l’un des pêcheurs, raconte : « notre sortie à la pêche s’est transformée en un véritable cauchemar parce que personne ne s’est arrêtée». Convaincu que des navires les ont remarqués, il ajoute : « Pendant les 32 jours, nous avons croisé au moins huit navires en haute mer, sept d’entre eux se sont approchés assez près pour nous voir, mais ils ont continué leur route à notre grand désespoir ».
Alors qu’ils ont perdu tout espoir, leur embarcation dérivant toujours au gré des courants se trouve à portée de vue d'un archipel, c’est alors qu’un pêcheur de la Nouvelle Irlande fut attiré par leur présence. Incapable de les remorquer, le pêcheur leur donne du carburant et ils accostent l’île de Mussau. "Ils étaient si mal en point, déshydratés et leur langue boufie, qu'ils ne pouvaient pas parler" explique un responsable local, « ils ont eu beaucoup de chance ».
Source : Atuna
Le 23 novembre 2009
A la dérive sur l'océan Pacifique, ils survivent en mangeant du bois (Zigonet)
Papouasie-Nouvelle-Guinée - Les membres d’une famille ont été laissés à la merci des vagues après que leur bateau a manqué d’essence lors d’un voyage sur une île voisine. Ils ont survécu en mangeant du bois flotté et des écorces de noix de coco pendant deux mois.
C’est un navire de pêche américain qui a secouru les naufragés au large de Nauru. Partis visiter une île, leur bateau s'est retrouvé à cours de carburant. Les naufragés ont ainsi passé près de deux mois à dériver dans l'océan Pacifique, se nourrissant de ce qui flottait à la surface de l'eau.
L’un des naufragés a déclaré qu’ils avaient dû se nourrir de morceaux de bois et de noix de coco qu’ils trouvaient en mer. "On faisait sécher le bois flotté que nous trouvions et on le mangeait. Quand on trouvait des noix de coco on les brisait, puis on buvait le jus et on mangeait la chair" raconte-t-il. Ils trouvaient parfois un crabe et buvaient de l'eau de pluie.
Le 19 avril 2010
Huit pays du Pacifique veulent préserver leurs ressources en thon (AFP)
Huit pays du Pacifique dont les eaux territoriales abritent plus d'un quart de la ressource mondiale en thons, sont réunis cette semaine aux îles Marshall en vue de limiter les droits de pêche. Ces huit pays insulaires du Pacifique - Papouasie Nouvelle-Guinée, Palau, îles Salomon, Etats Fédérés de Micronésie, Kiribati, Nauru, Tuvalu et îles Marshall - sont regroupés au sein de l'accord de Nauru (PNA).
"Il y a bien trop de jours dans l'année ouverts à la pêche et bien trop de bateaux dans la région", a déclaré Transform Aqorau, directeur des programmes de cet accord, basé aux Marshall. Selon lui, la diminution des jours de pêche et des bateaux devrait permettre aux pays membres aux faibles ressources financières de tirer un plus grand profit des droits de pêche et de veiller à la préservation de la ressource.
Les membres du PNA réfléchissent à un système où les licences de pêche seraient remplacées par des jours autorisés à la pêche qui seraient vendus au plus offrant. Une telle procédure a déjà été introduite pour les navires à senne coulissante, qui pêchent la bonite, relativement abondante, destinée aux conserveries. Les pays du PNA veulent l'étendre aux navires qui pêchent le thon albacore et le thon obèse à la ligne, destinés au marché japonais des sushis et du sashimi.
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Le 27 novembre 2010
Pacifique. Secourus après une dérive de 50 jours [Carte] (Le Télégramme)
À bord d'un bateau en aluminium, trois adolescents ont dérivé cinquante jours durant dans le Pacifique-Sud, survivant grâce à de l'eau de pluie, quelques noix de coco et une mouette.
Cinquante jours jours en mer et un sauvetage inespéré. Trois adolescents habitant l'archipel de Tokelau (Nouvelle-Zélande) ne doivent leur salut qu'à un thonier. Après près de deux mois de dérive, ils ont été secourus par le navire alors qu'un cyclone était en formation. Âgés entre 14 et 15 ans, les trois garçons, arrivés hier aux îles Fidji, n'auraient pas pu survivre beaucoup plus longtemps, a déclaré Tai Fredricsen, second sur le San Nikunau, basé en Nouvelle-Zélande, qui a sauvé le trio.
Ravis de nous voir ! Ils avaient entamé leur odyssée au début du mois d'octobre avant d'être repérés mercredi, a indiqué le commandant Francis Kean, chef de la Marine fidjienne. Fredricsen les a aperçus alors qu'il était à la proue du thonier. «Ce fut un miracle de tomber sur eux», a-t-il déclaré. «J'ai amené le navire aussi près que possible et je leur ai demandé s'ils avaient besoin d'aide. Ils ont répondu: oui, vraiment. Ils étaient ravis de nous voir».
Quelques noix de coco une mouette... «Ils étaient très maigres, mais physiquement en bonne santé, par rapport à ce qu'ils avaient enduré», a ajouté le marin, précisant qu'à bord il y avait quelques noix de coco mais pas d'eau, ils avaient d'ailleurs fini par boire de l'eau de mer quand la pluie avait cessé. «Je ne sais pas comment, mais ils avaient réussi à attraper un oiseau. Ils l'avaient mangé et avaient bien fait». Les rescapés ont été transférés sur un patrouilleur fidjien qui les a conduits à Suva, pour être examinés dans un hôpital. Francis Kean a précisé qu'ils avaient «souffert de déshydratation sévère, et comme vous avez pu le voir, certains ne tiennent pas bien sur leurs jambes». «Il est encore trop tôt pour qu'ils avalent quelque chose de solide, leurs corps rejettent les aliments. Je remercie Dieu d'avoir donné à ces trois adolescents une autre chance», a-t-il ajouté.
Ils étaient présumés morts...
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Le 12 décembre 2011
À la dérive pendant plus d'un mois dans le Pacifique sud (Cyberpresse)
Deux pêcheurs des îles Kiribati, dans le Pacifique sud, ont dérivé en mer pendant 33 jours, se nourrissant de thon et d'un peu d'eau, avant d'être rejetés sur la rive d'un atoll isolé et de résoudre un mystère de famille vieux de plus de 50 ans, ont-ils raconté lundi.
Uein Buranibwe, 53 ans, et Temaei Tontaake, 26 ans, se sont égarés en mer en pleine nuit, alors qu'ils effectuaient un trajet de quelques kilomètres aux environs de Kiribati, un archipel situé entre Hawaï et l'Australie.
Ils ont survécu en mangeant du thon qu'ils pêchaient mais pouvaient passer plusieurs jours d'affilée sans rien manger, a raconté Tontaake. Il n'a quasiment jamais plu et les deux hommes ont bu parfois de l'eau de mer.
Les gardes-côtes américains ont lancé des recherches, pendant trois jours. «Nous avons entendu le son d'un avion, mais nous ne pouvions pas le voir», a déclaré Tontaake. De même, les bateaux de pêche aperçus n'ont pas entendu leurs appels à l'aide.
Après un mois à la dérive, leur petite embarcation a échoué sur un atoll isolé des îles Marshall, Namdrik, où vivent environ 600 personnes.
Une seule pouvait comprendre leur langue. Cette femme était une descendante de l'oncle d'un des deux pêcheurs, porté disparu en mer dans les années 50. L'oncle, Bairo, avait lui aussi dérivé, avant d'arriver sur cet atoll et de s'y marier.
«Maintenant nous savons ce qui est arrivé à mon oncle», a déclaré Tontaake.
Depuis Namdrik, les deux hommes ont été acheminés par bateau vers Majuro, la capitale des îles Marshall, d'où ils rejoindront Kiribati.
En novembre 2010, trois adolescents des îles de Tokelau, là aussi dans le Pacifique sud, avaient survécu 61 jours en se nourrissant de mouettes, avant d'être secourus par un thonier.
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